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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Elle se tenait là, debout, devant Lui, entièrement nue...
L'espace d'une fraction de seconde, elle vit défiler dans sa tête la succession d'événements qui l'avait conduite là. Son mariage, toute jeune fille d'à peine ving ans, innocente et sans expérience, davantage pour fuir sa famille et son environnement de vie que par amour véritable. Ses deux enfants, désormais majeurs et indépendants. Le constat d'échec de sa vie sentimentale, avec son mari absent même quand il était là. Et surtout, la prise de conscience toute récente du désastre de sa vie sexuelle, quand sa jouissance avait été plus forte que lorsqu'elle se faisait prendre en levrette par son mari qui jouissait en elle en quelques minutes... Cela était survenu lorsqu'elle s'était masturbée après avoir visionné par hasard (étais-ce vraiment un hasard ? se demandait-elle rétrospectivement !) le film "A dangerous method", et en se remémorant la scène où Keira Kinghtly (dans le rôle de Sabina Spielrein) se fait fouetter par Michael Fassbender (dans le rôle de Carl Jung). Puis cette soirée chez des amis où elle avait rencontré cet homme. Elle, presque dépressive, n'osant s'avouer le désastre de son mariage, peu encline à s'impliquer dans les conversations futiles de cette soirée. Lui, élégant, souriant, à l'aise avec tout le monde... Vers la fin de la soirée, Il était venu vers elle, et lui avait juste dit "Claire - c'est bien ainsi que vous vous prénommez, je crois - je vous ai observée depuis le début de la soirée, vous avez un air triste, quelque chose ne va pas dans votre vie, je voudrais pouvoir faire quelque chose pour vous."
Et maintenant, elle se trouvait là, debout, devant Lui, nue comme une chrysalide sortie de son cocon. Les yeux baissés. Les mains croisées devant sa vulve, dans un dernier geste de pudeur, de honte et de peur mêlées...
Il était assis dans son fauteuil, vêtu d'un costume sombre à la coupe moderne, d'une chemise d'un blanc immaculé, de chaussures vernies, et d'une cravate de la même couleur et du même tissu que le costume. Un ensemble qui lui conférait un air suranné mais élégant et sûr de lui. Il ne disait rien, il se contentait de l'observer, attentivement...
Elle restait là, debout, nue, n'osant interrompre le silence, ni lever ses yeux sur Lui, dont elle sentait pourtant l'intensité du regard sur son corps...
Dans une fulgurance, elle se rappela à nouveau le frémissement qui avait saisi tout son corps et échauffé son esprit losqu'il avait proconcé ces paroles "Je voudrais pouvoir faire quelque chose pour vous"... Elle l'avait regardé, interloquée, ne sachant quoi répondre. Son mari était à quelques pas d'elle, mais semblait indifférent à ce qui se passait, en conversation avec un autre homme inconnu d'elle. Pendant quelques secondes, le temps avait été comme suspendu. Elle avait l'impression qu'il avait lu en elle, qu'il avait deviné tout son désarroi, qu'il avait compris tout son désespoir...
Et désormais, elle se retrouvait là, entièrement dénudée, debout, à attendre ce qui allait se passer, n'osant prendre la moindre initiative.
Quand elle avait sonné à sa porte, et qu'Il lui avait ouvert, il s'était contenté de lui dire : "Je vous remercie d'être venue, et je suis très heureux que vous soyez là. Si vous ne voulez pas poursuivre, il est encore temps de tourner vos pas, et de m'oublier. Dans le cas contraire, je vais vous attendre dans la pièce à côté. Vous resterez ici, et vous enlèverez tous vos vêtements. Je dis bien : tous ! Vous devez abandonner tous les oripeaux de votre ancienne vie, et vous présenter à moi dans votre nudité originelle, telle un nouveau-né. Car il s'agit bien d'une nouvelle vie. Si vous me faites confiance, c'est une re-naissance que je vous propose. Prenez le temps de réfléchir. Je serai de l'autre côté de cette porte." Et il n'avait pas attendu sa réponse, lui avait tourné le dos, et franchi une grande double porte en bois mouluré qu'il avait refermée derrière lui. Elle s'était retrouvé seule dans ce grand hall d'entrée...
Et à présent, elle se retrouvait de l'autre côté, debout, nue, yeux baissés, mains croisées devant son sexe, en face de cet homme assis dans son fauteuil. Elle avait remarqué en entrant le grand miroir devant lequel il lui avait indiqué d'un geste de se positionner. Elle comprenait qu'il pouvait ainsi la contempler de face, directement, et aussi l'observer de dos, indirectement et simultanément, par le truchement de ce miroir. Et donc, qu'elle ne pouvait plus rien dissimuler au regard de cet homme. Rien, sauf sa fente vaginale, dissimulée par ses mains croisées...
Mais justement, il venait de briser le silence, en disant "Il est temps de t'ouvrir à la vie, et à moi, belle Claire. Mets tes mains croisées dans ton dos. Tu ne ne dois plus rien me cacher. Ce sera la première règle de vie dans notre relation : tu seras une bourgeoise raffinée en public, mais une putain nue dans notre intimité."
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Il suffit d'un rien, parfois, pour déclencher des torrents...
Il a suffi que le hasard me fasse tourner les pages d'un livre pour que Lady Godiva apparaisse nue sur son cheval et déclenche en moi une irrépressible envie de chevaucher moi-même.
Automne, déjà tombent les feuilles, et jonchent le sol déroulant un tapis flamboyant.
Mon sac est prêt, depuis trois jours que j'attends cet instant. Il a fallu que je dissuade ma tante de m'accompagner.
Seule, il me fallait être seule.
Yppie fidèle est là il m'attend, je monte fébrile avec au ventre cette peur, cette honte dans la tenaille de mes lèvres qui déjà doucement s'humectent.
Je traverse le bois pour passer à travers champs, puis bifurque soudain en m'éloignant du chemin habituel, évitant prudemment de me retrouver avec des promeneurs ou d'autres cavaliers.
La peur rend le danger plus excitant.
Une fois arrivée dans un endroit protégé par quelques feuillages, je descends de ma monture et l'attache à un arbre.
Regard à gauche, regard à droite… Tout semble si calme, trop calme… Le soleil est au zénith.
J’ouvre mon sac à dos, pour en extraire la jupe choisie et cachée là, la plus large et la plus longue de toutes.
Regard à gauche, regard à droite... Je dépose à mes pieds une serviette puis retire mes bottes.
Droite, gauche, je les ôte…
Puis glisse mon pantalon… et ma culotte… que je dépose à leur tour.
Ne regarde nulle part, surtout pas, pas le temps… vite, revêtir l'écran et remettre mes bottes.
Et me voilà prête à enfourcher mon étalon, cuisses ouvertes, toute lisse...
Quatre jours, quatre nuits d'abstinence, garder à feu doux, surveiller la bonne température, me mettre au chevet de mon envie de jouissance.
Quatre jours à ne plus penser qu'à ça.
En saisissant le pommeau de la selle, après avoir introduit mon pied dans l'étrier, je savourais les quelques secondes avant d'atteindre les portes du nirvana.
Puis je lançais ma jambe pour enfin tomber là où je rêvais d'être.
Sensation chaude des cuirs se frottant l'un à l'autre, douceur d'épouser cette paume ouverte sur mes rondeurs.
Trouver la position idéale, me caler de la meilleure façon pour sentir la moindre turbulence, le plus petit mouvement.
J'étalais la corole de ma jupe, pour faire bonne figure, si jamais ma route venait à croiser celle de promeneurs, puis, calmement, un regard alentour pour chercher par où nous pourrions cheminer pour le plus grand plaisir de mon périnée.
Doucement d'abord, comme on berce un enfant pour le tirer de son sommeil, l'a nimal semblait savoir ce que mon corps attendait.
Les pointes de mes seins furent les premières de la chambrée à se lever.
A peine avions-nous quitté la lisière du bois que déjà à l'orée de mes fesses, je sentis les émotions poindre le bout de leur nez.
Liberté, Liberté chérie, ne plus avoir besoin de porter mon corps à l'extase, laisser à un tiers le choix du tempo.
Je ne cessais de fondre, cherchant la meilleure position pour évaser mes lèvres, tortillant ma croupe à chaque soubresaut.
Difficile de tenir les sangles, rester droite et sereine, alors que Yppie, voyant la prairie, comprit qu'il était grand temps d'accélérer la cadence pour battre ma chair telle la peau d'un tambour, faire résonner l'intégralité de mon corps, tétines toutes voiles dehors, à réclamer l'extase, mon bourgeon au bout soufré se frotta, se frotta sur le grattoir de la selle pour que l'incendie me prenne et m'emporte à jamais.
Il était là, à quelques millimètres, je le sentais venir, et je faillis, par deux fois, lâcher prise et toute retenue.
Mais la topographie décida de me faire bouillir un peu plus, Yppie se remettant au trot en voyant la forêt à quelques encablures.
Comme s'il avait senti qu'il était trop tôt, qu'il me fallait attendre, un orgasme se mérite, je profitais de l'accalmie pour reculer ma croupe vers le troussequin, et enduire le cuir de mes sucs fondants. J'aurais voulu saisir à deux mains le pommeau et me frotter sur le cuir pour y laisser choir mon sabot de Vénus.
J'aurais voulu jouir quatre, cinq, douze fois tant mon corps réclamait sa pitance. Sans même réfléchir, je laissais la bête errer comme bon lui semblait, dézippant la fermeture éclair du sweat sous lequel, nue, ma poitrine attendait, elle aussi impatiente, de sentir la brise caresser mes mamelons et les inviter au bal démasqué.
Quelle aurait été la surprise pour quiconque nous aurait observé, étrange assemblage que ce Centaure Femelle prolongeant l'a nimal.
Yppie avait dû comprendre, il n'y a pas de secret plus intime qu'entre une monture et son cavalier.
Il s'arrêta, pressentant le danger de continuer à me cadencer de la sorte sur son dos, au risque de me perdre et me faire chuter.
C'est à cet instant que mes mains lâchèrent les sangles pour m'atteler et finir l'ouvrage si bien commencé, jamais, non jamais de ma courte vie onaniste, je n'avais été si humide.
Juchée sur la selle, mes doigts étaient au galop pour traquer hors de moi les tensions. Je me souviens avoir été si emportée par la vague que ma main gauche, sans même me prévenir, infligea à mon mamelon une torsion comme rarement il en avait connu.
Ma voix toujours habituée à taire mon plaisir pour ne pas me faire remarquer, pouvait enfin enfreindre les règles de la pudeur et j'ai jouis sans restriction aucune, gémissant à qui voulait l'entendre mon bonheur d'être là, presque nue, communiant avec la Nature qui m'avait faite femme.
Cela ne suffit pas, mon corps avait tant attendu qu'il réclamait déjà du rab dans son assiette, et c'est ainsi que je remis le couvert et que la fourchette de mes doigts se remit à l'ouvrage. Mon sein, à peine remis de l'assaut précédent, dût se rompre à un nouveau martyr, déclenchant de nouveau une marée montante.
Je mis un certain temps pour retrouver corps et esprit, et mettre les deux au pas tant j'avais perdu pied. Je me suis même demandé par où j'allais rentrer, tellement j'avais perdu la notion des distances et chevauché des terres jusqu'alors inconnues.
Impossible de rentrer ainsi, il fallait que je retrouve un semblant de pudeur.
Je suis descendue, jambes flageolantes, n'ai pu m'empêcher de venir vers lui, de poser mon visage contre le sien, mariant nos crinières dans une vague de tendresse comme deux amants l'auraient fait après avoir connu l'extase.
A regret j'ai quitté ma jupe, extrait de mon sac le pantalon pudique, en y laissant au fond ma culotte surfaite, et mettant fin au bruissement de l'air sur la pointe de mes seins.
Je suis rentrée au haras où ma tante m'attendait, j'étais si heureuse d'avoir pu oser m'offrir cette nouvelle liberté, qu'au moment de quitter mon fidèle a nimal, libre dans son box, je n'ai pu m'empêcher.....
Jetant fébrile regard, droite, gauche….
de lécher furtivement la selle d'une langue gourmande.
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Elle songeait avec une volubilité charmante, de ses beaux rêves chantants sans aucune des intonations criardes ou bien geignardes des paysannes. On la sentait possédée de son propre plaisir. Juliette acquiesçait et Charlotte souriait. Charlotte, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait au loin le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, en bas. Des fumées s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouard était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Charlotte, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Le diable va là où il trouve à manger et à boire. Juliette s'amusait. Elle jouait avec Charlotte, et montait et démontait de petits mécanismes et elle se promettait d'avance les satisfactions les plus vives à les voir fonctionner. Ce qu'on exprime est souvent obscur. On peut discuter sur les mots, mais enfin les mots sont là. Ce qu'on pense et ce qu'on sent, au contraire, n'est en vérité nulle part ailleurs que dans les gestes qui en naîtront ensuite. La pensée, le sentiment, tout ce qui ne s'exprime pas directement n'est pas un language intérieur perçu par une oreille secrète qui n'a qu'à le traduire en paroles pour que tout devienne clair et public. Il n'y a pas de langage intérieur et la pensée et le sentiment, qui ne sont tout de même pas rien que néant, sont plus proches de n'être rien d'autre que d'être quelque chose d'exprimable, d'univoque et de tranché. L'amour, comme la fortune, est cumulatif. Ainsi prennent place dans la chaîne des évènements, des êtres qu'on s'imagine aimer. Elles s'aimaient, non pas d'un amour impossible mais d'un amour vrai.
Elle avait un air fou et caressant, prêt à tout pour plaire, elle rayonnait avec une façon de s'abandonner en se mettant hors d'atteinte qui chavirait. Elle pensait à Juliette. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Juliette. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Charlotte, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent. Ils font souvent impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate. Pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Juliette était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce brune et allongée, femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Juliette en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Ces menus débordements étaient des débauches fort modestes. Il n'y avait peut-être au fond pas de quoi fouetter un chat. La morale, toute seule, la légèreté toute seule ne sont jamais graves. Ce qu'il y a de terrible, c'est ce mélange de rigueur et de faiblesse dont on donne souvent un déplorable exemple. Elle était trop dure pour ce qu'elle avait de faible, trop faible pour ce qu'elle avait de dur.
Elles goûtaient cette complicité qui est celle des petits matins, des fatigues extrêmes, des situations périlleuses, ce tressaillement de n'être que deux contre tous, contre l'habitude immémoriable qui découpe la vie en une tranche diurne et une tranche nocturne. Que ferait-elle sans elle ? Elle serait totalement perdue, désemparée. Charlotte s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Juliette. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. C'est quand on les condamne à mort que les victimes parfois sont le plus folles de bonheur. Car entre les rapports entre les êtres ne sont, tout le monde le sait, que des malentendus. C'est ainsi que naissent souvent les amours malheureuses, les illusions du cœur. Parce qu'ils rompent avec le quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de la passion. L'amour ne se fait que trop souvent qu'après le coucher du soleil. Tant que le soleil brille, les petites sottes peuvent faire tout ce qu'elles veulent. À partir de minuit, le danger rôde toujours, même dans les contes de fée.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Briser le Mythe du « Safe Word »
Dans l'antre sombre et envoûtant du BDSM, le « safe word » est souvent élevé au rang de saint Graal , le mot magique censé offrir un bouclier impénétrable contre la douleur et le non-consensuel. Mais, soyons réalistes, cette illusion de sécurité peut être aussi fragile qu'une corde de bondage trop tendue. Ce n'est pas juste un mot ; c'est une promesse – parfois brisée, sovent ignorée, et bien trop fréquemment mise en avant comme une solution miracle à des dynamiques de pouvoir bien plus complexes. À l'heure où le désir de repousser les limites rivalise avec celui de se sentir en sécurité, il est temps de lever le voile sur les véritables enjeux du « safe word » et de questionner sa toute-puissance. Es-tu prêt à explorer le côté obscur de cette pratique ? attache ta ceinture, parce qu'ici, rien n'est tabou.
La Psyché des Aventuriers de l'Extrême
Dans le royaume interdit du BDSM, où la douleur et le plaisir dansent ensemble dans une étreinte électrisante, la frontière entre la sécurité et le danger est une ligne ténue, souvent floue , parfois volontairement effacée. Pourquoi certains d'entre nous sont-ils attirés par cet abîme où le contrôle et l'abandon se mêlent ? La réponse réside dans les recoins les plus sombres et intimes de notre psyché.
Pour ceux qui osent s'aventurer au-delà des limites conventionnelles, le « safe word » n'est pas une sécurité, mais un défi à la hauteur de leurs désirs les plus enfouis. C'est l'appel du vide, le besoin irrépressible de ressentir chaque nuance de pouvoir et de soumission. Ces âmes audacieuses ne cherchent pas juste à être touchées ; elles veulent être transcendées, déchirées de leur zone de confort et jetées dans le tourbillon de la sensation pure et débridée.
Dans cet espace, les motivations ne sont pas celles du commun des mortels. Ici , le controle absolu ou l'absndon total ne sont pas simplement des options ; ce sont des nécessités vitales. La soumission n'est pas une faiblesse, mais une force. La domination n'est pas une simple maîtrise, mais une compréhension approfondie des besoins de l'autre. Et dans cette danse délicate, le « safe word » peut devenir une limite qu'ils choisissent de franchir.
Est-ce une témérité insensée ou une recherche profonde d'identité ? Peut-être un peu des deux. Ce qui est sûr, c'est que dans le feu de cette quête de soi, le « safe word » n'est qu'un fil de sécurité que certains choisissent consciemment d'ignorer, car c'est seulement en repoussant ces frontières qu'ils touchent du doigt la véritable essence de leur désir.
Quand le « Safe Word » est Ignoré
Dans l'univers BDSM, le « safe word » est censé être la corde de rappel dans une escalade périlleuse. Pourtant, que se passe-t-il quand ce filet de sécurité se brise, ou pire, est délibérément ignoré ? Le théâtre BDSM est un lieu où le pouvoir et la vulnérabilité s'entremêlent , mais parfois, la pièce prend un tour inattendu et effrayant.
Imagine une scène où le jeu commence comme une danse bien chorégraphiée. Les participants se sont entendus sur un scénario, des limites claires ont été établies, et le « safe word » a été échangé comme une clé de confiance. Mais à mesure que l'intensité monte, les lignes se brouillent. Le dominant, peut-être enivré par l'autorité accordée, ou poussé par une quête inextinguible d'authenticité émotionnelle, choisit de fermer les oreilles à ce mot de sécurité.
Pour le soumis, la panique s'insinue comme un poison lent. L'esprit hurle pour retrouver le contrôle, mais le corps est déjà captif du moment, de l'extase et de la terreur confondues. Ce n'est pas seulement une trahison de confiance ; c'est une immersion brutale dans un cauchemar éveillé. La rupture est palpable, l'espace sécuritaire s'est transformé en un champ de bataille émotionnel où les armes sont la peur, la confusion, et un étrange frisson de plaisir déviant.
Pourquoi ce risque est-il pris ? Parce que, dans cet univers de masques et de vérités crues, certains cherchent à tout prix cette poussée d'adrénaline ultime, à défier le confort trompeur du « safe word » et à s'abandonner pleinement à la mer impétueuse de leurs désirs. Cela soulève une question obsédante : le jeu de pouvoir en vaut-il la peine, lorsque le mot censé vous libérer est celui qui pourrait vous enchaîner ?
Dans ces moments, le « safe word » devient un écho vide dans une pièce où la domination et la soumission ont transcendé le consensuel, et où le danger et la vulnérabilité s'entremêlent dans une danse dangereusement séduisante.
La Foi Aveugle en un Mot
Dans les donjons où règnent fouets et chaînes, le « safe word » est souvent perçu comme le dernier bastion de sécurité, le gardien inébranlable entre plaisir et traumatisme. Mais accorder une confiance aveugle à ce simple mot peut être un jeu dangereux, voire fatal, lorsqu'on plonge tête baissée dans l'abîme du BDSM.
Considérons ceux qui s'abandonnent à cette pratique avec la conviction que ce mot leur permettra de reprendre le contrôle à tout moment. Le piège ici est subtil : il repose sur l'illusion que le « safe word » suffira à briser l'enchantement d'une scène qui tourne mal. Cependant, comme une ancre qui ne tient pas face à la tempête, la foi en ce mot unique peut être naïve.
Les récits abondent de sessions où le « safe word » a été crié mais n'a jamais été entendu, étouffé par la cacophonie des sensations ou, pire, volontairement ignoré. Ces témoignages révèlent un paradoxe cruel : en s'abandonnant à la sécurité promise par un seul mot, certains oublient qu'il doit être prononcé, compris, et respecté pour avoir un effet réel. La réalité est que la puissance du « safe word » dépend autant de la volonté de l'entendre que de celle de le dire.
Derrière cette confiance mal placée, se cache souvent un besoin désespéré de croire en la bonté et la compréhension inconditionnelle du partenaire dominant. Pourtant, comme toute chose humaine, cette confiance est faillible. Les participants aux jeux BDSM doivent constamment négocier entre leur désir ardent de s'abandonner totalement et la nécessité de garder une part de vigilance.
Ainsi, dans l'ombre des donjons et des chambres feutrées, il est vital de reconnaître que la foi aveugle en un « safe word » peut mener à des désastres silencieux. Avant de l'invoquer comme un bouclier imparable, il est crucial de bâtir une confiance bien plus profonde et authentique, où la communication dépasse la simple invocation d'un mot, et devient un véritable dialogue de confiance et de respect mutuels.
Réflexion Sans Fin
Alors que les ombres du BDSM continuent de fasciner et de séduire, le mythe du « safe word » comme rempart infaillible mérite d'être reconsidéré. Dans cet univers de désirs profonds et de jeux de pouvoir, nous avons exploré comment, souvent, ce mot sacré est surévalué et, dans certains cas, désastreusement ignoré. La vérité est que le « safe word » n'est qu'une infime partie d'un tissu complexe de communication et de confiance qui nécessite une compréhension mutuelle bien plus profonde.
Chaque interaction dans cet univers n'est pas simplement un jeu, mais une danse délicate d'identité, de pouvoir, et de consentement. Le BDSM, dans toute sa gloire et sa transgression, nous pousse à questionner non seulement les limites de notre corps, mais aussi les frontières de notre confiance en autrui. C'est un miroir de nos désirs, une quête de vérité où la sécurité ne repose pas uniquement sur un mot, mais sur une alchimie fragile entre contrôle et abandon.
Il est crucial, pour ceux qui choisissent d'arpenter ce chemin, de toujours se rappeler que derrière l'intensité des cordes et des lanières, se cache la responsabilité de cultiver un espace où chaque voix est entendue et respectée. Le véritable défi n'est pas de trouver le mot parfait, mais de forger une relation où chaque participant est écouté et valorisé, au-delà des simples échos du « safe word ».
Laisse cette réflexion te hanter, te pousser à explorer les nuances de chaque interaction. Car, dans ce voyage où le plaisir et la douleur s'entrelacent, le véritable art du BDSM réside dans l'absence de réponses faciles, et dans la quête perpétuelle d'un équilibre où les mots prennent tout leur sens.
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Bonjour à tous.
Samara poursuit sa glissade dans l'univers d'une relation DS.
Merci à toutes et tous de vos soutiens. Tout particulièrement à Jardinenfriche, Estelle, Ombeline, Sophie, Elléonor, Ossaum et Vero. Leur angle de vue de femme, de soumise m'ont aidé à faire avancer cette histoire. J'espère que cette suite vous conviendra. J'attends vos réactions comme d'habitude. N'hésitez pas à prendre contact en privé pour me laisser vos avis. j'en tiens compte. Ce sont les groupes, les posts, les échanges parfois les photos que je vois passer qui m'inspirent.
Où ai-je trouvé cette statuette et où l'acheter? Question qui m'a été posée plusieurs fois par vous mesdames. Cette statuette est sortie tout droit de mon imagination. Comme me l'ont proposé certaines, pourquoi ne pas la fabriquer? Je propose aux ingénieurs et aux médecins de notre communauté de lancer le projet. Pour les tests, j'ai bien compris que je n'allais pas manquer d'équipage..... Donc Mesdames, Messieurs les ingénieurs et médecins et tous les autres intéressés par ce projet, contactez moi pour en discuter. Ecrivez "Projet Statuette " au début de votre message. merci.
Beaucoup ont souhaité avoir la bande son qui m'accompagne durant l'écriture. Vous trouverez donc les références musicales les plus importantes de cette histoire. Je vais tenter dans les prochaines éditions de mettre directement le fichier. Je ne promets rien je vais essayer.
Un grand merci à La charmante Jardinenfriche qui a assuré la relecture avant édition. Il faut bien reconnaitre que sans elle, la lecture aurait été moins fluide. Ses huit ans de grec et de latin sont d'un grand confort pour moi.
Merci également à Mev, Soumise de son état, pour ses précieux conseils.
Bien à vous tous et bonne lecture.
PS pour ceux qui découvre cette partie, il est recommandé de lire avant :
Chapitre 1 - Partie 1 - Premier rendez vous
Chapitre 1 - Partie 2 - Miel chaud.
Bande son :
Cigarettes after sex.
You’re All i want
Dreaming of you
Each time you fall in love
Apocalypse
Emma Peters
Le temps passe
Dire Straits
Six blade knife
Sade
Smooth operator
Daryl Hall & john Oates
Sara Smile
Keith Jarrett
La scala part 1
La scala part 2
L’oeuvre d’art
Une semaine est passée. La sensation que provoque le contact de son sexe sur le tissu de ses jupes devient addictif.
Le miel chaud a prodigué une douceur inégalable que Samara ne connaissait pas jusque-là. Sa peau est plus sensible.
Sa relation avec Dom ne fait que s’intensifier avec des messages d’attentions de part et d’autre. Tout devient prétexte à le solliciter. Parfois à le provoquer pour rester le centre de sa préoccupation. Demander le droit de se lever de son bureau pour provoquer sa réaction. De déconnecter la statuette pour aller soulager une pression bien naturelle.
Elle porte la statuette à présent toute la journée, par plaisir ou par besoin de se sentir appartenir, elle ne sait plus vraiment.
Elle est rayonnante et, son besoin de DOM devient vital pour garder son calme.
Chaque message est attendu et apaisant.
Samara se sent transformée, rien de visible dans sa façon d’être. Elle a moins peur des autres alors qu’elle est plutôt assez distante et difficile, pas froide, pas rigide mais reste à distance de trop de contact. Elle construit autour d’elle des outils de protection. De quoi, elle ne le sait probablement pas elle-même.
Cette épilation, ce sexe glabre, elle le ressent comme un marqueur de sa condition. Elle ne l’aurait jamais fait d’elle-même, mais il n’était pas question de flancher à l’institut de beauté. Elle s’était déterminée à le suivre quelle que soit sa route. Et maintenant elle ne veut plus revenir en arrière. De toute façon, si c’est comme cela que Dom la désire, alors elle sera comme Dom le souhaite. Ne plus décider de ce qu’elle sera, s’abandonner à l’autre. Cette situation l’excite, par le mystère de son devenir autant que par les chemins empruntés.
Dom lui a demandé de réserver son après-midi et une partie de sa soirée. Elle retrouve son impatience d’enfance pour le jour de Noël ou une soirée d’anniversaire.
Elle doit le retrouver à son domicile, prendre les clefs chez la concierge qui est prévenue de sa venue.
Lorsqu’il arrivera, elle devra être prête.
Elle profitera de la salle de bain pour se préparer, portera ce qui est posé pour elle sur le lit.
Elle est seule dans cet appartement, commence une visite par la cuisine ouverte sur un salon salle à manger. Une vaisselle du matin s’égoutte. Elle ouvre le réfrigérateur qui est correctement achalandé pour constituer des repas. Elle en profite pour se servir un verre d’eau, comble sa curiosité le verre à la main par le salon. Un mur bleu Klein, un canapé moutarde et une table basse en bois laqué. Une table carrée et ses quatre chaises en bois. Des lithographies encadrées au mur, un lampadaire sur pied de chaque côté du canapé, deux fauteuils Charles Eames en alcantara bleu font face. Un tapis beige sur un parquet de chêne clair huilé donne à la pièce une quiétude chaleureuse. Une bibliothèque de livres mal rangés couvre le mur opposé aux deux fenêtres haussmanniennes. Une sculpture de 2 mètres en plâtre « Femme portant un fruit à sa bouche » trône entre les deux ouvertures. Les rideaux de soie beige et bleu terminent de signer l’ambiance de cette pièce de vie.
La seconde porte donne accès à deux chambres et leur salle de bain. Celle de son maitre où est posé sur le lit ce qui va la vêtir. La seconde chambre est dans le standard d’une chambre d’hôte de bonne facture.
Elle détaille le manteau et reste interloquée par ce qui reste sur le lit. Elle se déshabille, pose ses affaires sur le fauteuil et va dans la salle de bain. Sur le miroir un mot pour elle.
« Bienvenue. Reste le plus naturel c’est comme cela que tu seras la plus belle. Nous allons observer une nouvelle œuvre d’art. »
Samara porte un doigt entre ses jambes et frôle à peine la statuette qui se met à vibrer et commence à se dégonfler. Elle la retire sans forcer. Elle ne sait pas si c’est son anatomie qui s’est adaptée à la statuette ou si c’est le contraire. Mais force est de constater qu’elle aime la mettre dès le matin.
Cette petite statuette, gonfle lorsqu’elle ferme les jambes, vibre lorsqu’elle marche ou lorsque Dom lui envoie un message, s’allonge quand elle ouvre les cuisses. Dans ces conditions il faut être particulièrement concentrée pour ne pas bouger ou ne pas faire un hors sujet.
L’autre extrémité agit comme une ventouse qui masse la plus érectile de cette région tropicale, la succion s’accélère si elle bat la mesure du pied. Elle en a fait la plaisante expérience lors d’un concert de jazz. Ce qui a fait d’elle la plus frénétique admiratrice du jazz band qui se produisait mercredi soir.
Autant dire que parfois, il est difficile de rester de marbre sur sa chaise. Le pire est en réunion. Cette statuette est d’une perversité incroyable pour la mettre dans tous ses états dans les pires moments.
Cela fait presque 5 jours qu’ils ne se sont pas vus depuis l’institut de beauté.
Dom a dû gérer ses émotions et ses désirs tant il est heureux que Samara le suive dans cet univers qu’elle ne connait que par la littérature et des films porno.
Il quitte son travail pour retrouver celle qui l’attend et l’emmener à une soixantaine de kilomètres de la ville dans un village qui fut l’un des lieux de création des impressionnistes. La ville devenue touristique offre des animations et des stages de peinture, dessin et sculpture. Des galeries se sont implantées et de nombreux vernissages sont organisés dans ce lieu bucolique, source d’inspiration pour les peintres de cette école d’hier et d’aujourd’hui.
On peut y rencontrer des grimpeurs de bloc et des randonneurs comme des peintres avec leur chevalet sur l’épaule.
Samara a juste le temps de refermer le manteau lorsque Dom claque la porte d’entrée et apparait dans son champ de vision. Elle lui saute au coup pour lui réclamer un baiser.
Dom se recule pour mieux la désirer. Lui signifie que c’est parfait. Samara l’air circonspect lui demande s’il n’a rien oublié.
« Non tes chaussures vont très bien je t’assure. Allez, on y va »
Elle sourit et le suit dans l’ascenseur.
Une petite pluie fine et le froid d’octobre ne les font pas trainer dehors. Samara tient son manteau serré à deux mains comme pour empêcher la chaleur de s’évader entre les boutons de nacre.
Quelques rues et trottoirs parcourus pour retrouver la voiture dans un parking souterrain met fin à son tourment.
Un signe de la main au gardien de nuit qui prend son service
Passer sous la barrière oblige Samara à faire un grand écart qui fait gonfler la statuette qui déjà vibrait par cette marche rapide. L’agent de sécurité profite de la scène pour loucher sur la cuisse qui s’extirpe de l’ouverture du manteau. Dans un geste reflexe elle tente de refermer l’ouverture et laisse son col s’ouvrir. L’agent, s’il avait pu, aurait applaudit le spectacle. Samara lui sourit pour simple retour et reçoit pour monnaie d’échange du voyeur une grimace confuse.
Dom ouvre la porte à sa passagère contrainte de donner de l’ampleur au tissu pour s’assoir. Elle déboutonne le manteau et relève les pants pour dégager ses jambes protégées.
Les kilomètres et les sujets de discussions défilent. Ils échangent leurs opinions sur des peintres, des sculpteurs et des photographes.
Dom prend conscience que la présence de Samara à ses côtés sera une très bonne façon de combler son déficit de connaissances en matière de sculpture.
Leur complémentarité apparait encore plus que lors de leurs échanges numériques.
La nuit tombe, la forêt devient hantée, les phares allument le paysage qui tombe dans une torpeur. Le village d’artistes peintres se présente à eux. Après quelques virages dans des ruelles à peine éclairées, Dom gare la voiture le long d’un mur à l’arrière d’une vieille grange de pierres enduites de torchis. Une petite porte verte avec un éclairage jaune au-dessus. L’endroit n’est pas glauque mais il n’y a pas âme qui vive de ce côté de la bâtisse. Une plaque stipule que le lieu est la propriété de la municipalité, dédié à l’école des arts et de la peinture. Rien d’alarmant pour Samara qui est toujours en discrétion quant au déroulement de la soirée.
Dom ouvre la porte pour que Samara sorte de l’habitacle. La chaleur de la voiture a fait tomber sa protection de laine qui est largement ouverte pour profiter du confort intérieur.
Quelques pas et elle est invitée à entrer dans le lieu.
Un petit hall éclairé avec des ampoules LED donne froid même s’il fait chaud.
Un homme entre avec une couverture sous le bras par une des portes du petit hall. Samara le reconnait, c’est l’homme qu’elle a croisé avec la femme dans l’institut de beauté.
Ils se saluent, échangent les politesses d’usages.
« Je te la prête deux heures et pas une minute de plus. Nous allons dîner après. Nous avons une table de réservée à l’auberge de Milly. J’y tiens comme à la prunelle de mes yeux, ne me l’esquinte pas. »
Samara en entendant ces derniers mots interroge du regard Dom qui lui demande son manteau. Elle s’exécute pour la troisième fois. Sans comprendre ce qui la pousse à consentir aussi facilement.
Elle se retrouve totalement nue devant le petit moustachu rondouillard. Sa pudeur comme évaporée. Elle est recouverte de la couverture. Dom lui prend ses chaussures qui ne sont effectivement pas adaptées au lieu.
Il l’embrasse sur le front. Ce soir durant deux heures tu vas être l’œuvre d’art à reproduire, tu vas t’offrir aux artistes.
Le moustachu prend enfin la parole
« Nous allons explorer le nu de Courbet à Manara. En passant par Modigliani et Schiele.
Tu changeras de position toutes les dix ou quinze minutes lorsque je t’apporterai de nouveaux accessoires pour aider les étudiants.
Allez suis moi on y va. »
Attend prévient Dom.
Il s’approche de Samara passe sa main sous la couverture qui cache ses épaules et descend juste sous ses fesses, glisse sa main jusqu’au pubis et récupère la statuette. Pas de signe ostentatoire pour le monde Vanille.
À la limite de la panique tout s’enchaine, elle entre dans une grande pièce où une vingtaine d’hommes et de femmes derrière des chevalets ou un carnet à la main l’attendent. Elle est placée sur une estrade en bois de sapin avec un tabouret de bar au centre.
Le moustachu couvre le tabouret avec la couverture de Samara. Sa nudité offerte aux yeux de ces artistes amateurs en herbe. Elle prend une pose et tente de s’immobiliser.
Le moustachu passe d’étudiant en étudiant prodiguant des conseils. Derrière le plus proche chevalet face à elle, une tête sort et lui fait un clin d’œil accompagné d’un large sourire. Elle reconnait la soumise qui accompagnait le professeur de dessin.
Le silence est parfois rompu par un crayon qui tombe ou des souffles qui trahissent la douleur du peintre en peine à interpréter ce qu’il voit.
Certains profitent, peut être, de l’érotisme de la situation où cette femme nue, devient une œuvre d’art. De cette nudité qu’ils ne peuvent toucher que de leurs yeux et caresser du noir fusain. Ils garderont de Samara leur ébauche plus au moins finalisée.
Et parfois le souvenir d’une sculpture vivante qui se transforme tous les quarts d’heure.
Des artistes placent un crayon en ligne de mire pour se trouver des repères. Ils ferment un œil et reprennent leur place en silence.
La petite soumise lui fait des grimaces pour la faire rire, une complicité s’installe et lui permet de rompre sa solitude. Mais Samara tient la pose pour ne pas déstabiliser l’assemblée d’artistes.
Son malaise se dissipe peu à peu, sa pudeur s’estompe, elle se détend, change de pose lorsqu’on lui tend ; tantôt une brosse à cheveux et un miroir à main, un seau, tantôt, un bouquet de fleur, une poupée.
Tant que ce n’est pas un fouet, un martinet ou un collier en cuir noir avec un anneau se dit-elle, l’honneur est sauf.
Sa solitude est troublée lorsqu’elle aperçoit Dom debout au fond de la salle qui lui sourit et lui envoie un baiser de la main.
Surprise par son calme et son contrôle. La vue de son amant lui donne de l’assurance. La fin de la séance se profile, les artistes peintres rangent leurs effets et la remercient. Sa consœur la raccompagne nue à la porte par laquelle elle est arrivée.
Dom le manteau au bras est là. Elle se blottit entre ses bras plus pour chercher le réconfort que la chaleur.
« Si vous me l’aviez dit avant je ne sais pas si j’aurais osé le faire ». Lui souffle-t-elle. Elle cache ses yeux dans sa chemise. Elle est nue contre lui, le respire, l’inhale à le faire disparaitre aux yeux de tous.
Il caresse son dos, sa main suit la courbe de ses reins, prend ses fesses, attrape sa cuisse pour qu’elle prenne appui sur sa hanche, embrasse son cou et ses épaules. Samara passe ses bras autour du corps de son amant. Ils ne forment plus qu’un, dans cette espace à l’éclairage froid.
Aux premiers tremblements il la recouvre du manteau vert en laine et l’exfiltre de la salle municipale.
Tu as été parfaite. Cela a-t-il été insurmontable ? As-tu noté que c’est toi qui donnes un sens aux regards des autres ?
Dans cette situation ta nudité a tout son sens. Personne ne s’est jeté sur toi, ta personne et ton corps deviennent source d’inspiration.
Tu représentes la perfection, la référence à copier, pour ces étudiants en art.
La pudeur et la honte de la nudité sont juste des principes créés pour faire croire que ton corps est sale et source de désirs lubriques incontrôlables.
Ces principes sont là pour interdire essentiellement le plaisir de la femme. Utiliser comme simple instrument de reproduction, un corps féminin doit être caché afin d’éviter de provoquer les hommes jugés incapables de gérer leurs pulsions.
Ce principe excuse le viol par une perte de contrôle de la gent masculine devant l’unique présence du corps de la femme. Ce dernier détourne l’homme de l’autorité suprême.
En bref, la pudeur et la honte que provoque la nudité assurent le contrôle des mœurs et de la morale par le corps.
Samara écoute sans répondre mais intègre le monologue de Dom.
La route dans la forêt prend forme sous le halo des phares.
Samara se blottit sur l’épaule de son chauffeur et lui demande de satisfaire une envie pressante.
Une petite aire de repos aménagée se présente à eux en retrait de la route en plein milieu de cette forêt tombée dans l’obscurité. Une haie de troènes sépare la route de l’aire de repos.
Il ouvre la porte de Samara et l’accompagne dans le plus simple appareil devant le capot de la voiture, les projecteurs semblent la regarder. Elle est assise sur ses talons les jambes écartées, ses deux mains agrippées à la jambe de Dom pour ne pas perdre l’équilibre. Il lui caresse les cheveux. Elle le regarde, se mord la lèvre comme pour lui signifier qu’elle est étonnée de la situation improbable qui se déroule.
Elle pisse nue dans la forêt attachée à un homme, accroupie les jambes écartées avec impudeur.
Quelques voitures passent et éclairent un peu plus la scène insolite. Samara détend sa vessie qui est gonflée comme un ballon de baudruche. Par petits jets stridents la vessie retrouve une taille normale.
Dom descend à sa hauteur, droit dans ses yeux et commence un nettoyage avec une lingette humide et douce. Tous les recoins sont passés en revue, pas une partie de chair n’est dispensée de ses soins. La statuette n’a pas été replacée, l’accessibilité est d’autant plus aisée.
Ils ne se quittent pas des yeux un seul instant, lorsque la lingette s’aventure dans une exploration de l’orifice le plus éloigné Samara lui demande si elle va être surprise longtemps encore.
Pour seule réponse, il la redresse et la bascule sur le capot entre les deux phares. Son dos se colle à la chaleur du moteur, ses deux jambes viennent se poser sur les épaules de Dom. Il enfouit sa tête dans le plus haut de ses cuisses. Sa langue poursuit son inspection avec plus de précision et de douceur que la ouate humide.
Chacune des lèvres à leur tour accueille le visiteur. Les lèvres de chacun des partenaires constituent l’étanchéité pour que la visite se fasse de façon plus intime vers une pousse qui se tend. Samara tangue et sa respiration la trahit. Il lui prend ses seins durcis à pleines mains. Pour laisser se reposer la pousse au bord de l’explosion, il navigue à présent vers une nappe phréatique alimentée d’un fin ruissèlement. En spéléologue averti il contrôle l’origine de ce flux et entre dans un boyau doux. Sans s’y attarder plus que de raison il retourne donner de ses nouvelles au petit bambou qui n’a pas dégonflé. Samara appelle par geintes successives. Pour lui prêter secours, il remonte jusqu’à son visage et prend sa tête à deux mains. Il présente son sexe devant une porte d’entrée déjà largement ouverte et sans plus aucune sécurité. Dans l’unisson de leur souffle Samara succombe et Dom va la rejoindre sans plus attendre.
Il l’embrasse et reste emprisonné entre les jambes de Samara comme pour profiter de ce trop court moment.
Il lui embrasse les seins en se redressant, l’aide à descendre du capot.
Lui offre de quoi se refaire une toilette et la couvre de son manteau.
Ils n’ont échangé aucune parole, seuls les yeux ont parlé.
Elle retrouve ses vêtements que Dom avait soigneusement mis dans un sac sans qu’elle ne le voit.
Elle le regarde et lui sourit, la voiture est déjà sortie de l’aire qui n’a pas été de tout repos. Lui demande si elle peut se rhabiller en prévoyant un refus qui ne manque pas de confirmer ses prévisions.
« Vous ne m’avez pas répondu vous allez me surprendre tout le temps comme cela ? Je ne sais pas si je vais tenir avec ce rythme émotionnel. »
Dom esquisse un sourire malicieux et répond : pourquoi pas ?
Le restaurant dans un village calme offre un petit parking mal éclairé pour sa clientèle, quelques voitures s’y trouvent.
Les deux amants encore essoufflés s’embrassent. Dom retourne Samara, la penche en avant pour qu’elle pose ses deux mains sur le siège. Elle se cambre au contact métallique qui se présente au dernier gouffre inexploré.
Le plug métallique est gobé lentement, tant la zone est lubrifiée par l’excitation des derniers évènements.
Tout doucement Samara en prend possession et la main de Dom quitte le rosebud.
Est-ce que cette réponse te suffit ? demande Dom.
« Je pense que oui » dit-elle un peu secouée.
Une fois rhabillée ils se dirigent vers la petite auberge. Les gravillons craquent sous les pieds. Le rosebud vibre à chaque pas et donne l’impression qu’une bille cogne sur les parois de son rectum. Les vibrations se prolongent à sa base pour solliciter les nervures de son anus.
Ils sont accueillis par la patronne de la maison qui les place et leur présente les menus.
En s’asseyant les jambes de Samara se dérobent et ne peuvent retenir la vitesse de la chute sur l’assise, ce qui a pour effet d’appliquer une pression sur l’engin qui n’en demandait pas plus pour s’enfoncer encore un peu plus en elle.
Ainsi calée, le repas peut commencer.
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J’enlève mon manteau et ouvre la penderie quand j’aperçois un mot qu'Il m’a laissé sur la petite commode. Une simple feuille pliée en deux avec écrit "Ma Mia" dessus.
Je respire, je prends le temps de pendre ma veste et d'enlever ma culotte. C'est devenu un réflexe tellement naturel que je le fais sans y penser, comme on retirerait son écharpe quand on arrive chez soi.
Je déplie ensuite la feuille. Il y a une dizaine de lignes que je dévore avec une certaine impatience ou une impatience certaine, sourire. Il aime me surprendre et il est doué pour cela.
"Bonsoir mon amour,
J'ai repensé à notre conversation de mercredi et j'ai très envie d'explorer ce vaste territoire avec toi. Evidement, nous approfondirons cela petit à petit, chaque fois un peu plus loin, dans l’acceptation et le respect... et surtout l’amour ma Sublime.
Je sais que tu as tenté de reconnaître la musique que j'écoute et rassure toi il est tout à fait normal qu'elle ne t'évoque rien de particulier pour l'instant.
Il s'agit des 4 saisons de Vivaldi qui, je trouve, colle très bien avec ce qui va suivre. Tu auras le temps de t'y habituer et de la reconnaître puisque nous allons l'écouter ce soir et demain après-midi et soir.
Ce morceau dure environ 40 minutes et passe par le printemps...temps de la transition, de la renaissance et des premiers jours difficiles de la vie...l'été...temps de la chaleur, de la moiteur et des orages...l'automne...temps de la transformation, du vent et de l'arrivée de la nuit...et l'hiver...temps de la rigueur, du froid et de la chaleur du feu de cheminée.
Ces quatre saisons ont des aspects doux et chaleureux comme des versions plus difficiles et tempétueuses. Comme ce que je te propose maintenant.
Tu trouveras dans le tiroir du haut la tenue que je veux que tu portes.
Tu feras en sorte de ne pas pouvoir parler.
Tu feras en sorte de ne pas pouvoir voir.
Et pour les 40 prochaines minutes, tu seras ma chose !
Prépare toi et attends moi debout !
Je t’aime
Ton amour de Maître"
J’ouvre le tiroir et découvre une paire de collant résille, une nouvelle robe chemisier, en soie avec un fond noir imprimé de symboles chinois, échancrée sur les côtés, je souris elle est magnifique, des chaussures à talons avec une bride sur la cheville, des pinces à seins japonaises reliées par une chaînette en or qu’on avait choisi ensemble, un nouvel objet : un bâillon gonflable qui m'empêchera surement de parler et un bandeau pour les yeux.
A cet instant, j’ai complètement oublié mes rêves d'apéro et mon envie de mettre les pieds sous la table. Un frisson a parcouru tout mon être, déboussolant tout mon esprit et tremblante, je me prépare comme il le désire, pleine aussi d’envies et de dévotion. J’aime qu’il s’improvise ainsi et qu’il me cueille sans détour. J’imagine ces 4 saisons, ces mots tournent dans ma tête avec les images des temps doux et des temps forts qui les égrènent. Je tremble excitée, souriante et déjà emportée par Lui, le Maître de notre univers, de mon âme et de mon corps.
J’enfile les collants résille et la robe, je prends soin de bien fixer les pinces avant de refermer la robe sans la boutonner jusqu'en haut pour qu'Il puisse voir toute la tenue en arrivant. De nature ‘douillette », les pinces en se refermant sur mes tétons déjà en érection accélèrent mon souffle pour passer le tiraillement, le picotement de ce doux serrement. Je fixe le bâillon puis je le gonfle un peu jusqu'à être certaine de ne plus pouvoir émettre un son, cet objet nouveau me laisse perplexe dans mes réflexions plus coquines, lubriques et perverses quant à la suite de notre soirée. N’utilisera-t-il pas ma bouche ? La sensation est différente du bâillon boule habituel, j’ai bien l’impression aussi que ma bouche est remplie mais pas de sa sublime queue.
Enfin, avant de placer le bandeau sur mes yeux, je me découvre dans le miroir, et un sentiment de fierté m’apaise et une excitation encore plus forte monte. J’abaisse le bandeau et je me retrouve complètement isolée, comme j’aime, à la merci de mon Maître. J’aime cette sensation où mon seul repère, ma seule balise, mon point de référence est Lui et seulement Lui. Mes sens sont alors en éveil au moindre bruit, odeur, souffle, brise froide ou chaude… je développe ainsi tout mes sens et l’expérience est alors décuplée.
Je prends la pose et me tient droite, les jambes légèrement écartées et les bras croisés dans le dos.
Et j’attends, je navigue entre empressement et patience. Cet instant suspendu me permet de faire descendre la pression et de me centrer sur ma position, ma place.
Je ne sais pas combien de temps je vais devoir subir la morsure des pinces.
Je ne sais pas combien de temps je vais devoir tenir cette position.
Je ne sais pas quand je pourrais de nouveau respirer et parler normalement.
Mais je sais que c’est là que je veux être avec Lui, pour Lui, par Lui et nul autre que Lui, mon Maître.
J’attends.
Et alors que ça ne fait pas plus que quelques minutes que je suis prête...je sens que ma cuisse est humide...
Il n'est pas encore devant moi et pourtant je suis trempée.
J’adore ma vie...
Je l’adore...
J’adore cet idéal de Tout et je suis prête à lui montrer toute ma dévotion, ma fierté, mon humilité...
Je sens un courant d’air froid, d’où vient-il ? de la porte d’entrée, et des pas qui approchent. Pourquoi vient-il de l’extérieur alors que la musique était en fonctionnement… Est-ce lui ? … voilà l’odeur de son parfum dans cette brise, je suis rassurée, il est là, derrière moi, sa main froide glissant le long de mon échine doucement, lentement, sensuellement, son souffle dans mon cou, des frissons me parcourent… Sa main remonte et entoure mon cou, basculant ma tête en arrière, et il appose ainsi un baiser sur mon front. Il me relâche doucement, je reprends la position, il se positionne devant moi, je le ressens et je sens son regard…
Ô, comme j’aimerais voir son regard à cet instant, d’approbation et d’excitation je l’espère, le pétillement de ses pupilles,
Ô, comme j’aimerais voir la réaction de son corps, ses troubles et ses désirs pervers,
Il me dit : « agenouille-toi ma Mia »
Sans hésitation, je me mets à genoux, en position nadu comme il aime, il me relève pour que je sois debout sur les genoux, et le bruit du tiroir glissant de la commande se fait entendre.
Il est derrière moi, attrape mes cheveux, les brosse et fait une queue de cheval. Puis il passe mon collier et ma laisse qu’il accroche, dans un silence total, où seul le clinquement de la boucle qui se referme, du fer de la chaine de la laisse… et sa respiration lente et concentrée…
« à quatre pattes ma belle chienne et tu vas me suivre, je te guide, nous allons dans le salon » A ces mots, il empoigne ma laisse, la tire et nous voilà, moi me dandinant et lui à ma droite, me promenant, surement la tête relevée, fier de mon accomplissement et de ma soumission à sa domination.
Je sens le tapis tout doux qui est au pied du canapé, il stoppe, je m’arrête et reste dans cette position. Il place la laisse sur mon dos, et m’explique ceci :
« Ma Mia, je vais remettre au début cette musique des 4 saisons et pendant 40 minutes tu seras mon unique objet de désir, de perversités, de douceurs et de douleurs. Aussi, un objet n’ayant pas la parole, sache que tu peux utiliser ton geste de sécurité en cas de nécessité, dès que j’aurais fini de parler tu me montreras ce geste. De plus, même si à un moment je retire ton bâillon, il te faudra ne pas parler, ne pas émettre de bruit. Tout écart sera consigné et entrainera après l’expiration de tes fautes par une punition que nous discuterons. Tu voulais être objet, tu vas le devenir. Comme tu l’as lu ce soir, tu as un avant-gout de demain, mais nous en parlerons un peu plus tard. Tu es déjà sublime et tu le seras encore plus après mon passage sur ton territoire. A toi »
A ces mots, je claque mes doigts pour mon safeword gestuel.
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J. arrive aux locaux du Centre pénitentiaire. Elle ne voit que des hommes. Que ce soit parmi les détenus ou parmi les geôliers. Elle commence à s'inquiéter. Son bienfaiteur a tenu sa parole et lui a évité la mort, mais comment pourrait-il la garder en sécurité ici ?
Des dizaines, des centaines de regards se posent sur elle et la déshabille des yeux. Ils savent tous qui elle est.
L'angoisse commence à prendre J. Heureusement, elle arrive dans sa cellule. Individuelle, comme prévue. Plutôt confortable. Et fermée à clefs, c'est le plus important pour le moment.
"- Parloir
"- Qui veut me voir ? demanda-telle
- tu le sauras bien assez tôt, rétorque le gardien"
Elle entre dans le local parloirs.
"A genoux, mains sur les cuisses, et ne bouge pas avant l'arrivée de ton visiteur" dit le geôlier.
J. s'exécute. La position n'est pas inconfortable. En tout cas sur le court terme ...
Les minutes passent, et personne n'apparaît et la douleur se fait sentir au genoux. J n'ose pas bouger, n'ose pas désobéir. Elle a trop peur que les surveillants laissent la porte de sa chambre ouverte aux autres détenus en représailles, même si ça n'a aucun sens.
Enfin, jusqu'aux dernières élections, cela n'aurais eu aucun sens. Désormais, tout est possible ...
La porte s'ouvre enfin.
J. me voit se lève.
"Reste à ta place, je ne t'ai pas autorisée à te lever" dis-je sèchement.
Elle sursaute, je vois son regard surpris. Elle obéis toutefois.
"- Je suis le Directeur. Comme convenu, je t'ai évité la mort. tu es désormais à mon service et tu devras obéir au moindre de mes ordres. Satisfaite ?
Oui, mais j'ai quelques craintes par rapports aux autres détenus et surveillants.
On dit oui Monsieur, soumise.
-Oui Monsieur, pardonnez-moi ...
Bien, tu comprends vite. Ici tu m'appartiens et tous le monde le sait. Le premier qui te touche sans autorisation sera libéré de ses couilles. tu peux donc être tranquille.
Merci Monsieur.
Mais je dois également acheter la paix sociale. Concernant les surveillants, cette prohibition ne prendra effet que dans une semaine. Ceux qui le veulent ont donc une semaine pour se vider les couilles en ou sur toi, où ils le veulent, quand ils le veulent, comme ils le veulent. C'est simple :pendant une semaine, tu fais tout ce qu'ils te demandent, sans résister, sans protester".
Je vois J blêmir.
"- Un commentaire ?
Non Monsieur
Parfait, une fois par mois nous ferons une journée de cohésion du personnelle. tu en seras l'enjeu : selon leur classement, ils auront plus ou moins de droits sur toi. Ca me permettra de maintenir l'ordre et de les motiver à être efficace".
J baisse les yeux de honte, rougis. elle est toujours à genoux au sol, mais ces annonces lui ont fait oublier la douleur.
"Concernant les codétenus, rassure-toi ils sont tous encagés par suite de leurs crimes.
Encagés ?"
la joue de J se mis à bruler sous l'effet de cette claque : "on dit, Monsieur !!"
Les yeux embués de larmes, J. balbutie un "Désolé Monsieur, je n'oublierai plus"
"Pour te répondre à ton impertinente question, ils portent une cage de chasteté. Ils ne peuvent donc pas bander. Mais pour les motiver, ceux qui suivront leur programme de réinsertion sérieusement pourront te baiser une fois par mois. J'ai bon espoir que dès le mois prochain, ils soient tous rentrés dans le rang."
Le visage de J. se décomposa encore plus à cette annonce.
"Que ce soit clair, si je t'ai fait venir ici, c'est pour en prendre plein les trous. Le Gouvernement s'est aperçu d'une augmentation de la consommation de pornographie depuis leur arrivée au pouvoir et ça ne leur plait pas. Je leur ai donc proposé l'idée de soumises afin de permettre aux citoyens d'assouvir leurs passions. tu es la première à servir d'expérimentation et je ne compte pas échouer. Si tu me réponds à mes attentes et exigences, je pourrai te prendre comme soumise privée et je te traiterai bien. Dans le cas contraire, tu deviendras une soumise publique et tu seras à disposition de qui le souhaite. Que préfères-tu ?
Vous appartenir Monsieur.
Bien alors, obéis moi et donne moi satisfaction et peut-être que cela arrivera.
Puis-je Vous poser une question Monsieur ?
Si tu veux
Pourquoi faites vous cela pour moi ?"
Je lui offris pour seule réponse un sourire. Il est trop tôt pour lui révéler mes intentions.
"Nous en avons terminé. Les gardiens t'emmèneront à la salle de préparation pour que tu ressembles enfin à une vraie soumise. Au fait, pour ton information, il y a 150 surveillants et 300 codétenus dans cet établissement".
Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, je suis ressorti. Elle a été parfaite. Elle a tenu sa position, n'a pas rechigné, est restée silencieuse et a obéis aux ordres.
Elle a du potentiel.
En l'ayant à mes pieds, elle pourrait bien avoir le Monde aux siens ...
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"Dring", la sonnette retentie.
"La Cour !"
Tout le monde se lève, suspendu aux lèvres du Président de la Cour. L'accusée est tremblante. Elle me regarde. Elle sait, elle craint, et elle espère.
"J" est jugée pour adultère, bisexualité et pluralité devant la Cour des mœurs criminelle. Depuis l'arrivée eu pouvoir des intégristes, l'adultère est un crime passible de peine de mort. Et "J" a fauté. Plus d'une fois. Avec plus d'un homme. Et plus d'une femme. C'était une adepte des plans à trois.
Mais elle a été dénoncée. Depuis, elle est l'ennemie public numéro 1. Elle est la honte de sa famille, ses amis se sont détournés d'elle, elle a perdu son emploi.
C'est là que je suis entré en scène. Je lui ai proposé un marché : je l'aide, et elle se soumet à moi. Totalement. Sans retour. Elle rompt totalement avec sa vie précédente. Elle perd sa liberté, son identité, sa dignité.
"- Et si je suis condamnée ?
J'utiliserai mon réseau pour que tu profites d'une cellule individuelle et confortable, afin d'exécuter ta soumission comme je l'entends.
Si je refuse ...
Vu la vindicte populaire, ce sera probablement la mort.
De toute façon, je n'ai plus ni travail, ni famille ni ami désormais ..." m'avait-t-elle dit au moment d'accepter.
Je sors de mes pensées, le Président prend la parole.
"L'accusée est déclarée coupable des faits d'adultère, de bisexualité et de pluralité. Elle est condamnée à la peine de 20 ans de réclusions criminelle à exécuter dans un établissement adapté".
Elle me regarde, à la fois soulagée et inquiète.
Je la regarde, je lui souris avec bienveillance pour la rassurer.
Elle l'ignore encore, mais l'établissement adapté, c'est le mien. J'en suis le Directeur. C'est un établissement pour ce qu'on appelle les nouveaux criminels, ceux qui étaient dans la légalité il y a de cela quelques années. Et en tant que première femme à l'intégrer, elle bénéficiera d'un tout nouveau programme expérimental de réinsertion sociale et sexuelle.
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Comme toujours Maîtresse @Marie arrive par le train, mais cette fois-ci elle arrive directement dans ma ville. Mon rendez-vous chez l’esthéticienne n’étant pas terminé, Maîtresse m’y rejoint. C’est alors qu’une fois seules dans la cabine d’épilation je me mets à genoux et lui tend mon collier. Maîtresse est la seule à pouvoir refermer ce magnifique bijou qu’est mon collier autour de mon cou. Le moment est symbolique mais très fort car pour la première fois ce n’est pas à la maison que nous le faisons. Le faire dans un lieu public me plait beaucoup et m’excite aussi un peu je dois l’avouer. Oui je suis fière de ma place et fière de le montrer à qui peut le comprendre en voyant mon collier. Je suis fière et heureuse de ce que Maitresse et moi accomplissons. Heureuse pour elle et heureuse pour moi car cela libère la femme que je suis. Le BDSM c’est surtout ça : être capable de se libérer dans cet univers et je ne m’en doutais pas mais les effets ne se ressentent pas que sur la soumise mais aussi sur la femme que je suis, sur la femme que je deviens. Cette femme-là s’épanouie et est heureuse. Merci Maîtresse.
Peut-être qu’un jour ce collier se refermera dans une place publique. J’en serai encore plus excitée, mais là c’est mon côté exhibitionniste qui parle. Une fois le collier à mon cou et habillée, Maîtresse et moi quittons l’institut pour rejoindre la voiture. Je marche derrière elle, à ma place, heureuse et fière.
Au cours de la soirée, Maîtresse me donne carte blanche pour m’occuper de ses seins. Nous sommes dans le lit, à califourchon sur elle je commence à les sucer très vigoureusement. Je prends l’initiative de planter mes ongles dans sa chair ainsi que de la griffer. Maîtresse essaye de contrer mon action, c’est alors que je vais chercher une sangle pour l’immobiliser. Une fois fait, je peux me concentrer sur sa poitrine. Ce moment est tout nouveau pour moi, je suis un peu surprise mais soumise doit répondre aux désirs et attentes de Maîtresse. Prendre le « dessus » est totalement nouveau pour moi : il y un certain plaisir lié à l’excitation, lié à la nouveauté de la situation mais rapidement je me rends compte je ne suis pas à ma place. Je me sais capable de prendre le rôle le temps d’un instant dans une situation donnée mais pas d’aller plus loin. Je me sais soumise au plus profond de moi…
Le lendemain est consacré à la préparation de l’après-midi et de la soirée car nous recevons Yrys, une amie qui sera la playpartner que j’ai proposée à Maîtresse pour cette soirée. C’est la première rencontre entre ma Maîtresse et Yrys et afin de faciliter cela, Nausika est présente auprès de sa Maîtresse. En effet notre invitée à également à un animal de compagnie… Nausika me permet vraiment de me vider la tête, j’entends tout mais je ne retiens absolument rien. D’autant plus qu’Yrys a offert des jouets très attractifs à Nausika J Le repas se passe dans les meilleures conditions et nous finissons par le dessert préféré de Maîtresse : un tiramisu à manger sur mon corps. La pratique plait également beaucoup à notre invitée. Quant à moi je suis aux anges comme lors du Nyotaimori. Mon plaisir réside dans le fait de voir mes partenaires prendre du plaisir. D’autre part c’est un moment très D/s car je suis considérée comme un objet : je n’ai pas le droit à la parole, même si cela parle de sujets pour lesquels je souhaite intervenir. Etre là sans totalement l’être en fait, il suffit « juste » de lâcher prise.
Ma convalescence m’oblige à rester assez sage durant cette soirée. Je deviens pour la première fois l’assistante soumise de Maîtresse pour une séance d’impacts sur Yrys. Etre sa complice est très plaisant même lorsque Maîtresse use de toute sa perversité. En effet, je dois choisir certains instruments d’impacts qu’elle utilisera sur mon amie Yrys. Les quelques soirées passées avec cette amie dans un tout autre cadre m’ont donnée l’intuition qu’Yrys est plutôt masochiste. C’est pour cela que les instruments que j’ai choisis sont progressifs : du simple paddle au fouet… Je retiens deux points très marquants lors de cette soirée :
Le premier est de voir Maîtresse dans son œuvre. J’ai pu voir à quel point le bonheur est si grand lorsqu’elle applique sa Domination. Je suis heureuse de la voir ainsi.
Le deuxième c’est Yrys. Je ne m’étais pas trompée sur ton côté masochiste, je ne pensais juste pas que tu aimais autant les sensations si fortes J Le fouet dès la première séance ce n’est pas courant. Tu as pris tarif !
Après Yrys, ce sera à mon tour mais très léger vu ma situation. Putain que c’est bon, putain que cela me manque. Les impacts sont peu nombreux mais je les apprécie énormément, à tel point que j’ai même eu le droit de commencer par 5 coups de fouet directement… Maîtresse, pensant à ma convalescence, me freine dans mes ardeurs car je n’ai qu’un seul mot en tête : « Encore ».
La soirée continue de manière plus posée en discutant tranquillement sur le canapé. Une longue discussion entre Maîtresse et Yrys durant laquelle je n’interviendrai que lorsque Maîtresse me donne la parole.
A ma place, sans réellement savoir pourquoi, je développe un instinct félin et j’ai tendance à frotter mon visage contre la cuisse de ma Maîtresse. Mon instinct semble plaire et exciter Maîtresse puisque sans crier garde elle me lance par devant notre invitée « Val, ce soir je vous baise ». Il n’en fallait pas plus pour réveiller la salope qui sommeille en moi. A partir de cet instant, plus rien d’autre ne compte. Je souhaite juste une chose : me faire prendre. J’aime beaucoup le faire en musique, cela me désinhibe pas mal. Maîtresse me demande d’aller chercher la tablette : je le fais à quatre pattes en ondulant du cul le plus outrageusement possible. Maîtresse ne résiste pas à mon indécence et enfile son gode ceinture pour me baiser devant notre invitée. J’ai joué à la chienne, à moi d’assumer maintenant : Maîtresse m’empale d’un coup d’un seul. Je me fais prendre au rythme de la musique et putain que j’aime ça. En levrette, je crie mon plaisir. Ma bouche trouve celle de notre invitée et nous nous embrassons pendant que je m’empale sur le gode ceinture. Je prends un plaisir de malade et lorsque la musique se termine je m’affale sur le canapé tellement c’était intense. Il me faut un peu de temps pour me remettre de tout ça…
La soirée continue encore un peu mais il est déjà plus de 3h00, il est temps de nous coucher.
Ce n’est que le lendemain que je comprends que j’ai vécu la veille ma première exhibe sexuelle. J’en suis heureuse et très excitée.
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Alexandre se tient droit, adossé à sa voiture, dans le parking souterrain. Il observe attentivement chaque mouvement de Sophie qui approche, décortiquant ses gestes, son rythme, la manière dont ses épaules sont légèrement tendues, comme si elle portait un poids invisible. Il la voit hésiter un instant, et il sait que ses émotions commencent à monter, à se bousculer. C'est toujours ainsi avec elle, ce mélange de peur et d'excitation, cette dualité qui la rend si malléable entre ses mains. Il prend une inspiration calme et entame la conversation, sa voix grave résonnant doucement dans l'espace clos.
« Sophie, tu as bien fait de signer ce contrat. Il t’engage autant que moi. » Son ton est ferme, bienveillant, mais sans équivoque. Il veut qu’elle comprenne que les règles sont désormais établies, et qu'il n'y a pas de retour en arrière. « À partir de maintenant, chaque écart, chaque désobéissance pourra entraîner des punitions. Des punitions que je choisirai. »
Sophie sent son cœur s’accélérer, son souffle se raccourcir. Une part d’elle-même vacille, hésite à franchir cette nouvelle étape, tandis que l’autre est irrémédiablement attirée par l’intensité de ce moment, par le contrôle qu’il exerce sur elle. Elle hoche doucement la tête, ne trouvant pas les mots pour répondre tout de suite, mais Alexandre n’a pas besoin de paroles. Il lit déjà la réponse dans ses yeux, dans la manière dont elle se tient devant lui, à la fois vulnérable et résolue.
« Est-ce que tu es prête à commencer ce rendez-vous ? » demande-t-il, sa voix baissant légèrement d’un ton, appuyant chaque mot. « Parce qu’à partir de maintenant, il n’y aura plus de retour possible. Nous allons ouvrir un nouveau chapitre, et je veux être sûr que tu es pleinement consciente de ce que cela implique. »
Sophie acquiesce à nouveau, sentant l’excitation et la peur s’entrelacer en elle. Elle sait que ce moment est crucial, qu'elle s’apprête à franchir une limite qu’elle n’avait encore jamais dépassée. Il y a une certaine froideur dans l’air du parking souterrain, mais c’est surtout le regard perçant d’Alexandre qui la fait frissonner.
« Très bien, » dit-il, se redressant légèrement, prêt à passer aux choses sérieuses. « À chaque rendez-vous, une inspection sera faite. Ton hygiène doit être irréprochable à tout moment. Je veux que tu sois toujours prête, même pour des rendez-vous imprévus. »
Il la scrute un instant avant de prononcer l’ordre suivant. « Releve ta jupe. Je veux vérifier que tu as bien respecté les instructions. »
Sophie déglutit. Le parking est désert, mais l’idée que quelqu’un puisse entrer à tout moment lui fait tourner la tête. Elle s’exécute néanmoins, relevant lentement sa jupe, dévoilant ses jambes et, finalement, sa culotte. Un froncement de sourcils se dessine sur le visage d’Alexandre.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? Je t’ai pourtant bien dit de venir sans lingerie, sauf demande contraire. » Sa voix est calme, mais l’autorité qu’il impose ne laisse aucune place à la discussion. « Enlève-les immédiatement. »
Elle obéit, le cœur battant à tout rompre, ses doigts tremblant légèrement alors qu’elle retire d’abord sa culotte, puis son soutien-gorge qu’elle avait sous son chemisier. Elle lui tend les deux sous-vêtements, ses joues brûlant d’embarras. La nudité partielle dans ce lieu public ajoute à son angoisse, mais Alexandre ne semble pas s'en soucier.
« Maintenant, tourne sur toi-même, » ordonne-t-il. « Je veux voir. »
Elle s’exécute, soulevant sa jupe et son manteau comme il l’a demandé, se sentant exposée, vulnérable. Elle tourne lentement, offrant une vue complète à Alexandre, jusqu’à se retrouver face à lui de nouveau. À cet instant, elle se fige, ne sachant pas quoi faire de ses mains, toujours accrochées à sa jupe. Elle cherche un signe dans ses yeux pour savoir si elle doit la lâcher, mais il y a autre chose qui capte son attention : un mécontentement clair dans son regard.
Le silence s’installe, lourd, pesant, presque insoutenable pour Sophie. Elle comprend vite pourquoi en croisant son regard qui s’attarde sur une petite zone de pilosité qu’elle a négligée lors de son rasage. Elle sait qu’elle a fait une erreur, et l’angoisse monte en elle. Chaque seconde de ce silence semble s’étirer à l’infini.
Finalement, Alexandre brise le silence, sa voix coupant l’air comme un coup de fouet. « Je pensais avoir été clair sur ta pilosité. Ce n’est pas à toi de prendre des initiatives de ce genre. Je réfléchirai à une punition pour cette désobéissance. Relâche ta jupe et monte dans la voiture. »
Sophie laisse tomber sa jupe et son manteau, sentant la tension la quitter un peu, mais le poids de ses mots reste suspendu au-dessus d’elle. Elle monte dans la voiture, son cœur toujours battant, consciente qu’une étape importante vient d’être franchie.
« Déshabille-toi, » ordonne-t-il calmement une fois qu’elle est assise à côté de lui. « Enlève tout sauf ton foulard. »
Elle hésite une seconde, puis commence à retirer son manteau, suivi de sa jupe et de son chemisier. La sensation de l’air frais sur sa peau nue la met encore plus mal à l’aise, surtout dans cet espace confiné. Elle sait que des passants pourraient croiser la voiture à tout moment sans savoir qu’elle est nue sous son manteau. L’idée la terrifie et l’excite à la fois.
« Maintenant, remets ton manteau et boutonne-le. »
Elle s’exécute, ses mains légèrement tremblantes alors qu’elle ferme les boutons du manteau sur son corps nu. La sensation est étrange, déstabilisante. Elle se sent à la fois protégée par le tissu et incroyablement vulnérable sous lui. L'angoisse de pouvoir être vue et l'excitation de suivre ses ordres s'entrechoquent en elle, la plongeant dans un état d'esprit confus mais exalté.
Une fois qu’elle a terminé, Alexandre démarre la voiture et sort du parking. Tandis qu’ils traversent le centre-ville, Sophie fixe la route, consciente de chaque mouvement, de chaque regard extérieur qui pourrait se poser sur eux, sans jamais deviner qu’elle est nue sous ce manteau boutonné. C’est une nouvelle étape, une nouvelle soumission, et elle sait que ce n’est que le début.
Un silence pesant régnait dans la voiture, amplifié par l'absence de toute distraction, même la radio était coupée. Le regard d’Alexandre se fixait droit devant lui, concentré, alors qu’il conduisait à travers les rues animées. Sophie, assise à ses côtés, sentait l’adrénaline monter, chaque battement de son cœur résonnant dans le silence. Après quelques minutes, Alexandre trouva enfin une place dans un quartier animé, où bars et restaurants grouillaient de vie, leurs lumières clignotant doucement dans le crépuscule.
« Sors de la voiture, » ordonna-t-il d'une voix calme mais ferme, sans offrir plus d'explications.
Sans poser de questions, Sophie ouvrit la portière et le suivit. Ils marchèrent en silence, les talons de Sophie résonnant sur le trottoir pavé. La fraîcheur de l’air effleurait ses jambes, mais c'était l’anticipation qui la faisait trembler plus que le froid. Après plusieurs centaines de mètres, ils arrivèrent devant un pub. Le cœur de Sophie s'accéléra. Était-ce leur destination ? Alexandre s’arrêta un instant devant la porte, la regardant d'un air pénétrant avant de pousser la porte. Ils entrèrent ensemble.
À l'intérieur, quelques clients sirotaient des boissons, profitant de la tranquillité d’avant l’heure de pointe. Alexandre guida Sophie vers un coin discret du pub, suffisamment à l'écart pour que leur conversation ne soit pas facilement entendue, mais assez proche du comptoir pour qu'ils restent visibles. Le cadre était rassurant et troublant à la fois. Sophie s’assit à la place qu’Alexandre lui désignait, une banquette basse qui la mettait face au comptoir, accentuant son malaise.
Tandis qu'Alexandre prenait place en face d’elle, Sophie, malgré ses efforts pour se contrôler, ne pouvait s’empêcher de penser à son manteau. Elle avait pris soin de boutonner tous les boutons dans la voiture, mais le savoir seule sous ce vêtement lui donnait une sensation de vulnérabilité intense. Elle se répétait qu'aucun des clients présents ne pouvait deviner son état sous le manteau, mais l’inconfort était palpable.
Alexandre, imperturbable, fit signe au serveur de s’approcher et commanda des boissons pour eux deux, sans consulter Sophie. Quand le serveur s’éloigna, Alexandre se pencha légèrement en avant, sa voix devenant plus directive.
« Déboutonne ton manteau. Juste jusqu’à la poitrine. »
Sophie hésita, les yeux écarquillés, mais le regard intransigeant d'Alexandre lui fit comprendre que la question ne se posait pas. Ses doigts tremblants se mirent en action, libérant les premiers boutons. Sa poitrine, généreuse sans être ostentatoire, commença à se dévoiler subtilement, la tension du manteau maintenant légèrement écarté la rendait encore plus consciente de sa nudité. Le stress monta en elle alors qu’elle essayait de rester immobile, sachant que tout mouvement trop brusque pourrait laisser entrevoir bien plus que ce qu’elle ne souhaitait.
Le serveur revint avec les boissons, déposant les verres sur la table. Sophie retint son souffle, priant pour que rien ne soit remarqué. Heureusement, il ne sembla rien voir d’inhabituel et s’éloigna rapidement. Sophie soupira intérieurement de soulagement, bien que ses muscles restaient tendus, prêts à réagir au moindre signe de danger.
Alexandre, sentant que Sophie était très stressée et qu'elle ne s'habituait pas à la situation, engagea une conversation décontractée. Il évoqua des sujets anodins, parlant du temps, de la ville, essayant de la ramener à un état de calme. Peu à peu, Sophie retrouva un semblant de naturel, bien que le stress ne la quittât jamais vraiment. Elle se surprit à répondre plus facilement, se laissant presque emporter par la normalité de la discussion, comme s'ils étaient simplement deux personnes prenant un verre ensemble.
Mais juste au moment où elle commençait à se détendre, Alexandre changea de ton. Sa voix reprit cette autorité douce mais implacable. « Déboutonne entièrement ton manteau. »
Le choc de cette demande fit monter une nouvelle vague de stress en elle. Elle savait que chaque bouton ouvert augmentait le risque que sa nudité soit découverte. Mais elle n'avait plus le choix, son contrat de soumission était là pour le lui rappeler. Ses doigts tremblants se remirent en action, défaisant les derniers boutons discrètement sans toutefois ouvrir le manteau. Désormais, chaque mouvement de son corps pouvait trahir ce qu'elle cachait sous le tissu.
Alexandre laissa un moment de silence s'installer, la regardant, observant les moindres signes de son malaise. Puis, dans un geste calculé, il plongea la main dans sa poche et en sortit un petit objet métallique, froid. Il referma ses doigts dessus avant de poser ses deux poings fermés sur la table.
« Mets tes mains, paumes ouvertes, sur la table, » lui demanda-t-il calmement.
Sophie, surprise, ne comprit pas immédiatement ce qu'il attendait d'elle, mais elle s'exécuta sans poser de questions. Alexandre ouvrit alors l'une de ses mains et déposa deux petits objets métalliques froids dans les paumes de Sophie. Elle frissonna légèrement au contact, les yeux baissés sur ses mains, mais sans regarder ce qu’elle tenait.
« Maintenant, mets ces objets dans ta poche, sans les examiner. »
Sophie s’exécuta, glissant les petits objets dans la poche de son manteau, les doigts légèrement tremblants. La tâche était simple, presque insignifiante, mais elle sentait que cela n’était qu’un prélude.
Alexandre ne tarda pas à lui donner la véritable mission. « Je viens de te donner deux petits objets. Tu as maintenant moins de quatre minutes pour te rendre aux toilettes et les installer solidement sur chacune de tes lèvres. Sache que si l’un d’eux venait à tomber au sol, cela entraînerait une punition. Sois appliquée pour cette première mission, et reviens avant que le chrono ne s’arrête. »
Sophie sentit l’adrénaline monter en flèche alors qu’Alexandre, sans détourner le regard, appuya sur son téléphone pour lancer le chronomètre. Elle comprit que chaque seconde comptait. En oubliant presque que son manteau était désormais complètement déboutonné, elle se leva précipitamment. Dans une précipitation relative, les battements de son cœur tambourinant dans sa poitrine, elle se dirigea vers les toilettes, le tic-tac invisible du temps pesant sur ses épaules, sachant que la moindre erreur pourrait être décisive.
Sur le chemin vers les toilettes, Sophie glissa sa main dans la poche de son manteau, essayant d'identifier les petits objets métalliques qu’Alexandre lui avait confiés. Le contact froid la fit frissonner, mais elle ne parvenait pas à deviner exactement ce que c’était. Une fois arrivée devant les toilettes, elle poussa un soupir de soulagement en constatant qu'une cabine était libre, mais sa sérénité s'évanouit quand elle s'aperçut que le verrou était cassé. Elle se mit dos à la porte, la maintenant fermée avec son corps, puis sortit les objets de sa poche.
Dans sa main, elle découvrit deux petites pinces en métal reliées par une chaîne légère, chaque pince ornée d’une petite boule métallique. Son cœur battait plus vite en comprenant qu'elles faisaient partie des exercices physiques qu'Alexandre avait mentionnés. Elle n’avait jamais imaginé que de si petits objets pouvaient provoquer une telle sensation, ni qu’elle se retrouverait dans une telle situation.
Son regard se perdit un instant sur les pinces alors qu'elle réalisait que son corps, malgré la tension et l'angoisse, réagissait d'une manière surprenante : son entrejambe était humide. Sophie fut d'abord choquée de s’en apercevoir, mais elle repoussa cette réflexion pour se concentrer sur la tâche à accomplir. Ses mains, légèrement tremblantes, placèrent les petites pinces sur ses lèvres intimes, les ajustant soigneusement. La sensation de pincement et le poids des boules créaient une pression qu’elle n’avait jamais connue, un mélange d'inconfort et d’excitation qu’elle ne comprenait pas totalement.
Elle referma son manteau rapidement, veillant à ce qu’aucun bouton ne soit fermé, puis quitta les toilettes pour retrouver Alexandre. À chaque pas, les petites pinces tiraient légèrement sur ses lèvres, la chaîne et les poids balançant doucement contre ses cuisses, ajoutant une sensation constante mais pas tout à fait douloureuse. L'inconfort et l'excitation se mélangeaient de manière étrange alors qu’elle rejoignait la table, prenant place en face d’Alexandre, le regard cherchant immédiatement à comprendre si elle avait respecté le temps imparti.
Alexandre la regardait en silence, son expression impénétrable. Il ne montrait ni son téléphone, ni le chrono, laissant Sophie dans le doute. Le stress montait en elle à chaque seconde, et des pensées tourbillonnaient dans sa tête : avait-elle échoué ? Une punition l'attendait-elle ? Ses pensées dérivèrent vers ce que cela pourrait impliquer, et à sa grande surprise, cette idée ne la terrifiait pas autant qu'elle aurait pu l’imaginer. Elle se surprit à fantasmer sur ces possibles conséquences, une vague d’excitation la traversant malgré elle.
Cependant, Alexandre interrompit rapidement ses pensées. « Tu as réussi à revenir dans les temps, » annonça-t-il enfin, brisant le suspense. Il la félicita, visiblement satisfait de son obéissance et de son efficacité, mais son regard restait intense. « As-tu bien fait ce que je t’ai demandé ? » demanda-t-il, et Sophie répondit par un simple « oui » en hochant la tête.
« Bien, » répondit-il, « mais je dois vérifier. »
Sans plus attendre, il lui demanda de se lever, toujours avec son manteau déboutonné mais fermé d’une main, pour s’approcher de lui comme si elle allait regarder quelque chose sur son téléphone. Obéissante, Sophie se pencha légèrement à sa gauche, son corps frôlant la table. Elle sentit la main d’Alexandre glisser discrètement sous son manteau, et son souffle se coupa alors qu'il vérifiait que les pinces étaient bien en place. Son toucher était ferme mais précautionneux, et lorsqu'il constata l'humidité entre ses cuisses, un sourire satisfait passa brièvement sur son visage.
« Parfait, » murmura-t-il en retirant sa main. « Tu peux reprendre ta place. »
Sophie s’assit, toujours sous le poids du stress, mais également de plus en plus consciente de l’effet que cette expérience avait sur elle. Ils finirent leurs boissons en silence, Alexandre observant Sophie avec attention. En guise de récompense pour sa réussite, il lui permit de fermer un bouton de son manteau, un geste symbolique pour lui montrer qu'il appréciait son obéissance. Sophie choisit un bouton situé au niveau de son nombril, espérant ainsi se protéger un peu plus tout en suivant ses instructions.
Quand Alexandre fit signe au barman pour régler l’addition, Sophie remarqua un léger changement d’atmosphère. Le barman prit son temps, et bien que son regard restât professionnel, il jeta quelques coups d’œil furtifs à Sophie, comme s’il avait perçu quelque chose d’intriguant dans son comportement. Sophie se sentit rougir sous cette attention, son malaise grandissant à chaque seconde, incapable de savoir s’il devinait ce qui se passait sous son manteau ou s’il la trouvait simplement séduisante.
Après un temps qui lui parut interminable, Alexandre se leva et fit signe à Sophie de le suivre. Alors qu'ils traversaient le pub, elle prit soin de tenir son manteau fermé autant que possible, une mains dissimulées dans une poche et l'autre en train d'ajuster son foulard pour pouvoir maintenir le haut. À chaque pas, le mouvement de son manteau et les courants d’air créés par leur marche mettaient son équilibre en péril, augmentant sa peur qu’un accident révèle ce qu’elle s’efforçait de cacher. Mais heureusement, ils atteignirent la porte sans incident majeur.
Dehors, Alexandre lui tendit la main, un geste apparemment innocent, mais Sophie comprit immédiatement le dilemme : si elle prenait sa main, elle ne pourrait plus maintenir le bas de son manteau fermé. Cependant, elle n’avait pas le choix. En saisissant la main d’Alexandre, elle sentit son manteau s’ouvrir légèrement sous l’effet des petits courants d'air de la rue.
Le trajet de 500 mètres jusqu’à la voiture lui parut interminable. Chaque pas faisait bouger les poids métalliques attachés à ses lèvres, les tirant douloureusement, mais aussi excitant chaque fibre de son corps. L’inconfort grandissait à chaque seconde, et pourtant, une certaine satisfaction naissait en elle. Elle tenait bon, malgré l'intensité de la situation. Ses pensées se concentraient sur une seule chose : atteindre la voiture, ce refuge où elle serait à l'abri des regards.
Enfin, ils arrivèrent à la voiture. Alexandre lui ordonna de s’attacher et de poser ses mains sur ses genoux. « Ne touche à rien, » précisa-t-il, d'une voix qui laissait peu de place à la désobéissance.
Sophie obéit, ses lèvres toujours sous l'emprise des pinces, sentant leur poids peser davantage avec chaque respiration, mais elle garda ses mains immobiles. Le trajet en voiture se déroulerait dans le silence, mais à l'intérieur de son esprit, le chaos régnait.
Alors qu'ils retournaient au parking souterrain, chaque imperfection de la route envoyait un rappel implacable à Sophie. Ses lèvres, où les pinces métalliques continuaient d’exercer une pression constante, étaient devenues douloureuses. Pourtant, malgré cette gêne croissante, elle resta parfaitement droite, les mains posées sagement sur ses genoux, déterminée à ne montrer aucune faiblesse.
Les secousses de la route faisaient osciller les petits poids attachés aux pinces, étirant légèrement ses lèvres à chaque mouvement. La douleur, douce mais persistante, se transformait en une sensation à laquelle elle ne pouvait plus échapper. Son esprit était entièrement focalisé sur ce tiraillement, amplifié par l'anticipation de ce qui allait suivre.
Sophie fut enfin soulagée de voir le parking s'approcher. Ils s’engouffrèrent dans l’obscurité du niveau -2, et bientôt, Alexandre gara la voiture à la même place d'où ils étaient partis. Le silence s'installa dans l'habitacle, lourd de sens, laissant Sophie se demander si cette épreuve marquait la fin de leur premier rendez-vous.
Alexandre coupa le moteur et se tourna vers elle avec un regard scrutateur. « Je suis vraiment satisfait de ton implication dans ce rôle que tu apprends à assumer, Sophie. Tu as fait preuve de courage et de dévouement, et je n'ai vu aucune hésitation dans tes actions. Mais… il y a une erreur à corriger. »
Sophie sentit son cœur s’accélérer. Alexandre continuait d'une voix calme et mesurée : « Ce petit morceau de toison que tu n’as pas rasé… Cela montre un manque d’attention. Comme tu le sais, chaque erreur entraîne une conséquence. Aujourd'hui, tu as de la chance. Ce ne sera pas une punition corporelle, mais tu dois comprendre que c’est nécessaire pour te corriger. »
Elle acquiesça doucement, son esprit bouillonnant de questions sur ce qui l'attendait.
« Pour te faire pardonner, voici ce que tu vas faire, » continua-t-il. « Ouvre la portière doucement, sors de la voiture calmement, et enlève ton manteau. Pose-le sur ton siège. Ensuite, tu reculeras de deux pas, les mains sur la tête, et tu me regarderas à travers la vitre. Je vais compter une minute. Après ça, je te ferai signe, et tu devras faire trois fois le tour de la voiture, à une cadence d'un pas par seconde. Si quelqu’un arrive, tu pourras te cacher, mais nous recommencerons à zéro. Quand tu auras terminé, tu reprendras ta position initiale, et je compterai encore une minute avant que je te permette de revenir dans la voiture. »
Sophie se figea un instant, prenant la mesure de cette demande inhabituelle et risquée. Mais elle savait qu'elle devait obéir. Alexandre attendit patiemment, et elle finit par hocher la tête.
« Je suis prête, » murmura-t-elle.
Elle ouvrit la portière, un peu tremblante, et sortit avec précaution. La fraîcheur du parking la frappa, mais elle enleva néanmoins son manteau et le posa soigneusement sur le siège, suivant les instructions d’Alexandre à la lettre. Elle referma ensuite la porte et se mit en position, mains sur la tête, reculant légèrement pour que leurs regards se croisent à travers la vitre.
Les secondes s'étiraient, interminables. Chaque battement de cœur résonnait dans ses tempes, et la douleur dans ses lèvres, exacerbée par la position debout, devint plus insistante. Elle tentait de rester immobile, mais l'attente était presque insoutenable.
Enfin, Alexandre lui fit un signe. Un léger soulagement la traversa, mais ce n’était qu’un début. Elle commença à marcher autour de la voiture, essayant de maintenir le rythme imposé, un pas par seconde. Chaque mouvement faisait osciller les petits poids, provoquant de nouvelles vagues de douleur dans ses lèvres. Elle lutta pour ne pas accélérer malgré le stress, consciente que tout faux pas pourrait la contraindre à recommencer.
La boucle semblait durer une éternité, mais elle termina enfin son troisième tour. De retour devant la portière, elle se remit en position, mains sur la tête, attendant cette ultime minute qui lui paraissait interminable.
Finalement, Alexandre fit de nouveau un signe. Comme un gong libérateur, ce geste marqua la fin de l'épreuve. Sophie ouvrit la portière et se réinstalla dans la voiture. Elle remit sa jupe et son chemisier en place, prit son manteau qu’elle laissa entrouvert, son corps en ébullition malgré la fraîcheur ambiante. Ses joues étaient rougies, non seulement par l'effort, mais aussi par la chaleur intérieure qu'elle sentait grandir.
Alexandre, observant sa réaction, afficha un sourire satisfait. « Tu peux être fière de toi, Sophie. Tu as accompli cette épreuve sans montrer de faiblesse. » Il lui accorda enfin la permission d’enlever les pinces, la libérant de la dernière contrainte physique.
Le soulagement immédiat fut remplacé par une autre sensation, celle de l’excitation. Son corps vibrait, chaque fibre tendue. Elle sentait une chaleur familière entre ses jambes, une humidité accrue, témoin de l’effet que cet exercice avait eu sur elle. Elle ne savait comment contenir cette excitation, oscillant entre la satisfaction d'avoir terminé et l'envie presque irrésistible de prolonger ce moment.
Alexandre lui annonça que le « jeu » était terminé pour aujourd'hui. « Tu peux t'exprimer librement à partir de maintenant, » ajouta-t-il, relâchant l'atmosphère stricte. Elle le remercia, encore en train de reprendre ses esprits. Pour l’instant, les formalités comme l'appellation « Maître » n'étaient pas de mise, mais elle comprenait que cela viendrait, avec le temps.
Curieux, Alexandre demanda ses premières impressions. Sophie hésita un instant, puis exprima son mélange de gêne, de confusion et de plaisir. Elle avoua être surprise de la manière dont la douleur avait pu se transformer en une source de plaisir si intense, une véritable découverte pour elle.
Alexandre sourit à cette révélation. « Je suis content que tu sois en train d’apprendre ce que tu es capable de ressentir. Mais souviens-toi, l'éducation ne fait que commencer. Prépare-toi pour la prochaine fois. »
Après ces derniers mots, Alexandre démarra la voiture, quittant le parking avec la même calme autorité qu’il avait maintenue tout au long de la soirée. Sophie, restée seule, repensa à chaque détail de cette nuit. Elle avait hâte de le revoir, de découvrir ce que l’avenir lui réservait, et surtout, de retrouver ces sensations qu'elle venait à peine d’effleurer.
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Il s'éclaircit la voix en toussotant légèrement et il rompt ce silence interminable comme suit : « Ma chienne, regarde-moi dans les yeux », je vois un regard dure et froid que je n’ose soutenir et il ajoute : « je pense que tu as oublié quelque chose et je vais finir par croire que tu le fais exprès. Aussi, je vais te laisser une minute pour faire ce que tu as oublié, il ne tient qu’à toi de respecter tes engagements et d’obéir comme il se doit si cela a de l’importance pour toi ! le décompte débute… »
Je vous regarde, le regard embué de larmes, les joues rouges de mes regrets de me montrer une nouvelle fois indigne de vous. Pas le temps de me lamenter, de me poser milles questions, j’ai cette unique minute pour me rattraper, mais qu’ai-je pu oublier ? Pas ma tenue, je suis nue, mes cheveux sont bien dans mon dos, je suis dans la bonne position, ma laisse est bien entre mes seins… je suis perdue, je ne sais pas, et le temps défile, je panique et une lueur d’intelligence fulgurante éclate en moi : la Lettre, bien sûr la Lettre d’excuse… je me retourne, toujours à quatre pattes, je me dirige vers le coussin, je prends la lettre entre mes lèvres, sentant mes sécrétions de chienne lubrique soumise qui me rende fière à cet instant et reviens à ma place, en faisant attention à ma position et mes obligations, non sans avoir jeter un œil vers vous, vous tenant la debout devant moi, la ceinture toujours dans vos mains, le pantalon déboutonné, et votre chemise ouverte. Malgré cette situation d’échec à mes engagements, je mouille par votre simple présence. Je ne peux parler pour vous le dire et pourtant je dois vous en faire part comme l’exige notre contrat. Il est convenu qu’en cas de silence demandé ou d’impossibilité de parler car ma bouche serait entravée, je devais lever le doigt. Je m’exécute et lève le doigt sans relever la tête.
Attentif à ma position, vous voyez cette main se lever, vous tourner autour de moi, et vous restez derrière moi : « Mia, je vais prendre ta lettre et avant que je la lise, tu as la parole pour dire ce que tu veux exprimer en levant cette main ». Ces paroles accompagnant le geste, vous me retirez la lettre et sans attendre je vous dis : « Mon Maître, je dois vous dire humblement que je suis toute humide »
J’entends qu’il sent ma lettre, j’entends son inspiration à plusieurs reprises, et j’imagine le sourire vicieux et pervers qui se dessine sur son doux visage et son regard empreint de cette lueur si diabolique qui illumine mon âme si souvent. Je n’ai qu’une envie le regarder mais je n’en ferais rien.
J’entends vos pas, vous vous éloignez vers la fenêtre, et vous revenez rapidement devant moi, votre déplacement par des pas rapides et quasi sautillants, je comprends dès lors que ma lettre vous a plu et surement que l’audace de mon dessin aussi. Je sais que vous aimez que je prenne des initiatives qui m’impliquent un peu plus dans ma soumission auprès de vous et qui vous surprennent toujours un peu plus.
Je sens que vous respirez pour poser votre voix : « Ma Mia, tu as beaucoup de gout et je pense que cette pièce sera parfaite pour nous abandonner à nos plaisirs simples et à nos retrouvailles perverses, tu as colorié ton dessin de ton élixir en respectant j’en suis sure mon ordre de ne pas jouir sans mon autorisation, et cette audace me ravit. Comme toujours, tu trouves les mots qui sortent de ton cœur et ton âme avec ta façon bien à toi de les écrire et de les mettre en perspective. Sache que j’accepte tes excuses. Cependant, tes innombrables fautes ne peuvent s’éteindre aussi facilement et ta punition n’est pas finie. Tu peux t’exprimer si tu as quelque chose à dire avant que je continue. »
Je le savais et pourtant je reçois votre message comme une lame froide, transperçant mon corps qui me rappelle mes écarts et me renvoie à ma condition voulue et consentie. Pourtant, aucune rébellion en moi, juste l’envie de satisfaire et d’obéir et d’expier la faute.
Je vous dis : « Mon Maître, j’accepte votre punition car elle est nécessaire à mon éducation et me servira à expier mes fautes et à apprendre a ne pas les renouveler. Je vous remercie mon Maître de l’attention que vous me portez et permettez-moi de vous renouveler mes plus sincères excuses ».
« Très bien, tes excuses sont acceptées, et j’apprécie ta résilience. Tu es ma soumise, ma chienne, ma pute et mon objet de luxure. Relève-toi et regarde-moi »
Debout, les mains dans le dos, les jambes écartées, je vous regarde. Nos regards intenses expriment nos sentiments respectifs. De l’intransigeance pour Vous, de la pugnacité pour moi… nous nous comprenons.
Vous prenez en main la laisse, et vous tirez celle-ci vers vous, me voilà à quelques centimètres de votre corps avec une envie pressante de le toucher, de vous embrasser, mais l’instant serait mal choisi pour le faire. Vous savez que cela provoque une certaine frustration et vous en jouez. Toujours les yeux dans les yeux, je ne détourne pas mon regard, je vous transperce du mien, prenant toutes les informations, toutes les forces qui me sont nécessaires pour me sentir si unique et si aimée pour m’abandonner et lâcher prise. Ce temps est si intense que chaque parcelle de mon corps réagit, que je me sens si vulnérable et si forte à la fois pour me dépasser et me livrer, m’offrir corps et âmes. Je sens aussi que vous l’avez ressenti car on sait se lire sans se parler. Vous tirez encore la laisse, je suis vraiment au bord de vos lèvres, et vous me susurrez : « je vais te punir pour tes fautes ma Mia »
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I: Cataclysme sous une soutane
Il avait toujours eu les idées bien à leur place, bien rangées… alors il avait choisi sa vocation… devenir curé.
Depuis tout jeune, il aspirait vers l’idéal. Oh bien sûr, il avait eu cette aventure avec la petite Annette, rien de sérieux. Elle admirait sa force morale autant que ses yeux bleus profonds. Mais le séminaire avait coupé court à leur amourette. Elle s’en remettrait, se disait-il. Il allait désormais se consacrer à Dieu…
Et les années sont passées, il avait été affecté dans cette petite paroisse de campagne. Ses ouailles admiraient sa verve, ils redoutaient son doigt accusateur lors de ses prêches passionnés. Il était là, dernier rempart contre le vice et la tentation. Et il y eut cette matinée de septembre…
Cette femme qui était entrée dans l’église d’un pas non-chaland, un sac de cuir d’agneau à la main. Elle s’était installée sur le banc, au deuxième rang. Elle a posé son sac à terre. A fait un signe de croix et s’est perdue dans ses méditations. Sa robe noire tombait sobrement sur ses rondeurs.
Lui, dans le confessionnal, il était captivé… Mais qui est-elle? Il en était sûr, il ne l’avait jamais vue dans le village.
Puis Elle se leva, se dirigea vers le confessionnal et devant le grillage derrière lequel il récitait ses psaumes, il crut qu’elle lui faisait un clin d’oeil… quelle audace! Puis Elle s’installa, face à lui … seulement séparés par la grille de pénitent, qu’allait Elle lui confesser? Comment 2 heures plus tard a t’il pu se retrouver, la soutane retroussée jusqu’à la taille, le cul offert à cette femme?
... Seuls les anges peuvent en témoigner....
Il se cachait le visage avec sa croix romaine que lui avait offert sa mère lors de sa nomination… la honte empourprait ses joues. Il sentait sa vie basculer brusquement dans le péché. Désormais, plus rien ne serait comme avant. A partir de ce jour le petit Diable posé sur son épaule gauche avait gagné la partie. Il le savait.
Il lui faudra désormais renoncer à la certitude que quelque part, les portes du Paradis lui seront ouvertes. Il le cherchera ici-bas. Désormais, son paradis, il le cherchera par la jouissance de son cul, entièrement soumis aux caprices de cette femme.
Moi, enfant de choeur à l’époque, je me souviens de l’avoir vue sortir de l’église qui était fermée ce matin, chose inhabituelle. Elle s’est dirigé vers sa petite citadine noire, un sourire au lèvres et est partie en direction de la commune voisine.
II: Tourment intérieur
Lui, le souvenir de cette femme le minait
Il fit ses prêches plus véhéments, dans un sursaut d'orgueuil mais chaque nuit,, au moment de s'endormir... àl'heure où le Diable vient accueillir les confessions de son esprit tourmenté, le souvenir de cette femme l'assaillait.
De nuit de lutte en nuit de lutte, il se réveillait chaque matin plus épuisé. Ainsi, Il se réveillait chaque matin plus résolu encore à chasser le mal et la tentation C'était peine perdue, le soir venu, il entendait le Diable se rire de lui...
« Pauvre petit curé inconséquent, tu n’es pas capable d’appliquer à toi même tes propres prèches »
Oh bien sûr, il avait bien prié Saint Antoine sa lutte contre le Malin dans le désert l'obsédait.
Mais la tentation n'était plus qu'un lointain souvenir pour lui depuis qu'il avait cédé à cette femme
En connaissait il d'ailleurs le nom?
... non
d'ailleurs avait-Elle seulement jamais existé?
Il finit par se persuader que non
finalement il se fit à cette idée...
le Diable qui venait le hanter chaque nuit avait pris les traits de cette femme et avait embrumé son esprit jusqu'à donner corps à cette illusion qui le tourmentait...
III : A la messe
La vie avait poursuivi son cours et les messes du dimanche matin aussi…
Comme à l’accoutumée, toute la communauté était là, moi, j’assistais le prêtre dans ses sacrements… puis vint le moment du prêche.
La porte de l’église dans le fond s’est ouverte… C’était Elle… la femme brune vêtue de noir. Elle avait toujours la même désinvolture dans ses mouvements, une rigueur se dégageait de chacun de ses gestes… et tellement de sensualité de sa posture qui ne cherchait pas à plaire… Elle était.
Soudain, le curé croisa son regard, il se mit à perdre ses moyens, il n’était plus que l’ombre de lui même, il devint pâle puis se mit à bégayer
Il cherchait à s’appuyer sur l’autel d’une main puis posa les deux et finit par s’effondrer.L’assistance était stupéfaite… comment, lui si droit, dans la force de l’âge? Cela leur paraissait inconcevable.
Très rapidement, la femme s’est levée, s’est dirigée vers le prêtre et demanda l’assemblée réunie d’évacuer l’église: Je suis Docteur, le curé a besoin de repos, sortez tous... Sous son ton autoritaire naturel, tout le monde s'exécuta.
Et en se retournant vers moi, m’a dit: non, pas toi, toi tu restes là, tu vas m’aider.Elle me demanda d’aller chercher de l’eau, dans le bénitier.Elle en arrosa copieusement le visage du prêtre puis après avoir dégrafé son col lui mis une paire de claques.
J’étais stupéfait… comme pouvait Elle?
Puis Elle me demanda de l’aider à transporter le curé jusqu’à sa voiture pour l’emmener à l’hôpital par la porte dérobée de l’église. Incapable de penser par moi même je m’exécutais et l’ai aidé à le transporter.
Avais-je bien agit? J’…étais à la fois troublé et me sentais coupable d’avoir emmené le curé dans la voiture de cette inconnue… Mais comment résister à son charisme naturel… Je dois bien l’avouer j’étais sous le charme.
IV: Lâcher prise
Le curé commençait à reprendre conscience… il était attaché nu et baillonné à une croix de saint André .
En même temps qu'il reprend ses esprits, il sentait son sexe en érection…
Où se trouvait-il, comment? La femme brune n’était pas que le seul fruit de son imagination?
Pourtant, il pouvait sentir son odeur envoutante… puis au fur et à mesure qu’il reprenait conscience, il explorait du regard la salle: Elle était sombre, quelques candélabres éclairaient une table en bois, devant lui… puis dans la pénombre, il la vit…de l'autre côté de la table.
Elle était installée dans un fauteuil, face à lui, coupe de champagne dans la main gauche, dans l'autre un fouet charron... robe noire fendue...
Eh bien mon cher, vous me faites attendre? Lui dit-Elle?
Puis Elle pose sa coupe de Champagne, se leva et se dirigea vers lui.
Elle lui glissât à l'oreille... en caressant le sexe turgescent du curé de son fouet...
-Maintenant, tu m'appelleras Maitresse d’une voix doucereuse
-compris? Reprit-Elle d’une voix dure
-si tu as compris baisse la tête
Il acquièsse
-C’est bien... on va finir par faire quelque chose de toi... en tapotant sa joue
Elle enlève son baillon
Tu as compris?
-oui répond -il
-oui qui? d'une voix dure en le prenant au cou sa bouche tout près de celle du prêtre
-oui , Maitresse
Il avait cédé
V: la découverte de la sensualité
Puis la Maitresse commença à prendre les contours de son corps avec son fouet, et un coup après l’autre devenait plus sèche dans ses frappes.
pendant qu'il psalmodiait les dernières paroles de Saint André, sur La Croix à laquelle il était lui même attaché: Je vous salue, ô Croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de Son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. O bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m’a sauvé.
Mais la Maitresse n'en avait cure
Et elle venait interrompre sans cesse par des coups de fouet le curé qui reprenait sans cesse sa psalmodie du début
celui ci sensait la lanière venir lécher les plaies déjà ouvertes par de précédents coups
Alors que son supplice continuait, il se rendit compte que ce n'est pas la joie de découvrir son sauveur qui l'animait mais la découverte de sa sensualité, pendant 20 ans refoulée qui s'exaltait sous le fouet de la Maitresse
La Maitresse de son côté s'évertuait à viser toujours les mêmes points sensibles tantôt à gauche, tantôt à droite de son torse qui commençait à perler quelques gouttes de sang.
Il n'avait jamais connu cette sensation d'abandon...
le corps, et la brûlure physique ce n'était rien, mais qu'allait il rester de son âme?
Peu lui importait maintenant, ses pensées sans cesse interrompues par un nouveau coup
il se laissait glisser dans l'instant, tantôt redoutant le prochain coup, tantôt l'espérant et se laissait griser vers un sentiment jusqu'alors inconnu... l'éveil de sa sensualité.
VI: un odieux chantage
Notre bon père lacéré de coups de fouets, la Maitresse marqua une pause. Elle l'observa, enleva un de ses gants noir et pris plaisir à redessiner les contours de son oeuvre sur la chair du divin martyr avec son index. Elle saisit une bougie et recommença l'opération... alors que la cire chaude coulait sur ses plaies le curé ne pouvait s'empêcher de gémir
puis estimant qu'elle avait bien rempli son devoir Elle se dirigea vers son siège, remis son gant. Elle posa son fouet sur la table, s'assit vida d'un trait sa coupe de champagne,
puis fixa le curé dans les yeux
-Tu sais ce qu'il me manque? lui lança t'elle?
- non Maitresse
- un serviteur pour me remplir une deuxième coupe
Le curé arpentant la salle du regard fixa la bouteille, puis regarda la Maitresse...incrédule, lui qui ne s’était jamais imaginé que comme serviteur du Christ!!
- je sais à quoi tu penses reprit-elle
- aussi je vais t'aider à accomplir ton devoir
Elle sorti de son sac en cuir d'agneau qui était posé à côté d'elle un appareil photo puis pris le prêtre en photos, humilié, martyrisé... seul son sexe arborait encore une fierté qu'il ne pouvait dissimuler
- Maintenant reprit-Elle tu m'obéiras, sinon ces photos, je les envoie au Diocèse et au journal local
As tu bien compris?
Oui Maitresse, répondit le curé, dans un râle de résignation
Elle se leva, détacha le curé de sa croix... le curé, chancela puis s'effondra.
puis un regard vers sa Maitresse qui ne l'avait pas lâché de son regard d'acier se releva
et s'exécuta... il lui servi une coupe de Champagne
Elle claqua des doigts, son index montrant le sol et le curé, nu s'agenouillat où lui avait montré sa Maitresse.
Il était à ses pieds.
VII: le trouble de l’enfant de choeur
Et moi, j’avais laissé notre Père partir… où était il, que faisait-il?
Je ne savais sonder mon malaise à la vue de cette lueur étrange dans le regard de la femme au moment où elle l’emmenait vers sa voiture. Du coin de l’œil, j’observais sa silhouette vénitienne, ses longues mains de dentelière, son allure déterminée qui ne laissait pas de place au doute
Je lui ai demandé, de me donner des nouvelles avant de refermer la porte de sa voiture,
Elle est partie sans dire un mot.
Je suis resté, là dans la rue, les bras ballants le regard dans le vague dans la direction où elle avait emmené notre curé.
Je me sentais coupable. Mais je n’arrivais pas à déterminer si ce trouble provenait de l’avoir laissé aux mains de cette femme ou bien de cet émoi obscur qu’elle avait fait naître en l’enfant que j’étais. qu’importe, je restais avec cet étrange sentiment qui m’a habité jusqu’au soir.
Mon trouble était d’autant plus prégnant que je n’en saisissait pas les contours.
Seule ne subsistait plus que l’odeur de son parfum… et encore aujourd’hui, entre mille odeurs, je le reconnaîtrais encore.
VIII: vers un nouveau départ
Notre père était dans la cave, à genoux
depuis combien de temps? il n'en savait rien, le temps avait filé, avec sa dignité
Il n'avait plus osé tourner le regard vers sa Maitresse
Elle brisa le silence … et l'instant qu'Elle savourait jusqu'alors en dégustant son Champagne, le prêtre à ses pieds.
- Eh bien, si nous jouions maintenant?
Son supplice ne s'arrêterait donc jamais? se dit il...
Allonge toi sur la table, sur le dos... Il se leva et exécuta les volontés de sa Maitresse Elle se leva, saisit son sac, en sorti des cordes.. Elle lui attacha les poignets puis les chevilles aux pieds de la table. En quelques minutes, il était à sa merci.
- Tss tss Te voilà tout crotté, lui dit Elle , saisissant de son sac un couteau ... son manche était noir, sa lame était brillante, affutée... brûtale
Ses yeux étaient écarquillés, la honte en lui cédait peu à peu la place à la peur
quel autre choix avait il que de soumettre à sa volonté...
Il récita un notre Père
cela fit rire la Maitresse et avec la lame de son couteau, Elle entreprit, patiemment, chirurgicalement, d'enlever la cire refroidie de ses plaies lacérées par le fouet.
Le curé tentait de réciter son notre père... ponctué par les gémissements causés par l'extraction de la cire de ses plaies.
Puis elle sorti un tissu et lui posa sur le visage
Tu as été baptisé certes... Mais connais tu mon baptême?
Elle inclina alors la table de manière à ce que les pieds soient plus haut que la tête et elle versa de l'eau sur le tissu
Alors que le prêtre continuait à réciter son Notre Père
Il ne pouvait pas se noyer, ses poumons situés plus haut que sa bouche... seul le sentiment de sa mort imminente habitait le prêtre
Elle arrêta le supplice
et alors qu'il reprenait sa respiration, elle lui glissa à l'oreille... Par la volonté de ta Maitresse, te voilà un homme neuf
Elle banda les yeux au prêtre, défit ses liens puis l'aida à se lever de la table
Elle l'amena vers la sortie, le fit entrer dans sa voiture, ui débanda les yeux et le posa, sans mot-dire au bord de la route, tout en lui remettant sa soutane et ses vêtements bien pliés.
Il avait découvert la sensualité par les mains de cette Domina, c'était un homme nouveau.
FIN
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Elle avait été toujours conquise par celles qu'elle avait aimées, autant qu'elle les avait conquises. Ainsi s'explique peut-être que l'amour et l'estime soient toujours pour elle allés de pair. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable. L'amour physique, comme on le sait si bien, est l'art des rebondissements.
Elle s'était sentie soudainement remplie d'une force immense et infrangible qui pesait sur tous les pores de son corps jusqu'à le faire éclater. On écrit pour Charlotte, et elle se montre infidèle. Les femmes sont trop souvent sensibles à leur image, le dernier barreau, tout en haut, c'est la communion des saints, le "fraternel et mystique chaînon" dont parle Baudelaire. Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois elle se réveilla en sursaut, parcourue de frissons.
Elle savait que, supersticieuse comme elle était, il y avait certains parjures qu'elle ne ferait pas, et puis la crainte d'irriter Juliette, et de se faire détester d'elle l'effrayait. La conversation était tout à fait étrange, au moins sur le plan musical, car elle se servait souvent d'une voix aux inflexions terriblement soyeuses. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant, au grand dam de Charlotte qui aurait préféré voire perler du sang sur ses seins. Elle jouissait toujours quand on flagellait sa poitrine. Elle devenait l'humble servante de ses fantasmes, les plus odieux.
C'était une nature froide sans doute, mais aussi incapable de vilenies que de grandes actions. Elle se repentait de ne s'être pas attachée dans la vie qu'à de tels êtres. Ayant perçu qu'elle ne procure de volupté qu'à condition d'aimer d'abord, dans sa tête, l'idée qu'on s'en fait, la position bestiale qu'elle implique, le sentiment d'outrager la nature, et qu'à s'échauffer mentalement de ce qui l'associe à la saleté, à la souillure, à la représentation d'une ordure intime, violemment remuée. La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres. Ceux mêmes qui ne la connaissait pas étaient averties par quelque chose de singulier, comme chacun a besoin de trouver des excuses à ses passions et d'en faire des raisons de son amour.
Elle avait fini par aimer qu'on la prenne ainsi tout autant que par la voie ordinaire, et le préférant, même de plus en plus souvent. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était heureuse et trouvait naturel que les hommes, comme les femmes fussent acharnés à le lui demander. Agir en phase avec son instinct de femelle lubrique la faisait toujours infiniment jouir.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Vanessa et David rentrèrent tranquillement, main dans la main, chez David. Les yeux de Vanessa transpiraient un bonheur serein. Ils s’installèrent dans le canapé de la terrasse. David avait sorti une bouteille de champagne rosé, la boisson préférée de Vanessa. Il la serra contre lui et l’embrassa avec infiniment d’amour. Vanessa lui rendit ce baiser avec passion. Elle se nicha plus profondément encore dans les bras de David. Ses pensées flottaient entre émerveillement et bonheur. Elle n'avait jamais imaginé qu'elle pourrait se sentir aussi vivante, aussi libérée, aussi sereine. Ce qu’elle vivait avec David était tout simplement incroyable, imprévu. Mais plus encore c’était une découverte sur elle-même.
« David, je... je peux vous avouer quelque chose ? » dit-elle soudain.
« Bien sûr mon amour ! » lui répondit-il en lui souriant, sa main caressant son visage dans un geste doux et protecteur. « Nous ne sommes pas en séance de domination, tu peux t’exprimer librement ma chérie ».
« Je dois vous avouer que je n'aurais jamais pensé être capable de me révéler ainsi, » dit-elle, sa voix basse mais claire dans le calme de la nuit. « Je n'aurais jamais envisagé trouver une telle excitation à m'exposer ainsi …, à observer … , à être observée... Jamais je n’aurais cru que cela pourrait … me plaire … » ajouta-t-elle, son visage rougissant.
David l’écoutait avec attention, continuant à caresser son beau visage de sa main droite et dessinant des arabesques tendres dans son dos de sa main gauche. « Et cela te fait peur ? Tu as honte ? » demanda-t-il doucement.
« Oh non ! Pas le moins du monde ! » s’exclama-t-elle. « Pas quand je suis avec vous, » ajouta-t-elle avec assurance. « Avec vous, je me sens en sécurité, respectée... heureuse. Je n’ai pas du tout peur. Cependant, je dois vous avouer que c’est … ». Elle cherchait ses mots pour bien traduire ce qu’elle voulait exprimer. « C’est … étrange et … troublant … et pourtant évident et naturel … grâce à vous » dit-elle enfin.
« Waouw » s’exclama David dans un sourire. « Tout cela, ma bien aimée ?! »
« Oui » reprit-elle, les yeux plein d’amour pour celui qui faisait battre son cœur comme jamais auparavant. « C’est étrange de se sentir si puissante et si vulnérable en même temps. Etrange de découvrir qu’avec vous je me sens libre d’être moi-même. Troublant … oui troublant de sentir que l’excitation et le fait de le faire avec vous font passer la honte et mes anciens tabous au second plan … oui troublant tellement c'est … naturel et excitant … Et tout cela, c’est grâce à vous, mon amour … ; grâce à votre amour et votre guidance … vous me faites découvrir des parties de moi-même que j’ignorais … vous le faites avec une infinie tendresse et un respect total … et tout cela me parait évident et naturel … Je suis heureuse, David. Heureuse et reconnaissante de vivre cela avec vous … heureuse de vous appartenir … » conclut-elle, tendant ses lèvres vers celles de David, comme pour mieux sceller cette déclaration. Ils s’embrassèrent avec amour et tendresse.
Ils restèrent silencieux pendant un moment, simplement enlacés, laissant la tranquillité de la nuit les envelopper. La lumière de la lune filtrait à travers les feuilles des arbres du jardin de David, dessinant des motifs lumineux sur leur refuge discret. Autour d'eux, la ville semblait presque endormie, à peine perturbée par le chant occasionnel d'un oiseau nocturne ou le bruissement d’une légère brise dans les arbres. Finalement, Vanessa rompit le silence.
« David ? »
« Oui Vanessa »
« Je pense que je suis prête à explorer encore plus … à aller plus loin, à vos côtés. Je veux découvrir tout ce que ce monde de soumission et de domination avec vous a à offrir, tout ce que je peux être. Guidez-moi… Eduquez-moi … Faites de moi … votre soumise, s’il vous plait … s’il vous plait … Monsieur … » dit-elle avec assurance.
En finissant ses mots, elle se leva, releva légèrement sa robe pour dénuder ses cuisses et se mit à genoux devant lui ; jambes légèrement écartées ; mains posées sur ses cuisses, paumes retournées ; fesses posées sur ses talons ; dos droit ; tête baissée.
David regarda Vanessa. Un immense sourire barrait son visage. Il ressentait un amour intense pour cette femme, renforcé par un respect profond pour la force qui émanait d’elle et la confiance qu'elle lui témoignait. Certes il avait eu des histoires d’amour avant elle. Certes il avait été le Maître d’autres soumises. Bien sûr ils n’étaient qu’au début de leur relation. Mais jamais encore il n’avait ressenti une telle symbiose avec une femme. Elle incarnait tout ce dont il avait toujours pu rêver. Et plus encore il sentait au tréfonds de lui qu’ensemble ils pourraient découvrir des merveilles infinies d’amour et d’appartenance.
Quelques secondes d’une longueur infinie passèrent pendant lesquelles David regardait avec bonheur Vanessa. Elle était là, agenouillée devant lui. Offerte. Magnifique de volonté et de vulnérabilité.
« Vanessa, » commença David, sa voix basse et pleine d'émotion, « je te remercie infiniment pour ton amour et ta confiance. Avant d’aller plus loin je souhaite te dire tout mon amour et le bonheur qui est le mien depuis que tu es entrée dans ma vie. Tu es une femme extraordinaire, Vanessa. Je t’aime, Vanessa. Et toujours je te respecterai et t’honorerai ».
A l’écoute des mots de David, Vanessa ne put refreiner un sourire. Elle sentait son cœur battre contre sa poitrine. David l’aimait ! Elle le sentait. Elle osait l’espérer. Mais l’entendre le dire avec une telle force … Elle était tout simplement heureuse. Une onde continue de chaleur savoureuse traversait son corps de part en part.
« Je suis aussi honoré que tu me choisisses comme ton Maitre dans ta volonté de découvrir ta condition de soumission. C’est un honneur qui m’oblige. Sache que nous découvrirons, continuerons à découvrir en fait, ces rivages pas à pas. Que chaque étape se fera toujours avec une communication active entre nous. Que toujours nous le ferons avec ton consentement. Jamais rien ne sera obligé ou forcé qui ne recueille avant tout ton accord explicite. Ton bien-être, ton intégrité – physique et psychologique –, ton équilibre, ton épanouissement seront toujours au cœur de mes préoccupations avant toute chose. » continua David.
Vanessa ressentait un mélange de gratitude immense et d'excitation en écoutant David : elle se sentait honorée et choyée d'être ainsi aimée et respectée si profondément. Ces émotions convergentes nourrissaient en elle un sentiment d'épanouissement total, la faisant se sentir précieuse et importante dans l'univers de David.
« Vanessa, ce que tu viens de faire à l’instant en t’agenouillant en position Nadu devant moi de ta propre initiative est un geste fort et puissant. Comme l’étaient aussi tes actions tout au long de cette soirée, tant ici, au bar, que dans le parc. En agissant ainsi, tu m’as montré sans le moindre doute ta volonté, ton désir de m’appartenir ; de devenir aux termes de ton éducation, ma soumise. Mais je te le redemande : c’est bien cela n’est-ce pas, Vanessa, tu souhaites devenir ma soumise ? » conclut David.
« Oui, Monsieur ! Je veux devenir votre soumise » répondit Vanessa d’une voix assurée, la tête toujours baissée.
« Je te remercie Vanessa. Tu es bien consciente que cela impliquera non seulement des expériences physiques, dont certaines seront douloureuses, mais aussi une exploration de tes limites psychologiques ? L’acceptes-tu ? Le veux-tu ? » continua David.
« Je le suis, Monsieur. Et oui je l’accepte et je le veux. » répondit Vanessa.
« Tu sais que tu pourras interrompre toute action à tout moment de par l’utilisation de ton safe word, Vanessa. Peux-tu nous le rappeler s’il te plait» dit David, bien qu’il se souvenait parfaitement de ce mot.
« Le mot que j’ai choisi est « cristal », Monsieur » dit clairement Vanessa, insistant sur ce mot.
« Bien Vanessa. Avant d’être ma soumise, tu es ma novice. Tu es d’ailleurs à ce jour ma novice. Et je suis heureux que tu aies ce soir porté avec fierté ton collier de novice. Tu t’es remarquablement bien comportée comme novice aujourd’hui Vanessa. Tu m’as rendu très fier » dit David d’une voix forte et reconnaissante.
« Oh merci, Monsieur ! Vous rendre fier est un tel bonheur pour moi » s’exclama Vanessa, tout heureuse d’entendre la fierté de David. Au même instant elle sentit un douleur forte au niveau de son cuir chevelu, alors que David avait saisi ses cheveux et tirait sa tête en arrière.
« N’oublie pas que tu n’as pas la parole sauf si je te la donne, petite effrontée. Tu seras punie tout à l’heure pour cette désobéissance. C’est bien compris ? » lui dit David sur un ton ne souffrant aucune rébellion.
Les mots fermes de David résonnèrent en Vanessa avec intensité. Elle sentit une forte vague de culpabilité pour avoir oublié cette règle essentielle, mêlée d'un frisson pour la conséquence annoncée. « Pardon … Je suis désolée, Monsieur, j'ai oublié... je vous promets que cela ne se reproduira plus, » murmura-t-elle, sa voix teintée d’un remords sincère. « Merci de me corriger et de m'enseigner la discipline ».
David, observant son regret et son engagement à apprendre, relâcha doucement sa prise. « Je sais que tu feras mieux, Vanessa. C'est ainsi que tu grandiras dans ta soumission. »
David continua : « Tel est le but de ton noviciat : tu apprendras l’obéissance et la discipline. Pour ce faire, tu accepteras et appliqueras certaines règles ; tu apprendras les positions de base d’une soumise. Tu apprendras aussi à te dépasser, à développer et renforcer ta force mentale. Tu apprendras à développer tes habilités orales pour devenir une experte en fellation, gorge profonde et irrumation pour plaire à ton Maitre. Tu développeras tes capacités vaginales et anales. Tu apprendras à retenir mais aussi à libérer sur ordre ta jouissance. Tu acquerras une pleine maîtrise de toi, de tes ressentis, de tes émotions. Mais tu apprendras aussi petit à petit à lâcher prise, à aimer être indécente à la demande de ton Maitre. En une phrase tu vas t’instruire pour mieux servir, pour devenir une parfaite soumise ».
Vanessa buvait les mots de David. Chaque phrase éclairait de manière non ambiguë ce que signifiait son choix. Son cœur battait à tout rompre. Chacun des mots de David tissait un canevas des premières étapes de domination et de soumission consentis entre eux. Le moment était fort. Elle mesurait en cet instant tout ce que signifiait son engagement. David ne lui cachait rien. Le poids tangible de sa décision se manifestait aussi dans son corps : sa peau était couverte d ecahir de poule et, tel un paradoxe, une chaleur immense la parcourait. Elle sentait que son sexe était plus humide que jamais. Ses seins gonflaient. Ses mamelons pointaient. Son souffle était saccadé. Ce que David venait de décrire, ce n'était pas seulement un parcours de soumission physique et psychologique, mais c’était aussi une exploration profonde de ses propres limites et désirs, promettant une transformation qui la terrifiait et l'enthousiasmait à parts égales. Mais en elle en était sûre : malgré sa peur, c’est bien tout ce qu’elle voulait. Parce que c’était Lui. Et qu’elle voulait être à Lui.
« Lève la tête et regarde-moi, Vanessa. Est-ce bien ce que tu désires, Vanessa ? » lui demanda alors David.
Vanessa leva la tête. Son regard trouva celui de David. Une intensité presque palpable les liaient l’un à l’autre, comme une chaine invisible et pourtant bien présente. Elle inspira profondément, les yeux fixés dans ceux de David : « Oui, c’est ce que ce je veux, Monsieur … Parce que c’est Vous ... Parce que c’est pour Vous … Parce que je suis à Vous …» dit-elle d’une voix tremblante d’émotion.
« Bien ma novice » répondit David en se penchant vers Vanessa et en déposant un doux baiser sur ses lèvres, tout en caressant sa joue. A ces mots et au contact des lèvres de David, les yeux de Vanessa se remplirent de larmes, tant l’émotion était forte. David sentit les flots humidifier sa main. Il regarda Vanessa. Elle pleurait à chaudes larmes tout en lui souriant. Les larmes d’une femme heureuse et bouleversée. Il couvrit son visage de baisers, buvant chacune des larmes de sa bien-aimée qui venait de lui faire don de sa personne dans cet acte puissant.
« Tes larmes sont un trésor ma bien aimée. Je les accueille comme la plus belle des offrandes. Elles sanctifient notre relation » lui dit-il prenant son visage entre ses mains et embrassant son front. A ces mots, Vanessa pleura de plus bel, souriant plus encore. Elle voulait prendre David dans ses bras pour lui témoigner ce bonheur. Mais elle savait qu’elle ne pouvait rien exprimer dans cette position sans son accord. Aussi se retint-elle, même si tout son corps, toute son âme voulait étreindre celui qui la rendait si heureuse.
« Reste en position ma novice » lui dit-il, tout en se levant. Il quitta la terrasse et se dirigea à l’intérieur du salon. Quelques instants plus tard David revint, tenant un ensemble d’objets dans sa main, et se réassit en face de Vanessa, toujours en position Nadu, si ce n’est que sa tête était désormais relevée.
« Pour commencer, je te demande de tenir un journal de tes expériences, de tes sentiments, de tes ressentis, Vanessa. Chaque jour et en particulier après chaque session ou moment ensemble, je veux que tu écrives, décrives ce que tu as ressenti, ce qui t'a plu, ce qui t'a déplu, ou ce que tu aimerais explorer différemment. Chaque mot que tu écriras nous aidera à construire et à affiner notre relation dans une démarche mutuelle » reprit David. Il lui tendit alors un élégant carnet relié en cuir et un non-moins élégant stylo plume . « Voici pour débuter ton journal, ma belle novice ».
Vanessa tendit les mains dans une démarche respectueuse, baissant et relevant la tête en guise de remerciement ; interrogeant David du regard pour savoir si elle pouvait s’exprimer. Comprenant le message silencieux de Vanessa, David fit un signe d’approbation de la tête accompagné d’un « Tu peux t’exprimer ma novice. Je te dirai quand de nouveau observer le silence ».
« Merci beaucoup Monsieur ! » dit Vanessa, heureuse de pouvoir s’exprimer. « Ce carnet est magnifique. Souhaitez-vous que je vous fasse part chaque jour de son contenu, Monsieur ? » ajouta-t-elle.
« Non ma belle novice. Par contre je dois pouvoir le lire ou t’en demander la lecture à tout instant. Lors de nos séances, tu n’oublieras pas de l’emmener avec toi. »
« Bien sûr Monsieur ! » répondit Vanessa.
« Dans ce carnet, tu trouveras aussi une liste des positions de base qu’une soumise doit maitriser » reprit David. « Tu en as appris récemment quelques-unes. Tu les apprendras toutes pour le week-end prochain . Je testerai alors tes connaissances. » ajouta-t-il.
« Bien Monsieur ! Je travaillerai ces positions pour les maitriser et vous faire honneur » répondit Vanessa. « J’en suis convaincu ma belle novice » dit David, le sourire aux lèvres.
« Voici désormais une clé USB » continua David, la lui tendant. Vanessa mit le carnet de cuir et le stylo plume dans sa main gauche et tendit la paume de sa main droite pour recevoir la clé. « Tu y trouveras un fichier intitulé « Désirs et préférences » » reprit David. « Je te remercie de le compléter et de me l’envoyer d’ici mercredi soir à mon adresse e-mail que tu trouveras dans le même fichier, en indiquant quelles pratiques tu connais, aimes, souhaites découvrir ; quelles sont celles que tu ne connais pas mais es prête à découvrir ; et surtout celles qui sont pour toi des limites indépassables. Ceci nous servira pour établir ensemble ce que nous désirons explorer. Cela nous servira aussi pour établir un contrat de noviciat entre nous ».
« Il en sera fait ainsi, Monsieur » répondit Vanessa.
« Bien ma novice » dit David, toujours souriant. « Pour finir, en tant que novice, tu porteras bien sûr avec fierté le collier de cuir que tu as porté aujourd’hui. Mais seulement lors de nos séances. Le reste du temps, tu porteras un collier de tissu bien plus discret, te rappelant ton appartenance, mais insignifiant pour celles et ceux qui ne sont pas avertis. »
A ces mots, David saisit un très élégant collier de velours vert, orné d’un bel anneau doré sertissant une pierre verte du plus bel effet, et le présenta à Vanessa. « Le voici ma bien aimée, ma belle novice ».
À la vue du collier de velours vert, Vanessa fut submergée d’émotions. Le velours symbolisait avec élégance la douceur de leur lien ; la pierre verte la préciosité de leur relation ; et l’anneau doré son soumission volontaire, son lien indéfectible à celui qui était désormais, elle en était sûre, l’homme de sa vie. Une chaleur se diffusa dans sa poitrine et au sein de son sexe ; un sentiment de fierté et d'appartenance qui se renforça lorsque ses yeux rencontrèrent les yeux de David. Ce collier était certes un bijou d’une rare élégance. Mais il était bien plus que cela. Il était le signe tangible de sa soumission volontaire ; une marque de son identité nouvelle et choisie qui lui rappellerait chaque jour, à chaque moment, qu’elle appartenait à David.
« Oh merci Monsieur ! « s’exclama-t-elle d’une voix douce et pleine de sincérité. « Je le porterai avec fierté et déférence » dit-elle les yeux plein de joie et de remerciement.
David lui sourit. « Nous inscrirons ton nom et ton statut à l’intérieur, tout à l’heure. Et je le passerai à ton cou lorsque tu partiras demain matin » ajouta-t-il.
A ces mots il déposa le collier de velours sur la table basse et débarrassa les mains Vanessa du carnet de cuir, du stylo plume et de la clé USB, les déposant à côté du collier. Il prit les mains de Vanessa et les reposa sur ses cuisses, paume ouvertes.
« Es-tu heureuse, ma novice ? » lui demanda-t-il.
« Oh oui Monsieur ! Très heureuse ! Merci Monsieur ! » répondit Vanessa, les yeux brillant et le sourire aux lèvres.
« Es-tu prête à plaire à ton Maitre pour te faire pardonner ta désobéissance ? »
A ces mots, Vanessa frissonna. Elle savait que la punition allait venir. Elle la redoutait. Mais en même temps, elle voulait lui plaire ; lui montrer qu’elle voulait devenir cette parfaite novice, cette future soumise parfaite qui le comblerait.
« Oui Monsieur ! » répondit-elle avec assurance. « Je mérite cette punition pour vous avoir désobéi. Punissez-moi » réussit-elle à ajouter. Dans un élan de courage et de dévotion elle ajouta :« Faites de moi ce que bon vous semble, Monsieur … Je suis à Vous ».
Ravi de voir sa Vanessa pleinement dans son rôle, David prit le menton de Vanessa et la fixa de son regard.
« Déshabille-toi, petite chienne. Ne garde que ton collier » lui ordonna-t-il.
Sans un mot Vanessa s’exécuta. Tout en restant agenouillée, elle retira sa robe, dévoilant son opulente poitrine dont les mamelons étaient déjà dressés d’excitation, et la tendit à David qui la jeta sur le canapé. Elle retira ses chaussures tout en restant en position. Elle reposa alors ses mains, paume retournées, sur ses cuisses.
« Ta bouche et ta gorge ne sont que des sexe toys pour mon plaisir, le sais-tu ? » dit David tout en se levant. Ne sachant si elle pouvait s’exprimer, Vanessa se tut, exprimant un signe d’assentiment de la tête. Lui saisissant les cheveux, tirant sa tête vers lui, David répéta « Le sais-tu, petite chienne ?! Dis-le !».
La tête tendue, le visage grimaçant sous la douleur, Vanessa d’une voix gémissante répondit « Oui Monsieur … Je le sais … Je suis à Vous … Ma bouche et ma gorge sont vos sex toys… Utilisez les à votre guise… Je suis votre chienne … »
Vanessa frissonna d’excitation et de crainte lorsqu’elle vit le regard et le sourire lubriques de David à l’écoute de ses mots. David baissa son pantalon et dévoila son sexe tendu.
« Fais ton office petite chienne » déclara David, guidant le visage de Vanessa vers sa queue turgescente.
Vanessa ouvrit la bouche et prit la queue de David en elle. L'air nocturne était frais, mais la chaleur entre eux était comme un feu ardent qui la consumait. Le contact rugueux des mains de David dans ses cheveux la ramenait dans le moment présent, lui rappelant sa place dans cette dynamique qu'ils construisaient ensemble. Elle était là pour le servir, lui donner du plaisir pour se faire pardonner son impudence. Elle se concentra sur chaque mouvement, chaque sensation, s'abandonnant à l'acte de donner du plaisir. Ses sens étaient exacerbés par la vulnérabilité de sa position et la puissance du contrôle exercé par David. David, sentant la dévotion de Vanessa, la guidait doucement mais fermement, ses doigts entrelacés dans ses cheveux, dictant le rythme.
« Oui … prends ton temps avec ta langue … enroule la autour de ma queue … oui … »
Vanessa enserrait la queue de David de ses lèvres, faisant glisser son gland au creux de sa langue, alors que David poussait celui-ci chaque fois un peu plus loin dans sa bouche à chaque va et vient. Lorsqu’il atteignit le fond de sa gorge, Vanessa manqua de s’étouffer. David ressortit sa queue et la regarda avec un mélange d’amour et de domination
« Laisse-toi guider, ma petite chienne. Ecoute-moi et nous dépasserons ce moment ensemble »
Vanessa, qui reprenait son souffle, opina de la tête et se remit en position, ouvrant la bouche pour reprendre la bite de David. David positionna ses mains de part et d’autre de sa tête.
« Mets tes mains dans ton dos. Ouvre ta bouche et laisse-moi te guider. »
Vanessa s’exécuta et s’abandonna totalement, devenant un simple objet sexuel dans les mains de David. David attira la tête de Vanessa vers lui et pénétra sa bouche de son gland violacé d’excitation.
« Place ta langue sous ma queue et enroule la pour qu’elle glisse plus facilement … oui voilà c’est bien … ». David faisait aller et venir la bouche de Vanessa sur sa queue, allant chaque fois un peu plus loin.
« Respire par le nez. Calmement… voilà … détends toi… »
Alors qu’il s’approchait de sa gorge, il regarda Vanessa
« Regarde moi ma petite chienne. Je vais déflorer ta gorge. Bloque ta respiration. Bloque ta gorge. Tu vas y arriver. Et n’aie crainte, je suis là pour que tout se passe bien. »
Vanessa cligna des yeux en signe d’approbation. Lorsque David dans un mouvement de rein vint taper le fond de sa gorge, dépassant sa luette, elle manqua de nouveau de s’étouffer. Mais David lui maintint la tête en place, en l’encourageant « C’est bien ma petite chienne, oui, c’est bien ».
Vanessa était parcourue de spasmes, tremblant des pieds à la tête. Elle manquait de suffoquer. Mais David retira sa queue de sa gorge, la laissant toutefois dans sa bouche.
« C’est bien ma bien aimée. Respire du nez … Voilà… »
Vanessa retrouvait un brin de sérénité, contrôlant sa respiration, mais salivant abondamment avec cette énorme queue qui remplissait sa bouche.
« Reprenons » dit David, et il reprit ses va et viens pour tout à coup s’enfoncer dans la gorge de Vanessa et la maintenir ainsi quelques secondes ; chaque fois un peu plus longtemps.
David continua ainsi à plusieurs reprises. Des larmes coulaient des yeux de Vanessa. Un torrent continue de salive s’échappait de sa bouche dans une posture de plus en plus indécente. Sa nuque et sa gorge lui faisaient mal sous les assauts répétés de David. Elle n’était plus qu’un sex toy en effet, utilisée pour le seul plaisir de David. En même temps, elle voyait bien que David restait prévenant, regardant avec attention ses réactions et s’arrêtant dès que cela devenait trop difficile pour elle ; la guidant pour qu’elle accepte plus facilement sa queue dans sa gorge. Et cela lui donnait le courage de continuer.
L’excitation de David était à son paroxysme. Il pilonnait la bouche offerte de Vanessa. N’en pouvant plus, il se retira et inonda le visage de Vanessa de longs et épais jets de sperme chaud … gémissant de plaisir d’une voix rauque. Au contact de celui-ci sur sa peau, Vanessa sourit ; heureuse d’avoir comblé le désir de son Maitre ; oubliant sa nuque et sa gorge endolories ; fière d'avoir rempli son office.
« Nettoie ton Maitre » souffla David encore tout à son orgasme. Vanessa le reprit en bouche, léchant et avalant chaque goutte du nectar sacré de son Maitre, savourant chaque seconde. Heureuse de lire dans le visage de son David le plaisir qu’elle venait de lui procurer. Si elle était sienne, il était assurément sien ... Elle était sa novice, sa future soumise, et ferait tout pour être sa Sublime ... et il était son maitre, son homme, son Tout ...
(A suivre)
Source de l’illustration : dessin de l’artiste Erenisch
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Elle était restée une éternelle adolescente tant qu'elle s'était cru laide. Ensuite, elle s'était conduite comme une femme. Mais une véritable femme aurait été guidée par le plaisir, quand elle l'ignorait. Elle faisait comme les autres, voilà tout. Aucune gaieté, dans cette désolante et perpétuelle répétition qui servait tout juste à la persuader qu'elle vivait. Il faut dire à son excuse qu'elle ne tombait pas entièrement dans le piège. Elle se laissait ramener par des hommes "qui avaient quelque chose", se laissait embrasser dans le noir, caresser. L'amour, l'amitié, sûrement, non. La complicité, peut-être. Oui, mais on est complice dans une entreprise, dans un projet. Quel était le grand projet de cette petite fille mal élevée, au regard tourné vers le ciel glacial ? Quelles étaient ses grandes espérances ? Elle était amusante dans la nuit, avec son visage si blanc dans lequel on ne voyait plus que deux yeux sombres et mobiles, une mince bouche très fardée. Olivier lui avait dit la vérité, il l'aimait beaucoup. Quand il l'avait croisé, trois jours auparavant, sa fraîcheur l'avait touché, et aussi sa façon de parler, de s'exprimer. Cela lui donnait envie de lutter, de rivaliser, de gagner. Les regards, les désirs des autres donnent du prix. Et puis, ça la rendait fière d'être son amante. Elle aimait sa persévérance. Elle signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais, en même temps, les innombrables attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Elle ne put s'empêcher d'être émue par ses pensées. Charlotte pénétra dans le hall d'entrée et salua d'un signe de tête la réceptionniste. Elle prit l'ascenseur, les mains moites, le cœur battant à tout rompre. Sous sa robe, pour accompagner son string, elle avait choisi un soutien-gorge pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. La caresse de la soie sur leurs pointes dressées ajoutait encore à sa suave excitation. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau avide de caresses. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit. - Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. Elle avait décidé de ne plus donner dans le romantisme. Elle en était à ce point calme des passions où l'on se promène dans l'enthousiasme qu'elle décida de s'offrir.
L'humanité ne progresse que par ses vices. Elle est assez grande, assez solide pour se le permettre. Tout devient vice avec un peu de vertu, enfin avec application. Le monde est fait de n'importe quoi, reçu par n'importe qui et tout ce néant se donne un grand mal pour ressembler à quelque chose. Des souvenirs brûlants lui revenaient à la mémoire, des souvenirs de réduit exigu, de gémissements étouffés, d'extase partagée, des souvenirs qui la faisaient saliver devant cet homme qu'elle avait toujours désiré, et désirerait probablement toujours. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante. "- Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ?". Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre. "- Nous venons d'arriver. - N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre. - Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ? - Une femme sait ces choses-là. - Même si mes exigences sortent du commun ?". L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. Il ne s'intéressait qu'à elle. "- Baissez la fermeture de ma robe", susurra-t-elle d'une voix enjôleuse. "- Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère", murmura-t-il à son oreille. Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il était en smoking. Il devait se rendre dans une soirée où il verrait deux trois personnes qu'il aimait bien. Ses airs sombres, on croyait que c'était exprès.
Beaucoup de choses se trouvaient expliquées, si l'on sentait combien deux êtres se ressemblaient, sur des plans différents. Olivier dansait avec la vie, sans savoir que c'était une chose merveilleuse. Il jouait avec les sentiments, sans apercevoir quelle flamme se dégageait de ces mouvements. Il la dévisagea sans vraiment prêter attention à ce qu'elle disait. Cela faisait bien longtemps qu'il avait appris une chose: si on voulait entendre ce qu'elle avait à dire, il ne fallait pas écouter ses paroles, mais examiner son language corporel. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou. "- Vous avez un dos superbe", dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins. Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser très lentement sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, fasciné, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme du monde réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux.
Il y avait naturellement ce premier charme qu'on ne retrouve que dans la découverte des corps et des premiers émois, riches de surprises. La jeune femme avait exacerbé ses sens, lui abandonnant toute sa frivolité et des trésors entiers de sensualité. En un autre sens, Olivier trouvait là des voluptés véritables, traçant l'éloge de la paresse et vivant comme un moine égrillard, sans le savoir. On ne se guérit d'une folie que par une autre folie. Une flamme peut chasser l'autre, le feu demeure. Sans lui, les fruits n'auraient plus de goût, le ciel plus d'étoiles, la mer plus d'eau, les arbres plus de feuilles, les oiseaux plus de couleur, sa vie plus de sens, sa solitude, plus de fin, son plaisir, plus de plaisir, sa bouche, plus de baisers, ses reins, plus d'amour. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. "- Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue", murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue. "- Je veux que vous veniez en moi par cet endroit. - Je le sais. Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras. "- Avez-vous déjà été attachée et fouettée ? - Non jamais". Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - "Que faites-vous ? - Je répare un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales". Charlotte aurait pensé qu'Olivier gardait son amour avec sa pudeur.
Elle le jugeait divertissant. C'était entendu. De son côté, et c'était le plus grave, il n'estimait pas très profondément le caractère de la jeune femme. Il haïssait sa faiblesse. Il savait qu'elle admirait n'importe qui. Elle se prêterait à ses folies, à ses fantasmes, à sa violence. Elle chuchotait, elle délirait, Elle tiendrait d'autant plus à lui, qu'elle se livrerait davantage. Lui la regarda se débattre vainement, il écouta ses gémissements devenir des cris. La douleur laissera alors place au plaisir. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant. "- Vous voudrez bien vous retourner. - Non, pas devant", haleta-t-elle, "Pas devant. "- Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission". Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois par fantaisie. Charlotte n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre sa véritable personnalité. Entre le dépit et le dédain, il est facile d'établir un rapport de dépendance. Au fond de lui, il pensait que tout était terminé. Puis il avait souri d'une drôle de façon, comme il était seul à savoir le faire. Avec un peu plus de raison ou d'application, elle lui aurait sans nul doute plu.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Évidemment, elle était faible. Sa Maîtresse avait sur elle cet avantage de la connaître, d'être plus forte, de savoir comment la prendre, et de s'en amuser. Mais ce qu'il y avait surtout, c'était que leurs liens rentraient définitivement dans le rang des êtres et des événements dont on parle avec les autres. C'est que l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang. Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Son seul droit était de se faire battre, et elle savait sa Maîtresse plus cruelle qu'un homme.
Quoiqu'un tel plaisir ne soit pas d'une sorte qui donne plus de valeur à l'être auquel il s'ajoute, car il n'est perçu que de lui seul. Nous savons nous appuyer sur notre faiblesse et vérifier nos progrès ou nos reculs, capricieux comme les saisons. Parler d'un amour, c'est peut-être déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres. Tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. Juliette s'amusait. Elle jouait avec Charlotte et démontait de petits mécanismes et elle se promettait d'avance les satisfactions les plus vives à les voir fonctionner. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Alors, elle se fit chienne.
Il lui semblait que sa servitude n'était plus quelque chose de déplaisant et dont on pouvait sourire mais avait précisément la beauté touchante, la séduction de cette musique, semblable elle-même à un espace réconfortant où celle qu'elle aimait s'épanouissait à la torturer. Un vent aride dessèche la fraîcheur d'une période de croissance. Le désert morne reverdit soudain sous une pluie régulière et douce. Ce fut gentil. Des descriptions n'ajouteraient rien. La jeune femme fut déplorablement naïve. Elle ne croyait plus à rien, si ce n'est à l'amour unique. Mais une vue pessimiste de l'avenir, ou un complexe de culpabilité, ou un un ressentiment obscur né de sa folie la firent se précipiter dans l'abandon. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Alors, de tout son être, la jeune femme se fit bouche accueillante, mais avait-elle d'autre choix ? Pour elle, le plaisir physique existait seul.
Même dans l'obscurité, nous vivons sous le regard de quelqu'un qui nous comprend. Nous nous efforçons de nous gagner l'un l'autre, de nous voir et de nous aimer dans la lumière. Pour nous, enracinés côte à côte, tout est simple et complexe comme les chênes qui nous entourent et qui nous survivront. Ces menus débordements étaient des débauches forts modestes. Il n'y avait peut-être au fond pas de quoi fouetter un chat. La morale toute seule, la légèreté toute seule ne sont jamais très grâves. Ce qu'il y a de terrible, c'est ce mélange de rigueur et de faiblesse dont elle donnait un déplorable exemple. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Jeudi 3 Octobre 2024
Première entrée de ce journal aujourd'hui. Encore en cours de dressage à l'heure actuelle et propriété de Maîtresse Pandora, je me suis décidé à tenir ce journal, à la fois pour partager mon expérience et mon parcours de soumis, et aussi comme une ode à ma Maîtresse Pandora envers qui je suis tout dévoué.
Mais commençons par le commencement ... Je m'appelle Fabien (Soumis Fabien maintenant pour ma Maîtresse Pandora), 44 ans et père de famille séparé.
Principalement fétichiste du nylon en général et des collants en particuliers avant tout depuis très longtemps (mes premiers émois de jeune ado), je n'ai commencé à assumer ce fétichisme que depuis récemment, quelques années tout au plus, n'ayant jamais osé le mettre en avant auprès des quelques relations que j'ai pu avoir dans ma vie jusqu'à maintenant.
Une activité sexuelle que l'on pourrait qualifier de classique, rien d'extravagant, jusqu'à mes dernières relations d'après ma séparation avec la mère de mon fils (trois rencontres en 6 ans pour être précis, avec une durée allant de quelques mois à un an pour la plus longue) ... j'ai en effet pu, peut-être le hasard, rencontrer ces femmes qui étaient prêtes d'elles-même, après discussion, à partager ce fétiche que j'avais pour le nylon.
Outre mon fétiche, il y a aussi ce plaisir que j'éprouvais d'être contrôlé par ma partenaire, sans forcément penser jusqu'à de la soumission à l'époque, bien que il faut que j'admette que l'idée m'effleurait l'esprit par moment ... fidèle de base en amour et présent auprès de ma partenaire dès le moment où je suis engagé, en quoi me soumettre à une Maîtresse serait-il différent me disais-je alors, conscient, bien que quelque peu ignorant alors sur les pratiques et relations dominant/soumis à ce moment, ce serait de toute façon différent dans le sens où une Maîtresse n'est pas une partenaire.
Cette idée a commencé à m'obséder de plus en plus avec l'une de mes dernières relations qui, en plus de prendre un réel plaisir à jouer de mon fétichisme, m'a fait découvrir l'expérience du plaisir anal, matiné d'un soupçon de domination ... je dois admettre encore que ce fut particulièrement ... perturbant ... mais paradoxalement très plaisant. Ajouté à cette sensation le caractère dominant de ma partenaire, bien que ce ne fut que dans l'acte en soi, cette relation a fini, dès lors que nous nous sommes séparé, par me motiver à tenter l'expérience de la relation dominant/soumis.
Plusieurs recherches, de nombreux sites et autres applications trouvées au hasard souvent d'internet, des plus sérieux, ou tout du moins des plus populaires à priori, aux plus fourre-tout ... me renseignant au passage sur les usages, le vocabulaire, des relations dominant/soumis et du monde du bdsm en général ... Pour résumer, très peu d'expériences, principalement négatives, sûrement dues entre autre à ma découverte de ce milieu, souvent peu de sérieux ressenti dans la démarche de mes interlocutrices, sans parler de ces faux profils qui pullulent malheureusement sur les sites de rencontres et autres ... quelques Maîtresses bienveillantes cela dit, qui, bien que je ne leur correspondait pas en tant que potentiel soumis, m'ont encouragé à ne pas désespérer de trouver une Maîtresse envers qui me dévouer.
Sans désespérer pour autant, une certaine résignation malgré tout, mais un échange autour d'un simple et agréable partage allait bientôt changer ma vie ...
Bientôt un an, je trouve un site où, à défaut d'aboutir à ma recherche d'une Maîtresse, je peux me laisser aller à mon fétichisme et à mes envies d'être contrôlé, bien que dans un contexte solo ... une communauté ouverte, relativement sérieuse, avec son melting pot de personnalités, des plus agréables aux moins agréables, le lot encore une fois d'internet ...
Il y a quelques jours maintenant, je tombe sur ce post sur le forum du site en question, invitant à se présenter comme soumis ... je tente ma chance. Echange cordial, un ressenti de sérieux dans la démarche ... celle que je vais rapidement appeler Maîtresse Pandora prend le temps de m'expliquer les tenant et aboutissant qu'une telle relation implique, me faisant remplir dans un premier temps la checklist bdsm afin de déterminer à quel genre de soumis Maîtresse Pandora aura à faire ... un point renforçant encore le côté sérieux de sa démarche ... Pas de précipitation d'un côté comme de l'autre, je prends le temps de remplir la checklist comme Maîtresse Pandora prends le temps de la consulter.
Loin de me bercer de belles paroles, Maîtresse Pandora prend en compte ma checklist, me propose mon contrat de soumission que je prends le temps de lire ... Maîtresse Pandora ne manque pas de me préciser que je serai éduqué et soumis en dressage dans un premier temps ... encore un agréable ressenti dans son sérieux, je sais que Maîtresse Pandora est sans aucun doute la Maîtresse dont j'ai besoin, il ne m'en faut pas plus pour signer le contrat ... Me voici soumis en dressage à Maîtresse Pandora.
Que dire à l'heure actuelle si ce n'est que je ne regrette en rien de servir Maîtresse Pandora, bien que cela soit encore très récent ... bien que ma dévotion envers Maîtresse Pandora soit entière, Maîtresse Pandora parfait encore mon éducation, et sait me punir justement lorsque je faute encore malgré moi, me montrant parfois encore négligeant lorsque je m'adresse à elle ... Maîtresse Pandora sait jouer de ces tortures aussi bien physiques que psychologiques pour me remettre à ma place de soumis, me remettre dans le droit chemin ... ces punitions sont nouvelles pour moi, mais je suis conscient qu'elles font de moi non seulement un meilleur soumis, mais me font aussi découvrir une façon d'autant meilleure d'appréhender le plaisir, que ce soit d'avoir pu apprendre de mes erreurs ou celui d'une simple délivrance ...
Car Maîtresse Pandora, si elle sait punir de manière juste le soumis que je suis à ses divins pieds, Maîtresse Pandora sait aussi être fière de son soumis lorsqu'il la satisfait par sa dévotion envers sa personne, et sait le récompenser lorqu'il le mérite, par son attention et sa reconnaissance. J'en viens à rebondir sur le sérieux de Maîtresse Pandora car son attention et sa reconnaissance (mais ses punitions aussi) concordent en tout point avec la checklist et le contrat ... je suis très reconnaissant à Maîtresse Pandora pour cela et lui est d'autant plus dévoué, lui appartenant entièrement. Merci à vous Maîtresse Pandora.
Mon dressage auprès de Maîtresse Pandora n'en est donc encore qu'à ses prémices mais je fais confiance à Maîtresse Pandora pour faire de moi le meilleur soumis qui soit, me dévouant tout entier encore pour le devenir et rendre Maîtresse Pandora fière de son soumis en la satisfaisant comme la déesse qu'elle est aujourd'hui à mes yeux.
Dressage à suivre ...
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On vivait ensemble dans une maison qu’on avait choisi, on était au mois de décembre et on se préparait pour fêter Noel en famille.
En ce samedi matin, après une soirée dans notre bulle, notre espace, notre univers, nous échangions autour d’un café et vous proposez d’aller faire du shopping…
Nous voilà partis dans un grand magasin type Printemps à la recherche des cadeaux de noël de notre famille, on se baladait et avec un regard malicieux, vous me demandez de vous embrasser à pleine bouche... Je vous embrasse mais gênée par le monde autour je n’ai pas osé mettre ma main sur votre queue comme c’était exigé dans notre contrat, vous m’avez alors reculé avec un regard froid et implacable, celui qui me tétanise et ne me rends pas fière de vous décevoir, celui de votre exigence qui fait que mon éducation est stricte mais totalement consentie et respectueuse, et vous avez dit : « suis-moi !»
En passant dans le rayon, vous avez pris une chemise dans un rayon (assez moche violette) et vous êtes rentré dans les cabines d’essayage tout cela en me tenant le bras bien serré. Mon regard baissé, mes joues rougies par la honte, je savais que j’allais être punie. Un frisson traversait mon échine et des sentiments très paradoxaux m’enveloppaient : la honte de vous avoir déçu, le bonheur de mon éducation et de vous appartenir car j’aime votre exigence, et une part d’excitation me rappelant qu’elle était ma place.
Arrivés dans la cabine vous m’avez demandé de me mettre face contre mur, vous êtes mis derrière moi et à l’oreille vous m’avez posé des questions sur mon attitude et indiqué votre mécontentement. Ces moments interrogatoires sont difficiles car il faut verbaliser mes erreurs et la cadence des questions ont un effet montagne russe dans mes émotions, mais j’aime que vous soyez cette intransigeance et que vous me poussiez dans mes dépassements. Dans ce cas, dans notre contrat, il était acté que je devais passer de Monsieur à Maître... mais tétanisée par la situation, celle d’être en public, je ne répondais que par oui ou non Monsieur…
Plus que déçu par mon attitude en me rappelant les règles, vous avez relevé ma robe, et dit : tu vas compter et t’excuser à chaque coup sur tes fesses et je ne veux entendre aucun cri gémissement ... bien compris ma sale chienne ?
Vous avez sèchement claqué mes fesses 5 fois chacune, a chacune je soufflais le compte et vous demandez de bien vouloir accepter mes excuses et vous remerciez Maitre
Je me mordais les lèvres pour qu’aucun son à part ce qui était demandé ne sortent de ma bouche, quelques larmes coulaient.. mes fesses chaudes et rougies.. mais paradoxalement je sentais que je m’humidifiais et comme les règles établies entre nous le voulaient je devais vous le dire ,
Bloquée par la situation, je ne l’ai pas dit et vous l’avez constaté de vous-même .. Vous m’avez rabaissé la robe et vous avez dit « on part »
Vous me teniez par la main bien serrée on a traversé ainsi le magasin jusqu’à la voiture, on s’est installé, on a pris la route dans un silence de marbre, j’ai voulu m’excuser vous avez lancé un regard froid et dit de me taire et de baisser la tête ...
J’étais assiste au fond du siège, les yeux figés au sol, des larmes coulaient, c’était la première fois que je cumulais autant d’erreurs mais mon Maître était fermé, déterminé mais calme… j’étais perdue dans mes pensées et je m’en voulais terriblement d’avoir déçu mon Maitre et gâché ce moment…
Je sens la voiture qui ralentit, vous arrêtez, vous sortez, je sais que nous ne sommes pas à la maison, trop peu de temps s’est écoulé. Vous avez fait le tour de la voiture, et ouvert la portière arrière côté passager, puis la mienne, vous m’avez demandé de sortir, de me retourner et de m’allonger le torse sur le siège, les fesses tendues et de relever ma robe sur mes hanches puis vous m’avez expliqué que mon comportement était inadmissible et irrespectueux, que vous étiez déçu et pas fier, que vous aviez ainsi l’impression que j’avais honte en public, honte de notre relation ... j’essayais de répondre mais vous me disiez « «tais toi, tu n’as pas la parole, je ne veux plus t’entendre »
Puis vous m’avez fessé... quand j’étais bien rouge et je sentais la chaleur, arrachant bien malgré moi quelques cris, j’étais honteuse et les larmes coulaient, vous m’avez dit remonte on rentre
Dans un silence de mort, la tête baissée, les larmes coulaient, j’avais honte et j’avais envie de vous dire que j’étais vraiment désolée et que vous aviez raison mais je respectais le silence imposé.
Arrivés à la maison, dans le couloir d’entrée, vous m’avez demandé de me déshabiller, mis le collier et la laisse et emmenait dans une pièce qu’on avait pas encore aménager, j’étais debout les jambes écartées les mains derrière la tête bien cambrée et le regard baissé.
Vous êtes sorti revenu avec un coussin, des feuilles, crayons et un seau.
Vous m’avez dit : « je ne veux pas t’entendre ni te voir, voilà ton indiscipline, ton manque de soumission pour ton Maître te conduit à être punie ici dans cette pièce jusqu’à ce que bon me semble, tu as de quoi écrire une lettre d’excuse, à toi d’être convaincante et comme je ne sais pas quand tu sortiras voilà une bouteille d’eau et un seau pour tes besoins de chienne »
Les larmes coulaient de plus belles, jamais je n’avais été punie de la sorte et en même temps, je le méritais tant, j’avais cumulé un nombre important de fautes alors que je devais lui faire confiance, qu’il ne me demanderait rien qui ne pourrait toucher à mon intégrité.
Vous êtes sorti, et fermé la porte à clé ..
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David resta à genoux derrière Vanessa, observant attentivement son corps s'acclimater à la présence du plug. Il posa doucement ses mains sur ses hanches, ses pouces caressant les courbes tendues par la position. Il se pencha en avant, son souffle chaud contre sa peau.
« Comment te sens-tu ma belle chienne ? » chuchota-t-il, sa voix basse empreinte d’un mélange de tendresse et de vice.
Vanessa, les yeux fermés, se concentrait sur les sensations qui parcouraient son corps. « C'est différent … mais je me sens bien … Monsieur, » murmura-t-elle, un frisson traversant son échine sous l'effet de sa voix.
Encouragé par sa réponse, David commença à explorer plus avant. Sa main gauche continua de masser doucement son cul endolori, tandis que l'autre glissait vers l'avant pour caresser délicatement son ventre, descendant progressivement vers son pubis. Ses doigts effleurèrent son clitoris avec une légèreté presque aérienne, provoquant des soubresauts de plaisir chez Vanessa. De son autre main David exerçait des pressions régulières sur le plug … le poussant plus avant dans les entrailles de Vanessa … puis le laissant se remettre en place … Vanessa gémissait doucement, ses mains crispées dans le bois du pilori, ses sens exacerbés par le contraste entre la douceur de ses caresses et la fermeté du plug qui emplissait et écartait son cul.
David augmenta la pression de ses doigts, dessinant des cercles précis et insistants autour de son clitoris, et accélérant les poussées de va-et-vient du plug … « Lâche-toi … laisse-toi aller à ces sensations, … ma belle chienne, » lui dit David, chaque mot une caresse, un ordre aussi puissant que ses touchers. Vanessa se sentait flotter dans un espace où seule la voix de David et ses caresses existaient. Le monde extérieur avait disparu, laissant place à une bulle de sensation pure. La pression en elle montait, construite soigneusement par l'alternance des caresses de David entre son clitoris et le plug. Elle commençait à pousser doucement son bassin contre ses mains, gênée par ses jambes et ses mains entravées, manquant parfois de perdre l’équilibre, cherchant plus de contact, plus de friction, plus de pénétration.
Soudain, David retira ses mains, laissant Vanessa haletante et suspendue à l'orée d'un plaisir intense. Dans un murmure brisé par la frustration, Vanessa laissa échapper : « Non … Mais pourquoi vous arrêtez-vous, …. Monsieur ? … ». Au moment même où elle allait finir sa phrase, sa voix se fit plus douce, plus hésitante, presqu’inaudible, comme si elle voulait rattraper et reprendre en gorge chacun des mots prononcés, consciente qu’elle venait de commettre un impair.
David s’approcha d’elle et la fixa droit les yeux, son expression se durcissant légèrement. « Vanessa, tu as pris la parole sans permission. Cela mérite une punition, » dit-il d'une voix ferme, ses mots précis comme des lames. Vanessa sentit une vague d'appréhension mêlée à un frisson de culpabilité. Elle acquiesça doucement, baissant la tête en signe de repentir : « Oui … pardon Monsieur » souffla-t-elle.
Il se dirigea vers le côté de la pièce, où il sortit du coffre en bois d’ébène une petite palette en bois clair, polie mais austère. Revenant vers elle, il glissa sa main sous son menton, la forçant à lever les yeux vers lui. « Comme tu en as pris l’habitude, tu vas compter chaque coup, petite effrontée » dit-il doucement mais avec une autorité indiscutable.
Il se positionna derrière elle et sans autre avertissement, la palette s'abattit avec un claquement sec contre sa fesse droite déjà endolorie. Vanessa hurla sous le coup. La douleur était aiguë, se répandant comme un feu à travers les marques précédentes. David attendit, regardant d’un coin de l’œil comment réagissait Vanessa. « Un, … merci Monsieur, » dit-elle d’une voix tremblante mais claire.
David ne tarda pas à administrer le second coup, cette fois sur sa fesse gauche, équilibrant la douleur qui s'étalait maintenant comme une onde sur les deux côtés de son cul rebondi. La sensation brûlante amplifiait l'intensité de la punition, rendant chaque respiration de Vanessa un peu plus sifflante. « Deux... Merci, Monsieur, » articula-t-elle, la voix brisée par l'effort de retenir les larmes.
Le troisième coup tomba, plus fort, faisant vibrer chaque nerf en éveil. Vanessa se mordit la lèvre pour ne pas crier, ses yeux se remplissant de larmes. « Trois... Merci, Monsieur, » murmura-t-elle, sa résilience testée mais pas brisée, ses pensées flottant entre la douleur et une profonde acceptation de sa soumission.
« Comprends-tu pourquoi tu es punie, petite chienne ? » demanda David d’une voix ferme mais douce, sa main caressant maintenant la zone rougie de ses fesses comme pour apaiser la douleur.
Vanessa, le souffle court et les yeux baigné de larmes, prit une grande respiration avant de répondre. « Oui, Monsieur... J'ai désobéi … J'ai parlé sans permission »
Le quatrième coup tomba dans la seconde qui suivit, comme un écho des précédents, renforçant la chaleur ardente qui semblait maintenant envelopper toute la région de son bassin. « Quatre » hurla Vanessa dans une respiration saccadée… ses mains crispant le bois du pilori, cherchant quelque chose à quoi se raccrocher. La douleur était intense et l’embrasait. Elle reprit son souffle et répéta « Quatre », ajoutant « Merci, Monsieur … ».
« A quoi cela sert-il de te punir, ma petite chienne ? » demanda alors David d’une voix forte.
Vanessa, encore sous l'effet tumultueux de la douleur et des émotions, essaya de rassembler ses pensées pour répondre de manière appropriée. Elle sentait la chaleur de chaque coup s'entremêler avec une montée d'adrénaline, mêlant paradoxalement douleur et une sorte de clarté mentale accrue.
« Cela sert à me rappeler les règles, Monsieur. … A m'éduquer, à m'assurer que je reste obéissante et attentive à vos désirs, Monsieur. » commença-t-elle. « Cela me montre que je dois toujours respecter vos commandements… que … que …. » … Vanessa hésita à prononcer ces mots, mais la dernière barrière mentale céda et elle reprit … « que je suis votre petite chienne soumise, heureuse d'être dressée par vous … mon Maître … » continua-t-elle avec un mélange de fierté et de soumission, sa voix tremblante mais ferme.
David, fier d’elle et profondément satisfait de sa réponse, prépara le cinquième coup. Il s'abattit avec précision sur l'autre fesse, la douleur se répercutant comme une onde profonde à travers tout son corps. « Cinq... Merci, Monsieur, » gémit Vanessa, ses larmes coulant librement maintenant, marquant des sillons sur ses joues déjà humides. La douleur était intense, mais elle y trouvait une étrange forme de soulagement, un renforcement de sa résolution à endurer, à accepter, et même à chérir ce rituel de discipline.
Le dernier coup, le sixième, fut donné avec une force mesurée, comme pour sceller leur pacte de domination et de soumission. L'impact résonna en elle, vibrant dans chaque fibre de son être. « Six... Merci, Monsieur, » articula-t-elle, sa voix cassée par l'effort, les larmes coulant encore plus, mais avec elles, un sentiment de libération et de connexion profonde avec David.
Les coups terminés, David s’approcha et posa sa main avec douceur sur la joue couverte de larmes de Vanessa, inclinant légèrement sa tête pour capturer son regard. « Tu as bien supporté ta punition, ma belle chienne. C'est bien. Je suis honoré et fier. Tu montres que tu es plus que digne de l'amour et de l'attention que je te porte. Rappelle-toi toujours pourquoi tu es punie et ce que cela signifie pour notre relation, » dit-il, sa voix maintenant empreinte de douceur et de tendresse.
Vanessa, respirant profondément, sentait les derniers soubresauts de douleur se mêler à un sentiment de fierté et de profonde affection pour son Maître, son David. Elle se sentait comme purifiée par l'expérience, renouvelée dans son engagement à lui et à leur mode de vie choisi. Les larmes qui continuaient de couler n'étaient plus seulement de douleur mais aussi de gratitude et de bonheur, d'être précisément là, avec lui, liée par plus que de simples entraves ou des règles, mais par un lien indélébile et indéfectible d'amour et de confiance.
« Oui, Monsieur, je comprends… je suis heureuse de vous appartenir, » murmura-t-elle, son cœur plein d'un amour inconditionnel pour l'homme qui la dominait, mais qui, dans chaque geste, chaque parole, lui montrait combien elle était précieuse à ses yeux.
David acquiesça, ses yeux brillants d'approbation et d’amour. « Tu apprends vite, ma dévouée. Et pour cela, tu seras récompensée, » murmura-t-il, inclinant son visage vers le sien pour capturer ses lèvres dans un baiser qui scellait leur échange, un baiser qui parlait d'amour, de pouvoir, de soumission et d'une promesse éternelle de soin et de respect mutuel.
Se levant, David vint libérer les chevilles de Vanessa de l’entrave. Il ne put s’empêcher de contempler avec délectation le cul rouge vif, strié des coups de badine, de sa belle. Il y posa ses mains. Vanessa sursauta et gémit. Ses fesses étaient brulantes. Il se dirigea vers un petit meuble en bois sombre dans le coin de la pièce et en sortit un flacon de crème apaisante. Revenant vers Vanessa, il ouvrit doucement le flacon, et ses doigts enduits de crème touchèrent la peau enflammée de ses fesses.
« Tu vas sentir une certaine fraîcheur, mais ça va apaiser la brûlure, » murmura David. Il étala la crème avec délicatesse, massant doucement les zones endolories. Chaque touche apportait un soulagement immédiat à la peau brûlante de Vanessa, et elle ne put s'empêcher de laisser échapper un soupir de contentement à chaque mouvement circulaire de ses mains. Les mains de David étaient fermes mais tendres, chaque pression dissipant un peu plus de la douleur accumulée, remplaçant l'ardeur des coups par une sensation de guérison et de tendresse.
Vanessa sentait la tension s'évaporer sous l'effet des mains expertes de David. La douleur laissait place à un confort croissant, ses muscles se détendant progressivement, et son esprit s'apaisant après l'orage émotionnel et physique qu'elle venait de traverser. Chaque geste de David renforçait leur lien, lui rappelant qu'au-delà de la discipline, il y avait un soin profond et un amour inconditionnel. Les larmes qui coulaient encore doucement sur ses joues n'étaient plus des signes de douleur mais des témoignages de gratitude pour la sensibilité et l'attention que David portait à son bien-être. Elle se sentait chérie, valorisée et incroyablement connectée à lui, chaque caresse sur sa peau meurtrie lui rappelant qu'elle était à la fois protégée et aimée.
« Est-ce que cela te fait du bien ? » demanda David
« Oui, Monsieur, beaucoup… Merci, Monsieur, » répondit Vanessa avec une douceur empreinte de vénération. Son ton portait la marque d'une soumission joyeuse et d'une confiance absolue en l'homme qui avait désormais la responsabilité de son corps et de son cœur.
Après avoir fini le massage apaisant des fesses de Vanessa, David vint la libérer du pilori. Vanessa se redressa avec difficulté. David la saisit par la nuque et le cou et l’embrassa avec passion ; elle se colla contre lui, dans un abandon total.
David caressa doucement les cheveux flamboyant de Vanessa, son regard plongeant dans le sien, cherchant à comprendre les profondeurs de son âme. Il lécha ses larmes et baisa ses yeux et sa bouche.
« Parle-moi, Vanessa. Dis-moi ce que tu ressens maintenant, tout ce que tu découvres en toi. » lui dit-il.
Vanessa, les yeux brillants d'émotions mêlées, pris une profonde inspiration, cherchant ses mots avec soin, voulant transmettre tout ce qu'elle ressentait. « Monsieur... je découvre des parts de moi que je ne connaissais pas. Je ressens... une joie profonde à être soumise à vous. C'est étrange, mais j'aime cela, j'aime être à vous, j'aime... » Sa voix trembla un instant, mais elle se reprit, une détermination claire dans son ton. « J'aime même quand vous m'humiliez, quand vous utilisez ces mots... crus. Ils me font frissonner, mais d'une manière que je n'aurais jamais imaginée. »
David écoutait attentivement, ses mains posées sur ses fesses charnues et encore chaudes. « Et cela te rend heureuse, ma belle petite chienne ? » lui demanda-t-il.
« Oh oui, Monsieur, plus que je n'aurais jamais cru possible. » Vanessa sourit doucement, une lueur de révélation dans les yeux. « Et je sens... je sens que vous m'aimez aussi, pas seulement en tant que maître, mais... »
David acquiesça doucement, un sourire tendre formant sur ses lèvres. Il la souleva de terre et la prit dans ses bras. « Oui, Vanessa, je t'aime. Profondément. Passionnément. »
Vanessa sentit son cœur battre plus vite, ses propres sentiments reflétés dans ses mots. « Je suis heureuse ici, … avec vous … dans cette pièce … et ailleurs. Heureuse et honorée d'être celle que vous choisissez de guider, de punir, d'aimer... Je souhaite que vous fassiez de moi tout ce que vous voulez. Je suis à vous, totalement …»
David l'attira plus près, son étreinte exprimant toute la force de son engagement et de son désir. « Et je te chérirai, te guiderai et t'aimerai avec toute la force de mon être. Je ferai de toi ma Princesse et ma Putain, ma Sublime. Tu es précieuse pour moi, Vanessa, ma dévouée, ma soumise, ma bien-aimée, ma Merveille Infinie d'Amour. »
Les mots de David enveloppèrent Vanessa d'une chaleur rassurante, consolidant leur lien déjà fort. Elle se blottit contre lui, s'imprégnant de sa présence, de son amour, se sentant complète dans cet échange de pouvoir, de douleur et d'amour profond.
(A suivre)
Source de l’illustration : dessin de l'artiste Erenisch
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Ce qui la rendait dangereuse, c'est qu'elle n'avait jamais pu se défaire de l'idée que le mensonge, l'hypocrisie, les formes extérieuses des raffinements sentimentaux étaient chose enviable au même titre que savoir lire ou écrire. La force de suggestion de la nuit à venir, des plaisirs qu'elle allait leur donner, suffisait-elle à peindre sur son visage ce sentiment d'hébétude ? Tout en étant maîtresse de son esprit, et elle était en vérité car les paroles de son amante n'agissaient que parce qu'elles faisaient écho à ses quêtes. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable. Elle se sentait capable de lui demander, de l'obtenir en ayant recours à un mensonge véniel.
Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut.
Toute à ses interrogations, la jeune femme en oubliait de se concentrer sur l'énigme fondamentale: était-elle elle-même au fond ?. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.
La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuissess, les petites lèvres. En dépit des apparences, sa Maîtresse était d'une cruauté simple de barbare.
Sa maîtresse était virtuose pour l'entraîner dans des questionnements qui partaient tous du présupposé qu'elle était conquise. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle trouvait naturel que tous les hommes fussent acharnés à le lui demander.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Rien ne leur donnait de l'assurance comme de se soustraire à la lumière du grand jour. Elles s'épanouissaient dans les entrailles de la ville mieux que nulle part ailleurs. Non pas hors du monde, mais hors de vue. Le corridor du garage commençait à tanger. La musique de fond, grésillante mais curieusement ralentie, semblait de plus en plus grave. Par moments, l'éclairage zénithal sombrait en léthargie. Tout était de plus en plus lugubre et vacillant. Jamais le souterrain ne leur était apparu si interminable. On peut si perdre quand on cherche sa voiture mais on peut y perdre la raison quand on ne trouve pas la sortie. Où était la bonne porte ? Elles étaient toutes fermées. À l'entrée d'une grotte, il y a la lumière. L'endroit était humide et gris. Il en aurait fallu peu pour qu'il soit sordide. Cela l'était juste assez pour ajouter à leur excitation. Certains parkings peuvent être aussi borgnes que des hôtels. Un rai de lumière, provenant de l'allée centrale, formait une diagonale au mur, à l'entrée du box. Il n'était pas question de descendre le lourd rideau de fer, elles se seraient retrouvées enfermées. Elles échangèrent un long baiser, si imaginatif qu'il pouvait à lui seul dresser l'inventaire de tout ce qui peut advenir de prosaïque et de poétique entre deux êtres soumis à leur seul instinct, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Elle s'appuya le dos au mur, exactement où le halo venait mourir, de manière à réagir à temps au cas où quelqu'un viendrait. Avant même qu'elle pût l'enlacer, elle lui glissa entre les bras tout en lui tournant le dos, avec cette grâce aérienne qui n'appartient qu'aux danseuses, puis posa ses mains contre la paroi, un peu au-dessus de sa tête, et se cambra tandis qu'elle s'agenouilla. C'était une femme livrée, qui avait forcé sa nature pour s'attacher corps et âme à son amante. Tout ce que Charlotte possédait, Juliette pouvait le lui retirer. Il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle se montre généreuse dans la disgrâce. Le tumulte de ses sentiments tendait douloureusement son esprit et la conduisait à chercher quelque issue pour évacuer ses humeurs agitées. L'abandon de Charlotte aux côtés de Juliette, l'intimité de leurs corps enlacés, l'évidence d'être l'une et l'autre vulnérables sous la trompeuse protection des draps tièdes qui les enveloppaient. Son désir physique submergeait la pudeur de son lien de soumission. Juliette caressa de ses doigts soyeux les traces qui faisaient comme des cordes en travers des épaules, du dos, des reins, du ventre et des seins de Charlotte, qui parfois s'entrecroisaient. Charlotte est vaincue, nous le savons déjà. L'important est de savoir comment elle chutera, si tant est que l'on puisse parler de chute pour une femme pressée de consentir. Peut-être le plus important est-il d'ailleurs de savoir où elle chutera car elle a perdu, depuis le début, sa superbe et l'initiative. Elle sait que c'est inéluctable mais elle n'est plus en mesure de décider du jour ou de la nuit. Ce n'est pas la première fois, c'est la seconde. La première a été une cruelle déception, une déception unique dont elle conserve un souvenir humiliant. Elle est sortie frustrée de cette épreuve qui ne lui a pas appris le plaisir et a laissé en elle une défiance animale à l'égard des femmes dominatrices. Or, par une fatalité assez fréquente, elle est retombée une fois encore sur une femme qu'elle est assez lucide pour ranger dans la catégorie détestée. Néanmoins, elle peut espérer que cette séductrice aux mille ruses saura lui faire partager ses émois. Il y a dans chaque femme aux abois de l'amour une part de fragilité, ce qui évite à s'exagérer son charme comme devant un portrait.
Un signe suffit à trahir le doute et c'est le début de l'engrenage. Les murs étaient ornés de tags plus obsènes les uns que les autres. De toute évidence, le graffeur avait une dilection pour les bustes arrogants et les orifices salaces. La faiblesse de l'éclairage en accentuait le caractère licencieux. La sarabande prenait des allures de bacchanale. Tandis qu'elle ondulait encore tout en s'arc-boutant un peu plus, la jeune femme déboutonna son jean, le baissa d'un geste sec, fit glisser son string, se saisit de chacune de ses fesses comme s'il se fût agi de deux fruits mûrs, les écarta avec fermeté dans l'espoir de les scinder, songeant qu'il n'est rien au monde de mieux partagé que ce cul qui, pour relever du haut et non du bas du corps, était marqué du sceau de la grâce absolue, écarta ses béances, et la prit si brutalement que sa tête faillit heuter le mur contre lequel elle s'appuyait. Ses mains ne quittaient plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, là où elles en étaient, le temps se trouva aboli. Toute à son ivresse, Charlotte ne songeait même plus à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de la bataille, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle la mordit jusqu'au sang. Un instant, elle crut qu'elle enfoncerait ses ongles dans le granit de la paroi. Mais le badinage avait assez duré pour Charlotte. Sa Maîtressse lui ordonna de se redresser et de se coller au mur face à elle. Juliette sortit de son sac à main un petit martinet en cuir à quatre cils et la flagella à toute volée, n'épargnant aucune partie de son corps. Si bien que le ventre et le devant des cuisses, eurent leur part presque autant que les seins. Juliette prit le parti, après avoir arrêté un instant de ne recommencer qu'une fois. Chancelante et presque évanouie, sa Maîtresse la fit asseoir à même le sol, l'attacha et recouvrit sa tête d'une cagoule noire intégrale pour lui masquer le visage. Sans un mot, elle s'en alla, l'abandonnant dans l'obscurité menaçante pendant deux longues heures interminables. La passion, la jalousie, le dépit et la fureur entrèrent en même temps dans sa vie et l'occupèrent toute entière. La victoire de Juliette avait fait écrouler ses espoirs, mais elle avait encore fortifié leur amour. Une espèce de violence l'avait saisi sur l'instant. Le temps passé à l'attendre s'était transformé, non en une absence de temps, mais en un temps qui n'était plus tendu vers ce seul espoir: la revoir, et qui s'était comme affaissé en s'abandonnant à une doucereuse déréliction. Le monde de l'amour malheureux est à la fois orienté et absurde. Orienté, parce qu'il est tout plein d'un seul être. Absurde, parce que cette présence envahissante n'est pour nous qu'une absence et qu'elle ne semble être là que pour nous faire subir un vide. Charlotte était sortie du monde de l'indifférence pour entrer dans un monde où la passion l'avait contrainte par la force à donner un sens aux choses. Le lendemain, de nouvelles épreuves attendaient Charlotte. Elle mit d'abord ses bas et ses talons hauts, puis sa jupe, sans rien dessous. Il était huit heures moins un quart. Elle s'assit de biais au bord du lit, et les yeux fixés sur le réveil, attendit le coup de sonnette. Quand elle l'entendit enfin et se leva pour partir, elle aperçut dans la glace de la coiffeuse, avant d'éteindre la lumière, son regard hardi, doux et docile. Tandis qu'elle rêvait d'étreintes sublimes au clair de lune sur la plage de Donnant, ou dans des draps blancs dans la chambre de l'hôtel du Phare à Sauzon, furieusement mélancolique, sa séductrice méditait une leçon d'amour dans un endroit où sa victime ne pourrait rêver et, refusant un affreux décor, fermerait les yeux pour ne penser qu'à elle. Elle avait la certitude qu'elle serait définitivement écrasée par la laideur et la promiscuité d'une maison sordide de rendez-vous. Charlotte savait que si Juliette l'avait trahie quelques heures plus tôt, c'était pour occasionner des marques nouvelles, et plus cruelles. Elle savait aussi que les raisons de les provoquer pouvaient disparaître, Juliette ne reviendrait pas en arrière. Ainsi, en manifestant sa volonté, fût-elle affectée, elle lui prouvait que sa résolution était intacte. L'assentiment de Charlotte avait une pleine valeur. Elle ne pouvait plus en ignorer l'évidence et si elle ne se récriait plus, c'était qu'un désir égal l'avait saisie. Il était inutile de le dissimuler. Cette ligne franchie, tout allait s'abattre sur elle. Il aurait fallu fuir, tout abandonner dans l'instant, mais l'amour ne donne de la force que pour entretenir son propre feu et la volupté dans sa soumission ne lui laissait aucune énergie pour autre chose que pour la renouveler encore dans l'étreinte charnelle. Quand Charlotte, à bout de force, fut enfin capable de renoncer à ses rêves pour la recevoir, elle la conduisit dans une une maison de rendez-vous près de la Place Saint-Sulpice. Cela suffirait pour commencer à l'aimer, à l'étreindre dans la passion.
L'endroit était poisseux et gris. Il en aurait fallu peu pour qu'il parût sordide. Ça l'était juste assez pour ajouter à son excitation. Quand la porte d'entrée s'ouvrit, elle hésita avant de franchir le seuil tant elle avait conscience d'abandonner le sous-sol pour les hauteurs même sordides, l'univers des ténèbres pour le monde des halogènes nauséeux, le noir foncé pour le blanc gris. Cette maison se distinguait à peine des autres dans une rue bourgeoise sans boutiques à cela près que ses volets étaient clos. Elle posa les paumes contre le mur et appuya au dos de ses mains son visage, pour ne pas l'égratigner à la pierre, mais elle y éraflait ses genoux et ses seins. Elle attendait. L'entrée par une lourde porte en bois donnait sur un petit hall où la réceptionniste ramassait la monnaie, contre sa discrétion, remettait une clé avec un numéro correspondant à l'étage et prévenait la femme de chambre en appuyant sur la sonnette. L'ascenseur ne marchait plus depuis longtemps et dans l'escalier, elles croisèrent un couple qui descendait; une femme légère et un gros homme rougeaud qui semblait satisfait et arborait un sourire béat. Charlotte baissa la tête et supporta avec un haut-le-cœur la femme de chambre du palier qui les accueillit avec un regard complice, en leur confiant les deux serviettes et le savon bleu. La chambre elle-même était sinistre avec ses rideaux tirés, l'armoire à glace hideuse, le grand lit de bois marron, le lavabo et l'obscène bidet. Charlotte ne retint plus ses larmes. Elle était très loin de la plage de Donnant, de celle des Grands Sables, près du village de Bordardoué, ou des promenades romantiques dans la vallée de Chevreuse. En fait, elle ne comprenait pas ce que Juliette voulait, ni pourquoi, elle lui infligeait ce supplice. Quand elle la déshabilla, elle demeura passive, le regard perdu. Juliette eut la surprise de découvrir un ravissant corps de jeune fille, une douce poitrine, de jolies et longues jambes. Son sexe était une discrète ombre claire au bas du ventre. Sa maîtresse fut émue, un vague remords la saisit. Elle la caressa debout, contre elle, plus pour calmer sa honte que pour la voir défaillir dans ses bras. N'eût-elle rien résisté à ses gestes que sa Maîtresse aurait craint d'abuser de sa faiblesse. De fait, elle sentit bientôt qu'elle n'opposait à ses caresses que des postures qui les prolongeaient. En prétendant écarter ses mains, elle les prolongeaient. Juliette avait souvent martyrisé son corps, si bien qu'elle eut, cette fois, l'impresson de le découvrir. Elle fut frappée de le sentir si frêle. En même temps, tout délicats que fussent, sa poitrine, son ventre, elle les trouvait pleins, tendus de vie, brûlants, plus qu'elle ne l'attendait. La fine odeur de fleurs et d'épices qu'elle lui connaissait ne couvrait plus, dans cette proximité, le parfum de sa peau blonde, à peine piquant, qui mit alors le comble à son désir. Charlotte fut à la fois consentante et paralysée. Juliette acheva de la déshabiller. Elle la poussa vers le lit sur lequel elle tomba et se retourna n'offrant que ses reins et ses fesses naïves dont la vue soudaine provoqua sur le visage de son amante un sourire impatient où le désir l'emportait sur la satisfaction. Les coups plurent mais elle ne dit rien. Dans la vie, les choses qu'on cherche le plus à fuir sont celles qu'on arrive à ne pouvoir éviter.
À L'ardeur qu'elle y mettait, une sensation inédite l'envahit, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. Déjà, elle n'était plus qu'un corps sans âme. La jeune femme entendit les commentaires de sa Maîtresse, et guetta à travers ses paroles le respect et la docilité qu'elle savait lui plaire. Charlotte reçut les coups comme on reçoit un dieu. Elle n'eut pas très mal. Elle espérait seulement un châtiment plus brutal, plus violent et plus sauvage. Elle savait bien que cette attente pouvait mener Juliette à la passion. Elle serait là, discrète, calme et amoureuse. Alors sa maîtresse finirait par l'aimer de nouveau. Les passions sont traversées ainsi de zones calmes et douces où souvent l'horreur des bouleversements cède la place, pour quelques heures à des apaisements illusoires qui ne font rien d'autre que nous rendre à une vie normale, mais qui nous apparaissent, par contraste, comme des sommets de félicité. La passion tend à se perpétuer. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ses plaisirs, une âme au loin, une imagination souffrent des tortures incroyables. Mais parler en amour, c'est agir. Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit très lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Ce fut dans la clandestinité et la laideur qu'elles s'aimèrent tendrement. La nuit qui tomba fut un ravissement sous les grands arbres éclairés par les lampadaires aux globes de verre laiteux.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ma vie de Domina ? En voici un extrait vu au travers des yeux de celle qui en parle sans doute le mieux.
-Récit rédigé à quatre mains avec le concours de Val' ma soumise.-
Vendredi après-midi je retrouve Ma Maîtresse à Tours après 2 semaines sans elle. Cela fait près d’une semaine que Maîtresse me taquine à propos de mon collier d’appartenance. Collier que j’attends avec beaucoup d’impatience, car celui-ci est tout particulier. En effet, Maîtresse l’a fait faire sur mesure et entièrement personnalisé auprès d'Agnescollier, artisane bourguignonne qui crée colliers et autres instruments d'impact. Sa forme est magnifique, sa couleur rouge est étincelante, orné de trois anneaux noirs il est juste somptueux. Il est le parfait symbole de notre lien.
Elle me le remet avec sobriété. Sans tambour ni trompette : il se suffit à lui-même. Enserrant mon cou, je ne souhaite déjà plus qu’il me quitte.
Après ce moment hautement symbolique, il est temps de partir pour un JAM shibari et évidemment je m’y rends avec mon nouveau collier. L’idée de Maîtresse dans ce JAM est simple : encorder pour contraindre, encorder pour impacter, encorder pour m’utiliser. J’apprécie beaucoup ce moment pour plusieurs raisons :
J’arbore mon collier
Je me présente comme la soumise de Maîtresse
Et putain que c’est bon d’être dans les cordes
Chaque fois que la corde se serre sur une partie de mon corps, je gémis de plaisir. Le contact avec une corde est rêche, mais paradoxalement tellement agréable. La sentir glisser sur ma peau est même envoutant ensuite, elle m’enserre pour mon plus grand plaisir.
Le samedi matin est consacré à la préparation de la soirée puisque nous recevons Madame Lydia et sa soumise Fleur. Maîtresse s’affaire en cuisine pendant que Nausika -mon nom lors du puppyplay- s’acclimate à son environnement. Être Nausika me rend heureuse, tellement heureuse. Je suis putain de libre !!! Nausika commence à apprécier la compagnie de Sa Maîtresse, elle semble moins farouche. Les cordes et autres ficelles sont en revanche toujours une attraction très agréable pour elle tout comme sa curiosité pour l'eau qui la pousse à toujours renverser son bol. D’autre part, je pense que Maîtresse travaillera plus en hauteur la prochaine fois qu’elle décortique des crevettes en présence de sa chatte…
L’après-midi est consacré à mon cul et aux impacts.
Coté cul, je goute aux plaisirs du spéculum mais surtout à ceux de la feuille de rose. Quelle sensation de se faire lécher là. C’est tout nouveau pour moi et j’y prends clairement plaisir. Il y a bien évidement le plaisir physique immédiat mais j’apprécie également le petit côté transgressif de cette pratique. Maîtresse me prendra évidemment au godeceinture par la suite. Un moment si intime, si intense pour nous deux.
Côté impact, le but de Maîtresse est simple : me marquer pour que je sois belle pour nos invitées. Ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Mon côté exhibitionniste doit y être pour quelque chose, car j’ai envie de me montrer, je l’avoue. J’ai envie de montrer que je suis la soumise de Maîtresse et j’ai envie de la rendre fière auprès de nos invitées à travers mes marques particulièrement celles de son fouet.
Les invitées arrivent et Fleur doit écrire des lignes en guise de sanction. Ma Maîtresse m’ordonne de me mettre au coin pendant la moitié de sa sanction en guise de soutien. Je ne trouve pas cela injuste, c’est une marque de soutien envers Fleur. Je me voyais mal la regarder pendant la réalisation de sa sanction à vrai dire. Mais Fleur, n’en rajoute pas s’il te plait, ton coté brat me laissera toujours pantoise. C’est pour ce côté brat que je ne passe que la moitié de ta punition au coin, soutien à la soumise mais pas à la brat.
Une fois la sanction de Fleur terminée, Madame Lydia montre un nouveau jeu à Ma Maîtresse en passant une corde entre ses orteils puis en les enserrant. Madame Lydia fera de même sur moi ensuite. Un seul passage de corde ne me fait rien pour ainsi dire, en revanche lorsque qu’il y a deux passages, le jeu de Madame Lydia prend tout son sens. Clairement, je ne fais plus la maline. Pas besoin de beaucoup de choses pour montrer qui a le contrôle…
Arrive le repas, moment que j’attendais avec impatience, car je prends de plus en plus confiance en moi depuis quelque temps. Cette confiance me permet de me proposer en tant que Nyotaimori pour Ma Maitresse et nos invitées. J’arbore à la cuisse le cilice offert par Maîtresse et bien évidement mon collier d’appartenance, le tout agrémenté de sushis sur mon corps. Ne pas bouger n’a pas été compliqué même si Madame Lydia fait tout pour me faire réagir. Maîtresse, elle, m'ignore totalement et sa perversité la pousse à beaucoup m'évoquer lors des conversations. Moment troublant. L’important est de trouver la bonne position, car une petite erreur de placement et cela peut vite devenir difficile à tenir dans le temps, j’en veux pour preuve mes mains. Mal placées, je les ai un peu bougées durant le repas. J’ai beaucoup apprécié car encore une fois, j'étais fière de m’exhiber mais aussi parce que c’était un moment hors du temps, d’ailleurs je n’ai aucune idée de la durée de ce moment. Moment que j’ai trouvé très relaxant, je suis là sans vraiment l’être. C’était vraiment agréable. Ayez juste conscience qu’une fois fini, on ne bouge pas si facilement après une telle immobilité…
Après le repas, il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Fleur ayant fait part de son côté voyeurisme il y a quelque temps à Madame Lydia, elle se retrouve encordée contre la rambarde d’escalier à regarder la scène. Quelle scène ? Tout simplement celle de Maîtresse et de Madame Lydia qui s’occupent de moi. L’ambiance est à la découverte ce soir, car c’est avec les instruments de Madame Lydia qu’on joue avec entre autres, câble, nerf de bœuf, etc. Je ne connais pas ces instruments mais surtout je ne les ai pas vus, de plus les sensations sont vives. C’était un peu difficile à appréhender mais cela n’a pas gâché le plaisir de la masochiste que je suis.
Mais j’ai découvert un autre instrument ce soir, un instrument de dingue, les griffes, ce fut juste fou. C’est Maitresse et Madame Lydia qui passent l’instrument dans tout mon dos et je deviens littéralement folle de désirs, je deviens l’esclave de mes plaisirs et tout mon corps ondule de plaisir sous cet instrument. Maîtresse voyant cela joue la carte de la sécurité : oh non elle ne fait pas arrêter Madame Lydia, bien au contraire. Elle continue de plus belle et Maîtresse me prend dans ses bras pour que je ne tombe pas tellement le plaisir m’envahit. Le plaisir monte, monte en moi, je suis vraiment proche d’exploser, d’exploser d’un orgasme, il est si proche ! Le plaisir me guide, je me souviens à un moment avoir dit « Oh putain la remontée des enfers » lorsque Madame Lydia a en effet passé les griffes sur mon flanc de bas en haut. Puis le plaisir me fait trouver les lèvres de Maîtresse, on s’embrasse comme jamais nous l’avons fait. Madame Lydia stoppe ses mouvements et rejoint Fleur, toutes deux nous regardent il me semble. Après ce moment d’une telle intensité, je récupère sur ma couette au sol, je suis clairement ailleurs.
Une soirée peut cependant vite changer du tout au tout. Après être montée si haut je suis descendue si bas avec une séance d’électro conjuguée avec le bâton électrique. Cet instrument me monte rapidement à la tête à tel point que j’en oublie mon safe word et crie littéralement sur Ma Maîtresse : « Mais arrêtez avec ce putain de bâton de merde ». Immédiatement, c'est la sanction et c’est mérité : Maîtresse m’isole dans un coin pour éviter que la situation s’envenime. Elle m'interdit de lui adresser la parole et encore moins de l'appeler Maitresse. Elle m'indique être déçue et me rappelle que "Maîtresse" se mérite. Viendra également une punition exemplaire pour ce comportement lors de notre prochaine rencontre. Une erreur ça arrive, mais celle-ci est énorme et j’ai vraiment honte de moi. Oui le BDSM c’est aussi ça et il faut en avoir conscience, tout n’est pas toujours parfait, Maîtresse et moi en avons fait l’expérience. C’est dans ces moments que le dialogue et le lien ont leur importance.
Malgré tout, la soirée est relancée après une très longue discussion avec Maîtresse, non sans pleurs. Nausika apparait mais elle sera très timide avec les invitées, rien de surprenant, on ne l’approche pas comme ça. De plus il y a aussi Pupuce qui est présente, et chien et chat ne font pas bon ménage. Qui sait, peut-être qu’un jour, ces deux-là s’entendront… La nuit se termine calmement vers 6h00 du matin avec Nausika lovée contre Sa Maîtresse.
Le lendemain avant mon départ, Maîtresse et moi prenons un verre dans un bar du centre-ville. J’arbore mon collier et il y a quelques regards interrogateurs, mais cela ne me gêne pas le moins du monde. Maîtresse me rassure sur ce qui s’est passé car elle voit bien que cela occupe toutes mes pensées. C’est évidemment une faute qui mérite une punition, mais ce n’est pas la chose à retenir du weekend. Il y a encore eu beaucoup de belles choses.
Autrices : Marie et Val'
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Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun bien-être, aucune joie, aucune imagination n'approcherait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée qu'elle savait qu'elle n'avait avec elle aucun scrupule à avoir, aucune limite à la façon dont sur son corps, Juliette pouvait toujours aller trouver son plaisir. La certitude où elle était que lorsqu'elle la touchait, que ce fût pour la choyer ou pour la battre, que lorsqu'elle ordonnait d'elle quelque chose, c'était uniquement parce qu'elle en avait simplement envie, la certitude qu'elle ne tenait compte que de son seul désir me comblait au point que chaque fois que j'en avais la preuve, et souvent même quand seulement elle y pensait, un frisson de feu qui allait de la nuque jusqu'aux reins, parcourait mon corps. Mais, je n'avais pas été parfaite, loin de là. Je m'étais laissée aller à un moment de faiblesse, et elle ne me le pardonnait sans doute pas. Je devais maintenant affronter une nouvelle étape initiatique bien plus éprouvante encore. Juliette me traita de corps incapable, prétentieux et sans honneur. J'avais failli à la la parole donnée. Elle m'injuriait et cela me rendait misérable. Sa colère était injuste, tout autant que ma dérobade était indigne de l'amour que j'éprouvais pour elle. Était-ce cela l'amour ? Si léger ? Si ignare ? Ce soir, je devrai me ressaisir. C'était une question de vie ou de mort, plutôt de mort, même si je ne souhaitais pas mourir, seulement m'affranchir du prix à payer pour que Juliette continuât à m'aimer. Quand elle eût sonné, et qu'elle m'apportât un corset de soie noire, des bas très fins et noirs et un porte-jarretelle noir également, elle me demanda de me déshabiller totalement pour voir mon ventre, mes fesses et mes seins. Elle parût satisfaite du glabre de mon sexe et de l'anneau de mes reins qu'elle abusât sans me blesser, tant je m'étais ouverte à elle. Elle dit seulement qu'elle souhaita me fouetter jusqu'au sang. J'enfilai les bas qui me montaient tout en haut des cuisses et je les accrochai, devant et sur les côtés, aux quatre jarretelles. Juliette se fit un plaisir à lacer le corset par derrière, aussi étroitement qu'elle put. Je sentis mon ventre et ma taille se resserrer sous l'étreinte du busc rigide qui descendait presque jusqu'à mon pubis. Ma Maîtresse est quelqu'un de primitif, parfois d'une cruauté barbare.
Elle haussait les épaules. Je l'assommais avec mes paradoxes. C'est stupide de faire de l'esprit. Je n'avais qu'à prendre le contrepied de ce qui est raisonnable. Mon seul apaisement fut qu'au lieu d'être regardée avec pitié, comme je l'avais été au premier instant, je le fus avec fascination. J'étais plus excitée qu'anxieuse, espérant que l'épreuve soit à la hauteur de mes ambitions. Reculer encore les limites de ce qui m'était insupportable. J'étais fascinée par la noblesse et la prédestination évidente de ce lieu. Cette cave semblait avoir été conçue depuis la nuit des temps pour le plaisir et la souffrance, pour les rites les plus secrets et je pensai en frissonnant aux messes noires et autres rituels médiévaux, il ne s'agirait sans doute pas d'abattage, mais plutôt de soumission à la question et autres tortures. Une voix me demanda alors de me déshabiller puis de me présenter, ce que je fis instantanément. Pour cela, on me détacha les mains. J'écartai les cuisses et cambrai les reins, comme ma Maîtresse me l'avait signifié, afin d'offrir avec le plus d'indécence possible le spectacle de ma double intimité, que nul n'avait encore pu découvrir ainsi de la sorte. M'ayant entraînée au fond de la cave, là où la pénombre était la plus dense, elle fit pivoter mon corps contre la paroi humide. Je sentis bientôt le salpêtre se dissoudre sous mes doigts qui s'accrochaient. Pour me racheter, j'aurais voulu être attachée, là, dans cette position, le ventre nu contre ce mur poisseux, le dos, les reins, offerts aux hommes qui auraient eu la libre disposition de moi, sans conditions. Sentir mes mains prises dans la pierre et enchaînée pour ne plus pouvoir bouger et tout endurer pour devenir une parfaite esclave. Un Maître commença à me caresser. Il savait qu'en faisant cela, il me donnait une chance de faire oublier ma faute. Il s'empara d'un martinet et me travailla le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec les cinglements cruels et violents. Plus il frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces rudes puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant douloureusement. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifiait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment où je fus mise à quatre pattes au milieu de la cave. Le Maître dont j'étais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, juste en dessous du clitoris. Un long silence suivit, troublé seulement par des chuchotements dont j'essayai en vain de percevoir le sens.
Sans que je puisse me défendre, je me sentis soulevée de terre, mes poings et pieds furent liés par force à la croix. Les bracelets qui m'enchaînaient m'interdisaient de me débattre. Tout mon corps se balançait d'une façon obscène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par ses balancements pour satisfaire Juliette et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation pendulaire des poids suspendus aux pinces fixées à mes seins, de droite à gauche, de gauche à droite. Bientôt, la douleur devint intolérable. Ainsi, je ressentis ma première jouissance cérébrale de femme soumise et esclave à une femme qui l'oblige à souffrir. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de mon cerveau et commandait alors à mon corps de jouir de cette souffrance fulgurante magnifiée par mon obéissance servile. Ce fut une révélation plus que prodigieuse pour moi que de parvenir à me libérer et à jouir de la douleur imposée et voulue par le Maître à qui j'étais offerte, comme un objet sans importance, sans valeur, que j'étais devenue en refusant l'épreuve. Un inconnu s'approcha alors de moi, comme si je redevenais digne de son intérêt, et je crus lire dans son regard l'amour que l'on me donne parfois un peu maladroitement mais qui me rassure tant et qui est ma raison d'être. Ils saisirent chacun un court fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes cris, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrais au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Des images fulgurantes de sacrifices déferlaient en moi. Je me surprenais à souhaiter que ma chair se déchire et que mon sang coule. J'avais retrouvé la considération de ma Maîtresse, j'étais devenue esclave, digne de ce nom et digne d'elle. Et il n'est pas pour moi plus grand bonheur que de me savoir appréciée. C'était de l'amour avec le vertige en plus. Sous les regards, sous les mains, sous le fouet qui me déchirait, sous les sexes qui me souilleraient, je me perdais dans une délirante absence de moi-même qui me rendait à l'amour, et me rapprochait peut-être de la mort. J'étais n'importe qui, ouverte et forcée. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, un homme s'approcha de moi. Il me contempla silencieusement, nue et enchaînée.
Il mit une passion étrange à inventorier la moindre parcelle de mon anatomie, telle la dépouille d'un animal capturé. Son seul regard me glaça. Me dévisageant froidement, il demeura de longs instants devant moi, afin de modéliser la moindre parcelle de mon corps, tel un chirurgien avec un bistouri, devant une dépouille inerte et à sa merci. Bientôt, je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à malmener, puis à presser pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque le mamelon fut excité, il y planta une première aiguille, puis presque aussitôt, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé et qui réagit de tout autre façon. J'aimais l'idée du supplice douloureux et long. D'autre aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur du faible éclairage faisait jusqu'à-là scintiller. Afin sans doute d'accentuer ma douleur, il me transperça la chair de mon ventre. Je me consumais, j'avais les entrailles en feu. Ma Maîtresse, penchée au dessus de moi, tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina, la cire brûlante perla sur ma peau. Mon martyre devenait délicieux. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, je n'en avais jamais douté. Le pire restait à venir. Les coups de fouet me cinglèrent avec une violence terrifiante. Je devinais que ces cinglements abominablement cruels étaient destinés à faire éclater les croûtes de cire qui constellaient mon ventre et mes seins. Hélas, je ne pus me retenir davantage, mes reins se cambrèrent, propulsèrent mes cuisses et mon ventre en avant, dans un orgasme si violent que je crus démanteler la croix qui me tenait contrainte. Ruisselante et fière, j'avais joui par la seule volonté de ma Maîtresse. Elle seule, savait que beaucoup d'hommes ignoraient cela. Il fallait fouetter l'intérieur des cuisses, jambes grandes ouvertes. Lorsque j'eus retrouvé la maîtrise de mes nerfs, on me détacha de la croix. Je demandai à Juliette de me ramener dans le salon où les hommes attendaient mon retour. Je fis mon apparition, les yeux de nouveau bandés, nue, droite et fière, guidée par ma Maîtresse qui me dirigea vers le cercle des hommes excités, ce fut moi qui m'agenouillai pour prendre leur sexe dans ma bouche, l'un après l'autre, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur mon visage ou ma poitrine offerte. L'un deux s'approcha de moi, me palpa, me fouilla et me sodomisa. L'abnégation offre à certaines femmes un sombre plaisir.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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O...se tenait dans la cuisine, ses jambes gainées par des bas rose vif, comme V... lui avait demandé. Le haut de son corps était couvert par un tablier de cuisine.
Comme le tablier ne couvrait que le devant, ses fesses étaient pleinement exposées. seule une petite bande rose était visible entre ses fesses. V.. avait insisté pour qu'il porte ce string et comme on ne refuse rien à sa maîtresse O... avait obéi.
Un œil averti pouvait voir le contour d'un petit dispositif de chasteté à travers le tablier. De plus, il portait un collier noir avec un anneau qui permettant à V..si l'envie lui venait,à d'y attacher une laisse.
O.... Suivant les directives de sa maîtresse préparait le déjeuner. Ses mains tenaient une cuillère en bois avec laquelle il remuait habilement le contenu d'une casserole.
Une fois satisfait de sa préparation, il éteignit la plaque à induction et commença à mettre la table.
juste au moment où tout était dressé, la porte d’entrée de l'appartement s’ouvrit. V.. entra.
"Salut, ma petite salope", dit V . en entrant dans le salon"
Elle s'est arrêtée devant lui, le regardant comme une proie potentielle.
O... surpris par ce regard qui en disait long sur ses possibles intentions répondit d'une voix inquiète :"bonjour, maîtresse."
Elle était venue habillée d'un magnifique ensemble jupe et veste noire complété de bas noirs satinés du plus bel effet.
"Si je peux me permettre,tu es vraiment sexy, maîtresse." Ajouta O... visiblement subjugué.
"Oh, merci, chéri." répondit V..., sans le quitter des yeux.
"Comment c'est passé ta journée?" » demanda-t-elle avec un grand sourire sur le visage. "J'espère que je n'ai pas été trop cruelle ce matin."
Ce matin la, juste avant que V... ne quitte l'appartement, elle avait imposé les accessoires d'O.... et par accessoires, elle entendait sa cage de chasteté et son plug anal, qu'il n'avait pas le droit retirer sauf indication contraire.
la cage de chasteté, cependant, ne pouvait pas être retirée par O.. de toute façon, cage était en acier inoxydable était étroitement verrouillé autour de son sexe et la clé ostensiblement accrochée au cou de sa dominatrice.
Alors que V.. tripotait de manière ludique le cul et les couilles de son soumis, s'attardant sur la base du plug anal, elle a expliqué à O.. les propriétés particulières de cet accessoire: "Tu vois, ma petite salope, j'ai acheté celui-ci juste pour toi ; il a une forme spéciale, donc il touche un point sensible de ta prostate à chaque fois que tu fais un pas." Elle ajouta: "Bien sûr, il dispose également d'une option vibrante que j'utiliserai occasionnellement tout au long de l'après-midi."
Elle saisit son téléphone et ouvrit l'application liée au plug. "Prêt pour les premiers essais. Mets toi à genoux que je puisse voir ton cul vibrer" ordonnat-elle.
O.... s'exécuta et dès que les doigts de sa maîtresse commençaient à caresser son écran de portable, les vibrations envahirent son fondement.
Après une série de test qui semblèrent durer un temps infini ou V... essayait toutes les options possibles de l'application O.. toujours à genoux devant sa maîtresse, était complètement épuisé par les excitations générées.
"Montre-moi," dit V.., le sortant de ses pensées, "montre-moi ton adorable petite bite engagée."
"Oui, maîtresse", dit O... en se levant et positionnant ses mains derrière son dos.
"Ah, ah, ah," dit V.., "est-ce que j'ai dit quelque chose à propos de tes mains, salope ?"
"Non, maîtresse, désolé, maîtresse", répondit O.. en baissant les yeux.
"Maintenant, montre le moi en écartant ton string", ordonna V...
Alors, O... tirera son string sur le côté et montra à sa maîtresse ce qu'elle voulait voir.
La situation a devait être ridicule parce que V.. commençait à se moquer de lui, elle aimait l'humilier et elle adorait le voir se tortiller sous ses ordres. il avait l'air si pathétique en essayant de remuer le string sur le côté. Ses grands yeux innocents cherchaient désespérément quelque chose pour se sortir de cette humiliation.
Ses lèvres laissaient échapper de doux gémissements de frustration alors qu'il continuait à suivre ses ordres.
"Très bien, salope, ça suffit", dit V... d'une voix sévère en tirant le string d'O...sur ses talons, dégageant complètement la petite cage.
Elle a effleuré la cage de manière ludique avec le bout de ses chaussures tout en murmurant : "à qui cela appartient-il ?"
O... était tellement en attente de jouir après cette journée de taquineries et de déni qu'il a oublié de répondre à la question de sa maîtresse. les mouvements de ses chaussures étaient tout simplement trop agréables.
une gifle au visage le fit sortir de son état.
"Depuis quand tu ne réponds pas quand on te pose une question salope ?"
peut-être parce qu'O.. n'a pas répondu tout de suite ou simplement à cause de la première erreur, V... l'a fessé.
Ca faisait un peu mal, mais il ne pouvait toujours pas s'en empêcher d'apprécier malgré tout la situation. Sa bite tendu dans sa cage en était la preuve, les paroles dégradantes de sa maîtresse, combinées à la douleur, l'excitaient réellement.
"Je suis désolé, elle t'appartient maîtresse", répondit enfin O...
V... lui attrapa le menton et lui dit en le regardant dans les yeux: " Tu es une bonne petite salope. je vois que tu n'es pas si stupide après tout. Maintenant, mangeons sinon, ton délicieux dîner deviendra froid." V... était redevenue gentille et attentionnée.
elle lâcha son menton et s'assit devant la table.
O..., bien sûr, n’était pas autorisé à s’asseoir, il se tenait debout juste à côté de sa maîtresse.
Il devait se pencher à chaque fois que V... deniait lui présenter la fourchette avec un peu de nourriture. Elle en profitait pour le troubler en lui tapotant les fesses, la cage voire lui malaxer les testicules.
Mieux encore, elle lui demandait régulièrement de se retourner, offrant à sa vue le plug anal d'O.. désormais visible dont le faux diamant brillait à travers le fin tissu de son string.
Après que V.. ait fini son plat, elle dit : "Très bien, c'est l'heure du désert mon garçon !"
O... savait trop bien ce que cela signifiait ; il se mis à nouveau à genoux et se glissa entre les jambes de sa maîtresse.
elle les écarta et laissa apparaître une culotte noire. Il fit glisser la dentelle sur le côté avec ses dents, comme V... l'avait exigé, et commença à dévorer sa chatte.
Elle gémissait d'excitation, "Oui... c'est bon.. applique toi bien, j'adore et c'est juste à ça que tu es bon, en fait, ma petite salope, n'est-ce pas le seul but de ta condition ?"
Sa voix douce mais stricte le faisait rougir, sa bite tendu contre la grille de sa prison.
il pouvait sentir que V... était proche de l'orgasme. Elle a attrapé de ses mains ses cheveux et a pressé un peu plus sa tête sur sa chatte.
Il a continué à la lécher, le manque d'oxygène lui faisait tourner la tête alors que ses gémissements devenaient de plus en plus forts alors qu'elle s:abandonna en une série de spasmes orgamiques puissants.
Elle respirait lourdement, tenant toujours sa tête appuyée contre sa chatte. Lorsqu'elle le relâcha de son emprise, il retomba à genoux, à bout de souffle.
"Bon garçon," fini par dire V.., "maintenant, allons au lit, d'accord ?"
Elle a attrapé la laisse, l'a attachée au collier d'O.... et l'a tirée derrière elle.
O... La suivait à quatre pattes, regardant son corps envié. Sa virilité contenue dans la cage pendait entre ses jambes alors qu'il la suivait jusqu'à sa « chambre ».
V... a ouvert la porte de la chambre. C'était un endroit confortable, un lit deux places, une armoire en cerisier et le mur du fond de la pièce bleu paon.
S'il y avait eu quelqu'un pour regarder à l'intérieur de la maison, il aurait aperçu la silhouette d'une femme tirant la laisse de son esclave.
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Vanessa se détendit dans la douce chaleur de sa chambre, son esprit encore enveloppé par les sensations intenses qu'elle venait de vivre. La satisfaction se mêlait à une légère excitation doublée d’une petite impatience, celle de savoir comment David réagirait à la vidéo qu'elle venait de lui envoyer. Le silence de la nuit était apaisant, contrastant avec la jouissance qui l'avait consumée quelques instants plus tôt, comme en témoignait son intimité encore humide.
Elle se leva lentement, savourant la sensation de ses muscles relâchés après l’orgasme. Son psyché lui renvoya l'image d'une femme sereine et épanouie, une femme qui savait désormais ce qu'elle voulait et à qui elle appartenait. Le sourire qui s’épanouissait sur ses lèvres en était la preuve.
Vanessa se dirigea vers sa salle de bains, ses pieds nus effleurant le sol froid, une sensation qui contrastait agréablement avec la chaleur encore présente dans son corps. La lumière douce du plafonnier éclaira la pièce d'une lueur tamisée, créant une atmosphère intime et apaisante.
Elle se tenait devant le miroir, observant de nouveau son reflet. Les bijoux intimes, qui avaient si parfaitement épousé son corps tout au long de la journée, brillaient doucement sous la lumière. Le pendentif en forme de pomme reposait encore contre sa poitrine, les serre-tétons tirant légèrement sur sa peau délicate. Quant au bijou intime qui parait son sexe, il avait laissé son empreinte sur son corps. Avec une lenteur délibérée, elle commença à retirer ces parures. Ses doigts glissèrent doucement sur la chaîne du pendentif, détachant le fermoir avec précaution. Un frisson la parcourut tandis que ses doigts effleuraient ses seins pour détacher les serre-tétons. Elle les retira un à un, ressentant une légère tension se relâcher, suivie d'une vague de douceur qui envahissait ses seins libérés. Les petites feuilles dorées cliquetèrent doucement. Elle fit glisser l’ensemble avec délicatesse entre ses doigts, le déposant sur le bord du lavabo.
Puis vint le tour du bijou intime, également jouet de plaisir. Vanessa se pencha légèrement, ses mains glissant le long de ses hanches pour détacher les fines ficelles qui tenaient la goutte courbée bleu saphir contre son puits d’amour. Lorsqu'elle retira enfin le bijou, un soupir de satisfaction s'échappa de ses lèvres, mêlé d'une douce nostalgie pour le plaisir qu'il lui avait procuré tout au long de la journée. Lorsqu’elle constata que celui-ci n’était pas seulement humide mais était maculé de son miel intime, elle rougit. C’était encore un peu de la honte mais c’était aussi et surtout un sentiment de surprise et de satisfaction qui l’envahissait en découvrant combien elle était désormais capable de lâcher prise, de vivre pleinement et sans tabou ces moments intimes. Elle fit couler l’eau du robinet en laiton du lavabo et lava délicatement la goutte courbée. Après l’avoir séchée, elle la nettoya de nouveau avec une lingette alcoolisée qu’elle avait sortit de sa boîte se trouvant dans l’armoire en bois clair se tenant à la droite du lavabo. Elle déposa ensuite le bijou au côté de l’autre avant de se diriger vers la douche.
Se sentant légère et libre, Vanessa fit couler l’eau de la douche. La vapeur commença à envahir la salle de bains, enveloppant la pièce d’une brume douce et chaude. Elle entra sous le jet, laissant l'eau chaude couler sur son corps. Sa peau portait encore les marques subtiles de ces ornements, une mémoire tactile de ce qu’elle avait vécu sous leur influence. Les gouttes caressaient sa peau avec douceur, glissant sur ses épaules, le long de ses bras, et sur sa poitrine, avant de dévaler le long de ses hanches et de ses jambes. Vanessa ferma les yeux, s’abandonnant à cette sensation apaisante. L’eau massait ses muscles encore légèrement tendus par l’intensité des émotions qu'elle avait ressenties. Elle se laissa aller sous ce déluge réconfortant, son esprit vagabondant entre les souvenirs récents de ses interactions avec David et la sérénité que cette douche lui procurait. Elle se saisit d’un flacon de mousse pour douche au jasmin et déposa quelques noisettes du gel dans ses mains. Ses mains glissèrent sur son corps, massant doucement les muscles de ses épaules, de son cou, descendant le long de sa colonne vertébrale pour détendre les derniers nœuds de tension. Elle caressa et pétrissa doucement ses seins, sentant leur douceur naturelle, et descendit jusqu’à son ventre, effleurant son sexe avec une tendresse infinie. L’eau s’infiltra partout, emportant avec elle les dernières traces de la journée.
Lorsque Vanessa éteignit enfin l'eau et sortit de la douche. Elle s'enveloppa dans une grande serviette moelleuse, étreignant la chaleur réconfortante du tissu contre son corps. Tandis qu'elle sortait de sa salle de bains, ses pensées dérivaient doucement vers David, vers ce qu'ils avaient partagé et ce qu'ils partageraient encore. Elle se sentait plus que jamais prête à se laisser guider, à explorer encore plus profondément cette relation unique qui la comblait. Elle ajusta légèrement la serviette qui entourait encore son corps, s'approchant de la fenêtre de sa chambre pour regarder les étoiles. Le ciel nocturne était clair. Un long manteau bleu marine constellé d’étoiles le parait. De petites lumières scintillantes qui lui rappelaient la lueur dans les yeux de David lorsqu'il la regardait. Cette pensée la fit frémir de plaisir.
Le son de son téléphone, un léger tintement qui résonna dans le calme de la pièce, la tira de sa rêverie. Vanessa se précipita pour voir le message. C’était David. Son cœur s'emballa à l'idée de lire ses mots, de ressentir à travers eux sa présence si proche et pourtant si lointaine. Mais ce n’était pas un message écrit, mais un message vocal. Elle appuya, fébrile, sur la flèche de lecture. La voix rauque de David emplit la pièce :
« Ma chère Vanessa,
Merci pour cette superbe vidéo. Tu m’as comblé.
Ta dévotion et ton abandon sont un véritable trésor pour moi. Voir ta beauté capturée dans ces moments d’intimité m’a procuré un plaisir immense. Tu es parfaite, exactement comme je l'avais imaginé, et même bien au-delà …
Ta soumission volontaire, ta confiance en moi, tout cela me remplit d’honneur et de fierté. Ce soir, tu m'as offert bien plus qu'une simple vidéo : tu m'as offert ton âme et ton cœur … Je t'en suis éternellement reconnaissant.
Tu es à moi, ma Vanessa. Je te veux comme apprentie soumise, novice. Je veux faire de toi ma Sublime. Ma Princesse et ma chienne ; mon amour et ma salope … Je veux être à toi. Être ton homme et ton Maitre … Que Nous formions un Tout … Et qu’ensemble nous écrivions le livre de notre vie, dans le respect de nos personnalités et l’osmose de nos désirs … dans cette appartenance mutuelle de domination et de soumission consenties … et d’un amour profond …
Si tel est aussi ton ressenti et ton souhait, je te donne rendez-vous chez moi demain soir à 20h30. Tu connais l’adresse et tu as les clés …
Tu porteras une courte robe noire qui mettra en valeur tes jambes parées de bas noir, ainsi que tes courbes généreuses. Je te veux aussi avec des talons hauts. Ne porte pas de bijoux autour de ton cou et laisse tes cheveux tomber en cascade sur tes épaules et ton dos. Sous ta robe, tu ne porteras … rien …
Je t'attends … mon amour … ma dévouée … »
Vanessa resta immobile un instant, le souffle court, alors que les derniers mots de David résonnaient encore dans la pièce. Son cœur battait à tout rompre, une vague de sensations contradictoires la submergeait. Excitation, appréhension, désir... Tout se mélangeait dans un tourbillon d’émotions intenses. Elle sentit une chaleur douce l'envahir, comme si les mots de David avaient embrasé chaque fibre de son être. Ses mains tremblaient légèrement tandis qu'elle serrait le téléphone contre sa poitrine, son souffle court se mêlant à la montée d'une excitation irrésistible. Elle ferma les yeux, se laissant porter par l'idée de se retrouver entre ses mains, de s'abandonner entièrement à lui. Les mots de David, "Ma princesse et ma chienne; mon amour et ma salope," résonnaient en elle comme une douce caresse et un commandement puissant, éveillant en elle une profonde dualité de fierté et de soumission. Elle se sentit à la fois élevée et possédée, enivrante contradiction qui la fit frémir de désir et de dévotion pour lui. La sensation de la serviette contre sa peau nue lui semblait soudainement insuffisante, presque superflue, comme si elle voulait déjà se préparer pour lui, se dépouiller de tout artifice. Son esprit vagabondait entre la douceur de son amour pour David et l'intensité de la soumission qu'elle était prête à lui offrir. Elle se sentait à la fois vulnérable et puissante, enivrée par l'idée de répondre à ses attentes. La simple pensée de se présenter devant lui, dans cette robe noire qu'il avait choisie, sans rien en dessous, faisait monter en elle un désir brûlant. Son corps tout entier réagissait, une douce tension se mêlant à l'impatience d’être déjà à nouveau à ses côtés.
Le lendemain, la journée de Vanessa au travail se déroula comme dans un rêve. Chaque tâche qu'elle accomplissait semblait baignée dans une douce impatience, chaque seconde qui s'écoulait la rapprochant de cette soirée tant attendue. Son esprit ne cessait de revenir à David, à la manière dont ses mots avaient éveillé en elle un désir et une dévotion qu'elle n'aurait jamais cru possibles. Elle se surprenait à sourire à la moindre pensée de lui, ses joues s'empourprant légèrement lorsqu'elle se rappelait les instructions qu'il lui avait données. Bizarrement elle était aussi très excitée par l’idée d’être traitée de salope et de chienne … Tout simplement parce que ces mots venaient de lui … celui à qui elle se sentait appartenir … celui qui la possédait corps et âme… Bien que cela pouvait paraître irrationnel alors qu’ils se connaissaient depuis fort peu de temps, Vanessa savait qu'elle avait trouvé en David non seulement un maître, mais aussi un amour profond, un homme capable de la combler, de la comprendre et de la guider dans cette exploration intime de ses désirs.
L'idée de le retrouver ce soir, dans cette ambiance qu'il avait soigneusement préparée, l'électrisait. À chaque battement de son cœur, l'excitation grandissait, une chaleur douce se répandant dans tout son corps. Lorsqu'elle rentra enfin chez elle, elle n'avait qu'une seule pensée : se préparer pour lui, exactement comme il l'avait demandé.
Elle se dirigea d'un pas décidé vers sa garde-robe et en sortit la robe noire qu'elle savait être parfaite pour l'occasion. Le tissu léger épousait ses formes, soulignant ses courbes de manière élégante et sensuelle. Vanessa l'enfila avec soin, appréciant la sensation du tissu contre sa peau nue, la robe glissant sur elle comme une seconde peau. Elle ajusta ses bas noirs, remontant délicatement la dentelle le long de ses jambes. Chaque geste renforçait en elle la sensation d'être belle, désirée, prête à se soumettre à la volonté de David. Une fois prête, elle se regarda dans son psyché. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, exactement comme il l'avait demandé, et son regard brillait d'une lueur à la fois douce et intense. Vanessa se sentait à la fois belle et vulnérable, consciente de ce qu'elle allait offrir à David ce soir. Elle enfila une paire de talons hauts, accentuant encore plus sa silhouette et ses fesses rebondies.
Le temps semblait suspendu tandis qu'elle se dirigeait vers la maison de David. L'excitation grandissait à chaque pas, mêlée à une appréhension délicieuse. Arrivée devant sa porte, elle sonna, son cœur battant à tout rompre. Aucun bruit ne se fit entendre de l'intérieur. Elle attendit quelques instants, et resonna. Toujours rien. Elle répéta l’opération plusieurs fois, toujours en vain. Elle ressentit comme une appréhension, une tristesse : peut-être n’était-il pas là ? et s’il avait changé d’avis ? Ou peut-être lui était-il arrivé quelque chose ? Soudain elle se rappela les clés que David lui avait offertes. Avec des mains légèrement tremblantes, elle les sortit de son sac à main, les inséra dans la serrure, et tourna.
La porte s'ouvrit dans un léger grincement, révélant une maison plongée dans la pénombre, éclairée seulement par la douce lueur vacillante de bougies disséminées un peu partout. Vanessa sourit, rassurée. Il voulait qu’elle utilise ses clés. L'atmosphère était intime, presque mystique, baignée dans une lumière chaleureuse et apaisante. À l'entrée, Vanessa aperçut une enveloppe portant son nom. Elle la prit délicatement, l'ouvrant avec une légère appréhension mêlée d'excitation.
« Ma douce Vanessa,
Bienvenue. Ta présence ici ce soir est la preuve de ta dévotion, et je t'en remercie.
Suis les bougies qui te guideront jusqu'à une pièce de la maison que tu ne connais pas encore. Là-bas, tu trouveras un cercle de bougies allumées au sol. Place-toi en son centre, mets tes mains derrière ta tête, ferme les yeux, baisse la tête et ne parle pas.
A plus tard, ma belle apprentie soumise.
Votre David »
Les mots de David résonnèrent en elle comme une douce promesse. Elle sentit un frisson la parcourir, une onde de chaleur qui naquit dans son ventre pour se répandre à travers tout son corps. Sans hésiter, elle posa son sac à main près de l'entrée et se mit en route, suivant les bougies qui formaient un chemin lumineux à travers la maison. Chaque pas la rapprochait de lui, et l'excitation ne cessait de grandir en elle. Arrivée dans la pièce, elle découvrit le cercle de bougies allumées, leur lumière créant une aura presque sacrée. Vanessa entra dans le cercle, son cœur battant à tout rompre. Elle mit ses mains derrière sa tête, ferma les yeux, baissa la tête et s'abandonna à l'attente, son corps vibrant d’excitation.
Vanessa attendait dans le silence, ses sens en éveil ; chaque fibre de son corps tendue vers l'inconnu. Le temps semblait s'étirer à l'infini, amplifiant la tension délicieuse qui montait en elle. Soudain, une musique baroque s'éleva doucement dans la pièce, emplissant l'espace de sonorités anciennes, riches et envoûtantes. Le rythme mesuré de la musique, ni trop fort, ni trop doux, ajoutait une dimension mystique à l’atmosphère déjà chargée de la pièce. Vanessa sentit son cœur battre plus vite, son souffle devenir plus court.
Elle entendit alors des pas assurés se rapprocher. David … Son corps réagit immédiatement, une vague de chaleur la traversa, partant de son ventre pour irradier jusqu’à ses doigts qui tremblaient légèrement derrière sa tête. Elle se concentra sur le son de ses pas, tentant de deviner ses intentions, chaque pas renforçant ses sentiments de vulnérabilité et d'excitation.
David fit lentement le tour d'elle, ses yeux la scrutant, prenant en compte chaque détail de son apparence, chaque courbe, chaque mouvement infime. Vanessa sentait son regard, presque comme une caresse, une évaluation silencieuse qui la faisait frissonner. Elle voulait être parfaite pour lui, digne de son attention et de sa confiance.
« Tu as bien suivi mes ordres. C'est bien, ma dévouée, » déclara-t-il d’un ton ferme et assuré, sa voix résonnant comme une vérité incontestable dans le silence de la pièce. Les mots de David pénétrèrent profondément en elle, la remplissant d’une satisfaction immense. Elle se sentait reconnue, valorisée dans son rôle, et cela renforça son désir de se soumettre pleinement à lui. Son cœur se gonflait de fierté, de plaisir intense à l’idée d’avoir répondu à ses attentes.
David s'approcha alors davantage, et d’un geste délicat mais ferme, plaça sa main sur son cou, enserrant légèrement sa gorge. Vanessa sentit une nouvelle vague de chaleur l'envahir, son corps tout entier réagissant à ce geste de possession. La sensation de la main de David sur son cou, cette emprise douce mais ferme, éveillait en elle un désir brûlant, la plongeant dans un état d’abandon total. Elle se sentit entièrement sienne, prête à tout pour lui plaire, pour recevoir sa guidance.
Il releva sa tête avec douceur et l’embrassa. Vanessa lui rendit son baiser avec une passion contenue, mêlant douceur et dévotion dans ce contact intime. Leurs lèvres se rencontrèrent, partageant un moment de complicité et de promesse, un lien qui se renforçait à chaque seconde.
Puis, David s’écarta légèrement, avant de reprendre la parole. « Tu es dans la pièce où tu seras désormais éduquée et parfois dressée pour devenir une soumise parfaite… Ma soumise parfaite… Ma Sublime ... Ma princesse et ma putain … Une femme vénérée et aimée .. et une chienne lubrique et indécente …. Ici, et pour l’heure, tu ne m’appelleras plus David mais Monsieur … Es-tu toujours d'accord pour cela ? » Sa voix, ferme et pleine d’assurance, résonnait en elle comme une invitation irrésistible.
Vanessa, les yeux encore fermés, sentait son cœur battre à tout rompre. Une vague d’émotions la submergea, un mélange de gratitude, de désir, et d’un profond sentiment d’appartenance. Elle savait, sans l’ombre d’un doute, que c’était tout ce qu’elle désirait. Elle était à lui. Totalement. D'une voix douce mais assurée, elle murmura, « Oui, Monsieur, je suis à Vous. »
David sourit doucement en entendant la réponse de Vanessa. Il laissa planer un instant de silence, puis murmura d'une voix basse mais claire : « Bien, ma dévouée. Et n'oublie pas que tu as un mot pour arrêter tout cela à tout moment ». Il marqua une pause, s'assurant qu'elle comprenait pleinement ce qu'il venait de dire. La sécurité, la confiance entre eux, était primordiale, même dans ce moment de soumission intense. « Garde cette pose, ainsi que les yeux fermés. Ne parle plus. » Son ton était ferme, mais empreint de douceur, comme une caresse verbale qui s'ajoutait à l'atmosphère déjà chargée de la pièce.
Vanessa sentit un frisson lui parcourir l'échine alors que David se déplaçait derrière elle. Elle était immobile, mais son corps vibrait en anticipation de ce qui allait suivre, chaque fibre de son être tendue vers ce qui allait venir. Son souffle s'accéléra légèrement, son cœur battant à un rythme rapide mais régulier. Elle se sentait à la fois exposée et protégée, en totale confiance malgré la vulnérabilité de sa position.
David posa ses mains sur ses épaules presque dénudées, la chaleur de son toucher se diffusant immédiatement dans le corps de Vanessa. Lentement, ses doigts glissèrent le long de ses bras, effleurant sa peau avec une douceur calculée. Chaque mouvement était maîtrisé, précis, comme s'il connaissait déjà par cœur la carte du corps et des désirs de Vanessa. Il laissait ses mains dériver, caressant doucement le creux de ses coudes, remontant jusqu'à ses omoplates, dessinant des arabesques invisibles. Il descendit ensuite vers le bas de son dos, ses doigts effleurant la courbe délicate de sa colonne vertébrale, avant de se poser sur ses hanches. Vanessa retint son souffle lorsque ses mains descendirent sur ses fesses rebondies, les pétrissant avec une fermeté mesurée, savourant la sensation de leur rondeur sous ses paumes. Le contraste entre la douceur de ses caresses et la fermeté de sa prise éveillait en Vanessa un désir brûlant, un mélange de plaisir et de soumission qui la rendait encore plus réceptive à ses gestes.
David continua son exploration, ses mains glissant sur l'arrière de ses cuisses, puis remontant lentement, traçant un chemin de feu sur la peau délicate de Vanessa. Il s'attarda de nouveau sur ses fesses, les modelant, les pressant légèrement, avant de remonter à nouveau vers sa taille, ses doigts effleurant le tissu fin de sa robe. Chaque mouvement semblait délibéré, calculé pour maximiser le plaisir qu'il lui procurait. Il déplaça ensuite ses mains vers l'avant de son corps, remontant le long de ses flancs jusqu'à atteindre la courbe de ses seins. Vanessa sentit son souffle se couper alors que les mains de David se refermaient doucement sur ses seins, les caressant, les soupesant avec une délicatesse qui la faisait frémir. Ses doigts effleurèrent ses tétons à travers le tissu, provoquant une décharge de plaisir qui la fit presque vaciller. Elle se mordit la lèvre pour ne pas laisser échapper un gémissement, se rappelant l'ordre de ne pas parler.
Les mains de David continuaient de caresser ses seins à travers sa robe, les pétrissant doucement, jouant avec ses tétons déjà durcis par l'excitation. Vanessa se sentait à la fois envahie et comblée par ses gestes, chaque caresse la plongeant un peu plus dans un état de soumission totale. Elle se laissait totalement aller à ses sensations, son esprit se vidant de tout sauf du contact des mains de David sur son corps. Son cœur battait à tout rompre, son corps réagissant avec une intensité qu'elle n'avait jamais connue auparavant. La musique baroque, entrecoupé seulement par leur respiration, amplifiait chaque sensation, chaque frôlement. Le désir montait en elle, irrépressible, une vague de chaleur qui se propageait depuis son bas-ventre jusqu'à la pointe de ses seins.
David retira soudainement ses mains, rompant le contact qui avait enveloppé Vanessa dans une chaleur enivrante. Le temps semblait s'étirer à l'infini, la laissant dans une attente presque douloureuse, une frustration douce-amère qui faisait battre son cœur encore plus fort. Chaque seconde passée dans cette immobilité, sans savoir ce qui allait suivre, accentuait son désir, la plongeant dans un état de vulnérabilité totale.
Puis, elle sentit un léger mouvement dans son dos, suivi du bruit discret de la fermeture éclair de sa robe qui glissait lentement. L'air frais de la pièce caressa sa peau nue lorsque le tissu léger tomba à ses pieds, dévoilant son corps totalement offert. Une onde de frissons parcourut son corps, mélange d'excitation, de nervosité et d'une sensation d'exposition totale. Elle se sentait à la fois terriblement vulnérable et étrangement puissante et fière, consciente de l'effet que cette nudité avait sur elle-même et sur David. Son souffle se fit plus court, chaque battement de son cœur résonnant dans ses oreilles comme un écho de l'attente délicieuse qui l'envahissait.
David se pencha. Il prit un à un les pieds de Vanessa, retirant délicatement ses chaussures à talons et les dégageant de la robe les entravant. Il déposa le tout sur un fauteuil en cuir non loin de là. Revenant vers Vanessa il s’adressa de nouveau à elle : « Ecarte les jambes ! »
Vanessa obéit sans hésiter, écartant doucement les jambes, ressentant immédiatement une nouvelle vague de chaleur l'envahir.
David continua d'une voix calme mais autoritaire : « Ouvre les yeux, ma dévouée. » Elle obéit, découvrant David debout devant elle. Il était habillé d'un costume sombre qui épousait parfaitement sa silhouette, ses chaussures Richelieu brillantes ajoutant une touche d'élégance à son allure. Sa chemise blanche légèrement ouverte laissait entrevoir son torse, et la lumière des bougies accentuait les ombres sur son visage, le rendant encore plus séduisant, presque imposant.
« Cette position s'appelle 'Inspection'. Tu t’en souviendras » déclara-t-il d'une voix douce mais ferme. Vanessa acquiesça silencieusement, ses yeux capturant chaque détail de son apparence, notant avec une légère appréhension l’objet qu'il tenait à la main ...
Ses émotions se mélangeaient entre appréhension et désir, fascinée par l'aura de contrôle et de puissance qui émanait de lui.
(A suivre)
Source de l’illustration : création de MaitreJeanM - la tenue de Vanessa pour se rendre chez David
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"Ce qui est cinéma, c'est ce qui ne peut être raconté, mais allez donc faire comprendre cela à des gens déformés par trente siècles de bavardages. Les prises de vues et de sons dites "en extérieur" sont destinées aux scènes qui exigent un décor qu'il serait trop difficile ou trop coûteux de reconstituer au studio. Le cinéma est fait pour tous ceux dont la curiosité est le plus grand défaut. Si on a du génie, on ne fait pas de cinéma, on écrit un grand livre". Le nom de René Clair (1898-1981) fut l'un des plus prestigieux du cinéma français. À travers ses comédies et ses écrits, il a construit une œuvre d'une grande rigueur, où la nostalgie du cinéma muet prépare la politique d'un auteur. Dans le monde entier, René Clair aura longtemps occupé le rôle qui devait être repris par François Truffaut. Celui d'un esprit même du cinéma français, qui en résumait le système de valeurs et la plus haute histoire. Surtout, bien avant ses fils prodigues de la nouvelle vague, il s'était construit tout entier comme un homme-cinéma, pratiquant d'un même élan la critique et la création, se voulant à la fois "l'enfant du siècle qui attend un film" et celui qui va s'identifier au mouvement futur du septième art. D'où, dès le départ, le choix d'un pseudonyme où se conjuguent renaissance et clarté. À première vue, son profil intellectuel ne le distinguait pourtant guère de ses collègues. Issu d'une bourgeoisie commerçante du ventre de Paris, il a connu les charmes finissants de la Belle Époque, les raffinements d'un symbolisme fané, la fracture enfin d'une grande guerre qui renvoie la littérature à une certaine stérilité. Dans cette désillusion, il rejoint les Delluc, Gance et autres L'Herbier qui embrassent avant lui la carrière cinématographique, mais il n'est pas moins proche du dadaïsme,ou d'un pré-surréalisme qui privilégie le cinéma comme contre-culture, ou expression pure de l'inconscient. À vingt-septans, Alfred de Musset avait donné le meilleur de son œuvre, tous les chefs-d’œuvre de son théâtre, les grands poèmes inspirés et son roman autobiographique, "La Confession d’un enfant du siècle". Les vingt ans qui lui restaient à vivre firent de lui un notable des lettres, l’académicien mondain qui laissa une image de poète de charme. "Mort à trente ans, il eût été le Rimbaud de sa génération", écrit René Clair dans l’étude qu’il lui a consacrée. Quand il parle ainsi de Musset, on croit voir pétiller son regard, signal de cette ironie si familière dont il constituait la cible privilégiée.
"Ah, le cinéma. Qu'est-ce que ce serait s'il n'y avait pas la caméra. Ce serait merveilleux, tout simplement". Moins précoce, néanmoins, mort à trente-cinq ans, René Clair aurait été célébré pour ce qu’il était alors, le plus français des cinéastes, le plus grand cinéaste français reconnu à l’époque, en France, et hors de France. Figée dans la gloire de sa carrière fulgurante, de son combat de théoricien et de militant du cinéma d’auteur, sa statue se dresserait alors encore aujourd’hui au cœur de l’histoire de notre cinéma, indégradable et peut-être encombrante. René Clair n’est pas mort à trente-cinq ans. Il a vécu jusqu’à quatre-vingt-deux ans. Assez longtemps pour pâtir des légitimes mutations du regard et du goût, mais aussi des modes volatiles, des guérillas subalternes, des mémoires négligentes. Bien assez longtemps pour enrichir son palmarès d’œuvres nouvelles où les éclats de sa jeunesse se transmuaient alors en un "classicisme mis en cause par la modernité". En 1896, un premier enfant naît au foyer de Marius et Marie Chomette, commerçants aux Halles. C’est un garçon que l’on baptise Henri. Deux ans plus tard, Henri apprend que ses parents lui ont commandé une petite sœur. C’est déjà décidé, elle s’appellera Jeanne. Un soir, branle-bas de combat au magasin familial. La caissière emmène le petit Henri. Il passera la nuit chez elle. Au matin, retour à la maison. Henri retrouve son père qui le prend par la main: "Viens voir la petite Jeanne". Il monte à l’appartement, au troisième étage, et découvre le joli nouveau-né qui ouvre sur lui de beaux yeux étonnés. Henri Chomette évoque la scène, quarante ans plus tard, dans un texte autobiographique inachevé. Il continue: Je lui dis: "Bonjour, petite Jeanne". Longtemps, j’ai été vraiment persuadé que cette image était vraiment celle de ma seule entrevue avec ma petite sœur. Plus tard, j’ai reconnu, en voyant une photo de René à cet âge, que ma mémoire avait superposé les tableaux. Il faut dire aussi que le marchand s’était trompé, qu’au dernier moment il avait envoyé un petit frère à la place de la petite sœur tant désirée. Son erreur était excusable, et René devait conserver longtemps un fin visage féminin. On ne renonça pas si vite à la fillette attendue. En manière de transaction, on lui laissa pousser les cheveux longs, on l’appelait souvent "ma petite fille". Enfin, René Clair, de son vrai nom René Lucien Chomette, nait le onze novembre 1898 à Paris.
"Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière. Le cinéma, c'est du théâtre en conserve". Fils d'un savonnier, il grandit dans le quartier des Halles à Paris. Il est élève au lycée Montaigne. Le cursus scolaire de René Chomette se poursuit à Louis-le-Grand de 1911 à 1916 sans incident majeur. Rêveur et peu discipliné, il passe en conseil de discipline en troisième. Ses résultats sont moyens ou médiocres, sauf pour tout ce qui touche la langue et l’écriture, où il excelle. Cette polarisation de ses qualités et de son intérêt s’intensifie en seconde où son professeur de français, Charles-Gustave Amiot, remarque alors ses dispositions et les encourage. Amiot est un romancier dont la petite réputation au début du siècle fut balayée par la révolution proustienne. C’est surtout un éminent spécialiste du XVIIIème siècle, très au fait de la vie littéraire, qui entretient volontiers une relation privée avec ses élèves d’exception. Les livres d’Amiot avaient depuis longtemps disparu des librairies quand José Corti publia, en 1979, un petit roman resté inédit jusqu’alors, "La Duchesse de Vaneuse", élégant hommage à "La Princesse de Clèves". Dès 1914, mais longtemps après sa scolarité, René Chomette rendra visite à son ancien professeur, ou correspondra avec lui, lui confiant projets et ambitions, sollicitant conseils et appuis. Amiot avait contribué à élargir la relation de René avec la littérature en donnant le goût du Grand Siècle et des Lumières classiques à un élève qui réservait jusqu’alors ses enthousiasmes aux poètes et romanciers du XIXème siècle. Un élève qui ne s’intéresse plus guère qu’à son territoire d’élection, la littérature, et plus spécialement la poésie. Le onze novembre 1918 au soir, son père propose au jeune homme d’aller errer dans Paris. "On ne manque pas une fête pareille", lui dit-il. "Je n’osais refuser. Je craignais de paraître un monstre. Puis, somme toute, dans ma frénésie de malheur, il ne me déplaisait pas de voir la joie des autres". Tel est l’état d’âme que Radiguet prête à son héros, cette nuit-là, aux dernières pages du "Diable au corps". Il est probable que c’est dans un état d’esprit voisin que René Chomette accepta la même invitation que lui fit son père, au soir d’une journée alors historique. Ce même soir aurait dû alors avoir lieu la première, aux Bouffes-Parisiens, d’une petite opérette de Willemetz et Christiné, "Phi-Phi", qu’il a fallu reporter au lendemain à cause d’un retard dans la livraison des tuniques grecques. Le douze novembre, cet opéra de quat ’sous, d’une dérision enjouée, qui va connaître ainsi quarante-cinq mille représentations dans le monde entier, ouvre avec entrain ce qu’on appellera alors plus tard les années folles.
"Le documentaire est au cinéma ce que l'archéologie est à l'architecture. Cinéma, un des seuls métiers où l'on puisse arriver à être célèbre en n'étant ni intelligent ni joli ni bon comédien ni distingué ni instruit. On comprend qu'il y ait tant de demande". Le temps s’approche, pour le "Bateau ivre" de René Clair, de s’amarrer au continent enfin découvert de son avenir et de sa vocation. L’Europe aux anciens parapets lui propose la révolution d’une nouvelle écriture qu’il peut adopter sans renier ses premiers serments. Laissons-le s’expliquer lui-même sur cette conversion. " Mes exploits d’acteur n’allèrent pas plus loin. Ce métier me plaisait de moins en moins. Mais pendant que je l’avais pratiqué sans le prendre au sérieux, j’avais commencé à prendre au sérieux le cinéma. L’écran venait de s’ouvrir aux films qui venaient d’Amérique, de Suède ou d’Allemagne. J’avais vu la première œuvre de Griffith et Charlot soldat m’avait bouleversé. Qu’un homme éloigné de la guerre ait réussi à en donner une image en quelque sorte surréelle et aussi juste que bien des récits authentiques tenait du miracle. Et si d’autre part un geste, un regard pouvaient éveiller l’émotion ou le rire plus vivement que les phrases, c’était un nouveau langage qui se créait, c’était pour l’art dramatique une révolution. Le climat de l’époque se prêtait à cette idée de révolution. Après 1918, la littérature et le théâtre contemporains me paraissaient parfois appartenir à un âge vermoulu. Mais le cinéma se montrait alors comme le moyen d’expression le plus neuf et le moins compromis par son passé". En 1917, il est mobilisé comme ambulancier. En 1918, il devient alors journaliste à "L'Intransigeant" sous le pseudonyme de René Després. Il écrit par ailleurs des paroles pour la chanteuse Damia, sous le pseudonyme de Danceny. Il obtient ensuite des rôles dans divers films: "Le Lys de la vie", "Le Sens de la mort", "L'Orpheline","Parisette" et choisit pour cette occasion le pseudonyme de René Clair. Il devient directeur du supplément cinéma de la revue "Théâtre et Comœdia illustré". En 1922, il s'essaie à la réalisation en devenant l'assistant de Jacques de Baroncelli sur deux films. Cette même année, il commence la rédaction du scénario du "Rayon diabolique" qu'il tournera en 1923 et qui sortira en 1925 sous le titre "Paris qui dort". Le ballet "Relâche", dont Francis Picabia a écrit le livret, doit être monté entretemps au Théâtre des Champs-Élysées dont le directeur, Jacques Hébertot, est également celui de "Théâtre et Comœdia illustré". Picabia souhaite qu'on projette un film à l'entracte. C'est René Clair qui sera choisi pour le réaliser. C'est le début d'une longue carrière qui le mènera au sommet du cinéma.
"Ma vie, ma lecture, tout tourne autour du cinéma. Pour moi, le cinéma c'est la vie, et vice-versa. La photographie, c'est la vérité et le cinéma, c'est vingt-quatre fois la vérité par seconde". Le film d'inspiration dadaïste, "Entr'acte", auquel participent également Marcel Duchamp et Man Ray, fera scandale et assurera sa notoriété. Il enchaîne divers films avec un goût prononcé pour un certain fantastique. "Paris qui dort", "Le Fantôme du Moulin-Rouge" et "Le Voyage imaginaire" qui imposent Albert Préjean, "La Proie du vent" avec Charles Vanel et Jean Murat, et la comédie "Un chapeau de paille d'Italie", d'après Eugène Labiche, "Les Deux Timides", tout en s'adonnant alors à l'écriture. "Adams" sort chez Grasset en 1926. En 1929, il participe à l'écriture du scénario de "Prix de beauté", qu'il devait, initialement, également réaliser, mais qui sera tourné par Augusto Genina, avec Louise Brooks dans le rôle principal. C'est avec son premier film parlant, "Sous les toits de Paris" (1930), qu'il acquiert très vite une réputation internationale avec des admirateurs prestigieux, dont Chaplin et Eisenstein, et fixe une certaine image de Paris. Le succès se confirme avec "Le Million" (1930) et "À nous la liberté" (1931), satire utopiste de la société industrielle. En 1936, sort "Les Temps modernes" de Chaplin. La Tobis, société allemande qui produisit "À nous la liberté", et qui entretemps (1935) était passée sous le contrôle de Goebbels, décide alors d'attaquer Chaplin pour plagiat et contrefaçon. Clair s'oppose à cette action, considérant le film de Chaplin, qu'il admire, comme un hommage indirect au sien. La Tobis continuera à poursuivre Chaplin. Après l'échec du "Dernier Milliardaire" (1934), René Clair accepte l'offre qui lui est faite d'aller travailler à Londres. Il y renouera brièvement avec le succès public pour "Fantôme à vendre" en 1935, mais son film suivant, "Fausses Nouvelles" (1937), remake anglais de "Le Mort en fuite", sorti l'année précédente en France, déçoit. De retour en France fin 1938, il commence à tourner "Air pur" en juillet 1939. Le tournage est interrompu par l'ordre de mobilisation de septembre qui envoie à la guerre divers membres de l'équipe de tournage et le film ne sera jamais terminé. Fin juin 1940, René Clair quitte la France avec femme et enfant, gagne l'Espagne puis le Portugal, et s'embarque pour New York. Le gouvernement de Vichy le déchoit de la nationalité française puis, quelque temps après, annule cette décision. Sacré "chef de file du cinéma français", René Clair voit se retourner contre lui l’honneur dont on l’accable: français, si français, trop français, son cinéma, disent les augures, ne pourra franchir les frontières, ni être compris à l’étranger. Étrange prédiction. Clair est alors déjà, à cette époque, le cinéaste français le mieux connu dans le monde. L’exceptionnelle carrière internationale du "Million" va alors hisser ce prestige à son zénith, car le triomphe du film est général, public et critique accordés.
"Cinéma: muet de naissance. Pour l'homme ignorant, le cinématographe représente une prodigieuse économie d'effort intellectuel. Les citations sont à la lecture ce que les bandes annonces sont ainsi au cinéma". "Le Dernier Milliardaire" est sorti sur les écrans le douze octobre 1934. Le prochain film français de René Clair sortira en mai 1947. Le cinéaste le plus représentatif du cinéma français aura été absent plus de douze ans des studios français. Une rupture radicale intervient dans la vie et la carrière d’un homme dont l’inspiration, la culture, la sensibilité semblaient si fondamentalement nationales, dont les œuvres respiraient si manifestement l’air de Paris. Rupture radicale, car, douze ans plus tard, le monde, les hommes, le cinéma auront changé. René Clair aussi. C’est une autre histoire qui commence. Cet espace de douze années marqué par deux exils de nature complètement différente, par des tentatives diverses, des choix difficiles et par six films tournés en Grande-Bretagne et aux États-Unis n’a rien d’un no man’s land. Evénements, réalisations s’y succèdent. Mais, rétrospectivement, on mesure combien le jeune cinéaste qui, en dix ans, a affirmé sa maîtrise et sa prééminence a été, jusqu’alors, au-delà du hasard et de la chance, maître de son destin et de ses décisions, metteur en scène de son propre parcours. Pour un temps au moins, cette période est révolue. Les contraintes professionnelles, économiques, familiales, mais surtout le désordre du monde pèseront d’un lourd poids sur ces années. La victoire anglaise du "Fantôme" trouve dès le début 1936 deux confirmations. À Paris, en février, où le film reçoit un très bon accueil, mais d’abord et surtout à New York en janvier. Les Clair embarquent sur L’Ile-de-France le dix janvier. Sa femme, Bronia se souvient encore d’un voyage de rêve, pour elle qui avait failli devenir pianiste. Il y a à bord, et qui donnent alors des concerts, trois des plus grands pianistes vivants: Alexandre Braïlowsky, Jan Smeterlin et Artur Schnabel. Dès l’arrivée, la présentation du film au Rivoli séduit public et médias. La presse acclame ce fantôme si critique à l’égard des américains sur le ton: "Regardez comme nous sommes beaux joueurs". Les propositions de Hollywood se multiplient. Clair durcit ses réponses: "C’est non, non et non. Vous n’êtes pas capables de m’offrir la liberté dont j’ai besoin, que j’obtiens en Europe". Retour euphorique. Mais maintenant, que faire ? L’apothéose de Fantôme à vendre, avec ce qu’implique la diffusion mondiale d’un film en langue anglaise, devrait ouvrir une période de stabilité et de créativité intense. C’est tout le contraire qui se produit. Avec de fréquents séjours à Paris et surtout à Saint-Tropez, les Clair vont garder Londres comme résidence principale pendant trente mois encore. Jusqu’en octobre 1938. Avec pour tout bilan professionnel un tout petit film. Et beaucoup d’incertitudes. Pour eux, une autre vie a déjà commencé.
"Le cinéma a trois fonctions vitales. Primo: divertir, et c'est une très noble entreprise. Secundo: faire réfléchir grâce à une fiction qui ne privilégie pas seulement le divertissement. Tertio: être un miroir de l'existence". Les aventures du citoyen René Clair pendant la guerre l'ont alors mené sur les terrains politique, juridique, voire militaire. Elles ne l'ont jamais entraîné vers les studios. Certes, René Clair, Français libre, n’oubliait pas qu’il était cinéaste, et c’est en cinéaste qu’il a voulu participer à la libération de la France. En cinéaste, mais sur le terrain, avec l’armée, dans la réalité de la guerre, en expert de l’organisation cinématographique. En revanche, il a refusé de tourner un film de propagande, comme le firent par exemple Renoir avec "This Land is Mine" ("Vivre libre") ou Duvivier avec "The Imposter" ("L’Imposteur"). Pour lui, de tels films devaient relever d’un mode strictement réaliste qu’il ne se sentait pas capable d’assumer, ignorant les réalités quotidiennes et matérielles de la France occupée. Ces scrupules furent en partie justifiés par l’accueil qui fut fait en France, après la guerre, à la plupart de ces films de résistance américains. Il faut dire qu’ils étaient conçus pour un autre public, dans un autre climat. Alors qu’il prépare "Dix Petits Indiens", René Clair écrit à son ami Robert de Saint-Jean, trois semaines avant la libération de Paris: "D’autres projets ? Non. Je ne veux plus m’engager à quoi que ce soit après ce film. Je veux être libre de voyager. Vous me comprenez". L’espoir de rentrer en France n’est pas formulé. Non pour le dissimuler à des yeux ou des oreilles hostiles. Mais parce que le rêvele plus violent doit rester non-dit pour n’être pas profané. Dès ce moment, la priorité des priorités sera le retour. Celui-ci signifie autorisation et moyen de transport. En octobre, René Clair écrit à Henri Huppenot, représentant du gouvernement provisoire de la République française à Washington: "En décembre 1941, le gouvernement de Vichy demandait à certains de mes confrères et à moi-même de rentrer en France au plus tôt. Ni mes confrères ni moi-même n’avons acquiescé à cette demande. Quel que fût mon désir d’exercer ma profession dans mon pays, il ne m’échappait pas qu’un tel retour en de telles circonstances aurait donné l’impression d’une soumission volontaire au règne imposé par les allemands et que mes collègues restés en France étaient contraints de subir. Je ne voudrais pas que le long séjour en Amérique qui a été la conséquence de ce refus de rentrer en France fît croire que je néglige les intérêts du cinéma français".
"Les films devraient être distribués par ceux qui aiment le cinéma, c'est-à-dire par les auteurs eux-mêmes. Le cinéma est un soleil noir inlassablement attractif. Il est la vie, l'amour et la mort". Après guerre, les multiples activités de René Clair n’empêchent pas que sa priorité demeure la création cinématographique. Mais leur diversité contribue au ralentissement du rythme de production du cinéaste. Ainsi, les premières démarches préparatoires pour "La Beauté du diable" datent de mars 1948, et le film sortira en mars 1950. Sans doute des difficultés particulières, liées notamment à la coproduction avec l’Italie, expliquent-elles en partie ce délai. Toutefois, ce nouveau rythme va marquer la dernière période de création du réalisateur. "Du Silence est d’or" à "Tout l’or du monde, René Clair tournera six longs métrages en quinze ans. Nous sommes loin des films en rafale du cinéma muet et des cinq films en cinq ans des premières années trente. Ce ralentissement dit quelque chose du cinéma de René Clair. Jusqu’au départ de France, tout est simple, direct, primesautier en quelque sorte. Un film comme "14 Juillet" donne l’illusion d’avoir été écrit pour être tourné d’un trait. Ce cinéma a pris du poids : celui de l’âge (cinquante ans en 1948) et des moyens de production. Des ambitions également:intellectuelles ("La Beauté du diable") ou dramatiques ("Les Grandes Manœuvres"). Champion de la comédie légère, Clair devient un cinéaste des "grandes formes". Cela ne se court pas à la même allure. Octobre 1952- octobre 1955. Trois années séparent la sortie des "Belles de nuit" de celle des "Grandes Manœuvres". Le temps pour René Clair de se livrer à cent activités ? Sans doute. Pourtant, il serait à peine abusif de dire que ces trois années ont été consacrées essentiellement à la préparation de son prochain film. Parce qu’il est solitaire, intime, et laisse peu de traces, le travail d’écriture est peu étudié chez les auteurs de cinéma. En 1960, il est élu à l'Académie française. C'est la première fois qu'un cinéaste en tant que tel y fait son entrée. Au même moment, la nouvelle vague bouleverse les règles d'un cinéma de studios dont il était devenu le représentant le plus prestigieux. La même année, il dirigea l’épisode "Le Mariage" du film à sketches "La Française et l’amour", brève description de la vie conjugale d’une française en 1962, avec Blasetti, Berlanga et Bromberger, il participe à un autre film de ce type, "Les Quatre Vérités", avec "Les Deux Pigeons", adaptation d’une fable de La Fontaine. L’avant-dernier long métrage de Clair, "Tout l’or du monde", est une parabole sur l’argent à travers l’opposition entre un monde paysan et la civilisation technologique.
"L'on peut prévoir le jour où, le phonographe et le cinéma étant devenus les seules formes d'impression en usage, les poètes auront une liberté inconnue jusqu'à présent. La femme qui, au cinéma, se place au centre d'une rangée court deux chances; celle qui se place à une extrémité ne court qu'un risque". Après "Porte des Lilas", nous sommes entrés dans la période des ruptures. Ruptures propres à René Clair, découlant de son aventure personnelle. Ruptures à lui imposées par le mouvement du monde, de la société, du cinéma. Le processus académique qui s’est déclenché constitue une de ces ruptures personnelles. Académicien, René Clair est en mesure, et il va en profiter, de pousser plus loin sa réflexion et ses activités dans des territoires divers (écriture, théâtre, télévision, poésie) dont il a toujours eu la curiosité. Autre rupture personnelle, pénible celle-là. Les proches qui vous quittent. Le même jour, le vingt-cinq novembre 1959, meurent Gérard Philipe et Jean Grémillon. Les liens qui l’unissaient à l’acteur s’étaient encore renforcés, au début de l’année, lorsque Clair avait monté, avec Gérard Philipe, "On ne badine pas avec l’amour" au Théâtre national populaire. Dirigerce grand petit frère dans le texte magique du cher Musset constituait une entreprise non seulement artistique, mais aussi affective, d’un prix exceptionnel. Les deux hommes y ont renforcé leurs liens. René Clair a suivi l’évolution rapide de la maladie qui a emporté Gérard Philipe, et dont il était, avec Anne Philipe, le seul à partager le secret. Appelé à son chevet, c’est lui qui ferme les yeux de l’acteur. Clair accompagne le cercueil de Gérard Philipe jusqu’au cimetière de Ramatuelle. Au même moment, on enterre à Saint-Sulpice-de-Favières, en Ile-de-France, un ami de longue date, Jean Grémillon. Où en sommes-nous avec le mystère René Clair ? L’histoire de sa vie révèle des pistes nouvelles qui éclairent le personnage et l’enrichissent sans vraiment résoudre le problème de l’homme. Celui-ci n’est plus pour nous un inconnu. Mais, en soulevant son masque, nous avons alors trouvé d’autres masques. Nous portons aujourd’hui un regard plus lucide sur un homme plus complexe. René Clair est mort dans l’appartement de l’avenue de Madrid, à Neuilly, le quinze mars 1981, à l'âge de quatre-vingt-deux ans. Sur la façade de l’immeuble, une plaque signale la longue présence de "René Clair, écrivain et auteur de films". C’est Bronia Clair qui a souhaité cette formulation, fidèle à la définition que son mari avait de longue date donnée à son activité. Écrivain d’abord, écrivain de cinéma, par les mots et les images, romancier en images, poète en chansons. Et non pas cinéaste, ni metteur en scène. Dans le sens moderne du terme, il fut sans doute le premier grand auteur du cinéma français. Il repose au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine. Son épouse, Bronia, dernier amour secret de Raymond Radiguet, le rejoint en 2004.
Bibliographie et références:
- Gabriel Dauchot, "René Clair"
- Denise Bourdet, "René Clair"
- Barthélémy Amengual, "René Clair"
- Claire de Beaucamps, "René Clair"
- Olivier Barrot, "René Clair"
- Françoise Prat, "René Clair"
- Marc de Luzy, "René Clair"
- Pierre Billard, "Le mystère René Clair"
- Noël Herpe, "René Clair"
- Emmanuelle Toulet, "René Clair, le cinéma à la lettre"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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O....était assis sur le canapé, nu, uniquement équipé de sa cage de chasteté, les bras croisés sur sa poitrine. V....revenant de la chambre se tenait devant lui, vêtue d'une nouvelle tenue qui renforcait sa position de dominatrice.
"Oh wow, c'est une nouvelle tenue" dit O...avec enthousiasme.
"Tu aimes?" » demanda timidement V.....
"absolument!" , s'est exclamé O....
L'attitude de V... a changée rapidement et elle l'a regardé froidement, "tu sais que tu mérites ce que tu vas avoir, peut-être que si tu n'avais pas été ce petit idiot à deux balles, je n'aurais pas à devoir te discipliner". O... baissa les yeux sur le sol.
"O..., deux semaines que nous nous sommes pas vus. Normalement, comme je ne t'ai pas donné d'autorisation, tu n'as pas eu d'orgasme depuis deux semaines", dit-elle.
"Je sais V.... Ça me manque."
"Eh bien, j'ai réfléchi."
"à propos de quoi?"
"sur la façon dont nous pouvons pimenter les choses aujourd'hui. Tu as été un bon garçon, n'est-ce pas ?"
"Oui, V. Biensûr."
"Je pense qu'il est temps de faire preuve d'un peu de créativité."
"avec quoi?"
"avec une punition, bien sûr."
" un châtiment?"
"Oui, O..... Je pense qu'il est temps d'introduire un nouvel élément dans nos jeux."
"À quoi penses-tu?"
"Je pense qu'il est temps que tu apprennes à plaire à une vraie dominatrice."
"que veux-tu dire?"
"Je veux dire, je vais t'apprendre à me plaire. Et si tu peux faire ça, alors peut-être, juste peut-être, je te laisserai avoir un orgasme."
"vraiment? Ça me plairait vraiment"
"Je veux dire, tu vas encore devoir apprendre à être un bon petit soumis. et si tu peux faire ça, alors je te laisserai avoir un orgasme. Évidemment je contrôlerai la façon dont tu jouiras."
"comment?"
"Eh bien, d'abord, tu vas devoir continuer à apprendre à me plaire. Je vais t'apprendre de nouveaux trucs."
"Quel genre de trucs ?"
"Eh bien, d'abord, tu vas apprendre à manger de la chatte correctement. Je sais que le fait de t'abstenir de jouir fait de toi un mangeur de chatte plus avide, mais c'est plus qu'un simple empressement. et je ne parle pas seulement de lécher mon clitoris. , non plus. Je veux dire, tu vas devoir apprendre à me manger correctement. O... pensa que V... était en fait relativement satisfaite de ses talents de bouffeur de chatte, mais elle qu'elle voulait renforcer sa domination ce qui n'était pas pour lui déplaire.
"d'accord."
"Et puis, tu vas aussi devoir apprendre à me baiser avec le gode-ceinture. J'adore l'idée de ta bite encagée balottant entre tes cuisses pendant que tu me pénètre avec le god ceinture, tu peux faire durer le plaisir jusqu'à ce que je jouisse. Et si tu me baise assez bien, alors je te laisserai avoir un orgasme.
"d'accord." V...était super excité à l'idée de jouir et de faire n'importe quoi pour elle.
"Mais d'abord," dit-elle, "je pense que nous devons travailler sur ton attitude. Tu as été un peu trop arrogant ces derniers temps."
"Je suis désolé, V...."
"Non, tu ne l'es pas. Tu dois apprendre à garder ta place. Ce n'est pas toi qui commande ici."
"Je sais, V.... Je suis désolé."
"Bien. Maintenant, commençons."
V...a remis à O...une paire de menottes en cuir. « Mets-les à tes poignets. J'ai besoin que tu sois un bon petit soumis, et cela signifie que tu vas devoir apprendre à obéir à chacun de mes ordres.
"Oui Maîtresse."
"Bien. Maintenant, je veux que tu t'agenouilles sur le sol."
O... a fait ce qu'elle lui a dit.
V.... s'est assise sur le canapé avec les jambes écartées "maintenant, viens ici." O... rampa vers elle en déplaçant a genoux, ses mains verrouillées derrière son dos. Il pouvait maintenant sentir sa douce chatte humide.
"Ne t'inquiète pas, je ferai en sorte de te guider. J'ai juste besoin que tu sois un bon soumis et que tu m'écoutes."
"d'accord, je ferai de mon mieux."
"Tout d'abord, commençons par un peu d'honnêteté, dis-moi pourquoi je veux contrôler ta bite!" dit-elle sévèrement.
"Oh, ahh, parce que j'ai un petit pénis… et je jouis trop vite" dit O..., pensant avoir la bonne réponse.
" voilà une parole lucide. maintenant, écarte un peu les jambes ». O... bougea un peu pour écarter ses jambes alors que tout son poids reposait sur ses genoux. V... a mis un doigt sous son menton et a incliné la tête pour la regarder dans les yeux. elle lui ensuite taquiné du pied les couilles depuis sa position assise sur le canapé. la surprise s'est répandue dans tout le corps d'O.. V... a attrapé ses épaules et l'a redressé.
"là, ça doit te rappeler que c'est moi qui commande, et tu vas devoir m'écouter si tu veux pouvoir." dit-elle d'un ton neutre.
"Ok, je comprends."
"Bon garçon. Maintenant, je veux que tu commences par honorer mes seins." elle attrapa sa nuque et pressa son visage contre sa poitrine.
O... fit ce qu'elle lui demandait, prenant un de ses petits seins coquins dans sa bouche et le suçant.
"Maintenant, lèche-moi doucement les mamelons." dit-elle. O... sentit ses tétons devenir durs sous sa langue. Après quelques minutes V... repoussa la tête d'O..
"OK c'est bon, passons à un autre exercice, ta langue sur ma chatte. je veux que tu me lèches la chatte de la meilleure façon que tu penses être. N'ai pas peur d'utiliser ra langue partout. et quand tu auras fini, je veux que tu suces mon clitoris.
O... hésita un instant avant de prendre une profonde inspiration et de plonger. V... gémit pendant qu'il lui léchait la chatte. elle aimait la sensation d'avoir le contrôle.
"C'est ça, ma petite salope. Continue comme ça. je vais jouir dans une minute."
O... a continué à lécher et à sucer, se sentant plus en confiance à chaque coup de langue. il pouvait sentir les gémissements de V... devenir de plus en plus forts et pouvait sentir son corps se rapprocher de plus en plus de l'orgasme. V...a attrapé les cheveux d'O... et l'a éloigné de sa chatte. Elle s'est ensuite retournée avec ses genoux sur le canapé et le visage de John juste près de ses fesses.
"OK c'est assez. maintenant, il est temps pour toi de me baiser avec le gode-ceinture. V... a aidé O... à remettre le harnais et à attacher le gode.
"J'aime son épaisseur et sa longueur. Regarde ta petite bite en dessous, elle n'est certainement même pas comparable. Maintenant, baise-moi avec." V...s'est retournée et a ordonné à O... de se lever pour qu'il puisse la baiser en levrette avec ses mains attachées derrière son dos.
O... a mis le gode-ceinture dans la chatte de V...et a commencé ses va-et-vient. Il est allé lentement au début, mais à mesure, il a commencé à accélérer le rythme. il remarqua que depuis cette position, il pouvait éviter que sa bite ne la touche alors qu'il s'enfonçait à fond.
"c'est ça. baise-moi fort. Des coups complets jusqu'au fond, bon sang, tu deviens bon dans ce domaine"
O... la baisa durement, sa queue tendue sous le harnais. cette fois, il s'était engagé à ne pas avoir d'orgasme jusqu'à ce que V...lui en procure de la manière qu'elle choisira.
"bon soumis. tu fais ça très bien. oh j'aime la façon dont tu me baise ! je pense que je suis prêt à jouir… ohhh putain", gémit V.. O...a lentement retiré le gode de la chatte trempée de V... . V...se retourna, enleva le harnais d'O.. mais le laissant menotté.
"Je pense que tu es prêt pour un orgasme."
V... s'est mise à genoux devant O..., lui enleva délicatement la cage de chasteté et ensuite, une main s'enroulat autour de sa queue pendant que l'autre malaxait ses couilles à la base.
Elle se pencha alors avec hésitation comme si elle était sur le point de lui sucer la bite. O... gémit par anticipation. Elle a commencé à faire semblant de lui donner une fellation, mais au lieu de mettre sa bite dans sa bouche, elle faisait une pipe au gode ceinture. Elle lança ensuite à O... un regard perplexe puis moqueur.
"haha, il n'y a aucun moyen que tu jouisses de cette façon. en fait, je ne sais pas encore, quand, et surtout, si, je te ferais jouir ainsi." dit-elle en riant.
V... s'est levée et a dit à O... de se retourner et de se pencher en avant, la tête sur le dossier du canapé et à genoux sur l'assise toujours les mains liées derrière le dos.
C'est à ce moment-là qu'il réalisa qu'ils faisaient tout ça juste devant la fenêtre avec les stores levés. Quiconque présent dans les appartements d'en face pouvait voir leur débauche.
V... caressa la bite d'O... en s'assurant qu'il bandait bien, mais pas assez pour atteindre l'orgasme. Elle a ensuite enfilé un gant en latex en regardant O.. qui ne pouvait pas deviné ce qui se passait.
"Es-tu prêt?" » demanda V....
"Oui s'il te plaît, je veux jouir!" s'exclama O....
"Bien. eh bien, pour te récompenser de m'avoir bouffé la chatte et baisé avec le gode ceinture, voyons de quel moyen je pourrais te faire jouir. O.... était confus mais aveuglé par son besoin de jouir. il a tout oublié de la fenêtre et de ce que pourraient voir les voisins.
V... lui glissa à l'oreille "Je sais que plus je me refuse à toi, plus tu es excité, ce qui est idéal pour ton entraînement de bonne petite salope à sa maîtresse."
"Essayons maintenant une autre forme d'entraînement." dit V...affichant un sourire menaçant.
"Oui s'il vous plaît maîtresse, tout ce que vous voulez, je ferai n'importe quoi" plaida O....
"bonne réponse, je me souviendrai de ce que tu as dit". V... a ensuite posé une petite quantité de lubrifiant sur un de ses doigts gantés et l'a enfoncé délicatement dans le trou du cul serré d'O....
"Oula, qu'est-ce que tu fais" balbutia O.... "Tais-toi, petite salope, je ferai ce que je veux de ton corps" repondit sèchement V.... tout en enroulant son doigt pour frotter la prostate d'O.
"Je vais te faire jouir mon petit soumis, tu ne le veux pas?" demanda V.... pendant qu'elle caressait encore plus fort la bite de sa victime.
"Oh mon Dieu, ta bite est si dure, je savais que tu apprécierais ça", nota V.. avec enthousiasme. O...était perdu, et ne savait pas quoi penser. mais il l'était tellement excité et avait besoin de jouir qu'il était prêt à tout accepter.
V.. continua à branler d'une main la bite d'O en continuant avec l'autre de s'occuper de son anus. O.... commença à gémir, oubliant toute idée d'humiliation d'être doigté par sa maîtresse, le plaisir lui embrouillait l'esprit et le rendait singulièrement concentré sur sa soumission à la volonté de V....
"Il est temps pour toi de jouir ma petite salope" cria V.... elle accélérera le rythme de son doigt et de sa main. O... sentit une chaleur monter en lui. il gémit une dernière fois puis sa queue se vida de son sperme. C'était bien mais différent, un peu incomplet. il n’a pas explosé comme il en avait l’habitude.
"bon garçon." dit V.. d'un ton rassurant. "
Elle ajouta: "Cela s'appelle une traite, et si tu as de la chance, je veillerai à ce que tu en profite davantage pour vous éviter d'être trop frustré".
V...a déverrouillé les menottes et a aidé O... à se relever.
"Je suis fier de toi, O.... Tu as fait un excellent travail."
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"Et d'ailleurs, Monsieur, vous avez été dans ma vie une obsession charmante, un long amour; il ne faiblit pas. Je vous ai lu durant des veillées sinistres et, au bord de la mer sur des plages douces, en plein soleil d'été. Je vous ai emporté en Palestine, et c'est vous encore qui me consoliez, il y a dix ans, quand je mourais d'ennui dans le Quartier Latin. L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour cela que le présent nous échappe. La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles". Pour avoir du talent, il faut seulement être convaincu qu'on en possède vraiment". De l'homme, on retient en général l'image de la fin, celle du normand solide, aux moustaches tombantes et au crâne dégarni, le regard aux yeux cernés de l'ermite de Croisset, un viking, mieux, un Sicambre dont la stature "hénaurme" trône au centre de notre littérature. De l'écrivain, on loue le style. Images convenues de Flaubert, entré en littérature comme on entre en religion, souffrant mille morts pour terminer une page, et faisant subir à ses textes la fameuse épreuve du "gueuloir", car "une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, inchangeable, aussi rythmée, aussi sonore". On a pu lui reprocher son style trop soigné, trop recherché et trop travaillé, au point parfois de "sentir l'huile". Étrange spécimen d'écrivain qui travaille plus pour gagner moins, lui, "l'obscur et patient pêcheur de perles plongeant dans les bas-fonds et qui revient les mains vides et la face bleuie". Pour faire bonne mesure, on a alors vanté le style spontané, vivant et direct de sacorrespondance. Flaubert s'y livrerait en personne, sans fard. Ces "idées reçues" sur l'écrivain ne sont pas entièrement fausses, bien sûr, mais, trop "scolaires", elles risquent de figer l'image que nous avons de lui et de nous faire manquer le reste de cet homme qui "se perd en arabesques infinies". L'homme et l'écrivain méritent qu'on en approfondisse un peu le portrait, d'autant plus que, comme Flaubert lui-même l'a écrit à propos d'Hugo dont il lui est pourtant arrivé de railler la sottise," plus on le fréquente, plus on l'aime". Il refusait qu’on publie une photo de lui, évitait les journalistes,effaçait sa personne dans ses romans. Le romancier rejetait la célébrité, et a réussi l’entreprise de toute une vie: être connu pour ses livres seulement. Milan Kundera de nos jours, pousse la discrétion jusqu'à imposer à ses admirateurs un peu trop fervents, un code téléphonique spécial avant toute demande d'interview. Pourfendeur de la médiocrité et de la bêtise, Gustave Flaubert reste la figure à part de la littérature française du XIXème siècle. Son héroïne Madame Bovary a donné son nom au comportement psychologique consistant à fuir dans le rêve l'insatisfaction éprouvée dans la vie: le bovarysme. L'écriture, pour Gustave Flaubert, est le fruit d'une enquête minutieuse et d'un labeur acharné. Maître bien malgré lui du mouvement réaliste et inspirateur des naturalistes, il suscitera l'admiration de Proust, l'intérêt de Sartre et influencera jusqu'au nouveau roman. Né à Rouen le douze décembre 1821, il est issu d’une famille de médecins. Le père, grand bourgeois sévère, est chirurgien-chef à l’Hôtel-Dieu. Très jeune, l’enfant a décidé d’écrire. Il a trouvé un sujet, qu’une vie d’écrivain ne suffira pas à épuiser: la bêtise. Ainsi, se manifeste déjà le goût du sarcasme, de l’ironie et de la dénonciation. Rapidement, Il est délaissé en faveur de son frère aîné, brillant élève admiré par la famille, prénommé Achille comme son père, à qui il succédera comme chirurgien-chef de l'Hôtel-Dieu. Gustave Flaubert passe une enfance sans joie, marquée par l'environnement sombre de l'appartement de fonction de son père à l'hôpital de Rouen, mais adoucie par sa tendre complicité avec sa sœur cadette, Caroline, née trois ans après lui. Adolescent aux exaltations romantiques, il est déjà attiré par l'écriture au cours d'une scolarité vécue sans enthousiasme comme interne au Collège royal, puis au lycée de Rouen. Flaubert enfant a déjà dans ses tiroirs une production considérable.
"D'où vient donc cette haine contre la littérature? Est-ce envie ou bêtise? L'un et l'autre, sans doute, avec une forte dose d'hypocrisie. Comme ils sont rares les mortels tolérables, mais Vous, Princesse, vous êtes indulgente. L'élévation de votre esprit fait que vous regardez de haut la sottise; moi, elle m'écrase, étant, comme vous savez , un homme faible et sensible. La vie n'est supportable qu'avec une ivresse quelconque. Si tu pouvais lire dans mon cœur, tu verrais la place où je t'ai mise. Rien n'est sérieux en ce bas monde que le rire. La manière la plus profonde de sentir encore quelque chose est d'en souffrir". Son baccalauréat une fois obtenu, le jeune homme entame sans enthousiasme des études de droit à Paris. Il fréquente surtout les milieux artistiques et se lie d’amitié avec Maxime Du Camp, homme de lettres mondain qui prétend le patronner. Mais son idéalisme blessé tourne au dégoût de la vie, au refus de l’action, à la dérision générale du réel. Après ses réussites aux examens, ses parents lui financent alors un voyage dans les Pyrénées et en Corse, que Flaubert relatera dans l'ouvrage de jeunesse publié de manière posthume sous le nom de "Voyage dans les Pyrénées et en Corse" ou dans certaines éditions des "Mémoires d'un fou". Le premier événement notable dans sa jeunesse est sa rencontre à Trouville-sur-Mer, durant l'été 1836, d'Élisa Schlésinger qu'il aimera d'une passion durable et sans retour. Il transposera d'ailleurs cette passion muette, avec la charge émotionnelle qu'elle a développée chez lui, dans son roman "L'Éducation sentimentale", en particulier dans la page célèbre de "l'apparition" de madame Arnoux au regard du jeune Frédéric et dans leur dernière rencontre poignante. Il a treize ans et demi, il voit alors sur la plage de Trouville, une "pelisse rouge avec des raies noires", laissée sur le sable par une femme partie se baigner, qui va être trempée par les vagues montantes. Il déplace la pelisse. Plus tard, dans la salle à manger de l'hôtel, quelqu'un le remercie alors, c'est la baigneuse. "Je vois encore, écrira Flaubert, cette prunelle ardente sous un sourcil noir se fixer sur moi comme un soleil". Il vient de tomber amoureux d'Élisa Schlesinger, il l'aimera toujours. Deux ans plus tard, à quinze ans et demi, l'auteur décide d'écrire son propre "Werther", sa propre "Confession d'un enfant du siècle": il va y raconter la rencontre, brève et alors sans suite d'Élisa. Il appelle le livre les "Mémoires d'un fou", peut-être en hommage à quelques lignes de Werther, où Goethe écrit que, dès qu'un homme accomplit alors "un geste généreux et inattendu", les témoins crient qu'il est fou. "Mémoires d'un fou" n'est pas le premier écrit de Flaubert. À neuf ans, il a publié, par les soins d'un avocat de Rouen, Albert Mignot, un "Éloge de Corneille" et il a mis en sous-titre: "Œuvres choisies de Gustave F". À onze ans, il donne des critiques dramatiques dans le journal "Art et Progrès". Puis ce sont des livres d'histoire, ou mystiques, le "Moine des Chartreux", la "Peste à Florence", "la Dernière Heure". Lorsqu'il écrit sa rencontre avec Élisa, Flaubert est l'auteur déjà de près de trente œuvres. Dispensé de service militaire grâce au tirage au sort qui lui est favorable, Flaubert entreprend sans conviction, en 1841, des études de droit à Paris, ses parents souhaitant qu'il devienne avocat. Il mène une vie de bohème agitée, consacrée à l'écriture. Il y rencontre des personnalités dans le monde des arts, comme le sculpteur James Pradier,et celui de la littérature, comme l'écrivain Maxime Du Camp, qui deviendra son ami, ainsi que l'auteur dramatique Victor Hugo. Il abandonne le droit, qu'il abhorre, en janvier 1844 après une première grave crise d'épilepsie. Il revient alors à Rouen, avant de s'installer en juin 1844 à Croisset, en aval de la Seine, dans une vaste maison que lui achète son père.
"N'avaient-ils rien autre chose à se dire ? Leurs yeux pourtant étaient pleins d'une causerie plus sérieuse; et, tandis qu'ils s'efforçaient à trouver des phrases banales, ils sentaient une même langueur les envahir tous les deux. C'était comme un murmure de l'ãme, profond, continu, qui dominait celui des voix. On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poing qu'il vous a donné et à la longueur du temps qu'on est ensuite à en revenir. J’éprouve le besoin de sortir du monde, où ma plume s’est trop trempée et qui d’ailleurs me fatigue autant à reproduire qu’il me dégoûte à voir". Le jeune Flaubert nourrit un idéal élevé, des romans approchant la perfection stylistique. Et il sait que même avec les plus grands de la littérature, le jugement peut être sévère. À l’entrée "Célébrité" de son "Dictionnaire des idées reçues", où il a recensé pendant une trentaine d’années les lieux communs les plus bêtes de son époque, il écrit: " Dénigrer quand même les célébrités, en signalant leurs défauts privés. Musset se soûlait. Balzac était criblé de dettes. Hugo est avare". Fils d'un champenois et d'une normande, il joint en lui les traits des deux races. Ainsi, auphysique il est un pur viking. Il en a la taille haute, le regard, l'opiniâtreté et l'esprit d'indépendance. Mais il doit à son père, professeur de clinique et chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, après avoir été un des plus brillants élèves de Dupuytren, sa méthode d'analyse scrupuleuse, sa précision scientifique. Il rechercha, en clinicien, la vérité sous les faux-semblants. Il la décrira avec une objectivité qui lui sera reprochée comme si elle était une marque d'insensibilité, alors qu'il conservera toute la vie un cœur d'ingénu. Il a grandi dans un hôpital, joué, dans un petit jardin, sous les fenêtres d'un amphithéâtre d'anatomie. Il a connu la souffrance et la mort dès ses premières années. Mais la mélancolie d'un tel lieu était tempérée par la douceur d'un foyer familial très uni, où l'on aimait rire. De ces contrastes sont venus sans doute et sa tendance à latristesse et son besoin de grosse gaieté, son goût des farces, et cette invention d'un personnage fictif, "Le Garçon", auquel ses camarades et lui, lui surtout, et jusqu'à la fin de sa vie, prêtent les propos cyniques les plus extravagants, les mieuxfaits pour effaroucher les bourgeois qu'il prend en horreur. À côté de cela, Gustave Flaubert a grand besoin de tendresse,et le montre dans ses lettres à sa mère, à sa sœur de trois ans plus jeune que lui. Il allait la perdre le vingt mars 1846, trois mois après la mort de son père. Ces deuils répétés, la présence au foyer d'une enfant dont la venue avait coûté la vie à la très jeune mère, une maladie nerveuse épileptiforme, mais qui vraisemblablement ne fut pas, comme on l'a trop souvent à tort dit, l'épilepsie vraie, assombrirent encore son destin, inclinèrent davantage son esprit vers le pessimisme. Sa santé fragile l'obligea à interrompre ses études de droit, ce qui fut plutôt un soulagement, car il ne concevait pas, étant encore sur les bancs du lycée, qu'il pût être autre chose qu'un grand écrivain. Le destin de "Madame Bovary" vient de loin.
"Surpris d'étonnement à cette suavité nouvelle, ils ne songeaient pas à s'en raconter la sensation ou en découvrir la cause. Les bonheurs futurs, comme les rivages des tropiques, projettent sur l'immensité qui les précède leurs mollesses natales, une brise parfumée, et l'on s'assoupit dans cet enivrement, sans même s'inquiéter de l'horizon que l'on n'aperçoit pas. Tout ce qui l'entourait immédiatement, campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l'existence, lui semblait une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise, tandis qu'au delà s'étendait à perte de vue l'immense pays de félicités et de passions". La famille de Mme Flaubert était du pays d'Auge. Le docteur Fleuriot, installé à Pont-l'Evêque, avait épousé une demoiselle Cambremer de Croixmare, dont il eut une fille, la mère du romancier. Ses biens ramenaient chaque été les Flaubert à Trouville, où les parents champenois venaient les rejoindre. Trouville n'était encore qu'un village de pêcheurs. Mais la beauté du site attirait nombre d'artistes, et ce fut là que le collégien fit, au vrai, son éducation sentimentale. Une idylle ébauchée avec une amie de sa sœur, une fille de l'amiral anglais Collier, servit de prélude au grand roman d'amour, à la passion du romancier pour Mme Schlésinger, rencontrée à Trouville en 1836. Cette passion est à l'origine d'un des chefs-d'œuvre de la littérature française: "L'Éducation sentimentale". Il est remarquable que, dès sa jeunesse, Flaubert ait été attiré par les sujets qu'il devait développer plus tard dans la pleine maturité. On trouve dans les écrits de l'enfant et de l'adolescent l'embryon de ce qui allait alors devenir "La Tentation de Saint-Antoine". En 1835: "Voyage en enfer", en 1837: "Rêve d'enfer", en 1839: "Smarh". De même trois versions de"L'Éducation sentimentale" précèdent le roman de 1869. En 1836 les "Mémoires d'un fou", puis à vingt ans, alors qu'il était étudiant à Paris, "Novembre", et en 1843, une première "Éducation sentimentale", qui n'a de commun que le titre avec le texte définitif. Alors les frères Goncourt ont dit avec raison que certaines pages de "Novembre" étaient un réel chef-d'œuvre, ce qui n'empêchera pas le jeune auteur d'attendre encore treize années avant de rien livrer au public. Lorsque, obéissant à la mode littéraire, il écrit, en 1837, "Une leçon d'histoire naturelle: Genre commis", l'imprime dans"Le Colibri", cette "physiologie" balzacienne préfigure "Madame Bovary" et "Bouvard et Pécuchet", avec plus d'éclat. Gustave Flaubert s'était lié sur les bancs de l'école de droit avec un autre étudiant, comme lui fils de médecin, Maxime Du Camp. Malgré quelques orages, leur amitié fut durable, bien que refroidie par la hâte de Du Camp à se pousser dans le monde, et l'indifférence de Flaubert, qui, aux objurgations de son ami, répondit: "Être connu n'est pas ma principale affaire. Je vise à mieux: à me plaire, et c'est plus difficile. Le succès me paraît être un résultat et non pas le but. J'ai en tête une manière d'écrire et gentillesse de langage à quoi je veux atteindre". Cela fut écrit en juin 1856,avant même que fût alors achevé le roman qui le tenait occupé depuis 1851, son chef-d'œuvre, "Madame Bovary".
"Elle retenait sa douleur, jusqu'au soir fut très brave mais dans sa chambre, elle s'y abandonna, à plat ventre sur son matelas, le visage dans l'oreiller, et les deux poings contre les tempes. Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui, araignée silencieuse filait sa toile dans l’ombre à tous les coins de son cœur. Elle confondait, dans son désir, les sensualités du luxe avec les joies du cœur, l'élégance des habitudes et les délicatesses du sentiment". Au début de l'année 1846, meurent, à peu de semaines d'intervalle, son père, puis sa jeune sœur, deux mois après son accouchement. Gustave prendra la charge de sa nièce, Caroline. Son père laisse en héritage une fortune évaluée à cinq cent mille francs. Il peut désormais vivre de ses rentes et se consacrer entièrement à l'écriture. Il décide, en compagnie de Du Camp, de parcourir à pied la Touraine, la Bretagne et la Normandie, en longeant la côte, de la Loire à la Seine, au printemps de 1847. En avril 1848, il a encore le chagrin de perdre un de ses intimes, Alfred Le Poittevin, dont la sœur était la mère de Guy de Maupassant. Puis, comme pour se consoler en traitant un sujet longuement mûri avec lui, il se met à rédiger "La Tentation de Saint-Antoine", après avoir mis au net les notes rapportées de son voyage en Bretagne. Celles-ci devaient former un volume, "Par les champs et par les grèves", dont les chapitres impairs sont de Gustave Flaubert, les pairs de Maxime Du Camp. Il se rend à Paris avec son ami Louis-Hyacinthe Bouilhet pour assister à la Révolution de 1848. Légaliste, il lui porte un regard très critique que l'on retrouve dans "L'Éducation sentimentale". "La Tentation de Saint Antoine" tient Flaubert jusqu'en septembre 1849. Les médecins lui prescrivent, son état nerveux s'aggravant, un séjour dans les pays chauds. Il avait décidé de partir avec Du Camp pour l'Orient, mais il voulait avant achever sa tâche. Il se mit en route pour l'Orient le vingt-neuf octobre 1849, parcourut avec Du Camp l'Égypte et remonta le Nil, visita l'Asie Mineure, la Turquie, la Grèce, et revint par l'Italie. Il y fit provision de souvenirs qui trouvèrent leur emploi dans "Salammbô", dans "Hérodias", ainsi que dans les versions ultérieures de "La Tentation de Saint-Antoine". Ce long voyage se réalisa entre 1849 et 1852. Dès son retour, il reprend alors sa relation avec la poétesse Louise Colet. Liaison traversée de bien des disputes, de ruptures momentanées, de replâtrages. Jusqu'à leur rupture, il entretient avec elle une correspondance considérable dans laquelle il développe son point de vue très personnel sur le travail de l'écrivain, les fines subtilités de la langue française et ses opinions sur les rapports entre hommes et femmes.
"Il n’avait plus, comme autrefois, de ces mots si doux qui la faisaient pleurer, ni de ces véhémentes caresses qui la rendaient folle ; si bien que leur grand amour, où elle vivait plongée, parut se diminuer sous elle, comme l’eau d’un fleuve qui s’absorberait dans son lit, et elle aperçut la vase. Étourdissons-nous avec le bruit de la plume et buvons de l'encre. Cela grise mieux que le vin. Ils se connaissaient trop pour avoir ces ébahissements de la possession qui en centuplent la joie. Elle était aussi dégoûtée de lui qu’il était fatigué d’elle. Emma retrouvait dans l’adultère toutes les platitudes du mariage". Retiré à Croisset, près de sa mère, n'ayant guère de distractions que les soins donnés à l'éducation de sa nièce et quelques voyages à Paris, Flaubert vécut en solitaire. Quelques passades, mais surtout un échange épistolaire assidu avec des amis et amies de choix, lui suffirent. Ses œuvres, peu nombreuses, ne comportent que trois grands romans, trois contes brefs, un "mystère", si l'on s'en tient à ce qui fut publié de son vivant. Il faut y ajouter une pièce de théâtre, "Le Candidat", qui subit un échec au Vaudeville le onze mars 1874, une féérie, "Le Château des cœurs", écrite avec Bouilhet et d'Osmoy, et quine fut pas représentée, un roman posthume, "Bouvard et Pécuchet", inachevé, et surtout cette "Correspondance"qui forme aujourd'hui treize gros volumes, et qui est peut-être le paradoxal chef-d'œuvre d'un écrivain dont le credo artistique tenait en ce seul article. "Le premier venu est plus intéressant que le nommé Gustave Flaubert", signifiant clairement que l'écrivain doit demeurer toujours absent de son œuvre, comme Dieu reste invisible dans la création. Sa vie, après son retour d'Orient, se confond alors avec l'histoire de ses livres. "Madame Bovary", en 1856, avait commencé de paraître dans "La Revue de Paris", fondée par Du Camp au retour du voyage en Orient, et, à cause de son libéralisme, mal vue du pouvoir, on prit prétexte de quelques scènes du roman pour engager des poursuites contre la revue et l'écrivain. Une habile plaidoirie de Maître Sénart provoqua l'acquittement, le sept février 1857, malgré le réquisitoire d'une sévérité inique du substitut Pinard. En avril, le volume paraissait chez Michel Lévy, et le procès maladroit servit grandement à le lancer. La presse fut d'ailleurs très louangeuse, avec Sainte-Beuve, et Baudelaire, mais les journaux de droite dénoncèrent l'immoralité de l'auteur et déplorèrent alors son acquittement.
"N'importe! elle n'était pas heureuse, ne l'avait jamais été. D'où venait donc cette insuffisance de la vie, cette pourriture instantanée des choses où elle s'appuyait ? Quand le soleil se couche, on respire au bord des golfes le parfum des citronniers. Puis, le soir, sur la terrasse des villas, seuls et les doigts confondus, on regarde les étoiles en faisant des projets. Il lui semblait que certains lieux sur la terre devaient produire du bonheur, comme une plante particulière au sol qui pousse mal tout autre part". Qu'avait-il fait cependant ? Goncourt rapporte ce mot de Mgr Dupanloup: "Madame Bovary ? un chef-d'œuvre, monsieur. Oui, un chef-d'œuvre pour ceux qui ont confessé en province." Une œuvre morale, en tout cas, car l'histoire d'Emma Bovary n'offre rien qui puisse être regardé comme une apologie du vice. Victime de ses rêves, de ce triste penchant à toujours vouloir ce que la vie ne peut alors raisonnablement lui donner, dédaignant ce qu'elle tient, poursuivant de chimériques espoirs, Emma souffre de la médiocrité provinciale. Mariée à un officier de santé, elle étouffe dans le village où son mari exerce la médecine. Un hobereau du voisinage n'a pas de mal à en faire sa maîtresse, puis se lasse vite d'elle. Déçue, elle manque mourir de chagrin, prend sa revanche avec un clerc de notaire, signe des traites pour se faire belle, et, acculée à la ruine, entraînant son pauvre niais de mari dans les pires embarras, elle se fait donner de l'arsenic par le garçon du pharmacien Homais, et s'empoisonne. On ne peut résumer un livre où chaque détail a sa valeur, où tout est ordonné avec un art de composition admirable, où chaque caractère est d'une vérité qui en fait un "type" demeuré vivant, et dont le nom est passé dans la langue. Quand on demandait à Flaubert quel avait été le modèle de Madame Bovary, il répondait: "C'est moi !" Et cela est exact. Il a pu dire également: "Ma pauvre Bovary, à cette heure, souffre et pleure dans vingt villages de France !" Elle restera vraie tant qu'il y aura des êtres pour ainsi rêver et pour souffrir.
"Avant qu'elle se mariât, elle avait cru avoir de l'amour ; mais le bonheur qui aurait dû résulter de cet amour n'était pas venu, il fallait qu'elle se fut trompée, songea-t-elle. Et Emma cherchait à savoir ce que l'on entendait au juste dans la vie par les mots de félicité, de passion et d'ivresse, qui lui avaient paru si beaux dans les livres. Un livre est une chose essentiellement organique, cela fait partie de nous-mêmes. Nous nous sommes arrachés du ventre un peu de tripes, que nous servons aux bourgeois. L'artiste doit être dans son œuvre comme Dieu dans la création, présent partout et visible nulle-part". Le premier septembre 1857, Flaubert entame la rédaction de "Salammbô", roman historique évoquant la "guerre des Mercenaires" à Carthage, conflit s'étant déroulé entre les première et seconde guerres puniques. Polybe lui fournit les données historiques, avec la "guerre des Mercenaires". Patiemment, il entreprit d'immenses lectures pour donner un fondement acceptable à l'histoire de Salammbô, fille d'Hamilcar Barca. Il alla sur les lieux voir les paysages historiques. Le nom de l'héroïne est un de ceux que les Phéniciens donnaient alors à Vénus. Quant le roman parut, l'archéologue Froehner en critiqua la vraisemblance historique. Citant ses sources, Flaubert leconfondit, et il se trouve aujourd'hui que les récentes découvertes, très loin de ruiner ses hypothèses, les confirment en général, comme c'est la cas pour les enfants immolés à Moloch. Le succès fut aussi grand que celui de "Madame Bovary" lorsque le livre parut en novembre 1862. Il avait coûté près de six ans passés dans les "affres du style". Deux ans plustard, le premier septembre 1864, Flaubert entreprend enfin la version définitive de "L'Éducation sentimentale", roman de formation marqué par l'échec et l'ironie, avec des éléments autobiographiques comme le premier émoi amoureux ou les débordements des révolutionnaires de 1848. Le roman est publié en novembre 1869. Mal accueilli par la critique et les lecteurs, il ne s'en vend ainsi que quelques centaines d'exemplaires. Flaubert continue sa vie mondaine. Il rencontre l'empereur, reçoit la Légion d'honneur en 1866 et resserre ses liens avec George Sand qui le reçoit à Nohant. En juillet 1869, il est très affecté par la mort de son ami Louis-Hyacinthe Bouilhet. Rien ne permet d'affirmer qu'il ait été l'amant de la mère de Guy de Maupassant, sœur de son ami d'enfance, Alfred Le Poittevin. Quoi qu'il en soit, il sera très proche du jeune Maupassant qui le considérera comme un père spirituel. Leur correspondance témoigne de cette proximité.
"La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et les idées de tout le monde y défilaient dans leur costume ordinaire, sans exciter d'émotion, de rire ou de rêverie. Quand je regarde une des petites étoiles de la Voie lactée, je me dis que la Terre n'est pas plus grande que l'une de ces étincelles. Et moi qui gravite une minute sur cette étincelle, qui suis-je donc, que sommes-nous ? Ce sentiment de mon infirmité, de mon néant, me rassure. Il semble être devenu un grain de poussière perdu dans l'espace, et pourtant je fais partie de cette grandeur illimitée qui m'enveloppe". La guerre interrompit alors la composition de "La Tentation de Saint-Antoine", qui ne put paraître qu'en 1874. Avec ce livre, l'écrivain dotait la littérature française d'un ouvrage sans analogue, dont la portée rappelle celle de Faust. En 1875, Commanville, mari de sa nièce, est ruiné et menacé de faillite. Avec un dévouement extrême, Flaubert se dépouille pour le sauver. En vain, il n'y parviendra pas, et sera d'ailleurs payé d'ingratitude. Ses amis l'aident. George Sand lui offre d'acheter Croisset et de l'y laisser sa vie durant. Il croit pouvoir se passer de cette aide. Et George Sand meurt six mois plus tard. Il a mis en chantier un autre grand roman qui doit être le récit des déceptions éprouvées par deux anciens commis, qu'un héritage affranchit du labeur quotidien, et qui, installés à la campagne, se mettent en tête d'entreprendre ce qu'ils sont mal préparés à mener à bien, échouent piteusement dans leurs essais d'agronomie, puis d'archéologie, de médecine, puis de littérature, et, écœurés, se remettent, de guerre lasse, à "copier comme autrefois" pour alors passer la vie. On a dit que "Bouvard et Pécuchet" faisait le procès de la science, c'est une grossière erreur. C'est le procès du manque de méthode que fait Flaubert, la critique de ceux qui croient savoir et n'ont même pas appris à apprendre. Leçon très haute et par cela même destinée à n'être que difficilement comprise, et d'autant moins que le livre est inachevé, et que nous ignorons ce que devaient copier les deux personnages, dont le choix constituait évidemment la preuve de leur enrichissement spirituel, car, Flaubert le dit, ils avaient appris dans toutes leurs expériences à souffrir, comme lui-même, de la bêtise universelle, au point de ne plus la tolérer. L'œuvre sera publiée en l'état dans l'année 1881, un an après sa mort.
"L’humiliation de se sentir faible se tournait en une rancune que les voluptés tempéraient. Ce n’était pas de l’attachement, c’était comme une séduction permanente. Il la subjuguait. Elle en avait presque peur. Les soupirs au clair de lune, les longues étreintes, les larmes qui coulent sur les mains qu’on abandonne, toutes les fièvres de la chair et les langueurs de la tendresse ne se séparaient donc pas du balcon des grands châteaux qui sont pleins de loisirs, d’un boudoir à stores de soie avec un tapis bien épais, des jardinières remplies, un lit monté sur une estrade, ni du scintillement des pierres précieuses et des aiguillettes de la livrée". Pour obéir au vœu de George Sand, qui lui reprochait de toujours "travailler dans la désolation", sans jamais écrire rien de consolant, il entreprit "Un cœur simple". Ces souvenirs d'enfance à Trouville, à Pont-l'Evêque, groupés autour de sa servante Félicité, joints à "La Légende de Saint Julien l'Hospitalier" et à "Hérodias" forment les "Trois Contes inspirés", le premier d'un vitrail, le second d'un tympan de portail de la cathédrale de Rouen, entraînant ainsi le lecteur en plein Moyen Âge de la "Légende dorée", et puis en Judée, à l'Orient de la mer Morte, dans la citadelle de Machaerous. Hérode Antipas, Tétrarque de Galilée, pour obéir à Salomé qui, ayant dansé devant lui, lui avait plu, ordonna au bourreau de trancher la tête de Jean-Baptiste et de l'apporter à la jeune fille sur un plateau. Trois récits de couleur si variée que tout son art se trouve résumé dans cette opposition des paysages et des nuances psychologiques. Les dernières lettres publiées dans sa "Correspondance" nous montrent Gustave Flaubert "las jusqu'aux moelles", terrassé par le chagrin et le travail. La mort vint le prendre le huit mai 1880, à l'âge de cinquante-huit ans. Il avait eu avant de mourir la consolation d'assister au triomphe de son disciple Guy de Maupassant dont "Boule de Suif" était saluée comme un chef-d'œuvre. Son enterrement au cimetière monumental de Rouen se déroule le onze mai 1880, en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu'il s'agisse de Zola, de Daudet, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.
"Le devoir, c'est de sentir ce qui est grand, de chérir ce qui est beau, et non pas d'accepter toutes les conventions de la société, avec les ignominies qu'elle nous impose. Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l'ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l'ombre à tous les coins de son cœur. Je suis doué d'une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire. Personne, jamais, ne peut donner l'exacte mesure de ses besoins, ni de ses conceptions, ni de ses douleurs. Les bonheurs futurs, comme les beaux rivages des tropiques, projettent sur l’immensité qui les précède leur mollesse natale, une brise parfumée, et l’on s’assoupit dans cet enivrement sans même s’inquiéter de l’horizon que l’on n’aperçoit pas". En 1850, Balzac meurt. Flaubert, en voyage à Constantinople, l’apprend. La succession est ouverte. "Je crois que le roman ne fait que de naître, il attend son Homère". En 1857, cet Homère fait l’objet d’un procès au terme de sept années qui métamorphosent alors le roman français, et aboutissent à la tentative de censure bourgeoise. Procès d’une femme, ou procès d'un roman ? Quand Flaubert se met à sa table de travail et dans le "gueuloir" de Croisset, il entame l’expérience de la contrainte généralisée. Contrainte du sujet et du combat qu’il génère, contrainte du genre romanesque, contrainte du style et de l’écriture. Sans doute se résolvent-elles moins dans l’achèvement du livre, parfait système clos, que dans la récurrence, la structure, l’organisation du texte. Si l’on a pu parler de "machine romanesque", c’est que Madame Bovary pose d’une façon magistrale l’économie du genre, en définit les enjeux et combine avec une remarquable efficacité les impératifs de l’écriture. Continuateur de Stendhal et de Balzac, Flaubert ancre le roman dans la tradition française du réalisme. À ce titre, il ouvre la voie à plusieurs générations de disciples, qui retiennent son exigence de vérité et d’observation à travers la doctrine du naturalisme. Mais l’auteur ne renonce jamais à l’héritage romantique de Chateaubriand, parfois de Hugo, deux écrivains qui ont ainsi déterminé ses débuts en littérature. Toute son œuvre, jusqu’à sa correspondance intime, porte la marque de tentations contradictoires. Celle d’un bourgeois en rupture avec la classe sociale dominante et celle d’un esthète de la rigueur pris dans le vertige de l’imagination. La quête inlassable de l’unité nourrit un culte du style. La beauté, selon Flaubert, résulte de l’accord du mot et de l’expression avec la pensée. La figure de l’écrivain s’efface alors devant celle d’un ouvrier laborieux, qui inspirera ainsi le XXème siècle, de Proust au nouveau roman.
"Sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l’ombre à tous les coins de son cœur. Tout ce qui l'entourait immédiatement, campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l'existence, lui semblait une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise, tandis qu'au delà s'étendait à perte de vue l'immense pays des félicités et des passions. Elle confondait, dans son désir, les sensualités du luxe avec les joies du coeur, l'élégance des habitudes et les délicatesses du sentiment". La poésie est une plante libre qui croît toujours là où on ne la sème pas. Le poète n'est pas autre chose qu'un botaniste patient qui gravit les montagnes pour aller la cueillir. Si le visage est le miroir de l'âme, alors il y a des gens qui ont l'âme bien laide. La morale de l’art consiste dans sa beauté même, et j’estime par-dessus tout d’abord le style, et ensuite le vrai. Je crois avoir mis dans la peinture des mœurs bourgeoises, dans l’exposition d’un caractère féminin naturellement corrompu, autant de littérature et de convenances que possibles, une fois le sujet donné, bien entendu". Pour Flaubert,"l'Idée n'existe qu'en vertu de sa forme", et cette forme doit approcher une perfection dont il faut fonder les lois à force de reprises minutieuses. Il rêve d'un style "qui serait rythmé comme le vers, précis comme le langage des sciences et avec des ondulations, des ronflements, des aigrettes de feu, un style qui vous entrerait dans l'idée comme un coup de stylet". Le style est "à lui seul une manière absolue de voir les choses" et "les grands sujets font les œuvres médiocres". Flaubert, en passant du "débraillé" de Saint Antoine au "boutonné" de Madame Bovary, a tenté, à partir d'un sujet terre à terre, d'écrire un "livre sur rien". La précision du vocabulaire, l’équilibre de la ponctuation, le contrôle des assonances et la maîtrise du rythme atteignent avec Flaubert un degré d’harmonie absolu. Dans la solitude de la maison familiale de Croisset, l’auteur corrige ses brouillons, multiplie les versions de ses textes et les soumet à l’épreuve du "gueuloir", une pièce réservée où il peut les lire à haute voix, ou même les crier, pour mesurer l’effet qu’ils produisent. À travers les échecs, les crises et les périodes de doute, il s’apparente à un sacrifice. Sceptique et désabusé devant l’existence et les hommes, le romancier envisage l’écriture comme un martyre, guidé par la seule foi dans la perfection. L’ambition ultime de Flaubert est l’effacement de sa personne au bénéfice de son œuvre. "L’artiste doit s’arranger toujours à faire croire à la postérité qu’il n’a jamais vécu. Je ne peux rien me figurer sur la personne d’Homère, de Rabelais, et quand je pense à Michel-Ange, je vois alors, de dos seulement, un beau vieillard de stature colossale, sculptant la nuit aux flambeaux".
Bibliographie et références:
- Juliette Azoulai, "L'âme et le corps chez Flaubert"
- Maurice Bardèche," L’Œuvre de Gustave Flaubert"
- Pierre Barillet, "Gustave et Louise"
- Pierre-Marc de Biasi, "Flaubert, l'homme-plume"
- Roland Biétry, "Gustave Flaubert, un destin"
- Paul Bourget, "L'Œuvre de Gustave Flaubert"
- Michel Brix, "Flaubert et les origines de la modernité littéraire"
- Jacques-Louis Douchin, "L'absurde chez Gustave Flaubert"
- Henri Guillemin, "Flaubert devant la vie et devant Dieu"
- Yvan Leclerc, "L’Éducation sentimentale"
- Guy de Maupassant, "Étude sur Gustave Flaubert"
- Marthe Robert, "En haine du roman, Étude sur Flaubert"
- Michel Winock, "L'œuvre de Gustave Flaubert"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dans l'apaisement qui suivit, un silence doux enveloppa la chambre, parsemé seulement par les respirations entrecoupées de Vanessa et de David, témoins de leur ardeur passée. Vanessa, encore frissonnante sous l'effet des ondes de son plaisir, sentait la fraîcheur des draps contre sa peau brulante, un contraste qui apaisait doucement ses sens enflammés. Son corps détendu gisait dans une pose de soumission satisfaite, ses yeux mi-clos reflétant un mélange de fatigue et d'extase.
David reprit petit à petit ses esprits. Il n’avait pas joui aussi intensément depuis bien longtemps. Regardant Vanessa, allongée là, si vulnérable et pourtant si pleinement offerte, un sentiment de profonde admiration et de respect s'infiltra dans le cœur de David. Cette femme était un cadeau du ciel. La lueur des bougies se reflétait sur sa peau, accentuant les contours de son visage détendu, ses cheveux de feu éparpillés autour d'elle comme un halo sauvage. Ses fesses toujours tendues étaient un temple de beauté au creux duquel se tenaient des trésors encore palpitants. Dans le regard de David, il y avait une lueur de quelque chose de plus tendre, plus profond que les simples désirs physique et de domination qui l’habitaient. Il se sentait incroyablement privilégié, conscient de la confiance immense que Vanessa lui avez accordé, lui accordait. Chaque soupir, chaque frisson qu'elle avait partagé avec lui ce soir renforçait son attirance envers elle. Elle n'était pas seulement une partenaire de jeux, mais une complice de son âme, quelqu'un qui lui permettait d'explorer les profondeurs de sa propre nature sans jugement. O’ certes, ils n’étaient qu’au tout début de leur relation ; et il était bien trop tôt pour faire des plans sur la comète. Mais la relation qui se tissait entre eux était comme une évidence. La beauté de son abandon lui rappelait pourquoi il cherchait cette connexion si intense, ce mélange de pouvoir, de contrôle et d'intimité. En elle, il voyait non seulement une possible future soumise mais aussi une partenaire égale dans leur danse de volontés, une possible compagne avec qui évoluer dans la vie main dans la main, les yeux braqués dans une direction commune. Elle lui inspirait une passion qui allait au-delà du plaisir physique, touchant des parties de son être qu'il ne livrait pas facilement. David sentait une vague de tendresse l'envahir, mêlée à une protection presque instinctive. Il savait qu'il ferait tout pour garder, développer, enrichir et faire grandir ce lien précieux intact, pour explorer avec elle de nouveaux territoires de leur relation complexe et enrichissante. Tandis qu'il observait Vanessa respirer doucement, il se promettait de continuer à mériter la confiance qu'elle lui avait donnée.
David se pencha doucement, ses gestes mesurés et pleins de révérence. Avec une délicatesse palpable, il retira la chaîne dorée qui reliait les menottes de Vanessa, libérant ses bras qui tombèrent, lourds et fatigués, de chaque côté de son corps. Chaque mouvement était un ballet de soins et d'attention, comme s'il manipulait les pièces les plus précieuses d'un trésor fragile. Ensuite, il s'attaqua aux attaches de cuir qui liaient les chevillières de Vanessa au lit. Le déclic des fermoirs résonna doucement dans la pièce silencieuse, comme la fermeture d'un chapitre intense et passionné. À mesure que les contraintes se relâchaient, le corps de Vanessa s'affaissa, une liberté retrouvée enveloppant son être. Elle s’étendit, relâchant chaque muscle, chaque tension conservée pendant leur jeu intense.
Le sperme encore tiède de David, témoin de leur connexion ultime, coulait lentement le long de ses fesses rebondies … certaines gouttes avaient trouvé leur chemin dans la raie profonde de ses fesses formant un chemin luisant qui brillait et mettait plus en valeur encore l’intimité humide de Vanessa. Les fesses de Vanessa ondulaient doucement au contact de ce nectar tiède qui venait s’insinuer Le spectacle qui s’offrait à David était d’une beauté et d’un érotisme saisissant : une œuvre d'art vivante, une célébration de la sensualité.
David vint s'asseoir à côté d'elle, caressant doucement son dos avec une affection tendre. Son toucher était un murmure contre sa peau, promettant soin et protection après l'intensité de leurs étreintes. Vanessa, répondant à la douceur de son geste, se tourna pour le regarder, ses yeux reflétant une gratitude silencieuse et une profonde satisfaction. « « Merci … » souffla-t-elle, dans un sourire radieux. « Merci à toi ! » lui répondit David en l’embrassant tendrement. « Tu es juste incroyable, … sublime … » continua-t-il.
Vanessa, touchée par les paroles et les gestes de David, sentit son cœur s’emplir d’une émotion nouvelle et profonde. Son soudain tutoiement la faisait fondre et la ravissait. Par contre elle ne se voyait pas le tutoyer. Elle était trop impressionnée. Elle se tourna vers lui, une hésitation dans la voix, et révéla son trouble.
« David, je suis plus que ravie de tout ce que nous vivons ensemble... par contre … euh … je … enfin, je suis très heureuse que vous me tutoyiez … mais … je me sens plus à l'aise de continuer à vous vouvoyer, si vous le permettez. Ça me donne une certaine distance... nécessaire, je pense, pour moi, … dans ce que nous vivons … vous … euh … vous m’impressionnez … » dit-elle en rougissant comme une adolescente.
David, l'écoutant attentivement, acquiesça d'un signe de tête, son regard empreint de compréhension et de respect pour ses besoins, et aussi d’une infinie tendresse devant une femme aussi attirante et touchante. « C’est comme tu le sens, Vanessa. Je veux que tu te sentes à l’aise et en confiance, toujours, » dit-il avec douceur, la rassurant.
Alors qu’ils s’étreignaient de nouveau, enlacés l’un contre l’autre, enivrés par l’odeur de leurs corps qui respirait le sexe, l’horloge du salon sonna 5 heures. Ils s’interrompirent, les yeux dans les yeux, et partirent d’un éclat de rire commun : « Il est déjà 5 heures ! On est un peu fou, non ?! » dit David. « Oh oui », sourit Vanessa… « Mais c’est tellement bon » continua-t-elle, rougissant de nouveau …
Souriant doucement, David lui caressa la joue. Vanessa était d’une beauté renversante en cet instant. « Et si nous allions nous rafraîchir un peu? » dit David. Elle s’approcha de ses lèvres ; y déposa un tendre baiser. « Je vous suis David »
Avant de se diriger vers la salle de bains, David, avec des gestes pleins de tendresse, retira un à un les menottes, les chevillières et le collier qui ornaient encore le corps de Vanessa. À chaque retrait, il déposait un baiser sur ses poignets délicats, ses pieds fins et son cou accueillant. Tous deux nus, ils se dirigèrent vers la salle de bains. David appuya sur l’interrupteur à intensité : la pièce s’illumina d'une lumière douce et chaleureuse. Les murs carrelés en marbre blanc créaient une atmosphère luxueuse et apaisante. Une grande baignoire îlot trônait au centre, invitante avec ses courbes élégantes et ses robinets en laiton poli qui scintillaient sous l’éclairage tamisé. À côté, une douche à l’italienne en verre transparent promettait une cascade rafraîchissante, complétée par un panneau de commandes moderne permettant de régler la température et l'intensité des jets d’eau.
David s'approcha des commandes de la douche, ajustant les divers robinets pour que l'eau soit à bonne température. L'eau commença à couler du plafond comme une lente cascade, créant un bruit apaisant qui emplissait la pièce. Vanessa, entraînée par David sous le jet doux, sentit l'eau chaude couler sur son corps voluptueux. Elle ferma les yeux, laissant l'eau caresser sa peau, glissant sur ses épaules, le long de ses courbes, et entre ses seins.
L'eau enveloppait Vanessa, réchauffant son corps tout en apaisant les traces de leur jeu passionné. Elle pouvait sentir chaque goutte explorer sa peau, chaque frisson amplifié par la chaleur de l'eau qui contrastait avec la fraîcheur des draps qu'elle avait quittés. L'expérience sensorielle était renforcée par la vue de David, nu devant elle, son corps baigné dans la lumière douce qui accentuait chaque muscle, chaque ligne de son corps.
David ouvrit un flacon de baume nettoyant de chez Molton Brown, dont l'arôme de bois de cèdre et d'orange japonaise se mêlait à la vapeur d'eau pour remplir la salle de bains d'un parfum relaxant et masculin. Il prit une noisette du baume dans ses mains, les réchauffant entre ses paumes avant de les poser sur le corps de Vanessa. Avec des mouvements méticuleux et sensuels, il commença à masser le baume sur elle, partant de ses épaules pour descendre doucement vers ses seins, où chaque cercle de ses mains attisait un désir encore vibrant en elle. Les mains de David glissèrent ensuite vers ses hanches et plus bas encore, massant le baume sur ses fesses dans des mouvements qui mêlaient fermeté et douceur, provoquant chez Vanessa des soupirs de plaisir. Lorsqu'il atteignit ses cuisses, il prit le temps de les malaxer doucement, ajoutant à la détente physique une promesse érotique presque palpable.
Chaque contact de David était un mot d'amour écrit sur sa peau avec le baume, chaque mouvement affichait son dévouement et son désir de prendre soin d'elle. Vanessa, à son tour, prit du baume et commença à l'appliquer sur David. Ses mains explorèrent d'abord son torse, prenant soin de caresser et de pincer ses mamelons dont elle avait décelé qu’il y était très sensible ; puis elles descendirent vers son ventre. Lorsqu'elle atteignit son sexe, elle le saisit doucement, le branlant avec une tendresse teintée d'urgence, sentant David frémir sous ses caresses. Le pénis de David était de nouveau raide et palpitant. Ce qui fit fondre Vanessa. Enhardie par ses réactions, elle quitta le sexe de david et se mit à masser ses seins avec le baume, laissant ses mains glisser sur son propre corps en une danse ensorcelante, alors que David, porté par l’excitation s'était mis à la doigter, explorant son intimité avec une précision qui la ramenait au bord de l'extase.
La douche se transforma en sanctuaire de leur plaisir partagé. Vanessa, électrisée par la sensation des doigts de David qui glissaient profondément en elle, gémissait contre le mur carrelé, la chaleur de l'eau amplifiant chaque caresse, chaque intrusion. David, encouragé par ses gémissements, accentuait ses mouvements, ses doigts habiles jouant avec elle dans un rythme de plus en plus insistant.
L'eau chaude coulait sur eux, enveloppant leurs corps dans un voile humide et brûlant, dessinant des ruisseaux le long de leurs peaux et s'entremêlant avec le savon et la sueur. L'odeur du baume se mélangeait avec l'arôme naturel de leur désir, créant une fragrance unique qui marquait ce moment comme hors du temps.
David, avec une ardeur renouvelée, plaqua Vanessa contre le mur de la douche, son corps contre le sien, son sexe dur pressant contre elle. Sans plus attendre, il la pénétra, sa poussée douce mais puissante la remplissant complètement. Vanessa poussa un cri étouffé, une exclamation de plaisir pur qui résonna contre les carreaux. Sous l'assaut rythmé de David, chaque mouvement plus profond que le précédent, Vanessa sentait une montée irrésistible de plaisir. Ses propres mains couraient sur son corps, pinçant ses mamelons durcis, suivant les lignes de ses propres muscles tendus par l'effort et le plaisir. David, avec une main toujours sur la paroi de la douche pour se stabiliser, explorait son corps, encourageant chaque cri, chaque gémissement qui s'échappait de ses lèvres. Il enserra tendrement mais fermement le cou de Vanessa dans un geste d’amour et de possession.
Leurs corps s'alignaient parfaitement, le sexe de David glissant avec aisance dans la chaleur de Vanessa, chaque coup accompagné par le son de l'eau qui clapotait contre eux. Vanessa, portée par une vague d'émotions et de sensations, sentait son orgasme monter rapidement. La pression de l'eau sur son corps, la main de David autour de son cou, tout contribuait à son ascension vers l’orgasme. Dans un dernier cri rauque, Vanessa atteignit l'orgasme, ses muscles se contractant autour du sexe de David, l'entraînant dans son propre abandon. David, poussé par l'intensité de l'orgasme de Vanessa, accéléra ses mouvements. « Puis-je venir en toi » murmura-t-il à Vanessa d'une voix saccadée par l’excitation. « Je vous en prie » souffla Vanessa. David redoubla l'intensité de ses mouvements jusqu'à ce qu'il atteigne à son tour l’orgasme, son corps se tendant dans un spasme de libération ; son nectar nacré prenant possession de l’intimité de Vanessa…
Épuisés mais exaltés, ils s'effondrèrent ensemble sur le sol de la douche, leurs corps enlacés dans un tapis d'eau tiède qui continuait de couler doucement sur eux. La chaleur de l'eau mêlée à la chaleur de leurs corps créait une atmosphère presque tropicale, un microclimat de leur intimité et de leur passion partagée. Le souffle court, ils se tenaient l'un contre l'autre, leurs cœurs battant à l'unisson sous le jet apaisant de la douche, leurs esprits flottant quelque part entre la réalité et un rêve éveillé.
(A suivre)
Source de l'illustration : photo libre de droit de l'internet
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Chapitre 2 (Lui)
13 Juillet (séance six)
Lors de la première séance, nous avons commencé à mettre en application les termes du contrat. Je lui avais fait apprendre les cinq positions. J’étais assis dans un fauteuil, au salon, et je lui ai fait répéter les gestes jusqu’à ce que cela devienne automatique.
Position n° 1 : Debout, les jambes légèrement écartées et les mains derrière la tête. C’est une position d’attente qui met bien la poitrine en valeur.
Position n° 2 : « Présentation des seins. » Debout, les jambes légèrement écartées, les mains se positionnent sous les seins et les remontent vers le haut. Idéal pour la pose de pinces sur les tétons.
Position n°3 : Debout, les jambes légèrement écartées, les bras croisés derrière le dos. C’est également une position d’attente mais celle-ci peut facilement être adoptée en public.
Position n°4 : « Présentation de la chatte ». Debout, les jambes écartées, le bassin projeté en avant. Les mains viennent écarter les grandes lèvres de la chatte. Très pratique pour poser des pinces ou, vérifier l’état d’excitation.
Position n° 5 : « Présentation des fesses ». Debout de dos, les jambes écartées, penchée en avant. Les deux mains viennent écarter les fesses au maximum. C’est la position rêvée pour la pose d’un plug.
Elle était bonne élève et au bout d’une heure, nous sommes passés aux façons de s’asseoir en public et en privé.
Position assise en public, donc habillée:
Elle soulève discrètement l’arrière de sa jupe et pose ses fesses nues à même le siège pour lui rappeler qu’elle ne porte pas de culotte.
Elle doit garder en permanence les cuisses légèrement disjointes et les mains de chaque côté du corps.
Position assise en privé, donc nue:
La tenue de rigueur en privé étant la nudité totale, hormis les chaussures, elle doit s’asseoir, écarter largement les jambes, se soulever d’un côté en écartant la fesse opposée puis se soulever de l’autre côté en écartant l’autre fesse. De cette façon son petit trou doit se trouver en contact avec l’assise.
Les mains de chaque côté du corps.
Nous avons terminé la séance avec les réflexes de langage qu’elle doit adopter :
Quand il s’agit de ses seins :" Je suis une petite chienne où, je suis une bonne chienne."
Quand il s’agit de sa chatte: "Je suis une petite salope où je suis une bonne salope."
Quand il s’agit de ses fesses: "Je suis une petite pute où je suis une bonne pute."
Par ailleurs, elle doit me prévenir à chaque fois que sa chatte s’écarte d’elle même à l’occasion d’un geste ou d’une position.
Je l’ai mise en position n°1 et je suis allé chercher une spatule de cuisine.
Une petite tape sur un sein : Elle démarre au quart de tour : « Je suis une petite chienne Monsieur».
Une autre tape sur l’entre-jambe : « Je suis une bonne petite salope Monsieur»
Je l’encourage :
« C’est très bien. Et si tu devais développer ? »
Nouvelle claque au même endroit : « Je suis une petite salope…qui est en train de se faire claquer la chatte Monsieur»
Je m’assure qu’elle ait bien compris :
« Demi-tour ! » Elle se tourne, toujours les mains sur la tête.
Une tape sur les fesses : « Je suis une bonne petite pute qui … aime se faire enculer Monsieur»
Elle était prête.
Dans la semaine qui a suivi, j’ai pensé qu’il me fallait quelques accessoires et que cela pouvait faire l’objet de la deuxième séance.
Ainsi, à l’heure dite, nous avons pris la voiture et avons commencé par une animalerie. Elle me suivait dans les rayons en position n°3, les yeux baissés, et nous sommes passés à la caisse avec un collier, une laisse et une gamelle en métal. En somme, nous avions l’air du couple qui vient d’adopter un chien. Là où le vendeur a levé les yeux sur ma femme, c’est quand il a vu qu’il y avait également une cravache sur le tapis. Il a dû imaginer ma femme nue, tenue en laisse en train de laper dans sa gamelle tout en recevant des coups de cravache sur les fesses.
Emoustillé par le regard d’envie que j’avais vu dans les yeux du commerçant, j’ai emmené ma chérie dans un grand magasin. Je lui ai donné des consignes :
« Tu vas acheter un concombre, des préservatifs et du lubrifiant. Tu choisiras un caissier homme pour payer tes achats ! »
« Oui Monsieur »
C’est un classique mais j’avais trop envie de la voir faire ça. Je l’ai suivie à distance et elle a gardé les yeux baissés pour passer à la caisse devant un jeune homme qui n’a pu retenir un grand sourire quand il a compris.
En me rejoignant, un peu après les caisses, elle est venue à mon oreille :
« Je suis une petite salope qui a envie de se prendre un concombre dans la chatte »
Décidément, elle y met du sien.
Le dernier arrêt fut au magasin « Marc Dorcel », enseigne de sex-toys réputée.
Le personnel de ce magasin était exclusivement féminin et dès notre arrivée, une jeune femme s’est approchée de nous :
« Je peux vous conseiller ? »
Toujours en position n°3 et les yeux baissés, ma femme m’a vu faire l’acquisition de deux butplugs de tailles différentes, d’un martinet, d’un godemiché et d’un œuf vibrant télécommandé à distance.
Nous sommes rentrés à la maison, la séance était terminée.
Pendant la semaine, je pense évidemment à la séance précédente ainsi qu’à la suivante. Je rajoute des éléments dans les grilles d’options qui accompagnent le contrat. Ces grilles sont posées sur le bureau et elle doit les remplir.
Je ne lui laisse pas vraiment le choix puisque seules deux cases existent :
« J’accepte » et « ça m’excite ». Ça me permet quand même de savoir ce qui lui plait.
Ainsi la semaine dernière, après l’épisode avec Laurent :
« Être nue devant un inconnu », et: « Séance devant un inconnu », elle avait coché pour les deux : « Ça m’excite ».
Cela m’avait donné des idées.
Aujourd’hui, le temps est gris mais nous sommes mi juillet et la température est douce.
séance n°6.
Je lui avais dit : » Cet après-midi, 16h, tenue publique, nous sortons !
Elle avait acquiescé :
« Oui Monsieur »
A chaque fois, c’était un cadeau qu’elle me faisait. Avec ce « Oui Monsieur » elle disait : « je te donne mon corps et mon esprit pendant deux heures. Fais de moi ce que tu veux. Je t’obéi aveuglement, je te fais confiance. »
Il faut dire que je ne cherche en aucun cas à lui faire mal, bien au contraire. En fait, mon plaisir est de la voir prendre le sien. Comme elle ne peut pas savoir avant d'avoir essayé, je lui propose tout un éventail d'expériences et ensuite elle coche sur la grille.
A 15 heures, elle avait disparue dans la salle de bains. J'avais entendu le bruit de la douche, du sèche-cheveux. Et à 16h, elle descendait, vêtue d'un haut boutonné, et d'une minijupe. Elle était superbe, comme d'habitude.
" tu es juste magnifique ma chérie"
"Merci Monsieur"
Inutile de lui demander si elle est prête, si elle m'appelle Monsieur, c'est qu'elle est consentante.
Je l'amène à un bout de la table où j'ai disposé, un peu en retrait, un collier et un ordinateur portable.
" Mets ton collier et Position n° 5 ! "
"Oui Monsieur". Elle le ferme sur son cou puis prend la position. Elle se penche en avant jusqu'à faire toucher ses seins sur le bois de la table, fait remonter l'arrière de sa jupe sur ses reins et écarte largement ses fesses avec les deux mains.
"Je suis une bonne petite pute Monsieur. »
Je passe derrière elle. En écartant ainsi ses fesses, elle sépare également les lèvres de sa chatte et j'ai une vue splendide sur ses deux trous. Je meurs d'envie de la prendre comme ça, tout de suite, mais soyons patient.
"Je veux que tu révises le contrat au chapitre "Montée et descente de voiture".
"Oui Monsieur"
J'ouvre la page correspondante :
Montée et descente de voiture
Pour la montée:
1 Si Monsieur est au volant :
Ouvrir la portière, me mettre de dos dans l'encadrement de la porte, soulever ma jupe pour bien dévoiler les fesses, attendre l'ordre de m'asseoir, puis m'installer, fesses nues, sur le siège.
2 Si Monsieur m'ouvre la porte de la voiture.
S'asseoir perpendiculairement au fauteuil, fesses nues sur le siège. Faire monter la jambe gauche dans la voiture en laissant la jambe droite à l'extérieur afin d'écarter les jambes au maximum. Remonter la jupe pour découvrir la chatte et attendre que Monsieur commence à fermer la portière. Faire monter alors la deuxième jambe.
Dans les deux cas, après avoir refermé la portière : Ecarter largement les jambes puis chaque fesse afin que le petit trou soit en contact avec le siège.
Déboutonner le chemisier pour laisser entrevoir les seins. Poser les mains à l'extérieur des cuisses pour que la chatte soit bien visible.
Pour la descente :
1 Si Monsieur est au volant :
Ouvrir la portière, me mettre debout de dos dans l'encadrement de la porte, soulever ma jupe pour bien dévoiler les fesses, attendre l'ordre de fermer la porte, puis faire redescendre la jupe.
2 Si Monsieur m'ouvre la porte de la voiture.
Pivoter vers l’extérieur, en sortant la jambe droite au dehors afin d'écarter les jambes au maximum. S'assurer que la jupe, en bougeant, ne cache pas la vue sur la chatte et attendre que Monsieur commence à fermer la portière. Sortir alors de la voiture et faire redescendre la jupe.
Pendant sa lecture je suis allé chercher un de ces crochet en forme de S destiné, quand il est introduit dans l'anus et tiré par une corde reliée au collier, à amplifier la cambrure. Je l’ai commandé sur internet et il est arrivé cette semaine. Je mets un peu de lubrifiant sur le bout de mon doigt et je masse doucement son orifice en faisant parfois pénétrer la première phalange. Son dos se creuse un peu plus, elle aime.
Je fais rentrer une extrémité du crochet dans son petit trou, j'entends un gémissement. Je relie l'autre extrémité à l'anneau du collier par une cordelette que je commence à tendre. La cambrure s'intensifie. Je tends encore la cordelette.
"Je suis une bonne petite pute" dit-elle dans un souffle. Ce doit être le signal que c'est le maximum tolérable. Je relâche un peu.
"Maintenant je veux que tu revoies le contrat au chapitre : Comportement en public !"
"Oui Monsieur"
J'ouvre la page.
Comportement en public
La tenue de rigueur est: jupe courte et haut boutonné.
Position debout:
Ma position debout doit être naturelle en adoptant le plus souvent la position n°3 : Bras croisés dans le dos.
Il m'est strictement interdit d'initier une conversation avec quiconque.
En revanche, je devrai répondre avec humilité et respect si la parole m'est adressée.
En extérieur comme en intérieur, j'ai interdiction de plier les genoux. Si je dois me pencher, je garde les jambes tendues.
Je ne dois jamais manquer une occasion de dévoiler et exposer mes seins, mes fesses ou ma chatte à Monsieur, à chaque opportunité qui se présente.
Faire ma pisseuse (en public):
Si je dois aller aux toilettes pour uriner, je dois dire : "je suis une petite pisseuse" et attendre l'autorisation.
Une fois sur place, je dois me mettre entièrement nue, à l'exclusion des chaussures, et prendre une photo de ma chatte que je montrerai à Monsieur dès ma sortie des toilettes.
" J'ai terminé Monsieur". Je remarque qu'elle fatigue à garder la position. Je lui retire son collier puis le crochet anal. Elle arrondit son dos pour se détendre. Je vais lui donner un moment de répit.
"Bois un verre d'eau et rejoins moi à la voiture !"
"Oui Monsieur"
Je sors.
De ce côté de la maison, la porte d'entrée donne sur un grand jardin sans vis-à-vis. La voiture est garée devant, je m'installe au volant. A peine trente secondes, elle n'a pas trainé, je vois la porte passager s'ouvrir. Elle se place dans l'encadrement, me tourne le dos et relève bien haut l'arrière de sa jupe dévoilant ses fesses, elle écarte un peu les jambes. Comme je suis assis, je distingue le renflement de la chatte sous les fesses et même, un peu de ses petites lèvres qui dépassent.
" je suis une bonne petite pute Monsieur."
"C'est bien ! Monte !"
"Oui Monsieur" Elle s'assoit à même le siège en cuir, écarte bien les jambes, puis les fesses l’une après l’autre, relève le devant de la jupe pour dégager la chatte, défait un bouton de son chemisier, pose les mains sur les côtés. Pour l'instant c'est un sans-faute.
Je manœuvre pour sortir de la propriété et prends la route vers la ville la plus proche.
Mon plan est le suivant : rejoindre une grande surface et mettre ma femme entièrement nue dans différentes occasions que j'ai déjà imaginées. J'espère même réussir à la faire se déshabiller devant au moins un inconnu.
Nous arrivons, je prends une place tout au bout parking, je coupe le moteur.
C'est le week-end et, bien sûr, les grandes surfaces sont très fréquentées mais là ou nous sommes garés c’est plutôt désert. Elle ouvre sa portière, elle sort, relève l'arrière de sa jupe.
"Je suis la petite pute de Monsieur." dit-elle à voix basse mais distincte.
Elle a les yeux baissés mais moi, je vois un homme qui viens vers nous pour sans doute, récupérer sa voiture. J'attends un peu et je la laisse les fesses à l'air.
Finalement, l'homme s'arrête une allée plus loin. Il n'a rien remarqué.
"Allons-y !" la jupe retombe.
Nous entrons dans l'allée principale du magasin.
Elle s'approche de mon oreille :
"Je suis une petite pisseuse". Ah Oui ! Le verre d'eau, elle a dû en prendre un grand.
"Va ! Je t'attends ici !" Elle s’éloigne, je l'imagine enlever son haut, sa jupe, une fois nue, faire une photo, puis faire son pipi et se rhabiller.
Tiens au fait, juste avant de partir, elle à oublier de dire "Oui Monsieur". Il va falloir que j’ajoute un chapitre « punitions » au contrat. Pas vraiment pour la punir ou lui faire du mal, bien sur, mais plutôt pour lui permettre, en "oubliant" sciemment certaines règles, de m'indiquer ce dont elle a envie. A creuser...
Je repère le photomaton dans l'allée. Ça n'est pas un hasard, je savais pertinemment qu'il était là.
La voilà qui revient. Elle me montre son portable sur lequel s’affiche sa chatte en gros plan. La photo est un peu floue mais ça n’est pas le plus important. Le plus important c’est qu’elle ait obéi aux ordres, au contrat. Et c’est ce qui m’excite au plus haut point.
Je lui montre le photomaton.
"Tu vas aller faire des photos de toi toute nue "
"Oui Monsieur" et elle repart.
C'est un de ces appareils qui peut prendre quatre poses différentes. Un rideau est tendu à l'entrée mais il ne descend pas jusqu'en bas. Les photos sortent à l'extérieur et des clients attendent leurs tirages. Il y a là une femme et un homme.
Elle rentre dans le petit local, tire le rideau. Par-dessous je vois ses jambes jusqu'aux genoux. Je vois la jupe passer par ses pieds, je l'imagine enlever le haut. Elle doit être entièrement nue maintenant et se débattre avec le monnayeur. Des épreuves sortent de la machine, la femme qui les attendait les récupère et s'en va. Je vois le premier flash dans la cabine, trois secondes, le deuxième et ainsi de suite.
Sous le rideau, je vois la jupe passer par les pieds et remonter sur les jambes puis le rideau s'ouvre. Elle me rejoint.
A mon oreille : "J'ai été une bonne chienne, une bonne pute et deux fois une bonne salope" Ce qui me donne à penser qu'elle a pu photographier ses seins, ses fesses et sa chatte à deux reprises. Dans l'ordre.
Nous sommes un peu à l'écart de la machine et nous attendons maintenant la sortie des photos. L'homme qui a fait les siennes avant nous, flâne devant la vitrine du magasin voisin, il n'a pas vu que ses photos l'attendaient. Tant mieux ça m'arrange. Ce sont les nôtres qui sortent maintenant et qui sont venues s'ajouter aux précédentes.
Je temporise.
Ça y est, l'homme vient chercher son dû. Il prend le paquet de photos et la surprise se lit sur son visage. Il les examine minutieusement l'une après l'autre.
"Maintenant !"
"Oui Monsieur" Elle va vers la machine et tend la main vers l'homme qui sélectionne les épreuves.
Il bafouille:
"Euh oui! Voila les vôtres. Excusez moi. "
Quand elle fait demi-tour et revient vers moi, je vois le regard de l'homme s'attarder sur le bas du dos de ma chérie.
Passons aux choses sérieuses, nous entrons dans la grande surface proprement dite et je me dirige vers le rayon multimédia. J’y prends un DVD au hasard. Puis nous allons au rayon vêtements. J’en prends un, également au hasard, et j’emmène ma chérie vers les cabines d’essayage.
Nous entrons tous les deux dans une des cabines avec le vêtement et le DVD. Une fois à l’intérieur, je défais la pellicule du DVD, et récupère la petite bande antivol.
« Arrange-toi pour passer ceci dans l’ourlet de ta jupe »
« Oui Monsieur »
Pendant ce temps, j'abandonne le DVD par terre dans un coin.
« C’est fait Monsieur »
« C’est très bien, quand je te ferai signe, disons quand je me passerai une main dans les cheveux, tu te déshabilles rapidement et entièrement »
« Oui Monsieur »
Nous allons reposer le vêtement que j’avais pris pour justifier notre passage aux cabines d’essayage puis nous nous dirigeons, n’ayant plus aucun article, vers la « sortie sans achat ».
Bien sûr, l’alarme se déclenche et un vigile ne tarde pas à arriver.
« Veuillez repasser devant les détecteurs s’il vous plait »
Je passe dans un sens puis dans l’autre. Rien.
C’est au tour de ma femme de faire l’aller-retour et… L’alarme retentit.
D’un coup d’œil, le vigile a tout de suite vu que la jupe et le haut qu’elle portait n’était pas neufs, en revanche, il a déjà coincé de nombreux clients qui cachaient de la lingerie, du maquillage ou autre sous leurs vêtements.
« Veuillez me suivre s’il vous plait madame » dit-il.
J’interviens :« Je suis son mari, je viens avec vous ! »
On dirait que ça ne lui plait pas :
« Non, Madame seulement »
Je m’impose :
« Elle n’ira nulle part si je ne l’accompagne pas !».
Il essaye alors de m’impressionner :
« Je peux appeler la police, vous savez ? »
« Vous pouvez appeler qui vous voulez, ça ne changera rien. Elle ne bouge pas si je ne viens pas avec vous » Il voit que je n’en démordrai pas.
« Très bien, suivez-moi tous les deux »
Nous marchons derrière lui au travers la foule de clients. Entre deux magasins, une porte. Il nous fait entrer dans le local de sécurité. Là, un de ses collègues est assis devant un bureau et des écrans retransmettent les images des différentes caméras installées dans le magasin.
Un autre collègue arrive, surement un dispositif pour nous intimider. Ils sont maintenant trois. J’ai de la chance !
L’un deux prend une sorte d’appareil portable et le passe de haut en bas devant ma femme. Il fait bip bip bip. Le vigile regarde sur l’appareil et dit :
« Apparemment, il s’agit d’un DVD. Nous allons devoir vous fouiller madame, à moins que vous ne nous donniez ce DVD. »
Je me passe la main dans les cheveux. C'est le signal.
Aussitôt elle commence à défaire le premier bouton puis enchaine les deux autres. Dans un même mouvement elle a ôté son chemisier et baissé sa jupe jusqu’au chevilles. Elle a maintenant ses deux vêtements dans la main droite. Elle fait une courte pause et les laisse tomber sur le sol.
Tout s’est passé en une seconde et les deux vigiles qui étaient debout devant elle n’ont pas eu le temps de réaliser. Ils sont maintenant devant une femme entièrement nue. Un des deux à la bouche ouverte. Le troisième, qui était de dos devant ses écrans, commence une phrase en se retournant :
« Dis donc, il faudrait peut-être aller chercher Corine pour la… » il se tait, scotché.
Ma chérie bouge. Très lentement, elle relève les bras et poses ses mains derrière la tête puis elle écarte légèrement les jambes. C’est la position n°1. J’ai du mal à retenir un sourire. Il faudra que je la félicite pour cette initiative. Bon Dieu ! Ce qu’elle est belle. D’autre part, je ne sais pas si c’est parce qu’il fait un peu frais dans cette pièce climatisée, mais ses tétons pointent comme jamais et comme elle a écarté un peu les jambes, on distingue tous les replis de sa chatte.
Le vigile :
« Heu … Non …ça ne sera pas nécessaire » dit-il sans détacher le regard de ma femme. Il faut dire que dans cette position, elle est sublime. Ses deux seins bien en avant, sa chatte parfaitement épilée, tous les moindres détails de ses lèvres.
Je m’amuse comme un petit fou :
« Excusez ma femme, elle a la maladie de Wisenberg (je viens de l’inventer), elle a quelque fois des réactions bizarres. »
Il se ressaisit, ramasse la jupe et le chemisier par terre, les inspecte, passe le détecteur qui réagit sur la jupe et dit :
« Ça doit être un anti vol d’un autre magasin, cousu dans la ceinture. En tous les cas, veuillez nous excuser »
Je continue à m’amuser :
« Y’a pas de mal ! Tu vas t’habiller maintenant chérie »
Aucune réaction, elle n’a pas bougé d’un pouce. Ah !... Wisenberg ! …Quand tu nous tiens.
Les secondes passent, pendant ce temps les trois hommes continuent à se rincer l’œil. J’en vois même un qui regarde fixement l’entre jambe de ma femme.
Pendant la première séance , celle ou elle avait appris les positions, je lui avais posé la question:
« Sais-tu pourquoi tu dois toujours avoir les jambes disjointes?»
J’imagine qu’elle avait une idée mais je voulais que les choses soient dites.
«Non Monsieur»
«Pour que ta chatte soit bien visible et accessible. Pour que tu sentes les regards sur ta fente sans pouvoir t’y soustraire . Je veux que tu aies cela en tête quand tu te mets en position.»
«Bien Monsieur»
« On va y aller ma chérie »
Cette fois elle réagit, elle baisse les bras, fait demi-tour et se dirige vers la sortie. Elle a déjà entr'ouvert la porte quand un vigile la retient.
« Attendez Madame il faut remettre vos vêtements » lui dit il gentiment.
Elle semble réaliser, prend les vêtements que lui tend l’un des vigiles et les passe.
Nous quittons le local sur un :
« Excusez-nous encore »
Je manque de répondre :« De rien tout le plaisir était pour moi » mais je me retiens.
Sur le chemin vers l’extérieur, j’attrape un de ses bras qu’elle a croisé derrière son dos et lui dit : » C’est très bien, tu as été parfaite. »
« Merci Monsieur. »
Sur le parking, j’ouvre la portière côté passager. Elle s’assoit fesses nue sur le siège, rentre uniquement sa jambe gauche, remonte le devant de la jupe et attend, les yeux baissés.
«Chatte écartée Monsieur»
En effet, les deux jambes ainsi séparée, elle a du sentir son sexe s’ouvrir.
Cachée par la portière d’un côté et par moi-même de l’autre, personne ne peut rien voir. Je jette un regard circulaire. C’est calme autour de la voiture.
« Ne bouge pas ! »
« Oui Monsieur »
Je laisse la portière grande ouverte et je fais le tour de la voiture pour venir m’installer au volant. Une fois assis, je prends mon temps et je la laisse, comme ça, la chatte exposée. Il pourrait arriver quelqu’un à n’importe quel instant et elle serait vue. Je lui demande :
« Tout va bien ? »
« Oui Monsieur, je suis une petite salope qui montre sa chatte »
Je ne peux retenir un grand sourire:
« Ça c’est bien vrai ! Dis-moi, j’ai une question à te poser : Tout à l’heure dans le local des vigiles, que ce serait-il passé si un d’eux ne t’avait pas empêchée d’ouvrir la porte ? »
« Je serais sortie Monsieur »
« Et tu aurais marché comme ça, dans l’allée commerçante, entièrement nue au milieu des clients ? ».
« Oui Monsieur Je suis votre petite salope Monsieur. » Elle me l’avait déjà dit à la quatrième séance : « Tu peux me mettre entièrement nue où tu veux, quand tu veux. » J’en ai la confirmation.
« Monte ! je veux vérifier quelque chose »
Elle rentre la deuxième de ses jambes en prenant soin de les maintenir bien écartées, ferme la portière, défait un bouton.
Sa chatte est très accessible, je rentre un doigt sans aucune difficulté.
« Je suis une petite salope qui mouille et qui aime se faire doigter la chatte Monsieur »
Elle accompagne sa phrase d’un petit gémissement. Je mets un deuxième doigt et je fais quelques va et vient, elle l’a bien mérité.
« Ou uii… c’est bon Monsieur . Je suis une petite salope qui a envie de se faire mettre »
Certainement, mais j’ai encore des projets. Je démarre et je lui tends une bouteille d’eau.
Le temps de rentrer à la maison, il est 17h30.
A peine la porte d’entrée ouverte :
« Je suis une petite pisseuse Monsieur ». Je ne suis pas vraiment surpris: Quand elle est à jeun, il lui faut à peine vingt minutes pour que l’eau passe de son estomac à sa vessie.
« Très bien, va chercher ton collier, ta laisse, un rosebud et les pinces pour les seins. Mode privé ».
Elle se déshabille dans l’entrée, va prendre les accessoires et reviens vers moi.
« Position n° 2 » Pour poser les pinces.
« Position n°5 » Elle s’écarte la chatte.
« Non ! Ça c’est la 4, Position n° 5 ! ». Encore une punition qui se perd ! Elle tourne le dos, se penche en avant et écarte ses fesses » Tiens elle n’a pas pris le plus petit des rosebud, elle a envie d’essayer une taille au-dessus. Je mets le rosebud dans sa bouche pour l’humidifier puis je l’introduis doucement dans son petit trou. Gémissement. J’en profite pour inspecter la chatte en tirant un peu sur les grandes lèvres de chaque côté. Nouveau gémissement. La moule est toute trempée. Je ferme le collier sur son cou, attache la laisse.
« Mets-toi à quatre pattes »
« Oui Monsieur, je suis une petite chienne qui a envie de faire sa pisseuse »
Je tire sur la laisse vers l’extérieur. Chacun de ses mouvements font tinter les clochettes. Je la fais marcher comme ça un petit moment dans le jardin. Puis je stoppe.
« Je vais t’apprendre une nouvelle position Ce sera la n° 6 : position de pisseuse ».
« Oui Monsieur ».
« Reste à quatre pattes, pose les avant-bras au sol, écarte les jambes au maximum et cambre-toi pour bien faire ressortir ta chatte »
« Oui Monsieur »
Je me positionne derrière elle pour voir le résultat.
« Chatte écartée Monsieur»
Les lèvres sont bien ouvertes, le clito bien visible et le petit trou du cul bien apparent, décoré du rosebud.
« Fais ta pisseuse !»
Elle a à peine le temps de dire « Oui Monsieur » que le jet est déjà parti.
J’ai dit que le jardin était sans vis-à-vis, mais l’entrée de l’autre côté de la maison n’est pas pourvue de portail. Si un livreur, le facteur ou même un voisin, pour emprunter du sel, se pointe, il ne va pas être déçu. Mais bon ! Après tout, c’est une propriété privée.
On dirait qu’elle a fini. Elle attend.
« Caresse toi la chatte »
Elle amène une de ses mains à l’entre jambes et ses doigts tourne sur le clitoris et l’entrée du vagin.
Par moments elle introduit deux doigts dans la moule. Les tintements des clochettes sont accompagnés de gémissements.
Elle répète en boucle :
« J’suis une chienne, une salope, j’suis une petite pute »
C’en est trop, Je m’agenouille derrière elle, je sors ma queue et je la pénètre d’un seul coup. Après quelques aller-retours seulement ma chérie s’envole.
« Ou…ou oui ! Encore ! Je vais jouir ! Est-ce que je peux jouir Monsieur ? »
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Après que Vanessa ait murmuré ses mots, David la serra contre lui un peu plus fort, la chaleur de son corps offrant un contraste apaisant avec la fraîcheur de la nuit qui était désormais bien avancée. Il pouvait sentir le mélange d’attirance, d’affection, de confiance et de vulnérabilité qu'elle partageait avec lui, un lien qui se renforçait avec chaque mot échangé, chaque toucher reçu, chaque expérience vécue.
« Vanessa, » dit-il doucement, sa voix basse et rassurante. « Vous avez montré une telle ouverture d’esprit, une telle force et une telle grâce ce soir. Au-delà des sentiments indéniables qui se nouent entre nous, sachez que je suis très honoré de votre confiance et de votre courage à explorer ces nouveaux territoires avec moi. »
David continua, choisissant ses mots avec soin. « Je comprends que cela peut être intimidant et tout à fait nouveau pour vous. Je veux que vous sachiez que vous pouvez toujours exprimer vos pensées, vos hésitations, vos questions, vos réserves. Surtout n’hésitez pas. Nous sommes partenaires dans cette démarche, et votre bien-être est ma priorité absolue. »
Leur échange était interrompu seulement par le chant du vent dans les feuilles et le crépitement sporadique des bougies autour d'eux. Vanessa se sentait étrangement paisible dans ses bras, comme si tous ses doutes et ses réticences antérieurs s'étaient dissipés dans l'acceptation de ce moment et de ce qu'ils partageaient. Et plus encore par ce qu’elle découvrait d’elle-même. Elle n’avait jamais imaginé se sentir aussi bien dans cette position de soumission, d’abandon. C’était pour elle une surprenante mais aussi délicieuse révélation.
Vanessa se redressa légèrement pour mieux le regarder dans les yeux, trouvant avec délice son regard qui était à la fois profond, sérieux et bienveillant. « Je le sais, David, et je vous remercie infiniment pour votre patience et votre compréhension. Ce soir a été une succession de révélations à bien des égards … et je sens que j'ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir ... à propos de moi-même, … de nous. »
Un sourire tendre se forma sur les lèvres de David. « Et j'ai hâte de découvrir tout cela avec vous, Vanessa. Vous êtes tellement exquise … à tous points de vue... A votre rythme bien sûr. Rien ne nous presse. »
Un frisson fit trembler le corps de Vanessa. David, remarquant son tremblement, saisit un plaid épais aux motifs écossais, mêlant des teintes de bleu profond, vert forêt et des lignes crème, qui se trouvait sur l’un des fauteuils en osier du patio. Avec une douceur attentionnée, il enveloppa Vanessa dans le tissu chaud et doux, la protégeant de la brise nocturne. Le frisson de Vanessa, bien que provoqué par le mélange exquis de plaisir et de plénitude ressentis qui était le sien, plus encore après les derniers mots de David, fut silencieusement attribué à la fraîcheur de l'air. Elle ne révéla pas la vraie raison à David. Elle se sentait profondément touchée par sa délicate attention, un sourire de gratitude illuminant son visage sous l'éclat des étoiles qui constellaient le ciel, accompagné d’un baiser emprunt de ce qui était clairement un amour naissant.
« Cela vous dérange si je fume une cigarette ?» lui demanda David alors qu’il l’enserrait tendrement dans ses bras. « Nullement, David », lui répondit Vanessa, se blottissant plus confortablement encore contre son torse accueillant. David tendit la main et prit le paquet de Marlboro Gold et le Zippo qui se tenaient sur la table basse en verre du patio. D'un geste assuré il s’alluma un cigarette, inspira profondément la fumée, puis expira lentement dans un long soupir de satisfaction, un sourire tranquille illuminant son visage détendu. L’odeur de la fumée du tabac chaud se mêlait à celle du parfum de David dont Vanessa s’enivrait : elle distinguait une note sensuelle de violette et des accents de cuir et de bois ; cette note de cœur étant sublimée par une note de tête fruitée ; une note de vanille enveloppant le tout d'un accord doux et épicé en fond. Tout à fait à l’image de David se dit-elle : un mélange de puissance et de délicatesse ; de domination et de douceur ; de brut et de raffiné ; de dureté et de bienveillance.
Le silence s'installa un moment, leur permettant de savourer le moment avec quiétude, de savourer la présence de l'autre. Finalement, David prit une profonde inspiration et se leva. Il écrasa le mégot de sa cigarette dans un cendrier en émail, et se retournant vers Vanessa lui offrit sa main en disant : « Peut-être devrions-nous rentrer ? Il commence à faire un peu frais ici. »
Vanessa accepta sa main et le suivit à l'intérieur dans le salon, témoin de leurs premiers ébats. David raviva le feu dans la cheminée pour éloigner le froid de la nuit, pendant que Vanessa s’installait en amazone sur le canapé, toujours emmitouflée dans le plaid écossais dont David l’avait parée. Les flammes reprenaient vie et la lumière dansait sur les murs. David se tourna vers Vanessa. « Il se fait tard j’en suis conscient » lui dit-il. Le carillon de l’horloge en chêne massif qui trônait avec élégance dans le salon n’allait effectivement pas tarder à sonner les 2 heures du matin. « Peut-être souhaitez-vous rentrer ? » ajouta-t-il. Ne lui laissant pas le temps de répondre il ajouta « A moins que vous ne vouliez rester un peu plus longtemps ? … Voire partager votre petit-déjeuner avec moi demain matin ? » Heureuse de cette proposition finale, Vanessa lui répondit sans hésiter : « J'aimerais beaucoup rester, David. », un sourire éclatant illuminant son visage, auquel David répondit en miroir.
Il se dirigea vers un meuble où se tenait un ancien tourne-disques. Il choisit un 33 tours parmi la collection qui remplissait un pan entier du meuble bibliothèque qui se tenait juste à côté. Les premières notes de « Smooth operator » de Sade envahirent la pièce.
David retourna s'asseoir aux côtés de Vanessa, l'ambiance mélodieuse enveloppant la pièce d'une douceur intime. « J'aime cette chanson, elle a quelque chose de... réconfortant, d’envoutant, vous ne trouvez pas ? » demanda-t-il en se rapprochant légèrement pour partager la chaleur du plaid. Vanessa acquiesça, se blottissant contre lui. « Oui, elle est parfaite pour la nuit. C'est comme si la musique elle-même était un invitation au voyage, » répondit-elle, sa voix empreinte de tendresse. Le feu crépitait doucement en arrière-plan, ajoutant à la scène une touche de chaleur visuelle qui complétait la musique. Ils parlèrent ensuite de leurs goûts musicaux, de leurs voyages passés et de leurs espoirs futurs, créant des liens plus profonds à travers leurs échanges. Vanessa sentait une plénitude l'envahir, une sensation de contentement qui surpassait tout ce qu'elle avait connu auparavant. L'attention et la considération que David lui portait la faisait se sentir choyée et valorisée. Sa domination naturelle la réconfortait paradoxalement. Elle avait une envie chaque seconde plus forte de totalement s’abandonner à lui. David, de son côté, ressentait une satisfaction tranquille en découvrant les couches multiples de la personnalité de Vanessa. Leur connexion, déjà intense, se renforçait à chaque sourire, à chaque confidences partagées. Il était conscient de l'importance de ces moments de partage, reconnaissant pour la confiance qu'elle lui accordait. Vanessa était définitivement une femme … sublime.
La carillon sonna 4 heures. Vanessa commençait à bailler. Tout en l’embrassant tendrement David suggéra doucement : « Vous commencez à être fatiguée. Peut-être serait-il temps d'aller se coucher ? La soirée a été longue et pleine d'émotions » dit-il dans un sourire à la fois tendre et espiègle. Vanessa hocha la tête : « Vous avez raison, David. Et je suis tellement heureuse d'être ici avec vous. » David se leva, lui tendant la main. « Allons-y alors. » Ils se dirigèrent ensemble vers la chambre, Vanessa se sentant en sécurité et profondément liée à David.
Lorsque Vanessa pénétra dans la chambre de David, elle fut instantanément captivée par l'élégance raffinée et le goût impeccable qui caractérisaient l'espace. Un mur de pierre courait sur la droite de la pièce. Les autres murs d’un blanc immaculé étaient ornés de deux tableaux de nus féminins d’un érotisme à la fois puissant et élégant ; un grand tapis persan aux motifs complexes couvrait le sol, ajoutant une touche de couleur chaude et de texture raffinée. Le reste du mobilier, en bois foncé, était à la fois classique et moderne. A la gauche de la pièce trônait un lit majestueux en bois d'ébène, son aspect sombre et lustré offrant un contraste saisissant avec la literie couleur safran, qui rappelait les tonalités du fauteuil confortable qui finissait de compléter le mobilier de cette pièce chaude et accueillante. Mais ce qui captait vraiment l'attention de Vanessa, c'étaient les crochets métalliques superbement ciselés attachés à chaque coin des montants du lit, leur présence évoquant une dualité entre art et fonction.
Intriguée et légèrement intimidée, Vanessa tourna son regard vers David, son expression trahissant sa surprise. « Qu'est-ce que c'est que cela » demanda-t-elle, un doigt pointé timidement vers les attaches.
David, percevant l'hésitation dans sa voix, s'approcha avec un sourire rassurant. « Ce sont des attaches pour des jeux de liens, » expliqua-t-il doucement. « Elles sont là pour ceux qui souhaitent explorer des aspects plus... plus intenses de leur intimité. Bien sûr, c'est quelque chose que nous ne ferions que si vous vous sentez à l'aise et en totale confiance."
Vanessa écouta, absorbant ses paroles. Elle sentit un mélange d'appréhension et de curiosité. David, toujours attentif à ses réactions, ajouta : « Je tiens à ce que vous sachiez que tout ce que nous faisons ici repose sur le consentement mutuel. Vous avez toujours le choix, Vanessa. Nous ne nous livrerons à ces jeux que si vous le désirez ». Elle acquiesça, reconnaissante pour son approche respectueuse et compréhensive. « Merci de me l'expliquer, David. Je... J'apprécie votre honnêteté et je me sens en sécurité avec vous. » lui offrant un sourire timide.
David la guida doucement vers le lit, laissant à Vanessa le temps de s'adapter à l'idée. « Pour l'instant, pourquoi ne pas simplement nous reposer ? » suggéra-t-il, tirant la couette safranée pour qu'elle puisse se glisser sous les draps. « Mais peut-être voudriez-vous d’abord prendre une douche ? … Même s’il me plairait de m’endormir avec vous avec l’odeur de nos ébats intimes … » ajouta-t-il dans un regard coquin qui fit fondre Vanessa sur place. Elle lui tendit ses lèvres et l’embrassa avec une intensité décuplée par la chaleur qu’elle sentait de nouveau monter au sein de son corps. « Allons-nous coucher David » lui murmura-t-elle au creux de l’oreille après avoir à regret quitté ses lèvres. Dans un geste d’une grande limpidité, elle laissa tomber le plaid au sol, fit tomber sa robe à ses pieds et se glissa sous les draps juste vêtue de sa superbe lingerie noire au liseré doré. David, le sourire aux lèvres, la rejoignit lui aussi simplement vêtu de son caleçon.
Leur étreinte sous les draps fut douce et délicate au début, leurs mains explorant avec respect et admiration la silhouette de l'autre. Le contact de leurs peaux déclenchait des frissons mutuels, amplifiant le désir qui se construisait progressivement entre eux. David caressait délicatement les courbes de Vanessa, ses doigts traçant des sentiers de feu le long de ses bras, de ses épaules, de ses seins, puis descendirent lentement vers ses hanches. Vanessa explorait le torse de David, sentant les muscles durs sous sa peau chaude et découvrant avec plasir à quel point ses tétons étaient sensibles. À mesure que leurs caresses devenaient plus osées et insistantes, la tension entre eux montait, et l'atmosphère de désir dans la chambre devenait presque palpable.
Vanessa, dont les yeux ne pouvaient s'empêcher de glisser à intervalle régulier vers les attaches métalliques ornant chaque coin du lit, sentait une excitation nouvelle se mêler à sa curiosité. Les attaches, qui au départ lui avaient semblé intimidantes, commençaient maintenant à l'intriguer de plus en plus, leur présence éveillant en elle des désirs jusqu'alors inexplorés. David, percevant le regard de Vanessa qui revenait souvent aux crochets, lui murmura à l'oreille, d'une voix douce mais chargée d'une promesse tacite, « Cela vous intrigue, n'est-ce pas ? » Vanessa hocha la tête, sa respiration s'accélérant à mesure que ses pensées flottaient entre appréhension et désir. « Ça m'excite... d'une manière que je n'aurais pas imaginée, » avoua-t-elle, sa voix brisée par l'émotion et l'excitation. David esquissa un sourire compréhensif et plein d'assurance, ses mains continuant de jouer avec les bords de sa lingerie, frôlant la peau sensible dessous. « Si vous le voulez, je pourrais vous montrer à quel point cela peut être agréable, » suggéra-t-il, ses lèvres trouvant le chemin de son cou, laissant une trace brûlante de baisers qui ne faisait qu'attiser le feu en elle.
Les yeux de Vanessa, emplis d'un mélange de désir et de confiance, rencontrèrent ceux de David. Après un bref moment de réflexion, où chaque battement de cœur semblait résonner dans la pièce, elle murmura avec une détermination qui surprit même David :
"Attachez-moi, David."
(A suivre)
Source Illustration: image libre de droit de l'internet
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Toujours allongée dans le fauteuil Chesterfield, Vanessa était encore enveloppée dans les réminiscences de l’extase que lui avait procurée David. Son esprit était en lévitation. Son corps était plus vivant que jamais ; chaque pore de sa peau était d’une infinie sensibilité. Elle avait besoin de quelques instants pour rassembler ses pensées et retrouver son souffle après la vague de sensations que David avait déclenchée en elle.
David l’avait bien compris et, après avoir déposé un baiser d’une infinie tendresse sur son front, il l’avait laissée se remettre de ses émotions : « Je vous laisse quelques minutes, ma belle. Je vais nous préparer un cocktail. Rejoignez-moi dans le patio quand vous le voudrez. ». Le visage radieux, Vanessa lui avait répondu d’un hochement de la tête approbatif. Revenant sur ces pas, il s’adressa de nouveau à elle : « Quand vous me rejoindrez, Vanessa, si vous ne souhaitez pas que nous continuions notre exploration, dites-moi simplement en arrivant le mot que vous avez choisi. D’accord ? ». « Oui, David » lui répondit-elle d’une voix douce, ne pouvant empêcher un sourire.
Vanessa se redressa et s'assit lentement, reprenant ses esprits tout en remarquant alors l'état du fauteuil Chesterfield. Les cuirs luxueux étaient imprégnés de l'éclat de son plaisir, témoins muets de la profondeur de son abandon. Elle aperçut moultes traces similaires sur le sol devant le fauteuil, formant des petites flaques transparentes sur le parquet, preuves s’il en avait été nécessaire de l’intensité de sa jouissance. Une vague de honte la submergea, rapidement accompagnée par le souvenir vivace du déchainement de sensations aussi nouvelles que puissantes qu'elle venait de vivre. Cette dualité émotionnelle la fit sourire malgré elle. Aussi surprenant que cela pouvait paraître, elle se sentait plus que jamais femme … Et elle ressentait même une certaine fierté d’avoir découvert cette partie de sa féminité.
Soudainement consciente de sa quasi-nudité, ne portant plus que son soutien-gorge en dentelle noire, Vanessa se leva pour chercher ses vêtements éparpillés. Elle ramassa sa robe, la passant doucement, caressant le tissu comme pour se reconnecter avec la réalité. Elle trouva son tanga non loin, découvrant à quel point il était trempé, le remettant en place avec une précision méthodique. Ses fesses encore meurtries des délicieuses fessées de David apprécièrent le toucher soyeux du tissu. A cette double sensation de douleur et de douceur, elle ferma instinctivement les yeux, laissant échapper un soupir de satisfaction. Devant le miroir, elle s'efforça de remettre rapidement de l'ordre dans ses cheveux roux et de corriger les traces de son maquillage ému, souhaitant se présenter sous son meilleur jour à celui qui faisait brûler son cœur, ses sens et son esprit, même après un tel abandon.
Enfilant finalement ses talons aiguilles noirs, elle sentit la familiarité de l’étreinte de leur lanière autour de ses chevilles, une touche finale qui la rendait toujours plus confiante et élégante. Debout, prête mais encore incertaine, elle repensait aux mots de David et à sa propre réaction. La proposition d'explorer davantage la soumission et l'abandon résonnait en elle avec une intensité surprenante. Vanessa pesait mentalement le pour et le contre, son esprit oscillant entre la prudence et l'attrait du tabou. Tabou qu’elle venait de commencer à briser. Et ce, à sa surprise, avec une réelle envie et un plaisir qu’elle ne pouvait nier. Il était encore temps de s’arrêter… Au moins pour cette soirée … En même temps … En même temps la tentation était indéniablement très forte, presque irrésistible. Et malgré ses réserves initiales, l'envie d'explorer ces terrains inconnus avec David, de sentir à nouveau cette puissance d'abandon, de remettre totalement sa confiance entre ses mains, d’être vulnérable et à sa merci sous son autorité bienveillante prenaient inexorablement le dessus. « Ne pas utiliser Cristal », se répétait-elle intérieurement, son choix se coagulant dans son esprit avec une rapidité et une clarté surprenantes. Presque comme une évidence. Elle décida de laisser derrière elle toute réticence, choisissant de se plonger dès à présent plus avant dans les profondeurs de cette nouvelle dynamique avec lui.
Ajustant une dernière fois son image dans le miroir, Vanessa quitta la pièce avec une démarche assurée, se dirigeant vers le patio où David l'attendait. Chaque pas était un engagement envers elle-même et envers le parcours qu'ils avaient entrepris ensemble, un pas de plus vers la découverte et l'acceptation de ses désirs les plus profonds.
La brise du soir avait apporté une fraîcheur bienvenue dans le patio où David avait disposé des bougies dans des photophores éparpillés avec soin, créant une atmosphère intime et même mystique. La lueur vacillante des flammes dansait sur les murs, projetant des ombres douces qui semblaient flotter dans l'air, ajoutant un charme envoûtant à l'espace extérieur. Les plantes et les fleurs du patio baignaient également dans cette lumière chaleureuse, leurs contours délicatement illuminés, faisant de cet endroit un tableau vivant et respirant.
Vanessa trouva David debout, accoudé au bar du patio, fumant une cigarette américaine. Son allure à la fois décontractée et raffinée, dégageait une confiance tranquille et une autorité naturelle. Portant toujours son pantalon de lin, il avait ôté sa chemise, révélant son torse qui semblait taillé dans le marbre sous le jeu de lumières des bougies. Ses larges épaules témoignaient de nombreuses années de force et de résilience, portant les marques d'une vie active. Bien que les années aient légèrement arrondi son ventre, celui-ci restait bien proportionné à son large torse, ajoutant un mélange de maturité virile et de confortable protection à son allure générale. Sur son épaule gauche, Vanessa distingua un tatouage semblable à ceux qu’on voyait parfois sur les bras de marins au long cours, représentant une rose écarlate entrelacée avec un cœur robuste. Cela lui donnait un petit côté « mauvais garçon » qui tranchait avec son côté gentleman, mais qui plut beaucoup à Vanessa. Elle s'avança vers lui, un sourire empreint de timidité aux lèvres, captivée non seulement par son physique mais aussi par l'aura de contrôle qu'il dégageait, ce qui amplifiait son attirance et son désir de continuer leur exploration.
David remarqua l'approche de Vanessa et, dans un sourire chaleureux, lui tendit son cocktail dans un élégant verre en … cristal. Intérieurement Vanessa nota le caractère subtil de ce rappel à son mot de sauvegarde. Elle prit le verre en main. Le liquide, d'une couleur rougeoyante avec une touche de doré scintillant sous la lumière des bougies, exhalait un arôme enivrant d'agrumes mélangés à un soupçon de rhum épicé. Vanessa en prit une gorgée, laissant les saveurs complexes danser sur sa langue, mélange de douceur fruitée et de piquant épicé, parfaitement équilibré.
Elle déposa son verre sur le bar, puis se blottit dans les bras de David. Il l'accueillit contre lui, ses bras forts l'enveloppant dans une étreinte douce et rassurante. Ils échangèrent un baiser, profond et passionné, leurs lèvres se mouvant avec une intensité croissante, explorant avec tendresse et désir leur intimité buccale, buvant avec avidité leur salive. Leurs caresses étaient douces mais chargées d'émotion, leurs mains parcourant le dos et les épaules de l'autre, réaffirmant leur connexion intime.
David planta son regard dans celui de Vanessa, ses yeux bleu-vert brillant d'un mélange de désir et d’autorité. Ce regard intense, presque palpable, était une invitation à poursuivre leur voyage dans les territoires encore inexplorés de leur relation. Vanessa, littéralement capturée par la profondeur de son regard, lui répondit sans un mot. Avec un léger mais assuré hochement de tête, elle lui signifia clairement qu'elle était prête à continuer, à plonger plus profondément dans l'exploration de cette dynamique de pouvoir et de soumission qui les liait désormais. Ce message oculaire ravit David : on dit tellement mieux les choses parfois avec les yeux. Mais soucieux de s’assurer du consentement de Vanessa il lui murmura : « Etes-vous prête à continuer notre voyage, Vanessa ? ».
« David, » commença-t-elle d’une voix à la fois timide et pourtant assurée et dans un regard empreint de gratitude et d'émerveillement, « j’étais bien loin de m’imaginer tout ce qui m’arrive ce soir. Et je ne sais comment exprimer toute ma reconnaissance pour ce que vous venez de me faire vivre. Cet abandon de contrôle est nouveau pour moi, mais c'est aussi incroyablement libérateur et intense. Et j’avoue y trouver un équilibre et un épanouissement troublant. » Elle marqua une pause, observant David dont la présence, calme et rassurante, lui donnait la confiance de s'ouvrir davantage. « Cependant, je ne peux m'empêcher de remarquer que, malgré tout le plaisir que j'ai ressenti grâce à vous, vous... » Sa voix trahit une pointe d'hésitation avant de reprendre avec une timidité manifeste : « vous … vous n'avez pas joui, et je vois que vous me désirez toujours… » baissant son regard sur la bosse sans équivoque qui déformait le pantalon de David.
À la vue de l'érection prononcée de David, Vanessa ressentait une vague d'excitation mêlée d'une pointe d'appréhension délicieuse. L'ampleur de l'attirance physique de David pour elle renforçait son sentiment d'être désirée intensément, éveillant en elle cette audace nouvelle. Cette manifestation visuelle de son effet sur lui la confortait dans leur jeu de pouvoir et de soumission, nourrissant son envie de poursuivre leur exploration érotique. Elle voulait lui rendre du mieux possible le plaisir qu’il lui avait donné. Son cœur battait plus fort, palpable dans sa poitrine, tandis que son corps réagissait instinctivement, un frisson de désir parcourant sa peau et un feu ardant reprenant le contrôle de son bas-ventre. Terriblement attirée par la promesse de ce sexe turgescent que cette pièce de tissu cachait encore à sa convoitise, en joignant le geste à la parole, Vanessa s’enhardit et posa sa main sur la bosse qui déformait le pantalon en lin de David.
Alors qu’elle s’apprêtait à lui prodiguer ses premières caresses, David la saisit par la gorge, son geste soudain coupant net le souffle de Vanessa. Ses yeux s'écarquillèrent sous l'effet de la surprise, mêlée à une montée brutale d'adrénaline. Sa réaction instinctive fut une légère panique qui transpirait de ses yeux largement ouverts, son cœur battant à tout rompre tandis qu'elle luttait pour inhaler ; mais le regard assuré de David lui rappela rapidement leur jeu de rôles. Elle avait accepté de continuer leur exploration. La main de David sur sa gorge n'était pas menaçante, mais fermement rassurante, la guidant dans leur danse de pouvoir et de soumission. Elle prenait possession d’elle.
L'étreinte de David, bien que contrôlante, restait mesurée, et Vanessa sentit son corps répondre avec une étrange fusion de terreur et d'excitation. Cette dualité ravivait en elle une flamme intense, son corps réagissant avec une chaleur croissante, ses seins se tendant sous le fin tissu de son soutien-gorge tandis que son bas-ventre frémissait d'un désir renouvelé. Chaque fibre de son être oscillait entre la peur de l'inconnu et l'excitation de l'exploration, son esprit tiraillé mais incroyablement vivant.
David, percevant la lutte intérieure de Vanessa, resserra légèrement sa prise, affirmant son rôle de Maître. "Vous êtes à moi, Vanessa," dit-il d'une voix basse et ferme, chaque mot résonnant d'autorité et de promesse. "Montrez-moi votre soumission. Agenouillez-vous !" lui ordonna-t-il.
Vanessa obéit à cet ordre qui ne souffrait aucune contradiction. Elle commença à s'agenouiller doucement, ses yeux toujours fixés dans les siens, cherchant affirmation et sécurité dans son regard. « Baissez les yeux ! » lui intima-t-il. Choquée par la rudesse de cet ordre se sentit vaciller et marqua un moment d’hésitation. « J’ai dit à genoux et les yeux baissés » dit-il avec force au creux de son oreille, quittant son cou pour mieux saisir sa chevelure de feu et tirant sa tête en arrière. Vanessa laissa échapper un petit cri, fermant les yeux.
Elle se trouvait à présent à genoux, le parquet froid contre ses jambes, la position la ramenant à une réalité tangible, vibrante d'émotions contrastées. Elle gardait les yeux baissés, comme il le lui avait ordonné, sentant la présence dominante de David s'imposer au-dessus d'elle. Vanessa respirait profondément, tentant de maîtriser l'orage émotionnel qui grondait en elle. Une partie d'elle était terrifiée, se demandant jusqu'où cet échange les mènerait, tandis qu'une autre part était électrisée par le frisson de l'inconnu et la sensation d'être entièrement sous son contrôle.
David, satisfait de voir Vanessa adopter si pleinement son rôle nouveau de soumise, relâcha doucement la pression sur ses cheveux, permettant à sa tête de revenir à une position moins tendue. Il se plaça devant elle, déboutonnant lentement son pantalon, libérant son érection imposante. Vanessa, les yeux toujours baissés, pouvait sentir la chaleur et la proximité intimidante de son désir. David prit la main de Vanessa et la guida vers son sexe. « Montrez-moi à quel point vous pouvez être obéissante », murmura-t-il d'une voix teintée d'un mélange de désir et de défi. « Occupez-vous de ma queue comme le ferait une bonne petite salope » ...
Hésitante mais résolue à prouver sa soumission, excitée par les mots crus de David, Vanessa enveloppa doucement de ses lèvres le membre de David. Les premiers contacts furent timides, presque tremblants, mais sous le guidage patient et ferme de David, elle commença à s'adapter au rythme qu'il dictait. Ses mains, initialement posées de manière incertaine sur ses cuisses, furent placées par David derrière son dos, l'obligeant à se concentrer uniquement sur l'utilisation de sa bouche et de sa langue. Les mains de David placées de part et d’autre de la tête de Vanessa guidant ses mouvements.
David commença à bouger doucement, ses mouvements de bassin imposant le rythme de la fellation de Vanessa. À chaque poussée, il la faisait aller un peu plus profondément, chaque mouvement renforçant sa domination. Vanessa, consumée par le mélange d'air et de désir, sentait chaque fibre de son être répondre à cette étreinte intime et son esprit accepter avec délectation l’utilisation de sa bouche comme objet de plaisir de David. Sa respiration devenait irrégulière, et elle luttait pour maintenir sa concentration et sa dignité dans cet acte de soumission extrême. Elle salivait de plus en plus abondamment.
Graduellement, David augmenta l'intensité, ses mouvements devenant plus insistants, plus brutaux et plus profonds, testant les limites de Vanessa. Elle acceptait chaque défi avec une résolution croissante, poussée par le désir de lui plaire et de répondre à ses attentes. Son esprit lui renvoyait l’image de la position de soumission totale qui était la sienne. Malgré l’indécence de cette position, et peut-être en fait du fait de celle-ci, elle était de plus en plus excitée… elle redoublait d’efforts pour être la salope qu’il souhaitait voir à l’œuvre sur cette queue dont elle se surprenait à apprécier de plus en plus la présence envahissante et dominatrice dans sa bouche …
Dans un acte de domination totale, David la prit profondément et déflora sa gorge … Vanessa manqua de s’étouffer alors que la main de David pressait sa nuque pour maintenir cette position. Le contrôle de David était total, et Vanessa, submergée par l'intensité de l'acte, sentit ses yeux se mouiller de larmes mêlées de mascara, mélange de douleur et d'une profonde libération émotionnelle.
Alors que Vanessa luttait pour s'adapter à l'intensité croissante de la situation et redoublait d’efforts pour accueillir et garder en elle aussi longtemps que possible le sexe palpitant de David, avec un regard intense et exigeant, il lui ordonna d'une voix ferme, "Regardez-moi, Vanessa. Je veux voir vos yeux pendant que vous avez l’honneur de me sucer." Capturée par la profondeur de son regard et l’intensité de son ordre, elle leva immédiatement ses yeux vers lui. Elle se surprit à être fière de son obéissance, cherchant dans les yeux de David une reconnaissance.
À chaque nouvelle pénétration profonde, David guidait doucement sa tête, s'assurant de sa capacité à suivre le rythme et la profondeur imposés. Son approche, bien que dominante, était attentive à ses réactions, vérifiant constamment qu'elle était toujours consentante et à l’aise avec cette situation. Vanessa, par ses yeux humides mais brillants d'un mélange de défi, de douleur et de plaisir, répondait positivement, hochant la tête pour encourager David à continuer sa prise de possession. Elle se sentait paradoxalement puissante dans sa soumission, pleinement engagée dans l'acte.
L'emballement final arriva lorsque David, sentant monter son plaisir, accéléra le rythme. "Tu vas prendre tout ce que j'ai à te donner," murmura-t-il, les mots teintés d'une promesse brutale. Il sortit son sexe de la bouche chaude et humide de Vanessa et branla avec frénésie sa queue devant elle. « Ouvre ta bouche ma belle chienne ». Vanessa, poussée par les mots crus de David et son propre désir croissant, s'abandonna complètement à l'expérience. Elle ouvrit instantanément sa bouche aussi largement qu’elle le pouvait. Elle sentait la tension de David monter, ses muscles se raidissant, et elle se prépara à recevoir ce qu’elle ressentait être un hommage à son endroit.
Avec un grognement profond, David attînt le point de non-retour. "Reçois le nectar de ton Maitre ! Nourris-toi, ma belle salope !» lâcha-t-il alors qu'il libérait son flot chaud et poussait son gland dans la bouche de Vanessa. Elle sentit le sperme de David envahir sa bouche, épais et puissant, forçant son réflexe de déglutition. Elle voulait n’en perdre aucun goutte. Les sensations étaient à la fois écrasantes et étrangement édifiantes : elle était remplie d'une chaleur intense, chaque gorgée renforçant son sentiment d'appartenance à cet homme. Son corps réagit de manière vive à cet acte final de soumission : ses propres muscles se contractèrent, un frisson la parcourut de la tête aux pieds, et une sensation de plénitude la submergea. Elle était à la fois abasourdie et incroyablement satisfaite, ses pensées flottant dans un brouillard de contentement et d’adhésion renouvelés à la relation qu’ils construisaient.
Toute à ses émotions, Vanessa ne vit pas David s’agenouiller devant elle et la prendre dans ses bras. « Cela vous a-t-il convenu pour me faire jouir ? » lui murmura-t-il dans un sourire espiègle. Vanessa ouvrit les yeux, blottissant sa tête dans son épaule et se surprit à lui susurrer sans même y réfléchir, dans un sincérité brute : « Je suis à vous … Faites de moi votre dévouée … »
(A suivre)
Source de l'illustration: photo libre de droits de l'internet
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Dans le train du retour, la jeune fille en imperméable était assise sur la même banquette au fond du compartiment, et je vins m'installer face à elle. C'était la première fois que je pouvais la dévisager en toute quiétude, et non plus de profil comme auparavant. Elle n'avait pas un regard aussi doux que son allure générale avait pu me le laisser croire. Je voyais une lueur d'autorité qui se dissimulait mal dans ses yeux vifs et il y avait dans les mouvements de son menton, le dessin de la détermination, la marque de ceux qui n'aiment pas perdre. Poutant, la jeune fille en imperméable restait frêle et agitée de courts frémissements. Elle était vêtue d'une jupe en coton noire qui descendait au dessus de ses genoux et d'un chemisier blanc. Les talons hauts qu'elle portait la grandissaient et conféraient à sa silhouette, une rare sensualité. Elle n'était pas maquillée et ses cheveux, coupés ras à la garçonne, lui faisait comme un casque de chevalier en partance pour une croisade, le visage lavé de toute perfidie. Je détournai la tête pour regarder les cèdres couverts de givre qui défilaient à travers la vitre du compartiment. Elle referma le livre qu'elle était en train de lire. Elle glissa l'ouvrage dans son dos et contempla la pointe de ses pieds comme pour me dissuader d'entamer un dialogue. Je n'allais pas être découragée pour si peu. " -Cela ne vous ennuie pas si je m'assieds là ?" demandais-je. "-Je vous en prie", fit-elle avec réserve. "-Vous allez jusqu'où ?" dis-je. "-Je m'arrête une station après-vous",répondit-elle. Elle réprima un rire, à peine avait-elle lançé son petit trait ironique qu'elle se mordit les lèvres. Charlotte avait parlé vite sur le ton d'une enfant à confesse et d'un seul coup, je la reconnus. Je parvins enfin à reconstituer la première vision que j'avais eu d'elle, de face, lorsqu'elle portait encore les cheveux longs et ondulés et qu'elle m'avait séduite et éblouie lors de notre première rencontre à la piscine. Mais oui, c'était elle. Le souvenir du bout de sa langue rose entre ses dents d'une blancheur éclatante avait habité les premières nuits de Juliette. La souveraine, la conquérante. Car j'avais remarqué son joli visage pâle et presque bleuté de porcelaine de Saxe.
Ce qu'elle cherchait dans les jeunes filles qu'elle poursuivait, Juliette s'en faisait une idée assez claire. Ce n'était pas qu'elle voulut se donner l'impression qu'elle rivalisait avec les lemmes, surtout celles qui sont dominatrices, ni compenser, par une conduite masculine, une infériorité féminine qu'elle n'éprouvait aucunement. Il est vrai qu'elle s'était surprise, à vingt ans, quand elle faisait la cour à la plus jolie de ses camarades, se déshabillant pour lui faire l'amour. Mais c'était là autant de manières qu'elle affichait pour faire scandale, par enfantillage beaucoup plus que par conviction. Au contraire, le goût qu'elle avait pour la douceur de très douces lèvres peintes cédant sous les siennes, pour l'éclat d'émeraude ou de ciel des yeux qui se ferment à demi dans la pénombre des chambres, en fin d'après-midi, quand on a triré les persiennes et allumé la lampe de chevet, pour les voix qui disent encore. Aussi vive était la joie printanière et cynégétique de la chasse. Probablement non pour la chasse en elle-même, si exhaltante ou sauvage qu'elle fût, mais pour la liberté parfaite qu'elle y goûtait. C'était elle qui avait l'intiative des paroles, des baisers. Juliette menait, elle, et elle seule le jeu, et depuis qu'elle avait des amantes, elle ne tolèrait à peu près jamais que la fille qu'elle caressait la caressât à son tour. Autant elle avait de hâte à tenir son amie nue sous ses yeux, sous ses mains, autant il lui semblait vain de se déshabiller. Souvent, elle cherchait des prétextes pour l'éviter. D'ailleurs, il était peu de femmes chez lesquelles elle ne trouvât quelque beauté. Elle aimait, après les avoir martyrisé par le fouet, voire se répandre sur les visages cette buée qui les rend si lisses et si fragiles, d'une jeunesse hors du temps, qui ne ramène pas à l'enfance, mais gonfle les lèvres, agrandit les yeux comme un fard, et fait les iris scintillants et clairs. La nudité, l'abandon des corps, la bouleversaient, et il lui semblait que ses soumises lui faisaient un cadeau dont elle ne pourrait jamais offrir l'équivalent quand elles consentaient seulement à se montrer nue dans une chambre fermée. La beauté des traces, les longues cicatrices blanchâtres qui annoblissaient la peau, la comblait. Ainsi était-elle à la fois constamment complice des unes et des autres. Il y avait des parties difficiles. Que Juliette fût amoureuse de Charlotte, ni moins, ni plus qu'elle avait été de beaucoup d'autres. Mais pourquoi n'en montrait-elle rien ?
Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, elle aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte sent ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs. Le temps d'un hasard, le temps d'un prestige immédiat.
- Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour.
Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir.
- Juliette !
- Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même !
Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine.
- Je croyais que c'était un jeu, Juliette.
- Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie.
Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère.
- Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment.
- Comment tu le sais ?
- J'ai un amant.
- Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Juliette.
- Tu sais bien que non.
- Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision.
Le silence envahit alors la chambre et seul le désir chuchote en susurrements suaves et lascifs. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme, excitée, courant sur son âme.
Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de la jeune femme se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésitible. J’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre.
J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant:
- Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi.
Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis.
- Tu apprendras à me connaître.
Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure.
- Tu es toujours trop pressée.
Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle.
- J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ?
Son rire mélodieux me répond. Le plaisir se devine dans son regard malicieux. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inépanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille.
D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Seul son corps révèle le sexe. C'est à elle que ma pensée s'est agréablement suspendue.
De façon indicible, mes pensées s'échappent irrémédiablement. Et de nouveau, je me rends. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale.
Après tant de plaisirs fougeux et de folles incartades, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. De jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus. Je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Et certes les attentions qu'une femme a pour vous, peut encore, quand nous l'aimons, semer des charmes nouveaux les instants passés auprès d'elle. Mais elle n'est pas pour nous une femme différente. Je me relève pour l’embrasser tendrement. Une bien belle nuit, en somme.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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On ne se connaissait pas …
J’avais été invitée par un ami dominant, avec qui je discutais depuis longtemps, à une soirée élégante, peuplée de personnes de ce monde soit en couple soit seuls(es).. et des groupes se formaient et discutaient de leur bdsm, de leurs envies, de leurs recherches…
Trop timide pour engager des discussions, j’étais à côté de ce dominant qui me présentait et qui faisait en sorte que j’engage des discussions, ce que je faisais mais personne n’arrivait à capter mon attention, je m’ennuyais ...
À un moment de la soirée, je suis sortie sur la terrasse de cet immeuble , j’allumais une cigarette, accoudée à la balustrade et le regard au loin... me demandant ce que je faisais là... je restais là longtemps ...
Puis à un moment donné, j’ai senti un regard.. je me retourne et vous étiez là à l’embrasure de la porte, me dévisageant, me déshabillant du regard ... et deux coupes à la main ...
Vous vous approchez, me proposez un des verres que j’accepte et dites : « vous aussi vous vous ennuyez ... »
je vous réponds : « oui c’est ma première soirée et elle est ennuyeuse ... »
Et là vous me répondez : « je sais, je l’ai vu depuis que tu es arrivée, j’ai parlé à ton ami et il m’a dit que tu étais novice et sincère dans ta démarche »
Surprise par votre réponse, je rougis, vous souriez, et vous demande : « vous agissez toujours ainsi, vous vous renseignez à d’autres personnes avant de parler à la personne .? »
Vous riez et dites : « oh du caractère j’adore, non, seulement quand je vois que la personne arrive avec un dominant pour m’assurer qu’elle ne lui appartient pas, du respect mademoiselle »
Taquine je vous réponds : « mais comment savez vous si je suis dominante ou soumise »
Vous me répondez : « je le sais, je l’ai senti,je t’ai observé..depuis ton arrivée »
Nous discutons un peu de tout, on se découvre et on s’observe ... Vous me proposez d’être à l’essai vous voulez me découvrir ...Je suis attirée mais apeurée
Je souris, un léger frisson me parcoure le corps, vous le remarquez et me proposez votre veste.
Je la refuse et vous prie de m’excuser car je veux repartir.
Vous me proposez de m’accompagner à ma voiture j’accepte.
Je pars dire au revoir à mon ami, vous êtes dans un coin de la pièce et vous m’observez ...je sens votre présence par ce regard intense qui m’attire..
Je repars vers le vestiaire, prends mes affaires et je vais vers l’ascenseur, vous arrivez derrière moi, je sens votre souffle dans mon cou, votre corps tout prêt du mien ... et vous dites : « réponds moi, à l’essai? »
Et tellement attirée comme un aimant, je m’entends dire : oui Monsieur ..
Alors vous posez une main sur mon épaule sans rien dire, la porte de l’ascenseur s’ouvre, vous me poussez à l’intérieur, la porte se referme, de dos à moi, vous me repoussez contre la paroi, vous vous collez à mon corps une main dans le cou et l’autre se glissant sous ma jupe le long de mes cuisses jusqu’à mes fesses.. et vous m’embrassez ...
Je suis tétanisée par la scène mais aussi par l’excitation, je mouille vous le remarquez ...
Vous me retournez vers vous, vous m’embrassez à pleine bouche, une main caressant mes seins tirant un de mes tétons et l’autre toujours maintenant mon cou
Les yeux dans les yeux vous me dictaient des règles, le vouvoiement le monsieur le sir ou maître, l’obéissance, les punitions .. ce à quoi je dois répondre en disant votre soumise accepte.
On arrive au sous sol, on sort de l’ascenseur et vous me dites : « laisse ta voiture et suis moi! »
Hésitante, stressée, je ne bouge pas alors que vous avez avancé, vous vous retournez, un regard glacial et vous me dites : « c’est maintenant ou jamais... ne t’inquiètes pas je vais pas te manger ... » vous riez et ajouter : « non je vais te dévorer .... »
Je souris je sens que je peux vous faire confiance, je suis tellement attirée, aspirée par votre prestance votre charisme ... et tellement excitée..
Je réponds : « oui Maitre » moi même surprise par ces paroles ...
je vous suis, vous ouvrez votre voiture, vous m’installez et prenez le volant
On arrive à un hôtel, vous prenez les escaliers moi devant vous derrière, vous m’arrêtez aux premières marches et me demander d’enlever ma culotte, je m’exécute, je vais pour la ranger dans mon sac, vous me l’enlevez des mains et vous me dites : « c’est mon cadeau »
On continue à monter les marches vous ralentissez pour mieux découvrir mon anatomie sous ma jupe, je suis gênée, honteuse mais tellement heureuse d’être ..
Vous me dites de stopper entre deux paliers et vous vous approchez, me caressez sous la jupe, je suis mouillée, vous me mettez à genoux et vous me dites : « ce sera ta position désormais ... »
Et vous collez votre sexe sur mon visage, je sens qu’il est déjà dur ...
Vous me relevez, une main sur mes fesses et on reprends la montée, on arrive à l’étage on arrive devant la porte, vous ouvrez et une fois passée la porte .. vous me demandez de me déshabiller et de me mettre à genoux à vos pieds et vous allez vous asseoir sur le rebord du lit
J’obéis mais lentement timidement, vous me montrez votre agacement mais vous ne dites rien... Je cache avec mes mains comme je peux mes parties intimes seins sexe, vous souriez, et je m’approche me mets à genoux à vos pieds et vous me caressez les cheveux
Puis vous me dites : « occupes toi de moi ma salope »
Face à vous à genoux, je vous retire vos chaussures, vos chaussettes et je vous déboutonne le pantalon et vous m’aidez à le descendre, vous êtes nu sous votre pantalon .. je suis surprise …
Votre belle et imposante queue se tends, je la caresse, la lèche et l’humidifie, je joue avec ma langue puis la prends en bouche, vos mains dans mes cheveux vous donnez le rythme, la profondeur puis toujours en tirant les cheveux, vous me relevez m’allonger sur le dos sur le lit, la tête renversée au bord et vous me pénétrez la bouche, la main dans mon cou et de l’autre giflant mes seins ..
Vous jouissez dans ma bouche visage sein puis vous me relevez et demandez de vous nettoyer correctement, puis vous me prenez en levrette au bord du lit par des coups forts secs et profonds jusqu’à la jouissance ...
Et je me réveille ....
Mia 🌹
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Vanessa, encore dans l'étreinte douce et suave de l'après-orgasme, prit un moment pour rassembler ses pensées. Les sensations vives commençaient doucement à s'atténuer, mais le souvenir de l'intensité demeurait, vibrant à travers son corps. Les yeux encore mi-clos, elle tourna son visage vers David, une lueur de reconnaissance et de surprise mêlées dans son regard émeraude.
« Je me sens... comme … renouvelée, éveillée. C'était incroyable, David... plus intense que tout ce que j'ai jamais ressenti jusqu’ici. » Elle laissa sa tête retomber sur le canapé et poussa un profond soupir de contentement qui se transforma en rire délicat. « Oh oui … c’était génial ! » dit-elle dans un sourire, son visage serein et rayonnant. Elle se déplaça vers David qui s’était assis à ses côtés dans le canapé. Telle une chatte ronronnante et affectueuse, elle se blottit contre lui, posant sa tête sur ses genoux accueillant, répétant dans un murmure reconnaissant « Oh oui c’était incroyablement génial … Oh oui …», ses yeux perdus dans le feu de cheminée qui crépitait dans l’âtre.
David passa sa main dans sa chevelure de feu et lui caressa la tête et le visage. « Je suis vraiment heureux que cela vous ait plu, Vanessa. Et surtout que vous ayez pu vous laisser aller ». Vanessa tourna sa tête pour regarder celui qui occupait maintenant tout son esprit et venait de faire exulter son corps comme jamais auparavant.
Ses yeux capturèrent les siens, et elle y vit un mélange de douceur et de désir ardent qui la fit frissonner d’un plaisir anticipé. David, voyant l'invitation claire dans son regard, se pencha vers elle et captura ses lèvres dans un baiser qui commença tendrement mais gagna rapidement en intensité. Leurs bouches dansaient au rythme d'une passion et d’un désir renaissants, les mains de David explorant de nouveau le corps de Vanessa, affirmant sa présence et son contrôle de manière plus délibérée. Ses mains glissaient sous sa robe, retrouvant la chaleur de sa peau. Vanessa gémit dans leur baiser, se pressant contre lui, ses mains cherchant à se rapprocher de son corps.
David rompit leur baiser, fixant Vanessa avec intensité. « Je veux que vous vous abandonniez complètement à moi désormais, Vanessa. Faites-moi confiance pour vous guider. Et n’oubliez pas que vous pouvez tout arrêter à tout moment en utilisant le mot que vous avez choisi » Sa voix était un murmure rauque, chargé d'un désir et d'un commandement qui ne souffraient aucun refus, tout en respirant la bienveillance.
Vanessa ne résista pas le moins du monde et acquiesça d’un signe de la tête accompagné d’un sourire sincère. Elle était pourtant surprise elle-même de cette acceptation immédiate qui balayait des années de prudence protectrice. Mais elle se sentait en pleine et totale sécurité avec lui. Et c’était une reddition volontaire tant elle se sentait en osmose avec cet homme. Son souffle court trahissait son excitation et son impatience. « Levez-vous et tenez-vous droite devant moi » ordonna David. Elle se leva avec élégance, non sans remarquer la bosse qui déformait le pantalon en lin de David. Lui non plus n’était donc pas insensible à ce moment de pur désir se dit-elle. Cela la combla de joie et lui tira un nouveau sourire faisant apparaître ses dents d’un blanc éclatant.
Elle vint se placer devant David qui se leva et se tint devant elle. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur son visage. Dans une vague de chaleur montante et de frissons délicats, Vanessa ressentit une fusion de désir intense et de confiance absolue, son cœur battant au rythme de leur intimité croissante. Dans un mouvement fluide et assuré, David fit glisser les bretelles de la robe de Vanessa le long de ses bras, ses doigts effleurant délicatement sa peau à mesure qu'ils descendaient. Il captura son regard avec intensité, un frisson fulgurant parcourant le corps de Vanessa sous l'effet de son toucher. Puis, avec une précision presque cérémonielle, il défit lentement la fermeture éclair à l'arrière de sa robe, la laissant s'ouvrir doucement pour révéler la silhouette délicate et généreuse de Vanessa. La robe tomba en une cascade de tissu autour de ses pieds, laissant Vanessa dans la lueur tamisée, vêtue seulement de sa lingerie fine, exposée et sublime.
David l'admira un moment, laissant son regard parcourir chaque courbe et chaque contour mis en lumière par la faible lueur de la cheminée. Ses seins lourds et volumineux explosaient dans son soutien-gorge tant elle était excitée. Un téton avait réussi à s’échapper de celui-ci et se présentait fièrement, gorgé de désir. David le prit délicatement entre ses doigts et le pinça, arrachant un gémissement à Vanessa. Leurs regards se verrouillèrent alors : celui de David imprégné d'une domination calme et bienveillante et celui de Vanessa empreint de soumission et d'attente, formant comme un pacte silencieux de contrôle et de consentement qui accélérait le battement du cœur de Vanessa et amplifiait son désir.
David déposa un tendre baiser sur les lèvres incandescentes de Vanessa, dessinant ensuite de sa langue leur contour. Il la prit par la main et la guida vers le dos du canapé. Il se plaça derrière elle et déposa un doux baiser dans son cou qui fit fondre Vanessa. « Penchez-vous, » ordonna-t-il doucement mais avec fermeté. Vanessa obéit, se positionnant pour lui offrir une vue envoûtante de sa silhouette. Son corps était brûlant et d’une sensibilité qu’elle n’avait jusqu’alors jamais connu. David se plaça derrière elle, ses mains caressant les courbes de ses hanches exquises. Placé derrière Vanessa, David observait avec admiration et désir les courbes larges et rebondies de son fessier, parsemé de taches de rousseur qui ajoutaient un charme unique à sa peau. Encadré par la dentelle fine de son tanga noir, son sexe à peine voilé accentuait l'effet visuel de sa lingerie, et lui procurait une sensation de conquête imminente. Ses mains glissèrent des hanches jusqu'à envelopper les superbes fesses de Vanessa, appréciant la douceur et la chaleur de la peau sous ses doigts. Le désir de Vanessa, palpable à travers sa respiration haletante, résonnait avec le rythme rapide de son propre cœur, chaque battement l'attirant irrémédiablement vers l'intimité offerte devant lui.
« Vous avez un cul splendide Vanessa, un beau cul de belle salope » … David murmura ces mots d'une voix rauque, marquant chaque mot. Vanessa, surprise par l'audace verbale de David, sentit un frisson d'excitation parcourir son échine. Elle n'avait pas anticipé que la crudité de ses mots, leur vulgarité pût l'atteindre de la sorte. Le contraste entre la tendresse de ses gestes, l’attention manifeste qu’il avait de ses réactions, toute la précaution qu’il prenait à s’enquérir de son consentement et à la rassurer d’une part et la crudité de son expression à l’instant d’autre part amplifiait son désir, lui donnant l'impression d'être à la fois chérie et protégée mais aussi désirée de manière brute. Elle sourit à travers un souffle court, son corps répondant avec une chaleur croissante à l'affirmation de son pouvoir sur elle. « J'aime quand vous me parlez ainsi, ça me fait me sentir... » … elle chercha ses mots … « convoitée, … » ajouta-t-elle, la voix teintée d'une douce provocation, encourageant David à poursuivre dans cette voie. Les mots de David, loin de la choquer, avaient allumé une étincelle ardente, la préparant à se laisser emporter dans la vague de sensations que promettait la suite de leur échange.
La main de David retrouva le chemin de ses fesses : ils les caressait et les malaxait avec gourmandise. Puis alors qu’elle ne s’y attendait pas, Vanessa ressentit la petite claque sonore qui vint s’abattre sur sa fesse gauche. Elle sursauta. Le picotement de la fessée se mélangea à l'excitation croissante, poussant un gémissement de sa bouche.
David s’approcha de l’oreille de Vanessa et lui murmura avec tendresse : « N’oubliez pas Vanessa : vous pouvez arrêter tout cela si cela ne vous plait pas ou n’a pas votre consentement en utilisant le mot que vous avez choisi. Je ne ferai rien que vous n’accepterez pas et ne vous plaisent pas. »
Vanessa tourna sa tête dans sa direction. « Continuez, s'il vous plaît … ne vous arrêtez pas, … je vous en prie … » supplia Vanessa, la voix brisée par le désir et l’excitation qui avaient pris le contrôle total de tout son être. La claque avait déclenché en elle une réaction en chaîne, chaque frémissement de sa peau semblant appeler à d'autres contacts plus affirmés, plus osés. Elle était dévorée par l'envie que David prenne plus fermement possession d'elle, que ses mots crus et ses gestes audacieux la conduisent plus loin dans cet abandon.
David fit retentir une nouvelle claque, cette fois sur l’autre fesse de Vanessa. Vanessa se cambra et gémit de plaisir. Elle laissa échapper un puissant « Ouiiii … » de contentement, déclenchant un sourire chez David. Il répéta l'action, passant d’une fesse à l’autre ; et entrecoupant chaque fessée par une douce caresse de la fesse meurtrie. Chaque fessée était maintenant plus assurée, plus forte, encouragée par les réactions de plaisir de Vanessa. Vanessa se surprit à tendre les fesses elle-même pour mieux recevoir et aller au-devant de ces fessées qui faisaient maintenant brûler son magnifique séant. Toute prise à son excitation, elle n’en avait pas moins noté que l’intensité de chaque fessée augmentait mais dans des proportions toujours contrôlées ; lui permettant à tout moment d’arrêter si la douleur était trop vive. Elle se surprenait à apprécier ce mélange de douceur et de douleur ; de contrôle et d’abandon.
Ses fesses d’un blanc laiteux parsemé de ces superbes taches de rousseur commençaient à s’empourprer, dessinant les marques des doigts de David. Les réactions de Vanessa et cette vision d’une rare beauté et d’un érotisme torride emportaient David dans une excitation de plus en plus forte comme en témoignait son sexe désormais turgescent qui palpitait contre son caleçon de coton noir. Vanessa était une femme décidément superbe et merveilleuse à tous points de vue.
Alors que la tension montait, David déposa quelques baisers agrémentés de caresses sur les fesses endolories de Vanessa. Puis il écarta ses jambes d’un geste ferme et glissa soudain sa main entre les cuisses charnues de Vanessa, découvrant son désir et son excitation manifestes. Le tissu délicat de son tanga n’était plus seulement humide : il était trempé, rempli du liquide chaud qui coulait maintenant en continu du sexe de Vanessa.
« Humm … Mais il semble que vous aimiez cela, ma belle Vanessa. Vous m’aviez caché que vous étiez une belle petite salope ! » dit-il d’une voix assurée.
L'excitation était à son comble, les battements du cœur de Vanessa résonnaient comme un tambour dans ses oreilles, son souffle court se mêlant à la voix de David, formant une symphonie de sons érotiques qui emplissait la pièce. Chaque nouvelle parole crue de David, chaque toucher de ses mains sur son corps quasi-nu, offert, la rendait plus avide, ses sens entièrement focalisés sur les sensations que cet homme lui procurait.
« Je suis toute à vous » lâcha-t-elle dans un soupir de plaisir. Le désir brûlant la rendait presque fébrile, ses pensées embrouillées par le mélange de plaisir et d'attente. La sensation de vulnérabilité face à la domination confiante de David la rendait euphorique, son corps répondant instinctivement à ses directives, chaque fibre de son être criant silencieusement pour plus d'intensité … pour plus de lui … Elle était à lui.
David caressa le sexe palpitant de Vanessa au travers du tissu. Sa caresse se fit au fur et à mesure plus précise, explorant, taquinant, appuyant à intervalle régulier sur son clitoris qui était depuis longtemps dressé. Vanessa avait les yeux fermés. Tout son esprit était concentré sur son sexe recevant les caresses divines de David qui l’emmenaient dans des territoires inexplorés de plaisir et d’abandon.
D’un geste habile David fit tomber le tanga de Vanessa sur ses chevilles. D’instinct, Vanessa écarta légèrement les jambes un peu plus et se cambra, invitante, sa respiration s'accélérant alors qu'elle anticipait ses prochains gestes. Elle exposait ainsi son sexe de manière indécente à la vue de David. Avant ce soir, elle n’aurait jamais osé agir ainsi. Mais elle se surprenait à en avoir le besoin et l’envie ; et à n’en ressentir aucune honte. Comme si ce geste vis-à-vis de cet homme était simplement naturel et évident.
A cette vue, David se glissa entre ses jambes et positionna son visage face au sexe de Vanessa. Il resta un moment en admiration devant son puits d’amour offert et ouvert d’excitation. Il observa, fasciné, la manière dont la lueur des bougies qu’il avait allumées pour donner à la pièce une ambiance plus intime lorsqu’ils s’étaient rendus au salon, dansait sur sa peau douce, mettant en évidence les contours délicats et l'humidité brillante de son intimité. Les lèvres pleines, légèrement entrouvertes, étaient gorgées de désir, leurs teintes rosées contrastant avec la pâleur de sa peau et les taches de rousseur qui parsemaient ses cuisses et ses fesses. Il ne fut pas surpris que Vanessa prenne soin de son sexe : cela correspondait bien à ce qu’il avait décelé chez cette femme élégante et racée. Sa toison pubienne d’un roux aussi incendiaire que sa chevelure était soigneusement taillée en un fin triangle, mettant en valeur la délicatesse de son sexe.
Au-delà des sentiments indéniables qu’il sentait se développer en lui pour elle, David ressentait un mélange de puissance et d'admiration profonde pour la confiance que Vanessa lui accordait en se dévoilant ainsi. La vue de son sexe, si vulnérable et pourtant si puissamment érotique, alimentait son propre désir de la conquérir complètement, de l'amener à de nouveaux sommets de plaisir. Elle renforçait, si besoin était, son besoin de la dominer, de prendre possession d’elle, de la guider à travers une relation qui transcenderait leurs désirs les plus profonds. Il voulait qu’elle lui appartienne ; comme il voulait lui appartenir. Être son homme, son Maitre. Qu’elle soit sa princesse ; sa Soumise. Son esprit et son cœur étaient désormais pleinement dédié à cela : être à elle et la combler.
« Vous êtes d’une beauté saisissante, Vanessa » s’exclama-t-il d’une voix pleine d’admiration. « Vous faites de moi en cet instant un homme privilégié. Merci Vanessa ». A ces mots, Vanessa sentit une chaleur immense remplir son cœur et son sexe palpita plus encore. Elle était en train de fondre sur place.
David déposa un long baiser sur chacune de ses cuisses, explorant sans hésiter la chaleur et l'humidité qui s'accumulaient entre elles. Chaque goutte de son essence qui perlait et brillait sur sa peau était un témoignage de leur connexion intense, un appel silencieux auquel il ne pouvait résister. Il fut saisi par un désir ardent de goûter à cette essence, à sa chaleur, de la sentir frémir sous sa langue, de l'entendre gémir encore plus fort. Au contact de la langue de David sur son intimité ruisselante, Vanessa émit un long cri de satisfaction et faillit perdre l’équilibre. David la rattrapa de ses mains puissantes en saisissant ses fesses et en collant sa bouche avide sur son sexe. Vanessa sentit instantanément sa langue pénétrer sa fente et prendre possession de son intimité. Un sourire de satisfaction profonde illumina son visage. Il était en elle … Elle ne faisait plus qu’un avec lui …
(A suivre)
Illustration: photo libre de droit de l'internet
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C'était un tourbillon d'émotions qui chavirait Vanessa. À mesure que la soirée avançait, elle se sentait de plus en plus attirée par David ; non seulement par son charisme et son charme, mais aussi par la profondeur de ses idées et la sincérité de ses paroles. Elle n'avait jamais rencontré quelqu'un qui, avec tant de délicatesse et de respect, avait pu discuter ouvertement de sujets aussi intimes et complexes. Cela lui donnait envie de baisser sa garde, de s’exposer, de prendre des risques à nouveau malgré les fantômes du passé qui la hantaient encore. Elle sentait aussi son corps qui n’était pas insensible à la situation : une chaleur insidieuse commençait à monter en elle, subtile mais indéniable. Chaque mot prononcé par David, chargé de respect et de sincérité, semblait résonner directement dans ses veines, éveillant une excitation qu'elle n'avait pas ressentie depuis longtemps. Son cœur battait plus vite, palpable, presque bruyant à ses propres oreilles. Sa respiration se faisait plus courte, chaque inspiration semblant tirer la chaleur vers le creux de son estomac, où elle se mélangeait à un frisson d'anticipation. Elle se rendait bien compte que depuis quelques minutes déjà, alors qu’elle écoutait les réponses de David, ses pensées vagabondaient, imaginant le toucher de David, la pression ferme mais douce de ses mains. Elle pouvait presque sentir le poids de son regard, intense et captivant, explorant le moindre de ses gestes. Cela l'attirait irrésistiblement vers lui, son corps réagissant de son propre accord, ses sens en alerte, désireux d'expérimenter la réalité de ses fantasmes. Chaque fois que leurs regards se croisaient, une étincelle parcourait son échine, accentuant cette sensation délicieuse et terrifiante d'être à la fois vulnérable et désirée. Et elle ne pouvait ignorer cette douce chaleur qui s’était éveillée au creux de son entre jambes …
Mais qu’en était-il de David ? Certes, elle avait bien noté tout au long de leur conversation des indices subtils de l'attirance de David pour ses charmes. Lorsqu'elle parlait, il inclinait sa tête, ses yeux pers capturant les siens avec une intensité chaleureuse. Il souriait souvent, surtout lorsqu'elle riait, et ses compliments sur son intelligence et son élégance étaient livrés avec une admiration sincère. La façon dont il la regardait, non seulement comme une interlocutrice mais aussi comme une femme, était révélatrice. Elle avait bien noté aussi que, même s’il le faisait avec une certaine délicatesse, il n’avait pas manqué de la regarder de la tête aux pieds … Et puis cela faisait des heures qu’ils faisaient « bande à part » comme le lui avait lancé avec un clin d’œil complice son amie Mélanie. Mais était-il digne de confiance ? N’allait-elle pas de nouveau être brisée si elle ouvrait sa garde ?
Alors que la lune se levait, baignant la terrasse d'une lumière argentée , Vanessa prit son courage à deux mains, une profonde inspiration et se lança dans une conversation plus personnelle encore.
« David, votre vision du BDSM est très différente de ce que la plupart des gens imaginent. Je dois avouer que cela résonne en moi d'une manière que je n'aurais pas prévue. »
David, qui n’avait pas été sans remarquer que Vanessa n’était pas insensible à son charme, écouta attentivement, hochant la tête avec empathie. « Vanessa, je comprends que cela puisse sembler étrange à première vue. Beaucoup de gens voient cette pratique à travers le prisme de clichés ou de jugements. Certains vont même jusqu’à penser que nous sommes des « déviants », comme ils disent. Pour moi, c’est avant tout une connexion profonde, où la confiance et le respect mutuel sont essentiels. »
Leurs yeux se rencontrèrent encore, et il y eut un moment de silence chargé d’une tension palpable mais agréable. Vanessa sentait qu'elle se tenait à l'orée de quelque chose de nouveau, quelque chose qui pourrait soit guérir soit rouvrir d'anciennes blessures. Cependant, quelque chose dans la manière dont David respectait ce qu’elle était, ses sentiments et ses pensées lui donnait de l'espoir.
« J’ai beaucoup été blessée par le passé, » confia-t-elle doucement, ses yeux ne quittant pas ceux de David. « La confiance pour moi, ce n'est pas facile. Mais je me sens étrangement à l'aise avec vous, ce qui est rare. »
David acquiesça, son expression empreinte de douceur et de compréhension. « Je suis honoré que vous vous sentiez ainsi, Vanessa. Sachez que quoi que vous décidiez d'explorer ou non, je respecterai toujours vos sentiments et vos limites. La sécurité et le consentement sont primordiaux. »
Les confidences s'échangèrent plus librement alors, comme si la nuit enveloppante leur offrait un cocon de confidentialité. Vanessa se sentait incroyablement vulnérable, mais étrangement en sécurité en partageant ses cicatrices émotionnelles avec David. Elle raconta avec retenue mais sincérité ses précédentes déceptions amoureuses, soulignant combien elles avaient façonné sa prudence actuelle dans les relations intimes.
David écoutait, son visage baigné par la douce lumière lunaire, montrant une empathie qui ne se contentait pas de mots mais qui se traduisait par son attention totale. Il ne cherchait pas à la réparer, ni à offrir des solutions hâtives, mais simplement à comprendre et à accepter son passé.
Profitant de ce moment de partage, Vanessa, animée par une curiosité prudente, glissa habilement la conversation sur des terrains plus personnels encore. « Et vous, David, avez-vous traversé des chemins semblables dans vos relations ? N’étaient-elles placées que sous le prisme du BDSM ? » demanda-t-elle, espérant découvrir plus sur son statut et ses expériences passées.
David prit une profonde inspiration avant de répondre. « Oui, j'ai eu ma part de relations qui n'ont pas abouti, principalement parce que les dynamiques que nous avions étaient trop déséquilibrées pour être saines. Ça a été un chemin instructif, et je suis maintenant plus conscient de ce que je veux et surtout de ce que je ne veux pas. » Il marqua une pause, son regard fixé dans le sien.
« Ma femme et moi avons partagé une relation très profonde, enrichie par nos rôles dans le BDSM. Elle était ma soumise, mais avant tout, elle était ma partenaire et mon égal dans la vie. Sa mort il y a trois ans a été un tournant douloureux pour moi. »
Vanessa écoutait, son cœur touché par la sincérité et la profondeur de l'émotion de David. Il était clair que sa défunte épouse avait laissé une marque indélébile sur son cœur, et cela donnait à Vanessa une perspective plus complète de l'homme qui se tenait devant elle. C'était un homme qui avait aimé profondément et avait été façonné par les épreuves autant que par les joies de la vie.
David continua, sa voix teintée d'une mélancolie contenue. « Depuis, je suis resté principalement célibataire, ce que je suis aujourd’hui, me concentrant sur mon rôle de mentor et de guide au sein de la communauté BDSM. Ce n'est pas juste une pratique pour moi; c'est une façon d'établir des connexions humaines significatives basées sur la confiance mutuelle. »
Il marqua une pause, ses yeux cherchant les siens, vérifiant qu'elle était toujours à l'aise avec la tournure de la conversation. Vanessa, pour sa part, se sentait étrangement connectée à David, comme si leurs expériences passées, bien qu'assez différentes, avaient tissé entre eux un lien inexplicable.
« Je ne m'attends pas à ce que tout le monde comprenne ou accepte cette partie de ma vie, mais c'est important pour moi que les personnes avec qui je partage mon temps et mon espace soient au moins ouvertes à comprendre », ajouta David doucement.
Vanessa hocha la tête, son esprit absorbant chaque détail. « Je vous remercie de partager cela avec moi, David. Je ne suis pas familière avec le BDSM, mais j'apprécie l'honnêteté et la profondeur de votre engagement envers le respect et la confiance. Cela dit beaucoup sur qui vous êtes, et cela me rend curieuse d'en apprendre plus. »
Un sourire sincère éclaira le visage de David, soulagé et heureux de sa réponse. « Je serais heureux de vous expliquer davantage, Vanessa, et de vous guider à travers les complexités de ce monde, si vous êtes intéressée. Seulement à votre rythme, bien sûr. »
Le reste de la soirée se passa dans un échange fluide, explorant des sujets variés mais revenant inévitablement à leur conversation initiale sur le BDSM. Vanessa se sentait de plus en plus à l'aise avec David, touchée par sa capacité à être vulnérable et son respect évident pour ses limites.
Alors qu'ils se disaient au revoir, David tendit à Vanessa une carte avec son numéro. « Si vous voulez parler, ou quoi que ce soit d'autre, je suis là. Prenez votre temps, Vanessa. ». Il lui prit la main et la baisa d’un baiser à la fois respectueux et empreint d’infiniment de passion.
En rentrant chez elle cette nuit-là, Vanessa en était encore toute bouleversée. Son esprit tournait à 100 à l’heure. Son corps était en ébullition. Elle essayait de réfléchir à la complexité des émotions qu'elle avait ressenties. David était bien plus que ce qu'il semblait être au premier abord, et elle était intriguée par la perspective de découvrir son monde. Jamais il ne lui serait venu à l’esprit jusqu’alors d’envisager une relation avec un homme sous l’angle du BDSM. L’idée qu’elle en avait jusqu’alors était tellement différente de la manière dont David lui avait présenté les choses. Et même si elle ne le lui avait pas dit lors de leur conversation elle faisait partie de ces personnes qui considérait les adeptes du BDSM comme des personnes déviantes. Elle en avait presque honte désormais, maintenant qu’elle venait de rencontrer quelqu’un qui ne correspondait en rien à ces clichés. Elle savait que naviguer dans ce nouveau territoire serait un défi, mais pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait prête à explorer de nouvelles profondeurs de connexion et de confiance avec cet homme qui venait de chambouler sa vie de fonds en comble. Perdue dans ses pensées, elle se surprit à constater que sa main avait pris possession de son entre jambes … son string en dentelle noir était trempé … ses doigts couraient avec négligemment sur toute la longueur de sa fente … sa respiration devenait saccadée… le visage de David, ses yeux perçants, son allure à la fois autoritaire et respectueuse, emplissaient ses pensées … sa main droite caressait son sein gauche au travers de son chemisier frôlant puis pinçant alternativement son téton qui s’était dressé avec fierté et insolence … David … son sexe était désormais ouvert comme une fleur épanouie couverte de rosée au petit matin … David … deux doigts étaient maintenant occupés dans des va-et-vient savants au sein de son intimité ruisselante … David … Vanessa haletait, faisant aller sa tête de gauche à droite … David emplissait son esprit, son corps, son âme … Elle aurait voulu s’offrir à lui, là, maintenant … son majeur trouva son clitoris gonflé de plaisir avec une précision experte et le pressa doucement, provoquant en elle une vague de plaisir intense … Vanessa se mordit les lèvres mais ne put étouffer un cri de plaisir lorsqu’un orgasme fulgurant la submergea …
(A suivre)
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Elle l'attendait, sagement assise derrière le volant. Leurs bouches se rejoignirent à l'intersection des deux sièges selon un rituel tacitement établi depuis qu'elles se retrouvaient dans la clandestinité. Mais, en deux ans, elles avaient appris à le bousculer à tour de rôle, afin que jamais l'habitude n'entamât la passion. Elles échangèrent un long baiser, si imaginatif qu'il pouvait à lui seul dresser l'inventaire exact de tout ce qui peut advenir de poétique et de prosaïque entre deux êtres soumis à leur seul instinct, du doux effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Ainsi toutes les figures de l'amour s'inscrivaient dans cette étreinte. Elle avait la mémoire de celles qui l'avaient précédée. Quand leurs bouches se reprirent enfin, elles n'étaient qu'un seul et même souffle. Anticipant sur son premier mot, Juliette posa son doigt à la verticale sur ses lèvres et, dans un sourire de connivence, entraîna Charlotte hors de la voiture. Après qu'elles eurent tout doucement refermé les portes et fait les premiers pas sur la pointe des pieds, comme si l'extrême discrétion leur était devenue une seconde nature, elle la prit par la main et l'engagea à sa suite dans une des rares stalles encore vides. À l'ardeur qu'elle y mettait, Charlotte comprit que ce jour-là, encore une fois de plus, elle dirigerait les opérations, du moins dans un premier temps. Alors une sensation inédite l'envahit, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, elle n'était déjà plus qu'un corps sans âme, qu'une soumission charnelle en répit. L'endroit était humide et gris. Il en aurait fallut de peu pour qu'il paraisse sordide. Ça l'était juste assez pour ajouter à leur excitation. Certains parkings peuvent être aussi borgnes que des hôtels. Un rai de lumière, provenant d'un des plafonniers de l'allée centrale, formait une diagonale au mur, à l'entrée du box. Il n'était pas question de descendre le lourd rideau de fer, elles se seraient retrouvées enfermées. Charlotte s'appuya le dos contre le mur, exactement au point où le halo venait mourir, de manière à réagir à temps au cas où quelqu'un viendrait. Avant même que Juliette pût l'enlacer, elle lui glissa entre les bras tout en tournant le dos, avec cette grâce aérienne qui n'appartient qu'aux danseuses, puis posa ses mains contre la paroi, un peu au-dessus de sa tête, et cambra ses reins tandis qu'elle s'agenouillait.
Depuis tant de mois qu'elles s'exploraient, pas un grain de leur peau n'avait échappé à la caresse du bout de la langue. Du nord au sud et d'est en ouest, elles en avaient investi plis et replis, ourlets et cavités. Le moindre sillon portait l'empreinte d'un souvenir. La chair déclinait leur véritable identité. Elles se reconnaissaient à leur odeur, se retrouvaient en se flairant. Tout avait valeur d'indice, sueur, salive, sang. Parfois un méli-mélo de sécrétions, parfois le sexe et les larmes. Des fusées dans la nuit pour ceux qui savent les voir, messages invisibles à ceux qui ne sauront jamais les lire. Si les humeurs du corps n'avaient plus de secret, la subtile mécanique des fluides conservait son mystère. Mais cette imprégnation mutuelle allait bien au-delà depuis qu'elles s'étaient conté leurs rêves. Tant que l'on ne connaît pas intimement les fantasmes de l'autre, on ne sait rien ou presque de lui. C'est comme si on ne l'avait jamais vraiment aimé. Mais Charlotte savait exactement ce que Juliette désirait. Se laisser prendre avant de s'entreprendre. Un geste juste, qui serait juste un geste, pouvait apparaître comme une grâce, même dans de telles circonstances, car leur silence chargeait alors de paroles le moindre de leurs mouvements. Elles n'avaient rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Elles pouvaient juste surenchérir par la crudité de leur langage, un lexique de l'intimité dont les prolongements tactiles étaient infinis, le plus indéchiffrable de tous les codes en vigueur dans la sourde clandestinité. Tandis que Charlotte ondulait encore tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette lui déboutonna son jean, le baissa d'un geste sec, fit glisser son string, se saisit de chacune de ses fesses comme s'il se fût agi de deux fruits murs, les écarta avec fermeté dans le fol espoir de les scinder, songeant qu'il n'était rien au monde de mieux partagé que ce cul qui pour relever du haut et non du bas du corps, était marqué du sceau de la grâce absolue. Puis elle rapprocha ses doigts du sexe, écarta les béances de la vulve et plongea ses doigts dans l'intimité moite, si brutalement que sa tête faillit heurter le mur contre lequel elle s'appuyait. Ses mains ne quittaient plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouva aboli, ou à tout le moins se ralentit.
Toute à son ivresse, elle ne songeait même plus à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur bataille, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle la mordit au sang. De la pointe de la langue, elle effleura délicatement son territoire à la frontière des deux mondes, avant de s'attarder vigoureusement sur son rosebud. Un instant, elle crut qu'elle enfoncerait ses ongles dans la pierre du mur. Elle se retourna enfin et la caressa à son tour sans cesser de la fixer des yeux. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Car si Juliette l'aimait peut-être, l'aimait sans doute, Charlotte sentait que le moment n'était pas éloigné où elle allait non plus le laisser entendre, mais le lui dire, mais dans la mesure même où son amour pour elle, et son désir d'elle, allaient croissant, elle était avec elle plus longuement, plus lentement, plus minutieusement exigeante. Ainsi gardée auprès d'elle les nuits entières, où parfois elle la touchait à peine, voulant seulement être caressée d'elle, elle se prêtait à ce qu'elle lui demandait avec ce qu'il faut bien appeler de la reconnaissance, plus encore lorsque la demande prenait la forme d'un ordre. Chaque abandon lui était le gage qu'un autre abandon serait exigé d'elle, de chacun elle s'acquittait comme d'un dû. Il était étrange que Charlotte en fût comblée. Cependant, elle l'était. La voiture était vraiment le territoire secret de leur clandestinité, le lieu de toutes les transgressions. Un lieu privé en public, ouvert et clos à la fois, où elles avaient l'habitude de s'exhiber en cachette. Chacune y reprit naturellement sa place. Elle se tourna pour bavarder comme elles l'aimaient le faire, s'abandonnant aux délices de la futilité et de la médisance avec d'autant de cruauté que l'exercice était gratuit et sans danger. Elles ne pouvaient que se sentir en confiance. Scellées plutôt que liées. Charlotte était le reste de Juliette, et elle le reste d'elle. Inutile d'être dénudé pour être à nu. Tout dire à qui peut tout entendre. On ne renonce pas sans raison profonde à une telle liberté. Au delà d'une frénésie sexuelle sans entrave, d'un bonheur sensuel sans égal, d'une connivence intellectuelle sans pareille, et même au-delà de ce léger sourire qui emmène plus loin que le désir partagé, cette liberté était le sel de leur vie. Elle la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle se blottissait contre sa poitrine. À l'extérieur, l'autre vie pouvait alors attendre.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Maître et Dan se sont engagés dans une conversation interminable sur l’éducation canine. J’essaie de ne plus les écouter, c’est trop frustrant de les entendre parler de moi comme ça. J’ai envie de répliquer, de me rebiffer et je dois utiliser toute mon énergie pour rester « à ma place ». Mon Maître ne voit pas mon visage, je ne sais pas s’il a conscience de mon niveau d’agacement.
« Et que penses-tu du fait d’autoriser les chiennes à monter sur le canapé ? Tu es pour ou contre ?
Ça dépends. Si tu as une chienne bien obéissante qui ne rechigne pas et que tu as envie de la laisser monter sur le canapé pour la récompenser, pourquoi pas ? Le tout étant qu’elle intègre bien que sa place n’est pas sur le canapé et qu’y monter est un privilège que tu lui autorises parce que c’est ton désir.
Je vois.
Si, comme je le crois dans le cas présent, ta chienne a du mal à intégrer qui elle est et être bien obéissante, alors je te déconseille de la laisser accéder au canapé ou même au lit. »
Mon égo se hérisse encore plus à ces mots. Comment ça « même au lit » ?! Cette fois c’est trop, je ne peux m’empêcher de grommeler. Aussitôt le son échappé de ma gorge, je le regrette, mais c’est trop tard. La main de mon Maître s’abat avec force sur mon séant à demi-découvert.
« Ça, c’est non ! »
Je suis choquée, et vexée. Mes yeux s’embuent légèrement mais je ne dis rien. J’ai envie d’exploser, c’est de plus en plus dur de me retenir. Je tremble de rage. Je m’attends à une réprimande supplémentaire, je m’attends à ce que Maître enchaîne, mais j’ai l’impression que Dan le stoppe dans son élan d’un geste silencieux. La laisse tendue qui tire ma tête en arrière et l’à-coups qui a accompagné le « non » me laissent deviner toute la contrariété de Maître.
Bruit de tissu en provenance du canapé, la tension de la laisse revient à la normale et je sens des mains délicates qui retirent le bandeau sur mes yeux. Il me faut quelques secondes pour m’habituer à la lumière. Les larmes contenues se sont mélangées à mon mascara et me brulent les yeux avant de couler en deux traits noirs diffus le long de mes joues. Une main passe sous mon menton et m’oblige à lever les yeux.
J’ai envie de mordre, mais… la profondeur du regard sibyllin qui me fixe avec intensité m’arrête. Dan m’oblige à conserver le contact visuel. Je distingue ses lèvres fines, ses cheveux blonds en bataille, son sourire un tantinet goguenard. Il n’a pas l’air très grand, mais il dégage une assurance déstabilisante. Malgré moi, mon regard de défiance s’évanouit et je fini par baisser les yeux.
J’entends Maître se lever et partir à la cuisine, sans doute pour aller chercher de quoi se sustenter. Dan se lève et, sans que sa main ne quitte mon menton, s’accroupit devant moi.
« Bonne fille. »
Je ne dis rien, j’essaie de garder le contrôle du volcan qui menace de tout brûler en moi. Les secondes passent, il ne me lâche pas, il ne bouge pas, mais que veut-il bordel ?! La colère commence à laisser place à l’appréhension. Il est très calme. Il semble déterminé. Déterminé à quoi ? Je prends conscience de mon cœur qui bat dans ma poitrine, vite, et fort. Je risque un regard vers le sien et à nouveau j’ai l’impression d’être aspirée.
« Tu veux être une bonne chienne et faire plaisir à ton Maître, n’est-ce pas ? »
Sa voix est douce, enveloppante. Une nouvelle vague de larmes se présente aux bords de mes yeux. Oui j’ai envie de lui faire plaisir, de le rendre fier. Mais je suis aussi indignée, en colère. Aucun son ne sort de ma bouche, je me contente de hocher légèrement la tête dans sa main en détournant les yeux.
« Alors laisse-moi t’aider. Je ne suis pas ton ennemi. »
Son sourire a disparu, il semble très sérieux tout à coup. Comme s’il avait compris quelque chose. Quelque chose que je n’ai peut-être moi-même pas compris encore. Il se rassoit et tapote sur son genou pour m’inviter à m’approcher. J’hésite un instant. Maître n’est pas dans la pièce. J’ai peur. Et en même temps je me dis que Maître voudrait que je sois sage et que j’obéisse à notre invité. Il lui fait suffisamment confiance pour me laisser seule dans la même pièce avec lui. Finalement j’obtempère. Je me sens maladroite pour contourner l’angle de la table basse.
« Assis. La tête sur ma cuisse. »
Je me sens paniquée d’obéir à cet inconnu. Mais j’ai aussi besoin de me sentir guidée et tenue pour ne pas me laisser déborder par un flot d’émotions qui ne demande qu’à surgir et m’emporter. Cette idée me terrifie encore plus, j’obéis.
Sa cuisse est chaude. Son parfum chaleureux et enivrant. Je suis assise sur le tapis, encadrée par ses jambes, et étrangement je me sens bien. En sécurité. Sa main vient caresser mes cheveux et je me surprends à me laisser aller, un peu.
Je perds la notion du temps, Maître est de retour avec les plateaux dans les mains. Il pose tout sur la table. Je n’ose pas lever le regard vers lui. Je l’entends se rassoir. Il reste silencieux. Je suppose qu’il m’observe. Je me sens honteuse, j’ai l’impression d’avoir tout gâché. Pendant ce temps, Dan continue de caresser mes cheveux. Il me fait sentir qu’il est là pour moi. C’est une sensation étrange. Ma colère redescend doucement.
« Parle-moi des problèmes de comportement de ta chienne. »
Mes « problèmes de comportement » ? C’est pour ça que Maître a choisi un éducateur canin ? Je pose tant de « problèmes » que ça ? Mon corps trahit mon envie de disparaitre, je m’affaisse légèrement, je garde les yeux braqués sur le sol.
Maître prend le temps de réfléchir avant de répondre. Leur discussion semble avoir un pris une tournure désagréablement sérieuse.
« L’obéissance est difficile. » finit-il par lâcher.
« J’ai l’impression qu’une part d’elle reste sans cesse sur ses gardes, ne me fait pas confiance. »
Ces mots me blessent, une boule se créée dans mon ventre. Bien-sûr que je lui fais confiance ! C’est donc le sentiment que je lui donne ? Je suis abattue.
« Et ça finit par se traduire par une attitude de révolte, un refus d’obéir, une provocation. »
Plus Maître s’exprime, et plus je me sens rapetisser. L’ai-je déçu ? La main qui me caressait les cheveux glisse le long de ma joue humide pour me gratter sous le menton. Dan s’est penché en avant pour mieux marquer sa présence et son autre main s’est posée sur mon épaule. Je ne réagis pas.
« Que sais-tu de l’histoire de ta chienne ? De son passé ? Avec les hommes notamment. »
Dan marque une pause. Maître est silencieux. Il réfléchit. Se refait le fil de nos discussions du début dans sa tête.
« Tu as un animal blessé. Voilà tout. Une chienne qui a un passé. Et qui a conservé en elle une grande colère et une grande amertume en lien avec ce passé. »
La voix de Dan est douce, tendre. Il est dans la compassion. Comme il le serait avec un animal battu. Ses paroles résonnent douloureusement en moi. C’est vrai, je suis en colère contre les hommes. Une part de moi les hait, les déteste. Et j’ai envie de le détester lui. Comment ose-t-il dévoiler ma douleur et ma colère la plus intime ? Je ne veux pas ! Je ne veux pas aller dans cet endroit, je ne veux pas contacter cette douleur. C’est insupportable ! Pourquoi ? Pourquoi me faire ça ?
La colère gronde en moi comme une tempête, j’ai la tête qui tourne, j’ai peur de perdre le contrôle. J’ai des fourmis dans le ventre et dans les jambes. Je veux juste que ça s’arrête ! Maître descend de son fauteuil, il se met à genoux, à ma hauteur et me prends dans ses bras. Il m’enlace, tendrement et fermement à la fois, comme pour m’offrir un cocon protecteur.
« Je te demande pardon de ne pas avoir compris. Je suis avec toi. Crie s’il le faut. Hurle. Sers-moi, griffe-moi, mais arrête de garder cette colère à l’intérieur de toi. »
Ce que je redoutais le plus se produit : la vague de mes émotions remonte du tréfonds de mes entrailles et m’emporte. Je hurle, de toute mes forces, jusqu’à en perdre le souffle. Des sanglots saccadés prennent le relais à ce cri de déchirement. Des images envahissent ma tête. Je revois mon père, ivre mort, me gifler car je m’interposais entre lui et ma mère. Puis plus rien, un vertige, le noir, et le silence. Que ça fait du bien…
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"Elle sortit de l’eau, belle et pudique, déesse, et l'herbe poussait sous ses pieds délicats. On l'appelle Aphrodite, déesse de l'écume, Cythérée joliment couronnée. on l’appelle Aphrodite chez les dieux et chez les hommes, car elle est formée avec de l’écume". Portée par les ailes du vent Zéphyr puis par les vagues, la déesse née de l'écume des mers arriva sur les rives de l'île de Chypre et fut accueillie par les gracieuses Heures, jeunes vierges, ministres du soleil qui la parèrent de couronnes et de guirlandes de fleurs, lorsqu'elle sortit du sein des flots. Elles la conduisirent à l'Olympe en compagnie d'Éros, dieu de l'amour et d'Himéros, déité du désir ardent. Sa beauté et sa grâce éveillèrent alors la jalousie des autres déesses qui ne manquèrent jamais une occasion de lui nuire. Ainsi lorsqu'aux noces de Thétis et de Pélée, on omit d'inviter Éris, la déesse de la discorde, celle-ci pour se venger, lança dans l'assemblée une pomme d'or portant l'inscription, "pour la plus belle", le fruit fut réclamé par Héra, Athéna et Aphrodite. Pour les départager, Zeus fit appel au jugement de Pâris, fils de Priam, roi de Troie. Embarrassé, le jeune homme donna alors la pomme à la déesse née de l'écume des mers qui lui avait promis l'amour des plus belles mortelles. Ainsi naquit la passion fatale aux terribles conséquences entre le héros troyen et la belle Hélène et l'image de l'amour et de la jouissance sexuelle de la plus illustre séductrice de l'Antiquité. Passion, désir, érotisme déclinent les choses de l’amour et les chemins de la jouissance. La jouissance comme la souffrance sont des expériences intenses qui engagent le psychique autant que le corps. Elles mettent en jeu la relation aux autres et le regard social. Elles croisent les problématiques de la vie et de la mort dont elles sont les signes et les effets. Il y a bien des discours sur la sexualité, l’érotisme et même la jouissance. Depuis le XXème siècle, l’examen enfiévré de la sexualité ou de l’érotisme se fait au grand jour. Les arts, peinture, cinéma, chorégraphie reconstituent les figures et les gestes de la jouissance. La littérature et la musique la renouvellent avec des mots et des harmonies. Sur les écrans, les limites entre l’érotisme et la pornographie s’estompent. Malgré tous les écrits, malgré tous les passages à l’acte, malgré l’explosion érotique des dernières décennies, l’énigme de la jouissance reste entière pour chacun et pour tous. Elle reste un secret au cœur de l’intimité, souvent associée à une souffrance qui n’ose pas toujours dire son nom. La sexologie est devenue une spécialité qui prétend répondre à celle-ci. Qu’est-ce cette jouissance, dont le mot même est un doux frisson, pourquoi, quand, comment la ressent-on, chacun pour soi et avec, sans ou contre l’autre ? Elle continue toujours à interroger quand nous nous essayons encore à lui arracher des réponses. La psychanalyse fonde sa théorie sur le sexe, la libido, éros, prétendant qu’ils gouvernent nos psychés, que nos névroses tournent autour de leurs énigmes et de leurs interdits. La culpabilité attachée à la jouissance, nous a ainsi expliqué Freud, est à l’origine de la civilisation comme des pathologies. La divine déesse tenait son extraordinaire pouvoir de séduction d'une ceinture magique qui rendait irrésistible celle qui la portait. Jouir est la grande affaire de la vie, autant que la souffrance derrière laquelle se cache la mort. Éros et Thanatos ont été définitivement liés par Freud. Pour Bataille, l’érotisme est la face noire de l’humain en proie à la rage de l’excès, à la poursuite de la mort, avec Sade il a cru en trouver une illustration parfaite. Non que cette version soit fausse. Elle tire un des fils de cet écheveau complexe qui entremêle l’imaginaire, l’émotionnel, l’organique et le social. La jouissance n’est pas un objet ni un effet que l’on pourrait isoler pour étude. Elle est une expérience et une relation d’un sujet avec lui-même et son univers, prise dans ses nouages physiques et psychiques, dans les projections qu’il en fait sur les autres ou les choses fictives ou réelles, en réponse à leurs pressions et répercussions. Relation complexe que l’environnement social marque de son sceau. On se rend facilement compte qu’à vouloir évoquer la jouissance, on se heurte à la fois à l’interdit. Un discours sur la jouissance est toujours un peu suspect car il dénature un éprouvé et le détourne au profit du supposé maître qui en cause sans se mettre en cause. La jouissance des autres, même si elle peut être excitante, n’est jamais la sienne, elle garde quelque chose d’intransmissible sur quoi s’épuise toute la littérature érotique. On peut se demander si elle ne s’efface pas plus encore dans un discours savant. Le théâtre reste intérieur et le spectateur est l’acteur, celui-ci ne travaille pas un rôle, il est en position de réception, de disponibilité totale. Paradoxes et complexité se retrouvent sans doute dans tous les moments de la vie, toujours mêlée à la mort, mais peut-être nulle part comme dans la jouissance aux limites de tout, ou plutôt dans l’entre-deux de la loi et de l’interdit, de l’animalité organique et de l’élévation spirituelle, de la pulsion et de l’idéalisation, de la perversion et de la sublimation. Là où société et culture contrôlent, châtient et facilitent, où l’obscénité se marie à la pureté, là où se confondent le stupre et l’amour. L’intrication du social, du psychique et de l’organique n’y est peut-être pas plus visible qu’ailleurs, mais plus qu’ailleurs l’emprise de l’imaginaire sur le désir est l’illusion d’approcher le réel. Ce pourquoi on ne peut jamais essayer de parler de la jouissance qu’a posteriori. "Cythérée, venue à Cythère. Kyprogénéa, puisque née à Chypre, entourée de vagues."
"Eros fut son compagnon et le beau Désir la suivit dès le moment de sa naissance, puis quand elle monta chez les dieux. Voici quelle est, depuis toujours, la part qui lui revient, son lot chez les hommes et chez les dieux qui ne meurent pas: les voix chuchotées des filles, les sourires et les mensonges, et la très douce volupté et l'amour et les délices". La difficulté d'une telle étude réside surtout dans la tentation d'opter définitivement une narration bienveillante pour les différentes figures érotiques ou au contraire de porter le regard savant de l'analyste. il s’agit seulement de parcourir les alentours de la jouissance, les mots pour la dire ou l’évoquer, puis de voir comment elle s’annonce avec la fébrilité du désir ou sous les brumes d’un certain trouble, toujours guidée par un fantasme qui cherche ainsi les objets auxquels l’accrocher. Elle est ce moment où le désir croit se saisir de son objet. Dans l’orgasme, le sujet ne tient plus qu’à la sensation éclatante, sans parole possible, dont il faudra provoquer le retour dans l’espérance d’une plénitude à peine effleurée. Au cœur du plaisir règne toujours l’ambivalence. On pourrait croire que les activités pour lesquelles les hommes dépensent tant d’énergie servent à satisfaire leurs besoins, mais la plupart n’ont que des rapports très lointains avec les besoins, ils y sont poussés par un désir tout aussi impérieux visant à satisfaire les désirs qui les mettent sur les voies de la jouissance. Même s’il peut y avoir du plaisir dans toute activité, la jouissance est beaucoup plus que la satisfaction des besoins ou le plaisir de l’action, c’est un surplus que le désir seul promet. Les sources semblent cachées dans les objets auxquels le désir s’adresse, que le fantasme pressent et reconnaît, que la société lui autorise, lui interdit ou lui substitue. Le désir dans son urgence se passerait de mots, la société lui apprend la patience et la culture apprivoise ainsi la jouissance, la spiritualise et la nuance, trouve les mots pour en parler dans le monde avant de s’y livrer corps et âme. La sensualité se complaît aux sensations voluptueuses sans forcément rechercher l’orgasme. Elle concerne tous les sens, grâce à une attitude réceptive par rapport à tous les objets qui flattent l’un d’entre eux, le toucher, le goût, l’ouïe, l’odorat, la vue. On attribue de la sensualité aux objets ou aux êtres quand ils évoquent volontairement ou naturellement un plaisir des sens par une certaine langueur de la forme, du mouvement. Le langage égrène la jouissance sous des formes variées. Romantiques ou crus, les mots des amants colorent le désir comme le pinceau du maître dessine de suaves courbes. Sous-tendue par la pulsion, la mémoire de la satisfaction provoque une tension et attise l’imaginaire, le désir presse de retrouver l’objet, l’excitation est accrue par son approche aussi bien que par les retards ou les complications qui y sont mises. L’appropriation réelle, mimée et ou imaginaire de l’objet reproduit l’expérience de satisfaction avec plus ou moins d’intensité selon la puissance du désir, l’adéquation de l’objet au fantasme et la facilité offerte par le contexte matériel. La jouissance sexuelle est évidemment le parangon de ce processus. Elle associe le corps, (système nerveux, hormonal, organes sexuels, zones érogènes), le psychisme (fantasmes, imaginaire, affects…), la relation à l’objet (partenaire, ses représentants ou ses substituts) et le social (culture de la sexualité et de l’érotisme, ses normes, ses tolérances, ses interdits). La meilleure définition de la jouissance serait l’accomplissement du désir, qui est lié à l’orgasme, jouissance singulière découlant du franchissement des limites du corps, à ce moment où le désir rejoint enfin l’objet du désir, où s’inaugure la fusion avec l’être convoité, le moment de la pénétration, de cette incroyable intrusion dans ce qui est le plus gardé, défendu, intrusion tout à coup possible, imposée ou souhaitée pour qui en est l’objet. Dans son élan, le désir s’est adressé à un objet concret dans lequel le fantasme a cru se reconnaître. Tantôt, la jouissance de l’avoir atteint est apparue passagère ou décevante et la quête se poursuit parmi les objets évocateurs du fantôme, chéri sans même le savoir. Tantôt, l’espoir de prolonger l’union inespérée avec un objet qui semble combler, de s’en assurer la possession, transforme désir, fantasme et jouissance en un rêve d’amour, y ajoute cet élan de l’âme qui les transcende et pense les éterniser. Cet élan lui-même peut passer de la douceur à la rage, c'est la métamorphose du désir et de la jouissance. Quand les hommes et les dieux furent nés ensemble, d’abord les célestes habitants de l'Olympe créèrent l'âge d'or pour les mortels doués de la parole. Sous le règne de Saturne qui commandait dans le ciel, les mortels vivaient comme les dieux, ils étaient libres d'inquiétudes, de travaux et de souffrances. La cruelle vieillesse ne les affligeait point".
"Tous les biens naissaient autour d'eux. La terre fertile produisait d'elle-même d'abondants trésors; libres et paisibles, ils partageaient leurs richesses avec une foule de vertueux amis. Quand la terre eut renfermé dans son sein cette première génération, ces hommes, appelés les génies terrestres, devinrent les protecteurs et les gardiens tutélaires des mortels: ils observent leurs bonnes ou leurs mauvaises actions, et, enveloppés d'un nuage, parcourent toute la terre en répandant la richesse: telle est la royale prérogative qu'ils ont obtenue." Délicieux moments emportés par la sensualité de deux corps se courbant dans l'attente de la jouissance. Les chairsse languissent en se pétrifiant, ointes par leurs sources de vie. Les liaisons du somatique et du psychique suivent alors un processus de transformations qui peuvent être d’abord instantanées puis ralenties au fur et à mesure que la subjectivité s’en mêle. Ces transformations vont de la perception brute à l’émotion qui engage le retentissement de lasensation. La véritable cible du désir, c’est l’autre, mais celui-ci ne cesse de se dérober, sa différence attise le désir, l’absorbe et le dérange jusqu’à la crainte qui fait préférer l’humilier et le haïr. La curiosité du sexe de l’autre porte sur sa jouissance propre, comme s’il détenait les clefs de cette jouissance. Selon Bataille, l’acte sexuel serait "une dissolution des formes constituées", une recherche de fusion totale, et la jouissance, ce moment éphémère où les êtres discontinus croient toucher à la continuité de l’être. C’est un nouveau paradoxe que la dilution toute provisoire du moi semble abolirla différence tout en ouvrant à l’altérité. La passion veut en entretenir à toute force l’illusion fusionnelle, le mystique a le plus de chance de la prolonger parce qu’il a choisi Dieu, fantasme sacré, réunissant l’imaginaire et le symbolique auquel aucune réalité ne viendra apporter de démenti. Si Dieu est réalité, celle-ci ne se réduit en aucun lieu ni aucun temps, l’amour du mystique peut espérer s’unir à l’infini. C’est ce que l’érotisme tente à son tour dans les mises en scène qui s’appliquent à détruire l’ego. L’un est pour l’autre une énigme qui suscite effroi, envie, désir. C’est l’autre qui offre les éventualités de la jouissance, mais sa jouissance demeure une inconnue qui peut aussi bien découvrir un paradis qu’un gouffre incertain. La différence des sexes sépare autant qu’elle attire. La visibilité du désir de l’homme laisse croire à la clarté de sa jouissance tandis que le corps de la femme semble enclore le mystère. C'est ainsi toute la beauté de l'érotisme. Multiple est le sexe dans l'altérité. Le désir efface parfois le genre, enrichissant la passion. Selon Pausanias, la déesse Aphrodite eut de nombreuses maîtresses, divines ou mortelles. Quelle différence, autre que le fantasme et la légende, recouvrent celle des sexes ? Qu’est-ce que ces sexes demandent l’un à l’autre ? Au-delà de la jouissance, que veulent-ils qu’ils puissent s’accorder ou se refuser ? Freud demandait: "Que veut la femme ?" "Ce qu’elle n’a pas", aurait-il répondu.Mais que veulent-ils l’un et l’autre, homme et femme ? Tout être désigne son manque à l’autre et chacun sert de figure du manque à l’autre. Que veut l’homme ? Être contenu, vieux rêve fœtal, posséder le monde, puissance phallique. Que veut la femme ? Contenir son amant, le pénis, l’enfant, le monde, et être contenue, c'est-à-dire, aimée, entourée, abritée. Être comblés, retrouver une totalité pleine, s’y enfouir exclusivement pour les hommes, en être envahies pour les femmes, sont comparables. Seuls les instruments et les moyens diffèrent. Se poser alors la question de ce que veulent les femmes sans le faire pour les hommes et en laissant la question sans réponse dit bien assez qu’il va falloir disposer pour elles, à moins que leur corps, par nature, ne les assigne à leurs fonctions sans qu’il soit besoin de philosopher. Toutefois, les analystes ne pouvaient éluder une question qui engageait, moins le corps que la psyché et la dynamique inconsciente. En fait ils ont pris le relais d’un imaginaire qui depuis des siècles et dans presque toutes les sociétés donnait le pas à la reproduction sur la jouissance, non qu’ils aient dénié celle-ci aux femmes, mais en firent un décalque négatif de celle de l’homme, comme son ombre dépitée, rappelant le fameux "continent noir" freudien, pour signifier ainsi sa perplexité.
"Au commencement exista le Chaos, puis la Terre à la large poitrine, demeure toujours sûre de tous les Immortels qui habitent le faite de l'Olympe neigeux. Ensuite le sombre Tartare, placé sous les abîmes de la Terre immense et enfin l'Amour, le plus beau des dieux, l'Amour, qui amollit les âmes, et, s'emparant du coeur de toutes les divinités et de tous les hommes, triomphe de leur sage volonté. Ces Muses de l'Olympe, ces filles de Zeus, maître de l'égide, m'adressèrent ce langage pour la première fois: " Vils pasteurs, opprobre des campagnes, vous qui ne viviez que pour l'intempérance, nous savons inventer beaucoup de mensonges semblables à la vérité. Mais nous savons aussi dire ce qui est vrai, quand tel est notre désir". Chez le garçon, le complexe œdipien se prolonge dans le complexe de castration alors que chez la fille, il peut provoquer une fixation à la mère avec l'impossibilité de s'identifier à elle en tant qu'épouse, la peur de l'homme, ou au contraire, une attirance exagérée vers le père, accompagnée d'un sentiment de culpabilité rendant impossible tout rapport amoureux avec d'autres hommes. La fille ne pouvait que suivre les mêmes chemins, en inverser les termes et y rester enferrée. Désirant d’abord sa mère, comme le garçon, elle en est déçue, la hait de ne pas lui avoir donné le pénis et se retourne vers son père pour se faire objet de désir, attendant de lui ce pénis qu’elle n’a pas eu de sa mère, sous les espèces de l’enfant qu’il pourrait lui faire. Pour aussi intime que soit l’expérience de la jouissance, elle ne laisse pas d’être tenue en lisière par la société. L’institution du mariage la sanctionne, en fait un droit et un devoir, un contrat qui engage la vie de ceux qu’elle unit et prétend réserver la jouissance au cadre de cette union. Les possibilités d’accès, les moments, le choix des partenaires sont contrôlés et peuvent tomber sous les coups de la loi. La société organise et surveille la pratique commerciale de la jouissance, sous couvert d’hygiène, d’ordre et de morale publics. Autrement dit, elle légifère, organise,autorise, tolère, interdit ou punit la jouissance en ses manifestations selon ce qui lui paraît pertinent dans un contexte et selon des références multiples. La sexualité et les occasions de la jouissance ne se sont jamais départies du regard de la société qui en tolérait ou en dictait les formes. Toutes les instances de connaissance et de surveillance imposent des normes, des règles et des limites à ne pas franchir. Les modes de la jouissance y sont soumis comme les autres activités humaines. Mais l’interdit ne fait paradoxalement qu’anticiper un désir qu’il excite, en prétendant l’étouffer. Souvent, les plus grands artistes se situent hors des normes sociales dans leur expression créatrice. La transgression suppose une ligne symbolique ou concrète, parfois imaginaire, qu’il est interdit de franchir. Cette limite à son tour suppose un autre côté, objet d’interrogation, de curiosité, puis de désir, elle est, en soi, provocation à la franchir. La transgression commence par la tentation, la limite devient un jeu, innocent ou dangereux, à la mesure de l’ampleur du franchissement et à la mesure de la force de l’interdit et de la sanction encourue. La jouissance s’attache à ce jeu qui offre l’occasion de s’éprouver soi-même, de jouir autant de soi que de l’inconnu exploré et que de la règle elle-même dont on fait son jouet. Et dans la transgression, on se demande si le jeu avec la règle ou l’interdit, n’est pas le plus succulent de la jouissance. La jouissance n’est-elle pas en elle-même transgression, un dépassement des limites ? La transgression cousine avec la jouissance. En termes de risque accepté, recherché passivement ou activement. Elle est associée à une consumation, une perte de soi, cet instant où Éros et Thanatos s’épousent et s’exténuent. Les libertins bravaient la censure et les lois, passant à l’acte et à l’écrit en son nom. Ils semblent exemplaires de l’alliance de la jouissance et de la transgression. "Ainsi parlèrent les éloquentes filles du grand Zeus, et elles me remirent pour sceptre un rameau de vert laurier. Puis, elles m'ordonèrent de chanter mes chants d'amour".
"D’Abîme naquirent Érèbe et la noire Nuit. Et de Nuit, à son tour, sortirent Éther et Lumière du Jour qu’elle conçut et enfanta unie d’amour à Érèbe. Terre, elle, d’abord enfanta un être égal à elle-même, capable de la couvrir tout entière, Ciel Étoilé, qui devait offrir aux dieux bienheureux une assise sûre à jamais. Elle mit aussi au monde les hautes Montagnes, plaisant séjour des déesses, les Nymphes, habitantes des monts vallonnés. Elle enfanta aussi la mer inféconde aux furieux gonflements, Flot". Choderlos de Laclos et Sade se ressemblent dans la démarche mais diffèrent dans l'expression et avouons-le, dans la qualité littéraire. Sade n’est plus un libertin aimable ou frondeur, il inaugure l’érotisme radical d’un révolté. Pour lui, le but suprême de chaque homme doit être la jouissance arrachée à la souffrance de ses victimes et jetée à la face d’un dieu mensonger. La jouissance poussée à ses excès mortels sert à l’argumentation du philosophe athée. En fracassant les tabous les plus sacrés, elle défie l’hypocrisie d’une morale qui dénie la nature: "Tant pis pour les victimes, il en faut. Ce n’est que par les forfaits que la nature se maintient, nous lui obéissons en nous livrant au mal." Aux excès de l’arbitraire, Sade oppose ceux de la jouissance conjuguée au crime. Il en sera de son vivant considéré comme l’apologue damné de la perversion. Si Éros reste enlacé à Thanatos, si toute jouissance se cueille au bord de la souffrance et porte en elleles germes de la perversion, il est impossible de passer sans s’arrêter devant une œuvre qui par un imaginaire débordant et une écriture frémissante tente de s’en expliquer. Son œuvre, considérée tantôt comme celle d’un génie tantôt comme celle d’un fou pervers, est un ferment corrosif qui brûle ses lecteurs, ce pour quoi elle fut enfermée dans l’enfer de la bibliothèque de la nation, comme son auteur le fut dans les bastilles de l’ordre monarchique et religieux. Les écrits de Sade ont servi d’illustration à la perversion et son nom a qualifié pour toujours les excès de la jouissance, associant le mépris et la souffrance de l’autre au plaisir sexuel. Sacher-Masoch complétera le tableau en attachant le plaisir à la souffrance subie, mais pas aux mêmes extrêmes, car Sade inclut la mort des victimes dans les actes de jouissance. Par définition, le dissolu ne connaît pas de frontière morale, c'est toute sa richesse ou tout son danger, selon le côté où l'on se place. En effet, il ne s’embarrasse pas des limites, la transgression est inhérente à ses actes. Sa jouissance ne peut être qu’absolue, celle d’un sujet-maître, qui se démontre tel par le saccage des interdits, qu’ils soient de Dieu, de la morale ou de la société. Sa pulsion est reine, elle conjugue l’appétit de jouissance avec la destruction de ses objets. La souffrance de ses victimes et, plus encore, l’impuissance des détenteurs de la loi devant ses forfaits accumulés, font la preuve de sa puissance. Le pervers jouit en provoquant la loi à travers les victimes qu’elle est censée protéger. L’histoire a connu de grands pervers, certains démasqués et châtiés comme Gilles de Rais devenu légendaire, d’autres restés inconnus et impunis. Mais il ne faut pas croire que la perversion ne se manifeste que chez les grands criminels. Cette volonté maligne de faire servir l’autre à son plaisir, tout en tournant à son profit les règles apparemment respectées de la morale ou de l’usage, se retrouvent au sein de relations où les victimes sont humiliées sans pouvoir se déprendre du piège qui les enserre. La jouissance plonge ses racines au plus profond du psychisme, de l’histoire du sujet en train de se constituer. Les premiers émois créent les ébauches de fantasmes qui se déploient pour servir de toile de fond au désir et guident les choix d’objets. Les expériences, les influences reçues les modifient. Ensemble ils pétrissent le désir lié à l’énergie vitale, étroitement attaché à la biochimie du cerveau, en particulier à la dopamine qui régule ainsi les flux d’hormones, l’ocytocine au moment de l’orgasme, dans l’organisme avec des effets massifs sur les organes génitaux. Pour Antonio Di Ciaccia, "la jouissance est ce déplaisir qu'accompagne tout être parlant mais dont il ne peut se passer". C'est contre soi-même qu'on prépare le mal préparé pour autrui : la pensée mauvaise est surtout mauvaise pour qui l'a conçue.("Théogonie, les travaux et les jours"- Hésiode)
Bibliographie et références:
- Vinciane Pirenne-Delforge, "L’Aphrodite grecque"
- Louis Séchan, "Les grandes divinités de la Grèce"
- Barbara Breitenberger, "Aphrodite"
- Élisabeth Roudinesco, "La jouissance de la femme"
- Jacques Lacan, "Kant avec Sade"
- Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle"
- Sigmund Freud, "La vie sexuelle"
- Henri Ey, "Études psychiatriques"
- Robert Stoller, "La perversion, forme érotique de la haine"
- Élisa Brune, "La révolution du plaisir féminin"
- Georges Lanteri Laura, "Lecture des perversions"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Son métier vint à son secours. Elle acheva en deux semaines un essai plein de paroles furieuses et d'ailleurs très peu compréhensibles. Elle s'occupait fièvreusement du manuscrit de son troisième roman. On parlait d'elle dans les journaux. La jeune femme ne dormait plus. Il n'était pas impossible qu'elle utilisât son désespoir pour travailler un peu plus. On ne peut guère interpréter le travail qu'en termes de morale. Il ne s'agit pas d'efficacité, il s'agit d'épreuves. On sait qu'elles seront plus dures si elles forment une chaîne continue, dont on prévoit la solution, parce qu'on s'impressionne toujours aisément de réclamer beaucoup de soi-même dans un temps déterminé, alors que l'éternité des peines conduit au découragement. En un autre sens, Juliette trouvait-là des voluptés véritables. Manger très peu, très mal et vite, dormir parfois tout habillée, finalement tout cela lui plaisait. Charlotte, au contraire, traçait l'éloge de la paresse et vivait comme une nonne sans le savoir. Ces situations n'ont rien de surprenant, car l'esprit est une sorte de balancier que nous disposons de mille manières pour rétablir un équilibre compromis. En écrivant, elle se moquait d'elle et de ses petites histoires sentimentales. Elle fabriquait, avec de l'encre et du papier, des êtres bien différents et se donnait totalement à ces étrangers. Charlotte, qui ne connaissait que le plaisir rencontra Juliette en Italie. La passion, la fureur et le désespoir entrèrent en même temps dans sa vie et l'occupèrent toute entière. Cette rencontre me laissa la tête un peu vide. Quand on raconte une histoire, qu'elle soit inventée ou authentique, la vérité des réactions et des situations est liée par des liens subtils et secrets à la spécificité des caractères et à leur individualité. Plus tard, alors qu'ils ne me faisaient plus trop mal, j'ai repensé calmement à tous ces évvénements. Serais-tu devenue étrangère, jamais je n'oublierais les journées où fondèrent la mémoire à naître, glacée, brûlante, essoufflée de notre première rencontre comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves, je resterais les yeux fermés, sans pensée, toute envahie d'une absence programmée, de ces amours brèves et volées qui laissent un goût de regret dans les mains et entre les reins des amants réservés. Amie qui m'avait été bonne, je garde au creux de mes souvenirs, la vivante mesure de ce petit front si fier et si loyal, que j'approcherai toujours avec tendresse de mes lèvres. Un mouvement soudain de l'épaule, qui dit tout bas sa lassitude; une tension soudaine du visage, qui dit tout haut sa foi; une inflexion nouvelle de la voix, qui dit enfin l'être multiple. Se peut-il que de telles choses laissent en nous traces si vives et si durables. Qu'y-a-t-il dans tout cela, qu'il faille qu'on lui cède ? Qu'est-ce donc que tout cela, qui nous surprend un soir comme la naissance d'un chant ? Étrange confidence, où la faiblesse a pour nom douceur. Le soleil inonda Rome et la légèreté de notre jeunesse. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps. Parce que des doigts glissent sur eux, parce que des visages s'en rapprochent, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ces plaisirs, une âme au loin, un cœur, une imagination souffrent d'incroyables tortures. Des liens subtils et forts nous unissaient. Nous nous embrassions, sur une colline de Rome, dans la nuit déjà close, sous un arbre né d'un puits, devant le campanile d'une vieille église. Et que nous importe maintenant de ce qui naquit de cette nuit. Des jours, des semaines, des mois entiers sortirent de ce baiser que nous nous donnâmes. Étroite alliance du corps des amantes. La nuit, nous chassions ainsi l'espérance de nos rêveries dans des draps odorants. Nos solitudes étaient notre trésor, et dans le lit où s'inscrivait la mémoire à naître de notre amour, nos libertés le creusait. Nous nous aimions à nous taire quand nos bouches se savaient promises. Une douceur s'amassait là où des soupirs infusaient. Nous étions pudiques dans notre impudeur, méconnues de tous mais célèbres de nous. Elle avait les cheveux noirs de jais, les yeux en amande, des dents éclatantes, une robe d'été et une paire de mocassins. Elle riait. Nous nous embrassâmes devant Saint Pierre. Nous avions des rêves d'enfants. Il y a des instants comme ceux-là où un sens plus pur de la vie semble se révéler soudain, où l'on se sent plus grand que soi-même.
Quand j'étais plus jeune, je m'étonnais toujours de ces nœuds inextricables formés par les êtres et par leurs sentiments. Il me semblait qu'aimer était tout simple, ne plus aimer également et je me demandais d'où sortaient ces torrents, où se creusaient ces abîmes qui ravagent les destins. Je comprenais maintenant, peu à peu, comment naissent ces franges d'incertitude, ces déchirantes douleurs liées au hasard, aux liens des passions qui s'opposent, à la confusion des sentiments et aux intermittences du cœur. C'était l'heure de ce soleil blême et plat qui donnait au début des jours éclatants une allure hésitante, lasse d'avance. Nous traversions des champs, de longs prés semés d'arbres, des rizières inondées. Une route blanche de poussière coupait les haies, sautait les rivières. Derrière le riz à perte de vue, des montagnes naissaient de la nuit. Plus loin, c'était Bergame et les lacs, un peu à droite, Vérone, les palais de Vicence, et puis Venise, Ravenne, Bologne et Ferrare, Parme et Modène. Nous fermions les yeux. C'était le bonheur. Il jaillissait alors de ces noms sur les campagnes intérieures, l'or de leur peintures, de leur gloire et de leurs mosaïques dans le reflet de cette douce mélancolie. Elle avait un visage très pur. Nous savions déjà ce qui allait se passer, alors nous allongions désespérément ces instants d'attente. Un soir d'été, j'avais embrassé Charlotte. Saint Pierre pouvait s'écrouler et le Pape se convertir au Bouddhisme. Le pouvoir de la femme est une chose admirable qui ne connaît pas de limites. Elle choisit instinctivement des gestes insignifiants qui s'inscrivent pour l'éternité. Tout notre voyage engouffré dans un baiser. Je me sentais libérée comme on se libère d'un péché par une confession, repartant l'âme pure, le cœur allègre pour d'autres péchés ou un autre voyage. Charlotte, c'était de l'innocence. Moi, de la littérature. La chaleur, nos étreintes, les vacances, le soleil nous invitaient à entrer dans un univers inconnu. C'était celui du bonheur. Il y a ainsi, au début des amours, de ces périodes enchantées qui sont des parenthèses dans une longue insatisfaction; on y attend tout encore et tout est déjà assuré. Nous nous étions très peu parlé. Aucun engagement ne nous liait. Nous vivions un peu au-dessus de nous-mêmes. Et le plaisir que nous prenions à ce présent touché par la grâce ne débordait jamais ni vers le regret, ni vers l'impatience. Les amours de la folle adolescence ne sont ni plus ni moins fortes que les autres. Mais leur douce et incomparable amertume vient de ce qu'elles se confondent avec la saveur de la vie. Tout le spectacle du monde est alors lié à un être. Les choses ne se passent jamais exactement comme on les attend; mais elles se passent rarement tout à fait autrement. Nous ne fîmes pas l'amour ce soir-là. Nous le fîmes le lendemain. Quelle légèreté, lorsqu'on aime, que cette multiplicité des corps qui parlent, se répondent les uns aux autres et font l'amour entre eux. Charlotte entendait sans doute me voir rester fidèle, non à la passion ni à la tendresse, mais au plaisir et au jeu. Ma passion, c'était l'indépendance. Et sans doute, je connaissais ces flambées paradoxales de désirs ou d'ardeurs. Mais je reniais ces faiblesses. Je les reniais surtout parce que j'en avais peur, peur de rester prise dans les pièges de la mélancolie. Je ne faisais donc de ces excès que les ingrédients savoureux et amers de mon indifférence souveraine. Pourquoi les voyages sont-ils toujours aussi mêlés à l'amour ? Car ils rompent sans doute avec cet environnement quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de la passion. Le bonheur envahit si visiblement Charlotte que j'en fus presque bouleversée. Nous avions les yeux pleins d'églises et de collines brûlées par le soleil. En arrivant au bas de la ville, là où l'amour devait prendre ici l'odeur de miel des vieilles pierres des hautes maisons, nous rentrâmes à l'hôtel. Je redoutai la confusion qui menaçait de naître, mais elle me dit simplement, " Ne t'en va pas." Je l'embrassai sur le pas de la porte de l'hôtel. La lune éclairait son visage pur. Je me demandais si nous allions nous étreindre, mais le plaisir et l'amour sont comme des pentes neigeuses sur lesquelles on s'arrête difficilement. Obscurément, j'hésitai. Les rites sublimes se succédèrent très vite. Je l'effleurai à peine, elle fermait les yeux. Elle avait un visage figé comme illuminé du dedans. J'essayais un peu maladroitement de lui ôter sa robe. Elle ouvrit les yeux, se releva. "Laisse, dit-elle réjouie, je vais aller plus vite." Elle était revenue vers moi. Je pris son visage entre mes mains. Je fus comme roulée par une vague d'attendrissement. Elle était nue sous moi, les yeux de nouveau fermés. Nous demeurâmes impassibles assez longtemps et puis nous fîmes l'amour. Je me rappelle cet été quand je regardais alors ses sandales claquer sur ses talons nus, déjà envahie par un désir brûlant, irrépressible. Mon regard s'était alors fixé à son expression, lourde de désir. Elle me souriait. Elle leva les bras et dénoua sa serviette en secouant la tête. Une furie de cheveux noirs tomba sur ses épaules fines. Sous ses sourcils bien dessinés, ses grands yeux noirs, très brillants, semblables à la surface d'un lac au crépuscule, me sondaient sans vergogne. J'avais pressenti chez elle des promesses de sexe brutal, très primaire, mais il n'en fut rien. Au contraire, des deux, c'est moi qui me révéla la plus dépravée. L'amour est une initiation qui ne se termine jamais. Peut-être même a-t-il un destin posthume ? Une ère des réparations succèdant à celles des destructions. Peut-être ces sentiments amoureux si volatiles et inconstants désormais cristallisés, solidifiés, apaisés à jamais dans l'état minéral, entrent dans la composition dune étoile. C'est peut-être elles que nous cherchons la nuit, dans l'étreinte. Chaque minute d'abandon, de tendresse, elle me la faisait payer d'étranges caprices mais j'étais soulagée par la pensée que Charlotte ne se conduisait jamais autrement qu'avec moi.
Elle seule détenait la clé qui me manquait. Savait-elle vraiment ce qui l'avait poussée à accepter cette aventure puis à s'y soustraire ? Mais je serais là, si discrète, si calme, si pleine d'un amour entièrement maîtrisé qu'elle finirait par oublier et par m'aimer de nouveau. Je me risquais à peine, même en pensée, à formuler ce que j'espérais. Je me laissais aller maintenant à ces instants où rien ne passait, mais où j'osais vivre. Mon Dieu ! Comme elle devait s'amuser ! Elle savait déjà ce qui me tourmentait. Sa vie, c'était ça: son plaisir à elle et les questions des autres. Les voyages peuvent ainsi parfois élever les esprits. J'étais présente à Rome bien avant d'y être en réalité. Elle fut tout en tendresse et soucieuse de plaire. Nous nous endormîmes, en mêlant nos rêves et nos corps, bouleversées d'amour et de désir. Aujourd'hui, je pense à tout ce que j'aime en toi et qui s'éclaire parfois, à ton insu, comme un beau front de mer. Parce que tu m'as fait, un instant, cette confiance innocente, d'être pour moi, virginale, toute claire et transparente, je serai toujours là. Peut-être si j'avais eu du cœur n'aurais-je pas inventé ainsi ces fantômes sans substance. Mais, je n'avais pas de cœur, mais des faiblesses. J'étais cynique et vulnérable. Alors naquirent en moi, dérisoires, irrésistibles des préoccupations arbitraires et cruelles qui me laissèrent croire enfin que j'avais comme tout le monde un cœur, des sentiments. D'autres ont des soucis plus graves, moi je me créais ceux-là, tirés d'un vide qu'ils remplissaient de leur présence absurde, lancinante, très vite immense. Ce temps, il est comme la vie, on a l'impression quand on la possède qu'on la gardera toujours. Ce n'est qu'au bord de la perdre qu'on s'aperçoit combien elle était précieuse. Mais il est trop tard. Les années passèrent. Le souvenir de Charlotte ne s'éveillait plus que par inermittence, quand quelqu'un me parlait de Rome, où évoquait ces lieux qui appartenaient à notre géographie secrète.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Quand elle eut bien retourné, fort inutilement dans sa tête, pendant des heures et des heures, ou pendant des jours et des jours, les paroles de son amante, elle se dit que le temps était venu d'agir. J'entrais, dans les désespoirs avec une tranquille assurance. Agir en amour, c'est parler. Elle allait parler à Charlotte. Elle lui tomberait dans dans les bras et tout serait oublié. Il lui fallait remplacer par la prudence cette désinvolture qui lui avait coûté si cher. Ce qu'est l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d'un amour, c'est déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres; tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. Tout le reste est égal. Ce que l'on savait de cette femme ne parvenait que par bribes incertaines, répétées donc déformées. En construisant son propre récit, elle distillait par petites touches l'intrigue de sa vie. Juliette séduisait à proportion de l'étonnement qu'elle suscitait à chacune de ses apparitions, que ce fût par sa mise, sa gestuelle, son regard, un simple mot parfois. Une grande dame, pourtant jeune, qui a conscience de l'être, c'est à dire quelqu'un qui organise son inccessibilité. L'une de ces femmes dominatrices dont l'éclat nous coule dans les veines. En se métamorphosant dans ce qu'elle incarnait, elle devenait ses admirateurs et Charlotte conservait la distance respecteuse qui interdit d'aimer une œuvre d'art. Sitôt l'amour fini, Charlotte revenait de ses éblouissements muets, ou à peine gémis, pour retrouver en Juliette la Maîtresse qu'elle vénérait. Des courbes féminines ondulaient langoureusement sous la caresse ardente d'une main de femme qui semblait couler entre les épaules nues, doucement, pour s'attarder dans le creux des reins et remonter lentement sur les dunes soyeuses des fesses. Les doigts se posaient sur l'arrondi délicat, timides un instant, puis suivirent le sillon étroit et intime jusqu'à disparaître entre le haut des cuisses. Bientôt, les seins furent prisés. La maîtresse des lieux avait accepté la requête de sa soumise favorite, lui ouvrir son lit pour un soir. L'illusion de la liberté à celle qui devait s'abandonner toujours au premier mot et qui avait perdu le droit de se dérober sauf dans la solitude de ses nuits. Elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà des cris et des larmes, des supplices et des outrages. Le bonheur dans l'abnégation. Des plaisirs inavouables. Sans être lesbienne, Juliette avait une préférence marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules, et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi ses favorites, Charlotte était devenue une esclave parfaite. Elle rêvait d'aller au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Juliette. Sa frange brune lui barrant le front la rajeunissait et conférait à son visage un air juvénile et timide. En réalité, ce n'était qu'une jeune fille masochiste mais fière avec un corps de femme, ravalée au rang d'objet muet, et servile, parmi le gynécée.
Enveloppée d'une grande capeline noire, elle eût fait un fantôme aussi séduisant. Eût-elle été parée de pourpre et d'or qu'elle n'en aurait pas été plus visible. Juliette baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent leurs ombres dorées sur les corps féminins dénudés crucifiés sur des croix de Saint-André. Au centre de la salle, sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de martinets aux manches de cuir, de métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de vibromasseurs et autres olisbos. Juliette est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple Charlotte. Les flammes des longues bougies tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes. Les invités semblaient fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce lieu. Le salon paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et le désir, pour les rites les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui allait être suppliciée. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à demi endormie, Charlotte, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un large masque, eut le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de Juliette briser le silence régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: "- Qu'on l'harnache fermement; quand elle aura été fouettée, elle sera à vous". Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller. La maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La vie de Charlotte ne devint qu'une suite de douleurs. La jeune soumise avait sans doute rêvé, comme toutes les jeunes filles, de grandes fêtes, de robe blanche, de bouquets et de nuit de noce. Elle avait failli mourir de toutes ces maussaderies mais Charlotte était heureuse de faire la pute et de se contraindre à toutes ces voluptés.
Son éducatrice savait mettre du liant entre tous ses désirs comme une maîtresse de maison le ferait avec ses propres invités. Elle possédait cette secrète vertu d'apaisement qui a le pouvoir de tempérer son caractère masochiste. Quelques mots bien choisis murmurés avec assez de fermeté pour être perçus, l'esquisse d'un sourire, un geste de la main et la bienveillance d'un regard. Elle prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Charlotte. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux. Ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant. Elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal. La sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin de rendre cette voie plus commode. Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur. La sangle en cuir verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée. Elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps dénudés s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée.
L'amour meurt d'exister. La nature offre d'autres exemples de cette simultanéité de la naissance et de la mort. Les femmes lontaines échappent à ce destin. Leur immatérialité même les préserve ainsi des atteintes du temps. Chaque retrouvaille représentaient une conquête. Un vrai pouvoir de résurrection. Au regard fiévreux de la jeune femme maintenant crucifée, on devinait qu'elle ruisselait encore de ses rêves. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller, sa robe flottait au gré de ses mouvements. Par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Il les caressa et les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert. La jeune fille était heureuse d'être vierge pour tous ces assauts, vierge et martyre, vierge et tordue de plaisirs déments et nouveaux. Suppliciée, on relâcha ses liens pour mieux l'inspecter. Aucune partie ne fut oubliée. Les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle demanda à être prise. Juliette y consentit en la libérant de la croix. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler. Elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie. Elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge. L’un après l’autre se délivrèrent. Le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. L'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt, approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré. Un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades.
Tout en elle émouvait jusqu'à susciter étrangement une certaine inquiétude. Son regard la laissait pénétrée jusque dans ses failles intimes et ce que cela laissait entrevoir de son désarroi annonçait un destin si sombre qu'elle en devenait poignante. Ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliette s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Sa bouche avait gardé les ordures démentes qu'elle aurait voulu hurler, mais ses gestes s'égaraient vers ces folies lubriques. Elle n'était qu'une esclave docile et prête à être immolée. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Juliette en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules. Les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance. L'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliette examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons. Cuisses serrées, elle tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres.
La jeune femme se taisait. Elle avait conscience que n'importe quel mot l'exposerait au-delà de ce qu'elle aurait voulu. La raison l'emportait. Elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants. On éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol. Ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus. Ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Elle était prête à toutes les compromissions pour que Juliette crut enfin à la sincérité de sa totale soumission, à l'acceptation de son abandon. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles nues dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliette levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense. Sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliette frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant. C'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches. Tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves. Son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait. Son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu. Ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent alors dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles.
Sa force était de ne pas se prendre pour ce qu'elle n'était pas: un artiste, ou l'égal d'un créateur. Elle assouvissait seulement ses instincts les plus vils. La Maîtresse de Charlotte, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. L'éclairage volontairement pauvre, la majesté des lieux, leur odeur de cave composaient une atmosphère étrange, hors du temps et de l'espace. Les invités l'observaient tous attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos. Elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force. Des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles. Le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte. Il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence. Surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Elle se cambra de toutes ses forces. Le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage. Un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné. Mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer totalement le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple.
Chaque séance représentait une conquête. Elle conservait de ces instants, une confiance dans la prédestination qui y avait alors présidé.La maîtresse des lieux posait nonchalamment une main sur la hanche, le bras en équerre, pose si féminine, affectée chez tant d'autres, à laquelle elle seule conférait un naturel, une élégance, une légèreté proche de l'apesanteur. Elle fanait les femmes qui l'avaient précédée et discréditait celles qui pourraient se présenter. En réalité, touts ses pensées allaient vers sa prochaine victime. Les doigts de l'homme ensserraient la nuque de Charlotte pour s'y croiser, s'y arrimer et soudain la queue factice lui traversa les reins. Elle aurait voulu s'ouvrir davantage, l'engloutir totalement, le garder au fond d'elle. L'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes. L'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités. Sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Juliette sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda. Il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement. La bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré. Elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe. Libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt. Non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice. Il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée. L'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer. Il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups féroces de Juliette comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle vénérait Juliette de M. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait toujours recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet. Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer. Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré par le fouet, on lui donna un bain, et elle se délassa. Pour Juliette, elle n'était plus qu'un simple détail, alors le sourire et le regard qu'elle lui adressa lui parut d'une tendresse aussi discrète qu'inédite. Achever la soirée pour sa Maîtresse était une perspective convenable, à condition qu'elle en fouetta une autre. La scène avait quelque chose d'iréel et de fantomatique car on eût dit des voix sans bouche.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Flash. Projecteurs. Les lumières s’allument sur le podium. Ça éblouit. Ça fait boom. Ça échauffe, ça réchauffe
Y’a de la vie, y’a du vrai, y’a du cœur, y’a de l’âme. Des émotions qui virevoltent dans les saxophones.
La trompette pleure sa mélodie. Les sons pénètrent. Nos oreilles. Nos gorges. Nos ventres. Nos folies. Nos passions. Nos sagesses. Sans partition et sans frontière. Virtuose de concert.
Y’a de l’enthousiasme. C’est beau l’enthousiasme. C’est beaucoup de savoir s’émerveiller ensemble. Les mains levées en liesse qui se rassemblent.
Ça vibre. Les cordes d’une guitare qui déploient ses ailes poétesses. Ça plume sur nos têtes mélomanes. C’est doux une musique qui caresse.
Y’a des sourires dans les regards. Y’a des lèvres surprises de béatitude. Y’a des poumons qui insufflent la magie, la plénitude.
Ça sent. Ça sent les cris d’alégresse, la bière, le parfum, les joints, la sueur, les parfums, les sentiments. Ça touche et ça flamboie. Ça sent l’humain et l’ordinaire extra orchestré de nos voix.
Y’a le soleil qui se couche. Les étoiles enfilent leur pyjama de nuit. L’émail de leurs dents luit dans le ciel endormi.
Ça bouge. Les jambes qui se mouvent. Les corps dans la foule. Les cœurs qui se soulent en osmose harmonique.
Y’a de la féérie. Comme une incantation. Le rythme du métal et le laiton qui jazz. Y’a la batterie qui s’affole. Pas besoin de parole. Le public est en phase. L’assistance s’embrase.
Et la note pure s’élève dans l’air saturé d’enchantement
Les cuivres brillent sous les applaudissements
Nous laissant brassés de percussions
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À l'abri de l'océan, les prairies remplacent la lande rase et les foins bordent bientôt les falaises. Les ajoncs aux senteurs de miel et d'amande crépitent sous le soleil, les arbres fiers débordent des vallons, tout est douceur. Attentive au ciel, indifférente à la mer, silencieuse bruyère ou grondement lourd des vagues, lumineuse ou grise, contradictoire et solitaire en sa libre prison, derrière l'espace du vent, aimer enfin, en ne cherchant plus rien. De place en place, immobiles comme leur fond verdâtre, s'étendaient des grandes flaques d'eau aussi limpides que tranquilles et ne remuaient pas plus qu'au fond des bois, sur son lit de cresson, à l'ombre des saules, la source la plus pure, puis de nouveau les rochers se présentaient plus serrés, plus accumulés. D'un côté, c'était la mer dont les flots sautaient dans les basses roches, de l'autre la côte droite, ardue, infranchissable. Nous nous roulions l'esprit dans la profusion de ces splendeurs, nous nous en repaissions alors nos yeux amoureux. Nous sommes arrivées à Locmaria, à l'heure du bain. La nuit était noire sur la plage, la lune, le sourire en coin. Les étoiles lointaines ou filantes brillaient peu, l'air chaud n'empêchait pas le petit frisson qui vous parcourt quand vous entendez la mer sans la voir, sa puissance que le corps devine. La maison était à cent mètres du rivage. Elle était simple et belle, sur un terrain en pente planté de pins, de mimosas, et dominé par un araucaria poussé pas droit, un arbre singulier, jamais familier au yeux ni à l'esprit, qui barrait le ciel tel un hiéroglyphe dont Juliette possédait seule la pierre de Rosette. Le lendemain matin, Charlotte fut réveillée de bonne heure par le gazouillis sans cesse des étourneaux. Elle se frotta les yeux; tout son corps était raide. Elle avait eu un sommeil agité, s'éveillant après chaque rêve, se rappelant avoir vu, durant la nuit, les aiguilles de sa pendulette dans différentes positions, comme si elle n'avait cessé de vérifier le passage du temps. Elle avait dormi dans la chemise qu'elle lui avait donnée et, tout en se remémorant la soirée passée ensemble, elle se rappela les rires insouciants et, surtout, la façon dont Juliette lui avait parlé de littérature. C'était si inattendu, si encourageant. Tandis que les mots repassaient dans son esprit, elle comprit quels regrets elle aurait eus si elle avait décidé de ne pas l'accompagner. Par la fenêtre, elle observa les oiseaux pépiant qui cherchaient de la nourriture dans les premières lueurs du jour. Juliette, elle le savait, avait toujours été quelqu'un du matin qui accueillait l'aube à sa façon. Elle aimait se baigner tôt sur la plage de Donnant. Charlotte s'attarda sur ce souvenir du matin qu'elle avait passé avec elle, sur le sable, à regarder le lever du soleil. Elle se leva pour aller prendre un bain de mer, sentant le sol froid sous ses pieds.
Elle avait raison. Juliette s'était levée avant le soleil. Elle s'était habillée rapidement. Le même jean que la veille au soir, un maillot une pièce, une chemise de flanelle et des mocassins Tod's. Passer l'aube sur la plage avait quelque chose de magique, de presque mystique. Elle le faisait maintenant chaque jour. Que le temps fût clair ou ensoleillé, ou bien froid avec une bise pinçante, peu importait. Elle nageait au rythme de la musique des pages écrites la veille. En quelques mouvements de brasse, fruit d'une longue habitude, elle sentait sur sa peau la fraîcheur mordante de l'air, et le ciel était noyé dans une brume de différentes couleurs. Noir juste au-dessus d'elle comme un toit d'ardoise, puis d'une infinité de bleus s'éclaircissant jusqu'à l'horizon, où le gris venait les remplacer. Elle prit quelques profondes respirations, s'emplissant les poumons d'iode. Elle aimait marquer un temps au point du jour, guettant le moment où la vue sur les rochers était spectaculaire, comme si le monde renaissait. Puis elle se mit à nager avec énergie. Quand elle arriva à la maison, elle se sentit revigorée. Charlotte était rentrée de la plage et l'attendait. Juliette se doucha. Elles s'embrassèrent tendrement. Quelle sorte de pouvoir possédait-elle sur sa jeune amante après tout ce temps ?
Charlotte passa enfin dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla. Depuis qu'elle était jeune fille, on disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux blonds. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire Juliette. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle belle journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir accompagné Juliette à Belle-Île-en-Mer. Elle se couvrit les jambes de mousse et entreprit de les raser, songeant à Juliette et à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que Juliette exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Juliette l'obligeait à en porter pour la punir.
Elle portait deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse, Juliette. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, Charlotte éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une totale docilité. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Charlotte n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Juliette la hissait, elle la projetait en révélant les abysses de son âme, la magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, lui faisant accepter son rôle d'objet. Elle avait créé un lien indestructible.
Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Juliette quitta plus tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir la chercher à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce et agréable. Charlotte écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prendet ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Juliette lui demanda de se mettre nue, et la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois,son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Charlotte était allongée près de Juliette, elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre; le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Juliette glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme brusquées.
La douleur vive s'était évanouie alors Juliette la vit qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses doigts. Il courtisait seshôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le coeur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentait la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu bientôt à la prochaine salve.
L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés, parfaitement imberbes. Maintenant, Charlotte allait supplier pour céder à l'impétuosité de l'orgasme.
Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle-même si Juliette ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. Le jour était tombé sur Locmaria. Juliette lui posa un baiser sur les lèvres. Elle porta la main jusqu'au visage penché sur elle et lui toucha la joue, l'effleurant de ses doigts. Charlotte eut le souffle court quand Juliette baissa la tête pour l'embrasser entre les seins, quand elle sentit sa langue remonter lentement jusqu'à son cou. Leurs corps s'enlacèrent. Ce fut presque au ralenti que toutes deux s'étendirent devant la cheminée. Elles passèrent la nuit endormies dans les bras l'une de l'autre.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ce qui me bouleversait, c'était la présence excitante d'un corps nu de femme. Le tumulte que cette découverte provoquait dans mon esprit m'engaillardissait. Charlotte était allongée près de moi et je ne pouvais penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé, ses aisselles blanches.Je glissai un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit alors d'un frisson. Elle était grande et très brune. Une femme idéalement belle. Bientôt, mon regard s'attarda alors sur ses cuisses entrouvertes et immanquablement, une tension sourde s'empara de moi. La mer et le soleil l'avaient déjà dorée davantage. Ses cheveux, ses sourcils, et ses reins semblaient poudrés d'or, et comme elle n'était pas maquillée, sa bouche était du même rose que la chair rose au creux de son ventre. De mes lèvres, je léchai sa peau en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Je frôlai l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Fugacement, la tension se relâcha, les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt ainsi brusquées, comme après une étreinte immonde.
Mes doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Je la vis qui approuva d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle n'était que sexe. Mais je l'imaginai elle, bien trop jeune pour le savoir.
Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Je ressentis la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait. Elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Je supposai qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait.
- Un doigt. Enfonce. Juste là. Non pas si vite. Ressors. Reviens lentement. Un doigt. Au bord. Juste un peu plus loin que l'extrémité. Arrête lorsque tu sens ton doigt happé. Là. Oui. Voilà. Pas plus loin. Elle marqua un temps parce que le plaisir surgit, intense. Je l'entendis s'essouffler.
- Caresse l'intérieur du pourtour comme si tu voulais dessiner un cercle. Elle mouilla ses lèvres, en prononçant ces mots.
- Ressors maintenant et ose deux doigts. Doucement. Non. Laisse-le t'accepter, pourquoi forcer ?
Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle savait. Elle voulait savoir, ne rien apprendre de sa partenaire.
La douleur vive s'était évanouie alors je la vis qui hésitait. Devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela.
Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses doigts.
Elle reprit:
- Enfonce le doigt et viens forcer l'anneau en faisant rouler l'index sur le majeur. Oui. Comme ça. Doucement.
Sens-tu ? Il s'ouvre.
Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Je sentais la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve.
L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans l'inconcevable.
La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés. Charlotte ressentait un véritable dégoût à ne pouvoir contrôler l'orgasme lancinant qui montait en elle.
Maintenant, elle allait supplier.
- Oui. Enfonce encore. Plus. Je voudrais tout. Non, tout. La main, le poignet, le bras. J'aimerais connaître cela.
Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla de désir. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si Juliette ne cédait pas. Je vis bientôt la fureur s'emparer de son corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui.
Charlotte se laissa aller, les yeux fermés, dans un rêve, ou tout au moins dans le crépuscule d'un demi-sommeil
d'épuisement. Elle se trouvait heureuse de compter assez pour Juliette, juste pour qu'elle prît plaisir à l'outrager.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Jeux SM (2ème Partie)
Les présentations
Je te présente Malika, Sonia et Erica.
Malika et Sonia sont 2 belles jeunes femmes aux longs cheveux brun, poitrine menue mais ferme pour Malika dont la robe moulante et très courte ne cache rien de ses longues jambes fuselées, Les seins de Sonia sont semblables à des melons trop mûrs et le chemisier cintré à bien du mal à les contenir, le bouton du haut est prêt de lâcher, sa jupe de cuir est si courte que s’en est presque indécent, juste une bande de 15cm qui laisse voir sa petite culotte la vraie garce dans toute sa splendeur… ce spectacle, vous vous en doutez , est loin de me laisser indifférent . Erica à coté parait bien fade : plate comme une limande, les genoux cagneux, les cheveux blond filasse, mi longs, maquillée à outrance ce qui ne masque pas la dureté de ses traits, presque masculin.
Sonia et Malika s’emparent chacune d’une baguette alors qu’Agatha prend le martinet et m’administrent toutes les 3 en même temps une fessée qui semble interminable, puis ensemble elles font l’inventaire des « jouets » qui n’ont pas servis. C’est Malika qui avise le gros plug.
Houaou !! dit-elle en le soupesant, quel morceau !
Ce n’est jamais renté, explique Agatha.
Ça va rentrer aujourd’hui ! dit Sonia
Vous êtes prêtes pour la vaisselle ?
Je comprends bien vite pourquoi « la vaisselle » elles fouillent toutes les 3 dans leur sac et en ressortent chacune une paire de gants à vaisselle Rose pour Sonia, bleu pour Malika et noir pour Agatha, elles s’enduisent copieusement de lubrifiant et la main d’Agatha s’enfonce presque d’un coup au plus profond de mes entrailles, Sonia s’avance et fait de même un peu moins facilement mais elle entre,
A moi maintenant dit Malika, sa main s’appuyant sur celles déjà en place se fraye un passage au milieu, lentement mais surement, je sens mon cul se dilater sous la pression, la douleur est incroyable mais dans le même tps c’est très jouissif, je me sens rempli, un jet de sperme sort de ma queue, elles restent ainsi un bon moment sans bouger puis elles sont prises d’un fou rire, leurs mains font des vibrations insoutenables, m’écartelant davantage encore.
A trois ! dit Malika, mais on serre le poing d’abord.
Je sens leurs doigts qui se recroquevillent en moi, les poings prennent plus de place, je panique à l’idée qu’elles pourraient me déchirer.
Un, deux, trois elles retirent leurs mains dans un ensemble parfait mon cul se déchire littéralement, j’ai l’impression qu’il reste béant tant la sensation est forte.
Allez ! vite ! dit Sonia Erica a lubrifié le plug et le présente à l’entrée de mon fondement, elles poussent de toute leur force, il pénètre sur 5cm mais il butte, c’est décidemment trop gros…
On va faire autrement dit Sonia, qui tient absolument à le faire entrer en moi. Je vais pousser avec le pied et se faisant elle s’allonge entre mes jambes enlève sa chaussure et pose le pied bien à plat sur la base du plug en s’arc boutant de la sorte sa force est décuplée, le plug avance entre mes reins, millimètre par millimètre, il progresse en moi mes fesses s’écartent devant lui, Sonia redouble d’effort Malika et Agatha à genoux de chaque coté d’elle poussent de leur 2 mains, Erika se joint à elles et pousse le pied de Sonia des 2 mains et soudain le sphincter lâche, le plug bondit en moi comme avalé, il s’est fiché au plus profond de mon cul. Je suis épuisé.
Erica me saisi par les épaules et me tire en arrière arrachant les pinces qui me serraient les tétons.ca me fait un mal de chien, je pleure, je supplie des yeux, le bâillon m’empêchant toujours de proférer la moindre parole.
Détachons-le ! dit Agatha, Erica va le sucer.
Je n’en crois pas mes oreilles enfin un peu de sollicitude j’aurais préféré que se soit elle ou une des 2 autres qui me sucent mais me voila détaché de la table, je peux enfin m’accroupir pour soulager le poids qui tire sur mes couilles, le seau touchant le sol, Malika libère mes boules qui pendent sous moi désormais et elles restent encore maintenant, pendantes. Elle ne peut s’empêcher de les claquer violemment au passage ce qui me fait serrer les cuisses de douleur me rappelant la présence du plug. On me fait pivoter j’ai le dos à la table Erika est à mes genoux et commence par me lécher les bourses, les gober une par une, je bande comme jamais, elle passe sa langue tout au long de ma verge comme si c’était un ski et enfin elle le prend dans la bouche, tout entier, me suce, m’avale, la reine fellation est entre mes jambes, je ne tarde pas à jouir, j’explose au plus profond de sa gorge, elle n’en perd pas une goutte, elle aspire comme si c’était une paille, sa langue tourne dans tous les sens autour de mon gland rendu si sensible par le traitement subi auparavant, elle s’attarde sur le méat fait mine d’y entrer la langue me prend les couilles dans une main, les presse doucement, les caresse je sens que je viens de nouveau le plaisir monte en moi comme un geyser prêt de jaillir mais Malika intervient.
Laisse-nous-en un peu dit elle en la rejetant fermement en arrière, sa bouche fait un horrible bruit de succion quand ma bite sort de sa bouche. Et pour couper net mon éjac elle me gifle les parties encore plus fort que la 1ère fois.
On va l’allonger sur la table dit Agatha
Elles me font basculer en arrière je suis allongé ma tête, dépassant la longueur de la table pend dans le vide
Attache-lui les jambes bien écartées que je lui pose l’écrase couilles, dit Sonia.
Tandis que Malika m’attache les jambes comme demandée, Sonia, sans ménagement passe mes boules à travers le trou de la plaque de plexis ainsi que ma queue puis rabat l’autre plaque en faisant passer mon sexe dans le trou dédié à cet usage, mes couilles sont ainsi seules à être aplaties entre les 2 plaques, elle ajuste les écrous qui vont servir à serrer le tout.
Erica quant à elle fixe une des pinces chinoise sur mon téton gauche, la morsure est atroce mes tétons sont restés sensibles de la précédente séance, elle ajuste la potence bien au centre de ma tétine, fixe l’extrémité de la pince à la vis sans fin qui va permettre de l’étirer.
Agatha fait de même avec le téton droit…
Malika s’accroupit et me chuchote à l’oreille : « tu as aimé la façon de sucer d’Erica »
Oh oui elle est douée la petite je n’ai jamais été pompé de la sorte.
Alors monsieur l’hétéro regarde…
Erica s’est placée derrière moi, elle est en train d’ôter sa robe j’ai la tête à l’envers mais je remarque comme une bosse dans son slip plus de doute possible, quelle horreur c’est un mec et bien monté en plus son braquemard jailli de la culotte ou il était quelque peu comprimé.
Approche qu’il te voit mieux dit Malika
Il s’approche en effet tout prêt et veut poser sa queue sur ma bouche il n’atteint que ma joue, j’ai vivement tourné la tête.
Tu vas lui rendre la pareil, lui refaire exactement tout ce qu’il t’a fait tout à l’heure.
Non, pas ça dis-je, jamais je ne ferais ça ! et je serre les lèvres pour l’empêcher d’entrer sa bite dans ma bouche comme il s’appétait à le faire.
On t’explique ajoute Malika, il faut qu’il jouisse dans ta bouche, qu’il prenne du plaisir et pour ça tu vas le sucer consciencieusement et avec envie sinon Agatha et moi on t’arrache les tétines et Sonia va te faire exploser les parties… 3 tours lance t’elle et 3 tours sont ajoutés à la fois aux tires tétons et à l’écrase couilles.
Tant que tu ne prends pas de toi-même cette belle queue en bouche pour lui donner un max de plaisir, on tourne. Et 3 tours de plus mesdames… c’est surtout la douleur dans mes mamelons qui est de suite insupportable l’écrasement de mes couilles d’abord assez plaisant ne devient douloureux qu’au 15 -ème tours et cette salope de Sonia entre les tours de vis me frappe le devant du gland avec la règle comme si elle voulait l’enfoncer en moi.
Je gémis j’essaye de donner le change en faisant mine que je ne céderais pas, que je n’ai pas si mal que ça et que je n’ai pas peur de leurs menaces. En tous cas au début car quand Sonia annonce y a plus que mon petit doigt qui passe entre les plaques, la douleur est vraiment devenue insoutenable. Malika s’accroupi de nouveau et me conseille dans l’oreille.
Ne résiste plus mon chéri tu vois bien qu’on n’arrêtera pas et qu’on ira jusqu’au bout alors cède maintenant et tu seras libre, tu n’as qu’à imaginer que c’est moi que tu lèches.
Quel batard hurle Sonia tu vas voir et elle vient se placer au-dessus de ma bouche me donnant son con à lécher, je ne me fais pas prier je lui administre le plus beau cuni dont je suis capable elle pousse de petits cris, sa moule coule dans ma gorge… mon cul maintenant, entre ta langue et elle s’écarte les fesses de ses mains, ma langue un peu hésitante s’introduit finalement dans cet autre trou, bien profond vas-y trempe moi le cul moi je m’exécute pensant que mon calvaire va s’arrêter là, elle se cambre et s’allonge sur moi offrant sa croupe à Erika (Éric) en fait
Vas y prend moi le cul Éric ! il s’enfonce dans son petit orifice et manœuvre ainsi sur mon visage.
Stop ! crie Sonia on reprend le jeu, et s’adressant à moi : « tu vois, maintenant au lieu d’avoir une belle bite toute propre et rose tu en as une sale, crois-moi tu as intérêt à l’honorer comme il faut. » et elle repart serrer les plaques en ajoutant je serre sans discontinuer tant que tu n’as pas sa bite dans la bouche et c’est ce qu’elle fait, je sens mes couilles s’aplatir de plus en plus. Mes tétines sont tellement tendues que je ne les sens plus
Agatha intervient à son tour : « on va lui poser un piercing à chaque mamelle et elle part fouiller dans son sac et reviens avec un appareil à percer et une poignée d’anneaux de toutes tailles je n’ai même pas le tps de réagir que déjà une douleur très vive m’apprend qu’elle ne rigole pas elle vient de percer mon mamelon droit et y glisse un anneau.
Sonia ajoute : « après on lui perce le bout du gland »
Je dis très vite non pas ça ! s’il vous plait ! pas ça … je vais le faire ! je vais le faire !
Éric s’avance le pauvre ne bande plus du tout et c’est une chose toute molle qui empli ma bouche j’ai quelques hauts le cœur, je vais vomir il va et vient un peu en disant suce moi, aspire ma sève, je sens sa tige se gonfler et grandir en moi bientôt il est de nouveau raide et l’extrémité de sa bite touche ma glotte, la position tête en bas permet d’aller très loin dans ma gorge je la sens qui me déforme la trachée…. J’ai du mal à respirer il se retire doucement j’essaye de le rejeter avec ma langue quand soudain une autre douleur fulgurante me transperce cette salope de Sonia vient de me percer le mamelon gauche.
Elle ajoute à son geste ce rappel : « n’oublie pas que tu dois le faire avec envie, appliques toi » sinon on te perce le gland.
Je redouble d’effort et me mets à sucer, je tourne ma langue autour de son gland je le lèche j’aspire comme il m’a montré un liquide coule sur ma langue je ferme les yeux et m’efforce de penser à Malika ….
Éric s’excite de plus en plus et plonge de plus en plus profondément, la succion s’accentue d’elle-même sa queue envahie complétement ma bouche tant elle à grossie et durcie je ne peux qu’ouvrir les mâchoires au maximum ce salaud en profite pour ressortir, parfois entièrement pour mieux se réintroduire. Au bout de plusieurs minutes qui me paraissent une éternité, il éjacule enfin, de longs jets de sperme épais envahissent ma bouche alors que d’autres plus violents, frappent le fond de ma gorge, me forçant à avaler ce liquide visqueux et âpre qui me brule la gorge.
Avale bien tout dit Agatha, n’en perd pas une goutte sinon tu sais ce qui t’attend
Je m’exécute contraint et forcé et songe au pire, si elle me perçait quand même le gland, j’en frémis, mais non, elle enlève les pinces de mes tétons devenus si douloureux. Sonia desserre l’écrase couilles et fini même par l’ôter.
Malika s’adressant à Agatha dit : « j’aimerais l’avoir pour moi, ça te dérange si je le marque ? »
Non répond Agatha tu peux en faire ce que tu veux.
Sonia intervient tu veux le marquer ici ?
Non je n’ai pas le matos ici mais je vais quand même lui poser une cage comme ça je suis certaine qu’il me reviendra. Et me regardant tu es d’accord bébé ?
Tout ce que vous voulez mais c’est quoi marquer ?
Je vais te marquer au fer rouge de mes initiales comme on marque les chevaux et pour ça il faudra que tu viennes dans mon donjon, je vais te laisser l’adresse, tu viendras quand tu te sentiras prêt à m’appartenir.
Je ne veux pas être marqué je ne vis pas seul c’est impossible.
Mais si c’est possible, tu verras on choisira un endroit discret, ça ne se verra pas.
Sur ce Sonia et Agatha me renverse sur la table tandis qu’Éric me plonge la bite et les couilles dans une bassine d’eau très froide ou nagent des glaçons, Malika profite de ce que ce traitement ai rendu mes attributs tout petit, pour ajuster une cage de chasteté très courte, munie d’un plug d’urètre, l’ensemble maintenu par un cadenas en acier, Clic ! me voici encagé….
Elles disparaissent en me lançant un C’ETAIT SUPER !
Je regarde l’heure, les ouvriers ne vont pas tardés, je me rhabille en vitesse et fais disparaitre le maximum des objets pouvant me trahir, à peine ais je finis qu’on sonne à la porte je vais ouvrir
Allez-y, entrez ! faites ce que vous avez à faire, je m’absente une minute, une envie pressante et je cours aux toilettes, je mets bien plus qu’une minute pour extirper le plug qui s’est profondément ancré en moi et je sue sang et eau pour retirer les anneaux de mes tétons, heureusement, les ouvriers tout à leur travail ne remarquent rien, enfin je l’espère…
A suivre… Le donjon de Malika…
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*** Episode 1 : Angoissante convocation ***
« Qu’en pensez-vous, Maître ? »
C’est avec la voix tremblante que je m’enquiers de son avis sur l’inquiétante convocation que je viens de recevoir en recommandé.
Une grave anomalie aurait été détectée dans mon historique de crédit social lors d’un contrôle manuel. Je suis convoquée à Davos pour un interrogatoire. La convocation est accompagnée d’un laissez-passer pour les transports en commun, permettant de passer outre le pass carbone.
Pas d’autre choix que d’obtempérer. « Je t’accompagnerai » me dit-il, comme pour me rassurer en réponse à mon anxiété non exprimée mais certainement visible sur mon visage. « Il doit me rester juste assez de crédits sur mon pass carbone ».
Le Glacier Express assure la dernière étape de notre long périple. Je regrette de ne pas être en condition pour apprécier les magnifiques paysages traversés. En d’autres circonstances, ce voyage aurait été un beau souvenir.
L’ancienne fabrique de young leaders écolo-progressistes au service de la haute finance s’est beaucoup transformée depuis la formation de la Suprême Alliance Démocratique. Son siège a été transféré de Cologny à Davos. Ici, trois gigantesques bâtiments en forme de lunes flottent dans les airs grâce à un système de sustentation magnétique. L’architecte a fait du bon travail et le rendu est magnifique. On se croirait sur une exoplanète à trois lunes. La dépense d’énergie occasionnée par le système de sustentation doit être monstrueuse, mais les objectifs écologiques sont à géométrie variable : quand c’est pour le confort de l’élite bien-pensante à la tête du camp du bien, rien n’est trop beau.
On dit qu’ici sont élaborées les stratégies d’ingénierie sociale permettant de déplacer la fenêtre d’Overton au gré des intérêts de l’élite auto-proclamée. D’autres rumeurs prétendent qu’ici des citoyens soupçonnés d’activités anti-démocratiques seraient interrogés et torturés, dans le plus grand secret, ce qui n’est pas pour me rassurer. En tout cas, le lieu est hautement sécurisé et mon Maître ne pourra malheureusement pas m’accompagner plus loin.
Au-delà des gardes armés en surnombre, on distingue au loin un alignement de bites en érection, fièrement dressées vers le ciel, prêtes à entrer en action pour protéger ce site stratégique des menaces aériennes d’origine humaine ou extra-terrestre [1].
Mon Maître déverrouille mon collier d'esclave et me le retire, avant de me serrer fortement contre lui.
« Je t'attendrai ici le temps qu'il faudra »
Je me dirige vers les gardes, les jambes flageolantes, comme une zombie. Je me sens perdue sans mon collier, comme si le lien avec celui qui est mon phare dans la vie, mon propriétaire que j'aime à la folie, était rompu.
Après avoir soigneusement vérifié ma convocation, un garde m’accompagne à bord de la navette qui s’élève dans les airs pour nous débarquer à l’une des portes de la Lune rouge. L'avertissement prémonitoire du pangolin fou me revient à l'esprit: « Il va falloir être courageuse et ne pas perdre espoir ». Oui, il faut que je me ressaisisse si je veux me sortir de ce guêpier. Ne pas fléchir.
Un fonctionnaire à tête de fouine m’accueille avec indifférence. Il examine ma convocation sans un mot. Je suis une fois de plus surprise de constater que les serviles agents de la Suprême Alliance Démocratique ont tous des têtes de fouines. C’est peut-être le reflet de mon dégoût plus que de la réalité.
La fouine me conduit dans une sorte de petit vestiaire. « Déshabillez-vous ici. Entièrement. Montre, bijoux, barrettes à cheveux et chaussures aussi. Ne gardez rien. Vous passerez ensuite aux toilettes et à la douche. »
Décidément, c’est une manie… Derrière un discours bien pensant, l’idéologie de la suprême alliance cache des montagnes de perversion.
Après avoir déposé tous mes vêtements dans le vestiaire je lui demande timidement de m'indiquer où sont les toilettes et les douches. Il m'y conduit et me laisse pénétrer seule, nue, dans les sanitaires femme.
« Prenez votre temps, mais videz-vous bien. Si vous avez besoin d'un laxatif, je peux vous en fournir. Je vous conduirai ensuite à la salle d’interrogatoire. »
« Je pense que ça ira sans laxatif » lui répond-je en rougissant.
J'y croise une femme assez austère qui me jette un regard dédaigneux en sortant. Elle ne semble nullement surprise par ma nudité intégrale. Je suppose que toutes les femmes convoquées ici pour interrogatoire doivent subir la même procédure et que je ne suis pas la première qu'elle croise dans cette situation humiliante.
Lorsque j'en ressors je constate que la fouine m'attend patiemment, une paire de menottes à la main. « Tournez-vous et mettez les bras derrière le dos » m’ordonne-t-il sur un ton monocorde, pour me passer les menottes.
« C’est joli » me dit-il, en frôlant de ses doigts ma chatte épilée. Ce seront les seules paroles un peu humaines qu’il prononcera.
*** Episode 2 : L’interrogatoire ***
La salle d’interrogatoire est petite et austère. Une petite table, deux chaises, deux caméras de surveillance… Mais je ne suis pas autorisée à m’assoir. Le fonctionnaire me demande de rester debout et quitte la salle en refermant doucement la porte après avoir relié mes menottes à une chaîne fixée au mur.
L’attente est interminable. Cela fait certainement partie de la procédure visant à affaiblir mes défenses psychiques.
Une femme à l’allure frêle et au teint blanchâtre pénètre dans la pièce avec des objets un peu étranges à la main. D’une voix mielleuse elle me demande d’être coopérative pour l’introduction des capteurs et tout se passera bien. Je m’attendais à un interrogatoire à l’ancienne, mais je crois à présent reconnaître les préparatifs d’une intrusion mentale, similaire à celle à laquelle j’avais dû me soumettre pour l’obtention du Fucking Pass [2]. Elle m’introduit sans trop de difficulté le capteur vaginal en forme d’obus, mais l’introduction par la bouche du long tube souple truffé de capteurs qui se fraye lentement un chemin dans mon tube digestif jusqu’à ce que l’extrémité ressorte par mon cul est extrêmement pénible malgré mes efforts pour faciliter son introduction. Je comprends pourquoi la fouine m'avait demandé de me vider du mieux possible.
Ainsi équipée, elle m’invite à la suivre, nue et menottée, à travers d’interminables couloirs froids et impersonnels. La Lune rouge est immense. Dans les bureaux, certains fonctionnaires ne daignent pas détourner le regard, d’autres observent mon passage d’un air amusé, d’autres encore ont un regard méchant. Les ennemies de la démocratie sont honnies par la population, et plus encore par les fonctionnaires de la fédération.
Elle me fait pénétrer dans une salle de dimensions modestes au centre de laquelle il ne m’est pas difficile de reconnaître un caisson de privation sensorielle, dont les parois semblent équipées de protubérances étranges, sans doute destinées à enregistrer mes signaux cérébraux et à recueillir les informations transmises par les capteurs qui ont été introduits dans mon corps. Visiblement la procédure a été améliorée par rapport à celle que j’avais subie pour le Fucking Pass, ou alors ici les moyens sont supérieurs.
Deux hommes en blouse blanche sont présents. « Elle est déjà équipée » leur dit la femme avant de me laisser entre leurs mains. Comme s’il n’avait pas totalement confiance, l’un des hommes manipule l’extrémité du tube qui dépasse de ma bouche, puis l’autre extrémité qui dépasse de mes fesses, pendant que l’autre me met les doigts dans la chatte pour vérifier que le capteur est bien présent dans mon vagin.
« Elle est bandante. Je la baiserais bien après l’examen, si ça te dit »
« Oui, on pourra la prendre à deux. De toute façon je suppose qu’elle sera exécutée, et même si elle n’est pas condamnée et ose se plaindre personne ne la croira »
« Qu’est-ce qu’elle a fait ? » demande-t-il à son collègue.
« Apparemment elle a bidouillé son crédit social, mais je n’en sais pas plus »
« Pourquoi es-tu ici, salope ? » me demande-t-il.
Je tente de répondre, mais mes paroles sont incompréhensibles avec le tube dans la gorge. Il n’insiste pas.
L’autre actionne une télécommande et je sens une vrille qui s’introduit dans mon col. Aïe ! Certainement une protubérance de l’obus vaginal.
« Entre dans le bain »
Le tutoiement est certainement destiné à me faire ressentir le fait qu’ici je ne suis qu’un objet à leur merci et que j’ai intérêt à coopérer, qu’ici je suis une présumée ennemie de la démocratie qui n’a aucun droit jusqu’à preuve du contraire. Je leur jette un regard suppliant, comme pour leur faire comprendre ma terreur de me noyer si je plonge là dedans menottée. Mais aucune réaction.
« Dépêche-toi ! »
Je pénètre dans le caisson, angoissée au possible, et après un moment de panique et de mouvements désordonnés, éclaboussant mes geôliers au passage, j’arrive tant bien que mal à m’allonger sur le dos, malgré les menottes limitant mes capacités de positionnement. L’eau tiède et fortement salée assure ma flottaison. Pas de risque : si j’arrive à maintenir cette position je pourrai respirer, malgré le tube souple dans la gorge qui rend la respiration difficile mais qui laisse passer suffisamment d’air, du moins tant que je ne panique pas.
L’idée que la présence des zébralyvox gémellaires dans mon corps pourrait être détectée par tous ces capteurs me paralyse un bref instant [3]. Mais je ne dois absolument pas penser à cela et enclencher en urgence mon bouclier mental. Je ne sais pas pendant combien de temps je pourrai maintenir le labyrinthe de pensées sans qu’une pensée compromettante ne survienne. Cela fait malheureusement un bon moment que je ne me suis pas entraînée. J’avais réussi à leurrer le sondage mental lors des examens relatifs au Fucking Pass, mais cette fois je n’arriverai sans doute pas à tenir assez longtemps. Je vais me faire prendre, et par la même occasion révéler une partie des plans du pangolin fou [4].
« Ecarte les cuisses, qu’on en profite » m’ordonne l’homme avant de refermer le lourd couvercle du caisson. J’ai juste le temps de repérer des caméras infrarouge. Ils vont bien se rincer l’œil, mais je veille à maintenir les jambes écartées autant que possible. Cela fera peut-être diversion et s’ils sont occupés à zoomer sur ma vulve avec les caméras, ils feront peut-être des erreurs dans le déclenchement des enregistrements. Maigre espoir…
Je me retrouve plongée dans une obscurité totale et un silence effrayant. Avec toute la concentration qu’il m’est possible de donner, je commence à parcourir le labyrinthe mental que j’ai créé de toutes pièces. Une succession de pensées logiquement reliées, dont le seul but est de m’occuper tout l’esprit pour éviter que surviennent malencontreusement mes véritables pensées.
*** Episode 3 : L’ange gardien ***
C’était trop dur pour moi cette fois. La privation sensorielle rend extrêmement difficile le contrôle des pensées. Malheureusement je n’ai pas pu réprimer des images de mon passé. Notre séjour au Japon. L’imagerie de mes symbiotes à l’université Kitasato [5]. Cette fois, je suis cuite… Je réactive d’urgence mon bouclier mental, et me remets à parcourir le labyrinthe, mais malheureusement je crains que ce soit fichu.
Je ne sais pas combien de temps s’est passé – on perd complètement la notion du temps dans le caisson. La porte s’ouvre brutalement et la lumière m’éblouit. Je m’attends à être extraite sans ménagement pour être mise en cellule en attendant mon exécution. Mais rien ne se passe.
J’entreprends de sortir par moi-même, ce qui s’avère difficile et je manque de me noyer. Des hurlements stridents me percent les oreilles. On dirait que toutes les alarmes de l’univers se sont déclenchées en même temps. Dans la salle, tous les appareils ont fondu, comme si une énorme surtension les avait grillés. Avec un peu de chance les enregistrements susceptibles de trahir mes pensées ont été détruits par la même occasion. C’est le seul espoir qu’il me reste.
J’ai soudain l’impression d’être dans un ascenseur en chute. S’ensuit un choc violent qui me plaque au sol. On dirait que le système de sustentation magnétique s’est désactivé et que la Lune rouge vient de tomber.
C’est la panique dans les couloirs. J’entends dire qu’une panne informatique géante est survenue on ne sait pourquoi et a été suivie par d’énormes surtensions inexpliquées. Tous les serveurs ont grillé et la sustentation magnétique du bâtiment est passée hors de contrôle. Personne ne semble se soucier de moi, femme nue et menottée, alors je tente de trouver une sortie au plus vite en suivant le flux des fonctionnaires en panique.
Dans les rues de Davos, je cours vers l’endroit où j’avais quitté mon Maître, en espérant que j’arriverai à le retrouver.
Cette diversion inattendue a peu de chances d’être une coïncidence. Mon ange gardien m’a protégée, une fois de plus. Qui est-il ? Est-il même humain ? Je ne suis sûre de rien. Quel humain aurait les capacités d’affoler les systèmes informatiques et énergétiques de ce site extrêmement protégé au point de tout griller ? Apparemment quelqu’un ou quelque chose considère que les symbiotes que je porte en moi sont de la plus haute importance et doivent être protégés quoi qu’il en coûte.
Je suis épuisée, mais ce n’est pas le moment de fléchir.
Je sens le massif obus vaginal descendre peu à peu sous l'effet de la gravité et de l'impact répété des foulées. Il va finir par tomber de lui-même. Tant mieux. De toute façon, avec les mains liées dans le dos, je ne peux pas le retirer toute seule et je ne peux qu'espérer qu'il finisse par tomber.
Une douleur aigue m'oblige à interrompre brutalement ma course. La protubérance de l'obus est en train de vriller plus profondément dans mon utérus. Puis j'ai la sensation de pics qui se déploient et percent douloureusement ma matrice, comme les crochets d'une ancre qui s'ouvre. Douleur aigue mais qui heureusement s'estompe très rapidement. C'est certainement un dispositif automatique destiné à remettre le capteur vaginal en place et à le maintenir plus solidement lorsque des mouvements non désirés sont détectés. Je n'ai aucune idée de la manière dont je pourrai me débarrasser de cette saleté, qui est à présent solidement amarrée à mon utérus. Je n'ai même pas eu la présence d'esprit de rechercher et emporter la télécommande quand j'ai quitté la salle du caisson.
La douleur passée, je me remets à courir.
« Eh, vous allez où comme ça ? » Un gros type vulgaire me gueule dessus, en allemand. Il a visiblement compris qu’une femme nue et menottée qui court dans les rues doit avoir quelque chose à se reprocher.
Je ne réponds pas et poursuit ma course. Personne ne songe à m’arrêter. Tous les badauds ont les yeux fixés sur la Lune rouge écrasée au sol.
Une succession de bangs de franchissement du mur du son, extrêmement pénibles pour les tympans, m'amène à détourner le regard vers l'origine de ces bruits. Des boules incandescentes s'élèvent à toute vitesse vers le ciel. Les bites viennent d'entrer en action, éjaculant leurs amas de sperme hypersonique de manière complètement désordonnée vers des cibles invisibles. Il ne semble pourtant pas y avoir d’attaque aérienne en cours. On dirait que les défenses du site sont complètement détraquées. Mon ange gardien a semé une pagaille monstrueuse par ici, en prenant le contrôle de tous les systèmes informatiques. Les gardes armés sont bien trop paniqués par une situation qu'ils ne comprennent pas pour songer à m'arrêter. Je suis le dernier de leurs soucis.
*** Episode 4 : On dégage ! ***
Le tube dans la gorge m’empêche de respirer correctement et je dois m’arrêter tous les 50 mètres pour reprendre mon souffle et ne pas suffoquer.
« Ysideulte ! »
Mon Maître m’a repérée. Je ne l’avais pas vu, mais lui m’a repérée. Une femme nue qui court à contresens, ça se voit de loin.
Il me serre si fort contre lui que je ne peux plus respirer. Si fort que je sens des torrents d'émotions qui passent de son corps au mien. « J'ai eu tellement peur de te perdre... » me souffle-t-il à l'oreille.
Une camionnette de la gendarmerie est à proximité. Un très vieux modèle. Ca roule encore ?
« Vite, on dégage ! » crie l’un des deux gendarmes, en nous intimant l’ordre de monter dans le fourgon.
Pendant qu'il m'aide à m'assoir sur la banquette latérale, à l’arrière du fourgon, son collègue, au volant, nous éloigne à toute bringue de la zone à risque. Mon Maître m'aide à tenir en place car avec les mains menottées dans le dos je n'ai aucun moyen de me stabiliser dans les virages. Le gendarme saisit l’extrémité qui sort de ma bouche et entreprend de me débarrasser du tube, ce qui cause une atroce douleur et une grimace de suppliciée sur mon visage.
« Par le cul » hurle-je. Mais mes paroles sont incompréhensibles.
Le dispositif est prévu pour se faufiler dans le tube digestif dans un sens unique, de la bouche jusqu’à l’anus. Si on tente de l’extraire en sens inverse il s’accroche aux parois et c’est atroce.
Je crois qu’il a quand même compris et me demande d’un air gêné de bien vouloir remonter et écarter les jambes pour qu’il puisse accéder à mon anus et saisir l'autre extrémité du tube.
« Laissez, je préfère qu’elle reste comme ça » dit mon Maître.
Je les vois échanger un sourire complice, comme s'ils se connaissaient. Ils ont sans doute eu tout le loisir de discuter pendant qu'ils m'attendaient. Qui a envoyé ces gendarmes rejoindre mon Maître en ce lieu? Le pangolin fou? J'aurais tant de questions, si je pouvais parler.
Nous roulons à une allure normale à présent. Le danger semble écarté.
« Clic! ». Mon Maître vient de verrouiller le collier d'esclave autour de mon cou, ne laissant plus aucun doute sur mon statut. Comme à chaque fois, ce clic déclenche des frissons qui me parcourent tout le corps de manière totalement incontrôlable. Ce qu'il symbolise est tellement puissant! Cette fois c'est tellement fort que je ne peux réprimer un orgasme spontané et des gémissements de plaisir sortent de ma bouche.
Le gendarme me regarde avec un petit sourire.
Malgré l'humiliation ressentie, un puissant sentiment d'admiration pour ces gendarmes me prend aux tripes. Ils courent d'énormes risques en trahissant la Suprême Alliance Démocratique, en venant ainsi en aide à la fugitive que je suis. S'ils se font prendre, la sanction sera terrible. Je croise longuement le regard du gendarme qui nous accompagne à l'arrière du fourgon, en espérant qu'il verra dans mes yeux toute la gratitude que je ne peux exprimer par des mots.
Un hurlement me fait sursauter.
« Baisse les yeux, femelle ! Tu te crois où ? »
La voix de mon Maître traduit une forte irritation. Baisser les yeux quand un homme me regarde fait partie des bases de mon dressage. Je comprends son mécontentement.
Je m'empresse d'obtempérer. Il me caresse doucement la joue. Peut-être pour me faire comprendre que compte-tenu des épreuves que je viens de vivre, il ne me tiendra pas rigueur de cet écart de comportement. En d'autres circonstances j'aurais été très sévèrement punie.
Deux petites tapes discrètes sur l'intérieur des cuisses m'intiment l'ordre de m'ouvrir davantage. Il me met les doigts dans la fente et me fouille sans ménagement.
« C’est bien » dit-il, visiblement satisfait de constater la présence du gros capteur métallique en forme d’obus qui me dilate le vagin.
Le gendarme propose une couverture pour couvrir ma nudité. Yeux baissés, je ne peux pas voir, mais je crois que mon Maître a fait non de la tête, car il ne se passe rien.
« Certes, nous sommes probablement en sécurité maintenant, mais quand même, il abuse… » me dis-je intérieurement. Mais je ressens le plaisir qu’il doit éprouver à me laisser ainsi, nue, pénétrée de haut en bas, menottée, en présence d’un autre homme. Et quand je ressens aussi intensément le plaisir de mon Maître, cela ne rate pas, mon clitoris gonfle si fort que j'ai l'impression qu'il va exploser. J’adore donner du plaisir à mon propriétaire, peu importe la manière. Cela m’excite sexuellement au plus haut point.
A suivre
*** Références ***
[1] B.I.T.E.S. – Complexe de Défense Planétaire (https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-%E2%80%93-Complexe-de-D%C3%A9fense-Plan%C3%A9taire/)
[2] Adorable Fucking Pass (https://www.bdsm.fr/blog/8630/Adorable-Fucking-Pass/)
[3] Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager (https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/)
[4] La charte du pangolin fou (https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/)
[5] Attracteur étrange – L’ordre caché dans les profondeurs du chaos (https://www.bdsm.fr/blog/9106/Attracteur-%C3%A9trange-%E2%80%93-L%E2%80%99ordre-cach%C3%A9-dans-les-profondeurs-du-chaos/)
*** Contexte ***
L’histoire d’Ysideulte se situe dans la seconde moitié de notre décennie, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
*** Repères ***
Cologny est une commune Suisse située dans le canton de Genève, sur les bords du lac Léman. Elle accueille le siège du WEF (World Economic Forum), organisation de lobbying que le public connaît essentiellement pour une réunion annuelle médiatisée, localisée à Davos. L'organisation a créé des programmes de lobbying et d'infiltration moins connus (ciblant les sphères d'influence et de décision politique, économique, médiatique et artistique), tels que les programmes Young Global Leaders et Global Shapers. Une liste partielle des membres du premier programme est disponible ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Young_Global_Leaders.
La fenêtre d'Overton représente les idées et opinions jugées acceptables dans une société (et donc, par contraste, celles qui ne sont pas tolérées et seront étiquetées de qualificatifs infamants). L'ingénierie sociale, vue comme outil de manipulation psychologique des populations, permet, notamment par le relais des médias, de déplacer la fenêtre pour servir certains intérêts. Pour protéger des marchés lucratifs dans le domaine pharmaceutique ou environnemental, on peut par exemple conditionner la population à croire qu'il existe une science officielle (consensus scientifique) et que tout questionnement est par nature anti-scientifique (ce qui, en réalité, est tout le contraire de la démarche scientifique, puisque par définition ce qui ne peut pas être ni questionné, ni contredit, relève de la religion et non de la science).
Le caisson de privation sensorielle est un cocon totalement hermétique aux informations extérieures (son, lumière, vibrations, ...). On y flotte dans un liquide, à la température du corps. L'objectif est de priver le cerveau de toute information sensorielle, ce qui déclenche une activité cérébrale inhabituelle et un état de conscience qui peut être très éloigné de l'état standard.
Le labyrinthe de pensées est une technique de protection contre l'intrusion mentale, imaginée par les scénaristes de la série Fringe et enseignée par Henrietta Bishop (photo), figure de la résistance au totalitarisme dans la série.
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"Le corps est le temple de l'esprit, et l'esprit est le maître du corps."Sénèque"
Entre chien et loup, tu éveilles mes sens. Je deviens ton jouet, un être totalement offert à tes envies. Tu m'attaches avec soin, les liens se resserrent autour de mes poignets et de mes chevilles, m'immobilisant dans une posture offerte à ta vue.
Tu me prives de toute lumière. Je ressens chacun de tes gestes, chaque mouvement de tes mains sur mon corps. La tension monte, l'attente devient prière. Chaque baiser intense et mordant, chaque caresse est ta déclaration de possession et de désir. Je suis à toi, entièrement, et dans ce moment hors du temps, le monde s'efface, ne laissant place qu'à cette intensité qui gronde au loin.
Il pleut ce matin. L’envie est forte et pressante. Le ciel gris et les gouttes tombent bruyamment, couvrant à peine le cri salvateur de notre urgence.
Je sens ta présence derrière moi, ton souffle sur ma nuque. Tes mains glissent le long de mon dos, laissant une traînée de frissons sur leur passage. Tu murmures tes ordres dans le creux de mon oreille, promesses de plaisirs intenses à venir. Chaque geste est soigneusement calculé pour m'immobiliser juste ce qu'il faut, pour que je me sente à la fois vulnérable et à ta merci.
Le son de la pluie et de nos respirations se mêlent. Je suis là, entièrement à ta vue, prête à accueillir cette envie brûlante. Tes baisers deviennent plus pressants, chaque caresse plus urgente. La tension entre nous est palpable, électrique. Et dans ce matin pluvieux, le monde extérieur disparaît.
J'entends tes pas autour de moi, tes mains se posent sur mes épaules, fermes et sûres, puis descendent lentement le long de mon dos, explorant, revendiquant leur territoire. Je suis sans défense, et pourtant en totale confiance. Ta chaleur contre ma peau, et ton désir qui se mêle au mien.
Tes mains continuent leur exploration, découvrant chaque courbe, chaque recoin de mon corps. Je m’abandonne totalement à leurs pouvoirs. Elles savent exactement comment me conduire au bord du plaisir, et m'y maintenir.
Tes mains pétrissent et torturent mes chairs. Je ne suis plus qu’un souffle, une essence flottante capturée par ton désir. Chaque pression, chaque torsion de tes doigts sur ma peau me fait haleter, me pousse à l’abandon total. La douleur se mélange à ce plaisir si fort.
Le monde extérieur n'existe plus. Il n'y a que le rythme de nos respirations, le son des gouttes de pluie contre les vitres, et ce lien invisible et puissant qui nous unit dans cette urgence de nous. Tes mains continuent leur œuvre, sculptant mon plaisir, tordant et pétrissant chaque muscle, chaque fibre de mon être.
Je trouve une liberté absolue, un bonheur intense dans le simple fait d'être, d'exister pour ton plaisir, et de vivre pleinement et intensément chaque instant.
Ta cravache retire mon essence, celle qui m’apporte cette jouissance. Symbole de pouvoir et de contrôle, elle glisse doucement le long de ma peau, me laissant dans une attente frémissante. Je sens sa présence, légère et menaçante, et l'anticipation de ce qui va suivre contribue à cette tempête où le tonnerre gronde au loin.
Le premier coup tombe, net et précis. Tu retires morceau par morceau mon essence, me dépouillant de tout sauf du pur plaisir, me conduisant toujours plus loin dans les méandres de la jouissance.
Je ne suis plus qu’une offrande, un souffle de désir entre tes mains. Tu marques ma peau, laisses des traces de ton passage de la plus belle des manières. Chaque coup me fait haleter, chaque douleur me rapproche un peu plus de cette jouissance ultime.
Tu me murmures à l'oreille ton envie, ton besoin de me dominer. Je suis à toi, laissant la vérité de ces mots s'imprégner dans mon esprit. "Ton jouet, ton bien, ta chienne, ton tout."
Chaque mot que tu glisses dans le creux de mon oreille est une marque invisible de possession. Offerte et vulnérable, ma respiration s’accélère, chaque mot amplifiant mon désir.
Je ressens chaque sensation, chaque émotion. Je suis entre tes mains, tu prendras soin de moi. Ces mots que tu prononces, ces murmures que tu distilles, sont des chaînes invisibles qui m'enserrent, me lient à toi. Je me perds dans tes paroles, me laissant guider par ta voix.
Je suis à quatre pattes, la croupe bien cambrée, prête à t'accueillir. Ma robe, si courte, me dévoile bien assez pour te laisser entrevoir cette humidité, témoignage silencieux de ce désir pour toi. La fine matière qui caresse à peine mes cuisses devient une invitation irrésistible, attisant ton propre désir.
Tu ne peux résister à l'appel de cette vision. Tes mains, impatientes et brûlantes, remontent lentement le long de mes jambes. Lorsque tes doigts atteignent mon intimité, tu sens cette humidité, celle que tu as fait naître. Cette chaleur qui me trahit, qui parle de mes envies, mon désir sans mots. Tu prends un instant pour savourer cette sensation, ce contact direct avec mon désir. Tes doigts jouent avec ma peau, explorent, découvrent, me faisant frémir à chaque mouvement.
Je me cambre, me presse contre ta main, cherchant plus, exigeant plus. Tu réponds à cette demande silencieuse, ta main s'abat fermement sur mes fesses. Je devine l'urgence de tes gestes.
Ma robe, cette pièce de tissu si courte, est désormais un simple accessoire. Elle dévoile, elle suggère, mais c'est mon corps, ma réaction, mon désir qui captivent toute ton attention.
Tes mains me saisissent fermement, tes doigts s’enfoncent dans ma peau. Tu étales mon humidité sur ma peau, mes orifices, ceux que tu t’apprêtes à conquérir. Tes doigts, sûrs d’eux, s’immiscent en moi. Tes mains, fermes et déterminées, saisissent mon corps, tes doigts s’enfoncent dans ma peau, laissant des empreintes de ta possession.
Et alors, dans cet instant où la possession devient totale, tu me prends entièrement, fusionnant nos corps dans une union parfaite de désir et de domination. Le monde disparaît, ne laissant que nous, perdus dans cette immensité.
LifeisLife
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Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette.
Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert.
Elle pensait à regret qu'elle était bien plus attirante quand ses jambes étaient gainées de bas. Elle avançait nue et désirable vers l'inconnu, la pointe des seins déjà durcie, et l'entrejambe moite. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable.
Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle ne redoutait pas, comme autrefois, les nouvelles rencontres de son amie. Ces courts enthousiasmes ressemblent trop à des allumettes qui crépitent, l'enfer, la jalousie, et ne laissent entre les doigts qu'un souvenir ridicule. Au contraire, il était peut-être excellent que la jeune fille abandonnât sa liberté pour sa nouvelle Maîtresse et rien ne semblait pouvoir troubler son sommeil. Mais quelle Juliette observait-elle dans la pénombre de leur chambre. L'amante ou la soumise ? Juliette les aimait toutes à travers ce qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'intaller dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier, non de pardonner. Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre.
La jeune feme avait une sorte de charme, au moins l'avantage de son jeune êge, de son calme et de sa froide considération. Elle n'était inspirée que par le désir de possession. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang. Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée.
Elle n'a que vingt ans et la robe noire échancrée dans le dos jusqu'aux reins et très serrée à la taille lui donne un sérieux excessivement sensuel. C'est beaucoup d'élégance pour ce jeune chat qu'on voudrait prendre dans ses bras, poser sur un coussin, caresser, abandonner. La jeune femme ignorait le non-dit, les mots entre les mots, les secrets murmurés, les silences éoquents. Dans son monde, on parlait ou on se taisait. On était régi par la tyrannie des convenances. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut.
Elle savait assez bien admirer et mépriser en même temps: ce sont là deux mouvements de crainte, différemment orchestrés. Plus la jeune femme se rassurait en faisant le plein, plus sa Maîtresse se dépouillait et s'épanouissait dans l'immatériel. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.
Elle n'aimait que les poètes abandonnés dans les mansardes, les jeunes peintres tuberculeux. Elle vivait à la diable. Il y aurait chez Charlotte toujours les deux tendances en elle, l'une l'emportant sur l'autre au gré des vicissitudes. Tout en elle faisait double allégeance. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée.
Les situations mal définies sont mille fois plus périlleuses: impossible d'y entrer par des calculs, impossible d'en sortir sans aise. L'indomptable volonté de perpétuer la race dans ce qu'elle a d'immuable. Une femme qui ne s'accomplissait que dans le stupre et l'abnégation. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Jeux SM (1ère partie)
La rencontre
J’ai donné rendez-vous à la très jeune femme rencontrée sur un site dédié au bdsm et plus particulièrement au SM que je pratique en tant que maître depuis plusieurs années, cette rencontre a été décidée après un long dial ou j’ai expliqué à maîtresse Malika, (c’est le pseudo qu’elle utilise) alors qu’elle m’a avoué être novice, que j’aimerais tester l’autre face du miroir en réel, en effet je m’entraine depuis plusieurs mois, seul ou en virtuel, via skipe, avec des dominas plus ou moins expérimentées à subir quelques supplices, j’utilise les divers accessoires que j’ai acheté au cours des années, sur le net ou en boutiques spécialisées. J’ai proposé bien sûr à cette jeune femme de mettre tous ces jouets à sa disposition et de lui en expliquer le maniement, je deviendrais en quelque sorte son initiateur et son cobaye….
Le jour « j » est enfin arrivé la séance se passera dans un appartement que je rénove en vue de le louer, nous aurons toute la matinée les ouvriers n’arrivant que vers 14h30. Il est 8h30, je suis là depuis quelques minutes, quand on sonne à la porte, c’est elle ! parfaitement à l’heure.
Elle est vêtue d’un chemisier transparent qui ne cache rien de sa menue poitrine elle a des petits seins comme je les aime, une mini-jupe très courte et des hauts talons mais son minois me laisse perplexe quant à son âge.
Bonjour Agatha es-tu certaine d’avoir 18 ans ?
Bonjour ! (Sa voix est autoritaire) d’abord appelle moi Maîtresse et oui j’ai 18 ans, tu veux voir ma carte d’identité ?
Non, non c’est que tu fais si jeune
Fous toi à poil et montre-moi tes jouets !
Je m’exécute et une fois nu, je lui fais l’inventaire en expliquant l’usage des « jouets »
Voilà, il y a 3 plugs de belle taille, diamètre au plus large respectivement 8 cm, 9,5cm et 10 cm, si j’ai déjà réussi à introduire les 2 premiers, il faut dire que depuis mon adolescence à cause ou grâce à une cousine dont j’étais amoureux, mon cul a avalé pas mal de choses. Mais c’est une autre histoire que je vous narrerai une autre fois. Malgré ce long entrainement, le dernier refuse toujours de rentrer.
Un parachute en métal, muni de crochets qui permettent d’y attacher des poids,
Des aspires tétons à piston,
12 petites pinces en métal qui serrent très très fort, une paire de pinces chinoises qui se serrent de plus en plus, au fur et à mesure que l’on tire dessus.
Un long et gros gode ceinture (25cm de long sur 7,5cm de diamètre),
Une baguette ronde en plastique, une en bois et une carrée en bois également, toutes les 3 d’un m de long et d’un cm de section,
Un martinet, une règle plate 4cm de large, 80cm de long et enfin un paddle épais.
Tu vois il y a de quoi t’amuser, dans cette caisse tu trouveras des poids de 500gr à 4kg qui vont par paire 2 de 500gr, 2 de 1kg, 2 de 1,5kg etc..
Ça sert à quoi ? demande t’elle ingénument
C’est pour mettre dans le seau que tu vois là après l’avoir suspendu au parachute que voilà.
Mets le dit elle
Je mets un peu de lubrifiant sur mes parties et l’anneau du parachute en lui expliquant que c’est afin de pouvoir le serrer autour de mes couilles sans me pincer la peau.
Ok, Ok, fais voir ! ça tient bien ? dit-elle en tirant vers le bas sur les crochets,
Tourne-toi ! que je te passe les menottes !
Comme ça ? dis-je en tendant mes poignets
Dans le dos dit-elle c’est mieux, allez !
Je mets mes mains dans le dos, les menottes se referment sur mes poignets
Va jusqu’ à la table elle prend ma bite entre ses doigts et me guide, je bande comme un fou, ce qui la fait sourire, elle me plaque les cuisses contre la table, ma bite est en érection bien au-dessus du plateau.
Ecarte les jambes, mieux que ça je dois pouvoir les attacher aux pieds de la table, j’obéis
Voilà c’est parfait comme ça, elle va chercher le seau et le suspend aux anneaux du parachute, elle pèse un peu dessus, je pousse un petit cri, elle se relève et va fouiller dans son sac, je devine, ayant le dos tourné, au glissement qu’elle enlève sa petite culotte, quelle me fourre dans la bouche assez profondément et ajuste dans le même tps un bâillon boule qu’elle sert très fort, ma langue est complètement immobilisée plus moyen de proférer un son autre qu’un grognement sourd.
On va commencer par un poids de 4kg et joignant le geste à la parole elle laisse tomber le poids dans le seau, je pousse un hurlement qui reste complètement étouffé par le bâillon.
Elle repasse devant, elle a la règle plate à la main elle me décalotte un peu plus mais ce n’est vraiment pas la peine ma queue est tirée au maximum sous l’effet du poids qui tire sur mes bourses.
10 coups sur cette belle queue tu en penses quoi ?
HUMmm !! les coups s’abattent lentement, réguliers et très fort sur mon gland qui s’écrase sous chaque coup de règle, sur la table.
Et de 10 ! ma parole plus je frappe plus tu bandes, tu aimes ça on dirait ! elle disparait de nouveau derrière moi.
10 coups de cette belle baguette sur tes fesses et je reçois 10 coups de la baguette ronde en plastique, là aussi elle prend son temps, la garce entre chaque coup qu’elle assène très fort sur mes fesses. J’en jouis presque, bien que je commence à m’inquiéter tant sa ferveur la conduit à me frapper de plus en plus fort.
J’aimerais que tu te penches sur la table pour les fessées et disant cela elle appuie sa main dans mon dos pour me faire allonger sur la table, je suis plié en 2 le cul à l’air quand un 2ème poids tombe au fond du seau
Et 4kg de plus, dit-elle joyeusement, je hurle de douleur mes couilles n’ont jamais été aussi tendues.
10 coups, heu non 20 de cette belle règle carrée en bois je n’ai pas le tps de réagir que le 1er coup s’abat sur mes fesses déjà bien endolories, au 20 -ème coup, je crie grâce mais aucun son audible ne sort de ma bouche.
Tu aimes vraiment ça, on dirait ! dit-elle en rigolant tandis qu’elle pince ma queue pour en juger la dureté. En effet je bande comme un fou, alors que mes fesses brulent de mille feux.
Allez debout on va s’occuper de ta queue et 20 coups de règle se succèdent sur mon gland maintenant brulant et devenu rouge écarlate.
Les tétons maintenant ! et disant cela elle ajuste les aspires tétons et pompe une dizaine de fois sur chacun de mes tétons qui emplisse la cloche me faisant rebander de plus belle
C’est qu’il aime vraiment ce salaud, 20 coups de règle retentisse sur mon gland tuméfié qui malgré ce traitement reste dur et bien dressé et laisse échapper quelques gouttes de liquide transparent, signe annonciateur d’une jouissance proche.
On se penche maintenant dit-elle gentiment en me poussant dans le dos, les aspires tétons s’écrasent sur la table ce qui m’oblige à rester comme suspendu ce qui amplifie la cambrure de mes reins et 30 coups de martinets me sont donné, ils touchent à la fois mes fesses, mes boules et ma bite qui pend désormais sous la table, à peine le dernier coups reçu qu’un nouveau poids tombe dans le seau j’ai l’impression de ne plus sentir mes couilles, qu’elles vont s’arracher tant la tension est grande, je râle de plus en plus fort en suppliant menaçant même, enfin je le pense car mes cris sont à peine des murmures.
Tu râles, alors que je n’ai mis que 500 gr pour ta peine je rajoute un kg et vlan le poids tombe dans le seau, ajoutant une tension supplémentaire, je pleure de rage et de douleur ce qui a pour effet de l’exciter encore plus, elle me relève et enlève les aspire tétons pour les remplacer par 2 pinces en métal, l’une superposant l’autre, sur chaque tétine, la pression est telle que je pleure de plus belle, elle remet ma queue sur la table sans ménagement et s’applique à y mettre des pinces : 3 sur la longueur dessous la dernière pinçant le prépuce, la douleur est atroce puis 3 autres sur le pourtour du gland et 2 de part et d’autre du méat,
En position de fessée ! vite ! dit-elle en me frappant cette fois avec la baguette ronde en bois 30 nouveaux coups s’abattent sur mes fesses que je devine toute marbrées de ces coups.
J’aime bien celle-là, c’est la mieux on la manie bcp plus facilement que les autres.
Tu veux bien que je redonne 50 coups avec celle-là pour me faire plaisir.
Oui ! tu es vraiment super je te promets de frapper bien fort et la voilà qui me frappe de toutes ses forces avec la baguette ronde en comptant bien haut, au 30 -ème coups elle s’arrête je pense qu’elle va enfin me délivrer mais non elle dit
Suis-je bête j’ai oublié d’ajouter un poids et elle jette un poids de 2kg et un autre de 3kg
Je hurle de toutes mes forces que je n’en peux plus qu’il faut qu’elle s’arrête mais rien ni fait de toute façon ce que je dis est incompréhensible à cause du bâillon.
Ou j’en étais déjà, tu te rappelles, non bon et bien on va recommencer à zéro et elle reprend la série de 50 coups avec la baguette ronde. Puis elle me relève, enlève les pinces de mon gland et de ma bite elles se sont incrustées dans ma chair profondément, celle de mes tétons elle les remplace par les pinces chinoises y attache une longue corde qu’elle vient fixer aux pieds de la table devant moi ce qui m’oblige à, de nouveau, me pencher sur le plateau et cette fois plus moyen de me relever, chaque tentative tire sur mes tétons de manière atroce je la vois s’équiper de mon gode ceinture, l’enduire généreusement de lubrifiant puis elle s’essuie les doigts sur mon anus y entrant au passage 2 ou 3 doigts bien profond.
J’ai tjrs eu envie de faire ça, enculer un mec grâce à toi je vais enfin pouvoir réaliser mon rêve, et elle appuie le bout du gland du gode sur mon anus elle force doucement en donnant des petits à-coups de plus en plus fort je sens mon anus s’ouvrir doucement, le gode me pénètre d’un coup au moment ou mon sphincter lâche elle se retire doucement presque entièrement et s’introduit de nouveau assez vite et profond, du sperme gicle de ma verge sous l’effet de cette pénétration. Elle s’étonne,
Ça ne va pas jusqu’au bout ?
Je fais non de la tête en poussant des grognements.
Il faut que ça rentre tout entier et elle pousse de plus belle, ses coups de reins sont de plus en plus violents, je sens le gode s’enfoncer un peu plus à chaque saillie. Mon pénis pleure autant que moi.
Cela fait maintenant 2h que je suis attaché ainsi à sa merci quand on sonne à la porte.
Ah ! enfin voilà du renfort dit-elle en allant ouvrir, 3 jeunes femmes sont là devant moi qui papotent sur mon sort en détaillant mon anatomie….
La suite au prochain numéro…
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Dans l'ombre douce où la lumière s'abandonne,
La soumission, tel un voile, doucement se donne.
Elle tisse de ses fils un monde sans révolte,
Où chaque âme en son sein, paisiblement se vautre.
Elle murmure à l'oreille des cœurs las,
Des mots de paix, des chants sans éclat.
Dans le silence de sa tendre étreinte,
Elle promet un refuge, une sainte enceinte.
Sous son regard, les volontés s'effacent,
Les esprits forts, autrefois si tenaces,
Se laissent bercer par son chant séraphique,
Oubliant leur fierté, dans un doux éthique.
Elle est la mère des heures sereines,
La gardienne des passions en chaînes.
Dans son giron, les tempêtes s'apaisent,
Et les désirs ardents, doucement, se taisent.
La soumission n'est point une cage dorée,
Mais un choix murmuré, une douce allégeance.
Elle est l'harmonie dans laquelle on se noie,
Le fil d'Ariane dans le labyrinthe de soie.
Elle est le port où les navires se reposent,
Après les orages, les vagues grandioses.
Elle est le sol où germent les graines de demain,
Le silence après la pluie, le calme du matin.
Dans la soumission, il y a une force cachée,
Un pouvoir qui grandit, qui jamais ne s'achève.
Elle est le socle sur lequel se bâtit la vie,
La terre nourricière, l'infinie harmonie.
Elle est le souffle qui porte les ailes des anges,
La main tendue vers l'autre, sans échange.
Elle est le don de soi, l'amour inconditionnel,
La paix intérieure, le bonheur éternel.
Dans la soumission, il y a la liberté,
De choisir son chemin, d'aimer, d'être aimé.
Elle est le lien qui unit sans emprisonner,
La danse des âmes, en parfaite symphonie.
Elle est le murmure de la brise légère,
Qui caresse les champs, les forêts, les rivières.
Elle est la mélodie qui enchante le soir,
La douceur d'un regard, le reposoir.
La soumission est un art, une poésie,
Qui se vit dans le secret, loin des hérésies.
Elle est le pacte silencieux entre deux êtres,
La promesse d'un monde meilleur, à paraître.
Elle est la trame de l'univers tout entier,
Le fil invisible qui relie le passé.
Elle est la sagesse des anciens, le respect,
La voie lactée qui guide, sans jamais se défaire.
Dans la soumission, il y a la vérité,
D'un amour pur, sans fard, sans vanité.
Elle est le voyage au-delà des apparences,
La quête de l'essence, la divine providence.
Elle est le chant du cygne, la dernière étreinte,
La flamme qui vacille, puis s'éteint sans crainte.
Elle est le dernier mot, le soupir final,
La paix de l'âme, le voyage astral.
La soumission est le berceau de la vie,
Le jardin secret où chaque fleur s'épanouit.
Elle est le nectar précieux, la rosée du matin,
Le souffle de vie, le destin.
Elle est le pont entre le ciel et la terre,
La passerelle d'or, la lumière première.
Elle est le chemin qui mène à l'infini,
La porte ouverte sur l'éternité, l'oubli.
Dans la soumission, il y a la promesse,
D'un avenir meilleur, d'une tendre caresse.
Elle est le phare dans la nuit, l'étoile du berger,
Le guide, le protecteur, l'ange gardien, le messager.
Elle est le silence après la tempête,
La quiétude qui suit la quête.
Elle est le repos, la fin du voyage,
La dernière page, le dernier hommage.
La soumission est le reflet de l'âme,
Le miroir où se dessine la trame.
Elle est le tableau vivant, la fresque du temps,
Le chef-d'œuvre éternel, le mouvement.
Elle est la plume qui glisse sur le papier,
L'encre qui coule, le poème à chérir.
Elle est l'histoire qui se raconte, sans fin,
Le livre ouvert, le chemin.
Dans la soumission, il y a l'espoir,
D'un monde plus doux, d'un nouveau départ.
Elle est la flamme qui réchauffe, qui éclaire,
La braise qui couve, l'amour sincère.
Elle est le cadeau de la vie, la grâce,
La beauté cachée, la délicate trace.
Elle est le soupir de la terre, l'écho lointain,
Le chant de l'univers, le refrain.
La soumission est la clé de la sagesse,
Le secret bien gardé, la tendre promesse.
Elle est le voyage intérieur, la découverte,
La lumière au bout du tunnel, la porte ouverte.
Elle est le rythme des saisons, le cycle de la vie,
Le retour aux sources, l'harmonie.
Elle est le feu sacré, la passion,
La fusion des âmes, la communion.
Dans la soumission, il y a la force de l'eau,
Qui sculpte la roche, qui creuse le sillon.
Elle est le courant qui emporte, qui libère,
La vague qui déferle, la mer.
Elle est le vent qui souffle, qui transporte,
La voile qui gonfle, le navire qui porte.
Elle est le voyage au-delà des horizons,
La découverte de nouveaux mondes, de nouvelles passions.
La soumission est le don de l'instant,
Le présent éphémère, le temps.
Elle est le souffle de l'existence, la vie,
Le miracle quotidien, l'envie.
Elle est le lien qui unit, qui rassemble,
La chaîne d'or, le membre.
Elle est le partage, l'union, la fraternité,
La solidarité, la communauté.
Dans la soumission, il y a la beauté,
De l'ordre naturel, de la simplicité.
Elle est le reflet de l'harmonie, la perfection,
La symétrie, la connexion.
Elle est le calme après la bataille,
La paix retrouvée, la médaille.
Elle est le triomphe de l'amour, la victoire,
La fin du combat, la gloire.
La soumission est le chant de l'oiseau,
Le cri du cœur, l'écho.
Elle est la mélodie qui s'élève, qui s'envole,
La note pure, la parole.
Elle est le geste tendre, la caresse,
La douceur, la délicatesse.
Elle est l'attention, le soin, la prévenance,
La gentillesse, la bienveillance.
Dans la soumission, il y a la lumière,
Qui éclaire le chemin, qui guide la prière.
Elle est le rayon de soleil, la chaleur,
La clarté, la splendeur.
Elle est le feu de joie, la flamme,
La lueur qui réconforte, qui enflamme.
Elle est l'étincelle de vie, la passion,
Le brasier de l'amour, la fusion.
La soumission est le silence de la nuit,
Le repos de l'âme, l'abri.
Elle est le sommeil profond, le rêve,
La paix, le calme, la trêve.
Elle est le souffle du vent, la brise,
Qui apaise, qui caresse, qui grise.
Elle est le murmure de la rivière, le chant,
Le flot doux, l'ondulant.
Dans la soumission, il y a la sérénité,
La tranquillité, la qualité.
Elle est le repos de l'esprit, la clarté,
La pureté, la vérité.
Elle est le chemin de la croix, le sacrifice,
La rédemption, le service.
Elle est l'offrande, le don, la générosité,
La charité, la bonté.
L'expression de l'âme, le geste du cœur,
La toile de la vie, le peintre, le sculpteur.
Elle est le rêve éveillé, la vision,
La quête de l'absolu, la passion.
La soumission est le voyage sans fin,
Le périple de l'esprit, le chemin.
Elle est la découverte de soi, l'aventure,
La conquête de l'inconnu, la nature.
Elle est le feu qui brûle sans consumer,
La lumière qui éclaire sans aveugler.
Elle est la chaleur du foyer, la flamme,
Le cœur qui bat, l'âme qui clame.
Dans la soumission, il y a la paix,
Le calme intérieur, la loi.
Elle est le refuge sûr, la maison,
Le sanctuaire, la raison.
Elle est le fil d'argent, la toile d'araignée,
Le lien subtil, la destinée.
Elle est le réseau qui unit, qui tisse,
La trame de la vie, la promesse.
La soumission est le souffle de l'histoire,
Le vent qui porte les récits, la mémoire.
Elle est le témoignage du passé, la légende,
La saga des peuples, la tendre offrande.
Elle est le chant des ancêtres, la voix,
Le murmure des sages, la foi.
Elle est la parole transmise, l'enseignement,
La sagesse des âges, le commandement.
Dans la soumission, il y a la douceur,
La tendresse, la compassion, la ferveur.
Elle est le baume sur les plaies, la guérison,
La main qui soigne, la dévotion.
Elle est le silence de l'aube, la rosée,
Le matin qui s'éveille, la beauté.
Elle est le premier rayon, l'espoir,
Le jour nouveau, le miroir.
La soumission est le serment d'amour,
Le pacte éternel, le toujours.
Elle est l'union des cœurs, la fusion,
La promesse d'une vie, la passion.
Elle est le partage des âmes, l'échange,
La rencontre des esprits, l'ange.
Elle est le lien sacré, l'harmonie,
La symphonie des sentiments, la mélodie.
Dans la soumission, il y a la force,
La puissance tranquille, la source.
Elle est le roc inébranlable, la montagne,
Le pilier de la terre, la compagne.
Elle est le cours du fleuve, la voie,
Le chemin qui mène à la foi.
Elle est la route qui s'ouvre, la liberté,
Le passage vers l'avenir, la clarté.
La soumission est le secret bien gardé,
Le trésor caché, la clé.
Elle est la perle rare, la découverte,
Le joyau précieux, l'offerte.
Elle est le don de la nature, la vie,
Le miracle de l'existence, l'envie.
Elle est le cycle éternel, la renaissance,
La continuité de la vie, la danse.
Dans la soumission, il y a la grâce,
La beauté de l'instant, la trace.
Elle est le geste élégant, la danse,
Le mouvement fluide, la cadence.
Elle est le rythme du cœur, la pulsation,
Le battement de la vie, la vibration.
Elle est la musique de l'âme, le son,
La note qui résonne, l'horizon.
La soumission est le voyage de l'esprit,
Le périple intérieur, l'infini.
Elle est la quête de soi, la découverte,
La recherche de l'essence, l'alerte.
Elle est le chemin de la connaissance, la voie,
Le parcours de l'apprentissage, la loi.
Elle est l'étude de la vie, l'enseignement,
La compréhension du monde, le mouvement.
Dans la soumission, il y a l'acceptation,
La reconnaissance de la situation.
Elle est le consentement, l'accord,
La validation de l'autre, le port.
Elle est le respect de la volonté, la dignité,
L'honneur de la parole donnée, la fierté.
Elle est la valeur de l'engagement, la promesse,
La fidélité de l'action, l'allégresse.
La soumission est le reflet de la foi,
Le miroir de l'âme, le choix.
Elle est la conviction profonde, la croyance,
La certitude de l'être, l'espérance.
Elle est le témoignage de l'amour, la preuve,
Le signe de l'affection, la trêve.
Elle est la manifestation du cœur, l'expression,
La déclaration de l'amour, la passion.
Dans la soumission, il y a la sérénité,
La tranquillité de l'esprit, la qualité.
Elle est le repos de l'âme, la paix,
La quiétude de l'être, le fait.
Elle est le calme de l'océan, la mer,
La surface lisse, le verre.
Elle est la profondeur de l'eau, le fond,
La richesse de la vie, le don.
La soumission est le cadeau du ciel,
La bénédiction divine, l'éternel.
Elle est la grâce de Dieu, la miséricorde,
La compassion du Seigneur, la corde.
Elle est le lien avec le divin, la prière,
La communication avec le père, la lumière.
Elle est la relation avec l'au-delà, la foi,
La connexion avec l'infini, le roi.
Dans la soumission, il y a la vérité,
La réalité de l'existence, la clarté.
Elle est la sincérité de l'âme, la pureté,
La transparence de l'être, la beauté.
Elle est le reflet de l'intérieur, le miroir,
La projection de soi, le voir.
Elle est la manifestation de l'esprit, la forme,
La révélation de l'âme, la norme.
La soumission est le chemin vers la lumière,
La voie vers la clarté, la frontière.
Elle est la route vers la paix, la voie,
Le passage vers la sérénité, la loi.
Elle est le pont vers l'harmonie, la passerelle,
La connexion avec l'autre, l'étincelle.
Elle est le lien avec le monde, la chaîne,
La relation avec l'univers, la reine.
Dans la soumission, il y a la force,
La puissance de l'acceptation, la source.
Elle est la capacité de lâcher prise, la liberté,
La possibilité de se rendre, la clarté.
Elle est la puissance de la volonté, la puissance,
La force de la décision, la chance.
Elle est la détermination de l'âme, la volonté,
La résolution de l'esprit, la qualité.
La soumission est le don de soi, le sacrifice,
Le cadeau de l'âme, le service.
Elle est l'offrande de l'être, la générosité,
La donation de l'esprit, la bonté.
Elle est le partage du cœur, l'échange,
La communion des âmes, l'ange.
Elle est la fusion des esprits, l'union,
La rencontre des cœurs, la passion.
Dans la soumission, il y a la beauté,
La splendeur de l'âme, la clarté.
Elle est l'éclat de l'esprit, la lumière,
La brillance de l'être, la fière.
Elle est le rayonnement de l'intérieur, le soleil,
La luminescence de soi, le réveil.
Elle est la brillance de l'âme, l'étoile,
La scintillation de l'esprit, la toile.
La soumission est le voyage de la vie,
Le périple de l'existence, l'envie.
Elle est la quête de l'âme, la recherche,
La découverte de soi, la démarche.
Elle est le chemin de la réalisation, la voie,
Le parcours de l'accomplissement, la loi.
Elle est la route de l'épanouissement, la liberté,
Le passage vers le bonheur, la clarté.
Dans la soumission, il y a l'amour,
La passion de l'âme, le jour.
Elle est l'affection de l'esprit, la chaleur,
La tendresse de l'être, la ferveur.
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Chapitre 2 : Préparation Clinique
Une main effleura doucement sa joue, geste délicat cherchant à apaiser ses craintes. Les doigts glissaient lentement sur sa peau, caressant chaque contour de son visage avec une douceur infinie. Ils descendirent le long de sa mâchoire avant de remonter vers sa tempe. La main s'attarda, transmettant une chaleur douce et constante qui contrastait avec l'air ambiant froid.
« Calmez-vous, 17, » murmura-t-elle d'une voix douce mais assurée, retirant lentement sa main. Puis, avec urgence, ajouta, « Aujourd'hui, nous avons beaucoup à faire. »
Un corps se glissa dans son champ de vision, révélant l'infirmière qui se tenait maintenant devant lui, penchée en avant pour l'observer attentivement. Elle était une figure élégante et professionnelle, ses cheveux tirés en arrière dans un chignon strict, la nuque dégagée. Ses lunettes transparentes encadraient un regard perçant accentué par le masque en latex blanc, soulignant la pâleur de sa peau et mettant en valeur ses yeux.
Elle portait un tablier en latex qui épousait avec élégance ses courbes féminines, mettant en avant ses épaules dénudées et sa silhouette gracieuse, laissant entrevoir sur les côtés sa poitrine et ses hanches. Ses ongles, soigneusement peints en rouge vif, ajoutaient une touche de contraste audacieux à son uniforme immaculé.
« Cela devrait vous aider à vous détendre », annonça-t-elle. Le mélange de gaz dans le masque modifia légèrement la sensation de l'air qu'il respirait. À mesure que le mélange de gaz changeait, une sensation de calme artificiel commença à se répandre dans les poumons du patient, engourdissant légèrement sa conscience mais n'atténuant en rien son angoisse profonde.
Alors qu'elle se tenait près de la table d'examen, elle attrapa une paire de longs gants noirs en latex dans un tiroir métallique à côté d’elle. Se retournant, elle lui offrit une vue de ses fesses non couvertes par le tablier.
« Patient numéro 17 » dit-elle d'une voix calme mais ferme, « Le moment est venu de commencer. » Lentement, méthodiquement, elle enfila les gants et les remonta lentement le long de ses bras jusqu'au début de ses épaules. Étirant chaque doigt avec une détermination presque mécanique. Le latex épais s'étira et claqua doucement contre sa peau, brillant sous les lumières cliniques de la pièce. Chaque mouvement était comme une danse calculée, une mise en scène implacable de son autorité. Elle se dandinait légèrement en lui parlant de dos, ajoutant une touche de provocation. Les gants noirs symbolisaient le contrôle absolu qu'elle exerçait sur la séance, une extension de sa volonté froide et déterminée. Chaque clic des gants résonnait dans l'atmosphère chargée de la salle, ajoutant à l'intensité de l’instant, tandis que le patient, malgré sa vision altérée par le masque, avait une vue imprenable sur la scène.
Elle prit le spéculum du plateau d'instruments méticuleusement préparés à côté d’elle, le tenant fermement dans sa main pour que le patient puisse voir l'instrument métallique.
« Je vais procéder à une inspection interne de votre orifice pour m’assurer d'une préparation adéquate avant votre purge intestinale », expliqua-t-elle, glissant ses doigts le long du spéculum avec une précision chirurgicale. « Cet instrument sera inséré doucement puis ouvert progressivement pour permettre une visualisation claire et complète de l’intérieur de votre rectum. C'est une étape essentielle pour garantir que vous êtes prêt pour la procédure à venir. »
L'infirmière ajusta l'écartement au plus petit à l’aide de la molette, puis reposa délicatement l'instrument sur le plateau tout en continuant ses explications. « Vous pourriez ressentir une légère pression pendant l'insertion, mais je vais m'assurer que cela soit aussi confortable que possible. »
Elle ajusta la lampe scialytique au-dessus de la table d’examen, faisant glisser les bras métalliques pour positionner la lumière blanche directement sur le patient. La salle se remplissait d'une lueur clinique intense. Elle saisit ensuite une seringue en verre remplie de lubrifiant. « Ce lubrifiant facilitera l'insertion et minimisera tout inconfort. » L'éclat de la lumière blanche était presque éblouissant, accentuant chaque détail.
L'infirmière s'accroupit devant le patient, faisant face à ses jambes écartées. Sa posture était professionnelle, reflétant sa concentration sur la tâche à accomplir. Son regard scrutait minutieusement chaque détail, préparée à agir avec précision et délicatesse. Elle posa délicatement deux doigts autour de l'orifice du patient, qui se contracta instinctivement, réagissant à la stimulation et à la présence proche de l'infirmière.
Ce réflexe involontaire témoignait de sa réaction physique au contact direct, une réponse naturelle de surprise. Exerçant une légère pression pour l'écarter doucement, elle dit : « Ce n’est rien, détendez-vous », scrutant chaque réaction du patient. Celui-ci gémit légèrement sous la pression initiale, puis commença à relâcher les muscles tendus.
À mesure que l'ouverture s'élargissait, l'infirmière introduisit lentement la seringue transparente, remplie de lubrifiant frais. Le patient ressentit un léger frisson de fraîcheur lorsque la pointe en acier pénétra doucement son sphincter. La sensation de froid du lubrifiant contre ses parois internes provoqua un autre gémissement, cette fois teinté d'une surprise mêlée de soulagement.
« Je vais vider le contenu de la seringue maintenant que je suis à l'intérieur, » annonça-t-elle d'une voix assurée et calme, se tenant près de l'orifice du patient, avant d'appuyer lentement sur le piston de la seringue.
Le liquide pénétra progressivement à l'intérieur de son bas-ventre, procurant une sensation de fraîcheur qui se transforma en une douce chaleur, engourdissant légèrement ses sensations et offrant un confort inattendu.
« Ce gel lubrifiant à base de lidocaïne est conçu pour induire une détente progressive », précisa-t-elle.
Le patient se détendit davantage, ses gémissements devenant plus doux, alors que l'infirmière vidait doucement la seringue. Une fois celle-ci vidée, elle la reposa soigneusement sur le plateau d'instruments, puis se tourna à nouveau vers le patient, lubrifiant doucement un de ses doigts.
« Maintenant, je vais vérifier votre degré de dilatation. » Elle inséra doucement son doigt ganté à l’intérieur de son orifice déjà quelque peu endolori. Dès que son doigt ganté entra en contact avec les parois internes de l'orifice, l'infirmière observa attentivement la réaction du patient. Le passage lubrifié facilitait l'insertion, minimisant la friction et maximisant le confort, comme elle l'avait prévu. Les muscles internes du patient, déjà préparés par le lubrifiant, offraient une résistance douce mais perceptible alors qu'elle progressait plus profondément.
Pour le patient, la sensation était une combinaison étrange de pression et de légère douleur, adoucie par la présence de lubrifiant. Chaque mouvement délibéré de l'infirmière était ressenti avec une clarté presque étonnante, accentuée par la vigilance accrue de ses sens face à cette intrusion délicate mais nécessaire.
L'orifice, déjà sensibilisé par les préparatifs précédents, réagissait par de petites contractions, une réaction involontaire face à cette exploration médicale minutieuse.
« Continuez à respirer régulièrement. Nous progressons bien. » Murmura-t-elle, ses mots résonnant dans la salle clinique.
L'infirmière continua à insérer son doigt avec une précision chirurgicale, évaluant la dilatation et la réponse physique du patient à chaque mouvement. Elle maintenait une communication rassurante, guidant le patient à travers les sensations nouvelles et parfois inconfortables.
« Sentez-vous cette légère pression ? C'est normal. Cela nous aidera à évaluer correctement. » Expliqua-t-elle, offrant une explication claire pour apaiser toute inquiétude. Pour le patient, cette expérience était une confrontation entre des sensations physiques et émotionnelles, face à la réalité clinique de l'examen. Chaque ajustement subtil de l'infirmière, chaque vérification minutieuse, était ressenti comme une intrusion contrôlée mais nécessaire, illustrant à la fois la délicatesse et l'expertise de l'infirmière tout en préservant le confort relatif de l'expérience médicale. La vérification de la dilatation se poursuivit méthodiquement, chaque étape étant soigneusement mesurée pour assurer que le patient était prêt pour la prochaine phase de la procédure médicale. L'infirmière retira son doigt ganté avec une précision rapide mais contrôlée, respectant la sensibilité de l'orifice maintenant dilaté. Un léger frisson parcourut le patient au moment où le doigt quitta son intimité, laissant une sensation fugace de vide après cette exploration tactile.
« Je vais maintenant préparer le spéculum, » poursuivit-elle, anticipant les besoins suivants tout en maintenant une communication claire avec le patient. Son ton était à la fois directive et douce, soulignant sa maîtrise de la situation tout en respectant la dignité et le confort du patient.
Pendant ce temps, la lumière blanche de la salle clinique continuait de baigner l'environnement dans une aura stérile mais sécurisante, accentuant chaque détail de l'examen médical en cours.
Après avoir préparé le spéculum avec soin, l'infirmière revint vers le patient, le spéculum lubrifié en main. Elle le positionna délicatement devant l'orifice dilaté, prête à poursuivre la procédure. Avec expertise, elle commença l'insertion, guidant le spéculum avec précision dans l'ouverture préparée. Le métal froid et lisse se glissait progressivement, élargissant doucement l'orifice sous le contrôle attentif de l'infirmière. Le patient pouvait sentir une légère pression à mesure que l’instrument s'ouvrait, révélant l'intérieur jusque-là caché.
Pour l'infirmière, c'était une vue familière mais cruciale. À travers la lumière blanche éclatante de la salle clinique, elle observait l'ouverture de l'orifice avec une attention minutieuse, confirmant visuellement la préparation adéquate du patient pour la suite de la procédure.
« Parfait. » Murmura-t-elle, « Tout semble en ordre pour procéder à votre injection rectale. »
Elle ajusta légèrement la position du spéculum pour un meilleur angle d'observation, assurant une inspection complète et détaillée de la muqueuse interne. Chaque détail était examiné avec un professionnalisme absolu.
Après avoir retiré doucement le spéculum, l'infirmière prépara le mélange qui serait utilisé pour le lavement.
« Pour le lavement, » expliqua-t-elle en préparant le mélange final, « Nous utilisons de l'eau gazeuse et du lubrifiant à 3% pour maximiser votre confort tout en facilitant le processus. »
Pendant qu'elle parlait, le patient commença à s'agiter légèrement, gémissant de panique à travers son masque tout en respirant fort. Ses gestes étaient nerveux, réagissant à l'inconfort anticipé. L'infirmière perçut son agitation et se pencha doucement vers lui. « Respirez profondément. Tout va bien se passer, » dit-elle d'une voix douce mais assurée, cherchant à apaiser ses craintes.
Le patient hocha la tête, ses yeux exprimant à la fois anxiété et confiance dans le professionnalisme de l'infirmière.
Elle prit un instant pour vérifier les instruments à côté d'elle, confirmant sa préparation méticuleuse. « Le lubrifiant ajouté garantit une insertion en douceur et réduit toute sensation d'inconfort. Vous pourriez ressentir une légère sensation de ballonnement due aux bulles d'air dans le liquide, mais cela est parfaitement normal et temporaire. »
Elle fit une pause, laissant ses paroles résonner dans l'air chargé de la pièce avant de continuer. « Cette irrigation va préparer votre corps à l'élimination quotidienne des sécrétions, assurant une purification complète de vos intestins. »
Retrouvez le premier chapitre à cette adresse :
https://www.bdsm.fr/blog/9756/La-Clinique---Chapitre-1-:-Réveil-Stérile/
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Errance aux côtés du Diable.
Amis lecteurs, cette histoire n’est qu’une chimère le fruit de mon imaginaire.
Chapitre 1
Bérangère progresse prudemment sur la modeste route départementale à travers la Haute Provence s’élevant progressivement vers le plateau reculé. Elle serpente à travers la forêt de chênes verts dans la pénombre de cette fin de journée. Soudain, la pluie, le ciel se couvre brusquement, annonçant l’arrivée d’un violent orage. Les éclairs bleutés zèbrent le paysage, illuminant les arbres, ainsi que les feuilles mouillées. Le vent, en rafales furieuses, fait danser les feuilles sur la chaussée. À travers le pare-brise embué, les essuie-glaces peinent à suivre le rythme. Bérangère tente de deviner le tracé de la route. Chaque virage est une énigme, chaque bosquet une cachette où se cachent les secrets de la forêt. Dans cette obscurité mouvante, elle se sent à la fois perdue et fascinée, comme si les arbres eux-mêmes murmuraient des histoires anciennes. Tandis que la pluie martèle le toit de la voiture, Bérangère se demande si elle trouvera sa destination ou si elle continuera à errer dans cette forêt mystérieuse.
Bérangère ressent un mélange d’émotions intenses alors qu’elle continue sa route dans cette garrigue sombre. La peur s’insinue en elle, amplifiée par les éclairs qui illuminent brusquement les arbres. Chaque coup de vent sur sa voiture la fait frissonner. Elle se sent vulnérable face à la puissance de la nature en colère. Mais en même temps, il y a une fascination inexplicable qui la retient. La beauté sauvage de la forêt, les secrets qu’elle cache, tout cela la captive. Bérangère est à la fois perdue et intriguée, elle pénètre dans un monde obscur où les éléments se déchaînent. Elle ne peut pas s’empêcher de se demander ce qui l’attend au prochain virage derrière chaque bosquet. C’est un mélange d’angoisse et d’émerveillement, une danse entre la terreur et la curiosité qui la pousse à continuer sa route. Rien ne va l’arrêter, quelque chose de plus profond dans cette forêt en furie l’attire comme un aimant.
La route se termine par une sorte de parking, moitié terrain vague.
— Où je me trouve, où est ce foutu panneau ?
Avec sa voiture elle balaye avec le faisceau de ses phares à la recherche d’une indication.
*******
Bérangère échange avec cet homme sur ce forum catholique depuis un an, elle est captivée par le monde qu’il lui dévoile quotidiennement à travers ses mots. Il a réussi à déverrouiller la boîte de Pandore de Bérangère, à savoir l’univers de ses fantasmes.
Elle est devenue au fil du temps ange et démon. Il faut dire qu’elle a été élevée dans une famille catholique est pratiquante. Son éducation est rigoureuse, et stricte, elle a des principes, des tabous. Mais cet homme, au fur et à mesure de ses mails, a fait basculer ses convictions.
Bérangère est face à un dilemme, elle ressent de la confusion, de l’ambivalence et peut-être même de la peur quant à la direction que prennent ses croyances et sa vie. Le conflit entre sa formation rigoureuse et les nouvelles idées qu’elle découvre la plonge dans un tourbillon émotionnel intense.
Comme chaque jour, pendant la journée, elle reçoit sur son IPhone une notification d’un e-mail arrivé sur le forum. Elle sait qui l’a envoyé, cependant, elle ne peut le lire, il y a une règle. Le soir, après le repas avec ses parents, dans l’intimité de sa chambre, elle s’isole. Sa première action, remplie d’impatience, consiste à allumer son ordinateur. Mais avant d’ouvrir ce mail elle doit appliquer cette fameuse règle, se mettre nue. Comme chaque soir, le message est là. Dans sa nudité elle prend le temps de savourer l’écriture de cet homme. Il réveille à chaque mail ses démons, elle ne peut résister, la honte est là, sous le regard inquisiteur du Christ avec son laurier au-dessus de son lit.
Elle se trouve confrontée à la tentation, rongée par la culpabilité et la honte. Après chaque lecture de ses mails, un combat intérieur s’engage entre les désirs naissants dans le creux de son ventre et les principes de sa conscience et de sa foi. Bien que la bataille soit acharnée, le résultat est invariable : elle cède, le plaisir et le délice de la honte l’emportent, rendant les normes sociales et religieuses qu’elle a intégrées complètement dénuées de sens.
Après avoir parcouru le mail et rédigé sa réponse concernant les émotions qui l’ont accompagnées tout au long de sa journée, ainsi que les conflits intérieurs liés à ses valeurs. Tard dans la soirée, elle finit par se coucher. Son esprit est enveloppé d’un brouillard, une douceur sourde au creux de son ventre qui ne fait que s’intensifier, comme c’est le cas chaque soir après la lecture des écrits de cet homme.
Dans sa nudité, lové au fond de ses draps dans la pénombre de la nuit, sa main a exploré son intimité. Ses doigts effleurent son mont de Vénus à travers sa toison, glissant lentement entre ses lèvres charnues pour trouver son bouton de plaisir. Une onde de jouissance s'éveille délicatement en elle, l'orgasme imminent. Les mots de cet homme abolissent ses inhibitions morales, défiant ses tabous. Un orgasme fulgurant dont elle ne peut résister, tel une explosion nocturne, la submerge.
Après avoir succombé à ce plaisir interdit, en contradiction avec ses principes de vie catholique, l'homme lui a imposé une règle. Elle doit se mortifier. Dissimulée sous son lit, elle extrait une petite boîte en bois fermée par une serrure, elle l'ouvre, à l’intérieur une chaîne.
En prenant cette chaîne, elle se remémore le souvenir confus dans une grande surface de bricolage. A la caisse sur le tapis le caissier a pris la chaîne dans ses mains et les différents accessoires pour les scanner. Quand elle a croisé son regard, pouvait-il imaginer l’utilité de cette chaine entre les mains de cette jeune femme.
C’est elle-même qui a confectionné sa chaîne d’après les instructions de l’homme afin de faire travailler son humiliation. Après plusieurs tentatives dans l’intimité de sa chambre, elle est arrivée au résultat attendu. Elle doit enrouler la chaîne autour de sa taille, une autre chaîne fixée à celle de sa taille pends dans le creux de ses reins. De ses mains elle doit la récupérer la faire passer dans son entrecuisse elle remonte à travers son intimité, puis sur son ventre, mais comme prévu la chaine et courte elle lui cisaille douloureusement son entre-jambe, son sexe. Elle grimace de douleur mais finit par la relier à la chaîne de sa taille et la condamne sur son ventre à l’aide d’un cadenas. La clef finie dans le tiroir de sa table de chevet.
Elle s’enfonce dans ses draps moelleux pour la nuit, mêlant souffrance et repentance, son corps frémissant sous les marques de la passion de ce plaisir interdit. Son intimité, tourmentée par la chaîne, elle fait l’offrande de sa douleur à cet homme.
Son sommeil comme chaque nuit s’annonce comme une épreuve intense chargée d’émotions.
Elle se laisse emporter par l’emprise de ses désirs et de ses tourments. Dans ses songes les images de son intimité tourmentée par cette chaîne prennent forme, symbolisant le lien complexe et douloureux qu’elle entretient avec cet homme. Au plus profond de ses nuits elle lui offre sa douleur, elle se livre à un rituel cathartique où la souffrance et le plaisir s'entremêlent dans une danse troublante et passionnée.
*******
Bérangère est une jeune fille de 22 ans étudiante, elle a été élevée dans les principes de la religion catholique avec des règles, des tabous. Elle est loyale envers sa foi, ses valeurs morales, sa discipline est issue de son éducation stricte de par sa croyance religieuse. Elle a toujours gardé une certaine réserve ou prudence envers les autres jeunes gens de son âge à la fac. Dans sa famille on n’est éduqué consciencieusement, pour respecter les traditions, les autorités religieuses, et peut-être même un brin conservateur dans ses opinions et son choix de vie.
Avec une éducation aussi restrictive, sa vie sexuelle entravée par ses tabous profonds, la laisse dans une situation d'une banalité décourageante. À 22 ans, elle demeure vierge malgré sa beauté et ses atouts physiques. Bien qu'elle soit séduisante, dès qu'un prétendant se rapproche, ses valeurs strictes refont surface, elle se montre très défensive."
Chapitre 2
Comme d’habitude je suis nue, quand j’ouvre ma boîte mail, le message que j’attendais depuis longtemps est là. A sa lecture il me demande d’être disponible semaine 43 du vendredi soir au lundi matin. Je continue la lecture il me donne des détails complémentaires notamment l’horaire du rendez-vous : 18h30. L’adresse du lieu me sera communiquée la veille de mon départ.
Cette fois j’y suis, d’un seul coup tout s’emballent dans ma tête. Mon cœur bat la chamade, il va devoir ne pas trembler plus de possibilité de faire marche arrière sinon je perds tout. C’est ma voie, mon destin, je fonce maintenant à tombeau ouvert vers le néant.
J’essaie de me raisonner, c’est de la folie, que cache cet homme à travers ses écrits. A travers ses mots je me suis fait prendre au piège. Ses écrits m’hypnotisent je suis comme un animale face aux faisceaux de phares de voiture, je reste immobile je ne contrôle plus rien. Je suis face à ma réalité, je prends conscience d’un seul coup que je ne suis plus dans un jeu. Il va falloir sauter dans le vide.
Il me faut expliquer cette absence à mes parents, même si à mon âge je suis libre de mes mouvements. Par principe, les informer est important, je vais inventer une adresse pour justifier mon absence. Lors du dîner en famille, je leur annonce que je vais m'engager dans une semaine de retraite pour réfléchir sur le sens de ma vie et approfondir ma foi. Ils reconnaissent l'adresse que je leur ai donnée, ayant eux-mêmes déjà participé à des retraites dans ce même lieu. Connaissant la discrétion qu’il règne dans ce monastère et le caractère temporaire des visiteurs cela ne servira à rien de me joindre ils n’auront pas de réponse. Voilà la raison du choix de cette adresse. Ils acceptent avec bienveillance cette absence.
La veille de mon départ, le mail final était là. J’ai été surprise quand j’ai reçu l’adresse, elle me rassure, mais elle a quand même un côté mystérieux, elle n’est pas dans ma logique. C’est dans les détails que se cache le diable.
*******
Dans l'obscurité oppressante de ce foutue parking désert, isolé de tout en pleine nature, aucun véhicule en vue, je me retrouve seule prisonnière de ma voiture, prise au piège au cœur de cet orage déchaîné. Le tonnerre gronde, résonnant comme un avertissement sinistre. Chaque éclair bleuté déchire le ciel, révélant des rideaux d'eau qui semblent danser malicieusement autour de moi. La lueur fantomatique des phares projette des ombres inquiétantes, accentuant mon sentiment d'isolement et d'incertitude. À la recherche fébrile de ce panneau salvateur, chaque seconde qui s'écoule dans cette nuit sinistre semble prolonger mon angoisse, comme si les éléments eux-mêmes conspiraient contre moi.
Dans ce cauchemar, je perds progressivement toute notion de direction, jusqu'à ce qu'un éclat surgisse soudainement dans la lumière des phares. Je guide ma voiture vers lui, entre deux balayages d’essuie-glaces, ce maudit panneau apparaît, il est et là, il m'attend. Il confirme l’adresse : Abbaye de Saint-Eutrope à 500 mètres. Zut ! Deux imposants blocs de pierre bloquent l'accès aux véhicules. Je vais devoir terminer le trajet à pied sous cet orage en pleine nuit à travers cette forêt lugubre. C'est impensable. Atteindre cette adresse relève d'un véritable calvaire, peut-être que je le mérite. Heureusement, je suis légèrement en avance. Et cette pluie qui ne cesse de tomber.
Dans un état d'angoisse croissant et emplie de questions, je coupe brusquement le moteur, j’éteins les phares. Plongé dans l'obscurité de l'habitacle, le fracas du déluge résonne sur la carrosserie ne fait qu'exacerber ma terreur, tandis que les rafales secouent violemment la voiture. Heureusement, j'ai ma grosse parka qui me procurera un semblant de protection contre la pluie battante. Le sol détrempé annonce la fin prochaine de mes Converses. Sur ce chemin transformé en torrent, les éclairs se reflètent par instants dans les flaques d'eau, créant une vision apocalyptique de ce monde en colère. Mon angoisse grandit, la peur de me perdre m'envahit, aucun point lumineux ne perce cette obscurité oppressante pour me diriger sur ce sentier. Je regarde mon portable, zut !!!! aucune barrette, je suis en zone blanche. Tel un marin désorienté au cœur des récifs, privé de tout phare pour le guider, je me trouve perdu, tiraillé par l'incertitude quant à la décision à prendre. Mon instinct de survie me crie d'attendre, mais une règle implacable m'oblige à être ponctuel, à l’heure dite devant cette porte.
Les minutes s’égrènent, l’orage ne faiblit pas, il va falloir prendre une décision, je me jette dans l’inconnue il faut y aller. Je sors de la voiture, c’est une furie je suis surprise par le bruit des bourrasques de vent dans le feuillage, les éclairs, le tonnerre, la pluie, c’est l’apocalypse une impression de fin du monde. La led de mon portable m’aide à me diriger sur ce sentier entre les feuillus. J’avance dans le néant toujours pas une lumière en vue, je suis terrorisé. D’un seul coup, un éclair puissant illumine la forêt d’un bleu métallique, en quelques secondes les arbres deviennent des ombres mouvantes brillantes, une fraction de seconde après le tonnerre, la puissance et la rapidité de l’onde de choc fait vibrer tout mon corps. Pour me protéger par réflexe je me suis accroupie est recroquevillé sur moi-même. Mon cœur bat la chamade. Je me mets à prier, je suis là, seule, c’est la main de dieu qui me fait payer mes dérives. Descendre en enfer semble être une sentence inévitable dans cette tourmente terrifiante.
Doucement je reprends mes esprits, il faut continuer à avancer, je reprends ma marche sur ce sentier boueux, mes Converse ne sont plus que des éponges, je commence à avoir froid, dans quel état je vais arriver devant cette porte. Au détour du chemin, au loin une lumière, un signe de salut. C’est le paradis, c’est l’enfer, mes soucis et mes tourments s’évanouissent, plus rien ne compte. Cette lumière représente l’accomplissement de ma destination. Un rayon d’espoir dans l’obscurité qui m’entoure.
Je continue à avancer vers cette lueur qui m’attire irrésistiblement c’est mon seul but. Je presse le pas malgré la pluie et les bourrasques de vent. Quelle apparence je vais avoir quand je vais arriver devant cette porte ? Il faut que je m’échappe de cet enfer, cette lumière est ma protection. Parvenue sur l’esplanade de l’abbaye dans l’obscurité, la façade peine à se dévoiler. Je devine un style d’art roman. Une imposante porte à double battant en chêne massif barre l’accès, tandis qu’un judas muni d’une grille me défie. Sous le porche, je tente de me protéger de la pluie. Un heurtoir devient mon unique lien avec le monde protecteur qui se cache derrière cette porte.
Je saisis le heurtoir et frappe frénétiquement pour signaler ma présence, le bruit résonne sinistrement à travers la porte. Dans l'attente, les secondes s'étirent, un silence oppressant règne, seulement perturbé par le grondement menaçant de l'orage et les bourrasques de vent qui s'engouffrent à travers les feuillages. Soudain, un doute lancinant m'étreint : est-ce qu'il y a réellement quelqu'un derrière cette porte ? Est-ce qu'elle va s'ouvrir ? En tentant de forcer l'ouverture, la résistance de la porte confirme qu'elle est fermée à double tour. L'idée de passer la nuit-là, au pied de cette porte, ou de rebrousser chemin vers ma voiture, me glace d'effroi. Même si l'enfer semble se tapir derrière cette porte, il me faut impérativement la franchir.
Je ressaisis fermement ce heurtoir et je frappe comme une damnée sur cette porte avec toute l’énergie du désespoir. Après quelques instants le portillon s’ouvre à travers la grille du judas Une voix divine s’adresse à moi.
— Bonsoir !!! c’est pourquoi ?
— Je suis Bérangère !!!!
— Ah parfait nous vous attendions !!!!
Soulagement, j’ai la sensation de me jeter dans les bras du diable, mais avec un délicieux bonheur.
Après de multiples cliquetis de serrures et grincement de barre de métal, la porte finit par s’entrouvrir. Je me précipite dans l’entrebâillement de ce sésame comme si j’étais poursuivie par une meute de loups.
Quelle n'est pas ma surprise lorsque je me retrouve face à un moine ! Son visage et son regard sont empreints d'une douceur apaisante, comme un rayon de soleil perçant les nuages de l’apocalypse que je viens de traverser. Ses petites lunettes rondes lui confèrent un air bienveillant, tandis que sa tête est ornée d'une tonsure, tel un halo sacré. Sa chasuble brune l'enveloppe comme un cocon protecteur, autour de sa taille, une corde blanche fait office de ceinture, trois nœuds pendants sur le côté évoquant une symbolique mystique. Il semble presque étonné comme moi, de me trouver là, son expression reflétant une sérénité presque surnaturelle.
— Vous êtes complètement mouillée, venez-vous réchauffer, je vais vous donner une soupe chaude pour vous réconforter.
— Merci, c'est très gentil, répondis-je avec gratitude.
Avec un grincement sourd, la massive porte de chêne se referme derrière moi. Je l'observe actionner une à une les lourdes serrures, chacune claque dans un bruit métallique est résonne dans la nef. Puis, il saisit la barre de fer massive et la fait coulisser dans les anneaux, condamnant définitivement l'entrée. Je ne peux m'empêcher d'être impressionné par la solidité de cette porte de chêne, véritable rempart contre le monde extérieur.
Cette tâche terminée, il m'invite à le suivre à travers un dédale de couloirs. Sa voix douce me réconforte. Je lui confie mes peurs sur le chemin menant à l'abbaye. Avec un sourire bienveillant, il me comprend et compatit. Il m'invite dans une petite salle sobrement meublée de quatre chaises et d'une table en formica. Il me propose de m'asseoir et de patienter pendant qu'il me prépare un bouillon chaud pour me revigorer.
Après m'avoir laissée seule, je patiente dans un silence total, observant la pièce. La seule source de réconfort est le Christ en hauteur sur le mur, avec sa branche d'olivier. J'essaie de clarifier mes pensées et de comprendre la présence de ce moine et le lieu énigmatique où je me trouve. Mon éducation me pousse à remettre en question la logique de cet endroit et la raison de ma présence.
Mon esprit s’évade, je suis d’un seul coup submergé par une profonde angoisse. Pourquoi suis-je ici, loin de mes proches ? Que fais-je dans cet endroit inconnu ? L'absence de repères familiaux pour me rassurer me laisse avec un sentiment de confusion et de détresse, ma gorge se noue, je me retiens de sangloter.
Après quelques minutes, il revient avec un grand bol fumant, m'invitant à savourer lentement cette soupe pour me réchauffer avant ma rencontre avec le frère Thomas.
M’annonce-t-il !!!
L'appellation "Frère Thomas" attire mon attention, car lors de nos échanges, il signait simplement "Thomas". De cela, j’en conclus que je vais également avoir affaire avec un moine, ce qui me laisse dubitative.
Ma soupe terminée, son apparition inattendue me fait sursauter. Je le détail du regard, captivée par sa silhouette imposante qui se découpe dans l'encadrement. Son entrée solennelle et son regard perçant me laissent interdite, comme happée par sa seule présence.
Le Frère Thomas se présente, je suis surprise par son attitude. C'est un grand homme, qui porte une chasuble brune. Son visage est anguleux, avec des yeux marrons dissimulés derrière de petites lunettes rondes. Sa tonsure lui confère un air austère. Son regard impose l'autorité. Il dégage une aura de sévérité et de commandement. Lorsqu'il s'adresse à moi, sa voix est ferme et grave, ne laissant aucune place à la familiarité. Tout en lui inspire le respect et la soumission. Sa posture droite et son maintien rigide reflètent une discipline de fer. Je sens que cet homme n'acceptera aucune remise en question de son autorité. Son attitude m'intimide et me fait sentir que je suis une simple soumise face à lui.
Je ne suis plus rien, ma jeunesse ne vaut pas grand-chose devant cet homme.
Cette rencontre inattendue me plonge dans une terreur profonde. Je suis prise au dépourvu, sans échappatoire. Un frisson d'effroi parcourt mon être, m'envahissant d'une angoisse glaciale. Il va me falloir affronter l'inconnu, même si cela signifie aller jusqu'au bout de mes décisions, dans un état de crainte et d'incertitude palpable.
Il m'invite à le suivre, avec ses grandes enjambées, il se met à marcher d'un pas rapide dans ses sandales bibliques. Je dois presque courir pour parvenir à le suivre, peinant à garder son rythme effréné. Il trace sa route sans se soucier de moi, m’obligeant à le rattraper tant bien que mal. Je me demande avec inquiétude où il m’emmène ainsi.
Arrivé devant une porte, il l'ouvre avec une clé. Il m'invite à entrer, je pénètre dans ce qui semble être son bureau. Au centre trône un imposant bureau en chêne, donnant à la pièce une atmosphère austère. Seul élément de modernité, un écran d'ordinateur brise la sobriété ambiante. J’en conclus rapidement que c'est de cet écran que tout a commencé il y un an. La pièce est plongée dans la pénombre, éclairée seulement par la lampe de bureau. Des vitraux en hauteur filtrent les éclairs de l'orage. Contre le mur, toujours présent, ce maudit Christ cloué avec sa feuille d’olivier semble me défier. Je me surprends en mon intérieur à blasphémer. Il s'installe dans son large fauteuil derrière son bureau, ne me proposant pas même la politesse de m'asseoir. Je reste debout, immobile face à lui, dans un silence pesant et oppressant.
Il ne s'est même pas soucié de savoir si j'avais fait bon voyage pour venir, ni des difficultés que j'ai eues à rejoindre l'Abbaye à pied.
Ma conscience me dit de prendre mes jambes à coup d’échapper à cet homme, de fuir ce lieu.
Mais je reste là, immobile comme une prévenue face à son juge attendant la sentence.
J’ai toujours ma parka mouillée sur moi, mes Converses trempées, je ne sais à quoi je ressemble et quelle attitude prendre.
Je suis résignée à subir, incapable de me soustraire à son pouvoir.
Je perçois un profond sentiment de culpabilité, je me sens fautive de me retrouver face à cet homme. Je n’ai pas résisté à ses échanges, mes pulsions avec le temps, elles ont pris le dessus.
Il ne correspond pas du tout à l’image que je m’étais faite de lui, mais il y a quelque chose en lui qui m’hypnotise. Je perds tout sentiment de révolte, je subis.
Sa prestance et son charisme m'impressionnent. Assis derrière son bureau il m’observe, je n’ose croiser son regard, je ne sais que faire de mes mains. J’ai un sentiment de culpabilité et de fascination. Je ressens un profond malaise, doucement je perds le contrôle de la situation.
Je ne veux pas l’admettre, mais lui sait pourquoi je suis là !!
Je me perds dans les méandres de mon esprit, je m’abandonne doucement à lui alors que je perds totalement le sens des réalités, de mes convictions.
Telle une souris entre les pattes d’un chat, je suis l’objet de son jeu pervers, dont lui seul connaît l’issue fatale.
Il me demande d’un ton autoritaire et sans appel : ‘’Déshabille-toi’’ !!!!! Ne laissant aucune place à la contradiction.
Je reste immobile, réalisant soudain que je ne suis plus dans le cocon familier de ma chambre devant mon écran d’ordinateur. Je suis face à la dure réalité, ce n’est plus un jeu. Je suis face à mon prédateur. Je l’observe médusée. Je ne sais quelle décision prendre, m’enfuir vue la prestance à laquelle il se déplace mes chances seraient dérisoires.
Il revient à la charge de façon plus autoritaire.
— Je t’ai demandé de te déshabiller !!!!!!!
Surprise et terrorisée, je n’ai d’autre choix que de baisser les armes, de me résigner, incapable de lui résister.
Je commence à enlever la parka et la pose sur la chaise qui se trouve à côté de moi.
C’est la première fois que je me déshabille devant un homme. Avec un sentiment de résignation, les mains tremblantes, je commence à me dévêtir lentement. Mes gestes sont hésitants, empreints d’une certaine pudeur face à cet homme qui m’observe.
Je retire mon pull, puis je déboutonne avec précaution ma chemise, laissant peu à peu apparaître la peau de mon torse. Une sensation de vulnérabilité m’envahit à mesure que je me dévoile. Je pose le chemisier également sur dossier de la chaise.
Les doigts tremblants je défais les lacets de mes Converses, je ressens le contact froid du carrelage sous mes pieds. Je défais ma ceinture, je fais glisser mon jean le long de mes jambes, me retrouvant bientôt en sous-vêtements devant lui. Je ne peux m’empêcher de croiser les bras sur ma poitrine, dans un geste instinctif de protection.
Il me détail de son regard froid assis confortablement derrière son bureau. Malgré mon malaise, il ne montre aucune compassion ou compréhension. Au contraire, à son attitude, il doit se délecter d’une jouissance perverse face à ma soumission.
Je suis là immobile en soutien-gorge et petite culote de jeune fille, impudique devant ce moine, au milieu de ce bureau et toujours ce Christ avec son laurier qui m’observe d’un regard inquisiteur. Ma honte est à son comble. Doucement au fond de mon bas ventre, une douceur est en train de naître.
Je suis là, j’attends. Quoi ? je ne sais pas.
Voyant que je tarde à m'exécuter, il me rappelle à l'ordre d'un ton sec et autoritaire.
— Je t'ai demandé de te déshabiller, c’est entièrement nue que je te veux !!!!!!! lance-t-il avec un ton qui ne souffre d’aucune contradiction.
Avec toute l’énergie du désespoir je tante ma dernière chance.
— Mais !!!!! Il ne me laisse pas le temps de terminer ma phrase.
Il se lève en furie de derrière son bureau, de peur, j’ai un mouvement de recul.
De sa taille imposante auréolée de sa chasuble, son regard perçant me transperce, me glace d'effroi. Son attitude dominatrice ne laisse aucune place à la négociation ou à la résistance de ma part.
Face à son insistance autoritaire, je comprends que je n'ai d'autre choix que de capituler.
En quelques mots, il me porte l’estocade.
— TU LE SAIS POUQUOI TU ES ICI !!!!!!!!!
En une fraction de seconde, j’ai compris la leçon, c’est le "coup de grâce", brisant définitivement toute volonté de m'opposer.
Terrorisée, je baisse les armes, n'ayant d'autre issue que de me soumettre à ses exigences.
Son ton et son regard ne me laissent aucune échappatoire.
Ma gorge se noue, des sanglots commencent à remonter.
Avec des gestes tremblants, je porte les mains à l'attache de mon soutien-gorge. Mes doigts hésitent un instant, avant de le détacher lentement. Le vêtement glisse le long de mes épaules, dévoilant progressivement la rondeur de mes seins nus face à son regard insistant. Une vague de pudeur et de vulnérabilité m'envahit alors que je me retrouve ainsi exposée devant lui. Malgré mon malaise, je poursuis mon déshabillage, faisant délicatement glisser ma culotte le long de mes jambes. Je me tiens maintenant complètement nue, mon intimité dévoilée à ses yeux avides. Mon corps frissonne sous le regard de ce moine, tandis que je me sens de plus en plus soumise à son emprise. Je ne peux m'empêcher de poser un bras sur ma poitrine, dans un geste instinctif de pudeur, une main sur mon pubis, mais cela ne fait que renforcer mon sentiment de vulnérabilité face à lui. J'ai l'impression d'être une proie face à son regard de prédateur, incapable de me soustraire à son emprise. Mon cœur bat la chamade, tandis que je me résigne à subir cette situation, n'ayant d'autre choix que de me soumettre à sa volonté.
Frère Thomas, m’observe.
***
Le visage de Bérangère est encadré par une chevelure blonde, qui contraste avec ses yeux d'un bleu limpide. Cette combinaison de couleurs lui confère une beauté douce et angélique. Ses traits fins et délicats lui donnent un côté femme-enfant qui accentue sa fragilité et son innocence. Ses grands yeux bleus reflètent une certaine naïveté. Sa bouche aux lèvres pleines semble hésiter entre l'expression de la peur et celle du désir naissant. Frère Thomas décèle une certaine vulnérabilité dont il se délecte, mais aussi une sensualité encore contenue. Son front lisse et son nez fin achèvent de dessiner les lignes harmonieuses de son visage, lui conférant une beauté pure et presque éthérée. Cette apparence juvénile et délicate tranche avec la situation dans laquelle elle est plongée face à Frère Thomas, renforçant son sentiment de fragilité. Son visage reflète ainsi un mélange de candeur et de sensualité naissante, accentuant son aura de vulnérabilité et de soumission.
Frère Thomas croise les yeux bleus limpides de Bérangère, ils reflètent une profonde appréhension tandis qu’elle se trouve nue devant lui.
Sa silhouette élancée, d’environ un mètre soixante-dix, se dévoile dans toute sa fragilité. Ses seins ronds et fermes se soulèvent au rythme de sa respiration saccadée, ses tétons rosés pointant légèrement. Sa peau laiteuse frissonne sous le regard insistant de Frère Thomas, révélant la délicatesse de ses courbes. Sa taille fine se courbe gracieusement avant de s'élargir sur des hanches généreuses. Ses longues jambes fuselées se terminent par des pieds délicats, achevant de dessiner les lignes harmonieuses de son corps de jeune femme. Une légère toison blonde dissimule à peine son intimité, ajoutant à sa vulnérabilité face à lui.
Malgré sa pudeur évidente Bérangère se tient là, offerte incapable de dissimuler davantage sa nudité.
***
Il prend son temps, m'observe avec attention. Puis, il revient à la charge, d'un ton autoritaire.
— Tes bagues et bracelets, tu les retires, tu les poses sur le bureau !!!!
Je suis surprise par cette exigence, mais j'obéis docilement, retirant mes bijoux pour les déposer sur le meuble comme il me l'a ordonné.
— Ta chaîne aussi !!!! ajoute-t-il en la désignant d'un doigt autoritaire.
Un moment de stupeur me saisit alors. Cette chaîne avec la médaille de la Vierge m'a été offerte le jour de ma première communion par mes parents, je ne la quitte jamais. Elle a une grande valeur sentimentale à mes yeux. Malgré mon hésitation, je porte les mains derrière ma nuque pour la détacher. Poitrine offerte, je la retire avec lenteur, avant de la poser sur le bureau, rejoignant mes autres bijoux. Un sentiment profond d'abandon m'envahit alors. Retirer cette chaîne, c'est comme perdre une part de mes valeurs, de mon identité, de ma foi. Je me sens dépossédée, vulnérable face à son exigence.
Je ressens de sa part aucune compassion. Il maintient son attitude autoritaire et inflexible. Il semble tirer une forme de satisfaction de me voir me soumettre à ses ordres, malgré mon trouble évident.
Son regard posé sur moi, face à lui, je suis perdue. Si un malheur m'arrivait, personne ne saurait où je me trouve.
Il revient à la charge
— Tes mains sur la tête !!!!!!
— Comme un pantin, je lui obéis docilement. C'est lui désormais qui tire les ficelles.
Il s'approche de moi, ma poitrine lui est offerte, palpitante d'appréhension. Je n'ose croiser son regard, car jamais un homme auparavant ne m'a touchée de façon aussi intime. Je sens ses mains se rapprocher, jusqu'à saisir fermement mes seins. À ce contact à la fois ferme et doux, tout semble exploser dans ma tête en un instant. Mes valeurs, mes tabous, tout vole en éclats. C'est mon corps qui décide à ma place, je perds le contrôle. Je n'ai plus de volonté propre, c'est mon corps à présent qui mène la danse.
Cette découverte de ma sensualité et de l'éveil de mon désir me déstabilise. Je me sens envahie par des émotions contradictoires, à la fois gênée et curieuse, effrayée et fascinée par ces nouvelles sensations.
Lorsqu'il caresse délicatement mes tétons, je les sens s'éveiller, se durcir sous ses doigts.
Je ressens une montée progressive du désir, comme si mon corps tout entier était en train de fondre sous ses caresses expertes. A chaque effleurement de ses doigts cela éveille en moi une excitation de plus en plus grandissante.
Doucement, avec volupté, je m'abandonne à ses caresses.
Mais dès que je me laisse aller, il me le fait payer cher. D'un geste brusque, il saisit le bout de mes tétons entre ses doigts, les pince violemment, les tire vers le haut. Une vive douleur me traverse, par réflexe, je cherche à protéger mes seins de mes mains.
— Tes mains sur la tête !!!! Me rappelle-t-il avec violence, tout en serrant mes tétons plus fort et en accentuant la traction vers le haut. Soumise, j'obéis, remettant mes mains sur la tête. Je grimace de douleur, essayant en vain de soulager cette traction en me hissant sur la pointe des pieds. Il joue avec mes seins, alternant les tractions douloureuses et les caresses de plaisir.
Je suis complètement perdue, ballottée entre ma souffrance et ma sensualité, ne sachant plus où donner de la tête.
Je me retrouve prise dans un jeu de domination ou la douleur et le plaisir se mélangent me laissant dans un état de confusion et de soumission.
Abandonnant mes seins, sa main glisse lentement sur mon ventre, poursuivant sa descente vers mon pubis. Bien que je sois apeurée, redoute ce contact, mon corps semble le réclamer avec ardeur. Sa main s'enfouit dans ma toison pubienne, elle enveloppe délicatement ma vulve. Ses doigts s'insinuent entre mes grandes et petites lèvres, cherche à débusquer mon clitoris. Bien que cette main autoritaire me terrorise, je ne peux le nier elle décuple mon plaisir au centuple. Lorsque je me caresse moi-même, j'éprouve du plaisir, mais cette caresse experte semble le démultiplier, me laisse dans l'incertitude de ma réaction. Je suis partagée entre la peur et l'excitation, mon corps réagit avec une sensualité que je ne me connaissais pas. Je me sens submergée par ces sensations nouvelles, ne sachant comment y faire face.
Ses doigts caressent délicatement mon clitoris, envoyant une décharge de pur plaisir à travers tout mon corps. Mains sur la tête comme il me l'a ordonné, j'ai du mal à garder l'équilibre, tant les sensations m'enveloppent.
— Tiens-toi droite !!!!" me rappelle-t-il d'un ton autoritaire.
Je reprends la position, complètement submergée par les méandres du plaisir qui m'emportent dans un flot tumultueux. Il joue avec mon clitoris, le faisant rouler entre ses doigts experts. Je plonge mon regard bleu dans ses yeux sombres, je suis égarée, ne pouvant que lui implorer d'accepter mon pardon, de ne pas m'abandonner ainsi. Mais il n'en a que faire, il continue de jongler avec mon plaisir. Dès que je m'affaisse sous l'effet du plaisir, il relâche son étreinte, me forçe à reprendre pied tant bien que mal. Je suis complètement submergée, incapable de résister à cette vague de jouissance qui me submerge. Son contrôle absolu sur mon corps et mes réactions me laisse dans un état de confusion et de vulnérabilité totale.
Hors du temps, je suis emportée dans un tourbillon de plaisir, comme un ressac qui ne cesse de me submerger. Doucement je me noie, je perds pied, happée par un flot continue de sensations agréables.
Il me rappel à l’ordre d’une voix dure
— Tiens toi droite !!!!!
J’obéis, complètement sonnée, je suis dans un nuage de coton mais jambes chancellent
Ses doigts caressent mon clitoris, mon corps est traversé par une décharge de plaisir. Les mains sur la tête, j’ai du mal à maintenir sur mes jambes, elles fléchissent, il me rappelle à l’ordre de son ton autoritaire.
— Tien toi droite !!!!!
Je reprends la position, je suis perdu dans les méandres du plaisir, celui-ci m’emporte dans un flot tumultueux. Il joue avec mon clitoris, il le fait rouler entre ses doigts. De mes yeux bleus, je croise encore son regard noir, j’ai perdu mon âme, je lui implore à nouveau d’accepter son pardon de m’abandonner ainsi.
Mais il en n’a cure, il continue de jongler avec mon plaisir, dès que je m’affaisse, il relâche son étreinte. Et moi comme un pantin j’en redemande. Je n’ai plus de morale.
Il recommence à jouer avec mon plaisir, intensifiant ses caresses. Je me sens prise au piège, incapable de résister à l'orgasme qui approche.
Depuis le plus profond de mon être, une vague de sensations dévastatrices déferle à travers mon corps, tel un tsunami.
Je ne tiens plus sur mes jambes. Je m’effondre au sol, il ne me lâche pas. Il tient ma vulve à pleine main. Il fait rouler mon clitoris entre mes lèvres. L’orgasme ne s’arrête pas.
Il l’entretien, je serre les cuisses pour garder sa main en moi.
— Je suis ton maître !!!!
— Oui, vous êtes mon maître !!!!
— Tu es ma soumise, mon esclave !!!!
— Oui je suis votre soumise, votre esclave !!!
— Tu es ma chienne !!!!
— Oui je suis votre chienne !!!!!!
J’accepte tout, même le plus abjecte, ces paroles ne font qu’amplifier mon orgasme, il me lamine je ne suis plus rien, j’explose comme un big-bang intérieur, je me volatilise, je n’existe plus !!!!
Il me lâche, doucement l’orgasme me quitte en douceur, couchée sur le sol en chien de fusil, je reprends doucement mes esprits. Il me tend la main, avec dévotion, je me mets à lécher ses doigts recouverts de mon essence intime. Un sentiment de plénitude m'envahit.
J'ai compris, au plus profond de mon être, que mon seul but désormais sera de retrouver la force et l'intensité de cet orgasme, quoi qu'il m'en coûte.
Un rempart vient de s’effondrer, je suis prête à trahir toutes mes valeurs, mes tabous pour ce plaisir.
Je suis allongée au sol, dans l'attente, n'osant sortir de mon univers de jouissance et de bonheur. Après quelques minutes, un ordre fuse soudain :
— Remets-toi debout, mains sur la tête !!!! domptée, je m'exécute docilement, me positionnant face au bureau.
Je le vois alors sortir du tiroir une poche en toile de jute. Il la pose sur le meuble, le bruit évoque celui de pièces métalliques à l'intérieur.
Il plonge sa main dans le sac en toile, il sort à ma grande surprise un collier de métal, tel un symbole d'esclavage.
— Relève ta chevelure et dégage ta nuque. M'ordonne-t-il.
J'obéis docilement, offrant ma nuque découverte. A ma grande surprise je ressens un délicieux sentiment de soumission m'envahir, je m'abandonne complètement à cet homme, à sa volonté.
Il ouvre le collier et le passe autour de mon cou. Je sens le contact froid du métal, le poids de cette servitude qui s'abat sur moi.
Il referme le collier sur mon cou avec une sorte de clef, j’entends le clic de la serrure qui confirme mon asservissement.
Pendant quelque seconde j’ai un sursaut de réalisme cela provoque en moi un profond malaise spirituel et psychologique le contraire de mes valeurs chrétienne, mais mon choix est fait le désire de me soumettre et le plus fort, j’accepte avec délice le port de ce collier.
Je fais le grand saut de l’ange, je plonge avec bonheur dans les ténèbres de l’enfer.
Il me pose également des bracelets aux poignets et aux chevilles.
A mon grand étonnement, j’ai comme un ressentiment de fierté, un sentiment de liberté, mon corps est libre de vivre ses propres désirs comme il le souhaite. Je me sens libérée du carcan religieux.
— Mets-toi genoux !!!!
Je m’exécute et je m’agenouille à ses pieds.
Il me tend son pied chaussé de sa sandale biblique.
Je me prosterne humblement, je prends délicatement son pied entre mes mains. Je me mets à le lécher avec dévotion, je réalise que plus rien ne m'appartient désormais. Je suis entièrement vouée à cet homme, je suis prête à me dissoudre dans le sol.
Soudain, je sens la pression d’une pique sur ma nuque. Il me force alors à rester prostrée à ses pieds, une sensation de soumission totale m'enveloppe.
Je reste là immobile dans toute ma nudité, une joue posée sur ses pieds, je suis heureuse et sereine de lui offrir ma soumission.
— Debout, mains sur la tête !!!! Ordonne-t-il soudain.
J'obéis aussitôt, prenant la position exigée. C'est alors que je découvre qu'il tient dans sa main une sorte de baguette fine et souple, dont je sentais la pointe sur ma nuque.
— Tête droite ! m'intime-t-il. Je sens la baguette glisser sous mon menton pour redresser ma posture.
Soudain, la baguette s'abat avec force sur ma poitrine, provoquant une vive douleur, comme une lame de rasoir. "
— AAAÏÏÏE !!!! je m'exclame,
Je reculant par réflexe pour éviter un nouveau coup.
— Reviens ici, à mes pieds !!!! me menace-t-il, brandissant sa baguette.
Apeurée, je m'exécute.
Je réalise alors avec effroi une compagne de ma soumission, que j’avais oublié, celle de la douleur !!!!
Je décèle dans son regard et sur ses lèvres une expression empreinte de sadisme, trahissant son plaisir à me voir souffrir.
Je vois arriver un second coup de baguette, cette fois sur mon ventre. Je contracte instinctivement mes abdominaux pour tenter d'encaisser le choc. Mais la douleur est vive, telle une lame de rasoir qui me cisaille l'estomac.
— AAAAARGH !!!!! Je hurle submergée par la souffrance.
— Rentre le ventre !!!!! m’ordonne-t-il.
Malgré la douleur lancinante, je m'efforce d'obéir, sentant les sanglots monter dans ma gorge.
Je suis perdu dans mes contradictions, m’infliger de la douleur, je l’acceptais, mais la subir me fait peur.
Celle-là, je ne l’ai pas vu venir, un coup de baguette plus fort et bien plaquée sur mes cuisses me rappelle à l’ordre. La douleur est cuisante.
— Tes cuisses écartée !!!!! Me demande-t-il d’un ton dur.
J’obéis, de mes yeux bleus je lui implore un peu de clémence.
— Parfait c’est la position que tu devras avoir chaque fois que l’on te demande d’avoir les mains sur la tête.
— Oui maître !!!! apeuré je lui réponds.
Dans ma tête dans un mélange d’émotion contradictoire tout s’entrechoque, le plaisir de ma soumission et cette douleur, dans quel enfer veut-il m’amener ?
Je le vois prendre un morceau de papier sur le bureau, il dégage mon front, il le plaque sur mon front, et appuis fermement je sens plusieurs fois la pression de ses doigts sur mon crâne et il retire le papier.
Je me demande ce qu’il peut bien y avoir sur ce papier.
— Voilà, maintenant tu n’es plus Bérangère, tu es le numéro 27 !!!!!! Retiens bien ce numéro !!!!
Quand il m’annonce ce nombre écrit sur mon front, j’ai comme un sentiment d’être dépouillée de mon individualité d’être réduite à un simple numéro qui me déshumanise.
Cela suscite chez moi un sentiment d’isolement, de séquestration, d’inquiétude et d’incertitude sur ce qui m’attend pour la semaine avenir.
— Tourne toi, tu poses tes mes mains sur tes chevilles !!!!!!
Je le regarde, les mains toujours sur la tête, ébahie et je ne comprends pas ce qu’il veut.
Je me prends un violent coup de baguette sur les cuisses
— AAAAARGH !!!!!
— Je t’ai dit de tourner et de poser tes mains sur les chevilles !!!!
Je réalise l'étendue de ma dégradation, je m'incline, le visage brûlant de honte, exposant à son regard les zones les plus intimes de mon intimité.
Comment ai-je pu me résoudre à une telle soumission, moi qui ai suivi avec assiduité l'enseignement du catéchisme ? Jamais je n'aurais cru me retrouver un jour dans une position si crue et offerte, face à un homme d'Église.
Je suis au plus profond de mon humiliation, je lutte mais mon corps aime ça, pour moi la partie est perdue d’avance. Mon corps attend cette main qui viendra fouiller mon intimité.
J’attends, il ne se passe rien, il doit se repaître du spectacle que je lui offre.
Une douleur violente et cuisante vient me cisailler mon entre jambe, je ne l’attendais vraiment pas celle-là. De douleur, les larmes aux yeux je me relève, protège mon sexe de mes mains.
Je le regarde surprise des larmes coule long de mes joues.
— Tes mains sur la tête, numéro 27, tu as pris du plaisir. Ici rien n’est gratuit ici en retour il va falloir en payer le prix fort.
Une peur m'envahit.
Je croise son regard, qui laisse transparaître de la méchanceté, de la cruauté, un plaisir malsain à me faire souffrir.
Je me demande où je me suis fourvoyé, que vais-je subir.
Il me passe une chaîne à mon collier et avec mes bracelets, me lie les mains dans le dos.
Il donne un coup de téléphone.
— Nous arrivons !
J’en conclus que des personnes m’attendent. Que va-t-il m’arriver ?
Il tire sur ma chaine, nous sortons de son bureau, il m’entraine dans un dédale de couloir.
J’ai toujours du mal à le suivre. La chaîne se tend, le collier me cisaille la nuque. Il en n’a cure, de l’autre main il tient cette baguette qui me fait peur.
Je sens la fraîcheur du sol sous mes pieds nus, le vent frais caresse ma nudité, tandis que mes seins tressautent au rythme de mes pas.
Il ouvre une porte, et me force à le suivre.
L’endroit ressemble à une vaste chapelle, mais la faible luminosité rend difficile définir la limite entre la nef et le chœur.
Deux moines nous attendent et me placent au centre du cœur qui domine la nef. J’ai le sentiment, là nue, avec mon numéro sur le front devant ces deux moines d’être fautive.
Ils m’observent de leurs yeux suspicieux.
Les mains attachées dans le dos, je ne peux cacher ma nudité.
Un des moines s’adresse à frère Thomas, m’ignorant totalement.
— On lui attache les mains devant ?
— Oui parfait.
Je me laisse faire prête à subir mon calvaire.
Ils font descendre une corde du plafond. Je les observe incrédule.
Ils attachent cette corde à mes bracelets et commencent tous les deux à tirer sur la corde avec énergie. Je ne peux empêcher cette traction, mes bras remontent au-dessus ma tête.
Que vont-ils me faire subir ?
De par leurs gestes et leur regard, ils n'ont aucune compassion pour moi.
Je commence à sentir la traction sur mes articulations.
— Pitié ne fait pas de mal !!!!!
Ils ne se soucient guère de mes plaintes. Je sens les secousses des tractions à travers mon corps, les menottes à mes poignets me font souffrir. Mes pieds ne touchent plus le sol. Leurs robes de bure brune se balancent comme s'ils sonnaient les cloches de l'angélus.
J'ai le sentiment de me comporter comme une martyre dans ma plus simple nudité, je pends au bout de cette corde, je me laisse aller, j’ai la sensation sournoise de leur offrir ma souffrance.
Résignée, je m’abandonne à mes bourreaux.
Quelque chose roule dans mon dos, les deux moines écartent mes jambes. Cette chose se positionne sous mon entrecuisse. Je baisse la tête, ma surprise est grande quand je vois un cheval d’arçon cubique mais positionné sur l’angle.
Le moine relâche la corde et mon intimité vient se fendre sur cette arête.
La douleur se répand dans mon bas ventre, je grimace de douleur.
Chaque moine remonte mes chevilles en arrière et les fixent, je peux plus déplier mes jambes.
Ma douleur et plus grande c’est une torture. Tout le poids de mon corps est sur cette arête. J’ai l’impression que mon corps va se fendre en deux. Des larmes coulent le long de mes joues.
— AAAAARGH !!!!!
Il me laisse là seul, sans s'intéresser à mes plaintes, suppliciée au cœur de cette chapelle.
La chapelle s’éclaire en totalité, et je découvre devant moi de longues tables des bancs, et sur les tables des couverts. En définitive c’est le réfectoire.
J’essaie de prendre appui sur mes chevilles pour soulager mon entre-jambe. Mais les crampes dans mes cuisses arrivent vite. De l’autre côté, je tire avec mes mains sur la corde pour me soulever, mais c’est mes bras qui finissent par me lâcher ? Je souffre le martyre, mes poignets sont douloureux par le métal qui les cisaille. Je suis en enfer, je subis ma torture avec abnégation.
Je puise dans mes forces intérieures pour continuer à supporter cette douleur lancinante.
Personne de ma famille, de mes amis, n’a connaissance du lieu où je me trouve, ni les épreuves que je traverse. Je suis seule face à ma souffrance.
Dans un élan de lucidité, je m'imagine la réaction de ma mère si elle me découvrait dans cette posture, nue et soumise à cette torture. Loin de la honte, j'en serais fière. Je la défierais du regard, car je suis vivante et déterminée à vivre jusqu'au bout mes désirs, mes pulsions.
Dans les méandres de ma solitude, ma résilience ne fait que s’amplifier face à cette adversité qui m’accable.
Il y encore trois heures, jamais je n’aurais imaginé subir un tel supplice et en n’être le sujet de ce spectacle.
Les moines entrent dans la pièce en discutant entre eux, plaisantent, ils s'installent à leur table, indifférents à mon supplice, à ma souffrance. À travers mes larmes et la douleur de plus en plus vive dans le bas de mon ventre. Je remarque avec surprise la présence de plusieurs femmes nues, avec un numéro inscrit sur le front, un collier et des bracelets. Je comprends leurs rôles, elles servent le repas aux moines.
Je remarque à table la présence du frère Thomas, de ses deux assistants, et également du frère qui m’a accueilli.
Une femme nue devant un pupitre lit à voix haute plusieurs chapitre de la bible pendant qu’ils prennent leur repas.
Je me demande dans quelle bacchanale je me suis fourvoyée.
A suivre peut-être. 😉
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"Il est plus facile de briser un atome qu’un préjugé." – Albert Einstein
La pluie tombe avec une intensité hypnotique, des gouttes résonnant contre les fenêtres. La pièce est faiblement éclairée. La lueur d'une lampe à huile vacille sur une table en bois, créant des ombres sur les murs. Un parfum flotte dans l'air, mais il ne dissipe pas l'atmosphère lourde et chargée de tension.
L'âme tourmentée est assise sur un fauteuil en velours, les mains crispées sur les accoudoirs, le regard perdu dans la contemplation de la pluie. L'âme apaisante est debout près de la fenêtre, observant les gouttes d'eau qui ruissellent le long des vitres, une expression de souci et de compassion sur le visage.
L’orage gronde au plus profond de moi… je me débats. Je suis attachée à ces lianes qui me fouettent, me répétant sans cesse que je mérite tout cela… que quoi que je fasse, l’histoire se répétera…
Ces pensées ne sont pas les bonnes, tu le sais. Elles t’entraînent du mauvais côté, vers des ténèbres qui ne t’appartiennent pas.
Mais comment m’en libérer ? Elles semblent si réelles, si puissantes. Chaque fois que j’essaie de m’échapper, elles me rattrapent, me tirent encore plus bas.
Ces lianes sont faites de peurs et de douleurs passées. Elles ne sont pas invincibles. Elles s’accrochent à toi parce qu’elles ont été nourries trop longtemps. Mais tu es plus forte qu’elles, tu as en toi la lumière pour les dissiper.
Comment trouver cette lumière ? Comment briser ces chaînes invisibles ?
En reconnaissant que ces pensées sont des illusions. Elles cherchent à obscurcir la lumière en toi, mais elles ne te définissent pas. Ce mécanisme de pensée, ces lianes, sont un réflexe de survie. Celui qui t'a autrefois protégé, mais qui maintenant te maintient prisonnière. Il est essentiel de comprendre que ce mécanisme, bien qu'il semble te protéger, n'est pas le bon chemin vers la guérison.
Mais pourquoi ce mécanisme persiste-t-il alors, si ce n’est pas le bon ?
Parce qu'il est enraciné dans des expériences passées, des moments où tu as appris à te protéger en te repliant sur toi-même. Tu es plus forte, plus consciente. Ta conscience de leur existence est déjà une victoire. Respire profondément et rappelle-toi que tu mérites la paix, la joie, et l’amour.
Chaque instant semble une lutte. Comment transformer cette bataille intérieure ?
Chaque instant est une nouvelle opportunité. Ta force de caractère et la douceur de ton cœur sont tes armes les plus puissantes. La guérison commence par l'acceptation, par la reconnaissance que ces pensées sont des illusions, des ombres du passé. En choisissant de les voir pour ce qu'elles sont, tu peux commencer à les dissiper, à faire place à la lumière.
La guérison… c’est donc possible ? Même après tout ce temps ?
Oui, c’est possible. La guérison est un processus, un cheminement. Tu n’es pas seule dans ce combat. En acceptant et en aimant chaque part de toi, même celles qui sont blessées, tu fais un pas vers la libération. Tu peux surmonter ces ombres et te libérer des chaînes invisibles qui t’entravent.
La pluie continue de tomber, mais une chaleur douce commence à se répandre dans la pièce, comme si les mots de l'âme apaisante avaient allumé une lueur d'espoir.
L'âme tourmentée prend une profonde inspiration, fermant les yeux un instant pour se recentrer.
(plus doucement) Tu as raison… Ces chaînes ne me définissent pas. J’ai la force de les briser.
Oui, et tu n’es pas seule. Nous sommes ensemble dans ce combat. Je suis là pour t’aider à retrouver ta lumière.
L'âme tourmentée ouvre les yeux, et un léger sourire apparaît sur son visage. Les gouttes de pluie semblent moins oppressantes, presque apaisantes.
Merci… pour ton soutien, pour tes paroles. Je sens que je peux y arriver, petit à petit.
Un pas à la fois, un instant à la fois. Et chaque moment est une chance de choisir la lumière sur l’ombre et de les conjuguer comme tu le souhaites.
Le silence se rétablit, mais cette fois, il est empreint de sérénité et de compréhension. La pluie continue de tomber, mais l'orage intérieur de l'âme tourmentée commence doucement à se dissiper, laissant place à une paix nouvelle.
LifeisLife
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Son empreinte me brûle, quoi que j'aie pu tenter de m'y soustraire. Elle reste inextriquablement tissée dans la texture même de mon être. La première fois que j'avais voulu l'embrasser, j'attendais des transports ou une gifle. J'eus droit à des rites un peu slaves, des signes cabalistiques, de longs gants noirs enlevés lentement, des doigts en grille sur ma bouche, des lèvres chaudes qui se moquaient de moi. Dès le premier soir, tout était déjà inscrit. Les choses ne sont jamais fatales, sans doute mais précisément parce qu'elles ne le sont pas, elles ne se libèrent jamais du passé qui les fait grandir, des regards et des silences qui les font surgir. Elles naissent à chaque instant de l'instant qui les précède. Chaque parole échangée entre nous trace et définit d'avance les courbes de la relation. Les sentiments n'ont jamais l'épaisseur qu'ils ont dans le silence. Le temps qui s'écoule entre l'évènement et le récit leur prête tous les reflets, toutes les réfractions du souvenir. Pour ne jamais mentir, il faudrait vivre seulement. Mais les projets secrets, les desseins du cœur et les souvenirs brisent souvent cette simplicité impossible. Emmanuelle disparut de ma vie. Ne recevant aucune réponse aux lettres que je lui adressais, je cessai de lui écrire. Elle ne ne demeurait pas moins présente. Je m'éveillais le matin avec un sentiment d'abandon. Je ne pouvais concevoir qu'un amour aussi intense ait pu achopper sur ce qui m'apparaissait plus comme une indélicatesse que comme une trahison. Je croyais naïvement qu'elle reviendrait. Je demeurai trois mois ainsi dans l'incertitude. Je sursautais en entendant la sonnerie du téléphone, j'attendais le courrier avec angoisse. J'imaginais son existence à Rome. Je vivais comme un automate. J'accomplissais le rituel de la vie quotidienne, je voyais des amis, je faisais l'amour, mais ces gestes restaient extérieurs à moi-même. Mécaniquement, je ne m'y impliquais pas. Une maladie intérieure me minait. Personne autour de moi ne se doutait du drame que je vivais. À qui aurais-je pu en faire la confidence ? Personne ne connaissait l'existence d'Emmanuelle. Il ne me resterait aucune trace de cet amour. Cette idée m'effrayait parfois. Qu'un être ait pu remplir à ce point ma vie et s'effacer sans laisser aucun signe. La première fois que je la rencontrai au vernissage d'une exposition Giacometti au Musée Rodin, je fis tout pour attirer son attention. Juliette ne m'adressa pas un regard.
C'est un paradoxe littéraire. Plus on décrit les gestes de l'amour, plus on les montre, plus la vision se trouble. Il y avait dans son regard comme une colère retenue, une condescendance moqueuse. Elle n'était pas bavarde, mais imprévue et subtile. Son intérêt la portait là, où précisément, je n'étais pas. Est-ce cette froideur qui m'intrigua ? Quand je lui adressai la parole, elle ne m'écouta qu'autant que la politesse l'exigeait. Elle arborait l'air résigné que les victimes de la mondanité réservent aux fâcheux, aux raseurs. Elle était aussi insensible à l'enthousiasme que je lui manifestais que peut l'être une statue en marbre du sculpteur. Quand je lui demandai son numéro de téléphone, elle me toisa avec une expression offensée. Eût-elle exprimé un peu plus d'urbanité qu'elle aurait moins piqué ma curiosité. La froideur de cette inconnue m'aguichait. Les contraires s'attirent. Sa présence me gênait. Elle s'interposait entre mes rêves et moi. Elle m'empêchait même de songer à elle. Notre rencontre avait du piquant. Le soin extrême qu'elle prenait pour afficher une élégance toute détachée m'intriguait. Une indifférence courtoisie m'eût découragée avec plus d'efficacité. Qu'avais-je fait pour la mériter ? Je n'eus pas le loisir de lui en demander l'explication car elle disparut en me tournant le dos. Le lendemain, je lui fis porter un bouquet de tulipes Bianca à son hôtel, accompagné d'une carte amicale. Je ne reçus aucune réponse. Je n'en fus pas étonnée. Espérant la rencontrer, j'allai bientôt me poster à la porte du Bristol, son hôtel. Je l'attendis sur le trottoir de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Enfin, je la vis apparaître. Dans les reflets de la porte à tambour, elle me parut plus grande, plus élancée, plus altière que jamais. Un soleil printanier éclairait alors mon espoir. Plutôt réservée, je n'avais pas pour habitude d'accoster une inconnue. Mais sa beauté exacerbait mon attirance saphique, fut-elle sans fière assurance. Elle sembla hésiter sur sa direction.
Elle m'observait. Je n'en menais pas large. Je devais représenter un spécimen un peu nouveau pour elle. Je me flatte volontiers d'une absence de sentiments. Il m'arrive pourtant d'avoir ainsi des faiblesses qui trouent, malgré moi, mon indifférence et ma facilité à vivre. Cette incertitude l'humanisa à mes yeux. Sans hésiter, je m'approchai d'elle. Quand elle m'aperçut, elle eut un soudain mouvement de recul. Je lus dans son regard noir la lueur de blâme que l'on réserve aux extravagances d'une folle. "- Encore vous", soupira-t-elle. Notre conversation fut aussi cordiale qu'un échange de coups de pistolet, le matin, à l'aube, entre deux duellistes. Malgré mon sourire avenant, et ma fausse innocence, la partie semblait perdue. Je pensais à cette citation de Vigny: "Au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur dire pardon". - Pourquoi ne me laissez-vous pas le temps de m'expliquer ? N'aimez-vous pas les tulipes ? - Je n'ai aucune envie d'entendre vos explications. - Pourquoi ne pas accepter le dialogue amical ? Avez-vous peur de votre propre faiblesse ? Je vis passer une flamme assassine dans ses yeux. Une femme ne pouvait-elle pas offrir des fleurs à une autre femme ? - Vous n'êtes pas de nature à m'en inspirer. - Pourquoi cette brutalité ? Pourquoi toujours imaginer le pire ? Que faites-vous de l'amitié ? - Me croyez-vous à ce point naïve ? Avec vous, je sais très bien à quel type de femme j'ai affaire. - C'est mal me connaître et me faire un procès d'intention. Je ne suis pas une amazone. - Prenez-le comme vous voudrez. Mais laissez-moi, vous perdez votre temps, je suis pressée. - Puis-je vous déposer quelque part ? - Non, c'est inutile, je reste dans ce quartier. - Avez-vous l'intention de déjeuner ? - Oui, mais pas avec vous. - Je vous propose un pacte amical. Nous déjeunons ensemble et je vous promets de ne plus tenter de vous revoir. Parole de femme, honneur de femme. Elle me regarda d'un air dubitatif. Balle au centre. - Puis-je accorder le moindre crédit à quelqu'un qui se comporte comme vous ? - Je vous répète, je vous donne ma parole d'honneur. Je la sentis vaciller. La situation tournait à mon avantage. La victoire était proche. Restait à traverser le pont d'Arcole. - Votre parole d'honneur, répéta-t-elle en haussant les épaules, je ne me fais aucune illusion sur vous. Mais je suis plus que lasse de votre insistance et de votre folie. Alors, je vous accorde vingt minutes. Pas une de plus.
Cette rencontre avait un sens symbolique. Au fond, elle m'initiait à la distance. Eût-elle voulu jouer les énigmatiques, elle eût pu y trouver une satisfaction. J'étais en train de lier à elle, dans ce monde plein de sensualités et de menaces, tout le bonheur que j'attendais de cette rencontre. Le présent de l'amour ressemblait au négatif d'une photographie argentique. Il fallait attendre le développement pour en avoir le cœur net. Parfois, il réserve bien des surprises. L'ennui, c'est que ce genre de difficultés est difficile à dire. Un restaurant nous tendait les bras à l'angle de la rue du Cirque. Je l'y conduisis. Pendant le déjeuner, elle resta fidèle à elle-même. Sur la défensive, hautaine, éludant toute question personnelle, ne m'offrant que l'armure d'une personnalité bouclée dans les conventions et le dédain. La glace contre le feu. Pourtant quelque effort qu'elle fît pour être désagréable, elle ne parvenait pas à me déplaire. Je sentais en elle, derrière la Ligne Maginot qu'elle m'opposait, un attirant tumulte de contradictions qui n'était pas sans charme. Au moins, elle ne ressemblait à personne. En vérité, il faut bien reconnaître que moi aussi. Le café bu, elle se leva et, sans se départir de son air farouche, elle prit congé. Pendant quelques instants, cette femme m'avait paru précieuse. Je n'attendais plus d'elle que l'ultime cadeau qu'elle pouvait me faire: s'en aller. - Maintenant que j'ai eu la faiblesse d'accepter votre déjeuner, j'espère que vous allez tenir votre promesse. Merci pour les tulipes. Adieu. Elle disparut laissant derrière elle un sillage glacé comme un blizzard. Je tins parole. Pendant dix jours. Puis je l'appelai dans sa propriété non loin de Bordeaux, dans les vignobles. - Et votre promesse, s'exclama-t-elle. En plus, vous êtes parjure. Le ton de sa voix n'exprimait qu'un courroux de façade purement formel. Ce qui était un progrès. Et puis n'avais-je pas évité le pire, elle n'avait pas raccroché. - J'ai promis de ne plus vous voir, pas de ne pas vous téléphoner. - Vous êtes bien française, dit-elle en ciselant ce qualificatif pour marquer un insondable mépris.
Elle se sentait maintenant légère ainsi qu'elle voulait l'être pour vagabonder sans un mot, d'un sourire à un lit. Les choses se passaient, hélas, avec une inconsistance, un flou qui se durcissait ensuite en sentiments, en convictions, en images, mais qui semblaient nés d'abord du hasard, d'un kaléidoscope dérisoire hâtivement secoué. Maintenant que l'amère habitude de ses amabilités était prise, je prenais un certain plaisir à la voir décocher ses flèches. - Quand venez-vous à Paris ? - Que vous importe puisque vous m'avez juré de ne pas chercher à me revoir. - Je sais par l'une de mes amies, que vous serez après-demain à un dîner chez les Moras. - Vous ne me donnez pas envie de m'y rendre. J'attendais de cette rencontre quelque chose de confus, une issue possible. J'étais pleine d'espoir. Mais une pensée surtout me troublait. Pourquoi cette femme était là et non une autre ? Quelle suite de hasards, d'agissements fortuits, de contretemps, d'obligations, de retards avaient tissé les fils de cette rencontre à la fois prodigieuse et dérisoire ? Quand elle raccrocha, je conservai un instant le combiné muet à la main. Pourquoi insister ? Oui, pourquoi ? Par jeu ? Il y a des rencontres qui, comme celle-ci, ne commencent pas précisément par de forts encouragements. Si elle avait ressenti un coup de foudre pour moi, elle le dissimulait bien. Peut-être n'aimait-elle pas partager son lit avec une femme ? Tout simplement. Mais alors, pourquoi ne pas me l'avouer ? Il y a des vérités qui ne méritent aucune contestation. Mais alors, pourquoi n'avoir en tête que cet horrible mot de réciprocité La réciprocité en amour est un calcul bourgeois. Pas d'investissement du capital sans un rendement substantiel. Cette femme, sans doute mariée, avait beau me rabrouer, elle me plaisait. sapiosexuelle exigeante, bisexuelle très pratiquante. Elle m'attirait pour une raison que je ne cherchais pas à m'expliquer. Mais après-tout exige-t-on de Dieu qu'il vous donne des preuves de réciprocité. Et puis parfois, en amour, on a l'impression sans vraiment savoir pourquoi, qu'en dépit des obstacles, le destin a déjà gravé notre avenir. Calculer la somme des probabilités qui amène deux personnes à se parler, puis à s'aimer, est une opération effrayante. Surtout si l'on considère que du silence, il peut résulter une passion, fruit d'une accumulation exponentielle de hasards. Et cette histoire aussi était probablement déjà écrite dans un mystérieux livre qu'hélas je n'avais pas lu. Comme se serait simple de pouvoir consulter le livre des destinées avant d'offrir un bouquet de tulipes à une femme. On éviterait tant d'impairs, de temps perdu, de malentendus, mais on passerait aussi à côté de la vie et de ses surprises. Elle vint à Paris. Je me trouvai au même dîner qu'elle. Elle m'accueillit avec son habituelle mansuétude. Après le dîner, elle tenta de s'éclipser mais je la rejoignis dans l'escalier, abandonnant mon amie Emmanuelle. L'immeuble donnait sur le jardin du Luxembourg. Il y avait dans l'air je ne sais quel parfum de printemps. Nous fîmes quelques pas en silence.
Quelle nuit réelle me donnerait autant d'émotions, de feu dans le cœur ? Vivre m'amusait, j'étais jalouse, sentimentale, elle était indifférente, cynique. Il me semblait choisir sur des coups de dés, dont j'ignorais toujours si je les jetais moi-même. Un silence doux et reposant comme une paix. Elle avait une voiture anglaise, comme elle. Elle était née à Londres mais elle vivait à Bordeaux. Je lui demandai de me raccompagner. Elle accepta en poussant un soupir. Elle gara sa voiture en bas de chez moi. Elle semblait avoir épuisé ses ressources d'agressivité. Je tentai alors de l'embrasser en posant une main audacieuse sur sa cuisse nue. Elle ne me repoussa pas. Au contraire, elle répondit à mon désir avec tant de fougue que j'en fus presque déconcertée. Une grande bataille est celle que l'on remporte avec une résistance farouche. Je la dévêtis contre le mur. La découverte de son porte-jarretelles me troubla. Elle ne pouvait exprimer plus clairement ses intentions. Ainsi, elle s'était armée pour l'amour. Rien n'avait été laissé au hasard. La seule chose qu'elle avait abandonnée au jeu des circonstances, c'était le choix de la partenaire. Avais-je même été choisie ? Cette dérision me parut tragique. Bientôt, je me ressaisis. Après tout pas de raison de se lamenter à propos d'un porte-jarretelles. Nous accomplîmes tous les rites que nous attendions l'une de l'autre. L'angoisse avait disparu. Le silence se chargea du reste. Dès lors, elle bascula, comme une statue bascule de son socle. Nous nous retrouvâmes chez moi. Et ce fut comme si, de toutes ses forces, elle tenait à démentir l'indifférence qu'elle m'avait manifestée. Nous nous aimâmes dans une douce ambiance de paix conclue, sur un lit d'armes abandonnées et de sensualité débridée. Déshabillée de son agressivité et de sa pudeur, elle demeurait menaçante comme une tempête apaisée. Ses refus donnaient un prix mystérieux à son abandon. Je l'admirais comme une belle énigme. Avais-je véritablement une femme devant moi qui avait cédé à une pulsion saphique ou l'incarnation d'un phénomène météorologique ? Son corps magnifique était celui d'une femme aimante, mais les ressorts de son âme paraissaient aussi inaccessibles que les déchaînements imprévisibles d'une tornade. Loin de me sentir maîtresse de la situation, il me semblait que je n'avais été que l'exécutante d'un jeu qui me dépassait. Charlotte entra dans ma vie au même moment où Emmanuelle en sortit. Une nouvelle vie, un nouvel amour. Je me retrouvai telle une femmes égarée. Je les fréquentais, mais je ne croisais que des ombres. Je pensais toujours à Emmanuelle. Chaque nuit j'avais l'impression non de la tromper mais de me trahir.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La lourde porte s’ouvre lentement, me laissant entrevoir un homme dans la bonne trentaine, à l’air méfiant.
Son visage s’illumine soudainement.
« Bonjour Ysideulte. Quel plaisir de te revoir ! »
« … Bonjour Monsieur »
Te revoir ? Voilà qui me laisse perplexe. Je n’ai pas le souvenir de l’avoir déjà rencontré.
Il me fait entrer et me présente un grand brun viril qui se lève promptement pour me saluer.
« Christophe. Mon compagnon »
« Bonjour Ysideulte. Thierry m’a souvent parlé de vous »
« Euh… Bonjour Monsieur »
Mais qui sont ces hommes ?
« Je vais vous laisser profiter de vos retrouvailles. Tu m’appelleras quand ce sera fini ?»
« Bien sûr » répond Thierry, en l’embrassant tendrement. Ces deux-là sont en couple, pas de doute.
« Mais ne reste pas debout, Ysideulte !» me dit-il en me désignant un fauteuil. « Est-ce que je peux t’offrir un thé ou un café avant de commencer ? »
Avant de commencer quoi ? Voilà qui me laisse encore plus perplexe.
« Un café, s’il vous plait… Monsieur»
« Monsieur… » répond-il d’un air amusé. Comme si ma façon de m’exprimer était décalée.
Puis, comme s’il venait de comprendre quelque chose : « Tu ne me reconnais pas ? »
« Je suis désolée, mais je ne vois vraiment pas ».
« Nous étions ensemble au lycée. Thierry D. »
« Ah oui ! Quelle idiote ! » M’exclame-je en rougissant. « Vraiment désolée, je n’ai pas percuté »
Nous évoquons de nombreux souvenirs. Moment agréable où les images du passé resurgissent. C’est étonnant comme des moments que l’on croyait oubliés reviennent à la surface avec force détails quand quelqu’un les évoque avec nous.
Je remarque qu’il sélectionne soigneusement les moments positifs. Car je doute que cette période ait été très agréable pour lui. Timide, un peu asocial, il n’a jamais été intégré au groupe et fut victime de sous-entendus dévalorisants, parfois humiliants. La difficulté d’intégration réside dans le fait que la plupart des règles sociales sont tacites et non écrites : il faut savoir décoder ce que le groupe attend de nous. Certains ont le décodeur intégré, d’autres non, et là le stress et la souffrance commencent. Nous aurions pu nous entraider entre asociaux, moi la fille effacée, au prénom qui n’existe pas, lui le garçon timide. Mais j’ai été au dessous de tout et je n’en suis pas fière. On dirait qu’il ne m’en veut pas, heureusement.
Evoquera-t-il le jour où, n’osant pas me le dire de vive voix, il m’a donné une longue lettre dans laquelle il m’avouait son attirance pour moi ? J’aurais dû en être flattée, j’aurais dû le remercier. Mais non, j’ai montré la lettre à Sandrine, cette pouffiasse prétentieuse qui menait le groupe, et qui l’a faite circuler, suscitant de nombreuses moqueries.
Qu’espérais-je en agissant ainsi ? Être mieux intégrée ? Dans un groupe dont je ne partageais pas les idées, dont je détestais les attitudes ? A quoi bon ? Je dois bien me rendre à l’évidence qu’il n’y avait aucune logique à mon comportement.
Dois-je prendre l’initiative d’aborder le sujet avec lui ? N’est-ce pas le moment ou jamais de lui présenter mes excuses ?
Mais il continue son évocation de moments positifs et je ne sais pas comment en parler.
« Tu peux me tutoyer, tu sais, et tu n’es pas obligée de m’appeler Monsieur » me dit-il après avoir maintes fois souri quand je plaçais un « Monsieur » dans une phrase.
Voilà le moment gênant que je redoutais et que j’ai déjà rencontré à d’autres occasions. Comment lui expliquer que, non, je ne peux pas ? Mon Maître m’a dressée en femelle et je me dois d’être respectueuse devant un homme – fût-il un ancien camarade d’école.
Par chance il n’insiste pas et change de sujet.
« Tu as trouvé ton bonheur » me dit-il en désignant mon collier d’esclave et les lourds bracelets métalliques que je porte aux poignets et aux chevilles. Mon Maître adore m’obliger à sortir comme ça quand les circonstances le permettent.
« Je suis heureux pour toi »
Visiblement il a compris ce que ce collier signifie. Je suppose que je n’ai pas besoin de lui expliquer.
« Oui, j’ai eu beaucoup de chance. C’est un homme que j’admire »
« Je te comprends. Moi aussi je l’apprécie »
Alors ça ! Si je m’y attendais…
« Mais… Euh… Vous connaissez mon Maître ?? »
« Je l’ai rencontré trois fois. C’est lui qui m’a contacté »
Je me demande à quoi joue mon Maître. Comment a-t-il retrouvé ce camarade de lycée ? Pourquoi ? Dans quel but ?
Petit moment de silence… Je ne sais plus quoi dire tant les questions tourbillonnent dans ma tête.
« Vous aussi, vous avez trouvé votre bonheur à ce que je vois », lui dis-je en pensant à son compagnon qui vient de sortir.
« Oui, un coup de chance. Mais à l’époque j’imaginais ma vie avec toi, tu sais »
Nous y voilà… Oui, bien sûr, je sais qu’il avait le béguin pour moi. Je sais qu’il était également attiré par les hommes – du moins ce sont les rumeurs qui circulaient. Il se cherchait, sans doute.
« J’en ai beaucoup souffert. Mais bon, c’est la vie. On finit toujours par se reconstruire»
Ces mots me transpercent comme un poignard. Ce qui me semblait pas très glorieux, mais sans grandes conséquences, a donc été une épreuve longue et douloureuse pour lui. On ne se met jamais assez à la place des autres, on n’essaie jamais assez de comprendre comment nos actes, nos paroles, sont perçus de leur point de vue.
Je n’ai même pas le temps de lui répondre et de commencer à lui présenter mes plates excuses qu’il se lève promptement et m’invite à en faire autant.
« Bon, on y va ? »
« Euh… Oui Monsieur »
On y va où ?
Je suis de plus en plus perplexe. Mon maître ne m’a donné aucune consigne, aucune information, si ce n’est d’aller sonner à cette adresse, d’être très respectueuse et d’obéir si on me demande quelque chose. Étrangement, il m’a demandé de porter des sous-vêtements, ce qui d’habitude m’est interdit.
Mon hôte me conduit à l’extérieur, jusqu’à un grand abri de jardin dont il ouvre lentement la porte grinçante. A gauche de la porte, une signalétique sans ambiguïté annonce la couleur:
En d'autres circonstances, je me serais peut-être exclamée "Ah Ah! Très drôle!". En d'autres circonstances...
J’arrive, péniblement, à dégrafer mon soutien-gorge sans retirer mon haut, et je le suspends à un crochet visiblement disposé à cet effet près du panneau.
Je crois deviner ce qui va se passer. Mon Maître m’a donc conduite ici pour être baisée ? Ou alors c’est autre chose ? Mais quoi ?
« Est-ce que tu peux me confirmer que tu as bien tes règles en ce moment ? »
« Euh… Oui Monsieur »
Comment le sait-il ? Visiblement mon Maître l’a bien renseigné.
« Désolée, Monsieur, je ne savais pas que je venais ici pour être baisée, sinon je serais passée un autre jour »
A peine les mots sont-ils sortis de ma bouche que je me rends compte de l’absurdité de mes paroles… C’est mon Maître qui m’a ordonné de venir aujourd’hui, ce n’est pas moi qui ai choisi.
« Mais depuis que je lui appartiens, mon Maître travaille mon anus pour que je sois agréable à la sodomie, donc c’est possible de cette manière. Si cela vous convient bien sûr »
Je m’enfonce… Qu’est-ce qui me prouve qu’être pénétrée est l’objectif de cette rencontre ?
« Ne t’inquiètes pas pour ça. Tu utilises tampons ou serviettes ? »
Qu’est-ce que c’est que ces questions ? Je rougis, embarrassée par la tournure très bizarre que prennent ces retrouvailles.
« Des tampons habituellement, mais aujourd’hui une serviette – ordre de mon Maître »
« Tu peux la clouer ici, à côté de ton soutien-gorge. Garde seulement ta culotte »
J’hésite, un peu perdue, ne sachant plus si je dois rougir de honte ou sourire de ces demandes très bizarres. Mais mon Maître m’a dit d’être respectueuse et d’obéir.
Je la retire en essayant de ne pas trop baisser ma culotte, comme si la pudeur avait encore un sens, puis à l’aide des clous et du marteau qu’il me tend, j’entreprends d’aller jusqu’au bout de sa demande.
« Non, non ! Dans l’autre sens »
Visiblement je suis là pour me faire humilier. La honte…
Je me demande ce que pensera son compagnon quand il rentrera et qu’il verra mes effets personnels intimes ainsi exposés à l’entrée de l’abri de jardin. A moins que ce ne soit un signe ? Ne pas déranger, salope en cours d’utilisation…
Il me conduit jusqu’à un large établi, très propre. Tout l’intérieur de l’abri est parfaitement rangé. Nickel ! Je reconnais-là son côté maniaque, son obsession compulsive de l’ordre, qui déjà à l’époque sautait aux yeux et lui valait bien des moqueries.
« Mets ta main ici », me dit-il en me désignant un étau disposé sur le côté gauche de l’établi
« Dedans ? » dis-je sur un ton par très rassuré, pour être sûre d’avoir bien compris.
« Oui, dedans. Seulement les doigts »
Il resserre lentement l’étau, qui m’immobilise les doigts.
« Aïe aïe aïe ! »
Je me mets à hurler en partie à cause de la douleur, mais surtout à cause de la terreur d’avoir les doigts broyés s’il continue.
« Ne crie pas ! Il y a des voisins »
« L’autre ! »
Il me désigne un étau similaire, fixé à droite de l’établi. Sa voix est devenue plus dure. J’obéis sans discuter malgré la crainte.
Je me retrouve penchée sur l’établi, les mains immobilisées. Une position vraiment pas confortable.
Il relève ma jupe et baisse ma culotte d’un coup sec, la laissant au niveau de mes chevilles.
Je comprends pourquoi mon Maître m’a demandé d’en porter une. Certainement pour lui offrir le plaisir de baisser la culotte de la connasse que j’ai été. La vengeance est un plat qui se mange froid.
Au bout de quelques secondes, ma jupe redescend naturellement.
« Penche-toi davantage » me dit-il tout en relevant ma jupe à nouveau, « Cambre-toi correctement, sinon elle ne tiendra pas ».
Je l’entends s’éloigner et refermer la porte à clé. Me voilà seule, dans le silence. Un éclairage intense me fait presque mal aux yeux. J’aurais préféré qu’il éteigne.
Seule, immobilisée, … Rien à faire à part cogiter. Je prends garde à rester bien penchée, pour éviter que la jupe redescende.
Je remarque soudainement deux caméras sur trépieds. Je ne les avais pas encore remarquées car elles sont à contre-jour. Les questions tournent dans ma tête et je finis par oublier de maintenir la position. Zut ! Impossible de relever ma jupe avec les mains immobilisées.
Est-ce un enregistrement ou une transmission ? Qui est derrière l’écran ? Un cerveau humain ou électronique ?
C’est long… Je suis à moitié assoupie quand la porte s’ouvre.
« Oh mais, tu exagères Ysideulte ! Cambre-toi. Ce n’est quand même pas si compliqué » me dit-il, en constatant que la jupe couvre à nouveau mes fesses et que ma position laisse à désirer. Il doit, une fois de plus, la retrousser, et je sens un début d’agacement dans sa voix.
« Passe-moi ta culotte »
Je suppose qu’il veut que je la remonte jusqu’à son niveau, en relevant une jambe avec la culotte autour de la cheville. Je m’y emploie péniblement, avec pas mal de contorsions et frôlant la crampe.
« Avec la culotte dans la bouche, tu crieras moins fort » me dit-il, joignant immédiatement le geste à la parole. Un large ruban adhésif achève de me bâillonner.
Il resserre légèrement l’étau gauche, puis le droit, puis le gauche, puis le droit, … Seulement une fraction de tour à chaque fois. Je sais que je ne dois pas crier, mais je finis par craquer et hurler, terrifiée. Oui, bien que la douleur soit intense, je crois que c’est surtout la peur qui m’a submergée.
Malgré l’atténuation procurée par le bâillon, mes cris sont tout à fait audibles. Bien trop audibles ! Il me gifle pour que je me calme, et continue son affaire. J’ai l’impression que mes os vont céder et ça fait un mal de chien. Que font les zébralyvox ? J’espère qu’ils ne sont pas morts. Pourquoi n’interviennent-ils pas ?
Pas le temps de réfléchir. Une violente douleur aux fesses m’irradie tout le corps. Puis une autre.
Mais avec quoi est-ce qu’il me frappe ?
J’ai la sensation que chaque coup me déchire la peau.
Est-ce un fouet à clous ?
J’ai l’impression qu’un liquide coule sur mes fesses, mais je n’en suis pas sûre. Du sang ? Ne pas voir l’instrument et l’effet de ses impacts est angoissant car on imagine le pire. Je me rassure en me disant que mes fesses ne sont sans doute pas aussi entaillées que ce que j’imagine.
Seulement dix coups, mais quelle souffrance !
J’ai crié. C’était impossible de rester silencieuse.
Il me caresse la joue, comme pour me réconforter (ou me féliciter ?), puis desserre lentement, très lentement les étaux. La réduction de compression produit une sensation presque plus douloureuse que la compression elle-même.
Je finis, enfin, par pouvoir libérer mes mains. J’observe mes doigts, inquiète. Ca va, ils semblent intacts. Ouf !
« Tu peux te redresser »
A peine redressée, je sens un liquide qui se met à couler à l’intérieur de mes cuisses. Je ne devrais pas me sentir gênée – après tout c’est lui qui a voulu me recevoir pendant mes règles. Et pourtant… Je pique un fard.
Je reste debout, immobile, ne sachant pas ce que je dois faire. Il m’observe, souriant.
« J’ai si souvent rêvé de faire cela quand nous étions au lycée » ajoute-t-il, en entreprenant de me débarrasser des vêtements qui me restent.
J’ai toujours été inquiète la première fois que je me suis retrouvée nue face à un homme. Entre ce qu’il a pu imaginer et ce qu’il voit, n’y a-t-il pas un écart ? Lorsque le fantasme se réalise, la déception est parfois dure, d’autant plus dure que le fantasme m’a idéalisée. J’ai un terrible besoin d’être rassurée.
« Tu es jolie » me dit-il, retrouvant la voix hésitante d’il y a une vingtaine d’années. Est-ce qu’il a ressenti ce besoin ?
N’y résistant plus, je prend l’initiative de me retourner pour me rassurer sur l’état de mes fesses. Aïe. Elles ont morflé et pour ce que je peux voir, elles sont bien entaillées. J’aurais dû m’en douter car ça me brûle terriblement.
« Ne t’inquiètes pas – juste un mauvais moment à passer ». Il me badigeonne avec un produit qui me brûle encore plus dans un premier temps, puis m’apaise.
Il me retire le bâillon sans ménagement.
« Va clouer ta culotte de salope à l'extérieur, en veillant à ce que l'entrejambe soit bien exposée. Face intérieure, bien sûr. »
Je sors seule, nue, et la retire de ma bouche. J'essaye de la clouer du mieux possible pour respecter ses consignes.
J'étais tellement concentrée sur le respect des consignes que je n'avais pas immédiatement remarqué un agrandissement de ma carte d'identité, placardé au dessus de ma serviette hygiénique. C'est donc cela qu'il est allé faire quand il s'est absenté. Fouiller dans mon sac à main et faire une photocopie format A4. Il a écrit "salope" sous ma photo.
Je frappe timidement à la porte. « C'est fait. Est-ce que je peux entrer, Monsieur? »
C'est lui qui sort, histoire d'inspecter le travail. Il semble satisfait. Quelle humiliation !
« Viens, je vais t’aider à t’installer » me dit-il en me prenant la main, m'attirant à nouveau à l'intérieur.
M’installer où ?
J’ai très vite la réponse.
« Grimpe là-dessus » me dit-il, en me montrant un chevalet.
N’ayant pas bien compris ce qu’il attend de moi – peut-être suis-je un peu cruche, j’hésite un peu, attendant qu’il me guide et m’aide. « Comme sur un cheval, charmante cavalière !» ajoute-t-il.
Une fois en « selle » je me rends compte que de multiples pointes de clous dépassent très légèrement de la barre horizontale, visiblement destinées à me torturer la chatte. Je me tiens sur la pointe des pieds pour ne pas trop ressentir leur effet.
« Je risque de tacher votre chevalet » dis-je penaude, comme pour m’excuser d’avoir mes règles.
Cela le fait sourire.
« Tu es adorable » dit-il pendant que je rougis une fois de plus.
Mes bracelets de poignets sont fixés à une chaîne qui pend du plafond. Il a tout prévu… Sans doute que mon Maître est passé par là. Et puis, ce que je redoutais. Il remonte mes chevilles en arrière et les relie par une chaîne, passant par-dessus le chevalet. Je ne peux plus déplier les jambes. J’essaie de soulager, malgré tout, le poids portant sur ma chatte, mais très vite je tétanise, les muscles de mes cuisses étant pris de terribles crampes. Je dois me faire une raison : je suis là pour souffrir et je n’ai pas d’échappatoire.
Thierry déplace les caméras pour un meilleur angle de vue. Il s’assoit sur une chaise et observe avec délectation mon supplice, certainement heureux de savourer ainsi sa vengeance.
Le supplice est interminable. Je n’en peux plus. Mes gémissements reviennent à mes oreilles avec une tonalité étrange. On dirait les gémissements d’un animal terrassé.
« Salope ! » me dit-il. « Tu as ce que tu mérites ! »
Puis, se reprenant immédiatement :
« Excuse-moi, Ysideulte. Je ne le pensais pas ».
Et pourtant il a raison. J’ai ce que je mérite…
Les zébralyvox sont aux abonnés absents, une fois de plus. Cela m’inquiète un peu.
Est-ce qu’ils sont devenus sensibles à mon état d’esprit ? Est-ce que le fait qu’au fond de moi je sois consciente d’avoir mérité ce que je suis en train de vivre a pu jouer ?
Je vois soudain des scintillements bleu-jaunâtre qui semblent venir de la fenêtre, puis qui emplissent rapidement la totalité de mon champ visuel, gagnant en intensité. Manquait plus que cela…
Cette couleur impossible me donne le mal de mer et fermer les yeux ne change rien. Elle est dans ma tête, pas à l’extérieur.
« Excusez-moi, Monsieur, je crois que je vais vomir »
Il déniche une bassine et me la place sous la bouche juste à temps. La honte…
Les scintillements ont disparu.
« Je vais te libérer » me dit-il, un peu inquiet.
« Ca va aller maintenant. Excusez-moi Monsieur »
« Tu es sûre ? »
« Oui, ça m’arrive parfois. Je ne sais pas ce qui me fait ça, mais c’est sans rapport avec la douleur ».
Enfin, si, je sais, ou bien je crois savoir. Cela pourrait être le moyen par lequel les zébralyvox tentent de communiquer avec ma conscience. Mais que viennent-ils de chercher à me dire ? Je n’ai pas le décodeur.
Je ne tarde pas à avoir un indice. Des voix graveleuses se font entendre malgré mes gémissements de douleur. Elles viennent d'assez loin. Probablement sont-ils en train de sonner à l'entrée de la maison.
« Attends, je vais voir »
Je distingue à peine la conversation, mais je devine qu’il s’agit d’une patrouille de défenseurs de la démocratie. S’ils découvrent que je suis attachée, nue, dans l’abri de jardin, sans Fucking Pass, nous allons être arrêtés tous les deux.
« Quels connards ! » me dit-il en revenant. « Il paraît qu’un voisin a entendu des cris suspects. »
Dénoncer ses voisins est devenu un sport national depuis les campagnes incitant à dénoncer ceux qui baisent sans Fucking Pass. Maintenant le moindre prétexte est bon pour dénoncer et nul n’est à l’abri. Le summum du progressisme…
« Je leur ai dit que je me suis coupé » me dit-il, en me montrant la main sanglante, qu’il s’est lui-même entaillée. Que ne faut-il pas faire pour donner le change et éviter un contrôle…
« Je me demande qui nous débarrassera de cette vermine… » ajoute-t-il, n’y croyant visiblement plus, résigné à subir les règles de plus en plus absurdes du totalitarisme progressiste aux apparences démocratiques.
Le pangolin fou, peut-être ? me dis-je intérieurement. Mais je ne peux rien lui révéler. Je doute que mon Maître l’ait informé de nos activités illégales.
Visiblement cette interruption lui a coupé l’appétit. Il entreprend de mettre fin à mon supplice.
En sortant je jette un coup d’œil à mes effets intimes, exposés à côté de mon identité. Visiblement, il n'est pas question que je les récupère. Le soutien-gorge, je m'en fiche, mais dans mon état la culotte m'aurait été bien utile. Mais je ne dis rien. Demander la permission de la récupérer serait complètement déplacé et impoli dans le contexte. C'est une évidence.
Je le suis dans le jardin, jusqu'à la maison, complètement nue, comme une chienne docile, sans un mot. Il tient ma jupe et mon haut à la main. Je suppose qu'il me les rendra plus tard.
A peine la porte d'entrée franchie, il m'attrape par les cheveux sans ménagement et me traîne jusqu'à la salle de bain, m'accordant un instant pour me refaire une beauté. « Ne traîne pas! » précise-t-il, sur un ton qui ne donne pas envie de désobéir. Je fais aussi vite que je peux, mais je prends néanmoins le temps d'inspecter mes fesses dans le grand miroir qui donne de la profondeur à cette salle de bain magnifiquement agencée. Il n'y a pas à dire, les homos sont doués en agencement d'intérieur - ce n'est pas juste un cliché. Cela s'avère finalement pire que ce que j'avais imaginé. Je me demande avec quoi il m'a frappée pour me déchirer la peau ainsi. Il va en falloir du temps pour que les lacérations disparaissent!
Je crois entendre une conversation, puis un hurlement me fait sursauter: « Qu'est-ce que tu fabriques, femelle ! ». Je m'empresse de sortir de la pièce avec une serviette de bain autour du corps et puis je me ravise, consciente qu'il pourrait très mal prendre ce genre d'initiative, alors je laisse la serviette et me dirige nue vers le salon. Comme je le craignais, Christophe vient de rentrer. Confortablement installé dans un fauteuil, un peu dans la pénombre, je crois qu'il m'adresse un sourire bienveillant et compatissant. Paradoxalement, ce signe de soutien me fait fondre en larmes. Trop d'émotions, d'humiliation et de peur accumulées. Trop de culpabilité remontée à la surface. Je craque. Mais je me ressaisis très rapidement, les implore d'excuser ma réaction déplacée, et rassemble toutes mes forces pour subir dignement la suite de ma punition, dont j'ignore totalement la nature. Une double pénétration anale, peut être? Mon Maître me travaille le cul sans relâche depuis que je lui appartiens, mais je n'ai jamais vécu cela et je ne crois pas être capable de le supporter. Une multitude de possibles plus inquiétants les uns que les autres me traverse l'esprit en une fraction de seconde.
Thierry me tend un mouchoir pour essuyer mes larmes, prononce à voix basse quelques mots rassurants à mon oreille, puis palpe et soupèse mes mamelles, avec un sourire un peu moqueur - à moins que ce soit moi qui y vois une moquerie qui en réalité n'existe pas. « Pas mal - mais je les avais imaginées plus développées à l'époque » me dit-il, sur un ton plus gentil que moqueur. Il invite son compagnon à venir évaluer mes mamelles par lui-même. « Très agréables au toucher » me dit Christophe, comme pour me rassurer. Avant de retourner s'assoir, il jette un coup d'oeil intrigué à mon entrejambe. « Est-ce qu'elle est réglée? » demande-t-il. « Oui, j'y tenais absolument et son Maître a aimé l'idée »
J'avais presque tout envisagé, sauf que Thierry me rendrait subitement ma jupe et mon haut, sans explication, et me congédierait de manière abrupte. J’ignore pourquoi il agit ainsi. Trois gifles en guise d'au revoir. La troisième me fait presque tomber par terre.
« Merci Monsieur » dis-je, penaude, les joues en feu, avant de m'éloigner. Je ne sais pas de quoi je le remercie, mais cela m'est venu instinctivement. C'est un merci profondément sincère venant du fond du coeur - je le sens - je le sais. La lourde porte se referme brutalement, avec un bruit qui me fait sursauter, comme s'il voulait me montrer qu'il me claque la porte au nez.
Sur le chemin de halage qui mène à proximité du quartier de la gare, je me perds dans mes pensées. Beaucoup de questions restent sans réponse. Mais je crois que j’ai apprécié cette punition humiliante. Que valent des excuses ? Ce ne sont que des mots. Alors que là j’ai le sentiment que l’on m’a offert une opportunité de rédemption. Je me sens bien. Une étrange sensation de bien être similaire à celle que j’ai parfois ressentie après un effort sportif intense.
Pourtant, la manière froide et brutale dont il m'a congédiée me laisse un goût d'inachevé. Cela contraste si étrangement avec le sourire avec lequel il m'a accueillie. Peut-être est-ce une manière de prolonger ma punition en me laissant vivre avec une subsistance de doute. Le bruit de cette porte qui claque hantera mes cauchemars.
Arrivée à la gare, j’attends mon Maître, comme convenu. Nous devons prendre le train ensemble. Qu’a-t-il fait pendant ma punition ? Mystère. Il me laisse souvent dans l’incertitude. Mais c’est son choix et je n’ai pas mon mot à dire.
Je reste debout. M'assoir sur mes fesses profondément lacérées serait insupportable. Je crois que je devrai rester debout dans le train ce qui n'annonce pas un voyage très plaisant. Dans ce hall de gare sans âme, j'ai trouvé un coin tranquille dans lequel je peux m'essuyer discrètement la chatte quand je sens que cela devient nécessaire, sans trop me faire remarquer. Heureusement que j'ai une bonne réserve de mouchoirs en papier dans mon sac à main. J'ai des tampons dans mon sac, mais mon Maître m'en a interdit l'utilisation ce jour. Putain de condition de femelle ! Ca m'énerve. Mais les ordres sont les ordres...
Désœuvrée, je consulte mon historique de crédit social. Les chiffres semblent pris de folie, leurs contours ondulant bizarrement. Je me demande si c’est une migraine ophtalmique qui démarre. Mais cela semble bien réel. Peu à peu, ils se morcellent comme un kaléidoscope, et se recomposent, formant peu à peu un motif qui ressemble à un pangolin.
« Il va falloir être courageuse et ne pas perdre espoir » indique un message qui vient d’apparaître en bas de l’historique.
Qu’est-ce que c’est que ça encore ? Est-ce que l’Intelligence Artificielle joue avec moi ? Que suis-je supposée comprendre ? Est-ce que l’on cherche à me prévenir de lendemains difficiles ?
L’attente est longue et j'ai terriblement mal à la chatte - réminiscence de la torture sur le chevalet. J'aurais bien acheté un livre de poche pour m'occuper l'esprit, mais je sais que je n'arriverai pas à me concentrer sur ma lecture. Je souffre trop et les zébralyvox n'ont visiblement aucune intention d'appaiser ma souffrance cette fois.
Voilà enfin mon Maître. Je vais lui montrer mon historique de crédit social et lui demander ce qu’il en pense. Mais quand je me reconnecte le message a disparu et tout est revenu à la normale. Parfois je me demande si ce n’est pas moi qui perds la boule. N’est-ce pas l’une des ficelles du totalitarisme que de détruire tous les repères au point de rendre les gens dingos, encore plus réceptifs au narratif absurde du pouvoir ?
« Merci de m’avoir offert cette possibilité de rédemption, Maître »
« Est-ce que cela t’a fait du bien ? »
« Je me sens comme libérée d’un poids. Puis-je vous demander comment vous avez retrouvé mon camarade d’école et comment vous avez eu connaissance de ce qui s’était passé il y a une vingtaine d’années ? »
« Je n’y suis pour rien. J’ai reçu ses coordonnées sur ma boîte mail, accompagnées d’une multitude d’informations. Cela m’a incité à le contacter »
A suivre
Contexte et notes personnelles
Bien que le contexte soit ici moins important que dans mes articles précédents, il est utile de préciser que l’histoire d’Ysideulte se situe dans la seconde moitié de notre décennie, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). L’occasion de faire connaissance avec le zébralyvox gémellaire, et tout un tas de joyeusetés telles que le Fucking Pass, la Bill & Alvértos Fucking Corporation et les redoutables Brigades de Défense de la Démocratie.
Je dédie ce texte aux hommes que j’ai pu blesser par une parole maladroite, que j’ai pu décevoir en n'étant pas à la hauteur des espoirs qu’ils avaient mis en moi. Je le dédie aussi, tout particulièrement, à mon premier Maître qui m’a tant appris et que j’ai certainement beaucoup déçu. Et je n'oublie pas, bien entendu, mon Maître actuel qui mériterait une médaille pour la patience dont il fait preuve face à une esclave pas toujours à la hauteur de ce qu’il serait en droit d’attendre. Malgré les apparences, ceci n’est pas une note négative : je sais que la condition humaine est ainsi faite - on fait tous des erreurs, on commet tous des maladresses que l'on regrette amèrement, moi la première, ..., et on ne peut pas revenir dans le temps pour les corriger. Il faut faire avec, ne pas trop culpabiliser, positiver et aller de l’avant. Mais j’ai eu envie d’évoquer ce sujet. C’est en quelque sorte un chemin détourné que j’ai eu envie d’emprunter. Un chemin à l’issue duquel l’histoire reprendra son cours principal.
En conséquence, j’ai tenté d’écrire plus spécifiquement pour un public masculin… si tant est que le style d’écriture et le contenu d’un récit puisse être adapté à un genre – spéculation douteuse, je l’admets. Mais j’espère que les femmes apprécieront aussi.
J’en profite pour remercier masque_gris (https://www.bdsm.fr/blog/4733/Une-pénitenceinitatique!/) et julesverne (https://www.bdsm.fr/blog/9802/Errance-aux-cot%C3%A9s-du-Diable/), dont la lecture, un peu par hasard, de textes personnels, m’a inspirée, directement ou indirectement, pour évoquer ce sujet qui me trottait dans la tête depuis quelque temps.
Enfin, bien entendu (est-il besoin de le préciser), concernant les doigts dans l’étau : ne faites pas ça chez vous à moins de maîtriser parfaitement ce que vous faites !
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Elle ne redoutait pas, comme autrefois, les nouvelles rencontres de son amie. Ces courts enthousiasmes ressemblent trop à des allumettes qui crépitent, l'enfer, la jalousie, et ne laissent entre les doigts qu'un souvenir ridicule. Au contraire, il était peut-être excellent que la jeune fille abandonnât sa liberté pour sa nouvelle Maîtresse et rien ne semblait pouvoir troubler son sommeil. Mais quelle Juliette observait-elle dans la pénombre de leur chambre. L'amante ou la soumise ? Juliette les aimait toutes à travers ce qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'intaller dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier, non de pardonner. Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre. La jeune feme avait une sorte de charme, au moins l'avantage de son jeune êge, de son calme et de sa froide considération. Elle n'était inspirée que par le désir de possession. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang.
Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée. Elle n'a que vingt ans et la robe noire échancrée dans le dos jusqu'aux reins et très serrée à la taille lui donne un sérieux excessivement sensuel. C'est beaucoup d'élégance pour ce jeune chat qu'on voudrait prendre dans ses bras, poser sur un coussin, caresser, abandonner. La jeune femme ignorait le non-dit, les mots entre les mots, les secrets murmurés, les silences éoquents. Dans son monde, on parlait ou on se taisait. On était régi par la tyrannie des convenances. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts.
Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle savait assez bien admirer et mépriser en même temps: ce sont là deux mouvements de crainte, différemment orchestrés. Plus la jeune femme se rassurait en faisant le plein, plus sa Maîtresse se dépouillait et s'épanouissait dans l'immatériel. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.
La jeune femme aimait le plaisir, et trouvait agréable et pratique de le recevoir d'une autre femme, entre les mains de qui, elle explorait ses fantasmes. Quelqu'un a baptisé "talismans" certains vers de Racine qui irradient magiquement, toute question de sens logique mise à part. L'optique amoureuse relève du même phénomène: des imperfections, des vulgarités de détail se confondent dans la vision globale d'un ensemble qui, magiquement resplendit. Ses yeux, ses mains, sa bouche s'adressaient à son amante, aux mains, à la bouche, au sexe de Juliette. En quelques instants, elle avait obtenu d'elle plus qu'elle n'avait acquise depuis des mois. Sa Maîtresse devait être comblée puisque Charlotte participait à cette fête, puisque elle aussi aimait sa jeune soumise, sa chair et tout ce que contenait de fou et de feu la calme apparence de ce corps sur lequel le temps n'avait pas encore fait ses griffes. Elle n'aimait que les poètes abandonnés dans les mansardes, les jeunes peintres tuberculeux. Elle vivait à la diable. Il y aurait chez Charlotte toujours les deux tendances en elle, l'une l'emportant sur l'autre au gré des vicissitudes. Tout en elle faisait double allégeance. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit.
La jeune femme se prêtait à ce que son amante lui demandait avec ce qu'il faut bien appeler de la gratitude, plus grande encore lorsque l'invitation prenait la forme d'un ordre. Elle se laissa embrasser et caresser, les yeux fermés, sans répondre par une seule caresse, gémit à peine, puis plus fort, puis encore plus fort, et enfin cria. On voyait briller la sueur entre ses seins. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Les situations mal définies sont mille fois plus périlleuses: impossible d'y entrer par des calculs, impossible d'en sortir sans aise. L'indomptable volonté de perpétuer la race dans ce qu'elle a d'immuable. Une femme qui ne s'accomplissait que dans le stupre et l'abnégation. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"La véritable sagesse consiste souvent à prendre du recul pour mieux voir." - Confucius
Dans le labyrinthe de mon esprit, les vents contraires de mes émotions soufflent avec une intensité déconcertante. Insidieusement, le venin du doute s'infiltre, chaque mot soigneusement choisi claque pour déstabiliser les piliers de confiance que j'ai durement acquis. Ces paroles, rafales perfides, sapent mes fondations émotionnelles, menaçant de me faire chanceler dans l'incertitude et le désarroi.
Mes émotions, telles des tempêtes intérieures, amplifient cette lutte intérieure. Elles me confrontent à la dualité entre la force de mes convictions et la vulnérabilité de mes doutes. Chaque bourrasque émotionnelle semble nourrir le tourbillon de mes pensées contradictoires, exacerbant la tension entre moi et moi.
Naviguer à travers mes émotions les ressentir pleinement à chaque impact claquant et marquant ma peau, chaque mouvement de mon corps résonnant d'autres corps, plongeant dans un tourbillon émotionnel familier qui, paradoxalement, m'apaise profondément. Entrer dans l'œil du cyclone est ma manière de rester debout, de faire face à mes tempêtes intérieures et de découvrir la quiétude au cœur même du chaos.
Quand je frappe le sol de mes pieds, je sens la solidité sous mes pas, me propulsant à une vitesse fulgurante. Cela me permet de prendre de la hauteur, souffler avec bienveillance sur mes tumultes émotionnels et trouver un équilibre intérieur. Je traverse les défis tout en restant ancré dans ma vérité intérieure et préfère poser des mots sur mes maux.
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"Le désir est l’essence de l’âme, une force qui révèle les vérités cachées de notre existence." - Platon
Dans la pénombre de la pièce, doucement éclairée, je me tiens debout, le cœur battant à tout rompre. Nos regards se croisent, se parlent en silence, complices de nos désirs.
Tu t'approches lentement, ton regard intense posé sur le mien. Tes mains se posent et m'entourent, tu m'embrasses avec passion, une intensité dévorante née de la patience et de l'attente. Tes lèvres sont chaudesmélées de brises et d'embruns, je peux sentir ton désir se mêler au mien. Un...
Je te respire, une combinaison enivrante de musc et de chaleur. Chaque inspiration me rapproche de toi, ce lien invisible puissant éclaire de son aura. Tes mains descendent lentement le long de mon dos, caressent ma peau.
Sans un mot,tu intensifies ton étreinte. Chaque contact, chaque caresse est une promesse de ce qui va venir.
Tu me pousses contre le mur. Mon souffle se coupe un instant sous l'impact, cette urgence. L'excitation monte en moi. Deux....
Je peux sentir la chaleur de ton corps, ton souffle chaud caressant ma peau. Tu murmures à mon oreille, tes mots pénètrent profondément en moi, déclenchant une onde de frissons qui parcourt tout mon corps. tu me préviens de l'intensité à venir, mes fesses, mes seins...mon esprit.
Tes paroles sont une promesse, un avertissement. Un frisson d'excitation et d'appréhension parcourt mon corps à l'annonce de cette sanction. Je vais te marquer, ta voix, un murmure rauque à mon oreille. Chaque mot insolent, chaque fois où ta langue a dépassé les bornes. Tes morsures se font plus intenses, tes gestes amples claquent dans cet air brulant. Trois....
Tu m'attaches avec soin les poignets et les chevilles, tu sais que je peux me détacher. Je suis immobilisée, mon corps entièrement à ta merci. Tes mains s'abattent fermement sur mes fesses, les coups résonnent dans la pièce. Je ne peux bouger, chaque mouvement restreint par tes liens.
Tu me maintiens en haleine, jouant avec ton pouvoir, Tu me rappeles à chaque instant que je suis à ta merci, ta chienne et cela m'excite. Tu alternes entre caresses et punitions, chaque geste savamment dosé pour intensifier mon désir et ma soumission.
Tu enfonces ton sexe en moi avec une force déterminée, chaque mouvement une affirmation de prendre possession. La sensation est intense. Mon corps répond à chaque geste, chaque poussée, se pliant à ta volonté. Tes mains explorent ma peau, me marquant de tes morsures possessives et de tes caresses brûlantes. Lorsque tu pénètres mes reins, je suis entièrement à Toi. Quatre....
D'un geste brutal tes mains s'emparent de mes cheveux, qui accentue mon plaisir. Ta main ferme sur ma nuque me tient en place,
La chaleur de la cire coule sur ma peau, pénètre mon esprit ajoute une dimension supplémentaire, chaque goutte est une caresse brûlante La douleur se mélange au plaisir m'emportant loi.
Cinq...Tu installes ta main entière en moi. Je me sens totalement possédée, chaque fibre de mon être vibrante de plaisir continu, Mon corps entier frémit sous ton contrôle, chaque caresse, chaque coup, une réaffirmation de notre lien.
En cette nuit, chaque mouvement, chaque murmure, raconte l'histoire de notre union intense et passionnée. Une histoire où la possession et la liberté se rejoignent, où chaque geste ferme devient une promesse silencieuse de dévotion et de désir partagés.
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"Voici plus de cent ans que les deux premiers mythes assyriens, comme on disait alors: le récit du Déluge et la Descente d'Istar aux Enfers, ont été découverts, avec quelque stupeur, par les premiers déchiffreurs des cunéiformes. Depuis, trois ou quatre générations de ces spécialistes ont continué de suer sang et eau pour en retrouver d'autres, dans les monceaux de tablettes inscrites, sorties de terre par les archéologues et trop souvent réensevelies aussitôt dans les tiroirs des musées". Fille d'Anou ou de Sin, sœur de Shamash et d'Ereshkigal, la reine du monde souterrain, Isthar ("Ištar") était la grande divinité du Proche-Orient, la parèdre des dieux ou leur courtisane, la déesse de la reproduction. Primitivement divinité agraire, liée au rite des saisons, elle remplissait une fonction identique à celle des déesses mères des dieux de la fertilité, dont la descente dans le monde souterrain symbolisait le sommeil hivernal de la végétation. On la considérait aussi comme la maîtresse de ces régions infernales, qui provoquait disputes et querelles parmi les humains. Amoureuse du dieu des moissons Tammuz, à l'origine son fils, dieu de la végétation et des moissons, elle provoque sa mort, comme l'Aphrodite grecque celle d'Adonis, puis descend aux enfers supplier sa sœur Ereshkigal de lui rendre son amant. Mais celle-ci l'emprisonne et la frappe des soixantes maladies infernales. Ea, à la demande de Shamash et de Sin, envoie Asushu-Namir, l'hermaphrodite la délivrer à l'aide de paroles magiques et d'une aspersion d'eau de vie, que l'on retrouvera plus tard dans le rite du baptême. Elle repasse les sept portes du monde souterrain et revient sur terre. Cette légende, racontée sur un document cunéiforme, est commune aux Grecs, Perséphone et aux Mexicains, Quetzalcoatl. Par analogie, elle devint la déesse de l'amour et de la mort, à l'instar des plantes se reproduisant par la graine, qui meurent pour mieux renaître. Particulièrement vénérée dans toute l'Assyrie et à Babylone, en Phénicie sous le nom d'Astarté, en Akkadie sous celui d'Innanna, elle reparaît chez les Grecs sous les traits d'Aphrodite. À Ninive, elle était considérée comme la déesse de la guerre, figurée debout dans un charriot tiré par sept lions, tenant un arc, tandis qu'à Erech, elle était la déesse de l'amour, voluptueuse et tendre, mais capricieuse et irascible. À Sumer, où elle personnifiait la planète Vénus en tant qu'étoile du matin, elle était considérée aussi comme une déesse guerrière représentée armée d'un arc, et étoile du soir, incarnation de l'amour et du désir. On a vu en elle le prototype de la femme fatale, capricieuse et capable des pires violences envers les dieux qui bénéficièrent de ses faveurs. En Occident, on la représentait portant un anneau à la main gauche et tenant un calice dans la main droite, parfois armée comme Minerve, attributs symbolisant la continuité de la vie, la puissance de l'eau, du lait, du sang ou du soma, telle la boisson donnée à Tristan par Iseult. Les sources mésopotamiennes nous présentent une image déconcertante et apparemment contradictoire de la déesse Ishtar. D'un côté, elle était l'auguste Reine des Cieux assise sur un trône avec une bordure d'étoiles et était appelée “Ishtar des Étoiles", la Reine des reines, la Dame des dames, la Déesse des déesses, la Très-Haute, et la Maîtresse des pays. Elle était la Créatrice des dieux et de l'humanité, la Mère des hommes, la Mère compatissante de celles qui donnent naissance. Elle était la Pure, la Sainte, l'Innocente, la Sage et la Fille vierge de la Lune ou“Ishtar de la Sagesse", une épousée voilée, dont la caractéristique primaire était la pureté, la chasteté, la prudence, la sagesse et la très grande beauté. Depuis les temps les plus anciens, ses épithètes constantes étaient "Sacro-sainte" et "Vierge". Elle était associée à la planète Vénus et sa représentation symbolique la plus courante était l'étoile à huit branches. Dans l'iconographie assyrienne, elle est souvent représentée comme une figure féminine entourée par une forte luminosité. Par ailleurs, elle apparaît aussi comme une sorcière, une prostituée et une maquerelle à la tête d'un troquet ou d'un bordel. Dans la VIème tablette de l'Épopée de Gilgamesh, elle est à la tête d'une armée de prostituées et approche Gilgamesh en femme séductrice, charnelle, brûlant pour le beau héros. Ailleurs, elle est comparée à la démone Lilith.
"L'écriture proprement dite n'est apparue qu'à partir du moment où, par le moyen de tels raccourcis, que nous appelons, comme tels, pictogrammes. On a voulu reproduire, non plus des objets et des scènes choisis par les artistes pour suggérer leurs états d'âmes ou leurs fantasmes, mais la totalité de ce qui, tiré de la réalité, roule dans notre pensée". On doit souligner, cependant, qu'une image aussi négative de la déesse est totalement absente des inscriptions royales assyriennes, qui soulignent chaque fois sa sainteté, son caractère noble et ses aspects maternels, en nous la présentant comme une vierge belliqueuse qui court sus aux ennemis du roi assyrien. Ses symboles et attributs étaient multiples et incluaient la tourterelle, l'arc, la conque, l'utérus, la tour-ziggourat, l'arc en ciel, l'étoile à huit branches, le croissant et la pleine lune, la vache qui allaite, la vache sauvage à cornes, le cerf, le lion, le palmier, la grenade et plusieurs autres. À la période impériale, toutes les déesses étaient mises en équivalence avec elle, et elle recevait de nombreux noms et avait un culte dans de nombreux endroits. Ses nombreux noms étaient des appellatifs qui évoquaient des aspects ou des variétés de cette déesse universelle. La multiplicité et la nature controversée d'Ishtar était déjà complètement réalisée dans l'Antiquité et était partie intégrale et intentionnelle de son image. La clef de l'essence de la Déesse se trouve dans le petit corpus des oracles prophétiques assyriens, où on lui voit jouer deux rôles, en apparence distincts mais en relation étroite: celui de la mère céleste du roi assyrien et celui de la déesse oraculaire assyrienne par excellence. La relation mère-enfant entre la déesse et le roi, implicite dans chaque oracle du corpus, est élaborée à travers un ensemble d'images et de métaphores qui soulignent la totale dépendance du roi de sa mère divine et l'ardent désir de cette dernière pour son enfant. De façon plus banale, le roi est représenté comme un enfant, élevé, et protégé par la déesse, qui tantôt apparaît comme sa mère, tantôt comme sa nourrice, et qui l'appelle tendrement "mon petit veau" ou "mon roi", tandis qu'elle attaque férocement ses ennemis. Il y a toutes raisons pour croire que cette imagerie de mère/enfant n'était pas que simple métaphore. Nous savons que les princes assyriens étaient confiés, encore enfants, aux temples d'Ishtar, presque certainement pour être allaités et élevés par des hiérodules qui incarnaient les aspects maternels de la Déesse. La Mère divine du roi, Mullissu, était Ishtar sous son aspect de Reine des Cieux, la Créatrice des Dieux et des êtres vivants. Son nom signifie à l'origine "Enlil-femelle" mais, à l'époque impériale, elle a certainement été réinterprétée comme "Celle qui sanctifie". Dans beaucoup d'inscriptions royales assyriennes, Mullissu porte l'épithète de "Vache sauvage". Cette épithète la marque comme la mère du roi assyrien attaquant férocement les ennemis de son fils, mais l'associait aussi avec la mère de Gilgamesh, la sage et sainte Ninsun, qui portait la même épithète. Au même moment il la mettait en relation, du fait des cornes de la vache avec le croissant lunaire, et l'identifiait ainsi avec la chaste et virginale "Fille de la Lune", "l'aspect lunaire d'Ishtar aussi connue comme "Ishtar de la Sagesse". Reconnaître en Mullissu/Ishtar l'équivalent assyrien du Saint-Esprit aide à comprendre son rôle éminent comme déesse oraculaire dans la prophétie assyrienne; comme le Souffle de Dieu donnant vie à la création et animant tous les êtres vivants. Elle était l'Esprit de Dieu résidant dans les prophètes et autres personnes sacrées et parlant par leur bouche. Le rôle central joué par la prophétie extatique dans le culte d'Ishtar rend en fin de compte possible de comprendre pourquoi elle était représentée comme une prostituée, une femme légère, un rôle diamétralement opposé à celui de la Reine des Cieux.
"Le terme de religion définit l'attitude des hommes vis-à-vis d'un ordre de choses qu'ils appréhendent obscurément et d'instinct comme radicalement supérieur à eux-mêmes et à tout ce qui les environne ici-bas". Ces deux rôles contradictoires de la déesse étaient fondamentaux pour le culte d'Ishtar et son fondement doctrinal, le mythe de La Descente d'Ishtar aux Enfers. Dans son essence, le culte d'Ishtar peut être défini comme un culte ésotérique à mystères promettant à ses dévots un salut par transcendance et une vie éternelle. Comme le Tantrisme de Shakta, le culte extatique de la déesse mère hindoue, il a une cosmogonie sophistiquée, une théosophie, une sotériologie et une théorie de l'âme, qui étaient cachés aux gens exotériques par le voile des symboles, métaphores et énigmes qui n'étaient expliqués qu'aux initiés, lesquels étaient astreints au secret par serment. Mais Ishtar ne faisait pas que subsumer toutes les déesses. Sous son aspect céleste de Reine du Ciel et progénitrice des Dieux, elle englobait aussi tous les dieux mâles et leurs pouvoirs. L'idée sous-tend tout le récit métaphorique du déshabillage et du rhabillage de La Descente d'Ishtar et elle se présente dans d'autres symboles centraux de la Déesse, tel l'Arc-enciel, qui la décrivait comme la convergence des couleurs des sept dieux planétaires, et l'Arbre sacré, symbolisant l'Âme Parfaite comme une somme des pouvoirs de l'Arbre. Issu du Dieu transcendant, il était partie de son ineffable essence divine, comme les rayons du soleil issus de leur source inépuisable. Ishtar était Assur lui-même, manifesté sous son aspect de divin Amour sous-tendant toute existence. Cela explique les nombreux points de contact de la religion assyrienne avec le Christianisme, le Judaïsme, la Gnose et le Néoplatonisme. Ces systèmes religieux et philosophiques ont perpétué les idées théologiques fondamentales qui ont pris forme dans l'empire assyrien et ont été propagées vers l'ensemble du Proche-Orient pendant plus de sept-cents ans. Les sociétés mésopotamiennes sont des univers d’hommes où les femmes, sauf exception, n’ont pas accès à la sphère publique. Au mieux, elles tiennent le rang de leurs époux. La domination masculine passe par les coutumes et les lois, plus banalement par les vêtements. À la femme, pour qui le mariage tient lieu de carrière, reviennent la procréation, le voile et la sphère privée. À l’homme, la création et la sphère publique. En cela, la Mésopotamie ne se distingue guère des sociétés patriarcales d’Europe où il est à proprement parler totalement inenvisageable pour les hommes et difficilement crédible pour les femmes elles-mêmes qu’elles puissent être productrices d’imaginaire. En Mésopotamie, comme dans toute société patriarcale, le pouvoir et l’argent appartiennent aux chefs de familles nantis dont les enfants n’héritent, parfois tardivement, qu’à la mort du père. Ne pouvant accéder au mariage, ils ont le loisir d’entretenir des rapports avec des femmes de statuts différents qu’il est difficile de subsumer, comme il est de coutume de le faire chez les assyriologues, sous l’unique traduction de "prostituées". Ces relations ont le mérite de satisfaire les uns sans contraindre les autres à s’engager dans des relations institutionnalisées et non désirées avec autrui. En un mot, les sociétés mésopotamiennes savent gérer la sexualité des jeunes hommes.
"Comparable à l'amour, qui se fonde d'abord sur cette autre impulsion, tout aussi spontanée et irraisonnée, qui nous porte avec force vers un autre individu de notre espèce, dans lequel nous pressentons comme un complément, un enrichissement de notre personne et de notre vie, la religion suit un tracé analogue, si ce n'est qu'elle n'évolue pas su le plan horizontal, à la recherche de l'autre,mais vertical, du sur-naturel". Ishtar était la plus importante déesse en Syrie et en Iraq durant trois mille ans av. J.-C. Son nom sumérien Inana est probablement dérivé du Nin-ana, "La Dame du ciel". Ishtar était son nom akkadien qu’on trouve en Syrie sous forme Astarte (Ashtoreth biblique) et sud arabique une divinité mâle Athar. Il n’y a pas une tradition qui note qu’Inana ou Ishtar avait un époux permanent, elle est directement représentée en art en plusieurs aspects comme ceux gravés sur un sceau-cylindre néo-assyrien. La déesse paraît comme un squelette sans habits ailés, puis son deuxième aspect est une déesse-guerrière, ailée, armée avec poignards et épée. Elle pose sa jambe nue sur un lion, prête à le tuer. Son troisième aspect la montre dans une scène de culte astral devant un roi préféré qui lui présente ses adorations, entouré d’auréole de stars. Ses habits et sa nudité reflètent son rôle de déesse du sexe, de la prostitution et du mariage sacré. Le mariage sacré est un terme emprunté à l’histoire de la religion grecque ("hierons gamos") pour décrire en effet deux différentes sortes de rituels en Iraq et en Syrie. La première, l’idée du mariage entre deux divinités, était utilisée dans plusieurs pièces mythiques comme moyen d’expliquer la création comme déjà cité. Dans un rituel enregistré datant probablement de la période néo-assyrienne et néo-babylonienne ou plus tard (la première moitié du premier millénaire), un mariage entre deux divinités était un acte dans une cérémonie symbolique (nommée "hashadu") dans laquelle des statues de cultes étaient portées ensemble. Un lit de cérémonie était présent. Ainsi les statues devaient se marier. Une telle cérémonie était consacrée pour le dieu Marduk et la déesse "sarpanitu" à l’occasion du nouvel an au premier jour du printemps, ainsi pour d’autres couples divins comme Nabu et tashmetu, Shamash et Aya. Ces cérémonies des mariages divins ne sont pas liées à des mythes particuliers, mais à des occasions religieuses. La deuxième, c’est une idée différente de la précédente, connue de plusieurs périodes plus anciennes, c’est un rituel de faire faire l’amour, apparemment, entre un roi déifié et la déesse Inana. Cette scène est considérée comme un symbole semblable à l’union sexuelle mythique entre le dieu de la fertilité Dumuze et Ishtar. L’évidence littéraire exclusive de ce mariage est datée de l’époque néo-sumérienne à la fin du troisième millénaire, et on n’est pas sûr qu’il y ait eu un rapport sexuel réel entre le roi et une prêtresse représentante de la déesse Ishtar, ou que tous ces rituels étaient symboliques. Les beaux poèmes et chants sumériens consacrés au culte d’Inana et Dumuz suggèrent que la fertilité de la végétation, l’animal et l’homme étaient considérés en quelque sorte comme dépendant de l’union de ce couple divin ; mais comme on ne possède pas une description ayant survécu à ce rituel, comme par exemple quelque détail préservé dans la cérémonie de nouvel an, il est difficile de savoir s’il y avait eu ou non un certain acte sexuel dramatique. Au cinquième siècle av. J.-C., Hérodote avait encore écrit sur Babylone. Il relate que chaque femme, une fois dans sa vie, devrait aller au temple d’"Aphrodite", c’est-à-dire Ishtar-Inana et attendre qu’un étranger passe et jette une pièce de monnaie dans son giron comme prix de sa faveur. Puis, elle était obligée d’aller avec lui à l’extérieur du temple, et avoir une relation sexuelle, pour rendre ses devoirs à la déesse. Peut-être que cette histoire est complétement imaginaire. Mais, au deuxième siècle de notre ère, le chroniqueur Lucian écrit, apparemment de sa mémoire personnelle, autour d’une coutume similaire dans le temple d’"Aphrodite", probablement Astarte/Ishtar, à Byblos au Liban ou non loin de là.
"L'Assyrie n'a pratiquement rien apporté de valable ou de capital, et elle restera toujours en manifeste et profonde dépendance de la Babylonie: victorieuse ou vaincue, Babylone demeurera le pôle intellectuel et spirituel du pays entier, même à l'époque brillante des Sargonide, entre 720 et 609". Il est évident que la prostitution existait dans la société syro-iraquienne ancienne, là où le mariage était un contrat très important comme cela est reflété dans la loi célèbre d’ Hammourabi au dix-huitième siècle avant notre ère. Dans l’épopée de Gilgamesh, une célèbre courtisane ou prostituée appelée Shamhat, séduit Enkidou le berger du désert, et lui offre son corps et la jouissance pour l’initier à la vie civile et l’amener à rencontrer le beau roi Gilgamesh à Uruk. La prostitution est mentionnée avec plusieurs groupes des femmes engagées plus ou moins dans des activités religieuses. Il semble que la déesse Ishtar/Inana était présentée comme protectrice des prostituées. Et dans des chants pour elle, on indique qu’elle était aussi prostituée, et que son temple est métaphoriquement appelé une taverne. Il semble possible que la prostitution, était organisée avec d’autres activités féminines comme les sages-femmes, et les nurseries, lesquelles étaient manipulées par le temple. L’exploitation de la femme dans les sociétés orientales n’est pas assez claire, mais on peut relever une grande différence en établissant une comparaison avec les périodes plus récentes. Nous possédons plusieurs données d’arts épigraphiques depuis la préhistoire jusqu’aux époques néo-assyriennes du premier millénaire avant notre ère, lesquels dessinent et décrivent des scènes de relations sexuelles qui sont mal ou bien interprétés comme représentations de sexes rituels, en particulier le mariage sacré. D’autres pratiques des rites sexuels sont moins humains et ont moins de but social important. Ces pratiques paraissent implicites dans plusieurs allusions obscures dans la littérature aux activités sexuelles d’un public normal et les témoignages pictographiques devraient être liés à cela. L’analyse est difficile, très peu d’informations écrites ne sont pas assez claires, et puis, il y a des matériels iconographiques qui ne sont pas publiés. Les preuves de l'existence d'Ishtar nous viennent de Mésopotamie, une région du Proche-Orient ancien qui est généralement considérée être située entre les rivières Tigre et Euphrate. Bien que l'emplacement exact de la Mésopotamie soit sujet à débat, il est considéré qu'elle correspondait globalement à l'Irak, le Koweit et des parties de la Syrie, de l'Iran et de la Turquie. La Mésopotamie est le foyer de plusieurs des premiers grands empires du monde, ce qui inclut les Empires Akkadiens, Babyloniens et Assyriens. Ishtar a eu un impact conséquent sur les imageries et les cultes de plusieurs déesses qui lui succéderont, ce qui inclut la fameuse déesse de l'amour grecque, Aphrodite, et d'autres déesses populaires comme Astarté. Plusieurs déesses de l'Epoque classique, telles qu'Aphrodite, Artémis et Athènes, ont continué de fonctionner comme des symboles culturels importants. Ishtar, en comparaison, n'a pas bénéficié d'une pareille longévité de son image. Elle est passée d'être l'une des divinités les plus attestées de la Mésopotamie, à un oubli pratiquement absolu. La descente d'Ishtar vers l'anonymat de nos jours est le résultat de plusieurs facteurs mais peut être possiblement connecté à la disparition du système d'écriture cunéiforme.
"La victoire du roi Hammurabi et sa promotion assignent au pays sa configuration définitive, en un royaume unique, et lui donnent pour toujours un centre à la fois politique, économique, culturel et religieux. Babylone, qui demeurera jusqu'au bout, travers toutes les vicissitudes de l'histoire locale, la véritable métropole de la Mésopotamie. On pourra désormais parler de "civilisation babylonienne", tant cette glorieuse cité a confisqué et gardé le flambeau de la vieille culture du cru, élaborée sur place depuis plus de mille ans déjà". L'influence d'Ishtar dans le monde antique a survécut à travers le script utilisé pour enregistrer ses mythes et prophéties. Inanna/Ishtar est fréquemment présentée de façon anthropomorphique dans les mythes. Dans la poésie sumérienne, elle est dépeinte comme une jeune femme qui vit à la maison avec sa mère, Ningal, et son père, Nanna (le dieu de la lune Mésopotamien, Sin). Son frère jumeau est Utu (Shamash sémitique), la divinité du soleil, qui est connecté au concept de la justice. Ishtar elle-même est également associée à un corps céleste: Vénus, l'étoile du matin et du soir. Le partenaire romantique de la déesse est Dumuzi (Tammuz sémitique), qui apparaît dans les mythes comme un roi berger. La mère de Dumuzi est la déesse Duttur, et sa sœur est Ghestinanna. Les anciennes sources pour Ishtar, bien qu'extensives, sont fragmentaires, incomplètes, et difficiles à contextualiser. La nature problématique des preuves concernant Ishtar est surprenant si l'on considère le statut élevé de la déesse, et son influence durable dans le monde antique. Les difficultés entourant les preuves peuvent largement être attribuées (mais pas exclusivement) à l'ancienneté de la déesse. Parmi les anciennes sources littéraires, la déesse est mieux connue pour son apparition dans deux des mythes les plus connus de la Mésopotamie: l'"Epopée de Gilgamesh", et "la Descente d'Ishtar aux Enfers". "L'Epopée de Gilgamesh" est l'une des premières œuvres de littérature épiques connues au monde, ayant survécu sous différentes versions. L'histoire raconte le voyage d'un jeune héros Gilgamesh, un demi-dieu roi de la ville d'Uruk. Dans la version Babylonienne standard de "l'Epopée de Gilgamesh", Ishtar apparaît de façon proéminente dans la Tablette VI. Ici, Gilgamesh est décrit se baignant et nettoyant ses armes après s'être battu contre le Gardien de la Forêt, Humbaba, plus tôt dans le récit. Ishtar remarque la beauté du jeune roi et le regarde avec convoitise. Elle lui propose de se marier et lui offre de belles incitations pour adoucir l'affaire. Gilgamesh, semble-t-il, ne veut pas se marier à Ishtar, et il prend la décision discutable de la rejeter durement en des termes peu flatteurs. Dans son refus de la proposition d'Ishtar, Gilgamesh compare la déesse à une porte dérobée, un bélier défectueux et une chaussure qui mord les pieds de son propriétaire. Cette dernière insulte peut être vue comme étant de mauvais augure, puisque dans l'ancienne divination, une abrasion due à une sandale mal ajustée était considérée comme un présage de conséquences potentiellement fatales. Ishtar est dépeinte comme étant profondément affligée par le cruel rejet de Gilgamesh. Elle voyage aux Cieux pour visiter la divinité du ciel, "Anu" Au travers d'usage de menaces et de chantage émotionnel, la déesse persuade le vieux dieu de lui prêter son Taureau du Ciel. Son plan est d'utiliser le puissant guerrier bovin pour exercer sa vengeance contre Gilgamesh. Quand Anu finit par donner son accord, Ishtar mène le Taureau de retour vers la terre. Le Taureau cosmique se bat contre Gilgamesh et son compagnon, Enkidu. Les deux héros arrivent à tuer la puissante bête, et Ishtar pleure sur le corps avec les femmes de la ville pendant deux jours.
"La raison d'un pareil engouement pour la littérature, c'est sans doute le sentiment que, ces œuvres tenant à un passé désormais révolu, il les fallait préserver à tout prix, comme de vieux monuments 'autant plus inestimables qu'ils retenaient un antique apanage". Ishtar et son mari berger, Tammuz (Inanna et Dumuzi sumérien), sont les protagonistes divins d'une des plus anciennes histoires d'amour connues. Malgré le fait qu'ils partagent une relation intime et pleine d'amour dans la poésie sumérienne, leur romance ne connaît pas de fin heureuse. Une fois qu'Ishtar et Tammuz se sont unis, ils sont vite séparés par la déloyauté, la mort, et des démons des Enfers. Le mythe de "la Descente d'Ishtar aux Enfers" raconte l'histoire du voyage de la déesse aux Enfers, foyer de sa sœur, Ereshkigal. Bien que plusieurs raisons ont été suggérées pour le voyage d'Ishtar, il semblerait que le plus probable soit qu'elle ait été motivée par son ambitieux désir d'augmenter ses propres pouvoirs. La déesse voyage à travers sept portes des Enfers, enlevant un vêtement à chaque porte. Ishtar arrive finalement nue devant sa sœur, Ereshkigal, qui est la Reine des Enfers, et est tuée. La mort de la déesse de l'amour la laisse piégée dans les Enfers et nécessitant un sauvetage. Avec l'assistance de son fidèle compagnon, Ninshubur, Ishtar est ressuscitée grâce au complot intelligent du dieu de la sagesse, Ea. La place d'Ishtar dans les Enfers ne peut pas être laissée vide, et la divinité (des Enfers) remonte accompagnée d'un groupe de démons pour trouver un remplaçant. Après une longue recherche, son époux, Tammuz, est envoyé aux Enfers à sa place. Ishtar dans ses représentations peut être accompagnée par son animal emblématique, le lion, et elle porte souvent des armes. Inanna sumérien, en particulier, est souvent représentée avec un lion ou se tenant debout sur un lion. Elle apparaît également dans l'iconographie sous sa forme céleste, une étoile à huit pointes, et est associée dans les sources visuelles aux rosaces. L'étoile d'Ishtar est souvent dépeinte aux côtés d'un disque solaire et d'un symbole sous forme de croissant de lune, représentant son frère, la divinité solaire Shamash (Utu sumérien) et son père, la divinité lunaire Sin (Nanna sumérien). L'association d'Ishtar avec l'emblème astral d'une étoile à huit pointes est retrouvé sur les joints de cylindre provenant de la période des dynasties archaïques (2900-2300 avant notre ère) et reste étroitement liée à la divinité pendant des milliers d'années d'histoire Mésopotamienne, jusqu'à la période néo-babylonienne. Ishtar n'est pas connue de nos jours, et ce qui reste de son image a souvent été obscurci par des préjugés historiographiques. La controverse autour de l'image moderne d'Ishtar peut être vue de façon évidente dans la fixation distortionnée autour de la sexualité de la déesse que l'on retrouve dans nombre d'études du 20eme siècle. Bien que la sexualité d'Ishtar soit un aspect vital de son image, l'accentuation sur son aspect érotique a éclipsé nombre des autres éléments importants liés à l'image de la divinité, comme sa connexion à la guerre et à la justice, son association à la musique, la joie et l'abondance, et ses liens religieux à la mort et la vengeance. La méconnaissance des mythes de la déesse de nos jour a, en règle générale, eu pour résultat que son image soit retrouvée principalement dans des travaux avec un fort apport mythologique, particulièrement dans les genres littéraires de la science-fiction et de la fantaisie. Ishtar, la première déesse de l'amour connue au monde, est connectée à plusieurs formes d'intimité émotionnelle. Bien que cette association inclus certainement l'amour sexuel, elle englobe toute une variété d'autres formes de liens d'amour. La déesse a des relations affectueuses avec sa famille divine, et sa servante, Ninshubur. L'amour connectait également la déesse au roi mésopotamien historique, d'un lien unique qui mêlait les rôles d'une mère, d'une épouse et d'une sœur. Les affections de la déesse était considérées comme porteuses de protection pour ceux dont elle prenait soin, unissant les familles, les communautés et les empires de liens qui persévéraient au-delà de la mort. "Célébrez Ishtar, la plus auguste des déesses"
Bibliographie et sources:
- Paul-Alain Beaulieu, "La déesse Ishtar"
- Brigitte Groneberg, "Cultes, mythes de Babylone"
- Béatrice Laubadère, "Sur les traces de la déesse Isthar"
- Marc de Laboulaye, "Le mythe sacré de la déesse Isthar"
- René Labat, "Les grands textes de la pensée babylonienne"
- Jean Bottéro, "Lorsque les dieux faisaient l'Homme"
- Marie-Joseph Seux, "Hymnes aux dieux de Babylonie"
- Jeremy Black, "Literature of Ancient Sumer"
- Zainab Barhani, "Femmes de Babylone"
- Louise M. Pryke, "Mythes autour de la déesse Ishtar"
- Simo Parpola, "La symbolique de la déesse Ishtar"
- Anthony Green, "Mythes de l'ancienne Babylone"
- Julia M. Asher-Greve, "La pensée babylonienne"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Un Dom mâle souhaite dresser sa compagne en ponygirl. Il m'a interrogé.
Pour commencer, je lui ai indiqué un schéma, hors contexte, d'approche.
Voici mon schéma type en 6 étapes successives :
1. Le Kdo Quelques cadeaux appréciés signifiant mon Amour et aussi mon intérêt afin d'éveiller l'attention et créer une confiance partagée, par exemple des fleurs, un livre, avec une allusion (pony : peintures de chevaux ou cavaliers, Charles Quint par le Titien)
2. Une Petite prise de gage
Le plus souvent un changement qui signifie que j'impose des novations, par exemple se coiffer avec une queue de cheval au cas d'espèce ou porter une chaînette avec un étrier/tête de cheval.
3. Les Paroles échangées
Pour exprimer les désirs, les miens pour l'esclave/élève, les miens pour moi, les siens pour elle-même, pour moi.
4. L'Inspection prémisse de la prise en main
L'œil et la main évaluent, flattent, inspectent, donnent du plaisir, de petites douleurs, pour signifier mon pouvoir de prendre er de donner, de dominer tout en mesurant la docilité et les aptitudes.
5. Le Contrat offert
L'élève/soumise/esclave rédige avec ses mots le contrat qui la soumet à un dressage, spot ou étendu, hard ou soft. Elle me le remet avec solennité.
6. Les Semaines préparatoires réglementées
Pendant une, deux, voire trois, semaines, elle respecte un règlement, qui change plusieurs fois afin de créer l'ambiance, l'attente et le désir d'être soumise et dressée. Habituellement, je réglemente tout ou partie de la vestiture, la lingerie, coiffure, maquillage, bijoux, les exercices physiques (quotidiens), la sexualité avec des excursions du côté de l'alimentation.
J'attache une très grande importance à cette longue et large préparation.
7. Le Dimanche
Nous pourrons alors passer à l'acte.
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"La voix qui sait murmurer aux âmes transforme le chaos en harmonie."
Cette voix, au début à peine un murmure, glisse doucement dans mon esprit, créant une tension subtile. Ses premières paroles sont comme des vagues légères, effleurant la surface de mes pensées, invitant à l'écoute sans imposer. Elle se fait plus présente, chaque mot devenant une caresse sonore, résonnant avec une intensité croissante
À mesure que cette voix s'affirme, elle commence à gronder doucement, comme un vent annonçant une tempête lointaine. Les phrases prennent de la fermeté, les inflexions se font plus marquées, et je sens une énergie nouvelle s'installer. Elle commence à balayer mes croyances, les remplaçant par une certitude tranquille. Le tumulte intérieur grandit, une anticipation électrisante se répand dans chaque fibre de mon esprit aliénant mon corps.
La voix, devenue plus puissante, impose un silence au cœur de l’orage qui commence à se déchaîner en moi. Elle se retire un instant, me laissant face à mes propres démons, libre de me débattre avec mes ombres. Ce retrait soudain intensifie mon chaos intérieur, chaque instant sans elle m'oblige à confronter mes émotions les plus profondes.
Comme un ressac après la tempête, elle revient, douce et rassurante, calmant mes tourments. Chaque mot est un baume, chaque intonation une caresse qui lisse les aspérités de mon âme. Dans cette douceur retrouvée, je sens mes résistances s’effondrer, laissant place à une sérénité nouvelle. La voix ne se contente pas de m’apaiser, elle m'insuffle une force tranquille, une certitude que, même au cœur de la tourmente, je ne suis pas seule.
Dans ce moment de calme retrouvé, elle prend ma main. Sa chaleur, sa fermeté, sont une ancre dans le chaos, une promesse à venir. Ensemble, nous nous approchons du bord de la falaise, ce précipice symbolique où se rejoignent la peur et le désir.
Cette voix, m'enveloppe et me porte, et dans ce tourbillon subtile, transforme l'excitation en un plaisir profond et enivrant. Chaque mot appuie sa demande, chaque intonation devient déferlante délicieuse qui traverse mon être. La voix, à la fois douce et ferme, guide chaque sensation, chaque émotion, jusqu'à ce que l'excitation se mue en une jouissance pure, une harmonie parfaite entre l'abandon et le plaisir.
Au bord de cette falaise, nous sautons ensemble. Ce saut n'est pas un acte de folie, mais une communion parfaite de confiance et d'abandon. La chute devient une ascension vers une liberté nouvelle. En plongeant dans l’inconnu, je ressens une libération intense, une renaissance.
LifeisLife
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La toilette de ma poupée
L'idée vient d'une blague coquine racontée par un ami de Malika :
C'est une petite fille qui voyant son père sortir de la douche, s'étonne de voir son sexe dressé.
- C'est quoi ça papa ?
Le père gêné répond un peu vite
- C'est ma poupée
- Je peux jouer avec ta poupée ?
- Non, tu ne peux pas, c'est interdit !
La journée se passe et le soir avant d'aller dormir le papa prend un somnifère et s'endort profondément.
Le matin au réveil il a très mal à la bite et comme sa fille est dans la salle de bain il s'exclame
- que j'ai mal à ma poupée !
- Je sais pourquoi tu as mal
- Ah bon et pourquoi ?
- Et bien cette nuit, j'ai joué avec ta poupée, je l'ai lavée, caressée
Coiffée et elle m'a craché dessus, alors je l'ai mordue ! na !
Malika à bien rigolé et a ajouté s'adressant à moi.
Quelle bonne idée je vais faire la toilette complète de ta poupée.
Et après m'avoir bondées les couilles bien serrées pour maintenir le gland décalotté elle me fait assoir sur un haut tabouret sur lequel est fixé un plug énorme, je m’empale donc sur le plug non sans mal mais Malika m’aide en appuyant sur mes épaules ou en s’asseyant sur moi, une fois l’engin bien au fond de mon fondement, elle me fait plier les genoux et m’attache les jambes bien écartées aux pieds du tabourets, je ne peux, ainsi, pas me lever, ma queue rendue accessible à ce qu’elle projette de faire : « La toilette de ma poupée » elle me menotte les mains dans le dos, puis suspend un seau à mes couilles, prend un bol, y vide un tube de dentifrice un de poivre noir et un demi de piment fort. Elle mélange consciencieusement la mixture y ajoute un peu d’eau pour obtenir une pate bien souple, prend une brosse à dent, une éponge scotch brite neuve, une bouilloire électrique remplie d’eau quelle met à chauffer.
- 60° ça parait bien non ?
- ça va me bruler ! c’est trop chaud !
Mais non commence pas à faire ta chochotte on va commencer par laver ta « poupée » au savon noir
Au bout de quelques minutes de ce traitement au savon noir ma bite est en érection maximum, les mains de Malika me caressent, me frottent plus ou moins fort, explorent les moindres recoins, s’attardent sur le frein. Délicieux au début le lavage devient vite assez irritant, je me tortille dans tous les sens mais impossible d’échapper aux manœuvres de Malika qui s’ingénie à me prendre la verge juste sous le gland d’une main ferme pour de l’autre me frotter avec l’éponge fort heureusement coté éponge et non coté vert…
- Allez on rince, l’eau doit être chaude.
Elle prend la bouilloire et verse doucement l’eau brulante sur mon gland, je ressens comme une morsure atroce la douleur se propage dans tout mon être et dans mes bourses, l’eau qui coule sur mes couilles et ma bite tombe dans le seau Malika reprend l’éponge et essuie les dernières traces de savon sans ménagement je crie, je supplie d’arrêter.
Comme à son habitude quand je râle de la sorte, Malika ôte sa petite culotte, me la fourre dans la bouche et place le bâillon boule qu’elle lace derrière ma nuque, plus un son ne pourra sortir.
- Voila tu es content, on va pouvoir continuer cette toilette, elle trempe la brosse à dent dans la mixture noire et m’enduit copieusement le gland tout en donnant de petits coups comme si elle me lavait les dents en insistant sur le méat, le frein, le dessous, le dessus les côtés. La douleur est de plus en plus vive ça chauffe, ça pique c’est vraiment insupportable.
- On rince ? dit-elle, s’emparant de la bouilloire dont elle déverse le reste du contenu sur mon gland ma bite, mes couilles je hurle dans le bâillon, des larmes jaillissent de mes yeux la sensation est vraiment trop forte.
- Allez la toilette complète maintenant elle plonge l’éponge dans la mixture et entreprend de me laver tout mon appareil génital, elle frotte de plus belle n’épargne aucune place de peau, mes contorsions l’amusent franchement elle rigole de toutes ses dents, retourne l’éponge et me montrant le coté vert, elle dit
- Les choses sérieuse vont seulement commencer je roule des yeux de frayeur je gueule dans mon bâillon mais rien n’arrête, je le sais pourtant, Malika, dans ses œuvres. En effet la douleur est bien plus vive encore sous le frottement du scotch brite, heureusement elle n’insiste pas trop et arrête le supplice assez vite, elle remet de l’eau dans la bouilloire qu’elle met à chauffer.
- On va nettoyer l’intérieur maintenant dit elle se saisissant d’un plug d’urètre qu’elle enduit de la mixture et me l’enfonce doucement mais surement la douleur est à son paroxysme elle fait aller et venir profondément le plug dans mon conduit le remplace bientôt par un autre plus gros et plus long j’apprendrais plus tard qu’il mesure 25cm de long et 9mm de diamètre, je pleure à chaudes larmes ce qui excite d’autant plus ma tortionnaire
- On rince dit elle avec un large sourire
Et l’eau brulante coule une fois de plus abondamment sur mes parties intimes qu’elle frotte en même tps avec le coté vert de l’éponge, elle retire enfin le plug d’urètre me permet, si j’en ai envie de pisser dans le seau.
- pour rincer l’intérieur dit elle
Je m’exécute pensant me soulager mais la brulure est intense et le comble, je n’ai jamais uriné aussi longtemps, le jet s’arrête enfin, Malika me secoue la nouille devenue toute molle l’eau accumulée dans le seau pèse sur mes couilles, ajoutant une douleur supplémentaire mais incomparable avec celle que je ressens dans et sur ma bite, mon gland est en feu, tellement irrité qu’il est rouge écarlate, j’ai l’impression qu’il va exploser.
- La touche finale dit ma tortionnaire et joignant le geste à la parole elle m’envoie une triple giclée de parfum sur le gland provocant une nouvelle morsure encore plus forte, remplacée, bien vite, par une sensation de chauffe progressive, ca brule de plus en plus, j’en perd ma respiration, je suffoque la douleur est indéfinissable, je supplie en pleurant que tout ceci s’arrête mais au contraire Malika reprend le plug d’urètre l’enduit copieusement de parfum et me l’introduit sans ménagement le plus profondément possible le fait aller et venir plusieurs fois, je manque de tourner de l’œil… Malika s’en aperçoit et met fin au supplice .
Elle dépose le seau qui s’est pratiquement rempli d’eau et enlève le bondage de mes couilles en tirant sur la ficelle sans ménagement, les faisant tournoyer autour, le sang afflue d’un coup dans mes bouses ajoutant une douleur supplémentaire.
Elle me détache en prenant son temps et me laisse me relever seul et extirper le plug de mon cul, ma queue ressemble à un chou-fleur, le gland est tout rouge et le prépuce a pris des formes bizarres, il est tout boursouflé et a doublé de volume. Il mettra plusieurs jours à redevenir à-peu-près normal, en le badigeonnant de Biafine le plus souvent possible, il finit par desquamer comme quand on prend un gros coup de soleil, de fines lamelles de peau se détachent au bout du 5ème jour. Résultat et souvenir de ce traitement particulier ma queue et mes couilles ont 2 couleurs : blanche pour la nouvelle peau et grise ou bronzée, pour l’ancienne et restera très sensible très longtemps.
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"De loin, on aurait dit une créature mi-femme, mi-poisson, mi-oiseau, ses grandes ailes rouges déployées sur la mer. Mais j'ai tout de suite compris que c'était un bateau et qu'il allait à jamais bouleverser ma vie. Les funérailles eurent lieu dès le lendemain. Le corps de Phrixos fut cousu dans un sac de cuir, puis pendu à un arbre du grand cimetière qui s'étend entre les bras du fleuve, aux abords des marais. C'est ainsi que l'on traite les morts en Colchide. On ne les brûle ni ne les enterre. On les livre à l'air qui les corrompt, au vent qui peu à peu leur reprend leur matière". Originaire de Thrace, fille d'Astéria et du Titan Persès, Hécate, en grec ancien Ἑκάτη / Hekátê, déesse de la Lune, apparaît comme une divinité polyvalente, une déesse tricéphale, une tête de lion, une tête de chien, une tête de jument; elle représente le symbole des trois phases de la lune, des trois niveaux de l'évolution vitale mais aussi un aspect négatif terrifiant de laTerre-Mère. Elle est parfois assimilée à la terrible Artémis, ou à Perséphone, divinité du monde souterrain et associée aux femmes et à la lune, considérée comme le séjour des morts. On lui élevait des statues ("hécatées") ou des autels aux carrefours, auprès des tombeaux ou sur deslieux de crimes, où la déesse magicienne se livrait à des opérations de magie et de divinition. Maîtresse de l'ombre, elle suscitait les cauchemars. On appelait hécatées, les fantômes qui se manifestaient pendant les fêtes de la déesse et terreurs nocturnes, symboles des désirs secretsou refoulés dans l'inconscient. Elle avait pour compagnes les Erinnyes, personnification desremords de la conscience. Les peupliers noirs lui étaient consacrés. À Athènes, elle était considérée comme la déesse lunaire liée aux cultes de la fertilité, le déesse des accouchements, la protectrice de la germination et des moissons qui accordait la richesse matérielle et spirituelle, les honneurs et la sagesse. Selon Hésiode, elle procurait l'inspiration, la victoire, la gloire, assurait bonne chasse, intervenait dans les courses de chevaux, assurait la prospérité des troupeaux selon son caprice. Elle était aussi la conductrice des âmes emportées par la tempête. Hécate était vénérée à Egine et à Samothrace. Lors des hécaties, en Asie Mineure, on lui immolait des chiens et des mystères étaient célébrés en son honneur.Dans la mythologie grecque, Hécate est une déesse ambiguë, car elle est associée à deux règnes: elle est à la foislunaire (céleste, ouranienne) et chtonienne (souterraine, infernale, mais aussi terrestre). En tant que divinité lunaire, elle représente un des trois visages de la Lune, les deux autres étant incarnés par Séléné et Artémis. Elle correspond dans cette triade à la nouvelle Lune, soit au moment où l’astre devient invisible mais prépare sa réapparition. Quant à Séléné et Artémis, elles représentent respectivement la pleine lune et la lune naissante. En résumé, Artémis symbolise la naissance et la jeunesse, Séléné la maturité, et Hécate la mort. Hécate a connu deux âges dans la mythologie, le premier positif, le second négatif. À l’époque pré-hellénistique, on la vénérait comme une divinité bienfaisante et bienveillante, du genre nourricier. Elle présidait aux germinations et aux accouchements. L’aspect négatif commença à prédominer pendant l’époque hellénistique. D’une divinité nourricière, Hécate devint une magicienne redoutable, au pouvoir destructeur. Perdant ses vertus fertilisantes, elle se stérilisa progressivement et finit par être associée à la mort. Une de ses représentations était la chienne blanche: l’animal queles anciens Grecs considéraient alors comme le plus éloigné de l’humain. Hécate fait partie des divinités relativement récentes puisqu'elle est inconnue des récits homériques. En général elle apparait comme une déesse vierge mais certains mythographes la font mère de Scylla qu'elle aurait eu avec Phorcys. Certains autres ont voulu donner plus de force aux enchantements de Circé et Médée et la font mère avec Æétès de ces deux magiciennes. Seule de toutes les divinités titaniques, elle conserva sa puissance sous le règne de Zeus, qu'elle défendit contre les géants et Clytios périt brûlé par ses torches enflammées. Par la suite, le triple pouvoir d'Hécate et ses attributions la firent confondre avec d'autres divinités. Cette confusion existedéjà dans les hymnes homériques. Considérée comme reine de la Nature, elle eut un culte mystique, et fut identifiée entout ou en partie avec les déesses en l'honneur desquelles on célébrait des mystères: Déméter, Rhéa, Cybèle qui sontqualifiées de "Brimo" (inexorables); comme chasseresse et protectrice de l'enfance, avec Artémis.
"Les funérailles eurent lieu dès le lendemain. Le corps de Phrixos fut cousu dans un sac de cuir, puis pendu à un arbre du grand cimetière qui s'étend entre les bras du fleuve, aux abords des marais. C'est ainsi que l'on traite les morts en Colchide: on ne les brûle ni ne les enterre... On les livre à l'air qui les corrompt, au vent qui peu à peu leur reprend leur matière". Comme déesse de la lune, avec la Perséphone mystique, dont les poètes tragiques la rapprochent fréquemment, elle figure aussi dans les mythes des Cabires et des Curètes, et dans le culte d'Apollon. Ainsi, l'on voit auprès de Délos unepetite île nommée île d'Hécate (Athénée). Dans l'hymne homérique dédié à Déméter, Hécate et le Soleil sont les seuls qui s'aperçoivent de l'enlèvement de Perséphone; la déesse saisit un flambeau, et aide Déméter à chercher sa fille, dont elle deviendra ensuite la fidèle compagne. Dans l’art, Hécate est représentée comme une déesse à triple face, avec une tête de cheval, une tête de chien, et une tête de lion. On lui donna plus tard trois têtes de vierge. Ses statues se composent ordinairement de trois corps. Elle est parfois aussi représentée par trois femmes adossées à une colonne.En littérature, elle inspira William Shakespeare dans "Hamlet" et "Macbeth", Pierre Jean Jouve et Paul Morand. Le nom d'Hécate prend racine dans la langue grecque à la croisée de deux étymons qui donnent "μηδομαι," celle qui invente, médite, pense" et μεδέω, "celle qui prend soin, protège". La renommée d'Hécate en tant que magicienne bienfaisante est donc attestée dès son apparition dans le mythe des Argonautes chez Hésiode, mais reste méconnue, si ce n’est refoulée, au profit d’un potentiel maléfique qui va noircir son personnage. Dans les plus anciennes versions du mythe, elle permet à Jason la traversée initiatique d’une expédition réussie qui consiste à restituer aux Grecs un talisman royal consigné en Colchide pour accéder au trône sans pour cela qu’il y ait de meurtre. Nous pouvons suivre le retournement en son contraire d’une figure première de protection en celle de destructivité et comment celle-ci est restée figée dans le pire en tant que mère infanticide, l’invention du crime étant due à Euripide en 431 avant notre ère. Depuis son nom métaphorise une certaine jouissance, celle de l’"hainamoration". Si une femme fait l’expérience de cette mise en abîme à l’infini d’avoir été engendrée par une femme qui a elle-même été engendrée par une femme et qui à son tour peut potentiellement engendrer une femme, elle le doit à son anatomie qui la fait détentrice d’un utérus, ce que l’homme ne possède pas. Le regret de Jason, dans la Médée d’Euripide, illustre sa blessure: "Ah ! il aurait fallu que les hommes puissent faire des enfants par un autre moyen, sans qu’il existât la race des femmes : ainsi les hommes ne connaîtraient plus le malheur !" Cette blessure qu’Antoinette Fouque appelle avec raison "vexation génésique". L'Hécate d’Euripide use de son pouvoir sur les enfants pour casser l’arrogance de Jason qui ne vise, lui, que le pouvoir royal en la répudiant. La fureur de Médée est à la hauteur de l’ingratitude de Jason qui, sans elle, ne serait rien ou ne serait plus. Le tragédien connaît ce que les études philologiques et iconographiques ont révélé au sujet de ses rites pratiqués, selon qu’ils se soient déroulés en Colchide ou à Iôlcos. Ainsi trouve-t-on une représentation de Jason régurgité par le dragon gardien de la Toison d’or. Sur une coupe datée des alentours de 480, le dragon est sur la partie gauche et Médée se tient à droite, alors que Jason, tel un nouveau-né se dégageant du sexe de la femme, plonge les bras en avant.
"Comme les vents sonores, soufflant en tempête, quand la poussière abonde sur les routes, la ramassent et en forment une énorme nue poudreuse, de même la bataille ne fait plus qu'un bloc des guerriers. Tous brûlent en leur cœur de se massacrer avec le bronze aigu au milieu de la presse. La bataille meurtrière se hérisse de longues piques, des piques tailleuses de chair qu'ils portent dans leurs mains. Les yeux sont éblouis des lueurs que jette le bronze des casques étincelants, des cuirasses fraîchement fourbies, des boucliers éclatants, tandis qu'ils avancent en masse". Plus répandue dans l’imagerie populaire est la représentation d'Hécate faisant bouillir son chaudron. Soit elle utilise ses mixtures en transfusions avant l’heure que reçoit Aeson, le père de Jason, soit elle y plonge l’intéressé toujours de sexe masculin à des fins de rajeunissement, pour remédier à sa vieillesse, Pélias ou Aeson, ou pour une simple régénération, Jason. Dans son chaudron est notamment aussi plongé le bélier qui en ressort transformé en agneau. Cette séquence, qui vient d’une version plus tardive, nous est connue pour avoir été pratiquée devant les Péliades, filles de Pélias, afin de les convaincre du bienfait si elles confient le sort de leur père à Médée, mais cela ne s’avérera n’être qu’une supercherie pour se débarrasser de lui . Pélias est un roi illégitime qui a usurpé le trône. Il est haineux à l’esprit vengeur et sans pitié. Il n’a pas craint d’offenser Héra en tuant dans son temple la femme qu’il poursuivait et qui venait s’y réfugier. Cette femme était la marâtre maltraitante de sa mère qui, violée par Poséidon, avait mis au monde Pélias et son frère jumeau. Elle avait été maintenue recluse et, avec eux, cachée subissant les mauvais traitements de la marâtre jusqu’au jour où le roi de Iôlcos l’épousera et adoptera ses enfants. Mais ceux-ci n’étaient pas destinés à régner car de cette union un héritier était né, Aeson. Quand viendra le temps de la succession, Pélias l’évincera ainsi que son jumeau. Aeson et sa femme Polymédée soustrairont leur enfant à la menace d’infanticide et partiront pour le mont Pélion confier le petit Jason au centaure Chiron précepteur sage et magicien. Adolescent, son ascendance royale révélée, Jason revient à Iôlcos réclamer à son oncle le trône dont il est l’héritier légitime. En route, il a aidé une vieille dame sans avoir su qu’il s’agissait de la déesse Héra. Celle-ci est venue à lui pour en faire son protégé et surtout son instrument pour le malheur de Pélias, l’assassin sacrilège de l’épouse d’un de ses adorateurs. Héra ne plaisante pas avec cela. L’aventure de Jason va se concevoir comme une perpétuelle exposition à la mort due à l’injonction perverse de son oncle cruel. Pour y parvenir, des transgressions seront commises qui feront côtoyer à l’équipage de l’Argo les forces obscures de la régression. Ils seront aidés par les divinités. Héra, instigatrice de l’entreprise, est la déesse tutélaire qui veut le mort de Pélias. Elle fait appel à Athéna, l’indispensable conseillère des héros qui possède le potentiel bien nécessaire à Jason, pour traverser les épreuves à venir. Déesse de la Guerre et de la Pensée, elle le protégera avec ses compagnons par sa Sagesse et les guidera en présidant à la construction de l’Argo, qu’elle équipe d’une proue parlante taillée dans une poutre venant d’un bois sacré d’oracle et en suivant sa navigation. Métis, première amante de Zeus, est à la fois Sagesse et Prudence ou bien son envers Ruse. Zeus avait avalé son amante alors qu’elle était enceinte d’une fille, craignant qu’après cette première naissance elle ne mette au monde un fils, qui le délogerait comme lui-même avait délogé son père, Cronos. L’enfant sortit armée du crâne de son père qu’Héphaïstos fendit. Ainsi le fils présumé fut sacrifié avant d’exister, en supprimant sa gestatrice potentielle. À la génération précédente, Cronos, menacé dans sa souveraineté par la génération nouvelle, avait dévoré tous ses enfants, sauf Zeus, que Rhéa avait sauvé par ruse en le substituant par une pierre.
"Mais voici qu'Achille s'approche, pareil à Enyale, guerrier au casque bondissant. Sa pique en frêne du Pélion est là, qui vibre à son épaule droite, effrayante, et, tout autour de lui, le bronze resplendit, pareil à l'éclat du feu qui flamboie ou du soleil qui se lève. Dès qu'il le voit, la terreur prend Hector. Il n'a plus le cœur de rester où il est". Tel un corps collectif, l’Argo franchira les épreuves en puisant dans l’ingéniosité que recèle l’intelligence consciente des individus la constituant, mais aussi inconsciente avec le pouvoir de leurs songes. Des invocations seront aussi faites aux déesses primitives. Apollonios ne se prive pas d’accentuer un retour vers l’originaire. Du début à la fin de son épopée, Apollonios place le périple de l’Argo sous la tutelle des divinités archaïques, rattachées au culte de la Grande Déesse. Il y aura le passage du stade occidental au stade oriental, à entendre comme passage d’un temps dit civilisé à un temps archaïque, où les forces premières et non domptées rencontrent les forces de vie, celles génésiques. Le récit nous porte vers le Pont-Euxin et le détroit de l’Hellespont, nous sommes alors conviés à suivre, avec suspens, une prouesse de l’Argo et une première transgression. Jusque-là, aucune embarcation ne s’était aventurée au-delà au risque d’être engloutie par les tumultueuses et fracassantes Symplégades, ces roches flottantes renommées comme infranchissables, car pouvant enserrer les navires dans ses récifs se rapprochant. Dès l’arrivée en Colchide, Héra et Athéna inopérantes auront recours à Aphrodite afin de déclencher l’état amoureux de Médée, la fille d’Aiétès qu’elles comptent utiliser. Aphrodite va convaincre son fils Éros d’atteindre la jeune femme de sa flèche. Elle deviendra cette force obscure, mais puissante, dont il sera dépendant en lui délivrant les drogues dont il aura besoin pour réussir sa mission. Magie et amour seront intriqués, comme le sont les destins des pulsions de vie et pulsions de mort jusqu’à la désintrication. Apollonios centre son récit sur les effets du coup de foudre nécessaire à l’intrigue, effets qui provoquent l’ébranlement affectif de la jeune femme. Le choc amoureux, loin de la rendre heureuse, provoque un cataclysme. Ce par quoi elle est pénétrée qui va la faire haïr Jason en même temps que sa force d’attraction s’exerce, la fait œuvrer vers un sacrifice d’elle-même, marque d’une jouissance bien au-delà du principe de plaisir. Le poète rend alors compte d’une bascule narcissique vers un narcissisme de mort, avant qu’elle ne mette ses pouvoirs au service de Jason. Désespérée, elle envisage même le suicide pour échapper à ce destin, sa boîte contient les ingrédients pour concocter une potion fatale. Mais la volonté d’Héra, qui tient les ficelles, la fait se ressaisir. Elle aidera Jason. C’est en précaire suppliant que Jason la retrouve dans le temple d’Hécate, pour obtenir d’elle les potions dont il a besoin. Il ne craint pas de la corrompre pour parvenir à ses fins. Mais cœur d’artichaut, il succombe lui-même au sentiment amoureux, alors qu’elle est ravagée par ses tourments. Aucun mortel ne peut accomplir les travaux auxquels Aïétès soumet Jason. Ils se dérouleront sur la plaine d’Arès et consisteront à dompter des taureaux d’une férocité sans nom pour en faire des bœufs de labour. Dans les sillons, des dents de dragon semées ont engendré des guerriers qu’il va combattre. Médée lui a préparé des drogues, dont un onguent, qui le métamorphosent en vaillant et invincible guerrier. Il accomplit le rite particulier destiné à Hécate que la magicienne lui a enseigné, afin que les puissances telluriques l’assurent d’une fureur sans limite pour un seul jour.
"Ah ! qu'il périsse donc, chez les dieux comme chez les hommes, cet esprit de querelle, ce courroux, qui induit l'homme en fureur, pour raisonnable qu'il puisse être, et qui semble plus doux que le miel sur la langue, quand, dans une poitrine humaine, il monte comme une fumée ! et c'est de la sorte qu'ici j'ai été mis en courroux par le protecteur de son peuple, Agamemnon. Mais laissons le passé être le passé, quoi qu'il en coûte, et maîtrisons, puisqu'il le faut, notre cœur en notre poitrine". Il sort vainqueur du combat, mais Aiétès, qui ne tient pas sa parole, ne lui rend pas la Toison d’or. Médée devra encore intervenir. La nuit venue, elle usera d’incantations et de potions pour décrocher secrètement le précieux talisman suspendu à l’arbre sacré et gardé par le dragon toujours éveillé qu’elle endort. Jason, couvert de la peau d’or qui va légitimer son pouvoir royal devant Pélias, embarquera sur l’Argo avec celle qui ne peut désormais que s’exiler et qui devient épouse aigrie aux pouvoirs maléfiques. Apollonios consacre plusieurs vers à l’onguent dont Jason a enduit son corps, ainsi que sa lance et son bouclier avec des précisions sur l’origine de sa substance et le lieu de la cueillette. Médée l’a cueillie au pied du Caucase qui surplombe la Colchide, où Prométhée est enchaîné. Le "prométhéion" a poussé, nourri du sang s’écoulant du foie meurtri du Titan perpétuellement dévoré par l’aigle, supplice que lui a infligé Zeus. Si la Médée d’Euripide représente ce pouvoir absolu d’une femme sur la vie et la mort de ses enfants, celle d’Apollonios en amène une préfiguration de l’"hainamoration" qui ira jusqu’au meurtre de ses enfants et qui se révélera chez elle par un narcissisme de mort, alors que les travaux accomplis par Jason régénéré lui donneront une unité existentielle qui lui fera quitter l’état l’"améchania". Les anciennes versions littéraires ainsi que les figures iconographiques racontent qu’à leur retour à Iôlcos, elle procède au rajeunissement de Pélias et d’Aeson. Par cette opération, Médée viendrait-elle remédier à la blessure que suscite la maturité d’un fils auquel il faut céder la place ? Apaiserait-elle les pulsions cruelles d’un père-chef destitué par sa descendance ? Le chaudron de Médée serait-il un retour à ce temps antérieur au refoulement du corps de la mère qui ramènerait vers ce lieu de transformation du vivant, en évitant autant l’écueil de l’infanticide que celui du parricide à l’instar de la légende d’Œdipe ? Permettrait-il de réactualiser la difficulté que représente ce temps de passage pour toute civilisation patriarcale que représente la génération nouvelle ? "La mer à la ronde roule son bruit de crânes sur les grèves. À la voir, on regarde la vie".
Bibliographie et références:
- Walter Burkert, "Le mythe d'Hécate"
- Anne Collognat, "La divinité Hécate"
- Apollodore, "Bibliothèque"
- Apollonios de Rhodes, "Argonautiques"
- Hésiode, "Théogonie"
- Pierre-Jean Jouve, "Hécate"
- Maurice Larès, "Dictionnaire de l'antiquité"
- Paul Morand, "Hécate et ses chiens"
- Pausanias, "Description de la Grèce"
- Shakespeare, "Hamlet"
- Shakespeare, "Macbeth"
- Sandrine Agusta-Boularot, "Hécate, la divinité"
- Franz Regnot, "La déesse Hécate"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Plus il réfléchissait, plus grandissait en lui le désir de prendre le commandement en chef de l'armée grecque. Mais, d'un autre côté, il se mettait à penser que personne ne peut être sûr de ce que réserve l'avenir. Il se disait qu'il risquait de perdre la gloire qu'il avait déjà acquise. Il ne savait plus quoi décider. Pour sortir de sa perplexité, il estima que la meilleure solution était de consulter les dieux". Historien, philosophe et chef militaire grec, il est l’auteur d’une œuvre multiforme. Il fréquenta les sophistes et fut l’élève de Socrate. Hostile à la démocratie instaurée après la chute des Trente, il s’engagea dans l’armée des mercenaires spartiates au service de Cyrus le Jeune. "L’Anabase" est le récit de la retraite des Grecs après la mort de Cyrus que dirigea Xénophon en tant que général jusqu’en Asie mineure. "Les Helléniques" est son œuvre majeure en tant qu’historien. On lui reprocha ses sympathies pour Sparte (constitution des Lacédémoniens). Il dut subir un long exil pendant lequel il se consacra à son domaine agricole et à l’écriture d’une grande partie de son œuvre. Il rentra ensuite à Athènes. Dans l’"Apologie de Socrate", il cherche à préserver fidèlement le discours de Socrate, dont il suivit l’enseignement. Dans "L’Économique", il évoque les problèmes de la gestion d’un domaine, ainsi que la place et le rôle de l’épouse. " Après avoir traité des naissances, je vais maintenant expliquer le système d’éducation des Spartiates et des autres Grecs. Parmi les autres Grecs, ceux qui prétendent donner à leurs fils la meilleure éducation les placent sous la surveillance d’un serviteur, aussitôt que les enfants comprennent ce qu’on leur dit, et les envoient tout de suite à l’école pour apprendre les lettres, l’écriture, la gymnastique. En outre ils amollissent les pieds de leurs enfants en leur donnant des chaussures et ils énervent leurs corps en les faisant changer de vêtements: quant à la nourriture, on la mesure sur leur appétit". Xénophon (Xénophôn) est né vers 428 et mort vers 355 av. J.-C. C’est l’un des rares auteurs athéniens qui aient vécu un temps dans l’empire perse. Il passa la plus grande partie de sa vie en dehors de sa patrie, d’abord en Asie, puis dans le Péloponnèse. Il côtoya des Perses en participant, avec des milliers de mercenaires grecs, à l’expédition menée par Cyrus le Jeune contre son frère aîné, le roi de Perse Artaxerxès II (expédition des Dix-Mille, 401 av. J.-C.). Il put ainsi observer non seulement les troupes perses (celles de Cyrus et celles du roi), mais aussi les régions de l’empire qu’il traversait, au départ de la côte d’Asie Mineure, il monta à l’intérieur des terres jusqu’en Mésopotamie, aux abords de Babylone, traversa ensuite l’empire en remontant au nord jusqu’à la mer Noire, puis en longeant la côte jusqu’au Bosphore. Il passa ensuite plusieurs années en Asie Mineure, où il prit part aux campagnes lacédémoniennes contre les satrapes, notamment entre 396 et 394, aux côtés du roi de Sparte Agésilas. Lié d’amitié avec ce dernier, il vécut ensuite dans le Péloponnèse (à partir de 390 environ) et ne regagna sa patrie que dans les dernières années de sa vie. Il ne peut donc être considéré comme un Athénien représentatif. Son implication personnelle dans les événements explique ses rapports passionnels avec plusieurs des personnages de ses récits, qui se font l’écho de ses haines (Tissapherne, Ménon) et de ses sympathies (Cyrus le Jeune, Agésilas). Ces sentiments ont ensuite largement retenti sur la vision occidentale de ces figures historiques. Les discours politiques présents dans l’œuvre historique de Xénophon posent les mêmes problèmes d’interprétation que ceux de Thucydide ou de n’importe quel autre auteur de l’Antiquité: lorsqu’un historien compose un discours, on peut toujours s’interroger sur ses intentions propres ou sur l’impossible vérité des propos rapportés. Rappelons qu'après avoir été l'élève de Socrate, Xénophon entama une carrière de stratège et de soldat. La retraite des mercenaires est restée dans l’histoire sous le titre de retraite des "Dix Mille": les Grecs de la retraite sont 13 600 au départ et 8 000 à l'arrivée à Byzance. Mal accueilli à son retour à Athènes, car il s'est mis au service de Sparte, il rédige ses ouvrages, "L'Anabase", "La Cyropédie", L'Hipparque", L’Économique" et les "Mémorables".
"Il fit préparer deux victimes qu'il sacrifia à Zeus Roi, la divinité que lui avait désignée l'oracle de Delphes. C'était bien ce dieu, pensait-il, qui lui avait envoyé un songe au moment où il devait assumer pour la première fois une responsabilité dans les affaires de l'armée". Jusqu’à une date récente, les discours de Xénophon ont moins attiré l’attention que ceux de Thucydide, entre autres raisons peut-être parce que l’historien ne fournit pas de commentaire méthodologique comparable au fameux chapitre 22 du livre I de l’Histoire de la "Guerre du Péloponnèse". Par ailleurs ils ont été souvent lus par rapport à ceux de Thucydide ou d’Hérodote. En dépit de la pertinence des points communs qu’une telle analyse peut révéler, on peut sans doute procéder à une approche différente, en notant que la composition des discours s’inspire des exemples des prédécesseurs, mais puise surtout dans les us et coutumes de la rhétorique. Qu’entend-on, dans la rhétorique antique, par "discours politique" ? La notion recouvre des discours de caractère public qui appartiennent aux genres délibératif et judiciaire, si l’on se fonde sur les définitions assez fragiles de l’expression. Ce type de discours se trouve surtout dans l’"Anabase" et les "Helléniques", où les fonctions officielles occupées par les orateurs déterminent dans une certaine mesure le contenu ou l’orientation des propos. Il serait par suite totalement inexact de dire que Xénophon se sert seulement de ses personnages comme d’autant de porte-paroles personnels: même s’il peut donner une place plus importante aux orateurs dont l’opinion s’accorde avec son point de vue, la part d’invention rhétorique et la recherche du discours vraisemblable tempèrent cette tendance. En revanche, il est vrai que la rhétorique d’exhortation occupe une place privilégiée dans les discours politiques de Xénophon. Un passage important et théorique des "Mémorables" en dessine les contours. Dans un entretien avec Périclès le Jeune récemment nommé stratège, Socrate s’interroge sur les moyens dont le nouveau responsable politique dispose afin de redonner du cœur aux Athéniens. La principale solution consisterait à les galvaniser en leur rappelant leurs origines et les hauts faits de leurs ancêtres et Socrate de suggérer une liste d’exemples provenant de l’origine mythique d’Athènes comme de l’histoire glorieuse de ses "ancêtres". Dans cette liste où tout orateur peut puiser, l’exemple des guerres médiques joue sans surprise un rôle majeur. L’histoire est ainsi conçue comme un simple moyen au service d’une fin, celle d’une parole protreptique et édifiante. Souvent prononcés dans une situation critique où ils doivent apporter des réponses, les discours de l’Anabase instrumentalisent l’histoire à leurs propres fins. Ils se servent dans l’ensemble d’une rhétorique panhellénique qui oppose souvent Grecs et Barbares, même si la position personnelle de Xénophon est sans doute plus nuancée qu’il n’y paraît. L’expédition des Dix-Mille étant à l’origine dirigée contre le Roi, les guerres médiques constituent l’horizon historique principal de l’"Anabase" dans sa première partie, ce qui peut expliquer que l’on y ait aussi relevé des échos d’Hérodote. Cette prégnance de l’histoire passée peut cependant surprendre dans un discours de Cyrus le Jeune. Peu avant la bataille de Counaxa, lorsqu’il s’adresse aux mercenaires grecs, il leur explique qu’il les a enrôlés non pour leur nombre, mais pour leur courage qui les distingue de ses autres alliés, dans un discours d’exhortation qui met aussi en avant leur liberté politique: "Faites en sorte d’être des hommes dignes de la liberté que vous avez conquise et que pour ma part je vous estime heureux d’avoir. Car, sachez-le bien, pour cette liberté je donnerais tous mes biens et bien d’autres choses encore (Anabase I, 7, 3). Cette allusion à la liberté acquise par les Grecs est un renvoi implicite à la lutte des guerres médiques. La disproportion numérique entre Grecs et Barbares est un autre lieu commun narratif du conflit souvent associé à Marathon, voire aux Thermopyles, présent chez de nombreux auteurs antérieurs et postérieurs à Xénophon, notamment dans les éloges funèbres. Mais il y a une différence de taille, c’est que l’orateur est dans ce cas un Perse. "Il gardait également un souvenir à l'esprit: quand il était parti d'Ephèse pour être présenté à Cyrus, il avait entendu le cri d'un aigle, alors que le rapace était posé au sol. Le devin qui l'accompagnait lui avait donné son explication".
"C'est le présage de quelque chose de grand, qui ne concerne pas le domaine privé, qui annonce de la gloire, mais aussi de la peine, car les oiseaux ne s'attaquent à l'aigle que quand il est posé. Et ce n'est pas un présage de richesse, car c'est l'aigle en vol qui se procure sa nourriture". Faut-il alors s’indigner de ce que Xénophon fasse parler un Perse avec les mots et le parti pris d’un Grec ? Cette réaction peut paraître naïve ; comme tout discours d’armée, les propos de Cyrus, s’ils ont bien été prononcés, ne sauraient avoir été fidèlement retranscrits. Mais faute de vérité historique, sous leur apprêt rhétorique, on peut défendre la vraisemblance de leur contenu en rappelant la connaissance approfondie que Cyrus avait des Grecs. Faire l’éloge de leur liberté politique lui permet de flatter un point sensible de la fierté des soldats, à un moment crucial. Par ailleurs, Cyrus peut se donner l’image avantageuse d’un homme qui lutte pour sa propre liberté et surtout aussi contre son asservissement à son propre frère. Grâce à ces propos, Xénophon le rapproche de Cyrus l’Ancien qu’Hérodote présente à plusieurs reprises comme celui qui a rendu les Perses libres. Ce rapprochement est conforme à une représentation de Cyrus le Jeune que l’on retrouve dans d’autres passages de l’œuvre de Xénophon. En réalité, si les propos de Cyrus sur la liberté, presque trop beaux pour être vrais, ont paru suspects aux lecteurs modernes, c’est surtout parce qu’ils ont pour fonction narrative d’annoncer un autre discours d’exhortation, celui que Xénophon adresse après la mort de Cyrus et des stratèges à l’armée tout entière. L’essentiel de son argumentation est fondée sur l’aide supposée acquise des dieux, qu’impliquent dans le récit le parjure des Perses, l’éternuement providentiel d’un soldat et le péan en l’honneur de Zeus-Sauveur. La causalité divine capable "en un instant de rendre petits les grands et de sauver facilement les petits, même dans les plus grands périls" ("Anabase" III, 2, 10) est un lieu commun qui peut rappeler un passage bien connu d’Hérodote (I, 5), voire un discours d’Artabane (VII, 10). Cette réflexion sur la grandeur relative des choses, des événements et des hommes est récurrente chez Xénophon, notamment dans la dernière partie des "Helléniques". Or le discours de l’"Anabase" repose aussi sur un rappel explicite (III, 2, 11) de l’exemple glorieux des guerres médiques. Cette évocation présente deux particularités: elle accorde une grande importance à la bataille de Marathon et au sacrifice annuel que les Athéniens dédient à Artémis depuis cette date. Le contenu de ces propos a paru invraisemblable dans une assemblée où les Athéniens sont loin d’être majoritaires et dans un contexte historique si proche de la fin de la guerre du Péloponnèse. On peut toutefois s’interroger aussi sur l’intérêt personnel qu’aurait pu avoir Xénophon à susciter le scepticisme de ses contemporains. Pour des raisons inhérentes à la production rhétorique du discours, les lecteurs ou auditeurs ne se posaient peut-être même pas la question de la vérité littérale impossible de ces propos. "Et comme ils avaient promis à Artémis qu’ils sacrifieraient à la déesse autant de jeunes chèvres qu’ils tueraient d’ennemis, puisqu’ils ne pouvaient pas s’en procurer en nombre suffisant, ils décidèrent d’en sacrifier cinq cents chaque année. Encore aujourd’hui, on fait ce sacrifice". Si l’on compare cette évocation de la bataille de Marathon à d’autres cas, Xénophon paraît privilégier une approche relativement neutre de l’événement. Il présente ainsi le conflit comme une attaque des Perses dirigée contre Athènes plutôt que contre toute la Grèce, conformément à certains aspects du récit d’Hérodote par exemple. Il tait le nom de la bataille ; il ne mentionne pas non plus la réaction attentiste des autres Grecs, notamment des Lacédémoniens qui arrivèrent après la bataille. En définitive, dans cette évocation des guerres médiques, les Athéniens ouvrent ainsi la voie à la résistance grecque grâce à leur acte religieux de légitime défense.
"Pendant qu'il sacrifiait, le dieu lui manifesta clairement qu'il ne devait ni briguer le commandement en chef ni l'accepter, s'il était élu. Socrate avait attaché la plus grande importance à démontrer qu'il n'avait jamais été impie envers les dieux, ni injuste envers les hommes. Mais il ne pensait pas devoir s'abaisser à des supplications pour échapper à la mort, qu'au contraire il était persuadé dès lors que le temps était venu de mourir". Xénophon reprend donc à sa façon un lieu commun historique. La bataille de Marathon a été diversement instrumentalisée au fil des années par la cité athénienne. Les Grecs n’en reconnaissaient pas moins l’importance fondatrice de l’événement. Ainsi, lorsqu’il rapporte le règlement de la guerre du Péloponnèse, Xénophon rappelle que les Lacédémoniens n’ont pas voulu anéantir Athènes, comme les Thébains et les Corinthiens le préconisaient, à cause de son engagement dans les guerres médiques: ils "refusèrent de réduire en esclavage une cité, qui avait accompli de grands bienfaits dans les dangers extrêmes qu’avait connus la Grèce" ("Helléniques" II). Le refus d’asservir les Athéniens inverse le lieu commun qui associe guerres médiques et conquête de la liberté. Si les principaux adversaires d’Athènes ont considéré l’argument comme légitime lors du règlement de la guerre du Péloponnèse, il est probable que le rappel de la conduite d’Athènes face à l’attaque perse, quelle que fût sa forme, ne paraissait pas si incongru, sinon pour un auditoire de mercenaires péloponnésiens, du moins pour un lecteur ou un auditeur de cette époque. Quant à l’orientation religieuse de cette évocation de Marathon, elle peut à première vue sembler plus problématique. La victoire des Athéniens s’inscrit strictement dans le cadre de la promesse faite d’un sacrifice à Artémis. Certes, la présence de la déesse dans ce discours peut aisément se comprendre par rapport à la suite du récit. De retour en terre grecque, après la vente des prisonniers de guerre, Xénophon évoque les offrandes qu’il aurait faites à Apollon et Artémis, notamment en fondant quelques années plus tard un sanctuaire à Scillonte sur le modèle de l’Artémision d’Éphèse. Mais l’allusion à Artémis Agrotera devait aussi avoir une signification politique forte associée à la démocratie athénienne. Rétribution logique au soutien exceptionnel apporté par la déesse, le sacrifice annuel célébré depuis la victoire de Marathon commémore le vœu prononcé avant la bataille par Miltiade ou par le polémarque Callimachos. Il s’inscrit dans la geste politique fondatrice du régime. Dans le calendrier religieux, ce sacrifice tient une place cruciale en raison du nombre de bêtes abattues. Il représenterait un événement marquant aux yeux de la communauté. On a parfois supposé que le nombre de victimes (500) était à rapprocher symboliquement du nombre de bouleutes. Par-delà la célébration annuelle de la victoire, le rite religieux rappellerait donc la victoire de la démocratie athénienne sur la tyrannie. Et d’un point de vue rhétorique, dans son traitement de l’histoire des guerres médiques comme dans l’usage du lieu commun de l’invocation des "ancêtres", le discours de Xénophon n’est pas si éloigné de l’oraison funèbre. Si Xénophon invoque donc un rituel particulièrement symbolique et dont la connotation politique est forte, on peut comprendre que son discours ait paru invraisemblable, d’autant plus qu’un passage de Plutarque qui s’en prend à Hérodote tend indirectement à faire de Xénophon un thuriféraire de la grandeur d’Athènes. En effet Plutarque reproche à Hérodote de ne pas avoir mentionné le sacrifice à Artemis Agrotera et d’avoir donné un nombre de morts précis. Il oppose au récit d’Hérodote l’anecdote de l’"Anabase" qui suggère un nombre indéfini de morts. Ce choix narratif aurait eu pour effet de ternir l’éclat de la victoire athénienne en limitant le nombre de pertes perses. "Les soldats veulent seulement rentrer en Grèce, et non fonder une cité en Asie."
"Il faut comprendre quelle était la motivation de ces hommes: ce n'était pas le manque de moyens qui avait poussé la plupart d'entre eux à s'embarquer dans l'espoir d'une paie, mais la réputation de grandeur et de générosité de Cyrus dont ils avaient entendu parler. Les uns avaient amené des hommes avec eux, d'autres avaient fait des dépenses pour partir; certains avaient choisi de quitter en secret leur père et leur mère, d'autres avaient abandonné leurs enfants avec l'espoir de revenir un jour, fortune faite; ils avaient entendu dire que les affaires des soldats au service de Cyrus étaient belles et prospères. Les hommes de cette sorte n'avaient qu'un seul désir : revenir en Grèce sains et saufs". Les allusions historiques des discours politiques, inégalement réparties, se trouvent essentiellement dans les deux premiers et dans les deux derniers livres, c’est-à-dire à la fin de la guerre du Péloponnèse et au cours de la période postérieure à Leuctres. S’il semble difficile de trouver une cohérence d’ensemble au programme historique des "Helléniques", ces mentions du passé dans les discours politiques présentent une certaine homogénéité. Dans les deux premiers livres des "Helléniques", on trouve quelques allusions à une histoire très récente, voire immédiate. Ces événements que Thucydide mentionne parfois font suite à l’expédition de Sicile, au voisinage de la révolution oligarchique de 411. Ils mettent en cause directement des individus. On peut mentionner le cas d’Alcibiade et de son retour à Athènes (I, 4, 13-17); le procès des Arginuses permet à Euryptolèmos de faire une allusion au procès récent de l’un des responsables du soulèvement de 411, Aristarchos (I, 7, 28). Enfin l’antilogie qui oppose Critias à Théramène est l’occasion pour le premier de rappeler la carrière du second et son implication dans les événements de 411 (II, 3, 30 et la réponse de Théramène, II, 3, 46). Or ces allusions associées à l’histoire récente d’Athènes s’opposent au discours politique du nouveau navarque de la flotte lacédémonienne, Callicratidas, nommé en 406 en Asie mineure à la place de Lysandre. Ce dernier ne lui facilite pas la tâche. Callicratidas éprouve toutes les peines du monde à réunir des fonds pour ses troupes. Lassé des difficultés rencontrées pour aborder Cyrus le Jeune, il tient des propos apparemment panhelléniques, lorsqu’il se présente devant l’assemblée des Milésiens dans une posture résolument anti-perse: "Pour ma part, Milésiens, j’ai l’obligation d’obéir aux dirigeants de chez moi, quant à vous, je vous demande personnellement de faire preuve du plus grand zèle à faire la guerre, car comme vous résidez au milieu des barbares, vous avez déjà souffert les maux les plus nombreux de leur part. Allons, avec le secours des dieux, montrons aux Barbares que nous sommes même capables de châtier nos ennemis sans leur témoigner notre admiration". Si la manœuvre politique s’avère sur le moment efficace, l’attitude comme les propos de Callicratidas semblent difficiles à interpréter. Les avis sur ce passage sont divergents. Aux yeux de certains, le portrait de Callicratidas mû par ses émotions et par son ressentiment est assez négatif. Pour d’autres, il est plutôt positif parce qu’il s’oppose à celui de Lysandre dont il prend la suite. C’est ce point de vue qui est majoritaire, même s’il est nécessaire de le tempérer. Tout en étant l’expression d’un panhellénisme de circonstance, le discours aux Milésiens pourrait refléter une opinion politique somme toute assez conforme aux idées de Xénophon. Après la défection des alliés athéniens consécutive à l’expédition de Sicile, Milet sert de base navale en Asie mineure pour les Lacédémoniens qui ont passé des conventions avec les Perses. Ces accords suscitent quelques heurts dans la cité : Thucydide rapporte ainsi comment les Milésiens s’en prennent à un poste de garnison de Tissapherne. Par conséquent, lorsque Callicratidas évoque les "maux" que la cité a dû endurer à cause des barbares, sans doute exploite-t-il ce ressentiment, en faisant aussi une allusion directe au malheur originel, la prise de Milet et sa destruction de 494, l’un des événements à l’origine des guerres médiques. Son retentissement avait été considérable, en particulier à Athènes.
"J’ai toujours eu la conviction que tels sont les chefs d’un État, tel est l’État lui-même. Or, quelques-uns de ceux qui, dans Athènes, sont à la tête des affaires, prétendant connaître aussi bien que les autres hommes les lois de l’équité, mais se disant forcés, vu la pauvreté du peuple, à se conduire injustement, je me suis proposé d’examiner par quels moyens les citoyens pourraient subsister des ressources de leur propre pays, persuadé que, si ce projet réussissait, on mettrait un terme à leur pauvreté et aux soupçons des Grecs. En réfléchissant donc à l’objet que j’avais dans l’esprit, il m’a tout d’abord paru que notre pays est fait pour donner de forts revenus. Et, afin de prouver la vérité de ce que je dis, je vais parler en premier lieu de la nature de l’Attique". La ligne d’argumentation thébaine ainsi présentée fait allusion à trois conflits du passé, la guerre de Troie, les guerres médiques et l’expédition asiatique d’Agésilas. La mention de la bataille finale des guerres médiques, Platées, est une inversion délibérée du lieu commun de Marathon qui consiste à dire que la cité athénienne s’était battue "toute seule" contre le Roi. Xénophon le connaissait fort bien pour l’avoir lui-même détourné dans l’"Anabase". Dans ce passage des "Helléniques", la réécriture de ce lieu commun souligne le médisme des Thébains en inversant les rôles, peut-être dans un souvenir lointain d’Hérodote. Le message politique hostile à Thèbes est en tout cas évident. Mais cette mention de la bataille de Platées s’éclaire encore lorsqu’on la met en perspective avec d’autres allusions historiques présentes dans les discours politiques de cette dernière partie des "Helléniques". Quelques mois avant le congrès de Suse, les Lacédémoniens qui subissent une invasion thébaine viennent solliciter en urgence l’aide d’Athènes. Dans le discours d’ambassade, Xénophon accorde une place centrale aux propos de Proclès de Phlionte, cité alliée de Sparte. On a parfois vu dans ce choix de rédaction le désir de ménager la fierté spartiate. Après avoir rapporté le discours de Proclès qui fait appel à la magnanimité athénienne, Xénophon signale en effet une délibération de l’assemblée avec un débat où le vote final ne tient pas compte des avis opposés qui se seraient exprimés. Une discussion a donc bien eu lieu entre Athéniens, ce que confirment les témoignages du "Contre Nééra" et, dans une certaine mesure, de Diodore de Sicile. On peut également rappeler que cette scène d’assemblée est conçue sous la forme d’une trilogie, renvoyant expressément à une autre trilogie de discours athéniens située à Sparte, deux ans plus tôt (VI, 3). En adoptant la même forme, Xénophon choisit de ne présenter que les discours prononcés par des citoyens étrangers dépêchés en ambassade et non ceux des citoyens qui les reçoivent. Le rôle de Callistratos dans le rapprochement entre Athènes et Sparte est suffisamment mis en avant lors de la première trilogie pour que l’historien puisse juger bon dans la scène d’assemblée suivante de rester dans l’implicite. Enfin, le texte d’Aristote semble montrer que la discussion lors de cette assemblée devait avoir suffisamment marqué les esprits pour servir d’exemple courant dans une réflexion sur la magnanimité et l’ingratitude. S’il est indéniable que Xénophon procède à un choix narratif, en sélectionnant les propos et les orateurs, on doit néanmoins reconnaître que sa version des faits est dans l’esprit conforme aux autres témoignages, et qu’elle présente la même orientation ou réflexion éthique sur la "magnanimité" athénienne. Les nuances, comme toujours, proviennent des choix rhétoriques ou politiques effectués par l’historien, qu’il s’agisse de Xénophon, de Callisthène ou d’Éphore. Xénophon reprend des expressions symétriques pour décrire l’hégémonie terrestre des Lacédémoniens, à une exception près. Si les dieux apportent leur aide à tour de rôle aux Athéniens puis aux Lacédémoniens, ils ne sont apparemment pas du côté des Thébains, selon la majorité des observateurs.
"L’extrême douceur du climat est attestée par ses produits mêmes: ce qui ne pourrait pas germer ailleurs vient ici à maturité. De même que la terre, la mer qui entoure le pays , abonde en produits de toute espèce. Tous les biens que les dieux accordent à chaque saison se montrent ici plus tôt et disparaissent plus tard. Et ce ne sont pas seulement les productions qu’une année voit naître et vieillir, qui donnent la supériorité à notre contrée, mais elle possède encore d’éternelles richesses. Le sein de la terre y est rempli de marbres ,dont on construit des temples magnifiques, de magnifiques autels, des statues dignes de la majesté des dieux. Aussi, nombre de Grecs et de Barbares viennent-ils s’en procurer". La défaite de Leuctres ne mentionne pas le nom du vainqueur, et encore moins le rôle supposé du dieu dans cette bataille (VII, 1, 10). La cité béotienne se trouve ainsi rejetée dans un non-dit, un camp non défini, dont l’hégémonie est illégitime et la menace associée au "danger barbare", comme le récit du congrès de Suse le confirme. La fin des "Helléniques" est donc décevante à plus d’un titre. L’hégémonie lacédémonienne n’a pas d’autre issue historique naturelle que sa chute. Quant au discours de Proclès qui prône une répartition du commandement de l’alliance en fonction des compétences propres, il exprime un idéal politique qui tourne court: les Athéniens préfèrent voter pour un commandement alterné. La promesse séduisante d’une double hégémonie équilibrée, dans les mots, se heurte donc à un échec historique dans les faits. Au terme de ce parcours des allusions historiques dans les discours politiques de l’"Anabase" et des "Helléniques", il apparaît que Xénophon fait preuve d’une certaine économie de moyens dans le choix de ses exemples. Cette méticulosité est porteuse d’un message politique qui dépasse la dimension exhortative des exemples choisis. Ainsi, l’évocation directe de Marathon par Xénophon l’Athénien est limitée à un moment dramatique de l’expédition des Dix Mille. Au lieu de célébrer la seule grandeur d’Athènes, elle est mise au service d’un discours fédérateur qui rappelle la nécessité d’obéir et de rendre grâce aux dieux et qui n’entre nullement en contradiction avec tous les propos que Xénophon rapporte avoir tenus à la fin de l’expédition. Dans les "Helléniques", le conflit des guerres médiques est un motif récurrent du discours politique qui apparaît dans la bouche du navarque Callicratidas à Milet, et qui justifie par la suite l’expédition d’Agésilas en Asie mineure. Les allusions historiques qui suivent la bataille de Leuctres, plus nombreuses, créent une distance pessimiste par rapport aux difficultés du présent, autant que le choix d’un orateur de prédilection, ni Spartiate ni Athénien : les descendants des héroïques combattants des Thermopyles en sont réduits à tenter de contenir l’invasion thébaine de leur propre territoire. Le récit montre que les Athéniens naturellement prompts à secourir l’opprimé réagissent inefficacement à la demande d’aide. Quant à la victoire de Platées, Xénophon choisit un Thébain pour l’évoquer directement, afin de souligner la traîtrise et le médisme thébains lors du congrès de Suse. Enfin, dans sa mise en scène dramatique de la magnanimité athénienne, l’historien est bien conscient que l’efficacité rhétorique d’un exemple, bien délimité, dépend essentiellement du choix, "occasion" qui doit tenir compte du moment du discours, de son auditoire et de l’orateur. Xénophon meurt en 355 selon l'helléniste français Émile Chambry.
Bibliographie et références:
- Vincent Azoulay, "Xénophon et les grâces du pouvoir"
- H. R. Breitenbach, "Un philosophe et historien: Xénophon"
- Alain Billault, "Le regard historique de Xénophon"
- Alfred Croiset, "Les vies multiples de Xénophon"
- Édouard Delebecque, "Essai sur la vie de Xénophon"
- Dominique Goust, "Xenophon, le philosophe"
- Jacques Luccioni, "Les idées politiques et sociales de Xénophon"
- Claude Mossé, "Dictionnaire de la civilisation grecque"
- Charlotte Murgier, "Xénophon et Socrate"
- Pierre Pontier, "Le discours politique de Xénophon"
- Leo Strauss, "Essai sur la philosophie de Xénophon"
- Eugène Talbot, "Introduction aux Œuvres de Xénophon"
- John Weston, "Le discours socratique de Xénophon"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Comme les vents sonores, soufflant en tempête, quand la poussière abonde sur les routes, la ramassent et en forment une énorme nue poudreuse, de même la bataille ne fait plus qu'un bloc des guerriers. Tous brûlent en leur cœur de se massacrer avec le bronze aigu au milieu de la presse. La bataille meurtrière se hérisse de longues piques, des piques tailleuses de chair qu'ils portent dans leurs mains. Les yeux sont éblouis des lueurs que jette le bronze des casques étincelants, des cuirasses fraîchement fourbies, des boucliers éclatants, tandis qu'ils avancent en masse. Il aurait un cœur intrépide, l'homme qui pourrait alors trouver plaisir, et non chagrin, à contempler telle besogne". Fille de Cronos et de Rhéa, la déesse Héra ou Héré, en grec ancien, Ἥρα / Hêra ou en ionien, Ἥρη / Hêrê, était la reine du ciel et de l'Olympe. Épouse et sœur aînée de Zeus, elle partageait avec lui la domination du ciel. Elle fait partie des douze Olympiens. Elle fut identifiée à Junon par les Romains et considérée comme la grande déesse préhellenique des phénomènes célestes dont, selon les Arcadiens, le culte était contemporain de celui de l'ancètre du Grec Pelasgos, né de la terre. Elle perdit progressivement sa dimension cosmique pour devenir le type de la femme idéale, la protectrice de la femme dans les différentes étapes de la vie, le mariage et la maternité. Elle était adorée dans tous les pays grecs comme représentant la belle saison. Primitivement adorée sous la forme d'un tronc d'arbre, d'une colonne, d'une planche ou d'un "xoanon", gaine enveloppant tout le corps. Elle fut plus tard vêtue d'une tunique et coiffée du polos. Son nom en grec signifie généralement dame. Il représente peut-être à l'origine une "Herwä" (protectrice). En sanscrit, il signifiait: "svar", c'est-à-dire, ciel. Héra était née sur l'île de Samos, ou, selon certains auteurs à Argos. Comme tous les enfants de Cronos, excepté Zeus, Héra avait été avalée par son père puis régurgitée. Dans une version rapportée par Hygin, Héra ne fut pas avalée par Cronos mais au contraire, c'est elle qui aurait sauvé et élevé Zeus en cachette. Elle se trouvait en Crète lorsque son frère tenta de la séduire en se transformant en coucou mouillé. Touchée, Héra recueillit l'oiseau sur son sein, l'oiseau Zeus la viola. Elle en conçut une telle honte qu'elle l'épousa. Ce mariage commémore les conquêtes de la Crête et de la Grèce mycénienne, c'est à dire crétoise, et la fin de sa suprématie dans ces deux pays et explique la fusion de deux cultes différents, crétois et grec. On raconte qu'à leurs noces, la Terre-Mère offrit à Héra un arbre couvert de pommes d'or dont la garde fut confiée aux Hespérides sur le mont Atlas, que leur nuit de noce dura trois cents ans et que Héra renouvelait régulièrement sa virginité. Pendant la titanomachie, elle fut élevée par Océan et Théthys ou bien elle aurait été élevée par Téménos, fils de Pélasgos, en Arcadie, ou bien par les Heures, en Eubée, ou encore par les filles du fleuve Astérion, en Argolide. Les Saisons furent ses nourrices puis elle fut élevée en Arcadie par Téménos. Zeus et Héra donnèrent le jour à Arès, Hébé, Héphaïtos et Illithye. Certains prétendirent qu'Héphaïtos fut alors conçu par parthénogenèse, c'est-à-dire, par autofécondation et que son époux soupçonneux l'attacha à une chaise mécanique qui la maintenait assise et l'obligea à jurer par le Styx qu'elle disait la vérité, légende née de la coutume d'attacher les statues divines à leur trône pour les empêcher de s'enfuir. En perdant la statue de sa déesse, la cité perdait sa protection divine.
"Ainsi que des moissonneurs, qui, face les uns aux autres, vont, en suivant leur ligne, à travers le champ, soit de froment ou d'orge, d'un heureux de ce monde, et font tomber dru les javelles, ainsi Troyens et Achéens, se ruant les uns sur les autres, cherchent à se massacrer, sans qu'aucun des deux partis songe à la hideuse déroute. La mêlée tient les deux fronts en équilibre. Ils chargent comme des loups, et Lutte, qu'accompagnent les sanglots, a plaisir à les contempler. Seule des divinités, elle se tient parmi les combattants". Son type plastique est peu caractérisé. Debout ou trônant, elle portait avec beaucoup de majesté les attributs royaux traditionnels: le sceptre et le diadème. Sa tête recouverte de voiles est le symbole du mariage. Parfois elle tenait dans l'une de ses mains une grenade, emblème de la fécondité. Le paon lui était consacré en souvenir d'Argos, dont elle prit les cent yeux, lorsqu' il eut été tué, pour les placer sur le plumage de l'oiseau. Elle était la protectrice par excellence de la femme et la déesse du mariage légitime, la protectrice de la fécondité du couple et, particulièrement avec Ilithye, des femmes en couches. Ses végétaux favoris: la grenade, l'hélichryse et le lys. Elle avait le pouvoir de conférer le don de prophétiser à un homme aussi bien qu'à un animal de son choix. Elle était aussi la protectrice d'Argos et de l'Argolide qu' elle avait disputée à Poséidon. Elle avait des temples qu'elle partageait souvent avec son époux, dans presque tous les pays grecs et tout particulièrement à Samos et Argos où se déroulait tous les cinq ans une grande fête "Héraea" en son honneur. Il y avait aussi la fête "Daedala" qui se passait tous les sept ans ou une grande fête tous les soixante ans. Gamelia, célébrée au mois de "Gamelion", fin janvier-début février, était le meilleur moment pour se marier. Ses animaux favoris: le paon et la génisse. Héra est le prototype même de la femme jalouse et rancunière qui se vengeait des constantes et humiliantes infidélités de son époux en persécutant ses rivales et leur progénitures. Les rapports de mari et femme entre Zeus et Héra sont le reflet de ceux qui existaient chez les barbares de l'âge dorien. Parmi ses victimes, on cite: Héraklès, fis de Zeus et d'Alcmène, sur le berceau duquel elle envoya deux serpents qui furent étranglés par le nouveau né; Sémélé, fille de Cadmos et d'Harmonie, mère de Dionysos, qui sur les conseils d'Héra, osa regarder Zeus dans toute sa gloire et fut foudroyée; la nymphe Io, que Zeus transforma en vache pour la protéger, mais qui fut malgré tout rendue folle par les piqûres d'un taon envoyé par Héra; Léto qui donna naissance à Apollon et Artémis. Héra, la protectrice du mariage était un modèle de fidélité. Il lui arriva toutefois d'être l' objet de l'assiduité des hommes, tels Ixion, Ephialtès ou le Géant Porphyrion qui furent rapidement chatiés par Zeus ou ses enfants.Toutefois il existe une légende où elle serait la mère de Pasithéa par Dionysos (Nonnus, Dionysiaca 31.103). Un jour, Héra abandonna ainsi Zeus, lassée par l' infidélité constante de son mari.
"Aucun autre dieu n'est là; ils sont assis, tranquilles, en leur palais, là où chacun a sa demeure bâtie aux plis de l'Olympe. Ils incriminent, tous, le Cronide à la nuée noire. Ils voient trop bien son désir d'offrir la gloire aux Troyens. Mais Zeus n'a souci d'eux. Il s'est mis à l'écart, et, assis loin des autres, dans l'orgueil de sa gloire, il contemple à la fois la cité des Troyens, et les nefs achéennes, et l'éclair du bronze, les hommes qui tuent, les hommes qui meurent". Alors sur le conseil du roi de Platée, Alalcoménée, ou Cithaeron, Zeus façonna une élégante statue en bois, il la recouvrit d'un voile et il la plaça à côté de lui sur son char. Puis il fit courir le bruit qu'il allait épouser Plataea, la fille du roi. Dès qu' Héra l'apprit, elle fut si furieuse qu'elle accourut immédiatement et renversa la statue. Mais en voyant la supercherie, elle se réconcilia avec son mari dans un grand éclat de rire. Ses attributs matériels étaient le diadème royal et le sceptre. De nombreux récits la montrent combattant les géants, troublant l' Olympe de ses jalousies et de ses querelles avec Zeus. Un jour, lassée de ses infidélités elle fomenta une révolte avec Poséidon, Apollon et tous les autres habitants de l' Olympe, sauf Hestia. Ils l'entourèrent par surprise tandis qu' il était endormi sur sa couche, l'attachèrent avec des lanières de cuir et firent cent nœuds afin qu'il ne puisse plus bouger. Il les menaça de les tuer sur-le-champ mais comme ils avaient mis la foudre hors de sa portée, ils se moquèrent de lui. Alors qu' ils célébraient leur victoire et discutaient âprement pour savoir qui serait son successeur, Thétis la Néréide, prévoyant une guerre civile dans l' Olympe, alla chercher Briarée aux cent bras qui défit promptement les lanières, se servant de toutes ses mains à la fois et libéra son maître. Elle était appelée par Homère, la déesse aux bras blancs. Comme Héra était l'instigatrice de la conspiration dirigée contre lui, Zeus la suspendit dans le ciel, une chaîne d'or attachée au poignet et une enclume à chaque cheville. Les autres dieux étaient furieux mais n' osaient pas lui porter secours malgré ses cris déchirants. Finalement, Zeus la libérera à la condition qu 'ils fassent le serment de ne plus jamais s' insurger contre lui. Ils obéirent à contrecœur. Elle favorisa des divinités ou des héros, les Argonautes et les combattants grecs de la guerre de Troie ou contrecarra d' autres. D'autres aussi furent l' objet de son courroux pour lui avoir déplu comme Pâris qui ne l' avait pas élue "la plus belle", et Tirésias qu 'elle rendit aveugle pour avoir affirmé que les femmes avait neuf fois plus de plaisir que les hommes. Mais les conquêtes féminines de son époux furent les principales cibles comme Io, Sémélé, Léto, Europe, Callisto ou leur progéniture comme Héraclès ou Dionysos. Héra en tant que reine du ciel a été très souvent représentée par les artistes grecs. À l'origine , ils lui donnèrent la simple forme d' un tronc d' arbre, d' une colonne, puis d' un xoanon. Ensuite, le type archaïque se constitua: une femme de grande stature, aux traits rigides, à la chevelure ondulée, coiffée du polos et vêtue d' une longue tunique. Les Jeux organisés en son honneur s'intitulaient les "Héraia". Au Vème siècle, Phidias et Polyclète créèrent un nouveau type pour donner à la déesse une attitude pleine de noblesse. Le mythe était ainsi né.
"Chante, déesse, la colère d'Achille, le fils de Pélée, détestable colère, qui aux Achéens valut des souffrances sans nombre et jeta en pâture à Hadès tant d'âmes fières de héros, tandis que de ces héros mêmes elle faisait la proie des chiens et de tous les oiseaux du ciel, pour l'achèvement du dessein de Zeus. Pars du jour où une querelle tout d'abord divisa le fils d'Atrée, protecteur de son peuple, et le divin Achille. Allons ! Achille, dompte ton cœur superbe. Non, ce n'est pas à toi d'avoir une âme impitoyable, alors que les dieux mêmes se laissent toucher. N'ont-ils pas plus que toi mérite et force ? Les hommes pourtant les fléchissent avec des offrandes, de douces prières, des libations et la fumée des sacrifices, quand ils viennent implorer après quelque faute ou erreur". L’irascible épouse de Zeus véhicule en depuis l’Iliade une désagréable réputation de mégère qu’elle a transmise à la cruelle Junon de l’Énéide. Les traditions mythiques l’associent aux monstres dont Héraklès doit débarasser le monde. Et pourtant, cette image négative ne correspond pas à la figure divine dont témoignent les cultes. La mégère des traditions épiques et mythiques était d’autre part la plus vénérée des grandes déesses à l’époque archaïque, celle qui fut honorée des premiers temples en dur. La déesse "aux bras blancs" rayonnait sur ses domaines particuliers, Argos, Samos, Corinthe, Platées, et sur la Grande Grèce, en particulier sur Crotone, sur Poséidonia. Elle rencontra en Italie la Junon italique et l’Astarté carthaginoise, et ce grand syncrétisme prépare dans le domaine de l’Italie méridionale et centrale la diffusion du culte marial. On l’enferme souvent dans son rôle de garante du mariage légitime. Mais sa sphère d’action est bien plus vaste. C’est avant tout, il est vrai, l’épouse de Zeus. En Argos, l’Argos assoiffée, elle garantit, grâce au "hieros gamos", le retour des pluies de printemps, donc la fécondité et la prospérité. Elle s’intéresse aux naissances, aux initiations féminines et au statut de la femme en général. Mais elle ne se cantonne pas dans ce domaine. Mère d’Arès, elle garantit la sécurité, assumant ainsi une certaine fonction militaire, symbolisée par le bouclier, et elle protège les navigateurs, à commencer par le premier d’entre eux, Jason. Elle est enfin, et surtout, la Reine, garante de la Souveraineté. Son lait d’immortalité dessine au ciel la Voie Lactée. Les fouilles des "Heraia d’Argos", de Samos, de Pérachora, de Poséidonia et de Crotone ont montré, grâce aux innombrables trouvailles d’offrandes souvent modestes et émouvantes, que la déesse était l’objet d’une vénération intense, y compris dans les couches populaires. C’est pourquoi sans doute, dans le cadre des évolutions religieuses de l’Antiquité tardive, elle a joué un rôle au moins localement, sur le territoire des cités où elle jouait un rôle dominant – dans la naissance du culte marial. Mais cet héritage va bien au-delà d’une réinterprétation locale. La continuité a été facilitée par le fait que la Vierge, en gagnant en puissance, devient elle-même plurifonctionnelle. Jeune épouse inépousée, certains de ses titres font d’elle tout autre chose qu’une "Grande Mère" confinée dans la sphère de la fécondité, même si celle-ci reste dominante. En effet, outre son statut de Mère ("christotokos", "theotokos, "theomêtôr", Mère du Christ, de Dieu), et de protectrice de la fécondité, elle est, comme Isis et comme Héra-Junon, "maîtresse des étoiles", "miroir de la justice", "reine du ciel". Sa fonction souveraine et impériale sera développée en particulier à la cour de Byzance.
"Mérion, tu as beau être brave: pourquoi parler ainsi ? Doux ami, ce n'est pas en usant de mots injurieux que tu éloigneras les Troyens du cadavre. La terre auparavant doit garder une proie. Les bras décident à la guerre, comme les paroles au Conseil. Ce qu'il faut, ce n'est pas entasser des mots, c'est se battre. Le jour qui fait un enfant orphelin le prive en même temps des amis de son âge. Devant tous il baisse la tête: ses joues sont humides de larmes. Pressé par le besoin, l'enfant recourt aux amis de son père". C’est Pausanias lui-même qui écrit : "À la pointe de la Larisa se trouve un temple de Zeus dit Larisaios". L’épiclèse de l’Athéna honorée au sommet de l’Acropole était "Akria". Au fond, l’épiclèse de la "Vierge du Rocher" rappelle celle d’Héra. La localisation du sanctuaire d’Héra "Akraia" sur le site du couvent de la "Panaghia tou Brachou" paraît donc l’hypothèse la plus vraisemblable, mais reste une hypothèse. L’étape suivante sera sans doute plus convaincante. Pour une fois, Pausanias lève ne serait-ce qu’un petit pan du voile qui couvre les mystères. Et il nous permet d’entrevoir un lien entre d’une part le bain rituel et la virginité renouvelée, et d’autre part le rite central du "hieros gamos" de l’Héraion, qui garantit le retour régulier des pluies de printemps et la prospérité agricole. Le bain d’Héra est attesté également à Platées, à Samos, et même en Syrie. En Grande-Grèce également la continuité Héra-Vierge se révèle avec une particulière netteté. Nous ne pouvons ici qu’évoquer en quelques mots l’itinéraire d’Héra, qui à la faveur de la colonisation dont elle constitue l’une des patronnes, a rencontré les déesses italiques qui lui correspondaient, et fut vénérée par les Grecs et par les peuples indigènes, en son sanctuaire extra-urbain du Silaris, en limite de la "chora" de Poséidonia-Paestum. Son assimilation à la Junon romaine trifonctionnelle, qui dépend comme elle de l’héritage indoeuropéen, n’a rien d’artificiel. Et tout semble prouver qu’à l’avénement du christianisme, la "Madonna" a pris localement le relais d’Héra. À Paestum, les indices d’une certaine continuité religieuse sont en effet concordants. Le temple d’Athéna fut converti en église dès le Vème siècle. L’aire suburbaine consacrée à Aphrodite-Vénus a gardé le nom de "Santa Venera". L’essentiel n’est pourtant pas ici, mais sur les hauteurs de Capaccio Vecchio, qui dominent la plaine. C’est là, au-dessus du "Caput aquae", que les habitants, chassés par l’insécurité et l’insalubrité, ont trouvé refuge, pour y construire une église au VIIIème siècle. Dans l’église bâtie au XIIème siècle à côté de la précédente et pour la remplacer, une statue ancienne représente la Vierge à l’enfant tenant une grenade: c’est la "Madonna del granato" généralement considérée comme l’évidente héritière d’Héra. En fait, l’importance du fruit symbolique, qui donne son nom à la Madone locale, précisément sur le territoire de l’ancienne Poséidonia, dominé dans l’Antiquité par Héra, nous oblige à admettre une continuité. En effet, l’iconographie de la déesse, à Poséidonia comme dans les autres centres de son culte, est pour ainsi dire peuplée de grenades. À l’Héraion d’Argos, par exemple, Pausanias (II, 17, 4) a vu la grande statue chryséléphantine de Polyclète: "La statue d’Héra est assise sur un trône. Elle porte une couronne où sont sculptées les Charites et les Heures, et dans une main elle tient alors le fruit du grenadier, dans l’autre un sceptre".
"C'est Zeus qui m'envoie jusqu'ici. Il dit que tu retiens contre son gré le plus malheureux des héros qui combattirent sous les murailles de troie, Aujourd'hui il t'ordonne de le renvoyer, car son destin n'est pas de mourir sur cette île loin des siens. Les plus braves sont meurtris par le bronze impitoyable. Il est pourtant deux hommes, deux guerriers glorieux, Thrasymède et Antiloque, qui ignorent toujours que Patrocle sans reproche est mort, et qui s'imaginent que, vivant, il se bat encore avec les Troyens aux premières lignes". Quant à la grenade gardons le silence: le mythe est défendu par le secret". Comment devons-nous interpréter ce symbole ? La discrétion scrupuleuse du Périégète nous prive d’un "logos" essentiel. Il ne nous reste plus qu’à tourner autour du mystère pour en cerner les significations. Le fruit se caractérise par des traits riches d’associations: ses innombrables grains qui expliquent son nom en latin et dans les langues romanes suggèrent l’idée d’abondance, de richesse. La couleur rouge de sa pulpe et de son jus évoque le sang. Si l’on songe que le nom grec "rhoia" doit s’expliquer par l’idée d’écoulement (grec "rheô"), on entrevoit peut-être le sujet du "logos" mystérieux, en rapport avec l’écoulement du sang menstruel. Dans l’ensemble, le symbolisme de la grenade se rapporte à la féminité, à la fécondité-multiplicité, au mystère de la vie et de la mort. C’est donc tout naturellement qu’il sera passé d’une Dame à l’autre. Du reste, d’autres symboles leur sont communs: la couronne, la pomme et les fruits d’une façon générale, la colombe ou le lys. Bien sûr, faut-il le préciser ?, la Vierge, qui synthétise à la fois l’ensemble des grandes divinités féminines du paganisme et des valeurs éminemment chrétiennes, ne s’identifie pas à Héra sur le plan théologique et mythico-légendaire. La différence est évidente, puisque les forces monstrueuses, dont l’épouse de Zeus avait le contrôle, sont désormais les adversaires diaboliques de la Vierge. Ni cette différence importante, ni les élaborations théologiques, ni la profondeur de la conception proprement chrétienne de Marie, ne peuvent rien contre l’évidence de la continuité. La trop rapide étude que nous avons menée à la fois sur le terrain et dans les textes suffit en effet à démontrer, nous semble-t-il, qu’en Grèce comme en Italie méridionale la Vierge succède à Héra, comme elle succède à d’autres divinités païennes, essentiellement féminines, qu’elle synthétise. Elle ne se contente pas d’occuper mécaniquement le site ou le sanctuaire. Elle reprend à son compte une partie des fonctions de la divinité, mais il ne s’agit pas de "survivances". Nous sommes au contraire en présence d’une prodigieuse Source de Vie religieuse. Le processus que nous découvrons à l’œuvre est dialectique et créatif. Il intègre les fonctions des déesses et les fond dans un creuset religieux, où le symbolisme universel et les données du paganisme grec se croisent avec la théologie proprement chrétienne, en une synthèse profonde. "La lune se leva sur la rive orientale et ses ailes revetirent alors un éclat argenté".
Bibliographie et références:
- Callimaque, "Hymnes"
- Hésiode, "La Théogonie"
- Homère, "Odyssée"
- Homère, "L’Iliade"
- Pausanias, "Description de la Grèce"
- Pierre Chantraine, "Dictionnaire de la langue grecque"
- Platon, "République"
- Platon, "Le Banquet"
- Plutarque, "Vie de Lycurgue"
- Philippe Borgeaud, "Héra, la mère des dieux"
- Félix Buffière, " Les mythes d’Homère"
- Jean-Claude Fredouille, "La déesse Héra"
- Raymond Janin, "Constantinople byzantine"
- Nicole Thierry, "Le culte de la déesse Héra"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Une Nuit Inoubliable : Une Soirée BDSM dans une Église Abandonnée
L'obscurité s'était installée lorsque nous avons pénétré dans les vestiges de cette église abandonnée. L'air était chargé de mystère et d'anticipation, l'endroit parfait pour une soirée BDSM d'une intensité rare. Nous étions cinq : deux dominants et trois soumis, prêts à transformer cette nuit en une expérience inoubliable.
Le Choix du Lieu
L'idée d'organiser une telle soirée dans une église abandonnée pouvait paraître sacrilège pour certains, mais pour nous, c'était l'ultime provocation, l'ultime liberté. L'atmosphère gothique de l'endroit, ses vitraux cassés et ses bancs poussiéreux, créaient une scène presque théâtrale. Les ombres dansaient sous la lumière des bougies, donnant à notre réunion des allures de rituel satanique.
Le Périple pour Arriver
Le voyage pour atteindre l'église s'est révélé être une aventure en soi. Située dans une région isolée, l'accès n'était pas simple. Nous avons dû emprunter des chemins de terre tortueux et mal entretenus, ce qui a ajouté une dimension supplémentaire d'excitation et de défi à notre soirée. Chaque embûche rencontrée sur la route renforçait notre détermination à parvenir à destination.
Les voitures chargées d'équipements, de costumes et de participants ont lentement progressé dans l'obscurité, les phares perçant à peine l'épaisse végétation environnante. Lorsque nous sommes enfin arrivés, le soulagement et l'anticipation se mêlaient, marquant le début d'une nuit mémorable.
Un Rituel de Soumission
La soirée a débuté par un cérémonial de soumission. Chaque soumis a été conduit à l'autel, où il devait s'agenouiller et prêter serment d'obéissance. Les paroles résonnaient dans l'espace vide, amplifiées par l'acoustique de l'église. L'énergie qui circulait entre nous était presque palpable, une connexion profonde et intense.
Les Jeux de Pouvoir
Les dominants ont pris leur rôle à cœur, explorant les limites de chaque soumis avec une précision et une attention aux détails fascinantes. Les murmures de douleur et de plaisir se mélangeaient, créant une symphonie unique. Chaque acte, chaque geste était imprégné de respect mutuel et de consentement, fondement essentiel de notre communauté.
Le Dépassement de Soi
Parmi les soumis, l'un d'eux, Alex, a vécu une expérience de dépassement de soi particulièrement marquante. Alex, habituellement réservé et prudente, a choisi cette nuit pour explorer ses limites plus profondément que jamais. Sous la supervision attentive d'un dominant, Alex a accepté des défis qu'elle n'aurait jamais envisagés auparavant.
L'un des moments les plus intenses a été lorsqu'elle a été attaché aux colonnes de l'église, ses bras étendus, et soumis à un jeu de sensations extrêmes. La douleur se mêlait au plaisir dans une danse envoûtante, chaque coup de fouet devenant un pas de plus vers une libération intérieure. Malgré la douleur, Alex a trouvé une force nouvelle en elle, découvrant une capacité de résistance et de résilience qu'elle ignorait posséder.
Ce moment de vulnérabilité extrême a transformé Alex, lui permettant de se reconnecter avec elle-même d'une manière profondément authentique. L'émotion était palpable lorsqu'elle a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance, les larmes aux yeux, marquant ce moment comme un tournant majeur dans sa vie.
Un Rituel de Libération
Au fur et à mesure que la nuit avançait, nous avons atteint un état de transe collective. Les limites du physique et du mental étaient repoussées, et nous nous sommes trouvés dans un état de libération totale. La soumission et la domination n'étaient plus que des concepts, remplacés par une pure expression de soi.
Une Expérience Transformative
Lorsque l'aube a commencé à poindre, nous étions tous transformés par cette expérience. L'église, témoin silencieux de notre soirée, semblait imprégnée de notre énergie. Nous avons quitté les lieux, laissant derrière nous un espace marqué par des souvenirs indélébiles.
Cette soirée BDSM dans une église abandonnée restera gravée dans nos mémoires comme un moment de pure connexion, de dépassement des limites, et de liberté absolue. Ce fut, sans aucun doute, une nuit où nous avons touché l'essence même de notre être, dans un cadre à la fois sacré et profane.
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"Et, d'abord, Gaïa enfanta son égal en grandeur, l'Ouranos étoilé, afin qu'il la couvrit tout entière et qu'il fût une demeure sûre pour les Dieux heureux. Et puis, elle enfante les hautes montagnes, fraîches retraites des divines Nymphes qui habitent les montagnes coupées de gorges, et puis la mer stérile qui bout furieuse, Pontos ; mais pour cela, ne s'étant point unie d'amour. Et puis, unie à Ouranos: elle enfante Océan aux tourbillons profonds, et Coéos, et Crios, et Hypérion, et Japet, et Théia, et Rhéa, et Thémis, et Mnémosyne, et Phoebé couronnée d'or, et l'aimable Téthys. Et le dernier qu'elle enfante fut le subtil Kronos, le plus terrible de ses enfants, qui prit en haine son père vigoureux. Et elle enfanta aussi les Cyclopes au cœur violent, Brontès, Stéropès et le courageux Argès, qui remirent à Zeus le tonnerre et forgèrent la foudre. Et en tout ils étaient semblables aux autres Dieux, mais ils avaient un œil unique au milieu du font. Et ils étaient nommés Cyclopes, parce que, sur milieu du front, s'ouvrait un œil unique et circulaire. Et la vigueur, la force et la puissance éclataient dans leurs travaux. Et puis, de Gaïa et d'Ouranos naquirent trois autres fils, grands, très-forts, horribles à nommer, Cottos, Briarée et Gygès, race superbe. Et cent bras se roidissaient de leurs épaules, et chacun d'eux avait cinquante têtes qui s'élevaient du dos, au-dessus de leurs membres robustes. Et leur force était immense, invincible, dans leur grande taille. De tous les enfants nés de Gaïa et d'Ouranos ils étaient les plus puissants. Et ils étaient odieux à leur père, dès l'origine. Et comme ils naissaient l'un après l'autre, il les ensevelissait, les privant de la lumière, dans les profondeurs de la terre. Et il se réjouissait de cette action mauvaise, et la grande Gaïa gémissait en elle-même, pleine de douleur. Puis, elle conçut un dessein mauvais et artificieux. (Hésiode, Théogonie: 126-154). Dans la mythologie grecque, GaÏa donna naissance au ciel Ouranos, à la grande famille des dieux, et par descendance indirecte, aux êtres vivants. Elle est donc la mère cosmique universelle, indestructible, la plus ancienne des divinités qui régnait sur les océans, les volcans, les rivières, les troupeaux qu'elle a créés. Ses colères produisent les séismes et cataclysmes destructeurs. Mais elle est avant tout la mère qui engendre des formes vivantes en les tirant de sa propre substance. Le culte qui lui était rendu par les hommes primitifs a précédé tous les rites de fertilité liés à l'agriculture. Elle fut chantée par les poètes sur tous les continents, adorée à Delphes comme la maîtresse de l'espace et du temps, et la déesse de la procréation. Les Romains l'adorèrent sous le nom de "Tellus". Gaïa, du grec ancien Γαῖα / Gaîa ou Γαῖη / Gaîē, est une déesse primordiale, c'est la déesse mère, personnification de la Terre. D'après le récit d'Hésiode, il semble bien que Gaïa fut la grande divinité des grecs primitifs. Comme les Egéens, comme les peuples de l'Asie, les grecs ont dû sans doute adorer à l'origine la Terre, en qui ils voyaient leur mère. C'est ce que confirme encore l'Hymne homérique, où le poète dit: "Je chanterai Gaïa, mère universelle, aux solides assises, la plus antique des divinités". Gaïa, "déesse à la large poitrine", qui sur son sol nourrit tout ce qui existe, et par la faveur de qui les hommes ont de beaux enfants et récoltent des fruits savoureux, fut donc un temps la déesse suprême, dont la majesté s'imposait non seulement aux hommes, mais aux dieux mêmes. Plus tard, quand fut établie, victorieuse, la dynastie des Olympiens, le prestige de Gaïa ne fut pas amoindri. C'est elle que les dieux invoquaient encore dans leurs serments : "J'en atteste Gaïa et le vaste ciel qui la domine", proclame Héra, dans l'Iliade, lorsqu'elle répond aux accusations de Zeus. Divinité toute-puissante, Gaïa a non seulement créé l'univers et enfanté les premières races de dieux, mais c'est elle encore qui donna naissance à la race des hommes. Telle est l'interprétation qu'il convient de donner au mythe d'Erichthonios, qu'elle tira de son propre sein pour offrir à Athéna et qui fut le premier habitant de l'Attique. On l'invoquait rituellement en sacrifiant des animaux de couleur noire.
"Donc, avant tout, fut Abîme; puis Terre aux larges flancs, assise sûre à jamais offerte à tous les vivants, à tous les Immortels, maîtres des cimes de l’Olympe neigeux, et le Tartare brumeux, tout au fond de la terre aux larges routes, et Amour, le plus beau parmi les dieux immortels, celui qui rompt les membres et qui, dans la poitrine de tout dieu comme de tout homme, dompte le cœur et le sage vouloir. D’Abîme naquirent Érèbe et la noire Nuit". La puissance de Gaïa se manifestait encore par le don de divination qui lui était dévolu. L'oracle de Delphes, avant de passer aux mains d'Apollon lui appartenait. Par la suite, le rôle de cette déesse alla s'amoindrissant, à mesure que d'autres divinités s'élevaient dans la vénération des hommes. Cependant son culte subsista toujours en Grèce. Elle présidait aux mariages et était honorée comme la prophétesse par excellence. À Patras, les malades venaient la consulter. Elle était particulièrement vénérée à Aegées, à Delphes, à Olympie. Elle avait des sanctuaires à Dodone, à Tégée, à Sparte, à Athènes, près de l'Aréopage. On lui offrait des céréales et des fruits, mais on lui immolait une brebis noire quand on l'invoquait comme gardienne de la sainteté du serment. On la représentait communément sous les traits d'une femme gigantesque.Gaïa personnification de la terre fut, la divinité primitive des Grecs. Mais si son culte subsista à travers les âges, sa personnalité s'effaça devant celle d'autres divinités analogues. À la Gaïa pélasgique, se substitua de bonne heure la Rhéa, d'origine probablement crétoise, qui n'est, elle aussi, que la terre divinisée; on repris la légende de Gaïa pour constituer celle de Rhéa. Les deux couples, Gaïa-Ouranos, et Rhéa-Cronos, reprenaient les mêmes inquiétudes maternelles chez les deux déesses, même fin malheureusede leur époux. Et, de même que les Grecs primitifs faisaient de Gaïa la mère et l'origine première de tous les êtres, la suprématie de Rhéa fut raffermie, car on lui donna pour enfants les grands dieux souverains de l'Olympe. Selon la cosmogonie hésiodique, Gaïa, Gaea ou Tellus personnifie la Terre en voie de formation. Tout de suite après lechaos, elle émergea un jour du néant et donna naissance à un fils, Ouranos. Elle forma avec lui le premier couple divin, mettant au monde une génération de dieux et de monstres: les Titans, les Titanides, les Cyclopes, les Hécatonchires, les Divinités marines dont Nérée et Thaumas qu'elle conçut d'un de ses fils, Pontos, le flot. Elle aida Cronos à mutiler son père en lui fournissant une faucille. Avec Gaïa s'accouplèrent d'autres divinités, le Tartare, entre autres, à qui elle donna le terrible Typhon. On lui attribue également l'enfantement des Harpyes, de Python et de Charybde. Gaïa, Terre-mère, origine féconde de tout, ne tarda pas à prendre dans les cultes grecs et romains une importance considérable. Un hymne homérique la célèbre en tant que divinité de la fertilité du sol et protectrice, en raison de ses nombreux enfants, de la multiplication des êtres humains. Déméter, déesse des Moissons, lui est souvent associée. Assimilée à Tallus par les romains, Gaïa devint, à l'époque classique, une divinité chthonienne ou tellurique. Le poète Hésiode nous livre dans sa Théogonie, la Genèse des Dieux, une version originale de la mythologie grecque, qui fait remonter le temps des origines jusqu’à la cosmologie, les données élémentaires du monde.
"Et de Nuit, à son tour, sortirent Éther et Lumière du Jour, qu’elle conçut et enfanta unie d’amour à Érèbe. Terre, elle, d’abord enfanta un être égal à elle-même, capable de la couvrir tout entière, Ciel Étoilé, qui devait offrir aux dieux bienheureux une assise sûre à jamais. Elle mit aussi au monde les hautes Montagnes, plaisant séjour des déesses, les Nymphes, habitantes des monts vallonnés". Le présent essai d’herméneutique n’est pas philosophique, ni psychanalytique, simplement littéraire. Son objet est une lecture interprétative du mythe de Kronos, un étrange récit qu’on peut entendre comme une légende des temps antérieurs au temps lui-même grâce à l’homonymie de Chronos. Elle déploie la haine originaire de Gaia, la Terre, contre Ouranos, le Ciel. Il l’oppresse, l’étouffe de tout son poids en tous points de l’espace. Chaque nuit Ouranos s’étend sur Gaia, il empêche leurs enfants de venir au monde et la Terre-mère souffre et gémit en ses entrailles. L’issue violente de ce drame cosmique, c’est la castration d’Ouranos par Kronos, fils de Gaia. L’être chtonien aux pensées retorses entend la plainte de sa mère et accède à son désir de se débarrasser d’un géniteur excessivement encombrant et tyrannique. Comment faut-il comprendre le geste de Kronos ? Comment peut-on l’interpréter ? S’il s’agit d’une manifestation de la Haine élémentaire, comment l’articuler à un Amour originel ? La mythologie n’explique rien, elle donne du sens et perpétue nos interrogations. Le mythe de Kronos est énigmatique. Que dit vraiment le mythe, que s’y passe-t-il réellement ? L’aède Hésiode, dont le nom signifie celui qui se fait voix, est peut-être légendaire. Les témoignages de son existence réelle sont postérieurs à sa renommée, l’un d’eux étant autobiographique. Dans son second poème "Erga kai Emerai", "Les Travaux et les Jours", la terre natale d’Hésiode, Ascra en Béotie, est décrite comme un bourg maudit, méchant l’hiver, dur l’été, jamais agréable. Génie de la langue grecque ! L’"Alètheia", la Parole de Vérité, est très proche d’"alètéia", l’errance. Le physicien Empédocle se désignait comme errant malgré sa certitude de parler vrai sous le contrôle des Muses. Paradoxe ? Peut-être pas, si on réfléchit à sa vocation "à la haine et au furieux délire". Le Cosmos, ce grand Vivant à la belle Apparence ne l’a pas toujours été. Il l’est devenu par la haine et la violence. Le monde se fonde sur quatre éléments distincts: Terre, Eau, Air, Feu. Et c’est de leurs rencontres, de leurs oppositions, scissions et réunions, de leurs harmonies et de leurs conflits, que proviennent tous les phénomènes. Empédocle est fasciné par le volcanisme: un événement monstrueux ou miraculeux qui réalise l’impossible. L’air et la terre s’enflamment, l’éruption est une fusion qui s’écoule en rivières de lave incandescente sur les flancs du cratère. La cause du phénomène est inaccessible, enfouie dans les profondeurs de la terre. Le paysage est bouleversé, l’air irrespirable, les nuages de cendre obscurcissent le ciel, la terre se fracasse et s’ouvre sur des béances insondables. La volonté de savoir qui anime le sage ne recule pas face au chaos et à la désolation. Dans sa quête de vérité, elle le précipite dans l’Etna, qui ne rendra que ses sandales. Où sont l’alètheia et l’alètéia ? Les erreurs d’Empédocle résultent de son errance. Sa fascination, sa terreur admirative, le délire du discours poétique, la fureur du désir de savoir. Quelle est la place de la haine dans cette dévastation ? La réponse est dans le texte.
"Elle enfanta aussi la mer inféconde aux furieux gonflements, Flot, sans l’aide du tendre amour. Mais ensuite, des embrassements de Ciel, elle enfanta Océan aux tourbillons profonds, Coios, Crios, Hypérion, Japet, Théia, Rhéia, Thémis et Mnémosyne, Phoibé, couronnée d’or, et l’aimable Téthys. Le plus jeune après eux, vint au monde Cronos, le dieu aux pensers fourbes, le plus redoutable de tous ses enfants et Cronos prit en haine son père florissant". Aristote, philosophe logique, corrige ces errances et remet les éléments en place. Dans sa "Métaphysique", il reproche à son prédécesseur ses incohérences avec un certain mépris ironique. "Empédocle semble dire que le fait que l’amitié et la haine commandent et mettent tour à tour en mouvement est un attribut nécessaire des choses et que, dans l’intervalle, elles se reposent alternativement. Mais, si l’on poursuit et si l’on s’attache à l’esprit, non à la lettre de ses propos, qui ne sont que de misérables bégaiements, on trouve que l’amitié est la cause des biens et la haine celle des maux". Voilà donc notre philosophe de la Haine primordiale et de l’Amour consolateur habillé pour l’hiver ! La physique d’Empédocle n’est pas claire: elle se fonde sur la distinction originaire des quatre Éléments, mais elle les mélange, les réunit pour qu’ils s’opposent et se séparent à nouveau. Tantôt le Tout est harmonieux dans la différence, tantôt il est discordant dans la distinction. Il y a identité, puis altérité. Parfois l’amitié règne sereinement, parfois la haine détruit furieusement. Empédocle échoue à penser le devenir comme unité des contraires, Héraclite, le premier philosophe historique y avait réussi. La psychologie d’Empédocle est équivoque, Aristote la précise au livre II, chapitre 2 de "La Rhétorique" en distinguant la colère de la haine. "On se met en colère lorsqu’on a des ennuis et, quand on éprouve des ennuis, c’est qu’on désire quelque chose. On se met en colère quand les événements sont contraires à notre attente, nous nous fâchons plus contre nos amis que contre ceux qui ne le sont pas". La colère est guérissable avec le temps, la haine est inguérissable. La première cherche à faire de la peine, l’autre à faire du mal, l’homme en colère éprouve de la peine, le haineux n’en éprouve pas. C’est que l’un veut que celui qui a provoqué sa colère souffre à son tour : l’autre que l’objet de sa haine soit anéanti. La colère place hors de soi, parfois parce que l’autre refuse de rester à sa place, alors que l’objet de la haine peut annuler la subjectivité par son omniprésence intolérable. Dans la colère, on est hors-sujet, dans la haine, on est hors-champ, parce qu’un objet obscène occupe toute la scène. Les rectifications d’Aristote et son réalisme peuvent être utiles au présent essai d’herméneutique du mythe de Kronos. Nous l’entreprenons avec un principe non orthodoxe: l’articulation d’une lecture symbolique du récit avec sa lecture réaliste. Autrement dit, nous allons faire comme si la légende était véridique, ou encore, comme si son sens caché était évident. L’avantage espéré est de faire comprendre les apories du mythe, ses impasses et sa répétition. L’histoire de Kronos recommence en effet, dans le texte d’Hésiode, avec Zeus, le premier dieu vivant qui échappe à la dévoration.
"Au commencement exista le Chaos, puis la Terre à la large poitrine, demeure toujours sûre de tous les Immortels qui habitent le faite de l'Olympe neigeux ; ensuite le sombre Tartare, placé sous les abîmes de la Terre immense, enfin l'Amour, le plus beau des dieux, l'Amour, qui amollit les âmes, et, s'emparant du cœurde toutes les divinités et de tous les hommes, triomphe de leur sage volonté". Avant la castration du ciel, on ne sait pas qu’il est vide, on le croit, on le fantasme plein, pour oublier sa pesanteur. Le geste de la serpe qui fend l’éther est chrono-logique: le temps commence par un événement initial. La castration est inaugurale, le possible infini s’ouvre sur le réel momentané, instantané, immédiat. La roue du temps ne tourne plus sur elle-même dans le vide, elle tourne sur la terre. Le travail commence, la production du monde humain a désormais lieu d’être, elle se réalise. Grâce à la castration d’Ouranos par Kronos, nous existons. L’existence précède l’essence, il faut exister d’abord (au sens de vivre) pour être ensuite et persévérer dans son être, c’est-à-dire désirer. Aristote a raison : l’homme est un "zoon logikon", le vivant parlant, son devenir étant le "zoon politikon", qui vit dans une cité et discute de ce qui est juste avec ses semblables. Revenons à la Haine originaire et aux hésitations d’Empédocle. En tant que physicien mythologique, il n’a pas compris Hésiode, dont le récit permet à la pensée de se débarrasser du fantasme chtonien de la génération spontanée en lui substituant la reproduction sexuée. Le "néos", le nouveau-né, a pour origine l’union d’une femme et d’un homme, sa vie n’est plus élémentaire mais complexe. Selon Aristote, physicien logique, il n’a pas compris non plus le mouvement qui suppose un monde divisé en lieux d’êtres fixes dont on s’éloigne et que l’on rejoint. Il ne fallait pas mélanger avec ce monde la haine ni l’amour, mais les laisser à l’extérieur, comme désirs humains, tour à tour destructeurs et constructeurs. L’aventure humaine doit être lisible, pour être compréhensible, nous devons la prendre avec nous. Le geste castrateur de Kronos est celui d’un "lieu-tenant", un officier agissant sur l’ordre de sa mère-capitaine, tenant de lieu d’être à ce qui n’a pas encore eu lieu: l’événement de la Haine primitive. L’espace terrestre mobile, la surface de la Terre "à la large poitrine" était agité de sursauts: les tremblements de terre, les éruptions volcaniques. Gaia souffre, elle se plaint et gémit, elle est en colère. Kronos le Haineux entend sa plainte, répond à sa colère. Mais sa réponse se retourne contre lui: le mouvement violemment circulaire de la serpe fendant l’espace le mutile réellement en s’achevant. La haine de Kronos est sans objet : le ciel n’est pas un père, le ciel est vide et silencieux parce qu’il n’a rien à dire. Le lieutenant Kronos obéit, il suit les ordres du capitaine Gaia en rétablissant l’ordre naturel contre l’hubris, l’excès de la copulation permanente. La jouissance stérile est abolie, la jouissance féconde lui succède. Le genre humain peut se reproduire, s’auto-engendrer, et il n’y a plus de génération chtonienne, plus d’autochtones, de Terriens, encore moins d’enfants de la terre qui seraient muets.
"Ensuite les habitants de l'Olympe produisirent une seconde race bien inférieure à la première, l'âge d'argent qui ne ressemblait à l'âge d'or ni pour la force du corps ni pour l'intelligence. Nourri par les soins de sa mère, l'enfant, toujours inepte, croissait, durant cent ans, dans la maison natale". Kronos n’est pas né, c’est le fils chtonien de Gaia, la Terre Immense, retenu dans ses entrailles obscures par Ouranos, le Ciel qui recouvre la Terre en permanence. Ses pensées sont retorses parce qu’elles sont d’emblée haineuses, comme l’oppression de la Terre par le Ciel immensément pesant. Gaia veut s’en détacher, respirer, prendre l’air pour se remuer, ne plus être confinée dans son immobilité douloureuse. Quelque chose doit être tranché, il faut créer un espace vide entre la Terre et le Ciel. L’air, l’éther, doivent être fendus, déchirés pour que les fruits de la terre voient enfin le jour et qu’ils s’alimentent de la lumière. Cette opération sera une castration: parce qu’Ouranos s’unit à Gaia en permanence, cela doit cesser. Kronos est le seul à répondre à la demande de Gaia qui a fourbi dans ses entrailles l’arme du crime, une serpe à la lame affutée, capable de déchirer les chairs les plus coriaces. Ouranos n’est pas un père réel, il n’en a pas la cohérence matérielle, le ciel ne contient que de l’air en mouvement. Le drame se noue dans le geste rapide et violent de Kronos qui ne rencontre naturellement aucun attribut viril, mais se termine sur ceux de son auteur. Kronos se châtre lui-même en croyant châtier son père haineux. Ses bourses retombent sur terre avec le sang de la blessure, le sperme tombe dans la mer, forme l’écume des flots ("aphrós" en grec), dont va naître Aphrodite, la Vénus des Romains, déesse du désir, de l’amour et de la sexualité. Le Cosmos se structure ensuite comme un continuum spatio-temporel. Il y aura une chronologie de l’action, des faits comme des phénomènes. Mais le destin tragique de Kronos n’est pas achevé. Le non-né s’est auto-mutilé, ses frères et sœurs monstrueux et divins sortent des ténèbres mais lui, il ne peut engendrer. Que peut-il se passer ? L’éternel retour du même. Kronos épouse Rhéia, sa sœur, autre figure de Gaia la Terre. De leur union incestueuse sont issus des enfants à nouveau chtoniens, et Kronos recommence l’histoire d’Ouranos. Redoutant d’être détruit par eux, saisi par la haine, il les dévore à leur naissance. Goya a représenté dans une des Peintures noires de sa maison un Saturne, transposition romaine de Kronos, en ogre furieux au regard halluciné qui dévore un de ses fils. Pour échapper à la dévoration, il demande à Rhéia de le transformer en pierre recouverte de langes qui trompent l’ogre chronophage. Ne pouvant naturellement digérer la pierre, Kronos est forcé de la vomir. Après cet événement de répulsion originaire, Kronos est réduit à l’impuissance: il n’engendrera plus rien, l’âge des Dieux olympiens est venu, il sera suivi de l’âge des Hommes enfin, après le combat des Dieux et des Titans. On n’en a pas fini pour autant avec la répétition, qui se poursuit dans la Tragédie inventée par les Grecs pour opérer la catharsis, la purification des pulsions et des passions haineuses. Œdipe en est le paradigme. C’est le dernier fils de la Terre, il se croit tel parce qu’il se pense orphelin. Le berger-esclave qui l’a recueilli lui a traversé les jarrets pour y faire passer une corde afin de le transporter sur ses épaules. Il en restera claudiquant, ce qui lui vaudra son surnom de "Boiteux", qui s’applique aux enfants chtoniens dans les mythes.
"Parvenu au terme de la puberté et de l'adolescence, il ne vivait qu'un petit nombre d'années, accablé de ces douleurs, triste fruit de sa stupidité, car alors les hommes ne pouvaient s'abstenir de l'injustice; ils ne voulaient pas adorer les dieux ni leur offrir des sacrifices sur leurs pieux autels, comme doivent le faire les mortels divisés par tribus". Lévi-Strauss, dans la méthode structuraliste, l’interprètera comme une impossibilité de s’appuyer sur la Terre pour reprendre des forces. Œdipe réalise la sinistre prophétie: en chemin, il croise son véritable père et le tue. Ayant répondu à la question du Sphinx, il prend la place de ce père, épouse la reine de Thèbes, Jocaste, qui est sa véritable mère. Le plus clairvoyant des hommes n’a rien vu venir. Il quittera la ville après s’être auto-puni en se crevant les yeux. Ce que Freud appelle complexe d’Œdipe n’est, selon Lévi-Strauss et René Girard, que la pitoyable histoire d’un bouc émissaire chassé de la Cité pour y avoir apporté l’obscénité scandaleuse du mal. Œdipe est le dernier chtonien victime de la haine des hommes, cette Haine originaire, élémentaire, dont nos désirs proviennent peut-être. Selon la Théogonie d'Hésiode, Gaïa fut la première créature à naître du Chaos primordial, en même temps que leTartare, le monde souterrain, Nyx, la nuit, l'Erèbe, les ténèbres et Eros, la divinité de l'amour générateur. Gaïa donna naissance à Ouranos, le ciel; Pontos, le flot et aux hautes montagnes. Ouranos s'unit alors à sa mère et engendra les Titans et les Titanides, parmi lesquels figurent Cronos et Rhéa, les parents de Zeus et de ses frères et sœurs. Egalement Océan et Thétys, les divinités de l'océan, fleuve coulant alors autour de la terre. Ouranos et Gaïa engendrèrentaussi les trois premiers cyclopes (Brontés, Stéropès et Argés), les Hécatonchires (Cottos, Biarée et Gyés). Nyx et l'Erèbes'unirent pour donner naissance à Héméra (le jour) et Aether (le ciel supérieur). Ouranos avait en horreur les montrueux cyclopes et les géants aux cent bras; il ne leur permit pas de voir le jour et les repoussa dans le sein de leur mère,de sorte que le corps de Gaïa fut déchiré par la douleur. Indignée par la tyrannie de son époux, elle donna à son fils Cronos une faucille en silex et lui ordonna d'émasculer son pèrelorsque, la nuit venue, il s'étendait. Cronos obéit et lança les organes génitaux tranchés loin dans la mer. Des gouttes desang qui tombèrent sur la terre, naquirent les Erinyes (furies), les Géants et les Méliades. Gaïa aida Rhéa, la femme de Cronos qui dévorait également ses enfants, à sauver le dernier né Zeus. Au moment où Cronos allait avaler l'enfant, elle lui donna une grosse pierre qu'il dévora à la place, puis elle cacha le bébé dans une grotte, en Crète, où il grandit. À l'âge adulte Zeus, se révolta contre son père. Il délivra ses frères et soeurs. Il libéra les cyclopes et les hécatonchires prisonniers dans le tartare, les arma d'éclairs; le combat dura dix ans et lorsque Zeus remporta la victoire, il emprisonna lesTitans ennemis et, parmi eux, son père, dans les profondeurs du Tartre. Mais cela mécontenta Gaïa, qui jugea tyrannique l'emprisonnement des Titans. Elle s'unit au Tartare et enfanta le monstre Typhon qui pris sa défense. Par ailleurs, elle incitales géants conduits par Eurymédon et Porphyrion à se rebeller contre Zeus: cette guerre fut la "Gigantomachie". Gaïa produisit une herbe dont le suc rendit les géants immortels et invincible à la guerre.
"Bientôt Jupiter, fils de Saturne, les anéantit, courroucé de ce qu'ils refusaient leurs hommages aux dieux habitants de l'Olympe. Quand la terre eut dans son sein renfermé leurs dépouilles, on les nomma les mortels bienheureux; ces génies terrestres n'occupent que le second rang, mais le respect accompagne aussi leur mémoire". Zeus fit régner partout l'obscurité et découvrit lui-même la plante qu'il cueillit. Puis, avec beaucoup de difficulté, il réussit à vaincre ses ennemis, avec l'aide des dieux et des déesses qui lui étaient fidèles. Il enferma alors les Géants dans la terre, d'où ils étaient sortis. Mais Gaïa rendit aussi un service à Zeus. Quand celui-ci épousa Métis en premières noces, elle lui prédit que le fils néde cette union le remplacerait sur le trône des dieux; aussi il avala Métis. il fit jaillir Athéna. Gaïa assista au mariage de Zeus et d'Héra et offrit à Héra les pommes d'or que gardaient les Hespérides. Elle passait pour l'inspiratrice de nombreux oracles et prophéties. C'est elle qui, selon la légende, fonda le sanctuaire pythique de Delphes, où, à l'origine, un culte lui était rendu. Elle transmit le sanctuaire à Thémis, mais celle-ci céda ses droits à la Titanide Phoebé, qui, à son tour, offrit l'oracle à Apollon. Le serpent python appartenait à Gaïa et, lorsque Apollon le tua, il dut la dédommager du meurtre, fonder les jeux pythiques et employer la prêtresse pythique pour rendre ses oracles. Gaïa veillait à l'accomplissement des serments, dont beaucoup étaient prononcés en son nom. Elle punissait ceux qui les rompaient et leur envoyait les Erinyes pour la venger. Elle s'unit à Pontos et donna naissance à des divinités marines: Nérée (le père des Néréides et de Thétis), Thaumas, Phorcys, Ceto et Eurybie. Elle eut aussi d'autres enfants, dont des monstres, comme Echidno qu'elle engendra avec le Tartare, Erichthonion, qui naquit de la semence d'Héphaïstos et, selon certains auteurs, Triptolème, qu'elle eut d'Océan. Elle produisit le scorpion, qui attaqua le chasseur géant Orion, lorsque ce dernier menaça de détruire toutes les bêtes sauvage de la terre, et lui infligea une morsure mortelle. Gaïa possédait de nombreux autels dans toute la Grèce, alors que son époux n'en avait aucun. Progressivement, on en vint à mépriser cette vision primitive de la nature, et l'homme moderne, imbu de cartésianisme e tde matérialisme, oublia le rôle fondamental joué par la Terre vivante en tout premier lieu parce qu'elle fut fertile, dans son existence. Il l'a négligée et maltraitée. Cependant, il semble qu'une prise de conscience s'opère actuellement et que l'homme retrouve une vision globale de lui-même comme partie intégrante du cosmos, donnant accès au sacré. Gaia et Ouranos ne sont ni mère ni père. Ce sont des métaphores de l’origine ("origo", naissance, provenance), fantasmatique de la vie elle-même. L’idée d’origine renvoie dans le passé le plus éloigné l’impossibilité d’un premier commencement. Comment le temps a-t-il commencé ? Depuis quand y a-t-il des êtres vivants ? Il n’y a pas de raison du premier commencement, c’est un événement inexplicable, la béance, d’où émerge l’être soudainement réel.
Bibliographie et sources:
- Aristote, "Métaphysique"
- Georges Bataille, "Les larmes d'Eros"
- Clément d’Alexandrie, "GaÏa"
- Stella Georgoudi, "Les dieux d'en haut"
- Hésiode, "La Théogonie"
- Hésiode, "Les Travaux et les Jours"
- Homère, "Hymna à Apollon"
- Déméter, "Les Hymnes homériques"
- P. Chantraine, "Dictionnaire étymologique de la langue grecque"
- Sophocle, "Tragédies"
- Rick Riordan, "Héros de l'Olympe"
- John Herbert Varley, "La Trilogie de GaÏa"
- John Weston, "La déesse GaÏa"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie. On peut aisément pardonner à l'enfant qui a peur de l'obscurité. La vraie tragédie de la vie, c'est lorsque les hommes ont peur de la lumière. Quelle impression mes accusateurs ont faite sur vous, Athéniens, je l’ignore. Pour moi, en les écoutant, j’ai presque oublié qui je suis, tant leurs discours étaient persuasifs. Et cependant, je puis l’assurer, ils n’ont pas dit un seul mot de vrai". Né à Athènes, Platon fonda en 387 dans cette même cité l’Académie, école philosophique très influente, aussi bien dans l’Antiquité, Justinien ferma l’École en 529 apr. J.-C., que de nos jours. Ses Dialogues, écrits pour le public, rendirent célèbre son maître Socrate. Nous n’avons que des données tardives sur son enseignement oral. Grand voyageur, il séjourna à trois reprises à la cour des tyrans de Syracuse, d’où il fut banni par Denys II, après avoir été emprisonné. Il cherchait à fonder en Sicile une cité idéale, gouvernée par un roi-philosophe. La théorie platonicienne des Idées eut un retentissement considérable. Nous la connaissons surtout par Aristote qui l’a vivement critiquée. L’art occupe dans la pensée de Platon une place importante, mais ambiguë. Platon, critique impitoyable de l’art, ne fut-il pas l’auteur de tragédies avant de se consacrer à la philosophie ? Le premier reproche adressé par Platon à l’art est d’obéir à une "technè", ensemble de règles qui régissent chaque domaine de l’art, à l’exception de la poésie qui, d’après Ion, repose surtout sur l’inspiration, d’où le problème du statut du poète (souvent aussi rhapsode). Faut-il y voir un homme inspiré, sans aucun mérite, puisqu’il tient tout du dieu ou un fripon, puisqu’il est incapable, comme Ion, de définir son savoir ? Pour Platon, le poète obéit à une inspiration divine, qui se transmet du poète au rhapsode, du rhapsode au public, selon un procédé qui rappelle les pouvoirs de la pierre d’Héraclée, un puissant aimant qui attire les anneaux de fer et leur communique sa puissance. Il existe un fort contraste, dans les dialogues platoniciens, entre le charme et la souplesse de la conversation, comme si, à l’instar du Phèdre, nous étions à proximité d’un cours d’eau devisant à l’ombre d’un arbre et au chant des cigales, et la violence d’une morsure au cœur de l’âme qu’ils nous font subir, telle la blessure sauvage de la vipère. La pensée prend son temps, laisse l’âme parcourir son chemin jusqu’à elle-même et ce qu’elle pense en vérité, ne craint ni les digressions qui tournent en rond ni l’ennui et même l’irritation de celui qui veut aller vite, trop vite ("Politique", 286 e), elle est la pensée libre, "vagabondage divin". Mais soudain elle intime l’exigence d’un revirement: "Ah si tu dis vrai Socrate, s’exclame Calliclès dans le "Gorgias" (481 c), toute la vie des hommes serait sens dessus-dessous, et nous, nous faisons le contraire de ce qu’il faut". C’est l’appel à une conversion et le combat pour obtenir de l’interlocuteur qu’il revienne vers les sources intérieures de son âme et que s’éveille en son cœur le souci de mener une vie juste: "Quand mes fils seront grands, punissez-les, citoyens, en les tourmentant comme je vous tourmentais, pour peu qu’ils vous paraissent se soucier de n’importe quoi d’autre plus que de la vertu" disait déjà Socrate à ses juges ("Apologie de Socrate", 41 e). Or c’est dans la pratique du dialogue que s’opère cette conversion. Le dialogue, en définitive est la pensée qui prend consistance: parler avec l’autre c’est penser avec lui. Non pas parler pour ne rien dire "Je n’ai que faire de mettre à l’épreuve des “si tu y tiens”, des “s’il te semble”, mais bien plutôt un toi et un moi. Et je nomme ainsi le toi et le moi parce qu’il n’y a rien de mieux pour mettre ce que nous disons à l’épreuve du questionnement" ("Protagoras"). "La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée".
"La réussite, ce n'est pas quand tu es au sommet, mais quand tu touches le fond et que tu es capable de rebondir. Le temps est l'image mobile de l'éternité immobile. Je considère qu'il vaut mieux jouer faux sur une lyre mal accordée, mal diriger le chœur que je pourrais diriger, ne pas être d'accord avec la plupart des gens et dire le contraire de ce qu'ils disent, oui, tout cela, plutôt que d'être, moi tout seul, mal accordé avec moi-même et de contredire mes propres principes". Le dialogue mené en vérité a pour critère qu’on puisse interroger et répondre, qu’on échange en se demandant "ce que peut bien être", et qu’on tente de se donner une réponse qu’on expose à l’autre. Et la parole extérieure est toujours soutenue par ce qu’on se dit à soi-même: "Appelles-tu penser la même chose que moi, demande Socrate à Théétète, une discussion que l’âme poursuit tout au long avec elle-même à propos des choses qu’il lui arrive d’examiner car voici ce que me semble faire l’âme quand elle pense: rien d’autre que dialoguer, s’interrogeant elle-même et répondant, affirmant et niant. Et quand, ayant tranché, que ce soit avec une certaine lenteur ou en piquant droit au but, elle parle d’une seule voix, sans être partagée, nous posons là que c’est son opinion. Mais s’interroger, c’est pour l’âme pensante vivre un dédoublement: elle "se demande" à elle-même, elle essaie de se donner une réponse à elle-même. Elle est incertaine de quelque chose et là où une distance de soi à soi se creuse, la réflexion naît. Ce peut être le fait d’une expérience très simple, celle du promeneur qui, ne voyant pas très nettement ce qu’il voit au loin, se demande ce que peut bien être ce qui paraît se tenir debout près d’un rocher ("Philèbe", 38c). Incertain, il peut se dire que cela lui paraît être un homme alors que c’est une statue, ou tomber juste. Petit dialogue, petite réflexion à l’occasion de ce qu’on ne voit qu’à distance, mais qui fait naître pour la pensée la possible différence entre l’être et l’apparence. Tout ce qui écartèle l’âme, fait obstacle à un jugement immédiat, est bon pour permettre à la pensée de prendre son essor. L’incertitude perceptive fait place à la perplexité intellectuelle lorsque l’âme se demande par exemple ce qu’est le nombre: est-il un, est-il multiple ? À la fois l’un et l’autre ? la contradiction stimule la pensée. Dans un autre domaine, celui du politique, la distance peut être rupture. La réflexion se mue alors en la recherche des énergiques préparatifs requis pour l’établissement d’une cité où un Socrate le juste ne serait pas condamné. Dans ce dernier cas tous les intérêts à l’œuvre dans la cité confronteront leurs forces, aidés par les techniques les plus raffinées de l’art oratoire. Il y aura comme un jeu de miroirs entre ce qui se passe dans cette cité et les pistes de la réflexion. Mais Platon voudra gagner une attitude autre que celle qui a cours dans cette cité, celle qui échappe à la violence et au meurtre intellectuel de l’autre, en s’arrogeant le droit de mener un discours sans que l’autre ne puisse jamais être à égalité avec celui qui parle. Il affirme alors que c’est le "logos", c’est-à-dire la recherche de ce que l’un et l’autre peuvent accorder au nom de la raison, qui doit mener le débat, et non l’envie de gagner: "Crois-tu, demande Socrate dans le "Charmide", que lorsque je te presse de questions, j’ai pour le faire une autre raison que celle qui me fait me scruter moi-même, je veux dire la crainte de me tromper en croyant savoir ce que je ne sais pas ?" (166 c) Et cela vaut pour la discussion que je mène avec moi-même lorsque je pense, car ma pensée est médiatisée par ce que tout autre en moi ou hors de moi pourrait me rétorquer.
"Il semble que, comme les yeux ont été conçus pour l’astronomie, les oreilles l’ont été pour les mouvements harmoniques, et que ses deux sciences, l’astronomie et la musique, sont sœurs, comme disent les pythagoriciens. Ingénieux Theuth, tel est capable de créer les arts, tel autre de juger dans quelle mesure ils porteront tort ou profit à ceux qui doivent les mettre en usage: c’est ainsi que toi, père de l’écriture, tu lui attribues bénévolement une efficacité contraire à celle dont elle est capable; car elle produira l’oubli dans les âmes en leur faisant négliger la mémoire: confiants dans l’écriture, c’est du dehors, du fond d’eux-mêmes qu’ils chercheront à susciter leurs souvenirs; tu as trouvé le moyen, non pas de retenir, mais de renouveler le souvenir, et ce que tu vas procurer à tes disciples, c’est la présomption qu’ils ont la science, non la science elle-même". Voilà la première conversion, préambule à toute pensée véritable: écouter le "logos" en écoutant l’autre, se laisser examiner par ses questions, accepter, sans rompre le débat, ou en sautant hors du sujet, de se voir mis en contradiction. Ce dont témoigne la figure de Socrate. L’ironie socratique va nous permettre de nous délivrer de l’ignorance la plus grande, celle de croire savoir alors qu’on ne sait pas, d’être accouché d’une attitude de responsabilité devant le devoir de penser, et également, peut-être, d’un beau "logos", d’une belle saisie de l’intelligible. Car la maïeutique, l’art d’accoucher les esprits, est solidaire d’une conviction: la vérité est, et il est de l’intérêt de tous les hommes que cela qui est se manifeste. Tout l’entretien platonicien va en être animé, refusant de tromper et de se laisser tromper, démantelant les leurres en montrant comment ils sont fabriqués, refusant d’en rester aux apparences, les fameuses "ombres" de la caverne que l’on prend pour des vérités ("République" VII), tout cela à travers questions et réponses mais sans esprit de polémique. La vie de la pensée est ici en jeu. C’est cette attitude de responsabilité et cette conviction qui nous feront refuser de jouer avec les "représentations" qui n’auraient aucun impact sur notre manière de vivre, à la manière de ces intellectuels sophistes s’amusant à produire de beaux effets de langage qui émerveillent les jeunes ("Sophiste", 234 c). Ils jouent avec les énoncés, avec des contenus de propositions, mais ne vont jamais jusqu’à l’acte même de penser, ils vivent à la surface de leur âme ou plutôt cèdent à la violence de leurs passions. Bien plus, il ne s’agit pas de persuader purement et simplement l’autre de la conception vraie ou fausse qu’on se fait de la réalité sans mettre en cause cette conception, ce ne serait que rhétorique et non véritable pensée. La distance requise est faite pour réfléchir, sans jamais abandonner le souci de penser en vérité. "On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation". "La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses". Si maintenant les conditions d’un débat honnête sont acceptées, si nous avons consenti à être purifiés et débarrassés de nos faux savoirs ou de nos mensonges, des difficultés demeurent. Comment trancher devant la pluralité des points de vue ? Car, si l’on recherche la vérité, on ne peut seulement les juxtaposer. "Aussi quand l’être pressé d’enfanter s’approche du beau, il devient joyeux, et, dans son allégresse, il se dilate et enfante et produit; quand, au contraire, il s’approche du laid, renfrogné et chagrin, il se resserre sur lui-même, se détourne, se replie et n’engendre pas; il garde son germe et il souffre. De là vient pour l’être fécond et gonflé de sève le ravissement dont il est frappé en présence de la beauté, parce qu’elle le délivre de la grande souffrance du désir".
"Chacun, parce qu'il pense, est seule responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c'est-à-dire de sa destinée. L’homme le plus heureux est celui qui n’a dans l’âme aucune trace de méchanceté. Une théorie selon Platon raconte qu’autrefois il existait des êtres dotés de quatre jambes, quatre bras et deux têtes. Ils étaient parfaitement heureux et puissants, mais trop puissants au goût de Zeus. Il les coupa et les éparpilla aux quatre coins du monde, si bien que les humains sont maintenant condamnés à rechercher éternellement leur moitié, celle qui jadis partageait leur âme. Seuls les êtres humains les plus chanceux retrouvent leur moitié coupée, leur âme sœur". Le seul moyen d’éviter l’anarchie où l’on ne s’entend plus (en jouant à travers les sens différents des mots), c’est de progressivement resserrer le débat en l’élaguant, et même d’arrêter la discussion pour convenir d’une définition communément acceptée et d’en vérifier la solidité: "ce qui s’impose, toujours et dans toute recherche, c’est plutôt de s’entendre sur la chose même au moyen des raisons ("logôn") qui la définissent que de s’entendre sur le nom sans se préoccuper d’une définition"("Sophiste", 218c). Penser, c’est donc essayer de saisir à travers la multiplicité des aspects d’une chose ce qui peut être entendu de tous, et resserrer progressivement cette entente autour d’une unité faite de raisons intelligibles et qui en sera le "logos", l’intelligible. Ce n’est pas commencer par la définition, mais se mettre en quête d’elle. Alors le débat prend un tour philosophique. En effet, la bonne définition doit renvoyer à ce qu’est véritablement la chose, à son "ousia", c’est-à-dire le "ce que c’est" de la chose, cette manière d’être à propos de laquelle vont questions et réponses, dont nous essayons de rendre compte en cherchant son intelligibilité, et qui se donne dans ce que Platon appelle sa Forme. "La musique est une loi morale, elle donne une âme à nos cœurs, des ailes à la pensée, un essor à l'imagination. Elle est un charme à la tristesse, à la gaieté, à la vie, à toute chose. Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique." On ne peut chercher ni ce qu'on connaît ni ce qu'on ne connaît pas; ce qu'on connaît, parce que, le connaissant, on n'a pas besoin de le chercher; ce qu'on ne connaît pas, parce qu'on ne sait même pas ce qu'on doit chercher". Cette manière d’être "se comporte toujours semblablement en restant même qu’elle-même" ("Phédon", 78 d), elle n’est pas sujette au devenir, elle est "en soi-même", absolu au sens où elle ne dépend pas du sensible mais c’est d’elle que le sensible participe pour avoir quelque être et quelque intelligibilité. Seul le regard de la pensée peut s’en saisir et voir sa causalité à l’œuvre dans ce monde phénoménal, c’est pourquoi on peut l’appeler "Eidos", Idée ("idein", "videre", voir). Cette Idée est le principe qui rend raison de ce qu’on essaie de penser, son sens pourrait-on dire. Et même si celui-ci a été découvert dans le temps il est intemporel, valable pour tous et en tout temps. La pensée découvre de la sorte l’universel, qui est ce qui rassemble et illumine, plus réel dans sa stabilité que ce que nous donnent nos appréhensions sensibles. Mais avant d’en goûter les joies, la pensée peut réfléchir les divers modes qu’elle met en œuvre selon les domaines où elle opère.
"Si, à l'un de vous, je donne l'impression de convenir avec moi-même de quelque chose qui n'est pas vrai, il faut interrompre et réfuter. Car moi, je ne suis pas sûr de la vérité de ce que je dis, mais je recherche en commun avec vous, de sorte que, si on me fait une objection qui me paraît vraie, je serai le premier à être d'accord. C’est maintenant, je crois, le tour de la démocratie; il faut en examiner l’origine et les mœurs, et observer ensuite la même chose dans l’homme démocratique, afin de les comparer ensemble et de les juger. Eh bien, voici à peu près comment l’insatiable désir de ce bien suprême, que tous ont devant les yeux, c’est-à-dire la plus grande richesse possible, fait alors passer un gouvernement de l’oligarchie à la démocratie". C’est ainsi que le dialogue épouse les divers chemins que la pensée peut prendre et qui délimitent les types de savoirs. En présence d’images et des reflets sensibles des choses perçues elle peut seulement faire des conjectures ; elle acquiert alors une conviction mais qui n’est pas encore fondée. Que ces choses sensibles viennent à leur tour servir d’images pour que l’âme aille du sensible à l’intelligible, et la pensée de type mathématique se découvre: c’est elle qui opère la médiation entre sensible et intelligible et qui déduit rationnellement les conséquences des hypothèses qu’elle a posées. Mais voilà qu’au-delà des propositions premières posées telles que par les mathématiques, la pensée nous mène en son lieu propre, là où la "dianoia" ("la pensée qui va son chemin") se découvre dialectique, la science des sciences seule capable d’atteindre le vrai intemporel. Là, elle touche l’être et le vrai tout en n’en finissant pas d’"examiner", mais en n’ayant affaire qu’à elle-même, ne s’occupant que de son libre domaine faisant jaillir les multiples aspects et rebondissements dans l’intelligibilité d’une question, dans la mise au point de la définition recherchée permettant l’accord entre tous. Le regard suit l’éclat de ces Formes intemporelles et non soumises au changement, qui sont chacune unes et mêmes qu’elles-mêmes. C’est pourquoi l’on peut parler de vision intelligible. Or cela-même exige une éducation incessante à laquelle ceux doués d’un naturel philosophe devront consentir. Malheureux l’excellent naturel à qui n’aura pas été donnée ou qui aura refusé une telle éducation, il sera le pire de tous ! L’œil de son âme restera enfoui dans le bourbier. Malheureuse plus généralement la condition humaine si on ne la tire pas vers ce qui la libère en lui enlevant ses chaînes de l’ignorance. Elle restera prisonnière de ses illusions: "compare notre nature, considérée sous l’angle de l’éducation et de l’absence d’éducation, à la situation suivante" ("République" VII 514). Suit le fameux mythe de la caverne où les hommes prisonniers ne peuvent détourner leur regard des vanités qui font les beaux jours de la cité dans une obscurité qui ignore la lumière du soleil. Indignation de celui que l’on contraint de retourner la tête et de marcher vers la lumière: penser en vérité en allant vers le vrai et l’ultime fait souffrir. Une dernière purification va être exigée pour ceux qui aiment les Idées: ne pas se les représenter à la manière des choses sensibles en leur donnant une existence que l’on imaginerait située dans un autre espace et un autre temps. L’Idée de feu n’est pas feu, L’Idée n’est pas une chose. Cette réification des Formes ferait de celles-ci d’inintelligibles conditions d’intelligibilité dont témoigne la gymnastique éblouissante du Parménide. " Comment un homme pourrait-il être heureux s'il est esclave de quelqu'un d'autre ? Veux-tu savoir ce que sont le beau et le juste selon la nature ? Hé bien, voici, si on veut vivre comme il faut, on doit laisser aller ses propres passions, si grandes soient-elles, et ne pas les réprimer. Au contraire, il faut être capable de mettre son courage et son intelligence au service de si grandes passions et de les assouvir avec tout ce qu'elles peuvent désirer. Seulement, tout le monde n'est pas capable, j'imagine, de vivre comme cela. C'est pourquoi la masse des gens blâme les hommes qui vivent ainsi, gênée qu'elle est de devoir dissimuler sa propre incapacité à le faire".
"La masse déclare donc bien haut que le dérèglement est une vilaine chose. C'est ainsi qu'elle réduit à l'état d'esclaves les hommes dotés d'une plus forte nature que celle des hommes de la masse et ces derniers, qui sont eux-mêmes incapables de se procurer les plaisirs qui les combleraient, font la louange de la tempérance et de la justice à cause du manque de courage de leur âme. Car, bien sûr, pour tous les hommes qui, dès le départ, se trouvent dans la situation d'exercer le pouvoir, qu'ils soient nés fils de rois ou que la force de leur nature les ait rendus capables de s'emparer du pouvoir, que ce soit le pouvoir d'un seul homme ou de celui d'un groupe d'individus, oui, pour ces hommes-là, qu'est-ce qui serait plus vilain et plus mauvais que la tempérance et la justice ?". Ainsi donc désormais la pensée apprend à vivre libre, dans la clarté. Et face à toutes questions dont chaque recherche en tous domaines est porteuse, elle reprend sa quête: elle analyse ("diairésis", analyse) et tente des synthèses ("synagogé") en vue de la définition qui regroupe dans l’unité une multiplicité de traits intelligibles. En effet, on n’arrive vraiment à comprendre que si on a une vue d’ensemble ("synopsis") architecturée, ordonnée selon des articulations naturelles. La vérité impliquée dans la vue d’ensemble dépend toujours de la clarté des distinctions, et donc d’une analyse, d’une division. Seule l’articulation, et donc la distinction du multiple dans l’un, détermine vraiment l’objet pensé. De là l’amour de Platon pour ces divisions, rapports de genres et d’espèces, ces subdivisions ("Philèbe", 16), qui arrive à piéger même le plus insaisissable, celui qui se cache dans la semblance, le sophiste ; voilà comment de façon plaisante, Platon va l’enserrer: "Réunissons tout ce qui est en rapport avec son nom, depuis le début jusqu’à la fin la technique de l’imitation, partie de la capacité de provoquer des contradictions, partie ironique de la technique de l’apparence, partie à son tour, du genre de la production d’illusions (issu de la production d’images) non divines mais humaines, partie enfin productrice de miracles confinés aux discours, voilà quelle est, me semble-t-il, la race et le sang, comme on dit, du sophiste. En remontant de parties en parties, la pensée synthétise ce qu’elle a d’abord analysé. "Mais, mon cher Glaucon, dans un État où les citoyens doivent être heureux, il ne peut pas être permis de former des unions au hasard ou de commettre des fautes du même genre, et les magistrats ne devront pas le souffrir". Encore faut-il juger juste. On ne le fera pas si l’on se faufile dans toutes les formes sans reconnaître que le tout de l’être exige également l’unité stable de l’en soi intelligible. Ceci par ruse et tromperie. Mais également si l’on échoue à relier les différences intelligibles selon une "juste mesure" qui limite convenablement ce qui est et est à dire. Il faudra même, ambition extrême !, trouver la mesure des réalités qui viennent à être et sont prises dans le devenir, donner sa mesure à ce qui, de soi, est l’illimité (par exemple le plaisir) et le fugitif. Mais quelle espèce de mesure ? Non certes une mesure purement quantitative applicable à propos de n’importe quoi, mais une mesure adaptée et diversifiée selon les types de problèmes et selon les situations: trouver le convenable, saisir l’opportun, exécuter le requis, discerner. Certes dans tous les cas, il faudra arriver à donner la structure articulée de ce qui est en question, mais en la "trouvant". Là, point de méthode à simplement suivre, mais en arriver à un tact, une finesse de pensée, à une inventivité qui sans cesse se renouvelle. Pour arriver à ce tact, à cette justesse dans la pensée, tout est bon pour exercer le jugement, le faire se corriger de multiples façons: ne pas se précipiter à donner la définition en demeurant ainsi victime de préjugés, ne pas tout confondre et mettre sur le même plan mais saisir la hiérarchie des articulations logiques, ne pas penser que tout mot renvoie nécessairement à une essence. C'est ainsi la règle.
"Ce sont des hommes qui peuvent jouir de leurs biens, sans que personne y fasse obstacle, et ils se mettraient eux-mêmes un maître sur le dos, en supportant les lois, les formules et les blâmes de la masse des hommes ! Comment pourraient-ils éviter, grâce à ce beau dont tu dis qu'il est fait de justice et de tempérance, d'en être réduits au malheur, s'ils ne peuvent pas, lors d'un partage, donner à leurs amis une plus grosse part qu'à leurs ennemis, et cela, dans leurs propres cités, où eux-mêmes exercent le pouvoir ! Écoute, Socrate, tu prétends que tu poursuis la vérité, eh bien, voici la vérité: si la facilité de la vie, le dérèglement, la liberté de faire ce qu'on veut, demeurent dans l'impunité, ils font la vertu et le bonheur ! Tout le reste, ce ne sont que des manières, des conventions, faites par les hommes, à l'encontre de la nature. Rien que des paroles en l'air, qui ne valent rien !". Puis encore user du mythe pour relancer interrogation et réponse au lieu de suivre mécaniquement une méthode, fût-ce celle de division, monter des paradigmes pour remarquer des ressemblances inaperçues comme celui de l’art du tissage lorsqu’il s’agit, toujours dans "Le Politique", de mieux saisir celui du politique. Tout est bon pour une pensée vivante qui apprend à analyser et à synthétiser, mais jamais de la même manière selon les différents sujets. Quel est le secret d’un tel dynamisme ? Et qui fait que la pensée du philosophe soit "ailée" ("Phèdre", 249 a) ? C’est qu’un amour la soutient dans son effort et dans ses peines, un "erôs" qui, lui, ne peut être circonscrit par aucune définition car il est au principe de la recherche de toute définition. L’intelligence désire, l’amour est philosophe, manquant de tout et en recherche expédiente de ce dont il manque ("Banquet", 203b-c), il ne se satisfait pas de la seule diversité, veut l’unité mais il a la puissance d’unifier les différences en un élan qui le fait tirer vers le haut ce qui est lourd et pesant. La philosophie est amour libéré, "erôs" ayant recouvré ses ailes. L’âme, dans son élan, monte vers la source de toute intelligibilité et de l’être, vers cet Un au-delà de toute unité, ce Bien qui rend raison de l’intelligibilité de l’existence, cette Beauté qui resplendit et fait naître le meilleur des délires. Source qui est la substance même de la pensée, elle fait naître en l’âme le désir de se ressouvenir de toutes ces réalités intelligibles dont elle a comme la nostalgie. Ce que le mythe de la Réminiscence nous conte ("Phèdre", 248 a sq.). Apprendre en effet, n’est-ce pas se ressouvenir de ce que l’âme a contemplé jadis ? Quelle est donc la teneur de ce mythe ? Il est bien une manière de dire qu’on ne peut verser la vérité dans les âmes comme de l’extérieur, qu’il faut qu’elle la retrouve comme un bien propre en allant la chercher en elle-même pour la faire sienne. Mais il dit aussi la nostalgie que l’âme a de l’intemporel et de l’intelligible et son ardeur à les retrouver. Certes il parle d’un exil, Platon nous raconte dans le "Phèdre" la chute de l’âme dans le corps, mais n’est-ce pas pour nous montrer que l’âme dans son ressouvenir est capable de devenir une en ressaisissant dans son mouvement toutes les différences pour les orienter, par choix, vers l’Un ? Pour nous montrer que l’homme, désormais composé, a également la possibilité de surmonter une division en unifiant le composé ? Par cet auto-mouvement vers l’Un, son âme est apparentée à celle des dieux. Apprendre à penser c’est se ressouvenir de cela pour en vivre. Et, de la sorte se tourner autrement vers le monde et la cité des hommes. À nous d’en saisir la leçon. "Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser".
Bibliographie et références:
- Apulée, "Sur Platon et sa doctrine"
- Pierre Aubenque, "Études sur le Sophiste de Platon"
- Aristote, "Politique"
- Florence Assouline, "La pensée de Platon"
- Jacques de Beaurepaire, "La philosophie platonicienne"
- Luc Brisson, "Platon: Œuvres complètes"
- Harold Cherniss, "La critique d'Aristote à Platon"
- Monique Dixsaut, "La pensée de Platon"
- Franck Fischer, 'L'idée politique dans la République"
- Alexandre Koyré, "Introduction à la lecture de Platon"
- Victor Goldschmidt, "Les Dialogues de Platon"
- Antoine Hartmann, "Aristote et Platon"
- Léon Robin, "La Théorie platonicienne selon Aristote"
- Bernard Williams, "Platon. L’invention de la philosophie"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dans une atmosphère de nuit embrumée, le grondement du moteur s'estompe tandis que le Daddy gare sa voiture dans l'allée sombre. Il se tourne vers sa little, un sourire malicieux dans les yeux, il lui donne ses instructions.
"Je veux que tu ailles enfiler ta tenue de little que j'ai déposé sur la chaise de ta chambre avant notre départ" dit-il, sa voix chargée d'autorité. "Et ne tarde pas trop. Nous avons une affaire à régler. Plus tu seras longue, plus la punition sera sévère"
La little part en direction de sa chambre en faisant la moue. Elle se dépêche d'enfiler sa tenue, toute contente d'avoir été rapide et part retrouver son Daddy assis sur son canapé.
Daddy : Alors ma chère, tu sais ce qui t'attend, n'est-ce pas ?
Little : (Elle baisse sa tête) Oui, je me suis mal comportée.
Daddy : Exactement. À genoux sur le canapé, maintenant.
La little se met à genoux, ses fesses exposées et prêtes à recevoir sa correction.
Daddy : Tu vas compter chaque coup pour moi.
Little (d'une voix tremblante) : Oui, Maître.
Daddy : Bien. Commençons.
Il commence à administrer les fessées, chaque coup résonnant dans la pièce, accompagné des cris étouffés de la soumise.
Little : Un... deux... trois...dix.
Daddy : Tu vas apprendre à obéir, n'est-ce pas ? À être une bonne fille pour moi ?
Little : Oui, Maître. Je serais une bonne fille.
Daddy : C'est bien. Je te pardonne... pour l'instant.
Sous l'émotion la little se met à verser des larmes.
"Chhh... Viens là, ma petite princesse", murmure doucement son Daddy, caressant ses cheveux soyeux. "Je suis là, tout va bien maintenant."
La Little se blottit contre lui, cherchant refuge dans son étreinte réconfortante. Elle se sent en sécurité, protégée dans les bras de celui qu'elle aime tant.
"Daddy... Je suis désolée. Tu ne m'aimes plus ?", demande-t-elle. Il resserre son étreinte, déposant un baiser doux sur le sommet de sa tête. "Chérie, je sais que ce n'est pas facile pour toi. Mais parfois, Daddy doit faire ce qui est nécessaire, même si ça fait mal. Je ne veux pas te punir, tu le sais bien."
Elle hoche la tête, enfouissant son visage contre le torse de Daddy. Ses doigts s'accrochent à son t-shirt, comme si elle craignait qu'il disparaisse s'il relâchait son étreinte ne serait-ce qu'un instant.
"Mais je veux que tu saches que même quand Daddy doit être sévère, je t'aime toujours autant. Rien ne pourra jamais changer ça, ma petite princesse", murmure-t-il, sa voix empreinte de douceur et d'assurance.
Elle lève timidement les yeux vers lui, cherchant la confirmation de ses paroles dans son regard bienveillant. Et là, elle trouve la réponse qu'elle espérait tant : l'amour inconditionnel de celui qui est bien plus qu'un protecteur, bien plus qu'un guide - celui qui est son Daddy, son roc dans les tempêtes de la vie.
Daddy : Viens allons cuisinez maintenant, il est bientôt l'heure de manger !
Little : Oui j'ai faim !
Daddy : Il est déjà tard, donc nous allons faire des pâtes à la carbonara avec une salade de mâches. Tu valides ?
Little : Ohh oui ! Miaam. Mon ventre commence à gargouiller.
Dans la cuisine, Daddy et sa Little sont debout côte à côte, prêts à cuisiner. Sur le plan de travail, un assortiment de produits frais les attend, dont un bol d'oignons, prêts à être coupés. Il met à bouillir de l'eau pour les pâtes et se tourne vers sa little.
"Bon, ma chérie, voyons voir comment tu te débrouilles avec les oignons", dit-il en souriant, et en lui tendant un petit couteau.
La Little prend le couteau avec précaution, ses yeux plissés légèrement pour se protéger des larmes que les oignons peuvent provoquer. "D'accord, Daddy. Comment je les coupe ?"
Daddy se place à côté d'elle, posant sa main sur la sienne pour lui montrer la bonne manière de tenir le couteau. "Vois-tu, ma chérie, il est important de garder une bonne prise sur le couteau et de garder tes doigts loin de la lame. Comme ça."
La Little suit attentivement les instructions de Daddy, imitant ses gestes avec soin. Ensemble, ils commencent à éplucher et à couper les oignons, Daddy guidant doucement la main de sa Little pour éviter les accidents.
"Et maintenant, quand tu vas couper, garde une pression constante sur le couteau et utilise un mouvement de balancier", explique Daddy doucement. "Comme ça, tu auras des morceaux uniformes et réguliers."
La Little hoche la tête avec concentration, concentrée sur sa tâche. Avec l'aide attentive de Daddy, elle commence à gagner en confiance, ses mouvements devenant plus fluides et assurés.
Daddy sourit avec fierté "Tu vas bientôt être une chef cuisinière experte, je te le promets."
Little : Je sais ! Mais parce que j'ai un bon instructeur.
Ils finissent de cuisiner ensemble, Daddy s'occupant de la gazinière, car le feu c'est pour les grandes personnes.
Voici la tenue :
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Médée, en grec ancien Μήδεια / Mếdeia, est la fille d'Idya ou d'Eurylyte ou encore d'Hécate et d'Aetès, roi de Colchide, le gardien de la Toison d'Or, dont l'histoire est liée à la légende des Argonautes. Lorsque Jason et les Argonautes arrivèrent en Colchide en quête de ce trésor, ils se heurtèrent à l'hostilité du roi, peu soucieux de s'en séparer. Mais Médée s'éprit de Jason et les aida à se protéger des pièges de son père, avec l'aide de son frère, Absyrtos. Puisqu'elle possédait l'art de préparer des potions magiques, elle lui prépara un onguent corporel qui le rendit insensible aux flammes émanant de la bouche du dragon protecteur du trésor, endormit la bête par ses charmes, s'empara de la Toison qu'elle remit à Jason. Puis ils s'enfuirent, rapidement poursuivis par Aetès. Afin de retarder son père, elle tua Absyrtos, le mit en pièces et jeta ses membres sanglants dans la mer. Ils furent accueillis en héros à Iolcos, en Thessalie. Devenue l'épouse de Jason qui lui avait juré une fidélité éternelle, Médée eut maintes occasions de prouver ses compétences; si elle rajeunit son beau-père en le dépeçant et en plongeant ses membres dans une chaudière d'eau bouillante d'où le le viel Aeson sortit ragaillardi, ses pouvoirs eurent également des effets maléfiques. Pour se débarasser de Pélias, frère d'Aeson, qui s'était emparé du trône, elle persuada ses filles, les Péliades, d'essayer son procédé de rajeunissement sur leur père, mais se garda bien de le ramener à la vie. Aussitôt, Acaste, le fils de Pélias, chassa Jason et Médée qui durent se réfugier à Corynthe, où naquirent leurs fils. Depuis lors, tous les ans, sept filles et sept garçons vêtus de noir, passaient une année dans le temple d'Héra dans la région où fut commis le meutre. Médée, terrible Médée, femme coupable, qui trahit son père, tua son propre frère, par amour pour Jason, l’argonaute, pour l’aider à conquérir la Toison d’or. Après dix ans de fuite, d’errance et de passion, Médée et Jason s’installent à Corinthe. Jason, peu à peu gagné par les ans et la maturité, devient plus raisonnable, décide de se ranger. Il s’apprête à épouser la fille de Créon, roi de Corinthe. Médée est repoussée aux frontières du royaume, où elle vit avec leurs deux fils et une nourrice. Là, elle est l’étrangère, la fille du roi de Colchide, la barbare et l’exilée. Les habitants de Corinthe la redoutent comme meurtrière et magicienne. Le roi et Jason vont tour à tour venir la visiter avant le mariage, sans doute pour se prémunir d’une éventuelle vengeance. Tous deux auront la faiblesse de lui faire confiance. Le roi, dans un souci de justice et d’humanité, ou bien par lâcheté. Jason, pour d’autres raisons sans doute, peut-être parce qu’elle est la mère de ses enfants. Pourtant, Médée ne pardonnera pas. Elle va tuer encore et encore. Elle va empoisonner la jeune fiancée ainsi que son père, le roi Créon. Et elle va égorger ses propres enfants. Devenant ainsi l’infanticide que l’on sait. Cette antique tragédie a inspiré les plus grands auteurs. Tour à tour, Euripide, Ovide, Sénèque, Corneille et Anouilh se sont notamment inspirés des malheurs de Médée pour écrire des pages aussi belles que sombres. Le cinéma lui fit également place en 1969, avec Maria Callas comme interprète du très beau film de Pasolini. À tout jamais, Médée demeure lacriminelle, l’infanticide, la coupable.
"Je n'aurais pas dû quitter la Colchide. Aider Jason à s'emparer de la toison. Convaincre les miens de me suivre. Me lancer dans cette longue et terrible traversée, vivre toutes ces années à Corinthe comme une Barbare que l'on craint tout autant que l'on méprise". Jason l’avait prévenue: "Les mères n’appelleront plus jamais leurs filles de ce nom. Tu seras seule, jusqu’au bout des temps, comme en cette minute." Aussi, Médée peut bien inspirer le juriste à l’heure où la criminalité des femmes fait l’objet de colloques et d’ouvrages savants. La question récurrente dans ces travaux consiste à déterminer pourquoi la criminalité des femmes les rend monstrueuses alors que, d’un point de vue quantitatif, elle est minime par rapport à celle des hommes. Il est vrai que de tout temps, la figure de la femme coupable a fasciné. De Violette Nozière, l’empoisonneuse, à Véronique Courjault, coupable d’avoir tué trois de ses enfants après les avoir mis au monde, en passant par Charlotte Corday, Henriette Caillaux ou les sœurs Papin, la femme criminelle a toujours fait figure de monstre. Quant aux images archétypales que sont Ève, Lilith, les Amazones, les Bacchantes, ou Pandore, elles représentent celles par qui le scandale arrive, celles qui sont coupables du désordre de l’humanité. Or, qui mieux que Médée peut nous éclairer sur la criminalité des femmes ? Alors, pourquoi choisir Médée ? D’abord, parce qu’elle est coupable à elle seule de tous les crimes: trahison, meurtre, infanticide, adultère, sorcellerie, ensuite, parce qu’elle persiste et s’entête en direction du mal. Ensuite, parce que Médée impose aux hommes l’effrayant défi d’une femme qui tue ses enfants et qui, pourtant, s’en remet. La femme qui a commis le meurtre le plus horrible a non seulement survécu, mais elle est partie, glorieuse, sur son char ou par le feu, échappant ainsi à la justice. Son crime est bien autre chose qu’un drame passionnel. Et la vengeance est un bien piètre mot pour désigner son acte. Si sa violence infanticide n’était qu’un excès de passion humaine, son drame ne serait rien d’autre qu’un drame bourgeois. Il ne serait alors plus question de tragédie grecque. Or, qu’elle s’enfuie par char ou par le feu, Médée réussit en tout état de cause à échapper à la justice des hommes. À travers cet acte de vengeance privée et l’impunité dont elle bénéficie, Médée pourrait peut-être incarner la résurgence du féminin dans une société masculine, à une époque où les grecs croyaient avoir remplacé la vengeance privée par la justice publique. Si la figure de Médée est aussi fascinante, c’est parce qu’elle est emblématique de la criminalité féminine. D’ailleurs, lance-t-elle à Jason: "Je suis tous les sales gestes et toutes les sales pensées. Je suis l’orgueil, l’égoïsme, la crapulerie, le vice, le crime. Je pue ! Je pue, Jason ! Ils ont tous peur de moi et se reculent, tout ce qui est noir et laid sur la terre, c’est moi qui l’ai reçu en dépôt." Elle est, en premier lieu, coupable de crimes politiques dès lors qu’à la trahison des siens, s’ajoute le régicide, l’assassinat de Créon. En fuyant la Colchide avec Jason et les argonautes, elle s’est rendue coupable de trahison politique et filiale. Elle a également tué son frère et l’a découpé, pour en semer les morceaux dans la mer et ralentir la poursuite de leur père, qui s’arrêtait pour en recueillir les restes.
"Sur ce disque que nous appelons la Terre, il n'y a plus rien d'autre, mon cher frère, que des vainqueurs et des victimes. Et maintenant j'aimerais savoir ce que je vais trouver en franchissant ses bords". Quant au meurtre de Créon, la préméditation est incontestable dans la mesure où Médée savait qu’il s’empresserait de serrer dans ses bras le corps de sa fille mourante, et serait gagné par la contagion funeste. Médée est, par ailleurs, coupable de sorcellerie. Ses attributs de sorcière sont significatifs. Sénèque la décrit les cheveux dénoués, noirs, la poitrine dénudée, arpentant des forêts mystérieuses, prononçant des imprécations. Médée est enfin coupable de crimes domestiques, à savoir l’adultère et, bien évidemment, l’infanticide sur la personne de ses deux fils. L’adultère est brièvement évoqué par Jason dans la pièce de Jean Anouilh. Enfin, à propos du meurtre des enfants, Médée est présentée sans complaisance: la violence des meurtres est extrême et elle abandonne les cadavres de ses enfants sans sépulture, tandis qu’elle s’enfuit sur son char. Le personnage de la mère qui tue ses enfants incarne évidemment la criminelle impardonnable, fustigée par la loi et la morale. En cela, Médée apparaît comme une figure de la transgression et de l’altérité. Dès le départ, elle se situe comme une étrangère par rapport à sa Colchide natale. Femme du voyage, de l’exploration, elle refuse les interdits et désire connaître d’autres contrées que son pays natal. Elle embarque en compagnie de Jason et des argonautes mais, dans cette expédition d’hommes, elle est la seule femme. Elle est différente aussi parce que magicienne, tantôt figure de la guérison, du rajeunissement, tantôt figure de la malédiction, de la destruction des hommes comme des cités. Étrangère, elle le reste en s’installant à Corinthe avec Jason. Là, elle est une figure de l’éloignement géographique. Elle n’est pas grecque mais une barbare venue de la lointaine Colchide. Avant même de commettre l’infanticide, elle incarne donc tout ce qui est suspect, étranger et potentiellement inacceptable. Médée reste une figure de l’altérité jusqu’au terme de la tragédie. Sous la plume de Jean Anouilh, elle finit par se suicider en se jetant dans les flammes. Mais, dans les pièces d’Euripide et de Sénèque, elle parvient à s’envoler en char vers son ancêtre le Soleil. Il est vrai que la symbolique commune du feu renvoie tout à la fois à la connaissance et au mal. Médée en vient à apparaître comme la victime de Jason, qui n’a pas hésité à la répudier pour assouvir ses ambitions personnelles, comme il n’avait pas hésité à l’utiliser pour conquérir la Toison d’or. Il est vrai que le mythe de Médée a donné naissance au "complexe de Médée", traduisant le comportement d’une femme qui, abandonnée par son mari, réduit ses enfants à un objet de vengeance. D’une certaine manière, sous la plume de Sénèque, Médée semble effectivement être sous l’emprise de la fureur hystérique, souvent présentée comme un mal typiquement féminin. Si Euripide en a fait une héroïne, la Médée de Sénèque est plus proche d’une femme folle furieuse. En commettant le pire des crimes, Médée, fille naturelle de Méduse, sème le chaos, le trouble, le désordre, tandis que Jason apparaît comme le symbole de l’ordre, de la tempérance, de la mesure, et conséquemment du droit. Elle a passé un contrat avec l’humanité et le contrat a été rompu.
"Le serpent. Je rêve encore de lui. Le monstre de Colchide dont la longueur monstrueuse s’enroule autour du chêne, dans mon rêve je le vois tel que mes hommes le décrivent: à trois têtes, aussi gros que le tronc de l’arbre, crachant du feu bien entendu". La mauvaise conduite de Médée dérive du fait qu’elle ne se soumet pas aux règles de comportement établies par les institutions de la cité grecque. Aussi, son crime, parce qu’elle est considérée comme appartenant à un univers différent de celui de la cité et de la loi, est propice à la contestation d’un ordre. Au fond, Médée représente l’image d’un monde sinistre, archaïque et terrifiant. En tant que telle, elle incarne la violence originelle des barbares, avant que les grecs n’établissent l’ordre au sein de la cité. La figure de Médée pourrait bien être celle d’une déesse mère chtonienne et agraire, détrônée ensuite par les divinités du panthéon olympien. Tandis que Jason représenterait le fondateur d’une culture, d’un ordre, et de rites de sanctuaires. Dans ces conditions, Médée ne représente-t-elle pas une image de la nature profanée, une image colérique et vengeresse ? Alors, peut-être exprime-t-elle l’éternel féminin par-delà les siècles ? Le mythe de Médée a inspiré de nombreux artistes, écrivains, tragédiens, musiciens et cinéastes; Euripide, Eschyle, Sophocle, Ovide, Sénèque, Corneille, Charpentier, Cherubini, ou plus près de nous, de Bernardi avec son film "Médée Miracle" avec Isabelle Huppert. Faisant ainsi l’objet d’une centaine d’œuvres depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours sans compter tous les écrits qu’elle a occasionnés, entre autres dans le milieu psychanalytique. Chez Hésiode déjà, elle est présentée à la suite d’Héraclès et Dionysos, place non négligeable en tant que divinité féminine et bienfaisante ! Apollodore, quelques siècles plus tard, rassemble les épisodes épars et lui réserve un cycle des plus longs, compte tenu de la complexité de la figure polysémique et "féconde", devenue par le cumul "serial killer" impressionnante de sang-froid. Il y a avec Médée comme un mouvement compulsif à non seulement lui inventer des forfaits pour lesquels elle use de sortilèges et de philtres ou manie l’arme blanche, mais aussi à en ajouter par une surenchère d’aventures avec une énième cruauté. Ses pouvoirs font d’elle un "pharmakon" à savoir un objet à double face qui peut tout autant être potion curative que poison destructeur dont il faut manier l’usage avec précaution. Et comme à tout "pharmakon", il lui sera attribué une fonction de bouc émissaire. Peut-on penser que ce qui se supplémente d’une répétition sous le nom de Médée, serait l’inaccessible d’un trauma initial dont l’onde de résonance se manifeste en jouissance ? Médée qui, comme elle, officie sous la Lune lui adresse ses incantations. Elle a le secret des fascinantes racines de mandragore à forme humaine, mortelles pour qui ne sait ni les cueillir, ni en faire usage. Elle sait les utiliser à des fins de rajeunissement. La renommée de Médée en tant que magicienne bienfaisante est donc attestée dès son apparition dans le mythe des Argonautes chez Hésiode, mais reste méconnue, si ce n’est refoulée, au profit d’un potentiel maléfique qui va noircir son personnage. Dans les plus anciennes versions du mythe, elle permet à Jason la traversée initiatique d’une expédition réussie qui consiste à restituer aux Grecs un talisman royal consigné en Colchide pour accéder au trône sans pour cela qu’il y ait de meurtre.
"Médée: ce nom fait surgir en nous des images multiples et contradictoires; celle de la femme trahie par l'homme auquel elle avait tout sacrifié, mais aussi celle de la sorcière capable de tuer ses propres enfants; un être inhumain pourtant torturé par les émotions les plus humaines; la haine et l'amour porté à leur comble. Ce qui fascine en elle, c'est son ignorance absolue du médiocre, cette nécessité de franchir en tout domaine les bornes du connu, cette dimension superlative qu'elle acquiert dans le bien comme dans le mal". Depuis son nom métaphorise une certaine jouissance, celle de l’"hainamoration". Cependant son acte de vengeance contre Jason, l’époux parjure, a pour arme non pas – comme on le lit souvent, son pouvoir maternel, mais son pouvoir "génésique". La nuance est de taille, car elle nous oblige à la considérer dans sa potentialité sexuée d’abord en tant que femme plutôt qu’en tant que mère. Car prenant la partie pour le tout, son nom reste négativement associé aux pouvoirs de vie et de mort conscients ou inconscients de la femme procréatrice, gestatrice ou mère lorsqu’il est question d’hospitalité charnelle rejetée, refusée ou néantisée et d’une "chair pensante" perturbée dans sa sensibilité jusqu’à devenir meurtrière. L’œuvre de la pulsion de mort qui conduit la déliaison psychique la plus destructrice de la psychose peut engendrer chez certaines des passages à l’acte infanticides qui défraient la chronique et déroutent les tribunaux. Il est toutefois fort intéressant de découvrir que ce nom de Médée, lorsqu’il est évoqué dans la Grèce ancienne d’avant la chute de Troie, représente un principe de vitalité dans ce monde protohistorique matriarcal, ordonné sous l’égide des Déesses primitives. Si une femme fait l’expérience de cette mise en abîme à l’infini d’avoir été engendrée par une femme qui a elle-même été engendrée par une femme et qui à son tour peut potentiellement engendrer une femme, elle le doit à son anatomie qui la fait détentrice d’un utérus, ce que l’homme ne possède pas. Ainsi, l'amer regret de Jason, dans la Médée d’Euripide, illustre sa blessure: "Ah ! il aurait fallu que les hommes puissent faire des enfants par un autre moyen, sans qu’il existât la race des femmes : ainsi les hommes ne connaîtraient plus le malheur !." La Médée d’Euripide use de son pouvoir sur les enfants pour casser l’arrogance de Jason qui ne vise, lui, que le pouvoir royal en la répudiant. La fureur de Médée est à la hauteur de l’ingratitude de Jason qui, sans elle, ne serait rien ou ne serait plus. Le tragédien connaît ce que les études philologiques et iconographiques ont révélé au sujet de ses rites pratiqués, selon qu’ils se soient déroulés en Colchide ou à Iôlcos. Ainsi trouve-t-on une représentation de Jason régurgité par le dragon gardien de la Toison d’or. Sur une coupe datée des alentours de 480, le dragon est sur la partie gauche et Médée se tient à droite, alors que Jason, tel un nouveau-né se dégageant du sexe de la femme, plonge les bras en avant vers ses pieds. Plus répandue dans l’imagerie populaire est la représentation de Médée faisant bouillir son chaudron. Soit elle utilise ses mixtures en transfusions avant l’heure que reçoit Aeson, le père de Jason, soit elle y plonge l’intéressé toujours de sexe masculin à des fins de rajeunissement, pour remédier à sa vieillesse, Pélias ou Aeson, ou pour une simple régénération, Jason. Dans son chaudron est notamment aussi plongé le bélier qui en ressort transformé en agneau. Cette séquence, qui vient d’une version plus tardive, nous est connue pour avoir été pratiquée devant les Péliades, filles de Pélias, afin de les convaincre du bienfait si elles confient le sort de leur père à Médée, mais cela ne s’avérera n’être qu’une supercherie pour se débarrasser de lui.
"Je suis partie avec Jason parce que je ne pouvais plus rester dans cette Colchide perdue, corrompue. C’était une fuite. Et voilà que j’ai vu sur le visage du roi Créon de Corinthe la même expression de présomption et de crainte qu’on repérait vers la fin sur les traits de notre père Aiétès". Il est attesté d’ailleurs que Pélias, roi de Iôlcos despote et illégitime, soit mort de sa belle mort et que des funérailles glorieuses furent célébrées avec des jeux funèbres plusieurs fois commentés. Des recherches déjà anciennes de philologues sur ce thème attestent que le meurtre de Pélias serait dû à une bifurcation du mythe installant Jason et Médée en fugitifs, pour maintenir la logique d’une vengeance d’Héra contre Pélias. L’hypothèse de ce procédé littéraire serait alors le prétexte de nouveaux épisodes en renversant la fonction de Médée bienfaisante en néfaste magicienne. Créophylos, qui en serait l’auteur, lui fait alors commettre deux meurtres: celui de son frère Absyrtos et celui de Pélias. Euripide n’aurait fait que prolonger cette voie en rajoutant l’infanticide. Figure de femme à l’aube de la civilisation occidentale, elle évolue dans un monde encore marqué par le culte de la Grande Déesse, force vitale qui représente le vivant et qui perpétue l’espèce. Nous verrons qu’avec "Les Argonautiques", épopée du poète alexandrin Apollonios de Rhodes écrite au iiie siècle avant notre ère, et qui préfigure la tragédie d’Euripide, la fonction de magicienne auprès de Jason ne sera pas encore celle de lui donner une descendance, mais celle d’assurer sa survie, en lui donnant son enveloppe narcissique. Car Jason, fils de Polymédée "la toute inventive"et "celle qui prend beaucoup soin", ne peut rien pour lui-même. On remarque bien sûr que le nom de Médée était déjà contenu dans celui de sa mère. La potentialité de Médée étant de puiser les pulsions de vie conduira Jason à une régression pour en revenir régénéré et fortifié. Jason ne tuera pas son père, ne couchera avec sa mère, mais reviendra dans la matrice. L’aventure de Jason va se concevoir comme une perpétuelle exposition à la mort due à l’injonction perverse de son oncle cruel. Pour y parvenir, des transgressions seront commises qui feront côtoyer à l’équipage de l’Argo les forces obscures de la régression. Ils seront aidés par les divinités. Héra, instigatrice de l’entreprise, est la déesse tutélaire qui veut le mort de Pélias. Elle fait appel à Athéna, l’indispensable conseillère des héros qui possède le potentiel bien nécessaire à Jason, pour traverser les épreuves à venir. Déesse de la Guerre et de la Pensée, elle le protégera avec ses compagnons par sa Sagesse et les guidera en présidant à la construction de l’Argo, qu’elle équipe d’une proue parlante taillée dans une poutre venant d’un bois sacré d’oracle et en suivant sa navigation. Rappelons la naissance d’Athéna. Métis, première amante de Zeus, est à la fois Sagesse et Prudence ou bien son envers Ruse. Zeus avait avalé son amante alors qu’elle était enceinte d’une fille, craignant qu’après cette première naissance elle ne mette au monde un fils, qui le délogerait comme lui-même avait délogé son père, Cronos. L’enfant sortit armée du crâne de son père qu’Héphaïstos fendit. Ainsi le fils présumé fut sacrifié avant d’exister, en supprimant sa gestatrice potentielle. "Qu'est-ce qu'un mortel ? Rien qu'une ombre. Le bonheur n'est pas fait pour nous les mortels".
"Vous me croyez donc capable, lui ai-je demandé, d’avoir tué mon propre frère, de l’avoir déchiré pour le mettre en morceaux pour l’emporter dans un sac de peau pendant ce voyage ? Il s’est tortillé, mon bon Jason. J’attends encore sa réponse". "Mais voilà que la Colchide me rattrape. Tes ossements, frère, je les ai jetés à la mer. Dans notre mer Noire que nous aimions et que tu aurais désiré avoir comme tombeau, j’en suis sûre". Apollonios ne se prive pas d’accentuer un retour vers l’originaire. Du début à la fin de son épopée, Apollonios place le périple de l’Argo sous la tutelle des divinités archaïques, rattachées au culte de la Grande Déesse. Le poète, dans son premier chant, surnomme Héra, Pelasgis, en référence à l’Héra primitive qu’honoraient les Éoliens, ancêtres des Thessaliens; un autre poète la nomme également "la glorieuse déesse éolienne, génératrice de toutes choses", la définissant alors comme une Grande Déesse Mère protohistorique. Il y aura le passage du stade occidental au stade oriental, à entendre comme passage d’un temps dit civilisé à un temps archaïque, où les forces premières et non domptées rencontrent les forces de vie, celles génésiques. Le récit nous porte vers le Pont-Euxin et le détroit de l’Hellespont, nous sommes alors conviés à suivre, avec suspens, une prouesse de l’Argo et une première transgression. Jusque-là, aucune embarcation ne s’était aventurée au-delà au risque d’être engloutie par les tumultueuses et fracassantes Symplégades, ces roches flottantes renommées comme infranchissables, car pouvant enserrer les navires dans ses récifs se rapprochant. Mais sans céder à la panique par un simple stratagème de sa proue parlante, la nef portera l’embarcation au-delà du danger vers des eaux calmes, en laissant un bout arrière de sa coque dans cette zone où Hellé, une petite fille a péri. Hellé auquel ce détroit vaudra son nom, Hellespont, chuta du Bélier à toison d’or et ailé qui la portait avec son frère Phrixos vers l’Orient. Elle se noya. Le bélier avait été envoyé par leur mère répudiée pour sauver son fils qui allait être sacrifié par le père, sous l’influence de sa nouvelle épouse. Phrixos parviendra jusqu’en Colchide. Aiétès, roi cruel et fils d’Hélios, l’accueille à condition de sacrifier le bélier pour le culte d’Arès. Ainsi la monture arrivée en Colchide, amputée de la part fille qu’elle transportait, était devenue ce fétiche royal, La Toison d’or, qui devrait un jour être restituée au peuple grec. C’est pour cette gageure que Jason est missionné et dont Pélias espère l’échec. Cependant, Aiétès, qui n’est pas du tout disposé à se faire déposséder de la Toison d’or, soumettra Jason à des travaux. Dès l’arrivée en Colchide, Héra et Athéna inopérantes auront recours à Aphrodite afin de déclencher l’état amoureux de Médée, la fille d’Aiétès qu’elles comptent utiliser. Aphrodite va convaincre son fils Éros d’atteindre la jeune femme de sa flèche. Elle deviendra cette force obscure, mais puissante, dont il sera dépendant en lui délivrant les drogues dont il aura besoin pour réussir sa mission. Dès son premier regard pour Jason, Médée sent son destin basculer sous l’emprise ravageuse de l’amour destructeur qui la conduit déjà à sa perte avec les trahisons à venir, d’abord la sienne vis-à-vis des siens, puis celle de Jason vis-à-vis d’elle. Magie et amour seront intriqués, comme le sont les destins des pulsions de vie et pulsions de mort jusqu’à la désintrication. Apollonios centre son récit sur les effets du coup de foudre nécessaire à l’intrigue, effets qui provoquent l’ébranlement affectif de la jeune femme. Le choc amoureux, loin de la rendre heureuse, provoque alors un véritable cataclysme.
"Alors cette femme, venant à notre rencontre dans la cour du roi Aiétès toute recouverte de vigne, était l'image opposée de ces horribles fruits macabres, peut-être est-ce pour cela qu'elle nous fit une aussi forte impression". Ce par quoi elle est pénétrée qui va la faire haïr Jason en même temps que sa force d’attraction s’exerce, la fait œuvrer vers un sacrifice d’elle-même, marque d’une jouissance bien au-delà du principe de plaisir. Le poète rend alors compte d’une bascule narcissique vers un narcissisme de mort, avant qu’elle ne mette ses pouvoirs au service de Jason. Désespérée, elle envisage même le suicide pour échapper à ce destin, sa boîte contient les ingrédients pour concocter une potion fatale. Mais la volonté d’Héra, qui tient les ficelles, la fait se ressaisir. Elle aidera Jason. C’est en précaire suppliant que Jason la retrouve dans le temple d’Hécate, pour obtenir d’elle les potions dont il a besoin. Il ne craint pas de la corrompre pour parvenir à ses fins. Mais cœur d’artichaut, il succombe lui-même au sentiment amoureux, alors qu’elle est ravagée par ses tourments. Aucun mortel ne peut accomplir les travaux auxquels Aïétès soumet Jason. Ils se dérouleront sur la plaine d’Arès et consisteront à dompter des taureaux d’une férocité sans nom pour en faire des bœufs de labour. Dans les sillons, des dents de dragon semées ont engendré des guerriers qu’il va combattre. Médée lui a préparé des drogues, dont un onguent, qui le métamorphosent en vaillant et invincible guerrier. Il accomplit le rite particulier destiné à Hécate que la magicienne lui a enseigné, afin que les puissances telluriques l’assurent d’une fureur sans limite pour un seul jour. Il sort vainqueur du combat, mais Aiétès, qui ne tient pas sa parole, ne lui rend pas la Toison d’or. Médée devra encore intervenir. La nuit venue, elle usera d’incantations et de potions pour décrocher secrètement le précieux talisman suspendu à l’arbre sacré et gardé par le dragon toujours éveillé qu’elle endort. Jason, couvert de la peau d’or qui va légitimer son pouvoir royal devant Pélias, embarquera sur l’Argo avec celle qui ne peut désormais que s’exiler et qui devient épouse aigrie aux pouvoirs maléfiques. Apollonios consacre plusieurs vers à l’onguent dont Jason a enduit son corps, ainsi que sa lance et son bouclier avec des précisions sur l’origine de sa substance et le lieu de la cueillette. L’onguent contient une mandragore spéciale, le "prométhéion". Médée l’a cueillie au pied du Caucase qui surplombe la Colchide, où Prométhée est enchaîné. Le "prométhéion" a poussé, nourri du sang s’écoulant du foie meurtri du Titan perpétuellement dévoré par l’aigle, supplice que lui a infligé Zeus. Lorsque la magicienne a arraché la plante à la terre, est-il dit, celle-ci a gémi de douleur. Cette référence à Prométhée par Apollonios, déjà présente dans "Les Colchidiennes" de Sophocle, associe le Titan et Médée: tous les deux ont commis une transgression au service de mortels : Prométhée vis-à-vis de Zeus, Médée vis-à-vis de son père. Pour Apollonios, Prométhée était un sage qui a enseigné la philosophie aux hommes, le don du feu qu’il leur accorde en serait la métaphore. Les anciennes versions littéraires ainsi que les figures iconographiques racontent qu’à leur retour à Iôlcos, elle procède au rajeunissement de Pélias et d’Aeson. Par cette opération, Médée viendrait-elle remédier à la blessure que suscite la maturité d’un fils auquel il faut céder la place ?
Bibliographie et références:
- Apollodore, "Bibliothèque"
- Apollonios de Rhodes, "Les Argonautes"
- Euripide, "Médée"
- Hésiode, "Théogonie"
- Hygin, "Fables"
- Ovide, "Métamorphoses"
- Pausonias, "Description de la Grèce"
- Pindare, "Odes"
- Sénèque, "Médée"
- Michèle Dancourt, "Médée"
- Arnaud Fabre, "La magie de Médée"
- Antoinette Fouque, "Médée"
- Bénédicte Daniel-Muller, "La Médée d’Euripide"
- Patricia Rossi, "Médée magicienne"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Ce n'est pas dans la recherche du bonheur que l'on trouve le bonheur, mais dans la recherche de la raison d'être." - Viktor Frankl
L'engagement tel que je le conçois, va bien au-delà des promesses classiques que l'on pourrait trouver dans une relation traditionnelle.
Il est un pacte sacré, une acceptation mutuelle des rôles, une exploration commune des désirs les plus intimes et souvent des plus cachés.
Cet engagement nécessite une ouverture totale, une honnêteté sans fard qui permet de se découvrir et de se redécouvrir constamment.
Dans ma compléxité BDMèSque, l'engagement tel que je le conçois est d'abord et avant tout un engagement envers soi-même.
Il demande à chacun de se connaître profondément, de comprendre ses besoins, ses limites, ses désirs et ses peurs.
Base sur laquelle se construit la relation avec Son autre, car sans cette connaissance intime il est impossible de s'ouvrir véritablement à Son autre.
Il s'agit, non pas de se rendre vulnérable, seulement d'être tel que l'on est, sans jouer un role autre que le sien, de confier ses plus profonds secrets et de recevoir ceux de l'autre avec bienveillance et compréhension.
Cet engagement tel que je le conçois se manifeste dans le respect, dans l'écoute attentive, (l'extrême attention n'est pas un vain mot), le regard ou se reflète le coeur de Son autre.
Apprendre à connaître Son autre est essentiel dans ce voyage. C'est cette connaissance intime, patiemment tissée à travers des moments partagés, des conversations profondes, qui crée LE lien véritable.
De cette compréhension mutuelle naît le sentiment d'appartenance et le désir de s'engager pleinement. Connaître son partenaire dans toute sa complexité et sa profondeur, chaque choix et chaque geste renforcent Le lien existant, celui que l'on alimente à chaque instant.
Se nourrir de cette exploration constante de pouvoir et de soumission.
Trouver cet équilibre entre le contrôle et l'abandon, entre le donner et le recevoir.
Cet équilibre fluide, fragile parfois, demande une attention constante, ce qui rend cette connexion si spéciale, si intense.
L'engagement tel que je le conçois, est une promesse de respect, de confiance et de dévotion.
C'est un espace intime , une bulle hors du temps, où la vulnérabilité devient une force, où l'exploration des désirs mène à une intimité profonde, et où chacun trouve Sa liberté dans celle de Son Autre.
Etre pleinement soi-même, dans toute la complexité et la beauté. Une toile tissée où chaque fil est un choix, chaque nœud, un lien solide, créant un réseau qui soutient et enveloppe.
Lifeislife
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Alors qui suis-je: Thomas, un dominant dépressif de 35 ans, un homme finalement en mal d'amour, tous en contradiction aussi bien sur le plan personnel, professionnel ou SM. Mais comment j'en suis arrivé là ?
Voici mon histoire :
J'ai vécu jusqu'à mes 15 ans une enfance banal, j'en ai d'ailleurs que peu de souvenirs, je ne sais pas si mes parents m'aimait, je n'ai en mémoire aucun geste démonstratif. Je suis un gamin calme en totale échec scolaire, une véritable honte pour mon père, qui compte bien régler ce problème. Après une énième année scolaire chaotique me voilà sur la route de la suisse pour visiter ma potentiel future école privée en Suisse. Je ne vous fais pas un dessin ecole loin de chez moi, chère et strict et au vu de mon dossier le directeur comprend bien l'urgence de la situation. Je suis interrogé sur mes résultat, mon potentiel avenir. Je me vois déjà à l'internat ne rentrant que pour les vacances quand les paroles de mon père me sort de mes pensées
- non en école de jour, nous avons de la famille prête à le recevoir.
Je posait milles questions sur le chemin du retour, quelle famille en Suisse nous avions. J'obtiens pour seule réponse de ne pas me soucié de ses détails.
Fin août une semaine avant le reprise de l'école, on me dépose ou jette comme vous préférez à la gare direction Genève. A mon arrivé je suis perdu, je tourne en rond dans la gare quand je fini par apercevoir un homme en costume tenant une pancarte avec mon nom.
- Monsieur Venguard ? Je suis Henri le chauffeur de Madame Loi..... Vous avez des bagages ?
Je le suis jusqu'au parking, il m'ouvre la porte d'une sublime Mercedes E500 et me dit nous avons un peu de route jusqu'à Lausanne. Nous longeons le lac Léman me rapprochant a chaque kilomètres de notre sois disant famille. Finalement la voiture s'engage dans un parc verdoyant, au bout une magnifique maison bourgeoise recouverte de végétation. Je rassemble mes affaires, quand j'entends des talons claqués sur les dalle de grès, en me retournant j'aperçois une femme d'une quarantaine d'années dans un magnifique tailleur.
- Bonjour Thomas, je suis Viviane la maîtresse des lieux, aller ne reste pas planté là.
Je ne le savais pas encore mais cette femme allait changer ma vie.
A suivre...
Pardonner mon orthographe, cela n'a jamais était mon fort.
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Edith Donc, nom d'artiste d'Edith Bos Boyer, est née en 1978 à Hyères dans le Var, Edith de part son histoire familiale a beaucoup voyagé. Ces pérégrinations lui ont permis de vivre dans divers pays comme l'Algérie, les Pays-Bas et la Belgique, alimentant ainsi son univers visuel et culturel.
Dès son enfance, le dessin devient pour Edith un moyen d'expression privilégié, un exutoire pour ses angoisses face à un monde en perpétuel changement. Son adolescence marque un tournant stylistique avec la mise à l'index de la couleur au profit d'ombres graphiques créées au crayon et au stylo-bille, médiums qui accentuent son inclination pour la spontanéité.
À l'âge de 18 ans, Edith se lance dans la peinture, créant des œuvres aprfois tourmentées qui reflètent une intensité émotionnelle et une profondeur psychologique. Son entrée à l’Académie Royale des Beaux-arts de Liège en 2001 et l'obtention de sa licence en peinture monumentale en 2005 marquent le début de sa carrière professionnelle en tant que peintre. C'est lors de son retour en France, après ses études, qu'Edith commence à développer une série d'œuvres qui vont interpeller plus particulièrement, elle explorera bien des domaines dont l'érotisme et le bondage/shibari (mais pas que, loin s'en faut).
Edith explore des thèmes liés à la disparition, mais aussi à la sensualité et au contrôle, à travers des illustrations complexes où le bondage prend parfois une place centrale. Ses œuvres sont caractérisées par une attention méticuleuse aux détails et une esthétique parfois sombre.
Sa capacité à explore r différents univers permet à Edith de toucher un public varié, des amateurs d'art contemporain aux passionnés de cultures subversives.
On pourra voir dans certaines œuvres d'Edith Donc une invitation à la réflexion sur le désir et de limites personnelles (qui nous sont chères dans le BDSM).
Pour découvrir l'artiste et ses oeuvres, consultez son site internet www.edithdonc.com
Shibari by Asa
Encorde-moi
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Supervixen
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Averardo Ciriello (1918-2016) est un artiste italien qui a laissé une empreinte indélébile dans le monde de l'illustration et du cinéma avec ses affiches emblématiques, mais il s'est également fait connaîtres pour ses œuvres érotiques qui flirtent parfois avec les thèmes du BDSM.
Né à Florence, Averardo Ciriello a montré très tôt un intérêt et un talent pour le dessin. Il a étudié à l'Académie des Beaux-Arts de sa ville natale, où il a pu parfaire ses compétences en art. Cet apprentissage classique a donné à Averardo une base solide pour explorer et décliner ses aspirations artistiques, y compris ses inclinations vers les sujets les plus provocateurs.
Après avoir démarré sa carrière en tant qu'illustrateur de livres et de magazines, Averardo Ciriello s'est rapidement fait un nom dans l'industrie du cinéma en Italie. Il est particulièrement connu pour avoir créé des centaines d'affiches de films, allant des œuvres de Federico Fellini à celles de Sergio Leone. Cependant, c'est dans ses illustrations plus confidentielles que Averardo Ciriello explorait les thèmes de l'érotisme et du BDSM.
Ses œuvres érotiques sont souvent marquées une liberté d'expression qui transgresse les normes conservatrices de l'époque. Ses représentations de figures féminines dominantes et de scènes de soumission sont réalisées avec un style qui lui et propre, mêlant réalisme et idéalisation. Averardo Ciriello y jouait avec les dynamiques de pouvoir, en mettant en scène des personnages en tenues et des postures pour le moins suggestives. Ses illustrations ne se limitent pas à la représentation de fantasmes; elles interrogent aussi les rôles de genre et les jeux de pouvoir, éléments prédominants dans les pratiques BDSM.
Averardo Ciriello n'hésitait pas à utiliser des éléments comme les corsets, les bottes à talons hauts, et divers accessoires tous emblématiques de l'imagerie BDSM. Ces choix ne sont pas purement esthétiques mais participent à la construction de scénarios où la domination et la soumission sont clairement illustrées. Par cette exploration, il a pu exploter un certain nombre de tabous et à de désirs à l'époque cachés, offrant ainsi au public une voie d'exploration personnelle libératrice.
L'héritage de Ciriello dans le domaine de l'art érotique et BDSM est complexe et nuancé. Alors que certains critiques peuvent voir dans son travail une simple perpétuation de clichés, d'autres y trouvent une expression artistique du désir humain sous toutes ses formes. Ses œuvres continuent d'inspirer et de provoquer, restant pertinentes pour les discussions contemporaines sur la sexualité et l'expression artistique.
Averardo Ciriello était ainsi bien plus qu'un illustrateur de films mainstram, il était aussi l'un des pionniers de l'art de l'érotisme et du BDSM. Par le prisme de ses créations, on peut mieux comprendre comment l'art peut questionner ce qui est socialement accepté ou non, et de facto faire bouger les lignes.
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"La soumission volontaire est la clé qui ouvre les portes de l'authenticité et de la plénitude de soi."
Dans une relation, être la propriété de son Maître dépasse les limites de la simple soumission. C'est une immersion profonde dans un océan de confiance et de dévotion, où chaque acte de soumission est empreint d'une communion intime avec sa volonté.
Elevée au sommet de ses préoccupations, au cœur de ses pensées et de ses actions. Être sa priorité signifie bien plus que d'être simplement désirée ; c'est être au centre de son monde, le point focal de son attention et de son affection. Dans cette position privilégiée, être chérie, protégée et respectée, sa première préoccupation en toutes circonstances.
Cette dévotion et cette priorité se manifestent dans tous les aspects de cette relation. Que ce soit dans ses paroles douces, ses gestes attentionnés ou ses instructions fermes. Ressentir constamment son engagement envers cette connexion profonde et l'épanouissement mutuel.
En lien constant, les pensées s'entremêlent, les émotions se répondent, créant une symbiose incomparable. Chaque moment passé ensemble est imprégné de sa présence, de sa guidance, renforçant le lien d'une manière qui transcende les mots et les gestes.
L'obéissance devient alors un acte de dévotion, une manière de témoigner de l'engagement envers lui et envers la relation. Chaque ordre exécuté avec précision renforce le lien, renforçant la confiance en lui et tout le respect pour son autorité.
La pression de l'attente de ses ordres est palpitante, électrisante, emplissant chaque instant de cette interaction d'une excitation intense. Le cœur bat la chamade à chaque notification de message, signe de lien constant, alimentant l'anticipation de ses mots, de ses désirs.
En attente de ses directives, on retient son souffle, captivés par la profondeur de cette connexion. Dans cette tension délicieuse, chaque instant est chargé d'une intensité palpable, chaque geste et chaque parole devenant un pas de danse dans ce rituel d'intimité partagée.
Il y a également une notion profonde d'engagement dans cette relation, un engagement mutuel à se soutenir, à se comprendre et à se compléter au sein de cette dynamique unique, où la soumission devient un acte d'amour et de confiance partagés. Dans cette communion intime, où les liens de l'âme se tissent avec passion, chaque moment est un poème en mouvement, où l'intime révèle sa splendeur la plus profonde.
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"En général, les gens sont plus intéressants quand il ne font rien que quand ils font quelque chose. Aux yeux des français, le fait d'être un étranger et le fait de résider en France ne sont pas très différents. Il y a tant d'étrangers, et pour les français les seuls qui aient une réalité sont les étrangers qui habitent Paris et la France. J’aime une chose simple mais elle doit être simple par le biais d’une complication". Elle n'aimait rien tant que s'endormir dans les musées pour s'éveiller parmi les tableaux. Gertrude Stein, femme au physique colossal, figure incontournable du monde de l'art de la première moitié du vingtième siècle, était à la fois écrivaine, poétesse et esthète douée. Née le trois février 1874 à Alleghany (Pennsylvanie), dans une famille d'émigrants juifs allemands, Gertrude Stein passe la plus grande partie de son enfance à Oakland (Californie). Étudiante en psychologie à Radcliffe College (Harvard), elle suit des cours de William James et publie avec Leo Solomons un article sur des expériences d'écriture automatique. En 1897, elle commence des études de médecine à l'université Johns Hopkins à Baltimore, mais elle les interrompt en 1901. Elle s'installe à Paris en 1904 avec son frère Leo, après avoir terminé son premier roman, "Things as they are", qui ne sera publié qu'après sa mort. Leo et Gertrude Stein entreprennent une collection de peintures, achetant notamment en 1905, au Salon d'automne, la "Femme au chapeau" de Matisse. Ils sont parmi les premiers défenseurs de Picasso. Un autre frère de Gertrude, Michaël Stein, est, lui, l'un des grands collectionneurs américains d'impressionnistes. En 1907, Gertrude Stein rencontre Alice B. Toklas, qui allait devenir sa compagne jusqu'à sa mort. Son premier livre, "Three Lifes"("Trois Vies", 1954), est publié en 1909, et, en 1911, elle achève son chef-d'œuvre de prose narrative, l'immense "Making of Americans" ("Américains d'Amérique", 1971) qui ne paraîtra, et encore à compte d'auteur, qu'en 1925 à Paris. Par son amitié avec Braque et surtout avec Picasso et Juan Gris, elle est mêlée à l'aventure du cubisme et tente, au cours des années précédant la première guerre mondiale, de transposer, dans son propre domaine, le langage, ce qui lui semble être l'essence novatrice de ce qu'elle appelle le "grand moment de la peinture". C'est ce qui apparaît principalement dans "Tender Buttons" ("Tendres Boutons", 1914), premier en date des grands livres majeurs de la poésie moderne de langue anglaise, car il précède les "Cantos" d'Ezra Pound et le "Waste Land" de T. S. Eliot. Dans les années 1920, le salon du vingt-sept, rue de Fleurus est un des lieux de rencontre de l'avant-garde américaine et de ce que l'on nomme "the lost generation" (la "génération perdue"). Gertrude Stein est alors l'amie de Scott Fitzgerald, de Picasso, de Picabia, de Sherwood Anderson et d'Ernest Hemingway qu'elle influence beaucoup à ses débuts.
"Comment peut-on croire à ce que l'on crée alors que la publicité donne aux personnages tellement plus de réalité qu'on ne pourrait le rêver ? Cela prend beaucoup de temps d'être un génie, vous devez tellement rester tranquille à ne rien faire, à ne vraiment rien faire". C'est dans cette même période qu'elle écrit, dans le style répétitif qui porte sa marque, aussi bien prose que poème, que pièces de théâtre, portraits verbaux et manifestes théoriques, bouleversant à la fois la tradition de la langue littéraire anglaise et les distinctions entre les genres. Mais sa notoriété ne dépasse pas alors celle des petites revues comme "Transition", elle ne peut pratiquement pas trouver d'éditeur pour ses livres,à l'exception de "Geography and Plays" (1922, préfacé par Sherwood Anderson) et de sa conférence "Composition as Explanation" que Leonard et Virginia Woolf accueillent en 1926 dans leur "Hogarth Press". Pour réagir contre ce qui lui paraît être un isolement, une méconnaissance injuste de son importance, elle écrit en un mois, à la fin d'octobre 1932, l'"Autobiographie d'Alice B. Toklas" (1973). D'une lecture aisée, ce texte anecdotique, vif et drôle, où l'auteur parle essentiellement d'elle-même sous la voix caustique et parfaitement reconnaissable d'Alice, parut en 1933. Ce fut un succès considérable, le best-seller dont Alice et Gertrude rêvaient, très probablement à cause de l'intérêt grandissant que l'on portait alors à la peinture toujours scandaleuse de Picasso, qui y occupe une place importante. En 1935, Gertrude Stein fait aux États-Unis une tournée de conférences triomphale. Triomphe de curiosité, de la part d'un public mis en présence de l'animal fabuleux qu'est pour l'Amérique rooseveltienne un écrivain d'avant-garde qui est, de surcroît, juive, femme, monumentale et célibataire vivant avec une autre femme. Le livre tiré de ces conférences, "Lectures in America" (1935), est sans doute le meilleur exposé élémentaire de ses théories. En 1934, son opéra,"Four Saints in Three Acts", sur une musique de Virgil Thompson, est joué avec succès aux États-Unis. La figure centrale en est sainte Thérèse d'Ávila. En 1936, elle publie l'"Autobiographie de tout le monde" (1946), qui fait suite à celle d'Alice Toklas, et, en 1938, en français et en anglais simultanément, Picasso, un texte d'hommage à son ami de toujours, qui est surtout un éloge de ses propres méthodes de composition. En 1938, Alice et Gertrude quittent la rue de Fleurus pour s'installent au cinq, rue Christine. C'est elle qui qualifie les jeunes auteurs, parmi lesquels Ernest Hemingway et Francis Scott Fitzgerald, de lost generation ("génération perdue"). "Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue", rapporte Ernest Hemingway dans "Paris est une fête".
"La nature n'est pas naturelle, et c'est assez naturel. Je n'aime pas pêcher en eau trouble, parce que je n'aime pas du tout la pêche. La guerre n'est jamais fatale, mais elle est toujours perdue". Américaines juives et lesbiennes, Gertrude Stein et sa compagne Alice B. Toklas se réfugièrent en zone libre dans la maison qu'elles louaient depuis plusieurs années dans le village de Bilignin à Belley (Ain). En dépit de la recommandation de l'ambassade américaine à ses ressortissants de quitter la France dès le printemps 1940, les deux femmes, se sentant probablement en sécurité du fait de leur amitié avec le royaliste puis pétainiste Bernard Fay, s'y prirent trop tard pour solliciter des visas de sortie du territoire, ce qui les obligea à rester dans la maison de Belley. Soudainement mises en demeure de la quitter en 1942, elles purent alors grâce à la baronne Pierlot, proche de Paul Claudel, se reloger dans la demeure nommée "Le Colombier" à Culoz (Ain) dont le maire Justin Rey s'engagea à les protéger, et où elles ne furent pas inquiétées. Stein évoque cette période dans ses ouvrages "Paris France" (1941) et "Les Guerres que j'ai vues" (1947), édités par Edmond Charlot, par ailleurs éditeur de Camus et considéré par le régime de Vichy comme sympathisant communiste. Charlot sera alors emprisonné en 1942 à la suite d'une phrase malheureuse prononcée par Gertrude Stein, fière d'être publiée par "un éditeur dynamique et résistant". Mais elle eut également une attitude très équivoque, traduisant les discours de Pétain et recevant chez elle Bernard Faÿ, collaborateur zélé, dont on suppose qu'il la protégeait. Peinte par Christian Bérard, Marie Laurencin, Francis Picabia, Pablo Picasso,Tal Coat, Félix Vallotton, sculptée par Jo Davidson, Jacques Lipchitz, photographiée par Cecil Beaton, Carl VanVechten, Man Ray, habillée par Pierre Balmain et Alice Toklas (sa compagne et amante), mise en musique par Leonard Bernstein, Paul Bowles, Al Carminé, Ned Rorem, Virgil Thomson, citée par tout le monde et lue par peu de gens, tel est le sort de Gertrude Stein. Plusieurs générations de poètes lui ont rendu un hommage enthousiaste, recueilli, dubitatif ou les trois à la fois. Depuis les années cinquante, le courant des "performing arts", le "LivingTheatre", le "Judson Church Dance Theatre", "Richard Foreman", "Bob Wilson", "Andy De Groat la choisissent comme source d'inspiration et force de désordre. Comme un de ses supporters des années vingt, le grand poète William Carlos Williams, ils pensent: "Go to it, old girl !" ("Vas-y, ma vieille" !). Son influence fut considérable.
"C'est en cherchant, par excès de prudence, à éviter tout faux pas qu'on finit immanquablement par en faire un. L'espèces de gens qui n'étaient pas heureux quand ils étaient enfants est l'espèce qui croit à l'intelligence, au progrès et à l'entendement". On a pris l'habitude de citer, de travers, son "Rose is a rose is a rose is a rose", qui a inspiré un beau chapitre à Maurice Blanchot dans "L'Entretien infini", pour éviter de préciser en quoi elle abouleversé les conceptions de la prose, de la poésie et du théâtre au XXème siècle. On a longtemps préféré lire son "Autobiographie d'Alice Toklas" (1933), pour le plaisir des anecdotes qu'elle raconte sur la vie des peintres et des écrivains qui fréquentaient sa maison, vingt-sept, rue de Fleurus à Paris, plutôt que pour les intéressants effets de distorsions narratives. C'est Gertrude Stein qui écrit mais elle prétend être Alice Toklas. Encouragée par le fabuleux succès du livre, elle publia en 1937 "L'Autobiographie de tout le monde". Aujourd'hui, l'intérêt se porte sur ses œuvres les plus difficiles, celles auxquelles elle tenait le plus. En effet, après un recueil de trois nouvelles "Trois vies" (1909), elle s'était lancée dans un très long et très répétitif roman, "Américains d'Amérique" (1925). Se tournant ensuite vers la poésie, quoiqu'il soit difficile de distinguer chez elle ce qui est prose, poésie ou texte théâtral, elle avait publié un petit opuscule très étrange, "Tendres boutons" (1914), qui eut une influence majeure sur la poésie du début du siècle. Jean Cocteau en parle dans "Potomac". Ce recueil, "Géographie et Pièces" (1922), "Comment écrire" (1931) , "Opéras et Pièce" (1932), "Lectures en Amérique"(1935) et les écrits qui après sa mort ont été publiés en huit volumes par l'université de Yale sous le titre "Les Textes inédits de Gertrude Stein", contiennent aussi les très intéressantes "Stanzas in Méditations", en fait des textes "hermétiques" ou de rêverie théorique, et sont maintenant ceux que curieux de littérature et spécialistes lisent le plus attentivement. Sa technique d'écriture intrigue également les lecteurs contemporains. Pour Gertrude Stein, les "brouillons" avaient autant de signification que l'œuvre, elle ne faisait d'ailleurs aucune différence entre les deux, écrivant elle-même sans raturer ni jeter, sans retour ni remords, désacralisant l'art par la surabondance, produisant tous les jours des pages d'écriture que sa compagne Alice Toklas retranscrivait alors à la machine.
"Tout le monde s'assit et commença à manger le riz à la valencienne et le reste, du moins ils commencèrent aussitôt que Guillaume Apollinaire et Rousseau eurent fait leur entrée, ce qu'ils firent au bout de peu d'instants, et au milieu des applaudissements frénétiques. Comme je me rappelle leur entrée !" L'œuvre de Gertrude Stein, relativement méconnue, est le grand fondement du modernisme américain. Très diversifiée, romans, poèmes, pièces de théâtre, livrets d'opéra, essais, conférences, autobiographies, récits. Elle se définit comme une œuvre souterraine, souvent cryptique et hermétique, composée pendant quarante ans, nourrie de données biographiques, commandée par une réflexion sur le langage et sur le modernisme, inséparable des mouvements esthétiques contemporains. Gertrude Stein réunit les créateurs et se constitue ainsi un univers autarcique dans le monde parisien, dont on ne sort que pour rencontrer les grandes problématiques du modernisme, dans la confrontation violente à l'histoire contemporaine, l'interrogation sur la propriété du mot et sur le lieu du moi. Or cette interrogation trouve écho chez les peintres cubistes. "L'essai sur Picasso" (1939) montre que l'écrivain doit se défaire de toute égologie et approcher le pouvoir du peintre: le cubisme n'est pas rupture de la perception, mais rétablissement de la perception la plus fidèle à l'objet. L'œuvre témoigne de la coalescence du regard et du monde et inscrit l'objet dans une représentation toujours pertinente. Gertrude Stein transpose cette théorie au langage en assimilant l'écriture aux mots de l'alphabet et au compte des anniversaires, en identifiant son entreprise créatrice à un effort pour échapper à la loi de la médiation, pour faire de l'écriture une nomination du visible, qui fait appartenir l'écrivain à ce visible. L'intention romanesque est "monstrative", comme la peinture cubiste, et encyclopédique. La rénovation littéraire de Gertrude Stein participe des acquis picturaux non par le décalque de la technique picturale en littérature, mais par la conviction que le mot appartient à la fois au monde et au sujet et qu'il est ainsi simultanément regard du sujet sur le monde et inscription du sujet dans le monde. "Tendres Boutons" (1914) ou "Géographie et autrespièces" (1922) jouent constamment sur l'accord du regard et du mot, sur l'immédiateté du langage et aux limites de l'hermétisme et de l'abstraction. Cette stratégie marque toute la logique créatrice ("l'Art d'écrire", 1931) et la métaphysique de l'œuvre ("l'Histoire géographique de l'Amérique", 1936). Il y a ainsi une généralité du langage qui ne cesse de poser des équivalences et de noter des singularités. Grâce à quoi l'écriture est indéfinie et toujours pertinente, constamment à elle-même son propre événement. Elle a su créer un mode d'écriture très novateur.
"Rousseau, un Français petit et pâle, avec une petite barbe, comme tous les Français qu'on voit n'importe ou, Guillaume Apollinaire avec ses traits fins et exotiques, ses cheveux noirs et son beau teint. Quelqu'un d'autre, peut-être Raynal, je ne me rappelle plus, se leva et l'on porta des toasts, puis tout à coup, André Salmon, qui était assis à côté de mon amie et discourait solennellement de la littérature et de voyage, sauta sur la table, qui n'était point trop solide, et débita un éloge et des poèmes improvisés". "Tender Buttons" traite d’objets et d’ustensiles, de matières et de matériaux, de corps et de déploiements, de lieux et de moments, ainsi que le laisse entendre le sous-titre du recueil: "Objects, Food, Rooms". Dans une œuvre en forme de cabinet de curiosités, c’est la substance des choses quotidiennes, la quiddité du monde domestique qui cherche à se dire au détour d’une exploration aléatoire en forme d’inventaire lacunaire et bégayant. Gertrude Stein entend en apparence saisir la substance qui résiste et insiste à la fois, celle dont le monde est fait, celle qui fait être le monde, approcher l’essence des choses familières qui se distingue si imparfaitement de leur existence immédiate. Ce que le poème steinien dit du monde, le point de vue singulier qu’il exerce sur les objets, n’en est pas moins problématique. Son désir de prendre la substance dans les filets d’une grammaire poétique jetés à longueur de pages n’en est pas moins réel. La substance convoitée n’est cependant pas celle que l’on croit ou plutôt elle change de nature chemin faisant. L’exploration de la substance des objets comme chose en soi se mue en découverte de la langue comme substance, à savoir ce qui est par soi-même sans supposer un être différent. En cherchant à dire la substance des choses, le poème fait l’expérience de la substance de la langue, éprouve le langage comme substance. Car le langage, ainsi que Gertrude Stein l’éprouve dans "Tender Buttons", est pratiquement par soi-même, presque indépendamment des signifiés et du monde. Par son épaisseur visuelle, par la matière phonique des mots et des séquences verbales, le langage, frisant la "lalangue", devient à lui-même sa propre fin. Dans la grammaire du poème advient ainsi plus que la substance des choses, la substance de la langue et finalement le langage comme substance. L’écriture de "Tender Buttons" a de quoi déconcerter, et même donner le vertige à son lecteur exposé à la langue en devenir dans une grammaire qui a perdu le sens commun, lui inspirant tour à tour dégoût ou ennui. Sans doute, la raison pour laquelle, l'intellectuelle muse est peu lue.
"Vers la fin de son discours, il saisit un grand verre et avala tout ce qu'il contenait, puis aussitôt, il se mit à divaguer, car il était complètement ivre, et il commença à chercher querelle. Les hommes le maîtrisèrent, tandis que les statues vacillaient sur leurs socles". Quittant l’Amérique, elle a laissé derrière elle la vie quotidienne, la vie mondaine, la vie du dehors et les situations d’énonciation qui l’accompagnent. Si sa vie de femme du monde à Paris est connue pour avoir été riche, elle tenait salon, sinon toujours en langue étrangère, du moins en terre étrangère. Au détour de l’expatriation, l’anglais s’est trouvé pour elle dénaturalisé. La langue américaine peut résonner alors de cette musique étrange à laquelle nous convie ainsi sa grammaire. La mise entre parenthèses de l’Amérique, cette réduction du monde qui a quelque chose de phénoménologique, est tout sauf un accident. Elle est instauratrice. La langue, en tant qu’elle est écriture, littérature, opère sur le sujet parlant de l’intérieur. Tournée non pas vers le dehors, elle est occupée à tout autre chose qu’à la communication ou alors à la communication avec soi-même, pour reprendre une idée que Maurice Blanchot formule au sujet de l’œuvre littéraire. Il y a sinon une œuvre de la langue sur, tout au moins un travail de la langue sur le sujet, travail qui n’a cessé d’aiguiser la curiosité de Gertrude Stein. La langue façonne, modèle le sujet parlant, de l’intérieur,dans le silence de l’esprit et du corps, en l’absence de trace, de témoin. Les processus linguistiques sont des processus internes: la lecture, l’écriture, inséparables l’une de l’autre, ainsi que le martèle la voix poétique de"The Geographical History of America", écriture et lecture qu’il ne faut en aucun cas confondre avec la parole, résonnent dans le silence sourd de l’intériorité, non seulement dans ce que l’anatomie désigne comme l’oreille interne, mais plus encore dans ce que Saint Augustin dans sa Prière à l’Esprit Saint appelle "l’oreille intérieure". S’il est un savoir du poème, ainsi que le laisse entendre Gertrude Stein en plusieurs endroits, ce savoir est à penser en d’autres termes que ceux de l’occupation, de l’appropriation. Il n’est ni positif, ni tangible, ni réel, il est expérience fugace, traversée sans lendemain, pur devenir. C'est le côté un peu magique de son écriture.
"Braque, qui était un grand fort diable, saisit une statue dans chaque bras, et les protégea ainsi, tandis que le frère de Gertrude Stein, un autre grand fort diable, protégeait le petit Rousseau et son violon. Les autres, avec Picasso en tête, parce que Picasso, tout petit qu'il soit, est très fort, poussèrent Salmon dans l'atelier de devant et l'y enfermèrent à double tour". La grammaire est selon Gertrude Stein une lutte que le poète engage contre la langue, lutte sans merci et sans fin, vouée à un échec fatal. Or l’échec comme horizon n’empêche pas l’agonie, bien au contraire. Si le poète ne peut que se résoudre au principe de l’antériorité de la langue sur le sujet parlant, à l’arbitraire du signe, cela ne l’empêche pas de mener un combat en son sein, opposant l’immanence du flux à la transcendance de l’ordre. Le poète ne peut faire l’économie des noms qui existent, lui préexistent et sans doute lui survivront dans la langue. La grammaire steinienne cherche non pas à autonomiser le signifiant du signifié, mais tout au plus à décoller les deux faces du signe, à compliquer l’image acoustique. La grammaire de Gertrude Stein met sans doute en crise notre rapport à la langue anglaise, à sa variante américaine, mais plus encore met en cause notre rapport au langage compris au sens de système régi par des principes, des contraintes universels dont les langues seraient des réalisations particulières. Le poème marque d’emblée son refus de signifier, ou plus précisément de signifier quelque chose. Cette première pièce poétique pour le moins agrammaticale ne manque pas de faire signe, mais se refuse à faire signe vers le monde, à signifier les choses, quelque chose qui lui soit extérieur. Le langage de "Tender Buttons" ignore superbement les impératifs logiques, ne redoute pas de dire tout et son contraire, de prendre le risque de la contradiction, voire du non-sens logique, de s’adonner à la tautologie. Gertrude Stein traite les mots de "Tender Buttons" comme autant d’individus sur un pied d’égalité de manière indistincte et presque démocratique, à quelques exceptions près. Le poème mélange les catégories grammaticales sans se soucier des prescriptions de la syntaxe, ignore superbement la différence entre les mots lexicaux et les mots grammaticaux. Le poème steinien est une petite mécanique verbale. La langue pour le poète est une boîte à outils, un garde-manger, une carrière de pierres qui sont autant de tendres boutons, un réservoir infini de phrases dont il dispose à sa guise. C’est en démiurge que Gertrude Stein use des mots, ignorant leur inscription dans lesystème de la langue, méconnaissant ainsi totalement leurs relations hiérarchiques, leur inscription dans l’ordre.
"Le café, lorsque vous l'avez terminé, il vous donne encore le temps de réfléchir. C'est beaucoup plus qu'une simple boisson, c'est un instant qui passe. Pas comme un moment ordinaire, mais comme un événement, un lieu d'être, même pas comme un lieu, mais comme quelque part en vous. Il vous donne le temps, non pas des heures non réelles ou des minutes, mais une chance d'être vous-même, et de prendre une seconde tasse". "La préface au catalogue de la première exposition de Francisco Riba Rovira à Paris", écrite en 1945, compte parmi les derniers textes de Gertrude Stein sur sa vision de la peinture. Elle y exprime des jugements sur Picasso, Cézanne, Matisse, Juan Gris et principalement sur Francisco Riba Rovira, artiste familier de son salon dont elle a aussi possédé certaines œuvres. "Je rentrais à Paris, après ces longues années passées dans une petite campagne, et j'ai eu besoin d'un jeune peintre, un jeune peintre qui m'éveillerait. Paris était merveilleux, mais où était le jeune peintre ? Je regardais partout: mes contemporains et leurs suivants jusqu'au dernier. Je me suis promenée beaucoup, j'ai regardé partout, dans toutes les boutiques de peinture, mais le jeune peintre n'y était pas. Pas un jeune peintre ! Un jour, au tournant d'une rue de mon quartier, j'ai vu un homme faisant de la peinture. Je le regarde, lui et son tableau, comme je regarde toujours ceux qui font quelque chose, et j'étais émue. Oui, un jeune peintre ! Nous commençons à parler. Son histoire était la triste histoire des jeunes de notre temps. Un jeune espagnol qui étudiait aux Beaux-Arts à Barcelone: la guerre civile, exil, camp de concentration, évasion, Gestapo, encore prison, encore évasion. Huit ans perdus ! S'ils étaient perdus, qui sait ? Et maintenant un peu de misère, mais quand même la peinture. Pourquoi ai-je trouvé que c'était lui le jeune peintre, pourquoi ? Je suis allée voir ses dessins, sa peinture. Et maintenant voilà, je trouve un jeune peintre qui ne suit pas la tendance. C'est Francisco Riba Rovira". Dans "Paris est une fête", Ernest Hemingway se souvient que "Miss Stein, était très forte, mais pas très grande, lourdement charpentée comme une paysanne. Elle avait de beaux yeux, et un visage rude de juive allemande. Elle me faisait penser à quelques paysannes du nord de l'Italie par la façon dont elle était habillée, par son visage expressif, et sa belle chevelure, lourde, vivante, une chevelure d'immigrante, qu'elle relevait en chignon, sans doute depuis le temps où elle était à l'université. Elle parlait sans cesse et surtout des gens et des lieux". Gertrude Stein meurt le vingt-sept juillet 1946 à Neuilly-sur-Seine, à l'âge de soixante-douze ans. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise. Par sa collection personnelle et par ses livres, elle contribua à l'essor de la littérature moderne et à la diffusion du cubisme et plus particulièrement de l'œuvre de Picasso, de Matisse et de Cézanne.
Bibliographie et références:
- Steven Meyer, "Irresistible dictation, Gertrude Stein"
- Vincent Giroud, "Gertrude Stein et Picasso"
- Alfred Binet, "Gertrude Stein, automatisme de la motilité"
- Florence Montreynaud, "Le XXème siècle des femmes"
- Philippe Dagan, "La face cachée de Gertrude Stein"
- Philippe Blanchon, "Gertrude Stein"
- Julie Verlaine, "Gertrude Stein. Écrire et collectionner"
- Delphine Cano, "Gertrude Stein"
- Nadine Satiat, "Gertrude Stein, biographie"
- Marc Dachy, "Gertrude Stein"
- Brenda Wineapple, "Sister, brother: Gertrude and Leo Stein"
- Linda Wagner-Martin, "Gertrude Stein and her family"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"J'avais pour les étables un goût plus irrésistible que jamais courtisan pour les antichambres royales ou impériales. On n'a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n'en a pas". Ce sont deux lapins dodus et craintifs qui grignotent une carotte. Rien de mièvre cependant dans ce petit tableau animalier, brossé à la manière flamande, qui retient l’attention du jury du Salon annuel de peinture de Paris de 1841. Surprise d’être sélectionnée, Rosa, qui n’a que dix-neuf ans (1822-1899), se réjouit d’exposer, pour la première fois, aux côtés de son père, l’excentrique Raimond Bonheur. Dans cette famille d’artistes adepte des idées philanthropiques saint-simoniennes, la jeune fille a appris la peinture et la sculpture en même temps que ses frères Auguste et Isidore et sa sœur Juliette. Car Auguste, en 1864, a alors racheté l’atelier d’un autre peintre animalier Jacques Raymond Brascassat, qui influença beaucoup les Bonheur, à Magny-les-Hameaux. Il y était plus facile d’entretenir là une ménagerie d’animaux-modèles qu’à Paris. Rosa, cependant, ne viendra que rarement à Magny. Il semble qu’Auguste, bon peintre animalier lui-même, se soit posé en rival, alors qu’Isidore, ayant choisi la sculpture, est resté son complice. La jeune femme accède au succès dès 1849 avec un tableau majeur, "Labourage nivernais": un train d’attelage de bœufs saisi dans son élan, baigné d’une lumière dorée héritée des maîtres italiens qu’elle a étudiés. C’est à elle, désormais financièrement indépendante, qu’incombera durant une quinzaine d’années, de soutenir la famille, d’autant que leur père décède cette année-là. Cette France paysanne, éternelle et sereine, qu’elle peint, correspond aux idées conservatrices du nouveau régime: le second empire. Puis son "Marché aux chevaux", chef-d’œuvre de 1853, va l’installer dans un rôle quasi officiel. L’impératrice Eugénie elle-même, la visitera deux fois dans l’atelier qu’elle s’est choisi à By, près de Fontainebleau, et fera d’elle la première femme à recevoir la légion d’honneur, avec ce compliment: "Le génie n’a pas de sexe". Pourtant, Rosa passe pour une anticonformiste, célibataire vivant avec une autre femme, s’habillant volontiers en homme pour visiter les foires, fumant le cigare avec le cow-boy Buffalo Bill venu pour l’Exposition universelle de 1889. Mais jamais elle ne fera scandale ni ne se posera jamais en porte-parole de la cause féministe. C’est après sa mort qu’on la verra comme telle. "Le Marché aux chevaux" la rend si célèbre en Grande-Bretagne et aux États-Unis, qu’elle va désormais surtout peindre pour cette clientèle étrangère. Au point qu’aujourd’hui son œuvre est à tort, jugée dépassée en France, alors qu’elle reste estimée outre-Atlantique où se trouvent les meilleurs de ses quatre mille tableaux et dessins. Femmes célèbres, illustres, extraordinaires, exceptionnelles, héroïques, fortes. Les qualificatifs rivalisent pour isoler celles dont les qualités ou les actes rompent tant avec la définition normative de la féminité qu’elles suscitent l’étonnement ou l’admiration. Si l’historiographie rejette, à juste titre, les "depuis toujours", force est d’avouer que, dans le cas présent, on peine à dater le premier auteur intéressé par ce sujet qui s’inscrit dans la lignée des "Vies parallèles des hommes illustres" de Plutarque. On s’accorde, néanmoins, à reconnaître un précurseur en Boccace et son "De Claris Mulieribus", débuté en 1360. La première édition est imprimée en français en 1491 sous le titre "Des Dames de renom", bien après que Christine de Pizan a inauguré en 1405 avec "La Cité des Dames" la vogue de ces biographies féminines qui ne cessera plus. Le XIXème siècle, à peine influencé par l’héroïsation révolutionnaire, démocratise un peu et l’étend à toutes les femmes qui se sont distinguées par leur courage, leur beauté, leurs talents et même leurs erreurs ou leurs vices.
"Les animaux sont des amis tellement agréables, ils ne posent jamais de questions, ils ne font aucune critique. On peut juger de la grandeur d'une nation et ses progrès moraux par la façon dont elle traite les animaux". En 1830, Louis Prudhomme propose alors en quatre volumes rédigés par une Société de gens de lettres une ambitieuse "Biographie universelle et historique des femmes célèbres", mortes ou vivantes qui se sont faites remarquer dans toutes les nations et, tandis que la patrie n’est toujours reconnaissante qu’aux grands hommes, le Panthéon des femmes cherche sous la direction d’Achille Poincelot à mesurer en 1854-1856 leur influence, Édouard Plouvier n’est pas en reste avec "Le Livre d’or des femmes, publié en 1870. Un marronnier de l’édition est bel et bien planté. Il renaît à chaque saison, ajoutant quelques nouvelles fleurs à un bouquet un peu fané. Dès lors, la célébrité devient un critère incontournable. Se côtoient, désormais, des héroïnes de l’Histoire, des comédiennes, des écrivaines, mais aussi quelques épouses et des mères exemplaires, figures d’époques révolues, plus que du temps présent. Le XXème siècle, plus soucieux d’un succès commercial que de rigueur historique, confond, lui, célébrité et exceptionnalité. Il préfère mettre en valeur une actrice qui fera davantage recettes, qu’une peintre injustement oubliée. Une star, adulée de ses fans, potentiels lecteurs, qu’une résistante, retournée après-guerre à un quotidien qui ne fera pas vendre. De fait, l’héroïsme, plus souvent sacrificiel chez les femmes que chez les hommes, s’affadit, avant que le terme ne disparaisse des couvertures et des récits, contribuant à banaliser les vies féminines, à normaliser le féminin. Quelques figures séculaires échappent à cet ostracisme, mais elles survivent, le plus souvent, caricaturées dans ces ouvrages, comme dans la plupart des manuels scolaires des deux premiers tiers du XXème siècle. Cléopâtre réduite à son nez, Aliénor d’Aquitaine à sa nombreuse progéniture, Jeanne d’Arc à sa virginité. Plus négatives sont les descriptions de Catherine de Médicis, couverte du sang de la Saint-Barthélemy, de Marie-Antoinette, une traître car louve autrichienne, voire mère incestueuse, ou de Charlotte Corday, cruelle meurtrière de Marat. Cette distorsion de la réalité par des plumes essentiellement masculines a des effets négatifs sur l’appréhension du féminin. En effet, même admiratives, ces biographies réduisent la grandeur féminine à quelques individus, créant ainsi une inégalité numérique et qualitative entre les sexes. La preuve en est que les grands hommes, créateurs ou hommes publiques, peuplent les dictionnaires de noms propres et que certains sont panthéonisés, alors que parler d’une grande femme, c’est évoquer sa taille, tandis qu’une femme publique est une prostituée. Quant au Panthéon, il ne se féminine que bien timidement depuis la fin du siècle dernier, sous des présidences socialistes de la République. En 1995, à l’initiative de François Mitterrand, la scientifique, par deux fois nobélisée, Marie Curie (1867-1934) est "le premier grand homme" à reposer, soixante ans après sa mort, dans le temple de l’excellence, la présence de Sophie Berthelot, "l’inconnue du Panthéon", ne se justifiant que par la volonté familiale de ne pas séparer la dépouille du chimiste Marcellin Berthelot de celle de son épouse. Mais Rosa Bonheur se moquait bien de toutes ses considérations, même si elle accepta des mains de l'impératrice Eugénie la "rosette".
"De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer, de Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme". Avant d'être celui d'une guinguette du parc des Buttes-Chaumont, Rosa Bonheur est le nom d'une artiste, spécialisée dans la peinture animalière. Médaillée au Salon de 1848 pour "Bœufs et taureaux", race du Cantal, plébiscitée l'année suivante avec "Le Labourage nivernais", elle devint riche et célèbre en 1853 pour son "Marché aux chevaux". À l'époque, son œuvre est alors qualifiée de "peinture d'homme, nerveuse, solide, pleine de franchise". Il faut dire que Rosalie, dite "Rosa" (1822-1899), ne respecte guère les conventions. Elle fume, visite les foires en pantalon et partage son existence avec une femme. Rosalie Bonheur naît le seize mars 1822 à Bordeaux. Sa mère Sophie Marquis (1797-1833), née de parents inconnus, est adoptée par un riche commerçant bordelais, Jean-Baptiste Dublan de Lahet. Rosa Bonheur se plaira à imaginer que le mystère de ses origines maternelles cache quelque secret d'État et qu'elle est de sang royal, jusqu'au jour où elle apprend que Dublan de Lahet était bien son véritable grand-père. Sophie Marquis épouse, le vingt-et-un mai 1821 à Bordeaux, son professeur de dessin, le peintre Raymond Bonheur. Son père à Bordeaux a été ami avec Francisco Goya qui y vivait en exil. Il encourage ses enfants dans la voie artistique. Rosa, Auguste et Juliette deviendront peintres animaliers tandis que leur frère Isidore sera sculpteur. Elle est également la cousine du peintre Ferdinand Bonheur. Fortement influencé par le Saint-simonisme, Raymond Bonheur décide de s'installer à Paris en 1828. Sa femme et ses trois enfants l'y rejoignent l'année suivante, Rosa a alors six ans. Leur fille Juliette y naît en juillet 1830. Mais la famille vit dans la gêne. En 1831, Raymond Bonheur décide de rentrer, avec un groupe de Saint-Simoniens, au couvent de Ménilmontant. Pendant ce temps, Sophie ne reçoit plus de subsides de son père supposé, mort en 1830, et elle s'épuise à travailler pour surmonter une vie de misère. D'après les témoignages familiaux, Rosa est une enfant indisciplinée et a du mal à apprendre à lire. Pour y remédier, sa mère lui a appris à lire et à écrire en lui faisant sélectionner et dessiner un animal pour chaque lettre de l'alphabet. La mère de Rosa Bonheur meurt en mai 1833. Son père se remarie neuf ans plus tard, en 1842, avec Marguerite-Félicie Peyrol , avec laquelle il a un dernier fils, Germain-Louis, qui sera également peintre. Après la mort de sa mère, Rosa fréquente l'école élémentaire, puis est mise en apprentissage comme couturière, puis en pension. Son père finit par la prendre dans son atelier, où se révèlent ses aptitudes artistiques. Pendant l'été 1839, elle commence à étudier les animaux qui deviendront sa spécialité, tant en peinture qu'en sculpture. Élève de son père, elle expose pour la première fois à dix-neuf ans au Salon de 1841. Elle obtient une médaille de bronze au Salon de1845 et une médaille d'or au Salon de 1848 pour "Bœufs et Taureaux, race du Cantal". Cette récompense lui permet d'obtenir finalement une commande de l'État pour réaliser un tableau agraire pour une somme de trois mille francs.
"Je n'ai pas besoin de me marier. J'ai trois animaux à la maison qui remplissent le même rôle qu'un mari. J'ai un chien qui grogne le matin, un perroquet qui jure l'après-midi et un chat qui rentre tard dans la nuit". À la mort de son père en mars 1849, Rosa Bonheur le remplace à la direction de l'École impériale gratuite de dessin pour demoiselles, ou École gratuite de dessin pour jeunes filles. Elle y conserve ce poste jusqu'en 1860. "Suivez mes conseils et je ferai de vous des Léonard de Vinci en jupons" disait-elle souvent à ses élèves. Avec son immense tableau "Le Marché aux chevaux", présenté au Salon de 1853, Rosa Bonheur obtient une grande notoriété. À une époque où des polémiques opposent sans cesse romantiques et classiques, son tableau "a le rare et singulier privilège de ne soulever que des éloges dans tous les camps. C'est vraiment une peinture d'homme, nerveuse, solide, pleine de franchise". À la suite de ce succès, elle accède alors à une reconnaissance internationale qui lui vaut d'effectuer des tournées en Belgique et en Angleterre, organisées par Gambart, au cours desquelles elle est présentée à des personnalités, telles que la reine Victoria. Le tableau part ensuite aux États-Unis où il est finalement acquis par un milliardaire américain pour l'énorme somme de 268 500 francs-or, avant d'être offert au Metropolitan Museum of Art de New York. Rosa Bonheur séjournera à plusieurs reprises en Auvergne, dans le Cantal en 1846, 1847 et plus tardivement en 1889. À l'été 1855, elle se rend en Angleterre et en Écosse pour présenter "Le Marché aux chevaux", que la ville de Bordeaux a refusé d'acheter. Elle se lie d'amitié avec le marchand londonien Ernest Gambart, qui devient son seul agent en Grande-Bretagne et qui achète le tableau pour quarante mille francs. Elle a également rencontré le maître anglais de la peinture animalière, Sir Edwin Landseer (1802-1873), ainsi que la reine Victoria et l'influent critique John Ruskin. Entre 1856 et 1867, elle n'expose plus au Salon, toute sa production étant vendue d'avance. "Nous avons toujours professé une sincère estime pour le grand talent de mademoiselle Rosa Bonheur", écrit Théophile Gautier cette année-là," avec elle, il n'y a pas besoin de galanterie, elle fait de l'art sérieusement, et on peut la traiter en homme. La peinture n'est pas pour elle une broderie au petit point". En 1860, Rosa Bonheur s'installe à By, coteau viticole près du village de Thomery en Seine-et-Marne, dans une vaste demeure au sein d'une propriété de quatre hectares où elle fait construire un très grand atelier, par Jules Saulnier e taménager des espaces pour ses animaux. Un de ses proches: "Elle avait une ménagerie complète dans sa maison: un lion et une lionne, un cerf, un mouton sauvage, une gazelle, des chevaux. L'un de ses animaux de compagnie était un jeune lion qu'elle laissait courir souvent. Mon esprit fut plus libre d'esprit quand cet animal léonin a rendu l'âme".
"Entouré d'un univers de choses tangibles et visibles. Les animaux, les végétaux, les astres, l'homme, de tout temps, perçoit qu'au plus profond de ces êtres et de ces choses réside quelque chose de puissant qu'il ne peut décrire, et qui les anime". En juin 1864, l'impératrice Eugénie lui rend une visite surprise, pour l'inviter à déjeuner, fin juin, au château de Fontainebleau avec Napoléon III. Cette visite a donné lieu à une gravure sur bois d'après un dessin d'Auguste Victor Deroy, conservée au musée du château de Fontainebleau. L'impératrice revient à By l'année suivante, le dix juin 1865, pour lui remettre, elle-même, les insignes de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur, faisant ainsi de Rosa Bonheur la première artiste et la neuvième femme à recevoir cette distinction. Elle est aussi la première femme promue Officier dans cet ordre, en avril 1894, soit, selon les termes également en usage dans la presse de l'époque, la première officière de la Légion d'honneur. Rosa Bonheur présente dix toiles à l'Exposition universelle de Paris de 1867. À partir de 1880, Rosa Bonheur et Nathalie Micas passent régulièrement l'hiver à Nice, tout d'abord dans la demeure d'Ernest Gambart, la villa "L'Africaine", puis à partir de 1895, dans celle qu'elles acquièrent, la villa "Bornala". Rosa Bonheur y peint plusieurs toiles. À l'occasion de l'Exposition universelle de Paris de 1889, elle invite Buffalo Bill dans son domaine après qu'il l'eût invitée à être artiste en résidence dans son "Wild West Show". À cette occasion, elle reçoit une panoplie de Sioux. Une amitié forte naît entre eux, et elle fera même son portrait. En 1893, lors de l'Exposition universelle de Chicago, deux tableaux de Rosa Bonheur sont exposés au Palais des Beaux-Arts. Il en est ainsi pour trois lithographies au "Woman's Building". Mais dans les deux cas, ce furent des prêts de collectionneurs privés (Gambart, Keppel). En effet, bien qu'il l'ait sélectionnée, le comité français d'organisation fut obligé de renoncer alors à envoyer ses œuvres à Chicago, ne pouvant faire face aux frais d'assurance requis pour le transport. Ayant contracté une congestion pulmonaire à la suite d'une promenade en forêt, Rosa Bonheur meurt le vingt-cinq mai 1899 au château de By, sans avoir achevé son dernier tableau "La Foulaison du blé en Camargue". Elle est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, dans la concession que la famille Micas lui avait léguée. Elle y repose aux côtés de Nathalie Micas et d'Anna Klumpke, dont les cendres furent rapatriées en 1948, après sa mort aux États-Unis en 1942. Les obsèques de Rosa Bonheur font l'objet de nombreux articles dans "La Fronde", journal féministe fondé par Marguerite Durand en 1897. Hubertine Auclert regrette qu'elle n'ait pas accepté les honneurs militaires pour ses obsèques, hommage qu'elle aurait pu recevoir en tant qu'officière de la Légion d'honneur, mais que Rosa Bonheur avait clairement refusés. Elle était trop "patriote".
"Au début des temps, il n'y avait pas de différence entre les hommes et les animaux. Lorsque nous ramenons des animaux sauvages à la nature, nous les renvoyons simplement à ce qui leur appartient déjà. Car l'homme ne peut pasdonner la liberté aux animaux sauvages, il ne peut que leur enlever". De son vivant, sa peinture est achetée et admirée tant par les institutions que les collectionneurs privés. Aujourd’hui, elle est perçue comme une figure emblématique du féminisme, car elle a réussi, à son époque, à mener la vie qu’elle souhaitait en s’affranchissant des modèles stéréotypés de son temps. Au cours de ses années de jeunesse à la campagne, au château Grimont à Quinsac, Rosa Bonheur a la réputation d'être un garçon manqué, réputation qui la suivra toute sa vie et qu'elle ne cherchera pas à nier, portant les cheveux courts et fumant par la suite, en privé, cigarettes et havanes. Elle a toujours refusé de se marier, afin de rester indépendante, et en raison des mauvais souvenirs que lui a laissés l'attitude de son père vis-à-vis de sa mère. Et puisqu'à l'époque, le mariage fait des femmes mariées des subalternes de l'homme, elle considère qu'il l'aurait empêchée de se dévouer à son art. La vie émancipée que menait Rosa Bonheur n'a pas fait scandale, à une époque pourtant très soucieuse des conventions. Comme toutes les femmes de son temps depuis une ordonnance datant de novembre 1800, Rosa Bonheur devait demander une permission de travestissement, renouvelable tous les six mois auprès de la préfecture de Paris, pour pouvoir porter des pantalons dans le but, notamment, de fréquenter les foires aux bestiaux ou de monter à cheval. Nathalie Micas avait également une autorisation de travestissement. Cependant, sur toutes les photographies "officielles", Rosa Bonheur respectait la loi et portait toujours une robe. Si le lesbianisme de Rosa Bonheur, évoqué par des auteurs, mais réfuté par d'autres, n'est pas avéré, elle a cependant vécu, en réel compagnonnage, avec deux femmes. La première, Nathalie Micas, rencontrée en 1837. Rosa avait quatorze ans et Nathalie douze, qui deviendra peintre comme elle, et dont elle ne sera séparée qu'à la mort de cette dernière en 1889. La seconde, après la mort de Nathalie Micas, en la personne de l'américaine Anna Klumpke, également artiste-peintre de talent, qu'elle connut à l'automne 1889 et qu'elle reverra à plusieurs reprises. Anna Klumpke vint vivre avec elle à By en juin 1898 pour faire son portrait, et écrire ses mémoires. À la demande de Rosa Bonheur, elle y demeure et devient son héritière et sa légataire universelle, tout comme Rosa Bonheur l'avait fait, auparavant avec Nathalie Micas."C'est moi qui ai payé, aussitôt que cela me fut possible les frais d'éducation de Germain. L'on a dit que c'était moi qui étais sa mère et non sa bienfaitrice. C'est là des choses qu'on peut pardonner, mais oublier jamais "ou bien des médisances sur A. Klumpke circuleront, qui la feront souffrir. "Admiration qui ne demandait qu'à se muer en affection". Rosa Bonheur vécut riche, célèbre, heureuse, en exerçant dès l´adolescence le métier qu´elle s´était choisi: peintre animalière. Pour une femme du XIXème siècle, une exception, un défi. Grâce à un immense talent et une puissante force de travail, elle accomplit la promesse faite à sa mère, sa mère morte. Sophie X-Bonheur mourut à trente-six ans dans d´insupportables circonstances. Rosa n'avait qu'onze ans. Cette tragédie aurait pu l´anéantir totalement, elle lui transmit au contraire la force d´accomplir ce qui devint alors une mission de vie. "Relever la femme, venger la mère ".
"La cruauté ne peut venir que des hommes. Les animaux ne tuent que par nécessité, et non pour le plaisir. Pour être heureux, inspire-toi de la conduite des animaux". On mesure combien la définition même de l’exceptionnalité féminine est liée à celle du féminin, non dans sa dimension biologique, mais dans sa construction sociale, culturelle, politique, ceque l’on nomme désormais le genre. Comme celui-ci, elle est donc historicisable. Écrivaine au talent reconnu, influente politiquement, anticonformiste dans son pseudonyme littéraire, dans ses tenues vestimentaires et dans sa vie privée tumultueuse, Aurore Dupin, alias George Sand (1804-1876), remplit au cœur du XIXème siècle tous les critères de l’exceptionnalité féminine, lesquels au début du XXIème siècle lui vaudraient de voir alors son œuvre saluée, sans qu’elle-même soit qualifiée de femme extraordinaire. Qualifiées communément de grandes dames, tonalité nobiliaire qui les différencie du peuple-femme, ces êtres d’exception sont alors marginalisés par la discrétion et la modestie des honneurs qui leur sont rendus. À sa création en 1802, la Légion d’honneur, une reconnaissance essentiellement militaire, ne concerne pas les femmes, exclues de surcroît de l’armée depuis une loi de 1793. Pourtant, en 1851, Marie-Angélique Duchemin (1772-1859), veuve Brulon, "sous-lieutenant aux Invalides", en est décorée pour "ses sept ans de service, sept campagnes, sept blessures", dans sa lutte contre les Anglais le cinq prairial an II (vingt-quatre mai 1794). En fait, cette décoration permet surtout à Louis-Napoléon Bonaparte de s’affirmer alors, après son coup d’État, héritier de la Révolution. Soucieuse de faire reconnaître les talents féminins, d’inscrire cette récompense hors du champ de la guerre, l’Impératrice Eugénie intervient pour promouvoir en 1865 la peintre Rosa Bonheur (1822-1859) Chevalier de l’Ordre. Alors que la première guerre mondiale, de par la figure écrasante du soldat, accentue impartialement le déséquilibre quantitatif entre les sexes, l’inscrivant aussi dans les monuments aux morts, bien oublieux de la contribution féminine, il faut attendre 1931 pour que la grande poétesse Anna de Noailles (1876-1933), nommée Officier en 1925, devienne Commandeur en qualité de femme de Lettres, et 1953 pour que soient élevées à la dignité de Grand-officier, l’écrivaine Colette (1873-1954), Commandeur depuis 1936 et, pour son action sociale, la maréchale Lyautey (1862-1953). Derrière cette identité maritale, qui accorde même le haut grade d’un militaire à son épouse, disparaît Inès de Bourgoing. La filleule de l’Impératrice Eugénie se dévoue toute sa vie aux causes humanitaires, particulièrement au Maroc, et devient en 1926 Présidente du Comité central des Dames de la Croix-Rouge française. Ce registre humanitaire justifie que la Grand ’Croix de la Légion d’honneur soit enfin attribuée en 1997 à une femme, Geneviève De Gaulle-Anthonioz. Si, depuis les années 2000, chaque promotion respecte la parité, la multiplication de ces nominations, et surtout leur vulgarisation ont vidé, en partie, la Légion d’honneur de sa grandeur originelle et donc ainsi de son exceptionnalité.
Bibliographie et références:
- Henry de Collet de La Madelène, "Rosa Bonheur ou le talent animal"
- Dore Ashton, "Rosa Bonheur, a life and a legend"
- Marie-Jo Bonnet, "Les deux amies, un couple de femmes dans l'art"
- Marie Borin, "Rosa Bonheur: une artiste à l'aube du féminisme"
- Danielle Digne, "Rosa Bonheur ou l'insolence"
- Albertine Gentou, "Rosa Bonheur: une femme au service de l'art"
- Natacha Henry, "Rosa Bonheur l'audacieuse"
- Anna Klumpke, "Rosa Bonheur: sa vie son œuvre"
- Frédéric Lepelle de Bois-Gallais," Biographie de Rosa Bonheur"
- Eugène de Mirecourt, "Rosa Bonheur"
- Gonzague Saint Bris, "Rosa Bonheur, liberté est son nom"
Bonne lecture à toutes et à tous
.Méridienne d'un soir.
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Cette nuit. Douceur absolue. J'ai le bonheur de faire la rencontre d'une personne qui me touche. Je me refais nos échanges en boucle dans ma tête. Son imagination m'a émoustillé. Je me refais le film, je m'endors.
Rêve incroyable!! Mon imagination a très bien travailler. Mes rêves sont la continuité de nos échanges!! Douceur !!😇 Chaleur! Me voilà sorti de mes songes dur!! Très dur! Haletant et déboussolé ! Un peu humide même...
Je reprend mes esprits et me rend compte que ce n'est pas mon lit, pas chez moi... Je regarde auprès de moi, j'y trouve des pieds divins. Je suis donc aux pieds de quelqu'un... Ma curiosité me pousse à découvrir à qui appartiennent ces pieds. Je remonte donc délicatement toujours très dur... Je découvre avec délice un long corps. Des jambes interminables d'une douceur que je ne peux me retenir de carresser de ma joue, mes lèvres. Mes lèvres carressent ce corps de plus en plus haut. Une fleur que je préfère laisser tranquille. Je ne sais toujours pas qui j'ai le bonheur de goûter. Un nombril mignon me fait un clin d'œil sur mon passage. Une jolie petite poitrine dont les tetons sont fièrement dressés. Ce doit être la fraîcheur nocturne...
Voilà que mes lèvres rencontrent un cou que je me suis plu à imaginer mordre. Je commence à comprendre. Je me redresse et devine dans la semi obscurité un magnifique sourire dont je connais la malice. Un œil s'ouvre légèrement sur un iris perçant. Me voilà figé par cet œil! Une voix magnifique, suave...
JOUJOU! Au pied!!!!!
Je gémis. Cet ordre...
Je m'entend répondre : Dame, j'ai rêver de vous.
On me retorque: Tu es dur??
Ma réponse ne fut qu'un gémissement acquiesseur...
Le second œil apparaît avec une lueur d'envie dans le fond du regard.
J'explique: Dame, j'ai rêver de vous et c'était bon. Je suis humide de désir...
Cet œil se durci, l'ordre fuse !
ALLONGE TOI!!!
Cette voix suave qui claque dans la nuit ne me laisse pas le choix. Je m'allonge donc avec soumission. Je crois que l'être divin que j'ai réveiller tiens à reprendre le plaisir que je lui ai voler dans mes songes.
Je sent du cuir froid autour de mes poignets... Il se réchauffe très vite tellement ils sont serrés. Ce même cuir sur mes chevilles. Douleur chaude et prometteuse. Ma Déesse passe ensuite une lanière de lin avec minutie dans chaque anneaux de mes liens. Je me délecte de sentir son parfum de fleur à chacun de ses passages prêt de mon visage.
Sa voie suave me demande si je suis prêt. J'acquiece en gemissant. Cette domination si douce m'enlève tout les mots de la bouche.
D'un geste habile et grâce à la minutieuse préparation de ma Dame, tout mes membres se retrouvent liés entre eux. J'attrape donc mes chevilles avec les mains, c'est tout ce que je peux faire. Ce sourire de contentement de ma déesse me rempli de fierté. Elle est fière d'elle et me glisse à l'oreille..
Bon Jouet! Je fond!!
Elle me crache au visage pour me faire comprendre que je vais servir. "Tu n'as pas le droit de jouir sans moi!!! Tu es donc puni pour ça!!" La violence de ces propos contraste avec la douceur de cette voix dans laquelle j'entends de l'amusement. Je ressens un nouveau sentiment indescriptible... Mélange de fierté, d'appartenance... Mon corps est tremblant.
Nouvelle pluie de salive sur mes lèvres. C'est bon!!!
Voilà maintenant une fleur qui s'offre à mes lèvres. Ma Dame veut jouir. Elle m'ordonne de lui rendre l'orgasme que j'ai pris dans mes songes. Je m'y attele avec toute mon âme. Ma langue est en émoi. C'est si bon, chaud, floral.
Je sens avec délice le corps de cette déesse faire des vas et viens sur mon visage. Je suis dur c'est intenable... ma Dame le sent et gifle mon intimité en m'ordonnant de me retenir!
Ses mouvements divins se font de plus en plus intenses. Me coupant le souffle par moment. Dame gémis. Moi aussi! Nouvelle gifle sur mon sexe. Ses mouvements s'amplifiant, ses gemissements se transformant en cris...
Mon bonheur est total! Ma Déesse jouie !!! Me voilà humide de son bonheur!!! Délicieuse pluie odorante sur mon visage! La fierté d'un devoir de jouet accompli. ma Dame se repose sur le côté.
J'aperçois avec délice ses yeux gratifiants. Je bratte en lui demandant si je peux lui en offrir un autre avec mon sexe... Elle rit! Qu'il est beau ce rire!!!!
Elle s'en va me laissant attaché, dur, souillé de son plaisir.
J'entends sa douce voix : Pour ta prétention, j'en veux un autre, mais ton sexe restera inutile!! Je le prend comme je le veux!!! dit elle en me bâillonnant avec un sexe en plastique...
Je gémis. Je gémis. Je ne peux faire que ça.
Je m'abandonne à ses désirs si doux qui me transcende ! La voilà de nouveau assise sur mon visage!! Cette fois ci elle se fait pénétrer par un jouet qui prend naissance dans la bouche de son autre jouet. MOI!!!
Quel délice de faire équipe!! Ses vas et viens incessants avec cette fleur si proche de mon regard me rendent fou... Elle le sent et me gifle de nouveau le sexe.
Ses courbes idylliques se mouvant tel les vagues qui frappent une plage.... Ses gemissements doux comme des nuages... Sa peau habillée de la fraîcheur nocturne... Ses vas et viens sont pour moi le rythme de l'amour pour son jouet sur une symphonie de plaisir partagé!
Sa main frappant mon sexe avec plus de vigueur, sa fleur frappant mes lèvres avec plus d'intensité. Mes joues se remplissent à nouveau de sa pluie d'amour. Ses cris se mêlant à mes gemissements. Son amour me coule dans la nuque... Elle continue de plus en plus fort, et avec ses hanches, et avec ses gifles si bien jetées sur mon sexe...
Quel bonheur d'être le jouet d'une déesse !
Elle hurle de plaisir!!! Me voilà inondé!!! Son bonheur étant le mien, je jouis à mon tour... Elle cris de plus belle. Je gémis encore plus fort.
Nos bonheur partagés, j'entends un doux "merci Joujou" tu as bien travailler. Fierté non dissimulé !!
Elle défait doucement mes liens pour se blottir au creux de mon épaule. Elle s'endort avec douceur, son souffle dans ma nuque. Ses paroles résonnent dans mon esprit "merci joujou" je m'endors donc à mon tour avec le sentiment d'appartenance si doux...
Mais mon réveil sonne... Je viens bel et bien de rêver... Douce frustration... Mes draps s'en souviennent... J'espère m'en souvenir longtemps…
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Les jours suivants, une espèce d'écrin s'est installé, tendre, doux, comme un grand voile de soie. Dès que nous étions libre de nos obligations, à la sortie du travail et moi du lycée, une seule idée, être ensemble, je ne pensais même plus à trainer avec les copines, aux sorties du samedi, d'ailleurs je n'ai pas échappé aux commentaires du genres " on ne te vois plus, tu réponds pas aux messages, t'es amoureuse, il est comment, tu l'a déjà fait avec lui, tu peux bien nous raconter, c'est ça, t'es toute rouge, hahaha ! " je n'avais qu'une envie c'était de rentrer. Bien avant eux à la maison, je sautais sur mes cours pour terminer au plus vite.
Un petit maquillage, un peu de parfum, j'adorais celui de Julien "Eau Sauvage" je recherchais le sourire, le commentaire, tous les soirs ne se ressemblent pas et parfois, un peu triste. Difficile à cet âge, tout change, le corps, les envies, la vie de chaque jour, parce qu'on a évolué et sauté quelques étapes mais j'étais encore un gamine, juste une ado avec un peu d'avance , qui avait encore beaucoup à apprendre.
C'était un de ces soirs où je rêvais du "Prince charmant " bien plus entreprenant que dans le comte, que ma sœurette se glisse sous ma couette, comme souvent, blottie dans mon dos, des frissons partout, à voix basse, Lydia me demande un coup de main pour le cadeau de St Valentin de Julien, en vrai, " j'aimerais lui faire la surprise de sa vie et je pense avoir trouvé la merveille, qui en a envie aussi depuis longtemps" je suis passée de la douce chaleur de nos corps à la sueur de la trouille d'avoir compris qui était le cadeau 🎁 surprise. Jusque-là les caresses, les baisers et les doigts inquisiteurs suffisaient à ma curiosité mais là... Il faisait très chaud sous ce duvet, wouha. Je laissais échapper un "oh non" . Attends je t'explique: " nous allons souper au restaurant tous les trois, j'ai réservé, aussi au cabaret, après la soirée, on rentre à la maison, je préparerais les petits 📦 sur la table du salon à ouvrir après la soirée. On rentrent, comme d'habitude, on se déshabillent, on passent à la douche. J'ai achetais du ruban 🎀 en velour rouge, il est dans le tiroir des strings, je viendrais t'aider, pour faire de jolis nœuds à tes chevilles, aux poignets, autour de ta taille et à ton cou. Le reste sera noué au ruban à ton cou, dans son petit paquet cadeau il y aura un petit mot disant, qu'il lui faut trouver, le bout de ruban rouge au salon, il le trouvera près de la porte de ta chambre et devra le tirer, tu va sortir de ta chambre avec ta mine de petite souris et je lui dirais que mon cadeau de St Valentin c'est toi, j'aimerais que tu dises que nous lui offrons ta virginité en gage de notre 💘 que tu ne veux personne d'autre pour la première fois. On a un mois pour te préparer et je serais avec toi, je te tiendrais la main si tu as peur, je vais te montrer en détails ce que tu devra faire, Julien n'est pas un sauvage et tu sais qu'il t'adore, il a respecté sa parole quand vous étiez seul non?
Je peux pas faire ça, il va se moquer de moi, je ne suis pas aussi jolie que toi, je n'y connais rien et je ne saurais pas quoi faire ni quand...
Pas de panique, tu en as envie je le vois bien, on t'entend glousser le soir dans ton lit, depuis quelques semaines tes petits seins on prit du volume, tu es parti plusieurs fois au lycée sans culotte avec ta jupe plissée, j'espérais que tu n'avais pas un copain trop entreprenant...
Non j'ai personne, juste exitée de sentir l'air sur ma vulve, je te jure rien de plus. Tu ne peux imaginer la peur et l'envie qui me brûle en même temps, tu sais, je vous aime mais suis complètement perdue, si j'ai mal ? Terrifiée ? Si je saigne et la honte de salir partout ? Je vais mourir.
Non je te promets, on va tout voir ensemble, la seule chose que tu dois supporter c'est le passage de fille à femme, être déflorée, une minute de douleur avant un immense plaisir, je vais t'aider en préparant l'entrée pour limiter le côté pénible. Et d'ici là rien ne t'empêche de continuer avec 2 doigts... Même si je te tiens la main, tu dois lui appartenir entièrement toute la nuit et je te guiderai, penses y, pour nous trois, accepte ma Choupette 💋💝
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"La pureté du site nous exaltait. La côte, sur une longue distance, était plate, et nous circulions dans une parfaite solitude, entre deux ou trois lignes simples, ou notre œil n'aurait pu déceler le plus léger accident: la ligne noire de la forêt, à notre droite, une ligne dorée, devant nous, à la frontière du sable et de l'écume et à gauche, un horizon liquide, dur et gonflé. Toutes ces lignes couraient se rejoindre sous nos yeux, en un point éloigné vers lequel nous entraînait leur convergence, et qui fuyait toujours". Dans "Le Vent noir" de Paul Gadenne (1907-1956), le personnage principal, Luc, a aimé plusieurs femmes auprès desquelles il a cru trouver une vérité, évanescente et éphémère. Il a perdu l’une après l’autre ses compagnes mais c’est auprès de Marcelle, tour à tour proche et lointaine, douce et glaciale, "les yeux pleins d’un calme et insoutenable mépris", que Luc a contemplé la face grimaçante et sordide de la vérité qu’il a coûte que coûte recherchée. Cette révélation a valeur de jugement car Luc, au moment où il voit le mépris qu’il inspire dans le regard de Marcelle, "interprète sa rupture, son échec, comme une condamnation". Dès cet instant fulgurant qui semble avoir cristallisé le destin funeste du personnage, Luc aura l’impression de s’enfoncer dans la solitude la plus extrême, infernale, qu’aucune lueur d’aube, sinon celle d’un meurtre, ne trouera. Le souffle maléfique qui anime ces pages, parmi les plus sombres et puissantes de la littérature française, est celui du vent noir, un véritable "vent de ténèbres", comme s’il s’agissait pour Paul Gadenne de nous raconter une histoire pleine de bruit et de fureur qui emporte tout sur son passage et recouvre le monde, tout autant que Luc qui en est la créature la plus abandonnée, d’une nuit sans partage. Paul Gadenne, poète, romancier et essayiste fut, aussi, professeur, exerçant ce qu’on appelle avec raison le plus beau et le plus noble des métiers, aujourd’hui l’un des plus salis par la démagogie de la co-construction pédagogique. Paul Gadenne fut professeur, et ce malgré la tuberculose qui l’emporta à quarante-neuf ans, l’obligeant, on s’en doute, à écourter ses années d’enseignement de façon drastique. Chassée d'Armentières par la guerre, la famille Gadenne passe un temps à Boulogne-sur-Mer avant de s'installer à Paris, où Paul fait ses études à partir de 1918. Après avoir suivi les classes d'hypokhâgne et khâgne au lycée Louis-le-Grand, où il est notamment condisciple de Thierry Maulnier, Robert Brasillach et Maurice Bardèche, Paul Gadenne obtient à la faculté des lettres de l'université de Paris la licence ès lettres et le diplôme d'études supérieures, consacré à Proust. Agrégé de lettres en 1931, il occupe un premier poste de professeur en1932 à Elbeuf en Normandie. Mais la tuberculose le contraint alors en 1933 à interrompre sa carrière d’enseignant.Il passe alors de longs mois d'ennui au sanatorium de Praz Coutant situé près de Sallanches en Haute-Savoie.
"Ce blanc aurait pu être celui de certaines pierres, dont l'effort vers la transparence s'est heurté à trop d'opacité, et dont toute la lumière est tournée vers l'intérieur. Mais on distinguait, par endroits, des tâches d'un vert fondant et, prés de la tête, des serpentements mauves ou bleu ciel, fort subtils, qui disaient bien leur appartenance". Le onze juillet 1936, Gadenne prononce son "Discours de Gap" au lycée de Gap où il était enseignant. Après avoir constaté que "la plupart des hommes ne supportent ni l'immobilité ni l'attente", il y déplore l'incapacité de l'homme moderne à échapper au tourbillon d'activité caractéristique selon lui de la société moderne, et qui ôte à l'homme son aptitude à réfléchir sur soi, à recréer le monde qu'il reçoit et à bâtir sa propre vie de manière spontanée. Il critique aussi le rôle nouveau pris par la foule, par la rue dans la vie de l'homme moderne, son discours se concluant par ces mots. "Car la vie, mes chers amis, cela ne se ramasse pas sur le pavé". Son premier roman, "Siloé" (1941), est en partie autobiographique et traite de ses séjours en sanatorium et de la réflexion qu’ils lui inspirent. Puis il tente de saisir, dans "La Rue profonde" (1948) et "L'Avenue" (1949), le mystère de la création artistique à travers un personnage de poète. La rencontre, la séparation et la culpabilité, dans le contexte de la guerre et de la collaboration, sont des thèmes également très importants et récurrents dans son œuvre. "La Plage de Scheveningen" (1952) en fournit une parfaite illustration. Ce livre est l’un des plus réussis de Gadenne, avec "Les Hauts-Quartiers", œuvre posthume publiée seulement en 1973, et qui a grandement contribué à sa reconnaissance. Ce dernier récit est écrit dans un style proche de "Siloé", même s’il en constitue une parfaite antithèse. En effet, si "Siloé" relate l’éveil d’une conscience à la vie, dans "Les Hauts-Quartiers" est décrit cette fois un lent acheminement, dans l’enfer de la ville, vers les ténèbres, et une perte de soi à laquelle l’on ne peut échapper que par la médiation de l’écriture, qui permet d’atteindre un au-delà de la littérature qui est la vie même. Gadenne a écrit des nouvelles, désormais rassemblées sous le titre de "Scènes dans le château" (posthume, 1986), un recueil de "Poèmes posthumes", et des réflexions sur l’art d’écrire et le métier de romancier: "À propos du roman". La maladie l'emporte après une longue agonie à l'âge de quarante-neuf ans. Sa réclusion le pousse à la réflexion puis à l’écriture. Son œuvre a un remarquable pouvoir de suggestion. Gadenne parvient en effet à créer une atmosphère lourde, tout en utilisant des moyens narratifs simples, où s’expriment la solitude de l’homme et la difficulté de son existence.
"Les teintes de la mort sont exquises: parfois nous croyions voir s'entrouvrir une rose. Devant cette chose qui ressemblait plus à un catafalque qu'à une bête morte, devant ce monument orné de signes délicats, qui viraient ça et là au colchique ou à la violette fanée, nous étions pris d'un doute, à quoi s'ajoutaient par moments, d'une façon bien inattendue, la sorte d'inquiétude qu'on ressent au chevet d'une personne malade". L’époque actuelle étant au spectacle, Paul Gadenne peut à bon droit être considéré comme une espèce d’intermittent, non pas de l’effort et de l’écriture, qui étaient sa chair même et son esprit, le "ciel des fixes" qu’il contemplait constamment, mais de la fulgurance d’une renommée bien capricieuse à l’égard de son œuvre, voire parfaitement marâtre avec elle. Nous pouvons hélas affirmer, comme Henry de Montherlant l’écrivait de Barrès, et avec bien plus de rapidité que celle qui excentrait hors de notre cercle de références communes l’auteur des "Déracinés", que Paul Gadenne s’éloigne. Il est vrai que, dans une société du paraître à outrance, un tel écrivain, d’une discrétion inadmissible, n’a certainement aucune place, lui dont l’œuvre est pur effacement, icône alors plutôt qu’idole. Professeur mais avant tout immense écrivain, Paul Gadenne reste ainsi un inconnu dans l’esprit même de celles et ceux qui jamais ne s’aviseront de parler à leurs élèves d’une œuvre admirable, préférant leur servir les habituelles carnes persillées de Voltaire, Zola ou Sartre, lorsqu’il ne s’agit pas de Prévert. L’écrivain fut professeur, au sens le plus noble de ce terme qui est à mes yeux indissociable de la notion méprisée de responsabilité, mot creux, mot frelaté, partout employé à la place d’un autre, admirable celui-ci: fraternité, qui est un mot à vrai dire lui aussi bien sali par le mercantilisme universel. Paul Gadenne comme Dostoïevski crut en effet toujours bon de rappeler que nous étions tous responsables des actes des autres, responsables donc coupables des atrocités commises par nos frères déclarés ou renégats, c’est-à-dire devenus, comme Caïn, nos ennemis les plus intimes. La fraternité qu’évoque Paul Gadenne n’est certes pas celle, utopique donc meurtrière, du communisme, encore moins le corporatisme de telle ou telle profession mais celle, spirituelle et éminemment chrétienne, qui unit tous les pécheurs, qu’importe qu’ils aient jeté des innocents sous la dent des lions de Rome, ou bien qu’ils aient transformé en savon plusieurs millions d’hommes, de femmes et d’enfants ou que, expéditivement et en toute bonne conscience, ils aient abattu d’une balle dans la tête les immondes collaborateurs déclarés, comme Hersent, traîtres. Gadenne était un homme d'esprit.
"Le bonheur, c'est quand on n'attend plus, quand l'espoir ni l'anxiété n'ont plus de sens, quand il n'y a rien de ce qui pourrait être qui soit supérieur à ce qui est". "Permettez-moi de vous dire que s’il y a une moitié de l’humanité qui rançonne l’autre, je me suis toujours honoré d’être dans la seconde moitié", déclare le romancier qui, image poétique ou pas, nous donne l’éclairage le plus saisissant sur sa condition. Un tel cri de douleur qui déchire bien évidemment le masque de l’hypocrisie rejoint alors l’admirable volonté de pauvreté jetée par Simone Weil, autre dévorée vivante, à la face des puissants. Humble Paul Gadenne et même, à la nuance péjorative et ironique près, pauvre Paul Gadenne. Coupable parce qu’il est innocent, nous ne pouvons nous étonner que le génie romanesque de Gadenne, avec une remarquable constance, ait cherché à peindre le mystère de la damnation, cette culpabilité absolue, irrévocable. Ainsi Hersent, derrière lequel se cache un portrait de Robert Brasillach que Gadenne connut en khâgne, Hersent le traître à la patrie qui sera exécuté comme il se doit après la Libération, devient, sous de multiples métamorphoses, le personnage unique des romans de l’écrivain qui ne s’est jamais lassé alors d’assumer la garde du frère maudit, de laver la faute et d’accompagner l’errance mauvaise de Caïn, ce premier meurtrier, ce coupable par excellence, à la fois père et frère d’Hersent, marqué d’une marque au front qui le fera exclure de toutes les communautés humaines. Sans doute le romancier, dont l’intelligence et la lucidité étaient extrêmes, a-t-il parfaitement compris qu’il ne pouvait strictement rien faire d’autre que d’accompagner son réprouvé prisonnier de l’hermétisme démoniaque, c’est-à-dire tenter quelque peu d’amoindrir sa peine, d’une parole, d’une écriture, d’une geste grandiose qui en disent tout à la fois l’horreur, le malheur et la damnation, comme le tenta William Faulkner dans le splendide "Absalon, Absalon !" retraçant l’ascension et la décadence de son démiurge sudiste et personnage diabolique, Thomas Sutpen, qu’il s’agissait d’écouter bien plus que d’abandonner, de condamner peut-être, non sans avoir essayé d’en comprendre la volonté prométhéenne, comme telle vouée à l’échec.
"Et ce bonheur-là contenait alors plus que le bonheur, car il ne faisait que rentrer dans cette paix qui vient du sentiment d'un accord intime avec le monde". C’est pourtant cette geste héroïque et noire, c’est pourtant cette parole qui ne se lasse pas de répéter la même histoire sous mille formes différentes, moins puissantes que le signe que Dieu a tracé sur le front du réprouvé, qui seront seules capables d’empêcher que le vagabond fratricide ne soit exécuté par vous et moi, l’anonyme de la foule, ce bourreau en puissance comme le savait Poe, quelque honnête passant sans doute n’ayant rien à se reprocher, qui croisera la triste figure du Maudit et se fera un devoir citoyen de le dénoncer aux autorités compétentes. Si donc la littérature, comme l’écrit Paul Gadenne dans un des textes d’"À propos du roman", s’écrit et doit s’écrire devant le Bourreau, si l’acte véritable de créer, aujourd’hui plus que jamais, nous confronte à une solitude sans pareille, si notre voix doit accepter ainsi de subir le meurtre ordonné par les "docteurs en pureté", alors l’écrivain véritable, s’il ne peut décidément empêcher l’exécution, s’il ne peut rien faire, quelle que soit la procrastination toute borgésienne par laquelle il gagnera, pour son personnage, quelques heures de vie miraculeuse, avant que la balle ne s’enfonce dans le crâne du condamné, n’en finira jamais d’être quitte, et est même celui qui n’en finira jamais de plaider l’innocence du puni, fût-il le premier criminel de l’humanité, le salopard le plus insigne de l’histoire. Loin des édulcorations pour midinettes que nous sert le clergé catholique contemporain, Paul Gadenne sait que la culpabilité comme l’innocence traversent les âges, que le Dieu vengeur et impitoyable n’est alors pas uniquement le rêve de vieux Juifs à la nuque raide, obsédés par la punition de leurs ennemis jusqu’à la soixante-dix-septième génération. Le romancier écrit d’ailleurs dans l’un de ses carnets que seul ce Dieu de l’Ancien Testament a quelque valeur à ses yeux. Paul Gadenne, plusieurs fois, a perdu celles qui furent ses compagnes. Jamais cependant il n’a semblé souffrir davantage qu’après l’échec de sa relation avec Simone Crapart, de laquelle il s’est séparé définitivement en 1938 et qui, sans exagération aucune, l’a hanté pour le reste de ses jours. Dans l’un de ses carnets remarquables, dont la rédaction a suivi la séparation douloureuse avec cette jeune femme, Paul Gadenne parle d’une "Permanence de désespoir", état qui est inconciliable avec l’expérience humaine, car il est, au propre, la plus rigoureuse définition de la damnation. Le désespéré, s’il ne peut guérir de son désespoir, fait alors ce qu’il faut pour mettre un terme à son supplice.
"Issue de la main du temps voici l'âme, dans sa naïveté, égoïste et irrésolue, malchanceuse, claudicante, incapable d'un mouvement en arrière ou en avant, fuyant la chaude réalité, le bien offert, reniant l'appel opportun du sang, ombre de sa propre ombre, spectre dans ses ténèbres, laissant des papiers en désordre dans une salle poussiéreuse". Quant au désespéré qui ne se tue pas, sans doute la part de lâcheté est-elle inséparable de la certitude qu’un jour une réponse sera apportée, fût-elle la plus surprenante de toutes lorsqu’il s’agit du miracle accepté d’une nouvelle rencontre, d’une reprise, mouvement de don et d’abandon, de gain et de perte qui hanta Sören Kierkegaard après sa rupture avec Régine Olsen. Il va de soi que Paul Gadenne a médité longuement le Danois génial, voyant peut-être dans son histoire la matrice de la sienne. Cet état de désespoir permanent, réellement infernal, Paul Gadenne l’a contemplé en tout cas, ausculté longuement puis décrit avec une impitoyable lucidité dans chacun de ses romans, l’ensemble de son œuvre pouvant être assurément lu comme l’entrée dans un royaume figé par le sortilège mauvais et la folle tentative d’en rompre le charme. La rupture est un échec. Elle est bel et bien l’Échec suprême, en d’autres mots la condamnation d’un être par un autre. Après avoir commis un meurtre, Luc pénétrera pour ne jamais ensortir dans ce royaume de fer. Il entrera comme Judas dans une nuit éternelle, lui qui n’a pourtant trahi personne, certainement pas celle qui l’a quitté sans une parole d’explication ni même de réconfort. Pour Luc qui, comme Macbeth, en s’enfonçant dans la nuit et le sang ne peut plus, désormais, revenir en arrière ni au grand jour, le meurtre sera une véritable libération. Mais ne nous trompons pas sur les intentions de Paul Gadenne qui désespérément cherche pour son maudit ce qu’il cherchera pour chacun des délaissés qu’il a peints: "Un être avec qui l’accord eût été complet, dont la présence eût été la compréhension même".
"Didier la regardait à la dérobée et vit une mince larme sur son visage. Il savait alors ce qu'elle pensait, tant d'injustice ! Être chassé par les allemands, cela devait lui paraître régulier, presque juste". Guillaume Arnoult, le personnage principal de la "Plage de Scheveningen" (1952), entrera alors lui aussi, le temps d’une nuit mystérieusement élargie, dans ce lieu où les paroles, en se figeant, acquièrent l’éclat de l’irrévocable, ce poison du diable selon Léon Bloy. Séparé une nouvelle fois de celle qu’il a aimée naguère, en la quittant après cette nuit augurale sur le rivage du monde en guerre, Guillaume trouvera-t-il du moins, sans doute pour ne point pouvoir s’y reposer, la réelle et lumineuse présence d’une halte qui, sans rien expliquer du mystère de la séparation, affirmera qu’une pureté miraculeuse peut être reconquise par le réprouvé ? Paul Gadenne, tout comme Kierkegaard qu’il a lu avec passion, a donné un nom à cette reconquête: la Reprise, ne craignant pas d’affirmer qu’elle seule permet au passé de ne point perpétuellement contaminer le présent, en ouvrant celui-ci à l’éternité. "Je ne puis affirmer avec certitude que le romancier est parvenu au stade religieux de la reprise ou bien au contraire, comme l’un des pseudonymes de Kierkegaard, Constantin Constantius, s’il a pu faire sien ce constat d’échec. La reprise est aussi trop transcendante pour moi. Je peux faire le tour de moi-même, mais je ne peux pas sortir de moi pour m’élever au-dessus de moi-même." C’est au contraire parce que Paul Gadenne a été dévoré par une véritable faim religieuse qu’il n’a eu de cesse de quêter le moment où l’amour se transformait en mépris et la joie en rage puis en indifférence, cet instant mystérieux, incommensurable mais fugace, cet équilibre précaire d’un Bien fragile qui n’a pas encore basculé dans le Mal, puis a essayé de remonter la pente en somme, a tenté d’inverser le coursin éluctable qui nous emporte depuis l’instant fatal de la Chute. C’est donc au contraire parce qu’il a su lire dans les œuvres d’un Conrad, d’un Faulkner et, bien sûr, d’un Kafka, une interrogation pressante de notre condition d’hommes creux débarrassés de Dieu que l’anecdote la plus insignifiante, par exemple l’échouage sur une plage d’un cétacé, a pu résonner de bouleversantes questions, et être alors soulevée jusqu’à la dimension d’une apocalypse, autrement dit d’une révélation. Image symbolique très littéraire.
"La guerre, c'est cela même et, sans parler des revanches toujours possibles, où le chasseur est chassé à son tour, on peut se consoler en pensant que l'ennemi n'agit pas au nom de la loi, qu'il ne peut pas avoir l'ordre du monde et la musique des planètes à son service, comme le croyait à l'évidence ce propriétaireau visage bouffi, qui mâchonnait son cigare". Ainsi, comme nous le voyons dans la courte nouvelle intitulée "Baleine" (1948), sans doute l’un des chefs-d’œuvre pratiquement inconnus de la littérature française, le cadavre immense de l’animal biblique venu mourir sur une plage ne peut être occulté. À vrai dire, il est même exposé aux yeux de tous, comme celui d’Abel, car depuis la nuit des temps il pue sous le nez des belles comme la charogne baudelairienne, il empeste de son odeur la terre entière, mais nul ne semble le voir, et la puanteur, ma foi, nous finissons tous par nous y habituer lorsque nous ne vivons plus que dans un monde où la mort seule semble rôder, cherchant qui dévorer. Dans "L’Avenue", nous pouvions comprendre l’histoire du sculpteur Antoine Bourgoin tentant de mener à la perfection sa statue, Ève, et essayant de scruter le mystère de la Construction, sur la signification de laquelle les habitants d’une petite ville du Sud-Ouest de la France ne parvenaient pas à se mettre d’accord, comme une méditation sur le sens de l’Art, qui ne peut être, pour Gadenne, qu’un moyen de quêter Dieu, en redonnant à la beauté sa pleine consistance terrestre, charnelle. Le même parcours en creux, comme une lumière trop vive qui, en frappant la pellicule, aurait noirci toute image, pouvait ainsi se lire dans "La Rue profonde", dont l’écriture fut presque rigoureusement contemporaine de celle de "L’Avenue". Si Paul Gadenne est ainsi un quasi-inconnu aux yeux de nos critiques, c’est sans doute parce qu’il effaça consciencieusement toute trace évidente, trop éclatante, toute publicité qui ne pouvait que le corrompre. Plus profondément,c’est parce qu’il fut, à l’instar d’un Bernanos qui aurait été dépouillé de son génie de l’invective, un écrivain de l’inquiétude et que celle-ci ne nous importe plus, ne nous aiguillonne plus comme une fièvre dont il faudrait à tout prix augmenter la température. Vivre, donc, ne sert à rien, vivre n’est rien de plus que l’aventure commune de pourceaux dont l’unique but est de se bâfrer sans jamais lever la gueule vers le ciel, à la différence des chiens d'Isidore Ducasse, Lautréamont qui, au moins, étaient épris d’infini.
"Il peut paraître puéril d'être troublé, en pleine guerre, par un incident aussi bête. Mais Didier avait vu sa mère humiliée et ce souvenir devait creuser une ride sur sa mémoire. Peu importe la taille de l'incident qui vous apporte la révélation". C’est ainsi que l’écriture de Paul Gadenne se double à nos yeux d’une vertu éminemment pratique, qui l’incarne un peu plus profondément et lui confère une force et une portée bien éloignées du bruit faux et de la fureur passagères de nos lettres superficielles et cliquetantes. C’est donc l’humilité et la profonde vérité de l’œuvre de Paul Gadenne qui font qu’elle accompagnera toujours l’homme dans sa quête harassante, parce qu’elle ne le trompe pas et ne tend pas devant ses yeux une toile de foire l’empêchant de fixer l’horreur. L’œuvre de Paul Gadenne ne ment pas, ne tend pas un miroir séducteur devant nos yeux qui ne cessent de quêter des visages là où nos écrivains ne leur offrent que quelques masques qui se fendillent d’ailleurs de tous côtés, et révèlent le visage aussi hideux que commun de l’imbécile au sens que Bernanos donnait à cette insulte. C’est aussi cette même humilité et cette même vérité qui font que, jamais, nous ne pourrons reprocher aux romans de Paul Gadenne leur coupable esthétisme, en un mot, leur indifférence à ce qui appartient au règne si fragile de l’homme. C’est la souffrance même du romancier, personnelle avant que d’être écrite, qui a incarné son œuvre dans la chair humble et misérable soumise à la douleur de la maladie, à la séparation, à la mort, mais aussi, dans le même mouvement pascalien qui est le sceau de notre grandeur, mouvement qu’il fut donné au génie de Gadenne d’évoquer sans relâche, à la gloire. Cet abaissement est pourtant élévation, cet effacement est pourtant présence pleine, cette petitesse est pourtant force, réelle force, seule force capable de faire face à la brutalité de notre âge. Cette humilité qui ne s’est jamais payée de mots est celle qui à jamais rendra la balle du bourreau impuissante face à notre irrésistible volonté. Paul Gadenne s’est-il jamais délivré de ses fantômes, son art lui a-t-il jamais apporté une consolation, fût-elle maigrement esthétique ? Oui, d’une certaine façon rien de moins que littéraire puisque, d’un roman à l’autre, du "Vent noir" à "La plage de Scheveningen", c’est l’errance de Caïn qui se poursuit, d’abord condamné à chercher un refuge illusoire dans les ténèbres, en espérant sans relâche de vivre une seule minute de paix.
Bibliographie et références:
- Bruno Curatolo," Paul Gadenne: l'écriture et les signes"
- Paul Gadenne, "Siloé"- Paul Gadenne, "Le Vent noir"
- Paul Gadenne, "La Rue profonde"
- Paul Gadenne, "La Plage de Scheveningen"
- Paul Gadenne, "Les Hauts-Quartiers"
- Paul Gadenne, "Baleine"
- Paul Gadenne, "Scènes dans le château"
- Paul Gadenne, "À propos du roman"
- Paul Gadenne, "Une grandeur impossible"
- Marie-Hélène Gauthier-Muzellec, "La poéthique, Paul Gadenne"
- Juan Asensio, "Paul Gadenne"
- Didier Sarrou, "Paul Gadenne, le romancier congédié"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Que serait-ce quand il faut dans un livre, dans du livre mettre de la réalité. Et au deuxième degré quand il faut dans la réalité mettre de la réalité. Trois tailleurs de pierres travaillent sur un chantier. Quelqu'un passant par là leur demande ce qu'ils font. -Je taille des pierres, soupire le premier. -Je construis un mur", répond le second. -Je bâtis une cathédrale, s'exclame le troisième"."La seule force, la seule valeur, la seule dignité de tout, c’est d’être aimé". Le cinq septembre 1914, tombait au champ d’honneur l’écrivain Charles Péguy, lieutenant au 276ème régiment d’infanterie, mortellement touché d’une balle en plein front près de Villeroy (Seine-et-Marne). Une mort qui est le couronnement de toute une vie et donne un relief particulier à son œuvre, scellée, par le sang versé, aux cités charnelles qu’il sut si bien chanter: "Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle, couchés dessus le sol à la face de Dieu. Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés". Une guerre qui faucha aussi deux semaines plus tard son fidèle ami qui l’avait accompagné sur les routes de Chartres, l’écrivain Henri Alain-Fournier, auteur du "Grand Meaulnes". Maurice Barrès a admirablement bien résumé le sens de la mort de Péguy: "Il est tombé les armes à la main, face à l’ennemi, le lieutenant de ligne Charles Péguy. Le voilà entré parmi les héros de la pensée française. Son sacrifice multiplie la valeur de son œuvre. Il célébrait la grandeur morale, l’abnégation, l’exaltation de l’âme. Il lui a été donné de prouver en une minute la vérité de son œuvre". Tout a été dit sur Péguy dont la figure ne cesse d’intriguer politiques et historiens des idées, qui s’évertuent sans succès à le classer arbitrairement selon les schémas de pensée de l’idéologie dominante. Celle-ci voudrait empêcher qu’un socialiste dreyfusard d’origine modeste soit devenu sans rien renoncer à lui-même, un poète mystique, un chantre de l’enracinement patriotique et un pèlerin de l’espérance chrétienne. Or, Charles Péguy fût tout cela à la fois. Inclassable Péguy dont la pensée est constamment guidée par un même fil conducteur, une quête inlassable et insatiable de vérité. En créant "Les Cahiers de la Quinzaine", en 1900, il assigne à sa nouvelle revue l’ambition de "dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, dire bêtement la vérité bête, ennuyeusement la vérité ennuyeuse, tristement la vérité triste". C’est au nom de la fidélité à cette même vérité qu’il se séparera de son ami Jaurès, critiquant le parlementarisme bon teint de la République radicale, déplorant le dévoiement de l’idéal de justice qui prévalait encore au début de l’affaire Dreyfus: "La mystique républicaine, c’était quand on mourait pour la République, la politique républicaine, c’est à présent qu’on en vit". Né à Orléans dans un milieu modeste, son père était menuisier et sa mère rempailleuse de chaises, Péguy garda toujours l’empreinte de ses origines. N’écrit-il pas dans "L’argent" (1913), pamphlet contre le matérialisme: "Avant que nous ayons douze ans, tout est joué". Son œuvre n’est-elle pas, dans un certain sens, un perpétuel retour sur son enfance ? Un contact intime, direct et prolongé, presque animal avec la réalité paysanne eut des conséquences d’une incalculable portée sur sa philosophie: réaliste, enracinée, incarnée. Sur son patriotisme: "défense de l’âtre et du feu", de la "terre charnelle" et "des pauvres honneurs de la maison paternelle".Il n’eut qu’à se souvenir de son enfance dans son œuvre entière: la Beauce dans la "Présentation", les châteaux de la Loire dans les "Sonnets", les villages d’Île-de-France dans la troisième "Situation", et dans Ève le "Jardin d’Éden", qui suivent la prodigieuse procession des paysans ressuscités, et les innombrables vers gorgés de réalités rustiques: vignes, chênes et blés, eaux et forêts, soleil et vent. Péguy ne fut pas un paysan poète, mais à coup sûr un poète paysan, fier de l’être.
"Qu'arrive-t-il toujours. Le soir tombe. Les vacances finissent. Il me faut une journée pour faire l'histoire d'une seconde. Il me faut une année pour faire l'histoire d'une minute. Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise pensée. C'est d'avoir une pensée toute faite. Heureux deux amis qui s'aiment assez pour savoir se taire ensemble. L'amour excuse bien des maladresses. Cœur dévoré d'amour fervente joie, mangé de jour en jour vivante proie". Au moment de l’adolescence, Péguy perdit la foi. Un passage de la première"Jeanne d’Arc" suggère que cette révolte du cœur s’est produite très tôt, au moment de la première communion. Boursier, il gravit brillamment les marches de la méritocratie républicaine. Il prépare l’École normale supérieure au lycée Lakanal de Sceaux. D’après son condisciple Albert Mathiez, c’est vers la fin de cette période qu’il devient brièvement "un anticlérical convaincu et pratiquant". Il fait de septembre 1892 à septembre 1893 son service militaire au 131ème régiment d’infanterie, intègre l’École Normale en 1894. Dreyfusard, converti au socialisme sous l’influence de son maître Lucien Herr, le patriote ardent qu’il n’a cessé d’être s’en détache en raison de son caractère matérialiste et dogmatique, tout en ne gardant pas moins une tendresse pour les humbles, nourrie d’un rêve de fraternité et d’amour d’inspiration religieuse. Mais, la rupture définitive avec Jaurès a lieu en 1913 lorsque Péguy se révolte contre le pacifisme de celui qui fut son maître à penser. À ses yeux, il a trahi les intérêts de la nation. Pour lui la nation plonge sa grandeur dans l’histoire millénaire du peuple français et s’enracine dans le christianisme, conception qui inspirera Bernanos et de Gaulle. Parallèlement il revient à la foi de son enfance. Le cinq janvier 1900, paraît le premier des "Cahiers de la Quinzaine", puis en 1910 "Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc". Entre ces deux dates, s’inscrit une période de la vie de Péguy à la couleur très tranchée. Ne vivant que d’abonnements, de souscriptions, d’emprunt, les "Cahiers" ont une existence précaire, mais, dans chacun, l’écrivain s’engage à fond. Tous les sujets y sont traités, aussi bien le débat sur le romantisme, sur la philosophie de Bergson que l’actualité politique avec le scandale des "fiches" exigées par le général André, ministre franc-maçon de laguerre. Il s’oppose à Diderot, Renan, Taine, et s’attaque aux mythes modernes: progrès, science, démocratie et défend avec véhémence la reconquête de l’Alsace-Lorraine. Les collaborateurs affluent alors: Anatole France, Julien Benda, Romain Rolland, André Gide, Daniel Halévy, Alain-Fournier, Ernest Psichari, Jacques Maritain, et Jacques Copeau. La petite boutique du huit rue de la Sorbonne aura été, en ce tout début du XXème siècle, un foyer spirituel, un brasier comparable à ce que fut Port-Royal au XVIIème siècle sur le plan religieux. Mais Péguy ne se réduit pas à la magnifique entreprise des Cahiers. Le "Mystère de la charité de Jeanne d’Arc" est une œuvre neuve, angoissée et imprégnée d’une puissante spiritualité liée à son retour au christianisme. "Quand l’homme manque Dieu, Dieu manque alors à l’homme".
"Il me faut une vie pour faire l'histoire d'une heure. Il me faut une éternité pour faire l'histoire d'un jour. On peut tout faire, excepté l'histoire de ce que l'on fait. Il faut toujours dire ce que l'on voit: surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit. Je ne juge pour ainsi dire jamais un homme sur ce qu'il dit mais sur le ton dont il le dit. Ce que nous disons est souvent grave, sérieux. Le ton dont nous le disons l'est toujours". Entre chaque livre, on découvre la détresse, la souffrance, la douleur. Péguy se reprend avec "La Petite Espérance". Il cherche quelque chose de plus grand, de viril, de fort. Aller au-delà de l’espoir et au-delà du désespoir. Non pas concession de la faiblesse, d'un vague optimisme, mais exigence d’héroïsme, possible seulement dans la vie de la foi. Poète ardent, artisan, compagnon incomparable de la langue française et mystique, son œuvre est imprégnée de sacré, portée par une verve familière. L’été flamboyant de 1910 s’achève sur des cris d’orgueil: "J’ai mis ce "Cahier" sur pied en quatre semaines. À combien d’hommes une telle compensation a-t-elle été donnée ? "Accentuant sa prise de position catholique, il publie "Laudet, un nouveau théologien", archétype du catholique mondainet athée déguisé, il s’en prend à deux formes d’athéisme. L’un révolutionnaire, avec qui tout n’est pas perdu, car "des flambées de charité peuvent y brûler, détournées" . L’autre bourgeois, "avec lequel il n’y a rien à faire", car "c’est un athéisme sans charité, c’est un athéisme sans espérance". Épousant le paradoxe, tenant ensemble les contraires, sa pensée vivante et toujours en mouvement s'est pourtant laissé accaparer par les écoles, voire les chapelles, et non des moindres. La droite nationaliste de Barrès a cru pouvoir le compter parmi les siens, lui qui fut l'un des hérauts acharnés de la défense de Dreyfus. C'est qu'il n'est pas facile à saisir. Mystique et socialiste, écrivain et philosophe, antimoderne car adversaire du positivisme, conservateur et révolutionnaire, défenseur farouche de la liberté, ouvert à l'événement, promoteur de l'aventure et du risque, que l'économie du monde moderne semble avoir jugulés, invitant la subjectivité à inquiéter la science, ami exigeant, ennemi intransigeant, mari fidèle, amoureux passionné mais platonique, philosémite et catholique fervent mais anticlérical, prônant toujours "dans la réflexion sur le fait collectif un individualisme salubre". Ce fils d’Orléans s’attache à la figure tutélaire de Jeanne d’Arc non encore politisée. En elle, il trouve ainsi un modèle d’engagement et de contradiction aussi. Péguy pourrait être considéré comme un "catholique anticlérical" dont la foi dépoussiérerait la religiosité confinée et ouvrirait grandes les églises. Car cette pensée de haute volée se conjugue à ungénie de la langue. Une poésie, un style, qui nécessitent de nos jours, un minimum d’investissement pour être compris.
"Je ne peux pas conter une histoire, on ne voit jamais que le commencement de mes histoires premièrement parce que toute histoire n'est pas limitée, parce que toute histoire est tissue dans l'histoire infinie, deuxièmement parce que, dans leur système, toute histoire elle-même est infinie. Adieu, Meuse endormeuse et douce à mon enfance, qui demeure aux prés, où tu coules tout bas. Meuse, adieu, j’ai déjà commencé ma partance en des pays nouveaux où tu ne coules pas. Voici que je m’en vais en des pays nouveaux.Je ferai la bataille, passerai les fleuves. Je m’en vais m’essayer à de nouveaux travaux. Je m’en vais commencer là-bas des tâches neuves". Aimer Péguy "ce grand fils demi-rebelle entièrement docile", est une chose. Tenter de le faire aimer en est une autre qui vous oblige à instruire sans répit son procès en réhabilitation, tant sont tenaces les soupçons, les caricatures, les légendes et les contresens dont son œuvre et son destin continuent de faire l’objet. Il n’est pas si simple, de "déboutonner l’uniforme" dans lequel le lieutenant Charles Péguy est mort, "tué à l’ennemi" sur le front de la Marne le cinq septembre 1914. Péguy a contre lui d’avoir été lu à l’envers, si on peut dire, à partir de sa mort héroïque et de sa fin glorieuse, quand il aurait fallu l’aborder à partir de son insurrection première et de son insoumission d’"inglorieux"."L’accès, l’abord, la présentation, l’entrée, l’accueil est beaucoup", disait-il lui-même, "dans la valeur même et dans lateneur et dans la signification. L’heure est venue où Péguy peut être véritablement abordé après avoir été si longtemps anthologisé par les manuels, séquencé par les biographes, récupéré par les politiques et instrumentalisé par les clercs. Charles Péguy nait le sept janvier 1873 à Orléans. Il est le premier et l'unique enfant d'une famille d'artisans modestes. Sa mère et sa grand-mère maternelle sont rempailleuses de chaise. Son père, ouvrier menuisier, a laissé sa santé sur les barricades de 1870. Il meurt alors que Charles n'a que dix mois. Les deux femmes entre lesquelles grandit le petit garçon s'activent du matin au soir pour gagner l'argent nécessaire aux besoins du foyer. Charles, dès qu'il tient debout, s'évertue à les aider. Lever matinal, soins du ménage, tâches modestes qu'il peut accomplir pour aider alors sa mère. Pourtant, rien d'infernal dans cette cadence. Loin de lui paraître accablante, elle reste liée dans sa mémoire au paradis de l'enfance. Chez les Péguy, on est à son compte, on ne subit pas l'autorité du patron. On travaille par nécessité, biensûr, mais aussi par goût, et si l'existence comporte son lot de soucis pour la veuve Péguy et sa vieille mère, le garçonnet ne perçoit de cette vie laborieuse que l'allégresse, le rythme et la satisfaction du travail accompli. L'ardeur à l'ouvrage et l'amour du travail bien fait sont tout le patrimoine de Charles Péguy. Certes il est d'humble origine, mais ce n'est pas un "déshérité". Lorsqu'il observe sa lignée, c'est pour tirer gloire d'une ascendance qui ne comprend ni grand nom, ni fortune, et qui pourtant recueille toute la richesse d'un peuple. "L'anonyme est son patronyme". Par cette formule de la "Note conjointe sur Mr Descartes et sa philosophie", il rend hommage à la foule de ceux qui ont existé avant lui, analphabètes comme sa grand-mère, intelligents et braves comme elle, capables de durer en dépit des épreuves.
"Il me faut une éternité pour faire l'histoire du moindre temps. Il me faut l'éternité pour faire l'histoire du moindre fini. Et pendant ce temps-là, Meuse ignorante douce, tu couleras toujours, passante accoutumée, dans la vallée heureuse où l’herbe vive pousse, O Meuse inépuisable et que j’avais aimée, tu couleras toujours dans l’heureuse vallée, Où tu coulais hier, tu couleras demain. Tu ne sauras jamais la bergère en allée, qui s’amusait, enfant, à creuser de sa main, des canaux dans la terre, à jamais écroulés". Dans "L'Argent", ouvrage paru en 1913, un an avant la mort de Péguy, l'homme de quarante ans nous dépeint le monde de son enfance. C'est un monde idéalisé, paré de toutes les vertus que le présent n'a plus: "De mon temps, on chantait." Le culte du travail, la sobriété des mœurs sont la marque de ce monde révolu. Pourtant, Péguy n'a pas toujours eu ce regard sur son passé. Un autre texte, écrit bien plus tôt et resté inachevé, ajoute une touche d'ironie à la nostalgie des souvenirs. Son titre, à lui seul, est tout à fait révélateur: "Pierre, commencement d'une vie bourgeoise". Le jeune homme qui se penche alors sur son enfance ne la considère pas avec la même indulgence que l'auteur de "L'Argent". Le milieu d'artisans dont il est issu, loin d'incarner toutes les vertus sociales, connaît l'ambition et même une sorte d'arrivisme. La mère du petit Pierre, double de Péguy, lui enseigne à bien travailler, à bien obéir, dans l'espoir d'avoir une honnête situation, une petite retraite, une maison à soi, bref lui transmet un idéal petit-bourgeois avec lequel Péguy prendra ses distances. En dépit de son parcours personnel, s'élever dans la société ne sera jamais pour lui un objectif. Bien au contraire, ce qu'il souhaite, c'est que soit rendu à chacun la dignité de son état: "Tous ensemble et chacun séparément premiers." Voilà sa conception de la démocratie. Aussi ne voit-il qu'une "perversion de l'esprit démocratique" dans la fierté que sa mère tire de sa réussite, et qu'il raille en ces termes: "Que le fils d'un ouvrier mécanicien fût reçu à Saint-Cyr, c'était tout à fait bien. Qu'un fils d'instituteur fût reçu à Polytechnique, c'était mieux encore. Et que le fils d'une rempailleuse de chaises provinciale fût reçu à l'École normale supérieure, c'était la gloire même." L'école est la part la plus précieuse de l'enfance de Péguy. Elle lui adonné sa chance, non en l'extrayant de son milieu, mais en lui permettant d'être lui-même et d'épanouir les dons qu'il avait pour le travail intellectuel. De ses maîtres de l'enseignement primaire, les "hussards noirs de la République", il fait des héros, et sa première école, il nous la dépeint comme un lieu d'enchantement. Cet émerveillement demeure tout au long de ses études. Dans "L'Argent", il évoquera ainsi son entrée en sixième comme une expérience tout à la fois vertigineuse et décisive. Vertigineuse, parce qu'elle le fait accéder à un univers de connaissances insoupçonnées.
"Voyez ce qui nous est arrivé aujourd'hui. Sous le nom de Clio nous n'avions pas assez de fiches pour établir même une pauvre petite thèse complémentaire. Nous n'avions, je pense, que deux fiches. La bergère s’en va, délaissant les moutons, et la fileuse va, délaissant les fuseaux. Voici que je m’en vais loin de tes bonnes eaux, voici que je m’en vais bien loin de nos maisons. Meuse qui ne sais rien de la souffrance humaine, O Meuse inaltérable et douce à toute enfance, O toi qui ne sais pas l’émoi de la partance". "Ce que fut pour moi cette entrée dans cette sixième à Pâques, l'étonnement, la nouveauté devant rosa, rosae, l'ouverture de tout un monde, tout autre, de tout un nouveau monde, voilà ce qu'il faudrait dire, mais voilà ce qui m'entraînerait dans des tendresses."Décisive, parce que sans le discernement de M. Naudy, le directeur de l'école, qui l'orienta vers le lycée alors que ses origines sociales le destinaient plutôt à l'enseignement professionnel, rien sans doute de ses engagements ni de sonœuvre ne serait advenu. Boursier, Péguy poursuit un parcours sans faute jusqu'au baccalauréat. Le concours d'entrée à l'École normale supérieure se révèle un obstacle plus redoutable, et il doit s'y reprendre à trois fois pour être reçu, en1894. Le petit garçon studieux est devenu un jeune homme ardent, qui séduit ses camarades par sa personnalité puissante. Loin de s'enfermer dans l'étude, il se passionne pour le sort des hommes. En khâgne au lycée Lakanal, il fait une collecte auprès de ses condisciples pour les ouvriers en grève de Carmaux. La haute figure de Jaurès le fascine. À l'École normale supérieure, il est l'élève de Romain Rolland et d’Henri Bergson, qui ont une influence considérable sur lui. Nourri de la fleur de l'esprit classique en même temps que des généreux idéaux de l'esprit moderne, Péguy était appelé à concilier en lui les appels les plus divergents et à incarner la totalité de l'esprit français. Jean Jaurès, normalien, professeur de philosophie, est un intellectuel qui a décidé d'entrer dans l'action politique pour promouvoir son idéal de justice sociale. D'abord député de centre gauche, il adhère au socialisme à l'époque où ce courant de pensée, nourri des utopies de la première moitié du dix-neuvième siècle, n'a pas encore subi l'attraction du marxisme. A l'École normale supérieure, Péguy subit l'influence de ce grand aîné, relayée par celle de Lucien Herr, le bibliothécaire de l'École. Avec quelques camarades, il se livre à de grands débats d'idées dans sa chambre, baptisée la "thurne Utopie". Dès 1895, Péguy devient membre du parti socialiste. À l'École normale, il fonde un cercle socialiste et thésaurise des souscriptions pour un futur "journal vrai". Lucien Herr, bibliothécaire de l'École, de 1888 à 1926, l'appuie, et c'est avec le "caïman" de philosophie, Lucien Lévy-Brühl, dreyfusard de la première heure, qu'il s'engage. Il revendiquera bientôt lui-même un engagement dans l'Affaire, antérieur au "J'accuse" d'Émile Zola et à la pétition des intellectuels du douze janvier 1898.
"Mais sous le nom de l'histoire nous allions à tant de fiches que par l'autre bout d'impossibilité il nous devenait impossible d'établir même peut-être une grosse thèse. Toi qui passes toujours et qui ne pars jamais, O toi qui ne sais jamais rien de nos mensonges faux, O Meuse inaltérable, ô Meuse que j’aimais, quand reviendrai-je ici filer encore la laine ? Quand verrai-je tes flots qui passent par chez nous ?" En 1897 il publie sa première "Jeanne d’Arc" dédiée "à tous ceux qui seront morts pour l’établissement de la République socialiste universelle", pour aussitôt démissionner de l’École, se marier civilement, engloutir la dot de sa femme dans lacréation d’une librairie socialiste, devenir un ardent militant dreyfusard et bien sûr échouer à l’agrégation de philosophie et compromettre définitivement la carrière d’enseignant à laquelle il était promis. En 1900, refusant de se soumettre au diktat du congrès des organisations socialistes visant à sacrifier la liberté de la presse à l’unité idéologique, il rompt avec Lucien Herr et Jean Jaurès et se lance en solitaire dans l’aventure des "Cahiers de la Quinzaine" pour "dire la vérité, dire bêtement la vérité bête", dénoncer sans relâche "les arrière-pensées du monde moderne" fondé sur le règne implacable de l’argent, traquer l’idée de derrière la tête de la science moderne, combattre l’orgueil de l’historien fait Dieu, la terreur sociométrique des sociologues, pourfendre l’esprit du système et tous les ismes du parti intellectuel, alerter le siècle sur la menace totalitaire que font peser sur l’avenir ceux qui veulent "faire un cloître à l’humanité". Il va se battre alors aux frontières, il va se battre sur tous les fronts. On ne peut rien comprendre à la colère de ce "mécontemporain" si l’on sous-estime ce qu’a été "le plus grand événement de sa vie morale", son adhésion au socialisme. Il s’y est converti comme on entre en religion, une religion de salut temporel, une véritable mystique que l’affaire Dreyfus qui éclate en 1898 va porter à incandescence. C’est dans l’exaltation de ce qu’il appellera lui-même "un dreyfusisme forcené" que naît le Péguy combattant dont toutes les prises de position et tout le labeur d’écrivain seront animés par le seul désir de ne jamais en finir avec l’affaire Dreyfus. Il refusera l’amnistie que le parti veut accorder aux anti-dreyfusistes de gauche pour sauver son unité. Refuser l’amnistie, c’est pour lui la seule manière de "refuser l’amnésie". L’effritement progressif de son amitié avec Jaurès correspond à ce qu’il appellera dans "Notre jeunesse", "la décomposition du dreyfusisme en France", cas de la dégradation de la mystique en politique. L’affaire Dreyfus est le moment hautement symbolique où son socialisme peut tendre la main à la Jeanne chrétienne, où la solidarité des damnés de la terre peut s’ouvrir à la communion des Saints, où la vocation républicaine de la France peut contribuer à l’avènement du Royaume de Dieu.
"Permettez, dit-elle, que je voie ici encore un symbole, s'il est encore permis d'employer ce mot. Sous mon nom de Clio je n'ai jamais assez de fiches pour faire de l'histoire. O maison de mon père où j’ai filé la laine, où, les longs soirs d’hiver, assise au coin du feu, j’écoutais les chansons de la vieille Lorraine, le temps est arrivé que je vous dise adieu. Tous les soirs passagère en des maisons très nouvelles, j’entendrai des chansons que je ne saurai pas. Tous les soirs, au sortir des batailles nouvelles, j’irai dans des maisons que je ne saurai pas". Péguy s’était éloigné de la religion de son enfance qui lui avait enseigné la réalité de l’enfer éternel qui se présente comme l’effet d’une excommunication divine et qui a pour équivalent, dans l’ordre temporel, la misère qui exclut des humains de la cité terrestre. C’est pour sauver l’humanité de la misère que précisément il avait adhéré au socialisme. Le héros dreyfusard qu’il a été va progressivement entrer en contact avec la réalité de cet enfer contre lequel il a voulu mobiliser toutes ses forces. Par une double expérience. Celle de sa propre exclusion du monde moderne et celle de l’expulsion du monde moderne hors de la vie vraiment vivante. Au fil des années, il va éprouver dans sa chair ce qu’il appelle "l’enfer social moderne laïcisé", cette solitude où l’ont rejeté les modernes, ceux du parti socialiste et ceux du parti intellectuel. Le vingt-huit octobre 1897, il épouse civilement Charlotte-Françoise Baudouin, sœur de Marcel Baudouin, un de ses proches amis décédé, et s'installe avec elle au sept, rue de l'Estrapade. Ils ont quatre enfants. Le trente octobre 1897, il est promu sous-lieutenant de réserve. Un an plus tard, il fonde, près de la Sorbonne, la librairie Bellais, qui sert alors de quartier général au mouvement dreyfusiste. Son échec à l'agrégation de philosophie l'éloigne définitivement de l'université. Cependant, dès 1900, après la quasi-faillite de sa librairie, il se détache de ses associés Lucien Herr et Léon Blum et fonde dans la foulée les "Cahiers de la Quinzaine", au huit, rue de la Sorbonne, revue destinée à publier ses œuvres et à faire découvrir de nouveaux auteurs. Romain Rolland, Julien Benda, Georges Sorel, Daniel Halévy et André Suarès y contribuent. Son retour au catholicisme, dont il avait été nourri durant son enfance, a eu lieu entre 1907 et 1908. En juin 1910 paraît "Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc", qui s'inscrit dans la perspective d'une méditation catholique manifestant publiquement sa conversion. Plutôt que par le mot conversion qui sous-entendrait un rejet de sa vie passée, c'est par un approfondissement du cœur qu'il retrouve la foi.
"Sous mon nom de l'histoire je n'ai jamais assez peu de fiches pour faire de l'histoire. J'en ai toujours de trop. Maison de pierre forte où bientôt ceux que j’aime, ayant su ma partance, et mon mensonge aussi, vont désespérément, éplorés de moi-même, autour du foyer mort prier à deux genoux, autour du foyer mort et trop vite élargi". Ce qui fascine en elle le jeune Péguy, c'est son engagement solitaire au cœur de la mêlée. Bouleversée par le spectacle de la guerre qui ravage les campagnes, elle n'hésite pas à prendre les armes et à se lancer dans "la bataille humaine". La Jeanne de Péguy incarne à la fois la grandeur et les limites de l'engagement individuel. L'œuvre est dédiée à "toutes celles et tous ceux qui auront lutté contre le mal", et particulièrement à celles et ceux qui "auront connu le remède", c'est-à-dire le socialisme. Jeanne d'Arc était seule avec ses voix improbables pour combattre la violence, l'injustice, le pouvoir. Son action, toute éclaboussée de gloire, ne pouvait que sombrer dans l'échec et la mort dégradante. Péguy, lui, croit avoir trouvé dans le socialisme la panacée, et l'on sent dans sa pièce, en contrepoint à l'aventure tragique et singulière de la bergère guerrière, l'assurance de celui qui se sait partie prenante d'un grand mouvement collectif. À partir de 1911, Péguy qui est au tournant de la quarantaine, fait l'amère expérience des déceptions, des ratages et des critiques injustes des milieux académiques après les remous provoqués par l'essai polémique contre Fernand Laudet. Au milieu de tant de difficultés, s'ajoute en 1912, l'inquiétude provoquée par la maladie de Pierre, son second fils. Péguy fait alors le vœu de se rendre en pèlerinage à Chartres, du quatorze au dix-sept juin, parcourant cent quarante-quatre kilomètres en trois jours. Alain-Fournier l'accompagne sur une partie du chemin. C’est ce pèlerinage qui, par la suite, inspira l'œuvre,"Les pèlerinages de Chartres". Péguy célèbre avec flamme des valeurs qui pour lui sont les seules respectueuses de la noblesse naturelle de l'homme, de sa dignité et de sa liberté. D'abord, son humble travail, exécuté avec patience, sa terre, cultivée avec respect, sa famille. "En réalité, il n'y a qu'un grand aventurier au monde, c'est le seul père de famille".
"Quand il s'agit d'histoire ancienne, on ne peut pas faire d'histoire parce qu'on manque de référence. Quand il s'agit d'histoire moderne on ne peut pas faire d'histoire parce qu'on regorge de références. Quand pourrai-je le soir filer encore la laine ? Assise au coin du feu pour les vieilles chansons. Quand pourrai-je dormir après avoir prié ? Dans la maison fidèle et calme à la prière. Quand nous reverrons-nous ? et nous reverrons-nous ? O maison de mon père, ô ma maison que j’aime". Comme écrivain, Péguy adopte d'emblée une position anticonformiste. Pour lui, la personne de l'écrivain est multiple et différente de celle de l'homme. Ils ne coexistent ainsi pas dans la même temporalité et ne vivent plus de la même vie. Les étapes de la construction de la "personne" littéraire de Péguy jalonnent treize ans de publications, de "Jeanne d'Arc" à "Victor-Marie, comte Hugo", des œuvres de jeunesse à "Notre jeunesse".Les pseudonymes se multiplient dans les articles d'avant 1900: Pierre Baudouin, Jacques Daube, Jacques Lantier, Pierre Deloire et quelques-uns de ces noms reparaissent dans les premiers "Cahiers", inaugurés par une "Lettre du provincial adressée à Péguy", lettre supposée d'un lecteur, à laquelle il répond brièvement: l'auteur se construit un interlocuteur et mobilise son destinataire. À la fin de 1900, les "Cahiers" publient "Pour ma maison", puis "Pour moi". En octobre 1901,"Vraiment vrai" signé Péguy, expose le programme des "Cahiers". Enfin, "De la raison", en décembre 1901, préface admonestatrice aux écrits de Jaurès, fait entendre la voix de toutes ces figures, à la première personne du pluriel, pour avertir celui que les dieux perdent ou qui perd ses dieux. De même dans "Notre patrie", "Notre jeunesse". Rappelons que l'entreprise des "Cahiers" réunit une multiplicité d'auteurs. Ce pluriel est peut-être une fiction fondatrice de l'œuvre et la condition fixée à sa mission de chef de chœur assemblant les voix populaires et mystiques qui s'adressent aux puissants où vont prier Dieu ("Les Suppliants parallèles", 1905). "De Jean Coste" (1902) révèle alors où Péguy place sa légitimité. La misère, celle du gérant, est une grandeur de situation qui donne autorité à sa personne. "De Notre patrie" (1905) à "Notre jeunesse" (1910), un second système d'autorité reposera sur la dénonciation de l'adversaire que désigne déjà "Zangwill" (1904). Le monde moderne, dont "la pensée de derrière la tête", formulée alors par Hippolyte Taine et Ernest Renan, est de s'attribuer toute légitimité grâce à la science déterministe. L'enjeu de cette bataille, la conquête du temps.
"Voilà où ils m'ont mis, avec leur méthode de l'épuisement indéfini du détail, et leur idée de faire un infini, à force de prendre un sac, et d'y bourrer de l'indéfini. Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle. Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre. Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre. Heureux ceux qui sont morts d'une mort solennelle. Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles". Péguy a toujours affirmé qu'il n'avait jamais varié. Sa personne finit par comprendre ainsi "l'immense océan de sa silencieuse race", tous les français illettrés, fils d'Adam à qui parlait Dieu et qui parlent Dieu en France et en vers avec "Le Porche du mystère de la deuxième vertu" en 1911, "Le Mystère des saints innocents" (1912), "La Tapisserie de sainte Geneviève" (1912), "La Tapisserie de Notre-Dame" (1913) et enfin les quatrains d'"Ève" (1913). Parallèlement, les œuvres en prose: "Victor-Marie, comte Hugo" ( 1910), "la Note sur M. Bergson" ( 1914), qui concerne aussi Descartes, et la "Note conjointe sur M. Descartes" (1914) qui parle de Bergson, délimitent le terrain stratégique où Péguy se place enfin. Le présent, neuf, jaillissant, déshabitué du passé et des programmes intellectuels d'un avenir tout fait. L'homme du présent, éternellement jeune, est aussi l'homme des légendes, l'homme de la mémoire non écrite, de l'instinct vital et de l'intuition, sa personne s'est "incarnée" dans un peuple élu, dans un moment ressenti comme sacré, le présent, dont il est le témoin sacrificiel et le combattant. S’il est un trait qui caractérise Péguy, c’est son patriotisme. Loin d’être une vague abstraction ou une idéologie, il procède de l’étroite imbrication des intérêts spirituels et de leur enracinement dans la vie d’une nation. "Car le spirituel est lui-même charnel, et l’arbre de la grâce est raciné profond, et plonge dans le sol, cherche jusqu’au fond". Péguy n’est pas nationaliste car pour lui, la nation ne constitue pas l’horizonin dépassable de l’homme: "La patrie n’achève pas l’homme, elle le forme et le protège des destins qui la dépassent".
"Dans sa propre chair d’homme, devant la mort, instantanément il venait de connaître ce que c’est que la faiblesse et que l’infirmité de toute chair d’homme, la faiblesse, l’infirmité de la chair d’homme. Heureux ceux qui sont morts car ils sont retournés dans la première argile et la première terre. Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre. Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés". Péguy fait partie de l'une des dernières générations à avoir fréquenté la classe de Rhétorique. S'il s'est révolté contre le formalisme et ses exercices vains, il a souvent affirmé, en ancien boursier, son idéal des humanités pour tous. À l'art de penser et de parler, cette discipline alliait un imaginaire humaniste et politique. La situation de Péguy est d'autant plus intéressante qu'il était contemporain des réformes de l'enseignement et des recherches modernes sur le style. Lui aussi s'est interrogé sur ce qu'est un style singulier, subvertissant le goût classique prédominant à l'école, autant que les méthodes positivistes. Dans sa prose torrentielle, l'éloquence apparaît à la fois comme l'ennemie et le vecteur de l'expressivité. Qu’on ne s’y trompe pourtant pas, quand Péguy parle de "style", le mot ne signifie pas chez lui le sens assez vague de "manière d’écrire". Dans une étude approfondie des apparitions de ce terme dans les "Cahiers" et des variations sur la formule "le style, c’est l’homme". Dès lors, il ne désigne jamais d’abord un ensemble de procédés valant inscription littéraire, ni même un ensemble d’habitudes linguistiques valant signature personnelle, mais bien un "ton" plus qu’une "forme". Comme toute réflexion moraliste, celle de Péguy s’appuie sur des "lieux", à ceci près que ces lieux n’en sont pas toujours, dès lorsqu’ils s’organisent en un système de contre-valeurs jetées à la face de la contemporanéité. Il importe pour lui que sa prose ne trahisse pas ce qu’il veut toujours être et paraître: un représentant du peuple. Étrange revendication d’une posture de porte-parole qui s’accommode de la construction d’un personnage d’homme en marge, voire d’homme au ban. On ne le donc dira jamais assez. L’écriture de Péguy est largement polémique. Son horizon, c’est le pamphlet. Son arme, plus encore que l’allusion qui assoit son autorité, ce sera l’ironie qui mine celle de l’adversaire et l’humour qui fait du lecteur un complice. Si Péguy a fait des concessions à l’éloquence, il a voulu tenter de se garder de son double caricatural: la grandiloquence. Y est-il parvenu ? Pas toujours. Conséquence du recours au registre mystique.
"Voyez ce que c’est que notre chair, et notre tentation. Il faut veiller. Il faut prier. On n’est jamais tranquille. On n’a jamais un moment de tranquillité, un moment de tranquille. Moi-même votre frère je ne suis jamais tranquille. Car le surnaturel est lui-même charnel. Et l’arbre de la grâce est raciné très profond. Et plonge dans le sol et cherche jusqu’au fond. Et l’arbre de la race est lui-même éternel. Et l’éternité même est dans le temporel. Et l’arbre de la grâce et l’arbre de nature, ont lié leurs deux troncs de nœuds si solennels, ils ont tant confondu leurs destins fraternels. Que c’est la même essence et la même stature". Péguy a cette destinée singulière d'être, parmi les grands écrivains du XXème siècle, celui qui, de son vivant, a été enseveli sous le plus lourd silence de la critique, et qui, depuis sa mort, a provoqué la plus abondante foison d'articles et de volumes. Au final, sa pensée, indissociable du personnage tant il a voulu la vivre profondément, demeure une boussole pour notre temps. Il s’attache aux continuités de notre histoire. Il est celui qui voit dans la méritocratie républicaine la poursuite de l’œuvre monarchique, là où beaucoup d’idéologues s’efforcent d’y dresser une antinomie. Il conçoit la patrie comme l’enracinement des valeurs spirituelles dans une terre charnelle et lui accorde un amour de préférence sans pour autant lui conférer le statut d’idole qui embrasse toutes les dimensions de la personne. Il reste enfin un modèle de ténacité, de liberté et de courage pour avoir inlassablementre cherché la vérité, parfois au prix douloureux de ses amitiés, et incarné ses convictions jusqu’au sacrifice suprême.Au cours de ses années d'intense création littéraire, Charles Péguy est en proie à l'exaltation du poète, mais aussi à des tourments intérieurs. Épris de Blanche Raphaël, une jeune agrégée d'anglais fréquentant la boutique des "Cahiersde la quinzaine", l'écrivain choisit de combattre cette passion par fidélité à sa femme et à sa foi. Il en souffre beaucoup, comme en témoignent les quatrains de "La Ballade" du cœur qui a tant battu, demeurés longtemps inédits. Mais ce renoncement est aussi une fidélité à soi-même, qui porte ses fruits. La cohérence entre la vie et la pensée de Péguy assure la portée de son œuvre. Lieutenant de réserve, il part en campagne dès la mobilisation en août 1914, dans la 19ème compagnie du 276ème régiment d'infanterie. Il meurt le cinq septembre, en Goële, près de Meaux, lieu des combats de la bataille de l'Ourcq à la veille de la première bataille de la Marne, tué d'une balle au front, alors qu'il exhortait sa compagnie à ne pas céder un pouce de terre française à l'ennemi. Il serait mort, selon Victor Boudon, l'un de ses camarades de combat présents à ses côtés, en disant: "Oh mon Dieu, mes enfants". Mémoire des hommes.
Bibliographie et références:
- Jean Bastaire, "Cahier Charles Péguy"
- Marie Boeswillwald, "Comprendre Péguy"
- Robert Burac, "Charles Péguy, la révolution et la grâce"
- Bernard Collignon, "Pourquoi ont-ils tué Péguy ?"
- Maurice David, "Initiation à Charles Péguy"
- Matthieu Giroux, "Péguy, un enfant contre le monde moderne"
- Daniel Halévy, "Charles Péguy et les Cahiers de la Quinzaine"
- Jean-Pierre Rioux, "La mort du lieutenant Péguy"
- Alain Finkielkraut, "Le mécontemporain, Péguy, lecteur du monde"
- André Robinet, "Métaphysique et politique selon Péguy"
- Jean-Noël Dumont, "Péguy, l'axe de détresse"
- Alexandre de Vitry, "L’individualisme civique de Charles Péguy"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Pâles deviennent tous mes rêves, jamais il n'y eut de fin plus triste dans mes livres de poèmes, la vie doucement coule. Je sais qu'il me faudra mourir bientôt et pourtant tous les arbres brillent après le baiser de juillet longtemps désiré. La nuit est veloutée et tendre, telle une rose. Viens, donne-moi tes mains, mon cœur bat, il est tard et à travers mon sang, vaque la nuit ultime qui va et vient, sans bornes, et sans fin, comme une mer. Et puisque tu m'as tant aimée, cueille donc la joie suprême de ton jour, et donne-moi cet or que nul nuage ne trouble". Lors de son discours du vingt novembre 2003, pour l’acceptation du prix Nobel de littérature, Elfriede Jelinek fit un vibrant hommage à Else: "Écolière, j’ai adoré la stature extravagante, exotique et bariolée d’Else Lasker-Schüler. Je voulais à tout prix écrire des poèmes comme elle, même si je n’en ai point écrit, elle m’aura beaucoup marqué". Démente ou extralucide, Else Lasker-Schüler (1869-1945) aura enflammé son siècle, et aura été le porte-parole de l’expressionnisme allemand. Gottfried Benn, amant puis ennemi car rallié au nazisme, dira d’elle, "ce fut la plus grande poétesse lyrique que l’Allemagne est jamais eue". Karl Kraus, l’avait désigné comme "la plus forte et la plus impénétrable force lyrique en Allemagne". Ceci pour situer l’immense Else. Elle était maigre et ses yeux étaient immensément tendus vers vous. Une force terrible émanait de sa personne. Else Lasker-Schüler envoûte ou fait jaillir la haine par sa vie provocante. Elle mendiera une partie de sa vie pour se nourrir, elle fera exploser les valeurs bourgeoises et la forme poétique. Peintre, poète, meneuse ardente des causes intellectuelles, amante passionnée, elle reste une comète foudroyante passée dans notre ciel. Nous n’en avons pas encore pris toute la mesure immense. Le début du siècle à Berlin, c’est elle qui l’a façonnée. Ses amis qu’elle vit souvent mourir, Georg Trakl, Franz Werfel ou Franz Marc, bien d’autres encore sont le bord de sa route. Une première génération se fit décimer pendant la première guerre mondiale, une deuxième par le nazisme. Else vit tout cela. Perte et absence, exil et projections bibliques feront le fondement de son œuvre. "Une Sapho qui aura traversé de part en part le monde" dira d’elle Paul Hille son ami le plus proche. Ce nouvel ange bleu sera la madone des cafés littéraires et tous les hommes devinrent des professeurs "Unrat". Elle sera à jamais le prince de Thèbes ou une femme prise dans le tragique entre Berlin et Jérusalem. Sa terre d'exil sera sa terre de renaissance.
"Le printemps nous contemple de sa lumineuse majesté. Tu me cueilles une fleur en guise de salut, et moi, je l'aimais déjà quand elle n'était que graine. Du lointain pays de la nuit, des harmonies se pressent, s'enflent. Je fais le pas. Je serai la vie, vie blottie contre vie. Quand au dessus de moi des astres édéniques berceront leurs premiers humains. Tes yeux se posent sur les miens, jamais ma vie n’eut tant de chaînes". Else était tout entière dans ses jeux de rôle, elle se faisait appeler le jaguar ou "le prince de Thèbes" et baptisait tout son entourage de nouveaux noms. Franz Marc était le "Cavalier bleu", Karl Kraus, "le Dalaï-Lama", Gottfried Benn, "Giselheer le Barbare", Georg Trakl était "le cavalier en or", Franz Werfel "le prince de Prague", Peter Hille, "Saint-Pierre", et Oskar Kokoschka, "le troubadour ou le géant". D’autres encore se firent totémiser de ces noms étranges venus d’autres planètes. Ses amis furent foison, parfois aussi amants, le plus souvent égaux et amis: Gottfried Ben, Georg Grosz, Karl Krauss, Murnau, Trakl, Werfel, Marc, Peter Hille, Kokoschka, Richard Dehmel, Alfred Döblin, Tristan Tzara, Gropius, Walter Benjamin, Martin Buber, mais la liste est longue, tant était foisonnante cette ville de Berlin sous son versant bohème, avec tous ces cafés où l’on refaisait l’art et le monde. Elle se promenait dans les rues de Berlin accoutrée en Prince de Thèbes. Elle a dit "si j’avais été un homme, j’aurais été homosexuel", car elle allait creuser la part féminine de ses amants au tréfonds d’eux-mêmes. Elle restera une pure hétérosexuelle, bien complexe toutefois avec son côté dominateur et homme. Là, à Berlin, se sont constitués alors les mouvements picturaux essentiels, der "Brücke" (1905-1913) et des "Blauen Reiter" (1911), l’expressionnisme, et le Bauhaus (1919), le mouvement Dada venant de Suisse avec Tzara (1918), et ce que l’on a désigné comme les "Berliner Secessionisten". Des peintres comme Oskar Kokoschka, Emil Nolde, Ludwig Meidner, August Macke, Paul Klee, Franz Emil Marc, Ernst Ludwig Kirchner, Karl Schmidt-Rottluff, Wassily Kandinsky, ont fait alors revivre les couleurs de la peinture et changer le cours de l’art. Ils figureront tous sur la liste des artistes dégénérés dressés par le nazisme. L'art contre les armes.
"Vois-tu mon amour, ma vie se perdre dans tes yeux. Jamais ne fut si profondément en toi, si profondément désarmée. Et parmi tes rêves ombreux mon cœur d’anémone boit le vent aux heures nocturnes, Et je chemine en fleurissant par les jardins paisibles de ta solitude". Cette poursuite du monde de l’invisible, du monde magique derrière le réel, l’intrusion des bêtes métaphysiques, la découverte réelle de l’âme humaine, avaient trouvé en Else sa théoricienne car cela, elle l’avait déjà intégré dans ses textes. Cette parole de Paul Klee résume la philosophie des mouvements: "L’art ne doit pas reproduire le visible, mais rendre visible l’invisible". Croqueuse sincère d’hommes, elle jouait d’eux et d’elle, et tombait pourtant amoureuse à chaque fois. Et elle écrivait des poèmes pour eux tous. Elle rayonnait alors auprès d’eux, tant l’immensité de ses dons, sa passion ardente, étaient éclatants. Elle sera donc la figure de proue de l’avant-garde de ce Berlin du début du vingtième siècle, avec sa bohème, ses cafés bohèmes où l’on réinventait le monde à venir. Ce ne fut pas le monde lumineux de Franz Marc ni le monde énigmatique des expressionnistes qui advint, ce fut la peste brune de Hitler. Elle l’avait pressentie et s’enfuit dés 1933. Élisabeth (Else) Schüler était née le onze février 1869 à Eberfeld, aujourd’hui Wuppertal, cadette de six enfants. L’ombre du père jovial et d’une mère difficile pèse sur elle. Fille rebelle, elle quitte à onze ans l’école qui l’ennuyait profondément. Maladive, feignant de l’être, elle poursuit ses études à la maison. À vingt-six ans, elle se marie avec un docteur Berthold Lasker bien plus âgé qu’elle. Ainsi elle prend ses distances avec sa famille de banquiers et elle peut enfin fuir la petite vie de province. Elle est enfin rendue à Berlin qui la fascine. Là elle suit des cours de peinture de Simon Goldberg et fonde un atelier. Elle va alors se lancer à corps perdu dans une vie de bohème. Elle rencontre peintres, musiciens, écrivains et devient vite le pivot d’une vie violente et exaltante dans cette nouvelle communauté. Avec la flamme noire et la passion d’une Marina Tsétaëva, toutes deux pas très jolies, elle embrase son milieu d’intellectuels excentriques. Un enfant, Paul, de père inconnu car Else n’en dira jamais le nom, lui naît le quatre août 1899, et son mari accepte alors de le reconnaître.
"La nature m'entoure de sa beauté et dans la nuit, tes yeux brillent. Je sais qu'il me faudra mourir bientôt et pourtant tous les arbres brillent après le baiser de juillet longtemps désiré, pâles deviennent tous mes rêves, jamais il n'y eut de fin plus triste dans mes livres de poèmes". Mais le couple est brisé et divorce en 1900, et Else poursuit seule sa vie de danse au-dessus des volcans. Elle est désormais sans ressources et ne survit que par l’aide de ses amis, dormant sur les bancs publics ou ceux des gares, squattant alors des chambres, mangeant rarement. Elle vivait de lectures, de mendicité auprès de ses amis, de performances et de conférences. En 1913, Karl Kraus lance un appel au secours dans sa revue célèbre "Der Fackel", pour la soutenir matériellement. Son œuvre est sa vie, et sa vie son œuvre. Poésie et vie ne faisaient qu’un pour elle, les gouffres qui toujours s’effondraient entre ces deux domaines et ne se laissaient point enjamber. Ceci faisait alors les douleurs et les confusions de son moi. Elle va se lier avec le cercle de poètes de Peter Hille et publia "Stryx", son premier recueil de poèmes très mal reçue par les critiques car trop étrange et énigmatique. Elle partagea bientôt l’existence de Herwarth Walden, Georg Levin de son vrai nom et se maria en 1901 avec lui. Il était éditeur de la revue expressionniste "Der Sturm" qu’elle va alimenter et fondateur de la galerie du même nom. Walden fit se rencontrer à Berlin toute l’avant-garde européenne et se fit l’éditeur de celle-ci. Une pièce de théâtre d’Else "Die Wupper" parle de cette période de basculement. En 1912, après avoir divorcé de Walden après deux ans de séparation, elle se lia avec Gottfried Benn. Mais le tournant de son œuvre vient du choc de la mort tragique le sept mai 1904 de son ami le plus intime, Peter Hille, qui fut aussi son mentor. Un courant mystique l’envahit désormais qui se traduira par l’écriture des ballades hébraïques et sa plongée profonde dans les contes orientaux. "Mon cœur" et sa transformation en "Prince de Thèbes" seront sa rédemption. En 1913, elle voyagera à Saint-Pétersbourg et Moscou. Quand la première guerre mondiale éclate, elle pressent la mise au tombeau de la culture européenne et farouche pacifiste, elle s’enfuit en Suisse où elle côtoie le mouvement dadaïste. En 1920 elle sort de l’anonymat avec la publication de six volumes de poèmes, des livres avec ses lithographies ("Thèbes"), et l’admiration du metteur en scène Max Reinhardt qui monte ses pièces, ses dessins sont exposés.
"Je suis l'ultime nuance de l'abandon, il n'y a plus rien après. Rien sauf ta beauté intemporelle. Tu me cueilles une fleur en guise de salut, et moi, je l'aimais déjà quand elle n'était que graine. Pourtant je sais qu'il me faudra mourir bientôt. Mon souffle plane sur les eaux du fleuve de Dieu, sans bruit je pose mon pied sur le chemin qui mène à la demeure éternelle". Elle est alors intronisée chef de l’expressionnisme. Mais au lieu de rentrer dans ce nouveau rôle, elle reste une clocharde refusant tout ordre établi. La mort de son fils Paul de tuberculose, en 1927, la foudroie et elle commence à se retirer du monde. Scandaleuse elle était pour tous, et les nazis la qualifièrent de "juive pornographique" et voulaient sa tête. Elle avait toujours su que la bête immonde viendrait la dévorer, alors elle émigra en Suisse à Zürich, en avril 1933. En 1932 elle avait reçu le grand prix de littérature Kleist. Sa nationalité allemande lui sera retirée en 1938. Berlin se changea peu à peu en Jérusalem, elle se replongea dans sa culture juive et biblique. Et après des allers retours en Palestine en 1934 et 1937, elle s’y fixa en 1939 à plus de soixante-dix ans. De l’holocauste subi par son peuple, passe des thèmes bibliques et l’exaltation du moi "Ich und ich". "Je vais au jardin de Gethsemani et prier pour vos enfants". La terre sainte ne fut pas à la hauteur de ses espérances, et là aussi pauvre et solitaire, elle survivait par la lecture, la première autorisée en juillet 1941 à soixante-douze ans, de ses poèmes et par une bourse d’un tout petit éditeur, Salman Schocken. Elle vivait au milieu d’illusions, de ses délires, elle écrivait des lettres folles à Goebbels, à Mussolini, pour sauver son peuple, de son immense solitude. L’ingratitude la blessa profondément. Ses appels incessants pour faire la paix entre arabes et juifs étaient fort mal reçus. Et quand elle allait alors dans les synagogues orthodoxes elle s’asseyait toujours parmi les hommes. Ses derniers textes, "Mon piano bleu" (1943) paru à moins de quatre cents exemplaires en tout et pour tout, et "je et je" ne fus pas compris du tout. Else Lasker-Schüler mourut d’une crise cardiaque le vingt-deux janvier 1945 au matin, et elle fut alors enterrée sur le mont des Oliviers.
"Quand le jour tombe, je revis en te contemplant dans la galaxie. En secret la nuit, je t'ai choisi entre toutes les étoiles. Et je suis éveillée, fleur attentive dans le feuillage qui bourdonne. Nos lèvres veulent faire du miel, nos nuits aux reflets scintillants sont écloses. À l'éclat bienheureux de ton corps, mon cœur allume la flamme embrasant le ciel, tous mes rêves sont suspendus à ton or, je t'ai choisi parmi toutes les étoiles". Comment se meut la poésie d’Else Lasker-Schüler ? Elle parle surtout d’atmosphères, de lune, de bougies, d’amour qui ne vient pas ou qui ne comprend pas. La nuit est omniprésente, les lettres envoyées ou reçues sont là reprises, des dessins aussi. Le silence et la nervosité extrême aussi. Le café semble imbibé ses ratures et ses écritures. Tous les contes bibliques et ceux de l’Orient sont près d’elle et lâchent leurs démons. Les mots sont réduits à l’essentiel, à leur dureté, pour capter alors correctement les instants de vie, donc ses poèmes. Le souvenir des amis, des tableaux, poussent leurs stridences en elle. Les amants sont penchés sur elle, surtout ceux qui ont fui. L’obsession de quelques mots est toujours au bout de son crayon: lune, bleu, âme, pleurs, douleur, vie, mort qu’il faut consoler, étreinte et baisers, étoiles, frontières perdues, cœur, sang, ange, douceur, monde. Sans arrêt ces mots reviennent et se mélangent sans souci de faire de belles métaphores. Else n’est pas un livre d’images, mais un livre de vie. 'Le prince de Thèbes'" voyait plus loin que tous. Plus qu’un peintre, un poète, un dramaturge, elle fut la première à réaliser ce que l’on appelle ainsi aujourd’hui des performances, mêlant les arts, dansant sur ses textes en s’accompagnant de clochettes, et parlant une langue inventée, la langue de l’origine. Elle fut méprisée, accusé de grossièreté, on riait d’elle, de ses chaussures bizarres de ses chapeaux de mauvais goût, mais on l’admirait aussi passionnément. Elle ne savait ni vivre ni mourir, mais vociférer sans raison et tendre vers la dure vérité au travers des mensonges. Personne ou presque ne l’écoutait.
"À l'ombre de tes rêves, la nuit venue, mon cœur d'anémone s'abreuve de vent. Mais tu ne vins jamais avec le soir, j'étais assise en manteau d'étoiles. Quand on frappait à ma porte, c'était le bruit de mon propre cœur. Maintenant le voilà suspendu à tous les montants de porte, à la tienne aussi". Elle reste cet être tout à fait énigmatique et tragique qui réalisa alors sans doute le mieux cette fusion entre la judaïté et la source allemande expressionniste. Ce conflit de ses deux racines l’aura écartelé. Elle était "le Prince de Thèbes" exilé sur cette terre. On pourrait dire qu’Else Lasker-Schüler vécut comme une Allemande à Jérusalem. Le cas tient du paradoxe en ce sens que Else Lasker-Schüler avait vécu comme une Orientale à Berlin, se faisant appeler Prince Youssouf, prétendant être née à Thèbes en Égypte et déambulant, vêtue de pantalons bouffants, un poignard à la ceinture. Son écriture témoignait également de sa fascination pour un Orient mythique, mais aussi pour l’histoire et la terre du peuple hébreu comme le reflète le titre du recueil "Ballades hébraïques". Toutefois, comme chacun sait, il y a souvent loin de l’imagination à la réalité, et pour Else Lasker-Schüler le choc fut rude. Il faut dire à la décharge de l’écrivain qu’elle n’avait pas choisi de s’installer en Palestine mais fut plutôt victime d’un fâcheux concours de circonstances. Else Lasker-Schüler, que ses origines juives mettaient en péril, décida en 1933 de quitter l’Allemagne pour la Suisse. C’est au cours de cet exil de six ans qu’à l’invitation d’un couple de mécènes, elle se rendit pour la première fois en 1934 dans cette Terre promise où la conduisait depuis toujours son imagination poétique. Le premier voyage fut un émerveillement. E. Lasker-Schüler avait le sentiment de voir renaître un pays où couleraient bientôt le lait et le miel. Elle avait choisi de fermer les yeux sur les réalités les plus dérangeantes pour rédiger à son retour "Le pays des Hébreux", et en faire un hymne à la terre d’Israël. Malgré l’enthousiasme, Else Lasker-Schüler était en effet rentrée à Zurich car elle avait compris au cours de ce voyage qu’elle était avant tout européenne dans l’âme, qu’elle avait besoin des théâtres, des cinémas, de la presse et de toute cette vie intellectuelle que la Palestine d’alors ne pouvait lui offrir. Au cours d’un second voyage en 1937, le rêve avait commencé de se fissurer. Else Lasker-Schüler avait été agacée par le vacarme des rues de Jérusalem et davantage encore par la plus totale indifférence des autorités culturelles sionistes à sa personne.
"Et je traverse, florissante, les jardins de ta paisible solitude. Rose de feu qui s'éteint entre les fougères dans le brun d'une guirlande. Je fis pour toi le ciel couleur de mûre avec le sang de mon cœur. Mais tu ne vins jamais avec le soir, je t'attendais, debout, chaussée de souliers d'or". Elle accepta pourtant la proposition d’un troisième voyage en 1939 qui s’avéra être un voyage sans retour puisque, en raison de l’imminence de la guerre, l’écrivain n’obtint pas l’autorisation de regagner la Suisse. C’est donc une femme fatiguée, à la santé chancelante et éprouvée par la vie, qui s’installa alors contre son gré en 1939 à Jérusalem. Très vite, Else Lasker-Schüler prit en grippe le lieu de son nouveau séjour. Elle se plaignit des rigueurs du climat, de la rudesse des mœurs, de l’inconfort de son logement, de la pauvreté de la vie culturelle et de la misère qui l’environnait dans les rues de Jérusalem. C’est ainsi que le pays qui lui avait inspiré tant de livres depuis les Ballades hébraïques jusqu’au Pays des Hébreux devint son dernier rêve brisé. Elle trouva donc refuge dans la culture allemande et, au lieu de s’ouvrir à son pays d’accueil qui possédait déjà une vie littéraire non négligeable grâce à l’immigration d’écrivains venus d’Europe de l’Est comme Gershon Schofmann ou Samuel Yosef Agnon, elle décida de continuer à mener à Jérusalem la vie d’une femme de lettres allemande. Malgré sa vue qui déclinait et un bras endolori par l’arthrose, celle qui n’avait vécu que par et pour l’écriture, décida de réunir autour d’elle dans un cercle littéraire germanophone ses compagnons d’infortune. Le cercle fut baptisé "Der Kraal". Le plus souvent, les réunions du Kraal prenaient la forme de soirées littéraires au cours desquelles Else Lasker-Schüler et ses invités lisaient alors à l’intention du public des extraits de leurs œuvres. Else Lasker-Schüler avait un temps envisagé de recevoir le public et ses invités dans sa chambre mais l’idée manquait par trop de réalisme. Comme les autorités culturelles sionistes ne souhaitaient pas offrir une tribune à des intellectuels allemands, Elle dut alors faire du porte-à-porte.
"Toujours, toujours j'ai voulu te dire tant d'amour. Il tombera un grand astre dans mon sein, nous veillerons la nuit, et prierons en des langues, sculptées comme des harpes. La nuit nous nous réconcilierons, tant que Dieu nous inonde. Nos cœurs sont des enfants, qui, pleins d’une douce langueur, voudraient reposer". Si Else Lasker-Schüler semble ne s’être jamais vraiment réconciliée avec sa terre d’accueil et trouva jusqu’au bout des mots très durs pour parler de Jérusalem et de ses habitants, on ne peut pas dire pour autant que ces années en Palestine furent un échec. Ce serait méconnaître la sublimation littéraire de l’épreuve. Le recueil "Mon piano bleu", publié en 1943 apparaît ainsi comme une variation poétique sur le thème de l’exil. Au-delà de Jérusalem, dans ce recueil, c’est le monde lui-même qui apparaît comme le lieu de l’exil. Il n’existe nulle part sur cette terre de havre de paix, il n’y a pas de terre d’asile, d’où la nécessité de porter son regard plus loin. Au terme d’un long chemin, Else Lasker-Schüler était parvenue à la conclusion que le paradis qu’elle cherchait depuis toujours n’était pas de ce monde. La foi lui apparaissait désormais comme l’unique chemin conduisant au salut, d’où la tonalité profondément religieuse de ce dernier recueil dans lequel la poétesse supplie Dieu de l’arracher à son exil terrestre. Ceux qui ont connu l’écrivain dans ses dernières années parlent de ses absences, de ses monologues étranges avec des créatures invisibles. Il semble, en effet, qu’elle n’était déjà plus de ce monde, qu’elle ne l’habitait plus que physiquement, en pensées elle était déjà ailleurs. Nul doute que nombreux furent les juifs immigrés qui se sentirent déracinés voire en exil en terre d’Israël, mais rares furent ceux qui eurent le courage de l’écrire. Elle est devenue une légende passée un jour près de nous.
"Nous scellerons le jour dans le calice de la nuit, je suis sans attache, partout il y a un mot de moi.car j'ai toujours été le prince de Thèbes. Et nos lèvres veulent se trouver, pourquoi hésites-tu ? Mon cœur n’est-il pas proche du tien, ton sang me rougissait toujours les joues. La nuit nous nous réconcilierons, si nous nous caressons, nous ne mourrons pas". Son grand-père était un grand rabbin vénéré, ses parents des juifs parfaitement assimilés, elle sera la folle égérie d’un Berlin d’entre les guerres où se construisait la nouvelle modernité. Recluse encore plus misérable à Jérusalem, elle détestait tout ce que l’on avait écrit sur elle et ne rêvait que de revoir Berlin, comme avant. Elle que personne n’invitait plus rêvait ceci: "Dieu vint et me dit je t’invite. J’étais assise autour d’une table immense, à côté se tenait l’ange Gabriel et il me tendit un rôti de la main de ma mère. C’était à peu près le plumpouding, que nous mangions à la maison". Else avait un mysticisme intérieur qu’elle projetait sur les gens aimés et aussi sur la mort. Son art aura fusionné l’expérience juive et la haute culture allemande, l’émancipation féminine jusqu’à la provocation, la mutation du monde avec son individualisme forcené. Cette étrange étoile fit le passage de Berlin à Jérusalem où elle finit sa vie, refusant toute traduction de ses textes en hébreu: "Mes poèmes sont assez juifs en allemand" et ayant une attitude libre envers la religion, scandalisant ainsi jusqu’à son dernier souffle. Elle ne parlait ni le yiddish, ni l’hébreu car pour elle le sens des prières n’avait pas besoin de compréhension. Très belle étoile filante, Else a apporté à la poésie son sens des images son baroque expressionniste. Ses dessins étranges, ses lettres exaltées, ses poèmes surprenants et profonds entre rêves fous et angoisses laissent une trace inaltérable. Cette rebelle absolue contre tout ordre bourgeois ou matrimonial est une épée flamboyante dans la chair du siècle. Cette énergie volcanique a marqué au fer rouge son temps et les hommes qu’elle a calcinés. Else fut cette clocharde céleste qui à Berlin se cachait sous les balcons pour que ses parents au ciel ne la voient pas dans sa misère. Elle n’aura pas raté sa vie. Le scandale, c’était les autres qui ne l’ont pas comprise. Pauvre, elle fut, émancipée. Petite étoile et grande comète, elle continue de déambuler en nous avec ses vêtements orientaux. Elle croyait fortement à la force des mots et elle avait aboli toute frontière entre réalité et visions. Briseuse de tabous, elle aura cassé le tabou du monde réel. Le sérail de ses rêves et de sa poésie sont nos oasis. Belle et obscure reste sa poésie. "Mes poèmes sont impersonnels, ils doivent toujours inspirer les autres. Je sais que je vais bientôt mourir. Je suis l'ultime nuance de l'abandon, il n'y a plus rien après".
Bibliographie et références:
- Franz Baumer, "Else Lasker-Schüler"
- Sigrid Bauschinger, "Else Lasker-Schüler"
- Paul Cassirer, "Le Prince de Thèbes"
- Benoît Pivert, "Terre d'exil, terre de renaissance"
- Itta Shedletzky, "Else Lasker-Schüler"
- Paul Tischler, "Else Lasker-Schüler"
- Walter Fähnders, "Else Lasker-Schüler"
- Iris Hermann, "Else Lasker-Schülers"
- Erika Klüsener, "Else Lasker-Schülers"
- Friedrich Pfäfflin, "Else Lasker-Schüler"
- Margarete Kupper, "Else Lasker-Schüler"
- Caroline Tudyka, "L'exil d'Else Lasker-Schüler"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"La vie est une côte. Tant qu'on monte, on regarde le sommet, et on se sent heureux mais, lorsqu'on arrive en haut, on aperçoit tout d'un coup la descente, et la fin, qui est la mort. Ça va lentement quand on monte, mais ça va vite quand on descend. À votre âge, on est joyeux. On espère tant de choses, qui n'arrivent jamais d'ailleurs. Au mien, on n'attend plus rien que la mort". "Il a le faciès d'un petit taureau breton", disait de lui Flaubert. Il en avait la force en tout cas, les épaules, le regard fier. Comme lui, il n'a vécu que pour créer. Il n'a pas aimé une femme, mais toutes les femmes, et avant tout sa mère. Il a été formé par la femme, a vécu d'elle et pour elle, a été poussé à la célébrité par des milliers de lectrices bourgeoises, genre nouveau qui apparut en France vers 1848. Disgrâce suprême enfin, il est mort de la femme sans avoir réellement cru en elle. La Manche brasse ses galets, détrempe le pays de Caux, province de craie et d’aquarelle. Celles de Gustave de Maupassant révèlent un tempérament d’artiste qui trompa vite ses espérances, à défaut d’un génie qui échoit à son fils. Guy de Maupassant naît le cinq août 1850 en Normandie, sans qu’on sache encore si ce fut à Fécamp, au Bout-Menteux, ou au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arque, ou enfin à Sotteville, près d’Yvetot. Laure, sa mère, cavalière émérite, férue de littérature, fume des cigarettes qui n’apaisent pas ses nerfs délicats, passe pour une excentrique, de grèves en pommeraies, bref ne semble pas être n’importe qui et ne saurait se résoudre à vivre n’importe où. Elle voulait une particule, une demeure imposante où poser son berceau, la voilà servie. Le soleil chauffe la pierre grise et les briques roses du château, détache sur fond d’azur les feuilles des hêtres qui bordent l’allée quand Guy pousse ses premiers cris, à huit heures du matin. Dans la chambre ronde baignée de lumière, le docteur Guiton s’empare du nouveau-né, le place alors entre ses genoux puis commence à lui pétrir le crâne avant de déclarer à la jeune accouchée dont les grands yeux bleus le considèrent:"Vous voyez, madame, je lui ai fait la tête ronde comme une pomme qui, soyez sûre, donnera plus tard un cerveau très actif, et sûrement une intelligence de premier ordre". En attendant de mûrir, Guy, ondoyé, baptisé, n’égaie pas longtemps le bonheur de seconde zone où s’enlisent ses parents. Lorsqu'ils décidèrent de se séparer à l'amiable, alors qu'il était encore tout enfant, c'est à sa mère que Guy, avec son jeune frère Hervé, fut confié, et c'est sa mère qui veilla, un peu jalousement, sur sa première éducation. Elle avait été la compagne de jeux de Gustave Flaubert et la sœur de cet Albert Le Poittevin, jeune poète très tôt disparu, qui lui avait donné une passion des lettres qu'à son tour elle transmit à son fils, dont elle facilita de son mieux la vocation littéraire. Dans sa propriété des Verguies, à Étretat, où elle s'était retirée et où Maupassant passa son enfance, elle dirigea minutieusement ses premières lectures, lui révélant en particulier William Shakespeare. Mais, pour tout le reste, elle lui laissa la plus grande liberté, et les premières années de l'écrivain, qui était doué d'une vigueur physique remarquable, furent certainement les plus heureuses et même les seules vraiment heureuses de sa vie. Sans contrainte, seul ou en compagnie d'une mère indulgente pour toutes ses fantaisies, il courait à travers les champs, faisait de longues promenades sur les falaises ou en mer, dans les barques de pêcheurs, et c'est dès cette époque qu'il acquit cette connaissance directe et profonde du pays et du peuple normands qu'on retrouvera dans tant de ses nouvelles. C'est au cours de ces promenades qu'il croise avec chance et intérêt le peintre Jean-Baptiste Camille Corot et rencontre pour la première fois Claude Monet.
"Je n’attends rien, je n’espère rien. Je vous aime. Quoi que vous fassiez, je vous le répéterai si souvent, avec tant de force et d’ardeur, que vous finirez bien par le comprendre. Je veux faire pénétrer en vous ma tendresse, vous la verser dans l’âme, mot par mot, heure par heure, jour par jour, de sorte qu’enfin elle vous imprègne comme une liqueur tombée goutte à goutte, qu’elle vous adoucisse, vous amollisse, vous force, plus tard, à me répondre: Moi aussi je vous aime". Lorsque son fils eut treize ans, Madame de Maupassant se résigna cependant à le placer comme pensionnaire au séminaire d'Yvetot. Guy y travailla fort peu. Il s'y sentit isolé, froissé par des camarades grossiers. L'internat lui était insupportable et plus encore les manières ecclésiastiques, qui lui donnèrent un dégoût de la religion qu'il devait garder toute sa vie. Sa seule consolation était d'écrire des vers. Certains d'entre eux, qui raillaient ses maîtres, furent un jours aisis par le directeur du séminaire, et le jeune homme, renvoyé, dut entrer, toujours comme pensionnaire, au lycée de Rouen, où il se montra assez brillant élève et passa aisément son baccalauréat. Il y a pour professeur de littérature le philologue Alexandre Héron. À cette époque, il côtoie alors Louis Bouilhet et surtout Gustave Flaubert, dont il devient le disciple. En 1868, en vacances à Étretat, il sauve de la noyade le poète anglais Charles Algernon Swinburne qui l'invite à dîner dans sa chaumière de Dolmancé en remerciement pour son courage. Mais, ce qu'il voit lors de ce repas l'effraie. Une tête de mort dans une coquille rose sur une table, des tableaux étranges, une guenon habillée, la main écorchée et momifiée d'un supplicié. Maupassant comprend, au bout de trois visites, les mœurs de la maison. Il en tirera la nouvelle "La Main d'écorché", qu'il modifie, publie en 1883 sous le titre de "La Main". Bachelier ès lettres en 1869, il part étudier le droit à Paris sur le conseil de sa mère et de Flaubert. La guerre qui s'annonce va contrarier ces plans. Ayant à peine 20 ans, Guy de Maupassant s’enrôle comme volontaire pour la guerre franco-prussienne. Affecté d’abord dans les services d’intendance puis dans l’artillerie, il participe à la retraite des armées normandes devant l’avancée allemande. Après la guerre, il paie un remplaçant pour achever à sa place son service militaire et il quitte Rouen pour s'installer durablement à Paris. Si les balles prussiennes ne l’ont pas tué, le ministère pourrait bien avoir sa peau. Maupassant tourne comme un lion en cage dans cet univers confiné, que régissent les chefs et les sous-chefs, que baigne une lumière d’aquarium. Tout ça sent mauvais. Sent la sueur, les vieux papiers, les vieux garçons. Son emploi dans la bibliothèque du ministère de la marine et des colonies le fait vivre, mais à quel prix, et d’ailleurs pas tout de suite. Il n’y a pas de poste vacant et Maupassant commence par travailler sans percevoir de salaire, en mars 1872, vivotant avec les cent dix francs par mois que lui donne son père. L’attaché à la bibliothèque est du moins dans la place, et le dix-sept octobre, il est nommé surnuméraire en titre à la direction du personnel, au bureau des équipages et de la flotte. Cette position lui offre une sécurité nouvelle et lui promet des appointements modestes, que cependant il doit encore attendre. Aussi réclame-t-il à son père de l’aider une fois de plus, pour payer son chauffage. Gustave lui refuse les cinq francs dont il a besoin, une violente dispute éclate entre les deux hommes un samedi matin. Guy se précipite alors dans sa chambre, prend la plume et raconte en détail l’incident à sa mère.
"Le peuple est un troupeau imbécile, tantôt stupidement patient et tantôt férocement révolté. On lui dit: "amuse-toi". Il s’amuse. On lui dit: "Vote pour l’Empereur". Il vote pour l’Empereur. Puis, on lui dit: "Vote pour la République. Et il votepour la République. Ceux qui le dirigent sont sots, mais au lieu d’obéir à des hommes, ils obéissent à des principes, c’est-à-dire des idées réputées certaines et immuables, en ce monde où l’on n’est sûr de rien, puisque la lumière est une illusion, puisque le bruit est une illusion". Vigoureux, en pleine santé, très gai, adorant les farces, ne donnant encore aucun signe de la maladie nerveuse qui devait l'emporter prématurément, il se jetait alors avec gourmandise sur tous les plaisirs de la capitale. Sa passion principale, c'est toutefois le canotage sur les bords de la Seine, en compagnie de joyeux camarades et de demoiselles peu farouches, parties hebdomadaires que rien n'aurait pu lui faire sacrifier et dont on retrouvera l'atmosphère dans la nouvelle intitulée "Mouche". Il va à Bezons, Argenteuil, Chatou, Bougival et le plus souvent se rend à l’auberge Poulin, à la "Maison Fournaise" et à "La Grenouillère", un radeau-établissementde bains située face à Croissy-sur-Seine. En compagnie de ses quatre amis, Henri Brainne, Léon Fontaine, Albert de Joinville, et le peintre Robert Pinchon, Maupassant forme une joyeuse confrérie, et emmène en promenade des filles dociles sur la yole achetée en commun et baptisée "Feuille de rose'". Lui se fait alors appeler "Maistre Joseph Prunier, canoteur ès eaux de Bezons et lieux circonvoisins". Auparavant, fin janvier 1877, le romancier russe Tourgueniev le rencontre et le trouve usé et vieilli, bien qu'il n'aura que vingt-sept ans en août. Le diagnostic tombe: syphilis. Cette maladie, il en mourra, ne cessera d'empoisonner l'existence du jeune homme, même s'il s'en gausse alors dans une lettre écrite le deux mars 1877 à son ami Pinchon: "Tu ne devineras jamais la merveilleuse découverte que mon médecin vient de faire en moi, la vérole. J'ai la vérole, la vraie, pas la misérable chaude-pisse, pas l'ecclésiastique christalline, pas les bourgeoises crêtes de coq, les légumineux choux fleurs, non, non, la grande vérole, celle dont est mort le roi, François Ier. Et j'en suis fier, Alléluia, j'ai la vérole, par conséquent, je n'ai plus peur de l'attraper !" En mars 1877, Maupassant prend un traitement à base d’arsenic et d’iodure de potassium. Mais cela lui occasionne des troubles digestifs. Il doit l’arrêter. Ladreit de la Charrière, médecin au ministère de la marine, l’envoie alors faire une cure d’eaux sulfatées. En 1877 toujours, Guy Maupassant se plaint à Tourgueniev de perdre ses cheveux par poignées,ce qui est le signe d'une syphilis secondaire. Il se plaint également, de migraines tenaces qui lui broient la tête et quil’empêchent de lire plus d’une heure de suite. Une autre activité de Maupassant est la chasse. Il ne la manquera que rarement dosant la poudre de ses cartouches et sélectionnant ses chiens d'arrêt. L'activité cynégétique de l'auteur est surtout présente dans l'imaginaire des contes. Aux antipodes des écrivains ou des philosophes qui affirment la supériorité de l'homme sur le règne naturel, l'animal Guy de Maupassant, "machine à sentir et à jouir", s'abandonne littéralement aux rythmes de la nature qui le traverse et qui le constitue. "Avec les femmes, c'est un lapin, quand vient la nuit, il devient chouette, quand il écrit, c'est un caméléon", selon Zola. Loin des bons sentiments religieux, loin de l'emphase romantique, il préfère la vraie bassesse à la fausse grandeur, l'individu au groupe, la précision aux fioritures.
"Ce que l'on aime avec violence finit toujours par vous tuer. On finirait par devenir fou, ou par mourir, si on ne pouvait pas pleurer. On pleure parfois les illusions avec autant de tristesse que les morts. Le silence de la nuit est le lac le plus profond de la terre". Il travaillait aussi, pourtant. Non pas dans le bureau du ministère, mais auprès de Flaubert, auquel sa mère l'avait confié et qui, de 1873 à 1880, veillera alors avec le plus grand soin sur les années d'apprentissage du jeune écrivain, lui conseillant telle ou telle lecture, l'exhortant à tout sacrifier à la seule cause de l'art, lisant et corrigeant ses premiers manuscrits, le prenant même pour collaborateur, puisqu'il le chargea de diverses recherches nécessitées alors par la rédaction de "Bouvard et Pécuchet". Flaubert imposa à Maupassant les minutieuses exigences de l'esthétique réaliste. Il lui apprit à regarder le monde, à s'exercer à la description précise, à rechercher patiemment l'exactitude du détail vécu. C'est encore lui qui introduisit Maupassant dans la société littéraire de l'époque, qui lui fit ainsi connaître Alphonse Daudet, Joris-Karl Huysmans, Émile Zola, Ivan Tourgueniev, et le présenta également à la princesse Mathilde Bonaparte. Grâce à cette protection et à ces amitiés, Maupassant commença à collaborer à divers journaux: "Le Gaulois" et "Gil Blas" notamment. Cette activité de chroniqueur fut extrêmement importante. Maupassant n'a pas écrit moins de trois volumes de chroniques sur les sujets les plus divers: littérature, vie sociale, événements politiques. Ses écrits sur l'Algérie sont d'une grande perspicacité. Certaines des idées agitées dans ces pages furent assez souvent reprises dans les contes ou les romans, de sorte qu'on a pu dire à juste titre qu'elles constituaient un réel "laboratoire d'écriture".Cette expérience de la vie des salles de rédaction, il en tira profit dans "Bel-Ami" (1885). À cette époque, il pensait avoir une vocation de poète, dans laquelle Flaubert l'encourageait d'ailleurs, et les nombreux vers qu'il composa de 1872 à 1880 lui fournirent la matière de son premier livre, "Des vers" (1880), qui s'ouvre sur une fervente dédicace au maître de Croisset. Cette œuvre, délaissée en dehors de quelques morceaux d'anthologie ("Nuit de neige"), mérite cependant l'attention. Maupassant y apparaît comme l'un des rares, sinon le seul, représentant du naturalisme en poésie. En même temps, il se livrait à des essais de théâtre, représentés en privé dans sa propriété d'Étretat ou dans des salons parisiens amis. Même si ses œuvres, "La Paix du ménage", "Musotte", "Une répétition", "Histoire du temps" n'ont pas toujours rencontré le succès escompté, Maupassant a, sa vie durant, gardé un faible pour le genre dramatique. L'adaptation théâtrale, cinématographique ou audiovisuelle de plusieurs de ses nouvelles le prouve. Ce n'est guère que vers 1875 qu'il s'orienta vers la nouvelle. Il travailla d'abord pendant quelque temps à un roman historique, qui fut abandonné, puis, pendant l'été de 1879, au cours d'une réunion chez Maupassant, fut alors décidée la publication du fameux recueil des"Soirées de Médan" (1880), auquel il apporta sa nouvelle "Boule de Suif". Le grand succès de cette œuvre le décida à se mettre en congé du ministère, qu'il ne quittera officiellement, avec un soulagement immense, qu'en 1882, et, dèslors, jusqu'au moment où la maladie ne lui laissera plus de répit, il n'allait plus vivre que pour la rédaction de ses livres.
"Le baiser frappe comme la foudre, l’amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu’avant. Se souvient-on d’un nuage ? L'œil. En lui, il y a l'âme, il y a l'homme qui pense, l'homme qui aime, l'homme qui rit, l'homme qui meurt, la conquête des femmes est la seule aventure exaltante dans la vie d’un homme". Devenu très rapidement un écrivain à la mode, il se vit alors sollicité par les salons, mais il leur résista farouchement, car il y avait en lui un profond dégoût de la vie mondaine qui lui a inspiré son roman "Notre cœur" ( 1890). Son travail n'était pas distrait par les passions. Il eut des liaisons, courtes, nombreuses, mais il n'a jamais rencontré un autre amour que l'amour physique, ou du moins, s'il exista, comme c'est vraisemblable, lui et ses amis prirent grand soin d'en masquer l'existence. Il fut, comme l'a dit Edmond de Goncourt, un "véritable homme de lettres", mais dans le meilleur sens du mot, dans sa plus totale exigence. Il refusait la réclame facile, il cachait sa vie, allait même jusqu'à interdire qu'on publiât des portraits de lui, s'indignait lorsqu'il voyait livrées à la curiosité publique les correspondances privées des grands écrivains, et tenait qu'un artiste digne de ce nom ne doit compter pour s'imposer que sur son œuvre. Les horloges du ministère de l’Instruction indiquent trois heures et demie. C’est un samedi après-midi comme un autre rue de Grenelle, ce huit mai 1880. Guy de Maupassant vient de prendre connaissance du télégramme qui lui est adressé: "Flaubert, frappé d'apoplexie, sans espoir, partons, six heures, venez si possible". Signé Commanvile. Quand Maupassant arrive à Croisset avec les Commanville, Flaubert est mort. Il ne s’est pas vu partir. Il se réjouissait d’achever "Bouvard et Pécuchet", de prendre le train pour Paris le lendemain, plus que tout se réjouissait du succès de Maupassant. Son "chéri", son "fils" est accablé de chagrin. Il fait la toilette du mort, le coiffe, l’habille, le veille. L’enterrement a lieu le onze mai. C’est un mardi et il fait beau. Goncourt et Zola, Daudet et Charpentier sont venus. Commanville joue les vautours, songe à l’argent qu’on peut tirer des œuvres du défunt. La messe est dite dans l’église de Canteleu. Muni de son viatique pour l’au-delà, Flaubert descend dans la fosse au cimetière monumental de Rouen. Sous le soleil de la mi-journée, on distingue Catulle Mendès, Théodore de Banville, François Coppée, Céard, Hennique, Huysmans. Alexis Tourgueniev se trouve en Russie et Renan, malade, n’a pu faire le voyage. Hugo et Dumas n’ont pas ces excuses. L’inhumation pourrait être une page de Flaubert. Quatre fossoyeurs doivent agrandir le trou, trop petit pour le cercueil du grand homme. Laure, en Corse pour se refaire une santé, passe deux jours à pleurer. Celui qui ne craignait pas de le sermonner n'est plus: "Il faut, entendez-vous, jeune homme, il faut travailler plus que cela. J'arrive à vous soupçonner d'être légèrement caleux. Trop de putains, trop de canotage, trop d'exercice. Monsieur, le civilisé n'a pas tant besoin de locomotion que prétendent les médecins. Vous êtes né pour faire des vers, faites-en ! Tout le reste est vain, à commencer par vos plaisirs et votre santé. Foutez-vous cela dans la boule".
"La vie si courte, si longue, devient parfois insupportable. Elle se déroule, toujours pareille, avec la mort au bout. On ne peut ni l’arrêter, ni la changer, ni la comprendre. Et très souvent une révolte indignée vous saisit devant l’impuissance de notre effort. Quoi que nous fassions, nous mourrons. Quoi que nous croyions, quoi que nous pensions, quoi que nous tentions, nous mourrons". À cette occasion, il écrit un peu plus tard: "Ces coups-là nous meurtrissent l'esprit et y laissent une souffrance continue qui demeure en toutes nos pensées. Je sens en ce moment d'une façon aiguë l'inutilité de vivre, la stérilité de tout effort, la hideuse monotonie des évènements et des choses et cet isolement moral dans lequel nous vivons tous, mais dont je souffrais moins quand je pouvais causer avec lui". Il resta fidèle avec intransigeance à l'éthique littéraire de son maître Gustave Flaubert, alors que commençait sa véritable carrière. Celle-ci fut alors d'une fécondité prodigieuse. En dix ans, de 1880 à 1890, Maupassant publia régulièrement trois, et parfois quatre et cinq volumes chaque année, au total six romans, seize volumes de nouvelles, livres de voyage et de très nombreux articles dans les journaux et les revues. Le sens des affaires joint à son talent lui apporte la richesse. Voyant le succès obtenu par "Boule de Suif", il avait immédiatement abandonné ses projets de poèmes et, puisant soit dans les souvenirs de son enfance normande, soit dans ses premières expériences de la vie parisienne, utilisant souvent avec une féroce exactitude des faits divers qui lui avaient été contés par des amis d'Étretat, d'Yvetot ou de Fécamp, il écrivit les huit nouvelles qui parurent en 1881 avec "La Maison Tellier". Le succès fut immense et, l'année suivante, Maupassant écrivait "Mademoiselle Fifi" (1882), inspirée comme "Boule de Suif" par la guerre de 1870. À l'inspiration normande, dominante chez Maupassant jusqu'à1885, se rattachent en particulier: "Une vie" (1883), qui fut son premier roman, "Les Contes de la bécasse" (1883), "Clair de lune" (1884), "Les Sœurs Rondoli" ( 1884) et "La Bête à Maît'Belhomme" ( 1886). Parmi son abondante production, dans ces années de maturité pendant lesquelles l'auteur jouissait encore de toute sa santé, il faut également citer: "Mon oncle Jules" (1884), "Miss Hariett", "Les Contes du jour et de la nuit" (1885), "Yvette" (1885), "Toine" (1885), "Bel-Ami"(1885), "Monsieur Parent" (1885), "La Petite Roque" (1886), "Pierre et Jean" (1888), ainsi que "La Main gauche" (1889).
"On naît, on grandit, on est heureux, on attend, puis on meurt. Adieu ! homme ou femme, tu ne reviendras point sur la terre. Et pourtant chacun porte en soi le désir fiévreux et irréalisable de l'éternité, chacun est une sorte d'univers dans l'univers, et chacun s'anéantit bientôt complètement dans le fumier des germes nouveaux". Maupassant était maintenant célèbre. Sans transiger en rien avec son idéal littéraire, il avait toujours pensé qu'il était juste que son œuvre lui apportât l'aisance et même la richesse. Il surveillait de très près ses droits d'auteur, les bénéfices de ses traductions, les chiffres de tirage des rééditions, et bientôt fut à la tête d'une des plus grandes fortunes du monde littéraire de l'époque. Toujours attiré par sa terre natale, il se fit construire à Étretat une jolie villa et venait très souvent en Normandie, soit pour travailler dans un isolement farouche, soit pour chasser. C'était chez lui une passion dont on trouve les échos dans "Les Contes dela bécasse". Poussé par un mystérieux besoin de fuite augmentant avec les années et où l'on peut voir un des premiers signes de sa maladie mentale, il entreprit également des voyages plus lointains en Corse (1880), en Algérie (1881), en Bretagne (1882), en Italie et en Sicile (1885), en Angleterre (1886), en Tunisie (1888), dont il rapporta de passionnantes impressions recueillies dans les volumes intitulés "Au soleil" (1884), "Sur l'eau" (1888) et" La Vie errante" (1890). Enfin, un séjour en Auvergne, à l'occasion d'une cure, pendant l'été 1885, lui donna le cadre de son roman "Mont-Oriol" (1887). En 1884, il vit alors une liaison avec la comtesse Emmanuela Potocka, une mondaine riche, belle et spirituelle. Il fait une croisière sur son yacht privé, nommé "Bel-Ami", d’après son roman de 1885. Cette croisière, où il passe par Cannes, Agay, Saint-Raphaël et Saint-Tropez lui inspire "Sur l'eau". Il y aura également un "Bel-Ami II" à bord duquel il visite alors la côte italienne, la Sicile, navigue d'Alger à Tunis puis vers Kairouan. Il retrace son périple dans "La Vie errante". Une plaque, toujours existante, apposée sur le môle, par les amis de l'auteur commémore le court séjour de Maupassant à Portofino. L'écrivain jette alors ses dernières forces dans l'écriture. En mars 1888, il entame la rédaction de "Fort comme la mort" qui sera publié en 1889. Le titre de l'œuvre est tiré du Cantique des cantiques: "L’amour est fort comme la mort, et la jalousie est dure comme le sépulcre". Le soir du six mars 1889, Maupassant dine chez la princesse Mathilde. Il y croise le docteur Blanche ainsi qu'Edmond de Goncourt, leurs rapports restent distants. En août 1889, Hervé de Maupassant est de nouveau interné à l'asile de Lyon-Bron. La vie de Maupassant est toujours plus handicapée par ses troubles visuels. Durant ses dernières années, se développent alors en lui un amour exagéré pour la solitude, un instinct de conservation maladif, une crainte constante de la mort et une certaine paranoïa, dus à une probable prédisposition familiale, sa mère étant dépressive et son frère mort fou, mais surtout à la syphilis, contractée pendant ses jeunes années. Maupassant se porte de plus en plus mal, son état physique et mental ne cesse de se dégrader, et ses nombreuses consultations et cures à Plombières-les-Bains, Aix-les-Bains ou Gérardmer n'y changent rien. Après avoir caressé quelques espoirs de guérison, Guy de Maupassant, vers la fin de l'année 1891, se rendit compte qu'il allait inéluctablement vers la folie. Dans la nuit du premier au deux janvier 1892, après avoir rendu visite à sa mère établie à Nice depuis plusieurs années, il s'ouvrit la gorge avec un coupe-papier en métal, mais ne se fit alors qu'une blessure sans gravité. Laure de Maupassant consulta le psychiatre Émile Blanche, qui jugea nécessaire de faire rapatrier l’écrivain à Paris pour l’interner, à Passy.
"L'âme a la couleur du regard. L'âme bleue seule porte en elle du rêve, elle a pris son azur aux flots et à l'espace. Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité comme pour pénétrer dans la réalité inexplorée qui semble un rêve. On pleure les illusions avec autant de tristesse que les morts". La clinique du docteur Blanche, établissement de grand renom, est située au dix-sept, rue Berton, dans l’ancien hôtel particulier de la princesse de Lamballe, à Passy. Dans la rue, des journalistes attendent, font le siège pour savoir ce qu’est devenu Maupassant, ce romancier célèbre jusqu’en Russie. C’est une rue pavée, paisible, au charme provincial. De l’autre côté se trouve une des entrées de la maison où vécut Balzac, qui mourut treize jours après la naissance d’un petit garçon pourvu d’une tête ronde comme une pomme. Le petit garçon devint l’un des écrivains les plus célèbres du siècle sous le nom de Guy de Maupassant. Maupassant fit son œuvre en dix ans et, rongé par la syphilis, devint l’ombre de lui-même. C’est une histoire brève, implacable comme ses nouvelles. On l'interne à Paris, le sept janvier, dans la chambre quinze, qui sera désormais son seul univers. Il meurt de paralysie générale un mois avant son quarante-troisième anniversaire, après dix-huit mois d’inconscience presque totale, le six juillet 1893, à onze heures quarante-cinq du matin. Sur l’acte de décès figure la mention "né à Sotteville, près d’Yvetot", ce qui ouvre alors la polémique sur son lieu de naissance. Le huit juillet, les obsèques ont lieu à l'église Saint-Pierre-de-Chaillot à Paris. Il est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris. Émile Zola prononce l'oraison funèbre: "Je ne veux pas dire que sa gloire avait vraiment besoin de cette fin tragique, d'un retentissement profond dans les intelligences, mais son souvenir, depuis qu'il a souffert de cette passion affreuse de la douleur et de la mort, a pris en nous je ne sais quelle majesté souverainement triste qui le hausse à la légende des martyrs de la pensée". Quelques jours après l'enterrement, Émile Zola propose alors à la Société des gens de lettres d'élever un monument à sa mémoire. Le monument fut inauguré le vingt-cinq octobre 1897 au parc Monceau. En 1891,Guy de Maupassant avait confié à José-Maria de Heredia: "Je suis entré dans la littérature comme un météore, j’en sortirai comme un coup de foudre". Maître français incontesté de la nouvelle, pour rester fidèle à l'idéal d'attachement intransigeant à la réalité, il ne s'est pas encombré, comme Émile Zola, d'aspirations sociales humanistes. Chantre de la sensation, il s'apparente souvent aux impressionnistes, à Claude Monet notamment, qu'il avait vu peindre du côté d'Étretat et qu'il évoque dans une de ses chroniques. Disciple de Flaubert, il est exigeant sur son style qu'il veut d'une telle simplicité qu'on a pu la confondre avec de la platitude ou de la banalité. C'est que, par une rhétorique savante, toute d'illusion, Maupassant sait rendre la grisaille dont s'enveloppe souvent la vie humaine. Il sait ainsi en peindre les pulsions irraisonnées, inquiétantes, les déviations, les courts bonheurs comme les grandes misères. Il sait dire surtout qu'il n'existe pas, à ses yeux, ni espoir, ni d'au-delà pour l'homme. Pessimiste, Maupassant ? Sur le genre humain, incontestablement. Soucieux de sa santé, de l'état de ses finances, de sa famille en détresse, mais pas malheureux.
"Il faut être, en effet, bien fou, bien audacieux, bien outrecuidant ou bien sot, pour écrire encore aujourd'hui. Nos yeux, nos oreilles, notre odorat, notre goût diffèrent, créent autant de vérités qu'il y a d'hommes sur la terre. J'aime la chair des femmes, du même amour que j'aime l'herbe, les rivières, la mer". Maupassant était un homme naturel, charnel, presque solaire, acharné dans son travail et dans sa quête de l'autre. On l'a décrit souvent comme excessivement solitaire. Pourtant, il était plutôt sociable et bon vivant. Il faisait partie du cercle de Médan, aimait à canoter sur la Seine avec de jolies filles, fréquentait les dîners parisiens, recevait beaucoup dans sa villa "La Guillette" à Etretat. C'était un ami fidèle, chérissant toujours son maître Flaubert, sorte de substitut d'un père absent. Mais il n'était pas très expansif, restait discret en société, écoutait et observait. Pour nourrir ses œuvres, sans doute. En réalité, c'était un homme qui travaillait beaucoup, qui avait besoin de s'abstraire souvent de la société pour écrire. Maupassant n'était pas dément. Du moins jusqu'à son internement, qui le conduisit en dix-huit mois de la paralysie à la mort et correspondit à la phase finale de la maladie contractée très jeune, la syphilis. Le diagnostic tomba en 1877, alors qu'il n'avait que vingt-sept ans. Les médecins étant alors complètement désarmés face à cette infection sexuellement transmissible inguérissable, Maupassant fit contre mauvaise fortune bon cœur, essaya d'oublier son mal, perdit quasiment la vue, mais nullement ses esprits. Les dépressions de son oncle Alfred, l'ami de Flaubert, et de sa mère, Laure, l'internement de son frère, Hervé. On a trop vite fait le lien entre ces drames familiaux et la santé de Maupassant. De même, ce n'est pas parce qu'il écrivit sur la folie dans certains de ses contes, comme "Le Horla", qu'il en était lui-même atteint. Pendants du réalisme, le fantastique et les dérèglements de l'esprit étaient pour lui, seulement une matière littéraire. Rien de plus calculé que ce récit. S’il en était encore besoin, la ferme et belle écriture du manuscrit du second “Horla” visible à la Bibliothèque Nationale, est une preuve de plus que cette narration n’est pas faite par un écrivain en état de folie. La syphilis avec l’absinthe et ses ravages, était la maladie du siècle. Artistes, écrivains, tous ou presque en étaient alors atteints. Maupassant fanfaronne, comme pour exorciser une mort qu’il sait inéluctable. C’est déjà l’esquisse de l’idée maîtresse qui habite l’œuvre en devenir, le pessimisme comme antidote du désespoir, s’attendre toujours au pire pour n’être jamais déçu et dont le romancier accusera la noirceur jusqu’à ses derniers écrits. On trouve alors là l’influence schopenhauerienne. Et cette propension au catastrophisme, qui a exalté la lucidité et le talent de cet écrivain hors pair, a également inspiré les toiles fulminantes d’un Van Gogh. Le déclin de sa santé mentale, avant même l’âge de trente ans, le porte à s’intéresser aux thèmes de l'angoisse et de la folie. Passant du réalisme au fantastique, il refuse toutes les doctrines littéraires. Comptant parmi les écrivains majeurs du XIXème siècle, il se rattache à une tradition classique de mesure et d’équilibre et s'exprime dans un style limpide, sobre et moderne. L’influence de Flaubert a été déterminante quant à sa vocation. Elle est aussi très grande à travers la vision et l’approche désabusée du monde, caractéristique de l’aîné et que son cadet lui emprunte alors. Flaubert révèle à Maupassant les ridicules de la société bourgeoise contemporaine, devant lesquels l’artiste n’a d’autre choix que d’observer et de raconter, d’être celui "qui fouille et creuse le vrai tant qu’il peut". Dès lors, son pessimisme apparaît lié à sa méthode comme écrivain, tout en reflétant les mouvements de sa conscience. Dans son œuvre, le panorama de la détresse humaine se transforme à mesure qu'il appréhende alors sa propre capacité à comprendre ses semblables, à les dénoncer ou à leur pardonner.
"Les sentiments sont des rêves dont les sensations sont les réalités. Le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout. C'est par l'écriture toujours qu'on pénètre le mieux les gens. La parole éblouit et trompe parce qu'elle est mimée par le visage, parce qu'on la voit sortir des lèvres, et que les lèvres plaisent et que les yeux séduisent. Mais les mots noirs sur le papier blanc, c'est l'âme toute nue". L’ensemble de son œuvre romanesque se présente comme une fable tragique sur le temps, comme une mise en intrigue des ravages de celui qui est, pour Maupassant comme pour Baudelaire, l’"Ennemi" par excellence. De la chronologie intime et quasi linéaire d’"Une vie", où l’histoire privée tend à se substituer à l’histoire collective, aux derniers romans, où l’analyse psychologique s’accompagne d’une critique biaisée de la mondanité, en passant par ces deux romans de conquête que sont "Bel-Ami" et "Mont-Oriol", situés pour leur part dans une actualité récente et parfois brûlante, Maupassant ne cesse de s’interroger sur la distance qu’il convient alors de prendre avec le temps de l’histoire. Même lorsque celle-ci apparaît très en retrait, notamment par rapport aux modèles balzacien puis zolien, elle fait toujours l’objet d’une mise en question implicite, soulignant le passage d’une force dynamique à une fatalité écrasante où prédomine le retour du même. Mais c’est d’un poids bien plus lourd encore que pèse le passé dans ses romans. En lui se matérialise ainsi tragiquement le sentiment d’une perte fatale, prenant la forme du regret ou de l’assimilation nostalgique du maintenant au jadis."Une vie" se termine, il ne finit pas. Avec l’image de Jeanne tenant dans ses bras "la fille de son fils", la vie, de toute évidence, continue. L’émotion exubérante de l’héroïne et la parole mémorable pleine de bon sens de la domestique promue au rang de sa maîtresse ont de quoi satisfaire le lecteur sentimental comme celui qui attend du roman un enseignement moral. Le contentement exprimé par Jeanne signe assurément l’accomplissement du contrat narratif mais l’œuvre reste ouverte. Il serait vain de prétendre conclure. Les romans de Maupassant sont longtemps restés dans l’ombre des récits courts, contes ou nouvelles. Admirés par les écrivains et par un vaste public, ceux-ci ont même réussi à se frayer une voie au sein de la critique savante, acquérant ainsi le rare privilège de plaire au plus grand nombre tout en satisfaisant le lecteur érudit. Les multiples adaptations cinématographiques qu’ils ont suscitées, en France comme à l’étranger, et une large pénétration du domaine scolaire ont contribué à accroître leur popularité ainsi que le renom de Maupassant nouvelliste. Le romancier demeure plus secret, comme lui avait enseigné Flaubert, l'ultime ambition de l'auteur est l’effacement de sa personne au bénéfice de son œuvre.
Bibliographie et références:
- Pierre Bayard, "Maupassant, juste avant Freud"
- Mariane Bury, "La poétique de Maupassant"
- Philippe Bonnefis, "Comme Maupassant"
- Gérard Delaisement, "La modernité de Maupassant"
- Pierre Borel, "Le vrai Maupassant"
- Léon Gistucci, "Le pessimisme de Maupassant"
- Algirdas Julien Greimas, "Maupassant, la sémiotique du texte"
- Gisèle d'Estoc, "Cahier d'amour, suivi de Guy de Maupassant"
- Jacques-Louis Douchin, "La vie érotique de Guy de Maupassant"
- Laurent Dubreuil, "De l’attrait à la possession, Maupassant"
- Marlo Johnston, "Guy de Maupassant"
- Frédéric Martinez, "La vie de Maupassant"
- Fabrice Thumerel, "Les romans de Maupassant"
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"Le monde entier est un théatre et tous, femmes et hommes, n'en sont que les acteurs. Et notre vie durant, nous jouons plusieurs rôles." Dans l’histoire littéraire, la fin du XIXème siècle est marquée par l’avènement d'une nouvelle tendance dramaturgique que les critiques anglais appellent "New Drama". Le terme de théâtre nouveau, ou théâtre moderne, définit davantage une période dans l’histoire du théâtre qu’une théorie scénique spécifique. Dans la foulée du naturalisme littéraire de Zola ou de Dostoïevski, une nouvelle génération de dramaturges européens se penchent sur les rapports sociaux entre les sexes et les classes. Une des particularités du théâtre nouveau est de donner une place centrale à des figures féminines qui sont en rupture non seulement avec leur rôle social mais également avec des archétypes dramatiques antérieurs comme la femme de mauvaises mœurs, la brave mère, ou la jeune fille pure, telles qu’on peut les voir dans les mélodrames du début du XIXème siècle. En Angleterre, le théâtre assimile à sa manière cette influence nordique en faisant du théâtre nouveau, un théâtre de réflexion débattant de phénomènes sociaux. Plus discursif que naturaliste, le théâtre nouveau britannique ne se contente pas de dépeindre les rapports sociaux de façon détaillée, mais se revendique alors comme une forme théâtrale intellectuelle, construite autour d’un raisonnement et impliquant, dans certains cas, un jugement. L’héritage des études féministes dans le domaine littéraire, aussi jeune soit-il, a heureusement permis de combler une partie des lacunes de l’histoire du théâtre nouveau. Voilà une trentaine d’années que les études féministes, les études "genre" et les études théâtrales anglophones portent un réel intérêt à l’histoire très fragmentée des praticiennes de la scène. C’est grâce à ces recherches sur la production artistique des femmes que l’on doit la redécouverte et la prise en compte de textes dramatiques trop malheureusement rapidement écartés de l’histoire du théâtre anglais. C’est le cas, de "Votes for women", écrite par Elizabeth Robins qui signait aussi des romans sous le pseudonyme de C. E. Raimond.
"La vie est une pièce de théâtre, ce qui compte, ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée". Connue sous le nom de "Lisa aux yeux bleus", Elizabeth Robins (1862-1952), née aux États-Unis, a vécu plus de la moitié de sa vie en Angleterre et faisait partie de l'intelligentsia londonnaise. Elle était l'amie de George Bernard Shaw, d'Oscar Wilde, d'Henry James et à la fin de sa vie de Virginia et Leonard Woolf. Influencée par ses racines américaines, l'élite littéraire britannique et ses nombreux rôles d'héroïnes d'Ibsen, elle a accompli une carrière prestigieuse en tant que dramaturge et romancière. Parmi ses œuvres les plus célèbres, il y a sa pièce "Votes for Women" (1907), qui porta sur scène la politique de rue du mouvement pour le droit de vote des femmes, et "The Magnetic North" (1904), un roman inspiré par sa recherche désespérée dans l'espoir de retrouver son frère disparu en Alaska. "Votes pour les femmes" n'est pas sa seule tragédie, mais c'est la seule qui fut produite sur scène. Peu de temps après sa mort, Elizabeth Robins est tombée peu à peu dans l'oubli. Elizabeth Robins, est née à Louisville au Kentucky, le six août 1862, au début de la guerre de Sécession. Elle a vécu son enfance à Staten Island avant de déménager chez sa grand-mère à Zanesville, dans l'Ohio, à l'âge de dix ans. Surnommée "Bessie" ou la fille facétieuse, ses amis d'enfance aimaient sa compagnie car toujours gaie, elle plaisantait souvent, comme jeter un livre d'école dans les toilettes. Elle fit ses études au Putnam female seminary, où elle étudia l'arithmétique, la géographie, la lecture et l'orthographe. Au grand dam de son père, Robins, influencée par ses camarades de classe, Elizabeth développa très tôt une passion pour le roman et la scène.
"Une pièce de théâtre, une comédie, une tragédie, un drame, cela doit être une sorte de personne: cela doit penser, cela doit agir, cela doit vivire." Elle figura en bonne place dans les récitals de l'école et fut encensée dans le journal local pour son rôle dans "Hamlet." Elizabeth savait à quatorze ans qu'elle voulait devenir une comédienne de théâtre professionnelle. Après avoir vécu sous la coupe de son père pendant plusieurs années, et la mort de son mari qui se suicida, Elizabeth Robins partit pour New York en 1881. À l'automne, grâce à James O'Neill, "son ami dramaturge indispensable", qui était en pension dans la même maison qu'elle, elle obtint le rôle de religieuse dans "Les deux orphelins" d'Adolphe d'Ennery et d'Eugène Cormons. En janvier 1882, elle était en tournée. Elle continua sa carrière d'actrice aux États-Unis avec O'Neill, endurant les objections continuelles de sa famille. En signe de réprobation, son père sortit même en pleine représentation du "Comte de Monte-Cristo", où elle interprétait Mercedes. En 1888, elle regagna l'Angleterre, où elle commença à se produire à Londres dans des théâtres réputés. Au cours de sa carrière à Londres, elle interprèta des pièces de théâtre d'Henrik Ibsen. Son premier rôle d'Ibsen fut Mme Linden dans la "Maison de Poupée", elle fut la première comédienne à jouer Hedda Gableret Hilda Wangel en anglais. En dépit de jouer divers rôles dans des pièces de théâtre pourtant prestigieuses, elle devint frustrée et constata que les théâtres publics seraient seuls à la hauteur de son grand talent. Elle travailla ainsi en étroite collaboration avec le mouvement du théâtre indépendant et avec "The independent Theatre" de Londres lui-même, en organisant plusieurs saisons rendant possible la production de "Little Eyolf" d'Ibsen, jouée en 1896 et "Mariana", jouée en 1897 dans la capitale britannique. En plus de sa carrière théâtrale, en 1890, Elizabeth Robins commença à écrire des romans sous le pseudonyme de C.E Raimond, mais sa véritable identité ne fut révélée dans la presse que peu de temps après la publication de Bildungs roman, "The Open Question" en 1898. Elle continuera alors à écrire jusqu'à sa mort, sous ce pseudonyme, en poursuivant des projets d'écriture de plus en plus diversifiés. En 1902, elle met un terme à sa carrière de comédienne. En 1904, elle signe son roman "Magnetic North." Place alors à des préoccupations politiques et féministes.
"Le théâtre est un point d'optique. Tout ce qui existe dans le monde, dans l'histoire, tout doit et peut s'y réfléchir mais sous la baguette magique de l'art." Lorsque l'union sociale et politique des femmes (WSPU), une organisation dirigée par Emmeline Pankhurst et ses filles, abandonne Manchester pour Londres, Elizabeth Robins assiste aux rassemblements en plein air à Trafalgar Square "par curiosité citoyenne". En 1906, elle devient membre du comité national de l'UPMS, prêtant sa voix en faisant des discours publics appelant à l'action féministe, mais son engagement à l'union demeura timide au début. Cependant, c'est à cette époque qu'elle écrivit "Votes for women" (1907) qui conduisit les mouvements de rue de "la cause" sur la scène anglaise et ouvrit la voie à la création de nombreuses autres pièces de théâtre revendiquant le droit de vote pour les femmes. Elle publia ensuite son roman "The Convert", une adaptation de "Votes for Women". Christabel Pankhurst l'encouragea alors à s'impliquer davantage aux cotés des suffragettes, mais elle refusa. Elle rompit finalement avec le WSPU et s'éloigna d'Emmeline Pankhurst en raison de son militantisme devenu trop agressif. Sa rupture avec WSPU ne mit pas fin à son implication dans le mouvement des droits pour les femmes. Elle devint la présidente de la Ligue de suffrage des femmes écrivains (WWSL), fondée par Cicely Hamilton et Bessie Hatton en 1908. Ses romans prenaient la forme de revendication féministe. En 1924, elle publia "La part d'Ancilla", acte d'accusation de l'antagonisme sexuel qui, outre "Votes for Women", fut probablement son ouvrage le plus célèbre contre la société patriarcale et l'asservissement de la femme par l'homme.
"L'attitude d'un auteur, quand il écrit pour le théâtre, doit être affective avant d'être intellectuelle car tout le théâtre s'adresse à l'émotion avant tout." En 1908, Robins rencontra Octavia Wilberforce (1888-1963), qui devint sa compagne de toujours. Wilberforce, docteure en médecine, s'était spécialisée dans les questions de santé concernant les femmes et les enfants. Elle travailla au "New Sussex Hospital for Women and Children", où la romancière siégea au conseil d'administration. En 1927, avec le docteur Marjorie Hubert, elles convertirent sa maison de campagne, Backsettown, en un lieu de repos pour les femmes surmenées. Elle fit en sorte que Backsettown reste un lieu de soin après sa mort. L'établissement est toujours en activité aujourd'hui. L'intérêt de Robins pour le féminisme se poursuivit tout au long des années 1920. En 1924, elle publia "Ancilla's Share", un recueil d'essais sur le sexisme qui aborde également le problème du racisme et la nécessité du pacifisme. Au cours de cette période, elle siegea au conseil d'administration du "Time and Tide", un magazine féministe créé par la vicomtesse Rhondda, Margaret Haig Mackworth, et s'impliqua dans "The Six Point Group". Durant la première guerre mondiale, elle collabora courageusement à la mission de secours du "corps d'urgence", fut bibliothécaire honoraire à l'hôpital militaire de Londres et donna des conférences aux écoliers du Sussex. Elle fut le porte parole du ministère anglais de l'alimentation et travailla avec le "Henfield Women's Institute" installé à Lewes dont elle devint ensuite la présidente d'honneur. Elle passa la majeure partie de la période de la seconde guerre mondiale aux États-Unis. La "Vassar Alumni House" à New York, le"Princeton Inn dans le New Jersey" et enfin, le "Prince George Hotel" à New York furent ses résidences. Elle mourut en Angleterre le huit mai 1952, dans sa quatre-vingt-dixième année. Figure de premier plan dans le nouveau théâtre de la période édouardienne, romancière, dramaturge féministe et suffragette d'une beauté sans pareil, Elizabeth Robins mérite de sortir de l'oubli. C’est en se penchant sur les conditions historiques, sociales, idéologiques ou culturelles qui, dans le passé, ont permis aux femmes de cohabiter avec les hommes de manière créative ou de s’aménager un espace artistique propre que l’histoire fragmentée des contributions féminines sera reconstituée. Il faut donc espérer qu’au gré des rééditions futures, les historiens et critiques littéraires sauront assimiler l’héritage féministe et tirer parti de ses spécificités pour lui faire prendre place neutralement dans une tradition harmonieuse mixte par l’esprit et par la forme.
Œuvres:
- The new moon (1895)
- Below the salt, (1896)
- The open question, (1898)
- The magnetic north, (1904)
- Votes for women, (1907)
- Camilla, (1918)
- The Messenger, (1920)
- Ancilla's share: an indictment of sex antagonism (1924)
Bibliographie et références:
- Angela V. John, "Elizabeth Robins"
- Iveta Jusova, "The new Woman"
- Joanne E. Gates, "Elizabeth Robins"
- Pat Jalland, "Autobiography of Elizabeth Robins"
- Katherine Kelly, "Modern Drama by women"
- Sowon Park, "Elizabeth Robins"
- Kerry Powell, "Women and victorian theatre"
- Victoria Glendinning, "Elizabeth Robins biography"
- Alexandre de Ruvigny, "The new woman in theatre"
- Serge Tallandier, "La vie d'Elizabeth Robins"
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"Imaginez qu’un point de votre corps éprouve le besoin de se distendre démesurément, effroyablement, et d’occuper un diamètre égal à l’arbitre de Saturne. Imaginez qu’on vous attache par le milieu du corps à un câble, que l’on fasse tourner ce câble à une vitesse vertigineuse. Vous tournerez en cercles de plus en plus vastes, dessinant une spirale dans l’espace, la tête en bas, de plus en plus vite. Et vous volerez dans les immensités cosmiques, vainqueur des espaces, devenu vous-même espace. Vous serez emporté par cet ouragan, quand votre corps, comme un lest inutile, sera rejeté". Né en 1880, fils d'un mathématicien réputé de l'Université de Moscou, mort en 1934 en U.R.S.S. où, après avoir voyagé à travers bien des pays d'Europe, d'Afrique du Nord et du Proche-Orient, il vivait en "émigré de l'intérieur", Andréi Biély, pseudonyme de Boris Bougaïev, est considéré avec Alexandre Blok comme un des chefs de file du symbolisme russe. Esprit précoce nourri dès sa prime jeunesse de Goethe et de Schopenhauer, de Nietzsche et de Dostoïevski, de Kant et des Upanishads, influencé tour à tour par des idéologies révolutionnaires et les philosophies indiennes, par le christianisme et l'anthroposophie, Biély reste, malgré les influences subies, un des écrivains les plus originaux de Russie. Il laisse un héritage littéraire extrêmement volumineux et hétéroclite: des dizaines de volumes, de nombreux écrits épars et manuscrits. Publié pour la première fois en 1916, réédité à Berlin en 1922 et en 1928,et 1935 en U.R.S.S. avec des modifications atténuant son caractère "théosophique", le roman "Pétersbourg" apparaît comme le sommet de la création de Biély et, en même temps, comme une œuvre maîtresse de la littérature mondiale. La publication tardive de "Pétersbourg" en français est intervenu sous de bons auspices. À la veille de la Révolution de 1905, un étudiant en philosophie bourré de kantisme, et qui par plus d'un côté ressemble à Biély, reçoit d'un parti terroriste l'ordre de tuer son père. Ce père, grand juriste et sénateur tout-puissant, régente l'empire russe à coup de décrets. Il est, comme son fils, rongé jusqu'aux os par la pensée abstraite. Leurs rapports ressemblent à tout sauf à de l'amour et le fils les ressent comme un acte physiologique honteux. L'organisation terroriste lui transmet une bombe dans une boîte de sardines. Après maintes hésitations, le fils remonte alors machinalement le mouvement d'horlogerie, et au moment où il est décidé à se débarrasser de la bombe en la jetant dans la rivière, il s'aperçoit qu'elle lui a été subtilisée. Son père s'était emparé de l'objet sans se douter de sa nature. La bombe finira par éclater sans tuer la victime désignée. Le sénateur, dont le personnage rigide fait penser au père de Biély, donne sa démission au moment de la grève insurrectionnelle en renonçant à briguer le poste de premier ministre qui lui avait été promis.
"Elle avait un teint extraordinaire. C’était un teint, ah ! Un teint de nacre avec les reflets roses et blancs de la fleur du pommier". Le fils échouera en Égypte, comme Biély, où il se plongera dans les commentaires de textes anciens, et ne reviendra en Russie qu'après la mort de son père. Les velléités révolutionnaires l'abandonnent. Il vieillit dans la peau d'un gentleman-farmer solitaire attiré par le mysticisme et fréquentant l'église. Le vrai héros du roman n'est ni le père enfermé dans sa tour d'ivoire, machine de précision apte à concevoir et à appliquer les articles du code, ni même le fils qui, tiraillé entre un échec amoureux, l'étude de Kant et les "contacts" révolutionnaires, vêtu d'un domino rouge, hante les boulevards et les ponts fantomatiques de la capitale. Conformément au titre, le vrai héros est la ville de Saint-Pétersbourg comme Alexandrie l'a été pour Durrell, Dublin pour Joyce. Andréï Biély est d’abord un poète qui se rattache au mouvement symboliste russe. C’est également un penseur. Il ira voir du côté de l’occultisme, de la théosophie, puis de l’anthroposophie du docteur Rudolf Steiner, mais les rapports sont complexes. C’est que Biély, se tournant vers les hommes et les doctrines, se retrouve immanquablement avec lui-même et ses propres questions. Il n’interroge pas le monde. Il s’interroge d’abord. Le monde pour toile de fond. Il admit la Révolution, mais le plan sur lequel elle se déroulait ne pouvait que le décevoir. Elle était politique et sociale, d’un athéisme combatif, et il l’attendait sur un plan culturel et religieux. Il espérait de la Russie une mission anthroposophique. Pour autant, il ne rejoint pas l’émigration, tout en gardant des liens avec elle. Penseur religieux déçu, il se transforme en essayiste et expérimentateur du langage, en quelque sorte mécanicien de sa propre machine corporelle et psychique à écrire. La prose soviétique des riches années 1920, ornementale à ses débuts, lui doit beaucoup: Pilniak, par exemple. Ou même Léonid Léonov, Vsévolod Ivanov. Et, pour les années trente, le "Moscou" de Boulgakov fait alors pendant au "Pétersbourg de Biély. Mais l’art de celui-ci, comme toujours, tient alors davantage du jeu cérébral de l’homme avec lui-même, beaucoup plus qu’avec les autres. Parmi ses romans, qui tiennent à la fois de l’expérience phonétique et sémantique, de l’onirisme et du témoignage idéologique et social, sa plus belle réussite est "Pétersbourg" (1913), plusieurs fois retravaillé, plusieurs fois publié, notamment au cours de la période soviétique. "Pétersbourg", baigné de signes, de prodige et d’humour, où tout est alors symbole et plonge le lecteur dans l’énigme et le fantomatique.
"Sa crise aiguë de folie apparaissait sous un jour nouveau. Il avait maintenant conscience d'être vraiment fou. Sa folie était comme le compte rendu que ses organes sensoriels délabrés faisaient à son moi conscient. Chichnarfné n'était qu'un anagramme mental". Biély est inclassable parce qu’il ne partage pas sa classe où l’on se bouscule pour accéder. Seulement, on ne peut pas, pour la raison qu’il est là et occupe bien, trop bien, la place. Que pour les autres, sans lui, cette place présente quelque charme, elle reste comme un jardin inattendu sinon inconnu. Inexpliqué.Et qu’en faire ? C’est pourtant aussi une vue sur le monde réel dont Biély possède apparemment seul une clef et une entrée particulières. Mais on pousserait trop aveuglément et maladroitement la porte, là même où lui s’engouffre, court à perdre haleine dans la lumière. Son feu peut sembler s’affaiblir et devoir s’éteindre quand Biély précisément s’apprête à tout embraser. Il n’aura jamais la prudence ni l’onction d’un quaker. À travers les cités, les rues, les routes, les ponts, les gares de la Russie et l’âme de ses héros, emmenant tout ce fourbi dans ses circonvolutions cérébrales, Biély expose, emporte et soustrait son secret d’écrire. Biély entraîne son lecteur dans une Russie qui roule à l’abîme. On pense bien sûr à cette fraction de l’intelligentsia russe qui s’est lancée dans le nihilisme, sous Alexandre II et Alexandre III. On pense aussi, du côté de la littérature, à Gogol et son "ardente troïka" dont nul ne saurait distancer ni arrêter la course folle. Mais il y a bien de la distance de Gogol à Biély. Comme bien de la parenté. On sait d’abord que Biély ne s’intéresse pas vraiment à la réalité sociale russe, mais aux mécanismes mentaux de ses héros, sinon aux siens propres. La Russie lui sert de toile de fond, d’écran sur lequel lui-même et ses démons intérieurs apparaissent et barbouillent le monde. Il parle autant de lui que de ses héros. C’est un théâtre d’ombres où l’auteur se laisse glisser à l’exagération, jusqu’à paraître artificiel. Biély conduit avant tout son lecteur dans un jeu cérébral, la Russie et les types sociaux étant les pièces du jeu. Cependant, russe dans l’âme autant que Gogol, Biély saisit quelque chose du pays et des forces qui le désagrègent à l’approche de 1914. Gogol garde une étroite maîtrise de l’écriture que refuse Biély qui fait courir les mots à grandes guides. Gogol, c’est déjà la Russie qui s’interroge, et les prémices d’une fin. Il recherche toujours une guérison spirituelle pour lui-même et son pays. Biély, avec la fin historique qu’il pressent et précise à son tour, annonce et commence une autre Russie, sous l’image du chaos. Mais c’est toujours son âme à lui, qu’il lui faut refondre. Biély était également musicien, mathématicien et poète.
"Ce n'était pas Chichnarfné qui le poursuivait et le persécutait, mais ses propres organes qui pourchassaient son moi. L'alcool et l'insomnie rongeaient sa complexion corporelle. Le corps était lié aux espaces. Et quand le corps avait commencé à se désagréger, les espaces s'étaient fissurés". Yeux pervenche tendus vers l’éternité, la folie en ombre opaque sur lui comme nuées, sourire angélique, Biely s’avançait dans notre pauvre monde en labourant la terre de la langue russe. Frénétiquement, tendrement, poétiquement. Occulté en Occident par son frère-ennemi, son double astral, Alexandre Blok, ce sont les travaux de Georges Nivat qui nous parlent encore de lui. Une grande partie de son œuvre est disponible grâce aux éditions de l’Age d’homme et à Jacqueline Chambon et, malgré l’obstacle ici certain de la langue, car tous les romans de Biély sont tous en prose rythmée, on peut saisir l’ombre immense du "plus halluciné des symbolistes russes". Celui qui voulait comprendre, épouser et déchiffrer "le rythme de l’univers". L’âge d’Argent, qui prend fin au tournant de la grande Révolution laisse un héritage considérable, surtout au niveau poétique, mais le visage entier de la Russie change en 1917 et un besoin de transformation se fait sentir. En littérature comme ailleurs, c’est la chute de tout un monde qui laissera place au renouveau artistique. Andreï Biély en sera le prophète inspiré, puis brisé. Réceptacle des mystères du monde, de son origine tumultueuse, il allait toujours en quête des révélations. Assoiffé d’infini et de gnoses, il allait guettant les signaux pour les initiés. Violent, exalté, de totale mauvaise foi, moine-soldat du symbolisme brûlant tout sur son passage, il portait souvent l’incendie aux cœurs des tièdes et des raisonneurs. Il n’était pas un écrivain ou un poète, mais le fondateur d’une religion des mots, ces mots qui devaient changer la vie rabougrie du monde. Il était l’aboyeur de l’éternité. Ses transes verbales et érotiques ont fécondé la langue russe. Son aura continue à l’illuminer. Il demeure l’inventeur du "mot vivant", le grand expérimenteur des sons et de la langue. Andreï Biély est ce chaman halluciné qui atransformé en profondeur la langue russe, aussi bien en poésie qu’en prose. Il l’aura projetée dans la modernité. Expérimentateur exalté il a tordu la langue, l’a ensemencée, a violé sa syntaxe, l’a fait danser sur les braises ardentes du tambour fou du rythme, dépassant totalement le courant symboliste russe pour interpeller l’éternité.
"Dans les fissures, entre les sensations, les bacilles s'étaient infiltrés. Les espaces s'étaient mis à grouiller de spectres. Qui était Chichnarfné ? C'était l'envers d'un rêve abracadabrantesque, l'envers d'Enfranchiche, c'était un cauchemar né de la vodka". Écrivain prolifique et torrentiel, il est au moins l’équivalent de James Joyce pour la littérature russe. Vladimir Nabokov voyait en lui l’écrivain le plus important du vingtième siècle. Il fut aussi salué par Mandelstam. Si la répétition continue et un peu radoteuse de ses thèses ésotériques et philosophiques assez fumeuses a beaucoup vieilli, il reste un souffle puissant, une musique débordante de ses images, qui font d’Andreï Biély le mélange entre "le fou" propre au monde russe, et le prophète des origines et des fins dernières. Aspiré par le cosmos, il aura su édifier une cosmogonie. Une cosmogonie pathétique comme le fut le personnage avec ses élans, sa foi en le dépassement humain, lui le danseur toujours aux bords des abîmes. Il a fait entrer l’espace et l’immensité dans les lettres russes. Derviche tourneur de la langue russe il lui a donné lumière et explosion du moi et des rythmes. "Oh non ! Ne dites pas que je suis un dérangé ! Laissez-moi bouleverser mes changements jusqu’à l’authenticité ! Laissez-moi la mortelle, la souffrante personne de Biély reposer dans l’éternel repos. Et avant sa mort, écrire son testament, raconter le transport de son Moi en lui-même par une personne morte". Andreï Biély était l’instabilité même, la toupie égarée de sa propre vie. Il savait aussi se déchiffrer lucidement, cruellement, en écrivant ses "Carnets d’un toqué". Il aura dansé toute sa vie, toujours présent sous ses multiples apparences, ses pirouettes, ses dons géniaux et effrayants. André Biély était né Boris Nikolaïevitch Bougaïev à Moscou le vingt-six octobre 1880. Son père était alors professeur à l’Université de Moscou où il enseignait les mathématiques. Il était d’une intelligence froide et raisonneuse, et fort laid de surcroît. Et Biély aura voulu effacer et le nom et le poids de son père en lui. Le parricide est une sorte de fil rouge qui parcourt son œuvre. Sa mère, Alexandra était bien plus jeune que son père, vingt ans de moins. Enfermée dans un silence neurasthénique et rêveur, elle ne sera pas le rempart aimant nécessaire au jeune Boris. Les innombrables disputes le poussent à se créer un monde intérieur. Et toute sa vie est pour lui apparition d’événements ayant tous un sens mystique.
"Sur le roc retombèrent en tintant les sabots métalliques, le coursier alors s'ébroua: naseaux qui fument dans le brouillard incandescent. Le profil du Cavalier d'Airain se pencha sur le dos du Cheval. Un éperon sonore griffa le flanc de métal". Il est doué pour tout: mathématiques, philosophie, musique, sciences naturelles, peinture et dessin. Il en est presque effrayant de dons multiples. Paratonnerre de toutes les foudres du monde, il est marqué pendant son adolescence par la musique et la poésie, et les grands romanciers. Chopin, Wagner, Beethoven, Goethe et Heine, Gogol et Dickens, Dostoïevski, Ibsen, Maeterlinck, Tolstoï, l’influencent ainsi que les contemporains français. La philosophie le passionne, Schopenhauer, Nietzsche, Kant qu’il rejettera ensuite, et le philosophe russe Vladimir Soloviev. Il va se lier profondément à la famille Soloviev, surtout avec Sergueï le jeune fils. Il va connaître et admirer le précurseur du symbolisme russe Vladimir Soloviev, frère du père de Sergueï. Entre 1901 et 1908, André Biély écrit ainsi quatre symphonies: "La Symphonie Nordique"," La symphonie dramatique", "Le Retour", "La coupe desTempêtes". C’est pour la parution de la "Symphonie dramatique" écrite en 1901, et publiée en 1902, que Mikhaïl Soloviev lui invente un pseudonyme. Boris Bougaïev, jeune étudiant en sciences naturelles est oublié avec tout son lourd environnement, place à Andreï Biély, André le Blanc, André le Candide, ainsi baptisé par son ami, place à un génie turbulent et visionnaire. Le choc de ce livre est considérable. Cette irruption dans la littérature russe est une véritable épiphanie, qui change la face de la langue russe. Alexandre Blok sans le rencontrer encore en est foudroyé. Si Alexandre Blok est le phare de Saint-Pétersbourg, Andreï Biély est celui de Moscou. Entre 1903 et1912, Andreï Biély est alors de toutes les aventures littéraires, de toutes les revues, de tous les cénacles, publié abondamment. On ne peut échapper à ses écrits et à sa parole en ce temps-là. La rencontre avec Blok ne se fera pourtant qu’en 1905. Il va devenir avec Blok un des meneurs du courant symboliste russe. Sa relation fusionnelle, orageuse, passionnée avec Blok et sa femme Lioubov, sera alors le chant d’amour et de mort de la poésie russe.
"Un martèlement pesant et sonore courut sur le pont qui menait aux îles. Le Cavalier d'Airain passa au galop. Les muscles de ses bras métalliques étaient contractés, le pavé sonnait sous les sabots. Un hennissement éclata alors comme un rire". C’était l’époque de ses élans d’amour fou pour la créature idéale, la Sophia, que le cercle de ses amis ainsi définissait comme l’idéal féminin, source de lumière, et proche de l’amour courtois. En 1901, lors d’un concert, il jette sa cristallisation, son idéal amoureux, sur Margarita Morozova, épouse d’un riche négociant. Il l’accable de lettres enflammées sans se dévoiler. Si l’aventure resta platonique, elle engendra alors plus tard "La symphonie Dramatique" et surtout le recueil de poèmes "Premier Rendez-vous". Les amours d’André Biély sont à l’image de sa vie: un défilé inaccompli et hallucinatoire. Sa peur du charnel, sa recherche d’une sœur plutôt que d’une femme, expliquent ses atermoiements. Ainsi vont passer Nina Petrovskaïa, trop femme pour lui, Lioubov Mendeleïev en 1906, femme de Blok dont il est follement amoureux, rêvant d’un ménage à trois avec Blok, dont il est aussi amoureux, Assia Tourgueniev graveur et sculpteur qu’il épouse en 1911 comme une sœur et non comme une femme, et enfin Klavdia Nikolaïevna Vassiliev son oasis finale. Après la tragique liaison impossible et déchirante avec Lioubov, il s’enfuit à Munich, puis à Paris jusqu’en février 1907 où il se lie d’amitié avec Jean Jaurès. Il avait vécu le début de la révolution russe à Saint-Pétersbourg et fait les réunions révolutionnaires de Moscou. Pour lui aussi il fallait faire exploser le vieux monde corrompu. Convalescent de ses peines d’amour, il revient en Russie après ses innombrables conférences et publie sa quatrième symphonie en 1909, "La Coupe des tempêtes", mais aussi un roman étrange et tragique, empli des superstitions profondes de la Russie: "La colombe d’argent". En 1910 Assia devenue sa compagne l’entraîne dans de lointains voyages: la Sicile, l’Égypte, la Tunisie et la Palestine. C’est de retour en Europe, à Bruxelles puis la Norvège et enfin Leipzig en Allemagne, que Biély commence la rédaction de "Pétersbourg", son grand chef-d’œuvre, qui connaîtra bien des avatars.
"On eût dit le sifflet déchirant d'une locomotive. L'haleine des naseaux noya la rue d'une vapeur blanche et brûlante. Sur son passage, les chevaux, en renâclant, se jetaient de côté et les passant fermaient les yeux". En mai 1912 a lieu à Cologne la rencontre qui va changer sa vie et mettre un visage sur sa quête: Rudolf Steiner fondateur de l’anthroposophie qui voulait réconcilier le spirituel dans l’homme avec le spirituel dans l’univers. Biély et sa femme deviennent des disciples soumis et fervents. Ils s’intègrent humblement à la communauté à Dornach, où ils s’installent en 1914 pour construire le "Johannes Bau" qui fut dénommé ultérieurement "Goethéanum". Dans un rapport d’esclavagisme intellectuel, ils suivent religieusement, comme le dernier des moines, les actes et les paroles du gourou. Biély va suivre Steiner dans ses tournées de conférences : Stuttgart, Munich, Vienne, Prague. En 1916, il est convoqué par l’armée pour la mobilisation. Il rentre en Russie en passant par l’Angleterre, mais il bénéficie d’un sursis. Il reste en Russie alors qu’Assia refuse de quitter Dornach et la communauté. Lui donne des conférences exaltées où il tente d’évangéliser les gens à son nouvel ésotérisme inspiré de Steiner. Dans cet environnement où sa paranoïa naturelle peut s’épanouir, face au tragique et au grotesque de sa situation, il termine une sorte d’autobiographie: "Kotik Létaïev", plongée dans son enfance. Sa mémoire monstrueuse, son"kodak" disait-il, lui font se souvenir du moindre détail depuis la forme des nuages, jusqu’aux galets de la plage. Il écrit son livre le plus hardi, le plus hermétique, "Glossolalie", poème sur le son, véritable manifeste sur l’origine du langage, et le sens du son. Il publie aussi "Le Christ ressuscité", "Premier Rendez-vous", et "Poèmes épiques". C’est alors la période des doutes que son autobiographie "Les Carnets d’un toqué" (1918-1922) résume. Doutes envers Steiner et sa doctrine, doutes aussi envers la révolution léniniste qu’il avait ardemment soutenue, mais qui instaure un climat étouffant et totalitaire. Mais surtout l’année 1921 est l’année de la mort d’Alexandre Blok, lefrère. La police politique se referme sur ses amis et sur son groupe. Ainsi Blok se sera laissé mourir de désespoir, Essenine lui se suicidera finalement en 1925, et Biély le plus fou de la bande va alors survivre vaille que vaille.
"Défilèrent les avenues, un quai de la rive gauche, débarcadères, cheminés de bateaux, amoncellement grisâtre de sacs de chanvre. Défilèrent aussi les terrains vagues, les péniches, les palissades, les bâches, les innombrables maisonnettes. Au bord de la mer, aux confins de la ville, brilla la façade d'un estaminet turbulent". Nikolaï Goumilev, un des fondateurs du mouvement poétique de l’acméisme et mari d’Anna Akhmatova, est fusillé. Biély considéré comme un parasite plutôt que comme un opposant reçoit l’autorisation de quitter le pays. En 1921, il revient à Berlin, où se trouvent beaucoup d’intellectuels russes. Assia le quitte alors. Il ne supporte pas ce milieu d’émigrés reclus dans la nostalgie et la haine. Malheureux, hanté par la folie, il décide en octobre 1923 de revenir dans la gueule du loup. Il rentre en Russie et Trotski l’assassine littérairement. Il vit avec Klavdia Nikolaïevna Vassilieva et publie"Moscou et Masques". Il entreprend de réécrire la plupart de ses poèmes quitte à les massacrer, pour les rendre conformes à ses dernières théories sur le rythme. De cette époque datent aussi ses efforts pitoyables et dérisoires pour se mettre vainement au diapason des nouveaux thèmes léninistes. En 1931, il s’installe près de Leningrad. Deux ans plus tard, il subit une première crise cardiaque et meurt à Moscou le huit janvier 1934 d’une insolation. Il savait qu’un jour les flèches solaires l’atteindraient. Il est inhumé au cimetière de Novodiévitchi. Il meurt méprisé par le régime léniniste, qui s’il ne le tue pas, le prend pour un fou illuminé mais pas dangereux, donc à laisser croupir dans sa pauvreté et sa solitude. Jamais il ne connut "la paix apaisée". Il était totalement inadapté au bonheur. Lui le grand mystique cinglait vers d’autres territoires où les anges donnent rendez-vous, les démons aussi. "Je suis écrivain et je n’ai même pas une pierre où reposer ma tête. J’ai pourtant écrit "Pétersbourg". J’ai pourtant prévu la chute de la Russie impériale, dès 1902, j’ai vu en rêve la mort du tsar: d’un côté, une hache, de l’autre une scie".
"Le terne soleil se ternissait, et la lumière grésillait comme les milliers d’insectes dans le pré. Déjà le soleil s’inclinait, et des sons fêlés flottaient à la suite de Darialski". André Biély entre prophétie et démence, entre sagesse et feu intérieur, aura été un génie visionnaire. Ses livres, ses poèmes portent la littérature moderne, avec ses trouvailles de mots, ses étincelles de rythmes et de couleurs. Au travers de ses vaticinations, de ses incohérences, il voyait venir le grand incendie sur sa chère Russie. Il en pressentait comme un sismographe halluciné les crépuscules et le sang à advenir. Homme du surconscient il voyait aussi bien "l’ici que l’éternité". Il aura tenté de vivre dans une course hors du temps. Vivre dans l’ivresse de l’air. Chaman en transes verbales, tout à la fois totalement archaïque et profondément avant-gardiste, il est une voix unique, fascinante. Sa vision est apocalyptique et le monde terrible est perçu au travers de ce prisme enraciné en lui. André Biély croit au pouvoir des mots, lui si imprégné de la Genèse et des paroles de Jean sur la création des origines par le verbe. Mais Biély autodestructeur et plein d’autodérision et de fascination pour le Mal, utilise souvent son don de la parole comme magie noire. Tendu entièrement par le rythme et la musique, il compose de véritables contrepoints, des structures complexes proches des symphonies classiques. La primauté de la musique sur les mots est pour lui un dogme absolu, issu de son admiration pour Wagner. Il joue des formules incantatoires, des assonances, des leitmotive, la polyphonie, et le contrepoint verbal. "Glossolalie" (1917) est sa tentative la plus délirante et la plus extraordinaire de poésie sonore. Il se rapproche en fait beaucoup de Scriabine et de ses tentatives d’art total. "Pétersbourg", son haut chef-d’œuvre aura connu au moins quatre versions connues, et les éditeurs se perdent dans les versions infinies de ses poèmes et autres écrits. En fait pour lui le chevalier blanc du symbolisme, tout était symbole. Et tout dansait comme atomes au soleil. Entre magie incantatoire, autodérision, et folie lyrique, il est une toupie divinatoire. Il aura inventé une sorte de danse verbale pour rendre compte du monde. Écrivain du "réalisme onirique", il fait se télescoper descriptions au ras du réel et envolées cosmiques. Selon Georges Nivat, "Andreï Biély, prophète de la lumière, fut l’un des plus extraordinaires geysers de mots dans la littérature russe".
Bibliographie et références:
- Andreï Biély, "Symphonie dramatique"
- Andreï Biély, "La Colombe d'argent"
- Andreï Biély, "Pétersbourg"
- Andreï Biély, "Kotik Létaïev"
- Andreï Biély, "Glossolalie"
- Andreï Biély, "Carnets d'un toqué"
- Andreï Biély, "Souvenirs sur Rudolf Steiner"
- Andreï Biély, "La Coupe des Tempêtes"
- Georges Nivat, "Le Jeu cérébral"
- Pierre Pascal, "Aux lecteurs d'Andreï Biély"
- Claude Frioux, "Andréi Biély, le collecteur d'espaces"
- Evgueni Zamiatine, "Le Métier littéraire"
- Ilona Svetlikova, "Le symbolisme d'Andrei Biély"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Les fleurs sont reposantes à regarder. Elles n'ont ni émotions, ni conflits." L'ennui quand la chance nous quitte, que les jeux de la vie sociale se réduisent à leur plus simple expression, c'est alors qu'on a besoin d'amour. C'est la flamme qui tient lieu de tout. Les expédients que nous employons pour l'oublier ne font que raviver la blessure. Nous ne savons pas aimer, nous ne savons que nous enfoncer corps contre corps dans la nuit redoublée. On arrive plein de feu, on se quitte plein de fiel. Les cœurs éperdus, égarés par les rêves, rejoignent alors leur logis mais d’où nous vient le sentiment ambivalent de l'altérité ? Nous pourrions discerner en notre semblable quelqu’un de différent, parce que nous le sommes pour nous-même. La naissance de l’altérité pourrait résulter de la division du sujet, puisque nous sommes à chaque instant la proie d’un dédoublement interne. À peine né, nous avons commencé dans cette voie. Nos parents nous ont voulus à une certaine place et nous les avons contredit. Nous avons affirmé notre existence en disant non à ce qui nous détermine. Non est notre premier nom et le reste. Son patronyme nous fouette et fait de nous d’éternels voyageurs. Mais cette dualité interne suffit-elle à engendrer la reconnaissance de l’altérité ? Ce n’est pas certain, car assoiffé de la résolution de sa contradiction, le maintien de soi tente ce sujet divisé. Il lui faut de l’un, il aime le groupe qui l’unifie et il rejette l’étranger. Il adore chanter en chœur, et a horreur des fausses notes. Peut-on espérer que grâce à l’amour, la reconnaissance du prochain sera possible ? Le christianisme a promis une telle rédemption, mais comme cet amour qu’il divinise s’est clivé du sexe, il a obtenu le contraire. L’autre de l’amour ne diffère pas vraiment de nous, il est encore notre double et l’amour de narcisse se retourne si aisément en haine. Le visage du semblable suppose la transcendance divine.
"Aussi les sages de tous les temps ont-ils avec la plus extrême insistance, déconseillé de suivre cette voie dans la vie. Elle n’a cependant pas perdu l’attraction qu’elle exerce sur un grand nombre d’enfants des hommes". François Antommarchi qui professait l'anatomie à Florence et qui procéda à l'autopsie du corps de l'Empereur nota, à Sainte-Hélène à propos de sa forme virile, "sicut pueri," un sexe d'enfant. Certainement Hyppolyte Charles était mieux doté. Ce détail trivial, indécent, comme on en trouve dans les pièces de Shakespeare pour refroidir l'émotion, jette une lueur humaine sur la gloire. Comme si cette construction des conquêtes, ce désir compulsif, d'étendre son pouvoir et son être au plus profond de l'espace, de le marquer de son empreinte, n'avait été que le revers sanglant et lumineux d'une faiblesse. D'où venait son insatisfaction sinon son inaptitude au bonheur ? Il lui fallait des drames, des souffrances, un théâtre d'émotions, des trahisons. Il y a des êtres qui trouvent dans le dévouement une fois dans la vie, un élargissement de ses limites, car l'amour est sans fin. La reconnaissance d’autrui frappe celui qui la fait et l’éveil de la conscience reste le mouvement premier vers l'autre. Mais on ignore la nature de ce besoin, de même que l’on comprend mal ce qui pousse à l’affronter, sinon un choix éthique mystérieux. Pour Freud, l’amour du prochain n’est envisagé que comme une inversion, un refoulement de la haine pulsionnelle. La naissance du surmoi qui en procède amène le sujet à respecter son semblable, mais seulement dans la mesure où il ne saurait porter atteinte à un autre lui-même sans s’anéantir du même coup. Les premières phobies de situation sont celles de l’obscurité et de la solitude. La phobie naît de nuit, dans l’absence de reflet ou lorsque fait défaut l’écho d’une parole. Mais quand quelqu’un parle, il fait clair. La solitude et l’obscurité confrontent de façon angoissante au vertige du vide de l’autre.
"Un amour qui ne choisit pas nous semble perdre une partie de sa valeur propre du fait qu’il est injuste envers l’objet. Et qui plus est: les hommes ne sont pas tous dignes d’être aimés." Solitude nocturne, premiers émois en compagnie de Séléné, la déesse de la lune dont le plus grand amour fut le beau berger Endymion, qui refusant de vieillir avait demandé aux dieux de lui accorder une éternelle jeunesse. Zeus y consentit à condition qu'il soit plongé dans un sommeil éternel. C'est dans ces circonstances oppressantes que commencent les pratiques masturbatoires. L’onanisme décharge l’omniprésence de cet inceste latent. "La phobie de la solitude veut détourner la tentation d’une onanie solitaire" écrit Freud dans "Inhibition, symptôme, angoisse." La peur de l’obscurité a cette conséquence étrange de provoquer l’érection et la masturbation. Ainsi, tout se passe comme si l’impérieuse érogénéité du pénis ou du clitoris venait affirmer que le corps n’est pas le phallus. La masturbation est un mouvement de résistance et de protestation. Le corps dit non en jouant la partie contre le tout, en entamant, en quelque sorte, une lutte du pénis contre le phallus. Mais la jouissance qui en résulte ne soulage rien, car l’orgasme est aussitôt suivi de la menace d’une retombée dans le néant. De sorte que la masturbation doit reprendre presque aussitôt. Parfois effrénée, l’excitation solitaire devient ainsi une modalité de la survie. Pas d’altérité dans cette excitation dont la jouissance signifie une chute en miroir. Cette frénésie de l’onanisme reste souvent une habitude de l’adulte. Elle peut se prolonger devant le miroir, et il arrive aussi qu’elle trouve son équivalent dans l’amour les yeux fermés.
"La vie telle qu’elle nous est imposée est trop lourde pour nous, elle nous apporte trop de douleurs, de déceptions, de tâches insurmontables. Pour la supporter, nous ne pouvons nous passer de moyens palliatifs." Les réserves corporelles secrètes et la partie ténébreuse de l'âme infèrent la question de l'intime. Nous naissons, nous vivons et nous mourons au milieu du merveilleux. Ce qui force au secret, surtout lorsqu’il s’agit d’un secret touchant au corps, renvoie à une sorte de sacralisation de ce qui ne peut se dire, s’avouer, sacralisation dont l’enracinement peut se réclamer d’une culpabilité, d’une anormalité possible. Sacralisation d’une part de l’intime risquant de devenir religiosité, ritualisation privée ou cérémonie secrète n’appartenant qu’à soi. L’autre, son jugement, son regard prenant alors valeur de sanction redoutée. Sanction contre quelle jouissance ainsi cultivée ? Le secret du corps peut révéler paradoxalement une jouissance coupable qui, si elle devait être découverte ou révélée, ouvrirait au châtiment. La sublimation sexuelle, l’éclosion pulsionnelle est une fracture ressentie comme une violence, comme la source du travail de l’altérité au cœur de soi. Le corps, dans son désir naissant, est alors perçu comme l’œuvre de l’altérité en soi. Le corps semble trahir, ouvrir sur un langage dans lequel il est difficile voire dangereux de se reconnaître. Le secret apparaît alors comme un mode défensif qui permet le déplacement de la sexualité œuvrant le corps sur une sphère fantasmatique. Mais le secret génère aussi cet autre pendant qui est la honte, la peur d’être découvert. Le malaise généré par la dissimulation de la jouissance se justifie par la quête d’une pureté qui doit être maintenue. L’abject serait alors la matière même du secret, sa fondation.
"Autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un associé ou d'un adversaire, et la psychologie individuelle se présente dès le début comme étant en même temps, par un certain côté, une psychologie sociale, dans le sens élargi, mais pleinement justifié, du mot." Mais la force narcissique faisant emprise sur la vie intime en visant le corps dans une précipitation onirique n'est en fait pas l'ardeur mais un essai malheureux de rapprochement de l'autre en soi. Elle ne vise plus le corpus mais la psyché. Le narcissisme ne reconnaît que lui-même dans cette course-poursuite avec son double, qui va se poursuivre jusqu’à l’heure où la différence des sexes va se découvrir. Le narcissisme ne résulte pas d’un mouvement premier du moi ne pensant qu’à lui-même, il procède du désir de l’autre. Et lorsque l'on rêve très tôt de se marier, d’harmoniser de l’homme avec de la femme, c’est pour nous une façon de faire du un. Ce mariage de rêve enfantin ne connaît pas la différence sexuelle, il connaît une différence des genres masculin et féminin sans signification érotique. Sa cérémonie se déroule toujours en blanc. Promesse qui sera trompée la nuit de noces elle-même. Le blanc vire au rouge, lorsque la différence des sexes se découvre et que le rêve de soi explose. Le sexe métamorphose l’amour, lévite le prochain à la hauteur d’un semblable indifférent, cela grâce à la potentialité de l’identification phallique elle-même. Il y a là une profonde raison, qui explique pourquoi Freud a considéré que la différence du masculin et du féminin n’état pas faite d’abord grâce à l’anatomie mais s’établissait en termes d’activité ou de passivité. En ce sens, l’acte qui correspond à la masculinité est l’érection. Car la possession du pénis ne suffit pas en effet pour l’avoir en érection, état sans lequel il sert à peu de chose, sauf l’honneur.
"Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons." Mais alors quelle est cette sente secrète autorisant après les premiers émois sensuels la délectation phallique ? C’est une satisfaction spécifiant la masculinité et l’érection. Il faut que la besogne soit transgressive, se heurtant ainsi à une barrière quelconque, fonctionnant comme un équivalent psychique de la loi. Le sentiment de faire ce qu’il ne faudrait pas aura alors l’inceste comme équivalent psychique. En ce sens, la punition sera ainsi le signe d’un péché excitant, et l’acte spécifique au masculin comporte cette violence, voire ce sadisme latent. Celui qui veut être maître de la jouissance phallique doit être violent. Pour obtenir l’érection, il faut la guerre. Dans le rapport du semblable au semblable, l’usage de la force décide de qui se trouve du côté féminin, et qui du côté masculin. La brutalité contre l’autre est le premier trait de masculinité, alors que le rapport sexuel est encore complètement méconnu. Cette activité brutale décide du choix du sexe et elle ne peut se faire sans la reconnaissance d’une altérité qu’elle fait naître. Elle instaure une dissemblance sur le fond d’une communauté d’appartenance. La masculinité s’impose par la lutte sur le fond de la féminité. La virilité n’est jamais gagnée d’avance, elle constitue une épreuve constante. Dompteur de fauves, symbole de la force physique, le héros Héraclès était infatigable.
"Ce qu’on appelle bonheur au sens strict résulte de la satisfaction plutôt soudaine de besoins accumulés et n’est possible, par nature, que comme phénomène épisodique." La déesse Artémis qui était puissamment bâtie ou qui découpait n'a pas toujours été l'illustration du complexe de castration, se manifestant chez la femme par l'inacceptation de son sexe et de sa fonction naturelle. Elle se laissa attendrir par Orion et Hippolyte qui sut lui aussi toucher son cœur. Mais cela ne résout pas pour autant notre problème. Dans la séduction et l'altérité, comment est fait le sexe féminin ? La nature du sexe féminin et son anatomie sont l’occasion d’une incertitude permanente. L’étrangeté de l’identité féminine se détache en effet. Les genres féminin et masculin se distinguent d’abord grâce aux oppositions activité/passivité, ou encore, érection ou pas d’érection. Quand bien même l’anatomie serait-elle vue de la manière la plus aveuglante, elle continue de receler un mystère. Le sexe féminin reste ainsi l’objet d’une fascination angoissée. Il annonce une altérité inquiétante dont il n’y a pourtant pas moyen de se passer, puisque c’est grâce à elle que la virilité s’affirme. L’incrédulité concernant le sexe féminin contamine l’ensemble de la vie psychique, non pas latéralement, mais à titre de fondement. Le doute se stratifie à partir de cette origine, jusqu’à son déploiement dans les fantasmes descènes de séduction. Le doute cartésien n’est que parent pauvre, c’est la pensée qui fuit infiniment ce qu’elle doit au sexe. Ce n’est pas simplement que l’homme aurait à découvrir la femme, et réciproquement. C’est en chacun d’entre eux, de la castration, de l’existence du féminin dont il s’agit. L’homosexualité n’invalidant pas cette reconnaissance de l’altérité. Cette découverte tardive du féminin expérimente l’hétérogénéité la plus redoutable, celle que chacun est d’abord pour lui-même.
"Toute prolongation d’une situation convoitée par le principe de plaisirs donne seulement un sentiment de tiède contentement. Nous sommes ainsi faits que nous ne pouvons jouir intensément que du contraste, et très peu d’un état." La distinction du sexe féminin dans le couple séduction/désir exige que cette disparité si charmante soit étudiée dans sa plus grande globalité. Car c’est seulement avec ce contraste que se rompt la solitude. Cette altérité de l’être féminin que les garçons craignent d’être, et que les filles n’acceptent que jusqu’à un certain point, distingue un genre de l’autre très abstraitement, car concrètement, les garçons comme les filles rejettent le féminin. C’est une altérité qui ne sera reconnue qu’avec la sexualité en acte. La sexualité impubère méconnaît le rapport sexuel sous l’angle de sa jouissance, et cette ignorance ne résulte pas d’une pudibonderie parentale ou de la répression sociale. Comment une altérité si traumatisante arrive-t-elle à s’imposer dans le vert paradis de l'adolescence ? La portée exacte du traumatisme sexuel se découvre autout début de l'âge adulte et elle refonde le sujet de fond en comble. Et lorsque cela lui arrive, il découvre la différence, à commencer par celle des sexes. Avant ce moment violent, le semblable existait sans doute, mais il était seulement l’autre du narcissisme, celui avec lequel on pouvait s’amuser, rire de la sexualité un peu grotesque des adultes. Tout change dans le cadre de la rivalité pour l’amour. L’amour fait sortir le sexe de son anonymat, il oblige à un choix contre un tiers, mettant en jeu l’interdit, la jouissance qui était d’abord masturbation va prendre un autre sens. La présence du tiers est implicite dans l’amour, de même que la demande d’exclusivité, cet amour introduit alors sa dimension dans la sexualité.
"Partout où je suis allé, un poète était allé avant moi." Le sexe de chaque femme a son rythme propre, sa palpitation et son émoi. Si l'on applique l'oreille dessus comme on procède avec les grands coquillages pour écouter la mer, on entend une longue plainte distincte, un frisson unique venu des profondeurs de l'être. C’est à l’occasion des jeux de la rivalité pour l’exclusivité que le deux de la reconnaissance de l’autre va s’établir à partir du trois, et non plus comme c’était le cas dans le rapport narcissique au service du un. C’est à partir de l’exclusion de la troisième personne que le deux de l’altérité apparaît. La jouissance sexuelle prend brusquement son sens à partir de cet interdit qui ne se découvre jamais si bien qu’à l’heure de la rivalité malheureuse. La division du corps par sa propre jouissance fait naître une altérité à partir de ce qui, au départ, était seulement rencontre sexuelle de deux personnes, ou plutôt de deux fois une personne, chacune isolée dans les suites de ses rêves onanistes. Du côté féminin comme du côté masculin, le tiers se dégage à partir du deux. La troisième dégage l’altérité de la femme, alors que du côté masculin, le désir de sexualité éloigne l'idée de mort. L’altérité est ainsi doublement ce que découvre la rencontre de l’autre sexe. Chaque fois que nous regardons un être de notre espèce, il tombe sous le coup de notre propre division, il prend rang au regard de notre obsession sexuelle. C’est de lui dont nous nous abritons lorsque nous fermons notre chambre. Sans doute ne s’occupe-t-il pas de nous, ni nous de lui, mais nous ne l’oublions pas quand se clôt la porte derrière laquelle arrive, cette étrangeté. Dans l'éloignement du regard du tiers, règne alors la nuit propice.
Bibliographie et références:
- Élisabeth Badinter, "L’un et l’autre"
- Sigmund Freud, "Inhibition, symptôme, angoisse"
- Emmanuel Levinas, " Altérité et transcendance"
- Jean-Paul Jacquet, "Altérité et performance"
- Gilles Ferréol, "Dictionnaire de l'altérité"
- Jean Lombard, "Philosophie de l'altérité"
- Denise Jodelet, "Formes et figures de l'altérité"
- Éric Bailblé, "La notion d'altérité"
- Jean-François Staszak, "L'altérité et le sexe"
- Johann Jung, "Le double et l'altérité"
- Marc Weber, "De l'autre côté du miroir"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Prévenir toujours les désirs n'est pas l'art de les contenter, mais de les éteindre. Ce n'est pas l'esprit qui est dans le corps, c'est l'esprit qui contient le corps, et qui l'enveloppe tout entier." Quel plaisir d'avoir raison avec Rousseau. Le corps est le premier et le plus naturel des instruments de l’homme. Mais le corps cristallise également l'idée de"personne", l’idée du "moi." Toutefois, le culte du moi ou le respect du moi et celui des autres sont des concepts très récents. La "persona" latine désigne le masque tant tragique que rituel ou ancestral. Cependant, les sociétés latines ont fait de la personne bien plus qu’un fait d’organisation, bien plus qu’un droit à un personnage et un masque rituel, elles l’ont érigée en fait fondamental du droit. C’est d’abord à partir de la personne que l’on va déterminer ce qui est permis ou non et la "persona" va devenir une individualité qu’il faut respecter. Seul l’esclave n’a pas droit à la "persona" parce qu’il n’a pas de corps, pas d’ancêtres, de nom, de biens propres. Le corps, avant d’être le premier et le plus naturel des instruments de l’homme, est avant tout le premier bien dont il dispose. Pole-dance, lap-dance, strip-tease, à New York, ils sont à la mode depuis les années soixante-dix. Dans les films de Scorsese, Cimino, Coppola de cette époque, on voyait souvent sur le fond d’un décor où gangsters et mafiosos se donnaient rendez-vous, des femmes en train de se déshabiller ou de danser nues, voluptueuses, accrochées à un poteau. Les productions hollywoodiennes ("Striptease", 1995, "Showgirls", 1996) aussi bien que le cinéma d’essai ("Exotica", 1994, "Irina Palm", 2007) se sont consacrés à la production de film ayant le strip-tease et l’ambiance des clubs pour comme thématique principale. En Italie, à partir des années quatre-vingts, les pornostars ont pris la place des divas du cinéma en tant que figures idéales à imiter ou à désirer, dans l’imaginaire des hommes comme des femmes. Aujourd’hui, en France comme en Angleterre, les performances corporelles en question sortent des boîtes spécialisées et souvent sordides, pour rentrer dans les écoles de danse les plus chic, où à côté de la danse classique et des claquettes, on peut suivre des cours de strip-tease et de pole-dance. Pole-dance, strip-tease. Il s’agit de vraies performances corporelles. Les filles pratiquant ces activités ont des corps parfaits, construits en s’imposant des régimes rigoureux, des exercices physiques, des massages, de la chirurgie esthétique, du botox, sans aucune limite pour un corps qui doit se dépasser pour rejoindre son idéal. Idéal qui n’est pas seulement un corps sans défauts, comme pourrait l’être celui des mannequins, mais qui doit déclencher le désir sexuel, provoquer, exciter la communauté masculine tout entière. Sans se donner. Tout se passe au niveau du spéculaire, dans le mécanisme habituel du renversement de la pulsion décrit par Freud: voir et être vue et vice-versa.Tout s’arrête là, mais les enjeux de ces performances ne se réduisent pas au plaisir pulsionnel du voyeurisme. Le maintien de l’idéal symbolisé, du désir idéal, du sexe idéal avec une femme sexuellement idéale, est également en jeu.
Le corps est à la fête et c'est la fête des corps. La femme devient cygne dans cet étrange ballet où le fantasme devient irréel. On a l’habitude de penser l’amour du côté de l’idéal et le désir sexuel en opposition à celui-ci. Mais l’idéal, sous le versant de l’idéal du moi comme du moi idéal, n’est pas dépouillé de libido. Freud et Lacan l’ont montré à de nombreuses reprises. Cela invalide un schéma assez simple qui suppose l’objet du désir sexuel nécessairement séparé de l’objet idéalisé. Cette séparation n’est pas toujours confirmée dans l’expérience. Un homme peut évidemment être partagé entre une femme occupant la position de la mère et une autre celle de la putain, l’idéal n’est pas toujours du côté de l’objet désexualisé. Ainsi Freud dans "Des types libidinaux" (1931) distingue alors le type "narcissique" et le type "érotique. Le type"narcissique" aime, à la différence du type "érotique", qui a besoin d’être aimé. L’homme qui a besoin d’être aimé devient dépendant d’une femme qui dépend de lui, c’est-à-dire d’une femme-mère et non d’une femme-idéale, indépendante,"phallique", qui déclenche le désir sexuel, incapable d’aimer et encline, plutôt qu’à aimer, à se faire aimer elle-même.La femme-mère, en revanche, se présente souvent comme effacée, démunie, demandeuse de son homme-enfant pour exister. L’homme-enfant prend la place du phallus qu’elle n’a pas, et l’homme se sent gratifié de l’investiture de ce pouvoir. Le rôle de la femme-mère, pour l’homme qui a besoin d’être aimé, est limité à celui de la femme qui aime. La femme-mère n’est pas souvent un objet du désir, et non plus un idéal. La dichotomie idéal contre objet sexuel est bouleversée. La même femme peut venir occuper pour un homme, paradoxalement, les deux positions. Dans le poème de Rimbaud, "Venus anadyomène", la femme est décrite comme un "idéal céleste" et comme un "objet déchu." "Belle hideusement d’un ulcère à l’anus", dit le dernier vers du poème, avec le recours à une antinomie. Belle/hideusement. Mais comment une femme, peut-elle, en même temps, être valorisée comme un idéal et rabaissée comme simple objet sexuel ?
Comment la métamorphose se produit alors chez la femme devenue objet de toutes les convoitises ? Un homme, après son mariage, peut commencer à ne plus désirer sa femme. Sa femme, dont il était amoureux, était une femme attirante mais, au cours de la vie en commun, elle se laisse aller. Elle ne soigne plus son aspect et elle ne cherche plus à séduire, ni son mari, ni personne d’autre. Il ne peut pas désirer une femme qui n’excite pas les autres hommes. Sa femme est encore disposée aux activités sexuelles, mais, elle n’y met aucun charme. Il veut une femme désirable. Son rêve, c’est que sa femme soit comme les femmes qu'il voit dans les films pornographiques. Il sait que c’est impossible. C’est la femme idéale ! Pour cet homme, le fantasme de la putain se confond avec l’idéal, impossible. Idéal d’une femme sexy et désinhibée qui excite toute la gent masculine, et qui pourtant ne peut s’incarner dans aucune femme accessible. Idéal dans son sens platonicien. La femme doit être dans une relation de ressemblance avec l’Idée. Une femme, pour déclencher le désir dans l’homme, doit-elle ressembler à son idéal sexuel ? De même, les hommes qui assistent aux performances de strip-tease, pole-dance et lap-dance, sont pilotés par le fantasme de la putain. Mais il s’agit alors d’une putain à la fois intouchable, inaccessible, impossible, une "putain idéale" en somme. Car le passage à l’acte, à l’acte sexuel, est impossible. Les hommes ne peuvent pas toucher les filles pendant leurs danses et ne peuvent non plus les rencontrer dehors. C’est l’idéal, idéal d’un sexe fantasmatiquement parfait avec une femme incarnant le modèle sexuel pour l’homme, à soutenir certaines formes de désir masculin. Mais à quoi bon s’exciter devant une femme magnifique, sexuellement idéale, dont on ne peut pas jouir ? Le dilemme semble sans fin tant la femme sublimée semble parfaite.
Le désir masculin est-il éveillé subitement à la vue du corps parfait de la femme dont le but est d'encourager ses sens et de susciter une pulsion ? La vision de la femme nue pour tout le monde en même temps que pour lui seul déclenche l’excitation de l’homme, excitation qui cependant ne se termine pas avec un orgasme. Le regard suffit. Une jouissance pulsionnelle-scopique vient remplacer la jouissance orgastique, et c’est uniquement dans le regard que se concentre alors la jouissance de l’homme. Tout s’arrête à la vision. Avec l’avantage que le narcissisme de l’homme n’est pas mis en danger. Aucun risque pour lui d’une mauvaise performance sexuelle. Le phallus "tient", grâce à l’excitation que la représentation de la femme sexuellement idéale lui procure. Mais la réassurance narcissique pour l’homme ne s’arrête pas là. Les danseuses disent qu’elles doivent constamment "soutenir" leurs clients, en donnant l’impression d’être complètement à leur disposition. Elles doivent "masser l’ego des hommes." Chaque stripper ne danse et ne se déshabille que pour l’homme qui la regarde pendant une lap-dance, une table-dance, une couch-dance, une friction-dance, comme si elle avait vraiment choisi l’homme qui la regarde, pour son charme et ses attraits. Narcissisme, pulsion scopique et idéal. La pulsion scopique détient un lien privilégié avec l’idéal. Pensons aux métaphores visuelles utilisées par Platon dans "La République" pour expliquer son concept d’Idée, "eidos", qui en grec veut dire aussi "forme." Pour Platon, la forme, l’idée, autrement dit la chose idéale, est l’essence de la chose même, toujours bien distincte de son existence, ou même en opposition à elle. La danseuse érotique est, pour utiliser un terme platonicien, un paradigme de l’idéal sexuel. Et faire d’une femme un idéal sexuel, c’est la priver de son existence. La femme s’égale à son corps, un corps idéal qui peut cependant être remplacé par un autre. C’est le destin de tout idéal, impossible à résister aux aléas du désir.
Pourtant, Ies deux concepts d'absolu et de sensualité sont très différents. Dans la vie, l'homme aime avant tout le réel. L’idéal se construit, sous la forme du trait unaire, à partir du phallus, phallus qui est aussi avant tout le point zéro de la chaîne signifiante. L’objet a, en revanche, se constitue à partir d’une perte, il tombe de la chaîne signifiante et laisse une béance au niveau du symbolique. Béance, intervalle entre un signifiant et l’autre, coupure. C’est l’espace du désir, l’espace du désir comme manque. Une femme désirée en tant qu’idéal sexuel, ne sera pas désirée en tant qu’objet, c’est-à-dire en tant que manque. Elle est, en revanche, désirée comme "phallus". Celui qui la désire ne pourra pas en jouir, ce serait pour lui risquer l’anéantissement. Ce qui rend possible la jouissance sexuelle est le manque dans l’autre, non la plénitude phallique. L’objet a fixe le manque, manque qui permet le désir et la jouissance, mais qui se désigne, de même que toute perte, comme une blessure narcissique pour le sujet. À la différence de l’idéal qui, au contraire, soutient le narcissisme du sujet. La femme, pendant les performances de pole-dance, lapdance et strip-tease, est réduite à son corps, un corps fétichisé. Pensons au strip-tease, c’est-à-dire à l’art de dévoiler le corps par étapes, par morceaux. La femme est coupée en parties, réduite aux fragments du corps qu’elle exhibe: ventre, jambes, pieds, seins, fesses, pubis. La femme devient une série de fétiches. Bascule de l’idéal à l’ambiguïté, à ce qui est à la fois sacré et déchet. Fétiche comme seul objet momentané capable de déclencher le désir. Les femmes pratiquant les danses érotiques représentent la série des objets fétiches convoqués dans le désir de l’homme. Le corps-fétiche devient alors à la fois un idéal et un déchet pour l'homme.
L'émotion pulsionnelle provoque alors dans l'imaginaire masculin une série d'instincts primaires refoulés. Il y a des hommes qui ont besoin de savoir que n’importe qui, ou même n’importe quoi, peut facilement remettre leur désir en marche. Le désir autonome est un désir qui a besoin de "réassurance", et la tâche des danseuses érotiques est notamment de rassurer un certain type de désir masculin. L’absence de désir sexuel entraîne la détumescence, et l’idéal d’un phallus disparaît avec la disparition de l’érection. L’érection compte plus qu’un orgasme, qui comporte nécessairement la détumescence, preuve que la jouissance a pu effectivement se produire. En ce sens la jouissance s’oppose à l’idéal, idéal d’un pénis éternellement en érection, fantasme qui persiste dans l’excitation déclenchée par un corps anonyme de femme. Dans le strip-tease, la femme est un corps, un corps dans sa consistance imaginaire, c’est-à-dire une image, aussi bien qu’un corps capable de faire jouir, par le truchement du regard. Mais la femme est irréductible à un objet de jouissance, à une image, à un corps, ou à une partie de celui-ci. Une femme peut refuser la réduction. Elle combat contre l’identification au fétiche. Ou à l’idéal. De quelle manière peut-elle mener ce combat ? La position de femme-fétiche-idéal, la femme peut croire la combattre en l’assumant. La femme exhibitionniste, paradoxalement, pour sortir de la position d’objet sexuel, "prend" un homme ou plusieurs pour se faire admirer, désirer, payer par lui ou eux en exposant son corps. Mais la confusion des rôles subsiste. Qui est alors l’objet vis-à-vis de l’autre ? L’objet du regard, la femme ou celui qui est sous le charme de son objet, l’homme ou les hommes ?
La solution peut d'emblée sembler évidente mais à regarder de plus près, d'un point de vue analytique, la réponse surprend. Apparemment, le renversement de rôles, des buts rend la pulsion plus supportable. Tenir la position d’objet sexuel donne l’impression de dominer l’autre, son désir. C’est un leurre. Derrière ses calculs, le sujet est sous l’emprise du mécanisme pulsionnel, la pulsion implique alors forcément une dépersonnalisation. Il s’agit d’une tentative de maîtrise sur l’homme destinée à l’échec. La femme n’échappera pas à l’opération qui la réduit à son corps. Le sujet jouit pulsionnellement en essayant en même temps de se débarrasser de ce qui s’est mis en boucle, qui ne le lâche pas, qui l’angoisse. Au lieu d’interrompre la boucle pulsionnelle dans laquelle il est pris, il la fait tourner à l’infini par le renversement de positions. Ni le sujet dans la position active ni celui dans la position passive ne dominent. C’est la pulsion qui mène le jeu. L’exhibitionnisme est une forme de toute-puissance. La femme exhibitionniste a l’impression qu’en se faisant objet du regard, elle maintiendra le pouvoir sur celui qui la regarde en tant qu’objet merveilleux. D’autant plus, que, grâce au regard de l’autre, elle croit l’être, cet objet merveilleux. Elle se regarde dans le regard de l’autre, elle regarde son corps à travers l’autre qui le regarde. Pourles femmes du strip-tease, auto-érotisme et narcissisme constituent ensemble ce stade préliminaire de la pulsion du regard. Auto-érotisme et narcissisme sont conviés dans la jouissance éprouvée dans l’action de se faire regarder par les hommes.
C'est tout le paradoxe de l'affaire. Les protagonistes se regardent et s'observent dans ce miroir sans tain et sans fin. Une femme peut se sentir attirée par son propre corps qu’elle regarde à travers les yeux des hommes en train de la regarder. C’est un corps qui doit exciter. Un corps qui doit plaire. L’exhibitionnisme est une interrogation sur le regard, regard de l’"autre", aussi bien que de l’"Autre", évidemment. Autre comme la surface du miroir, qui doit projeter une image idéale, jubilatoire, du sujet. C’est le moi idéal, destiné, encore une fois, à combler les défaillances maternelles. Mais l’idéal efface le sujet qui s’annule alors derrière la surface de l’image parfaite de son corps. Nous l’avons montré avec la conception de l’idéal selon Platon. S’il y a l’idéal, il n’y a pas la chose. Réduction du sujet à son image, n’oublions pas que personne ne peut ni approcher ni toucher les danseuses, le sujet disparaît derrière l’objet du regard, idéal auquel il est identifié. La femme exhibitionniste, avec ses spectacles, passe de l’image idéale reflétée dans le regard des hommes, à l’image de son corps"fractionné." On est de nouveau dans l’autoérotisme. Chaque fragment, indépendant des autres, est censé procurer une jouissance. Jouissance pour celui qui regarde, mais aussi bien pour celui qui s’exhibe. On voit clairement le rapport entre auto-érotisme et pulsion scopique. Et fétichisme. Lors de l’exhibition de strip-tease, la libido se fixe sur certaines zones ducorps de la femme qui se déshabille. Elle jouit de chaque morceau de son corps tel un fétiche. La jouissance de l’autoérotisme comme la jouissance du fétiche est silencieuse. La parole n’est pas nécessaire, elle reste hors-jeu. Pas tout à fait. Le fétiche devient un signifiant. Fétichisme, exhibitionnisme et culte de l’idéal se rencontrent dans la femme qui montre son corps dans les spectacles érotiques. Dans le fétichisme, le corps est utilisé pour combler un manque insupportable, dans l’exhibitionnisme, ce manque est dénié, pour le dévoiler dans l’autre. Les Romains appellent "fascinus", ce que les Grecs appellent "phallos". Pour les Romains, le mot "phallus" n’existe pas. Fasciner veut dire contraindre celui qui voit à ne plus détacher le regard. Ravissement, sortilège, effroi, c’est l’homme qui subit le fascinus de la femme. Exhibitionnisme comme expression de la toute-puissance de la femme, comme une forme d’identification au phallus. Un excès dans la forme, puisqu’il ne peut pas être vécu. Isolement, distance, altérité de la femme. Négation de l’autre et de son désir, autre qui existe seulement comme spectateur d’une brillance vide. Excitation et Désir sont mis en scène pour dénier la castration.
Il faut bien avouer que rien n'est plus délicieux que de voir danser une femme nue à la plastique parfaite. L'effet escompté est similaire, en ce qui concerne la vision d'un homme dénudé car il existe aussi de nos jours des strip-teases masculins. La femme exhibitionniste est dans la position d’idéal et de déchet, c’est-à-dire, de fétiche. Position qu’elle cherche et qui peut la faire souffrir. La femme a horreur de se faire découper. Et pourtant, elle en jouit, narcissiquement. Jouissance qui lui coûte cher. L’exhibitionnisme plonge la femme dans une identification avec l’idéal phallique sous la forme de l’objet sexuel. Être un objet sexuel, l’objet sexuel n’est pas seulement un corps découpé en partie, mais un sujet qui se met au service du désir de l’autre, en laissant tomber son propre désir. C’est le point plus douloureux de cette identification anéantissante. Dans plusieurs entretiens, les strippers confient que ce qui est humiliant dans leur travail, ce n’est pas demontrer son propre corps nu, mais de faire semblant d’être attirées par les hommes. Les hommes qu’elles excitent et qui payent, qui "achètent" une danse. Incarner la position d’objet sexuel n’est pas une forme de masochisme féminin, comme s’il y avait une certaine jouissance morbide à se mettre dans une position humiliante face à l’homme. Certaines femmes tentent de dominer l’homme "par le bas", à travers la domination de son désir. La femme se transforme en lieu de plaisir. Mais la présumée liberté de se faire objet de l’autre va avec la totale soumission au désir de l’homme. Plus la femme en position d’objet se réduit à un déchet, plus elle sera admirable, extraordinaire, surprenante, désirable dans sa fonction de dispensatrice de plaisir. Corps-performance, corps-représentation d’un désir, d’un rapport sexuel embrouillés avec l’idéal. Tout s’arrête à l’excitation, le désir et le rapport sexuel restent alors hors-jeu. Ce n’est pas le rapport sexuel l’enjeu de l’affaire, mais le phallus. Cela vaut pour l’homme qui regarde comme pour la femme regardée. Sexe ne se consommant pas, s’arrêtant à sa forme idéale ou masturbatoire, un idéal impossible, l’impossible du rapport sexuel, cette fois-ci, réel.
Bibliographie et références:
- Jacques Lacan, "La relation d’objet"
- Ernest-Charles Lasègue, "Les Exhibitionnistes"
- Julien Picquart, "Œil et Sexe"
- Gérard Bonnet, "Voir, être vu"
- Julie Bindel, "Strip-tease et fantasmes"
- Pascal Quignard, "Le sexe et l’effroi"
- Jacques Lacan, "Le désir et son interprétation"
- Sigmund Freud, "Pulsions et destins des pulsions"
- Piera Aulagnier, "La féminité et ses avatars"
- Laurence Reisner, "La féminité achetée"
- Platon, "La République et la justice"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"On appelle défauts ce qui, chez les gens, nous déplaît, et qualités ce qui nous flatte. Pour le primitif l'art est un moyen, pour le décadent, il devient un but. On méprise l'aumône qui est dure, mais on ne se méprise pas d'être si complètement dépourvu de véritable charité". Incarnation pour beaucoup du poète pur et intransigeant, Pierre Reverdy (1889-1960) fonda son autorité sur une pratique sans faille du poème où perça jusqu’à la fin un sens aigu de l’évolution des formes poétiques. Mais également sur une réflexion visant à dégager les "moyens" propres à la poésie et ceux, non moins spécifiques, d’autres arts comme la peinture. Car s’il fut un "phare" de la poésie du XXème siècle, c’est aussi parce qu’il s’affirma en publiant des textes théoriques et esthétiques susceptibles de désencombrer lucidement l’idéologie moderniste de son temps. Assise sur sa pratique autant que sur sa parole théorique, cette autorité ne s’imposa pas seulement à ses cadets surréalistes, qui du reste s’essayèrent parfois à en secouer le joug. De nombreuses générations de poètes jusqu’à nous ont en effet continué à se référer périodiquement à l’auteur de "Plupart du temps" et du "Livre de mon bord". "Legs de Reverdy" s’émerveillait Breton dans "L’Amour fou", au point de faire de sa rencontre fortuite avec ce "legs", rappelé par le titre d’une affiche légale pointée par René Char sur les murs d’une mairie, un événement majeur de hasard objectif. Et si Soupault comme Aragon surent également rendre hommage à celui qui fut à jamais à leurs yeux "le poète exemplaire", la fascination n’épargna ensuite ni la génération de Cadou et son école de Rochefort, ni celle des poètes nés de l’après-guerre, Du Bouchet et Dupin en tête, ni encore aujourd’hui, par des manifestations réitérées d’intérêt et de gratitude peu communes à l’égard d’un poète mort voici plus de soixante ans, les générations contemporaines. Et il ne faudrait pas oublier ici les peintres, les artistes, qui lurent aussi et continuent à lire passionnément Reverdy, de Picasso, Braque et Juan Gris, à, plus près de nous, Simon Hantaï, Gérard Titus-Carmel et François Rouan. Cependant, si l’influence de Reverdy et de son œuvre est un fait qui se constate régulièrement, le contenu et les modalités de cette transmission ne sont pas sans poser problème, et c’est aux questions qu’ils soulèvent que le présent ensemble voudrait apporter quelques réponses. D’une part en effet l’œuvre de Reverdy, par sa singularité, continue d’opposer une résistance notable aux efforts de description et de commentaire. L’œuvre de Reverdy pose en outre la question de la subsistance d’une forme de transmission au cœur de la modernité. C’est en cela qu’elle révèle l’existence d’une "tradition moderne". Par "tradition moderne", nous n’entendons pas le retour, encore moins la revanche ou le triomphe de la tradition dans la modernité. Plutôt en réalité, une tradition qui se cherche et se réinvente alors.
"Il n'y a pas d'amour sans souffrance et il ne peut pas y avoir de christianisme sans amour. On est plus durement prisonnier de la haine que de l'amour". Il s’agit en première approximation de tout ce qui, dans la modernité, par-delàl es mots d’ordre de singularité, d’autonomie, de table rase, d’intransitivité, travaille souterrainement à la transmission de savoirs et de pratiques, de questions partagées, tout ce qui contribue à la constitution d’un langage collectif et favorise l’apparition d’une communauté à elle-même. Reverdy lui-même ne l’entendait pas autrement, lui qui se revendiquait tout autant agent de la modernité que de la tradition: "Nous nous rattachons à une pure tradition de poésie", n’hésitait-il pas à proclamer en mars 1918 dans ce numéro de "Nord-Sud" rendu célèbre par le fameux texte sur l’image invoqué plus tard par Breton dans son premier "Manifeste du surréalisme". Pareille revendication d’une appartenance à la tradition pouvait, et peut toujours, surprendre venant d’un poète soucieux de se situer à l’extrême pointe des avant-gardes littéraires de son époque, voire de toute de la modernité artistique. D’autant que cette affirmation, loin d’être isolée, était alors largement amplifiée dans le même numéro de revue par une de ces "mises au point" dont Reverdy avait le secret et qui s’intitulait précisément "Tradition". Néanmoins si le directeur de "Nord-Sud" y revendiquait nettement son aspiration à la tradition, c’était bien à la condition de la redéfinir, en la déclarant profondément compatible avec le mouvement moderne. Sous sa plume, l’innovation devenait en effet indispensable à la perpétuation d’un apport artistique commun: "Créer grâce à une sensibilité nouvelle, servie par des moyens nouveaux appropriés, des œuvres qui, par leur différence, sont un apport de plus au domaine de l’art, c’est rester dans la tradition. C’est le seul effort qui soit utile". Rejoindre cette tradition vivante, tel est dès lors le but avoué du créateur moderne. Redéfinie par Reverdy comme un niveau d’excellence, la tradition devient implicitement un autre nom de la valeur littéraire, et s’obtient donc au prix d’un effort d’innovation réussi. N’est-ce pas ainsi afficher l’ambition de produire des classiques de la modernité littéraire ? Des classiques qui, au même titre que ceux d’autrefois, atteignent ce statut grâce à la nouveauté durable qu’ils introduisent ? Rien de réactionnaire ici: la prise de position de Reverdy en faveur de la tradition lui permet bien de se démarquer fermement des traditionalistes et des néoclassiques bornés de son temps, férus de répétitions en tous genres, mais aussi des tentations qu’Apollinaire pouvait lui-même nourrir en ce sens, notamment dans sa conférence intitulée "L’Esprit nouveau et les poètes". La poésie de Reverdy naît tout armée, comme une Minerve anxieuse.
"La gloire est un vêtement de lumière qui ne s'ajuste bien qu'aux mesures des morts. L'infini, c'est la limite ou l'échec de nos facultés d'appréciation et de mesure". Ensuite nous la verrons se diversifier, doter le poème envers d’une forme nouvelle, réfléchir ses propres principes dans une esthétique aux dimensions de l’art moderne, et revenir au plus près de sa source spirituelle. Si Reverdy est tout entier dans les Poèmes en prose, cela veut dire que son esthétique y est à l’œuvre. C’est en effet non des recueils en eux-mêmes, mais du travail de création qui les a suscités, que cette esthétique se dégage. Elle donne une forme générale et explicite aux principes intuitifs auxquels la poésie obéissait, et qui à ce stade n’existaient encore, outre les discussions auxquels ils avaient donné lieu, que par les effets qu’ils déterminaient. De même le rêve préexiste à son élucidation, qui n’en est pas le sujet, et la théorie se forme à côté de l’expérience onirique. En revanche les enjeux littéraires qui sont impliqués par le choix d’un titre tel que "Poèmes en prose" ne peuvent manquer d’être conscients. ils se situent sur un autre plan, mais entre les deux apparaissent des points de tangence. Donner à sa première œuvre publiée le titre de "Poèmes en prose" est une démarche à la fois modeste et orgueilleuse. Modeste par la neutralité du terme et le refus d’un mot faisant image, tel qu’"Illuminations" ou plus tard "Capitale de la douleur". Mais cette modestie avait été le fait de Baudelaire et de Mallarmé, et récemment encore de Fargue. En la circonstance, c’était se réapproprier en en proposant un nouveau modèle, simple, cohérent et moderne, un genre instable, toujours en attente d’une définition, et qui en se répandant risquait de se perdre dans l’élégance facile des chroniques et des pages de littérature. Le geste ne s’accompagne d’aucune justification. Lui seul a valeur de manifeste. On sait que cette démarche revêt une autre dimension. Quoi qu’on puisse en penser, Reverdy a devancé Max Jacob. Nouveau Jacob de ce nouvel Esaü, il l’a dépouillé de son droit d’aînesse. Aborder la question de la présentation chez Pierre Reverdy, c’est assurément se situer au point d’articulation entre sa réflexion théorique d’une part, où la notion de "présentation" s’affirme comme un concept-clé, et sa pratique poétique d’autre part. Or c’est cette articulation qui est problématique dans son cas d’authentique poète, de praticien talentueux, voire génial, uni à un théoricien. Théorie et pratique sont-elles cohérentes chez Reverdy ?
"II y a des hommes qui ont le sens de la réalité, et d'autres à qui il fait totalement défaut. L'amour sans les actes n'est que la plus grande illusion supportée par un mot des plus courts". Certes la poésie a toujours été présentée. Ni "Les Ardoises du toit" ni même le "Coup de dés" de Mallarmé ne modifient en cela la nature ancestrale de la poésie. Mais avec Reverdy ce geste est repensé, on serait tenté de dire: non repensé mais pensé, la crise du vers libre à la fin du dix-neuvième siècle ayant révélé les défaillances d’une pensée de la présentation poétique, sensibles notamment dans la domination du paradigme musical sur un paradigme visuel pourtant plus pertinent. Pensé donc, mais conjointement mis en pratique, avec des interactions mais peut-être aussi des distorsions entre théorie et pratique. Dans le discours théorique de Reverdy en 1918, donc juste avant le tournant de 1919 et l’arrivée en force des surréalistes, la notion de présentation revient comme un leitmotiv, presque un mot d’ordre, sans jamais toutefois donner lieu à la création d’une étiquette de groupe comme c’est alors à la mode. Il n’y aura pas d’art ni de poésie dite "présentative" ou "présentativiste" revendiquée pour faire pièce à d’autres "ismes". Reverdy se méfiait des étiquettes de groupe. Chaque fois, sous sa plume, le mot présentation apparaît en couple avec celui de représentation, sur le mode de l’opposition. D’abord dans un curieux compte rendu des "Ardoises du toit" publié dans "Nord-Sud", composé par Reverdy lui-même à la manière des "critiques-réclames" qu’Apollinaire faisait sous pseudonyme de ses propres ouvrages dans les journaux. Pris dans les rafales du temps, glissement lent des plis du jour sur les plis des jours, la poésie de Reverdy s’éloigne pour les lecteurs négligents. Pierre Reverdy, l’ermite de Solesmes, est un poète passé de mode, lui qui fut longtemps considéré comme le plus grand. On préfère maintenant des liqueurs plus fortes comme les éclats de silex de René Char, ou les jongleries verbales de Gherasim Luca ou Jacques Roubaud. Mais il est tant de poèmes de Reverdy pour lesquels je donnerais les œuvres complètes de ceux-là. Notre Narbonnais aux sourcils noirs, à la mèche combattante et à l’accent épais et râpeux comme le vin lourd de la Clape, est décrété trop monotone. Certes bien sûr il a écrit des centaines de poèmes, mais en fait toujours les mêmes vous dit-on, comme ce pauvre Vivaldi avec ses concertos. C’est ne rien vouloir comprendre aux mouvements imperceptibles de l’infini. Mais qui encore écrit comme cela de nos jours, qui va aussi loin dans la réalité du silence ? Sa lecture demande la complicité des nuits haletantes où tout est suspendu.
"Qu'est-ce que c'est qu'un grand homme méconnu ? C'est comme un arbre dont les branches constamment taillées et retaillées le laisseraient se développer d'abord tout en racines. L'épanouissement en hauteur n'en serait que plus luxuriant après, mais ceci n'est dit que pour l'œuvre. De l'homme, autant dire, évidemment, que ce n'est rien". Une suite de mots infiniment simples, d’objets familiers, de sensations connues, et leur mise en ligne dans le poème conduit aux grands mystères. En se mélangeant ces morceaux de briques élémentaires font un château hanté. Sa poésie semble se refermer hautaine sur de l’ombre entrevue, elle nous ignore nous de l’autre côté de la feuille blanche, elle nous résiste, nous sourit comme un sphinx. À vous de voir et de savoir nous dit-elle, chat noir parmi les chats noirs. Il a fait partie de l’équipage du Bateau-Lavoir, jusqu’en devenir l’astrolabe. Il est le théoricien de la poésie et du cubisme. Reverdy aura été ce charbonnier au fond des forêts des fougères d’images et des arbres sombres, il aura allumé bien des feux où le quotidien a fait naufrage. Il a traqué "Cette émotion appelée poésie". Il lui a fait rendre gorge. On veut tendre les mains pour saisir les sens du texte, celui-ci se dérobe, se replie, s’enfuit de l’autre côté de la page. Oui chez Reverdy tout est dans les replis. Mais ils semblent tissés de rosée et d’inquiétude, alors on n’ose les dérouler. Il procède par replis, lentes énumérations, lisières des choses. Mais contrairement aux surréalistes, il refuse le hasard non contrôlé des images. Et il refuse d’être un simple médium passif du monde. Lui l’ascétique, le converti au catholicisme en 1926, et très vite désillusionné, refuse le jeu. Il met toujours son existence en balance dans ses mots. Ses poèmes "ne sont qu’entre les lignes". Il faut les deviner, passer par leur ambiguïté, leurs flaques de silence et de verre, leurs tourbillons d’ombre, leur musique d’ombre. L’univers de Reverdy est un univers mouvant, incertain. Il faut savoir s’y perdre, se chercher dans ses déchirures, ses signes énigmatiques. Il met les mots à la suite "comme un tas de pierres". Ils continuent à tenir debout malgré tous les vents du temps.
"Mémoire sans éclat où rien n'est enfermé. Esprit qui se rendort aussitôt qu'éveillé. La nuit d'un œil hagard contemple le désastre". Pourtant il nous faut lentement déplier les strates d’émotions, faire sécher sur la table des sentiments les draps humides de ses dérobades. Ses poèmes refusent de fournir la moindre aspérité où s’accrocher, pas de prise, le vertige plus bas, il faut escalader à mains nues en créant ses propres voies. Et nul ne vous assure, vous tomberez tout au fond, sans rappel aucun. Pas de chemin, pas de balise, une zone proche de celle que décrivait Tarkovski dans "Stalker", on sait que s’y trouve une source d’éternité, d’apaisement, mais on ne la voit qu’avec un cœur pur, donc jamais. La poésie de Reverdy se situe dans une autre échelle de temps, qui paraît immobile pour nous, qui vit à l’intérieur de lui-même. Inquiet, il regardait vivre le monde et ne voulait pas le suivre. Il se fait grand silence dans les poèmes de Pierre Reverdy. Les mots sont inquiets, ils font le guet, les chemins tournent vers le rien, le temps est suspendu mais cela doit être un piège, il va nous tomber dessus, au-delà du toit. Les catastrophes sont tapies, elles ne se montrent pas, on voit leurs ombres à contre-lune. Une porte craque, et en se refermant sur elle-même elle tombe dans le grand vide. Les choses lentement s’effacent, tombent alors au ralenti dans ce drôle d’espace-temps que sont les poèmes de Reverdy. Toute en impression fugitive, sa poésie semble rester la patte en l’air, figée par ce qu’elle seule a vu, et que nous ne voyons pas encore. Ce descendant d’une lignée de tailleurs de pierre savait ce que voulait dire le geste juste, le geste sobre, le geste d’éternité. Son père lui avait appris le vent dans la montagne, la lecture et l’écriture. Il connaissait le poids du pain, le poids des choses, la difficulté de l’amour. Une inquiétude qui sourd, un climat de suspension avec le terrible tapis devant la porte. Quelque chose est passé ou va passer, et le simple frémissement du vent est peut-être notre heure dernière. Des mots élémentaires, des phrases courtes, simples à pleurer. Des ombres furtives de mots. La poésie de Reverdy ne dit pas, elle chuchote. L’angoisse est aux aguets. Le temps s’arrête. L’invisible marche de long en large. Ses pas craquent jusqu’à nous. Pudique il parlait peu de sa vie, il sera simplement mentionné qu’il est né le treize septembre 1889 à Narbonne, qu’il aura été imprégné des odeurs de la Montagne et de la mer, qu’il aura connu Paris et ses artistes dès 1910.
"La poésie a été mise au monde par l'homme et elle ne peut être ailleurs que dans lui, mais il la cherche dans la nature comme s'il l'avait laissé échapper". Là il débarque dans les brumes de la ville et des locomotives. Il aura froid, il aura faim. "En ce temps-là le charbon était devenu aussi précieux et rare que des pépites d’or et j’écrivais dans un grenier où la neige, en tombant par les fentes du toit, devenait bleue". Il parlera peinture comme ses amis peintres, Juan Gris, Picasso, Braque. Il parlera poésie comme ses amis poètes, Apollinaire, Max Jacob. Ses premiers poèmes en prose sont de 1915. Sa revue emblématique "Nord-Sud" est lancée début 1917. Avoir quasiment instauré sur terre la religion du surréalisme ne lui suffira pas. L’immensité de ses manques ne pouvait se résoudre dans la traque de l’invisible et du surréel. Ses doutes et son cheminement spirituel le conduisent à rompre avec le brillant littéraire et s’installer à Solesmes en 1926, aux portes de l’abbaye. Il n’a même pas trente-sept ans. Il ne trouvera jamais la clé de la porte, et comme dans un conte de Kafka, restera dans l’antichambre où le gardien lui dira que cette porte n’était que pour lui. Veilleur, il n’aura pas vu l’ennemi venir car "la prière est inconnue aux habitants de l’ombre". Le dix-sept juin 1960, il meurt à soixante-et-onze ans, à Solesmes, dans "cet affreux petit village où il fait toujours froid". Dans la solitude et l’exigence. Il voulait alors vivre et mourir dans la même tempête, ce fut une tempête de silence et de questions. Il écrira peu en ce lieu, toujours tendu vers Paris. Sa poésie est traces de passage, avertissement des feuilles qui craquent, de la nuit qui rôde. Il est totalement limpide, dangereusement limpide, aux frontières de la transparence et de la disparition. Nous ne sommes plus sur la terre ferme, mais dans l’infini volatil. Pierre Reverdy est le cristal de l’attente, il sait rendre le flottement dans les flaques des jours, et ses mots en marge sont "une lutte contre le réel tel qu’il est". Il rend palpable ce qui ne peut être retenu, ce qui se dissout dans une angoisse tapie, et dans la déchirure des nuits froissées. Il retisse l’invisible dans la couture de l’incertain. Il fait de la poésie "un réel humanisé" en transformant par sa création le quotidien en l’énergie de drames intérieurs que nous ne pouvons que deviner. Un grand mystère passe sur la poésie de Reverdy. Grande est sa fascination. Un souffle obscur où il est question de lui, question de nous. Tous ces manques, ces absences, ces trous de mots, sont emplis de cette vie qui nous cristallise. La poésie de Reverdy est lourde, lourde de sens, et lucide, secrètement aimantée par les rêves des pierres. Une flamme sourde. Mouvants reflets d’un monde très proche et étranger à la fois. Dans sa poésie une étrange partie se joue. Nous ne voyons pas les cartes. Et c’est pourtant notre destin qui se joue face à nous et sans nous. Le vent se tait, la voix se tait. Sans bruit, la neige de ses mots tombe sur nous. Grâce lui soit rendue.
Bibliographie et références:
- André du Bouchet, "Envergure de Pierre Reverdy"
- Claude Cailleau, "Dans les pas de Pierre Reverdy"
- Michel Collot, "Reverdy selon Du Bouchet"
- Michel Collot, "Horizon de Reverdy"
- Jean-Claude Coquet, "La poésie de Reverdy"
- Valéry Hugotte, "Vertige de la poésie, Pierre Reverdy"
- Odysseas Elytis, "Pierre Reverdy entre la Grèce et Solesmes"
- Mortimer Guiney, "La Poésie de Pierre Reverdy"
- Gil Pressnitzer, "Pierre Reverdy, une poésie aux aguets"
- Jean-Baptiste Para, "Pierre Reverdy"
- Gaëtan Picon, "Poétique et poésie de Pierre Reverdy"
- Jean Rousselot, "Pierre Reverdy"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Pendant ces deux semaines, nous avons beaucoup échangés par téléphone avec Monsieur Gilles. Il m'appelait chaque jour, en, fonction de ses poses et des ses rendez-vous. J'attendais chaque jour ses appels avec impatience, seul les week-ends étaient longs sans nouvelles de Lui. Dès le lundi matin, j'avais posé mes jours, du lundi au jeudi. J'avais prévenu mon épouse que j'avais une formation pendant trois jours et que je ne serai pas joignable. Tout était en place et chaque jour j'avais une petite boule au ventre en attendant le lundi après-midi!!!
Le jour venu, je suis préparé selon les ordres de Monsieur, avec et rasage complet de tout le corps. et suisparti largement en avance. Monsieur m'avait demandé d'aller dans un sex-shop acheter deux plugs, un petit et un moyen... Je me suis donc rendu dans un des sex-shop de la gare à Nantes...ce n'était pas le choix qui manquait !!! Je me suis porté vers des plugs en silicone noir, un bâillon boule en silicone noire également, et des bracelets en cuir pour les poignets et les chevilles...je devais avoir tout ce que Monsieur m'avait demandé!
A 17h, j'étais comme convenu à la porte de son appartement. Je sonnai. Il est venu m'ouvrir, mais ne m'a pas laissé entrer. Après avoir regardé a droite et à gauche, il m'a ordonné de me déshabiller, là, sur le palier ! Mort de honte je me suis mis nu! Après m'avoir fait attendre quelques minutes, il m'a laissé entrer....heureusement, personne n'était passé sur le palier !!!!
Poses tes affaires et viens me rejoindre dans la salle. Tu as tout ce que je t'ai demandé?
- Oui Monsieur j'ai les deux plugs, les bracelets, le bâillon
Parfait, donne-moi tout cela. Pour le moment c'est moi qui ait un cadeau pour toi.
Il me donne un petit paquet tout noir, avec un ruban rouge.
Je l'ouvre devant lui et j'en sors un anneau en métal....
- Merci Monsieur...mais qu'est-ce que c'est??
- Ah tu ne connais pas ? C'est un cockring ... Tu vas le placer à la base de ton sexe, derrière tes couilles....allez exécution !
Ce n'est pas si simple de placer ce cockring quand on n'a pas l'habitude...J'ai du m'y reprendre à plusieurs fois ! Le fait de bander n'arrangeait rien... Mais tant bien que mal j'ai réussi à placer cet anneau.
-Très Bien tu le porteras désormais tant que nous serons ensemble, je t'interdis de le retirer même s'il te fait un peu mal au début, tu t'y habitueras tu verras!
-Bien Monsieur, mais je devrais le garder quand je serai à la maison, même pour travailler?
- Bien sur, c'est la marque comme quoi tu m'appartiens ! Tu vas le porter en permanence! 24h sur24, 7 jours sur 7. Et pendant que tu seras avec moi tu porteras celui-ci.
Et il me tend un anneau beaucoup plus petit. La pose est beaucoup plus facile, même si mon gland se met à gonfler et à devenir foncé....
Approche toi, tend moi tes bras !
A genoux je lui tends les bras, il y attache les bracelets, puis c'est au tour des chevilles. Il termine en me mettant un collier de cuir noir, qu'il ferme d'un petit cadenas... Lui seul pourra me le retirer désormais...
- Bien tu vas aller à la cuisine, tu vas commencer par passer l'aspirateur, puis tu prépareras le diner.
- Bien, Monsieur
Comme je me dirigeai vers la cuisine, je l'entends dire:" à 4 pattes... Ici les soumis marchent à 4 pattes devant leur Maître !" Je mis à 4 pattes pour aller chercher l'aspirateur à traineau dans le placard. Je le branchai et commençai à le passer, quand arrivant derrière moi il l'arrêta et me dit: "pas comme cela"
Il avait une cordelette à la main...il la passa dans le cockring et dans l'anneau à la base de mon gland... puis l'attacha à l'aspirateur.
-tu dois le trainer sans y toucher avec les mains... Tu peux te mettre debout pour le passer tu seras plus efficace...
Chaque mouvement de l'aspirateur me tirait sur les couilles et le gland....au début cela me faisait un peu mal mais très vite cette petite douleur s'est transformée en un grand plaisir!!! Et je sentais que je mouillais de plus en plus la cordelette...
ce "supplice" dura une bonne vingtaine de minutes. Il a fallu que je passe et repasse pour que tout soit parfait!
Bien maintenant tu nous prépare un repas léger.... un potage cela ira très bien pour moi
Bien Monsieur..... ( Mais pourquoi, j'avais été lui dire que je savais cuisiner et que j'aimais cela????)
Le diner préparer il a fallu le lui servir, mais monsieur voulait un service spéciale.
Petit plateau attaché comme l'aspirateur et dessus le potage, un verre, assiette et les couverts…Je peux vous garantir que marcher avec un plateau entre les jambes ce n'est pas simple, mais quand en plus chaque pas vous tire sur le bas ventre cela devient vraiment une tâche compliquée !!! J'ai quand même réussi à ne pas faire tomber trop de potage sur le plateau !!! Malgré cela, comme il y avait quelques gouttes sur le plateau, j'ai eu le droit à une bonne fessée... C'était la première que je recevais depuis mon adolescence...Et je ne me souvenais pas que cela chauffait autant !!!!
Apres le diner de Monsieur, j'ai tout ramené à la cuisine sur le même plateau, mais c'était plus facile car il ne restait pas grand chose....
Vaisselle Monsieur, m'a dit habille toi nous sortons
Pantalon, chemise, veste ...
voila très bien, je veux que tout le monde voit bien ton collier, de toute façon là ou nous allons cela ne choquera personne!
MAis...... Non rien Monsieur....
PArfait, alors en route
Nous sommes partis près du château d'Anne de Bretagne à Nantes, un petit Bar qui s'appelait Plein Sud .
Monsieur était visiblement bien connu dans ce Bar, il y avait surtout des hommes, et quelques femmes qui discutaient entre elles. On salua un groupe d'hommes, visiblement des copains de Monsieur....
Monsieur me présenta comme son soumis....
Il est mon soumis depuis peu, mais je t'assure qu'il est fait pour cela....Il,apprend vite et aime visiblement cela.... Jete l'amènerai demain on verra comment il réagira!!!
Je ne comprenais pas très bien ce qu'ils voulaient dire....
- Approche toi ...
Je fis un pas vers l'homme qui venait de m'adresser la parole....
Sa main se dirigea directement vers mon entrejambe...
- ne bouge pas ! Ecarte un peu les cuisses...
Bien Monsieur , cet homme à ouvert ma braguette et à sorti mon sexe ...bien tu portes déjà les marques de ton Maître....C'est parfait.... Rhabilles-toi!
Tout en me rhabillant je les entendais parlé et piercing et de tatouage....Heureusement Monsieur refusa en disant que c'était beaucoup trop tôt...
Monsieur s'est assis, je me suis placé derrière lui, entre lui et l'homme qui m'avait parlé....
- Quoiqu'il arrive tu ne bouges pas, compris?
- Oui Monsieur
Au début je n'ai pas compris le pourquoi de cet ordre, mais au bout d'un moment l'homme à côté de moi s'est mis à me caresser de façon de plus en plus explicite!... PAs question de déplaire à Monsieur... je me suis laissé faire, j'avais honte de ne pas réagir et en même temps je trouvais cela tellement bon....
Comme nous étions dans un recoin de la salle, l'homme qui visiblement commandait le groupe m'a ouvert la braguette, puis m'a sorti une nouvelle fois mon sexe.... je bandais terriblement, et le cockring et l'anneau rendaient mon sexe monstrueux...ce qui n'est pas le cas d'habitude, je ne suis pas fortement membré...loin delà!!!
- En plus, il aime cela...pourtant avec ton anneau il doit avoir mal...et pourtant regardez comme il bande la salope ! Par contre, tu l'amènera à Josiane, pour qu'elle lui fasse une vraie épilation.... Tu t'es rasé quand?
- Ce matin Monsieur
- Parfait, Tes poils commencent à repousser, donc jeudi matin ils seront à la bonne longueur.... Tu l'amènes jeudi matin à 10h au salon elle saura quoi lui faire!
- Mais jeudi je ne peux pas, je travaille...
- Je ne veux pas le savoir tu seras jeudi matin à 10h au salon, pour le reste tu te débrouilles...
- Bien Monsieur
Nous sommes restés encore un peu, monsieur me caressait discrètement, tout en parlant avec les autres. Puis nous sommes rentrés à l'appartement.
- Tu dois être crevé... pour une première soirée tu as été gaté ... Il ne t'a même pas gifflé....tu dois lui avoir plû!!! tu seras bien le premier que je lui présente et qui ne se fait pas rabrouer aussi sec ! Tu es vraiment une belle petite lope tu sais !
Monsieur avait préparé un petit matelas, au pied de son lit, il m'a attaché les poignets dans le dos...
- Pas question que tu te touches cette nuit ! Je te mets le réveil à 6 h pour demain matin, le temps que tu prennes ta douche et que tu prépares mon petit -déjeuner pour 8h30...
- Bien Monsieur...
Monsieur s'est couché et je suis resté un long moment a genoux sans trop savoir quoi faire, voulait-il que je le suce ? Comme il ne disait rien j'ai décidé de m'allonger sur le petit matelas et d'essayer de dormir….
à suivre .../...
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"La peur de ne pas plaire, de ne pas correspondre aux attentes, la soumission aux jugements extérieurs, la certitude de ne jamais être assez bien pour mériter l’amour et l’attention des autres traduisent et amplifient tout à la fois une insécurité psychique et une autodévalorisation qui étendent leurs effets à tous les domaines de la vie des femmes". Miroir de culture, de pratique et de rituel, célébré depuis la nuit des temps, le corps féminin est d’abord appréhendé dans sa dimension imaginaire, corps morcelé des fantasmes sexuels, cariatide mythique au stade de son écho dans la représentation artistique mais aussi soleil régénérateur, matrice de la maîtrise maternelle. Pas de société qui n’ait cherché d’une manière ou d’une autre à le coucher à part, dans une tentative vouée à l’échec, d’en faire un ensemble consistant et par là de lui assigner une place. Mais le corps n’est pas sans les mots et le langage n’est pas immatériel. L’objet cause du désir qui procède du corps est donc hors ce corps. À cet égard, le mythe d’Ève comme parcelle du corps de l’homme, "côte de l’homme", est un mythe qui appartient aux hommes. Ève, qui pour Adam est "chair de sa chair", en serait rendue de ce fait désirable, mais ce mythe masculin faisant de l’objet une partie du corps de l’homme, le rend objet sensible. Ignorance souveraine du fait que sur le corps, on se trompe souvent. Car c’est bien au titre d’objet non spéculaire, qu’un homme désire une femme, sans pouvoir comprendre l'inspiration. Ainsi une femme, plus détachée de la loi et de son corrélat la castration, court peu de risques. C’est pourquoi elle peut s’accommoder de son inappétence sexuelle, voire de la défaillance de son partenaire en trouvant à l’occasion d’autres partenaires, le secret étant souvent condition de sa jouissance. Cette condition du secret n’est-elle pas ce qui, pour une femme, agit dans tous les cas, lorsqu’un homme sait lui parler selon son fantasme fondamental, ignoré d’elle-même. C’est en osant son propre désir qu’elle peut tenter son partenaire. Pruderie, vraie ou fausse, et exhibition, sont là comme l’envers et l’endroit de cette fuite devant la mise en jeu de son objet et de son corps, de sa répugnance à incarner l’objet pour un autre. Hystérie, dérobade, amazone, quand ce n’est pas diable au corps, la féminité lui fait alors question.
"Elles les amènent à tout accepter de leur entourage, à faire passer leur propre bien-être, leurs intérêts, leur ressenti, après ceux des autres". Vénus contre Mars, Ève contre Adam, Antiope contre Jupiter ou Europe contre Zeus, la femme sait la force du corps. Elle veut bien tenter un homme à condition qu’il sente que derrière le miracle chatoyant qu’elle est, il y a l’insaisissable chose en soi de son être. Son corps pourtant reste cisaillé par les mots dans lesquels est prise sa sexualité, mais qu’on ne vienne pas lui donner du sens commun pour la guérir ! A contrario, quand le corps d’une femme séduit un homme, cela ne la laisse jamais insensible. Peu importe qu’elle ne sache pas ce qui, en elle, éveille cet objet qu’un homme élit, qu’elle ait ou non du goût à cela, cet objet lui tient lieu d’être. Et à moins que, trop direct et sans paroles, ce désir ne l’angoisse, il enveloppe le plus souvent une femme en lui décernant un corps. Quand il y a corps à corps entre elles, c’est souvent dans la fascination ou la jalousie, l’attirance ou la rivalité, voire dans la jouissance perverse. Mais le corps des femmes n’est pas seulement désiré, il est aussi corps tabou. Quand c’est au lieu de l’autre qu’on se met à chercher le lieu de la jouissance, le corps des femmes peut en être l’équivalent et le recel. Il est alors perçu comme lieu d’un danger qu’il faut camoufler, renfermer. Car une femme peut aussi éprouver une jouissance autre que la jouissance phallique. De fait, son identification imaginaire virile n’en fait pas pour autant un homme et l’analyse la mène à glisser vers une femme. Mais dans sa rencontre avec un partenaire, elle peut éprouver un hors limites qui la mène à souffrir alors mille morts dans sa chair ou encore à la frigidité qui n’est plus seulement défense commandée symboliquement.
"Ainsi, la question du corps pourrait bien constituer un levier essentiel, la clé d’une avancée des droits des femmes sur tous les autres plans, de la lutte contre les violences conjugales à celle contre les inégalités au travail en passant par la défense des droits reproductifs". Unique et apatride quand il est exclu du désir mais multiple et citoyen dans l'ardeur, le corps féminin est caméléon. La femme est ainsi silence d’un vide entre réel et corps. C’est aussi bien cet effet d’étrangeté que manifestent grossesse et enfantement qui font question pour une femme qui ne se laisse pas pourtant d’en conter alors. Ainsi alourdissement et allègement relèvent de l’imaginaire du corps certes mais n’en sont pas moins réel. Pourquoi cette fascination de certaines femmes pour le corps des autres et cette focalisation particulière sur la question de la beauté ? Au-delà de la simple aliénation constitutive au double dans le miroir, on peut relever un rapport spécifique des femmes à la belle image du corps féminin. L’imaginaire pallie ici la carence du symbolique. C’est précisément parce qu’un universel identificatoire fait défaut que la solution trouvée par une femme à l’énigme du féminin passe communément par la fixation, l’accroche au corps d’une femme singulière ou de quelques autres. Quel est "ce truc" en plus qu’elle a et que je n’ai pas ? Dans un rêve, je me trouvais nue face à l’autre femme, également nue. Elle avait exactement le même corps que le mien, comme mon image dans le miroir, mais avec, en plus, un pénis en érection. D'un côté, je plaçais l'autre en place d’objet désirable, de l'autre, je l'avais érigée au rang de l'homme, puissante et porteuse de l'organe. Mon problème, c'était alors au fond de m'accepter comme objet du désir de l’homme maintenant ainsi le mystère d’une féminité inaccessible, inatteignable par l’homme paradoxalement. L’adolescente que je fus était requise, par une urgence de vie, de trouver alors une réponse à l’énigme de mon être sexué et mortel. La hâte imposée par des événements contingents, surgit dans mon corps où se joua la métamorphose de ma puberté, m'amenant ainsi à sortir vite de la relation aux premiers objets d’amour féminins.
"Rappelons d’abord que les jupes, talons hauts, collants fragiles, bijoux encombrants, lingerie fine, sacs à main et autres accessoires censés être consubstantiels à la féminité ne vont pas de soi". La relation à la morphologie se joue également dans l'imaginaire, lui offrant ainsi des dimensions mystiques. Le statut respectable de mon corps, je l'avais trouvé sur la voie de l’Idéal du moi fondé sur la fonction du père, comme point d’où je me voyais aimable, voire digne d’être aimée. Le regard de l’autre permet de se rassasier d’un corps irréel. D’autres revendiquent ce respect en se montrant provocatrices dans leurs corps, allant jusqu’à la provocation incommodante de leur look ou de leur langue, pour justement que l’on distingue en elles cet élément réel de nouveauté qui se joue dans leur corps et qu’elles n’arrivent pas à traduire en mots. Ce look en appelle ainsi au regard. Le regard comme objet perdu est, en principe, invisible. Ce qui suppose son extraction, une localisation de la jouissance, un retour de la pulsion dans le réel sur le mode d’un se faire voir. Comment parler du corps féminin au XXIème siècle sans tomber dans les stéréotypes ? Comment évoquer le caractère sexué du corps sans donner prise à celles et ceux qui voient dans toute référence à la différence des sexes un attachement à la nature et à l’anatomie ? Le discours sur le corps féminin est aisément suspecté aujourd’hui de servir la norme et de promouvoir une conception du rôle de la femme, dictée à la fois par la civilisation et par l’anatomie. Les études de genre, autour de figures désormais célèbres comme Judith Butler, mais aussi Monique Wittig, participent de cette utopie qui consiste à tenter d’effacer la référence à la différence des sexes au sein du discours sur le corps, afin de défendre l’idée d’un rapport au corps, dégagé de toute norme de genre. Un corps qui pourrait enfin jouir de ce qu’il est, sans subir les impératifs de la société, sans être affecté par le discours de l’autre, sans avoir à se définir comme masculin ou féminin, tel est le corps dont rêvent ces féministes de la dernière vague. Un corps, rien qu’à soi, qui serait enfin dégagé de la soumission à la nature et aussi bien à la culture.
"Certaines peuvent préférer une tenue plus pratique, qui leur permette de courir, de travailler en étant libres de leurs mouvements, de bricoler. Elles peuvent aussi avoir envie d’établir leurs relations avec les hommes sur une base qui marque moins la différence des sexes". Depuis la nuit des temps et hélas encore aujourd'hui, la femme a dû se battre pour acquérir des droits. Elle les a acquis grâce à des évolutions de la société et à des changements constitutionnels ou législatifs. Rarement l'excès porte ses fruits. Pourtant, malgré les charmes qu’il semble exercer sur certains, en particulier sur les politiques en France qui n’ont pas hésité ainsi à puiser dans les études de genre pour reformuler l’exigence républicaine d’égalité entre filles et garçons, ce discours n’est pas dénué de normativité. Tout en se présentant comme un discours qui ne veut plus voir le corps assujetti à aucune norme, ces études de genre engendrent une nouvelle norme visant à aborder les corps de façon anonyme, neutre et asexuée. L’anonymat, l’absence de marque de l’autre, la disparition de tout désir venant des parents, sont présentés comme la garantie d’un épanouissement de l’être à l’abri des contraintes de la société. On peut voir dans cette utopie promouvant un corps dégagé de la marque de la différence, un nouveau puritanisme, prônant une transparence totale dans le rapport du sujet à son corps. Il est certain que les études de genre de la fin du XXème siècle n’ont rien changé à l’affaire en se débarrassant du problème de la féminité. Parler du corps féminin, c’est donc déjà, de par l’expression même, s’inscrire en faux contre ce discours et essayer de montrer qu’on peut concevoir la féminisation d’un corps autrement qu’en termes de normalisation. Là où les études de genre rêvent d’un corps asexué, la psychanalyse montre les diverses conséquences psychiques contingentes de la différence des sexes sur les êtres.
"C’est à chacune d’arbitrer l’importance qu’elle veut accorder respectivement à son confort, à sa capacité d’agir, et à la recherche ou la séduction de sa tenue". Malgré la dictature virtuelle à l'échelle planétaire de la pornographie, dévoyant l'esthétisme du corps en le vulgarisant à l'extrême, célébrant du même coup la disparition des mystères de l'existence sexuelle, celle-ci ne résout pas pour autant le rapport intime et opaque, parfois dérangeant et bouleversant, qu’un sujet entretient avec son corps sexué. Plutôt que de défaire le genre, la psychanalyse permet de s’interroger sur la façon dont le genre se fabrique, à l’écart des clichés et des stéréotypes. Comment un sujet féminin fait-il l’expérience de la marque du signifiant "femme" sur son corps ? Que signifie l’existence du corps au féminin ? Depuis l’Antiquité, le corps qui pose problème, c’est le corps des femmes. On ne sait comment en parler. Faut-il admettre une différence incommensurable entre le corps masculin et le corps féminin ou faire du corps féminin un corps masculin dont le développement serait moindre ou inversé ? Le modèle unisexe qui prévaut, de l’Antiquité jusqu’au XVIIème siècle, a fait du corps féminin la copie inachevée du corps masculin. La règle de la différence des sexes advenant avec les philosophes des Lumières, est corrélatif d’une reconnaissance de l’orgasme féminin. L'insondable mystère du corps des femmes réside dans cette aptitude à jouir indépendamment de la génération.
"Le choix de ne pas trop s’exposer, de ne pas porter de vêtements trop moulants, ne relève pas forcément d’une dangereuse déviance ou d’un blocage qu’il s’agirait de pulvériser toutes affaires cessantes: il peut aussi traduire un réflexe légitime d’autoprotection, de quant-à-soi". La littérature a apporté sa pierre à l'édification du mythe du corps féminin, de la poésie de l'amour courtois aux romans érotiques. Le spectre est large, de la tendresse d'Héloïse pour Abélard au "Con d'Irène" d'Aragon. Le livre de Catherine Millet, "Une enfance de rêve", vient parachever un trajet d’écriture tout entier tourné vers l’exploration du corps et de ses mystères. C’est dans ce dernier récit qu’elle atteint un point réel quant à son histoire en rendant compte de cette emprise symbolique sur le corps. Dans ce récit, elle écrit un corps, le corps de la petite fille marqué par les paroles de la mère, sur un mode qui fait écho à la psychanalyse lacanienne. Peut-être en dit-elle bien davantage sur la sexualité féminine dans ce dernier récit, qui complète le précédent "Jour de souffrance", que dans le sulfureux premier récit, "La vie sexuelle de Catherine M". C’est de ce corps, sur lequel des lettres indéchiffrables sont venues s’inscrire en induisant un certain mode de jouir, que l’on parle en fin d’analyse. Une enfance de rêve s’apparente par cet abord de la sexualité naissante, à la façon dont l’analyse peut conduire un sujet féminin à relire sa trajectoire existentielle du point de vue du corps et de ses émois. Dans "La vie sexuelle de Catherine M.", l’auteur nous présente une première version de son rapport au corps. On pourrait dire de ce premier corps qu’il est un corps à l’aise avec le monde pornographique. C’est un corps qui n’a pas d’être et qui est pure expérience de jouissance. C’est le corps de la sexualité sans l’amour. Elle évoque ainsi que dans les soirées libertines où elle se rendait alors, elle se tenait à l’écart tant qu’elle était habillée. "Je ne me sentais à l’aise que lorsque j’avais quitté ma robe ou mon pantalon. Mon habit véritable, c’était ma véritable nudité, qui me protégeait."
"On peut mettre du temps à apprivoiser la féminité. On peut aussi ne jamais y venir, et ne pas s’en porter plus mal. Voilà le début de la tyrannie de la beauté". Dans son univers fantasmagorique mais bien ancré dans le réel, la chair est à la fois réceptive et réceptacle. Son corps est comme détaché d’elle et c’est lorsqu’il est nu qu’elle peut s’en servir à loisir. Mais ce premier corps désuni de l’âme n’est pas-tout du corps féminin de Catherine. Dans "Jour de souffrance", c’est un autre corps féminin qui entre en scène. Ce n’est plus le corps disjoint de l’être, mais le corps de l’amour habillé par le regard et les paroles de son partenaire. Ce corps-là est un corps sur lequel Catherine n’a aucune maîtrise. Ce n’est pas un étant à disposition. Elle ne l’a pas sous la main. Il lui échappe lorsque Jacques Henric s’en détourne. Avec ce récit, Catherine Millet témoigne du mystère que devient pour elle son propre corps dès lors qu’il est uni à son âme d’amoureuse. Elle qui croyait que sa vie sexuelle lui donnait un statut d’exception parmi toutes les femmes, car seule elle était capable de faire ce qu’aucune autre ne faisait, voilà qu’elle se découvre unie à un corps qui ne lui obéit plus. Un corps qui n’est plus tout à elle, un corps affecté par les paroles et le regard d’un homme. Ce corps lui revient alors comme celui qui recèle le secret de son être et qui pourtant lui est dérobé. Les femmes sont engagées dans la guerre au même titre que les hommes. Le mythe des amazones, sur le front de la guerre des sexes, a traversé l’histoire. Le nez de Cléopâtre ébranlant l’empire de Rome a inspiré des générations. Jeanne d’Arc, faiseuse de roi en armure et pucelle sacrificielle en robe de bure sur le bûcher, hante toujours les esprits nationalistes. Au même titre ne veut pas dire sur le même plan, ou à égalité, mais les femmes peuvent mettre leur corps dans la bataille, comme soldats, comme résistantes, terroristes au nom d’un idéal ou d’un signifiant-maître qui, prenant à l’occasion valeur de jouissance, mène tout droit au sacrifice, parfois même à la mort.
"Les magazines travaillent avec constance à modeler les comportements féminins sur les desiderata supposés de la gent masculine, à travers d’innombrables articles sur ce que les hommes pensent, aiment, détestent, sur ce qui les rend fous, sur ce qui les dégoûte irrémédiablement". Elle ne fait pas l'économie de son corps lorsqu'elle sait le combat juste et digne d'héroïsme et de renoncement. Seul un acte les concerne et les touche plus spécifiquement, c’est la violence sexuelle: viols, prostitution forcée, esclavage sexuel. Après la Seconde Guerre mondiale, la quatrième Convention de Genève de 1949 qui concerne les civils, protège, dans son article 27, les femmes contre toute atteinte à leur honneur et notamment contre le viol, la contrainte à la prostitution et tout attentat à leur pudeur. Mais il faudra attendre le conflit en ex-Yougoslavie, en 1992, pour que le Conseil de Sécurité des Nations Unies déclare que la détention et le viol massif, organisé et systématique, des femmes, constitue un crime international. Malgré toutes les lois établies pour sanctionner ce phénomène, ces crimes font florès aux quatre coins du globe et continuent d’être impunis. On parle aujourd’hui du viol comme "arme de guerre", utilisé à des fins militaires ou politiques: terroriser une population, briser les familles, bouleverser la composition ethnique de la génération suivante, transmettre des maladies, rendre les femmes stériles. Le corps des femmes devient le lieu de la guerre. Et la violence sexuelle ? Ne peut-on pas la classer sous l’ordre de l’instinct ? La guerre implique les corps. L’uniforme, côté imaginaire, ou l’idéal, côté symbolique, le magnifie, le célèbre, l’exalte. Mais aux portes du symbolique, aux limites du discours, un réel se produit et l’explose, le fragmente en pièces détachées, le réduit à sa livre de chair: chair à canon, chair à sexe.
"Naomi Wolf n’a sans doute pas tort de voir dans l’inhibition d’un nombre croissant de jeunes femmes envers la nourriture l’une des causes du déclin du féminisme: comment apprendre à se connaître, comparer ses expériences, et pas seulement ses mensurations". La souffrance se fait corps, le corps se fait souffrance parfois même au-delà des frontières de la violence et de la barbarie. Les femmes engagent aussi leur corps sous la bannière d’un signifiant-maître, mais elles voient le plus souvent leur corps devenir lieu d’un siège ou butin de guerre. Il est utilisé pour reconfigurer les lignées générationnelles, ou servir d’objet anonyme à une jouissance qui ne l’est pas moins. Des exemples contemporains. Des femmes parties s’engager comme combattantes auprès des djihadistes de Syrie se retrouvent affectées à leur satisfaction sexuelle, les jeunes filles enlevées par Boko Haram sont réduites à l’esclavage. Au contraire, la femme peut se faire virile de son plein gré. La différence des sexes ne passe plus par ce qui prévalait jusque-là. Ces femmes font tout ce qu’on attendrait d’un homme. Le corps n’est pas une évidence. Nous l'aimons car les affects, les passions, la jouissance, en particulier sexuelle, s’y logent, mais aussi parce que, image unifiée, il offre cette autre jouissance, celle du visuel, de la beauté. Notre époque se caractérise d’être prise dans la volonté de saisir le réel. La symbolique du corps s’amenuise au profit de la communication indispensable à des plaisirs utilitaires. Tout se passe comme si le langage ne parvenait plus à attraper le corps qu’a minima, car les mots manquent pour le dire, le décrire, le saisir, l’animer, le réduisant donc à l’événement, à la pulsion. Ce corps est traité, non comme cette consistance que l’on possède, mais comme l’objet que l’on voudrait rejoindre, pour paraître. Exit l’imaginaire du corps, nous sommes désormais sur la corde. Ressaisissons le corps comme grandeur à laquelle l’artiste donne forme dans l'art charnel, afin que l’on retrouve un regard, au-delà de la vision, pour voir enfin quelqu’un.
Bibliographie et références:
- Roger Perron, "Fantasme du corps féminin"
- Jacques Rivière, "La féminité en tant que mascarade"
- Jacques Lacan, "Le séminaire", livre XVII de la psychanalyse"
- Jacques-Alain Miller, "Le corpus féminin"
- Jean-Claude Maleval, "Aimer la femme"
- Jacques-Alain Miller, "L’inconscient et le corps parlant"
- Sigmund Freud, "Théorie du désir"
- Barbara Cassin, "Rhétorique de l'orgasme"
- Mona Chollet, "Beauté fatale"
- Maud Mannoni, "Connaître son corps"
- Louis Guirous, "Le héros est une femme"
- Naomi Wolf, "Quand la beauté fait mal"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Un autre homme m’a fait élargir fantasmatiquement et incommensurablement la collectivité fornicatrice. Il amorçait le dialogue en prétendant qu’il m’emmenait dans une chambre d’hôtel, dont il n’était pas utile de préciser la catégorie. Des hommes faisaient la queue jusqu’au couloir. Combien payaient-ils pour décharger dans mon con ? J’avançais: "Cinquante francs ?" Rectification doucement glissée dans mon oreille: "- C’est bien trop cher. Ils donneront vingt francs pour t'enfiler dans le con, trente francs pour t’enculer. Combien tu vas en prendre ?" - Moi, sachant bien que je sous-estime: "Vingt ?" "Coup de bite un peu sec donné comme un avertissement: "C’est tout ? Trente ! " De nouveau le boutoir au fond de monvagin. "- Tu en prends cent et tu ne te laveras pas. "Il y aura de très jeunes garçons qui déchargeront à peine entrés dans ton con. "Sur ton ventre et sur tes seins aussi, tu seras toute poisseuse." –Tu pourras dormir, ils continueront à te baiser. Et on reviendra le lendemain, le patron de l’hôtel amènera un chien, il y en a qui paieront pour te voir prendre par le chien. "Nous nous vantons souvent d'avoir aimé les romans à succès, surtout ceux qu’on n’a pas lus ou si peu et qui appartiennent au genre éprouvant des ouvrages “qu’il faut lire” parce que toute le monde en parle. La culture prend ici un tour décidément paradoxal. Il y a les livres qui se lisent et dont on ne parle pas et ceux qu’on prétend avoir lus parce qu’on en a entendu parler. Les plus illisibles ne sont pas ceux qu’on croit. Comment lire en effet un livre couvert par la rumeur des médias et des dîners en ville, comment entrer dans un livre qui ne résiste pas, si peu que ce soit, à la lecture et qui s’offre aussi facilement aux bavardages ? Les vrais livres se taisent. On ne sait pas trop encore quoi en penser, on ne les domine pas, on ne les circonscrit pas comme une quatrième de couverture qui se parcourt livre fermé. Il ne s’ensuit pas qu’un livre à succès immédiat, tel celui dont il va être question, soit nécessairement du genre à faire beaucoup de bruit pour rien. Sans doute, la meilleure méthode de s’en assurer serait encore d’aller y voir soi-même. Je ne l'ai pas fait, du moins pour le moment. Mon propos est ailleurs et a tout à gagner à cette ignorance, qui ne tient d’ailleurs, à strictement parler, qu’à celle de la lettre puisque pour ce qu’il en est de l’esprit la rumeur s’est chargée de le propager. L’intention n’est pas critique mais diagnostique. Il ne s’agit pas d’apprécier la valeur littéraire d’un livre mais d’interroger à partir d’un symptôme, d’un détail qui a fait signe d’époque, un mode de fonctionnement de la littérature contemporaine, plus précisément de ce qui s’appelle la demande littéraire. Quel type de fiction requiert un certain lecteur d’aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’il redemande ?
"Je suis toujours profondément admiratrice du temps suspendu dans lequel vivent les baiseurs et qui retient ma sympathie. Il peut s'être passé dix ans, que dis-je vingt ans et plus encore, depuis qu'ils ont joui avec une femme, ils vous en parlent, ou s'adressent à elle, comme si c'était hier." Le roman de Catherine Millet, publié en 2001, best-seller par malentendu, est un spécimen singulier, en apparence très paradoxal d’une telle stratégie anti-libidinale. Ce livre, en effet, n’est ni érotique ni pornographique. Bien que le sujet et les mots s’y rapportant charrient avec eux quelque chose de l’excitation liée à la sexualité, sa lecture n’est que ponctuellement et assez rarement troublante. L’auteur le revendique. "Je me situe dans l’ordre de l’échange verbal, sans intention d'établir une relation érotique, je ne tiens pas du tout à toucher l’interlocuteur ou l’interlocutrice dans le tréfonds de son instinct sexuel" écrit-elle dans l’avant-propos de l’édition de poche. Cette déclaration est cohérente avec la démarche profonde de Catherine Millet telle qu’elle transparaît à travers les aventures de son héroïne. "J’ai cessé d’être vierge à l’âge de dix-huitans mais j’ai partouzé pour la première fois dans les semaines qui ont suivi ma défloration. " L'auteur décrit d’emblée et de façon détaillée une pratique intensive des partouzes durant une période de sa vie qui a duré quelques années quand elle avait entre dix-huit et trente ans. Catherine M., on le comprend vite, n’est pas une jeune fille banale. Elle ne cherche pas la complicité féminine, n’est pas sentimentale, son objectif à cette époque n’est manifestement pas de séduire un amoureux pour la vie. Elle est plutôt un petit soldat du sexe, qui part à la découverte de territoires inconnus et à la conquête d’un destin. Elle évoque en effet une ignorance tardive et obstinée de la sexualité. Elle est passée sans transition de l’innocence des jeunes filles du temps passé, à une pratique licencieuse, sans interdit ni censure. Or que ce soit par les livres, les dictionnaires ou les amies, elle aurait eu les moyens de se renseigner. Cette ignorance est donc à mettre sur le compte d’une inhibition plutôt que sur celui d’un défaut d’information. Son approche particulière de la sexualité n’est sans doute pas étrangère à la levée de cette inhibition première. La volonté de découvrir a fait suite à l’interdit de savoir. Au début de l’âge adulte, la sexualité est, pour elle, un continent inconnu qu’elle a décidé d’explorer. Parallèlement à ce besoin de connaître, elle poursuit un autre objectif qui lui est sûrement tout aussi nécessaire, échapper au destin féminin. Il y a un jeune homme imaginaire en elle, téméraire et libertin, qui transforme ces séances de sexualité collective avec les hommes anonymes du bois de Boulogne ou des boîtes à partouze parisiennes, en autant d’aventures romanesques et mémorables.
"Leur plaisir est une fleur vivace qui ne connaît pas les saisons. Elle s'épanouit dans une serre qui isole des contingences extérieures et qui fait qu'ils voient toujours de la même façon le corps qu'ils ont tenu contre eux, celui-ci serait-il flétri ou rigidifié dans une robe de bure." Elle fait parler son héroïne avec une lucidité autorisant le lecteur à avoir sa propre opinion sur les motivations sous-jacentes de ses choix sexuels. Quand la romancière décide de raconter la vie charnelle de Catherine M., elle englobe manifestementdans le terme vie sexuelle les fantasmes de la petite fille et la pratique de la jeune femme. Mais nous ne sommes pas certains, qu’elle pense, que l’activité particulière de Catherine M., à l’époque des partouzes, avait pour objectif prioritaire d’étouffer le trouble lié aux fantasmes, qu’elle avait, à ce moment-là de sa vie, besoin d’un excès de sexualité pour lutter contre la sexualité psychique. Si le livre n’est pas excitant pour le lecteur c’est qu’il est issu d’une stratégie anti-érotique. En restant maître du jeu sexuel, elle peut en contrôler l’émoi. Cependant, la victoire de la maîtrise sur l’émoi sexuel n’est jamais acquise une fois pour toutes. C’est un combat à mener sans relâche car la pulsion sexuelle est toujours à l’œuvre. Dès que l’on a repéré ce fil conducteur, la lutte contre le trouble, toutes les particularités de la vie sexuelle de Catherine M. à cette époque-là, acquièrent une cohérence. La badinerie, la séduction, la drague, les préliminaires, tous ces moments qui, pour la plupart, précèdent l’acte lui-même confrontent à des degrés divers avec un émoi qui, s’il est souvent recherché, est ici redouté car il perturbe inévitablement le calme intérieur. Mais pourquoi donc ce M. plutôt que Millet, pourquoi cette élision manifestement parodique du nom propre ? L’auteur n’a en effet laissé aucun doute à ce sujet en faisant savoir urbi et orbi qu’elle est bien l’héroïne de ce récit d’une vie libertine, sans compter que Jacques Henric, son compagnon, a fait paraître en même temps un "Légendes" de Catherine M. accompagné de photos sur lesquelles on reconnaît Catherine Millet. Il ne fait pas de doute qu’un des ressorts de l’immense succès rencontré par le livre, tient à l’audace tranquille de la mise à nu de sa vie sexuelle par l’auteur elle-même et au contraste offert par l’image d’une femme douce et posée et l’âpre récit de sa jouissance. On peut y voir l’aveu courageux d’un désir de femme qui mène la danse de ses plaisirs aulieu de se faire le simple objet du désir des hommes. Comme Don Giovanni de Mozart, c’est elle qui compte et tient le catalogue de ses nombreux partenaires. Dans cette affaire libertine, il ne s’agit toujours que de savoir qui est le maître, ou la maîtresse, de cérémonie et qui est la dinde ou le dindon de la farce, bref qui en définitive tient les comptes du petit commerce amoureux entre les hommes et les femmes. Qu’une femme donne son corps n’implique pas qu’elle y perde latête. Ne dit-on pas une femme de tête pour une maîtresse femme ! Un aveu peut donc en cacher un autre. Alors, vertige et égarement du nombre qui chiffre l’excès libertin ou dénombrement de la liste des figurants par la maîtresse de ballet ?
"Je n'ai pas été très étonnée lorsque des critiques hostiles à mon livre ont été exprimées par des gens dont on peut croire, pourtant, qu'ils ont eux-mêmes une sexualité relativement affranchie. Ceux-ci doivent trouver leur plaisir dans la transgression, donc avoir besoin de maintenir des tabous, notamment dans la parole, pour continuer de jouir en cachette." La romancière a beaucoup insisté dans ses nombreuses interviews sur son souci de vérité, souligné en couverture par l’appellation "récit" et signifié dans le titre "La Vie sexuelle de Catherine M." Elle y affirme ainsi sa volonté de témoigner d’elle-même comme s’il s’agissait d’une autre, sans concession aucune à la fausse pudeur ou à l’utopie béate de la libération sexuelle. On n’est pas loin du récit des vies saintes mais au plus loin de l’imagerie sulpicienne, façon Bernanos donc plutôt que curé d’Ars. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, Catherine Millet semble vouloir s’appliquer la définition lacanienne du saint, celui qui "décharite" en refusant l’aumône de l’amour ou de la sympathie compréhensive pour mieux dénuder la vérité du désir. On est d’autant plus porté à le croire qu’un constant et puissant rapport a toujours existé entre libertinage et religion, ainsi que l’atteste l’autre grand Dom Juan, celui de Molière. Comment d’ailleurs ne pas y croire quand l’auteur multiplie les "apparitions" télévisuelles ou photographiques pour attester de la troublante identité de l’auteur et de son personnage: "Catherine M., c’est moi !", "M. la scandaleuse, c’est moi !" Elle vient en quelque sorte légender son récit et son personnage en leur prêtant sa voix et son image. Il ne s’agit évidemment pas de lui demander des preuves mais de comprendre pourquoi, vrai ou faux, on la croit et on en redemande. Quelle idée de la vérité et de la littérature se font jour dans cette rencontre d’un livre et d’un public par l’intermédiaire de la personne de son auteur ?
" N'ayant jamais attribué au sexe une valeur sacrée, je n'ai jamais éprouvé le besoin de l'enfermement dans un tabernacle comme le font finalement ceux qui me reprochent de faire tomber tout mystère." Les romanciers sont toujours trop riches d'eux-mêmes. Il leur faut apprendre avant tout à s'oublier un peu pour écrire. Le scandale de la vérité n’est pas dans l’objet du récit lui-même, une vie sexuelle sans doute un peu particulière, il est dans son assomption publique. L’effet de vérité est supposé être dans ce passage du privé au public. Je suis la femme, ou l’ai été, et ne m’en dédis point. Mais pour qui cette vérité, et à quel usage ? Quand Sade écrivait ses romans, il ne prétendait nullement les avoir vécus quand bien même ils n’étaient pas sans quelque rapport avec sa vie, les comptes qu’il tenait étaient ceux de ses personnages et de ses fantasmes, sa littérature était de révolte contre le mur des prisons mentales et des enfermements arbitraires. Catherine Millet n’en est manifestement pas là, alors pourquoi lève-t-elle le voile sur sa vérité ? Témoignage sur une époque, celle des années soixante-dix, qui a fait de la sexualité sa religion ? Oui sans doute. Mais son récit participe manifestement d’un esprit plus actuel qui identifie affichage public des secrets privés et vérité. Ce n’est plus la littérature qui supplémente la vie en lui ouvrant les portes de la fiction ou du sens mais la vie qui sustente la littérature en se proposant d’en être la matière du reportage et du colportage sur la place publique. La vie devient une fiction plus vraie que nature qui s’apparente à un live show. Avant de s’exclamer "Madame Bovary,c’est moi ! ", Flaubert a dû passer par l’épreuve de l’écriture du roman. Il ne l’a pas su avant de s’être projeté dans la fiction de son personnage. Pour s’y retrouver, il lui a d’abord fallu s’y perdre, s’effacer devant lui jusqu’à l’impersonnalité héroïque qui lui donnerait l’occasion de surgir hors de lui dans l’espace romanesque. Le personnage de Madame Bovary est une fiction vraie qui offre à Flaubert de s’y reconnaître parce que la littérature est le masque et le détour nécessaire à la découverte surprenante de soi. "Madame Bovary, c’est moi" n’a rien de l’aveu public d’un secret privé, c'est une vérité sur soi induite par l’écriture même du roman, non une traduction, passage d’un idiome privé à la langue publique, mais une trahison de soi par soi dans le détour de l’œuvre. L’écriture est une trahison de l’auteur par ses personnages.
"Le désir exaspéré est un dictateur naïf qui ne croit pas qu'on puisse ni s'opposer à lui ni même le contrarier. Les plaisirs sont ressentis comme les plus intenses, les douleurs comme les plus profondes lorsqu'ils mobilisent le plus de canaux émotifs, qu'ils drainent une quantité incalculable de souvenirs heureux ou malheureux, d’espérances réalisées ou brisées. " Dans cette mise à nu, très franche et exhaustive, la romancière se meut en Catherine M. en se jouant de la distanciation. L’initiative sexuelle, dont on a vu comment elle avait été utilisée contre le trouble, est ici dirigée contre l’ennui. Ennui qui est lui-même venu se substituer à une timidité dont elle s’est débarrassée, semble-t-il, avec un certain soulagement. Or le lien entre la timidité et le trouble est facile à repérer. On peut dès lors se représenter la séquence suivante: le trouble, associé à des fantasmes sexuels sous-jacents, se traduisait par un état que l’héroïne a identifié comme de la timidité. Cet état émotionnel, même désexualisé s’est révélé pénible, il est alors réprimé et laisse place à l’ennui. Catherine M. ne trahit pas Catherine Millet, elle se contente de la publier en l’exposant au public. C’est en quelque sorte un "ready made" littéraire. On sait que le "ready made" d’invention du champienne consiste en la transformation d’un objet quelconque, banal de préférence, en œuvre d’art par la seule vertu du regard de l’artiste qui décide de son appropriation en l’exposant et en le signant de son nom. Critique d’art connue, elle se traite elle-même selon le destin moderne de l’art qui fait primer la valeur d’exposition sur la valeur d’expression. Mais si l’auteur feint de se dévoiler, il n’est pas sûr qu’elle ne s’en dissimule pasmieux. L’œuvre "ready made" est un artéfact qui soustrait l’objet quelconque à sa valeur d’usage et le coupe de la prose quotidienne lui donnant sens. Loin de consacrer l’intrusion de la réalité dans l’art, il annonce l’artificialisation de toute réalité.
"Comme je me suis décidée à lire les livres dont tout le monde parle ou a parlé, ceux qui font ou ont fait le buzz, me voilà empruntant celui-ci à la bibliothèque." Dans ce court roman où l'écriture cisèle la chair crûment, l'acte sexuel se voit souvent réduit à une focalisation technicisée et décérébrée qui ne se réfère qu'à elle-même, qui n'est attentive qu'à elle-même. Qui plus est, on décèle dans les scènes qui nous sont relatées moins des manifestations d'archaïsme, de primitivité que des pulsions de consommation. Désert de la conscience, vacuité de la considération envers autrui, recherche de la satisfaction égotique immédiate, présence du profit personnel. Ce ne sont donc pas tant les scènes pornographiques vécues qui font récit, que leur restitution-construction dans le paysage mental du sujet écrivant. Pour ce faire, Catherine Millet choisit une écriture visuelle, purement descriptive, privée d’interprétation morale ou amorale, d’effets de séduction. Il ne s’agit aucunement de jouer avec la libido du lecteur ou de la lectrice. La narratrice évoque moins le plaisir brut de sensations corporelles immédiatement vécues, que le plaisir distancié d’une mise en œuvre de sa sexualité. Les actes comptent moins en eux-mêmes que par leur intellectualisation, processus d’archivage et de remboîtement à posteriori dans un champ visuel, textuel et littéraire bien plus large que celui des circonstances et des situations. De ce fait, les mêmes scènes sexuelles semblent se répéter continûment, leur variation ressortant uniquement à l’architecture des corps et à leur inscription dans l’espace physique. Le nombre se rapporte à un fantasme de renouvellement continu et indistinct du partenaire sexuel, renouvellement indifférencié qui place le corps et la conscience dans une sorte de ballottement végétatif. Il y a dans cette idée de destinée et de fatalité quelque chose de romanesque par lequel on peut assimiler l’auteure-narratrice, personne réelle s’il en est, à un personnage de fiction agi par un déterminisme sur lequel il n’a aucune prise, un personnage tenant son rôle sans faillir jusqu’à l’excipit, qui aurait puévoluer tout aussi bien dans un roman de Bataille, de Sade, la violence bien sûr en moins, ou enfin de Pauline Réage.
"Aucun style, l'auteur a posé ses mots tels qu'ils sont sortis de sa tête. L'écriture est lourde, désordonnée, saccadée. Le style me fait penser à des discussions de comptoir ou de blablatages entre copines." Le balancement entre le déferlement et l'abandon de soi se construit dans l'espace du fait de la double position du sujet qui saisit ce qui l’environne et de l'objet saisi. Cette disjonction de l’être qu’enclenche le regard, voir et être vu, est exprimée dans une formulation qui, par sa syntaxe et son lexique, crée elle-même un effet de miroir. Mais le scénario de base, très élémentaire, ne cesse de se reformuler tout au long du texte, chaque acte sexuel n’étant que la réactivation d’une même image mobile, d’un même fantasme nourri depuis l’enfance. Une file indienne d’hommes vient se frotter au corps de la narratrice puis la pénétrer tour à tour, la topographie des lieux et les circonstances variant d’une réactivation du fantasme à l’autre. Si le désir est enclenché par le fantasme, ce dernier ne surgit jamais par inadvertance, il ne prend pas par surprise, il est la résultante d’un processus de reconstruction psychique qui confère à l’activité sexuelle un caractère tout cérébral, caractère souligné par l’auteur qui revient sans cesse sur la concentration mentale nécessaire à produire la scène et enclencher le désir. Viennent alors s’ajouter à cette image toutes celles produites par la filmographie pornographique, enregistrements personnels compris, participant également à générer le plaisir théâtral. Voir pour se voir être vu permet ainsi de briser l’écran entre le fantasme et le réel et de le maintenir. Le plaisir est affaire de clichés, d’images pétrifiées.
"Bref, je suis entrée dans la vie sexuelle adulte comme, petite fille, je m'engouffrais dans le tunnel du train fantôme, à l'aveugle, pour le plaisir d'être ballottée et saisie au hasard. Ou encore : absorbée comme une grenouille par un serpent." Dans ce roman où l'auteur se refuse à la fiction, à la narration et à la psychologie au profit du style de l’inventaire et du documentaire, le vocabulaire pornographique invariablement usité produit un même effet. La romancière prend soin d’utiliser le registre obscène dans ses descriptions, comme les protagonistes le font. Décrire précisément et vertement, c’est porter un éclairage cru, brutal, discordant sur des corps qui devrait être cachés. D’aucuns qui se verraient surpris parun regard extérieur durant un acte sexuel se dissimulerait, par pudeur, par honte, par ridicule. La sexualité nous projette en marge de la société et fait de nous, pour un temps, des êtres asociaux que la rhétorique pornographique associe aumoralement bas afin de rendre visible cette infraction. En usant du mot obscène, elle met en pièces les corps sociaux pour montrer les corps bestiaux, elle force le réel dans la mesure où elle crée l’obscénité là où il n’y a que des corps érogènes. Le mot ordurier vise à exprimer, à extraire l’image absente de ce corps sous-terrain, purement bestial, qui loge au tréfonds de nous, la bête tapie. Dans le dernier chapitre intitulé "Détail", elle aborde pour la première fois le thème duplaisir: "Je n’exagère pas si je dis que, jusqu’à l’âge de trente-cinq ans, je n’ai pas envisagé que mon propre plaisir puisse être la finalité d’un rapport sexuel. Je ne l’avais pas compris." Catherine M. a dû faire l’impasse sur son sexe et son corps. Autant les sexes d’hommes sont précisément décrits et même classés, autant les sexes féminins sont absents. Dix pages avant le point final, il est question pour la première fois du clitoris, "sorte de nœud embrouillé, sans véritable forme propre, un minuscule chaos se produisant à la rencontre de deux petites langues de chair comme lorsque le ressac jette deux vagues l’une contre l’autre." L’imprécision et le flou dominent dans cette évocation alors même que la narratrice ne cesse tout au long du récit de rappeler sa faculté d’observation et son souci de l’exactitude en matière de description. Le corps féminin échappe à la radioscopie, il est conçu pour être sous le regard de l’autre masculin. Comment connaître son propre corps si on ne l’explore pas, si on ne l’écoute pas, si on ne le questionne pas dans sa relation intime au désir et au plaisir ?
"Ceux qui obéissent à des principes moraux sont sans doute mieux armés pour affronter les manifestations de la jalousie que ceux que leur philosophie libertine laisse désemparés face à des explosions passionnelles." Le but non avoué de la romancière n'est-il pas de s'auto-analyser tout au long de son récit, l'écriture remplaçant le divan. Dans la réduction de son nom restreint à l’initiale, résonnant comme un pseudonyme rappelant le masque des libertins, l’auteur mettrait donc en scène la fiction de sa mise à nu. Le libertin est athée et des croyances, il aime faire tomber les masques que par ailleurs il affectionne parce qu’ils entretiennent l’utopie d’une vie sans fard enfin réduite à sa pure et simple nudité. On prétend certes que la vérité sort toute nue du puits, faut-il pour autant en négliger les effets, si bien nommés ? N’auraient-ils pas dans leurs plis et replis beaucoup d’histoires à raconter ? Il était une fois une jeune fille qui, à l’âge de seize ans se piqua le doigt à un fuseau. Victime d’un sort, elle tomba dans un profond sommeil. La "Belle au bois dormant" devait dormir ainsi cent ans et, à son réveil, découvrir le prince charmant. Elle sut d’emblée lui parler car, nous dit Charles Perrault: "Elle avait eu le temps de songer à ce qu’elle aurait à lui dire, car la bonne fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir des songes agréables." Certaines femmes éprouvent dans leur vie la nécessité de différer la rencontre amoureuse. "Le sexe avec tant d’ardeur, aspire à la foi conjugale, que je n’ai pas la force ni le cœur,de lui prêcher cette morale." Catherine M. est une "Belle au bois dormant" d’un genre très particulier. Fillette trop excitée par les assauts d’une sexualité précoce et perturbatrice, elle ne peut s’endormir et rêver tranquillement, alors, au lieu de dormir, elle "baise", et elle s’achemine lentement et assez tardivement vers la découverte de tous les plaisirs de la chair, au détriment parfois de la Littérature.
Bibliographie et références:
- Catherine Millet, "La vie sexuelle de Catherine M."
- Louis Aragon, "Le roman inachevé"
- Pauline Réage, "Histoire d'O"
- Robert J. Stoller, "L’excitation sexuelle"
- Jacques Henric, "Légendes de Catherine M."
- Maurice Duchamp, "La septième face du dé"
- Catherine Millet, "Jour de souffrance"
- Jérôme Garcin, "Bis repetita"
- Delphine Peras, "Les partouzes d'une intello"
- Charles Perrault, "Les contes de ma mère l’oye"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Aimer, c'est donner ce qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas. La psychanalyse est un remède contre l'ignorance. Elle est sans effet sur la connerie. Voilà la grande erreur de toujours: imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent". Quand on aborde un tel sujet, on doit faire preuve de prudence et de précision, tout en évitant le piège d'exposer des théories analytiques complexes, certes précieuses sur la connaissance de la sexualité humaine mais qui sont souvent rédigées par des psychanalistes cliniciens écrivant dans un vocabulaire scientifique parfois abstrait. À la fin du XVIIIème siècle, l'anatomie du corps humain s'enseigne par l'agissement dans la chair du nerf et de la fibre. La "nouvelle" médecine, très en vogue, imprègne le discours consacré à la volupté et conduit à mettre l’accent sur l’influence de l’environnement. En une démarche éclectique, malgré tout dominée par le vitalisme, le sensualisme et la volonté de s’inscrire dans la perspective d’une histoire naturelle, les médecins tentent alors de rationaliser le mystère des jouissances éprouvées lors de l’union charnelle entre l’homme et la femme. Le mot sexualité n'existe pas dans la langue française. Il apparaît en 1837 dans la traduction d’un livre de Karl-Friedrich Burdach avant de se diffuser fort timidement durant les deux décennies suivantes. En ces très rares occurrences, son sens n’est pas celui que nous lui attribuons. Il désigne, chez les végétaux, les animaux et les hommes, ce qui permet la génération par la différence des sexes assurant ainsi la survie de l’espèce, en pénètrant et imprègnant le monde de la nature. L'étude des plaisirs débute avec le médecin et naturaliste suisse Haller. Celui-ci propose en 1774 une grille de lecture de la "jouissance" dont les éléments seront sans cesse renrichis jusqu’au milieu du XIXème siècle. Il étudie tout d’abord la sécrétion de la semence masculine et les causes psychologiques qui en stimulent l’élaboration. Puisque l’érection n’obéit pas à la seule volonté, Haller est conduit à souligner le rôle essentiel de l’imagination, notamment celui des phantasmes provoqués par les images lascives, les lectures érotiques, le souvenir des plaisirs. Il passe en revue les aiguillons du désir masculin: les attouchements, l’odeur des parties génitales de la femme, à laquelle il accorde une importance décisive. En médecin, il s’arrête un instant sur les degrés de l’érection, sur sa qualité, en quelque sorte. Il considère le gland comme le siège du plaisir. Puis, il décrit la pénétration et l'éjaculation.
"Il n'y a pas de malentendus. Il n'y a que des malentendants. Les paroles entraînent une dette ineffaçable. Là où ça parle, ça souffre." Le scientifique analyse ensuite le coït ou rapport sexuel puis s'attache à évaluer la force de l'orgasme de l'homme en particulier en mesurant le volume de sperme émis lorsque le plaisir parvient à son point culminant. L'étude l’amène à conclure que l’homme est "celui des animaux qui a le moins de semence, et qui a le moins de force pour l’acte sexuel." Ses exploits sont pauvres comparés à ceux de l’âne, du cheval ou du sanglier. Puis Haller en vient à la description du plaisir proprement dit, "spasme extrême", accompagné d’un "grand tremblement". Alors, le pouls s’accélère, le cœur palpite et la respiration se fait laborieuse, comme lors des efforts violents. Haller, consulté par un patient qui souffre de trouble des organes génitaux procède à un examen anatomique, réclame un récit des dérèglements, enjoint une écoute de soi permettant de l’éclairer avec plus de précision, puis tente de discerner ce qui endigue la bonne réalisation de l’union chamelle. Mais la complexité des sympathies qui lient ces organes aux autres systèmes, la croyance maintenue en un processus toujours possible de métamorphose morbide rendent, en ce domaine, le travail du praticien particulièrement difficile. Il regroupe sous cinq rubriques les causes alors envisageables du dysfonctionnement: le manque; c’est-à-dire la continence, responsable de la perturbation d’une fonction qui n’est pas ou n’est plus exercée; l’excès, qu’il s’agisse de coïts prématurés ou trop souvent répétés, notamment de la part des jeunes mariés; l'abus, qui consiste à se livrer à des jouissances qui ne répondent pas au vœu de la Nature, ce qui vise alors la masturbation, la sodomie, le tribadisme, la bestialité puis, à la fin de la période; "la maladie vénérienne et, plus largement, la série des pathologies qui gênent l’exercice de la fonction génitale et enfin, les ratages que constituent l’impuissance masculine et la stérilité féminine. En ce qui concerne alors le rapport sexuel, l’examen de conscience et l’aveu à l’intérieur du confessionnal ne concernent pas que la luxure mais les tentations de la chair, la délectation sensuelle et tous les actes constituant des manquements à la chasteté se situant au premier plan de la quête des plaisirs de la femme.
"L'inconscient. Ce mot a l'inconvénient d'être négatif, ce qui permet, et on ne s'en prive pas, d'y supposer n'importe quoi au monde, sans compter le reste." Au regard des études naturalistes de la période du XVIIIème siècle au début du XIXème siècle, la diférence entre le pornographique et l’érotique semble peu concluante. La plupart des ouvrages de notre corpus relevant de l’obscène, nous les référons le plus souvent au genre pornographique, tout en sachant que le terme de pomographe, attribué à Rétif de la Bretonne, est tardif. Le livre pornographique a pour but d’exciter son lecteur et de l’inciter à passer à l’acte. Tout à la fois manuel et adjuvant, il lui indique les gestes d’une volupté à laquelle il lui suggère de se conformer. En ce domaine, un bouleversement s’opère durant la seconde moitié du XVIIème siècle. Alors, les œuvres érotiques commencent à former une littérature de second rayon dont la lecture implique "l’appropriation singulière et cachée."Les ouvrages qui la composent ne voisinent plus avec les formes admises de la pratique littéraire. Dans tout texte érotique datant de la période qui nous concerne, le corps de la femme se doit d’être alors offert, voire provocant, et susceptible de devenir actif, au plus vite. Ce corps disponible paraît en attente ; d’où la fréquence du spectacle de la beauté d’une femme étendue sur un lit ou sur un sopha, parfois endormie en une position à la Danaë. Le corps de la femme ainsi surpris est ressenti comme immédiatement explorable, maniable, enflammé à l’instant par le surgissement de désirs spontanés. Soulignons, en effet, l’importance essentielle, en ces textes anciens, de la clause d’immédiateté. Qu’est-ce qui est pervers, qu’est-ce qui ne l’est pas ?, s’interroge-t-on aujourd’hui. La perversion est essentiellement un jugement moral, il change donc selon les mœurs de chaque époque. On doit le terme de perversions à la sexologie positiviste du XIXème siècle avec Krafft-Ebing, Havelock Ellis, Moll, Binet et d’autres. Krafft-Ebing spécialement était motivé par une mission clinique ethico-juridique, celle avant tout de distinguer le libertin "normal" du pervers.
"Quand l’homme oublie qu’il est le porteur de la parole, il ne parle plus. C’est bien en effet ce qui se passe: la plupart des gens ne parlent pas, ils répètent, ce n’est pas tout à fait la même chose. Quand l’homme ne parle plus, il est parlé." Dans le premier cas, il s'agit d'une configuration non-pathologique à étudier selon des références morales ou légales. En revanche, en ce qui concerne la deuxième hypothèse, cela caractèrise une forme de malade mentale. De nos jours, la distinction pervers/libertin a été délaissée par la psychopathologie moderne, qui établit une distinction entre "sexualité selon les standards moyens" et "sexualité déviante des standards." La perversion est donc de moins en moins regardée comme un trouble psychique. Il ne s’agit que de variantes dans l’orientation sexuelle. À l’époque de Freud, tous les actes qui déviaient du coït hétérosexuel orthodoxe, celui qui aurait dû mener tout naturellement à la conception, étaient dits pervers, y compris la pénétration anale de la femme et les rapports oraux. Les rapports homosexuels, l’observationde la copulation d’autrui, etc., étaient par excellence des actes pervers. Dans le coït que nous considérons idéal, qu’il soit hétéro ou homosexuel, l’autre est aussi une fin pour moi pour autant que je désire lui donner du plaisir à mon tour. Ce qui me donne du plaisir n’est pas seulement le plaisir sensuel que je tire de l’autre, et non pas seulement la fierté pour mon propre pouvoir de lui donner du plaisir sensuel, mais justement le fait que lui ou elle ait du plaisir sensuel. Il est tout à fait normal que les jambes féminines plaisent à un homme, un homme est fétichiste s’il préfère jouir sur les jambes de sa partenaire plutôt qu’entre ses jambes. Dans le masochisme, la transformation de l’exclusion en jouissance est proclamée de manière presque spectaculaire. Moi la masochiste, je n’exige pas que l'homme m’aime, me désire ou ait de l’estime pour moi, bien au contraire, je désire qu’il me batte et qu’il m’humilie, qu’en somme il ne me désire ni m’aime ni ait de l’estime pour moi. Il doit montrer qu’il me méprise, je jouis de ce mépris qui m’exclut de ses faveurs.
"Faites comme moi mais ne m'imitez pas. L'homme est celui qui a le phallus, la femme celle qui est le phallus. Ne devient pas fou qui veut." En revanche, pour ce qui a trait au sadique, l'analyse est inverse et le raisonnement s'applique exactement a contrario. En effet, le comportement est diamètralement opposé. Il est trop souvent apparu aux yeux des analystes comme l’expression d’une agressivité primaire ou d’une réactivité naturelle dans le fond non problématique. Ils le voient alorscomme une sorte de degré zéro de la perversion. La plus inadmissible serait aussi la perversion plus originaire, pour autant que nous désirons tous nous venger de quelqu’un qui nous a fait souffrir. Mais lorsque notre sadisme primairese sexualise, les choses se compliquent. Moi le sadique, je jouis de battre une femme afin de punir la femme de sa tromperie originaire, du fait d’avoir joui d’un autre plutôt que de moi-même. Le viol sadique se veut une application de la loi du talion. En dehors de ce cas extême, pour la psychanalyse vieux jeu, une femme n’est presque jamais perverse parce qu’elle l’est par constitution. Bien que cette thèse ne plaise pas aux féministes, Freud parle alors de masochisme féminin. À savoir, elle doit glisser du malaise d’être pénétrée, envahie par l’autre, au plaisir sublime. De nos jours, Il n’y a pratiquement plus de "perversion” sexuelle", mais cela n'empêche pas qu’il y ait des pervers. On peut penser que c’est la faute de Freud, puisqu’il a été le premier à avoir scandalisé les foules en parlant de l’enfant comme d’un "polymorphiquement pervers", et qu’il a aggravé son cas en suggérant que c’était dans le plaisir que prend le bébé en tétant le sein de sa mère qu’il fallait trouver la cause, l’origine, de son goût ultérieur très marqué pour la fellation.
"Rien de plus redoutable que de dire quelque chose qui pourrait être vrai. Car il le deviendrait tout à fait, s'il l'était, et Dieu sait ce qui arrive quand quelque chose, d'être vrai, ne peut plus entrer dans le doute." En effet, en dehors des travaux analytiques contemporains, et après le mouvement de libération sexuelle des années soixante-dix, seuls le social et le religieux s’efforcent encore de mettre de l’ordre dans le désordre en légiférant par exemple sur le sexe et la fonction de reproduction. Les écrits licencieux, autrefois interdits et censurés, sont aujourd’hui publiés dans "La Pléiade" ou tirés à des milliers d’exemplaires dans toutes les langues. Quant à l’homosexualité, hier et aujourd’hui encore dans certains pays, durement sanctionnée, elle n’est plus un obstacle si l’on veut être élu maire de Paris ou de Berlin. Alors comment s’y retrouver, si pervers n’est qu’un mot fourre-tout qui ne correspond à rien pour définir une conduite sexuelle ? Il ne nous reste plus qu’à penser avec Voltaire et Candide, "autres temps, autres lieux, autres mœurs." Il n’y a de perversion que du pouvoir que confère la parole à celui qui la prend. Il n’y a de perversion que si le pouvoir légal ou usurpé que donne la parole est détourné de son but, perverti. C’est d’ailleurs l’origine du mot, "pervertere", renverser, retourner, dérouter, mettre sur une autre voie, voix. La perversion se définirait alors comme étant toute conduite affectant le langage, le faisant souffrir, ce qu’il exprime dans ses pathologies sexuelles, pathologies, pathos du logos, souffrance du discours. La loi de l’homme, c’est la loi du langage. Sans cette loi du langage, c’est le chaos, le grand désordre de la folie, c’est Œdipe à la fois père et frère d’Antigone. Ainsi faudrait-il parler de perversion morale, du langage dans les psychoses et leurs délires, dans les névroses et leurs détournements de discours. Quant aux manifestations physiques dites perverses, les aberrations sexuelles de Freud, elles expriment dans le corps cette incohérence déroutante du discours et la pulsion de mort à l’œuvre dans la jouissance. C’est une vieille histoire. D’où peut-être le curieux sentiment que l’on a en écoutant leur récit. De nos jours, la perversion est étudiée sur le plan moral.
"Tout mythe se rapporte à l’inexplicable du réel, et il est toujours inexplicable que quoi que ce soit réponde au désir. Le symptôme névrotique n’est pas un signe, mais une parole, structurée comme un langage. Ce que les dieux trouvent sublime, plus merveilleux que tout, c’est quand l’aimé se comporte comme on attendrait que se comportât l’amant." Place à la toute puissance juridique et à l'égalité des droits entre individus dans nos états contemporains. Dès lors, la vision individualiste l'emporte sur le corpus social. La société moderne, où l’on cherche à bien traiter les autres en leur garantissant sécurité sociale et droits civils n’est certes pas sadique, mais justement parce qu’elle traite chaque autre comme un objet. Dans cette société on s’est rendu compte que par le fait de bien traiter les autres, il est possible d’entirer un profit maximal. Ce qui importe est que l’autre, esclave ou libre, soit un objet, à savoir un instrument de production à optimiser. Paradoxalement, au contraire, c’est la perversion qui nous fait comprendre à contre-jour en quel sens la subjectivité de l’autre nous concerne, comment celle-ci est en somme liée à l’édification de notre même subjectivité. Ces montages, ces passages à l’acte, parlent d’autrefois. C’est sensible dans leur côté suranné, leurs décors baroques de vieux clowns tristes, de pantins désarticulés, mettant en scène et tentant de redonner vie à on ne sait quel scénario qui date de bien avant eux. Mais toutes ces constructions qu’ils s’efforcent de faire tenir, tout le mal qu’ils se donnent pour faire croire à leurs montages imaginaires, toute cette dialectique en acte du mensonge et de la dénégation, ne sont qu’une façade, un leurre. C’est un camouflage, un paravent à la Genet. Le pervers nous enseigne alors quelque chose dans la mesure où il ne se soucie pas de l’autre. Il n’a pas de charité compatissante pour la sexualité de l’autre. L’orgasme et sa détumescence seraient ici la manifestation sexuelle que la coupure dans le langage peut avoir lieu.
Bibliographie et références:
- Helene Deutsch, "Psychanalyse des fonctions sexuelles de la femme"
- Sigmund Freud, "La vie sexuelle"
- Joël Dor, "Structure et perversions"
- Masud Khan, "Figures de la perversion"
- Robert Stoller, "La perversion, forme érotique"
- Gérard Bonnet, "La perversion"
- Vladimir Nabokov, "Lolita"
- Leopold von Sacher-Masoch, "La Vénus à la fourrure"
- Sade, "Œuvres, La Pléiade"
- Georges Bataille, "Histoire de l'œil"
- Daniel Lemler, "Répondre de sa parole"
- Georges Lanteri Laura, "Lecture des perversions"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Il la saisit alors avec férocité, il la place comme il avait fait de moi, les bras soutenus au plancher par deux rubans noirs. Je suis chargée du soin de poser les bandes. Il visite les ligatures. Ne les trouvant pas assez comprimées, il les resserre, afin, dit-il, que le sang sorte avec plus de force. Il tâte les veines, et les pique toutes deux presque en même temps. Le sang jaillit très loin. Il s'extasie et retournant se placer en face, pendant que ces deux fontaines coulent, il me fait mettre à genoux entre ses jambes, afin que je suce". Jadis, et sans nul doute de nos jours encore, le concept de perversion n’a été concevable que parce qu’il rejetait l’homme à un reflet de lui-même fondé sur le mal et donc sur la sanction divine qui en était la conséquence logique. Longtemps confondue avec la perversité, la perversion était regardée comme une manière particulière de retourner, de déranger ou de mettre sens dessus dessous l’ordre naturel du monde. Elle visait, disait-on, à convertir les hommes au vice, mais aussi à les égarer, à les corrompre, à leur éviter toute forme de confrontation avec la souveraineté du bien et de la vérité. L’acte de pervertir supposait alors l’existence d’une autorité divine. Et celui qui se donnait alors pour mission d’entraîner vers son autodestruction l’humanité entière n’avait d’autre destin que de guetter dans le visage de la Loi qu’il transgressait le reflet du défi singulier qu’il avait alors lancé à Dieu. Démoniaque, damné, criminel, dépravé, tortionnaire, débauché, charlatan ou délictueux, le pervertisseur était d’abord un être double, tourmenté par la figure du diable, mais habité du même coup par un idéal du bien qu’il ne cessait d’anéantir afin d’offrir à Dieu, son maître et son bourreau, le spectacle de son propre corps réduit à un déchet. C’est bien parce que le personnage du pervertisseur entretenait une telle relation avec l’ordre divin, que les pratiques les plus ordurières purent être élevées au rang de l’héroïsme le plus pur. Ainsi, quand ils furent adoptés par les mystiques, les rituels sacrificiels, de la flagellation à la dévoration d’immondices, devinrent-ils l’expression d’une sainte exaltation. Anéantir le corps physique ou s’exposer aux supplices de la chair. Telle était la règle de ce passage des frontières caractérisant, dans l’attitude mystique, le passage de l’abject au sublime.
"Il en fait autant à chacun de ses gitons, tour à tour, sans cesser de porter ses yeux sur ces jets de sang qui l'enflamment. Pour moi, sûre alors que l'instant où la crise qu'il espère aura lieu, sera l'époque de la cessation des tourments de la comtesse, je mets tous mes soins à déterminer cette crise, et je deviens, ainsi que vous le voyez, madame, catin par bienfaisance et libertine par vertu". Le paradoxe réside dans l'approche du concept lui-même. Quelles que soient donc ses facettes, la perversion a trait à une sorte de négatif de la liberté. Elle est la négativité de l’histoire en acte: anéantissement, déshumanisation, haine, destruction, emprise, cruauté, jouissance, mais aussi créativité, sublimation, dépassement de soi, excès. En ce sens, elle peut être aussi entendue comme l’accès à la plus haute des libertés puisqu’elle autorise celui qui l’incarne à être simultanément un bourreau et une victime, un maître et un esclave, un barbare et un civilisé. La fascination qu’exerce sur nous la perversion tient à cela qu’elle peut être tantôt sublime et tantôt abjecte. Sublime quand elle est incarnée par des rebelles au caractère prométhéen qui refusent de se soumettre au verdict des dieux ou à la loi des hommes, au prix de leur propre exclusion, abjecte quand elle devient l’expression souveraine d’une froide destruction de toute forme de lien généalogique. Par son statut psychique qui renvoie à l’essence d’un clivage, la perversion est également une nécessité sociale. Elle préserve la norme tout en assurant à l’espèce humaine la permanence de ses plaisirs et de ses transgressions. Que ferions-nous sans les pervers qui nous ont donné les œuvres les plus raffinées que la civilisation ait connu ? Que ferions-nous si nous ne pouvions plus désigner comme des boucs-émissaires, c’est-à-dire des pervers, ceux qui acceptent de traduire par leurs actes étranges les tendances inavouables qui nous habitent et que nous refoulons ? Que les pervers soient sublimes quand ils se tournent vers l’art, la création ou la mystique, ou qu’ils soient abjects quand ils se livrent à leurs pulsions meurtrières, ils sont une part de nous-mêmes, une part de notre humanité, car ils exhibent ce que nous ne cessons de dissimuler: notre propre négativité, la part inavouable de nous-mêmes.
"Le chef-d’œuvre de la philosophie serait de développer les moyens dont la Providence se sert pour parvenir aux fins qu’elle se propose sur l’homme, et de tracer, d’après cela, quelques plans de conduite qui pussent faire connaître à ce malheureux individu bipède la manière dont il faut qu’il marche dans la carrière épineuse de la vie, afin de prévenir les caprices bizarres de cette fatalité à laquelle on donne vingt noms différents, sans être encore parvenu ni à la connaître, ni à la définir". Pour les théoriciens, le danger réside comme toujours dans l'approche binaire et donc fatalement réductrice de la notion elle-même. Puisque ceux qui ne sont pas pervers et que l’on désigne comme des névrosés, il faut bien admettre qu’ils refoulent la perversion qu’ils portent en eux ou s’en tiennent à des fantasmes qui leur permettent de contourner le réel de l’acte pervers, cela signifie alors que la frontière entre la perversion et son envers est difficile à tracer. Et c’est la raison pour laquelle la notion même de perversion n’est pensable en psychiatrie, qu’en référence au double paradigme de la norme et de la pathologie, et dans la société qu’en relation avec la loi et avec la transgression de la loi. Qu’elle soit définie comme une déviance par rapport à l’acte sexuel dit "normal", pénétration génitale avec une personne du sexe opposé, ou par rapport à un déplacement quant à l’objet visé, qu’elle soit dangereusement narcissique plutôt que strictement sexuelle, comme le pensent des psychiatres contemporains, et que, par ailleurs, elle soit socialement pensée comme une déviation du sens moral, délinquance, des instincts sociaux ou de l’instinct de nutrition, elle n’est rendue possible, dans tous les cas de figure, que parce qu’elle pose à la loi la question de sa limite et à la norme celle de la validité de la psychopathologie. La perversion, est un phénomène sexuel, politique, social, psychique, transhistorique, structural, présent dans toutes les sociétés humaines. Et s’il existe dans chaque culture des partages cohérents, prohibition de l’inceste, délimitation de la folie, désignation du monstrueux ou de l’anormal, cela veut dire que la perversion a sa place dans cette combinatoire. En tant que part nocturne de l'individu et part maudite de la société, elle fut pendant longtemps l’objet d’une sacralisation. Par son statut psychique qui renvoie à l’essence d’un clivage, la perversion est paradoxalement une nécessité sociale. Elle préserve ainsi la norme en assurant à l’espèce humaine la permanence de ses plaisirs et de ses transgressions.
"Si, plein de respect pour nos conventions sociales, et ne s’écartant jamais des digues qu’elles nous imposent, il arrive, malgré cela, que nous n’ayons rencontré que des ronces, quand les méchants ne cueillaient que des roses, des gens privés d’un fond de vertus assez constaté pour se mettre au-dessus de ces remarques ne calculeront-ils pas alors qu’il vaut mieux s’abandonner au torrent que d’y résister ?". Le philosophe et économiste angevin Jean Bodin écrivait au XVIème sècle "qu'il n'est de richesse que d'hommes". Respectons cette sage pensée et cessons de disséquer continuellement les comportements humains. Les analystes perdent parfois tout bon sens à force de sonder les cerveaux. Ainsi, les adeptes des sciences cognitives, du conditionnement et du comportement ont tenté de démontrer que la perversion existait à l’état de nature, allant même jusqu’à vouloir prouver que des singes mâles qui s’accouplent entre eux seraient des invertis ou que les vaches qui parviennent à téter leurs mamelles seraient assimilables à des déviants, ou encore que, d’une manière générale, l’absence chez les mammifères de toute forme de copulation frontale pourrait être le signe d’une certaine organisation de la sexualité fondée sur la bestialité, la violence, l’agressivité, la domination et pourquoi pas la jouissance de l’autre. Moralistes et éthologistes ont d’ailleurs avancé l’idée que cette fameuse copulation frontale était le propre de l’espèce humaine, le signe d’une normalité de la sexualité humaine centrée sur la reconnaissance nécessaire du primat de la différence des sexes. Et ils en ont déduit que l’orgasme féminin n’existait pas dans le règne animal. Les uns et les autres, primatologues et spécialistes des mammifères, ont ainsi donné à cet accouplement face à face le nom de "position du missionnaire" afin de certifier qu’il aurait une partie liée avec la civilisation ou plutôt avec la mission civilisatrice de l’Occident chrétien. Si l’absence de cette position dans le règne animal a pu être comprise comme l’un des signes majeurs permettant de différencier l’homme de la bête, cela veut dire alors en contrepartie que la présence chez les humains du coït a tergo doit être interprétée comme la survivance d’un comportement animal. Pour les moralistes, ce type de copulation relèverait d’un instinct bestial, donc démoniaque ou pervers, le diable étant toujours représenté sous les traits d’un animal lubrique. De même, l’orgasme féminin pourrait être saisi, selon cette perspective, comme la prolongation d’une animalité de nature perverse. Pour les naturalistes au contraire, darwiniens et évolutionnistes, la présence chez les humains du coït a tergo ne ferait que prouver la réalité d’une continuité entre les deux règnes.
"N’ajouteront-ils pas qu’il est indifférent au plan général, que tel ou tel soit bon ou méchant de préférence. Que si le malheur persécute la vertu et que la prospérité accompagne le crime, les choses étant égales aux vues de la nature, il vaut infiniment mieux prendre parti parmi les méchants qui prospèrent, que parmi les vertueux qui échouent ? Il est donc important de prévenir ces sophismes dangereux d’une fausse philosophie". Les moralistes ont laissé de nos jours place libre aux analystes. Ainsi, quant aux psychanalystes, ils ont vu, bien souvent, dans la copulation frontale exclusivement humaine une sorte de preuve de l’existence d’un complexe préœdipien faisant de chaque homme un fils désirant fusionner avec sa mère et inversement, de chaque femme une mère transformant l’homme inséminateur en une annexe de son propre corps. La perversion n’existerait donc que comme un arrachement de l’être à l’ordre de la nature. Dès lors, à travers la parole du sujet, elle ne ferait que mimer le naturel dont elle s’est extirpée afin de mieux le parodier. C’est à quoi s’est attaché le plus flamboyant représentant du discours pervers en Occident, le marquis de Sade, en faisant du sperme un substitut de la parole et non pas de la parole un substitut de l’activité sexuelle comme le voudra Freud. Quand Sade décrit l’acte sexuel libertin, toujours fondé sur le primat de la sodomie, il le compare à la splendeur d’un discours parfaitement construit. L’acte sexuel pervers, dans sa formulation la plus hautement civilisée et donc la plus sombrement rebelle, celle d’un Sade non encore défini comme sadique par le discours psychiatrique, est donc d’abord un récit, une oraison funèbre, une pédagogie macabre, en bref un art de l’énonciation aussi ordonné qu’une grammaire. L’acte sexuel sadien n’existe que comme une combinatoire irreprésentable faite de postures dont la signification excite l’imaginaire humain. L’acte sexuel sadien est un réel à l’état pur, impossible à symboliser. Le sperme, ou plutôt le "foutre", ou encore la "décharge" y parle à la place du sujet. Mais Sade va plus loin encore. Pour le philosophe, l'acte de sodomie est utile et obligatoire.
"Il est cruel sans doute d’avoir à peindre une foule de malheurs accablant la femme douce et sensible qui respecte le mieux la vertu, et d’une autre part l’affluence des prospérités sur ceux qui écrasent ou mortifient cette même femme. Mais s’il naît cependant un bien du tableau de ces fatalités, aura-t-on des remords de les avoir offertes ?". Le propos n'est pas ici de juger l'homme Sade, ses excès et ses crimes avérés, mais d'étudier sa pensée phillosophique. Dans "La Philosophie dans le boudoir", rédigée en 1795, laquelle inclut un texte célèbre datant de 1789 ("Français, encore un effort pour devenir républicain"), il préconise comme fondement à la république une inversion radicale de la loi qui régit les sociétés humaines: obligation de la sodomie, de l’inceste et du crime. Selon ce système, aucun homme ne doit être exclu de la possession des femmes, mais aucun ne peut en posséder une en particulier. En conséquence, les femmes doivent non seulement se prostituer, avec des femmes comme avec des hommes, mais n’aspirer qu’à la prostitution leur vie durant puisque la prostitution est la condition de leur liberté. Comme les hommes, elles doivent être sodomites et sodomisées. Ainsi sont-elles soumises au principe généralisé d’un acte sexuel qui mime l’état de nature, le coït a tergo, et qui efface les frontières de la différence. Par cette obligation de la sodomie, Sade réduit à néant l’homosexualité dans la mesure où celle-ci suppose la conscience de la différence sexuelle et son possible démenti. Il chasse donc de la cité le personnage de l’inverti, celui qui n’aime que l’autre du même sexe, c’est-à-dire celui-là même qui est sensé incarner la perversion humaine la plus indomptable, au regard de la norme en outre, de la loi de l’autre. Sade propose donc un modèle social fondé sur la généralisation de la perversion. Ni interdit de l’inceste, ni sanction divine, ni séparation du monstrueux et de l’illicite, ni délimitation de la folie et de la raison, ni partage biologique entre les hommes et les femmes. Si aucune perversion n’est pensable sans l’instauration des interdits fondamentaux, religieux ou laïcs, qui gouvernent les sociétés, aucune pratique sexuelle humaine n’est possible sans le support du langage, sans une rhétorique. Quel que soit son expression, le sexe n'est jamais muet.
"Les plaisirs dont je voulais me priver ne sont venus s’offrir qu’avec plus d’ardeur à mon esprit, et j’ai vu que quand on était, comme moi, née pour le libertinage, il devenait inutile de songer à s’imposer des freins: de fougueux désirs les brisent bientôt. Pourra-t-on être fâché d’avoir alors établi un fait, d’où il résultera pour le sage qui lit avec fruit la leçon si utile de la soumission aux ordres de la providence, et l’avertissement fatal que c’est souvent pour nous ramener à nos devoirs que le ciel frappe à côté de nous l’être qui nous paraît le mieux avoir rempli les siens ?". L'approche philosophique a fait place à l'étude clinique, voire médico-légale. Il s'agissait à l'époque en effet de neutraliser les sujets réputés dangereux pour la socièté en les emprisonnant. En réalité de nos jours, c’est bien parce que la perversion est désirable, comme le crime, l’inceste et la démesure, qu’il a fallu la désigner non seulement comme une déviance, une transgression ou une anomalie, mais aussi comme un discours nocturne où s’énoncerait toujours, dans la haine de soi et la fascination pour la mort, la grande malédiction de la jouissance illimitée. Pour cette raison, elle est présente à des degrés divers dans toutes les formes de sexualité humaine. Freud est sans aucun doute celui qui a le mieux défini la notion, alors même que sur le plan psychique, il n’a guère produit d’écrits susceptibles d’éclairer la question du fonctionnement pervers. Le maître de Vienne, on le sait, n’aimait ni les psychotiques, ni les pervers. Mais c’est bien avec Sade, à la fin du XVIIIème siècle, et avec l’avènement de l’individualisme bourgeois, que la perversion non encore nommée ainsi, non encore introduite dans l’histoire de la psychopathologie, parce qu’elle avait encore affaire avec Dieu, plus qu’avec la finitude de l’homme, c’est donc bien avec cet avènement, que la perversion est devenue l’expérience illimitée d’une dénaturalisation de la sexualité. À travers l’inversion sadienne de la loi, elle est en quelque sorte désacralisée au moment même ou Dieu, comme la monarchie, est dépouillé de sa souveraineté. Et, dans le grand geste sadien de profanation sauvage, elle est abolie puisqu’elle ne défie plus rien d’autre qu’elle-même. Les visages de la perversion sont multiples et à chaque époque on a tenté de les circonscrire. À l’ère de la démocratie ultralibérale, annoncée par Sade, à l’ère de ce capitalisme postindustriel et quasi immatériel, centré sur la quête infinie de la jouissance, l’individu est roi, mais il est un roi qui n’a plus de relation sacrée ni avec un dieu, ni avec un maître, ni avec une quelconque figure d’autorité. S’il n’y prend pas garde, sa toute-puissance royale risque de n’être qu’une illusion et d’avoir pour destin de sombrer dans la démesure ou dans la déchéance.
"On vous dit à cela. La vertu est utile aux autres, et, en ce sens, elle est bonne. Car s'il est reçu de ne faire que ce qui est bon aux autres, à mon tour, je ne recevrai que du bien. Ce raisonnement n'est qu'un sophisme. Pour le peu de bien que je reçois des autres, en raison de ce qu'ils pratiquent la vertu, par l'obligation de la pratiquer à mon tour, je fais un million de sacrifices qui ne me dédommagent nullement". Puritanisme ou pornographie ? "Telle est la question" selon la formule consacrée shakespearienne. L'homme doit conserver son originalité, autrement à quoi bon ? Sans attaches à un ordre souverain, fût-il défaillant, l’individu n’est plus un sujet. Il perd sa liberté pour devenir une marchandise au service d’une biocratie. Condamné à la jouissance illimitée, c’est-à-dire à la pornographie, il ne peut alors reconstituer la loi que sous la forme perverse d’un dieu persécuteur, c’est-à-dire d’un surmoi puritain. À cet égard, la perversion est tout aussi visible dans les écrits qui prétendent la circonscrire ou la censurer, c’est-à-dire dans le discours puritain, que dans ceux qui visent à la promouvoir ou à l’exalter, c’est-à-dire dans le discours pornographique. Entre ces deux discours existe une sorte de symétrie, l’un produisant l’autre et réciproquement. Que l’on prétende abolir l’acte sexuel non reproductif au nom d’une croisade du bien contre le mal, ce qui est au fondement du discours puritain, ou que l’on impose l’obligation de jouir au nom d’un hygiénisme des corps ou d’une abolition des différences, cela revient toujours à faire de la sexualité un enjeu normatif contraire à l’essence du désir. Ainsi, le puritanisme comme la pornographie appartiennent à un ordre social et sexuel commun pour lequel la surveillance des corps prime sur l’épanouissement du désir. À l’ère libérale, où dominent ainsi ces deux impératifs, il semble bien qu’une partie du modèle sadien se soit réalisé. Dans les sociétés démocratiques, où règne l’État de droit, la victimisation de l’autre est un phénomène pervers, supposant toujours l’existence d’un persécuteur. Elle débouche sur une judiciarisation excessive des relations entre les sujets, c’est-à-dire sur une emprise toujours plus grande de l’expertise légale sur les passions de l’âme. Les individus doivent être protégés mais rien n’est plus terrible que cette surenchère de lois.
"Un incestueux, grand amateur de sodomie, pour réunir ce crime à ceux de l’inceste, du meurtre, du viol et du sacrilège, et de l’adultère, se fait enculer par son fils avec une hostie dans le cul, viole sa fille mariée et tue sa nièce. Le sage peut-il voir autre chose dans ce ramas de fables épouvantables, que le fruit dégoûtant de l’imposture de quelques hommes, de la fausse crédulité d’un plus grand nombre. Si Dieu avait voulu que nous eussions une religion quelconque, et qu’il fût réellement puissant. Ou, pour mieux dire, s’il y avait réellement un Dieu, serait-ce par des moyens aussi absurdes qu’ils nous eût fait part de ses ordres ?" Surenchère de normativité et de jugement. À force de le statuer et de le sentencier, l'homme perd toute son authenticité et finit par devenir un simple outil sans âme. À la fin du XIXème siècle, la généralisation d’une conception de la perversion en termes de choix d’objet eut pour effet de transformer de fond en comble l’organisation du sexe et de la subjectivité dans les sociétés occidentales. Car si le pervers se définit comme le malade qui peut réintégrer la norme grâce aux bienfaits de l’hygiénisme, de la psychiatrie ou de la sexologie, cela veut dire qu’il cesse d’être nécessaire à la civilisation en tant que part hétérogène ou que personnage sacralisé. Dans la société démocratique, qui instaure progressivement un droit individuel laïcisé, le pervers ne devient pensable que comme un être inférieur, anormal, handicapé ou encore invincible et donc irrécupérable. Aussi faudra-t-il tantôt le rééduquer, tantôt l’exterminer. L’implantation de la psychanalyse dans les grands pays occidentaux avait bien alors eu pour conséquence de désaliéner les pervers et d’écarter l’homosexualité en tant que telle du domaine des perversions sexuelles. L’apparition dans le DSM-III du terme de paraphilie restreignait le champ des anomalies et des déviances à des pratiques sexuelles contraignantes et fétichistes, fondées sur l’absence de tout partenaire humain libre et consentant. La nécessité se fit donc sentir pour la psychanalyse elle-même d’abandonner toute forme de thérapie "normalisante" au profit d’une clinique du désir capable de comprendre les choix sexuels des sujets dont les pratiques libidinales n’étaient plus toutes punies par la loi, ni vécues comme un péché, ni conçues comme une déviance par rapport à une norme. Le réputé pervers n’est plus ni le sujet d’une scène tragique, ni l’acteur d’un conflit dramatique, ni le protagoniste d’une histoire collective qu’il aurait intériorisée. Il est, bien au contraire, une "chose", mesurable, évaluable, quantifiable, sans histoire, ancré dans l’éternité d’une servitude volontaire. C’est pour son bien et pour le bien de la cité qu’il doit être un animal correctement dressé, un corps qui ne pense pas et ne se rattache à aucune histoire: un pervers dépossédé de sa perversion. À force de le débusquer afin de pouvoir l'étudier et de le classifier, le dissolu voit sa singularité se dissoudre dans la masse de la norme sociale. Jouissance des corps contre sujet désirant. Serions-nous tous hélas contraints à devenir des rats de laboratoire ?
Bibliographie et sources:
- Sigmund Freud, "La vie sexuelle"
- Jacques Lacan, "Concept de structure"
- Gérard Bonnet, "Les perversions sexuelles"
- Alberto Eiger, "Le pervers narcissique et son complice"
- Robert Stoller, "La perversion, forme érotique"
- Saverio Tomasella, "La perversion"
- Joyce McDougall, "Plaidoyer pour une certaine anormalité"
- Henri Ey, "Les perversités et la perversion"
- Élisabeth Roudinesco, "Visages de la perversion"
- Sade, "Œuvres complètes"
- Richard von Krafft-Ebing, "Psychopathia sexualis"
- Georges Lanteri Laura, "Lecture des perversions"
- Masud Khan, "Figures de la perversion"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Tout instant de la durée est une création nouvelle. Ce que nous fûmes hier, ou ce que nous sommes aujourd'hui,nous ne le serons plus demain. Elle t'aura dit de venir. La nuit du rendez vous, vas-y, tu es venu et la porte reste close. Prends sur toi. Pas de paroles enjôleuses, pas de vacarme à la porte. Épargne à tes côtes la dureté du seuil. Le lendemain, il fera jour. Que tes paroles soient vierges de rancœurs, et ton visage lisse de tout signe de chagrin. Son dédain passera vite, en te voyant si détendu encore un service que tu devras à notre art. La chance est puissante. Laisse toujours ta ligne dans l’eau et tu attraperas un poisson quand tu attendras le moins". Chaque quinze février dans la Rome antique se jouait un rite sibyllin et envoûtant dont les origines demeurent assez mystérieuses. Les Lupercales semblent trouver leur justification dans plusieurs mythes, provenir de plusieurs instigateurs, invoquer plusieurs divinités et procurer plusieurs vertus. Voyage dans une festivité aussi nébuleuse que capiteuse, où purification et fécondation s’embrassent sous des odeurs de boucs et des hurlements de loups. Faunus, ou Lupercus, petit-fils de Saturne, est le dieu des bergers et des troupeaux. Il leur assure la fertilité et les défend contre les loups, et parfois, la nuit, dans les bosquets sacrés, brise le silence par des oracles tapageurs. Au nombre de douze, les Luperques, prêtres de cette divinité favorable, sont désignés parmi les anciennes familles patriciennes de Rome des Quinctiliani et des Fabiani, auxquelles s’ajoute la famille des Julii, à partir de Jules César. À l’aube du quinze février, deux d’entre eux sont nommés par le grand prêtre officiant pour assister au sacrifice de deux boucs et d’un chien sur l’autel de la grotte du Lupercal. Les deux jeunes hommes vêtus d’un simple pagne en peau de bouc sont marqués au front par le sang de l’holocauste, après quoi ils doivent rire aux éclats. Le couteau ensanglanté, trempé dans du lait, découpe en lanières le cuir des bêtes immolées. Les Luperques, totalement nus, éclusent du vin dans une course frénétique et euphorique autour du mont Palatin et dans la cité pour purifier la ville de leurs courroies bénies. Les femmes postées sur l’enceinte d’Urbs (ville) offrent volontiers leurs corps nu à la flagellation sacrée des lanières, pour la bonne cause. "Elles sont persuadées que c'est un moyen sûr pour les femmes grosses d'accoucher heureusement et, pour celles qui sont stériles, d'avoir des enfants", selon Plutarque, "Vies parallèles des hommes illustres"(cent ans après J.C.).
"La beauté est un bien fragile: tout ce qui s'ajoute aux années la diminue. Elle se flétrit par sa durée même. Ni les violettes, ni les lys à la corolle ouverte ne sont toujours en fleurs, et, la rose tombée, l'épine se dresse seule. Toi aussi, bel adolescent, tu connaîtras bientôt les cheveux blancs. Tu connaîtras bientôt les rides, qui sillonnent alors le corps. Forme-toi maintenant l'esprit, bien durable, qui sera l'appui de ta beauté: seul il subsiste jusqu'au bûcher funèbre". Le soir, avant qu’un grand banquet ne vienne clore la fête, chaque jeune fille glisse dans une jarre un parchemin marqué de son nom, et chaque jeune homme tire au sort celle qui l’accompagnera pour le dîner. De cette loterie amoureuse placée sous les auspices de Junon, protectrice des femmes, du mariage et de la fécondité, bon nombre de couples vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. À l’évidence, le sacrifice dans la grotte symbolise la mort, l’éclat de rire des jeunes hommes annonce le retour du souffle vital, annonciateur de la renaissance de la nature, le bouc illustre l’allégorie de la fertilité. Mais le chien ? "Immolé comme une victime propre à purifier" ou "l’ennemi naturel des loups" ? Plutarque lui aussi s’interroge. Ovide également. Si les Romains ont opposé l’exigence de vérité propre aux historiens aux fables mensongères des poètes, ils n’en avaient pas moins conscience que poésie et histoire étaient intimement liées. C’est en vers que Naevius et Ennius ont écrit l’histoire de Rome, et c’est en vers toujours, à une époque où l’historiographie était pourtant reconnue comme un genre littéraire à part entière, que Virgile et Properce ont évoqué les origines de la Ville ou qu’Horace a chanté Auguste. Étrange coutume qui en trois mouvements mêle rite initiatique, sauvagerie et superstition, avec une date et un lieu chargés de sens. L’année romaine commençait en mars avec la première lune du Printemps. Févier, mois funeste, pluvieux et froid, jours néfastes selon Plutarque, est introduit par Numa Pompilius dans le calendrier romain et veut dire "purification", comme nous l’explique Ovide. "Februa, chez nos pères, signifiait alors cérémonie expiatoire. Enfin tout ce qui est expiation pour la conscience de l'homme était désigné sous ce nom chez nos ancêtres à la longue barbe. Ce mois s'appelle donc Februarius, parce que le Luperque asperge alors tous les lieux d'eau lustrale, avec des lanières de cuir, et en chasse ainsi toute souillure, ou bien parce qu'on apaise alors les mânes des morts, et que la vie recommence plus pure, une fois les jours passés des cérémonies funèbres", "Les Fastes" (dix après J.C.).
"J'ai voulu supporter cette perte. J'ai voulu, je l'avoue, vaincre ma douleur. L'amour a triomphé. Je vous en conjure par ces lieux pleins d'effroi, par ce chaos immense, par le vaste silence de ces régions de la nuit, rendez-moi mon Eurydice. L'amour est une sorte de guerre. Tout peut se corrompre quand les âmes sont enclines au mal". Ce temps précédant les calendes de mars multiplie en effet les rites purificateurs: les Fébruales début février célèbrent alors la mémoire des morts, les Lupercales prolongent la purification personnelle et citoyenne, chaque maison fait l’objet d’un grand ménage de printemps pour saluer et accueillir le renouveau de la nature. Le point d’ancrage de cette cérémonie annuelle est ainsi la grotte du Lupercal, au pied du mont Palatin, où la fameuse louve a allaité Romulus et Rémus. Les jumeaux fondateurs de Rome, abandonnés nourrissons dans le Tibre, ont en effet échoué sous un figuier sauvage, également appelé Caprificus, le figuier du bouc, à cet endroit précis. Romulus aurait donc crée les Lupercales pour rendre hommage à la louve nourricière qui l’a sauvé avec son frère d’une mort certaine. La course des Luperques dénudés pourrait trouver ses origines dans un épisode que Plutarque nous rapporte datant d’avant la fondation de Rome, où les jumeaux, ayant perdu alors quelques troupeaux, prièrent Faunus puis coururent nus rassembler le bétail sans être indisposés par la chaleur. Quant à la flagellation fécondatrice, elle remonte sans doute à l’enlèvement des Sabines qui n’ont pas assuré la prolificité nécessaire à la fondation d’une ville, et quelle ville.Romulus aurait dit: "Que m'a donc servi l'enlèvement des Sabines ? Sommes-nous plus puissants ? La guerre. Voilà tout ce que nous avons gagné avec ces violences. Pour avoir à ce prix des épouses stériles, mieux eût valu s'en passer", écrit Ovide . Selon le poète, une voix se serait élevée dans le bois sacré en réponse à l’injonction du fondateur de Rome (Faunus ?). "Mères du Latium, qu'un bouc velu vous pénètre". Un devin fit une interprétation plus douce de l’ordre divin et l’on comprend mieux pourquoi les romaines se prêtaient de si bonne grâce au jeu de la fustigation. C’est aussi sur le mont Palatin que le roi Evandre, exilé d’Arcadie a fondé son royaume quelques siècles avant la fondation de Rome, qu’il avait nommé Pallantium en souvenir de sa ville natale. Qui de Romulus ou d’Evandre, dont Virgile disait "rex Evandrus Romanae conditor arci", le roi Évandre fondateur de la forteresse romaine, est-il le vrai fondateur de Rome ? selon "L’Énéide" (trente. J.C.). Les Lupercales sont-elles alors nées à l’initiative de Romulus ou d’Evandre ? Honorent-elles alors Faunus ou Pan ? En 494, le pape Gélase interdit définitivement le rite païen et immoral des Lupercales, et pour la faire oublier instaure la fête de la Saint Valentin de Terni, martyr du IIIème siècle, célébré le quatorze février, veille des Lupercales. La cérémonie antique tombe dans l’oubli, tandis que les jeunes gens, sous le regard bienveillant de Saint Valentin, tombent alors amoureux.
"S’il est glorieux de faire des conquêtes, il ne l’est pas moins de les garder. L’un est souvent l’ouvrage du hasard, l’autre est un effet de l’art. J’entreprends de chanter les métamorphoses qui ont revêtu les corps de formes nouvelles. Dieux, qui les avez transformés, favorisez mon dessein et conduisez mes chants d’âge en âge, depuis l’origine du monde jusqu’à nos jours". Afin d’illustrer la fragilité de la frontière entre histoire et poésie, nous nous intéresserons ici à l’exemple d’Ovide. Le poète latin, dans les "Fastes", a adopté la figure d’un historien des religions, s’inspirant de la méthode et de l’écriture propres à l’historiographie. Il a voulu expliquer l’origine de la fête et de ses rituels, ainsi qu’il l’a explicitement affirmé pour introduire le passage consacré aux Lupercales. C’est avec le regard d’un antiquaire qu’Ovide a abordé le passé. Il n’a pas adopté l’ordre chronologique caractéristique de l’écriture historique et il a, en apparence du moins, préféré suivre un ordre thématique, la nudité des Luperques d’abord, l’origine des noms lupercus et lupercal ensuite et la signification du rite de la flagellation enfin. Les recherches du poète ne se sont pas limitées au domaine linguistique, et les modernes s’accordent généralement à reconnaître la fiabilité des détails religieux des "Fastes". Certes, Ovide est moins complet sur la cérémonie des Lupercales que Plutarque, ce dernier a en outre mentionné l’immolation du chien, le détail des bandelettes trempées dans du lait et le rôle joué par les deux jeunes garçons. Le témoignage des "Fastes" n’en reste pas moins exact et précis. Le poète en effet a relevé la présence du "flamen dialis", fait deux fois allusion au rire rituel qui accompagnait le sacrifice et nommé les deux groupes de Luperques, les "Fabii" et les "Quintilii". En choisissant pour thème principal sur les Lupercales l’origine de la course des "luperci nudi", course qu’il a associée aux notions de transgression et de licence, il s’est en outre attaché à rendre compte de la spécificité de cette fête, décrite de manière similaire par Cicéron, Tite-Live,Virgile ou encore Properce. Bien qu’Ovide n’ait pas cité ses sources et se soit placé sous la seule autorité des Muses, son témoignage ne doit donc pas, nous semble-t-il, être considéré comme fantaisiste, parce que poétique. si la tradition est presque unanime à assigner la création de la cérémonie à Évandre, elle l’associait également à la légende de Romulus et de Rémus qui, avec les bergers du Palatin, auraient célébré dans leur jeunesse la fête de Pan-Faunus, dieu du monde sauvage. Ovide, dans sa dernière étiologie, a décrit les Lupercales comme une cérémonie destinée à assurer la fécondité des femmes. Alors que les Sabines de Romulus étaient atteintes par une épidémie de stérilité, un oracle de Iuno Lucina aurait indiqué qu’elle cesserait si on frappait les femmes avec des peaux de bouc. Telle aurait été l’origine du rite de la flagellation, repris plus tard par les historiens modernes.
"Avant la création de la mer, de la terre et du ciel, voûte de l’univers, la nature entière ne présentait qu’un aspect uniforme. On a donné le nom de chaos à cette masse informe et grossière, bloc inerte et sans vie, assemblage confus d’éléments discordants et mal unis entre eux. Le soleil ne prêtait point encore sa lumière au monde". Le témoignage des "Fastes" marque un tournant dans la tradition, tournant qui reflète le changement de sens des Lupercales sous le Principat. Pour faire oublier peut-être le souvenir de la célébration de l’année quarante-quatre av. J.-C. où César s’était vu offrir la couronne royale par Antoine, Auguste a alors transformé la signification de la cérémonie au moment où il l’a restaurée. Il en a moralisé le déroulement, en interdisant la course aux jeunes gens imberbes, et il l’a inscrite dans le cadre de sa politique nataliste. La "februatio" archaïque est devenue une fête destinée à assurer la fertilité. Les Luperques abattaient les caprins amenés devant le Lupercal. Au sujet de leur sexe les auteurs semblent diverger. Certains parlent des boucs, Plutarque mentionne des chèvres, mais Ovide parle tantôt des chèvres, tantôt des boucs. Le couteau ensanglanté était l’arme avec laquelle on venait d’abattre les caprins. En conséquence, le sang sur le couteau, et donc aussi celui sur le front des jeunes, en provenait. Si les deux jeunes étaient déjà passés dans le monde sauvage, il fallait encore que les autres Luperques en fissent autant. Ici intervenait le rite du travestissement. Les Luperques écorchaient des caprins et découpaient leur peau pour s’en faire des pagnes et des lanières, au moment de la course, ils étaient alors ceints de pagne. Après le travestissement, on procédait, vers midi, à achever le sacrifice lupercal. On procédait à l’"immolatio", la consécration de la victime à la divinité, en versant du vin sur son front et en promenant le couteau sacrificiel sur son dos. Les entrailles étaient apportées aux sacrifiants qui, après les avoir découpés en morceaux, les jetaient dans le feu de l’autel. Ils procédaient alors à la "profanatio" des chairs de la victime en y imposant la main, ce qui les faisait sortir de la propriété de la divinité et permettait alors leur consommation lors du banquet sacrificiel. Même si elles ne s’adressaient pas à la même divinité et avaient des modalités culturelles en partie différentes, les diverses cérémonies avaient une origine et une transformation historique similaires. De probables rites d’initiation de jeunes hommes à l’époque protohistorique, elles étaient devenues des cultes de purification fondés sur l’utilisation de toutes les forces du monde sauvage par l’entremise de la consommation des entrailles.
"Un dieu, si ce n’est la bienfaisante Nature elle-même, mit fin à cette lutte, en séparant la terre du ciel, l’eau de la terre, et l’air le plus pur de l’air le plus grossier. Quand il eut débrouillé ce chaos, et séparé alors les éléments enmarquant à chacun d’eux la place qu’il devait occuper, il établit entre les lois d’une immuable harmonie". Chaque groupe avait une fonction rituelle précise, les "Fabiani" faisant entrer en ville les forces sauvages, les "Quintiliani" veillant à ce que ces dernières n’y restassent pas à demeure. Après la manducation des entrailles et juste avant la course devait vraisemblablement avoir lieu le sacrifice du chien. Tandis que la course figurait l’irruption totale du monde sauvage à Rome, le chien était justement un excellent représentant de cette vie ordonnée et civilisée que les coureurs abolissaient. Une fois que le banquet sacrificiel bien arrosé était terminé, et qu’ils s’étaient séparés en leurs deux confréries traditionnelles, les Luperques commençaient dans la gaieté générale leur course, pendant laquelle ils fouettaient avec leur lanière caprine tous ceux qui se trouvaient alors sur leur chemin. La fustigation ne concernait pas que les femmes désirant devenir mères, mais toute la communauté romaine: hommes et toutes les femmes, y compris celles qui étaient déjà enceintes. En clair, les Luperques frappaient tous les Romains qui se tenaient sur leur parcours, ce qui donne raison aux anciens qui prenaient les Lupercales pour une purification du populus. Les Luperques coureurs étaient alors vus à Rome comme des "ludii", des histrions, ce qui veut dire qu’ils assuraient une performance, une mise en scène rituelle, dont le sens peut être compris grâce à leur statut et à leur accoutrement. En effet, alors que par leur passage rituel au monde sauvage les Luperques rejoignaient le domaine de Faunus, par leur habit en peaux de bête identique à celui de Faunus-Lupercus, ils faisaient bien plus, ils imitaient le dieu des Lupercales. Cela veut dire qu’à l’instar du flamen Dialis par rapport à Jupiter, les Luperques devenaient alors l’incarnation du sacré faunesque et fonctionnaient comme des "prêtres-statue", des signes vivants du patron divin, qui, par leur présence, figuraient, à la manière d’un double, la présence de Faunus. Les Luperques coureurs se présentaient, et donc se comportaient, comme des "Fauni". La fête en elle-même comportait toujours ainsi trois temps forts: les sacrifices, la course des luperques et un grand banquet. L'ordre ne changeait jamais.
"L'intervention des dieux, c'est à dire le destin, semble parfois injuste et cruelle. Tout, dans la nature, est sacré et l'on peut être sacrilège sans le vouloir, être puni sans l'avoir mérité. Sur la terre, jusque là commune à tous aussi bien que l'air ou la lumière du soleil, l’arpenteur défiant traça de longs sillons pour limiter les champs. L'homme ne se contenta plus de demander à la terre féconde les moissons et les aliments qu'elle lui devait, mais il pénétra jusque dans ses entrailles". "On célébrait la fête des Lupercales, qui, selon plusieurs écrivains, fut anciennement une fête de bergers, et a beaucoup de rapport avec la fête des Lyciens en Arcadie. Ce jour-là, beaucoup de jeunes gens des premières maisons de Rome, et même des magistrats, courent nus par la ville, armés de bandes de cuir qui ont tout leur poil, et dont ils frappent, en s'amusant, toutes les personnes qu'ils rencontrent. De nombreuses femmes, même les plus distinguées par leur naissance, vont au-devant d'eux, et tendent la main à leurs coups, comme les enfants dans les écoles. Elles sont persuadées que c'est un moyen sûr pour les femmes grosses d'accoucher heureusement et, pour celles qui sont stériles, d'avoir des enfants." (Plutarque, "Vie De César", LXI.). Avant le banquet qui se tenait pour clore les festivités, on organisait alors une sorte de loterie amoureuse, placée sous les auspices de Junon. Les jeunes filles inscrivaient leur nom sur une tablette qu'elles déposaient dans une jarre, et chaque jeune garçon tirait au sort le nom de celle qui l'accompagnerait tout au long du repas. Ainsi, la dimension érotique de la fête des Lupercales est réellement flagrante. Outre les luperques entièrement nus, les femmes mariées elles-mêmes se dénudaient partiellement pour être flagellées. L'empereur Auguste y mit cependant fin. Il exclut du collège des officiants les jeunes hommes imberbes, considérés comme trop séduisants et, pour que la cérémonie devienne un peu plus décente, il fit garder aux luperques les pagnes en peau de bouc. Au cours du IIème siècle après J.C. enfin, les femmes romaines d'un certain rang, restaient habillées, et tendaient simplement leurs mains aux fouets. Dans les premières années du christianisme, l'empereur romain Claude II prit également des mesures. Il interdit formellement le mariage aux militaires, tentés alors de demeurer dans leur foyer, afin de les forcer à combattre. Un prêtre se révolta contre cette mesure. Il célébrait ainsi des mariages chrétiens en secret. Nommé Valentin de Terni, il fut arrêté et emprisonné, décapité à la veille des Lupercales de deux-cent-soixante-dix.
"À cet âge les femmes sont plus savantes en l'amoureux travail , qui possèdent l'expérience qui seule fait les artistes. Par des soins elles compensent les outrages du temps, elles se prêteront pour l'amour à mille attitudes. Chez elle le plaisir nait sans provocation artificielle. Pour qu'il soit vraiment agréable, il faut que la femme et l'homme y prennent part également. Je hais la femme qui se livre parce qu'elle doit se livrer, qui n'éprouvant rien, songe à son tricotage". Les Lupercales étaient si populaires qu'elles survécurent à l'implantation et au développement du christianisme, bien que les dignitaires chrétiens n'appréciaient guère ces démonstrations publiques érotiques, ces flagellations obscènes et ces sacrifices païens. Ceux-ci eurent beau être interdits en l'an trois-cent-quarante-et-un, rien n'y fit. On célébra toujours les lupercales, plusieurs Papes échouèrent dans leurs tentatives, à les faire disparaître. Mais, avec le temps, les Lupercales évoluèrent défavorablement et, en lieu et place des nobles luperques nus, c'était désormais la canaille, qui en profitait pour semer le désordre dans les rues. Ce fut finalement le Pape Gélase, quarante-neuvième pape de l'Église catholique (494 - 496) qui décida de les abolir définitivement. Toutefois, la fête fut célébrée à Constantinople jusqu'au Xème siècle. Certains auteurs affirment que Gélase remplaça les lupercales par la "fête de la purification dela bienheureuse vierge Marie", fixée au quinze Février. D'autres prétendent qu'il y aurait substitué la célébration du martyr de Saint Valentin. "Quant au chien qu’on sacrifie, si cette fête est réellement un jour d’expiation, il est immolé sans doute comme une victime propre à purifier. Les grecs eux-mêmes se servent de ces animaux pour de semblables sacrifices. Si au contraire c’est un sacrifice de reconnaissance envers la louve qui nourrit et sauva Romulus, ce n’est pas sans raison qu’on immole un chien, l’ennemi naturel des loups. Peut-être aussi veut-on le punir de ce qu’il trouble les luperques dans leurs courses." (Plutarque, "Vie De Romulus", XXVII.). Si les lupercales étaient un des temps forts des célébrations religieuses dans la Rome antique, elles sont aussi restées dans les mémoires suite à un évènement politique, survenu en quarante-cinq avant J.C. Le quinze février, Antoine qui participait aux Lupercales en profita pour tendre à Jules César une couronne de lauriers, l'invitant ainsi à accepter le titre de roi. Les huées de la foule forcèrent César à repousser la dite couronne à deux reprises, le peuple romain, décidément, ne voulait pas d'un nouveau roi.
Bibliographie et sources:
- Georges Dumézil, "Les Lupercales anciennes à Rome"
- Jean-Yves Duval, "Les Lupercales, rites et symboles"
- John Scheid, "Les Lupercales, fêtes érotiques"
- Ovide, "Fastes I, II, III, IV, V et VI"
- Plutarque, "Erotikos, dialogue sur l'amour"
- Plutarque, "Vies des hommes illustres"
- Agnes Freda Isabel Kirsopp, "Les fêtes païennes à Rome"
- Karlis Konrads Vé, "Les rites des Lupercales"
- Daniel Babut, "Plutarque et l'érotisme"
- Jacques Boulogne, "Plutarque dans le miroir d'Épicure"
- Robert Flacelière, "Sagesse de Plutarque"
- Jean Leclant, "Dictionnaire de l'Antiquité"
- Paul-Marie Veyne, "Les Lupercales"
- Ellen Marie Wiseman, "Les Lupercales"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dès notre première rencontre, Maître J m’avait demandé si je souhaiterai avoir une relation sexuelle avec une femme. Cela faisait partie de ses fantasmes que d’avoir deux soumises à sa disposition. Je l’avais rassurée sur le fait que non seulement je n’étais pas contre, mais qu’en plus j’étais plutôt très intriguée de connaître une soirée ou plus dans les bras d’une femme et si cela se passait sous les ordres de mon maître, j’en serai encore plus heureuse. Il me teasait donc régulièrement sur cette possibilité et un soir, il me dit qu’il se pourrait qu’il me fasse rencontrer l’une de ses bonnes amies, une jeune femme lesbienne, qu’il connaissait depuis longtemps et avec qui il avait déjà évoqué ses soumises. Cela me mis dans une grande excitation et j’espérais que cela arrive un jour prochain.
Finalement, presque deux mois après nos retrouvailles, Maître J. m’indiqua que son amie Dame V. allait passer une soirée chez lui, qu’il lui avait dit que peut être, elle pourrait rencontrer sa soumise et qu’elle en était d’accord et intriguée. La pression monta d’un cran et je passais la semaine à me questionner sur cette soirée. Qu’allait-elle penser de moi ? Qu’est-ce que mon maître allait me demander ? Serais-je à la hauteur de ses attentes ?
Finalement, le dimanche soir tant attendu arriva. Les jours précédents, Maître J m’avait indiqué qu’il souhaitait que je porte une nouvelle tenue qu’il m’avait achetée et qui était très courte et échancrée, mon collier d’intérieur (le plus gros), et un plug. Je tiendrais mon rôle de soumise et les servirais pendant la soirée. J’étais donc arrivée un peu plus tôt pour aider à préparer le repas (une raclette, pas trop compliqué, heureusement), et j’étais dans un état d’excitation et de stress démesurés. J’avais enfilé pour venir un joli pull noir avec un décolleté sympa fait de liens sur la poitrine et une mini-jupe. Cela plut à mon Maître qui décida que je resterai ainsi au final. De même pour le collier, le petit était suffisant. Il s’agissait de ne pas faire fuir son amie dès les premières minutes, me dit-il en riant. Je me sentie un peu mieux et il me rassura en m’indiquant qu’il fallait surtout que l’on passe une bonne soirée et qu’il n’y avait pas besoin de stresser. Je lui demandais également, si Dame V. venait à poser des questions (et c’était sûr que cela serait le cas), devais-je y répondre de manière évasive, sincère, détaillée, avec des mots plutôt adaptés ou précis…? Quel était son souhait? Il me dit qu’à son avis, son amie ne serait pas facile à choquer et que je pourrais donc lui répondre comme cela me plaisait.
J’étais dans la cuisine lorsqu’elle arriva, préparant les bols de biscuits apéritifs. Elle entra dans la cuisine, avec une énergie et une confiance qui me séduisit de suite. Elle me claqua une bise dynamique sur les joues et je me sentis immédiatement à l’aise. Nous passâmes dans le salon où mon maître oublia presque qu’il avait une soumise pour l’aider à servir et s’occuper d’eux. Pendant l’apéritif, nous nous sommes mis à parler de choses et d’autres, de ses loisirs et passions, de leur amitié et de leur loisir commun qui les avait amenés à se rencontrer.
Dame V. parlait, racontait, expliquait et j’étais en admiration devant elle. Elle semblait si bien dans ses baskets, si épanouie, si sincère. Elle avait aussi un langage assez fleuri, ce qui me rassura sur la suite de notre discussion. J’ai toujours aimé ce genre de femmes que rien ne peut arrêter. Elle avait eu mille vies et je me plaisais à l’écouter parler. Aussi, lorsque finalement, elle commença à poser des questions sur ma soumission, cela me prit un peu au dépourvu.
Nous avons donc commencé à lui expliquer quels étaient les tenants et les aboutissants de notre relation et petit à petit, j'ai pris conscience que je ne ressentais aucune honte à exprimer ma position. J’étais même fière d’être la soumise de mon maître et de le dire. Je sentais aussi qu’il n’y avait pas de jugement de la part de Dame V. même si elle ne comprenait pas forcément que j’accepte de me mettre dans cette relation de domination.
La soirée se passa de manière très sympathique et c’est bien tard que mon maître accepta de me libérer car je travaillais le lendemain. Je rentrais donc avec le cœur léger, mais plein de pensées dans la tête. Dame V. m’avait beaucoup plu et même si la soirée avait été très sage, je me sentais très attirée par elle. Peut-être que nous pourrions nous revoir lors d’une autre visite. Je l’espérais en tout cas.
Aussi, quelle ne fut ma surprise lorsque le lendemain matin, Maître J. m’envoya un message m’indiquant que nous nous retrouverons le soir même dans un club libertin humide de la capitale. Le même club dans lequel nous nous étions rencontrés, lui et moi, 10 ans auparavant. Dame V. était très impatiente de découvrir cet endroit dont nous avions parlé la veille. Par message, il me dit aussi qu’il ne fallait pas que je me mette à fantasmer de trop, V. était certes curieuse mais pas forcément de la partie échangiste de la boîte, plus de l’atmosphère, du jacuzzi et du sauna… Malgré tout, j’avoue que j’eu du mal à me concentrer au travail ce jour-là. Maître J. travaillant un peu tard dans la soirée, j’avais proposé que je puisse retrouver Dame V. un peu avant dans un bar du quartier afin qu’elle n’attende pas seule et je la rencontrais donc une petite heure avant notre rendez-vous devant le club. Ce fut une petite heure sympathique, pendant laquelle nous avons pu discuter de choses et d’autres. Mais aucun sujet en dessous de la ceinture ne fut abordé à ma grande déception.
A l’arrivée de mon maître, nous nous sommes donc dirigés tranquillement vers le club. J’en profitai pour rappeler quelques éléments qui me semblaient essentiels : un non veut dire non. Si quelqu’un est trop insistant, elle peut nous demander d’intervenir ou directement à l’entrée. Mais maître J se mit à rire en me disant qu’il avait plus peur pour ceux qui tenteraient quoi que ce soit avec Dame V. Cela détendit un peu tout le monde et nous nous sommes rapidement dirigés vers les vestiaires.
C’était très étrange de se retrouver de nouveau dans ce lieu si familier, qui à la fois n’avait pas changé, mais présentait de nombreuses nouveautés. J’eu la chance de pouvoir me préparer tranquillement car nous n’étions pas dans le même vestiaire et une fois, nus, avec nos paréos et nos serviettes, nous étions fin prêts à rejoindre la soirée.
Nous avons commencé par une petite visite, à la fois pour que V. puisse se repérer et également pour évaluer les changements depuis la dernière fois. Quelle surprise de voir le nombre de couples un lundi soir ! Nous pensions que le club serait vide et il n’en était rien.
Nous avons donc traversé le bar, le coin repas, passé devant un jacuzzi presque plein et qui semblait déjà bien “animé”. À l'étage, le hammam et le sauna était toujours aussi invitant et nous fîmes un rapide tour dans les coins câlins déjà bien investis. Je ne pus m’empêcher de jeter un œil à 2 couples en pleins ébats. J’ai toujours aimé admirer les corps amateurs en action. Mais Dame V. ne semblant pas très à l’aise et mon maître ne souhaitant pas rester, nous voilà repartis pour tester le jacuzzi.
Devant le bain, on se prépare à y rentrer. Les paréos tombent et je me retrouve pour la première fois nez à nez avec Dame V. totalement nue. Elle est superbe et j’en ai le souffle coupé. Ses tatouages révèlent encore plus la ligne de ses cuisses, ses seins sont magnifiques et je me retiens de la caresser. Nous prenons une douche rapide avant de nous laisser glisser dans l’eau chaude et bouillonnante. On trouve un petit coin encore dispo et on se retrouve tous les trois, assez proches car il est difficile de s’entendre. Autour de nous, plusieurs groupes sont déjà formés. Un homme et deux femmes à quelques centimètres de nous ont l’air d’avoir oublié les règles du jacuzzi (pas de sexe, masturbation, pénétration). Plus loin, ce sont 2 couples qui ont l’air d’être littéralement collés les uns aux autres. Cela m’excite terriblement et j’ai dû mal à les quitter des yeux. Entre nous, petit à petit, la discussion prend une tournure un peu sensuelle. On parle de nos expériences, de nos fantasmes, de nos souhaits. Parfois, par le contact de l’eau, nos jambes se frôlent mais cela reste chaste et j’hésite même à caresser mon Maître. A un moment, plusieurs personnes entrent et sortent et nous discutons du physique et de l’importance que cela revêt pour avoir envie d’une personne. Dame V. explique qu’elle doit se sentir attirée par le corps de celle avec qui elle va coucher et je me dis qu’au moins les choses sont claires et que cela n’ira pas plus loin. Mon physique me parait disgracieux comparé au sien et à plusieurs personnes présentes dans le jacuzzi. Le buffet est servi dans le coin bar et plusieurs personnes quittent les eaux tumultueuses pour aller se restaurer. Nous en profitons pour changer d’emplacement et je me glisse cette fois entre mon Maître et Dame V. Je commence à me rapprocher de lui, j’ai chaud, j’ai envie de le toucher, qu’il me touche et pendant un moment, sous l’eau, il joue un peu avec mes seins, me caresse et je lui rends la pareille. Par moment, je frôle V. avec ma jambe ou ma main, mais je ne la sens pas réactive. Je me concentre donc sur mon maître car je ne me vois pas quitter le club sans un peu de bon temps.
Au bout d’un moment où les discussions oscillent entre du très quotidien et des sujets un peu plus chauds, nous partons nous restaurer et il ne reste déjà presque plus rien sur les plateaux. Nous trouvons un coin un peu calme et je vais chercher une coupe de champagne, rappelant à mon Maître que je suis après tout, là pour les servir.
L’heure suivante s’est passée tranquillement, à discuter de choses et d’autres. Pendant une absence de V. pour ravitailler son assiette, je commence tranquillement à masser les épaules nues de mon maître. J’ai clairement envie de prendre un moment avec lui dans un coin câlin mais il m’indique que pour ce soir, à son avis, on va rester sur un sauna traditionnel, qu’il n’est pas trop dans cet esprit. Je comprends totalement car ce n’est pas évident d’être dans cette situation avec une amie proche mais je continue néanmoins à le masser au retour de V.
L’estomac bien rempli, Dame V. propose une visite au hammam et nous voilà partis dans les escaliers du club. La chaleur humide du hammam est très agréable et nous nous posons dans un petit coin. Je suis un peu gênée car une petite lumière est braquée sur moi et mes partenaires sont dans la pénombre. Nous rions car une dame dans un autre endroit du hammam émet de drôles de sons. Elle semble avoir la bouche bien pleine et je l’envie un peu. Je ne peux m’empêcher de jeter un regard complice à mon maître, ce qui le fait sourire. Un petit silence s’installe pendant quelques temps, puis, mon Maître propose à V. que je lui masse le dos, car elle s’est plainte de douleurs suite à des travaux manuels quelques jours auparavant. V. accepte et se tourne et je commence à la masser. Je ne suis pas très douée en massage et j’ai toujours peur de faire mal et de mal faire. J’ai très envie de prendre des cours un jour. Mais à ce moment-là, je m’applique du mieux que je peux, et je masse avec application chaque partie de son dos. Mes mains glissent parfois vers le bas de ces reins, mais je reste sage et concentrée. Elle m’indique parfois où appuyer et me dit que je peux y aller plus fort. Au bout d’un petit moment, elle me dit que c’est mon tour et qu’elle va me faire voir comment appuyer. Je me retourne donc et croise le regard très souriant de mon Maître. Il en profite aussi à sa manière. Dame V. pose ses mains sur moi et mon souffle se coupe instantanément, c’est électrique. Elle commence à me masser et ses mains sont dures, brutales, intransigeantes. Je souffre et en même temps, j’adore. Je me laisse totalement aller dans ce massage qui me détend et me maltraite en un même instant. Le temps semble s’être arrêté et lorsque Maître J. indique qu’il a trop chaud et qu’il sort, je m’en rends à peine compte. Je ne suis que sensations et plaisir à ce moment-là. Ses doigts glissent sur mes muscles, massent ma tête, mes côtes, et je suis en plein extase. Lorsque ses mains s’arrêtent finalement, je prends un temps pour respirer et me retourne pour la remercier. V. m’embrasse alors à pleine bouche. Sa langue force l’ouverture de mes lèvres, sa chaleur se répand en moi et son baiser est comme son massage, chaud, doux, fort. Mon ventre se tord de désir et j’essaie autant que possible de lui rendre son baiser.
Puis, on se relève. Je suis totalement essoufflée et j’entends V. proposer un sauna. Cela me ramène brutalement à la réalité. Mon maître est dehors, en train de nous attendre, depuis un temps indéfini. En sortant, je ressens un mélange d’émotions : l’excitation d’aller lui raconter ce qui vient de se passer et l'appréhension qu’il soit frustré d’avoir dû attendre ou déçu que je l’ai embrassé sans sa permission. Mais il me semble agréablement surpris et heureux de ma joie et de mon excitation. Je saute presque littéralement sur place. Moi, qui trouvait cette petite soirée un peu trop sage, je ne regrette pas le déplacement.
V. m’emmène dans le sauna mais Maître J préfère rester dans le couloir. On s’installe côte à côte, très proches, mais je me sens de nouveau un peu pudique. Dame V. me raconte alors qu’elle est dans une situation personnelle un peu compliquée actuellement. Elle me parle de ses maîtresses, de ses frustrations, de ses besoins. Elle me raconte comment elle aime faire jouir une femme, qu’il faut être à l’écoute car chaque femme est différente. Je bois ses paroles, mais la proximité de son corps nu n’invite pas à la concentration. Parfois, elle joint le geste à la parole, me caresse la cuisse ou me prends par le cou et chacun de ses gestes envoie des ondes électriques dans mon corps. Sur le moment, je reste plutôt statique, je ne veux pas brusquer les choses, aller trop vite, trop loin. Je profite juste de ce moment.
Lorsque la chaleur nous étouffe, nous sortons retrouver J. D’humeur joueuse, il me demande si lui aussi aurait droit à un massage et propose que l’on se pose dans un coin câlin. V. nous indique qu’elle va aller se balader un peu et je lui dis qu’elle est la bienvenue quand elle veut. Maître J cherche donc un coin câlin et comme on ne souhaite pas forcément être dérangés, on en choisit un avec une porte qu’on laisse légèrement entrebâillée pour Dame V. Pendant notre déambulation dans les coins câlins, j’en profite pour observer quelques couples en action pendant quelques instants. La chaleur dans mon bas ventre augmente. Dans notre petit coin câlin, mon Maître s’installe sur le ventre et je commence à le masser. Ce n’est pas très agréable sans huile de massage mais j’essaie de m’appliquer et de mettre en application les conseils de V. J’appuie plus fort, je suis plus dure dans mes gestes et mon maître semble apprécier. J’hésite à lui proposer une fellation car j’ai peur que cela fasse fuir V. si elle passe la tête. Et effectivement, elle arrive peu après et nous rejoint dans le petit coin. Un moment de flottement à son arrivée est vite dissipé lorsqu’elle pose son paréo s’installe à mes côtés et propose de masser “dignement” monsieur J. Il se retrouve donc masser à 4 mains et je sens qu’il prend son pied.
Elle commence à masser sa jambe droite et j’essaie tant bien que mal de faire la même chose sur la gauche. Je suis chaque mouvement en essayant de les reproduire à l’identique. Puis V. masse son dos, sa nuque et moi je m’occupe du bas du dos et des fesses. Chacune trouve sa place. Sa chaleur à mes côtés est très agréable et je ne peux m’empêcher de regarder ses seins, ses reins pendant qu’elle le masse. Désolée maître, je suis assez peu concentrée. Pendant le temps du massage, une femme partage avec tout le club le plaisir qu’elle est en train de recevoir avec de grands cris de plaisir. Cela me fait rire mais Dame V. se demande comment on peut crier si fort pour cela. Puis, Maître propose de se retourner et se place sur le dos. V. se retire un peu vers le fond du coin câlin et je commence à lui masser le ventre, le torse. Je ne m’approche pas trop de la zone sensible car j’ai senti une petite tension lorsqu’il s’est retourné. Je n’insiste donc pas. Je rigole en disant que j’ai vraiment du mal à trouver la bonne force dans mes mains et que j’ai l’impression d’être vraiment nulle en massage. V. me dit avec autorité qu’elle va me montrer. Elle se place derrière moi et cette fois, son massage est presque brutal. Ses mains sont dures, fermes et me font parfois pousser des gémissements. Mon côté maso se réveille, j’aime cette douleur. Elle me rassure. J’essaie de continuer à masser mon maître mais il m’est difficile de me concentrer sur la douleur, le plaisir, son plaisir. Mais je sens qu’il ne m’en veut pas et il me dira plus tard qu'il a profité du spectacle avec le miroir au plafond. Elle me masse avec autorité et j’apprécie cette sensation d’être à sa merci. Je rêve que ces mains glissent vers mes fesses, vers mes reins, vers mes seins. Mais elle reste dans des zones bien définies. J’arrive parfois à glisser quelques caresses sur les jambes et l'entrejambe de mon maître, mais à ma grande surprise, il ne réagit pas, très concentré sur la situation.
Au bout d’un certain temps, elle m’invite à me pencher légèrement sur elle et commence à masser le haut de ma poitrine, sur le sternum. Ça fait mal, c’est bon. Je vis à fond l’instant présent. Ses gestes sont précis et ne descendent jamais trop bas, ce qui me rend folle d’excitation.
N’y tenant plus, je décide de me tourner vers elle légèrement pour la remercier d’un baiser comme la dernière fois. Mais elle se penche en même temps sur mon oreille et me titille le lobe avec sa bouche. Son souffle dans mon oreille me rend folle et d’un coup, elle m’embrasse de nouveau, à pleine force. Je suis scotchée, surprise, mais totalement excitée. Ses mains descendent enfin vers mes seins et les massent quelques instants, je suis en extase. Ma bouche parcourt son cou, son torse pendant que sa bouche fait la même chose. On se découvre par nos baisers, de plus en plus envahissants. Petit à petit, ses mains descendent sur mon ventre et le caresse, puis se dirigent vers mes cuisses. Je suis toujours plus ou moins allongée contre elle, à moitié tournée vers elle. La position devenant inconfortable pour elle comme pour moi, elle me demande de me retourner, ce que je fais avec inquiétude, ayant peur de briser la magie du moment. Mais dès que je me retourne, elle reprend là où elle en était. On s’embrasse de nouveau, nos bouches explorent l’autre avec avidité. Je sens tout à coup les mains de mon Maître se poser sur mon dos et me caresser et cela me lance une décharge. Je suis prise en sandwich entre les deux et je sens mon corps s’embraser littéralement de désir. Je lève les yeux vers elle et lui demande si je peux, en montrant ses seins. Pour toute réponse, elle pousse ma tête vers le bas et je pose doucement mes lèvres sur ses seins. Quel bonheur pour moi de pouvoir enfin lui lécher le têton, le prendre en bouche, le titiller avec ma langue. Je profite à fond de ce délice quand soudainement, elle me redresse, me pousse en arrière et je bascule vers le fond du coin lit, tout contre mon Maître.
La situation a totalement dérapé en quelques secondes et je me retrouve allongée sur la banquette, ouverte, offerte. Je jette un œil à mon maître qui observe dame V. avec attention et je sens son excitation même s’il reste un peu en distance pour ne pas interrompre la scène en cours.
V. entreprend de parcourir mon corps. Je ne vois pas ce qui se passe, mais je sens sa bouche, ses mains, parfois les deux partout sur mon corps sauf sur mon bas ventre, là où je rêve plus que tout qu’elle vienne y déposer ses baisers. Mais elle évite soigneusement la zone. Et pourtant chacun de ses baisers, touchers provoque chez moi une décharge d’électricité, je me tords de douleur, de plaisir, de sensations totalement hors de mon contrôle. Parfois, ses lèvres me mordillent, d'autres fois me lèchent. Mon Maître, de son côté, me triture par moment les seins, lorsque V. ne s’en occupe pas. Je suis tellement heureuse qu’il participe, j'essaie d’attraper sa queue mais je n’arrive pas à me concentrer.
Soudain, sa bouche se pose sur mon clito et je pars au 7ème ciel. Ses lèvres embrassent mon bouton, sa langue lèche, ses dents jouent avec mon intimité et je ne sais plus où j’en suis. Je caresse mon Maître par moment, tente de ne pas crier le reste du temps, ne sait plus où donner de la tête. La pression monte dans mon ventre. Je sens ses doigts qui descendent vers mon vagin et je me fige. Nous avons discuté un peu plus tôt (au café) que j’étais en fin de période féminine et que par sécurité, je m’étais équipée à ce niveau-là. Elle ne pouvait donc pas mettre ses doigts. J’essayais de trouver les mots pour lui dire cela sans casser l’ambiance, sans que tout s’arrête mais elle commença tout doucement à parcourir le bord de mon vagin avec son doigt et je perdis toute raison. Je ne pouvais plus réfléchir à rien, mon corps ne me répondait plus. En insistant un peu, elle arriva à introduire son doigt légèrement et se mit à me caresser l’intérieur du vagin, tout en continuant à lécher et sucer mon clito. Je gémissais et retenais mes cris. Je ne voulais pas me laisser aller à une telle démonstration au vu de notre conversation quelques minutes auparavant et je me mordis durement la main droite, la gauche étant occupée avec mon Maître. Cela le fit rire et il m’enleva la main de la bouche, comme s’il souhaitait que je crie fort. Soudainement il m’embrassa avec force, à pleine bouche. C’était l’un de nos premiers baisers réels et j’en restais toute retournée.
Le plaisir monte en moi à grande vitesse et je sens que je ne vais pas tarder à jouir. Je suis en extase de sentir sa bouche sur mon clito, son doigt dans mon sexe, la main de mon maitre qui torture mon sein, son sexe dans ma main. Je murmure à mon maître que j’ai envie de jouir, lui demandant ainsi son autorisation. Son éducation se révèle de plus en plus ancrée en moi, même dans une telle situation. Il me donne la permission avec un petit sourire et je me laisse enfin aller. Je ne peux retenir un cri et cet orgasme est à la fois merveilleux et douloureux tellement il est fort. Mon corps brûle, se tord, crie. Je suis totalement déstabilisée. V. continue à me lécher, me sucer et mon corps ne peut plus le supporter. Chaque contact m’envoie une décharge entre l’effet d’une chatouille et celui d’un coup de fouet. Je me tords pour que cela s’arrête et part en fou-rire. Je ne peux plus me retenir, l’intensité est trop grande. V. se redresse le sourire aux lèvres. J’hésite à me tourner vers mon maître pour m’occuper de lui, mais l’ambiance a changé, le moment est passé. On se rhabille un peu maladroitement, je me sens extrêmement gênée et quelqu’un propose d’aller boire un verre. Je descends les escaliers sur un petit nuage, ne sachant si je viens de rêver ou si j’ai vraiment vécu l’un des plus incroyables orgasmes de toute ma vie. En arrivant près du jacuzzi, V. semble changer d’avis, prend une petite douche et se dirige vers celui-ci. Ravis, nous la suivons dans ce bain chaud. Cela me fait un bien fou car j’ai un peu froid après tant d’excitation et de sensations.
On s’installe de nouveau dans le coin du fond, moi toujours entre V. et J. Après quelques minutes un peu tranquilles, je commence à caresser doucement mon Maître qui devient rapidement très réactif. Je suis heureuse de sentir quelques secondes plus tard ses doigts sur mon clito, jouant avec lui. Mon corps est de nouveau parcouru de frissons, pas encore rassasié. Je sais que je suis moi aussi en train de dépasser les interdits du sauna, mais à ce moment-là, ça m’importe peu. Par moment, ma main frôle la jambe ou la cuisse de V. qui se laisse faire, ne dit rien. Mais je n’insiste pas vraiment. Au vu de la configuration du jacuzzi, ma jambe est posée sur le muret en face de moi, faisant une petite barrière entre mes 2 partenaires et par moment, je sens des mains qui se baladent sur elle. Je comprends assez rapidement, que non seulement mon maître me caresse mais également la somptueuse V. En effet, mon Maître a une main, posée sur mon sein et l’autre sur mon clito. Il ne peut donc me caresser la jambe en deux endroits.
Alors, je me permets petit à petit des caresses un peu plus appuyées sur sa jambe, sa cuisse et je commence à me rapprocher doucement de son entre-jambe. Je ne peux pas voir son visage car elle est assise à côté de moi, près de mon épaule et je n’ose me retourner pour l’observer, voir si elle est d’accord, j’y vais donc très en douceur, étape par étape, guettant la moindre crispation ou geste qui indiquerait que je doive retirer ma main. Je commence à caresser les doux poils de son pubis et là encore, je ne sens ni rejet ni rapprochement. J’hésite à continuer. Peut-être n'ose-t-elle pas me dire non ? Petit à petit, mon doigt descend le long de sa petite fente et touche puis masse son clitoris. Et finalement, je sens qu’elle repositionne légèrement ses jambes pour me permettre un meilleur accès. Je souris et mon Maître me regarde avec curiosité. Il n’a aucune idée de ce qui se passe sous la surface de l’eau et je continue à le caresser doucement. J’ai l’impression à ce moment-là de les posséder un peu tous les deux. Je m’occupe donc avec un doigt puis deux de son bouton et je le sens petit à petit qui gonfle, qui pousse les lèvres pour sortir et je suis toute émoustillée. L’un de mes doigts commence à se diriger vers son vagin et à le caresser. Mais je reste à l’extérieur, massant simplement la zone. Soudain, je sens sa main qui attrape la mienne et l’espace d’une seconde, je pense qu’elle va la retirer et me demander d’arrêter. Mais avec autorité, elle prend mon doigt et se l’enfonce dans son vagin. Mes yeux s'écarquillent et de nouveau, je sens le regard inquisiteur de mon maître. Je m’applique donc à lui pénétrer délicatement le vagin avec mon doigt. C’est une sensation extrêmement étrange que d’avoir le majeur à l’intérieur d’un sexe, chaud, humide, plein et creux en même temps. Quelques instants plus tard, V. appuie sur ma main pour m’indiquer que je peux aller plus en profondeur, plus fort. Je commence donc à la doigter un peu plus durement, à jouer avec son intérieur, sans trop savoir ce que je suis en train de faire. Je rajoute un 2ème doigt et je sens sa respiration qui s’intensifie. A ce moment-là, mon maître a compris qu’il se passe quelque chose et il s’occupe de ma chatte en même temps que de mes seins. Il fait très très chaud dans ce jacuzzi. V. respire de plus en plus fort, elle se cambre un peu.
Si ça continue comme ça, il va falloir qu’on retourne rapidement dans les coins câlins.
Est-ce une menace, une invitation? Je lui souris simplement et lui dis que je la suis avec plaisir. Elle se dirige en nageant vers la sortie du jacuzzi et je la suis en lui caressant les fesses, les jambes. Maître J. nous suit, totalement surpris. Un petit passage aux douches rapides et nous repartons dans l’escalier. Je m’assure que mon maître nous suit et je vois que V. prend le couloir du hammam plutôt que du coin câlin. Pourquoi pas après tout. Mon maître étant un peu en arrière, je m’assure qu’il a vu notre destination et je rentre derrière elle. Je suis hésitante entre les deux et V le voit. Je lui demande si Maître J. peut venir et elle dit oui sans hésitation.
Elle s’est installée dans la salle principale du hammam cette fois, sur le banc en hauteur et lorsque je m’assois sur le banc du dessous, ma tête est pile à portée de son sexe. Maître J vient s'asseoir à côté de moi. Dame V. se penche pour m’embrasser, stoppant net les milles questionnements qui me passent dans la tête pour savoir où commencer. Comme plus tôt dans la soirée, ses baisers sont envahissants, puissants, chauds et humides. Je commence à y prendre vraiment goût et à lui rendre avec plus d’assurance. J’ai le souffle court. Timidement, je me dirige vers ses superbes seins et lui baise longuement. Maitre J. me caresse le dos doucement et cela m’excite énormément. Je commence à descendre mes baisers sur son ventre et lui dit que les préliminaires ayant déjà eu lieu, j’ai envie de descendre directement. En guise de réponse, elle appuie sur ma tête jusqu’à ce qu’elle atteigne son clitoris. J’imagine que cela veut dire oui, en souriant intérieurement.
Me voilà devant son pubis, joliment poilu, son clitoris apparaissant délicatement entre ses lèvres. J’ai déjà lécher une femme lors d’une soirée en club, mais cela avait durer un dixième de secondes et je n’avais pas ressenti grand chose. Là, je suis follement excitée mais également stressée. Vais-je savoir faire? Quel goût a sa mouille? Je suis en terrain totalement inconnu et le stress me gagne. Finalement, je me lance et commence à lécher avec ma langue. Instantanément, elle bascule légèrement en arrière et je suis heureuse de la voir réagir. Je sens avec ma langue qu’elle est très mouillée et cela me fait plaisir. Ma langue se fait plus envahissante et ses réactions s’intensifient. Elle gémit, se contracte, se rapproche, pousse sur ma tête. Je “kiffe” ce moment, j’aime cette sensation. Mon Maître en profite pour attraper mes seins à pleines mains et je suis aux anges. Je rapproche mes doigts de son vagin et commence à la pénétrer doucement. Je sens par moment la main de mon maître se promener sur mon clito et je rêve qu’il me prenne par derrière. Mais il reste sage et contribue seulement à mon plaisir du moment. De nouveau, elle attrape ma main pour que je la pénètre plus fort, plus profondément. Je lui enfonce donc deux doigts, fort, en faisant des vas et vient et elle gémit. Je la suce, je l’aspire, je la lèche, je suis totalement concentrée sur son plaisir. La sensation de ses muscles du vagin se crispant sur mes doigts est extraordinaire. Son orgasme est comme ses massages, puissant, soudain, violent. Elle se contracte en avant, emprisonnant mes doigts, avec un petit cri léger. Je suis totalement ébahie, heureuse, soulagée d’avoir pu, su la faire jouir. Je continue à la caresser quelques instants et elle m’indique à un moment de m’arrêter. Je me retourne d’un coup et me met à genoux devant mon maître pour le prendre en bouche. Cela les surprend tous les deux et les fait rire. Peu importe, j’ai envie de sa queue, je ne suis pas encore satisfaite. Je me mets à le sucer avec application, j’ai encore le goût de V. dans ma bouche, c’est totalement jouissif. Je m’applique sur sa queue, le gobant autant que possible. J’imagine que V. me regarde et cela m’excite. Mais V. ne se laisse pas intimider et se glisse derrière moi. Elle commence à jouer avec mon clito. Ses doigts le presse, le masse, le triture et elle joue avec le début de mon vagin. En quelques secondes, j’ai un orgasme puissant alors que je suis en train de sucer mon Maître et je crie sur sa queue pour ne pas hurler. Je n’ai pas pu lui demander l’autorisation de jouir, car j’ai été surprise et j’ai la bouche pleine :) . Au bout d’un moment, mon Maître me relève, il a trop chaud, et préfère que j’arrête pour l’instant. Ce soir, mon plaisir lui est prioritaire et j’en suis très heureuse. Je me retrouve donc assise par terre, entre leurs jambes nues. Je les caresse, les embrasse et je me sens totalement à ma place, dans une réelle position de soumise. Je suis totalement satisfaite de ce moment-là et c’est une image que je grave dans ma mémoire.
Au bout de quelques instants, J. décide de sortir car il a trop chaud dans ce hammam. Au fond de moi, j’espère qu’il ne m’en veux pas trop d’avoir joui de nouveau (parfois les idées d’une soumise sont un peu idiotes). Je me retrouve seule avec V., un peu ailleurs, dans un autre monde, et je continue à lui caresser doucement les jambes, les cuisses, à l’embrasser, la léchouiller.
Il va falloir que tu te calmes un peu, parce que si ça continue, il va falloir que tu recommences.
Tes désirs sont des ordres
Fais gaffe, il va t’arriver des bricoles.
Je prends cela comme une invitation et en un instant, je me retrouve de nouveau au niveau de son sexe. Lors de cette nouvelle session de cuni, elle est plus directive, m’indiquant comment la pénétrer, me demandant de mettre plus de doigts (j’en rajoute donc un 3ème puis un 4ème). Elle s’ouvre au fur et à mesure mais je ne force pas. Elle me demande d’arrêter les vas et vient et de simplement masser avec mes doigts à l’intérieur de son vagin. Je sens sa chatte qui pulse sur mes doigts, et je continue en même temps à m’occuper de son clito avec ma bouche. Elle jouit d’un coup, d’une seule pulsion vers l’avant, avec un cri un peu plus fort que la fois précédente. C’est fort et extrêmement satisfaisant. On reprend notre souffle toutes les deux et soudain, elle me pousse contre le dossier du banc, m’installe et se penche entre mes cuisses. De nouveau, cette sensation incroyable de sentir à peine ses lèvres sur mon clito, comme un souffle d’air, de douceur et d’un coup, une succion, un petit mordillement qui me portent aux bords de la jouissance. Elle pénètre mon vagin avec ses doigts un peu plus profondément et je suis incroyablement frustrée qu’elle ne puisse pas aller plus loin. C’est tellement bon que je ne peux me retenir de jouir dans un long cri qui la fait rire. On s’embrasse ensuite et on reste ainsi quelques instants. Je me dis qu’on a bien profité et que l’on va rejoindre mon maître, mais elle me dit qu’elle est insatiable, qu’elle pourrait baiser toute la nuit. Elle aussi est frustrée de ne pas pouvoir me prendre complètement. Je m’excuse de mon indisponibilité et que j’espère que l’idée de mes menstruations ne sont pas trop dérangeantes. Elle me dit de ne pas m’inquiéter. Cela ne la dérange pas, au contraire, elle aime le goût cuivré d’un vagin féminin et que si on était ailleurs, elle me demanderait de me rendre disponible quand même. Puis, pendant quelques minutes, elle m’explique comment s’assurer de faire jouir une femme, les signes à chercher pour savoir si cela lui convient, pour deviner ce qui la fait jouir. Nous sommes l’une contre l’autre et j’aime cette proximité, cette douceur. Je continue à la caresser doucement. Et finalement, elle attrape de nouveau ma tête et me penche sur son clito. Je me repositionne et repart à l'assaut de son mont de vénus. Je m’applique à suivre les consignes qu’elle vient de me donner, me concentre sur ses contractions, son souffle, ses soupirs. Je la pénètre de nouveau avec plusieurs doigts directement. Elle est toujours aussi mouillée, je ne sais plus si c’est l'excitation ou la moiteur du hammam. Tout à coup, un couple entre et s’installe un peu plus loin mais en face de nous. Je lui demande si elle veut qu’on arrête mais elle fait non de la tête, je me remets donc à la tâche avec application. Le couple ne nous quitte pas des yeux. De nouveau, elle jouit fort, se courbant sur moi comme après un choc électrique, mais cette fois, son orgasme se prolonge un peu en petits soubresauts.
Cette fois, nous sommes toutes les deux un peu fatiguées et l’on sort sans regret. J’ai vraiment besoin d’un verre et hâte de retrouver mon Maître. Je suis dans un nuage cotonneux et j’ai l’impression de flotter. On retrouve Maître J. à l’extérieur, il nous attend dans le couloir et je guette avec attention son ressenti. J’espère qu’il n’est pas frustré, ni déçu d’avoir dû attendre aussi longtemps. Je n’ai aucune idée du temps passé à l’intérieur, mais ça devait être long. Je sais qu’il était d’accord sur le principe, mais la réalité peut être différente. Pendant que V. prend une douche un peu plus longue que la mienne, je lui raconte en deux mots ce qui vient de se passer. Il m’indique qu’il faudra que je mette tout cela par écrit bien entendu, que je serai punie pour avoir joui sans autorisation (mais il le dit avec un grand sourire). Le club s’est vidé entre-temps, il est minuit passé. Ma soirée ne s’est définitivement pas terminée en citrouille et je suis heureuse. J’aimerai proposer à mon maître un temps tous les deux avant de partir, mais je sens qu’il est passé à autre chose et qu’il est un peu fatigué. On se pose un moment dans les canapés à l’entrée pour se remettre de nos émotions, avant de rejoindre les vestiaires. En sortant du club, j’ai l’impression de passer dans un univers totalement différent. Il fait froid, il pleut et j’ai l’impression d’être différente. Nous nous quittons sur le pas de la porte après un échange de baisers et je grimpe dans un uber. Je suis comblée, même si je reste un peu frustrée de n’avoir pu satisfaire mon maître, ou être pénétrée par l’un ou par l’autre. Mais cela laisse le champ libre pour d’autres soirées à venir. Quelques échanges de textos assez chauds avec V. avant de m’endormir me confirment qu’il y aura probablement une nouvelle session de découverte de ma bisexualité et j’en suis très impatiente. Je m’endors (très tard), le sourire aux lèvres.
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Le Shibari, cet art du bondage qu'on ne présente plus , séduit de plus en plus d'adeptes à travers le monde pour son esthétisme et sa profondeur relationnelle, le forum ou les publications du site suffisent à le démontrer, s'il en était besoin. Plus qu'une simple pratique BDSM, le Shibari est une forme d'expression artistique et un moyen de communication et de partage des plus intime. Plus sophistiqué que le bondage à l'aide d'accessoires, le shibari nécessite une compréhension et une confiance mutuelles mais aussi et surtout des techniques. Cet art, en combinant technique, esthétique, et échange émotionnel, offre ainsi une palette d'expériences enrichissantes et intensément connectées.
Dans "L'art du Shibari, Tome 1", Steph Doe, avec la collaboration de Dirty VonP, deux figures du Shibari en France, partagent leur expertise pour guider les novices et les praticiens plus avancés. Ce guide se veut une référence indispensable, couvre non seulement les techniques de base nécessaires pour pratiquer, mais s'interesse également à l'aspect relationnel de cet art. Les tutoriels sont précis, agrémentés de photos pour vérifier le bon positionnement des cordes, tandis que la nécessité de l'échange entre les partenaires est exploré pour que les lecteurs et lectrices puissent explorer le shibari en maximisan l'intensité de l'expérience. Avec ce premier volume, l'autrice s'engage à rendre le Shibari accessible à tous, proposant une multitude d'exercices et de ressources pour devenir autonome dans sa pratique.
À travers "L'art du Shibari, Tome 1", Steph Doe réussit à démystifier une pratique souvent perçue comme complexe et réservée à une élite. On soulignera la clarté et la précision des explications, permettant même aux débutants de se lancer en toute confiance. Le livre se fait clair et propose des illustrations propices à la pédagogie. Les auteurs parviennent à transmettre leur passion pour cet art dans une approche qui ne peut qu'inciter au respect. On pourra toutefois regretté une brièveté du contenu si au delà de la découverte, on veut approfondir encore plus ses connaissances. Malgré ce bémol, l'ouvrage se distingue notoirement par sa capacité à rendre le Shibari accessible et à permettre d'entamer une approche pour qui s'interesser au shibari qu'il soit novice ou expérimenté.
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous.
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"Cela peut-être génial sans que ce soit idiot". "Un baiser apaise la faim, la soif. On y dort. On y habite. On y oublie . La longue et froide Henriette était l’esclave de la moue que dessinaient ses lèvres dès qu’elle se mettait à parler". Audiberti, lorsqu'il reçoit en 1938 le premier prix Mallarmé, est reconnu par Paul Valéry, Léon-Paul Fargue, Paul Fort, comme un nouveau poète dont le système de sons et de formes ouvre un espace inconnu, trouée anachronique, puisque les surréalistes ont liquidé la forme fixe et le vers ancien. Mallarmé avait été le maître de Benjamin Péret et d'André Breton, et Valéry publiait à "Littérature" en 1920. Mais en mars 1938, cette consécration par un jury presque exclusivement symboliste, cette reconnaissance officielle ne pouvait que gêner et même empêcher une diffusion parmi les nouveaux poètes. Car l'esthétique d'Audiberti ne satisfait ni les symbolistes attardés, ni les néo-classiques qui peuvent lui reprocher son incontinence, son incohérence et son obscurité, ni les nouveaux qui refusent tout cadre. Desnos n'a-t-il pas été exclu pour excès de rimes ? Pourtant André Breton et ses amis admiraient Roussel et Jarry, poètes versifiant. Jacques Audiberti, qui est ce bloc compact, ce rempart de syllabes, ce roc carré sans prénom, Audiberti, le génitrix de ces titres étranges: "Abraxas", "L'Empire et la Trappe", "Urujac", "Des tonnes de semences", "La Nâ", "Monorail", "Race des hommes", "Carnage", "Ange aux entrailles", l'écrivain poète au rythme impérial ? En1947, de New York, Saint-John Perse répond ainsi à une lettre: "Il y a longtemps cher Audiberti, que je suis votre voile à l'horizon. J'en connais l'angle et la hauteur. J'aime votre gréement et votre plan de voilure et l'allure même qui vous est propre de naissance." Bachelard est enthousiasmé à son tour par cette œuvre qui surgit vierge et fraîche.
"La moue d’un perpétuel délit, d’un renoncement triste et moqueur. Elle était toute entière marquée par ce détail de son apparence, et, par lui, sans cesse repoussée aux renfrognures, contaminée en défiance". Audiberti, invité en Egypte en 1955 rencontrera Gabriel Bounoure, vieil ami de Suarès, qui déjà en 1938 dans la N.R.F, avait publié un compte rendu admiratif de "Race des hommes", une des rares critiques de l'époque. Dans une lettre de 1955, il lui dit son admiration: "Je suis très épris de vos romans, ils expriment une sensibilité entièrement nouvelle, en correspondance avec la culture scientifique moderne, la culture des électrons. Vous avez rompu avec ce mythe de l'unité du concevable." Des premiers poèmes envoyés à Jean Rostand ou publiés dans "Le Réveil d'Antibes" au dernier poème inédit publié dans le numéro spécial N.R.F en 1965, nous distinguons quatre périodes déterminées par l'activité même d'Audiberti. De 1914 à 1925, c'est l'époque de la gestation d'un style, de la recherche d'un rythme propre au travers des poètes passés admirés: Victor Hugo, Leconte de Lisle, Heredia, Baudelaire, Edmond Rostand alors en 1912, au faîte de la gloire. Les nouveaux poètes comme Mallarmé, Rimbaud, Lautréamont n'étaient pas connus à Antibes. Le vers libre et l'effervescence du Paris de Revedy, autour d'Apollinaire, de Jacob, de Cendrars, puis bientôt de Reverdy ne pouvaient influencer le jeune Audiberti. Les années de formation sont toujours tributaires du milieu et des rencontres. Jusqu'en 1925, il est un disciple des maîtres classiques du Parnasse. Cette influence sera prépondérante car il préférera toujours le vers solide et carré à la musicalité, à la méthode de Verlaine, puis surtout d'Apollinaire. Il faut y voir une double influence du milieu culturel: l'école et les livres lus dans l'enfance et la jeunesse et du milieu naturel: l'architecture du Fortcarré et des Remparts de Vauban, la solidité massive de l'église et du château Grimaldi, leurs tours carrées compactes devant le déferlement de la mer, sa présence claire et miroitante et sa violence secrète, la luminosité de l'air, tout concourt à une lucidité sans brumes ni mélancolie, enfin la présence d'un père solide et d'un grand-père maternel, véritable colosse d'où naîtra le mythe des géants. La langue elle-même, l'antibois, aux sonorités pleines et rauques, façonne l'oreille de l'enfant qui, plus tard donnera au français une coloration chaude et cuivrée, un martèlement très vivace qui n'a rien de la marche lourde, piétinante et académique d'un Péguy ni de la lenteur mystique parfois lancinante d'un Claudel.
"Sa bouche eût-elle pris, dans la parole, une autre forme, que la fille Laclef, peut-être, se fût joyeusement déliée en complaisances d’amour et de feu envers la vie". L'influence d'un parler local est fondamentale si l'on veut comprendre la puissance rythmique populaire d'Audiberti et sa virtuosité linguistique. Un poète épique authentique ne peut naître que dans le peuple, en contact avec ses légendes, le travail, le language de la rue et des métiers. Son rire burlesque et goguenard ne peut se former que dans un bain réaliste. Antibes, avant 1920, n'a pas encore subi la vague touristique, les collines sont encore couvertes de figuiers et d'oliviers. L'enfant vit des moments d'exaltation intense sur la colline de la Garoupe encore vierge de maisons, ivre de puissance etde rêve devant l'immense tapis vert-bleu immobile à ses pieds, avec l'appel magique de la Corse, face au cap d'Antibes. Napoléon résonne étrangement dans sa mémoire. Il vit dans la ville qui a refusé de se rallier à l'Empereur revenant alors triomphant de l'île d'Elbe. Sa chambre d'enfant est tapissé d'aigles impériaux. On comprend son admiration pour Victor Hugo. Ce n'est pas un thème littéraire, mais une expérience rêvée. Les civilisations s'entrecroisent à Antibes. Les traces archéologiques des Ligures, la présence des Grecs, des Arabes, des Romains, des anciens cultes païens, la présence d'un port et l'appel vers le Moyen-Orient ou l'Afrique, la luxuriance d'une végétation exotique alors importée, palmiers, cactus, eucalyptus. Tout favorise la naissance d'une imagination exubérante dont le foisonnement est marquant dans ses récits. La deuxième période coïncide avec son arrivée à Paris en 1925, à l'âge de vingt-six ans: chance remarquable, il fait la connaissance au journal où il travaille, comme pigiste de commissariat de banlieue, de Benjamin Perret, qui lui révèle les surréalistes. C'est la deuxième influence fondamentale. Cette période sera couronnée à la suite de ses premières œuvres par le prix Mallarmé. En 1938, il publie son premier récit ésotérique "Abraxas", l'un des plus beaux livres de son temps. La période s'achève avec la publication de "Des tonnes de semences", livre qui ferme la séquence hermétique avec"Latvia", dernier poème vraiment obscur et ouvre la veine ample, aux rythmes assouplis, à la plus vive clarté. Paulhan de la N.R.F lui demande des chansons joyeuses et populaires, il ne veut plus de poèmes hermétiques et trop ardus.
"Le cirque est reparti, laissant un rond dans l’herbe et puis moi je suis seule et je tourne dedans. Je tourne comme un vieux cheval". De 1940 à 1947, va s'épanouir la période la plus féconde de sa vie. Il n'est plus au "Petit Parisien" depuis début 1940, il va donner des articles à "Aujourd'hui" et à "Comoedia" des poèmes dans quelques revues et surtout il va avoir du temps libre. Il partira dans le Massif central avec l'exode, il ira en Savoie pour un long séjour, puis à la fin de la guerre il sera à Antibes. Cette période est centrale pour comprendre la mythologie d'Audiberti, il découvre d'autres lieux que les espaces privilégiés de son enfance. Audiberti n'est pas un poète clos dans ses souvenirs locaux, c'est le poète de l'espace, de l'air, de l'eau et de la terre, animé par un feu interne inépuisable. Il faut lire ses poèmes comme les chants d'un vaste récit fragmenté dont la prose produit l'espace propice. L'auteur est un arbre à poèmes dont la sève inépuisable engendre des végétations exotiques, des bourgeons d'êtres et de rêveries que tout à chacun peut librement poursuivre à sa guise. La dernère période de 1948 à 1965 se manifeste, au contraire, par un renversement remarquable, un transfert vers une production théâtrale. Les récits, aussi riches, n'ont plus la saveur épique d'une savane et d'une végétation exubérante de lyrisme. Une nouvelle manière s'impose, le récit populaire, avec l'invasion de l'argot et de la langue vive de la rue. C'est une autre richesse qui donnera aux poèmes un ton âpre, rauque, de balade populaire, prévisible dans "Race des hommes" mais pleinement épanoui maintenant avec toute la gouaille d'un homme de soixante ans qui voit l'impuissance de son art poétique à transformer le monde. Progressivement, il a su assouplir son instrument jusqu'à pouvoir lui faire dire la rue.
"La tempête s'emballait. Vainement elle cherchait, de ce qui l'exaspère, le difficile secret dans les mollesses qu'elle chavire. La caravelle, de toutes ses forces, se contractait. Elle se bouchait les oreilles au bruit de ses mâchoires dont éclate l'os délicat". Naissance à Antibes, le 25 mars 1899. Fils unique de Louis Audiberti, maçon, et de son épouse Victorine: "Je suis né à l'extrême rebord du XIXème siècle. C'est donc entre la fin du XIXème siècle et la Grande guerre que j'ai fait des études au Collège d'Antibes". Dès l'âge de douze ans, il écrit des poèmes. Installé à Paris en 1924 et reporter au "Journal", puis,dès l'automne, au "Petit Parisien, " j'appris en quoi consistent les crimes, les incendies, les tabassages, toute la poésie de la banlieue ". Il a pour collègues Benjamin Péret et André Salmon. Il épouse en 1926 une jeune institutrice venue de la Martinique et en a deux filles, Jacqueline et Marie-Louise. En 1930, son premier livre, un recueil poétique publié à compte d'auteur, "L'Empire et la Trappe", est salué par Valery Larbaud, qui l'introduit auprès de Jean Paulhan par Jean Cassouet, Maurice Fombeure. Au cours des années suivantes, il publie des poèmes dans diverses revues, Les Nouvelles littéraires, La NRF, Les Cahiers du Sud, puis un second recueil, Race des hommes, et sa première pièce, "L'Ampélour."
"Cernée par les vagues ameutées, elle leur demandait, pourtant, de la porter, de la masquer. Perdue dans une bave massive, elle frissonnait aux jambes chaque fois qu'une gifle liquide l'écrasait dans l'élasticité diluvienne, laquelle prenait sa part de la bourrade allongée et, de plus belle, s'ébouriffait". Pendant la seconde guerre mondiale, il suit Le "Petit Parisien" en exode, mais ne fait plus partie de la nouvelle équipe qui le fait reparaître à Paris en octobre 1940. Il se met alors à gagner sa vie comme critique cinématographique à "Comoedia". Il collabore aussi à La NRF de Drieu La Rochelle et nourrit l'espoir de fonder une revue littéraire. En 1942, malade, il revient dans sa ville natale, à Antibes où il rédige "Rempart et La Beauté de l'amour". Quand il regagne Paris, il séjourne souvent à l'hôtel "Taranne", il tente de "vivre de sa plume". Découverte de l'écriture théâtrale: "Le Cavalier seul" (1952). Parallèlement, il publie des romans: "Cent jours" (1950), "Marie Dubois" (1952), "Le Soldat Dioclès" (1956), "Lagune hérissée" (1958), "LesTombeaux ferment mal " (1963). Il donne des critiques, à La Nouvelle NRF, aux "Cahiers du Cinéma", où FrançoisTruffaut le soutient avec admiration. Prix des Critiques, en 1964: " Dans un salon de l'avenue Victor-Hugo, je dois faire face aux photographes. L'habituelle cohue féminine se brasse autour de ma personne fuyante que mon énorme frousse des contacts amène aux confins de la pure impalpabilité". Il parle "à la radio, rue François-ler, à propos d'"Ange aux entrailles". L'appareil, à hauteur de voix, me métallise et me fortifie vaguement. Pompeux et poupin, le critique Alain Bosquet me ditavant de nous y mettre: "Accepterez-vous que je vous demande, au cours du dialogue enregistré, si vous vous considérez comme un poète mineur ? - Mineur, soit ! Mais de fond." Cancer de l'intestin, qui nécessite deux opérations. À l'instigation de Jacques Baratier, il retravaille la matière de son journal dont il biffe les dates avant d'en remettre la dactylographie à son éditeur. "- Marre ! Marre ! Marre !" sont les derniers mots qu'il écrit avant de s'éteindre, le 10 juillet 1965. Son ami Claude Nougaro lui rend un vibrant hommage cette même année avec sa "Chanson pour le maçon", allusion au père d'Audiberti. Il est inhumé dans le caveau de sa belle-famille au cimetière parisien de Pantin dans la trente-deuxième division.
Bibliographie et références:
- Laurent Allard, "Jacques Audiberti, le poète"
- Gaston Bachelard, "Poétique de la rêverie"
- Nelly Labère, " Jacques Audiberti, l'imaginaire de l'éclectique"
- Gérard-Denis Farcy, "Les Théâtres d'Audiberti"
- Bernard Fournier, "Métamorphoses d'Audiberti, une biographie"
- Jacques Jouet, "Audiberti"
- Monique Pantel, "La Chemise de Nuit"
- Michel Giroud, "Audiberti"
- Pierre Grouix, "Jacques Audiberti"
- Claude Nougaro, "Chanson pour le maçon"
- Maxime Le Forestier, "Monsieur Audiberti vous parle d'inconnu"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Lui, un homme d’action autrefois était devenu une étonnante machine à rêve comme ceux qui ont longtemps habité la mer ou les pampas. Quand le visage est obligé de sourire pour des besoins professionnels, il faut bien que notre humaine tristesse se réfugie quelque part." Comme Apollinaire et la plupart des poètes de son temps, Jules Supervielle s'est trouvé engagé dans la longue querelle de la tradition et de l'invention. Mais entre l'ancien et le nouveau, entre l'ordre et l'aventure, il n'a pas voulu choisir, s'établissant plutôt dans "l'entre-deux." Il naît le 16 janvier 1884 à Montevideo, en Uruguay. Drôle de petit pays qu’il faudrait visiter le temps d’un mélancolique été austral, pour y errer sur les traces de trois curieux poètes francophones. Les deux autres eurent des trajectoires plus fulgurantes, plus éphémères aussi puisqu’ils n’atteignirent pas la trentaine. Le premier est Isidore Ducasse, qui se dira comte de Lautréamont, auteur des sulfureux "Chants de Maldoror", y vit le jour en 1846 et mourut mystérieusement en 1870, quatorze ans avant la naissance de Supervielle. Le second est Jules Laforgue, poète symboliste et traducteur de Walt Whitman, qui naquit aussi à l’embouchure de la Plata en 1860 avant de devenir lecteur de l’impératrice allemande Augusta de Saxe-Weimar-Eisenach et de mourir de phtisie en 1887. À l’été 1884, la famille Supervielle, mère basque et père béarnais fraîchement émigrés, revient passer quelques semaines en France pour présenter le nouveau-né à la famille. C’est dans "Boire à la source", ses confidences parues en 1933, que Jules raconte l’épisode dont il ne peut se souvenir. Et pour cause, il n’a que huit mois. Ses parents, dans une maison de campagne, boivent l’eau d’un robinet qui n’avait pas été ouvert depuis longtemps. Ils s’effondrent quelques heures plus tard dans d’atroces convulsions, s’alitent avec une forte fièvre et meurent très vite, sans savoir ce qui leur arrive, ni que l’autre est mort, ni qu’ils ne reverront pas leur fils. Sans rien savoir du tout sinon que l’eau d’Oloron-Sainte-Marie n’avait pas très bon goût. Empoisonnement au vert-de-gris ? L’enfant de huit mois ne sait rien non plus, lui qui hurle dans son berceau tandis qu’agonisent ses parents. il n’y a pas de plus belle formule pour parler de la naissance, dira-t-il bien plus tard. Car le miracle demeure: le petit Supervielle ne regrettera jamais le jour que deux morts lui ont donné. Il aime trop la vie pour cela.
"Toujours l’horizon ou le mur de leur chambre a quelque confuse nouvelle à leur annoncer. Nul ne savait mieux que lui mêler son présent aux conditions atmosphériques, à la couleur du ciel, aux bruits de la rue, à ceux de son appartement". Cette vie commencée dans le drame se poursuit dans le mensonge. Il a de la chance, il ne faut pas l’oublier. L’oncle a créé sa banque sud-américaine en 1880 et la famille de petits horlogers bijoutiers du Sud-Ouest a fait fortune grâce à l’aventure américaine. Élevé deux ans en France par sa grand-mère, il vit jusqu’à ses dix ans en Uruguay, avec sa tante et son oncle, eux-mêmes frère et sœur de ses propres parents, qui l’élèvent comme leur fils, avec leurs propres enfants, un frère-cousin, quatre sœurs-cousines. Le gamin qui n’a pas su ce qui arrivait dans la chambre pyrénéenne ne saura pas davantage qui sont ces gens qu’il prend pour ses parents et qui l’aiment comme tels. Devenu adulte, le poète considèrera toujours qu’il fut bien heureux d’avoir échappé à la folie. Ou plutôt, de l’avoir frôlée en la domptant, de n’avoir jamais cédé à ses vertiges, ses prestiges. Trop modeste pour ça peut-être, le petit Jules qui écrivait à neuf ans, justement l’année de la découverte de la vérité toute nue et pas très belle, ses premiers mots. Un poème en espagnol. Le seul qu’on lui connaisse puisqu’il dira avoir "fermé les portes de l’âme" à l’espagnol et lui avoir toujours préféré, comme langue d’écriture, le français. Il semble bien qu’elle ne lui servira qu’à ça, l’écriture. À exorciser les monstres d’abord. Poète de la douceur, il met toute sa colère dans ses personnages de contes: "Guanamiru", l’improbable géant de la pampa qui tente de domestiquer un volcan, "Bigua" le voleur d’enfants. J’aime que l’ogre chez lui soit oxymorique, comme nombre de ses titres d’ailleurs ("Le Forçat innocent", "Les Amis inconnus", "Oublieuse Mémoire"). Cet ogre ne dévore personne, il explose en feu d’artifices et finit par lancer des bombes de bonne volonté. Imagination débordante. L’écriture est la seule manière qu’il a trouvé de dompter le double qui le menaçait. Les ombres de ce que nous pourrions devenir, il nous reste à les clouer sur des pages pour les empêcher de nuire. Il le fera avec des gestes d’entomologiste tendre. Il s’écartèle en papillon, jouit de toutes ses métamorphoses: "Chacun a toujours en luide quoi devenir autrui", le lapin peut devenir zèbre et l’éléphant s’envoler, le serpent se fait aigle et le furet devient la branche même sur laquelle il tentait de courir. Les mots servent à ça, prodige d’être et de ne pas être le même.
"Il y eut des miracles: la tortue se dépêcha, l'iguane modéra son allure, l'hippopotame fut gracieux dans ses génuflexions, les perroquets gardèrent le silence". "Reste immobile, et sache attendre que ton cœur se détache de toi comme une lourde pierre". Les mots servent aussi à autre chose de plus fondamental. À réparer le gamin abandonné qui restera toute sa vieun géant insomniaque, encombré de lui-même, de ses bras et de ses songes, de ses désirs et de ses lassitudes. Les mots, comme des petits soldats pour mettre en ordre l’anarchie de l’âme ? La racine soldatesque de la poésie, les mots guerriers pour combattre la nuit. Le jeune poète est modeste parce qu’il ne cherche pas à recréer le monde avec sa poésie, mais à l’ordonner pour le supporter. Se pourrait-il que les vers ne soient que des camisoles de force pour nous empêcher de verser dans la démence ? À moins que les mots ne soient des guerriers, mais pour servir quelle guerre ? Celle de soi contre soi ? "En attendant il me faut vivre sans prendre ombrage de tant d'ombre." Quand on dit de Supervielle qu’il est un écrivain sain, et simple, on le fait sourire. Il sait bien, lui, qu’il n’écrit que pour tenir à distance la folie et le morbide, l’effroi et le doute, la rupture de ban et l’effondrement. Il les apprivoise comme tous les animaux qui traversent son arche de Noé, ses crocodiles bienveillants et ses antilopes effarouchées, ses chiens errants et les chevaux du temps qui galopent toujours trop vite. On l’aime justement, Supervielle, parce qu’il est de cette lignée qui sait la magie vaine du poème, sans puissance thaumaturgique. Sans miracles pour ressusciter les morts qu’elle ne ramènera jamais. La magie pourtant subsiste, plus douce et moins flamboyante, la simple magie réparatrice. Lignage de ceux qui savent que l’on écrit pour se réparer, pas pour réparer le monde, pour se sauver, pas pour sauver qui que ce soit d’autre. "Je retrouve dans ma plénitude ce que je n'osais plus envisager." Il n’est pas si triste d’ailleurs, Supervielle, plutôt mélancolique, ou bien c’est d’un humour triste, autre oxymore, d’un vague à l’âme qui nous sourit sans y croire. Il a été un gamin choyé par sa famille d’adoption, un adolescent libre et voyageur, un rentier sans contrainte, un mari et un père comblé. Sa femme, Pilar, rencontrée à dix-neuf ans, fut autant que l’on sache son unique et véritable amour. Elle lui donna six enfants désirés, trois fils et trois filles. Il n’est pas triste, il est comme ces grands oiseaux qui planent, l’air dépossédé d’eux-mêmes, à la poursuite d’on ne sait quel poisson volant. Qu’est-ce qui le rend si fou de nuages alors, comme s’il voulait les suivre par-delà les mers qu’il n’a cessé de traverser dans tous les sens, lui qui n’aura jamais pris l’avion de sa vie ? Il est un peu comme eux, trop fluide et battu par les vents pour être bien certain d’exister réellement: "Les nuages, c’est du ciel qui pense à la terre et, comme elle, voudrait devenir consistant." "Un homme à son corps enchaîné, et ce qu'on appelle douceur."
"La peur de la folie que j’ai connue pendant la première moitié de ma vie me faisait fuir les impressions étranges qui m’habitaient et si mes monstres ne sont pas terrifiants c’est que je ne pouvais les tolérer qu’apprivoisés." Suffisamment neurasthénique, pour imaginer, sur le pont de l’un de ces cargos qui font la traversée de l’Atlantique, l’un des contes les plus douloureux de la littérature française. L’enfant de la haute mer qui s’ennuie dans un village sous les flots, en attendant que passe une voile au loin, est né du songe d’un marin qui pensait trop fort à sa petite fille morte. Croit-il vraiment, qu’en pensant très fort à ses parents, il les fera revivre sous la mer ? Qu’est-ce qui le fait courir derrière des fantômes, l’exilé perpétuel, celui qui vient du dehors et qui ne va nulle part, qui n’est tout à fait chez lui ni ici ni ailleurs, ni dans le seizième arrondissement parisien ni dans la pampa, ni à Oloron-Sainte-Marie. Homme de peu de dogmes, il ne fait pas de politique et ne paraît pas s’y intéresser outre mesure. C’est qu’il a déjà beaucoup à faire avec la vie, la mort et les voyages. Il traverse la Première Guerre mondiale sans s’en apercevoir, occupé qu’il est alors à lire Rimbaud et Hugo. Il est d’ailleurs mobilisé, s’occupe de la censure postale où son don des langues fait merveille et contribue à l’arrestation de l’espionne Mata Hari, dont il intercepte un courrier écrit à l’encre sympathique. C’est probablement l’épisode le plus romanesque d’une vie sinon bien sage. Supervielle est panthéiste plus que mystique, et ne trouve pas de refuge dans une pensée religieuse avec laquelle il joue dans "La Fable du monde", mais comme on s'amuse avec des mythes. C’est qu’il a trop à faire avec la beauté du monde, l’immensité de la mer. Quel besoin d’aller chercher dans le surnaturel ce que la nature lui accorde en abondance ?
"La poésie vient chez moi d'un rêve toujours latent. Ce rêve, j'aime à le diriger, sauf les jours d'inspiration où j'ai l'impression qu'il se dirige tout seul." Il se met au théâtre, qui lui semble une initiation à la transparence de la parole. Il le conçoit comme une école de l’anti-hermétisme, de l’anti-obscurité. Une main tendue, celle des raconteurs d’histoire, vers le grand public. En lui, dit-il, "le conteur surveille le poète", et c’est ce qui donne à chacun de ses textes une allure de petit apologue. On les relit pour en sonder la morale. On les répète pour les avoir bien en bouche, comme un comédien le ferait. Ses passions de la maturité vont aux grands classiques, La Fontaine et Shakespeare. Comme si l’essentielle anarchie, une fois domptée, ne pouvait déboucher que sur un miracle de pureté. En 1951, il donne l’un des plus beaux arts poétiques qui n’ait jamais été écrit, une sorte de plaidoyer sans fioritures pour une poésie de l’émerveillement, de la sincérité, de la décantation, de l’étrangeté domestiquée. C'est le récit autobiographique intitulé "Boire à la source." Drôle de funambule encore que celui qui, gardant un pied dans le noir, veut quand même courir vers la lumière. Le poète échappe à la transe mais ne veut rien perdre de la magie qui la justifiait. La surface doit être limpide mais le miracle profond. Poète de la nuance et du fondu enchaîné, de l’esprit d’escalier et des métamorphoses nocturnes, des intermittences du cœur et de la raison, Supervielle l’orphelin, dont la colère aurait pu prendre le pas sur la douceur, n’aura finalement de cesse de rendre hommage à la vie, et ce faisant d’apporter des raisons de vivre à ceux qui s’encherchent indéfiniment. L'oeuvre de Supervielle est orientée vers un espoir. Elle tend vers la clarté. Elle évolue positivement de l'entre-deux à l'ubiquité, de la plainte à l'articulation de la joie. Elle se penche "à la fenêtre du monde."
Œuvres et recueils poétiques:
- "Les poèmes de l'humour triste" (1919)
- "Débarcadères" (1922)
- "L'Homme de la pampa" (1923)
- "Gravitations" (1925)
- "Le Voleur d'enfants" (1926)
- "Le Survivant" (1928)
- "Le Forçat innocent" (1930)
- "L'Enfant de la haute mer" (1931)
- "La Belle au bois" (1932)
- "Boire à la source" (1933)
- "La Fable du monde" (1938)
- "Le Corps tragique" (1959)
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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CHAPITRE 7 : MONSIEUR CHU
Mes rapports avec Maître Julian étaient ambigus. En lui j’aimais cette dualité entre le bien et le mal. En moi il avait éveillé une sensualité qui s’accordait en tous points à mes fantasmes. Il savait me prendre et me faire progresser, d’une progression toute calculée. Insensiblement, il repoussait mes limites et me faisait découvrir des horizons nouveaux.
Jouant sur l’excitation de situations nouvelles, tantôt tendre tantôt directif, ne me laissant d’autres alternatives que d’accepter. Ainsi en peu de temps, il avait fait de moi une parfaite et dévouée élève. Je soulevais ma jupe au moindre de ses désirs, lui offrant mon corps pour des moments intenses de plaisir. J’avais abandonné toute pudeur pour lui plaire. Pourtant je n’étais ni exhibitionniste, ni délurée, ni même masochiste. Etais-je folle ou amoureuse ? Certainement un peu des deux.
Mais lui m’aimait-il ? D’une certaine manière, j’en avais l’impression. Du moins jusqu’à ce lundi.
Un certain monsieur Chu avait rendez-vous à 18 heures. Maître Julian me demanda d’être particulièrement polie avec lui. C’était un client important et je le reçus d’une manière parfaite. Je dois avouer que j’avais fait d’immenses progrès en anglais, et je m’exprimais avec une certaine aisance. Ma tenue, une de celles choisies par Mademoiselle, était composée d’une jupe assez courte et d’un chemisier blanc. Je portais des bas et des chaussures à talons. Pantalons et collants avaient été bannis des tenues que je pouvais mettre au bureau. Celle-ci était assez sexy, mais non dépourvue d’une incontestable touche de classe. Mais à peine Monsieur Chu avait-il pénétré dans les locaux que je regrettais mon choix. Quelque chose en lui me mettait mal à l’aise. Peut-être sa façon de me dévisager, il me déshabillait littéralement du regard. Je feignis d’être très occupée afin de ne pas lui laisser deviner mon trouble. Le temps semblait suspendu et lorsque Maître Julian me pria de l’introduire dans son bureau, je me sentis immédiatement soulagée et c’est d’un cœur léger que je continuais à travailler.
Ils étaient ensemble depuis environ une demi-heure, lorsque Maître Julian me pria de leur apporter deux martinis on the rox. A mon entrée, la conversation c’était interrompue. Pendant que je me penchais pour poser les verres et la bouteille, sur la table basse, je sentis leurs regards s’attarder sur mes fesses. Pourtant stoïque, je fis le service en les gratifiant de mon plus beau sourire. Je me préparais à sortir ou plutôt à m’enfuir lorsque Julian m’apostropha en anglais.
« Nathalie, notre invité te trouve très jolie »
Décontenancée, je me tournais vers lui et le remerciais.
Julian reprit.
« Mais il voudrait en voir un peu plus. Alors sois gentille, montre lui.»
« Pardon ? » dis-je certaine d’avoir mal compris.
« Allons ne fais pas de manières. Vite, ou je serais obligé de te punir devant lui. »
Jusqu’à présent il avait été très discret. Personne ne soupçonnait la nature de nos rapports. Et voilà que non seulement il trahissait ma confiance, mais pire il me menaçait devant un parfait inconnu. J’étais effondrée.
Devant mon absence de réaction, il s’empara négligemment de la cravache que je connaissais si bien et que je redoutais tellement, et la tapota entre ses mains.
Je l’implorais du regard, mais il avait son air intraitable des mauvais jours. Jetant un bref coup d’œil vers son invité, je compris que je n’avais aucune aide à attendre de son côté. Au contraire, ses yeux pervers ne perdaient pas une miette du bras de fer qui se déroulait.
Vaincue, j’entrepris de déboutonner mon chemisier, dévoilant un soutien-gorge blanc qui soulignait mes seins. Et baissant pudiquement les yeux, j’attendis.
« Approche un peu de monsieur Chu, ne fais pas ta timide »
Hésitante je fis quelques pas vers lui. J’étais en plein dans mon rêve, à la seule différence que tout cela était affreusement réel.
Monsieur Chu me demanda d’une voix extrêmement douce de bien vouloir ôter ma jupe. Tremblotante, je m’exécutais. J’étais en bas, porte-jarretelles, et petite culotte en coton blanche. Il me fit signe d’approcher plus près. Ses yeux ne quittèrent pas les miens et d’un geste lent, il baissa ma culotte. A la vue de mon sexe épilé il eut un sourire de satisfaction.
Maître Julian s’était silencieusement placé dans mon dos recréant la scène si souvent vécue dans mon rêve. Il dégrafa habilement mon soutien-gorge, libérant mes deux seins. M’obligeant à pencher la tête en arrière, il saisit mes lèvres et m’embrassa. Je lui rendis son baiser, reconnaissante de ne pas m’abandonner seule aux mains de cet homme. Monsieur Chu avait glissé sa main entre mes cuisses, et il put constater qu’une certaine humidité commençait à envahir mon bas-ventre. Vaincue je m’abandonnais à leurs caresses.
J’avais l’impression d’être Ysabel, les images de mon rêve et la réalité se mélangeaient. C’était étrange et déroutant, un mélange de perversité et de volupté me poussait à accepter cette situation.
Lorsqu’ils furent certains que toute idée de résistance avait quitté mon esprit, ils cessèrent de me caresser et me demandèrent de garder la position. Jambes bien écartées et bras dans le dos, c’était à la fois humiliant et terriblement excitant. S’offrir ainsi aux regards et savoir que mon corps éveillait leurs désirs me donna le courage de m’abandonner totalement.
Monsieur Chu, sortit, de je ne sais où, des cordes. De vraies cordes en chanvre. Entourant mon cou de l’une d’elles, il la fit glisser en deux extrémités d’égale longueur. La crainte de me retrouver attachée totalement à sa merci me glaça plus sûrement que le froid des cordes et je ne pus m’empêcher de trembler. Faisant faire plusieurs tours à la cordelette, il m’emprisonna habilement les seins jusqu’à les compresser et les faire saillir. Puis après un nœud serré, il laissa descendre le fil de chanvre jusqu’à mon sexe et le coinça étroitement entre les deux cordelettes et les fit remonter le long de la raie de mes fesses. Le tout fut relié à mon cou, emprisonnant ensuite mes coudes dans mon dos.
Les cordes furent serrées à la limite du supportable. Je ne pouvais esquisser le moindre mouvement, sans sentir au plus profond de ma chair, leur empreinte. Visiblement j’allais découvrir des sensations nouvelles, victime consentante entre les mains exigeantes de ces hommes mûrs.
Ensuite il me fit m’agenouiller et écartant mes cuisses d’un geste sûr, il entreprit de relever mes mollets. Il les fixa, à l’aide de deux lanières et je me retrouvais en équilibre instable sur mes genoux. Pour finir, il passa une autre boucle autour de ma taille, l’enserrant étroitement et relia l’ensemble des cordages à un crochet du plafond. Julian attentif, l’assista veillant à bien équilibrer la tension. Puis ensemble, ils me hissèrent à environ 1 mètre au dessus du sol. J’étais ainsi suspendue en l’air, incapable de bouger. Les cordes qui passaient entre mes cuisses comprimaient mon sexe, et me faisaient ressentir ma condition de femelle, offrant en prime, l’impudique spectacle de mes cuisses écartées au maximum. Je rougis de honte toute en me sentant terriblement excitée. Ce bondage était réalisé avec une rare maîtrise et Chu était assurément un maître dans ce domaine.
Me faisant pivoter sur moi-même en se servant de mes seins, il s’amusa un moment à me faire tournicoter comme une toupie, puis il se recula pour admirer son œuvre d’un air satisfait.
Julian le complimenta et l’invita à se servir de ma bouche. Sans se faire prier il ouvrit sa braguette, et glissa son sexe entre mes lèvres. Je dus le sucer et le lécher selon ses désirs pervers, il fut particulièrement long à jouir et il veilla à ce que j’avale tout. Enfin, il m’abandonna. Sans attendre, Julian prit sa place et je dus le satisfaire pendant que sa cravache taquinait mon clitoris.
Après un nouveau verre, ils décidèrent d’aller dîner et m’abandonnèrent ainsi, malgré mes supplications.
Je passais des moments terribles, suspendue, seule dans les bureaux désertés. Les cordes entamaient ma chair et le moindre mouvement accentuait la douleur. Je maudissais Julian. Plus le temps passait, plus je me mettais en rage. Mes membres étaient engourdis, j’avais des fourmis dans tout le corps et je mourrais de soif. Puis à la colère succéda une profonde période d’abattement. Je subissais résignée, me demandant s’ils m’avaient oubliée, priant pour qu’ils reviennent vite.
Ce n’est que quelques heures plus tard, qu’ils revinrent de très bonne humeur. Taquin, Julian s’approcha de moi et me demanda si j’allais être une parfaite soumise, où si je préférais continuer à bouder toute seule dans mon coin. Je promis d’être obéissante, je le suppliais de me détacher.
Ce soir là, j’aurais promis tout ce qu’il voulait pour être libérée.
Enchantés de me voir dans de si bonnes dispositions, ils entreprirent alors de me faire toucher terre et me délivrèrent avec d’infinies précautions. En me détachant, le sang se remit à circuler et je criais de douleur. Je n’arrivais à allonger ni mes bras ni mes jambes. Ils me massèrent longuement presque amoureusement et séchèrent mes larmes.
Julian déclara que je méritais bien une récompense et il déboucha une bouteille de champagne. Je bus plusieurs coupes et je sentis une légère ivresse m’envahir, et je plaisantais avec eux plutôt contente de m’en tirer à si bon compte. Mais une fois de plus je prenais mes désirs pour des réalités. Je le compris lorsque d’un geste vif, Monsieur Chu m’attira vers lui, et glissant un doigt entre mes fesses, il s’approcha de ma rondelle. Je sursautais de surprise. J’étais vierge de ce côté là. Julian y avait bien fait allusion, de temps à autre, mais devant ma réticence, il n’avait pas insisté. Monsieur Chu n’avait pas cette délicatesse. Savoir que cet endroit était à déflorer, semblait l’exciter au plus haut point. Je gigotais, essayant de lui en interdire l’accès.
Voyant cela Julian ordonna.
« A quatre pattes, cuisses écartées et mains derrière la nuque. Obéis »
Je protestais, implorais. En vain et je pris la position à contrecœur. Il faut dire que c’était une des premières qu’il m’avait enseignée. Bien cambrée, j’offrais mes fesses pour être punie. Il aimait me fouetter ainsi.
Mais ce soir en la prenant, j’avais conscience de franchir un pas de plus dans ma soumission. Non seulement j’allais être livrée à un inconnu, mais de plus sodomisée.
Approchant sa verge, Chu força mes reins et s’enfonça en moi sans aucune préparation. Sa brutale pénétration me fit horriblement mal et je hurlais. Pourtant indifférent à mes plaintes il continua à s’introduire en moi. Son sexe était plus mince que celui de Julian. Mince consolation et je pleurais sous l’assaut. Il adopta un rythme rapide, veillant vicieusement à s’enfoncer au plus profond de moi. Je devinais qu’il voulait me posséder et m’asservir totalement, bestialement. Il était à sa manière beaucoup plus dur que Julian. Pas la moindre émotion ne transparaissait. Il me prenait comme on prend une femelle totalement soumise dans un coït brutal sans s’inquiéter de ses désirs, de sa souffrance.
Emoustillé, mon Maître se glissa sous moi. Il m’obligea à m’allonger sur lui, et me pénétra. Leurs sexes remplirent mes deux orifices. Leurs mouvements se synchronisèrent et je criais à la fois de plaisir et de douleur. Et soudain je sentis monter un orgasme venu du plus profond de mon corps.
Ils apprécièrent en connaisseurs l’arrivée de la déferlante de ma jouissance. Elle me laissa brisée et pantelante et ils ne tardèrent pas à jouir à leur tour. Satisfaits ils décidèrent d’arroser mon dépucelage au champagne.
Après le départ de Chu ce soir là, Julian m’avoua qu’il était fier de moi, et en récompense il m’emmena pour la première fois dans son appartement situé à l’étage du dessus. C’est allongée dans son grand lit entre ses bras, que Julian me confia l’histoire de sa rencontre avec Chu.
C’est la première fois qu’il se confiait à moi et sa confiance m’émut.
« Ce jour là » commença-t-il d’une voix douce.
« j’avais rendez-vous avec monsieur Chu, un investisseur asiatique qui opère sur le marché du diamant. C’est un monde très fermé où le Cartel, mot familier qui désigne la toute puissante CSO, contrôle près de 80% des approvisionnements en diamants de la planète. Monsieur Chu est un homme raffiné et d’une politesse exquise. Mais derrière ce masque se cache un redoutable homme d’affaires. Une grande estime doublée d’une réelle amitié c’est tissé entre nous. »
« Et de quand date cette amitié ? » demandais-je curieuse.
« C’était il y a de cela dix ans. Déjà dix ans. Tout jeune avocat je débutais ma carrière dans une grande banque de la City à Londres. Chargé de la partie juridique des opérations, mon travail consistait à finaliser des transactions à fort potentiel financier. Je voyageais beaucoup, New-York, Paris, Hongkong…
J’avais fait la connaissance de monsieur Chu à Hongkong. A l’issue d’âpres négociations un excellent accord avait été conclu et Monsieur Chu pour me remercier m’avait invité à une soirée. En m’y rendant, je ne savais pas que toute ma vie allait être transformée. »
« Et la mienne ne crois-tu pas que tu l’as entièrement bouleversée ? » lui demandais-je en me serrant tout fort contre lui ?
« Si bien-sûr, mais je suis à tes côtés » et il m’embrassa tendrement.
Il poursuivit son récit.
« L’endroit où m’avait entraîné monsieur Chu ne payait pas de mine. Situé dans le quartier des entrepôts la façade ne possédait aucune enseigne. Une simple porte en fer surmontée d’une caméra avec sur le côté une sonnette. Monsieur Chu appuya 3 coups brefs et la porte s’ouvrit. Un costaud à la mine patibulaire nous accueillit. Il reconnut mon hôte et s’effaça poliment devant nous avec force de courbettes.
Je suivis mon hôte dans un vestiaire où montrant l’exemple il m’invita à me déshabiller. Après une rapide douche, deux jeunes ravissantes asiatiques entièrement nues nous invitèrent à nous allonger sur des tables de massage. Une très jolie eurasienne me prodigua un massage thaïlandais. Ces body-body ont fait fantasmer des milliers de touristes et la fortune des tours-opérator.
Mais elle était exceptionnellement douée. Légère comme une plume, elle me frôlait de son corps souple aux formes troublantes. Mutine, câline, tantôt distraite et boudeuse, tantôt passionnée. Une femme enfant qui éveillait les sens et s’en émerveillait. Mon érection n’avait pas l’air de l’émouvoir le moins du monde, et elle en joua avec une diabolique habileté. Son corps semblait n’exister que pour se fondre dans le mien. Mais elle n’en fit rien. Elle s’offrait et se dérobait prenant garde à ne pas se laisser saisir. Puis elle appliqua délicatement sur mon gland turgescent et mes bourses une pommade aphrodisiaque. L’effet fut prodigieux.
Une chaleur envahit mon bas-ventre et mon sexe se durcit à un point incroyable qui me fit presque défaillir de désirs. Elle me regarda d’un air satisfait dévoilant ses petites dents nacrées. »
« Tu en parles comme ci ce souvenir datait d’hier » l’interrompais-je un peu jalouse.
« Ce sont des moments qui sont gravés dans ma mémoire…Ecoute la suite »
« Je compris alors que nous n’étions pas là pour une simple partie de jambes en l’air. Ces préludes cachaient en fait le véritable objet de notre visite.
Après nous avoir délicatement séchés, elles nous vêtirent de peignoirs en soie, et monsieur Chu m’entraîna dans une salle immense.
Au centre, un podium identique à celui des défilés de mode, quoique moins haut, traversait la salle de part en part. De part et d’autres de confortables fauteuils en cuir des années 1930 étaient occupés exclusivement par des hommes. Ils portaient pour tout vêtement des peignoirs semblables aux nôtres. Des hommes d’âge mur issus des classes aisées. J’étais le seul blanc et le plus jeune participant.
Je m’installais dans un fauteuil aux côtés de mon hôte et une charmante hôtesse très peu vêtue nous apporta une collation. L’ambiance commençait à s’échauffer. Un homme arriva sur scène et prit la parole. Le public manifesta et applaudit à la présentation de la soirée. Je n’en compris pas un traître mot et Chu ne prit pas la peine de traduire se contentant de trinquer avec moi. Je pensais qu’il devait s’agir de paris clandestins et je m’attendais à assister à des combats de boxe.
Ce qui advint ensuite me laissa sans voix, proprement estomaqué. Les projecteurs inondèrent un coin de la salle et deux hommes de petite taille habillés en jockey, portant casaque et cravache à la main firent leur apparition juchés sur deux montures. Tirant légèrement sur les rennes ils progressèrent lentement sur le podium. L’insolite de la situation tenait aux montures elles-mêmes.
Il s’agissait de deux pony-girls. Chacune portant une petite selle étroitement sanglée sur son dos et harnachée comme un véritable cheval de course. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval, un mors dans la bouche relié à un harnais lui enserrait la tête. Des œillères complétaient le tableau et l’empêchait de regarder de côté. Mais de temps en temps elles se jetaient un regard en biais plein d’animosité. Pour l’heure, elles trottaient à quatre pattes dans un mouvement harmonieux et synchronisé effectuant un tour d’honneur. La croupe bien saillante et les seins se balançant au rythme des pas. Elles étaient entièrement nues et épilées, le corps luisant telles deux pouliches prêtes à courir. De vraies bêtes de course. Lentement les jockeys les placèrent sur la ligne de départ.
Au signal du starter elles s’élancèrent sur une distance que j’évaluais à 50 mètres. Les jockeys les cravachaient et elles galopaient, soutenues par le public. La fille au dossard rouge prit la tête.
La casaque verte ne réussit pas à remonter son handicap malgré les encouragements énergiques de son jockey.
Elles finirent en trombe luttant jusqu’à l’arrivée. La gagnante revint au centre sous les acclamations des spectateurs. »
« Mais c’est incroyable » m’exclamais-je.
Il ignora mon interruption et poursuivit plongé dans ses souvenirs.
« Le présentateur réapparut et d’étranges échanges de signes eurent lieu entre lui et le public. Des applaudissements crépitèrent. Monsieur Chu se tourna vers moi et m’expliqua que la gagnante venait d’être vendue aux enchères pour la nuit. On lui ôta sa selle et toujours à quatre pattes, elle fut en effet emmenée par la bride, auprès d’un monsieur ventru qui affichait un grand sourire. Quant à la perdante, elle reçut une véritable fouaillée administrée par son jockey à l’aide de sa cravache. Puis elle sortit de la salle en larmes sous les cris de la foule. »
« Vendue » je frissonnais involontairement « Tu serais capable de me faire cela ? » lui demandais-je d’une voix apeurée.
« Bien sûr, mais au poids tu ne me rapporteras pas grand-chose. » répondit-il sur le ton de l’humour.
Il se resservit à boire avant de poursuivre.
« Monsieur Chu continua à m’expliquer. Nous allions assister à plusieurs courses. Toutes les gagnantes seraient vendues et les perdantes mises à disposition des spectateurs dans une salle appelée salle des supplices. Je me dis que le sort de la perdante ne devait pas être agréable. Livrée aux joueurs qui pourront en quelque sorte se rattraper en nature. »
« Mais c’est cruel » dis-je révoltée.
« C’est la règle du jeu. Il y a besoin de règles. Même toi tu les acceptes. Quoique parfois… » et il sourit.
« Tu veux écouter la suite ? »
« Oui, mais cela semble t’exciter de me raconter » Son sexe était à nouveau dur et je saisis son membre entre mes doigts.
« La deuxième course tenait du trot attelé. Chaque femelle debout tirait une espèce de buggie dans lequel un jockey avait pris place. La course fut très disputée et les deux juments ne se départagèrent que d’une courte encolure. La vente eut à nouveau lieu et c’est mon voisin de droite qui remporta les enchères.
La gagnante dételée lui fut amenée. Je ne pus m’empêcher de la regarder de près. Visiblement la course l’avait éprouvée. Elle avait un visage très jeune.
Le mors l’obligeait à tenir la bouche entrouverte, un peu de salive perlait entre ses dents et coulait le long de son menton. Ses deux jeunes seins montaient et descendaient au rythme de sa respiration. Sa peau fine et luisante brillait dans la pénombre. Des zébrures marquaient sa croupe et coloraient sa peau. Arrivée devant l’homme, le jockey remit la longe à son Maître d’un soir. Elle s’agenouilla à ses pieds les baisant en signe de respect et de soumission.
La perdante pendant ce temps reçut sa punition et les coups de cravache lui arrachèrent d’émouvants gémissements. Je n’étais pas insensible à ce spectacle et ma verge me faisait mal tellement je bandais.
« Et là tu sens quelque chose ? » lui demandais-je en enserrant son gland.
Il rit tout en se dégageant.
.
Les courses se succédaient et bientôt je fus entouré d’hommes ayant à leurs pieds de jeunes pouliches soumises et dévouées. Chu participa à la vente aux enchères. Il m’offrit une somptueuse créature toute de cuir harnachée. Sa beauté me donna une irrésistible envie de la posséder sauvagement. Accroupie à mes pieds elle attendait un ordre de ma part. Je la saisis par ses cheveux noués en queue de cheval et lui donnais ma verge à sucer. Je fermais les yeux de bonheur sous la précision de la caresse. »
« Cela ne m’étonne pas. » répondis-je.
Il ne releva pas se contentant de caresser mes seins. Mes pointes frémissaient sous sa main et je ne bougeais pas, étendue lascivement à ses côtés Cette soirée m’apparut dans toute son irréalité. Ma métamorphose semblait correspondre à une inéluctable prise de conscience. Perdue dans mes pensées, des sentiments contradictoires occupaient mon esprit. Pouvait-on donner son corps à un inconnu par amour pour son Maître ? Et lui se pouvait-il qu’il m’aime et désire m’offrir à un autre ? Ou n’étais je qu’un objet entre ses mains ?
Il me regarda et pendant un instant je sus qu’il devinait le combat qui se livrait en moi. Il faillit prononcer les mots que secrètement j’espérais mais il se ravisa et poursuivit son récit.
« Soudain monsieur Chu me toucha l’épaule et m’indiqua le podium. Levant les yeux je sursautais. Pour la première fois de la soirée une européenne allait affronter une asiatique. Elle était attelée à un buggie. Cette dernière course de la soirée promettait d’être passionnante. Les paris connurent un rebond de frénésie.
Plus grande d’une tête que sa concurrente, elle avait de longs cheveux blonds, un corps musclé et de longues jambes.
Ses seins généreux attiraient tous les regards, deux clochettes y étaient suspendues et tintaient à chaque pas. Le jockey armé d’un long fouet souple lui taquinait les fesses et elle sursautait à chaque caresse. Nerveuse, elle prit place sur la ligne de départ. Chu se pencha vers moi et me demanda si je voulais parier. J’acceptais avec joie et pariais 200 dollars sur sa victoire. Elle était cotée à 10 contre 1 ! »
« Et bien sûr tu as perdu ! »
« Arrête de m’interrompre » tu es trop impatiente.
« Au signal elle bondit tétanisée par le coup de fouet qui atteignit le bas de ses reins. Elle prit la tête pendant les vingt premiers mètres, mais irrésistiblement son adversaire regagnait le terrain perdu. Son jockey l’encourageait de coups bien ajustés mais rien n’y fit. Elle fut coiffée sur le poteau par sa concurrente. Conscient des enjeux suscités, son driver la punit sévèrement. Elle cria et gémit bien plus fort que ses consœurs, suppliant son tortionnaire de l’épargner. Mais il n’en fit rien et elle dut subir sa punition jusqu‘au bout. Une dernière volée de coups de fouet la laissa effondrée sur le sol et elle fut rapidement traînée en direction de la salle des supplices. Chu me murmura à l’oreille que j’allais pouvoir lui faire payer chèrement sa défaite et cette proposition m’excita bien plus que je ne l’aurais imaginé. »
« Vois-tu, ce spectacle avait quelque chose de fascinant tout en étant profondément amoral.
La nuit que je passais fut peuplée de plaisirs indescriptibles. La docilité de celle qui était devenue ma petite esclave attitrée m’enchanta. La découverte de la salle des supplices où était pratiqué l’art du shibari enseigné par des maîtres de cérémonies m’émerveilla. Je restais admiratif devant le raffinement des tourments infligés et la mise en scène toute imprégnée de l’esprit japonais. J’étais conquis, subjugué par ce culte de la beauté et par ces rites secrets. Et bien sûr, je m’initiais à ces pratiques découvrant le plaisir de tourmenter ces jeunes corps consentants.»
Il s’arrêta de parler et sembla émerger d’un rêve. Je lui caressais doucement son sexe dressé.
« Et depuis tu ne peux plus t’en passer. Tu aimes me voir souffrir, n’est-ce-pas ? » dis-je dans un souffle.
« Oui, mais tu ne fais pas que de souffrir dans mes bras, petite hypocrite » et il m’enlaça tendrement. Nous refîmes l’amour jusqu’au petit matin.
Suite à cette nuit nos relations prirent un tour nouveau. Une complicité nous unissait dans une même recherche. Il m’avait dévoilé une partie de son passé et m’avait jugée digne de confiance.
Un trimestre idyllique venait de s’écouler ainsi. Contrairement à Valérie qui devait subir à son corps défendant, les attouchements de son patron et le satisfaire d’une manière conventionnelle, Julian avait instauré des règles d’obéissance basées sur l’imagination et la perversité.
Ainsi pour ma tenue au bureau j’avais l’obligation de la choisir afin que je sois toujours accessible et offerte. Je n’avais bien entendu pas l’autorisation de croiser les jambes et sa main devait à tout moment pouvoir se glisser en moi.
Il aimait m’exciter dès le matin et me maintenir dans cet état tout au long de la journée. Il variait les plaisirs à l’infini. Parfois il m’accrochait une pince à mes lèvres avec un poids afin disait-il de les allonger, ou parfois me glissait un god dans l’un ou l’autre de mes orifices afin que je me souvienne à tout instant de ma condition de soumise. Je ne savais pas à cette époque que cette domination physique et cérébrale était basée sur des rapports sadomasochistes. Il avait subtilement développé ma tendance naturelle à l’obéissance et j’étais continuellement humide. Les sens exacerbés j’étais prête à le satisfaire pour des demandes toujours plus insolites. Mon impudeur n’avait d’égale que son imagination perverse. Je me souviens qu’un des ordres auxquels j’avais le plus grand mal à obéir consistait à peine il effleurait mon clitoris, à tirer ma langue. Cela devait devenir un réflexe, une seconde nature. Devant mon manque d’empressement, il avait pris l’habitude de me punir en accrochant une pince lestée d’un poids à ma petite langue rose et j’étais particulièrement honteuse de voir couler ma salive en même temps que s’humidifiait mon petit bouton. Cette soumission quotidienne était facilitée par le fait que je vivais pratiquement chez lui, ne rejoignant mon appartement qu’épisodiquement. Parfois il m’attachait dans son lit, étroitement entravée et engodée et me laissait seule dans l’incapacité de bouger pour la nuit, sortant rejoindre des amis. Cela paraît complètement surréaliste mais son attitude était empreinte de respect et je me sentais désirée et aimée.
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"Je ne suis qu’un peu d’air, mais tellement sensible que tout semble à l’envi me désigner pour cible et pourtant je ne te suis rien et tu m’oublies. C’est ta peur de la mort qui nous réconcilie". Il y a des poètes de la douceur, comme il y a des poètes de la colère. Supervielle en fait partie. Figurons-nous le un instant, grâce à la plume de Claude Roy: "Grand, maigre, plissé, caverneux, mal déplié dans son corps, comme un cheval qui se souvient d’avoir été préhistorique et de n’avoir pas eu de nom encore dans les dictionnaires des hommes à venir." Supervielle hante vaguement nos réminiscences écolières à la manière des vieux fantômes las et fatigués. Il fut pourtant nommé "Prince des poètes" par ses pairs, quelques jours avant de rendre l’âme en 1960. On trouve ses œuvres poétiques complètes en un volume à la Pléiade, mais ses contes n’ont jamais été édités en recueil, son autobiographie est introuvable et aucune biographie ne lui a jamais été consacrée. Les enseignants encore férus de poésie l’aiment et le font aimer à leurs élèves. Les enfants qui grandissent oublient qu’ils apprirent à lire avec lui et le passent à la trappe des grands dédaignés. "Mais avec tant d’oubli comment faire une rose. Avec tant de départs comment faire un retour ? ", se demandait-il déjà, lucide et trop conscient lui-même des pièges de la mémoire. On le prend facilement pour un poète ornemental, celui qu’il faudrait faire lire dans les cours d’école ou les maisons de retraite. Et peut-être est-ce vrai, mais pas pour les raisons que l’on croit. L’innocence et le goût de la fable, l’amertume conciliante et la nostalgie des choses passées ne seraient-elles réservées qu’aux "à peine nés", aux "presque morts" ? À l'élection de l'entre-deux comme espace privilégié de l'écriture, la biographie du poète apporte une première explication. Né à Montevideo, en Uruguay, de parents français, Jules Supervielle est à peine âgé de huit mois lorsque son père et sa mère, en août 1884, traversent l'Atlantique et rejoignent la France où ils disparaîtront accidentellement quelques mois plus tard. D'abord recueilli par sa grand-mère maternelle au Pays basque, Supervielle s'en retourne à Montevideo avec son oncle en 1886. Il en reviendra huit ans plus tard pour entreprendre ses études secondaires à Paris, au lycée Janson-de-Sailly. Son imaginaire d'orphelin va se loger entre deux mondes. Ses premiers essais d'écriture vont tenter tant bien que mal de conjurer l'oubli et de consoler la perte. La première plaquette de poèmes que Supervielle publie à compte d'auteur, en 1901, s'intitule "Brumes du passé". Elle s'ouvre sur un court texte: " À la mémoire de mes parents": Il est deux êtres chers, deux êtres que j'adore, mais je ne les ai jamais vus, je les cherchais longtemps et je les cherche encore. Ils ne sont plus ... Ils ne sont plus ..."
"Je n'ai rien reçu de vous depuis mon arrivée. J'espère avoir un mot cette semaine ! Mon adresse, jusqu'à la fin Juin toujours la même. Vous me manquez beaucoup. J'ai ici de gentils camarades mais quand je parle avec eux. Il me semble que nous ne donnons pas aux mots le même sens. Il faudrait tous les définir, un à un et encore." Fasciné par le vide et l'absence, le poète adolescent ne peut alors que s'essayer à des évocations mélancoliques dont le caractère très conventionnel suffit à démontrer combien elles font office de diversions à la douleur ou de déni d'une vérité insupportable. Supervielle entre en poésie en s'efforçant de boucher un trou. Il n'est pas encore à même de faire entendre sa voix, puisqu'il lui faut avant suturer les lèvres de sa blessure intime et éluder son "moi profond." Le lyrisme sentimental de ses débuts entremêle des influences étrangères, un peu de Parnasse pour la description, un peu de symbolisme pour le rêve éthéré, et beaucoup de musique verlainienne pour l'inflexion des "voix chères qui se sont tues. Si limité soit-il, cet originel rapport à la poésie ne manquera pas d'infléchir la trajectoire tout entière de l'oeuvre de Supervielle dont il semble qu'une part importante tende vers un classicisme naïf. C'est dire qu'elle maintiendra jusqu'au bout un rapport à la tradition du vers et à sa mélodie ayant pour objet d'inscrire contradictions et déchirures dans une langue de la continuité qui les apaise. "Pour moi, avouera-t-il dans "Naissances", ce n'est qu'à force de simplicité que je parviens à aborder mes secrets essentiels et à décanter ma poésie profonde." Paul Éluard lui écrivit un jour: "Vos poèmes m’aident à vivre. "Ce n’est pas rien, ni si fréquent, un poète qui aide à vivre. Supervielle est de ceux, bien rares au XXème siècle, qui se sont toujours refusés aux charmes vénéneux du mystère qui fait les beaux jours de l’entre soi poétique. Voici un poète qui ne supporte pas de n’être pas compris. "Personnellement je suis un peu humilié quand une personne sensible ne comprend pas un de mes poèmes. Je me dis que ce doit être ma faute et je tourne et retourne mon poème pour voir d’où elle provient. Quand j’ai voulu dire quelque chose et pas autre chose, je tiens à ce qu’on saisisse exactement ma pensée." Il s’excuse même par avance dans la "prière d’insérer" de son recueil titré "Le Forçat innocent" : "S’il m’est arrivé, dans les précédents recueils, de tomber dans le désordre, sinon dans l’hermétisme, ce fut toujours malgré moi. Et j’espère que cette fois."
"Marins qui rêvez en haute mer, les coudes appuyés sur la lisse, craignez de penser longtemps dans le noir de la nuit à un visage aimé". Supervielle est venu à la poésie pour survivre. Ce n’est pas un littérateur, mais un homme qui tente de transmuter des cauchemars en leçons existentielles. Comment fabrique-t-on avec des mots quelque chose qui permette de survivre à l’abandon ? Comment devient-on celui que l’on est ? Et comment s’assure-t-on que celui que l’on est devenu est bien le même que celui qu’on était ? Ces questions qui l’occuperont toute sa vie n’ont pas surgi des limbes. Il nous faut retourner à son enfance pour les comprendre. Jules naît le 16 janvier 1884 à Montevideo, en Uruguay. Issu d'une famille de banquiers d'origine basque, très vite orphelin, ses parents furent emportés par le choléra, il fut élevé par des membres de sa famille d'abord en Uruguay, puis en France. La perte de ses parents influencera sa sensibilité et lui inspirera des oeuvres sur les thèmes du manque, de l'absence et de la mort. En France, le jeune Supervielle, qui déjà parlait le français, l'anglais, l'espagnol et le portugais, découvrit les poètes du dix-neuvième siècle comme Alfred de Vigny, Leconte de Lisle, Victor Hugo et surtout Lautréamont. C'est ainsi que ses premiers poèmes furent d'inspiration clairement parnassienne. Après avoir effectué son service militaire, il décrocha une licence d'espagnol à la Sorbonne et revint en Uruguay. Il s'y maria l'année suivante avec Pilar Saavedra. Son amour pour Pilar lui inspira le recueil "Comme des voiliers" (1910). Puis il retourna à Paris tout en continuant à faire de fréquents voyages en Amérique Latine. En 1919, parurent "Voyage en soi", "Paysages", "Les poèmes de l'humour triste", "Le goyavier authentique", dédiés à sa mère, ces poèmes créent des images de paysages terrestres et maritimes, d'arbres, de plaine et de montagnes vus à travers les yeux du poète-voyageur. Il trouvera cependant sa vraie voix poétique avec "Débarcadères" (1922). Désormais bien installé dans le milieu littéraire parisien, il devint l'ami de Valéry et de Michaux, publia les recueils qui, dans la lignée de "Débarcadères", continrent ses meilleurs poèmes: "Gravitations" (1925), "Le forçat innocent" (1930) et "Les amis inconnus" (1934).
"Il faut savoir être un arbre durant les quatre saisons, et regarder pour mieux se taire, écouter les paroles et ne jamais répondre. Il faut savoir être tout entier dans une feuille et la voir qui s'envole". Dans le même temps, il écrivit également de la prose, avec "L'homme de la pampa" (1923), roman d'une extrême inventivité, "Le voleur d'enfants" (1926) et "Le survivant" (1928). Supervielle était en Uruguay lorsque la seconde guerre mondiale éclata, et il vécut très mal cet exil. Son amour de la France et sa santé défaillante l'inspireront pour écrire le recueil intitulé "Poèmes" (1945). En 1946, il revint à Paris en tant qu'attaché culturel honoraire uruguayen. Son ultime recueil, "Le corps tragique" fut publié en 1959, il meurt l'année suivante, le 17 mai 1960. Élu prince des poètes par ses pairs la même année, il est inhumé à Oloron-Sainte-Marie.
Bibliographie et références:
- Jacques Arthaud, "La poésie selon Supervielle"
- Béatrice Bailly, "Jules Supervielle"
- Louis Cattiaux, "Transhylisme"
- Michel Collot, "Œuvres poétiques complètes"
- Claude Roy, "Jules Supervielle"
- Sabine Dewulf, "Jules Supervielle ou la connaissance poétique"
- Jacques Le Gall," Les Pyrénée"
- Odile Felgine, "L'Ecriture en exil"
- Ignacio Bajter, "Jules Supervielle"
- Jacques Le Gall, "Les Pyrénées. Saint-Jean-Pied-de-Port"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Nos paroles sont lentes à nous parvenir, comme si elles contenaient, séparées, une sève suffisante pour rester closes tout un hiver ou comme si, à chaque extrémité de la silencieuse distance, se mettant en joue, il leur était interdit de s’élancer et de se joindre".Tenter de cerner la poétique de René Char est un sujet attirant par sa difficulté même. Quelle méthode adopter ? À ne considérer que le nombre de pensées qu'il a consacrées à la vocation de poète, à la nature et à l'exercice de la poésie, la tâche devrait pourtant être aisée. Nul poète, peut-être, parmi les contemporains, n'a laissé tant de jalons le long de sa route. Mais dès qu'il s'agit d'introduire parmi ces pensées quelque structure qui rende leur ensemble comparable à telle autre poétique, le terrain vient à manquer. C'est que cette structure serait parfaitement étrangère à ce qu'elle prétend expliquer. Continuant à réfléchir à l'élusivité de ce qui s'obstine ainsi à fuir toute tentative de définition, le lecteur de René Char finit par comprendre que la clef du mystère doit résider dans son élusivité même. Cerne-t-on le vent ? Emprisonne-t-on l'éclair ? Or, chez lui, toute démarche, est mouvement perpétuel et s'abolit dans son accomplissement, orientée qu'elle est vers l'unique. On ne saurait réduire aux rouages d'un système le cheminement d'une pensée qui évite si obstinément de repasser sur ses propres traces une seconde fois. Non seulement le poète se refuse-t-il ainsi à encourager imitateurs et disciples futurs. Il se force lui-même à quitter sa propre piste, à ne jamais "demeurer". "Epouse et n'épouse pas ta maison." ("Feuillets d'Hypnos") Qu'est-ce à dire, sinon que la tension créatrice provient de cette apparente entorse à la logique ordinaire, impératif d'épouser et de pas épouser tout à la fois. Qu'épouser soit vu comme une prise en charge totale, cela ressort du fait que le poète ne réclame cette unité que pour la scinder, tout aussitôt. À qui ne se donnerait qu'à contrecœur, à moitié, il ne serait pas nécessaire d'ordonner la séparation brutale et salutaire. "Epouse et n'épouse pas ta maison", c'est l'exigence de la plus haute intensité dans chaque "habitation" successive; chaque geste, chaque démarche, chaque image auront la nouveauté des commencements et l'éclat des choses menacées. Leur apparition unique tire leur prix justement de ce qu'ils ne reviendront pas. Mais se peut-il qu'une poétique soit fondée sur une telle discontinuité ? Oui, à condition justement d'admettre qu'il existe une poétique de la discontinuité. Or, chez ce poète qui s'identifie à la force et à la mobilité du vent, le mot, c'est "Quitter", titre d'un groupe de poèmes. On pourrait citer la tendance de René Char à l'aphorisme pour illustrer ce goût pour l'unique et pour l'absolu sur le plan de la création poétique.
"Notre voix court de l’un à l’autre, mais chaque avenue, chaque treille, chaque fourré, la tire à lui, la retient, l’interroge. Tout est prétexte à la ralentir". Engagé dans les maquis et refusant toute publication pendant la durée de la guerre, René Char semblait entériner l’incompatibilité entre l’action sur le terrain et l’action par la poésie, "dérisoirement insuffisante". La lecture approfondie de "Fureur et Mystère" incite cependant à nuancer de telles affirmations. Les questions abordées au fil des articles permettent de cerner les caractéristiques d’une poésie résistante qui refuse de se dire "poésie de la Résistance. "Il y est question notamment des relations entre l’action et le verbe, du recours au silence poétique et à l’obscurité, du choix des formes, du rôle joué par la figure de Sade. Souvent, dans l'histoire de la poésie, la double exigence de l'esthétique et de l'éthique a été ainsi réunie en une seule et même exigence. Mais cette affirmation unifiante a parfois abouti au sacrifice de l'une ou de l'autre exigence. Soit que l'engagement du poète monopolise sa vision jusqu'à lui faire croire que la beauté, nécessairement, suivra la fidélité, soit qu'orgueilleusement il réduise l'éthique à l'esthétique, le poème devenant la totalité de son engagement. Chez Char, les deux exigences sont maintenues dans une tension dialectique qui force le poète à une expansion constante de son être. Le donné est accepté pour ce qu'il est, y compris toutes ses laideurs qui sont sans doute les courbes mêmes de la volonté poétique jaillie d'elles comme leur négation. Toute expérience n'en est que plus pleinement vécue. Aborder la vie et ses émotions en littérateur n'avance en rien la littérature. Fraternelle, la poésie de René Char l'est parce qu'il vit la fraternité et non parce qu'il l'aurait choisie comme sujet et ambiance de sa poésie. Mais la vie en expansion, c'est déjà chez René Char l'expansion de la parole telle que la passerelle de l'artifice s'avère rapidement superflue. On est tenté de penser qu'aux yeux du poète une insuffisance dans l'expression pourrait bien provenir, chez ceux qui cherchent la poésie sans la trouver, d'une insuffisance de vie. L'idéal serait que tout poème fût cela, en effet. Mais les grands poèmes sont ceux de "l'instant de la déchirure", alors que la parole cesse d'être simplement le contenant de la réalité et du songe et le lieu de leur affrontement, et qu'elle devient elle-même poème, alors qu'en dehors de ces moments privilégiés elle avait simplement "penché pour le poème." Quels sont ces moments heureux de la création ? Il se pourrait que ce soient simplement les moments malheureux de la vie et que "l'instant de la déchirure" par laquelle la vie fait irruption dans le poème soit aussi instantde déchirure pour l'âme. Et ne s'agirait-il pas, en fait, de la même déchirure ? "Etre poète, c'est avoir de l'appétit pour un malaise dont la consommation, parmi les tourbillons de la vie, provoque, au moment de la fin, la félicité."
"Tiens vis-à-vis des autres ce que tu t'es promis à toi seul. Là est ton contrat. La lucidité est la douleur la plus proche du soleil. Les arbres ne voyagent que par leur bruit". Cet emprisonnement du vécu l'éternisait sans l'idéaliser. René Char portait trop de respect et d'amour à la vie pour vouloir lui conférer une beauté autre que celle qu'elle possède en étant exactement, et souverainement, elle-même. Ainsi, le poème ne saurait fournir au poète l'occasion de vivre une expérience substituée à celle qu'en fait il n'a pas vécue. Le poème, dans ce sens, est véhicule d'inachèvement plutôt que de perfection: " Magicien de l'insécurité, le poète n'a que des satisfactions adoptives. Cendre toujours inachevée." Nous voyons là une des raisons pour lesquelles René Char a dépassé le surréalisme. L'imprévu lui-même peut devenir prévisible. Habitué à voir s'entrechoquer des images inattendues, le lecteur pourrait finir par considérer l'inattendu lui-même comme un procédé. Est-ce à dire que Char ne se soucie pas de l'expression poétique ? Tout au contraire. C'est parce qu'il s'en soucie au plus haut point qu'il se refuse à s'installer dans une forme poétique et dans une imagerie éprouvées une fois pour toutes. Que le poème doive être une réussite sonore, avec tout ce que cela comporte d'harmonie et de puissance suggestive, cela va de soi aux yeux de René Char. Sans ces qualités, pas de véritable poésie, pas de poème, tout simplement. Un poème ne mérite son nom qu'à force de risques. Char ne parle pas de littérature engagée; il ne connaît d'autre parole qu'engagée, dans une vie qui l'est également. Pour lui, écrire se définit à tout moment comme "l'acte poignant et si grave d'écrire quand l'angoisse se soulève sur un coude pour observer et que notre bonheur s'engage nu dans levent du chemin." N'est-ce pas là l'image même de la création devant l'absurde telle que la conçoit Camus ? C'est de Sisyphe que Char nous parle lorsqu'il parde de la condition du poète. Or Sisyphe n'est grand que parce qu'il est menacé. La création absurde telle que nous la vivons au XXIème siècle diffère des notions plus anciennes de la création surtout par la lucidité inhérente, selon elle, au regard du créateur. Cette lucidité a pour revers l'angoisse, et la poésie moderne connaît nul bonheur qui n'ait pour témoin l'œil fixe de l'angoisse. C'est là son inconfort. Impossible de s'endormir. Le poète connaît la solitude dans la mesure où nul autre ne s'aventure aussi loin que lui dans la connaissance de l'instable. Car à ce degré solitaire de conscience et de lucidité le poète, plus que jamais, retrouve autrui. La poésie est "commune présence", et "le poème est toujours marié à quelqu'un."
"Nous vivons avec quelques arpents de passé, les gais mensonges du présent et la cascade furieuse de l'avenir. Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux". Le silence est un acte poétique à part entière. La parole doit être laissée un moment en suspens avant d’être relayée par l’action. La poésie de Char est aux antipodes de celle d’Aragon, épopée, "bel canto" ou "carmen." Si le silence et la "parole entravée" sont constitutifs d’une certaine poésie moderne, chez Char ils témoignent d’une violence consentie pour échapper à la rhétorique et à la gratuité des images. Le silence est résistance contre la propagande nazie, mais aussi contre le bavardage littéraire. Aucun culte de l’ineffable toutefois dans l’écriture de Char. Le silence est le préalable d’une parole authentique, la poésie est le "non encore formulé", le refus de la forme figée. La poésie est parole d’enfance, parole émergente. La "voix d’encre" ne parle jamais qu’à "l’asymptote du silence." Char indéniablement fuit le style "cocardier." Le poème en prose est allégé malgré la gravité du propos. Les nombreuses occurrences du motif de l’apesanteur traduisent le refus de toute morale édictée, au nom d’une conception nietzschéenne de la liberté. N’obéissant qu’à ses propres règles, cette forme coïncide avec une "morale du soulèvement, de l’autonomie, du dépassement." Les ressources propres à la poésie y atténuent le sérieux de la sentence, tout en maintenant intacte l’énonciation d’une éthique de la révolte. Hostile à toute résolution des contraires, le poème en prose vit de mystère, d’ambiguïté et d’hybridité. Le poème n’est ni plainte, ni consolation, ni charme, ni divertissement, ni maniérisme, ni quête d’un sacré galvaudé, ni rhétorique gratuite. La poésie est un faire qui, travaillant avec la résistance de la langue, produit des "accès de sens" comparables à des "accès de fièvre", fulgurants, aphoristiques. La poésie se fait combattante. Pour porter cette fureur, les mots se font silex, ils sont "repères éblouissants" ou au contraire rêveurs, inquiétants. Lieu d’une expérience resserrée, l’écriture doit être précise et efficace comme les tirs du maquis. Mais elle se déploie aussi en "extension", adoptant toutes les formes et toutes les énonciations possibles. La dureté, les antagonismes, l’insécurité l’emportent. Les métaphores fluides, le lyrisme musical n’y ont pas leur place. "Les Feuillets d’Hypnos", ce sont des notes rapides, intermittentes comme l’action, ajustées à elle, au plus précis, au plus bref. Parallèlement sont revendiquées, dès le texte liminaire, les plus hautes exigences morales. La poésie de Char est solidaire d’une poignée d’hommes réunis dans un paysage bien localisé du Vaucluse, à la fois champ de bataille et refuge. La nature complice se personnifie et souffre. Le poète préconise un engagement "terrestre", sensoriel et païen malgré sa soif d’infini. La présence silencieuse, pure, précaire est exacerbée par l’idée de la finitude. Les villageois, bergers, artisans, vagabonds, cueilleuses de mimosas,"princes" de la terre, sont les défenseurs d’une nature et d’un monde menacés, et le poète est le "conservateur des infinisvisages du vivant." L’homme qui lutte est lucide, assoiffé, espérant indéfiniment, apte à transformer la défaite en victoire.
Œuvres et recueils poétiques:
- "Les Cloches sur le cœur", (1928)
- "Arsenal", (1929)
- "Le Tombeau des secrets", (1930)
- "Ralentir Travaux", (1930)
- "Le Marteau sans maître", (1934)
- "Moulin premier", (1936)
- "Dehors la nuit est gouvernée", (1938)
- "Seuls demeurent", (1945)
- "Feuillets d'Hypnos", (1946)
- "Fureur et Mystère", (1948)
- "Lettera Amorosa", (1953)
- "La Parole en archipel", (1952-1960)
- "Dans la pluie giboyeuse", (1968)
- "Sur la poésie", (1974)
- "Œuvres complètes", (1983 Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade)
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Nathalie la douce ingénue : suite chapitre 6 : Réminiscences
Je ne sais pas si vous croyez au destin, aux vies antérieures et à toutes ces histoires de réminiscences qui font la couverture des magazines. Moi pas. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de me poser des questions. Adolescente, je faisais souvent un rêve étrange. Un rêve de princesse. Mais toutes les histoires qui parlent de princesses ne sont pas toujours des contes de fées.
Il était une fois une princesse trop blême, aux longs cheveux soyeux qui du haut d’une tour, guettait le retour de son seigneur et maître, partit guerroyer. Le château, imposante citadelle juchée au sommet d’un pic vertigineux, dominait toute la plaine, et le chemin escarpé qui y menait n’était guère emprunté par les voyageurs.
La princesse Ysabel n’avait que peu de distractions. Un de ces plus grands plaisirs consistait à monter Coly, un magnifique destrier à la robe grise. Elle aimait le chevaucher des heures durant dans la forêt entourant le domaine. Elle en connaissait tous les secrets. Les sentiers dissimulés qu’empruntaient, dit la légende, les esprits de la forêts. Elfes mutins et fées espiègles, se rendent certains soirs dans une clairière et y dansent des rondes folles au son du violon et de la harpe. Gare au malheureux voyageur qui écoute leurs chants. Ces mélodies aux pouvoirs ensorceleurs et à la beauté romantique exercent, un charme fatal sur les oreilles humaines.
Ysabel aimait aussi, au terme d’une promenade, se rafraîchir au bord d’une cascade et se reposer à l’ombre d’un buisson d’aubépines. Mais par superstition ou par prudence, jamais au grand jamais, elle ne serait restée dans les bois une fois la nuit tombée.
C’est pourquoi Ardabert, le fidèle capitaine des gardes, scrutait avec anxiété par cette chaude fin d’après-midi du mois de juillet, le ciel chargé de nuages sombres. L’orage n’allait pas tarder à éclater et toute la montagne semblait se préparer à la fureur des éléments.
Ysabel au cours de sa promenade avait suivi le cours d’un torrent qui serpentait au creux d’un frais vallon. Son cheval avançait d’un pas vif et assuré. Ysabel lui avait lâché la bride afin de lui permettre de choisir son chemin dans les passages caillouteux. Elle voulait rejoindre un petit lac situé plus haut dans la montagne. Les jours de grande chaleur elle avait coutume de s’y rafraîchir. Des genêts dorés se dressaient par endroits devant les flancs de Coly, et caressaient au passage les mollets de la princesse.
Le murmure de l’eau, les chants d’oiseau étaient les seuls bruits perceptibles. Ces moments de quiétude remplissaient le cœur de la princesse de bonheur. Des sapins centenaires ombrageaient le sentier et, leur odeur mélangé à la sueur du cheval et à son propre parfum, lui montaient doucement à la tête.
Elle se promit de se rappeler ces senteurs lorsque l’hiver venu, elle sera cloîtrée au château, auprès d’un grand feu de bois crépitant dans l’immense cheminée. Imperceptiblement elle frissonna. Que les hivers étaient longs et pénibles dans cette forteresse glaciale. Qu’il serait doux de passer cette saison dans la vallée au climat clément.
Mais son mari Ygor, seigneur et maître du comté ne voulait en aucun cas quitter son fief situé sur ce pic d’aigle imprenable.
Ygor, comme son souvenir lui paraissait lointain. Mariée à 16 ans, elle avait dû renoncer à la douceur d’un palais vénitien où les fêtes se succédaient, et à un père attentionné qui lui passait le moindre de ses caprices. Otage d’une union forcée, elle s’était retrouvée toute tremblante dans les bras d’Ygor. Fier guerrier, bon chasseur, mais si peu au fait des rêves d’une princesse de sang royal.
Aujourd’hui âgée de 20 printemps, elle ne s’estimait pas malheureuse. Ygor était un bel homme, grand, bien bâti. Malgré sa nature frustre et sauvage, il n’en était pas moins un bon mari. Ses étreintes passionnées, si elles n’avaient pas encore réussies à lui donner à ce jour ce fils tant désiré, lui avaient pourtant révélé un monde de plaisirs insoupçonnés. A cette pensée, elle sentit une douce chaleur envahir le creux de ses reins. Elle profita adroitement des mouvements du cheval pour prolonger ce moment. L’ascension touchait à sa fin. Au détour du sentier, elle aperçut le lac aux couleurs d’émeraude, qui resplendissait dans son écran de verdure. Impatient, le cheval pressa l’allure désireux de se désaltérer.
La vue sur la vallée était d’une beauté saisissante. Quelques rares bergers habitaient l’été la montagne, et les troupeaux de moutons s’égrenaient sur les versants abrupts. Des clochettes, accrochées au cou des bêtes annonçaient de loin leur présence. Le berger n’étant jamais très éloigné, Ysabel aimait aller saluer ces hommes, rudes mais honnêtes, qui la traitaient avec tout le respect dû à son rang. Mais nul bruit de clochettes ne tintait dans le lointain. Elle était seule.
Arrivée au bord du lac, elle sauta avec agilité au bas de sa monture. Après s’être déchaussée, elle courut dans l’eau, éclaboussant sa robe et poussant de petits cris de joie. Prise d’un désir soudain, elle se dévêtit et se jeta à l’eau, nue. Elle nagea dans l’eau fraîche.
Toute à son bonheur, elle ne s’était pas aperçue que tapis derrière un rocher, deux hommes épiaient le moindre de ses gestes.
A pas de loup, les inconnus s’approchèrent de l’endroit où Ysabel avait déposé ses vêtements. Cachés par les joncs, ils la guettèrent à sa sortie de l’eau et à l’instant où ruisselante, elle voulut attraper sa robe, ils la coiffèrent d’un sac de toile et la ceinturèrent. Elle hurla, mais le sac fut resserré et les cris s’étouffèrent dans sa gorge.
Rapidement, elle fut entraînée par ses ravisseurs derrière un des rochers bordant le lac.
« Allons ma belle cesse de gigoter où je t’embroche avec mon épée. »
La voix lui parvenait assourdie.
Une autre voix s’éleva.
« Par tous les diables, la pêche a été fameuse quelle jolie prise dans nos filets »
« Je vous en supplie laissez moi partir » la voix d’Ysabel était faible.
« Cesse donc de geindre comme une pucelle effarouchée, on va te sortir de ta nasse. Mais n’essaie pas de nous jouer un mauvais tour sinon… »
Et dénouant le sac d’un coup sec, ils la libérèrent du noir dans lequel elle se trouvait plongée. La clarté du soleil lui faisait cligner les paupières, et elle mit quelques instants avant de pouvoir les distinguer.
Elle détailla ses ravisseurs. Leurs visages étaient menaçants. Tous les deux mal rasés, à la chevelure hirsute. L’un était grand et anguleux, l’autre trapu. Vêtus d’habits de toile grossiers, de hauts de côtes dépareillés, et de bottes de cuir usés. Ils n’avaient pas dû changer de vêtements depuis longtemps. De courtes épées pendaient le long de leurs cuisses musclées. Celui qui paraissait être le chef tenait un fouet à la main. Certainement des soldats déserteurs devenus brigands ou mercenaires pensa Ysabel.
Soudain elle réalisa qu’elle était nue, s’offrant à leur regard. Pudiquement, elle cacha ses seins et son sexe.
« Messires laissez moi me vêtir. Une gente dame ne peut être surprise ainsi. »
dit-elle d’une voix mal assurée.
« Certainement pas coquine, si tu ne veux pas goûter de la lanière de mon fouet tu vas ôter tes mains de là. » La voix était menaçante.
« Messires je vous en conjure, épargnez moi cette honte. Mon seigneur vous comblera de présents. Je l’assurerai que vous m’avez sauvé d’un grand péril. Mais il vous tuera, si vous attentez à mon honneur. »
La réponse fut cinglante.
« Drôle de princesse que voilà. Je ne vois qu’une femelle lubrique qui a le feu au croupion. Tu as dû te plonger dans ce lac pour refroidir tes ardeurs. »
A ces paroles, le deuxième homme se mit à rire bruyamment.
« Je sais que j’ai mal agis en me baignant nue mais.. »
« Assez parlé. Allons, dépêche-toi catin où je te fouette… »
Dans un sifflement strident le fouet s’éleva dans les airs et cingla les chevilles de la princesse.
« Non pitié, je suis à votre merci. N’avez-vous aucun sens de la chevalerie ? »
« Assez, obéis où tu vas goûter de mon fouet »
Et un nouveau coup ponctua ses paroles.
Ysabel sentit les larmes monter à ses yeux, et d’une voix entrecoupée de sanglots elle reprit.
« D’accord, d’accord messires, j’ôte mes mains. »
et joignant le geste à la parole, elle dévoila son corps à ses deux bourreaux.
Elle est d’une grande beauté, sa peau a la pâleur du lait. Ses seins fermes aux formes harmonieuses sont un véritable appel à l’amour.
« Voilà qui est mieux ma belle, tu vas obéir à présent »
« Que dois-je faire ? »
« Ce n’est pas à toi de poser des questions, dévergondée, contente-toi d’obéir et sans traîner. »
Et dans un geste menaçant il releva son fouet.
« Non arrêtez. J’obéis » cria Ysabel.
« Voyons si tu as compris, catin, approche toi de mon compagnon et quoiqu’il te fasse, ne bouge pas »
Ysabel fit prudemment quelques pas vers l’homme qui la détaillait l’œil salace.
Tremblante, elle s’arrêta à distance respectable de l’inconnu et baissa les yeux. Pudiquement, elle serrait ses cuisses, sa toison blonde dissimulait maladroitement ses trésors. Ses longs cheveux blonds recouvraient en partie sa poitrine.
D’une main malhabile, le brigand entreprit de palper son corps d’albâtre. Avidement, il s’empara de ses seins, magnifiques présents aux douces courbures et à la douceur satinée. Il les malaxa sans délicatesse, arrachant une grimace de douleur à Ysabel. Sursautant sous ce contact brutal, tout son corps s’est raidi. Toutefois prudente elle ne fit aucun geste pour échapper à ces attouchements.
Subrepticement, le deuxième homme se glissa derrière elle, et saisissant sa chevelure, il tira d’un coup sec. Sa tête se renversa en arrière et son corps se ploya vers lui. De surprise, un cri s’échappa de sa bouche, et le traître en profita pour y glisser sa langue, fouillant sa bouche.
Il rit de l’avoir ainsi forcée et desserra un peu son étreinte.
« Te voilà moins fière. Ton seigneur ne devrait pas te laisser sortir sans ceinture de chasteté. »
La cambrure d’Ysabel donna des idées à l’autre compère.
D’un geste sûr, sa main se glissa entre les cuisses de la belle, là ou la peau si douce mène au délicieux sillon. Forçant le passage, ses doigts rugueux entreprirent de se frayer un chemin vers sa fente.
« Non, Non pitié » réussit-elle à articuler, tout en déglutissant avec peine.
Mais l’infâme renégat accentua sa pression, et Ysabel ne put résister. Sans ménagement les doigts fureteurs franchirent le doux rempart de son intimité pour s’enfouir en elle.
Arrivée à ce moment de l’histoire, invariablement je me réveillais en sursaut.
Bizarrement j’étais excitée, terriblement excitée.
Je ne savais pas qu’un jour, je vivrais une aventure ressemblant étrangement à celle de la princesse.
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Nathalie la douce ingénue : suite chapitre 5
CHAPITRE 5 : L’ETUDE DE MAITRE JULIAN
Maître Julian m’accueillit avec un café bien chaud. Cette attention me plut. La journée passa très rapidement et fort agréablement. Le travail était varié et intéressant. Au cours de la journée il se montra prévenant, attentif et il ne fit aucune allusion à ce qui s’était passé entre nous. Pour un peu j’aurais douté que tout ceci ne soit passé ailleurs que dans ma tête. Vint le soir et le cours d’anglais. J’étais tendue et mal à l’aise. Cette fois Maître Julian n’attendit même pas un prétexte pour me punir. Il exigea que je lui remette mon slip et que je soulève ma jupe. Tremblante j’obéis. Il put constater que j’étais épilée selon ses désirs. Satisfait, il me fit signe d’approcher. Je me raidis sous la caresse de ses doigts et lui en voulut de sa précipitation. Il m’examina attentivement comme s’il découvrait mon sexe. Visiblement il appréciait ma totale nudité et il s’amusa à pincer mes lèvres offertes.
Puis il me fit asseoir jambes écartées, jupe relevée et commença le cours d’anglais jetant de fréquents coups d’œil à l’agréable spectacle de ma chatte imberbe. J’étais troublée et du coup moins attentive et il lui fut facile de me prendre en défaut. Consciencieusement, il comptait les fautes que je commettais. Arrivé à dix il se leva chercha un objet le garda caché dans la paume de sa main et se dirigea vers moi.
« Debout»
J’obéis promptement, comme si j’attendais cet ordre depuis le matin.
« Déshabille-toi »
Je commençais par ôter mon chemisier et mon soutien-gorge et mes deux seins apparurent. D’un mouvement de la main il les effleura, les titillant légèrement pour en faire saillir les pointes.
Puis j’ôtais ma jupe et il m’intima l’ordre d’écarter les jambes. J’étais offerte et pourtant pudique. Belle et désirable devant mon tourmenteur. Je lui offris ma bouche. Tout en m’embrassant tendrement il saisit la pointe de mon sein et d’un mouvement rapide il y accrocha une pince. Je criais de surprise. Une légère douleur irradiait mon téton. Je tendis la main vers ma poitrine mais il me ramena les coudes derrière le dos. Et le cours reprit. A ma vingtième faute je fus à nouveau récompensée à sa manière ! D’une pince à l’autre sein. Puis aux fautes suivantes il m’accrocha une pince à chaque lèvre de mon sexe. Le poids les étira de manière impudique. Petit à petit la simple sensation de gêne provenant des pincements à ces endroits si sensibles faisait place à de la souffrance. Je protestais faiblement, n’osant pas ouvertement lui demander de les ôter. Compatissant, il m’embrassa et me caressa, mais il les laissa en place. Cette douleur irradiait tout mon corps en même temps qu’une une douce chaleur m’envahissait et rendait cette épreuve supportable dans l’attente de la délivrance.
Il prit la parole d’une voix douce mais ferme.
« A quatre pattes »
Je pris la position et les pinces étiraient tétons et lèvres vers le bas en remuant au moindre de mes gestes.
« Jambes et mains bien écartées »
J’obéis aussitôt
« Fesses en l’air »
Je me cambrais dans cette position dévoilant mon intimité. Mes fesses tendues, les deux globes bien dessinés ne semblaient attendre qu’une caresse pour s’animer. Je me sentais vulnérable, comme une petite fille qui va être punie pour des bêtises. A cette pensée un frisson involontaire parcourut mes reins.
« Bouche entrouverte, tu seras obéissante n’est ce pas ? »
« Oh oui Monsieur » répondis-je d’une voix faible.
« Ferme les yeux »
Maître Julian n’avait pas haussé le ton, mais les intonations avaient changé.
La menace à peine voilée me fit abaisser les paupières et retenir ma respiration. Troublée je ne bougeais plus dans l’attente.
Je perçus la présence d’un objet quelques instants avant qu’il ne s’attarde sur les courbes de mon corps. Une cravache qui descendit lentement, pour se poser sur mes mamelons. Elle les agita rapidement à tour de tôle et fit bouger les pinces. Je serrais les dents. Puis continuant son exploration elle s’insinua dans la raie des fesses, s’attarda sur mon sexe humide, et le quitta comme à regret. Sa main me mit un bandeau sur les yeux, et il fixa une chaînette reliant les pinces accrochées à mes seins. Une courte laisse y était accrochée et je me sentis tirée en avant. Docilement je me mis en marche pour une promenade peu ordinaire.
J’avais l’impression de marcher depuis des heures. Mes genoux et mes coudes étaient douloureux. Il prenait un malin plaisir à accélérer et à ralentir le pas, en tirant sur la laisse. Mes seins étaient devenus hypersensibles. J’appris à devancer ses ordres, mes sens aux aguets. Tout mon corps prêt à bondir et à se plier aux positions les plus insolites qu’il m’enseigna.
Apparemment satisfait de ma bonne volonté, je le sentis se placer derrière moi et il me prit dans cette position. Il me fît l’amour tout en tirant sur la chaînette pour tendre mes seins. Aussi étrange que cela puisse paraître je jouis, une jouissance animale.
Lorsqu’il retira les pinces, le sang refluant vers les extrémités provoqua une douleur violente et insupportable. Je hurlais. Il me prit dans ses bras dans un geste protecteur, me consola, et me félicita d’avoir supporté cette épreuve.
Le lendemain était le premier jour où je retrouvais mes camarades de classe. Cela me parut presque irréel de reprendre normalement les cours et de rire avec Valérie. Elle remarqua immédiatement certains changements en moi. Déjà ma tenue. Celle-ci était plus soignée, merci Mademoiselle, mais aussi dans mon attitude. J’avais mûri. Elle ne cessait de me questionner mais je ne voulus rien lui dévoiler. Elle gardait son insouciance et je me dis qu’elle avait finalement bien de la chance. Huit jours passèrent ainsi. Mon éducation continuait à son rythme et je commençais doucement à l’apprécier. C’est alors que tout bascula.
Ce soir là j’étais tranquillement chez moi, une soirée cocooning. J’étais devenue casanière, sortant et recevant peu. J’avais largué mon petit ami le trouvant fade et de plus il devenait terriblement jaloux, s’apercevant de ma transformation et devinant les bouleversements de ma vie.
Je regardais la télé lorsqu’un coup de sonnette me fit sursauter. Je me levais à contre cœur, bien décidée à chasser l’intrus qui osait me déranger en ce début de soirée. C'était Valérie qui se tenait devant ma porte. Elle avait l’air effondrée et je n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche qu’elle se jeta dans mes bras en pleurant. Je la fis entrer et elle me raconta tout.
Son employeur, possédait plusieurs commerces florissants. Il n’était que rarement présent et avait tendance à la laisser agir à sa guise. Cette situation n’était pas pour lui déplaire et elle travaillait sans trop se fatiguer. Son boulot consistait essentiellement à de la vérification comptable. Etablir les bons de commande, éditer les factures, rien de très passionnant...
Et aujourd’hui elle avait commis une grave erreur dans la facturation et sa faute allait avoir des conséquences financières. Son patron l’avait convoqué à la fin de la journée et voulait la renvoyer séance tenante. Il téléphona devant elle à Mademoiselle Pinbal pour l’informer de sa décision. A sa grande surprise, celle-ci lui demanda de ne rien entreprendre avant sa venue et de l’attendre. Effectivement quelques minutes après elle arriva, déboulant comme une tornade dans le bureau. D’un rapide coup d’œil elle jugea la situation : Valérie pleurait à chaudes larmes et son employeur tournait en rond furieux. Prudemment, elle fit sortir Valérie pour s’entretenir en tête-à-tête avec le directeur et après des minutes qui parurent interminables, Valérie fut invitée à les rejoindre dans le bureau. La situation était toujours tendue. Mademoiselle la gronda d’une voix forte.
« C’est grave Valérie, par votre faute vous avez fait perdre de l’argent à la société, beaucoup d’argent»
Valérie pleurnicha de plus belle.
« Je comprends tout à fait la réaction de Monsieur Ernest. Vous méritez d’être renvoyée. Toutefois par égard aux bonnes relations que nous entretenons depuis de longues années il veut bien passer l’éponge »
« C’est vrai ? » s’exclama Valérie pleine d’espoir.
« Oui mais tu comprendras que tu dois payer pour ta faute. Pour que cela te serve de leçon » reprit Mademoiselle d’une voix posée.
« Je ferais très attention. Cela ne se reproduira plus » dit Valérie.
« Je l’espère bien mais en attendant, tu vas quand même être punie. Ici même et tout de suite. Es-tu d’accord ? »
« Oui mais.. »
« C’est oui ou non. Décide-toi. Vite »
Et Valérie prononça un timide oui.
Je devinais la suite des événements, cela ressemblait si étrangement à mon histoire.
Effectivement Mademoiselle lui ordonna de se lever et de se pencher en avant. Elle obéit, non sans essayer une dernière fois de parlementer. Mais les arguments de Mademoiselle étaient imparables. Que représentait une petite fessée face à un renvoi ? Etait-elle trop orgueilleuse pour obéir ? Elle se résigna et se pencha en avant saisit les montants du fauteuil dans lequel Monsieur Ernest avait pris place. Elle n’eut pas le temps de réaliser que déjà Mademoiselle l’avait déculottée et elle reçut une longue fessée de ses mains.
Bien entendu, Monsieur Ernest ne resta pas inactif. D’un geste vif il l’attrapa par les cheveux et ouvrant sa braguette il lui glissa son sexe dressé dans sa bouche. Valérie tenta bien de se dérober mais rien n’y fit. Monsieur Ernest la fit le sucer au rythme de la fessée que lui administrait Mademoiselle. Il jouit rapidement et elle dut avaler sa semence jusqu’à la dernière goutte. Elle s’enfuit honteuse du bureau. Tout d’abord elle ne sut pas quelle attitude adopter. Révoltée, elle voulut immédiatement dénoncer son employeur à la police, mais son erreur de facturation et les conséquences financières lui revinrent en mémoire et calmèrent ses velléités de vengeance. Prise d’une inspiration soudaine, elle courut chez moi pour me demander mon avis. Bien évidemment j’étais très mal placée pour la conseiller. Que pouvais-je lui dire moi qui vivait une situation analogue ? Je lui devais la vérité.
Je séchais ses larmes et je lui racontais mon histoire. Elle m’écouta incrédule. Ce fut une drôle de soirée. Nous étions tour à tour indignées, furieuses, résignées.
Des sentiments contradictoires occupaient notre esprit. Pour ma part je dus bien l’avouer, je trouvais des avantages à ma situation. Mon patron était séduisant, prévenant et généreux. Et je n’étais pas loin de là insensible à son charme. Elle même ne savait trop que penser et partant du principe que la nuit porte conseil, nous décidâmes de nous mettre au dodo.
Au moment du coucher, elle découvrit d’un air étonné mon sexe rasé. D’un doigt malhabile elle l’effleura et nous nous caressâmes, innocemment. Nous avions toutes les deux besoin de câlins et de douceurs et nous avions tant d’amour à donner. Lorsque nos jeunes corps furent rassasiés, nous nous endormîmes, épuisées dans les bras l’une de l’autre.
Le lendemain, dès notre arrivée à l’école, elle fut convoquée par Mademoiselle Pinbal et je ne la revis pas de la journée, mais je connaissais le déroulement de celle-ci. Je ne savais trop si je devais être triste ou contente de savoir que nous étions une fois de plus réunies et complices. Je regardais mes camarades d’un autre œil. J’avais bien remarqué que nous étions moins nombreuses. Combien parmi elles étaient tombées dans le même piège que Valérie et moi ? Je craignais de connaître la réponse. Naïvement, j’avais mis ces abandons sur le compte de la difficulté de trouver un employeur et sur les cours qui devenaient de plus en plus difficiles. Pourtant tout comme nous, les douze élèves restantes semblaient vouloir continuer. Notre façon de nous exprimer et nos tenues avaient évolué et nous ressemblions de plus en plus à des adultes. Nous avions découvert leur monde et perdu au passage une grande partie de notre innocence.
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Je retire ma main de son antre tout en lui frottant le clitoris qui était gonflé de désir et d’envie, puis elle prit son gode XXL et me le tendis.
Je compris qu'elle n'en avait pas assez et qu'elle en voulait plus, et je ne me fis pas prier pour lui donner du plaisir. Je lui enfonçai sans mal dans sa petite chatte et commençai des allers-retours. De l'autre main, je lui donnai des claques sur les fesses qui commencèrent à prendre une belle couleur.
Ensuite, je m'approchai d'elle et lui dis : "Je ne vais pas te prendre, j'ai juste envie de te voir jouir comme une folle." Je mis plus d'ardeur à l'intérieur de son sexe, et étonnamment, elle se mit à squirter, ce que j'adore et qui m'a excité encore plus. Lorsqu'elle me dit : "Je suis une petite fontaine," avec un sourire qui me satisfait en pensant au plaisir que je lui fais ressentir, j'ai été agréablement surpris.
Je suis très vicieux, alors je lui demandai de s'allonger sur le dos et entrepris de la faire ruisseler en mettant ma main sur son cou, qu'elle prit avec ses deux mains pour ressentir mon étranglement.
C'est à ce moment-là que je me suis dit que c'était elle avec qui je voulais m'amuser, car rien ne l'arrêtait, et ce côté masochiste me donnait du plaisir à faire ressortir mon sadisme, ce que j'ai rarement l'occasion de faire.
Ensuite, je la regardai jouir et gicler sur le lit et la moquette, c'était vraiment sublime et si excitant de voir un si joli visage d'ange se transformer en une si belle diablesse. Il ne faut pas se fier aux apparences. Nous nous arrêtâmes pour nous désaltérer, moi avec mon jus de fruit et elle avec son eau, et nous avons pris le temps de discuter de ce moment et d'autres.
Cependant, ce n'était pas la fin de notre rendez-vous, car nous avons continué la session encore plus intensément avec la cravache, le paddle, le martinet. Malgré mes paroles disant que je ne la prendrais pas sexuellement, elle entreprit de me défaire la ceinture, donc j'ai retiré mon pantalon et m'en suis servi sur ses fesses.
N'ayant pas fait de test hiv, et bien que je sache que je n'ai pas de maladie, pour sa sécurité, elle ne m'a pas sucé, mais elle a entrepris de me masturber avec désir en me regardant droit dans les yeux.
J'ai joui sur sa poitrine, quel plaisir de la voir souillée de mon sperme, qu'elle a pris en photo en me demandant l'autorisation, ce que je lui ai donné en cadeau pour le plaisir qu'elle m'a offert.
Nous avons passé deux heures ensemble à rire, à jouir et à prendre plaisir à chaque instant. Nous prévoyons de nous revoir pour continuer d'explorer ensemble de nouvelles pratiques, une relation de jeu S/M sans lien sentimental, juste des moments sexuels et des impacts.
Notamment qu'à ce jour, la balançoire n'a pas été utilisée, et je lui prévois d'autres pratiques que nous envisageons déjà de mettre en place.
Merci d'avoir lu mon récit, qui est le récit de ma réalité du moment que j'ai passé avec une diablesse qui se prénomme Vendeta.
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"La terre est bleue comme une orange. Jamais une erreur les mots ne mentent pas". "Il y a des mots qui font vivre et ce sont des mots innocents. Le mot chaleur, le mot confiance, amour, justice et le mot liberté. Le mot enfant et le mot gentillesse". Paul Éluard est le nom de plume du poète français Eugène Émile Paul Grindel (1895-1952), un des fondateurs du surréalisme, mouvement de révolte et de rupture. Son lyrisme s’épanche grâce à la poésie involontaire découlant du songe et de l’imaginaire sans toutefois perdre son honnêteté. Sa force poétique associe le secret et la simplicité. Sa poésie devient engagée: son devoir, celui de tout poète selon lui est de s’enfoncer dans la vie des hommes. Ses images spontanées s’expriment dans une équivalence rythmique et soutiennent cet engagement. L'année où il compose à Saint-Tropez le conte pour enfants "Grain-d'Aile", avec Jacqueline Duhême, est son annus mirabilis. Paul Éluard publie "La Jarre peut-elle être plus belle que l'eau ?", "Le Phénix", "Le Visage de la paix" et "Pouvoir tout dire." Il meurt l'année suivante, d'un arrêt du cœur, le 18 novembre 1952, à son domicile de Charenton, aux portes de Paris. Il avait cinquante-six ans. Son premier biographe soulignait: "Voici un poète qui se présente à nous avec une œuvre d'apparence légère, composée de poèmes courts pour la plupart, écrits avec des mots familiers et dont les images sont parfois la simplicité même." Plus que tout autre, Éluard fut le poète de la liberté, de l'amour passionné et de la Résistance. Ses poèmes sont marqués pour la plupart par une fraîcheur naïve, une simplicité juvénile qui ont toujours séduit les lecteurs. Les titres de ses principaux recueils en témoignent: "Mourir de ne pas mourir" (1924), dont le titre a été inspiré par Thérèse d'Avila, "Capitale de la douleur" (1926), "L'Amour, la poésie" (1929), "La Vie immédiate" (1932), "Cours naturel" (1938), "Le temps déborde" (1947). "La nuit n'est jamais complète, il y a toujours puisque je le dis, puisque je l'affirme au bout du chagrin une fenêtre ouverte". Marqué par Rimbaud, influencé par le comte de Lautréamont, il a su, en vers et en rimes, transfigurer l'amour et ses valeurs subversives. Souvenons-nous de son poème le plus universellement célèbre, "Liberté", publié en 1942. D'abord intitulé "Une seule pensée et adressé à la femme aimée", il en fera un hymne à cette liberté chérie et alors meurtrie, dont on rappellera le premier des vingt-et-un quatrains qui le composent. "Sur mes cahiers d'écolier, sur mon pupitre et les arbres, sur le sable, sur la neige, j'écris ton nom". Poète de la Résistance intérieure, on lui doit également l'initiative de l'anthologie "L'Honneur des poètes", publiée clandestinement en juillet 1943, et réunissant Aragon, Desnos, Ponge, et Tardieu. Éluard avait fait sienne la revendication inflexible de Lautréamont: "La poésie doit être faite par tous, non par un", qui deviendra, dans sa bouche, "la poésie doit avoir pour but la vérité pratique." Dès lors, le poète quittera les cimes et les nuages pour devenir "celui qui inspire, bien plus que celui qui est inspiré." Depuis, la Terre peut être "bleue comme une orange mais jamais une erreur, les mots ne mentent pas."
"Une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, désir à combler faim à satisfaire". Trop longtemps confondu avec celui d'un enfant exemplaire du XXème siècle, l'itinéraire de Paul Éluard est pourtant vraiment unique: gravement malade dès son adolescence, cet homme qui ne savait pas dire non, pour peu que l'enjeu fût de poésie, de fraternité ou d'amour, brûla sa vie sans souci d'économie d'aucune sorte. Poète et intellectuel d'un âge oublié où les mots se mesuraient aux armes, Éluard a peut-être vaincu l'oubli parce qu'il célébra aussi la beauté simple et lumineuse, sensuelle et pure, de l'union amoureuse. Enfant unique d'un comptable et d'une couturière de Saint-Denis, dans la banlieue parisienne, Eugène Émile Paul Grindel, qui choisit en littérature le nom de sa grand-mère maternelle, connut rapidement une enfance choyée et heureuse. Le succès de son père dans des affaires immobilières lui permit très tôt de passer des vacances en Suisse, d'aller apprendre l'anglais à Southampton, bientôt de se soigner dans le sanatorium de Davos, en Suisse, lorsqu'il fut atteint de tuberculose pulmonaire en 1912. Bien plus tard, à la mort de son père, Éluard hérita d'une véritable fortune, qu'il dépensa très vite en voyages, en œuvres d'art, en mode de vie enfin, loin de toute volonté de posséder quoi que ce fût d'une manière définitive. S'il faut rappeler ces réalités, c'est que toute une hagiographie, communiste d'inspiration, a longtemps présenté le poète de Saint-Denis comme un prolétaire que ses origines devaient forcément conduire aux engagements futurs, alors que ces engagements vinrent d'une réflexion et surtout d'une certaine pratique de la poésie. En réalité, Paul Éluard était loin de toutes ces considérations. "Un cœur généreux, une main tendue une main ouverte, des yeux attentifs, une vie la vie à se partager". Au cours de son séjour forcé au sanatorium de Davos, Éluard lit beaucoup, compose ses premiers poèmes et publie à son retour à Paris quelques textes en prose, "Dialogue des inutiles", préfacés par le premier amour fou de sa vie, Helena Dimitrievnia Diakonova, surnommée Gala. Il l'a rencontrée au sana. Par-delà la guerre et sa mobilisation, rendue particulièrement dangereuse par sa santé fragile, Éluard entretient avec la jeune femme une correspondance passionnée. Il épouse Gala au cours d'une permission, en février 1917. En juillet 1917 paraît une plaquette de poèmes, le "Devoir et l'Inquiétude", qui évoquent de façon simple et poignante les souffrances des hommes du front. En 1918, ce sont les "Poèmes pour la paix" qui poussent Jean Paulhan, initiateur essentiel et durable pour Éluard, à faire la connaissance du jeune homme. Dès lors tout s'enchaîne: présenté à Breton et à Aragon, Éluard passe par le dadaïsme, manifestations scandaleuses auxquelles, il participe avec joie avec Gala, fonde sa propre revue, "Proverbe", dans laquelle il expérimente les techniques poétiques et les jeux de langage du surréalisme. Il écrit beaucoup. En 1920 "Les Animaux et leurs hommes, les hommes et leurs animaux"; "Les Nécessités de la vie, les Conséquences des rêves", trace de l'intérêt des surréalistes pour la vie nocturne et pour toutes les manifestations qui se placent en dehors de la raison et de la conscience lucide.
"Il n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez-vous. Pleure: les larmes sont les pétales du cœur. Je t’aime pour toutes les femmes que je n’ai pas connues". Devenus inséparables de Simone et André Breton, Éluard et Gala, qui les accompagnent en voyage, rencontrent Ernst à Cologne. Une amitié profonde naît entre Éluard et Ernst, qui écriront ensemble en 1922 les "Malheurs des immortels". À cette époque, où ils habitent à Saint-Brice, près de Montmorency, la maison de Paul et Gala est le rendez-vous de tous les artistes et des poètes qui inventent l'art du premier XXème siècle: Desnos, Ribemont-Dessaignes, Paulhan, Soupault, Aragon, Picabia. Mais malgré cette vie intense et amicale, Éluard traverse une crise personnelle et conjugale assez grave pour qu'il disparaisse littéralement pour un tour du monde d'où il revient à la fin de 1924. À son retour, il s'engage totalement dans le surréalisme, qui vient de se donner avec le "Manifeste des bases théoriques." S'il rédige une quantité de manifestes collectifs, s'il se livre à tous les jeux avec le langage qui visent à en détruire le conformisme et le pouvoir de terreur ou de silence, Éluard écrit aussi, pour lui-même, une œuvre originale. Cette part intime de la poésie éluardienne est particulièrement sensible dans "l'Amour, la poésie", où, sur fond de rechute tuberculeuse, de désespoir de la relation avec Gala, qui le quitte en août 1929 pour vivre avec Salvador Dalí, de crise économique de la Grande Dépression. "Je t’aime pour tous les temps où je n’ai pas vécu. Pour l’odeur du grand large et l’odeur du pain chaud". Au moment où il perd Gala, en plein désespoir, Éluard rencontre René Char et Georges Sadoul, amis pour toujours. Éluard fait bientôt la connaissance de Nush Benz, actrice et chanteuse, sa deuxième merveilleuse compagne, qu'il épouse en 1934. Il n'a pas cessé de militer au sein du mouvement surréaliste ni d'écrire, tantôt avec Breton, tantôt avec Char, des œuvres collectives: "Ralentir travaux", avec Breton et Char", "l'Immaculée Conception" avec Breton, la même année. Plusieurs voyages, une croisière en Méditerranée, un séjour à l'île de Sein, l'amour de Nush font des années 1931-1935 une des périodes les plus heureuses de la vie d'Éluard, malgré la montée du fascisme, malgré son exclusion du particommuniste. Nush, photographiée par Man Ray, modèle préféré de Picasso, devient la véritable égérie de ce groupe qu'on pouvait croire inséparable, mais le Front populaire et la guerre d'Espagne creusent le désaccord avec Breton. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, Éluard a beaucoup agi, jamais il n'a cessé d'être un intellectuel révolutionnaire, beaucoup écrit aussi. "Les Yeux fertiles" (1936) chante les deux faces du mystère bouleversant de la vie, l'amour et la poésie, et célèbrent la "Femme avec laquelle j'ai vécu, femme avec laquelle je vis, femme avec laquelle je vivrai, celle qui met "au monde un corps toujours pareil, le tien", celle en qui vient se mirer la nature. L'année 1936, celle où se tient à Londres l'exposition internationale du surréalisme, Éluard prononce à l'occasion une conférence: "l'Évidencepoétique." S'il y célèbre toujours le surréalisme, qui a travaillé à "réduire les différences qui existent entre les hommes", il appelle l'homme à s'emparer de "tous les trésors aussi bien matériels que spirituels qu'il entasse, depuis toujours, au prix des plus affreuses souffrances, pour un petit nombre de privilégiés aveugles et sourds à tout ce qui constitue la grandeur humaine" ; en même temps, il y définit le poète comme celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré.
"Pour la neige qui fond pour les premières fleurs. Pour les animaux purs que l’homme n’effraie pas. Je t’aime pour aimer." Ni sa mobilisation ni sa semi-clandestinité, à partir de 1942, ne tarirent l'écriture d'Éluard. En 1939, il composa la première partie de "Livre ouvert". En 1941, "Moralité du sommeil et "Sur les pentes inférieures". Ayant demandé sa réinscription au parti communiste clandestin, Éluard choisit de combattre avec ses mots: dans "Poésie et Vérité" paraît le fameux poème "Liberté", dont la diffusion massive par la RAF sur la France occupée fit de lui, un homme traqué, contraint de changer de nom et de changer aussi sans cesse de cache. Comme l'a bien compris Claude Roy, ce poème a fait brutalement d'Éluard, un mythe et pas seulement un type classique de "poète engagé." Éluard, compagnon de cette lutte, déduit la liberté de l'amour et le rêve collectif des foules du monde à travers son expérience personnelle. Dès 1940, des millions d'hommes et de femmes ont été véritablement amoureux de la liberté. Ils ont lu et compris "Liberté" comme on comprend une déclaration d'amour. Chargé de constituer dans la zone nord le Comité national des écrivains, Éluard regroupe autour de la Résistance Vercors, Jean Paulhan, Louis Aragon et Elsa Triolet, Jean Cassou, Jean Tardieu, Robert Desnos, Lise Deharme, et Lucien Scheler. L'activité résistante d'Éluard le conduit encore à consacrer beaucoup de force aux Lettres françaises, le journal de Jacques Decour et Jean Paulhan. Réfugié en Lozère, il publie sous le pseudonyme de Jean du Haut les "Sept Poèmes d'amour en guerre" (1943). "Au Rendez-vous allemand" (1944-1945) bouclera le cycle des poèmes de guerre. "Je t’aime pour toutes les femmes que je n’aime pas. Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu. Sans toi je ne vois rien qu’une étendue déserte." La poésie de guerre d'Éluard est une poésie engagée, vibrante de l'espoir que les coupables seront punis, simple aussi en ce qu'elle porte la parole d'un peuple humilié. En contrepartie, elle court le risque de devenir prêcheuse et partisane. Éluard le savait, qui répondit dans un texte des Poèmes politiques" (1948) à ses amis exigeants qui se détournaient de lui quand il chantait son pays entier comme une rue sans fin. Poésie ininterrompue, dès 1946, avait déjà esquissé ce travail d'autocritique sous la forme d'un dialogue avec l'amante, évoquant tous les risques: celui de la lassitude quotidienne. La figure lumineuse de Nush, son corps gracile écartaient alors cependant le danger. Mais hélas, la mort vint la frapper, en novembre 1946. Elle avait quarante ans. Bouleversé, désespéré, il voulut mourir. Aidé par ses amis, par l'écriture encore, il finit par accepter que Nush ne fût plus là. Ses derniers textes politiques, "Une leçon de morale", ainsi que son activité militante disent ce qu'il espérait de la fraternité. Éluard rencontra son dernier amour, Dominique, qu'il épousa en 1951 et en hommage à laquelle il écrivit son dernier poème d'amour, "le Phénix", l'oiseau magique, semblable au désir qui renaît perpétuellement. Il travaillait à son "Anthologie" sur l'art lorsqu'il mourut d'une crise cardiaque, le 18 novembre 1952. Malgré le clivage commode et largement décrit entre un Éluard surréaliste et un Éluard communiste, il existe une grande unité dans la vision politique et esthétique de ce poète faussement clair. Elle tient dans la volonté de maintenir ensemble ce qu'il est si tentant de séparer, l'amour et la révolution, le couple et la collectivité. Elle exige un incessant mouvement de va-et-vient et de partage, la volonté de concilier l'imaginaire et le réel, car l'imaginaire permet de refuser la stérilité, aussi bien dans la perspective artistique que dans la perspective politique. Le peintre et le poète sont bien de ceux qui donnent à voir. Ils éclairent le monde extérieur mais aussi leur monde intérieur, miroir individuel où l'universel vient se mirer.
Bibliographie et références:
- Nicole Boulestreau, "La poésie de Paul Éluard."
- Marc Dachy, "Dada et les dadaïsmes."
- Jean-Charles Gateau, "Paul Éluard ou le frère voyant."
- Jacques Gaucheron, " Paul Éluard ou la fidélité à la vie."
- Raymond Jean, " Paul Éluard par lui-même."
- Laurent Jenny, "Surréalisme et espace psychique."
- Jean-Claude Mathieu, "Inscriptions et écritures. Leiris, Éluard, Char."
- Michel Murat, "Le surréalisme."
- Louis Parrot, "La poésie de Paul Éluard."
- Marcel Raymond, "De Baudelaire au surréalisme."
- Robert D. Valette, "Paul Éluard."
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"La peinture ne célèbre jamais d'autres énigme que celle de la visibilité. Elle fait obstacle à la vision pour mieux capter l'invisible. Les hommes aiment le merveilleux, de quelque couleur qu'il soit ils courent ça et là, ils s'agitent,se tourmentent pour fuir l'ennui. Ils se précipitent et vont étouffer pour voir une tragédie qui les déchire, quoique bien souvent ils n'y gagnent que de funestes idées. On risque moins avec la peinture le remède est presque toujours plus près du mal". "On devrait toujours s’excuser de parler peinture" écrivait Paul Valéry. Les critiques s’en chargent avec plus ou moins de bonheur, les modestes forment une appréciation nuancée, les polémiques détruisent, les intellectuels ou réputés tels jargonnent. Pierre Igon (1922-2006) lui s’exprimait peu, courtois et très discret il disait simplement "ça se regarde". Par ailleurs il ne donnait pas de titre à ses œuvres, ceux-ci sont souvent ajoutés a posteriori et ne constituent pas pour autant des légendes. Le visuel ne se laisse pas enfermer dans des mots, les réalités plastiques échappent à toute réduction. L’image n’est pas le symbole et le non-figuratif n’est pas la voie royale de l’abstraction. L’aventure de Pierre Igon est ainsi significative d’un parcours générationnel assez classique mais singulier. Quant à l’inspiration. C’est de l’observation aiguë de la nature, ou plutôt de la création qui n’a cessé de féconder ses productions, ses carnets de notes en témoignent: fleurs, plantes, insectes, curiosités géologiques, paysages des Pyrénées et d’ailleurs, qui mériteraient toute notre attention. Cependant à partir de cette vision amoureuse du créé, Pierre Igon ne se contente alors pas d’une transcription réaliste ou naturaliste de ce qu’il perçoit car, au-delà des apparences formelles, il est parmi les peintres qui abstractionnent le réel c’est-à-dire qui passent de l’image au symbole, cet art relève d’un travail progressif de stylisation et d’abstraction. L’objet existe d’abord, l’on en fait un signe ou un symbole, il cesse bientôt de devenir identifiable.Pierre Igon abstrait total ? Non mais plutôt non-figuratif avec le champ presque infini qu’ouvre cette perspective immense, lyrique, attentive au monde, à la création dans ses moindres détails réinterprétés et transfigurés.
"L’art est une abstraction, c’est le moyen de monter vers Dieu en faisant comme notre divin Maître, créer. Le seul réel dans l’art, c’est l’art. L’art, est à l’image de la création. C’est un symbole, tout comme le monde terrestre est un symbole réel du cosmos". Toutefois Pierre Igon ne serait-il pas un romantique moderne tant le sentiment de la nature, la création l’habitent, le hantent dans la multiplicité de son travail, le cosmos dans ses plus petits fragments, alvéoles, insectes, et animaux. Tous ces éléments paraissent parfois issus d’un microcosme et souvent traversés par des forces telluriques qui contribuent à la construction d’un univers plastique contrasté et librement structuré, les cernes noirs, la générosité des couleurs, la configuration des compositions souvent très centrées. En 2006, à Toulouse, la galerie Tiny Factory n’a pas voulu organiser une véritable rétrospective mais plutôt faire quelques choix d’atelier significatifs, pour respecter la mémoire d’un peintre qui aurait pu connaître une plus large audience si les mondanités circonstancielles l’avaient davantage servi. Sa modestie l’a peut-être desservi. Mais sa peinture est là, d’une force rayonnante, d’une solidité édifiante qui résistera au vent des modes. L’exposition de 1987 au musée des Augustins témoignait de l’ampleur de son œuvre. Des critiques d'art rendent compte avec pertinence de la complexité de cette œuvre polymorphe dont il ne faut pas négliger la dimension religieuse. Certes Pierre Igon incarne magnifiquement tout un courant d’art multiforme (1950-1980) issu des années quarante qui a alors perduré et dominé jusqu’en 1970 mais dont les prolongements continuent encore de nos jours avec de beaux éclats. S’il n’y a pas chez Igon l’inquiétude théorique d’une pureté du pictural par la seule raison que sa pensée ne peut être que picturale, il y a constamment l’interrogation de la tradition, du pictural et du sacré. Aujourd’hui avec de telles œuvres et de telles interrogations, Igon est de ceux qui témoignent à leur créneau de la vitalité d’un art dont il assure le devenir et l’avenir. "Plus l’art voudra être philosophiquement clair plus il se dégradera alors et remontera vers le hiéroglyphe enfantin plus au contraire l’art se détachera de l’enseignement et plus il montera vers la beauté pure et désintéressée", écrivait Charles Baudelaire. Pierre Igon semble en avoir fait son credo.
"L'art, c'est la création propre à l'homme. L'art est le produit nécessaire et fatal d'une intelligence limitée, comme la nature est le produit nécessaire et fatal d'une intelligence infinie. L'art est à l'homme ce que la nature est à Dieu". Trente années de peinture. Quand il s’agit de Pierre Igon, cela suffit largement à faire une œuvre. Non point tant pour des raisons quantitatives. Pas un amateur d’art, sans doute, n’a attendu cette rétrospective, et l’accumulation que forcément elle propose, pour savoir qu’Igon portait en lui un monde, qu’au fil des ans, patiemment, obstinément, silencieusement, il le faisait accéder à l’existence visible. Qui n’a pas compris, il y a aujourd'hui trois quarts de siècle, que ce peintre secret et discret était doué d’une force créatrice implacable ? Que pour sa part il n’attendait rien du monde extérieur, ni des modes, ni du regard d’autrui. Que cet homme infiniment civil, à la courtoisie toujours calme et souriante, et fort peu loquace, surtout devant sa peinture, poursuivait sans ostentation un grand rêve intérieur. Un rêve dont on ne pouvait rien dire, dont il n’y avait rien à dire, avec les mots, qu’ils fussent quotidiens ou savants. Mais dont lui-même élaborait les signes propres à le révéler. Qui n’a peu ou prou senti très vite qu’Igon se livrait, palette en main, à une alchimie de l’indicible, qui pût lui permettre de dresser de toile en toile rien d’autre que le cadastre de son intériorité ? Il aurait pu, certes, ne pas tenir ses promesses premières. On se souviendrait alors de lui comme d’un talent éphémère. À l’inverse, comme devant toute rétrospective d’un artiste vivant, il y a quelque danger à s’abandonner à la contemplation d’un univers qu’on pourrait croire achevé, définitivement clos sur lui-même, alors qu’il demeure gros, évidemment, de tout son futur et que dans le temps même qu’on espère le saisir enfin d’un seul regard, on voit bien qu’il est toujours porteur d’une immense part d’insaisissable. Nous sommes dans un domaine où chaque instant retentit constamment sur le passé. À la lumière de ses toutes dernières œuvres, on regarde alors quelque peu différemment celles des années cinquante et soixante. L'artiste a sans cesse évolué.
"La peinture est un art, et l’art dans son ensemble n’est pas une création sans but qui s’écoule dans le vide. C’est une puissance dont le but doit être de développer et d’améliorer ainsi l’âme humaine". Tout comme ces dernières éclairaient a posteriori les toiles figuratives des années antérieures. Igon affectionnait avant la représentation de crânes et d’animaux écorchés. Dans une harmonie volontiers sourde, des cernes vigoureux aimaient affirmer les formes. On aurait pu croire qu’on avait affaire à un peintre animalier tenté par un misérabilisme à la Buffet. Et voici que les dernières toiles nous contraignent à orienter différemment notre regard. Le passage d’Igon à l’abstraction n’a fait que donner de la force à ses signes dont l’ossature noire des graphismes s’apparente assez à des figures mystérieuses de peintures rupestres ou de totems. L’essentiel, dès 1953, c’était déjà les cernes, non les crânes. Initialement, au cœur des problèmes liés à la psychologie de l’art se trouvent les lois de la perception artistique, qui sous-entendent que l’image véhicule du contenu et du sens, tandis que la forme de l’œuvre, en stimulant l’apparition des émotions, favorise la perception à travers l’identification de l’auteur et du spectateur, l’identification de leurs images, ainsi que la fusion des sens et du vécu esthétique. Dès lors, l’apparition de l’art abstrait peut être envisagée comme un phénomène entièrement nouveau. Du point de vue du rapport de la forme et du contenu, il se distingue profondément même des orientations de ce qui a été désigné par "l’art pour l’art". La principale différence est qu’en ce qui concerne le contenu, le signe objectif, le sens, n’est plus au premier plan, désormais occupé par une symbolique subjective et impénétrable sauf aux initiés. Aussi la forme extérieure acquiert-elle un rôle indépendant, souvent prépondérant. Le mot latin "sensus" est habituellement traduit par sensation, perception, sentiment, et le mot "abstraho" par abstraire, extraire, tirer de. Ainsi, l’action d’abstraction se comprend-elle alors comme l’extraction d’un élément ou d’un groupe d’éléments issus d’un objet appréhendé par les sens, suivie d’un examen mental de ces éléments.
"L’art véritable n’est pas seulement l’expression d’un sentiment, mais aussi le résultat d’une vive intelligence. L’œuvre d’art n’est pas le reflet, l’image du monde, mais elle est à l’image du monde". Les penseurs de tout temps et de toute origine ont longuement étudié, débattu et approfondi ces questions situées au croisement des disciplines, mais aucun n’a pris en considération un fait pourtant simple et connu, dont l’examen aurait obligé à reconsidérer entièrement le cœur du problème lié à l’étude de l’intellect, et plus généralement de la réflexion et de la perception. Il s’agit de l’apparition du langage chez l’enfant. Mais ce n’est certainement pas le lieu de remettre sur le tapis le vieux débat abstraction-figuration, d’autant que dès qu’on le soulève, c’est en général pour conclure que c’est un faux débat. Il n’est peut-être pas sans intérêt quand même d’aborder l’univers de Pierre Igon en le replaçant dans les conditions qui l’ont vu éclore, en le jaugeant ainsi d’abord par l’impact qu’il eut sur le premier public appelé à voir cette peinture. Il est certain qu’en 1952, dans une ville comme Toulouse, sa nouveauté était quasi-totale. Non parce qu’il s’agissait d’une peinture "abstraite", mais d’une certaine "abstraction". Elle avait d’emblée le handicap de toutes les connotations du mot "abstrait", celui-ci évoquait d’autant plus un art combinatoire purement formel s’adressant à la cérébralité, non à la sensibilité, que la notion de "peinture abstraite" renvoyait en priorité à l’abstraction géométrique, faute d’une information qui fut à la mesure exacte de son époque. On percevait assez mal alors que cette peinture-là aurait pu tout aussi bien s’appeler "concrète", du moment qu’à défaut d’être un dialogue avec le monde extérieur, la nature, les objets, comme on voudra, elle n’en était pas moins une empoignade avec ces données sensibles et tout à fait réelles, objectivement réelles, que sont les couleurs, les formes de la toile.
"En art, il faut croire avant d'y aller voir. Je ne fais ni de l’art pour l’art, ni de l’art contre l’art. Je suis pour l’art, mais pour l’art qui n’a rien à voir avec l’art, car l’art a tout à voir avec la vie". Il n’est pas tout à fait vrai de dire qu’une toile "abstraite" n’a pas de "sujet", puisque son sujet c’est elle-même. Les premières peintures non-figuratives d’Igon apparurent donc à Toulouse dans un contexte somme toute assez peu favorable. Et, le contraire eût été étrange, elles suscitèrent quelques polémiques. Mais lors même qu’un assez large public était encore hostile ou indifférent à la non-figuration, qu’on vît en elle imposture, provocation, ou facétie, et, dans tous les cas, barbouillage, les toiles d’Igon imposèrent à tous, spontanément, le respect. L’œil était certes souvent perplexe, mais admiratif aussi. Il y avait là une qualité de facture qui ne mentait pas. Une beauté rayonnante qui désamorçait alors toute velléité de raillerie. Par-dessus tout, un climat qui piégeait le cœur tout autant que le regard. Beaucoup ont alors perçu pour la première fois avec autant de netteté, que le mystère à l’état pur pouvait être ainsi une dimension de l’art. Que "comprendre" une toile n’était alors pas nécessairement déchiffrer ce qu’elle est censée représenter, ou raconter. Que ce peut être, aussi, se laisser simplement envahir par ce pur objet qui s’appelle la toile et n’indique ni ne signifie rien d’autre que lui-même. Il faut dire que cette peinture avait tout pour plaire. Des matières raffinées jouant voluptueusement sur des bruns chauds et sur des mordorés. Des contrastes subtils de valeurs, où des formes sombres et floues émergeaient de plages claires et comme embuées. Un espace tout à tour opaque et aéré, qui se reflétait pour ainsi dire constamment sur lui-même sans jamais déboucher sur une réalité saisissable, un climat de poésie évanescente, jamais mièvre pourtant, car le graphisme était toujours très soigneusement structuré.
"Ce qui importe par-dessus tout dans une œuvre d’art, c’est la profondeur vitale de laquelle elle a pu jaillir. Une œuvre d’art a un auteur, et pourtant, quand elle est parfaite, elle a quelque chose d’essentiellement anonyme. Elle imite l’anonymat de l’art divin. Ainsi la beauté du monde prouve un Dieu à la fois personnel et impersonnel, et ni l’un ni l’autre". Ses toiles des années soixante avaient tout pour être, au sens classique des mots, de la belle peinture, séduisante et par elle-même très émouvante. Tout. Sauf le sujet. Et pourtant. L’ultime clé, croit-on, de son pouvoir de fascination, c’est qu’elle restait de la peinture "évidente". Même si elle ne se réfère plus au contexte trop lisible des apparences, on la sent longuement portée et habitée par l’artiste, et jaillie dans une nécessité impérieuse et informulable en termes de raison. Igon ne s’est jamais départi de ce souci, peut-être totalement inconscient, d’évidence plastique qui, alors à l’opposé de toute construction intellectualiste, confère à chacune de ses toiles une sorte de vérité organique, en fait un être autonome pleinement achevé, se suffisant à lui-même, enfermant ainsi dans ses limites la totalité de sa propre et nécessaire organisation interne. Il suffit de voir comment d’apparents déséquilibres de formes, avec des mises en page alors presque acrobatiques, se replient, se bouclent en quelque sorte sur eux-mêmes pour retrouver un équilibre supérieur et comme idéal. Evidence formelle et évidence de l’expression se sont toujours, chez lui, confortées l’une l’autre. C’est pourquoi sans doute, et dès 1960, le regard se sentait sécurisé, comblé, par cette peinture qui, si elle ne donnait rien d’autre à voir que les couleurs, la lumière et les formes, appelait pourtant une "lecture", sollicitait du regard qu’il erre, circule, revienne et reparte,se pose alors ici, puis se faufile ailleurs, un peu comme devant la représentation d’un simple paysage.
"Avant l’œuvre, œuvre d’art, œuvre d’écriture, œuvre de parole, il n’y a pas d’artiste, ni d’écrivain, ni de sujet parlant, c’est la production qui produit le producteur, le faisant naître ou apparaître en le prouvant". Il y a toujours un moment où une image quelconque, abstraite ou hasardeuse, un nuage, une tache au plafond, la lézarde d’un mur, finit par "prendre", devient la représentation de quelque chose. Les premières toiles non-figuratives d’Igon se donnaient comme si "évidentes" que maintes d’entre elles pouvaient renvoyer, involontairement sans doute, à une nature que le peintre aurait rêvée, plutôt que de la décrire. Une sorte de pesanteur structurelle des moyens mis en œuvre tirait cette peinture vers une représentation vague, lointaine, purement allusive certes, disons, sur un terrain que l’œil trouvait malgré tout familier. Bref, il y avait, dans ces symphonies fugitives, d’une tristesse souvent automnale et féerique, à la flamande, quelque chose d’aussi poignant et d’aussi naturel que la nature. Et très vite, une nouvelle décantation s’est opérée. Sans renoncer à ce que sa peinture conserve son atmosphère propre et soit l’expression spécifique de sa sensibilité, Igon, de ce qui était jusqu’ici sa manière, a dégagé son écriture. Il a sacrifié le clair-obscur et le flou au profit d’un espace de plus en plus rigoureusement plan, qui laissait de moins en moins de place au trompe-l’œil. Et qui devint à la limite la pure page blanche sur laquelle allait s’inscrire un pur langage de signes. Naquit alors sous son pinceau ce vocabulaire étrange fait de couleurs et de traits noirs, souples et puissants qui savaient conserver le dynamisme du geste qui leur avait donné naissance. Signes plastiques qu’il fallait chaque fois articuler les uns sur les autres, et organiser en un tout cohérent qui, sans jamais répéter la toile d’avant, entretienne avec elle une évidente parenté. Infinies créations, créatrices chacune de son propre absolu, tout en exprimant chacune le même au-delà, le même rêve intérieur qui leur donnait corps et nécessité. Il est à noter que très peu de ses œuvres sont figuratives.
"Toute grande œuvre d’art est le fruit d’une humilité profonde. La pensée sort de l’œuvre, et jamais une œuvre ne sort d’une pensée. Nulle découverte n’a jamais été faite par déduction logique, aucune œuvre d’art sans calcul, ni métier; dans l’une comme dans l’autre interviennent les jeux émotifs de l’inconscient". C’est alors qu’on vit apparaître la large calligraphie d’Igon, ses signes noirs ou couleur de rouille inscrits sur de vastes fonds blancs, rouges ou beiges. Ses formes arrondies au puissant chromatisme, closes, bloquées, comme prisonnières de grilles imaginaires ou d’un filet dont les mailles ne laisseraient échapper que des taches de couleurs et des traces impalpables de gestes. La toile se concentre parfois sur un noyau complexe, sur une zone apparemment chaotique ancrée sur une grande plage calme. Elle éclate parfois en véritables mouvements browniens. Les détails s’enchaînent et s’articulent comme des pattes ou des mandibules d’insectes. L’espace s’étale librement à l’infini, pour mieux laisser se condenser des agglomérats d’une matière imaginaire où la moindre tache colorée se charge d’un poids considérable. Les cernes peuvent se briser, le geste peut devenir très ample, les formes éclater à leur tour, c’est toujours, de toile en toile, le développement d’un langage qui s’invente, se découvre alors lui-même constamment en s’écrivant. Un langage chiffré, bien sûr, à ceci près qu’il n’y a pas à le déchiffrer. Car il est sa propre magie, elle se suffit à elle-même. Ce n’est pas un hasard si, quand il fait de la sculpture, par adjonction d’éléments, d’ailleurs, et non par taille du matériau, ou quand il peint sur des cylindres, ce qui pour lui revient presque au même, Igon rejoint spontanément le langage totémique. Il aimait travailler aussi sur des matériaux bruts.
"Le but de l’art, c’est la délectation. L’art conserve la mémoire d’une grande beauté. Toute habilité dans un art quelconque mérite des éloges". Sa peinture a toujours été le verbe silencieux de quelque incantation, la mise à plat de quelque cérémonial à la fois somptueux et inconnu. C’est pourquoi, quand on parle à son propos de"signes", mais il ne faut pas songer seulement au sens strict du terme, au côté "caractères chinois" que son graphisme eut au début de sa carrière. La couleur aussi est signe pour lui, et ce n’est pas un hasard non plus s’il n’a que progressivement élargi la palette sourde de ses débuts. Il l’a fait avec circonspection, presque avec crainte, en s’y préparant longtemps en tout cas, passant des camaïeux bruns et or, au blanc, au rouge et à l’ocre, puis au bleu, beaucoup plus tard encore au vert. Comme si chaque couleur recelait en elle quelque sortilège avec lequel on ne joue pas impunément, quelque secret pouvoir qu’il faut dompter, maîtriser, avant de le libérer sur la toile. Si Pierre Igon a fui très tôt le monde réel et ses apparences, puis s’il a dépouillé sa peinture de tout ce qui pouvait y renvoyer par glissement vers l’illusion ou l’allusion, ce fut à coup sûr pour aller au-delà de ce réel, pour explorer une "terra incognita", forcément irrationnelle et subjective, mais dont il savait bien, puisqu’il est peintre, qu’elle n’a pas d’existence hors du geste de peindre. Chacune de ses toiles balise son itinéraire intérieur. À ceci près qu’ici le chemin n’a d’autre réalité que ses propres jalons, il ne leur préexiste pas. Ainsi a-t-il révélé à elle-même, en la construisant, son œuvre. Un monde plastique parfaitement autonome, replié sur ses propres secrets, mais constamment ouvert sur son propre enrichissement, un monde impénétrable parce qu’il est porté par un langage hermétique, au sens originel du terme, fascinant justement pour cela, doué d’un trouble et puissant pouvoir émotionnel parce qu’il a su donner forme et couleur aux plus indicibles pulsions de l’imaginaire. Ce pionnier nous quitte le cinq juin 2006, à l'âge de quatre-vingt-trois ans.
Bibliographie et références:
- Jean Anciaume, "Pierre Igon, le peintre discret"
- Hélène Minaux, "Pierre Igon, le magicien des couleurs"
- Maurice Pezet, "L'art abstrait de Pierre Igon"
- Pierre Descargues, "Un génie méconnu, Pierre Igon"
- Jean-Claude Lamy, "L'obscession des couleurs de Pierre Igon"
- Yann Le Pichon, "Un pionnier nommé Pierre Igon"
- Claude Roger-Marx, "Cent tableaux de Pierre Igon"
- Michel Roquebert, "Pierre Igon, le précurseur de l'abstrait"
- Paul Dumas-Ricord, "Pierre Igon, le cadastre d’une intériorité"
- François de Valence, "Mon ami, Pierre Igon"
- Charles Sorlier, "Pierre Igon, et la jeune école toulousaine"
- John Sillevis, "Pierre Igon, ou la magie de l'abstraction"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Nathalie la douce ingénue : chapitre 4
CHAPITRE 4 : LA JOURNEE DE SHOPPING
Le lendemain matin à peine arrivée à l’école, Gustave le concierge me signifia que Mademoiselle Pinbal désirait me voir. De suite. Une sourde angoisse m’étreignit.
Cela devait forcément avoir un rapport avec Maître Julian.
Que pouvait-elle bien me vouloir ? Un sinistre pressentiment m’envahit. Après tout je m’étais conduit comme une petite gourde en entrant dans son jeu. Qu’aurais-je comme excuse ? J’avais accepté de venir en dehors des heures de bureau, de me déguiser en petite écolière aguicheuse et j’allais me plaindre après des conséquences de mes actes ? Comment pouvait-on être aussi naïve ? Et si après s’être ainsi amusé avec moi il avait décidé de ne pas m’embaucher ?
Si tel était le cas j’aurais tout perdu, ma dignité et mon boulot.
En toquant à la porte du bureau de la directrice, mon cœur se mit à battre plus fort.
« Entrez » Sa voix résonna étrangement dans le couloir vide.
« Ah ! c’est vous Nathalie » Elle m’accueillit avec un grand sourire et visiblement elle semblait d’excellente humeur.
« Alors racontez moi, comment c’est passée cette première journée chez Maître Julian ? »
« Heu, bien » bafouillais-je mal à l’aise.
Elle reprit d’une voix suave.
« Rassurez-vous il est content de vous. Bien sûr il vous faudra travailler dur pour réussir. Mais vous lui plaisez. Je me suis laissé dire qu’il avait déjà commencé votre entraînement »
Et elle sourit d’un air entendu.
Elle savait. Cette garce savait tout. J’en étais sûre. Ils devaient être complices et elle se délectait de la situation. La petite rebelle que j’étais avait été matée. Et avec quelle facilité. Je m’étais rendue presque sans résistance lui offrant mon corps en prime. Je rougis à cette pensée. Le souvenir de son dard butinant mon calice, me revint en mémoire. Et plongée dans mes souvenirs, je sentis au plus profond de moi les frissons du plaisir qui nous avait enveloppés et insensiblement ces moments remontaient à la surface comme une vague submergeant tout sur son passage. Cette pimbêche pouvait imaginer tout ce qu’elle voulait, je savais que quelque chose de plus puissant qu’un simple accouplement nous avait réuni.
Elle poursuivit inconsciente de l’état d’excitation dans lequel je me trouvais.
« Bien entendu vous n’oubliez pas que la première qualité d’une secrétaire est d’être discrète. Et nous le sommes toutes les deux. N’est-ce pas ? »
Je ne répondis pas l’esprit ailleurs, me contentant d’hocher la tête.
« Ce matin vous n’irez pas en cours. Ce cher maître m’a confié le soin de renouveler votre garde-robe. Nous allons donc faire un peu de shopping comme deux amies. »
Et elle sourit à nouveau. Elle était effectivement de très bonne humeur.
Mademoiselle Pinbal avait du shopping une idée très précise. Pas question d’aller au petit bonheur la chance. Elle avait ses boutiques et ses habitudes. Dans chacune d’elles les vendeuses se précipitaient à sa rencontre empressées et mielleuses.
« Bonjour Mademoiselle, quel plaisir de vous revoir. Que puis-je faire pour vous ? »
Elle les repoussait gentiment.
« Non, non ce n’est pas pour moi que je viens, c’est pour elle. »
Et tous les regards se tournaient vers moi.
Elle expliquait.
« Voyez-vous, il faut me la transformer ou plutôt me la métamorphoser »
Elles adoptaient une mine de circonstance.
« Des tenues classiques, discrètes, faciles à porter avec une petite touche d’originalité… »
On lui présenta des tailleurs stricts qui allaient me faire prendre 10 ans d’un seul coup. Mais elle ne s’en laissait pas compter. La sûreté de son jugement m’étonna.
« Non, c’est trop fade vous n’avez pas quelque chose de plus… »
D’essayages en essayages, j’ai du enfiler d’innombrables tenues. Mademoiselle choisissait pour moi. Elle aimait assortir les couleurs, sélectionner les matières afin de composer des ensembles originaux et de qualité, adaptés à ma personnalité. A aucun moment elle ne regarda les prix.
Nous sortîmes. J’étais habillée de pied en cap.
« Voyons Nathalie, c’est un excellent début de quoi allons nous occuper maintenant ? »
« Je ne sais pas il me semble que c’est parfait »
« Mais non voyons, qu’est ce qui chez une femme devient si important dans certaines circonstances ? »
Je restais sans voix.
« Je veux parler bien évidemment des dessous, de la lingerie fine. Nous y allons de ce pas. »
La boutique dans laquelle elle m’entraîna était discrète. Une atmosphère feutrée y régnait. La patronne vint à sa rencontre et elles s’embrassèrent comme deux amies. C’était une très belle femme d’environ 40 ans. Une silhouette mince avec des formes généreuses habilement mises en valeur. Après avoir parlé des derniers événements qui faisaient l’actualité de notre ville, Mademoiselle Pinbal dit simplement.
« Je viens pour la petite »
Son amie m’observa attentivement avec un sourire attendri.
« Je vois , il faut la rendre plus… »
Elle s’adressa à moi d’une voix douce et sensuelle.
« Venez un peu par ici mademoiselle, marchez. Encore. Stop c’est bien restez ainsi »
Je ne bougeais pas intriguée. Je n’avais jamais été ainsi examinée, soupesée, évaluée par un regard féminin et je n’accordais que peu d’attention à mon physique.
« Comment la trouvez-vous ? » interrogea Mademoiselle Pinbal
« Intéressante elle a quelque chose de séduisant, il faut mettre sa silhouette en valeur »
Mademoiselle Pinbal suggéra.
« Pensez-vous qu’un corset ? »
« Certainement sa taille s’y prête à merveille. Nous allons voir cela »
Puis se tournant vers moi
« Soyez assez aimable de vous déshabiller »
Une fois de plus je me retrouvais en sous-vêtements.
« Quelle affreuse culotte, elle vous abîme la peau. De grâce, ôtez-la. Votre soutien-gorge aussi »
Nue devant les deux femmes je cachais pudiquement ma poitrine et mon sexe.
Elle s’approcha de moi intriguée.
« Oh ! s’exclama-t-elle lorsqu’elle aperçut les traces roses qui coloraient mes fesses, elle a été… »
Mademoiselle prit la parole
« Juste une petite fessée, vous savez comment sont les jeunes, il faut bien parfois les corriger. Mais elle sera sage maintenant. » Je baissais les yeux ne sachant plus où me mettre.
Son amie était visiblement intéressée et elle passa délicatement sa main sur mon derrière. Je sursautais involontairement sous la caresse. L’endroit était encore sensible. A la vue du corset que l’on me voulait me faire essayer, je faillis éclater de rire. C’était un accessoire que je croyais relégué au musée.
Elles ne s’imaginaient quand même pas que j’allais m’exhiber ainsi ailleurs que dans ce lieu. Mais lorsqu’elle me le mit et serra au maximum les lacets , j’en eus le souffle coupé. Ma taille avait rétréci de plus de 10 centimètres et mes seins et mes fesses semblaient projetés vers l’extérieur. Mes formes qui d’ordinaire n’attiraient pas un regard devenaient le point de mire, ma féminité si profondément enfouie en moi prenait sa revanche et s’exposait au grand jour. Je respirais avec peine par petits à coups.
« Cela la met véritablement en valeur » dit-elle d’un air satisfait.
Elle me jeta un regard et devant ma mine défaite reprit.
« Saura-t-elle apprécier ? »
« Elle non, mais lui oui » répondit simplement Mademoiselle Pinbal.
« Marchez. Pas si vite. Il va falloir lui apprendre à se déplacer avec grâce, vous n’enseignez pas cela dans votre école ? »
« Hélas, ce n’est plus au programme ». Une pointe de regret perçait dans sa voix.
« Je pourrais peut-être m’en occuper. En me servant de certains arguments, je pense que l’on pourra faire de cette petite sauvageonne une véritable perle »
« Pourquoi pas ? j’y songerai » répondit Mademoiselle avec un clin d’œil malicieux en ma direction.
Je ne goûtais absolument pas cette allusion.
Mon supplice ne s’arrêta pas là. Elles entreprirent de me vêtir d’un porte-jarretelles et de bas.
Encore des accessoires qui m’étaient inconnus et que je croyais réservé à des femmes de peu de vertu. Mais étais-je bien placée pour penser cela ?
Pour les slips et soutien-gorge le choix fut difficile. Finalement elles optèrent pour des modèles simples, sans frous-frous ni dentelle. La soie me fut refusée sous prétexte de ma jeunesse.
Je soupçonnais Mademoiselle, de ne pas retenir certains modèles, sous le fallacieux prétexte de conserver mon innocence. Il est certain qu’elle désirait conserver certaines prérogatives.
Mon rôle était de jouer la petite écolière punie. Le sien d’être la maîtresse femme. Etait ce convenu avec son ami ? Car cela paraissait certain nous partagions le même amant.
Lorsque je fus parée de tous ces dessous elles me firent me déplacer, me pencher. Il m’était impossible de me courber sans ressentir dans ma chair le corset qui me maintenait le dos droit.
Une magnifique illustration de l’expression, souffrir pour plaire. Ainsi parée la cambrure de mes reins faisait saillir ma croupe et elles s’extasièrent devant cet impudent spectacle. Les nombreux miroirs disposés dans la boutique renvoyaient l’image d’une jeune fille délicieusement perverse. Et cette jeune fille c’était moi.
Puis elle m’entraîna dans un magasin de chaussures. A peine arrivées, on me fit essayer des escarpins. Juchée sur des talons aiguilles de 8 centimètres, je tentais maladroitement quelques pas et faillis me tordre la cheville. Devant mon incapacité à marcher avec élégance. Mademoiselle se résolut à procéder par étapes. Elle se contenta de me choisir une délicieuse paire d’escarpins de 5 centimètres et nous quittâmes la boutique. Sur le pas de la porte elle me promit avec un grand sourire de m’y ramener bientôt.
Elle avait l’air de beaucoup s’amuser et en quelques heures elle avait réussi à bousculer pas mal de mes habitudes et à ébranler quelques unes de mes certitudes. Moi d’ordinaire si fière, j’acceptais d’être réduite au rôle de jouet entre leurs mains. Mais avais-je le choix ? Et inconsciemment cela ne correspondait-il pas à un fantasme de ma part ?
Je pensais sincèrement en avoir terminé avec toutes ces épreuves.
Mais Mademoiselle Pinbal n’était pas de cet avis.
« Nathalie on se dépêche, on a rendez-vous dans 10 minutes chez l’esthéticienne. »
Nous avancions au pas de course slalomant entre les flâneurs.
Le cabinet de l’esthéticienne se trouvait à 200 mètres entre une banque et un coiffeur. Essoufflée je ne rêvais que d’une bonne douche et d’une boisson fraîche. Mais Mademoiselle m’entraîna par le bras dans le magasin.
Nous fûmes chaleureusement accueillies et aussitôt introduites dans un petit boudoir. Deux jeunes filles nous rejoignirent. Elle leur demanda de me prodiguer le programme de soins complet.
« Soins du visage manucure et épilation. » acquiesça la brunette qui paraissait être la plus qualifiée.
Les deux employées devaient avoir sensiblement mon âge. Maquillées et coquettes elles étaient jolies. Leur blouses blanches cachaient des fruits qui ne demandaient qu’à être cueillis. Au moment où je me fis cette réflexion je rougis de mes pensées. Que m’arrivait-il ? Moi d’ordinaire si prude, cela ne me ressemblait si peu.
Légèrement intimidée je pris place dans un confortable fauteuil. Pour la première fois de ma vie j’allais être traitée en dame et cette idée me plaisait.
Pendant que l’une étalait avec délicatesse une crème nourrissante sur ma frimousse, l’autre s’empara de ma main. Elles s’appliquèrent et le temps passa agréablement. Mon visage fut nettoyé, revitalisé. Elles allèrent même jusqu’à m’appliquer un soupçon de maquillage qui soulignait mes yeux et coiffèrent mes longs cheveux. J’étais totalement sereine profitant de ce véritable moment de bien-être et de relaxation.
Sans transition elles commencèrent à préparer la cire pour l’épilation. Je me déshabillais ne gardant que mes sous-vêtements et m’allongeais sur une table de travail. Mes aisselles, mes jambes, mes cuisses furent l’objet de leurs soins attentifs puis elles s’attaquèrent au haut du maillot.
Je sursautais lorsque Mademoiselle Pinbal dit d’une voix ferme.
« Pas juste le haut du maillot. Epilez la intégralement »
Je tentais de protester mais son regard m’arrêta.
Gênée, je dû sous leurs regards ôter mon slip et leur dévoiler mon intimité. Gentiment mais fermement elles entrouvrirent mes cuisses et ainsi leur permettre d’accéder à cet endroit où la femme est la plus sensible. La cire chaude appliquée sur les bords de mon petit abricot provoqua une sensation fulgurante de brûlure. Mais le pire était l’arrachage. Pratiqué d’un coup sec la douleur me faisait pousser de petits cris. Inlassablement elles répétaient l’opération s’approchant de plus en plus près de mon minou. Elles saisirent les lèvres et entreprirent de les dénuder dévoilant d’une manière indécente l’intimité de mon calice. Ce supplice semblait ne jamais devoir finir. Tout mon bas ventre était en feu. Mes deux mains serraient les accoudoirs jusqu’à ce que mes doigts deviennent blancs. Intérieurement je maudissais Mademoiselle d’y assister.
Puis on me mit sur le ventre et les deux employées s’échangèrent un regard lourd de sous-entendu à la vue de mes fesses ornées des marques de ma punition. Je fuyais leurs regards.
Prudemment elles ne firent aucun commentaire. Mais je constatais qu’elles redoublaient d’attention et même le fin duvet de mes fesses fut soigneusement éliminé. Puis elles me lavèrent délicatement afin d’éliminer toutes traces et sourirent satisfaites à la vue de ma nudité intégralement dévoilée.
Lorsque ce fut terminé, Mademoiselle ravie, accentua encore mon humiliation en me demandant de bien écarter afin de pouvoir contrôler. Elle passa longuement un doigt sur les bords de ma fente afin de juger de la qualité du travail effectué. Satisfaite, elle me complimenta sur la douceur de ma peau. J’étais aussi nue qu’au jour de ma naissance et je me sentais totalement vulnérable.
Puis Mademoiselle les pria d’oindre mon intimité meurtrie et mes fesses zébrées d’un onguent à base de plantes.
Elles l’appliquèrent avec une douceur empreinte de sensualité. Effleurant mon intimité comme deux papillons butinant délicatement le calice d’une fleur. Je m’abandonnais à leurs mains expertes profitant pleinement de cette récompense. Ce doux massage relaxant calma le feu de la douleur et fit même plus. Mon sexe béant semblait implorer un mouvement plus hardi. Je vis le regard de Mademoiselle se troubler devant ce spectacle, et elle devint songeuse. A regret elle les pria d’interrompre la séance et peu après nous sortîmes.
L’après-midi était déjà bien entamée et nous n’avions rien mangé.
« Et si nous allions grignoter Nathalie ? » proposa-t-elle d’un air gourmand
J’avais faim et j’acquiesçais. Tous ces événements avaient aiguisés mon appétit et mes sens.
Elle m’entraîna dans un petit restaurant charmant où vu l’heure tardive nous étions seules.
Après avoir commandé deux salades composées elle dit.
« Vois-tu Nathalie tout cela doit te sembler un peu étrange et pourtant … »
« Et pourtant … » répétais-je interrogative suspendant le mouvement de la fourchette.
« As-tu déjà été fessée par un de tes amants ? »
« Oh non jamais, aucun n’aurait osé ! » m’exclamais-je véhémente.
Elle sourit.
« Et tu as aimé être fessée par Julian? »
« Aimer n’est pas le mot. Non cela fait mal »
Je me tortillais sur ma chaise à ce souvenir.
« Pourtant tu as pris du plaisir »
« Après oui mais pas pendant » et j’évitais son regard.
Après un long silence je demandais.
« Puis-je vous poser une question Mademoiselle ? »
« Bien sûr Nathalie ne sommes nous pas amies ? »
Je pris ma respiration et posais la question qui me brûlait les lèvres.
« Etes-vous sa maîtresse ? »
« Oui si tu veux on peut le dire comme cela, on se connaît depuis de longues années.»
« Mais alors ? »
« Pourquoi ne suis-je pas jalouse ? Au contraire j’aime lui offrir des cadeaux. Et tu es un très beau cadeau. Je te choque ? »
« Je ne sais pas c’est tellement inattendu… »
« Tu comprendras un jour, l’amour emprunte différents chemins».
Ainsi elle l’aimait, et moi pensais-je quels étaient mes sentiments pour Julian? En étais-je amoureuse ? Et si notre liaison dépassait le stade d’une simple passade accepterais-je aussi facilement de le partager sans vouloir le posséder pour moi seule ?
En quittant Mademoiselle Pinbal, je rentrais directement chez moi. La journée de shopping m’avait épuisée et c’est avec délectation que je plongeais dans un bain chaud et moussant. Sur le coup des huit heures mon petit ami arriva. Je le reçus en peignoir. A peine installé, il voulut me faire l’amour mais je prétextais une dure journée pour refuser. J’étais épuisée mais en vérité je ne voulais pas montrer mon sexe imberbe et devoir lui fournir des explications. Il partit fâché. Je ne fis rien pour le retenir.
Cette nuit là je fis un rêve étrange.
C’était l’heure où la pâle lumière plongeait le lointain dans une douceur amère. L’heure de l’amertume où les désirs s’éveillent, au battement des vagues qui se meurent sur la grève. S’amusant à éviter les objets qui roulent à ses pieds et déposés par l’océan en offrande, une fille court le long de la plage déserte. Un épagneul la devance, et de temps en temps elle lui envoie un morceau de bois qu’il attrape et lui ramène. Elle est vêtue d’une jupe noire très ample, ses cheveux blonds retombent sur ses épaules, et un T-shirt blanc dissimule deux petits seins pointus. Soudain lassée de ce jeu elle se laisse tomber sur le sable et s’étire le corps cambré, comme en offrande au soleil levant.
L’épagneul tourne autour d’elle, son morceau de bois dans la gueule l’incitant en vain à reprendre le jeu. Elle le taquine et ses aboiements se mêlent à son rire. Apparemment résigné, le jeune chien se couche à ses pieds et les lui lèche. Elle le laisse faire et pendant ce temps sa main s'égare entre ses cuisses et elle se caresse doucement…
Le lendemain je me rendis à mon travail pleine d’entrain et curieusement ma tenue ressemblait étrangement à celle portée par l’adolescente dans mon rêve.
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"En maillot de bain sur la plage, télescope en main, l’assassin, par un heureux hasard, repéra Marie et sauta alors dans une barque de location. Vois, la maison approche, ses neuf fenêtres ouvrent et se ferment à mesure que je respire; touche ces murs gris dotés d‘écailles trempés par la brume". Une muse au troublant profil de femme oiseau, tout droit venue d'Égypte pour séduire des surréalistes amoureux. Une photo en noir et blanc. Celle d’une femme au long visage, frange courte et bouche généreuse ponctuée d’un grain de beauté dont le regard s’échappe. Une beauté qui fleure les seventies, robe à ramages, épais cigare entre les doigts. La poétesse au temps de sa splendeur. Ni muse, ni épouse, la postérité n’a pas retenu son nom. Hors des cercles littéraires, il ne parle à personne, ou presque. L’œuvre de Joyce Mansour dérange ou intrigue autant que son personnage. Disons-le d’emblée, il est tout à fait sommaire, comme Hubert Nyssen l’affirma en son temps, de réduire Joyce Mansour à une égérie érotomane du surréalisme ou même à un ange du bizarre. Il est plus juste de voir que l’insolence de son langage, la perversité de ses métaphores, l’obscénité de certaines de ses images, les conflagrations illuminant ses dialogues, l’humour dévastateur de ses imprécations, mais également parfois un réalisme bouleversant, sont d’un poète qui défie le temps et la mort avec les seules armes dont il dispose. Joyce Mansour échappe aux codes, aux schémas imposés par la littérature et la société. Méprisant la notion de l’art pour l’art, elle incarne, de la façon la plus naturelle, la plus nécessaire, cette "liberté du désir" prônée par André Breton, pour trouver sa voie, sa voix: "Tu aimes coucher dans notre lit défait. Nos sueurs anciennes ne te dégoûtent pas. Nos cris qui résonnent dans la chambre sombre. Tout ceci exalte ton corps affamé. Ton laid visage s’illumine enfin. Car nos désirs d’hier sont les rêves de demain." Joyce Mansour, Patricia Adès de son vrai nom naît le 25 juillet 1928, à Bowden en Grande-Bretagne. Ses parents sont de nationalité britannique et de confession juive. Ils appartiennent à la haute société égyptienne et résident au Caire. La jeune Joyce reçoit alors une éducation bourgeoise. Le premier séisme intervient en 1944. Sa mère, Nelly Adia Adès, décède des suites d’un cancer. La mort traverse sa vie pour la première fois et ne la quittera plus, jusqu'à l’obsession. Trois ans plus tard, Joyce Adès rencontre Henri Naggar, qu’elle épouse en mai 1947. Son jeune mari est foudroyé par un cancer en octobre 1947. Deuxième séisme. Joyce se replie sur sa douleur. C’est à cette époque qu’elle naît à la poésie, pour exprimer et contrer sa douleur. Un an plus tard, elle fait la rencontre de Samir Mansour, un homme d’affaires franco-égyptien des plus avisés, qui devient son deuxième mari. Dès lors, britannique de naissance, Joyce Mansour va alors apprendre et écrire en français.
"Il approcha à grands coups de rame, les yeux globuleux de plaisir, la bouche pleine d'un clapotis animal, un lourd serpent noir pendant hors de son nombril. Pousse la porte qui ne se fermera qu‘une fois pour ne jamais plus s'ouvrir, cette porte que je frôle et blesse ainsi que ma verge l'abîme quand elle te pénètre brutalement". Dès lors, par le fruit du hasard, et forte de ses connaissances littéraires étendues, elle se rapproche du mouvement artistique. En effet, c’est au cours d’une réception en Égypte, qu'elle se lie d’amitié avec Claire Klein. Cette dernière, femme d’un ministre égyptien, anime le principal salon du Caire, et a ouvert sa porte au mouvement surréaliste "Art et Liberté" fondé en 1938 par le poète Georges Henein, Ramsès Younane et Fouad Kamel. Henein ne tarde pas alors à apprécier la poésie comme la personnalité de Joyce Mansour, qui "donne voix à ses réflexes. Nous sommes ici dans le domaine de la parole immédiate qui prolonge le corps sans solution de continuité. À chaque organe son verbe comme une poussée de sève, comme une flaque de sang." Georges Henein est alors le personnage central de l’avant-garde artistique du Caire. Il vient de rompre avec les surréalistes français, qui peinent à retrouver leur vitalité d’avant-guerre. "N’êtes-vous pas frappé de constater que ce qui a maintenu le surréalisme depuis la fin de la guerre, ce sont les actes et les œuvres individuels, tandis que tout ce qui tendait à l’expression collective aboutissait au plus cruel échec, quand il ne minait pas l’édifice patiemment élevé ?" C’est néanmoins Henein, dont la rencontre est décisive, qui va révéler le surréalisme à Mansour. Mais c’est de France que vient l’aide attendue. Elle publie "Cris", son premier recueil, grâce à Georges Hugnet. Humour noir, automatisme lapidaire, poèmes visionnaires, vers cinglants, images foudroyantes et hallucinatoires, la parole prend forme dans l’angoisse, car la douleur transforme le monde en une cacophonie générale.Ainsi débute le mythe de l’étrange poétesse, cette merveilleuse et ténébreuse beauté orientale, pleine d’humour, érudite et amicale, qui déteste la banalité et fume le cigare, "mon onzième doigt", dont les boîtes recyclées lui servent derangement pour sa correspondance et ses vers, dont les feuilles de protection en bois servent de support au poème.
"Marie crut qu’il était envoyé de Dieu. "Je me noie", gargouilla-t-elle. L'assassin se jeta à l'eau et répondit avec tristesse : "Tu es mon ombre, ma lumière. Tu es nous deux. - Je me noie", hurla Marie, son âme singulière adossée à une peur immense. Elle flottait entre deux eaux, les membres mous, résignée à une mort précoce". L'originalité de l'auteure ne doit pas faire de l'ombre à son grand talent. Nombreux furent ceux qui chantèrent ses louanges de son vivant. Derrière une grande élégance, son absence totale de pudeur dénote une forme de révolte, essentiellement féminine, contre le despotisme sexuel de l'homme, qui fait souvent de l'érotisme sa création exclusive. Réinventant la poésie, amie et admirée de Michel Leiris, André Pieyre de Mandiargues ou Henri Michaux, complice de Hans Bellmer, Sébastien Matta, Pierre Alechinsky ou Wifredo Lam, qui tous illustrèrent ses recueils, Joyce Mansour fut sans aucun doute un écrivain majeur du courant surréaliste. Son œuvre elle-même suffit d’ailleurs à en témoigner. Seize volumes de poésie, quatre recueils de fictions narratives, une pièce de théâtre, enfin une centaine d'articles parodiques publiés. Les surréalistes ont un pape, André Breton, qui les agrège tous, notamment autour de rituels comme celui du rendez-vous vespéral au café. Là, rive droite ou rive gauche selon les époques, le pape attend ses disciples, les regardant arriver dans les miroirs. Joyce Mansour en est. Breton a découvert et aimé ses écrits, sa poésie crûment érotique. Il est subjugué par la femme, étrange et exotique. Car elle a su le conquérir. En 1953, elle lui adresse un exemplaire de son premier recueil de poèmes "Cris" accompagné d’un bristol: "À Mr Breton, ces quelques "cris" en hommage." Il en aimera le "suave parfum ultra-noir d’orchidée noire" et tombera définitivement sous son charme.
"Saignée, irradiante de folie hypnotique, était nue à mes pieds. Saignée, au visage de mythe et au corps de puma, était nue sur la plage. Saignée, belle forêt de nacre, savoureuse fleur de massacre, sexe insatiable aux langues de vipère". Dès lors, unis par des liens passionnels, les deux artistes qui s'admiraient mutuellement pour leur art respectif, ne se quitteront plus. Ils passeront onze années entre 1955 et 1966, jusqu’à la mort de Breton, à déambuler dans Paris, àchiner des objets et pièces d’art océaniens. Elle est la dernière héroïne du surréalisme. Même si elle correspond aux canons de la femme-enfant espiègle chère aux surréalistes, Breton célèbre la "suprême espièglerie de ses écrits." Elle est une sorte d’antithèse aux canons relationnels des surréalistes avec les femmes. L'œuvre de Joyce Mansour estavant tout celle d’un poète. D’un grand poète, même, à en croire ceux qui, de Pieyre de Mandiargues à Alain Jouffroy, en passant par Henry Maxhim Jones ou Philippe Audouin, ont pris la plume pour lui rendre hommage, publiquementou en privé. Écrivain en herbe, c’est d’ailleurs à la poésie qu’elle s’adonne dès son plus jeune âge. En 1953, "Cris"révèle au public une soixantaine de textes bouleversants, aussi violents dans leurs thèmes que dans leurs termes,et dont la crudité et la hauteur de ton contrastent avec la révolte étouffée des productions contemporaines. L’accueil enthousiaste que lui réservent les surréalistes, et André Breton en particulier, encourage d’ailleurs la jeune femmedans cette voie et elle donne en 1955, sous le titre "Déchirures", un second recueil qui non seulement tient les promesses du précédent, mais même porte la fureur imprécatrice à un plus haut degré d’incandescence encore. Dans sa maturité, c’est, enfin, à la poésie qu’elle reviendra exclusivement, publiant une dizaine de recueils jusqu’à sa mort. Pourtant, c’est davantage à ses très nombreux contes que Joyce Mansour doit sa fragile renommée.
"Saignée aux seins d'écume, aux offrandes terrifiantes, aux odeurs de sauvage. Saignée qui recule a mesure que ma main avance vers tes cuisses ouvertes, sois toujours ouverte devant moi, Saignée. Nous irons habiter la maison de ma jeunesse". Tout est paradoxe chez cette femme chétive et orientale, à la beauté solaire et mystérieuse, pleine d'humanité et d'humour. Exempte de toute référence à quelque entité extérieure, muse ou souffle divin jadis célébrés par les romantiques, la poésie s’apparente en effet pour elle à une substance interne, voix ou corps étranger qui émane d’unespace originel du moi bien antérieur à la séparation des langues et des sexes, mais auquel ni l’introspection ni l’effusion ne donnent accès. Avec "Cris", recueil construit sur les ruines d’un passé dévasté, la poésie fait en effet l’expérience de la douleur, de l’angoisse, de l’effroi paroxystiques, à la limite du formulable. Hantés par des images douloureuses du passé, la plupart de ces poèmes ont trait à la mort d’êtres chers, la mère et le premier époux del’écrivain, emportés par un cancer à quatre années de distance, dont le souvenir harcèle sans relâche l’écriture. Se devine d’ailleurs, en filigrane de ses premiers textes, un véritable mythe du poète, idéal inaccessible incarné par quelques prédécesseurs, certes, mais aussi rôle dans lequel il s’agit d’entrer pour, peut-être, trouver à y ancrer une identité à la dérive, écartelée entre plusieurs cultures et plusieurs langues. Ainsi l’écriture se place-t-elle d’abord, par le jeu des références, sous le signe d’illustres ascendants, de Baudelaire à Rimbaud, Apollinaire ou Michaux,comme pour esquisser en filigrane le portrait de ce poète que la jeune femme s’efforce, à ce moment, de devenir.
"Ton corps modèlera mon lit perméable et maculé de ton sang comme autrefois, tu cueilleras mes rêves qui tombent sur le parquet en flocons de joie et tu tremperas leurs tiges dans l'eau pour les vases de demain". Chez elle, pas de faux-semblant ou de pruderie, la poésie se fait plaisir charnel dans l'affrontement violent des mots. On a reproché au poète la force de ses images, mais ce n’est pas seulement l’érotisme ou l’onirisme qui sont placés sous le signe de la violence, de l’affrontement, mais la vie elle-même: "Le sexe ressemble alors beaucoup à la guerre."Tout chez elle, qui est également dotée d’un humour hors-norme, nous renvoie à notre condition d’être périssable. Aussi la femme est-elle l’objet d’une haine ambiguë qui découle d’un processus d’autodestruction: mère, sœur ou rivale, double-ennemie en tous cas. Quant à l’œuvre en prose, elle s’est élaborée parallèlement aux recueils de poèmes, et ne fait que prolonger, en les développant, les grands thèmes, les obsessions de l’étrange demoiselle, l’érotisme, le rêve, la mort, la maladie, l’humour, le fantastique, le merveilleux, le sexe et l’humain. Loin, en effet, d’être subordonné à une forme verbale particulière, son art dépasse les catégories génériques et même franchit les frontières de l’expression littéraire. Il peut être trouvé en vers comme en prose, en récit comme en théâtre, en écriture comme en peinture. La poésie est toujours, en quelque sorte, la troisième dimension de son œuvre, ombre fascinante qui hante l’écriture sans que le sujet puisse cerner, au juste, ce qu’elle est. Car si Joyce Mansour fit œuvre de poète, cette œuvre peut avant tout se lire comme une série de stratégies successivement déployées pour mettre au jour ce que désigne cette propriété, cette qualité substantielle dont la belle jeune femme a très tôt l’intuition qu’elle fonde son identité, sans pouvoir la saisir par les moyens de la réflexion. Là est sa grande richesse.
"Toi qui avales mon sexe sans quitter le ciel, toi qui glisses a travers murs, plaisirs, crimes; ta voix résonne dans mes veines comme une cloche de montagne, femmes aux pensées verticales, aux orifices vibrants, je porterai ton corps vers la maison de mon choix, fauchant les obstacles d'un seul regard de ton sein vengeur". Afin d'étoffer son art, à la fin de sa vie, elle a exprimé la volonté de s'émanciper totalement du mouvement surréaliste. Aussi sa deuxième période littéraire sera-t-elle, en premier lieu, celle d’un retour à la poésie, terme entendu ici dans l’acception, formelle, de parole en vers. Avec "Rapaces", en 1960, et "Carré blanc" en 1965, la jeune femme donne deux recueils poétiques majeurs, plus amples que les premiers, où elle compile notamment les textes clairsemés dans diverses revues au cours des années précédentes. C’est aussi en poésie qu’elle fera ses adieux définitifs à Breton, dédicataire posthume des "Damnations", et encore en poésie qu’elle réaffirmera, en 1969, son engagement surréaliste, dans "Phallus et Momies." Mais l’expérience de la prose ne s’en poursuit pas moins activement, avec la publication consécutive, entre 1961 et 1967, de cinq récits qui seront, en 1970, recueillis sous le titre "Ça." Au mythe du poète a succédé un mythe du livre. À cette étape de son parcours, la poétesse part en quête d’un "livre total", ce livre-somme qui puisse recueillir une infinité d’expériences visant en premier lieu à établir la poésie sur un autre plan que discursif. C’est, d’ailleurs, le désir d’ouverture à l’autre qui prédominera, dans la dernière période de son œuvre. C’est, en effet, au seuil du tombeau que résonnera la voix qui se fait entendre dans "Trous noirs", dernier recueil de Joyce Mansour, où les dessins de Gerardo Chávez se font le support d’un essai de représentation de la mort. Et c’est là, peut-être, son ultime conquête, rejoindre son double artistique en peinture. En 1984, la muse orientale apprend qu’elle est atteinte d’un cancer, maladie dont elle a la hantise, et qui l’emporte à son tour le vingt-sept août 1986.
Bibliographie et références:
- Stéphanie Caron, "Le surréalisme de Joyce Mansour"
- Marie-Claire Barnet, "La Femme cent sexes"
- Alain Marc, "Écrire le cri"
- John Herbert Matthews, "Joyce Mansour"
- Marie-Laure Missir, "Joyce Mansour, une étrange demoiselle"
- Richard Stamelman, "Poésie et éros chez Joyce Mansour"
- Georgiana Colvile, "Scandaleusement d'elles"
- Pierre Bourgeade, "Joyce Mansour"
- Jean-Louis Bédouin, "Anthologie de la poésie surréaliste"
- René Passeron, "Le surréalisme oriental"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ce récit je l'avais écrit avant l'an 2000 et je l'ai retrouvé au fonds d'un vieux tiroir ...
NATHALIE LA DOUCE INGÉNUE
CHAPITRE 1 L’ECOLE DE MADEMOISELLE PINBAL
Bien qu’âgée de 40 ans, Mademoiselle Pinbal ressemblait, jusqu’à la caricature, à une vieille fille sévère. Elle dirigeait d’une main de fer l’école BURAXE, qui selon les brochures publicitaires formait les secrétaires, assistantes de direction idéales.
Ce jour là, Mademoiselle Pinbal m’avait convoquée dans son bureau pour me parler de mon avenir. Nerveuse, je bougeais sans cesse sur ma chaise, attendant qu’elle ait fini de feuilleter mon dossier et qu’elle daigne m’adresser la parole.
« Et bien Nathalie, commencer un BTS en alternance à 23 ans ce n’est pas facile, il faut beaucoup de chances pour trouver un employeur qui accepte de payer 30% plus cher une débutante ».
En disant ces mots elle me fixa de son regard perçant et je me retrouvais telle une petite fille prise en faute. Je me sentis rougir et je baissais la tête. C’était plutôt désespérant ce type de réaction, mais j’avais beau essayer de me contrôler rien n’y faisait.
D’une voix timide je répondis que je le savais. Elle aussi d’ailleurs, pensais-je, qui avait accepté de m’inscrire dans son école, quelques semaines auparavant. Mais je me gardais bien de lui en faire la remarque.
Lors de notre première rencontre, elle m’avait longuement fait expliquer les raisons qui me poussaient à choisir cette profession. Suspicieuse, elle m’avait interrogé sur l’étrange cursus qui m’avait fait passer d’un poste d’agent des services hospitaliers, un doux euphémisme qui désignait un poste ingrat et corvéable de fille de salle, à un retour à une scolarité normale sanctionnée par un bac G1. Elle avait d'ailleurs admiré la volonté dont j'avais fait preuve pour reprendre ma scolarité.
« Concernant votre caractère, il va vous falloir apprendre à composer. Sous votre apparente timidité, se cache une fierté et un orgueil que n’apprécient guère les chefs d’entreprise. Vous êtes trop entière, trop idéaliste. Quant à votre accoutrement, une secrétaire ne s’habille pas comme une étudiante des beaux-arts. »
Ces remarques avaient été prononcées d’une voix calme et sans chaleur. Un constat d’une évidence certaine, asséné comme si elle parlait d’une personne absente. Mais c’était bien de moi qu’il s’agissait, et malgré moi je sentis des larmes me monter aux yeux.
« Alors c’est inutile que je continue à suivre les cours ? » Dis-je d’une petite voix fluette au bord du désespoir.
« Je n’ai pas dit cela mais il va falloir vous accrocher. Le voulez-vous ? »
« Oui Mademoiselle, je suivrai vos conseils à la lettre ».
Dubitative, elle réfléchit intensément pendant quelques secondes qui me parurent des heures
Je l’observais à la dérobée. Vêtue d’un tailleur strict, elle se tenait droite et hautaine dans son fauteuil de direction, et sans être belle je dois reconnaître qu’elle n’était pas dépourvue de charme et de classe.
Elle reprit soudain.
« Eventuellement, j’ai peut être un employeur qui pourrait accepter de vous embaucher. Mais il est exigeant, très exigeant. De plus c’est un ami. Alors si vous le décevez c’est moi que vous mettrez dans l’embarras. Comprenez-vous ? »
Je comprenais et la peur s’empara de moi, car ces mots, et l’expression de son visage, exprimaient une menace à peine voilée.
« Oh ! Merci Mademoiselle, je suis sûre que vous pouvez me faire confiance ».
Mon hypocrisie et le sourire que je lui adressais d’un air ingénu me surprit moi-même.
Satisfaite, elle empoigna le téléphone, composa le numéro et demanda à son interlocuteur quand il pourrait me recevoir. Elle me nota l’adresse sur une carte de visite. Puis après m’avoir bien recommandé d’être ponctuelle, elle m’expédia en cours.
« Alors, raconte comment cela s’est passé ? » La jolie brunette qui m’interrogeait c’était Valérie ma meilleure amie. Agée de 20 ans, une nature gaie et enjouée. Toujours prête à rendre service. En classe on était inséparables. Assises l’une à côté de l’autre en train de comploter et de partager de petits secrets. Elle adorait rire et s’amuser.
Du haut de mes 23 ans, j’étais plus réservée, timide même. Méfiante je fuyais les regards trop appuyés des hommes et je ne souriais jamais aux inconnus. Cela me donnait une réputation d’une fille froide, distante.
Valérie, elle adorait allumer et provoquer. Elancée, des formes parfaites et une bouche mutine qui en enflammaient plus d’un. Elle aimait plaire. Quant à moi s’il m’arrivait d’aimer mon visage, encadré de cheveux blonds avec deux yeux bleus expressifs et mon corps mince, je regrettais mon manque d’assurance et mon allure un peu gauche. Je ne faisais rien pour séduire, et je voulais que les garçons s’intéressent à mon intelligence avant de penser à mon corps.
« Bien, cela s’est bien passé, j’ai un rendez-vous chez un patron demain, mais il paraît que c’est un enquiquineur et que c’est son ami »
« Ouaah ! d’ici à ce qu’elle t’ait envoyée chez son amant. Tu vois le tableau, t’auras intérêt à faire gaffe à ce que tu dis… » et Valérie éclata de rire.
Toute la classe tourna la tête vers nous.
« Il ne faudrait pas vous gêner Valérie » la voix du professeur d’informatique venait d’interrompre son fou rire. « Puisque vous avez tant envie de parler, parlez-nous d’Internet, dîtes-nous donc ce que signifie le sigle AOL»
Le visage de Valérie devint grave
« Euh… »
Le professeur reprit
« America on Line premier service en lignes d’accès à Internet. Soyez plus attentive ou je serais obligé de vous donner une retenue. »
Il n’était guère facile de faire classe à 20 jeunes filles juste sorties de l’adolescence, qui ne rêvaient que de liberté et de garçons. La sanction suprême restait la convocation dans le bureau de la directrice. Et toutes les filles de la classe savaient qu’il valait mieux ne pas se faire un ennemi de Mademoiselle Pinbal.
Heureusement la cloche se mit à sonner et c’est dans un joli brouhaha que toutes les filles se précipitèrent à l’extérieur. L’heure de la sortie.
Je quittais l’école en compagnie de Valérie.
« Dire qu’il va falloir supporter cela pendant deux ans, on n’est plus des gamines… »
Son visage exprimait la colère mais je savais bien que cela ne durait pas.
« Et quand as-tu rendez-vous avec ce délicieux personnage ? » Son ton était ironique.
« Demain matin à 10 heures. »
« Tu te fringueras comment ? »
« Aucune idée ».
Contrairement à la plupart des filles de la classe je n’étais pas une obsédée de fringues. Evidemment après la remarque de la directrice, j’avais intérêt à compléter rapidement ma garde robe. Mais je détestais être en jupe et je me sentais fagotée dès que je quittais ma tenue préférée : le jeans-basket.
En rentrant chez moi ce soir là, j’avais la certitude que ma vie était en train de prendre une nouvelle direction
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Dans l'ouvrage "Jouir d'avoir mal" d'Olivia Benhamou, le lecteur/ la lectrice est invité(e) à plonger au cœur d'une exploration du masochisme sexuel. À travers une enquête psychologique et sexologique menée de main de maître(sse), Benhamou, psychologue clinicienne et sexologue, déconstruit les tabous et les stéréotypes entourant cette pratique sexuelle sulfureuse. Ce livre, écrit à la première personne, se distingue par son approche introspective et empathique, offrant une perspective inédite sur le masochisme.
Le point de départ de cette quête de compréhension est la rencontre de l'auteure avec un patient dont le besoin impérieux d'éprouver de la douleur pour atteindre le plaisir sexuel suscite sa curiosité et son intérêt professionnel. Ce cas catalyse une exploration plus large, à laquelle Olivia Benhamou nous convie, naviguant entre réflexion théorique, analyses des représentations culturelles du masochisme, et témoignages intimes de personnes pratiquant le BDSM.
Olivia Benhamou propose un decryptage du masochisme sexuel loin des clichés, envisageant cette pratique comme une quête de sensations extrêmes, un moyen de lâcher prise totalement, ou encore comme une manière de forger une connexion amoureuse unique. Elle souligne également comment le masochisme peut servir d'échappatoire aux contraintes quotidiennes ou répondre à des difficultés sexuelles spécifiques.
Le livre prend la forme d'une série de portraits intimes, où les individus partagent ouvertement leurs expériences sexuelles et la signification profonde de ces dernières dans leur parcours de vie. Ces histoires personnelles sont mises en perspective avec une analyse rigoureuse des enjeux psychiques du BDSM, dans un contexte où ces pratiques gagnent en visibilité et semblent de plus en plus acceptées socialement.
"Jouir d'avoir mal" se révèle être une œuvre à la fois pédagogique et émouvante par certains côtés, qui brise les idées reçues et invite à la réflexion. L'auteure accompagne le lecteur à travers son processus de découverte, partageant ses questionnements, ses surprises, et ses conclusions. Ce faisant, elle offre un éclairage précieux sur les dynamiques complexes du plaisir et de la douleur, enrichissant la conversation sur la sexualité humaine dans sa diversité.
Au-delà de son sujet qui sent le souffre, ce livre est une ode à la complexité des désirs humains, mettant en lumière la capacité de l'individu à trouver du plaisir dans l'atypique. Olivia Benhamou réussit le tour de force de traiter un sujet controversé avec respect, sensibilité, et une profonde humanité, faisant de "Jouir d'avoir mal" un livre essentiel pour quiconque s'intéresse aux intrications de la psyché humaine et à la richesse de ses expressions sexuelles.
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous.
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Épisode 5 : » la présentation « suite et fin du dressage de la chienne
Revenons à nos moutons, pardon je voulais dire revenons à la chienne …
De retour dans la maison et après une pause bien méritée: une gamelle pour lilly et un verre de whisky pour nous.
La leçon suivante consista à savoir honorer son Maître.
Au retour de son Maître une bonne chienne doit l'accueillir joyeusement à quatre pattes et lui embrasser les pieds en remuant la queue. Il proposa de lui apprendre une variante plus perverse.
« au pied la chienne «
Lilly trotta jusqu’à lui en remuant la queue. Il lui tendit un de ses pieds.
« lèche ma botte »
Elle s'exécuta avec réticence et lécha du bout de sa langue une de ses bottines de cuir.
« Mieux que cela ou gare à tes fesses »
Elle s’appliqua et sa langue s’agita avec plus de dextérité. Il s’assura que toute la surface soit consciencieusement nettoyée. Après de longues minutes il parut satisfait.
« Fais la briller avec ta chatte. »
Elle prit la bottine entre ses cuisses et son sexe se colla contre le cuir. Elle se frotta dans un mouvement de haut en bas. C’était vulgaire, j’avais vu des chiens essayer de se branler ainsi sur le mollet de leurs Maîtres avant de se faire éjecter d’un coup de pied.
Il imprima le mouvement avec son pied l’obligeant à être plus rapide et elle s’appliqua à le satisfaire de son mieux. Il semblait ne jamais vouloir arrêter ce supplice. Le cuir râpait son sexe entrouvert et le frottement dans son intimité était à peine supportable. Après la deuxième bottine elle était épuisée et son visage semblait résigné .
Je la sentis humiliée comme rarement je l’avais humiliée. Visiblement il jouissait de son humiliation..
Dresseur pervers il en avait fait un petit animal soumis et craintif qui guettait le moindre de ses ordres.
Autant on avait pratiqué certaines de ses scènes entre nous, dans notre couple, autant d’être chienne devant un inconnu froid et calculateur, la rabaissait au rang d’animal.
Ce dresseur repoussait ses limites bien mieux que je n’y arriverais jamais car il n’avait aucun sentiment qui interférait. Seul le résultat comptait et il voulait atteindre les objectifs qu’il s’était fixé. Mais il n’était pas inhumain. Il était attentif et savait doser et reculer si nécessaire, mais obstiné il revenait à la charge dès que Lilly avait récupéré. J’étais certain qu’après quelques séances elle serait une parfaite chienne obéissante.
Si le sexe n’était pas la priorité, il ne s’en priva pas. Elle était sa chienne pour quelques heures et traiter Lilly de chienne en chaleur était une expression qu’il affectionnait.
« Chienne, tiens toi prête pour la saillie, présente ton cul et cambre toi au maximum. »
Lilly prenait la pose cuisses écartées, son sexe bien ouvert sous l’action des pinces qui l’écartelaient. Son orifice béant était une invitation à la pénétration, mais il n’en avait strictement “rien à foutre”. Il préférait son cul.
D’un geste rapide il lui ôtait le plug et introduisait son membre dans son cul encore entrebâillé.
Il l’encula ainsi à de nombreuses reprises et avec un plaisir pervers, sachant s’arrêter à temps.
L’empêchant de prendre son pied.
Il aimait la fesser, lui flatter la croupe, la tirer par les cheveux en la sodomisant.
Il alterna le cul et la bouche et elle aurait en temps normal fait “la fine bouche”.
Mais elle n’avait plus la force de résister. Le summum de sa dépravation fût atteint à plusieurs reprises au cours de la soirée.
Sur le point de jouir, il l’obligeait à se préparer à goûter son sperme jusqu’à la dernière goutte. Vicieusement il vérifiait qu’elle avait tout avalé en lui retroussant les babines, en glissant deux doigts de par et d’autre de sa mâchoire. Comble du sadisme il lui tapotait la joue en disant “bonne chienne”.
Honteuse, elle aurait aimé pouvoir se cacher dans un trou de souris et pleurer tout son soûl, mais il la gardait à portée de main, couchée à ses pieds le sexe toujours bien ouvert. Offerte et disponible.
Pourtant Lilly en bonne femelle avait d’instinct repéré les caresses, les positions, les parties de son corps que préférait son tourmenteur. Elle jouait de sa langue, de son cul et de tout son corps pour devancer ses désirs, les combler et ainsi tenter de l’amadouer. Elle savait rien qu’au timbre de sa voix dans quelles dispositions il était et agissait en conséquence en s’offrant sans pudeur. Elle anticipait aussi lorsqu’il la cravachait et modulait ses plaintes. Certains gémissements ayant des pouvoirs d’excitation, d’autres couinements le faisait frapper moins fort.
Telle une vraie chienne elle apprit à être en totale osmose avec son dresseur.
Privée de la parole les autres sens prenaient le relais et elle ressentait le moindre changement dans son attitude. Elle arriva même à deviner lorsqu’il était en proie à un léger doute sur la conduite à tenir ou devant un choix à faire.
Elle espéra même un moment pouvoir par son attitude soumise réussir à l’influencer.
Mais malheureusement pour elle, ce dresseur avait une personnalité bien affirmée.
Le programme qu’il lui avait concocté comportait de nombreux passages obligés qui étaient de véritables épreuves pour elle.
Son Maître était attentif à son plaisir. Il respectait aussi certains de ses tabous, alors que cette nuit elle pressentait que son humiliation serait complète. Elle allait, elle le savait aller au bout de sa honte et devoir accepter tout ce que ce pervers avait envie de lui faire subir.
Pourtant elle était certaine que le dressage proposé avait reçu l'acquiescement de son Maître. Son Maître voulait donc qu’elle devienne cette chienne en chaleur.
Comment était ce possible? Son Maître allait il la traiter ainsi à l’avenir ? Non elle ne pouvait pas y croire.
Son Maître aimait trop la faire jouir en récompense des efforts qu’elle faisait pour lui plaire.
Et elle prenait du plaisir à lui faire plaisir.
Ce n'était pas le cas avec Marc.
Pour Lilly ce soir, le plaisir n’était pas au programme. Elle était là pour être dressée, utilisée, humiliée, obéir, donner du plaisir et en baver.
“En baver” il fallait prendre cette expression au sens propre et au sens figuré.
Elle devait garder la langue sortie, dès lors qu’elle était touchée ou pénétrée au niveau du sexe ou du cul, et avait l’interdiction de fermer la bouche aussi longtemps qu’on s’occupait ainsi d’elle. Après quelques minutes cela devenait très pénible car elle ne pouvait s’empêcher de baver.
C'était une règle que son Maître avait instauré et qui l’excitait et l’humiliait à la fois.
Marc avait tout de suite adhéré à cette proposition.
Titillant son clitoris, il la surprit en train d’avaler subrepticement sa salive.
Comme punition, il lui accrocha une pince lestée d’un poids à la langue. Il la surveilla de près se délectant de voir de la salive couler sans discontinuer et il la traita de chienne baveuse. Elle resta ainsi 10 minutes la langue pendante.
Désormais craintive elle ne refit plus la même erreur.
.
A aucun moment son membre ne la pénétra vaginalement, lui ôtant ainsi toute possibilité de prendre son pied. Le but était de la garder au maximum dans un état de manque et de la maintenir entre l’excitation et la douleur. C’était pervers. Son corps était tellement sensible que le moindre effleurement des seins, la moindre caresse la rendait folle de désir.
Il l’a plusieurs fois amenée au bord de la jouissance attentif à ses râles de plaisir
et il s’interrompait juste avant l’orgasme. La frustration était terrible. Ravalant toute fierté elle l’implorait en geignant, son corps parcouru de spasmes et un simple attouchement aurait suffit à la faire jouir.
Des moments proches du sadisme il y en eut plusieurs. Lilly n’était pas maso mais une certaine dose de souffrance pouvait l’exciter, si le plaisir alternait avec la douleur. Mais Marc avait bien l’intention de repousser ses limites et de la traiter en chienne maso.
Il lui fit prendre la position numéro 4, sur le dos cuisses écartées avec ses deux mains et les cuisses repliées en arrière et dégagea son clitoris. Il avait une pompe à venin et il l’appliqua sur le bouton du clitoris décalotté. Il l’actionna d’un coup sec. Lilly hurla sous la douleur. Son clito aspiré dans la pompe avait doublé de volume, et il laissa la pompe accrochée.
Lilly se calma mais la douleur persistait. Il fit de même avec les tétons des mamelles et les bouts s’allongèrent de deux bons centimètres. Lilly se contenta de gémir sourdement, un gémissement guttural, animal qui dura tout le temps où elle conserva les trois pompes. Il la laissa ainsi pendant plusieurs minutes avant de la délivrer.
Le résultat était parfait. Les tétons étaient terriblement sensibles et allongés. En lui touchant le clito, qui avait doublé de volume Lilly geignait. Après quelques minutes elle avait retrouvé un peu de sérénité mais les tétons continuaient insolemment à poindre et son clito était proéminent.
Environ une heure après il décida de la tourmenter à nouveau. Il lui badigeonna le clitoris et les lèvres d’une sauce piquante à base de gingembre et de piment, dotée d’un pouvoir d’irritation très puissant. Lilly se tortillait, allant jusqu’à se frotter le sexe à un bout du pied de table, pour essayer de calmer la brûlure. Traitée de chienne en chaleur, elle gémissait dès qu’il lui touchait la vulve et son clito hypersensible lui faisait craindre la moindre caresse.
Nous priment une collation en nous servant de Lilly comme d’une table basse et lui avons permis de boire et manger dans une gamelle.
Estimant qu’il était temps de la faire se soulager, il la fit s’accroupir, les cuisses écartées au maximum. En équilibre sur la pointe des pieds et les mains derrière la nuque.
C’est une position difficile à tenir car on a aucun point d’appui solide et Lilly avait du mal à la garder.
Il lui intima l’ordre de pisser dans un verre à pied. Lilly essaya, je vis à son regard implorant qu’elle voulait réussir. Mais elle s’était retenue depuis si longtemps et son sexe avait été tellement tourmenté qu’elle faisait un blocage. Elle sentait le regard de son tourmenteur et son impatience.
Je lisais les efforts désespérés sur son visage mais elle n’y arriva pas. Il insista, pressa sur la vessie, en vain. Il l’encouragea, la réprimanda sévèrement. Rien n’y fit. En désespoir de cause il prit une canule munie d’une poire et introduisit le bout dans l’urètre. Une pression sur la poire provoqua un jet d’urine puissant.
Mais il ôta aussitôt le tuyau et lui intima l’ordre de se retenir. Elle réussit à arrêter le jet en grimaçant en signe de désapprobation. Son but était qu’elle pisse sur commande.
« pisse chienne, doucement. »
Un léger jet sortit et atterrit dans le verre qu’il tenait, il la félicita.
Il l’obligea à remplir le verre et la stoppa en pinçant fortement les tétons avant que le verre ne déborde. Il fit de même pour les 5 verres suivants.
Bien plus tard dans la nuit, j’eus pitié d’elle. J’avais trop envie de la prendre et de la baiser en l’entendant jouir. Je la libérai des pinces au sexe et elle gémis, le sang se remettant à circuler.
Je la massais délicatement et elle soupira d’aise. Son sexe était trempé et n’attendait que d’être pris par une queue. Ce fut une étreinte puissante et rapide et elle jouit en poussant des gémissements et des cris qui semblaient venir du plus profond de son être. Un orgasme puissant et une récompense après tout ses supplices.
Ses yeux remplis d’amour, me firent comprendre qu’elle était heureuse et reconnaissante de lui avoir permis prendre son plaisir après tant de tourments.
Peu avant le départ pendant que Lilly attendait sagement couchée à nos pieds, profitant d’un moment de repos bien mérité, Marc me prit à part et proposa de nous revoir.
Mais cette fois en compagnie d’autres dresseurs et d’autres chiennes. Pour lui, elle avait réussi à atteindre le niveau qui permettait de la présenter à son cercle. Il la jugeait apte à devenir une chienne confirmée. Je me sentis fier d’elle. C’était à n’en point douter un grand honneur qu’il nous faisait.
Je promis d’y réfléchir. En le quittant quelques minutes plus tard je lui dis à bientôt, et Lilly le remercia en baisant la main qui l’avait si durement dressée. Il lui dit à la prochaine en flattant une dernière fois sa croupe et elle eut un long frisson involontaire.
Épuisée, elle s’endormit à peine installée dans la voiture et ne se réveilla pas avant l’arrivée à la maison.
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Muriel Ojeda se dresse en figure de proue avec une histoire aussi singulière qu'inspirante. À travers son livre autobiographique, Chroniques d'une femme ordinaire, ou comment le sadomasochisme a sauvé mon âme, elle dévoile sans tabous comment cette pratique lui a non seulement permis de rompre avec le cycle de l'ennui mortel qui emprisonnait sa vie, mais lui a aussi permis de se redécouvrir et de s'affirmer.
Mère de famille et professionnelle accomplie, Muriel n'était pas prédestinée à devenir une voix emblématique dans l'exploration du BDSM. Pourtant, sa quête de sens et d'équilibre l'a conduite sur ce chemin peu orthodoxe. Elle y a trouvé non seulement une échappatoire à une existence qui lui semblait préfabriquée, mais aussi une manière de renouer avec elle-même, loin des carcans sociétaux.
L'histoire de Muriel est avant tout celle d'une transformation intérieure, catalysée par des circonstances de vie extrêmes, notamment un combat contre le cancer qui l'a confrontée à une remise en question brutale de son identité féminine et de sa place dans le monde. C'est dans cette période de vulnérabilité absolue que le BDSM est apparu comme un salut, une manière de reprendre le contrôle sur son corps et sa psyché, à travers des expériences qui, bien que pouvant paraître extrêmement violentes aux yeux du profane, sont encadrées par les principes de consentement mutuel et de respect.
Ce que Muriel souligne à travers son récit de ses,expériences de domination et de sado-masochisme, c'est la dimension profondément humaine et libératrice du BDSM, lorsqu'il est pratiqué de manière saine et consensuelle. Elle met en lumière la manière dont ces pratiques, souvent mal comprises, peuvent servir de vecteur à une connaissance de soi accrue, à une affirmation de ses désirs et de ses limites, et finalement, à une forme d'épanouissement personnel.
Le parcours de Muriel Ojeda est un témoignage puissant sur la capacité de l'individu à se réinventer, à trouver dans l'adversité les clés d'une renaissance. Son livre n'est pas une apologie du sadomasochisme, mais plutôt une invitation à dépasser les jugements hâtifs pour comprendre la complexité des chemins de vie. Elle y aborde avec franchise et courage son parcours, dans l'espoir d'éclairer, de rassurer, et peut-être d'inspirer.
Muriel Ojeda, à travers son courage et sa sincérité, rappelle que l'authenticité et la quête de bonheur sont des valeurs universelles, qui peuvent prendre des formes inattendues. Son histoire est un appel à l'ouverture d'esprit, à la bienveillance envers soi et envers les autres, et à la reconnaissance de la diversité des parcours de vie comme autant de richesses humaines.
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous.
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Épisode 2 « la présentation » suite. Lire « la présentation » avant.
Attention cette histoire est plus un dressage de « petgirl » qui transforme une soumise en chienne. Réservé aux amateurs de chiennes dressées durement.
Visiblement Marc adorait découvrir les positions que lilly avait apprises dans le but d’être présentée et qui par leur côté cru l’obligeait à s’humilier abdiquant toute pudeur.
Ses positions sont celles qui font partie de celles qu’adoptent les soumises pour dévoiler leur intimité à leurs Maîtres et leurs permettre d’y accéder soit pour les saillir soit pour les tourmenter.
La « position numéro 3 »est comme la position 2 une de celles qui peuvent être prises facilement dans la vie quotidienne si la soumise est en jupe sans culotte.
Sur l’invitation de Marc elle obéit.
Lilly se tourna et se pencha en avant son dos à l’horizontal, gardant les jambes droites et espacées. Ses deux mains saisirent ses fesses et les écartèrent. Son trou du cul apparut.
Marc y glissa un doigt et répéta le mouvement et Lilly docilement activa sa langue.
« position numéro 4 » demanda t il d’un ton ferme.
Quittant la position debout, lilly se coucha sur le dos entrouvrit les cuisses et les tint repliées entre ses mains.
Cette position était idéale pour la sauter ou tourmenter sa chatte.
Il écarta au maximum les grandes lèvres et son sexe ainsi ouvert était totalement vulnérable.
Il joua avec son clitoris et lilly se sentit à la merci de son tourmenteur qui alternait pincement et caresses. Un mouvement involontaire et de légers tremblement ponctuaient chaque geste de Marc et lilly gémissait doucement sous la pression des doigts et il s’attarda longuement sur son sexe offert.
« Jolie pose il faudra lui refaire prendre en lui mettant une pompe afin d’aspirer le clito et le faire s’enfler. »
Il continua : « position numéro 5 »
Elle se mit à quatre pattes, tête au sol, mains à plat devant elle, cuisses écartées bien cambrée offrant son cul.
C’était la position qu’elle devait adopter, lorsque marchant en laisse son Maître s’arrêtait ou lui disait stop lorsqu’elle trottait a 4 pattes.
« Un beau gros cul qui va devoir être rougi pour mon plaisir » fut la remarque de Marc
Lilly savait que cette pose permettait tous les excès soit en recevant la cravache soit en étant prise par les orifices qui s’offraient au regard pervers de l’invité.
Et pour finir la « Position numéro 6 »
Elle se mit accroupie, cuisses largement ouvertes, sur la pointe des pieds, mains derrière la nuque. Elle oscillait légèrement cherchant à garder son équilibre et fit grimacer lilly.
Il commenta.
« Pour tenir longtemps cette pose il lui faudra une cale dans le cul pour avoir un appui au sol. «
« Oui répondis je et c’est la position idéale pour la faire pisser lors d’une balade dans la nature. »
Voyant qu’elle avait beaucoup de peine à tenir la pose il s’adressa à Lilly.
« debout chienne. »
Soulagée Lilly se releva et reprit la position d’attente. Il saisit la laisse et l’entraîna vers un coin du salon. Arrivé devant une table il lui demanda de l’escalader et de se mettre à quatre pattes. Lilly s'exécuta.
« Écarte plus tes cuisses et cambre toi. »
Lilly obéit. Marc tourna lentement autour de la table afin de pouvoir l’observer sous toutes les coutures. Il laissa ses doigts glisser sur différentes parties de son corps s’attardant sur ses mamelles pendantes et les gifla de sa main provoquant de légers frémissements de la part de Lilly.
Puis il se tourna vers moi.
« si tu le permets je vais la transformer en vraie chienne. »
Je lui donnais la permission et Lilly soupira. Un soupir involontaire qui lui échappa.
Marc fit comme s’il n’avait rien entendu, mais il eut un petit sourire sadique.
Je me demandais un instant si cela avait été une aussi bonne idée de la mettre entre les mains d’un parfait inconnu.
Il revint au niveau des ses fesses et il enserra chaque cuisse d’une cordelette, reliée à un tendeur et à une pince. Il lui ordonna de serrer les cuisses et ajusta chaque pince au sexe de Lilly.
Lorsqu’il lui fit ouvrir les jambes le ressort écarta au maximum les grandes lèvres et je vis Lilly grimacer de douleur.
« Écarte les cuisses, serre les, écarte plus. »
L’effet était saisissant et des plus crus presque vulgaire.
Il répéta plusieurs fois cette opération afin de régler la bonne tension. Il voulait qu’elle puisse marcher à quatre pattes en ressentant pression et gêne, et qu’en s’ouvrant totalement la douleur soit à la limite du supportable.
Pendant tout le temps où il ajustait les pinces Lilly garda la langue sortie comme elle avait appris, sachant qu’il lui était formellement interdit de refermer la bouche. Un peu de salive perlait déjà de sa bouche. Je savais qu’elle se sentait humiliée de se voir ainsi palpée et auscultée cuisses écartées langue pendante, devant un parfait étranger.
Il se tint devant elle et elle put refermer la bouche visiblement soulagée.
Elle était encore persuadée de pouvoir lui résister. Elle allait bientôt déchanter car le temps n’allait pas jouer en sa faveur. Il aimait briser ces petites femelles sexuellement libérées qui croyaient venir ici pour s’encanailler.
Marc ne resta pas inactif. Il lui ôta les escarpins, enserra pieds et mains dans des sortes de moufles en cuir. S’il lui demandait de se lever, elle serait obligée de se tenir en équilibre sur la pointe des pieds. Impossible de faire plus d’un mètre sans tomber.
Il protégea ses genoux avec des genouillères afin qu’elle puisse marcher à quatre pattes.
Il l’interrogea soudain.
« ton cul est propre? »
La question surprit Lilly qui n’était pas habituée à un langage aussi cru. Mais elle savait que quelque soit les questions elle devait répondre poliment et précisément.
« oui monsieur, mon cul est propre. »
« Comment l’as tu nettoyé? »
« J’ai eu un lavement, monsieur. »
« bien je t'enculerai bien profondément. »
Lilly grimaça mais ne répondit pas.
Pour Lilly le lavement était une des pires épreuves qui soit. Elle renâclait à cette pratique et je devais me montrer particulièrement ferme pour qu’elle s’exécute. Mais avant de venir elle avait du le subir.
Je voyais son corps se crisper rien qu’à l’évocation de ce souvenir humiliant.
Puis il prit un plug en métal de bonne dimension avec à son extrémité une courte queue.
Il l’approcha de sa bouche, força ses lèvres et le glissa en effectuant des vas et viens rapides et profonds.
« mouille le bien tu vas l’avoir dans ton cul. »
Lilly s’appliqua à bien l’humidifier.
Il lui mit le plug en faisant preuve de délicatesse. Il faut dire qu'il était d’une taille imposante.
La courte queue transformait doucement Lilly en animal.
Elle se sentit remplie et dilatée à la fois.
Pour finir il lui enserra la taille à l’aide d’un corset de cordes et le serra au maximum.
Sa taille s’affina et ses fesses rebondies attirèrent nos regards. Elle était à croquer ainsi harnachée.
Je vis l’effort qu’avait fait Lilly pour ne pas crier puis elle sembla s’habituer à sa nouvelle condition.
Doucement il s’approcha de sa tête, lui caressa les cheveux et lui dégagea les oreilles, prenant le temps de l’observer. Il la huma, la renifla et reconnut son parfum. Opium d’Yves Saint Laurent.
Il lui fit ouvrir la bouche y glissa plusieurs doigts et il inspecta sa dentition. Elle eut honte d’être examinée comme une esclave des temps anciens qui allait être vendue sur le marché.
Dans chaque narine il lui posa un crochet, relié par une cordelette à une sorte de serre tête. Il tira et ajusta le tout. Son nez se retroussa et sa lèvre supérieure s’entrouvrit la rendant plus animale.Il joua ainsi pendant quelques minutes à tendre la corde l’obligeant à desserrer la lèvre supérieure.
Puis curieusement il lui ôta cet accessoire en disant s’en servir plus tard. D’une voix grave il reprit la parole.
« voilà qui commence à me plaire, on va pouvoir commencer le dressage, Lilly es tu prête? »
« Oui monsieur, je suis prête à être dressée. »
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"Quand j’exécute mes dessins "Variations", le chemin que fait mon crayon sur la feuille de papier a, en partie, quelque chose d’analogue au geste de l’homme qui cherchait, à tâtons, son chemin dans l’obscurité. Je veux dire que ma route n’a rien de prévu: je suis conduit, je ne conduis pas". Henri Matisse (1869-1954) est l’un des rares artistes qui figurent en bonne place dans les livres d’histoire de l’art, mais qui se soustrait, avec une élégance tranquille, à toutes les tentatives de classification. Dès le début du XXème siècle, il commence à affirmer un style aussi personnel que reconnaissable, et jusqu’à sa mort il côtoie, sans jamais se laisser imposer les préoccupations du moment, les courants, les écoles et les idéologies dogmatiques qui ont accompagné la création artistique depuis la fin du XIXème siècle. Alors que les uns s’affirment avec la violence de l’expression, d’autres avec la violence du discours, d’autres par celle de la provocation, il peint on peut presque dire dans son coin, alors qu’il est déjà connu et célébré. Dès sa jeunesse, Henri Matisse fait preuve d'audace et de persévérance. Né au Cateau-Cambrésis dans le Nord en décembre 1869, destiné à devenir clerc de notaire, c'est au cours d'une longue convalescence qu'il commence à peindre et qu'il découvre sa passion: "Pour moi, c'était le paradis trouvé dans lequel j'étais libre, seul, tranquille, confiant tandis que j'étais toujours un peu anxieux, ennuyé et inquiet dans les différentes choses qu'on me faisait faire". Malgré l'objection de son père, il part à Paris pour s'inscrire à l'Académie Julian et dans l'espoir d'intégrer l'école des beaux-arts. Son échec au concours d'entrée ne le fera pas renoncer et l'incitera à trouver d'autres chemins de traverse, vers sa destinée, celle d'être alors l'un des artistes les plus importants du XXème siècle. Admis officieusement dans l'atelier de Gustave Moreau, il s'inscrit également aux cours du soir des Arts Déco où il fréquente Albert Marquet avec lequel il capturera les scènes urbaines de la capitale, les fiacres et les passants. Le dessin lui a permis d'expérimenter et de s'émanciper de ses pairs, à l'image de ce que Matisse seratoute sa vie durant, un homme pugnace et optimiste, faisant fi des échecs et des aléas. Ses débuts témoignent d'une capacité iconoclaste à casser les codes d'une formation somme toutes assez traditionnelle, ce que Gustave Moreau décèlera en lui affirmant: "Vous allez simplifier la peinture". Sa quête de simplification, tant esthétique que philosophique, est avant tout une recherche d'universalisme auquel il accèdera à la fin de sa vie avec la Chapelle de Vence: "Cette chapelle est pour moi l'aboutissement de toute une vie de travail pour lequel j'ai été choisi par le destin sur la fin de ma route, que je continue selon mes recherches, la chapelle me donnant l'occasion de toutes les fixer en les réunissant".
"L’exactitude n’est pas la vérité. Un centimètre carré de bleu n'est pas aussi bleu qu'un mètre carré du même bleu". En 1898, deux voyages seront fondamentaux pour la suite de son cheminement artistique: Londres où il se délecte des œuvres de William Turner puis Toulouse et la Corse où il découvre la lumière du Sud. Après un bref retour dans le Nord, c'est au début du siècle suivant que son art va connaître un véritable tournant. Sa pratique de l'aquarelle sur le motif et sa rencontre avec Paul Signac en 1904 lui permettront de s'affranchir de l'usage traditionnel de la couleur pour aboutir à l'invention du Fauvisme lors de l'été 1905 passé à Collioure avec André Derain. En 1906, il achète son premier masque africain et fait découvrir cet art à Picasso. La même année, il se rend en Algérie où l'expérience du désert le bouleverse et lui donne "une envie de peindre à tout déchirer". Ainsi, tout à la fois porté par ses inventions colorées et ses récentes inspirations, il s'engage dans une intense période créatrice avec la commande des deux panneaux décoratifs pour le collectionneur russe Chtchoukine, "La Danse et La Musique" en 1910. La magistrale série des intérieurs symphoniques, notamment "L'Intérieur aux aubergines" de 1911, sera l'apogée de cette décennie aucours de laquelle il découvrira également l'art musulman et l'Espagne. Prompt à poursuivre son ouverture au monde, les séjours au Maroc en 1912 et 1913 parachèvent son irrésistible attrait pour l'Orient. Au fur et à mesure de ses voyages, Matisse se constitue une collection d'objets, meubles et tissus qu'il intégrera dans ses œuvres: "L'objet est un acteur: un bon acteur peut jouer dans dix pièces différentes, un objet peut jouer dans dix tableaux différents, un rôle différent". Ce métissage des sources, enrichi au fil des voyages, nourrit sa réflexion plastique et l'iconographie de ses œuvres. Abordant les notions de décoratif, Matisse s'éloigne de toute exactitude, qui n'est pas la vérité assène-t-il, et cherche la synthèse de la forme au plus juste de son émotion. En 1916, Matisse réalise deux œuvres majeures de très grandes dimensions: "Les Marocains" et "Femmes à la Rivière" et passera alors les dures années de guerre entre Issy-Les-Moulineaux et Paris. Les résultats de ses recherches lui donnent le vertige et le poussent à se rendre à Nice fin octobre 1917 pour s'y installer définitivement au début des années 1920. En quittant l'atelier d'Issy-les-Moulineaux, il s'invente à Nice un univers dédié à ce qui deviendra son obsession pendant une dizaine d'années: les "Odalisques" où les modèles se prêtent au jeu de l'accessoirisation. De sa région natale, Matisse se souvient des tissus flamboyants pour créer des intérieurs avec une abondance de matières et de motifs. Grisé par les variations infinies de son sujet, il va accumuler alors les scènes d'intérieur, peignant, sculptant des jeunes femmes nues ou qu'il habille de vêtements rapportés du Maroc. En mars 1920, il réalise pour Diaghilev les décors et les costumes du ballet "Le Chant du rossignol", première expérience décorative hors de la surface plane du tableau. Sa carrière est alors lancée, il est enfin reconnu.
"Cependant, je crois qu’on peut juger de la vitalité et de la puissance d’un artiste, lorsque impressionné directement par le spectacle de la nature, il est capable d’organiser ses sensations et même de revenir à plusieurs fois et à des jours différents dans un même état d’esprit, de les continuer. Un tel pouvoir implique un homme assez maître de lui pour s’imposer cette discipline". À la fin des années 1920, toujours plus exigeant envers lui-même et désirant une nouvelle fois se renouveler, il part alors pour Tahiti en 1930, à la découverte d'un autre espace et d'une autre lumière. Dans un premier temps, ce n'est pas la destination en elle-même qui le bouleverse mais la traversée de l'Atlantique en bateau du Havre à New York puis celle des États-Unis en voiture et en train, d'Est en Ouest, pour rejoindre San Francisco et y embarquer vers Tahiti. Ce périple métamorphose radicalement sa perception de l'espace, lui fait prendre conscience d'une autre échelle, de la possibilité d'une autre vision. "Immense, si j'avais vingt ans, c'est ici que je viendrais travailler". La ville de New York le fascine totalement, comme une confirmation de ses nouvelles recherches linéaires entreprises peu avant son départ. "Si je n'avais pas l'habitude de suivre mes décisions jusqu'au bout, je n'irais pas plus loin que New York, tellement je trouve qu'ici c'est un nouveau monde. C'est grand et majestueux comme la mer, et en plus on sent l'effort humain". Arrivé à l’âge de prendre conseil auprès de sa propre jeunesse, ainsi qu’il le confiera à André Masson, Matisse radicalise son fauvisme décoratif. Celui-ci, tel qu’il le pense et le met en œuvre depuis 1905, vise non point à sortir de la peinture mais à la faire sortir d’elle-même afin qu’elle excède le monde clos du tableau et qu’elle s’ouvre sur le dehors de l’expérience commune. Ce projet gardait toutefois quelque chose d’abstrait et d’inaccompli faute de rompre avec le cadre du tableau de chevalet. C’est ce pas qu’il franchit avec "La Danse" pour la fondation Barnes à Merion (Pennsylvanie). Dans le vaste local à un étage qui lui servait d’atelier et où il achevait sa composition, Matisse exposa à Dorothy Dudley, venue l’interviewer en prévision d’un article au titre percutant: "Le Peintre dans un monde mécanique", comment le problème s’était posé à lui. En suivant sa transcription: un "mur à décorer tel qu’il se dresse, trois portes fenêtres de six mètres de haut, à travers lesquelles, on ne voit que la pelouse, rien que du vert et peut-être des fleurs et des buissons. On ne voit pas le ciel. Au-dessus de ces portes fenêtres, trois espaces enforme d’ogives montant jusqu’au plafond, en sorte que la peinture sera influencée par la triple ombre des voûtes".
"Souvenez-vous qu’une ligne ne peut pas exister seule. Elle amène toujours une compagne. L’espace a l’étendue de mon imagination". D’une manière générale, la sobriété des formes, courbes pour les figures, rectilignes pour les bandes, de même que le petit nombre des couleurs toutes appliquées en grands aplats, sont en consonance avec les lignes architecturales et les plans des murs. Les combinaisons chromatiques des bandes et leurs obliques s’accordent avec le jeu des danseuses. Les parties à la fois roses et bleues, aux pentes plus dynamiques, correspondent aux trois couples engagés dans un corps à corps, tandis que les deux bandes noires, dans lesquelles retombent les pendentifs, rétrécissent quelque peu vers le bas. Elles sont donc plus statiques et correspondent aux deux nymphes assises au sol. Le rythme interne au triple panneau n’a rien d’autonome, car les bandes colorées sont doublement articulables avec le rythme des danseuses et avec celui des portes fenêtres, des deux entreportes et des pendentifs des voûtes. Le bleu, le noir et le rose, pas plus que le gris des corps, ne tiennent leur pouvoir expressif d’une transposition d’unpaysage ou d’un spectacle de danse, ils le tiennent de la lumière, qui allait poser à Matisse un redoutable problème. Le bleu et le rose, de valeur moyenne, contrastent, d’une part, avec la forte lumière des portes fenêtres et, de l’autre,avec le noir. Ce double contraste chromatique compense par son intensité la prégnance figurative inhérente à des silhouettes humaines et la couleur grise, "entre le noir et le blanc, comme les murs de la salle". La "maison" dont il s’agit, "bloc de sensations" non-subjectif, existant en soi et excédant tout vécu, s’entend tout d’abord de "l’armature" picturale dont se soutient une composition. Dans le contexte de "La Danse" de Matisse, on se doit de lui donner une portée proprement architecturale. "Ce qui définit la maison, ce sont les pans, c’est-à-dire les morceaux de plans diversement orientés qui donnent à la chair son armature. La maison même est la jonction finie des plans colorés". L’aplat gris des danseuses leur ôte leur corporéité organique pour les associer ainsi aux plans colorés des bandes murales dont "la puissante vie non organique" conjugue ainsi la tension et le tranchant de leurs surfaces à la souple arabesque qui enchaîne les corps tout en courbes. La sensation ne doit pas s’entendre comme un vécu ou une impression purement subjective car elle "est directement en prise sur une puissance vitale qui déborde tous les domaines et les traverse. Cette puissance, c’est le rythme, plus profond que la vision, que l’audition. Et ce rythme parcourt un tableau comme il parcourt une musique, sur laquelle la danse peut alors se produire en harmonie.
"Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir. Il est vrai que le soir est magnifique. Avant le coucher flamboyant du soleil, le ciel est blond comme du miel. Puis il blêmît avec une douceur infinie". "La Danse" fait prendre conscience à Matisse de la nécessité d’un dépassement plus radical de l’organicité: "Dans la peinture architecturale, qui est le cas de Merion, l’élément humain me paraît devoir être tempéré, sinon exclu". Car "cette peinture associe à la sévérité d’un volume de pierre. De plus, l’esprit du spectateur ne peut être arrêté par ce caractère humain avec lequel il s’identifierait et qui le séparerait en l’immobilisant de la grande association harmonieuse, vivante et mouvementée de l’architecture et de la peinture". Matisse reproche précisément à Raphaël et à Michel-Ange d’avoir, dans leurs compositions murales,"alourdi leurs murs par l’expression de cet humain, qui nous sépare constamment de l’ensemble". Par ce glissement, le langage de Matisse passe significativement de la question de l’humanité des figures à celle du spectateur. La mise à l’écart, non de l’homme, mais de la forme organique de l’humanité est la condition d’une "hétérogenèse" à la fois de la figure-signe dans le tableau et du spectateur du tableau. La peinture murale ne se détourne de l’individualité subjective que pour constituer un autre sujet accordé à un ordre ou à un rythme supra-individuel mettant en jeu le milieu où cette peinture s’établit. Le peintre épingle sur le mur des surfaces de papier peintes en aplats de gouache aux couleurs choisies dans une gamme réduite, puis découpées en fonction du dessin qu’il y trace. Déchargée de tout jeu de main, la couleur sera uniformément passée au rouleau par un peintre en bâtiment. Cette méthode mécanique sera ensuite relayée par le dispositif machinique hautement complexe, à l’image d’une combinatoire ou d’un jeu de construction plutôt que d’une palette, imaginé par Matisse pendant ces trois ans où il va déplacer constamment onze aplats de couleurs un peu "comme on déplace les jetons pendant une partie dans le jeu de dames", jusqu’à trouver un "arrangement" très satisfaisant, pour le metteur en scène qu’il est devenu. Tel Michel-Ange et la chapelle Sixtine.
"Vous voulez faire de la peinture ? Avant tout il vous faut vous couper la langue, parce que votre décision vous enlève le droit de vous exprimer autrement qu'avec vos pinceaux". C’était "un étrange spectacle", selon le témoignage d’une visiteuse admise dans le garage-atelier: "Un mur tout entier était occupé par la maquette en grandeur réelle, alors très ingénieusement composée de bouts de papiers colorés. Ces derniers étaient épinglés au mur et pouvaient être ainsi déplacés comme les pièces d’un puzzle gigantesque. Des piles de papiers colorés étaient posées par terre. Matisse, armé d’un fusain fixé à l’extrémité d’un long bâton, allait et venait sans cesse devant la maquette pour tracer alors les contours qu’il voulait modifier, une jeune femme s’approchait, grimpait sur une échelle et retouchait les papiers colorés. L’inorganicité libérée de la gravitation permet au corps de ne faire plus qu’un avec la surface d’une manière qui extrait radicalement cette peinture murale de tout rapport avec le tableau. En s’affranchissant de la référence à l’espace du spectateur, la nouvelle peinture murale se libère et libère le spectateur de la relation de vis-à-vis. Il n’y a aucun sens à demander sous quel angle de vue "La Danse" est créée. Si Matisse n’invente pas la composition-signe-décorative, parce qu’elle est, dans une certaine mesure, familière aux arts traditionnels, le fait est qu’elle ne fonctionne plus en référence à une transcendance divine ou/et humaine qu’il s’agit d’honorer. En son mode architectural, elle fonctionne dans une pure et totale immanence au mur de ce qu’on nommera un habitat. L'art pictural devient une philosophie. En 1924, Matisse se consacre à la sculpture et réalise "Grand nu assis", qui est exemplaire de son style, à la fois en arabesques et en angles. Il pratique la sculpture depuis qu'il a été l'élève d'Antoine Bourdelle, dont Matisse conserve le goût pour les grandes stylisations, comme on peut le voir ainsi dans la grande série des "Nu de dos", séries de plâtres monumentaux qu'il réalise entre 1909 et 1930. En 1939, Matisse se sépare de sa femme. Après un court voyage en Espagne, il revient à Nice où il peint "La Blouse roumaine". En 1940, il rencontre P. Bonnard au Cannet. Le marchand Paul Rosenberg renouvelle son contrat avec Matisse. Le peintre part le retrouver à Floirac, avec Lydia Délectorskaya,qui était son assistante et modèle depuis 1935. En 1941, atteint d'un cancer du côlon, il est hospitalisé à la clinique du Parc de Lyon. Ses médecins lui donnent six mois à vivre. Il retourne à Nice où cette fois il s'installe à l'hôtel Regina à Nice, alité. Il conserve de son opération le port d'un corset de fer, qui empêche la station debout plus d'une heure.
"Tout est neuf, tout est frais comme si le monde venait de naître. Une fleur, une feuille, un caillou, tout brille, tout chatoie, tout est lustré, verni, vous ne pouvez vous imaginer comme c’est beau ! Je me dis quelquefois que nous profanons la vie. À force de voir les choses, nous ne les regardons plus". Il dessine alors au crayon et au fusain, les dessins sont exposés chez Louis Carré en novembre. S'il ne peut plus voyager, il utilise alors les étoffes ramenées de ses voyages pour habiller ses modèles originaires du monde entier. Son infirmière, Monique Bourgeois, accepte d'être son modèle. Il commence à utiliser la technique des gouaches découpées et commence la série "Jazz". Il s'installe à Vence et renoue une amitié épistolaire assidue avec le dessinateur et écrivain André Rouveyre, connu à l'atelier de Gustave Moreau. En 1942, Aragon fait de Matisse le symbole artistique "d'une manifestation de résistance à l'envahisseur barbare", celui de la vraie France contre l'Allemagne nazie dans l'Art français. En avril 1944, sa femme et sa fille sont arrêtées par la Gestapo, pour faits de Résistance. Amélie Matisse est condamnée à six mois de prison. Elle sera libérée en septembre 1944, tandis que Marguerite Matisse, la fille du peintre, est torturée et défigurée. Marguerite est prise en charge par la Croix-Rouge, qui la cache au sein de la famille Bruno à Giromagny près de Belfort. Elle est libérée en octobre 1944. Matisse la revoit en janvier et février 1945. Sous le coup d'une émotion intense, Henri Matisse dessine de nombreux portraits de sa fille, dont le dernier de la série montre alors un visage enfin apaisé. Jean Matisse, son fils, sculpteur, appartient lui à un réseau de résistance actif. Alité, handicapé, mais vivant, Matisse ne peut plus peindre ou pratiquer des techniques qui demandent des diluants. Il invente alors la technique des papiers découpés, qu'il peut, dans son lit, couper avec des ciseaux, papiers que ses assistants placent et collent aux endroits souhaités par l'artiste. Il commence à travailler, à partir de 1949, au décor de la chapelle du Rosaire de Vence, à la demande de son infirmière-assistante. L'artiste Jean Vincent de Crozals lui sert de modèle pour ses dessins du Christ. À quatre-vingt-un ans, Henri Matisse représente la France à la vingt-cinquième Biennale de Venise. Installé dans une chambre-atelier à l'hôtel Regina de Nice, il réalise sa dernière œuvre, "La Tristesse du roi", une gouache découpée aujourd'hui au musée d'Art moderne du Centre Pompidou. En 1952 a lieu l'inauguration du musée Matisse du Cateau-Cambrésis, sa ville natale. Henri Matisse meurt le trois novembre 1954 à Nice, après avoir dessiné la veille une dernière fois le portrait de Lydia Délectorskaya, que Matisse disait connaître par cœur, il conclut d'un:"Ça ira !", expression valant comme ses dernières paroles. Matisse est enterré dans cette ville, au cimetière de Cimiez. Jusqu'à sa mort, il fit preuve d'audace et d'exigence, autant de qualités qui l'amenèrent à toujours penser en homme de son temps, ouvert au monde et tourné vers le futur. "J’espère qu’aussi vieux que nous vivrons, nous mourrons jeunes".
Bibliographie et références:
- Louis-Charles Breunig, "Chroniques d’art, H. Matisse"
- Guillaume Apollinaire, "Henri Matisse"
- Louis Aragon, "Mon ami Henri Matisse"
- Éric de Buretel de Chassey, "Henri Matisse"
- Gaston Diehl, "Henri Matisse"
- Jacqueline Duhême, "Petite main chez Henri Matisse"
- Raymond Escholier, "Henri Matisse"
- Françoise Gilot, "Matisse et Picasso"
- Jean Guichard-Meili, "Matisse"
- Karin Müller, "Métamorphoses de Matisse"
- Marcelin Pleynet, "Henri Matisse"
- Cécile Debray, "Matisse"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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C’etait une belle après midi d’automne, l’été indien comme on aime l’appeler dans notre région.
Nous étions invités dans un domaine, une propriété au milieu des vignes. Une fois le lourd portail franchi, je garais la voiture devant le perron d’une demeure de Maître, au milieu d’un parc peuplé d’arbres centenaires. Un large escalier menait à l’imposante porte d’entrée.
Galamment j’ouvris la portière à Lilly.
Après avoir gravi les marches, je sonnais à la porte et quelques instants plus tard,
un homme souriant d’environ 50 ans, grand et sportif m’ouvrit. Il devait guetter notre arrivée.
bonjour Marc
Bonjour Phil tu as trouvé facilement?
Oui pas de problèmes
Entre
Je le suivis en faisant quelques pas à l'intérieur dans un imposant hall d’entrée.
Je lui tendis la laisse que je tenais à la main et me mis sur le côté. Il tira dessus d’un coup sec et Lilly se retrouva à sa hauteur. Elle gardait prudemment les yeux baissés et les mains dans le dos.
Il prit le temps de la dévisager du haut en bas, d’un air connaisseur mais il ne fit aucun commentaire. Je savais Lilly anxieuse, elle redoutait cette soirée, mais cela ne la rendait que plus désirable. Avec son collier de chienne et sa petite robe noire sexy qui s’ouvrait sur le devant elle était belle à faire se damner un saint.
Mais l’homme qui nous recevait ce soir était très loin d’être un saint!
D’une voix douce mais ferme il lui demanda.
quel est ton nom?
Elle répondit d’une voix mal assurée
mon nom est Lilly, monsieur
Pourquoi es tu en laisse?
Je suis en laisse parce que je suis soumise à mon Maître, monsieur
Lilly gardait la tête baissée et répondait à chaque question avec politesse d’une voix douce.
Et quelle sorte d’animal es tu?
Je suis une chienne, monsieur
Et comment ton Maître s’y est il pris pour te rendre obéissante?
Mon Maître m’a éduquée, monsieur
Marc fit la grimace et sa réponse fut cinglante.
On éduque des enfants pas les chiennes ! quel est le bon verbe?
Lilly sembla réfléchir et elle prit son temps pour répondre.
Le verbe est dresser, mon Maître m’a dressée, monsieur
La réponse était bonne et sa voix se radoucit, mais elle restait légèrement menaçante, et Lilly se sentait jugée et observée.
Ton Maître m’a fait part des règles que tu dois suivre et m’a demandé de te punir sévèrement à la moindre faute, mets en toi en position d’attente.
Lilly mit ses mains derrière la nuque et écarta les bras, elle entrouvrit légèrement les jambes,
sa robe empêchant un trop grand écart. Elle garda la tête baissée et desserra les lèvres.
Elle avait des cheveux bruns mi longs qui encadraient un joli visage fin. Très légèrement maquillée, de grands yeux bleus et une bouche bien dessinée. Des lèvres soulignées par un gloss rouge vif qui tranchait avec la pâleur de sa figure. Un vrai collier de chien en cuir, noir et large enserrait son cou mince et la laisse en acier attirait le regard. Sous la robe noire on devinait ses seins libres pointant contre l’étoffe. Sa tenue mettait sa taille fine en valeur.
Des escarpins aux talons de 10cm lui donnait une jolie silhouette et faisait ressortir la courbure de ses fesses, à l’étroit dans cette robe moulante. Elle était sexy et attirante. La robe avait sur le devant une large tirette chromée qui descendait jusqu’en bas. Elle rendait Lilly très vulnérable car on sentait d’instinct qu’elle était nue sous sa tenue.
Visiblement Marc appréciait le spectacle et il s’adressa à moi.
depuis combien de temps est elle soumise?
Environ 5 ans mais elle n’a pas été présentée souvent.
Ses doigts se posèrent sur la tirette et il la fit descendre lentement dévoilant la poitrine de Lilly.
Il caressa les seins, doucement d’abord puis il les saisit à pleine main. Les soupesant et les pétrissant.
Il en agaça les pointes en les pinçant entre deux doigts. L’effet fut immédiat, les tétons durcirent et il eut l’air satisfait du résultat. Gardant une main sur son sein droit il questionna Lilly.
qu'ai je entre les mains?
Vous tenez mon sein dans votre main, monsieur.
répondit Lilly d’une petite voix qui cachait mal le trouble provoqué par ces attouchements.
erreur chienne, réfléchis bien avant de répondre.
Le ton de la voix avait changé et il agrippa les deux seins, les serrant fortement entre ses mains, et Lilly ne pût cacher un tremblement involontaire. Elle reprit hésitante.
ce sont mes mamelles que vous tenez, monsieur
Cela te vaudra 10 coups de cravache sur les mamelles pour te rafraîchir la mémoire.
Lilly ne répondit pas, “manquerait plus que je doive le remercier de bien vouloir me punir.
Pensa t elle. Faut quand même que je fasse gaffe à mes réponses si je ne veux pas être punie. Cela lui ferait trop plaisir. Va y rince toi l’oeil vieux pervers…”
Marc descendit la tirette jusqu'en bas et la robe libérée s’entrouvrit dévoilant un sexe épilé.
Il écarta les pans de la robe et effleura son sexe de sa main ouverte.
La réaction de Lilly fut immédiate, elle tira la langue et écarta les jambes afin de faciliter l’accès à son intimité. La fente de son sexe laissa apparaître les petites lèvres. Il les saisit entre les doigts en les étirant afin de juger de leur élasticité. Puis il les écarta largement tout en accentuant la pression cherchant à évaluer sa résistance à la douleur.
Malgré la souffrance Lilly ne bougea pas mais cet instant lui sembla durer une éternité.
Il s’interessa à son clitoris, fit glisser le capuchon afin de mieux atteindre le bouton, le pinça, le titilla.
Son autre main s’approcha de ses orifices. Il fouilla sa chatte d’un doigt inquisiteur puis glissa un autre puis deux entre ses fesses. Il lui arracha de petits cris et quelques gémissements mais son corps resta immobile.
Cet examen terminé il ordonna à Lilly d’ôter sa robe. Elle obéit promptement.
Lorsqu’elle fut nue, il donna un coup bref sur la laisse et en bonne chienne elle le suivit dans le salon.
Il la mena jusqu’au milieu de la pièce et m’invita à prendre place en face d’elle, dans un accueillant canapé en cuir. Lilly se mit aussitôt en position d’attente et ne bougea plus.
Il s’adressa à moi.
Elle connaît d’autres positions ?
Oui bien sûr il te suffit de lui indiquer un nombre de 1 à 6 et elle prendra la pose.
Celle ci est la première elle la prend en absence d’ordre, c’est la position d’attente.
Elle a aussi appris à se présenter en une phrase explicite.
Il tendit l’oreille intéressé. Il s’approcha d’elle et elle sentit son parfum ambré et il lui dit d’un ton doucereux.
je t'écoute Lilly
Lilly jeta un œil dans ma direction cherchant un appui. Je pris la parole d’une voix forte.
Présente toi.
Elle parla d’une voix basse et tremblante.
je m’appelle Lilly. Je suis soumise.
Marc l’interrompit.
Recommence en parlant plus fort. Tu dois être fière d’annoncer ta condition de soumise et pas larmoyante.
Lilly reprit d’une voix plus ferme.
Je m’appelle Lilly, je suis soumise. Mes 3 orifices sont disponibles. Usez en, et abusez en à votre guise. Si vous n’êtes pas satisfait de mes services ou pour votre plaisir vous pouvez me punir sévèrement. Je vous servirai et vous obéirai comme la bonne chienne que je suis.
Marc avait écouté avec attention.
Voilà une jolie invitation, on aurait tort de s’en priver.
Prends la pose numéro 2.
Lilly descendit ses bras et ses mains écartèrent les grandes lèvres ouvrant largement son sexe.
Marc s’approcha se pencha pour bien voir la chatte, provoquant sa gêne. Il glissa un doigt dans le trou béant et Lilly tira la langue. Il recommença l'opération à plusieurs reprises l’obligeant à chaque fois à sortir sa petite langue
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Étant amateur d'Histoire je suis notamment attiré par les sociétés dîtes « d'Ancien-Régime ». Et dans la féodalité médiévale il y a quelque chose qui m'a toujours profondément touché depuis l'enfance, sans parvenir pendant longtemps à vraiment comprendre pourquoi. Loin de moi l'idée de glorifier un passé fantasmé et mal connus, loin de moi l'idée d'écarter les méfaits d'une société traditionnelle, sexiste, superstitieuse, violente, intolérante etc ^^ J'ai étudié l'Histoire à l'université pendant 5 ans, je ne sais que trop bien qu'il n'y a aucune période historique mieux qu'une autre ! Et qu'il faut, surtout en histoire médiévale ! Garder à l'esprit que nous ne voyons qu'une bribe altérée des réalités anciennes.
Je m'inspire seulement de ce que nous comprenons de certaines pratiques sociales passées car j'ai trouvé qu'il pouvait y avoir un intéressant parallèle à faire entre la notion de « suzeraineté/vassalité » du moyen-âge et les relations bdsm modernes.
La féodalité est une société basée sur des rapports hiérarchisés entre individus plus ou moins libres. Ce sont des rapports faits de serment, de protection, de service et d'hommage qui régulent les relations sociales et déterminent la place de chacun dans un monde où la tradition impose de conserver son rang. De nombreux rapports différents se superposent dans ce monde complexe dont par exemple et de manière non-exhaustive : le servage, la suzeraineté/vassalité, le patriarcat, le mariage, le clientélisme, l'esclavage, etc. Et je ne parle même pas des rapports à la religion et à ses ministres !
La vassalité/suzeraineté est le sujet qui m'intéresse ici : Il s'agit d'un rapport de dépendance qui engage un dominant et un dominé dans un contrat juridique et spirituel basé sur l'échange de serment et d'hommages dont chacun tire droits et devoirs dans une relation asymétrique et hiérarchisée mais considérée comme Juste pour chacune des parties qui y a librement consentis. Je vais détailler quelques tenants et aboutissants d'un tel rapport :
- La relation est personnelle, entre deux individus libres et d'égale dignité (comme par exemple deux chevaliers, deux seigneurs etc ) contrairement au servage où les individus ne sont pas égaux de naissance (les paysans roturiers « appartiennent » à [enfin plutôt à la terre de] leurs seigneurs par exemple).
C'est le vassal qui se place théoriquement de son propre chef librement sous la protection d'un suzerain ( dans les faits c'était souvent beaucoup moins libre et beaucoup moins pacifique ^^ ).
Ce sont des serments et vœux publiques qui établissent les règles de la relation : en somme il s'agit d'un contrat engageant dans un monde de justice orale puisqu'il est fait devant témoins.
- Le suzerain obtenant une part de la souveraineté de son vassal possède le droit de le commander. En échange de ce pouvoir le vassal qui se met à son service obtient une « protection » de la part de son maître.
Ainsi le vassal est contraint dans sa liberté souveraine : il ne peut se marier, se déplacer, construire ou céder des terres, nouer des alliances, lever des impôts, organiser une réception, etc ... sans demander la permission de son suzerain. Y manquer est une insulte et demande réparation !
Inversement le suzerain est responsable de son vassal, tant matériellement que spirituellement. Il doit pourvoir à ses besoins et répondre à son appel en cas de danger. Il doit aussi veiller aux intérêts de son vassal et à ceux de ses subordonnés.
La réputation du vassal impacte la réputation du suzerain, et la négligence du premier témoigne de la faiblesse du second.
- Afin de sécuriser chacune des parties, elles doivent régulièrement démontrer leur fidélité par le témoignage d'hommages durant lesquels des comportements dominants et dominés publiques et privés rappellent à la fois la hiérarchie et le soutien mutuel sans forcément chercher à témoigner d'une humiliation, mais plutôt témoigner de l 'honneur que chacun a de respecter sa parole.
Enfin cette relation induit un comportement d'apparat réglementé, souvent par l'utilisation d'attributs comme des vêtements ou des objets mais aussi par l'adoption de postures rituelles en privées et en publiques (baisser la tête, se lever, garder le poing sur la garde etc) ou de coutumes de langages (Sir, seigneur, maître etc).
Maintenant que vous comprenez mieux ce qu'est un suzerain et un vassal, est-ce que vous y voyez le même parallèle que moi ?
A titre personnel, transposée dans le domaine des relations bdsm, je trouve que la suzeraineté/vassalité est une notion appropriée pour exprimer la nature de la relation que je souhaite construire. Il s'agit de l'articulation juste et fructueuse d'une relation hiérarchique, d'une relation consentie dans laquelle il y a un dominant et un dominé qui s'échangent un pouvoir. La personne soumise se met au service de son maître par une soumission à son pouvoir naturel, ou à son rôle durant une relation temporaire, et apprécie le commandement de ce dernier au nom des qualités qu'elle lui reconnaît.
Ma relation bdsm est un engagement d'individus libres, une cession de souveraineté sur des droits personnels en échange de devoirs, à plus ou moins longs termes, au sujet de plus ou moins de domaines (ex : plaisir sexuel, moyen d'y parvenir, hygiène, loisir, etc). Ce n'est ni en vertu de nos sexes ni en vertu d'aucune distinction humaine de dignité, de foi ou d'origine ethnique etc … Ce n'est pas la représentation d'un ordre, d'une hiérarchie universelle, ce n'est que la relation particulière entre deux personnes données. Il y a une stricte égalité de nature, c'est parce que c'est moi, et parce que c'est elle. Pas parce que je suis un « homme », pas parce que c'est une « femme » ! Ce n'est pas du patriarcat, ce n'est pas un mariage, ce n'est pas un couple. C'est une relation bdsm basée sur des transferts de pouvoirs/responsabilité réglée par un contrat révoquable.
La personne dominante assure une certaine « protection » à son/sa protégé-e, mais doit surtout assistance, écoute et bienveillance. La protection dans le cadre d'une relation bdsm signifiant à mon sens la sécurité de ma partenaire : la gestion bienveillante des responsabilités transférées dans le cadre du contrat, un soucis permanent du bien être mental de ma partenaire, la « re-vérification » honnête de son consentement malgré les transferts établis, le désir de ne pas seulement la considérer comme une possession, mais comme une personne ayant des plaisirs et des souffrances personnelles sur lesquelles je dois veiller en plus d'avoir des droits et devoirs dessus.
Afin de jouir de cet état de relation, j'aime aussi assister à l'hommage régulier, ostentatoire et spirituel autant que matériel de ma partenaire soumise. Cela donne à chacun le plaisir de témoigner les sentiments d'affection et de respect qu'il porte à l'autre car nous entretenons une relation à double sens dont chacun tire un sincère bénéfice bien que notre relation soit asymétrique.
J'aime aussi que dans mon bdsm nous affichions des attributs de notre état afin d'entretenir le respect et la fidélité à notre rôle, que nous respections des postures, des coutumes de langage et des règlements vestimentaires par exemple pour commémorer le lien qui nous unie, voir pour le témoigner publiquement.
Et comme dans un contrat de vassalité, je ne vois pas mon bdsm comme quelque chose qui humilie ma partenaire, mais quelque chose qui nous honore tout les deux, une relation qui fait notre fierté à chacun et qu'il nous importe de rendre meilleure par amour et par respect ! Parce que de ce rapport respecté découlent l'ordre et la paix en nous même, entre nous et avec le monde.
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Il y a quelques années de cela une exposition des tableaux du peintre Jean Auguste-Dominique
Ingres avait été proposée au musée du Louvre . Mon fils , étudiant en histoire de l'art à cette
époque m'y avait traîné . J'avoue que ma culture en matière d'art et de peinture est assez restreinte .
A ma grande honte , je suis incapable de m'extasier en récitant des termes pompeux et faussement
dithyrambiques devant un tableau . J'en suis toujours incapable mais je n'en ai plus honte depuis le
jour où un ami m'a dit que la dithyrambe et la pompe dans le domaine de l'art n'est qu'une affaire
de snobisme de la part de gens qui n'y connaissent pas grand chose . Cet ami était très généreux
envers moi et un peu sévère envers les snobs mais je me suis rendu compte qu'il n'avait pas tout à
fait tort . Il m'avait dit aussi qu'il n'est pas nécessaire de s'y connaître en art .
<> . Il était très
généreux . Je ne prétends pas être devenu un connaisseur pourtant j'ai connu de grandes émotions
en visitant de somptueux musées de part le monde mais très peu comme celle que je vais vous
raconter .
Mon fils et moi déambulions dans les salles de l'exposition , admirant les toiles de ce célèbre
peintre quand je tombais littéralement en extase devant la tableau << La Source >> . Cette oeuvre
représente une femme nue , debout , portant sur son épaule une amphore d'où coule une eau claire
dont le débit semble intarissable . Je restais en admiration devant cette image qui faisait revenir à
ma mémoire de vagues souvenirs depuis longtemps enfouis . J'étais insensible au défilé des autres
visiteurs et je restais immobile , tétanisé comme aimanté par la beauté de cette femme . C'est un
reflet , un éclair de lumière dans la pénombre de la salle où seules les oeuvres étaient éclairées , qui
me fit sortir de cette transe passagère . Je tournais mon regard vers la source de ce reflet . C'était
une écharpe en satin couleur jaune lumineux ceignant le cou d'une femme d'une soixantaine
d'années . Ses cheveux courts étaient d'un blanc de neige . Une impression de similitude venant du
passé envahit mon esprit . Je ne pouvais détacher mon regard de cette femme comme je ne pouvais
détacher mon regard de <> quelques instants auparavant . J'étais certain d'avoir connu
cette personne dans le passé quand soudain le souvenir précis d'un épisode de ma vie rejaillit à la
surface de ma mémoire me ramenant cinquante ans en arrière .
J'avais vingt ans , j'étais un jeune cuisinier dans un restaurant triplement étoilé par le célèbre
guide Michelin : le << Lapérouse >> . Du nom du célèbre navigateur envoyé par Louis seize
explorer l'Océan Pacifique . Ce restaurant qui existe encore est situé au 51 du quai des Grands
Augustins à Paris , juste en face du célèbre << 36 Quai des Orfèvres >> . J'avais la chance et la
fierté de travailler dans ce prestigieux établissement qui voyait passé à sa table les grands de ce
monde et où furent tournées plusieurs scènes de film .
Pendant mon temps libre , certains après midi , je montais jusqu'au jardin du Luxembourg par
le Boul'Mich .( Boulevard Saint Michel .) Après m'être acquitté de la redevance réclamée par une
chaisière invariablement acariâtre je m'asseyais sur un de ces fauteuils métallique pour le moins
peu confortables . Je lisais à l'ombre des tilleuls alignés comme des militaires à la parade . Dans cet
endroit , inconfortablement installé , j'ai dévoré tous les Maurice Leblanc , les Gaston Leroux , les
Jules Verne et autres que je dénichais dans les coffres de bouquinistes des quais de Seine ou dans les
bacs à livres d'occasions des librairies << Gibert Jeunes >> .
Au cours de ces après-midi , je n'avais pas toujours le nez plongé dans mes bouquins . Je laissais
mon regard papillonner sur les autres promeneurs , surtout sur les promeneuses . Il y en avait qui
me plaisaient beaucoup comme le chantait Michel Delpech . J'aimais le spectacle de cette foule
disparate . Il y en avait d'autre qui me plaisait moins , voir pas du tout . Comme le bizutage des
étudiants de première année par les étudiants de deuxième année . La rentrée universitaire datait de
quelques jours .Cette année là le mois d'octobre jouait << L' Eté Indien >> avant l'heure . Les
deuxièmes années prenaient un plaisir sadique à martyriser les premières années . Un de ces
tortionnaires de bas niveau faisait dire à un bleu qui en même temps devait faire des tourniquets
avec ses bras << Je suis cent fois plus con qu'un moulin à vent >> . C'est le tortionnaire qui est
resté dans ma mémoire comme cent fois plus con qu'un moulin à vent ! Si tant est qu'un moulin à
vent puisse être con . J'ai toujours eu une aversion viscérale pour le bizutage , ce jour là cette
aversion se transforma en souvenir insupportable .
Heureusement il y avait des spectacles beaucoup plus agréables . J'avais remarqué une jeune
femme qui fréquentait aussi les fauteuils en fer du Jardin du Luxembourg . Elle avait un peu les
mêmes habitudes que moi . Elle lisait à l'ombre des tilleuls . Un après midi où je m'étais assoupi ,
une fois de plus , l'Arsène Lupin que je lisais qui devait être << L'Aiguille creuse >> était tombé
en bataille sur mes genoux .Un je ne sais quoi , une fragrance , l'impression d'être observé peut être
me tira de mes songes . La jeune femme que j'avais remarqué était assise à quelques fauteuils du
mien .Elle était vêtue d'un tailleur de couleur jaune , un jaune lumineux . Cette personne lisait ,
plongée ostensiblement dans son livre . Elle n'était pas beaucoup plus proche de moi que d'autres
personnes , en outre elle ne montrait aucun signe d'intérêt pour son environnement ni pour son
entourage . Je pensais donc que c'était un pur hasard et tentais de n'y plus prêter attention , en vain,
comme je tentais en vain de reprendre ma lecture . J'étais troublé par la présence de cette belle et
lumineuse jeune femme . Je la contemplait à la sauvette victime d'une irrésistible attirance bien
qu'elle ne manifesta jamais aucun attrait pour moi . Je ne tentais donc rien . Il était dix sept heures
quinze , il me fallait retourner à mon travail . Après un dernier regard non échangé en direction de la
jeune femme je me dirigeais vers la sortie du Jardin située en haut du Boul-Mich . Je revis
irrégulièrement cette jeune personne mais je ne me montrais guère plus audacieux . Le mois
d'octobre passa , le mauvais temps arriva avec novembre , le temps n'étais plus à la flânerie sous les
tilleuls . Je pensais que cette personne entrerait dans cette sorte particulière de souvenirs où les
hommes logent ceux des femmes qu'ils n'ont pas osé aborder et c'est ce qui arriva .
Jusqu'à ce que le hasard s'en mêle . Quelques semaines plus tard ,j'étais à mon travail , je
détaillais un quartier de viande . Le métier de cuisinier ne consiste pas uniquement à décorer à
l'aide de pinces à épilé et avec force fleurs comestibles des échantillons de nourriture perdus dans
des assiettes grandes comme des soucoupes volantes . Il y a aussi des préparations quelque peu
plus ingrates à effectuer avant de se prendre pour un fleuriste de talent . Je détaillais donc ce
quartier de viande quand la lame de mon couteau fut déviée par un os et m'entailla profondément le
pouce .Cette blessure ne pouvait pas être traitée sur place . Il fallut me conduire aux urgences de
l'Hotel Dieu alors situé à proximité du parvis de Notre Dame à Paris . Je n'attendis pas longtemps
au début , on me prodigua rapidement les soins nécessaires pour stopper l'hémorragie mais après je
dû patienter deux bonnes heures avant que quelqu'un vint me faire le pansement qui me permettrait
de sortir . Au bout de ce laps de temps interminable une infirmière tira le rideau du box où l'on
m'avait oublié . Quelle ne fut pas ma surprise quand je reconnu ma voisine de fauteuil du
Luxembourg . Elle souriait en me regardant avec un petit air narquois .Elle avait troqué son petit
tailleur jaune lumineux contre une blouse d'infirmière . C'est elle qui parla la première pour me
poser les questions inhérentes à cet incident et c'est elle encore qui aborda notre non-relation du
Jardin du Luxembourg en me demandant :
<< Les cuisiniers sont-ils tous aussi timides que vous ? >>.
Et naturellement je me vautrais lamentablement dans ma timidité en répondant par des mots qui
tenaient plus du borborygme incompréhensible que de la parole sensée mais cela eu le don de la
faire éclater de rire et facilita grandement la suite de notre relation . Une idylle comme en
connaissent tous les jeunes gens de notre âge commença ce jour là . Ce fût une histoire passionnée ,
romantique , fulgurante de quelques semaines interrompue par les obligations de la vie . A cette
époque les jeunes hommes faisaient encore leur service militaire , je fut appelé sous les drapeaux et
la jeune fille du Luxembourg du repartir dans son école d'infirmière , en province . Nous avons bien
essayé de rester en lien mais l'éloignement n'aide pas les gens qui s'aiment .
Le temps faisant son oeuvre nous ne nous sommes plus jamais revus . . . jusqu'à ce que Ingres
bien involontairement nous réunisse au musée du Louvre . Ce jour là . . . je ne me suis pas montré
timide . J'invitais cet amour de jeunesse à boire un café et devant ce café , quelques heures plus tard,
nous avons juré de ne plus jamais laissé la vie , cette cruelle , nous séparer .
Berny soumis de Lady Gabrielle
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Nous nous sommes rencontrés sur un site BDSM,nos échanges d'idées et de désirs ont débuté. Nous avons ensuite décidé de développer nos scénarios et envies à travers des conversations enflammées sur WhatsApp.
Chaque message était une nouvelle étape dans notre exploration mutuelle, une plongée audacieuse dans les profondeurs de nos fantasmes.
Nos voix se sont découvertes lors de nos premiers échanges téléphoniques, et bien que le ton de notre discours verbal soit moins enflammé que celui de nos échanges écrits, nos désirs étaient toujours palpables.
Les mots prononcés à voix haute étaient teintés de promesses et de désirs.
Après des semaines d'échanges intenses, nous avons décidé de nous rencontrer autour d'un verre
Nous avons choisi un lieu discret, propice à l'exploration de nos pulsions les plus profondes.
Nous nous sommes salués avec une complicité évidente, conscients de l'intensité de nos échanges en ligne.
Je vous ai appelé Madame, et vous m'avez appelée Pat, respectant les rôles que nous avions définis lors de nos échanges.
Le désir brûlait dans nos regards, et nos sourires en disaient long sur nos intentions.
Pendant cette rencontre, vous avez pris doucement votre place de dominante, et j'ai savouré chaque moment.
Nos conversations étaient ponctuées de regards intenses,de gestes suggestifs et nos mots évoquaient les actes les plus audacieux que nous avions imaginés.
Mais,comme toutes les bonnes choses,notre rencontre touchait à sa fin. L'heure de nous quitter approchait.
j'ai voulu vous embrasser tendrement sur la joue. Cependant, vous avez tourné votre visage et nos lèvres se sont rencontrées dans un baiser passionné.
Votre morsure douce mais déterminée sur ma lèvre a renforcé l'intensité de notre connexion,confirmant mon engagement en tant que futur soumis à vos désirs.
Nous avons continué à échanger des textes et des photos perfectionnant notre futur rendez-vous dans les moindres détails.
Chaque message était une promesse de plaisir et d'excitation alimentant notre anticipation pour notre prochaine rencontre.
Et ainsi,le jour tant attendu est arrivé.
Nos corps frémissants, nos esprits embrasés, nous nous sommes retrouvés
Dès mon arrivée,vous m'accueillez avec un regard brillant d'une lueur dominatrice. D'un geste impérieux,vous me guidez vers un espace que vous avez préparé pour notre rituel de soumission.
Sans un mot vous commencez à déboutonner lentement ma chemise,vos doigts glissant avec une précision calculée. Chaque pression légère de vos doigts sur ma peau fait naître en moi un mélange d'excitation et d'appréhension.
Une fois ma chemise retirée que vous laissez tomber négligemment au sol,votre regard se fixe sur mon torse dénudé.
Vos mains expertes continuent à m'explorer,dégrafant ma ceinture et ouvrant lentement mon pantalon.
Puis tirez délicatement dessus le faisant glisser lentement le long de mes jambes jusqu'à ce qu'il repose en un amas de tissu à mes pieds.
Je me retrouve alors en sous-vêtements,exposé devant vous,ma vulnérabilité grandissante à chaque instant.
Vos yeux scrutent chaque centimètre de ma peau, parcourant chaque détail avec une attention obsessionnelle.
Votre regard s'attarde,vous approchez votre visage près de mon cou,laissant vos lèvres effleurer ma peau,me faisant frissonner d'anticipation.
D'une main ferme vous caressez mon torse,vos doigts dansant sur ma peau avec une précision hypnotique.
Vous explorez chaque courbe,chaque creux,comme si vous cherchiez à graver mon image dans votre esprit.
Votre toucher est à la fois doux et possessif,éveillant en moi un mélange de désir et de vulnérabilité.
Descendant ensuite lentement vers mon bas-ventre,vos doigts traçant des cercles sur ma peau, provoquant des frissons le long de ma colonne vertébrale.
Votre main glisse plus bas,atteignant l'élastique de mon sous-vêtement.Vous tirez dessus avec une lenteur calculée révélant peu à peu dans toute ma nudité.
Vos yeux fixés sur mon intimité dévoilée,vous ne laissez rien échapper à votre inspection.
Vous observez chaque détail captant la moindre réaction de mon corps sous votre regard intense.
Je me sens complètement exposé, vulnérable à vos yeux avides d'exploration.
Satisfaite de votre inspection,vous vous reculez légèrement un sourire étirant vos lèvres. Vous avez complètement pris possession de mon corps,l'ayant exploré en détails.
Les moments ardents que nous partageons renforcent notre connexion et dévoilent la dynamique de votre domination.
Vous me guidez nu vers la salle de bain,votre main fermement posée sur mon épaule. Chaque pas que nous faisons renforce votre contrôle sur moi,ma soumission grandit.
Vous allumez l'eau chaude,créant une atmosphère de chaleur et de vapeur.
D'une voix ferme et dominante, vous me commandez de me placer sous le jet d'eau,m'ordonnant de me tenir droit et les bras le long du corps.
Je me sens vulnérable et exposé,conscient que vous avez le plein contrôle sur moi et que vous allez me laver selon vos désirs.
Une fois terminé vous me guidez hors de la douche d'un geste ferme et déterminé m'enveloppant dans une serviette douce et moelleuse.
Vous ne laissez aucun centimètre de mon corps humide échapper à votre attention. Votre regard intense fixé sur moi, vous prenez le temps de sécher chaque parcelle de ma peau,
vos mains fermes glissant avec une précision calculée,chaque contact de la serviette sur ma peau est empreint de votre fermeté
Séché, je me tiens là,exposé et vulnérable.Je suis pleinement conscient de ma place,entièrement à votre disposition.
Mon corps nu étant un symbole tangible de votre contrôle absolu.
Vous me prenez par la main et m'emmenez dans la salle à manger,chaque mouvement étant empreint de votre autorité dominatrice.
Lorsque nous arrivons,vous m'ordonnez de me tenir au centre de la pièce les jambes légèrement écartées,une position qui me rappelle ma vulnérabilité à votre égard. D'un geste autoritaire,
vous sortez de votre poche une cage de chastet un symbole puissant de mon entière dépendance à votre contrôle.
Avec une lenteur calculée, vous en ajustez la taille pour qu'elle s'adapte parfaitement à mon sexe,une manipulation qui ne fait qu'accentuer mon excitation grandissante.
Je vous observe attentivement captivé par chaque mouvement de votre main ferme, conscient que chaque clic de la cage se refermant est un rappel cinglant de ma soumission complète et de mon incapacité à jouir sans votre permission.
Je suis maintenant prêt à me soumettre pleinement à vos désirs les plus profonds, à me perdre dans l'abîme de votre contrôle,à trouver une satisfaction totale dans mon abandon à votre pouvoir.
Une fois la cage verrouillée, vous placez les clés dans une petite boîte,scellant ainsi mon sort et symbolisant votre contrôle absolu sur mon plaisir.
Un sourire satisfait se dessine sur votre visage
Vous savez que je suis désormais à votre merci,incapable de me libérer de cette cage sans votre consentement.
Je réalise avec une pointe d'excitation mêlée à une légère appréhension que je devrai attendre votre permission pour être libéré.Chaque instant passé avec cette cage resserrera les liens de ma soumission.
Votre regard pénétrant me fixe, m'envoyant des ondes d'obéissance et de soumission.Je ressens une grande excitation mêlée à une vulnérabilité palpable,conscient que je suis entièrement à votre merci et prêt à vous obéir aveuglément.
Je suis prêt à me perdre complètement dans l'abîme de votre contrôle et me laisser guider par votre volonté incontestable.
Vous me surprenez en me passant un gode ceinture par-dessus ma cage, créant ainsi une double sensation de restriction et de stimulation.
Je ressens la pression de la cage qui emprisonne mon sexe,tandis que le gode ceinture se presse contre moi rappelant ma totale dépendance à votre contrôle.
Vous m'attachez ensuite fermement sur une chaise ne me laissant aucune chance de mouvement ou de libération.Mes poignets sont liés par des cordes solides m'immobilisant complètement.
Mes jambes sont également attachées, mes chevilles maintenues par des sangles serrées.
Je me retrouve complètement captif, incapable de résister.
La chaise devient mon univers restreint, où je suis à votre merci.
La cage de chasteté et le gode ceinture sont des rappels constants de ma soumission totale et de mon incapacité à ressentir du plaisir sans votre autorisation.
Dans cet état d'immobilité forcée je suis à votre entière disposition, prêt à subir toutes les sensations et expériences que vous choisirez de m'infliger.
Mon corps immobilisé devient un terrain de jeu, un moyen de vous exprimer pleinement.
Vous prenez le temps d'admirer votre œuvre, Votre sourire satisfait témoigne de votre plaisir intense à me voir ainsi,complètement à votre merci.
Vous savourez l'idée de pouvoir contrôler mes sensations et mon plaisir.
D'un geste lent et provocateur, vous commencez à vous dévêtir, faisant tomber chaque vêtement avec une sensualité délibérée.
Chaque pièce de tissu qui quitte votre corps dévoile un peu plus de votre peau douce et désirable.
Votre silhouette se dessine progressivement devant moi, révélant chaque courbe, chaque ligne sculptée à la perfection.
Mes yeux sont captivés par votre beauté envoûtante, chaque détail de votre corps éveillant en moi un désir intense et une excitation grandissante.
Devetue a votre tour gardant une nuisette à demi transparente caressant délicatement votre peau.Le tissu léger met en valeur vos formes, accentuant la promesse de plaisirs à venir.
Chaque mouvement que vous faites est empreint de grâce, un véritable ballet sensuel qui enflamme mes sens.
Votre assurance et votre puissance rayonnent à chaque instant me rappelant à quel point je suis à votre merci.
Alors que vous vous approchez de moi,votre parfum envoûtant m'envahit créant une atmosphère enivrante.
Je sens mon cœur s'emballer,l'anticipation et l'excitation faisant monter en moi une vague de désir.
Chaque pas que vous faites est calculé pour intensifier cette tension électrique entre nous,renforçant le contraste entre ma captivité et votre liberté.
Votre regard brûlant se pose sur moi, me transperçant de désir et de domination.
Je me sens nu, non seulement physiquement mais aussi émotionnellement,exposé à votre regard impérieux.
Chaque fibre de mon être est consciente de votre puissance qui émane,une puissance qui me submerge et me consume.
Votre corps dévoilé et votre présence magnétique s'affirmant, c'est une véritable torture délicieuse pour moi.
Je suis captivé par votre charisme, votre domination évidente, et je me perds dans le tourbillon de sensations qui m'envahit.
Dans une ambiance brûlante et chargée d'érotisme, vous vous approchez de moi avec une assurance déconcertante.
D'un mouvement gracieux, vous vous asseyez délicatement sur mes genoux, positionnant votre corps face au mien.
Je sens votre présence dominante s'imposer sur moi,votre souveraineté évidente qui éveille en moi une combinaison enivrante d'excitation et de frustration.
Votre regard intense se verrouillé sur le mien capturant mon attention et mon désir.Un sourire malicieux se dessine sur vos lèvres, révélant votre plaisir à me voir dans cet état de vulnérabilité totale.
Chaque expression de votre visage affirme votre contrôle absolu sur moi, renforçant encore davantage l'emprise que vous avez sur mes sensations et mes émotions.
Le gode ceinture en place symbole de votre pouvoir et de votre désir de me dominer accentue mon excitation déjà à son comble.
Je sens sa présence,cette promesse de plaisir et de soumission qui fait battre mon cœur plus rapidement.
Chaque mouvement de votre corps, chaque pression de vos hanches contre les miennes, me rappelle ma place,celle d'un soumis prêt à se plier à vos désirs les plus profonds.
La chaleur de nos corps en contact dégage une sensualité qui parcourt chacune de mes fibres.
Je peux sentir la pression du gode ceinture contre moi, une sensation à la fois délicieuse et frustrante, qui renforce mon désir.
Chaque mouvement que vous faites sur mes genoux est calculé pour intensifier cette tension érotique entre nous, un jeu de pouvoir qui fait monter en moi une excitation inébranlable.
Dans une ambiance sensuelle et intense, vous commencez à me pinçer les seins avec une fermeté délibérée. Chaque pincement fait monter en moi un mélange exquis de douleur et d'ardeur.
Chaque pincement est comme une délicieuse torture, créant une symphonie de sensations contradictoires qui se mélangent dans mon esprit.
La douleur mordante se transforme peu à peu en un plaisir presque insupportable qui fait naître en moi une excitation inébranlable.
Je me retrouve pris entre deux feux,dévoré par le désir et celui me soumettre à vos volontés.
Vous continuez à me pincer les seins avec une précision calculée, variant l'intensité et la localisation des pincements pour explorer mes limites et me pousser toujours plus loin.
Chaque contact entre vos doigts experts et ma peau sensible provoque une réaction en chaîne de plaisir et de douleur m'amenant à un état de vulnérabilité extrême.
Vous jouez avec cette dualité de sensations, alternant entre des pincements plus doux qui font naître un frisson délicieux et des pincements plus fermes qui provoquent une douleur exquise,une souffrance plaisante.
Vous exploitez ma vulnérabilité, me rappelant à chaque instant que je suis complètement soumis à votre volonté et incapable de bouger, enchaîné par les cordes de notre jeu de domination.
Mon corps réagit avec une ardeur indomptable à chaque pincement, chaque pression que vous exercez sur mes tétons. Chaque sensation intense que vous me procurez est un rappel puissant de mon statut.
Mes seins deviennent un terrain de jeu où vous explorez chaque recoin, où vous mêlez habilement douleur et plaisir.
Dans une atmosphère chargée de désir et de domination,vous vous relevez légèrement de mes genoux pour vous y reposé delicatement laissant glisser votre corps sur le gode ceinture que vous m'avez soigneusement enfilé auparavant.
Chaque centimètre de votre peau effleure le jouet, créant une friction délicieusement provocante. Je suis captivé par cette vue captivante,
incapable de participer activement à cette expérience en raison de mes liens et de ma cage de chasteté.Je suis réduit à un observateur impuissant.
Votre silhouette se profile devant moi,votre corps se mouvant avec une grâce sensuelle et une confiance inébranlable.
Le gode ceinture symbole de votre pouvoir et de votre domination devient le prolongement de mon être,renforçant l'intensité de cette scène.
Je sens mon excitation monter,tandis que je vous observe mon corps enchaîné et ma virilité emprisonnée dans une cage de chasteté.
Mes yeux sont rivés sur vous absorbant chaque mouvement,chaque expression de plaisir qui se dessine sur votre visage.
Chaque va-et-vient de vos hanches sur le gode ceinture est une démonstration de votre pouvoir absolu sur moi, une démonstration de votre capacité à vous donner du plaisir sans que je puisse participer activement.
La frustration mêlée au désir consume mon esprit, alimentant le feu brûlant qui couve en moi.
Je suis témoin de cette expérience érotique avec une intensité presque insupportable.
Vous contrôlez mon plaisir, vous le dirigez et le modulez à votre guise.
Mon corps est en éveil,chacune de vos caresses,de vos mouvements est ressentie avec une intensité exacerbée.
Mes sens sont en alerte, captant le moindre frisson,la moindre expression de plaisir qui se dégage de vous.
Je me sens à la fois excité et frustré désirant ardemment participer activement à ce jeu de plaisir,mais suis réduit à un simple spectateur de votre domination.
Chaque seconde qui s'écoule est une torture délicieuse, une démonstration de votre pouvoir à vous procurer du plaisir sans que je puisse y participer activement.
Mon esprit est embrasé par le désir, la frustration et l'excitation qui se mêlent en une symphonie enivrante.
Vous vous délectez de cette expérience,les va-et-vient de vos hanches s'intensifient,votre rythme s'accélère traduisant votre désir de plus en plus ardent.
Vous vous penchez vers moi, vos lèvres se mêlant aux miennes dans des baisers à la fois tendres et passionnés.
C'est un mélange enivrant de douceur trompeuse et d'ardeur brûlante qui évoque toute l'intensité de notre connexion.
Pendant que nos lèvres s'entrelacent, vous ne manquez pas de continuer à jouer avec mes tétons, les pinçant,les caressant,les mordillant avec une combinaison exquise de douceur et d'ardeur.
Chaque contact de vos mains expertes sur ma peau sensible enflamme mes sens.
Je suis transporté par cette étreinte sensuelle,captivé par chaque sensation qui se propage dans mon corps,mais en même temps je suis frustré par mon incapacité à vous toucher pleinement,à vous donner le même plaisir que vous m'offrez.
Je suis à votre merci incapable de bouger ou de contrôler le rythme effréné de notre étreinte.
Chaque mouvement de vos hanches est une démonstration de votre pouvoir,de votre capacité à me dominer pleinement.
Je suis pris dans un étau de plaisir complètement englouti par la force de vos va-et-vient.
Le gode ceinture que je porte est le symbole de votre domination absolue sur moi.
Je suis attaché sur le siège,ma virilité enfermée dans une cage de chasteté me laissant à votre merci incapable de participer activement à cette expérience.
Mes yeux ne peuvent s'empêcher de fixer votre silhouette gracieuse alors que vous vous mouvez avec une ardeur grandissante.
Chaque va-et-vient de vos hanches témoignant de votre excitation croissante.
Je suis témoin de votre plaisir captivé par la vision de votre corps s'offrant avec détermination et passion.
Mes sens s'enflamment alors que je vous observe impuissant et attaché. Chaque mouvement de vos hanches,chaque gémissement de satisfaction qui s'échappe de vos lèvres renforce ma frustration et alimente mon propre désir.
Votre excitation grandissante se manifeste dans des mouvements de plus en plus rapides et profonds.
Je ressens chaque poussée du gode ceinture,chaque mouvement vibrant à travers mon corps attaché.
Mes sens sont en émoi,mes nerfs à vif alors que je suis emporté par le spectacle envoûtant de votre extase.
Je peux voir l'excitation briller dans vos yeux, vos mouvements devenant plus frénétiques,chaque contraction de votre corps alimentant mon propre désir et ma frustration.
Je suis spectateur silencieux de cette expérience ressentant chaque vague de plaisir qui vous traverse.
Dans cet instant d'étreinte passionnée je suis témoin de votre puissance et de votre contrôle absolu.
Mes yeux se délectent de chaque mouvement,chaque expression de plaisir qui traverse votre visage.
Je suis à la fois honoré et tourmenté d'être le témoin privilégié de votre plaisir.
Je suis subjugué par la vision de votre extase capturant chaque détail de ce moment intense et inoubliable.
Vos ongles effleurent ma peau avec une légère pression créant une symphonie sensuelle de plaisir et de douleur.
Chaque caresse, chaque griffe parcourant mon corps font naître une sensation délicieusement contradictoire.
Vos doigts continuent leur exploration s'aventurant vers mes épaules.
Chaque caresse,chaque pression légère sème le feu de l'excitation dans mon corps éveillant mes sens d'une manière enivrante.
Je me perds dans cette danse sensuelle abandonnant tout contrôle désirant chaque contact de vos doigts, chaque sensation qui parcourt mon corps.
Vous êtes la maîtresse de mes sens,la créatrise de mes extases les plus profondes.
Je me laisse emporter par cette symphonie sensuelle savourant chaque caresse,chaque griffe,chaque frisson qui fait vibrer mon être tout entier.
Chaque mouvement de vos hanches,chaque pénétration profonde rythmés de vos va-et-vient sur ce gode font monter en moi une multitude de sensations extrêmes,je suis captivé par la vision de votre corps en mouvement.
Les sensations oscillent entre une profonde satisfaction et une envie toujours plus grande de vous sentir en moi.
Je peux sentir chaque centimètre du gode ceinture de vos mouvements de plus en plus rapident écho de votre excitation grandissante alimentant ma propre montée de plaisir.
Chaque va-et-vient font naître des gémissements de plaisir et de désir qui s'échappent vos lèvres.
La tension sexuelle dans la pièce est palpable,le spectacle de votre excitation grandissante,de votre plaisir qui se dessine sur votre visage ajoute une dimension supplémentaire à cette expérience enivrante.
Votre satisfaction est contagieuse alimentant encore davantage mon propre désir.
Je me sens comblé par la sensation de vous voir prendre du plaisir, même si je suis limité à être le récepteur de vos mouvements passionnés.
Je me laisse emporter par cette danse passionnée me perdant dans les vagues de plaisir qui me submergent.
Je suis spectateur de cette expérience ardente ressentant chaque pulsation de plaisir qui vous traverse.
Dans cet instant nous sommes tous les deux transportés vers un état de béatitude sexuelle.
Les frontières entre le plaisir et la douleur s'estompent laissant place à une extase pure et inaltérée.
Nous sommes enveloppés dans un cocon de passion,de désir où le temps s'arrête et où seul compte le lien profond qui nous unit.
Je suis comblé par cette connexion unique, par cet échange de pouvoir.
Puis vous decidez de vous rélevez avec grâce de mes genoux,votre corps enveloppé dans cette nuisette séduisante accentue votre allure captivante.
Votre démarche est empreinte d'une confiance inébranlable alors que vous vous éloignez légèrement pour préparer la prochaine étape de notre jeu sensuel.
Vous revenez vers moi tenant entre vos doigts délicats des pinces à seins.
Votre regard brûlant de désir transmettant une promesse de plaisir intense.
Avec une précision calculée vous fixez fermement les pinces sur mes tétons variant la pression et l'intensité pour me procurer un mélange exquis de plaisir et de sensations douloureuses.
Chaque mouvement que vous faites est délibéré,chaque caresse est pensée pour me faire perdre le contrôle dans un tourbillon de sensations enivrantes.
Vous êtes maîtresse de l'art de la stimulation, sachant comment explorer les limites de mon plaisir et de ma douleur avec une adresse remarquable.
Vous observez attentivement mes réactions, lisant chaque frisson, chaque gémissement de plaisir mêlé de douleur.
Votre satisfaction est palpable,votre plaisir décuplé par l'effet que vous avez sur moi.
Vous êtes à la fois dominatrice et artiste, créant une symphonie de sensations qui me transporte.
Chaque instant est un mélange exquis de douleur,de jouissance,d'excitation et de désir.
Vous me poussez au bord de l'abîme, jouant avec mes limites me faisant ressentir des émotions intenses et contradictoires.
Malgré la douleur qui se mêle au plaisir, je ne peux nier que le fait de m'offrir cette expérience vous procure également une satisfaction profonde.
Votre visage s'illumine d'un sourire de plaisir, vos yeux pétillent d'une lueur de jouissance.
Vous appréciez le pouvoir que vous exercez sur moi,le contrôle absolu que vous avez sur mon plaisir et ma douleur.
Chaque caresse calculée,chaque sensation délibérée renforce notre lien et alimente le feu ardent qui brûle entre nous.
Puis vous décidez de me détacher des cordes qui me maintiennent solidement attaché au siège.
Avec une aisance déconcertante vous défaites les nœuds qui maintenaient mes poignets et mes chevilles captives.
Chaque mouvement de vos mains expertes est précis et calculé démontrant votre contrôle absolu sur la situation.
Une fois libéré, je me retrouve à vos pieds, à votre merci.
Vous me fixez d'un regard dominateur,votre autorité incontestable.
Vous décidez du déroulement de notre jeu,de ce qui va se passer ensuite.
Je suis prêt à me soumettre à vos moindres désirs,à me plier à vos volontés
vous approchez votre corps du mien créant une proximité troublante,vos mains se promènent sur ma peau effleurant chaque parcelle de mon être.
Votre voix résonne dans la pièce, commandant mon obéissance, dictant les règles.
Vous me guidez avec autorité, me disant comment vous voulez que je me comporte, comment vous voulez que je vous serve.
Je suis prêt à me donner entièrement à vous,à répondre à vos moindres exigences.
Dans cet instant, je suis votre jouet, votre objet de plaisir.
Vous décidez de mon sort,de la façon dont vous allez me ravir et m'emmener au-delà de mes limites.
Je suis prêt à vous suivre dans les recoins les plus sombres de notre exploration,à me perdre dans l'abîme de votre domination.
Alors que vous me regardez avec un sourire satisfait,je sais que notre voyage dans le monde de la domination ne fait que commencer,
je suis à la fois effrayé et excité de découvrir jusqu'où vous êtes prête à me mener.
Vous me guidez à m'allonger sur le dos.
Votre regard dominant fixe le mien, transmettant une excitation électrisante.
Vous retirez lentement la cage de chasteté qui emprisonnait mon plaisir libérant mes sens et réveillant une anticipation palpitante.
Avec une confiance calculée vous m'écartez les jambes, révélant ma vulnérabilité totale.
Une vague d'excitation parcourt mon corps alors que je me prépare à succomber à vos désirs et à votre contrôle absolu.
Dans cet instant vous saisissez une corde fine, prête à explorer de nouveaux horizons de plaisir et l'enroulez autour de mon sexe créant une sensation à la fois sensuelle et stimulante.
Chaque contact enflamme ma peau mes sens, m'invitant à me perdre dans cette danse sensuelle.
Vous prenez votre temps pour y attacher mes testicules comme si vous vouliez les désolidariser.
Chaque nœud que vous faites est précis et calculé créant une tension délicieuse sur mes bourses tendues.
Les cordes serrant mes testicules, les laissant bien en évidence à votre vue.
Je suis totalement exposé à votre merci,ce qui amplifie mon excitation et mon sentiment de vulnérabilité.
Vous prenez plaisir à observer votre œuvre, votre regard dominant fixé sur ma réaction,tandis que je suis à la fois captivé et ému par cette sensation.
Les sensations intenses se mêlent à un mélange de plaisir créant une expérience érotique qui transcende les limites conventionnelles.
Dans un moment intensément érotique, vous me laissez dans cette position vulnérable,mes testicules attachés et exposés à votre vue.
Vous vous munissez d'une bougie, allumant la mèche avec une lenteur délibérée.
La flamme danse devant vous éclairant votre visage d'une lueur sensuelle.
Vous savourez l'instant,prenant le temps de créer une tension palpable.
La cire chaude de la bougie commence à fondre goutte après goutte, les laissant tomber avec soin sur mon corps en choisissant délibérément les endroits où la sensation sera la plus intense.
Chaque goutte qui touche ma peau fait naître une brûlure délicieuse, une combinaison exquise de plaisir et de douleur.
Mon corps réagit avec une intensité croissante se délectant de l'érotisme de cette expérience.
Je suis complètement à votre merci et cette sensation de soumission m'envahit mélangeant l'excitation dans une danse captivante.
Vous observez attentivement mes réactions, cherchant à lire les signes de plaisir et de consentement dans mes yeux.
Chaque goutte de cire versée est un acte de contrôle, une exploration de mes limites et de ma confiance en vous.
Vous savourez chaque instant, consciente de l'effet hypnotique que cela a sur moi.
Chaque détail est soigneusement orchestré pour créer une expérience intense et captivante
Le mélange de la chaleur et de l'inconfort me fait gémir de plaisir, tandis que vous savourez l'image de votre satisfaction.
Vous continuez à verser la cire, alternant entre douceur et intensité explorant les limites de mon plaisir.
Vous m'observez, attentivement, cherchant à me pousser toujours plus loin dans cette extase torride.
Alors que la cire continue de couler mêlant plaisir et douleur, vous me murmurez à l'oreille que je suis à votre merci, que je suis complètement à votre disposition.
Vous prenez plaisir à voir mon abandon total à vos désirs.
Et dans un mouvement de commandement vous me demandez de me mettre à quatre pattes, assumant ainsi une position de soumission,je m'exécute, sentant l'excitation monter en moi.
La posture à quatre pattes accentue mon sentiment de vulnérabilité
Dans cette position, je suis à votre entière disposition.
Vous saisissez un fouet et avec une douceur calculée,vous laissez glisser les lanières du fouet sur mon dos, effleurant ma peau d'une manière créant une sensation de caresse sensuelle.
Chaque mouvement est pensé, chaque contact est soigneusement orchestré pour faire naître en moi une anticipation palpitante
Les lanières se promènent avec une grâce sinistre sur mes fesses et mes jambes, faisant frissonner tout mon être.
Je peux sentir le contact délicat de chaque lanière, éveillant mes sens les plus profonds.
Et puis, sans le moindre avertissement, vous faites claquer le fouet sur mes fesses
Encore et encore,les coups alternent entre douceur et intensité, créant une symphonie de sensations.
Les lanières frappent ma peau avec précision, trouvant leur cible à chaque fois.
Une douleur délicieusement mêlée à une onde de plaisir se propage dans mon corps,m'enveloppant dans une extase indescriptible.
Mes fesses,commencent à rougir sous l'impact, les marques de votre domination se dessinant sur ma peau.
Chaque coup du fouet résonne dans l'air créant une atmosphère électrique chargée d'excitation et de désir.Je me retrouves pris au piège entre la douleur et le plaisir dans un état de vulnérabilité totale.
Mon esprit est submergé par cette expérience, mes sens sont en ébullition.
Chaque coup de fouet me pousse plus loin dans les abysses de la soumission, m'abandonnant un peu plus encore.
Vous êtes là, observant avec un sourire les marques de votre oeuvre se dessiner sur ma peau.
Chaque coup est une preuve tangible de votre supériorité et de mon assujettissement.
Vous savourez cette scène,vous enivrant de mon désarroi et de mon plaisir mêlés.
Une fois votre fouet posé,vous me demandez de rester bien cambré offrant ainsi une cible parfaite.
Vous approchant de moi avec une lueur dans les yeux, prête à poursuivre cette exploration.
D'un geste ferme, vous prenez position derrière moi, capturant mon corps dans vos mains en laissant une posée sur ma fesse.
Puis, sans prévenir, vous la soulèvez,la laissant retomber avec force sur ma peau déjà rougie.
Les claques résonnent dans la pièce créant une symphonie de douleur et de plaisir vous assurant de marquer chaque centimètre accentuant la rougeur déjà présente.
Vos mains dominantes frappent avec une précision calculée, alternant entre des gifles douces et des claques plus intenses.
Ma peau réagit à chaque impact, vibrant sous la sensation de vos mains possessives.
La douleur se mêle au plaisir créant une danse délicieuse ou je ne peux m'empêcher de gémir sous l'intensité de chaque coup, sentant mon corps se soumettre davantage à votre volonté.
Vous savourez chaqu'une de mes réactions, chaque marque rouge qui se dessine sur ma peau.
Voir mon désir se mêlant à la douleur vous ne pouvez vous empêcher d'être excité par cette vision.
La vue de mes fesses rougissantes sous vos coups, de mon corps cambré offert à votre volonté, est un spectacle qui enflamme vos sens
Lorsque vous me voyez cambrer davantage, offrant mon corps en une parfaite soumission, vos pulsions sont amplifiées.
Cette position met en évidence ma vulnérabilité et ma dépendance à votre égard renforçant ainsi le lien de domination qui nous unit.
Admirant mom postériure rougi, vous décidez de passer à l'étape suivante en enfilant votre gode ceinture.
Mais avant cela vous prennez un moment pour lubrifier vos doigts.
Vous vous approchez de mon anus, caressant délicatement cette zone sensible avec votre doigt lubrifié.
Le contact de votre peau contre la mienne combiné à la sensation du lubrifiant provoque une onde de plaisir et d'excitation.
Vous me pénètrez doucement avec un premier doigt,sentant ma résistance initiale se mêler à une envie grandissant,me préparant à vous recevoir.
Sans relâche vous insèrez un deuxième doigt élargissant progressivement mon anus pour y accueillir ce gode.
Chaque mouvement est calculé, chaque caresse interne est destinée à m'ouvrir davantage à votre domination.
Vous sentez mon corps réagir à chaque pénétration,mes soupirs de plaisir se mêlant à une légère douleur.
Votre objectif est de me préparer,de me faire ressentir une plénitude totale sous votre domination.
Chaque pénétration de vos doigts me rapproche de cet état de soumission ultime, où je vous recevrais avec dévotion et abandon.
Avec une lenteur calculée vous guidez le gland de votre strapon vers mon anus lubrifié me faisant ressentir une légère pression à l'entrée.
Puis, d'un mouvement déterminé, vous vous enfoncez en moi, sentant les parois de mon anus s'ouvrir pour vous recevoir.
Vous commencer à bouger votre bassin, faisant le faisantvglisser en moi avec une précision calculée.
Chaque mouvement crée une symphonie de sensations, où douleur et plaisir s'entrelacent dans une danse infernale.
Sans ménagenagement, vos pénètrations se font grandissante, sans relâche.
Chaque poussée du gode ceinture est empreinte de votre soif insatiable de pouvoir et de contrôle.
Vous sentez mon corps réagir à chaque mouvement, à chaque centimètre qui s'enfonce en moi.
Chaque pénétration profonde et vigoureuse devient pour vous un moyen de canaliser ces sentiments refoulés.
Vous vous laissez emporter par une frénésie passionnée laissant votre frustration se transformer en une énergie brute et libératrice.
Chaque mouvement est une explosion de désir et de pouvoir, une libération totale de vos propres tensions.
Mais ce n'est pas seulement vous que vous libèrez.
Chaque mouvement que vous faites résonne en moi, libérant une vague brûlante de désir ardent et une extase enivrante qui consume mes sens.
Vous vous déchaînez avec des mouvements de plus en plus forts, de plus en plus profonds abandonnant toute retenue pour nous perdre dans cette étreinte ardente.
La fusion de nos énergies de nos désirs brûlants crée une symphonie de plaisir et de libération,un acte de délivrance, une explosion de sensations qui nous transporte.
Vos pénétrations deviennent de plus en plus rapides, de plus en plus puissantes créant une frénésie qui transcende les limites du plaisir physique.
Vous sentez dans cet acte une libération psychologique, une exaltation.
En inversant les rôles prenant la position du mâle, une transformation s'opère en nous.
Nous nous libèrons psychologiquement, nous débarrassons des pressions de la société .
Me pénétrer devient un moyen de vous d'affirmer et d'explorer vos propres désirs.
C'est une libération des tensions psychologiques qui nous entrave.
Nous délivrant ainsi de la pression sociale, des inhibitions et des contraintes imposées par les normes.
C'est un voyage vers l'acceptation de soi, vers la découverte de vos véritables désirs et de votre puissance.
Vos mains se crispent sur moi,agrippant à mon corps avec une fermeté dévorante, marquant ma peau de votre passion déchaînée.
Les claquements sur mes fesses résonnent comme une symphonie sensuelle accompagnant vos va-et-vient de plus en plus puissants.
La chaleur entre nos corps s'amplifie créant une véritable fournaise de désir.
Nos peaux se mêlent dans une danse enivrante transpirant l'abandon. Chaque mouvement est empreint d'une énergie brute d'une frénésie qui nous consume et nous pousse au-delà de toutes limites.
À mesure que l'excitation monte, Vous sentez vos propres inhibitions se dissoudre.
Emporter par l'intensité de l'instant,c'est un véritable exutoire psychologique, une occasion de vous laisser aller et de vous perdre dans l'acte.
Chaque griffure laissé sur mon dos, chaque claque sur mes fesses, représente une libération de vos propres tensions vous donnant l'opportunité de vous exprimer pleinement.
Vous sentant enfin libre, débarrassé des barrières qui vous on retenu pendant si longtemps.
Cette désinhibition psychologique vous fait du bien, vous procure une sensation de légèreté et d'euphorie.
Vous lâchant encore plus dans l'acte, laissant vos désirs les plus sombres et les plus profonds prendre le contrôle.
C'est une véritable catharsis.
Nous trouvons une connexion troublante où la libération psychologique s'entremêle au plaisir physique.
Chaque gémissement extatique qui s'échappe de mes lèvres est comme une décharge libératrice pour vous.
Vous pouvez enfin exprimer pleinement cette part de vous même.
Après quoi,vous vous retirez de mon être, laissant un vide en moi.
L'expression de satisfaction sur votre visage en dit long sur le plaisir que vous avez pris à me posséder.
Nos regards se croisent empreints d'une complicité.
Alors que vous savourez l'image de ma soumission et de mon abandon,vous vous asseyez avec grâce sur le canapé, laissant une lueur de malice.
Vous sentez mon regard brûlant sur vous alors que vous ouvrez délicatement vote nuisette, révélant vos courbes voluptueuses.
Le tissu glisse le long de votre peau dévoilant maintenant en totalité votre corps
Vos gestes sont lents et calculés,accentuant le suspense et l'excitation qui règnent dans l'air.
Vous me fixez intensément,vos yeux pétillant d'une lueur de désir.
Vous savez que je suis captivé par cette vision et par l'anticipation de ce qui va suivre.
Vos jambes légèrement écartées, votre corps offert à mon regard avide,vous m'invitez d'un geste à m'approcher, à me rapprocher de vous pour profiter de cette intimité partagée.
Le désir brûle en vous, prête à être libéré dans une explosion de plaisir.
C'est a cette instant vous me dites:
-"Laisse-moi te montrer tout ce que je suis prête à offrir, à te faire découvrir,les délices que nous pouvons partager ensemble.
Dans cette atmosphère chargée de désir, nous allons créer une symphonie de sensations et d'extase, explorant les recoins les plus intimes de nos fantasmes.
Prépare-toi à plonger dans un océan de plaisir à te perdre et à vivre une expérience inoubliable.
Je suis prête à te guider.
Viens à moi, laissons-nous succomber à nos désirs les plus profonds et à cette passion ardente qui brûle entre nous."
Je m'approches de vous positionné entre vos jambes,mon regard s'embue d'excitation.
Avec un sourire malicieux vous prenez doucement les cordes attachés autourt mon sex les défaisant délicatement,libérant mon intimité de leur emprise.
Chaque nœud qui se défait représente une nouvelle forme de liberté, une invitation à explorer des plaisirs encore plus intenses.
Vous pouvez sentir mon souffle s'accélérer alors que je ressens la libération de mon corps laissant place à une sensation de légèreté et de vulnérabilité.
Ma peau frissonne sous vos doigts, révélant mon excitation grandissante.
Vous voyez l'anticipation dans mes yeux, ma volonté de goûter à cette nouvelle liberté que vous m'offrez.
me demandant de me mettre a genoux entre vos jambes
Vous me guidez doucement la tête vers votre intimité.
Votre regard est rempli de désir et d'attente sachant que je suis maintenant prêt à vous donner du plaisir.
D'une voix sensuelle, vous me dictez les mouvements que je dois effectuer, me guidant dans l'art de vous satisfaire,vous m'encouragez à prendre mon temps, à explorer chaque recoin de votre féminité.
Vous sentez ma douceur sur votre peau, laissant ma langue se faufiler avec délice entre vos plis intimes.
Vous gémissez de plaisir alors que je me délectes, répondant à chaque mouvement que je fais avec une intensité grandissante.
Vous m'encouragez à jouer avec votre clitoris, à le caresser avec habileté, créant des vagues de plaisir qui se propagent à travers tout votre corps.
Vous me dites alors:
-"N'hésites pas à explorer à varier les rythmes et les pressions, à me donner autant de plaisir que tu le désires.
Je suis là pour te guider, pour t'encourager à me faire atteindre des sommets de jouissance.
Alors, plonges-toi dans cette expérience, savoure chaque instant de cette intimité partagée.
Je suis prête à me laisser emporter par les vagues de plaisir que tu créeras.
Montre-moi tout ce dont tu es capable avec ta bouche et ta langue, donne libre cours à ton imagination "
Vous me guidez avec douceur, me montrant les angles et les mouvements qui vous procurent le plus de plaisir.
Je suis attentif à vos réactions, à vos gémissements, ajustant mes mouvements pour vous donner une satisfaction toujours plus intense.
Vos mains se glissent dans mes cheveux, les caressant avec tendresse, amplifiant les sensations qui parcourent tout votre être.
Nous sommes enveloppés par cette intimité partagée, cette connexion unique qui transcende les limites du plaisir.
Vous êtes inondée d'une extase délicieuse, vous laissant emporter par des vagues de sensations.
Alors que nous sommes tous les deux pris d'une d'excitation ardente, vous décidez de mettre un terme à mes caresses.
Vous sentez ma frustration grandir, mais ce n'est que le début de quelque chose de plus intense.
Avec une grâce sensuelle vous m'allonger délicatement. Vous positionnant au-dessus de moi, à califourchon.
Sentant mon sexe tendu de désir contre votre peau chaude et humide.
Vous vous frottez lentement, créant une friction délicieuse faisant monter encore plus notre excitation
Vos mains parcourent mon torse avec douceur, vos doigts effleurant ma peau brûlante.
Vous vous penchez en avant, vos seins frôlant ma poitrine créant une stimulation supplémentaire faisant monter notre désir à son paroxysme.
Nous sentons la tension sexuelle entre nous augmenter et nos corps sont en parfaite harmonie.
Frémissant d'excitation vous décidez de passer à l'étape suivante.
Vous vous redressez légèrement permettant à mon sexe ferme et impatient de s'introduire en vous.
Vous sentez mon désir grandir à chaque centimètre qu'il pénètre nous connectant d'une manière intime et profonde.
Enfoncer entierement avec grâce et délicatesse en vous, chaque mouvement de nos hanches s'entremêlent.
Vous vous cambrez légèrement offrant une vue délectable sur nos corps en fusion.
Nos souffles se mêlent dans un rythme effréné, nos gémissements emplissent la pièce alors que nous nous laissons aller à cette danse passionnée.
Vous sentez mes mains se poser sur vos hanches guidant nos mouvements,amplifiant notre plaisir commun.
Vos ongles griffent légèrementmon torse laissant des marques éphémères de notre passion dévorante.
Nos corps sont en parfaite osmose se mouvant avec une synchronisation parfaite créant une symphonie de sensations envoûtantes.
Chaque mouvement chaque va-et-vient fait monter notre plaisir.
Dans un instant de pure extase,nous sommes submergés par l'orgasme.
Nos corps se raidissent,nos soupirs s'intensifient et nous nous abandonnons à cette délicieuse libération.
A l'apogée de notre plaisir partagé vous sentez l'orgasme vous envahir,les vagues de plaisir déferlent.
Vous êtes submergée par les sensations les plus délicieuses sentant ma semence chaude se répandre en vous.
Chaque pulsation de mon éjaculation vous fait frissonner, vous rappelant la puissance de notre passion partagée.
Vous savourez l'extase de notre union nos corps vibrant d'une satisfaction totale.
Les spasmes de votre orgasme se fondent avec les miens, créant une symphonie de plaisirs inoubliables.
Nous nous laissons aller, puis nos souffles s'apaisant peu à peu épuisés et comblés.
D'un geste délicat, vous passez votre doigt sur le bout de mon pénis pour y recueillir les dernières gouttes de notre plaisir partagé,le portant délicatement à mes lèvres.
Ce geste symbolique soulignant notre lien profond et notre complicité dans cette relation de soumission.
Il est une marque de votre possession de mon plaisir et de ma soumissions.
Il est le symbole de notre passion partagée et de notre engagement mutuel dans ce jeu de domination
Nos regards sont remplis de satisfaction et de complicité.
Nous avons créé un souvenir inoubliable, une expérience qui restera gravée dans nos mémoires et nourrira nos fantasmes futurs.
Nos peaux encore chaudes se caressent doucement, nos doigts s'entrelacent dans un geste tendre et réconfortant.
Nous nous regardons avec des sourires complices, nos yeux reflétant la satisfaction
Nous évoquons notre expérience, partageant nos sensations et nos émotions.
Nous exprimons nos ressentis, nos désirs et nos envies créant un espace de communication profonde.
Nous partageons nos moments de vulnérabilité et nous nous émerveillons de la connexion que nous avons pu créer renforçant ainsi notre complicité tant physique qu'émotionnelle.
Nous savourons chaque détail de notre aventure, revivant les moments les plus intenses
Nous sommes reconnaissants l'un envers l'autre pour cette aventure inoubliable pour avoir créé un espace où nos désirs les plus profonds on pris vie.
Nous en discutons,bâtissant un monde de plaisir et d'extase, où nos fantasmes futurs les plus audacieux se réaliserons.
Que notre passion continue de brûler, toujours plus ardente et toujours plus intense.
Après avoir partagé une douche sensuelle,d'une main ferme mais délicate, vous me remettez ma cage de chasteté, scellant ainsi notre jeu de pouvoir et de contrôle qui me rappellera constamment ma soumission envers vous.
Vous vous enveloppez dans votre nuisette.
Vous vous sentez puissante, confiante dans votre rôle de dominante, prête à m'emmener vers de nouveaux sommets de plaisir et de soumission.
Nous prenons place sur le canapé, nos corps à peine couverts par nos vêtements et nous prenons un café.
Vous me demandez de vous raconter comment j'ai vécu notre première expérience de domination, comment j'ai ressenti chaque moment, chaque geste de pouvoir que vous avez exercé sur moi.
Vous écoutez attentivement, cherchant à comprendre mes désirs, mes limites et mes envies.
Puis, nous tournons notre regard vers l'avenir, évoquant nos futurs ébats et les nouvelles frontières que nous souhaitons explorer.
Vous me partagez vos envies, me décrivant les scénarios qui enflame vos pensées. Les images se bousculent dans votre esprit, alimentant notre feu ardent de passion et de plaisir.
Nous sommes complices, deux âmes qui s'ouvrent l'une à l'autre, prêtes à se perdre dans un monde de fantasmes et de désirs inassouvis.
Alors que nous savourons notre café, nos regards étincelants de désir et de complicité, nous sentons que ce ne sont que les prémisses de nos futurs ébats qui nous attendent.
Impatients de plonger dans ces nouvelles expériences,vous me dites :
-"Mon cher soumis, maintenant que nous avons échangé nos paroles intimes, je te demande de te souvenir de ta nouvelle position dans notre jeu de domination.
Désormais, tu es entièrement mien, et lors de nos jeux passionnés, tu devras m'appeler "Maîtresse".
C'est ainsi que je souhaite être honorée et vénérée par toi.
Chaque geste, chaque mot que tu prononceras, sera une preuve de ton dévouement envers moi.
Je serai ton guide, ton inspiration, ta source de plaisir et de discipline.
Je t'apprendrai les délices de l'obéissance et de la soumission".
Avec un sourire malicieux, vous me murmurez à l'oreille les règles que je devrais respecter :
-" tu devras me servir avec dévotion, être à mon écoute et répondre à mes moindres demandes. Ta seule mission sera de me satisfaire, de me rendre heureuse et de te soumettre à mes caprices les plus audacieux.
Dans notre intimité, tu seras mon jouet, mon objet de plaisir.
Je te guiderai à travers des jeux de soumission, t'offrant une expérience unique et inoubliable.
Tu seras à mes ordres, prêt à combler mes désirs avec une dévotion totale.
Mon cher soumis, prépare-toi à entrer dans un monde où les frontières du plaisir seront repoussées",
Maintenant Répète après moi :
-"Je suis ton soumis, Maîtresse. Je me soumets entièrement à toi. Avec ces mots, tu scelleras ainsi notre pacte de soumission et d'adoration mutuelle".
En prononçant ces paroles, je sais que je me livre corps et âme à sa domination. Mon cœur bat plus vite, empli de l'anticipation des plaisirs que qu'elle me réserves.
En acceptant ce pacte, je me sens libéré de mes inhibitions
Apres avoir prononcé ses paroles, je vous dit :
-"Je suis rempli d'une gratitude profonde d'avoir été choisi pour être votre soumis, Maîtresse.
Je serai à la hauteur de vos attentes, prêt à vous satisfaire et à vous combler à chaque instant.
Vous me repondez a votre tour
-"Prépare-toi, mon cher soumis, car notre aventure ne vient que de commencer
Je vais te guider vers des horizons inexplorés de soumission et d'extase."
"Maintenant, tu m'appartiens, tu es à moi..."
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En bdsm, nous employons souvent des mots forts, en cela qu'ils servent à exprimer des sentiments ou des émotions fortes. Moi même j’emploie des mots que je crois adaptés mais dont je ne suis pas toujours certain de la signification, ou parfois des mots volontairement inadaptés que j'emploie en sachant pertinemment que j'en transforme la signification. Mais j'ai souhaité me replonger dans la définition de certains mots que je trouve souvent mal employés, ou que je voulais à l'avenir mieux employer. S'est ajouté un peu de réflexion personnelle toujours inspirée et motivée par la bonne définition des termes qui m'ont posé problème. Ainsi, armé de plusieurs dictionnaires, j'ai philosophé sur ces mots que voici : Respect, dévotion, fidélité, loyauté.
Respect :
Le respect est une chose complexe et personnelle. Il s'agit d'un regard sur quelque chose, il s'agit d'une considération. Il n'est pas inné, il est le fruit d'un effort, d'une réflexion. On mesure, estime quelque chose, et de cet examen découle un respect variable. Un grand respect indique qu'on a estimé de grandes valeurs à la personne/chose/parole.
La philosophie amène indubitablement à considérer au moins tout être humain (si ce n'est tout être vivant) comme une fin en soi, c'est à dire que malgré toutes considérations qu'on puisse se faire au sujet d'un individu, on ne peut intellectuellement pas lui omettre la dignité d'être humain autant que soi, sa libre pensée, son droit à considérer autrui et soi même.
Respecter sa parole c'est avoir de la considération pour ce qu'on a dit, et souvent donc il s'agit d'une parole à laquelle on a trouvé ou donné de la valeur. C'est ainsi rester fidèle aux engagements contractés car on les a considéré, parce qu'ils ont eut de la valeur.
Le respect à une personne c'est l'appréciation qu'on se fait d'elle. Ce respect évolue donc avec la relation qu'on entretien avec cette personne. Le respect est une notion active, présente, en évolution. C'est un écueil très commun que celui d'ignorer ou de méprendre l'impact de la relation sur le respect qu'on a pour quelqu'un. D'autre part le respect qu'on a de cette relation en dehors du respect qu'on a de la personne, est une chose à part entière et qui évolue, parfois différemment de la considération qu'on a de la personne. On peut ainsi ne pas cesser d'avoir du respect pour quelqu'un sans pour autant avoir beaucoup de respect pour la relation qui nous relie. Et inversement, on peut bel et bien avoir estimé beaucoup de valeur à la relation qui nous relie à quelqu'un qu'on ne respecte plus en tant que personne.
Manquer de respect à quelqu'un, c'est de ne pas agir conformément à la considération préalable, soit partagée et socialement attendue, soit personnelle et donc souvent passée. L'insulte, ce n'est pas manquer de respect, c'est soit témoigner à son interlocuteur le peu de respect ou la baisse de respect qu'on lui porte, ou le mépris, soit en témoigner à d'autre dans le but de réduire le respect des autres envers la personne que l'insulte vise.
Faire preuve de respect, c'est témoigner, donc communiquer sa considération, bien que souvent il s'agisse surtout de témoigner de son adhésion, de son maintien à la considération préalable, soit publique, soit passée.
Respecter quelqu'un peut ainsi globalement se traduire par le fait de faire l'effort de ne cesser de considérer une personne et maintenir un témoignage équivalent à l'estime qu'on porte à la personne.
Avoir du respect, c'est avoir des estimations fixées alors que respecter c'est le fait de présentement estimer, de considérer à chaque instant, d'être en action de regarder quelque chose ou quelqu'un et de le mesurer vis à vis de ce qu'il est à présent et de ce qu'il a été et/ou sera.
Un profond respect est un respect fondamental, c'est à dire considérer qu'une chose, une parole, une personne, joue un rôle fondamental dans notre façon de respecter/considérer d'autre choses, paroles, personnes. Autrement dit encore, c'est une appréciation dont les tenants et aboutissants servent à définir d'autres appréciations qu'on porte sur notre environnement. Ainsi on a un profond respect pour une personne, réelle ou fictive, dont l'appréciation qu'on s'est fait d'elle influence l'appréciation qu'on se fait de nous même, et de toute autre chose.
Dévotion :
D'abord d'ordre religieux, la dévotion c'est le témoignage affecté et ostentatoire d'un grand respect, voir d'un profond respect.
Affecté car il n'est pas tout à fait qu'intellectuel. Si le respect est éminemment mental car il découle de l'appréciation d'un examen qui peut être certes émotif, mais aussi n'être que raisonnable, son témoignage dévoué est lui par contre passionné, donc ne peut-être raisonnable. La dévotion ce n'est pas un témoignage sobre, poli, ou simplement dû. C'est un débordement, il faut donc un code à transgresser, une marge à franchir, une règle à dépasser. La dévotion est un acte dont la portée, par son débordement affecté, va au delà de l’attendu, du devoir, du normal.
Ostentatoire car il est voué à être vus par un personne réelle ou fictive au moins en plus de soi même. Un témoignage est un acte social, qu'importe le nombre et la qualité des témoins. Mais il n'est pas de témoignage sans témoin. Un personne dévouée témoigne à des témoins présents, passés ou futures, fictifs ou réels, par un acte de dévotion, de la valeur de l'appréciation qu'il a de son objet de dévotion. La dévotion, ce n'est pas une marque de respect privée, ni un acte social banal servant à identifier les rapports de respect entre individus. C'est témoigner la fierté de témoigner du respect ! Quand bien même il s'opère dans le secret, en privée, ou même seul, un acte de dévotion doit pouvoir être partagé, publié, présenté, vus, pendant ou après son exécution. Soit parce qu'il en résulte une production, soit que le message peut être transmis à d'autres témoins ensuite, soit parce qu'on considère que l'acte peut être considéré par des êtres surnaturelles.
Être dévouée, c'est agir au delà des réactions attendues. C'est donc encore dépasser une règle. Être dévoué c'est respecter avec une passion débordante, c'est à dire de manière exagérée. A la manière de la dévotion, une personne dévouée souhaite qu'on considère que sa fidélité, ses actes la témoignant, n'est pas seulement respectueuse, mais dévouée, au delà de ce qui est attendue.
Fidélité :
La fidélité, c'est la constance de l'être. Est fidèle ce qui se conserve malgré l'usure, et porte ses fruits également malgré la contrainte. Car être fidèle à soi, à ses valeurs et à ses principes, ou à autrui, ce n'est pas conserver une vérité qui ne souffre pas ; c'est la maintenir quand elle s'altère, quand elle est en danger, ou quand elle met en danger.
Entretenir la continuité du respect à ses paroles, à ses pensées, à ses actes qui nous ont engagé est la fidélité. Car les paroles en l'air, les pensées gratuites et les actes manqués ne demandent pas d'être respectées. L''infidélité n'existe qu'en négatif de la fidélité, car sans engagement à respecter, il n'y a pas de constance à entretenir. La fidélité est temporaire, en cela qu'elle est la conservation, l'affirmation, la défense d'un engagement passé. Elle n'est jamais instantané, et engage à l'avenir. La fidélité se joue toujours en au moins deux temps : l'heure de s'engager, et l'heure de le prouver. Plus longtemps est maintenue la fidélité, plus importante est-elle. Ainsi une infidélité au premier écueil est pénible, la défection d'une fidélité de longue date ou déjà éprouvée est terrible.
Loyauté :
La loyauté, est plus encore que la fidélité, une affaire d'autrui. On ne peut pas être loyal à soi, alors qu'on peut être fidèle à soi même. Car être loyal, ce n'est pas être fidèle qu'à soi même. C'est être fidèle à tout ce en quoi une personne qu'on respecte est fidèle. C'est respecter l’engagement d'autrui comme le sien et donc ne lui nuire ni ne le nier, mais bel et bien le conserver, l'entretenir et l'améliorer comme s'il était sien. C'est un transfert de respect, la loyauté c'est s’approprier la fidélité qu'autrui engage.
Crédits illustration :
Studies for philosophy, 1898-1899
de Gustav Klimt
Source ; https://www.wikiart.org/fr/gustav-klimt/study-for-philosophy-1899
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Amis lecteurs, bonjour,
J’ai hésité à écrire ce texte, parce qu’il ne me met pas en valeur, intellectuellement s’entend.
En effet, j’ai toujours pris mes précautions lors de mes rencontre BDSM. Si vous vous souvenez des épisodes précédents, J’ai dominé « Géraldine » dans l’épisode 1 et lui ai offert tous les gages de sécurité. Lorsque Caroline m’a pris en main (Episode 2), je connaissais son « vrai » nom et notre discussion matinale avait clarifié le menu de ce que qui m’attendais. L’épisode 3, bien qu’improvisé, était sécurisé car en présence de quelqu’un que je considérai, à l’époque, comme un ami et, pour être honnête, la partie BDSM avait été, au final, un préliminaire à un acte vanille mémorable (tousces épisodes sont disponibles sur ce site).
Toujours prudent donc, sauf lors de cette soirée, je m’en vais vous conter :
Petite précision, je suis membre d’un serveur Discord basé sur le BDSM et plusieurs membres de ce serveur m’ont affirmé que ce texte aurait une utilité publique pour ceux, et surtout celles qui, parmi vous, ne prennent pas toutes les précautions nécessaires avant la première séance.
Allez, on est parti :
Vous vous souvenez de l’association militante qui nous avait réuni Sylvana, Fabienne, l’autre Frédéric et moi-même dans l’épisode précédent ? C’était une période où nous allions être appelé à nous voir souvent car préparatoire à un festival dont nous avions la charge. Une semaine après cette soirée magique, donc, retour en réunion. Nous étions à 10 jours du premier concert et j’avais la charge du Catering pour les artistes, donc des achats de nourriture, de boissons et autres friandises pour toute la durée de l’événement. Le frais était géré
par commande « traiteur » et je devais m’occupais des boissons, chips, des friandises et tout autre truc qui ne se périmait pas en une soirée.
Grosse commande, donc, pour 6 concerts déjà complets.
Seulement voilà, à l’époque, je n’avais pas de voiture (et pas le permis), car Lille est une ville où le métro, le tramway et autres lignes de bus font leur boulot (et pour pas cher à l’époque). Je n’ai passé mon permis que quelques années plus tard après avoir quitté la Capitale de ma région.
Grand étonnement dans le groupe : un mec de mon âge n’est pas armé pour faire ce qu’on lui demande (NDLA : j’ai passé le permis à 28 ans, soit un peu plus de deux ans après). Après leur avoir signalé qu’avoir le permis n’était pas une obligation en France, quelqu’un vint à ma rescousse avant que la discussion ne s’envenime autour du thème « tu aurais pu nous le dire avant ». Ma sauveuse pris la forme de Sylvana, arrivée en retard car place de parking difficile à trouver, tout ça, tout ça.
J’eus envie de l’embrasser pour la remercier mais notre statut relationnel n’étant pas encore très clair, je me retins et repris le fil de la discussion. Sylvana, sa voiture et moi allons nous charger d’entretenir le diabète et le cholestérol de nos invités. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais chez Drucker.
Nous sommes jeudi. Nous avons cours demain, mais mon après-midi est libre, comme d’habitude (cf.épisode 3). Je conviens donc d’un rendez-vous avec ma belle et nous nous quittons, non sans un baiser annonceur d’autres soirées où le ciel et la terre se rejoignent en nos corps ébahis.
Frédéric, de son côté, constatant l’absence de Fabienne, appelle sa dulcinée pour savoir ce qu’il se passe : « pas eu le temps de venir, gros travail à rendre demain mais tu peux passer ce soir, si tu veux, tu dormiras à l’appartement ». Frédéric annule donc la bière qui nous attendait dans notre bar favori en m’expliquant, un peu gêné, qu’entre une bière et Fabienne, il n’y avait pas photo. C’est de bonne guerre, bonne soirée à toi. Va savoir, demain, après les courses, il est possible que je goûte au même fruit que toi.
Vendredi, jour de Vénus, pas de cours demain et je vais passer mon après-midi avec une femme qui commence doucement à m’attendrir. Bref, tous les voyants sont au vert. On passe à l’association récupérer le chéquier et nous voilà partis dans les méandres des temples de la consommation. Deux charriots, remplis à ras bord, parviennent à passer la douane de la caisse et nous partîmes à deux, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes une vingtaine en arrivant au port : la salle de spectacle où l’équipe nous attendait avec des sourires, des accolades et des bras utiles pour décharger la marchandise.
Frédéric est là, tout sourire, lui aussi a dû décharger hier… et sans doute ce soir car il va au cinéma avec sa belle. Petit choc. Mon ami est heureux, je suis donc heureux mais, en comparaison, Sylvana ne me montre pas autant d’égard. Je suis dubitatif. C’est un contraste de sentiments que l’on ne rencontre plus guère que chez les chiens joyeux de voir leur maître rentrer avant de se rendre compte que ce dernier était juste passé pour prendre une veste et repartir aussitôt. C’est ça, je suis un chien qui ne sait pas s’il est abandonné ou pas.
Nous avons été efficace, ma belle et moi, il est donc un peu tôt pour envisager un repas quelque part. Je ne peux même pas lui proposer d’aller manger un morceau (#Triste). Sylvana me ramène en voiture et commence enfin à discuter de nous deux, je vous résume : « C’était génial la dernière fois mais, pour ne pas te mentir, je me suis un peu emporté en te sautant dessus. Nous aurions dû finir la partie avant de jouir l’un dans l’autre. »
Mode regard étonné enclenché. En se garant chez moi, elle arrête le moteur et m’explique qu’elle avait longtemps cherché un partenaire BDSM mais avait été soit déçue, soit trompée (le mec ne voulant finalement que du sexe). Elle marquait donc son désir de recommencer. Charmant projet, d’autant que je serai seul aussi ce soir suite à l’abandon inqualifiable dont je faisais l’objet de la part de mon ami (ça se voit que c’est ironique et de mauvaise foi ?).
« Alors voilà, je t’explique, me dit-elle à l’oreille car la fenêtre de sa voiture était ouverte. Ce soir, j’ai rendez-vous avec une dominatrice qui me travaille de temps en temps et qui a clairement envie d’une séance avec une soumise et un soumis. »
La confiance de Sylvana envers sa domina me rassurant, je lui donne mon accord de principe. Rendez-vous près de mon université où la circulation du vendredi soir est plus fluide qu’en centre-ville où j’habite.
Préparation habituelle : douche, affaire propre, rasé de frais, excité espérant finir ma soirée dans les bras de Sylvana (bien que ses bras ne soient pas ma priorité – j’imagine votre tête en lisant ceci et je dois bien avouer que cela me plait :) )
« 4 cantons – Terminus – veuillez quitter la rame, s’il vous plait ». Sylvana est là, en bas de l’escalator.
Elle me regarde comme une valise apparaissant enfin sur le tapis de l’aéroport, me prend par la main et m’emmène dans sa voiture où l’album de « Louise Attaque » nous accompagne, un peu fort il est vrai.
Ma compagne baisse le son de l’autoradio, prend ma main afin, sans doute, de me rassurer et nous nous retrouvons donc à passer les vitesses ensemble. La discussion s’enclenche : « content que tu aies accepté. J’ai hâte de souffrir avec toi. » Vaste programme. Pendant le trajet, nous discutons, de tout et de rien, évitant de soigneusement de parler de « nous », mais cette main me rassure, c’est déjà ça.
Arrivés sur place. Une belle maison nous attend. A l’entrée, une femme nous accueille, habillée en soubrette, les yeux baissés, peu de chance que ce soit notre hôte. Elle prend nos affaires, sacs, sacoches, téléphones portables (oui, ça existait déjà en 2000) et nos manteaux. Elle nous glisse un « c’est par là ». Nous la suivons, intrigués par cette première surprise : nous ne sommes pas les seuls invités.
Premier étage : une chambre sombre, à peine éclairée, nous accueille. Personne. Un petit mot sur le bureau. Belle écriture en délié. « Bonsoir, vous deux, prenez ces menottes et attachez-vous les mains dans le dos aux chaises qui sont derrière vous, et vite ! ».
Sylvana sourit, moi aussi, ça commence bien. Nous exécutons les ordres. Nous sommes face à face à se demander ce qui nous attend. 10 minutes passent, une horloge placardée au-dessus d’une armoire me donne l’info en direct. Des bruits dans l’escalier, des talons, pour être précis. Une femme rentre, me regarde et me dit « Baisse les yeux, soumis ». J’obtempère. Je prends à peine le temps d’estimer l’âge de ma désormais dominatrice, une femme d’une quarantaine d’année, parfaitement au fait des codes du BDSM.
Elle détache Sylvana et lui demande de se mettre en position. Ma compagne se déshabille presque complétement, seule un string lui protège l’entrejambe de ma vue et, déjà, je sens poindre en moi un désir très visible. Elle prend position, a genou, devant sa chaise. Elle me tourne le dos. Ses mains viennent vite le rejoindre grâce aux menottes. Pas un mouvement. Pas un mot. Le silence.
A mon tour, elle me détache également. « En position ! », m’ordonna-t-elle. Je comprends vite. Allez, en slip, à genou et mets tes mains dans le dos. Aucune remarque : j’ai donc bien agi.
A cet instant, je ne me rends pas compte mais je n’ai aucune sécurité : Pas de discussion sur les pratiques acceptées ou non, sur les positions et aucun safeword.
L’excitation du moment m’a fait oublier les précautions d’usage, comme ce jeune intrépide trop exalté par le corps nu devant lui oubliant son préservatif le condamnant à la trithérapie jusqu’à la fin de ses jours.
Je suis dans l’instant. Je profite. J’aime ça. Ça ne va pas durer. Dire que Sandra (le prénom de ma Domina, évidemment modifié pour des raisons évidentes) nous a pris par surprise est un doux euphémisme. D’ailleurs, on ne pas dire « pris », elle nous a soulevé par les cheveux. Les mains dans le dos associés à ce soulevage violent me fait perdre l’équilibre, ce qui accroit la pression sur mes capillaires, persuadés d’en perdre une poignée dans la manœuvre. Une fois debout, mon regard a changé, il exprime la peur, j’ai changé d’univers et ai bien l’impression que Sandra en est fière.
Je tente d’exprimer mon avis sur ce début de séance complétement dingue. Impossible. Le fait d’avoir parlé me condamne au silence. Elle me met un chiffon dans la bouche et me bâillonne avec du scotch. Je panique, tente de me défaire de mes contraintes mais rien n’y fait. Ma tortionnaire, car c’est une, me balade dans la pièce jusqu’à un poteau central, son pilori personnel.
La chambre en question est clairement un donjon aménagé. J’y vois des cages, une croix de Saint-André, des chaines, des martinets, un fouet, une ceinture et tout le matériel qui, d’habitude, me fait clairement entrevoir le paradis.
Mais je me suis trompé de porte, et Saint-Pierre a laissé sa place à Lucifer.
Arrivé au pilori, Sandra comprend clairement que je ne vais pas me laisser faire. Au lieu de me détacher et de me demander, comme dans n’importe quelle séance de domination, de mettre mes mains dans les bracelets en hauteur, elle décide de me retirer mon slip et de me saucissonner les jambes au poteau afin de conserver son pouvoir de contrition sur moi. Les bracelets en cuir viennent ensuite se positionner en dessous des menottes et, une fois libéré de mes fers, je ne puis me débattre longtemps avant de voir les bras rejoindre la verticalité voulue par mon bourreau.
Sylvana a assisté à toute la scène. Elle aurait sans doute voulu tenter une fuite mais la chambre est à l’étage et la porte sans doute fermée et gardée par la soubrette qui, elle, est libre de ses mouvements. Inutile de résister.
Sandra est beaucoup plus forte que Sylvana. D’ailleurs, point de résistance à signaler. Elle rejoint la Croix de Saint-André sans sourciller. La culotte est retirée. La terreur peut commencer.
Si vous êtes arrivés jusqu’ici, vous avez sans doute compris que la suite ne serait délectable que pour des pervers(es) et autres sadiques.
Je ne vais donc pas m’étendre sur ce que j’ai subi, seulement vous indiquer quelques détails :
- Je n’ai pu m’exprimer qu’au bout d’une heure, lorsque ma tortionnaire, m’ayant fait subir des trucs que je ne désirais pas, m’a enfin retiré mon bâillon.
- Aucun code de sécurité n’a fonctionné durant cette séance.
- La violence des impacts a entraîné des conséquences physiques dont quelques (petites) séquelles, apparaissent encore sur mon corps.
- Sylvana ne s’est jamais remise de cette séance. Nous avons passé le reste de la nuit, chez elle, l’un contre l’autre et il me sera impossible de la lâcher avant une heure avancée de la matinée.
- J’ai été suivi pour cette histoire et merci à lui.
- Un médecin a constaté nos blessures et établit un arrêt de travail de 14 jours.
- J’ai déposé plainte le lendemain après-midi pour violence, coups et blessures, seule la séquestration n’a pas été retenue car volontaire au début des faits. Je n’ai pas porté plainte pour agression sexuelle car aucune partie de mon « intimité » n’a été touchée.
- Sandra a négocié avec nous deux « à l’amiable » afin de limiter les frais de procédures. Ce que nous avons accepté.
Quelques mois plus tard, j’étais sorti de cet enfer, car bien accompagné. Sylvana a refusé toute aide. Nous ne sommes plus jamais revus. Je me surprends encore aujourd’hui à penser à elle et à ce qu’elle est devenue mais me refuse de la contacter, de peur de lui provoquer un choc émotionnel. J’attends, elle connait mon nom, elle me retrouvera.
Nous n’avons pas participé au festival (dommage, on avait acheté des Dragibus).
Pendant ma convalescence, en fêtant mon diplôme, je croisai la route d’une jeune femme étant intriguée par le BDSM, j’allais donc retourner dans ce monde sans crier gare et ce fût un retour gagnant puisque, plus de 20 ans après, je suis toujours là, à pratiquer, mais de manière beaucoup plus « safe ». Ah, j’allais oublier, cette jeune femme s’appelait Géraldine (cf. Episode 1)
Désormais, toutes mes rencontres, et surtout les premières, s’organisent de la même manière :
- Deux de mes amies connaissent le lieu, la date et l’heure de rendez-vous, et sont prêtes à réagir au moindre doute.
- Je prends le plus de renseignements possibles sur la personne lors de ce rendez-vous.
- Si quelque chose change, je les préviens.
- Je préviens la personne avec qui j’ai rendez-vous de ce fait.
- Nous avons un Safe Word avec mes amies, si je le prononce, ou l’écrit, cela voudra dire que je ne suis pas libre de mes paroles. La police sera prévenue immédiatement.
Je vous invite à faire de même mais n’oubliez pas, quand même, que nous sommes dans un monde de désirs et de plaisirs. Mais des précautions s’imposent. Alors, soyez prudents et profitez !
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l'homme entre dans une pièce sombre et mystérieuse. Chaque pas qu'il fait sur le sol s'ajoute à son inconfort, mais il sait que ce n'est qu'une partie essentielle de cette expérience unique. Les murs de la pièce sont tapissés de peintures macabres et de symboles énigmatiques, créant une atmosphère sinistre qui envahit ses sens. L'odeur enivrante de la cire brûlée et de l'encens flotte dans l'air, ajoutant une sensation étrange et captivante.
Alors qu'il avance, le son de ses pas résonne dans la pièce, créant une tension palpable qui semble le serrer dans son étreinte. C'est alors que trois dominatrices, Sophia, Isabella et Victoria, se tiennent devant lui dans toute leur puissance et autorité. Leurs tenues mettent en valeur leurs formes séduisantes, accentuant leur pouvoir. Leurs yeux brûlent d'une lueur malicieuse, révélant l'intensité de leur sadisme. D'une voix ferme, elles ordonnent à Pat de s'agenouiller devant elles, lui faisant prendre sa place de soumis.
Les dominatrices s'approchent de lui avec un sourire sadique, leurs mains gantées de cuir s'enfonçant dans le tissu de ses vêtements. Elles les tirent violemment, déchirant les coutures avec une force dérangeante, dévoilant petit à petit sa nudité. Chaque déchirure est accompagnée du son strident des tissus qui se séparent, amplifiant l'humiliation de Pat. Sous leurs mains impitoyables, sa chemise est réduite en lambeaux, son pantalons baissé sans ménagement. Il se retrouve ainsi nu et vulnérable, exposé à leur regard avide.
Sophia, Isabella et Victoria saisissent avec délectation une tenue de soubrette, leurs doigts longs et fins glissant sur les tissus doux et soyeux. Avec une précision cruelle, chaque pièce de la tenue est ajustée sur le corps nu de Pat, accentuant sa soumission et sa vulnérabilité. Le corset étroit est lacé avec une force implacable, comprimant sa taille lui coupant presque le souffle. La jupe courte et évasée, exposant ses jambes tremblantes à leurs regards. Les bas en résille sont tirés avec une précision calculée, mordant légèrement sa peau, marquant son corps comme leur propriété.Elles lui mettent une perruque bouclée, une touche finale qui marque sa transformation complète en soubrette obéissante, prête à satisfaire les moindres de leurs desirs
Pat se tient là, a demi nu et vêtu de cette tenue humiliante, une vision de soumission et de vulnérabilité. Son cœur bat la chamade, mêlant l'excitation et la peur dans une danse enivrante. Il sait qu'il est désormais à la merci de ses dominatrices, prêt à obéir sans poser de questions. Elles sourient avec satisfaction, leur pouvoir et leur autorité s'affirmant davantage.
La pièce sombre et mystérieuse est maintenant remplie d'une énergie électrique, chargée de la tension entre le désir et la soumission. Ses dominatrices se délectent de ce contrôle absolu sur Pat, prêtes à explorer et à repousser les limites de ses fantasmes les plus profonds.
Puis elles se prélassent confortablement sur leurs chaises, commandant à Pat de les servir. Chaque désir et caprice est exécuté avec diligence par Pat, qui se plie à leurs moindres volontés. Pendant qu'il s'affaire, elles le scrutent avec mépris, le taquinant en se délectant de sa soumission.
Soudain, Sophia se lève d'un air autoritaire. Son visage rayonne d'une cruauté sans limites. Sans prévenir, elle assène à Pat une gifle retentissante, sa main claquant contre sa joue avec une violence déconcertante. La douleur se propage instantanément, laissant une marque rouge et brûlante sur sa peau, témoignant de son pouvoir absolu sur lui.
Pendant ce temps, Isabella, s'amuse avec un plaisir sadique à soulever la jupe de soubrette de Pat. Elle révèle ainsi son intimité, l'exposant à leurs regards impitoyables. Elles éclatent de rire, savourant chaque seconde de son humiliation.
Pat, quant à lui, est à la fois envahi par la douleur de la gifle et le sentiment d'humiliation intense d'être exposé ainsi. Son esprit est rempli d'un mélange d'excitation et de crainte. Il sait que sa place est d'obéir et de satisfaire leurs désirs.
La tension dans la pièce est à son comble. Pat est à la merci de Sophia, Isabella et Victoria, prêt à répondre à tous leurs caprices. Elles savourent chaque instant de leur pouvoir, profitant de leur domination totale sur Pat.
Pat reste à la merci de ses dominatrices. Isabella avide de sa domination, décide de lui donner une fessée avec une ardeur implacable. Elle attrape fermement les fesses de Pat, exposées et vulnérables, et les claquent avec une force brutale. Chaque claquement résonne dans la pièce, amplifiant sa douleur et sa honte.Ses dominatrices se délectent de ses gémissements de souffrance.
Malgré la douleur et la honte qui l'envahi, Pat reste captivé par l'excitation mêlée à son humiliation. Il est complètement sous l'emprise de ses dominatrices, prêt à subir tous les châtiments qu'elles lui infligent. Son corps et son esprit sont entièrement à leur disposition.
Les humiliations sont savamment orchestré. Chaque action, chaque regard méprisant, renforce son statut de soumis.
Nos trois dominatrices s'approchent de lui avec un sourire sadique. Leurs yeux pétillent de malice, annonçant l'humiliation à venir. Elles se tiennent devant lui. Leurs doigts effleurent sa peau a demi nu avec dédain, provoquant des frissons d'humiliation mêlée à l'excitation. Chaque caresse annonçant les jeux pervers qui vont suivre.
Avec un sourire, Sophia glisse ses mains sous la jupe de soubrette de Pat. Sans la moindre hésitation, elle la soulève, révélant ses attributs masculins au grand jour. Pat se retrouve vulnérable, exposé à son regard impitoyable. Elle savoure chaque instant de cette mise à nu. Son intimité exposée sans pitié.
Sophia joue avec ses attributs masculins, le ridiculisant sans relâche. Elle les manipulent avec une cruauté déconcertante, les taquinant et les moquant. Ses paroles cinglantes s'ajoutent à l'humiliation de Pat, soulignant son statut de soumis à ses yeux.
La honte envahit Pat, se mêlant à son excitation. Il se sent réduit à un simple jouet.
Elles prennent un malin plaisir à rabaisser Pat, à le ridiculiser sur ses attributs masculins. Ils deviennent le terrain de jeu de leur sadisme, amplifiant son humiliation à chaque instant. Pat est complètement sous leur emprise, offrant son corps et son esprit.
Dans un acte d'humiliation ultime, Victoria ordonne a Pat de s'agenouiller, de se prosterner devant elle, lui rappelant ainsi sa position inférieure. Pat obéit.
Une fois à genoux, Victoria décide de se concentrer sur l'intimité la plus intime de Pat, son anus. Elle affirme qu'elle va en faire une "femelle" à leur service, intensifiant ainsi son humiliation. D'une main ferme, elles écartent ses fesses, exposant son intimité vulnérable. Ses doigts lubrifiés glissent avec facilité, pénétrant son anus avec une détermination cruelle. Chaque mouvement est accompagné d'une sensation douloureuse et humiliante, lui rappelant qu'il est à son entière merci.
Chaque pénétration anale est un rappel brutal de son statut de jouet entre ses mains expertes, de sa dépendance à sa domination impitoyable.
Pat se retrouve pris au piège de sensations douloureuses et humiliantes, mêlées à une excitation indéniable. Son esprit est rempli d'un mélange de honte et de désir, se soumettant pleinement. Il est conscient que son corps et son plaisir sont désormais sous le contrôle absolu de Victoria.
L'humiliation anale devient le symbole de sa soumission totale, de son abandon à sa volonté.
Sophia, Isabella et Victoria ne se contentent pas de la pénétration anale, elles se moquent et ridiculisent Pat sans relâche, lui rappelant qu'il est désormais leur "femelle" soumise, destinée à servir leurs besoins. Leurs mots cruels et dégradants résonnent dans la pièce,chaque pénétration, renforce son statut de jouet sexuel entre leurs mains impitoyables.
Leurs rires sadiques, mêlés aux gémissements de douleur et de honte de Pat, créent une symphonie qui remplit l'air. Ses dominatrices se délectent de sa réaction, savourant chaque instant. Les mains expertes de Victoria continuent de stimuler son anus, alternant entre des mouvements lents et profonds, et des coups rapides et violents. Chaque sensation, chaque douleur, est un rappel constant de son statut d'objet sexuel à sa disposition.
Ses dominatrices n'ont aucune pitié pour Pat, jouant avec lui comme avec une marionnette entre leurs doigts. Elles explorent chaque recoin de son intimité, l'humiliant encore plus en le forçant à exprimer son plaisir face à l'humiliation qu'il subit. Les caresses dégradantes et les mots cruels se mêlent à ses gémissements.
Alors que l'humiliation atteint son paroxysme, Ses dominatrices décident de faire participer d'autres soumis présents dans la pièce, les invitant à se moquer et à ridiculiser Pat. Ils se rassemblent autour de lui, témoins de sa soumission totale et de son humiliation extrême. Les rires et les moqueries fusent de toutes parts, élevant l'expérience à un niveau de perversion inimaginable.
Pat est plongé dans un mélange de douleur, de honte et d'excitation, se soumettant pleinement à leurs désirs
. Il est désormais leur jouet, leur "femelle" soumise, destinée à satisfaire leurs besoins les plus pervers. Les limites sont repoussées, l'humiliation est poussée à son paroxysme,
Ses dominatrices décident de lui attacher une ceinture spéciale, un symbole physique de sa soumission. Elles serrent fermement la ceinture autour de sa taille, marquant ainsi son corps comme leur propriété. Chaque boucle et chaque claquement de la ceinture sont une nouvelle marque de son statut d'objet sexuel à leur entière disposition.
Une fois la ceinture bien attachée, Isabella continue à le ridiculiser avec une cruauté délectable. Elle tire sur la ceinture, le forçant à se courber encore plus bas, lui rappelant avec chaque geste qu'il est à sa merci absolu. Chaque mouvement qu'il fait est contrôlé par Isabella, chaque respiration est dictée par sa volonté.
Ses dominatrices jubilent de leur pouvoir, riant aux éclats alors qu'elles continuent à jouer avec Pat. Leur plaisir se mêle à sa douleur et à sa honte. Leurs rires résonnent dans la pièce, mêlés aux gémissements soumis de Pat, formant une symphonie qui alimente leur excitation et leur plaisir.
Marqué physiquement par la ceinture qui rappelle constamment sa position inférieure. Sa douleur, sa honte et son désir se mêlent dans un tourbillon intense, le conduisant à se perdre dans un océan de sensations troublantes.
Victoria et Isabella s'approchent de Pat, leurs mains puissantes le maintenant fermement, l'empêchant de bouger. Leur force combinée est suffisante pour le maintenir en place, incapable de résister à leur volonté. Leurs regards sont emplis d'une lueur malicieuse, savourant l'idée de ce qui va suivre.
Sophia, la dominatrice attache son gode-ceinture, s'avance avec une assurance déconcertante. Son regard refléte sa volonté de prendre le contrôle absolu sur Pat. Elle se penche vers lui, ses lèvres effleurant son oreille, lui susurrant des mots d'humiliation qui font frissonner sa peau.
"Désormais, tu es notre femelle, notre jouet à notre disposition", susurre Sophia d'une voix rauque, sa voix porteuse de pouvoir. "Tu n'es rien d'autre qu'un objet de plaisir à soumettre et à dominer selon notre bon vouloir."
Le souffle de Pat se mêle à l'excitation et à la peur alors que Sophia guide le gode en direction de son intimité, le pénétrant avec ardeur. Les mouvements sont rapides, puissants, remplis d'une intensité qui le font vaciller . Chaque pénétration est accompagnée de mots cruels et dégradants qui résonnent dans la pièce, lui rappelant de manière brutale et inébranlable qu'il est totalement soumis à leur volonté.
Victoria et Isabella se délectent de sa vulnérabilité et de son humiliation, savourant chaque instant de leur pouvoir sur lui. Leurs sourires malicieux ne font que s'accentuer, leurs rires emplissant la pièce alors que Sophia le pénètre sans relâche.
Pat se retrouve pris au cœur d'une tempête émotionnelle. Les sensations s'entremêlent dans son esprit tourmenté, éveillant des désirs enfouis et des émotions contradictoires. Il est à la merci de ses dominatrices, un simple jouet dans leur jeu de domination et de contrôle.
La scène se poursuit, un ballet pervers où les limites sont repoussées, où les mots d'humiliation se mêlent aux gémissements de Pat. Victoria et Isabella continuent de le maintenir immobile, renforçant ainsi son sentiment d'impuissance et de soumission totale.
Après avoir été pénétré par Sophia, Pat reste se remet à genoux devant elles, les yeux baissés, attendant leurs prochaines instructions. Ses dominatrices se regardent avec satisfaction, savourant leur pouvoir sur lui. Leurs regards brûlants de désir et de domination le maintiennent dans un état de soumission totale.
Avec un sourire Sophia s'approche de Pat. Attrape son menton avec fermeté, le forçant à la regarder dans les yeux. Puis, avec une ardeur dominante, elle l'embrasse passionnément, lui montrant ainsi sa supériorité totale. Leurs lèvres se mêlent dans une danse sensuelle, démontrant la fusion de la douleur et du plaisir qui règne entre eux.
Isabella et Victoria observent avec amusement.Après cette embrassade passionnée, Victoria ordonnent à Pat de se rhabiller. Il obéit, se levant avec difficulté, ressentant à la fois une honte profonde et un étrange sentiment de bien-être. Les marques sont visibles sur son corps,un rappel de son statut de soumis.
Les émotions se mélangent en lui, créant une expérience complexe et troublante. Il ressent une douleur persistante, les marques et les empreintes de leur domination gravées sur sa peau, mais il éprouve également une certaine satisfaction d'avoir pu servir ses dominatrices, même si cela signifie être leur objet de plaisirs pervers. Cette contradiction entre la honte et le plaisir le trouble profondément.
Alors qu'il se rhabille, une pointe de tristesse l'envahit, sachant que cette expérience de domination et de soumission est terminée, du moins pour le moment. Mais en même temps, une part de lui est soulagée, libérée de l'emprise. Il se sent vidé, physiquement et émotionnellement, mais également transformé par cette expérience intense.
Sophia, Isabella et Victoria, quant à elles, se retirent avec un air de satisfaction, laissant Pat seul avec ses pensées tourmentées.
Cette expérience a laissé une marque indélébile en lui, une empreinte mêlée de honte, de douleur et de plaisir. Chaque sensation, chaque mot d'humiliation et chaque acte de domination ont laissé une empreinte profonde dans son esprit et dans son être. Il ne peut s'empêcher de ressentir une excitation troublante, un désir ardent de revivre cette expérience intense malgré les règles établies par la société.
Les règles établies par la société deviennent des barrières qu'il souhaite briser, des limites qu'il désire repousser. Il ressent un besoin intense de s'affranchir des conventions et d'explorer les profondeurs de ses désirs les plus sombres. Il est conscient que cela va à l'encontre de ce qui est considéré comme "normal" ou "acceptable", mais l'appel de la soumission est plus fort que tout
Cette expérience, bien qu'empreinte de honte, de douleur et de plaisir, a également éveillé en lui une envie irrésistible de vivre selon ses propres règles, de s'épanouir dans sa sexualité sans compromis. Il est prêt à embrasser cette part de lui-même, à s'accepter pleinement et à trouver le bonheur dans l'exploration de ses désirs les plus profonds.
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Rêve ou réalité, Vous le saurez à la fin du récit :
Comme convenu, je dois présenter à neuf heures devant la porte d'entrée de la villa de l'arrière pays Grassois!
Comme consigne : Ne pas sonner, dos à la porte, mains dans le dos et avoir procéder à un lavement interne préalable et des vêtements de rechange !
Je passe plusieurs fois devant la villa pour arriver à l'heure précise de ce premier rendez-vous. Neuf heure, je suis devant la porte, short blanc, nus pieds et vieux tee-shirt!
J'entends des voix et de la musique à l'intérieur, je suis incapable de dire combien de temps a duré mon attente, lorsque la porte s'ouvre " ne bouge pas" et je sens la pose d'un bandeau un peu trop serré à mon gout! La porte se referme et je reste là bien déçu de ce début!
Un peu plus tard, la porte s'ouvre à nouveau et bien aveuglé, je sens la boule du bâillon s'insérer dans ma bouche! et la porte se referme à nouveau!
Un peu plus tard, sans m'être aperçu de l'ouverture bien discrète de la porte, je sens un collier métallique serré autour de mon cou!
Une main me pose un bracelet au poignet et l'accroche au collier, deuxième poignet également et je me retrouve les deux bras repliés et serrés autour de mon collier! ( j'espère que je ne vais pas devoir garder longtemps cette position inconfortable!)
La porte se referme à nouveau, je suis encore habillé comme un jour d'été !
Un peu plus tard, la porte s'ouvre à nouveau et je comprends vite que mon attente est réellement terminée!
Mon short est descendu, mon tee-shirt déchiré et pieds nus je suis tiré par le collier pour entrer nu, mais j'ai gardé un string cuir noir!
"stop", donc je m'arrête et subitement je reçois une belle paire de fessées à mains nues, mon string est enlevé, puis je sens la pose d'une cage de chasteté sur mon sexe qui a commencé à bander. Je me rend vite compte que je n'ai surement pas à faire à un novice.
Mon string est remonté, puis vient la pose de bracelets aux chevilles et de pinces sur mes seins ( je pense que ce sont des pinces en formes de ciseaux à pression réglable!)
Pour le moment, la pression des pinces est réelle mais bien supportable.
Toujours aveuglé, en silence avec un petit fond musical, je suis debout presque nu probablement au milieu d'un salon.
Mes jambes sont fortement écartés par les bracelets de mes chevilles à la limite de mes possibilités.
Combien de temps suis-je ainsi resté exposé, aveuglé devant combien de personnes ?
A nouveau, je suis tiré par la chaine du collier et je dois difficilement me déplacer comme un canard!
"stop" et je sens à nouveau une main caresser mes fesses puis les frapper de plus en plus fortement.
J'apprécie beaucoup l'alternance de douceur, de sensualité et de domination!
Je ne sais vraiment pas où je suis, ni combien de personnes profitent du spectacle.
La pression des pinces sur mes seins s'accentuent et je sens mon sexe réellement, voir douloureusement prisonnier de la cage de chasteté.
Mes jambes trop écartées commencent à me faire mal aux fesses tendues lorsque je sens un objet pénétrer délicatement mon anus bien propre. Probablement ce crochet est tendu et relié à mon collier.
Une main caresse mon string cuir, puis passe sur les pointes de mes seins écrasés.
Je pense être dans la salle de bains?
Les pinces des seins sont enlevées et désormais libres agréablement et douloureusement triturés.
Le string cuir est enlevé et complètement nu, je sens un liquide couler de ma tête aux pieds!
Une ou deux mains étalent de l'huile sur l'ensemble de mon corps, je sens bien cette sensation TRES sensuelle!
Enfin la barre d'écartement de jambes est remplacée par une chaine courte, et je pense comprendre que je suis rentré dans une douche ou une salle de bain ?
Un liquide chaud coule et je sens la pose de pompes sur mes deux seins! ( je connais bien cette aspiration terriblement excitante)
Il me semble que mon sexe est en feu, prêt à éjaculer!
Nu, seins aspirés goulument, sexe en cage, subitement je me retrouve solitaire dans cette extraordinaire situation que j'ai librement et volontairement désirée.
Le temps n'existe plus et probablement comme Mon Maître ou Ma Maitresse, chacun dans son domaine profite de la situation !
Je suis à mon aise, malgré la douleur de plus en plus forte de l'aspiration de mes seins : je suis content et fier de pouvoir ainsi être exposé !
Un mince filet d'eau tiède continue de couler de ma tête aux pieds et je comprends alors la raison du bandeau aussi serré.
Une main parcoure l'ensemble de mon corps ruisselant et s'attardant plus particulièrement sur mon sexe prisonnier et mes seins bien aspirés.
Les pompes sont enlevées, puis mes seins libérés sont manipulées avec dextérité et fermeté, puis les pompes sont à nouveau remises en places!
Le crochet de mon anus est enlevé et probablement remplacé par un fin tuyau de lavement.
Le liquide coule toujours lentement à l''extérieur, comme désormais à l'intérieur de mon corps offert!
Aucun bruit, suis-je seul désormais ?
Debout, mains toujours accrochées au collier, j'essaye d'imaginer dans ma tête le spectacle de mon modeste corps offert ruisselant !
Combien de temps vais-je pouvoir garder le liquide tiède qui commence lentement et surement à bien remplir mon ventre ! Je n'aime pas devoir expulser parfois violemment un liquide de lavement interne, surtout en présence d'autre personne!
Une main huilée semble parcourir l'ensemble de mon corps, et avec étonnement une autre main caresse ma cage de chasteté et surprise une autre enlève délicatement les pompes sur mes seins!
Le liquide coule toujours lentement de la tête aux pieds!
Ne pouvant plus retenir le lavement, j'expulse l'eau et probablement aussi le tuyau !
Un doigt pénètre et caresse mon anus et une autre main devant me libère de la cage de chasteté tandis que je sens à nouveau un massage bien pervers sur mes deux seins! libérés des pompes!
Je ne devrais guère tarder avec toutes ces sollicitations à expulser mon sperme, j'essaye de retarder le plus possible pour faire encore plus durer le plaisir et surement aussi celui des autres personnes présentes !!
Le ruissellement de l'eau s'arrête et des fessées bien sensuelles, bruyantes frappent mes deux fesses humides !
En plein délire, sous le titillement de mes seins, les caresses sur mes fesses, une nouvelle sensation sur mon sexe qui vient d'être goulument avalé : une langue bien perfide s'active et provoque rapidement un fort soulagement sexuel !
C'est fini, je pense avoir donné le meilleur de moi-même.
Je suis débarrassé de mon bâillon, des bracelets, et toujours bien humide, aveuglé, je suis sollicité par une traction sur le collier à me déplacer, lorsqu'une main m'enlève le bandeau et le collier, je me trouve alors comme à l'arrivée, mais nu, devant la porte à coté de mon sac!
et j'espère bientôt une nouvelle rencontre !
Je me retrouve encore bien mouillé dehors à devoir m'essuyer, m'habiller à nouveau et rentrer avec mes seins encore bien douloureux de plaisirs partagés!
Désolé, encore peu de patience, il Vous faudra attendre la prochaine version de Rêves ou réalités pour savoir si c'était une fiction ou un récit d'expérience réelle !!!
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Je franchis le seuil d'une pièce sombre, imprégnée d'une atmosphère électrique et intimidante. Ma domina, vêtue de cuir noir moulant et de bottes à talons hauts, m'attend de pied ferme. Son regard brûlant de désir et de domination me fait frissonner d'excitation et d'appréhension.
D'une voix autoritaire, elle ordonne sans détour que je me déshabille immédiatement. Chaque vêtement que je retire fait tomber les barrières de ma résistance et m'expose entièrement à sa volonté implacable. Je me sens vulnérable, nu, et totalement à sa merci.
Une fois dénudé, je suis conduit vers une table recouverte de cuir, lisse et froide au toucher. Ma domina se positionne au-dessus de moi, sa présence dominante écrasant mes sens. Son sourire pervers et son regard brûlant annoncent les épreuves qui m'attendent.
Elle commence par effleurer ma peau avec une délicatesse trompeuse, laissant ses doigts parcourir chaque centimètre de mon corps. Mais cette douceur cache une fermeté inébranlable, une détermination sans faille à me soumettre à ses désirs les plus sombres.
D'une main experte, elle saisit un lubrifiant spécialement sélectionné pour préparer mon anus à l'acte à venir. Ses doigts gantés de latex sont enduits de cette substance glissante, puis elle commence à explorer les contours de mon intimité. Ses gestes sont précis, calculés, cherchant à ouvrir progressivement les portes de ma soumission.
Je ressens un mélange de douleur et de plaisir indescriptible alors qu'elle utilise des dilatateurs de différentes tailles pour préparer mon anus à l'ultime épreuve. Chaque insertion repousse les limites de ma résistance, chaque sensation amplifie ma soumission à sa domination.
Ma domina ne se contente pas de dilater mon anus, elle repousse les frontières de ma résistance physique et mentale. Elle utilise des accessoires spécialisés, tels que des plugs anaux de plus en plus larges et des godes imposants, pour étirer mes limites et m'obliger à me soumettre à sa volonté sans faille.
Finalement, après un travail minutieux, ma domina atteint le point où elle peut insérer sa main entière dans mon anus. Je suis submergé par une combinaison de douleur et d'extase, la sensation de plénitude me submerge complètement. Je me sens totalement possédé, totalement soumis à sa volonté.
Mais la transformation ne s'arrête pas là. Ma domina décide de me donner une nouvelle apparence physique, de me marquer de manière indélébile. Elle prépare des seringues remplies de solution saline et les injecte méthodiquement dans mes seins.
Mes seins gonflent rapidement, prenant une taille démesurée et exagérée. Je ressens une lourdeur oppressante, un mélange de douleur et de plaisir inouï. Ma domina les caresse, les malaxe avec une cruauté délectable, savourant le pouvoir qu'elle exerce sur mon corps soumis.
Une fois les injections terminées, je me redresse, mes nouveaux seins en avant, imposants et lourds. Ma domina contemple son œuvre avec un sourire satisfait, fière de sa création. D'une voix glaciale, elle m'annonce que je ne suis plus un "je", mais un "elle". Elle me renomme, m'affirmant que j'ai été transformé en une créature nouvelle, prête à me soumettre complètement à ses désirs et à ses ordres.
Ma dominatrice, sadique et impitoyable, me détache avec un sourire pervers. Je me lève, encore étourdi par la douleur et l'humiliation que j'ai endurées jusqu'à présent. Elle me fixe avec un regard de satisfaction malsaine, ses yeux parcourant chaque détail de mon corps transformé. Mes seins, qui ont été gonflés à l'extrême, s'étendent devant moi, lourds et sensibles, ajoutant une nouvelle dimension à ma féminisation forcée. La sensation de leur poids sur ma poitrine est à la fois étrange et dérangeante.
Pendant ce temps, mes testicules, retirés sans pitié, manquent à l'appel, laissant un vide douloureux dans mon entrejambe. Je ressens une sensation de perte et de vulnérabilité, mes organes masculins arrachés de mon corps. La douleur persistante est un rappel constant de ma nouvelle condition.
Ma dominatrice, observant son œuvre avec un plaisir sadique, me fixe intensément. Dans un murmure glaçant, elle prononce : "Maintenant, tu es une femelle, ma femelle." Ses paroles résonnent dans l'air, réaffirmant ma transformation complète en une créature soumise à son pouvoir. Je suis pris au piège entre la confusion, la honte et le désir, emporté dans ce jeu cruel où mon identité est déformée et manipulée.
près avoir admiré son œuvre, ma dominatrice sadique se dirige vers une armoire remplie d'habits féminins soigneusement sélectionnés. Elle en sort une tenue spécifique pour moi, conçue pour accentuer ma féminité nouvellement acquise.
Les vêtements qu'elle choisit sont d'une sensualité troublante. Elle me tend un soutien-gorge en dentelle noire, délicatement orné de petits nœuds, qui accentue la rondeur de mes seins gonflés. Les bonnets rembourrés exercent une pression délicate sur ma poitrine, créant une sensation à la fois étrange et excitante.
Elle choisit également une culotte en satin, douce et soyeuse, qui glisse contre ma peau, soulignant mes nouvelles formes féminines. Une jupe moulante en cuir vient se fixer à ma taille, accentuant mes hanches et mettant en valeur mon corps transformé. Enfin, elle me tend une paire de talons hauts, noirs et élégants, qui modifient ma démarche et me rappellent ma nouvelle condition de soumise.
La sensation lorsque je mets ces vêtements est complexe. Un mélange de honte, de désir et de confusion s'empare de moi. Les tissus caressent ma peau, me rappelant ma transformation forcée et me plongeant dans un état de vulnérabilité et de soumission encore plus profond. Je ressens un mélange de plaisir et d'inconfort en portant ces habits féminins, conscient de l'emprise que ma dominatrice a sur moi.
Après m'avoir fait revêtir ces vêtements féminins, ma dominatrice sadique décide de m'examiner à nouveau. Elle me demande de me positionner devant elle, les mains sur les hanches, afin de l'exposer pleinement à son regard scrutateur.
Après avoir examiné mon corps transformé, ma dominatrice sadique décide d'introduire un homme dans la pièce. Cet homme, visiblement excité, ouvre son pantalon, dévoilant un sexe en érection. Ma domina me regarde avec un sourire cruel et me demande de parfaire mon éducation en prenant ce sexe dans ma bouche.
Je ressens un mélange d'appréhension et de soumission alors que je m'approche de cet homme, conscient de ma position subordonnée. Mes lèvres s'ouvrent lentement pour accueillir son sexe, tandis que ma dominatrice observe chaque détail de cette scène perverse avec satisfaction.
La sensation de ce sexe en érection contre ma langue et mes lèvres est à la fois déconcertante et dégradante. Je suis submergé par un mélange de désir, de honte et de soumission, sachant que je suis utilisé pour le plaisir de ma dominatrice et de cet homme.
Après m'avoir demandé de prendre le sexe de l'homme dans ma bouche, ma dominatrice sadique me fait une déclaration troublante. Elle me dit que lorsque le moment sera venu, je devrai avaler sa semence pour parfaire mon éducation.
Cette déclaration ajoute une nouvelle couche de soumission à la scène déjà intense. Je suis partagé entre une combinaison de dégoût et de désir, conscient de l'extrême humiliation que cela représente. Je suis à la merci de ma dominatrice et prêt à obéir à ses moindres désirs, même les plus dégradants.
Lorsque le moment arrivera, je serai confronté à un choix difficile. Avaler sa semence sera un acte de soumission ultime, symbole de ma totale obéissance à ma dominatrice. La sensation et le goût seront déroutants, une expérience à la fois répugnante et excitante, mêlant plaisir et humiliation dans une contradiction troublante.
L'homme, dans un geste de dominance, pousse ma tête pour enfoncer son sexe plus profondément dans ma bouche. Ses mouvements s'accélèrent, de plus en plus rapides et puissants, jusqu'à ce qu'il atteigne l'orgasme. Sa semence se déverse dans ma gorge alors que j'obéis à ma dominatrice en avalant, acceptant pleinement mon rôle de soumission totale.
La sensation de sa semence glissant dans ma gorge est à la fois étrange et intense. Je ressens un mélange de dégoût et de désir, de honte et d'excitation, alors que je suis confronté à la réalité de ma soumission profonde. Cet acte d'obéissance ultime renforce l'emprise de ma dominatrice sur moi et alimente cette relation perverse et troublante.
Après avoir éjaculé dans ma bouche, l'homme retire son sexe encore en érection et le promène sur mes seins. Sa semence s'écoule en partie, créant une scène visuellement troublante et érotique. Ma dominatrice observe avec satisfaction, appréciant le contrôle qu'elle exerce sur moi et la dégradation que je subis.
La sensation du sexe en érection glissant sur ma peau est à la fois dérangeante et excitante. Je ressens une combinaison de désir et de honte, conscient de ma vulnérabilité et de ma soumission totale. Je suis pris au piège dans cette scène perverse, incapable de résister aux souhaits de ma dominatrice.
Chaque mouvement, chaque contact, chaque acte de soumission provoque maintenant une montée d'excitation intense. La honte est remplacée par un sentiment de puissance et de libération sexuelle. Je trouve une forme de jouissance dans cette exploration des limites et de l'interdit.Chaque mouvement, chaque contact, chaque acte de soumission provoque maintenant une montée d'excitation intense. La honte est remplacée par un sentiment de puissance et de libération sexuelle. Je trouve une forme de jouissance dans cette exploration des limites et de l'interdit.
En embrassant pleinement ma féminité, je me libères des contraintes et des normes imposées par la société. Je me sens puissante et épanouie dans mon rôle de femelle soumise, trouvant du plaisir dans l'exploration de mes désirs les plus profonds.
Dans un moment d'extase totale, j'ai atteins une autre forme d orgasme mental que je dirais etre le plus intense de ma vie. Je me laisses submerger par les vagues de plaisir qui traversent mon corps, me laissant emporter vers un état de béatitude sexuelle. Je ressens maintenat une connexion profonde avec ma féminité et une acceptation totale de mes désirs les plus profonds.
devant ma Domina, les yeux brillants de désir et de soumission. je lui murmure à l'oreille mes pensées les plus intimes, avouant mon envie de plonger dans les délices interdits de l'exploration anale. ma voix trahit mon impatience et mon désir ardent.
Je me suis ouvert à un monde de nouvelles sensations, de découvertes et de plaisirs inexplorés.
Chaque jour est devenu une aventure excitante et me suis engagé à vivre cette expérience féminine intensément. Me libérant des attentes et des contraintes du passé, jouissant pleinement de la liberté que j'ai trouvée en acceptant ma véritable identité.
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La pièce était faiblement éclairée, l'air était lourd d'anticipation.
La porte grinça en s'ouvrant, une silhouette émergea des ombres. C'était le diable lui-même, un sourire séducteur jouant sur ses lèvres. Il s'approcha de Pat, ses yeux brillant d'une joie perverse. "Bienvenue dans un monde au-delà de ton imagination, Pat", chuchota-t-il, sa voix envoyant des frissons dans le dos de Pat.
D'un geste de la main, le diable transforma Pat qui etait homme en une femelle soumise. Le corps de Pat devint doux et courbé, ses vêtements se métamorphosant en une tenue révélatrice qui accentuait sa féminité nouvellement acquise. Le diable ricana, conscient du pouvoir qu'il détenait sur les désirs de Pat.
"Maintenant, ma chère, il est temps de réaliser les fantasmes les plus sombres des autres", déclara le diable, conduisant Pat dans une société souterraine secrète où le plaisir ne connaissait aucune limite. Des hommes et des femmes de tous horizons s'y rassemblaient, leurs yeux affamés de désir.Pat fut remis au plus offrant, une femme dominante assoiffée de contrôle. Elle prenait plaisir à explorer les limites de Pat, le poussant vers de nouveaux sommets de soumission. La pièce était remplie des sons de gémissements et de cris, une symphonie de plaisir et de douleur.
Pat passait d'une personne à l'autre, chaque rencontre étant plus intense que la précédente. Il était soumis à une multitude de désirs, allant du bondage à la fessée, au fouet, aux jeux de rôle ,la privation sensorielle. Le plaisir qu'il ressentait dépassait tout ce qu'il avait jamais connu.
Mais au milieu du plaisir, une question restait dans l'esprit de Pat. Est-ce réellement ce qu'il désirait, ou était-il simplement perdu dans le monde enivrant de l'interdit ?
Seul le temps le dirait.
Le regard de Pat se promenait dans la pièce, s'imprégnant des scènes de désir et de domination qui se déroulaient tout autour de lui. Des couples enchaînés, des fouets claquant dans l'air, des murmures de plaisir et de commandes. C'était un spectacle à la fois fascinant et troublant.
Pat se sentait à la fois attiré et révolté par ce monde. Les sensations fortes qui l'envahissaient étaient indéniables, mais une part de lui se demandait s'il devait continuer à céder à ses désirs les plus sombres. Une voix intérieure criait que tout cela était mauvais, immoral.
Pourtant, le diable était là, toujours présent, observant Pat avec un sourire satanique. "Ne résiste pas, Pat. Laisse-toi emporter par le plaisir interdit", chuchota-t-il d'une voix envoûtante.
Pat se demandait s'il devait suivre cette voix tentatrice ou écouter la voix de sa conscience. Mais dans cet instant, il se sentait si vivant, si libéré de toutes les contraintes et les inhibitions du monde quotidien.
Alors, sans plus hésiter, Pat se laissa emporter par le tourbillon du plaisir interdit. Il se soumit pleinement aux désirs des autres, explorant les recoins les plus sombres de sa propre sexualité. Chaque rencontre, chaque expérience était un pas de plus vers la découverte de soi.
Et ainsi, le voyage de Pat dans le monde du BDSM et de la soumission commença véritablement. Il était prêt à explorer les limites de son corps et de son esprit, à se perdre dans les délices de la soumission.
Alors que Pat s'enfonçait plus profondément dans le monde du plaisir interdit, il commença à découvrir des nuances insoupçonnées de son propre être. Chaque expérience, chaque rencontre lui révélait une facette différente de sa sexualité et de sa personnalité.
Il rencontra des dominants et des dominatrices aux personnalités variées. Certains étaient doux et attentionnés, prenant plaisir à guider Pat dans les méandres de la soumission. D'autres étaient plus sévères, utilisant la douleur et la discipline pour atteindre de nouveaux sommets de plaisir.
Pat se rendit compte que le BDSM était bien plus qu'une simple expérience physique. C'était un jeu psychologique complexe, basé sur la confiance, la communication et la compréhension mutuelle. Chaque acte de soumission était un acte de volonté, un choix conscient de se laisser aller et de se perdre dans les bras du désir.
Mais tandis que Pat plongeait plus profondément dans ce monde, il commença à se poser des questions sur ses propres limites. Jusqu'où était-il prêt à aller pour satisfaire les désirs des autres ?
Jusqu'où était-il prêt à sacrifier sa propre dignité et son intégrité ?
Ces questions troublaient l'esprit de Pat, mais en même temps, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une excitation indéniable. Chaque nouvelle expérience était un défi, une opportunité de découvrir de nouvelles facettes de lui-même.
Le voyage de Pat dans cet univers érotique et inexploré ne faisait que commencer. Il était prêt à se perdre dans les délices du BDSM, à explorer les recoins les plus sombres de ses désirs et à repousser ses limites pour atteindre l'extase ultime.
Pat se trouvait maintenant au cœur d'une soirée dédiée au BDSM, entouré de personnes qui partageaient les mêmes désirs et fantasmes. Des cordes s'enroulaient autour de corps enivrés par la passion, des murmures d'ordres et de supplications emplissaient l'air.
Alors que Pat observait, un homme s'approcha avec un regard intense. Il était beau, charismatique, et il semblait dégager une aura de dominance irrésistible. Sans un mot, il prit la main de Pat et l'entraîna dans une pièce à l'écart, loin des regards indiscrets.
La tension était palpable alors que Pat attendait, se demandant quelles épreuves allaient se présenter à lui. L'homme commença par lui bander les yeux, plongeant Pat dans l'obscurité totale. Chaque sensation était amplifiée, chaque caresse, chaque contact, chaque coup.
Des frissons couraient le long de sa colonne vertébrale, lorsqu'il sentit les lanières d'un fouet glisser sur sa peau. Chaque coup était une explosion de plaisir mêlé de douleur, un mélange délicieux qui le faisait se sentir plus vivant que jamais.
L'homme savait exactement comment repousser les limites de Pat, comment lui offrir un plaisir intense et exaltant. Il jouait avec les cordes de la soumission, alternant entre douceur et fermeté, procurant à Pat une montée d'excitation qui le faisait frissonner d'anticipation.
Dans cet échange de pouvoir, Pat se sentait libéré de toutes les contraintes de la vie quotidienne. Il se laissait emporter par les vagues du plaisir, abandonnant toute résistance, se perdant dans le tourbillon de la soumission.
Chaque nouvelle expérience le rapprochait de la découverte ultime de soi. Jusqu'où serait-il prêt à aller pour atteindre l'extase totale ?
Seul le temps le dirait, et Pat était plus que prêt à explorer chaque recoin de son désir.
La rencontre avec l'homme dominant avait laissé une empreinte profonde dans l'esprit et sur le corps de Pat. Une part de lui était fascinée par la puissance et la maîtrise que cet homme avait démontrées, mais une autre partie se demandait s'il était prêt à se soumettre totalement à quelqu'un d'autre.
Pat avait toujours été attiré par les jeux de pouvoir, mais cette expérience avait soulevé des questions plus profondes sur ses propres désirs et limites. Jusqu'où Pat était-il prêt à aller pour trouver le plaisir ultime ?
Ces interrogations tourbillonnaient dans l'esprit de Pat alors qu'il continuait à explorer le monde du BDSM. Chaque nouvelle rencontre, chaque nouvelle expérience était un pas de plus vers la compréhension de soi. Pat se rendit compte que c'était bien plus qu'une simple pratique sexuelle, c'était un moyen d'explorer les recoins les plus sombres de son être et d'embrasser sa véritable nature.
Au fur et à mesure que Pat se plongeait plus profondément dans le monde du plaisir interdit, il commença à rencontrer des personnes qui partageaient ses propres désirs et fantasmes. Des liens se tissaient, des connexions se formaient, et Pat trouvait un sentiment d'appartenance et de compréhension qu'il n'avait jamais ressenti auparavant.
Mais alors que Pat se perdait dans les délices du BDSM, une question persistait : est-ce que cette quête de plaisir et d'exploration de soi était réellement ce dont il avait besoin ?
Ou bien était-ce simplement une échappatoire temporaire à ses problèmes et à ses frustrations ?
Le chemin vers la découverte de soi était semé d'embûches et de défis, mais Pat était prêt à les affronter. La recherche du plaisir ultime et de l'acceptation de soi-même était un voyage sans fin, mais c'était un voyage qui en valait la peine.
Le doute continuait de hanter Pat alors qu'il avançait dans son exploration du BDSM, se demandait si ce chemin qu'il avait emprunté était réellement celui qui lui convenait, ou s'il était simplement emporté par les désirs et les fantasmes des autres.
Pat se rappela des paroles du diable lors de leur première rencontre. "Laisse-toi emporter par le plaisir interdit", avait-il dit. Mais qu'en était-il du véritable plaisir de Pat, de ses propres désirs et besoins ?
Le monde du BDSM était vaste et diversifié, offrant une multitude de possibilités et de pratiques. Pat commença à se poser des questions sur ce qui le stimulait réellement, sur ce qui le faisait vibrer au plus profond de lui-même.
Il décida de prendre du recul, de faire une pause dans son exploration. Il devait se reconnecter avec lui-même, s'écouter et comprendre ce dont il avait vraiment besoin pour trouver le véritable plaisir. Au cours de cette période d'introspection, Pat commença à réaliser que le BDSM n'était pas seulement une question de soumission et de domination, mais aussi de confiance, de respect mutuel et de communication. Il comprit que pour vivre pleinement sa sexualité, il devait trouver un équilibre entre ses propres limites et celles des autres.
Armé de cette nouvelle compréhension, Pat reprit son voyage dans le monde du BDSM. Cette fois-ci, il aborderait les rencontres et les expériences avec une nouvelle perspective, en se concentrant sur la recherche de son propre plaisir authentique.Le chemin de Pat dans le monde du BDSM était encore long et parsemé d'incertitudes, mais il était désormais prêt à affronter ces défis avec une nouvelle force et une clarté d'esprit renouvelée.Les séances de domination et de soumission devenaient des moments de partage et d'exploration, où chaque partenaire pouvait s'abandonner en toute confiance et trouver le plaisir dans la réciprocité de leurs désirs.
Alors que Pat continuait à se perdre et à se trouver dans ce monde du plaisir interdit, il embrassa cette nouvelle facette de sa sexualité avec détermination et ouverture d'esprit. Il était prêt à explorer les recoins les plus sombres de ses désirs, à satisfaire ses fantasmes les plus profonds.
Le diable incitait Pat à aller plus loin, à explorer les profondeurs inexplorées de ses fantasmes les plus interdits. Il chuchotait à son oreille, susurrant des promesses de plaisir et de satisfaction ultimes. Pat sentait une attraction magnétique envers cette tentation démoniaque, mais il se demandait si céder à cette incitation était la bonne chose à faire.
Le diable était un maître manipulateur, capable de jouer avec les désirs et les peurs de Pat. Il savait comment flatter son ego et le pousser à franchir les limites qu'il avait autrefois considérées comme infranchissables. Pat était tiraillé entre la fascination pour cette proposition alléchante et la crainte des conséquences.
Mais alors que Pat réfléchissait à la tentation du diable, il prit conscience que le choix lui appartenait. Il pouvait décider de résister aux appels du diable La décision était difficile, car Pat était attiré par l'inconnu et l'excitation de se laisser aller complètement. Mais il savait aussi que le chemin du plaisir interdit pouvait être périlleux et semé d'embûches.
Pat écouta les tentations du diable et décida de plonger plus profondément dans cet univers du plaisir interdit. Il se laissa emporter par les sensations intenses et la libération que cet univers lui offrait. Chaque expérience était une échappatoire des limites et des contraintes morales de la société.
Dans cet univers de BDSM, Pat se sentait enfin libre d'explorer ses désirs les plus profonds sans jugement, sans honte. Les rôles de soumission lui permettaient de se libérer de toutes les conventions et de vivre pleinement ses fantasmes les plus secrets.
Les chaînes, les fouets, les menottes, tout cela était devenu des symboles de plaisir et de libération, plutôt que de soumission et de douleur. Pat découvrit une nouvelle dimension de bonheur dans ces jeux de pouvoir, où il pouvait se perdre dans les bras du désir sans aucune inhibition.
Dans cet univers, les notions de bien et de mal semblaient obsolètes. Les règles étaient redéfinies, les tabous étaient abolis. Pat se sentait véritablement vivant, en harmonie avec ses propres pulsions et désirs.
Il réalisa que la morale des hommes était souvent construite sur des préjugés et des peurs irrationnelles. Ici, dans cet univers du BDSM, il trouva une communauté qui acceptait et célébrait la diversité des plaisirs et des identités sexuelles.
Pat, immergé dans l'univers du plaisir interdit, décida de poursuivre son exploration avec une confiance renouvelée. Il embrassa pleinement son rôle de soumis, se laissant guider par le diable qui semblait être le catalyseur de sa véritable libération.
Le diable devint son guide, son confident et son amant dans cet univers sensuel et interdit. Pat découvrit que sa relation avec le diable était bien plus profonde que de simples jeux de pouvoir. Il y avait une connexion intense et une compréhension mutuelle qui transcendaient les apparences.
À travers cette relation, Pat se sentait pleinement accepté et désiré, libéré de toutes les inhibitions et les conventions de la société. Le diable comprenait et nourrissait ses désirs les plus sombres, lui permettant d'explorer les recoins les plus profonds de sa sexualité sans jugement ni culpabilité.
Dans cet univers, Pat trouva un bonheur authentique et une forme de plénitude qu'il n'avait jamais connues auparavant. Il se sentait enfin complet, connecté à une part de lui-même qu'il avait longtemps réprimée.
Alors que Pat poursuivait son exploration de l'univers du plaisir interdit, il réalisa que le diable l'avait emmené dans un monde qui le libérait de toutes les chaînes morales oppressantes.
Le diable lui avait ouvert les yeux sur la véritable nature de la moralité. Il avait brisé les barrières de la société qui étouffaient les désirs les plus profonds de Pat, révélant une vérité troublante : la moralité n'était rien de plus qu'une illusion restrictive.Les frontières traditionnelles du bien et du mal s'estompaient, laissant place à une exploration sans entraves des désirs et des fantasmes. Il avait découvert une libération totale, une véritable connexion avec sa propre sexualité et une compréhension nouvelle de lui-même.
Il savait que le diable était son guide, mais il était également conscient de l'importance de ne jamais perdre de vue son propre pouvoir de choix et de consentement.
Le diable, en tant que guide et amant, l'entraînait dans des abysses de jouissance et de soumission. Pat se laissait emporter par cette spirale de passion et de libération, découvrant en lui des aspects cachés et inexplorés. Il se sentait vivre pleinement, sans peur ni restriction.
Dans cet espace de soumission et de transgression, Pat se réalisait pleinement. Il embrassait sa nature soumise et trouvait une forme de libération totale. Les limites traditionnelles du bien et du mal s'effaçaient progressivement, laissant place à une exploration sans retenue de ses désirs les plus profonds.
Le diable, en tant que gardien de ce sanctuaire, lui offrait une compréhension profonde et une acceptation inconditionnelle. Il l'encourageait à se laisser aller, à se perdre dans les plaisirs interdits, à vivre chaque instant avec intensité et abandon.
Pat savait qu'il avait enfin trouvé sa place, son refuge où il pouvait être pleinement lui-même. Il se délectait de chaque expérience, conscient que c'était dans cet univers de transgression qu'il pouvait se connecter à sa véritable essence.
Ainsi, Pat continuait son voyage sans aucun doute ni hésitation. Il se sentait enfin en harmonie avec lui-même, acceptant et célébrant sa nature soumise. Dans ce sanctuaire du plaisir interdit, il avait trouvé sa véritable liberté.
En pactisant avec le Diable, Pat était libèrè de ses contraintes et à découvert son véritable potentiel. ¨Pata osé aller à l'encontre de ce qui est considéré comme "normal" ou "acceptable" pour suivre notre propre chemin.
En embrassant cette voie non conventionnelle,il a pu découvrir une liberté et une authenticité qu'il n'aurait jamais connues autrement.
Ainsi Pat remercia le diable d'avoir éclairé son esprit et de l'avoir libéré des chaînes de la moralité et des règles oppressantes établies par l'homme.
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Pour une premiere fois je decide de decouvrir ses club dit "privés" En franchissant les portes du club, je suis immédiatement frappé par l'ambiance électrique qui règne dans cet endroit. Les lumières tamisées, la musique envoûtante et les conversations à voix basse créent une atmosphère mystérieuse et séduisante. Je me sens à la fois attiré et un peu intimidé par cette nouvelle réalité qui s'offre à moi
Alors que je m'aventure plus profondément dans le club, je laisse mes sens s'imprégner de l'atmosphère enivrante qui règne dans cet endroit. Les lumières tamisées baignent les lieux d'une aura sensuelle, créant des ombres suggestives qui dansent le long des murs. La musique qui résonne dans mes oreilles est hypnotique, pulsant au rythme de mes battements de cœur accélérés.
Je me promène parmi les convives, observant les corps qui se déhanchent avec grâce et abandon sur la piste de danse. Les conversations à voix basse créent un murmure constant, comme des secrets murmurés à l'oreille. Chaque regard échangé est chargé de promesses et de mystère, alimentant mes désirs les plus profonds.
Je ressens un mélange d'excitation et d'intimidation alors que je réalise que je suis plongé dans une nouvelle réalité, un monde où les inhibitions sont laissées de côté et où les désirs les plus sombres peuvent être explorés. Je suis attiré par cette atmosphère de liberté et de sensualité, mais en même temps, je me sens vulnérable face à l'inconnu qui m'entoure.
Les personnes que je croise dans ce club sont toutes uniques, chacune avec sa propre aura magnétique et sa propre histoire à raconter. Leurs vêtements audacieux et leur langage corporel suggestif attirent mon attention, éveillant en moi des pulsions que je n'ai jamais explorées auparavant
Je me laisse guider par mes instincts, m'engageant dans des conversations intimes qui explorent les désirs et les fantasmes. Les mots échangés sont chargés de séduction et de tentation, poussant les limites de la propre compréhension de moi-même. Je réalise que dans cet univers, la manipulation et la séduction sont des outils puissants pour susciter le désir et l'excitation.
Cependant, je reste conscient des dangers qui peuvent se cacher derrière les portes de ce club. Je sais que la frontière entre le plaisir et la manipulation peut être mince, et je dois rester vigilant pour m'assurer de ne pas me laisser emporter dans des jeux de pouvoir destructeurs.
Puis nous nous sommes croisés au milieu de la foule animée du club, nos regards se sont entrelacés dans une tension électrique. J'ai été immédiatement attiré par votre présence élégante et mystérieuse, qui émanait d'une aura envoûtante. Votre charme et votre allure m'ont captivé, et sans dire un mot, vous avez pris la décision de m'emmener dans un coin plus intime de cet endroit fascinant.
Nous nous sommes éclipsés du tumulte de la piste de danse et des conversations animées, nous enfonçant dans l'obscurité d'un coin secret du club. Les lumières tamisées accentuaient notre solitude, créant une atmosphère intime et mystérieuse. Le silence enveloppait nos échanges, amplifiant notre connexion.
Dans ce coin intime, nous avons commencé à explorer nos désirs les plus profonds, sans aucune inhibition. Votre domination naturelle se révélait, votre présence autoritaire m'envahissant de sensations nouvelles et excitantes. La tension sexuelle était palpable, éveillant en moi un mélange d'excitation et d'appréhension.Votre contrôle sur la situation me laissait à la fois vulnérable et désireux d'explorer davantage. Vous avez utilisé votre charme et votre charisme pour me guider dans un voyage sensuel et passionné.
Ce coin intime du club etait devenu notre sanctuaire secret, un endroit où nous pouvions nous perdre dans une danse envoûtante de plaisirs interdits. Les émotions intenses et les sensations inédites nous ont transportés dans un monde où seules nos envies et nos pulsions comptaient.
J'ai ouvert mon être, vous révélant ma vulnérabilité et mon désir ardent de vous plaire.
Vous avez ressenti un frisson d'excitation en découvrant ma soumission et mon désir de vous satisfaire. Vous avez pris le contrôle de la situation avec une autorité puissante, me guidant fermement dans le monde de la soumission. Chaque geste, chaque parole de votre part m'a incité à repousser mes limites et à me donner entièrement à vous.
Je me suis senti captivé par votre présence dominante, prêt à tout faire pour vous satisfaire et répondre à vos moindres désirs. Chaque contact de votre main sur ma peau a provoqué des frissons d'excitation qui se sont propagés dans tout mon être. Je me suis abandonné à vos instructions, cherchant à vous plaire et à satisfaire vos désirs les plus sombres.
J'étais tombé sous votre charme envoûtant.
Vous avez commencé à dévoiler tout votre pouvoir de séduction, et mes défenses se sont effondrées devant votre beauté captivante. Chaque geste, chaque regard était calculé pour me faire succomber à vos désirs.
Pendant que ses doigts glissaient avec grâce sur ma peau, provoquant des frissons de désir qui se propageaient dans tout mon être. Je me sentais complètement sous son emprise, incapable de résister à son charme magnétique. Chaque interaction avec elle était un mélange enivrant de passion et de vulnérabilité.
Son pouvoir de séduction était si puissant que mes pensées étaient embrouillées, mes résistances brisées. Je me suis laissé emporter par cette expérience intense, incapable de me soustraire à son emprise hypnotique.
jusqu'au moment ou elle me demande de m'agenouiller devant elle,j'obéis docilement à sa demande. Ressentant un mélange d'excitation et de soumission alors que je me mets à genoux devant elle, prêt à me soumettre à son autorité.
Son regard dominant, brûlant d'intensité. Je me sens captivé par son pouvoir et son contrôle sur moi. Chaque ordre qu'elle émet est une invitation à m'abandonner complètement à ses désirs.
Elle me demande de me relever lentement, son regard rempli de désir et de domination. Je m'exécute, sentant l'excitation monter en moi à mesure que je me tiens debout devant elle.
D'un geste séduisant, elle s'approche de moi et commence à déboutonner ma chemise un à un. Ses doigts agiles glissent le long des boutons, révélant progressivement ma peau à chaque ouverture. Je peux sentir son souffle chaud sur ma peau nue, créant des frissons électriques qui se propagent dans tout mon être.
Une fois ma chemise ouverte, elle la fait glisser le long de mes épaules, la laissant tomber négligemment au sol. Ses yeux se délectent du spectacle de mon torse dévoilé, sa respiration s'accélérant légèrement.Son regard brûlant se pose sur mon pantalon, et d'un geste audacieux, elle défait lentement le bouton, puis tire la fermeture éclair vers le bas, libérant ainsi la pression qui monte en moi. Je peux sentir son regard qui explore chaque centimètre de ma peau exposée.
Elle fait descendre mon pantalon le long de mes jambes, révélant ainsi mon sous-vêtement. D'une main experte, puis elle fait glisser délicatement mon sous-vêtement, le laissant rejoindre le sol. Je me retrouve entièrement nu devant elle, exposé à son regard avide et à son désir grandissant.
Chaque geste, chaque contact de ses mains sur ma peau nue enflamme mes sens et fait monter le désir en moi. Je suis complètement à sa merci, prêt à me soumettre à ses désirs
Je me sens vulnérable et exposé, mais cette vulnérabilité ne fait qu'attiser mon désir et mon excitation. Chaque contact de sa main sur ma peau nue fait naître en moi des frissons d'anticipation, amplifiant le désir qui brûle en moi.
Je sais que je suis entièrement à sa merci, prêt à satisfaire tous ses désirs. Mon corps est à sa disposition, prêt à être exploré et à lui apporter le plaisir qu'elle recherche. Chaque caresse, chaque effleurement de sa main sur ma peau crée une connexion électrique entre nous.
Son regard brûlant et son sourire satisfait me montrent qu'elle apprécie le contrôle qu'elle exerce sur moi. Je me laisse emporter par l'excitation de la situation, prêt à me soumettre à ses envies les plus intenses.
Alors que je me tiens là, exposé et vulnérable devant elle, elle sort des menottes avec un sourire malicieux. D'un geste doux mais ferme, elle attache délicatement mes poignets, scellant ainsi mon engagement total et ma soumission à ses désirs.
Je me sens à sa merci, totalement vulnérable, mais aussi prêt à explorer de nouveaux horizons. L'excitation monte en moi, mêlée à une légère appréhension qui ne fait qu'ajouter une saveur délicieuse à cette expérience intense.
Elle caresse tendrement mon visage, cherchant à me rassurer et à me montrer sa volonté de me guider à travers cette expérience. Son toucher doux et attentionné contraste avec le contrôle qu'elle exerce sur moi. Je peux sentir la confiance grandir en moi, me permettant de me laisser aller à ses commandes.
Chaque caresse, chaque contact de sa main sur ma peau, est empreint de désir et de complicité. Je me perds dans le mélange de sensations, à la fois physiques et émotionnelles. Je suis prêt à suivre ses instructions, à explorer les profondeurs de cette expérience intense et délicieuse.
Elle prend ma main et me guide, nue, dans une pièce sombre et mystérieuse. L'atmosphère est chargée d'excitation et d'anticipation. Mes sens sont en éveil, prêts à découvrir ce que cette pièce renferme.
À mesure que mes yeux s'habituent à l'obscurité, je peux distinguer des accessoires BDSM soigneusement sélectionnés qui ornent la pièce. Des fouets, des pinces à seins, des cordes de bondage... Chaque élément a été choisi avec soin pour susciter des sensations intenses et m'immerger encore plus profondément dans cet univers de plaisir et de soumission.
Mon cœur bat la chamade alors que je prends conscience de l'ampleur de cette expérience. Je me sens à la fois excité et vulnérable devant ces objets qui symbolisent le jeu de pouvoir et la volonté de se laisser aller à ses désirs les plus sombres.
Après m'avoir attaché à une croix de Saint-André, mes bras et mes jambes écartés, elle expose chaque centimètre de mon corps à sa vue et à sa domination. Je me sens à sa merci, totalement soumis et prêt à me laisser emporter par le plaisir et l'érotisme qui émanent de cette situation.
Ses mains expertes explorent chaque recoin de mon anatomie, découvrant et caressant mes zones les plus sensibles. Chaque effleurement fait naître en moi des sensations intenses et électrisantes. Je peux sentir mon corps réagir à ses touchers, mes gémissements de plaisir emplissant l'atmosphère.
Elle ne néglige aucun détail, explorant avec délicatesse et précision chaque partie de mon corps. Ses doigts s'aventurent, avec douceur, dans mon intimité, provoquant des vagues de plaisir qui se propagent à travers moi. Les sensations se mélangent, mélangeant douleur et plaisir dans une danse enivrante.
Elle saisit un fouet, l'objet emblématique du jeu de domination et de soumission. Sa main serre fermement la poignée, prête à déclencher une symphonie de sensations sur ma peau. L'anticipation monte en moi, mélangeant l'excitation et une pointe d'appréhension. Le fouet se balance dans l'air avec une grâce sinistre, créant un sifflement menaçant qui fait monter l'adrénaline en moi. Chaque mouvement précis et calculé promet une décharge électrique de plaisir et de douleur. Je suis à sa merci, prêt à me soumettre à chaque coup.
À mesure que le fouet s'abat sur ma peau, une décharge de sensations se propage à travers moi. La douleur se fait ressentir, mais elle est équilibrée par une vague de plaisir qui m'envahit. Les marques rouges laissées par le fouet témoignent de notre jeu intense, créant une toile d'érotisme sur ma peau.
Ne me laissant de répis elle pose son fouet et saisi des pinces à seins, elle les examinent attentivement, comme un artiste qui choisit ses pinceaux. Je sens mon cœur battre plus rapidement, mêlant l'anticipation et une pointe de nervosité. Elle s'approche de moi, son regard empreint de domination et de désir.
Elle prend le temps de caresser mes seins, les faisant durcir sous ses doigts experts. Puis, avec une détermination calculée, elle place délicatement les pinces sur mes tétons, créant une sensation de pincement intense mais exquis.
La douleur, mêlée à une étrange forme de plaisir, se répand dans tout mon être. Chaque mouvement, chaque respiration, accentue la tension exercée par les pinces, créant une symphonie de sensations sur mes seins. Les pinces deviennent un lien physique entre elle et moi, un rappel constant de son emprise sur mon corps.
Mon ressenti oscille entre une douleur délicieuse et une excitation brûlante. Je suis à la fois transporté par le plaisir et défié par la douleur. Mes sens sont en éveil, chaque stimulus amplifié par les pinces qui se serrent sur mes tétons. Je suis totalement à sa merci, abandonné à ses désirs et à son contrôle.
puis Elle se saisit d'une sonde urétrale, un objet fin et lisse qui suscite à la fois l'excitation et une pointe de nervosité. Elle se rapproche de moi, son regard rempli de dominance et de désir. Avec une assurance calculée, elle me demande de me détendre, de me laisser aller entre ses mains expertes.
Elle lubrifie soigneusement la sonde, veillant à ce que tout se passe en douceur. Puis, avec une précaution délicate, elle guide l'extrémité de la sonde vers mon urètre.La fraîcheur du lubrifiant sur ma peau ajoute une sensation agréable à l'ensemble.
Je sens une légère pression, un mélange de douleur et d'excitation alors que l'objet commence à pénétrer mon corps.
L'insertion se fait lentement, centimètre par centimètre, faisant monter en moi une sensation étrange et nouvelle. Je me sens rempli, envahi, comme si une partie de moi-même était explorée d'une manière inattendue. La sonde glisse avec aisance, suivant les contours de mon urètre, créant une stimulation intense et intime.
Mes sens sont en ébullition, chaque mouvement de la sonde provoque une réaction électrique qui se propage dans tout mon corps. Je suis à la fois captivé par cette sensation unique et fasciné par la façon dont elle contrôle mon plaisir et mon expérience.Les frontières entre douleur et plaisir s'estompent, et je m'abandonne pleinement à cette exploration audacieuse.
Elle me détache de la croix de Saint-André avec un mélange de douceur et de fermeté, libérant mes mains et mes pieds qui étaient solidement attachés. Je ressens un sentiment de libération et d'excitation qui monte en moi. Son regard brûlant de désir me promet des moments intenses à venir. Je suis prêt à me laisser guider par elle et à explorer de nouveaux horizons de plaisir.
Elle me guide ensuite avec douceur pour m'allonger sur une tablette, le ventre contre le matelas. Une sensation de douceur et de confort m'enveloppe alors qu'elle prépare la prochaine étape de notre exploration sensuelle. Ses mains expertes parcourent délicatement chaque centimètre de mon dos, suscitant des frissons d'anticipation le long de ma colonne vertébrale. La pression de ses doigts est à la fois ferme et douce, préparant ma peau pour les plaisirs à venir.
Son souffle chaud caresse ma nuque, envoyant des décharges électriques de désir à travers tout mon corps. Ses murmures, remplis d'excitation et de promesse, trouvent écho dans mon esprit, alimentant le feu ardent qui brûle en moi. Je me laisse totalement emporter par ses gestes, me laissant guider par ses désirs et ses envies. Je suis prêt à plonger dans cet océan de sensations intenses et à découvrir les délices exquis qui nous attendent.
Avec une main ferme et déterminée, elle commence à écarter lentement mes jambes, écartant les barrières de ma résistance. Son toucher est à la fois doux et possessif, me faisant ressentir une étrange combinaison de désir et d'anxiété. Je abandonne à cette sensation de soumission, me laissant guider par ses désirs
Consumée par sa dominance, elle sait exactement comment me pousser au bord de l'extase. Elle utilise ses doigts pour stimuler mon anus avec une précision troublante, alternant entre des mouvements doux et des pressions plus fermes. Chaque toucher est calculé pour me faire ressentir un mélange exquis de douleur et de plaisir intense.
Je me retrouve complètement envoûté par cette expérience, mon corps se tend dans l'attente de la prochaine sensation. Les frontières entre plaisir et douleur s'estompent, me transportant dans un état de transe érotique où seule la satisfaction compte.
Avec une détermination implacable, elle poursuit ma dilatation anale, allant au-delà de ce que j aurais pu imaginer.
Elle commence par masser doucement mon anus avec ses doigts, les lubrifiant abondamment pour faciliter la progression. Chaque mouvement est précis et calculé, cherchant à détendre mes muscles et à préparer mon corps à cette extrême dilatation.Lentement mais sûrement, elle insère un doigt, puis deux, puis trois, me faisant ressentir une combinaison intense de douleur et de plaisir. mon corps réagit, se contractant et se relâchant au rythme de ses mouvements, s'adaptant progressivement à la taille et à la pression croissantes.
Avec une dextérité impressionnante, elle continue d'élargir mon anus, écartant les limites de ma résistance. Elle utilise je pense alors des techniques de relaxation musculaire et de stimulation précise pour m aider à accueillir sa main entière.
Enfin, le moment tant attendu arrive.Je sent son poignet glisser lentement à l'intérieur de moi, mon corps se tend sous la sensation de plénitude absolue. La douleur se mêle à une forme pervertie de plaisir, créant une expérience indescriptible et troublante. Mon esprit poujours empli d'une soumission totale.
Après avoir retiré sa main de mon anus, elle me demande de me relever, me permettant ainsi de récupérer de cette expérience intense. Je me mets debout, tremblant légèrement, me sentant à la fois vidé et une sensation par cette expérience indescriptible.
toujours emplie de dominance, elle m'examine de nouveau dans mon ensemble. Son regard scrutateur parcourt chaque centimètre de mon corps, capturant chaque marque de ma soumission et de mon désir.Je ressent un mélange de vulnérabilité et de satisfaction, sachant que vous j'ai pleinement donné de moi-même.
Elle observe attentivement les marques et les traces laissées par l'exploration de mon intimité, cherchant des signes de mon excitation et de mon plaisir. Son regard se pose sur chaque partie de mon corps, prenant note des réactions et des effets de cette expérience intense.
Je me tiens là, exposé et vulnérable, tandis qu'elle continue de m'inspecter. Elle prend son temps pour apprécier chaque détail, chaque réaction de moin corps. Je suis à sa merci, offert à son regard scrutateur et à son jugement
Avec un sourire, elle me tend une tenue féminine coquine, une magnifique lingerie en dentelle noire. Le soutien-gorge orné de délicats motifs floraux, accentuant mes courbes et soulignant subtilement ma poitrine. Les bonnets rembourrés ajoutent une touche de sensualité, tandis que les fines bretelles ajustables promettent un ajustement parfait.
Le bas assorti était tout aussi séduisant, avec une culotte en dentelle transparente qui dévoilait subtilement mes formes féminines. La ceinture en satin accentuant ma taille, créant une silhouette délicieusement sensuelle. Les lanières élastiques sur les côtés ajoutent une touche audacieuse, donnant un aperçu de ma peau douce et invitante.
Pour compléter l'ensemble, elle me tend des bas en résille, leur texture délicate caressant mes jambes. Les jarretières en dentelle ajoutant une touche de sophistication, me conférant une allure de femme.
Alors que je tenais cette tenue entre mes mains, je sentais l'excitation monter en moi, sachant que cette lingerie allait intensifier mon expérience
je fis glisser la culotte en dentelle le long de mes jambes, la laissant reposer délicatement sur mes hanches. Le tissu doux caressait ma peau, accentuant ma féminité et m'invitant à explorer cette nouvelle facette de moi-même.
En tenue, , je savais que cette aventure serait un voyage de découverte et de plaisir sans précédent. Avec un sourire complice, elle me murmure à l'oreille : "Maintenant, tu es prête." Elle prit délicatement ma main et m'emmena dans la salle principale du club, où l'ambiance était électrique et envoûtante.
La pièce était plongée dans une semi-obscurité, les lumières tamisées créant une atmosphère sensuelle. Le son enivrant de la musique résonnait dans mes oreilles, créant une pulsation rythmée qui faisait vibrer mon corps.
Elle me guide vers un coin plus intime du club, où des canapés confortables invitants à l'abandon et à la découverte attendaient. Les couples et les groupes étaient engagés dans des jeux de séduction et d'exploration, chacun embrassant sa propre quête de plaisir.
Nous nous installons sur l'un des canapés, nous imprégnant de l'atmosphère enivrante qui nous entour. Elle prend ma main et la porta à ses lèvres, déposant un doux baiser dessus. Ce geste rappelait notre connexion, notre complicité dans cette aventure érotique.
Le club était un lieu de liberté et d'exploration, où chacun pouvait vivre ses fantasmes les plus secrets sans jugement. En cet instant, j'étais prête à me laisser emporter par cette expérience, à me perdre dans le plaisir et la découverte de mes désirs les plus profonds. Et elle serait là, à mes côtés, pour m'accompagner dans cette aventure sensuelle.
Alors que nous nous installions sur le canapé, deux hommes élégamment vêtus s'approchèrent et s'assiés à côté de moi. Je sent mon cœur s'accélérer dans ma poitrine, sachant que ma Domina d'un soir avait approuvé leur présence.
Elle me lançe un regard complice, un léger hochement de tête qui me confirmait qu'elle était d'accord pour que nous poursuivons cette expérience à trois. Son approbation m'emplissait d'excitation et de confiance, sachant que je pouvais me laisser aller en toute sécurité entre les mains de ces hommes.
Sans dire un mot, les hommes commencèrent à me caresser doucement, leurs mains expertes explorant chaque centimètre de ma peau. Leurs gestes sont empreints de désir et de respect, suivant les limites établies par ma Domina.
Je me laisse alors emporter par leurs touchers, les sensations se mélangeant dans un tourbillon de plaisir. Leurs mains se promenent sur mon corps, éveillant des frissons de désir et faisant monter en moi une vague d'excitation inégalée.
Ma Domina observe la scène avec un sourire satisfait, prenant plaisir à voir le plaisir qu'elle m'offre. Elle est le lien entre nous, la force qui orchestre cette expérience unique et mémorable.
Dans cet espace de désir partagé, je me sent libre de m'abandonner complètement, de laisser mon corps répondre aux caresses et aux murmures de plaisir. Ma Domina est là pour me guider, pour m'encourager à explorer mes désirs et mes fantasmes, tout en respectant mes limites.
Et ainsi, nous nous lancons dans cette aventure à trois, où la sensualité et le plaisir se mêlent dans une danse enivrante. Je suis prêt plutot prête à me perdre dans les bras de ces hommes, à découvrir de nouvelles dimensions de plaisir et de satisfaction. Ma Domina est là, veillant sur moi, prête à mener cette expérience vers des sommets inexplorés.
Alors que nous nous laissons emporter par nos pulsions, l'un des hommes me guide doucement à me mettre à quatre pattes devant lui. Mon cœur bat la chamade, mêlé d'excitation et d'appréhension. Il ouvre son pantalon, révélant son sexe dressé, prêt à être exploré.
La sensation de le glisser dans ma bouche est nouvelle pour moi, un mélange de douceur et de fermeté, de désir et de soumission. Je me laise guider par mes instincts, trouvant un rythme qui plait à mon partenaire. Les gémissements de plaisir remplissaient l'air, mêlés aux encouragements de ma Domina.
C'est une expérience intense et audacieuse, une exploration de mes limites et de mes désirs les plus profonds. Chaque mouvement, chaque caresse est empreint d'une énergie sensuelle et passionnée. Je me sent vivante, libérée de toute retenue, embrassant pleinement cette expérience unique.
La suite de cette aventure passionnante se dessine devant moi,encore tant de plaisirs à explorer et de fantasmes à réaliser. Les limites semblent s'évanouir, laissant place à une intensité et une connexion profonde .
Puis le deuxieme homme m attrape
'obéis à ses ordres me dis ma Domina, me laissant ramener à la position préalable. Je suis prête pour ce nouveau partenaire, pour cette nouvelle étape de mon parcours.
Quand il me pénétre, je sent un frisson de douceur et de terreur me parcourir le corps. Je m'accroche à lui, à sa peau, cherchant à me fondre dans cet instant.
Notre rythme est différent, mais il est aussi intense que le premier. Nous nous laissons guider par nos instincts, nos désirs, et je sent mon corps se révéler au contact de sa chair.
Les cris de mon partenaire résonnent dans la pièce, mêlés à ceux de mon premier. Je suis partagée entre le désir de satisfaire l'un et l'autre et la peur de ne pas y parvenir.
Les minutes passent, nos corps s'unifiant de plus en plus, jusqu'à ce que nous atteignions le sommet de la volupté.
J'obéis à leurs ordres, m'abandonnant à ces sensations nouvelles. Je prête à vivre cette expérience, à en apprendre davantage sur ce monde érotique.
Le premier sentit sa jouissance arriver et laisse échapper son sperme dans ma bouche, mélangeant ainsi nos émotions. Je laisse filtrer le liquide dans ma gorge, savourant son goût unique.
Puis le second m'envahit de sa chair, me pénétrant dans mon anus avec ardeur. La sensation est différente, mais aussi excitante que celle du sexe oral.
Je suis partagée entre la douceur de leur contact et l'appréhension de cette nouvelle expérience.
Lorsque le second sentit sa jouissance approcher, il se mit à me caresser doucement, me guidant vers le plaisir. Je fus submergée par une sensation intense, inoubliable.
Cette nuit fut une confirmation de mon amour pour cet univers, de ma soumission à ce jeu sensuel. Je m'en félicitais, car ces aventures m'avaient apporté un équilibre, une force intérieure qui me faisait sentir libre, complète.
Je me redressai, me rhabillant en silence. Ma maîtresse m'observait attentivement, le visage impassible. Je me sentis pétrifiée par la peur et l'excitation, ne sachant pas quoi attendre de sa réaction.
Elle me claqua doucement les fesses, son sourire moqueur me rassura un peu.
"Ce sera suffit pour cette nuit, ma chère. Rentre chez toi, profite de tes émotions et revient demain pour un nouveau tour
Je ne dis rien, me contentant de hocher la tête. Ma maîtresse est une femme d'expérience, elle sait maintenant comment me faire fonctionner.
J'empruntai le chemin du retour, les yeux brillants de larmes et de sueur. J'étais épuisée, mais aussi exaltée. Cette nuit m'avait révélé des sensations inconnues, des facettes de ma personnalité que j'ignorais jusqu'alors.Arrivant à la maison, me laissant tomber sur mon lit, les draps mouillés de sueur et de sperme. Je fermai les yeux, essayant de digérer cette expérience, de la réintégrer dans mon quotidien.
Ce n'était pas fini, je le savais. Il y avait encore tant de choses à explorer, à vivre. J'avais hâte de me retrouver dans cette salle, avec ces hommes, pour en vivre de nouvelles aventures.
Cette vie était une partie d'un rêve, une chance inouïe de vivre au-delà de mes limites. J'en profitais.
Mais pour l'instant, je m'abandonnais à cette liberté, à ce jeu sensuel, à cette soumission totale.
La sensation était une mélange de douceur et de puissance. J'étais immergée dans un état de bonheur et de soumission totale, emportée par les mouvements de mes partenaires.
J'essayais de trouver le sommeil et de me laisser aller à ces sensations, mais je n'y parvenais pas.J'étais comme suspendue entre deux mondes, entre le réel et le rêve. Mes pensées vagabondaient de l'un à l'autre, essayant d'intégrer toutes ces expériences inoubliables dans mon esprit.
En me rappelant chaque instant de plaisir et de souffrance, je comprenais l'intensité de cette vie que j'avais choisie. J'avais eu des rencontres épiques, des expériences incroyables, j'avais vécu des émotions que peu de gens pouvaient envisager.
Le sommeil finalement m'avait gagnée, mais je rêvais encore d'exploits à venir, de soumissions inédites. J'étais prêt enfin maintenant prête pour le lendemain, pour mes prochaines rencontres, car je savais qu'elles me réserveraient d'autres émotions, d'autres expériences, d'autres souvenirs incroyables.
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Dans un accès de libido, Masato me colle contre lui et m’embrasse goulûment tout en me caressant les fesses.
Je le repousse brutalement et lui flanque une bonne gifle.
Juste à temps !
Les rires gras des défenseurs de la démocratie déchirent le silence. Masato est bon pour subir un déferlement de quolibets. Se faire gifler publiquement par une fille est humiliant ici plus qu’ailleurs.
« Désolé, je n’avais pas vu la patrouille » me dit-il à voix basse pendant que les miliciens s’éloignent. Le gifler est la seule réaction qui m’est venue sur le moment, pour lui sauver la mise.
La loi dit que les relations sexuelles sont interdites en l’absence de Fucking Pass et que toute infraction sera sévèrement punie [1]. Mais elle ne définit pas précisément ce que l’on doit entendre par relation sexuelle, laissant libre cours à l’interprétation et à l’excès de zèle des miliciens. Mettre les esprits en état d’insécurité permanente, de perte de repères, est l’une des ficelles du totalitarisme.
Je jette un dernier coup d’œil sur les alignements de bites. Des bites à perte de vue, prêtes à défendre la planète. C’est beau ! A défaut d’être utile, je dois admettre que le projet B.I.T.E.S. a de la gueule.
Sur le chemin du retour, Masato tient à me faire essayer les lunettes sociales qu’il vient d’acquérir à prix d’or. Elles affichent en temps réel le solde de crédit social des passants que l’on croise dans la rue. Un code de couleur permet de distinguer instantanément les bons et les mauvais citoyens. On peut même, si on le souhaite, visualiser l'historique de leurs bonnes ou mauvaises actions pour la démocratie et le climat.
Vendre à la population, qui en redemande, les outils de son propre asservissement, en voilà une belle idée. Masato est déçu par mon manque d’enthousiasme puis admet à demi-mots qu’il est sans doute, lui aussi, tombé dans le piège infernal.
De retour à son minuscule appartement, il m’annonce que nous n’avons que peu de temps car nous devons retrouver mon Maître dans la banlieue de Tokyo. Tiens donc… Je croyais qu’il m’avait oubliée !
Je lui propose de lui sucer la bite, pour me faire pardonner de la gifle. Prétexte, car, en réalité, j’adore sucer et donner du plaisir.
Dans une ruelle déserte de la banlieue de Tokyo, au milieu des vieilles maisons, une salle de cinéma à l’aspect délabré, qui semble avoir miraculeusement survécu aux années. L’une des rares ruelles qui n’est pas encore équipée en caméras de surveillance. C’est dans le hall étriqué de cette salle de cinéma démodée que nous retrouvons mon propriétaire, qui est en pleine conversation avec un couple. Masato le remercie pour le cadeau. Mon Maître me fait un sourire de connivence. Le cadeau, c’est moi…
« Dépêchons nous, la séance va commencer ! »
Dans la pénombre, je distingue une vingtaine de personnes déjà installées.
Sur scène, un homme élégant présente le film et le contexte dans lequel il a été réalisé. C’est l’esclave de Sonia. Il a belle allure ! C’est étrange de le voir en costume-cravate, moi qui ne l’ai connu que la bite à l’air.
Mais, le choc du contraste passé, je me dis que je préfèrerais le voir la bite à l’air. « Salope ! » me dit mon Maître, comme s’il avait lu dans mes pensées.
Sur l'écran, derrière lui, un dessin humoristique donnant un aperçu sur la teneur du film suscite des commentaires amusés.
La projection commence. Au bout d’un moment, j’ai la gorge nouée et les yeux embués. Il n’y a pas à dire, Sonia est douée pour entraîner les spectateurs dans l’histoire et déclencher des émotions. Des éléments factuels, des explications rationnelles, sont savamment distillés. Appâter le spectateur par l’émotionnel, pour l’amener ailleurs, là où elle veut l’amener, enclencher la réflexion et le forcer à ouvrir les yeux sur la réalité du monde dans lequel il vit. L’être humain est doué pour voir le totalitarisme quand il se produit à l’autre bout du monde, ou quand il fait partie de l’histoire, mais est aveugle quand il est en plein dedans [2]. Comment lui redonner la vision de près ?
Jouer sur l’émotionnel est le seul moyen, probablement, pour contourner l’effet de décennies d’abêtissement. « Des gens bien plus intelligents que vous savent ce qui est bon pour vous ». C’est l’adage que tout bon citoyen doit répéter en boucle dans sa tête. Les journalistes sont là pour le marteler à ceux qui seraient tentés de l'oublier.
Je me prends à penser qu’il suffirait d’un seul traitre dans l’assemblée pour que les Brigades de Défense de la Démocratie réalisent une belle rafle.
La séquence sur le sabotage du Nord Stream par nos plus fidèles alliés me prend aux tripes parce qu’elle me rappelle mon séjour à Bornholm. « C’est comme si votre femme se faisait violer par votre meilleur ami. Vous le savez, mais vous êtes tellement lobotomisé qu’à la place vous accusez celui que l’on vous a désigné comme votre ennemi » dit ironiquement l’expert qui commente les images et explique le mode opératoire. Je reconnais les images Sonar que Sonia m’avait montrées, mais leur qualité est infiniment supérieure. Mes programmes de traitement ont donc fonctionné. Je suis très fière d’avoir pu l’aider.
S’en suivent les images de notre escalade et de ma sodomie à flanc de falaise. Elles sont magnifiques ! Me voilà bien malgré moi actrice vedette ! Mon visage a été modifié pour leurrer les techniques de reconnaissance faciale. Chirurgie esthétique numérique !
Le film laisse planer un grand mystère sur la vraie raison de ma sodomie à flanc de falaise. Le zébralyvox n’est pas mentionné. Est-ce que Sonia souhaite ne pas trop en dire ou bien s’agit-il de donner aux spectateurs l’irrépressible envie d’en savoir plus ?
A l’issue de la projection, un débat s’engage. « Comment assurer la diffusion du film ? » est la question qui obnubile les esprits. L’accès à Internet est totalement contrôlé depuis la mise en place de l’identité numérique. Certains vont devoir se sacrifier pour mettre le film sur le réseau. Ils seront rapidement identifiés et arrêtés, mais avec un peu de chance d’autres le rediffuseront à leur tour.
Je ne suis pas vraiment convaincue par cette manière de faire, qui semble pourtant recevoir l’adhésion de l’assemblée, faute de meilleure idée. La police du net, aidée par Eurytion, la puissante Intelligence Artificielle de la Bill & Alvértos Fucking Corporation, est redoutablement efficace. Non seulement les initiateurs seront arrêtés et exécutés, mais la diffusion sera probablement stoppée avant d’avoir pu atteindre le point critique qui aurait permis sa survie.
« Vas-y », m’ordonne mon Maître, en me faisant signe d’aller exposer mon point de vue à l’assemblée.
Je lève timidement la main, comme pour demander la permission. L’esclave de Sonia prononce mon prénom et me fait signe de le rejoindre sur scène.
J’entends comme un murmure qui parcourt la salle. Je distingue même du français. « C’est Ysideulte !», dit une femme à son compagnon.
Serais-je donc devenue une célébrité au sein de la résistance ? Pour moi, la fille effacée, c’est un comble.
Arrivée sur scène, je me rends compte que l’éclairage vient du bas. Robe ultra-courte, pas de culotte… Spectacle assuré ! J’expose néanmoins mon point de vue d’un ton posé, ce qui me surprend. C’est la magie de l’esclavage : obéir à mon Maître, lui donner satisfaction, faire en sorte qu’il soit fier de moi, c’est la seule chose qui compte, au point que j’en oublie ma timidité. Le lien qui nous unit est immatériel et pourtant je le ressens si intensément !
Diffuser le film en utilisant des boules mémoire. En laisser traîner partout. C’est ma suggestion.
Les gens s’en saisiront, à l’abri des regards et des caméras. Ils regarderont le film, le recopieront pour leurs amis.
Des centaines de millions de boules mémoire qui circuleront de main en main. Mais comment assurer une telle production ?
« L’Inde pourrait nous aider », suggère l’esclave de Sonia. Ses capacités de production ont été en grande partie détruites par les bombes démocratiques, mais elle a encore quelques ressources.
La Suprême Alliance Démocratique a subi de lourdes pertes lors de l’opération Komsomolets, ce qui a accordé un peu de répit à certaines nations pour tenter de se reconstruire.
Il faudra organiser la logistique, en toute clandestinité.
Je prends garde à ne pas serrer les jambes et à répondre aux questions avec humilité. Mon propriétaire m'observe et je sais à quel point il apprécie de montrer que je suis bien dressée. Mes cuisses portent encore les marques de ses coups de ceinture, certainement réhaussées par l'éclairage incident et maintenant exposées à la vue de tous.
L'assemblée semble convaincue par ma proposition. Je rejoins mon Maître, qui m’adresse un sourire de satisfaction et fixe la lourde laisse à mon collier de chienne. Clic! Pas besoin de paroles. Un frisson de plaisir me parcourt le corps.
à suivre
Contexte et Références
[1] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[2] « Tout l'enjeu du psychisme est de se protéger, quitte à réaménager les discours et la façon de se raconter la réalité. [...]. Il n'y aurait ni délire ni contagion délirante sans un déni de réalité qui lui préexiste. [...] ces mécanismes de défense sont des protections psychiques [...]. Tout cela nous explique la raison pour laquelle beaucoup de personnes ne parviennent pas à voir ce qui se passe lors de la mise en place d'une dérive totalitaire, et même, s'illusionnent sur le fait que leur gouvernement, devenu véritable bourreau, continue de leur vouloir du bien, pourvu qu'aujourd'hui il se nomme "démocratie". [...] Car il faut une force psychique hors du commun pour garder un raisonnement sain dans un monde qui devient fou, où les repères sont inversés, où la vérité est travestie en mensonge, [...], tandis que s'exerce un pouvoir abusif prétendant que c'est pour le "Bien Commun", au nom de jolis principes auxquels chacun peut souscrire »
Ariane Bilheran, "Psychopathologie du totalitarisme", septembre 2023
Illustration: montage à partir de dessins de Tesson.
Premières apparitions de certaines notions évoquées dans le texte:
- Le Fucking Pass, Eurytion et la Bill & Alvértos Fucking Corporation:
dans "Le perchoir d'Ysideulte", le 15/09/2022 (https://www.bdsm.fr/blog/8145/Le-perchoir-d'Ysideulte/)
- Les Brigades de Défense de la Démocratie:
dans "Sonia", le 18/01/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8332/Sonia/)
- Le zébralyvox gémellaire et l'opération montée par la Suprême Alliance Démocratique pour l'anéantir (opération Komsomolets):
dans "Zébralyvox gémellaire, l'étonnant passager" le 07/02/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-gémellaire,-l'étonnant-passager/)
- Les prémisses d'une résistance:
dans "La charte du pangolin fou", le 27/04/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/)
- Les modalités d'obtention du Fucking Pass
dans "Adorable Fucking Pass", le 13/05/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8630/Adorable-Fucking-Pass/)
- Bornholm et le Nord Stream
dans "Matin calme à Bornholm", le 02/07/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8709/Matin-calme-à-Bornholm/)
- La vertigineuse sodomie d'Ysideulte
dans "Sodomisée à flanc de falaise", le 18/07/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8745/Sodomisée-à-flanc-de-falaise/)
- Le projet B.I.T.E.S.:
dans "B.I.T.E.S. - Complexe de défense planétaire", le 03/12/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-–-Complexe-de-Défense-Planétaire/)
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Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis.
Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________
Fin 2016
Ce chapitre bonus est là pour vous dévoiler un événement important qui s‘est déroulé au nouvel an 2016/2017 alors que je commençais à enchainer les plans culs dans la ville où je faisais mes études.
Cet élément n’ayant pas sa place dans le récit relatant ma première année de coups d’un soir, j'ai fait le choix de vous raconter l’évolution de cette relation année après année dans des chapitres annexes.
Je vous dévoile donc dans ce chapitre des informations complémentaires sur cette époque.
Cela faisait deux mois que j’avais débuté les plans culs lorsque les vacances de fin d’année arrivèrent et que je rentra chez ma mère pour les fêtes. Je passais Noel comme chaque année en famille où nous avions l’habitude d’aller chez mon grand-père pour y retrouver mes tantes et leurs enfants. Pour ce qui est du nouvel an, j’avais également l’habitude de toujours le passer avec ma bande de potes du collège et j'avais hâte de les revoir.
Je profite de ces vacances pour me ressourcer étant loin de mes proches dans cette nouvelle école, je ne rentre jamais chez moi le week-end.
Ma mère me félicite pour mon début d’année et semble soulagée de me voir enfin épanouie, on passe de bons moments mère/fille et le reste du temps je le passe avec Clara (ma meilleure-amie) et une autre copine à faire du shopping ou seule a jouer aux jeux-vidéos et regarder des séries que j’ai en retard.
Les jours passent et mon envie de sexe commence a se faire ressentir, je me masturbe de plus en plus et regrette de ne pas avoir pris un ou deux sex-toys avec moi …
Je me frotte contre mon oreiller le matin au réveil ou me caresse le clitoris en repensant à mes plans de ces dernières semaines.
Je regarde des scènes hards de gang-bang sur mon téléphone en me doigtant et me stimulant plus fort avant de dormir.
Quand je reste seule à la maison en journée ça dérape souvent sur une session sites de culs où je calme mes ardeurs …
Je prends conscience que je me suis habituée à me faire sauter par un inconnu toutes les semaines et que cela me manque !
J’ai besoin de ma dose, de découvrir une nouvelle bite, de me faire baiser ...
Je m’interdis d’avoir ce type de rencontres dans ma ville, je préfère faire la salope loin de chez moi et m’impose de me retenir la douzaine de jours que je passe chez ma mère. Je ne raconte même pas mes aventures à Clara qui avant savait tout de ma vie sexuelle et mes frasques donc ce n’est pas pour faire n’importe quoi parce-que je commence à avoir le feu au cul !
Aucune rencontre pendant les vacances, je me l'étais imposé, je tiendrais !
De toute façon, j’ai quelqu’un en tête ... Je sais sur quelle bite je vais m’empaler pour assouvir mes besoins.
Mon meilleur ami, Kévin. Je ne l'ai pas revu depuis qu’il m’a baisée quelques jours avant mon départ pour la rentrée.
On s’est échangés plusieurs messages ces dernières semaines où il s’inquiétait beaucoup pour moi vis-à-vis de mes blessures de l’année dernière et je l’ai énormément rassuré sans jamais lui parler de mes plans-culs ! Il ne se doute pas un instant de tout ce que j’ai pu faire ces derniers temps ni de ce que je prévois de faire avec lui durant ces vacances …
Je lui ai envoyé un message pour lui souhaiter un joyeux noël, il m’a retourné la politesse et j'ai alors proposé de se voir (sans manifester aucune arrière-pensée bien que j’en avais) mais il m’a répondu ne pas être disponible avant le soir du nouvel-an …
Je patienta donc jusqu’au réveillon que nous fêtions chez les parents de Gabriel (un copain de la bande) où toute la bande du collège et leurs mecs/nanas (pour ceux en couple) se retrouvaient pour une soirée arrosée dans une maison rien que pour nous.
Vers 17 heures, j’écris à Kévin en lui demandant s’il pouvait passer me chercher pour m’emmener chez Gab (ayant envie de le voir en tête a tête pour éventuellement faire un bail avant la soirée). Il me répondit qu’il était chez Laura (sa copine depuis 5 ans) et qu’ils pouvaient passer me prendre vers 19h45 pour aller à la soirée, j’accepta frustrée qu’elle l’accapare déjà …
Je suis clairement une garce d’avoir autant manquer de respect à Laura, la pauvre bichette était déjà cocue a deux reprises à cause de nos conneries. Il l’avait trompée deux ans après le début de leur relation quand je l’avais branlé et l’avait laissé me bouffer les seins alors que j’étais moi aussi en couple avec Thomas puis une seconde fois quand j’avais égoïstement insistée pour qu’il me fasse l’amour quatre mois auparavant …
Laura était une copine, elle trainait dans nôtre bande de potes depuis 5 ans et même si elle était avant tout la « meuf de » Kévin, ça restait une fille sympa avec qui je délirais beaucoup et que j’appréciais pourtant je n’arrivais plus à me freiner pour elle depuis qu’on avait déconnés. Je me disais que le mal était fait …
Je m’habille donc en bombe ce soir-là, bien décidée a rendre fou son mec et en profiter une nouvelle fois ...
Je porte un soutif et un string motif léopard, une robe noire et moulante avec un bon décolleté qui est assez courte puisqu'elle m'arrive juste au-dessus des genoux. De beaux talons aiguilles avec sandales a lanières noires, du vernis rouge tout frais d’il y’a une heure et j’emprunte le fer a friser de ma mère pour me boucler les cheveux bref j’envoie du lourd et m’assure qu’il ne puisse pas me résister mais fais attention a un détail, ne pas mettre de rouge a lèvres, pour pas qu’on se fasse cramer …
Laura sonne à la porte, je prends mes affaires et va a sa rencontre, elle me reluque de la tête au pied et me dit que je suis trop belle, je lui retourne le compliment. Je monte à l’arrière de la voiture de Kévin qui nous attends garé devant chez moi, on se salue et se fait la bise, il s’amuse de me voir avec des bouclettes et démarre le véhicule.
Je suis frustrée qu’il n’est pas eu un mot pour ma tenue ou me dise que je suis jolie, il semble mal à l’aise en présence de Laura et je ne retrouve pas mon meilleur pote comme je le connais, cela me tends et me mets mal à l'aise également.
Nous arrivons chez Gabriel, nous saluons tout le monde et plusieurs personnes me complimente sur ma tenue et ma coiffure, cela me fait plaisir mais renforce ma frustration de ne pas avoir eu une réaction similaire de la part de celui pour qui j'ai fait tout ça. Kévin ne m’approche pas vraiment durant la première heure et cela commence à m’agacer, j’hésite entre aller crever l’abcès au plus vite ou lui faire la gueule toute la soirée s’il continue et ne plus le calculer …
J'évite l'alcool depuis mes soucis de l'année dernière mais cette fois-ci je craque et décide de déroger a la règle pour le nouvel an même si dans le fond c'est sûrement pour ne pas affronter les pensées qui m'assaillent vis a vis de mon meilleur-ami, je me doute que cela le forcera a s'en inquiéter et venir me parler.
Je trinque avec mes amis en leur expliquant faire une exception pour cette soirée a part et m'engage a ne pas reboire de l'année suivante, Kévin ne dira rien ...
Plus tard dans la soirée, je surprends une conversation entre Laura et la copine d’un pote a nous où elle se confie en disant qu’en ce moment ça ne va pas fort avec Kévin et qu’ils ont faillis faire un break le mois-dernier …
Il ne m’en a jamais parlé par messages quand nous prenions des nouvelles l'un de l'autre et instantanément je m’inquiète en me demandant si j’en suis responsable …
J’attrape Clara dans une chambre pour lui demander si elle est au courant de quelque-chose de son côté et elle m’assure que je lui apprends, qu’il n’en a jamais parlé avec elle non plus.
La soirée se passe et j’enchaine les verres, je vois Kévin partir chercher des bouteilles avec Gab dans le garage et décide d’aller lui parler !
« Tu vas faire la gueule encore longtemps ?
- Je ne fais pas la gueule, pourquoi tu dis-ça ?
- Je ne sais pas, tu m’ignores depuis le début et a chaque fois que je m’approche, tu t’en vas alors qu'en général tu passes la plupart de ton temps avec moi donc je ne comprends pas cette distance !
- Je vais vous laisser, dit Gab en rigolant, prenant les bouteilles et quittant le garage ...
- Pourquoi je te ferais la gueule ? Y’a rien t’inquiète, je n’ai pas dû faire attention.
- Ouais c'est ça et pourquoi tu ne m’as pas parlé de vos soucis avec Laura ?
- Comment tu sais-ça ?
- Je l’ai entendue en parler tout a l’heure dans la cuisine.
- Y’a pas grand-chose à en dire puis c’est normal des hauts et des bas dans un couple quand ça fait aussi longtemps, je n’avais pas envie de parler de mes problèmes qui d’ailleurs se tassent …
- Je n’aime pas ça, depuis quand notre amitié s’est délabrée comme ça pour que tu ne me confies plus tes problèmes …
- Elle ne s’est pas délabrée, juste t’es peut-être plus la mieux placée pour qu’on parle de Laura, tu ne crois pas ? »
Un silence s’installe, je suis choquée par ce qu’il vient de dire et a la fois je le comprends.
Cela me vexe et me déçoit sur le plan amical mais c’est logique du point de vue « amants » … Cela fait mal a entendre mais je reconnais qu'il n'a pas tord.
« Je ne pensais pas que ce qu’on avait fait changerait des choses entre nous …
- Cela n’a rien changé c'est juste que si j’ai des soucis avec ma meuf, j'ai moins envie d’en parler avec ma pote que j’ai sautée dans son dos.
- Tu as peut-être raison mais maintenant qu’on en parle, tu t’en veux du coup ?
- De ?
- Bah tu sais, ce qu’on a fait ...
- Non ! Enfin vis-à-vis d’elle, SI ! Disons que je porte une culpabilité mais c’est moi qui avais commencé la première-fois et j’avais toujours voulu le faire avec toi donc je ne regrette rien même si ça devait niquer mon couple, fallait que je le fasse …
- Je vois mais si c’était à refaire ?
- Je le referais et toi ?
- Pareil et pour rien te cacher, j’avais envie de le refaire … Je voulais que tu passes y’a des jours, cette aprèm ou qu’on se capte avant que je reparte mais je voulais qu’on le refasse …
- Ouais, je … m’en doutais ...
- Comment-ça ?
- C’est pour ça que j’étais « fuyant », « pas dispo » ces derniers jours bref que tu me trouvais distant tout a l’heure ... Je sais que si tu t’approchais trop, j’allais avoir envie de remettre le couvert ! Je compte plus le nombre de fois où je me suis branlé en repensant a ton corps depuis qu’on l’a fait … Tu sais que j'ai toujours été très sensible à tes charmes ...
- On a vraiment une relation a part toi et moi, j'arrive plus a mettre un mot dessus et je m'en fiche mais il faut pas que ça te fasse du mal !
- En fait, je ne voulais pas refaire ça à Laura, mettre mon couple en danger… Je l’aime mais le sexe est devenu plus ennuyeux avec elle, c’est plat, routinier et je crois que j’en ai fait le tour, je me demande si je ne rate pas une partie de ma jeunesse et elle-aussi donc ça me terrifie ...
- C’est délicat de te répondre mais je ne pensais pas que ça polluerait ton histoire comme ça qu’on couche ensemble …
- Pour être franc, j’ai préféré coucher avec toi qu’avec elle, je trouve ton corps plus bandant que le sien, j’ai plusieurs fois pensé a toi pendant que je le faisais avec elle et j’ai envie de toi encore et encore depuis qu’on a franchi le cap !
- Arrête, tu m’excites trop quand tu me dis des trucs comme ça !
- Viens-là ! »
Il s’approche d’un coup et m’embrasse, nos langues se mêlent, un tsunami déferle dans ma culotte comme si je contenais mon excitation depuis des heures et pouvait enfin la laisser m’envahir, il agrippe mon cul et me relâche soudain pour plonger ses yeux dans les miens.
Je brise vite l’instant avant qu’il ne se ravise en lui disant « je veux que tu me baises ! »
« Pas ici, pas ce soir, trop risqué !
- On va trouver un moment, des jours que j’y pense et que je veux ta queue !
- On peut se faire gauler par nos potes, par Clara ou pire Laura qui ferait un scandale et ça tournerait au drame ... Pleurs, baston entre vous la connaissant, bref on niquerait la soirée de tout le monde …
- Le risque m’excite encore plus, je veux être vilaine ce soir, des jours que j’attends de te voir ... »
Je me mords les lèvres en lui faisant des yeux de biche tout en posant la paume de ma main sur son entrejambe.
« Ecoute, je vais y réfléchir et on se voit demain ou après-demain si on est encore chauds mais clairement faut se tenir chez Gab, y’a trop à perdre ... »
Je prends sa main et la glisse sous ma robe, il sourit et frotte ma chatte avec son majeur à travers mon string
« Arrête-toi, t’es bourrée ou quoi ? dit-il en rigolant
- Rentre-un doigt ! »
Il s’exécute et insère le bout de son index dans ma chatte humide après avoir écartée mon string avec son majeur.
« T’es trempée, me dit-il
- Tu vas me regarder toute la soirée et à chaque fois que tu poseras les yeux sur moi, je veux que tu penses a cette chatte trempée qui n'attends que toi ! Tu pourras la prendre quand tu veux et où tu veux, trouve une pièce, un timing, une excuse et isolons-nous autant de fois qu’on le pourra pour être de vilains cachotiers »
Il sourit toujours et commence à me doigter faisant aller et venir son index en moi
« Ah ouais ? Je ne te savais pas si coquine !
- Oh arrête, t’en sais tellement ! En tout cas ce n’est pas que ton doigt que je veux !
- Tu sais bien que je ne peux pas te résister … »
Il rigole une dernière fois, retire son doigt et quitte la pièce sans se retourner.
Je repositionne mon string correctement et retourne dans la maison a mon tour. Des gens me parlent sur le trajet mais je n’ai qu’une envie, poser de nouveau mes yeux sur lui pour voir s’il va pécher ou non ! J’écourte la conversation et pars à sa recherche. Je me prends une bouffée de chaleur en arrivant dans le salon, la salope en moi est en train de bouillonner, c’était trop intense pour que j’en reste-là !
Je le retrouve dehors avec Laura dans ses bras, il l’enlace par derrière alors qu'elle discute avec Clara et son mec.
Mon regard capte celui de Kévin qui n’est plus fuyant mais assez lubrique, un brin provocateur comme s’il guettait ma réaction.
Une pointe de jalousie se fait sentir mais son regard me prouve qu’il n’est plus dans l’état d’esprit du début de soirée, je m’isole alors pour prendre un verre seule et rassembler mes pensées.
Un pote vient me parler mais je n’y prête pas vraiment attention, je suis en train de réfléchir à cette pointe de jalousie ...
Laura est sa meuf et je n’ai pas de soucis avec ça, je comprends alors que je suis plus piquée dans ma fierté de femme qu’il aille se blottir contre elle l’air de rien alors qu’il avait son doigt en moi il y’a deux minutes ! Je prends cette action comme une manière de me "décourager" de sa part, de m’envoyer une image forte pour me dire « regarde, c’est elle ma copine et tu fais de la merde » et ainsi me culpabiliser. Cependant vu son attitude en quittant le garage et son regard quand il l'enlaçait, n’était-ce pas plutôt une façon de me "challenger" pour voir si j’en avais vraiment "rien à foutre" et comptait courir après sa queue quoi qu’il en soit ?
J’avais trop envie de sexe, de le refaire avec lui et de continuer a entretenir ce lien unique que l’on tissait.
C’est mon meilleur pote, mon frère, il sait presque tout sur moi et on partage tout même nos corps et nos envies.
Il est la seule personne dans ma vie actuelle à connaitre les deux facettes de moi ...
J’ai envie de lui en montrer plus sur ma seconde nature et surtout de découvrir la sienne que j’avais plusieurs fois entrevue et que je semble avoir réveillée ce soir … J'avais envie de sexe avant la soirée et ce n'est pas maintenant que je venais de me faire brièvement doigter que ça allait s'apaiser ... S'il voulait jouer a qui est le plus faible, on va jouer !
Je me remets dans la soirée et profite un peu des festivités avec tout le monde, Kévin et moi échangeons comme a notre habitude devant les autres mais je cogite de plus en plus a des façons de m’isoler avec lui. J’ai une sorte de radar qui sait précisément où il se trouve dans la maison même si je ne le regarde pas, surveillant la moindre occasion de " le coincer" tout en réfléchissant a des manières de le chauffer sans que les autres ne nous voient/comprennent !
Ma première action aura été de lui toucher la queue a travers son pantalon en le croisant dans un couloir alors qu’il suivait Laura et un pote !
Il s’était retourné pour me jeter un regard qui en disait long alors que je continuais ma route et lui, la sienne ...
Ma seconde provocation fut un geste de la main façon félin « grrrrr » quand il me regarda ce qui le fit rire (je le fis discrètement mais tout de même devant tout le monde, sachant que personne ne comprendrait si on me voyait, se disant au pire qu’on délire).
C’est lui qui opéra ensuite une manœuvre risquée en me touchant le cul pendant que nous parlions avec des potes dont Laura …
Nous étions tous les deux dans la cuisine à se préparer un verre et eux étaient dans le salon. La cuisine des parents de Gab comportait un bar ouvert sur le salon donc nous ne voyions que le haut du corps de nos interlocuteurs et eux de même. Je discutais avec Laura et deux potes quand il posa sa main droite sur ma fesse droite, je fût très surprise qu’il initie un geste comme celui-ci en présence de nos potes et plus particulièrement sa copine …
Sa main resta posée sur ma fesse au départ puis il commença a la remuer de haut en bas alors qu’il prit la parole. Il était en train de discuter avec eux et moi d’écouter tout en préparant mon verre, personne ne se doutait de rien et cela aurait dû m’exciter mais j’étais trop paniquée, je ne quittais plus Laura des yeux. Sa main palpait ma fesse a travers ma robe, il agrippait parfois pleinement ma fesse, je m’extirpa dès que mon verre était prêt pour rejoindre nos amis dans le salon et ainsi continuer la conversation face a lui. J’étais mal à l’aise, il me fit rougir et me donna un coup de chaud ...
Minuit pile arriva quelques minutes plus tard, on se souhaita tous « bonne année » avec des accolades, je regarda Laura et Kévin se rouler une pelle et s’enlacer, on ne fit rien de spécial quand vient nôtre tour étant en présence de tout le monde.
Dans les minutes qui suivirent, plusieurs d’entre-nous sortirent dans le jardin pour prendre ou passer des appels afin de souhaiter la bonne année a des amis. Certains restèrent a discuter en terrasse et d’autres se promenaient dans le jardin pendant leurs conversations téléphoniques, je raccrocha d’un coup de fil avec Ines ma coloc et vit que Kévin était au téléphone a côté de moi et que nous étions seuls dans le noir au fond du jardin.
Il n’y avait plus que deux personnes dans le jardin et elles étaient proches de la terrasse, je m’approche donc de Kévin qui était au téléphone avec un pote et commence a lui déboutonner son pantalon, il jette instantanément un regard vers la terrasse ! Ma main froide extirpe sa queue chaleureuse hors de son caleçon et commence a le branler, il tourne autant que possible le dos a la terrasse et pose sa main sur mon épaule alors que je lui fait face, il se laisse faire tout en cherchant a écourter son appel. « Je dois te laisser, bonne année mon pote, on se voit à la rentrée » dit-il en raccrochant alors qu’il a ses yeux dans les miens et que mon poignet frappe en rythme contre ses couilles.
Depuis quand ce mec m'excite-t-il autant ?
« Bordel t’avais la main froide, me dit-il directement
- J’avais justement envie de me réchauffer les doigts, répondais-je
- T’es folle, on pourrait se faire voir …
- Ah ouais ? Et quand tu me touchais le cul dans la cuisine aussi ... T’as vu, ça surprend !
- Non, ils ne pouvaient rien voir !
- T’as osé me tripoter le cul alors que tu parlais avec ta meuf !
- C’était excitant …
- Salaud, tu me baises quand ? demandais-je tout en lui faisant une léchette dans son cou
- Laura commence à être bourrée, fais-la bien picoler qu’on la couche et quand ils seront tous ivres, on devrait se trouver un moment ...
- Ok, je vais la faire boire »
Je lâche sa bite sans prévenir et retourne dans la maison sans me retourner, le laissant la queue a l’air au fond du jardin (petite vengeance pour le garage).
J’entreprends alors nôtre plan machiavélique et demande à Laura de trinquer avec moi, dans l’heure qui suit c’est trois verres que je fais boire à la miss alors que je me sers dorénavant des cocktails sans alcool.
Je vois Kévin l’inciter à boire un verre avec lui a un moment alors qu’elle commence à être K.O, il est dorénavant plus que motivé !
Tout le monde commence à être déchirés, on approche de 3 heures du matin et certains comatent dorénavant sur le canapé alors que d’autres dansent, que quelques mecs continuent de boire a table et que les fumeurs passent maintenant la plupart de leur temps en terrasse, le groupe est dispersé et certains vomitos sont déjà au lit dans les chambres a l'étage.
Laura est inerte dans les bras de Kévin, il la laisse un moment pour aller pisser et la couche sur le canapé puis part aux toilettes.
Je le suis sans qu’il me remarque et l’attends devant la porte, je l’entends pisser malgré la musique et patiente une minute devant la porte lorsqu’il l’ouvre enfin pour sortir. Je m’engouffre à l’intérieur en le poussant, ferme la porte a clé et commence à l’embrasser.
« Je viens de pisser, tu ne vas quand même pas me sucer maintenant ?
- Non, c’est toi qui vas me bouffer la chatte, je tiens plus et je ne quitterais pas ces chiottes sans que tu me fasses jouir ! »
Je soulève ma robe, retire mon string que j’accroche a la poignée de la porte et tends mon pubis en avant, il se mets a genoux sans un mot et commence à m’embrasser les lèvres puis il aspire mon clito et bientôt entre sa langue dans ma chatte qui dégouline de plaisir sur sa bouche. Je me retiens autant que possible de gémir mais quelques sons s'échappent alors qu’il dévore mon entre-jambe, heureusement la musique et les murs étouffent tout ce qui peut sortir de ces toilettes. Je mets mon pied droit sur la cuvette des WC, je m’appuie le dos contre le mur alors que mon talon glisse sur la cuvette, cette position est la plus obscène que j’ai jamais prise pour me faire bouffer la chatte, ça m’excite trop. J’agrippe mon meilleur pote par les cheveux, j’écoute la musique et nos potes qui chantent, je suis une trainée, sa petite-amie est dans le salon, je suis en robe avec mon string léopard sur la poignée de porte et le visage de mon meilleur ami entre les cuisses … Il glisse un doigt en moi et me masturbe pendant que sa langue frotte dans tous les sens mon clito, je me redresse alors et empoigne ses cheveux a deux mains pour écraser son visage contre ma chatte, je pousse un cri que j’étouffe instantanément de la main droite relâchant les cheveux de celui qui n’arrête aucunement de me lécher alors que je jouis comme la trainée que je suis ! Mes jambes sont en cotons, je m’appuie au mur alors que je recule pour libérer Kévin, il est décoiffé et son menton recouvert de cyprine/salive. Il s’essuie le menton du poignet et se relève, on rigole en se prenant dans les bras puis je rebaisse ma robe, remets mon string et nous constatons que mon talon aiguille a rayé le dos de la lunette des WC ... On la remet en position debout pour que personne ne le voit et on se promet de garder ça secret, le pauvre Gab comme ses parents n’en connaitront jamais la cause ni les responsables ... Nous quittons les toilettes.
Il se recoiffe de la main devant un miroir et nous regagnons le salon, je titube un peu dans le couloir lors de mes premiers pas puis je m’installe dans un des canapés pour me remettre de cette péripétie, le meilleur cunni de ma vie ...
Kévin rejoint Laura dans le canapé à coté du mien, elle est couchée exactement comme il l'a laissée, il la redresse et elle le prend dans ses bras, elle se met alors à l’embrasser et je regarde la scène avec une certaine appréhension proche de la panique ...
"Est-ce qu’elle va sentir qu’il pue la chatte ou qu’il a un certain gout ? "
Mon cœur fait un bond et leur baiser me coupe la respiration, j’attends de voir plus qu’inquiète de ce qui va suivre …
Laura retire enfin sa bouche de celle de Kévin et couche son front sur son épaule, elle le chevauche et semble s’endormir sur lui.
Il me regarde par-dessus son épaule alors que je lui fais de grands yeux, il sourit et lui touche les fesses alors qu’elle est sur lui.
Je viens de jouir et pourtant me voici de nouveau très excitée, elle vient d’embrasser la bouche sur laquelle j’ai dégoulinée ...
Les lèvres de son mec étaient sur mon clitoris et la pointe de sa langue a l’intérieur de mon vagin il y’a quelques instants et elle vient indirectement de goûter à ma cyprine ... Pour avoir embrassée maintes fois mes partenaires après qu’ils m’aient bouffés la chatte, je sais qu’il y’a un goût, Laura est sûrement trop bourrée pour se rendre compte que son mec venait de bouffer une chatte mais c’est quelque-chose qui se sent à un intervalle aussi court après l’acte …
Je regarde Kévin qui a les mains sur le fessier de la pauvre Laura qui ne se doute pas un instant de ce qu’il vient de faire avec moi, il me regarde d’un œil lubrique et je me rends compte que ce mec cache bien son jeu, qu’il est un pervers qui a su me cacher sa vraie nature toutes ces années …
Il soulève alors Laura et l’emmène à l’étage pour la coucher, elle est complètement torchée et a besoin de prendre appui sur lui pour monter l'escalier. Les deux/trois potes qui étaient dans la maison sortent tous dans le jardin en m'invitant a les suivre, je décline en disant attendre Kévin et vouloir rester au chaud.
Il redescend seul l’escalier et vient s’asseoir à côté de moi qui l’attendais, on se dit qu’on est « enfin seuls » et je me sens soudainement intimidée par la situation. Je suis comme une proie qui s'amusait a se jouer de son prédateur, lui filant entre les pattes au dernier moment mais cette fois, je sais qu'il va me chasser sérieusement et que plus rien ni personne ne pourra m'aider a lui échapper ...
J'ai lancé cette partie de chasse et réveillé son instinct primaire pourtant bien que je souhaitais être prise dans ses filets c'est au moment où je le suis que je réalise que je ne connais rien de cette partie sombre de mon meilleur-ami, qui est ce male que rien ne semble pouvoir arrêter dorénavant ? Je me sens comme un bout de viande qu'il voulait dévorer, plus rien d'autre ne semble compter pour lui que d'user de la femelle que je suis et une curieuse sensation de malaise s'entremêle a un profond désir d'être sa chose.
Clara rentre alors dans le salon, elle revient de la terrasse, je ne l'ai pas vu depuis un moment et elle semble ivre comme rarement, "vous êtes-là !" s'écrie-t-elle alors qu'elle retire son manteau et cours vers nous pour nous sauter dessus et s'avachir sur ses deux potes.
Elle est bourrée, nous dit qu'elle nous aime et nous fait des câlins, Kévin redevient le gars que je connais et nous discutons un long moment avec notre meilleure pote saoule. Elle se demande a un moment où est Laura, il lui explique l'avoir couchée car elle était trop bourrée et elle le taquine en lui disant de ne pas trop profiter d'elle cette nuit si elle est ivre. Il lui rétorque que son mec ne devrait rien lui faire aussi vu qu'elle est pompette et elle s'esclaffe de rire en disant qu'elle espère bien qu'il va pas raisonner ainsi, on lui fait remarquer que c'est contradictoire avec ce qu'elle disait pour Kévin puis elle rigola toute seule avant de retourner dehors chercher son mec.
« J'en connais une qui va se faire limer comme il faut ...
- Pfffff, t'es con, elle est bien bourrée en tout cas !
- Si tu veux filer en douce, c'est quand elle ira se coucher, c'est la dernière ici qui fera a peu près attention à ce qu'on fait ...
- T'as peut-être pas tort, je commence à me dire que c'est risqué voir très probable que quelqu'un nous crame.
- Tu te dégonfles ?
- Euh ... Non, juste je commence a être fatiguée et je vois plus trop où on pourrait se mettre ...
- Dans ma voiture ou on marche un peu et on fait ça dehors dans un coin discret !
- Ah ouais ? Je vois que t'as réfléchi
- Je suis chaud bouillant !
- Intéressant, dis-moi tout, comment on fait ?
- Ils sont tous torchés, même moi je le suis pas mal d'ailleurs, la plupart sont couchés et ceux qui restent sont dans un tel état qu’ils ne feront pas gaffe d'où on est et qui est encore debout ! Une fois Clara au lit, on file par la porte d'entrée et on se fait du bien un peu plus loin ?
- Plus loin dans le sens petit-coin discret ? La voiture est plus une option ?
- Bah disons qu'on est a l'étroit dans une bagnole et je suis pas libre de mes mouvements, on va crever de chaud et on peut se faire griller par un con qui irait fumer devant, c'est toi qui disais vouloir être vilaine ce soir et que ça t'excitais le risque d'être surprise !
- On va se les cailler dehors mais tu marques un point, ça rendra cette soirée encore plus inoubliable.
- On s'éclipse dès que Clara monte se coucher, faut juste que je trouve une capote avant, je crois que Gab en a dans sa chambre et il est dehors pour l'instant donc je vais aller voir !
- Pourquoi faire ? On en a pas mis la dernière fois et rien a changé !
- T'as pas couché avec des mecs ?
- Juste un et on a mis une capote donc y'a qu'avec toi que j'en mets pas car tu couches qu'avec ta meuf depuis des années !
- Sérieux, on refait sans ?
- C'est bien meilleur !
- Ouais, c'est clair ...»
Si vous avez lu le chapitre précédent, vous savez que je me tapais un mec par semaine a cette période et que je commençais a augmenter la cadence donc j'ai menti en lui disant que j'avais couché qu'avec un garçon néanmoins JAMAIS je n'ai couché avec un seul coup d'un soir sans préservatif. Kévin sait que je prends la pilule et que je ne jouerais ni avec sa sécurité, ni la mienne. Lorsque nous avions couchés ensemble il y'a quatre mois j'avais fait un dépistage suite au regrettable accident qui m'avait servit de déclic et il savait que j’étais clean, que j'obligeais toujours le port du préservatif a mes partenaires hors petit-ami et qu'il était l'exception.
Clara et son mec partirent se coucher aux alentours de 4 heures du matin, un pote a nous se la joua pot de colle et je m'impatientais commençant a fatiguée. Ma chatte humide réclamait la queue de Kévin et je ne pouvais plus m'empêcher de penser a Clara qui devait être en train de se faire fourrer délicieusement par son mec sous la couette dans l'intimité d'une chambre rien qu'à eux !
De longues minutes plus tard, on réussit à s'en débarrasser et nous filèrent instantanément par la porte d'entrée en veillant a embarquer les clés pour ne pas nous faire enfermer dehors, on courrait dans la rue trop excités d'avoir enfin réussit a prendre la fuite sans témoins.
Il m'attira au fond d'une impasse au croisement du quartier de chez Gab et m'embrassa fougueusement contre la clôture d'une maison.
« Je commençais a me dire qu'on y arriverait jamais !
- Quel enfer, j'ai jamais autant attendu pour du sexe ! »
Je m'empresse de déboutonner son pantalon et sortir sa queue, elle se fait engloutir par ma bouche immédiatement et je commence a la travailler avec appétit. Il se laisse aller et passe une main dans mes cheveux alors qu'il regarde l'heure sur son portable et que personne n'arrive. La rue est plongée dans l'obscurité, elle est calme, aucune des maisons aux alentours semblent encore éveillés, les fêtards sont absents ou endormis par ici mais je n'y prête pas vraiment attention trop heureuse d'être a quelques rues de chez Gab et nos potes ...
J'en ai plus rien a faire si des inconnus nous voient ... On les connaient pas donc on s'enfuira et puis c'est tout !
Kévin me montre qu'il est bientôt 5 heures du matin en plaisantant que nôtre pote bavard aura bien retardée notre évasion, je le suce alors plus fort pour qu'il oublie son portable et de surveiller les alentours, crétin concentre-toi sur nous, on est enfin seuls !
Il agrippe mes cheveux et commence a me baiser la bouche, pas un mot n'a été prononcé mais il semble avoir ressenti et compris le message. Je pince ses couilles du bout des doigts pour lui éviter qu'elle ne frappe mon menton alors qu'il s'en donne a cœur joie avec ma gueule. J'écarte mon string sous ma robe et commence a me frotter le clito tout en lui tenant toujours les couilles de l'autre main et le laissant me défoncer la gorge, je constate que je suis trempée ...
Mon meilleur ami est en train de me baiser la bouche en pleine rue à 5 heures du matin à quelques mètres d'où sont tous nos potes pendant que sa meuf dort ... Je me masturbe comme une trainée accroupie alors qu'il insère sans ménagement son sexe dans ma bouche et me réduit a un sex-toy buccal, je ne respire plus et mes jambes flanchent lorsque je me retire tombant sur les fesses.
Je reprends mes esprits en regardant la queue de Kévin pleine de salive a peine éclairée par un lampadaire au bout du croisement, il allume le flash de son téléphone et m'aide a me relever, il relève alors totalement ma robe au-dessus de mon nombril, baisse mon string en me plaquant contre la clôture a mon tour sauf que c'est mon visage et mes mains qui sont faces au grillage. Je passe mes doigts entre les mailles rigides de la clôture que j'agrippe alors qu'il me pénètre et entame ses coups de butoirs a l'intérieur de mon antre. J'exprime mon plaisir sans trop de retenue étant en confiance dans cette impasse, je l'ai tellement attendue sa bite, qu'elle en est divine ! Ma chatte l'absorbe pleinement et semble ne plus vouloir la laisser ressortir, je contracte mes muscles pelviens souhaitant resserrer les parois de ma chatte sur sa queue afin de la lui compresser autant que possible pour mieux le sentir, il se régale et me baise comme un lièvre en s'acharnant contre mon petit cul bien tendu ! J'ai le front dans le grillage, mon dos et mes jambes font un angle droit, je cambre et lève mon postérieur qui subit des assauts vifs et puissants, mon string pends entre mes cuisses m'empêchant de trop écartées les jambes me forçant a rester bien étroite, je beugle comme une pute avec un client trop violent ! On devait nous entendre a deux rues d'ici, je pense que nos potes auraient presque pu nous entendre du jardin ... Kévin cracha de longs jets chauds tout au fond de moi avant de se retirer, je resta quelques secondes cramponnée au grillage avant de me redresser et sentir son foutre dégouliner en moi, je me vida sur le trottoir alors qu'il me regardait et cela m'excitait autant que ça me dérangeait, on en avait fait du chemin dans notre amitié ...
Je remis mon string, rebaissa ma robe et il me demanda de faire un détour avant de rentrer, je pris la main qu'il me tendait et le suivit.
On discuta sur le chemin, il passa un bras par-dessus mon épaule et je me fit la réflexion que je tenais beaucoup a lui.
Nous finîmes par arriver dans une sorte de petit parc ou plutôt une énorme parcelle de pelouse entre deux quartiers, rien que de l'herbe avec un sentir de sable/terre devant et rien autour. Il m'expliqua qu'il passait souvent ici en vélo au collège quand ils allaient chez Gab et que ce serait un coin parfait pour le refaire.
« Premièrement je suis plus en état, tu m'as démolie la chatte et puis on est parti depuis un moment, faut rentrer maintenant !
- Tu crois vraiment que tu vas t'en tirer sans que je goûte à tes seins ?
- Fallait-y penser avant de me plaquer contre une clôture !
- Allez, c’est toi qui m’a dit que je pourrais avoir cette chatte où et quand je le voulais ce soir, autant de fois que je le souhaitais …
- T’en rates pas une, c’est quelque-chose …
- Je t'ai baisée comme une salope en pleine rue, maintenant laisse-moi te faire l'amour comme une princesse !
- Qu’est-ce que …
- Je vais être doux avec ta petite chatte ce coup-ci, en douceur, comme la dernière-fois ...»
Ses paroles s'accompagnent d'une main entre mes cuisses qui frottent mon clitoris à travers mon string qui en voit de toutes les couleurs.
Ses mots me renvoient a notre première-fois si fusionnelle, il m’embrasse et arrive a ses fins, je m’incline.
Il m'allonge dans l'herbe avec lui, elle est humide à cause du froid de la nuit, c'est désagréable mais ses baisers et ses caresses ne le sont pas. Il baisse les bretelles de ma robe et extirpe ma poitrine hors de mon soutif sans me le retirer, il tète mes seins avec douceur.
Il insère par la suite un doigt dans ma chatte visqueuse qui contient encore un peu de son foutre, "arrête c'est dégueu" lui dis-je ...
Il retire son doigt en faisant une remarque obscène sur son éjaculation en moi puis déboutonne a nouveau son pantalon pour frotter sa queue contre ma chatte. Il manie son sexe en érection contre mes lèvres le remuant pendant que son gland est écrasé sur mon clito, il attise mon désir et se joue de ma chatte en la faisant réclamer un second round, je mouille et n’attends plus qu’une chose, qu’il entre en moi ...
C’est alors qu’il se couche sur moi et me pénètre petit a petit, je serre mes bras autour de lui et émets un soupir de douleur, il me dit que ça va aller alors qu'il va et vient délicatement en moi. Il est doux, il n'a pas menti et me prends avec calme décomposant ses mouvements lentement, je sens sa queue gonflée de désir qui me ramone ...
" C'est trop bon, elle est si chaude et visqueuse, j'aime trop !
- Elle est surtout sale et usée ...
- J'ai toujours aimé baigner dans mon foutre, remettre ma bite dans une chatte que j'ai remplie ...
- Ah ouais ? Bah contente d'apprendre que Laura se fait fourrer à ras bord ...
- Hahaha plus depuis longtemps, c'était a nos débuts qu'elle me laissait le refaire plusieurs fois !
- Décidemment, je suis un exutoire pour toi.
- T'es la meilleure, ma meilleure amie, mon fantasme et ce soir tu es mon sac a foutre !
Il m'embrasse a pleine bouche en prononçant ses mots et me roule une pelle profonde et ferme alors qu'il accélère la cadence et que ma chatte fatiguée ressuscite, cela ne me fait plus mal mais du bien, il me fait de nouveau gémir comme une salope ...
Il relâche ma bouche et me dévore dorénavant le cou, je le laisse me baiser a sa convenance, je suis excitée par la situation sortant encore une fois de mon corps pour voir la scène dans son ensemble ...
"Tu peux y-aller plus fort maintenant si tu veux, vide-toi les couilles encore une fois dans ta salope de pote !
- Putain, t'es trop la chienne dont je rêve !"
Il s'étale de tout son poids sur moi et me pénètre alors en profondeur, il passe un bras derrière ma nuque pour surélever ma tête et avoir plus d'amplitude dans ses coups de queues. Je lève alors mes jambes et les referme sur lui pour le garder bien contre moi.
Il est encore doux la plupart du temps, sa queue frappe parfois fort et profondément, souvent elle glisse lentement en moi et parfois elle se déchaine avec de vifs allers-retours. On s'embrasse tour a tour dans le cou, on se susurre des mots doux ou obscènes, l'instant est aussi beau que pervers, j'ai du mal a réaliser que c'est mon meilleur-ami avec qui je vis de tels instants.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés là a jouir dans le creux de l'oreille de l'un et l'autre.
Je ne sais pas combien de coups de bites j'ai pris couchée dans l'herbe humide d'un premier janvier.
Je ne sais pas a quels animaux en rut nous devions ressembler si vous étiez passés sur ce sentier et aviez surpris deux jeunes en plein acte.
Je sais juste la pute que j'étais de jouir d'une telle situation, d'aimer me faire culbutée dehors contre le sol, de faire l'amour habillée en ayant encore ma robe et mes sous-vêtements. Qu'est-ce que c'était bon d'être une salope, de sentir son sperme dégouliner hors de ma chatte alors qu'il me baisait, de me faire souiller ainsi par l'homme d'une autre, ma jouissance n'était pas que charnelle ...
Il avait commencé a me baiser, nous étions dans le noir le plus total mais lorsqu'il s'affala sur moi pour reprendre son souffle après avoir éjaculé, le jour commençait à se lever.
On se redresse, je replace mon soutif et remets les bretelles de ma robe, son sperme coule déjà dans mon string.
Il range sa queue dans son pantalon, frappe mes fesses et mon dos de la main pour me retirer de l'herbe que j'ai partout et là c'est le drame ...
Ma robe noire est foutue, elle est tachée par l'herbe contre laquelle j'ai frottée encore et encore lors de ses multiples va et viens ...
Je n'ai qu'une seule tenue et je sais qu'au réveil tout le monde va se demander pourquoi je suis dans cet état ...
Je lui demande l'heure qu'il est sur le chemin de la maison de Gab, il me dit qu'il est 6H20. Je décide d'appeler ma mère pour lui demander de venir me chercher, je sais qu'elle se lève habituellement vers 8/9h donc qu’elle ne m’en voudra pas trop ...
Heureusement ma mère décroche et me dit qu'elle arrive, j'ai prétexté ne pas réussir à dormir et vouloir mon lit.
On se dit aurevoir devant la porte de chez Gab, il m'embrasse une dernière-fois et on décide de devenir des sex-friends, on se promets de le refaire aux prochaines vacances scolaires quand je reviendrais dans le coin.
Il entre a l'intérieur discrètement, me rapporte mon sac et j'attends seule devant la maison que ma mère arrive (on habite pas loin).
J'ai réussi a ne pas me montrer de dos pour que ma mère ne voit pas l'état de ma robe, je fonce a la douche pour me nettoyer et découvre que mon string léopard a été mis a rude épreuve, je vous passe les détails mais il était vraiment souillé ...
Je fonce au lit et m'endors aux alentours de 7 heures et demi du matin.
A mon réveil vers 16 heures, j'ai de multiples messages de Clara, Gab etc ... qui me demandent pourquoi je n'ai pas dormi sur place.
J'explique que je ne me sentais pas bien et que je préférais décuver chez moi donc ma mère est passée me prendre.
Je resta au lit quelques minutes à me demander si tout était réellement arrivée, c'est quoi cette nuit de fou ?
Je toucha ma chatte et constata qu'elle était bien K.O mais c'est en tombant de nouveau sur ma robe tachée d'herbe et mon string léopard recouvert de taches blanchâtres que je pris la mesure de la salope que j'avais été hier soir ...
On s'échangea quelques messages avec Kévin pour savoir si tout allait bien, il m'expliqua n'avoir croisé personne sur la route de la chambre et avoir pioncer jusqu'a 11 heures avec Laura. On se chauffa pas mal sur notre prochaine baise et ni lui, ni moi ne regrettèrent cette nuit qui marquait le début d'une relation à part, une relation qui marquerait la fin de son couple et un tremplin pour nos deux sexualités.
Je commença l'année 2017 dans le péché et comme vous le savez avec le chapitre précédent, ce n'était que le début de mes aventures ...
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Il est toujours nécessaire de savoir quand se termine une étape de la vie. Si tu insistes à vouloir rester en elle au-delà du temps nécessaire, tu perds la joie et le sentiment du reste. Il faut fermer des cercles, ou fermer des portes, ou fermer des chapitres, comme tu voudras le nommer. L’important est de pouvoir les fermer, et laisser aller les moments de la vie qui se clôturent.
Ton travail s’est terminé ? Ta relation amoureuse s’est terminée ? Tu ne vis plus dans cette maison ? Tu dois partir en voyage ? Tu peux passer beaucoup de temps de ton présent « anéanti » dans les pourquoi, en te repassant le film et en essayant de comprendre le pourquoi du comment de telle ou telle chose. L’usure qui s’en suit sera infinie, parce que dans la vie, toi, moi, tes amis, tes enfants, tes frères et soeurs, tous et toutes sommes sur le chemin vers la fermeture de chapitres, tournant la page, terminant avec des étapes, ou avec des moments de la vie et continuant à aller vers l’avant.
Nous ne pouvons pas être dans le présent en regrettant le passé. Ni même en nous demandant pourquoi. Ce qui s’est passé, est passé, et il faut le lâcher, il faut s’en détacher.
Nous ne pouvons pas être éternellement des enfants, ni des adolescents tardifs, ni des employés d’entreprises inexistantes. Les faits passent et il faut les laisser partir !
Voici pourquoi, quelquefois il est si important de détruire les souvenirs, offrir les cadeaux, changer de maison, déchirer des papiers, jeter des documents, et vendre ou offrir les livres.
Laisser partir, lâcher, se détacher. Dans la vie personne ne joue avec des dés pipés, et il faut apprendre aussi bien à perdre qu’à gagner. Il faut laisser partir, il faut tourner la page, il faut seulement vivre ce que nous avons au présent…
Le passé est passé. N’attend pas qu’on te le rende, n’attend pas qu’on te reconnaisse, n’attend pas qu’un jour on se rende compte de qui tu es… Lâche le ressentiment.
En te branchant sur « ton téléviseur personnel » pour tourner en boucle et ressasser maintes et maintes fois l’affaire, la seule chose que tu peux obtenir c’est te blesser lentement, t’empoisonner et développer de l’amertume.
La vie est faite pour avancer, jamais pour reculer. Des fiançailles ou des amitiés qui se terminent ? Des possibilités de retour en arrière ? (vers quoi ?) Des besoins d’éclaircissements ? Des paroles qui n’ont pas été dites ? Des silences qui ont tout envahi ? Si tu peux les affronter maintenant et tout de suite, fais-le, sinon, laisse tomber, ferme les chapitres.
Dis-toi à toi-même non, ils ne reviendront pas. Mais pas par fierté ou orgueil, seulement parce que toi tu ne cadres plus dans cet édifice, dans ce lieu, dans ce coeur, dans cette pièce, dans cette maison, dans ce bureau, dans ce travail.
Toi, tu n’es plus le même que celui d’il y a deux jours, trois mois, un an. Par conséquent, il n’y a plus rien vers quoi revenir.
Ferme la porte, tourne la page, ferme le cercle.
Paulo Coelho
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Le BDSM et la franc-maçonnerie sont deux univers qui, à première vue, semblent n'avoir rien en commun. Cependant, si l’on y regarde de plus près, il est manifeste que l’un et l’autre partagent certains éléments fondamentaux, même si leurs pratiques et leurs objectifs soient évidemment très différents.
Une réputation sulfureuse
BDSM et la franc-maçonnerie ont un premier point commun : ils sont tous deux sujets à des idées reçues, rumeurs et clichés, souvent dus à un manque de compréhension ou à une représentation sensationnaliste dans les médias et la culture populaire.
Dans le cas du BDSM, les idées fausses sont largement répandues. Souvent, le BDSM est mal interprété comme étant abusif, dangereux voir pathologique d’un point de vue psychiatrique, ignorant le fait que les pratiques BDSM sont basées sur le consentement, la communication et la confiance mutuelle. La représentation médiatique du BDSM tend souvent à l'exagérer ou à le dramatiser, ce qui contribue à une incompréhension de ces pratiques et les caricaturant comme nécessairement extrêmes ou marginales.
La franc-maçonnerie, quant à elle, est souvent entourée de bien des malentendus. Beaucoup de rumeurs et de théories du complot circulent autour de la franc-maçonnerie, la dépeignant comme une organisation secrète ayant des intentions cachées ou un pouvoir considérablement exagéré. Ces clichés sont alimentés par la nature discrète de certains de ses rituels et par sa longue histoire longue parfois mal interprétée (y compris par certains franc-maçons eux-mêmes qui voit la franc-maçonnerie comme à l’initiative de la révolution française, alors que cette légende résulte de la propagande anti-révolutionnaire (voir l’oeuvre de l’Abbé Baruel https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Barruel)). La représentation de la franc-maçonnerie dans les films et les livres, souvent dramatisée et romancée, contribue également à ces fausses idées, éloignant la perception du grand public de la réalité des pratiques et des objectifs de la Franc-maçonnerie.
Ces idées reçues et clichés ont bien des effets pervers (si l’on peut dire). Pour le BDSM, les clichés peuvent entraîner discrimination et jugement de ceux qui pratiquent ces activités. Pour la franc-maçonnerie, les malentendus peuvent mener à une méfiance et une suspicion injustifiées. Dans les deux cas, les individus peuvent se sentir obligés de cacher leur appartenance ou leurs intérêts pour éviter la stigmatisation.
La similitude dans la manière dont le BDSM et la franc-maçonnerie sont perçus par le grand public montre comment la méconnaissance et la représentation sensationnaliste peuvent fausser la compréhension des pratiques culturelles et des organisations.
Rituels et cérémonies du BDSM et de la Franc-maçonnerie
Dans le BDSM et la franc-maçonnerie, les rituels et les cérémonies jouent un rôle essentiel, bien que dans des contextes et avec des objectifs différents.
En franc-maçonnerie, les rituels sont ancrés dans une tradition séculaire et s’avèrent très structurant dans la démarche. Ils sont utilisés lors des cérémonies d'initiation pour accueillir de nouveaux membres, lors des « promotions » pour marquer le passage à un degré supérieur, et lors de commémorations spécifiques. Ces rituels sont chargés de symbolisme, chaque geste, parole et objet ayant une signification particulière. Ils visent à transmettre des enseignements moraux et philosophiques, mais aussi à renforcer les liens entre les membres, et à perpétuer les traditions et les valeurs de la franc-maçonnerie. La répétition et la mise en scène de ces rituels créent un sens de continuité et d'appartenance à une histoire plus vaste.
Dans le BDSM, les rituels peuvent, pour certains avoir une grande importance, même si bien sûr ils sont de nature différente. Ils sont souvent utilisés pour créer une dynamique et une atmosphère spécifiques dans le cadre des jeux de rôle et des interactions entre participants. Les rituels dans le BDSM peuvent inclure des pratiques comme la mise en place de règles ou de protocoles, des cérémonies de "collaring" (où un collier est utilisé comme symbole d'engagement dans une relation D/s), ou des scénarios élaborés où les participants jouent des rôles spécifiques. Ces rituels aident à établir les dynamiques de pouvoir, à renforcer la confiance et à intensifier l'expérience émotionnelle et physique des participants. Ils permettent également d'exprimer et d'explorer des désirs et des identités dans un cadre sécurisé et consensuel.
Dans les deux cas, les rituels servent à créer un espace distinct du quotidien, où les participants peuvent vivre des expériences qui ont une profonde signification personnelle ou collective. Il y a dans l’un et l’autre cas une sacralisation de l’instant. Les rituels offrent un cadre structuré au sein duquel les individus peuvent explorer, apprendre et s'exprimer, tout en renforçant les liens avec les autres membres de leur communauté respective. Anecdotiquement, tant en BDSM qu’en franc-maçonnerie, les rituels peuvent avoir recours au bandeau, au feu, aux cordes, à l’enfermement, aux serments, à la nudité (partielle en franc-maçonnerie ;-) ) ...
La confiance et le consentement sont déterminants en BDSM comme en franc-maçonnerie
La confiance et le consentement sont des élément fondamentaux aussi bien dans le BDSM que dans la franc-maçonnerie, jouant un rôle crucial dans la façon dont les interactions et les relations se développent dans l’un et l’autre des domaines.
Dans le BDSM, le consentement est la pierre angulaire de toutes les activités. C’est par une communication claire et honnête sur les désirs, les limites et les attentes de chaque personne impliquée que ce consentement est recherchée. Le concept de "SSC" (sain, sûr et consensuel) ou "RACK" (risk-aware consensual kink) est souvent mis en avant, soulignant l'importance d'une approche réfléchie et consensuelle des pratiques BDSM. Cette communication ouverte permet d'établir une confiance mutuelle, essentielle pour que les participants se sentent en sécurité et respectés. Dans les relations BDSM, la confiance permet aux individus de se livrer à des expériences intenses, sachant que leurs partenaires respecteront leurs limites et prendront soin d'eux.
En franc-maçonnerie, la confiance est également un pilier central. Les membres sont souvent tenus de garder confidentiels les détails des rituels et des enseignements maçonniques, ce qui requiert un haut niveau de confiance mutuelle. Cette confiance est nécessaire pour maintenir l'intégrité et la solidarité de la loge. Elle est aussi essentielle pour créer un environnement où les membres peuvent ouvertement discuter de questions morales, éthiques et philosophiques, partageant des réflexions personnelles dans un cadre sûr et respectueux. Certaines cérémonies initiatiques y sont assez « physiques » et prévoit que l’impétrant(e) confirme son désir de poursuivre au fil de l’avancée des cérémonies. La confiance au sein de la franc-maçonnerie permet aux membres de s'engager dans des discussions profondes et significatives, sachant que leurs pensées et opinions seront reçues avec respect et discrétion.
Dans les deux domaines, la confiance et le consentement sont donc non seulement essentiels pour la sécurité et le bien-être des individus, mais aussi pour renforcer la cohésion et la qualité des interactions au sein de la communauté. Que ce soit dans une loge maçonnique ou dans une relation BDSM, ces valeurs créent un fondement solide sur lequel les individus peuvent construire des relations enrichissantes et significatives.
Hiérarchie et définition des rôles en BDSM et en franc-maçonnerie
La notion de structures hiérarchiques et de rôles définis est un autre élément commun entre le BDSM et la franc-maçonnerie, bien que ces structures servent bien évidemment des buts et des dynamiques différents .
Dans le BDSM, la hiérarchie est souvent exprimée à travers les rôles de la personne dominante et de la personne soumise. Ces rôles ne sont pas simplement des étiquettes, mais représentent des dynamiques de pouvoir consenties et négociées et sont donc au cœur de nombreuses pratiques BDSM. Le dominant assume généralement un rôle de contrôle ou de direction, tandis que le soumis se place dans une position de consentement à cette direction. Cette dynamique hiérarchique est flexible et peut varier considérablement selon les personnes impliquées et leurs préférences. Elle est établie sur la base de la confiance, du respect et du consentement mutuel, et est souvent accompagnée de règles et de protocoles qui aident à définir la relation et à assurer la sécurité et le bien-être de tous les participants.
En franc-maçonnerie, la structure hiérarchique est plus formellement établie. Elle est organisée en différents degrés ou niveaux d'initiation, chacun avec ses propres enseignements, rituels et responsabilités. Les jeunes maçon(ne)s sont contrait au silence, et la personne qui dirige la loge est le/la « Vénérable Maître(sse) ». Les membres progressent à travers ces degrés au fil du temps, souvent en démontrant une compréhension et un engagement envers les principes maçonniques. Cette progression est symbolique de la quête personnelle et spirituelle. Différence notable, la hiérarchie maçonnique n'est pas une question de pouvoir sur les autres, mais plutôt de développement personnel et de service à la communauté.
Dans les deux cas, ces structures hiérarchiques et les rôles définis offrent un cadre pour la progression, l'apprentissage et l'expression. Dans le BDSM, ils permettent d'explorer des dynamiques de pouvoir complexes dans un environnement sécurisé et consensuel. En franc-maçonnerie, ils facilitent le perfectionnement moral et spirituel des membres et renforcent les liens entre eux. Bien que les motivations et les applications de ces hiérarchies soient différentes, elles jouent un rôle important dans la création d'une structure et d'un sens au sein de leurs communautés respectives.
Respect de la discrétion et de la vie privée
La discrétion et la vie privée sont des aspects cruciaux tant dans le BDSM que dans la franc-maçonnerie, bien que pour des raisons et dans des contextes différents.
Dans le BDSM, la discrétion est souvent lié à la protection de la vie privée des participants. En raison des jugements et des malentendus courants concernant le BDSM dans la société, beaucoup choisissent de garder leurs pratiques et intérêts dans ce domaine privés afin de s’épargner d’être victime de stigmatisation sociale, la discrimination au travail, ou simplement parce qu’ils nourissent le désir de séparer cette partie de leur vie de leur identité publique. La discrétion dans le BDSM est donc respectée pour sauvegarder l'intimité personnelle et la sécurité des individus impliqués, même dans les clubs ou les munchs. Elle permet aux participants de s'explorer et de s'exprimer dans un cadre où ils se sentent en sécurité et acceptés, sans crainte de jugement externe, en toute humanité et bienveillance.
En franc-maçonnerie, la discrétion (même si on parle parfois de secret) a historiquement joué un rôle différent. Bien que l'institution maçonnique (les obédiences et les loges qui en dépendent) ne soit pas secrète en elle-même, certains de ses rituels et enseignements le sont. Ces « mystères » ne sont pas destinés à exclure les non-initiés, mais plutôt à renforcer le lien entre les membres et à préserver la nature sacrée et sérieuse des enseignements maçonniques. Le secret maçonnique crée un sentiment d'appartenance et un engagement partagé envers les idéaux de la humanisme. Il contribue également à la mystique et au respect de la tradition au sein de la franc-maçonnerie, ajoutant une dimension de profondeur et de continuité à l'expérience maçonnique.
Dans les deux cas, le secret et la vie privée sont essentiels pour maintenir l'intégrité et la valeur de l'expérience pour ceux qui sont impliqués. Que ce soit dans le BDSM ou dans la franc-maçonnerie, la capacité de maintenir certains aspects de l'expérience à l'écart du regard public permet aux individus de se livrer plus pleinement et sincèrement à leurs activités, favorisant ainsi un environnement où ils peuvent s'épanouir et se développer en toute confiance.
Communauté et appartenance
Le sentiment de communauté et d'appartenance est un élément fondamental tant dans le BDSM que dans la franc-maçonnerie, jouant un rôle crucial dans l'expérience des individus au sein de ces deux sphères.
Dans le BDSM, la communauté offre un espace où les individus peuvent explorer leurs intérêts et désirs dans un environnement accueillant et sans jugement. Pour beaucoup, trouver une communauté BDSM (par les munchs, par exemple) est une expérience libératrice, leur permettant d'exprimer des parties de leur identité qui pourraient être incomprises ou stigmatisées dans d'autres contextes. Ces communautés fournissent souvent des ressources éducatives, du soutien, et des opportunités pour partager des expériences et des connaissances. Les événements sociaux, ateliers, et les sites communautaires comme BDSM.FR sont des exemples de la manière dont la communauté BDSM favorise la connexion et l'appropriation du rite par l'apprenti. Au sein de cette communauté, les individus trouvent souvent une réelle acceptation, un sentiment d'appartenance, et la possibilité de former des relations basées sur des intérêts et des valeurs partagés.
Dans la franc-maçonnerie, la communauté est également d'une importance capitale. Les loges maçonniques ne sont pas seulement des lieux de réunion pour la réalisation de rituels, elles sont aussi des espaces de fraternité, de soutien mutuel, et de développement personnel. Les membres partagent un engagement envers des principes et des valeurs communs, tels que la fraternité, l’humanisme, et la quête de la vérité. Cette communauté offre un environnement où les membres peuvent développer des liens forts, s'engager dans des discussions profondes, et travailler ensemble pour des objectifs communs.
Tant dans le BDSM qu’en franc-maçonnerie, la communauté et l'appartenance jouent un rôle essentiel dans l'enrichissement de l'expérience des individus. Que ce soit dans une loge maçonnique ou au sein d'une communauté BDSM, les membres bénéficient d'un sentiment de connexion, de soutien et de partage d'expériences. Ces communautés offrent un espace où les individus peuvent non seulement s'engager dans des activités qui leur sont chères, mais aussi trouver une reconnaissance et un respect mutuel, éléments clés pour le bien-être et l'épanouissement personnel.
(Les initiés pourront rejoindre le groupe V.I.T.R.I.O.L : demandez moi en ami et faites vous reconnaître comme tel.le dans le message d'accompagnement : https://www.bdsm.fr/vitriol/ )
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Pour les adeptes du BDSM curieux de la franc-maçonnerie :
Ce guide se présente comme une ressource pour celles et ceux qui envisagent de rejoindre la franc-maçonnerie ou qui à tout le moins ont de la curiosité à cet égard. Sa structure méthodique et son approche claire le rendent très accessible. Les auteurs abordent le sujet sans prosélytisme excessif et en fournissant des informations essentielles tout en préservant le mystère et le caractère sacré des cérémonies d'initiation.
L'un des points forts de "Devenir franc-maçon(ne)?" réside dans son approche pratique. Il guide le lecteur à travers les différentes étapes menant à l'initiation maçonnique, offrant une perspective introspective unique. Ce voyage initiatique est enrichi par la présentation des origines historiques et des idéaux maçonniques, permettant ainsi une compréhension approfondie de l'institution.
Un autre aspect remarquable est l'absence de parti pris envers une obédience maçonnique particulière. Cette neutralité que se sont imposés les auteurs est essentielle, car elle permet aux lecteurs de faire un choix éclairé en fonction de leurs convictions personnelles et de leur recherche spirituelle.
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Le livre "BDSM: Les règles du jeu" participe à la compréhension du BDSM dans le contexte contemporain. Cet ouvrage en constitute une exploration détaillée et sans préjugés et s’efforce de vous livrer les clés de l’univers BDSM souvent bien mal interprété voire marginalisé.
L’auteure aborde le BDSM non pas comme une anomalie ou une perversion sexuelle, mais plutôt comme une forme d'art et de plaisir où la contrainte joue un rôle central. Le livre tord le cou aux représentations médiatiques stéréotypées ou irresponsables, qui omettent souvent l'importance du consentement et de la sécurité dans ces pratiques.
L’auteure, dont l'intérêt pour le BDSM a débuté presque par hasard pendant ses études, offre une perspective unique et éclairée. Elle a passé plus d'un an à interroger et observer attentivement de nombreux adeptes du BDSM et c’est à l’issue de cette immersion qui lui a permis de découvrir une communauté non seulement réglementée, mais aussi extrêmement solidaire, qu’elle a écrit ce livre.
"BDSM: Les règles du jeu" se pose donc comme une ressource précieuse pour ceux qui cherchent à comprendre les dynamiques complexes et les règles non écrites qui régissent le monde du BDSM. Il s'agit d'un guide éducatif et d'un témoignage culturel important, qui éclaire les aspects souvent méconnus de ces pratiques, tout en soulignant l'importance du respect, du consentement mutuel, et de la responsabilité partagée.
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"Je fais bien de ne pas rendre l'accès de mon cœur facile. Quand on y est une fois entré, on n'en sort pas sans le déchirer; c'est une plaie qui ne cautérise jamais bien. Qu'est-ce que la vertu ? C'est, sous quelque face qu'on la considère, un sacrifice de soi-même. Le sacrifice que l'on fait de soi-même en idée est une disposition préconçue à s'immoler en réalité. Je crois que nous avons plus d'idées que de mots. Combien de choses senties et qui ne sont pas nommées". Vivante, volontiers polémique, imprégnée de l’esprit des Lumières, l’Encyclopédie, à laquelle le nom de Diderot ( 1713-1784) reste attaché, sera la réussite éditoriale, intellectuelle et commerciale du XVIIIème siècle. Vorace, Denis Diderot l’était. Et il fallait un homme comme lui pour mener à bien une entreprise monumentale comme l’Encyclopédie. Durant vingt-cinq ans, de 1748 à 1773, Diderot y a consacré toute son énergie. Enfin presque !! Malgré le travail titanesque, Diderot trouve le moyen de composer parallèlement plusieurs romans ("Les Bijoux indiscrets", 1748," La Religieuse", 1760, "Le Neveu de Rameau", 1760, "Jacques le Fataliste", 1765), des piècesde théâtre ("Le Fils naturel", 1757), quelques essais philosophiques ("la Lettre sur les aveugles", 1749, les "Pensées sur l’interprétation de la nature", 1753, "Le Rêve de d’Alembert", 1769), des critiques d’art, il en a inventé le genre, et des essais ("Paradoxe sur le comédien", 1773-1778), sans parler de ses nombreux comptes rendus de lecture parus dans divers journaux. Seule une partie de ses écrits fut publiée de son vivant. Diderot est un homme qui a une immense culture, des centres d’intérêt très variés, des intuitions fortes, des idées à revendre. Il explore, innove, lance des idées. Mais il a du mal à discipliner sa pensée. On ne trouve donc chez lui aucun exposé systématique de sa philosophie. Denis Diderot est né à Langres le cinq octobre 1713, d'un père qui était coutelier, et il eut un frère chanoine. Il devait mourir le trente-et-un juillet 1784, cinq ans avant cette Révolution que son œuvre avait préparée. Il entra à neuf ans chez les Jésuites, qui furent frappés par l'intelligence de l'enfant, et il reçut la tonsure à douze ans. Mais son père, on ne sait pourquoi, s'opposa à sa vocation religieuse, et il l'envoya terminer ses études à Paris, au collège d'Harcourt. Se détournant de sa famille, il s'enfuit à Paris et épouse secrètement une jeune lingère, Antoinette Champion (1710-1795). Il mène alors une vie de bohème littéraire. Prodigieusement doué, avide de nouveautés, l'étudiant prolongé s'informe des cours tenus par les professeurs célèbres, lit beaucoup, d'Homère à Voltaire et Swift, y compris les auteurs clandestins en copies manuscrites (Boulainvilliers, Meslier). Il fréquente les salles de théâtre, et ne quitte pas les hauts lieux de la nouvelle intelligentsia, les cafés "Procope" et de la "Régence". Il fait la connaissance des personnalités en devenir: d'Alembert, Condillac, La Mettrie. Ses traductions de l'anglais le sortent de l'anonymat: "l'Histoire de Grèce" (1743) de "Temple Stanyan", l'"Essai sur le mérite et la vertu" (1745) de Shaftesbury. Il publie en1746 les "Pensées philosophiques", condamnées aussitôt à être brûlées. Il rédige l'année suivante la "Promenade dusceptique", dont le manuscrit est saisi. L'ancien étudiant en théologie s'achemine vers le matérialisme et l'athéisme.
"Il n'y a qu'un pas du fanatisme à la barbarie. Il est bien rare que le cœur mente. Mais on n'aime pas à l'écouter". "L'homme est un véritable inculte." Ce n'est qu'à trente-deux ans, après de longues années de misère, qu'il publia son premier ouvrage, une traduction libre de "L'Essai sur le mérite et la vertu", œuvre d'ailleurs sans grande importance (1745). Mais à partir de cette année commence une production d'œuvres littéraires et philosophiques qui ne s'arrêtera qu'à sa mort. Ses compétences le désignent pour animer à partir de 1747, "l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers"(1751-1772), conçue d'abord par le libraire André-François Le Breton (1708-1779) comme l'adaptation française de la "Cyclopaedia" (1728) d'Ephraim Chambers. L'entreprise va rapidement s'émanciper de ce modèle tandis que Diderot s'affirme comme un penseur intrépide. À partir de 1748, le chantier encyclopédique accapare Diderot. Mais cette activité le familiarise avec les secteurs les plus divers du savoir et l'ouvre à de nombreuses formes d'écriture. Elle lui permet de composer des œuvres philosophiques majeures: "la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient" paraît en 1749 (la "Lettre sur les sourds et muets" paraîtra en 1751). Ainsi le "Prospectus" de l'Encyclopédie qu'il rédige est un acte de foi dans le progrès des connaissances. De telles positions ne pouvaient laisser indifférentes les autorités: Diderot est arrêté en 1749. Il passe un mois enfermé au donjon de Vincennes. C'est là que Rousseau lui rend visite et discute avec lui de la question du progrès des sciences et des arts, qui nourrira le "Discours sur les sciences et les arts" (1750) du citoyen de Genève. Se réconciliant avec sa famille à Langres, Diderot fait la connaissance d'une jeune femme, Sophie Volland, qui devient sa maîtresse, sa confidente, et avec laquelle il entretient une abondante correspondance. C'est l'époque également où il se tourne vers le théâtre et invente alors des formes nouvelles de critique d'art. L'œuvre dramatique de Diderot associe la réflexion critique et la pratique proprement littéraire. Ainsi, en 1757, paraît le "Fils naturel ou les Épreuves de la vertu", comédie en cinq actes et en prose, accompagnée de trois "Entretiens sur le Fils naturel". Un dispositif identique est reproduit l'année suivante. Diderot publie un nouveau drame, le "Père de famille",suivi d'un discours, De la poésie dramatique. L'illustration d'un nouveau drame bourgeois, ou genre sérieux, fait date.
"J’entends crier de toute part à l’impiété. Le chrétien est impie en Asie, le musulman en Europe, le papiste à Londres, le calviniste à Paris, le janséniste au haut de la rue Saint-Jacques, le moliniste au fond du faubourg Saint-Médard. Qu’est-ce donc qu’un impie ? Tout le monde l’est-il, ou personne ?" La recherche de Diderot se poursuit dans des traductions ou adaptations de l'anglais. L'expérience du style du comédien David Garrick, qu'il relate dans un article de 1769 (Garrick et les acteurs anglais), nourrit alors une réflexion qui aboutira au "Paradoxe sur le comédien", écrit entre 1769 et 1777 et publié en 1830, défense du jeu raisonné contre l'inefficacité d'une spontanéité pulsionnelle. Cette diversité, ce "protéisme" furent très admirés par nombre de ses contemporains, et Rousseau disait de lui à Mme d'Epinay: "Diderot est un génie transcendant, comme il n'y en a pas deux dans ce siècle." Il ne semble pourtant pas que la postérité ait eu pour lui une admiration aussi totale que celle de Rousseau. L'homme fut sans doute un grand caractère. Son dévouement total à l'Encyclopédie, son courage en face des puissants, sa passion du travail, sa générosité font de lui une des grandes figures du XVIIIème siècle. Il a pu écrire sans mentir: "On ne me vole pas ma vie, je la donne. Un simple plaisir, pour moi me touche faiblement. C'est pour moi et pour mes amis que je lis, que je réfléchis, que j'écris, que je médite, que j'entends, que je regarde, que je sens. Dans leur absence, ma dévotion rapporte tout à eux, et je songe sans cesse à leur bonheur." Il est certain que sa bonté fut une part de son génie, et il est remarquable que ce sceptique, qui attaqua avec tant de violence la théologie chrétienne, ait prétendu diriger sa vie par les préceptes de l'Évangile. Ainsi, sa philosophie est assez brouillonne, et ses opinions sont parfois contradictoires. Sa seule grande idée qui n'ait jamais varié, c'est qu'il faut détruire les religions, afin de fonder la science. Sur ce point capital, le sceptique n'a jamais eu le moindre doute. Il a combattu tous les dogmes de son temps avec une égale passion, et l'énorme Encyclopédie en est l'immortel témoignage.
"Pour ébranler une hypothèse, il ne faut quelquefois que la pousser aussi loin qu'elle peut aller. Il y a un peu de testicule au fond de nos sentiments les plus sublimes et de notre tendresse la plus épurée". Immortel, non point par sa partie négative, qui n'est pas très originale. Les arguments qu'il invoque contre les Églises sont ceux de la raison raisonnante, c'est-à-dire ceux de Voltaire et de bien d'autres. Mais la partie constructive représente véritablement le péristyle de la science moderne. "Jamais, écrivait Grimm, génies ne se sont ressemblés comme celui de Bacon et de M. Diderot." Certes, Francis Bacon, qui fut le génial auteur du "Novum organum", et qui mourut en inventant l'art de conserver les viandes par le froid, paraît être le père et le fondateur des sciences expérimentales. Mais cent cinquante ans après, le fils du coutelier de Langres réunissait les premiers résultats acquis par la nouvelle méthode. Avec son esprit cartésien, il les classait, il les coordonnait, sur les fondations jetées par Francis Bacon, il a fait sortir de terre les assises du monument: cette partie de son œuvre est sans doute impérissable. Le style de ses ouvrages philosophiques est merveilleusement clair, rapide, original: on le reconnaît à première vue. Cependant, il est parfois déparé par des négligences: il semble que l'auteur, se fiant à sa verve, à son don d'improvisation, qui est unique ait souvent négligé de relire la page qu'il venait d'écrire. En revanche, ses ouvrages littéraires font regretter que cet écrivain de génie n'ait pas consacré aux lettres la meilleure partie de son temps, car ses pages les plus belles sont précisément celles qui ne prouvent rien: "Le Neveu de Rameau" et "Jacques le Fataliste" sont ainsi d'authentiques chefs-d'œuvre de la littérature de tous les temps. Certes, "l'Encyclopédie" est admirable, mais elle nous a privés d'un très grand romancier. Ses deux pièces de théâtre, "Le Fils naturel" et "Le Père de famille", ne sont pas des ouvrages parfaits, mais ils sont les premiers de leur genre, et presque tout le théâtre moderne en est sorti. Plus qu'un grand écrivain, il fut un grand créateur. Il a inventé les "Encyclopédies", la Nouvelle, la Critique d'art, la Comédie dramatique, et dans chacun de ces genres, il improvisa ainsi de nouveaux modèles, qui sont presque tous des chefs-d'œuvre.
"Quand je me promets une vie heureuse, je me la promets longue. Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel, et chaque individu de la même espèce a le droit d'en jouir aussitôt qu'il jouit de la raison". Certes, il n'est pas mort à la fleur de l'âge, puisqu'il a vécu soixante et onze années. Pourtant ses ouvrages par leur aisance, leur vivacité, leur enthousiasme, leur éclat, ont l'air d'être des "œuvres de jeunesse". Aussi a-t-on pu dire: Que n'a-t-il vécu plusieurs siècles ! Depuis plus de dix ans, Diderot était invité par Catherine II dont les largesses imposaient la reconnaissance. Peu enclin aux mondanités et d'un caractère casanier, ses obligations éditoriales et familiales incitaient Diderot à reporter le déplacement. Ce n'est qu'en 1773, après avoir terminé l'Encyclopédie et conclu le mariage de sa fille qu'il entreprit enfin ce voyage. Il effectue ainsi l'unique voyage hors de France de sa vie de juin 1773 à octobre 1774. Ce voyage sera marqué d'un séjour à Saint-Pétersbourg, de ses entretiens avec Catherine II et des séjours à La Haye, dans les Provinces-Unies de l'époque. La correspondance de Diderot révèle le grand sérieux des sujets abordés: la valeur de la libre concurrence dans le commerce et le gouvernement, la nécessité de régler la succession au trône russe, la commission législative que Catherine avait assemblée en 1767, l’éducation publique, le luxe, le divorce, les académies, et bien sûr la littérature. Il espère aussi faire démarrer la traduction et l'adaptation de l'Encyclopédie en russe. Vers le cinq novembre 1773, il reçoit une première pression politique par le biais de l'ambassadeur de France à Pétersbourg, François-Michel Durand de Distroff, pour essayer d'améliorer l'attitude de la souveraine vis-à-vis de la France. Il visita les environs de la ville impériale, assista à des représentations théâtrales et fut membre étranger de l’Académie russe des sciences. Il quitte la ville en mars 1774, après plusieurs semaines de problèmes de santé, période pénible, humide et froide.
"Il vaut mieux écrire de grandes choses que d’en exécuter de petites. L'homme le plus heureux est celui qui fait le bonheur d'un plus grand nombre d'autres". Dès son retour, il ralentit progressivement sa vie sociale, sa santé se dégrade et il l’accepte mal. Il multiplie et allonge les séjours à Sèvres, dans la maison de son ami le joaillier Étienne-Benjamin Belle où il vient régulièrement pendant les dix dernières années de sa vie et au château du Grandval à Sucy-en-Brie, chez d'Holbach, parfois en famille. En septembre 1781, il collabore alors un peu à l'Encyclopédie méthodique de Charles-Joseph Panckoucke et Jacques-André Naigeon. À partir de 1783, Diderot met de l'ordre dans ses textes et travaille avec Naigeon à établir trois copies de ses œuvres: une pour lui, une pour sa fille et la dernière pour Catherine II. Sophie Volland meurt le vingt février 1784. Le cinq mars 1784, le décès prématuré de sa petite-fille lui est caché pour le ménager. En juin 1784, il déménage au trente-neuf rue de Richelieu à Paris, dans l'hôtel dit de Bezons, grâce aux bons soins de Melchior Grimm et de Catherine II qui souhaitaient lui éviter de gravir les quatre étages d'escalier de son logis de la rue Taranne. Il ne profite que deux mois de ce confort et y meurt le trente-et-un juillet 1784, probablement d'un accident vasculaire. À sa demande répétée, il est autopsié le premier août, puis inhumé à l’église Saint-Roch, dans la chapelle de la Vierge, le même jour. Naigeon semble être le seul homme de lettres à suivre le convoi. En juin 1786, sa bibliothèque et ses archives sont envoyées à Saint-Pétersbourg. Elles n'y recevront pas l’attention accordée à celles de Voltaire: les pertes, les disparitions et l'absence de tout inventaire nuiront également à la connaissance et la bonne réception de l'œuvre de Diderot. Durant la Révolution, les tombes de l’église Saint-Roch sont profanées et les corps jetés à la fosse commune. La sépulture et la dépouille de Diderot ont donc disparu, contrairement à celles de Voltaire et Jean-Jacques Rousseau, tous deux inhumés au Panthéon de Paris. Si Diderot exerce d'abord sa plume en traduisant de l'anglais l'"Histoire de la Grèce" (1742) de Temple Stanyan, puis, avec Eidous et Toussaint, le "Dictionnaire universel de médecine et de chirurgie" (de 1744 à 1748) de Robert James, son premier véritable travaild'écriture date de 1745, avec l'adaptation en français de l'"Essai sur le mérite et la vertu" de Shaftesbury.
"Méfiez-vous de celui qui veut mettre de l'ordre. Ordonner, c'est toujours se rendre le maître des autres en les gênant. Il faut souvent donner à la sagesse l'air de la folie. Une danse est un poème". Mais sa première création originale, quoique inspirée de Shaftesbury, est, en 1746, les "Pensées philosophiques", aussitôt condamnées par le Parlement de Paris. Par sa forte coloration déiste, l'œuvre constituait le premier pas de l'itinéraire qui devait mener le philosophe au matérialisme athée. La forme dialoguée de certaines pensées, qui mettaient aux prises chrétiens et incrédules, apparemment en faveur des premiers, ne trompa personne, pas plus que la très orthodoxe profession de foi catholique de la pensée LVIII. L'enthousiasme de l'auteur des "Pensées philosophiques pour les preuves de l'existence de Dieu" fondées sur la connaissance de la nature, chères aux déistes, y apparaît en effet clairement et l'on sent même poindre, dans la fameuse pensée XXI énonçant l'hypothèse du jet fortuit des atomes comme origine du monde, le matérialisme futur de Diderot. Plus prudent, dans "La Promenade du Sceptique" (1747), Diderot use du déguisement de la fable et de l'allégorie pour attaquer alors le christianisme et exalter la religion naturelle. Un roman libertin, "Les Bijoux indiscrets" (1748), le distrait même quelque temps de ses spéculations philosophiques. Né, dit-on, d'un pari, et destiné alors à subvenir aux dépenses de Mme de Puisieux, la maîtresse de Diderot, ce pétulant récit dans lequel s'enchaînent, sur un rythme alerte, les situations cocasses, résultant des vertus magiques d'un anneau capable de faire parler les bijoux des dames, employé par le sultan du Congo pour se désennuyer et vérifier la moralité des femmes de la Cour, intéresse avant tout par sa drôlerie, mais ne peut-on pas voir déjà, dans cet anneau révélateur, l'équivalent du neveu de Rameau qui, tel un levain, permet par sa présence de dégager le vrai du paraître ? Novateur, il ne le fut pas qu'en philosophie. Son œuvre romanesque, qu'on peut presque entièrement situer dans cette partie du XVIIIème siècle que le spécialiste de l'histoire du roman Henri Coulet appelle "période de fermentation" (1760-1789), caractérisée par la hardiesse des formes et l'ampleur des ambitions, se distingue par son originalité formelle. Chacun des grands textes romanesques de Diderot, "La Religieuse", "Le Neveu de Rameau", "Jacques le Fataliste", est un laboratoire de recherche sur l'écriture et pose ainsi de ce fait d'ardus problèmes de classification à la critique contemporaine.
"Le monde commence et finit sans cesse. Il est à chaque instant son commencement et sa fin. Ne payez jamais d'avance, si vous ne voulez pas être mal servi." Le dix-huitième siècle a beaucoup aimé les Dictionnaires. Il en a publié de toutes sortes et de tous formats, mais l'Encyclopédie occupe, dans l'histoire des idées et de la librairie, une place à part. Les autres dictionnaires étaient alors des dictionnaires spécialisés: langue, histoire, agronomie,commerce, art militaire, droit, géographie, médecine, police, etc. L'Encyclopédie se veut universelle, raisonnée,et, pour la première fois, un dictionnaire français comporte un très grand nombre d'illustrations. L'idée d'une encyclopédie française était, comme on dit, depuis longtemps dans l'air. En 1675, Colbert avait invité l'Académie des Sciences à travailler à un "traité de mécanique", où seraient décrites "toutes les machines en usage dans la pratique des arts" et la compagnie s'appliquait sans hâte à la confection de cet ouvrage. En 1694, Thomas Corneille avait publié un "Dictionnaire des Arts et des Sciences" dont Fontenelle donna une nouvelle édition en 1731, augmentée de la physique et des mathématiques. Enfin, en 1728, Chambers avait publié, à Londres, une "Cyclopaedia or an Universal Dictionary of Arts and Sciences" qui connut un grand succès. En 1744, le "Journal des Savants" rend compte avec éloge de la quatrième édition. Ce n'est pas une simple compilation. On y trouve alors une sorte d'histoire des idées et même une préface "montrant l'origine d'où chaque partie de nos connaissances est amenée et le rapport qu'elles ont à leur tige commune, aussi bien qu'entre elles. En 1745, un anglais, Mills, et un allemand, Sellius, apportèrent à André-François Le Breton, libraire, la traduction de la "Cyclopaedia" de Chambers. Le Breton l'accepta, puis se brouilla avec Mills. Il s'associa alors avec trois autres libraires, Briasson, Durand et David l'Aîné, obtint un nouveau privilège, chercha un directeur et, ne s'étant pasentendu avec l'abbé de Malves, s'adressa à Diderot qui venait de traduire le dictionnaire de médecine de James.
"Quand on veut écrire des femmes, il faut tremper sa plume dans l'arc-en-ciel, et secouer sur sa ligne la poussière des ailes du papillon. Il faut être plein de légèreté, de délicatesse et de grâces. Un mot n'est pas la chose, mais un éclair à la lueur duquel on l'aperçoit". Le Breton cherchait assurément à réaliser une bonne affaire. Mais l'idée le séduisait pour une autre raison. Il comptait parmi les francs-maçons de la première heure, ceux qui avaient acclimaté à Paris, entre 1725 et 1732, la maçonnerie anglaise, en 1729, il avait installé la première loge orangiste chez son cousin Debure. De celle-là est issue la loge d'Aumont, dont les séances se tenaient à l'auberge du sieur Landelle, où fréquentèrent les éditeurs et principaux collaborateurs de l'Encyclopédie. En 1765, Le Breton figure encore comme Vénérable inamovible sur le tableau des loges dressé par la Grande Loge de France. Or, en 1740, dans un discours qui reproduisit celui qu'avait prononcé trois ans plus tôt le chevalier Ramsay, le duc d'Antin,grand maître, avait vivement souhaité l'édition d'un dictionnaire universel d'inspiration maçonnique. Diderot accepta avec enthousiasme l'idée de Gua de Malves, qui était de refondre, de développer l'œuvre de Chambers, d'en faire une somme ordonnée de toutes les conquêtes de l'esprit. Le choix de Diderot était à la fois décisif et compromettant. On le soupçonnait fortement d'être l'auteur des "Bijoux indiscrets", roman licencieux. En juin 1746, le Parlement de Paris a condamné ses "Pensées philosophiques" parues sans nom d'auteur. En 1749, paraît alors la "Lettre sur les aveugles". Diderot est enfermé à Vincennes le vingt-quatre juillet. Le gouvernement prend alors en considération cet intérêt commercial. Diderot, dont la détention a été très adoucie, est libéré au bout de dix semaines et maintenu à la tête de l'entreprise avec l'approbation du chancelier Daguesseau. L'histoire de l'Encyclopédie est communément racontée comme une suite de persécutions et de coups terribles assénés par le pouvoir. C'est une flatteuse légende. Prenant une position antireligieuse, il était à prévoir que l'Encyclopédie serait critiquée, attaquée par les défenseurs de la religion. Pourquoi ne l'aurait-elle pas été ? En 1752, à la suite de la condamnation par la Sorbonne de la thèsede l'abbé de Prades, collaborateur de Diderot pour la théologie, le conseil d'État examine les deux premiers volumes parus. Il condamne les téméraires irrévérences de l'ouvrage, déclare alors les deux tomes "supprimés", mesure parfaitement inoffensive, puisqu'ils sont alors entre les mains des souscripteurs, et, dans ses mémoires, le marquis d'Argenson assure que Mme de Pompadour et plusieurs ministres incitent aussitôt les éditeurs, au nom de l'intérêt public, à poursuivre la publication sans désemparer. Le propos du mémorialiste est conforme à la vérité puisque, dans l'avertissement du tomme III, Diderot se dit "rassuré par la confiance du ministère public", se vante de continuerle dictionnaire pour complaire au gouvernement. Madame de Pompadour n'avait de cesse de protéger Diderot.
"On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte et l'on boit goutte à goutte une vérité qui nous est amère. On ne se fait pas toujours une langue propre à son cœur". Le comte d'Argenson, alors ministre, assure le passage en Allemagne de l'abbé de Prades et Diderot entrepose ses manuscrits chez le directeur de la librairie, Malesherbes,fils de Daguesseau. Chacune des années suivantes voit paraître un nouveau volume. En dépit des attaques de Palissot, des pamphlets, des protestations de l'épiscopat, des blâmes du Parlement, Louis XV et sa police demeurent parfaitement impassibles. Le nombre des souscripteurs atteint alors quatre mille. L'attentat de Damiens (1757), la publication de "De l'Esprit" (1758) par Helvétius, "maître d'hôtel de l'Encyclopédie", incitent enfin le Parlement à frapper un grand coup. "L'Encyclopédie", contre laquelle l'avocat Joly de Fleury prononce un fougueux réquisitoire, est inscrite sur une liste de huit ouvrages condamnés. Condamnés à quoi ? à rien. Elle ne sera pas brûlée, mais simplement soumise à l'examen d'une commission de révision qui ne se réunira jamais, avec "suppression" pour la seconde fois des tomes distribués, donc insaisissables (six février 1759). De son côté, le huit mars, le conseil d'État révoque, sans plus, le privilège d'édition, ce qui revient uniquement à retirer aux éditeurs la propriété commerciale de l'ouvrage, mais un autre privilège leur est presque aussitôt accordé (huit septembre) pour les gravures. Quant à la police, à laquelle incombe l'exécution des mesures, elle s'empresse de conclure avec les libraires un arrangement réglant la publication "tacite" des volumes suivants. L'impression continue paisiblement. Quelle est la philosophie de Diderot ? On sait qu’il professa, après d’autres et avec d’autres (Helvétius, d’Holbach) une philosophie matérialiste. Mais, si on met à part les précautions qu’il dut prendre pour s’avancer prudemment masqué, il reste que ce matérialisme est difficilement saisissable. Il expose une conception de la matière douée de sensibilité et de la nature comme étant alorsconstituée d’une seule substance matérielle éternellement productive.
"Comment s 'étaient-ils rencontrés ? Par hasard comme tout le monde. Comment s 'appelaient-ils ? Que vous importe ? D 'où venaient-ils ? Du lieu prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l 'on sait où l on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien. Jacques disait que son capitaine que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas est écrit là-haut". Toutefois ce matérialisme est avancé avec de nombreuses réserves. Diderot n’a jamais renoncé à la force curative et heuristique du scepticisme. Sous le choc de l’immatérialisme de Berkeley, il dut accepter que nous ne puissions fournir des preuves démonstratives absolument rigoureuses de l’existence de la matière. La confrontation des énoncés philosophiques spéculatifs avec les résultats encore très imparfaits des sciencesdu vivant et de la médecine le conduit à reconnaître qu’il faut encore suspendre son jugement sur des points pourtant cruciaux de son matérialisme, par exemple le passage de la matière inanimée à la matière vivante. La volonté de penser les choses dans leur spécificité conduit Diderot à se méfier des généralisations qui font bon marché des différences propres. On n’explique pas l’homme avec les mêmes concepts qui servent pourl’animal. Bref, Diderot est un matérialiste que le sceptique en lui rappelle constamment à la prudence. D’où le fait que Diderot n’eut pas la passion de convertir. Non dogmatique, non sectaire, un des effets de la position sceptique est de produire une civilité de la pensée et de la conversation. Mais elle est aussi inséparable d’un rapport libre et accueillant à l’égard d’autres doctrines plus ou moins voisines. Diderot n’a jamais caché sonadmiration pour Platon, Leibniz, Malebranche, à côté d’Épicure, de Montaigne, de Bayle, sans parler des poètes latins. Avant que le terme ne soit devenu péjoratif, Diderot fut une sorte d’éclectique. Philosophe, romancier, dramaturge et critique se rejoignent sur bien des points: esprit novateur, transgression des genres,amour du vrai, du bon, du beau dans tous les domaines, recherche d'un principe unificateur en philosophie comme en art. Et ce serait sans doute contenter les mânes de ce "touche-à-tout de génie" que de dire que son œuvre, novatrice et brillante, est frappée au coin d'une grande unité. "Je rage d'être empêtré dans une diable de philosophie que mon esprit ne peut s'empêcher d'approuver et mon cœur aussitôt de démentir".
Bibliographie et références:
- Jacques Attali, "Diderot ou le bonheur de penser"
- Pierre Chartier, "Vie de Diderot: portrait du philosophe"
- Anne-Marie Chouillet, "Les ennemis de Diderot"
- Michel Delon, " La philosophie de Diderot"
- Charly Guyot, "Diderot par lui-même"
- Serguei V. Korolev, "La bibliothèque de Diderot"
- Dominique Lecourt, "Diderot, passions, sexe et raison"
- Éric-Emmanuel Schmitt, "Diderot ou la philosophie de la séduction"
- Gerhardt Stenger, "Diderot, le combattant de la liberté"
- Maurice Tourneux, "Diderot et Catherine II"
- Arthur M. Wilson, "Diderot: sa vie et son œuvre"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Point n'est besoin d'écrire pour avoir de la poésie dans ses poches. Il suffit juste d'avoir le coeur dans sa poche". Léon-Paul Fargue ne semble encore exister parmi nous que par ses immenses talents de chroniqueur, d’amoureux des rues de Paris. Il est bien plus que cela. Il faut aller vers Léon-Paul Fargue par désir d’enfance, de tendresse, de retrouver les chemins cachés de la ville et des hommes, envers celui qui bien au-delà de son livre "Le piéton de Paris" aura cheminé en nous. Paul Valéry disait de lui: "Poète, constamment poète", et Rilke écrivait en 1926: "Fargue est un de nos plus grands poètes." Et même Paul Claudel dans une autre révélation: "Poète né, Faiseur de vie, associé et collaborateur de la création et "un de ces hommes exceptionnels de qui on est constamment en droit d’attendre l’inattendu." Il était l’homme errant, portant en lui un sentiment du tragique, il était un veilleur du temps qui fuit, de la destinée qui se dérobe. On a surtout retenu le chroniqueur étincelant, l’amoureux des rues de Paris, mais il fut aussi un bien grand poète frappé du sceau de la tristesse. Il fut un passant considérable, une présence merveilleuse, notre désordre si magnifiquement familier. Admiré également par Gide, Ravel, Satie, Jarry, Joyce, Saint-Exupéry, Picasso et bien d’autres, sa paresse et sa timidité ont été un obstacle à la publication de ses œuvres. "Haute Solitude et "Le Piéton de Paris" vont briser son isolement littéraire, mais c’est davantage pour ses proses de souvenirs que se fait sa réputation. Il finit par n’être qu’une sorte de témoin de son temps et de Paris, un peu à la Doisneau ou Prévert.
"La poésie hélas n'a lieu que pour quelques-uns. Et pourtant, elle se manifeste partout. Même là où on l'attend pas". Après 1955, un silence assourdissant tombe sur l’œuvre entière. En 1963, c’est Saint-John Perse qui remet Fargue dans la mémoire des gens en signant une préface à ses poèmes chez Gallimard: "Et par la grâce d’un chant pur au plus secret de l’être et du songe de l’être, il sut, d’un même mouvement, mener le sentiment des choses à leur source, l’ombre des choses à leur clarté première, jusqu’en ce lieu très sûr, ou très suspect, où l’homme et le langage confondus sont, comme dans un seul acte et dans une même parole, d’un même souffle proférés."Mais depuis, la poussière à nouveau retombe, comme neige du passé enfui, sur Fargue. En effet il est par trop inclassable, hors des courants, des systèmes de pensée, des chapelles littéraires. Il est insaisissable avec sa lucidité aveuglante, son ironie décapante. Faisons-le revenir parmi nous en lui rendant un hommage mérité. Seul le poète sera honoré, car lui reste à découvrir, alors que le chroniqueur, l’errant, est devenu légendaire. Et c’est bien dans ses poèmes que vit son domaine profond, lui le témoin du monde éphémère. Ami autant de Marcel Proust que de James Joyce, de Mallarmé que de Paul Valéry, d’Alfred Jarry et Valéry Larbaud son ami fidèle, Léon-Paul Fargue a ébloui son temps. Il lui reste encore à illuminer le nôtre.
"Discerner le murmure des mémoires, le murmure de l'herbe, le murmure des gonds. Il s'agit de devenir silencieux pour que le silence nous livre ses mélodies. Écrire, c'est seulement savoir dérober des secrets pour mieux les offrir à tous". Avec ses compagnons de tournées nocturnes, Alfred Jarry, André Beucler, Valéry Larbaud, Brassaï, Léon-Paul Fargue n’était pas un simple fêtard, il bâtissait sensation après sensation, rencontres après rencontres, son univers poétique, son art de vivre. Là il se délivrait de ses fantômes, de ses angoisses tapies en lui, sans gémir: "Sache souffrir. Mais ne dis rien qui puisse troubler la souffrance des autres." Champion de billard, champion de la gymnastique des mots, il marchait en fait au bras de la nuit. Et il n’aura jamais, au grand jamais, exercé la moindre fonction officielle. Libre et ludion de la vie qui passe, il montait et descendait dans ses marches des émotions, dans ses états d’âme cachés au fond de lui-même. Il se disait "admirablement inutile, mais tout aussi indispensable qu’une robe de femme." Léon-Paul Fargue aura été finalement un badaud, parfois dolent et paresseux, car trop doué, souvent piquant, toujours tendre. Mais il est l’attraction des dîners mondains où l’on se l’arrache pour ses bons mots, sa magie verbale. Mais il termine ses nuits aux halles devant la soupe à l’oignon ou dans un bordel sordide, ou dans un hôtel escorté de ses belles amies, où le long des réverbères de la vie.
"Un enfant court autour des marbres, une voix sourd des hauts parages. Les yeux si graves de ceux qui t'aiment songent et passent entre tous les arbres. La nuit, aux grandes orgues de quelque gare, gronde alors la vague des vieux départs". Homme libre, mais terrassé par l’ombre du père enfui, il se dévoile peu, avec une vie qui semble certes bizarre mais sans événement considérable, "sans drame éloquent", sans engagement profond. Il laisse croire une certaine image de lui. Accoudé à la fenêtre de sa propre vie, il regarde défiler les gens, les souvenirs et les années. "Accoudé à ma fenêtre, je pleurerais de longues heures de larmes sur ces silhouettes qui se promènent dans la foule, oui je pleurerais d’impatience et de ferveur, je pleurerais de solitude, si je ne savais que moi aussi, tout à l’heure, je me laisserai glisser sur la pierre décolorée et meurtrie, l’âme au fond des poches, les poches béantes, la vie pesante comme un journal mouillé et les yeux fatigués par les nuits de souvenirs." Haute solitude, accoudé. Il raconte ainsi sa vie: "Je suis né à Paris dans le premier arrondissement, au 8 de la rue Coquillière. Mon père et mon oncle avaient des ateliers de céramique et de verrerie. J’ai été élevé à Montrouge, rue Mouton-Duvernet. De là nous allâmes à la Chapelle où mon père, après avoir été ingénieur chez Faber en sortant de l’École Centrale, fit fortune en inventant une plume miraculeuse écrivant sans encre, qui annonçait le stylo, et un traitement nouveau des perles de couleur. Cette fortune, il l’a perdue en la plaçant dans d’autres inventions. À ce moment-là je faisais de la peinture. Au lycée, j’avais toujours les prix de dessin, et je me croyais quelque chose. Je fis donc plus beaucoup de peinture, mais j’avais déjà mon cahier de poésie." Le reste rappelons-le brièvement.
"Qui dit cérébral ne dit pas nécessairement intelligent. Repassez ça de temps en temps.” "Dans un vieux rêve au pays vague, des choses brèves meurent sages pour la musique des rêves de tous les vagabonds". Léon-Paul Fargue est né à Paris, le quatre mars 1876, de Marie Aussudre, modeste couturière, et de Léon Fargue, ingénieur, qui ne devait le reconnaître que seize ans plus tard, ce dont il souffrira sa vie durant. La figure du père absent sera toujours présente dans son œuvre. Ce père qui veilla quand même sur lui et lui ouvrit l’univers de la lecture et des études. D’abord placé à l’institution de jeunes gens de la rue Montaigne, il fit de brillantes études au collège, le professeur d’anglais était précisément Mallarmé, puis au lycée Janson de Sailly. Il entre au même moment en khâgne au lycée Henri-IV, où il suit les cours de Bergson et rencontre Alfred Jarry. Il refuse la vie royale de Normal Sup pour se réfugier dans l’oisiveté en essayant la peinture et le piano, et surtout la poésie. Très tôt introduit dans les cercles littéraires, où il brille de mille feux, il se lie d’amitié avec Claudel, Valéry et Gide, Debussy, Marcel Schwob, Henri de Régnier, Pierre Bonnard, Raoul Dufy, Maurice Denis, et Maurice Ravel avec qui il fondera la bande des "Apaches d’Auteuil" en 1902. Il fonde des revues, mais reste fidèle à Montmartre et au "Chat Noir", à l’ombre de Verlaine. Mais son ami Jarry meurt à trente-quatre ans en 1907.
"Alors, paix sur la terre aux hommes de bonne incohérence." "J’ai tant rêvé, j’ai tant rêvé que je ne suis plus d’ici. La grenouille du jeu de tonneau s'ennuie, le soir, sous la tonnelle". Demeuré seul, Fargue va continuer ses périples dans la nuit, dans des endroits plus ou moins avouables, plus ou moins connus. Il continue à déployer toute sa verve, son génie du jonglage des mots dans les salons, mais sa part d’ombre, il la réserve à l’écriture de poèmes. En 1900, après trois ans de service militaire, Fargue retrouve Paris et épisodiquement la fabrique de son père, verrier d’art et céramiste, dont il héritera à la mort de celui-ci en 1909. Mais cela n’était pas là sa vocation. Il ne publie presque rien durant cette période, mais il participe au début de "La Nouvelle Revue Française". En1909, il rencontre Valéry Larbaud et ce sera une amitié profonde et durable. En 1912 paraît "Poèmes" son second livre. Mobilisé en 1914 à Laon, il se fera réformer et retrouvera Paris, et ses amis Jean Cocteau et Erik Satie. Dans les années 1920, Fargue fonde et dirige la prestigieuse revue "Commerce" avec Valéry Larbaud et Paul Valéry, puis Jean Paulhan. Il côtoie le mouvement surréaliste, Philippe Soupault et Robert Desnos, mais sans vouloir rejoindre le groupe. Mais il rencontre également André Malraux, Antoine de Saint-Exupéry qui fut son grand ami "Tonio", Joyce, Beucler ou Michaux.
"Elle en a assez d'être la statue qui hurle en silence un grand mot: Le mot. Elle aimerait mieux être avec les autres". Manquant désormais d’inspiration, il se réfugie dans les années trente dans la chronique journalistique, où il abordera pleins de sujets allant des rues de Paris, à la mode, à la critique d’art ou d’autres thèmes allant du loufoque au sérieux. Sa mère tant aimée meurt le 21 avril 1935. En 1939 il publie son livre le plus connu, qui lui servira aussi de surnom: "Le piéton de Paris. " En 1941 il publie "Haute solitude" son chef-d’œuvre poétique. Il est frappé d’hémiplégie en 1943, lors d’un déjeuner avec Pablo Picasso. Cloué par la paralysie au 1, boulevard du Montparnasse, domicile de sa femme peintre Chériane (1900-1990) qu’il avait épousée en 1935, il garde cependant jusqu’à la fin une activité littéraire intense en ce lieu et tous les dimanches tient salon. Il y meurt le 24 novembre 1947 à l'âge de soixante-et-onze ans. Lui qui parlait aussi remarquablement qu’il écrivait, "Je suis tel sur le papier qu’à la bouche", aura fasciné son temps, sans doute gâché bien de son talent, pour le plaisir d’un bon mot, d’un éclair spirituel. Grand enfant en fait qui n’aura pas "guéri de sa tendre jeunesse." Sa tristesse désabusée fait de lui l’un des poètes les plus insolites, et qui nous demeurent chers.
"Elle aimerait mieux être avec les autres qui font des bulles de musique avec le savon de la lune au bord du lavoir mordoré qu'on voit, là-bas, luire entre les vertes branches. On lui lance à cœur de journée ne pâture de pistoles". Paul Valéry saluait l’originalité de son art, et Rilke écrivait en 1926: "Fargue est un de nos plus grands poètes."Saint-John Perse le situe entre Claudel et Valéry, à l’un des sommets de la poésie française. Ce sont des repères, au-delà du laconisme des dates. Léon-Paul Fargue, 1876-1947. Il y a l’œuvre. Fargue ou le poète de la cité. En ce qui concerne la présence de la ville dans la littérature moderne, il fut un précurseur, trop oublié de nos jours. Il est vrai que les légendes autour de sa vie ont fait du "Piéton de Paris" justement un poète de légende, ce qui ne doit pas nous masquer, aujourd’hui, l’importance de son œuvre poétique, qui est exactement cette tentative de dire la ville et de la vivre dans et par les mots. Poète citadin comme Baudelaire, qu'il admire, Fargue l’emporte sans doute sur Apollinaire, son contemporain, par ce sentiment du tragique de notre condition dans les dédales de la cité. Car s’il fut piéton, il n’était pas simplement flâneur dans Paris, traquant l’insolite dans les rues, écrivant dans l’espace urbain la phrase de son poème, afin de trouver enfin un sens à son existence d’homme errant.
"Qui la traversent sans lui profiter et s'en vont dans les cabinets, et le soir, les insectes couchent dans sa bouche". Il écrivait cette vie dans les rues et sur les façades, et la ville, à travers cette douleur qu’il cherchait à comprendre alors qu’elle le traquait, écrivait son poème. Elle est donc aux origines, à l’origine de la parole de Fargue. Pour lui, homme en marche, elle est beaucoup plus qu’un mythe: être de chair, être vivant, avec qui il n’en finit pas de lutter. Avec ses incessantes métamorphoses, Paris lui fut aussi un miroir, qui lui disait sa fragilité d’"insecte" filant sa phrase dans ce cadre où, pour reprendre la définition de Baudelaire, tout lui devenait allégorie. Ville-miroir mais également ville-prison, car le modernisme envahissant paralysait peu à peu et contrariait toute entreprise de poétiser le réel. Ville-femme enfin, impitoyable et tyrannique, qui lui impose sa loi et va même jusqu’à l’empêcher d’écrire. Et c’est pourquoi, à cause d’elle, il interrompt son poème, pour ne plus parler que d’elle, précisément, dans ses articles."J’habiterai mon nom", écrit Saint-John Perse. À quoi Fargue, par son œuvre, fait écho: "Ville, j’habiterai ton nom."
"Il n’est pas nécessaire d’écrire pour être un poète. Il faut et il suffit d’être en état de grâce et de contemplation". Pour qui entreprend le voyage dans la poésie de Fargue, il y a d’abord et sans cesse la présence de l’homme, sa respiration pourrait-on dire, à quoi s’accorde le rythme des mots, des phrases, de la musique du dire sur la page etdu nous. C’est une poésie du sentiment, avec toutes les fièvres, l’incertitude en quête, l’errance jamais interrompue dans les moindres continents de la mémoire, à travers les "épaisseurs" de ce qui est reconnu et aimé. De l’espace géographique, celui de la cité, à l’espace sémantique, on ne trouve que la démarche de Fargue elle-même. C’est dire que la poétique se confond avec la vie, elle est cette vie. Alors que souvent la poésie n’est plus qu’écriture, exercice où l’auteur s’efface au profit d’une réflexion sur le langage, la parole de Fargue nous ouvre le cœur de l’être. Car elle est parole en acte, véritable "chasse au bonheur" dans le ressassement des événements d’une vie, où la biographie ne cesse d’exister qu’au profit de ces "instants" cristallisés que sont les poèmes. Ainsi l’expriment les titres repères. Banalité, c’est l’appréhension du quotidien "vécu." Espaces, la topographie minutieuse et pourtant "rêvée" des lieux. La déambulation, dans une ville de songe qui supplante la cité aux incessantes métamorphoses, avec "Le Piéton de Paris", "Méandres", et "D’après Paris." La conquête toujours renouvelée des terres intérieures, dans "Refuges" ou "Haute Solitude", ces terres du temps qui tremblent sous nos pas et paraissent se dérober, alors que seuls les mots permettent de les transcrire, les connaître, les saisir enfin grâce à une brillante écriture.
"En vain la mer fait le voyage du fond de l'horizon pour baiser tes pieds sages. Tu les retires hélas toujours à temps". Léon-Paul Fargue ou le "Piéton de Paris". Si la ville est bien ce lieu poétique où l’homme s’efforce de définir "le secret de ses jours", elle n’apparaît jamais comme simple décor ou cadre de sa quête. Elle vit en lui, comme il habite en elle. Ainsi s’établit ce dialogue des images-souvenirs, dialogue d’un homme avec lui-même que l’on perçoit aussitôt dans le ton, dès la phrase inaugurale. Nous découvrons ainsi un poète qui se parle en même temps qu’il parle à l’autre, en un dialogue sans cesse repris et poursuivi entre le veilleur et les ombres, entre les choses et la conscience, la sensibilité et l’imaginaire au travail. C’est ainsi que l’explorateur des quartiers familiers de la grande ville n'aspire qu'à reconnaître ces "lointains graves" dont la musique ne cesse de le hanter. À côté ou par-delà les mouvements littéraires de son temps, symbolisme ou surréalisme, il couve sa voix dans l’intimité bouillonnante de Paris, mais aussi dans l’enfance, toujours présente, dans l’amour et ses courses effervescentes, dans la mort et son cortège de masques, dans le voyage, enfin, d’un citadin qui devient le témoin de l’éphémère, car les pierres, les maisons, les êtres aussi,tout échappe à notre saisie. Il ne reste que le poème. "Je ne suis ni philosophe, ni théologien, ni partisan. Peut-être ne suis-je poète que par le drame de voir mourir autour de moi des physionomies et des façades." Humilité dans l'âme.
"C'est déjà bien assez d'être pauvre, s'il fallait encore se priver de tout !". "Tu te tais, je ne dis rien, nous n'en pensons pas plus, peut-être. Mais toutes les lucioles ont tiré leur lampe de poche". De la rue du Colisée à la gare de l’Est, des jouets de l'enfance à la présence-absence du père, du monde des insectes à celui des automobiles, Fargue ne s’arrête pas de voyager. Dans sa mémoire et dans celle de la ville, mais surtout dans le sentiment bref et illuminé d’un instant reconquis. Dans la rue, comme dans le dédale de sa longue phrase ininterrompue. Ainsi il construit et donne à voir sa ville, en architecte et en urbaniste, préférant le poème non versifié (poème en prose) dont il est un des maîtres incontestés, avec Baudelaire et Lautréamont. Avec la déambulation dans la ville, à travers l’œuvre en vers et en prose, un mystère s’impose au lecteur. La vie de la campagne, si présente partout, avec son monde minuscule, au ras de l’herbe, ses insectes, toute cette population, aux noms parfois imaginés. D’où cela vient-il ? Du Jardin des Plantes, à Paris, dont Léon-Paul fut un visiteur assidu dès l’enfance ? Aux habitants des cités devenues inhumaines, la voix de Fargue, en sa modulation grave et tendre, apparaîtra toujours comme une veilleuse, vigilante vigie témoignant pour l’homme et son précaire destin. Fargue était le Cartier-Bresson de la littérature de Paris.
"Tout exprès pour faire briller sur tes yeux calmes la larme que je fus un jour obligé de boire. La mer est assez salée". La province ? Ces mots restent vagues. À André Beucler, compagnon de la NRF et des balades parisiennes, il confie avec précision: "C’est à Chaillac et à Saint-Benoît-du-Sault que je suis devenu poète, en regardant, au bord de l’Anglin, les nasicornes et les nautonectes se faire des confidences avec les fleurets de leurs antennes, échanger de la télépathie sans fil dans un langage de pincettes." Voici un terroir, une géographie qui nous mettent en prise avec une réalité. Mais qu’en est-il de l’œuvre poétique elle-même, de ses références à un réel ? Rares sont les localisations dans la campagne, les noms de lieux en une province précise, alors que l’œuvre s’appuie sur tant de souvenirs et se nourrit d’eux, et se fait à partir de cette alchimie de l’imaginaire avec une mémoire sélective, pour dire justement son enfance et sa découverte du cosmos. Fargue nous apparaît si souvent en exil dans sa ville, à cause des allusions, des rêveries à un pays lointain, celui de sa tendre enfance, à cause de cette "présence" d’une campagne connue puis perdue, heureuse en un mot.
"Une méduse blonde et bleue qui vient s'instruire en s'attristant traverse les étages bondés de la mer, nette et claire". Et le voici au pays de ses enfances, qu’il a toujours reconnu, tel qu’il le retrouve dans les poèmes de "Pour la musique", dont les titres à eux seuls apparaissent comme autant de jalons: "Au pays", avec la magie du nom de Cromac; "Dimanches" et le "parc bleu de pluie" lorsque "ceux qui m’aiment sont là"; ou les habitants de Chaillac, Camélia jouant de l’harmonium et le comte de Beaufort qui "jouera du cor", sous le titre explicite "En vacances". Où l’on découvre aussitôt ces mêmes "insectes" qui hantent telles pages des Poèmes, dès 1905, où surgit "l’âme des soirs de jadis", le bonheur triste éprouvé autrefois dans cette campagne qu’il évoque avec tant de nostalgie: "ô jardin de jadis, veilleuse parfumé." Ce pays qui est celui de sa mère, de son grand-père Joseph Aussudre, le maçon, comme l’attestent quelques autres noms de lieux, sans référence à Chaillac, à travers des Poèmes: "la lisière du Bois-Moine", "le château du Breuil", ou "la route de la Touche."
"Je suis à marée basse, et je peux rentrer pieds nus dans les barques correctes de la vie bourgeoise, digne et sérieuse"."Comme un ascenseur, et décoiffe sa lampe à fleur d'eau pour te voir feindre sur le sable avec ton ombrelle, en pleurant". Poète visionnaire, comme Rimbaud, Léon-Paul Fargue nous entraîne dans les méandres de sa prose, en une sarabande de mots et d’inventions verbales, où les images se présentent en éclats de lumière qui abolissent l’espace et le temps, au profit de la pure vision. C’est alors "un débat dans l’azur" auquel participe le lecteur de manière très étroite, tant est forte l’émotion poétique: cette plongée dans l’éternité, qui nous offre "Vulturne" (1928) se poursuit avec la même intensité, parfois jusqu’au tragique, dans "Haute solitude" (1941). D’une "visitation préhistorique" à la "Danse mabraque", Fargue nous entraîne en une plongée étourdissante, une révélation, une fête des sens et des mots qui ne semble avoir de correspondances qu’avec les Illuminations, ou telles pages de Lautréamont. Derrière le piéton se cache un grand poète.
"Fais-moi quitter le corps visible. J'escaladerai les échelles des épreuves et des blessures, je traverserai les systèmes". C’est au détour de "Danse mabraque" justement, dans une envolée intersidérale où la gare de l’Est elle-même devient astéroïde, que Fargue situe le nom de son village à son plus haut rang: "J’entrai dans une piscine qui servait de lieu de réunion à ceux que le hasard seul maintenait au même endroit de la terre folle. Car on pouvait parfaitement se retrouver, sans la moindre sensation de changement, et d’un instant à l’autre, sur un viaduc, à Parme, à Chaillac. à Melbourne, à Vancouver, au bord du précipice, dans un salon, dans un paquebot. Nous étions, pour d’autres vivants, invisibles encore, mais énormes comme des siècles." Chaillac, le village de sa mère Marie Aussudre et de son grand-père, le paradis bleu des vacances du petit écolier, le voici dans quelques grandes villes du monde, non pas comme repère géographique, mais emblème de la rêverie solitaire qui permet la découverte du cosmos. L’herbe, les grillons, les odeurs du soir. Et par la magie de cette fusion des souvenirs et de l’imaginaire, la campagne de son enfance se présente comme l’un des pôles de l’œuvre, presque à l’égal de Paris. Tant il est vrai que l’espace-temps n’a pas de secret pour le pur poète. Entre Paris, la ville aimée, et la campagne de ses enfances, la gloire de Fargue signe sa poésie et nous la donne en partage.
Œuvres et recueils poétiques:
- Banalité (1928)
- Vulturne (1928)
- Sur un piano bord (1928)
- Ludions (1930)
- Haute solitude (1941)
- Le Piéton de Paris (1939)
- Déjeuners de soleil (1942)
- Refuges (1942)
- Bagatelle sur la beauté (1943)
- Portraits de famille (1944)
- Méandres (1946)
- Maurice Ravel (1946)
- Fantôme de Rilke (1947)
Bibliographie et références:
- André Beucler, "Dimanche avec Léon-Paul Fargue"
- Barbara Pascarel, "Léon-Paul Fargue"
- Claudine Chonez, "Léon-Paul Fargue"
- André Beucler, "Vingt ans avec Léon-Paul Fargue"
- Jean-Claude Walter, "Léon-Paul Fargue"
- Henri Thomas, "À la rencontre de Léon-Paul Fargue"
- Jean-Paul Goujon, "Léon-Paul Fargue, poète et piéton de Paris"
- Pierre Loubier, Léon-Paul Fargue"
- Pierre Sassier, "Léon-Paul Fargue"
- Paul Valéry, "Mon ami Léon-Paul Fargue"
- Jacqueline de Waziers, "Léon-Paul Fargue"
- Jérôme Prieur, "Léon-Paul Fargue"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Ainsi, dans l'année, ma saison favorite, ce sont les derniers jours alanguis de l'été, qui précèdent immédiatement l'automne et, dans la journée, l'heure où je me promène est quand le soleil se repose avant de s'évanouir, avec des rayons de cuivre jaune sur les murs gris et de cuivre rouge sur les carreaux". Rien de plus sciemment étanches que la poésie de Mallarmé et sa vie. Et c'est passionnant de découvrir, sur la durée, comment il a très tôt établi son programme, s'est organisé pour le remplir. Aucune forfanterie, mais la certitude absolue d'être dépositaire de quelque chose d'entièrement neuf, qui allait, il le prévoyait, lui demander du temps et un travail acharné. Si son œuvre intimide, nul mieux que lui en parle. "Définissez la Poésie", lui demande une revue en 1884. Par retour du courrier: "La Poésie est l'expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l'existence. Elle doue d'authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle". La détermination de Mallarmé s'exerce dès l'adolescence. Vient le moment alors où il affronte ses grands-parents. Non, il ne fera pas carrière dans l'Enregistrement. "Je le crois moins en rapport avec mes aptitudes que l'Université". Il veut devenir professeur. Pas professeur de lettres, mais de langues. Il veut quitter Sens, où il dépérit chez son père et sa belle-mère. Il est encore mineur quand il s'installe à Londres afin de se préparer à enseigner l'anglais et "mieux lire Poe". Petit-fils attentionné mais ferme, respectueux des convenances mais ne cédant pas sur les exigencesde sa vocation, Mallarmé s'éloigne très vite de sa famille. Il a des cousins, Paul et Victor Margueritte, qui seront ainsi des littérateurs célèbres, des demi-sœurs et "un tas d'égoïsmes ventrus qui sont mes oncles." Personne n'a d'influence sur lui,semble-t-il. Il a connu l'enfermement des pensionnats, et des chagrins qu'il n'évoque pas trois fois. Il est armé, alarmé. Il n'est pas gai. Il est de la génération de Catulle Mendès, de François Coppée, de Villiers de l'Isle-Adam, les interlocuteurs de sa jeunesse. En 1884, Huysmans l'immortalise dans son roman "À rebours". Ses proches aînés sont Théodore de Banville, Léon Cladel, Frédéric Mistral, le peintre Edouard Manet. La Correspondance voit mourir Baudelaire, "un de mes maîtres les plus vénérés", Maupassant et Victor Hugo dont les "Châtiments" circulent sous le manteau, Hugo dont Mallarmé raille des formules comme "le Beau serviteur du vrai" et autres "utilité de l'art", mais trouve miraculeux le recueil "l'Art d'être grand-père" (1877). Est-ce prudence ou pure bonté d'âme ? Il n'est pas malveillant. Aucun ragot. Et c'est merveille de voir comment il accueille les jeunes auteurs. Maurice Barrès, Henri de Régnier, Pierre Louÿs, Paul Valéry, Paul Claudel, André Gide, Henri Barbusse. Ils ont vingt ans quand il en a quarante puis cinquante. A Francis Jammes, vingt-quatre ans, qui vient de lui envoyer son premier recueil: "Comment, vous vous êtes donc fait, si loin, et seul, uninstrument de cette délicatesse. Je les ai connues, ces heures enfouies dans une province et je vous serre la main".
"Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clef. La chair est triste, hélas et j’ai lu tous les livres. Fuir ! Là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres d’être parmi l’écume inconnue et les cieux. Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe. Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe sur le vide papier que la blancheur défend et ni la jeune femme allaitant son enfant". "C'est t'apprendre que je suis maintenant impersonnel, et non plus Stéphane que tu as connu, mais une aptitude qu'à l'univers spirituel à se voir, à se développer, à travers ce qui fut moi", écrit Mallarmé, jeune poète de vingt-cinq ans, à son ami Henri Cazalis. Le "Je" qui parle ici n'est plus un moi, c'est-à-dire un individu singulier, le Stéphane que l'ami a autrefois connu. Ce dernier s'est nié comme fin en soi, pour se faire le porte-parole, en tant que "Je" purement poétique, de l'univers, après la perte de la croyance en Dieu, un Dieu transcendant dont on imagine qu'on avait dit à l'enfant: "Le bon Dieu est attentif à toi, Stéphane, à tes joies et à tes peines particulières, il te protège ainsi que les êtres qui te sont chers". Le jeune Mallarmé a perdu la foi en ce Dieu qui lui a ravi successivement sa mère, sa sœur, sa petite amie, de façon qu'il estime cruelle et injuste. Adolescent, il abandonne les pratiques de la foi, rencontre le néant de l'athéisme. L'abandon des pratiques religieuses se conclura par la négation athée de Tournon où il est jeune professeur d'anglais, âgé de vingt-trois ans, après la lutte triomphante contre ce "méchant plumage terrassé, heureusement, Dieu". Stéphane Mallarmé est né le dix-huit mars1842 à Paris. Après la mort de sa mère, en août 1847, et le remariage du père, l'enfant, recueilli avec sa sœur Maria par les grands-parents maternels, est mis en 1850 dans une pension mondaine, puis en 1852 chez les frères des écoles chrétiennes à Passy. Élève médiocre, il est renvoyé de la pension en 1855 pour insoumission, et entre l'année suivante comme pensionnaire au lycée impérial de Sens, ville où son père est depuis 1853 conservateur des hypothèques. C'est au lycée de Sens que Mallarmé, marqué par un nouveau deuil avec la mort de Maria en 1857, fait son véritable apprentissage littéraire. Apprentissage tout académique, avec la "Cantate pour la première communion" (juin 1858) et "La Prière d'une mère" (juillet 1859) mais plus personnel aussi avec le recueil "Entre quatre murs" où se révèle alors l'influence d'Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Alfred de Musset, Théophile Gautier, Théodore de Banville, et ave l'anthologie de huit mille vers qu'il calligraphie alors en 1860 sous le titre de "Glanes", des poètes du XVIème siècle aux poètes contemporains, en particulier Charles Baudelaire et Edgar Poe pour lesquels, il éprouve de l'admiration.
"Je partirai ! Steamer balançant ta mâture, lève l’ancre pour une exotique nature. Un ennui, désolé par les cruels espoirs, croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs. Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages. Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots. Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots". Cette même année 1860, il est reçu bachelier, et, suivant la tradition familiale, fait son "premier pas dans l'abrutissement" en entrant comme surnuméraire chez un receveur de l'Enregistrement. C'est de 1862 que datent les premières publications: articles, notamment le fameux "Hérésies artistiques", "L'Art pour tous", et poèmes:"Placet", "Le début du Guignon", "Le Sonneur", que date aussi sa liaison avec une gouvernante allemande, Maria Gerhardt, de sept ans son aînée. En novembre, le poète, qui veut quitter l'Enregistrement pour l'enseignement de l'anglais, s'embarque pour Londres avec Maria, qu'il épousera par devoir après bien des péripéties, le dix août 1863. Au terme de ce séjour londonien, il est déclaré apte à l'enseignement de l'anglais et chargé de cours en septembre1863 au lycée de Tournon. À Tournon, Mallarmé passera trois années décisives pour son évolution intellectuelle et spirituelle. C'est sous le signe du taedium vitae que commence alors en tout cas cet exil ardéchois pour le poète,désormais majeur et chargé d'âmes, qui découvre, avec les misères de l'enseignement, l'ennui de la vie de province et le démon de l'impuissance poétique. Les poèmes de ces premiers mois de Tournon multiplient les variations sur le spleen et l'idéal baudelairiens, mais "La Genèse d'un poème d'Edgar Poe" lui révèle en même temps que la poésie n'est pas seulement l'aveu d'un idéalisme absolu, mais aussi un travail sur le vers en vue de l'effet à produire. C'est sous ce double patronage de Baudelaire et de Poe, et avec l'espoir, grâce à Banville, d'être joué au Théâtre-Français, qu'à l'automne de 1864 Mallarmé commence sa tragédie d'"Hérodiade", qu'il abandonne provisoirement en juin pour rimer "un intermède héroïque, dont le héros est un faune". Ce "Monologue du faune", soumis à Banville et à Coquelin en septembre, ne trouve pas grâce à leurs yeux, si bien qu'en octobre, lorsque le poète revient à son héroïne hivernale, "Hérodiade" n'est plus tragédie mais poème. À la scène, sans doute terminée à la fin de 1865, il envisage alors d'adjoindre une ouverture musicale (l'"Ouverture ancienne"), à laquelle il travaille pendant les premiers mois de 1866.
"Le printemps maladif a chassé tristement l’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide, et, dans mon être à qui le sang morne préside l’impuissance s’étire en un long bâillement. Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne qu'un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau et triste, j’erre après un rêve vague et beau, par les champs où la sève immense se pavane". C'est dans ce contexte qu'il fait à Pâques un séjour à Cannes chez Eugène Lefébure, au terme duquel il écrit à Henri Cazalis, évoquant son travail sur l'Ouverture: "En creusant le vers à ce point, j'ai rencontré deux abîmes, qui me désespèrent. L'un est le néant, auquel je suis arrivé sans connaître le bouddhisme, et je suis encore trop désolé pour pouvoir croire même à ma poésie et me remettre au travail, que cette pensée écrasante m'a fait abandonner. Oui, je le sais, nous ne sommes que de vaines formes de la matière, mais bien sublimes pour avoir inventé Dieu et notre âme. Si sublimes, mon ami, que je veux me donner ce spectacle de la matière, ayant conscience d'elle et, cependant, s'élançant dans le rêve qu'elle sait n'être pas, chantant l'âme et toutes les divines impressions pareilles qui se sont amassées en nous depuis les premiers âges et proclamant, devant le rien qui est la vérité, ces glorieux mensonges. Tel est le plan de mon volume lyrique et tel sera peut-être son titre, "La Gloire du mensonge",ou "Le Glorieux Mensonge". Je chanterai en désespéré". "Hérodiade", dans laquelle il dira s'être mis tout entier sans le savoir, est ainsi dans l'évolution de Stéphane Mallarmé l'œuvre charnière, et le lieu d'une crise essentielle par laquelle le poète découvre, outre le néant sous les mots, l'immanence de la divinité dans l'âme humaine et celle de la poésie, ou de la beauté, dans le langage. Cette révélation décisive, qui aura pour effet d'ajourner tout travail d'écriture alors même que la publication de dix de ses poèmes dans "Le Parnasse contemporain" le douze mai consacre une prime notoriété, inaugure pour Mallarmé deux années de spéculations sur le grand oeuvre, et de fréquentation de l'absolu. Ainsi écrit-il en mai 1867 à Cazalis: "Je viens de passer une année effrayante. Ma pensée s'est pensée, et est arrivée à une conception pure. Tout ce que, par contrecoup, mon être a souffert, pendant cette longue agonie, est inénarrable, mais, heureusement, je suis parfaitement mort, et la région la plus impure où mon esprit puisse s'aventurer est l'éternité. C'est t'apprendre que je suis maintenant impersonnel et non plus Stéphaneque tu as connu, mais une aptitude qu'a l'univers spirituel à se voir et à se développer, à travers ce qui fut moi."
"Fuir ! Là bas fuir ! Je sens que les oiseaux sont ivres d’être parmi l’écume inconnue et les cieux. Dire au peintre qu'il faut prendre la nature comme elle est, vaut de dire au virtuose qu'il peut s'asseoir sur le piano. Toute chose sacrée qui veut demeurer sacrée s'enveloppé de mystère". Un an plus tard, il écrit encore à François Coppée: "Pour moi, voici deux ans que j'ai commis le péché de voir le rêve dans sa nudité idéale. Et maintenant, arrivé à la vision horrible d'une œuvre pure, j'ai presque perdu la raison. Décidément, je redescends de l'absolu mais cette fréquentation de deux années me laissera une marque dont je veux faire un sacre." Le dix-huit juillet, il envoie ainsi à Cazalis le "Sonnet allégorique" de lui-même, première version du sonnet en -ix, inaugurant cette logique nouvelle de la poésie qui se veut une réflexion du langage. Les années 1869-1870 consacrent en tout cas la fin d'une crise de quatre ans: après la découverte, par la lecture de Descartes, de la notion de fiction, c'est un conte,"Igitur", qui, par une espèce d'homéopathie littéraire, doit exorciser le démon de l'impuissance et par là même liquider la crise de l'absolu, et c'est la science linguistique qui va permettre à Mallarmé de donner un fondement scientifique à son œuvre. Ni "Igitur", ni la thèse envisagée ne seront menés à terme, mais lorsqu'en septembre1871, au terme d'un congé de vingt mois, Mallarmé s'installe enfin à Paris, il redevient, selon ses propres termes,"un littérateur pur et simple", celui qui sait enfin que tout le mystère humain tient dans le seul génie des lettres. Parallèlement à un travail souterrain de réflexion sur le langage et la divinité, dans le prolongement de la thèse abandonnée, travail dont témoignent des ouvrages qui ne sont pas qu'alimentaires: "Les mots anglais" (1878),"Les Dieux antiques" (1880), les années soixante-dix voient fleurir les publications: la scène d'Hérodiade dans le deuxième Parnasse contemporain en 1871, "Toast funèbre" (1873), "L'Après-Midi d'un faune", destiné à l'origine au troisième Parnasse contemporain, mais refusé et publié en édition de luxe (1876), la préface à Vathek, l'article sur les impressionnistes et Manet et le "Tombeau d'Edgar Poe" la même année, sans parler de "La Dernière Mode", dont le poète, sous divers pseudonymes, rédige seul en tout huit numéros entre septembre et décembre 1874.
"L’amour est une infidélité envers soi-même. La poésie est l’expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l’existence. Elle doue ainsi d’authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle". Mais la fin de cette décennie est marquée par un drame personnel, la mort de son fils Anatole, né en 1871, après une maladie de six mois, drame dont témoignent les notes préparatoires à ce qui eût dû être le "Tombeau d'Anatole". Deux publications, au tiers des années 1880, vont soudain gagner à Mallarmé une audience plus large: "Les Poètes maudits" de Verlaine en novembre et décembre 1883, et surtout, en mai 1884, "À rebours" de Joris-Karl Huysmans, en l'honneur de qui sera publiée en 1885 l'énigmatique "Prose pour des Esseintes". En ce milieu des années 1880 où la mort de Victor Hugo libère symboliquement le champ de la poésie, Stéphane Mallarmé devient, bien malgré lui, avec Paul Verlaine, le modèle d'une nouvelle génération et le parrain du symbolisme naissant, lancé par Jean Moréas dans son manifeste du Figaro en septembre 1886. Mais les poèmes qu'il publie ou republie alors ne sont pour lui que la petite monnaie d'une ambition plus vaste. C'est en 1885 encore, peu après avoir écrit sa "Rêverie d'un poète français" sur Richard Wagner, où il se pose en émule du théoricien de l'art total, qu'il révèle à Verlaine son rêve du grand œuvre, conçu comme l'"explicationorphique de la Terre, qui est le seul devoir du poète et le jeu littéraire par excellence". Ces spéculations sur le grand œuvre, tantôt livre tantôt théâtre, feront la matière de divers articles que Mallarmé en 1897 réunira avec ses poèmes en prose sous le titre de "Divagations". Mais cette neuve célébrité crée aussi une demande nouvelle, et de cette époque date le premier recueil des Poésies, l'édition photo-lithographiée de 1887, pour laquelle Mallarmé révise nombre de ses poèmes anciens. Les Mardis, jours où il reçoit, ont désormais valeur d'initiation pour de apprentis poètes qui ont pour noms Pierre Louys, Paul Valéry, André Gide, Paul Claudel, et le maître de la rue de Rome, à la retraite depuis 1894, devient un personnage quasi officiel qui préside banquets et comités, avant d'être élu prince des poètes en 1896. En même temps qu'il prépare une nouvelle édition d'ensemble de ses Poésies qui, à la suite de multiples retards, ne paraîtra qu'après sa mort en 1899 chez l'éditeur belge Edmond Deman, d'autres projets occupent ses dernières années: Un coup de dés jamais alors n'abolira le hasard, cette partition qui découvre à la poésie un espace nouveau, et dont un premier état paraît en mai 1897 dans la revue Cosmopolis, et Les "Noces d'Hérodiade", destinées à compléter enfin la scène seule publiée d'un "Prélude" et d'un "Finale".
"Éclat, lui, d’un météore, allumé sans motif autre que sa présence, issu seul et s’éteignant. Tout, certes, aurait existé, depuis, sans ce passant considérable, comme aucune circonstance littéraire vraiment n’y prépara. Le cas personnel demeure, avec force". L'Idéal fictif d'Igitur est bien l'équivalent d'un cogito ergo sum, d'un lien de conséquence que dit igitur, mot latin signifiant "donc, par conséquent". Non pas "je pense donc je suis", mais "je me suicide idéalement, je tue en moi le moi, donc je suis le soi du monde". Alors, en me faisant douloureusement le porte-parole devenu le soi impersonnel du Monde, je suis enfin. Le Je n'est plus ici le sujet "concret", synthèse d'un moi particulier et d'un soi universel, puisqu'écrire, c'est mourir comme Moi pour renaître comme Soi. Toutefois tant que dure l'acte, c'est encore le moi qui se met au service du soi universel et substantiel du monde, le sujet concret perdure donc. Mais le terme fictif, est la situation-limite, asymptotique et apathique, en quelque sorte indolore, du poète mort à la tâche. Tant qu'Igitur continue d'écrire, tant qu'il puise dans l'encrier la goutte noire, il continue de vivre et de souffrir dans son moi la douleur du monde. Mais cette douleur est l'envers de la joie que lui donne et nous donne l'harmonie de ses vers, reflet de l'harmonie du verbe, celle de la musique du monde. Beauté tragique, puisqu'il s'agit de la tragédie de la nature, drame solaire des jours et des nuits, alternance et retour des saisons, puisque la nuit entropique finira par triompher du jourselon le principe thermodynamique de Clausius connu de Mallarmé. Ce principe scientifique obsède l'imaginaire de l'époque et les textes littéraires, romanesques, théâtraux, poétiques, évoquant la fin de l'univers par refroidissement du feu solaire sont très nombreux. En réponse aux constellations qui ont allumé la Terre, puis la Vie et l'Esprit, le poète tente une douloureuse et sublime constellation verbale en direction du ciel. Ainsi écrit-il, à la fin, "rien n'aura eu lieu que le lieu, excepté, peut-être, une constellation. La musique est ici, au-delà de toute technique du poème, le symbole de quelque chose qui, s’il ne peut plus se confondre avec les représentations de l’ordre cosmique véhiculé par les grands mythes religieux, ne saurait être le chaos. Les rapports de hauteur et de rythme qui sont la grammaire de la musique sont le signe de l’existence de rapports, infinis, de quelque axiome secret en quoi l’univers consisterait.
"Nommer un objet c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite de deviner peu à peu. Eneffet, le suggérer, voilà le rêve. Il doit y avoir toujours énigme en poésie, et c'est le but de la littérature, il n'y en a pas d'autres d'évoquer les objets". Hélas, la mort prématurée de Stéphane Mallarmé le neuf septembre 1898 à Valvins en Seine-et-Marne, des suites d'un étouffement, interrompt ainsi, en laissant une œuvre inachevée et l'énigme majeure du "Livre", une aventure intellectuelle et littéraire sans équivalent dans la poésie française. Ce modeste fonctionnaire aura été en effet l'agent d'une véritable révolution poétique. Parti du rêve de faire de la poésie, par un idéalisme forcené, une langue au-delà de la langue, Mallarmé a découvert, par la poésie même, que la poésie est tout entière dans la langue, mais qu'elle réveille aussi, à côté de la logique purement économique de signification, la fonction symbolique du langage, c'est là le double état de la parole, telle qu'elle se révèle dans le processus mythologique démonté au même moment par la linguistique. En avouant, au sortir de ses années de crise, qu'il avait à "revivre la vie de l'humanité depuis son enfance et prenant conscience d'elle-même", Mallarmé entreprenait en somme de se réapproprier, par la linguistique et par la poésie, une histoire idéale du langage: de l'inconscient originel générateur de tous les mythes et représentations jusqu'à la conscience poétique. Ou de l'âge théologique fondé en Dieu jusqu'à l'âge moderne de la fiction dont la "pièce principale" est ce "Rien qui est la vérité". Car la poésie, en tant qu'elle est par excellence la conscience du langage, n'est rien d'autre pour Mallarmé que le terme et le couronnement de l'évolution vers cette "divinité de l'Intelligence" qu'il s'était proposé d'étudier dans sa thèse latine sur la divinité. Et s'il est vrai que mythes et religions ont leur bible, la poésie elle-même ne peut rêver d'autrefin que le Livre pour cette apocalypse, proche ou lointaine, de la fiction. Synthèse de tous les arts et de tous les genres, à la fois journal, théâtre et danse, le "Livre", constitué de feuillets séparés, devait être lu en public par son auteur, variant à l'infini les combinaisons des différents feuillets, suivant un rituel quasi religieux. Mais emporté par la maladie avant l’achèvement de cette œuvre, le poète va hélas laisser son œuvre absolue à l'état d'énigme.
Bibliographie et références:
- Joseph Attie, "Mallarmé, Le Livre"
- Alain Badiou, "Stéphane Mallarmé"
- Antoine Bonnet, "Mallarmé et la musique"
- Pierre Beausire, "Essai sur la poésie de Mallarmé"
- Éric Benoit, "Les poésies de Mallarmé"
- Jean-François Chevrier, "L'art moderne selon Mallarmé"
- Patrick Laupin, "La folie utile dans l'œuvre de Mallarmé"
- Henri Mondor, "Vie de Mallarmé"
- Jean-Luc Steinmetz, "Stéphane Mallarmé"
- André Stanguennec, "Mallarmé et l'éthique de la poésie"
- K. D. Sethna, "Mallarmé, un théâtre de l'esprit"
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Méridienne d'un soir.
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"Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s’il existe une différence entre rêver et vivre. J'ai toujours imaginé le paradis comme une sorte de bibliothèque. Nous pouvons discuter le tango et nous le discutons, mais il renferme, comme tout ce qui est authentique, un secret. Ordonner une bibliothèque est une façon silencieuse d’exercer l’art de la critique". C’est l’une des œuvres les plus énigmatiques du XXème siècle. De poème en poème, de nouvelle en nouvelle, d’essais en textes divers et variés, Jorge Luis Borges (1899-1986) aura poursuivi toute sa vie un travail d’écriture par petites touches successives, à la manière des peintres pointillistes. Comme pour un tableau, c’est en prenant de la distance que l’on comprend sa production. À sa mort en 1986, Borges nous a laissé une œuvre foisonnante, féconde, déroutante. Son travail a été si marquant qu’il est aujourd’hui l’un des auteurs les plus cités par les écrivaines et écrivains eux-mêmes. Né en Argentine en 1899, la même année qu’Ernest Hemingway, Borges aura vécu un quart de siècle de plus que l’auteur du "Soleil se lève aussi". Toutefois, c’est pratiquement aveugle que le créateur de "Fictions" et du "Livre de sable", ses deux ouvrages majeurs, a traversé une bonne partie de sa vie d’adulte. En 1955, alors que la cécité, mal héréditaire dont son père avait également souffert, l’avait gagné peu à peu, Borges a été promu à la direction de la Bibliothèque nationale de Buenos Aires à l’occasion d’un de ces coups d’État militaires dont l’Argentine a le secret. Un directeur de bibliothèque aveugle ! C’était le genre d’ironie qui ne pouvait que le ravir. D’autant plus que la fascination qu’exerçaient sur lui les livres était déjà bien ancrée avant qu’il accède à ce poste, qu’il allait conserver pendant près de vingt ans. Après tout, il était alors l’auteur de "La Bibliothèque de Babel", métaphore de la bibliothèque-univers. On lui offrit aussi dans les mêmes années une chaire de littérature anglaise et américaine à l’Université de Buenos Aires. "La cécité progressive n’est pas une chose tragique. C’est comme unsoir d’été qui tombe lentement", dit-il dans "Le livre de sable". Borges fait avant tout un travail sur les mots, sur le langage, sur ce qui peut se cacher derrière le récit. Un questionnement sur le vrai et le faux, le fond et la forme. L’impossible s’oppose au possible, le visible à l’invisible. Ses thèmes concernent les labyrinthes, les miroirs, les puzzles, les encyclopédies et les bibliothèques, comme autant de représentations du monde. Il s’intéresse aux travaux de ses prédécesseurs tels que Dante, Cervantès et Shakespeare, mais cela ne l’empêche pas d’écrire sur des livres qui n’ont jamais été écrits. Il a ainsi signé un grand nombre de préfaces et de textes de toutes sortes autour de livres, d’auteurs inventés. C’est que dans son monde, il y a plusieurs versions de nous-mêmes, on est jamais tout à fait soi, jamais tout à fait un autre. Le réel et l'imagination sont aussi vrais et faux l’un que l’autre.
"Le livre n’est pas une entité isolée, il est une relation, il est l’axe d’innombrables relations. Les pas que fait un homme, de sa naissance à sa mort, dessinent dans le temps une figure vraiment inconcevable. L'intelligence divine voit cette figure immédiatement, comme nous voyons un triangle. Cette figure a peut-être sa fonction bien déterminée dans l'économie de l'univers". Lire Borges, c’est également nous interroger sur notre rapport à la lecture. Est-ce l’auteur ou le lecteur qui écrit le texte ? C’est comme si l’Argentin voulait laisser toute la place au lecteur pour qu’il s’approprie le texte et en fasse sa propre histoire. Comme si, au fond, c’était la littérature elle-même qui était contestée. Il n’y a pas d’interprétation officielle d’un texte de Borges. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises façons de le lire et de le faire sien. Pour lui, la littérature était "comme une série d’impressions sur le langage et, bien entendu, sur l’imagination". Ses livres les plus connus sont des recueils de nouvelles. Dans son autofiction "Inside Story", le romancier britannique Martin Amis avait une définition très personnelle de ce genre littéraire. "Une nouvelle, c’est un texte plus court qu’un roman. Et les romans sont plus longs que les nouvelles", notait-il, moqueur. Amis voulait ainsi illustrer que des textes brefs pouvaient avoir la même puissance que des romans, sinon davantage. Et c’est là tout le génie de Borges. Jorge Luis Borges a influencé toute une génération d’auteurs. Dans "Le nom de la rose", l’écrivain italien Umberto Eco s’inspire ainsi de "La Bibliothèque de Babel" pour concevoir la bibliothèque labyrinthique de sa fameuse abbaye. Pas si surprenant qu’un sémioticien comme Eco soit ainsi fasciné par le travail de Borges sur la relation entre le lieu physique, la bibliothèque, et sa puissance utopique de concentration de tout le savoir du monde en un seul endroit à la fois ouvert et impénétrable. Dans "Le nom de la rose", le directeur de la bibliothèque se nomme Jorge de Burgos.Tout comme Borges, Salman Rushdie aime présenter ses écrits comme des contes. Il y a une familiarité entre le réalisme magique de l’auteur indo-britannique et l’œuvre de Borges. On associe parfois certains textes de Borges à une forme de science-fiction, et l’on pourrait dire la même chose à propos du travail de Rushdie. Dans "Joseph Anton", son livre de mémoires, ce dernier se rappelle un séjour à Buenos Aires au cours duquel il rencontra la veuve de Borges et visita la maison où avait vécu l’écrivain. Il y avait une pièce entière remplie d’encyclopédies, dans laquelle il crut même apercevoir celle contenant l’article sur le pays d’Uqbar, contréeimaginée par Borges dans son très fameux conte "Tlön, Uqbar, Ortis Tertius", paru dans l'ouvrage "Fictions".
"Le poème est plus beau si nous devinons qu'il est l'expression d'un désir et non le récit d'un fait. Il me dit que son livre s'appelait le livre de sable, parce que ni ce livre ni le sable n'ont de commencement ni de fin". Jorge Luis Borges est né le vingt-quatre août 1899 à Buenos Aires (Argentine). Issu d'une famille aisée et cultivée, il est élevé par une gouvernante anglaise et apprend l'anglais avant même de savoir parler l'espagnol. En 1914,on l'envoie faire ses études supérieures à Genève, où il apprend l'allemand et le français. De 1919 à 1921, il réside en Espagne. De retour dans son pays, Jorge Luis Borges s'intègre à l'avant-garde littéraire argentine, le mouvement dit "ultraïste". Son grand maître à penser est l'écrivain Macedonio Fernandez. En 1955, il est nommé Directeur de la Bibliothèque Nationale de Buenos Aires, poste qu'il conservera jusqu'à ce qu'une cécité presque totale l'oblige à abandonner ses fonctions. Cette cécité n'empêche cependant pas l'écrivain de voyager et de donner des cours, tant dans son pays qu'en Europe et en Amérique. L'œuvre de Jorge Luis Borges, l'une des plus connues d'Amérique latine en Europe et dans le monde, est multiple et déroutante. Borges est d'abord un poète. Mais c'est aussi un conteur et un essayiste. Toutefois, aucun de ces noms ne lui convient vraiment, car il a une manière à lui d'être poète, conteur ou essayiste. D'un côté, c'est un cosmopolite incorrigible. De l'autre, un amoureux de sa ville, Buenos Aires, et de son pays. Les premières œuvres de Jorge Luis Borgesse signalent précisément par un lyrisme sentimental et nostalgique: "Ferveur de Buenos Aires" (1923), "Lune d'en face" (1925)," La Dimension de mon espérance" (1926), "La Langue des Argentins" (1928), "Cahier San Martin" (1929) et "Evaristo Carrriego" (1930). Cette veine sentimentale et nostalgique ne sera d'ailleurs jamais complètement absente du reste de son œuvre, et particulièrement de ses poèmes ultérieurs. Mais dès 1925,Borges inaugurait le genre du conte-essai qui allait le rendre célèbre, avec ses "Enquêtes". Citons la majeure partie de ces livres: "Discussion" (1932), "Histoire universelle de l'infamie" (1935), "Histoire de l'éternité" (1936),"Le Jardin des sentiers qui bifurquent" (1941), "Fictions" (1944), "L'Aleph" (1949), "L'Auteur et autres textes"(1960). Aucune de ces œuvres, composées d'histoires ou d'essais généralement très courts, ne peut être séparée des autres. L'ensemble constitue le "cosmos" propre de Borges, un cosmos déroutant, sophistiqué, métaphysique qui n'a pas son pareil dans la littérature mondiale, à l'exception peut-être de celui d'Edgar Poe.
"Après la quarantaine, tout changement est un symbole détestable du temps qui passe. Dans un poème ou dans un conte, le sens n'importe guère. Ce qui importe, c'est ce que créent dans l'esprit du lecteur telles ou telles paroles dites dans tel ordre ou selon telle cadence". L'un des contes les plus fameux de Borges s'appelle "La Bibliothèque de Babel" (dans "Fictions"). L'auteur imagine une bibliothèque infinie, contenant la totalité des livres possibles, y compris leurs innombrables variantes. Dans ce cauchemar spéculatif, une race d'hommes angoissés erre à travers les salles, cherchant le Livre des Livres, le livre qui répondrait à toutes les énigmes. Cette quête dure également depuis une éternité, dans leur désespoir, les hommes ont parfois brûlé des livres. Qui sait, demande Borges, si le fameux "Livre des Livres" existe encore ? Car, bien entendu, chaque livre est unique. Ce petit conte, l'un des plus parfaits de son oeuvre, est comme la métaphore de celle-ci. D'autres contes nous introduisent dans des labyrinthes, des espaces de miroirs, dans des mondes où les "moi" ne savent plus s'ils existent ou s'ils sont rêvés (comme dans "Les Ruines circulaires", dans "Fictions") par un "Dieu" inconnu. Dans "Enquêtes", un personnage d'ailleurs réel, Pierre Ménard, passe sa vie à réécrire Don Quichotte en espagnol, au début du XXème siècle. Borges s'amuse à comparer les deux Don Quichotte, qui sont pourtant formellement identiques. Irineo Funes, dans "Fictions", a une mémoire tellement développée qu'il met une journée à se rappeler la journée antérieure. L'œuvre de Borges s'enfonce dans un labyrinthe de sophismes vertigineux, dont on ne sait s'ils sont purement verbaux ou métaphysiquement profonds. Les références, souvent distraites, malgré leur érudition à des philosophes du solipsisme comme Georges Berkeley, David Hume, Arthur Schopenhauer, Emmanuel Kant ou Benedetto Croce ne doivent pas nous faire confondre ces"enquêtes" avec des "enquêtes" philosophiques: Jorge Luis Borges n'est ni essayiste ni philosophe, mais son jeu avec les notions et les êtres a quelque chose de grisant et de glacé. Un style élégant, froid et cérémonieux, paraissant alors d'une logique imperturbable, transmet au lecteur les plus folles spéculations, à une distance elle-même infinie de la vie "ordinaire". Mais à n'importe quel moment, dans le conte ou l'essai le plus étrange, l'autre Borges, celui de Buenos Aires, de ses rues, de ses maisons, de ses cours, de ses faubourgs qui se perdent dans l'immense pampa, réapparaît, perdu cette fois dans un autre vertige, celui de la nostalgie d'unpassé personnel ou national qui, peut-être, n'a jamais existé. L'écrivain n'a jamais renoncé à ses racines.
"Que voulez-vous que je dise de moi ? Je ne sais rien de moi! Je ne sais même pas la date de ma mort. Une doctrine philosophique est au début une description vraisemblable de l'univers. Les années tournent et c'est un pur chapitre, sinon un grand paragraphe ou un nom, de l'histoire de la philosophie". L'œuvre peut donc emplir d'angoisse ou ravir l'intellect, angoisser et ravir à la fois, selon le lecteur. Il est évident qu'elle n'est pas "facile",pas "populaire". Parée des prestiges d'une érudition peut-être en partie feinte, Borges n'ayant pas lu tout "Babel",elle semble éloignée du réel, du charnel, et également des sentiments. Elle est en blanc et noir, polarité sur laquelle l'auteur, devenu aveugle comme le bibliothécaire de l'un de ses récits, a aussi écrit de belles pages. On a parlé à propos de Borges d'"esthétique de l'intelligence", d'hédonisme, mais cet esprit labyrinthique résiste à toutes les définitions, à toutes les classifications: semblable à quelque mollusque marin, il a créé un coquillage d'une complexité merveilleuse dont le plan, le projet initial resteront à jamais incompréhensibles. La poésie de Jorge Luis Borges, "Poèmes 1923-1958", rassemblés dans les "Œuvres complètes", publiées en 1964, et "L'Ordes tigres" (1974), ne peut pas être séparé du reste de son œuvre. Les mêmes thèmes s'y retrouvent: le chaos du monde, les doubles, la transmigration des âmes, l'annulation du moi, la coïncidence de la biographie d'unhomme avec celle de tous les autres hommes, le panthéisme, l'éternel retour, la mémoire. Et la même oscillation entre un univers intellectualisé et pour ainsi dire bardé de citations, et un univers nostalgique ou Borges évoque soudain le Rio de la Plata, un faubourg animé de Buenos Aires, l'immensité déroutante de la pampa. Ici, naturellement, ces thèmes prennent la forme d'images qui sont obsessivement répétées de poème en poème, de recueil en recueil. L'auteur a longtemps écrit des sonnets extrêmement travaillés du point de vue formel. La cécité l'a obligé, en dictant ses poèmes et ses contes, à revenir à des formes plus simples, plus populaires et plus "orales". C'est ainsi que ses contes, qui étaient alors auparavant des merveilles de sophistication, se rapprochèrent de plus en plus des contes de la tradition littéraire argentine, comme ceux d'Horacio Quiroga.
"La certitude que tout est écrit nous annule ou fait de nous des fantômes. Un écrivain croit parler de beaucoupde choses, mais ce qu'il laisse s'il a de la chance, c'est une image de lui". Jorge Luis Borges a eu une énorme influence sur la littérature de son pays, et notamment sur un écrivain plus jeune comme Julio Cortazar. So nunicité, naturellement, l'empêche d'avoir une postérité. Au milieu des romanciers argentins engagés dans la réalité sociale et politique convulsée de leur temps, il paraît comme figé dans l'éternité de ses obsessions et de ses fantasmes. Il est vrai que ses opinions notoirement conservatrices ne transparaissent aucunement dans ses livres. On a parfois accusé Borges d'être cosmopolite, d'être étranger à la réalité latino-américaine.Mais, bien qu'il soit fort peu intéressé, par exemple, par les mythologies préhispaniques, alors qu'il donne des cours à Buenos Aires sur les mythologies celtes et nordiques, il est encore latino-américain, paradoxalement, par son sens du cosmos, du fantastique, de l'immensité spatiale et temporelle, et il ne serait sans doute pas difficile de retrouver dans l'œuvre d'un Garcia Marquez, par ailleurs si différente, des obsessions analogues. Son cosmopolitisme lui-même n'est pas n'importe quel cosmopolitisme. C'est celui de Buenos Aires, la grande ville des immigrés, ouverte alors à la fois sur l'Europe et sur l'Amérique, et séparée de cette Europe et de cette Amérique par les deux immensités de la mer et de la pampa. Durant les dernières décennies de sa vie, Jorge Luis Borges avait multiplié les livres d'entretiens: avec Georges Charbonnier (1967), Jean de Milleret (1967), Richard Burgin (1972), Maria Esther Vasquez (1977), Willis Barnstone (1982), Osvaldo Ferrari (1984). Ses deux derniers recueils: "Le Chiffre" (1981) et "Les Conjurés" (1985) sont dédiés à Maria Kodama, qu'il épousa en avril 1986. Il est décédé à Genève deux mois plus tard, le quatorze juin 1986, à l'âge de quatre-vingt-six ans. L’abondante littérature à la gloire de l’écrivain argentin s’est employée à gommer les méandres de sa trajectoire,comme si elle avait eu pour unique dessein de se livrer au culte du pur écrivain, spécimen contemporain le plus achevé de l’homme de lettres, devant tout à son seul génie littéraire et dont la genèse se résumerait à un halo d’allusions, d’anecdotes et de bizarreries. Borges a lui-même fortement contribué à ce minutieux effort de "spiritualisation" croissante de ses œuvres, traitées et reconnues comme autant de prouesses enchantées.
"Toute destinée, si longue, si compliquée soit-elle, compte en réalité un seul moment: celui où l'homme sait une fois pour toute qui il est. D’autres se targuent des pages qu’ils ont écrites, moi je suis fier de celles que j’ai lues". Borges a été élevé dans un environnement familial tourné vers les lettres. Outre son père Jorge Guillermo et Macedonio Fernández, qu’il appela plus tard son maître, participaient aux rencontres habituelles du dimanche soir, chez ses parents, à Palermo, dans les faubourgs de Buenos Aires, plusieurs personnalités qui devaient marquer sa formation et orienter certains infléchissements de son parcours, le désignant rapidement comme un leader intellectuel, à mi-chemin entre l’expression de la plainte et la contestation. Bien qu’il ait alors connu d’incessants changements de trajectoire, d’objectifs, de sentiments, ses lettres de jeunesse permettent ainsi d’apprécier l’intensité avec laquelle il fait de la vocation d’écrivain une planche de salut. Il se livre corps et âme à l’office littéraire, entre contrariétés et euphories, soutenu par la fougue ésotérique dont alors il revêt l’activité créatrice. L’errance familiale, l’incessante quête d’une guérison, les cassures entraînées par les opérations successives purent introduire une part de flottement et d’irréalité dans l’éducation des enfants. L’inébranlable confiance du jeune Borges en son potentiel d’intellectuel prit corps au milieu des turbulences familiales. Leurs déplacements organisaient le temps de chacun autour des progrès de la cécité, une maladie congénitale qui avait frappé six générations de la branche paternelle de la famille. Le fils devait donc avoir conscience qu’elle ne pouvait alors manquer tôt ou tard de le rattraper. De fait, à l’approche de ses cinquante ans et après huit interventions chirurgicales, Borges allait perdre la vue. En Suisse, Georgie apprit le français au lycée, langue qu’il maîtrisait parfaitement à l’écrit et à l’oral. Il s’investit également dans un apprentissage autodidacte de l’allemand, dont il se sortit si bien qu’il se risqua alors à traduire lui-même, des poèmes expressionnistes.
"On observera que la conclusion précéda sans doute les preuves. Qui se résigne à chercher des preuves d'une chose à laquelle il ne croit pas ou dont la prédication ne l'intéresse pas". Au contraire de ce que soutient une certaine prose promouvant l’avant-garde littéraire argentine, le jeune Borges ne fut jamais confiné aux revues d’avant-garde. Dès les premiers temps de son retour à Buenos Aires, il avait été invité à collaborerdans divers espaces contrôlés par l’establishment littéraire de la ville. La réussite culmina avec la proposition qui lui fut faite de tenir une chronique mensuelle dans le quotidien "La Prensa". Cette intense circulation au sein du champ intellectuel et journalistique argentin contribua de façon décisive à rehausser l’impact de sesécrits. La lecture attentive des premiers livres de Jorge Luis Borges, dans les deux genres dans lesquels il exerça ses penchants nationalistes, la poésie et l’essai, permet de cerner le réseau de significations dont il nourrit ses écrits et son militantisme intellectuel à la tête du mouvement de rénovation littéraire au cours des années 1920. Le jeune Borges ne craignit pas le combat idéologique, y compris celui que l’on engage dans l’arène conceptuelle des classifications. Il redonna vigueur et caractère à la notion archaïque de "criollidad", en lieu et place de celle d’"argentinité", et chercha à situer, désigner et valider les traductions matérielles et symboliques de cette manière d’être parmi la culture populaire, dans la tradition littéraire et chez les auteursqui lui paraissaient le mieux à même d’en incarner et d’en défendre la force. Plutôt que l’approche passéiste, Borges s’efforça de trouver d’autres fondements au renouveau des mythes "criollos", en les adaptant alors aux circonstances changeantes des luttes idéologiques du temps. Loin de l’aube industrieuse, l’après-midi constitue le moment idéal pour les promenades du poète. Elle met en valeur les couleurs nostalgiques qui nimbent la mémoire de classe. Les lieux célébrés dans les élégies à Buenos Aires forment une ceinture autour de Palermo, le quartier mythique de la maison de ses parents, l’espace de sa socialisation affective, le modèle dans lequel peuvent se retrouver les composantes magiques de ce cadre de la genèse de sa sensibilité.
"Je me rappelle un rêve, il y a quelques nuits de cela. J’avais trouvé un livre anglais du XVIIème siècle et je me disais que c’était épatant d’avoir dégotté cette édition, mais après j’ai pensé que, si j’étais en train de rêver, je n’allais pas le retrouver le lendemain. Alors, me suis-je dit, je vais le mettre en lieu sûr, et je l’ai mis dans letiroir de la bibliothèque. Comme cela je pourrais le retrouver à mon réveil". Borges privilégie l’aspect fantastique du texte poétique, rejetant une écriture rationnelle, qu’il juge insuffisante et limitée. Une des influences majeures du réalisme magique latino-américain, Borges est aussi un écrivain universel dans lequel chacun peut alors se reconnaître. Claude Mauriac dit à son propos: "Jorge Luis Borges est l’un des dix, peut-être des cinq, auteurs modernes qu’il est essentiel d’avoir lus. Après l’avoir approché, nous ne sommes plus les mêmes. Notre vision des êtres et des choses a changé. Nous sommes plus intelligents". Outre les fictions, son œuvre comprend poèmes, essais, critiques de films et de livres. On y trouve une sorte de réhabilitation du roman policier, plus digne héritier de la littérature classique à ses yeux, que le nouveau roman. Ce genre littéraire demeure seul, selon lui, à préserver le plan de la construction littéraire classique, avec une introduction, une intrigue et une conclusion. On trouve ainsi également parmi ses écrits de courtes biographies et de plus longues réflexions philosophiques sur des sujets tels que la nature du dialogue, du langage, de la pensée, ainsi que de leurs relations. Il explore aussi empiriquement ou rationnellement nombre des thèmes que l’on trouve dans ses fictions, par exemple l’identité du peuple argentin. Dans des articles tels que "L’histoire du Tango" et "Les traducteurs des Mille et Une Nuits", il écrit ainsi avec lucidité sur des éléments qui eurent sûrement une place importante dans sa vie. Il existe de même un livre qui réunit sept conférences dans diverses universités, qu’on peut considérer comme sept essais, ordonnés, d’une simplicité dérivant de leur caractère oratoire. Dans ce petit recueil de savoir, "Les Sept Nuits" ("Siete Noches"), on trouve un texte sur les cauchemars, sur les "Mille et une nuits", sur la "Divine Comédie" de Dante, sur le bouddhisme et d’autres thèmes que Borges exploite et nous fait partager avec l’autorité didactique et la simplicité pédagogique d’un véritable professeur, érudit de la littérature. Dans le roman d’Umberto Eco "Le Nom de la rose", adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud en 1986, le bibliothécaire aveugle Jorge de Burgos est une évocation peu voilée de Jorge Luis Borges, la bibliothèque labyrinthique faisant référence à sa nouvelle "La Bibliothèque de Babel".
Bibliographie et références:
- Beatriz Sarlo, "La poésie de Jorge Luis Borges"
- Dominique de Roux, "Cahier Jorge Luis Borges"
- Emir Rodríguez Monegal, "Borgès par lui-même"
- Macedonio Fernández, "Jorge Luis Borges"
- Christian Nicaise, "La Bibliothèque de Jorge Luis Borges"
- Juan Andreu, "Le monde de Jorge Luis Borges"
- Lisa de Behar, "Borges ou les gestes d’un voyant aveugle"
- Alberto Manguel, "Chez Jorge Luis Borges"
- Julia Romero, "Jorge Luis Borges, lecture d’une œuvre"
- Jean-Clet Martin, Borges, "Une biographie de l’éternité"
- Christian Garcin, "Jorge Luis Borges, de loin"
- Sergio Miceli, "Histoire d'un écrivain-né"
- Fernando Stefanich, "Jorge Luis Borges"
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"Ça m'inquiète de penser que peut-être les lecteurs chercheront une morale dans Ulysse ou, ce qui est pire, qu'ils le prendront au sérieux. Et je jure qu'il n'y a pas une seule ligne écrite au sérieux dans tout ce livre. Quand elle apparaissait sur le seuil, mon cœur bondissait. Je ne lui avais jamais parlé, sauf un petit mot quelconque par-ci par-là, et cependant, à son nom, mon sang ne faisait qu'un tour. Son image m'accompagnait alors partout, même dans les endroits les moins romantiques". "Tout est trop cher quand on n’en a pas besoin", sauf le Connemara, les portes de Dublin, les falaises de Moher, l’anneau de Kerry, Galway, la Saint-Patrick, la Old Bushmills Distillery, Michael Collins, Oscar Wilde, Eamon de Valera, George Bernard Shaw, Arthur Griffith, James Connolly, Grace O’Malley, Peter O'Toole, Cecelia Ahern, SamuelBeckett, la comtesse Constance Markievicz, William Butler Yeats, Maureen O'Hara, Veronica Guerin, Caitríona Balfe, Karan Casey, Dolores Keane, Sinéad O’Connor, Bono, Colin Farrell, Liam Neeson, Dolores O’ Riordan, Michelle Rocca, de Gaulle "face à lui-même", Michel Déon et James Joyce. Que Joyce, très tôt dans sa jeunesse, ait choisi de devenir un artiste, voilà qui coule de source, tant le génie se reconnaît précisément à ce désir d'universalité, à ce franchissement des frontières nationales. Mais qu'il ait toujours aussi tenu à être reconnu comme un artiste irlandais, le premier à penser que Dublin méritait une œuvre qui la fasse entrer de plain-pied dans la littérature, voilà qui suscite immédiatement toute une série de questions et nous place sur le terrain miné des liens d'appartenance qu'un sujet entretient avec son pays natal, le lieu où il est né. D'entrée de jeu, l'auteur reconnaît en l'Irlande un espace matriciel qui instille dès son enfance en lui une inspiration ardente, même à son corps défendant, impulsion à saisir moins en termes intellectuels qu'affectifs et réactivée, sous une forme plus ou moins diffuse, dans plusieurs représentations et figures de l'œuvre. Joyce, n'eut de cesse, en se séparant à multiples reprises de son pays, de réaffirmer ainsi, chaque fois qu'il le pouvait, "la légitimité deson absence volontaire", se nourrissant de cette opposition querelleuse qui était la forme même de sa relation à l'Irlande.II se nourrissait d'opposition et pâlissait quand on le traitait avec indulgence. Chaque fois que ses relations menaçaient de s'améliorer, il provoquait un nouvel incident pour consolider son intransigeance et réaffirmait la légitimité de son absence volontaire. Plus tard il manifesta une vive fureur devant la possibilité d'une indépendance irlandaise sous prétexte qu'elle modifierait le caractère des relations qu'il avait si minutieusement établies avec son pays. "Explique-moi, disait-il à un ami, pourquoi tu penses que je devrais changer les conditions qui ont donné à l'Irlande et à moi-même une forme et une destinée ?" Il est bien probable qu'il n'aurait pu écrire ses livres en Irlande, mais il éprouvait le besoin de maintenir son intimité avec son pays en renouvelant de façon continue sa querelle avec lui qui l'incitait à le quitter pour la première fois. Ainsi sont les grandes œuvres: intimidantes. "Gens de Dublin", "Ulysse", et "Finnegans Wake" ont associé de manière définitive le nom de James Joyce à un univers littéraire magistralement en avance sur son temps. Solidement arrimés à une langue épique, guidés par une imagination inépuisable et une ironique lucidité, ses romans constituent une revigorante entrée en matière pour tous ceux qu’intéressent l’histoire et les us et coutumes de ces insulaires singuliers que sont les irlandais, avec ou sans Brexit. Si Joyce quitta Dublin, il ne quitta jamais les Dublinois. "Il faut de l'humilité pour apprendre. Mais c'est la vie qui est la grande éducatrice. Dieu a fait l'aliment, le diable, l'assaisonnement". Un irlandais en littérature. Maîtrise étincelante de la langue, associée à des personnages comme Leopold et Molly Bloom d'une profonde humanité.
"Les erreurs sont les portes de la découverte. Il n'est pas d'amis tels que les vieux amis, j'entends, d'amis auxquels on puisse se fier. Il était exaspéré par la droiture même de son existence. Il sentit qu'il avait été proscrit du festin de la vie". Joyce est peut-être le dernier de ces héros des lettres pures qui ont marqué l'histoire occidentale. Il serait vain de prêter à l'écrivain irlandais un message social. En 1939, quand la guerre se déchaîna, il la trouva malencontreuse. Qui allait lire "Finnegans Wake" qu'il venait justement de publier ? C'est ainsi qu'il voyait les choses. Au reste, on peut dire de l'ouvrage que, s'il a été le moins lu, il a été le plus commenté de ceux qui ont influencé l'histoire littéraire moderne. Mais l'ère de ces prodiges est révolue. Dans la guerre précédente, Joyce s'était trouvé à Zurich avec Dada, la première contestation collective de la culture contemporaine. Un phénomène, donc, de cette époque. Le refus égotiste de Joyce est d'autre sorte, et d'un autre temps. Il a sa propre grandeur. L'auteur a trouvé le moyen de rendre, par une forme brisée, inchoative, presque sans grammaire, le déroulement de la pensée spontanée. Freud a fourni l'appoint d'une préoccupation dominante prenant par le travers et infléchissant les mouvements de la rêverie. Pour le reste, la suite des impressions apportées par les sens se combine sans cesse, par "associations d'idées", avec les appels de mémoire, de sorte qu'à un présent épais affleure sans cesse par bribes un passé aussi ancien que la mémoire personnelle. C'est ainsi que, de l'intérieur, nous connaissons non seulement le caractère, mais l'histoire de Stephen, de Bloom ou de Molly au fil de leur monologue. Des plans se déterminent dans ce paysage intérieur. Il ne s'agit d'ailleurs que de le suggérer, non de le photographier. De grossiers contresens ont été faits là-dessus. Joyce n'a pas installé l'informe dans les lettres, il leur a ajouté la plus souple des formes. Faulkner, Hemingway, Dos Passos, Virginia Woolf, Beckett, ont alors suivi la voie qu'il avait ainsi tracée.L’écriture romanesque de James Joyce (1882-1941), si théologique et pourtant si profane, manifeste avec puissance cette dynamique insaisissable. Plus qu’une érudition byzantine, elle requiert a minima un brin d’irlandité. L’interpréter, c’est l’accepter dans la confiance comme un lieu de parole qui peut vraiment chasser la crainte, cette crainte qui réduit le divin aux braillements unanimes des supporters d’une équipe de football. La réputation d’intellectualisme qui s’attache à son œuvre ne tient pas plus d’une page. Rien d’une cathédrale de papier sans référent. L’imaginaire de Joyce puise à une connaissance toujours plus approfondie de l’Irlande, dont il cartographie souvent les splendeurs et les misères. L’île, son histoire politique d’oppression, d’exil et d’exode, et la beauté stupéfiante de ses rings. Les misères de sa petite bourgeoisie nostalgique de la vie rurale et les grâces troubles de Dublin, la capitale. Le théâtre de ses pubs ivres de mélancolie et la grandeur comique d’une religiosité à double face, mystérieusement truffée d’un paganisme qui s’ignore.
"Est-ce qu'un ouvrier n'a pas autant de droit qu'un autre à faire partie du conseil municipal et même plus de droit qu'un de ces pique-assiettes qui sont toujours chapeau bas devant quelque gros monsieur avec un nom qui se dévisse ? "Par conséquent, l’irlandité de Joyce n’est pas un produit folklorique régional, mais elle inscrit à même le relief de son œuvre une limite, une entaille et un corps qui le détournent alors du vertige d’un fantasme psychotique, celui d’un langage capable de s’auto engendrer à l’infini. Inséparable de sa mère Mary Jane et de son épouse Nora, elles-mêmes tout à fait inséparables de l’Église, l’irlandité du romancier renvoie à la catholicité de son écriture. Lorsque l'effet de "stylo-caméra", de sensations et d’immanence y effacent peu à peu toute identité d’auteur, une épiphanie des profondeurs au souffle polyphonique et plein d’humour s’y produit. Mais de quel genre d’alliance parle-t-elle ? Des "Gens de Dublin" (1914) à "Finnegans Wake" (1939) en passant par "Ulysse" (1922), James Augustine Joyce n’a cessé d’évoquer et de recréer la ville de Dublin et le faubourg saint-Patrice du fin fond d’un exil, définitif dès 1912. D’une façon plus ou moins consciente,cette alliance de l’écrivain avec l’Irlande va acquérir dans son esprit un caractère biblique: "l’île des saints et des sages", représente pour lui à la fois une terre, un peuple et une promesse. Cette dernière comporte un double horizon. Il s’agit à la fois d’une promesse d’écriture et d’une promesse d’indépendance. À la naissance de Joyce, seulement trente ans après la Grande famine, l’Irlande est encore sous le joug d’un Empire britannique qui l’a exploitée sans vergogne, allant jusqu’à lui voler son propre langage. L’anglais parlé à Dublin est un entre-deux dérisoire entre la langue de Shakespeare et son assimilation maladroite par un peuple victime de son hospitalité sans réserve. Quant à la littérature irlandaise, Joyce en critique l’étroit particularisme. En bref, pour le jeune James, l’accomplissement de la promesse passe par une libération spirituelle de son pays. C’était sans doute vouloir alors s’attribuer un rôle démesuré dans l’histoire de l’Irlande et s’enfler beaucoup de devenir un "prêtre de l’imagination éternelle", comme le dit ainsi Stephen avec une mégalomanie romantique que Joyce ne manqua pas de caricaturer dans "Ulysse". James Joyce est issu d’une famille de la bourgeoisie catholique aisée, irlandaise de vieille souche. Son père, John Stanislaus Joyce, né à Cork, est un homme cultivé mais fort malheureux en affaires. Son naturel fantasque et sa propension à la boisson qui se change alors peu à peu en alcoolisme chronique ruineront sa famille. Il occupe par nécessité le rôle d’un employé de perception quand James naît alors à Dublin le deux février 1882, premier enfant d’une fratrie de quinze. Le décalage entre l’origine sociale et la réalité sordide où s’enfonce sa famille le suspend dans une sorte d’entre-deux classes, de non-appartenance à telle ou telle couche sociale.
"Un à un, ils devenaient des ombres. Mieux vaut passer hardiment dans l'autre monde à l'apogée de quelque passion que de flétrir avec l'âge. Ce qui importe dans une vraie œuvre d'art, c'est la profondeur vitale de laquelle elle a pu jaillir". Dès l'enfance, James apprend à dissimuler sa misère, à se préserver du regard des autres à travers la fabulation et les traces d’un passé reluisant, comme ces fameux portraits de famille que son père emporte toujours avec lui lors de maints déménagements à la cloche de bois. Si John Stanislaus se montre charmeur et plein de verve en public, il peut aussi se révéler absurde et violent en privé, en particulier envers sa femme Mary. Cependant, James Joyce n’entretiendra pas de ressentiment envers un père qui ne répondait jamais des catastrophes qu’il provoquait. Au contraire, le romancier a toujours conservé une amitié réelle à l’égard de son père. À défaut d’un père réel qui aurait pu lui montrer la légitimité d’un signifiant maître, l’œuvre de Joyce va être animée par le désir de faire que son nom devienne plus grand que ce signifiant maître, ce nom du père qu’il n’a pas laissé se construire en lui. D’une certaine façon, Joyce prend le parti de son propre père John Stanislaus. Faible et passionnel, il n’en est pas moins pour son fils une réelle parole en devenir, un conteur hors pair, une voix irréductible à la somme de ses fautes. La question d’une paternité symbolique à conquérir au nom d’une exécution inconsciente de son alliance avec l’Irlande s’affirme avec force à la fin du "Portrait de l’artiste en jeune homme "(1916). Le narrateur Stephen y reflète l’enthousiasme romantique de l’écrivain: "Je pars façonner dans la forge de mon âme la conscience incréée de ma race". Le projet artistique de l’écrivain se noue étonnamment à la recomposition d’un pacte sacré avec son propre pays. Au moment même de le quitter, il se réclame ainsi follement le père de sa propre lignée. Mais ce père imaginaire, l’auteur, qui accédera au symbolique de l’écriture sans jamais cesser de se heurter au réel, alcool, inadaptation sociale, misères, a besoin de tout l’amour d’une femme pour naître à sa vocation de médiateur de l’Irlande: "Prends-moi au tréfonds de ton âme et je deviendrai alors le poète de ma race" écrit-il à son épouse Nora Barnacle.
"Certes, Ursule était une petite, très petite personne. Cependant elle avait un fort long nez et un menton non moins long. Elle parlait d'une voix légèrement nasillarde, toujours d'une manière conciliante. On en manquait jamais de la faire appeler lorsque parmi les femmes s'élevait une querelle". Nora va incarner la chair et l’histoire de l’île que l’écriture, assomption par analogie, a pour but de rendre à la prolifération du sens et à la reconnaissance de l’esprit. Selon cette perspective, l’Irlande ne peut se réduire pour lui à la seule nation, avec sa langue celtique, ses traditions et ses mythologies, mais elle est d’abord le lieu d’un défi de l’histoire à la liberté de conscience de l’écrivain. Encore faut-il rappeler qu’à cette époque, la renaissance irlandaise se partage entre deux mouvements, l’un protestant et l’autre catholique. Le premier affiche le désir de renouveler la littérature irlandaise et regroupe autour de l’"Abbey Theatre" des écrivains tels que William Butler Yeats, lady Gregory et John M. Synge. Le second, catholique, allie "le nationalisme culturel apolitique" de D. P. Moran au nationalisme politique d’Arthur Griffith et du Sinn Fein dont le but majeur est d’abord l’indépendance à l’égard de l’Empire britannique. S’il partage la lutte de ce dernier contre la domination anglaise, l’écrivain prend cependant distance avec les positions de la renaissance catholique dans ses écrits critiques et littéraires de jeunesse. Très tôt conscient de la laideur intrinsèque à tout sectarisme, les droits de la conscience individuelle priment chez Joyce sur toute subordination à une idéologie, qu’elle se dise catholique ou protestante. Face à de telles attitudes collectives, l’écrivain saura employer les seules armes politiques que l’artiste se permet: "le silence, l’exil et la ruse". Le silence, c’est l’invention d’une nouvelle écriture où la signature de l’auteur exprime d’abord sa voix et le secret de sa dédicace au milieu des récits, et non plus des intentions qui pourraient se substituer à la conscience du lecteur et à sa liberté. Quant à l’exil, il est celui de Joyce à Trieste, Paris et Zürich. Il est celui d’une écriture où la nation ne peut jamais faire son nid, sauf à y fausser gravement l’hospitalité et la conscience de l’écrivain. La ruse enfin, consiste à user de toutes les ressources du langage sans faillir,aux charmes pervers de son idolâtrie. La ruse du roman est de montrer l’envers du communautarisme avec humour. La rencontre avec Nora Barnacle précipite les choses. On pense que sa date est celle même où se déroule "Ulysse", le seize juin 1904. Joyce quitte Dublin définitivement en octobre avec la compagne de sa vie. Commencent les années difficiles. Trieste, de 1905 à 1915. Professeur à l'école Berlitz, puis à l'École supérieure de commerce, et répétiteur privé, Joyce connaît de sérieuses difficultés à entretenir une famille élargie à son fils Giorgio (1905) et à sa fille Lucia (1907). Il n'en poursuit pas moins la composition de Dublinois, où se forge un style de plus en plus exigeant. De dix, le nombre des nouvelles passe à quinze, et le volume s'achève en 1907 avec "Les Morts", texte au large substrat autobiographique à travers lequel il vise également à rendre justice à Dublin. Joyce découvre alors avec retard une dimension de l'exil qu'il n'avait pas envisagée au moment de son départ. Une émotion poignante et nostalgique touchant au plus secret de son être et que son écriture doit sans plus tarder mettre au jour. Cette exploration intérieure va se poursuivre jusqu'en1915. C'est le travail secret de récriture de "Stephen le Héros", engagé dès 1907 mais achevé seulement en 1915. C'est aussi le curieux et admirable petit journal intime, "Giacomo Joyce", inspiré par la rencontre de la jeune Amalia Popper, son élève. Ce sont enfin "Les Exilés", qu'il s'empresse de mettre au point parallèlement au Portrait, mais qui ne seront publiés qu'en 1918. Tout se passe comme s'il s'occupait à faire place nette pour la composition d'"Ulysse", qui va l'absorber jusqu'à la publication du roman en 1922. Les conditions de travail sont à la fois pires et meilleures. Pires, car la guerre le contraint à se réfugier à Zurich, à y trouver logement et moyens d'existence dans un contexte difficile. Meilleures dans la mesure où Ezra Pound, qui l'a fait connaître des milieux littéraires anglais et américain, se dépense en sa faveur, lui procurant une bourse de la couronne britannique, puis une aide régulière, anonyme dans un premier temps, de Harriet Shaw Weaver, éditrice de la revue "The Egoist". Souvenir tenace du courage maternel.
"D’or brun sur le flux rassasié,
la vigne d’eau soulève et balance ses grappes.
De vastes ailes étendues au-dessus des eaux blêmes pèsent
sur le sombre jour. Là où le jour pesant abaisse un regard de morne dédain sur la mer". Dans "Ulysse", l’humour se déploie à la manière d’un fabuleux exorcisme de la violence. Il naît d’un croisement profond et original entre des réalités triviales de la vie quotidienne et la mémoire inoubliable des événements de l’histoire du salut. Inspirée du "Livre de Kells", de ses gargouilles comiques et de ses interminables entrelacs de personnages, de lettres et de couleurs, l’écriture joycienne sait allier le sens du grotesque et celui du sacré et laisse résonner à travers cet alliage risqué un appel à toujours plus de détachement et d’universalité. Encore faut-il pour écrire l’Irlande et la sortir de son insularité pouvoir accrocher la chair du monde à la lettre. Mais une femme, adolescent, l’en empêche.Cette femme est Mary Jane, la mère sur laquelle il restera d’une pudeur exemplaire. Mystère d’une piété partagée entre un enfant et sa mère. Silence, préférence, diapason de deux voix et d’une unique prière, grandeur de la liturgie qui se confond bientôt avec le visage de Mary Jane, May. Nostalgie du ciel, splendeur envahissante de la sainte Mère comme un excès de lumière. À l’adolescence, Joyce verra en elle une insidieuse et tacite demande de renoncementà l’écriture comme à tout autre femme qu’elle. Au fil des sept années de la composition d'"Ulysse", l'écriture du livres ubira plusieurs inflexions. Dans un premier temps, l'optique reste relativement romanesque au sens traditionnel du terme. Il commence par réutiliser, dans les trois premiers épisodes, des pages écartées du Portrait. Il introduit ensuite les personnages de Marion et Léopold Bloom, qui vont occuper une place croissante au fil des pages. Petit à petit,dans une deuxième phase, celle de la composition des épisodes centraux, il va s'efforcer d'accentuer, dans ses révisions, une dimension symbolique du texte, caractérisée par un jeu systématique et subtil de correspondances. Pour lui, le thème de l'Odyssée était "plus grand, plus humain que Hamlet, Don Quichotte, Dante, Faust". Au début pacifiste, il feint la folie, mais doit renoncer lorsque son fils est placé devant sa charrue. Il devient le guerrier rusé, puis l'errant aventureux, le musicien désireux, au risque de sa vie, d'écouter les Sirènes. Son humour s'exerce aux dépens de Polyphème, sa générosité dans son entrevue avec Ajax chez les morts. Telle est la face consciente de l'oeuvre, qui dissimule alors mal une écriture sans cesse à la recherche d'elle-même. Toujours ce souci d'humanité.
"La journée était devenue étouffante, et, dans les vitrines des épiciers, des biscuits moisis s'étalaient, tout blancs. Nous en achetâmes quelques-uns avec du chocolat, nous les mangeâmes consciencieusement tout en déambulant au travers des rues crasseuses où vivent les familles des pêcheurs". Le goût joyeux de l’universel tient aussi à ceque chacun des dix-huit épisodes d’Ulysse est ainsi relié à une couleur, ainsi qu’à un genre littéraire, un thème et un champ particulier du savoir. Le roman se construit à la manière d’un corps à la fois biologique, intellectuel et spirituel. À travers l’Irlande que Joyce a tant aimée, sans pourtant ne rien lui épargner, s’écrit une promesse de sens et de salut. Le non-dit insensé du monde se voit ainsi doué d’une parole qui en profère les ombres avec âpreté, pour mieux souligner la transcendance comique de personnages lumineux d’une divine différence, plus forte que toute attache sociale. Une errance gratuite les conduit loin de tout chemin tracé d’avance, mais les hachures de leurs destins incomplets, ou l’essor des songes qui les emballe à plaisir, ne peuvent masquer l’événement de filiation que leur parcours disloqué célèbre sans même jamais le savoir. Une alliance jalouse de tout ce qui vit, fil d’or à peine murmuré dans l’écriture, veille sur toute la panoplie de leurs errances. Et si le Paradis se fait attendre, l’humanité de Dublin remue en elle trop de vie et d’hospitalité pour s’attirer le front sec et sourcilleux de la mort. "Ulysse" est un roman plein de symbolisme, dans lequel l'auteur joue avec la langue. Ses attaques contre l'Église catholique et l'État sont constantes et nombre de ses passages jugés par leurs contemporains très inacceptables et obscènes. En mai 1922, il rencontre Marcel Proust. Selon le biographe de Proust, George D. Painter, l'écrivain français a parlé de la truffe et des duchesses, et Joyce, qui était un peu ivre, se plaignait de sa vue, tandis que Proust de l'estomac. Joyce voyage souvent en Suisse pour des opérations des yeux et des traitements pour sa fille, Lucia, danseuse, atteinte de schizophrénie. À Paris, Maria et Eugène Jolas nourrissent Joyce pendant les longues années où il écrit "Finnegans Wake". En 1940, "l'Irlandais", surnom de Joyce, s'installe de nouveau en France, à Saint-Gérand-le-Puy, dans l'Allier. Après un an passé à attendre un visa de sortie, celui-ci lui est accordé et il se rend à Zurich, où il meurt moins de deux semaines après son arrivée. Le onze janvier 1941, il est hospitalisé pour une perforation d'un ulcère au duodénum. Il jouit de quelques jours de sursis avant de tomber dans le coma. Il se réveille à deux heures du matin le treize janvier 1941 et demande à une infirmière d'appeler sa femme et son fils, puis il perd alors à nouveau conscience. Ils sont en chemin lorsqu'il meurt, quinze minutes plus tard. Il est enterré au cimetière de Fluntern à Zurich. Sa femme Nora, épousée à Londres en 1931, lui a survécu dix ans. Enterrée également, son corps repose à ses côtés ainsi qu'à ceux de leur fils Giorgio mort à Constance en 1976. À la manière d’une Irlande qu’il a su aimer pour l’éternité dans l’exil, il aura su faire éprouver, parfois contre sa propre volonté, le mystère d’un corps né pour manifester la stupéfiante bonté d’un Dieu acharné à faire droit et miséricorde à tout ce qui existe. innovation majeure est son recours aux langues étrangères hachées menu et réutilisées dans la composition de vocables inouïs, de syntaxes nouvelles, revitalisant une langue anglaise pourtant demeurée la référence fondamentale. James Joyce ouvre la voie à d'autres créateurs, de Nabokov, Borges, Kerouac, Robbe-Grillet, à Sarraute, parmi bien d'autres.
Bibliographie et références:
- Adrien Le Bihan, "Je naviguerai vers l'autel de Joyce"
- Philippe Blanchon, "James Joyce, une lecture amoureuse"
- Victor-Lévy Beaulieu, " James Joyce, l'Irlande, le Québec"
- Jacques Mercanton, "Les heures de James Joyce"
- Jean-Marc Paris, "James Joyce par lui-même"
- Lorie-Anne Duech, "Un jour, un écrivain, James Joyce"
- Richard Ellmann. "James Joyce, le magicien des mots"
- Vladimir Nabokov, "Des lectures d'Ulysse"
- Jacques Lacan, "Le séminaire livre XXIII, le sinthome"
- Anthony Burgess, "Introduction to the language of James Joyce"
- Brenda Maddox, "Vérité sur les rapports de Nora et James Joyce"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"The little girl who accompanied Mrs. Grose appeared to me on the spot a creature so charming as to make it a great fortune to have to do with her. She was the most beautiful child I had ever seen. She was beautiful like a sun rising. N'ayez pas peur de la vie, sachez qu'elle vaut la peine d’être vécue, la force de cette conviction la rend réelle. On est orgueilleux quand on a quelque chose à perdre, et humble quand on a quelque chose à gagner. Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginé. Ne dites jamais que vous savez tout d'un cœur humain". Américain de naissance, ayant choisi l'Angleterre comme patrie d'adoption, Henry James (1843-1916) est un des écrivains qui a le mieux saisi la complexité de l'être. Complexité en partie explicable, ainsi que ses écartèlements, par l'héritage puritain et son manichéisme, par la croyance en un mal caché mais présent, imprécis mais diabolique, insidieusement contagieux. À ce fond maléfique se juxtaposa l'absence de racines uniques, la double appartenance à l'Amérique et à l'Europe. Mais la croyance de James en une personnalité compartimentée n'est pas seulement causée par l'influence puritaine ou l'exil. Elle propose une conception de l'être où la fragmentation est moins division que multiplication. Il en résulte une œuvre consacrée à la richesse insaisissable de la personne, à la peinture d'une personnalité mouvante, ouverte, qui se construit sans cesse devant le lecteur, avec le lecteur. Ce sont ainsi les interactions entre les êtres, les courants qui les lient ou les opposent qui sont les véritables protagonistes de cette magistrale analyse des consciences par laquelle James se montre ainsi un des plus grands romanciers de tous les temps. "On ne sait le tout de rien", écrivait-il, si bien que son univers est régi par le non-dit, la suggestion, le suspens, et que l'incertitude demeure quant au sort des personnages et à la vision qu'en donne l'auteur. Voir, capter, deviner, épier, ne pas conclure, ne pas choisir entre la multiplicité des points de vue, telles sont les démarches décrites dans cet univers romanesque où le regard tient lieu de possession. Dès l'abord, que ce soit dans ses vingt romans, dans ses nouvelles, dépassant la centaine, dans ses trois volumes autobiographiques ou même dans ses textes de réflexion critique, cette œuvre frappe par l'importance du regard. Pour James, en effet, voir c'est connaître, et connaître c'est posséder. Mais ce privilège est réservé à ceux de ses personnages qui acceptent de renoncer aux succès faciles de l'action pour les plaisirs de la contemplation, ou à ceux qui acceptent les épreuves que supposent la connaissance et sa lucidité. Le regard que James fixe sur ses héros, ou que ceux-ci jettent les uns sur les autres, n'est ni direct ni simple. C'est un regard qui épie et saisit l'être dans les moments où il se livre. Toutefois, ce qu'il perçoit est moins une personne, ou un personnage dans sa totalité, que des présences, et les reflets que ces présences infusent à la nature d'autrui, en s'enrichissant indirectement.
"No, it was a big, ugly, antique, but convenient house, embodying a few features of a building still older, half replacedand half utilized, in which I had the fancy of our being almost as lost as a handful of passengers in a great drifting ship. J'avais fait l'amère réflexion que de donner la sensation d'une individualité différente des autres, de se montrer d'une qualité supérieure, finit toujours par provoquer une vengeance de la majorité. Je me méfie des maris charmants, dit Mrs.Almond, je ne crois qu’aux bons maris". C'est que "chacun de nous est un faisceau de réciprocités". Ce regard n'est pas éloigné de celui qu'on retrouve dans certains romans contemporains, chez Nathalie Sarraute, par exemple. Il exige une technique romanesque particulière, puisque les êtres sont baignés dans une lumière différente suivant ceux qui les contemplent. "Portrait de femme" ("Portrait of a Lady", 1881) est le premier grand roman de James où cette technique des points de vue est utilisée avec autant de perfection. Isabel Archer, jeune Américaine naïve, arrive en Europe. Elle évolue entre son cousin malade et exclu, son mari sombre et cruel, une intrigante qui la domine, et de nombreux prétendants refusés. Ce portrait qui se construit par touches est inoubliable, tout comme celui d'une autre puritaine, Hester Prynne de "La Lettre écarlate". James a plus d'une affinité avec Nathaniel Hawthorne, auquel il consacra un livre en 1879. Romancier américain, Henry James, frère du philosophe William James, est né à New York le quinze avril 1843. Son grand-père, un émigré irlandais, avait amassé une telle fortune dans le Nouveau Monde qu'il épargna à deux générations de ses descendants la "honte de faire du commerce". Son père, visionnaire à la "Swedenborg", détracteur de la société, iconoclaste, patriarche et homme d'esprit, fut une des personnalités les plus attachantes de son temps. Le jeune Henry, taciturne et sensible, se considérait alors, au milieu des brillants orateurs de sa famille, comme un "fils et frère" respectueux mais insignifiant. À travers les rues de ce vieux New York encore provincial qui devait servir de cadre à son premier roman, "Washington Square", l'enfant s'abandonnait à une orgie de rêves, où il imaginait cette vie dont il se sentait obscurément exclu. Au dire même de son père, Henry James était, dès son plus jeune âge, un "dévoreur de bibliothèques" et un intarissable écrivain de romans et de pièces de théâtre. Mais, par-dessus tout, il subit le "vaste, profond et aveuglant" rayonnement de cette Europe où sa famille se rendait sans cesse et qui s'imposa à son esprit avec toute la force d'une révélation mystique. Dans sa jeunesse, James voyage en permanence entre l'Europe et l'Amérique, éduqué par des tuteurs à Genève, Londres, Paris, Bologne et Bonn. Dès l'enfance, il lit les classiques des littératures anglaise, américaine, française et allemande mais aussi les traductions des classiques russes. Après un séjour de cinq ans en Europe, la famille s'établit, en 1860, en Nouvelle-Angleterre où elle demeura pendant la guerre civile. À l'âge de dix neuf ans, il est brièvement inscrit à la faculté de droit de Harvard, très rapidement abandonnée face à la ferme volonté d'être "tout simplement littéraire".
"If a child gives the effect another turn of the screw, what do you say to two children ? I ask the most easy question. Mais tandis que ma conductrice, avec ses cheveux d’or et sa robe d’azur, bondissait devant moi aux tournants des vieux murs, et sautillait le long des corridors, il me semblait voir un château de roman, habité par un lutin aux joues de rose, un lieu auprès duquel pâliraient les contes de fées, les belles histoires d’enfants". Bien qu'il ne considérât jamais la Nouvelle-Angleterre comme sa patrie, Henry James en assimila cependant cet aspect du puritanisme qu'est l'introspection, la connaissance des fonctions, des mouvements, des "lois naturelles" de l'âme, et de tout ce qui, dans la tradition puritaine, constitue alors la "servitude et grandeur de la vie humaine". Une lésion à la colonne vertébrale l'empêcha de prendre part à la guerre civile, et cette circonstance accentua en lui la sensation d'être un "étranger" sur la scène humaine, destiné, tel un moderne Tirésias, à tout voir et prévoir sans y participer, et à supporter les conséquences merveilleuses et terribles de sa vision. Peu à peu la conscience de ce rôle devint pour lui une règle aussi rigoureuse qu'un vœu monastique. S'y consacrer signifiait pour lui devenir une sorte de"rédempteur", libérer l'expérience humaine de l'aveuglement et du désordre, en la condensant en de lumineuses créations de l'esprit. Transformer le "splendide gaspillage" de la vie dans la "sublime économie" de l'art. Créer, à partir des données brutes de l'expérience de la vie, des "toiles" dont tous les éléments seraient éclairés jusqu'à l'incandescence, des scènes rayonnantes et harmonieuses dans la perfection tragique, comme celles de Racine. De février 1869 au printemps 1870, Henry James voyage en Europe, d'abord en Angleterre, puis en France, en Suisse et en Italie. De retour à Cambridge, il publie son premier roman, "Le Regard aux aguets", écrit entre Venise et Paris. De mai 1872 à mars 1874, il accompagne sa sœur Alice et sa tante en Europe où il écrit des comptes rendus de voyage pour "The Nation". Il commence à Rome l'écriture de son deuxième roman "Roderick Hudson", publié à partir de janvier 1875 dans l’Atlantic Monthly, qui inaugure le thème international de la confrontation descultures d'une Europe raffinée et souvent amorale, d'une Amérique plus fruste, mais plus droite. À cette époque, il aborde aussi le genre fantastique avec la nouvelle "Le Dernier des Valerii" (1874), inspirée de Mérimée, avant de trouver sa voie dans les histoires de fantômes ("Ghost Tales"), où il excelle, comme "Le Tour d'écrou" (1898).
"I don’t know what I don’t see, what I don’t fear ! There were shrubberies and big trees, but I remember the clearassurance I felt that none of them concealed him. He was there or was not there: not there if I didn’t see him. Tout ceci n’était-il pas un conte, sur lequel je sommeillais et rêvassais ? Non, c’était une grande maison vieille et laide, mais commode, qui avait conservé quelques parties d’une construction plus ancienne, à demi détruite,à demi utilisée. Notre petit groupe m’y apparaissait presque aussi perdu qu’une poignée de passagers sur un grand vaisseau à la dérive. Et c’était moi qui tenais le gouvernail". Après quelques mois à New York, il s'embarqueà nouveau pour l'Europe en octobre 1875. Après un séjour à Paris, où il se lie d'amitié alors avec Tourgueniev et rencontre Flaubert, Zola, Maupassant et Alphonse Daudet, il s'installe, en juin1876, à Londres. Les cinq années qu'il y passe seront fécondes. Outre de nombreuses nouvelles, il publie "L'Américain", "Les Européens", un essai sur les poètes et romanciers français "French Poets and Novelists". "Daisy Miller" lui vaut la renommée des deux côtés de l'Atlantique. Après "Washington Square", "Portrait de femme" est souvent considéré comme la conclusion magistrale de la première manière de l'écrivain. "Ce que savait Maisie" est sans doute, de tous ses romans, celui qui nous montre le mieux la délicate intrication de son style et de sa technique narrative. Souvent qualifié d’auteur difficile, du fait de la multiplicité des points de vue attribués au narrateur et de l’ordonnancement subtil des séquences narratives, James excelle dans le maniement de ces procédés pour donner la parole à chacune et chacun, en même temps qu’à personne. C’est surtout cette difficulté à localiser précisément le narrateur qui donne au récit son mystère et ses ambiguïtés. Nombreux sont donc les écrivains qui ont écrit sur Maisie. Borgesen a fait une sinistre histoire d’adultère, vue par les yeux d’une fillette proche de la puberté, et supposée ne pas comprendre grand-chose à ce qui se passe autour d’elle: un joyeux mixte d’Alice et de Lolita, en quelque sorte. Sa mère meurt en janvier 1882, alors que James séjourne à Washington. Il revient à Londres en mai et effectue un voyage en France, d'où naîtra, sous le titre "A Little Tour in France", un petit guide qui servira à plusieurs générations de voyageurs dans les régions de la Loire et du Midi. Il rentre de façon précipitée aux États-Unis où son père meurt le dix-huit décembre, avant son arrivée. Il revient précipitamment à Londres au printemps 1883. L'année suivante, sa sœur Alice, très névrosée, le rejoint à Londres où elle mourra le six mars 1892.
"He was looking for someone else, you say, someone who was not you ? He was looking for a few little miles.Toute chose cachait quelque chose. La vie était un corridor interminable avec des rangées de portes fermées. On lui avait enseigné qu'il n'était pas prudent de frapper à ces portes. Et ce geste n'obtenait d'ailleurs d'autre réponse que des rires moqueurs à l'intérieur". En 1886, il publie alors deux romans, "Les Bostoniennes" et "La Princesse Casamassima", qui associent à des thèmes politiques et sociaux (féminisme et anarchisme) la recherche d'une identité personnelle. Suivent deux courts romans en 1887, "Reverberator" et" Les Papiers d'Aspern", puis "La Muse tragique" en 1890. Pour qu'il en fût ainsi, il lui fallait auparavant choisir un art. Après qu'il se fut essayé dans la peinture, Balzac lui révéla sa véritable vocation: la littérature. Ses premiers écrits contes et articles de critique destinés à des revues) ne laissent cependant pas encore deviner l'artiste de la maturité. Ils se distinguent alors surtout par leur perfection formelle. Dans les contes, comme d'ailleurs dans l'ensemble de son oeuvre, on discerne l'influence de Nathaniel Hawthorne. Bien qu'il soit devenu un auteur au talent reconnu, les revenus de ses livres restent modestes. Dans l'espoir d'un succès plus important, il décide alors de se consacrer au théâtre. En 1891, une version dramatique de L'américain rencontre un petits uccès en province, mais reçoit un accueil mitigé à Londres. Il écrira ensuite plusieurs pièces qui ne seront pas montées. En 1895, la première de "Guy Domville" finit dans la confusion et sous les huées. Après cet échec, il revient au roman, mais en y appliquant peu à peu les nouvelles compétences techniques acquises au cours de sa courte carrière dramatique. Pendant quelque temps, les voyages en Europe alternent avec les louables efforts du jeune homme pour s'astreindre à ce jeûne de l'esprit et des sens qu'était pour lui la vie en Amérique. Puis en 1875, âgé de trente-deux ans, il décida, non sans de longues hésitations, de s'établir définitivement à l'étranger. Il connaissait les dangers que comporte pour un artiste le fait alors de s'expatrier. "Roderick Hudson" (1876), était en train de paraître au moment où il s'embarquait pour l'Europe. En 1897, il publie "Les Dépouilles de Poynton" et "Ce que savait Maisie". Puis, entre 1902 et 1904, viennent les derniers grands romans: "Les Ailes de la colombe", "Les Ambassadeurs" et surtout "La Coupe d'or".
"A portentous clearness now possessed me. That’s whom he was looking for. But how do you know it ? Elle était romanesque, sentimentale, et folle de petits secrets et de mystères, passion bien innocente, car jusque-là ses secrets lui avaient servi à peu près autant que des bulles de savon. Elle ne disait pas non plus toujours la vérité". En 1903, James a soixante ans et un "mal du pays passionné" l'envahit. Le 30 août 1904, il débarque à New York, pour la première fois depuis vingt ans. Il quitte les États-Unis le 5 juillet 1905, après avoir donné de nombreuses conférences à travers tout le pays. Ses impressions seront réunies dans un essai intitulé "La Scène américaine" ("The American Scene"). Avant son retour en Angleterre, il met au point, avec les Éditions Scribner, le projet d'une édition définitive de ses écrits, "The Novels and Tales of Henry James","New York Edition", qui comportera vingt-six volumes. Entre 1906 et 1909, il travaille à l'établissement des textes, n'hésitant pas à apporter des corrections significatives à ses œuvres les plus anciennes, et rédige dix-huit préfaces qui donnent des vues pénétrantes sur la genèse de ses œuvres et ses théories littéraires. Le manque de succès de cette entreprise l'affecte durablement. En 1915, déçu par la neutralité initiale desÉtats-Unis face à la première guerre mondiale qui fait rage sur le continent, il demande et obtient alors la nationalité britannique. Il a une attaque cérébrale le deux décembre, suivie d'une seconde le treize. Il reçoit l'ordre du Mérite le jour de l'an 1916, meurt le vingt-huit février, à l'âge de soixante-douze ans. Henry James,dont les ancêtres étaient écossais et irlandais, était le fils d’un écrivain, auteur d’ouvrages plutôt confus portant sur la théosophie. Cet homme étrange, qui s’intéressait aux relations entre la religion et la science, était trèsconnu et respecté dans le milieu intellectuel de la Nouvelle-Angleterre. Son fils aîné, William, fut un grand psychologue de son temps. Héritier d’une fortune conséquente, il n’eut pas à travailler pour subvenir aux besoins de sa famille, et comme il aimait voyager, la famille, qui comptait cinq enfants, vécut la plupart du temps à l’hôtel, séjournant à New York, Londres, Genève, Paris. Ses séjours ont influencé ses récits.
"I know, I know, I know. My exaltation grew. And you know, Flora saw more, things terrible and unguessable. Mais cela non plus n’avait pas grande importance, car elle n’avait jamais eu rien à cacher. Elle aurait rêvé d’avoir un amoureux et de correspondre alors avec lui sous un faux nom par le canal d’une poste privée. Je m’empresse de dire que son imagination ne s’aventurait jamais vers des réalités plus précises". Henry avait une relation très particulière avec son frère William. Il écrivit une vingtaine de romans, plus de cent nouvelles, des pièces de théâtre, des récits de voyages, des critiques littéraires, ainsi qu’une autobiographie. Il mit son écriture subtile et complexe au service d’une réflexion sur l’être humain de plus en plus approfondie, et s’éloigna progressivement d’un style un peu précieux. Il fut victime d’un accident qui l’empêcha alors d’être mobilisé et dont les circonstances ne furent jamais éclaircies. Une rumeur dit qu’il en demeura quasi castré. Selon certains de ses biographes, il n’eut aucun amour connu, tandis que d’autres font allusion à une supposée inclination envers les garçons. L’œuvre court entre deux mondes, la vieille Europe et la Nouvelle-Angleterre, et deux siècles, l’un finissant, l’autre commençant, ces thèmes sont presque des obsessions pour James. L’intelligence des démunis est aux prises avec la stupidité des riches, ce qui peut s’inverser, du reste, étant donné la nullibiété du narrateur, comme dans "Les Ailes de la colombe" ou "La Coupe d’or". Les personnages féminins, dont l’auteur prend souvent le parti, sont des jeunes femmes décidées, intelligentes, orgueilleuses mais aussi vulgaires, parfois, si l’on épouse le point de vue du vieux monde. Dans l’une de ses préfaces, il précise que c’est l’obstination de certaines de ces créatures à aller contre le destin qui l’intéresse. Dans son roman "L’Âge ingrat", il s’agit d’une autre fillette, de l’âge de Maisie, de la question du ravage mère, fille. On dit de Marguerite Duras qu’elle avait su décrire parfaitement des créatures prises par un amour impossible à domestiquer. James a réussi le même exploit, dans un tout autre style. Garçon et encore célibataire, il vécut dans ce Londres qu’il décrit, se rendit aux dits cent sept dîners annuels, se mêlant aux conversations avec ces gens qui faisaient du semblant leur style même. Élevés dans les meilleurs salons d’Europe, ses héros, beaux et élégants, orgueilleux et supérieurement intelligents sont aussi impossibles à domestiquer que les sauvages créatures de Duras. Sous le masque de la courtoisie, ils prennent le biais du désir de savoir, pour échapper ainsi sans scandale aux comportements de fer que le cercle de leur société leur impose alors.
"It would have been impossible to carry a bad name with a greater sweetness of innocence, and by the timeI had got back to Bly with him I remained merely bewildered so far, that is, as I was not outraged by the senseof the horrible letter locked up in my room, in a cute drawer. Clara declared to her that it was very grotesque. Le manoir se dressait sur une petite colline, dominant une rivière qui n'était autre que la Tamise, à quelques quarante miles de Londres. Ponctuée de pignons, la longue façade de brique rouge, dont le temps et les intempéries avaient déployé toutes les fantaisies picturales pour en embellir et en affiner la teinte, présentait à la pelouse ses plaques de lierre, ses faisceaux de cheminées et ses fenêtres emmitouflées dans les plantes grimpantes". Le mariage, le divorce, l’héritage, la vie entre les deux mondes des riches et des pauvres, mais aussi des malades et des bien portants parcourent et façonnent l’œuvre de James. Les créatures ambiguës et duplices de ses romans et nouvelles de mœurs et coutumes s’affrontent aux décrets du destin sans réussir toujours à en esquiver les coups, mais auxquels elles donnent pourtant, à chaque fois, un autre "tour d’écrou". Oscar Masotta admirait le récit éponyme qui fait partie des contes fantastiques où James nous convoque sur le bord qui sépare l’angoisse du mensonge. Les romans de la première catégorie, mœurs et coutumes, où le destin s’oppose au désir de savoir, campent des héroïnes étranglées entre leur mariage et leur libre arbitre, comme les jeunes américaines de "Portrait de femme", "Daisy Miller" ou "Les Ailes de la colombe", confrontées à la culture de la vieille Europe, ou bien les enfants de "Ce que savait Maisie", "L’Âge difficile" ou" L’Élève", que leurs infortunes ne font pas plier. Quant aux nouvelles de la troisième catégorie, dont les personnagessont des écrivains ou des artistes, elles mettent en jeu la fidélité ou la trahison envers l’art comme "La Leçondu maître", "Le Gant de velours" ou "La Mort du lion". Tous se situent et se déploient entre semblant et réel. Le désir de James à l’endroit de ses personnages ne trouve jamais le repos. Il compare d’ailleurs le travail de l’écrivain à celui du restaurateur de tableaux. Reprenant ses manuscrits sans relâche, il est capable de récrire une phrase d’innombrables fois, sans aucun préjugé en ce qui concerne la correction. Pourtant, on a l’impression, quand on lit ses préfaces ou ses essais, qu’il ne réussissait pas à se satisfaire de la subtilité de ses personnages, comme s’il voulait toujours ajouter une petite touche supplémentaire, une nuance qui les rende encore plus complexes, moins linéaires. La passion de James pour le style se manifeste ainsi dans l’ambiguïté de ses personnages, son obsession pour la langue et ses descriptions aiguës des semblants.
Bibliographie et références:
- Nancy Blake, "James, écriture et absence"
- Marc Saporta, "Henry James, le regard de l'âme"
- Laurette Veza, "Henry James"
- Jean-Charles Delbard, "Le regard chez Henry James"
- Évelyne Labbé, "Les derniers romans de Henry James"
- Philippe Chardin, "La sensibilité chez Henry James"
- Edgar F. Harden, "A Henry James chronology"
- Mona Ozouf, "Henry James ou les pouvoirs du roman"
- Babette Sayer-Adda, "Henry James, sublimer et vivre"
- André Green, "L'Aventure négative"
- Stanley Geist, "L'œuvre littéraire d'Henry James"
- Jean Pavans, Le musée intérieur de Henry James"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Le Lien" de Vanessa Duriès se démarque de bien des ouvrages sur le thème car il a été publié la première fois bien avant que le BDSM se démocratise. Publié en effet en 1993, ce livre offre un regard intime et sans concession sur les dynamiques de soumission et de domination.
À travers le récit de Vanessa Duriès, le livre explore la relation complexe et intense entre une jeune femme et son premier amant, Pierre, également son initiateur dans le monde du D/s. Ce qui frappe dans "Le Lien", c'est la manière crue et directe dont l'auteure décrit ses expériences. La souffrance et l'humiliation ne sont pas seulement des éléments érotiques, mais deviennent sous sa plume des expressions d'amour profond et de dévotion.
Le caractère exceptionnel de ce livre réside dans sa capacité à présenter une image nuancée et réelle du BDSM. Au lieu de se concentrer uniquement sur l'aspect physique des pratiques BDSM, Vanessa Duriès explore les aspects psychologiques et émotionnels de la soumission. C'est un récit qui parle d'amour extrême, de l'acceptation de la douleur comme preuve d'affection, et de la recherche incessante des limites de l'adoration.
Ce qui rend également "Le Lien" particulièrement captivant, c'est sa simplicité et son naturel. Vanessa Duriès ne cherche pas à embellir ou à édulcorer ses expériences. Elle les présente avec une franchise presque candide, offrant un aperçu précieux de ce qu'une femme peut être amenée à faire par amour. Sa prose, parfois crue mais souvent bien élégante, permet au lecteur de se faire une idée réelle de l'étendue des émotions vécues dans une telle relation.
"Le Lien" est également une autobiographie qui se veut accessible, et qui peut servir de guide pour celles et ceux qui s'interrogent encore sur le sadomasochisme. Il ouvre une porte sur un monde qui peut sembler étranger et effrayant, mais qui est ici traité avec respect, honnêteté voire avec une certaine tendresse.
Cet ouvrage porte un regard rare sur la soumission et la domination, non pas sous l'angle unique de simples fantasmes érotiques, mais comme des composantes d'une relation amoureuse complexe et profondément humaine. Pour les vieux bricards du BDSM, ou simplement pour ceux qui cherchent à comprendre cet univers, "Le Lien" est un livre à découvrir, fusse donc tardivement par rapport à sa publication.
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous.
A propos de l'auteure :
Vanessa Duriès, pseudonyme de Katia Ould-Lamara, est née le 7 février 1972 à Versailles.Optant pour le pseudonyme Vanessa Duriès,(Prénom en référence à Vanessa Paradis, nom de famille tiré hasard dans l'annuaire téléphonique), elle se lance dans l'écriture de "Le Lien". Malgré sa jeunesse et la supposée candeur qui l'entoure, Vanessa Duriès se fait remarquer dans le milieu littéraire et apparaît dans plusieurs émissions télévisées notables, telles que "Bouillon de culture" de Bernard Pivot, "Le Cercle de minuit" de Michel Field, et "Durand la nuit" de Guillaume Durand.
Sa présence médiatique est renforcée par une interview et des photographies en noir et blanc publiées dans l'édition française de Penthouse en mai 1993, où elle apparaît en tenue de soumise, une image qui contribue à son aura mystérieuse et provocante.
La vie de Vanessa Duriès est tragiquement écourtée à l'âge de 21 ans lorsqu'elle meurt dans un accident de voiture sur l'autoroute A7 près de Montélimar. L'accident coûte également la vie aux écrivains Jean-Pierre Imbrohoris (Joy Laurey), conducteur du véhicule, Nathalie Perreau (Sophie Viellard), et à leur fils Alexandre, âgé de trois ans. Vanessa est inhumée dans le village natal de sa mère.
La postérité de Vanessa Duriès est assurée par la publication postume en 2007 des cinq premiers chapitres de son second roman, "L'Étudiante", retrouvés dans l'épave de la Mercedes accidentée. Sa mort prématurée et sa personnalité hors norme lui confèrent le statut d'icône dans les milieux SM, faisant d'elle une figure emblématique et énigmatique de la littérature érotique française.
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Quand le masochiste est son premier sadique
Lors de la rencontre avec mon premier Maître, j'ai été confronté au sujet du masochisme. De plein fouet dirai-je. (Je comprends mieux cette expression.)
C’était pourtant clairement écrit dans son profil mais je ne l'ai pas vu.
L’inconscient sait nous mener par le bout du nez.
Dès nos premiers échanges, il s’est positionné de manière transparente sur son attrait pour le sado-masochisme. En relisant, j’ai simplement vu que je répondais innocemment que moi non. Cela ne l'a pas déconcerté, vous imaginez bien.
Là encore, je n’ai pas vu ce qui se tramait sous mon nez.
Sans me juger, je me dis qu’il fallait que ce soit ainsi : dit mais pas entendu. Sinon, je ne serai pas là à écrire ce texte. Je n’aurai pas vécu cette rencontre. Je n' aurai pas ouvert la porte.
C' est ainsi que je me suis retrouvée dans une relation sado-masochiste. En l' ignorant malgré l annonce.
Comprenez que c est comme lire un roman sans lire le titre. Ou comme si vous lisiez un titre de livre en langue étrangère. Tout est-il dans le titre ? Tout est-il dans la présentation ?
Je suis quoi qu' il en soit passé à côté.
Comment savoir que vous avez une tendance masochiste lorsque vous ne vous êtes jamais créé de douleurs physiques volontairement pour vous soulager d une pression ou pour le bénéfice d’un plaisir ?
Comment se reconnaître soi dans un fonctionnement masochiste lorsque vous fuyez toute douleur ou souffrance ?
“Voyons Mon Maître ! C’est évident que je déteste souffrir et que je ne vais pas tolérer qu’on me mette à mal volontairement.”
Et Mon Maître, alors, tout dans sa patience, pour obtenir ce qu'il veut, ce dont il a besoin lui-même à termes, me plaque au visage, les graines fatales de mon histoire de vie, par lesquelles ont germé mon masochisme.
Rejeter tant Mon Maître que son idée de mon masochisme n’était pas si facile. Juste possible pour qui est masochiste ! (Qu' est ce qui finalement me met le plus à mal ? Le plus en souffrance et en douleurs ?)
Je l ai entendu. Ça se tenait. C’était une version possible. Une lecture de ma vie et de mon fonctionnement qu' il me racontait, qui était là, évidente pour lui, effrayante pour moi.
Je ne pouvais ni accepter cette vision, ni me reconnaître de cette façon.
Comment s' approprier son fonctionnement masochiste comme partie intégrante de soi et de son psychisme ? Comme base relationnelle ?
Quand notre pensée est fondée sur deux catégories : ce qui est bien, bon et juste et ce qui est mal, mauvais et injuste, se reconnaître soi est une subtile affaire de temps, de bienveillance et d’accompagnement.
J’ai rejeté le Maître, ne supportant pas, ne pouvant accepter, l' humiliation, le rabaissement de soi, la ridiculisation lors de nos échanges dans nos conversations quotidiennes. Il n’y avait pourtant pas que ça. Bien au contraire. Mais c était là. J' y serai encore si ce n était pas le cas. Mais l' histoire n est pas celle-ci.
J' étais prête à perdre tout ce que je vivais de beau, de bien et de réconfortant, pour ne pas avoir à intégrer ma part masochiste et ne pas être confronté à sa part sadique. Laquelle ai-je le plus fui ?
Confrontée à sa part sadique dans la relation, mon masochisme m’a fait prendre la poudre d' escampette.
Hélas, je suis partie avec lui.
Alors, me voici telle une chouette, réveillée par l’excitation que je ne veux plus laisser en silence, à réfléchir à ce que m’a dit le Maître. J ai eu l occasion de porter son regard sur les situations de ma vie comme des contextes créés pour renouveler l' expérience à subir.
Certes, je ne me suis jamais mise à mal physiquement. J’ai également toujours voulu échapper aux douleurs et souffrances émotionnelles, affectives et psychologiques sans y parvenir.
L' attachement à nos souffrances nous relie au passé telle l' ancre d un bateau.
Je ne veux pas être masochiste. Cela ne cadre pas avec le reste de qui je suis. Voyons ce n' est pas acceptable. Je ne ressens pas de plaisir ni de soulagement dans ces situations de vie dans lesquelles selon le Maître je me maintiens en échec et en douleur. Mais c est ce que je connais. À ma façon, je ne connais rien d' autre tout en rêvant de ce beau voyage vers des terres inconnues, voyage qui n' est jamais venu.
Je regarde ces autres vies derrière une fenêtre. Je rêve d’être ceux qui ne sont ni masochistes ni sadiques ou qui n' ont pas besoin du BDSM dans leur vie. Je les trouve chanceux et forcément plus heureux. Y a t-il du bonheur dans le masochisme ? Est-ce possible d’être heureu.se en étant dans une relation sado-masochiste ?
J aime le bonheur, la lumière, la chaleur (pas celle des bougies tsss).
Le comble, chers lecteurs, c’est qu’en voulant ne pas subir son sadisme, je me prive de lui, de ce petit nous qui émergeait et dont je commençais juste à me délecter. Je me prive des possibles mystérieux qu il m inspirait par ailleurs. Je me prive de ce bien-être nouveau que je ressentais. Pour au final, me confronter à cette persona ingrata “ mon masochisme”. Celui qui me suit comme mon ombre. Celui qui me colle aux pompes tel un chewing-gum. Quelle danse infernale je mène avec lui !
J ai refusé le sadisme du Maître. J' ai rencontré le mien. En rejetant sa part sadique, j accepte ma part masochiste. (Là je m’emballe, ça fait juste classe mais on est dans la vraie vie)
Dans la solitude. Dans la peur de sombrer dedans silencieusement, de nuit comme par hasard. De rester enfermer dans les échecs et les limitations que je me crée.
Victime de ma mère, je me suis souvent dit qu' elle était elle-même sa première victime et son propre bourreau.
Je me vois comme elle et c est insupportable. Comment accepter l' inacceptable ?
En l'écrivant peut être. Les mots comme l' expression des émotions m' aident et mettent en mouvement ce que je ne peux supporter seule dans mon for intérieur.
Serait-on son premier sadique lorsque nous sommes masochiste ?
La relation sado-masochiste commencerait-elle en soi ? Dans sa forme la plus complète, à la fois sadique et masochiste envers soi, avant même d’externaliser l’un ou l’autre de ces rôles ?
“Allons ! Qu’importe !” Voilà ce que j aimerai me dire pour me rendormir.
Mais la pensée rôde. J attends le jour pour la semer. Avec un peu de soleil, tout fait moins peur.
Moi… masochiste. Quelle drôle d’idée !
C' est de sa faute à elle et c est encore moi qui paie les pots cassés.
Ça fout les boules non ?
Comment se redéfinir ?
En écrivant des histoires.
Qui m’emmèneront voyager dans des vies qui ne sont pas la mienne.
Je sais qu’ici, vous aimez le BDSM.
Pour moi, c’est comme un monstre sous le lit.
J’aimerai le frapper à coups de balai pour qu’il déguerpisse et me laisse dormir.
En attendant, je vais quand même m’aimer. Parce que j estime l avoir bien mérité. Même menottée en moi-même, subissant le fouet d'un masochisme silencieux.
Voici que je lui donne la parole, le temps d'un soir.
♡ Eclipse d’Espoir ♡
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"Il faut avoir une très haute idée, non pas de ce que l'on fait, mais de ce qu'on pourrait faire un jour. Sans quoi, ce n'est pas la peine de travailler. Contrairement à ses amis impressionnistes, Renoir est d'un naturel optimiste et confiant, même si, au cours des dernières années, une très douloureuse dégénérescence des articulations le fait terriblement souffrir". Sa vie se lit à la manière d’un passionnant roman d’aventures. Défenseur de l'École de 1830 avec Delacroix, Corot, Daubigny, Millet et surtout marchand des Impressionnistes avec Monet, Renoir, Degas, Manet, Sisley et Pissarro, en revanche, on ignore généralement qu’il a apporté le même soutien indéfectible à cinq peintres de la génération post-impressionniste qui étaient attachés à sa galerie par un contrat moral d’exclusivité. Cette méconnaissance tient pour une part à ce qu’il n’a pas vécu assez longtemps pour assurer leur succès. Ils sont entrés dans son écurie au milieu des années 1890. Il avait déjà dépassé la soixantaine, à un moment où l’impressionnisme commençait tout juste à être reconnu par la critique et par les amateurs d’art éclairés. C’est en 1895 que Monet expose triomphalement chez Durand-Ruel sa série des Cathédrales de Rouen. Quand le galeriste meurt en 1922, après s’être retiré des affaires depuis quelques années, ses poulains n’ont pas eu le temps d’atteindre la grande notoriété. Il a soutenu Manet, Degas, Monet, Renoir, Pissarro et bien d’autres quand ils étaient dénigrés par la critique ou par les instances officielles et il a assuré leur avenir. Au cours de sa carrière de marchand de tableaux, Paul Durand-Ruel (1831-1922) a acheté mille-cinq-cents Renoir, plus de mille Monet, huit-cents Pissarro, quelque quatre-cents Degas, deux-cents Manet. Douze-mille œuvres environ sont passées entre ses mains. Il y eut des marchands de tableaux avant lui. Mais il a créé la galerie moderne et a inventé un métier dont il est l’un des anges tutélaires, comme Georges Petit son concurrent le plus direct, Ambroise Vollard son cadet, ou Daniel Henry Kahnweiler qui disait s’en être inspiré. Il est le seul dont on puisse affirmé qu'il a véritablement inventé le métier moderne de marchand de tableaux. Le reconnaître n'entame en rien le mystère de ce grand bourgeois ultraconservateur, monarchiste, catholique et antidreyfusard qui prit tous les risques pour défendre ces révolutionnaires que furent les premiers impressionnistes, Degas, Manet, Renoir, Corot, Sisley et les autres. Il mit en péril son nom, sa fortune, la stabilité de sa famille pour soutenir un communard comme Courbet, un anarchiste juif comme Pissarro, un républicain modéré comme Monet. Un comportement paradoxal qui tient à son âme de missionnaire. Sa foi artistique, qui puisait son énergie dans sa foi religieuse, lui a permis de tout sacrifier pour soutenir "ses" peintres en leur offrant des conditions de création alors inconnues. Plutôt que de flatter le goût du public, il a choisi d'imposer le sien. Sa vie est un récit souvent épique d'années de lutte sans merci dans les coulisses du marché de l'art, des salons des plus prestigieux collectionneurs aux couloirs des salles de ventes en passant par les plus grands musées et les plus fameuses galeries d'Europe et des États-Unis.
"La peinture, c'est facile quand vous ne savez pas comment faire. Quand vous le savez, c'est très difficile. Si vous avez besoin de moi, je vous prie de me considérer à vous, n'importe ce qu'il arrive. Je serai votre dévoué". Jeune homme, mais issu d'une famille cultivée et aisée, et que le courant du classicisme est encore hégémonique, il prend le risque alors insensé pour l'époque de miser sur un mouvement moderniste, les impressionnistes. Une décision visionnaire et avant-gardiste. Comment a-t-il pu devenir l’inventeur d’une génération d’artistes méprisés par la critique ou par les institutions et peu portés sur la foi ? Il voulait être militaire, il y renoncera pour raison de santé et deviendra galeriste chez son père qui tenait un commerce de papeterie et de tableaux. Comment a-t-il pu supporter le désordre qu’impliquent la fréquentation des artistes et les zones grises du commerce de l’art ? S’il travaille dans la galerie familiale, sa vraie vocation vient plus tard. Il découvre Delacroix lors de l’Exposition universelle de 1855. C’est une révélation. Delacroix a cinquante-sept ans. Il est célèbre et reste insoumis. Ses œuvres témoignent d’une énergie et d’une liberté qui continuent de défier les prudences de l’Académie. En art, Durand-Ruel n’aura jamais la passion de l’ordre et le respect de l’autorité. Il a son propre sentiment, il se fait sa propre opinion, il prend des risques. Il est le fils de Jean-Marie-Fortuné Durand et de Marie-Ferdinande Ruel, qui apporte dans sa dot un commerce de papeterie et articles divers. Jean-Marie-Fortuné Durand, issu d'une famille de vignerons établis à Solers, est marchand de fournitures d'artistes avant de devenir marchand d'art. En mars 1849, son fils Paul passe son examen du baccalauréat et réussit le concours d'entrée de l'École militaire de Saint-Cyr, se destinant à une carrière militaire, mais une grave maladie l'obligea à renoncer à cette école et à rester avec ses parents pour les seconder. Fournissant des articles pour les artistes, ces derniers souvent désargentés lui laissent en garantie leurs tableaux. En 1865, il reprend les rênes de l'entreprise familiale qui représentent Corot et l'École de Barbizon. Au cours des années 1860 et au début des années 1870, Paul se montre un défenseur brillant et un excellent marchand de cette école. Il se tisse rapidement un réseau de relations avec un groupe de peintres qui se feront connaître sous le nom d'impressionnistes. L'aventure commence alors sur un coup de dés.
"Ce que je ferai, ce sera l'impression de ce que j'aurai ressenti. Quant aux peintures, si vous êtes obligés de faire des sacrifices, ne regrettez rien, je vous en ferai bien d'autres". Il côtoie les artistes consacrés par les instances officielles, Bouguereau ou Cabanel, mais aussi les nouveaux-venus de la peinture comme Eugène Delacroix. Il épouse le quatre janvier 1862 Jeanne-Marie-Eva Lafon (1841-1871), fille d'un horloger de Périgueux et nièce du peintre Jacques-Émile Lafon, avec laquelle il aura cinq enfants, Joseph, Charles,Georges, Marie-Thérèse et Jeanne. En 1867, tout en conservant la rue Le Peletier, Paul installe la galerie Durand-Ruel seize rue Laffitte, rue des experts et des marchands de tableaux et qui va rester jusqu'à la première guerre mondiale un des centres du marché de l'art. En janvier 1869, il fonde "La Revue internationale de l'art et de la curiosité" dont il confie la direction à Ernest Feydeau. Dès 1870, il reconnaît le potentiel artistique et commercial des impressionnistes. Sa première exposition d'importance se tient en 1872, toujours à Londres. Il organise alors ensuite des expositions impressionnistes dans ses galeries parisienne, londonienne et bruxelloises, et plus tard à New York. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, Durand-Ruel quitte Paris avec ses tableaux pour se réfugier alors à Londres, où, par l’intermédiaire de Charles-François Daubigny, il fait la connaissance de Monet puis de Pissarro. En décembre 1870, il ouvre la première d'une série de dix expositions annuelles de la "Society of French Artists" dans sa nouvelle galerie londonienne, installée au 168 New Bond Street, confiant plus tard la direction de cette galerie à Charles Deschamps, neveu d'Ernest Gambart. De retour en France, il rencontre, en janvier 1872, Alfred Sisley par l'intermédiaire de Monet et Pissarro. En mars de la même année, il rencontre Auguste Renoir. Au moment de son retour, l'une de ses premières expositions parisiennes est celle de la suite Binant, inaugurée en novembre 1871 rue Le Peletier, et qui présente trente-six toiles de scènes tirées de la vie civile et militaire durant le siège de la ville de Paris. Au cours des trois dernières décennies du XIXème siècle, n'hésitant pas à lourdement s'endetter, Paul Durand-Ruel devient l'un des plus célèbres marchands français, et le principal soutien moral et financier des impressionnistes de par le monde. Alors qu'il se trouve dans une situation financière critique, la banque de l'Union générale va soutenir le marchand et lui permettre ainsi de continuer sa politique d'achat auprès des artistes en qui il croit. Cependant l'Union générale fait faillite en 1882 et suite du krach de la banque, Paul Durand-Ruel est mis en demeure de rembourser ses créanciers. Ne pouvant plus subvenir aux besoins de "ses" peintres, il est contraint de vendre à bas prix son stock de toiles de l'École de Barbizon, ainsi que certains tableaux impressionnistes. Sa volonté et sa force de caractère le sauvèrent.
"Qui donc a dit que le dessin est l'écriture de la forme ? La vérité est que l'art doit être l'écriture de la vie. Ils auront beau faire, ils ne tueront pas votre vraie qualité, l'amour de l'art et la défense des artistes avant leur mort. Dans un avenir très proche, ce sera alors votre gloire, car vous êtes le seul qui avez pensé à cette chose naturelle". Mettant fin à ses achats, il décide sagement de faire fructifier ses collections privées. Il expose ce qu’il a acquis. Il entreprend en 1883 une série d’expositions individuelles. Celles-ci, moins onéreuses que les coutumières expositions de groupe, permettent d’appréhender de manière toute nouvelle l’univers d’un artiste et de saisir sa démarche. S’il a dû fermer en 1875 ses galeries de Londres et de Bruxelles, il continue d’envoyer ses tableaux partout où il peut y avoir, à l’occasion d’une exposition, un marché potentiel: Londres, Berlin, Boston. Il expose notamment en 1886 à New York, où il est accueilli par un public plutôt favorable à celui qui a contribué à la célébrité des artistes de Barbizon aux Etats-Unis. Les achats commencent modérément mais, grâce aux contacts de collectionneurs, donnés à son marchand par l’artiste américaine Mary Cassatt, Durand-Ruel est confiant, au point d’ouvrir une galerie à New York sur la Vème Avenue. Petit à petit, le marché américain devient florissant, ce qui a des répercussions en Europe. C’est ainsi que Durand-Ruel organise en 1905 la plus grande exposition jamais faite sur les impressionnistes aux "Grafton Galleries" de Londres, près de New Bond Street, où, dix ans plus tôt, il présentait les artistes d’avant-garde qu’il venait de découvrir et qu’il n’a, dès lors, pas cessé de soutenir. Il se sert des ventes aux enchères pour faire monter les cotes, non sans manœuvres souterraines avec d’autres marchands ou des collectionneurs spéculatifs. Il ne se contente pas de commercer dans sa galerie parisienne, il conclut des accords avec des marchands hors de France. C’est un entrepreneur en art, métier encore honni aujourd’hui par beaucoup d’artistes et d’amateurs de délectations esthétiques qui oublient une évidence. Si personne n’achetait les œuvres et ne les présentait au public, les artistes seraient réduits à la famine et les amateurs alors privés de leurs objets de contemplation puisqu’ils ne parviendraient pas jusqu’à eux. Entre 1891 et 1922, l'année de sa mort, Paul Durand-Ruel achète une quantité incroyable de tableaux, soit près de douze mille œuvres dont plus de mille Monet, mille-cinq-cents Renoir, quatre cents Degas, quatre cents Sisley, huit cents Pissarro, deux cents Manet, quatre cents Mary Cassatt et cent Corot.
"Les premières places ne se donnent pas. Elles se prennent. Le peintre la représente les cheveux coupés en frange sur le front, un visage au teint doré, un nez retroussé, une bouche pulpeuse, habillée d’une robe bleue et de bas à rayures de paysanne. Un véritable délice pour les yeux." Un jour, il décida de décrocher. C'était peu avant le déclenchement de la première guerre mondiale, en 1913. Il avait quatre-vingt-deux ans. En toute amitié, Renoir l'avait encouragé à prendre sa retraite et à transmettre une fois pour toutes le flambeau à ses fils. Une attaque d'apoplexie avait eu raison de sa capacités de résistance alors qu'il mettait la dernière main à ses mémoires. L'esprit de la galerie demeurait intact, à Paris comme à New York, mais le retrait du patriarche ne pouvait rester sans effet. Eu égard à son animosité, le confidence de Mary Cassatt à Mme Havemeyer prenait un sens sérieux: "Les Durand-Ruel se sont améliorés depuis que la main de fer du père ne sévit plus." Le neuf octobre 1918, il rédigea son testament spirituel, profession de foi qui s'achevait par cette parole du Seigneur que le marchand d'art n'aurait pas reniée: "Qui n'est pas avec moi est contre moi." Mais qui alors aurait osé être contre lui ? Ses ennemis étaient morts, ses adversaires convertis. Quant à ses rivaux, Bernheim, Seligmann et Vollard, il les retrouvait, à nouveau comme des partenaires au sein d'un consortium qu'ils avaient formé en 1918. Le vingt juillet 1920 enfin, un décret fit Paul Durand-Ruel chevalier de la Légion d'honneur. Il était temps. Renoir le nommait "vieux chouan." Georges Clemenceau, grand ami de Claude Monet, dira de lui: "De quels tourments Durand-Ruel sauva Monet en lui permettant d'être et de demeurer lui-même à travers toutes les entreprises de médiocrités. Grâces lui soient rendues." À la fin de sa vie, Durand-Ruel écrit dans ses mémoires: "Enfin les maîtres impressionnistes triomphaient comme avaient triomphé ceux de 1830. Ma folie avait été sagesse. Dire que si j'étais mort à soixante ans, je mourais criblé de dettes et insolvable, parmi des trésors méconnus." Il meurt le cinq février1922 dans son appartement au trente-cinq, rue de Rome à Paris. Sept à huit cents personnes assistèrent à ses obsèques en l'église Saint-Augustin. Les plus proches furent admis au caveau familial du cimetière de Montmartre.
Bibliographie et références:
- Lionello Venturi, "Les archives de l'Impressionnisme"
- John Rewald, "L'histoire de l'impressionnisme"
- Claire Durand-Ruel Snollaerts, "Paul Durand-Ruel"
- Pierre Assouline, "Grâces lui soient rendues"
- Laure-Caroline Semmer, "Paul Durand-Ruel"
- Caroline Le Got, "Durand-Ruel, le pari de l'impressionnisme"
- Flavie Durand-Ruel, "Mémoire du marchand des Impressionnistes"
- Florence Gentner, "L'Impressionnisme, dans l'intimité de Durand-Ruel"
- Caroline Durand-Ruel, "Correspondance de Renoir et Paul Durand-Ruel"
- Sylvie Patry, "Paul Durand-Ruel, le pari de l'impressionnisme"
- Catherine de Pellissac, "Portrait d'un visionnaire: Durand-Ruel"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Mes jambes ne sont pas si belles que ça, je sais juste quoi en faire. En devenant l’égale de l’homme, la femme perd beaucoup. Une femme peut faire tout ce que peut faire un homme, et en plus elle peut faire des enfants. En langue, le genre est particulièrement déroutant. Pourquoi, s'il vous plaît, une table devrait-elle être masculine en allemand, féminine en français et castrée en anglais ?". Pour Anita Berber (1899-1928), travailler c'était surtout imaginer. Elle sent pousser des germes en elle. Des mots éclatent comme ça dans ses entrailles et elle les écrit pour les retenir. Oh, ce n'était point-là de la littérature, elle le savait bien. En revanche, ils allaient alors devenir poésie, charmes et envoûtements car son corps allait les exprimer, les cracher en mouvements. Alors, elle serait chacun des éléments: l'air, le feu, l'eau et la terre. Le papier serait sa scène éthérée et enivrante. Née le dix juin 1899 à Dresde en Allemagne, Anita Berber a choqué et diverti le cabaret et la foule bourgeoise de la république de Weimar jusqu'à sa mort prématurée à l'âge de vingt-neuf ans. Star de cinéma, danseuse nue, "princesse de la débauche" et modèle de peinture d'Otto Dix. Elle est jeune, très belle, libre, avant-gardiste, c’est une œuvre d’art à elle toute seule. Muse, danseuse expressionniste et icône d'une génération en plein désastre. Difficile de saisir en si peu de mots la personnalité complexe et multiple d'Anita Berber. En 1925, Otto Dix réalise son portrait alors qu'elle est totalement dépassée par sa célébrité. Elle n'est plus qu'une artiste perdue parmi ses démons. Droguée, prostituée occasionnelle, bisexuelle, paranoïaque, elle nourrit les scandales et fait les choux-gras de la presse de la république de Weimar. On la déteste autant qu'on l'adule, plus puissante que l'effet des psychotropes dont elle s'abreuve. Artiste de renom, performeuse avant l'heure, elle dansait pour survivre à une époque où tout restait à faire. Entre Berlin, Wiesbaden et Düsseldorf, Anita est une esquisse, une évocation. Le portrait fulgurant d'une femme qui tente péniblement de dépasser sa légende. Danseuse instinctive, elle incarne la décadence aux yeux de ses contemporains et participe pourtant aux bouleversements artistiques et culturels de son temps. Géniale provocatrice, sa vie fut un météore. Elle meurt à l'âge de vingt-neuf ans, seule, abîmée par les drogues et épuisée par la tuberculose. Anita Berber reste encore aujourd'hui une source d'inspiration pour bon nombre d'artistes tels Ingrid Caven, Michael Michalsky, Karl Lagerfeld, Death in Vegas, Nina Hagen ou encore Rosa von Praunheim.
"Ce qu'un homme remarque d'abord à propos d'une femme, c'est si elle le remarque. En Amérique, le sexe est une obsession. Ailleurs c'est un fait". Anita Berber fascine encore aujourd’hui, plus de cent ans après sa naissance. Née en1899, elle incarne la femme libérée de l’Allemagne d’entre deux guerres. Dès son jeune âge, la jeune femme se produit dans les cabarets de Berlin. Provocante, elle est l’une des premières danseuses à utiliser sa pleine nudité dans ses spectacles. Anita développe une dépendance aux drogues, particulièrement l’opium et la cocaïne. On raconte qu’à Berlin,il n’est pas rare de l’apercevoir le nez recouvert de poudre. Utilisant sans gêne sa sexualité, Anita poursuit une quête absolue de plaisir. Bisexuelle assumée, Anita se prostitue à quelques occasions à ses débuts dans les cabarets. Elle vit sans limites, dans une société pourtant rigide, patriarcale et rongée par la crise économique causée par la première guerre mondiale. La république de Weimar vit ses derniers moments. Ainsi que le raconte André Gide, "Berlin a l'air de se prostituer du haut en bas". Gide en sait quelque chose. L'auteur des "Nourritures terrestres" fait régulièrement des escapades à "Berlin-la-Sodome", attiré par son atmosphère de bacchanale frénétique. Il emmène d'ailleurs volontiers avec lui Malraux qui, en 1934, se retrouve avec lui dans un hôtel dont les grooms sont, à sa plus grande stupéfaction, tous plus jeunes et plus "disponibles" les uns que les autres. À Berlin, les partouzes touchent toutes les catégories de la population. Le fils de Thomas Mann, qui découvre cette ville "corrompue" à dix-sept ans, résume en un hymne ironique ce qu'il pense: "Entrez donc, Mesdames et Messieurs, chez moi, ça va fort, ou plutôt ça s'en va à vau-l'eau. La vie nocturne de Berlin, ah mes enfants, le monde n'a encore rien vu de pareil ! Autrefois, nous avons eu une jolie armée, mais à présent, nous avons de jolies perversions. Du vice, encore du vice, rien que du vice, un choix colossal". Les baigneurs, hommes et femmes, enfants et adultes, sont nus dans la piscine de Gartenstrasse, au centre de la capitale. Les clubs où des hommes peuvent danser ensemble, enlacés, sont nombreux malgré l'interdiction officielle de l'homosexualité. De fait, il existe, dans le Berlin des années folles, des centaines de bars fetish où les filles comme les garçons, parfois âgés d'à peine quatorze ans, attendent en buvant de l'alcool. Certaines prostituées sont nues sous leur manteau de fourrure. Des travestis habillés en femme stationnent dans les toilettes pour dames. Des lesbiennes habillées en hommes campent dans les toilettes hommes. Berlin offre le spectacle d'une ville décadente ou émancipée.
"Sans tendresse, un homme est sans intérêt. Les écrivains, les compositeurs, les peintres, mais aussi les artistes comme les réalisateurs et les acteurs entrent dans la même catégorie. Ils doivent être manipulés avec des gants pour enfants, mentalement et physiquement". Mais derrière ce décor de fêtes et de paillettes, le chômage explose. Alors, la belle Anita décide de devenir danseuse de cabaret. Flamboyante, les cheveux rouges, elle danse en pantalons lorsqu’elle n’est pas nue, ce qui est peu commun à cette époque. En parallèle de ses succès comme danseuse, Anita Berber fait quelques apparitions au cinéma, notamment dans des films du réalisateur Richard Oswald. Trois fois mariée, Anita épouse en 1919 un riche héritier, Eberhard Von Nathusius. Elle le quittera pour vivre alors une histoire passionnelle avec une femme, Susi Wanowsky. En 1923, Anita convole ensuite avec son partenaire de scène, Sebastian Droste. Leur union fera scandale et leur vie de débauche les fera bannir d’une partie de l’Europe et se terminera avec le départ de Sebastien pour New York. Et puis soudain, en 1928, Anita quitte notre monde. Elle laisse en héritage une vie où le désir de liberté est absolu, vital, entrant au panthéon des icônes de son époque. Elle a sciemment brisé toutes les conventions sociales et théâtrales de son temps, proclamant ainsi par la suite une théorie pour justifier son comportement provocateur et transgresseur. Elle hantait le quartier de Friedrichstadt, apparaissant dans les halls d'hôtel, les boîtes de nuit et les casinos, rayonnante et nue, à l'exception d'une élégante banderole de sable qui masquait ses épaules décharnées et une paire de chaussures en cuir verni. Un temps, Anita Berber a fait ses entrées post-minuit vêtue seulement de ses talons, un petit singe effrayé qui pendait à son cou, et une broche en argent ancienne contenant de la cocaïne. Sur les scènes de cabaret de Berlin, elle dansait alors des fantaisies érotiques fantasques, inspirées par des concoctions d'éther et de chloroforme, de cognac, d'injections de morphine, et d'une disposition chic, pansexuelle. Ses danses portaient des noms tels que "Cocaïne" ou "Morphium". Les Berlinois, après quelques saisons tumultueuses au début des années vingt, se lassèrent enfin des scandales de la Berber. La grande prêtresse de la décadence chorégraphique est décédée dans la pauvreté en 1928, résultat d'une tentative désespérée de quitter abruptement sa plus chère addiction, le cognac, lassée du champagne.
"Les devoirs sont ce qui rend la vie la plus digne d'être vécue. Il arrive un moment où tout à coup vous réalisez que le rire est quelque chose dont vous vous souvenez et que vous étiez celui qui riait". Anita Berber est la fille d'une chanteuse de cabaret, Anna Lucie Thiem, dite Lucie, et de Félix Berber, premier violon du Gewandhaus de Leipzig qui se mariera cinq fois dans sa vie. Elle a trois ans et demi le huit novembre 1902 quand ses parents divorcent pour "opposition de caractères irréconciliables". À partir de 19066, elle est élevée à Dresde par sa grand-mère maternelle, Louise, dans un confort bourgeois. Elle a six ans et ne voit plus sa mère partie à Berlin, où Rudolf Nelson a embauchée celle ci dans la"revue du Chat Noir", cabaret de l'avenue Unter den Linden. À dix ans, soit un an avant Mary Wigman qui deviendra la promotrice de la danse expressionniste, elle est inscrite dans ce qui devient en 1912 l'Établissement d'enseignement Jacques Delcroze de Hellerau, où est mise en œuvre une pédagogie nouvelle basée sur la rythmique Jacques Dalcroze. En 1915, après que la guerre a éclaté, Anita Berber suit avec sa grand-mère sa mère à Wilmersdorf, une banlieue de Berlin où s'entassent les immigrés de l'intérieur. L'adolescente vit là, rue Zähringer, entourée de femmes, dont ses deux tantes maternelles, Else et Margarete, toutes deux vieilles filles. Tout en se produisant dans des cabarets, elle suit des cours à l'École de théâtre Maria Moissi de Berlin. Elle apprend la danse moderne et la pantomime en même temps que Dinah Nelken auprès de Rita Sacchetto, une actrice adepte d'Isadora Duncan et amie de Gustave Klimt qui, après avoir donné des spectacles de tableaux vivants à travers le monde, a ouvert dans sa villa une école. Elle monte sur scène pour la première fois en février 19166 à la Salle Blüthner, où elle participe à une chorégraphie au côté d'une autre débutante, Valeska Gert. Le chef de la censure Ernest von Glasenapp, qui est présent, préfère celle ci et déclare à propos de la première, "ça va vraiment trop loin". Elle part toutefois en tournée avec la troupe Sacchetto à travers l'Allemagne, Leipzig, Hambourg et Francfort. Sa rousseur naturelle la distingue parmi les nombreuses autres filles.
"Une fois qu'une femme a pardonné à son homme, elle ne doit pas réchauffer ses péchés pour le petit-déjeuner". Elle se produit dès lors en solo à l'Apollo, puis au Wintergarten, sous la direction d'un certain Pirelli, qui bouleverse le style de danse qu'elle a pratiquée jusqu'alors au sein des sages tableaux vivants de Sacchetto. Elle danse sur des musiques de compositeurs contemporains, tels Claude Debussy, Richard Strauss ou Camille Saint-Saëns, mais aussi Léo Delibes. Elle répète auprès d'Hélène Grimm-Reiter dans l'École pour la danse artistique et la culture physique, Kurfürstendamm, là même où sa jeune cadette Leni Riefenstahl réussit à s'offrir quelques cours à l'insu de ses parents. Richard Oswald l'introduit dans le cinématographe en 1918 et elle devient un mannequin recherché par les magazines féminins, une figure des ateliers photographiques Alex Binder et Eberth. La même année, elle fait sa première tournée à l'étranger, en Suisse, en Hongrie et en Autriche. Elle est à Budapest quand l'armistice est signé. Au cours d'une soirée de retour de scène, dans un hôtel de Vienne, complètement ivre, elle se livre pour la première fois en public à une danse alors entièrement déshabillée. Dans une capitale défaite et traversée par la révolution spartakiste, Anita Berber dépense sans compter en vêtements, chapeaux, chaussures et bijoux. Elle habite une suite de l'hôtel Adlon et entretient son image d'excentrique en se promenant un singe sur l'épaule et en s'habillant en homme. Elle lance la mode à la Berber, smoking et monocle. Anorexique, elle consomme éther, chloroforme, opium, cocaïne et cognac. La consommation de poudre lui vaut le surnom de "Reine des neiges". Elle découvre le sadomasochisme et fréquente alors grands restaurants et palaces. Elle a l'habitude de s'injecter de la morphine devant les autres clients. Elle parait une fois dans la salle à manger de l'Adlon entourée de deux jeunes hommes peints, vêtue d'un seul manteau de fourrure noire, qu'elle laisse tomber en prenant le champagne et qu'aussitôt le maître d'hôtel remet délicatement sur ses épaules. Punk avant l'heure, elle se teint les cheveux rouge sang et peint ses lèvres d'un grand cœur noir. La mode berlinoise est à la vedette sexuellement libérée. La rumeur prêtera à celle qui s'honore alors du titre de "mauvaise fille" de nombreuses liaisons saphiques, dont Marlene Dietrich. Anita Berber se met en ménage avec Susi Wanowsky, une femme divorcée d'un haut fonctionnaire de la police, propriétaire d'un bar pour rencontres lesbiennes, "La Garçonne".
"Le sexe est beaucoup mieux avec une femme, mais on ne peut pas vivre avec une femme". Le couple pratique un triolisme saphique avec Celly de Rheidt. Elle est d'une revue de Rudolf Nelson intitulée "Payez, s'il vous plaît" sur la scène du Théâtre Nelson, où triomphera cinq ans plus tard la Revue nègre de Joséphine Baker. Elle se produit sur la minuscule scène de "La Souris blanche", qui appartient à un puissant industriel, Peter Sachse, où certains spectateurs ne se présentent que le visage masqué. Son interprétation de "Morphine", sur la musique d'une valse lente écrite pour elle par Mischa Spoliansky, est un tube repris jusqu'à Paris. En juin 1922, Anita Berber rencontre au cours d'une soirée privée du Casino son prochain partenaire de scène, le poète homosexuel Sebastian Droste, qui, cocaïne aidant, prend aussitôt la place de Susi Wanowsky au poste de régisseur général. Fils de famille hambourgeois, c'est un danseur qui fut membre de la compagnie de Celly de Rheidt, une des maîtresses d'Anita Berber célèbre pour ses mises en scène subversives, plus blasphématoires qu'obscènes. Le spectacle que le nouveau couple met au point sans attendre se veut transgressif à la scène comme à la ville. La scénographie est confiée au viennois Harry Täuber, élève du peintre Franz Cižek, lui-même promoteur d'une pédagogie nouvelle qui laisse l'enfant s'exprimer. Évocation ambiguë du sadomasochisme comme du tabou sexuel qui pèse alors sur un possible métissage, l'entrée du personnage féminin, armé de fouets, se fait entre deux "nègres". À Vienne, Anita Berber a une brève, et incertaine, aventure avec la baronne Léonie von Puttkamer, cocotte extravagante qui fut cinq ans plus tôt l'obsession de Margarethe Csonka, la jeune homosexuelle suicidaire analysée par Sigmund Freud et plus connue sous le pseudonyme de Sidonie Csillag. Les tournées sont l'occasion de rencontres artistiques, en particulier avec Felix Albrecht Harta, Otto et Martha Dix, admirateurs qui n'hésiteront plus à parcourir de longues distances pour l'admirer sur scène. "Si charmante, si adorable, très spontanée et très séduisante" aux yeux de Martha Dix, qui la voit alors pourtant vider en moins d'une heure unebouteille de cognac tout en se maquillant dans sa loge, Anita Berber est peinte par Otto Dix sous les traits d'une vieillarde moulée dans une robe rouge, portrait totalement différent de la vision idéalisée qu'en a alors son épouse.
"Nous dansons la mort, la maladie, la grossesse, la syphilis, la folie, la famine, le handicap, personne ne nous prend au sérieux". À l'occasion, Anita Berber se prostitue, sans gêne, voire par provocation. À Wiesbaden, en 1925, devant ses amis Martha et Otto Dix avec lesquels elle se promène au sortir d'une représentation, elle répond à tout admirateur qui l'aborde: "C'est deux cents marks". Elle justifie cette pratique par le peu que lui rapporte son métier et le prix élevéde ses costumes qu'elle doit payer elle-même. Physiquement épuisée, elle se réfugie à Berlin auprès de son ami, le docteur Magnus Hirschfeld. Elle est hébergée dans une pièce qui sert d'infirmerie. C'est au salon Eldorado, qu'elle s'adonne à la cocaïne. Elle y entend les chansons de rue de Claire Waldoff, qui tient salon avec sa compagne Olgavon Roeder, ainsi que le duo Margo Lion Marlène Dietrich interprétant la chansonnette explicite "Ma meilleure amie". L'ex-actrice essaie de se reconvertir dans le théâtre. Embauchée au Theâtre intime de la Bülowstrasse par Gustave Heppner, elle joue, entre autres rôles, un des multiples personnages dans "Un Jeu de rêve" d'August Strindberg, qui est un hommage à la "Traumdeutung" de Sigmund Freud. La tournée au Proche-Orient reprend à l'automne. Dans la nuit du dix juin 1928, Anita Berber s’effondre dans une boîte de nuit de Beyrouth. Le médecin lui diagnostique alors une "phtisie galopante". Elle doit renoncer à poursuivre la tournée jusqu'à Damas. Son rapatriement en compagnie d'Henri Hofman est un calvaire dispendieux, son état imposant de longues étapes. Arrivée désargentée à Prague au bout de quatre mois, il faut alors qu'une collecte soit organisée dans les coulisses des cabarets de Berlin pour lui permettre d'acheter les billets de train. Hébergée par sa mère, elle est admise à l'hôpital Béthanie, qui accueille les indigents, et reste optimiste, forme des projets, prend soin de ses jambes. Elle meurt moins de trois semaines après son hospitalisation, le dix novembre, à l'âge de trente neuf ans. L'enterrement a lieu sous la pluie, trois jours plus tard, au cimetière Saint-Thomas de NeuKölln de Berlin. Elle est alors enterrée très pauvrement, sans pierre tombale.
"Les mots peuvent blesser et briser les cœurs et les esprits". Madonna et Lady Gaga ignorent probablement tout de la vie d’Anita Berber, l’oiseau de nuit le plus excentrique de l’Allemagne de Weimar, dont le tableau d’Otto Dix, La danseuse Anita Berber, peint en 1925, a longtemps tenu lieu de seul fil mémoriel. Pourtant, elles lui sont redevables d’une même filiation: la scène comme lieu où s’effacent et se réinventent les frontières entre avant-garde, érotisme et provocation. Danseuse, actrice, cabarettiste et poète, Anita Berber fut sans doute la première performeuse de l’histoire de la scène. Une performeuse dont le destin aussi flambant que dramatique semble inséparable des crises de la société allemande d’après-guerre. Érotisme d’après-guerre, Salomé, la dernière perversité. C’est en ces termes que se construisait sa gloire. Cette génération qui a vingt ans en 1918 a été alors marquée au vitriol par la grande guerre et découvre le chaos d’une Allemagne destituée de son Empire, en pleine révolution politique et dans la tourmente économique. Elle doit construire sa liberté dans ce paysage ravagé. La révolte contre l’autorité des pères sera alors volcanique. Anita Berber met alors en scène cette révolte, sans l’assortir d’un discours politique, comme le font les dadaïstes, mais lui donnant la tournure d’un anarchisme subjectif. Lorsque cette femme danse ses danses du vice, de l’effroi et de la folie, elle se danse elle-même. Ce n’est pas de la fantaisie, mais son propre être intérieur qu’elle met à nu devant les spectateurs. Son parcours ressemble à une suite de fuites en avant, chaque provocation en entraînant une autre toujours plus osée, chaque prise de risque visant à lui assurer le maintien de sa notoriété."Je suis une artiste et non une perverse. Vous pensez que je suis folle parce que je poudre de blanc mon visage, que je danse nue et prends de la cocaïne. La raison à cela est que j’ai sans doute alors commencé très tôt à lire Baudelaire et les ouvrages d’Henri Barbusse sur la guerre. Mon partenaire Sebastian Droste a traduit pour moi des textes grecs qui disent que ce n’est pas un vice de montrer son corps nu, car le corps est un cadeau de Dieu". La stabilisation économique a mis fin à la vie nocturne et ses excès. Les nouvelles idoles de Weimar sont alors désormais des reines de jour aux silhouettes sportives et bronzées. Comme la cabarettiste Valeska Gert, sortie de l’oubli grâce au cinéaste Völker Schlöndorf, Anita Berber ne sera redécouverte que tardivement, au cours des années 1980, par ses biographes en quête des derniers témoins des tumultes de Weimar, époque trop aisément regardée comme un âge d’or. Elle incarne sans doute l’esprit d’une génération qui fut la première au XXème siècle à se révolter et à réclamer le droit d’inventer sa propre vie. Une aspiration dont l’écho traversera tout le siècle avecplus ou moins de bonheur et dont s’empareront à leur tour la génération de mai soixante-huit et les postmodernes.
Bibliographie et références:
- R. M. Pettis, "Anita Berber"
- Varo Andor, "Anita Berber"
- J. Jentchik, "Anita Berber"
- Klaus Thomas Mann, "Anita Berber"
- Mel Gordon, "Five professions of Anita Berber"
- L. Fischer, "Anita Berber, 1918-1928"
- U. Scheub, "Anita Berber, göttin der nacht"
- Ralf Georg Czapla, "Anita Berber"
- Merrill Cole, "Anita Berber, danseuse nue"
- L. Guilbert, "Anita Berber ou la danse par le scandale"
- Leo Lania, "Anita Berber, a Weimar performance artist"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Episode 1 : Infâme mixture mais délicieux rāmen
Mon Maître plaisante à la vue de mon air dégoûté par l'aspect fort peu engageant de la mixture.
- « Assaisonné avec quelques gouttes de sperme, est-ce que serait plus facile à avaler, salope ? »
Maintenant mes « hallucinations » me reprennent. Le flacon se met à scintiller. Manquait plus que ça. Ces scintillements bleu-jaunâtres me donnent le mal de mer.
- « Allez, courage ! Dis-toi que c’est pour sauver le monde »
Au moins il sait me faire rire…
Bon ben, quand il faut y aller… J’avale d’une traite ce flacon d’eau boueuse, que le Professeur a apporté. Beurk ! C’est infect !
J’espère que le Professeur ne se trompe pas et que sa théorie n’est pas qu’un pur délire.
Je connais Streptomyce Avermitilis, ce surprenant micro-organisme qu'il découvrit autrefois dans le sol d'un terrain de Golf Japonais. Une découverte qui lui valut la gloire, le prix Nobel, puis récemment le dénigrement pour des prises de position qui ont été perçues comme une menace pour de puissants intérêts politico-financiers. Les médias et leurs meutes de fact-checkers ne font pas de cadeau à ceux qui sortent du rang.
Il m’assure que les eaux croupies prélevées lors de notre séjour à Fushimi Inari grouillent d’une version mutante, qu’il a baptisée Streptomyce Avermitilis Inari (*). Il est persuadé que dans les temps préhistoriques ces micro-organismes vivaient en symbiose avec les zébralyvox et jouaient un rôle essentiel dans leur métabolisme et peut-être dans leur reproduction. Le symbiote du symbiote…
Ils émettent des filaments, comme les zébralyvox, et sont le siège d'une forte activité électrique, nous explique-t-il, comme pour nous convaincre du bien fondé de son hypothèse.
Tout cela me paraît un peu tiré par les cheveux. D’un autre côté, ces scintillements qui m’ont guidée à Fushimi Inari, je les ai bien vus. Je n’ai pas rêvé. Je ne suis pas folle. C’est comme si mes symbiotes voulaient me faire comprendre quelque chose.
Après tout, que sait-on du métabolisme des zébralyvox, basé sur l’électricité? Quasiment rien. Alors, ce ne serait pas la première fois que la nature nous surprendrait par son inventivité.
Depuis la pandémie, je considère avec une grande méfiance la parole des médecins, auxquels je vouais pourtant autrefois une confiance aveugle. Quand la confiance est brisée elle est très difficile à reconstruire. Mais le Professeur est différent. En mon fort intérieur, je le sens honnête et compétent. Ce n’est qu’une intuition, mais je le ressens. Mon intuition m’a quelques fois trompée, mais bien plus souvent j’ai amèrement regretté de ne pas m’être fiée à elle.
Le Professeur semble pressé de rejoindre Tokyo, mais devant l’insistance de mon Maître il accepte néanmoins de dîner avec nous.
Les restaurants sont rares et il y en a peu qui sont ouverts le soir à Nikkō. Partout, nous trouvons porte close, ou une longue file d'attente, jusqu'à ce que nous trouvions enfin une place dans un restaurant de rāmen. Il s'agit d'un bouillon de nouilles, agrémenté de viande, d'oignons et d'œufs. Simple, mais très bon. Voilà qui va, je l’espère, faire passer le goût infect que j’ai encore en bouche.
Malheureusement, les tables basses de cet établissement modeste, pas du tout conçues pour les touristes, sont très inconfortables pour la morphologie Européenne. Je ne sais pas comment me mettre, aucune position ne m'étant agréable. J'ai mal aux jambes, mal au dos.
Je suis quelque peu déstabilisée par l’enthousiasme du Professeur. Il croît dur comme fer au succès du pangolin fou. Pour ma part, j'y crois de moins en moins. Où est donc passé mon optimisme d'antan? Suis-je devenue pessimiste ? Ou trop réaliste? Pour tout dire, je pense que cette histoire va mal finir et que le pangolin fou est une utopie qui n'a quasiment aucune chance face aux puissants intérêts qui ont corrompu notre société avec l’assentiment, ou tout au moins la passivité, d’une majorité de la population. Autant combattre une armée moderne avec des arcs et des flèches.
Pendant le repas, le Professeur se risque à poser quelques questions sur la manière dont nous vivons notre relation. Mon Maître lui répond avec une délectation non feinte. Cela me réjouit, car je sens à travers ses mots le plaisir qu'il prend dans notre relation. Il est rare qu'il me témoigne directement ses sentiments et ces quelques moments pendant lesquels il exprime sa satisfaction me comblent de bonheur.
Pour ma part, je reste silencieuse, les yeux baissés. A table, une esclave baisse les yeux et ne prend pas la parole sans y avoir été invitée. C'est la règle. Enfin, du moins, c’est Sa règle, celle qu'il m'impose - la seule qui compte finalement, tant il est vrai que les relations Maître/esclave recèlent une multitude de variantes.
Ce silence imposé a l'avantage de renforcer considérablement ma perception. Quand on n'a ni le droit de parler, ni de croiser les regards, on écoute, bien attentivement, on enregistre, on décèle l’information non verbale transportée par la moindre variation d’intonation.
Lorsque mon Maître m'ordonne de remonter légèrement ma jupe, pour montrer au Professeur qu'aujourd'hui, comme chaque jour, je sors sans culotte, je m'empresse d'obéir, en m'efforçant de rester discrète pour ne pas attirer l'attention des autres clients. La sensation instantanée de chaleur au niveau de mes joues ne me trompe pas: je rougis fortement et cela se voit certainement.
Episode 2 : Zébralyvox gémellaire, le cauchemar des sadiques
De retour à l'hôtel, mon Maître ne tarde pas à retirer sa lourde ceinture en cuir ce qui déclenche instantanément une montée de stress. Depuis que nous avons atterri au Japon, il m'a frappée à plusieurs reprises avec cette redoutable ceinture, et il cogne dur. Mais je n'ai pas le choix, je suis là pour son plaisir après tout, et puis de toute façon il ne me demande pas mon avis.
Je m'empresse de me mettre en position pour recevoir les coups, bien cambrée.
- "Non, pas comme ça, salope. Je vais te frapper la chatte ce soir. Allonge-toi sur le dos, jambes en l’air, bien ouverte".
Il me tend une serviette dans laquelle il me conseille de mordre, pour atténuer mes cris, car ça va faire très mal. Il ne tient pas à ce que j'affole tout l'étage...
Dès le premier coup je ne peux m'empêcher de resserrer les cuisses, dans un irrépressible réflexe de protection, ce qui me vaut une belle engueulade. Je dois engager toute ma volonté pour les maintenir ouvertes. Qui ose dire qu'une soumise n'a pas de volonté?
A partir du sixième coup, les sensations s'atténuent brutalement. Pas de doute: les zébralyvox ont déjà migré vers ma chatte et déployé leurs filaments pour détourner l'influx nerveux. Incroyable! Ils n'avaient encore jamais réagi de manière aussi rapide.
J'en informe immédiatement mon Maître, car mes cris et mes larmes lui sont indispensables pour mesurer l'impact des coups et éviter d'aller trop loin. Je ressens encore les coups, mais ils ne me font pas mal.
Bien que son tempérament sadique en soit certainement contrarié, la nouvelle le réjouit. Cela ouvre des perspectives encourageantes. Le Professeur avait donc raison, l'infâme mixture qu'il m'a faite avaler a un effet. Comment ais-je pu douter?
Je me prends à reprendre espoir. J'ai parfois l'impression d'être une girouette, oscillant entre pessimisme et optimisme. Mais peut-être est-ce le lot de beaucoup d'humains même si peu osent l'avouer.
Je doute fort que cette découverte vaille au Professeur un nouveau moment de gloire. Au contraire, je suis persuadée que si elle était révélée il serait arrêté et condamné pour mise en danger de la démocratie.
Je me prends à penser que si les zébralyvox naturels se reproduisaient comme nous l’espérons et entraient en symbiose avec l’humanité entière, ils représenteraient un vrai cauchemar pour les sadiques et les masos. Cela obligerait la communauté bdsm à s’adapter, à se réinventer… Mais pour l’instant ce n’est pas notre principale préoccupation.
Episode 3: Chienne au pied du lit
Je me réveille au milieu de la nuit, le clitoris en ébullition, comme s’il était parcouru par des dizaines de micro-courants électriques. Je ne sais pas ce qui se passe, mais je sens le plaisir monter sous pression comme dans une cocotte minute. Je n'avais jamais éprouvé une telle sensation. Et puis j'explose dans des hurlements de plaisir, réveillant mon Maître par la même occasion !
- "Tu t'es encore masturbée, salope ?"
Oui, je sais que la masturbation m'est à présent interdite, mais impossible de lui répondre. Ce tsunami de plaisir m'a complètement désorientée.
Alors qu'il détache la courte chaîne qui relie mon collier d'esclave au pied du lit, et m'ordonne de me redresser et de m'allonger sur le lit pour recevoir une bonne correction, je m'efforce de me concentrer pour arriver à sortir quelques mots, pour lui expliquer que je n'ai pas désobéi, que je ne me suis pas touchée.
Message bien reçu ! La punition redoutée se limitera cette fois à une succession de gifles magistrales. Pour m'aider à reprendre mes esprits, m'assure-t-il. En effet, c'est efficace !
Mon Maître prend beaucoup de plaisir à me gifler et cela déclenche souvent une puissante érection. Cette fois ne fait pas exception et dans la foulée je reçois l'ordre de présenter mon cul pour recevoir la bite. Après tout, je suis là pour lui servir de vide-couilles. Comme à chaque fois je suis traversée de sensations contradictoires, inconfort, humiliation et pourtant infini bonheur de donner du plaisir.
Dès que mon cul a reçu la précieuse semence, je remercie chaleureusement mon Maître. Une esclave bien éduquée remercie toujours: être enculée est un honneur et elle le sait. Mais pas de protocole creux chez nous, pas de remerciements prononcés sans conviction. Mes paroles sont sincères, elles viennent du fond du coeur. Toujours!
Je reçois l'ordre de retourner à ma place, allongée nue sur le sol, et mon collier est à nouveau relié au pied du lit. Cette fois mes poignets sont menottés dans le dos. Précaution supplémentaire pour s'assurer que je ne me masturberai pas. Est-ce qu’il doute de ma parole ?
Mon Maître me gifle à nouveau et éteint la lumière. Pas de préliminaires, pas non plus de câlins après le sexe. C'est bestial, c’est brutal, et pourtant cela m'excite d'être traitée ainsi, de sentir le plaisir qu’il y prend...
Episode 4: Retour à Tokyo
Au petit matin, mon Maître m'annonce que nous allons retourner immédiatement à Tokyo. Il y a encore tant de lieux à visiter dans les environs de Nikkō, mais il lui paraît prudent de retrouver le Professeur rapidement pour avoir un diagnostic du phénomène en cours et faire les analyses qui s'imposent. Un avis que je partage amplement, mais peu importe - il ne me demande pas mon avis.
Par chance, il reste encore quelques places dans le Spacia X. J'adore ce train! Au départ de Nikkō, les vastes vitres panoramiques m'offrent un spectacle inimaginable en Europe: les employés de la compagnie ferroviaire se sont alignés sur les quais et s'inclinent pour saluer respectueusement les voyageurs en partance.
Dans le train, je sens à nouveau mon clitoris s’électrifier. Même pas le temps de prévenir mon Maître, je sors à toute vitesse une serviette de ma valise et je mords dedans de toutes mes forces pour atténuer les hurlements de plaisir qui ne tardent pas à surgir. Je n’y parviens qu’imparfaitement. Mais les japonais savent rester discrets, ne pas montrer leur étonnement face à une salope qui hurle de plaisir dans le train…
Le Professeur est un peu surpris de nous voir de retour de sitôt. Comme mon Maître me l'a ordonné, je me déshabille immédiatement après les salutations et je reste bien entendu silencieuse pendant la dégustation du thé matcha. C'est mon Maître qui lui explique ce qui s'est passé et s'enquiert de son avis.
Episode 5 : Dans les profondeurs du chaos renaît l'espoir
Le Professeur déteste perdre de temps et parler pour ne rien dire. Nous rejoignons très vite l'université Kitasato, où nous retrouvons le jeune homme qui nous fait entrer discrètement par une porte dérobée. Il semble encore plus inquiet que l'autre fois. Il doit se dire que l’on va finir par se faire remarquer et que quelqu’un va nous dénoncer aux Brigades de Défense de la Démocratie.
Pas de temps à perdre. Je retire ma jupe et m'apprète à m'installer dans le dispositif d'imagerie quand je reçois une sacrée baffe.
- "Retire ton haut, connasse !"
Dans ma précipitation, je m'étais dit que, puisque les zébralyvox sont dans mon clitoris, pas dans mes mamelles, je pouvais gagner du temps. Grave erreur ! Penser au plaisir des hommes doit occuper à chaque instant l'esprit d'une esclave bien éduquée. J'ai encore beaucoup à apprendre.
Je préfère quand mon Maître m'appelle par mon prénom, Ysideulte, mais je dois me faire une raison... Maintenant je me prénomme salope, chienne, connasse...
Je m'installe toute nue dans la machine, cuisses bien ouvertes pour ne pas gêner les mouvements rapides des têtes Doppler à couplage quantique qui s'activent autour de ma chatte - le dernier cri de la technologie. La localisation des zébralyvox est difficile et nécessite de la fusion multicapteurs. Mais elle nettement plus rapide cette fois. Le Professeur sait exactement où chercher : dans mon clitoris !
Ils ont l’air tranquilles, fixés sur les fibres nerveuses. Ils vibrent de manière synchrone ce qui permet de les détecter au Doppler. Rien de nouveau. Bizarre…
Le Professeur s’adresse à mon Maître : « Si vous le permettez, on va la laisser en observation et enregistrer les images »
Il a bien compris que ce n’est pas moi qui décide…
« Oui, bien sûr. Il vaudrait mieux l’attacher pour qu’elle ne bouge pas ».
Quel pervers !
Ils s’éloignent et me laissent seule, attachée dans la machine d’imagerie. Je les entends discuter à voix basse dans le fond de la salle, mais je ne peux ni les voir, ni comprendre ce qu'ils disent. Je crois qu’ils prennent un café pendant que je me morfonds dans cette machine. Fidèle à son tempérament pervers mon Maître m'a écarté les jambes au maximum lorsqu'il m'a attachée. Ca tire fort sur les ligaments!
La position est inconfortable et, immobile, nue, j’ai de plus en plus froid. J’espère que ça ne va pas être trop long. Si je pouvais me masturber, peut-être que ça déclencherait quelque chose. J’aurais dû suggérer l’idée. Là, attachée, impossible de m’auto-stimuler.
Les heures passent, lentement, très lentement... Je suis frigorifiée et ankylosée quand des sensations commencent à me parcourir le clitoris. Les picotements causés par les décharges électriques finissent pas me faire hurler de plaisir. Les trois hommes accourent.
J'assiste à un spectacle incroyable sur l’écran de l’appareil d’imagerie, commenté en direct par le Professeur. Les deux paires de zébralyvox ont déployé un complexe réseau de filaments interconnectés au cœur duquel chaque individu a déposé une boule d’une sorte de liquide visqueux. De puissants éclairs éclatent entre nœuds opposés du réseau, là où se sont positionnés les zébralyvox. Je me demande s’ils fusionnent ainsi leurs esprits, comme dans Cocoon. Le summum du plaisir sexuel ! Le plaisir délivré directement dans les neurones, sans intermédiaire.
Les quatre boules fusionnent rapidement en une seule. Peu à peu, une multitude de Streptomyces Avermitilis Inari vient s’agglutiner à la surface de la boule et commence à la mettre en mouvement. C'est comme un complexe mouvement de convection, d'allure chaotique - un brassage des patrimoines génétiques qui semble aléatoire mais dont la structure cachée finit par se dessiner sous forme d'oscillations autour d’un attracteur double.
- "On dirait un attracteur étrange !"
- "Pardon?" me demande le Professeur, qui visiblement ne connaît pas le concept.
L'occasion pour moi de lui faire un mini-cours de théorie du chaos. L'attracteur étrange. L'ordre caché dans les profondeurs du chaos. Si on m'avait dit qu'un jour j’étalerais ma science devant un prix Nobel !
- "Attention, si vous la branchez sur certains sujets, vous ne pourrez plus l'arrêter" prévient mon Maître.
Dans certaines circonstances, la fille timide se transforme en une intarissable bavarde...
Un attracteur double, régi par les lois du chaos, qui engloutit tout sur son passage. Je viens d'assister en direct à la naissance d'une nouvelle paire de zébralyvox. Une structure gémellaire qui restera intriquée pour la vie. Ce n'est même pas encore un embryon, je ne sais pas exactement ce que c’est, mais il porte tant d'espoirs à mes yeux que je sens des larmes de bonheur couler sur mes joues.
à suivre
Contexte
(*) L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
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"Depuis le XVIIIème siècle, le sexe n'a pas cessé de provoquer une sorte d'éréthisme discursif généralisé. Et ces discours sur le sexe ne se sont pas multipliés hors du pouvoir ou contre lui. Mais là même où il s'exerçait et comme moyen de son exercice, partout ont été aménagées des incitations à parler, partout des dispositifs à entendre et à enregistrer, partout des procédures pour observer, interroger et formuler". Suite à l'étude portant sur la bisexualité ("Bisexualité et plaisir : entre mythologie et sexologie") (1), il nous a paru logique et intéressant d'aborder la notion d'asexualité définie comme l'absence de désir et d'attirance pour l'activité sexuelle, à ne pas confondre avec l’abstinence, car l'orientation ne revêt aucune connotation culturelle ou religieuse. Il ne s’agit pas non plus de frigidité ou d'impuissance, d’un problème hormonal ou encore d’un psychotraumatisme résultant de violences sexuelles. L’asexuel ne ressent aucun désir sexuel, ni pour l’homme, ni pour la femme. En revanche, il peut ressentir des pulsions ou des envies parfois assouvies par la masturbation, sans jamais avoir de désir pour une autre personne. Les asexuels sont de façon générale indifférents à la sexualité mais ils ne jugent pas la sexualité des autres. Ce rapport plutôt neutre à la sexualité n’empêche pas certains asexuels d’avoir une vie amoureuse dans le cadre d'un univers émotionnel intense où ils sont les acteurs par reflet de leur partenaire. Certains ont recours à l’acte sexuel pour avoir des enfants, mais ne ressentent aucune envie ni aucun plaisir. Pour d’autres, ce n’est pas un choix, mais une tendance inscrite dans la personnalité. Certains hommes et femmes n’ont, pour ainsi dire, aucun désir, aucune envie de relations sexuelles. C'est alors une orientation claire, le plus souvent revendiquée. On ne choisit pas son asexualité, pas plus qu’on ne choisit son homosexualité. "Il y a probablement des signaux d’ordre hormonaux qui agissent, peut-être des événements pendant la vie embryonnaire, ou durant les premières années de vie. Personne n’a de réponse. En attendant, pour faire accepter leur différence face à l’incompréhension du plus grand nombre, les personnes asexuelles se déclarent comme telles, s’organisent en associations, militent pour leur cause", selon le docteur Pierre Desvaux, sexologue. L’asexuel ne ressent pas de souffrance, en général, vis-à-vis de cette absence de sexualité. Si c’est le cas, c’est qu’il ne s’agit pas d’asexualité,mais d’un autre trouble psychologique ou physique. Pour autant, l'orientation n'a rien de pathologique. L’asexualité ne figure dans aucun classement des maladies psychiatriques. Reste à préserver les relations affectives. L’asexualité concerne femmes et hommes, et il est souvent difficile pour ces personnes, dont beaucoup souhaitent vivre en couple, de trouver un conjoint qui accepte l’absence de relations sexuelles. Constatons qu'il y a bien entendu, des profils de personnes très différentes, des sous-populations chez ces groupes d’asexuels, résultant de choix personnels ou de contraintes subies.
"Le seul fait qu'on ait prétendu parler du sexe du point de vue purifié et neutre d'une science est en lui-même significatif. C'était en effet une science faite d'esquives puisque dans l'incapacité ou le refus de parler du sexe lui-même, elle s'est référée surtout à ses aberrations, perversions, bizarreries exceptionnelles, annulations pathologiques, exaspérations morbides". Les asexuels ne sont pas des asexués. On parle de reproduction asexuée quant il s'agit d'organisme capable de se reproduire sans relation sexuelle et sans partenaire. Biologiquement, les asexués n'existent pas chez les humains. Les asexuels ne sont tout simplement pas attirés par les rapports physiques, ou occasionnellement. Mais si l'envie leur en prend, ou sous l'influence de leur entourage, sans se poser davantage de question, ils sont capables, pour certains, de reprendre une vie sexuelle. Sans doute le propos pourrait-il être aisément résumé. Il pourrait aussi être facilement caricaturé. En quoi n’éprouver durablement aucun désir sexuel devrait-il être immanquablement étiqueté comme une forme ou une autre de pathologie ? En quoi l’expression "ne pas avoir de désirs sexuels" devrait-il conduire ipso facto celui qui la ressent au décryptage thérapeutique balayant de l’analytique à l’endocrinologie ? Tel est ici le cœur interrogatif de cet article qui se veut une présentation succincte de l’asexualité, nouvelle entité neutre émergente dénonçant le culte moderne de la performance et le respect des normes au sein même du plus intime denos vies. Un constat s’impose. Un demi-siècle, de dissociation entre la sexualité et la reproduction, contraception hormonale féminine puis dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse. Un demi-siècle associé à cet étrange corollaire, l’analyse statistique des comportements sexuels et, immanquablement, la définition de normes séparant le normal du pathologique. Combien, depuis trois ou quatre décennies, de travaux officiels et de publications savantes décrétant la fréquence raisonnable des relations sexuelles plus ou moins conclues sous une forme orgasmique.
"Peut-être aucun autre type de société n'a jamais accumulé, et dans une histoire relativement si courte, une telle quantité de discours sur le sexe". Nous pourrions presque soutenir que le fait de disposer d’une nouvelle liberté sexuelle a paradoxalement généré de nouvelles contraintes à consonances normatives. Depuis Freud, les sociétés occidentales ont appris à faire avec des formes de sexualités différentes de la normative hétérosexualité. Un drame absolu pour certains, une grande conquête de nouveaux droits pour d’autres. Et c’est dans ce paysage passionnant autant que mouvant qu’apparaît l’asexualité, entité qui doit être bien distinguée de la religieuse abstinence, entité qui, conquiert peu à peu en visibilité sociale et médiatique. En 2019, dans un quotidien national français, un jeune américain âgée alors de vingt-trois ans, déclarait dans une interview: "En 2014, j’ai créé un site web pour que les gens puissent échanger leurs expériences. Nous approchons les dix-mille membres au niveau mondial. Quand j’avais treize ou quatorze ans, quand d’autres m’ont fait comprendre qu’ils désiraient quelque chose de moi, j’ai compris que j’étais différent. Cela m’a pris du temps d’accepter l’idée que l’asexualité était une possibilité. Les gays, dès l’enfance, savent que l’homosexualité existe. Mais personne, même au lycée, n’avait jamais entendu parler d’asexualité. À l’université, j’ai créé une communauté à travers le site. On a forgé le mot asexualité, et des milliers de gens nous ont trouvés sur le Web, en cherchant, à partir de zéro."
"Sur le sexe, la plus intarissable, la plus impatiente des sociétés, il se pourrait que ce soit la nôtre. Nous nous convainquons par un étrange scrupule que nous n'en disons jamais assez, que nous sommes trop timides et peureux, que nous nous cachons l'aveuglante évidence par inertie et par soumission, et que l'essentiel nous échappe toujours, qu'il faut encore partir à sa recherche". Poursuivons avec David Jay. "Il existe surtout une très grande variété dans la façon de vivre son asexualité. Certains ressentent des attractions émotionnelles mais pas sexuelles et d’autres non. Ceux qui n’ont pas d’attraction peuvent aussi avoir besoin d’établir une relation romantique, ou une amitié très proche avec quelqu’un. Si quelqu’un aime le sexe, qu’il en profite, c’est très bien. Mais nous pensons aussi que le sexe n’est pas indispensable. Sans sexe, la vie ne perd pas son sens." David Jay est le fondateur du mot, du mouvement et du site qui a permis le rassemblement, de cette communauté assez diversifiée: "Aven", "Asexuality visibility and education network", débarrassée du sexuel, dans ce petit a privatif, petit a devenu grand. Sans sexuel plus de non-rapport. D’où l’aspect, étonnamment pluriel, fait de toutes possibilités, allant de l’un à l’autre. Il ne s’agit pas de rejet, et il n’ignore pas qu’il puisse y avoir également plaisir. Il s’agit plutôt de quelque chose d’inné, peut-être même déjà là, à la naissance. Né avec ou plutôt né sans.
"Le seul fait qu'on ait prétendu parler du sexe du point de vue purifié et neutre d'une science est en lui-même significatif. C'était en effet une science faite d'esquives puisque dans l'incapacité ou le refus de parler du sexe lui-même, elle s'est référée surtout à ses aberrations, perversions, bizarreries exceptionnelles, annulations pathologiques, exaspérations morbides". Dans un monde sexué, les asexuels affirment n’avoir jamais eu aucun désir pour qui que ce soit et réclament eux aussi respect et reconnaissance. Les asexuels, à l’image des sexuels toutes tendances confondues (homo, hétéro, bi, trans) font de leur désintérêt pour la sexualité leur identité et la présentent comme une nouvelle orientation, le fait de n’être attiré par rien ni personne dans une sorte de degré zéro de la libido. Dès lors, ils revendiquent leur absence d’attiranceet leur quête conséquente d’une existence non sexuée en tant qu’orientation à part entière. On pourrait certes ici faire remarquer que cette revendication a quelque chose de contradictoire. Les asexuels ne troublent en rien l’ordre social. Pourquoi, pourrait-on dire, revendiquer le droit à ne pas avoir de libido ? Peut-être, parce que les asexuels estiment qu’on peut les considérer comme souffrant d’une pathologie alors que ce n'est pas le cas. La baisse du désir sexuel peut être globale et concerner toutes les formes d’expression de la sexualité ou peut être temporaire et situationnelle, limitée à un partenaire ou à une activité sexuelle spécifique. L'asexué est peu motivé et éprouve peu de frustration quand il est privé de la possibilité d’une activité sexuelle. Habituellement, il ne prend pas l’initiative d’une activité sexuelle ou ne s'y livre qu’avec réticence quand son partenaire en prend l’initiative. À l'opposé, Il peut y consentir par amour pour sa ouson partenaire, ou par dévotion dans le cadre d'une relation BDSM. Autant de cas dissemblables que de personnalités.
"C'est également une science subordonnée pour l'essentiel aux impératifs d'une morale dont elle a, sous les espèces de la norme médicale, réitéré les partages". Les asexuels ont toujours existé à cette différence près qu’ils entendent aujourd’hui constituer une identité à part entière et positive, en dépit des particularités qui les distinguent dans la façon de vivre cette asexualité. Remarquons que des couples se forment, aspirant à échanger amour et tendresse sur le mode fraternel, tandis que d’autres restent isolés.Au terme un peu barbare de "désir sexuel hypo-actif", employé dans les manuels de psychiatrie, les principaux concernés préfèrent garder une simple initiale. Les "A ", comprenez asexuels, s’opposent à la majorité de la population, les "S",sexuels. Il s’agit tout simplement d’une autre forme de sexualité tout comme l’est l’hétérosexualité ou l’homosexualité. Pour ces amoureux platoniques, noyés dans une société où le coït fait loi, le chemin de l’acceptation est jalonné de questionnements. La majorité des sexologues préfère parler d'un état parfois transitoire plutôt que d'une orientation sexuelle. Tout être humain possède à la base une pulsion sexuelle instinctive. Ce qu'il en fait ensuite est le résultat de ses représentations. Mais que nous dit l’émergence de l’asexualité en ce début de notre troisième millénaire ? Une réaction de défense face à la pornographie, face au tout sexuel, face au culte de la performance ? Un des multiples effets pervers mêlés de l’individualisme et des excès du communautarisme ? Le problème, ce n'est pas tant que notre environnement soit saturé de représentations sexuelles et érotiques, mais qu'il le soit toujours des mêmes. Et que cette homogénéité soit, à son tour, une cause et un vecteur de normativité identifié car il n'y a pas de normalité sexuelle.
"Sous prétexte de dire vrai, partout elle allume des peurs, elle prête aux moindres oscillations de la sexualité une dynastie imaginaire de maux destinés à se répercuter sur des générations". Ce dont souffrent les asexuels, comme tous les membres de minorités sexuelles et comme toutes les personnes dites sexuellement non conformes, ce n'est pas d'un trop plein de sexe, mais que ce sexe s'analyse, s'apprécie sur un mode à la fois moral et normatif. L'idée qu'il y aurait des sexualités bonnes et d'autres mauvaises, des normales et d'autres anormales. Alors que la normalité sexuelle n'a jamais existé et n'existera jamais. Au mieux, on ne peut isoler que des moyennes statistiques. Plus on "hypersexualisera" la société en montrant davantage de sexualité diversifiée, moins les individus porteurs de cette diversité souffriront de rejet et d'incompréhension. Mais perdurera toujours un écart entre l’identité sexuelle, à entendre comme ce qui relève du sexe, et l’identité singulière qui, elle, est relative à la réalisation de la jouissance. En découle qu’il reste à chacun de se faire son être sexuel. Ce qui engendre un incontournable défi parce que c’est difficile de sortir de l'appréhension de son sexe. Les asexuels "hétéroromantiques", "homoromantiques","biromantiques", ou "panromantiques" sont des êtres sexués. Ils ont la faculté de jouer avec leur identité, de déjouer la fatalité réelle du sexe, dans un assemblage imaginaire, car dans la sexualité, tout est possible, jusqu'à parfois l’affirmation de la même chose et de son contraire. Une maison, un toit, mais où est la porte, et la clé ? Des ombres à l’intérieur, fugaces, des spectres. C’est le sanctuaire de la sexualité. Laissons au sexe sa part de mystère et de liberté.
Notes: (1) BDSM: bisexualité et plaisir: entre la mythologie et la sexologie: article du dix-sept mai 2020.
Bibliographie et références:
- Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle"
- Michel Foucault, "Histoire de la sexualité"
- Nicole Prause, "L'asexualité"
- Mary Duenwald, "New orientations, asexuality"
- Carole Guisado, "Le sexe ? Non, merci"
- Sylvia Pagan Westphal, "Heureuse d'être asexuelle"
- Alfred C. Kinsey, "Asexuality"
- Jean-Philippe de Tonnac, "La Révolution asexuelle"
- Geraldin Levi van Vilsteren, "L'amour sans le faire"
- Peggy Sastre, "Avoir envie de ne pas faire l'amour"
- Julie Sondra Decker, "The Invisible orientation"
- Anthony F. Bogaert, "Comprendre l'asexualité"
- Abraham Riesman, "Asexuality"
- Bella DePaulo, "No sex please, we're asexual"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Rituels BDSM, de quoi parle-t-on ?
Le BDSM est souvent mal compris par ceux qui n'en ont qu'une connaissance superficielle. Pourtant, au cœur de ces pratiques se trouvent des rituels qui servent de fondement au cadre même de la relation entre un(e) dominant(e) et un(e) soumis(e). Ces rituels ne sont pas de simples actes superflus; ils sont chargés de significations, forment une base sur laquelle la relation se construit et évolue.
Les rituels en BDSM varient énormément d'une partie à l'autre, allant de simples signes de respect, comme la pose d'un collier, à des cérémonies complexes qui marquent des événements importants comme la naissance d'une relation de domination et soumission. Chaque rituel, qu'il soit petit ou grand, est un moyen de renforcer les rôles et les règles convenus, et de rappeler à chacun son engagement dans la dynamique du couple.
Par exemple, la cérémonie du collier peut être considérée comme l'un des rites de passage pour un novice en soumission, marquant une distance symbolique des visites passées et une entrée dans un état de dévotion et d'éducation sous la tutelle d'un maître ou d'une maîtresse. Ces rituels ne sont pas statiques; ils peuvent évoluer avec le temps, subissant des modifications à mesure que les besoins et les désirs du couple se transforment. C'est la beauté du rituel BDSM: il est aussi unique que les personnes qui l'intègrent dans leur vie.
La soumise ou l'esclave qui reçoit un collier lors d'une cérémonie peut le voir comme un objet de fierté et d'appartenance, un point de contact constant avec son maître ou sa maîtresse, même en leur absence. De même, le dominant peut voir dans ces rituels une affirmation de son contrôle et de son influence sur la vie de la soumise, un moyen de maintenir l'ambiance et le sens de leur lien, peu importe la distance ou les circonstances.
Que vous soyez novice ou expérimenté, seul ou en couple, les rituels BDSM offrent une façon de matérialiser la nature profonde de la soumission et de la domination, créant des liens qui vont bien au-delà des séances et des cérémonies, s'inscrivant dans la vie de tous les jours.
Les fondements des rituels en BDSM
Le BDSM se base sur une série de rituels qui définissent les rôles et les règles d'engagement entre les partenaires. Ces pratiques ne sont pas de simples traditions; elles forment le cadre dans lequel les relations de domination et de soumission peuvent prospérer. Un rituel peut englober des actions aussi simples que le port de sous-vêtements spécifiques décidés par le dominant, ou aussi élaborées que des cérémonies de contrats où la durée et la nature de la soumission sont formalisées.
Dans le contexte du BDSM, un maître ou une maîtresse utilise des rituels pour établir et maintenir la dynamique de pouvoir avec son soumis ou sa soumise. La mise en place de règles précises et le suivi de protocoles spécifiques sont essentiels pour assurer que les besoins de chaque personne sont satisfaits. Par exemple, la cérémonie du collier de soumission peut être un rituel puissant qui symbolise l'entrée du soumis dans un état de dévotion et l'acceptation du dominant comme sa principale figure d'autorité.
Les rituels varient selon le type de relation BDSM et sont souvent adaptés pour répondre aux besoins spécifiques des personnes impliquées. Certains peuvent être quotidiens, comme un rituel de bonjour ou de bonne nuit, tandis que d'autres peuvent être réservés pour des occasions spéciales. Les cérémonies de collaring, où un collier en cuir est souvent utilisé comme symbole de soumission, sont un exemple de rituels qui marquent des étapes importantes dans la relation BDSM.
Chaque modification des rituels ou des règles au sein d'une relation BDSM doit être négociée avec soin. Les apports et questions des soumis sont cruciaux dans ce processus, car ils garantissent que la modification des rituels reste en ligne avec les limites et le contrat établi. L'éducation permanente et la communication ouverte entre les partenaires sont la base pour une relation BDSM saine.
Le Maître ou la Maîtresse, ainsi que le soumis ou la soumise, doivent tout deux comprendre la signification derrière chaque rituel. Ce n'est pas seulement une question de soumission; il s'agit aussi de construire une ambiance de confiance et de respect mutuel. Pour le novice, l'assimilation de ces rites peut sembler écrasante, mais avec le temps et l'expérience, ils deviennent une seconde nature, façonnant le travail quotidien et la vie de la relation.
Types de rituel BDSM
Dans l'univers du BDSM, les rituels sont une partie intégrante qui reflète la nature et la dynamique d'une relation entre un dominant et un soumis. Ces rituels sont ancrés dans des règles et des protocoles établis pour répondre aux besoins spécifiques des partenaires et renforcer leur lien. Il existe une multitude de rituels, chacun avec sa propre signification et fonction au sein de la relation.
Rituels de salutation
Les rituels de salutation sont souvent les premiers à être établis. Un exemple classique est le rituel où le soumis salue son maître ou sa maîtresse d'une manière particulière, que ce soit par une pose spécifique, un geste de révérence, ou le baiser des pieds ou de la main. Ces actions peuvent paraître simples, mais elles marquent le début et la fin de chaque séance, créant un cadre et rappelant à tous les rôles et la structure de leur relation.
Rituels de punition
Les rituels de punition sont mis en place pour traiter les transgressions des règles convenues. Ils peuvent varier de la récitation d'une lettre d'excuse, à des tâches physiques ou même l'imposition d'une position inconfortable pour une durée déterminée. Ces rituels ne sont pas seulement un moyen pour le dominant d'exercer son autorité, mais aussi une façon pour le soumis de montrer sa volonté de se corriger et de se réaligner avec les attentes de son partenaire.
Rituels de Récompense
À l'opposé des rituels de punition, ceux de récompense reconnaissent et célèbrent les actions positives et le comportement souhaité du soumis. Cela peut aller de mots d'encouragement à des récompenses physiques comme des caresses ou des cadeaux. Pour un novice, ces rituels peuvent constituer des moments de fierté et de renforcement de l'identité de soumise ou d'esclave.
La mise en place des rituels
La création de rituels BDSM requiert une approche minutieuse et collaborative pour s'assurer qu'ils sont en harmonie avec les désirs et les limites de tous les partenaires impliqués. Voici quelques conseils pour établir des rituels qui renforcent la relation et respectent les besoins individuels.
Débuter par une franche discussion
Avant d'intégrer des rituels dans votre pratique du BDSM, engagez une conversation franche avec votre partenaire. Discutez de ce que chaque personne espère accomplir à travers ces rituels et comment ils pourraient être intégrés dans vos séances. Les mots choisis et les idées partagées ici posent la base de ce qui sera construit ensemble.
Établissez des règles claires
Des règles bien définies sont cruciales pour le succès des rituels. Elles déterminent non seulement ce qui est attendu de chacun, mais aussi la façon dont les rituels seront exécutés et ce qui se passe en cas de non-respect. Toutes les parties doivent comprendre et consentir à ces règles avant de vous lancer.
Construisez sur la confiance et le consentement
La confiance est au cœur de tout rituel BDSM, et le consentement en est le gardien. Chaque action et chaque rituel doivent être consentis par le dominant(e) et le/la soumis(e). Établissez des mots de sécurité (safeword) et des gestes qui permettent de communiquer efficacement, surtout lorsqu'il s'agit de pratiques impliquant une soumission profonde.
Personnalisez selon les désirs et besoins
Les rituels ne doivent pas être tirés d'une liste générique mais adaptés aux besoins spécifiques de votre relation. Qu'il s'agisse de la cérémonie d'un collier ou de rituels de punition et de récompense, chaque élément doit être réfléchi pour refléter la dynamique unique entre le maître et le soumis.
Restez flexibles
La vie change, et avec elle, les besoins et les désirs peuvent évoluer. Les rituels doivent être flexibles et susceptibles d'être adaptés ou modifiés en fonction des circonstances changeantes de la relation. Permettez une révision périodique des rituels pour s'assurer qu'ils restent pertinents et bénéfiques.
(In)Formez-vous !
La formation et l'éducation sont une partie intégrante de la mise en place de rituels. Pour les novices, c'est essentiel pour comprendre la portée et l'importance des rituels dans la dynamique BDSM. Des articles sur les sites internet, des ateliers, des livres et surtout des échanges sur les forums peuvent être très instructifs.
Contractualisez les pratiques
Pour les cas plus formels, il peut être utile de documenter les rituels convenus. Cela peut prendre la forme d'un contrat ou d'une lettre d'intention, offrant une référence claire et un rappel des engagements pris.
En respectant ces étapes, vous pouvez créer des rituels qui renforcent le travail d'équipe et la connexion au sein de la relation BDSM, tout en honorant la nature et les rôles de chaque personne impliquée.
Les bénéfices du rituel BDSM
Les rituels en BDSM offrent de multiples avantages qui renforcent non seulement la connexion entre les partenaires, mais aussi enrichissent l'expérience globale du BDSM. En établissant des routines et des rites, les partenaires créent un espace sécurisé où la confiance peut s'épanouir et où les dynamiques de pouvoir peuvent être explorées de manière saine et contrôlée.
Renforcement de la confiance
La confiance est la pierre angulaire de toute dynamique BDSM. Les rituels, par leur nature répétitive et prévisible, créent un environnement de sécurité émotionnelle. Lorsqu'un soumis se soumet aux rituels établis, il démontre sa confiance envers son maître ou sa maîtresse. Inversement, lorsque le dominant respecte les règles et les limites établies dans ces rituels, il affirme son engagement envers le bien-être et le respect du soumis.
Raffermissement de la connexion
La pratique de rituels spécifiques permet aux partenaires de se reconnecter à un niveau profond à chaque session. Cela va au-delà de la simple action physique; il s'agit d'une communication non verbale qui, par le biais de gestes et de mots, confirme la nature de leurs engagements mutuels. Par exemple, une cérémonie de colliers peut servir de rappel tangible de la connexion qui existe entre un maître et son esclave.
Amélioration de l'expérience BDSM
Les rituels peuvent enrichir l'expérience BDSM en ajoutant une couche de profondeur et de signification. Ils ne sont pas simplement des actes; ils sont des symboles de dévotion, de pouvoir et de respect. Ils peuvent transformer des actions autrement ordinaires en moments chargés de signification, augmentant ainsi l'intensité émotionnelle et psychologique de la séance.
Développement personnel et éducation
L'adoption de rituels peut également jouer un rôle dans l'éducation et le développement personnel des soumis et soumises. À travers la répétition et la discipline, ils apprennent à mieux se connaître et à comprendre leur place dans la dynamique BDSM. De même, les dominant(e)s peuvent affiner leur capacité à guider et à protéger, affirmant leur rôle à travers les rituels qu'ils établissent.
Création d'une cadre
Les rituels instaurent une structure qui peut aider les partenaires à naviguer dans leurs dynamiques de pouvoir. Cette structure peut fournir une liste claire d'attentes et de comportements souhaités, aidant les partenaires à rester dans le cadre convenu et à éviter les incertitudes ou les malentendus.
Lancez-vous ! (ou pas !)
En explorant les différentes facettes des rituels dans la pratique du BDSM, nous avons souligné leur rôle essentiel dans la création et le maintien d'une dynamique saine et épanouissante entre les partenaires. Nous avons vu comment ces rituels, loin d'être de simples formalités, sont des piliers sur lesquels la confiance, le respect et la connexion entre un maître, une maitresse et sa soumise, son soumis ou un esclave peuvent être construits et renforcés.
La mise en place de rituels avec des règles claires et consensuelles est un processus qui requiert une communication ouverte, une formation continue, et un engagement réciproque. Chaque rituel, chaque geste et chaque parole contribuent à l'effet global des sessions de BDSM, les transformant de simples actions en cérémonies empreintes de signification.
La nécessité d'ajuster les rituels aux besoins spécifiques des partenaires, d'adopter une attitude flexible face aux changements, et de toujours maintenir le consentement et la sécurité au premier plan est une évidence.
Nous espérons que ces idées et informations inspireront des questions et des commentairesainsi qu'une réflexion de chacun plus profonde sur le sujet.
Gardez en tête que les rituels en BDSM sont une matière complexe et personnelle, et que ceux qui s'en passent ne sont pas dans l'erreur, mais vivent leur BDSM à leur façon. Le rituel est ce que les partenaires décident d'en faire et sont aussi uniques que les personnes qui les pratiquent. Ce qui importe, c'est que tout ce qui est fait, le soit dans le cadre de règles convenues, avec respect, et avec un désir partagé d'explorer les profondeurs de la domination et de la soumission d'une manière qui enrichit la vie de tous les participants.
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"Il s'agit d'une noce, sans doute, se dit Augustin. Mais ce sont les enfants qui font la loi, ici ?, bien étrange domaine ! Mais quelqu'un est venu qui m'a enlevé tous ces plaisirs d'enfant paisible. Quelqu'un a soufflé la bougie qui éclairait pour moi le doux visage maternel penché sur le repas du soir. Quelqu'un a éteint la lampe autour de laquelle nous étions une famille heureuse, à la nuit, lorsque mon père avait accroché les volets de bois aux portes vitrées. Et celui-là, ce fut Augustin Meaulnes, que les autres élèves appelèrent bientôt le grand Meaulnes". Aux confins de la Sologne et du Berry, dans une France rurale où, en cette fin du XIXème siècle, le temps semble suspendu. C'est là que naît Henri Alban Fournier, dit Alain-Fournier, écrivain méconnu d'un roman célèbre, compagnon de route effacé de son propre personnage: Meaulnes. La première fois que, à dix-neuf ans, il signe Alain-Fournier, l'écrivain mûrit déjà l'œuvre qui lui obtiendra la postérité, ce "Grand Meaulnes" qui le place parmi les écrivains français les plus lus du XXème siècle. Être lu presque comme un anonyme, telle semble devoir être la gloire posthume d'Alain-Fournier. Sa vie est assez mal connue. La faute, sans doute, à sa brièveté. Alain-Fournier tombe au champ d'honneur le vingt-deux septembre 1914 à Saint-Rémy-la-Calonne, âgé de vingt-sept ans. L'œuvre, quant à elle, continue de vivre, en même temps qu'elle semble effacer l'homme qui l'a écrite. À travers elle, il nous est pourtant donné de retrouver quelques traces d'un passé, celui de François Seurel et d'Augustin Meaulnes, qui fut aussi le passé d'Alain-Fournier. Enfance dans le Berry, promenades à la campagne, boulimie de lecture, cours de catéchisme, amitié indéfectible en la personne de Jacques Rivière. La vie de l'auteur résonne d'étranges échos avec les pages du "Grand Meaulnes", tout en nous racontant une autre histoire, celle d'Alain-Fournier, protagoniste attachant s'il en fut, jeune homme rêveur, amoureux mélancolique, victime de la grande guerre. "Quelque chose désespérément me réclame et toutes les routes m'en séparent". Alain-Fournier et Augustin Meaulnes, le héros du "Grand Meaulnes", se rejoignent dans cette phrase. Les analogies entre la vie de celui qui prit, en 1907, le pseudonyme d'Alain-Fournier et son roman sont manifestes: La Chapelle-d'Angillon et les paysages du Cher, les parents instituteurs, la rencontre avec Yvonne de Galais, une liaison avec Jeanne, modiste comme Valentine est couturière, la deuxième rencontre, huit ans plus tard, avec Yvonne. Ce sont les traces de ce que son ami, beau-frère et correspondant Jacques Rivière nomme une "conception littéraire". "Je sais bien", lui dit-il, évoquant Claudel qui, avec Gide et Laforgue, forma Alain-Fournier, "que tu penses toujours à: nous ne séparerons pas la vie d'avec l'art". C'est qu'Alain Fournier "n'est pas d'ici, il est de l'attente, attente-souvenir de l'amour, attente de lui-même".
"La plupart du temps, nous mourons de faiblesse, nous ne mourons de ne rien oser. Mais un homme qui a fait une fois un bond dans le paradis, comment pourrait-il s'accommoder alors ensuite de l'existence de tout le monde ? Voilà donc ce que nous réservait ce beau matin de rentrée, ce perfide soleil d’automne qui glisse sous les branches. Comment lutterais-je contre cette affreuse révolte, cette suffocante montée de larmes. Nous avions retrouvé la belle jeune fille. Nous l’avions conquise. Elle était la femme de mon compagnon et moi je l’aimais de cette amitié profonde et secrète qui ne se dit jamais". On a souvent destiné "Le Grand Meaulnes" aux écoliers, et bien sûr, on y retrouve avec bonheur, et toujours un peu d’étonnement, les sensations exactes de l’enfance, si bien attentives à "l’heure où l’on entend tirer de l’eau au puits et jouer les enfants rieurs dans les sentes fraîchies". À ce réalisme sobre, tout français parce que tout classique, Fournier a su mêler l’extraordinaire et l’étrangeté au point qu’un lecteur lui reprochera dans une lettre sa tendance "anglaise". Certains se plairont d’approuver l’exploitation du versant imaginatif de l’enfance, versant qui semble faire contrepoids à la dernière partie de l’ouvrage, aussi désenchantée que le veut l’immanquable passage à l’âge d’homme. Et pourtant la grâce du "Grand Meaulnes" réside alors toute dans ce fait que les valeurs de l’enfance y sont reconnues comme valeurs définitives. La fantaisie merveilleuse d’un "royal enfant en guenilles", où le rêve étreint la nostalgie des temps passés, ne se prolonge certes pas à l’âge adulte. Mais il en subsiste, intact, le principe, qui est ce "désir exaspéré d’aboutir à quelque chose et d’arriver quelque part". Meaulnes n’est pas victime de la déception mais du remords. Parce qu’il a "sincèrement et délibérément" cru nécessaire "un jour de faire comme les autres" alors qu’il était de la race "gauche et sauvage" de ceux qui sont bâtis pour l’absolu, il a connu "ce goût de terre et de mort" qui lui interdit désormais le "Pays perdu" où demeure Yvonne. Douloureusement tendu vers la pureté, ne renonçant à aucune des aspirations qui font le cœur de l’homme infini, Fournier nous laisse seulement une prière,"une supplication au bonheur de ne pas être trop cruel, un salut et comme un agenouillement devant le bonheur". Et de soupirer, comme à un frère: "De tous les hommes, je suis le seul à connaître notre mal, qui est l’attente du jour". On sait ce que fut l’éblouissement de ce jour de juin 1905 où Fournier croisa Yvonne de Quiévrecourt sur les marches du Grand Palais: "Vous êtes venue, tout mon rêve au soleil, n’aurait jamais osé vous espérer si belle". À peine maquillé sous les traits d’Yvonne de Galais dans "Le Grand Meaulnes", le souvenir de celle avec laquelle il n’échangea que de rares paroles domine désormais le récit comme sa vie amoureuse, marquée ensuite par deux liaisons tumultueuses.
"Sans bruit, tandis que la jeune fille continuait à jouer, il retourna s'asseoir dans la salle à manger, et, ouvrant un de ces gros livres rouges épars sur la table, il commença alors distraitement à lire". "Parfois, au bord de l’eau entourée de bois, nous rencontrions une maison dite de plaisance, isolée, perdue, qui ne voyait rien, du monde, que la rivière qui baignait ses pieds. Une jeune femme dont le visage pensif et les voiles élégants n'étaient pas de ce pays et qui sans doute était venue, selon l’expression populaire, "s'enterrer" là, goûter le plaisir amer de sentir que son nom, le nom surtout de celui dont elle n'avait pu garder le cœur, y était inconnu". En 1914, à l'heure de la mobilisation, Henri Fournier écrit à sa sœur: "Je pars content". Le dix-neuf septembre, il envoie la dernière lettre à ses parents. Il s'ennuie et croit en une victoire rapide. Le vingt-deux septembre, il est tué au contact de l'ennemi dans le bois de Saint-Rémy sur les Hauts de Meuse. Pendant soixante-dix-sept ans, son corps restera introuvable, avant qu'on ne le déterre alors d'une fosse commune où l'avait jeté les allemands. À sa mort, Paul Léautaud, Paul Fort, Guy-Charles Cros et les critiques littéraires rendent hommage à l'écrivain du "Grand Meaulnes". Dans Le Figaro, Julien Benda salue cet "être de choix qu'on voudrait soustraire au danger". Jacques Rivière, à la fin de la guerre, s'en va même refaire les derniers pas de son ami dans le bois de Saint Rémy: "Tout le monde ne sait peut-être pas qu'il est assez dur de s'avancer tout vivant, au comble de sa force, entre les bras de la mort". Alain-Fournier fait partie des écrivains fauché par la mitraille de 1914, comme Louis Pergaud, Jean de La Ville de Mirmont ou Charles Péguy quelques jours avant lui. Péguy qui écrivait en juin 1911 à Henri Fournier: "Vous irez loin Fournier, vous vous souviendrez que c'est moi qui vous l'ai dit". Plus de cent ans après sa mort, intimement lié à son unique roman, l'auteur a traversé le siècle sans vieillir. "L'aventure est finie. L'automne est mort comme la tombe". Henri Alban Fournier nait le trois octobre 1886 à La Chapelle d'Angillon (Cher) dans la maison de ses grands-parents maternels Barthe. Il porte en deuxième prénom, à la suite de sa mère, un nom qui rappelle l'origine de son grand-père, né à Alban en Albigeois. Dernier descendant de la famille des marquis de Pujol de Saint-André de la Tapie, Matthieu Barthe, ancien berger, ancien soldat, ancien gendarme, a conservé alors son accent du midi et sa bonhommie du sud. Veuf, et beaucoup plus âgé qu'elle, il a épousé Adeline Blondeau, "la plus jolie fille du pays", berrichonne née à Sury aux Bois à quelques kilomètres de La Chapelle d'Angillon d'une famille de paysans. Ils n'eurent qu'une fille, Albanie, la mère d'Henri.
"Presque aussitôt un des petits qui étaient par terre s'approcha, se pendit à son bras et grimpa alors sur son genou pour regarder en même temps que lui, puis un autre en fit autant de l'autre côté. Alors ce fut un rêve comme son rêve de jadis. Avec quel émoi Meaulnes se rappelait dans la suite cette minute où, sur le bord de l'étang, il avait eu très près du sien le visage désormais perdu de la jeune fille. Il avait regardé ce profil si pur, de tous ses yeux, jusqu'à ce qu'ils fussent près de s'emplir de larmes. Et il se rappelait avoir vu, comme un secret délicat qu'elle lui eût confié, un peu de poudre restée sur sa joue". Augustin Fournier, père d'Henri, est, quant à lui, né à Nançay, village de Sologne situé à une vingtaine de kilomètres de La Chapelle. Aîné de six enfants, Augustin, qu'on appelle Auguste, est instituteur et c'est au cours de son premier poste au Gué de la Pierre, hameau voisin de La Chapelle, qu'il rencontre sa future femme Albanie, elle aussi institutrice. La mère d'Augustin s'appelle Charpentier de son nom de jeune fille et c'est le nom que choisira Henri pour les grands-parents de François Seurel dans "Le Grand Meaulnes", même si le modèle en est ses grands-parents Barthe. Trois ans après la naissance d'Henri, naît sa sœur Isabelle. Souffrant d'une malformation de la hanche, elle restera très handicapée toute sa vie, et ce, malgré plusieurs opérations douloureuses subies alors qu'elle n'était pas encore adolescente. François Seurel, dans "Le Grand Meaulnes", est dit souffrir de coxalgie, une maladie des hanches, caractère très certainement inspiré par la situation physique de sa sœur. Les deux enfants sont très proches l'un de l'autre depuis leur plus tendre enfance: "Je puis bien dire que pendant mon enfance entière, et jusqu'au jour même où Jacques surgit à son côté, il fut le seul être présent pour moi au monde". Elle épousera même son meilleur ami, Jacques Rivière, en août 1910 et restera toute la vie d'Alain-Fournier sa plus grande confidente. Elle consacra le reste de sa propre vie à la mise en valeur de l'œuvre de son frère, malgré les nombreuses critiques et oppositions auxquelles elle dut faire face. Elle fut également romancière.
"Il put imaginer longuement qu'il était dans sa propre maison, marié, un beau soir, que cet être charmant et inconnu qui jouait du piano, près de lui, c'était sa femme. Lorsqu'elle me tendit la main, pour partir, il y avait entre nous, plus clairement que si nous avions dit beaucoup de paroles, une entente secrète que la mort seule devait briser et une amitié plus pathétique qu'un grand amour. Je suis comme cette folle de Sainte Agathe, qui sortait à chaque minute sur le pas de la porte, regardait, mains sur les yeux, du côté de la gare, pour voir si son fils qui était mort ne venait pas.Tandis que l’heure avance, que ce jour-là va bientôt finir et que je le voudrais fini, il y a des hommes qui lui ont confié tout leur espoir, tout leur amour, leurs dernières forces. Il y a des hommes mourants, d’autres qui attendent une échéance, et qui voudraient que ce ne soit jamais demain. Il y en a d’autres pour qui demain pointera comme un remords. D’autres qui sont fatigués, et cette nuit ne sera jamais assez longue pour leur donner tout le repos qu’il faudrait. Et moi, moi qui ai perdu ma journée, de quel droit est-ce que j’ose appeler demain ?" À la naissance d'Henri, les Fournier sont nommés à Marçais dans le sud du département puis deux ans plus tard à Épineuil le Fleuriel. Le village, ainsi que la maison d'Épineuil serviront de décor et de cadre à la majeure partie de l'histoire du "Grand Meaulnes". À l'entrée de l'école, "une longue maison rouge aux cinq portes vitrées", il est écrit aujourd'hui: "C'est dans cette école où Alain-Fournier fut élève de 1891 à 1898 que naquit le personnage d'Augustin Meaulnes". Monsieur Lullier, qui fut instituteur depuis les années soixante dans cette école, avait consacré tout son temps libre à repérer les lieux décrits dans le roman, à retrouver les habitants du village encore vivants. Le trois octobre 1898, Henri, qui a douze ans, entre au lycée Voltaire à Paris pour y faire sa classe de sixième. Durant ces deux premières années à Paris, Henri est pensionnaire chez Madame Bijard, une ancienne ajointe de Mr Fournier à Épineuil et qui dirige un pensionnat de jeunes filles. "Paris que j'ai commencé par haïr d'une haine de paysan", écrira-t-il plus tard avant de partir à la découverte des trésors de Paris. Il est tout de même choyé par Madame Bijard, il collectionne tous les premiers prix. En 1901, sa logeuse ayant quitté ses cours, Henri est pensionnaire à Voltaire où il restera jusqu'à la fin de la quatrième. Se sentant isolé, il rêve de devenir marin, influencé par les histoires d'aventures de son père. Au terme de cette quatrième, Henri quitte alors le lycée Voltaire. À son arrivée à Brest, son avance est telle qu'il tente de passer directement de la quatrième à la seconde marine. Il prépare l'École navale et son admission au Borda, navire école. Mais la vie y est bien plus dure qu'à Voltaire et à cause de l'éloignement, il ne peut rentrer chez ses parents que pour les vacances de Pâques. Brest le marquera néanmoins et "Le Grand Meaulnes" doit à cette période d'être rempli d'images et d'allusions marines, alors même que Frantz de Galais est supposé aspirant de marine. De son Cher à la mer.
"Lorsque j'ai découvert ce domaine sans nom, j'étais à une hauteur, à un degré de pureté que je n'atteindrai jamais plus. Parfois, au bord de l’eau entourée de bois, nous rencontrions une maison dite de plaisance, isolée, perdue, qui ne voyait rien, du monde, que la rivière qui baignait ses pieds". Au premier trimestre de la rentrée 1902, Henri obtient alors du lycée de passer un baccalauréat anticipé qu'il réussit. À Noël, il rentre chez ses parents à La Chapelle d'Angillon et leur annonce qu'il ne retournera plus à Brest. Il va terminer ses études à Paris. Il entre en janvier au lycée Henri IV comme pensionnaire pour y faire sa philosophie puis à la fin du mois, quitte Paris pour Bourges où il entre comme pensionnaire au lycée portant aujourd'hui son nom. C'est à Bourges qu'il situera le personnage de Valentine dans "Le Grand Meaulnes" et au jardin de l'archevêché, les rendez-vous de la petite couturière avec Frantz. Et la mairie-école de La Chapelle d'Angillon, logement de fonction de ses parents, est décrite comme la maison d'Augustin Meaulnes. En octobre 1903, Henri entre au lycée Lakanal pour y préparer l'entrée à l'École Normale Supérieure. Le Lycée Lakanal est le lycée parisien qui accueille beaucoup de jeunes hommes provinciaux dont le dossier scolaire leur permette de prétendre à passer ainsi le concours. Jacques Rivière qui vient de Bordeaux, est dans la classe d'Henri. Ils ne s'entendent pas du tout. Mais un jour à l'occasion de la lecture par leur professeur d'un poème d'Henri de Régnier, "Tel qu'en songe", "ils perçoivent cette voix comme à l'avance dirigée vers notre cœur que tout à coup Henri de Régnier nous fit entendre. Nous fûmes bouleversés d'un enthousiasme si pareil que notre amitié en fut brusquement portée à son comble". Jacques restera à Lakanal jusqu'à la fin de l'année scolaire 1905 et échouera au concours. Henri y demeurera un an de plus. Il ne se présente pas en 1905 ne se jugeant pas prêt. Il ne sera pas plus chanceux l'année suivante même s'il réussit l'écrit. Après leur rencontre si forte, plus que le programme de l'École, c'est l'art et la littérature qui les intéressent et qui les poussent chaque dimanche à courir dans Paris à tous les concerts, toutes les expositions et à fouiller les libraires, les revendeurs des quais pour y trouver des livres. Lorsqu'ils seront séparés après le retour de Jacques à Bordeaux en 1906, ils échangeront une immense correspondance qui est un monument pour la connaissance de leur temps, permettant de suivre pas à pas leur évolution en tant qu'écrivains. Une amitié très fertile.
"Pas dans la vie, mais dans la mort seulement, comme je te l'écrivais, je retrouverai peut-être la beauté de ce temps-là. Et je la regardais, revenant de quelque promenade sur un chemin où elle savait qu'il ne passerait pas, ôter de ses mains résignées de longs gants d'une grâce inutile. Une jeune femme dont le visage pensif et les voiles élégants n'étaient pas de ce pays et qui sans doute était venue, selon l’expression populaire, s'enterrer là, goûter le plaisir amer de sentir que son nom, le nom surtout de celui dont elle n'avait pu garder le cœur, y était inconnu, s'encadrait dans la fenêtre qui ne lui laissait pas regarder plus loin que la barque amarrée près de la porte". Le premier juin 1905, survient un évènement qui marque toute la vie ainsi que l'œuvre d'Alain-Fournier. Ce jour-là, Henri rencontre une jeune fille à la sortie du salon de la nationale au Grand Palais. Subjugué par sa beauté, il la suit d'abord à pied, puis sur un bateau mouche jusque devant sa maison, boulevard Saint-Germain. Il écrit ensuite fiévreusement sur un carnet les premières lignes qu'il transposera textuellement dans son récit de la rencontre avec Yvonne de Galais. Les jours suivants: "Je suis revenu alors guetter, attendre sous ses fenêtres", raconte-t-il à sa sœur. "Le samedi soir, veille de la Pentecôte, par une averse éclatante, habillée de noir, un livre à la main, elle a soulevé le rideau, et elle a souri de me retrouver-là. Le lendemain matin, dimanche de la Pentecôte, je me suis mis en uniforme. Je ne veux pas lui mentir; elle doit savoir que je ne suis encore qu'un collégien". Lorsque la jeune fille sort de chez elle pour aller à la messe de Pentecôte, Henri lui murmure: "Vous êtes belle", se promet en lui-même: "Vous êtes ma destinée, toute ma destinée". Il la suit dans l'église de Saint-Germain des Prés où elle assiste ainsi à la messe. Il la découvre dans une chapelle écartée: "Le chapeau de roses est incliné sur ses mains jointes". À la sortie, il l'aborde et lui demande de lui pardonner. Il lui demande son nom: "Yvonne de Quiévrecourt". "Le nom que je vous donnais était plus beau. "- Un nom? Quel nom?" "- C'est Mélisande que je voulais dire". Une conversation s'engage et tous deux descendent lentement le boulevard jusqu'à la Seine qu'ils longent jusqu'au pont des Invalides. C'est là qu'ils se séparent. Henri reste profondément bouleversé par cette rencontre, dont il transposera littéralement tous les détails, dans "Le Grand Meaulnes".
"À quoi bon en effet l'arracher à son désespoir pour l'y replonger ensuite plus profondément peut-être ? L'amour l'exige. La bouffée d'air frais venue de la cour déserte, les brindilles de paille qu'on voyait accrochées aux habits larges du grand Meaulnes, et surtout son air de voyageur fatigué, affamé, mais émerveillé, tout cela fit passer en nous un étrange sentiment de plaisir et de curiosité". Le deux juillet 1905, Henri part alors pour l'Angleterre où il a trouvé à s'engager pour la durée des vacances comme secrétaire de la manufacture de papiers peints "Sanderson and Son" à Chiswick, dans la banlieue ouest de Londres. Il loge chez le secrétaire de l'usine, Mr Nightingale. Il est embauché pour traduire des lettres commerciales. Mais pendant ses soirées et ses congés, il écrit des poèmes, "À travers les étés", "Chant de route", ainsi que des lettres très longues à Jacques et à ses parents. Il se promène dans les parcs et visite les musées de Londres où il découvre les préraphaélites totalement ignorés en France à l'époque, se prend de passion pour cette peinture. Un tableau le frappe particulièrement: "La Beata Beatrix" de Dante Gabriele Rossetti qu'il assimile au visage de la jeune fille du cours la Reine. Le seize juillet 1907, Henri est admissible à l'écrit du concours mais le vingt-quatre, il est refusé à l'oral. Déçu, il apprend le même jour le mariage d'Yvonne de Quiévrecourt. Quelques mois plus tard, il publie alors "Le Corps de la femme" dans "La Grande Revue". Il espère que "la Demoiselle" aura lu ces pages chastes et délicates qu'il lui dédie en secret. C'est son premier écrit publié, le premier signé de son demi-pseudonyme Alain-Fournier, écrit avec un trait d'union, pour ne pas être confondu avec le coureur automobile, vainqueur du Paris-Berlin qui porte le nom d'Henry Fournier. Le deux octobre, il avait cependant commencé son service militaire au vingt-troisième régiment de Dragons, cantonné à Vincennes. Très vite, il est inscrit comme élève-officier de réserve. En mars 1908, Isabelle, sa sœur et Jacques, son meilleur ami, se fiancent. Malgré l'échec de Jacques à l'agrégation de philosophie, malgré l'opposition du père de Jacques, les parents Fournier décident que "leurs enfants" se marieront. Le mariage a lieu ainsi à Paris, en l'église Saint-Germain des Prés, le vingt-quatre août.
"Il lui sembla alors que le vent lui portait le son d'une musique perdue. Aimer c'est donner raison à l'être aimé qui a tort. Un grand silence régnait sur les berges prochaines. Le bateau filait avec un bruit calme de machine et d'eau. On eût pu se croire au cœur de l’été. On allait aborder, semblait-il, dans le jardin de quelque maison de campagne. La jeune fille s'y promènerait sous une ombrelle blanche". En 1910, Henri rencontre une petite modiste qui habite alors avec sa sœur rue Chanoinesse, derrière le chevet de Notre-Dame. L'aventure qu'il débute avec elle sera transposée dans celle d'Augustin Meaulnes avec Valentine dans "Le Grand Meaulnes". En septembre, Henri écrit sa première lettre à Charles Péguy. Une grande amitié naît alors entre les deux écrivains qui se confient mutuellement leurs travaux. Péguy lui envoie un billet, alors qu'il vient de lire dans La NRF de septembre 1911, sa nouvelle intitulée Portrait: "Vous irez loin Fournier, vous vous souviendrez que c'est moi qui vous l'ai dit". Péguy s'entremet même auprès de Claude Casimir-Perier qui cherche un secrétaire pour l'aider à finir son livre, alors qu'Henri a perdu en même temps son travail à Paris-Journal à cause du changement de directeur. Henri sera marqué par cette influence, par cet esprit proche du sien. C'est Péguy qui l'aidera,comme dit Jacques Rivière, "à saisir son rêve par les ailes pour l'obliger à cette terre et le faire circuler parmi nous". Il rencontre alors plusieurs grands peintres et écrivains de son temps: Maurice Denis, André Gide, Paul Claudel, André Suarès et Jacques Copeau, et se lie d'une grande amitié avec Marguerite Audoux. La même année (1911), il fait la connaissance de Saint-John Perse et séjourne à Cuverville chez André Gide. En mai 1912, Péguy lui fait connaître Claude Casimir-Perier, qui l'engage comme secrétaire pour l'élaboration d'un livre. Il est présenté à la maîtresse de maison, l'actrice Simone, à la ville Pauline Benda. À cette date, il a rédigé la presque totalité du "Grand Meaulnes". Simone lit l'œuvre en manuscrit et, en juillet 1913, débute dans la Nouvelle Revue française la publication du roman.
"Allez-y si vous voulez, mais fermez la porte et prenez la clef. Moi, je vais me coucher. Je laisserai la lampe allumée. Une brise délicieuse comme une eau tiédie coulait par-dessus le mur. Une pluie délicieuse avait mouillé la nuit les feuilles des pivoines. La terre remuée du jardin avait un goût puissant, et j'entendais dans l'arbre voisin de la fenêtre, un oiseau qui essayait d'apprendre la musique. Brusquement je compris, heureux, que c'était la saison du printemps". L'atmosphère féerique de l'œuvre, le réalisme familier des descriptions paysannes, la peinture de l'adolescence inquiète valent un succès immédiat à son auteur, qui manque de peu le prix Goncourt. Encouragé, Alain-Fournier jette sur le papier l'ébauche d'une pièce en trois actes, "La Maison dans la forêt", et, conseillé par Simone, travaille à un nouveau roman, "Colombe Blanchet". Ce roman, dont très peu de chapitres ont été mis au net, ne verra jamais le jour. Simone révélera en 1957 la liaison passionnée, souvent orageuse, qu'elle a eue à partir de juin 1913 avec le jeune écrivain de neuf ans son cadet, dans son livre "Sous de nouveaux soleils" (Gallimard). Durant cette même année 1913, Fournier rencontre pour la seconde fois Yvonne de Quiévrecourt. Les chastes retrouvailles ont lieu au cours de l’été, sans doute du premier au quatre août, à Rochefort-sur-Mer, où la jeune femme, mère de deux enfants, est de passage chez ses parents. Le jeune homme est bouleversé, mais sa vie sentimentale a pris désormais irrévocablement une direction nouvelle. Il échangera encore quelques lettres avec Yvonne de Quiévrecourt, mais ne la reverra pas. Simone rend ainsi compte de la parfaite courtoisie du "secrétaire" et dès la première rencontre affirme: "j'ai tout de suite vu que j'avais affaire à un gentilhomme". L'actrice adulée joue les pièces à la mode et y invite Henri dans sa loge. Cela devient une habitude. Elle l'emmène également dans sa propriété de Trie la Ville où il lui apporte le manuscrit du "Grand Meaulnes"achevé et le lui fait lire. Simone souhaite connaître sa famille. En juin, le jeune homme se découvre enfin et adresse à celle qui occupe ses pensées une longue déclaration d'amour: "Sachez que je vous aime, belle jeune femme. La nuit du "Sacre", en rentrant, j'ai vu qu'une chose était finie dans ma vie et qu'une autre commençait, une chose admirable, plus belle que tout, mais terrible et peut-être mortelle". Le dix-huit juin, il devient l'amant de Simone. Il devait l'épouser.
"Une longue maison rouge avec cinq portes vitrées, sous des vignes vierges, à l'extrémité du bourg, cette demeure où s’écoulèrent les plus tourmentés et les plus chers de ma vie, d’où partirent et où revinrent se briser, comme des vagues sur un rocher désert, toutes nos aventures. Mais quelqu'un est venu qui m'a enlevé à tous ces plaisirs d'enfant paisible. Aussi s'efforça-t-il de penser à autre chose. Glacé jusqu'aux moelles, il se rappela un rêve, une vision plutôt, qu'il avait eue tout enfant, et dont il n'avait jamais parlé à personne: un matin, au lieu de s'éveiller dans sa chambre, où pendaient ses culottes et ses paletots, il s'était trouvé dans une longue pièce verte, aux tentures pareilles à des feuillages". "Le Grand Meaulnes" est achevé au début de l'année 1913. La publication du roman est alors l'occasion d'un grave différend entre Jacques et Henri. Depuis six mois, Henri Massis avait retenu le roman pour sa revue "L'Opinion" et l'ouvrage devait tout normalement être édité en volume aux éditions de "La Nouvelle Revue Française". Mais la maîtresse d'Alain-Fournier va bouleverser ce plan et s'entremettre auprès d'Émile-Paul. En avril, elle écrit à Henri: "Émile-Paul ne veut éditer qu'un très petit nombre d'auteurs et votre roman l'intéresserait dans la mesure où vous seriez candidat au Prix Goncourt. Cela vous va-t-il ? Si oui, laissez faire". Et Fournier laisse faire. En compensation, Fournier dont le manuscrit a finalement été refusé par "L'Opinion", le donnera à paraître en revue dans La NRF, de juillet à novembre 1913, mais le volume sera édité chez Émile-Paul. Rivière qui est secrétaire à La NRF et qui travaille beaucoup avec Gaston Gallimard à la promotion du comptoir d'édition de la revue, prend très mal ces manœuvres et il lui écrit une lettre si violente que Fournier la déchirera.Toutefois ce différend ne ternira pas longtemps l'amitié entre les deux beaux-frères. "Le Grand Meaulnes" est donné par la presse comme le prix Goncourt 1913. Le Président du Jury, Lucien Descaves, qui en est le grand défenseur, se heurte à une farouche opposition sans doute aggravée par la campagne menée par Simone. Après onze tours de scrutin qui n'arrivent pas à dégager une majorité, l'académie se rabat finalement sur Marc Elder pour "Le Peuple de la mer". Henri avait écrit à Jacques un peu plus tôt: "Je ne demande ni prix, ni argent, mais je voudrais que "Le Grand Meaulnes" fût lu"
"Moi qui ai trouvé ça chiant gamin , je comprends maintenant que l'âge est utile à l'appréciation de la véritable littérature. En ce lieu coulait une lumière si douce qu'on eut cru pouvoir la goûter. Près de la première fenêtre, une jeune fille cousait, le dos tourné, semblant attendre son réveil. Il n'avait pas eu la force de se glisser hors de son lit pour marcher dans cette demeure enchantée. Il s'était rendormi". La presse fut unanime à stigmatiser le choix du jury Goncourt et "la question des prix littéraires" fut un sujet de débat en cette fin d'année 1913. Lieutenant de réserve, mobilisé le deux août 1914, Fournier part de Cambo dans le Pays basque, où il était en congés avec Simone, pour rejoindre à Mirande son régiment, le 288ème régiment d'infanterie. Il est affecté à la 23ème compagnie. Partis d'Auch en train jusqu'au camp de Suippes, ses hommes et lui rejoignent le front après une semaine de marche jusqu'à Étain. Avec sa compagnie, il prend part à plusieurs combats meurtriers autour de Verdun. Le vingt-deux septembre, un détachement de deux compagnies, la 22ème, commandée par le lieutenant Paul Marien et la 23ème, commandée par le lieutenant Fournier, reçoit l'ordre d'effectuer une reconnaissance offensive sur les Hauts de Meuse, en direction de Dommartin-la-Montagne, à vingt-cinq kilomètres au sud-est de Verdun. Fournier et ses hommes parviennent jusqu'à la Tranchée de Calonne où ils sont alors rejoints par le capitaine de Savinien Boubée de Gramont qui prend la direction des opérations et décide d'attaquer l'ennemi. Entendant des coups de feu, ils veulent rejoindre la 22ème compagnie de Marien qui s'est trouvée face à un poste de secours allemand et a ouvert le feu. Après avoir fait des prisonniers, ils sont pris à revers par une compagnie prussienne à la lisière du bois de Saint-Rémy et décimés par la mitraille. Trois officiers, dont Alain-Fournier, et dix-huit de leurs hommes sont tués ou grièvement blessés. Son corps ne sera retrouvé que soixante-dix-sept ans plus tard dans la fosse commune où l'avaient enterré les allemands avec vingt de ses compagnons d'arme. Le dix novembre 1992, tous ont été ré-inhumés dans une tombe individuelle dans le cimetière militaire du secteur de Saint-Rémy la Calonne. Une poignée de terre d'Épineuil a été déposée sur sa tombe.
"Nous habitions les bâtiments de Sainte-Agathe. Mon père, que j'appelais M. Seurel, comme tous les élèves, y dirigeait à la fois le cours supérieur, où l'on préparait le brevet d'instituteur, et le cours moyen. Ma mère faisait la petite classe. Vacillant comme un homme ivre, le grand garçon, les mains dans ses poches, les épaules rentrées, s’en alla lentement sur le chemin de Sainte-Agathe. Tandis que, dernier vestige de la fête mystérieuse, la vieille berline quittait le gravier de la route, s’éloignait, cahotant en silence, sur l’herbe de la traverse". Comment rattraper sur la route terrible où elle nous a fuit, au-delà du spécieux tournant de la mort, cette âme qui ne fut jamais toute entière avec nous, qui nous a passé entre les mains comme une ombre rêveuse et téméraire ? Sa disparition, rapportée par la presse, impressionna fortement ses contemporains, bien qu'il ne fut officiellement déclaré mort pour la France qu’en juin 1920. Il fut ensuite décoré de la croix de guerre avec palme et nommé chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume. La légende d'un écrivain mort pour la France en pleine jeunesse après avoir écrit un seul roman a sans doute contribué à assurer la fortune littéraire d'Alain-Fournier. Son nom figure sur les murs du Panthéon, à Paris, dans la liste des écrivains morts au champ d'honneur pendant la première guerre mondiale. Plus on oublie "Le Grand Meaulnes", plus on s’en souvient. Les traces profondes laissées par le récit dépendent aussi de cet évanouissement du reste, comme si la brume des paysages de Sologne nimbait à ce point le texte dans la mémoire qu’elle éloignait la plupart de ses caractères pour mieux en faire réapparaître quelques-uns. L’image et le souvenir sont alors d’autant plus insistants qu’ils se détachent sur ce fond d’effacement qui les rend quasi fantastiques. De l’oubli à la mémoire, voilà peut-être un lien d’Alain-Fournier à Proust. On sait également que "Le Grand Meaulnes" s’est longtemps appelé "Le pays sans nom". "Nom de pays: le nom" est le titre de la troisième partie de "Swann". Surtout, l’intrigue du roman commence quand le narrateur peut écrire alors cette phrase au quatrième chapitre: "Je sais que Meaulnes est parti". Parallèle avec le début d’Albertine disparue: “Mademoiselle Albertine est partie". Meaulnes est parti et, comme la littérature va plus loin dans le rêve que le rêve, plus loin dans la réalité que la réalité." Nous n’appartenons à personne sinon à la lueur d’une lampe inconnue et inaccessible à nous, à la pointe du monde". L’écriture romanesque de toute appréhension secrète du réel ne saurait recréer un pays qui n’existe pas, pas plus que n’existe, dans une Illumination de Rimbaud, "le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques". Elle invente le royaume sacré de l’enfance pure comme un paradis perdu pour remplacer la vraie vie ou la terre promise. C’est cette découverte du "Grand Meaulnes" à laquelle il faut nous attacher, si l’on veut comprendre pourquoi, alors qu’on n’y croit plus, notre attachement reste profond à la vérité qu’il nous révèle. Cet appel à l’enfance, comme le témoignage d’une autre présence au monde, qui nie le temps présent pour attester d’une autre existence possible. Une jeunesse, confrontée à la triste réalité, qui, pour exprimer son refus de cette caricature dérisoire de la vie et du bonheur, eut juste le temps d’élever un chant féerique à la gloire de l’enfance, de l’idéal et du rêve avant de mourir au "champ d’honneur".
Bibliographie et références:
- Jean-Gabriel Albicocco, "Le Grand Meaulnes, (film 1967 avec Brigitte Fossey)"
- Frédéric Adam, "Le lieutenant Alain-Fournier et ses compagnons d'arme"
- André Agard, "Le chagrin d'amour, Alain-Fournier ou l'invention de l'adolescence"
- Michel Baranger, "Alain-Fournier et le Paris du Grand Meaulnes"
- Ariane Charton, Alain-Fournier, l'enfant de la Sologne"
- Gerd Krumeich, "Le lieutenant Alain Fournier disparaît"
- Emmanuel Le Bret, "Le grand Meaulnes ou l'impossible amour"
- Marie-Hélène Boblet, "Introduction au roman, Le grand Meaulnes"
- Jean-Christian Petitfils, Le frémissement de la grâce, le Grand Meaulnes"
- Jean Louis Denizot, "L'énigme du soldat Alain-Fournier"
- Michèle Maitron-Jodogne, "Alain-Fournier et Yvonne de Quiévrecourt"
- Patrick Antoniol, "Le sacré et le laïc chez Alain-Fournier"
- Jacques Rivière, "Mon ami et mon frère Alain-Fournier"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Léa était une jeune cadre dynamique d’une entreprise de conseil de La Défense. Elle était sortie de la fac de droit il y a deux ans maintenant et travaillait désormais dans le service juridique d’une firme possédant une des plus hautes tours du quartier. Son bureau était au 45e étage, bien loin des préoccupations de ceux qui marchaient au sol. Elle ne les côtoyait d’ailleurs pas. Chaque matin, elle garait sa voiture au parking situé au sous sol et montait directement par l’ascenseur jusqu’à l’open space qui lui servait de bureau. Elle avait beau avoir ce qu’on appelait “une place en or”, elle regrettait l’époque où elle pouvait sortir avec ses amies après la fac. À cette époque elle couchait avec de nombreux garçons, bien qu’aucun ne lui avait vraiment apporté de réelle satisfaction. Elle avait même essayé quelques filles, même certaines de ses amies proches, mais le constat restait le même. Mais enfin à l’époque au moins elle expérimentait.
Ce soir, comme chaque soir, elle sortit à 20h, prit sa voiture et rentra dans son appartement de Nanterre, spacieux certes mais “loin de tout”, comme lui avait dit son amie Nathalie avant de l’acheter. Comme à son habitude, elle sortit des lasagnes Picard de leur carton et les plaça dans le micro-onde. Elle s’alluma alors Netflix et se lança un episode d’une série qu’on lui avait recommandé. Elle mangea son plat devant le premier episode qui ne la séduisit que moyennement. Le second épisode n’était pas plus entrainant mais une scène légèrement érotique apparaissait à la 20e minute. Elle profita de ce rare moment pour passer sa main dans son pantalon et en ouvrir le bouton. Avant que la série ne passe à une autre scène, elle fit pause sur une magnifique image de cheveux tirés. Ses doigts s’activaient de plus en plus vite, de plus en plus sensuellement. Elle descendit son pantalon jusqu’a chevilles et alla chercher le vibro dans la commode de sa chambre, elle s’alluma et continua ce doux moment dans son lit. Après 20 minutes d’intense plaisir elle jouit une première fois, explosive. Elle chercha le deuxième mais la fatigue de la journée la contraint à arrêter et à aller se coucher.
Se toucher était devenu une habitude quotidienne pour Léa. Cependant l’aspect répétitif l’avait poussé à innover et depuis quelques semaines elle se filmait régulièrement en le faisant. Elle imaginait qu’on la regardait et cela l’excitait. Elle ne regardait que très rarement les vidéos mais elles étaient toutes archivées dans un fichier de son iPhone protégé par un mot de passe. Elle se disait souvent qu’elle aimerait que quelqu’un d’autre ne la filme mais elle avait trop peur pour son image et ses rares plans tinder ne lui avait pas donné le courage de demander.
Le lendemain, sur le chemin de son bureau, elle s’arrêta chez Starbucks. Ce n’était pas dans son habitude mais le café de la machine était vraiment imbuvable et tenir la matinée sans café lui semblait insurmontable. Habillée d’un grand manteau beige et d’un pantalon taille haute elle s’approcha du comptoir et commanda son café
-Un Venti sans sucre et sans crème s’il vous plait, dit elle, sans savoir si elle devait tutoyer ou vouvoyer ce vendeur qui lui semblait bien avoir son age.
Quelques instants d’attente plus tard, un “Léa” se fit entendre, son café était prêt.
Elle alla le chercher, le saisit et, en se retournant, bouscula un jeune homme en manteau noir, lui renversant du café dessus.
-Oh je suis désolé monsieur, dit elle désolée, sortant un mouchoir de son sac
-Ah bah bravo jeune fille, répondit-il sèchement alors qu’une fois encore
Léa comprenait l’agacement de l’homme mais lorsqu’elle releva les yeux, elle vit l’homme, qui devait également avoir le même âge qu’elle à quelque chose prêt, sourire en coin. Elle compris alors que l’homme avait utilisé un ton humoristique.
Toujours avec un large sourire, il dit:
-Soit tu me paies la teinturerie, ou un verre ce soir.
Puis il accompagna cela d’un clin d’oeil.
Léa tenta de s’échapper malgré le charme évident du garçon aux cheveux mi-longs:
-C’est que euh, je termine tard le soir, bredouilla-t-elle.
-Quand on veut on peut, répondit-il, rendez vous au bar du plaza athénée à 18h, je compte sur toi, et mon manteau aussi…
Sur ces mots, il lui embrassa la main et tourna les talons avec un grand sourire.
Toute la journée, cette interaction la perturbait, devait-elle y aller? Certes elle lui devait quelque chose et le boulot était plus une excuse qu’autre chose mais tout de même, elle ne le connaissait pas. A 17h, elle décida que le fait que ce soit en bar ne la faisait pas courir beaucoup de risque et qu’elle irait simplement pour lui payer le teinturier puis repartirait. Elle quitta donc son bureau en douce prétextant une fatigue et monta dans sa voiture. Waze lui prévoyait une heure pour aller dans le centre de Paris, évidemment, à 17h30… Elle abandonna l’idée de la voiture et pris le métro.
A 18h10, elle arriva enfin devant l’hotel et se dirige vers le bar. Du haut de ses talons, on l’entendait arriver. Elle ne se sentait pas dépayser dans un hotel de ce style mais le fait d’aller à un rendez vous dans un endroit comme celui ci lui faisait un sentiment étrange. Elle vit l’homme, le salua et lui proposa de payer le teinturier.
-Voila 15 minutes que je t’attends, non seulement tu me dois un verre mais maintenant tu m’en dois au moins deux en lui prenant son manteau et en la poussant doucement vers le fauteuil.
Le charme et la galanterie du jeune homme eurent raison de son plan initial. Elle s’assit et tenta d’apprécier la musique jazz provenant du piano.
-Gaspard Du Daguet, enchanté, dit-il
-Euh Léa Malroit, répondit comme en hésitant Léa.
Gaspard lance alors la conversation sur la beauté des moulures et deux cocktails plus tard, la conversation était maintenant equitable. Souvenirs d’enfance, études, rêves, la conversation variait sans cesse mais elle n’en était pas moins passionnante. Léa s’aperçut vers 23h qu’elle se confiait un peu trop à un inconnu et savait de dates précédents que c’était rarement bon signe. Elle proposa alors dans l’objectif de changer de sujet et d’arrêter ce déroulé de sa vie:
-Tu veux venir chez moi prendre un verre Gaspard ?
Gaspard hésita et répondit:
-Non cela ne va pas être possible, j’en suis désolé, j’ai à faire ce soir.
Il se leva alors et la raccompagna vers la sortie, lui refit un baise main, lui dit un “à très bientôt” et parti
Alors qu’il s’éloignait, Léa réalisa qu’il n’avait aucun moyen de la contacter, encore un qu’elle avait fait fuir… Elle rentra alors en RER chez elle, se toucha comme à son habitude et s’endormit frustré d’un énième échec sentimental.
La nuit passa avec son lot de rêve et le réveil sonna à 7h comme à son habitude. La tête endolorie, elle se leva, se maquilla, et elle s’approcha de son dressing. Elle ouvrit le tiroir des sous-vêtements mais impossible de trouver une culotte, elles devaient toutes être au sales. Elle se dirigea alors vers le panier, rien. Dans la machine, rien. Elle ne comprenait décidément pas. Elle se dit qu’elle allait s’en passer pour aujourd’hui et se dirigea vers la pile de pantalon qui avait également disparu. Elle ne se souvenait pas avoir fait de rangement et se dit que sa femme de ménage avait du les ranger autre part. Elle n’avait pas le temps de trouver où cette incapable les avait mit. Elle saisit un tailleur jupe et enfila le bas, puis le haut, un petit manteau noir, un coup de rouge à lèvre et sortit. Une fois dehors, elle se rappela que sa voiture était toujours à La Défense… Elle s’apprêtait à appeler un taxi quand un passa juste devant. Elle monta dedans:
-Tour Ivoire, La Défense s’il vous plait.
Le chauffeur verrouilla les portes et démarra. Fatiguée, Léa terminait les dernières retouches de maquillage sur ses yeux. Au bout de 10 minutes de route, le taxi s’arrêta, ils n’étaient pas devant son travail. Elle s’apprêtait à engeuler le chauffeur pour son incompétence quand sa porte s’ouvrit, dernière se trouvait Gaspard dans un costume noire obsidienne qui lui tendait la main.
-Qu’est ce que tu fais là, c’est toi qui a demandé au taxi de m’amener ici, dit elle visiblement énervée, qu’est ce que tu crois, j’ai un boulot, je peux pas le rater, je vais me faire virer
-J’ai appelé, répondit Gaspard d’un calme absolu, tu seras en retard, c’est cohérent avec ta fatigue d’hier
-Non mai…, commença Léa
-Silence, suit moi, tu ne le regretteras pas.
Il la prit par la main et la tira assez énergiquement vers le resto juste devant. Il la fit s’assoir sur une banquette, prit une chaise et s’assit dessus à l’envers, le dossier vers Léa. Il sortit son téléphone, le pencha à l’oreille de Léa et appuya sur play.
Soudain, des gémissements furent emit sur le haut parleur, c’était la voix de Léa. Horrifiée, elle regarda le téléphone, c’était elle. C’était une vidéo d’une de ses jouissances.
-Quoi mais comment as tu pu av…, commença t-elle
-Je les ai toutes, l’interrompit-il, écoute moi bien attentivement, je ne veux pas te nuire donc je te propose un marché. Tu peux aller travailler aujourd’hui, ce soir, tu rentreras, tu mettras le contenu de ce paquet -lui tendant un paquet blanc- tu te mettras à genoux face à la porte tu laissera la porte entre-ouverte. Tu m’accordes une soirée et j’efface tout, une simple soirée tous les deux contre le fait que tout tes collègues et amis voient ces vidéos, c’est équitable
Elle hésita quelques instants et dit:
-Une seule soirée et tu effaces?
-Exactement, dit-il
-D’accord…, répondit-elle à contre-coeur
-Tu vois que tu ne pouvais pas refuser, dit-il avec un sourire
Ils sortirent du restaurant, il lui ouvrit la porte du taxi.
-A ce soir dans ce cas, dit-il, attention aux courants d’air…, rajouta t-il avec un sourire
Se pouvait-il qu’il sache pour son entrejambe dénudé, comment était-ce possible… Pouvait-il être la cause de tout ca… Et ces pensées la poursuivirent durant tout le chemin du taxi et durant l’entièreté de la journée de travail. Même son habituelle pause série du midi ne lui permit pas de se changer les idées.
17h, il lui fallait partir avec le paquet pour ne pas etre en retard. Elle monta dans sa voiture, et avant de démarrer, elle ouvrir le paquet et regarda rapidement, de la lingerie fine, “pas étonnant”, se dit-elle. Il y avait aussi des lanières de cuire rembourrées. Elle se dit qu’elle trouverait la fonction chez elle. Elle démarra pensive.
Arrivée chez elle elle étala le contenu du paquet, un justaucorps en dentelle noir, des jarretelles, un grand morceau de cuire avec un anneau et deux plus petits avec des demi-anneaux. Il y avait également un plug anal. Elle en avait utilisé un une fois donc elle le reconnaissait. Une petite etiquette y pendait “tout doit etre mit ;)” y était inscrit en écriture noire. Elle mit les jarretelles et le porte jarretelle, elle eu quelques difficultés mais réussit, puis elle mit le justaucorps, une fois ajusté, elle s’aperçut qu’elle avait oublié le plug, elle enleva tout et remit le plug avec un peu de lubrifiant et remit le justaucorps. Désormais elle ne pouvait plus l’enlever rapidement et le justaucorps, assez serré malgré la dentelle, poussait dessus. Après quelques minutes elle plaça la longue lanière de cuir autour de son cou, bien que ca ne tienne pas bien et les deux lanières plus petites autour de ses poignets.
Elle entrouvra la porte et se plaça à genoux, il ne lui avait pas donné d’heure… Elle entendit comme cela une heure avant que la porte s’ouvre. Elle sauta, ca pouvait etre n’importe qui! Mais non ouf, c’était lui. “Ouf?” pensa t-elle, “non pas ouf, tu ne le connais pas enfin, qu’est ce que tu fais”, continua la voix dans sa tête.
Un “bravo” vint interrompre ses pensées. Il enleva son manteau, passa à coté d’elle, lui caressa les cheveux. Il émit un léger rire, se baissa derrière elle et alors qu’elle sentit un souffle chaud sur sa nuque, il enleva la lanière de cuire sur son cou;
-C’est pas un collier ça ma belle, dit il en plaçant l’anneau devant sa bouche, c’est pour que je n’entende pas ta voix ce soir, continua t-il en fermant fermement le baillon autour de sa tête.
Léa fut surprise mais extrêmement excitée… L’idée qu’elle n’aurait pas du accepté était au premier plan de ses pensées, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’être excitée d’être aussi impuissante…
Il saisit les deux anneaux des poignées et leva les deux mains de Léa en l’air. Il passa un mousqueton entre les deux et y attacha une chaine.
-Debout, dit-il fermement
Il se plaça alors face à elle et dit:
-Maintenant après une journée de travail, tu vas me laver, et il prit la chaine et emmena Léa enchainée jusqu’à la salle de bain de cette dernière.
La marche était compliquée par le plug mais elle parvenait à suivre cette homme qui avait désormais tout contrôle sur elle, y compris son droit à la parole. Comment savait-il où était la salle de bain? Se demanda t-elle? Mais il semblait savoir, il ouvrir une porte, fit entrer la jeune fille, s’y engouffra également, et dit d’un ton ferme:
-Déshabille moi
Ce qu’elle redoutait allait arriver, elle allait être abusée… Effrayée mais excitée, elle enleva la chemise du jeune homme, tache qui fut compliqué par les mains attachées. Elle enleva ensuite la ceinture, ce pour quoi elle eu besoin de l’aide de son ravisseur, puis son pantalon. Il n’y avait plus que son caleçon. Elle passa les mains, puis descendit tout doucement. Son penis sortit du caleçon, il était dur comme un roc. Elle se demandait s’il elle devait être flattée ou effrayée.
Sur ces pensées qui ralentirent son action, elle senti Baptiste la saisir par les cheveux et lui dire:
-Ou tu te dépêches, ou je remplace le plug par autre chose, et ca risque de ne pas être confortable.
Prise de panique, elle s’activa. Il était maintenant nu et elle habillée comme une prostitué, ou une esclave…, se dit-elle
Malgré la situation, son ravisseur était très bel homme. Et lorsqu’elle du le laver à l’éponge, elle sentait ses muscles sous le savon. L’anneau qui maintenait sa bouche ouverte lui rappelait à chaque instant son trou du cul également ouvert de force et pensait que le seul trou qu’elle lui aurait offert la veille semblait être le seul auquel il ne s’intéressait pas.
Mais elle se trompait. Aussitôt la douche terminé, encore mouillé, il sorti de la cabine à l’italienne et attacha la chaine et donc les mains de Léa en hauteur. Il descendit alors doucement et passa sa langue dans sa fente, à travers le justaucorps. Lentement il tourna en rond avec de petits cercles, passant entre les grandes et petites lèvres. Soudain, il mordit le justaucorps et en arracha un bout qui lui permettait d’avoir un accès total. Il continua et s’arrêta sur le bouton. Il le titilla, il sentait la mouille couler. Il accéléra, elle gémissait et soudain il s’arrêta. Il reproduisit le scénarios de nombreuses fois, s’arrêtant à la limite de la jouissance une dizaine de fois. Mais à la onzième, il s’arrêta pour de bon. Frustrée, Léa ne comprenait pas. Il sorti de la salle de bain quelques instants et revint avec une ceinture de chasteté petit format. Il dégagea les restes du justaucorps et fixa la ceinture. Il y attacha un cadenas qu’il verrouilla.
-Ce cadenas s’ouvrira dans un mois, c’est comme cela que je l’ai programmé, dit-il, sauf si j’utilise cette clé, rajouta t-il avec un sourire en montrant la clé pendant à son cou.
Avant de libérer Léa, il la regarda droit dans les yeux et dit:
-Je dois y aller, demain tu laisseras à nouveau la porte d’entrée ouverte, si elle est fermée je n’insisterai pas et je considérerai que ta nouvelle chasteté te convient bien, si elle est ouverte, il n’y aura plus de demi-tour, je ferai de toi ce que j’ai envie…
Puis il prit son téléphone et supprima devant elle toutes les vidéos
-Le choix est le tien, ajouta il en enlevant la chaine et le mousqueton des menottes.
Léa s’effondrât sur le sol de la salle de bain en silence, toujours bâillonnée, pleine de sueur, de mouille, et de bave coulant de son anneau buccal. Mais elle était surtout frustrée comme elle ne l’avait jamais été. La dernière vision qu’elle eu de la journée était celle du corps à peine rhabillé de Baptiste sortir de son appartement.
Voici le premier chapitre de l'histoire de Léa, si vous voulez une suite, faites le moi savoir en commentaire
Un récit par Monsieur N.
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"Quel bel au-delà
est peint dans ta poussière. À travers le noyau de flammes de la terre,
à travers son écorce de pierre tu fus offert, tissage d’adieu à la mesure de l’éphémère. Papillon,
bonne nuit de tous les êtres. Les poids de la vie et de la mort s’abîment avec tes ailes sur la rose
qui se fane avec la lumière mûrie en ultime retour. Quel bel au-delà est peint dans ta poussière.
Quel signe royal dans le secret des airs". Étrange, étrange destin que celui qui fit de cette fille de famille bourgeoise juive allemande assimilée, le seul prix Nobel de littérature jamais attribué à un poète juif encore à ce jour. NellySachs (1891-1970), prix Nobel de littérature le dix décembre 1966, conjointement avec Samuel Joseph Agnon, sera allée tout près des mystères de la mort, mais comme son ami Paul Celan, elle aura osé ne pas se taire. Elle est morte le jour de l’enterrement de Paul Celan, de fatigue de vivre et de survivre. Tous deux étaient les deux grands poètes juifs de langue allemande, ceux qui témoignèrent dans la langue des bourreaux. Comme lui, elle aura alors connu une existence d’après le déluge et comme lui, elle ne pourra jamais combler la béance du désastre. Si on peut survivre à l’horreur, on ne peut survivre à sa mémoire. La petite fille rangée bien au chaud dans sa famille juive berlinoise savait-elle qu’elle serait la mère douloureuse du peuple juif parti en fumée ? Savait-on que sans Sema Lagerlöf, une des grandes œuvres poétiques de notre temps n’aurait pas été transmise ? Rien ne la prédisposait à ce cela, elle insouciante et heureuse dans une vie soyeuse et douce. Née à Berlin le dix décembre 1891, elle devra à son père grand amateur de littérature et de musique le fait d’être baigné dans les livres. De santé fragile, elle fréquentera surtout des écoles privées, ainsi à l’écart des autres. Elle écrivait aimablement, ne savait du judaïsme que ce que son milieu bourgeois et assimilé voulait bien en savoir. De toute façon on n’était alors pas comme ces juifs pauvres et incultes de l’Europe Centrale, rien ne pouvait nous arriver tant les valeurs européennes étaient les nôtres. Cela ne pouvait être. Le ciel ne pouvait alors pas tomber sur la tête d’aussi bons citoyens allemands. Mais l’histoire déroulait ses anneaux de serpent. Dès seize ans en 1907, elle écrivait donc et s’était liée d’amitié épistolaire avec Selma Lagerlöf, après la révélation du roman "La saga de Gösta Berling", l’année précédente. L’écrivain suédoise rendue mondialement célèbre par "les merveilleux voyages de Niels Olgerson" va alors se lier avec cette jeune fille romantique et exaltée. Dans la vie de Nelly Sachs se trouve aussi une zone obscure qui sera celle de son amour pour le "fiancé défunt" qui la marquera à jamais. Son premier véritable livre fut en mars 1921, à l'âge de trente ans, un recueil "Récits et douces légendes", mais ses très nombreux poèmes circulent alors dans tous les milieux littéraires allemands.
"Droit au fond de l'extrême sans jouer à cache-cache devant la douleur, je ne peux que vous chercher quand je prends le sable dans ma bouche pour goûter alors la résurrection car vous avez quitté mon deuil. Vous avez pris congé de mon amour, vous mes bien-aimés". Imprégnée de courant idéaliste, de Novalis, de mysticisme latent, sa poésie était en attente d’une véritable cause, d’un objet digne de ses élans. La mort de son père en juin 1930 la laisse enclose dans l’amour de sa mère. Puis vint la nuit nazie, ses lois antisémites, la persécution. De 1933 à 1939 elle se plonge par force et solidarité dans le monde juif. Ses écrits ne pouvant paraître que dans les revues juives, elle découvre le monde de ses coreligionnaires.Puis dès 1939 l’étau de la mort se resserre. Elle doit se terrer à Berlin, dans sa propre ville natale. Pendant trois ans cette jeune fille choyée va connaître la peur, la nuit aux aguets. Cette mort qui rôde quotidiennement, elle apprend à la connaître, à la reconnaître. Comme une grande partie des juifs allemands, elle n’avait pas vu venir, depuis 1933, la montée des périls. Prise dans la certitude de son assimilation réussie, elle ne se considérait sans doute pas comme une représentante de ce peuple dont elle ignorait la culture. Les humiliations quotidiennes, les douleurs, la souffrance, la haine aussi qui monte devant l’indifférence "des spectateurs", ses amis chrétiens, ses voisins, vont transformer son être et sa vie. Elle ne doit sa vie qu’à l’amitié de Selma Lagerlöf et peut s’enfuir en Suède de justesse le seize mai 1940 par avion, alors que les lourdes portes de fer de l’Allemagne se referment sur les juifs. Son exil durera toute sa vie, car elle demeurera toujours à Stockholm refusant de vivre en Allemagne. "Je n’ai pas de pays, écrivait-elle, et, au fond, pas non plus de langue. Rien que cette ardeur du cœur qui veut franchir toutes les frontières". Dans ce chemin de l’exil dès 1940 avec sa mère, elle retrouve l’histoire de son peuple. D’abord enfermée dans le silence, elle commence alors à reconquérir quelques paroles par l’étude de la Bible.
"Nous les rescapés dans les ossements desquels la mort tailla ses flûtes sur les tendons desquels la mort déjà frotta son archet, la musique mutilée de nos corps poursuit sa complainte". La Bible hébraïque traduite par Martin Buber en allemand, l’a totalement saisie. Alors elle s’imprègne des livres saints, Torah, Zohar, écrits des Hassidim (les sages). La langue de feu des prophètes et des patriarches l’a saisie et elle refait sa route vers le peuple d’Israël. Elle quitte les influences chrétiennes présentes dans ses premiers écrits. Son écriture change totalement, elle décide de donner une voix aux malheurs des juifs. Par solidarité, par redécouverte d’une culture enfouie, banalisée dans l’assimilation, elle devient celle qui crie vengeance et souvenir face à la haine et l’anéantissement. "Exode et métamorphose", comme le dit le titre de ses poèmes parus chez Verdier. Métamorphosée, elle peut alors à nouveau écrire, la nuit exclusivement, et témoigner dès 1943. Autant que l’histoire tragique d’un peuple, passe en filigrane l’ombre d’un homme, son fiancé, mort en camp de concentration, et dont jamais nous ne connaîtrons le nom. Elle va vivre de traductions de poésie suédoise en allemand. Mais elle écrit fiévreusement de1943 à 1945 ses premiers témoignages sur les mystères et les douleurs du peuple d’Israël. Elle est une autre, elle a une nouvelle langue poétique, elle a une voix en elle, une voix à suivre: parler pour les morts et les survivants. Parler pour son être cher. Parler pour son peuple. Ce n’est plus l’exil qui est dit, mais les drames de la Shoah. Et la nuit elle écrira. "Éclipse d’étoile", son autre grand recueil est de 1949. Elle approfondit alors sa connaissance du judaïsme et des philosophes juifs.
"Nous les rescapés, devant nous dans l'air bleu continuent de prendre les cordes nouées pour nous. Les horloges continuent de se remplir des gouttes de notre sang". Elle ne quittera plus la Suède où elle mourra le douze mai 1970, grabataire, au bout d’elle-même. Sa poésie commence à se répandre dès 1950, ses drames religieux aussi. Son recueil "Dans les demeures de la mort" est rassemblé en 1946. C’est le véritable début de son œuvre et les bluettes de sa jeunesse sont reniées. Dès 1954 mais surtout à partir de 1957, elle se lie par correspondance avec son frère d’âme, Paul Celan: "Vous lisez mes choses, ainsiai-je une terre". Pourtant ils n’ont voulu se voir que deux fois en 1960, dans une auberge et sur un quai de gare. La mort de sa mère en 1949, ses nombreux troubles dépressifs la conduisent à un nouvel exode intérieur dont elle ne peut sortir qu’en s’enfonçant encore plus profondément dans le mysticisme juif. Sa seule patrie reconnue sera celle-là. Elle se considérera "lapidée par la nuit", et voudra chercher en convoquant toute la mémoire d’un peuple à comprendre le sens de la destinée, sur le devoir absolu de fidélité aux morts, sur le droit même de pouvoir parler en leur nom, rompant le silence de la mort comme on brise du pain à partager. "Les lèvres contre la pierre de la prière, toute ma vie j’embrasserai la mort, jusqu’à ce que le chant sacré brise le dur roc de la séparation". Son écriture est fragile comme une aile de papillon, car transparente, si légère que ses mots semblent fumée, sans véritable incarnation dans le langage. Ses poèmes sont des vols d’oiseaux qui passent. Tout est intérieur, parfois obscur à notre entendement car cela vient de l’au-delà des âges. Pure, si pure sa poésie, elle coule à la surface du monde, elle passe au travers de nos doigts et va se réfugier dans nos consciences. La poésie de Nelly Sachs est désincarnée et pourtant elle implose en nous. Comme l’air et la lumière si souvent présents avec la poussière dans ses poèmes, ses paroles viennent à nous. Ces textes les plus immédiatement émotionnels sont ceux qui sont faits en mémoire des victimes du nazisme. Certes elle n’atteint pas à la grandeur sacrée de Paul Celan, son ami, mais qui peut y prétendre ? Elle fait une très grande place à la Kabbale. Le livre fondateur, le Zohar, livre des splendeurs l’accompagne à toutes les phases cruciales de sa vie. Elle revient alors au judaïsme dans les années suivant la montée du nazisme sous cette influence. Son œuvre est exemplaire. L'Académie suédoise lui décerne un très juste hommage.
"Nous les rescapés, les vers de la peur continuent de se repaître de nous. Notre astre est enterré dans la poussière". Née en Allemagne, poétesse de valeur reconnue, elle subit le sort de tous les intellectuels juifs lorsque la peste nazie eut commencé à exercer ses ravages. Elle ne dut son salut et d’être en vie aujourd’hui qu’au fait que la grande romancière suédoise Selma Lagerlöf, quoique agonisante alors, intervint auprès du Prince Eugène de Suède, lequel réussit à faire quitter l’Allemagne à Nelly Sachs et à lui permettre de se réfugier en Suède. Elle y menait une vie des plus modestes, mais elle poursuivait sans relâche son œuvre, laquelle avait acquis une nouvelle dimension et un nouveau style par suite des horreurs dont elle avait été le témoin. De l’expressionnisme, elle était passée à une poésie avant tout large,simple et humaine, dans laquelle les écrits bibliques et la Cabbale étaient sous-jacents. L’écrivain allemand Werner Weber a peut-être le mieux défini les composantes du très grand talent de Nelly Sachs: "L’art de Nelly Sachs est plein de symbole de l’époque de l’Apocalypse, mais il se place au-dessus de cette époque. Son art est plein de signes de son sort personnel, mais il dépasse ce sort de très loin". Dans une lettre à Walter D. Berendsohn, elle disait que la musique l’avait très tôt impressionnée, puis elle ajoutait: "La danse constituait ma forme d’expression, avant même la parole, mon élément le plus intérieur. Par suite de la dureté du destin qui m’a frappée, je suis passée de ce mode d’expression à un autre, à la parole". La jeune fille rencontra la parole créatrice dans les contes et les légendes, mais surtout dans les poèmes des Romantiques. À cela vinrent s’ajouter les livres des Sages juifs et des Sages de l’Orient. Elle trouva à Stockholm l’asile et une nouvelle patrie. L’expérience de la mort la mena jusqu’aux limites de la vie, et de là elle remonta au jour, avec des paroles qui servirent de maison, et pas à elle seule mais à tous ses proches. L’essentiel de l’œuvre de Nelly Sachs se trouve dans deux volumes parus chez Suhrkamp: un livre de poésies, intitulé "Fahrt ins Staublose"et un volume de poèmes scénographiques, intitulé "Zeichen im Sand". Ce dernier volume rappelle des Plaies, des plaies anciennes et modernes. Les lieux de supplice de l’antique Égypte nous sont aussi proches que les chambres de tortures et les chambres à gaz de l’Allemagne nazie. Mais le salut et la rédemption n’en sont jamais absents. La Vérité du Dieu qui s’était montré alors à son peuple, disant "Je suis Jahveh" l’éclaire. La poétesse transforma sa douleur en inspiration.
"Nous les rescapés, vous supplions: Montrez-nous lentement votre soleil. À votre pas conduisez-nous d'étoile en étoile". La langue de Nelly Sachs surgit de la version allemande des Livres de Moïse, du livre de Job, des Psaumes, des livres de lamystique juive. Il en vient le net comme le clair-obscur. Mais d’où vient le rayon lumineux ? Il vient du monde des Justes.La légende juive parle des trente-six tzadikkim: "Le monde n’est jamais sans trente-six tzadikkim qui aperçoivent tous les jours l’image divine". Ainsi, la poésie de Nelly Sachs, qui ne tait aucune destruction, aucune douleur contient, puissamment, l’image de la Reconstruction, non pas en dehors de ce monde, non pas dans un autre monde, mais, de manière aussi énergique que sensible, dans ce monde. Quand elle sombre dans ses profonds états dépressifs, surtout en 1949 après la mort de sa mère toujours alors à ses côtés, la Kabbale la console encore. Elle séjournera à plusieurs reprises en hôpital psychiatrique, en 1962 et surtout vers la fin de sa vie et à chaque fois c’est la lecture de la Bible et plus encore du Zoharet des récits hassidiques qui peut l’aider à continuer à lutter et à vivre. Les clés essentielles de son œuvre sont à trouver au travers de la tradition juive. "Tout est salut dans le secret et vit de souvenir et la mort frémit d’oubli". La poésie de Nelly Sachs a deux niveaux: celui immédiat du lecteur pris par l’émotion, celui alors plus profond qui au fait de la tradition juive, comprend comment dans le travail des mots de Nelly Sachs a prolongé dans le présent tout l’exil d’un peuple. Les mystères de sa poésie sont déduits des interprétations des commentaires hassidiques. Sable, poussière, lumière, langage, pouvoir des mots et des lettres, résurrection, constellations, irriguent ses vers. Son approche de la tradition juive se fait, comme pour beaucoup de juifs de langue allemande , au travers des récits hassidiques de Martin Buber et de sa traduction de la Bible, des écrits de Rozenzweig (traduction d’Isaïe), et enfin de la présentation de la gnose juive par Gershom Sholem.
"Laissez-nous tout bas réapprendre la vie. Sinon le chant d'un oiseau, l'eau dans le seau à la fontaine, pourraient faire se rouvrir notre douleur mal scellée et nous emporter avec l'écume". C’est ainsi par ce mélange de légendes édifiantes et de révélations des mystères que porte chaque mot, chaque voyelle, que Nelly Sachs bâtie sa conscience juive, fort éloignée des textes plus arides comme le Talmud ou autres. C’est par ce mélange de légendes édifiantes et de révélations des mystères que porte chaque mot, chaque voyelle, que Nelly Sachs bâtie sa conscience juive, fort éloignée des textes plus arides comme le Talmud ou autres. En plus de cette culture retrouvée Nelly Sachs découvrit une nouvelle façon d’écrire en allemand, une nouvelle oralité de la langue par la structure hébraïque plaquée sur l’allemand. Ce buisson ardent d’une langue si proche des origines va la brûler à jamais. Elle écrit des psaumes de la nuit qui ont une illumination prophétique. La parole est dite, clamée, prophétique, allant vers l’autre. La poésie de Nelly Sachs est un questionnement. La poésie de Nelly Sachs est un souffle. "Là où le silence parle, naissance et mort surviennent et les éléments se mêlent d’un autre mélange". Sa double démarche de quête mystique et d’amitié épistolaire très longue avec Paul Celan jalonnent alors son parcours. Paul Celan l’admirait mais ne pouvait alors souscrire à sa religiosité, car pour lui Dieu était mort à Auschwitz. Qu’importe leur chemin parallèle fut beau. En 1962 sa poésie s’infléchit profondément dans la mystique et le mystère avec son travail sur son recueil de toute la fin de sa vie "Ardentes énigmes" ou "Énigmes de feu". Elle se tend dans sa poésie vers une poésie cosmique, une religiosité cosmique également. "Je t’écris. Tu es revenu au monde grâce au pouvoir magique des lettres qui à tâtons à toucher ton être, la lumière paraît et le bout de tes doigts irradie dans la nuit".
"Image d’étoile à la naissance des ténèbres comme ces lignes. Nous vous supplions: ne nous montrez pas encore un chien qui mord. Il se pourrait, il se pourrait que nous tombions en poussière, sous vos yeux tombions en poussière". Contre la poussière, matière blême, Nelly Sachs oppose le divin de la lumière et donc l’univers des mots qu’il ne faut pas détruire avec la haine. Ses derniers textes sont empreints d’ésotérisme, ils deviennent fermés sur eux-mêmes, ramassés et obscurs. Au bout de sa route Nelly Sachs s’approchait de l’autre côté de la porte, et ne pouvait en dire les mystères que sous forme cryptée. Sa foi en l’avenir lui vient alors de ses méditations qui se déplient progressivement dans sa vie. Ardentes énigmes et déjà ce précepte: "Mystère à la frontière de la mort. Mets le doigt sur ta bouche, plus un mot, plus un mot". Les lettres de feu devenaient un pouvoir magique comme l’enseigne la Kabbale et Nelly Sachs allait vers cette obscure lumière. La mort n’était pas la mort mais la métamorphose. "Je te l’écris, tu es revenu en ce monde grâce à laforce des lettres magiques". Cela ne pouvait être la disparition dans le néant, mais une autre vie pour elle. Elle attend l’avenir, l’au-delà. Elle vit dans la résurrection, cette résurrection est sa poésie. "Et bientôt on te retrouvera dans le sable et tu seras l’hôte attendu qui vole vers les astres et tu seras consumé dans le feu des retrouvailles, silencieusement". Elle croit aussi en l’État d’Israël qu’elle veut terre de justice. "Terre d’Israël, maintenant que ton peuple, s’en revient des quatre coins du monde, pour écrire à nouveau les Psaumes de David dans ton sable, et au soir de sa moisson chanter, la parole d’accomplissement des veillées célébrantes, peut-être une nouvelle Ruth est-elle déjà là, en pauvreté tenant sacueillette, au partage des chemins de sa migration". On a dit justement que pour Nelly Sachs, "Israël n’est pas qu’un pays, l’histoire juive se fait à toute heure et les prophètes sont aussi présents que la pluie ou le vent". La mort, obstinément présente dans son œuvre, n’arrête pas la vie qui doit être "ce voyage dans la contrée sans poussière". "Dans la mort encore est célébrée la vie" est le titre d’un de ses recueils, ce titre dit sa pensée. La première strophe du poème par lequel débute la lettre que Nelly Sachs envoie le onze septembre 1958 à la famille Celan entre en résonnance avec l’eau-forte "Présence Gegenwart" que Gisèle Lestrange lui avait fait parvenir par l’intermédiaire de Lenke Rothmann.
"Qu'est-ce donc alors qui tient ensemble notre trame ? Pauvres de souffle désormais, nous dont l'âme du fond de minuit s'enfuyait vers lui bien avant qu'on ne sauve notre corps dans l'arche de l'instant". Cette "merveilleuse feuille" à laquelle la poétesse fait référence, constitue à ses yeux "un havre précieux", et peut-être lit-elle alors dans cet enchevêtrement de lignes luttant contre les ténèbres dans une sorte de course "vers", "en direction de", une illustration de la condition du survivant et du poète après Auschwitz qu’elle partage avec celui qu’elle qualifie "d’ami". À cette ligne tracée "de toi, à moi" fera écho dans la lettre du 28 octobre 1959 le méridien de la souffrance et de la consolation reliant Paris à Stockholm,mot qui sera repris une année plus tard, à Darmstadt, par Celan dans le discours qu’il prononce lors de la remise du Prix Büchner qui lui fut décerné en octobre 1960, même s’il confère au "méridien" une dimension poétologique absente chez Nelly Sachs qui désigne par ce qui est pour elle sans doute une simple métaphore le lien entre deux êtres orphelins confrontés, de par leur origine commune, à un même destin et à une résurgence de l’antisémitisme. Celan date d’ailleurs sa rencontre avec Nelly Sachs de sa lecture de deux poèmes extraits du cycle des "Chœurs après minuit" paru dans le recueil "Dans les demeures de la mort", et il cite l’intégralité du "Chœur des orphelins", faisant résonner à la fin de sa lettre l’accusation contre le monde proférée par Nelly Sachs . Stéphane Mosès évoque l’admiration profonde et sincère de Nelly Sachs pour son jeune collègue, dont elle reconnaît, dès sa première lettre datée de 1954, la qualité de poète. "Votre Livre de la Splendeur, votre "Sohar" est près de moi. Je vis dedans. Anges en lettres de cristal, transparence de l’esprit, en action maintenant dans la création, en cet instant. Certes, je demeure dehors, agenouillée sur le seuil, pleine de poussière et de larmes, mais à travers les fentes il vient à moi par la grande porte qui me conduit à la création même, voilée d’un mystère impénétrable, début de la création précédant tout début. Lorsque Dieu se retira en exil afin de créer un espace pour le monde à partir de ce retrait de lui-même en lui-même. Que chacun de vos souffles créateurs à venir soit béni qui contient la face spirituelle du monde". Si Celan remercie cordialement Nelly Sachs pour ses témoignages d’admiration, sans doute juge-t-il que le refuge que la poétesse cherche dans la mystique, et qu’elle souhaiterait lui fairepartager, la rend aveugle au monde. "Il est des pierres qui sont comme des âmes, quand toi, tu dresseras tes murs".
"Nous les rescapés, nous serrons votre main, nous reconnaissons votre œil. Mais seul l'adieu nous maintient encore ensemble, l'adieu dans la poussière nous maintient ensemble avec vous". Puis Celan prend le relais durant les mois où Nelly Sachs traverse l’enfer. Lui aussi a besoin de ses poèmes à elle, de leur présence quasi palpable: "Je t’en prie, alors recommence à écrire. Et laisse cela s’acheminer vers nos doigts", il veut la préserver de l’asphyxie, l’extraire de la nasse qui entrave sa respiration, réitérant, sur le mode du profane et de l’humain, le geste du scribe du Zohar ou celui de Beryll, l’un des trente-six serviteurs de Dieu, artisan du sauvetage de l’alphabet englouti dans les eaux du déluge. Au lendemain de la non-rencontre à Stockholm, les lettres de Celan s’espacent. Nelly Sachs ne lui en tient pas rigueur: "Ai attendu si longtemps de tes nouvelles, mais peut-être vous ai-je fait mal, à l’époque dans mon désespoir au milieu de la traversée des enfers". Cette clarté qu’il avait convoquée dans sa lettre d'août 1960, pour tenter d’arracher son amie aux mailles du filet, dans ce qui demeure sans doute le plus bel hommage jamais rendu à Nelly Sachs: "Je pense à toi Nelly, toujours,nous pensons, toujours, à toi et à ce qui est vivant à travers toi. Te rappelles-tu, lorsque nous parlions une deuxième fois de Dieu, dans notre maison qui est la tienne, celle qui t’attend, te rappelles-tu encore ce reflet d’or qui était sur le mur ? C’est toi, c’est ta proximité qui rendent de telles choses visibles. Elles ont besoin de toi au nom également de ceux dont tu te sais et te sens si proche, elles ont besoin de ton être-ici-et-parmi des êtres d’humanité. Elles auront besoin de toi encore longtemps, elles cherchent ton regard. Ce regard, envoie-le de nouveau dans ce qui est ouverture, donne-lui tes paroles vraies, tes paroles libératrices, confie-nous à ce regard, nous tes compagnons de vie, tes accompagnateurs de vie, donne-nous d’être, nous les êtres libres, les êtres les plus libres de tous, d’être les debout-avec-toi-dans-la-lumière". Nelly Sachs meurt le douze mai 1970, le jour même de l’enterrement de Paul Celan qui venait de se suicider et dont on venait enfin de retrouver le corps. Elle aura finalement capitulé devant le poids de la mémoire et de la douleur. "J’attends dans un état de grâce le jour nouveau". Nelly Sachs allume des brasiers d’énigmes, la raison ayant failli et par tout un réseau de symboles elle crée une nouvelle cosmogonie de son peuple. Ses prophéties, ses berceuses, ses messages d’ailleurs, sont sa poésie. Elle vole au-dessus du chaos du monde, une part dans la nuit, une part en pleine lumière.
Bibliographie et références:
- Martine Broda, "Nelly Sachs"
- Robert Dinesen, "Nelly Sachs"
- Mireille Gansel, "Nelly Sachs et Paul Celan"
- Claude Mouchard, "Nelly Sachs"
- Gabriele Fritsch-Vivié, "Nelly Sachs"
- Dorothee Ostmeier, "Nelly Sachs"
- Carola Opitz-Wiemers, "Nelly Sachs"
- Georges Ueberschlag, "Nelly Sachs"
- Bernard Pautrat, "Lettres de la nuit"
- Hans Hartje, "Nelly Sachs"
- Stéphane Mosès, "Paul Celan"
- Lionel Richard, "Brasier d'énigmes"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Exposition Privée N°6 Seins.
Je ne connais rien de plus excitant que de pouvoir commencer une séance BDSM par le travail de mes deux seins !
Bien sur après la pose préalable d'un bandeau ou d'une cagoule !
Bien sur avant le travail de mes deux seins, il sera plus facile de poser une cage de chasteté, tant l'excitation du travail de mes seins me procure une réelle excitation bien facile à vérifier un peu plus bas !
En réalité, ce ne sont pas les pinces ou les baguettes chinoises, ou mêmes de grosses pompes d'aspiration qui font mal, qui sont douloureuses, mais plutôt lorsque Mon Maître les enlèvent : alors la circulation sanguine revient avec un forte augmentation de la sensibilité et donc de la douleur !
On peut garder assez longtemps les pinces ou les baguettes, il suffit juste de bien vérifier que les pointes ainsi serrées ne deviennent pas bleues !
Pour les pompes, un préalable évident est de fortement lubrifier toute la partie autour des seins qui vont être aspirés, voir même l'intérieur des pompes: cela facilitera et augmentera réellement l'aspiration qui peut devenir impressionnante !
Il m'est arrivé de devoir garder une bonne demi-heure de grosses pompes, ensuite il sera bien délicat de pouvoir dormir sur le ventre et cela pour plusieurs nuits consécutives !
Il est vrai qu'un bon massage après un travail des seins, un massage très sensuel peut soulager la douleur, voir même une belle aspiration buccale!
Dans tous les cas, il sera important de bien les laisser au repos après un intense travail.
Je ne connaissais pas cette sensualité jusqu'à ce qu'un Maître Varois m'initie bien agréablement à s'occuper de mes deux seins !
Je Vous souhaite bien sur si tel n'était pas le cas de pouvoir trouver un Maître qui saurait Vous initier à la pratique du travail des seins! En attendant, Vous pouvez toujours Vous entrainer en célibataire avec l'avantage de bien mesurer Votre capacité de résistance à cette douleur bien particulière !
Mes pinces préférées sont bien sur celles à serrage réglable qui peuvent être utilisées simultanément avec les baguettes chinoises pour en augmenter encore un plus leur efficacité !
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C'est le chant du coq qui la tira d'un sommeil profond comme les abysses, malgré sa position incommode. Un rectangle de soleil découpé par le soupirail diffusait un peu de lumière. Tout son corps était endolori comme si elle
avait été tabassée méthodiquement. Sa pommette gauche – croûtée de sperme sèché comme tout son visage - avait un peu dégonflé, mais ses poignets montraient deux traits de derme à vif. Elle glissa sa main libre entre ses cuisses pour évaluer les dégâts : les chairs avaient doublé de volume comme pour compenser leur interminable compression, et certaines zones semblaient privées de sensibilité. Sans doute certains nerfs avaient-ils été trop longtemps privés de sang. Elle aurait aimé pouvoir écarter aussi sa jambe droite, mais les menottes l'en empêchaient. Plus pour longtemps probablement, puisque bientôt elle serait ramenée à Ciudad Real, une ville civilisée, et loin de ces paysans puants : son calvaire allait prendre fin. Bien sûr, elle serait sans doute interrogée, le journal fermé ou nationalisé, et elle-même probablement assignée à résidence en attendant que les choses se tassent. A trente ans et avec son bagage, elle avait tout l'avenir devant elle. Les U.S.A. peut-être... Elle y avait des amis dans le métier, et ils avaient toujours besoin de professionnels bons connaisseurs de l'Amérique latine. Et les frontières seraient sûrement rouvertes dans peu de temps.
Le bruit de la serrure la tira des ses rêveries : Robeco et Alfonso firent leur entrée, rigolards.
- Alors, la pute capitaliste, on a bien dormi ? Mais que vois-je : le jambon est décroché... Ah oui, Pablo m'a raconté qu'il n'avait pas supporté de te voir sur cette petite chaise de mon invention : c'est un sensible ! T'as de la chance : moi je t'aurais laissée là jusqu'à ce que ta chatte et ton trou du cul ne fasse plus qu'un, et qu'on puisse y rentrer les deux poings...
- Vous n'avez aucun droit de me traiter comme ça. Vous avez ordre ne me ramener à la capitale, et pas de me torturer. Juan Ortiz sera informé de tout cela, et croyez-moi, vous le regretterez !
La baffe de Robeco réveilla la douleur de sa joue.
- Qu'est-ce tu connais des ordres, marrana ? Où tu te crois ? Dans un épisode de "Dallas" ? Je vais faire comprendre ta place, moi...
Un objet brilla dans sa main, produisant un claquement sec : un couteau à cran d'arrêt !
"Ca y est : il va me tuer" s'affola Laura en reculant autant elle pouvait avec une main et un pied, vers l'angle du cellier où elle se roula en boule. Mais Robeco s'empara simplement de l'extrémité d'un tuyau d'arrosage qu'il coupa d'environ un mètre. Se ruant sur elle, il se mis à abattre des coups de tuyau partout où il pouvait. Laura criait comme une folle tandis qu'Alfonso souriait les bras croisés. Au bout d'une minute qui parut interminable à Laura, les coups cessèrent.
- Alors t'as compris, puta, qui commande ici...? dit-il en lui tirant les cheveux pour voir son visage. Alors tu vas t'excuser poliment, et me demander pardon, tout de suite !
Laura ne bougea pas.
- Tu ne dis rien ? Alfonso, tiens là, elle n'a encore rien pris par devant... L'homme de main s'accroupi derrière Laura, pris sa main libre pour la
ramener dans son dos par un clé au bras, et cravata son cou de l'autre main. Une poussée du genou dans le dos suffit à faire saillir la poitine de Laura.
- C'est bon, tu peux y aller.
Robeco prit un peu de recul, calcula bien sa trajectoire, et balança horizontalement le tuyau sur les sommets des dômes. Le hurlement de Laura s'entendit jusqu'au bout du village.
- Celui-là, c'était pour la mise au point. Le prochain, c'est juste pour le plaisir...
Le caoutchouc flexible s'abattit presque au même endroit, provoquant un autre cri d'agonie.
- Alors ? On dirait que tu aimes vraiment ça, perra...
- Stop, arrêtez, je vous en supplie...
- Alors tu sais ce que tu as à dire... ne me fais pas attendre trop longtemps, ou
je t'éclate les mamelles, vaca !
Laura était matée. Lentement, elle prononça les mots exigés :
- Pardonnez mes paroles. C'est vous qui commandez.
- Vous "qui" ? insista-t-il en lui soulevant le menton pour la regarder droit les
yeux.
- C'est vous qui commandez, señor Robeco ...
- A la bonne heure, comme ça les choses sont claires, pas vrai ? Allez, assez
perdu de temps, faut y aller. Alfonso, détache son pied.
L'autre s'exécuta, puis aida non sans peine la chiffe molle étendue à ses pieds à se relever. Enfin il lui referma la menotte sur le poignet droit, dans le dos. Le petit groupe remonta à la lumière et sortit sur l'esplanade, mais dès ses premiers pas, Laura avait compris qu'elle aurait du mal à marcher : les chairs tuméfiées de son entrejambe ne supportaient pas le moindre frottement, ce qu'elle tentait d'éviter en adoptant une démarche curieusement balancée, les pieds écartés de soixante centimètres. Quelques peones attirés par la rumeur, et qui faisaient le pied de grue sur la plazza déserte, s'esclaffèrent devant son allure de robot mal réglé. Détournant le regard de ces imbéciles, elle reconnut la 4x4 qu'elle avait soustraite à l'organisation humanitaire garée seule à une cinquantaine de mètres, juste après l'abreuvoir communal, probablement réparée par son dénonciateur. Le véhicule était surmonté d'une galerie avec une deuxième roue de secours, des plaques à sable et une pelle : en été, on s'ensablait facilement au San Teodoros, mais en hiver, on s'embourbait ! Ses gardiens avaient sans doute reçu l'ordre de ramener aussi la voiture. En voyant le rectangle de béton plein d'eau destinée à
abreuver les animaux, Laura réalisa qu'elle était morte de soif. C'est qu'elle avait bien dû transpirer deux litres dans cette cave infâme ! Comme par une transmission de pensée, le petit édifice donna aussi une idée à Robeco:
- Tu sais que tu pues le foutre, la pisse et la sueur, ma garce ? Une petite toilette te fera du bien... Et si tu veux boire, aussi, c'est le moment, parce qu'ensuite on y va.
Il était vrai qu'après ces heures d'exercices forcés, Laura n'était plus de première fraîcheur, d'autant que pendant la nuit, elle n'avait eu d'autre choix – chevauchant sa niche - que d'uriner dans son pantalon. C'était sans doute pour cela aussi qu'une sensation de cuisson intense irradiait son périnée au moindre pas. Le soleil n'était qu'à mi-hauteur, mais sous ces latitudes, il la chauffait déjà fort sous le blouson en synthétique au sigle des World Doctors et son tee-shirt de coton. Même si la 4x4 était climatisée, quelques ablutions lui feraient du bien.
- Vas-y Alfonso, balance-là, dit Robeco.
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Après le récit de la gouvernante et Laura consignée dans sa chambre, Felipe de Aranjuez-Pondragon pris le temps de la réflexion. Que faire ? Remettre officiellement Juan à la police pour viol sur mineure ? Le scandale serait énorme... Après tout, rien de bien irrémédiable ne semblait avoir été commis ; et à part Christina, il n'y avait aucun témoin. Ne valait-il pas mieux laver ce linge sale "en famille" (les Ortiz étaient employés sur l'exploitation depuis trois générations.) Felipe fit signifier aux Ortiz qu'ils leur donnait la nuit pour faire leurs paquets, et qu'à à l'aube ils devaient avoir quitté leur logement. Il fit aussi appeler ses trois plus fidèles chefs d'équipes pour leur donner des instructions plus confidentielles...
Laura pris le téléphone de la main de Robeco et le porta devant son oreille du côté de sa joue valide :
- Allo ?
- Laura ! quelle joie de t'entendre... nous étions si inquiets de ta disparition. Pas de doute : même quinze ans plus tard, c'était bien la même voix !
- Juan... ça fait tout drôle de t'entendre après si longtemps. Qu'est-ce qui se
passe ? Pourquoi m'a-t-on arrêtée ? Je n'y comprends rien...
- Laura, ma petite Laura... ne nous prend pas pour des imbéciles. Tu ne sais
pas qu'il y eu une petite révolution dans ce pays ? Que le commandant suprême m'a nommé chef du SSR, le service de sécurité de la Révolution ? Et toi, tu n'es plus la journaliste officielle de l'ancien régime, tu es une ennemie du peuple, recherchée et en fuite...
- Mais pourquoi ? Juan, tu sais bien que je n'ai jamais porté la main sur personne ! Il n'y a aucune raison de m'arrêter. Juan, au nom de notre vieille amitié, laisse-moi partir...
- C'est vrai que tu n'était pas la plus coupable dans cette affaire. Mais ton père ne t'as sans doute pas tout dit. Cette fameuse nuit, il m'a envoyé ses trois plus
fidèles larbins avec des manches de pioches ! Il m'ont cassé le nez, l'avant bras gauche, et m'ont explosé un testicule. Je ne suis même plus sûr de pouvoir encore faire des enfants...
- Oh ! Juan je suis désolée... je croyais qu'il s'était contenté de vous expulser.
- Et encore, ce n'est pas le plus grave : quinze jours plus tard mon père s'est pendu de honte ! Ma mère a dû faire des ménages depuis toutes ces années pour élever mes frères et sœurs... Et moi, j'ai commencé à m'engager pour que de telles choses ne se reproduisent plus.
- Juan, je ne sais pas quoi dire, c'est trop affreux ! Sincèrement je compatis, mais je ne suis pas responsable de ce désastre, ce sont les circonstances...
- Et elles ont changé, coupa Juan. Tu comprendras aussi que la révolution ne peut pas se permettre de laisser dans la nature une adversaire politique aussi médiatique, surtout si elle décidait de se répandre dans la presse étrangère. Nous aurons donc le plaisir de nous revoir sous peu. Repasse-moi Robeco.
- Mais Juan...
- Repasse-moi Robeco, je te dis !
Effondrée et vaincue, Laura tendit l'appareil au tondu qui écouta longuement
son chef, répondant quelquefois par monosyllabes, et terminant par "A vos ordres, señor colonel. Oui, je vous la repasse".
Laura reprit le combiné pour écouter Juan à nouveau :
- Et surtout ne t'inquiète pas, ma petite Laura, je ferai mon possible pour que les choses se passent bien. Ton père m'a beaucoup appris là-dessus !
La conversation était terminée. Laura raccrocha. Robeco la regardait avec un sourire mauvais :
- Bon, c'est pas le tout, il va falloir aller se coucher parce que demain, la journée sera longue. Nous n'avons pas encore pu équiper de chambre d'ami, dit- il sur un ton moqueur, mais nous allons bien vous trouver quelque chose pour
passer confortablement vos dernières heures en notre compagnie, dit-il avec un clin d'œil vers ses deux acolytes.
Tout le monde descendit à la cave où un couloir déservait plusieurs portes. Les trois hommes firent leur choix sur une petite pièce très basse de plafond, encombrée de tout un bric-à-brac poussiéreux au milieu duquel ils se frayèrent un chemin. L'un des argousins sortit des menottes de sa poche et les tendit à Robeco. Celui-ci referma un anneau sur le poignet droit de Laura, puis la tira sous un tuyau d'évacuation d'eau qui traversait la pièce de part en part un peu sous le plafond. Il leva le bras emprisonné vers le tuyau pour faire passer le deuxième anneau par-dessus, tandis qu'un acolyte tirait la main gauche de Laura en l'air pour refermer la deuxième menotte autour du poignet gracile.
- Vous n'allez quand même pas me laisser comme ça toute la nuit ! s'offusqua Laura qui, malgré ses bras levés, pouvait néanmoins reposer les pieds à plat sur le sol.
- Bien sûr que non : vous êtes une personne importante, on va vous chercher quelque chose de beaucoup plus confortable.
Il parcouru le capharnaüm du regard, et avisa dans un coin une vieille niche à chien en forme de maison mignature, d'un peu moins d'un mètre de haut. Une lueur mauvaise passa dans ses yeux. Il traîna péniblement le lourd objet vers Laura en demandant à ses hommes d'écarter les jambes de la fille. Il fallut la soulever un peu pour insérer le toit aigu de la niche dans le "V" inversé de ses cuisses, puis les hommes la lâchèrent : ses pieds ne touchaient plus le sol, et tout son poids reposait sur son pubis appuyé sur le faîte du petit bâtiment de bois ! Heureusement, ses vêtements offraient une légère protection.
- Aië ! enlevez moi ça, c'est horrible... glapit Laura.
- Mais c'est toi qui a demandé qu'on modifie ta position, rétorqua Robeco, goguenard. Peut-être qu'au bout d'un moment, ce sera un peu dur. Mais j'ai une idée qui te permettra de te soulager de temps en temps. Alfonso, attrape le fil de
fer, là-bas. Et toi Pablo, remonte-lui bien les pieds. Les deux hommes s'exécutèrent.
Avec une boucle de fil de fer, Robeco encercla la tige montante de chaque converse de Laura, avant de relier les deux boucles par une troisième passée en pont de part et d'autre du faîte de la niche.
- Et voilà, si la position devient trop pénible, tire un peu sur les mains et les pieds : ça te fera du bien, et surtout repose-toi... on a de la route demain. Bonne nuit.
Sur ces paroles, les trois hommes sortirent en éteignant la lumière.
Commença pour Laura la pire nuit de son existence. En serrant les cuisses, elle put d'abord limiter un peu la pression sur la zone tendre. Mais au bout de quelques minutes, la calvaire de ses adducteurs devint tel qu'elle relâcha insensiblement son ciseau, augmentant la pesée de son corps sur l'arête de quatre centimètres. Douleur tolérable un temps, progressivement intense puis insupportablement vrillante. Alors pendant quelques secondes, elle trouvait le courage (au prix de quelle douleur dans ses poignets !) de tirer sur ses menottes, de contracter ses quadriceps en feu, de changer un peu son point d'appui et de serrer les cuisses le plus fort possible pour prolonger le soulagement. Terribles efforts pour gagner deux ou trois centimètres... Mais inéluctablement ses muscles finissaient par se tétaniser, perdre toute force, et relâcher tout le poids de son corps sur les chairs meurtries de son entrejambe, jusqu'à nécessiter un autre mouvement de traction, encore... et encore... et encore...
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L’encre violette
ou
La Partie de Poker
par orldiabolo
Cela faisait des heures qu'on jouait, elle et moi, mais depuis un moment elle perdait régulièrement... Les autres joueurs ne faisaient plus que de la figuration dans la fumée des cigarettes. Toute les quinze secondes elle passait nerveusement une main en peigne dans sa volumineuse crinière. Mauvais signe. Elle me devait déjà plusieurs mois d'un salaire que je savais modeste, et cela ne pouvait pas durer. Elle était de plus en plus nerveuse. Mais la nervosité lui allait bien, et la rendait pathétique comme une bête aux abois. Ses yeux couleur de saphir étaient agrandis par l’imminence de l'estocade...
« J'ai une proposition à vous faire, dit-elle. Jouons tout sur ce coup. Si je gagne, ma dette est éteinte. Si je perds... Eh bien, si je perds je vous appartiendrai pour le week-end... Vous êtes tous témoins, dit-elle à la cantonade, il faut que j'arrête de me faire tondre !
Si elle avait pu prévoir, elle n'aurait pas employé ce mot là... Mais elle pensait s'acquitter à bon compte, d'autant qu'il me semblait que je ne lui étais pas indifférent. Ainsi elle ne perdrait dans aucun cas de figure...
J’acceptai néanmoins sa proposition, m’offrant même le luxe de souligner à quel point cette offre était généreuse.
Cinq minutes plus tard j'abattais une couleur qui anéantissait ses derniers espoirs.
Elle n’avait pas l’air effondrée. Des gloussements entendus parcouraient l’assistance. Tout le monde ici se connaissait plus ou moins, et avait assisté au petit jeu.
Elle m'accompagna gentiment à ma villa, et dès la porte franchie, se jeta à mon cou avec un air mutin en disant: "Je crois que c'est une dette que je vais payer avec plaisir".
Aussi la baisais-je pratiquement debout contre le meuble de l'entrée, me faufilant entre sa robe et son collant à peine baissé.
Un moment plus tard un verre à la main, elle me demanda de lui appeler un taxi, promettant de me téléphoner dans la semaine.
« Aurais-je mal compris, m'étonnai-je? Le week-end commence à peine...et vous voulez déjà me quitter?
- Je suis crevée! Franchement, cette journée m’a épuisée. Soyez chic, je vous promets de vous appeler très vite, conclut-elle en me faisant claquer un bisou sur la joue.
- Fatiguée? J’avoue que je vois mal dans ce que nous venons de vivre le moindre motif d’épuisement...car pour tout vous avouer, j'ai trouvé votre prestation d'une grande tristesse : vous baisez comme une collégienne, sans goût ni imagination. Vous avez le con mou, et vous vous en servez mal. Une vraie planche.
Folle de rage, elle saisit son sac et se dirigea vers la porte d'entrée en lançant: "Et bien si çà ne plaît pas à Môssieur, j'me tire".
J'avais bien fait de fermer la porte à clé pendant qu'elle se toilettait : je la sentais mauvaise joueuse dans tous les sens du terme. Elle s'escrimait en vain sur la clenche.
- Oh non! vous ne vous tirerez pas, douce amie, répliquais-je. Dans notre monde on paye ses dettes cash, et la vôtre ne s'éteindra que lundi matin. D'ici-là vous allez vivre des moments exaltants, et surtout formateurs, ce qui ne sera d'ailleurs pas un luxe. Pour vous faire pardonner votre mouvement d'humeur, vous allez ôter vos vêtements...à commencer par cet infâme collant vulgaire. La nudité vous ira mieux.
- Le strip-tease n'est pas compris dans le deal !, grinça-t-elle d'un ton chipoteur, aggravé par ce goût du franglais qu'affectionnent les gens qui n'ont jamais franchi la Manche.
Mais sur mon insistance elle finit par se calmer et s'exécuta, m'offrant au bout d'un temps le spectacle d'une superbe femelle, de cette rare espèce plus à l'aise nue qu'habillée.
Satisfaite de son corps, elle me regardait d'un air un peu supérieur, la poitrine dressée mais une main sur le sexe.
- Vous voyez, vous êtes mieux comme çà, lui dis-je, et d'ailleurs vous le sentez vous-même. C'est heureux car vous resterez ainsi un bon moment continuai-je en jetant ses affaires dans la cheminée, où l'horrible collant se racrapota comme un insecte.
- Salaud!, lança-t-elle, en me transperçant du regard.
- Encore un mauvais point rétorquais-je. Je n'aime pas les vilains mots, sauf, peut-être, quand ils sont bien placés. Approchez donc, je vais vous montrer.
Nous allâmes vers le bureau, où trônait mon encrier. J'aime l'encre violette de notre enfance, de plus en plus difficile à trouver au demeurant. D'une feuille de papier roulée je me fis un pinceau, avec lequel j'écrivis en grosses lettres le mot "salope". Sur sa poitrine.
Elle rechigna bien un peu pour le "S", mais après cela alla tout seul.
Je pris un peu de recul.
- Remarquez, dis-je, comme cela tient à peu de choses. Il y a trois minutes vous me toisiez avec votre air de frimeuse, et maintenant vous avez l'air d'un quartier de bœuf estampillé par les services vétérinaires... Troublant, non? Et encore... les quartiers en question ne présentent pas cette pilosité de guenon qui massacre votre entrejambe, et que vos deux mains ne suffisent pas à cacher. Allez, ôtez vos mains de là, qu'on voie la forêt vierge. Mazette, quelle touffe... un vrai plumeau! écartez un peu les jambes...Bien, penchez-vous en avant...
Je passai derrière elle.
- Aïe!, d'ici c'est pire encore. On dirait une balayeuse municipale...
- Ça suffit !, arrêtez de m'insulter, cria-t-elle en se redressant.
- Tout doux, allons. Je disais cela pour votre bien. Et aussi pour le mien, car j'ai l'intention de vous baiser encore. Mais pas à travers ce pelage, que vous allez m'enlever sur le champ, lui dis-je en lui tendant les longs ciseaux du bureau.
- Hors de question, ce n'est pas dans le contrat.
- Vous m'appartenez, souvenez-vous, et j'ai horreur de l’astrakan Préférez-vous que j'arrache ce tas de crins poil par poil ? C'est un bien petit sacrifice que je vous suggère, et dont vous me remercierez ensuite.
Un peu ronchonnante, elle s'assit sur le coin du bureau, et s'attaqua lentement à sa toison, à petits coups de ciseaux, penchant la tête vers son ouvrage, et découvrant ainsi -penaude- l'encre sur sa poitrine.
En quelques minutes son pubis fut presque présentable, rafraîchi comme une barbe de huit jours. Elle laissa tomber les ciseaux sur le bureau, et cracha:
- J'espère que vous êtes content ?
Il y a un mieux pour la motte, mais je vous conseille d'écarter les jambes pour rafraîchir vos grandes lèvres : on dirait un paillasson...
Elle poussa un grand soupir avant de céder et de reprendre sa tâche. Quelques instants plus tard, le gros de sa fourrure formait un petit tas au bord du bureau, et elle m'interpella:
-Alors, ça vous fait une belle jambe"?
-Mais oui. Voilà une salope plus nette ! On sait où on va, maintenant, lui dis-je d'un ton réjoui. Restez assise, et écartez bien les genoux, que je voie mon cadeau : belle vulve de nullipare, ma foi. Et bien déployée. Presque tout est en vitrine, prêt à servir.
Elle trépignait littéralement, ce qui me donna une idée. Je braquai le faisceau d'un petit spot à halogène sur son entrejambe et suggérai :
-Maintenant que vous avez posé les ciseaux, écartez-donc vos grandes lèvres des deux mains qu'on voie vos trésors...
Elle manifesta un refus total à cette demande, mortifiée à l'idée d'exposer elle-même son intimité, mais je lui fis comprendre que cet examen faisait incontestablement partie de sa créance.
Alors, très lentement, elle entrouvrit la corolle de son sexe.
-Mieux que ça!, la stimulais-je. Bien, les petites lèvres maintenant...
Le premier pas franchi, elle obéissait plus docilement.
-Mais c'est très mignon tout çà ! Retroussez-moi donc ce capuchon, là, plus haut, que ce gracieux clitoris prenne un peu l'air, allez-allez, sans discuter... Mais il est ravissant !
Je repris mon pinceau improvisé, et lui peignis un petit "putain" au-dessus du mont de Vénus, puis, prenant un peu de recul pour un bref examen d'ensemble, je repris :
- Vous êtes beaucoup mieux comme cela, si-si, vraiment ; je pense que j'arriverai à vous rebaiser... Il n'y a plus que votre rouge à lèvres, un peu criard à mon goût. Je n'ai pas envie de m'en mettre partout. Prenez ce mouchoir et frottez fort.
- Vous êtes vraiment ignoble, cracha-t-elle en se frottant les lèvres. J'aurais mieux fait de m'endetter pour dix ans que de me faire sauter par un mufle...
- Vous parlez trop. Je sais un moyen de vous clore le bec. Et ces belles lèvres serviront enfin à quelque chose: il y a un moment que je me demande si vous êtes plus habile avec la bouche qu'avec le con, lui dis-je en enfonçant un centimètre d’index entre ses lèvres.
Je l’entraînai devant un grand fauteuil où je m'assis après l'avoir agenouillée devant moi. Elle me regardait stupéfaite.
- Allez-y, vous avez carte blanche, lui dis-je, en lui désignant mon pénis.
Elle eut un sursaut de recul.
- Ah non, pas ça, vous n'y pensez-pas! Ce truc de pute m'a toujours dégoûtée au plus haut point, et je n'ai pas l'intention de commencer aujourd'hui...
- C'est curieux, car pute vous êtes bel et bien... Ne m'avez-vous pas librement proposé d'échanger votre corps contre l'argent que vous me devez? Allons, il y a un début à tout, et je ne vous demande pas grand-chose...Réveillez seulement mes ardeurs avec cette belle bouche de suceuse. Ce sera l'affaire de quelques instants...Et ne vous inquiétez pas: si je sens une dent, la cravache vous préviendra...
Elle finit par prendre ma verge dans son poing, et l'agiter mécaniquement devant sa bouche entrouverte, les yeux ailleurs.
J’optais pour la patience.
Ma badine caressait son corps, s'insinuant de-ci de-là, balayant sa motte en faisant crisser les poils courts. Pressée d'en finir, elle accéléra le rythme de sa main, ses lèvres se contentant d'une présence symbolique à un centimètre de mon gland.
Je décidai de me fâcher.
- Vous appelez çà une pipe, tonnais-je! Mais c'est une lamentable branlette d'écolière...
- Je ne peux pas, c'est plus fort que moi, je ne peux pas !
Bien que fort agacé, je lui fis une suggestion :
-Mais si vous pouvez, il suffit d'un peu de bonne volonté. Regardez : au lieu de rester une main pendante tandis que l'autre me secoue, posez-la donc sur votre chatte... Alors?...Cette petite moquette ne vous picote-t-elle pas plus agréablement le creux de la main, que la vilaine touffe de tout à l'heure ? Caressez-vous, ma grande, ne vous gênez pas pour moi, je ne suis pas un égoïste. Allez-y : entrez le médius si ça peut vous inspirer, mais n'oubliez pas ma queue pour autant : allez mon petit, sucez correctement"...
Elle reprit son mouvement de va-et-vient avec la main droite, les lèvres arrondies cette fois posées sur mon gland, qui rencontrait quand même la barrière de ses dents serrées. C'en était trop!
D'un coup je l'allongeai en travers de mes jambes, immobilisais ses bras derrière son dos, et abattis rapidement la badine une demi-douzaine de fois sur ses fesses, pendant qu'elle glapissait. Je la laissai tomber par terre, toute pleurnichante.
- Décidément vous n'êtes pas douée... Mais cela s'arrangera. Et vous avez tout intérêt à ce que cela s'arrange, parce que si j'informe nos amis que vous ne payez pas vos dettes, il vous arrivera des choses bien plus désagréables.
Elle frissonna, se remémorant sans doute l'histoire de ce joueur malchanceux mystérieusement "attendri" à la batte de base-ball, et qui passerait plusieurs semaines dans le plâtre.
- C'est d'accord, dit-elle dans un souffle, les yeux baissés.
Elle reprit mon sexe dans sa main, en approchant sa bouche.
- Attendez, lui dis-je, ce serait trop facile. Je veux entendre clairement vos bonnes dispositions, afin qu'il n'y ait plus d'ambiguïté.
Elle resta à genoux, tête baissée, de longues secondes. Je ne voyais plus que la masse de ses cheveux. Puis j'entendis le faible son de sa voix...
- O.K.....je suis à vous...j'accepte...
- Soyez claire.
Elle réfléchit.
- Je suis prête...
Le mot n'arrivait pas à franchir ses lèvres. Je la pressais.
-Oui, prête à quoi?
Je suis prête à...vous sucer...
Enfin ! et sans chipotage ?
- Oui, comme vous le voudrez...et...je m'efforcerai...de vous satisfaire".
- À la bonne heure: tout est donc clair entre nous! Alors, pour vous faciliter la tâche, et vous éviter d'abuser de vos mains, je vais vous attacher les coudes derrière le dos. Je vous promets que vous apprendrez mieux.
D'une corde de coton je cravatai derrière son dos ses bras sous les biceps, et les rapprochai vers l'arrière. Pour que la corde ne glisse pas, j'en nouai l'extrémité à son épaisse chevelure, après l'avoir rassemblée en fagot sur le sommet du crâne, ce qui lui maintenait la tête droite. Et je m'assis sur le bord du bureau, mon sexe devant son nez.
- Vous voilà prête pour la leçon. Alors reprenons, et souvenez-vous : attention les quenottes!
Elle arrondit la bouche laborieusement, prenant garde de recouvrir ses incisives avec les lèvres, et attaqua son ouvrage en m'engainant timidement.
Pour amorcer la pompe, je vous suggère de commencer par le taille-crayon, une figure facile. Faites tourner votre langue autour de mon gland...comme çà, oui, mais sans jamais perdre le contact...Dans un sens, d'abord...Bien. Puis dans l'autre maintenant... Pas mal. Accélérez à présent...Encore...encore... Attention le contact ! Pas si facile, n'est-ce pas, le tourniquet ? Ne vous en faites pas, cela viendra avec la pratique: les plus habiles de vos collègues font plus d'un tour à la seconde !
- Dites-donc, explosa-t-elle, vous ne croyez tout de même pas...
Mais j'endiguai net ses protestations d'un petit coup de badine sur l'épaule.
- Leçon n° 1 : ne jamais vous arrêter avant que je ne vous le dise. Et surtout, pensez toujours à ce que vous faites. C'est vrai, vous manquez de concentration. Votre regard parcourt la pièce comme si vous faisiez l'inventaire... Tenez, je veux bien vous aider encore : je vais vous bander les yeux, vous serez plus à ce que vous faites.
Avec son carré Hermès, je lui fis un bandeau, et repris :
- Voilà. Vous pourrez ainsi mieux analyser vos sensations buccales. Mouillez-vous bien les lèvres. Ouvrez la bouche... Tirez la langue... Restez comme çà.
La prenant par l’oreille, je la guidai jusqu'à ce que mon gland se pose sur la muqueuse rose.
- Reprenez depuis le départ : le derviche tourneur n'a plus de secret pour vous maintenant, alors sprintez un peu.
Je la laissai s'entraîner un long moment : c'était une pouliche qu'il fallait l'encourager de la voix pour qu'elle donne son maximum.
-Bien, après ce petit solo de fifre, passons maintenant au mouvement de base : la pompe. Pas de besoin de vous faire un dessin ? , alors en piste, et sans dégainer...
Elle commença autour de mon gland un petit va-et-vient hésitant. Elle n'avait pas menti : c'était une première... Bien sûr, sans les mains c'était plus difficile, mais le coup de langue n'était pas mauvais, et elle prit un rythme convenable.
- Eh bien nous-y voilà! Je me doutais bien que vous pouviez faire mieux qu'une petite secouette...Vous faut-il toujours des coups sur les fesses pour que le talent vous vienne ? Il faudra que je m'en souvienne. Continuez comme çà, mais embouchez-moi plus profondément...
Elle progressa jusqu'à mi-verge, et s'en tint là un bon moment.
-Allez, repris-je, enfournez plus à fond, vous êtes loin du compte!
Mais elle ne semblait pas décidée à faire plus.
-Vous voyez, si vous baissez un peu la tête en gardant le cou droit, vous pourrez m'engouffrer jusqu'à la garde, dis-je en saisissant comme une poignée la touffe de cheveux que j'avais nouée sur le sommet de son crâne.
Au bout d'une dizaine de tractions progressives -qui par le jeu de son lien lui faisait écarter les mains au maximum- elle se mit à émettre des sons bizarres, sans doute de protestation.
-Ne parlez-pas la bouche pleine et pensez plutôt à ce que vous faites, sinon vous ne vous améliorerez jamais !
Puis, prenant sa tête à deux mains, je parvins à sentir en bout de course le massage de mon gland entre ses amygdales.
-Lààà...enfin...je commence à vous sentir ! C'est si difficile ? Allez, ma grande, continuez toute seule maintenant, dis-je en lâchant sa crinière.
C'était plus fort qu'elle, elle raccourcit sa course...D'un coup de badine sur la tête, je lui rappellai ses devoirs:
- Le nez dans mes poils à chaque mouvement, bon sang!
Elle se reprit, mais je fus encore long à peaufiner sa technique:
- Arrondissez-bien la bouche. La langue plus ferme, je vous prie. Oui, c'est mieux comme çà. C'est un peu sec, mouillez-bien vos lèvres...Très souple à l'aller, mais ferme au retour, que je me sente bien aspiré, oui, comme çà...c'est bien mieux!
Elle commençait à transpirer un peu, aussi décidai-je de varier un peu ses plaisirs. J'ôtai son bandeau.
-Je vous propose un petit intermède, lui dis-je en m'arrachant d'elle, pendant lequel vous vous occuperez un peu de mes couilles.
Elle me regarda d'un air stupéfait, et avala plusieurs fois sa salive avant de comprendre. Puis elle se mit à lécher en tâtonnant un peu, soulevant par moment ma verge avec son nez..
-C'est cela, lapez, lapez bien, comme une gentille petite chienne. Mais tout doux. Descendez, maintenant. Encore. Encore...jusque dans la raie. Allez, sortez-moi cette langue mieux que çà, et que je la sente farfouiller et frétiller partout.
Passée trop rapidement de la révolte à la docilité, elle n'obtempérait à mes injonctions qu'avec un temps de retard, que le bout de ma badine s'efforçait d'écourter. Elle fouillait maintenant très habilement du nez et de la langue entre mes jambes , avec des petits bruits de chiot dans sa pâtée.
-Puisque vous avez la forme, titillez-moi donc le trou du cul avec cette petite langue ferme et pointue, dis-je en basculant allongé sur le bureau, les jambes repliées.
J'avais prévu son hésitation, mais j'avais repris la badine...Aussi elle s'exécuta, d'abord mollement, puis à merveille à mesure que la stimulais de la voix.
-Enfoncez-vous...mieux que çà...à fond...encore...Forcez encore... bien. Maintenant gigotez la langue...en tournant...c'est cela, mais sans vous presser.
Ce fut un moment savoureux.
- Bon, assez gambadé, repris-je la sentant s'assécher. Réenfournez ma verge, et pompez fort. Comme tout-à-l’heure, et bien en rythme. C'est ça. Pas si vite, ce n'est pas un cent mètres... nous avons tout le temps. D'ailleurs je me sens d'humeur plutôt marathonienne, ajoutai-je en prenant un Code Général des Impôts que je parcourus longuement.
On découvre là-dedans bien des économies, mais il faut être à ce qu'on fait, et accomplir de nombreux aller-retour pour en tirer toute la moëlle.
Exactement comme la pauvrette qui s'agitait entre mes jambes, et levait vers moi depuis un moment un regard implorant. Je lui demandai :
- Vous avez un problème ?, je vous sens moins gaillarde. A peine vingt minutes que vous tétez.
D'une chiquenaude sur la tête, je lui signifiai un répit, dont elle profita immédiatement.
- J'ai une crampe dans la mâchoire, j'ai mal...par pitié finissez-en, dit-elle en reprenant un peu de souffle.
- C'est ce que craignais... Manque d'entraînement. Cela se produit souvent au début. Relevez-vous. Faites quelques mouvements de mandibule dans tous les sens. Voilà. Cela va déjà mieux, non? Savez-vous que quand vous êtes à genoux, je ne vois pratiquement plus mes inscriptions?
Avec la corde je la tirai vers le bureau et lui écrivit sur le front.
- Vous voulez voir ? Je la plaçai devant le miroir de la cheminée afin qu'elle puisse se voir, nue, les deux mains écartées par son lien - et déchiffrer sur son front en grosses lettres carrées -inversées dans la glace- le mot "SUCEUSE".
Avec ses trois inscriptions, les cheveux noués en l'air comme un palmier et sa chatte mitée, elle avait moins fière allure, et il me semblait que ses yeux s'embuaient tandis je lui attachais les pieds, très écartés, à ceux du bureau.
- C'est votre faute; si vous n'aviez pas interrompu sciemment une fellation qui s'annonçait acceptable, vous n'en seriez pas là à pleurnicher pendant que je débande, dis-je d'un ton de reproche. C'est votre motte qui vous navre? Vous avez raison. Ces derniers poils font désordre. Je n'ai pas de rasoir, mais nous allons nous débrouiller...A la flamme, comme dans la marine, dis-je en allumant une chandelle.
- Vous êtes fou ? sursauta-t-elle.
- Pas du tout, vous allez voir. Comme les poulettes chez le volailler. Ne bougez pas du tout, ou je risque de vous brûler.
Elle ne se le fit pas dire deux fois, et resta comme une statue tout le temps que je passai et repassai rapidement la bougie sous ses grandes lèvres, peaufinant la raie des fesses et la motte bombée. Cela grésilla un peu, sentit beaucoup, mais pas une plainte ne s'échappa.
- Vous voyez, lui dis-je passant largement la main sur son entrejambe, c'est lisse comme un oeuf.
Je pris la serviette qui trempait à moitié dans le seau à champagne et lui fit la toilette des zones charbonneuses, contact glacé qui lui arracha son seul cri. Puis je repris place au bord du bureau, après avoir délié ses pieds, et jeté un coussin devant les miens. La badine à la main.
- Je pense que vos muscles masticateurs sont bien reposés après cet intermède...Alors assez de temps perdu, dis-je en martelant mes mots. Reprenez la position et pompez-moi à fond, comme si vous vouliez me soulever par la queue, en pensant bien à ce que vous faites et sans vous interrompre, comme une bonne petite salope de putain suceuse me l'a demandé. Je veux sentir le cuir du bureau me rentrer dans le trou du cul! Suis-je clair ?
Elle s'agenouilla sagement, puis leva vers moi un regard implorant.
- Pardonnez-moi, mais j'ai très soif, dit-elle.
- C'est bien normal après un tel effort. Hélas, nous n'avons que du champagne, et cela vous refroidirait la bouche. Mais si vous terminez bien votre ouvrage, vous aurez droit à ma liqueur personnelle, que vous avalerez jusqu'à la dernière goutte. Au travail.
- Juste une faveur, s'il vous plaît, reprit-elle suppliante. Libérez juste mes cheveux: chaque mouvement de la tête me fait horriblement mal, et cela m'empêche de me concentrer.
- S'il n'y a que çà pour vous rendre efficace, c'est bien facile, dis-je en prenant les ciseaux et passant derrière elle.
Je coupai le faisceau de sa tignasse juste sous l'anneau de corde. Il tomba à terre assez de cheveux pour faire trois perruques, et ne restait plus sur le sommet du crâne qu'une brosse de l'épaisseur d'un doigt, à travers laquelle je lui voyais la peau sur dix centimètres de diamètre. Autour, cela partait en toit de chaume jusqu'aux oreilles...Elle mit quelques secondes à réaliser et commença à m'insulter, mais un coup de badine sur les seins la coupa net.
- Ah silence, la pute ! J'ai fait ce que vous m'avez demandé, mais je vois que j'ai encore été trop bon. Alors je sais comment activer la manœuvre.
Je pris dans le tiroir trois petites pinces à mors crocodile dont je testai l'élasticité en les faisant claquer sous son nez, avant d'en refermer les mors sur chacun de ses tétons. Son visage se contracta, mais elle tint bon pour ne pas crier.
- Vous avez de la chance que la dernière soit détendue, lui dis-je, car elle est pour votre charmant clitoris...
- Non pas çà, cria-t-elle épouvantée, mais -les coudes liés- elle ne put rien lorsqu' écartant le haut de ses grandes lèvres je lui plaçai la troisième pince à la racine du bouton, tandis que son visage se contractait dans une grimace.
- Cela fait mal, je sais, repris-je contrit, mais si je ne vous motive pas un peu on y sera encore demain matin. Alors c'est simple: dès que vous m'aurez pompé correctement, j'enlève les pinces, d'accord ?
- Oui, je suis prête, souffla-t-elle matée, en se remettant péniblement à genoux face à moi.
Elle m'emboucha comme une affamée, et dès cet instant elle fut parfaite. Active, concentrée, les yeux mi-clos, la pression buccale agréablement modulée, le rythme impeccable. Pendant de très longues minutes, on n'entendit plus que le crépitement du feu de bois, et le régulier clapotis de ses lèvres.
- C'est mieux, ma salope, l'encourageai-je en caressant sa petite tonsure, beaucoup mieux...que de chemin parcouru en moins de deux heures! Sans plaisanter, vous pourrez bientôt passer professionnelle. Vous voyez: on croit qu'on n'y arrivera jamais, alors qu'il suffit d'un bon professeur et d'un peu de bonne volonté...
Je mis quand même longtemps à identifier ce qui inhibait encore mon plaisir depuis la demi-heure que -matée et transpirante- elle me pompait impeccablement. Puis cela me sauta aux yeux.
- Un dernier problème, lui dis-je. A chaque mouvement de tête, vos grands cheveux me titillent le ventre et l'intérieur des cuisses, et c'est fort désagréable, mais ne vous interrompez surtout pas, je vais arranger çà tout seul, lui dis-je en allongeant le bras vers les ciseaux.
Sous l'inscription violette de son front, les grands yeux assortis me jetèrent un regard terrifié.
Ce n'est pas si difficile de couper des cheveux sur une tête qui bouge, si le balancement est régulier ; et cette fille était devenue un vrai pendule.
A chaque mouvement de la tête, elle introduisait elle-même une touffe entre les mors des ciseaux, et je n'avais plus qu'à les refermer. Les petites houppes tombaient sur ses épaules et sur ses seins. Dix minutes plus tard, il ne persistait plus de sa crinière que les zigzags d'une brosse inégale en avant, dessus, et sur les côtés. Seule intacte demeurait la masse postérieure, à la Tarass Boulba.
Domptée, elle continuait à pomper stoïquement, mais elle ferma les yeux pendant toute l'opération.
Dès lors tout alla vite, et l'empoignant par les oreilles, j'explosai longuement au fond de sa gorge...
Elle m'avala jusqu'à la dernière goutte.
- Bien, lui dis-je au bout d'un temps, ce n'était pas trop mal. Mais que de temps perdu pour une petite pipe de rien du tout ! Enfin, il faut voir d'où on partait...
Bon prince, je décrochai les trois pinces, ravivant la douleur endormie.
Elle récupérait doucement, le souffle un peu court, allongée sur la moquette, se massant le bout des seins et l'entrejambe. Puis elle se traîna vers la bouteille de champagne dont elle éclusa un bon tiers pratiquement d'une seule traite.
Se regardant dans le miroir, elle découvrit avec consternation son nouvel aspect, passant plusieurs fois la main sur sa tête.
- Quel massacre, s'exclama-t-elle. Vous êtes content ? Vous allez me prêter un jean et un tee-shirt, et surtout un chapeau, que je rentre chez moi sans provoquer d’attroupement!
- Rentrer chez vous ? Mais nous sommes à peine dimanche ! Souvenez-vous : "Je serai à vous pour le week-end". C'étaient bien vos termes, non ? La fête commence tout juste, et vous voulez déjà me quitter ?, lui dis-je en l'asseyant dans le fauteuil.
- Que voulez-vous de plus, espèce de salaud ?, vous m'avez baisée, humiliée, à moitié tondue, je vous ai sucé, ça ne vous suffit pas ?...
-A-moi si -pour le moment-, mais à vous, je ne pense pas. Vous avez encore des choses à apprendre, et pas seulement le poker, hélas.
Je passai derrière le fauteuil et commençai à tresser la longue coulée postérieure de ses cheveux.
-Apprendre à baiser correctement, par exemple, lui susurrai-je à l'oreille.
Elle cria "Salaud, salaud" et se leva en rage pour me gifler, mais je tenais la tresse fermement enroulée autour de mon avant-bras.
-Allons, tout doux, la calmai-je, c'est vrai je suis un peu sévère, mais je me faisais une telle joie de passer ces quelques heures avec vous que la déception me rend injuste... D'ailleurs voyez: ma nature reprend ses droits devant votre légitime et stimulante colère, dis-je en montrant un début d'érection.
Je la fis s'allonger sur le dos, devant le feu, sur une peau de zèbre dont la crinière lui picota un peu les fesses, et tentai une intromission d'un grand classicisme, avec des paroles d'encouragement.
- Je suis sûr que je vous ai mal jugée, et que vous pouvez faire mieux que cette rapide étreinte derrière la porte.
Mais elle s'était fait un oreiller de ses mains, regardait le plafond avec ennui, et opposait à mon mouvement la contraction de ces muscles que les anatomistes appellent "custodes virginitatis"... Devant mon étonnement irrité, elle dit avec un petit air pincé :
- Désolée. Comme vous voyez je ne suis pas en forme. Et je trouve que ça suffit comme ça !
La moutarde me montait un peu au nez. Aussi lui passai-je prestement des menottes que je dissimulais dans la bouche du zèbre. Puis je les ramenai derrière sa nuque, et nouai la natte autour de la chaînette. Ainsi entravée, ses deux coudes pointaient vers l'avant, et soulignaient la courbe impeccable de ses seins.
- Etre novice, c'est bien pardonnable, lui dis-je. Mais refuser d'apprendre...c'est un pêché supérieur ! Mais ne vous inquiétez pas, dans quelques minutes vous serez étonnée d'être aussi... "réceptive" !
L'ayant entraînée dans la salle de chirurgie, je l'allongeai sur la table d'opération, et lui attachai les pieds dans les étriers de gynécologie avec des lanières de velcro. Puis je fixai les deux potences à l'écartement maximum, exposant totalement sa belle chatte et son joli trou du cul imberbes.
- Vous êtes douée pour le grand écart, lui dis-je en passant la main à l'intérieur des cuisses. Et quelle superbe vulve... Mal utilisée, mais superbe!
Je me penchai pour effleurer son bouton d'un petit coup de langue qui la fit sursauter, d'autant que l'épisode de la pince l'avait rendu fort sensible.
- Un tel vestibule laisse augurer un intérieur moelleux, dis-je en élevant la table hydraulique jusqu'à ce que la pointe de mon érection se trouve à bonne hauteur.
J'entrepris de la pénétrer, mais ne provoquai qu'une douleur partagée.
- Eh bien cela commence mal, ma pauvre, vous êtes sèche comme une centenaire... A votre âge !
Je tentai d'introduire l'index, avec difficulté, et en lui arrachant une plainte.
- Arrêtez, vous me faites mal, espèce de brute, vous voyez bien que je ne suis pas en état.
- Écoutez ma petite, vous êtes venue là pour ça, et de votre plein gré…, alors faites un effort que diable, concentrez-vous donc, on dirait du papier de verre!
- Vous voudriez que je mouille pour un salaud comme vous ?, ben merde alors, plutôt crever !, glapit-elle en s'asseyant du seul effet de ses abdominaux, ce qui -dans sa position- était un bel exploit.
- Çà, c'est votre problème... Je ne sais pas, moi, pensez à Harrison Ford ou… à Patrick Bruel, dis-je en lui replaquant le dos sur la table.
Une bande Velpeau passée devant son cou, et nouée sous la table, entrava ses efforts de redressement.
- Merde, merde, merde, détachez-moi tout de suite.
Devant tant de vulgaire mauvaise volonté, je pris un gros tube de vaseline. Je l'avais à moitié dévissé quand une autre idée me vint.
Je reposai le tube, et revint à la tête de la table d'opération, bravant son regard haineux. Il me fallut lui pincer le nez quelques secondes pour la forcer à ouvrir le bec, et placer un ouvre-bouche à cliquets que j'ouvris modérément. Assez toutefois pour qu'elle ne puisse plus produire que des sons inarticulés de débile.
- Voilà qui m'évitera vos trivialités, pendant que je tenterai charitablement de vous mettre en condition, dis-je en enfilant un gant de crin, sans que son angle de vue lui permît de voir mes préparatifs.
- Je vous promets qu'après cela, vous serez plus en forme, ajoutai-je.
Elle resta pétrifiée trois secondes lorsque je lui plaquai le gant râpeux sur la motte. Puis -comme j'attaquais des va-et-vient jusqu'à la raie de ses fesses- elle se mit à tressauter dans ses entraves comme une épileptique, en gargouillant des choses inintelligibles, et très aiguës.
Mais je lui fourbissais l'entrejambe avec la constance d'un bon ouvrier. Pas très longtemps, mais bien.
Puis, abandonnant mon astiquage, je fixai avec deux sparadraps en croix le gant de crin sur sa vulve, et l'arrosai généreusement d'un délicieux alcool de poire, avant d'aller m'en servir un verre au salon. Liqueur de paysan d'une telle qualité qu'on en oubliait ses 65°...
Quand je revins au bout d'un quart d'heure, elle se tordait dans tous les sens, battant des fesses sur la table comme un espadon sur le pont d'un navire, avec des grognements disharmonieux. Presque désarticulée, elle s'étranglait à moitié, mais sans parvenir à se soustraire à la brûlure. Sa belle musculature -soulignée par une transpiration fine- saillait sous ses contorsions, et l'encre violette de son pubis, en partie dissoute par l'alcool et mêlée de sueur, faisait une rigole jusqu'à son nombril.
-Voulez-vous que j'éteigne l'incendie ? demandai-je en lui libérant la bouche, prêt à une avalanche d'insulte. Mais elle inspira largement quelques goulées d'air et souffla, le regard implorant :
-Oui, par pitié, vite, vite, vite...
J'ôtai le gant de son entrejambe, qui semblait avoir pris un fameux coup de soleil, mais cela ne l'apaisa pas complètement : elle se tortillait toujours avec des mouvements de reptation du plus bel effet.
- Cela ne va pas mieux? demandai-je en soufflant sur la zone enflammée. Je peux faire quelque chose de plus?
- Posez votre main...caressez-moi, je vous en prie, vite.
Je posai deux doigts sur son mont de Vénus que je balayai distraitement.
- Plus bas, plus bas, implora-t-elle.
- Plus bas? Je ne sais si j'ose, mentis-je.
- Plus bas, par pitié.
Je me mis à la caresser de tout mon art, et lécher le reste d'alcool, et insistant autour du bouton avec douceur, ce qui sembla l'apaiser. Elle reprit néanmoins:
- Votre doigt aussi, s'il vous plaît, votre doigt...
- Vraiment?
Elle ne s'étranglait maintenant que pour mieux tendre son pubis vers ma main..
- Entrez votre doigt, je vous en prie, maintenant...
Je fis ce qu'elle demandait, avec beaucoup plus de facilité que tout à l'heure. Miracle : en quelques instants, je ressortis inondé.
- Eh bien ma salope, pour quelqu’un qui ne voulait rien savoir il y a moins d'une demi-heure, voilà que vous mouillez comme une fontaine ! C'est incroyable, il faut que je vérifie, dis-je en réintroduisant deux doigts en canon de fusil, préalablement trempés -mais hors de sa vue- dans la williamine...
- Ma parole, repris-je, il va falloir vous mettre une couche-culotte, sinon vous allez laisser des traces comme un escargot... Vous voilà mieux lubrifiée qu'une formule 1, dis-je en retirant index et médius luisants, on peut dire que j'ai la main heureuse !
- Je ne sais pas, balbutia-t-elle, je ne comprends pas...mais...cette sensation de soulagement...après cette brûlure atroce. Je ne voulais pas, mais c'est plus fort que moi...
Elle s'interrompit net : l'alcool commençait son effet en profondeur.
- Aïe! maintenant que vous avez retiré votre main je sens que cela recommence...ooh...par pitié, remettez votre doigt, tout de suite...ou plutôt baisez moi, oui allez-y, allez-y, je vous en supplie, vite...
Elle battait des fesses au bord de la table comme un catcheur vaincu qui implore la fin du combat.
- Vous êtes bien gentille, rétorquai-je, mais c'est un peu tard maintenant...je n'ai pas envie de me brûler dans votre réchaud !
- Salaud, salaud, souffla-t-elle dans un sanglot, je ferai tout ce que vous voudrez mais ne me laissez pas comme çaaaa...Pénétrez-moi, viiite...
- D'accord. Mais je ne peux vous satisfaire que dans cet endroit encore préservé, que vous exposez toutefois de manière si suggestive, dis-je en lui déposant une noisette de vaseline sur la rondelle, avant de pointer face à la cible.
Elle ne comprit que lorsqu'elle sentit mon gland s'appuyer, et poussa un glapissement.
- Non pas çà, pas là, jamais, personne...cria-t-elle en contractant son sphincter dans un spasme invincible, tandis que j'augmentais ma pression.
- C'est toujours la même chose avec vous...Vous commencez par dire non, puis vous implorez les plaisirs que vous refusiez quelques minutes plus tôt... C'est lassant ! Heureusement je commence à vous connaître, ainsi que les arguments qui vous rappellent vos engagements. Et comme vos récriminations commencent à m'insupporter, je crois que je vais vous replacer l'ouvre-bouche.
Ce que je fis, le bloquant cette fois en ouverture maximum.
Puis, prenant une cravache au large bout de cuir plat, je lui en portai quelques coups sur la face interne des cuisses, puis sur sa motte rebondie. A chaque bruit sec répondait du fond de sa gorge un étrange petit cri. Espaçant mes coups en descendant vers les zones les plus sensibles, je repris :
-Dès que vous souhaiterez sincèrement que je vous sodomise, faites-moi signe en soulevant votre bassin de la table : je comprendrai."
Il ne fallut pas bien longtemps. Au troisième coup sur les nymphes, je cru voir ses fesses se soulever de quelques centimètres.
Une tape les rabattit sur la table. Elle émit un cri différent, vite suivi d'un soulèvement plus net.
J'avais compris ; mais il fallait qu'elle comprenne également.
Après l'avoir replaquée sèchement d'une nouvelle tape, je pris délicatement le capuchon de son clitoris entre deux doigts, et tirai doucement vers le haut comme pour la soulever, en disant :
- Ce n'est pas très clair...
Alors, bandant tous les muscles de la colonne vertébrale, ne prenant plus appui que par les talons dans les étriers et le sommet du crâne, elle souleva majestueusement le bassin vers le plafond -le corps cintré comme une arche de pont. Elle s'aidait un peu des coudes, les mains toujours menottées derrière la nuque. S'immobilisant dans cette inconfortable hyperextension, elle gargouilla quelque chose comme :
-"en...hu...hé...oi..."
Sa bouche bloquée en ouverture la rendait peu compréhensible. Je la laissai ainsi un peu ainsi, tournant autour de la table pour jouir de ce spectacle peu commun. Enfin, ponctuant chacune de mes phrases d'une tape sèche sur ses aréoles:
- Dois-je comprendre que vous êtes mieux disposée ?
-"Hhui......Hen...hu...hé...hoi...
- Vous êtes sûre que vous ne changerez pas d'avis au dernier moment ?
-"Hhhon...Hen...hu...hé...hoiiii..
- Sûre-sûre ?
- "Huiiiii...
Elle semblait à point. Sur mon ordre elle abandonna son inconfortable posture, et reposa les fesses sur le bord de la table. Je replaçai mon gland sur son ultime virginité, et -l’encourageant d’un "détendez-vous bien, ça ira tout seul"- m’intromis sans difficulté de quelques centimètres : juste le gland.
Au gargouillement qui s'échappa de sa bouche, je sentais qu'elle venait à nouveau de vivre -péniblement- une première expérience...
- C'est autre chose, n'est-ce pas ? Que dites-vous de cette sensation nouvelle ?
Bien sûr elle ne pouvait pas répondre, mais au raccourcissement soudain de sa respiration, je compris que cela lui faisait de l’effet.
-Et encore...il ne s’agit que de peu de choses, comme la première mouillette d’un œuf à la coque... Mais je vous sens impatiente de connaître la suite, repris-je en crochant une main derrière chacune de ses cuisses.
Et d'une seule poussée, je pénétrai vigoureusement jusqu'à la garde...
Ce fut comme une crise d’épilepsie: sans ses entraves, elle aurait traversé la pièce ! Son sphincter tétanisé semblait animé d’une vie propre, et je compris la sensation que pouvait donner le rodéo au Far-West... Cela dura quelques secondes, puis -comme je ne bougeais plus- elle s’immobilisa rapidement.
-Alors, jeune pouliche, que pense-t-on de ce premier coup de piston ? J’espère que c’est à votre goût, parce qu’il va y en avoir beaucoup d’autres !
Je n'attendais personne ce week-end-là, et en la circonstance, le coup de sonnette me contraria beaucoup. Grâce à l'écran de télésurveillance, je pouvais heureusement sélectionner les importuns. La découverte de la bonne bouille de John sur me fit plaisir. Je lui ouvris le portail à distance.
Fils de ministre africain, aussi bel athlète que bon chirurgien, ce joyeux compère était depuis près d'un an mon assistant, et déjà un ami très cher.
- Entre donc, lui dis-je comme je le voyais hésiter tout en sueur sur le pas de la porte, je vais te présenter une amie.
Vêtu d'un survêtement des "Harlem Globe-trotters", il introduisit dans la pièce ses deux mètres de pur muscle.
- J'ai poussé un peu loin mon jogging ce matin, commença-t-il, alors je me suis retrouvé devant chez toi. Je n'ai jamais autant transpiré de ma vie, et je me disais qu'une petite pause...
Il s'interrompit en découvrant le spectacle insolite de ma compagne, mais j'arrêtai son mouvement de recul..
-N'aie pas peur, le rassurai-je, Mademoiselle est une amie de passage. Viens voir comme elle est ravissante !
Interloqué mais curieux, John s'approcha de la fille qui -derrière un canapé- essayait de se soustraire aux regards du nouvel arrivant. Je la tirai par l'oreille devant John en la priant de le saluer, tandis que celui-ci la détaillait de haut en bas avec stupéfaction.
Plus que nue -avec sa motte encore rubescente- dressant inévitablement sa superbe poitrine en tortillant les mains derrière la tête à cause des menottes, recouverte d'inscriptions étranges, et plus bizarrement coiffée que la reine des punks, elle laissa échapper un plaintif "bonjour John" en regardant le plancher.
- Bonjour Anne-Séverine, répondit John.
Là il m'en bouchait un coin l'Africain : ils se connaissaient donc !
-Tu te souviens, reprit-il devant mon étonnement, je t'avais parlé d'une fille superbe qui m'avait aguiché plusieurs jours avant de me renvoyer sèchement dans mon coin devant toute la salle de garde...C'est elle. Celle qui a horreur des "macaques ambitieux", celle qui n'aime pas "l'odeur des nègres..."
Elle cria presque :
-Je regrette John, sincèrement je regrette. Je n'en pensais pas un mot, je ne voulais pas, mais ce sont les autres qui...
Je l'interrompis.
- Allons, allons, ce n'est pas grave, un simple malentendu...que cette rencontre heureuse va permette de dissiper... John, ne reste pas là, va donc prendre une douche.
Il s'éloigna.
J'en profitai pour faire à Anne-Séverine un peu de morale, et quelques suggestions.
Très oppositionnelle au début, mes arguments finirent par la convaincre, mais elle ne m'en cracha pas moins un "vous me le paierez" furibard juste avant que John ne revienne dans la pièce, drapé dans un de mes peignoirs de bain.
-Alors comment trouves-tu ton ex-conquête ?"
-Belle... très belle, dit-il d'un air un peu gêné. On pourrait peut-être lui ôter les menottes ?, continua-t-il comme pour rompre un silence, qui se prolongea un peu trop à mon goût. Sur mon regard insistant, ce fut la fille qui répondit.
- C'est très aimable, John, mais je préfère rester entravée, comme je l'ai demandé à notre hôte. Mais vous n'avez pas tout à fait répondu à sa question...Me trouvez-vous toujours à votre goût ?
- Absolument. Aussi belle que mon souvenir. Évidemment, cette étrange coiffure change de la crinière de jadis.
- Je ne sais pas ce qui m'a pris...j'ai voulu me faire toute seule une coupe à la mode, reprit-elle d'une voix de petite fille prise en faute, et voilà le résultat ! Je resterai affreuse des semaines avant de pouvoir égaliser tout ça...
In petto, j'admirais la comédienne.
- Mais non, reprit John, un peu décoincé, ce n'est pas affreux. Savez-vous que dans mon village -en Afrique- les jeunes filles en âge de se marier se rasent la tête, et tout le corps, et font en dansant l’offrande de leur toison à celui qu'elles choisissent ?
- Quelle horreur !, s'exclama-t-elle. Je la fusillai du regard, tandis que John restait pensif, l'esprit dans des souvenirs lointains.
- Moi je trouve ça très beau, et très sensuel, reprit-il, mais je comprends que vous ne compreniez pas.
Un autre silence s'installa, pendant lequel Anne-Séverine s'efforçait d'éviter mon regard, mais elle savait que je lisais ses pensées, et que sa tâche était tracée.
Au bout d'un moment elle reprit enfin.
- Mais si John, je comprends. Très bien. Et suis heureuse de savoir maintenant comment vous plaire. Je souhaite vous faire ce même don en signe de réconciliation.
John ne semblait pas comprendre.
- Vous voulez dire...
-Oui, reprit-elle d'une voix presqu'inaudible. Me couper les cheveux pour vous plaire. Sincèrement, cela me ferait plaisir.
John était troublé, mais je ne lui laissai pas le temps de réfléchir.
- Excellente idée, dis-je en libérant la natte de la chaînette des menottes, et aussi élégante que romantique. Montrez à notre ami que les filles de Passy peuvent faire aussi bien que les Bamilékés.
Je l'amenai devant le miroir, les mains toujours menottées par devant, et lui tendis les ciseaux. John ne disait rien.
Après un temps, comme les plongeurs avant de se jeter à l'eau, Anne-Séverine attaqua sa natte à la racine, tentant de mieux se voir dans la glace en tordant la tête dans tous les sens. Bien qu'un peu gênée par les bracelets, elle trancha sa tresse. Puis, un peu à tâtons, elle coupa grossièrement de ci de là, trichant un peu avec les gros ciseaux, et créant en quelques minutes un chaume aux zébrures inégales. Puis elle posa l'outil sur la cheminée, comme soulagée.
-Vous voilà bien changée... Alors, est-ce ainsi qu'elles sont dans ton pays ?, repris-je à l'adresse de John.
Celui-ci hésitait un peu.
-Pas tout à fait. En fait les jeunes filles de là-bas ont le crâne parfaitement lisse...
Anne-Séverine écarquilla les yeux sous ses épais sourcils, mais resta coite.
- C'est bien ce que je pensais dis-je en m'éloignant vers la salle de bains .
J'en ramenai un petit rasoir de sûreté et une bombe de mousse à raser que je posai à côté des ciseaux.
-Voilà qui vous permettra de parfaire votre ouvrage, chère amie.
- Êtes-vous bien sûre de pas le regretter ?, s'inquiéta John.
- Certaine, souffla Anne-Séverine, fataliste.
Elle secoua le flacon avec un cliquetis de chaîne, et se couvrit une pleine main de mousse. Puis elle s’en massa la tête et prit le rasoir.
Ce fut assez long car elle le maniait gauchement, mais nous avions tout notre temps pour la regarder sillonner son crâne avec l'outil, qui laissait derrière lui -dans un crissement- des chemins de peau nue.
Je dû quand même l'aider pour la finition, puis passai la serviette humide sur les restes spumeux. Elle était lisse comme un galet.
- Et comme çà ? demandai-je à John, qui me semblait présenter une légère érection sous le peignoir. Il contempla cette tête irréelle un moment, puis dit :
- C'est tout à fait cela. Encore que...
Il réfléchissait avec l'air agacé des gens qui ont un mot sur le bout de la langue.
-Je ne sais plus, il me semble qu'il manque quelque chose, mais quoi ?... Il tournait autour d'elle comme un sculpteur avant la dernière touche.
-Les sourcils, peut-être ? hasardai-je.
Le visage de John s'éclaira.
- Mais oui, bien sûr, les sourcils, s'exclama-t-il avec excitation, comment cela a-t-il pu m'échapper... Il prit le rasoir, et en deux mouvements, débarrassa Anne-Séverine de son ultime pilosité.
Cette dernière touche la transforma plus que je ne l'avais imaginé.
- À la bonne heure ma petite Anne-Séverine, enchainai-je après avoir ôté ses menottes, mais ne vous asseyez-pas. N'aviez-vous pas parlé d'une offrande ?...
Elle comprit, et tendit la natte qu'elle avait ramassée:
- Je suis heureuse d'être belle pour vous, John.
Elle avait l'air plus serein, comme une naufragée qui aperçoit la côte après des jours de mer..
Mais l'Africain restait les bras le long du corps, peu empressé de saisir son cadeau. J'eus une intuition.
- Et la danse ? Tu as bien dis qu’elles dansaient pour leur élu, John ?
- Oui elles dansent, dit-il les yeux au ciel. Longuement. D'abord sur une lente mélopée envoûtante, puis de plus en plus vite et fougueusement.
Anne-Séverine semblait plus inquiète. En effet, je lui avais fermement enjoint d'obtenir le pardon de John, d'obtempérer à tous ses désirs, et surtout, de les précéder. Elle ne semblait pas au bout de ses peines.
- S'agit-il de ces tambours de brousse dont tu m'as rapporté un enregistrement cet hiver ?, dis-je en fouillant dans le compartiment à cassettes du meuble de hi-fi.
- Oui, c'est bien ça, répondit John.
- Je ne connais pas grand-chose aux danses africaines, hasarda Anne-Séverine sur la défensive.
- Pas de fausse modestie, rétorquai-je, ce n'est pas plus sorcier que ces macarenas endiablées, avec lesquelles je vous ai vu éclipser les plus belles filles de chez Castel ! Ah, la voici cette fameuse cassette...
Pendant près d'une heure, nous eûmes droit à une représentation auprès de laquelle le Crazy Horse Saloon aurait fait figure de salle paroissiale. Au début la mise en scène fut un peu laborieuse. Mais entre les suggestions naïves de John et mes menaces silencieuses, la marge de manœuvre d'Anne-Séverine était mince, et le spectacle prit forme.
Libérée de ses menottes, elle tangua d'abord lentement, pendant que je me renseignais -champagne à la main- sur les usages subtropicaux. Nous pûmes ainsi, avec l'encre violette, maquiller notre artiste selon la coutume: d'élégantes zébrures sur tout le corps, un masque de loup, et une particulière mise en valeur des zones sexuelles.
Les souvenirs de John se précisaient.
A l'aide d'un pinceau, j’appliquai sur le sommet du crâne fraîchement tondu une couche de colle qui finissait en pointe entre les sourcils, et sacrifiai un oreiller pour y faire adhérer un plumetis d'oie d'une blancheur immaculée -symbole de pureté sous toutes les latitudes.
Puis je passai le pinceau à John pour le pubis. Il pria Anne-Séverine -qu'il savait bonne gymnaste- de faire l'arbre droit, puis d’écarter les jambes au maximum, afin d’exposer commodément ses trésors. A large coups de pinceau, il encolla le triangle lisse, pour y plaquer une poignée de duvet qui lui fit comme un string écumeux surmontant sa vulve nue.
Anne-Séverine pu se relever ; elle ne se ressemblait plus du tout. Elle était devenue une mutante irréelle, à qui nous demandâmes de danser.
Pendant qu'elle accélérait ses trémoussements pour suivre le rythme des tambours, John se souvint de curieux bijoux mammaires tribaux -fixés aux tétins-, que j'imitai sommairement grâce à deux des sinistres pinces, alourdies de glands de tapisserie.
Après avoir allumés des havanes, nous priâmes Anne-Séverine -les mamelles ainsi lestées- de passer devant nous en sautillant, mais toujours en rythme, pour faire tournoyer les glands dans tous les sens.
C'était assez douloureux, mais le sentiment d'humiliation effaçait un peu la souffrance, et au bout de plusieurs passages, le balancement de sa superbe poitrine fut parfaitement au point.
Partie d'une sorte de jerk banal, notre danseuse -pénétrée par le martèlement des tambours- réinventait irrésistiblement les postures obscènes des bacchanales exotiques. Le tempo devenait infernal, mais son corps de gymnaste, incroyablement ferme -et maintenant inondé de sueur- restait admirable.
Je dû toutefois rappeler à Anne-Séverine l'importance des mouvements du bassin, qu'elle avait tendance à négliger. Pour l'y aider, je lui fis une ceinture avec la corde de coton, y nouai sous le nombril le petit bout de la tresse, et lestai l'autre avec les menottes.
Ainsi le métal froid et la touffe de cheveux venaient-il scander en cliquetant sur sa vulve glabre, le rythme de ses hanches.
La cassette prit fin sur un tonnerre de roulements tétanisant, qui laissa Anne-Séverine pantelante, allongée sur la moquette, et totalement vidée.
Nous applaudîmes courtoisement cette belle prestation pendant qu'elle reprenait lentement son souffle à terre.
Puis John se leva devant elle, immense dans son peignoir blanc, et Anne-Séverine sut que le moment était arrivé.
Elle commença à se relever, mais l'Africain ayant posé doucement la main sur son épaule, elle resta à genoux pour le rituel. Elle décrocha la natte de sa ceinture improvisée et l'éleva devant John des deux bras tendus au-dessus de sa tête duveteuse, les yeux vers le sol, et dit :
- John, je vous supplie de me pardonner ma conduite, et de recevoir l'offrande ma chevelure. Prenez aussi mon corps -si vous le voulez encore- pour vous prouver la sincérité de mon repentir.
La bosse qui déformait le peignoir de John répondait à sa place, mais il dit gentiment :
- J'accepte de grand cœur, mais seulement si ce plaisir est partagé. Et justement notre hôte, qui pressentait votre offre, m'a délicatement fait comprendre votre préférence marquée pour la fellation, comme le rappelle avec franchise l'inscription sur votre front. Ne lui en veuillez d'avoir trahi ce petit secret, puisqu'il me donne l'occasion de vous satisfaire. J'espère que vous ne serez pas déçue, continua-t-il faussement modeste en faisant tomber son peignoir.
Anne-Séverine ne put réprimer une exclamation en découvrant au-dessus de son nez une verge monumentale, et elle resta frappée de stupeur, la bouche grande ouverte.
John prit cela pour une invite et, empaumant la nuque rase pour l'attirer vers son ventre, pénétra -un peu en force- dans le fourreau offert, qu'il commença à pistonner.
Je ne savais pas qu'une bouche pouvait s'ouvrir à ce point ! Anne-Séverine était méconnaissable. Pas seulement à cause du maquillage qui coulait sous les larmes. Le menton au sternum, elle cherchait son air par le nez avec une sorte de ronflement disgracieux. Par bonheur elle n'était pas enrhumée : l'asphyxie eût été immédiate…
Ses mains en trompette ne faisaient pas le tour de l'énorme pénis, auprès duquel ses poignets ne semblaient pas plus gros de ceux d'une poupée, et mes bijoux improvisés -toujours fixés au bout des seins- balayaient les cuisses du géant noir.
Étonnant contraste que les saccades du crâne laiteux d'Anne-Séverine où voletaient les plumes blanches, devant l'ébène luisant de la peau de John !
Au bout d'un long moment, il se pencha et lui dit gentiment à l'oreille :
- Vous avez des dents magnifiques, belle amie, mais pour l'heure j'aimerais mieux qu’elle se fasse oublier.
Elle obtempéra, en battant des cils vers lui pour se faire excuser, et John put amplifier le mouvement du globe chauve calé dans sa main de basketteur.
Longuement excité par la danse, il ne tint pas longtemps, mais quand il accéléra pour le galop final, je cru que la tête d'Anne-Séverine allait s'ouvrir comme une pastèque...
Sentant les prémices du feu d'artifice, John se retira une fraction de secondes avant d'exploser dans un cri sous le nez d'Anne-Séverine, qu'il aspergea de longues giclées successives sur la poitrine et le visage, faisant voler quelques plumes.
…OOOOOOOOO…
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Alain et Fabrice, deux hommes aux antipodes, se sont rencontrés dans une tranquille petite ville de l'Aude, une ville paisible où la vie semblait suivre son cours sans heurts. Alain était un homme calme et réservé, un libraire de la ville. Il passait ses journées à entretenir sa petite boutique, à choisir soigneusement les livres pour sa clientèle variée et à savourer la quiétude de la lecture. Ses soirées étaient généralement consacrées à une petite promenade solitaire le long des ruelles pavées.
En revanche, Fabrice était un homme flamboyant et extraverti, un avocat renommé qui ne passait pas inaperçu. Il aimait la vie nocturne, les soirées mondaines et était réputé pour sa nature charismatique. Les deux hommes semblaient tout droit sortis de mondes différents, et leurs chemins n'auraient probablement jamais dû se croiser.
Cependant, le destin, ce mystérieux orchestrateur, avait d'autres plans. Un après-midi ensoleillé, alors qu'Alain se trouvait dans un café de la place principale de la ville en train de déguster un cappuccino et de lire un livre, Fabrice entra dans l'établissement. Son énergie éclatante semblait illuminer la pièce, et il s'installa à la table voisine.
Un simple "Bonjour" de Fabrice brisa la barrière de l'indifférence. Les deux hommes engagèrent la conversation, et très rapidement, Alain fut subjugué par la personnalité magnétique de Fabrice. Ils échangèrent des histoires de vie, des passions et des rêves. Alain découvrit que derrière l'extraversion de Fabrice se cachait un esprit incroyablement ouvert et un profond intérêt pour les sujets les plus divers.
Un jour, alors qu'ils se retrouvaient attablés devant leur café habituel, Fabrice aborda un sujet qui, pour Alain, était complètement inattendu : la soumission et la domination dans les relations intimes. Intrigué par le sujet, Alain commença à poser des questions et à explorer davantage cet univers si éloigné de sa routine calme.
Fabrice, avec sa nature charismatique, lui parla de la complexité des relations et de la confiance nécessaire pour se livrer à de telles expériences. Il partagea des récits de rencontres passionnées où les limites étaient explorées, où la douleur et le plaisir se mêlaient dans une danse sensuelle.
Alain, bien que surpris par ces révélations, sentit une curiosité grandissante en lui. Il se laissa emporter par les récits de Fabrice et commença à envisager un aspect inexploré de sa sexualité. Les discussions devinrent plus intimes et ils partagèrent leurs fantasmes les plus secrets, créant un lien profond basé sur la confiance et l'ouverture d'esprit.
Ces conversations audacieuses élargirent les horizons d'Alain, l'amenant à remettre en question ses propres croyances et à explorer une sensualité oubliée. Il découvrit un nouveau niveau d'intimité avec Fabrice, où les frontières entre le plaisir et la douleur s'estompaient, où la confiance et le consentement étaient les fondements de leur relation.
Cette découverte inattendue de l'univers de la soumission et de la domination dans leur intimité allait changer leur relation à jamais. Alain et Fabrice s'engagèrent dans un voyage de découverte mutuelle, où la passion, la confiance et l'exploration de soi se mêlaient harmonieusement. Ils réalisèrent que leur amour était bien plus profond et complexe que ce qu'ils avaient imaginé au départ, et ils embrassèrent cette nouvelle dimension de leur relation avec audace et affection.
Au fur et à mesure de leurs rencontres, Fabrice continua à initier Alain vers de nouveaux horizons. Ils discutaient de fantasmes, de désirs, de consentement, et Fabrice partageait avec son nouvel ami des lectures éclairantes sur le BDSM, un univers bien éloigné de la littérature classique que vendait Alain dans sa librairie.
Les deux hommes organisaient également des rencontres amicales en extérieur, explorant de nouvelles sensations et découvrant ensemble des aspects insoupçonnés de leur personnalité. Alain, à la fois curieux et réservé, se laissa emmener sans s'en rendre compte, malgré lui, dans cet univers si particulier.
Au fil des mois, leur amitié se renforça, et leur complicité grandit. Ils partageaient des secrets, des confidences, et les escapades en plein air se transformèrent en véritables aventures. Ils naviguaient ensemble dans les eaux tumultueuses de la découverte de soi, de l'exploration de nouvelles sensations, et de la redéfinition de leurs limites personnelles.
L'amitié entre Alain et Fabrice était, d'une manière étrange, une fusion de leurs mondes, une coexistence de la tranquillité et de l'extraversion. Ils avaient appris que les préférences personnelles et les choix de vie ne devaient pas définir une amitié, mais plutôt la renforcer.
Ensemble, ils avaient découvert que la vie, même dans une petite ville tranquille de l'Aude, pouvait être pleine de surprises, d'aventures et d'amitiés qui transcendent les conventions sociales.
Un jour, Fabrice invita Alain chez lui pour un dîner, une occasion de prolonger leur amitié dans un cadre plus intime. La soirée se déroula de manière agréable, avec des conversations animées et des plats délicieux. La chaleur d'un feu de cheminée et la douce lueur des bougies créaient une atmosphère propice à la confidence.
Après le dîner, alors que la nuit enveloppait la maison de Fabrice, une tension électrique flottait dans l'air. Alain, habituellement si réservé, sentait son cœur battre plus vite, attiré par cette aura de sensualité qui l'entourait. Fabrice, avec sa nature charismatique, posa une main délicate sur celle d'Alain, lui faisant comprendre qu'il était là pour le guider dans cette nouvelle exploration.
Sans un mot, ils se dirigèrent vers une pièce spéciale dans la maison de Fabrice, un sanctuaire intime où les désirs les plus profonds se réalisaient. Les murs étaient ornés d'instruments de plaisir, d'accessoires en cuir, d'attaches soigneusement disposées. Un mélange d'excitation et d'appréhension envahit Alain, mais il se sentait en sécurité avec Fabrice à ses côtés.
Fabrice prit doucement la main d'Alain et commença à lui expliquer les différents outils et pratiques qu'ils pourraient explorer ensemble. Il lui parla de la confiance, du consentement et de l'importance de communiquer ouvertement tout au long de leur expérience. Alain, bien que novice dans ce domaine, se sentait prêt à se laisser emporter par cette nouvelle aventure.
La nuit se transforma en une danse sensuelle de plaisir et de découverte. Alain et Fabrice s'abandonnèrent à leurs désirs les plus profonds, explorant les limites de leur propre confort et se laissant guider par l'autre. La confiance mutuelle était la clé de leur expérience, et chaque moment était marqué par une profonde connexion émotionnelle et une complicité inébranlable.
Après cette nuit intense, Alain et Fabrice se retrouvèrent dans les bras l'un de l'autre, épuisés mais comblés. Ils avaient découvert un nouveau niveau d'intimité, une passion qui transcende les normes sociales et les attentes de la société.
Leur amitié avait évolué en une relation unique, où l'amour, la confiance et l'exploration mutuelle se mêlaient harmonieusement. Alain avait trouvé en Fabrice un guide, un confident et un amant qui lui permettait d'explorer les aspects les plus profonds de sa sexualité.
Ensemble, Alain et Fabrice continuaient à s'épanouir, à se soutenir mutuellement dans leurs aspirations et à embrasser les surprises que la vie leur réservait. Leur histoire était une preuve vivante que l'amitié peut transcender les frontières de l'ordinaire, offrant une véritable connexion qui va au-delà des conventions et des attentes.
Alors que les deux amis discutaient, Fabrice commença à jouer subtilement de son charme. Il effleura le pied d'Alain sous la table, faisant naître une pointe d'électricité dans l'atmosphère. Alain pensa d'abord que c'était une simple erreur, une coïncidence. Cependant, Fabrice répéta l'action de manière intentionnelle, cette fois-ci plus audacieusement.
Alain se sentit submergé par un mélange de surprise, de confusion et d'excitation. Bien qu'il n'était pas préparé à ce genre de situation, l'attirance qu'il ressentait pour Fabrice ne pouvait être niée. Face à face à la table, Fabrice prit doucement la main d'Alain, plongeant son regard dans les yeux de son ami.
Ce geste simple mais rempli de sens fit battre le cœur d'Alain plus vite. Il regarda Fabrice, voyant la chaleur et l'affection dans ses yeux. Pour la première fois, Alain réalisa toute l'intensité de l'amitié, voire plus, qu'il éprouvait pour cet homme si différent mais pourtant si proche de lui.
Fabrice, d'une voix douce, lui avoua son désir, son penchant pour les hommes soumis et son goût pour la féminisation. Il expliqua à Alain ce qu'il attendait, en prenant soin de souligner qu'il s'agissait d'une exploration consentie, respectueuse et basée sur une profonde confiance mutuelle. Alain était à la fois surpris, déconcerté et intrigué par cette révélation soudaine de la part de Fabrice. Il avait entendu parler de la soumission et de la domination, mais il n'avait jamais imaginé être lui-même impliqué dans une telle relation. Cependant, la curiosité et l'attraction qu'il ressentait pour Fabrice le poussaient à écouter attentivement et à essayer de comprendre.
Fabrice continua à décrire ses fantasmes et ses attentes, mettant en avant l'importance de la communication, du respect des limites et du consentement mutuel dans ce genre de relation. Il expliqua à Alain qu'il voulait explorer avec lui le potentiel de leur connexion, tout en préservant leur précieuse amitié. Ses mots étaient empreints de tendresse et de sincérité, soulignant combien il tenait à préserver leur lien et à établir une relation basée sur le respect et la confiance.
Fabrice prenait soin de choisir ses mots avec délicatesse, cherchant à rassurer Alain. Il lui expliqua que ses fantasmes n'étaient pas une demande de changement pour Alain, mais plutôt une invitation à découvrir ensemble de nouveaux horizons, à explorer les limites de leur amitié et à établir une complicité encore plus profonde.
Il insistait sur le fait que rien ne devait être précipité, que chaque étape devait être franchie avec l'accord et le consentement mutuel. Il soulignait également qu'il était prêt à respecter les limites d'Alain et à ajuster leurs explorations en fonction de ses désirs et de son confort.
Alain, ému par la sincérité de Fabrice, sentait une part de lui-même s'éveiller à cette nouvelle possibilité. Il appréciait la façon dont Fabrice avait pris soin de présenter ses désirs et d'expliquer ses attentes, sans jamais forcer ni exiger quoi que ce soit.
Les deux amis se regardèrent, leurs regards se remplissant d'une compréhension mutuelle et d'une connexion profonde. Alain savait qu'il devait prendre le temps de réfléchir, d'explorer ses propres sentiments et de discuter de cette nouvelle dynamique avec Fabrice. Mais il sentait également que leur amitié avait la force nécessaire pour évoluer et se transformer, tout en préservant l'amour et le respect qui les unissaient.
Dans cette scène, l'accent est mis sur l'importance de la communication et du respect mutuel dans le contexte de la découverte de nouveaux aspects d'une relation. La volonté de Fabrice de préserver leur amitié tout en explorant de nouvelles dynamiques est mise en valeur, tout en laissant à Alain le temps et l'espace nécessaires pour réfléchir et prendre des décisions en toute liberté.
Alain, bien que confus et incertain de sa propre réaction, écouta Fabrice avec une attention croissante. Il se sentait à la fois vulnérable et curieux, et il réalisa que cette conversation pouvait changer à jamais la dynamique de leur amitié. Cependant, il savait aussi que cette discussion était une occasion d'explorer des aspects de sa propre sexualité et de sa personnalité qu'il n'avait jamais envisagés auparavant. Alors, avec un mélange d'appréhension et de désir, il choisit de continuer à écouter et à découvrir ce nouveau monde que Fabrice lui proposait.
Les paroles de Fabrice résonnaient dans l'esprit d'Alain, suscitant une multitude de pensées et d'émotions. Il se demandait comment il avait pu être aveugle à cette part de lui-même, à ces désirs qui semblaient maintenant prêts à émerger de l'ombre. L'idée de se laisser guider par Fabrice dans cette exploration inconnue était à la fois effrayante et excitante.
Lentement, Alain rassembla son courage et prit la parole. "Fabrice, je dois avouer que je suis confus et que tout cela est nouveau pour moi. Mais je suis également attiré par cette idée d'explorer de nouveaux horizons avec toi. Notre amitié est si profonde et sincère, je pense que nous pouvons traverser cette expérience ensemble, en respectant nos limites et en nous soutenant mutuellement."
Fabrice sourit doucement, reconnaissant la bravoure d'Alain et son ouverture d'esprit. Il prit délicatement la main d'Alain dans la sienne, transmettant ainsi un sentiment de réconfort et de complicité. "Je suis heureux que tu sois prêt à entreprendre cette aventure avec moi, mon cher ami. Nous allons avancer à notre rythme, en explorant chaque recoin de nous-mêmes et en préservant toujours notre lien précieux."
Alain sentit un poids se lever de ses épaules, remplacé par une légèreté nouvelle. Bien que les défis et les incertitudes les attendaient, il savait qu'ils avaient maintenant une chance de se découvrir mutuellement d'une manière qu'ils n'auraient jamais imaginée. Leur amitié, profonde et solide, était le socle sur lequel ils pourraient construire une relation exploratoire, empreinte de confiance, de respect et d'amour.
À la fin du repas, Alain et Fabrice se retrouvèrent dans le confortable canapé du salon de Fabrice. L'atmosphère était chargée d'anticipation et d'excitation, alors que Fabrice se montra de plus en plus entreprenant, déposant des baisers délicats sur le cou d'Alain. Les caresses subtiles et les murmures sensuels enveloppaient la pièce d'une aura chargée d'érotisme.
Alain, incapable de résister à l'attraction magnétique qu'il ressentait pour son ami, se laissa emporter par le moment, ses inhibitions s'évanouissant au fur et à mesure que Fabrice approfondissait son contact. L'expérience était nouvelle, intrigante et incroyablement excitante pour lui.
Les frissons parcouraient le corps d'Alain alors que Fabrice continuait d'explorer chaque parcelle de sa peau avec une tendresse et une passion troublantes. Les caresses se faisaient de plus en plus audacieuses, les souffles se mêlaient dans une danse enivrante. Les lèvres de Fabrice se posèrent doucement sur celles d'Alain, déclenchant une vague de désir intense. Leurs baisers étaient à la fois doux et ardents, révélant une connexion profonde qui transcendaient les mots.
Leurs corps se rapprochèrent, se pressant l'un contre l'autre, cherchant à se fondre ensemble dans une fusion passionnée. Les mains de Fabrice parcouraient avec assurance les courbes d'Alain, explorant chaque recoin de son être avec une attention délicate. Les soupirs et les gémissements témoignaient de leur désir mutuel, d'une alchimie enflammée qui les consumait.
Dans cette intimité partagée, Alain se sentait libre d'explorer ses propres désirs, de se laisser guider par les mains expertes de Fabrice. Chaque sensation, chaque contact, était un voyage intime vers la découverte de soi et de l'autre. Ils se perdaient dans l'étreinte passionnée, leurs corps s'entremêlant dans une danse de plaisir et de complicité.
Leur exploration se prolongea mélangeant rires, soupirs et étreintes dans une symphonie sensuelle. Ils avaient franchi une frontière inconnue, mais le sentiment de confiance et de respect mutuel les guidait tout au long de cette expérience. Ils savaient que cette nuit n'était qu'un début, le début d'une aventure inoubliable qui allait redéfinir leur amitié et leur sexualité.
C'est alors que Fabrice fit une pause, ses yeux plongés dans ceux d'Alain. Il lui demanda avec une voix douce, empreinte de désir, s'il pouvait aller plus loin. Cependant, il posa une condition avant de poursuivre, voulant s'assurer qu'Alain comprenait bien ce à quoi il s'engageait.
Fabrice commença à expliquer en détail ce qu'il attendait d'Alain dans cette relation. Il parla de la soumission, décrivant avec précision les scénarios sensuels et les jeux de rôle qu'il avait en tête. Il précisa qu'il aimait la féminisation, la douceur et la confiance mutuelle qui devaient être au cœur de leur exploration. Il rassura Alain sur le fait que son amitié resterait intacte, quoi qu'il décide, et qu'ils pourraient maintenir une communication ouverte et honnête tout au long de leur parcours.
Alain écouta attentivement, absorbant chaque mot, et sentant son désir monter encore plus. Les détails que Fabrice lui donnait éveillaient en lui une curiosité et une excitation qu'il n'avait jamais ressenties auparavant. Il était partagé entre l'excitation de l'inconnu et la peur de franchir cette étape. Cependant, Fabrice était compréhensif et patient, lui donnant le temps de réfléchir, de poser des questions et de décider s'il était prêt à explorer cet aspect de lui-même.
Les pensées d'Alain étaient tourbillonnantes, oscillant entre l'envie de se laisser aller à cette nouvelle expérience et l'appréhension des conséquences. Mais alors qu'il regardait Fabrice, il voyait la confiance et l'amour dans ses yeux, et cela le rassurait. Il savait qu'il ne serait pas seul dans cette aventure, qu'ils iraient de l'avant ensemble, main dans la main.
Finalement, Alain prit une profonde inspiration et répondit à Fabrice, sa voix légèrement tremblante mais remplie de détermination. "Je suis prêt à découvrir cet aspect de moi-même avec toi, Fabrice. Je suis prêt à t'offrir ma confiance et à explorer ces nouvelles frontières, à condition que nous restions toujours sincères l'un envers l'autre et que nous respections nos limites."
Un sourire radieux illumina le visage de Fabrice, et il entrelaça ses doigts avec ceux d'Alain. "Je suis honoré que tu acceptes de partager cette expérience avec moi, mon ami. Je serai là à chaque instant, pour t'écouter, te guider et t'aimer. Ensemble, nous allons explorer des horizons insoupçonnés et vivre une passion qui transcendera tout ce que nous avons connu jusqu'à présent."
Alain et Fabrice continuèrent leur soirée, mêlant leur complicité amicale à leur nouvelle dynamique. La tension sexuelle qui flottait dans l'air créa une atmosphère chargée d'excitation.
Ils se lancèrent dans des conversations plus intimes et explorèrent plus en détail les désirs et les fantasmes de chacun. Fabrice partagea avec Alain sa passion pour la soumission, expliquant comment elle pouvait être une source de plaisir et d'accomplissement. Il décrivit plus en détail son goût pour la féminisation, pour la douceur et la confiance.
Alain écouta avec attention, désireux de comprendre ce monde encore inconnu pour lui. Il posa des questions, cherchant à approfondir sa compréhension et à se familiariser avec les concepts et les pratiques dont Fabrice parlait. Chaque explication de Fabrice éveillait en Alain une curiosité grandissante, un désir de connaître ses propres limites et de se laisser guider par cette nouvelle expérience.
Les mots de Fabrice étaient empreints d'une sensualité troublante, et Alain sentait son corps réagir à chaque description. Les images évoquées dans son esprit suscitaient une excitation grandissante, mêlée à une certaine appréhension face à l'inconnu. Mais il était déterminé à explorer ces aspects de lui-même, à se découvrir d'une manière qu'il n'avait jamais envisagée auparavant.
Fabrice, voyant l'étincelle dans les yeux d'Alain, savait que leur connexion devenait de plus en plus profonde. Il était heureux de partager cette part intime de lui-même avec son ami, de l'inviter dans ce monde de plaisir partagé. Il promit à Alain d'être patient, de l'accompagner dans ses découvertes et de respecter ses limites à tout moment.
Fabrice était patient et attentif à ses questions, et ils établirent des règles claires pour leur nouvelle aventure, garantissant que leur amitié et leur bien-être restaient au centre de tout ce qu'ils entreprenaient.
La nuit avançait, et Alain se laissa guider par Fabrice dans cette exploration de soi, établissant un équilibre délicat entre la confiance et le respect. Ils se découvrirent mutuellement, franchirent des frontières et s'épanouirent dans leur nouvelle relation naissante.
Leurs corps s'entrelaçaient dans une danse sensuelle, chaque caresse étant un pas de plus vers une intimité profonde et enivrante. Les murmures échangés entre eux étaient empreints d'une complicité grandissante, et chaque regard échangé était chargé d'une connexion intense.
Alain se sentait libre d'explorer ses propres désirs, ses propres limites, sachant qu'il était soutenu et aimé par Fabrice à chaque instant. Les sensations qui parcouraient son corps étaient à la fois familières et nouvelles, un mélange exquis de plaisir et d'excitation. Chaque toucher, chaque souffle, était une exploration de soi, une découverte de leur chimie unique.
Fabrice, doux et attentionné, guidait Alain avec une délicatesse incroyable, respectant ses limites et écoutant attentivement ses réactions. Chaque moment partagé était une symphonie de sensations, une fusion de désirs qui les enveloppait dans une bulle intime, loin du monde extérieur.
Ils s'abandonnaient l'un à l'autre, en se laissant porter par les vagues de plaisir et de désir qui les submergeaient. Les soupirs et les gémissements se mêlaient, créant une symphonie envoûtante qui remplissait la pièce de leur passion partagée.
La nuit s'étira, et les étreintes se firent de plus en plus passionnées, les frontières entre leurs corps et leurs esprits s'estompant progressivement. Ils se perdaient dans une extase mutuelle, explorant les profondeurs de leurs désirs et créant des souvenirs qui resteraient gravés dans leur esprit et leur cœur pour toujours.
La nuit avançait, et Alain se laissa guider par Fabrice dans cette exploration de soi, établissant un équilibre délicat entre la confiance et le respect. Ils se découvrirent mutuellement, franchirent des frontières et s'épanouirent dans leur nouvelle relation naissante.
Leur complicité grandissait à mesure qu'ils se plongeaient dans cette expérience inattendue. Chaque instant était empreint d'une intensité palpable, d'une connexion profonde qui les enveloppait dans un cocon d'érotisme et de désir.
Fabrice, avec une assurance mêlée de tendresse, guida Alain dans une danse sensuelle. Leurs corps se mouvaient en harmonie, explorant chaque recoin de leur être avec une passion dévorante. Chaque caresse était un écho de leur complicité grandissante, chaque souffle échangé était une promesse de plaisir partagé.
Dans l'intimité du salon, Fabrice fit preuve d'une audace de plus en plus enivrante. Il demanda à Alain de se lever du canapé, créant une dynamique nouvelle entre eux. Alain, mêlant excitation et anticipation, obéit à sa demande, se mettant debout à côté de Fabrice.
Le regard intense et perçant de Fabrice se posa sur Alain, avec une tendresse mêlée de désir brûlant, Fabrice défit lentement le bouton du jean d'Alain, faisant glisser la braguette et descendant délicatement le tissu jusqu'aux chevilles d'Alain. Chaque geste était empreint d'une sensualité troublante et d'un appétit insatiable, chaque mouvement calculé pour provoquer une excitation grandissante et pousser Alain vers de nouveaux horizons de plaisirs inexplorés.tandis que Fabrice manipulait la cage de chasteté, la faisant glisser sur le membre d'Alain avec une précision infinie. Les sangles se resserraient progressivement, enserrant fermement le membre d'Alain et le maintenant en captivité. Alain ressentait un mélange de sensations intenses, entre l'envie irrépressible de jouissance et la frustration délicieuse de sa liberté entravée. Alors que son esprit s'ouvrait à cette nouvelle facette de leur relation, où le contrôle et le consentement se mêlaient dans une danse sensuelle et provocante.
Chaque détail était soigneusement pris en compte, chaque sensation savourée avec une intensité troublante. L'atmosphère était chargée d'une excitation électrisante, où le moindre geste, le moindre souffle, amplifiait le désir brûlant qui les consumait. Ils étaient prêts à explorer ces territoires inconnus, à se laisser guider par leurs pulsions les plus profondes, dans un voyage riche en émotions et en plaisirs enivrants.
C'était une expérience qui dépassait les limites de la convention pour Alain. Une union où la confiance et le consentement se mêlaient à une exploration audacieuse du plaisir. Les deux amants se perdaient dans cette étreinte passionnée, se laissant emporter par la délicieuse torture de la chasteté et la promesse de libération ultime. Ils étaient prêts à se découvrir mutuellement, à repousser les frontières du plaisir et à s'abandonner à l'extase de l'inconnu.
Dans ce moment de connexion intense, Fabrice ressentait une excitation mêlée d'une profonde affection pour Alain. Son regard pénétrant exprimait à la fois la confiance qu'il avait en Alain et l'excitation de se lancer dans cette aventure inexplorée.
Alain, captivé par le regard intense de Fabrice, sentait son cœur battre plus vite. Il comprenait que ce moment marquait le début d'une exploration profonde de leur relation, une exploration qui allait les conduire vers des territoires inconnus et excitants.
Leur complicité grandissait à mesure qu'ils se regardaient, leurs yeux se perdant dans une communication silencieuse. Ils étaient prêts à se laisser guider l'un par l'autre, à se découvrir mutuellement dans cette expérience partagée.
Ce moment était chargé d'une énergie électrique, d'une promesse de découvertes et de plaisirs à venir. Fabrice, avec un sourire complice, prit doucement la main d'Alain, lui signifiant qu'ils étaient prêts à franchir ensemble les limites de leur imagination et à explorer les profondeurs de leur désir.
Fabrice dit doucement à Alain: "Tu n'es plus Alain, mais elle, et je t'appellerai Pat." La transformation symbolique était complète, et Pat se laissa emporter par ce nouveau nom, se sentant vulnérable, mais aussi libéré d'une manière inattendue.
Les mots de Fabrice résonnaient dans l'air, créant une atmosphère chargée d'excitation et de découverte. Pat se sentait à la fois ému et intrigué par cette nouvelle identité qui lui était attribuée. C'était comme si une porte s'ouvrait vers un monde inexploré, où les limites de l'expression de soi étaient repoussées.
Fabrice, conscient de l'importance de ce moment, se leva avec précaution. Il savait que chaque geste, chaque contact, serait empreint de sens et de significations profondes. Avec une grande délicatesse, il commença à déshabiller Pat, retirant ses vêtements un par un.
Chaque vêtement qui tombait révélait la peau nue et vulnérable de Pat. Chaque mouvement de Fabrice était calculé pour susciter une excitation grandissante, mais aussi pour créer un sentiment de confiance et de sécurité. Pat se sentait à la fois exposé et protégé, prêt à se laisser guider par Fabrice dans cette aventure singulière.
Leurs regards se croisaient, transmettant une connexion profonde et une compréhension mutuelle. Fabrice était conscient de la responsabilité qui lui incombait, celle de prendre soin de Pat, de l'accompagner dans cette exploration de soi. Chaque geste était empreint d'une tendresse infinie, d'un respect mutuel.
Alors que les vêtements tombaient un à un, Pat se sentait de plus en plus libre, débarrassé des contraintes et des attentes de la société. Chaque morceau de tissu qui tombait était comme une libération, permettant à Pat d'embrasser pleinement cette nouvelle identité et de se laisser emporter par les sensations et les émotions qui se déployaient.
Après avoir dénudé Pat, Fabrice sortit de sa garde-robe une jolie nuisette en dentelle, soigneusement choisie pour mettre en valeur la féminité de Pat. Il l'aida à enfiler la nuisette, ajustant chaque détail avec soin.
Chaque contact de la dentelle sur la peau de Pat provoquait une sensation délicieusement sensuelle. La douceur du tissu caressait sa peau nue, amplifiant l'éveil de sa féminité. Fabrice prenait le temps de s'assurer que chaque ajustement soit parfait, veillant à ce que Pat se sente à l'aise et belle dans cette nouvelle parure.
Pat ressentit un mélange de gêne, d'excitation et de découverte. Cette expérience était une exploration de soi, une redéfinition de son identité. Mais il se laissa guider par Fabrice, se laissant aller à cette transformation. Chaque geste de Fabrice était empreint d'une tendresse infinie, d'une compréhension profonde de la vulnérabilité et de la beauté de cette expérience.
Cette nouvelle expérience redéfinissait leur amitié, tout en approfondissant la confiance et la complicité entre eux. Ils se soutenaient mutuellement dans cette aventure singulière, s'encourageant à embrasser pleinement cette exploration de soi. Chaque instant était empreint d'une connexion profonde, d'une intimité partagée qui les rapprochait davantage.
La soirée se poursuivit, et Pat, désormais dans la peau de cette nouvelle personne, se laissa emporter par la découverte de sa propre féminité et de cette aventure unique. Chaque pas, chaque mouvement était une exploration, une affirmation de soi. Pat se sentait à la fois vulnérable et puissante, se dévoilant progressivement à travers cette transformation.
Après avoir aidé Pat à enfiler la délicate nuisette en dentelle, Fabrice laissa échapper un soupir d'approbation, ravi du résultat. La nuisette mettait en valeur la silhouette de Pat, soulignant sa féminité naissante. Chaque détail de la dentelle accentuait la beauté de Pat, faisant ressortir ses courbes avec élégance et sensualité.
Ils se rapprochèrent, leurs corps se frôlant délicatement, et échangèrent des regards empreints de désir et de complicité. Les lèvres de Fabrice se posèrent doucement sur celles de Pat, scellant cette nouvelle étape de leur relation avec des baisers tendres et passionnés. Leurs étreintes se firent plus intenses, empreintes de cette connexion profonde qui se renforçait à chaque instant.
Dans cette soirée chargée d'exploration et de sensualité, chaque geste était empreint de douceur et de respect. Leurs corps se mouvaient en harmonie, explorant les contours et les sensations de l'autre. Chaque caresse, chaque contact était intensément ressenti, faisant monter en eux une vague d'excitation et de plaisir partagé.
Les caresses étaient douces et pleines de désir, chaque geste chargé de la promesse de quelque chose de nouveau et d'excitant. Les lèvres de Fabrice cherchaient celles de Pat, les effleurant avec tendresse avant de s'enfoncer dans des baisers passionnés.
Leurs corps étaient enflammés par une passion dévorante, leurs souffles s'entremêlant dans une danse sensuelle. Les mains de Fabrice parcouraient chaque centimètre de la peau de Pat, explorant avec ardeur les contours et les courbes qui éveillaient en lui un désir insatiable.
Les vêtements de Pat glissaient lentement sur son corps, révélant petit à petit sa nudité brûlante. Chaque caresse était un feu qui s'allumait, chaque contact un écho de plaisir qui se propageait entre eux. Les murmures de désir se mêlaient à leurs soupirs de plaisir, créant une symphonie érotique qui remplissait la pièce.
Fabrice et Pat partagèrent ces moments intimes, laissant le désir monter, mais aussi laissant place à la tendresse et à la connexion émotionnelle. Leurs corps se mouvaient en harmonie, dans une danse passionnée qui éveillait des sensations enivrantes. Chaque toucher, chaque frôlement était une invitation à explorer les limites de leur sensualité, à s'abandonner à cette expérience érotique qui les unissait d'une manière inoubliable.
Finalement, Fabrice, le visage empreint d'anticipation, prit la main de Pat et l'emmena jusqu'à son lit, où ils s'allongèrent doucement. Leurs corps se rapprochèrent, laissant place à une proximité électrisante. La tension sexuelle était palpable, chacun d'eux étant conscient de l'intensité de ce moment.
Fabrice, les yeux brillants d'excitation, caressa délicatement le visage de Pat, laissant ses doigts effleurer chaque courbe avec une tendresse infinie. Il murmura à l'oreille de Pat avec une voix rauque : "Tu es maintenant une femme, et nous ferons l'amour comme tel."
Ces mots résonnèrent dans l'air, créant une atmosphère chargée de désir et de passion. Pat sentit son cœur s'emballer, mêlant l'excitation et l'appréhension de cette nouvelle expérience. Chaque fibre de son être était éveillée, prête à se laisser emporter par les sensations et les émotions qui allaient suivre.
Les lèvres de Fabrice cherchèrent celles de Pat, s'unissant dans un baiser torride et langoureux. Leurs langues dansaient en parfaite harmonie, explorant chaque recoin de leurs bouches avec une intensité enivrante. Les mains de Fabrice se déplaçaient avec assurance, caressant la peau nue de Pat, provoquant des frissons délicieux qui se propageaient dans tout son corps.
Ils se découvraient mutuellement, mettant en pratique leur désir d'explorer cette nouvelle dimension de leur relation. Chaque toucher, chaque effleurement était empreint d'une délicatesse enivrante, amplifiée par l'amour et le respect qu'ils éprouvaient l'un envers l'autre.
Les vêtements glissèrent lentement, révélant la nudité brûlante de leurs corps enlacés. Fabrice prenait son temps, savourant chaque instant de cette union charnelle. Les caresses se firent plus intenses, les soupirs se mêlaient aux gémissements dans une symphonie de plaisir partagé.
dans une intimité passionnée et consentie. Alors que leur exploration se poursuivait, Fabrice éprouva un plaisir intense et finit par jouir dans l'anus de Pat. Pat ressentit une sensation nouvelle et agréable d'être pénétré pour la première fois. Chaque mouvement de Fabrice était empreint de douceur et d'attention, procurant à Pat une expérience à la fois excitante et pleine de découvertes.
La cage ajoutait une dimension de jeu et de restriction à leur expérience, intensifiant les sensations ressenties par Pat. La sensation du sperme coulant le long de ses fesses ajouta une pointe de sensualité et de connexion intime à leur expérience partagée
Cette promesse était chargée d'émotion, de désir et de confiance. Les deux amis devenus amants savaient qu'ils s'engageaient dans un territoire inconnu, mais ils le faisaient ensemble, dans le respect et l'amour mutuel, avec la conviction que cette nouvelle étape de leur relation les rapprocherait davantage, tout en les emmenant vers des horizons sensuels et émotionnels encore inexplorés pour Pat.
Le lendemain matin, alors qu'ils partageaient leur petit déjeuner, Fabrice posa son regard sur Pat avec un sourire chaleureux. Il rompit le silence en disant : "Pat, ce que nous avons vécu hier soir n'était que le commencement. Nous allons continuer à explorer cette nouvelle dynamique."
Pat, un mélange de nervosité et d'anticipation dans les yeux, écouta attentivement ce que Fabrice avait à dire. Fabrice continua : "Je pense qu'il est temps pour toi de t'habituer à ton nouveau statut. Bientôt, tu t'habilleras en femme, et nous ferons notre première sortie en ville. Ce sera une expérience pour toi, une chance de t'immerger dans ce nouveau rôle et de te sentir plus à l'aise dans ta peau."
Les mots de Fabrice résonnaient dans l'air, créant une excitation palpable chez Pat. L'idée de se présenter au monde en tant que femme était à la fois intimidante et exaltante. Pat se demandait comment les autres réagiraient, comment elle se sentirait dans ce nouveau rôle qui se dessinait devant elle.
Cependant, Fabrice était là pour la soutenir, pour la guider dans cette nouvelle aventure. Son sourire bienveillant et son soutien inconditionnel lui donnaient la confiance nécessaire pour se lancer dans cette expérience. Pat savait qu'elle pouvait compter sur Fabrice à chaque étape de cette transformation, et cela lui apportait un sentiment de réconfort et de sécurité.
La perspective de cette première sortie en ville était à la fois excitante et terrifiante. Pat imaginait déjà les regards curieux des passants, les chuchotements et les regards interrogateurs. Mais elle se rappelait aussi les paroles de Fabrice, l'encourageant à être fière de qui elle était et à embrasser cette nouvelle identité.
Fabrice et Pat commencèrent à planifier cette sortie, choisissant avec soin les tenues et les accessoires qui mettraient en valeur la féminité de Pat. Chaque détail était pensé avec soin, chaque choix fait avec amour et respect. Pat se sentait soutenue et aimée à chaque étape de cette aventure.
Le jour de la sortie arriva enfin. Pat se tenait devant le miroir, vêtue d'une tenue élégante qui reflétait sa nouvelle identité. Elle se regarda avec fierté, réalisant à quel point elle avait parcouru un chemin incroyable avec l'aide de Fabrice.
Main dans la main, Fabrice et Pat sortirent dans la rue, prêts à affronter le regard du monde. La confiance de Pat grandissait à chaque pas, se nourrissant de l'amour et du soutien de Fabrice. Cette première sortie marquait le début d'une aventure passionnante, d'une exploration de soi et d'une découverte de la véritable essence de Pat.
La ville était animée, avec ses rues commerçantes bondées de passants et ses cafés en terrasse où les gens profitaient du soleil. Pat, mélange de nervosité et d'excitation, ressentait les regards curieux de quelques passants, mais aussi les sourires bienveillants de ceux qui semblaient apprécier sa démarche.
Ils déambulèrent lentement, s'arrêtant de temps en temps pour explorer les boutiques et les vitrines. Fabrice, avec son charisme habituel, l'accompagnait avec une présence rassurante, partageant des conversations légères et distrayantes pour détendre l'atmosphère.
Ils s'installèrent finalement à une terrasse de café pour déjeuner, où Pat se sentit de plus en plus à l'aise dans son nouveau rôle. Les serveurs les accueillirent avec gentillesse, et le déjeuner se déroula de manière agréable, renforçant la confiance de Pat dans cette nouvelle réalité.
Le soleil caressait doucement leur peau, ajoutant une touche de chaleur à cette journée déjà empreinte d'émotions. Les conversations animées se mêlaient aux rires qui s'échappaient de leurs lèvres, créant une ambiance joyeuse et complice.
Pat admirait les passants, observant la diversité des personnes qui peuplaient les rues. Elle se sentait partie intégrante de cette mosaïque de vies, d'histoires et d'expériences. Chaque sourire, chaque regard bienveillant qu'elle croisait renforçait sa confiance et sa fierté.
Fabrice, toujours aux petits soins, partageait avec enthousiasme ses découvertes et ses coups de cœur. Il encourageait Pat à exprimer ses préférences, à choisir des vêtements qui reflétaient sa personnalité et à s'approprier pleinement son nouveau rôle. Chaque décision prise était un pas de plus vers l'acceptation et l'expression de soi.
Après le déjeuner, ils se promenèrent main dans la main le long des rues animées. Les regards curieux se transformèrent en sourires complices et en signes de reconnaissance. Pat se sentait de plus en plus à l'aise dans sa peau, embrassant sa féminité avec grâce et détermination.
La journée se termina avec un coucher de soleil magnifique, illuminant le ciel de teintes chaudes et dorées. Pat et Fabrice s'assirent sur un banc, contemplant le spectacle avec émerveillement. Ils partagèrent un moment de silence, bercés par la beauté de l'instant et la satisfaction de cette première sortie réussie.
Pat se rendit compte qu'il s'agissait d'une étape cruciale dans son processus d'adaptation à ce nouveau statut. Il était reconnaissant envers Fabrice pour son soutien constant et sa compréhension.
De retour à la maison, la journée en ville avait été à la fois stimulante et épuisante pour Pat. Fabrice avait été présent à ses côtés à chaque instant, offrant son soutien silencieux et sa compréhension.
Alors qu'ils s'installèrent confortablement dans le salon, Fabrice demanda à Pat comment il se sentait après cette première sortie en tant que femme. Pat exprima sa gratitude envers Fabrice pour son accompagnement, mentionnant les regards curieux, mais aussi les sourires bienveillants des passants qui avaient marqué sa journée. Ils discutèrent des moments forts de leur expérience, et Pat exprima sa confiance croissante dans son nouveau rôle.
La douce lueur des lampes éclairait le salon, créant une atmosphère intime et chaleureuse. Pat se blottit confortablement dans le canapé, savourant la sensation de sécurité que lui procurait la présence de Fabrice à ses côtés. Les émotions de la journée tourbillonnaient dans son esprit, tandis que son corps se détendait peu à peu.
Fabrice, avec une tendresse palpable dans les yeux, écouta attentivement les paroles de Pat. Il comprenait l'importance de cette première sortie, le mélange d'excitation et d'appréhension qui l'accompagnait. Il prit doucement la main de Pat dans la sienne, offrant un soutien silencieux mais puissant.
Les mots s'échappaient des lèvres de Pat, exprimant sa gratitude envers Fabrice pour son rôle essentiel dans cette transformation. Chaque sourire bienveillant, chaque regard encourageant des passants avait renforcé sa confiance et sa détermination à embrasser pleinement cette nouvelle identité.
Ils revécurent ensemble les moments forts de leur journée, partageant les anecdotes, les rires et les émotions qui avaient marqué cette expérience. Fabrice écoutait attentivement, offrant des mots de réconfort et d'encouragement lorsque c'était nécessaire. La connexion entre eux s'intensifiait, renforçant leur lien d'amitié et leur complicité.
Pat se sentait de plus en plus à l'aise dans son nouveau rôle, dans cette identité féminine qui s'épanouissait peu à peu. La confiance grandissait, nourrie par l'amour et le soutien de Fabrice. Ils savaient qu'ils étaient sur un chemin unique, une aventure qui les rapprochait et les transformait en même temps.
La soirée se poursuivit dans une atmosphère paisible, remplie de conversations profondes et d'échanges sincères. Ils partagèrent leurs espoirs, leurs aspirations et leurs craintes, renforçant leur complicité et leur confiance mutuelle.
Après cette discussion, Fabrice prit doucement la main de Pat et l'invita à le suivre dans la chambre. Ils s'engagèrent dans cette pièce intime, leur cœur battant la chamade alors que l'excitation montait en eux.
Fabrice guida Pat jusqu'au lit, où il l'assit avec précaution. Une pause s'installa, remplie d'une tension électrique qui les enveloppait. Leurs regards se croisèrent, fixant intensément l'autre, les yeux reflétant à la fois le désir et la curiosité.
Avec une voix chargée de désir, Fabrice ouvrit lentement le bouton de son pantalon, l'atmosphère se chargeant d'une excitation palpable. Chacun des gestes de Fabrice était empreint d'une sensualité captivante, captivant l'attention de Pat. Son regard ne quittait pas Fabrice, absorbant chaque détail et se préparant pour ce qui allait suivre.
Fabrice se rapprocha lentement de Pat, leurs corps se trouvant à une distance si proche que l'air semblait électrifié. Il murmura à l'oreille de Pat avec une voix suave et envoûtante : "Maintenant, Pat, nous allons continuer notre voyage dans cet univers. Je veux que tu comprennes ce que cela signifie d'embrasser pleinement cette nouvelle réalité. Comporte-toi comme une femme, montre-moi que tu as bien compris."
Ces mots résonnèrent dans l'air, créant une tension érotique qui s'empara d'eux. Pat sentit son pouls s'accélérer, mêlant l'excitation et une pointe d'appréhension face à l'inconnu. Néanmoins, la confiance en Fabrice et le désir de se laisser emporter par cette expérience nouvelle l'encouragèrent à se laisser guider.
Le regard de Pat se teinta d'une lueur d'assurance et de détermination. Elle comprenait l'importance de se comporter comme une femme, d'incarner pleinement cette nouvelle réalité pour eux deux. C'était un acte d'amour et de confiance, une façon de montrer à Fabrice qu'elle était prête à explorer ce territoire inconnu avec lui.
La scène se déroula dans une aura de mystère et de passion, avec Fabrice prenant l'initiative et Pat se laissant guider par ses désirs et ses attentes. Chacun des gestes, chaque regard échangé, était chargé d'une électricité sensuelle qui les enveloppait. Ils étaient prêts à se perdre dans les profondeurs de cette nouvelle réalité, prêts à explorer ensemble les limites du plaisir et de l'intimité.
Pat, se trouvant maintenant devant le sexe tendu de Fabrice, ressentait un mélange de désir et d'anticipation. Pat acquiesça, consentant à se laisser guider par Fabrice dans cette aventure érotique.
Fabrice, conscient de l'excitation de Pat, guida doucement Pat jusqu'à ce que sa bouche soient parfaitement synchronisés. Pat sentit la chaleur et la pulsation du sexe de Fabrice dans sa bouche, tandis que Fabrice atteignait les sommets de l'extase. Chaque mouvement de Pat était une caresse sensuelle qui ravivait le plaisir de Fabrice, le conduisant inévitablement vers l'apogée de la jouissance.
Alors que Fabrice se déversait dans la bouche de Pat, Pat ressentit un mélange de goût salé et sucré, une sensation à la fois nouvelle et délicieuse. L'expérience était intense et passionnée,
Cette étape marquait une nouvelle profondeur dans leur relation, une exploration de leur désir mutuel et une acceptation complète de cette nouvelle identité de Pat. Ils savaient que ce voyage les emmènerait encore plus loin dans un monde d'intimité, de découverte de soi.
La scène se déroula dans une atmosphère chargée de sensualité et de connexion profonde. Les gestes de Pat étaient empreints d'une volonté d'offrir du plaisir à Fabrice, de se laisser guider par les désirs de l'autre. Chaque mouvement était empreint d'une douceur et d'une attention dévouée, créant une symphonie d'érotisme et de passion.
Pat ressentait un mélange incandescent de désir et d'excitation alors que Fabrice était à la fois son guide et son partenaire dans cette exploration intime. La sensation de la jouissance de Fabrice se déversant dans sa bouche fut à la fois enivrante et gratifiante, une preuve tangible de leur connexion profonde et de leur confiance mutuelle.
Cette étape marquait un tournant dans leur relation, une acceptation complète de cette nouvelle identité de Pat. La satisfaction et la fierté se mêlaient alors que Pat prenait conscience de la profondeur de leur amour et de leur désir mutuel. Ils savaient que ce voyage ne faisait que commencer, que chaque étape les rapprocherait davantage l'un de l'autre et les emmènerait vers de nouveaux sommets de plaisir et de découverte de soi.
Après cette étape et avoir discuté des aspects de leur nouvelle relation, Fabrice prit Pat avec douceur et l'allongea sur le lit, mélange de nervosité et d'anticipation, le suivit.
Fabrice, avec prévenance, commença à ouvrir la robe de Pat, révélant sa lingerie soigneusement choisie. La tension sensuelle entre eux grandissait, et Fabrice alluma une bougie pour créer une ambiance romantique. Les flammes vacillantes éclairaient doucement la pièce, créant une atmosphère de mystère. Les ombres dansaient sur les murs, ajoutant une touche de séduction à l'instant présent.
Le regard de Fabrice se perdait dans les courbes délicates de Pat, s'attardant sur chaque détail de sa lingerie qui soulignait sa féminité. Il caressa doucement la peau de Pat avec ses doigts, faisant monter l'excitation à chaque contact. Les frissons parcouraient le corps de Pat, mêlant le plaisir à une légère appréhension.
Fabrice tenait dans sa main une bougie parfumée, la cire chaude se liquéfiant au-dessus de la flamme. D'une manière délicate mais audacieuse, il versa lentement la cire chaude sur la peau de Pat, créant des gouttes qui se figeaient instantanément en un frisson délicieux. Pat ressentait une sensation de chaleur et de douceur contrastée, un mélange exquis de plaisir et de légère sensation de brûlure.
Chaque goutte de cire qui touchait la peau de Pat était un éveil des sens, un symbole de confiance et de soumission consentie. La douleur douce se transformait rapidement en une sensation de plaisir, envoyant des vagues d'érotisme à travers tout son être. Pat abandonnait complètement le contrôle, se laissant porter par les sensations et la passion qui les enveloppaient.
Fabrice observait attentivement les réactions de Pat, veillant à ne jamais dépasser les limites du plaisir et du consentement. Chaque geste était empreint de respect et de sensualité, renforçant leur connexion intime.
La pièce était imprégnée d'une atmosphère enivrante, où la cire chaude devenait un symbole de leur complicité et de leur désir partagé. Les flammes dansaient toujours, jetant des ombres suggestives sur leurs corps enlacés. Dans cet instant de passion et d'intimité, ils se découvraient mutuellement, explorant les profondeurs de leur désir et de leur amour
Pat se sentait libre d'être guidée, laissant sa confiance en Fabrice la mener vers de nouveaux horizons. Le lâcher-prise total permettait à Pat d'explorer cette nouvelle facette de son identité, et elle répondit avec enthousiasme aux mots de Fabrice, signifiant ainsi son consentement et sa volonté de poursuivre ce voyage ensemble.
Fabrice retourna Pat sur le ventre, dévoilant son dos nu et sensuel à la lueur tamisée de la bougie. Sa main caressa avec tendresse le fessier de Pat, créant des frissons de plaisir. Il commença à tapoter doucement, rythmant les battements de leur cœur. La caresse se fit de plus en plus insistante, Le fessier de Pat prend une teinte rosée sous l'étreinte sensuelle de Fabrice. Chaque claque résonne dans l'air, créant une symphonie érotique de passion et de plaisir.
Les soupirs de Pat se mêlent habilement au rythme des fessées, exprimant un mélange de désir et d'extase. Chaque coup fait monter en Pat une vague d'excitation et de plaisir, intensifiant l'expérience partagée entre eux. Les sensations se propagent à travers le corps de Pat, créant une connexion profonde entre la douleur et le plaisir.
Fabrice, attentif aux réactions de Pat, ajuste l'intensité de chaque claque pour maintenir le juste équilibre entre stimulation et sensation, créant ainsi une expérience érotique unique et personnalisée. Ils se perdent tous deux dans ce ballet sensuel, où la fessée devient une forme d'expression intime et consentie, renforçant leur connexion physique et émotionnelle.Les soupirs de Pat deviennent une musique enivrante, exprimant à la fois le désir ardent extase.
Fabrice glisse avec sensualité sur la peau de Pat, parcourant chaque centimètre carré avec une douceur enivrante. Les doigts de Fabrice explorent le corps de Pat, éveillant les sens et provoquant un tourbillon de sensations électriques. Chaque caresse délicate fait frissonner Pat de plaisir, créant une connexion intime entre eux.
Puis, avec une tendresse infinie, Fabrice glisse un doigt dans l'anus de Pat, effectuant des va-et-vient doux et progressifs. Chaque mouvement fait monter en Pat une vague de plaisir qui se propage dans tout son être. La combinaison des caresses sensuelles sur la peau et des mouvements délicats dans l'anus crée une expérience érotique intense.
Pat se laisse emporter par cette exploration intime, ressentant une fusion de plaisir, entre excitation et extase. Les sensations se multiplient, amplifiant le désir qui brûle en eux. C'est un moment de complicité profonde.
La chaleur de la bougie qui baignait la pièce créait une atmosphère envoûtante, amplifiant les sensations ressenties par Pat. Les frissons parcouraient son échine à mesure que les tapotements se faisaient plus intenses. Le rythme régulier des battements de cœur semblait se synchroniser avec les mouvements de Fabrice, créant une danse sensuelle et hypnotique.
Le fessier de Pat, sous les mains expertes de Fabrice, prenait une teinte rosée, témoignant de l'intensité de cette étreinte sensuelle. La douceur des caresses se mêlait à une pointe de fermeté, procurant à Pat une excitation grandissante. Chaque tapotement était une invitation à lâcher prise, à se laisser emporter par le tourbillon de plaisir qui les enveloppait.
Les soupirs de Pat, à la fois empreints de désir et d'extase, se faisaient entendre dans la pièce, créant une symphonie envoûtante de passion et de plaisir partagé. Chaque souffle était une expression de la connexion profonde entre Fabrice et Pat, une communication silencieuse qui renforçait leur intimité.
Fabrice, animé par une passion dévorante et une exploration audacieuse de leur sexualité, décide d'attacher Pat au lit. L'atmosphère est chargée d'une tension sensuelle alors que Fabrice prépare le lit pour cette nouvelle expérience. Les draps soyeux et les coussins moelleux ajoutent une touche de confort et de luxe à la scène.
Avec précaution, Fabrice attache les poignets de Pat aux montants du lit à l'aide de menottes en satin. Les mains liées, Pat se sent vulnérable mais excitée, prête à se laisser emporter par les sensations et les limites qu'ils s'apprêtent à explorer ensemble.
Fabrice s'éloigne momentanément du lit pour chercher quelque chose dans le tiroir de sa table de nuit. L'anticipation grandit alors que Pat observe curieusement chaque mouvement de Fabrice. Puis, Fabrice réapparaît, tenant un fouet dans sa main. La vue du fouet provoque une montée d'adrénaline chez Pat, mêlée d'excitation et d'appréhension.
Les yeux de Fabrice se remplissent d'une lueur d'excitation mêlée d'une affection profonde. Il caresse doucement le visage de Pat avec le fouet, créant une sensation légère et chatouilleuse. Le contact de l'objet sur la peau de Pat éveille une multitude de frissons et de désirs.Chaque coup du fouet est précisément calculé, alternant entre des caresses légères et des sensations plus intenses.
Lorsque les coups de fouet effleurent la peau de Pat, une cascade de sensations se déclenche à la fois physiquement et psychiquement. Les sensations physiques varient en intensité, allant d'une douleur délicieuse à une sensation de picotement et de chaleur qui se propage à travers le corps. Chaque coup du fouet laisse une marque éphémère sur la peau de Pat, créant une empreinte sensuelle qui se mêle à l'excitation croissante.
Chaque impact du fouet provoque un mélange complexe de douleur et de plaisir, déclenchant une montée d'endorphines qui inonde le corps de Pat. Les sensations se propagent comme des vagues, éveillant les nerfs et intensifiant le désir. Les coups du fouet sont précisément calculés pour stimuler les zones sensibles, créant une symphonie de sensations qui transcendent le corps de Pat. une libération émotionnelle, permettant à Pat de se laisser aller et de se perdre dans l'instant présent.
Lorsque l'ensemble du corps de Pat eut pris une teinte bien rougie sous les gestes suggestifs de Fabrice, ce dernier se pencha tendrement vers elle, caressant doucement son visage. Il admirait la beauté de Pat, tout en exprimant son admiration.
Fabrice était fasciné par chaque courbe et chaque détail de Pat. Son regard était empreint d'amour et d'appréciation, reflétant l'admiration qu'il ressentait pour elle. Ses doigts effleuraient doucement sa joue, explorant chaque centimètre de sa peau avec une tendresse infinie.
La lueur tamisée de la pièce accentuait la beauté de Pat, créant une aura mystérieuse qui enveloppait leur intimité. Fabrice se perdait dans les profondeurs de ses yeux, captivé par la passion et l'amour qui brillaient en eux.
Le contact délicat de Fabrice sur le visage de Pat était une caresse d'affection, un langage silencieux qui exprimait tout ce qu'il ressentait. Il admirait la douceur de sa peau, la perfection de ses traits et la manière dont chaque émotion se reflétait sur son visage.
Les mots d'admiration s'échappaient des lèvres de Fabrice, exprimant son émerveillement face à la beauté de Pat. Il louait sa grâce, sa sensualité et la manière dont elle illuminait sa vie. Chaque mot était empreint d'une sincérité profonde, témoignant de l'amour et de l'admiration qu'il éprouvait pour elle.
Les gestes doux et les mots sincères créaient une connexion profonde entre eux, renforçant leur lien d'amour et de complicité.
"Tu as été merveilleuse, ma chère Pat," murmura Fabrice, laissant Pat profiter de l'après-scène.
Puis, Fabrice annonça : "Demain, nous irons plus loin dans notre exploration, découvrant de nouvelles étapes de notre aventure sensuelle. Mais pour l'instant, il est temps que tu te détendes et te ressources, ma chère." L'anticipation de la prochaine étape créait une ambiance excitante, laissant Pat imaginer les délices à venir dans ce voyage unique.
Le lendemain, alors que les premières lueurs du soleil baignaient la chambre d'une douce lumière, Fabrice prit délicatement un collier de soumission en cuir noir. Chaque centimètre du collier était soigneusement travaillé à la main, témoignant de l'attention et du dévouement de Fabrice envers cet aspect particulier de leur relation. Les boucles en métal argenté ajoutaient une touche de sophistication et de force à l'ensemble.
Avec une tendre détermination, Fabrice passa le collier autour du cou gracieux de Pat, sentant la douce pression du cuir contre la peau délicate. Ce geste symbolique annonçait leur engagement mutuel dans un jeu de rôle érotique, où Fabrice endossait le rôle dominant et Pat embrassait son rôle de soumise consentante.
Lorsque le collier fut attaché, une vague de sensations électrisantes parcourut le corps de Pat. La présence du collier renforçait le lien physique et émotionnel qui les unissait. Chaque mouvement, chaque contact avec le collier rappelait à Pat sa place dans cette dynamique de pouvoir consensuelle, créant un mélange enivrant d'excitation et de confiance.
Fabrice, le regard empreint d'amour et de respect reconnaissant son engagement dans ce jeu de rôle intime. Il admirait la beauté de Pat, tout en exprimant son admiration pour sa volonté de se laisser guider et explorer de nouveaux territoires sensuels.
Pat avait traversé une transformation profonde, passant de l'identité d'un homme à celle d'une femme, et désormais, vers celle d'une femme soumise et docile. Cette métamorphose était bien plus qu'une simple évolution physique. Elle avait découvert une facette d'elle-même qu'elle n'aurait jamais imaginé explorer auparavant.
Au fur et à mesure de ces expériences, elle plongeait au plus profond d'un océan d'émotions complexes, naviguant entre les vagues tumultueuses de la nervosité initiale et les courants puissants de l'excitation et de l'anticipation. Chaque fois qu'elle se trouvait face à ce seuil de l'inconnu, une boule d'excitation se formait dans son ventre, faisant palpiter son cœur avec une intensité électrisante.
Le lâcher-prise total, cette sensation enivrante qu'elle avait découvert dans cette nouvelle dynamique avec Fabrice, était une révélation pour elle. C'était comme si elle avait trouvé une clé secrète qui ouvrait les portes de son âme, libérant toutes les inhibitions et les contraintes de son ancienne identité. Elle se sentait légère, comme si elle flottait dans les airs, prête à s'abandonner complètement à de nouvelles sensations et à se laisser guider par les désirs ardents de Fabrice.
Chaque rencontre était une danse sensuelle et passionnée, où les corps s'entrelaçaient avec une harmonie envoûtante. Les caresses devinrent des poèmes érotiques, tracés avec des mains expertes sur la peau frissonnante. Les soupirs se mêlaient aux murmures de plaisir, créant une symphonie intime qui résonnait au plus profond de leur être.
Elle se laissait guider par les désirs de Fabrice, se soumettant volontairement à son contrôle, savourant chaque sensation nouvelle qu'il lui offrait. Chaque geste de domination était un cadeau, une preuve tangible de l'affection et de la confiance qu'ils partageaient. Dans ces moments de soumission consentie, elle se sentait libre, libérée des chaînes du quotidien, plongée dans un océan d'extase où seule l'essence de leur passion existait.
Les mots crus et les supplications douces se mêlaient dans un ballet langoureux, érigeant un pont entre le désir et la réalité. Chaque mot prononcé était un écho de leur connexion profonde, une manifestation de leur intimité partagée. Dans ces instants de vulnérabilité partagée, elle trouvait une force insoupçonnée, se sentant plus vivante que jamais.
Au fil de ces expériences, elle découvrait des recoins inexplorés de son être, embrassant sa sexualité avec une audace nouvelle. Elle se sentait puissante et vulnérable à la fois, une fleur épanouie dans le jardin secret de leur amour. Chaque étreinte était une fusion des sens, une évasion vers un monde où les limites étaient repoussées et où la passion débordait sans retenue.
Elle avait découvert que se soumettre à Fabrice ne signifiait pas un abandon total de son pouvoir, mais plutôt une exploration de nouvelles dimensions de la relation. Elle avait appris à trouver sa force dans la vulnérabilité, à se connecter avec une profondeur émotionnelle et à s'épanouir dans cet espace de confiance mutuelle.
Chaque expérience leur permettait de se comprendre davantage, de communiquer d'une manière différente et de renforcer leur complicité. Ils apprenaient à lire les signaux subtils, à répondre aux besoins et aux désirs de l'autre sans même avoir besoin de mots. C'était une danse intime et harmonieuse, où chaque mouvement était guidé par l'amour, le respect et la bienveillance.
À travers cette exploration continue, ils se découvraient mutuellement, repoussant les limites de leur confort et trouvant de nouvelles facettes de leur sexualité et de leur identité. C'était une aventure partagée, une quête de découvertes et d'épanouissement personnel.
Elle avait réalisé que cette exploration n'était pas seulement une expérience sexuelle, mais aussi un moyen de se connecter plus profondément avec soi-même et avec Fabrice. C'était un voyage vers l'acceptation de soi, vers une compréhension plus profonde de ses propres désirs et besoins. C'était une occasion de grandir en tant qu'individu et d'évoluer dans la relation.
Dans cette dynamique de soumission consentie, elle se sentait libre d'exprimer ses désirs les plus profonds, de les partager avec Fabrice sans crainte de jugement. Ils créaient ensemble un espace où chaque émotion, chaque fantasme était accueilli avec amour et compréhension.
Dans leur exploration continue, elle avait découvert un monde de sensations intenses et de plaisirs inexplorés. C'était une aventure sans fin, une danse passionnée et enivrante qui les transportait vers de nouveaux horizons. Et dans cet univers de soumission et de découverte, elle avait trouvé sa véritable essence, une femme épanouie et libre d'explorer tous les aspects de son être.
Son désir de continuer ce voyage, de se transformer en une femme soumise et docile, était alimenté par la confiance et la sécurité qu'elle ressentait aux côtés de Fabrice. Elle savait qu'elle pouvait être authentique dans cette nouvelle identité. Elle était prête à poursuivre cette aventure avec ouverture, confiance et désir, à la découverte de ce que l'avenir leur réserverait.
Le lendemain, Fabrice fit mettre à Pat une tenue à la fois audacieuse et captivante. Un corset noir en satin, orné de dentelle délicate, épousait parfaitement les courbes de son corps, accentuant sa silhouette féminine avec élégance. Des jarretelles en dentelle noire s'accrochaient à des bas résille, soulignant ses jambes galbées avec sensualité. Chaque détail de cette tenue mettait en valeur sa féminité et sa beauté, créant une aura de confiance et de séduction.
Ensuite, Fabrice emmena Pat dans un club, un lieu empreint de mystère et de désir. Les portes s'ouvrirent sur un espace sombre et sensuel, où flottait une ambiance électrique. Les murs étaient tapissés de cuir, les lumières tamisées créant une atmosphère intime et mystérieuse.
Des couples, vêtus de tenues évoquant à la fois le pouvoir et la soumission, se déplaçaient avec grâce et assurance. Des regards ardents et complices se croisaient, transmettant des promesses silencieuses d'exploration et de plaisir partagé.
La musique sensuelle et hypnotique s'élevait dans l'air, créant un rythme envoûtant qui résonnait dans les corps de chacun. Les murmures des conversations intimes et les soupirs de plaisir se mêlaient, formant une symphonie érotique qui semblait embrasser tout l'espace.
Pat pouvait sentir l'excitation monter en elle alors qu'elle prenait conscience de l'atmosphère chargée de désir qui régnait dans le club. Les sensations étaient à la fois familières et inconnues, un mélange enivrant de nervosité et d'anticipation.
Fabrice la prit par la main, l'entraînant plus profondément dans ce monde de plaisirs interdits. Ils s'approchèrent d'une zone où des jeux de domination et de soumission se déroulaient. Des cordes, des fouets et des accessoires variés étaient utilisés avec assurance et expertise.
Pat sentait les regards des autres invités se poser sur elle, mélange de curiosité et d'admiration pour sa beauté et son audace. Elle se sentait à la fois exposée et protégée, entourée d'une atmosphère de respect et de consentement qui régnait dans ce lieu de liberté sexuelle et d'exploration.
Les sensations qui l'envahissaient étaient intenses, un mélange de désir et de fascination pour cet univers qui s'ouvrait devant elle. Elle était prête à se laisser guider par Fabrice, à découvrir de nouvelles facettes de sa sexualité, tout en sachant qu'elle était en sécurité et soutenue dans cette aventure.
Dans ce club, elle trouverait un espace où elle pourrait embrasser pleinement son désir, explorer son côté soumise et plonger dans un monde où les limites étaient repoussées. C'était une invitation à la découverte, à la confiance et à l'ouverture, où elle pourrait se connecter avec Fabrice d'une manière profonde et intime, tout en s'abandonnant aux plaisirs inexplorés qui les attendaient.
après avoir bu un verre au bar. L'atmosphère est chargée d'une tension palpable alors que Fabrice s'approche d'elle, un sourire vicieux étirant ses lèvres. Son regard brûlant transmet à Pat une combinaison de peur et d'excitation, faisant monter en elle une vague d'émotions contradictoires.
Dans l'intimité de cette pièce, le désir est palpable. Fabrice, avec une confiance arrogante, commence à baisser la culotte de Pat, révélant une intimité déjà marquée par les jeux précédents. C'est un moment où le contrôle et la soumission se rencontrent, où les limites sont repoussées et les frontières de l'interdit sont explorées.
La peur qui serre le cœur de Pat se mêle à une excitation indéniable. Elle se sent prise au piège, mais elle a embrassé cette soumission volontairement, prête à tout pour découvrir les profondeurs inexplorées de ses désirs. C'est une expérience à la fois excitante et terrifiante, où les émotions s'entremêlent dans une danse passionnée.
Pat réalise que son appétit pour l'inconnu et l'interdit ne connaît plus de limites. Elle obéit à Fabrice, plongeant dans un océan de sensations intenses, prête à se perdre dans le tourbillon de ce voyage passionné.
Pat, obéissant à Fabrice, se met à genoux et prend le sexe d'un premier homme en bouche. Elle ressent la réaction de son membre qui grossit et durcit, et elle s'applique à le sucer avec détermination. d'autres hommes se rapprochent, certains la touchant sans retenue pendant que Fabrice continue de la caresser et d'exciter son corps exposé.
Pat était complètement offerte aux désirs des hommes, prête à faire tout ce qui était demandé d'elle. Elle se retrouvait dans une situation inversée, où elle était à leur merci entière. Mais elle savait qu'elle était prête à payer n'importe quel prix pour découvrir davantage sur cette nouvelle vie de soumission et de domination.
Dans cet état de vulnérabilité, elle se sentait à la fois effrayée et excitée, un mélange tumultueux d'émotions qui alimentait son désir ardent d'exploration. Être à la merci de ses hommes lui procurait une sensation d'abandon et de libération, où elle pouvait se perdre dans l'exploration de ses propres limites.
Chaque demande, chaque geste, était accueilli avec une détermination sans faille de la part de Pat. Elle était prête à se donner corps et âme pour satisfaire les volontés des hommes présents a la demande de Fabrice, consciente que cette expérience ouvrirait les portes d'un monde inconnu et fascinant.
Pat embrassait cette nouvelle vie sans réserve, sachant que cette exploration de la soumission et de la domination lui permettrait de découvrir des facettes d'elle-même qu'elle n'avait jamais explorées auparavant. Elle était prête à se laisser guider par les désirs des hommes, cherchant à repousser ses propres limites et à plonger dans les profondeurs inexplorées de sa sexualité.
Pat toujours à genoux, entourée d'hommes nus. Le regard satisfait de Fabrice fixé sur elle, elle sentit son souffle chaud lui caresser l'oreille alors qu'il lui murmura : "Tu es ma petite pute maintenant, tu vas satisfaire ces messieurs."
Ce simple mot, prononcé avec autorité, fit frissonner Pat de désir et d'anticipation. Elle sentait son corps s'électriser, parcouru par un mélange de peur et d'excitation. Les mots de Fabrice résonnaient en elle, éveillant une part sombre et inconnue de sa sexualité.
À travers le voile de soumission qui enveloppait son esprit, Pat percevait le pouvoir qui lui était conféré. Elle se sentait à la fois vulnérable et libre, prête à se donner entièrement à ces hommes, en quête de plaisirs inexplorés. Son esprit embrassait cette nouvelle identité, celle d'une femme qui se dédiait entièrement à la satisfaction des désirs et fantasmes des autres.
Le sourire satisfait de Fabrice était le reflet de sa propre satisfaction. Il avait trouvé en Pat une partenaire consentante, prête à se laisser guider dans ces eaux troubles de la passion et de la soumission. Il savait que cette expérience allait les emmener tous les deux vers des sommets de plaisir inconnus, où les limites seraient repoussées et les tabous brisés.
Dans cette pièce, les corps se mêlaient dans une danse sensuelle et débridée. Pat se laissait porter par les mains expertes qui l'exploraient sans retenue, chaque contact électrisant son être. Elle était prête à se perdre dans le tourbillon de cette nouvelle réalité, où la domination et la soumission se confondaient dans une symphonie de désirs inassouvis.
Les heures qui suivirent furent un mélange enivrant de plaisir et d'extase. Pat se découvrit des réserves insoupçonnées de passion et de désir, repoussant ses propres limites avec chaque nouvelle expérience partagée. Elle se sentait vivante, libérée de toutes inhibitions, embrassant pleinement sa sexualité.
Pat était complètement offerte aux désirs de ces hommes.
Alors que la tension montait, certains des hommes succombèrent à leur plaisir et éjaculèrent dans la bouche de Pat, laissant échapper des gémissements de satisfaction. D'autres choisirent de libérer leur extase sur son corps, marquant sa peau de leur désir ardent.
Cependant, la sensation la plus intense et intime vint lorsque Pat sentit l'un des hommes qui était en train de la pénétrer atteindre son point de non-retour. Elle ressentit une chaleur brûlante se répandre en elle tandis qu'il éjaculait profondément dans son anus, provoquant un mélange d'extase qui la submergea.
C'était un moment de lâcher-prise total, où Pat se sentait à la fois vulnérable et puissante. Elle avait embrassé cette soumission et cette exploration des plaisirs les plus sombres de sa sexualité, prête à tout pour découvrir davantage sur ses propres limites et désirs.
Avec confiance et détermination, Fabrice guide Pat vers la croix. Il la fait se tenir debout devant elle, observant chaque aspect de sa beauté. Il admire la courbe de ses hanches, la douceur de sa peau et l'envie qui brille dans ses yeux. Puis, avec précaution, il attache ses poignets et ses chevilles aux sangles en cuir.
Fabrice s'approche d'elle et dépose un doux baiser sur ses lèvres. « Maintenant, ma belle, tout ce qui compte, c'est mon plaisir et ton obéissance. Oublie tout le reste et laisse-toi aller à l'extase. »
t obéit et se laisse emporter par les sensations qui la submergent. À mesure que les coups de fouet caressent sa peau, elle sent sa liberté intérieure augmenter. Chaque gémissement, chaque marque devient un symbole de sa soumission et de son amour pour Fabrice. Pat ressent une excitation intense mêlée à une profonde connexion avec son dominant. Elle se sent vivante, pleinement engagée dans cet acte de confiance ultime.
Attachée fermement à la croix de Saint-André, Pat ressent un mélange de douleur et de plaisir qui la transporte dans un état d'extase. Chaque coup de fouet est une libération, une façon pour elle de se libérer de toutes les inhibitions et de se plonger dans un monde de sensations intenses.
Fabrice, son partenaire dominant, sait exactement comment repousser les limites de Pat tout en veillant à son bien-être. Il est à l'écoute de ses réactions, ajustant l'intensité de chaque coup pour lui procurer un plaisir exquis. Pat se sent en sécurité, pleinement consentante à chaque instant.
Dans cet instant de soumission, Pat explore les profondeurs de son être, découvrant de nouvelles facettes de sa sexualité et de sa personnalité. Elle embrasse son rôle de soumise avec une passion dévorante, se laissant guider par les désirs de Fabrice.
C'est dans ce club, dans cette pièce secrète, que Pat trouve une liberté totale, dépassant les frontières traditionnelles de la sexualité et de la domination. Chaque instant est une aventure pleine d'intensité et de passion, où Pat se perd et se trouve à la fois.
Pat, épuisée de toutes ses émotions et marquée par les coups de fouet sur son fessier et son dos, est détachée par Fabrice. Il l'aide à se rhabiller avec précaution, prenant soin de ses blessures. Une fois prête, ils décident de prendre un verre ensemble au bar.
Ils s'assoient sur des tabourets, laissant leurs corps se détendre après cette expérience intense. Pat ressent une combinaison de satisfaction et de vulnérabilité, reconnaissant l'amour et la confiance qui existent entre elle et Fabrice.
Au bar, ils commandent leurs boissons préférées et se plongent dans une conversation calme et réconfortante. Fabrice prend soin de Pat, s'assurant qu'elle se sent en sécurité et respectée.
C'est dans ces moments de calme après la tempête que Pat réalise à quel point leur relation est unique et spéciale. Ils partagent une connexion profonde et intime qui va au-delà des jeux de domination et de soumission.
Alors qu'ils sirotent leurs boissons, ils rient, partagent des regards complices et se projettent dans l'avenir. Ils savent que leur voyage ensemble ne fait que commencer et qu'ils sont prêts à explorer de nouvelles facettes de leur sexualité
De retour dans le confort de leur foyer, Fabrice regarde Pat avec admiration et affection. Il exprime sa fierté envers elle, reconnaissant sa confiance et son engagement dans leur relation de domination et de soumission.
Autour d'une tasse de café fumante, ils prennent le temps de se reconnecter émotionnellement. Fabrice encourage Pat à partager ses émotions, à exprimer ce qu'elle a ressenti pendant leur expérience au club.
Pat boit une gorgée de café, prenant une pause pour rassembler ses pensées. Elle exprime à Fabrice la profondeur de ses émotions, décrivant la combinaison de douleur et de plaisir, d'excitation et de libération qu'elle a ressentie.
Fabrice écoute attentivement, offrant un soutien et une compréhension sans jugement. Il encourage Pat à explorer ses sentiments plus en profondeur, à s'exprimer pleinement sans retenue.
La conversation se poursuit, les laissant se découvrir mutuellement à un niveau plus profond. Ils partagent leurs pensées, leurs désirs, et renforcent leur connexion en tant que partenaires.
C'est dans ces moments de partage sincère et d'écoute attentive que Pat et Fabrice renforcent leur lien,
Pat se dirige vers sa chambre pour se changer en tenue de nuit. Elle choisit une chemise de nuit en satin rose pâle, légère et fluide, qui épouse délicatement les courbes de son corps. La chemise de nuit a de fines bretelles réglables et est agrémentée de dentelle délicate sur le décolleté et l'ourlet. Elle est à la fois féminine et confortable, offrant une sensation de douceur et de sensualité.t. Elle se glisse sous les draps, prête à se reposer et à se ressourcer après une journée intense.
Fabrice rejoint Pat, se dénude et se glisse sous les draps. Avec douceur, il glisse sa main sous la chemise de nuit en satin de Pat, caressant délicatement sa peau. Ses doigts parcourent lentement les contours de son corps, éveillant des frissons de plaisir sur son passage.
Pat se laisse emporter par les sensations, son corps réagissant aux caresses expertes de Fabrice. Elle ressent une combinaison de désir et de tendresse, se laissant aller à l'intimité partagée entre eux.
Les mains de Fabrice explorent chaque centimètre de la peau de Pat, créant une connexion profonde et sensuelle entre eux. Les gestes sont empreints de respect et de consentement, renforçant le lien de confiance qui les unit.
Dans l'obscurité de la chambre, les soupirs de plaisir se mêlent aux murmures de douceur. Pat se sent aimée et désirée, en harmonie avec Fabrice.
Leur intimité se poursuit dans une danse passionnée, où les caresses se font de plus en plus intenses. Ils se perdent dans le plaisir partagé, explorant ensemble une fois de plus les limites de leur désir.
Fabrice pose sa main sur le sexe de Pat, qui est encagé, et lui dit d'une voix dominante : "Tu seras tout le temps et pour toujours une femelle soumise."
Pat ressent un mélange d'excitation et de soumission face aux paroles de Fabrice. Elle se sent désirée et accepte pleinement son rôle de soumise dans leur relation.
une histoire d'amour et de passion qui transcende tous les tabous et les limites. Une histoire qui les conduira vers des sommets inexplorés de plaisir et de bonheur, où leur amour brûlera avec une intensité qui ne pourra jamais être éteinte.
Un goût de jouissance la promesse d'un avenir rempli d'une passion qui ne pourra jamais être éteinte.
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"Ignorant quand l'aube viendra, j'ouvre toutes les portes. L'espoir est une étrange chose dans notre âme, hante des chansons sans paroles, et ne s'arrête jamais. Pourquoi je vous aime, monsieur ? Parce que. Le vent ne demande jamais à l'herbe de répondre pourquoi, lorsqu'il passe, elle ne peut rester en place. L'éclair n'a jamais demandé à l'œil pourquoi, il se fermait quand il survenait. Car l'éclair sait que l'œil ne peut parler. Et qu'il y a des raisons qui ne sont pas contenues dans la parole, préférées par les gens plus délicats. Le soleil levant, monsieur s’impose à moi. Parce qu’Il est le soleil levant et que je le vois. Voilà pourquoi, monsieur, je vous aime." ("Why do I love you-1862")
"L'espoir est une étrange chose à plume qui se pense dans notre âme, hante des chansons sans paroles, et ne s'arrête jamais." "Que vers un cœur brisé, nul autre ne se dirige, sans le très haut privilège, d'avoir lui-même aussi souffert." Ces strophes semblent être extraites du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry tant leur poésie est belle et intemporelle. Même univers magique où tout, plantes, animaux possède une âme. Tout est amical, y compris les éclairs. Apparaît le sens du symbolique, la manière la plus simple de s'exprimer. Par son génie unificateur et totalisant, le symbole frappe naturellement les esprits. Les frères Wright étaient alors trop jeunes. Ainsi la poétesse américaine n'a pas connu leurs exploits. Mais elle partage avec le père de la rose et du renard, la même critique adressée au rationnel et au monde adulte. Personne n'écoute le savant turc qui a découvert l'astéroïde du petit prince car il était habillé en persan. Même réprobation des apparences pour la poète. Dès l'adolescence, elle fait preuve d'un esprit alerte et spirituel, d'un style pittoresque et mordant qui jongle volontiers avec les mots et expérimente avec le langage. Lorsqu'elle est triste, la beauté d'un coucher de soleil suffit à la consoler. L'esthétique toujours au-dessus de la morale, car celui qui n'est pas sensible n'est pas sage.
"Le rivage est plus sûr, mais j’aime me battre avec les flots." "Pour être hanté, nul besoin de chambre, nul besoin de maison, le cerveau regorge de corridors plus tortueux les uns que les autres. Le rivage est plus sûr, mais j’aime me battre avec les flots". Lovée dans son silence et sa vie médiocre, elle fascine car elle s’inscrit à jamais dans le creux du monde, et c’est cela qui nous bouleverse. Considérée aujourd’hui comme l’un des plus grands poètes américains, Emily Dickinson (1830-1886) n’eut pas droit à la reconnaissance littéraire de son vivant. Presque absente de la scène littéraire, elle fut également peu présente dans le théâtre de sa vie. Il a fallu attendre 1955 et la grande édition de ses poèmes pour découvrir enfin son œuvre dans un texte sûr. Elle n'avait publié de son vivant que cinq poèmes qui passèrent inaperçus. Quatre ans après sa disparition, des amis et des parents rassemblèrent quelques centaines d'autres poèmes dont la transcription était loin d'être exacte. L'édition de Thomas H. Johnson permet aujourd'hui de mesurer la stature de celle qu'on s'accorde à classer parmi les plus grands auteurs américains du XIXème siècle. Son œuvre est inégale, difficile, intensément personnelle, mais aussi parcourue d'éclairs de beauté. Sans rien devoir de reconnaissable à aucun maître, elle se situe entre la tradition romantique américaine et la tradition calviniste de la Nouvelle-Angleterre. Fille d’Edward Dickinson, avocat et sénateur, et d’Emily Norcross de Monson, Emily Elizabeth Dickinson nait le dix décembre 1830 à Amherst, ville aux confins des États du Massachusetts et du Connecticut. Paysage pittoresque.
"Sometimes with the Heart, seldom with the soul." "Pour faire une prairie il faut un trèfle et une seule abeille, Un seul trèfle, et une abeille, Et la rêverie. La rêverie seule fera l'affaire, Si on manque d'abeilles. Ce monde n'est pas conclusion car un ordre existe au-delà, invisible". La ville est assise sur une pente au-dessus de la vallée du fleuve Connecticut. Des collines l'entourent de tous côtés. Les hivers sont froids et enneigés alors que les étés sont très chauds. Son champ d’expérience fut limité, puisqu’elle ne s’éloigna d’Amherst que pour passer une année au collège de Mount Holyoke à South Hadley ou lors de rares séjours, à Washington ou à Boston. Il semble donc qu’elle n’ait guère quitté le cercle de cette petite communauté puritaine de Nouvelle-Angleterre, ni franchi le seuil de la maison familiale où elle disait tant se plaire, entre son père juriste et homme politique, admiré et craint, et sa mère plus effacée, entre sa sœur Lavinia, qui ne partit jamais non plus et son frère Austin, installé dans la vaste maison voisine avec sa femme Susan, amie de cœur de la poétesse. Le choix d’un certain retrait du monde livre un signe essentiel, la mise à distance, l’ironie. Mais, à certains égards, ce retrait fut peut-être moins absolu qu’il n’y paraît. Tout en se dérobant au monde et au mariage, elle adressa des lettres passionnées à de nombreux correspondants masculins. Secrète et expansive, grave et moqueuse, discrètemais audacieusement libre, sa personnalité est aussi complexe que l’espace réel de son expérience fut restreint.
"Ignorant quand l'aube viendra, j'ouvre toutes les portes." "Pour voyager loin, il n'y a pas de meilleur navire qu'un livre. Ce que je peux faire, je le ferai, parmi toutes les fleurs". La hardiesse de sa pensée et de son écriture inquiétait les éditeurs qui voulaient lui faire remanier ses poèmes, ce qu’elle refusa toujours. Seule Hélène Hunt, poète et romancière, reconnut son génie et l’encouragea. En dehors d’elle, les poèmes d’Emily ne furent lus que par le cercle de famille, élargi à quelques amis, à qui elle les offrait, en guise de fleurs ou de bouquets disait-elle. Sa poésie reflète le tumulte de sa vie intérieure, sentimentale et mystique, parsemée d’amours impossibles, une amitié amoureuse avec une camarade de classe qui deviendra sa belle sœur, puis avec deux hommes mariés, dont le dernier était pasteur, constellée d’invocations et de pieds de nez à Dieu. Le style très novateur d’Emilie Dickinson a déconcerté et choqué ses contemporains. L’extrême densité de ses poèmes exprime une émotion intense. Passion et spontanéité donnent une écriture concise, elliptique, "explosive et spasmodique", comme elle la décrira elle-même. Par la poésie, elle se fait homme, femme, animal, objet. Tous les moyens lui sont bons pour questionner la vie et donc la mort, cherchant à connaître le monde, elle-même, Dieu, prêtant à l’écriture des pouvoirs quasi-magiques pour l’aider dans cette quête. "Le rivage est plus sûr, mais j’aime me battre avec les flots", écrit elle à l'âge de quinze ans. Tout laisse penser qu’Emily est une petite fille sage aimant la musique et le piano.
"We never know we go, when we are going, we jest and shut the door". "Et chante la mélodie sans les paroles, et ne s'arrête-jamais. C'est dans la tempête que son chant est le plus suave." En 1830, lorsque naît Emily Dickinson, l'atmosphère morale et religieuse est celle de la Nouvelle-Angleterre. Puritains, calvinistes, les bourgeois et les paysans vont à l'office le dimanche matin et l'après-midi, font leur lecture quotidienne de la Bible, ne jouant jamais aux cartes, achetant peu de romans, s'invitant peu à des thés ou à des soirées. Pas d'autres fêtes que la distribution des prix du collège au mois d'août et la foire du bétail en octobre. Il y a un collège universitaire à Amherst. Il a été fondé, en 1821, afin de donner une éducation pieuse à de jeunes gens défavorisés, de former despasteurs et des missionnaires, de défendre l'orthodoxie contre les hérésies intellectuelles répandues par Harvard. L'église est congrégationaliste. On y chante les vieux hymnes faits de quatrains aux vers octosyllabes et aux rimes croisées. La seule concession aux goûts séculiers des paroissiens, c'est une chorale, une dizaine de chanteurs aidés d'un violon, d'un violoncelle, d'une flûte, plus tard d'un petit orgue. Les fêtes chrétiennes sont célébrées en toute sévérité. Amherst ignore les arbres de Noël, les gâteaux de Pâques. Ce n'est qu'en 1864 qu'une église catholique peut s'y établir.
"Fate following behind us bolts it, and we accost no more." "Et bien mauvais serait l'orage, qui pourrait intimider le petit oiseau, je l'ai entendu dans les contrées les plus glaciales". Le père d'Emily fit ses études à l'université de Yale, à l'école de droit de Northampton. Il s'installa comme avoué et avocat dans sa ville natale en 1826. Homme actif, considéré, d'habitudes régulières, il allait chaque matin et chaque après-midi à son bureau, portant un chapeau de feutre gris, un col haut, une cravate noire, une chaîne de montre en or sur son gilet, une canne à pomme d'or. Il était mince, silencieux et hospitalier. Il avait, dit Emily dans une de ses lettres "la démarche majestueuse de Cromwell." Il fut membre de la législature, du Sénat de Massachusetts, du Congrès, administrateur de l'Academy d'Amherst, et trésorier du collège. Cultivé, mais autoritaire, il avait une riche bibliothèque de livres de droit et d'histoire. Il surveillait les lectures de ses enfants, les engageant à ne pas se déparer l'esprit par des romans. Le dimanche, il allait aux offices, accompagné de sa femme qui lui tenait le bras, suivi de ses trois enfants. Sa mère, Emily Norcross, était une épouse docile mais froide et distante. Emily se plaignit un jour de n'avoir jamais eu de "mère, de femme vers qui l'on court lorsqu'on a un ennui". Il semble bien que Mrs. Dickinson, pas plus que son mari, ne se douta jamais des dons poétiques de sa fille aînée. Un an après la mort de son mari, en juin 1875, Mrs. Dickinson eut une attaque et demeura paralysée jusqu'à sa mort, le quatorze novembre 1882. Elle ne pouvait plus lever la tête pour boire, elle ne se souvenait même plus d'avoir perdu son mari. Ce fut Emily qui la soigna, tandis que sa sœur Lavinia assurait la conduite du foyer. Lourde tâche, car même les familles les plus aisées n'avaient alors ni eau chaude ni salle de bains. Les diverses tâches ménagères représentaient une charge énorme pour les femmes à cette époque précédant juste la guerre de Sécession.
"Ce que je peux faire, je le ferai, même si c'est aussi petit qu'une jonquille". "Et sur les mers les plus insolites, pourtant jamais même dans la pire extrémité, Il ne m'a demandé la moindre miette".Le frère aîné d'Emily, William Austin Dickinson était moins ambitieux, moins entreprenant. Il avait plus d'esprit, était plus enclin à la bonne humeur et au bavardage. Il fit ses études au collège d'Amherst, puis à l'école de droit de Harvard. Il devint l'associé et le successeur de son père comme administrateur et économe du collège. En 1856, il épousa Susan Huntington Gilbert, ancienne compagne d'Emily au collège d'Amherst, jeune femme brillante et coquette, spirituelle, mondaine, aimant les réceptions, les visites, la société. Ils habitaient une maison toute proche de celle des parents Dickinson. Les relations entre Emily et sa belle-sœur furent tantôt amicales, tantôt tendues, tantôt simplement cordiales. Elles s'envoyaient des billets et des fleurs. Emily disait que Sue lui avait appris autant de choses que Shakespeare. Sa jeune sœur, Lavinia dite Vinnie, fut sa meilleure amie et confidente. Lavinia était plus jolie, le visage moins naïf et moins austère. Nous avons peu de détails sur l'enfance d'Emily. D'après ses poèmes, c'était une fillette très sensible à la nature et aux saisons, de santé délicate. Elle aimait les papillons, les oiseaux. Elle adorait faire des promenades en famille dans les prés et dans les bois.
"Si le courage te fait défaut, va au-delà de ton courage." "Je me cache alors dans ma fleur, pour, me fanant dans ton urne, t'inspirer à ton insu un sentiment de quasi solitude". Emily suit l’école primaire dans un bâtiment de deux étages sur Pleasant Street. Son éducation est "ambitieusement classique pour une enfant de l’époque victorienne." Son père tient à ce que ses enfants soient bien éduqués et suit leurs progrès même lorsqu'il est au loin pour son travail. L'année scolaire était partagée en quatre trimestres, septembre, janvier, mars, juin, avec une quinzaine de jours de vacance entre chaque trimestre. Emily y étudia l'anglais, le latin, le français, l'allemand, l'histoire, la botanique, la géologie et la philosophie. Chez elle, elle apprenait le chant et le piano avec une de ses tantes. Elle dut plusieurs fois, notamment durant l'automne et l'hiver de 1845 et de 1846, interrompre ses études à cause de rhumes persistants et de crises de toux. Durant ces vacances forcées, elle apprit à coudre, à cultiver le jardin, et à cuire le pain. En 1846, elle fut pensionnaire au séminaire supérieur de Mount Holyoke à South Hadley. De l'hiver 1848 au début de 1850, Edward Dickinson employa dans ses bureaux un secrétaire nommé Benjamin Franklin Newton, né en 1821, étudiant en droit, jeune homme atteint de tuberculose pulmonaire, très cultivé, pieux et épris d'idées socialistes.
"Les étoiles que tu rencontres sont comme toi, car ce sont les étoiles qui signalent la vie humaine." "Si le courage te fait défaut, va au-delà de ton courage. Pour être hanté, nul besoin de chambre, nul besoin de maison". Une grande sympathie s'établit bientôt entre le secrétaire et les deux sœurs Dickinson, spécialement Emily. II leur prêtait des livres, les poèmes de Ralph Waldo Emerson. Il les éclairait sur le mouvement littéraire et philosophique, leur parlait de la nature, de Dieu et de spiritualité. Emily lui lisait ses poèmes. Il les aimait, lui disant, qu'un jour elle serait honorée commeune grande poétesse. Elle l'appelait son précepteur, son répétiteur, son frère aîné. À quel point leur amitié fut-elle proche de l'amour ? Une légende veut qu'il passait à Emily des livres en les cachant dans un arbre près de la porte. Une autre légende qu'ils eurent des rendez-vous dans le jardin et qu'un soir Edward Dickinson surprit sa fille et son secrétaire entendre conversation au clair de lune. Il mit opposition à tout projet de mariage. Sur quoi B.F. Newton retourna à Worcester, alla travailler chez un autre avoué. Un an après, le quatre juin 1851, de plus en plus malade, il épousa miss Sarah Warner Rugg qui avait douze ans de plus que lui. Il s'installa à son compte, fut nommé procureur. Sa maladie s'aggravant, il mit ordre à ses affaires et mourut le vingt-quatre mars 1853. Il semble qu'Emily et Newton continuèrent de correspondre. Elle apprit sa mort sans doute par une notice publiée dans le journal Springfield Republican, le vingt-six mars 1853. La nature et la profondeur du sentiment d'Emily pour B.Newton apparaissent dans une lettre qui ne fut publiée qu'en 1933.
"Only love can would, only love assist the would". "Je me dis la terre est brève, l’angoisse absolue, nombreux les meurtris, et puis après ? Je me dis, on pourrait mourir". Si l'on peut affirmer que B. F. Newton fut pour Emily un précepteur intellectuel et métaphysique, on ne peut affirmer qu'elle le considéra jamais comme un mari possible. Il y a des poèmes où elle dit que nous n'apprécions un trésor qu'après l'avoir vu glisser entre nos doigts, qu'il existe un livre donné par un ami qu'elle ne peut lire sans interrompre sa lecture de larmes. Et les lettres qu'elle écrit à son frère, en 1853, sont teintées de mélancolie. En 1852, Edward Dickinson est élu membre du Congrès. Emily et Lavinia se rendent en 1855 à Washington pour y voir leur père. À son retour, Emily effectue un séjour de deux semaines chez l’une de ses amies à Philadelphie. C’est durant ce séjour qu’elle fait la connaissance du Révérend Charles Wadsworth, pasteur presbytérien, pour qui elle conçoit une grande et irréalisable passion. Austin se marie en 1856 avec Susan Gilbert, la meilleure amie de sa sœur Emily. Sue restera toute sa vie la confidente privilégiée d’Emily, en particulier pour la création poétique. Mais Emily éprouve de l’agacement à l’égard du conformisme puritain de son amie. Elle commence en 1858 à à rassembler en fascicules les poèmes qu’elle écrit depuis une dizaine d’années. En 1860,Charles Wadsworth fait une courte visite à Amherst. Mais, dès l’année suivante, il accepte l’invitation qui lui est faite des’installer en Californie. Son départ provoque chez Emily une grave crise affective. C’est à cette époque que prend dans son œuvre toute sa dimension le thème de l’éloignement des amants et de leurs retrouvailles sous l’habit blanc des "Élus au Jour de la Résurrection". Afin d’incarner ce symbole, Emily prend l’habitude de ne se vêtir que de blanc. Hormis deux cures à Boston pour soigner ses yeux, en 1864 et ensuite en 1865, elle entre dans une vie de réclusion presque absolue.
"Nature is a haunted house, but art, a house that tries to be haunted". "La meilleure vitalité ne peut surpasser la pourriture, mais je me dis qu’au ciel, d’une façon, Il y aura bien compensation". Emily a écrit en 1862 au critique Thomas Wentworth Higginson pour lui demander un avis sur ses poèmes. Les réserves de Higginson la déterminent à n’en publier aucun. Higginson se rend à Amherst en 1870 puis en 1873. les années 1874 et 1875 marquent pour Emily le commencement d’une longue série de maladies et de deuils. Le seize juin 1874, c’est la mort soudaine de son père à Washington. L’année suivante, sa mère est frappée de paralysie. Le troisième enfant d’Austin et Sue, Gilbert Dickinson, meurt du typhus. Les habitants de la ville commencent à la trouver étrange, la considérant alors comme la curiosité du pays. Emily Dickinson devient la légendaire nonne d'Amherst, la vieille fille excentrique toujours habillée de blanc, celle qu'on ne voit plus en ville, qui ne se montre plus aux visiteurs, qui ne sort plus qu'au jour tombant pour aller soigner ses fleurs dans le jardin. Cette réputation débute en 1862, après le départ du pasteur Wadsworth pour la Californie. Jusqu'alors elle avait témoigné un grand goût pour la solitude, mais elle ne vivait pas encore dans la réclusion.
"J'essayais d'imaginer solitude pire, qu'aucune jamais vue, une expiation polaire, un obscur augure". "On apprend l’eau par la soif, la terre par les mers qu’on passe, l’exaltation par l’angoisse, l'amour par une image gardée". Durant sept ans, de 1875 à 1882, elle doit s'occuper de sa mère paralysée. Ensuite elle ne veut plus voir personne. On ne peut que supposer qu'elle préférait s'abandonner à ses regrets d'amour déçu, à ses rêves de poèmes qu'elle accumulait dans une malle en bois de camphrier. Emily Dickinson incarne une forme d’absolu, l’absence au monde. C’est à la feuille de papier qu’elle confie son âme, ses enchantements et ses colères, ses visions, ses interrogations, ses certitudes. Nul ou presque n’en saura rien. Soixante-dix ans s’écouleront avant que paraisse une édition complète de ses mille sept cent soixante-quinze poèmes, fondateurs avec ceux de Whitman de la poésie américaine. Presque un siècle avant la première biographie fiable, celle d’une jeune fille de la bourgeoisie d’Amherst, Massachusetts, qui un jour se retira dans sa maison, puis dans sa chambre, et n’en sortit plus jusqu’à sa mort. Les rares privilégiés avec qui elle voulait converser la trouvaient bavarde, fatigante, souvent incompréhensible. "À certains moments, dit le professeur John Burgess qui fut de ces rares privilégiés, elle semblait très inspirée et exprimait plus de vérité dans une phrase de dix mots que le plus savant professeur dans un cours d'une heure." À l’automne 1884, elle écrit que "les décès ont été trop importants pour moi, et avant que moncœur ait pu se remettre de l’un, un autre survenait." "De Moi-même, me bannir, si j’en avais l’art. Imprenable ma forteresse,de tout cœur." Alors que les morts se succèdent, que les fantômes la hantent, Emily Dickinson voit son monde s’effondrer.
"À jamais est fait d'un myriade de maintenant." "Les êtres d’épreuve, sont ceux que signale le blanc, les robes étoilées, parmi les vainqueurs, marquent un moindre rang". Sa dernière lettre, adressée à ses cousines Norcross, est du quinze mai 1886. Elle se compose de deux mots empruntés, à ce qu'il semble, au titre d'un livre qu'elle venait de lire: "Called back", on me rappelle. Emily s'endormit aussitôt après et mourut le soir même à l'âge de cinquante-cinq ans. "Quand ce sera mon tour de recevoir une couronne mortuaire, je veux un bouton d’or." Emily Dickinson est enterrée dans un cercueil blanc, avec un un bouquet de violettes et des orchidées. Ce qu'Emily Dickinson suggère avant tout dans sa poésie en tant que marginale qui résista aux règles et imposées, c’est que la folie n’est pas là où on l’attend, et que c’est d’un conformisme aveugle que naît l’aliénation véritable. En un retournement ironique qui rappelle l’inversion des valeurs dont Érasme joua dans son "Éloge de la folie", le sens commun, "much sense"qui prévaut dans la communauté est pure folie. Véritable déclaration d’hérésie au cours de laquelle Dickinson se débaptise pour se rebaptiser elle-même, ses tonalités incantatoires et conjuratrices rappellent presque l’invocation de Lady Macbeth.
"Que ma première certitude soit de toi, à la chaude clarté du matin, et ma première crainte, que l'inconnu dans la nuit t'engloutisse". "Mais ceux qui vainquirent le plus souvent, ne portent rien de plus commun que la neige blanche, nul autre ornement". Avec ses accents de rituel, son appel à des forces supérieures, la présence d’un corbeau qui croasse et la perspective d’être reine, si la visée n’était, là encore, de se libérer des carcans de la tradition plutôt que de s’enchaîner à eux, par une une superstition maléfique. On prend la mesure, de la relation ambivalente et complexe que la poétesse entretenait avec les valeurs et les croyances dont elle avait hérité. La pratique poétique lui offrait la plus grande marge de liberté et de recréation possible. Le mouvement de résurgence accompagnant la conversion poétique d'Emily Dickinson impliquait le redressement et le redéploiement de son être, et sa seconde naissance, librement déclenchée dans le monde lyrique, devait lui permettre, de se réconcilier avec elle-même, de retrouver sa conscience, ainsi que sa valeur littéraire. La poésie revêtait une fonction maïeutique, en délestant son génie de connaissances de croyances reçues, elle le révélait en toute plénitude et en vérité profonde, comme Socrate, l’ensorceleur et magicien. "Mes bouquets sont pour des yeux captifs et attendant depuis longtemps. Les doigts refusent de cueillir, patientent jusqu’au Paradis. " C'est bien cette suite poétique qui témoigne le mieux de la vie secrète d'Emily Dickinson, qui fut une constante méditation sur les paradoxes du visible et de l'invisible, de la parole et du silence. Poèmes-paysages, scènes bibliques, élégies, sonnets ou apostrophes, c'est de manière discontinue mais selon un système d'échos qu'elle écrivit ses poèmes. La discontinuité même est d'ailleurs la figure qui donne paradoxalement à l'œuvre son unité profonde, pour âme en incandescence dans un monde étranger.
Bibliographie et références:
- Claire Malroux, "Quatrains et autres poèmes"
- Helen McNeil, "Emily Dickinson"
- Harold Bloom, "Emily Dickinson life"
- Thomas W. Ford, "Emily Dickinson poesy"
- Richard B. Sewall, "The white poet"
- Cynthia Griffin Wolff, "Emily Dickinson, the great poet"
- Toru Takemitsu, " "Emily Dickinson poesy"
- Christian Bobin, "La Dame blanche"
- Terence Davies, "A Quiet Passion"
- Madeleine Olnek, "Wild nights with Emily"
- Frédéric Pajak, "Emily Dickinson"
- John Evangelist Walsh, "The white poet"
- Terence Davies, "A Quiet Passion- film 2016"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"De tout ce monde ensoleillé, je ne désire qu'une chose, un banc dans le jardin, un chat s'y prélasserait. Là-bas je m'assiérai avec une lettre, une seule, une toute petite, tel est mon rêve". Il est temps, il est plus que temps, de parler d’Edith Södergran, voix d’ailleurs des forêts de la Finlande, voix de la neige même. Elle aura vécu dans un poème, comme une bougie vacillante, comme une fenêtre ouverte vers l’ailleurs. Régis Boyer, le grand passeur des mondes scandinaves, l’avait traduite et révélée au public francophone. Puis une belle traduction du "Pays qui n’est pas" et depuis plus rien du tout. Quand on lit ses quelques poèmes encore traduits en français, on se demande. Qui est là ? Une dame blanche, une apparition, un oiseau qui pépie ? Elle est morte à l'âge de trente-et-un ans, le soir même de la Saint-Jean, la journée la plus hallucinée, la plus longue nuit blanche du Nord, le vingt-quatre juin1923 dans sa bourgade, Raivola, dans la Carélie sauvage et perdue. Finlandaise donc, de langue suédoise, elle n’était pas connue de son vivant. Elle n’aura vraiment écrit que moins de sept ans, une courte éternité, et publié que cinq petits livres à compte d’auteur. Maintenant elle est au cœur de toute la Scandinavie. On retient d’elle cette image de fille allongée sur son lit de douleur, pendant les dernières années de sa vie. Malade, elle n’était pas abattue, ni faible. "Moi-même je suis le feu" proclamait-elle. Et elle tutoyait la mort en face. "Celui qui de ses ongles sanglants ne grave pas sa marque dans le mur du quotidien, peut périr car il n’est pas digne de voir le soleil. Édith Södergrana marqué les murs des quotidiens et des inattendus. "Je ne suis qu’une immense volonté". Elle est surtout une lumière venue par-dessus le temps, une voix mystique de la nature, des mystères. Une étrangère à nos pesanteurs terrestres. Elle est une voix du fond des matins de novembre, des éclats de lune sur la mort. Fille de la Carélie et de sa mer qui l’emprisonne, de la lune blanche et de ses secrets, loin des villes, Édith Södergran par-delà sa maladie, sa pauvreté, sa déréliction était un être en quête, en partance. Ses poèmes sont les jalons qui nous restent. Ses poèmes du Pays qui n’est pas trouvent en nous leur territoire. Édith Södergran est bien la dernière fleur de l’automne, celle qui n’a pas peur de l’hiver car l’hiver est déjà en elle. "Mais moi je fermerai les portes de la mort".
"Ne t'approche pas trop de tes rêves, ils sont un mensonge, et doivent partir, ils sont une folie, et veulent rester. Ma vie, ma mort et mon destin, je ne suis rien qu’une immense volonté, une immense volonté, de quoi, de quoi ? Autour de moi tout est ténèbres, je ne peux soulever un fétu de paille. Ma volonté ne veut qu’une chose, mais cette chose je ne la connais pas. Quand éclatera ma volonté, je mourrai. Ma vie, ma mort et mon destin, je vous salue". Ce poème d’Édith Södergran nous apprend beaucoup sur elle. "Ma vie ne fut qu’une brûlante illusion" dira-t-elle à la fin de sa vie. Mais cette illusion lui permit de traverser son isolement absolu, sa solitude dense, la guerre tout autour d’elle. Exaltée, mystique sans doute, elle se projetait dans un monde d’harmonie, de ferveur sauvage où bouleaux et sapins, lune et amant imaginé s’entrecroisaient. Qu’est-ce que la vie a apporté à cette mal-aimée trop aimante, hormis le désaccord, la dépossession de soi, le déshéritement ? Édith Södergran, la dépourvue. Oiseau sans lumière, toujours dans le retour vers l’enfance, elle a refusé à sa maladie enclose en elle, de la dominer, de l’enchaîner. Jamais elle ne voudra être prisonnière, de la vie, de l’homme, de la mort qui gagnait en elle. "Avec son avenir dans la poitrine", la tuberculose, elle traverse ardente la tristesse, la nostalgie, brave petite combattante, pleine d’espérance. Sa témérité rouge et fière la maintiendra jusqu’à la fin. Elle, qui aura vécu couchée la fin de sa vie, envoyait ses mots comme mouettes messagères de la vie. Elle en aura connu des "jours malades" dans sa très courte vie, mais elle est restée debout en elle, énergique et combattante. Elle s’était érigé une haute tour de volonté, de solitude. Elle aura connu très tôt l’automne de sa vie. La mort fut très vite sa sœur siamoise. Elle est née le quatre avril 1892 à Saint-Pétersbourg, capitale à cette époque de l’immense empire russe. Sa famille s’installe en Carélie, maintenant russe. Son horizon sera la bourgade de Raivola, proche de Saint-Pétersbourg. Elle y reviendra en 1914 jusqu’à sa fin. Assurément la plus douée de son pays dans son siècle. Il serait inexact de la présenter comme une poétesse élitiste, comme une "writers’ writer", mais il est clair qu’elle recherche le plus haut. "À l’intérieur où tout est profondeur". Cet accent de sens, cette brûlure, demander à la poésie, voire exiger d’elle ce qu’elle peut apporter de plus élevé aux humains. Livrer ses secrets qui sont les siens, caractérise sur sa très courte existence ce projet d’écrire d’ampleur, aussi original que personnel, et intimiste, au timbre si reconnaissable, si identifiable dès le vers initial.
"Quand vient la nuit, je reste sur le perron et j'écoute les étoiles fourmillant dans le jardin et moi je reste dans l'obscurité".Y brille non tant la confiance illusoire dans le pouvoir verbal que l’espoir lucide, et jusqu’à la déchirure, de se dire par eux. Dans une vie criblée aussi de solitude, les mots du poème que Södergran écrit sont ses compagnons les plus immédiats. C’est par eux, avec eux et en eux, que cette femme largement inconnue se livrera. Si elle est une poétesse de l’éternel, les mots qu’elle tente sont écrits depuis son temps. L’épousent. Et s’ils divorcent, c’est de ce temps précis aussi, dont l’image est celle d’un univers désolé, aride, vide d’hommes et surtout d’humanité. S’ouvre une période féconde, marquée par des recueils aux titres brillants tels que: "Stjärnorna, les étoiles" ou "Den låga stranden, "la rive basse", comme si la prise en compte de cette noirceur temporelle rendait plus nécessaire encore la poésie. Son père, Matts, suédois, est ingénieur dans une scierie, et sa mère, Helena, finlandaise, est issue d’une grande famille. Le lien avec sa mère fut très fort, celui avec son père engendra sa méfiance envers les hommes et sa lutte pour le féminisme. Elle reste dix ans dans son village, près de sa mère, son père étant souvent absent car il parcourt toute l’Europe pour son travail. De langue suédoise sur le tard, elle est scolarisée de 1902 à 1909 à l’école "Deutsche Hauptschule", pour filles dans lalangue allemande qu’elle fera sienne, écrivant aussi en cette langue. Elle connaissait également le russe, l’anglais, lefrançais et dévorait les poèmes dans toutes les langues. Elle vivra dans la pauvreté et le tragique: deuils personnels, première guerre mondiale, événements de 1905 à Saint-Pétersbourg, guerre civile de 1917-1918, bombardements. Loin des villes, des autres, elle sera enclose, solitaire. Son existence, dès seize ans, se passera sous la menace mortelle de la tuberculose qui se déclare en novembre 1908, après un dépistage pulmonaire. Son père était mort en 1907 de la même maladie. Sa vie ne sera plus que séjours au sanatorium, Nummela, Davos, et éclaircies dequelques rémissions. Sa "montagne magique" à elle, Sanatorium de Davos, ne sera pas miraculeuse. Dépouillées de leurs biens par la révolution de 1917, sa mère et elle vivront dans la nécessité. Pauvre, très pauvre, elle pouvait à peine se nourrir. Entre la mort rampante et la misère, elle s’éteint peu à peu. Ses seules joies furent l’amitié del’écrivain Hagar Olsson (1893-1978), qui plus tard la fera connaître et reconnaître, et son chat qu’elle aimait tant.
"Ecoute ! Une étoile est tombée dans un tintement, ne sors pas, pieds nus, dans l'herbe. Mon jardin est plein d'éclats d'étoiles". Elle meurt épuisée à trente et un ans, le vingt-quatre juin 1923. Elle avait cessé d’écrire en 1920, oscillant entre le catholicisme nouvellement découvert et les idées de Nietzsche. Quelques rares poèmes en 1922, puis plus rien. Auparavant ses rares recueils publiés seront très mal reçus. Maintenant sa renommée est essentielle pour la Finlande. Son image de combattante acharnée contre la mort et sa vie dans une extrême pauvreté, en ont fait une légende en Finlande. "De ma vie, je fais un poème, du poème une vie le poème est la manière de vivre, et l’unique manière de mourir". La poésie d’Édith Södergran est surprenante pour son époque. Elle a la force panthéiste de la musique de son contemporain Jean Sibelius. Mais elle, ce ne sont pas du tout les mythes retrouvés du Kalevala qui l’intéressent, ni la refondation d’une patrie, mais les chants de sa solitude. Certains mots résonneront et rimeront toujours dans sa conscience: lune, lac, mort, île, le rouge couleur qui la hante. Sa poésie est comme un lac au fondde la forêt, un lac sombre parfois, étrange toujours. Il montait d’elle une exaltation, une fièvre, une tension immense vers un monde de beauté, de fusion avec la nature. La réalité autre donnera le tragique de ses poèmes. Pourtant nulle amertume, elle disait qu’elle "avait le même sang que le printemps". Le désir parcourt aussi ses mots, bien qu’une méfiance certaine envers les hommes soit présente: "Je ne suis pas une femme. Je suis neutre. Je suis un enfant, un page, une résolution hardie, je suis un rai de soleil écarlate qui rit". À l’exhortation de John Keats,une chose de beauté est une joie éternelle. ("Endymion"). Elle écrit aussi "Sans beauté", "L’homme ne vit pas une seconde" et "Elle aussi aura senti les fleurs pousser sur elle". Loin de ses contemporains, exilée dans sa maladie et dans son espace, elle dégage un son cristallin, comme des gouttes de pureté, de petites gouttes qui glissent.Sa quête d’amour, "Je n’ai qu’un nom pour tout et c’est amour". Attente de l’âme, sa douce et tendre familiarité avec la nature, elle la petite fiancée des sapins et des sorbiers, en fait une belle personne étrange et attachante."Vers ce pays qui n’existe pas je me consume car de tout ce qui existe je suis lasse, la lune m’a conté en runes argentées le pays qui n’existe pas. Pays, où tous nos souhaits seront merveilleusement exaucés, pays où noschaînes tomberont enfin un jour, pays où nous trempons nos fronts blessés dans la fraîche rosée de la lune".
"Te t’inquiète pas, mon enfant, il n’y a rien, tout est comme tu vois, la forêt, la fumée, la fuite des rails. Quelque part,là-bas, dans un pays lointain, il y a un ciel plus bleu, un mur couronné de roses ou un palmier et un vent plus doux". L’amour qu’elle exalte, elle s’en méfiera toujours, affirmant que "ses seuls compagnons furent la forêt, le rivage etle lac". Elle est proche de l’herbe, à hauteur d’herbe et de rosée. La nappe rouge de son incandescence fait reculer les nuits lugubres. Marquée par Nietzsche, et la théosophie de Rudolf Steiner, un certain nihilisme affleure en même temps qu’un panthéisme dionysiaque et un sentiment tragique de l’existence. Sa poésie pourrait être à la confluence de bien des courants mais c’est des poètes allemands comme Lou Andreas Salomé, Rilke, Else Lasker-Schüler, qu’elle se rapproche. Les influences de Rimbaud pour la force poétique, de Walt Whitman pour l’exaltation des forces primitives et du moi, du grand Alexandre Blok peut-être, apparaissent alors également. Mais sa maladie la replonge dans ses origines et elle revient au suédois, dévorant quantité de poèmes et écrivant désormais dans "sa langue natale". D’abord élégiaque, sa poésie devient une préparation à la mort, qui s’annonce par la tuberculose qui commence à creuser en elle. Elle luttera quatorze ans, partagée entre espoir de guérison et abandon à la mort. Dans les pays nordiques, on présente Edith Södergran comme une héritière des courants symbolistes français, expressionnistes allemands, et même futuristes russes. S'il est vrai qu'elle maîtrisait alors parfaitement l'allemand, et qu'elle connaissait le russe comme le français, la lecture d'un seul de ses poèmes rend ainsi peu pertinente la prise en compte de ces héritages, qu'il semble par ailleurs difficile de pouvoir concilier. Ces tentatives assez contradictoires afin de la rattacher à un mouvement démontrent très bien l'originalité d'Edith Södergran, qui est vraiment une figure à part. Non qu'elle eût souhaité se retirer dans une tour d'ivoire, mais la maladie, comme l'isolement, ont contribué à donner à son œuvre une empreinte si particulière qu'elle semble encore aujourd'hui une voix étrange, surprenante. Pourtant, elle s'étonnait elle-même que l'on qualifiât son œuvre d'"originale". L'originalité ne fut pas voulue, mais "naturelle". La vie d'Edith Södergran est ainsi une succession d'événements tragiques, et surtout une rencontre permanente avec la mort. Sa sœur adoptive, une jeune fille recueillie par sa mère, nommée Singa, meurt, renversée par un train. En 1904, son père est atteint de la tuberculose. En 1906, il part résider au sanatorium de Nummela. Hélas, son état de santé continue à se détériorer et il meurt en 1907.
"Ma vie ne fut que brûlante illusion. Mais j’ai trouvé et vraiment il fait partie de moi le chemin du pays qui n’existe pas, le pays qui n’existe pas. Là va celui que j’aime ceint d’une couronne étincelante". Quelque chose de GunvorHofmo (1921-1995), également femme-poète, mais aussi, quel poète du monde nordique peut échapper à cette lumière, dans cette affirmation du moi, dans la volonté, dans le centrage lyrique en toute première personne. La poétesse de Finlande, celle du Pays qui n’est pas, à l’origine de toute la lyrique du Septentrion, est bien là, ainsi dans le poème D’une enfance. L’image de l’étoile filante chue dans le jardin vient directement du jardin intérieurd’Edith. Gunnar Ekelöf, sans doute, avec l’idée de cette invitation sur Terre. Sillage de Tarjei Vesaas poète aussi,dans le motif, finalement nordique, du navire de nuit, qui pourrait bien être l’Occident. Peut-être Hamsun aussi, le compatriote qu’évoque, avec ses personnages romanesques errants, le poème "Temps pluvieux". Mais Norvège pour Norvège, s’il est une voix à rapprocher de celle de Gunvor Hofmo, à presque tous les niveaux, c’est celle deTor Jonsson. Il est une vraie gémellité entre les deux voix. Jonsson s’est suicidé quand Hofmo avait trente ans, mais l’Oslonaise a lu l’écrivain de Lom, son aîné de peu. Elle connaît ses vers. Jusque dans leurs photos respectives, ce côté triste, jamais très loin du désespoir noir. Dans un cas, dans l’autre, rien de plus étranger au poème que la gaîté. Il est parole sérieuse d’un être qui se sait fragile, labile, promis à la poussière. Les deux poètes ont recoursà un même titre, et ce n’est pas un hasard ("Klager du", Te plains-tu). Ce titre vaut, pour Hofmo, comme une reconnaissance de dettes. Au fil des poèmes, d’autres noms, comme celui de Wergeland, d’Olaf Bull. Il convient toutefois de ne pas exagérer le poids des influences chez cette poétesse. Si sa première écriture peut sembler assez traditionnelle, elle ne se rapproche, ni surtout ne se réclame, d’aucune école littéraire clairement définie.Hofmo échappera même à ce jeu irritant d’appartenance et de chapelles qui caractérise assez bien le champ poétique norvégien des années soixante-dix, tant le souci social, le regard vers les autres, l’intuition fulgurante de leur douleur datent chez cette femme politisée très tôt de plus longue main. Comme si, par une belle vision intérieure, elle avait pressenti que la mal ne s’arrêtait pas à la guerre, que celle-ci avait tout pris aux hommes, à commencer par leur humanité. La moindre attaque faite à l’humain est vécue par elle comme un scandale.
"Qui est mon amour ? La nuit est noire et les étoiles tremblent de répondre. Qui est mon amour? Quel est son nom ? La voûte du ciel monte de plus en plus haut et un enfant s’est noyé dans les brumes infinies et il ne connaît pas la réponse". Ce qu’elle retient d’une certaine modernité, cette grande liseuse de poésie s’en sert pour nourrir le feu de ses images. Sachant faire siens les acquis du modernisme, elle ne tarda pas à donner la pleine mesure de son sens plastique et à traduire son expérience extatique en images incandescentes. Les audaces modernistes,elle les incurve à son seul propos. À l’inverse, difficile de reconnaître un poète norvégien d’aujourd’hui marqué parelle. Le lot, peut-être, des écritures très personnelles. Et la solitude, là aussi. Dans d’autres domaines de l’art, dans d’autres pays, des mentions sont faites à Van Gogh, à Baudelaire, Dostoïevski, Kant, Mandelstam. Nombre d’autres. Mais il semble bien alors que les influences traversées soient d’abord scandinaves, et norvégiennes au premier chef. Comment expliquer sinon que le dernier ensemble du dernier recueil soit un libre accompagnementen vers des œuvres du peintre norvégien Harald Sohlberg ? On n’oubliera en outre ni les emprunts aux mythes antiques ni les mentions au personnel biblique. L’auteur connaît et la mythologie et sa bible, son Ancien Testament, en profondeur. C’est comme naturellement que leurs personnages viennent traverser les pages. Et puis une autre rencontre, un fait biographique, qui explique tout, sans doute. La perte d’une amie juive, aimée du même âge qu’elle laissa partir, sans oser la retenir, vers les camps de la mort nazie, une culpabilité insensée moins par son intensité que par sa permanence au long d’une vie. Toute mort fait naître. C’est alors de ce moment-là, de ce fait saillant marqueur de chronologie interne, tel qu’il est ainsi traduit dans l’un des très hauts poèmes scandinaves d’aujourd’hui, il faut toujours veiller, que date la vraie naissance à la parole grave. Comme si les mots du poème emmenaient avec eux cette part d’ombre et de tristesse qui est le lot des humains, leurs brisées de cendre. Noir de la nuit, noir de l’encre, un même noir. La nuit, avance avec Edith Södergran, est un dieu. Il y eut les horreurs de la guerre dans le monde, cet attentat particulier contre l’intégrité des êtres que l’on peut aussi nommer guerre.
"Mais l’enfant n’est rien autre que confiance, il étend ses bras plus haut que tous les cieux. Vient alors une réponse. Je suis celui qui vous aime et sera toujours l’amour". La poétesse est de son temps. Il y a même dans ses poèmes d’après-guerre quelque chose de la lourdeur si pesante de la guerre froide, et de la tristesse d’avoir peut-être à deviner une autre guerre. La joie n’est pas son métier. Peut-être même ne l’intéresse-t-elle pas. Encore une fois, on trouve peu chez l’auteur, de gaîté, et même de sourire. Poétesse sombre, correspondant malgré elle aux clichés insensés des européens sur les scandinaves mais aussi, plus sûrement, à cette touffeur de l’après-guerre qui plomba l’atmosphère des années trente. Les scandinaves ont la hantise de la destruction du monde, le Ragnarök, où l’univers disparaît alors dans les flammes, et les conflits larvés du temps. Et deux axes, les hommes et Dieu, le créateur et ses créatures. Pas un des poèmes qui d’une façon, de l’autre, ne lie ces motifs nodaux. La question,semble-t-il, se reformule ainsi. Comment Dieu permet-il de rendre visible les hommes, les humains ? Dans des vers dont l’orientation religieuse est rarement absente, Edith Södergran ne voudrait pas d’un Dieu qui éloigne des hommes, empêche le moi, justement, de retourner habiter chez eux. Dans ses variations au fil des poèmes, les mots hommes, humains, être humains, parfois dotés de majuscules, sont omniprésents. Poèmes écrits paret vers les hommes. Poésie humaniste. Et l’autre versant du réel, qui n’est pas son verso, est une sorte de refuge par rapport au mal, vecteur aussi de solitude. Elle sera comme une bougie, consciente, qui s’éteint. Elle incarne la fragilité et aussi une force d’âme incroyable. Elle aura en fait découvert seule, par illumination et fraîche naïveté, la poésie. Fruit de toutes ses lectures en vrac, en toutes les langues, hors de toute véritable influence ou école, elle a dans un geste rimbaldien retrouvé l’aube de la poésie. Étoile filante, touchée par une certaine grâce, elle était habitée "d’une rage d’absolu". Son innocence, ses absences de boursouflures, ses mots réalistes et directs, rendent sa poésie immédiate. Certes son monde poétique est délimité, parfois étroit, souvent mystique et exalté, mais sa voix est unique, convulsive, claire et émouvante. Entre espoir et abattement, une voix s’élève, entre la fusion avec la nature et le besoin d’amour. Elle transmue la violence en beauté. Ses mots furent étonnamment modernes pour leur temps. Elle a un souffle visionnaire, messianique. Edith Södergran n’aura pas eu le temps, il lui sera alors resté l’eau et les souffles de l’adieu. "Moi qui aime la terre ne connaît rien de mieux que l’eau".
Bibliographie et références:
- Piet Lincken, "Edith Södergran, l'étoile filante"
- Régis Boyer, "Edith Södergran, poèmes complets"
- Matti Goksøyr, "Edith Södergran, poésie"
- Lucie Albertini, "Edith Södergran, poésie de Finlande"
- Jan Erik Vold, "Edith Södergran"
- Pierre Grouix, "Tout de la nuit est sans nom"
- Ruth Maier, "Le journal d'Edith Södergran"
- Siri Lindstad, "La poésie d'Edith Södergran"
- Gil Pressnitzer, "Edith Södergran"
- Fredrik Wandrup, "Edith Södergran, poèmes complets"
- Erik Bjerck Hagen, "Edith Södergran"
- Astrid Tollefsen, "Edith Södergran"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle était assez intelligente pour savoir qu'on ne s'improvise pas femme politique. Il faut apprendre. Elle se contenta alors à plaire au roi vieillissant. "Vous connaissez Madame du Barry. Elle n'a nulle haine, elle connait votre esprit et ne vous veut point de mal. Le déchaînement contre elle est atroce et à tort. On serait à ses pieds si. Et, laissant en suspens sa phrase, Louis XV ajoute à Choiseul: "Ainsi va le monde. Elle est très jolie, elle me plaît, cela doit suffire". Jeanne Bécu, restée dans la postérité sous le nom de comtesse du Barry, fut la dernière maîtresse officielle du roi Louis XV. Elle s'est gardé de le conseiller dans les affaires publiques mais lui a rendu la joie de vivre et l'a aidé à prendre confiance en lui-même. Mais la Cour ne lui en sera aucunement gré et elle n'arrivera jamais à se défaire de ses origines populaires et de son passé de courtisane. Jeanne Bécu, dite "de Cantigny", mais aussi Mademoiselle de Vaubernier", était issue par sa mère d'une famille de haute domesticité attachée à la cour de Lorraine à Lunéville. Une de ses grands-mères, Anne-Jeanne Husson, avait elle-même vécu à Versailles où, avec son mari Fabien Bécu, dit de Cantigny, ancien maître rôtisseur, elle fut au service de la "belle Ludres", une des maîtresses de Louis XIV. Dans l'histoire de France, peu de femmes ont connu une ascension aussi spectaculaire. Ayant pour seuls torts son origine et sa réussite, elle a été méprisée et traînée dans la boue par ses adversaires à Versailles, alors même que tout était en elle que bienveillance à l'égard des autres. Jeanne le doit autant à son caractère qu'à son extraordinaire beauté. Elle sera victime des affres de la Terreur sous la Révolution, et conduite à l'échafaud comme symbole de la monarchie par le peuple dont elle était pourtant issue. L’histoire aurait gardé de sa fin le souvenir de déchirantes supplications qui sont loin d’être avérées lorsque la comtesse Jeanne du Barry gravit les marches de la guillotine. Un fait est réel cependant, attendant son jugement à la Conciergerie, Jeanne laissa passer une possibilité d’évasion qui s’offrait à elle au profit d'Adélaïde de Mortemart, aristocrate recherchée. Madame de Mortemart put ainsi quitter sa cachette et gagner l’Angleterre. Jeanne du Barry, petite modiste devenue "La du Barry", favorite royale, fut guillotinée le 8 décembre 1793 par le bourreau Charles Henri Sanson, un de ses anciens amis du temps des galanteries de la rue du Bac. "Il est un sujet que Jeanne aborde rarement avec le roi: la non-consommation du mariage du dauphin. Le fait ne trouble pas outre-mesure le monarque".
Exit l'égérie bafouée et vilipendée, place à l'amoureuse. "Mon petit-fils n'est pas fort caressant, a-t-il écrit à l'infant de Parme, mais il aime bien la chasse. Jeanne en revanche juge cette situation si anormale que, lorsque le duc de Saint-Mégrin la prie d'intercéder auprès de Louis XV pour qu'il admette le dauphin aux soupers intimes, elle accepte volontiers". Appelée à Paris auprès de familles de la haute aristocratie, Anne Bécu, la mère de la future favorite, entra vers 1742 au service de Claude-Roch Billard du Monceau, receveur des finances de Lorraine, lequel pourrait avoir été le père de Jeanne, mais refusa formellement d'endosser cette paternité. Lors de son mariage avec le comte Guillaume du Barry, Jeanne dut justifier de ses origines paternelles, aussi fut-il suggéré de la déclarer fille d'un certain "sieur de Vaubernier" où chacun voulut reconnaître Jean-Jacques-Casimir Gomard, "de Vaubernier", dit aussi "frère Ange", moine du couvent de Picpus à Paris, qui fut en effet témoin au mariage. La jeune Jeanne Bécu bénéficia d'une éducation soignée chez les dames de Saint-Aure, dans le couvent de la rue Neuve-Sainte Geneviève, à partir de 1753, grâce à Billard du Monceau ou à son beau-père Nicolas Ranson de Montrabé, receveur des gabelles, que sa mère épousa en 1749. Elle sortit de ce couvent vers 1758 pour entrer au service d'une famille de Lagarde issue de la Ferme générale. Elle acquit la distinction de manière qu'on lui connaissait. "Ainsi pourra-t-elle étudier en toute quiétude ce grand garçon malingre, guère séduisant malgré ses yeux bleus pleins de douceur et assurément mal dans sa peau". Le roi ayant accédé à sa demande, Louis-Auguste est désormais convié aux petits voyages à Saint-Hubert. Contrairement à la version donnée par Mercy-Argenteau à l'impératrice, il n'y renonce pas dès qu'il apprend de la bouche de ses tantes, à qui il va, lui aussi, rendre visite, le passé de la favorite. Sans doute par crainte de leur déplaire et de provoquer alors un conflit avec son épouse. À dix-sept ans, elle devint vendeuse dans une luxueuse boutique de mode située rue Saint-Honoré à Paris, les traits galants, appartenant à un notable parisien, Jean-Baptiste Buffault, échevin, qui a laissé son nom à une rue de Paris. Ce personnage dont un des fils fut plus tard co-fondateur et régent de la Banque de France, fut aussi administrateur de l'Opéra puis devint plus tard l'homme d'affaires et le confident de la comtesse du Barry. La beauté de la jeune fille la fit remarquer et elle fut reçue dans divers salons dont certainement le "bureau d'esprit", fort connu, de Mme Buffault, née Barbe Peeters, où, probablement, Jean Baptiste du Barry l'aperçut. Jean-Baptiste Dubarry, dit Le Roué, gentilhomme toulousain, connu dans les milieux de la galanterie parisienne, la remarqua alors qu'elle n'avait que dix-neuf ans. Il en fit sa maîtresse et, pendant un temps, elle fit les honneurs de l'hôtel du Barry à Paris où, selon Fabre de l'Aude, venaient beaucoup de personnages remarquables, appartenant au monde de la littérature et des arts. C'est le début de l'ascension de Jeanne.
Elle avait acquis la conviction qu'il fallait qu'elle se rende nécessaire au roi de France. "Il vient pour la première fois à Saint-Hubert le neuf mai 1770 et y reste souper. Il y retourne trois fois en juin et deux fois en juillet. Puis deux fois en mai, six fois en juin et quatre fois en juillet 1771. En 1772, ses venues à Saint-Hubert prennent une cadence accélérée. Huit fois en mai, sept fois en juin. Il y reviendra encore en mai Or, il y a beau temps qu'il est fixé sur la vie de Jeanne avant qu'elle ne devienne la favorite de son grand-père". Du Barry était en effet un amateur de musique et surtout de peinture, doublé d'un mécène, c'est à son contact que Jeanne, dite Mlle de Vaubernier dans le monde, se forma à la culture des beaux-arts. Lors d'un dîner, Jean-Baptiste du Barry aurait fait l'éloge de la jeune femme au maréchal de Richelieu qui imagina de la présenter à Louis XV. La rencontre se fit par l'intermédiaire de Lebel, premier valet de chambre du roi. Cette opération n'était pas indifférente à Richelieu qui voulait contrer le projet que préparait le clan du premier ministre. En effet, élevé au ministère par la grâce de la défunte marquise de Pompadour, le duc de Choiseul caressait l'espoir de placer auprès du roi sa sœur, la duchesse de Grammont, ou toute autre femme à leur dévotion. La déconvenue et le ressentiment des Choiseul à l'égard de Mme du Barry, qui leur fit perdre une part d'influence auprès du roi, fut immense. Car en peu de temps, Louis XV s'était épris de Jeanne qui avait à ses yeux un charme infini et certains talents qui lui donnaient une nouvelle jeunesse. Son amour pour le roi était d'une profonde sincérité. On peut donc penser que ces repas de chasse, dans une ambiance dénuée d'un strict protocole, constituent alors pour le jeune homme intelligent mais complexé qu'est le futur Louis XVI des moments de détente physique et morale. Ému par la beauté mais aussi la bonté de Jeanne, il prend plaisir à la voir rire, à l'entendre discuter. Dans son orbe il se heureux. Il oublie "l'Autrichienne" comme sa tante Adélaïde surnomme Marie-Antoinette". L'année 1768 avait clos pour le roi une décennie parsemée de deuils. Louis XV, ayant en effet souffert dans les années précédentes de la mort de ses proches. Sa fille la duchesse de Parme, morte en 1759, son petit-fils aîné, le duc de Bourgogne, mort à dix ans en 1761, sa petite-fille l'archiduchesse Isabelle, élevée à Versailles, morte en couches en 1763, sa favorite en titre, la marquise de Pompadour, morte en 1764, son gendre Philippe Ier de Parme et son fils et héritier le dauphin Louis-Ferdinand, morts en 1765, sa belle-fille Marie-Josèphe de Saxe, morte en 1767, laissant cinq enfants ayant entre treize et trois ans. Le dauphin, futur Louis XVI avait alors treize ans, ce qui suffisait pour monter sur le trône sans régence mais était tout de même bien jeune, ce qui devait alors causer beaucoup de souci au roi et sa femme la reine Marie Lesczynska décédée elle-même en 1768.
Elle s'efforce d'adopter en tout et pour tout le point de vue du roi. Il lui arrivera de se tromper, bien sûr, dans ses amitiés comme dans ses haines. Mais jamais elle ne s'asservira à un clan comme à un autre. "Un homme de mes amis fut chargé, malgré lui, de dire au duc de Choiseul que Mme du Barry désirait vivre en bonne intelligence avec lui et que, s'il voulait se rapprocher d'elle, elle ferait la moitié du chemin". Ce furent les paroles de la favorite. Le négociateur représenta que les maitresses chassaient les ministres et que les ministres ne chassaient pas les maitresses. L'orgueil et l'humeur du duc furent inflexibles. Aussi l'hostilité permanente de Choiseul commence-t-elle à l'agacer. Lors d'un séjour à Compiègne, elle l'a prié par lettre d'intervenir en faveur de l'un de ses protégés. Il n'a pas daigné répondre. Et lorsque à l'instigation du Roué, le duc de Lauzun, neveu de Choiseul, a tenté d'aplanir l'atmosphère entre elle et son oncle, ce dernier l'a reçu "avec la fierté d'un ministre persécuté des femmes et qui croit n'avoir rien à redouter. Malgré l'exemple donné par Mme de Pompadour, Jeanne n'aspire pas à jouer un rôle politique. Ce qu'elle souhaite: demeurer auprès d'un monarque qui tient à elle et pour lequel elle s'est prise d'affection, être entretenue et vivre en bonne harmonie avec ceux qui l'entourent". Le roi, toujours très beau mais vieillissant, alors âgé de cinquante-huit ans, désira faire de cette jeune femme de vingt-cinq ans sa nouvelle favorite officielle, ce qui ne pouvait être sans une présentation officielle à la cour par une personne y ayant ses entrées et sans qu'elle fût mariée. L'inconvénient était que le chevalier Jean-Baptiste du Barry était déjà marié, aussi tourna-t-on la difficulté en mariant Jeanne au frère aîné de Jean-Baptiste, le comte Guillaume du Barry, qu'elle épousa en effet le 1er septembre 1768. Quant à la marraine, on dégota la comtesse de Béarn, un très grand nom mais très vieille et surtout très endettée, qui accepta la "besogne", contre paiement de ses dettes, au grand dam des bien-pensants. Jeanne pouvait désormais être officiellement présentée à la cour, ce qui fut fait en avril 1769. Pour Louis XV, le pari était gagné, sa favorite était enfin intégrée à la cour. "Dans l'après-dîner du deux mai, Louis XV et sa maitresse se rendent à Bellevue afin d'admirer, de la terrasse du château, le feu d'artifices que la ville de Paris offre aux nouveaux époux et qui va être tiré sur la place Louis XV, future place de la Concorde, alors en travaux entre les bâtiments à colonnade construits par Ange-Jacques Gabriel". Cependant, le clan Choiseul n'avait pas désarmé et c'est à une de ses créatures, Pidansat de Mairobert qui fut le rédacteur des "Mémoires secrets après la mort de Bachaumont" que l'on doit les premières attaques, souvent triviales, dont Mme du Barry fut l'objet pendant sa vie entière. Il diffusa ou suscita des chansons grivoises et même des libelles pornographiques. Par la force des choses, Madame du Barry se retrouva soutenue par le parti dévot, par le fait même qu'il était hostile à Choiseul qui, pour avoir conclu le mariage du nouveau Dauphin Louis-Auguste et de l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche, semblait encore pour très longtemps intouchable. Prévenue contre Madame du Barry dès son arrivée en France, la dauphine, jeune et entière, lui voua d'emblée un mépris profond en ne lui parlant pas, ce qui était grave quand on vivait à la cour, moins parce qu'elle était favorite royale que parce qu'elle était non agréée par le parti Lorrain de la cour. En effet, Marie-Antoinette était de la Maison de Lorraine. En 1771, à la suite d'humiliations répétées contre Mme du Barry, au théâtre de Fontainebleau, Louis XV décida le renvoi de Choiseul et des siens, et le fit remplacer par le duc d'Aiguillon, ce qui accrut la rancœur de Marie-Antoinette à son égard. S'ajoutait à cela une querelle de préséance, car Marie-Antoinette prétendait être la première dame du royaume, et ne céderait en aucun cas sa place à une ancienne prostituée, fut-elle favorite.
Elle avait compris que l'amitié pouvait créer des liens aussi forts, et plus sûrs, parce que non soumis aux turbulences de la passion. "Jeanne est trop fine pour n'avoir pas réalisé qu'en faisant nommer le duc d'Aiguillon à un poste clé, elle renforçait l'équipe Maupeou-Terray qui lui est toute acquise, donnant ainsi naissance à un triumvirat éminemment influent et consolidant le triomphe du parti dévot". En revanche, cette nomination a été mal ressentie par Marie-Antoinette qui voit en d'Aiguillon l'ennemi juré de Choiseul et l'homme lige de Mme du Barry. Aussi, dès l'intronisation du nouveau secrétaire d'Etat, la dauphine a-t-elle fait preuve envers lui d'une grande froideur tandis qu'elle redoublait de morgue avec la favorite. Informée par Mercy du comportement de sa fille, Marie-Thérèse s'inquiète et le charge de veiller à ce que la dauphine "traite bien, sans affectation, les personnes du parti dominant, comme des gens que le Roi veut distinguer et dont elle doit ignorer tout ce qu'il y a de méprisable dans le caractère et la conduite". Mais c'est dans le domaine des arts que Madame du Barry a particulièrement brillé et mérite qu'on lui rende hommage, comme cela a été fait à l'occasion d'une exposition organisée à Marly en 1992. Elle a véritablement joué le rôle de mécène, contribuant à développer et faire connaître l'artisanat d'art français. Elle inspira les plus grands artistes dont le sculpteur Boizot, directeur de la manufacture de Sèvres, et elle contribua à l'essor du néo-classicisme en révélant Ledoux qui bâtit son pavillon de musique de Louveciennes, ou en passant des commandes importantes aux peintres Vien, Drouais, Greuze ou Fragonard, aux sculpteurs Lecomte, Pajou ou Allegrain, d'autres encore. D'un goût très sûr, comme en témoignent ses collections décrites par Charles Vatel, Mme du Barry a d'une certaine manière inventé le style Louis XVI. "Madame du Barry fut une courtisane, amie des lettres, des artistes, et qui passa sur terre en répandant libéralement autour d'elle or et consolations." "Après quoi, dans ce style qui lui est propre, elle écrit à Marie-Antoinette: "Je dois vous avertir qu'on n'était pas content comme vous avez reçu ce nouveau ministre, et généralement que vous marquez à tout ce parti trop d'éloignement. Il vous suffit que c'est le Roi qui distingue une telle ou un tel, que vous lui devez des égards, point des bassesses. La réprimande maternelle fait alors de l'effet. Lors du séjour fastueux de la Cour à Compiègne, Marie-Antoinette parla à la favorite, et cela de bonne grâce, sans affectation et sans qu'il y eût trop ou trop peu". À la mort de Louis XV, le dix mai 1774, son petit-fils et successeur, probablement inspiré par Marie-Antoinette, fit délivrer toute affaire cessante une lettre de cachet contre Madame du Barry. C'est ainsi que Lamartine relate les faits. " Jeune encore à la mort de Louis XV, Madame du Barry avait été enfermée, quelques mois, dans un couvent par la décence: caractère du règne nouveau. Affranchie bientôt de cette clôture, elle avait vécu, dans une splendide retraite auprès de Paris, au pavillon de Louveciennes, au bord des forêts de Saint-Germain.
Pourquoi exclure tout sentiment sincère ? Elle donna au roi maints témoignages d'un amour vrai, il ne s'y trompait pas, et de le rendre heureux. Le duc de La Vrillière, ministre de l'Intérieur, la fit conduire de nuit au couvent du Pont-aux-Dames à Meaux. Puis il fit saisir ses papiers qui arrivèrent en partie entre les mains du clan Choiseul. Certains furent utilisés pour publier une correspondance apocryphe, mêlant le vrai et le faux, et qui parut quelques années plus tard. Ainsi naquit la légende selon laquelle Madame du Barry serait sortie du bordel de Madame Gourdan, une légende que la favorite, grande dame, eut la sagesse d'ignorer mais qui, malheureusement, a été reprise et amplifiée par erreur ou par calcul. La comtesse du Barry put retourner chez elle à Louveciennes en octobre 1776". À quelque temps de là, lors d'une chasse au daim que la dauphine suit toujours en calèche, elle fait dire à la duchesse d'Aiguillon, l'épouse du nouveau secrétaire d'Etat, de l'y accompagner, "ce qui fit très bon effet auprès du ministre", assure Mercy à l'impératrice. Seulement, sous l'influence de Mesdames chez qui, par désœuvrement, elle continue de se rendre fréquemment, Marie-Antoinette reprend alors vite ses airs de hauteur envers Jeanne". Victime d'un vol de bijoux, Madame du Barry avait dû se rendre à Londres pour authentifier ceux de ses joyaux qui y avaient été retrouvés et qui étaient entre les mains du fameux espion Nathaniel Parker-Forth qui les conserva jusqu'à leur vente, à son profit, chez Christie, quelques années après l'exécution de la comtesse. Après la mort de Louis XVI, à la veille de la déclaration de guerre avec la Grande-Bretagne, Mme du Barry revint de Londres en France pour éviter l'apposition des scellés sur sa propriété. Elle fut dénoncée par un nommé Greive identifié plus tard comme étant un agent d'influence anglais en France. Cet individu, acharné à sa perte, semble avoir convoité ses papiers, notamment sa correspondance avec Brissac, qui donnait de précieuses indications sur les efforts des royalistes de l'intérieur pour tenter de sauver feu le roi Louis XVI. "Pour l'autre portrait, dont il ne subsiste que la gravure de Jacques Firmin Beauvarlet, elle a posé en tenue de chasse: jaquette de coupe masculine en soie grise, gilet de même ton laissant entrevoir le chemisier blanc à bord de dentelle. Tous deux ont fidèlement reproduit les quatre grains de beauté dont s'orne le visage de la favorite. L'un au-dessous de l'oeil gauche, l'autre au-dessus du sourcil droit, un troisième près de la narine droite, un quatrième sous la lèvre inférieure. Elle confiera plus tard que ces "mouches" naturelles étaient jugées par son royal amant, Louis XV comme un de ses plus grands charmes, qu'il les couvrait sans cesse de baisers. C'est moins ce qui restait de fortune à Madame du Barry que son ancienne condition de maîtresse royale qui en firent une cible parfaite pour les révolutionnaires. Malgré les nombreux témoignages des habitants de Marly et de Louveciennes en sa faveur, elle devint vite suspecte dès le vote de la loi de ce nom, le sept septembre 1793, fut déclarée ennemie de la Révolution et, après un long procès prédéterminé, elle fut condamnée à être guillotinée. L'exécution eut lieu le huit décembre 1793 après des retards pour enregistrer des révélations que Madame du Barry prétendait faire, au sujet de ses bijoux, pour obtenir sa grâce. Le courage qu'elle avait montré au moment de son procès l'abandonna sur la charrette. La peintre Élisabeth Vigée-Lebrun rapporte. "Elle est la seule femme, parmi tant de femmes que ces jours affreux ont vues périr, qui ne put avec fermeté soutenir l'aspect de l'échafaud. Elle cria, elle implora sa grâce de la foule atroce qui l'environnait, cette foule s'émut au point que le bourreau se hâta de terminer le supplice." Ses derniers mots au bourreau, sans doute apocryphes, furent: "De grâce, monsieur le bourreau, encore un petit moment." Attitude moins digne que celle de Marie- Antoinette, mais pas moins humaine. Si Jeanne du Barry s'est ainsi accrochée à la vie, c'est parce qu'elle a espéré jusqu'au dernier instant, un sursaut du destin, comme elle en avait tant connu au cours de sa vie.
Bibliographie et références:
- Michel Antoine, "Le règne de Louis XV"
- Édouard de Barthélémy, "Jeanne du Barry"
- Danielle Gallet, "Madame du Barry ou le plaisir au féminin"
- Mathieu-François de Mairobert, "Lettres originales de la comtesse Du Barry"
- Barthélemy-François-Joseph Moufle d'Angerville, "Vie privée de Louis XV"
- Alexandre Dumas, "La Femme au collier de velours"
- Charles Vatel, "Histoire de madame du Barry"
- Jacques Levron, "Madame du Barry ou la fin d'une courtisane"
- René de La Croix de Castries, "Madame du Barry"
- André Castelot, "Madame du Barry"
- Jacques de Saint Victor, "Madame du Barry, un nom de scandale"
- Jeanine Huas, "Madame du Barry"
- Cécile Berly, "Les femmes de Louis XV"
- Christiane Gil, "La comtesse du Barry, favorite de Louis XV"
- Pierre Verlet, "Le château de Louveciennes"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Si un jour tu parviens à cette contemplation, tu reconnaîtras que cette beauté est sans rapport avec l'or, les atours, les beaux enfants et les beaux adolescents dont la vue te bouleverse à présent. Oui, toi et beaucoup d'autres, qui souhaiteriez toujours contempler vos bien-aimés et toujours profiter de leur présence si la chose était possible, vous êtes tout prêts à vous priver de manger et de boire, en vous contentant de contempler vos bien-aimés et de jouir de leur compagnie. Les hétaïres, nous les avons pour le plaisir, les pallaké pour les soins de tous les jours, les guné, pour avoir une descendance légitime, une gardienne fidèle du foyer", ainsi énonce Démosthène, (384 av. J.C-322 av. J.C), homme d'État athénien et adversaire du roi de Macédoine Philippe II. "Amour platonique", "lesbien", "pédérastie", autant d’expressions se référant à la Grèce ancienne mais qui n'ont pas grand chose à voir avec, respectivement, les théories de Platon, l’homosexualité féminine ou la pédérastie en Grèce ancienne. L’amour décrit dans les dialogues de Platon était loin d’être purement spirituel, les pratiques "lesbiennes" n’avaient rien à voir avec l’homosexualité féminine mais se référaient à une sexualité orale et la pédérastie grecque n’avait pas pour but, du moins dans les discours "indigènes", le plaisir de l’adulte, mais l’éducation de l’enfant. Les fonctions attribuées dans l’Antiquité à la sexualité sont loin d’être, pour nous, aussi transparentes que nous le pensons souvent. Ainsi, "l'amour a nécessairement pour objet aussi l’immortalité". Selon la philosophe Diotime, la savante de Mantinée qui instruisit Socrate aux choses de l’amour, les relations pédérastiques ne sont pas stériles puisqu’elles permettent de dégrossir l’âme. Quant aux adultes, hommes et femmes, les médecins hippocratiques leur prescrivaient le coït afin de tempérer l’humidité du corps. C’est pourquoi, dans le discours "Contre Nééra" (122), lorsque le plaideur élabore, pour les Athéniens du IVe siècle av. J.-C., un classement schématique des types de femmes et de leur bon usage, il est question de "pallakai", une catégorie de femmes avec lesquelles les relations étaient censées avoir un but thérapeutique. Il s'agissait de prostituées. Quant aux deux autres sortes de femmes, les "hétairai" et les "gunai", seules les premières servaient au plaisir tandis que les secondes étaient destinées à la reproduction légitime. Cette division entre "femmes de plaisir" et épouses ou "mères reproductrices", dont l’aspect normatif a été maintes fois souligné, avait des conséquences non seulement juridiques, seuls les enfants des secondes pouvaient accéder à la légitimité, mais aussi cultuelles puisque toutes les divinités n’étaient pas accessibles à toutes les femmes. C’est par ailleurs ce qui est reproché à la fille de Nééra. D’avoir participé aux rites en l’honneur de Dionysos. À ces rites secrets et sacrés, seules pouvaient participer les femmes légitimement mariées et, qui plus est, se présentaient forcément vierges, "parthenoi", avant le mariage.
"À ce compte, quels sentiments, à notre avis, pourrait bien éprouver, poursuivit-elle, un homme qui arriverait à voir la beauté en elle-même, simple, pure, sans mélange, étrangère à l'infection des chairs humaines, des couleurs et d'une foule d'autres futilités mortelles, qui parviendrait à contempler la beauté en elle-même, celle qui est divine, dans l'unicité de sa Forme ? Estimes-tu, poursuivit-elle, qu'elle est minable la vie de l'homme qui élève les yeux là-haut, qui contemple alors cette beauté et qui s'unit érotiquement à elle ? La pensée trop vive n'est pas la plus sûre". Les pratiques sexuelles apparaissent dans la documentation de manière allusive, par le biais de sous-entendus, double-sens et jeux de mots que seule une analyse minutieuse permet de saisir. En effet, comprendre les règles qui encadraient les pratiques sexuelles se révèle une tâche difficile car ces dernières ne sont pas isolées dans une sphère spécifique qui serait la “sexualité”, mais elles apparaissent dans des sources diverses, allant du VIIIème siècle av. J.-C. au VIème siècle de notre ère et appartiennent à des genres littéraires variés: épopées, comédies, discours d’orateurs, traités philosophiques, épigrammes, commentaires savants, "scholies" ou, des notices de lexicographes. Compte tenu de la rareté des sources pour l’Antiquité en général et pour cette thématique en particulier, l'analyste n’a parfois d’autre choix que de prendre en considération toute la documentation disponible, quitte à laisser de côté les questions chronologiques. L’érôs antique n’implique pas une "orientation" particulière du désir ni une caractéristique spécifique d’une relation sexuelle. Mais alors que le terme d’érôs est ancien, nous constatons qu’il n’y a pas de terme grec ou latin pour exprimer notre "sexualité" sous son acception contemporaine. En effet, nos pratiques sexuelles n’étaient absolument pas ressentis par les Anciens comme relevant d’un ensemble d’actes cohérents ou d’un ensemble d’attitudes pouvant être regroupés en un même ensemble. En résumé, la sexualité ou l'orientation sexuelle n'existait pas dans la Grèce antique. Les termes grecs insistent sur l’opposition, la dissymétrie, rien n’exprime une identité de fonction.
"Ne sens-tu pas, dit-elle, que c'est à ce moment-là uniquement, quand il verra la beauté par le moyen de ce qui la rend visible, qu'il sera en mesure d'enfanter non point des images de la vertu, car ce n'est pas une image qu'il touche, mais des réalités véritables, car c'est la vérité qu'il touche. Ce qu'on cherche, on peut le découvrir, ce qu'on néglige échappe". Un individu n’a pas de "sexualité", il se livre à des pratiques. En Grèce, on parle des "aphrodisia", qui relève du "domaine d’Aphrodite", mais simplement pour se référer aux choses du sexe et non à un ensemble de discours qui formerait le champ de la sexualité. L’idée de relation sexuelle où les partenaires sont égaux, où une pratique peut être le fait de l’un ou de l’autre partenaire, n’existe pas. Par ailleurs, il n’existe pas de pratique bonne ou mauvaise, louable ou condamnable en soi, comme ce fut le cas, un temps, de la sodomie, entendue au sens de pénétration anale. Dès lors , il n’est pas étonnant que les Grecs n’aient pas élaboré ni construit une catégorie hétérosexualité. le mariage antique, lorsqu’il existe et qu’il est pratiqué, est un contrat social où il n’est question ni d’amour, ni même de sexualité. Être une femme libre, c’est fonder un "oikos", un foyer, la qualité attendue de la femme est de faire des enfants, de les élever pour en faire des futurs citoyens. Dans les textes poétiques, il est très rare que les textes évoquent des relations maritales comme des relations intenses et érotiques. Ce qui est mis en jeu, en revanche, ce sont les relations des hommes grecs avec des prostituées, avec des maîtresses, des concubines, ou des jeunes amants. Un des traits saillants de la différence entre les manifestations antiques d’érôs et la sexualité contemporaine est le fait que l’élan est ainsi détaché de l’identité de sexe de son objet. Cette conception non sexuée d’érôs, cette asexuation, apparaît nettement dans un passage très connu de Platon, un extrait du "Banquet" que l’on désigne à tort comme "le mythe de l’androgyne." Selon Aristophane, érôs, c’est l’élan vers l’unité primitive, son récit reste au niveau du sensible. "Mieux vaut pour toi ne plus vivre que vivre aveugle à jamais".
"Mais pourquoi de la procréation ? Parce que, pour un être mortel, la génération équivaut ainsi à la perpétuation dans l'existence, c'est-à-dire à l'immortalité. Or le désir d'immoralité accompagne nécessairement celui du bien, d'après ce que nous sommes convenus, s'il est vrai que l'amour a pour objet la possession éternelle du bien. L'amour a pour objet aussi l'immortalité. S'aimer et se faire aimer, de ce qu'on a de plus cher. Il n’est pas de plus noble tâche sur la terre". Chez les Grecs règne un système très dur de contraintes et d'inégalités, reposant sur une conception très misogyne voire phallocratique de la femme. L'art d'aimer, chez les Anciens, a ses codes, souvent choquants à nos yeux et très éloignés des idées reçues, et ses interdits déroutants. Prenons un couple marié. L'épouse infidèle risque la mort. Son mari, en revanche, peut fréquenter des prostituées ou des hétaires. "Lorsque ton bas-ventre se gonfle, écrit le poète Horace, si tu as à ta disposition une servante ou un esclave de ta maison sur lequel te jeter à l'assaut immédiatement, préfères-tu par hasard crever de tension ? Moi non." Dans cette société qui ne connaît pas alors l'égalité, l'homme libre domine outrageusement. Il peut avoir des relations avec ses propres esclaves, des prostituées, des femmes d'un rang social inférieur respectables et non mariées, des courtisanes, avec lesquelles il peut entretenir une relation durable. Nous n’avons guère de témoignage sur ce monde des femmes, dans lequel les filles formaient leur personnalité où elles trouvaient leurs modèles. Et le peu que nous savons de ce monde nous est transmis par le témoignage des hommes. Nous n’avons donc pas accès à la parole des femmes de la Grèce ancienne. Tout est relayé par le regard masculin et par la parole des hommes. La société grecque est androcentriste, tant sur le plan de l’organisation sociale que sur le plan idéologique. L’idéologie collective est masculine et même phallocentrique, avec de légères variantes selon les cités. Ainsi l’Athènes démocratique, sur quoi la documentation est la plus abondante, correspond, sans doute, à la période la plus misogyne et la plus répressive à l’égard des femmes, parce que l’individu y est défini par sa participation à la vie politique, et que la femme en est exclue. Certes, il y a d’autres catégories d’exclus, esclaves, étrangers etc. Mais toutes les femmes, quel que soit leur statut social, sont des exclues. La femme du citoyen athénien, homme adulte, jouissant des droits civiques et politiques, n’est pas une citoyenne, tout en étant obligatoirement fille, épouse et mère d’Athénien.
"Tous les êtres humains sont gros dans leur corps et dans leur âme, et, quand nous avons atteint le terme, notre nature éprouve le désir d'enfanter. Mais elle ne peut accoucher prématurément, elle doit le faire à terme. En effet, l'union de l'homme et de la femme permet l'enfantement, et il y a dans cet acte quelque chose de divin. Et voilà bien en quoi, chez l'être vivant mortel réside ainsi l'immortalité, dans la grossesse et dans la procréation, mais Éros doit être des nôtres". Les idéaux se résument ainsi aux qualités que la société exige de la femme. Essentiellement la réserve et la discrétion. Sa parure la plus grande est le silence. Toutes ces qualités composent la "sophrosuné", ou sagesse. Le plus grand éloge que l’on puisse faire d’une femme, disent les auteurs anciens, est qu’elle ne fasse pas parler d’elle, complément de son silence. Est ainsi associé au féminin tout ce qui est posture de soumission et passivité, l’activité qualifiant le masculin. Représentation mentale qui est attestée aussi sur le plan des théories de la conception. Selon la plupart des auteurs, Aristote en particulier, la matrice féminine n’est qu’un réceptacle de la semence masculine, qui y imprime sa forme. Une autre composante de l’image idéale de la femme grecque est le concept de "Philergia" qui désigne l’amour du travail, c’est-à-dire du travail de la laine. Ici encore l’activité que cela pourrait impliquer est atténuée par les représentations figurées qui montrent la femme assise, filant, presque immobile. La femme libre doit aussi avant tout assurer le lignage. Tout ceci vaut surtout pour la femme du citoyen aisé, où les valeurs aristocratiques subsistent à l’âge de la Cité. La femme idéale doit savoir faire quelque chose de ses dix doigts, c’est-à-dire filer et tisser. La "Philergia", l’amour du travail, qualité prisée chez une épouse, correspond, dans une certaine mesure, aux ouvrages de dames d’autres sociétés et d’autres époques. La femme du citoyen doit aussi savoir gouverner sa maison et diriger les serviteurs. Ce tableau idéal est en contradiction totale avec ce que la tradition misogyne raconte de la femme, qui est vue comme paresseuse, gourmande, ivrogne, dévergondée et bavarde, ainsi souvent reprise par des auteurs comiques.
"Il est parfaitement clair même pour un enfant, que ce sont ceux qui se trouvent entre les deux, et qu'Éros doit être du nombre. Il va de soi, en effet, que le savoir compte parmi les choses qui sont les plus belles. Or Éros est amour du beau. Par suite, Éros doit nécessairement tendre vers le savoir, Telle est bien, cher Socrate, la nature de ce démon". L’héroïsme ne fait pas partie des idéaux féminins athéniens. Cet idéal, aligné sur l’idéal masculin, qui est attesté pour quelques femmes romaines, est, en Grèce, projeté sur l’image fantasmatique de Sparte. Dans la majorité des cités grecques, en état de guerre perpétuel, et dans une culture qui ne croit pas à un paradis pour les guerriers morts au combat, l’héroïsme est réservé aux hommes. On ne songe pas à réclamer de l’abnégation aux femmes. On ne leur demande que de mener le deuil à la maison: réserve toujours, discrétion, soumission et comme toujours passivité. Tout cela concerne les idéaux de la femme mariée, épouse de citoyen. L’homme grec a pourtant une autre femme dans sa vie, un autre type de femme, l’hétaïre. Car les Grecs étaient aussi sereinement polygames que bisexuels. Démosthène, brillant orateur du IVème siècle résumait ainsi: "nous autres, Athéniens, nous avons trois femmes, l’hétaïre pour le plaisir, la concubine pour les soins du corps et l’épouse pour les enfants légitimes". La concubine, telle une seconde épouse, non légitime et librement choisie, vivait soit à la maison, soit dans un autre domicile. L’hétaïre, ou courtisane, appartient à une catégorie importante. Le mot hétaïre est le féminin d’"hétairos", signifiant compagnon. L’hétaïre est donc une compagne de plaisir, c’est-à-dire essentiellement de banquet. Le banquet est une institution fondamentale des sociétés grecques tant aristocratiques que démocratiques, un lieu de plaisir collectif pour les citoyens, organisé et réglementé, autour de la consommation du vin. On y pratique la musique, la poésie, la danse, la discussion et l’amour. Mais, sauf rare exception les femmes mariées n’y sont pas admises. En revanche l’hétaïre est une femme qui participe au banquet. Elle est la compagne de plaisir de l’homme et doit par conséquent posséder des idéaux différents de ceux de l’épouse. Son rôle est de susciter le désir masculin et elle reçoit une formation adéquate. Celle vouée à devenir épouse légitime ne reçoit, à l’époque classique, aucune éducation autre que celle que lui donne sa mère. Elle ne va pas à l’école, et ne sait ni lire ni écrire. En revanche, les hétaïres, reçoivent une formation artistique assez poussée qui les rend aptes à tenir compagnie à l’homme.
"Par ailleurs, il se trouve à mi-chemin entre le savoir et l'ignorance. Voici en effet ce qui en est. Aucun dieu ne tend vers le savoir ni ne désire devenir savant, car il l'est, or si l'on est savant, on n'a pas besoin de tendre vers le savoir". La brillante Aspasie doit sa célébrité à deux hommes. Elle fut la compagne aimée et respectée de Périclès, ainsi que l’interlocutrice privilégiée et admirée de Socrate. Sa situation de compagne valorisée et d’intellectuelle reconnue, exceptionnelle dans une cité où la norme voulait que la plus grande gloire d’une femme soit l’invisibilité et le silence, fut sans doute liée à son statut d'étrangère résidente. Tout en lui interdisant d’être l’épouse légitime de l’homme dont elle partageait la vie, ce dernier lui accordait, au risque d’une réputation un peu sulfureuse, la liberté de se montrer, de penser et de s’exprimer. Elle tenait parallèlement une école de jeunes filles qu’elle formait à devenir des hétaïres. Aspasie de Millet était une femme grecque qui a vécu au Vème siècle avant J-C. Le nom d’Aspasie signifie "la belle bienvenue". Elle est née à Milet, tout comme certains des philosophes grecs: Thalès, Anaximandre et Anaximène. Elle a ensuite abandonné sa ville natale pour aller vivre à Athènes alors qu’elle avait vingt ans. On sait qu’Aspasie était une belle femme, très intelligente. Son père l’aurait poussée à vendre ses charmes. Mais contrairement aux "pornai", les prostituées destinées aux hommes sans richesses, Aspasie de Milet avait une grande formation intellectuelle. Des observateurs contemporains ont avancé l'hypothèse qu'elle ne fut jamais courtisane, et victime de pure calomnie. Aspasie, un "maître" ? Somme toute, Plutarque ne dit pas vraiment autre chose au sujet de la Milésienne lorsque, réfléchissant sur ce qui lui valut l’indéfectible attachement de Périclès, il commence par mentionner l’opinion la plus répandue, en vertu de laquelle cet amour s’adressait aux talents et au savoir de cette femme savante et versée dans dans la chose politique. Elle fréquentait Socrate. On ne s’étonnera pas trop que ce texte de Plutarque, qui donne d’elle, le portrait le plus exact dont nous disposions, soit un chapitre, précisément le chapitre vingt-quatre de la Vie de Périclès.
"Il interprète et il communique aux dieux ce qui vient des hommes, et aux hommes ce qui vient des dieux. D'un côté les prières et les sacrifices, de l'autre les prescriptions et les faveurs que les sacrifices permettent d'obtenir en échange". La brillante hétaïre a commencé par diriger une maison close à son arrivée à Athènes; les hommes les plus importants de la ville s’y rendaient. Parmi les visiteurs, on retrouvait des noms comme Socrate, Anaxagore et le gouverneur Périclès. On dit que ce dernier est tombé amoureux d’elle et en a fait son amante, en abandonnant son épouse légitime pour elle. Aspasie de Milet a alors été victime de ridiculisation; le poète comique Hermippos l’a forcée à comparaître devant la justice avec une double inculpation: impiété et libertinage. Périclès l’a cependant aidée pour qu’elle ne soit pas condamnée et a obtenu le pardon de ses juges. Courtisane de haut rang, elle était réputée autant pour son intelligence que pour sa beauté. Périclès II naquit de leur union. Elle fut autant son maître que sa mère. Devenue veuve, selon Eschine, elle fréquenta Lysiclès, décrit par Plutarque, comme un riche marchand de moutons, "grossier de naissance et d'éducation qui devint grâce à elle, le premier des Athéniens". Être une femme signifiait appartenir à quelqu’un. Les grands hommes avaient le droit d’avoir plusieurs femmes. En d’autres termes, elles étaient vues comme une sorte de gage, de reconnaissance. Si les femmes rencontraient des obstacles et connaissaient beaucoup d’interdictions dans la Cité, il est vraisemblable que la situation ait été différente à Milet et que les femmes y aient connu alors une plus grande liberté qu’à Athènes. Les hétaïres, sur le plan de la formation, se situaient bien au-dessus des femmes mariées. Les politiciens et philosophes les appréciaient pour leur talent d’interlocutrices. Aspasie de Milet était particulièrement spéciale parmi les courtisanes car elle bénéficiait de la confiance de nombreux intellectuels et hommes importants. Ce rôle lui a valu de sévères critiques mais il lui permettait de fréquenter les hommes les plus importants de l’époque, comme Socrate, qui sollicitait ses services et recommandait à ses disciples d’étudier avec elle. On prétend même qu'elle écrivait les discours de Périclès à sa place.
"Ne force donc ni ce qui n'est pas beau à être laid, ni non plus ce qui n'est pas bon à être mauvais. Éros est ainsi dans le même cas. Étant donné, disait-elle, que toi-même tu conviens qu'il n'est ni bon ni beau, tu dois de façon analogue estimer non pas qu'il est laid et mauvais, mais qu'il est quelque chose d'intermédiaire entre les deux. C'est ce dieu qui nous vide de la croyance que nous sommes des étrangers l'un pour l'autre, tandis que c'est lui qui nous emplit alors du sentiment d'appartenir à une même famille, lui qui a institué toutes les réunions du genre de celle qui nous rassemble, qui dans les fêtes, dans les chœurs et dans les sacrifices, se fait notre guide, qui apporte la douceur, alors qu'il écarte l'agressivité". Elle avait reçu une éducation importante en rhétorique et en art oratoire. Aspasie n’était pas une exception. On raconte que Socrate était fasciné par son intelligence. Grâce à cette habileté, elle a obtenu une certaine reconnaissance et a conquis le gouverneur Périclès, qui était autant attiré par elle sur le plan intellectuel que sur le plan érotique. Il abandonna son épouse légitime et fit d’Aspasie son épouse illégitime ou concubine à cause de sa condition d’étrangère. Les auteurs comiques de l’époque, comme Aristophane, critiquaient l'importance de l'influence d'Aspasie de Milet sur les choix politiques de son mari. Dans un passage de son discours rhétorique, elle demande à Xénophon et Philésie s’ils préféreraient les époux de leurs voisins si ceux-ci étaient meilleurs que les leurs. Voyant qu’aucun ne lui répond, elle leur dit: "Vous, Philésie, vous désirez d’avoir le mari le plus digne d’estime, et vous, Xénophon, la femme la plus vertueuse. Si donc vous ne faites pas en sorte chacun de votre côté que l’on ne puisse trouver ni un homme meilleure, ni une femme plus accomplie, vous regretterez toujours de ne pas posséder ce qui vous paraîtra le plus parfait. Votre vœu sera toujours d’être vous, Xénophon, l’époux de la femme la plus vertueuse, et vous, Philésie, l’épouse de l’homme le plus digne d’estime." Maîtrise de l'art oratoire.
"Chaque fois que le hasard met sur le chemin de chacun la partie qui est la moitié de lui-même, alors tout être humain, pas seulement celui qui cherche un jeune garçon pour amant, est alors frappé par l'extraordinaire sentiment d'affection, d'apparentement et d'amour. L'un et l'autre refusent, pour ainsi dire, d'être séparés, ne fût-ce que pour un peu de temps". C'est son goût pour les mots. Cette composition rhétorique n’est pas un argument qui exprime une véritable logique. C’est un discours qui est plaisant à l’oreille, qui invite à faire des efforts dans la vie de couple, son art oratoire se retrouve dans l’Oraison funèbre de Périclès. Aspasie de Milet a été l’un des personnages les plus emblématiques de la Grèce du Vème siècle av. J-C. Ses qualités éreintaient le statut traditionnel de la femme qui, à Athènes, devait se contenter du rôle de la bonne épouse honorable. Le seul rôle de la femme était d’être l’ombre de son époux et de passer inaperçue. L’image d’Aspasie contrastait avec celle de la majorité des femmes athéniennes de la seconde moitié du Vème siècle. Eschine, élève de Socrate, a écrit un dialogue, "Aspasie", qui est aujourd'hui perdu, à l'exception de quelques fragments qui témoignent d'un portrait positif. Des auteurs ultérieurs, comme le rhéteur Quintilien (35-100 de notre ère), la tenaient en haute estime, tout comme le satiriste Lucien (125-180 de notre ère), qui la citaient tous deux comme une enseignante éloquente et intelligente. Lucien parle d'elle comme d'une femme sage, compréhensive, tandis que Quintilien appréciait suffisamment son influence pour en parler à ses élèves, les deux louant son immense érudition et son grand art oratoire. Aspasie a été une figure clé dans la sphère culturelle de la démocratie à Athènes. Elle a joué un rôle fondamental dans la naissance de l’émancipation de la femme. Grâce aux leçons qu’elle donnait à de jeunes Athéniennes, elle leur a permis d’intervenir dans la vie publique de la cité. À travers ses discours, elle revendiquait discrètement la dignité de la femme. La belle hétaïre a réussi à démontrer qu'il y avait bien une place pour les femmes dans la société grecque. De nos jours, la réputation d'Aspasie continue d'être élevée et a connu une renaissance spectaculaire, au départ, romantique, après avoir été critiquée puis presque totalement obscurcie. L'auteur et poète Walter Savage Landor publia son populaire "Pericles and Aspasia" en 1836. Un ouvrage de lettres fictives entre eux deux dans lequel Périclès, tragiquement mais à tort, meurt pendant la guerre du Péloponnèse. Aspasie de Milet, en dehors de la littérature antique, inspira également la prose contemporaine. Elle apparaît dans le roman "Les Misérables" de Victor Hugo. Par delà le scandale et la rumeur, Aspasie a traversé l'Histoire. Il demeure d'elle, le souvenir séduisant d'une intellectuelle influente et avant-gardiste, trop libre et trop lettrée pour son époque, qui a œuvré par ses multiples talents, entre alcôve et art oratoire, à la progressive reconnaissance des femmes. Quand Aspasie donnait une fête, le vice et la folie soupaient tous les soirs avec le génie.
Bibliographie et références:
- Plutarque, "Vie des hommes illustres, livre un: Périclès"
- Madeleine M Henry, "Aspasie de Milet"
- William Durand, "Aspasie de Milet"
- Callimaque, "Hymnes"
- Déméter, "Les Hymnes homériques"
- Foucault M, "L’invention de l’hétérosexualité"
- Hésiode, "La Théogonie"
- Homère, "Odyssée"
- Homère, "L’Iliade"
- Pausanias, "Description de la Grèce"
- P. Chantraine, "Dictionnaire étymologique de la langue grecque"
- Platon, "République"
- Platon, "Le Banquet"
- Plutarque, "Vie de Lycurgue"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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voici un vieux texte que j'avais écrit il y a quelques années maintenant. j'espere que vous aprecierez
Nous sommes le 25 juillet 2017, Lucie, une très jolie rousse de 21 ans, est enfin à la maison après plusieurs annulations de dernières minutes. Au mois de juin, je lui ai fait part de mes sentiments envers elle, mais elle a décliné ma « demande ». Alors dans ma tête c’est monté un scénario de domination soumission.
Oui car j’ai oublié de préciser, que je suis sadomasochiste et que je suis switch (je peux être soit dominant, soit soumis) mais plus a tendance soumis. J’ai d’ailleurs eu plusieurs expériences, mais nous verrons ça une autre fois. J’ai aussi installé des caméras espionnes dans la salle de bains, le couloir et ma chambre.
Donc, le mardi nous rentrons dans l’après-midi, après avoir fait la route depuis chez elle. Je lui montre l’appartement, lui explique 2-3 trucs et nous nous posons devant la télé, pour jouer à la console. On joue aussi au UNO, notre jeu préféré XD, bref une après- midi banale en sommes. Le soir, elle part prendre sa douche, je lui montre comment activer le pommeau pluie, et en profite pour mettre les caméras en route. Sur certaines je peux, via mon pc ou mon tel, voir le flux vidéo en direct. Et je dois dire que je ne suis pas dessus, une fois fini, nous mangeons et regardons la télé tout en discutant de banalité.
Le mercredi, nous avons passé l’après-midi à la plage. Je reconnais en avoir profité pour mater son corps, fort bien sympathique avec une poitrine qui convient à son corps, un joli petit cul, et quelques kilos de trop mais rien de bien méchant, en soit elle est très jolie. Le soir, nous faisons comme la veille, discuter devant la télé ou un jeu. Mais la discussion en arrive à la partie sexe, je sais qu’elle est encore vierge, et je dois avouer bien que j’ai 32 ans cela ne fait 4 mois que je ne suis plus vierge, cela est une autre histoire. Donc elle me dit que pour l’instant ça ne la perturbe pas plus que ça et qu’elle ne se sent pas prête pour une relation.
Voyant que l’on peut tout se dire, j’ose lui avouer mon côté sadomaso, en lui parlant des différentes expériences que j’ai vécu. Je lui montre des photos et des vidéos de moi, mais aussi celle trouvé sur internet. Ça n’a pas l’air de la choquer, je dirai même qu’elle me poser beaucoup de questions comme si elle était intéressée par la chose, je lui propose que je lui montre à quoi je ressemble en vrai quand je suis en femme et bondagé, elle me répond qu’elle souhaiterait effectivement voir ça en vrai. Je monte donc à l’étage, me transforme en Sophie (c’est mon nom de soumis).
Quand je redescends, elle me trouve ravissante et que je sais bien m’habillé quand je suis en femme. Elle demande, alors à voir comment est composée cette tenue. Je lui donne alors les clés des menottes de poignets et de chevilles pour qu’elle les déverrouille. Je retire ensuite mon bâillon, mes talons aiguilles, ma robe. A ce moment-là, je la vois écarquillé les yeux de surprise, je lui demande pourquoi elle fait ces yeux -là, et m’explique qu’elle ne s’attendait pas à me voir encordé comme cela (j’avais réalisé un shibari) et que c’était joli. Je continu, je défais donc ce shibari, enlève le soutien-gorge où les faux seins viennent avec et je retire le string. Je suis donc nue devant elle, avec un collier où est cadenassée la chaine des pinces sur mes tétons, ma cage de chasteté et un rosebud dans l’anus. Elle me demande de tourné sur moi-même pour mieux admiré ce qu’elle voit, et elle remarque un truc brillant au niveau de mon cul et me demande ce que c’est, je lui dis que c’est un rosebud. C’est alors, avec le cœur battant à 100 à l’heure, que je lui propose un truc totalement fou, mais sur lequel je fantasme depuis le mois de juin, c’est qu’elle devienne ma Maîtresse et qu’elle m’éduque en tant que soumis.
Je la vois réfléchir, et je lui propose que pendant qu’elle essaie de prendre une décision, de se rapproché de moi pour mieux voir, de touché les pinces, la cage, enfin ce qu’elle veut. Elle me demande alors de me pencher en lui présentant mes fesses, et là elle fait une chose complètement inattendu, elle retire le rosebud d’un coup sec. Je n‘étais pas forcément préparé à ça, ça m’a tellement fait mal que je suis tombé à genou mais malgré cela bien que mon sexe se sentait à l’étroit dans sa cage il se mit à gonfler au maximum de ce qu’il pouvait, c’était douloureux mais tellement jouissif. Elle a eue peur et me demande si ça va. Je lui dis oui et que j’ai juste été surpris de par son action. Je me prosterne à ses pieds et lui demande pardon de lui avoir fait peur, c’était aussi dans le but de lui montrer qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait de moi et « forcer » sa réponse dans le positif. Je ne pourrais pas dire combien de temps je suis resté à ses pieds, mais après un long silence, elle lâche ces mots qui resterons a jamais gravé en moi, et qui m’ont rendu heureux jusqu’à présent.
« Je suis d’accord pour devenir ta Maîtresse, mais je ne sais pas comment m’y prendre. »
J’ai failli m’évanouir en entendant ses mots, car j’avais une forte inquiétude sur sa réaction, et entendre ça m’a libéré. Je lui demande si je peux me relever pour lui expliquer un peu ce qu’elle doit faire. Elle m’ordonne alors de me relever mais de rester à genou devant elle, en gardant la tête baissée. J’entreprends donc de lui définir comment une Maîtresse est sensé agir envers un soumis, c’est-à-dire que je suis à son service, ce qu’elle ordonne j’exécute comme par exemple : mets-toi à 4 quatre pattes, que si je n’obéis pas elle me punisse etc... . Je l’informe aussi qu’il y a des contrats et une checklist d’action que j’ai remplie, définissant mes limites à signer pour la forme, mais que ça n’a aucune valeur juridique. Je lui demande donc l’autorisation de me lever pour lui montrer et lui faire lire les documents avant de les imprimer, une fois devant l’ordinateur j’ouvre les documents qu’elle a à lire et je me remets à ses pieds. Nous discutons des termes, me demande des explications sur certains points et pour finir nous regardons mes limites pour voir celles qui peuvent éventuellement dépassées. Une fois tous les documents signés, je lui annonce aussi que si elle souhaite une aide extérieure, pour l’aider à se former en tant que Maîtresse, que je peux faire appel à un Maître avec qui j’ai déjà eu une expérience. Elle me répond qu’elle verra si elle ne s’en sort pas, alors on lui demandera de l’aide.
C’est ainsi, que comprenant le pouvoir qu’elle a sur ma vie maintenant, elle me demande de lui montrer tout le matériel que j’ai en ma possession. Je commence donc à me lever et là je reçois une petite claque sur les fesses. Surpris, je me retourne et elle me dit qu’elle ne m’a pas autorisé à me mettre debout et que je devais marcher à 4 pattes. Que la prochaine fois ça sera plus fort, j’en étais aux anges, jamais je n’aurais imaginé qu’elle se prenne au jeu si vite. Je me remets donc à 4 quatre pattes et je m’excuse auprès d’elle puis nous montons dans ma chambre, où j’entreprends de tout déposer que le lit, en marchant à genou pour éviter d’être déjà puni a peine 10 min après la signature des documents.
Elle me donne l’ordre d’aller chercher une feuille et un stylo, toujours à 4 pattes cela signifie donc je dois lui ramener ces 2 choses avec ma bouche une par une. Elle me dit aussi qu’elle ne veut pas que la feuille soit mouillée sinon, ça ira mal pour mes fesses. Je redescends dans la salle, avec un peu de mal car même si je me suis forcé faire beaucoup de choses, ça je ne l’avais jamais fait. Je la retrouve donc dans ma chambre, d’où je suis un peu surpris de la voir avec un de mes body que j’avais acheté, je dois dire que ma queue me faisait vraiment mal vu qu’elle était toujours enfermée dans sa cage. Elle me dit de me mettre sur la planche et de noter en titre liste d’accessoires de la lopette soumise et d’écrire à la suite, ce qu’elle dictera. C’est ainsi qu’un inventaire détaillé de mes équipements fût réalisé.
Voici la liste :
1 robe de soirée
4 bodys
1 nuisette avec menotte intégré
1 bâillon bite de 10 cm
1 crochet anal 3 boules de 19 mm à 35 mm
1 paire de talon aiguille avec une plateforme de 4 cm et haut de 14 cm
1 paire de faux seins
2 rosebud (1 métal : 7 cm de long et 2.8 de large ; 1silicone : 8.5 cm de long et 4.4 de large)
1 ceinture menotte
2 contrainte pieds et mains ensemble velcro
1 combinaison résille fendue a l’entre jambe
1 stimulateur de prostate a accroche au pénis
1 martinet
1 bâillon boule casque
1 bâillon boule
2 paires de pinces à tétons en métal reliées par une chaine
2 shortys
1 cage de chasteté en plastique ajustable
1 cage de chasteté en métal
2 paires de menottes (1 poignet et 1 cheville)
1 cravache
Elle se retourne vers moi, et me lance tu n’es vraiment qu’une pauvre merde perverse, regarde toi tu es là à mes pieds, et pourtant ça te fait plaisir d’après ce que je vois avec ta petite queue qui essaie de sortir de son cocon. Tu dois bien avoir un dossier sur ton PC ou tu as surement plein de trucs aussi pervers que toi. Je lui réponds oui de la tête n’osant pas parler. Elle m’intime alors l’ordre de lui montrer mais qu’avant elle en avait marre de voir cette petite chose.je me sentais plus qu’humilié car même si je n’ai pas la prétention d’en avoir une grosse, elle mesure 17 cm en érection, je sais que ce n’est pas vrai. Elle décide donc que je dois me rhabiller et choisi pour cela, d’enlever le body qu’elle a sur elle, à ce moment-là j’ai cru que ma queue allée exploser tellement la pression était trop forte, elle le remarque et me balance une paire de baffe d’une force que je ne lui soupçonné pas. Elle me dit que je n’ai pas le droit de posé les yeux sur elle tant qu’elle ne m’en donnera pas l’ordre, et vu que mon petit asticot s’excite pour un rien, elle me pose sur le nez l’endroit où le tissu du body était en contact avec sa chatte, pour la première fois j’ai failli éjaculer sans me toucher. Elle avait une odeur exquise.
Une fois sa colère un peu redescendue, elle me fit mettre debout, me somma de mettre le body, elle me remit les faux seins, je dois dire que ce fut assez douloureux car cela faisait maintenant près de 2 heures que je portés les pinces aux tétons et qu’elle appuya fortement sur les seins pour les mettre bien en place. Me bâillonna avec le bâillon bite, en me disant que celle que j’avais en bouche lui semblait plus grosse que ma petite queue. A ce moment-là, des larmes me firent aux yeux, car malgré tout ce que j’avais pu imaginer dans mes rêves les plus osés, ses paroles étaient dures à entendre. Elle eut un moment d’hésitation en me voyant ainsi, et moi par la même occasion j’eue peur qu’elle décide de tout arrêter, mais elle se reprit et me menotta les chevilles et les poignets. Elle se rappela d’un coup que mon rectum n’était plus rempli, elle me fit donc me retourné me pencher bien en avant tout en me cambrant bien pour lui présenter mon petit trou, elle ne remit pas celui du début le jugeant pas assez gros pour une putain comme moi, elle m’enfila le plug gonflable et le gonfla jusqu’à que je montre mes limites. Et me donna à mettre mes talons aiguilles.
Elle me refit mettre à 4 pattes et direction mon PC. J’ouvrir donc un premier dossier puis un autre et ainsi de suite jusqu’à mon dossier porno. Ce que j’avais oublié c’est qu’il y avait un dossier d’elle juste avant, mais elle ne dit rien j’ai cru qu’elle ne l’avait pas vu, que j’étais sauvé, mais avant je fasse quoique ce soit elle me prit la souris des mains et fit retour arrière. Je me risquai à la regarder du coin de l’œil sans qu’elle s’en aperçoive, j’ai vu de la crainte dans ses yeux et il y avait de quoi, car j’avais déjà transféré les vidéos et capture d’image d’elle d’hier quand elle était sous la douche. Quand elle vit cela, je n’osai pas la regarder, limite j’avais envie de m’enfuir loin, car je sentais qu’elle était très en colère. Et ça n’a pas loupé, elle m’attrapa par l’oreille, me jeta a terre et chose que je ne m’étais pas rendu compte, c’est qu’elle avait pris le martinet avec elle. Elle me força à me mettre à 4 pattes, vu que c’était un body string, mon cul n’avait aucune protection et les coups ont commencé à pleuvoir sur mon pauvre derrière. Tout en faisant cela, sans crier trop fort pour ne pas alerter les voisins, elle m’insultait à plein poumon, me demanda comment j’avais pu faire cela. Elle s’arrêta 1 min pour me demander en face si j’avais branlé le petit ver qui me sert de bite, en regardant ces vidéos. Vu que j’avais dans ma bouche une queue en plastique, je fis oui de la tête. Je baissais la tête de honte, mais elle me releva la tête, me gifla 4 fois et pour finir me donna un coup de poing si fort qu’elle se fit mal à la main. Elle me fit aller chercher des glaçons pour calmer la douleur de sa main, tout en m’informant que la punition n’était pas finie.
A mon retour, elle se reposa 10 min, d’un pour se calmer car elle m’avoua après que si elle avait continué, je me serais probablement retrouvé à l’hôpital et de deux pour réfléchir à la suite de la punition. Pendant ce temps elle m’envoya au coin les genoux sur une règle carré et les mains sur la tête, cette position fut un calvaire, car outre la règle qui fait mal, les pinces de mes tétons tiraient fortement ces derniers. Quand elle fut calmé, elle me donna l’ordre de me lever, elle retira le bâillon et les menottes, au début j’ai cru qu’elle pensait avoir trop loin et que elle voulait me laisser un peu de répit, c’était mal la connaitre. Elle me demanda de me mettre nu, se fut rapide car je n’avais que le body et les chaussures, je du garder les chaussures.
Je me retrouvé alors nu comme tout à l’heure avec uniquement les pinces sur les seins, la cage et le plug, je dû remettre les mains sur la tête. Elle prit plusieurs bougies qu’elle alluma, quand elle jugea qu’il y avait assez de cire liquide, elle en versa sur mes tétons, de telle sorte qu’ils soient « cachetés » avec les pinces. Je reconnais que cette punition m’excita de nouveau, Laura l’a vu et a entrepris d’enlever la cage, c’est alors que mon pénis se déploya entièrement. Je lus dans ses yeux qu’elle était surprise de la voir si grande, vu qu’elle ne l’avait vu que dans sa petite cage, elle pensait qu’elle était très petite. Elle me masturba avec sa main, mais s’arrêta vite, car elle senti que je pouvais éjaculer à tout moment. J’en étais frustré, mais avant que je puisse penser à autre chose, elle versa de la cire sur mon gland et tout le long de ma queue, en quelque sorte une capote.
Une fois cela fait elle me remit au coin dans la même position, et retourna sur mon PC pour regarder plu en détails ce qui avait été pris à son insu et regarder aussi mon dossier porno. Il devait être 3 heure du matin, quand elle décida de retirer la cire sur mon gland uniquement, je ne comprenais pas pourquoi. C’est là, qu’elle m’annonça que je méritais d’être traité comme un animal qu’il faut dresser et c’est pour ça qu’on allait faire un tour dehors pour je fasse mes besoins. Je pris peur, car même si par le passé il m’est arrivé de sortir quasi nu dans la rue, c’était quand j’étais encore chez mes parents ou il n’y avait pas de passage dans la rue. Maintenant ma maison est dans l’axe principal de la ville et il y a toujours des voitures qui passent. Mais heureusement pour moi, elle décida d’aller du côté des garages derrière chez moi donc personne ne m’a vu. Je dû me mettre à 4 pattes et lever la jambe comme un chien pour uriné. Une fois finie pour rentrer elle me re-menotta les poignets et les chevilles.
Donc une fois à l’intérieur, Laura me débarrassa de la cire sur ma verge, ce qui ne manqua pas de m’exciter à nouveau, à mon plus grand regret. En effet, elle n’a pas apprécié du tout, ce qui me couta quelque cout de cravache sur le sexe, qui m’excita encore plus, Laura décida d’employer les grands moyens. Elle alla chercher des glaçons et me les posa directement sur ma queue. En 2 min je ne bandais plus. Elle en profita pour me mettre l’autre cage de chasteté (elle a un anneau au bout pour y mettre une laisse), au début je ne compris pas pourquoi. Elle m’annonça qu’il était tard et qu’on allait se coucher, en plus demain elle repart de bonne heure.
Une fois dans la chambre, elle me fit m’allonger au sol, elle me fixa la barre d’écartement au chevilles, qui elles même étaient fixé au pied de la commode, je ne pouvais plus bouger les jambes. Elle me fixa les poignets au sommier de mon lit, de sorte à ce que mes bras soient en l’air, décrocha la chaine des pinces du collier, enleva la cire de mes tétons mais pas pour longtemps. Elle me fixa une laisse sur la cage de chasteté, en ayant pris soin d’avoir emprisonné mes testicules avec comme ça quand elle tiré sur la laisse j’étais obligé de levé le bassin pour essayer d’atténuer la douleur. Elle prit une deuxième laisse qu’elle accrocha a la chaine des pinces sur mes seins et la joignant avec celle sur mon sexe. Une fois ceci fait elle sorti ma table à repasser la mise en position la plus haute, et y cadenassa les 2 laisses. Elle recacheta mes tétons, ce qui me ré-excita, ce qui m’en couta des coups de martinet sur les seins et le sexe. Et pour bien m’exciter à fond, avant de se coucher elle se déshabilla devant moi et positionna ses jambes autour de ma tête, pour que je vois bien ce que je ne peux pas avoir me dit-elle.
Elle se coucha dans mon lit, nue, et en même pas 5 min elle dormait. Moi dût à l’inconfort de ma position, je repensais à tout ce qui s’est passé aujourd’hui et en conclut, que malgré les souffrances subit, à juste titre aussi avouons-le. Avoir filmé Laura sans son autorisation, c’était très abusé, et bah je ne regrettais rien car cela m’a permis de réaliser un de mes plus grands fantasmes, avec la personne qui m’attire le plus. Il est 6 heures du matin, je m’endors, dans la douleur mais heureux. Il est 8 heures je suis réveillé par des bruits, j’ouvre les yeux et je vois Laura, qui a trouvé mon APN et qui me prend en photo. Je suis vite excité, en voyant cela, Laura entreprend de me détacher. Une fois détaché et déséquipé, sauf pour ma cage de chasteté, elle me dit que pour l’instant, on arrête de jouer le temps de se préparé de de discuter de ce qu’on a fait hier. Je lui demande alors la clé de ma cage, pour que je puisse me laver correctement, sa réaction me surpris et aujourd’hui encore me rend heureux, elle me dit non qu’on va sous la douche tous les 2 et que seulement là, elle me libérera.
Donc une fois sous la douche, elle délivra mon pénis et me masturba avec sa main. J’aurais aimé qu’elle me suce, je lui fais part de mon envie et me répond non car elle est encore en colère pour les vidéos d’elle sous la douche. Quand elle me dit ça, je ne tiens plus et éjacule sur elle, ça ne lui plait pas beaucoup et me demande de nettoyer avec ma bouche. Ce que je m’empresse de faire. J’ai tenté de lui lécher la chatte mais m’a repoussé. Une fois propre tous les deux et habillé normalement nous descendons déjeuner et parlons de notre soirée.
Elle me demande de commencer, alors je lui dis que je rêvais de ça depuis plusieurs mois. Au début je ne savais pas comment aborder la chose, mais quand on a commencé à parler sexe, je me suis dit que c’était le moment idéal. Qu’elle avait été au-delà de mes rêves les plus fous, vu qu’elle était encore vierge, je ne pensais pas qu’elle était capable de faire ce qu’elle a fait hier. Je lui raconte aussi que la balade nocturne, m’a excité au plus haut niveau mais que s’il y a une prochaine fois, il faudra faire plus attention. Que sa réaction, quand elle a trouvé les photos d’elle, était parfaite, et que je méritais ce que j’ai subis. Mais à un moment je l’ai senti prête à abandonner la partie. Et je lui demande si elle veut bien continuer, ou alors c’était une fois et c’est tout.
Elle m’avoua, que oui à un moment, elle a failli tout arrêter, c’était lorsque qu’on était la haut et qu’elle me mettait le bâillon bite, elle croyait avoir était trop loin, mais que après tout j’avais signé, donc elle pouvait me faire ce qu’elle voulait. Elle me dit aussi avoir ressenti une gêne de s’être mise nue devant moi, car elle n’a pas l’habitude mais que c’était pour être à égalité. Puisque elle me voyait nu, moi aussi je devais la voir nue. Je lui à ce moment-là qu’elle m’a fait plaisir mais qu’elle n’était pas obligée, car je suis son soumis et je n’ai le droit de prétendre a rien et encore moins d’être sur le même pied d’égalité avec ma maitresse. Elle me répond que c’était sa volonté. Ensuite, elle me dit être très en colère des vidéos, mais que je peux les garder, à condition de pas les partager, ce que je promis. Elle avoue aussi, qu’elle aimerait bien un superviseur pour savoir exactement comment réagir, quelle punition donné et quand. Je lui dis que j’en déduis qu’elle veut continuer. Elle me répond oui, et comme gage de sincérité, elle me fit mettre debout, me fit descendre mon pantalon et mon boxer, pour aller chercher une cage et enfermer ma queue dedans. Elle me regarda droit dans les yeux je compris qu’il fallait que je me prosterne à ses pieds pour la remercier. Elle me signala qu’elle gardera cette clé jusqu’à notre prochaine rencontre, et que pendant ce temps je devais contacter mon ancien maitre, pour qu’il puisse venir la prochaine fois.
Je la remercie en lui baissant les pieds, et lui dit que cela sera fait selon son désir. Elle me sort que bien entendu elle m’enverrait des ordres via téléphone, Facebook ou tout autre moyen. A ce moment-là, elle me redresse et m’embrasse, je suis tellement heureux que j’en pleure.
FIN
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"Le visage aristocratique du baron von Blixen-Finecke me salua, comme toujours, du plus gracieux sourire, qui l'éclairait comme un rayon de soleil éclaire un morceau de cuir familier, un cuir bien entretenu, sans rides, mais tanné et dur comme une selle de cheval. C'est d'ailleurs la seule concession accordée par le visage de Blix à l'image populaire qu'on se fait d'un chasseur blanc". L’association, dans une même phrase, des mots "fermière" et "Afrique", fait immédiatement penser à Karen Blixen, l’auteur de "La Ferme africaine", roman porté à l’écran sous le titre "Out of Africa". Pourtant, l’Afrique peut s’enorgueillir d’une autre pionnière de la même trempe, elle aussi fermière au Kenya, aussi talentueuse que l’auteur danoise, pourtant largement moins connue: Beryl Markham. Pionnière de l’aviation de brousse kényane d’origine anglaise, Beryl Markham (1902-1986) a été la première femme à traverser l’Atlantique en solo, d'Est en Ouest, sur un avion à peine équipé. Elle a appris le Swahili, chassé dans des safaris, dormi dans des huttes africaines. Mais elle a aussi brisé de nombreux cœurs, épuisé son entourage. Beryl Markham ne fait pas l’unanimité, sauf lorsqu’il s’agit de saluer sa singularité et de sa force de caractère. L’histoire de Beryl Markham débute véritablement quelques années après sa naissance, lorsque son père fait l’achat d’une ferme au Kenya. La famille Barkham quitte alors la pluie grisâtre du Leicestershire pour le soleil de plomb de la vallée du Grand Rift. Pour la petite Beryl qui court pieds nus après les termites, c’est la cour de jeu rêvée. Pour sa mère, c’est l’enfer. Elle quitte le Kenya quelques temps plus tard, en emmenant avec elle le grand frère de Beryl. Celle-ci restera seule avec son père et l’amertume d’avoir été abandonnée par sa propre mère. Les deux femmes ne se reverront que des dizaines d’années plus tard, avec une joie modérée. Beryl n’a jamais pardonné à sa mère d’être partie sans elle. Tout l’amour qu’elle lui portait s’est reporté sur son père, qu’elle admire sans condition. Ensemble, ils se délectent alors de la vie africaine, "un monde sans mur" dira-t-elle plus tard. Elle grandit ainsi entourée d’animaux et se lie d’amitié avec les tribus environnantes, qui lui apprennent à chasser et à parler leur langue. Bientôt, la petite Beryl maîtrise mieux le Swahili que l’anglais. Son père ne la surveille jamais. La savane se charge de lui enseigner les grandes leçons de la vie. Ce cadre de vie en fera une jeune fille indépendante, hardie, dure aussi. Après trois ans passés dans une école privée de Nairobi, elle est renvoyée définitivement. Trop turbulente, insolente, elle n’en fait qu’à sa tête et insupporte ses professeurs. En amour, elle a du mal à se consacrer à une autre personne qu’à elle même. Ses trois mariages seront des échecs cuisants. De l’une de ces liaisons naîtra un fils, Gervase, dont elle a laissé la garde à ses beaux parents, qu’elle n’a pratiquement pas connu, par manque d’intérêt. Dans son entourage, on l'appelait "la garce intrépide".
"Ses yeux sont gais et bleu clair, et non froids et gris comme de l'acier. Il a des joues rebondies, et non un visage en lame de couteau. Ses lèvres sont pleines et généreuses, et non resserrées par la dure expérience de la nature à l'état sauvage. Il parle volontiers. Il n'a pas de silences lourds de sens". Mais c’est cela qu’on aime dans la vie de Beryl Barkham. Tout n’est pas glorieux, héroïque, remarquable. L’histoire a du relief, le personnage est couvert d’aspérités. Cette jeune femme sublime, aux mensurations de mannequin, au look androgyne, très coquet a de quoi surprendre. Elle aime séduire les hommes mais déteste l’engagement. Elle tient à être mise sur un pied d’égalité avec ses alter egos. Comme eux, elle veut découvrir le monde, se réaliser sans avoir alors à se soucier du dîner du soir. Farouchement indépendante, elle a grandi en liberté et ne veut surtout pas que cela change. Elle était connue pour user de sa féminité à son avantage, ensorcelant les hommes pour qu’ils ne jalousent pas son intrusion dans les métiers de tradition masculine comme le dressage de chevaux et l’aviation. Sa détermination et cette ambiguïté assumée dans ses relations avec les hommes lui ouvrira de nombreuses portes. À dix-neuf ans seulement, elle est la première femme à obtenir une licence de pilote commercial, sur les encouragement de son amoureux de l’époque, Tom Campbell-Black. Elle se lance alors dans la préparation d’un vol transatlantique en solo. Sans radio ni feu, elle s’élance au dessus des déserts africains et relie Khartoum au Caire, Tripoli à Tunis, Cannes à Cagliari, jusqu’au grand jour. Le quatre septembre 1936, elle décolle d’Abingdon, en Angleterre. Le temps est à la pluie, au vent et au brouillard, mais Beryl n’a pas peur. Beryl n’a jamais eu peur en avion. Après vingt-et-une heures de vol, son avion se crashe non loin de New York, mais pour elle, le défi a été relevé. Elle est la première femme à avoir traversé l’Atlantique en solo, d'Est en Ouest. Et tout cela pour épater son doux Tom, parti flirter avec une autre femme au cours d’un voyage d’affaires. Mais l’exploit ne suffira pas à le faire revenir. Beryl perd le goût de voler et part s’installer en Californie avec un nouveau garçon, Raoul Schumacher. Là, elle fait la rencontre d’Antoine de Saint Exupéry, un aviateur qu’elle admire et qui lui recommande vivement de se mettre, elle aussi, à l’écriture. Il ne fallait pas le lui dire deux fois. Beryl travaille immédiatement sur la rédaction de ses mémoires, "West with the Night". Elle fait lire le résultat à Ernest Hemingway, qu’elle avait rencontré lors d’un safari au Kenya. Il est époustouflé: " Cette fille, qui est, selon moi, une personne détestable, on pourrait même dit une garce de haut niveau, est capable de surpasser tous ceux qui, comme moi, se disent écrivains".
"Peut-être que j’ai besoin d’un changement, d’une année en Europe cette fois, de quelque chose de nouveau, de mieux si possible. Si la vie n’avance pas, elle stagne. C'est, je crois, la vie que je mène ici. Ça ne sert à rien de se dire qu’un jour on pensera peut-être qu’on aurait mieux fait de ne pas changer de vie". Grâce à lui, "West with the Night" est publié en 1942, mais le succès n’est pas au rendez-vous. Après cinq ans de mariage, Beryl et Raoul divorcent. L’aviatrice retourne au Kenya et renoue avec la passion de son enfance, l’équitation. Mais elle peine à vivre de ses activités d’entraîneuse hippique et décide, en 1983, de republier "West with the Night". Cette fois, le public est sous le charme et Beryl triomphe une deuxième fois. L’histoire se termine trois ans plus tard, lorsque "l'intrépide garce" décède alors d’une pneumonie, le trois août 1986 à Nairobi, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Pionnière de l'aviation, aventureuse, indépendante et belle, Beryl Markham était admirée et décrite comme une non-conformiste réputée, même dans une colonie. À l'époque le Kenya s'appelle l'Afrique orientale britannique, connue pour ses excentricités. Elle se marie trois fois, prenant le nom de Markham de son deuxième mari, le riche Mansfield Markham. Elle a une liaison en 1929 avec le prince Henry, duc de Gloucester, fils du roi George V, mais les Windsor demandent de mettre un terme à cette relation. Elle a également une liaison avec Hubert Broad, ancien pilote britannique de la première guerre mondiale. Mansfield Markham, lors de son divorce en 1937 avec Beryl, demandera le témoignage d'Hubert Broad. Après sa traversée de l'Atlantique, elle revient pour vivre avec Broad, qui avait influencé sa carrière de pilote. Elle s'était liée d'amitié avec l'écrivain danoise Karen Blixen pendant les années où cette dernière gérait la plantation de café de sa famille dans les collines de Ngong près de Nairobi. Lorsque la relation romantique de Blixen avec le chasseur et pilote Denys Finch Hatton se termine, Markham entame une liaison avec lui. Il l'invite à reconnaître tous les terrains d'aviation du Kenya, ce qui s'avéra fatal pour lui, mais Markham refuse, suivant la prémonition de son instructeur de vol, le pilote anglais Tom Campbell Black. Beryl a fini par séduire, Denys Finch Hatton, fils d'Henry Finch-Hatton, treizième comte de Winchilsea, le meilleur fusil d'Afrique, vif argent solaire, mort bien trop tôt, bien trop jeune. Amoureuse des hommes et du sexe, elle était le genre de femme à qui tout homme sain d'esprit, préférait l'abri d'une cage où tournaient deux ou trois tigres. "Cela ne sert à rien de prévoir les regrets. L’avenir n’a pas besoin de ressembler au passé. Les êtres humains ont tiré, à la loterie de l’évolution chère à Monsieur Darwin, le ticket gagnant et la souche qui va avec". Beryl n’a que quatre ans lorsque sa famille arrive au Kenya, à Njoro. Elle n’a guère qu’un an de plus lorsque sa mère jette alors l’éponge et retourne en Angleterre, son fils aîné, de faible constitution, sous le bras. La vie s’organise donc comme elle peut chez les Clutterbuck. Le père élève des chevaux de courses, la fille vagabonde dans les collines alentour et fait l’apprentissage de la savane avec les enfants du village Kipsigi, parmi lesquels Kibii, son meilleur ami. Mais conseillé par de bons amis, le père s’aperçoit assez vite que Beryl ne peut être laissée ainsi, à presque dix ans, à courir à moitié nue dans les taillis. Arrive donc Emma, une vraie lady de la colonie, chargée de domestiquer et de discipliner la jeune fille.
"La beauté intrépide, son ermitage au pied des vagues et des nuages". La première leçon consistera à lui apprendre à porter des chaussures. Constatant que les cours sont totalement inefficaces, plusieurs préceptrices et autres gouvernantes se succéderont chez les Clutterbuck, afin d’instruire la jeune fille. Au grand dam d’Emma, c’est à coups de mamba noir glissé entre les draps et autres farces que Beryl chasse le personnel. Elle ira donc en pension. Mais elle a la peau dure et son obstination paye. Elle revient très vite au domaine et travaille aux côtés de son père, soignant et dressant les chevaux. Exactement là où elle le voulait depuis le début, en fait. Une chose est sûre, Beryl ne manque ni d’obstination, ni de volonté. Ce trait de caractère la conduira loin. Lorsqu’à contrecœur, elle prend conscience des problèmes financiers de son père, elle décide de se marier avec Jock Purves, un voisin bien plus âgé qu’elle, alors qu’elle n’a que dix-sept ans. Las, elle va vite déchanter. Rien ne pressait et Jock s’avère être tout sauf le mari idéal. Mais il en faut plus pour abattre la jeune toute jeune Madame Purves. Elle décide donc de quitter le domicile conjugal pour aller travailler. Quoi de mieux que d’entraîner des chevaux chez un ami de son père ? Malgré les bouderies de Jock, qui a peur du qu’en-dira-t-on et se montre affreusement jaloux, Beryl établit ses quartiers et il ne lui faut pas longtemps pour également imposer son savoir-faire. Elle se révèle être née pour élever des chevaux. Elle deviendra entraîneuse professionnelle. Peu importe qu’elle soit une femme, anglaise, qu’elle ait dix-huit ans, et qu’elle vive séparée de son mari. Inutile de s'embarrasser de tous ces détails sans intérêts. Si Beryl n’éprouve aucun problème à courir en pagne, pieds nus, dans les taillis, à chasser avec les Kipsigi et à monter son cheval à cru, on attend plutôt d’une jeune lady, qu’elle soit toujours élégante et distinguée, qu’elle ait de la conversation et d'excellentes manières, tout ce que déteste profondément notre héroïne. De fait, l’éducation très libre de Beryl lui a donné des idées extrêmement modernes, voire choquantes pour les membres les plus prudes de l’intelligentsia locale. Moderne, anticonformiste, libre, sensuelle, Beryl est aux antipodes du modèle idéal de la jeune fille britannique mondaine. "Voilà sans doute pourquoi nous sommes si merveilleux, pourquoi nous savons faire des fils, des rasoirs électriques et des appareils de radio, et des fusils pour tuer les éléphants, les lièvres, les pigeons d’argile, et nos semblables". Inspirée et entraînée par Tom Campbell Black, Beryl a appris à voler. Elle a travaillé durant quatre années comme pilote de brousse, repérant les gibiers depuis les airs et signalant leur emplacement à des safaris au sol. C'est une des premières femmes à avoir pu vivre de son activité dans l'aviation commerciale. Dans son autobiographie parue en 1942, sous le titre, "West with the night", en français, "Vers l'Ouest avec la nuit", les premières pages évoquent tout naturellement un souvenir ayant trait à sa carrière de pilote: un vol de Nairobi à Nugwe figurant dans son carnet de bord en date du seize juin 1935. Ce jour-là, elle devait livrer un cylindre d'oxygène à un chercheur d'or atteint d'une maladie pulmonaire dans ce petit village perdu au milieu de nulle part. Elle devait également essayer de retrouver Woody, un collègue aviateur qui n'était pas rentré à Nairobi et était sans doute en panne quelque part dans la brousse. Les vols de nuits, les atterrissages en rase campagne sur des pistes cahotantes et les pannes étaient monnaie courante. Comme le relève Markham, "À une distance de mille pieds, la lumière dansante des torches de pétrole ne révélait qu'une piste très étroite, mince cicatrice sur le grand corps étendu de la brousse". Arriver sain et sauf à destination représentait un exploit qu'il convenait de renouveler alors chaque jour et tous les pilotes n'eurent pas la chance d'y parvenir.
"Elle avait mis ses mains dans son dos comme une enfant effrayéeé". L'atterrissage de Merkham en pleine nuit à Nugwe dans un nuage de poussière que les torches coloraient d'une teinte orangée, son décollage au petit matin après avoir livré sa bouteille d'oxygène, et le sauvetage de Woody qu'elle retrouve en mauvaise posture sur le chemin du retour, ne sont qu'un avant-goût des péripéties relatées par la suite. Toutefois, ce n'est pas au cœur de l'exploit que la narratrice plonge le lecteur au tout début de son ouvrage. Elle entend en préambule lui rappeler que la mémoire donne une couleur particulière à toute évocation du passé, qu'elle est subjective, personnelle et irrationnelle. "Comment peut-on mettre de l'ordre dans des souvenirs ?" écrit-elle, avant de concéder qu'il s'agit d'une mission impossible: "Je voudrais pouvoir commencer par le commencement. Je voudrais pouvoir dire, Voilà le point de départ, mais il y a cent points de départ, car il y a cent noms: Mwanza, Serengeti, Nungwe, Molo, Nakuru. Il y a une bonne centaine de noms et, pour commencer, il faut que j'en choisisse un, non pas parce que c'est le premier, ni parce qu'il évoque une aventure particulièrement spectaculaire, mais parce qu'il est là, sous mes yeux, sur une page de mon carnet de vol. Les noms sont des clés qui ouvrent des corridors enténébrés dans notre esprit, mais que le cœur reconnaît sans peine". Beryl Markham n'était pas qu'un brise cœur, c'était une aviatrice chevronnée. "Denys possédait cette qualité inestimable à mes yeux. Il savait écouter une histoire. L'art d'écouter une histoire s'est perdu en Europe. Les indigènes d'Afrique, qui ne savent pas lire, l'ont conservé. Les blancs eux ne savent pas écouter une histoire, même s'ils sentent qu'ils le devraient". Les commentaires de Merkham sur les images contradictoires de l'Afrique que les auteurs proposent à tout un chacun sont eux aussi intéressants. Résolument moderne dans son approche de la chose littéraire, l'auteur souligne que son ouvrage, comme de tous ceux des écrivains qui l'ont précédée, ne propose pas une image définitive de "la réalité" mais recrée ainsi le monde et les événements qu'elle a vécus au fil de sa mémoire vagabonde. L'Afrique est "une entité qui prend naissance dans les espoirs et les rêveries des hommes". "Il y a donc de nombreuses Afrique. Il y a autant d'Afrique qu'il y a de livres sur l'Afrique. Quand on écrit un nouveau livre à ce sujet, on a la satisfaction de savoir que l'image que l'on va en donner sera inédite, qu'elle se démarquera de toutes les autres, mais qu'elle se heurtera sans doute au refus hautain de tous ceux qui croient en une Afrique différente". Cette approche non doctrinaire de la perception du monde et de la manière subjective dont chacun en parle, contraste avec les certitudes de l'idéologie coloniale. L'Afrique que nous raconte Beryl Markham se situe résolument en marge des clichés ressassés par la majorité de ses contemporains. Contrairement aux expatriés souffrant du mal du pays et rêvant de quitter "l'enfer des colonies ", elle ne considère pas l'endroit où elle vit comme un monde étranger, sous-développé et plein de dangers. Elle se plaît où elle est et considère l'endroit où elle a grandi, comme "son pays". La ferme familiale, les gens qui y travaillent et les vastes étendues de brousse qui l'entourent lui fournissent tous les repères nécessaires à la compréhension du monde.
"J'avais quatre ans quand j'ai quitté l'Angleterre", dit-elle à son ami Otieno, "Peut-être que c'était le pays de lait et de miel, mais je ne me le rappelle pas ainsi. Je ne connais pas d'autres pays que celui où je vis, ces collines, familières comme un souhait de toujours, ce veldt, cette forêt". Cet attachement au Kenya explique son désir de rester sur place lorsque la faillite contraint son père à vendre sa ferme et à quitter le pays, comme sa voisine Karen Blixen un peu plus tard. Beryl a à peine dix-huit ans, une passion dévorante pour les chevaux de course et la certitude qu'elle en sait assez sur le sujet pour entraîner des pur-sangs et les mener à la victoire sur les hippodromes. Dès lors, le cœur gros mais confiante en l'avenir, elle quitte le domaine paternel avec son cheval Pégase et deux sacoches de selle. "Jamais je n'ai possédé si peu de chose et je ne suis pas sûre qu'il m'en ait jamais fallu davantage". Au sortir de l'adolescence, l'idée de thésauriser lui est étrangère et elle le demeurera toute sa vie. Cigale sans attirance pour la vie besogneuse des fourmis, elle se laisse porter par ses projets, son goût de l'aventure, ses engouements et ses désirs de réussite. À dix-huit ans, lorsqu'elle quitte son père, ce qui compte avant tout pour elle, c'est d'obtenir une licence professionnelle d'entraîneur du très chic Jockey Club de Nairobi, de devenir une femme entraîneur, et de courir de victoire en victoire avec les chevaux confiés. Projet utopique, car les propriétaires de pur-sangs ne voyaient d'un très bon œil une jeune femme ayant la prétention de s'immiscer dans leur chasse gardée. "Denys Finch Hatton avait une passion, si l'on peut qualifier de passion le besoin fanatique de sécurité et de solitude. Ce besoin s'apparentait au mal du pays, ou à l'instinct du pigeon, qui le pousse à revenir vers son nid. Tout ce qu'au plus intime de son être il exigeait de la vie, était de rentrer chez lui et de s'y enfermer, certain que personne ne le suivrait ou ne viendrait le déranger". Mais à force de détermination, de persistance, de séduction et de travail, Beryl Markham finit par imposer sa présence sur les champs de course avec plusieurs victoires. Son engouement pour l'aviation, dans les années trente, mit fin à ses activités hippiques. Ce n'est que bien des années plus tard, lorsque Beryl Markham rentra au Kenya après un long séjour aux États Unis, dix ans après la publication de son autobiographie, qu'elle renoua avec la passion des chevaux de sa jeunesse et reprit son activité d'entraîneuse pour devenir l'un des entraîneurs les plus couronnés de Nairobi. Sa rencontre fortuite avec Tom Black sur un chemin de campagne au milieu de nulle part fut alors à l'origine de son intérêt pour les aéroplanes. Le jeune homme réparait sa voiture qui venait de tomber en panne et Beryl qui passait par là avec Pégase s'était arrêtée. Elle discutait de choses et d'autres avec le jeune homme alors qu'il s'activait, les mains pleines de cambouis. Ils parlaient d'automobiles et de progrès techniques, mais ce qui passionnait Tom par dessus tout, c'était les aéroplanes. Il en avait piloté un pendant la première guerre, ça lui avait beaucoup plu et il n'attendait que le moment de trouver l'argent nécessaire pour acheter son propre appareil. "Quand vous volez, vous avez l'impression de posséder le monde, plus que si vous étiez propriétaire de toute l'Afrique. Vous sentez que tout ce que voyez vous appartient. Tout est là, et tout est à vous. Vous vous sentez plus grand que vous n'êtes et plus proche d'un idéal que vous pensiez vaguement être capable d'atteindre mais que vous n'aviez jamais eu le courage d'envisager sérieusement". Sa passion était communicative et il ne fallut pas longtemps pour que Beryl ne se décidât à apprendre à piloter. "Tom commença mon apprentissage sur un D.H. Gipsy Moth. Son hélice pulvérisait le silence de l'aube sur les plaines de l'Athi. Nous nous balancions au-dessus des collines, au-dessus de la ville, puis nous revenions, et je compris comment un homme peut être maître d'un avion, et comment un avion peut être maître d'un élément. Je vis l'alchimie de la perspective réduire le monde que je connaissais, et tout le reste de ma vie, aux dimensions de grains de blé dans une tasse. J'appris à partir à l'aventure. J'appris ce que tout enfant imaginatif et intrépide, a besoin de savoir, qu'il n'existe pas d'horizon si lointain qu'on ne puisse survoler et dépasser. La vraie liberté consiste à voler pour quitter la terre".
"Bien des gens penseront qu'il est insensé d'attendre un signe du Destin. Pour en arriver là, à vrai dire, il faut un état d'esprit que tout le monde, heureusement, ne connaît pas. Mais à ceux qui l'ont connu et qui demandent un signe, la réponse ne peut manquer, elle est une conséquence de la demande". Obtenir son brevet de pilote ne fut qu'une formalité et une année et demi après avoir commencé à voler, elle passa son brevet B, c'est-à-dire, "la Grande Charte d'un pilote" qui lui permet de devenir professionnel. Elle avait environ mille heures de vol à son actif et décida de se mettre à son compte, "transportant du courrier, des passagers, des provisions pour les safaris, ou toute autre cargaison". Parallèlement, Tom consacrait toute son énergie à l'expansion de la Wilson Airways dont il était le directeur et le pilote principal. "Il œuvrait avec acharnement comme ambassadeur du progrès à l'intérieur du pays, et souvent, nous quittions l'aéroport de Nairobi juste après l'aube, Tom en route pour l'Abyssinie et moi pour le Soudan anglo-égyptien, le Tanganyika, la Rhodésie du Nord, ou n'importe quelle autre destination où m'appelait un contrat". Bien que passionnée par son métier, le transport très routinier de passagers et de matériel finit par perdre son piquant, d'autant que Tom à qui l'on avait offert un nouvel emploi était parti pour l'Angleterre en laissant un grand vide derrière lui. Mais, n'ayant rien perdu de son dynamisme, elle releva le défi de Denys Finch-Hutton, et plus tard du Baron Bror von Blixen-Finecke qui organisaient des safaris pour les milliardaires de l'époque. Leur idée était de repérer alors les éléphants à l'aide d'un avion et d'indiquer la position du gibier aux chasseurs progressant à travers la brousse. "L'émerveillement de mes premières heures de pilote néophyte s'était émoussé et repérer les éléphants permettait non seulement de sortir de la routine, mais c'était aussi un travail très lucratif". "Ce n'est ni brutal, ni héroïque, c'est tout juste une de ces entreprises ridicules dans lesquelles les hommes aiment se lancer". Exubérante et pragmatique, elle n'est pas femme à s'inquiéter des contradictions qui émaillent son comportement et ses propos. C'est donc sans remords et en toute connaissance de cause qu'elle s'accoquine avec Denys Finch-Hutton puis avec le célèbre Baron Blix dont elle apprécie le charme et admire la détermination, le sang-froid et la capacité de sortir indemne des situations les plus périlleuses. Sa seule faiblesse, selon elle, est d'avoir été trop modeste dans sa manière d'évoquer ses exploits. "Il fait de toutes les montagnes qu'il a escaladées des taupinières, et relate comme de minces incidents des histoires vraies qu'un homme moins modeste aurait transformées en épopée".
"L'homme est effrayé, au fond, par l'idée du temps. Il ne trouve pas son équilibre par suite de son déplacement incessant entre le passé et le futur. Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie". La même remarque conviendrait aussi bien à la vie de Beryl Merkham dont les prouesses comptent un nombre incalculable de vols de nuit et d'atterrissages très périlleux, plusieurs vols du Kenya en Angleterre, et la traversée en solitaire de l'Atlantique. Autant de performances qui sont présentées comme des exercices somme toute assez ordinaires. Cette modestie qui contraste avec la vivacité de l'auteur n'a rien d'artificiel et elle n'empêche d'imaginer les obstacles que cette femme d'exception a dû surmonter tout au long de sa vie. Il n'était pas possible de défier l'ordre social des années 1920 et 30, de s'arroger des droits qu'on refusait aux femmes à l'époque et de se faire une place au sein d'un univers masculin bien gardé sans être la proie de féroces critiques. "Les êtres qui rêvent pendant leur sommeil éprouvent une satisfaction particulière et profonde, inconnue du monde diurne, une forme d'extase assez passive, une légèreté du cœur semblable à celle procurée par du miel sur la langue. Le véritable ravissement du rêve réside dans le sentiment de liberté sans bornes qu'il apporte avec lui. Ce n'est point la liberté du tyran qui impose son bon vouloir au monde, mais celle de l'artiste libéré de la volonté. Ce n'est pas le sujet du rêve qui donne ce bonheur distinct, mais le fait que, dans le rêve, tout se passe sans le moindre effort, sans hâte ni rupture. Ainsi, celui qui rêve sent la liberté qui l'entoure et l'habite comme une lumière et un air des sommets, un bonheur surnaturel. Le rêveur est l'élu, une personne comblée qui n'a pas à intervenir dans ce qui arrive, tout lui apporte richesse et plaisir. Il prend part à une grande bataille, une battue ou un bal, et, au milieu de cela, se demande pourquoi il reçoit tant de faveurs en restant toujours allongé. Quand vous commencez à perdre ce sentiment de liberté, quand la nécessité fait irruption dans le monde du rêve, quand pointe une exigence de hâte et d'effort, que ce soit une lettre à écrire ou un train à prendre, quand il faut se donner de la peine pour faire galoper les destriers du rêve ou éviter qu'ils ne fassent long feu, alors vos rêves sont sur le point de s'achever et de se muer en cauchemar, une forme de rêve vulgaire et mauvaise". Aucun palais n'aurait pu retenir celle dont la vie était traversée par une violence silencieuse qui la poussait à tout détruire sur son passage. Beryl Markham est à jamais l'enfant d'un monde premier dont elle a vécu les derniers instants. Ayant survécu à la cruauté d'une mère qui pouvait vivre sans elle, elle finit par intégrer l'idée, que quelle que soit l'intensité de la douleur infligée, aussi irréparable que soit la perte, l'homme doit faire face et de tout supporter. De quoi créer un égocentrisme farouche. Ce qu'elle fit.
Bibliographie et références:
- Beryl Markham, "West with the night" -
Karen Blixen, "Afrique, terre de liberté"
- Katell Faria, "Les aventurières du ciel"
- Errol Trzebinski, "The lives of Beryl Markham"
- Sara Wheeler, "The Life of Denys Finch Hatton"
- Judith Thurman, "Karen Blixen"
- Nathalie Skowronek, "Karen et moi"
- Dominique de Saint Pern, "Baronne Blixen"
- Paula McLain, "Beryl Markham"
- Sally Shuttleworth, "Fly with Beryl Markham"
- Ulf Aschan, "The man whom women loved"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je me suis permis de réécrire la célèbre chanson de Boris Vian intitulée : « La Complainte du progrès ». J’ai adapté les paroles aux accessoires BDSM. À lire en chantonnant. Essayez… :-)
https://www.youtube.com/watch?v=FmnR15HAerY
Autrefois pour faire sa cour / On parlait d'amour / Pour mieux prouver son ardeur / On offrait son cœur / Maintenant c'est plus pareil / Ça change ça change / Pour séduire le cher ange / On lui glisse à l'oreille
Ah ! Gudule, viens m'embrasser, et je te donnerai… / Un plug anal, une pince inoxydable, une croix en métal / Et du Dunlopillo / Une cuisinière, avec un gode en verre / Des tas de couverts et une cage à bestiaux ! / Une muselière pour baiser en levrette / Un beau vibromasseur pour pomper le docteur / Des draps qui grattent / Un pistolet à chattes / Un avion pour deux / Et nous serons heureux !
Autrefois s'il arrivait / Que l'on se bataille / L’air lugubre on s'en allait / En laissant l’attirail / Maintenant que voulez-vous / La vie est si chère / On dit « rentre chez ta mère » / Et on se garde tout
Ah ! Gudule, excuse-toi, ou je reprends tout ça… / Mon gode en verre, mes fers à tortures / Mon joug en fourrures et mon braquemart à clous / Mon lime-connasses, mon pilori-biplace / Mon tabouret-à-glace et mon encorde-tous ! / La muselière pour baiser en levrette / Le string-à-tonsure et les pinces d’ouverture.
Et si la belle se montre encore rebelle / On la ficelle dehors, pour confier son sort… / Au gode en verre, aux pinces mammaires / À la muselière, au lit qu'est toujours fait / Au plug gonflable, au corset du diable / Aux croix en métal, à l’accroche fessée !
Mais très très vite / on reçoit la visite / D’une tendre petite / Qui nous offre son cœur / Alors on cède / Car il faut qu’on s’entraide / Et l’on vit comme ça / Jusqu’à la prochaine fois / Et l'on vit comme ça /Jusqu'à la prochaine fois / Et l'on vit comme ça / Jusqu'à la prochaine fois !
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"Le champagne est le seul vin qu'une femme élevée peut boire sans s'enlaidir. Après nous, le déluge !". Fleury la dressa au métier de reine. Elle s'y plia, sans avoir le goût, parce qu'elle y voyait le seul moyen de s'imposer. Elle devint la gardienne des usages, plus tatillone sur l'étiquette que ne l'aurait été une reine sûre d'elle-même. Et sa piété profonde et sincère acheva de la rendre conforme à l'archétype de la la bonne reine, discrète, charitable, telle que l'aimait l'imagination populaire. Elle incarna la tradition. Madame de Pompadour ne laisserait à la postérité qu'un peu de cendre, avait alors prophétisé Diderot. Comme il se trompait. La célèbre favorite de Louis XV, au-delà de son goût pour la porcelaine de Sèvres, l'orientalisme et les turquoiseries, a laissé une empreinte vive sur le dernier siècle de l'Ancien Régime. Et elle est devenue l'icône française d'un charme féminin ineffable. Chez Madame de Pompadour, rien n'est simple ni limpide, son existence dépasse en complexité et en rebondissements la trame du roman historique le mieux agencé. Cette femme fine et intelligente cultive le mystère et l'ambiguïté. Derrière sa mobilité incessante, y compris de ses traits, elle garde un masque impénétrable. Petite-fille d'un paysan et d'un entrepreneur de boucherie, fille d'un aventurier né bâtard et d'une femme réputée galante, Jeanne-Antoinette Poisson est élevée comme une courtisane de haut vol afin de séduire le roi. Et elle y parvient. Jolie roturière anoblie par un mariage désargenté, elle devient maîtresse et favorite officielle du roi durant près de deux décennies, même si, vers 1749-1750, elle passe de l'amour à l'amitié tout en restant favorite. Marquise puis duchesse de Pompadour, elle s'installe ainsi, jusqu'à sa mort en 1764, au sommet de la pyramide de la cour auprès du roi Louis XV. "Ayant reçu le paquet décacheté aux Délices, où il vivait depuis quatre ans, Voltaire de vives alarmes. Il connaissait la vigilance de la Poste et des services de police qui lui étaient attachés. Le soupçon de trahison risquait de peser sur lui, s'il ne se défendait pas. La marquise n’aura hélas pas beau temps pour son voyage". Des nombreuses favorites de Louis XV, l'Histoire a retenu le nom de Madame de Pompadour. Née Jeanne- Antoinette Poisson, la future marquise est la fille d'une femme de petite noblesse et, d'un escroc condamné à l'exil pour faux et usage de faux. La mère de Jeanne-Antoinette, ruinée par les frasques de son mari, prend pour amant un très riche fermier général, Monsieur le Normant de Tournehem. Il remarque vite les dispositions de la fille de sa maîtresse. Il la sort du couvent et veille à ce qu'elle reçoive une éducation de grande qualité. Puis il la propose en mariage à son neveu, lequel n'espérait pas épouser si adorable et séduisante créature. À la beauté s'ajoute désormais la richesse, mais cela ne suffira pas à contenter Jeanne-Antoinette. Depuis sa plus tendre enfance, elle a entendu sa mère lui dire qu'elle était "un morceau de roi." Et aussi, ce qui résonne comme un un conseil prémonitoire. "Si je devais tromper mon mari, ce ne serait qu'avec le roi." Le roi, c'est Jeanne-Antoinette qui va le rencontrer. L'évènement se produit dans la forêt de Sénart. De retour d'une partie de chasse, Louis XV croise dans une calèche, à la fenêtre de laquelle se penche la délicieuse Madame d'Étiolles. Pur fruit du hasard ou doux piège ourdi par la mère de Jeanne-Antoinette Poisson ? "Tout homme aurait voulu avoir pour maîtresse Madame Le Normant d'Etiolles, que reçoit secrètement Louis XV dans ses petits cabinets. Et personne, enfin presque personne ne connaît encore leur secret". En 1745, Louis XV est à un tournant de sa vie. Vingt ans plus tôt, à quinze ans, il s'est marié avec Marie Leszczynka, de sept ans son aînée, fille du roi détrôné de Pologne, Stanislas Ier. Malgré l'écart d'âge, Le jeune roi vécut d'abord des années heureuses aux côtés de cette femme au physique pas très avenant mais qui lui est sincèrement dévouée au point de supporter avec abnégation des grossesses à répétition. Mais en 1734, la reine se plaint des infidélités du roi. Louis tombe successivement amoureux de quatre des cinq sœurs de Mailly, les filles du marquis de Nesle. En 1744, quand la troisième sœur, la duchesse de Châteauroux meurt, probablement empoisonnée, le roi est inconsolable. La quatrième, Adélaïde, tente en vain de sortir le roi de la neurasthénie qui l'accable, mais Louis demeure inconsolable.
D'une nature inquiète, Louis XV est un grand dépressif. Cette mélancolie remonte à son enfance, quand il a vu disparaître tous les membres de sa famille. Tradition contre modernité. La cour la toléra, par force, mais ne l'adoptera jamais. On ne cessera de comploter pour la faire chasser, en dépit de ses efforts pour se démarquer de ses origines et se conformer au modèle régnant. Depuis son élévation au rang de maîtresse déclarée, Jeanne-Antoinette se faisait un devoir de protéger les gens de lettres. Mais comment exercer un mécénat littéraire avec un roi qui s'intéressait peu aux livres et se méfiait des écrivains ? Toute-puissante à Versailles, Mme de Pompadour avait la nostalgie de Paris. Elle voulait pouvoir s'y promener incognito, faire ses achats dans les magasins de luxe comme toute grande dame de son temps, et aller voir Alexandrine au couvent de l'Assomption. L'appartement que le roi mettait à sa disposition à l'hôtel des Ambassadeurs ne lui suffisait plus. Il n’y a au monde qu’une chose de grave et d’inguérissable, c’est la mort, tout le reste se guérit, même l’amour le plus vrai, le plus profond, comme celui que vous éprouvez". Mais la future marquise de Pompadour surgit dans la vie de Louis. Entre cette beauté de vingt-trois ans et le roi qui en a trente-quatre se noue une liaison passionnée. Tout d'abord clandestin, cet amour va rapidement se révéler aux yeux de tous. La cour bruisse de rumeurs. On épie au petit matin les retours du carrosse royal. Cela jusqu'à un événement demeuré célèbre, "le bal des ifs", ainsi nommé car le roi avait choisi de se déguiser en if, ainsi que sept gentilshommes de sa suite. Quand un des arbustes s'éclipsa avec Madame d'Étiolles, on comprit qu'il s'agissait du roi et que la jeune femme était bien la nouvelle favorite. La nouvelle fit scandale. Comment une femme aussi mal née que cette Poisson pouvait-elle prétendre entrer dans le cercle très fermé de la cour ? Sans rang ni titre, flanquée, tant du coté paternel que du coté maternel d'une généalogie aussi peu reluisante, la nouvelle élue ne pouvait qu'être rejetée par ces aristocrates qui méprisaient tout ce qu'elle représentait. Les favorites sont rarement populaires. Le peuple les accuse volontiers de troubler la famille royale, de ruiner la monarchie, de distraire le souverain de son métier de roi. La cour en accepte l’existence, toutes les grandes familles aspirent alors à un tel honneur, mais les intrigues des différentes factions sont redoutables, et c’est souvent d’elles que viennent les épigrammes les plus cruelles, voire, les accusations les plus noires. "Pour l’humanité dans son ensemble, l’amour est une forme de l’égoïsme. Un homme aime une femme. Cela veut dire qu’il la désire. Il en souhaite la possession. Il veut absolument que cette femme soit à lui et non à d’autres. Si elle est vénale, il l’achète comme un marbre, un objet de luxe quelconque. Si elle est honnête, il s’efforce alors de lui prouver qu’elle doit lui appartenir volontairement. Voilà votre Majesté, tout le dilemme". Issue de la bourgeoisie, Mme de Pompadour née Poisson ne fut pas épargnée. On inventa les "poissonnades" comme il y avait eu les "mazarinades", souvent injustes, parfois drôles, toujours méchantes. Mais la jeune femme a un atout dont sont dépourvues beaucoup de femmes à la cour, sa bonne éducation. Elle a beaucoup lu, et sa conversation est plaisante. Bientôt avec l'aval de la vieille duchesse de Conti, voilà la marquise logée dans les appartements du roi, presque mitoyens avec ceux de la reine. Finalement, les deux femmes sont assez fines pour renoncer à toute querelle. Peu à peu, la marquise se fait accepter par la cour et reçoit les personnages les plus influents du royaume qui se pressent le matin à sa toilette, bientôt beaucoup plus courue que celle de la reine. "Jeanne-Antoinette n’était pas ce qu’on appelle un caractère contemplatif. C’était un esprit éminemment actif. Or, l’activité de l’esprit, c’est de la curiosité sans cesse en éveil. Avant même de posséder, elle aimait décorer". L'ascension de la marquise se poursuit. En 1752, elle est faite duchesse, un titre auquel est associé le privilège de rester assise en présence du roi. Mais il lui faut de plus en plus d'argent. Elle aurait dépensé l'équivalent de cent millions d'euros pour pouvoir tenir son rang et accueillir le roi et sa suite dans des conditions fastueuses. Cette fortune se dilapide en châteaux décorés et meublés avec raffinement. Ses propriétés se comptent par dizaines. Le château de Menars, l'ermitage de Fontainebleau, ceux de Compiègne et de Versailles, l'hôtel des Réservoirs. Et surtout Bellevue, construit sur la colline de Meudon. En 1753, à Paris, elle acquiert l'hôtel d'Évreux, rebaptisé par la suite Palais de L'Élysée, où elle donne de fastueuses réceptions. C'est là qu'est reçu le jeune Mozart, lors de son passage à Paris, en 1764. Ainsi, pour agrandir le jardin, la marquise fait abattre les arbres des Champs- Élysées sans se soucier de l'avis des Parisiens qui profitaient de leur ombrage. En devenant la maîtresse du roi, la duchesse de Pompadour, est-elle vraiment consciente des difficultés de sa position ? Probablement. Belle, éduquée, cultivée, elle est aussi prodigieusement intelligente. Et ambitieuse. Mais pour une femme d’une telle condition physique, la tâche est quasi surhumaine. Parmi les "poissonnades" écrites contre elle, on compte celles de Maurepas, ministre du roi et langue de vipère. Il le divertissait, jusqu'au jour où l'amuseur dépassa les bornes et reçut une lettre de cachet. D'autres ministres deviennent des ennemis féroces. Parmi eux, le duc de Richelieu. "C’est avec une prodigieuse facilité qu’elle s’assimilait les sensations les plus subtiles. Mais elle était trop confiante". Au sein d’une Cour qui la dénigre, la surnomme avec méchanceté la "Caillette" et raille ses origines bourgeoises, la duchesse vit un combat de chaque instant. Elle doit sans cesse trouver de nouveaux amusements pour son amant, rester la magicienne qui enchante sa vie quotidienne. Soucieuse d’entraîner Louis XV dans un tourbillon de plaisir qu’elle semble capable de renouveler à l’infini, Madame de Pompadour n’a pas le droit de se reposer un seul instant. Elle connaît la précarité de la situation de favorite et elle n’a pas le doit à l’erreur. Or Jeanne-Antoinette est, depuis sa plus tendre enfance, de santé très fragile. Enfant, on craint plusieurs fois pour sa vie. Ses bronches ne supportent par le froid et les courants d’air, innombrables à Versailles. De violentes migraines et des étourdissements la clouent au lit fréquemment. Le remède ? Des saignées, qui ne font que l’affaiblir chaque jour davantage. Depuis qu’elle est la maîtresse du roi, à la constitution fragile de Mme de Pompadour s’ajoutent des troubles d’ordre gynécologique à répétition. Il semble bien qu’elle ait fait, entre avril 1746 et avril 1749, trois fausses couches. Elle souffre notamment d’une leucorrhée qui doit rendre douloureux les rapports sexuels. Ses ennuis intimes, elle s’efforce tant bien que mal de les dissimuler. Mais tout se sait dans le monde clos et médisant qu’est alors Versailles. Les "gênes" de la maîtresse du roi sont de notoriété publique. Profondément humiliant et blessant pour Madame de Pompadour. "Il y avait en elle une sorte de besoin de bataille qui s’était longtemps traduit par un véritable emportement à tout apprendre: musique, peinture, gravure, littérature, rien ne lui était indifférent ou étranger, à la cour, cela plaisait". Mais à la longue, la marquise a l'intelligence de comprendre qu'elle ne suffit plus les désirs du roi et abandonne le rôle de maîtresse pour celui d'amie nécessaire. Craignant de se voir supplanter par d'autres jeunes femmes, elle organise les plaisirs du roi. Elle recrute des jouvencelles qui ne risquent pas, à cause de leur jeune âge, de devenir des favorites en titre. Ce système dit "du Parc-aux-cerfs" du nom du domaine versaillais qui abritait les amours du roi, finira par faire scandale. Après 1750, on commence à dire, de Madame de Pompadour, qu'elle fait figure de plus joli premier ministre de Louis XV. Un de ses mérites a été de faire entrer un peu de l'air du temps et des idées nouvelles dans l'entourage du roi. Parmi les hommes qu'elle fréquente, partisans d'une monarchie à l'anglaise, se distingue un libéral, Choiseul qui va se retrouver aux affaires étrangères. Madame de Pompadour, à la culture place son propre frère, le marquis de Marigny, à qui l'on doit, avec l'architecte Gabriel, la place Louis XV, aujourd'hui place de la Concorde. Par choix et par goût, elle est également à l'origine d'une institution promise à une grande réussite, la Manufacture de porcelaines de Sèvres. Mais hors de Versailles se manifeste une opposition de plus en plus vive. Celle du clergé, mais aussi celle des parlements qui dans les provinces, sont résolus à disputer au pouvoir royal son caractère absolutiste. La situation de la France se dégrade lentement mais inexorablement.
"Un roi désordonné, vicieux, c’est le malheur d’un royaume, ce sont les folles dépenses, ce sont les levées d’impôts, ce sont les émeutes, ce sont les guerres pour conquérir l’or nécessaire à satisfaire les maîtresses". En janvier 1757, c'est à la personne physique du roi que l'on porte atteinte. Un homme se jette sur lui et le poignarde. La blessure est sans gravité mais cette tentative de régicide resserre les rangs des dévots qui se précipitent au chevet du roi. Ils réussissent à éloigner Madame de Pompadour, qui reçoit l'ordre de faire ses bagages et de se retirer. Alors que des femmes du grand monde se pâment, la marquise de Pompadour ignore-t-elle la montée de ces périls ? Occupée tantôt à des affaires d'État, tantôt à des futilités, elle poursuit cette vie de parade qui la voit consacrer un soin extrême à ses toilettes, en tant qu'ambassadrice du luxe. Mais ses tenues somptueuses peu à peu s'assagissent car Madame de Pompadour s'emploie maintenant à donner un tout autre visage en se tournant vers la religion. À la cour, certains médisants considèrent ce revirement comme sa dernière mise en scène. Car la marquise souffre déjà de cette affection pulmonaire qui l'emportera dans sa quarante-troisième année et la mort de sa fille unique, Alexandrine, âgée de dix ans, a entamé définitivement sa vitalité et sa joie de vivre. La marquise fut-elle un simple pion dans les mains de son royal amant, le plongeant dans un bourbier d'immoralité, ou à l'inverse fut-elle une femme des Lumières, visionnaire à sa façon mais qui ne sut pas, alors hélas, pousser le roi vers une monarchie plus libérale. Louis XV ne sut pas évoluer, et c'est peut-être là son erreur politique majeure. Une erreur qui engage sa responsabilité dans les prémices bouillonnantes conduisant la France à la Révolution de 1789. "Une petite pluie fine tombait sur Paris. Mais malgré cette sorte de brouillard froid qui pénétrait et faisait grelotter les gens, la place de l’Hôtel de Ville était noire de peuple. De tout temps, une des grandes distractions du peuple a été de regarder les riches s’amuser. La véritable catastrophe est de ne pas être aimé de celle que l'on aime !". Elle meurt d'une congestion pulmonaire, le quinze avril 1764, à Versailles, âgée seulement de quarante-deux ans. Madame de Pompadour, qui croyait toujours aider son amant, avait-elle conscience de nuire parfois à la bonne marche des affaires ? La gloire est une chose, mais savait-elle faire la différence entre la fermeté et la témérité, l’audace et l’imprudence ? Profondément attachée au roi, elle avait tendance à croire que tout le monde éprouvait les mêmes sentiments qu’elle envers le monarque. Elle se trompa lourdement sur Choiseul, qui n’éprouvait que du mépris pour un roi qu’il servait par pur intérêt personnel. Elle soutint avec fougue la poursuite de la guerre, malgré les judicieux conseils de Bernis, ami de longue date qu’elle n’hésita d’ailleurs pas à sacrifier lorsque ses vues divergèrent des siennes. Louis XV aurait du écouter les conseils de l’abbé, stopper la guerre et, surtout, prendre un premier ministre. Le dix mai 1774, le roi succomba à la petite vérole dont il avait été atteint en avril. Le "Bien- Aimé" était tombé dans une telle impopularité que c'est de nuit, par peur des manifestations, que son cercueil fut emmené à Saint-Denis. Jeanne-Antoinette, quant à elle, fut enterrée à Paris, dans la chapelle du couvent des Capucines, au côté de sa mère Madeleine de La Motte et de sa fille Alexandrine décédée le quinze juin 1754.
Bibliographie et références:
- Cécile Berly, "Les femmes de Louis XV"
- Simone Bertière, "La reine et la favorite"
- Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt, "Madame de Pompadour"
- Pierre de Nolhac, "Louis XV et Madame de Pompadour"
- Henri Pigaillem, "Dictionnaire des favorites"
- Benedetta Craveri, "Reines et favorites"
- Michel de Decker, "La Marquise des plaisirs"
- Évelyne Lever, "Madame de Pompadour"
- Xavier Salmon, "Madame de Pompadour et les arts"
- René de la Croix, duc de Castries, "La Pompadour"
- Émile Campardon, "Madame de Pompadour et la cour de Louis XV"
- Marcelle Tinayre, "Madame de Pompadour"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je vais vous conter comment j’imagine vivre une journée si j’étais enfin un esclave. Ce récit est bien sur hypothétique et n’est en aucun cas réel, il sera en 2 parties . Je pars sur le principe que mes Maitres travaillent de journée.
Ma journée commencerait à 6H du matin, ou le système qui me maintient enchainé au mur me libère et me réveille en m’arrosant d’eau froide afin que je puisse me laver. Oui étant donné ma condition d’esclave je n’aurai pas le luxe de pouvoir bénéficier d’un vieux matelas, qui sont réservé aux soumis.
Une fois lavé, je m’équiperais en liant mes chevilles avec une chaine, idem pour mes mains, je me mettrais un bâillon, et pour finir un plug dans l’anus dont la taille varie en fonction aléatoire venant du système.
Je devrai me rendre en cuisine, afin de préparer de le petit déjeuner de mes esclavagistes. Moi évidemment, je n’ai pas le droit de mange, des caméras sont installées partout dans la maison afin de me surveiller. Une fois le repas prêt je dois aller réveiller mes Maitres, pour cela je dois sucer Monsieur tout en doigtant Madame, une fois les 2 bien réveillés et chaud je dois les regarder faire l’amour. Tout cela a pour but de bien me rappeler ma condition d’esclave et que plus jamais je ne pourrai pénétrer une femme, un être supérieur, du fait que je suis encagé pour le reste de ma vie. Dès que leur jouissance est terminée, je dois les douchés et les raser si besoin. Une fois habillé je leur porte le petit déjeuner dans la salle à manger et je me place dans un coin de la pièce en attendant qu’ils aient fini. Je débarrasse la table, et lave la vaisselle, pendant qu’ils vaquent à leurs occupations. Quand la cuisine est redevenue propre, je dois me rendre dans l’entrée pour les attendre pour leur passer leurs vestes.
Et je dois sortir avec eux pour leur ouvrir le portail, évidemment je suis nu et enchainé, les gens qui passent dans la rue me dévisage comme si j’étais un moins que rien et ils n’ont pas tort. Mais en tant qu’esclave, avoir de la rancœur envers eux m’est interdit. Une fois mes Maitres partis je referme le portail, et je vais exécuter mes taches, le matin c’est ménage de la maison, le tout à 4 pattes. Vers 11H30, préparation du repas.12H30 je dois ré ouvrir le portail et les attendre non pas dans l’allée, mais sur le trottoir afin de m’humilier encore plus. Mes Maitres avaient prévenu les gens du petit hameau où ils vivent, qu’ils avaient fait l’acquisition d’un esclave, et que si l’envie le leur en prenait et quand j’étais sur le trottoir, ils pouvaient me martyriser avec les divers accessoires que mes Maitres avaient mis à disposition dans une boite sur le trottoir.
Au début, j’étais insulté, on me crachait dessus, puis les gens se sont habitués. Il a fallu 4 mois avant que je reçoive mon premier coup de fouet, d’un passant. Ce midi une femme s’était disputé avec son copain, et pour se défouler elle est venue jusqu’à moi, me mis un coup de genou dans les couilles, ce qui me plia en 2. Elle prit la cravache et m’en rouste le cul d’une vingtaine de coups. Elle s’est arrêtée car ma Maitresse arrivée. Mon maitre arriva 30 secondes après, je me relevai referma le portail et les débarrassa de leur veste.
Je leur servi le repas et comme le matin j’attends dans un coin qu’ils aient fini. Ce midi, ma Maitresse m’informe qu’un chauffagiste doit passer pour réviser la chaudière, et qu’il est au courant pour moi et que je dois lui obéir comme si c’était mon Maitre. 13h30, mes Tortionnaires repartent travailler. Une fois le portail fermé, je file m’occuper de la cuisine. Une fois propre, je vais passer un coup de balai dans l’allé de garage.
14H30 je reçois une décharge électrique de mon collier, cela signifie que quelqu’un à sonner au portail. Je vais ouvrir et bien que le chauffagiste soit prévenu, il était choqué de me voir ainsi. Je lui fis signe de me suivre vu que je ne pouvais pas parler, et le guida jusqu’à la chaudière. Je restai à ses coté le temps de son intervention, quand il eut fini, il me demanda si ma condition me plaisait je répondis par un oui de la tête, et m’interrogea s’il avait vraiment le droit de me faire tout ce qui voulait. Je refis un signe de tête positif. Alors il attrapa la chaine de mes pinces à tétons et la tira en l’air je du me mettre sur la pointe des pieds afin de soulager la douleur. Ce qui le fit rire, il regarda sa montre et dit tout haut qu’il lui restait 30 min avant son prochain rdv. Je compris que j’allais être utilisé comme bon lui semble, et il ne tarda pas. Il reprit la chaine des pinces et me força à le suivre à un rythme très rapide jusqu’à dehors. Cela me parut bizarre mais comme je suis un esclave et que je ne dois pas penser, je le laissa faire. Il me fit agenouiller dans l’allée de garage et ouvrit le portail, il regarda s’il y avait du monde. Il partit quelques minutes en me laissant seul à genou à la vue de tous, mais cela ne me gêna plus. Il revint avec la femme de ce midi, qui n’avait pas décolérer malgré le petit passage à tabac que j’ai subi.
Il lui demanda devant moi, si je la choqué du fait de ma condition. Elle répondit que lorsque Mes Maitres avaient fait l’annonce de mon arrivée, ils avaient tous cru à une blague. Et que quand je suis rentré dans la salle. Nu et enchainé, ils ont tous eu pitié de moi. Je me souviens aussi qu’avant de devenir totalement leur esclave je du vivre 1 semaine en tant que soumis le temps qu’on me fasse passer un test psychologique pour être sûr que cette volonté d’être esclave était bien de moi et non un chantage. Et quand le psy rendit son verdict et qu’il affirmait que c’est moi qui aie demandé à être réduit en esclavage, mes Maitres pour me punir et montrer que je suis bien l’initiateur de ma condition, ils me firent mettre à nu devant tout le monde, je m’exécutai aussitôt, et la salle eut un mouvement de recul, car entre la première fois qu’ils m’ont vue et là, il y a eu beaucoup de changement.
Effectivement, mes fers étaient scellés définitivement (par des boulons soudés) à mes membres, idem pour ma cage de chasteté elle n’avait plus de cadenas mais elle fut soudée elle aussi. Des piercings orné mes tétons et des pinces passer par-dessus. Un tatouage au-dessus du pubis représentant 2 piques avec R et D à l’intérieur. Afin de bien se faire comprendre mon maitre demanda le silence du public encore sous le choc, et annonça que je suis devenu leur esclave, que je n’existe plus en tant qu’humain, que je ne suis plus qu’une sous merde, et que n’importe qui du village, pouvait me torsionner. Je frissonnai lors de cette annonce, alors le maire pris la parole et demanda ce que mon maitre voulait dire.
Ma Maitresse pris la parole, et annonça que n’importe qui habitant dans le village, s’il est en colère, il peut venir se défouler sur moi, et me faire subir ce qu’ils veulent. Une femme demanda ce qu’elle pouvait me faire. Alors ma Maitresse lui demanda de venir près de moi, et lui poser la question si elle aller bien. La dame lui répondit que non car elle avait perdu son portefeuille. Ma Maitresse s’approcha de son oreille, et lui murmura quelque chose, dans la seconde qui suivi je m’écroulai à terre tellement le choc reçu à mes bourses furent violent. Mon Maitre m’ordonna de me relever tout de suite, ce que je fis immédiatement de peur de recevoir une punition.
fin de la partie 1
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XX Dévotion à Mon Maître / Ma Maîtresse.
Prières avant la séance BDSM.
Acte de foi.
Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, je crois sincèrement en Vous. Je crois fermement à ce que Vous m’annoncez, à vos promesses de coups à vos désirs de cuirs. Je me donne à vous pour vivre plus abondamment vos plaisirs et fortifier ma foi en Vous.
Acte d’humilité.
Je reconnais Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, que je ne suis qu’une humble créature, issue de vos mains et de vos caresses. Je reconnais mes péchés et mon indignité devant Vous. Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, regardez-moi de haut, accordez-moi vos gifles, dites seulement une parole et je serais votre Salope.
Acte de contrition.
Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, Je déteste toutes les fautes de ma vie, je les déteste de tout mon cœur, parce qu’elles vous ont offensées, Vous, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse. Je vous supplie oubliez mes hésitations, oubliez mes faiblesses. Devant Vous, je prends la résolution de me corrompre pour vous et d’accepter vos justes pénitences.
Acte de désir et de sexe.
Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, mon plaisir et ma force. Vous qui me guidez aux cieux et dans le Subspace. J’ai grand désir de vous recevoir en moi. Je me réjouis de la pensée que Vous daigniez me posséder. Venez, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, pénétrez mon corps ; qu’il soit à Vous pour toujours, pénétrez mes trous ; qu’ils jouissent de Vous puissamment et par-dessus toutes choses.
Prières après la séance BDSM.
Acte de foi et d’adoration.
Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, je le sens encore, c’est vous que je viens de recevoir, Vous, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, malgré mon masque, malgré mes chaînes, aveugle et dans le viol, j’ai été visité par votre sauvagerie et Vous êtes venu(e) décharger en moi ! Saisi (e) d’un profond respect, je me prosterne devant votre brutalité. Je vous adore, et je vous offre mes humbles louanges.
Acte de reconnaissance et d’amour.
Très doux Maître / très douce Maîtresse, je vous remercie de tout mon corps, pour la grâce indigne que vous Venez de me faire. Que Vous rendrai-je pour de telles sanctions ? Je voudrais Vous adorer, autant que Vous êtes cruel (e) et vous servir autant que Vous méritez de l’être. Apprenez-moi à vous aimer, à aimer vos crachats, à aimer vos fouets et votre sainte volonté.
Acte de demande.
Vous qui êtes en moi, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, Vous qui m’avez dit : « Suce et tais-toi ! » Vous êtes rempli de bonté pour moi, les mains pleines de claques, les mains pleines de grâces : daignez les répandre sur mon corps qui en a tant besoin. Ôtez de sur mon corps tout ce qui vous déplaît. Habillez pour le rendre agréable à vos yeux. Étendez sur moi le costume de la bête ou de la putain que je vive par Vous et pour votre regard.
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Elle avait été toujours conquise par celles qu'elle avait aimées, autant qu'elle les avait conquises. Ainsi s'explique peut-être que l'amour et l'estime soient toujours pour elle allés de pair. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable. L'amour physique, comme on le sait si bien, est l'art des rebondissements.
On écrit pour cette fille, et elle se montre infidèle. Elle devait avoir trente ans. Son visage ovale, pâle, tout occupé par deux yeux bleus et une bouche aux lèvres minces, exprimait la fatigue ou bien cette forme durable de la fatigue qui s'appelle le mépris. Les femmes sont trop souvent sensibles à leur image, le dernier barreau, tout en haut, c'est la communion des saints, le "fraternel et mystique chaînon" dont parle Baudelaire. Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois elle se réveilla en sursaut. Elle semblait alors appartenir à un autre monde et à d'autres brouillards que ceux-ci.
La conversation était tout à fait étrange, au moins sur le plan musical, car elle se servait souvent d'une voix aux inflexions terriblement soyeuses. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant, au grand dam de Charlotte qui aurait préféré voire perler du sang sur ses seins. Elle jouissait toujours quand on flagellait sa poitrine.
Ayant perçu qu'elle ne procure de volupté qu'à condition d'aimer d'abord, dans sa tête, l'idée qu'on s'en fait, la position bestiale qu'elle implique, le sentiment d'outrager la nature, et qu'à s'échauffer mentalement de ce qui l'associe à la saleté, à la souillure, à la représentation d'une ordure intime, violemment remuée. La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres.
Elle avait fini par aimer qu'on la prenne ainsi tout autant que par la voie ordinaire, et le préférant, même de plus en plus souvent. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était heureuse et trouvait naturel que les hommes, comme les femmes fussent acharnés à le lui demander. Agir en phase avec son instinct de femelle lubrique la faisait toujours infiniment jouir.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Salut à tous, voici une histoire vraie de ce que j'ai vécu quand j'avais 23 ans.
Je venais de finir les études, et j'étais encore puceau, j'ai 23 ans au moments des faits et je cherchais par tout les moyens à ne plus être vierge. J'avais honte à cette époque. Mais étant un enorme timide, je ne n'osai approcher les femmes.
je me suis donc tourné vers le monde du BDSM. Et un jour j'ai eu une idée appeler un sex shop de Rouen me faire passer pour mon propre Maitre et me proposer en tant que cobaye dans sa boutique afin de me punir.
Le gérant accepta et la date fut fixé. je me prépara et lui écrit une lettre afin de lui donner certaines instructions, comme le fait que je dois me deshabiller et etre en guèpiere et string, le temps de mon sejour chez lui. que je lui mettai à disposition des cordes afin qu'il m'attache les mains et les pieds. Et lui demanda que si il y a pénétration que les clients mettent des capotes (logique).
donc le jour J, je me prepara, me rassa le sexe et l'anus, puis pris la route.
arrivé au parking avant de sortir je mis mes talons aiguilles et marcha jusqu'a la boutique, il y avait facilement 500 metres à faire et je dois dire que j'étais honteux et excité de me balader comme ça dans Rouen.
Une fois dans la boutique je lui tendis la lettre et me fis mettre en sous vetements, mais n'utilisa pas les cordes et je ne fut jamais attaché. il me fit descendre dans une des cabines et parti. A peine 10 secondes plus tard un client ce présenta devant moi et devait surement etre au courant de ma venue, il sorti son sexe et m'ordonna de le sucer, ce fut ma premiere fellation et encore l'unique à ce jour (helas). le gérant revint pendant ce temps et pendant que je continuai ma fellation, il donna au client une cravache, un gode géant( 22 cm et 4 cm de diamètre), à l'époque tout ce que j'avais réussi à m'enfiler c'était un manche à balai. donc ce fut assez douloureux lorsqu'il m'ordonna de m'enfoncer dessus.
je repris ma fellation et au bout de 5-6 minute il juta dans ma bouche, et il partit, moi n'ayant pas avaler je recracha tous dans un mouchoir et me releva. j'attendis comme un con dans ma cabine pendant 10 min, un autre client se présenta ne dis rien et reparti.
5 minute plus tard le gérant vient me voir avec du sopalin et du produit à vitre, et me donna l'ordre de nettoyer tous les miroirs à 4 pâtes. je le fit avec peur mais plaisir aussi offrir une vue sur mon derrière était excitant. quand j'ai terminé je remonta les produits à la caisse et fut surpris du monde qu'il y avait dans la boutique.
quand il termina de controler mon travail, il me libéra et je rentra chez moi.
Je fus deçu et content en même temps, déçu car une seule personne s'occupa de moi, et je ne fus pas contraind de mes mouvements, content car cela a été une grande experience pour moi.
J'ai pensé à recommencer mais je n'ai jamais sauté le pas.
A votre avis je dois le refaire ?
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Ses yeux, ce fut longtemps tout ce qu'elle connut d'elle. Beaucoup croient qu'elle fut séduite par sa voix. Mais il a fallu longtemps pour qu'elle en entende le timbre et, déjà, tout était joué. En vérité, c'est son regard qui l'a frappé au cœur. Quand un tel choc amoureux arrive, le temps est suspendu. Bien ou mal, un corps finit toujours par réagir mais à forcer la repartie, on en amoindrit la valeur et le sens. En aimant d'amour, on aime quelqu'un d'autre et même en faisant l'amour, on se donne. De nature plus narcissique, l'amitié tolère l'égotisme, elle l'encourage. Car le climat tempéré de l'amitié favorise l'éclosion du beau sentiment dont chacun renvoie à l'autre l'image délicieuse. Rien d'urticant, rien de vénéneux dans ce jardin. La fleur bleue n'a pas d'épines. Complaisante plus que toute autre, l'amitié amoureuse est un jeu de miroirs qui reproduisent à l'infini le meilleur profil de soi-même. Il s'agit d'un accord, dont les orages de la passion ne risquent pas de troubler l'harmonie et, surtout, d'un moyen de se contempler mieux que dans la solitude dont l'ombre portée obscurcit le jugement. Charlotte entrait dans l'enfer. Elle ne le savait pas. Une miséricordieuse providence cachait l'avenir de rencontres fortuites et de désespoirs où elle avançait. Elle avait repris ses habitudes. Les chagrins s'y cachaient encore, tapis sous les souvenirs et sous les gestes quotidiens, mais le temps qui passait les entourait d'un brouillard, les insensibilisait peu à peu. Elle avait mal mais elle pouvait vivre. Une existence mélancolique où l'attente était remplacée par la résignation et les espérances par des reproches toujours sanglants qu'elle ne pouvait cesser de s'adresser.
Était-elle vraiment folle ? Jamais un instant, la question s'était posée. Dans ce lien de soumission, personne n'avait pu l'arrêter. Elle n'était pas encore descendue à ces profondeurs de souffrances où de mystérieux rendez-vous lui avaient été donnés auxquels il lui fallait devoir se rendre. Il lui semblait qu'elle aurait à souffrir. Mais les prémonitions sont toujours aisées après coup. Elle avait tant de fois retourné dans sa tête tous ces monstrueux enchaînements. Un simple coup de téléphone. L'espoir l'avait ressaisie d'un seul coup, l'avait enlevée, comme un paquet de mer, vers des hauteurs où elle flottait avec un peu d'hébétude, d'où l'incrédulité n'était pas absente. La voix de Juliette avait été très sèche, froide. Elle se répétait que le bonheur, ce n'était plus possible. Mais l'espérance était là pourtant. Ses vieux rêves ne l'avaient pas abandonnée. Elle allait se jeter encore dans ses bras et le monde entier en serait transformé. C'est cette fille innocente et belle si cruellement violentée par ses propres fantasmes que Juliette avait le désir de protéger. Vient toujours un moment où les mères ressentent le désir douloureux et désespéré de protéger à tout prix leurs adolescentes, comme s'il était en leur pouvoir de leur donner à vivre une autre vie. On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien.
Elle avait fait ce qu'elle voulait, quand elle le voulait. C'était par défaut sa définition du bonheur. L'aube s'était levée sur son sommeil. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espérant un jour, qu'elle changerait. Juliette l'avait promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la routine. Charlotte n'aimait pas en discuter avec elle, parce qu'elle savait qu'elle ne lui disait pas la vérité. Son travail était prenant, comme au temps de son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée, constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux.
J'aimais cette manière qu'elle avait de faire passer dans ses paroles, avec un à-propos singulier, l'émotion qui menaçait de l'envahir en submergeant tout. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand et rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé. Elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Quand elle la vit s'avancer vers elle, elle eut un imperceptible mouvement de recul. Puis, sans y penser, elle lui tendit la main. C'était une manière tout à la fois de s'en approcher et de se tenir à distance. Le contact de sa main chaude la surprit et la fit revenir à elle. D'un coup, le rêve prenait une réalité et la femme à laquelle elle songeait cessait de d'être une pure apparence pour devenir un corps et promettre le plaisir.
Elles marchaient au hasard dans Paris. Elle se taisait. La peur, le sentiment d'insécurité, d'impuissance et d'abandon étaient les mêmes qu'à leur premier rendez-vous. Le passage à l'acte, la pulsion provoquaient en elle la même terreur qu'autrefois. On basculait dans la mort, c'est à dire dans ce qu'on maîtrise plus, qui n'a plus de grammaire, plus de syntaxe, dans ce qui n'a plus de mots. On passait une ligne invisible, au-delà de laquelle, il n'y avait plus rie. Elles venaient de quitter une vie qu'elles ne vivraient jamais plus. Celle pendant laquelle elles ne s'étaient pas connues. Elles furent ainsi frappées par l'amour. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Elle m'avait aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait. Mes cheveux étaient mouillés, elle les a ébouriffés comme pour les sécher, et elle les a pris à pleine main, m'a attirée à elle. Je me suis sentie soumise, sans volonté. elle ne m'a pas embrassée, elle ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir.
Elle était comme quelqu'un qui entrerait dans une pièce noire en portant une torche, mais on voit seulement la lumière, jamais la main. Elle éclairait sans détourner l'attention de la clarté. C'est du vif-argent qui réfléchit sans bord ni cadre, mais agile et prudent, sage et image, un phénix qui renait de toutes ses cendres. Elle fut si heureuse que tout ce qu'elle vit, rendit encore plus séduisante la femme impétueuse. Elle aimait son regard couleur d'aveline, l'épi de cheveux noir de jais sur le coin de son front. Elle aimait sa gêne et son malaise car elle y lut la confirmation qu'elle était aussi fortement attirée par elle. Très hardie dans l'intimité, elle parvint à tout lui céder. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Juliette se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Charlotte se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextricable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Charlotte comprit en cet instant qu'elle ne cesserait plus de désirer Juliette et que cet assouvissement, dont elle s'était passée pendant si longtemps, lui deviendrait dès lors aussi nécessaire que l'air qu'on respire, le silence qu'on entend.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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*** Préambule ***
« Depuis que j'ai grandi dans une communauté relativement pauvre de la campagne japonaise, je suis totalement fasciné et enchanté par la nature. Ma famille dépendait de ce que la nature pouvait fournir pour notre santé et nos moyens de subsistance et j'ai constamment essayé de découvrir autant que possible ce que la nature a à nous offrir, d'essayer de comprendre la nature elle-même, ainsi que de m'émerveiller devant ses couleurs. […] Je suis convaincu depuis longtemps que la nature possède toutes les solutions dont nous avons besoin pour résoudre nos problèmes passés, présents et futurs – il suffit de les trouver. Je suis également convaincu que les myriades de micro-organismes de la Terre constituent un trésor offert à l’humanité. » [1]
Satoshi Ōmura, Prix Nobel de médecine 2015
*** Destination Tokyo ***
Quinze heures de vol ! De quoi faire exploser mon pass carbone. Depuis qu’une grande partie du continent asiatique est devenue la cible des bombes démocratiques, les vols commerciaux entre l’Europe et la Japon empruntent la longue route du Nord-Ouest pour éviter d’être accrochés par les systèmes anti-aériens ennemis [2]. Le Moyen Orient, victime d’opérations de déstabilisation et de changements de régimes, a sombré dans le chaos total et est devenu une zone de grande insécurité. L’Inde, qui refuse obstinément d’adhérer à la Suprême Alliance Démocratique, n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fût. Ses capacités de production, en priorité celles qui risquaient de concurrencer l’industrie pharmaceutique de la suprême alliance, ont été réduites à néant par des raids massifs. Pourtant, la nation indienne continue à résister. Une trêve a été négociée avec la Russie, suite à l’opération Komsomolets qui a vue la flotte de bombardiers stratégiques de la Suprême Alliance Démocratique décimée par les S-500, mais pour combien de temps ? Le temps que la suprême alliance reconstitue son arsenal. Pour l’heure la guerre ouverte est redevenue guerre par procuration, comme au début de la décennie.
« Dans un proche avenir, sans aucun doute, la majeure partie de la planète connaîtra la paix et la démocratie. L’humanité n’a jamais été aussi proche du meilleur des mondes » ainsi que le répètent en boucle les journalistes. Plus que jamais, les médias disent ce que l’on doit penser, désignent les bons et les méchants, et la majeure partie de la population suit aveuglément, sans se poser de questions. Le narratif a remplacé la réalité, et il ne fait pas bon le mettre en doute.
Pendant un court laps de temps, le Japon aussi a été réticent à rejoindre la Suprême Alliance Démocratique. Néanmoins, quelques opérations psychologiques bien menées et le dénigrement des opposants ont eu raison de ces réticences.
Eurytion, la puissante intelligence artificielle de la Bill&Alvértos Fucking Corporation, qui a étendu son emprise tentaculaire sur nos vies, nous a à sa botte, mon Maître et moi. 3-141-592-654 : le numéro de notre fucking pass est anodin pour la plupart des humains, mais particulièrement intriguant pour une machine [3]. Ce numéro ne peut pas être le fruit du hasard ! C’est certainement la conclusion à laquelle a abouti l’intelligence artificielle, qui nous considère visiblement comme des VIP à traiter avec tous les égards. Celui ou celle qui a trafiqué l’attribution des numéros a eu une idée de génie. Depuis un moment, notre pass carbone est régulièrement crédité pour des motifs aussi farfelus les uns que les autres et notre solde de crédit social reste dans le vert quoi que nous fassions. L’intelligence artificielle n’est jamais à cours d’imagination pour justifier des décisions qu’elle croit nécessaires. Sur ce vol, nous avons même été surclassés, sans rien demander. Qu’il est agréable de bénéficier des mêmes égards que les journalistes et les politiciens !
Les contrôles aux frontières ont été maintenus au sein de la suprême alliance – pourquoi se priver d’un moyen de contrôle et de coercition ? Pour nous, malgré notre statut de VIP, ces contrôles aux frontières sont inutilement longs et pénibles. Une manière, certainement, de faire changer d’avis les derniers récalcitrants qui, comme nous, n’ont pas encore accepté l’implant sous-cutané. Nul doute que dans un très proche avenir ce dispositif d’identification et de traçage sera imposé par la loi, si les mesures d’incitation ne suffisent pas.
L’hôtel réservé par mon Maître est situé directement dans l’aéroport. Tant mieux. Quand on vient de passer 15 heures en avion, même dans des conditions privilégiées, on n’a qu’une envie, c’est de se reposer. A peine la porte franchie, je m’empresse de me déshabiller. Je ne tiens pas à prendre une baffe !
Lit à l’occidentale, sans surprise, contrairement à la salle de bain. Les toilettes japonaises sont un must, étonnantes de sophistication, chauffées et bénéficiant de tout le nécessaire pour l’hygiène intime, avec multitude de réglages possibles.
Mon Maître vient de retirer sa lourde ceinture en cuir et la tient fermement à la main. Mon cœur s’affole. Pas besoin de paroles, je sais ce qui m’attend et ce que j’ai à faire : me mettre en position, serrer les dents, et attendre les coups. Il ne fait pas semblant, il cogne dur. La ceinture, c’est presque pire que le fouet ! Les larmes doivent couler, abondamment, c’est sa doctrine. Je fais tout mon possible pour réprimer mes cris et éviter d’affoler les clients de l’hôtel. Heureusement, les chambres semblent excellemment insonorisées.
La sodomie qui s’ensuit est directe, brutale, comme à l’habitude. « C’est bon d’enculer une salope en larmes » me dit-il avec une perverse délectation ! Je déteste et pourtant une sensation de plénitude m’envahit. C’est une sorte d’orgasme psychologique. Donner du plaisir à l’homme que j’aime, même dans la souffrance et l’inconfort, c’est une sensation indescriptible.
Je passe la nuit nue sur le sol, mon collier d’esclave relié à l’un des pieds du lit par une courte chaîne. Un oreiller m’est quand même accordé. Le grand confort !
Rien de nouveau. A ma place de chienne, comme à la maison, en cage ou au pied du lit ! A la maison, je suis parfois réveillée pendant la nuit, détachée et invitée à monter sur le lit, mais seulement pour être utilisée sexuellement, et je retourne à ma place immédiatement après avoir donné du plaisir. Une règle qui certainement en choquerait plus d’un, et qui pourtant prend tout son sens dans le contexte de notre relation. Le corps s’adapte et à la longue ce n’est pas si terrible. On s’adapte à tout – c’est surprenant.
J’aime vivre ma sexualité ainsi – comme « vide-couilles » ainsi que mon Maître se plaît à me le rappeler. Difficile de sonder les méandres de la psychologie, difficile d’expliquer pourquoi cela me procure autant de bonheur.
Cette nuit, mon Maître ne m’a pas réveillée. Il a bien dormi et moi aussi.
« Tu as bien dormi, Mademoiselle vingt sur vingt ? ». Mon Maître ne rate pas une occasion de me charrier depuis qu’il a lu l’évaluation dithyrambique rédigée par mon jeune compagnon à Bornholm. 20/20… Il n’a pas fait dans la demi-mesure quand il m’a notée. Je ne méritais certainement pas autant mais cette évaluation m’a comblée et m’a donné confiance en moi.
C’est avec des pinces à seins à peine dissimulées sous mon chemisier semi-transparent que j’accompagne mon Maître dans la salle du petit déjeuner. De temps à autre, un mouvement un peu trop rapide, le glissement du tissu sur les pinces, m’arrache une grimace de douleur. Je déteste ces pinces, mais elles plaisent beaucoup à mon Maître !
Nous n’avons pas encore terminé le petit-déjeuner que je sens une atténuation soudaine de la douleur causée pas les pinces. Décidément, les zébralyvox sont de plus en plus rapides et réactifs. J’ignore comment ils se déplacent dans le corps. Est-ce qu’ils empruntent le réseau lymphatique ? Le réseau sanguin ? Peut-être que le Professeur pourra m’apporter des réponses. Est-ce qu’ils se sont reproduits ? Je n’en ai pas l’impression.
J’en informe immédiatement mon Maître. J’imagine à quel point la réactivité croissante de mes symbiotes contrarie son tempérament sadique. Et pourtant, il n’en semble pas aussi affecté que je l’aurais imaginé. « La seule chose qui m’importe, c’est notre relation, la fusion du Maître et de l’esclave. Tout le reste, c’est secondaire », m’assure-t-il. Sagesse, sagesse… Ce n’est pas pour rien que je suis si fière de lui appartenir.
Rejoindre le lieu de notre rendez-vous n’est pas chose facile. Le système d’adresses japonais est incompréhensible ! Merci Internet pour nous localiser et nous guider. La technologie a parfois du bon. « A l’autre bout du monde, quelqu’un est très impatient de te rencontrer » m’avait dit mon Maître avant que nous n’entreprenions ce long voyage. Quand il m’a appris de qui il s’agissait, je m’en suis sentie à la fois honorée et intriguée. Cela a aussi renforcé ma frustration. Mon Maître a visiblement beaucoup d’informations que je n’ai pas. D’où lui viennent ces informations ? Pourquoi ne les partage-t-il pas avec moi ? Pour ma sécurité, m’a-t-il dit. Ou pour me mettre à ma place ? Je suis sa chienne, après tout, pas sa compagne.
Il faut que j’arrête de cogiter – cela m’entraîne dans des pensées malsaines. J’imagine que c’est compliqué pour un Maître de gérer une femelle qui réfléchit beaucoup – beaucoup trop, certainement. C’est sans doute la raison pour laquelle certains Maîtres préfèrent une soumise qui ne pense pas. Pourtant, il arrive à me gérer avec beaucoup de sagesse et d’intelligence et je suis consciente de la chance que j’ai.
Ici ma jupe ultra-courte est tout-à-fait dans la norme. Beaucoup de japonaises, surtout parmi les jeunes, s’habillent à la limite de la décence. Les escalators du métro offrent une vue imprenable sur leurs culottes. Cela ne semble pas les gêner le moins du monde. Etrange, dans un pays qui est assez prude par d’autres aspects. Moi je ne porte pas de culotte, ce qui je l’imagine a dû offrir quelques points de vue intéressants à plusieurs paires d’yeux. Je m’en sens un peu gênée, mais je n’ai pas le choix : on ne discute pas les ordres du Maître.
*** Le Professeur ***
Tokyo est une ville surprenante, dans laquelle on passe rapidement d’avenues surpeuplées à des ruelles désertes, d’immeubles modernes à des maisons anciennes. C’est à la porte de l’une de ces maisons sans prétention que nous sonnons. Un homme âgé mais alerte nous ouvre et s’incline immédiatement devant moi, puis devant mon Maître. « C’est un grand honneur de vous rencontrer, Mademoiselle – Merci infiniment d’avoir accepté mon invitation » me dit-il dans un français presque parfait. Je suis interloquée et j’en oublie totalement de m’incliner, contrevenant à toutes les règles de politesse. N’est-ce pas à moi d’être honorée par l’invitation d’une telle sommité – fût-elle déchue – et de m’incliner jusqu’à terre ? Le regard noir de mon Maître me rappelle à l’ordre et je m’incline à mon tour.
« Je vous en prie, Mademoiselle, appelez-moi par mon prénom » me dit-il, en réponse à mes respectueux « Monsieur le Professeur ».
Un intérieur modeste, aux murs tapissés d’œuvres d’art personnelles. Art et Sciences, des passions qui vont de pair chez certaines personnes – il en fait partie. Je ne peux m’empêcher de remarquer une représentation abstraite du pangolin fou. Il faut oser… De quoi être arrêté et exécuté si un visiteur le dénonçait à la milice. La démocratie est sans pitié pour ses ennemis.
Echange de petits cadeaux, comme le veut l’usage. J’ai apporté une bouteille de chouchen, j’espère qu’il appréciera.
Il nous invite à nous installer pendant qu’il prépare le thé matcha. Une tradition ici.
« Déshabille-toi ! », m’ordonne mon Maître. Je suis un peu interloquée, mais j’obéis sans poser de question. Je suppose que mon Maître sait ce qu’il fait. Sans doute que notre hôte est déjà au courant de ma condition de soumise, d’esclave sexuelle, de chienne, … Parfois je ne sais plus exactement ce que je suis. Un peu de tout cela à la fois, sans doute. Mais quelle importance ? Je sais ce que mon Maître attend de moi, et je me sens bien, épanouie, heureuse, dans cette relation.
Effectivement, il ne semble pas surpris, ou en tout cas il a la gentillesse de ne pas le montrer. Moi je rougis immédiatement. Qu’est-ce que j’aimerais trouver un moyen de me débarrasser de cette réaction physiologique humiliante et incontrôlable !
Les ecchymoses sur mes fesses et mes cuisses témoignent du fait que j’ai été durement corrigée.
« Vous êtes très dévouée à votre Maître, Mademoiselle. C’est bien » me dit-il sur un ton admiratif, ce qui me fait rougir encore plus.
Je reste silencieuse, les yeux baissés, pendant que mon Maître discute avec le Professeur. Il ne m’a pas explicitement autorisée à participer à la conversation et je sais quel plaisir il éprouve à montrer que je suis bien dressée. Je meurs d’envie de poser des questions, mais satisfaire mon Maître est plus important que tout.
Lorsque mon Maître m’autorise, enfin, à m’exprimer, je demande au Professeur si le retrait récent de toutes ses récompenses l’a affecté, tout en me demandant immédiatement si cette question n’est pas un peu trop brutale, trop directe. « Une médaille n’a d’autre valeur que la valeur de ceux qui vous l’attribuent ». Je crois avoir compris ce qu’il veut dire par cette phrase un peu énigmatique. Je croirais entendre mon Maître… En 2021, il fut cosignataire d’un article qui avait fortement déplu à l’époque. Cette affaire, presque oubliée, est remontée à la surface peu après l’inauguration de la Suprême Alliance Démocratique. Dans notre démocratie, toute pensée qui s’éloigne un tant soit peu de la doxa est jugée malfaisante voire dangereuse. Une tribune signée par plusieurs experts de plateaux, journalistes, et politiciens en vue, a connu un grand retentissement. Réclamant urgemment le retrait de toutes ses distinctions, elle fut relayée avec grand zèle par les médias.
La conversation est rapidement écourtée. Notre hôte est monté sur piles ! Il déteste perdre du temps. Direction l’université Kitasato [4], où un jeune homme qui semble vouer une admiration sans faille au Professeur nous fait entrer par une porte dérobée. Pas question de se faire remarquer. Ce que nous venons faire ici est tout ce qu’il y a de plus illégal. Le jeune homme nous conduit dans une salle équipée de matériel sophistiqué et s’empresse de déposer sur la porte un écriteau que je suppose être du genre « défense d’entrer – examens en cours ». Il est visiblement tendu, ce que je comprends. Il risque gros, et nous aussi.
L’air gêné, il me tend une blouse et, dans un anglais hésitant, me demande avec d’infinies circonvolutions de bien vouloir me déshabiller pour les examens et d’enfiler cette blouse. Il me désigne un paravent derrière lequel je pourrai me changer en préservant ma pudeur, ce qui fait sourire mon Maître. Une fois de plus, pas besoin de paroles. Je décline poliment, je lui rends la blouse, et je me mets nue devant les trois hommes. On ne contrarie pas son Maître !
Je suis invitée à entrer dans une machine qui va, je suppose, explorer mon corps. Pour moi qui suis un peu claustrophobe, c’est stressant.
Le Professeur est passionnant. Il m’explique en détails ce que l’on voit sur les appareils d’imagerie et répond à toutes mes questions. Quelle différence avec les hôpitaux Européens, dans lesquels j’ai souvent eu l’impression d’être considérée comme une idiote, incapable de comprendre quoi que ce soit !
Les zébralyvox sont très difficiles à détecter, me dit-il, mais ils vibrent en parfaite synchronisation pour mettre à jour leur représentation 3D de l’environnement, ce qui laisse une signature doppler. La difficulté est d’accorder les appareils sur la bonne fréquence pour détecter et exploiter cette signature.
Les résultats ne sont pas très bons. Je n’ai toujours que deux paires de symbiotes dans le corps. Ils ne se sont pas reproduits, comme je le craignais. Tout ce que nous avons fait jusque là, tous les risques pris par Sonia, cela n’aura servi à rien. L’espèce s’éteindra en moi, ce qui me désole.
« Les membranes de leurs neurones contiennent une quantité incroyable de tubuline ! » s’exclame le Professeur en examinant les images.
« Oui, et alors ? » me dis-je en moi-même, n’osant pas poser ouvertement la question de peur de passer pour une cruche.
Il est enthousiaste. Pour la première fois, il a l’occasion de recueillir foultitude de données sur cet être étrange surgi du fond des âges. J’imagine ce que cela peut représenter pour un scientifique passionné.
C’est le cœur lourd que je retourne à l’hôtel en compagnie de mon Maître. Le Professeur est enthousiaste. Mais moi, ce que j’ai retenu avant tout, c’est que la reproduction a échoué. Mon Maître tente de me remonter le moral. « Ils ont survécu pendant des millénaires dans les glaces – laisse leur un peu de temps », me dit-il. « Toi aussi tu serais un peu sonnée si tu sortais de millénaires d’hibernation ».
Ce soir, il me fait grâce des coups de ceinture. Il me prend même dans ses bras un court instant. Est-ce parce qu’il a senti que j’ai pris un coup au moral ? Que je me sens responsable de cet échec, même si je n’arrive pas à identifier ce que j’aurais pu faire de plus ou de mieux ?
Mais pas de traitement de faveur pour autant : je passe la nuit attachée au pied du lit, là où est ma place.
*** Fushimi Inari ***
Nous nous levons de bonne heure pour emprunter le Shinkansen qui nous conduit à 320 km/h jusqu’à Kyoto, l’ancienne capitale impériale. Absorbée par le paysage qui défile à toute vitesse, j’en oublie une règle élémentaire. Mon Maître m’administre une petite tape sur l’intérieur de la cuisse, qui me rappelle promptement à l’ordre. « Excusez-moi, Maître » dis-je, penaude, en m’empressant d’écarter correctement les cuisses.
A Kyoto, il y a quasiment un temple ou un palais à chaque coin de rue. C’est magnifique. Le Professeur nous a accompagnés et nous sert de guide. Il tient à nous faire visiter Fushimi Inari, le sanctuaire aux dix mille Torii. Nous parcourons des kilomètres de chemin en passant sous des milliers de Torii. C’est assez impressionnant. Je laisse mon Maître et le Professeur marcher devant, les suivant à quelques mètres, comme une chienne bien dressée. Je me perds dans mes pensées. Quel bonheur de suivre l’homme que j’aime dans ce lieu magnifique !
Mon regard est soudainement attiré par deux lanternes jumelles, couvertes de mousse, qui semblent oubliées, surgies d’un lointain passé. Etonnamment, les lanternes s’allument progressivement, comme pour me souhaiter la bienvenue. Mais très vite leur éclat devient si intense qu’il est à peine soutenable, et leur lumière vire à une teinte perturbante, qui me donne le vertige. Mes souvenirs d’étudiante me reviennent à l’esprit. Je crois reconnaître le bleu jaunâtre, une couleur impossible, que le système visuel humain n’est théoriquement pas capable de percevoir ! Non pas un mélange de bleu et de jaune, qui donnerait du blanc, mais la perception simultanée des couleurs complémentaires, bleu et jaune [5]. Je ne tarde pas à éprouver une sensation similaire au mal des transports, comme dans toutes les situations dans lesquelles le cerveau reçoit des informations hautement contradictoires.
Je suis pétrifiée et je me sens vraiment mal. C’est la voix de mon Maître qui me sort de mon état de transe. « Qu’est-ce que tu fabriques encore ? Je vais être obligé de te mettre la laisse ! »
« La lumière ! Elle est étrange, vous ne trouvez pas ? Est-ce que vous pouvez prendre des photos, s’il vous plaît. Moi je ne me sens pas bien. »
« Ces lanternes sont éteintes, Ysideulte. Tu délires ? »
Le Professeur me confirme qu’elles sont éteintes, mais il est très intéressé par l’incident. Contrairement à mon Maître, il ne semble pas croire que j’ai pris un coup de chaud.
« どぞ、 どぞ - Dozo, dozo ! » nous dit-il, en nous invitant à suivre un sentier dérivé, à peine visible, dont les lanternes semblent être les gardiennes.
Le sentier est escarpé, difficile, et il nous précède d’un pas alerte. Malgré ses 92 ans, il tient encore une sacrée forme. Rapidement essoufflée, je m’efforce de suivre son rythme d’enfer et mon Maître semble peiner autant que moi.
Il n’y a personne sur ce chemin, alors mon Maître ne tarde pas à m’ordonner de poursuivre nue, ce qui nous fait perdre encore un peu de temps même si je m’efforce de me déshabiller à la vitesse de l’éclair.
« どぞ、 どぞ - Dozo, dozo ! », nous répète le Professeur, nous invitant à presser le pas. Une manière polie de dire « Dépêchez-vous, bon sang ! ».
« Qu’est-ce qu’il y a de si urgent ? »
« Je ne sais pas, mais c’est sûrement important », me répond mon Maître.
Après un long et pénible cheminement, nous débouchons sur une immense étendue de lotus en fleur. L’étang en est totalement recouvert. L’eau que l’on peut entrevoir entre les feuilles scintille par endroits de manière étrange, avec des éclats bleu jaunâtre similaires à la lueur des lanternes.
Mes compagnons de voyage m’assurent que je suis la seule à percevoir ce scintillement.
« Je vais faire des prélèvements ! » s’exclame le Professeur, plus enthousiaste que jamais. Visiblement cela l’intéresse bien plus que ma nudité exposée à la vue de tous, ce qui d’un certain côté me vexe un peu.
Il s’aventure pieds nus dans l’eau boueuse, se faufilant entre les feuilles de lotus, et me demande de lui indiquer à quels endroits je vois des scintillements.
Sur le chemin du retour, nous sommes interpelés par deux miliciens. Heureusement que je viens juste d’être autorisée à me rhabiller ! L’inscription 民主主義防衛旅団 (Minshu shugi bōei ryodan – Brigades de Défense de la Démocratie) est arborée de manière ostentatoire sur leur uniforme. Bien que je ne connaisse qu’un nombre très limité de kanjis, j’ai appris à reconnaître cette inscription honnie – histoire d’éviter les ennuis.
Ils demandent au Professeur d’ouvrir son sac à dos pour un contrôle. Ils sont limite polis, ce qui tranche singulièrement avec l’attitude des japonais que nous avons croisés depuis notre arrivée. Les flacons remplis d’eau à l’aspect douteux suscitent la méfiance, mais sans conséquence. Je ne comprends pas les explications qu’il leur donne, mais visiblement ils le prennent pour un vieux fou qui transporte de l’eau boueuse.
Puis ils s’intéressent à nous.
« パスを見せてください! - Pasu o misetekudasai ! »
« Contrôle du fucking pass ! » traduit le professeur. Je m’y attendais.
Leurs visages deviennent blêmes dès qu’ils aperçoivent le numéro de notre fucking pass. Ils se plient en quatre et se confondent en excuses. Je m’en amuse. En Europe, très peu de personnes remarqueraient ce que ce numéro a de particulier. Ici l’éducation est différente, probablement.
Retour à Tokyo en soirée. Le Professeur déborde d’enthousiasme et examine ses flacons sous tous les angles.
« Vous devriez boire un peu de cette eau, Mademoiselle », me dit-il.
Euh… C’est pas pour dire, mais malgré ces jolis scintillements, ça ressemble franchement à de l’eau croupie… Sans vouloir être impolie, je crois que je vais attendre les résultats des analyses.
C’est ce que je pense, mais je m’efforce de le lui dire poliment.
à suivre
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Contexte et Références
[1] Traduction d’un extrait de la page personnelle de Satoshi Ōmura http://www.satoshi-omura.info/
[2] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[3] Voir l’illustration de l’article « Adorable Fucking Pass » https://www.bdsm.fr/blog/8630/Adorable-Fucking-Pass/
[4] Durant la pandémie, l'université Kitasato fût l'une des rares à oser émettre un point vue discordant, notamment à travers cet article: Morimasa Yagisawa, Patrick J. Foster, Hideaki Hanaki and Satoshi Ōmura, “Global trends in clinical studies of ivermectin in COVID-19”, The Japanese Journal of Antibiotics, Vol.74, No.1, March 2021, pp. 44-95, https://www.antibiotics.or.jp/wp-content/uploads/74-1_44-95.pdf
[5] Vincent A. Billock and Brian H. Tsou, “Seing forbidden colours”, Scientific American, February 2010, pp. 72-77
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La jeune femme entra dans la chambre où elle avait l'habitude de dormir. Elle avançait à la lueur des bougies, mais aurait très bien pu progresser dans le noir tant elle connaissait les moindres recoins de la pièce. Elle précédait sa Maîtresse qui la tenait en laisse. Une fois de plus, elle la rendait heureuse, en l'honorant et en la surprenant. Charlotte était fière, elle se sentait élue et fêtée. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. L'excès d'excitation paralyse souvent. Il ne fallait pas y penser, simplement se laisser porter par le temps.
La jeune femme aimait ces instants où elle se sentait captive et nue, à la merci des fantasmes de la première venue. Il y avait quelque chose de très excitant dans l'idée de s'abandonner ainsi. C'était peut-être orgueilleux ou superficiel, mais il lui semblait que Juliette serait toujours heureuse de la soumettre. Elle avait le sentiment que leur couple serait d'une stabilité extrême. Que rien ne pourrait arriver. Que leur équation physique était un antidote à la mort. Tout ça, elle le pensait par bribes, sans en être bien certaine. Elle savait juste que c'était le moment, et que dans ces situations, c'est toujours le corps qui décide. Mais que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert et humide. Des larmes coulèrent le long de ses tempes et son cœur battait d'une force inconnue.
La jeune femme était dans un état second, et aurait pu créer un état troisième, tant elle se sentait loin de son corps. Avec les coups reçus dans la journée, elle avait honte de se sentir épanouie et heureuse. Elle ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Leur fuite avait le goût du définitif, c'était certainement cela qui blessait Charlotte plus que tout.
Ne plus aimer que sa Maîtresse. Tout était sa faute. Elle avait agi d'une manière folle et s'en voulait terriblement. Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle retournait parfois sur le lieu de leur rencontre. Sur ce trottoir où elle avait marché, anonyme d'elle, sept ans plus tôt. Elle se demandait: "Et si quelqu'un d'autre m'abordait maintenant, quelle serait ma réaction ?. Mais personne ne venait interrompre son recueillement. Elle lui avait dit qu'elle l'aimait. "-Juliette, donne-moi deux ans de bonheur. Donne-les-moi, si tu m'aimes". Si tu m'aimes ! Mais le pire n'est pas dans la cruauté des mots, il est dans les images qui font haleter de douleur. Il lui arrivait d'aller jusqu'à la fenêtre et de l'ouvrir pour tenter de respirer mieux. Une sorte de bref répit de l'air, un sauvetage miraculeux. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction. Une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre elles. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placée pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes, que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion. Dans l'indifférence, rien ne compte. C'était un apaisement infime, mais l'éclair d'un instant, elle était comme une sainte avec le diable au cœur. La question de fidélité ne se posait plus, au fond, que par rapport à elle même. À son idée de l'amour.
Dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette alors les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre sous les cieux, un rêve où l'on s'enfouit à deux, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Avait-elle pensé à l'intensité de ces visions d'elles ensemble, à leur féroce précision ? Elle connaissait si bien son corps, Juliette le voyait comme personne ne pouvait le voir. Elle l'avait baigné, séché, frotté, passé au gant de crin. Il arrivait à Charlotte d'hurler comme une bête, quand elle entendait un sifflement dans la pénombre, et ressentait une atroce brûlure par le travers des reins. Juliette la cravachait parfois à toute volée. Elle n'attendait jamais qu'elle se taise et recommençait, en prenant soin de cingler chaque fois ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces soient distingues. Elle criait et ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Les bracelets, les gaines et le silence qui auraient dû l'enchaîner au fond d'elle-même, l'oppresser, l'effrayer, tout au contraire la délivraient d'elle-même. Que serait-il advenu de Charlotte, si la parole lui avait été accordée. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et folles étreintes joyeuses. Rarement les frontières de son moi n'avaient été si explorées.
Trop lourd de garder secrète une vie secrète. Ce souterrain creusé en elle n'avait pas fait qu'exténuer son corps devenu inhabitable. Il lui avait dévasté l'âme. Elle n'était plus qu'un labyrinthe troué d'alvéoles. De sa vie, de sa double vie. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Elle regardait naître une lente aurore pâle, qui traînait ses brumes, envahissant les arbres dehors au pied de la grande fenêtre. Les feuilles jaunies tombaient de temps en temps, en tourbillonnant, bien qu'il n'y eût aucun vent. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Tant de délicatesse.
Assurément, elle ne serait pas déçue et les conséquences iraient bien au-delà de ses espérances. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Elle devrait obéir que Juliette soit présente ou absente car c'était d'elle, et d'elle seule qu'elle dépendrait désormais. Juliette la donnerait pour la reprendre aussitôt, enrichie à ses yeux, comme un objet ordinaire, corps servile et muet. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. L'apaisement ne pourrait venir que du sentiment d'infini, ce sentiment océanique qui est ici-bas le plus proche de la sensation d'éternité, le seul qui fût de nature à la réconcilier avec ses propres ténèbres.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La gynarchie et la domination féminine
La gynarchie, du grec "gyné" signifiant femme et "archie" signifiant règne, est un système social, politique ou familial où les femmes détiennent le pouvoir principal. Dans le contexte du couple, cela se traduit par une domination féminine, où la femme prend des décisions majeures et guide la dynamique relationnelle. Cette domination peut s'exprimer de différentes manières, allant de la gestion des finances à la prise de décision en matière de sexualité.
La cage de chasteté : un outil de transformation
Le livre de Sylvia Labiche introduit la cage de chasteté comme un instrument symbolique et physique de la domination féminine. En détenant la clé de cette cage, la femme assume un rôle d'autorité, contrôlant la sexualité de son partenaire. Mais l'impact de cet accessoire va bien au-delà de la simple restriction physique. Il s'agit d'une méthode pour remodeler la psyché masculine, renforçant l'attachement et la dévotion de l'homme envers sa compagne.
Les bénéfices de la chasteté masculine contrôlée (CMC)
Selon Sylvie Labiche, la CMC offre plusieurs avantages tangibles pour le couple :
Renforcement de l'attachement : L'homme devient plus amoureux, dévoué et attentif à sa partenaire.
Élimination des comportements indésirables : Les traits machistes et les sentiments de jalousie sont réduits, voire éliminés.
Revitalisation de la passion : La dynamique du couple est ravivée, rappelant les premiers jours de leur relation.
L'empowerment féminin à travers la Gynarchie
La Gynarchie conjugale, telle que décrite par Sylvia Labiche, n'est pas seulement une pratique pour le plaisir ou la curiosité. Elle est présentée comme un moyen pour les femmes de reprendre le pouvoir, d'affirmer leur autorité et de gagner en confiance. En contrôlant la sexualité de leur partenaire, elles peuvent également guider d'autres aspects de la relation, créant un équilibre qui leur est favorable.
Contenu du guide
Le livre de Sylvia Labiche est un guide complet pour ceux qui souhaitent explorer la CMC et la Gynarchie conjugale. Il est enrichi d'illustrations, de conseils pratiques, d'exercices à réaliser en couple et de témoignages de personnes ayant adopté cette pratique. Ces éléments permettent aux lecteurs de comprendre les nuances de la CMC et de la mettre en œuvre de manière éclairée.
"Guide pratique de la chasteté masculine contrôlée et de la Gynarchie conjugale" est plus qu'un simple manuel sur un accessoire érotique. Il s'agit d'une exploration profonde de la dynamique du pouvoir dans les relations, offrant aux femmes un moyen d'affirmer leur autorité tout en renforçant l'attachement et la dévotion de leur partenaire. Pour ceux qui sont curieux ou qui cherchent à revitaliser leur relation, ce guide de Sylvia Labiche pourrait bien être la clé.
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Vêtue de dentelle, de soie, elle se positionne.
Attendant patiemment son retour, agenouillée derrière la porte, elle se perd dans ces pensées.
Se questionne.
Se demande si chaques taches qui lui ont été imposées sont réalisées à la perfection.
Minutieuse elle espère le rendre fière,
Docile, obéissante, serviable et très chienne, elle mets tout à disposition pour le satisfaire.
Le coeur chamboulé, la chatte mouillée, elle imagine,
Sentir la puissance de sa main dans ces cheveux, sa fermeté dans ces gifles, son sadisme dans l'humiliation, son désir de la maltraité, de s'occuper d'elle à coups de ceintures en lui rappelant sa place de femme inférieur.
Bouche offerte, cuisses ouvertes, elle souhaite avoir l'honneur de le soulager, de sentir cette douce semance couler le long de sa gorge. Étouffée, impuissante, elle s'en remet à son supérieur. Hypnotisée elle lache prise, ces yeux larmoyant, suppliant de pouvoir vivre ce qui l'excite tant, servir son Maitre pour le rendre heureux.
N'ayant pas le privilège de contempler un si beau visage et un si beau corps, respctant la supériorité de l'homme qui l'a dresse et l'éduque, elle ferme les yeux ne faisant qu'entendre ces pas venir de l'ombre. Son coeur s'affole, son excitation augmente, trempée elle ne resiste plus à échappé des gémissements.
Elle attends, d'entendre le son de sa voix, de sentir son corps toucher le sein. Elle attends qu'il lui prête attention.
Surgissant avec force et autorité, un ordre raisonne dans la piece.
- Ouvre les yeux salope.
La peur, l'excitation, la surprise, l'inconnu, tout ce mélange et ce bouscule dans sa tête,
Sans hésitations, elle obeis, découvrant son Maitre, assis confortablement à l'autre bout de la pièce,
En un claquements de doigts, elle se positionne à quatres pattes, et marche en sa direction.
Un deuxième ordre surgit et l'à fait vibrer.
- Debout, danse.
Ce qu'elle fit, une danse sensuelle, balançant ses hanches, dévoilant son corps nu, un spectacle qui ne fait que grandir l'excitation du Maitre, une source d'inspiration pour ces idées perverses.
Il arrive d'un pas élancé, l'attrape violemment par les cheveux, la fait se coucher au sol à plat ventre, il défait sa ceinture, lentement, avant d'abattre le premier coups sur ces fesses, les coups s'enchaines, sur le dos, les cuisses, la chatte, la plante des pieds, elle pleure se debat, hurle, elle le supplie.
Excité par tant d'agitation, de larmes, de supplications, il l'à révèle, lui fait défaire sa braquette, observant une si belle et grosse queue, enfoncé d'un coups au fond de la gorge, elle pleure de nouveau, des gifles s'abats sur son visage, épuisée, le corps douloureux, elle se bat pour continuer à le satisfaire avec douceur et application comme il le mérite, passant langouresement sa langue sur son engin, descendants petit à petit, elle se retrouve la tête étouffée entre ces jambes
Il glisse sa mains le long de ses fesses, examinant l'état de ses trous, elle dégouline le long de sa jambe, il l'a positionne sur le dos, les jambes relevé, allongé sur le canapé, ses trous offert, prête à être utilisée.
Il entre, dans sa chatte si serrée, agrandissant son intérieur, il accélère, elle lui chochotte à l'oreille à qu'elle point elle aime être brutalisée, qu'elle n est bonne qu à ça entre deux larmes ruisselant sur sa joue.
Il se retire, se positionne au dessus d'elle pour qu'elle puisse accueillir toute sa semance sur son jolie visage bon a souillé.
Fouettée, humiliée, heureuse d'avoir remplie son devoir de vide couille, d'avoir satisfait le Maitre, aussi bien dans ses taches ménagères, que dans son role d'object sexuel, il lui accorde le droit de se toucher, brisant sa frustration de 3 semaines, elle glisse sa main, le Maitre joue, l'ordonnant de relâcher, de reprendre, épuisée, elle supplie.
Le maitre accepte.
Elle hurle de joie, d'excitation, de reconnaissance, elle pleure de délivrance.
Épuisés, ils se prennent dans les bras, s'enlace affrontant l'obscurité de la pièce, et finissent par rejoindre morphée.
Elle se réveille, le regard perdu, inquiète que ça ne soit qu'un rêve, elle se redresse, obervant autour d'elle, le regard porté en direction de la fenêtre, une lueure vient étinceller son regard, la lune apaise son coeur, la douceur de ces doigts carressant son dos nu, elle sourie, des frisons l'envahit, ces yeux remplis de desirs, plongeant le regard dans celui de son Maitre.
Le rêve devient réalité.
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III Prières du matin.
Au nom du B du D du S et du M.… Ainsi soit-il.
Acte de Foi.
Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je Vous adore avec des sentiments de l’humilité la plus profonde, et je Vous rends de tout mon cœur les hommages qui sont dus à votre souveraineté.
Acte d’Espérance.
Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je crois fermement en Vous et j’espère que Vous m’accorderez votre grâce et me dédierez votre plaisir si j’observe vos commandements.
Acte d’amour.
Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je Vous aime de tout mon cœur, et par-dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon(ne) et infiniment aimable avec votre soumis(e).
Remerciements.
Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je Vous remercie très humblement de toutes les grâces que vous m’avez faites jusqu’ici. C’est encore un effet de votre bonté que de demeurer auprès de Vous. Je veux profiter de l’honneur que Vous me faites pour uniquement Vous servir.
Je veux Vous appartenir et progresser auprès de Vous. Je veux Vous consacrer toutes mes pensées, mes paroles, mes actions et mes peines. Bénissez-moi Mon Maître / ma Maîtresse, bénissez mes souffrances et mes plaisirs. Faites que chacun de mes actes soit offert à votre plus grand plaisir.
Résolutions.
Adorable Maître / Maîtresse, modèle de perfection, idole de mon amour, je vais m’appliquer, autant que je le pourrai, à me bien comporter pour Vous, à rester humble, obéissant(e) chaste ou impudique, empressé(e) de faire selon vos caprices, zélé et patient(e) comme vous-même. Je ferai tous mes efforts pour ne pas retomber dans mes fautes et mes hésitations passées, présentes dont je souhaite sincèrement me défaire et dont Vous savez indulgemment me corriger.
Demande de grâce.
Mon Maître / Ma Maîtresse, Vous connaissez ma faiblesse. Menottez-moi à Vous. Je ne suis rien sans le secours de votre grâce. Ne me repoussez pas, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, proportionnez vos coups à mes désirs, donnez-moi la force du masochisme ou du vice, pour pratiquer ce plaisir-désespoir de la douleur, pour accomplir tout ce vous attendez de moi et pour souffrir toutes les peines qu’il Vous plaira de m’envoyer.
Invocations.
Je me place sous la tutelle du B du D du S et du M. Et je me jette avec confiance dans le sein de ses pratiques. Je me place sous l’égide de son fouet lubrique, aujourd’hui, tous les jours de ma vie, et cela jusqu’à l’heure de ma mort.
Que les pratiques du B du D du S et du M. éclairent mon existence jusqu’au dernier soupir.
Que les pratiques du B du D du S et du M. me guident, m’inspirent et règlent mes pas, que je ne m’écarte en rien de la voie des commandements de Mon Maître / Ma Maîtresse.
Mon Maître / Ma Maîtresse que j’ai l’honneur d’accompagner sur la voie du B du D du S et du M., protégez-moi, priez pour moi, afin que je puisse Vous servir de soumis(e) sur cette Terre et Vous exaucer dans le Ciel du Subspace. Ainsi soit-il.
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Elle avait balbutié les premiers mots, et subitement tout était venu pour elle, d'une manière limpide. Ses paroles avaient été propulsées par cette énergie un peu pathétique, mais si touchante. Au fil des ans, la jeune femme s'était découvert une envie d'audace dans la façon d'être prise et fouettée, de rupture dans les rythmes de leur érotisme érodé, le besoin même d'être forcée et vaincue, emmenée loin de ses balises ordinaires par la Maîtresse qu'elle aimait et respectait, conduite par elle seule jusqu'au cœur de ses peurs les plus tentantes. Elle lui en voulait qu'elle n'eût pas deviné qu'elle souhaitait désormais être sa chienne, et regardée comme telle. Charlotte passa enfin de façon féline dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla devant la commode. Depuis qu'elle était jeune fille, on lui disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux bruns. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire sa Maîtresse, Juliette. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle agréable journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir terminé ses courses si rapidement. Elle se couvrit les jambes de mousse et entreprit de les raser, songeant à Juliette, à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Dans l'eau chaude, elle était parvenue à se rejoindre, à faire de sa propre personne, sa plus attentive confidente. Elle considéra cette impression d'intimité avec elle comme une manière de tendresse, un réconfort offert. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que sa Maîtresse exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Juliette l'obligeait à en porter lorsqu'elle n'avait pas été assez docile pour la punir. Elle portait deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, Charlotte éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une abnégation totale. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Juliette n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Avant tout, elle mesurait la chance de porter un collier, c'était sa raison de vivre.
C'est bien la magie de nos paradoxes: la situation était tellement inconfortable qu'elle s'en sortait avec élégance. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Juliette la hissait, la projetait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Elle avait créer entre elles un lien indestructible. Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Charlotte quitta tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir rejoindre Juliette à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce et agréable. Charlotte écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Juliette lui demanda de se mettre nue, la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois, son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Juliette était allongée près d'elle et elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Juliette glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme déjà brusquées. Ses doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Elle la vit approuver d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était sexuelle. Mais Charlotte se l'imaginait elle, bien trop jeune pour le savoir. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il se dilata bientôt en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Elle ressentit la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait; elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Elle supposa qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle devait la soumettre. La douleur vive s'était évanouie alors Juliette la vit qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais sa Maîtresse la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante, raidie sous ses doigts. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentait la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve en la dévorant. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait, mais pour son plus grand bonheur.
Au bout de trente secondes, elle parvint même par sourire en elle-même. Personne n'osait jamais. Alanguie dans la douce conscience d'exister dans son abandon, elle s'écouta et entendit clairement son plaisir. Reconnaître ce doux sentiment ne l'en délivra certes pas mais cette disposition lui permit de ne plus se laisser dominer par son émotion qui, accueillie, ne cessa d'infecter tout son être. Charlotte songea que seule sa Maîtresse, pouvait abuser d'elle avec une telle luxure, forcer ses reins et pénétrer avec son poing, sans auncune hésitation, son rectum. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, Charlotte allait supplier. Il fallait qu'elle se livre totalement. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si sa Maîtresse ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. La nuit tombée, jamais Charlotte fut plus heureuse d'être nue et enchaînée, après avoir été honorée par sa Maîtresse, songeant seulement que l'évasure de ses reins devait être accueillante, puisque sa Maîtresse daignait s'y enfoncer. Pas un instant, elle ne se sentit sale ou souillée. Elle trouvait cela juste. Tout était forcément sa faute. Elle avait mal d'avoir mal agi. Le sentiment amoureux est le sentiment le plus culpabilisant.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Tout en étant maîtresse de son esprit, et elle était en vérité car les paroles de son amante n'agissaient que parce qu'elles faisaient écho à ses quêtes. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable. Elle se sentait capable de lui demander, de l'obtenir en ayant recours à un mensonge véniel.
Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut.
Toute à ses interrogations, la jeune femme en oubliait de se concentrer sur l'énigme fondamentale: était-elle elle-même au fond ?. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.
La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres.
Sa maîtresse était virtuose pour l'entraîner dans des questionnements qui partaient tous du présupposé qu'elle était conquise. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était heureuse et trouvait naturel que les hommes fussent acharnés à le lui demander.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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II La prière au nom du B., du D., du S., et du M.
Oraison.
Notre Maître/esse qui est O-Dieux (se), donnez-nous aujourd’hui des fils et des filles effrontés, pardonnez-leur leurs offenses, nous saurons bien les attacher, les fesser, les faire jouir… Au nom du B du D du S et du M.…
Gloire au Maître / à la Maîtresse.
Gloire au Maître / à la Maîtresse. Je crois au Maître / à la Maîtresse tout-puissant(e), Créateur/trice du ciel de béatitude intense et de la terre ensanglantée du plaisir-désespoir, maintenant et pour toujours, maintenant et pour des siècles et des siècles. Ainsi soit-il.
Confession.
Je confesse au Maître / à la Maîtresse tout(e) puisant(e), que j’ai beaucoup péché, par pensées, par paroles et par actions. C’est ma faute. C’est ma faute. C’est ma très grande faute. C’est pourquoi je supplie mon/ma Maître/esse de pratiquer sur moi Bondage Domination Sexe et Merveilles.
Que le Maître / la Maîtresse tout-puissant(e) me fasse miséricorde, qu’il me punisse de mes faiblesses et me mène au plaisir et à la captivité perpétuels. Ainsi soit-il.
Que le Maître / la Maîtresse tout-puissant(e) et miséricordieux, m’accorde ses caresses, ses pinces et son knout, pour le châtiment de mes provocations. Ainsi soit-il.
Acte de contrition.
Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, j’ai un très grand regret de Vous avoir provoqué, parce que vous êtes infiniment bon (ne), infiniment aimable et que mes provocations vous déplaisent ; je prends la ferme résolution avec le secours de votre Sainte Grâce de vous offenser à nouveau, d’en recevoir un juste châtiment et d’en faire pénitence.
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Pénis, mon beau Pénis ! Dresse toi et deviens dur et fort.
Pénis, mon beau Pénis ! Honore la femme! Retiens ta semence et fais moi jouir!
Ce sont les paroles que j'ai apprises à Clara pour se servir de la superbe verge de Maso.
Il a les yeux bandes, les mains liées dans le dos, son gros penis au gland bien rouge et gonflé de désirs pointe bien droit devant.
Clara est en manque. Comme toutes les femmes trop belles et trop intelligentes, elle vit seule. Elle a du mal à se trouver un homme pour vivre avec. Alors comme elle souhaité devenir mon esclave, je lui prête Maso comme je lui prêterais un sex toy.
Maso est debout, il ne peut rien voir. Clara appuie ses coudes sur la table du salon et offre son superbe fessier. Elle mouille et dégouline, la chatte en feu. Cela fait longtemps qu'elle n'a pas fait l'amour. La quarantaine, pas d'enfants. Tout pour sa carrière de militaire et son job qu'elle adore. Elle sent bon la cyprine.
Je lui ecarte ses petites lèvres et attire le splendide penis de Maso. Lui aussi, cela fait longtemps qu'il n'a plus pénétré une femme depuis que je refuse de faire l'amour avec lui. Je suis sa Domina, plus du tout son amante.
Son gros gland a un peu de mal à entrer tellement Clara est étroite. Voilà ça y est! Il est bien au fond. Le vagin serré doit être incroyablement jouissif pour les deux. Une vague de plaisir semble les tétaniser.
Penis mon beau Pénis, jouissance tu n'auras que lorsque je te l' ordonnerai !
Je les laisse à présent. Clara sait ce qui lui reste à faire pour arriver aux orgadmes à répétition. C'est elle qui mène le jeu et les va et viens comme elle en a envie.
Je vais me servir un verre et ferme la porte pour les laisser seuls.
....un récit que je vais continuer. Il n'est pas fini. En attendant la suite un petit rappel sur la fête du Penis au Japon.
Au Japon, Kanamara Matsuri est un festival annuel organisé dans la ville de Kawasaki Kanamara Matsuri se traduit littéralement par "Festival du pénis d'acier en érection".Il s'agit d'une tradition exprimant la reconnaissance pour le don de la création de cet organe corporel important
Après cette parenthèse, reprenons ce récit.
Une demi heure après, j'ouvre la porte du Salon. Maso et Clara sont toujours en train de forniquer. Le carrelage, sous eux, est couvert de sécrétions vaginales et autres et de sperme. Maso n'a pas pu se retenir. La chatte étroite et qui a peu servi doit être incroyablement jouissive.
Maso s'excuse aussitôt. Il est trop tard. Un ordre non respecté mérite la plus sévère correction. Je les prends par l'oreille tous les deux, pince très fort et les mène ainsi à la salle de torture. Ils ont très peur de moi à présent. Même Clara n'en mène pas large. Je les attache à côté l'un de l'autre sur le chevalet. Deux belles paires de fesses bien offertes.
Je prend un outil de frappe en bois que j'ai fait faire par un ébéniste. Un fort bel objet, avec une surface de frappe très large qui couvre tout le fessier. Cela fait horriblement mal. Au bout de trois frappes la douleur est insupportable.
Maso en prend cinq d'entrée. Il n'a pas le droit de hurler sa douleur. Il est tétanisé et débranche.
C'est au tour de Clara. A la troisième frappe elle supplie. L'erreur a ne pas faire avec moi.
- tu veux être mon esclave alors tu la fermes et tu assures.
Et elle prend trois frappes de plus. Elle débranche à son tour.
j'éteins la lumière et les laisse récupérer dans le noir.
Une heure après, je viens les libérer. D'un geste sans un mot je leur fait comprendre d'aller nettoyer le salon. Mzso le fait avec la langue. Clara l' imite. J'ai toujours mon terrible instrument de torture à la main. Cela a intérêt de briller.
Je saisi Clara par les cheveux et lui flanque deux gifles hallucinantes de jet kune do. Les gifles à la Bruce Lee. Clara ne s'étendait pas à une telle douleur.
Maso à fait une faute, il paie. Il sait pourquoi. Toi c'est pour le plaisir.
-Maîtresse je vous aime.
-Veux tu m'épouser ?
-Oui, je le veux
Je tire ses cheveux en arrière et l'embrasse à pleine bouche. La langue de Clara est si douce.
-Ok, tu repères ton engagement devant mon témoin et toi le tien, qui choisi tu?
Clara répond Maso sans hésiter. Ce dernier en est tout fier. Il n'ose pas lever la tête. Pourtant je sens qu'il est complètement détendu, parfaitement bien comme un homme après avoir fait l'amour. Je devine qu'il doit être devenu complètement dingue de la chatte si étroite et si jouissive de Clara.
-on fera cette cérémonie ce soir. En attendant je vais aller faire un jogging en forêt. J'ai besoin de prendre l'air. Toi Clara tu files t'acheter ce qu'il faut pour être toute en blanc ce soir. Et pas de chichis et frous frous. Du très simple et classe. Et toi Maso tu files préparer les anneaux. Il en faut trois. Tu sais pourquoi.
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Une ou deux fois, elle se surprit à penser que tout était au mieux dans le meilleur des mondes. Son amante la laissait libre malgré elle. Elle la forçait à garder intactes toutes les possibilités d'un bonheur futur. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images aberrantes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent bientôt. Elle cessa alors de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la lourde porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua alors dans l'embrasure une silhouette étrange.
Ne sachant rien, ou presque, puisqu'elle ne disait rien. Sans que la faute, s'il s'agissait d'une faute, lui incombe. Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. La passion, la jalousie, le dépit, la fureur, l'amour-propre blessé entrèrent en même temps dans sa vie.
Quand le vent n'en peut plus, un silence mortel tombe et l'horizon se dégage. L'étrangère sentit sa proie soudain si crispée, si loin d'elle, qu'elle s'éloigna pour scruter son visage plein d'effroi et peut-être de pitié. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Une espèce de violence l'avait saisie sur l'instant. L'abandon de Charlotte avait fortifié son amour.
Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit. L'entêtement de l'amour est incroyable. Heureux, il se refuse toujours avec une obstination admirable à s'incliner.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Évolutions
Je constatais progressivement des changements.
Bien que je ne sois jamais bâillonné et que je n'aie pas signé de contrat ou autre engagement, je ne m'exprimais pas sur mon sort, l'intensité de mes gémissements étant bien interprétée par les intervenants qui décidaient de prolonger ou modifier mes épreuves. Je sais aussi que le maître les guidait en observant tout par le visionnage permanent totalement intrusif.
Pour éviter l'accoutumance et un certain aguerrissement, l'impromptu resta de mise.
Des décharges électriques ou une branlette me réveillèrent parfois en pleine nuit m'avertissant de quitter ma nuisette pour rejoindre mon entravement avec le médicastre qui, en plus de l'examen déjà décrit, triturait maintenant longuement mes gros testicules pendant qu'il me demandait de chantonner doucement.
Certains jours, un message me précisait de prendre un comprimé tel que je devais vaquer à mes tâches ménagères et mes occupations avec un priapisme fort gênant qui me faisait désirer la délivrance par une séance qui n'arrivait pas toujours. C'en devenait même douloureux et la marche sur le tapis était compliquée.
Quand le maître rentrait le soir, il reproduisait le rituel du premier jour qui semblait nécessaire pour lui permettre d'évacuer le stress accumulé dont je pouvais estimer l'importance selon l'intensité de ses gestes.
Première sortie
Un jour, le maître m'apporta un pantalon de survêtement qui se fermait sur le côté. Cela m'intrigua car la température était toujours suffisante en son logis.
Et le vidoyeur revint pour ses bas offices, m'épargnant cependant la sonde urinaire. Il m'aspergea enfin d'une sorte de déodorant.
Le soir, le maître m'indiqua d'enfiler le pantalon et une chemisette et emporta une de mes capuches. Le trajet ne fut pas très long. Il me couvrit la tête, retira mes habits et me guida dans un escalier extérieur. Découvrant de nombreuses voix, je me retrouvai avec les mains attachées en hauteur. Je sentais du monde passer en me palpant, pinçant, triturant parfois avec une certaine brutalité. Puis on m'emmena toujours avec les mains attachées qui furent fixées plus bas, je devinais d'autres présences près de moi qui échangeaient quelques paroles. On m'enduisit abondamment l'anus et je compris que l'abattage commençait en entendant les gémissements de mes voisins de bât.
Tous les assaillants avaient, semble-t-il, une capote, j'eus l'impression d'un godemichet mais au contact des couilles, je compris qu'il s'agissait d'un bourrin comme je n'en avais jamais éprouvé.
À la fin, nous les soumis fûmes mis en cercle face au public avec une main entre les fesses bien enflammées du voisin de gauche et l'autre main branlant le voisin de droite, de nombreuses excitations (notamment d'un meneur qui s'était placé au centre) et quolibets retentissant.
Nous finîmes la soirée attachés comme au début pendant que les participants devisaient tranquillement, ne se gênant pas pour nous tripoter et tester nos réactions. À aucun moment je n'ai entendu de cri torturé ou de supplication comme on les imagine dans des soirées de sadiques. J'ai eu l'impression d'une confrérie qui nous connaissait déjà par des échanges vidéos.
L'apprenti
Par un message vidéo, le maître m'annonça un grand bouleversement. "Une de mes connaissances de ton âge a trouvé un jeune de 25 ans qui lui est très attaché mais qu'il voudrait être certain de garder. Il ne veut pas le confier à des sados qui ne jouissent que par la souffrance des autres et qui vont l'esquinter. Nous t'avons longuement observé sur les vidéos et il a décidé de te le confier pour lui apprendre à être dominé et soumis. Tu commenceras samedi après-midi, avec tout le matériel que tu trouveras, sans te faire voir et sans lui parler."
Effectivement, il fut amené au garage, mit la capuche et monta nu à l'étage où je l'attendais. Ce que je n'avais pas prévu, moi qui n'ai jamais été attiré par les jeunes, c'est d'être troublé par sa beauté encore gironde et son apparente fragilité. Heureusement qu'il n'en voyait rien. Lui tremblait comme une feuille et je manquais d'assurance. Je réussis à lui mettre un collier avec une laisse, appuyai sur ses épaules et le fis marcher à coups de martinet. Son érection fut impressionnante dès que je le suspendis, je passai derrière lui et le masturbai jusqu'au résultat qui ne s'est pas fait attendre. Son érection ne cessant pas, je commençai légèrement mais régulièrement à lui donner des coups de badine et de martinet y compris sur la verge et entre les fesses. Je me replaçai derrière lui et lui triturai les seins jusqu'à ce qu'il se débatte. Puis je lui plaçai les jambes sur la table pour lui glisser un gode qui le fit frétiller. Bien entendu j'ai pris du temps pour faire durer son émoi. Pour finir, je l'ai amené dans la salle d'eau, en me plaçant derrière lui j'ai tenu sa verge jusqu'à ce qu'il urine, enfin je l'ai douché et frotté sans ménagement.
À la deuxième séance, je le vis arriver sûr de lui et apparemment souriant. Dès qu'il eut repris sa posture de chien, je m'assis sur lui pour glisser ma main dans son cul, il avait de bons sphincters mais se laissait faire, je lui ai relevé la tête pour lui faire sentir longuement mon gant avant de lui faire croire que j'allais le lui mettre dans la bouche. Il perdit aussitôt de sa superbe. Ensuite, dans la douche, j'ai uriné sur lui afin qu'il comprenne qu'il n'était plus le petit dieu vénéré. Après un rapide rinçage, je l'ai ramené au donjon pour reprendre les pratiques initiatoires sans jamais le marquer durablement ni le blesser.
Bien que je sache que nous étions évidemment observés, aucun commentaire ne m'a été fait. Ce fut une expérience compliquée entre le désir de faire évoluer un être humain pour accepter la dépendance et celui de l'aider à trouver son épanouissement dans les interactions, la tentation de me rapprocher de lui et la nécessité de ne pas lui en susciter l'envie.
Les loisirs
Le dimanche et le lundi, mon maître restait habituellement chez lui.
Mon heure de réveil ne changeait pas, il l'avait programmé à 5 heures. Après quelques gorgées, direction le tapis de marche pour 20 minutes à 4 km/h (les autres exercices dépendaient du déroulé de la journée). Toilette approfondie et déjeuner impérativement avant celui du maître que j'assistais en restant debout près de lui.
Les tâches ménagères m'occupaient alors en veillant à ne pas déranger ses conversations téléphoniques, mais je devais être présent au sortir de son bain pour répondre aux moindres désirs.
L'après-midi, à la réception du message "disparais", je regagnais mon étage pour ne pas perturber l'arrivée d'un jeune homme beau et vigoureux, pas toujours le même. Je le sais car après son départ, j'étais convié dans le salon afin d'assister au visionnage de ces ébats, les mains sur la tête, et quand l'érection se pointait, je devais me masturber de la main gauche, l'autre main entre les fesses devait être assez rapide pour recueillir le sperme que je nettoyais enfin avec la langue. Si le maître n'était pas satisfait, capuche et direction la palissade en plein après-midi (je n'ai jamais su si quelqu'un m'y voyait) ou si le temps ne le permettait vraiment pas, dans un réduit du sous-sol, les pieds attachés aux mains.
Quand il était de bonne humeur, il me sortait parfois dans le jardin après avoir attaché une laisse discrète à la base de mon sexe.
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La jeune femme avait trop souffert, en secret, pour ne pas accepter ce désordre affectif en respirant très fort. Les libertés immédiates s'appelaient les cheveux très courts et les amantes au grand jour. Elle préféra certainement la première. Elle se retrouvait dans ce coin de camaraderie, ces mots d'ordre, cette frénésie qui marquait les corps. Sa frénésie était un peu glacée, voilà tout. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable.
Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée mais morne, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut.
Il ne s'agissait pas de cet ennui qui vous fait bâiller, mais vous permet de rire de soulagement une minute plus tard. C'était quelque chose de grave, qui atteignait l'esprit et la désolait. Elle écoutait son amante danser avec les mots, les modes, elle riait quelquefois, et une tristesse écœurante lui restait, quand elle était partie. Sa méchanceté à l'égard des idées généreuses empoisonnait tout. On imagine trop volontiers que le mal est armé de flèches précises qui étincellent au soleil. Chez elle, c'était faux. Elle s'engluait dans sa malice universelle. Mais son amante se réfugiait trop dans la sensualité. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en tordant son buste ferme que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.
La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines petites lèvres. Quelle passion, la soumission. Les larmes aux yeux, elle remercia Xavier.
Son âme maladive l'entraînait vers l'excès. "On ne se sauve que par l'excès", disait-elle. Elle ne précisait pas devant quoi elle se sauvait. Elle ne s'accomodait de rien. Ses amis affirmaient qu'elle n'avait jamais fait de projets. Et comme elle paraissait incapable de profiter du présent, alors elle marchait au-dessus du vide ou, plus exactement, au-dessus du creux. Elle répétait qu'elle était faible, or c'était le contraire. Elle avait entre les mains une terrible dureté, dont elle se servait machinalement: elle n'avait pas besoin de bonheur. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était trouvait naturel que les hommes fussent acharnés à le lui demander.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je suis la propriétaire de deux soumis 2440 et 2118 , Domina sadique, je ne suis pas adepte du virtuel, Cependant , très joueuse, quand j'ai été contactée par soumis 8968, j'ai accepté de le prendre dans mon cheptel en virtuel cette servitude vas durer 11 jours 😜
Je vais partager avec vous son journal de soumis ( sans aucune retouche)
Bonne lecture
Jour 11
J'ai passé la journée nu et supporté les cockring 10 heures sans douleurs Maîtresse viens d'arriver en ligne, je la laisse prendre connaissance de mon journal et j'attends qu'elle me bip, ca journée n'a pas du être drole. Elle est reparti sans me parler, furax ? Effectivement elle n'a pas du tout apprécié, elle m'a puni sévèrement mais j'ai échoué avec les 2 seringues de savon, elle a fait preuve de clémence, j'ai pu reprendre en cours sans recommencer. Juste 2 seringues d'eau et le plug pour 15 minutes d'attente, cul bien tendu. Maitresse a publié les premiers jours de mon journal sur bdsm.com, et obtenus des commentaires malheureusement je ne peux rien voir de tout cela. je trouve cela terrifiant et excitant à la fois. j'ai hâte de voir cela ou qu'elle me fasse un retour sur les com. ce soir, je dors en cockring et toujours marqué du sceau de ma Maitresse malgré le bain de plus d'une heure. Ce matin j'étais à l'heure pour les hommages. Consignes du jour : pas de sous-vêtements J'ai quand même pris les cocrings dans ma poche au cas ou... La journée au travail a été très dure et j'ai eu droit à 3 Inspections de Maitresse. Maîtresse veut que je refasse le marquage de mon pubis avec ses initiales, ce que je me suis empressé de faire dès mon retour du travail, cela m'a provoqué une érection et j'ai dû attendre un peu pour pouvoir enfiler la micro cage et rédiger ces quelques lignes que je dois impérativement lui transmettre avant 19h précise soumis8968
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Disclaimer : Ce texte était a la base pour le couple que je fréquentais et a qui j'appartenais jusqu'à peu, je le met ainsi a disposition pour que les gens puissent le lire et découvrir une relation que j'ai pu avoir.
18/03/23
Une soirée de plus passée aux côtés de mes Propriétaires, je ne m'attendais pas du tout à tout ce qu'il s'est passé, mais j'ai adoré...
J'arrive chez Maître et Maîtresse vers 19h15, l'on discute quelques petites minutes puis l'on me prépare. Mes Propriétaires m'ont préparé plusieurs choses ce soir, car je ne vais pas être n'importe comment... Je vais être la servante de la soirée... Cela me stresse énormément, car j'avais déjà vu d'autres personnes le faire mais moi je ne l'avais jamais fait, sauf pour K et mes soeurs de soumission mais je n'avais pas besoin non plus d'être toujours aux aguets si quelqu'un a besoin de quelque chose, et je n'avais pas non plus la pression de bien représenter mes Propriétaires. Un joli petit bar est là pour que je puisse servir tout le monde, des petites choses à grignoter sur une petite table qui doit être préparés également. Maitresse me montre comment est rangée la cuisine, ce que je dois servir comme boissons. C'est quand même assez simple, les consignes sont claires et je sais ce que je dois faire. Je la suis à nouveau avec mon sac en main afin de me préparer à être la servante de la soirée. On monte dans la salle de bain puis je défais mon corset afin d'etre plus a l'aise dans mes mouvements, je prends ma cagoule en main et puis je regarde Maîtresse qui m'observe. Elle vient doucement vers moi, défais mon collier en acier puis se met à lentement déboutonner ma chemise. Je regarde Maîtresse faire, me mettant à frissonner de plaisir et à me détendre avec ma cagoule en main, étant comme paralysée, laissant faire Maîtresse. Elle vient à me regarder avec un très joli regard, étant comme satisfaite de ce qu'elle découvrait sous cette chemise, elle vient me la retirer avec douceur puis je me retrouve les seins nus face à elle, légerement intimidée. Je reprends doucement la mise en place de la cagoule puis Maîtresse me passe un collier en cuir assez épais autour du cou, avec une jolie boucle. Je mets en place le body puis la jupe, gardant le collant que j'avais sur les fesses et Maîtresse vient finir la tenue en rajoutant un petit tablier en soie blanc qui est magnifique. Maitresse passe une laisse sur mon collier puis-je la suis, rejoignant Maître. Je viens à me mettre à genoux entre Maître et Maîtresse puis Maîtresse passe la laisse à Maître, je viens doucement me rapprocher à quatre pattes, caressant son joli pantalon en cuir et venant me détendre de plus en plus sous ses caresses mais comme il est déjà 19h45, il faut que j'aille me mettre en position. Monsieur m'amène jusqu'à la cuisine, je le suis à quatre pattes puis je me lève, il me rappelle les consignes, me rassure et me dit que si besoin, Maîtresse peut prendre la relève, je lui réponds simplement que tout va bien se passer pour moi et que je le dirais si quelque chose ne va pas. Puis au bout de quelques minutes l'interphone vient à sonner...
J'ai préparé deux trois choses en attendant, rempli les bols qui attendaient sur la petite table et servi un verre à Maître et j'ai passé un coup d'éponge lorsque je débordais un peu. J'ai également beaucoup regardé les photos de Maître et Maîtresse sur le tableau blanc à côté des boissons que je peux servir. J'ai également beaucoup écouté les discussions entre Maître et Maîtresse. La première invitée arrive, elle a été décrite comme assez timide, elle vient dans la cuisine avec Maîtresse. Je la rencontre et on parle assez peu, étant moi-même assez intimidée et timide à ce moment-là, puis je suis trop concentrée sur faire le service. Je lui sers un verre puis il se mettant à discuter entre eux a nouveau j'ai également beaucoup écouté les discussions entre Maître et Maîtresse. La première invitée arrive, elle a été décrite comme assez timide, elle vient dans la cuisine avec Maîtresse. Je la rencontre et on parle assez peu, étant moi-même assez intimidée et timide à ce moment-là, puis je suis trop concentrée sur faire le service. Je lui sers un verre puis ils se mettant à discuter entre eux à nouveau Je lui sers un verre puis ils se mettent à discuter entre eux à nouveau. Je continue de faire ce que j'ai à faire, d'écouter, de regarder les photos puis à réfléchir sur deux trois choses pas vraiment importantes. Les invités arrivent petits à petit, ils ramènent des petites choses dont l'on s'occupe avec Maîtresse de ranger ou de servir, même si la manière de conserver deux trois choses reste assez obscure pour moi, je ne suis pas habituée à stocker de l'alcool. Je continue de servir des verres, de faire ma mini-routine au bar jusqu'à ce que tout le monde soit arrivés, et que les petits fours soient prêts afin que je puisse les rejoindre avec les petits fours prêts. Je les sers avec les petits fours puis je dépose l'assiette sur la petite table auprès des bols avec des choses à grignoter avant de me mettre à genoux à côté de Maître, me mettant à nouveau à écouter la conversation tout en restant présente si quelqu'un a besoin d'être servi.
Je ne sais même pas quelle heure il est à peu près, Juste on discute et on se détend pour le moment, en faisant connaissance entre N/nous, mais il commence à y avoir les filles qui montent et on entend des fessées qui sont données à l'étage. Maitre me donne l'autorisation de monter alors je monte aussi. Il y a une fille qui donne des assez grosses fessées à une autre et autant l'une que l'autre, elles adorent ça. Maitresse part en donner à une autre fille puis-je les regarde faire en souriant, elles se plaisent et prennent du plaisir. C'est ainsi pendant un long moment, ou je les regarde juste en souriant, en les regardant découvrir ou alors juste prendre du plaisir. Maitre monte avec le reste des invités qui étaient restés en bas et c'est à ce moment-là, que la personne sur qui les filles testaient des jouets est arrivée à ses limites à cause de Monsieur qui a utilisé la badine. Les filles vont faire autres choses mais il y en a une qui a encore envie de plus, elle me voit disponible et donc viens me demander si elle peut me fesser et utiliser des outils d'impact sur moi. Je lui dis que ce n'est pas moi qui décide, que c'est Maître et Maîtresse alors elle va les voir et leur demander. Maitre me demande mon avis mais je lui dis que c'est lui qui décide, alors il accepte. Je la suis alors, je m'allonge sur elle, les fesses dans sa ligne de mire et elle commence par me les caresser avant de commencer à me fesser. Je me détends doucement, je me relâche au fur et à mesure des fessées qui sont plutôt douces au début. Elle augmente sa force et sa cadence au fil du temps, je sens ma peau chauffer petit à petit, me mettant à gémir de douleur entremêlé de plaisir... Elle baisse mon collant puis continue sur mes fesses à nu, continuant d'y aller avec une certaine vitesse et force. Mes fesses continuent de chauffer puis elle se met à vouloir essayer les martinets sur mes fesses, je me mettent en position sur le lit, les fesses cambrées prêtes à recevoir. elle commence doucement mais comme ma peau est déjà très sensible, les coups ressentis sont assez forts. Je continue de gémir entre ses mains, essayant de ne pas me contracter et lui faisant part comme elle a demandé, de la douleur procurée par les différents martinets. Elle s'arrête petite à petit, j'étais arrivée a ma limite au niveau impact pour ce soir-là, elle caresse tendrement mes fesses, les embrasses puis me Caline en me remerciant et en me disant que c'était bien, je la remercie également puis-je la regarde en souriant, même si j'aurais préféré que ce soit mes propriétaires qui s'amusent avec mon popotin, j'ai passé un bon moment.
Je redescent doucement puis je me remets aux aguets afin de servir si besoin, tout en regardant deux invitées se faire attacher grace à l'ami shibariste de Maître et Maîtresse avec fascination. À un moment je reste en haut, les invités ont de moins en moins besoin d'être servis en boissons mais au contraire plus en jouets, ce que je fais. Je regarde Maître s'amuser avec l'invitée qui m'avait fessée il y a quelques dizaines de minutes, allant chercher ce dont il a besoin. Cela continue pendant une petite trentaine de minutes puis ensuite une invitée sort un sort de grosses baguettes qui conduit l'électricité, les filles jouent un peu avec puis Maître le voit, il me demande si j'ai déjà testé ce genre de choses et je lui réponds que non. Monsieur me regarde, il me demande si je veux essayer, je lui réponds que c'est lui qui décide, il sourit puis me dit d'une voix calme que du coup je vais essayer. Je stresse un peu, je n'ai jamais fait d'électro et ça a l'air de faire très mal... Les filles viennent à le tester sur Maître et il prend la baguette pour la tester sur lui, ça ne lui fait pas grand-chose puis il le teste sur moi, cela me fait un petit choc lorsque la baguette est à proximité mais si elle est collée à la peau ça ne fait rien, Maitre réessayé sur lui en suivant mes conseils puis il lâche un petit cri de douleur puis rend la baguette aux filles qui rigolent et qui réessayent de leur côté. On s'amuse à embêter Maître un peu avec la baguette puis il m'ordonne d'aller avec les filles pour que j'arrête de l'embêter, ce que je fais. Je les regarde s'amuser entre elles en souriant et je reste plutôt passive. Maitresse nous rejoints et essaie elle aussi la baguette, elle l'essaie avec une plaque en métal qui la rend conductrice d'électricité, elle essaie sur moi et sur une des filles puis elle voit ma poitrine à nu face à elle... Elle se met à titiller mes tétons et la presque instantanément, je me sens m'envoler... Mes tétons qui sont déjà sensibles à la base, titillés et électrocutés c'est vraiment génial... Il y a de la douleur mais énormément de plaisir... Je ferme les yeux, je gémis, je respire de façon saccadée, je deviens excitée... Je me sens gonfler dans ma cage de chasteté... Maitresse s'arrête puis je rouvre les yeux, je redescends doucement, je calme ma respiration, je reprends tout doucement mes esprits puis Maîtresse continue de s'amuser avec les filles pendant ce temps.
La soirée continue et tout le monde continue à prendre du plaisir de différentes manières, j'essaie de ranger deux trois choses qui trainent pour pas que les invités ne se les prennent dans les pieds ou les cassent puis je remonte afin de regarder à nouveau et être présente si besoin. À un moment la plupart des invités commencent à partir et d'autres descendent dans la cuisine. Je suis en haut avec Maître qui discute avec un de nos invités. J'écoute sagement jusqu'à ce que l'on m'adresse la parole, l'on commence à parler bdsm, pratique, les commencements. Maitre s'allonge sur le sol pendant la discussion. On continue à discuter puis l'invitée a envie de descendre dans la cuisine avec les autres. Maitre me dit que je peux faire la même chose mais je viens juste m'allonger contre lui, venant doucement lui caresser le torse et discutant légèrement avec lui. Au bout d'une petite minute, il lève son t-shirt puis viens mettre ma tete contre son téton en m'ordonnant de lecher, ce que je commence à faire. Je passe ma langue sur son téton doucement, je l'entends gémir légèrement, me guidant de sa voix, m'ordonnant d'y aller plus fort, plus vite, ce que je fais au mieux que je peux, me sentant bien, me laissant aller et juste léchant le téton de Maître... Je continue ainsi un petit moment, si bien que j'ai un peu mal à la langue et aux cervicales, dès que j'arrête de bouger la tete tout va mieux. Maitre viens a prendre ma main gauche afin de me faire toucher son entrejambe qui commence a rentrer en erection. Je continue a lecher tout en gardant la main sur son sexe, essayant de rester concentrée sur son téton... Maitre vient doucement reprendre ma main et cette fois-ci la fais passer à l'intérieur de son boxer, venant doucement commencer à le masturber tout en continuant de lecher du mieux que je peux, je perds pied... Je continue ainsi quelques petites minutes puis Maître vient baisser légèrement son pantalon et prends ma tete afin que je le prenne en bouche, je me laisse glisser et commence à faire des vas et viens comme je peux, et cela est ainsi pendant quelques minutes, alternant de léchage et masturbation à fellation pendant qu'il titille mes tétons à la guise de Maître, me laissant juste porter et guider par sa voix et ses mains...
Maitre dit que c'est trop tot pour que tout cela vienne à se finir ce soir et du coup m'ordonne de m'arrêter ce que je fais. Je reprends doucement mes esprits peuvent je me redresse en regardant Maître qui souhaite que l'on descende. Je reste à genoux à ses pieds, le regardant toute contente des moments que j'ai pu passer ce soir. Il caresse ma tete en souriant puis viens me prendre fermement par les cheveux m'emmenant près des escaliers puis il prend ma laisse, m'autorisant à me mettre debout ce que je fais. Je le suis doucement dans les escaliers puis il rapproche fermement la laisse vers lui, devant me coller à lui pour descendre les escaliers. Une fois en bas il lâche la laisse puis je me remets à quatre pattes pour le suivre avec ma laisse en bouche, rejoignant tout le monde qui restait dans la cuisine qui discutait, je m'asseoir ainsi et attend, écoutant ce qui se disais mais il est déjà tard, très tard. Les invités restants se préparent petit a petit a partir. J'attends dans le salon, je dis au revoir aux invités puis je regarde Maître et Maîtresse les raccompagner jusqu'à la porte. Je les vois revenir, Maître s'installe dans le canapé a côté de moi puis commence à me caresser la tete doucement puis l'on parle quelques petites minutes mais il va également falloir que je parte, il est très tard et Maite est extrêmement fatigué. Je me prépare et mes Propriétaires me prennent un taxi pour que je rentre à la maison. Nous avons à peine le temps de se dire au revoir qu'il est déjà là, un dernier câlin et puis je file.
M'enfin c'était une superbe soirée où j'ai pu découvrir des choses, me libérer physiquement et psychologiquement. Une soirée surement réussi voyait le sourire sur les visages des invités et de mes Propriétaires et vu tout ce qui a pu s'y passer.
Avec toute ma dévotion.
Votre soumise.
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Enfin ! Mademoiselle Akira vient de reperer bigjhon, le policier privé qui l'a dépucelée, lors d'un controle appuyé. Il est au café, à l'étage, dans ce gigantesque aeroport. Le vol pour Miami est pour dans une heure. elle fait sagement la queue, en avance comme toujours, cuisse serrées et toujours aussi stricte et conformiste dans ses tenues. Pourtant elle bout à l'intérieur. Bigjhon lui a procuré son premier orgasme et depuis il feint l'ignorer! Elle quite la queue et monte vers le café. Bigjhon est tout rouge. Elle se plante devant lui et ne dit rien. Bigjhon ne peut soutenir son regard franc, droit dans ses yeux à lui. Il baisse la tête.
Aussitôt mademoiselle Akira se sent prise d'une audace qu'elle ne soupçonnait pas.
-Alors bigjhon, on offre pas un café à sa femme.
Big jhon est encore plus rouge. Il suffoque. Pourtant il se lève et va chercher un café. Akira s'assoit, déplie les jambes et écarte les cuisses. Elle sent toute la supériorité de son petit clito sur le gros sexe de bigjhon qu'elle n'a encore jamais vu. ce dernier s'assoit et n'ose plus la regarder.
-Tu sais, il va falloir que tu m'épouses maintenant. Tu n'as pas le choix. Tu m'a dépucellée la première fois avec ton gant en latex et ensuite tu m'as fait jouir.
-Excusez moi madame, je n'ai fait que mon travail la première fois. Ensuite oui, je l'avoue, j'ai eu besoin de vous toucher, de vous caresser.
-c'est normal, je suis ta femme.
Bigjhon ne comprend rien à ce qui lui arrive pourtant il sent qu'Akira a raison; il est complètement fou d'elle et en gros manque. Moche comme il est, qu'une femme aussi jolie puisse s'interresser à lui,. il croit rêver!
Trois mois plus tard, ils sont enfin mariés et bigjhon est venu habiter chez sa femme avec ses chats. Ils font sans arret l'amour. Bien sur bigjhon est trop massif et donc c'est Akira qui le monte et il adore cela, lui laisser le contrôle de l'acte, le controle de sa jouissance.
Et puis Akira a sorti des cordes japonaises et a voulu le ligotter. Au début il croyait que c'etait une lubie, un jeu. Pas du tout. les seances ont duré de plus en plus longtemps et il ne pouvait absolument plus bouger. Il a commencé à obeir totalement à son épouse experte en cordes et noeuds.
Le bonheur total est arrivé lorsqu'elle a sorti les fines canes de bambou. des douleurs incroyables sur ses grosses fesses et son dos. Et puis le plaisir de souffrir. recevoir la cane le fait toujours bander très fort.
Un jour, Maitresse Akira, c'est ainsi qu'il doit l'appeler désormais, lui a apporté son collier et son pannier de gros chien.. Il a du filer tout droit dans son pannier, tout nu, fier d'obeir en tout et pour tout. Un bon labrador docile et très heureux de porter son collier avec un gros anneau acier. Maitresse Akira l'a tatoué de son nom, comme un bon animal de compagnie. De cela aussi il est très heureux. désormais elle l'appele Bibi, vous savez, comme Benjamin, le premier ministre israelien.
-Tu sais Bibi, tu n'as pas interet à regarder les autres femelles, sans quoi je te ferais castrer. Après tout, tu sais très bien me faire jouir avec des gants de latex.
Bibi a baissé la tête. Tout rouge de bonheur.
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"Le transfert a réussi ! The transfer was successful ! " (*)
Je hurle ma joie à destination de mon Maître et de Sonia, en espérant qu'ils m'entendent.
Je perçois la voix lointaine de mon Maître venant du canot en contrebas.
"Bravo! Qui est l'hôte ? "
"C'est moi ! It's me ! "
J'ai un sourire jusqu'aux oreilles - j'espère qu'il le voit sur l'écran de contrôle.
Le vent s'est levé et fait un bruit d'enfer à flanc de falaise. Les félicitations de nos propriétaires sont à peine audibles mais on les sent appuyées.
Le soumis, qui vient de retrouver les sensations dans sa bite, est très excité et me demande la permission de jouir dans mon cul.
Je ne sais pas - ce n'est ni à moi, ni à lui de décider.
Sa voix porte plus que la mienne. D'un commun accord, c'est lui qui pose la question à nos propriétaires, pour nous deux.
L'accord ne tarde pas à venir. J'en suis heureuse - il l'a bien mérité. Moi je n'ai plus aucune sensation dans le cul - deux paires de zébralyvox, c'est radical... - mais j'aime donner du plaisir.
La descente à flanc de falaise est presque plus angoissante que la montée - je ne ferai pas cela tous les jours! Le soumis descend après moi. Il n'est plus en érection. Sa bite pendante et ses couilles se balancent joliment pendant la descente. Je n'arrive pas à en détacher mon regard. Mon Maître l'a bien remarqué. "Salope...", me dit-il affectueusement à l'oreille.
De retour dans la crique, mon Maître me prend par la main. Le contraste entre nos couleurs de peau, sublimé par la lumière très particulière du Nord, me fait penser au Yin et au Yang. Noir et blanc entrelacés, complémentarité du Maître et de l'esclave, lien fusionnel. Le bonheur m'envahit.
Sonia et son soumis s'éloignent discrètement, nous laissant seuls. Sonia est intelligente - elle a compris qu'à ce moment-là nous avons besoin de nous retrouver à deux, seuls au monde.
Nous nous asseyons sur deux rochers qui semblent avoir été placés là à dessein et philosophons. Mon Maître me fait penser à un vieux sage africain. Je bois ses paroles. Il m'écoute attentivement aussi. Je ne me suis jamais sentie autant aimée et valorisée que depuis que je suis sa chienne. Aucun mot ne saurait exprimer le bonheur que je ressens à être là, nue, face à cet homme que j'admire.
Comment expliquer ce lien si subtil ? Comment expliquer le bonheur d'être esclave de l’homme que l’on aime ? C'est impossible je crois.
Il me met la laisse, pour rejoindre la cavité vaginale dans laquelle nous retrouvons Sonia et son soumis. Sur le trajet, je l'informe de la sollicitation du jeune homme sur le ferry. Il décide de ne pas me punir – il admet que matériellement il m'eût été difficile de le contacter.
"Il te reste trois jours sur l'île - Profites-en et donne-lui du plaisir"
"Je ne peux pas rester avec vous, Maître ? "
"Il y a certaines choses que je ne peux pas te dire. C'est mieux pour ta sécurité. Obéis et ne pose pas de questions ! "
Oui, bien sûr, j'obéirai. Sans discuter. Je l'ai toujours fait.
J'ai juste le temps de dire au revoir à Sonia et à son esclave. Mon Maître me rend le sac à dos contenant mes vêtements et m'ordonne de rejoindre mon hôtel.
De retour à l'hôtel, j'imprime le formulaire d'évaluation que j'avais sur mon PC et j'expédie un mail au jeune homme pour lui proposer de visiter l'île ensemble comme il le souhaitait.
Je me réveille brutalement au milieu de la nuit et j'ai l'illumination. Mon cerveau a travaillé pendant mon sommeil. Depuis le début j'étais intriguée par le ballet parfaitement synchronisé du zébralyvox gémellaire dans le flacon. Il scannait son environnement, c'est sûr! Le couple de zébralyvox agit comme un capteur différentiel, et en se déplaçant en parfaite synchronisation il se construit une image tridimensionnelle de l'activité électrique dans son voisinage. C'est comme cela qu'il détecte précisément les foyers de douleur. C'est aussi comme cela, sans doute, qu'il détecte la présence d'autres zébralyvox. C'est pour cela qu'il a une grosse tête - enfin, deux grosses têtes... Deux cerveaux intriqués, dédiés à la localisation fine des impulsions nerveuses.
La grande quantité d'images Sonar géolocalisées mais de mauvaise qualité dont Sonia dispose, ne pourrais-je pas les traiter selon le même principe pour, par corrélation, calculer des images plus précises ?
Le lendemain matin je trouve sur mon mail une réponse enthousiaste du jeune homme, qui me propose un lieu de rendez-vous où se retrouver pour visiter l'île ensemble.
Je passe le prendre à l'endroit indiqué. Avec les contrôles aléatoires liés au fucking pass, il faut être très prudent. Je ne peux pas lui proposer de venir me baiser à l'hôtel. Un employé de la réception risquerait de nous dénoncer à la milice. Et puis, les échanges par mail sont peut-être surveillés. Il faut faire très attention à ce que l'on écrit.
Je m'habille en pute, un peu comme sur le ferry, mais en plus explicite - ordre du Maître. Sans culotte bien sûr. Collier d'esclave au cou. Autant qu'il n'ait aucun doute sur le fait que - certes nous nous retrouvons pour visiter l'île - mais aussi qu'il pourra visiter mes orifices sur simple demande. Je me lubrifie le cul avant de partir.
Dès qu'il monte dans ma voiture, il remarque les lacérations du fouet et des ronces sur mes jambes, et m'interroge. L'occasion pour moi de lui expliquer, en rougissant, que je suis esclave, propriété d'un Maître, et ici avec son accord. Ouf! Ce n'était pas facile à dire pour moi qui suis une grande timide, mais comme ça c'est fait, les choses sont claires.
Après avoir visité les ruines spectaculaires du château Hammershus, qui surplombe la Baltique, nous trouvons une table de pique-nique à proximité. Je meurs de faim, n'ayant rien mangé à l'hôtel ni la veille au soir, ni au petit déjeuner. Les insectes ça me dégoûte, mais malheureusement au sein de la Suprême Alliance Démocratique cela devient de plus en plus difficile de trouver de la nourriture traditionnelle.
Il a apporté un panier de pique-nique et pendant que nous déjeunons il finit de me raconter l'histoire millénaire et sanguinaire de ce château. Il est vraiment sympa. Je l'apprécie de plus en plus.
L'amélioration des images Sonar me trotte dans la tête. Après le pique-nique, je lui demande de m'accorder 30 minutes. Je sors mon PC portable pour tester une idée. Je suis comme ça. Quand une idée me trotte dans la tête, cela tourne vite à l’obsession. Il me pose des questions. Il s'intéresse. Je ne peux pas tout dire, mais juste un peu, ayant du mal à modérer mon enthousiasme. J'adore parler de ce qui me passionne - mais je ne dois pas être trop bavarde. Il me parle du lycée et des études scientifiques qu'il envisage. Tiens donc! Les sciences cela n'intéresse plus les jeunes en Occident. Il me plaît vraiment ce gars.
Alors que je m'apprêtais à remonter dans la voiture, il me prend par la main et m'attire dans un coin un peu isolé, au milieu des ruines. Le site n'est pas fréquenté en cette saison, heureusement. Je sais ce qui va m'arriver, et j'en mouille déjà.
Il me retire lentement ma robe, tout en m'embrassant, découvrant les marques de fouet qui me strient tout le corps. Il a un petit mouvement de recul, certainement surpris par ces marques qui ne laissent aucun doute sur la sévérité avec laquelle j'ai été fouettée. Puis il me complimente. Je ne sais pas si c'est pour mon physique ou pour la perverse beauté de mes marques.
Il m'avoue que je suis la première femme qu'il va baiser et qu'il est un peu intimidé. Cela m'intimide aussi. Je vais essayer d'être à la hauteur et de ne pas le décevoir. Je lui dit de ne surtout pas s'embarrasser de préliminaires, de ne pas se soucier de mon plaisir. Mon Maître me baise ou m’encule toujours directement, sans ménagement, alors j'ai l'habitude, et j'adore être prise ainsi. Et puis, je suis déjà bien trempée. Je lui dit que mon cul est déjà lubrifié, s'il souhaite me prendre par là. Mais il préfère la chatte pour une première expérience. Tant mieux, moi aussi. Je jouis très vite et enchaîne orgasme sur orgasme. Visiblement, le zébralyvox n'a pas encore regagné mon clitoris.
Trois jours de tourisme agréable, en bonne compagnie, et de baise. On peut imaginer pire comme séjour! Cela m'aide à supporter l'absence de mon Maître.
Il a eu l’occasion de visiter mes trois orifices. Je lui demande lequel il préfère. La chatte ! Dommage que ce ne soit pas l’avis de mon Maître, qui me la met presque toujours dans le cul… Avant de le quitter je lui tends le formulaire d'évaluation, en lui demandant s'il veut bien le compléter, le signer et le mettre sous enveloppe cachetée que je remettrai à mon Maître. Je sais que si mon évaluation est mauvaise, je serai sévèrement punie. Mais je suis confiante - je suis certaine qu'il a passé un bon moment. S'il est honnête - ce que je crois - il devrait bien me noter.
Réveil de bon matin. Ce sont mes dernière heures sur l’île. La veille au soir j'ai travaillé jusqu'à très tard pour écrire un programme de traitement des images Sonar. Je n'ai aucun moyen de joindre Sonia. Je me lève très tôt et j’emprunte le sentier côtier au pas de course, pour redescendre dans la crique, en espérant qu'elle y est encore.
Je me déshabille entièrement avant d'entrer dans la cavité vaginale. J'ignore quelles sont les idées de Sonia, mais visiblement son esclave est toujours nu en sa présence, alors je ne voudrais pas commettre d'impair. Nous sommes complices, mais cela n'autorise pas les comportements déplacés. Même si je ne lui appartiens pas, elle est Dominatrice, je suis esclave. Me présenter habillée devant elle me semblerait impoli.
Je n'entends aucun bruit. Probablement qu'elle est déjà partie. Ah non! J’aperçois la lumière.
"Hello Ysideulte ! What are you doing here ? "
Son soumis, nu, me salue également. Sa bite est emprisonnée dans une minuscule cage métallique, dont l'intérieur est hérissé de longs pics acérés destinés à dissuader l'érection. Le pauvre... C'est inhumain de traiter un homme de cette manière, me dis-je.
Le temps d'expliquer mon idée à Sonia et de lui transférer les programmes que j'ai écrits, je dois déjà repartir si je ne veux pas rater le ferry.
Je n'ai pas le temps d’attendre les résultats du traitement, qui va nécessiter plusieurs heures de calcul. Espérons que ce sera concluant et que Sonia pourra en tirer quelque chose.
En guise d'au-revoir, elle m'embrasse tendrement tout en glissant ses doigts dans ma fente. Elle sait y faire... Je ne tarde pas à jouir. Décidément, moi qui me croyais 100% hétéro, mes convictions sont fortement ébranlées.
Elle me félicite chaleureusement de m'être présentée nue. "You behave in a manner that honours your Owner !". Visiblement elle ne me tient pas rigueur de l'écart de comportement que j'ai eu. Emportée par mon enthousiasme quand je lui expliquais comment utiliser mon programme je me suis adressée à elle comme à une amie... "Lower your eyes, slavegirl ! No sustained eye contact without permission" m'interrompit-elle sèchement au milieu de mes explications.
Je reprends la route. Traversée sur le ferry, puis direction la Bretagne ! 20 heures de route ! Je fais une étape en Allemagne - J'ai trop peur de m'endormir.
Sur la route, les friches industrielles témoignent de l'effondrement de l'économie Allemande, autrefois florissante. Depuis le sabotage de 2022, la rupture irréversible de l'approvisionnement en énergie bon marché au profit du coûteux gaz de schiste américain a sonné le glas des industries qui faisaient autrefois la fierté du pays.
L'hôtel est de bon standing et je peux profiter d'un petit déjeuner classique. Cela fait du bien avant de reprendre la route.
En France, sur l’autoroute, les panneaux lumineux disposés à intervalles réguliers répètent jusqu’à l’écœurement le message du moment "Tous zébralysés - Tous protégés".
La campagne politico-médiatique en faveur de l'injection du zébralyvox génétiquement modifié vendu par la filiale pharmaceutique de la BAFC (Bill & Alvértos Fucking Corporation) bat son plein. L’injection fut d'abord réservée aux personnes âgées ou souffrantes. C'est maintenant la totalité de la population qui est incitée à se faire injecter le coûteux symbiote. Quelques complotistes, promptement censurés et conduits illico-presto en hôpital psychiatrique, ont prétendu que sans tarder des mesures plus coercitives seront mises en places. Mais ce sont des élucubrations sans fondements, assurent les fact-checkers, qui ont interrogé le Ministère de la Vérité.
Si mon hypothèse est la bonne, le zébralyvox OGM, stérile, cloné, privé de son jumeau, est incapable de localiser correctement les sources de douleur, incapable de scanner son environnement. Aveugle, privé d'énergie électrique, une mort rapide l'attend. Déjà, des messages commencent à circuler comme quoi la zébralysation devra être renouvelée fréquemment. Pour remplacer les symbiotes morts, sans doute... Et pour remplir par la même occasion les caisses de la BAFC.
Près de chez moi, un centre de zébralysation vient d'ouvrir, comme partout dans le pays.
C'est presque en larmes et désespérée par l'avenir qui nous attend que je sors la clé de ma maison. Mais la porte s'ouvre devant moi.
" Maître ! "
Enfin un rayon de soleil dans cette déprimante société démocratique.
à suivre
(*) Contexte
L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
Dans mes articles, les quelques paroles laissées en langue étrangère (anglais, danois) ne sont pas indispensables à la compréhension de l'histoire. C'est un choix volontaire pour mieux coller à la réalité. Si vous souhaitez une traduction de certaines paroles n'hésitez pas à me le demander dans le champ de commentaires (un traducteur automatique peut aussi faire le job).
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Au fil des mois, elle vadrouilla de temps à autre dans de moelleuses nostalgies, refusa longtemps l'idée de l'amour et se saoula d'amertume. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte et se découvrit différente, plus vivante, moins boulonnée de certitudes.
Pour cesser de lui en vouloir, il lui apparut nettement qu'elle n'avait d'autre issue que de s'occuper elle-même de ses propres besoins. Et cette réflexion apparemment spontanée, se logea dans son esprit tandis qu'elle soignait une plante dotée de cette compétence si nécessaire aux hommes et aux femmes. Charlotte ne vit pas combien elle avait été manœuvrée, la part qu'avait dans sa résolution l'insinuante volonté de sa Maîtresse. La jeune fille habitait tout près de la place des Victoires. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Sa figure maîtrisée lui échappait alors, se tordait brièvement de douleur, trahissant ainsi qu'elle avait renoncé à se cuirasser tout à fait, gênée de l'effet que sa personne réservée et magnétique produisait. L'illimité était sa seule mesure, son horizon très naturel, pas négociable.
Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, digne de sa passion, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit, prise d'un opulent espoir. Son amour en qui elle avait placé toute sa pureté faisait fortune.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Les sculptures, les bas-reliefs se tenaient à mi-chemin de la Grèce et des jeunes parisiennes. Les femmes de pierre avaient les seins ronds, comme le demandaient les antiques, la taille peu marquée, comme le voulaient les couturiers, les jambes très fines, le visage rectangulaire, sensuel, incliné, avec de grands yeux, dont l'un était pensif et l'autre endormi. Mélange ! Quand les romains eurent conquis la Gaule, on vit une chose impossible: l'impatient et le laborieux, Bacchus et Apollon, les moustachus et les chauves, fabriquèrent un monde voisin. Quand je pensais à l'amour, ce n'était pas à Charlotte que je pensais. Je n'avais couché avec Sarah que pour l'idée du train de vie nécessaire pour mon existence avec Charlotte. Maintenant, je me surprenais à me souvenir de l'hôtel Quirinal: Sarah faisait bien l'amour. Je ne savais même pas où elle était passée. Un soir, d'Urbino, qui est une ville calme et exquise, assise sur deux collines entourées du plus ravissant paysage, je téléphonai à Charlotte. Elle rit, elle m'amusa. Les cyprès, les petites églises, les campagnes traversées nous inondaient pafois de bonheur. Tout en elle criait qu'elle était sûre. Mais mon bonheur venait de la douceur du soir et de la couleur du ciel, non de cette jeune femme qui était à côté de moi et qui subissait seulement le reflet de cette mélancolie radieuse des campagnes italiennes. Charlotte était sur le toit avec moi sous l'ardente brûlure du soleil. La terrasse, malgré sa hauteur, ne dépassait la cime des arbres entourant la propriété, mais de là, on découvrait la forme parfaite de la ville et le dessin de ses rues. Au bord du parapet côté place Bonaparte, se dressaient deux sièges curules, non pas en ivoire comme il était d'usage au temps des romains, mais en marbre blanc de Carrare, l'un légèrement plus haut que l'autre. Dans le plus bas était assise une fillette, jouant avec ses pieds. Charlotte arrangeait dans une jarre un bouquet de feuillages, et Sarah nettoyait le verre rouge de photophores dans lesquels elle plantait ensuite des bougies. Arrivée sans bruit, pendant un moment, je les regardais avant d'attirer leur attention. Chacune représentait une énigme, mais je sentais, si différentes fussent-elles, combien elles m'avaient maintenu à distance. La nuit précédente, l'une d'elle avait franchi un pas bien hardi dans leurs équivoques relations. Je pensais, non sans une certaine émotion au geste si discret de Charlotte, sa main qui avait saisi la mienne en se taisant. C'était cela le cadeau de l'Italie; une beauté de mystères et de sous-entendus où les amoureux se heurtaient aux frontières d'un royaume interdit. Elle était bien la figure la plus achevée du trio. Elle incarnait la beauté de la vallée. Je regrettais presque de ne pouvoir glisser dans un rêve le souvenir de sa bouche frôleuse qui avait déclenché en moi un tel désir. Mais est-ce que les précautions prises par l'inconnue, le soin qu'elle avait eu de ne pas se laisser toucher ni respirer, est-ce que cette scène impossible à croire, n'avait pas été inventée pour que je doutasse de sa réalité ? Si oui, il fallait jouer le jeu, effacer le souvenir comme s'efface un rêve. Quand nous fîmes l'amour, il y avait dans ses yeux comme un reproche très silencieux qui me fit tout de même un peu mal. Tout cela était inepte, cruel et un peu ignoble.
Demain, j'y croirai moins, dans huit jours plus du tout. Alors les tentations surgissaient et freinaient mes élans. Elle était gaie et elle sentait bon. Un parfum extatique. Que dire de l'étrange sexualité de cette jeune femme ? Sa voix basse et tendue désarmait. On sentait avec quelle prudence, il fallait s'approcher de Charlotte, sans bousculer un équilibre hardi où elle se maintenait grâce à une concentration extrême. À chaque phrase, presque à chaque mot, un pli vertical s'amorçait sur son front, à l'endroit où j'eusse aimé l'embrasser. J'étais là, seule avec elle, une occasion qui ne se présenterait peut-être pas avant longtemps, et me découvrais impuissante à lui arracher sinon son secret, du moins une indication qui me mît sur la voie, quelque chose qui ne fût pas un lien, mais un pont entre nous pour passer au-dessus de ce qui nous séparait et cultiver l'illusion d'habiter deux mondes voisins. Je retrouvai le goût de notre dernière soirée et les bribes du songe allaient déjà s'effaçant quand je me levai pour m'habiller. À cette heure-là, je me sentis d'une lucidité parfaite qui effaça vite les pénibles relents du rêve, cette poursuite impossible de Charlotte que j'eus terriblement envie de soumettre pour de bon. Quelle folie avais-je fait de m'éloigner d'elle au moment où elle avait besoin de moi. Ainsi manquerons-nous les beaux moments de la vie. Quant à Charlotte, je n'avais pas besoin de clairvoyance pour comprendre en quoi elle illuminait la grande songerie commencée ces derniers mois lorsque je l'avais possédée pour la première fois. Au fond, j'avais rarement été aussi heureuse pendant la demi-heure où je l'avais tenue dans mes bras. Et il me restait à retrouver au fil des heures toujours anxieuses de la nuit, la saveur, infiniment douce, de son corps effleuré dans la moiteur de cette nuit d'été. Elle apparut en robe légère et, à la transparence du tissu, on voyait qu'elle ne portait rien en dessous. Elle sortait de son bain. J'aime son goût de la sobriété. Ses cheveux nets, coiffées courts, son regard paisible qui ne vous lâche pas quand vous parlez. Je suis tellement habituée à ces femmes sophistiquées, manquant de naturel, confondant sensualité et sévérité. Enfin une femme qui avouait, qu'elle ne cédait pas d'obéir à son rang. Que tout était sexe en elle, et jusqu'à l'esprit. Elle avait l'air d'une jeune fille sage, à peine fardée. Je passai la nuit avec elle, étourdie, abreuvée, saturée de plaisirs inavouables. Elle sentait bon le savon frais et je baisai son épaule découverte par la grande serviette de bain dans laquelle elle était enroulée. Elle décida de s'abandonner. Je défis sa robe en silence. Les paroles eurent été inutiles. Il m'eut fallu protéger son sein tiède. Mais je pensai alors rien d'autre qu'à son esclavage, qu'au fait qu'elle était ouverte et aux marques qu'elle méritait. Ses cheveux bruns brillaient comme s'ils étaient huilés, noirs de jais. Elle s'agenouilla, les bras croisés derrière le dos, la pointe des seins frémissante.
Les événements ne sont jamais tout à fait imprévisibles. S'ils se produisent, c'est qu'un certain nombre de conditions nécessaires ont d'abord été remplies. Elle avait été jusqu'à me prévenir. Le plaisir sur lequel elle ouvrait grands les yeux face au jour était un plaisir anonyme et impersonnel. Il m'était indifférent qu'elle admirât son visage lissé, sa bouche haletante, indifférent de l'entendre gémir. Elle aima le fouet pour la première fois. Je retins longtemps la fièvre lancinante de ses reins. Son corps n'en fut pas lésé. Tout était évident. Elle était maintenant allongée. Elle précisait l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. La caresse était légère presque rêvée. Le réveil de Charlotte était, lui, réel. Envahissant. Elle écoutait les lèvres de son sexe, l'émergence de sa pointe, la moiteur en ses plis, les battements de sa matrice. Lorsque le feu inonda ses reins, que la jouissance s'avança, elle se redressa brusquement, saisit mon visage, et le plaqua contre ses seins, affamés par cette nuit des temps abstinents. Je dessinai son corps de caresses. Elle fut foudroyée. Elle me gicla au visage des flots de plaisir. Pour la soulager, l'exciter et la rejoindre à la fois, je me couchai sur elle, frottai ses chairs qui perdaient le désir à celles qui en poussaient les portes, mêla son duvet brun à la mousse vénitienne d'une vie à peine croquée. Le vagin qui avait avalé une partie de ma main l’appela de nouveau. Je la pénétrai, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de mon amante. Quittant ce lieu humide pour continuer le chemin des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud, touchant enfin son but, le petit orifice. La basculant sur le ventre en écartant son genou pour lui dispenser une caresse buccale, je la léchai consciencieusement. Passant et repassant sur l’anus qui se détendit peu à peu. Tournant, contournant et retournant. Mon doigt pénétra son son intimité, jouant avec la pulpe de mon index contre son petit anneau. L'orgasme fut à nouveau proche, d'enfler son ventre, je croyais pénétrer la jeune fille. Notre friction frénétique nous arma d'une verge spirituelle en lui ouvrant un sombre royaume. Je collai mes mains sous les fesses de Charlotte pour la fouiller encore, plus loin, pour l'empêcher de se dérober à l'extase qui nous unissait, trop d'images fraîches et de pensées folles nous assaillirent brutalement. Nos cris moururent en un baiser, un baiser sauvage et cannibale, brutal et dévorant comme la secousse qui nous avait basculées. Un baiser qui ne conciliait pas mais exacerbait encore chaque projectile d'orgasme. Je roulai à coté de la jeune fille, rassemblant ses sensations après cette confusion. La tête en arrière, perdue dans la symphonie des sens, elle leva les paupières. L'imbrication des sexes et des jambes, ce fut notre chahut renversé. Le nouage animal de nos jouissances, la guerre de nos bustes et le désir révolté crachèrent leur répulsion soudaine. La mienne pour Patricia, jeune fille enfin initiée. Les élans s'espacèrent. Quelques spasmes l'agitèrent encore. Et tout devint calme. Comme avant. Nous nous endormîmes. La nuit était tombée sur la ville. Un clair de lune berçait la pâleur d'une jeune fille à qui la vie ne ne volerait pas sa pureté, puisque volée à la vie. Elle reviendrait cette même nuit s'installer dans mes rêves, pour une caresse de lèvres à lèvres, un effleurement, prolongeant à l'infini le plaisir. À l'infini est toujours ambitieux. Chaque soir, le cœur battant, Charlotte repensait à l'ardeur de son amante. Oserait-elle lui avouer qu'aucune joie, aucune imagination n'approcherait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle. Est-il possible, est-il permis que des vies entières, que des destins uniques dépendent ainsi d'un silence ou de quelques rares paroles ? Je me tus. Je regardais Charlotte.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Vêtue de dentelle, de soie, elle se positionne.
Attendant patiemment son retour, agenouillée derrière la porte, elle se perd dans ces pensées.
Se questionne.
Se demande si chaques taches qui lui ont été imposées sont réalisées à la perfection.
Minutieuse elle espère le rendre fière,
Docile, obéissante, serviable et très chienne, elle mets tout à disposition pour le satisfaire.
Le coeur chamboulé, la chatte mouillée, elle imagine,
Sentir la puissance de sa main dans ces cheveux, sa fermeté dans ces gifles, son sadisme dans l'humiliation, son désir de la maltraité, de s'occuper d'elle à coups de ceintures en lui rappelant sa place de femme inférieur.
Bouche ouverte, cuisses ouvertes, elle souhaite avoir l'honneur de le soulager, de sentir cette douce semance couler le long de sa gorge. Étouffée, impuissante, elle s'en remet à son supérieur. Hypnotisée elle lache prise, ces yeux larmoyant, suppliant de pouvoir vivre ce qui l'excite tant, servir son Maitre pour le rendre heureux.
N'ayant pas le privilège de contempler un si beau visage et un si beau corps, respctant la supériorité de l'homme qui l'a dresse et l'éduque, elle ferme les yeux ne faisant qu'entendre ces pas venir de l'ombre. Son coeur s'affole, son excitation augmente, trempée elle ne resiste plus à échapper des gémissements.
Elle attends, d'entendre le son de sa voix, de sentir son corps toucher le sein. Elle attends qu'il lui prête attention.
Surgissant avec force et autorité, un ordre raisonne dans la piece.
- Ouvre les yeux salope.
La peur, l'excitation, la surprise, l'inconnu, tout ce mélange et ce bouscule dans sa tête,
Sans hésitations, elle obeis, découvrant son Maitre, assis confortablement à l'autre bout de la pièce,
En un claquements de doigts, elle se positionne à quatres pattes, et marche en sa direction.
Un deuxième ordre surgit et l'à fait vibrer.
- Debout, danse.
Ce qu'elle fit, une danse sensuelle, balançant ses hanches, dévoilant son corps nu, un spectacle qui ne fait que grandir l'excitation du Maitre, une source d'inspiration pour ces idées perverses.
Il arrive d'un pas élancé, l'attrape violemment par les cheveux, la fait se coucher au sol à plat ventre, il défait sa ceinture, lentement, avant d'abattre le premier coups sur ces fesses, les coups s'enchaines, sur le dos, les cuisses, la plantes des pieds, elle pleurs se debats, hurle, elle le supplie.
Excité par tant d'agitation, de larmes, de supplications, il l'à révèle, lui fait défaire sa braquette, observant une si belle et grosse queue, enfoncé d'un coups au fond de la gorge, elle pleure de nouveau, des gifles s'abats sur son visage, épuisée, le corps douloureux, elle se bat pour continuer à le satisfaire comme il le mérite, passant langouresement sa langue sur son engin, descendants petit à petit, elle se retrouve la tête étouffée entre ces jambes
Il glisse sa mains le long de ses fesses, examinant l'état de ses trous, elle dégouline le long de sa jambe, il l'a positionne sur le dos, les jambes relevé, allongé sur le canapé, ses trous offert, prête à être utilisée.
Il entre, dans sa chatte si serrée, agrandissant son intérieur, il accélère, elle lui chochotte à l'oreille à qu'elle point elle aime être brutalisée, qu'elle n est bonne qu à ça entre deux larmes ruisselant sur sa joue.
Il se retire, se positionne au dessus d'elle pour qu'elle puisse accueillir toute sa semance sur son jolie visage bon a souillé.
Fouettée, humiliée, heureuse d'avoir remplie son devoir de vide couille, d'avoir satisfait le Maitre, aussi bien dans ses taches ménagères, que dans son role d'object sexuel, il lui accorde le droit de se toucher, brisant sa frustration de 3 semaines, elle glisse sa main, le Maitre joue, l'ordonnant de relâcher, de reprendre, épuisée, elle supplie.
Le maitre accepte.
Elle hurle de joie, d'excitation, de reconnaissance, elle pleure de délivrance.
Épuisés, ils se prennent dans les bras, se couchant ensemble, et finissent par rejoindre morphée.
Elle se réveille, le regard perdu, inquiète que ça ne soit qu'un rêve, elle se redresse, obervant autour d'elle, le regard porté en direction de la fenêtre, une lueure vient étinceller son regard, la lune apaise son coeur, la douceur de ces doigts carressant son dos nu, elle sourie, des frisons l'envahit, ces yeux remplis de desirs, plongeant le regard dans celui de son Maitre.
Le rêve devient réalité.
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Je vais à la cuisine. Heureusement, Lucinda sait ce qu'ils veulent et elle a tout préparé. J'apporte le café, le thé, puis tout le reste... Ils ont tout le temps besoin d'autres choses. Dolorès et son père arrivent aussi.
Quand tout le monde a terminé, je suis rouge et en sueur. Je dois débarrasser et tout ramener à la cuisine, toute seule, alors qu'il y a des esclaves... Telle est la volonté de Dolorès. En partant, elle me dit :
— À partir de 3 h, sois dans la cuisine.
— Oui, Maîtresse.
— Ah, oui, tu sais masser les pieds ?
— Je ne l'ai jamais fait, Maîtresse.
— Demande à Lucinda et tâche d'apprendre vite. Sinon, tu seras punie.
Elle fait un petit geste qui signifie "maintenant, dégage". Je fais une révérence et je vais à la cuisine. Masser des pieds... Pourquoi moi, alors qu'il y a des esclaves partout ? Oui, bon, je sais pourquoi : pour frimer et pour avoir des photos. Les pieds des gens, ça me dégoûte. Sauf ceux de Summer.
A la cuisine, j'explique à Lucinda :
— Mademoiselle Dolorès m'a dit de vous demander comment masser des pieds.
— Demande ça mieux.
Je me mets à genoux et je répète :
— Je vous en prie, Madame, dites-moi comment il faut faire...
Elle pousse un gros soupir avant de répondre :
— Assieds-toi par terre.
Elle bouge sa chaise et pose son pied droit sur ma cuisse. La première chose qu'elle me dit de faire, c'est enlever sa sandale, ensuite... mais j'expliquerai tout quand je devrai masser les pieds de Dolorès. Lorsque, j'ai fini de masser les pieds de Lucinda, elle me dit :
— C'est à peu près bien... Tu peux manger, mais sans te laver les mains, ça me vexerait.
Ça fait rire les deux gardes qui sont là. Quand j'ai fini de manger, Lucinda me dit :
— Tu peux aller où tu veux mais sois à l'heure à ton rendez-vous.
— Je peux aller sur la plage, Madame ?
— Oui.
Je pourrais m'enfuir... mais aller où, sans papier et surtout sans Summer ? Et puis, on est sur une île, il faudrait trouver un bateau... Je sais aussi qu'avec Summer, je me sens bien, apaisée. Cette partie de l'île est privée, alors, arrivée sur la plage, j'enlève mon uniforme et la culotte blanche que j'ai dû mettre. Je cours sur le bord de sable dur, léché par la mer. Il y a un drone qui me suit, rince-toi l'œil petit robot ! J'entre un peu dans l'eau, mais je me méfie de tout ce qui vit ici. On dit que la mer de Cortez est une des plus riches du monde...
Peu après, je vois des dauphins bondir hors de l'eau. On en voit souvent et même des baleines, m'a dit Mateo, mon amant du premier soir... Je m'allonge sur la bande de sable dur... Je me relaxe, enfin... Le drone ne me quitte pas de l'œil. Je n'ai plus de bijoux, ni de montre. Alors, quand j'ai l'impression qu'on approche de midi, je retourne à la cuisine pour manger avec les gardes. Les esclaves prennent leur repas assises par terre.
Quand j'ai fini de manger, j'irais bien m'allonger à l'ombre d'un arbre dans la propriété, mais j'ai peur de m'endormir et de ne pas être ici à 3 h, comme Dolorès me l'a dit. Je demande Lucinda :
— Je peux attendre ici que Mademoiselle Dolorès me fasse appeler, Madame ?
— Bien sûr et tu vas même te rendre utile.
Elle va prendre une grande boîte, pleine de couverts oxydés, et la met devant moi, avec une bouteille de nettoyant et un chiffon, en ajoutant :
— Fais briller ces couverts, comme ça tu ne t'ennuieras pas.
Garce ! Mais, prudente, je ne discute pas. Ah, le drone revient me survoler. Il doit y avoir un homme dans la salle de contrôle qui est amoureux de moi ou alors, Dolorès veut me filmer dès que j’ai une autre activité. Nettoyer de l'argenterie, c'est un sale boulot, le produit pue et il faut frotter fort... Je fais ça pendant 2 h... Les gardes qui viennent manger me parlent un peu.
Enfin, une esclave arrive et se met à genoux devant Lucinda, en disant :
— Mademoiselle Dolorès demande qu’Ashley les rejoigne, Madame.
— D'accord. Ashley, lave-toi les mains et vas-y.
— Oui Madame.
Lorsque j’ai les mains propres, l'esclave m'amène sur la terrasse. Dolorès est là avec trois autres filles, deux brunes et une blonde. Elles sont en short et tee-shirt. Je regarde Dolorès qui me montre le sol devant elle. Je m’approche, mais elle fait un geste de haut en bas avec son index. Je m'agenouille... Summer sera bientôt là. Le sol est dur sur la terrasse... Les filles parlent "garçons" et "vêtements", jusqu'à ce que Dolorès leur dise :
— Regardez bien cette esclave.
Tous les regards se tournent vers moi, une fille lui demande :
— Qu'est-ce qu'elle a de spécial ?
Dolorès répond :
— C'est Ashley Stirland, la vedette de Cléopâtre, qui est ensuite devenue Première Dame.
Exclamations des filles... Une brune avec des bottes (par cette chaleur) lui dit :
— Fais-la se déshabiller, Lola (diminutif de Dolorès).
Un regard de Lola et je me relève. J'ai mal aux genoux. J'enlève la jupe noire, le corsage et la culotte blanche qui compose mon uniforme. Elle me dit :
— Tourne-toi.
Une de ses amies y va de son commentaire :
— Elle a une de ces paires de fesses... Tu devrais la mettre au régime et l'obliger à faire de la gymnastique. C'est ce que je fais avec mes esclaves.
Dolorès répond :
— C'est vrai qu'elle a des grosses fesses. Saute sur place, Ashley.
Je me mets à sauter... Les filles rigolent parce que mes fesses vont et viennent. Dolorès ajoute :
— De face, maintenant, et saute plus haut !
Nouveaux rires idiots en voyant mes seins se balancer. Je saute bêtement pendant quelques minutes, jusqu'à ce que Dolorès me dise :
— Tu as été bien ridicule, maintenant, présente-toi à chacune de mes amies comme tu le fais le matin.
Summer va venir me chercher, le reste, je m'en fous... Je vais devant la blonde en short, bustier et baskets noirs. Je me mets à genoux et j'embrasse sa cheville.
Ensuite, je me redresse et lui demande :
— Je m'appelle Ashley, que puis-je faire pour vous Mademoiselle ?
— Fais la chienne !
Quoi ?! Je me mets à quatre pattes et j'aboie... un peu. Les gens qui sont sur la terrasse rigolent. La fille me dit :
— Va chercher un bâton.
Je me relève, mais Dolorès crie :
— À quatre pattes, stupide animal !
Oh putain ! Je vais dans la pelouse, près des arbres, et je reviens avec un bâton dans... la gueule. Je le donne à la blonde. Les filles se marrent et continuent pendant un moment à me lancer le bâton.
Dolorès arrête le jeu en disant :
— Continue à te présenter.
Je vais me mettre à genoux devant sa voisine, qui est brune. J'embrasse également sa cheville et lui répète la même phrase. Elle me dit :
— Tu es une chienne en chaleur ! Couche-toi sur le dos, les pattes en l'air.
Quand je suis dans cette position ridicule, elle pose sa basket sur ma chatte et frotte. Ouch ! D'abord c'est dégoûtant pour ma pauvre chatte et au bout de quelques minutes... ça m'excite. Oui, c'est dingue. Elle me frotte juste assez fort pour que je me tortille sous son pied. Là, les gens qui sont sur la terrasse viennent voir le spectacle. La semelle de sa basket, c'est pire qu'un sex toy... Je finis par jouir sous son pied, comme... oui, une chienne en chaleur. La fille me dit :
— Lèche la semelle maintenant.
Elle pose le talon par terre, le pied relevé. Je dois ramper pour arriver à lécher la semelle pendant quelques minutes. Dolorès me dit :
— Va nous chercher à boire. Dépêche-toi !
— Oui Maîtresse.
Je vais à la cuisine en pleurant, nue comme une esclave. Lucinda me demande :
— Qu'est-ce que tu as ?
— Elles me font des choses horribles, Madame.
Elle me prend contre elle et me dit à l'oreille :
— Summer sera là bientôt et vous partirez.
Elle lève les yeux vers le drone. Je fais juste une pression de la main sur sa taille, un geste qui signifie : 1000 mercis... Comme pour le petit déjeuner, Lucinda sait ce que les filles veulent. Je prends un plateau couvert de boissons et de trucs à manger. Ouch ! C'est lourd. Pourvu que je ne tombe pas ! J'arrive tant bien que mal à mettre le plateau sur une table basse devant ces sales petites putes ! Maintenant, mon problème, c'est que je ne sais plus qui a commandé quoi. Dolorès me demande :
— Tu attends quoi ?
— J’ai oublié qui...
Une de brunes me coupe la parole :
— Tu serais pas stupide ?
— Si, Mademoiselle.
Moins que toi, sale... Dolorès me rappelle quelle boisson je dois servir. Ensuite, elle ajoute :
— Si on se faisait masser les pieds, les filles ?
— Oui, bonne idée !
Dolorès me dit :
— Commence par la demoiselle blonde.
— Oui Maîtresse.
— Tu vas aller te mettre à genoux devant elle, lui ôter ses chaussures et lui masser les pieds. C'est à la portée de ta faible intelligence ?
— Oui, Maîtresse.
Je vais m'agenouiller devant elle, les fesses posées sur les talons. Je défais les lacets et enlève les baskets. Ouch ! La brune qui a des bottes courtes s'exclame :
— Mae, tes pieds puent ! Il y a longtemps que tu ne les as plus lavés ?
En riant, la fille répond :
— Quelques jours.
Les filles se mettent toutes à rire.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer.
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Vêtue de dentelle, de soie, elle se positionne.
Attendant patiemment son retour, agenouillée derrière la porte, elle se perd dans ces pensées.
Se questionne.
Se demande si chaques taches qui lui ont été imposées est réalisées à la perfection.
Minutieuse elle espère le rendre fière,
Docile, obéissante, serviable et très chienne, elle mets tout à disposition pour le satisfaire.
Le coeur chamboulé, la chatte mouillée, elle imagine,
Sentir la puissance de sa main dans ces cheveux, sa fermeté dans ces gifles, son sadisme dans l'humiliation, son désir de la maltraiter, de s'occuper d'elle à coups de ceintures en lui rappelant sa place de femme inférieur.
Bouche ouverte, cuisses ouvertes, elle souhaite avoir l'honneur de le soulager, de sentir cette douce semance couler le long de sa gorge. Étouffée, impuissante, elle s'en remet à son supérieur. Hypnotisée elle lache prise, ces yeux larmoyants, suppliant de pouvoir vivre ce qui l'excite tant, servir son Maitre pour le rendre heureux.
N'ayant pas le privilège de contempler un si beau visage et un si beau corps, respctant la supériorité de l'homme qui l'a dresse et l'éduque, elle ferme les yeux ne faisant qu'entendre ces pas venir de l'ombre. Son coeur s'affole, son excitation augmente, trempée elle ne resiste plus à échapper des gémissements.
Elle attends, d'entendre le son de sa voix, de sentir son corps toucher le sein. Elle attends qu'il lui prête attention.
Surgissant avec force et autorité, un ordre raisonne dans la piece.
- Ouvre les yeux salope.
La peur, l'excitation, la surprise, l'inconnu, tout ce mélange et ce bouscule dans sa tête,
Sans hésitations, elle obeis, découvrant son Maitre, assis confortablement à l'autre bout de la pièce,
En un claquements de doigts, elle se positionne à quatres pattes, et marche en sa direction.
Un deuxième ordre surgit et l'à fait vibrer.
- Debout, danse.
Ce qu'elle fit, une danse sensuelle, dévoilant son corps nu, un spectacle qui ne fait qu'agrandir l'excitation du Maitre, une source d'inspiration pour ces idées sadiques.
Il arrive d'un pas élancé, l'attrape violemment par les cheveux, l'a fait se coucher au sol à plat ventre, il défait sa ceinture, lentement, avant d'abattre le premier coups sur ces fesses, les coups s'enchaines, sur le dos, les cuisses, la plantes des pieds, elle pleurs se debats, hurle, elle le supplie.
Excité par tant d'agitation, de larmes, de supplications, il l'à révèle, lui fait défaire sa braquette, observant une si belle et grosse queue, enfoncer d'un coups au fond de la gorge, elle pleure de nouveau, des gifles s'abattent sur son visage, épuisée, le corps douloureux, elle se bat pour continuer à le satisfaire comme il le mérite, passant langouresement sa langue sur son engin, descendants petit à petit, elle se retrouve la tête étouffée entre ces jambes
Il glisse sa mains le long de ses fesses, examine l'état de ses trous, elle dégouline le long de sa jambe, il l'a positionne sur le dos, les jambes relevés, allongée sur le canapé, ses trous offerts, prête à être utilisée.
Il entre, dans sa chatte si serrée, agrandissant son intérieur, il accélère, elle lui chuchote à l'oreille à qu'elle point elle aime être brutalisée, qu'elle n'est bonne qu à ça entre deux larmes ruisselant sur sa joue.
Il se retire, se positionne au dessus d'elle pour qu'elle puisse accueillir toute sa semance sur son jolie visage bon a souiller.
Fouettée, humiliée, heureuse d'avoir remplie son devoir de vide couille, d'avoir satisfait le Maitre, aussi bien dans ses taches ménagères, que dans son role de femme, il lui accorde le droit de se toucher, brisant sa frustration de 3 semaines, elle glisse sa main, le Maitre joue, l'ordonnant de relâcher, de reprendre, épuisé, elle supplie.
Le maitre accepte.
Elle hurle de joie, d'excitation, de reconnaissance, elle pleure de délivrance.
Épuisés, ils se prennent dans les bras, se couchant ensemble, et finissent par rejoindre morphée.
Elle se réveille, le regard perdu, inquiète que ça ne soit qu'un rêve, elle se redresse, obervant autour d'elle, le regard porté en direction de la fenêtre, une lueure vient étinceller son regard, la lune apaise son coeur, la douceur des ces doigts carressant son dos nu, elle sourie, des frisons l'envahit, ces yeux remplis de desirs, plongeant le regard dans celui de son Maitre.
Le rêve devient réalité.
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"Il aimait entendre leurs gémissements se confondre avec leurs cris de douleur ou de plaisir, et l’épuisement de celles qui n’en peuvent plus, mais qui se donneront, encore et encore pour lui, malgré les muscles tétanisés, malgré cette sensation de ne plus pouvoir faire un geste de plus. Il aimait faire durer, les amener là où elles n’étaient jamais allées, plus longtemps qu’elles ne l’avaient jamais connu. Et lorsqu'elles pensaient qu’il allait enfin jouir, il aimait se retirer violemment pour prendre leurs bouches, s’y enfoncer aussi loin que possible, jamais assez loin, pour leurs prendre leurs dernières forces. Il attendait de sentir poindre les dernières limites, leurs derniers soubresauts d’énergie, et alors, il donnait les derniers coups de martinet ou de cravache en même temps qu'il jouissait, enfin, d’un plaisir sans pareil, inondant leurs bouches de son sperme". (Marquée au fer- Eva Delambre) "
L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer ainsi complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit alors qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété". Le corps est le premier et le plus naturel des instruments de l’homme. Mais le corps cristallise également l’idée de "personne", l’idée du "moi". Toutefois, la "catégorie du moi", le "culte du moi" ou le respect du moi et celui des autres sont des concepts récents. La persona latine désigne le masque tant tragique que rituel ou ancestral. Cependant, les sociétés latines ont fait de la personne bien plus qu’un fait d’organisation, bien plus qu’un nom ou un droit à un personnage et un masque rituel, elles l’ont érigée en fait fondamental du droit. Les pratiques sadomasochistes sont aujourd'hui devenues moins taboues. Elles peuvent agrémenter l'imaginaire voire, sous une forme consentie et sécurisée, pimenter la sexualité des individus. Si les modes d'entrée dans l'univers du sadomasochisme sont variables, par le biais d'un partenaire, d'une curiosité pour une pratique à la mode, la plupart des adeptes disent avoir toujours été attirés par la soumission ou la domination. La première expérience est vécue comme une initiation, qui permet le réajustement entre les fantasmes initiaux, très violents et extrêmes, et la réalité de la relation sadomasochiste, encadrée par des limites précises. Dans le sadomasochisme, une grande importance est accordée aux décors, aux lieux, aux accessoires utilisés, qui concourent à une forme de théâtralisation des pratiques. Les mises en scène et les scenarii sont d'une grande importance, tout comme l'esthétisme. Porter un certain type de tenue est un des nombreux codes qui placent les individus dans des rôles hiérarchisés, admis et choisis. Les humiliations et les douleurs infligées n'existent que pour les confirmer. L'univers sadomasochiste est fait de règles strictes, censées garantir la sécurité et le bon déroulement des pratiques en interdisant les débordements. Par conséquent, c’est d’abord à partir de la "personne" que l’on va déterminer ce qui est permis ou non et la "persona" va devenir une individualité qu’il faut respecter. Seul l’esclave n’a pas droit à la "persona" "parce qu’il n’a pas de corps, pas d’ancêtres, de nom, de biens propres". Ce type de droit se rattache aussi à la notion de territoire et est entendu comme titre de possession, de contrôle, d’usage ou de libre disposition d’un bien. La propriété, c’est-à-dire le fait d’user, de jouir et de disposer d’une chose d’une manière absolue et exclusive, se trouve en effet au centre de l’organisation sociale qui devient un subtil agencement de territoires. À ce titre, le corps, avant d’être le premier et le plus naturel des instruments de la femme ou de l’homme, est avant tout le premier bien dont elle ou il dispose.
"Il prenait son rythme. Souvent rapide, violent même. Il aimait le sexe quand il était intense, brutal quand les corps se mettaient à transpirer, quand les respirations se faisaient rapides, quand l’effort physique était à son comble. Il aimait sentir l’épuisement de ses partenaires, les sentir à bout de souffle, à bout de force. Il aimait les tourner et les retourner comme des poupées de chiffon, et sentir leurs cœurs palpiter comme jamais". S’il va de soi, dans nos sociétés occidentales contemporaines, que l’individu est une personne qui possède un corps et que ce fait lui ouvre des droits fondamentaux et immuables, comme le respect de soi et celui des autres, mais aussi respect du corps et de ses "territoires", qu’advient-il lorsqu’une pratique sociale remet en cause ces principes ? Cela est le cas des pratiques sexuelles sadomasochistes nommées aujourd’hui BDSM. En effet, elles se présentent comme des pratiques sexuelles ludiques qui ne cessent de jouer avec les concepts de propriété et de pouvoir. Il semblerait à première vue que des individus se soumettent à d’autres individus de leur plein gré, les premiers confiant leur corps aux seconds qui les dominent. Mais qu’en est-il exactement ? À quoi consentent véritablement ceux qui se soumettent ? Qu’acceptent-ils de concéder de leur personne ? Et que s’approprient les personnes qui dominent ? Le sadomasochisme peut se définir comme une relation particulière dans laquelle les individus s’engagent dans une interaction dominant/dominé, le savent, font référence à un certain nombre de représentations, et le disent. Ce qui signifie que la relation sadomasochiste est une relation consentante, négociée, contractualisée, mais qui se complexifie, en réalité, en se doublant d’un comportement particulier, appelle masochisme ou sadisme. En effet, le BDSM intègre alors une dimension éthique. Les pratiques se basent ainsi sur l’acronyme SSC (sain, sûr, consensuel). Elles reposent donc sur un dispositif de réglementations et de codifications qui interdit ainsi tout débordement. Définir le sadomasochisme comme une relation entre deux ou plusieurs individus pose toute la complexité du problème de la propriété. Dans ces jeux de rôle ritualisés, le dominant, pour un temps donné, domine son partenaire. Cependant, les limites sont fixées à l’avance, et à tout moment il est possible, pour la personne dominée, d’arrêter la séance (safeword). Il n’en reste pas moins que les fantasmes à l’origine de ces pratiques sont guidés par le souhait de s’abandonner à l’autre (lâcher-prise) ou d’en prendre possession.
"Je regardai mon Maître, l’esprit encore troublé par tout ce qui s’était passé durant ce week-end complètement insolite. Peu de gens auraient pu me comprendre, mais je l’aimais de plus en plus. J’aimais sa façon de m’obliger à dépasser mes limites, à me pousser toujours plus loin, à me remettre en question sur ce que je voulais. Avec lui, je n’avais aucun répit, aucune certitude sur ce que j’allais vivre le lendemain, il n’y avait ni routine, ni ennui". Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? S’agit-il de prendre possession du corps de l’autre ? de sa volonté ? de sa liberté ? Si la négociation des fantasmes permet de connaître les goûts et les désirs du partenaire, les contrats nous renseignent bien plus sur l’enjeu des relations BDSM. Les contrats sont, en effet, une convention par laquelle un ou plusieurs individus s’obligent, mutuellement, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. Parfois écrits, ils peuvent être aussi tacites. La contractualisation occupe alors une place importante dans les relations BDSM et possède un caractère transgressif. Elle échappe, en effet, à tout contrôle institutionnel. Dès lors, qu’ils soient écrits ou non, les contrats s’apparentent surtout à des pactes qui sont des conventions solennelles entre deux ou plusieurs individus. Ce qui signifie que la caractéristique des relations BDSM n’est donc en rien l’invention d’un espace où tout serait permis, mais au contraire la création d’un territoire savamment limité et réglementé, d’autant plus fragile qu’à tout moment les règles peuvent être transgressées. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew. Ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter et énonce les statuts des uns et des autres. Dans ce contexte, l’individu devient "esclave", non pas parce que cet état est inscrit dans sa "nature" mais parce qu’il le désire. En outre, il devient "esclave" non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps. Il le devient justement parce qu’il a un corps et que ce corps lui appartient, ou est censé lui appartenir. Le dominant "prend possession" de lui et il devient ainsi sa "propriété". Dès lors, le rôle de l’esclave est défini. L’"esclave" accepte d’obéir et de se soumettre complètement à son Maître en toutes choses. Il n’y a aucun endroit, instant ou situation dans lequel l’esclave pourrait refuser d’obéir à un ordre ou une directive du Maître, excepté dans la situation où le droit de veto ou safeword s’applique.
"Je me frottai à lui et sentis son sexe dur contre mon ventre. Comme j’aimais son corps contre le mien. J’avais tellement envie de lui, de son sexe. Je glissai mes mains dans son boxer et le caressai, il gémit tout de suite mais retira ma main. Il s’allongea et je vins le prendre dans ma bouche". L’"esclave" accepte aussi par signature de ce contrat d’esclavage que son corps appartienne au Maître qui en usera comme bon lui semble. L’"esclave" accepte de plaire à son Maître au mieux de ses possibilités, étant entendu qu’il n’existe que pour le plaisir de son Maître. L’"esclave" accepte aussi par signature de ce contrat d’esclavage que son corps appartienne au Maître qui en usera comme bon lui semble. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion même de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu, plus exactement, dans une "modalisation". C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle l’esclavage mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété, il précise également que, si l’"esclave" considère qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, il peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître (safeword) pour stopper immédiatement une action ou une punition". De même, l’"esclave" peut user d’un mot de veto convenu avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. La négociation des fantasmes permet toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. En effet, Freud définit ainsi le sadomasochisme comme le désir de faire souffrir l’objet sexuel ou le désir de se faire souffrir soi-même et considère que le sadisme est le complément du masochisme. Deleuze apporte une nuance en précisant que le masochisme n’est en rien le complément du sadisme. Il est pour lui inconcevable qu’un sadique accepte que la personne qu’il domine tire un quelconque plaisir de sa domination. Inversement, le véritable masochiste ne cherche pas une personne sadique. Sadique et masochiste appartiennent ainsi à deux univers différents qui ne se croisent pas. Les théories évoluent en fonction des opinions doctrinales mais les fantasmes demeurent heureusement. En réalité, dans l’univers BDSM, le contrat d’esclavage n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Ils peuvent même inverser les rôles.
"Je savais qu’il allait jouir et pris mon temps pour en profiter un peu. Après quelques va-et-vient, je sentis son sperme gicler dans ma bouche à plusieurs reprises. J’avalai tout comme à chaque fois, et continuai de le lécher quelques instants. Je me rallongeai près de lui, il me prit dans ses bras et me serra contre lui tendrement". Le véritable sadisme n’est-il pas d’infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C’est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait en réalité pas partie de l’univers SM. Mais ce type de sadisme va au-delà de la relation consensuelle. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation. Il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais au contraire varie beaucoup. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action puisque le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. Le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de l’esclave, en prend possession, et, tout en ne mettant pas en danger sa vie, édicte des règles de comportement. En d’autres termes, prendre possession de l’"esclave", c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Par exemple, l’action sur le corps de l’autre est présente dans les parures sélectionnées par le dominant. Elle est aussi présente dans les modifications corporelles, des marques que l’individu dominé accepte de porter, voire de conserver. L’introduction d’un mode d’expression particulier, qu’il s’agisse de la manière de parler ou de se tenir, délimite un territoire, signe la propriété de l’autre qui décide de ce qui est approprié de faire ou non. L’"esclave" n’a plus de vie privée, plus de corps, plus de droit.
"Je trouvais ça très excitant de le vouvoyer et de l’appeler Maître dans un lieu public, même si j’étais certaine que personne ne m’avait entendue. Je me dis que je pourrais relever ta robe jusqu’à ta taille, exhiber tes jolies fesses à tout le monde, et ce qui me fait vraiment bander, c’est de savoir que tu ne dirais rien, que tu te laisserais faire, honteuse, mais excitée". Cependant, les contrats n’ont aucun caractère immuable ou définitif. C’est ce que montre l’échange des rôles (switcher), toujours possible. En effet, si le contrat définit les rôles de chacun, il arrive qu’ils soient réversibles. Cette réversibilité peut s’effectuer ainsi pendant ou en dehors de la séance. Dès lors, les pratiques BDSM n’ont donc aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique, telle qu’elle peut aussi l’être dans une pratique sportive. En effet, la violence agit sur le corps, mais surtout elle plie, elle brise, elle détruit. Elle ne tolère aucune résistance et surtout n’attend aucun consentement pour s’exercer. Rien de cela dans les relations BDSM, a priori. Ces dernières ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation d’esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile, réversible, instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus, dans ce contexte, sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Ainsi, au rôle d’"esclave" est souvent attribué celui de prostituée, de servante, voire d’animal. Force est de constater que la caricature se conjugue très souvent au féminin. Un homme en position de soumission usera facilement de travestissement pour faciliter l’entrée dans le rôle qu’il se donne. À l’inverse, une femme, soumise ou dominante, restera féminine et conforme au désir masculin. Pour prouver sa domination, elle s’équipera d’instruments, son statut s’étayant de la présence de cet équipement. Dans ces représentations, le féminin est souvent dévalorisé alors que le masculin est valorisé.
"Je ne crie pas, et pourtant, c’est comme si jamais je n’avais poussé tel hurlement. Le cri d’une bête à l’agonie. Le cri de celle qui croit mourir. Un cri sans élégance ni classe, juste un cri de douleur. Puissante et indicible douleur. Mais je ne crie pas". La littérature nous fournit des illustrations singulièrement différentes en ce qui concerne le sexe de l'agent dominé. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de la "Vénus à la fourrure" de Sacher-Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome et active, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons strictement à la représentation des catégories de sexe, il est alors possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait alors une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut-être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Il existe de nombreux cas de relation de domination féminine sur des hommes. Alors que le rôles féminins et masculins ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Mais bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque, de renouer avec les jeux de l’enfance. Ainsi, l’individu trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Selon son désir, il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Ainsi, Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d'un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles de chacun.
"Lui seul sait. Lui seul peut me comprendre et me deviner, il me ressent. Il touche ma peau et sait. Il croise mes yeux et sait. Il perçoit mon souffle et sait. Le fer n’est plus en contact avec ma peau, pourtant la douleur semble s’intensifier, elle se diffuse, elle irradie et étend son territoire comme si elle voulait m’englober". "Il n'est de richesse que d'hommes" le soulignait, le philosophe angevin du XVIème siècle, Jean Bodin dans "Les Six Livres de la République". Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse tout d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C'est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM pérenne et saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables dans la plus grande liberté. Un grand merci au studio Imag'in rider photography qui m'a aimablement autorisé à illustrer cet article sur le BDSM par cette photographie originale.
Bibliographie et références:
- Sigmund Freud, "Névrose, psychose et perversion"
- Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle"
- Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch"
- Jacques Lacan, "La logique du fantasme"
- Gala Fur, "Dictionnaire du BDSM"
- Arnaud Alessandrin, "BDSM fantaisies: pouvoir et domination"
- Gini Graham Scott, "La domination féminine"
- Véronique Poutrain, "Sexe et pouvoir"
- Gabrielle Rubin, "Le Sadomasochisme ordinaire"
- Mona Sammoun, "Tendance SM"
- Jean Streff, "Les extravagances du désir"
- Mark Thompson, "Dominant women, submissive men"
- Margot Weiss, "Techniques of pleasure"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Repassant rapidement dans sa tête, l'enchaînement très simple et pourtant follement arbitraire des causes et des effets qui avaient fait d'elle celle qu'elle semblait être devenue, Juliette s'arracha du lit le matin, avec plus d'agressivité que d'élan, se doucha et se maquilla à la hâte, n'accepta que la tasse de café noir que Charlotte avait eu juste le temps de lui préparer, et se laissa seulement baiser fugacement le bout des doigts, avec un sourire machinal et un regard plein d'animosité. Elle l'avait pliée à tous ses fantasmes, façonnée à sa mesure, avait exigé et obtenu d'elle comme allant de soi les plus outrageantes complaisances. Charlotte n'avait plus rien à livrer qu'elle ne possédât déjà. Du moins, elle le croyait. Elle était infiniment plus bouleversante lorsque son corps arborait des traces, des traces, quelles qu'elles fussent, car elles prouvaient que rien ne luit était épargné. Les cicatrices s'étaient boursouflées et formaient des renflements plus foncés que la couleur de sa peau. Ce matin-là, Juliette voulut l'observer dans son sommeil. Charlotte reposait sur le ventre, les mains sous l'édredon, recroquevillée en position fœtale. Elle s'approcha, s'assit dans un fauteuil et se surprit à rabaisser les draps jusqu'à ses chevilles pour mieux l'examiner. Ses traits si parfaitement réguliers qu'on en venait à espérer le hiatus qui briserait cette harmonie, exaspérante à force d'équilibre. Elle était si claire de cheveux que sa peau pourtant laiteuse paraissait plus foncée que sa chevelure, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. On voyait encore briller la sueur sur ses seins. La veille, elle avait été fouettée, d'abord à peine, puis plus fort, puis encore plus fort. Elle avait pleuré. Juliette avait cessé qu'elle criait encore, et que ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte.
Elle s'était donné beaucoup de mal pour arriver à ce résultat, pour penser et dire "nous" plutôt que "je". Elle était heureuse d'être devenue le centre d'intérêt du jeu. Pour dissimuler son émotion, de sa tête, seul son regard se dérobait alors à l'observation, mais les yeux fermés, tout en elle paraissait si limpide qu'on lui voyait l'âme. Charlotte n'avait à se reprocher que des pensées, et des tentations fugitives. Pourtant, il était certain qu'elle était coupable et que sans le vouloir, Juliette la punissait d'une faute qu'elle ne connaissait pas, puisqu'elle restait intime, tout intérieure mais avec le temps, elle l'avait décelée: la facilité et surtout la servilité. Charlotte était heureuse que Juliette la fouette et l'avilisse dans la prostitution parce que son abnégation donnait à sa Maîtresse la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur, la honte du fouet, les outrages infligés, lui semblaient le rachat de sa faute. Elle savait des choses que nul ne savait mais ne voyait pas ce que tout le monde voyait. Elle croyait tout connaître d'elle, mais rien de plus. Jamais elle n'avait autant éprouvé ce manque qu'en cet instant précis, à la faveur de cette relation si anodine aux yeux des autres mais capitale aux siens. Fallait-il qu'elle ait un désir charnel intact pour choir dans un tel gouffre existentiel au bord vertigineux du lit. Se sentait-elle un peu coupable de la jubilation goûtée lors de la première séance de flagellation, la facilité avec laquelle elle s'était donnée. Mais non, ça ne pouvait pas être cela, pas uniquement. Pour la première fois en trois ans, elle remettait en question ce qu'elle savait de Charlotte. Une phrase l'obsédait: "Êtes-vous vraiment sûre d'elle ?." Il y avait des étreintes qui lui avaient été immondes, des doigts dans l'anneau de ses reins qui étaient une intolérable insulte, et des langues et des sexes, se caressant à sa bouche fermée, au sillon de toutes ses forces serré de son ventre et de ses reins, si longuement que le fouet n'avait pas été de trop pour la réduire, mais auxquels elle avait fini par s'ouvrir, avec une indifférence et une servilité insupportable. Et si malgré cela, son avilissement lui était doux ? Alors, plus sa bassesse était grande, plus Juliette était miséricordieuse de consentir à faire de Charlotte, l'objet de son plaisir. Mais de qui est-ton vraiment sûre quand on ne l'est même pas de soi ? Juliette ne l'était plus de sa propre soumise, donc alors d'elle-même. Plus, elle la méditait, plus le bloc de mystère se durcissait. Charlotte était-elle insensée ? Indéchiffrable, celle qu'elle l'avait toujours crue si lisible.
Quatre jours jours durant, elle s'enferma dans une sorte de mutisme qui surprit tout le monde. Aux questions qu'on ne manqua pas de lui poser, elle répondit évasivement en évoquant la migraine. On la trouva nerveuse et irritable. Le soupçon avait instillé le doute. Elle la regardait dormir tout en se demandant si elle dormait vraiment. Une énigme que son esclave gisant dans le lit. Elle la regardait dormir et la jugeait. Rien ne semblait troubler le sommeil de Charlotte. Mais quelle Charlotte observait-elle dans la pénombre de leur chambre: la compagne, l'amante, la soumise ? Elle les aimait toutes à travers celle qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un que l'on outrageait ? Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient. Bien sûr, elle parlait dans les supplices, mais peut-on appeler paroles ce qui n'est le plus souvent que plaintes et cris. S'installer dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Juliette avait déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier. Chacun son rôle. Ça tenait presque à rien. C'est pourquoi nulle n'était prête à y renoncer si facilement. Juliette avait rencontré Charlotte. Le contraire idéal de Juliette, son négatif dans la soumission et dans la vie. Charlotte était blonde, Juliette était brune, le teint toujours hâlé, un corps superbe où tout était parfaitement en place dans les quantités recommandées par les magazines féminins et les proportions suggérées par les magazines masculins, le rire adorablement mutin, qui donnait le change avec brio mais qui semblait se moquer de tous les enjeux. Des signes d'une nature insoupçonnée, secrètement scellée par une complicité acquise par le fouet et en se chevauchant dans un lit. Après, quoi qu'il advienne, on ne se regarde plus de la même manière. On est conniventes pour toujours puisque, en toutes choses, et plus encore en amour, on oublie jamais les premières fois. Leur intimité avait façonné un monde de souvenirs communs. Les volets tirés, la chambre obscure, malgré des raies de clarté à travers les bois mal jointés, Charlotte gémit plus d'une heure sous les caresses de Juliette, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux qui formaient la tête du lit baldaquin, elle commença à crier lorsque Juliette se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Juliette la sentait brûlante, raidie sous sa langue, la fit hurler sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup, tétanisée, moite de plaisir, épuisée mais heureuse.
Pensant alors qu'elle était véritablement ce qu'il y avait de plus précieux au monde, le lendemain, Juliette l'avait vue sourire, si curieusement qu'elle se demanda ce qu'elle avait imaginé sur l'instant. Charlotte ne portait qu'un corset, la serrant à la taille, dont l'armature dessinait la poitrine, les seins largement offerts, ligotant durement le sexe par le cuir des lanières. Juliette tira ses bras, l'un après l'autre, pour les tendre davantage. Les chevilles et les poignets entravés par des bracelets, Charlotte sentit bientôt ses jambes s'élonger. Puis Juliette lui caressa le visage. Aux premiers coups de cravache qui lui brûlèrent l'intérieur des cuisses, elle gémit. Juliette passa de la droite à la gauche, s'arrêta puis continua. Charlotte se débattit de tout son corps. Elle crut que le jonc la déchirerait. Elle ne voulut pas supplier, demander grâce. Mais bientôt, elle céda aux cris et aux larmes. Juliette ne s'arrêta qu'au quarantième coup. Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place alors à un plaisir diffus. Après la dernière sanglade, Juliette caressa furtivement ses jambes enflammées, cette simple marque de tendresse donna à Charlotte le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. Comme si Juliette avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle avait dissimulé de son mieux sous des râles et des sursauts, elle fit le tour de son corps écartelé et se plaça devant elle. Puis, elle écarta ses fesses et l'inspecta intimement avec ses doigts, puis avec un speculum dont l'acier froid affola son anus qui s'ouvrit au gré de l'écartement de l'instrument qui le dilata jusqu'à la douleur. Charlotte n'était plus qu'un objet privé de volonté, soumis et servile. Juliette se ceignit d'une ceinture harnais armée d'un olisbos trapu et veineux et la sodomisa brutalement, exigeant d'elle qu'elle se cambra davantage, afin que le dard massif la pénétra profondément, jusqu'au tréfonds de ses entrailles. Rares furent les nuits où il ne se trouva pas quelqu'un pour faire usage de cette voie rendue aussi aisé, bien que plus étroite que l'autre. Juliette s'arracha d'elle comme l'animal repu après l'accouplement. Elle fut heureuse que Charlotte fut doublement ouverte et lui dît qu'elle veillerait à ce qu'elle le demeura. La jeune esclave fut si claire de joie, que sa peau hâlée ne sembla pas marquée. Elle remercia sa maîtresse, et lui dit qu'elle l'aimait. Juliette ne la libéra que lorsqu'elle eut fait d'elle à son plaisir. Moite et tremblant de froid, elle avait descendu les dernières marches qui menaient au sous-sol. Il n'y avait ni lit, ni simulacre de lit, ni couverture, seulement la gourde et austère chape de sol. Juliette lui demanda de s'allonger sur le béton glaçant. Charlotte demeurerait le reste de la nuit, enchaînée, cuisses ouvertes et écartées, sans pouvoir refermer ses jambes. Seule dans le noir et le silence, en sueur, elle ne sentait plus que le collier et les bracelets, son corps partait à la dérive, alors elle s'endormit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Son visage calme aux traits réguliers réflèta curieusement une bienveillance qui eut sur la toute jeune femme des effets miraculeux. Elle se leva sans un regard au miroir pendu au-dessus du lit. Depuis la dernière séance de domination, elle semblait avoir renoncé à tout désir de coquetterie. Elle la regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette.
Malgré les quatre derniers jours harassants, l'inconfort des lieux, la promiscuité avec les cinq autres jeunes femmes, sa beauté demeurait intacte, comme à jamais préservée. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir.
La chambre où elle se trouvait possédait des rideaux noirs et des volets toujours fermés, comme si de façon horriblement fantomatique, on l'obligeait à se cacher dans une cave, pour que son corps lui cause chaque fois un sentiment d'effroi et de révolte. Sans doute aussi, pour ne pas entendre ses cris. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés.Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Paul. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.
Autour d'elle cinq autres jeunes femmes se préparaient pour la nuit. Elles le savaient et s'accomodaient les unes aux autres. Charlotte apprit à être docile et patiente. Sa Maîtresse lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassionce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt legémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte.Ses yeux brillaient de grâce sous le regard envieux et jaloux des cinq autres jeunes femmes.
La jeune femme se sentait plus à l'aise, moins égoïste et surtout savait mieux apprécier le vrai bonheur d'être offerte. Elle s'aimait moins pour elle que pour l'homme. Ce sentimentalisme excèdait sa Maîtresse. -"Quels enfantillages !" pensait-elle. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres.Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne. Elle ne fut pas déçue, lorsque Juliette décida finalement de la posséder outrageusement par l'arrière à l'aide d'un gode-ceinture, laissant à Paul ragaillardi, le soin de forcer sans aucun ménagement les lèvres de son vagin. Au bord de l'épuisement, sa Maîtresse l'offrit pour le restant de la nuit aux caprices des cinq jeunes vierges impatientes et envieuses, comme bon il leur semblerait.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis.
Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________
En 2016
C’est la rentrée, me voici dans une nouvelle école pour refaire mon année, je vais mieux et j’ai soif d’aventures, il est temps que je profite de tout ce que la vie peut m’offrir.
Les derniers mois furent salvateurs pour la jeune femme abimée que j’étais, cette rentrée est pour moi un nouveau départ mais avant de vous conter cette nouvelle et tumultueuse aventure, revenons sur ma rédemption.
J’étais suivie par un psychologue à qui j’ai pu tout dire de mon rapport aux hommes, mettre le doigt sur mon problème avec mon père, ce que son absence a créée chez moi ainsi que pointer du doigt mon envie d’autodestruction et ma culpabilité vis-à-vis de Thomas.
Je travaillais avec lui sur la vision que j’avais de moi et des relations hommes/femmes, je mettais pour la première fois de ma vie des mots sur mon besoin d’affection, mon insécurité quand il s’agit de s’attacher à un homme, ma peur de l’abandon ou encore mon estime de moi et au fil des séances, je sentais que je reprenais confiance en moi.
Je me confiais beaucoup à ma mère sur mon manque de confiance en moi et ma peur de l’abandon, à Clara sur mes addictions et la relation toxique que j’avais eue avec Adrien et enfin à Kévin sur ma sexualité, mes vices et mon besoin d’affection, tout ce beau-monde m’aida a affronter mes démons.
Il se passa plusieurs semaines où mon quotidien se résumait à regarder des séries, à jouer aux jeux-vidéos, à faire du shopping, profiter de mes proches. La vie était agréable, sans pression, loin des cours et de cette vie solitaire que j’avais menée, je pouvais me consacrer à mon introspection et ma thérapie mais surtout à tenir mon régime et me buter à la salle de sport pour retrouver un corps dont je sois fière.
La salle de sport était l’endroit où j’étais le plus vulnérable, je devais faire face à mon corps et ce qu’il fallait que je change mais j’y étais majoritairement entourée d’hommes et je sentais leur regard sur moi. J’essayais d’y aller l’après-midi pour éviter les heures où la salle est trop fréquentée, je savais que voir des beaux garçons pourraient me donner des envies que je ne pouvais m’autoriser dans mon état actuel et que me faire accoster par des mecs là-bas mettrait à l’épreuve la vision que j’ai de moi, je n’étais pas prête pour du flirt surtout que j’avais jurée de faire abstinence le temps d’aller mieux.
Etonnamment l’addiction dont j’avais le plus de mal à me sevrer ce n’était pas l’alcool ou la drogue mais la masturbation et ma consommation de porno, mon psy m’avait demandée de réduire drastiquement ma fréquence de plaisir en solitaire et c’est la résolution que j’avais prise que j’avais le plus de mal à appliquer. Ayant reconnue que j’étais nymphomane et que le sexe prenait trop de place dans ma vie et dans mon rapport avec les hommes, il fallait que je m’en détache un certain moment afin de mieux appréhender pourquoi j’étais aussi accroc à la chose. Mon psy pensait que ma surexposition au porno et l’obscénité du contenu sur lequel j’avais l’habitude de fantasmer ne pouvait qu’alimenter la faible estime que j’avais de moi et ma vision peu flatteuse du rapport homme/femme donc il me conseillait d’essayer de ne plus en regarder et de faire appel à mon imagination si je devais me toucher.
Ce qu’il n’avait sûrement pas imaginé c’est qu’un tel exercice me ferait fantasmer sur lui, il était automatiquement dans ma tête au moment où je devais me retenir de céder a mes pulsions et j’avais la sensation d’être sous son contrôle à lui obéir…
Je me touchais en m’imaginant le faire sur son canapé en pleine séance, j’avais envie qu’il me voit en train de me toucher comme la petite salope que je suis, qu’il me dise qu’il allait calmer mes envies avec sa propre bite …
Bref, je me touchais en m’imaginant me faire sauter par mon psy dans son bureau alors on ne peut pas dire que j’arrivais à m’assagir …
Les mois passèrent et ma convalescence psychique commençait à arriver à son terme, je me caressais certes moins et faisait dorénavant beaucoup plus appel à mon imagination et mes fantasmes que du porno mais j’étais par contre plus perverse que jamais …
Mon envie de sexe n’avait pas diminuée, il m’arrivait de temps en temps d’aller chercher dans le coffre de ma voiture mon sextoy a ventouse pour m’empaler dessus quand mon besoin de sexe était trop intense (vivant de nouveau chez ma mère, il était essentiel que je cache mes jouets dans ma voiture pour être certaine qu’elle ne tombe pas dessus) mais ça ne remplaçait pas une vraie bite et j’étais en manque.
Je reconnais que m’éloigner du porno avait en effet participer à changer ma façon de voir le sexe mais cela n’avait en rien réduit ma perversion, je me touchais moins souvent mais j’étais toujours aussi cochonne quand je le faisais, il m’est arrivée de prendre la voiture et aller me garer sur une route de campagne pour me goder librement et pouvoir jouir sans retenue hors de la demeure familiale …
J’avais souvent les mêmes garçons en tête :
- Mon psychologue qui abusait de son statut sur moi durant une séance ...
- L'’un des coachs de la salle de sport qui fermait a clé la salle des cours de fitness pour m’arracher mon jogging et m’offrir une séance cardio des plus intenses ...
- L'’un des adhérents de la salle, un chauve hyper musclé à qui j’aimais m’imaginer donner rendez-vous aux toilettes pour qu’il me démonte comme une pute ...
- Le père de Clara chez qui je dormais régulièrement et que je rejoignais secrètement en pleine nuit pour un 69 sur le canapé du salon ou qui me laissait m'empaler sur sa queue dans la salle de bain pendant que sa femme et sa fille dorment ...
- Kévin, mon meilleur ami qui dormait régulièrement avec moi depuis des mois, je connais sa bite, je connais son désir pour mon corps et il serait si simple quand il dort de commencer à le branler, le sucer ou me mettre nue pour venir le chevaucher …
Je confesse avoir tout fait pour que Kévin craque et se permette un geste ou une parole déplacée quand nous dormions ensemble …
Je faisais exprès de ne porter qu’un t-shirt sans soutif avec une culotte pour l’aguicher, le tenter mais lui qui autrefois m’avait palpé le cul dans mon sommeil sans mon autorisation n’a jamais rien fait durant cette période. Je lui ai fait part de mon manque de sexe à diverses reprises pour lui lancer des perches, je le câlinais tendrement parfois comme une petite amie quand nous dormions mais rien ne semblait motiver mon meilleur ami a raviver la flamme qui l’avait autrefois consumé !
Pourtant tout bascula lors de notre dernière nuit avant qu’il ne parte en vacances avec sa petite amie pour deux semaines et que je ne fasse ma valise pour ma rentrée …
Je ressentais une certaine nostalgie à me dire que nous n’allions plus dormir ensemble avant très longtemps mais j’avais aussi beaucoup de reconnaissance pour sa présence à mes côtés lors de ces derniers mois particulièrement difficiles alors je me montra particulièrement douce et attentionnée ce soir-là. On passa une belle soirée à discuter, délirer et regarder un film puis nous nous couchâmes afin de discuter encore un peu sur l’oreiller comme nous avions l'habitude de le faire.
Je lui fit part de mes craintes pour la rentrée à venir, qu’il allait me manquer et nous nous primes dans les bras, il me réconforta sur le fait que maintenant j’étais « clean », forte et que c’était derrière moi. Je le remercia pour sa présence indéfectible et son soutien durant cette période de désintox, il m’embrassa sur le front. Je lui avoua avoir besoin de tendresse et être bien dans ses bras, il me dit qu’il serait toujours là pour m’en donner. Je lui confessa avoir besoin de plus d’affection qu’il ne pouvait m’en donner et un silence s’installa. Mon cœur se mit à battre la chamade, une chaleur s’empara de moi, j’attendais sa réaction, je leva les yeux vers lui et c’est quand mes yeux plongèrent dans les siens qu’il me demanda de quelle affection j’avais besoin ? Je fus intimidée comme une vierge qui n’oserait parler de sexe pourtant c’était mon confident sexuel, celui avec qui j’en parlais ouvertement, celui que j’avais déjà sucé plus jeune, qui m’avait bouffé les seins et que j’avais branlé mais j’avais l’impression que j’allais dire quelque-chose d’honteux, tabou et risqué …
« J’ai besoin de tendresse, qu’on me fasse l’amour »
Je me sentis rougir, cela faisait des années que je n’avais pas été intimidée de la sorte, je baissa les yeux, trop gênée pour soutenir son regard …
« Tu sais que je ne peux pas Charlotte, y’a Laura et puis t’es dans une période de ta vie où c’est compliqué de savoir si tu le veux vraiment … Je veux dire, je ne sais pas si ça serait une bonne chose pour toi.
- Je sais, je sais, je n’aurais pas dû te le dire mais j’en ai vraiment besoin et puis va bien falloir que je remonte en selle. »
Je m’allonge sur son épaule et pose ma main sur son pectoral, résignée mais toujours génée.
« Haha ouais c’est sûr, je ne t’imagine pas te faire nonne !
- Aucune chance !
- On rigole mais reprends quand tu te sens prête et avec la bonne personne, quelqu’un qui te respectera et ne risquera pas de réveiller de mauvais souvenirs ...
- Justement, je me disais et je voulais que ça soit toi mais je comprends vis-à-vis de Laura … »
Un silence s’installe, il ne réponds pas, un bref espoir jaillit en moi, je connais cet instant.
« Tu sais à quel point … J’ai toujours fantasmé sur toi malgré que tu sois ma meilleure amie alors je t’assure que j’en crève d’envie mais c’est aussi parce-que je suis ton meilleur ami que je dois prendre soin de toi plutôt qu’écouter mes bas-instincts.»
Je passe ma main sous son t-shirt et caresse son torse, une flamme s’embrase dans mon bas-ventre.
« Si tu veux prendre soin de moi, fais-moi tendrement l’amour Kévin, j’en meurs d’envie !
Tu sais que je ne dirais rien à Laura, ça restera entre toi et moi comme toujours et je sais que tu l’auras fait pour moi …
Comme j’ai pu faire le reste autrefois pour toi …
- Beaucoup trop tentant mais de toute façon je n’ai pas de capotes …
- Si c’est toi pourquoi en mettre ? Je n’ai rien fait depuis mon dernier test de dépistage et puis toi t’es en couple depuis des années, que je sache tu le fais qu’avec elle, non ? »
Mes yeux descendent vers son caleçon, je constate qu’il bande, je prends ça pour un signal de départ et commence à l’embrasser dans le cou alors qu’il acquiesce ne coucher qu’avec sa petite-amie, mes lèvres humides embrassent langoureusement son cou et ma langue se permets quelques léchettes, je suis en chaleur et dorénavant incapable de ralentir les évènements.
« Je veux te sentir en moi, je veux que tu jouisses en moi … dis-je entre deux baisers alors que je commence à agripper son sexe.
- Ok, t’as gagnée ! »
Il passe au-dessus de moi, m’embrasse fougueusement, nos langues s’entrelacent pour la première fois, mon cœur fait un bond, c’est mon meilleur ami qui m’embrasse, c’est la salive de Kévin qui coule dans ma bouche, ce geste d’amour que nous partageons ne devrait pas avoir lieu avec celui que je considère comme mon meilleur pote depuis plus de 8 ans et ça m’excite terriblement.
Sa main remonte mon t-shirt au-dessus de mes seins, il descend dessus et les embrasses, les caresses, les lèches, il est doux, sensuel, patient rien à voir avec la dernière fois qu’il a eu l’occasion de les voir, je fonds sous ce traitement, ma poitrine ne m’a jamais autant excitée.
Sa langue se perds sur mon ventre, il titille mon nombril, joue avec mon désir pendant qu’il s’approche de ma culotte que je sais déjà bien humide, il me l’ôte soudainement et contemple mon intimité, je suis embarrassée par le fait qu’il me regarde ainsi, ses doigts écartent mes lèvres, il complimente ma chatte en même temps qu’il commence a la caresser, je deviens folle alors qu’il stimule mon clitoris, je n’ai qu’une hâte, qu’il me laboure la chatte ...
Il plonge sa bouche sur mon sexe et me goûte, des baisers, des coups de langues maitrisés et diverses caresses de la main me font jouir en quelques minutes, ça faisait longtemps, c’est si bon, il me fait prendre mon pied juste avec sa bouche.
Kévin se redresse le menton trempé, il vient m’embrasser, il sent la mouille, il plonge un doigt dans ma chatte si sensible après avoir joui et me roule une pelle où j’ai l’impression de me bouffer le minou au passage. Je lui demande de ralentir avec ses doigts étant trop sensible après avoir pris mon pied, il retire alors sa main de mon sexe et je l’invite à me laisser faire à mon tour, il s’installe sur le dos alors que je retire son caleçon pour m’occuper de lui.
J’empoigne sa queue qui n’est plus très dure, je commence à le branler délicatement tout en lui caressant les boules, sentir sa queue durcir dans ma main est plaisant, la chaleur et la douceur d’une bite m’avaient manqué.
Je découvre que sa queue est bien baveuse, visiblement il a été très excité tout ce temps et son gland est déjà bien lubrifié,. Je promène ma langue sur sa verge et ses couilles sans jamais m’approcher de son gland luisant qui suinte du pré-sperme me suppliant de le mettre à contribution, je veux qu’il crève d’envie que je le prenne en bouche et les gémissements de Monsieur comme ses gestes me font sentir qu’il est a bout. Je me redresse face a sa queue, j’hésite un instant a baver sur le sommet de son gland ou a l’essuyer d’un bref passage du pouce mais finalement je décide de le savourer tel qu’il est, baveux et généreux, plein de désir pour moi.
J’offre a mon meilleur ami la meilleure pipe possible, je lui lustre le gland avec passion et tendresse, je m’applique a promener ma langue partout et a varier la cadence de mes aspirations, succions et léchettes, il se régale et me complimente pour ma technique.
« C’est pour te remercier d’avoir pris soin de moi ces derniers mois !
- T’avais aucunement besoin de faire ça mais je ne vais pas m’en plaindre …
-Je veux que tu sentes à quel point je t’en suis reconnaissante
- Tu suces tellement bien et c’est si excitant parce-que c’est toi …
- T’aimes voir ta meilleure amie avec ta queue dans la bouche ?
- Ouais ça me rappelle des souvenirs et faut dire qu’elle a bien progressée !
- Heureusement que je suce mieux qu’au collège … J’en ai taillé des pipes depuis.
- Tu peux me branler dans ta bouche comme tout à l’heure pendant que tu me léchais ?
- Attends, j’ai encore mieux à te montrer puisque tu vantais mes progrès, tu vas m’en dire des nouvelles ! »
J’empoigne alors sa queue et la glisse tout au fond de ma bouche, je décompose le mouvement avec une cadence lente et salive a volonté sur sa verge raide que je fais à chaque va et vient glisser un peu plus loin dans ma gorge. Kévin se crispe et pousse des gémissements à chaque plongée, il devient plus vulgaire dans sa façon de parler mais gémit quand je l’avale complètement, son bassin commence a remuer instinctivement et ma bouche débute alors une gorge profonde plus rapide.
Mon meilleur ami se fait pomper la dard sans retenue, je lui délivre ma meilleure performance en lâchant prise et ne me considérant plus que comme une ventouse bonne a aspirer son membre, il me baise la bouche du bassin alors que je m’efforce de ne pas m’étouffer et le garder dans ma gorge, il n'a plus l'air de se soucier de mon cas et me baise la bouche comme si c'était ma chatte.
Après quelques minutes, il retire ma tête subitement en me suppliant d’arrêter sinon il va cracher, je l’embrasse a mon tour baveuse et je reprends mon souffle avant d'ôter mon t-shirt pour venir le chevaucher. Je prends sa queue baveuse et raide que j’oriente vers l’entrée de mon corps, je m’assois alors délicatement sur celui qui connait tout de moi, mon confident, mon meilleur pote, mon frère pénètre alors en moi.
Je m’écroule sur lui, savourant sa queue qui commence à se remuer en moi, il imprime une cadence calme et efficace, je ne dis plus rien, je gémis juste dans son cou alors que ses mains parcourent mon dos, mes hanches, mes fesses et que sa queue me laboure. Je prends mon pied, le faire avec lui est plus fort émotionnellement qu’avec mes autres partenaires, quand il empoigne mon cul pour l’écarter et me baiser plus fort c’est plus intense que dans mes souvenirs, ma chatte se liquéfie sur son membre et j’ai terriblement honte qu’il m’entende jouir ou me voit ainsi mais c’est aussi ce qui rends l’instant si puissant et déroutant.
Alors que j’allais jouir de ce divin traitement, Kévin me bascule sur le dos et ralentis la cadence, me disant qu’il commençait à perdre le contrôle et que je voulais "faire l’amour", il m’embrasse alors puis reprends plus doucement sa course de face. Il décompose les mouvements me faisant ressentir l’intégralité de sa queue en moi, je la sens frotter mes parois, taper dans le fond et limer l’entrée de mon trou, il joue avec mes seins, les embrasses, les suces et je me sens si belle, féminine, sexy entre ses mains, nos corps ne font plus qu’un, nos sexes fusionnent et pour la première fois depuis des années, je fais l’amour et je n’ai pas l’impression d’être l’objet de plaisir de cet homme mais que nous sommes égaux, qu’il se dévoue a moi.
Il me demande si je suis prête a conclure ? J’acquiesce alors il se couche sur moi, empoigne mes fesses par le dessous et me fourre avec vigueur, sa queue bute au fond de ma chatte, j’ai l’impression de l’avoir dans le ventre, il s’affale de tout son poids sur moi et me pine comme un lapin, il buffle virilement sous l’effort et je couine comme une chienne en chaleur les jambes en l’air subissant la fougue de ce male devenue si sauvage, un long jet chaud me parcourt soudainement, puis un second et un troisième alors qu’il reste empalé profondément en moi.
Il se retire puis bascule sur le coté, il reprends sa respiration, mes seins et mon ventre sont en sueur, la chaleur et le frottement de nos corps nous ayant faits transpirer c'est comme si l'air sur ma peau me démangeait, il reprends péniblement sa respiration alors que je regarde sa queue débander, il me demande si c’était bon, je lui réponds que c’était parfait.
Alors que nous reprenons nos esprits et que les remords commencent à arriver, une première coulée de sperme se fit sentir entre mes lèvres, je l'abandonna alors pour aller me vider aux WC.
Dans les toilettes, je regarde ce sperme visqueux dégouliner hors de ma chatte alors que je pousse pour le faire sortir, je m’essuie avec du papier et constate qu’il s’est bien vidé les couilles, je prends conscience que ce foutre est celui de mon meilleur pote et que je viens de commettre l’irréparable.
J’inspire profondément alors que je tire la chasse et retourne en direction de la chambre, nue et de nouveau mal a l’aise, je m’empresse de chercher mon t-shirt pour me couvrir, c’est là qu’il se lève et m’enlace entre ses bras, me disant qu’il est heureux d’avoir pu le faire avec moi et qu’il ne regrettera de son côté jamais ce moment qu'importe les éventuelles conséquences. Je l’en remercie et l’enlace en retour puis me rhabille avant de glisser sous la couette.
Nous parlâmes de sexe un moment, de nos sentiments sur ce qu’on venait de faire puis nous nous endormîmes dans les bras l’un de l’autre sauf que pour la première fois il s’endormit avec sa main sous mon t-shirt avec l’un de mes seins en main.
Lorsque je me réveilla il était déjà sous la douche, il avait un repas de famille de prévu le midi et notre grasse matinée ne lui permettait pas de trainer, je resta un peu sur ma faim ayant secrètement espérer qu’on recommence une dernière fois avant qu’il ne parte ...
Je fis ma rentrée dans une nouvelle ville quelques jours plus tard, je me créa un profil sur deux sites de rencontres étant résolue a profiter de ma jeunesse et jouir de ce physique si durement retrouvé, je me jura de ne donner que dans les coups d’un soir et ne pas m’intéresser autrement que sexuellement aux hommes que je daterais. J'aimais le sexe, le plaisir charnel et il était temps que je puisse assumer la nymphomane accroc au sexe que j'étais ayant maintenant connaissance de mes faiblesses émotionelles et mes failles mais sachant aussi a quel point je ne pouvais pas me passer de cul, je décida de devenir une salope qui s'assume et qui resterait libre comme l'air refusant d'être sous le controle d'un homme. Un choix qui me changera a tout jamais avant que l'on ne me montre où est ma place.
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Lundi soir
Après un début de séjour tranquille, passé à se reposer et à refaire le monde, tu consacres la soirée du lundi à me transformer en une nouvelle espèce, à croire que tu aurais été gardienne de zoo dans une autre vie. Après le nounours, après le chien, après la proie d’araignée, voilà que tu as décidé de me transformer en papillon. Souvent je me demande où tu vas chercher certaines idées. Néanmoins, je n’ai jamais eu à m’en plaindre ; les pires (ou plutôt les plus démentes) ne pourront jamais se transformer en réalité. Quoi que ! Il ne faut jamais dire jamais. De fil en aiguille, d’idée en idée, de suggestion en suggestion, tout est possible avec ton cerveau prolifique dès qu’il s’agit de s’occuper de ton nounours. Mais revenons à ma mutation du soir. A ta demande, j’enfile la combinaison noire qui va te servir de toile pour réaliser ton œuvre. Parce que je reste avant tout ton soumis, un collier vient compléter ma tenue. Et pas n’importe lequel : le large noir en cuir, abondamment doté en clous de toutes tailles. Difficile d’échapper à ma condition avec une telle parure. Dès lors, j’ai le sentiment de me muer en pantin mécanique ou presque. Un léger shibari à base de cordelettes blanches vient orner mon buste, apportant un contraste bienvenu sur ce fond sombre. Même si cela ne se voit pas totalement tu m’invites à bien faire en sorte que mon pénis soit bloqué entre les deux liens qui passent au niveau de mon entrejambe. Aucun détail n’est négligé ! C’est alors que tu peux passer à ta phase créative, version animalière. Ou comment doter un nounours d’ailes. Vaste question … Bien évidemment, tu avais déjà réfléchi à la question et préparé ton affaire. Deux paréos sont extraits de ton placard, les plus accordés possible. Il ne reste plus qu’à assembler le tout. Facile à dire pour le « pantin » : il suffit de lever les bras et les maintenir à l’horizontale quand l’artiste vous le demande. Un peu compliqué pour l’artiste. Néanmoins, avec un peu de patience, tu sembles parvenir à tes fins. Cela doit être le cas puisque tu me demandes de « prendre mon envol » sous tous les angles comme si je sortais de ma chrysalide (certes c’était déjà il y a quelques mois, mais je suis une espèce unique, les temps d’évolution sont spéciaux !). J’avoue que je me prends au jeu, mais en restant les pieds bien posés au sol ; cela serait béta de chuter dès les premiers jours du séjour. Dire que cette idée rongeait son frein depuis des lustres : elle aussi a pris son envol …
Mercredi
Dès le matin (ou plutôt la veille au soir), tu m’imposes une tenue de ton choix, de celles où tu prends un malin plaisir à mélanger « standard » et « original ». Ainsi, au moment de partir faire les courses en ta compagnie, il est difficile pour quiconque de discerner quoi que ce soit d’anormal à mon apparence extérieure. Pourtant, sous le jean se cache ta touche personnelle. En l’occurrence, oubliés boxer et chaussettes : trop classique, trop masculin. Place à une jolie culotte rouge et une paire de collants noirs : bien plus transgressif. Et c’est parti. Probablement du fait que rien ne soit visible, je n’ai pas cette appréhension d’être percé à jour, comme cela a pu être le cas par le passé. Mais intérieurement, cela a une petite saveur excitante. J’allais oublier de préciser que toute excitation est bien évidemment contenue : on n’est jamais trop prudente. Cage de chasteté imposée aussi. Tu sais « parler » à ton nounours ! Et surtout mettre lentement ses sens en éveil.
Dans l’après-midi, tu apportes quelques compléments à tes premières consignes vestimentaires. Tu restes toujours dans cet esprit de contrastes mais un poil plus exhib. Dans l’intimité de ton antre, tu peux te permettre beaucoup d’excentricités. Et comme je ne dis jamais non ;-). On garde donc les éléments cachés ce matin. A vrai dire je les avais tous gardés sur moi, seule la couche extérieure avait changé en rentrant. Original d’ailleurs, le port du short par-dessus une paire de collants. Sexy ? Pas vraiment … Mais revenons aux nouvelles consignes. Tu me prêtes donc un soutien-gorge rouge, totalement assorti à la culotte, ainsi qu’un chemisier blanc à liseré noir. Et tu me demandes d’enfiler par-dessus tout cela mon costume noir. Un savant mélange masculin-féminin et tu pousses le vice jusqu’à le prolonger jusqu’au bout des orteils. En effet, je dois porter une chaussure d’homme à un pied, et un escarpin noir à l’autre. Autant dire que je penche du côté où je pourrais tomber. Dans ta grande bonté, tu ne m’imposes pas de me déplacer longtemps ainsi chaussé. Je t’en suis plus que reconnaissant. Voilà qui semble te plaire. Quelques dernières touches pour que le chemisier ne soit pas trop pudiquement ajusté et le pantalon déboutonné pour bien montrer la présence noire et rouge des dessous imposés : et voilà que je suis parfait à tes yeux en tenue pour les courses, façon Maitresse Samantha. Encore une fois, tu te révèles bien taquine et joueuse. Et cela ne fait que commencer … car je dois vite paraître bien trop pudique à tes yeux. Sinon, pourquoi cette envie soudaine de me demander de sortir la cage. C’est que le collant s’y opposerait presque. Quelques manipulations plus tard, je me retrouve la cage à l’air, soutenue par une alliance de nylon et de dentelle. Pour plus de confort, je suis désormais chaussé avec la paire d’escarpins (ouf, fin des expériences cascadeuses). Toujours trop pudique ? Qu’à cela ne tienne, il suffit de baisser le pantalon. Je reconnais que c’est la meilleure solution pour révéler cette culotte de la plus belle couleur qui soit délicatement enveloppée par l’écran voilé que forme les collants … Je finis par comprendre pourquoi tu souhaitais me voir porter cette carapace métallique. Sa morsure est là pour me le rappeler. Apparemment ma « poitrine » ou plutôt devrais-je dire sa parure n’était pas suffisamment exhibée. Tu t’approches donc pour faire en sorte que le chemisier laisse amplement apparaitre la dentelle rouge qui me ceint. Mais comment suis-je devenu aussi impudique ? Ca restera un mystère non résolu. Temporairement, j’en retrouve une certaine, mais néanmoins toujours affublé des obligations du matin. Il y a fort à croire que la journée n’est pas terminée.
C’est bien ce qui se confirme lorsqu’en début de soirée, tu m’invites à te suivre à l’étage. Tu me tends la mini robe rouge dont je sais désormais qu’elle m’ira à merveille, le fin collier rouge et tu me demandes de sortir mes « échasses », enfin, non, mes cuissardes. Pour la robe, je galère moins à la mettre, à croire que j’y ai pris goût, et pourtant sans entrainement. Tu te contentes de l’ajuster convenablement : je reste un mâle quand même ! Quant aux cuissardes, tu as un tel coup de main et une technique si maitrisée que je te laisse faire. En quelques minutes à peine, mes jambes sont joliment parées de cuir noir et brillant. Même si je n’y tiens plus dessus, j’aime toujours autant les voir sur moi. En tout cas, jusqu’à ce que tu m’entraves la vision avec une autre culotte rouge, semble-t-il la jumelle de celle que je porte, qui vient faire office de « cagoule ». Est-ce pour me faire taire ou pour la maintenir en place (à moins que ce ne soit pour les deux à la fois) ? Toujours est-il que tu viens compléter ma panoplie avec le bâillon pénis qui, une fois n’est pas coutume, vient par-dessus la dentelle. Hummm ! Direction le lit, d’abord sur le dos, pour des poses d’abord sages, enfin, nonobstant la tenue qui ne l’est pas du tout. Mais j’aime ne pas être sage de la sorte ! Ceci explique peut être pourquoi cette robe s’accompagne à chaque fois de la « prison » métallique. Tu dois vouloir vérifier par toi-même : je sens que tu remontes petit à petit la robe pour inspecter ce qui se passe en-dessous. Délesté du bâillon (faudrait pas que je finisse étouffé), tu me fais changer de face et le même manège se reproduit, la hauteur de la robe évoluant au fil de tes envies. De retour assis sur le rebord du lit, tu sembles me refaire jouer la scène de « Basic instinct » version BDSM à ta façon. Plus ça va, plus j’écarte impudiquement mes cuisses encore gainées de cuir pour m’offrir à ton regard intéressé. Bon, j’avoue, la cage était une excellente initiative pour une telle session. L’absence de pudeur me « tend » !
Pour plus de confort pour la suite, tu me fais retirer les cuissardes tout en conservant le reste de ma tenue. Retour à plat ventre. A peine installé, voici que je sens la brise de la climatisation. Normal, tu viens de me relever la robe sur les reins, et descendre collants et culotte sous la lisière des fesses. Autant dire que tu viens de t’aménager une aire de jeux bordée de rouge. Rouge n’est ce pas la couleur recherchée ? La thématique du soir ? En tout cas, c’est l’hypothèse que je fais quand tes mains commencent à se mettre en action sur mon postérieur. Je constate avec un certain plaisir que tu y reprends goût. Chic alors ! En plus, tu fais durer longuement ce moment, te ménageant néanmoins quelques pauses pour faire refroidir tes mains. Comme dirait l’autre « qui veut fesser longtemps, ménage ses mains. ». Lorsque je suis à bonne température et probablement à bonne teinte (mais de cela je ne peux en juger), les paumes se reposent progressivement avant de laisser entrer en action les griffes uniquement. Bien évidemment, je n’y résiste pas. C’est déjà mon pêché mignon par nature, alors quand c’est appliqué sur une zone déjà sensibilisée, que dire sinon que je grogne de plaisir. Comme tu me connais bien, et que tu prends soin de moi, tu finis par dégager le haut de mon dos pour laisser tes ongles y flâner avec plus ou moins d’insistance. Tu excelles dans le subtil mélange du sucré et du salé ! Quant à la robe, elle ne ressemble plus à grand-chose ainsi portée. A croire que je me suis fait troussé par une horde ….
Jeudi
Le lendemain, tu émets le vœu de tester un de mes ballstretchers. Tu m’avais déjà demandé de le porter à mon arrivée mais c’était juste pour voir ce que cela donnait sur moi en vrai, après l’avoir vu en photo il y a quelques semaines. Il est temps de faire un aparté à ce sujet. J’en avais acquis deux de taille raisonnable (à peine un peu plus de deux cents grammes) il y a déjà plusieurs années mais à défaut de pouvoir les mettre en place facilement et de manière reproductible, j’avais laissé tombé le sujet et les deux bourses qui leur servent d’écrin trainaient dans mon armoire. Et puis, sans que je sache expliquer pourquoi, je me suis repenché sur ces objets il y a quelques semaines. Cette fois, j’ai réussi à mettre un en place sans trop de difficulté, puis j’ai réitéré l’opération à plusieurs reprises, réussissant même à poser le deuxième. Alors seulement je t’ai révélé que je les avais en ma possession. Tu m’as alors répondu que tu connaissais que de nom mais que tu n’en avais jamais utilisé par le passé. Et ta curiosité de la nouveauté nous a conduit à ce soir. Je t’avais néanmoins révélé une légère contrainte : mon anatomie étant ce qu’elle est, si tu veux que je le porte, il est fortement recommandé de me le demander à l’avance, que je puisse le mettre en place loin de toute stimulation « gênante ».
C’est donc dans l’après-midi que tu m’as prévenu de ton désir d’en profiter. Pendant ta sieste, c’était le moment parfait pour me ceindre de cet anneau métallique, un poil pesant mais tout à fait supportable pendant quelques heures au moins. Le soir venu, tu me tends juste le gros collier noir à clous pour toute tenue. Je ne suis pas certain que nous ayons déjà fait plus succinct. Après une courte vérification que tout est bien place debout, tu me demandes très rapidement de m’installer à quatre pattes sur le lit, postérieur vers toi. Une fois les cuisses suffisamment écartées, cette position te laisse une bonne vue et un accès facile vers ces deux fruits mûrs que comprime délicatement mais certainement mon « bijou » du soir. Ces deux choses bien gonflées et à fleur de peau sont irrésistibles pour toi qui a plus qu’un faible dès lors qu’il s’agit de tourmenter mon intimité. D’ailleurs, comme tu as bien compris qu’ainsi équipé, j’étais devenu encore plus sensible que je peux l’être d’habitude, tu souhaites identifier quels seraient tes « armes » les plus adaptées pour un maximum d’effet. Mais le meilleur spectacle en ce qui me concerne c’est lorsque tu poursuis ton étude après m’avoir fait mettre face à toi, agenouillé. Comme tu m’as laissé voir, je vois ce qui passe dans tes mains mais aussi ta moue tantôt de satisfaction, tantôt de non sélection, sans parler de ton sourire perversement malicieux quand tu tombes sur un accessoire efficace. Dans ma position, je ne peux guère m’échapper, seulement m’affaisser avant de me redresser, par réflexe, comme pour te redonner le meilleur accès possible. Serais-je conditionné ? Bien évidemment, sans bâillon non plus, je réagis, soit pour grogner, soit pour gémir, soit même pour partir en fou rire à une ou deux reprises. C’est le risque quand je vois ce qui se passe… Vont ainsi se succéder petits martinets aux effets limités, tapette cœur, mini strap en cuir noir (à revoir en deuxième semaine ?), faisceau de paille ô combien stimulant, cravache plus ou moins sensible selon la façon de la manier, paddle à clous, bien heureusement manipulé uniquement sur sa face pur cuir, évidemment tes griffes naturelles qui trouvent là un terrain de jeu parfait et je dois en oublier. Par contre ce dont je suis certain c’est que tu fais longuement durer les tourments sans néanmoins être trop brutale (c’est quand même fragile ces petites choses). Bizarrement, avec le recul, je m’étonne d’avoir échappé au contact perforant d’une de tes roulettes. J’ai bien l’impression que cette longue évaluation à mes dépends valide l’intégration de ces lests dans notre panoplie. Je ne doute pas que la prochaine fois, je devrais te montrer ce que cela donne avec les deux. Tu voudras sûrement vérifier si cela augmente encore ma sensibilité ou s’il s’agit juste d’un poids supplémentaire. Affaire à suivre. Mais avant de libérer ton nounours de laboratoire, tu ne pouvais pas ne pas marquer ton territoire. Ce soir c’est avec la pointe de ton feutre que tu viens l’appliquer sur mon bas ventre. Bien que je puisse voir, pour une fois, ce n’est que théorique. Vu où tu écris, je ne peux que voir le stylo glisser sur ma peau à défaut de pouvoir lire. En revanche, je parviens à déchiffrer la conclusion que tu apposes sur mon pénis (oui j’ai eu comme un doute avec l’oubli d’une lettre. Tu seras resté taquine jusqu’au bout : comment rester de marbre et imperturbable après une telle série de stimulations. Douillet moi ?
Samedi
Ce soir, je vais être un peu plus harnaché. Difficile cela dit de faire moins qu’hier. Après l’avoir cherché un moment, tu retrouves mon harnais avant de me le tendre. Léger détail, comment le mettre dans le bon sens ? On ne se moque pas. Il faut se concentrer quelques instants avant de se parer. Un coup de main est le bienvenu pour fermer les sangles dans le dos. Tant que les miennes (de mains) sont toujours utilisables, tu me tends ma cagoule en cuir. C’est un privilège que tu me laisses encore et toujours : une histoire de parfait ajustement si j’ai bien saisi. Désormais, tu peux me priver sereinement de l’usage de mes mains en les enfermant dans les manchons rouges, rapidement bouclés au niveau des poignets avant de les ajuster au niveau des biceps. Dès lors, je sens que tu t’attelles à une savante opération de ficelage qui vise à contraindre totalement le haut du corps. Cela commence par les extrémités des manchons qui se retrouvent tirés vers mon entrejambe. Je comprends que ces liens rouges sont en train d’aller et venir dans mon dos, puis ensuite sur mon torse, venant petit à petit s’insérer dans les boucles métalliques, celles du harnais comme celles des manchons. Au fil des minutes, je sens la contrainte se faire de plus en plus prégnante. Alors que je ne l’aurais pas soupçonné à ce point, je me retrouve incapable de bouger les bras. Seules les mains peuvent encore se mouvoir mais seulement à l’intérieur de leur écrin rouge. Pour être sûre d’avoir réussi ton coup, tu me demandes si j’arrive quand même à bouger. Réponse négative. En retour, tu me surprends à me pousser en arrière sans prévenir. Heureusement que le lit est souple, il a amorti ma chute. Ainsi, immobilisé, j’ai l’impression d’être comme une tortue qu’on aurait posé sur sa carapace : seules les pattes peuvent encore bouger. Sans me laisser reprendre mes esprits, tu assènes quelques tapes bien senties sur les couilles. Ouch ! Mais quelle mouche t’a donc piqué ? Ou bien c’est la suite de la séance « spécialisée » d’hier ? Va savoir !
Avec cette disposition des manchons qui mettent bien en valeur mon intimité, ton terrain de jeu est bien mis en évidence et accessible. Quelques bruits caractéristiques (cliquetis métallique, claquement de gant) me laissent imaginer la suite. Tu sais te faire très douce et patiente pour ces moments. Désormais, je sais que je vais y prendre ma part de plaisir, oublié la crainte de la première fois. Par contre, je reste définitivement incapable de dire si la sonde est en train de rentrer ou bien déjà en passe de disparaitre. Ma seule certitude est qu’elle s’est immiscée en moi et qu’elle semble bien ancrée. Tu joues un moment avec avant de m’abandonner provisoirement à mon sort (triste ? Sûrement pas). Tiens, ne serait-ce point le crépitement d’un briquet que je viens d’entendre. Si c’est le cas, je devrais en ressentir les conséquences d’ici quelques minutes. Mon soupçon se confirme quand je sens les premières gouttes de cire chaude tomber sur mes couilles tandis que mon pénis est toujours « sondé ». J’ai même l’impression que tu es en train de me « baiser la queue » d’une main tandis que tu me gratifies d’une averse de bougie de l’autre. Que tu es imaginative dans les tourments que tu m’infliges. Mais je dois reconnaitre que le mélange est plein de contrastes m’amenant à émettre tantôt des couinements de surprise, tantôt des grognements de pure satisfaction. Déroutant mélange de sensation ô combien efficace.
Après m’avoir libéré de mon tuteur métallique (ou baguette magique ?), tu profites d’avoir encore tes gants en vinyle pour me faire profiter de cette sensation si soyeuse et chaudes sur ma peau. Bien sûr, ce serait trop simple si cela se limitait à cela. Il faut bien enlever une partie de la cire, et quoi de mieux que des griffes, mais recouvertes. Bon, j’ai quand même l’impression que tu abuses de la situation : quelle est cette poigne qui vient enserrer mon intimité ainsi offerte ? Et puis tu remontes vers ma poitrine pour titiller de la même manière mes tétons avant de tout bonnement les pincer. Et dire que je ne peux pas bouger d’un centimètre sous toutes ses stimulations …
Pour poursuivre, tu n’as pas d’autre choix que de me déficeler (ou alors il aurait fallu un palan) pour me permettre de me positionner sur le ventre, tout en conservant tous mes attributs du soir. J’essaie de m’installer le plus confortablement possible, anticipant une suite plus mordante. Que serait un séjour en ta compagnie sans l’intervention de lanières ou assimilées. Je vais être servi, en guise de conclusion à notre semaine. Tellement servi que j’en ai perdu le fil ; mes neurones ont dû être perturbés. Toujours est-il que je n’ai pas reconnu certaines choses, imaginé d’autres qui ne sont pas entrées en action. C’est grave docteur Samantha ? J’ai quand même bien reconnu la nouvelle séance de fessée alors que tu avais encore les gants, limite, cela pourrait la rendre plus douce, sauf qu’à la fin cela chauffe autant. Ensuite, j’ai bien cru reconnaitre des baguettes qui se déguisaient en cravache et vice-versa. Au final, les trois sont venues me mordre. Etonnant tout de même que je n’ai pas imprimé la morsure pourtant si spéciale des tiges de bois. Rho là là, mais où était mon esprit ? Sans le moindre doute, la grande langue de dragon est bien venue s’abattre sur mon dos, en mode éventail, pour bien balayer d’une épaule à l’autre … par contre sa petite sœur ? Le chat à neuf queues a soudainement apporté une touche de poids sur mon dos. C’est vraiment différent après une série de contacts plus ciblés. Difficile de ne pas sentir le changement d’accessoire. La spatule en bois fait aussi son passage bien claquant : c’est fou comme une simple chose comme celle-ci arrive à produire une telle intensité à l’impact. Que les poêles et casseroles se le disent ! Je ne m’étendrais pas sur les objets fantômes qui m’ont virtuellement réchauffé le postérieur … La rédaction me signale dans l'oreillette que finalement tout ceci a sévi sur mon popotin : martinets vingt-cinq brins, baguette de noisetier, canne, catnine, petite langue de dragon, fouet langue de dragon, spatule, tapette a clous et deux cravaches. Je vous disais que j’étais ailleurs.
Pour adoucir l’atmosphère et attendrir ton nounours, tu optes pour la griffo-thérapie en guise de point final à cette soirée. Cette séance de griffes ne semble jamais se terminer pour mon plus grand plaisir. Heureusement que j’avais de la réserve de ronron-grognements. Tu commences d’abord par les cuisses avant de progressivement remonter vers les fesses et le bas du dos. De temps en temps, tu viens sur mes bras désormais libérés des manchons avant de revenir sur le dos. Finalement tu déboucles le harnais pour pouvoir parcourir tout mon dos sans en oublier la moindre petite surface. J’y resterais des heures à frissonner, profiter … « m’exprimer » …
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Article d'origine : https://intime-photographie.fr/incontournable/comment-debuter-une-relation-bdsm
Comment débuter une relation BDSM ?
Vous vous sentez attiré par le BDSM, mais vous ne savez pas comment débuter une relation BDSM ? Cette page est faite pour vous ! Après avoir répondu à de nombreux lecteurs, je vais mettre ici quelques-unes des questions les plus posées et y apporter mes réponses. Si vous avez d’autres questions venez sur le forum ou contactez-moi via ce formulaire. Je ferai souvent référence à notre jeu pour soumise, pas forcément parce que je pense que c’est la meilleure solution mais parce que les conseils que je donne je les ai intégré à notre jeu.
Comment dresser une soumise !
Cette page évolue au fur et à mesure des questions. Elle peut s’appliquer quel que soit le sexe de la personne dominante et de la personne soumise. Afin d’éviter les lourdeurs dans le texte, je ne mettrai pas systématiquement toutes les versions de “le” ; “la” “soumis” dominatrice etc.
Attention
Les conseils prodigués ici ont pour but d’amener deux personnes consentantes à avoir une relation BDSM (ou Maître(sse) / esclave ou Dominant(e) / soumise) pour le plus grand plaisir des deux. Si votre question est “comment faire pour que ma femme soit mon esclave” mais sans s’occuper d’elle ni s’intéresser à ce qui lui plaît, vous pouvez d’ors et déjà fermer cette page. Ça doit rester ludique et amusant pour vous deux. Bon, oui, il y aura des moments un peu difficile, ça peut chauffer durement une fessée…
De quoi parle-t-on exactement ?
BDSM sont les initiales de Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sadisme et Masochisme. Il s’agit d’un ensemble de pratiques sexuelles faisant intervenir le bondage, les punitions, le sadisme et le masochisme, ou encore la domination et la soumission. C’est un jeu sexuel où chacun décide de prendre une position définie.
Il y a plusieurs types de relations BDSM, en fait il y en a autant que de couples (ou de groupes…). C’est a vous de créer ce qui vous ressemble, ne vous intéressez pas à “ce qui se fait” ou “ce qui doit être fait”.
On peut être masochiste ou pas, sadique ou pas, aimer l’humiliation ou pas, être libertin ou exclusif… Tout est possible. Vous pouvez tout de même jeter un œil à une référence “les 9 niveaux de soumissions dans le cadre BDSM”
Comment trouver une soumise / Comment trouver un soumis ?
Dans la vie de tout les jours !
Et oui, parfois on trouve juste un(e) partenaire et on se dirige lentement vers une relation dominant(e) / soumis(e).
Les forums et sites dédiés au BDSM.
Attention si vous allez sur des forums, ne postez PAS de petite annonce, en plus d’être parfaitement inutile c’est souvent mal pris. Ces lieux sont des communautés, vous ne pouvez pas demander quelque chose d’aussi intime à un groupe 15 minutes après vous y être inscrit. Je suis sur quelques forums / sites :
Sur notre forum BDSM, ici
www.bdsm.fr
https://fetlife.com/
Les munchs
Il s’agit de rencontres réelles de gens intéressés par le BDSM. Lors de ces réunions on discute, parfois on boit et on mange. Généralement, ces échanges se font dans des lieux tout public : il faut être habillé normalement, pas de relation sexuelle, bref comme on fait dans un bar. C’est plus rassurant pour tous, d’ailleurs ! Rien n’empêche après, si des affinités se créent, d’aller finir la soirée ailleurs.
Comment trouver une Maîtresse ? Comment trouver un Maître ? (Ou un(e) dominant(e).
Voir réponse ci-dessus !
J’ai trouvé un soumis / une soumise / un dominant / une dominante sur internet, et ça a l’air d’être une perle rare.
Attention. C’est peut être tout à faire vrai, et la personne est peut être totalement honnête. Ou pas. Il y a beaucoup de ce qu’on appelle des “fantasmeurs”, ce sont des gens qui vont se projeter, pour un temps dans un jeu de rôle qui les excite. Cela agit pour eux comme un jeu de rôle (RolePlay BDSM). De votre côté, vous vous investissez beaucoup : soit à créer des scénarios, des ordres, établir et entretenir un lien. Soit en étant obéissant, en montrant votre dévotion. Dans les deux cas en vous rendant disponible. Sauf que, d’une part, du jour au lendemain l’autre personne peut tout plaquet. D’autre part, êtes vous certain que la personne à qui vous écrivez est celle qu’elle prétend être ?
J’ai déjà un(e) partenaire, comment lui faire savoir mes penchants ?
Et oui, c’est compliqué ! Peur d’être honteux, rejeté, moqué… Surtout si on est jeune et qu’on craint que ça ne se répande dans le cercle d’amis ou de connaissances. Si vous êtes dans ce dernier cas, faites très attention, car le harcèlement peut prendre des proportions énormes en un rien de temps. En cas de catastrophe ne restez pas seul(e), parlez avec un(e) ami(e) sûr(e), ou parlez en sur un forum ou ici, je ferme la parenthèse. Si vous êtes un peu anxieux(se), pour en parler à votre partenaire optez pour une solution qui ne laisse pas de trace : l’oral, des exemples sur votre téléphone ou ordinateur, mais rien d’écrits que vous envoyez.
Ensuite, vous pouvez opter pour plusieurs choses :
Un SMS, si comme moi vous avez du mal à parler directement, “tu connais le BDSM ? Je découvre quelques photos que j’aime bien” et ajoutez en une ou deux pour amorcer la discussion. C’est un peu bateau mais ça peut se mêler dans la vie de tout les jours.
Une lettre manuscrite ou écrite à l’ordinateur et imprimée ou envoyée par courriel. Il faut se poser et l’écrire, la relire, peut être attendre un peu… Et envoyer ! Ça permet de bien choisir ses mots et son moment.
Lui parler, lui expliquer, pendant un repas, un RDV ou un apéro.
Mais qu’est ce que je lui dit ?
Ce que vous ressentez, pour elle / lui, ce que vous aimeriez lui faire, ou qu’elle vous fasse. Ce que vous aimeriez en plus, ce que vous avez déjà fait et que vous avez apprécié. Vous pouvez ajouter des photos et / ou vidéos, ou des liens vers des photos et vidéos qui vous plaisent. Essayez de savoir un peu ce que vous voulez avant d’aborder le sujet avec l’autre.
Est-ce que la personne va refuser ou accepter ?
Ça je ne peux pas le savoir. Mais honnêtement, aucune des personnes avec qui j’ai parlé est revenu me dire “bon, elle n’a pas voulu”.
Et si mon (ma) conjoint(e) décide de me quitter ?
Concrètement, si vous ne pouvez pas parler de sujets comme celui-ci à votre partenaire… Avez vous vraiment un partenaire ? Autant ne pas perdre de temps, si vous vous rendez compte que ça vous est “vital” et que c’est hors de question avec votre conjoint(e), l’un, l’autre, ou les deux risquez d’être malheureux et de vous abîmer.
Elle semble partante pour essayer et elle voudrait en savoir plus, que faire ?
Discuter, encore. Échanger vos préférences. Pourquoi ne pas lui indiquer ce site ? La personne pourra lire des questions réponses, et poser toutes celles qu’elle veut ! Je pourrais également transmettre les questions à ma soumise qui répondra directement.
Mon conjoint semblait partant, mais tarde à prendre des initiatives pour me soumettre.
Déjà un homme très excité (ça marche aussi pour les femmes…) aura probablement beaucoup plus tendance à se lâcher et à aller vers ce que vous souhaitez. Vous pouvez essayez de créer un scénario, même des grandes lignes, et lui présenter afin de le réaliser.
Sinon essayez de savoir ce dont vous avez envie, puis pendant une partie de jambe en l’air bien chaude, lui dire de vous fesser, de vous baiser bien fort à 4 pattes. Vous pouvez essayer de bien l’exciter : en le suçant à genoux, en écartant votre cul, votre chatte pour le mettre dans l’ambiance. Attention, si le but est d’avoir un(e) partenaire soumise, le vous déconseille de bien l’exciter pour ensuite le / la soumettre par surprise : c’est de l’abus.
Comment savoir ce qu’on aime, il y a une liste ?
Hé bien… Oui, j’ai une page dédiée à cette liste : Liste de préférence sexuelle (Checklist BDSM, questionnaire bdsm) je vous conseille de la remplir chacun de votre côté et de mettre en commun ensuite. Il faut clairement poser vos limites, l’un comme l’autre.
Allez, on se lance ! Faut-il du matériel en particulier ?
Absolument aucun. Ça viendra avec le temps ! Pour démarrer, vous avez déjà vos mains pour fesser, pourquoi pas une spatule de cuisine. A-t-on besoin de quelque chose pour se mettre à genoux ? Au gré des envies, des cadeaux, des promos, vous ferez votre stock d’accessoires et de tenues. Le but est de prendre du plaisir à deux : votre corps suffit.
Je manque d’idée… Qu’est-ce que je peux faire ?
C’est précisément pour cette question que je partage notre jeu : allez voir sa page ou celle de la version vanille. Il y a au total plus de 200 idées pour soumettre sa femme, ou pour se soumettre. Une version pour homme soumis devrait arriver.
Mademoiselle (ou Madame, ou autre) accepte d’être ma soumise une soirée, qu’est ce que je fais ?
C’est toujours compliqué de répondre à ce type de question, car elle dépend vraiment de vous, du couple que vous formez et de vos préférences. Parmi les idées que je propose, c’est à vous de créer votre projet. En revanche je vous conseille de créer un SafeWord (mot de sécurité, mot de secours, vous ci-dessous). Respectez ses limites et son consentement.
Comment débuter une séance ?
Il y a mille manières ! Mais si on est ensemble, je conseil de la mettre à genoux, de lui mettre un collier (voir plus bas), ou autre signe distinctif et de lui demander “qu’est ce que tu es ?”, elle répond alors “Je suis ta chienne” ou quelque chose comme ça. Plusieurs propositions sont intégrées dans les règles de notre jeu.
Qu’est-ce que le SafeWord ?
Il s’agit d’un ou plusieurs mot, qui, lorsqu’ils sont prononcés, font baisser l’intensité du jeu, ou arrête tout. Soit le temps de reprendre ses esprits et de ce mettre d’accord, soit complètement jusqu’à un prochain jeu. Dans notre contrat nous en avons plusieurs : « Orange » on calme un peu. « Rouge » on arrête tout et on discute. « Câlin », tu te mets contre moi et je te câline, tu me redis quand tu te sens prête à continuer. Lorsque le safeword est prononcé faites ce qui est prévu : calmez-vous ou arrêtez-vous immédiatement. Vraiment, sinon vous torpillez la confiance de votre partenaire -et à juste titre- vous ne la méritez pas. Pour les premiers jeux, évitez les baillons pour que votre partenaire puisse s’exprimer librement.
Faut-il créer un scénario complet ?
Vous pouvez, mais je vous conseille de faire quelque chose de vague : quelques idées notées, quelques pratiques, un déroulement schématique. Sachez inviter l’inattendu ! Sur le moment vous aurez probablement d’autres envies, d’autres idées. Vous pouvez également créer un scénario très précis et essayer de le respecter à la lettre, c’est autre chose et ça peut rassurer de savoir à l’avance ce qui est prévu.
Quelque chose ne se passe pas comme prévu, je fais quoi ?
Il faut savoir s’adapter : il y aura des bonnes et des mauvaises surprises. Ne vous vexez pas et avancez. Vous trouverez d’ailleurs des exemples de mes “échecs” sur ce blog, nous sommes humains et je tiens à montrer que nous ne sommes pas différents, quel que soit le côté du fouet où on est.
Elle refuse un truc, je la punis ?
C’est très excitant, on est bien lancé… Mais elle n’agit pas comme prévu. Clairement, surtout au début, je vous déconseille de la punir si ça ne va pas comme vous voulez, ça braquerait encore plus. Vous êtes dans la vraie vie : prenez soin l’un de l’autre. Attention à l’effet que ça peut avoir sur elle, restez bien à l’écoute.
S’il s’agit d’un jeu entre vous, qu’elle vous teste, vous pouvez insistez en restant dans le cadre définit au départ.
Si vous avez essayé de faire quelque chose alors qu’elle vous avait dit que c’était en dehors de ces limites, vous êtes fautif, présentez vos excuses et rassurez votre partenaire.
Si vous avez juste proposé pour voir si elle pouvait aller plus loin, revenez en arrière.
Mais, ma compagne n’est pas forcément prête en même temps que moi.
Je suis personnellement parti du principe que le dominant serait toujours plus ou moins prêt et que c’est à la personne soumise de définir lorsqu’elle est prête. C’est pour ça que dans notre jeu, la soumise ou l’apprentie pioche deux actions par mois et les réalise quand elle veut dans le mois. Ça permet qu’elle se sente bien, prête, et qu’elle ait pu faire tout ce qui lui semble nécessaire pour le bon déroulement de l’action et du jeu. Cette article peut également aider : Je suis soumise mais je n’ai pas envie, que faire ?
Est-il possible de lui imposer un moment où elle est soumise ?
C’est à vous de voir. Surtout, ne vous précipitez pas. Dans une situation comme la notre, à mon avis il peut être nécessaire à un dominant de choisir un moment ou Mlle ou Mme DOIT être soumise quoi qu’elle en pense -à partir du moment où elle a accepté cette possibilité-. Dans le cadre de notre jeu, ma soumise l’est : pendant ses actions, pendant 96h à la suite une fois par an (la date est choisie ensemble), 3 fois 24h répartie dans l’année quand je veux. Je lui envoie ou lui dis simplement quelque chose du type “à partir de maintenant et pour 24h tu es ma soumise”, elle signe son contrat et débute sa période de soumission. Lorsque l’ordre est donné par SMS le contrat est signé plus tard.
Un contrat est-il obligatoire ?
Absolument pas. Alors pourquoi on en fait un ? Déjà, pour entrer dans le rôle, ça a un côté solennel, comme le collier. Ensuite, parce que ça peut permettre de mettre noir sur blanc les limites, les obligations, les rôles de chacun. Dans le BDSM, tout est souvent du spectacle ! Si vous en faites un, ne signez pas ce avec quoi vous ne seriez pas d’accord. Nous proposons un grand nombre de contrats BDSM ici.
Comment être guidé ?
Il y a plusieurs solutions, les forums, les réseaux sociaux, vous connaissez tout ça. Il y a aussi le mentorat BDSM : il s’agit de choisir un mentor, un compagnon de route a qui poser nos questions, construire avec lui le cheminement. Les personnes dominantes et les personnes soumises peuvent demander ceci, et à mon sens même si le mentor est souvent un dominant pour un autre dominant : il n’y a pas de règle. J’ai moi même conseillé plusieurs soumises, qui se posaient des questions sur le chemin que prenait leur relation. Vous pouvez me contacter via le formulaire, via instagram,
Le collier est-il obligatoire ? Ma femme refuse de porter un collier.
Absolument pas. Si elle refuse, elle refuse, point. Elle trouve peut être cela trop dégradant. La situation changera sûrement si elle comprend, ou plutôt lorsque vous lui aurez montré que devenir “une chienne” ne ternit pas son image à vos yeux, mais au contraire vous rend fier. Pourquoi ne pas lui proposer de porter un joli ruban au départ ? Ou un petit bracelet, ou une petite chaîne de cou, sans connotation autre que pour vous. Ça peut être l’occasion d’un petit cadeau ! Par ailleurs certains dominants estiment que le collier doit se mériter et s’obtenir après un certain temps.
Est-ce qu’on peut inverser les rôles ?
Absolument ! Dans le milieu ça s’appelle “switcher”, on appelle “switch” ceux qui inversent régulièrement. Je trouve que c’est très positif : ça permet à celui / celle qui prend le rôle de dominant de se rendre compte de la responsabilité, de savoir à quoi il faut penser, de préparer des choses, de prendre soin de l’autre. Pour celui / celle qui devient soumise, ça permet de savoir la difficulté d’obéir en tout, voir de souffrir pour son / sa dominant(e).
Je souhaite faire du Shibari / bondage, ligoter mon / ma partenaire ?
Tant mieux ! Renseignez vous bien sur les consignes de sécurité avant de vous lancer. Vous trouverez quelques tutoriels de bondage simple ici: https://*** Lien en cours de validation (=attente du lien retour sur le site mentionné) ***/tag/tutoriel
Mon / Ma conjoint(e) veux me soumettre, est ce qu’il m’aime ?
Je ne connais pas votre couple, je ne peux pas être catégorique. Pour savoir s’il / elle vous aime : il faut lui demander. En revanche, est-ce qu’on peut être fou amoureux de quelqu’un et vouloir la soumettre ? Oui, c’est mon cas.
Est-ce pour me punir, j’ai fais quelque chose de mal ?
Non. Si d’ailleurs vous devez prendre une punition violente parce que vous “avez raté quelque chose” dans la vie de tous les jours, vous êtes probablement victime de violence domestique, pas acteur d’une relation équilibrée avec un jeu dominant / soumise. Dans le cadre BDSM, les erreurs sont bien souvent un prétexte pour jouer. On trouve d’ailleurs souvent des soumis(e)s qui disent “fauter” exprès pour que leur dominant(e) sen occupe.
Mon mari veut me faire porter un collier en public, je ne veux pas ou Mon mari veut me prêter à d’autres hommes, je ne veux pas. D’une manière générale : mon (ma) conjoint(e) veut m’imposer quelque chose que je ne veux pas.
Hé bien, ne le faites pas ! Si vous pensez qu’il / elle risque de vous quitter : avez vous envie de rester avec quelqu’un qui vous dit “soit tu fais ça soit je te quitte ?” ça finirai comment ? Après, oui, ça peut demander quelques efforts. Ne faites pas ce qui n’est pas tolérable pour vous, mais si un petit effort fait de gros effets ?
J’essayerai bien, mais j’ai vu des photos de choses terrifiantes.
Voir réponse ci-dessus : ne faites que ce que vous voulez. Savez vous ce que veut votre conjoint(e) ?
Je n’y arriverai jamais ! Les soumis(es) sur internet font des choses extraordinaires, je vais forcément être une déception.
Ayez confiance en vous ! Parlez avec votre partenaire, énoncez-lui vos craintes, vos limites, vos efforts. À chaque progrès il / elle sera comblé(e), promis. De nouveau, ne faites que ce que vous voulez, et que ce que vous pouvez assumer. Savez vous ce que veut votre conjoint(e) ? Il n’a peut être pas prévu de vous percer les seins à l’agrafeuse, il veut peut être juste vous contempler à genoux avec un beau collier.
Mais si je me mets à ses genoux, si je me soumets… Il ne va plus me voir que comme une chienne ?!
Si c’est quelqu’un de bien dans une relation équilibrée, non. Si ce n’est pas quelqu’un de bien : il vous voit déjà comme un trou. Personnellement, plus ma soumise accepte volontairement d’être soumise, humiliée, baisée… Plus elle est grande et merveilleuse à mes yeux.
Il / elle veut me rabaisser en dehors des séances de BDSM
Alors ce n’est pas un jeu, vous êtes juste victime de violence domestique, pas acteur d’une relation équilibrée avec un jeu dominant / soumise. Dans le cadre BDSM sain, les erreurs sont bien souvent un prétexte pour jouer. Personnellement, je pense que plus la soumise est forte dans tous les aspects de sa vie, plus sa soumission volontaire et joyeuse à de la valeur. Le rôle du (de la) dominant(e) est de soutenir son (sa) conjointe dans la vie de tous les jours, de le (la) rendre fort(e) et autonome. Voir cet article : BDSM sain ou violences.
Que faire pour ne pas avoir de marque ? (Pour les enfants, le sport, l’été…)
Privilégier les techniques qui ne laissent pas de marque : pincement de tétons et de lèvres, jeux d’humiliation, doigts dans la gorge, dilatation, déni d’orgasme… Plus les objets sont larges, moins ils marquent facilement : le paddle, la main sont donc à privilégier. Bien entendu, ne pas utiliser d’objet qui laissent des marques ou les utiliser doucement. Avec l’habitude, la peau durcit et on marque moins. Nous, nous pratiquons peu la douleur la peau est donc sensible en permanence.
Article d'origine : https://intime-photographie.fr/incontournable/comment-debuter-une-relation-bdsm
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[Il prit alors le telephone lui meme et dit à l'homme "veuillez pardonner ma servante, elle ne connait pas les convenances des grands hotels, montez tout ca vous meme, elle saura vous remercier pour vos efforts, a bientôt", et il raccrocha sur un dernier coup de rein. Il s'arrêta alors et prenant la jeune femme encore enchaînée, la porta devant la porte, entrouvrit la porte et dit "ouvre grand la bouche et accueille comme il se doit le maitre d'hotel darling"]
La jeune femme était désormais devant la porte, entièrement nue et enchainée, la bouche grande ouverte. Toute personne pouvait passer dans le couloir. Elle savait parfaitement ce qu'elle devrait faire lorsque le groom de l'hotel arriverait, mais ce qui l'inquiétait dans l'immédiat était que n'importe quelle autre personne passe devant la chambre. Il pouvait y avoir des enfants, elle était terrorisée à cette idée. Elle attendit comme cela 10 minutes avant que la porte de l'ascenseur fasse un bruit aigue "ting". Quelqu'un venait. Elle n'avait aucun conscience du temps qu'elle était restée ici. Se pouvait-il que le repas soit déjà préparé? Elle prépara sa bouche à accueillir le sexe du maitre d'hotel qui se fera certainement un plaisir de la pénétrer.
Des rires dans le couloir, c'était un couple et non pas le personnel de l'hotel, s'ils la voyaient ainsi ils riront, ou seront terrifiés, ou pire. Elle commence a paniquer.
Ouf, ils s'arrêtèrent quelques portes plus tot dans le long couloir. Le soulagement aussitôt passé que la sonnerie l'ascenseur retentit de nouveau, un bruit de chariot, ca y est, cette fois ci c'était lui, il arrivait. Les roues grinçaient gentillement et s'apporchait, les idées se succédaient, la panique. Elle avait envie de s'enfuir mais les chaine l'en empêchait. Il n'était plus qu'à quelques maitre. Ca y est, il voyait les pied de la personne devant elle. Relevant doucement les yeux, surprise, elle vit une jupe.
Ce n'était pas un homme mais une femme. Elle s'était préparée à sucer, qu'allait elle faire maintenant? Elle ne savait pas donner de cunnilingus, elle n'avait jamais fait...
Elle dit alors à voix basse "madame, puis-je vous satisfaire en guise de pourboire?". Ses yeux fixait un point sur la moquette.
La maitresse d'hotel ne sembla pas déconcertée et dit d'une voix confiante: "Que c'est mignon, je suppose que quelqu'un est à l'intérieur?"
"Ou-oui" dit la femme agenouillée en begaillant.
La maitresse d'hotel enjamba alors la soumise et entra dans la chambre et dit "cher monsieur, voici votre commande, c'était ma dernière commande, accepteriez vous que je prenne mon pourboire dans cette chambre avec vous?"
L'homme ne fut pas plus déconcerté que cela et dit: "bien sur, faisons un petit jeu, ma chienne va vous faire un cunnilingus et vous allez lui en faire un ensuite, la personne qui arrive a faire jouir l'autre la plus vite partage mon repas, l'autre fera le divertissement à ma façon..."
La jeune femme accepta et se mit sur le lit en enlevant sa culotte sous sa jupe de service. D'un geste de la main, l'homme fit venir sa chienne qui savait quoi faire. Elle s'attaqua a la chatte déjà trempée de la femme et ne sachant comment s'y prendre bredouilla au début. Rapidement elle trouva le clitoris et s'y attela rapidement, puis doucement, essayant d'imaginer ce qu'elle aimerait. 11 minutes plus tard, une contraction, puis une deuxième, la femme jouissait enfin. Elle essuya alors son vagin sur le visage de la soumise et les deux échangèrent de role.
L'inverse fut plus aisée, l'experience aidant, en a peine quelques coup de langues, la femme enchaînée était au bord de la jouissance.
L'homme, jusque là spectateur intervint: "Stop" dit il fermement, "vous avez gagné mais je ne veux pas qu'elle jouisse, j'ai encore beaucoup pour elle. Venez donc partager mon repas"
Cependant la jeune femme hésita, regarda autour d'elle et vit une chaine qui trainait, elle la passa autour de son coup, la verrouilla avec un cadenas, se mit à quatre pattes et glissa la clé dans le caleçon de l'homme en disant "je pense que vous passerez un meilleur repas avec deux chiennes...
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Partie 5 du texte, faites moi un retour et dites moi si vous voulez une partie 6
Partie 1: https://www.bdsm.fr/blog/7305/La-chambre-d'hotel-#1/
Partie 2: https://www.bdsm.fr/blog/7305/La-chambre-d'hotel-#2/
Partie 3: https://www.bdsm.fr/blog/7371/La-chambre-d'hotel-#3/
Partie 4: https://www.bdsm.fr/blog/7371/La-chambre-d'hotel-#4/
Parties 5: https://www.bdsm.fr/blog/7371/La-chambre-d'hotel-#5/
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« What ??? »
J’ai probablement mal compris, ou alors c’est de l’humour britannique au quatrième degré.
Mon Maître aussi a l’air surpris. Il tente de reformuler, dans un anglais à peu près aussi approximatif que le mien. Sonia confirme.
Je crois qu’elle se fiche de moi, mais puisque, d’un regard qui se passe de paroles, mon Maître m’ordonne de faire ce qu’elle me demande, je ne peux qu’obéir. En essayant de ne pas trop me faire remarquer par les serveurs, je fais glisser l’objet plat entre mes lèvres intimes, comme pour lire la bande magnétique d’une carte de crédit. Voilà ma fente transformée en lecteur de carte… « C’est absurde », me dis-je.
Je repose la carte sur la table, mais rien ne se passe, à part que l’un des côtés maintenant enduit de cyprine offre à la vue de tous le témoignage de mon état d’excitation, ce qui me fait rougir. Depuis mon enfance, je rougis facilement, trop facilement, et l’âge adulte ne m’a pas guérie de ce handicap, bien au contraire. C’est un phénomène physiologique, irrépressible, et dès que je m’en rends compte il s’auto-amplifie.
Rien ne se passe. Elle s’est bien fichue de moi et m’a mis la honte…
« Wait a minute » dit Sonia. Effectivement, l’apparence de la surface commence à changer. Un zoom sur une partie du texte de la Magna Carta Libertatum [1] se produit brutalement, le fond devient jaune, un jaune atroce (mais qui a choisi cette couleur !) et un animal, à peine visible, apparaît en filigrane.
Le pangolin fou ! Celui qui enculait des chauves-souris lors d’orgies indécentes ! Ce salopard, fou à lier, pervers au-delà de l’imaginable, a causé la plus grande pandémie que l’humanité ait connue. Heureusement que des milliardaires philanthropes et des politiciens avisés nous ont sauvés grâce à une technologie expérimentale d’avant-garde. C’est, du moins, ce que dit le consensus scientifique, relayé par l’ensemble des médias. Quelques téméraires ont bien émis publiquement une autre hypothèse [2], mais ils sont à présent internés en hôpital psychiatrique, là où est leur place aux dires de tous les éditorialistes, car il faut « être sérieusement dérangé pour oser mettre en doute le consensus scientifique ». Autrefois, la science avançait par débat contradictoire et confrontation d’idées, mais ça c’était la préhistoire. Aujourd’hui, grâce au progrès apporté par la Suprême Alliance Démocratique, la science est claire, unique, solide : elle est consensus, elle est officielle, elle ne laisse pas de place au doute.
Le pangolin fou, devenu par ironie le signe de reconnaissance de ceux qui sont encore assez timbrés pour penser différemment et qui selon certaines rumeurs se seraient organisés en réseau clandestin. Combien sont-ils ? Une poignée ? Sonia en fait donc partie. Ce n’est guère surprenant. En m’offrant cet objet étrange elle me souhaite en quelque sorte la bienvenue parmi eux. Je peux refuser, mais le ferais-je ? Non, mon choix est déjà fait, depuis bien longtemps je crois.
L’image disparaît déjà. Même la Magna Carta a disparu, laissant la place à un beige uniforme. Je m’apprête à submerger Sonia de questions quand le serveur nous apporte le dessert. Une véritable œuvre d’art dans l’assiette. « Je ne vais pas oser le manger ! » s’exclame mon Maître. Comme je le comprends ! C’est tellement beau. Je prends quelques photos pour garder un souvenir de cette œuvre éphémère.
Pendant que nous dégustons ce délicieux dessert, Sonia me donne quelques informations. Cette carte contient une base de données. Des documents hautement compromettants, subversifs, et un projet de charte pour remettre l’humain au centre de la société, « la charte du pangolin fou ». Utopiste ? Voué à l’échec ? Probablement, mais peut-on vivre sans espoir ?
Pendant le court laps de temps durant lequel la carte est activée, elle peut se connecter par ondes radio à n’importe quel PC.
Une carte qui doit être glissée dans la fente mouillée d’une salope pour s’activer... Je serais bien curieuse de faire la connaissance de l’ingénieur pervers qui a eu cette idée saugrenue. Mais en tout cas c’est un moyen de protection efficace. Qui pourrait deviner qu’elle s’active ainsi ?
Toutes les bonnes choses ayant une fin, il est déjà temps de quitter ce superbe restaurant. Il n’y a plus beaucoup d’occasions de passer un bon moment depuis que la démocratie moderne a étendu son emprise sur nos vies [3]. Nous n’y reviendrons jamais, malheureusement, puisque dans quelques jours l’enseigne Mac Cricket ornera la devanture, marquant à tout jamais la fin d’une époque.
Le chemin du retour est raide, comme je le craignais. Les hauts talons, quelle plaie ! Mais en tant qu’esclave sexuelle, je n’ai pas le choix.
« Grimpe sur mon dos »
Mon Maître a eu pitié de moi…
Collée à mon Maître, les sensations ne tardent pas à m’envahir tout le corps. Qu’est-ce que j’aime cet homme ! J’ai l’impression d’avoir une sorte d’orgasme, diffus dans le temps et dans l’espace. Je me sens bien, heureuse. Jusqu’à ce que l’air amusé de Sonia m’amène à réaliser qu’avec ma robe courte, j’ai carrément les fesses à l’air ! Heureusement que les chemins que nous empruntons pour éviter les caméras de surveillance sont peu fréquentés.
Arrivés au dernier détour, au bout de la ligne droite qui mène au domicile de mon Maître j’aperçois un véhicule de la gendarmerie garé devant le portail. Aie ! Je suis soudain saisie de terreur. Mon Maître me repose à terre et nous dit d’attendre là, Sonia et moi.
J’observe de loin mon Maître discutant avec le gendarme. Il est seul, ce qui est inhabituel, à moins que son collègue ne soit resté dans le véhicule. J’ai l’impression que le visage de mon Maître traduit de l’inquiétude, mais à cette distance je ne distingue pas bien les détails.
Il nous fait signe de venir.
Nous pénétrons tous les quatre dans le jardin, dans un silence qui n’annonce rien qui vaille, et mon Maître referme le portail.
Le gendarme n’a pas l’air commode. Et pourtant, dès qu’il commence à parler, je pousse intérieurement un « Ouf ! » de soulagement. Les images de vidéo-surveillance qui auraient permis d’identifier l’Aston Martin lors de la course-poursuite avec les miliciens ont été effacées par l’un de ses collègues de confiance, mais il n’est pas prudent que Sonia reste là trop longtemps, nous explique-t-il. Je m’improvise traductrice. Sonia acquiesce et un rendez-vous pour son évacuation est convenu. Il faut qu’elle quitte l’Europe, devenue trop dangereuse pour elle. Si on m’avait dit qu’un jour j’aurais contribué à une exfiltration !
C’est donc la dernière journée que j’aurai le plaisir de passer en compagnie de Sonia, cette femme que j’admire et que je n’aurais jamais imaginé rencontrer. J’ai de la peine pour elle. Peut-être qu’elle ne pourra jamais revoir les îles britanniques, sa terre natale.
Dès que le gendarme est ressorti, nous regagnons la maison et je ne tarde pas à me prendre une gifle. Zut ! J’ai oublié. Je m’empresse de retirer ma robe. « Toujours nue dans la maison ! J’espère que tu ne m’obligeras pas à te le répéter » m’avait-il pourtant bien indiqué lorsque nous échangions par mail avant notre rencontre. Je pensais que ce serait une consigne que je n’oublierais pas, et puis… Dès qu’il y a des circonstances imprévues, le cerveau zappe.
Me voilà de corvée de ménage. Je déteste cela… Pourtant c’était le lot des femmes il n’y a pas si longtemps.
Ma corvée terminée, mon Maître me met la laisse et me conduit à la cave. Je sursaute en apercevant Sonia. Elle est nue, debout, les bras en l’air, poignets attachés aux anneaux du plafond. Sa chatte est intégralement épilée, comme la mienne. Pendant que je m’affairais aux tâches ménagères, elle s’est visiblement coiffée et maquillée. Elle est jolie ! Se faire belle pour recevoir le fouet. Voilà une marque de respect et de politesse que mon Maître a certainement appréciée à sa juste valeur.
« Elle voulait essayer » me dit mon Maître à l’oreille.
Curieuse… Irrépressiblement curieuse… Voilà un point commun que j’ai avec elle. Pas surprenant finalement. On ne peut pas être journaliste d’investigation sans être animé par une curiosité viscérale. La même curiosité qui moi m’a fait m’orienter vers les sciences. Apprendre, découvrir, comprendre, questionner, … Des métiers bien différents, en apparence du moins, et pourtant le même moteur psychologique. Sonia est l’une des dernières, la profession étant maintenant remplacée par les fact-checkers, chargés de défendre coûte que coûte la ligne officielle, de discréditer toute pensée dissidente et de tuer dans l’œuf tout questionnement.
Je m’attendais à observer, en spectatrice, l’initiation de Sonia, et j’en ressentais déjà de pervers frissons de plaisir, mais voilà que mon Maître m’attache à mon tour. Face à face, mamelles contre mamelles, je ressens le souffle de Sonia sur mon épaule, les pointes de ses tétons saillants parcourant mes mamelles au gré de nos mouvements, heurtant parfois les miens, tout aussi saillants. C’est terriblement érotique. Je sens une excitation sexuelle irrépressible m’envahir. Pour moi qui me croyais 100% hétéro, c’est très troublant [4].
Elle me sourit et rougit… Ah, elle aussi ? Etrange. S’il y a une femme que j’imaginais incapable de rougir, c’est bien elle.
Le premier coup de fouet me rappelle à la dure réalité. Ah, la vache ! Qu’est-ce que ça fait mal ! Mon Maître ne fait pas semblant.
J’essaie de tenir le coup, mais au bout d’un moment je craque. Je crie, je pleure. Les larmes coulent à flot. Sonia aussi. Mon Maître ne s’arrête que lorsque nous sommes à bout de forces toutes les deux, épuisées d’avoir tant crié et pleuré.
Mon Maître lubrifie l’anus de Sonia, sans ménagement si j’en juge par ses grimaces, puis le mien. Instant humiliant s’il en est, mais qui présume bien de ce qui nous attend.
Il nous laisse ainsi, seules, face à face, mamelles contre mamelles, … Nos larmes coulent encore et se mélangent parfois. C’est la première fois que je suis fouettée et je n’imaginais pas cela aussi douloureux. Sonia sanglote. Moi aussi.
Je ne sais pas ce qui me prend, mais voilà que je l’embrasse sur les lèvres. Je n’ai pas pu résister. Une nécessité. J’en avais envie. J’en avais besoin. Elle ne me repousse pas, au contraire.
Je suis tellement absorbée par mon audace que je n’ai même pas réalisé que mon Maître était revenu et nous observait.
« Une seule de vous deux aura l’honneur de recevoir la bite dans le cul. Mettez-vous d’accord entre vous, femelles ! ». La version anglaise suit dans la foulée.
Ca je ne m’y attendais pas !
« Sonia ! »
Je n’ai même pas réfléchi. Cela m’est venu comme une évidence.
Tirer profit de mon empathie pour neutraliser ma jalousie. Bien joué, Maître !
La bite dans le cul après le fouet... Je n’aime pas être enculée, mais pourtant à cet instant j’en avais terriblement envie. Tant pis.
Sonia se prend une sacrée claque sur les fesses pour lui faire comprendre qu’il faut présenter son cul mieux que ça pour la sodomie. Elle redouble d’efforts pour se cambrer correctement. Pas facile quand on est attachée. Elle a voulu essayer, elle en a pour son compte maintenant.
C’est avec une grande frustration, et sentant ma jalousie maladive remonter à la surface, que j’assiste, impuissante, à la sodomie de Sonia. Je me remets à l’embrasser, comme pour partager un peu de ce moment et apaiser ma frustration. Difficile, car elle bouge beaucoup et crie sous les coups de boutoir de mon Maître. Visiblement elle n’a pas plus que moi l’habitude de se faire enculer. C’est peut-être même sa première fois. Est-ce que je lui ai fait un cadeau empoisonné quand j’ai prononcé son nom ?
à suivre…
Références :
[1] « Comment osez-vous ! », article publié sur bdsm.fr le 18/04/2023 https://www.bdsm.fr/blog/8535/Comment-osez-vous-!/
[2] Rapport du Sénat US sur l’origine de la pandémie (version préliminaire, courte) https://www.help.senate.gov/imo/media/doc/report_an_analysis_of_the_origins_of_covid-19_102722.pdf
[3] L’histoire de cette relation Maître/esclave naissante se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes, dont le pouvoir central se situe à Pékin. Chaque Etat membre conserve une certaine autonomie sous réserve de se conformer aux grands principes de la démocratie moderne. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[4] ajout du 6/8/2024: malices du hasard, je tombe ce jour sur ce beau dessin de Bruce Morgan (https://www.bdsm.fr/photo/1075954/) posté par Mia Michael - la scène est très proche de l'image que j'avais en tête en écrivant. J'en profite pour faire un peu de pub pour Mia Michael, ce qu'elle écrit est délicieusement pervers (très très pervers), sans prise de tête, souvent déjanté et agréable à lire.
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Son sourire est inquiétant ! N'empêche, il me sort des griffes de Crasston et Stone. J'imagine que c'est Summer qui me fait libérer. Pour ça elle doit trouver un homme déterminé, genre un salaud souriant, prêt à tout pour de l'argent.
Il monte sur la moto et je monte derrière lui. On démarre et on file dans la nuit vers la liberté. Je pense à un vieux rock "Like a bat out of hell", je suis "comme une chauve-souris s'échappant de l'enfer".
À chaque cahot, la douleur dans mes fesses me rappelle que je m'échappe vraiment de l'enfer. Heureusement, il y a une armature derrière la place du passager et je ne dois pas me coller à lui, ce qu'il n'apprécierait pas, je pense.
On a quitté Vegas vers trois heures matin et on roule... Tout ceci est organisé par Summer, sans doute, mais la seule chose qui compte c'est que j'échappe à Stone, la tortionnaire. J'avoue que je trouvais sa façon de faire très amusante quand elle fouettait des esclaves. Mais maintenant, je sais ce que c'est, j'ai payé.
Je gémis sur le siège arrière... Vers cinq heures du matin, le jour se lève et je me rends compte qu'on est en plein désert. Il y a des cactus et des yuccas. Je vois un panneau "Mojave National Reserve", il s'agit de l'endroit le plus chaud des Etats-Unis. On roule. Si ça continue, on se retrouvera au Mexique...
J'ai mal aux fesses et j'ai soif... Mon tee-shirt est mouillé de sueur. On traverse Joshua National Park... Puis on arrive enfin dans une ville, Salton City. Le souriant Monsieur Valdès s'arrête enfin. Il me dit :
— Il y a un festival alternatif... rock, manifestations artistiques... Il faut avoir un billet, mais toi tu vas à l'entrée et tu dis que Madame Murphy t'attend...
— Je peux poser une question ?
Il lève les yeux au ciel en souriant et répond :
— Non ! Tu es une esclave.
Ça y est, je craque, je me mets à sangloter ! Pour que ça s'arrête, il me dit :
— La personne qui te fait évader te dira ce qu'elle veut. Tant que tu es avec moi, tu obéis et tu la fermes. Je devrais te punir. Suis-moi maintenant et marche six pas derrière moi.
Grand sourire. Je voudrais lui casser ces affreuses dents blanches !!
On repart. Le paysage ne change pas, c'est toujours le désert avec des rochers et des cactus. Et puis soudain, je vois la mer. Oh ! en plein désert !! Je ne reconnais pas du tout le Pacifique... Je n'ose pas lui demander comment c'est possible qu'il y ait la mer en plein désert. Il trouve sans doute que je dois savoir où je suis, car il dit :
— C'est Salton Sea, un lac d'eau salé qui se trouve sur la faille de San Andrea.
Ouch ! Ça fait peur. Il ajoute :
— Va derrière ce rocher, tu apercevras les constructions du festival. Tu dis à l'entrée que Madame Murphy t'attend.
Il repart. Je suis seule devant une mer qui se trouve sur la faille de San Andrea. Je fais le tour du rocher et j'aperçois des constructions entourées de fils de fer barbelés On dirait un camp de prisonniers. Et si je n'allais pas ? Mais aller où avec ce collier ?
Je fais pipi et je me dirige vers le camp. En approchant, il est un peu plus accueillant : il y a même quelques plantes. Il est 10 h du matin et tout est calme. Je me dirige vers un homme assis sur une chaise : un garde. Je lui dis :
— Bonjour, Madame Murphy m'attend.
— Je vais la prévenir.
Il entre dans une petite cabane. Un garde qui était à l'intérieur sort et me dit :
— Les filles qui ont un foulard, quand il y a 30°, soit elles ont des suçons, soit ce sont des esclaves qui cachent leurs colliers.
— Je suis une esclave, Monsieur.
— C'est ce que je pensais. Voilà Madame Murphy.
Une grande rousse bien en chair d'une quarantaine d'années arrive. Elle me fait signe de loin. Le gardien me dit :
— Vas-y.
Je ne sais pas comment je dois la saluer, alors je m'incline en disant :
— Bonjour Madame, je suis...
Elle me coupe la parole et dit :
— Je sais qui tu es. Suis-moi.
On se dirige vers une construction basse. Je regarde autour de moi, il y a une grande scène, quelques bâtiments, de très grandes tentes et au loin un immense camping. Murphy me dit :
— Comment doit se comporter une esclave ?
— ... Elle doit obéir, Madame.
— Obéir ET travailler. Je ne veux pas voir une seule esclave inactive. Tu devras travailler 17 heures par jour comme les autres. Ça vous laisse 7 heures de sommeil, c'est bien énorme. Toutes les filles ont travaillé, puis distrait les clients jusqu'à l'aube.
Elle a l'air fière de faire travailler autant les esclaves. On entre dans un bureau. Elle me dit :
— Déshabille-toi, mais garde tes chaussures, il peut y avoir des seringues dans le sable.
Elle me donne un gros bracelet en ajoutant :
— Mets ça à ta cheville. Ça me permet de voir où tu es et si tu te déplaces.
Je ferme le bracelet sur ma cheville, puis elle me dit à nouveau :
— Suis-moi.
On va derrière le bureau. Il y a de grands sacs en plastique noirs. Elle me dit :
— Tu mets toutes les canettes abandonnées un peu partout dans ce sac. Si tu vois des seringues, tu les mets dans ce petit sac en jute.
Je regarde autour de moi, il y a des canettes partout ! Oh putain ! Je lui demande :
— Je pourrais un peu manger, s'il vous plaît, je n'ai plus...
— Tu mangeras plus tard. Par contre, tu peux boire. Il y a des robinets avec de l'eau potable. Ils sont indiqués par un dessin. Quand ton sac est plein, tu le ramènes ici. Si j'ai besoin de toi, ton bracelet sonnera et tu rappliques ici le plus vite possible. Allez, vas-y.
— Oui Madame.
Je m'incline devant elle et je prends un sac. Je ne suis vêtue que de deux bracelets et de courtes bottes. Voilà un boulot fait pour moi, je n'ai pas à réfléchir. C'est ce que j'aurais dû faire au lieu d'épouser ce clown. Je serais toujours une star de cinéma... J'ai les larmes aux yeux en pensant à tout ce que j'ai perdu.
Oh ! Une seringue ! Je la prends avec précaution et la mets dans le petit sac en jute. Environ une heure plus tard, le village s'éveille. Des gens vont et viennent. La plupart sont nus ou déguisés. Je vois une belle femme d'une trentaine d'années déguisée en esclave : des anneaux aux chevilles et aux poignets, réunis par une chaîne qui a l'air très légère, elle a aussi un collier au cou. Elle s'approche de moi et me dit :
— Dure, la vie d'esclave ?
— Oui, Madame.
Elle tourne autour de moi et ajoute :
— Tu as reçu une bonne fessée, on dirait. Qu'est-ce que tu as fait ?
— Je n'ai pas obéi assez vite.
À ce moment, une voix sort de ma cheville, ça surprend ! Plus précisément de l'anneau que j'ai autour de la cheville. Elle dit :
— Tu n'as pas bougé depuis trois minutes.
Je dis très vites à la fausse esclave :
— Excusez-moi Madame, on ne peut pas s'arrêter.
Je recommence à ramasser des canettes. Mon sac est bientôt plein et je retourne au bureau. Je toque à la porte, la dingue qui veut qu'on bouge sans arrêt me tend un nouveau sac en disant :
— Faudra aller plus vite... si tu veux manger.
— Oui Madame.
Je veux manger !! Je retourne à la pêche aux canettes. Je les ramasse à toute allure. Des gens viennent me parler, mais je leur réponds :
— Désolée, si je ne ramasse pas assez, je serai punie.
Je trouve plusieurs seringues que je mets soigneusement dans le petit sac en jute. Je vais plus vite. Quand je rapporte le sac, je suis rouge et en sueur. Madame Murphy me dit :
— Tu vois que tu es capable d'aller plus vite.
— Oui Madame.
Je pense "crève !"
— Bon, va au réfectoire. Tu as un quart d'heure.
Elle m'indique un long bâtiment. J'y vais en courant. D'autres esclaves se dépêchent aussi. À l'intérieur, il y a une grande table couverte d'assiettes en plastique. Les filles mangent debout, puisqu'il n'y a pas de chaises. Je prends une grande assiette et une cuiller. Je vais présenter mon assiette à une esclave qui nous sert et je mange... Quoi ? J'en sais rien, c'est fade avec un goût de poisson. Personne ne dit un mot. Dès qu'une fille a fini, elle va mettre son assiette et sa cuiller dans un grand bac en plastique et elle court vers ses corvées. C'est ce que je fais aussi jusqu'à 6 h.
Il y a de plus en lus de monde qui circule. On me photographie et on me parle, mais je réponds chaque fois que je dois travailler sans arrêt. Quand je rapporte mon 12e ou 13e sac plein de canettes, en le traînant derrière moi, elle me donne un sac en disant :
— Mégots !
D'accord, c'est plus léger, mais il y en a tellement que je me traîne sur le sable à quatre pattes, plutôt que me baisser sans arrêt. Les gentils festivaliers se marrent et font des selfies.
Une esclave vient chasser le mégot sur mon terrain. Elle murmure :
— Tu vas trop vite. Il faut juste que tu bouges un peu. Elle n'intervient que si tu es immobile. Comme ça, tu vas t'épuiser...
— Merci. Elle m'engueule et me menace chaque fois que je rapporte mon sac.
— Elle le fera toujours, te tracasse pas.
— Merci. Tu restes près de moi ?
— Oui. Va moins vite...
On continue à chasser le mégot, mais mollement. Heureusement qu'elle est venue me donner des conseils...
Un groupe de rock joue sur la grande scène.
À 8 h, on mange debout et en vitesse. Et ensuite ? Il fait noir, impossible de ramasser ces saloperies. La femme me met une tablette miniature autour du poignet, en disant :
— Balade-toi. Tu es à la disposition des gens. Je te déconseille de te planquer dans un coin. Si on te choisit, les clients doivent m'appeler à l'aide de cette tablette et me donner leur numéro.
J'adresse une prière muette à Dieu. Elle ressemble à ça : "Mon Dieu, s'il vous plaît, envoyez-moi un client gentil." Je me dirige vers la scène et là, un curé me dit :
— Tu as l'air fatiguée, mon enfant.
À côté de lui, il y a une religieuse ! Non, je ne délire pas, c'est sans doute un couple déguisé. Lui m'a parlé gentiment, j'en ai les larmes aux yeux. Je m'accroche à eux comme une patelle à son rocher. Je lui réponds :
— Oui, très fatiguée... mais je ferai tout ce que vous voulez.
— Évidemment puisque tu es une esclave. Qu'est-ce que tu sais faire de spécial ?
Et là, j'ai une idée, je réponds :
— Je connais des cantiques.
Un petit flottement, puis il éclate de rire. Quand il est calmé, l'homme me dit :
— D'accord. Si tu chantes bien, je te loue.
Je me souviens très bien d'un cantique, alors, nue et épuisée, je chante :
"Swing low, sweet chariot
Coming for to carry me home,
Swing low, sweet chariot,
Coming for to carry me home.
I looked over Jordan, and what did I see
Coming for to carry me home?
A band of angels coming after me,
Coming for to carry me home."
Des gens arrivent pour m'écouter, c'est dingue ! Le curé me demande :
— C'est quoi, ton numéro ?
Je ne savais même pas que j'en avais un. Il ajoute :
— Dis-moi le numéro qui est sur ton bracelet de cheville.
Je dis le chiffre et il le compose sur le cadran.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins.
Mon nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer.
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Résumé : Max était un libertin, sa femme aimant jouer la chienne, il est devenu maître mais ses envie de libertinage reviennent à la charge.
Le pets-play est un jeu que Lucie adore. Elle n’y voit aucune humiliation, aucune soumission. Elle s’est achetée quelques petits accessoires, type diadème de little avec des oreilles puis des moufles avec des poils.
Quand elle a envie de son chéri, elle débarque au salon à quatre pattes et vient se frotter comme une chienne qui a envie de câlin. Cela l’amuse de faire la folle, une vraie little dans son genre et elle l’assume pleinement. Pour elle la vie est un terrain de jeu permanent, il faut profiter des rares plaisirs qu’elle nous donne.
Le jour de son anniversaire, son chéri lui a offert une cagoule de chien et une queue de chienne de chez ABCplaisir. Tel un volcan recouvrant tout lors de son éruption, elle s’est abattue sur lui pour le dévorer de bisous. Le pauvre gâteau innocent ne s’en est pas remis, sous l’impact de sa little Max s’est effondré dans le canapé, son pied a malencontreusement croisé la table basse, tout a volé dans le salon. Il a donc fallu faire une petite pause nettoyage dès le début de la soirée.
Située au fond d’un fin pertuis, la petite voie ne servant initialement que dans un sens s’est soudainement ouverte d’esprit. Comme quoi, tout est une question de motivation... Pour la première fois, Lucie a donc laissé Max jouer avec son anus, pour le laisser lui insérer le plug de la queue de chienne. Elle s’est aussitôt enfuie du salon en riant comme une folle et en bougeant ses fesses dans tous les sens pour aller chercher ses genouillères avant de revenir à quatre pattes avec son collier et sa laisse entre les dents.
Le si beau sourire de Lucie dévoilant ses canines blanches version OralB n’a pas tardé à disparaître derrière sa cagoule de chien. La « chienne » était très en forme ce soir là, Max a eu l’impression de faire un marathon dans leur petite maison isolée située à l’orée d’un petit bois, leur terrain de jeu lorsque la météo le permet.
Après une bonne heure de jeu, Lucie ne pouvait qu’avoir envie d’être prise en levrette, ce qui n’étonnera pas le lecteur. Etre prise avec un truc dans les fesses fut aussi une grande première pour la petite chienne, elle découvrit de nouvelles sensations qu’elle apprécia tellement que les lapins du bois très inquiets se sont demandés, si un loup s’était installé dans la région.
En clair, une femme malheureuse....
*************
Par une belle journée de printemps, Max équipa Lucie de tous ses accessoires de chienne pour la sortir au bois. Prudent, dans son sac, il avait toutefois glissé une robe d’été. La petite chienne s’amusa à renifler, à faire semblant de partir en courant puis à lever la patte. Max lui rappela que ce n’est pas ainsi que les chiennes se soulagent. Elle dut donc adapter sa position et, au dernier moment, il eut la présence d’esprit de soulever la queue pour l’épargner d’un jet d’urine, la little n’y pensant pas.
Si les pinsons et rouge gorges pouvaient parler, ils vous diraient qu’ils ont trouvé mignons ses tourtereaux jouant à chien chienne en chaleur aux pieds de leurs arbres. Arrivés à la maison, Lucie décida de rester dans ce rôle qui lui colle à la peau et frise parfois un réel besoin. Elle alla s’allonger dans son panier où elle se mit en boule pour une petite sieste sous les yeux attendris de son mari.
Au départ, Max était un libertin. Tombé fou amoureux de Lucie dès le premier regard, il a tout arrêté, sa chérie étant un peu bloquée sur ces pratiques. L’idée de revenir à la charge lui vint à l’esprit en la regardant dormir. Si bien que le soir après le repas, il ouvre la discussion sur ce sujet entre deux mamours.
- Tu sais, il faudra bien un jour que je te fasse couvrir par un chien !
- Heu.... Je rêve ou tu me parles de zoo là ?
- Mais non banane, d’un chien humain ! Imagine-toi en tenue, à quatre pattes attachée en train d’attendre d’être saillie par un beau mâle. Nous pourrions délirer, te faire prendre et lui promettre de lui donner un des chiens de la portée. Bien entendu, je serai là et te tiendrai pour pas que tu t’échappes ou le morde. A moins que je t’attache et me contente de te regarder couiner pendant qu’il te saute. Qu’en penses-tu ?
- Du libertinage quoi ?
- Oui et non ! Une chienne ne choisit pas, son maître sélectionne le reproducteur. La chienne n’a qu’à se laisser couvrir. D’ailleurs, pour t’habituer à ton statut de vraie chienne, je vais t’offrir une niche que nous mettrons dans la chambre. Qu’en penses-tu ?
- Tu as toujours refusé qu’on mette une niche dans la chambre ! Mais tu ne serais pas jaloux ?
- Jaloux de voir ma femme prendre du plaisir et jouir ? Non pas du tout, et puis n’oublie pas que je suis libertin.
***********
Revenant régulièrement sur le sujet lors de leurs jeux, Max décida un jour d’attacher la chienne puis de la laisser méditer après avoir inventé une histoire de reproducteur. Entravée à quatre pattes au bord de la table basse, lorsqu’il a éteint la lumière pour venir la sauter comme un chien, Lucie a découvert cette nuit là, le plaisir de l’abandon sexuel sous bondage.
Cette idée nouvelle et lubie de son Maître de la faire sauter par un inconnu commença à faire son chemin chez Lucie. Un jour, dans son délire, après avoir attaché sa chienne, Max lui déclara qu’il y avait deux chiens. Il joua le jeu de la prendre une première fois comme dans leurs câlins habituels mais il se retira avant de jouir pour la laisser mariner et fantasmer. Il enfila des gants, un pantalon et, toujours dans le noir vint la prendre en essayant d’être différent de d’habitude.
Au départ, Lucie y cru, cela ne dura pas mais elle garda en mémoire cette sensation d’être réellement plus qu’une chienne. Si l’idée de l’inconnu lui avait déplu, sa queue très active ne l’avait pas laissée de marbre, même si il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour reconnaître son mari.
Les femmes sont parfois surprenantes quand elles se lâchent. Lucie finit donc par dévoiler à son mari que finalement ses idées de reproducteurs commençaient à lui plaire. Elle ajouta même que trois ou quatre seraient bien, une réponse surprenant énormément Max.
- Le libertinage pour le libertinage ne m’attire pas du tout. En fait, j’aimerai bien vivre une fois l’expérience de soumise sexuelle comme sur certaines vidéos de Fessestivites. Tu sais, quand les filles attachées passent à la casserole..... Mais si j’accepte, je ne veux pas voir la tête des mecs et encore moins les sucer, ça cela t’es réservé ! Oh mon dieu, qu’est-ce que je te raconte....
- Un de tes fantasmes tout simplement ma chérie. Tu ne peux pas savoir à quel point cela me fait plaisir que tu te confies comme ça.
***********
Le temps passa et, entre les jeux de pets-play et câlins débridés Max ne lui reparla pas de cette idée de reproducteurs. Plutôt que de la gêner avec ce sujet, il se lança dans le bricolage. Pendant tout un week-end, Lucie n’eut pas le droit de rentrer dans leur garage pour cause de préparation d’une surprise. Le soir de son anniversaire, la petite chienne se retrouva attachée comme de la charcuterie. Il lui fit un bondage de façon à lui imposer la position à quatre pattes avec les membres maintenus pliés avec du cellophane. Une fois entravée, il passa la laisse du collier sous l’un des pieds de leur lit et quitta la chambre en lui souhaitant une bonne sieste. Autant dire que Lucie tenta de s’échapper mais en vain, les mains cellophanées et les bras pliés, elle dut se résoudre à être sage.
Pendant la sieste de Lucie, il installa une niche très BDSM dans leur salon. Si elle ressemblait à celle que l’on peut voir dans les jardins, cette niche avait comme particularité d’avoir une sorte de porte d’entrée ajustable avec un trou en son centre permettant d’en faire un pilori. Décorée avec goût avec son nom écrit au dessus de la porte, cette niche molletonnée fut une sacrée surprise pour Lucie lorsqu’il la délivra. Toute émue, la petite chienne libéra quelques larmes de bonheur à défaut de pouvoir sauter sur son Maître. Le cadeau surprise ne s’arrêta pas là.
Après que la petite chienne se soit amusée à entrer, sortir de sa niche, il lui fit découvrir la fonction pilori dans les deux sens. Il la bloqua à l’intérieur avec juste la tête dépassant par la porte. Ni une ni deux, il ouvrit la braguette de son pantalon, se mit à genoux devant la porte pour se faire lécher par sa pets-girl devant s’appliquer dans cette fellation, sous peine de passer la nuit comme ça. La pipe étant « satisfaisante », il la fit sortir pour la bloquer dans le pilori en ne laissant dépasser que son corps. La tête bloquée à l’intérieur de la niche, la chienne se fit « couvrir » sans pouvoir voir l’extérieur de la niche.
Rusé et très joueur, il utilisa le téléphone de sa femme pour faire sonner le sien. Bloqué la tête dans sa niche, Lucie l’entendit discuter avec quelqu’un sans rien voir. Elle bondit de peur quand elle entendit la porte d’entrée claquer. Il caressa la belle croupe de sa femme, après avoir trempé ses mains dans l’eau froide et les avoir séchées. Elle crut que comme cadeau d’anniversaire, il avait invité un reproducteur ! Lucie était un peu furieuse qu’il ne l’ait pas prévenue. La suite fut bien pire !!!!!
Amoureux fou de sa soumise, Max s’était acheté dans une boutique de déguisements d’animaux un costume intégral de furry dog à poils longs. Si il n’enfila pas la cagoule de chien poilu, lorsqu’il se plaça contre les adorables petites fesses de sa chérie, les poils la traumatisèrent. « Non, il ne va pas me faire sauter par un vrai chien » se dit Lucie pour se persuader que cela ne pouvait pas lui arriver, que son mari n’était pas zoo ! ! !
Max s’amusa un instant à jouer le chien avec ses « pattes » avant et sa verge cherchant la faille du temple de la fécondité. La tête bloquée dans sa niche pilori, Lucie tétanisée finit par se rendre compte que ce n’était pas un vrai chien derrière elle mais un homme, un pets-boy. La surprise passée et rassurée, elle finit par se détendre et apprécier de se faire couvrir sans ménagement. A l’intérieur de la niche, des plaintes mélodieuses ne tardèrent pas à se faire entendre et pour cause : elle réalisait le fantasme d’être couverte par un inconnu en position de soumise sexuelle et qui plus est en chienne. Le pied ! Des « pieds » elle en eut plusieurs, traduction, la belle jouit plusieurs fois.
N’étant qu’un homme, tout seul, Max ne put « copuler » ad vitam æternam. Après avoir copieusement ensemencé la chienne, il installa leur machine à baiser qui elle, est infatigable.
La machine oeuvrant ardemment dans le chaton naturellement lubrifié et agrémenté de semence bio, il put à loisir claquer le beau fessier offert à sa guise ou jouer du magic wand massager sur le clitoris de la belle hurlant son plaisir à pleins poumons dans sa niche.
Jugeant que même jeune, le coeur de sa femme avait ses limites, il décida de la libérer. Lucie fondit en larmes entre les bras de son mari. Ces larmes n’étaient pas de tristesse comme vous vous en doutez mais de trop de bonheur, trop d’émotions, trop de jouissances.
Depuis cette soirée spéciale, il leur arrive de faire venir un ou deux hommes pour faire couvrir la chienne qui se fait prendre la tête enfermée dans « sa niche ». En échange de tant de bonheur et de générosité d’âme, Lucie a décidé de faire un cadeau spécial à son Maître. Il faut que je vous raconte !
Pendant qu’il faisait sa sieste, la belle a dessiné deux flèches sur ses fesses en désignant son délicat petit orifice. Elle a également préparé un petit mot avec des coeurs dessinés sur un papier avec comme indication « dépucelle-moi en me v i o l a n t par derrière ». Elle a attaché ses jambes pliées avec du cellophane avant de bloquer sa tête dans la porte pilori de sa niche. Une fois « pilorisée » elle s’est menottée de façon à ne plus pouvoir s’échapper.
Lorsque Max se leva, il dut se pincer pour vérifier qu’il ne rêvait pas. Lucie lui offrait son petit cul jusqu’à présent refusé. Autant dire qu’il ne prit pas le temps de se servir un café.
Fin
TSM
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Vacances épuisantes en gîte fétichiste
Lucie est une femme coquine, pas une salope, ne pas confondre. Elle aime les plaisirs de la vie, le BDSM, le bondage mais ne se donne pas au premier venu. Comme beaucoup de femme, elle s’est offert quelques sextoys. Elle a également joué à s’attacher un peu toute seule pour jouer avec le bondage et ses sextoys pour « s’obliger » à jouir un peu plus longtemps.
Ses petits selfbondage étaient très simples, comme attacher ses chevilles et ses cuisses avec des ceintures après avoir mis un petit plug anal, puis un vibro dans son chaton. Le plus compliqué de ses selfbondage a été d’oser mettre des menottes mains dans le dos et de s’allonger sur le ventre pour s’abandonner à ses sextoys. Les clés des menottes étaient tout simplement posées sur la table de nuit. Si ses petits jeux coquins étaient très sages, chaque fois dans son esprit coquin, les fantasmes l’étaient beaucoup moins. Qui n’a pas de fantasmes me direz-vous ?
Lorsqu’elle a vu les annonces de l’ouverture d’un gîte fétichiste accordant une attention particulière aux célibataires, cela l’a titillée. En s’imaginant dans les jeux possibles décrits pour les couples et les hommes seuls, il lui venait des fourmis dans son petit bedon....
Elle s’est donc lancée dans une étude approfondie à la version enquêteurs de police sur les propriétaires du gîte. Les 60 évaluations faites sur le profil de TSM étaient pratiquement toutes dans le même sens. « Un sadique pervers à la fois très respectueux et accueillant ».
Joueuse mais prudente, Lucie a donc pris un abonnement sur Fessestivites pour contacter les femmes ayant fait des évaluations sur son profil. Toutes les filles lui ont répondu qu’elle ne risquait rien, hormis s’éclater, découvrir et s’amuser en toute simplicité.
Aussi frileuse qu’excitée, elle l’a donc contacté par messagerie pour avoir plus d’informations sur ce que son gîte fétichiste pouvait proposer comme « loisirs ». Sa réponse a été simple !
- Vous pourrez faire tout ce que vous rêver de vivre et faire seule en étant assistée, accompagnée, guidée et surtout sécurisée. Exemple, si vous rêvez d’essayer une camisole de f o r c e, vous l’enfilez, je ferme la camisole et vous me dites combien de temps vous désirez restée prisonnière. Cela peut être aussi de dormir enfermée dans une cage, de rester une heure nue au pilori, à chaque fois, c’est vous qui décidez. Je peux également vous prêter du matériel pour faire du selfbondage, vous donner des idées de scénarios mais ne jamais entrer dans votre gîte. L’avantage est que si je ne vous vois pas à midi par exemple, je viendrai voir si vous êtes bloquée et en perdition. En clair, ma femme ou moi-même pouvons être la personne de confiance à qui vous pouvez tout dire.
Convaincue qu’elle ne risquait rien et que sa vie ne serait pas en danger, Lucie a donc fait une réservation comme si elle se jetait à la mer.
Trois moins plus tard, et après des rêves érotiques fous et quelques cauchemars, c’est dans la parking de l’aéroport qu’elle rencontre l’agitateur de mauvaise conscience. Venu en ville faire trois achat pour son gîte, il lui a proposé de la récupérer à l’aéroport pour lui éviter d’avoir à payer un taxi. Les discussions pendant le trajet dans le 4x4 poussiéreux, finirent de lever ses craintes. TSM est un gentil taré bourré de très mauvaises et surtout, perverses idées. En rencontrant son épouse Malicia, pour l’apéro de bienvenue, elle constata qu’il n’était pas le seul à avoir des idées perverses.
Pendant que TSM terminait la préparation du repas, Malicia lui fit visiter les lieux et l’accompagna à son gîte. Les discussions furent coquines, entre filles on se lâche un peu plus. Pendant le repas, elle eut des explications sur des fétichismes qu’elle connaissait très peu ou ne comprenait pas comme l’ABDL. C’est au dessert qu’elle avoua qu’elle manquait d’idée pour l’après-midi. C’était une vraie fausse mauvaise bonne idée que de dire cela à TSM ! ! !
- Je vous propose de vous accompagner à votre gîte pour vous préparer un plan qui finira de vous achever après la fatigue du voyage. Cela peut être très jouissif..... Rassurez-vous, je ne fais que tout installer et je vous abandonne pour aller faire ma sieste ! Répondit TSM.
Peu rassurée elle accepta cette proposition. Il prit une serrure de glace de deux heures et, habitué aux lieux, il ne lui fallut que très peu de temps pour faire une installation sur le lit avec tout ce qu’il faut pour qu’elle se fasse plaisir.
- Je vous explique le principe. Vous mettez ce que vous voulez dans vos orifices, vous garder une culotte pour bloquer le magic wand massager en bonne place. Ensuite vous attachez vos chevilles dans ces bracelets, vous attachez votre main gauche dans ce bracelet avant d’allumer vos jouets et de menotter votre dernier poignet ici ! Lui indiqua TSM avant d’ajouter : vous pouvez également vous mettre des pinces à sein et une cagoule qui vous aidera à mieux fantasmer. Si vous n’avez pas de question, je vous laisse vous installer ?
- Si j’ai une question. Comment s’ouvrent les menottes ?
- Cette petite boite noire est remplie de glace. Quand elle sera fondue, elle libèrera votre poignet. Vous pourrez alors vous libérer, c’est aussi simple que ça.
- Merci, vous pouvez me laisser ! Répondit Lucie toute rouge de honte.
A peine était-il sorti et enfin seule, elle se précipita vers le placard à sextoys. Rien que de les toucher la faisait mouiller. Elle mit un préservatif sur un plug anal de taille modeste, sur le vibro qui n’allait pas tarder se retrouver au chaud.... Au cas où, elle prit aussi des pinces à sein légères car la douleur pure, n’est pas son truc ainsi qu’un petit bandeau pour ses yeux de biche. Après s’être dévêtue, hormis la culotte comme conseillé, elle ne tarda pas à combler ses orifices très demandeur, surtout celui de devant...
Lucie prit place sur le lit pour entraver ses chevilles. A la suite de quoi, elle s’allongea pour entraver son poignet droit. L’excitation étant à son comble, elle le détacha pour se mettre les petites pinces à sein. Elle finalisa son selfbondage après avoir allumé le petit vibro et le gros magic wand puissance 10 logé dans sa culotte. « Ouhaou, cela va être géant » pensa aussitôt Lucie.
Son esprit coquin ne tarda pas à se mettre en route. L’amant de ses rêves venait la « sauter » avant de la livrer en pâture à ses amis. Ce fantasme n’est réellement qu’un fantasme car elle n’accepterait pas ce genre de pratique. Par contre, dans les fantasmes on peut y mettre ce qu’on veut pour délirer, s’envoler et jouir.
En agitant ses reins comme si son amant la prenait sauvagement, elle agitait aussi le vibro et le plug. Ces actions, cumulées aux vibrations et au magic wand massager puis au fait d’être réellement attachée, la firent rapidement monter « dans les tours ». Le premier orgasme fut géant même si elle aurait bien aimé que les sextoys vibrants lui accordent une pause. Le deuxième orgasme ne tarda pas à pointer son nez. Le troisième la mit dans un état de transe. Son corps lui échappait, elle criait son plaisir et tremblait sans discontinuer. Au quatrième elle hurla sa jouissance, chose qu’elle n’avait jamais fait étant plutôt discrète au lit..
« Déglinguée » et en perdition totale, elle commença à subir les effets des sextoys. « Subir » est un bien grand mot, disons qu’elle aspirait à une pause syndicale qu’ils ne semblaient pas vouloir lui accorder ! « Je me fais un gang bang BDSM toute seule » pensa Lucie continuant d’enchaîner contractions sur contractions.
Une heure plus tard, les batteries du vibro et du magic wand massager finirent par rendre l’âme, laissant ainsi une pauvre fille épuisée de jouissances entravée bras et jambes en croix sur le lit. Lucie sombra dans les bras de Morphée pour un sommeil profond sans rêve. C’est en se tournant comme quelqu’un qui dort qu’elle se réveilla. Pendant une seconde, elle s’affola d’être entravée avant de se rendre compte de la situation. Son poignet droit était libre, elle pouvait se délivrer. Si cela fut facile à faire, le retrait des pinces à sein lui parut soudainement très hard. Une douche salutaire s’avéra obligatoire ! C’est là qu’elle découvrit qu’il y avait aussi des anneaux dans les murs, même dans la salle de bain. « C’est vraiment une maison de fous » se dit-elle.
Lucie prit conscience qu’elle était restée entravée trois heures au total. Malgré ses tétons très sensibles elle enfila un tee-shirt puis une jupe pour aller prendre l’air puis prendre un verre avec Malicia.
- Alors, c’était bien ? Lui demanda Malicia.
- Superbe, j’ai cru mourir deux ou trois fois, votre mari est un vrai malade mental !
- Je sais, c’est aussi pour ça que je l’aime !
- Il vous l’a fait aussi ?
- Oh, il m’a fait bien pire !
La discussion entre filles continua sur le sujet un moment mais elles refusent que j’écrive ce qu’elles se sont dit. Croyez-moi sur parole, entre elles les discussions sont parfois chaudes...
N’ayant pas envie de cuisiner, Lucie avait annoncé qu’elle prendrait tous ses repas au gîte. Elle partagea donc celui du soir en mauvaise compagnie et put même assister à la fessée de Malicia, une injustice évidente car c’est une perle. En même temps, en voir une en vraie lui donna des envies, mais elle n’osa pas l’avouer.
TSM lui demanda si elle avait des projets coquins pour la soirée ou la nuit comme si il lui demandait si elle voulait faire du tourisme ou des courses !
- Non, je n’en ai pas mais si vous avez des idées, je n’aurai rien contre des propositions ! Répondit Lucie un peu gênée.
- Arrêtez de rougir, ici rien ne nous choque. Vivez vos passions ou essayez des trucs, ne soyez surtout pas gênée, cela fait 40 ans que je suis dans le monde des rencontres. Je suis le propriétaire de Fessestivites et Abkingdom, autant dire que vous pouvez vous lâcher et nous parler librement de tout.
Ne connaissant pas Abkingdom, Lucie voulut en savoir un peu plus sur l’ABDL. TSM lui expliqua la différence entre AB qui signifie adult baby puis l’âge-play avant d’aborder le côté DL qui signifie diaper lover. Il aborda aussi le côté little, petite fille ou petit garçon, une autre forme de régression. Il précisa que c’était quelque chose à découvrir, à essayer au moins une fois pour voir car les sensations, les émotions ressenties ne tuent pas ceux qui essaye pour voir. Il précisa que c’est un fétichisme honteux pour beaucoup alors qu’il n’y a aucun mauvais fétichisme.
- Il n’y a pas de mal à se faire du bien et à s’accorder des plaisirs quels qu’ils soient. Certains aiment la fessée, d’autres les pieds, d’autres les collants ou le latex, d’autres le libertinage, d’autres le BDSM, où est le mal à aimer pratiquer quelque chose qui fait du bien et ne dérange personne ? Vous devriez essayer au moins une fois l’ABDL, je peux vous faire dormir en couche enfermée dans un lit de bébé. Si je précise enfermée, c’est parce que je sens bien que les jeux de contrainte vous amusent. Rien ne vous y oblige, vous pouvez aussi refaire du bondage pour la nuit.
- Heu, je crois que pour aujourd’hui, le bondage et les sextoys on va oublier ! Répondit Lucie avant de demander à Malicia si elle aime l’ABDL.
- J’ai essayé pour voir, non ce n’est pas mon trip mais je confirme, il y a des passionnées. Essayez pour voir, vous verrez bien ! Répondit Malicia.
- Et qui est-ce qui me met la couche ? Demande Lucie.
- Vous mais je peux vous aider si vous ne vous en sortez pas toute seule ! Répondit TSM.
- Vous n’êtes pas jalouse qu’il fasse ça ? Demanda Lucie étonnée.
- Absolument pas, où est le mal ? Il ne baisera pas avec vous, il vous fera la même chose qu’un infirmier ! Répondit Malicia.
- Ecoutez Lucie, je vous propose de vous organiser une nuit de douceur sous la contrainte pour vous faire découvrir l’âge-play comme si vous y étiez obligée. Vous mettez seule votre couche, j’attends devant la porte du gîte et je n’entre que quand vous m’y invitez. A partir de là, je vous verrai avec une grosse culotte. Cela vous va ?
Rouge comme une écrevisse, Lucie abdiqua. Une heure plus tard, TSM pénétra donc dans le gîte de Lucie après y avoir été invité. Il la fit s’allonger sur le lit pour arranger les attaches de la couche, puis lui faire enfiler une culotte en plastique.
- Bien, la petite fille est protégée pour la nuit. Maintenant il faut l’habiller pour qu’elle n’ai pas froid. Regardez ce que j’ai prévu pour vous ! Indiqua TSM ou ouvrant un sac de voyage avec une grenouillère et un body. Que préférez-vous, la grenouillère ou le body ou les deux ?
Lucie prit la grenouillère qu’elle enfila toute seule un peu gênée par cette aventure.
- Vous êtes toute mimi comme ça, allez bébé, entrez dans le lit qui est sous le grand lit dit TSM en tirant un grand tiroir s’avérant être un lit une place sur roulette. Vous avez un doudou ou je vous en prête un ?
- J’en ai un répondit Lucie en rougissant. Il est dans ma valise, vous pouvez l’attraper ?
TSM alla donc chercher le doudou de la grande fille et le lui donna avant de pousser le lit à roulette sous le grand lit. A la suite de quoi, il souleva le tissu du côté du lit permettant à Lucie de voir à travers les barreaux d’un lit de bébé.
- Je vous ai prévu de quoi vous désaltérer et de quoi vous aider à dormir ! Lui indiqua TSM en lui donnant une tétine et un biberon d’eau. A qu’elle heure voulez-vous que je vous libère ?
- Comment ça me libérer ?
- Parce que je vais fermer le lit à clé, sans quoi vous allez tricher !
- Est-ce obligé ?
- Non ici, rien n’est imposé mais vous devriez m’écouter et tester réellement !
Prise dans la tourmente des évènements, elle accepta de se laisser enfermer jusqu’à huit heure. TSM lui laissa le bouton d’une petite veilleuse avant de quitter les lieux en lui souhaitant bonne nuit. La première chose que fit Lucie, c’est de toucher entre ses jambes, avoir ce gros truc entre les cuisses la perturbait un peu. « Je suis folle d’avoir accepté » dit Lucie à son doudou. Pour jouer un peu, elle prit la tétine en câlinant sa peluche délavée et usée par des nuits de câlins. A la suite de quoi, elle testa le biberon et trouva ça très pratique pour boire la nuit. Malgré la sieste crapuleuse, Lucie ne tarda pas à éteindre la lumière et s’endormir.
Vers trois heures du matin, c’est une envie pressante qui la réveilla. Si enfermée dans ce lit cage elle se sentait protégée de l’extérieur, le dit lit l’empêchait d’aller aux toilettes. « Le sadique avait raison, j’aurai triché si il l’avait laissé ouvert » se dit Lucie. Sauf que, elle parvint pas à se soulager dans la couche. Une sorte de blocage psychologique l’empêchait de se libérer. Au plus on pense à l’envie de faire pipi, au plus..... elle travaille vos méninges.
Vers quatre heures du matin, après en avoir parlé avec son doudou, elle finit par se dire que faire quelques gouttes dans sa couche ne la tuerait pas. Oui mais entre le dire et pouvoir le faire..... ce n’est que vers quatre heure et demi qu’elle parvint à faire quelques gouttes, enfin, les première parce qu’un fois ouverte, sa vessie refusa de se refermer. C’est ainsi que, seule dans son lit avec personne pour la regarder, que Lucie découvrit que se lâcher dans une couche ce n’est pas si désagréable que ça. « Tu ne le diras à personne hein » ? demanda Lucie à son doudou qui, évidement, promis de garder le secret.
C’est ce pipi couche qui déclancha quelque chose d’inexplicable dans la tête de Lucie. Elle se rendormit avec son doudou dans les bras et en suçant son pouce.
- Coucou Lucie, il est huit heure. Je vous ai apporté le petit déjeuner, tout est sur la terrasse. Je vous ouvre et vous laisse tranquille. Gardez encore un peu votre couche pour le petit déjeuner, cela vous permettra de continuer à découvrir ce monde. Après votre douche, vous la mettrez dans un sac en plastique que vous fermerez bien avant de la mettre dans la poubelle. Ensuite, vous pourrez venir nous voir ou profiter de la propriété. L’eau de la piscine est à 25, si cela vous séduit, vous pouvez aller vous baigner en maillot ou nue, ici les seuls voisins que nous avons ce sont les oiseaux. Bonne journée grand bébé !
- Je ne suis pas un bébé ! Cria Lucie amusée par le côté ultra décontracté de TSM.
Au lieu de se lever, Lucie se laissa aller à farnienter un peu au lit, il est vrai que sa nuit avait été écourtée. Si bien qu’elle s’accorda un deuxième pipi couche sous sa couette en se disant que le matin, pour la grasse matinée, ce truc était bien pratique puisqu’il n’y a plus l’obligation de se lever. Une demi heure plus tard, elle poussa un cri de peur quand un chat vint lui faire un câlin. Il y en a quatre, c’est Princesse Chipie la toute blanche à poil long qui était venue lui rendre visite. Son cri lui ayant fait peur, l’adorable chatte s’était enfuie.
Arrivée sur la terrasse, Lucie quitta immédiatement sa grenouillère pour cause de chaleur. « Douche de suite ou café d’abord » se demanda t’elle. Café fut la priorité qui s’imposa à elle. Lucie prit conscience qu’en ce lieu de perdition appelé gîte fétichiste, qu’elle pouvait vraiment se lâcher, qu’elle ne serait pas jugée par les envies qu’elle avait, surtout une. Elle avait envie d’essayer la machine à baiser sur le cheval espagnol que lui avait montré Malicia.
Après avoir pris son petit déjeuner accompagné par le chant des oiseaux, elle retira la couche pour aller aux toilettes puis prendre une douche. Evoluer nue dans cette ambiance décontractée lui plut. C’est donc intégralement nue qu’elle osa se rendre à la piscine pour piquer une tête et faire quelques brasses.
- Vous devriez faire attention au soleil, votre peau est blanche et vous risquez de prendre un coup de soleil ! Lui dit TSM passant devant la piscine.
Gênée par sa nudité, elle attrapa rapidement sa serviette pour se cacher.
- Vous êtes vraiment timide ou simplement pudique ? Ici c’est naturiste, donc si vous voulez évoluer nue, ne vous inquiétez pas, on s’en moque ! Lui indiqua TSM amusé.
- Oh ça va vilain pas beau ! Répondit Lucie provocatrice.
- Si vous avez envie d’une fessée, cela peut s’arranger vilaine ! Répondit TSM avant de l’inviter à venir choisir les légumes du repas du midi dans son potager.
- Dans cette tenue ?
- Mettez la serviette autour de votre taille si vous voulez !
A l’aller, Lucie garda la serviette à sa taille, au retour elle était sur son épaule, cela l’avait agacée d’être obligée de la tenir tout le temps. En arrivant à la maison, il lui proposa un café ainsi qu’à Malicia. Assis sur la terrasse ils échangèrent sur les nouvelles expériences de Lucie qui finit par avouer, que c’était troublant sans rien dévoiler de plus. TSM et Malicia ne lui demandèrent aucun détail, leur but n’est pas de gêner les clients, bien au contraire. Lucie s’isola un instant avec Malicia pour lui avouer qu’elle essayerait bien le cheval espagnol.
- C’est TSM qui s’occupe de ça, vous voulez que je lui en parle ?
- Heu....
- Arrêtez de faire la timide, éclatez-vous, profitez du gîte et de ses installations.
Malicia lui expliqua que c’est son mari qui allait le préparer et lui permettre de s’installer seule dessus.
« Et zut » ! Se dit Lucie, « il faut que je me lâche, car je suis sûre que le sadique aura des idées perverses, plus jouissives que juste m’asseoir sur un gode qui bouge » Ce fut le cas ! Il lui installa la machine dans le gîte mais avec quelques variables à la façon TSM. Une fois qu’elle fut « empalée » sur le gode recouvert d’un préservatif, il lui attacha les chevilles aux anneaux du carcan, bloqua un magic wand massager sur le devant de la selle avant de lui demander si elle voulait être menottée. Elle refusa les menottes, c’était un peu « trop » pour elle de se faire attacher. Il l’abandonna donc pour retourner préparer le repas du midi.
Lucie put donc commencer à jouer avec le variateur de la machine puis le magic sur son chaton en avançant sur la boulle, elle aussi recouverte d’un préservatif. Au bout d’un moment, elle regretta qu’il ne l’ait pas menottée car seule, elle n’arrivait pas à « s’obliger » à empiler les jouissances comme pendant sa sieste crapuleuse. Quand le plaisir était trop fort, elle jouait avec la télécommande de la machine puis avec le bouton du magic. Si elle avait été entravée..... Ce fut quand même bien bon !
Après le repas, vers 14 heures, TSM lui demanda si elle avait besoin de quelque chose avant qu’il aille faire sa sieste. Lucie voulu elle aussi faire une sieste « normale » avant d’être ouverte à une proposition de jeux. Il lui parla donc du principe du Bondage Walking en indiquant qu’il avait plusieurs jeux de pistes pour aller récupérer les clés des menottes ou cadenas des chaînes.
- J’ai plusieurs jeux de piste, du simple au plus avancé mais comme vous avez le sens de l’orientation d’une fille, je pense que le simple serait bien pour vous !
- Mais vous êtes macho, une fille sait aussi très bien s’orienter qu’un homme ! Répondit Lucie.
La provocation ayant fonctionné, il abdiqua et lui indiqua qu’il lui donnerait la fiche d’orientation après la sieste car à 15 heures, on ne fait pas de Bondage Walking en Espagne. Vers 17 heures, Lucie revint les voir pour lui dire qu’elle était prête à jouer et relever le défi.
- J’ai déposé les clés sur le terrain, voici la fiche du jeu de piste pour les trouver.
- Mais je ne vous ai pas dit ce que je voulais faire, comment savez-vous ce qu’il me faut ? Demanda Lucie.
- J’ai un jeu de clés pour plusieurs cadenas et une paire de menottes, dites-moi de quoi avec vous besoin. Vous pouvez avoir 6 cadenas une paire de menottes et des chaînes.
- Heu, je ne sais pas trop. Vous avez des idées ?
- Je vous propose deux cadenas + une chaîne pour les chevilles afin de jouer le bagnard. Ensuite, vous pourriez vous faire une ceinture de chaîne qui devient un string. Là il vous faut 2 cadenas de plus. Je peux vous prêter un plug métal, il a un anneau que vous pouvez fixer à la chaîne avec un cadenas. Vous bloquez vos menottes mains dans le dos au niveau de la chaîne. Dans ce cas, il faudra fixer le plan dans une pochette plastique sur une de vos jambes puisque vous ne pourrez pas le tenir dans vos mains. La règle du jeu est simple. Si à 20 heures vous n’êtes pas rentrée, je viendrai vous chercher pour vous ramener. Dans ce cas, je vous verrai donc nue avec votre petit équipement...... Ah un truc j’ai de petite pinces à sein munie de clochette ou un collier lui aussi munie de clochette, que préférez-vous ?
- Le collier, mes tétons ont déjà trop souffert ! Répond Lucie spontanément avant de comprendre qu’elle vient de se dévoiler encore une fois.
- OK, allez dans votre gîte, je vous apporte tout ce donc vous avez besoin. Vous vous équiperez seule si vous le désirez ou, si besoin je peux vous aider.
- Cela devrait aller, vos explications étaient très claires, je devrai m’en sortir !
Lucie ne prend pas conscience qu’elle perd beaucoup de temps en se préparant. Elle accroche le plan à sa cuisse droite par des bandes de velcros avant de verrouiller ses menottes mains dans le dos. Elle part seule et loin des regards de son gîte vers 18 heures. Marcher avec des chaînes aux pieds ralentit sa progression. La clochette fixée à son collier commence à l’agacer. A cela se rajoute que, lorsqu’elle se penche en avant pour lire le plan sans trop pouvoir plier sa jambe, elle tire sur la chaîne passant entre ses fesses et donc,...... sur le plug.
Malgré ses petits inconvénients, Lucie trouve ce jeu très excitant. Elle s’imagine même dans ses petits délires qu’elle est le gibier d’une chasse à la femme. Quel dommage qu’elle n’ait pas assez d’amplitude pour pouvoir venir jouer un peu avec son petit bouton des plaisirs. Elle éclate de rire lorsqu’elle arrive à « la fontaine des assoiffés » comme indiqué sur le plan. Il s’agit d’un biberon attaché à un arbre avec de l’eau encore glacée. Elle descend de bon coeur les deux tiers du biberon.
Au bout d’une heure d’aventure en pleine nature, Lucie commence à se traiter de folle et TSM d’enfoiré pour ses idées tordues. En effet, d’après le plan, c’est de l’autre côté de la petite vallée qu’elle devrait être. C’est donc toujours à petit pas qu’elle fait marche arrière sur 500 mètres et termine le biberon d’eau au passage. Alors qu’elle traverse la petite vallée, Lucie est rattrapée par une envie pressante. Chaînes aux pieds et mains menottées dans le dos, elle n’a pas trop envie de s’agenouiller surtout avec un plug dans les fesses. N’ayant pas d’autre choix que de faire pipi debout, elle trempe ses cuisses et ses pieds en traitant TSM de noms spéciaux qu’il est préférable qu’il n’entende pas.
Assis tranquillement sur sa terrasse avec un pastaga bien frais, le dit Très Sadique Mec la suit de loin avec ses jumelles. Une petite sécurité en cas de chute. Il sait donc où se trouve Lucie quand, à 20 heures il quitte donc son verre vide pour enfourcher son vélo. Il commence par récupérer les clés avant de rejoindre Lucie. En le voyant arriver elle est à la fois soulagée et honteuse d’être vue nue avec un string de chaîne et un truc dans les fesses. Après avoir libéré les chevilles de la pauvre fille perturbée d’avoir perdu, il pose son sac à dos pour en sortir une bouteille d’eau fraîche.
- Avec les menottes, cela va être difficile pour moi de boire ! Lui indique Lucie d’un air de dire « t’as pas fini de me libérer ».
- Je sais mais j’ai bien dit que je viendrai vous chercher, pas que je vous libérerai ! Lui répond TSM en accrochant une laisse au collier de Lucie.
- Et, ça va pas la tête !
- Il va bientôt faire nuit, alors où je vous laisse comme ça avec les renards qui ne vont pas tarder à sortir, ou je vous raccompagne à ma façon ! A vous de choisir !
- Bon ça va, je vous suis, mais je ne suis pas une chienne !
- Ah, ce jeu vous exciterait ? je peux vous le préparer si vous le désirez !
- Nan, merci, ça ira pour aujourd’hui !
Cinquante mètre plus loin, Très Sympathique Mec lui retire la laisse et les menottes en lui disant que cela lui allait bien ! Comprenant qu’il avait simplement envie de jouer avec ses nerfs, Lucie lui tire la langue.
- La fessée c’est toute de suite avec les fesses pluguées ou ce soir après votre douche ?
- Ce soir je préfère ! Répond Lucie sans réfléchir.
- Vous êtes donc d’accord pour que je vous donne la fessée méritée !
- Heu.... je n’ai pas dit oui !
.......................
Laissée seule à son gîte, Lucie prend une douche grandement méritée et justifiée vue la couleur de l’eau à ses pieds. A 21 heures, elle les rejoint à la maison pour le repas du soir en tenue « civile ». Peu pressés et vivant à l’heure espagnole, ils lui proposent de partager leur apéritif maison fait avec des aubergines et des poivrons grillées du jardin.
- Alors cette expérience de Bondage Walking vous avez aimé ? Demande Malicia.
- Original à vivre, il y a une sorte de communion qui se fait avec la nature, sauf que j’ai rencontré un rustre qui a voulu me faire marcher en laisse comme une chienne ! Répond Lucie.
- Oui et qui, au lieu de me remercier d’être allé la libérer et la chercher avant la nuit m’a tiré la langue en guise de reconnaissance. Cela mérite une fessée, qu’en penses-tu Malicia ?
- Absolument, c’est inadmissible ! Répond Malicia amusée.
- Classons cette regrettable affaire de suite, venez vous installer sur mes genoux que je vous apprenne la politesse ! Indique alors TSM en reculant sa chaise.
Pour Lucie, ce n’est pas le fait de recevoir une petite fessée qui la perturbe, mais c’est de la recevoir devant quelqu’un ! Une fois allongée sur les genoux de TSM, sa jupe est prestement relevée, la grosse paluche de TSM commence à appliquer la fessée sur une jolie culotte qu’il regrette presque de baisser quelques instants plus tard.
- Aie, qu’est-ce que vous faites ?
- Une vraie fessée se donne déculottée, n’est-ce pas Malicia ?
- Absolument !
Avant même qu’elle n’ait le temps de répondre, TSM continue de lui claquer les fesses gentiment, bien qu’il aurait bien volontiers appuyé un peu plus. Comme une cliente n’est pas une amie, il se contient et ne fait pas durer la fessée de la coquine. Pour Lucie, c’est encore une grande nouveauté car sa seule expérience de spanking avait eu lieu une fois avec un de ses copains ultra timide ayant à peine claqué ses fesses. Même si il a été soft, elle sent bien que ses fesses sont chaudes lorsqu’elle prend place sur sa chaise.
Le repas est un moment de partage aussi bien en terme de nourriture que de discussions. Lucie apprend un peu plus de la vie de ce couple d’adorables psychopathes et regrette déjà d’être obligée de partir le lendemain car elle serait bien restée plus longtemps. Hélas, le billet d’avion ne peut être changé. En leur compagnie, elle aimerait découvrir encore plein de choses car elle se sent en totale sécurité.
- Vous me faites quoi ce soir ? Demande Lucie.
- La question est mal posée. Que désirez-vous faire et vivre ?
- J’ai bien aimé la nuit en couche dans le petit lit mais y a t’il moyen de varier un peu ?
- Avec une couche ?
- Oui mais aussi du bondage ! Répond Lucie à présent sans trop de pudeur.
- Couche, bondage et jouissances avant le dodo, cela vous va ? Lui demande TSM dont le cerveau a déjà démarré en mode pervers.
- Ouiii !
Accompagnée à son gîte par TSM et son sac à malice, Lucie est invitée à s’allonger due sur le lit. Il lui donne une couche et un vibro en lui demandant de se le mettre toute seule « comme une grande ». A la suite de quoi, il démarre le vibro et referme la couche avant de l’aider à enfiler une culotte à cadenas. Il pose le caméscope dans un coin en lui expliquant que c’est la règle au gîte. A partir du moment où il participe, c’est filmé comme pour les caméras des banques. S’il n’y a pas de problème la vidéo est supprimée. Il demande ensuite à Lucie d’entraver ses chevilles puis lui prête une cagoule d’isolation BDSM en lui demandant de la mettre après lui avoir expliqué que le principe serait le même que son selfbondage.
Il l’aide donc à lier son poignet gauche puis guide sa main pour qu’elle ferme elle même les menottes de son poignet droit. Elle est donc attachée bras et jambes en croix sur le lit et cagoulée. TSM branche un magic wand massager filaire sur un programmateur réglé sur 5 minutes On, 5 minutes Off avant de programmer une plus longue période en mode On. Le sextoy trouve sa place entre la couche et la culotte en plastique de Lucie.
Le Très Sadique Mec abandonne Lucie avec ses interrogations après avoir éteint la lumière. Pendant les cinq première minutes, elle se demande ce qu’il a placé entre sa couche et sa culotte en plastique. Elle ne le découvre que quand le magic se met en route. Les vibrations pile poil au-dessus de son chaton, sont loin d’être désagréables. Cumulées avec celles du vibro en bonne place, elles la conduisent doucement sur les rivages d’une jouissance. Hélas, cinq minutes c’est trop court pour y parvenir et le sextoy s’arrête. Elle boude un peu en se disant que c’est dommage que le magic a du tomber en panne.
Elle pousse un cri de surprise dans sa cagoule cinq minutes plus tard quand il se remet en route. Le Très Sadique Mec lui a programmé 4 sessions On et 4 sessions Of avant de le lui laisser 60 minutes non stop. Lucie enrage pendant les sessions Of et On avant de finalement savourer le plaisir du magic en mode On juste au dessus de son chaton. Juste après sa première jouissance, une envie pressante, que cette fois elle libère sans blocage, la fait décoller. « Pipi couche + magic c’est ouhaouuuu » se dit Lucie bien décidé à en acheter un chez ABCplaisir.
Lorsque la serrure de glace lui rend sa liberté, Lucie se détache mais n’a même pas le courage d’aller attraper les clés de menottes posées sur la table du salon. Ce n’est qu’au petit matin qu’elle trouve le courage de se lever pour aller retirer la menotte gênante toujours accrochée à son poignet.
« Mais où sont les clés de la culotte à cadenas » se demande Lucie. Convaincue qu’il veut l’obliger à venir les voir avec ses grosses fesses, elle sort de son gîte en jupe vers 9 heures et découvre qu’elles sont sur la table avec le petit déjeuner puis une rose fraîche. En lisant le petit papier sous la rose, son sourire disparaît aussitôt. « Départ 11 heures maximum pour que vous ne loupiez pas votre avions ».
Après avoir pris son petit déjeuner, Lucie prend une douche, fait un carré de ménage en laissant tout ce qui a été utilisé comme linge et draps dans un panier prévu à cet effet avec de rejoindre ce couple qui l’a si gentiment accueillie. Après avoir réglé quelques achats en boutique et le solde de son séjour, c’est presque les yeux mouillés qu’elle monte dans la voiture pour prendre la route de l’aéroport.
- Est-ce que je pourrai revenir et vivre d’autres choses avec votre aide ?
- Avec plaisir Lucie mais si vous me tirez encore la langue cette fois la fessée sera plus consistante !
- Leeeeeeeeeeeeee ! Fait Lucie en lui tirant la langue pendant qu’il conduit.
Ni une ni deux, TSM quitte la route pour prendre un chemin pour s’arrêter derrière un bosquet d’arbres.
- Une bonne déculottée va vous être offerte par la maison !
EPILOGUE
Lucie a eut son avion, TSM prévoit toujours de la marge. Elle a trouvé que les sièges de l’appareil n’étaient pas très confortables, allez savoir pourquoi ?
FIN
Note de l’auteur : le gîte fétichiste ouvre ses portes Espagne en juin 2023.
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Le plus intrigant n'était pas que sous des dehors aussi routiniers, elle fût une séductrice, après tout, on a vu des Casanova plus incongrus, mais que sa solitude devînt chaque jour plus obscure. Il y avait un abîme en elle qui repoussait l'empathie, et ce point d'étrangeté qui éloignait les femmes aussi vite qu'elle les avait attirées pouvait en effet paraître dangereux. Derrière certains horizons calmes, on aperçoit des choses terribles. Dès que je sortis dans la rue, je l'aperçus. Charlotte m'attendait dans une mini robe très courte rouge. J'allai vers elle. Je l'embrassai. Et soudain, quelque chose se brisa. Cette jeune fille que j'avais devant moi, c'était une autre, pas celle que j'avais rêvée. Certes, elle était éclatante, jeune, blonde, aimante, tendre comme l'autre, mais il lui manquait une qualité qui n'appartenait qu'à l'autre. Elle me demanda: "- préférez-vous que je vous laisse seule ?" Elle me sourit. Je la regardai avec une expression d'incrédulité mais je vibrais encore de la ferveur de ses mains. Le lendemain soir, elle vint chez moi. Tout alla très vite. Il n'y a que les femmes légères qui hésitent à se donner. Je l'aimais pour la gravité qu'elle mettait dans l'amour. Sa beauté, mais plus encore l'air de bonté qui émanait d'elle. Il était moins de minuit quand nous entrâmes rue Saint-Honoré à La Marquise et nous allâmes nous asseoir tous les trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Vincent commanda du champagne et Charlotte s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux jeunes femmes avait de quoi bluffer un homme. Charlotte était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, dévorant les jolies filles et la vie à pleines dents.
L'émotion qui naissait alors en elles ne se consumait pas dans la jouissance, elles attendaient. Le corps de sa prochaine conquête lui apparaissait miroitant d'or et d'argent, comme si la lune et le soleil l'avaient enduite d'une rosée dont elle allait goûter le nectar. Les prières glissent ainsi vers un temple invisible. Juliette méditait son érotisme. Peu à peu, nos pupilles bientôt s'habituèrent à la pénombre qui régnait. L'endroit était frais, agréable, une musique anglo-saxonne en fond sonore, tout au fond de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats de rire et des exclamations. Autour de nuit, des couples flirtaient sans trop de retenue, Vincent leva son verre en direction de Juliette qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme passa devant eux, attirant tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette élancée était mise en valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou, une distinction naturelle. La Marquise était un établissement dont l'organisation était sans défaut. On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère ne dépassant pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin d'eux et ils auraient juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées, s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un retour de pudeur. Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge, sans doute pour rejoindre alors une alcôve. Juliette avait imperceptiblement changé d'attitude, Vincent la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait envie de lui, mais plus encore, d'aller jeter un coup d'œil dans l'autre salle, de profiter ainsi de l'opportunité pour faire connaissance de la ravissante blonde. Une conquête facile et surtout agréable, d'autant que l'attirance paraissait mutuelle.
Elle était mince, d'une élégance très parisienne et son visage pétillait de joie. L'obscurité et le rire des jeunes femmes des tables voisines composaient un instant radieux. Il y a toujours un mur glacé qui à l'intérieur de chaque instant vous renvoie au néant. La plupart du temps, ce mur se franchit aisément, on n'y pense même pas. L'amour de vivre suffit à l'effacer. Son maquillage était discret. Assurément sous son chemisier transparent, elle ne portait pas de soutien-gorge car on devinait ses seins libres et fermes. Sous des airs de jeune fille BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu. Elle avait vingt ans. Même pas, dix-huit ans et demi. Un âge diabolique pour Juliette qui en a quinze de plus. Elle est distinguée, blonde, avec des yeux magnifiques, le visage encadré par une sage chevelure. Piquante, peu farouche, elle avait cette liberté des jeunes filles de bonne famille émancipées. Elle devait traîner tous les cœurs derrière elle. Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Charlotte et Vincent dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir. Juliette avait retrouvé ses ardeurs saphiques, dont Vincent avait l'habitude. Un inconnu contempla Charlotte, surpris de sa retenue, puis jeta un bref regard à Vincent, comme pour solliciter une autorisation. À La Marquise, tout le monde était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa alors vers Charlotte qui gardait obstinément les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos, défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui s'offraient vers lui. Sans se l'avouer, elle adorait se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori. Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Florence. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le silence. Elles s'embrassaient amoureusement, les langues entremêlées. À genoux, la main de Juliette allait à la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Florence. Ses seins tenaient juste dans la paume de sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle sentait les pointes commencer à s'ériger.
Il y eut alors un long silence. La jeune femme savoura cet instant qui la vengeait. Désormais, elle aurait totalement accès à elle, sans rien exiger. Son cœur battait fort, elle riait. Elle se sentait à la fois ridicule et glorieuse, comme si un événement considérable avait lieu. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches délicates, sur les lèvres, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Florence mordillait les pointes des seins de Juliette. Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Florence. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait que des bas. Florence riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente, tandis que son clitoris, décalotté, pointait tel un dard. Florence ne tarda pas à jouir. À peine risquait-elle une fiévreuse caresse, un élan passionné, que Florence entrait aussitôt dans des ardeurs trop vite maximales. Juliette freinait donc là où une femme devait pouvoir se lâcher. Elle se réservait toujours au lieu d'offrir sa confiance en même temps que son corps, ce qui on en conviendra rationne le plaisir. Elle avisa que le comportement de Florence, sans être insolent, allait à l'encontre des préceptes qu'il lui faudrait bientôt assimiler, pour la rendre docile, bien entendu, mais surtout, résignée à se priver d'orgasme, avec un respect infini et la langueur qu'elle attendrait d'elle. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa jupe flottait au gré de ses mouvements. Par moment, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance.
Elle se donna très doucement, et tout de suite ce fut parfait. Les baisers, les caresses prenaient avec elle la forme d'une évidence. Ce qui se consumait dans leurs ébats effaçait entièrement la logique. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Le premier les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle implora d'être prise. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Juliette et Florence avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles étaient totalement nues maintenant. Étendue sur le dos, les bras rejetés en arrière, Florence se livrait sans pudeur. Juliette avait décidé de la dompter, de la soumettre durement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas. Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de Florence qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant fièrement, que Florence avait de nouveau joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longuement entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans le jugement qu'elle avait porté sur la personnalité de Florence. Après un dressage strict et sans répit, elle deviendrait certainement une parfaite soumise.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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J'ai mangé un croissant de Lune
Et un éclair au café
Bu la voie lactée
Un voile de brume
Pour m'habiller
De filaments funambules
Je lisse ma chevelure
Telle Berenice
Je sors mon mètre
Pour faire des plans sur la comète
Sous un soleil de plomb
Je m'éclipse au Zénith
J'enfourche Pégase
Qui fait des bruits de Casserole
Pour compter les étoiles
Nombre astronomique
J'ai l'Arithmétique nébuleuse
Je change d'axe
Me place en orbite
Loin des turbulences telluriques
Séléné m'attire magnétique
Comme un pôle aimant
Au crépuscule mes questions culminent
Dis tu l'as vu toi l'encre indélébile de douleur fracasser le ciel et l'air de ses ailes, météorite assoiffée aspirant le parfum des marées?
Entre deux Persée de trous noirs, est il normal d'avoir des aspirations astrales ?
Si je deviens solaire, dois-je compter mon âge en années lumières?
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Chapitre Un
Personnages
Alex (moi) : Jeune homme de 20 ans, fraîchement diplômé avec une envie de prendre mon temps avant de choisir mon avenir. Je suis brun avec des yeux vert émeraude. Bien qu’appréciant les bonnes choses de la vie, j'ai su garder un physique musclé du haut de mon mètre quatre vingt.
Victoria : Amie de ma mère m'ayant recueilli à la mort de mes parents. Elle est venu s'installer avec sa fille Louise ma cousine, dans la maison de mes parents. Maison « offerte » par la compagnie des chemins de fer Bellusbourg après le tragique attentat de 1887. Veuve de guerre percevant une pension suite à la mort de son mari sur le champ de bataille. C'est une très belle femme brune de 45 ans avec de magnifique yeux vert émeraude, une silhouette élancé et apprécie particulièrement les romans écrit par des femmes de sa génération. J'ai pris l'habitude de l'appeler ma tante, même si aucun lien de parenté nous lie.
Louise : la fille de Victoria, elle est âgée de 20 ans, bien que nous ayons le même age, elle adore me rappeler qu'elle est plus âgée que moi, en effet elle est née trois mois avant moi. C'est une jeune femme magnifique, brune comme sa mère mais avec de magnifique yeux bleue lui offrant un charme naturelle et sa silhouette fine lui permet de mettre en valeur ce que dame nature lui à offert et elle adore en jouer. Elle à un caractère de « princesse » aimant souffler le froid et le chaud en fonction de ses envies et de ses caprices.
Jean : 50 ans vieux garçon ayant réussi dans son domaine d'activité. Son entreprise de charpentier est l'une des plus florissante du secteur, il emploi 20 ouvriers et vient dîner à la maison pour me proposer de rejoindre ses gars.
Pour commencer ce chapitre je vais contextualiser la maison et l'environnement de celle ci. Dans l'introduction j'ai évoqué les maisons du peuple et celle dans laquelle j'habite en fait partie.
Mon père a été embauché comme machiniste par la compagnie des chemins de fer. Afin d'améliorer l'organisation du travail, la compagnie a construit différents quartier résidentielles à proximité immédiate de l'usine. En fonction de votre grade dans la compagnie la maison fourni était plus ou moins cossu. Pour donner une idée, la compagnie a créé une place en demi soleil autour de l'entrée de l'usine. Face à cette place vous avez sept rues répartie sur toute la rotondité de la place, et dans chacune des rues la compagnies a créé des îlots résidentielles avec des maisons et des îlots plus petits dans lesquelles elle a fait installer des commerces afin de satisfaire sa main d’œuvre. Bien entendu, les commerces reversaient une part importante de leur gains à la compagnie.
Toutes les maisons de notre quartier ont été fabriqué de la même façon. Maison mitoyenne avec un étage, la façade extérieur simple fait en brique rouge et à l’arrière de chaque maison, un petit jardin. L'intérieur de celle ci se composait d'un salon avec une cheminée, une cuisine équipée d'un poêle a bois avec une pièce servant de garde manger. A l'étage trois chambres.
Après l'épidémie de 1831 le Roi créa la « compagnie de l’hygiène » et entreprit la modernisation de la capitale en créant un système d'égout permettant ainsi aux classes les plus aisées d'avoir une salle de bain et toilette personnelle, le peuple lui avait accès aux bains et toilettes publiques.
De son coté, la compagnie prit la décision, en 1836, de moderniser ses maisons en intégrant salle de bain, salle d'eau et toilette dans les différents logements et en raccordant tous ses points d'eau au réseau d'égout créé par le Roi. Notre maison eu droit à sa transformation, en effet le garde mangé fut transformé en toilette et la troisième chambre en salle d'eau.
Avant de partir faire un remplacement dans une famille, tante Victoria nous demanda de préparer le salon pour recevoir son ami Jean. J'étais toujours surpris des replacements ponctuelle d'une ou deux heures effectués par ma tante et ma cousine soupçonnait que Victoria de faire autre choses la bas, maintenant ni elle ni moi n'avions eu l'audace de poser la question, nous étions courageux mais pas au point d'attirer les lanières du martinet sur nos fessiers respectif. Tante Victoria nous mise en garde sur ce qui nous arriverait si le salon n'était pas prêt à son retour.
Je reconnais bien volontiers que j'avais horreur de participer aux taches de la maison, pour moi c'est une corvée incombant aux sexe féminin et l'idée de faire une sieste eu plus d’intérêt à mes yeux.
Alex : très chère Louise, je vais allé faire une sieste, pendant ce temps la, fait ce que tante Victoria a exigé. Il faut que le salon soit prêt à recevoir Jean.
Louise : oh c'est qu'il est mignon quand il se prend pour un dieu, ma chère mère à parler de NOUS dans ses exigences, donc tu va ramener ton petit cul ici et tu va faire ce qu'on NOUS a demandé.
Alex : arf tu sais très bien que ce genre de tache incombe aux femmes, nous les hommes sommes pas fait pour ce type de besogne.
Louise : je vais finir par croire que tu aimes recevoir la fessée déculottée surtout quand je suis présente pour y assister.
Alex (rougissant) : je ne sais pas d'où te vient cette idée, car je n'aime pas cela et encore moins quand tu est la pour regarder.
Louise : alors vient m'aider à préparer le salon, je te rappel que c'est en ton « honneur » que ce dîner est organisé.
Alex : mon honneur tu parles, j'ai aucune envie de devenir charpentier, je suis bien plus intéressé par les trains.
Louise : arrête de parler et vient.
A contre cœur, j’aidai Louise dans la préparation du salon et il est vrai que même à deux ce fut bien long. Entre déplacer le mobilier du salon dans la chambre de ma tante, apporter la table, la nettoyer pour qu'elle brille, faire la même chose avec les chaises. Préparer le bois pour la cheminée, mettre la table et faire en sorte qu'elle soit accueillante nous pris un temps faramineux.
Louise : maintenant on attaque la cuisine
Alex : pas Victoria qui doit s'en occuper ?
Louise : elle doit, maintenant elle sera sûrement contente de voir que nous l'avons aidé en préparant la dinde.
Alex : ah je ne savais pas que ton amie Eugénie était au menu se soir.
Furieuse que je traite sa meilleure amie Eugénie de dinde, elle s'approcha de moi et voulu me gifler, manque de chance pour elle, la seule chose que sa main toucha fut un vase, évidemment ce vase se brisa au contact du sol, créant un sentiment de panique chez Louise. En effet dans son esprit elle allait déguster quand Victoria allait découvrir l'état de l'objet, pour moi je voyais cela comme un accident, après tout, personne n'est obligé de savoir que c'est en voulant me baffer que ce satané vase se brisa. En voulant avancer sur la préparation de la dinde, Louise a glissé sur des épluchures de légumes tombés aux sol et en voulant d’accrocher a quelque chose pour ne pas tomber, elle bouscula le meuble sur lequel se trouvait le vase. Rassuré par ma présentation et surprise que je ne la nargue pas sur ce qui aurait pu ce passer elle accepta sans aucune réticence ma proposition. La chose que je ne dis pas, c'est qu'en apprenant la vérité, la probabilité que je me retrouve aussi soumis a la fessée était importante et l'idée que potentiellement je me retrouve allongé sur les genoux de Louise avec mon pantalon baissé et ma queue en érection sur sa cuisse offrirait à cette dernière des arguments lui donnant raison sur mon appréciation de celle ci, et j'ai aucune envie de voir sa mine victorieuse à se sujet.
Après s’être occupé du vase Louise se chargea de la dinde, me demandant de préparer les légumes qui accompagnerait celle ci. Je dois reconnaître que je suis un très mauvais cuisinier et la seule fois où j'ai mis en application mes compétences en la manière j'ai failli mettre le feu à la maison, autant vous dire qu’après cela Victoria m'a interdit de retenter quoi que se soit en cuisine, en y réfléchissant j'aurais du faire la même chose avec chacune des taches ménagères de la maison, histoire d'en être interdit également.
Avoir une dinde au dîner était très rares, habituellement la soupe de légumes et le pain était au menu midi et soir. Idéal pour supporter un dîner dont le sujet ne m’intéressait pas, mais pas du tout.
Avec Louise nous avons terminés toutes les taches demandés par Victoria dans les temps, comprendre ici que Victoria n'était pas encore rentré quand nous avons fini. Ce fut très juste en terme de temps, en effet Victoria fit son apparition et je pouvais sentir sa fatigue et son irritation sans entendre le moindre mot de sa part. Évidemment, elle inspecta notre travail et avec Louise nous restions calme et légèrement craintif quant à l’approbation du travail effectué. Le temps nous parut bien long, et finalement elle était satisfaite de notre travail et commença à s'apaiser et fut agréablement surprise de voir la dinde préparé. Je profitais de ce moment pour évoquer le vase, Louise me regarda furieusement pensant que j'allais rompre notre « pacte » et la dénoncer. Je n'en fis rien et exposa la version retenu plus tôt, et comme je le pensais Victoria ne fit rien de plus que réprimander Louise sur son étourderie l'invitant à faire attention la prochaine fois. Par la suite chacun retourna à ses occupations, Louise se mit à lire un roman sentant l'eau de rose à plein nez, Victoria en cuisine préparait le repas du soir quant à moi je parcourais la rubrique des sports du journal.
Vers 20h Jean fit son apparition, après un échange de politesses trop long à mon goût, nous fumes invité à prendre place à table. En face de moi j'avais Louise, à ma gauche Victoria et à droite Jean. Sans trop m'occuper des discussions longue et d'un ennui mortel je dévorais cette délicieuse dinde puis Jean lança LE sujet :
Jean : alors fiston a tu réfléchis à ma proposition ?
Alex : pas tellement, je viens de finir le lycée et pour le moment j'ai d'autres projets en tête
Jean : (un peu irrité) : il va falloir que tu te décides rapidement et arrêter de rêver, le travail y a que ça de vrai et d'utile.
Alex : utile peut être mais l'idée de rejoindre la compagnie des trains est bien présente dans mon esprit
Jean : les trains....les trains, il n'y a pas que cela dans la vie et puis tu te vois passer ta vie dans une locomotive ?
Victoria (reprenant le fil de la discussion): Avant de décider quoi que se soit je souhaite qu'il rencontre Eléonore...
Jean (coupant la parole à ma tante) : Quoi ? C'est une blague tu ne vas pas envoyer Alex chez Eléonore, la place d'Alex est avec moi sur les chantiers, pas dans les salons avec cette bonne femme !
Louise : qui c'est Eléonore ?
Jean : Une bonne femme qui c'est marié avec un fils de grande famille et qui vie des rentes de son mari
Victoria : sa suffit ! Eléonore était ma meilleure amie d'enfance. Nos parents étaient voisins et nous avons fait notre scolarité ensemble avant de nous perdre de vue après le lycée.
Louise : pourquoi vous vous êtes perdu de vue et a quoi ressemble t elle ?
Victoria : Eléonore est une magnifique femme blonde, avec un corps d’athlète, au lycée elle faisait partie de l'équipe féminine de pelote basque, tous les hommes lui courraient après, et en dernière année de lycée elle est tombée amoureuse d'Antoines De Bourrasse et sa famille a sponsorisé son entrée a « l'élite » et est devenue Madame Eléonore De Bourrasse et après la mort de son mari lors de la bataille de machin chouette elle hérita de la fortune familiale.
Jean : c'est bien ce que je dis, une bécasse qui passe sa journée a se branler dans des draps de soie entourée de bonniches sans cervelle
Victoria : (s'adressant a mon oncle) : sa suffit à moins que tu veuilles que je change la couleur de tes fesses devant tous le monde !
Un frisson parcouru ma personne, combien de fois ai je entendu cette phrase prononcé à mon encontre, de son coté Jean rouge comme une tomate et piqua du nez vers son assiette.
Victoria : Bien, je disais donc Alex avant que tu décides de ton avenir, Eléonore souhaite te rencontrer.
Alex : Me rencontrer ?
Victoria : Oui je lui est parlée de toi et elle souhaite faire ta connaissance
Alex : ok je vais y réfléchir
Victoria : Non tu va pas y réfléchir, tu est attendu à 10h demain matin chez elle, tu va me faire le plaisir d'y aller et de bien te comporter.
Jean : tu parles d'un plaisir, comment perdre son temps avec une bécasse sans cervelle
Victoria : toi je t'avais prévenu, tu va avoir droit à une belle fessée déculotté devant tous le monde.
Jean : Ma chère amie, c'était une simple plaisanterie.
Ma tante : ma patience à des limites a ne pas franchir et la tu est la franchi en manquant de respect à une personne qui m'est très chère, donc dépêche toi de te lever de cette chaise, de baisser ton pantalon et de t'allonger sur mes genoux pour recevoir la juste récompense de ton comportement, si je dois me répéter c'est Louise qui se chargera de ta fessée.
Nous fumes tous surpris de cette annonce, pas que Louise donne la fessée, plus d'une fois Victoria m'a menacer de me retrouver sur ses genoux, mais jamais vue ce genre de proposition faite envers une personne autre que moi.
Tout penaud et rouge de honte, Jean se leva et s'approcha de Victoria, arrivé à sa hauteur il baissa son pantalon au niveau des genoux, de ma place j'avais une vue sur ses fesses de son coté Louise avait une vue sur le pénis de Jean
Louise : il doit aimer la fessée (en pointant du doigt l'érection de Jean en rigolant, de son coté Jean se sentit très honteux et humilié)
Victoria : Louise, je vois qu'humilier une personne te fait rire, lève toi et vient te tenir debout devant Jean avec ta jupe relevé au dessus de ton sexe. Je suis sur qu'Alex va aussi profité du spectacle que tu vas nous offrir.
Louise surprise et honteuse, n'osa pas contredire sa mère, la dernière fois qu'elle a osé le faire elle eu droit au fouet sur ses fesses nues, et elle a aucune envie d'avoir un nouveau rendez vous avec le fouet. Pendant que sa mère lui donnait cet ordre, Jean c'était installé sur ses genoux. Résigné sur son sort, à son tour elle se leva et s'approcha de sa mère tout soulevant sa robe laissant apparaître son sexe aux yeux de tous.
Quel tableau magnifique pour un jeune homme qui n'a jamais vue le sexe d'une femme de toute sa vie. D'un coté Jean recevait une longue et douloureuse fessée et de l'autre coté, la plus belle chose qui me fut donné de voir, le sexe d'une jeune fille. Je dois reconnaître que j'étais un peu jaloux de la position de Jean, en effet son visage était très proche du sexe nue de Louise.
Victoria : Jean est ce la fessée qui te plaît au point que je sente la dureté de ton érection contre ma cuisse, ou c'est la vue du sexe d'une jeune femme de 20 ans ? (Jean ne répondit pas, et je pense que cette question ne fut que rhétorique et qu'une réponse aurait attiré le courroux de Victoria) En attendant tu n'a pas intérêt à jouir dessus me suis je bien fait comprendre.
Jean : oui madame
dès lors seule les bruits de la fessée résonnent dans la pièce.
De son coté Louise semblait apprécier le spectacle qui se déroulait sous ses yeux et ceux malgré sa situation. Sous ses yeux elle avait les fesses nue d'un homme recevant la fessée, ah un moment elle croisa mon regard et celui ci avait quelque chose de différent, un mélange d'excitation, de plaisir et un « profite mon grand, profite, tu va voir quand je vais t'attraper »
Après un long, très long moment la fessée fin. Victoria invita Louise et Jean se réajustèrent et le dîner repris son cours comme si rien ne c'était passé. A la fin du repas, Louise et moi avons été chargé de débarrasser la table, de faire la vaisselle et de filer dans notre chambre. Une fois nos corvées réalisé nous nous dirigea-me vers la chambre commune, à peine la porte de chambre fermé...
Louise : Le spectacle auquel tu a assisté t'a plus n'est ce pas ? ( dit elle en passant sa main sur mon pantalon, cette même main caressa ma queue lentement)
Moi : Oui il m'a beaucoup plus
Louise (chuchotant à mon oreille) : avoue que tu aurais aimé être à la place de Jean, te retrouver cul nue sur les genoux de Victoria, sentir sa main laisser une empreinte claquante sur tes fesses tout en admirant ma chatte.
Alex (dans un état second) : Oui j'aurai adoré cela
Louise (lâchant ma queue) : quel vilain garçon tu est, je devrais te dénoncer, je suis sur qu'en récompense tu aurais droit au fouet sur ton cul. Mais je vais être gentille avec toi, étant donné que tu ne m'a pas balancer tout a l'heure pour le vase, je vais t'offrir moi même quelque chose. Déshabille toi et allonge toi sur ton lit.
Sans me faire prier je fis ce qu'elle exigea, sans trop comprendre pourquoi elle le souhaita.
Louise : je vais m’asseoir sur ton visage et je veux que ta langue s'offre à moi, je veux la sentir effleurer mes lèvres et se désaltérer de mon nectar. Je veux que tes mains prennent possession de mon corps, sentir leurs caresse à m'en faire frissonner.
Sur ses douces et agréable parole elle se mise a nue, pour la première fois de ma vie j'avais ce magnifique corps féminin offert à mes yeux, en s'asseyant sur mon visage jeu l'honneur et le plaisir de sentir le doux parfum intime d'une jeune femme.
Pendant que ma langue la masturbait, l'une de mes mains alla sur son dos et je la fis redescendre avec le bout de mes ongles le long de ses reins, un frisson parcourra son corps m'indiquant qu'elle appréciait mes caresses.
Le temps avait l'air de s’être arrêter, comme figé par cet agréable moment d'échange intense entre nous. Ce partage intime gourmand, pris fin quand elle eu joui. Sans un mot ni regard, elle pris dans sa main ma queue et, à mon tour, je profitais du plaisir que me procurait les caresses offerte à mon pénis. Il ne fallut pas longtemps pour que ma bite jouisse à son tour, se fut l'orgasme le plus intense que j'ai connu.
Sans un bruit, elle se leva et se dirigea vers son lit, offrant à mes yeux un dernier regard sur ses fesses.
Rapidement l'appel du repos se présenta et je m’endormis, fier et heureux de cette fin de journée.
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Je ne sais combien de temps s’est écoulé, surtout que la lumière fût éteinte lors de leur sortie de la cave. Entre la fatigue des émotions et de la positions j’avais beaucoup de mal à tenir cette position d’étoile contre le mur. Je somnolais, sentant mon poids qui tirait sur mes épaules, ma tête pendait en avant sans énergie. Lorsque j’ouvris les yeux j’était dans les bras de Monsieur, étais-ce un rêve ou la réalité, je n’avais rien sentis. Lorsque nos 2 regards se croisèrent il me sourit et m’embrassa sur le front.
Chhhhh, rendors toi, tu as tenu bien plus longtemps que je ne le pensais tu mérite de te reposer dans ton lit un moment. Et tu es si belle quand tu dors.
Je souris à mon tour, c’était la réalité, je devais dormir tellement profondément que je n’avais rien senti. Mais dans ce bref instant de lucidité je sentais quelque chose d’étrange entre mes jambes, m’aurait-il remis la ceinture de chasteté ? Au moins je pourrais me reposer convenablement, c’était déjà ça. Je percevais la douceur et le moelleux du lit, la chaleur de la couette qui était installée sur moi, sans plus réfléchir je repartais dans les bras de Morphée.
A mon réveil, la lumière du jour commençait à se faire de plus en plus faible et je semblais ne pas me reconnaître. La cagoule était toujours présente, me transformant en quelque sorte, les bracelets aux poignets et chevilles aussi, me rappelant ma condition. Ces chaussures solidement attachée et … mais qu’est-ce que j’avais à l’entrejambe ?
Je me levais et découvrais une autre ceinture, plus large sur le devant munie d’un anneau métallique, bien serrée et également cadenassée. Et d’après ce que je ressentais elle était munie de 2 godes, depuis tout ce temps j’était pleine sans m’en rendre compte la fatigue sûrement. Alors que j’explorais cette ceinture la porte s’ouvrit. Je me mis rapidement en position, Madame rentra avec un plateau. Son attitude était différente, moins sur d’elle, regard fuyant, tête basse, étrange. Elle posa le plateau sur une table et recula, regardant ses pieds, s’arrêta dans un coin et se mit dans la même position que moi.
J’aime jouer avec les rôles et rappeler que chez moi, il n’y a qu’un seul Maître.
Monsieur rentrait en prononçant ces paroles, en ignorant Madame. Je ne comprenais plus rien, je n’osai bouger, attendant un ordre, une autorisation. Monsieur s’approcha du plateau, pris un morceau de gâteau, qui semblait être une sorte de goûter.
Dès à présent et jusqu’à ce que je le décide tu peux disposer de ta soumise comme il te souhaite. Elle est à toi. Cependant vous devrez rester dans cette pièce, examine les tiroirs tu as de quoi t’amuser rassure toi.
J’étais encore plus perdue, je passai du rang de soumise à Dominatrice. Je pouvais diriger une autre femme, une grande première pour moi, même Dominer était une nouveauté, je sentais comme une pointe de stress monter. Je pris une grande inspiration, ferma les yeux.
Merci Monsieur
Tu n’as pas perdu les bons reflexe, sache que son SafeWord est Sunstone et que je ne suis pas loin non plus. Je vous laisse vous amuser entre fille.
Partant il fermât la porte et d’après le bruit ce fût à clef. Je regardais Madame, qui n’avait pas bougé. D’un pas lent je m’approchait d’elle et profitais pour l’examiner encore mieux, son habillement n’avait pas changé et c’était vraiment une magnifique femme, de longues jambes, poitrine volumineuse. Je pense que je vais m’amuser.
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L’ordre venait de Madame, son doigt pointait ses bottes, plus précisément l’extrémité de cette-ci. Me voilà à quatre pattes, devant lécher et embrasser les bottes d’une inconnue, à nouveau mon entrejambe s’enflammait.
Oui, Madame.
Je n’entendis qu’un rire comme réponse, puis ils semblaient m’ignorer et parler d’autre sujet. Je m’évertuais à couvrir ses bottes de mes baisers, du dessus du pied, jusqu’au haut de la botte au mollet. C’était de magnifiques bottes, en véritable cuir, l’odeur de celui-ci chauffé par Madame commençait à me remplir les narines, je découvrais et aimais de plus en plus cette odeur, prenant un plaisir à inspirer fortement. Je dû me glisser sous la table pour atteindre les 2 facilement, ne laissant que mon cul offert à l’air libre. Je sentais et voyais cette chaîne pendre et devais trouver un moyen de ne pas m’y emmêler. D’un coup un piqûre et griffure de mes fesses jusqu’à mon dos, heureusement que je ne suis pas relever d’un coup sec, mais ce n’était pas loin.
Bien, tu te débrouille très bien avec ta langue. Va t’occuper de celle de ton Maître.
Je rougissais d’une telle remarque et me tournais pour me retrouver aux pieds de Monsieur. Ses chaussures étaient plus petites bien évidemment, mais moins pratique avec ses lacets. La chaîne passait sous mon torse et venait par moment frapper contre mes seins, elle était froide et ce contact me surprenait à chaque fois. Je m’associait de plus en plus à une chienne, aux pieds de ses Maître, juste là pour obéir et cette pensée m’excitait encore plus. Apparemment leur repas était fini, car ils jouaient plus de la fourchette sur moi que dans leurs assiettes, tout en éclatant de rire en me voyant me trémousser. La chaîne fût tirée en arrière et décrochée de mon collier, Monsieur prit la parole.
Débarrasse et mange ton repas. Quand tout sera propre tu m’attendras en position en bas des escaliers. Quant à nous, nous avons quelque chose à faire.
Et ils partirent à l’intérieur, m’ignorant totalement. Rapidement je ramassais les assiettes, il faudra encore que je vienne nettoyer la table. Je rentrais, mangeais et m’occupais de la vaisselle. Impossible de savoir quand Monsieur allait redescendre, mais je pense que si je ne suis pas en bas de l’escalier cela ne lui conviendra pas. La cuisine est propre, la terrasse et sa table aussi. Direction le bas de l’escalier et me mettre en position. Et l’attente, une attente qui me semble interminable, n’ayant aucun moyen de voir le temps passer. Par moment j’entends des rires et son de discussion, puis enfin des pas dans le couloir et Monsieur apparaissant en haut. Dans sa main une laisse, où allait-il m’amener ? Accrochée à mon collier il tira dessus, je me mis debout, toujours bras croisé dans le dos et nous descendons à la cave. Endroit que je n’avais visité qu’aveuglée.
Nous descendons les escaliers et arrivons vers cette cellule, elle me semblait plus grande quand j’étais aveuglée. La porte s’ouvre et plutôt que de me pousser dedans, il rentre avec moi et accroche chacun de mes bracelets à un anneau dédié. Me voilà totalement vulnérable, offerte à lui. Il me prend la tête entre ses mains, m’embrasse le front et me regarde dans les yeux.
Tout va bien ? Sache que tu es impressionnante.
Oui Monsieur, un peu surprise de l’arrivée de Madame. Merci pour le compliment.
Il sourit, m’embrasse à nouveau et sa main descend vers mon entrejambe. Je n’avais même pas cherché à me toucher depuis qu’il me l’avait installée. Il semblait satisfait et je n’avais rien sentit, si ce n’est une pression. La porte se referma, seule une lumière sur moi restait allumée et lui remontait tranquillement les marches.
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La porte se ferma et le cliquetis des clefs me fit comprendre qu’elle était verrouillée. Je restais là sans bouger quelques secondes, me voilà seule, avec des tâches à accomplir. Mais au fait il me restait combien de temps jusqu’à midi ? Je n’avais pas fait attention, mais je n’avais pas forcément vu d’horloge. Et qu’avait fait Monsieur S. à mes pieds ?
Après un rapide examen, je compris rapidement. Il avait cadenassé des chaînes à mes bracelets de chevilles, mais pas entre elle non. Chaque chaîne passait sous la chaussure et allait se cadenasser de l’autre côté, impossible d’enlever les chaussures à présent. Me voilà entièrement nue, seulement habillée, d’un collier en cuir, de menottes en cuir aux poignets et chevilles et de talon haut. Le tout cadenassé et impossible à enlever. Bon il faut que j’arrête de perdre du temps, j’ai des choses à faire.
Je voulu partir mais failli tomber. Ces talons étaient vraiment haut, je longeais les murs un moment histoire de m’y habituer sans tomber. Je fini par réussir à me tenir droite, les fesses légèrement en arrière, la démarche féline. Entendre ces talons claquer dans la petite pièce centrale me donna des frissons et m’excitait. Je prenais un réel plaisir à me promener, tel un chat, imaginant la vision que je pouvais donner.
Le salon de réception où était-il au fait ? Dans mes souvenir, je suis remonté de la cave je pense et pas plus. Il devrait donc se trouver à cet étage. J’explorai rapidement du regard, pas énormément de porte inconnue. Je me retrouvais rapidement dans la pièce, mais rapidement mon entrejambe s’humidifia. Même si je ne l’avais jamais vu, c’est comme si je la connaissais par cœur.
Là devant moi tout les endroits où je m’étais trouvé hier soir, le poteau, là où je me suis retrouvé à 4 pattes, apparemment une table et le panier. Par contre je ne savais pas qu’il y avait une table, avec des couverts pour 6 personnes, tout était laissé là en vrac. Et les paroles de Monsieur S. prennent encore plus de sens « Voici le dessert » c’était au sens littéral. Je devrais commencer à ranger, nettoyer, mais je ne peux m’empêcher de retourner vers mes lieux de plaisir d’hier. Mes doigts glissent sur la caisse où je m’étais affalée de fatigue alors que je n’étais que ce trou à bite. Mon désir remonte encore plus fort, j’ai envie de me toucher, mais cela m’est interdit et impossible de toute façon. Je grimpa à nouveau sur cette table, prenant la même posture qu’hier, avec les talons je sentait les courbes de mon corps comme encore plus amplifiées. Plus loin la barre, une barre de pole dance.
Mais le moment n’était pas aux plaisirs, peut-être après si j’ai encore du temps. Enfin je vois une horloge dans cette pièces, déjà 10h30, plus qu’une heure trente pour tout faire il ne faut pas que je traine. En revanche je ne m’étais pas rendu compte que de transporter de la vaisselle et faire les aller-retours en talon serait si difficile. Le temps passait, la vaisselle diminuait lentement. Avant de commencer le nettoyage et rangement du salon, je regardais le repas à faire. Bien je pouvais mettre à chauffer, bouillir le temps de nettoyer. Je me démenais pour tout finir à temps.
11h55 tout était propre, rangé, comme si rien ne s’était passé hier. Le repas est déjà servi dans les assiettes, je ne sais pas où ils voudront manger, donc je le laisse à la cuisine. Qu’est-ce j’oublie ? La cagoule ! Il ne me reste que peu de temps vite. Je montais le plus rapidement possible les escaliers, ma chambre, la commode, même s’il y avait quelque jouets et accessoires, mon esprit était occupé que par cette cagoule. Là, une cagoule en latex, je l’attrape et descend rapidement me placer à genoux, jambe ouverte face à la porte. Et en attendant d’entendre la porte s’ouvrir j’enfile la cagoule. Elle est parfaitement adaptée, me colle à la peau, semble pousser mes lèvres en avant, j’y glisse tout mes cheveux, je ne suis plus qu’une tête lisse impersonnelle. J’aime cette sensation de glisse, à nouveau mon entrejambe est en feu.
Des bruits de moteurs, je me met en position et attends. La porte s’ouvre.
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Là, tout se noue, depuis ma gorge jusqu'à mon vagin. Pourquoi ai-je épousé ce clown pervers et stupide ? Un cameraman filme la scène. Je dois faire pipi, j'ai faim, j’ai soif et bien sûr, je suis terrifiée. Je savais que le risque augmentait de jour en jour... J'aurais dû partir, mais je ne sais pas où est Summer. Je demande à la femme :
— Mon mari est ici ?
— Non, il n'y a plus que toi, ici.
— Vous voyez, ils m'ont laissée parce que je n'ai rien à voir avec ce que faisait le Président. J'étais juste là pour son image.
— C'est possible... on verra...
— On pourrait m'enlever les menottes, que je puisse passer une robe ? Et puis, je dois faire pipi... ça presse, je vous jure.
— La robe, non... Pipi, OK. Tu filmes Jacky ?
— Oui...
— On va dans la salle de bain et il filme. Quand j'ai fini, je me secoue un peu, impossible de demander à la femme de m'essuyer ! Je lui demande :
— Qu'est-ce qui va m'arriver ?
— On va t'interroger, puis tu passeras en jugement...
— On va me condamner à mort ?
Ça les fait rire tous les deux. Elle répond :
— Certainement pas, mais sans doute à une peine de prison pour que tu sois hors des pieds.
La prison ! Summer va me faire évader. La femme me conduit dans une grande pièce. Plusieurs hommes sont assis autour d'une table. Il y a quatre Noirs et deux Blancs. La femme leur dit :
— Je vous amène la Première Dame
— Merci, Jackie.
Ils continuent à parler entre eux. Le cameraman s'assied et moi j'attends debout, aussi nue que le jour de ma naissance.
On attend quoi, là ? Au bout de cinq minutes, je demande :
— Je peux m'asseoir ?
Un gros homme répond :
— Non.
— Mais je n'ai rien fait, je n'étais pas au courant de ce que faisait mon...
— Tu as envie d'être fouettée ?
— Non, Monsieur.
— Alors, tu te tais.
Il ne me traite pas du tout comme si j'étais la Première Dame et pourtant, je n'ai rien fait... On ne me parlait jamais de rien ou presque... Après une bonne demi-eure de station debout, un homme entre dans la pièce. Aussitôt, les autres se lèvent, comme à l'école ! Oh ! Je le connais, c'est Dany Prince, l'adversaire de mon mari. Il tourne autour de moi en disant :
— Les rats ont quitté le navire qui coulait, en ne laissant que toi derrière eux. Pourquoi ?
Putain ! Qu'est-ce que je dois répondre !
— Mon... mon mari m'a épousée juste pour mon physique et pour m'obliger à partouzer.
— Tu veux dire que tu n'as jamais participé à un complot contre moi ?
— Non, je n'étais au courant de rien, je vous jure.
Il sort un téléphone de sa poche et pousse sur une touche, j'entends ma voix dire :
— Il faut organiser un scandale sexuel bien crade...
Merde ! Je lui dis :
— Il y en a qui voulaient vous faire descendre, moi j'ai juste dit ça.
Prince bâille, puis il me dit :
— Je crois que tu n'avais pas grand-chose à dire... Ta seule qualité étant tes fesses.
Sympa ! Il se tourne vers ses conseillers en disant :
— Qu'est-ce qu'on en fait ?
À tour de rôle, ils prennent la parole et suggèrent de faire un grand procès télévisé, de me faire disparaître ou encore de me vendre comme esclave. Prince dit à celui qui vient de suggérer de me vendre :
— Développe.
— Il ne faut pas en faire une martyre, du genre on s'acharne sur la pauvre épouse abandonnée par son mari... On la vend un bon prix.
Je ne veux pas être vendue, mais je veux encore moins disparaître. Je dis à Prince :
— Vendez-moi, Monsieur le Président, vous n'entendrez plus parler de moi.
— Président, c'est pour bientôt. Esclave, ça te plairait ?
— Pas du tout, mais disparaître encore moins.
Il sourit et répond :
— D'accord, on met le film qu'on vient de tourner en "secret défense" et pour la presse, il n'y avait plus personne à la Maison-Blanche. Ils se sont tous enfuis comme des lâches. Toi, on te vend.
Ce qui m'empêche de m'écrouler en sanglotant, c'est un nom... vous savez de qui je parle. Prince ajoute :
— Faites-la voyager discrètement.
Là, les choses vont vite. J'ai toujours les mains enchaînées derrière le dos et on me conduit dans une voiture aux vitres teintées... On va l'aéroport de Washington. Là, on me met dans une petite cage pour chien. Imaginez : de la Maison-Blanche à une cage pour chien ! Les hommes qui sont là n'ont pas l'air étonnés... c'est sans doute comme ça qu'on fait voyager les esclaves...
Un Black vient m'examiner. Il me dit :
— Tu as un beau cul pour une Blanche.
— Merci Monsieur... Dites, j'ai soif.
Il regarde autour de lui, puis il sort son sexe de sa salopette et le passe entre deux barreaux en disant :
— Suce-moi et je te donnerai à boire.
Ça ne me change pas tellement de ce que je devais faire avec ce salopard de président. Je tire sur la peau et découvre un gros gland tout rose qui tranche sur sa peau ébène. Je le prends en bouche et ma tête va et vient sur son sexe, dans la limite où la petite cage le permet... Je dois me concentrer sur ce que je fais.
Il lui faut bien une dizaine de minutes avant d'inonder ma bouche de sperme. Il presse son sexe de la base vers le sommet pour mettre les dernières gouttes dans ma bouche. Ensuite, il ouvre un instant la cage pour y mettre un bol d'eau en disant :
— Je vais te donner un peu à manger.
— Merci Monsieur.
Enfin, merci... c'est un grand mot, car il ouvre un sachet et le vide dans un autre bol. Il le met dans ma cage en disant :
— C'est de la nourriture pour chiens, ce qu'on donne aux esclaves.
Il y a deux jours, j'aurais dit « Les esclaves devraient être contentes qu'on les traite comme des chiennes ». Mais quand on a le nez dedans, c'est différent ! Et je crains de ne pas être au bout de mes mauvaises surprises.
Je me force à manger cette pâtée qui sent fort. Je ne sais pas quand je mangerai à nouveau. Quoique... il faut que les esclaves soient en forme pour être vendues. C'est vrai, je vais sans aucun doute être vendue comme esclave de plaisir !
Dans les cages à côté des miennes, un chien aboie.
Je termine ma pâtée et mon bol d'eau... Je voudrais me coucher mais la cage est trop petite... J'arrive juste à me mettre sur le dos, les jambes... je veux dire les pattes repliées... Des hommes viennent me chercher, ils me chargent dans la cale. L'avion décolle. Je suis dans le noir... à broyer du noir !!! La seule bête consolation, c'est ceci : ce que je craignais est arrivé, donc ça n'arrivera plus. Et puis, il y a Summer...
Quelques heures plus tard, on atterrit. On me charge dans une camionnette. Je ne vois rien. On roule un moment, puis on décharge la cage et on l'ouvre... Un homme m'aide à sortir, j'ai du mal à marcher tellement j'ai des courbatures. Je regarde autour de moi, on est sur un quai, devant moi, la mer... Je pensais me retrouver au Slave Paradise où des amis auraient pu m'aider à m'évader... L'homme me met des menottes, mais devant heureusement, puis il met un collier en métal autour de mon cou. Il y a une chaîne accrochée au collier et il me tire derrière lui. Un peu comme s'il promenait son chien... On se dirige vers un petit bateau et on y monte. Un homme demande au garde :
— C'est la dernière ?
— Oui... on peut y aller, je vais l'attacher avec les autres.
Je lui dis :
— Pardon Monsieur, mais je dois faire pipi et j'ai soif.
— Oui, viens...
On entre dans une toilette. Quand c'est fait, il me tire par ma chaîne vers un homme qui doit être le capitaine. Il lui dit :
— T'as pas une bière ?
L'homme lui donne une Coors. Il boit la moitié et me la donne. Je le remercie et la vide en deux gorgées. C'est la première chose agréable depuis la fin du monde. Ensuite, il me conduit à l'arrière du bateau. Oh ! Il y a une série de filles réunies par une chaîne attachée aux colliers qu'elles ont autour du cou. Elles sont assises par terre mais elles se lèvent dès qu'elles voient le garde. Elles ont aussi les mains menottées vers l'avant. Le garde attache ma chaîne au collier de la dernière fille. Elles sont sept, toutes Blanches et toutes jolies. Le garde nous dit :
— Asseyez-vous.
On obéit et dès qu'il va vers l'avant, quelques filles se parlent tout bas. Je murmure à la fille qui est devant moi :
— On m'avait dit que j'irais au "Slave Paradise".
Elle répond :
— On va à Alcatraz.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Avant propos
Cet article peut être lu isolément. Cependant, pour en comprendre pleinement le sens, certains éléments de contexte apportés par mes articles précédents sont incontournables. La liste est ici :
https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/
(à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
L'article étant assez long (désolée...), je l'ai découpé en cinq épisodes pour vous permettre, si vous le souhaitez, d'en interrompre la lecture pour la reprendre plus tard.
Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant qu'elle vous sera plaisante.
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--- Episode 1: Redoutable gravitation
Des barreaux pour seul horizon, des minutes qui semblent des heures, des questions sans réponse, ...
J’en ai assez de moisir dans cette cage!
Je me suis masturbée jusqu'à épuisement et maintenant je me languis dans le noir.
C'est long, très long... J'ai l'impression qu'une bonne partie de la nuit est déjà écoulée.
Mais que fait mon Maître?
Il est passé en coup de vent pour me retirer cet objet qu’il m’avait mis dans le cul et relier mon collier à l'un des barreaux par une courte chaîne. Pourquoi ne m'a-t-il pas baisée? Pourquoi me laisse-t-il seule, enfermée, au lieu de profiter de mes orifices? Est-ce que je ne lui plais pas? Est-ce qu'il est en train de baiser Sonia ?
Je me console en me disant qu'au moins j'ai eu l’un des plus puissants orgasmes de ma vie dans cette cage. La situation, l'enfermement, l’incertitude, ... C'était trop excitant.
Mais maintenant j'en ai marre !!!
Mes pensées ne sont pas celles de la soumise dans l'âme que je croyais être. Je me déçois moi-même. J'essaie de me raisonner mais ces pensées de gamine capricieuse me reviennent sans cesse dans la tête. J'ai envie de piquer ma crise et de hurler, d'appeler mon Maître: "Eh, je suis là! J'existe!" Et puis je redeviens rationnelle, avant de sombrer à nouveau dans l'énervement. Un cycle sans fin.
Et si j'étais tombée sur un psychopathe ?
Est-ce qu'il va me laisser mourir de faim et de soif dans cette cage ?
A peine ces pensées m'ont-elles traversé l'esprit que je me sens ridicule, honteuse de les avoir eues.
Est-ce qu'il est encore dans la maison? Suis-je totalement seule? Et s'il y avait le feu?
Je secoue les barreaux, mais ils ne bougent pas. Ils sont solides et la cage est bien verrouillée. Aucune possibilité d'en sortir, même en y mettant toutes mes forces. J'examine la lourde chaîne reliant mon collier à l'un des barreaux. Il faudrait s'appeler Hercule pour la briser.
J'ignore pourquoi mon Maitre a pris autant de précautions. Là c'est sûr que je ne risque pas de m'échapper ! Je me sentais déjà à l'étroit dans cette cage, maintenant la chaîne restreint encore davantage mes possibilités de mouvement. Elle est courte mais extrêmement lourde. Son poids et son inertie rendent chaque mouvement laborieux, pénible, épuisant. Par son intermédiaire, la pesanteur exerce une forte tension sur mon collier, même lorsque je reste tranquille: impossible de me sortir cette sensation désagréable de l'esprit. Impossible d'oublier que je suis esclave à présent.
Le mince éclairage lunaire qui filtre à travers les volets me laisse apercevoir une enveloppe.
Je la saisis en passant la main à travers les barreaux.
"à n'ouvrir qu'en cas d'urgence", est-il écrit.
La clé de la cage ? La clé de mon collier ? Les deux ?
Je n'en sais rien, mais cette idée me rassure.
J'essaie de sentir ce qu'il y a à l'intérieur, mais c'est impossible. Enveloppe à bulles contenant une autre enveloppe à bulles apparemment.
Tant pis. Je la remets à sa place.
L'ouverture des volets me réveille brutalement.
Je m'étais endormie. Comment ais-je pu m'endormir alors que j'étais tellement énervée ? Je n'en ai aucune idée. Dès mon réveil, toutes les sensations désagréables reviennent. Je tente de me redresser un peu et je pousse un cri, surprise par l'énorme masse inertielle de la chaîne, qui se rappelle à mon bon souvenir. Mon Maître s'approche de la cage et m’observe, amusé.
"Tu as passé une bonne nuit, salope ?"
Il se fiche de moi, visiblement.
J'ai bien envie de lui faire part de ma frustration, de mon agacement, de lui dire que je ne supporte plus cette chaîne, mais mon cerveau rationnel me rappelle à l'ordre et je me contente de faire la moue, sans vraiment répondre. Cela le fait rire.
"Ouvre la bouche!"
Pendant une fraction de seconde je crois comprendre que cela signifie "Répond!", et puis non, il m'ordonne de fermer les yeux et de pencher la tête en arrière. Pas facile de me positionner comme il l'entend avec la chaîne au cou, mais j'y arrive plus ou moins.
J'attends ainsi, intriguée, mais rien ne se passe. J'ai l'impression qu'il est parti. La position est difficile à tenir, mais je n'ose pas entrouvrir les yeux pour en avoir le cœur net.
Un liquide froid, presque glacé, me coule sur la langue. Je le bloque avant qu'il s'infiltre dans ma gorge. C'est inhabituel, mais il ne me faut qu'une fraction de seconde pour reconnaître le goût du sperme. Sans doute qu'il en a congelé et l'a ressorti pour moi. Quelle idée bizarre. Mais c'est excitant. Le goût est tellement différent quand il est glacé.
"Tu peux rouvrir les yeux et refermer la bouche, mais n'avale pas!"
J'ai juste le temps d'apercevoir le sourire amusé de mon Maître, avant de m'empresser de baisser les yeux.
Baisser les yeux face au Maître. Tellement simple à dire et si compliqué à faire. Il faut y penser tout le temps. Est-ce qu'un jour cela deviendra un réflexe?
J’aime quand mon Maître me sourit. Ses dents blanches qui contrastent si joliment avec sa peau noire. Qu’est-ce qu’il est beau !
« Mais bien sûr qu’il est beau, idiote, puisqu’il est ton Maître ! », me dis-je à moi-même. « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde », m’a dit un jour un grand sage.
Me voilà seule à nouveau. Vais-je passer toutes mes journées ainsi, seule, en cage? Je dois reprendre le travail mercredi, à l'issue de ce week-end prolongé. Est-ce qu'au moins il me laissera sortir? Moi qui pensais venir ici pour être baisée, fessée, fouettée, ...
Je ne m’attendais pas à passer du bon temps, je m'y étais préparée psychologiquement, mais jamais je n'aurais imaginé que mon séjour allait se dérouler ainsi. C'est terriblement frustrant !
J'adore le sperme, mais le garder en bouche pendant une éternité cela finit par devenir vraiment pénible.
A mesure qu'il se réchauffe dans ma bouche, le goût change. C'est surprenant. Je me demande quand mon Maître va revenir et m'autoriser à avaler. Il m'en a mis des quantités et j'ai les joues presque gonflées. Initialement excitée par le fait de goûter pour la première fois le sperme de mon Maître, j'ai maintenant de plus en plus de mal à me retenir d'avaler.
Voilà Sonia qui entre.
"Hello Ysideulte! Nice day, isn't it ?"
Elle se fout de ma gueule ou quoi ? C’est de l’humour britannique ?
Impossible de lui répondre avec la bouche remplie de sperme, à part "humm, humm".
Moi qui rêvais de harceler de questions cette femme que j'admire : entrevoir les coulisses de ses enquêtes, savoir comment elle fait pour se procurer de tels documents compromettants, comprendre d'où elle tire son courage et sa clairvoyance... Mais non, me voilà nue, en cage, la bouche remplie de sperme, sans possibilité de lui parler. Difficile de faire plus frustrant !
Elle ressort presque aussitôt en me faisant un grand sourire. Au moins, elle a l'air d'aller mieux, même si son visage a été salement amoché par les coups de matraque des défenseurs de la démocratie. Elle s’en fiche, on dirait. Quelle femme étrange…
--- Episode 2: Une gifle bien méritée
Encore de longues minutes à attendre. Je n'en peux plus. Je crois que je vais finir par avaler, quitte à être punie.
Heureusement, voilà enfin mon Maître de retour, et la permission tant attendue d'avaler.
Il me demande de lui faire part de mes impressions, ce que je m'empresse de faire. Je lui témoigne l'honneur que j'ai ressenti à pouvoir goûter son sperme.
Il s'éloigne. Zut! Il va encore me laisser seule dans ma cage.
Tant pis, j'ose demander: "Est-ce que je vais rester longtemps dans la cage, Maître?"
Au lieu de me répondre, il déverrouille la chaîne. Oh mon Dieu ! Quelle sensation incroyable d'être soudain débarrassée de cette masse pesante qui était devenue un vrai fardeau, comme si j'avais une tonne suspendue à mon collier. Je me sens légère tout à coup.
Mon Maître ouvre la grille et m'ordonne de sortir. Ouf, ça fait du bien, je suis toute ankylosée. Je suis heureuse et soulagée d'être enfin dehors.
J'ai le sourire aux lèvres, je m'apprête à dire un grand Merci et... je reçois une gifle magistrale. Je ne l'avais pas vue venir celle-là. Mon Maître me montre la cage du doigt et je m'empresse d'y retourner. C'était sa réponse... Sans doute était-ce nécessaire pour que je prenne conscience de l'insolence de ma question.
Il me remet la chaîne, en la raccourcissant. C'est ma punition, certainement, pour avoir été insolente. Mon séjour en cage va être encore plus contraint, plus inconfortable.
Je ne vois plus personne de la journée. Au moins, la lumière du jour me permet d'avoir une vague idée de l'écoulement du temps. J'ai une bouteille d'eau à portée de main, atteignable à travers les barreaux, un pot pour mes besoins, mais rien à manger, rien à lire, rien à faire ... C'est long ! C'est humiliant !
L'utilisation du pot est très très compliquée avec si peu de liberté de mouvement. Je fais extrêmement attention car lorsque nous échangions pas mail, mon Maître a de nombreuses fois insisté sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour. Je pensais qu'il voulait parler de mon hygiène intime et j'étais un peu vexée qu'il insiste autant car pour moi c'était une évidence de me présenter propre devant mon Maître. C'est seulement maintenant que je comprends vraiment de quoi il voulait parler.
La lumière décroît et je sens que me voilà partie pour passer une nouvelle nuit en cage.
Je vais essayer de dormir et de ne pas trop m'énerver cette fois. Je n'avais pas du tout imaginé ma vie de soumise comme ça. Est-ce que cela fait partie de mon dressage? S'agit-il de me faire bien comprendre que ce n'est pas moi qui décide?
Mon Maître a dit que je peux mettre fin à cette relation à tout moment. Je n'ai pas de raison de ne pas continuer à lui faire confiance, même si je suis perturbée par l'écart entre ce que j'avais anticipé et ce que je vis. Il suffirait que je l'appelle et que je lui dise que c'est fini, que je veux partir.
Mais non, il faut que je tienne bon. Je ne vais pas renoncer maintenant. Ce serait trop bête.
Cette enveloppe qui contient très probablement des clés - du moins ais-je envie de le croire - me rassure. Il suffirait que je l'ouvre et...
Je me suis endormie tôt cette fois, et facilement, même si je me suis réveillée plusieurs fois dans la nuit à cause de rêves érotiques intenses. Le clitoris en feu à chaque fois. A chaque réveil, les sensations désagréables reviennent, me rappelant brutalement ma condition d'esclave. Et pourtant, cela n'appaise en rien mon excitation sexuelle, bien au contraire. Au moins je peux me masturber pour me soulager. Il ne me l'a pas interdit. Il ne me l'a pas explicitement autorisé non plus. Est-ce que j'aurais dû demander la permission? Le doute m'assaille, mais je ne peux me retenir de crier de plaisir à chaque orgasme. La crainte qu'il m'entende et vienne me mettre une bonne raclée n'y change rien - le plaisir qui m'envahit est trop puissant, irrépressible, animal.
Comment se fait-il qu'il ne m'ait pas encore baisée? C'est bizarre quand même. A l'aéroport il m'avait dit que je le faisais bander, et puis maintenant j'ai l'impression de ne lui faire aucun effet.
Réveillée par l'ouverture de volets. La présence de mon Maître déclenche des frissons de plaisir qui me parcourent tout le corps, telle la chienne qui retrouve son Maître après une longue absence. C'est étrange, mais je me sens bien, apaisée, comme si l'énervement, la frustration, s'étaient envolés.
"Tu as passé une bonne nuit, salope ?"
"Oui Maître". Je me rends compte que je souris en lui répondant. Je me sens bien.
"Voilà qui est mieux", me dit-il, d'une voix douce.
Mieux que quoi? Mieux qu'hier matin sans doute, où mon énervement se lisait certainement sur mon visage.
C'est donc comme cela que l'on dresse une chienne? En tout cas, c'est efficace. Je me sens heureuse, à ma place.
Il me retire la chaîne. Je crois que c'est une récompense.
« Ouvre la bouche ! »
Pas besoin d'explication cette fois. Je ferme les yeux, je penche la tête en arrière, bouche grande ouverte, avide de recevoir la précieuse semence, ...
"Quand je reviendrai, je veux te voir en position, prête à accueillir ton Maître dans le cul".
Et puis je me retrouve seule, avec le sperme en bouche. Je vois qu'il m'a laissé de quoi me préparer, me lubrifier le cul, me bander les yeux, ...
Je m'empresse de me préparer du mieux possible, n'ayant aucune idée du temps dont je dispose.
J'ai tout le matériel à portée de main, mais c'est vraiment difficile de se préparer à la sodomie quand on est en cage. Les possibilités de mouvement sont restreintes. Je fais au mieux. Un semblant de toilette, un semblant de lavement, un rapide passage de rasoir, ... C'est loin d'être parfait, mais difficile de faire mieux dans ces circonstances. J'allais commencer à me lubrifier, et puis, je me ravise. Les multiples mails de mon Maître dans lesquels il insistait lourdement sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour viennent de défiler dans ma tête en accéléré. Je suis terrifiée à l'idée de le décevoir. Je recommence tout en m'appliquant du mieux que je peux: toilette, lavement, rasoir, ...
Je me lubrifie copieusement l’anus. Je n’aime pas la sodomie. Je n’ai été enculée qu’une fois dans ma vie et j’ai tellement détesté que je n’ai jamais remis ça. Mais pouvais-je me porter candidate à la soumission et refuser à mon Maître l’accès à l’un de mes orifices ? L’aurait-il accepté ? Peu importe, de toute façon, c’était inenvisageable pour moi : j’ai besoin de cohérence, de logique, sinon je ne comprends plus rien à ma propre démarche.
Je me sens un peu agacée à nouveau. "C'est vraiment n'importe quoi", me dis-je. Et dire que je m'étais parfaitement préparée avant de prendre l'avion ! Moi qui pensais être baisée tout de suite à mon arrivée. Je m'étais même examinée à la loupe pour m'assurer qu'aucun poil n'avait échappé au rasoir. La chatte parfaitement lisse, la raie des fesses parfaitement lisse, ... Quel gâchis !
Et pourtant je me sens excitée par la manière dont je suis traitée. Je crois que je perds mes repères. Ou bien suis-je en train de m'en recréer d'autres, plus conformes à mon nouveau statut ?
Pas facile de trouver la meilleure position. J'essaie différentes possibilités. Il faut que je m'imagine du point de vue de mon Maître. Quelle position lui faciliterait au mieux l'accès à mon cul, à travers les barreaux? Quelle drôle d'idée quand même de m'enculer ainsi, en cage. Mais ce n'est pas moi qui décide...
J'attends encore une éternité, en position, le bandeau sur les yeux... Dommage, si j'avais su j'aurais pris davantage de temps pour me préparer. Tant pis, maintenant il vaut mieux que je reste en position car il peut débarquer d'un moment à l'autre. S'il ne me trouve pas en position, il ne sera vraiment pas content, ça j'en suis sûre.
Et Sonia, où est-elle? J'espère qu'elle ne va pas assister à ma sodomie ?
Je me suis fermement plaquée le cul contre les barreaux après m’être bien écarté les fesses. Bien centrée, cambrée au maximum. J’ai bloqué mes tibias entre les barreaux du côté, ce qui par la même occasion me maintient bien ouverte. C’est très inconfortable, mais peu importe, la seule chose qui m’occupe l’esprit est que mon Maître y prenne du plaisir. Ma poitrine est plaquée au sol, mes mains tiennent fermement les barreaux. J’espère ainsi pouvoir tenir bon, ne pas trop bouger pendant qu’il s’enfoncera en moi.
J’appréhende la sodomie. La seule que j’ai connue m’a laissé un souvenir amer, et je suis saisie d’angoisse quand j’entends mon Maître.
Je m’attendais à une pénétration brutale, mais mon Maître y va lentement. Très lentement.
« Ouh là ! Il va falloir travailler ce cul » me dit-il. « On est comme dans un étau là dedans. »
Puis il accélère la cadence et je mets toutes mes forces en œuvre pour ne pas être projetée en avant sous ses coups de boutoir, tenant les barreaux le plus fermement possible. Mes muscles commençaient à tétaniser quand je l’ai entendu gémir de plaisir. Heureusement car j’aurai difficilement tenu plus longtemps. Je dois avoir les marques des barreaux sur les fesses, tellement j’ai poussé en arrière de toutes mes forces pour rester bien plaquée.
Malheureusement, il m’a été impossible de garder tout le sperme en bouche. J’en ai laissé échapper pendant qu’il me sodomisait, j’ai bavé, je crois que j’en ai mis un peu partout mais avec le bandeau je ne peux pas voir… « Tu seras punie », me dit-il.
Je remercie mon Maître, après qu’il m’ait autorisée à avaler le peu que j’avais réussi à garder en bouche. Je sais que cela se fait quand on est soumise, mais je n'y ai pas réfléchi : les remerciements me sont venus spontanément.
"La bite, ça se mérite" m'a-t-il écrit à plusieurs reprises lorsque nous échangions par mail. Je crois que je viens de vraiment comprendre ce qu'il voulait dire. J'ai tenu bon, je n'ai pas renoncé, malgré l'incertitude, malgré l'inconfort, malgré mes doutes, seule dans ma cage. J'ai mérité la bite. Enfin, je crois que c'est ce qu'il faut comprendre.
"Tu es une bonne chienne" me dit-il pendant que je lui nettoie la bite avec ma langue. C'est tout ce qu'il m'a dit. Mais quel compliment !
Qu'est-ce que c'est bon de se faire enculer par son Maître !
Je n'aime pas être sodomisée, et pourtant, malgré l'inconfort, j'étais au bord de l'extase...
Rien de physique, non, tout se passe dans ma tête, et c'est vraiment puissant. Mon cul déteste, mais mon cerveau adore. Je dois être un peu cinglée, me dis-je...
--- Episode 3: Visite guidée
Après avoir été autorisée à retirer mon bandeau et avoir soigneusement léché le sperme que j'avais laissé échapper, je suis enfin libérée de ma cage. Des douleurs aux articulations et quelques vertiges – j’ai repris trop vite la position debout. Mais rien de grave.
C'est bon la liberté ! C'est quand on en a été privée que l'on s'en rend vraiment compte. Mon Maître m'autorise à utiliser les toilettes et la salle de bain. Il me suit et m'observe... Bonjour l’intimité…
La douche à l'eau froide n'est pas des plus agréables, mais après presque deux jours en cage, on relativise... De toute façon, les règles sont claires: "pas d'eau chaude pour les chiennes".
« J’aime bien tes mamelles », me dit-il, quand je sors de la douche. C’est la première fois qu’il me fait un compliment sur mon anatomie. L’eau était glaciale : j’ai la chair de poule et les tétons hyper saillants. C’est spécial… Mais plutôt joli.
Maître accroche une laisse à mon collier et me fait visiter sa maison, puis son jardin. Nue, complètement nue... Heureusement qu'il n'y a pas de vis-à-vis...
J’ai une bouffée d’émotions quand il me fait visiter sa chambre. Est-ce que je serai autorisée à partager son lit, une fois dressée ? Ou bien est-ce que je passerai mes nuits en cage ?
Je cherche des yeux des affaires appartenant à Sonia, mais je n’en vois pas.
Est-ce qu’il l’a baisée ? Je n’en sais toujours rien.
Rien de visible. De toute façon, cela ne prouve rien, me dis-je. Elle n’aurait pas forcément laissé traîner sa culotte… Mais je regarde partout à la recherche du moindre détail. Une boucle d’oreille, un mouchoir, une plaquette de pilules, n’importe quoi…
« Tu as perdu quelque chose ? » me demande mon Maître, l’air amusé.
« Euh, non Maître, j’observe simplement ».
La jalousie est un très vilain défaut, surtout quand on est esclave sexuelle…
Dans la pièce voisine, un fauteuil d’examen gynéco, avec tout le matériel. Je savais qu’il en avait un, il me l’avait dit. Je m’attendais à être examinée très intimement dès mon arrivée, mais je ne l’ai pas été. Pourquoi ? Mystère. Je pensais qu’examiner le vagin de son esclave était une des premières choses qu’un Maître faisait.
"Installe-toi pendant que je vais chercher Sonia. Elle souhaitait voir ton clitoris."
Ces paroles me glacent le sang.
"Rassure-toi, c'est purement professionnel. Elle ne te touchera pas. Tu comprendras plus tard."
Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Je n'y comprends rien, mais j'obéis. J'ai à peine le temps de m'installer que mon Maître est de retour, accompagné de Sonia, et je me fais immédiatement engueuler: "Décapuchonne-le correctement! Comment veux-tu qu'elle l'évalue?"
"Do you think her clit is well suited for your needs ?" lui demande mon Maître
"Perfect! It is far beyond my expectations", dit Sonia en me souriant. "Thank you so much, Ysideulte, and so sorry to have asked you that".
Elle ressort aussitôt. J'apprécie la délicatesse qu'elle a eue de ne pas prolonger inutilement mon humiliation.
Je m'attendais à ce que mon Maître poursuive mon examen et me mette le spéculum, mais il m'ordonne de redescendre. Je ne sais pas s'il fait exprès de contrarier mes anticipations. C'est très perturbant pour moi qui aime tout planifier.
Certaines pièces ne font pas partie de la visite. Peut-être que Sonia a dormi dans l’une d’elles et que je me fais du souci pour rien.
« C’est ici que tu seras attachée et fouettée », me dit mon Maître, en me montrant des anneaux au plafond de la cave. « Tu pourras hurler, personne ne t’entendra ». Ces mots me font frémir de crainte et d’excitation à la fois.
C’est très désagréable de marcher pieds nus sur les gravillons qui tapissent l’allée, mais je m’efforce de ne pas me plaindre et de marcher à la cadence de mon Maître pour qu'il ne soit pas obligé de tirer sur la laisse. Sur la pelouse ça va mieux. Je me sens fière d’être ainsi promenée en laisse pour une visite guidée. Par chance, il ne me demande pas de marcher à 4 pattes.
J’aime cet homme. Malgré mon énervement dans la cage, je sens que j’ai fait le bon choix, que j’ai viscéralement envie d’être sa chienne. Je sens sa bonté intérieure, malgré la manière dont il me traite.
"Est-ce que tu étais consciente de ton érection quand Sonia t'a examinée ? J'ai vu ton clitoris gonfler dès que tu l'as décapuchonné.", me demande mon Maître.
Non, pas vraiment. J'étais tellement perturbée que j'ai un peu déconnecté de la réalité. C'est que que je tente d'expliquer à mon Maître.
"En tout cas, je suis extrêmement fier de toi. Tu lui as montré que tu es une salope, même si c'était involontaire".
Alors là ! S'il savait l'effet que ces mots me font !
J’admire une nouvelle fois l’Aston Martin garée au fond du jardin. Je meurs d’envie de la conduire, mais malheureusement mon permis m’a été retiré.
--- Episode 4: Plaisir d'un repas partagé
Sonia nous rejoint pendant que l’on fait le tour du jardin.
J'avais tellement de questions à lui poser et puis je me borne à quelques banalités. J'ignore pourquoi. Suis-je intimidée? Certainement.
J'ai honte d'être nue, en laisse, en présence d’une autre femme. Et puis, elle m'impressionne. Un mental d'acier derrière une apparence toute douce. Je le ressens de plus en plus. Elle me fait presque peur parfois. Celui qui la fera plier n’est pas encore né.
Elle nous annonce que le déjeuner est servi.
Ah bon? Je croyais que c'était moi l'esclave ici.
Mais je ne vais pas m'en plaindre. C'est tellement agréable de se faire servir.
Je meurs de faim et sans même m'en rendre compte je me jette sur la nourriture, à peine servie.
"Tu manges comme une truie ! Où as-tu été éduquée ?" me dit mon Maître, sur un ton proche de l'engueulade.
Je me confonds en excuses, ne sachant plus où me mettre. Je viens de me rendre compte du ridicule de mon comportement.
Sonia me demande ce que cela me fait de déjeuner nue en présence de deux personnes habillées, ce qui me fait rougir. Elle m'interroge au sujet de mon expérience en cage. Nous échangeons en anglais. Pas facile pour exprimer le fond de ma pensée mais, moi, la grande timide, j'ose m'exprimer. Il faut dire que les félicitations appuyées de mon Maître, pendant que l'on faisait le tour du jardin, m'ont vraiment dopée. Ces deux nuits en cages ont été très dures, mais quelle récompense à la clé!
Rien à faire, ma curiosité dépasse ma timidité. Que faisait-elle sur le lieu de cette manifestation? Quel intérêt? La population est en large majorité favorable aux miliciens et hostile aux manifestants : une bande d’ignorants, anti-vax, anti-science, racistes, fascistes, ... La lie de l’humanité, à en croire les journalistes. Ce n'est pas une vidéo montrant la brutalité des Brigades de Défense de la Démocratie qui y changera quelque chose.
Que faisait-elle donc là? Pourquoi prendre le risque de se faire capturer par les défenseurs de la démocratie? Cela n'a aucun sens.
Elle était certainement là pour une autre raison, mais laquelle? Et pourquoi s'inquiétait-elle autant de l'état de sa caméra? Il y a des éléments qui m'échappent. Je tente de lui poser quelques questions, mais je comprends vite que je n'en saurai pas plus.
Après le dessert, mon Maître pose un petit flacon sur la table et me demande si je sais ce que c'est.
Aucune idée...
A part une forme un peu originale, je ne vois pas ce que ce flacon représente ni ce qu'il contient. Du verre tout ce qu'il y a de plus classique. A l'intérieur, un liquide transparent, qui a toute l'apparence de l'eau, quoiqu’un peu plus opaque.
Sonia place une puissante loupe devant le flacon.
Mais je ne vois rien de plus.
Ah si! Je viens d'apercevoir deux formes bizarres qui nagent de concert dans le liquide. On dirait qu'ils sont liés l'un à l'autre tellement leurs mouvements sont parfaitement synchrones.
Ils ont une tête, on distingue presque un visage très étrange, à la fois doux et inquiétant. Qu'est-ce que c'est que ce truc?
C'est Sonia qui me donne l'explication.
Un zébralyvox gémellaire, être improbable surgi de la préhistoire.
Ils sont toujours par deux mais ne semblent faire qu'un: synchrones alors qu'ils ne sont pas matériellement reliés, incapables de survivre l'un sans l'autre.
Intrication quantique? Non, je délire... Je me prends à rêver de ce lien impalpable mais pourtant tellement puissant qui, je l'espère, m'unira un jour à mon Maître.
Les premiers spécimens ont été découverts dans la région du Nuvavut, au Canada, lors d'un sondage, dans la calotte glaciaire. Mais l'on a de bonnes raisons de penser que le gisement principal se situait dans le grand glacier de l’île Komsomolets, au Nord de la Sibérie.
Comment a-t-elle pu se procurer ce spécimen ? Mystère. J'ose le lui demander mais elle me fait comprendre que cela fait partie des informations qu'elle ne peut pas divulguer.
Le zébralyvox gémellaire est le plus remarquable anti-douleur qui soit. Il se fixe sur un faisceau de fibres nerveuses et émet une multitude de filaments pour établir des ponts électriques entre les points d'interruption de la gaine de myéline, prenant par la même occasion le contrôle total de la transmission de l'influx nerveux, qu'il détourne à son profit. L'électricité humaine ou animale lui fournit l'énergie essentielle à son métabolisme. S'il en est privé, il ne peut survivre plus d'une quinzaine de jours, d'où l'importance pour lui de trouver rapidement un hôte.
Pendant des millions d’années, il a vécu en parfaite symbiose avec les vertébrés, apaisant leurs souffrances en échange de la précieuse énergie électrique. Puis il a disparu, on ne sait pourquoi. Enfin, pas totalement, puisque quelques spécimens ont traversé les âges, emprisonnés dans les glaces.
Comment se fait-il que cette découverte ne soit pas connue du grand public? Ce serait une magnifique alternative pour apaiser les souffrances des malades, sans l'effet assommant, voire toxique, des analgésiques chimiques. Le marché des soins palliatifs est énorme et a explosé en raison de la forte dégradation de la santé de la population que l’on observe depuis quelques années.
Ce n'est pas si simple. La Bill&Alvértos Fucking Corporation vise le monopole de la distribution de ce nouvel anti-douleur, m'explique Sonia. Ils sont en train de mettre au point une version génétiquement modifiée, stérile, qu’ils reproduiront dans leurs laboratoires par clonage. Parallèlement, ils cherchent à détruire les spécimens naturels, pour tuer dans l’œuf tout risque de concurrence. Ainsi, la BAFC pourra vendre à prix d'or ce remède miracle contre la douleur.
Une magnifique invention de la nature détournée au profit de politiciens et de financiers véreux. Je comprends maintenant les motivations profondes de l'opération militaire massive menée par la Suprême Alliance Démocratique en Sibérie, qui me semblait absurde quand elle a été relatée. Pourquoi un tel déchaînement de violence dans une région qui ne me semblait pas spécialement stratégique ? Pourquoi raser l’île Komsomolets au point de faire fondre une grande partie du glacier sous un déluge ininterrompu de bombes thermobariques ? La Suprême Alliance Démocratique a perdu 53 bombardiers stratégiques dans l’opération, interceptés par les S-500 et les forces aérospatiales ennemies. Pourquoi assumer de telles pertes pour un enjeu qui me semblait dérisoire ? « Mais enfin ! On ne doit reculer devant aucun sacrifice quand il s’agit d’apporter la démocratie aux peuples opprimés. C’est ce qui fait la grandeur de la Suprême Alliance et la noblesse des valeurs que nous défendons », martelaient les journalistes… C’est cela, oui… J’y vois plus clair à présent.
Quelle est l’idée de Sonia? Je ne vois pas ce que l'on peut y faire. Révéler l'affaire? Neuf citoyens sur dix n’en croiront pas un mot. Ils se laisseront facilement convaincre que tout cela n'est que « fake news ». Il suffit de lâcher la meute des fact-checkers, avec si besoin le soutien de quelques experts de plateaux, et le tour est joué.
Je ne sais pas ce qu’elle a en tête, mais je comprends qu'elle veut absolument préserver ce spécimen et qu'il lui faut donc un hôte. Visiblement elle pensait à se l’implanter et maintenant elle pense à moi. Mais pourquoi moi? Qu'est-ce que j'ai de spécial? Et si j'accepte, qu'est-ce que je risque?
Mon esprit fourmille de questions, mais ma curiosité est brutalement interrompue par mon Maître.
"En cage!"
Oui, Maître. Je m'empresse d'y aller et de refermer la grille, qui se verrouille automatiquement.
Mon Maître a le don de me frustrer comme c'est pas possible. J'avais tellement de questions à poser. C'est bête. C’est énervant. Je suis en train de bouillir intérieurement. Et puis j’explose. Je secoue les barreaux de ma cage, de rage, mais ils ne bougent presque pas. C’est du solide.
--- Episode 5: Décision difficile ? ... ou évidence ?
Cette fois, je ne reste pas seule bien longtemps.
Mon Maître me rejoint et sourit. Je me rends compte que la rage doit se voir sur mon visage et que, bien que je sois totalement nue, je transpire, je dégouline, tellement je me suis acharnée sur les barreaux comme une furie.
« Vous, les femelles, vous possédez un organe dont l’unique fonction est de procurer du plaisir. Plus de dix mille terminaisons nerveuses dans un minuscule volume. Imagine l’énergie électrique que le symbiote pourrait récupérer sur ton nerf dorsal. Le paradis pour lui. »
« Et toi en particulier, tu semble exceptionnellement bien dotée, d'après ce que j'ai pu observer », rajoute-t-il en rigolant.
Il m'observait donc les nuits passées quand je me masturbais. Comment? Caméra infra-rouge? Entrebâillement de la porte ? La honte...
« Tu es intelligente, je suppose que tu as compris. Je te laisse réfléchir, Ysideulte. Appelle-moi quand tu auras décidé. »
Tiens, il m’appelle par mon prénom maintenant. Je commençais à penser que je me prénomme « salope ».
"S'il vous plait, Maître". Je l'interpelle avant qu'il ne me laisse seule.
"Est-ce que Sonia vous a expliqué comment je devrai procéder, si j’accepte ?"
"Tu ouvres le flacon et tu verses le contenu très délicatement sur ta chatte. Ne t'inquiète pas, le symbiote trouvera tout seul son chemin. Il a parasité des mammouths, alors ce n’est pas ta peau qui lui fera obstacle. Mais si tu veux lui faciliter la tâche, attends d'être bien excitée et décapuchonne soigneusement ton clitoris en érection".
"Et si je perds une goutte et qu’il est dedans?"
"C'est un liquide nutritif, légèrement visqueux. Si tu fais attention, tu n’en perdras pas. Et puis je serai à tes côtés pour te surveiller. Je ne tiens pas à rater ça»
"Je risque de ne plus avoir d'orgasmes tant qu'il sera en moi ?"
"Peut-être. Peut-être pas. Mais est-ce important ? N'es-tu pas esclave sexuelle à présent ?"
Je me retrouve seule à nouveau. Cette fois je ne vois pas le temps passer. Les questions, les pensées, me traversent l'esprit dans tous les sens. Peser le pour et le contre. Méditer. C'est ce que voulait mon Maître, certainement.
Il aurait pu m'imposer de servir d'hôte. J'aurais obéi. Mais il ne l'a pas fait. Pourquoi? Sans doute parce qu'il estime que ce serait de l'abus de pouvoir. C'est donc à moi de décider... Je sais ce qu’il veut, mais il me laisse le choix.
Mes yeux restent fixés sur le flacon, que mon Maître m’a laissé à portée de vue, derrière la loupe. J'observe l'élégant ballet de ce duo impeccablement synchronisé. Il me devient presque familier. Je finis par éprouver une sorte d'affection pour cet être étrange surgi du fond des âges.
Si j’accepte, est-ce que je devrai passer les prochains mois, ou peut-être même les prochaines années, avec un passager clandestin dans mon clitoris ? Quel étonnant passager ! Son double visage a presque l'air humain. On a envie de le protéger. Est-ce que je vais souffrir quand il percera ma délicate chair pour se frayer un chemin jusqu’au nerf dorsal de mon clitoris ? Et comment est-ce que l'on me le retirera?
Est-ce qu’il ne risque pas de me grignoter peu à peu le clitoris de l’intérieur? L’influx nerveux lui fournit l’énergie, mais il doit bien manger un peu, non ? Il a une bouche – non, deux bouches. Je vais finir par péter les plombs à force de réfléchir.
Le temps passe sans que j'arrive à y voir clair. Ma réflexion tourne en rond. Je me fais une liste de questions importantes, que j'essaie de mémoriser. Sonia y répondra. Mon Maître ne peut pas me refuser cela. Et puis je me ravise, je me dis que je ne prends pas le problème par le bon bout. Qu'y-a-t'il de plus important que d'aider Sonia dans sa démarche, quoi qu'elle ait en tête et même si elle ne peut pas me le dire? Qu'y-a-t'il de plus important que de montrer à cet homme - mon Maître - dont je suis en train de tomber éperdument amoureuse que cette relation compte vraiment pour moi, que ses souhaits, même s'ils ne sont pas des ordres, comptent plus que tout pour moi ? Ma liste de questions pratiques semble dérisoire en comparaison.
Je suis à nouveau prise d'une folle envie de me masturber.
Et si c'était l'un de mes derniers orgasmes?
Cette seule pensée me fait hurler de plaisir à peine me suis-je effleurée.
Bon sang, il était fort celui-là !
J'éprouve soudain un sentiment de honte en réalisant que Sonia, où qu'elle soit en ce moment dans la maison, m'a certainement entendue hurler de plaisir. Je dois être une sacrée salope à ses yeux... C’est pour cela qu’elle a pensé à moi, sans doute.
à suivre...
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Le doute, et non l'irrésolution, la paralysait. Si sa Maîtresse avait délibérément décidé de refaire sa vie, de se mettre en parenthèses et de se consacrer à sa jeune stagiaire, elle adopterait une toute autre stratégie. Mais si elle était encore victime d'une de ses lubies, tous les espoirs étaient permis. Ainsi,quand elle franchit la porte de son bureau, Charlotte se sentait nerveuse. La veille, elle avait accepté, malgré elle, de se soumettre à Emmanuelle. Elle était revêtue de l'un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant qu'Emmanuelle ne lui impose des tenues plus provocantes. Le tailleur jupe, en flanelle noire, était composé d'une jupe droite lui arrivant très au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur, sous son corsage flottant, un soutien-gorge balconnet, ouvert, transparent et durement baleiné, rehaussant une poitrine généreuse mais ferme aux larges aréoles brunes. Elle ne portait ni string, ni tanga. Elle allait donc le ventre nu, d'autant plus nu qu'Emmanuelle exigeait qu'elle soit intégralement rasée, lisse, offerte et ouverte, et qu'elle porte en permanence, fixé au centre de ses reins, un rosebud anal, de façon que le mouvement de ses muscles ne puisse le repousser mais qu'en même temps, il serait ainsi facile de pénétrer au besoin son autre voie. Elle entretenait sa silhouette, en faisant de la gymnastique quotidiennement, et en montant à cheval tous les week-ends. La quarantaine passée, c'était une femme au physique séduisant, à la fois stricte et féminine. Ses lunettes fines lui donnaient un air sérieux et élégant. Elle en imposait car elle se tenait toujours très droite avec des chaussures à talons hauts. Ce jour-là, elle portait le chignon et son maquillage était discret. Lorsqu'elle passa devant Emmanuelle qui était assise à l'accueil, elle la salua d'un signe de tête sans dire un mot et se dirigea rapidement vers son bureau. Où qu'elle fût, elle l'entrainerait désormais dans sa spirale. Ne lui restait plus qu'à reprendre leur chemin en sens inverse. Retrouver leurs endroits. Dans un but, un seul: faire surgir les traces de leur passion afin de mieux les effacer. Rien ne devait subsister de leur relation, alors qu'elle n'était même pas défunte. On peut convoquer la mémoire pour mieux oublier. L'exercice n'est pas sans danger, tant il paraît artificiel. Quand on revient sur ses pas, le désir n'est plus naturel. On ne sait jamais ce que le passé nous réserve.
Inconstante, elle l'était juste assez pour passer sans prévenir du registre de la séduction à celui de la frustration, de la tendresse à l'abandon, et retour, mais n'était-ce pas l'ordinaire des rapports de domination. Le bureau était spacieux, meublé en style moderne, d'un canapé en cuir noir Knoll, et d'une grande table en verre. Des plantes vertes agrémentaient le décor. Elle prit l'interphone et demanda à Emmanuelle de venir. Quelques instants plus tard, elle frappa à la porte. Emmanuelle s'assit sans dire un mot. Ce fut Charlotte qui entama le dialogue: - Voilà, j'ai décidé d'arrêter ce petit jeu, c'était une fantaisie mais nous sommes allées trop loin, je ne suis pas vraiment lesbienne, vous non plus d'ailleurs, nous nous sommes accordées mutuellement des libertés mais je crois qu'il faut mettre un terme à tout cela. Nos relations resteront cordiales mais compte tenu de ce qui s'est passé entre nous il est préférable de nous éloigner. Bien entendu il est hors de question que vous en subissiez quelque dommage que ce soit, j'ai donc conclu un arrangement avec l'un de nos sous-traitants, il vous fera un contrat avec un salaire plus élevé que celui que vous percevez ici. Voilà, je vous conserve toute mon amitié mais il serait souhaitable à l'avenir de se vouvoyer." Emmanuelle eut un nœud à la gorge, elle était déstabilisée, l'attitude calme de Charlotte, le fait de la voir dans cette tenue qu'elle associait à celle qui était sa patronne froide et autoritaire, le fait de ressentir sa détermination, tout ça remettait en cause ses acquis, tout allait peut-être s'écrouler comme un jeu de cartes. Elle savait que sa prochaine phrase allait déterminer la nature de leur relation future. Ce sera celle qui fera la première erreur qui aura perdu se dit-elle. Elles s'observèrent un long moment, puis Emmanuelle décida d'entrer dans la bataille. Cependant, elle avait senti le changement de ton de Charlotte, celui-ci n'était plus aussi assuré, bien que cherchant à le dissimuler, elle commençait à perdre pied, elle profita de ce moment de faiblesse pour porter l'estocade, elle se leva et s'approcha, elle lui tira les cheveux pour la forcer à la regarder, droit dans les yeux. Au chagrin se substituait l'écœurement. Charlotte était décidément trop sentimentale.
Ce fut Emmanuelle qui prit la parole en premier, oubliant le respect qu'elle devait à sa patronne. Plus rien n'était sûr. Il faut dire que le terrain était fertile. - C'est toi qui es venue me chercher, moi je ne t'avais rien demandé. - Euh oui je sais, mais j'y ai été contrainte par Juliette. - Oui mais Juliette ne t'a rien imposé elle non plus, je connais votre histoire, elle t'a laissé le choix de poursuivre votre relation ou non, c'est toi qui a accepté. - Tu as accepté oui ou non ? - Oui. - Tu dis que tu n'es pas lesbienne, je crois plutôt que tu es bisexuelle, maso-bisexuelle, tu as pris autant de plaisir que moi dans cette relation, alors pourquoi veux-tu arrêter ? - Mais vous non plus, vous n'êtes pas lesbienne, vous me l'avez dit. - Moi c'est différent, je suis libertine, je prends le plaisir là où il est sans me poser de question, me faire lécher par ma patronne, c'est une jouissance autant cérébrale que physique; pour toi de lécher ta secrétaire, c'est un plaisir aussi, le plaisir de l'interdit sans doute. - Emmanuelle, je vous en prie, ne rendez pas ma tâche plus difficile, nous sommes libres de nos choix, nous avons joué vous et moi mais maintenant ça suffit, cette situation ne me convient plus, alors je vous le dit voilà tout. Regardez notre différence d'âge, nos styles sont différents, nous ne faisons pas partie de la même classe sociale, nous n'avons pas la même culture, tout nous sépare. - C'est justement pour ça que tu m'intéresses, parce que tout nous sépare. Puis elle lui saisit la main et la fourra entre ses jambes. - Allez vas-y, tu sais ce que tu as à faire. Charlotte retira sa main énergiquement et baissa le tête, Emmanuelle lui tira à nouveau les cheveux plus fort, puis d'un ton autoritaire: - Vas y je te dis ! Alors Charlotte, mécaniquement, la main tremblante, lentement, remonta vers son sexe et le caressa. - Écoute ma chérie, il faut que tu te mettes dans la tête que tu as deux vies bien distinctes, ta vie classique, celle que tu mènes depuis toujours de femme d'affaires qui s'amuse à regarder les autres de haut et puis celle où tu es exactement l'inverse, tu es ma soumise, c'est toi qui doit exécuter tous mes caprices. Emmanuelle avait dû la harceler pour obtenir une explication qui ne fût pas un faux-fuyant. Charlotte devait à tout prix céder.
Ce qu'on ne dit pas devient un secret, un lieu où s'enracinent la honte et la peur. Mais Charlotte avait vite compris que désormais, il y aurait toujours cette différence entre elles, que l'une allait faire du mal à l'autre. Elle devrait baisser la tête, et abdiquant toute fierté, renonçant à toute pudeur, implorer sa clémence. Ainsi Emmanuelle poursuivit: -Mais réfléchis, au fond tu as de la chance, avec moi au moins tu vis vraiment ! Bon je vais être gentille, je t'accorde la liberté totale en dehors de nos relations, c'est à dire que tu pourras rencontrer un homme si tu en as envie ou quoi que ce soit d'autre. Mais je te préviens, je n'accepterai plus de rébellion dans nos relations personnelles, tu dois accepter cette situation, tu n'as plus le choix, tu m'appartiens." - J'ai compris. - Tu vas être sage et obéissante ? - Oui... - Alors dis-le. - Je vais être sage et obéissante. Emmanuelle se déshabilla et se mit à quatre pattes sur le canapé, Charlotte lui lécha le cul. Emmanuelle jouissait de la situation. Celle qui un quart-d'heure plus tôt avec son tailleur Chanel lui faisait la leçon était en train de lui lécher l'anus, à elle, sa secrétaire. Puis, au bout d'un moment, Emmanuelle se leva, se rhabilla et sortit du bureau, elle revint deux minutes plus tard, un trousseau de clés en main qu'elle jeta sur le bureau puis elle prit une feuille et griffonna quelque chose dessus. - Voilà c'est mon adresse et mes clés, tu prépareras le dîner, je reviendrai vers 20h, tu resteras habillée comme tu es mais tu auras ôté ton soutien-gorge et ton string et dégrafé deux boutons de ton chemisier. Charlotte, livide, acquiesça sans dire un mot. Lorsque Emmanuelle rentra chez elle il était vingt et une heures passé, elle s'approcha de Charlotte, la prit affectueusement dans les bras et l'embrassa, en ouvrant un coffret qu'elle avait à la main et en sortit un large collier, ras le cou en or, avec un médaillon gravé. - Je t'ai fait un cadeau, tu ne peux pas dire que je ne te gâte pas. - Ah bon ? Je ne m'attendais pas à ça, vraiment c'est gentil. - Avant de dire que c'est gentil, lis ce qui est gravé sur le médaillon. Elle prit ses lunettes et lu "Charlotte" en gros, puis en petit "Propriété d'Emmanuelle de Moras" suivi de son téléphone. - Non tu plaisantes !! Tu veux que je mette ça ? Tu n'as donc plus aucun respect pour moi ? C'est hors de question, tu vas trop loin maintenant. - Viens ici et baisse les yeux, tu veux que je me fâche ? - Non. Comme un robot elle approcha, Emmanuelle lui mit le collier autour du cou puis sortant une petite pince de son sac écrasa le fermoir pour qu'on ne puisse plus jamais l'ouvrir. - Attention, si tu l'enlèves, je te fais tatouer au fer sur le pubis. Le choix était tout fait.
Le jeu de leur relation était subtil et délicat. La directrice devenue soumise devait indiquer à sa Maîtresse les limites à ne pas franchir. L'autorité absolue est un savant jeu d'équilibre, le moindre faux pas aurait rompu l'harmonie et au-delà aurait brisé la considération que l'une porterait à l'autre. Progressivement Charlotte s’enfonçait dans la soumission totale, Emmanuelle avait l'intelligence de la faire progresser par paliers. Jusqu'ou l'amènerait-elle ? Charlotte qui était une femme BCBG avait une honte infinie, d'abord de se retrouver à agir d'une manière qu'elle jugeait totalement avilissante et inavouable mais de plus avec une jeune fille de vingt ans, qui non seulement aurait pu être sa fille, mais qui de plus était son employée. Malgré cela et contre son gré elle devait bien admettre que cette situation l'excitait. Elle savait qu'elle obtiendrait tout d'elle, même ce qu'elle n'osait pas avouer. Le lendemain, au travail elle reçu un SMS : Appelle moi à ton bureau ! Elle le fit, une fois entrée, Emmanuelle s'assit sur le canapé, retira son string et écarta les jambes, puis l'œil narquois. - J'ai une petite envie, viens ici ! Sans dire un mot, Charlotte qui avait compris ce qu'elle attendait d'elle s'accroupit et entama un cunnilingus, bien malgré elle elle était devenue experte en la matière lui léchant d'abord les grandes lèvres avec le plat de sa langue puis se concentrant sur le clitoris le titillant du bout de la langue d'abord doucement puis en accélérant, pendant ce temps elle pénétrait un doigt dans son anus, en faisait des petits cercles. La jouissance vint rapidement, une fois satisfaite dans un râle étouffé, Emmanuelle lui lui tapota la joue. - Maintenant, lèche moi l'anus, ce soir tu viens chez moi à vingt heures. Je sonne et au lieu d'Emmanuelle, c’est une belle inconnue qui m’ouvre riant de ma surprise. Je l'entends me demander de rentrer et de venir à la cuisine où elle s’active pour finir de préparer des cocktails. Charlotte fut effrayée à l'idée de ce duo infernal. Allait-elle devoir se soumettre en même temps à sa Maîtresse et à cette inconnue ?
Elle n'avait alors aucune expérience sexuelle de la pluralité homosexuelle, et éprouvait une certaine répulsion à l'idée de devoir se soumettre ainsi. Emmanuelle lui présenta simplement la jolie jeune fille. - Voilà, c’est Marion et ne ris pas, moi aussi j’ai franchi le pas, c’est ma femme me dit-elle en m’embrassant doucement sur les joues. Je pensais que toutes mes prévisions tombaient à l’eau et j’étais bien loin du compte en réalité. On s’installa au salon pour déguster les douceurs un peu alcoolisées qui avaient été préparées. Emmanuelle me raconta leur rencontre faisant référence à la nôtre en comparaison comme si elle voulait me la rappeler, en me narguant. Après trois verres, Marion mit de la musique douce et me demandant si j’aimais danser, elle me tendit la main; regardant Emmanuelle, elle acquiesça de la tête. Je me retrouvais dans les bras de Marion me guidant dans une danse lascive, ses ses mains sur mes reins. Emmanuelle nous regardait sirotant son verre quand les doigts de Marion se posèrent sur mes hanches faisant remonter ma robe sur mes cuisses découvrant le haut de mes bas tenus par un porte-jarretelles. - "Regarde ma chérie, comme elle s’est habillée pour toi la salope" lui dit-elle. Je ne pouvais pas nier que la lingerie La Perla en dessous de ma robe devait faire son effet. - Déshabille-la, elle adore ça dit en réponse Emmanuelle. Alors Marion fit glisser la fermeture de ma robe, me la retira, frôlant de ses doigts ma peau la faisant frissonner à ce contact. Elle me fit tourner sur moi-même pour laisser Emmanuelle me voir en entier. Au bout de quelques instants, celle-ci se leva, vint vers moi et m’arrêta face à elle et posa ses lèvres sur les miennes, m’en faisant partager le goût. Je me laissai griser par le plaisir quand je sentis Marion se coller dans mon dos. Bientôt Emmanuelle me fixa sur la bouche un bâillon-boule pendant que Marion me liait les chevilles avec des lanières de cuir reliées au canapé. Elle saisit ensuite mes poignets, qu'elle écarta en croix, comme mes cuisses. J'étais ainsi offerte à mes deux maîtresses. J'allais être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, que la lumière ne parvenait pas à rendre impudique. Ce fut Emmanuelle qui me flagella, sur le ventre, l'intérieur des cuisses et les seins. Puis, elles me détachèrent de façon à pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que très peu de temps. J’étais alors prise entre les bouches de ses deux femmes, désirant me soumettre. Marion dégrafant mon soutien-gorge pour qu'Emmanuelle pétrisse mes seins de ses deux mains. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche simultanément.
L'obéissance personnifiée. Leurs désirs sont des ordres. Qu'importe dès lors que l'on se serve de mon corps comme celui d'une putain ?J'étais en position, jambes docilement écartées, la croupe exagérément offerte, la bouche ouverte, prête à être investie selon le bon vouloir de mes deux Maîtresses. Puis les lèvres glissèrent vers le bas, l’une dans mon dos, l’autre passant de mes seins à mon ventre. Doucement les quatre mains firent glisser mon string, leurs bouches sur mes fesses pour l’une et sur mon pubis rasé pour l’autre, me goûtant en totalité, en me faisant tourner sur moi-même au bout d’un moment pour explorer l'intégralité de mon corps pris en étau, de leurs langues intrusives et de leurs doigts gourmands. Je jouis une première fois, bien incapable de savoir sous la langue de laquelle cela se produisit. Puis elles me prirent par la main, et on se retrouva dans la chambre. Je m’allongeais docilement sur le lit, elles se déshabillèrent devant moi. Je découvris le corps de Marion, sportif, très sculpté qui vint s’allonger contre moi. Je pus le caresser, l’embrasser, le goûter, pétrir ses seins, leurs aréoles et les pointes très sensibles, en érection déjà, et son ventre parfaitement lisse. Emmanuelle m’encourageait en me caressant, tout en introduisant un doigt dans mon rectum, puis elle s’arrêta, me laissant au plaisir et à la merci de Marion qui me surprit, dans mon dos, par la dureté de l'olisbos dont elle s'était ceint à la taille. M'ordonnant de me mettre en levrette sans que ma langue ne perde les lèvres d'Emmanuelle et pour la première fois, alors qu’elle ne me l’avait jamais imposé, elle frotta son gode sur mon ventre inondé de cyprine et d’un coup, me sodomisa. Les mains sur mes hanches, la jeune fille poussa des reins, et le cône se prêta aux replis de mon étroite bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue en se distendant. L'olisbos disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière ses rebords saillants. Elles eurent toutes deux le spectacle de mon corps arqué dans un spasme délirant de volupté. La fin de soirée dura un long moment, prenant du plaisir plusieurs fois chacune jusqu’à ce que la faim ne nous ramène nues à table et pendant que je finissais le dessert, Marion glissa sous la table avec sa flûte de champagne, m'écarta et me força à uriner dedans, à la porter à mes lèvres et à en déguster jusqu'à la dernière goutte le nectar encore tiède. Où était passée la fringante quadragénaire sûre d'elle ? - Qu’est-ce qui m’attend maintenant ? demanda Charlotte fébrilement. - Tu seras dressée par une Domina, une Maîtresse professionnelle. - Durement ? - Oui, très durement, tu franchiras un nouvel échelon dans la hiérarchie de l'esclavage. - La prochaine fois, lors d'une soirée privée, tu seras mise à l'abattage, mais ne t'inquiète pas les invités seront triés sur le volet, tu n'auras qu'à te soumettre docilement. Ces mots bouleversèrent Charlotte. Elle avait envie de lui répondre: - Ordonnez et j'obéirai, je veux vous surprendre pour que vous me placiez au-dessus de toutes les esclaves connues jusqu'à ce jour. Je suis capable de tout endurer pour simplement connaître le bonheur d'acquérir votre confiance et votre considération.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Il est tôt ce matin-là, quand Fabrice est jeune diplômé d’une grande école d’administration et doit valider ses partiels par un stage en entreprise, se réveille, le soleil commence à apparaitre à travers ces volets. les réveils sont souvent pour fabrice un moment de plaisir solitaire car une belle érection est présente comme chaque jour.
Après quelques va vient énergique, la queue du jeune homme devient dur comme un morceau de bois. si fabrice est bien pourvu, il n’a que peu d’expérience sexuel, qui se résume à un dépucelage avec une amie tout ce qu’il y a de plus vanille et le visionnage régulier de site porno suivi de masturbation rapide et orgasme perdu.
Karoline arrive très tôt à son bureau, sa journée commence souvent par un bon café avec une viennoiserie tout en parcourant ses emails reçus après son départ de la veille.
Elle est assez raffinée, tailleur de marque bien dessiné bleu, chemisier blanc avec des sous-vêtements Chantal thomas, bas noir auto fixant, qu’elle préfère car plus simple à mettre le matin. ces chaussures à talon montrent bien ces formes bien proportionnées et la rendre très sensuel, et bien souvent elle aime voir le regard de ces collègues quand elle passe dans le couloir.
- Karoline, votre stagiaire est à l’accueil, il vous attend !
-merci pascale, je finis mon email et je vais le chercher
-d’accord Karoline, je préviens l’accueil de le faire patienter 5 minutes dit pascale
Karoline arrive à l’accueil et aperçois le jeune homme plutôt beau garçon, 1,75m et assez musclé a première vue, un petit sourire de plaisir envahie Karoline et son imagination sexuelle fait le reste, elle le voit déjà se glisser sous bureau a ces pieds, remontant lentement sous ses ordres, elle jupe relever jusqu’aux genoux …
-Karoline !
-oui pardon , j’étais dans mes pensées excusez-moi !!!!!
-je vous présente Fabrice qui sera en stage dans votre service pour 5 mois
-enchanté jeune homme, suivez-moi, je vais vous présenter à mes collègues
Dans l’ascenseur qui monte au 6eme étage, une ambiance étrange et excitante envahie l’esprit de Karoline. le jeune homme semble tétanisé et à la fois il a une forme d’assurance physique, ce qui émoustille encore plus Karoline, ces seins commence à trahir son excitation, car on aperçoit les tetons pointer à travers la dentelle de sous soutien-gorge.
Fabrice le remarque et ne peut s’empêcher de regarder cette poitrine si belle et provoque une réaction rapide à travers son pantalon de costume, il se concentre pour que cela disparaisse mais trop tard l’érection est là et visiblement très forte.
De son côté Karoline a bien remarqué cette belle bosse sur le pantalon du jeune homme et faisant semblant de reculer elle fait mine de perdre l’équilibre et pose sa main sur son sexe a travers le jeans,
-excusez-moi fabrice, !!! j’ai perdu l’équilibre avec ces nouvelles chaussures
-pas grave madame Karoline, ne vous excusez pas, d’ailleurs elles sont très jolies
-c’est que le jeune homme est flatteur !!et qu’il a l’air bien pourvu ce Fabrice se dit elle )
Ces quelques mots font rougir de plus belle fabrice qui en plus de son érection, voit son visage devenir chaud et bien rouge.
Sauvé grâce à l’ouverture de la porte, fabrice sort rapidement afin de penser à autre chose.
-suivez-moi fabrice, je vous présente
-ici dans ce bureau c’est le service immobilier …
La présentation permet à fabrice de reprendre ces esprits et ainsi faire retomber son érection. Karoline quant à elle, poursuit son chemin et indique à fabrice que pour un coté plus pratique, il sera installé dans le même bureau qu’elle ...
Fabrice sur le coup fut un peu surpris mais cela ne lui déplait pas non plus et la 1ere journée se passe normalement même si dans la tête de Karoline, elle avait trouvé là un objet sexuel dont elle allait profiter au plus vite.
Le soir venu Fabrice rentrait chez lui et n’avait qu’une idée en tête, regarder une vidéo pour se masturber tellement l’envie du matin n’avait jamais quitter son esprit
Je vais lui bouffer la chatte à cette Karoline se disait-il !!!
Elle m’excite trop !!!
Rien que d’y penser, son sexe se dressa rapidement et il n’en fallut pas plus fabrice de mit nu dans son canapé une main sur ces testicules et l’autre sur le sexe et commença une masturbation, ses mains malaxait ses couilles et il se branlait en imaginant Karoline devant lui nue qui le regardait dans les yeux en lui disant
Branle-toi pour moi salaud, montre-moi comment tu jouis !!!
Son esprit était rempli du visage et du corps de Karoline et rapidement sa masturbation s’accélérait et se mit à gémir puis un râle de plaisir , ce qui provoquaune belle ejaculation et un beau jet bien visqueux sorti de sa queue.
Il éjacula plusieurs fois, ce qui le rempli de satisfaction et de frustration a la fois ,mais a quand une vraie partenaire ... ?
La nuit fut reposante et fabrice était rapidement prêt pour retourner à son stagele lendemain , en arrivant il fut déçu, pas de Karoline, au bureau, du coup il se replongea dans les dossiers qu’il devait analyser et présenter à Karoline.
Vers 15h00 Karoline entrait dans le bureau
-bonjour fabrice, vous allez bien ?
Fabrice leva les yeux et son regard fut figée !
-oui très bien Karoline et je…
Fabrice n’eut pas le temps de finir sa phrase
-ce soir j’ai besoin de vous pour analyser un dossier, ça ne vous gêne pas de rester un peu plus tard ?
Euh !! non Karoline, pas de souci ! Je n’ai pas d’obligation vous savez !!
-parfait !! je file en réunion et on se voit après .
Karoline était repartie du bureau aussi vite qu’elle était arrivée
Fabrice avait cependant pu voir sa tenue, elle était vêtue d’un robe portefeuille rouge qui malgré le peu de temps qu’elle fut dans le bureau, il réussit à voir ces bas ! (dont bien sur Karoline a volontairement ouverte sa robe pour qu’il puisse voir, mais ça il ne le saura que bien plus tard)
Un petit chemisier noir bien déboutonnée laissait apparaitre un décolletée des plus sensuelle
L’attente de fabrice fut longue, et vers 19h30, ne voyant personne arriver et les bureaux se vidés, se décida à partir …
Arrivé devant l’ascenseur, il appuya sur le bouton quand la porte s’ouvrit
-oh fabrice, je vous ai oublié, vous partez vraiment ?
Je ne vous voyais pas arrivée donc j’ai pensé ...
-oui desolé ! allez suivez-moi , je vous paye un verre dans mon bureau et on s’y met, ça prendra 1h ou 2 pas plus
N’attendant pas de réponse de Fabrice, Karoline avança d’un pas décidé vers son bureau et en ouvrant la porte se retourna :
Venez fabrice !! (et avec une voix toute douce : svp fabrice
Une fois assis dans le petit salon du bureau, Karoline assise en face de Fabrice croisait et décroisait ses jambes de manière volontairement provoquante.
-Dites-moi Fabrice, parlez-moi de vous !
-que ... que voulez-vous savoir ? il était désorienté, paniqué, il voulait parler mais ces yeux fixait les jambes de Karoline et le troublait
-vous avez une petite amie fabrice ?
-non, madame !
-ah, comment un beau garçon comme vous est célibataire ?
Euh…. Vous savez je me suis concentré sur mes études
Karoline s’approcha de lui et mis un doigt sur sa bouche et d’un ton doux et ferme a la fois !
-tu es pas puceau mais presque toi je pense , je vais m’occuper de ton éducation !!!si tu veux biensur ?
-mais madame !!
-tu veux ou pas ??répondit Karoline d’un ton plus ferme !!
-Oui je veux bien ! réussi à dire Fabriced’une voix incertaine …
-écoute moi attentivement, je vais faire de toi un amant docile et disponible de grande classe afin de venir une Appolon sexuelle !!!
D’accord madame ! mais que dois-je f…
-enlève-moi ton pantalon fabrice dit Karoline d’un ton autoritaire !!!
Fabrice était excité, paniqué et ne sachant pas si elle blaguait ou pas
-tu attends quoi pour m’obéir !!
Fabrice fit glisser son pantalon de costume le long de ses jambes, il mit instinctivement ses mains pour cacher son érection qui faisait gonfler son caleçon
-je vois que je te fais de l’effet dit elle !!!!
-enlève tes mains !
Fabrice s’exécuta avec febrilité et docilité, laissa apparaitre un sexe bien dur à travers son caleçon, Karoline le fixa et lui dit avec un sourire malicieux :
-tu bandes comme un âne mon bébé , tu as l’air d’aimer ce qui se passe , on dirait !!!
Fabrice rougit, mais aucun mot ne put sortir sa bouche.
Karoline s’approcha de fabrice et se posa devant lui écarta les jambes de fabrice et se mit debout près de lui :
-regarde-moi !!
Elle commença à défaire son chemisier, bouton après bouton lentement, fabrice était comme un statut de cire, fixé sur les yeux de Karoline, mais son sexe était gonflé à tel point qu’il pensa un instant qu’il allait éjaculer comme ça !
Karoline pris la tête de fabrice pour la plonger dans son décolletée !!
-tu aimes mes seins fabrices ??
-oui oui madame !!
Lèche-moi les tetons avec ta langue et ne t’arrête pas tant que je ne te le dis pas d’arrêter !!
Fabrice sorti les seins du soutien-gorge avec douceur et excitation et se mit à les lécher, sucer , tel un veau qui tète sa mère …
Il allait du sein droit au gauche sans pause, il gémissait aussi tellement son excitation lui faisait mal !!!
Après un long moment Karoline sans ménagement le repoussa !!
-Allez rhabille toi il est tard !!
Fabrice ne compris pas ce qu’il se passait lui demanda :
-j’ai …j’ai fait quelque chose de mal ?
-non mais je dois partir, demain tu viens plus tôt et tu allumes ton ordi, je vais t’envoyer des instructions à suivre à la lettre.
-compris bébé ?
-oui madame !!
-allez filer chez toi, et fabrice, interdiction à toi de te masturber et faire jouir tant que je ne l’ai pas décidé !!!!ok fabrice ?
-oui madame !!!!
-désormais ça sera « OUI maitresse quand on est seule ensemble »
-oui maitresse !!!!!!!
Refermant son chemisier, Karoline s’approcha de lui fit un doux baiser sur les lèvres en posant sa main sur sa queue en serrant assez fort
Fabrice ne put retenir un petit gémissement de plaisir
!!-je vais t’apprendre à être un étalon du sexe !!
A demain mon bébé dit d’une voix douce Karoline en quittant le bureau…
Fabrice était rentré chez lui avec la queue en erection tellement l’excitation de ce moment passé avec Karoline était intense .la soirée fut longue et son érection ne retomba que tard dans la nuit.
Au réveil fabrice était déjà surexcité, a l’idée de lire les instructions de sa maitresse.
Mais déjà son portable sonnait :sms de Karoline
-mon bébé !! j’ai oublié de te dire hier soir « pas de caleçon sous ton costume »
-oui maitresse répondit Fabrice par sms
Karoline de son côté n’avait pas résisté en rentrant chez elle a se caresser sous la douche,
Et commençait à réfléchir sur ce qu’elle exigerait de fabrice le lendemain ...
Après un repas des plus rapide, elle fila se coucher à côté de son mari Eric.
Il sentit la main de Karoline qui se posa sur son sexe et commençait à le masturber,
Voulant se retourner elle le repoussa et accéléra sa masturbation, son mari la laissa faire et
Après 10 minutes de caresses, il finit par jouir dans les mains de Karoline qui lui sourit, l’embrassa.
-bonne nuit chéri
6h00, Karoline est déjà debout, bol de café à la main en nuisette transparente, (qui laisse bien apparaitre sa poitrine qui pointe), file sur son ordi portable, très concentrée et avec le sourire en coin, elle prépare ses instructions … » clic (envoyé).
Fabrice arrive comme prévu assez tôt vers 7h30 au bureau, seul un responsable marketing est la qui d’ailleurs lui fait remarquer :
-bien matinale fabrice !!
-oui monsieur, j’ai des dossiers à préparer pour Karoline, qu’ elle doit les rendre cet après-midi,et elle m’a demandé de tout vérifier une dernière fois !
Fabrice trouva la première excuse qui lui passait par la tête, et son collègue a cru à cette histoire :
-bon courage alors et n’oubliez rien car Karoline est assez exigeante sur la qualité des dossiers qu’elle présente !
Fabrice alluma son ordi fébrilement et avec une pointe d’excitation aussi :
Bonjour fabrice, je vais arriver à 9h30 au bureau, à 9h15 tu vas t’installer sous mon bureau qui tu pourras le voir est fermé en dessous donc personne ne te verra !
Je serais accompagnée d’une cliente avec qui j’ai rdv, elle ne doit absolument ni t’entendre ni bouger ou quoi que ce soit !!!
Quand je vais m’installer à mon bureau, voilà ce que tu devras faire
Pour commencer, m’enlever mes talons délicatement, me faire un massage des pieds avec tes mains et me caresser avec ta bouche les pieds.
Ensuite, dès que je vais écarter les jambes ça sera le moment de remonté le long de mes jambes en me caressant avec ta langue jusqu’à mon sexe, tu n’utiliseras jamais tes doigts mais uniquement ta langue et je jeux que tu me lèches tant que m’a cliente sera la …
Karoline positionnée dans son dressing commence à s’habillée en prenant soin de bien choisir sa tenue, toujours en nuisette, son mari rentre dans la pièce sortant de la douche encore humide, et s’approchant de Karoline qui était dos a lui :
-dis donc hier soir tu étais excitée j’ai l’impression !!! dis Eric
-un peu oui dit-elle avec un petit sourire et se retournant -je vois que tu es en forme ce matin
Eric s’approcha de Karoline, la plaquant contre l’armoire et écartant ces jambes :
A mon tour ma chérie !!!
Il frotta son sexe déjà raide sur les fesses de Karoline et la pénétra lentement mais sans difficulté, Karoline était déjà bien humide à préparer son email pour fabrice.
-je vois que tu es bien humide ma petite salope
,il rentra sa queue sans ménagement dans le sexe de Karoline, qui commençai à lâcher quelques petits cris de plaisir
-tu aimes ça que je te baise comme ça chérie, humm -tu m’as trop excité hier soir, à mon tour de te faire jouir !!!!écartes bien tes cuisses !!!
Eric faisait des mouvements du bassin assez fort qui provoquait un gémissement à chaque coup de rein et accélérant la cadence, il sentit Karoline ondule de tout son corps, la jouissance était proche :
-humm oui mon chéri ne t’arrête pas humm oui baise moi !! ouii
-Karoline poussa un cri de plaisir sur les derniers coups de reins de son mari et se mit à vibrer par la jouissance.
-avec un sourire aux lèvres Eric reparti se doucher de nouveau en ne manquant pas de dire à sa femme :
-bonne journée chérie 😊
9h15, fabrice qui bandait déjà derrière son bureau, hésita à suivre les instructions, de peur de se faire griller par ces collègues, mais en y réfléchissant, le bureau de Karoline était assez isolé et de l’extérieur, avec une baie vitrée vue sur un parc.
Son bureau d’un style assez large laissait la place pour se glisser dessous sans être trop comprimé du a sa taille.
Mais l’heure n’était plus à réfléchir, car il entendit la voix de Karoline dans le couloir.
Karoline rentre dans le bureau le tel portable collé à l’oreille :
-oui faites monter madame dubordant, je viens d’arriver à mon bureau !
Fabrice était, comme prévu à genoux sous le bureau, il était en pantalon de costume chemise, il était pétrifié de la situation et pourtant son sexe raide le trahissait du plaisir qu’il ressentait !
-fabrice, tu as intérêt à pas faire de bruit !!
-non maitresse !!
-bonjour madame dubordant, installez-vous !!
Les deux femmes commençaient à discuter.
Fabrice commença par enlever les chaussures à talons noires de sa maitresse, chaussures de grande marque avec des semelles rouge, ensuite avec ces mains commença à masser délicatement les pieds, ce que ne savait pas Karoline, c’est que fabrice était le fils d’un kiné et qu’il avait appris à prodiguer des massages des plus relaxant et connaissait les points de sensibilité de la voute plantaire.
Karoline ne s’attendait pas à cette nouvelle sensation et fut agréablement surpris du bien-être et de la maitrise de son soumis.
Fabrice profitait aussi de la situation et savait qu’en appuyant à certain endroit du pied, cela pouvait engendrer une montée de plaisir, Karoline se mordillait la lèvre pour ne pas gémir.
Fabrice suivait à la lettre les instructions, il commença ces caresses non plus avec les mains, mais avec la langue le long des jambes, très vite il atteint le haut des bas,
Il sentit Karoline décroisée les jambes et fabrice les yeux grands ouvert constatèrent qu’elle ne portait rien dessous sa jupe, son érection si forte désormais qu’il défait le plus discrètement sa braguette pour faire sortir son membre rouge d’excitation !
Avec douceur et sans un bruit il s’approcha de la toison de Karoline et sorti sa langue pour léchée sa maitresse !
Karoline ferma quelques instants les yeux dès qu’elle sentit les premières caresses
Fabrice était aux anges et le gout de ces lèvres étaient divin, il buvait ce nectar sans discontinuer parfois en pénétrant légèrement du bout de sa langue.
Karoline compris très vite que fabrice était plutôt doué malgré son peu expérience sexuelle, elle mouillait bcp, et plus il la léchait plus le plaisir montait en elle
Il fallait qu’elle represse les reines sinon, elle ne pourrait plus contrôler la situation et par chance son tel fixe sonna et en profita pour recroiser les jambes et ainsi fabrice du reculé et attendre dans une position qui devenait très inconfortable du a sa grande taille.
-oui faites monter le directeur, je suis actuellement avec madame dubordant !
Fabrice écoutait attentivement les mots que venaient de prononcer Karoline
-je suis là sous le bureau alors que le directeur vient voir ma cheffe se dit fabrice !!!!
-mais s’il demande ou je suis ? pensa t’il !!
Figée et à genoux il s’efforça à ne pas bouger
-entrez Alain, je vous présente madame dubordant qui va nous confier son projet à Dubaï.
Après quelques banalités, Karoline suivi de son patron et la cliente allaient t sortir du bureau :
-votre stagiaire n’est pas la aujourd’hui Karoline ?
-si si mais je l’ai envoyé chercher un colis au service postaux a l’étage
-ok prenez soin de lui, c’est le fis d’un de mes amis !!
-oui bien sur Alain !
Fabrice profita du départ de tout ce petit monde pour sortir enfin et pris rapidement le temps de refermer son costume remettre sa queue qui avait un peu dégonflé à l’intérieur de son pantalon. il reprit sa place à son bureau, et essaya de se concentrer sur ces dossiers mais sans vraiment y arriver.
Karoline revint une demi-heure plus tard, et a peine rentrée, ferma à clé et se dirigeant vers fabrice :
-tu ne diras rien de ce qui se passe ici à ton père sinon je suis grillée !!
Bien sûr maitresse ! mais il faudra aussi être gentil avec moi !!
-comment ça ?
-et bien je suis peut-être novice en sexe mais je sais profiter des opportunités !!
-que veux-tu dire ?? ronchonna Karoline
-tu vas m’apprendre à être un étalon comme tu me l’as dit mais en plus tu vas me trouver des femmes comme toi qui me payerons pour les baisers !!!
-mais…. Je … on verra !!
-non on signe un pacte, tu m’apprends à être un étalon du sexe et je suis à toi le temps de la formation sexuelle après tu me trouves des femmes à baiser, sinon.
-sinon quoi ?
J’en parle à mon parrain !!
Karoline se mit à rire sur ces mots
-je m’en fou de ton parrain
-pas certain !!
Pourquoi ?
C’est Alain mon parrain !
Karoline resta bouche bée et retourna à son bureau, furieuse et mêlée d’excitation d’avoir le plaisir de former à son gout un jeune puceau
-ok !!je signe où ? dit-elle
- je prépare le contrat pour cette après-midi Karoline
-ok mais ça ne change rien, c’est maitresse quand on est tous les 2
Karoline vexé n’adressa plus la parole a fabrice de la journée et replongea dans ces dossiers sans interruption jusqu’à 18h00, l’heure à laquelle partait en général fabrice !!
-tu es encore la finit par lancer Karoline
-oui j.… maitresse, répondit fabrice
-je vous le dépose ici Karoline !
-déposé quoi ?
-le contrat !! dit-il avec un petit rictus de provocation
-ok je le lis ce soir et dès que je rentre de mon séminaire qui débute demain pour une semaine on en reparle
Karoline attendit que fabrice parte pour prendre le contrat
Après une lecture bien attentive, Karoline compris très vite que le jeune homme désirait apprendre à faire l’amour et procurer du plaisir à ces partenaires féminines, ce qui réjouissait Karoline.
Quelques jours plus tard, Karoline vêtu d’une simple petite robe courte orange faisant apparaitre ces jolies jambes montées sur des talons qui faisait bien ressortir ses fesses et mollets revenait de son séminaire, et en rentrant s’approcha de fabrice et lui fit la bise !
-ça va fabrice ?
-oui impeccable et toi ?
-oui super bien, et puis dit-elle en fermant la porte, j’ai lu ton contrat, ça me va bien
Si tu respectes tout ce que tu as écris, ça sera parfait pour moi
-je respecterais le contrat Karoline affirma fabrice
-ok, on déjeune ensemble ce midi ? demanda Karoline
-oui avec plaisir maitresse !! dit-il en souriant
Un sourire aussi était sur le visage de Karoline, qui se mit à son bureau décrocha son tel :
-oui bonjour madame, je voudrais une réservation pour 2 personnes dans le petit salon si c’était possible … merci , a tou t a l’heure vers 12h30
-fabrice, on prendra ma voiture, vers 12h, c’est moi qui t’invite !!
-d’accord maitresse
L’atmosphère était des plus léger entre eux, et à 12h00 comme prévu il partait déjeuner.
Une fois en voiture Karoline, assise et faisant volontairement remonter sa robe orange et regardant fabrice lui dit :
-sort ta queue de ton pantalon et montre-moi comment tu es excité ou pas encore !!
Electrochoc, pour fabrice surpris, mais décidé à respecter le contrat, défait sa braguette et sorti sa queue molle mais qui rapidement se dressa comme un serpent pour impressionner sa proie !!
Laisse-moi te caresser fabrice !! ordonna Karoline
Elle prit sa queue et commença à le branler, fabrice avachit dans le siège et les yeux fermés essayait de se concentrer pour ne pas éjaculer trop vite mais Karoline le savait très bien, et accélérait volontairement sa masturbation !!
-arrêtez maitresse !! je … je vais … je …. Ahhhhhhhhh
Fabrice ne put se retenir de jouir et un jet bien fournit et chaud sorti de sa queue pour finir sur la boite a gant devant lui, Karoline continua encore afin de faire sortir les dernières goutes de ce nectar perdu !!!
-tu as des choses à apprendre pour ne pas jouir aussi vite !!allez essuies toi on file déjeuner maintenant !!
Arrivée 30 minutes plus tard au restaurant, fabrice avait repris ces esprits, et ils s’installaient l’un a coté de l’autre dans ce petit salon privatif .
-servez nous 2 coupes de champagne et on prendra le menu découverte des saveurs du moment !!
--tu as l’air de bien connaitre cette endroit Karoline ?
-oui j’y ai mes habitudes !!et puis on est tranquille lui dit-elle en prenant sa main et la posant sur sa cuisse !!
-mais on peut nous voir !!
-fais ce que je te dis pour le moment !!
Caresse-moi doucement avec tes doigts, tu m’as excitée à te voir jouir comme ça et si vite !!
Bien sûr Karoline avait pris 5 min avant de partir de retirer son string pour être plus à l’aise
-humm, oui fabrice comme ça !! doucement !!ouiii plus vite !!!
-ça m’excite maitresse, j’ai envie de glisser sous la table pour te lécher !!
-patience fabrice !!continue à me caresser !!ahhh hummmm
Karoline ondule sur sa banquette !
-continue !!humm mm !!
Soudain la porte du salon s’ouvre et la serveuse entre pour servir les coupes de champagne, fabrice retire sa main mais Karoline l’en empêche !!
-tu ne bouges pas ta main lui ordonne Karoline en lui parlant dans l’oreille !
La serveuse pose les 2 coupes et son regard se pose quelques instants sur fabrice et Karoline, puis :
-bonne dégustation avec un sourire malicieux !!
La serveuse a peine partie, Karoline s’approche de fabrice et l’embrasse, les langues s’entremêles, Karoline prend les choses en main, prend l’autre main de fabrice pour la poser sur ces seins !!
-continue à me caresser fabrice murmure Karoline !!j’adore !!fais-moi jouir avant qu’on mange !!
-oui Karoline !!
-hummm continue !!! Karoline, les jambes écartées, la tête en arrière, yeux fermés, est à la merci des doigts de fabrice !!
Un doigt, puis 2 hummm ahh ouiiiiii fabrice ouiiiiiii vas-y ! ça vient continue salaud, tu vas me faire jouir !!!!
Le moment est intense, Karoline ferme les yeux et dans un râle de plaisir jouis ainsi au grand plaisir de fabrice qui comprends à cet instant l’importance des caresses, ils retirent ces doigts, lèche ce nectar et bois une gorgé d champagne, sous le regard ravi de Karoline, chacun d’eux avait compris que le début d’une relation sexuelle allait les emmener vers des plaisirs divins.
Les semaines passaient et la formation de l’étalon avançait à grand pas, fabrice était capable désormais de gérer son excitation, récupérait très vite, et pouvait jouir 2 voire 3 fois en une heure, pour le plus grand plaisir de Karoline, mais toujours pas de pénétration, Karoline lui interdisait toute relation sexuelle, en dehors de leur rencontre.
Très souvent elle le faisait venir aux toilettes lui baissait le pantalon et le masturbait ainsi pour voir combien de temps il résistait, et tant qu’il ne pouvait pas résister plus de 15 min a une masturbation intense, il ne pourrait pas la baiser, alors fabrice s’entrainait chez lui seul à contrôler sa jouissance.
Parfois aussi Karoline lui donnait rdv dans un petit terrain privé pour pratiquer avec lui de long 69 jusqu’à la jouissance.
Chaque fois était différente mais avec beaucoup de plaisir et s’excitation
Le stage de fabrice se terminait dans 2 semaines, et toujours pas fait l’amour avec Karoline, fabrice commençait à s’impatienter, et Karoline l’avait remarqué ….
Ce matin-là, fabrice reçu un sms différant de ceux habituel :
-prévois des affaires pour 3 jours, on part cet après-midi à Deauville voire un client
Fabrice était réjoui de ce sms et répondit très vite :
-ok je prépare mes affaires et j’arrive
Karoline était déjà arrivée quand fabrice rentra dans le bureau :
-bonjour Karoline !
-bonjour fabrice, approche-toi !!
Il avait l’habitude qu’elle vérifiait s’il ne s’était pas masturber la veille en défaisant sa braguette et elle le suçait juste pour vérifier que son gland ne sentait pas le sperme, et bien sûr il bandait rapidement, a peine avait-elle poser sa main sur sa queue que l’érection était présente.
-j’adore ta queue mon pti fabrice !!on devrait bien s’amuser ces 3 jours et je t’ai réservé une surprise.
Sur la route qui même à Deauville, fabrice conduit à la demande de Karoline, car elle se sentait fatiguée, avec sa robe courte a fleur, fabrice avait du mal à se concentrer et parfois il posait sa main sur la cuisse de Karoline, mais Karoline le stoppait :
-conduis, concentre-toi et laisse-moi me caresser devant toi pendant que tu conduis, et fais-moi plaisir sort ta queue, je veux voir l’effet que j’ai sur toi quand je me caresse !!
Fabrice ne perdit pas de temps et sa braguette rapidement défait, sa queue était à la vue de Karoline.
-mais tu bandes déjà mon salaud !!
Karoline la tête posée sur le dossier du siège se caressait lentement et fabrice conduisait du mieux qu’il pouvait mais il était excité de voir Karoline gémir sans retenue dans la voiture :
-hummm !! que c’est bon fabrice !! ahhh je mouille comme une belle salope, donne-moi tes doigts !!
Prenant la main droite de fabrice, elle le guide, pour lui faire gouter son nectar
-mets tes doigts dans ta bouche !!!!goute mon nectar fabrice
Fabrice adorait lécher Karoline donc il connaissait ce gout si doux et savoureux !!
Et sa queue ne faisait que gonflé et durcir comme du bois !!mais Karoline avait décidé que ces 3 jours seraient l’aboutissement de son éducation sexuelle et elle devait voir sa résistance.
Elle prit la queue de fabrice dans sa main et le branla doucement au départ pour voir sa réaction :
-Je t’interdit de jouir !!!
-Oui maitresse
Les yeux sur la route, fabrice ne disait rien mais quelque râle sortait de temps en temps sur les accélérations de la masturbation de Karoline.
Malgré tout fabrice tient sur la durer même si parfois il sent qu’il est au bord de la jouissance
Karoline est fière de lui !!
-tu es fin prêt mon pit fabrice pour ce soir !!lui dit elle en remettant sa bite dans le pantalon !
Arrivée à l’hôtel, chacun prend sa clé de chambre et monte se changer :
-rdv à 20h30 à l’accueil fabrice, on a rdv à 21h00
-ah ok, je croyais que l’on voyait le client demain répondit surpris fabrice !
-changement de programme !
-ok Karoline a tout à l’heure
20h30 fabrice était déjà dans le salon de l’hôtel à attendre Karoline, quand il l’aperçue sortir de l’ascenseur, Karoline avait une robe en cuir noire moulante, et un haut transparent blanc et on devinait facilement les dessous en dentelles blancs, talon noire, maquillée comme jamais :
-on y va fabrice !!?
Euhhhh oui Karoline, tu es superbe !!
-ravie que ça te plaise !! c’est moi qui conduis ce soir si ça ne te gêne pas !
- non Karoline !
Karoline restait silencieuse durant tout le trajet, ce qui perturbait fabrice, elle était si bavarde d’habitude.
Après 15 min de route, Karoline se stationnais dans un pti square d’un pti village pas loin de Deauville !
-on fait quoi ici Karoline !!!??
-fais-moi confiance fabrice !!
Fabrice suivait Karoline en reluquant ces fesses si bien galbées avec les hauts talons qu’elle portait.
Karoline s’approcha d’une maison et sonna à la porte
-coucou marie !!
La porte s’ouvrit et les yeux de fabrice semblait sortir de ces orbites, une femme vêtue d’une simple nuisette totalement transparente était la devant lui !
-toujours aussi a l’aise chez toi à ce que je vois marie !!
-bien sûr Karoline !! et là j’ai fait un effort, d’habitude je suis toujours nue chez moi
-je te présente fabrice, le stagiaire dont je te parle régulièrement
-bonjour madame !!dit fabrice en tendant sa main
-pas madame !! mais marie et on se fait la bise !!
Marie fit une bise bien forte sur la joue de fabrice
-allez entrer mes amis !!
Marie referma la porte et suivait fabrice et Karoline vers le salon
-champagne ?
-avec plaisir répondit Karoline !! c’est fête ce soir !!
-et toi champagne aussi j’espère fabrice ? demanda marie
-oui bien sûr marie !
La nuisette de marie attirait le regard de fabrice qui commença à bander à la vue de ces seins qui pointaient sous la nuisette, Karoline qui ne ratait rien du spectacle souriait
-dis donc fabrice tu as l’air d’aimer la tenue de mon amie on dirait !!!
-euh ...oui Karoline !!
-alors montre lui comment tu es contente de la voir !!!ordonna Karoline
-comment ça ? demanda fabrice surpris
-défais ton pantalon t sors ta queue !!!
-mais…
-sors ta queue, montre à marie ta bite !!
Marie assise jambe écarté sur le fauteuil face à fabrice avait ces mains posées sur son sexe et commençait à doucement se caresser pendant que fabrice se relevait et baissait son pantalon et caleçon pour sortir sa queue bien raide et rasé de près depuis que Karoline lui avait dit qu’elle n’aimait pas les poils sur les testicules et autour du sexe ! son sexe était bien raide et Karoline s’approcha de fabrice et lui dit :
-allonge toi sur le canapé !!
Fabrice s’exécuta pendant que marie en profiter pour se lever et chevauchant fabrice au niveau du visage :
-il parait que tu es doué en caresse, montre-moi cela fabrice ! dit-elle en approchait sa toison de la bouche de fabrice qui avait déjà sortie sa langue prête à accueillir le sexe de marie déjà humide !
Karoline de son coté avait retirer sa jupe et chemise et s’approchant de fabrice, elle commença à ouvrir la chemise de fabrice et lui faire des baisers sur les tetons, sur le torse, avec ces mains elle continue de titiller ces tetons tout en descendant sur le nombril !!
Fabrice gémissait de plaisir et continuait de léchée marie qui émettait des ptis cris de plaisir a chaque coup de langue !!
-humm, tu as raison ma Karoline, il est doué ton stage... ohh humm oui...stagiaire !!hummm continue fabrice hummm
Quant à Karoline elle prit en bouche fabrice qui secoua le bassin tellement le plaisir montait !!
Karoline commença sa fellation par de légère caresse sur le gland ... ensuite elle prit plaisir à prendre ces testicules dans ces mains tout en caressant le gland !!
Fabrice était en état second avec ces deux femmes, Karoline décidait de passer à la vitesse supérieure en prodiguant sur la queue de fabrice une fellation bien humide et rapide qui faisait monter la sève et elle sentait qu’il était proche du a l’excitation du moment, proche de jouir et d’un ton malicieux :
-tu me laisse ta place marie !!
-bien sûr ma Karoline, dit marie en se relevant et embrassant sur les lèvres Karoline et s’enlaçaient sous les yeux de fabrice, prenant place sur le visage de fabrice Karoline donna ces ordres :
-fais moi jouir avec ta langue mon pti chéri !!
De son coté marie se mis à califourchon et s’empala sur le sexe raide de fabrice qui cria de plaisir
Ahhhhhhhhhh !!! hummmmmmmmmmm
-tu aimes ma surprise fabrice ??murmura Karoline
-humm oh oui humm merci maitresse, ahhhh ohhh
Il arrivait plus à parler entre le sexe humide de Karoline à lécher et marie qui faisait des vas et vient sur sa bite le plaisir était totale.
Après un moment dans cette position, Karoline se releva elle mit ces mains sur le bord du canapé les fesses prête à accueillir fabrice, allez marie, laisse-moi voir de quoi est capable notre étalon :
-je te confirme que sa queue est bonne, humm ouiii !!! dit marie en se relevant à son tour, pendant que fabrice se mit debout et se mettant derrière Karoline commença à la baiser en levrette, il entra sans difficulté dans la chatte de Karoline bien lubrifié avec ces caresses
Et commençait avec vigueur ces coups de reins, sa queue raide et rouge gorgé de sang faisait effet sur Karoline qui yeux fermés faisait à son tour des ptis cris de plaisir.
Marie était venue face à Karoline et commençait à l’embrasser et pincé a laide de ces mains les tetons bien dures et qui accentua les gémissements de celle-ci qui semblait être proche de la jouissance.
La scène mettait fabrice dans tous ces états et devenait de plus en plus rapide dans ces coups de reins. Karoline ordonna à fabrice de continuer sans arrêter car elle allait jouir :
-oui vas-y , baise-moi !!!!! oui continue ……ahhhhhhhh je jouis fabrice !! ouiiiii ahhhhhhhhhhhh !!!!!Karoline était sans voix et se laissa tomber sur le canapé, fabrice avait le visage radieux de voir Karoline comme ça et sa queue bien raide toujours et encore était prête pour baiser à son tour :
- viens me baiser bel étalon cria marie jambes écarté assise sur le fauteuil !!!
Fabrice la queue entre les mains s’approcha et comme Karoline il la pénétra sans souci humide voir plus que Karoline !!!!!
Fabrice était devenu un vrai étalon, résistant doué, bien monté et ces coups de reins faisait mouche sur marie aussi, il faisait des vas et vient tel un taureau et marie avec les yeux mi-clos et était excitée comme jamais à lui parler avec un mélange d’excitation, et de jouissance
-vas y baise moi comme une belle salope !! vas y mets moi ta queue bien a fond dans m.… oh ouiiiii vas y continue
Karoline avait un peu repris ces esprits et s’approcha de fabrice et lui saisi les testicules et elle les serras dans sa main !!
-vas-y baise mon amie et je veux voir quand tu jouis
-ces mots avaient galvanisé fabrice qui accélérait la cadence et marie à son tour cria en atteignant l’orgasme, fabrice lui aussi était très proche d’éjaculer et a peine retirer de la chatte de marie, Karoline lâcha les couilles et pris la queue de fabrice pour le branlé avec une cadence tel que
D’un coup fabrice se mit à gémir et un énorme premier jet sorti de son gland pour finit sur l’entre jambe de marie face a lui, d’autres jets suivirent sous les caresses de Karoline !!!
Fabrice allongé sur le canapé venait de concrétiser ces quelques mois ou frustré il n’avait pas eu cet énorme plaisir de jouissance.
Les 3 étaient extenué mais heureux, sourire aux lèvres, ils se regardaient complices du plaisir qu’ils venaient de partager …
Avec ces quelque mois fabrice avait appris toutes les subtilités du plaisir, du partage, des caresses.
Karoline s’approcha de lui pour l’embrasser langoureusement suivi de marie et leurs mains caressaient de nouveau le sexe de fabrice qui très vite recommença à se dresser, toujours prêt
C’était bien la fin de sa formation, le stagiaire est devenu étalon et la soirée continua dans le lit de marie ……
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Il y a six mois que le renouvellement de mon serment d'allégeance a eu lieu , il est donc temps de relater cet évènement .
Ce projet avait commencé par le constat de l'estompement inéluctable de la marque au fer rouge que Lady Gabrielle avait gravée dans ma chair en 2010. En outre elle n'appréciait pas l'usure de notre relation BDSM .Elle trouvait que cette relation devenait trop << vanille >> . Elle avait donc émit le désir de remettre nos rôles dans le bon ordre .Elle me trouvait un peu trop << brat >> si je peux employer cette expression pour ce qui me concerne . Il me faut bien avouer que je suis un soumis quelque peu rebelle .
Lady Gabrielle avait donc décrété qu'il me fallait réitérer mon serment d'allégeance envers elle au cours d'une cérémonie durant laquelle je serai , une nouvelle fois , marqué au fer rouge de son initiale . J'éprouvais depuis quelques temps le fantasme de subir à nouveau cette << flétrissure >>.
Mais d'entendre les premières paroles annonçant sa concrétisation m'emplissait , immédiatement, d'un stress que je ne connaissais plus depuis longtemps .
L'organisation de la cérémonie du marquage mûrit tranquillement à l'intérieur même de nos fantasmes pour aboutir au 2 juillet 2022 . Après moult recherches nous découvrîmes le lieu idéale à tous points de vue pour célébrer cet événement : la maison d'un couple tout à fait charmant , Lux et Ivy . Leur maison sise près de Bézier est entourée d'un magnifique petit parc végétalisé qui dispense une ombre agréable et fort bien venue par les chauds après midi d'été particulièrement en cette année 2022 qui connu une terrible canicule . Ce parc entouré de hauts murs , planté de bosquets de buis , de figuiers , de chênes , de catalpas et autres essences ménageant de nombreux recoins invitent à l'intimité , aux jeux sensuels en toute discrétion et a fortiori aux jeux BDSM .
Avec le maître des lieux , nous installâmes différents agrès et meubles de tourments dont un grand nombre fût prêté par les propriétaires d' un club privé SM de la région . Il y avait là , croix de Saint André , pilori , banc à fesser , cage de compression en lanière de cuire , cage en métal , barres en bambou etc . Le tout disséminé dans les espaces aménagés dans la végétation . Et tous ces petits espaces étaient subtilement éclairés conférant au parc une ambiance mystérieuse . Sous les ordres de Lux nous l'aidâmes à monter un chapiteau sous lequel nos invités purent dîner d'un buffet d'entrées d'été , d'une salade piémontaise d'anthologie confectionnée par Lux en personne , d'un
<< rougaille saucisse >> , spécialité réunionnaise , cuisiné par Ivy la charmante hôtesse de la maison . De nombreuses bouteilles de vin de la région étaient à la discrétion des convives mais les boissons soft eurent plus de succès en raison des fortes chaleurs .
Nos invités commencèrent à arriver aux alentours de dix neuf heures . Tous ces gens charmants avaient fais d'énormes efforts d'apprêts vestimentaires et de maquillage . Avec un petit discours
Lady Gabrielle porta un toast de bienvenue à chacun et à chacune .
Il était vingt trois heures quand arriva enfin la cérémonie de mon marquage . J'attendais avec une appréhension grandissante ce moment . Lady Gabrielle , ses deux assesseurs et moi même tenu en laisse arrivâmes en procession . Lady Gabrielle prononça une petite oraison en préambule à cette célébration pour expliquer son désir de réaffirmer son autorité sur son mari soumis .
Ses assesseurs étaient vêtus d'aube blanche . L'un portait sur un coussin , le fer représentant un G majuscule qui après avoir été chauffé me marquera et l'autre portait un petit coffret où se trouvaient les anneaux de notre union BDSM . Lux entra dans le rôle de maître de cérémonie pour nous inviter à procéder à l'échange des alliances , en prononçant lui aussi une petite oraison .
Puis vînt le moment où je réitérais mon serment d'allégeance.
En voici le texte :
Lady Gabrielle , il y a maintenant 17 ans que vous m'avez demandé d'être votre soumis .
Le 31 juillet 2005 j'ai accepté . Depuis ce jour je vous appartiens sans possibilité de retour en arrière pour ce qui me concerne .
J'étais au crépuscule d'une vie terne , vous avez fais de ce crépuscule une aube claire . Vous avez su voir dans le brouillard de mon existence , de la votre aussi , la lueur qui éclairerait notre relation .
Depuis le jour où nous nous sommes rencontrés , je vois le monde d'une autre façon .
Depuis le jour où vous m'avez choisi , je n'ai plus de sentiments que pour vous .
Depuis le jour où je suis devenu votre jouet sous votre fouet , mon désir d'appartenance s'est réalisé .
Toutes ces raisons et tout ce que nous avons vécu depuis ce 31 juillet 2005 m'ont convaincu que le bonheur existe , que ce n'est pas une vue de l'esprit .
C'est pourquoi en ce jour du 2 juillet 2022 je réitère mon serment d'allégeance envers vous . Vous savez que vous êtes propriétaire de mon corps et de mon esprit pour le temps qu'il vous plaira .
Je souhaite , désormais , qu'il en soit ainsi jusqu'à ce que la mort nous sépare .
Lady Gabrielle , je suis prêt à recevoir , une nouvelle fois , votre marque .
Après ma prise de parole je m'installais en prenant appuie sur un chevalet en bois pour attendre ma << flétrissure >>. L'un des assesseurs me banda les yeux tandis que l'autre me débarrassait de ma cape noire dont j'étais vêtu . C'était donc nu et libre de toute entrave que j'attendais dans l'anxiété . J'avais formulé le voeux de n'être ni attaché ni contraint d'aucune façon pour subir cette épreuve . Lady Gabrielle avait accédé à ma demande énonçant ses propres exigences : je ne devais ni bouger ni gémir ni crier sous la douleur . Je devais rester impassible et stoïque .
Après un temps qui me parut une éternité , le ronflement du chalumeau chauffant le fer se fit entendre. Le ronflement cessa , Lady Gabrielle prononça des paroles dont je n'ai aucun souvenir en raison de la concentration de mes pensées à ce moment là . Enfin elle appliqua le fer chauffé à blanc sur ma chair au dessus de ma fesse gauche . Je n'émis aucun son mais je fus pris d'un réflexe irrépressible , je fléchissais les genoux au moment du contact du fer . Ce réflexe m'emplit aussitôt d'une grande déception : je n'avais pas obéi aux ordres de Lady Gabrielle . Dans un effort de volonté je reprenais ma position initiale , Lady Gabrielle appliquait une deuxième fois le fer exactement au même endroit sur mon corps et le laissait les trois secondes nécessaires au marquage .
Quelques instants plus tard , dans un semblant de retour à la réalité , je me prosternais , à genou, aux pieds de ma Maîtresse , démontrant mon incontestable , si cela était encore nécessaire , soumission envers elle .
Plus tard le sentiment de déception s'estompa car je m'étais remis en position et le temps de contact du fer avait été quasiment doublé . Surtout Lady Gabrielle exprima sa fierté devant le fait que je n'avais émis ni gémissement ni cri .
Durant la soirée nos invités nous avaient offert des cadeaux : fouet , baillon boule , bandeau aveuglant, meuble plug . . . etc etc etc . Lady Gabrielle se fit un point d'honneur à essayer tous ses nouveaux joujoux . Elle fût bientôt imitée par les participants à cette soirée qui se disséminèrent dans le parc profitant des bancs à fessée et autres agrès de tourments .
Inutile de dire que la nuit fut longue à devenir demain .
Berny de Lady Gabrielle
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Il y a si longtemps que cette histoire a commencé que je ne me souviens même pas de l’année. Je me souviens de cette annonce sur une revue spécialisée, le net n’étant même pas encore inventé. De mémoire, elle disait à peu de chose près, ceci : « Maître pervers et vicieux cherche jeune salope à former à toutes les perversités, délocalisation et dépersonnalisation totale, si capable ». Suivait une référence et la mention : « Répondre à l’annonceur ». À cette époque, j’avais déjà une bonne expérience des bites et malgré mon jeune âge, je savais déjà que j’étais destiné à servir de jouet sexuel, tellement je prenais plaisir à sucer des queues et à offrir mon cul de jeune minet dans toutes les pissotières de la région. J’ai donc répondu sans vraiment espérer quoi que ce soit, persuadé qu’il s’agissait d’une blague, et j’ai oublié cette histoire jusqu’à ce jour où je reçus un colis… À l’intérieur, je trouvai un cahier à la couverture plastifiée marquée « Mon cahier de trainée » aux pages numérotées, un album photos vide et une lettre contenant les instructions. Salut salope, Alors comme ça, tu prétends être une bonne salope adorant les bites ? Il va falloir me prouver cela si tu espères un jour m’appartenir et apprendre à te dépasser. Comme tu peux le voir, je t’ai envoyé un cahier et un album photos. Chaque fois qu’un homme se servira d’un de tes trous, je veux qu’il mette un commentaire sur le cahier et une photo de toi où l’on voit bien son foutre soit dans ta bouche, soit dégoulinant de ton cul. Tu y ajouteras ton propre commentaire expliquant en termes aussi crus que possible que tu n’es qu’une salope bonne à fourrer. Une fois l’album photos rempli, tu me renverras le tout et je verrai alors si je peux espérer faire de toi une vrai chienne. Si tel est le cas, tu quitteras immédiatement tout ce que tu as et tu seras entièrement pris en charge. À ce moment-là, il sera trop tard pour changer d’avis. Alors réfléchis bien, je te laisse un mois jour pour jour. Après quoi, il sera inutile de me recontacter. Ton futur Maître La simple lecture de cette lettre fit littéralement bouillir mon sang et je ne résistai pas à l’envie de me branler, imaginant toutes les perversions que cet homme pourrait me faire subir. Mais j’étais loin de me douter que toutes mes espérances allaient être dépassées. Je me mis un doigt dans le cul, jouant à le bouger tout en me caressant, le ressortant pour le lécher et le remettre encore, gémissant comme une bonne salope, jusqu’à ce qu’une bonne dose de foutre vienne inonder ma main. Je m’en tartinai le trou, savourant le reste sur mes doigts, déjà prêt à une autre saillie. Une fois mes sens calmés, et après que j’eus savouré mon foutre jusqu’à la dernière goutte, je me dis qu’un mois c’était plutôt court comme délai et qu’il fallait que je me mette rapidement à l’œuvre. Je préparai donc un petit sac destiné à mettre le cahier, un stylo, un feutre indélébile et un appareil photos, et me dirigeai vers la pissotière des quais. C’était une vespasienne à l’ancienne, simplement un mur goudronné et une rigole, un lieu bien connu à l’époque pour être un rendez-vous homo, et où j’avais souvent sévi, suçant n’importe qui et me faisant baiser par tout le monde, et surtout devant tout le monde. En effet, je trouvais très excitant de voir tous ces mâles se branler en me regardant me faire baiser, me traitant de tous les noms, la plupart profitant de l’occasion et venant sans état d’âmes ramoner ma bouche et mon cul encore gluant du foutre du précédent. Je repartais toujours tard la nuit, couvert de sperme, n’ayant qu’une idée en tête, y retourner le plus vite possible. Ce soir-là, il devait y avoir trois ou quatre hommes debout devant l’urinoir et qui se caressaient doucement, attendant l’occasion qui ne manquerait pas de se présenter. À peine entré, je respirai à fond pendant de longues et délicieuses secondes cette odeur qui m’enivrant à chaque fois, mélange de goudron, de sperme, de vieille pisse et de sueur. Puis je m’approchai du mur couvert de petites annonces, y trouvai un lieu encore vierge et y inscrivis la mienne : Bonne salope docile avalant les bites par tous les trous cherche donneurs tous les jours dès 18h pour faire son press book. Laisser message Comme je le pensais, les hommes présents, voyant mon geste, vinrent lire l’annonce puis se tournèrent vers moi. Après un moment de silence, l’un d’eux s’approcha de moi et me mit la main sur les fesses : — Alors comme ça, on est une salope en chaleur qui a envie de se faire baiser ? — Oui, et je dois faire signer mon cahier de trainée et y joindre mon commentaire et une photo chaque fois qu’on me baise. Déjà ma main s’était posée sur le devant de son pantalon où une bosse prometteuse s’était formée. Presque par réflexe, je me suis mis à genoux et j’ai ouvert la braguette du type, dévoilant un sexe au dimensions plus qu’acceptables, sexe que j’ai immédiatement pris en bouche, ponctuant le tout d’un gémissement de plaisir non dissimulé. — Putain, c’est vrai que tu sais sucer, toi. On voit tout de suite que tu aimes ça et que tu fais pas semblant… Régale-toi salope! Je mettais tout mon cœur à donner du plaisir à cet inconnu, passant de petits coups de langue sur le gland à des gorges profondes, quittant parfois la bite pour gober les testicules, léchant la tige avant de la reprendre en bouche. Derrière moi, je sentais les autres mâles s’exciter devant le spectacle. Aussi je me remis debout, cassé en deux afin de leur offrir l’accès à mon cul. Comme je l’espérait, mon pantalon se retrouva très vite sur mes chevilles et un doigt emplit mon trou, suivi d’un autre. — Cette salope a un cul accueillant, pire qu’une chatte. Je lui ai glissé deux doigts sans même avoir à la lubrifier. — Ouais, et regardez-la trémousser du cul de plaisir. Il lui faut plus que des doigts. — On va lui en donner, les gars, tous et par tous les trous. On va la faire déborder de foutre, cette chienne. J’étais aux anges, à ma place, et j’abandonnai mon corps aux assauts de ces inconnus qui passaient à tour de rôle de ma bouches à mon cul, me retournant à leur gré dans toutes les positions sans se soucier de la pisse qui trainait au sol et dans laquelle ma figure frottait parfois, ne songeant qu’à leur plaisir. À chaque fois que l’un des hommes jouissait dans un de mes trous, il prenait une photo puis mettait un commentaire salace dans le cahier. Je rajoutai alors mon appréciation, à quatre pattes dans la pisse qui trainait, une bite enfoncée dans mon cul. Au fur et à mesure que les mecs se vidaient en moi, d’autres arrivaient et prenaient la place vacante. Et le manège continuait ainsi, sans une minute de répit. À la fin de la nuit, j’avais déjà une bonne douzaine de commentaires dans le cahier et autant de photos de moi couvert de foutre et de pisse. C’est ainsi que je rentrai chez moi me coucher, sans même prendre une douche, récupérant de mes doigts tout le sperme possible pour le savourer encore une dernière fois. Je sombrai ensuite dans un sommeil rempli de rêves où des mâles sans visages continuaient de me remplir de foutre chaud. Le lendemain, les paupières encore collées par les litres de sperme de la veille, je fis un compte rendu de la soirée à mon correspondant, lui donnant mon numéro de téléphone et lui demandant au passage combien il y avait de photos dans le film. Je lui annonçais également mon intention d’y retourner le soir même, essayant, pour son plaisir, d’être encore plus salope que la nuit d’avant. Pour ce faire, je préparai un sac avec du vieux pain et une pancarte en carton sur laquelle était écrit : « Pour nourrir la truie, jetez-lui simplement le pain dans la rigole ». Dès la fin de l’après-midi, j’étais à nouveau présent à la pissotière avec tout le matériel. En attendant la saillie, je jetai un œil à mon annonce. Surprise, un message y avait été ajouté : RDV à 22h devant les toilettes du parc de C. Je notai le rendez-vous, accrochai le sac au mur et me mis à quatre pattes devant la rigole, pantalon sur les chevilles, mes fesses écartées à deux mains, le sac de vieux pain à coté de moi et la pancarte accrochée au dessus. Je n’attendis pas plus de quelques minutes quand le premier homme entra. Lorsque ses yeux s’habituèrent à la pénombre, il remarqua ma présence, vit le sac et le panneau. — Mmmhhh, y a de la bonne salope aujourd’hui, on dirait. — Oui, je suis une truie à baiser par tous les trous et par tout le monde. — C’est clair, tu en a besoin, ça se voit. Mais avant tout, tu n’as pas faim ? — Si monsieur. Il posa son pied sur ma tête, la plongeant dans la rigole. — Commence donc par l’apéro, salope. Il m’obligea à laper la vieille pisse dans la rigole pendant qu’il ouvrait sa braguette, puis jeta quelque bouts de pain dans l’infâme ruisselet avant de m’arroser de sa pisse, visant alternativement mon cul offert, ma tête et les quignons de pain. — Vas-y salope, régale-toi ! Tu es vraiment une truie, à bouffer du pain à quatre pattes dans une pissotière. — Oui monsieur, une truie qui aime la pisse et le foutre. — Tu vas en avoir. Termine de bouffer pendant que je me sers de ton trou à foutre. Je n’avais pas encore fini qu’un deuxième arrivant se mêla à la scène, jeta un autre bout de pain puis pissa directement dessus avant de se branler et d’arroser le tout d’un épais nappage de foutre chaud. À ce moment, l’homme derrière moi accéléra le rythme et un liquide chaud remplit mon ventre. Il resta fiché au fond de mon trou un moment, puis se retira, me mit à genoux et me présenta sa bite à sucer. Une belle bite, longue et épaisse, encore gluante de foutre et maculée de traces brunes. — Nettoie, salope ! Je veux plus une seule trace. Je pris son sexe à moitié débandé en bouche et m’appliquai à le nettoyer, prenant plaisir à le sentir reprendre vigueur sous mes coups de langue, lorsqu’un autre homme entra. Il me regarda sucer en se caressant, sans visiblement se décider à profiter de mes trous. L’homme que je suçais l’invita ouvertement et le dialogue s’engagea : — Si ça te tente, je lui ai bien lubrifié le cul à cette salope ! — Je préférerais me faire sucer un peu avant, elle a l’air de savoir y faire. — Pas de problème. Tu as vu la pancarte au-dessus ? — Putain ! Quelle truie ! Je vais pas me gêner alors. — Y’a pas de raison. Et quand tu en auras fini, laisse-lui un mot sur son cahier et prends une photo, cette chienne doit encore apprendre. En attendant, je crois que je vais lui remplir le cul à la pisse, je suis sûr qu’elle aime ça. Aussitôt, la bite que je nettoyais reprit place entre mes fesses, tandis que le nouvel arrivant me fourrait la sienne au fond de la gorge, tout en émiettant à nouveau du pain sur le sol. Je sentis mes intestins gonflés sous la pression d’un liquide chaud pendant que le premier homme me remplissait le cul à la pisse comme il l’avait promis, tandis que le second écrasait du pied les bouts de pain trempés de pisse et me donnait son pied à lécher. Totalement avili, je couinais de plaisir, et lorsque la bite qui me remplissait le cul se retira, je me vidai sans retenue et sans honte sur le sol devant ces deux hommes totalement inconnus. Je fus à nouveau retourné et obligé de laper le pain baignant à présent dans mon lavement de pisse. — Vas-y, grosse truie, bouffe la pisse qui traîne. Tu dois aimer ça, c’est sûr ! — Montre-nous que tu aimes ça, doigte-toi pendant ce temps. — Frotte-toi la gueule dedans et regard-nous. Dis-nous ce que tu es ! J’obéis et me frottai la figure dans le mélange, me mis deux doigts entre les fesses, puis me remettant sur les genoux, je levai la tête et annonçai à haute et intelligible voix : — Je suis une truie, une chienne juste bonne à être tirée par tous les trous, à être nourrie au pain sec et à la pisse, et je suis heureux de le montrer. Au-dessus de moi, les deux hommes se masturbaient. C’est au moment où ils arrosèrent ma figure de longs jets de foutre chaud en me traitant de poubelle sur pattes, de truie immonde et de salope à clodo, qu’il entra. Je terminai de nettoyer les deux mecs pendant qu’ils prenaient les photos après avoir mis le commentaire sur mon cahier, lorsque je pris conscience du nouveau venu. La démarche hésitante et l’odeur de vin ne laissaient pas de doute : un SDF égaré là, sans aucun doute. Mais trop tard ! La figure couverte de sperme encore chaud, le pantalon sur les chevilles, le cul bien ouvert et la pancarte en plus, trop tard pour faire quoi que ce soit… Espérons qu’il ne fasse que passer. Alors que le clodo sortait sa bite, visiblement trop éméché pour remarquer quelque chose, ce fut le choc. L’un des deux hommes me prit par les cheveux et me mit la tête sous le jet de pisse du SDF en annonçant : — Tiens salope, en voilà encore. Tu es gâtée ce soir, de la pisse bien chaude à volonté — Oui, après la nôtre il y a celle-ci. Lève la tête et ouvre bien la gueule ! — Et quand tu auras bien tout avalé, tu lui feras une bonne pipe. Tu es très douée pour ça, salope, et je suis sûr qu’il va aimer ta bouche ! L’odeur était abjecte, mais le fait de me retrouver ainsi, obligé de sucer cette queue qui visiblement ne connaissait pas le savon, m’excitait. Aussi je m’efforçai de ne pas perdre une goutte du jet brûlant qui arrosait ma gorge. Mais malgré mes efforts, et du fait que l’on me secouait la tête, je fus vite trempé comme une soupe, puant la pisse et le sperme presque autant que lui sentait le vin. Dès que le flot de pisse se fut quelque peu calmé, je pus prendre cette bite fromageuse en bouche et commençai à la sucer tout en avalant les dernières saccades de pisse. L’homme, visiblement, appréciait et ne ressentait aucune gêne à se faire ainsi sucer la tige par une salope sur la figure de laquelle il venait de pisser, bien au contraire. — Putain, c’est bon, elle suce bien cette salope, et en plus elle avale la pisse ! — Oui, une bonne truie comme on en voit rarement. Si tu veux la baiser, te gêne pas, elle sait pas dire non. — Il a raison, on lui a déjà rempli deux fois le cul et la gueule, et elle en redemande ! — Et faut la voir bouffer son vieux pain à même le sol, dans la pisse et le foutre. Elle se régale, visiblement. — Montre-lui, salope, quand tu lui auras nettoyé la bite. Je veux que tu lui demandes de te nourrir et de te baiser pendant que tu lapes ta bouffe ! Bien entendu, aussi excité par la situation que les paroles, je finis de nettoyer cette queue immonde puis me remis à quatre pattes, fesses bien offertes et demandai : — S’il vous plaît, monsieur, pourriez-vous me jeter un peu de pain dans la rigole de pisse afin de me nourrir comme je dois et aime l’être, et profiter de mon cul pour me remplir de foutre pendant que je ramasserai ma bouffe au sol ? Le clodo accepta en rigolant grassement, et quelques minutes plus tard, il se déversa, lui aussi, avec un râle de plaisir entre mes reins. Puis ils quittèrent tous les trois la pissotière. Moi, rompu de fatigue et de plaisir, je m’écroulais, la figure dans la pisse et m’endormis sur place.
LE PARC
je me reveillais au petit matin, baignant dans une mare nauséabonde d'urine et de foutre, un gout acre de pisse et de sperme en bouche et rentrai chez moi, les vetements souillés et puants, après avoir récuperé mon sac et mon cahier. Devant la porte, m'attendait , bien en evidence, un paquet sur lequel une enveloppe était scotchée, adressée au feutre rouge et en majuscules: à "la roulure de pissotière". Priant tous les diables qu'un de mes voisins n'ait pas vu le colis, je me depechais de refermer la porte et ouvris le pli. "bonjour roulure de pissotiere, comme tu voit, je sais ou tu habites à présent, et je dois dire que ce que j'ai vu jusqu'à présent me plait assez, tu as de bonnes dispositions pour devenir une bonne petite salope accro à la bite de mâle. dans le colis ci joint, tu trouveras des vetements: ce seront les seuls que tu porteras derénavant, je reste de tes fringues seront mis dans un sac poubelle devant ta porte ce soir, je passerai les prendre durant la nuit, vu que d'apres ce que je sais, tu seras occupe à te faire ramoner la bouche et le cul dans les chiottes du parc de C. Il va de soi que ces tenues ne seront jamais lavées, mais simplement mis à secher pour etre remis plus tard. en effet, tu dois apprendre à aimer puer la pisse et pour cela, j'ai deja mouillé tes draps, tu dormiras ainsi en permanence dans cette odeur qui te rappellera ton rang de truie pisseuse. Pour le nombre de photos que contient la pellicule, ce n'est pas ton problème, tu verras bien quand elle sera fini." Je verifiai mon lit, et, effectivement, les draps était trempés d'urine, souillant le matelas. j'ouvris alors le colis joint et y decouvris une collection de slips, de t-shirts blancs, de serviettes blanches également, de collants ouverts et de culottes plastiques transparantes ainsi que d'un paire d'escarpins à talons, une cagoule en vinyl noir avec dux trous pour le nez et un ecarteur buccal en guise de bouche, un sac a main marqué "la khaba" (qui signifie "la pute" en arabe) et d'un long manteau. les t-shirts etaient marqués au feutre rouge de noms tels que "sac a pisse", "truie", "sac à foutre", "pute", "salope à dispo", "lope à jus" et autres nom humiliants et degradants. Une lettre était également posée au fond du carton: "voici ta nouvelle tenue de salope soumise. Ce soir, tu te rendra dans les chiottes du parc, dans la derniere cabine, uniquement vetu du slip, d'une serviette en pagne par dessus et la culotte plastique pour maintenir le tout, tu mettras un collant par dessus ainsi que le manteau et les chaussure, et une fois sur place, tu enfilera la cagoule et tu attendras, à genoux, les mains derrière la tête. Cette tenue sera desormais ton uniforme, et tu ne porteras plus que ceci. ce wc devienda ton nouveau chez toi toute les nuits, et je suis sur que les clients seront de plus en plus nombreux quand la nouvelle se sera répendue" Sous le choc, je restai un moment stupefait, mais après tout, n'etait ce pas ce que je voulais? je decidai de reprendre des forces après la nuit de dépravation que je venais de vivre et m'écroulais dans mon lit pisseux, tout habillé et m'endormis aussitôt. j'emmergeai de mon sommeil vers 15.00h, et reflechis à la situation un peu plus serieusement. Visiblement, cet hommme savait ou je logeai et pouvais à tout moment devoiler ce qu'il savais de moi en public. il me tenais mais je dois dire que le souenir de la nuit precedente, notemment le clochard qui m'avais humilié m'excitait encore terriblement, et j'y vais pris un grand plaisir. Je dcidai donc d'aller au bout de cette histoire et acceptais en moi même de perdre toute dignité et d'aller au bout de ma déchéance. Je commencais donc par trouver une phrase pour me présenter au cas où on me le demanderai et finis par arreter mon choix sur "je ne suis qu'une vulgaire catin de pissotiere, une roulure de chiotte, une souillure à humilier et une lopette mâle sans dignite, juste bonne à enfourner de la bite à la chaine en marinant dans sa couche trempee", phrase que j'appris par coeur. Vers 18.00, je mis comme exigé toutes mes affaires dans un sac poubelle, enfilai ma tenue, rempli les sac avec l'appareil photo et le cahier ainsi que la pancarte, puis me rendis au lieu indiqué, non sans passer au sexshop acheter un flacon de poppers sous le regard lubrique des clients présents et du vendeur. le wc en question était d'une saleté repoussante et il y regnait une odeur abjecte, d'autant plus qu'il etait bouché et rempli à ras bord d'un mélange de pisse de plusieurs jours. Sur la porte était marqué "truie a souiller no limite". J'accrochai le manteau au linteau, enfilai la cagoule et me mis en position. Il ne fallu pas longtemps pour que j'entende des pas deriière moi, puis un silence et enfin un sifflement et une voix: "oh putain, ca c'est de la salope!! tu cherche quoi, t'es un PD qui veux se faire baiser? c'est ca?" Je répondis la peur au ventre mais excite comme une chiene par la phrase apprise: "je ne suis qu'une vulgaire catin de pissotiere, une roulure de chiotte, une souillure à humilier et une lopette mâle sans dignite, juste bonne à enfourner de la bite à la chaine en marinant dans sa couche trempee. -elle est pas trempée, ta couche, salope! je vais t'arranger ça: écartes ta couche, que je puisse pisser tranquille." J'ecartais donc l'arriere de la culotte plastique et l'homme urina tranquillement dedans, la remplissant à moitié. Une fois fini, il me mis sa bite en bouche et me baisa sans ménagement, s'enfonçant bien au fond de ma gueule, enfonçant sa tige en me tenant par la tête. une bonne dose de foutre s'engouffra bientôt au fond de ma gorge, que je dus avaler si je ne voulais pas etouffer.puis il me plongea la tête dans la cuvette pleine de pisse, et me la maintient quelques secondes avant de me lacher et de s'en aller sans un mot. j'eus à peine le temps de reprendremon souffle qu'une main se posa sur ma couche gonnflée, appyant dessus en faisant remonter le liquide jusqu'au bord, et tandis que j'entendais une fermeture éclair s'abaisser, l'inconnu cria haut et fort: "hé les mecs! regardez moi quelle belle pute offerte qui n'attends que nos bites!!" Aussitôt, des hommes arrivèrent de partout et la curée se déchaîna:ma couche se retrouva très vite sur mes chevilles, suivi du lange et du slip, je fus rempli en permanence par la bouche et le cul, noyé sous des flots de pisse et de sperme, suçant les bites qui sortaient de mon cul, je n'étais plus qu'une poupée aveugle, dont on usait et abusait à loisir, sous les insultes de toutes sorte: "sac à pisse, lapes moi toute cette bonne pisse, tu dois avoir soif -son cul est bien lubrifié à la pisse, ma bite y entre toute seule -oui, on va y rajouter une bonne dose de foutre, on voit bien qu'elle aime macérer dans ses déjections -c'est sur, vu la façon qu'elle a de prendre nos queues, elle est faite pour ça, cette truie -faut continuer à remplir ce chiotte, les gars, on lui fera vider régulièrement, à cette lope -vous inquiétez pas, cette espèce de merde sera à votre disposition tous les soirs pendant un moment -super, je connais justement quelques potes bien vicelards qui ne demandent que de s'amuser avec une merde sans dignité -justement, il faut le formater en pute à jus et pissotière, ce bâtard, alors ne vous gênez pas avec lui -t’inquiète, on va totalement la déshumaniser cette salope -on devrait lui jeter sa couche dans la cuvette des chiottes, ça lui donnera plus de goût -d'accord, mais avant, on va lui demander de l'essorer par terre et de nettoyer le sol avec" j’obéis sans discuter, enlevai la couche trempée et l'essorai , avant de frotter le sol autour de moi avec, ne sachant pas dans quoi ni de quoi je l’imprégnais, alors même que des sexes anonymes continuaient de passer de mon cul béant dégoulinant à présent d'un mélange de pisse et de foutre à ma bouche offerte. Totalement avili à présent, je me laissai aller, toute honte bue, au plaisir de n'être qu'une pute de bas étage, gémissant à défaut de pouvoir parler, la figure régulièrement trempée dans la cuvette, obligé de laper cet infâme contenu sous les moqueries et les humiliations incessante durant une bonne partie de la nuit. les rares moments où mes orifices n'étaient pas utilisés, je récupérai à même le sol ce qui avait coule de mon cul, me régalant de cette situation abjecte, sûr à présent que c'était là la vie qui allait être la mienne dorénavant. Je réalisai soudainement que l'homme ayant affirmé que je serai la tous les soirs ne pouvait être que mon dresseur, et me pris a rêver qu'il était là, jouissant du spectacle de ma déchéance, ce qui ne fis que m'exciter d'avantage encore. Je ne sais combien de litre de foutre et de pisse j'ai avalé cette nuit, obligé de faire sous moi devant tout le monde, de lapper mes déjections à même le sol crasseux, sodomisé encore et encore, certain allant jusqu"à me pisser directement dans le cul, comme si je n'étais plus qu'une simple pissotière sur patte, sans jamais en avoir assez, jusqu'au moment ou un homme me dit: "Ca suffit pour cette nuit, serpillière a foutre, remets ton lange et ta culotte plastique que je te remplisse une dernière fois, et tu garde la cagoule encore 10minutes avant de rentrer dans ta porcherie" Et c'est ainsi que je rentrai chez moi ce matin là. Mon dresseur était passé car le sac avait disparu et une nouvelle flaque de pisse trempait à présent mon oreiller. Je me couchais heureux dans ces draps pisseux encore humides, le nez dans l'odeur de mon dresseur, la pisse s’écoulant peu à peu de ma couche totalement saturée.
E RENCONTRE MON DRESSEUR
J'ai été réveillé le matin par le bruit de la porte qu'on ouvrait: un grand black fit irruption dans ma chambre et, avant que je n'ai pu faire le moindre geste, il arracha mes draps et me plaqua sa main sur la bouche:
"Pas un mot, la catin, ou tu vas la sentir passer! je suis ici pour te ramener à ton nouveau domicile. Je vois que tu as gardé ta couche pisseuse pour la nuit, tant pis! Tu feras donc la trajet trempé, comme la truie que tu va devenir. Mais avant de m'occuper de ton déménagement, je vais m'occuper de toi. A quatre pattes sur le lit, face a moi, gueule bien ouverte."
Encore à moitié endormis, j’obéis sans discuter à cet inconnu, terrorisé par sa voix et sa carrure. A peine étais je en position, qu'il ouvrit sa braguette et me mis un engin pas possible sous le nez. Son sexe devait bien faire dans les 30 cm et 10 de circonférence ....Ce type était monté comme un taureau!! et visiblement sa bite avait du servir car elle était maculée de traces brunes et sentait la pisse à plein nez.
j'avalais tant bien que mal cette queue aux dimensions phénoménale, alors qu'il me prenait par les cheveux et me baisait la bouche sans ménagement en grognant de plaisir:
"-Mmmhhh salope, tu as vraiment une bouche faite pour sucer! Je vais t'envoyer ma purée bien au fond, et t'as pas intérêt à en perdre une goutte. Après on verra pour tes affaires. Ouiiii, je suis, grosse pute...avales bien tout mon jus et ensuite tu me nettoie la bite et tu me remercieras poliment de t'avoir baisé la bouche en m'appelant Monsieur. C'est d’ailleurs ce que tu feras dès maintenant et à chaque fois qu'on te dosera au foutre ou à la pisse, et ceci quelque soit le trou qu'on aura choisi."
j'obtemperai sans hésiter, constatant avec horreur qu'il avait laissé la porte grande ouverte et que mon voisin, un vieux pochtron, gros et repugnant de saleté et qui faisait la manche en rue observait la scène en se caressant doucement. Le grand noir a du voir la surprise dans mes yeux, car il s'est retourné, puis sans aucune gêne, annonça au voisin:
"C'est une truie en cours de dressage. Comme vous pouvez le voir, elle porte une couche bien trempée d'un mélange de sperme et de pisse de tout ceux qui l'ont baisée par tous les trous hier soir au parc de C, ou elle est tous les soirs. Si l'envie vous tente, je viens juste de me faire faire une bonne pipe et cette pute a bien tout avalé, la place est libre.
-oui, volontiers, ça fait bien longtemps que je ne me suis pas vidé les burnes dans la bouche d'une bonne salope, et apparemment, ça a l'être d'en être une.
-Oui, des qu'elle voit une bite, elle ne peux pas s'empêcher de se jeter dessus la bave aux lèvres, comme une chienne en chaleur, ce qu'elle est d’ailleurs.
-Je rêve ou en plus cette truie à pissé au lit? elle aime être la pisse en plus?
-En fait, c'est son dresseur qui est passé pisser dans son lit, mais il y a aussi ce qui a dégouliné de sa couche cette nuit. Elle doit apprendre a aimer être souillée et perdre toute dignité. Son dressage ne fait que commencer. Elle a même un cahier ou ses utilisateurs marquent leurs commentaires une fois qu'ils se sont servi d'elle"
Le vieux lu attentivement les divers commentaires de mon "cahier de truies" puis s'approcha de moi, et, sans un mot, abaissa son pantalon et un slip crasseux, exhibant un sexe mou à l'odeur répugnante. Seigneur, il ne l'avais donc jamais lavé? Je la pris néanmoins en bouche, surmontant mon dégoût et les hauts le cœur et la suçai de mon mieux. je dus y mettre tout mon savoir, caressant le gland de la langue, massant les couilles flétries, avalant toute la longueur de ce sexe pour qu'enfin le bout de chair prenne vie et grossisse dans ma bouche. Mon baiseur ne disait pas un mot, se contentant d’apprécier la fellation par de petits grognements de plaisir. Enfin, il se retira de ma bouche et m'envoya une dose de foutre sur la figure. Mes ailleux, quelle réserve!! ça semblait de plus vouloir s’arrêter et je me retrouvais la figure couverte de sperme gluant. Puis il me remis sa bite en bouche, pour la nettoyer, et lâcha sa vessie d'un seul coup.
Impossible de tout avaler, je me mis a tousser, recrachant la pisse qui coula sur mon lit, ce qui le fit bien rire. Il me maintient la tête enfoncée sur son sexe et fini de pisser tranquillement, directement dans ma gorge. Enfin, il remis sa bite dans son slip crasseux et moi, déjà bien dressé, je lui dit:
"-Merci monsieur d'avoir permis à votre pute de recevoir votre jus et d'avoir pu avaler votre pisse. N'hésitez pas à vous resservir de l'un de mes trous à votre guise."
Il me jeta un regard de dédain, me cracha à la figure et sortit, sur un simple "sale pute dégueulasse". Le black arrêta les rangement de mes affaires et se tourna vers moi:
"-putain salope, tu m'as remis la trique à sucer ce vieux porc. Tourne toi et baisse ta couche, je vais n’exploser le cul comme tu le mérite. Et comme je veux pas t'entendre crier, tu vas fourrer ton lange pisseux dans ta gueule de truie"
Quel bourrin, ce mec, il m'a pris par les hanche et a enfoncé son braquemart à fond d'un seul coup. J'ai cru qu'il allait me déchirer le cul tellement il me baisait sans retenue, en me tenant par les hanches pour imprimer son rythme. j
Je serrai les dents sur mon lange pisseux, obligé par la même d'avaler le jus âcre qui coulait dans ma gorge. Mais bientôt, la douleur se calma et fis place à un plaisir inouï et je m’offrais entièrement à ce superbe mâle qui me ramonait le cul sans aucun ménagement, gémissant de plaisir et allant jusqu'à écarter de moi même mes fesses à deux main pour l'inviter à s'enfoncer encore plus profond dans mes boyaux:
"- salope, grosse pute, cuve à jus, tu aimes ça, te faire défoncer la rondelle par un black!!t'inquiètes pas, tu en prendras bientôt des plus grosses encore. mmmhhhh, je vais te remplir la chatte à raz bord de foutre, sale truie, ton trou à bites restera ouvert un moment après ça, et sous peu, ce sera toi qui demandera à te faire saillir comme une chienne!!9a y est, je viens, je te largue toute la sauce au fond de la ton cul de chienne"
des flots de foutre chauds me remplirent, alors que, spontanément, je me retournai pour nettoyer le pieu souillé qui venait de me pilonner mais il préféra arracher le lange pisseux de ma bouche et s'essuyer avec. Puis il me le jeta à la figure en me disant:
"-allez, la pute, rhabille toi, et mets tes draps dégueulasses et ton oreiller dans le sac poubelle, on s'en va, tu es attendu dans ta nouvelle porcherie pour continuer ton éducation!!
-Mais, mais, je vais pas...."
Et vlan, je pris une baffe magistrale qui m'envoya valdinguer à l'autre bout de la pièce. le colosse m'envoya un sévère coup de pieds dans les couilles et me releva par les cheveux, me faisant hurler de douleur, ce qui me valu un deuxième aller retour aussi sec. il plongea ses yeux dans les liens et me dit méchamment:
"-Ecoutes moi bien, salope! quand on te dit de faire quelque chose, tu obeis, point. Ni discussion ni excuses, c'est compris sale pute? et comme tu as ouvert ta sale gueule pour autre chose qu'emboucher une bite ou remercier, tu sortiras simplement vêtu de ta couche et ton ton t-shirt, sans rien d'autre au dessus. Et tant pis pour toi si on te voit ainsi. De toute façon, une truie comme toi doit pouvoir s'exhiber sans honte, pour montrer à tout le monde que tu n'es plus rien qu'une sous merde dont on use à volonté. C'est bien compris ou je t'en recolle une?
-oui, Monsieur, je vous remercie de m'avoir baisée comme la putain que je suis, de m'avoir rempi le cul de foutre et de m'apprendre à me comporter correctement devant les vrais mâles.
A la bonne heure, tu comprends vite, traînée, bon, maintenant, je vais te poser un collier et une laisse, et tu me suivras en portant le sac avec tes affaires. Mais avant de le refermer, j'ai une grosse envie de pisser, alors tu vas te mettre à genoux et me le tenir ouvert pendant que je me soulage.
-merci monsieur de pisser sur mes habits de truie afin qu'ils sentent bon la pisse et me permettre ainsi de laisser votre jus s'ecouler de ma chatte béante dans ma couche."
Ainsi fut fait, et je me retrouvais en laisse et en couche, trainé comme un animal jusqu'à une camionnette garée non loin de la, sous le regard des passants qui me montraient du doigt avec dégoût, certains allant jusqu'à se bouchant le nez à mon passage. Je fus jeté sans douceur à l’arrière du fourgon ou se trouvaient quatre autre noirs, aussi baraqués que le premier, un sourire vicieux sur les lèvres.
"-Youssuf et Abdel, allez récupérer le matelas de notre invité, les deux autres, amusez vous avec en attendant, je lui ai déjà bien ouvert la chatte et si cette pute n’obéit pas assez vite, vous lui rappelez les règles.
-Avec plaisir, une bonne khaba blanche, ce se refuse pas"
La porte s'ouvrit et deux hommes quittèrent, tandis que les deux restants sortaient déjà un sexe au dimensions aussi impressionnante que le premier et sans plus de manière, me baisèrent la bouche et le cul en alternance. Bien que déjà bien ouvert, la brutale pénétration fut douloureuse mais le sperme resté dans ma chatte fit office de lubrifiant et le plaisir pris vite le dessus. Il ne fallu que quelques minutes aux deux mâles pour se vider en moi dans de longs jets puissants alors que les deux hommes revenaient déjà, jetant mon matelas crasseux au sol:
"Putain, vous lui avez bien explosé le cul, à cette pute, il y a du sperme qui lui coule de la chatte. On va se faire un plaisir de la baiser à notre tour!!
-foutez moi cette truie sur le dos et tenez lui les pattes arrières, on va la faire déborder de jus, cette salope.
Bonne idée, on va voir combien de litre de foutre elle peut contenir"
Je fus donc baisé non stop par chacun de ces hommes à tour de rôle, plusieurs fois chacun. Mon ventre tendu me faisait mal, celui qui me tenait les jambes se faisant lécher le cul en s'asseyant sur ma figure, mais ils n'en avaient cure, seul importait pour eux de se vider en moi jusqu'à mon arrivée. Enfin, la camionnette ralentit, je dus remettre mon lange et ma culotte plastique et fus entraîné les yeux bandés dans un lieu inconnu. Quand on m'ôta le bandeau, je me retrouvais enchaîné dans une pièce vide, à l'exception de mon matelas, posé devant un mur percé de 6 trous dont l'un était garni d'une petite étagère ou se trouvait deux gamelles en inox, directement fixées sur la tablette au dessus de l'oreiller. La longueur de la chaîne ne me permettais que de me mettre assis, allongé ou à genoux et l'autre extrémité coulissait librement sur une barre courant le long du mur. Une lumière crue éclairait l'endroit, et je remarquais une caméra dans l'un des angles de la piece, et un écran de contrôle au dessus.Le mur opposé était garni de deux grands miroirs de chaque côté d'une porte en bois sans serrure apparente. Une voix se fit entendre, semblant sortir de nulle part:
"- Bienvenue dans ta nouvelle demeure, sale pute. Ici commence ton éducation. Comme tu as pu le constater, il y a des trous au dessus de ta paillasse, ils sont fait pour que les hommes y passent leurs queues, comme dans les glory holes. au dessus de celui de ta gamelle de droite, il y est noté WC, je te laisse deviner à quoi il sert...Tu suceras toutes les bites qui se présenteront, et ceci à n'importe quel moment. La lumière restera allumée en permanence, et durant quinze jours, tu ne sortiras de la que pour être offert au parc C, mais cette fois ci, ty y sera attaché dans les chiottes que tu connais si bien à présent. Après cela, on passera à la phase suivante: Ta couche sera cadenassée en permanence durant un mois, pour te rendre totalement incontinent, ainsi, tu te pisseras et te chieras dessus sans pouvoir te contrôler. Tu ne seras changé qu'une fois par jour, et seulement si tu le demande en termes suffisamment humiliants et avec des mots crus.
La caméra te surveille et diffuse sur plusieurs grands écrans dont un à l'exterieur, au dussus des orifices et un dans ta porcherie, pour que tu puisse voir ta déchéance. Les miroirs sont des vitres sans teint pour les spectateurs preferant le live...De plus, la porte n'est pas fermée ce qui permets à la fois de venir te baiser à loisir et de te remplir ta gamelle. Tu ne boufferas que des restes mêles de sperme et n'auras à boire que ta gamelle à pisse. Si elle est vide et que tu as soif, tu demanderas qu'on vienne te la remplir, on trouveras bien quelqu'un qui aura envie de se vider la vessie.
Après cela, tu devrai en théorie avoir perdu le peu de fierté et d'humanité qu'il peut encore te rester, d’ailleurs cela vaudrait mieux, car sinon tu passera entre les mains des cinq hommes qui t'ont amené ici, et crois moi, ce coup ci, ils seront moins tendre avec toi.
bon, te voila mis au parfum, sale pute, alors au boulot! t'as déjà des clients qui ont les couilles pleines"
En effet trois belles bites se présentaient deja au travers des trous et le souvenir de la raclée recu au matin ne ma laissait d'autre choix que de les prendre en bouche, l'ecran de ma cellule renvoyant l'image d'une truie en couche en train de sucer toutes les bites se présentant. Je passais d'un sexe à un autre, certains propres, d'autres moins et d'autres encore pas du tout, sans rien savoir de l'homme à qui il appartenait, avalant du sperme au goût varié. des litres et des litres de foutre me tapissaient l'estomac et j'en arrivais à apprecier la pisse de ma gamelle à présent pleine a ras bord pour m'abreuver et ôter le goût du sperme dans ma bouche. Je n'entendais que les commentaires salaces de l'autre côté du mur:
"-putain! elle suce bien cette salope.
-oui, je connais des putes qui n'arrivent pas à avaler autant de foutre à la suite.
-et quelle bonne idée cette pissotière juste à côté, c'est très pratique.
-comme cet ecran qui permets de la voir sucer nos bites, si elle pouvait se voir ainsi, cette truie.
-je connais bien le proprio, il y a une télé pour qu'elle se voit tel qu'elle est cette truie.
-et vous avez vu l'etat de sa couche, cette salope se pisse dessus devant tout le monde.
-normal à force de boire nos pisses mélangées, faut bien qu'elle se soulage.
-et la gamelle qui déborde et mouille son matelas n'as pas l'air de la gêner plus que ça.
-C'est vraiment une pute sans aucune dignité."
Et c'était absolument ce que j'étais devenu en à peine quelques jours. Je passais le reste de la journée ainsi, suçant toutes les bites qui se présentaient, m'abreuvant de pisse, ma couche tellement trempée que son contenu coulait le long de mes cuisses, souillant encore un peu plus mon matelas. Seul un homme passait de temps à autre pour m'enculer sans ménagement et repartait une vois soulagé. Le sperme qui coulait de ma chatte sechait dans ma couche et collait mon lange mais je n'avais guère le temps de m'en préoccuper de toute façon.
Enfin, un homme penetra dans la pièce, un seau dans une main, un torchon blanc dans l'autre:
"-voila ta pâtée du soir, la pute, tu vas enlever ton lange dégueulasse et l'assorrer dedans. Puis tu as 10 minutes pour la vider si tu ne veux pas prendre une rouste mémorable et tu n'as pas intérêt à te servir de tes mains:tu bouffe à même la gamelle. ensuite tu te laves ta gueule de truie immonde avec ton lange trempé, tu le rince dans ta gamelle à pisse,tu le le pend à secher au crochet et tu mets ton lange neuf. Tu as des clients qui t'attendent au parc, n'oublies pas."
Il remplit ma gamelle d'un mélange pâteux de riz, de pâtes et d’épluchures diverses et y vida le contenu de plusieurs capotes et quitta les lieux non sans pisser à son tour dans mon abreuvoir. Je me dépêchais d’obier à ses instructions et vidai ma gamelle en moins de cinq minutes, me lavais la figure avec mon lange, le rinçais dans ma gamelle de pisse et le mis à pendre. J'avais à peine terminé que mon geôlier revint, décrocha la laisse du mur, me mit un bandeau et m'entraîna. Cette nuit, le parc allait avoir une pute gratuite à souiller et humilier à son entière disposition.
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Je ne suis pas très rassurée, nue sur cette aire d'autoroute à la tombée de la nuit [1]. Tout en scrutant la voie d'entrée, craintive, je me dépêche de me diriger vers les toilettes, espérant y trouver un refuge provisoire.
J'entends mon Maître qui m'interpelle: "Qu'est-ce que tu fais?"
Tétanisée, je reviens vers lui.
Je me prends une gifle qui me fait presque trébucher, puis une deuxième.
"Va pisser dans les toilettes des hommes, comme une salope. C'est là qu'est ta place."
J'essaie péniblement de pisser, debout devant l'urinoir.
Mais je suis tétanisée. Pas une seule goutte ne sort. Pourtant j'avais très envie.
Un jeune homme entre et me dit bonsoir d'un air gêné, certainement surpris de tomber sur une femme nue ici. Je suis bien plus gênée que lui, mais je lui réponds "Bonsoir, Monsieur" pour me donner une contenance.
"Bonsoir Monsieur!" Qu'est-ce que c'est con comme réponse dans de telles circonstances...
J'essaie encore de forcer pour vider ma vessie, mais rien à faire. Je laisse tomber, je n'y arriverai pas, encore moins maintenant, la situation est trop gênante. Tant pis, je vais rester avec la vessie pleine.
Il ressort rapidement. Ouf!
Je ne m'étais même pas rendue compte que mon Maître l'avait suivi de peu, sans doute pour assurer ma protection au cas où, et se tenait discrètement dans la pénombre.
Je me tiens debout avec les pieds à environ 60 cm l'un de l'autre, utilisant un index de chaque main pour écarter mes petites lèvres, tirant doucement vers l'avant tout en exerçant une pression uniforme pour exposer l'urètre. Basculant le bassin vers l'avant, essayant de me décontracter - pas facile de lâcher prise quand on est observée - je n'y arrive malheureusement pas.
Je m'attendais à un "dépêche-toi, on n'a pas toute la nuit!" mais au contraire mon Maître me parle doucement, d'une voix apaisante, pour m'encourager. Finalement, j'y arrive, et sans en mettre à côté! Félicitations de mon Maître. Je suis plutôt fière de moi.
C'est revigorée et confiante que je monte dans la voiture. Les félicitations de mon Maître m'ont dopée !
Nous roulons en silence et je me perds dans mes pensées. J'apprécie que mon Maître ne soit pas trop bavard, tout comme moi. Les flots de paroles me saoulent quand ils viennent à un moment où j'ai besoin de sérénité.
Une brutale décélération me sort de mon nuage. Mon Maître vient de piler sur l'autoroute.
Un bouchon en formation, une fumée épaisse, des cris et des explosions,...
Les Brigades de Défense de la Démocratie sont en train de démanteler un barrage et de tabasser les manifestants.
La voie sera libre sans tarder. Ces gens-là ne font pas dans la dentelle.
Une femme, le visage en sang, tente de s'échapper en courant. Elle fait tomber un objet qu'elle tenait à la main.
Mon Maître ouvre la vitre et l'appelle, mais au lieu de monter dans la voiture, elle retourne chercher l'objet. "Quelle conne!" me dis-je. Elle va se faire prendre et nous avec.
Trois miliciens armés de matraques arrivent vers nous en courant.
Elle a juste le temps de monter. Mon Maître enclenche la marche arrière et recule à toute vitesse pour prendre la sortie que nous venions juste de passer. C'était moins une.
Une voiture nous prend en chasse après la sortie, mais est vite semée. La vieille Aston Martin a encore de sacrées ressources dans le ventre. J'ai l'impression d'être aux côtés de 007 !
Mon solde de crédit social étant dans le négatif, je risquais gros si j'étais tombée entre les mains des miliciens. Ne pas faire partie des citoyens exemplaires est très mal vu par les temps qui courent.
Depuis la loi sur le retrait ciblé des permis de conduire [1], des manifestations ont semé le trouble au sein de la fédération des grandes démocraties. Pourtant, les experts ont publié plusieurs tribunes dans la presse pour expliquer les bases scientifiques de cette loi et fustiger les quelques groupuscules anti-science qui refusent encore de jouer collectif. Les meutes de fact-checkers ont ridiculisé ceux qui tentaient de contredire la science officielle.
Des bruits courent comme quoi des policiers, plus nombreux qu'on ne le croit, auraient des états d'âme, voire rejoindraient clandestinement les manifestants. C'est sans doute cela qui a conduit à la création de milices citoyennes, les Brigades de Défense de la Démocratie, le gouvernement n'ayant plus qu'une confiance très modérée dans sa police.
Les journalistes ne tarissent pas d'éloges sur ces citoyens courageux qui prennent des risques pour défendre nos belles valeurs progressistes, et fustigent ceux qui non contents d'avoir mis leurs concitoyens en danger en refusant de "se protéger et protéger les autres", voudraient à présent continuer à emprunter les routes en faisant fi du danger qu'ils constituent pour les autres usagers.
Ce message quotidiennement répété a renforcé la haine de la population à leur égard, et l'admiration pour les miliciens. L'afflux de candidatures dans les bureaux de recrutement a été massif.
Les miliciens ne sont pas rémunérés, mais reçoivent un bel uniforme dont ils sont très fiers et qui leur donne un air de policier britannique du siècle dernier. Au-delà de la répression des manifestations, ils jouent un rôle crucial dans la prévention du crime : implantés dans chaque quartier, ils reçoivent cordialement et discrètement les citoyens qui souhaitent faire leur devoir en dénonçant les individus dangereux, soupçonnés de ne pas adhérer pleinement aux valeurs démocratiques ou de trop réfléchir. « Des gens bien plus intelligents que vous savent ce qui est bon pour vous ». Tel est l’adage que tout bon citoyen doit suivre. « Nous sommes en démocratie, bon sang ! Ceux qui ont des doutes sont forcément des individus louches. ». Tels sont les mots de Christophe B., éditorialiste très en vogue.
Je me retourne vers notre passagère, pour m'enquérir de son état. Elle est en train d'examiner l'objet qu'elle a récupéré, une caméra semble-t-il, visiblement plus contrariée par l'état de cet objet complètement fracassé que par ses blessures.
Elle ne semble pas comprendre notre langue et me répond en anglais.
« Sonia E. !!?? », m’exclame-je.
Son visage ensanglanté n'est pas reconnaissable, mais j'ai immédiatement reconnu le timbre très particulier de sa voix.
Je comprends pourquoi elle a pris tous les risques pour récupérer sa caméra.
Elle me félicite pour mon collier d'esclave. Visiblement elle n'a pas besoin d'explications...
Oui, je suis très fière de porter ce collier. J'aimerais crier ma fierté en long, en large, et en travers, mais mon anglais approximatif m'empêche d'exprimer le fond de ma pensée. Dommage.
Nous arrivons au domicile de mon Maître. Une maison assez quelconque, mais avec un grand jardin clôturé. Voilà qui sera bien utile pour certaines pratiques perverses en extérieur...
Je pousse un hurlement en sortant de la voiture. Cet objet dans le cul, qui se rappelle à mon bon souvenir ! Je l'avais presque oublié, mais le mouvement... Bon sang, qu'est-ce que ça m'a fait mal ! J'essaie d'interpréter mes sensations, de deviner ce que c'est, quelle forme il a, mais c'est difficile.
A peine débarqués, nous nous affairons à prodiguer les premiers soins à notre invitée surprise.
Elle a pris de sacrés coups, la pauvre. Espérons qu'elle n'ait pas de fracture du crâne, mais malheureusement la conduire à l'hôpital serait bien trop risqué.
Décidément, rien ne se passe comme prévu.
J'en ai presque oublié que je suis complètement nue depuis l'arrêt sur l'aire d'autoroute.
Je suis tellement excitée d'avoir rencontré en vrai cette femme que j'admire. "Si seulement je pouvais avoir le centième de son courage", me dis-je. Pourtant elle semble si faible et si fragile... Qui aurait pu se douter qu'une si frêle créature fait trembler les élites au pouvoir?
Ses blessures nettoyées et pansées, nous nous dirigeons vers une grande salle très plaisante, moquette au mur, cheminée en pierre, … J'ai bien remarqué la cage, à peine dissimulée, à côté de la bibliothèque. Je sais très bien à qui elle est destinée.
Mon Maître n'avait pas prévu que nous ayons une invitée. La situation est assez gênante, mais Sonia semble à peine y prêter attention. Elle a tout compris.
Plus je parle avec elle et plus je ressens le mental d'acier qui se cache derrière son apparence fragile. Elle en a vu d'autres, certainement. Il en faut bien plus pour l'impressionner.
Mon Maître ne m'a pas donné d'ordre et pourtant j'ai compris. Je ne sais pas comment. L'intonation de sa voix? Il a simplement prononcé mon prénom et j'ai compris. « Dans la cage ! ». Oui, Maître, j'y vais, car là est ma place. Je referme la grille derrière moi. Elle se verrouille automatiquement, tel un piège. Des pensées contradictoires me traversent l'esprit, je suis tellement fière d'appartenir à cet homme, tellement heureuse d'être en cage pour son plaisir, et pourtant je me sens honteuse d'être là, nue, en cage, comme une chienne, en présence d’une autre femme.
Sonia me lance un sourire, que je ne sais comment interpréter. Encouragement? Moquerie? Complicité?
Mon Maître sort du salon en sa compagnie et éteint la lumière.
Je me retrouve seule dans le noir.
Les pensées me traversent l'esprit dans tous les sens. Où sont-ils allés? Que font-ils? Que se disent-ils?
Est-il possible que tout cela ait été combiné? Non, c'est invraisemblable.
Qu'est-ce que le temps est long quand on est seule, sans repère! Cette cage est vraiment inconfortable. L'espace est restreint. Les barreaux me font mal.
Et puis, je ne sais pas ce qui me prend tout à coup, mais je ne peux résister à l'envie de me masturber. Mon clitoris est en feu.
Pendant que mon esprit était occupé avec tous ces évènements inattendus, mon corps avait de toutes autres attentes, et c'est seulement maintenant que j'en prends conscience. Il ne me suffit que de quelques instants pour jouir intensément. J'étais comme une cocotte minute prête à exploser. A peine ais-je retrouvé mes esprits que je remets ça. De toutes façons, je n'ai rien à faire, et c'est tellement bon...
à suivre...
Référence
[1] La route de tous les dangers", article publié sur bdsm.fr le 18/12/2022,
https://www.bdsm.fr/blog/8274/La-route-de-tous-les-dangers/
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La première fois qu'elles se rencontrèrent au vernissage d'une exposition de peinture, la jeune fille fit tout pour attirer le regard de Juliette. Mais ne lui adressa pas un regard. Elle était aussi insensible à son enthousisame que peut-l'être une satue de Rodin. Déçue, Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang.
Elle semblait avoir épuisé ses ressources d'agressivité mais elle était prête à répondre au désir de sa Maîtresse avec fougue. Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée.
Ses abandons donnaient un prix mystérieux à son existence. Son corps magnifique était celui d'une femme, mais les resssorts de son âme paraissaient aussi inaccessibles que les déchaînements d'une tornade. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir.
Loin de se sentir maîtresse de la situation, il lui semblait qu'elle n'était que l'éxécutante d'un jeu qui la dépassait. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif.
Simultanément, elle regrettait et elle espèrait. Quelle ivresse n'y a-t-il pas à se jeter dans l'abaissment ? Toute honte bue, elle acceptait de se soumettre. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces.
Elle avait l'impression de sentir le goût d'un animal affamé mais le désir qui ne l'avait pas abandonné rebondit encore dans sa croupe.Il avançait, reculait sans capituler. Comme cela allait être dur de tenir, avec cette petite pute qui se déchaînait. Ce qu'elle désirait, elle l'obtiendrait, son cul ouvert et moite, profond, chaud et sérré. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège.
Elle devenait profonde, ténébreuse, et son ventre inventait sans cesse une pulsation régulière. Il rêvait de la foutre en tout sens, de la couvrir de sperme, de la voir, de l'ouvrir, de la voir ouverte. L'anus de la jeune femme céda avec un bruit humide de succion et devint chaud. Il se pouvait aussi qu'il se décide à la frapper encore. Une lourdeur torride appesantissait son corps. L'obéissance personnifiés avec des brûlures cuisantes entre ses reins. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans son orifice étroit et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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En quoi consiste le roman, sinon à réparer l'irréparable ? Grâce à lui, l'impossible se réalise. On se transporte mieux que sur un tapis volant auprès des êtres aimés. On leur prête des sentiments qui vous font défaut. On les ressuscite, même s'ils sont morts. Dès le premier soir, tout était déjà inscrit. Les choses ne sont jamais fatales, sans doute mais précisément parce qu'elles ne le sont pas, elles ne se libèrent jamais du passé qui les fait grandir, des regards et des silences qui les font surgir. Elles naissent à chaque instant de l'instant qui les précède. Chaque parole échangée entre nous trace et définit d'avance les courbes de la relation. Les sentiments n'ont jamais l'épaisseur qu'ils ont dans le silence. Le temps qui s'écoule entre l'évènement et le récit leur prête tous les reflets, toutes les réfractions du souvenir. Pour ne jamais mentir, il faudrait vivre seulement. Mais les projets secrets, les desseins du cœur et les souvenirs brisent souvent cette simplicité impossible. Emmanuelle disparut de ma vie. Ne recevant aucune réponse aux lettres que je lui adressais, je cessai de lui écrire. Elle ne ne demeurait pas moins présente. Je m'éveillais le matin avec un sentiment d'abandon. Je ne pouvais concevoir qu'un amour aussi intense ait pu achopper sur ce qui m'apparaissait plus comme une indélicatesse que comme une trahison. Je croyais naïvement qu'elle reviendrait. Je demeurai trois mois ainsi dans l'incertitude. Je sursautais en entendant la sonnerie du téléphone, j'attendais le courrier avec angoisse. J'imaginais son existence à Rome. Je vivais comme un automate. J'accomplissais le rituel de la vie quotidienne, je voyais des amis, je faisais l'amour, mais ces gestes restaient extérieurs à moi-même. Mécaniquement, je ne m'y impliquais pas. Une maladie intérieure me minait. Personne autour de moi ne se doutait du drame que je vivais. À qui aurais-je pu en faire la confidence ? Personne ne connaissait l'existence d'Emmanuelle. Il ne me resterait aucune trace de cet amour. Cette idée m'effrayait parfois.
Ainsi, j'éprouvais par ce subterfuge un sentiment de puissance sur le monde puisque j'obtenais à volonté la richesse qui me manquait. Je fabriquais de l'amour avec presque rien comme les alchimistes font de l'or avec du plomb. Qu'un être ait pu remplir à ce point ma vie et s'effacer sans laisser aucun signe. La première fois que je la rencontrai au vernissage d'une exposition Giacometti au Musée Rodin, je fis tout pour attirer son attention. Juliette ne m'adressa pas un regard. Son intérêt la portait là, où précisément, je n'étais pas. Est-ce cette froideur qui m'intrigua ? Quand je lui adressai la parole, elle ne m'écouta qu'autant que la politesse l'exigeait. Elle arborait l'air résigné que les victimes de la mondanité réservent aux fâcheux, aux raseurs. Elle était aussi insensible à l'enthousiasme que je lui manifestais que peut l'être une statue en marbre du sculpteur. Quand je lui demandai son numéro de téléphone, elle me toisa avec une expression offensée. Eût-elle exprimé un peu plus d'urbanité qu'elle aurait moins piqué ma curiosité. La froideur de cette inconnue m'aguichait. Les contraires s'attirent. Sa présence me gênait. Elle s'interposait entre mes rêves et moi. Elle m'empêchait même de songer à elle. Notre rencontre avait du piquant. Le soin extrême qu'elle prenait pour afficher une élégance toute détachée m'intriguait. Une indifférence courtoisie m'eût découragée avec plus d'efficacité. Qu'avais-je fait pour la mériter ? Je n'eus pas le loisir de lui en demander l'explication car elle disparut en me tournant le dos. Le lendemain, je lui fis porter un bouquet de tulipes Bianca à son hôtel, accompagné d'une carte amicale. Je ne reçus aucune réponse. Je n'en fus pas étonnée. Espérant la rencontrer, j'allai bientôt me poster à la porte du Bristol, son hôtel. Je l'attendis sur le trottoir de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Enfin, je la vis apparaître. Dans les reflets de la porte à tambour, elle me parut plus grande, plus élancée, plus altière que jamais. Un soleil printanier éclairait alors mon espoir.
D'avoir deux femmes dans ma vie, une pour les mois d'été, l'autre pour les longs mois d'hiver, ne laissait pas de me troubler. Je devais m'habituer à ce jeu cruel qui consistait à oublier celle qui me quittait pour m'attacher à l'autre qui la remplaçait. Plutôt réservée, je n'avais pas pour habitude d'accoster une inconnue. Mais sa beauté exacerbait mon attirance saphique, fut-elle sans fière assurance. Elle sembla hésiter sur sa direction. Cette incertitude l'humanisa à mes yeux. Sans hésiter, je m'approchai d'elle. Quand elle m'aperçut, elle eut un soudain mouvement de recul. Je lus dans son regard noir la lueur de blâme que l'on réserve aux extravagances d'une folle. "- Encore vous", soupira-t-elle. Notre conversation fut aussi cordiale qu'un échange de coups de pistolet, le matin, à l'aube, entre deux duellistes. Malgré mon sourire avenant, et ma fausse innocence, la partie semblait perdue. Je pensais à cette citation de Vigny: "Au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur dire pardon". - Pourquoi ne me laissez-vous pas le temps de m'expliquer ? N'aimez-vous pas les tulipes ? - Je n'ai aucune envie d'entendre vos explications. - Pourquoi ne pas accepter le dialogue amical ? Avez-vous peur de votre propre faiblesse ? Je vis passer une flamme assassine dans ses yeux. Une femme ne pouvait-elle pas offrir des fleurs à une autre femme ? - Vous n'êtes pas de nature à m'en inspirer. - Pourquoi cette brutalité ? Pourquoi toujours imaginer le pire ? Que faites-vous de l'amitié ? - Me croyez-vous à ce point naïve ? Avec vous, je sais très bien à quel type de femme j'ai affaire. - C'est mal me connaître et me faire un procès d'intention. Je ne suis pas une amazone. - Prenez-le comme vous voudrez. Mais laissez-moi, vous perdez votre temps, je suis pressée. - Puis-je vous déposer quelque part ? - Non, c'est inutile, je reste dans ce quartier. - Avez-vous l'intention de déjeuner ? - Oui, mais pas avec vous. - Je vous propose un pacte amical. Nous déjeunons ensemble et je vous promets de ne plus tenter de vous revoir. Parole de femme, honneur de femme. Elle me regarda d'un air dubitatif. Balle au centre. - Puis-je accorder le moindre crédit à quelqu'un qui se comporte comme vous ? - Je vous répète, je vous donne ma parole d'honneur. Je la sentis vaciller. La situation tournait à mon avantage. La victoire était proche. Restait à traverser le pont d'Arcole. - Votre parole d'honneur, répéta-t-elle en haussant les épaules, je ne me fais aucune illusion sur vous. Mais je suis plus que lasse de votre insistance et de votre folie. Alors, je vous accorde vingt minutes. Pas une de plus. Le présent de l'amour ressemblait au négatif d'une photographie argentique. Il fallait attendre le développement pour en avoir le cœur net. Parfois, il réserve bien des surprises.
Cette instabilité touchant une affection fondamentale créait chez moi une angoisse. La sécurité d'un amour unique me manqauait. L'ennui, c'est que ce genre de difficultés est difficile à dire. Un restaurant nous tendait les bras à l'angle de la rue du Cirque. Je l'y conduisis. Pendant le déjeuner, elle resta fidèle à elle-même. Sur la défensive, hautaine, éludant toute question personnelle, ne m'offrant que l'armure d'une personnalité bouclée dans les conventions et le dédain. La glace contre le feu. Pourtant quelque effort qu'elle fît pour être désagréable, elle ne parvenait pas à me déplaire. Je sentais en elle, derrière la Ligne Maginot qu'elle m'opposait, un attirant tumulte de contradictions qui n'était pas sans charme. Au moins, elle ne ressemblait à personne. En vérité, il faut bien reconnaître que moi aussi. Le café bu, elle se leva et, sans se départir de son air farouche, elle prit congé. Pendant quelques instants, cette femme m'avait paru précieuse. Je n'attendais plus d'elle que l'ultime cadeau qu'elle pouvait me faire: s'en aller. - Maintenant que j'ai eu la faiblesse d'accepter votre déjeuner, j'espère que vous allez tenir votre promesse. Merci pour les tulipes. Adieu. Elle disparut laissant derrière elle un sillage glacé comme un blizzard. Je tins parole. Pendant dix jours. Puis je l'appelai dans sa propriété non loin de Bordeaux, dans les vignobles. - Et votre promesse, s'exclama-t-elle. En plus, vous êtes parjure. Le ton de sa voix n'exprimait qu'un courroux de façade purement formel. Ce qui était un progrès. Et puis n'avais-je pas évité le pire, elle n'avait pas raccroché. - J'ai promis de ne plus vous voir, pas de ne pas vous téléphoner. - Vous êtes bien française, dit-elle en ciselant ce qualificatif pour marquer un insondable mépris. Maintenant que l'amère habitude de ses amabilités était prise, je prenais un certain plaisir à la voir décocher ses flèches. - Quand venez-vous à Paris ? - Que vous importe puisque vous m'avez juré de ne pas chercher à me revoir. - Je sais par l'une de mes amies, que vous serez après-demain à un dîner chez les Moras. - Vous ne me donnez pas envie de m'y rendre. J'attendais de cette rencontre quelque chose de confus, une issue possible. J'étais pleine d'espoir. Mais une pensée surtout me troublait. Pourquoi cette femme était là et non une autre ? Quelle suite de hasards, d'agissements fortuits, de contretemps, d'obligations, de retards avaient tissé les fils de cette rencontre à la fois prodigieuse et dérisoire ? Quand elle raccrocha, je conservai un instant le combiné muet à la main. Pourquoi insister ? Oui, pourquoi ? Par jeu ? Il y a des rencontres qui, comme celle-ci, ne commencent pas précisément par de forts encouragements. Si elle avait ressenti un coup de foudre pour moi, elle le dissimulait bien.
Je me rends compte que je parle beaucoup d'amour. En réalité, je ne m'intéresse vraiment qu'à l'énigme de la passion. Ce qui me passionne dans l'amour, c'est qu'il est ce pont mystérieux qui me conduit à moi-même. S'il se bornait à n'être que le prétexte à des aventures sexuelles, il n'y aurait pas beaucoup de raisons de s'en préoccuper. L'amour est une initiation qui ne se termine jamais. Peut-être n'aimait-elle pas partager son lit avec une femme ? Tout simplement. Mais alors, pourquoi ne pas me l'avouer ? Il y a des vérités qui ne méritent aucune contestation. Mais alors, pourquoi n'avoir en tête que cet horrible mot de réciprocité La réciprocité en amour est un calcul bourgeois. Pas d'investissement du capital sans un rendement substantiel. Cette femme, sans doute mariée, avait beau me rabrouer, elle me plaisait. sapiosexuelle exigeante, bisexuelle très pratiquante. Elle m'attirait pour une raison que je ne cherchais pas à m'expliquer. Mais après-tout exige-t-on de Dieu qu'il vous donne des preuves de réciprocité. Et puis parfois, en amour, on a l'impression sans vraiment savoir pourquoi, qu'en dépit des obstacles, le destin a déjà gravé notre avenir. Calculer la somme des probabilités qui amène deux personnes à se parler, puis à s'aimer, est une opération effrayante. Surtout si l'on considère que du silence, il peut résulter une passion, fruit d'une accumulation exponentielle de hasards. Et cette histoire aussi était probablement déjà écrite dans un mystérieux livre qu'hélas je n'avais pas lu. Comme se serait simple de pouvoir consulter le livre des destinées avant d'offrir un bouquet de tulipes à une femme. On éviterait tant d'impairs, de temps perdu, de malentendus, mais on passerait aussi à côté de la vie et de ses surprises. Elle vint à Paris. Je me trouvai au même dîner qu'elle. Elle m'accueillit avec son habituelle mansuétude. Après le dîner, elle tenta de s'éclipser mais je la rejoignis dans l'escalier, abandonnant mon amie Emmanuelle. L'immeuble donnait sur le jardin du Luxembourg. Il y avait dans l'air je ne sais quel parfum de printemps.
Je finissais par avoir des doutes sur moi-même: étais-je une intrigante sentimentale ? Une profiteuse, une Bel Ami ? Tant qu'à faire c'était plutôt à Julien Sorel que j'aurais songé. Je ne voulais que humer que son parfum intime, le musc de ses profondeurs, lui emprunter les rêves qu'elle suscitait. Nous fîmes quelques pas en silence. Un silence doux et reposant comme une paix. Elle avait une voiture anglaise, comme elle. Elle était née à Londres mais elle vivait à Bordeaux. Je lui demandai de me raccompagner. Elle accepta en poussant un soupir. Elle gara sa voiture en bas de chez moi. Elle semblait avoir épuisé ses ressources d'agressivité. Je tentai alors de l'embrasser en posant une main audacieuse sur sa cuisse nue. Elle ne me repoussa pas. Au contraire, elle répondit à mon désir avec tant de fougue que j'en fus presque déconcertée. Une grande bataille est celle que l'on remporte avec une résistance farouche. Je la dévêtis contre le mur. La découverte de son porte-jarretelles me troubla. Elle ne pouvait exprimer plus clairement ses intentions. Ainsi, elle s'était armée pour l'amour. Rien n'avait été laissé au hasard. La seule chose qu'elle avait abandonnée au jeu des circonstances, c'était le choix de la partenaire. Avais-je même été choisie ? Cette dérision me parut tragique. Bientôt, je me ressaisis. Après tout pas de raison de se lamenter à propos d'un porte-jarretelles. Nous accomplîmes tous les rites que nous attendions l'une de l'autre. L'angoisse avait disparu. Le silence se chargea du reste. Dès lors, elle bascula, comme une statue bascule de son socle. Nous nous retrouvâmes chez moi. Et ce fut comme si, de toutes ses forces, elle tenait à démentir l'indifférence qu'elle m'avait manifestée. Nous nous aimâmes dans une douce ambiance de paix conclue, sur un lit d'armes abandonnées et de sensualité débridée. Déshabillée de son agressivité et de sa pudeur, elle demeurait menaçante comme une tempête apaisée. Ses refus donnaient un prix mystérieux à son abandon. Je l'admirais comme une belle énigme. Avais-je véritablement une femme devant moi qui avait cédé à une pulsion saphique ou l'incarnation d'un phénomène météorologique. Son corps magnifique était celui d'une femme aimante, mais les ressorts de son âme paraissaient aussi inaccessibles que les déchaînements imprévisibles d'une tornade. Loin de me sentir maîtresse de la situation, il me semblait que je n'avais été que l'exécutante d'un jeu qui me dépassait. Juliette entra dans ma vie au même moment où Emmanuelle en sortit. Une nouvelle vie, un nouvel amour.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Comme tous les couples mariés depuis 15 ans, nous nous installions dans une certaine routine sexuelle. Nous, c’est moi, Alexis, 38 ans, grand brun aux yeux vert, 1m90 pour 90kg, 13cm pour 4.5 de diamètre; et ma jolie femme, Julie, 1m74 pour 70kg, 85B, et un an de moins. Depuis le début de notre relation, j'ai toujours mis un point d'honneur à essayer de garder un minimum de trois relations sexuelles par semaine. Malgré cette fréquence relativement convenable pour un couple de cet âge, il m'arrivait pourtant encore souvent de me satisfaire moi-même entre deux rapports. Pour cela j’utilisais quelques accessoires et quelques fantasmes issus de mon imagination perverse dont je suis seul à connaître l’existence. Les trois fois hebdomadaires durant lesquelles je me vide dans mon épouse sont souvent platoniques. Ma femme est une vraie "étoile de mer" qui alterne avec quelques positions. La levrette, le missionnaire, et quand c’est jour de fête, un petit 69 qui se termine souvent en facestting pour ne pas salir madame. Pourtant elle n’a pas toujours été comme ça. Les premières années, c’est elle qui prenait les rennes, elle savait montrer son amour, et son envie de sexe avec moi. Elle me suçait, et même parfois avalait. Elle m'avait même permis une seule sodomie à l’occasion d’un de mes anniversaires. Mais ça, c'était avant le mariage. Avant les enfants.
C’est à force de visites sur mes sites pornos favoris que j’ai pour la première fois développé une envie de soumission. Mes recherches ont rapidement évoluées : de BDSM à soumis, puis femdon, strappon, chastity, candaulist, et enfin, cuckold, clean up…
Je n’avais plus que ça en tête. Je rêvais de voir ma femme devenir bête de sexe, comme aux premiers jours. Et si pour le moment je n’arrivais à lui faire retrouver cette envie que lors de soirées alcoolisées qui lui permettaient de s'inhiber totalement, il fallait que je trouve le moyen de la mettre dans une situation où elle se dévoilerait salope avec un jeune homme sexy. J'ai remarqué depuis longtemps qu’elle mate souvent les jeunes, à la plage, en course. Mais comment faire ? Elle était devenue tellement pudique. Les relations extraconjugales lui faisaient peur. Autant qu’à moi d'ailleurs, mais principalement à cause des IST/MST, pas à la relation en elle-même.
Un jour, j’ai décidé de franchir un premier cap et d'acheter une cage de chasteté sur internet. Mais je la portait en cachette. Je ne pouvais pas mettre ma femme sur le fait accompli, elle qui était si prude, elle aurait été choquée de voir mon petit oiseau à l'étroit dans sa cage, elle m'aurait pris pour un pervers. Pour lui faire accepter l'objet, j’ai donc élaboré un plan ; « le régime forcé ». Comme nous revenions de vacances, j'avoisinais les 100kg, et je galérais à perdre les kilos en trop. J'ai donc proposé à ma femme, pour me donner la volonté de perdre plus rapidement du poids, de me peser 3 fois par semaines, les soirs ou nous faisions l'amour. Si j avais perdu du poids par rapport à la fois précédente, je pouvais la baiser comme d'habitude, par contre si j'en avait pris, je devais m'occuper d'elle, mais sans que moi je puisse prendre mon pied. Elle fût aussitôt emballée par ma proposition, ce qui me surpris. Mon plan était en marche.
Quelques semaines plus tard, un soir ou justement j'avais repris du poids, et que je m'étais régalé du jus de sa chatte en restant sur ma fin, j'attendis qu’elle s endorme à moitié, et je m'adonna à un petit plaisir solitaire sans trop de méfiance. Une fois fini, un long jet de sperme parcourant l'étendue de mon ventre ; elle se tourna vers moi et me disputa comme on disputerai un petit garçon. Je ne pouvais dissimuler la chose, c'était mon plan. C'était la première fois qu’elle me surprenait la main dans le sac. Elle était outrée, et déçue de mon comportement. Elle s'endormit en boudant.
Le lendemain, je lui proposais de remédier à la situation en incluant une cage de chasteté dans le régime. Bien sur elle ne connaissait pas. Je lui montrait quelque photos sur internet, je ne pouvais pas lui sortir l'objet honteux directement, il était pourtant caché juste en haut du placard de notre chambre. Elle ne dis pas non. Qui ne dit non consent.
La semaine suivante, toujours en plein régime, un soir ou nous devions nous envoyer en l’air car j'avais perdu du poid, je me déshabilla devant elle, lui offrant une vue magnifique sur mon petit zizi tout épilé dans sa cage. Elle fût surprise bien entendu, mais aussi et surtout curieuse. Je lui donna la seule et unique clé, et, malgré le fait que j avais perdu du poids ce soir là, elle me demanda de la satisfaire avec ma langue tout en restant encagé. C'était ma punition pour m’être injustement masturbé la dernière fois. Elle apprenait vite…
Les mois suivants, le régime étant fini, la cage était maintenant devenue un jeu ponctuel, pimentant un peu plus notre vie sexuelle. Mais il y avait toujours ce vide dans ma vie, cette envie de soumission. Un soir un peu plus alcoolisés que d’habitude nous parlions tout les deux, nus sur le lit, après une partie de jambes en l’air. L'alcool aidant, nous parlions de nos fantasmes. Elle m’avoua qu’elle fantasmait sur le fait de faire l'amour avec une autre femme devant moi, mais sans que je puisse intervenir. Encagé par exemple. Je lui avoua que le mien serait de la voir prendre son pied avec un autre, un jeune homme bien membré. Après cette nuit là, nous ne reparlions plus jamais de cette soirée. Gardant honteusement chacun les secrets réciproques de l’autre.
Le retour de vacances suivantes, mes kilos en trop étant revenus, le régime forcé fit son retour. Avec une nouvelle règle cette fois que j'avais réussi à imposer. Si je prenais plus de 500g, en plus de m'occuper de Madame sans que je puisse prendre mon pied, j aurais une punition de son choix, mais une punition à connotation sexuelle et toujours une différente.
Pour voir jusqu'ou elle serait capable d'aller dans les punitions, je fis exprès de faire le yoyo avec mon poids. La première punition fût de lui prodiguer un massage intégral pendant une heure. La seconde fois, je fût étonné quand elle me demanda de faire le tour de la maison nu en pleine nuit, juste habillé de ma cage, mais je releva le défi, plus excité que jamais. Les punitions s’enchaînèrent toutes plus inventives les unes que les autres; le léchage de pied, la fessée, l’épilation du pubis, le face sitting avec quelques jets d'urine. Jusqu'au jour où elle me dit que je ne prenais plus trop au sérieux mon régime, donc pour la prochaine punition, je devrais lui trouver un jeune homme sur internet avec lequel elle s'enverra en l’air dans notre lit conjugal, sur lequel je serais attaché et encagé. C'était là mon plus gros fantasme. Mais je n’imaginais pas franchir le pas.
Je respectais donc un régime strict les semaines suivantes. Malheureusement, ce qui devait arriver arriva.
Contre toute attente, elle décida de maintenir son choix sur cette punition ultime, en apportant quelques précisions qui s’avéraient nécessaires. Nous choisirions le candidat sur internet ensemble. Elle voulait un jeune entre 25 et 35 ans, bien membré, habitant à une cinquantaine de kilomètres au moins pour être sûr de ne pas le recroiser, il devrait porter un préservatif du début à la fin, même pour les préliminaires, et elle pourrait biensur faire avec lui tout ce qu’elle voudrait sans que je ne puisse intervenir.
Nous avons passé des soirées entières sur des tonnes de sites pour trouver la perle rare. C'est finalement sur Bdsm.fr que nous avons trouvé notre homme. Monsterteub, 28 ans, 1m85 78kg, photo de profil version tablette d’abdo, un penchant pour la domination de couple, et comme son nom l'indique, une bite de 21cm. Après de nombreux échanges par mails puis par téléphone durant lesquels nous posions le décors de la scène à venir, nous convenions d’une date; samedi soir prochain. Les enfants seront absents pour l’occasion, tout était prévu. Tout, sauf ce qui allait arriver…
Le fameux samedi soir, la soirée commence par un repas aux chandelles en amoureux, plateau de fruits de mer, magnum de champagne pour la circonstance, ça peut aider. Elle est habillée comme une vraie salope; mini-jupe en cuir noir, petit haut blanc transparent laissant apercevoir de la lingerie fine de couleur noire. Et pour une fois elle est maquillée. A la fin du repas, nous nous dirigeons vers la chambre. Mon cœur bat à cent à l heure. Je me déshabille totalement, hormis la cage dans laquelle je suis de plus en plus à l'étroit. A l'aide de quatre ceintures de peignoir que j'avait attachées au préalable à chaque patte du lit, elle m'attache les mains et les pieds plutôt fortement par des triples nœuds, me voila totalement vulnérable. Elle pousse le vice jusqu’à enlever son string et me l'enfoncé dans la bouche. Elle est maintenant nue sous sa jupe, et je remarque qu’elle est totalement épilée, chose qu’elle n’a jamais fait avant ce soir. L'attente me semble interminable, quand tout à coup, on sonne à la porte, c'est Monsterteub, mais ce soir, il nous a demandé de l’appeler Maitre.
J'entends sa voix qui répond à celle de ma femme. C’est une voix grave, de mâle Alpha. Il entre et je les entends s’installer dans le salon. Soudain un bruit familier. Un bouchon de champagne. Cet inconnu est assis dans mon fauteuil entrain de boire mon champagne en compagnie de ma femme, qui ne portait rien sur le cul. Terriblement existant. Ils profitent un moment de leur compagnie mutuelle m'ignorant totalement. Encore un autre bruit de bouchon. C'est pas possible, ma femme va se retrouver totalement saoule. Il faut préciser qu'elle n’a pas de limite lorsqu’elle boit trop. Mes plus beaux souvenirs de soirées de baise ont toujours étés ceux pendant lesquels elle était complètement bourrée, elle se transforme en vraie cochonne et ose expérimenter des choses nouvelles. En même temps, il s'agit là d'une chose nouvelle. Enfin des bruits de pas qui s'approchent. La porte s'ouvre, me laissant apercevoir ma femme, en soutient gorge, son rouge à lèvres moins régulier que tout à l'heure, la jupe remontée laissant apparaître sa jolie petite chatte. Derrière elle, qui la suit de près, son amant d'un soir, beau gosse, torse nu, qui ne peut retenir un petit sourire vicieux lorsqu’il m'aperçoit. Lui n'a pas l'air saoul, contrairement à ma femme qui elle titube légèrement. Il s'approche de moi, libère ma bouche, mets ses doigts sous mon nez
-Tu reconnais cette odeur ?
L'odeur de la fente humide de ma femme biensur. Mon sexe gonfle encore et tire la cage vers le haut. Il vérifie mes liens. Je suis plus imposant que lui, sauf si nous parlons de nos attributs biensur, il a peut-être peur que je change d'avis et que je m'en prenne t à lui. Ma femme marche à quatre pattes sur le lit et vient me rouler une pelle, c’est spontané, étonnant venant d'elle. Elle sent l’alcool à plein nez. Il lui demande d'arrêter immédiatement en lui rappelant qu'elle lui appartient ce soir, puis notre invité nous dit qu’il doit passer au toilettes avant de commencer. Il s'éclipse.
Tant qu'à l'attendre, ma femme en profite pour se mettre toute nue. Elle commence à se toucher en me regardant dans les yeux pour m'exciter un peu plus encore. Elle commence à prendre son pied, quand tout à coup on entend la porte d'entrée s'ouvrir, puis se fermer. Étrange. Monsterteub aurait il pris peur. Je commence à me sentir étrangement rassuré. Notre invité est parti, je suis tout à ma femme; et je sais que vu dans l'état d'excitation qu'elle est je vais passer une super soirée. Ce sentiment d'excitation et de bien-être ne dura pas très longtemps.
On entends à nouveau des bruits de pas. Mais cette fois plusieurs bruits de pas. On se regarde avec ma femme. Elle a arrêté de se toucher, mais sa main est toujours sur sa chatte. La porte s'ouvre. C'est lui, mais il n'est pas seul. Il est accompagné de deux hommes un peu plus âgés. Le premier, typé italien, plus costaud mais BCBG, le second grand blond aux yeux bleu froid au regard de pervers, il tient quelque chose dans ses mains, son smartphone. Il nous filme. Je me débats en lui demandant des explications. On avait convenu pas de vidéo et évidemment pas de personnes supplémentaires. Comme simple réponse il nous dit calmement :
-Je suis et je serais votre Maître à partir de maintenant, cette vidéo va me servir pour vous faire chanter évidemment. Rassurez vous, je ne veut pas vous voler ni vous faire du mal, seulement du bien. Je juste baiser ta bourgeoise quand bon me semble, et je veux aussi en faire profiter les potes.
Sur ces belles paroles il baisse son pantalon, et approche ses 21 cm de la bouche de ma femme
-Maintenant, suce moi ça, salope.
Ma femme a l'air complètement perdue, jamais je ne me serais permis de lui parlé aussi crûment. Elle le regarde sans vraiment oser le regarder dans les yeux et lui répond :
- On avait convenu des rapports protégés du début à la fin et là vous…
- T'inquiète pas pour ça, femelle. Moi et mes potes, on est clean. Et vu comme vous aviez l'air d'avoir peur de choper la chtouille au téléphone, je suppose que vous devez être clean aussi de votre côté. Alors il est où le problème. Bouffe ma bite, vu comme tu la regarde on voit tous ici que t'en meure d'envie.
Ma femme sort alors sa langue. Et commence à donner de petits coups de langue, le blond, avec son téléphone, n'en perd pas une miette.
-Mais putain c'est pas une glace. Avale moi ça et pompe moi le dard correctement ptite bourgeoise.
Joignant les gestes à la parole il attrape ma belle par les cheveux et se sert de sa bouche comme d'un masturbateur.
Se tenant maintenant à quatre pattes au dessus de moi, elle offre une jolie vue au jeune italien sur son cul tendu. Il ouvre donc tout naturellement sa braguette et sort un beau morceau, peut-être un peu moins long que celui de notre Maitre, mais bien plus large. Il frotte son gros gland violacé sur sa petite fente rose épilée de haut en bas. Après avoir récupéré suffisamment la mouille de ma petite femme sur son gros gland, il s'enfonce doucement. Ma femme se retrouve prise entre deux bites. Et quelles bites! Elle commence à jouir de plus en plus bruyamment. Je l'ai toujours soupçonné de simuler avec moi, à l’entendre crier comme elle crie maintenant, je n'ai plus aucun doute. Mes yeux oscillent entre ma droite et ma gauche. J'ai comme une impression de rêver; d'un côté il y a la petite langue de ma femme qui lèche une belle paire de couilles avec envie, le membre de notre Maître posé sur son visage (il semble encore plus impressionnant en comparaison), de l'autre côté je vois l'italien qui ramone ma femme avec une fougue méditerranéenne. Soudain, il se crispe et dans un long râle, envoie au fond des entrailles de ma bien-aimée des giclées de sperme à n’en plus finir, puis il se retire.
-La place est libre je vais la prendre, lança Maître ; mais je ne veux pas baisser un trou souillé, soumis, il va falloir que tu nettoies avant. Salope, installe toi sur la bouche de ta lopette de mari.
Aussitôt dit aussitôt fait, je me retrouve nez à nez avec une chose que je ne reconnais plus, ses lèvres ouvertes dévoile un trou sans fond, duquel s'échappe un filet de liquide blanchâtre, odorant et gluant. Je sais ce qu’il me reste à faire, je l’ai déjà vu cents fois dans les vidéos sur lesquelles je passait mon temps à me tripoter. Mais là c'est différent. En plus de l'image, j’ai l’odeur, et bientôt le goût. Je commence par récupérer du bout de ma langue le stalactite qui glisse de plus en plus, puis je l'aspire. Comme une huitre elle glisse dans ma bouche, libérant un torrent de sperme. Le goût est trop amer. Pour y remédier, je décide de récupérer un peu de mouille que je sais légèrement sucré. Le mélange est appréciable, un goût de sexe pur et trash. Je m'active maintenant en profondeur. Soudain un autre ordre tombe :
-Va y ma ptite salope, pousse un peu. Je veux baiser une belle chatte totalement nettoyée.
Je senti les muscles de sa vulve se contracter, et soudain un petit jet, liquide au léger goût de lait de coco un peu salé. Je reconnais tout de suite ce goût. Ma femme vient de me pisser dans la bouche. Mais elle ne s'arrête pas à un simple jet, ça coule encore, et je n'ai pas d'autre choix que de m'empresser de boire le précieux nectar. Elle en profite pour vidanger totalement sa vessie la coquine. Elle n'a sûrement pas osé demander pour aller au toilettes avant. Ca déclenche l'hilarité de notre public. Je n'avais jamais bu une quantité d'urine aussi importante, mais je m’efforce de boire tout, jusqu’à la dernière goutte.
Je sens le lit bouger, ils viennent de l’écarter du mur. Maître profite de la position de ma femme à quatre pattes au dessus de moi pour venir la prendre au dessus de mon visage. Je peux voir en gros plan son impressionnant chibre butter contre l'entrée de la grotte. Il a du mal à rentrer après ce petit pipi.
-Soumis. J’ai besoin de lubrifiant. Crache la dessus que je puisse baisser cette salope.
Son sexe en érection de situe juste à quelques centimètres. Je lui crache toute la salive que j'arrive à réunir.
-Qu’est ce que tu fais. Tu viens de me cracher dessus. Comment ose tu? C est le trou de ta chienne d’épouse que je voulais que tu lubrifie, pas ma teub. Maintenant il va falloir que tu nettoie tes cochonneries.
Il présente maintenant son sexe gonflé contre mes lèvres, et pousse pour y forcer l'entrée.
Je n'ai plus le choix, je lèches donc pour la première fois de ma vie une bite. Et quelle bite. Je me rends compte que ma femme m'observe avec un plaisir pervers pendant que je m'exécute. Quelle petite vicieuse elle est devenue.
Une fois bien humide, je vois ce sexe viril quitter ma bouche pour s'enfoncer dans ma femme. Je constate que pendant ce temps, c'est l'italien qui est devenu vidéaste ; le blond, lui, a pris place dans la gorge de ma femme. Et il s'en donne à cœur joie. Au bout d'un long moment, le corps de ma femme tremble de partout. Des spasmes violents suivi d'un relâchement aussi soudain. Une quantité impressionnante de liquide sort de sa chatte et vient m'arroser le visage. Instinctivement j'ouvre la bouche et récolte un peu de ce précieux nectar. C'est une révélation pour elle, comme pour moi. Elle est femme fontaine. Jamais nous ne l’aurions soupçonné. Elle continue de jouir, tout en suçant le Blond. Elle suce comme une chienne en chaleur. Elle a envie de cette bite, elle veut qu’il éjacule dans sa bouche, elle veut goûter cette semence nouvelle au goût inconnu pour le moment. Alors elle s'active de plus en plus. Des bruits horribles de succion saturent la chambre conjugale. Soudain le râle du blond. Il reste bien au fond de la gorge de sa petite salope pendant qu’il se vide les couilles. Ma femme n’en perd pas une miette. Lorsqu’il se retire elle se lèche même les lèvres.
Dernier joueur en course, Mr 21cm. Toujours au dessus de mon visage en train de pilonner sa chose en levrette. Mais il a d'autres projets en tête pour terminer cette partie de baise en beauté. Il enfonce maintenant un doigt dans la petite rondelle rosé exposée devant lui, et commence quelques va et vient. Encore bien alcoolisée, aucune réticence de se fait sentir. Il s'en suit un deuxième, puis un troisième doigt. Le passage est fait. Il ressort maintenant son chibre de la chatte, m'aspergeant encore de mouille au passage et vient le placer sur l'orifice quasi vierge. Il y pénètre centimètres par centimètres sans trop de problèmes. Une fois totalement à l'intérieur, il entame les aller-retour avec brutalité. J'observe de très près le spectacle des testicules qui martèlent le clitoris gonflé de mon épouse, anciennement fidèle. Il la sodomisait sans même connaître son prénom, tout ça sous les yeux de notre cameraman qui n'en loupe pas une seconde.
Quand vient la délivrance, l'énorme chibre reste en place, bien au fond pendant de longues secondes, puis se retire sans ménagement, laissant un anus rougeâtre et béant, libérant une quantité importante de son jus de couilles sur mon visage. Le corp tout entier de ma femme s'écroule sur moi, totalement repu. Son cul meurtri se trouve à seulement quelques centimètres de ma bouche. Un nouvel ordre tombe, il est plus doux cette fois-ci, et il vient d'elle.
- Cheri, s’il te plaît je me sent tellement sale, nettoie moi le cul.
Je m’y exécute aussitôt un nettoyant de ma langue chaque centimètre carré du cul de cette putain que je ne reconnais plus.
Le calvaire enfin fini, je vois tout le monde se rhabiller. Tout le monde sauf moi évidemment . Je suis toujours attaché. Mon maitre s'approche tout près de moi, me regarde dans les yeux:
- Je vais repartir avec la clé de ta cage, comme ça, tu restera sage jusqu’à notre retour. Nous viendrons vous rendre visite une à deux fois par semaine. A chaque fois que nous aurons fini de baiser ta femme, tu aura le droit de la nettoyer, et si tu es sage, je libèrerai ta queue afin que tu puisses t'astiquer devant tout le monde. Si on ne peux pas venir pour x raisons, ça sera à ta femme de nous rejoindre seule à l'endroit que nous lui indiquerons. Mais pendant ce temp, toi tu restera encagé. Si par hasard vous aviez à désobéir à un quelconque ordre de notre part, il en va de soit que la vidéo tournée aujourd’hui risque de se retrouver sur internet.
Ils me libèrent. Je me branle honteusement devant les trois hommes et éjacule en 30 secondes en essuyant leurs railleries pendant que Madame prend sa douche. Ils me remettent la cage et me font lécher le sperme dont je viens d’asperger le sol avant de s’en aller. Enfin, dodo.
Le lendemain nous restons tout deux sans voix. Nous n'osons plus nous regarder en face, ni reparler de cette soirée. Nous étions au pied du mur, enrôlé de force dans une nouvelle vie, enrôlé vers l'inconnu …
La semaine qui suivie me parue très longue. Etre enfermé dans ma cage de chasteté était devenu insoutenable. Les premières nuits, je fût réveillé plusieurs fois par des érections nocturnes douloureuses. Je ne l’avais jamais gardé aussi longtemps. Je remarquais aussi que mon comportement envers ma femme changeait énormément. Je lui avait déjà pardonné son comportement de samedi soir, car tout était arrivé à cause de moi et de mes foutus fantasmes, et en plus l’alcool n’avait pas arrangé les choses.
J’était au petit soin toute la semaine avec elle, pourtant nous n’avons eu aucune relation sexuelle. En même temps, j’étais enfermé dans ma cage, mais elle ne m’a même pas demandé une seule fois de la satisfaire avec ma langue ou quelques sextoy. Peut être qu'elle compatissait avec moi.
Pourtant un soir, c'était mercredi je crois, pensant sans doute que j’était endormi, je l’ai surpris en train de se toucher délicatement. Je n’ai pas osé dire quoi que ce soit. Je l’ai simplement laissé finir. Peut-être revivait elle cette fameuse soirée dans sa tête… elle était vraiment en train de changer.
Le vendredi soir, son portable sonna. C’était notre maître chanteur. Il voulait repasser à la maison avec ses potes le lendemain soir, mais ma femme trouva une excuse, elle avait tant espéré que toute cette histoire n’était qu’un mauvais souvenir :
- Je suis sincèrement désolée maitr... monsieur, nous ne voulons et ne pouvons pas vous recevoir, toute cette histoire est allée trop loin, et de toute façon, nous n’avons personne pour garder les enfants.
- Si nous ne pouvons pas venir, ça sera à toi de nous rejoindre à l’hôtel, et en plus tu paiera la chambre, sinon je balance la vidéo sur internet, sur Facebook, même si elle ne reste pas en ligne très longtemps, imagine si quelqu’un de ta famille ou un collègue tombait dessus…
- Non, je vous en supplie, ne faites pas ça, je vais voir comment on peut s’arranger, je vous redis rapidement mais surtout ne faites pas ça.
Aie. Si elle les rejoint à l’hôtel, ça sous-entend que je vais devoir rester une semaine de plus en cage. En plus, ma femme ne voulait pas se retrouver seule, livrée en pâture à ces trois individus. Alors on appela parents, frères et sœurs, prétextant une sortie en amoureux de dernière minute afin que quelqu’un puisse garder les gosses. Malheureusement tout le monde avait déjà quelque chose de prévu ce soir là. Nous n avions plus le choix. Julie rappela donc à contrecœur notre maître pour lui dire que c’est elle qui viendrait, il lui donna des directives pendant plusieurs minutes pour la soirée à venir, puis raccrocha.
Samedi soir. Sur ses ordres, Julie c’était faite toute belle. Plutôt qu’un simple coup de rasoir, elle avait dû épiler son maillot et son cul intégralement. Tenue sexy, maquillage. Elle était magnifique, elle me rappelait la fille jeune, jolie et sûre d'elle que j'avais épousé à l’époque. Après un bisou furtif, suivi d'un regard qui trahissait son anxiété, elle s’en alla en voiture, roulant vers une chambre d’hôtel se trouvant à environ 30 minutes de route. Les enfants couchés, ma montre indique 22h, je me retrouve seul dans mon lit, seul avec mes peurs et mes craintes. Je regarde mon portable, toujours pas de nouvelles, même pas un petit SMS. Je commence à flipper en imaginant ce qui peut bien se passer là-bas. Paradoxalement, je bande comme un âne, et ça fait mal dans ma cage. Il faut que je pense à autre chose. Dix minutes de télé sur une chaine d’info suffisent à me ramollir. J’ai alors une idée, et si j’essayais de m’échapper de cette foutue cage. Je prends alors la vaseline, celle que j’utilisais autrefois pour baiser plus rapidement ma femme, et j'en enduit l’intérieur de ma cage. Puis je descends la cage et tire mon sexe vers le haut. La cage est très étroite, j’aurais dû en acheter une plus large que ce modèle S. Mais à force de persévérance, la voilà qui s'échappe de sa cellule, seul les couilles restent coincées entre l’anneau et la cage. Merde, au fait, comment vais je la remettre à sa place une fois que j’aurais pris mon pied. Tampi, je m’occuperai de ce problème plus tard. Place à la branlette. Trente secondes de pur bonheur, en pensant à ma femme biensur. Seulement, je viens de me rendre compte que pendant que j’éjaculais, mes petites couilles ont du se ramollir car la cage est tombée sur le matelas. Me voilà complètement libre. J'essaie de faire passer un testicule entre les barreaux et la cage, la douleur est atroce, ça ne passe pas. Catastrophe, que vais je faire, comment mon nouveau maître va t'il le prendre? Il risque de s’énerve, même sûrement me punir.
Soudain mon téléphone sonne.
- Allo, chéri, je t’appelle pour te tenir informé. Je suis seule avec notre maître. Il m’éduque. J’ai déjà récolté sa semence deux fois . Il fait une petite pause pendant que je lui masse les pieds.
Récolter sa semence deux fois, éduquer. Ça veux rien dire ça. J’aurais aimé plus de détails. Mais je n’ai pas le temps pour ça. Je doit lui parler de mon petit problème.
- Ecoute cherie. Ne lui en parle pas mais j’ai eu un soucis avec la cage, elle est tombée et je…
- Tombée ? Comment ça ? Dit une voix bien plus grave.
Oups. Elle était en haut-parleurs. J'aurais du m'en douter avec le massage des pieds, du coup c'est trop tard, il a tout entendu. Vite réfléchi, dit quelque chose...
- Bonjour Maître. Oui en fait je pense que la cage devait être trop grande et elle est tombée pendant que je prenais ma douche, à cause du gel douche...
- Tu ose mentir à ton maître, Couilles molles!. Tu vas le regretter, je vais m’occuper de ton cas. Lundi tu n’ira pas travailler, prétexte ce que tu veux à ton patron, je m’en balance. Tiens toi prêt à 9h devantchez toi, je viendrais te chercher. Et n'oublie pas ta carte de crédit.
Il raccrocha me laissant seul dans ma chambre, perdu dans mes pensées. Je commence à m’endormir vers 1h du matin après m’être astiqué le manche une seconde fois. Foutu pour foutu!
Ma femme me réveille à 2h. Elle ne ressemble plus à la femme ravissante qu’elle était en partant de la maison tout à l’heure. Son maquillage a coulé, ses cheveux sont tout ébouriffés, ils sont plein de sperme. Son haut est en parti déchiré. Ça va me coûter cher en vêtements cette histoire. Après s’être déshabillée, je constate également qu’elle a les fesses bien rouges, et justement elle les approche de moi.
- Maître a dit que tu devais nettoyer tout mes orifices quand je rentrais, c’est une partie de ta punition, et je dois filmer et lui envoyer la vidéo avant 2h15 sinon il nous punira en nous faisant faire le tapin, alors dépêches toi.
Je m’exécute difficilement, c’est tout de suite moins existant et même carrément dégoûtant quand on a déjà pris son pied avant. Deux fois qui plus est. Une fois le travail fini, je m’endors difficilement, en songeant à tout ce qui pourrait bien m’arriver lundi.
Apres un dimanche passé à éviter le regard de Julie, lundi 9h arrive. On sonne à la porte. Quelle ponctualité! J'ouvre et reçois immédiatement une grande claque dans les dents. Ça fait mal, je ressens immédiatement de la honte de me faire ainsi dominer par un plus jeune, et sans doute physiquement plus faible que moi. Je sens ma joue rougir.
- En voiture soumis, je vais aller dire bonjour à ma salope.
Je m’installe machinalement sur la banquette arrière, et attend le retour de mon maître pendant de longues minutes. Quand je l’aperçoit enfin sortir de chez moi en remontant sa braguette sans même se soucier du regard d’éventuels voisins curieux, il me demande de monter à la place du conducteur et monte à l’arrière.
-Roule soumis, je te dirais où aller.
-Oui maître.
Notre premier arrêt, c'est devant un salon de tatouage. Je transpire à grosse goutte. Nous entrons.
-Bonjour, mon soumis ici présent souhaiterais un prince Albert. Si vous vendez des petit cadenas en piercing, vous pouvez directement lui en poser un. Et me donner la clé s’il vous plaît.
-Biensur monsieur, nous vendons de vrais cadenas en acier chirurgicale. Inviolable, diamètre 3mm ça devrait convenir.
La vue de l’aiguille me fit transpirer. Un deux et trois. Aie. Putain ça fait mal. Maintenant il enfonce le cadenas, je ressens une douleur encore plus vive, il nettoie le sang, et le referme. Maitre prend les clefs qu’on lui tend et me demande de payer. Puis une idée lui vient en regardant ma petite nouille épilée au bout de laquelle pendouille un cadenas.
- Attends soumis, avant de partir je veux un tatouage « COCU » juste au dessus de ton vermisseau.
- Mais maitre, un tatouage c'est définitif et je pense que…
- Qui te demande de penser, esclave. N’oublie pas qui je suis, et installe toi sur le siège. Si tu la ramène encore je te le fait tatouer sur le front.
C’était mon premier tatouage, je ressens chaque lettre comme d’atroces brûlures, je veux plusieurs fois arrêter cet engrenage de plus en plus tordu, mais je pensais à ce qui ce passerais si la fameuse vidéo tournait sur internet, et si quelqu’un qu’on connaît tombait dessus. Un collègue de boulot mal attentionné par exemple. Et malheureusement, il y en a pas qu'un. Il pourrait à son tour nous faire subir un chantage abjecte, et abuser de ma femme. C’est pourquoi je prends sur moi, et je sers les dents.
Retour en voiture, tatoué et percé. Je souffre et regrette sincèrement mon écart de samedi dernier. Second arrêt. Il s'agit cette fois d’un sexshop. Maître demande un model de cage de chasteté inviolable compatible avec un cadenas en guise de prince Albert. Il choisit un modèle XS et me demande de le suivre dans la cabine.
J’enfile la cage devant lui, il la referme, et referme ensuite le cadenas. Me voilà totalement bloqué. Je réalise que ma vie sexuelle est maintenant complètement entre les mains de l’amant de ma femme.
Le samedi suivant, nous avions heureusement réussi à faire garder les enfants. Notre maître est venu avec son copain italien baiser ma femme toute la nuit. J’ai dû regarder ma belle se faire baiser plusieurs fois par tout les trous, surtout le plus douloureux, et jouir sans relâche pendant des heures alors que je me trouvais en slip, à genou et par terre. Elle adore visiblement son nouveau statut de soumise. Il m’a ensuite enlevé la cage et le cadenas, et j’ai dû me masturber, timidement mais avec envie, devant eux deux, ma femme étant partie prendre une douche mais après avoir nettoyé leurs cochonneries avec ma langue sur tout son corps. Le tout sous couvert de leurs commentaires désobligeants et de quelques claques.
Pour les prochaines séances de baise hebdomadaires, ils ont donné ordre à ma femme de prendre des rendez-vous rapidement pour customiser son corps. Elle devra donc laisser pousser ses cheveux pour qu’ils arrivent au bas du dos, relever et augmenter la taille de ses seins avec des prothèses mammaires, se faire percer les tétons et le clitoris, et aussi prendre des séances de laser pour la rendre totalement imberbe au niveau du maillot et de l'inter-fessier. Biensur ça sera à moi de payer la note. Elle devra aussi porter en permanence un plug anal et des boules de ghesha. Il l'appellera en visio à n’importe quel moment pour vérifier.
La semaine suivante ma femme assumait plutôt bien son nouveau statut et le mien, je m’occupais d'elle en lui prodiguant de merveilleux cunnilingus environ tout les deux jours, par contre pour samedi nous n’avions encore personne pour garder les gosses. Mes couilles étaient déjà énormes, je ne tiendrai pas une semaine de plus. Je demande donc honteusement à ma femme de me traire… par derrière. Au début réticente, elle accepta finalement à condition d’utiliser un gant en latex. Quand je me déshabille devant elle pour la première fois depuis mes transformations, elle constate les changements sur mon sexe. Il est vraiment ridicule, tout petit, enfermé dans une cage à barreaux, terminée par un cadenas qui la relie directement à mon gland percé et le tout surplombé d’un « COCU » en grosses lettres noires. Elle ne peut se retenir de rigoler. Je me mets à quatre pattes, elle enfile ses gants avant de m’enfiler moi. Au bout de vingt bonnes minutes, après avoir longtemps chercher ma prostate, une coulée de sperme sort de mon gland enfermé derrière ses barreaux. Quel régal! Le soir même je commande sur internet un gode ceinture, qui servira je l’espère autant pour moi que pour elle. Ma nouvelle vie vient de commencer.
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Jamais je n'avais eu avec elle l'attitude d'une amoureuse. Souvent, je la regardais froidement, et quand je lui souriais, le sourire allait rarement jusqu'à mes yeux. Mais aujourd'hui, j'étais prête à quelques concessions. Dès que je sortis dans la rue, je l'aperçus. Charlotte m'attendait dans une mini robe très courte rouge. J'allai vers elle. Je l'embrassai. Et soudain, quelque chose se brisa. Cette jeune fille que j'avais devant moi, c'était une autre, pas celle que j'avais rêvée. Certes, elle était éclatante, jeune, blonde, aimante, tendre comme l'autre, mais il lui manquait une qualité qui n'appartenait qu'à l'autre. Elle me demanda: "- préférez-vous que je vous laisse seule ?" Elle me sourit. Je la regardai avec une expression d'incrédulité mais je vibrais encore de la ferveur de ses mains. Le lendemain soir, elle vint chez moi. Tout alla très vite. Il n'y a que les femmes légères qui hésitent à se donner. Je l'aimais pour la gravité qu'elle mettait dans l'amour. Sa beauté, mais plus encore l'air de bonté qui émanait d'elle. Il était moins de minuit quand nous entrâmes rue Saint-Honoré à La Marquise et nous allâmes nous asseoir tous les trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Vincent commanda du champagne et Charlotte s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux jeunes femmes avait de quoi bluffer un homme. Charlotte était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, dévorant les jolies filles et la vie à pleines dents. Peu à peu, nos pupilles bientôt s'habituèrent à la pénombre qui régnait.
L'endroit était frais, agréable, une musique anglo-saxonne en fond sonore, tout au fond de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats de rire et des exclamations. Autour de nuit, des couples flirtaient sans trop de retenue, Vincent leva son verre en direction de Juliette qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme passa devant eux, attirant tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette élancée était mise en valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou, une distinction naturelle. La Marquise était un établissement dont l'organisation était sans défaut. On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère ne dépassant pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin d'eux et ils auraient juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées, s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un retour de pudeur.
Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge, sans doute pour rejoindre alors une alcôve. Juliette avait imperceptiblement changé d'attitude, Vincent la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait envie de lui, mais plus encore, d'aller jeter un coup d'œil dans l'autre salle, de profiter ainsi de l'opportunité pour faire connaissance de la ravissante blonde. Une conquête facile et surtout agréable, d'autant que l'attirance paraissait mutuelle. Son maquillage était discret. Assurément sous son chemisier transparent, elle ne portait pas de soutien-gorge car on devinait ses seins libres et fermes. Sous des airs de jeune fille BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu. Elle avait vingt ans. Même pas, dix-huit ans et demi. Un âge diabolique pour Juliette qui en a quinze de plus. Elle est distinguée, blonde, avec des yeux magnifiques, le visage encadré par une sage chevelure. Piquante, peu farouche, elle avait cette liberté des jeunes filles de bonne famille émancipées. Elle devait traîner tous les cœurs derrière elle. Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Charlotte et Vincent dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir. Juliette avait retrouvé ses ardeurs saphiques, dont Vincent avait l'habitude. Un inconnu contempla Charlotte, surpris de sa retenue, puis jeta un bref regard à Vincent, comme pour solliciter une autorisation.
À La Marquise, tout le monde était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa alors vers Charlotte qui gardait obstinément les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos, défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui s'offraient vers lui. Sans se l'avouer, elle adorait se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori. Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Florence. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le silence. Elles s'embrassaient amoureusement, les langues entremêlées. À genoux, la main de Juliette allait à la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Florence. Ses seins tenaient juste dans la paume de sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle sentait les pointes commencer à s'ériger. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches délicates, sur les lèvres, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Florence mordillait les pointes des seins de Juliette.
Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Florence. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait que des bas. Florence riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente, tandis que son clitoris, décalotté, pointait tel un dard. Florence ne tarda pas à jouir. À peine risquait-elle une fiévreuse caresse, un élan passionné, que Florence entrait aussitôt dans des ardeurs trop vite maximales. Juliette freinait donc là où une femme devait pouvoir se lâcher. Elle se réservait toujours au lieu d'offrir sa confiance en même temps que son corps, ce qui on en conviendra rationne le plaisir. Elle avisa que le comportement de Florence, sans être insolent, allait à l'encontre des préceptes qu'il lui faudrait bientôt assimiler, pour la rendre docile, bien entendu, mais surtout, résignée à se priver d'orgasme, avec un respect infini et la langueur qu'elle attendrait d'elle. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa jupe flottait au gré de ses mouvements. Par moment, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Bientôt, un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins.
Que lui importait ? Il était clair à ses yeux que dorénavant au cours de la soirée, rien ne serait choquant, clair aussi que ses hanches minces, ses larges épaules, ses longues jambes, la fente de son ventre lisse, sa bouche et enfin et surtout l'étroit pertuis de ses reins devraient s'offrir sans pudeur. Se donner à l'amour, esclave et comblée. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Le premier les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle implora d'être prise. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Juliette et Florence avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles étaient totalement nues maintenant. Étendue sur le dos, les bras rejetés en arrière, Florence se livrait sans pudeur. Juliette avait décidé de la dompter, de la soumettre durement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas. Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de Florence qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant fièrement, que Florence avait de nouveau joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longuement entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans le jugement qu'elle avait porté sur la personnalité de Florence. Après un dressage strict et sans répit, elle deviendrait certainement une parfaite soumise.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Son corps était là mais son esprit déjà loin, si loin. Elle l'avait remarqué, elle notait tout. Rien ne lui échappait, sinon parfois la raison.Juliette s'arracha du lit le matin, avec plus d'agressivité que d'élan, se doucha et se maquilla à la hâte, n'accepta que la tasse de café noir que Charlotte avait eu juste le temps de lui préparer, et se laissa seulement baiser fugacement le bout des doigts, avec un sourire machinal et un regard plein d'animosité. Elle l'avait pliée à tous ses fantasmes, façonnée à sa mesure, avait exigé et obtenu d'elle comme allant de soi les plus outrageantes complaisances. Charlotte n'avait plus rien à livrer qu'elle ne possédât déjà. Du moins, elle le croyait. Elle était infiniment plus bouleversante lorsque son corps arborait des traces, des traces, quelles qu'elles fussent, car elles prouvaient que rien ne luit était épargné. Les cicatrices s'étaient boursouflées et formaient des renflements plus foncés que la couleur de sa peau. Ce matin-là, Juliette voulut l'observer dans son sommeil. Charlotte reposait sur le ventre, les mains sous l'édredon, recroquevillée en position fœtale. Elle s'approcha, s'assit dans un fauteuil et se surprit à rabaisser les draps jusqu'à ses chevilles pour mieux l'examiner. Ses traits si parfaitement réguliers qu'on en venait à espérer le hiatus qui briserait cette harmonie, exaspérante à force d'équilibre. Elle était si claire de cheveux que sa peau pourtant laiteuse paraissait plus foncée que sa chevelure, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. On voyait encore briller la sueur sur ses seins. La veille, elle avait été fouettée, d'abord à peine, puis plus fort, puis encore plus fort. Elle avait pleuré.
Juliette avait cessé qu'elle criait encore, et que ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte. De sa tête, seul son regard se dérobait alors à l'observation, mais les yeux fermés, tout en elle paraissait si limpide qu'on lui voyait l'âme. Charlotte n'avait à se reprocher que des pensées, et des tentations fugitives. Pourtant, il était certain qu'elle était coupable et que sans le vouloir, Juliette la punissait d'une faute qu'elle ne connaissait pas, puisqu'elle restait intime, tout intérieure mais avec le temps, elle l'avait décelée: la facilité et surtout la servilité. Charlotte était heureuse que Juliette la fouette et l'avilisse dans la prostitution parce que son abnégation donnait à sa Maîtresse la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur, la honte du fouet, les outrages infligés, lui semblaient le rachat de sa faute. Elle savait des choses que nul ne savait mais ne voyait pas ce que tout le monde voyait. Elle croyait tout connaître d'elle, mais rien de plus. Jamais elle n'avait autant éprouvé ce manque qu'en cet instant précis, à la faveur de cette relation si anodine aux yeux des autres mais capitale aux siens. Fallait-il qu'elle ait un désir charnel intact pour choir dans un tel gouffre existentiel au bord vertigineux du lit. Se sentait-elle un peu coupable de la jubilation goûtée lors de la première séance de flagellation, la facilité avec laquelle elle s'était donnée. Mais non, ça ne pouvait pas être cela, pas uniquement. Pour la première fois en trois ans, elle remettait en question ce qu'elle savait de Charlotte. Une phrase l'obsédait: "Êtes-vous vraiment sûre d'elle ?." Il y avait des étreintes qui lui avaient été immondes, des doigts dans l'anneau de ses reins qui étaient une intolérable insulte, et des langues et des sexes, se caressant à sa bouche fermée, au sillon de toutes ses forces serré de son ventre et de ses reins, si longuement que le fouet n'avait pas été de trop pour la réduire, mais auxquels elle avait fini par s'ouvrir, avec une indifférence et une servilité insupportable. Et si malgré cela, son avilissement lui était doux ? Alors, plus sa bassesse était grande, plus Juliette était miséricordieuse de consentir à faire de Charlotte, l'objet de son plaisir. Mais de qui est-ton vraiment sûre quand on ne l'est même pas de soi ?
Juliette ne l'était plus de sa propre soumise, donc alors d'elle-même. Plus, elle la méditait, plus le bloc de mystère se durcissait. Charlotte était-elle insensée ? Indéchiffrable, celle qu'elle l'avait toujours crue si lisible. Le soupçon avait instillé le doute. Elle la regardait dormir tout en se demandant si elle dormait vraiment. Une énigme que son esclave gisant dans le lit. Elle la regardait dormir et la jugeait. Rien ne semblait troubler le sommeil de Charlotte. Mais quelle Charlotte observait-elle dans la pénombre de leur chambre: la compagne, l'amante, la soumise ? Elle les aimait toutes à travers celle qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un que l'on outrageait ? Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient. Bien sûr, elle parlait dans les supplices, mais peut-on appeler paroles ce qui n'est le plus souvent que plaintes et cris. S'installer dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Juliette avait déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier. Chacun son rôle. Ça tenait presque à rien. C'est pourquoi nulle n'était prête à y renoncer si facilement. Juliette avait rencontré Charlotte. Le contraire idéal de Juliette, son négatif dans la soumission et dans la vie. Charlotte était blonde, Juliette était brune, le teint toujours hâlé, un corps superbe où tout était parfaitement en place dans les quantités recommandées par les magazines féminins et les proportions suggérées par les magazines masculins, le rire adorablement mutin, qui donnait le change avec brio mais qui semblait se moquer de tous les enjeux.
Des signes d'une nature insoupçonnée, secrètement scellée par une complicité acquise par le fouet et en se chevauchant dans un lit. Après, quoi qu'il advienne, on ne se regarde plus de la même manière. On est conniventes pour toujours puisque, en toutes choses, et plus encore en amour, on oublie jamais les premières fois. Leur intimité avait façonné un monde de souvenirs communs. Les volets tirés, la chambre obscure, malgré des raies de clarté à travers les bois mal jointés, Charlotte gémit plus d'une heure sous les caresses de Juliette, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux qui formaient la tête du lit baldaquin, elle commença à crier lorsque Juliette se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Juliette la sentait brûlante, raidie sous sa langue, la fit hurler sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup, tétanisée, moite de plaisir, épuisée mais heureuse. Le lendemain, Juliette l'avait vue sourire, si curieusement qu'elle se demanda ce qu'elle avait imaginé sur l'instant. Charlotte ne portait qu'un corset, la serrant à la taille, dont l'armature dessinait la poitrine, les seins largement offerts, ligotant durement le sexe par le cuir des lanières. Juliette tira ses bras, l'un après l'autre, pour les tendre davantage. Les chevilles et les poignets entravés par des bracelets, Charlotte sentit bientôt ses jambes s'élonger. Puis Juliette lui caressa le visage. Aux premiers coups de cravache qui lui brûlèrent l'intérieur des cuisses, elle gémit. Juliette passa de la droite à la gauche, s'arrêta puis continua. Charlotte se débattit de tout son corps.
Elle crut que le jonc la déchirerait. Elle ne voulut pas supplier, demander grâce. Mais bientôt, elle céda aux cris et aux larmes. Juliette ne s'arrêta qu'au quarantième coup. Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place alors à un plaisir diffus. Après la dernière sanglade, Juliette caressa furtivement ses jambes enflammées, cette simple marque de tendresse donna à Charlotte le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. Comme si Juliette avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle avait dissimulé de son mieux sous des râles et des sursauts, elle fit le tour de son corps écartelé et se plaça devant elle. Puis, elle écarta ses fesses et l'inspecta intimement avec ses doigts, puis avec un speculum dont l'acier froid affola son anus qui s'ouvrit au gré de l'écartement de l'instrument qui le dilata jusqu'à la douleur. Charlotte n'était plus qu'un objet privé de volonté, soumis et servile. Juliette se ceignit d'une ceinture harnais armée d'un olisbos trapu et veineux et la sodomisa brutalement, exigeant d'elle qu'elle se cambra davantage, afin que le dard massif la pénétra profondément, jusqu'au tréfonds de ses entrailles. Rares furent les nuits où il ne se trouva pas quelqu'un pour faire usage de cette voie rendue aussi aisé, bien que plus étroite que l'autre. Juliette s'arracha d'elle comme l'animal repu après l'accouplement. Elle fut heureuse que Charlotte fut doublement ouverte et lui dît qu'elle veillerait à ce qu'elle le demeura. La jeune esclave fut si claire de joie, que sa peau hâlée ne sembla pas marquée. Elle remercia sa maîtresse, et lui dit qu'elle l'aimait. Juliette ne la libéra que lorsqu'elle eut fait d'elle à son plaisir. Moite et tremblant de froid, elle avait descendu les dernières marches qui menaient au sous-sol. Il n'y avait ni lit, ni simulacre de lit, ni couverture, seulement la gourde et austère chape de sol. Juliette lui demanda de s'allonger sur le béton glaçant. Charlotte demeurerait le reste de la nuit, enchaînée, cuisses ouvertes et écartées, sans pouvoir refermer ses jambes. Seule dans le noir et le silence, en sueur, elle ne sentait plus que le collier et les bracelets, son corps partait à la dérive, alors elle s'endormit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Xavier eut du mal à se se souvenir de son propre nom alors qu'il regardait Marie s'effeuiller en toute hâte devant lui, la faible lueur provenant de la fenêtre colorant sa peau de crême. Elle se pencha sur lui et tira sur sa chemise. "- Tu es toujours habillé". Il allait remédier à cela quand un sein ferme et galbé se promena dans son champ de vision, le distrayant totalement. Alors, il leva les mains et en pinça le mamelon entre pouce et index, le regard braqué sur la ligne élancée de son cou alors qu'elle rejetait la tête en arrière et gémissait longuement. Il la fit rouler sur le dos et s'enfouit au plus profond d'elle. Il adopta alors un rythme effréné, la forçant à l'immobilité. Elle n'avait pas encore atteint un premier orgasme qu'elle partit pour un second. Il était moins de minuit quand ils entrèrent au Club 7 et allèrent s'asseoir tous les trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Xavier commanda du champagne et Marie s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux femmes avait de quoi satisfaire un honnête homme. Marie était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, croquant la vie à pleines dents et les jolies filles. Peu à peu, nos pupilles s'habituèrent à la pénombre qui régnait. L'endroit était frais, très agréable, avec une musique anglo-saxonne en fond sonore. Tout au bout de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats de rire et des exclamations. Autour d'eux, des couples flirtaient sans trop de retenue et Xavier leva son verre en direction de Marie qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme passa devant nous qui attira tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette allongée était mise valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou et une distinction naturelle. Le Club 7 était un établissement dont l'organisation était sans défaut. On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère qui ne dépassait pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin de nous et nous aurions juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées, s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un retour de pudeur. Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge. Marie avait imperceptiblement changé d'attitude et Xavier la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait très envie de lui et encore plus d'aller jeter un coup d'œil dans l'autre salle. Bientôt, de longs gémissements interrompirent le silence feutré régnant dans le club pourtant animé.
Pour Juliette, la seule chose plus stimulante que son désir était que la ravissante inconnue la désire autant qu'elle. Elle se rapprocha alors langoureusement d'elle. Elle avait fini par reconnaître comme une vérité indéniable et importante qu'elle aimait dominer les femmes. Une conquête facile et surtout très agréable, d'autant que l'attirance paraissait réciproque. Elle avait de belles mains. Manifestement sous son chemisier noir, elle ne portait pas de soutien-gorge car on voyait ses seins se mouvoir sans entrave. Sous des airs de jeune femme BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu. Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Marie et Xavier dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir. La douce Marie avait repris ses petits travers dont Xavier avait l'habitude. Un inconnu la contempla, surpris de leur sagesse, puis jeta un bref regard à Xavier, comme pour solliciter une autorisation. Au Club 7, tout le monde était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa souplement vers Marie qui gardait obstinément les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos et défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui se tendaient vers lui. Elle adorait se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori. Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Charlotte. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le silence. Elles s'embrassaient fougueusement, les langues entremêlées. Les mains de Juliette allaient à la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Charlotte qui cambrait le dos et dut faire appel à sa volonté pour ne pas jouir trop tôt. Les longs gémissements qu'elle poussa alors tourbillonèrent encore et encore autour d'elle, accentuant les frissons qui la parcouraient.
C'était la première fois qu'elle n'avait pas bénéficié d'un tel environnement intime avec une autre femme. Elle serra les dents et s'exhorta au calme. Ses seins tenaient juste dans la paume de sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle sentait les pointes commencer à s'ériger. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches délicates, sur les lèvres, les yeux, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Charlotte pinçait les pointes des seins de Juliette. Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Charlotte. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait rien d'autre sous sa paire de bas. Charlotte riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente de plus en plus vite tandis que son clitoris, bien décalotté, pointait tel un dard. Pendant ce temps, Marie venait de jouir. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa jupe flottait au gré de ses brefs mouvements. Par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. De très conviviale, l'ambiance devenait torride.
Un son étranglé s'échappa de sa gorge alors qu'on la soupesait, l'explorait. Ses yeux hagards et sa bouche difforme en disaient infiniment sur son état d'excitation. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. Les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Juliette et Charlotte avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles étaient entièrement nues maintenant. Étendue de tout son long sur le dos, les bras rejetés loin en arrière, offerte, Juliette avait décidé de la dompter, de la soumettre totalement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas. Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de Charlotte qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que Charlotte avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans l'analyse qu'elle avait faite sur le comportement réel de Charlotte. Après un apprentissage sérieux et continu, elle deviendrait enfin une parfaite soumise, toujours prompte à s'habituer à de nouveaux outrages.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis.
Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________
De 2015 a 2016
Me voici dans une nouvelle ville que je ne connais pas pour deux années d'études, je n'ai réussi qu'à me faire une copine, je ne me suis pas très bien intégrée mais cela m'importe peu.
Je vis dans un petit appartement assez miteux, j'ai une cuisine qui fait le strict minimum, une douche dans laquelle je me sens bien trop a l'étroite pour apprécier m'y laver, un salon qui ne contient qu'un petit bureau pour réviser ou être sur mon PC portable et un lit qui est la seule véritable chose dans laquelle j'ai pu investir afin de bien dormir !
Les premiers mois furent très compliqués, je n'avais jamais vécue seule donc j'avais beaucoup de mal a trouver du temps pour les tâches ménagères, faire la cuisine, réviser mes cours et me détendre ...
Je passe tout mon temps en cours ou a bosser dans un Mac Donald, je suis fatiguée et plutôt démoralisée car ma mère, mes amis et mon ex me manquent mais surtout je me sens seule comme je l'ai jamais été dans une ville où je ne connais personne. Il m'arrive souvent de craquer et pleurer avant de dormir, il n'y a qu'en me masturbant que je m'échappe de mon quotidien et que je ressens un peu de plaisir à vivre ...
Je tombe assez vite en dépression mais je le cache à mes amis et ma mère, je prétends que tout va bien. Je prends rapidement du poids entre les Mac Do que je mange au taff et la bouffe rapide que je me cuisine, faute de temps !
Mes notes font une chute libre bien que j'essaie de m'accrocher et réviser dès que j'ai du temps mais je n'en dégage pas assez ... Mon moral est constamment à zéro, j'ai l'impression d'être une incapable et de ne plus valoir grand-chose.
Disons que j'avais espéré mieux comme nouveau départ ...
Je repense souvent à Thomas, il me manque mais il va de l'avant de son côté donc je ne le recontacte pas !
Il m'arrive régulièrement de me reprocher ce que j'ai fait, de ruminer notre histoire et de m'en vouloir de l'avoir fait souffrir, de regretter de l'avoir quitté, je cogite énormément sur la fin de notre relation et comment il se comportait avec moi, je me convaincs que je le méritais et que d'ailleurs je méritais bien pire.
N'être plus que son vide-couilles n'était-ce pas déjà un trop grand honneur pour moi ?
J'avais envie de le redevenir, de pouvoir sucer de nouveau sa queue, qu'il me l'enfonce profondément en moi et me fasse jouir de toute sa hargne ! Je me touchais souvent en pensant a lui, a nous et j'avais envie qu'il me maltraite, m'humilie, me fasse payer, me détruise ...
Thomas avait fait de moi une dépravée, une nymphomane qui ne pouvait plus se passer de sexe ...
S'il y'a bien une chose pour laquelle je prenais du temps c'était me masturber ! Au réveil, en rentrant du taff, entre deux cours, avant de dormir ... C'était ce qui me réconfortait mais c'était aussi l'une des rares choses pour laquelle vivre seule était plaisant, je pouvais le faire quand je voulais et sans me soucier du bruit que j'allais faire ! Mon premier salaire fut dépensé en partie dans l'achat de mes premiers sextoys, un vibro violet et un godemichet à ventouse beige avec de grosses veines ... Ma nymphomanie passa un cap quand je pris goût à m'enfoncer ces jouets dans la chatte tous les jours, j'adorais me pénétrer avec le vibrant devant du porno, le faire aller et venir dans ma chatte en manque sur des vidéos de plus en plus hard mais mon préféré c'était celui avec la ventouse que je pouvais faire adhérer à un mur pour y mimer une levrette en tapant mon cul contre le mur ou le clouer au sol pour venir m'empaler dessus ...
Je jouissais de cette liberté, celle de pouvoir me goder ou me caresser où je voulais chez moi, de pouvoir posséder des sextoys (je me l'étais interdit avant de peur que ma mère tombe dessus), de ne pas effacer l'historique de mon ordinateur et mettre du porno dans mes favoris, de pouvoir me balader à poil chez moi ...
Je reconnais avoir porté un regard assez dur sur celle que j'étais devenue et m'être énormément déçue mais avoir aussi aimé devenir cette nympho pathétique qui n'éprouvait plus que de l'intérêt pour du porno et se goder ! J'aimais m'avilir ainsi et parfois ça m'excitait c'était comme si je voulais toucher le fond et n'être plus qu'une sombre pute, j'avais conscience d'être dans une spirale autodestructrice et de ne pas réussir à gérer les choses mais je n'avais pas la force pour me confronter à ce gouffre en moi alors je le fuyais en prenant du plaisir comme je pouvais étant même à ce stade trop lâche pour rencontrer un homme et avoir du vrai sexe.
J'avais peur de me lier de nouveau à quelqu'un, de m'attacher et souffrir par la suite, être abandonnée ...
J'avais peur d'avoir un coup d'un soir et de voir comment je réagirais entre les mains d'un nouvel homme, s'il me traitait mal est-ce que je pourrais le supporter ?
A l'inverse s'il me traitait avec douceur et me faisait l'amour passionnément, le méritais-je ?
J'avais la certitude que j'allais fondre en larmes pendant le sexe avec un autre homme et j'avais peur d'avoir par la suite un traumatisme à l'idée de coucher pourtant j'étais sacrément en manque et ma chatte en voulait ...
Quand je ne me touchais pas en m'imaginant être malmenée par mon ex, quand je ne me godais pas devant des gang-bangs, gorges profondes abusives ou des vidéos bdsm et bien je me connectais sur Chatroulette pour y exhiber ma chatte et tomber sur des mâles en rut qui me stimulerait !
J'avais découvert ce site avec Clara, il nous arrivait quand je dormais chez elle qu'on passe des nuits toutes les deux à interagir avec des inconnus ne sachant jamais sur qui ou quoi nous allions tomber !
J'imagine que tout le monde a connu ce site où le principe est de connecter deux inconnus par webcams pour discuter jusqu'à ce que l'un des deux appuie sur un bouton qui expulse la personne pour une nouvelle.
Sur ce site il y'a de tout, des gens seuls pour discuter, des hurluberlus qui vont vous faire rigoler, des groupes d'amis qui veulent se moquer mais surtout tout un lot d'exhibitionnistes qui veulent se branler devant des gens. Clara et moi passions des nuits dans son lit sur son PC portable connectées sur ce site à taper des barres sur les inconnus que le site nous amenait.
Si la personne semblait ennuyante on swapait direct, si c'était un groupe de potes, on discutait un peu avec eux, si c'était un beau gosse, on le chauffait pour rigoler par écrit et dans de rares cas si c'était une belle queue, on la regardait se branler et on lui disait de faire des trucs ... Je confesse qu'on a bavées quelques fois sur de gros chibres mais la plupart du temps on était plutôt dans le mood de se moquer des gens et délirer donc on swapait directement les zgegs sauvages ...
Toujours est-il que je savais qu'il y'avait sur ce type de sites, des queues prêtes à se branler et discuter avec une salope en manque comme je l'étais, j'y retourna donc seule et du coté exhib cette fois-ci pour offrir en gros plan une vue sur ma vulve avec mes jouets à portée de main si je tombais sur un gars intéressant. Je ne montrais jamais mon visage mais j'aimais que diverses personnes voient mon intimité, une fille, un garçon, un groupe de potes, deux copines, des jeunes, des vieux, je ne swapais jamais attendant leurs réactions ou commentaires devant mon sexe ...
Il y'avait ceux qui écarquillaient leurs yeux dans les premières secondes, sans doute peu habitués à voir une fille faire comme tous les pervers habituels, ceux qui swapaient sans aucune réaction, les queues en érection qui entamaient instantanément leurs masturbations et ceux qui rigolaient avant de swaper ou discuter !
Mes deux réactions préférées étaient celles où une ou plusieurs personnes en appellait d'autres à venir voir comme si ma chatte était un événement et quand des filles me complimentait instantanément du style "Jolie chatte" avant de swaper ou rester discuter. Je me fixais pour principe de ne pas swaper et faire ce que mon interlocuteur/trice souhaitait, il n'y a que si je voyais quelqu'un essayer de filmer ou devenir insultant que j'appuyais de moi-même sur Next !
Ces exhibitions virtuelles m'aidaient à reprendre confiance en moi, n'étant pas épanouie psychologiquement et détestant mes nouvelles formes, mon corps me dégoutait, je me sentais grosse, pas désirable alors j'aimais qu'on me complimente ou exprime du désir envers moi ou du moins ma chatte.
Mes sessions Chatroulette étaient une manière d'avoir de l'attention, de me stimuler, de prendre du plaisir, de faire des rencontres et pouvoir discuter en tout anonymat, j'aimais être docile et obéir aux souhaits de mon/ma voyeur(e), certaines conversations étaient enrichissantes et me permettaient d'avancer sur le deuil de ma précédente relation ...
Les mois passèrent, les kilos restèrent, la dépression et l'addiction à la masturbation aussi.
En cours, je commence a remonter la pente mais je suis encore loin du nécessaire, je traine toujours avec la même fille qui est une nana très studieuse. Certains garçons m'ont plusieurs fois approchés mais mes soucis persos me poussaient à fuir toute relation avec eux, ils abandonnèrent tous l'idée d'être amis avec moi devant la distance que je mettais entre eux et moi.
Au boulot, je me lie pourtant d'amitié avec un gars et une fille, à force de trimer ensemble et se voir autant d'heures par semaine, rien d'étonnant, je commence a fumer avec le garçon pendant nos pauses, il me paie des clopes et m'allume parfois un petit joint quand on débauche. Mon argent durement gagné passe dans mon loyer, ma bouffe, diverses charges, des fringues ou chaussures (mon péché mignon) et dorénavant pas mal la clope ...
La cigarette j'y deviens assez vite accroc, déjà parce que c'est un exutoire au boulot quand on peut prendre une pause clope mais surtout parce que ce sont les moments où je peux rigoler avec mes collègues, ça a un effet déstressant plutôt fort sur moi. La weed en revanche c'est plus occasionnel, c'est quand Adrien en a sur lui, quelques taffes et cela me perche, je plane, je suis ailleurs et souvent cela me détends aussi, je me sens moins triste et relativise plus sur ma situation, on part aussi souvent dans des délires avec Adrien et ce sont des moments assez chouettes, ça fait du bien d'être un peu proche de quelqu'un.
A l'appart, je bosse mes cours, je fais ma lessive, mon ménage et j'y dors.
Mon activité principale quand j'ai un moment reste la masturbation, je consomme toujours à haute dose du porno très hard et dégradant pour la femme, je fantasme comme une chienne en chaleur sur des gang-bangs, des bukkakes, j'aime voir ces filles se faire défoncer par tous les orifices, ces hommes les souiller. Je ne me lasse pas des vidéos de gorges profondes où je peux admirer de belles bites utiliser la bouche d'une femme pour leur plaisir, j'aimerais moi aussi qu'on m'étouffe de la sorte, qu'on me manque de respect, qu'on me force a sucer de la bite comme si je n'avais que cette fonction ...
Je tombe de plus en plus dans les vidéos BDSM où le corps de la femme est objectifier, voir ces soumises n'être plus qu'un jouet sexuel ou une esclave pour les hommes qui prennent d'elles ce qu'ils souhaitent me rappelle ma place, cela m'excite quand je m'imagine aux pieds de Thomas, j'ai envie qu'il m'utilise comme il lui plaira ...
Je me surprends au fil du temps a consommer de plus en plus de porno interracial et aimer voir de grosses queues noires dilatées des chattes blanches, je n'ai jamais été attirée par les blacks mais plus j'en regarde et plus j'ai envie d'essayer un jour, tenter de confirmer si la légende est vraie et qu'ils sont tous mieux membrés que les blancs ...
J'ai envie de trahir ma race, de servir de vide-couilles à ceux qu'on appelait "sauvages" il y'a pas si longtemps, qu'il fasse de moi sa chose et venge son peuple a coup de bite dans ma chatte.
Je m'égare aussi de plus en plus pour voir des jolies filles coucher avec des veilliards ou des gros lards, j'ai là encore envie de m'abaisser à ça, qu'un gars qui ne devrait pas me baiser puisse se défouler sur moi, l'immoral et la perversion m'excite, je tiens ça de Thomas ...
J'ai conscience d'etre dangereusement excitée par des situations où je cherche à mettre a mal le peu d'égo qu'il me reste, je vois la spirale autodestructrice dans laquelle je suis mais je n'y peux rien, on ne commande pas ses pulsions et je fantasme sur des choses où je serais malmenée, rabaissée, souillée. Quand je ne suis pas sur Chatroulette a exhiber ma chatte ou sur des vidéos de Seniors qui sautent des petites jeunes, je me touche à l'ancienne d'une façon plus normale, avec des scénarios ou idées en tête et là, il n'y a que trois acteurs, Thomas, Kévin ou mon père.
Je me caresse en repensant a d'anciennes baises avec mon ex, à la soumise que je serais s'il m'ordonnait de revenir le servir. Je me touche en repensant a la bite de mon meilleur ami, quand je l'avais en bouche plus jeune ou face a moi il y'a pas si longtemps, à comment nous baiserions comme des animaux si nous l'osions, à sa queue en moi et ce que ça me ferait si c'était lui ! Je me tripote en m'inventant des plans imaginaires dans des clubs libertins avec des quarantenaires et l'idée de sucer mon géniteur sans le savoir ou qu'il déverse son sperme dans mes entrailles ...
Plus cochonne que jamais et pourtant mal a l'aise avec son nouveau corps et son rapport aux hommes, je n'ose franchir le pas et chercher un plan cul, ça fait des mois que je sombre mais je n'ai toujours pas eu le déclic pour me reprendre ...
Après la fermeture du restaurant le soir (la nuit), nous avions pour habitude de boire quelques bières entre collègues sur le parking avec un peu de musique devant nos voitures, il arrivait qu'Adrien fasse tourner un joint à ceux qui le souhaite mais c'est en tête a tête, une fois que tout le monde partait que nous avions pour habitude de nous en fumer un petit "pour la route" entre nous. C'était quelque-chose de très idiot, je conduisais après souvent défoncée et je mettais potentiellement ma vie en danger ainsi que celle des autres, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis réveillée chez moi sans me souvenir de comment j'étais rentrée !
J'ai toujours été très sensible aux effets de la weed, cela amusait beaucoup Adrien qui me disait qu'en deux taffes, j'étais déjà sur une autre planète ...
Adrien avait deux ans de plus que moi, il avait un charisme particulier, c'était un garçon très grand et maigre, au regard magnétique, on voyait tout de suite a son attitude et sa façon de parler qu'il était un fumeur de cannabis mais pourtant il avait une aura ou une prestance plutot intimidante.
Je ne me rappelle pas très bien des événements car nous étions complétement défoncés mais il passa ses mains sous mon sweet un soir alors que je planais dans sa voiture en écoutant de la musique, je me souviens avoir trouver ça trop entreprenant et direct dans sa façon de faire mais étant bien perchée, je l'avais laissée faire sans doute trop contente de ne pas avoir eu plus que ça un blocage grâce a la beuh. C'est assez flou mais je crois qu'il m'a bouffer les seins dans sa voiture cette nuit-là et que nous nous sommes embrassés, j'étais fatiguée par la fin du taff, l'alcool et la weed donc dans un état second. Que je sache, nous nous en sommes tenus à du tripotage de nibards, de la succion de mamelons et quelques roulages de pelles avant qu'on ne rentre chacun de notre coté.
Nous avions faits comme si rien ne s'était passé pendant quelques jours jusqu'à ce qu'il m'invite chez lui pour fumer et rester dormir un samedi soir, j'accepta sans d'autres arrières pensées que la fumette gratuite et une fin de soirée sympa avec mon collègue/pote ! On picola et fuma pas mal, de nouveau dans un état second, je ne me souviens pas bien de comment cela démarra mais je me retrouva a me faire lécher par Adrien sur son canapé devant des clips musicaux a la TV ! Je coucha avec lui sans trop de soucis de mémoire, mes peurs ne se justifièrent pas et je ne fonda pas en larmes durant l'acte même si je ne m'en souviens pas suffisamment pour dire si c'était le pied tant attendue ou non. Je crois d'ailleurs que je n'ai pas fait grand chose, il m'a prise en missionnaire sur son canapé et je pense que je me suis juste laisser faire.
On baisa une seconde fois au réveil le dimanche matin mais d'une manière plus douce et romantique, il m'embrassa partout et fit monter le désir en moi puis il me prit avec passion et délicatesse, je me revois en cuillière en train de jouir pendant qu'il m'embrasse dans le cou avec une main sur mon sein et l'autre sur mon clito.
C'était bon de sentir les mains d'un homme sur mon corps et son sexe en moi, je me sentais de nouveau complète.
Adrien devint le plan cul que je n'osais concrétiser, si nous fermions ensemble ou débauchions à des horaires proches, je finissais chez lui où on se défonçait puis baisait ! Nous baisions même parfois dans sa voiture sur le parking en journée comme à la fermeture et je le suçais parfois dans les chiottes des mecs.
Adrien n'avait pas une bonne influence sur moi, il m'avait faites commencer a fumer du cannabis comme la cigarette, nous étions souvent ivres chez lui en plus d'être défoncés et nous baisions donc la plupart du temps dans des états seconds, j'aimais me mettre minable avec lui et qu'il me saute mais je savais qu'il représentait parfaitement toute cette autodestruction que j'avais inconsciemment souhaitée ...
Le samedi soir, il m'emmenait dans des raves partys ou des "afters" chez des potes à lui où il m'encouragea à prendre des drogues plus dures, je n'essaya que la coke ... Mes notes en prirent un sacré coup quand je tomba vraiment dans la drogue et l'alcool sous son emprise, nous commencions même a cumuler des retards ou absences au taff car nous étions trop fatigués pour tenir la cadence, ma moyenne scolaire que j'avais peiner a remonter se vit pulvériser en un mois et demi. J'étais constamment épuisée, des poches sous les yeux, le cerveau au ralenti, je commençais a ne pas me reconnaitre dans le miroir en plus de me trouver encore plus grosse qu'avant, j'avais l'impression que la vie me mettait une grande claque et que j'allais jamais m'en remettre physiquement mais je me sentais plus heureuse avec lui et avec ce train de vie que les mois précédents, quand j'étais seule ! J'avais conscience que j'y laisserais mon année mais il me semblait être la voie de la guérison, celui qui apaiserait mon coeur ou consummerait mon âme, j'avais la sensation de vivre ce que j'étais censée vivre.
Ma relation avec Adrien qui n'en était pas vraiment une dans le sens où nous n'avions jamais mis d'autres mots sur ce que nous étions l'un pour l'autre que des "collègues" prit un tournant à l'arrivée de Said dans l'équipe ! Said était un petit rebeu plutôt fougueux et très drole, en seulement un mois il était devenu le collègue qui dynamisait l'equipe et que tout le monde appréciait, celui qui faisait rire les autres et s'intégrait admirablement bien. Il fumait régulièrement avec nous du cannabis après le taff et la fille avec qui j'étais copine et lui commencèrent à nous suivre en soirée le samedi.
J'étais contente d'avoir pu retrouver une bande d'amis.
L'appart d'Adrien devint un QG où plusieurs collègues faisaient des Afters et quand ce n'était pas avec les collègues du Mac Do, c'était des potes à lui qui squattaient. Attachée a Adrien et ayant l'impression de vivre ma jeunesse à fond, heureuse de rencontrer du monde et faire tout le temps la fête, noyer mes problemes dans l'alcool et les oublier dans la drogue, je mis du temps a me rendre compte que nous faisions dorénavant des soirées 4/5 soirs par semaine et que son appart était constamment une porcherie où trainait des déchets et bouteiles vides.
Un jeudi soir après le taff, nous nous mimes une énorme race avec le quatuor des débuts.
Notre amie prit une énorme cuite alors Adrien alla la coucher dans son lit, je continua de fumer et boire avec Said et Adrien dans le salon, ce soir-là je trouva que mon "copain" avait la main plus lourde que d'habitude pour me resservir a boire, il remplissait constamment mon verre et vantait mon endurance a l'alcool. Alors que je planais devant la TV complètement ailleurs, les garçons sortirent sur le balcon quelques minutes, je rigola toute seule un moment en pensant aux cours que j'allais rater demain et que j'étais vraiment en train de planter mon année.
Je commença à m'endormir sur le canapé lorsqu'Adrien me réveilla, il m'embrassa tendrement sur le front puis la joue, il me chuchotta des mots doux et commença a glisser ses mains sous mes vêtements.
Il fit voler mes fringues une par une et commença à me lécher, le réveil était agréable, il me redressa et m'embrassa avec fougue puis me demanda de le sucer, il baissa son pantalon et m'offrit sa verge fièrement, je me mis à le pomper mais sans grande conviction étant trop ivre et défoncée pour bien sucer.
J'étais nue et à quattre pattes en train de branler dans ma bouche Adrien qui s'allumait une clope confortablement assis dans le canapé lorsqu'il demanda "Tu veux une taffe ?" ce a quoi la voix de Said répondit "Non merci, ça va" !
Je me redressa en panique, cela me fit comme un élétrochoc, je poussa un cri et tomba a la renverse !
Les garçons se précipitèrent sur moi pour m'aggriper et me calmer
" Ho, ho, du calme !
- Qu'est-ce qui te prends Charlotte ?
- Said ... Il était encore là ? Je ... je l'avais oubliée ... Je pensais qu'il était parti quand tu m'as réveillée ... Je ...
- Hahaha, c'est pour ça que tu as hurlée comme ça ? C'est rien, détends-toi ..."
Said me caresse tendrement le bras avec lequel je cache ma poitrine, je serre mes cuisses pour dissimuler mon sexe ...
Adrien est la bite à l'air en train de me cajoler et me dire que Said a déjà tout vu et qu'il n'y a plus rien à cacher, il me dit de me détendre et me laisser aller tout en écartant mes bras, je suis a la limite du bad trip et la crise de panique mais aussi très excitée par ce qui se passe, mon cerveau a comme disjoncté.
J'obéis sans trop m'en rendre compte et laisse Adrien dévoiler de nouveau ma poitrine à Said, il plonge ensuite sa main entre mes cuisses qu'il force à s'ouvrir pendant qu'il m'embrasse et commence a me masturber, Said recule et nous regarde.
"Tu sais, il a vu la chienne que tu es tout a l'heure alors y'a plus rien à lui cacher, c'est nôtre pote alors on va le régaler un peu."
Adrien me dit une phrase qui fit écho en moi, cela résonna sur plusieurs de mes fantasmes et mon envie d'être rabaissée, Adrien prit la main de Said et la posa sur mon sein, "Laisse-le en profiter" me dit-il alors que notre compère commençait à malaxer ma poitrine.
Said complimenta mes seins alors qu'Adrien se redressait pour venir mettre sa queue dans ma bouche, il me baisa la bouche en se cramponnant à ma tete pendant que Said glissait entre mes jambes pour me caresser, les doigts de mon collègue rentrèrent en moi pendant que mon autre collègue, celui que je considérais comme mon "copain" me baisait la bouche. Cela m'excitait, j'avais l'impression de ne plus etre la spectatrice des vidéos que j'aimais mais l'actrice !
Adrien demanda à passer sur le canapé, il s'y installa et me dit de venir le sucer, je suivis son ordre avançant à quattre pattes vers la queue raide qui se tenait devant moi, Said suivit mon cul et y plongea son visage, il me lécha les trous sans retenue pendant que je m'efforçais de combler le pervers qui avait l'air d'avoir planifier tout ça.
Un simple "va-y" d'Adrien et sans qu'on me demande mon avis, Said entra en moi, sa queue me fit l'effet d'un pieu qui me transperça, j'étais chaude bouillante pour ça mais je n'aurais jamais pensée qu'il me pénétrerait en premier et sans me demander si j'étais prête, je bava longuement sur la queue d'Adrien pendant que Said découvrait et labourait ma chatte.
Quelques fessées sans retenue de Said qui ne me respectait plus s'abatte sur mon cul, quelques insultes fusent, les deux males commentent ce qu'ils me font et s'encouragent à me défoncer, je me sens inférieure à eux, je suis leur chose et les coups de reins que je reçois me font fondre.
J'ai deux bites qui se relaient dans ma chatte et ma bouche, je découvre à quoi ressemble le sexe de Said, il y'a une bite que je connais très bien et une autre que je découvre pour la première fois, je suce cette queue arabe dans tous les recoins ! Je compare ces deux verges, leurs goûts, leurs tailles, les sensations qu'elles me font quand elles me remplissent et la manière dont leurs propriétaires les utilisent !
Je me régale d'être leur chienne et m'emploie à les satisfaires, je me souviens qu'ils voulaient me faire boire leur sperme, qu'il ne fallait pas "salir ma chatte pour l'autre". Said fût le premier a exploser dans ma bouche pendant que je le suçais, Adrien le second qui s'écria "Switch" avant de courrir pour me remplir la bouche pendant que Said retournait dans ma chatte pour un second tour après qu'il ai repris de la vigueur sous mes caresses buccales.
Je me revois le visage contre le canapé à regarder Adrien sortir le cul a l'air se griller une clope sur le balcon pendant qu'il me laisse entre les mains de nôtre pote qui donnait tout ce qu'il avait contre mon cul. Said profita de moi en solo pour son second tour, je me rapelle de son sperme chaud qui coule sur ma joue alors que je reste inerte à le laisser se vider une seconde fois grâce à moi pendant qu'Adrien ne nous calcule même plus. Que suis-je réellement pour ce mec ?
J'en parla le lendemain avec Adrien qui m'expliqua que j'étais son plan cul, sa sexfriend et je lui cacha ma déception.
Nous passions tout notre temps libre ensemble, de collègues à amis nous étions devenus amants et presque collocataires tant je passais tout mon temps chez lui, je me considérais comme sa petite-amie quand il me présentait a ses potes.
Dans les jours qui suivirent, mon manager me réprimanda sur l'un de mes retards en me disant que si je ne me faisais pas baiser par toute l'équipe, je serais peut-être plus ponctuelle, je fut tétanisée par ses propos et lui demanda pourquoi il disait ça. Il m'expliqua que Said et Adrien s'était vantés tous les deux de m'avoir sautée et que la fille qui comatait dans le lit d'Adrien avait confirmée leurs dires ...
Je démissionna instantanément, je me sentais trahie par Adrien, celui que j'avais pu considérer comme un "petit-ami", par Said celui que j'avais pu considérer comme un "ami" et par ma collègue qui avait enfoncer le clou. Je passa quelques jours a pleurer et ne répondit pas aux multiples appels d'Adrien, un soir je débarqua tout de même chez lui étant en manque (pas sexuellement) et ne sachant pas où me fournir ...
Il m'expliqua que c'était la fille qui en avait parlé et que Said avait tout confirmé donc qu'il pouvait pas mentir dérrière, j'avais deux versions différentes et je m'en fichais dans le fond tant j'étais humiliée et trahie dans tous les cas. Me sentant trop mal pour rester seule, je me défonça avec lui ce soir-là et nous fimes l'amour, je passa une semaine chez lui a boire, fumer et comater; nous baisions comme toujours dans des états seconds et j'avais conscience d'avoir enfin toucher le fond, des jours sans aller en cours, plus de taff, plus rien.
Cela faisait 10/12 jours que je squattait chez Adrien, lui sortait pour aller travailler, moi uniquement pour le suivre chez des potes à lui quand il y'avait une soirée ou m'acheter des clopes. Un soir nous partimes chez des amis à lui, on picola et fuma toute la nuit, nous passions une bonne soirée jusqu'à ce que je me réveille le lendemain après un énorme trou noir.
Je me réveilla avec l'impression qu'un camion m'avait roulée dessus, le plafond tournait, mon crane implosait et j'avais envie de vomir, je me redressa pour aller gerber aux toilettes lorsque je prit conscience que je ne connaissais pas la chambre dans laquelle j'étais.
Je regarde autour de moi et découvre un gars dans le lit à coté de moi, je ne le connais pas, il est torse nu.
Je sors du lit et découvre que je ne porte plus que mon T-shirt, je m'écroule ...
Je sors de la chambre le cul a l'air, je trouve les toilettes dans le couloir et part y vomir.
Je reprends mes esprits, je m'asseois sur la cuvette des chiottes pour pisser et constate qu'en plus d'avoir la chatte a l'air, j'ai du sperme séché sur ma cuisse droite, je glisse instantanément un doigt en moi et constate que ma chatte est visqueuse, j'en suis certaine, quelqu'un a éjaculer en moi !
Je pisse, pleure un coup ne comprenant plus trop ce qui se passe et retourne dans la chambre, le type dort toujours.
Je cherche ma culotte, je ne la trouve pas mais je retrouve ma jupe.
Je me rhabille et réveille le mec, il me regarde avec un grand sourire et me demande si j'ai bien dormi, je lui explique que je ne me souviens de rien et qu'il faut qu'il m'explique !
Le gars se redresse, le drap descends et je constate qu'il est entièrement nu sous la couette, cela confirme mes craintes avant meme qu'il ouvre la bouche.
"Sérieux, rien de rien ?
- RIEN JE TE DIS, je sais meme pas ce que je fous là !
- Hey, du calme ma belle, on a juste coucher ensemble hier soir, c'est tout, dit-il en tentant de me prendre le bras
- C'est tout ? Gars je sais meme pas qui tu es, on est plus dans l'appart des potes d'Adrien, hurlais-je en repoussant sa main
- Oh tu te détends ! Je suis un pote à Yohan, tu sais l'un des collocs chez qui était la soirée, t'as fini la soirée chez moi, c'est tout !
- Arrete, c'est loin d'etre normal, comment t'as pu me faire rentrer avec toi sans qu'Adrien le remarque ...
- Tu rigoles ? Non, sérieux, tu rigoles ?
- J'ai l'air de plaisanter, t'as abusée de moi et sans capote, enfoiré !
- Charlotte, c'est Adrien qui t'a mise dans ma caisse, il nous a chauffer pour qu'on baise ensemble, il te disait de bien t'amuser !
- Tu mens ! Je ... peux pas te croire ...
- T'étais complétement bourrée, tu te foutais a poil toute seule dans la bagnole, Adrien était pas en état de te ramener chez lui et voulait rester a la soirée, quand j'ai voulu me rentrer, il m'a dit que tu voulais finir la soirée avec moi et que t'étais chaude comme la braise, il t"a dit de bien t'amuser et tu lui disais qu'il fallait pas en douter. On est rentrés, on s'est embrassés, je t'ai doigtée dans le salon directement, tu m'as dit de te baiser comme une salope, c'est ce que j'ai fait !
- Aide-moi à retrouver ma culotte, je file et je vais voir ça avec Adrien mais t'es un bel enfoiré de te taper une meuf complètement bourrée !
- Ouais bah tu disais pas ça hier soir, tu t'en souviens peut-être pas mais moi je me souviens de comment tu kiffais !"
J'ai envie de mettre une patate à ce connard mais il y'a plus important, je prends mes affaires et fonçe à l'appartement d'Adrien pour avoir des explications. Sur le trajet, je me sens salie, je suis en colère contre ce mec, Adrien et surtout moi-même. Lorsque j'arrrive chez Adrien, une fille dormait encore dans son lit, une scène de ménage éclate, je lui reproche d'avoir coucher avec cette fille et de m'avoir offerte en pature à un gars alors que je n'étais pas en pleine possession de mes moyens, il m'insulte et me dit que je ne suis pas sa meuf, qu'il se tape qui il veut et que je suis assez grande pour me gérer, je lui dit que je vais porter plainte pour viol, il me dit que j'étais consentante vu comme j'allumais le mec dans la voiture, je le frappe, il me frappe ...
Adrien me jette à la porte, je suis en miettes, je le déteste, je me déteste, je rentre chez moi.
Je me haissais pour celle que j'étais devenue, je passa quelques jours avec des idées très noires, je faisais le point sur ma vie, sur ces derniers mois et je pincais mes bourlets nue devant mon mirroir, je m'en voulais physiquement et mentalement pour tout ce que j'avais pu faire depuis mon arrivée dans cette ville. J'avais fait un test de dépistage pour le VIH et tout autre MST ayant de toute évidence couché avec un parfait inconnu et ayant également envie de me rassurer vis a vis d'Adrien et Said qui m'ont également prise sans capotes. Le fait de faire cette démarche et m'en inquiéter me fit prendre conscience que je voulais vivre, je chassa mes idées noires et je pris la décision de me sevrer, d'arrêter les drogues, la clope et même l'alcool quelques temps, je reconnu mon problème et demanda de l'aide, je me fit suivre quelques temps par un psychologue.
Je raconta tout ce qui m'était arrivé et alla chercher du réconfort aurpès de Clara et Kévin, je décida de combattre mon surpoids en allant à la salle de sport 4 fois par semaine pour récupérer mon corps, j'avais la haine et une envie de redevenir celle que je voulais !
Mon année fût jetée la poubelle mais je soigna mon âme aurprès de ma mère et mes amis, Kévin et Clara m'ont probablement sauvés la vie mais nous ne rentrerons pas dans les détails, tout ce qu'il faut en dire c'est que je combattis mes démons quelques mois et entama ma guérison. Je me fis la promesse de ne plus jamais vouloir vivre à travers un homme, d'avoir plus d'estime pour moi et de vivre avant tout pour moi, j'avais envie de m'aimer, de me souhaiter du bon et j'avais appris à me détacher du regard des gens.
Je fit ma rentrée l'année suivante dans une autre ville, je pris une collocation cette fois avec deux inconnues pour me répartir les tâches ménagères et j'étais bien résolue à me concentrer sur mes études et tout déchirer.
C'est cette année là qu'une véritable pute a pris son envol.
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Bonjour à tous,
J'ai pris du temps à prendre la parole, ou plutôt à prendre mon clavier, afin de vous soumettre une des mes histoires, qui a plus de 20 ans, certes, mais me définit bien. Pour être parfaitement honnête, je l'ai présenté sur un autre forum, il y a 4 ans... et le peu de réactions me laisse à penser que ce forum, qui a l'air beaucoup plus actif, facilitera la discussion car cela en est le but. Si je ne suis pas au bon endroit (ou si la section "cas vécus" n'existe pas), je présente mes excuses aux modérateurs et vous laisse gérer ce témoignage. Si ce dernier reste, bienvenu dans monde, c'est parti :
Cela se passe dans nom Nord natal, une jeune femme apprend par hasard, lors d'une soirée étudiante, que je suis attiré par les jeux de domination et de soumission (à cause d'un ami qui, étant au courant de mes tendances, s'est permis d'en parler sans prendre garde à l'auditoire : la jeune femme en question).
A l'époque, nous organisions un petit voyage à Disneyland avec ma promo étudiante, chacun d'entre nous avait la possibilité d'inviter une personne et devinez qui je pris ? La jeune femme pré-citée, que j'appellerai Géraldine (le prénom a été changé).
Je me retrouve donc en vadrouille à Marne la Vallée au milieu des décors en carton pâte et autre Mickey. Peu de monde, période de juin, nous profitons des attractions mais, la fatigue aidant, je décide, avec ma compagne d'un jour, d'aller voir un spectacle histoire de s'asseoir un peu. Le spectacle commençant dans une vingtaine de minutes, le discussion s'enclenche sur le BDSM, puisque son oreille avait glissé quelques jours plus tôt sur mes pratiques lors de la fameuse soirée.
Elle m'avoue (quoique je ne vois pas où soit l'aveu, je ne vois là aucune culpabilité) avoir envie de pratiquer le SM, en tant que soumise, et le plus vite possible !
Je vous refais la scène, je suis au milieu d'un parc à thèmes pour enfants et une jeune femme me demande de la dominer. Euh, comment dire ? Hors-sujet ? trop tôt ou trop tard ? Je me vois donc dans l'obligation de lui demander a minima d'attendre notre retour en terre flamande pour envisager quoique ce soit. Elle acquiesce, nous profitons du spectacle mais je dois avouer que quelques images de ma future soirée commencent à s'immiscer entre Minie, Donald et autre Mulan.... vision bizarre, mais que je dois bien assumer.
Je vous épargne le reste de la journée, mélange de poupées qui chantent "It's a small World after all" et mon imagination débordante faite de menottes, de martinet et de pinces sur tétons. Vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre !
Le soir venue, Géraldine se prépare à rentrer chez elle une fois descendue du bus. Tout mon imaginaire s'effondre sur le champs ! Elle a dû changer d'avis, dommage ! Je cherche donc un taxi pour rejoindre Fives (un quartier de Lille) où se trouve mon appartement lorsqu'une voix me demande au moment où j'allais annoncer l'adresse à mon transporteur : "Je peux venir ?". Mon "oui" fût si rapide que Géraldine crût un instant que je m'adressais au chauffeur. Je lui tint la porte de notre carrosse (une Peugeot, si me souviens bien). Cela la rassura, je la pris par le bras comme pour l'introniser dans un bal où personne ne l'avais jamais invitée.
Je la sentis un peu frileuse pendant le trajet, je la pris par la main avec mon discours habituel (code de sécurité, pratique négociée avant et, surtout, mon appartement possède un lit d'appoint dans le cas où elle ferait marche-arrière). Arrivée à l'appartement, un verre, vite ! Nous avons tous les deux la gorge sèche, comment pourrait-il en être autrement ?
Je lui présente ensuite le matériel, menottes, cordes, pinces à linge, bougies, martinet. Lui expliquant chacun sans tabou. Je sens désormais que sa frilosité déguise en fait une véritable excitation, la soirée peu commencer...
Je lui fait d'abord essayer les menottes, les bas devant, tel un suspect au tribunal. Elle comprend désormais que les clés que je possède seront son seul salut, elle assume de statut de soumise et me demande de tout essayer.
Je commence donc par la libérer, lui demande ensuite de retirer ces vêtements, hormis sa culotte et son soutien gorge, elle s'exécute, tremblante, je lui retire moi-même les bretelles de son soutien-gorge, ses épaules son dénudées, tant mieux, je peux donc désormais l'attacher sur une chaise présente depuis le début de la scène, au milieu de ma chambre, et que je ne vous ai pas présenté : La chaise, je te présente Géraldine. Géraldine, je vous présente la chaise.
Assise et menottée, Géraldine me lance un "je te fais confiance" qui marque définitivement ma mémoire comme un acte fondateur de notre future relation. Je lui attache les pieds, les genoux afin de valider la contrition. Je relie ensuite le bas de ses chevilles aux menottes, pour que le mouvement soit très limité...
Et je pars dans mon salon... pour regarder un épisode de Friends, dont je suis fan, en version originale, s'il vous plaît (ça passait sur une chaine qui s'appelait Jimmy et qui état la seule, à l'époque, à les passer en VO). Pour être honnête, le salon et ma chambre sont dans la même pièce, Seule ma salle de bain, mes toilettes, ma cuisine et ma salle à manger sont à part. Je laisse donc Géraldine regarder l'épisode avec moi. Elle n'a pas l'air de comprendre, je lui explique donc que je lui laisse une demie-heure pour entrer dans son statut d'objet. Dix minutes après, c'est le cas, elle accepte sa condition, je peux donc maintenant lui faire accepter la mienne.
Un aller retour au frigo me fait sortir quelque glaçons que je pose directement dans les bonnets de son soutien-gorge. Frisson immédiat, avec cette impossibilité de les retirer rendant ce frisson plus... excitant. Ne prononçant aucun code de sécurité, je prends le martinet et lui frappe, doucement d'abord, puis plus fortement, les cuisses, cela commence à rosir doucement.
Au bout de cinq minutes, les glaçons ont fondu, le soutien-gorge n'est donc plus nécessaire, je lui retire avec, dans mes mains, une vingtaine de pinces à linge. La suite, elle l'a compris. Ses seins vont désormais souffrir, elle le comprend et ne bronche pas.
Je commence avec les contours, la poitrine est généreuse, les pinces y trouveront leur place. Je garde les 4 dernières pour les tétons, 2 chacun, la douleur devient intense mais toujours aucun code de sécurité, je continue après lui avoir donné un peu d'eau. Cela fait partie du jeu, une souffrance pour une récompense. Le contraste entre la chaleur interne de son corps et ses tremblements externes nous font comprendre à tous les deux que chacun a trouvé ce qu'il était venu cherché, un moment de complicité.
Nous avions atteint un seuil de complicité entre son acceptation de sa situation et ma volonté de maîtrise. Cet équilibre, quand il est atteint, est un colosse au pied d'argile, un détail peu tout gâcher, un acte déplacé, un bruit dehors, un changement de ton.
J'y prends garde, je la possède, elle aime ça mais je me dois d'être prudent. Je commence donc à changer de rythme pour sentir sa sensualité. Les pinces posées sur sa poitrine sont désormais toutes en place. un dizaine sur chaque sein, 2 sur chaque tétons. Elle se concentre, tente de s'éloigner de cette douleur. Je suis là pour la lui rappeler. Avec le martinet, je caresse délicatement les pinces qui, de fait, se mettent à bouger, pinçant ainsi un peu plus par un effet levier qu'Archimède n'aurait pas nié. Le hasard des lamelles de cuir se promenant sur sa poitrine transforme une douleur diffuse en vague nerveuse à intensité variable. Elle ferme les yeux comme pour s'éloigner de la pièce. Le martinet reprend son office, quelques coups un peu plus fort sur les cuisses, à intervalle irrégulier, Géraldine ne sait pas où le prochain coup va tomber.
Ses cuisses sont désormais rouges, sa position assise lui permet de constater l'étendu des dégâts, j'ai une soumise bicolore. Je lui laisse reprendre son souffle... pas longtemps, un petit cri de douleur vient lui rappeler son statut, je viens de lui retirer la première pince à linge et, si jamais vous ne le savez pas, cela est douloureux car la pince a pris le temps de faire corps avec la peau, la retirer engendre donc une douleur de faible durée, mais intense. Une à une, je lui demande de choisir la prochaine en lui interdisant les deux placées sur chaque tétons, je me les garde pour la fin. Cela dure cinq longues minutes, entre le temps de son choix et mon choix de technique pour les retirer.
Lorsque sa poitrine n'offre plus à mes yeux que deux tétons sertis de bouts de plastique, je décide d'utiliser une technique redoutable : le "retirer remiser" qui consiste a enlever la pince pour la remettre quasiment aussitôt, effet garanti. Ses cris me le confirment. Elle voulait un maître, elle l'a eut, je voulais une soumise, je la tiens au bout de mes pinces.
Petite pause, les pinces sont maintenant un souvenir, je lui sers un verre de vin blanc, elle l'accepte, cela lui donne une petite ivresse et des yeux merveilleux regardant son bourreau avec au fond une question : et maintenant, que fait-on ? Je n'oublierai jamais ce regard, jamais cet instant, nous avions passé un palier, ensemble, une osmose, ce sont des moments rares, je me permets donc de le partager avec vous.
Il est donc temps de passer à une autre étape, de la déshabiller entièrement car le lecteur attentif n'a sans doute pas oublié que Géraldine était encore vêtue de sa petite culotte. Une soumission totale engendre une nudité totale. Je la détache et prépare la scène suivante…
Géraldine se frotte les poignets, essayant d'effacer les marques de cordes. Elle sait que ses derniers vont encore être mis à contribution, mais ça la rassure. Je lui demande, sèchement, de rester debout les mains dans le dos. Elle s'exécute. J'installe la scène suivante. Mon appartement est vieux, rénové, certes, mais vieux, un tuyau en fonte qui jadis servait à irriguer l'eau, n'a pas été enlevé par mon propriétaire lors de ladite rénovation. Bien lui en a pris.
Cela se passe en deux temps : j'utilise trois cordes, une attachée à chaque poignée de Géraldine, c'est ce que j'appelle une corde de non-pression. C'est une technique de sécurité (encore) qui consiste à faire plusieurs tours de corde autour d'un même poignet et de lier les extrémités de la corde ensemble. La corde non-pression permet à Géraldine d'avoir le poignet maintenu mais avec une tension supportable. En effet, si je n'avais fait qu'un seul tour autour de son poignée, la pression au niveau de la jointure serait intolérable, voire dangereuse.
Une fois les deux poignets ainsi traités, ils se transforment donc en "bracelets" qui vont être attachés à la troisième corde elle même suspendue entre deux points d'attache. Géraldine se retrouve donc les bras en V, face au mur.
La petite culotte est toujours à sa place. Pas longtemps, je la lui retire en la faisant glisser délicatement, je veux que chaque molécules de peau de sa jambe soit en contact avec la dernière pièce de tissus encore présente sur elle. Elle est nue, de dos, ne sachant pas ce qui va lui arriver.
C'est une première dans notre relation, ses yeux ne lui sont plus utiles. Je prends donc la décision de surprendre, je lui caresse de dos, délicatement, descend lentement jusqu'à ses fesses, promenant ma main entre les deux, sans forcer, c'est trop tôt. je change soudain de direction, passe vers l'avant et commence ostensiblement à la caresser à l'endroit que la morale réprouve mais que le désir inonde, si j'en crois mes doigts.
Réflexe, elle resserre les jambes. Mauvaise idée, je me saisis de deux cordes et lui attache les chevilles une par une et attache la première corde au radiateur en fonte et la seconde au canapé servant de lit d'appoint pour mes invités. Ma soumise était en V, la voilà désormais en X.
Je reprends donc mes attouchements, elle se débat, crie un peu, j'aime ça. Les yeux, toujours les yeux, reflet de l'âme et parfait miroir du désir naissant en sa bouche offerte. Mes doigts rejoignent sa bouche. Elle les lèche, les tripote avec sa langue, seul organe libre de l'ensemble de ses mouvements. Ses yeux sont fermés, elle imagine, elle rêve, elle part. Il est donc l'heure de la réveiller. Mon martinet la fait sursauter ! La douleur aussi, sans doute. Son dos comprend vite. Nous en sommes à une phase avancée de la séance, les coups sont plus rudes, plus ciblés, plus insistants. Ma soumise devient torsion, tentant en vain de s'éloigner des lanières qui, inlassablement, tombe juste à chaque fois.
Je marque une pause pour voir le regard de Géraldine, légèrement crispé, un peu humide et pourtant soulagé, non pas parce que je me suis arrêté, mais parce que je prends soin d'elle. Je la soulage de ses larmes naissantes à l'aide d'un kleenex, lui donne un peu d'eau, pas trop. Je l'embrasse, délicatement, sur la bouche, elle opine, cela commence à devenir excitant. Pour être clair et cru, je bande. Mais, là aussi, c'est trop tôt. Il est donc l'heure de la fessée, donc de la fesser.
La fessée est un art, un concept, une autre approche de l'autre.
Les diverses méthodes pour l'infliger permettent d'être plus ou moins à l'aise pour la pratique.
En ce qui concerne Géraldine, après l'avoir dé-crucifier, je décide de lui attacher les mains vers l'avant, bien que je lui ai fait déjà fait essayer les menottes, je reste fidèle à mes cordes. Elle se laisse faire, a t-elle le choix ?
Je m'assied sur la chaise et lui demande de se poser à plat sur mes genoux. Elle comprend ce qui l'attend. Avant cela, j'ai attaché une autre corde autour de ses mains liés, un peu comme une laisse, mais pour les mains. Une fois en position, je saisis cette laisse, la fais passer sous la chaise pour la faire réapparaître de l'autre côté, au niveau des genoux de ma soumise. Je lui attache les genoux avec en tirant assez nettement de sorte que ses mains soient immobilisées, ça appuie un peu sur mes jambes mais, en échange, j'ai une femme offrant son postérieur à mes yeux et à mes mains qui n'en demandaient pas tant.
Je frappe, une fois, nettement, pour lui faire comprendre le standard de la fessée. Sa tête, pendante au dessus du vide, se redresse aussitôt. Seulement retenue par la tension de la corde, ce mouvement demeure assez réduit. Je recommence, sur l'autre fesse, même sursaut. Je continue avec une alternance de caresses très douces et de claquements violents. Son cul n'est plus que vibration tantôt guimauve, tantôt acide et rien dans mes mouvements n'est régulier, de sorte que la pauvre Géraldine ignore le type et la violence du coup suivant.
Je termine cette phase par une apothéose, le final d'un feu d'artifice, je claque violemment les zones pas assez rouges à mes yeux, ma soumise se débat, je ressent ça sur mes cuisses qui la supporte mais, peu importe, je continue, elle crie "Stop", je n'arrête pas, elle n'a pas dit le code de sécurité.
Soudain, tout s'arrête, le silence s'installe, à peine perturbé par son essoufflement. Le calme, après la tempête, je lui caresse les fesses, très délicatement, elle sursaute d'abord, pensant aux prémices d'un nouvel orage. Je continue, délicatement, tendrement, presque amoureusement. Elle se détend, je lui re-caresse la zone érogène ultime, des petits cris de contentements commencent à exhaler ma libido.
Elle s'en rend compte et décide de bouger son corps pour exciter son maître qui, si cela continue, ne pourra pas retenir indéfiniment les assaut de la bête excitée. Je la détache, à temps. Je prends les menottes et lui attache les mains dans le dos.
"Tu vas maintenant devenir une esclave sexuelle !, lui dis-je d'un ton proche d'un péplum de la 20th Century Fox, à genoux...". Je déplie mon canapé d'invité, je vais avoir besoin de lui. En effet, les nouveaux pieds de lit vont me servir à lui attaché les siens, lui forcer la position agenouillé et maintenir ses mains fixes sur le barreau en fer. Je prends mon temps, d'abord parce que c'est technique et surtout pour faire baisser ma pression interne. Hors de question de jouir trop tôt !
Je l'abandonne, un bon quart d'heure. La position, supportable au début, commence à devenir délicate, puis douloureuse, puis insupportable. J'entends des petits "Aïe" à chaque fois qu'elle cherche à mieux se positionner. Elle m'avouera, plus tard, que c'est la partie de notre séance qu'elle a préférée. Souffrir en l'absence (relative, j'étais dans la pièce à côté) de son maître. Elle m'a même dit que cette douleur ne ressemblait pas aux autres.
Après avoir regardé 15 minutes de reportage animalier, très efficace pour débander, je reviens dans la salle où ma soumise, crispée dans tous les sens, me supplie du regard d'achever ses souffrances. Évidement, je n'en fais rien. Je lui demande, car notre entretien préalable n'en avait pas fait état si, pardonnez moi du terme, elle avale.
Elle me dit n'avoir jamais essayé la fellation, je lui propose donc deux nouveautés : elle accepte. Je lui annonce donc que sa libération coïncidera avec ses deux nouvelles expériences. La scène suivante, sur laquelle je poserai un voile pudique, a été notre apothéose (en tout cas pour moi ), car chacun de ses allers-retours lui faisait de plus en plus mal mais, sans ces derniers, la douleur n'en serait que plus longue. Je ne sais pas combien de temps à duré cette fellation, à la fois maladroite (c'était sa première) et délicieuse, un sentiment de bien-être à tutoyer les anges au moment où mon âme, exalté au plus haut point, transforma l'essai en réussite et la réussite en Nirvana.
Je la remerciai, la détachai. Elle me dit "merci", j'en fîs de même, notre complicité s'est finie le lendemain matin, après un petit-déjeuner copieux. Elle repartit chez elle, dans son logement étudiant, je repris mon chemin. Ce n'était pas la dernière fois que nous nous voyons, mais nous ne le savions pas encore. Elle allait reprendre contact et changer les règles du jeu, et je ne savais pas à quel point cela aller me convenir…
Mais tout ceci est une autre histoire....
Frédéric (oui, c'est mon vrai prénom)
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TIRE AU SORT :
Un soir, je reçois un courriel d'un soumis qui serait tenté par une expérience de domination : je lui propose de tirer au sort le premier qui dominera et ensuite d'inverser les rôles !
Je me présente donc chez cet homme et en prenant un verre, je lui montre deux ficelles pour le tirage au sort : la plus longue désigne la MAÎTRE en premier !
Je tire la plus longue et lui demande aussitôt de se déshabiller lentement et sensuellement en se caressant. Il était entièrement rasé! Tout nu, je lui pose la cagoule cuir que j'avais pris soin d'apporter avec moi, ainsi que pas mal d'accessoires!
Je l'attache de mieux que je sais faire et assez serré, les bras fermement liés dans le dos, ensuite je lui pose un collier et déjà il se met à "bander sérieusement) !
J'avais pris soin lors de mon bondage de laisser les seins bien accessibles !
Faute de bâillon, je lui mets un foulard dans la bouche.
Il ne savait pas trop ce qui risquait de lui arriver et je pense que pour cette première partie, il n'a pas été déçu !
Debout, bien attaché, je commence à poser des baguettes chinoises autour de ses deux seins, peut-être aurais du commencer par la cage de chasteté que j'avais aussi apporté!
L'avantage des baguettes c'est que l'on peut régler le pincement jusqu'à la limite de l'insupportable ! Les seins sont bien pincés et j'augmente progressivement leur pression !
Difficile, vu son excitation sexuelle de poser ma cage de chasteté, mais après de nombreuses tentatives, j'y arrive enfin!
Je prends un pose de 5 minutes et contemple mon soumis ainsi exposé !
Je reviens au seins et les libère de leurs baguettes. Je mordille les seins mis à ma disposition charnellement et très sensuellement. je passe ma main dans sa bouche entravée et sens la salive qui commence à poindre comme également un perle de rosé suinte à la pointe de son sexe humide et bien rigide bien enfermé dans la cage !.
La suite va pour lui être terrible, puisque le sort a décider que je commençais à être le MAÎTRE et qu'il devait bien s'en rendre compte désormais! ( Je ne dois pas non plus être trop sévère, parce qu'ensuite je risque d'être son soumis !)
Je retrouve dans mes affaires un bâillon à boule qui remplace le foulard déjà trempé de salive!
Je masse voluptueusement un sein après l'avoir copieusement enduit de lubrifiant pour lui poser une magnifique pompe à seins de gros diamètre : lentement et précautionneusement j'aspire le premier sein sans remplir toutefois tout l'espace vide, ensuite je lubrifie généreusement l'autre sein avant de commencer l'aspiration.
Ses deux seins commencent à prendre des couleurs sous l'effet de l'aspiration que j'augmente à la limite de la possibilité des pompes !
Désormais la pointe de ses deux seins touche le haut des pompes et je m amuse ainsi à faire tournoyer de gauche à droite puis inversement les deux pompes!
J'ai un peu oublié dans le feu de l'action, je crois me rappeler qu'à un moment il a du hurler de douleur ou de plaisir ?
Je lui chuchote à l'oreille que sa douleur doit devenir son plaisir agréablement partagé, sans me soucier de ce qui pourrait alors m'arriver en retour de tirage au sort!
Il bande fort et remplit entièrement la cage de chasteté!
Je lui libère alors les mains dans le dos( toujours bien debout!) pour lui attacher les mains au dessus de la tête et ainsi augmenter sérieusement la traction sur ses seins qui deviennent de plus en plus rouges !
Je m'amuse à nouveau à faire tourner les pompes autour de ses seins, ce qui provoque un long et fort gémissement, de douleur ou de plaisir ?
Il y a déjà un bon moment que j'ai été désigné comme son MAÎTRE et j'essaye compléter ma panoplie de Dominateur temporel !
Bracelets aux chevilles, je lui écarte progressivement les chevilles avec une barre d'écartement et me permet délicatement d'introduire mon index dans son anus bien lubrifié !
Je reprends un pose de 5 minutes et contemple mon soumis ainsi exposé, que se passe-t-il dans sa tête : satisfait ? heureux ??
J'e n'ai jamais su s'il avait regretté le tirage au sort, car à cause du temps passé à le dominer, il m'avait demander d'être libre pour 18 h et j'avais bien envie de continuer cette première fois la séance jusqu'à 17h55! (cela dure depuis plus d'une heure trente !)
Avec peine et délicatesse, j'arrive à lui enlever la cage de chasteté outrageusement rempli de son sexe et me prépare à l'assaut final : lui enlever les pompes des seins et lui imposer une fellation inoubliable ( même si je n'aime pas sucer un sexe, l'inverse OUI!)
Son sexe est en totale explosion et tandis que mes mains massent vigoureusement ses deux seins bien gonflés, je sens monter l'éjaculation tant attendue et espérée comme une libération et un point final à notre première rencontre inoubliable!
J'ai juste le temps de sortir son sexe de ma bouche avant l'éjaculation!
Le sperme assez abondant inonde mon torse et le sol et après m'être bien essuyé.
Je profite d'une dernière pose de 5 minutes et contemple mon soumis ainsi exposé et soulagé !
Je me lève et libère enfin mon compagnon de ses liens pour voir son corps bien marqué pars les cordes serrées ! : il s'assied au sol pour se reposer un peu!
Depuis à mon grand regret, je n'ai plus eu de nouvelle ! Pourtant j'étais prêt à renouveler l'expérience dans l'autre sens !
Conclusion : un soumis fait souvent un excellent domi ! ! ! !
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Si tu cèdes à la vie, en étant à genoux,
Derrière toi tu oublies ce qu’étaient tes journées
Si mes ordres sont loi, et mes paroles sacrées
Sans peur de subir mon courroux.
Si ta peau est meurtrie, et tes seins, et tes fesses
Sous mes coups sans merci, et tout ton être acquiesce
Si ton corps tu fais mien pour modeler à ma guise
Sans fléchir, toute confiance acquise
Si tes entraves t’étreignent chaque jour qui passe
Qu’elles soient de chair, de corde, de chaine ou de cuir
Si ton corps se plie sans jamais l’envie de fuir,
Que ta bouche un soupir ne fasse
Si ta gorge ou même ton cul étanchent leur soif,
Que ton corps souillé d’or fièrement en témoigne
Qu’il demande encore plus de sentir mon empoigne
Et réclame maints crachats ou baffes
Si la salope docile que tu es aujourd’hui,
L’est moins que la belle pute que tu seras demain
Si ouverte tu t’offres, d’un geste de ma main
Que ce soit pour moi ou autrui
Si ma queue tu recherches, comme une récompense
Si ta chatte inondée devient ta délivrance
Si ton cul ouvert réclame bien des offrandes
Sans plus en faire la demande
Si enfin à ta vie tu ne trouves plus qu’un sens
Celui de bien servir en étant asservie
De te sentir être toi, quand tu obéis
Si tombent tes dernières défenses…
Alors les tracas, les doutes, l’ennui ou l’envie,
Seront à tout jamais éloignés de tes nuits
Et ce qui vaut bien mieux qu’une très longue vie sereine,
Tu seras esclave, ma chienne
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Ha - assis :
Ha si je pouvais retrouver un MAÎTRE qui aimerait immobiliser mon corps librement & volontairement offert!
Ha si je pouvais rencontrer régulièrement :
Un homme en région PACA qui me recevrait sereinement !
Un homme en région PACA qui me recevrait tranquillement pour me recevoir dans la tenue qu'il voudrait !
Un homme en région PACA qui me déshabillerait lentement & sensuellement, pour ensuite m'immobiliser tout nu & cagoulé !
Un homme en région PACA qui m'imposerait une cagoule, une cage de chasteté, un lavement extérieur, voir intérieur ?
Un homme en région PACA qui prendrait un immense plaisir à m'imposer une contrainte physique, assis, debout en croix ou horizontalement, voir même suspendu (par les pieds?)
Un homme qui pourrait me "convoquer" autant de fois qu'il le souhaiterait pour une intense pratique du "shibari"
Un homme qui apprécierait de me voir ainsi offert et de disposer de mon modeste corps offert librement & volontairement !
Un homme qui pourrait éventuellement me livrer à d'autres MAÎTRES ou avec d'autres soumis !
Un homme qui saurait prendre son temps pour me "cagouler", me déshabiller sensuellement et lentement pour ensuite m'attacher pour mieux me voir ainsi à sa disposition !
Un homme qui prendrait du plaisir à prendre mon contrôle physique, sensuel & sexuel pour des satisfactions bien réciproques et agréablement partagées!
Un homme qui saurait m'attacher, ma raser, me momifier, me travailler les seins, le sexe, tout cela sans sodo, ni Fist SVP !
Un homme qui aurait envie de me voir ainsi soumis physiquement, sensuellement, mais aussi sexuellement !
Un homme qui respecterait mes limites tout en m'aidant à me faire progresser suivant ses désirs et ses envies!
Un homme qui pourrait me "convoquer" autant qu'il le souhaiterait pour une intense pratique du "shibari"
Un homme qui apprécierait de me voir ainsi offert et de disposer de mon modeste corps offert !
Un homme qui pourrait éventuellement me livrer à d'autres MAÎTRES ou avec d'autres soumis !
Un homme qui saurait prendre son temps pour me "cagouler", me déshabiller sensuellement et lentement pour ensuite m'attacher pour mieux me voir ainsi à sa disposition !
Un homme qui prendrait du plaisir à prendre mon contrôle physique, sensuel & sexuel pour des satisfactions bien réciproques et agréablement partagées!
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Charte
Le collectif Kinky-Lorraine est un espace amical, inclusif, et respectueux de chacun.
Son but est d’organiser des minis-Munch en Lorraine ainsi que des évènements plus privés.
Il met également à disposition de certains membres un espace de communication de groupe, via son serveur.
:la Charte
1 - Comportement :
Respecter la vie privée des membres.
Respecter l'anonymat des membres.
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Le "vrai" BDSM n'existe pas. Merci de garder ce paramètre à l’esprit lorsque vous échangez avec les autres participant·es.
2 - En cas de participation à des évènements et jeux :
À la fois dans vos jeux BDSM, mais aussi dans toutes vos interactions lors des soirées, le consentement préalable de la personne avec qui vous interagissez est essentiel. Il doit être donné de façon explicite, libre, éclairé, informé, spécifique, et révocable. En cas de violation de consentement, vous pouvez vous adresser au staff.
Le non-respect du consentement d’autrui entraine des mesures d’exclusion définitive.
Durant les jeux proposés au sein du collectif, seuls les safe word ''Rouge'' et ''Orange'' devront être employés. Ces mots sont communément admis au sein du collectif et permettront aux autres membres d'intervenir si besoin. Vous devez vous sentir libre d’utiliser ces safes word pour stopper le jeu ou une pratique. Le non-respect de l’arrêt en cas de prononciation est sanctionné d’exclusion définitive.
Les états de conscience modifiée (ébriété, drogue, manque de sommeil ou de nourriture…) sont dangereux dans le cadre de jeux BDSM, tant du côté Top que du côté Bottom. Le staff se réserve le droit de mettre un terme à toute séance dont le(s) participant·e(s) présente(nt) de tels signes.
Les lieux et les espaces mis à disposition doivent rester propres et en bon état. Durant toute la soirée en général, et lorsque vous utilisez un espace pour les jeux en particulier, vous vous engagez à respecter la propreté et à prendre soin du matériel et des lieux mis à votre disposition. Vous vous engagez à nettoyer l’espace et le matériel après son utilisation. Du matériel de nettoyage et des poubelles seront mis à votre disposition.
Évitez toute manifestation bruyante à proximité d’une scène de jeu. Soit-vous respectez ceux qui jouent, soit vous vous éclipsez.
Lorsque des pratiquant·es officient, ne les dérangez pas, en tentant de vous insérer dans le jeu par des actes ou même des paroles. Si les pratiquant·es souhaitent vous intégrer dans leur jeu, iels sauront vous le demander.
Le staff se réserve le droit d'autoriser ou non certaines pratiques durant les évènements organisés.
Les pratiques autorisées le sont sous réserve d’une bonne connaissance et d’une bonne maîtrise des risques impliqués et des mesures de sécurité nécessaires. Le staff se réserve le droit de mettre un terme à toute séance ne respectant pas ces conditions.
Si une pratique vous semble dangereuse ou mal réalisée, adressez-vous à un membre du staff.
Il est interdit de fumer/vaper à l’intérieur des lieux mis a disposition.
Respecter les propriétés individuelles de chacun. Si quelqu'un apporte du matériel, il est en droit de ne pas vous le prêter. Vous devez quoi qu'il arrive lui demander avant de vous en servir.
Respecter son ou sa partenaire, autant que ses limites physiques et psychologique
Systématiquement procéder à une négociation avant une session, afin de m’enquérir des limites de mon/ma partenaire.
Connaître, accepter et communiquer mes limites.
Pratiquer de manière à permettre à chaque instant l’expression d’un refus.
Je m’engage à faire part à l’équipe d’organisation toute situation allant à l’encontre de cette charte.
Je m'engage à respecter la législation en vigueur en France.
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Quatrième partie.
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Madame Conway m'explique ce que je sais déjà : il faut que le Président soit marié pour séduire les citoyens et pour les voyages à l'étranger.
On part se marier à Jackson Mississippi, ville natale de mon mari. On est tous les deux du Sud profond.
C'est un pasteur qui nous marie vite fait dans une petite église. Il n'y a que quelques invités, la mère du Président, qui a l'air complètement dépassée par ce mariage, mais heureuse que son fils se case enfin... avec une femme. Bien sûr, il y a aussi nos proches : Summer, Monsieur Sam, Madame Wolf, avec une autre chérie, heureusement, et quelques personnes que je ne connais pas...
Après la cérémonie, on quitte la ville et on arrive dans une région boisée. Au bout d'une allée, je vois un grand hôtel. C'est un bâtiment de style colonial, c'est-à-dire avec des colonnades... Un peu comme la Maison-Blanche, mais en plus petit, bien sûr. On entre, deux rangées de servantes s'inclinent sur notre passage. Là, c'est vraiment justifié, c'est le Président et la Première Dame... Je ne vois pas de clients, mais c'est la fin de l'après-midi. Ils arriveront sans doute plus tard.
On traverse le bel hôtel. Vers l'arrière, au milieu d'une végétation tropicale, il y a une terrasse et une belle piscine... Des filles apportent du champagne... Moi je demande une "margarita". Mon mari me dit :
— Je vais te faire un petit cadeau.
Quoi ? Un brillant, une Rolls, un yacht, une île ?
Un des hommes que je ne connais pas me tend des papiers en disant :
— Monsieur le Président a loué une maison à Malibu pour un an. C'est vous qui en aurez la jouissance. Si vous voulez bien signer ces papiers, je vous donnerai le titre de location.
Il aurait pu l'acheter et m'en faire cadeau, le rat ! Je sais que j'aurai une somme très importante tous les mois, ça compense. Je regarde Summer. Elle lit le message suivant dans mes yeux "Est-ce que je dois signer ?" Elle fait oui de la tête. Je signe tous les papiers et il me remet un exemplaire. Même si ce n'est pas sa tasse de thé, j'embrasse mon mari en disant :
— Merci, c'est gentil.
J'ajouterais bien "Tu aurais pu m'en faire cadeau". Il répond :
— Tu es l'épouse idéale.
Il ajoute :
— J'ai acheté les esclaves aussi. Et Madame Stone va rester.
Combien il y en a ? Huit, je crois. J'ai huit esclaves à moi... enfin, à nous.
On m'apporte une grande margarita. On boit au Président, à moi, au mariage, à la prochaine élection. Je donne le papier que j'ai reçu à Summer en demandant :
— Tu veux bien le garder ?
— Oui, bien sûr.
Il fait très chaud, je dis au Président :
— J'irais bien nager pour me rafraîchir.
— Bien sûr, vas-y ma chérie.
— C'est que, je n'ai pas de maillot...
— Pas besoin de maillot, j'ai loué tout l'hôtel et tous les gens qui sont ici sont des amis ou des collaborateurs.
Il a loué tout l'hôtel, pas mal... J'enlève ma robe. Oh ! J'ai oublié de mettre des sous-vêtements. Nue, je m'étire et tous les yeux sont braqués sur la chatte ou le cul de la première dame ! Je me balade un peu autour de la piscine puis je plonge dans l'eau... ou alors, je descends par une échelle. Oui, Summer m'a appris à nager mais c'est très récent. La petite chérie de Madame Wolf se déshabille et elle me rejoint dans la piscine. Elle nage vers moi et me dit :
— On n'a pas eu l'occasion de se parler. Je m'appelle Chloé et je suis étudiante en art. Je vous trouve ravissante Madame la Présidente.
Elle a l'air vachement plus sympa que l'autre. Je réponds :
— Je suis ravie aussi...
Je mets la main sur sa taille et je l'embrasse sur la joue... chastement, ce qui n'empêche pas le bout de nos seins de se frôler amoureusement. Elle se presse un moment contre moi. Summer s'est déshabillée aussi et elle plonge impeccablement. Des gardes se déshabillent et ils viennent nous rejoindre... Je regarde Summer, puis Chloé et les gardes... Pas mal la vie de Première Dame... Je suis consciente que les choses ont bien changé et que la vie du Président et de sa femme n'a plus rien à voir avec celle de Ike et Mamy Eisenhower. Sans remonter aussi loin, un Président comme John D., c'est vraiment... atypique.
Les gardes sont à mon goût. Ils plongent, puis jouent avec un ballon. Je regarde leurs sexes qui bougent dans tous les sens, comme s'ils avaient une vie indépendante. Un des gardes me demande :
— Vous ne jouez pas avec nous, Madame la Présidente ?
D'accord, Summer m'a effectivement appris, mais j'ai envie de m'amuser, alors je réponds :
— C'est que... je ne sais pas nager.
— Voulez-vous que je vous apprenne ?
— Volontiers.
Il me fait basculer en avant mais en me tenant : une main sur les seins, l'autre sur la chatte. C'est vraiment troublant, pas d'apprendre à nager, mais ces grandes mains sur des endroits aussi sensibles. On joue comme ça un moment. Je sais que mon mari ne perd pas une miette du spectacle. Après un moment, Summer s'approche de nous et dit au garde :
— C'est pas le bon moyen avec elle. Sors ses fesses de l'eau.
Elle donne une méchante claque sur mes fesses mouillées en criant :
— Maintenant, nage jusqu'au bout de la piscine et reviens.
Aïe ! Mes fesses ! Mamy Eisenhower n'aurait jamais accepté ce genre de familiarité ! J'entends les autres rire, tandis que je nage et je reviens vers elle. Je vais me mettre contre elle en disant :
— Tu m'as fait mal....
— Mais tu sais nager maintenant.
C'est pas protocolaire, mais Summer a tous les droits.
Ensuite, on joue au ballon avec le garde... on se frôle, on se touche, on s'éclabousse... Le jour commence à décliner et il fait frais. Je demande à Summer :
— On sort de l'eau ?
— D'accord...
On sort et on s'essuie sous les yeux de mon mari et des invités. Il y a moyen de faire ça d'une façon très sexy.
Des filles sont venues rejoindre les invités. Je pense qu'ils ont choisi une ou deux esclaves pour la nuit. Un homme en noir vient m’annoncer:
— Madame la Présidente, le dîner peut être servi quand vous voulez.
Pourquoi il me dit ça, le pingouin ? Ah oui, c'est genre "Madame est servie". Je regarde Summer. Elle me comprend même quand je ne parle pas. Elle me demande :
— Toi, faim ?
Ben oui... C'est mon premier jour, c'est facile de se moquer. Le Président me donne le bras pour aller dans une grande salle à manger... Il me dit :
— J'ai proposé aux gardes de manger avec nous.
— Très bonne idée.
Ça, les Présidents précédents ne le faisaient sûrement pas non plus.
Mon mari me demande :
— Quel est le garde que tu préfères ?
— Celui qui m'a appris à nager.
— Ah, c'est Ron.
Il l'appelle et lui dit :
— Tu te mettras à côté de ma femme
— Certainement Monsieur le Président.
On s'assied, moi je suis entre mon mari et... mon futur amant. Enfin, j'espère... Des serveurs apportent du champagne, des petits toasts. L'un deux me demande :
— Puis-je vous servir, madame la Présidente ?
— C'est quoi ?
Mon mari répond :
— Du sauternes, tu vas aimer.
Je goûte... mmmmhh... c'est frais, fruité, langoureux... j'adore. Tout le monde boit et discute... Ron, mon beau voisin, me dit :
— J'ai adoré vous apprendre à nager, Madame la Présidente.
— Ne m'appelle pas comme ça.
Il met sa main sur mes cuisses et me dit à l'oreille :
— D'accord mon poussin.
C'est mignon, peut-être pas très protocolaire mais, bon, le protocole, moi, je m'assieds dessus et sans culotte ! Le président aussi. Enfin, ici, avec des amis. Il est plus intéressé par le flirt entre Ron et moi que par autre chose.
On nous sert du homard, j'adore ça. Pas facile à manger proprement, heureusement ils ont fendu le corps. La tête est pleine de corail, je mouille tellement c'est bon. Je flirte avec mon voisin... Il m'embrasse et tout le monde a l'air de trouver ça normal. Ils doivent être habitués aux frasques du Président. Celui-ci nous regarde du coin de l’œil, tandis que Ron et moi, on mélange nos langues et nos salives... Vers la fin du repas, un couple arrive. Je dois le décrire : ils ont une petite cinquantaine d'années et sont quasi obèses tous les deux. Lui est chauve sur le dessus de la tête, sauf une longue mèche qui fait des zigzags sur son crâne. Il a une Rolex et des grosses bagues. Elle a des cheveux teints en roux et elle est maquillée comme une mère maquerelle. Elle est vêtue d'une robe de couturier qui ne ressemble à rien sur elle. Ses bijoux ont l'air faux tellement ils sont gros. Je les situe nouveaux riches... ou plutôt, nouveaux très riches. L'homme dit d'une voix forte :
— Mieux vaut tard que jamais, on a été retardé. Bonsoir à tous...
Le Président se lève pour les accueillir. Monsieur Sam et Madame Wolf aussi. Mince ! Ils ont l'air de paysans qui ont fait fortune, le Président me fait signe de venir. Je retire la patte de Ron de mes cuisses et je vais vers eux, sans envie... La femme me tend une main bijoutée à mort en disant :
— Alors, c'est toi la nouvelle Première Dame ?
— Oui, c'est ça et vous, vous êtes ?
Mon mari me serre le bras en disant :
— Ma chérie, je te présente Monsieur et Madame Crasston, les rois de la viande et de beaucoup d'autres choses. Les plus gros industriels de l'alimentaire des États-Unis. Embrasse-la et fais ça bien.
Si ça peut faire plaisir à mon mari. Après tout, j'ai embrassé des bites moins appétissantes que cette grosse femme.
Elle me repousse en disant :
— Garde ta langue dans ta bouche et la prochaine fois ne m'embrasse pas.
Non mais pour qui elle se prend, la reine de la saucisse ?!? Dangereux d'humilier la Première Dame. Elle me le paiera !
Ils discutent entre eux, moi, je retourne près de mon amoureux. Je lui demande tout bas :
— C'est qui ces gros ploucs...
— Les rois de la viande, ils ont aidé le Président pour sa campagne...
M'ouais. Je termine les desserts qui sont dans mon assiette. Le Président revient près de nous en disant ;
— Chers amis, on va passer dans la salle voisine.
Là, il y a de la musique et mon mari m'invite à danser... Normal. Heureusement ça ne dure pas et il retourne parler avec ses amis. Je danse avec Ron... Je sens la barre dure de son sexe contre mon ventre. J'espère que c'est lui qui baisera la belle et innocente jeune mariée.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
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Elle m’avait proposé de passer chez elle vers 21h, trop tard pour m’inviter à dîner. J’avais donc une petite idée de ce qu’elle attendrait de moi ce soir-là. Quand je suis arrivé, son petit air malicieux dans le sourire, et la chaleur avec laquelle elle m’a embrassé ne m’ont pas détrompé, au contraire.
J’aime sentir qu’elle me désire, mais ça me fait aussi un peu peur parfois. J’ai senti mon bas-ventre s’échauffer doucement, en la voyant virevolter dans sa belle robe d’été, aux motifs illisibles, surmontée d’une bande de soie bleue qui lui barrait la poitrine et laissait entrevoir les tétons sous l’étoffe. Je me suis senti déjà mangé par elle, par son regard coquin ; je me suis senti pris au piège et quelque chose en moi souhaitait exactement cela.
Il s’est passé un peu de temps, pendant lequel nous avons échangé quelques banalités d’usage. Je me suis senti très empoté, il me semblait que j’aurais dû lui sauter dessus, arracher sa robe et la prendre brutalement. Mais je me sentais tout à fait incapable de ça, et pour tout dire j’évitais même plutôt son regard ardent et les sujets de conversation trop glissants – tout en m’en faisant le reproche.
Soudainement, elle s’est levée et m’a demandé : « ça te dit qu’on fasse un jeu ? ». L’excitation et une forme de peur, aussi, pointaient clairement dans le son de sa voix. J’ai dit « d’accord. Quel genre de jeu ? ». « Viens, assieds-toi ».
Elle m’a installé autour de sa petite table ronde, une chaise pour chacun. Elle m’a dit : « c’est tout simple, c’est un jeu de mémory. Tu sais, comme le jeu pour enfants, il faut trouver les images qui vont par paires. Sauf que celui-là n’est pas pour les enfants ! » et elle a laissé échapper un petit rire, tout en me montrant les cartes.
Il y avait un peu de tout, du plus mignon (une jolie fille dont on aperçoit la culotte, un couple qui s’embrasse sensuellement) au plus hard (un gros plan de sodomie, un type ligoté en train de se faire pénétrer par une femme équipée d’un gode-ceinture), en passant par le bizarre (un couple de vieux gros en pleine fellation, une femme qui se fait laper par son caniche). Je trouvais ça tantôt franchement excitant, tantôt plutôt dégoûtant, et assez souvent disons, amusant.
Elle a installé les cartes, et m’a dit : « vas-y, commence ! ». Evidemment, au début on ne trouve rien, mais au fur et à mesure du jeu, si on reste bien concentré, on retrouve assez facilement les paires d’images. C’est elle qui a reconstitué la première paire, et en empochant les cartes elle m’a regardé en me disant : « bon, pour corser un peu le jeu, il faut qu’il y ait un gage. Je te propose que pour la première partie, celui qui perd se retrouve à poil. Tu joues ? ».
A dire vrai j’avais déjà commencé à jouer, donc la question n’était que rhétorique. Ce qui est sûr, c’est que sa proposition a instantanément rallumé la chaleur au creux de mes jambes, comme si en disant ça elle venait juste de trouver le chemin vers elle, vers son corps et mon désir, que je cherchais malhabilement depuis le début de la soirée. Au passage, je me suis rendu compte que j’avais à peu près autant envie de me retrouver nu devant elle, et elle encore habillée, lui montrer la belle érection que cela n’aurait pas manqué de provoquer ; que de la voir se dévêtir pour moi et profiter de la situation en conservant mes oripeaux.
J’ai dit « OK », et je l’ai laissée soulever deux autres cartes. Je ne sais pas trop comment, mais de fil en aiguille je me suis retrouvé à enchaîner les réussites, et j’ai fini la partie en encaissant un nombre considérable de paires. Elle a fait la moue en voyant que mon tas était bien plus conséquent que le sien, mais bonne joueuse, elle a retiré sa robe en un clin d’œil. Elle s’est retrouvée en culotte, et a pris un peu de temps pour l’enlever, comme à contrecœur, ou pour me laisser le temps de l’admirer peut-être.
Elle est allée chercher une caisse posée sur une étagère, et m’a dit : « bon, le gage d’après ça se corse un peu. Celui qui perd, doit faire la partie d’après avec ça » dit-elle en sortant une paire de menottes. Elles étaient en acier, pas du tout le genre de trucs en plastique qu’on trouve dans les sex shops, je me suis demandé où elle avait déniché ça. Et je dois dire que je me suis tout de suite rendu compte qu’avec ça aux poignets, il me serait tout à fait impossible de lui échapper.
Elle a ajouté : « attention, tout se rejoue à chaque partie. Ça veut dire que si c’est moi qui gagne, je me rhabille et toi tu te mets à poil, avec les menottes. Mais du coup, tu pourras tenter d’inverser à nouveau à la partie d’après ».
« Euh, OK, et c’est quoi le gage d’après ? » « Tu veux savoir déjà ? Hé bien, il faut faire preuve d’imagination. Il y a de quoi faire là-dedans ». Et en effet, il y avait tout un attirail dans sa caisse, de cordes, chaînes et autres cravaches, dont elle avait déjà sorti quelques éléments à l’occasion de nos ébats – mais j’étais loin de me douter que sa collection était aussi fournie.
Nous avons donc refait une partie, et c’est moi qui ai gagné à nouveau. J’ai senti qu’elle en était un peu contrariée, qu’elle avait envie de prendre le dessus sur moi, de me tenir à la merci de son désir, et de faire exprès de le contenir jusqu’au moment où il exploserait. Je crois vraiment qu’elle avait proposé toute cette histoire de jeu pour m’amener à cette situation, et qu’elle n’avait pas trop envisagé de perdre. C’est précisément ce qui m’a excité, de sentir que la situation lui échappait, et qu’elle n’était pas disposée à me laisser faire si facilement.
Je me suis levé de ma chaise, elle toujours nue sur la sienne. Il était palpable que ma grande taille, et ma force physique, provoquaient immédiatement un effet sur elle. Je suis passé derrière sa chaise, j’ai saisi les menottes, et j’ai volontairement pris tout mon temps. J’ai fait cliqueter le mécanisme cran après cran, la sentant bouillir d’impatience et de rébellion. J’ai attrapé d’abord sa main droite, délicatement, son poignet si fin et soyeux, et j’ai lentement refermé le cercle de métal dessus. L’impression de robustesse de l’appareil m’a à nouveau frappé. Légèrement fébrile, j’ai saisi son autre main, je l’ai passée derrière son dos, et j’ai lié ses poignets l’un avec l’autre. La chaîne reliant les deux menottes m’a paru incroyablement courte, la liberté d’action permise par le dispositif extrêmement restreinte.
J’ai eu très envie de profiter de la situation, de lui saisir les seins, les caresser et les pincer, lui embrasser la bouche à petites touches et goulûment, mais je me suis retenu. Je trouvais ça encore plus intéressant de la laisser poireauter, le feu au ventre de colère et de désir, prise à son propre piège.
Nous avons lancé une autre partie, en s’accordant sur le fait qu’elle montrerait les cartes qu’elle souhaitait retourner à l’aide d’un crayon qu’elle tenait dans la bouche. A cause de ça, elle ne pouvait que difficilement retenir sa salive, et j’ai vu une fois ou deux un trait de bave s’échapper de ses lèvres. C’était plutôt humiliant pour elle, et sans m’y attendre, j’ai instantanément adoré ça. Soudain, j’ai commencé à avoir très envie de gagner cette partie – et pour tout dire ça n’a pas été très difficile. Déjà parce que moi j’étais, du coup, très concentré ; mais également parce qu’elle, en ébullition, n’arrivait pas à se focaliser sur le jeu, et se trompait régulièrement.
Elle n’avait pas cherché à fixer avec précision l’enjeu de cette manche qu’elle venait de perdre, probablement parce que dans son esprit elle devait être certaine de la gagner ! De mon côté, je ne savais pas trop comment poursuivre l’aventure, proposer un barreau supplémentaire à l’échelle de son plaisir et de sa frustration.
J’ai déballé les objets entreposés dans sa caisse, et j’ai fini par trouver quelque chose qui m’inspirait. Il s’agissait d’un collier en cuir, que je lui ai passé autour du coup, comme on ferait à un chien. Ce collier avait la particularité, toutefois, de se fermer à l’aide d’un petit cadenas, qui empêchait de l’enlever sans posséder la clé. J’ai placé les deux clés bien en évidence de mon côté de la table, pour lui montrer le pouvoir que j’avais sur elle, et j’exultais en silence.
J’étais sur le point de m’asseoir, mais je me suis ravisé. Le collier présentait un anneau de métal, qui me permit d’y accrocher une chaînette. A l’autre bout de cette chaîne, je suis allé chercher ses menottes, et j’ai doucement forcé ses mains à remonter le long de son dos. Puis à l’aide d’un autre cadenas, j’ai attaché la chaîne venant de son cou à celle qui reliait ses mains, les maintenant ainsi au-dessus de ses reins. Ça l’a forcée à se redresser, à cambrer un peu son dos, et ça lui a arraché un petit gémissement. Forcément, ses seins se sont mis à pointer vers l’avant, les tétons gonflés, moi j’avais une érection pas possible dans mon pantalon.
Je l’ai regardée et j’ai bien vu qu’elle était au comble de l’excitation, et que sa frustration du début s’était à moitié transformée en désir impérieux d’être possédée, de m’appartenir. Je pouvais voir la cyprine doucement déglutir sur son siège. Je lui ai dit : « tu veux encore faire une partie ? Ou on arrête ? » « On continue ! Souviens-toi que si je gagne, on inverse les rôles » m’a-t-elle lancé sur un ton de défi.
Cette partie-là était particulièrement serrée. Nous étions tous les deux déterminés à gagner, concentrés à mort sur le jeu. Je ne sais pas trop pourquoi, j’ai machinalement compté les paires que l’un et l’autre encaissaient, et à la fin du jeu je me suis rendu compte qu’elle en avait une de plus que moi. Alors, j’ai fait quelque chose presque sans m’en rendre compte, guidé par l’instinct du prédateur qui tient sa proie entre ses griffes, et qui est prêt à tout pour ne pas la laisser filer. Comme elle avait les mains liées, c’était forcément moi qui devais compter les paires. En commençant par les siennes, j’en ai escamoté une que j’ai transférée vers mon propre butin.
Elle ne s’est rendue compte de rien, mais elle fulminait d’avoir encore perdu, c’était tellement beau à voir, ses jolis seins rebondis qui s’agitaient de rage sur sa poitrine exposée et vulnérable. Je jouissais de ma fraude presque autant que de son impuissance, et je me suis retenu à grand-peine de la culbuter sur-le-champ, pour voir jusqu’où je pourrais pousser le procédé.
J’avais déjà décidé, depuis le début de la partie précédente, ce que je lui ferais subir. Plutôt que de piocher dans son attirail, je me suis dirigé vers la penderie, et j’y ai pris des foulards en soie. J’ai fait un nœud dans l’un d’entre eux, puis j’ai refait un deuxième, et même un troisième nœud par-dessus le premier, jusqu’à obtenir une boule de la taille d’une petite pêche. Je lui ai fourrée dans la bouche, et j’ai attaché le foulard derrière sa tête. Elle a protesté, bien sûr, et j’ai vu qu’il lui serait peut-être possible de pousser avec sa langue la boule hors de sa bouche. Alors j’ai pris un autre foulard, que j’ai ajouté sur le précédent, en plus large, de manière à lui couvrir tout le bas du visage, du menton jusque sous le nez. Là, j’ai bien vu que ça tiendrait en place, et surtout qu’il lui était à présent impossible de s’exprimer clairement.
Le plus calmement que j’ai pu, je me suis rassis en face d’elle, et j’ai étalé les cartes pour lancer une nouvelle partie. Elle m’a regardé d’un air noir, et j’ai fait semblant de ne pas comprendre où était le problème : « ah oui, c’est sûr, ça va commencer à être plus difficile de me montrer les cartes maintenant », j’ai lancé avec un petit rire.
Je lui ai dit de me les désigner avec son nez, et j’ai joui du spectacle de son petit derrière se soulevant de sa chaise, ses tétons touchant le bord de la table, alors qu’elle s’acharnait laborieusement à essayer d’inverser le sort. Ça m’a même donné envie de devenir cruel, si bien que j’ai fait exprès, à un moment, de lui laisser une paire facile à trouver. Enragée, sûre de faire un pas vers sa libération, elle m’a montré les cartes qui allaient ensemble – mais moi j’ai commencé à abuser franchement de la situation : je lui ai montré la carte d’à côté et je lui ai dit : « celle-là ? » « Non ! » elle a fait de la tête, en poussant un grognement, et moi : « celle-là ? » en montrant une autre mauvaise carte. J’ai joué à ce petit jeu deux ou trois fois, et puis j’ai carrément fini par en retourner une qui ne faisait pas la paire, annulant le bénéfice de son action. Et bien sûr, en suivant j’ai trouvé la bonne paire, devant ses yeux illuminés de rage impuissante et d’incrédulité.
Il fallait la voir, commencer à se débattre en vain, à protester dans son bâillon ! Il fallait la voir, secouer ses nichons pour dire « c’est pas juste ! », la vulve toujours en ébullition ! Je n’en pouvais plus, je suis passé derrière elle, et tout en la maintenant fermement, j’ai attrapé un autre foulard et je lui ai bandé les yeux. Ça lui a arraché un gémissement qui voulait autant dire « prends-moi » que « tu as intérêt à me libérer dans la minute ».
Je ne sais pas comment, mais je me suis senti capable de l’emmener encore plus loin. Avec les cordes que j’ai trouvées dans sa caisse, je lui ai attaché les chevilles aux pieds de la table, lui maintenant les jambes écartées, le buste sur les cartes encore disposées. Sa chatte et son cul m’étaient offerts, luisants, et elle elle se débattait encore, peut-être plus pour jouir de son impuissance que dans l’espoir réel de s’échapper.
J’ai pris la cravache et j’ai commencé à frapper, sur ses fesses, ses reins, ses cuisses, même un petit peu carrément sur son sexe, alternant les coups durs et les coups effleurés. Et puis j’ai baissé mon pantalon, et entre deux coups de cravache j’ai mis mon sexe dans sa vulve, la laissant sans savoir ce qui allait lui arriver, douleur ou plaisir, mais saisissement à chaque fois. J’ai pris un malin plaisir à espacer de manière irrégulière tout ce que je lui faisais, pour qu’elle ne puisse s’attendre à rien. Et au fur et à mesure, j’accentuais mes pénétrations, les faisant plus profondes et plus fréquentes ; et mes coups de cravache devenaient aussi plus intenses. Le tout lui arrachait invariablement des cris étouffés dans lesquels il devenait impossible de démêler le plaisir de la plainte.
Quand le rythme s’est accéléré, je l’ai sentie pas loin de jouir, et moi-même ça poussait gentiment au portillon. J’ai attrapé ses cheveux, la forçant à lever la tête et à dégager son buste de la table. Et tout en la fourrant avec ardeur, je me suis mis à lui cravacher le ventre et les seins, ce qui l’a rendue absolument dingue. Ses mains s’agitaient en vain dans ses menottes, qui commençaient à lui laisser des marques rouges sur les poignets. J’ai eu envie de lui fourrer quelque chose dans le cul, mais il était trop tard : elle s’est mise à hurler comme je ne l’avais jamais entendu faire, moi je continuais à la prendre et à la battre aussi fort que je pouvais, et d’un geste rapide je lui ai arraché son bâillon, pour que tout le quartier puisse l’entendre gueuler, qu’elle se sente au moment suprême de son plaisir et de son humiliation, incapable de retenir les cris dont je l’avais privée jusque-là. Elle a eu des spasmes énormes dans le bassin, moi j’ai juté en elle en poussant mes propres cris rauques et aigus, et pendant de longues secondes on a joui l’un dans l’autre comme ça, moi la possédant et elle me dévorant, moi la dominant et elle me subjuguant, toute notre énergie focalisée en éclaboussure dans nos sexes.
J’avais ma tête sur son dos, un de ses seins dans ma main, elle m’agrippait le poitrail avec ses mains immobilisées. Je lui ai léché doucement l’échine, et sans retirer mon sexe encore, j’ai attrapé les clés qui par miracle étaient encore sur la table, et j’ai défait ses menottes. Elle a laissé passer plusieurs secondes, longtemps, avant de dégager ses mains et de retirer son bandeau, comme pour me faire comprendre qu’elle voulait faire durer le plus longtemps possible la soumission, l’appartenance que je lui avais arrachées. J’ai pris sa joue au creux de ma main, lui ai tourné délicatement la tête sur le côté, et toujours en elle de mon pénis moins dur, je l’ai couverte de baisers, sur les yeux, le nez, au coin des lèvres et sur le menton, j’ai léché sa langue délicatement, et elle se laissait faire avec des soupirs et des gémissements, en fermant les yeux avec délice.
Enfin, j’ai sorti mon sexe et j’ai détaché ses pieds. J’étais à genou devant elle, esclave et déesse, j’ai eu envie de lui lécher la chatte, j’ai eu envie de lui laisser son collier et sa chaîne et de la garder à poil, à ma disposition, pour quand il me plairait à nouveau de la fourrer.
Je me suis relevé en embrassant son ventre, ses seins, je l’ai prise dans mes bras. Elle s’est blottie contre moi. Quelque chose de nouveau venait d’apparaître entre nous. Pas seulement un orgasme, pas seulement un jeu : un pacte.
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Il y a quelques jours, nous partagions un article sur la pratique du fouet, et la prudence qu'il fallait avoir dans son maniement. Cet article nous a permis d'échanger avec des membres, à propos des sensations sur cette pratique de la flagellation. Cela nous a inspirer un article complémentaire.
* Du délice de recevoir des coups de fouet sur sa peau
Il peut y avoir quelque chose de sublime à sentir les coups de fouet sur sa peau. Il y a l'incomparable sensation de la piqûre du cuir sur notre peau mais aussi le ressenti que l'on a quand on sent notre corps frémir par anticipation (par le bruit du fouet dans l'air ou entre les mains de notre dominant.e). C'est littéralement électrisant.. Chaque coup de fouet fait naître un nouveau désir en nous, et nous ne pouvons nous empêcher de gémir de plaisir en nous abandonnant à son contact. Le fouet est notre moyen préféré de jouer, et nous ne pouvons rien imaginer de plus délicieux que sa piqûre sensuelle.
La sensation du fouet est à la fois perçante et agréable. C'est un mélange de plaisir et de douleur qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Quand on est fouetté, on se sent vivant. Chaque nerf de notre corps est en feu, et nous pouvons sentir chaque mouvement du fouet : on peut sentir l'air nous frôler pendant qu'il se balance dans l'air, avant qu'il n'entre en contact avec notre peau. Et au moment ou le cuir rencontre notre peau, c'est comme si on se retrouvait dans un autre au monde. Pour avoir fait l'expérience, il y a vraiment quelque chose d'addictif dans cette pratique. , dont nous ne pourrons jamais nous débarrasser. Et nous ne le voudrions pas même si nous le pouvions. Parce que le fouet est ce qui nous fait nous sentir en vie.
Le fouet nous fait nous sentir en vie, et même peut-être qu'il nous fait avancer sur un chemin, bien que cela soit difficile à expliquer. Il est comme une ascension d'une montagne. Un evrest. Ou un eldorado. Ou un nirvana ? Le bruit sec qu'il fait en claquant contre notre peau, ou la façon dont il laisse une trace de chaleur dans son sillage est sublime. Un bon coup de fouet bien appliqué peut être extrêmement érotique. La sensation n'est a nulle autre pareil. Que nous l'utilisions pour titiller notre partenaire ou pour lui infliger une douleur intense, le fouet est un outil polyvalent qui peut ajouter une toute nouvelle dimension à notre expérience BDSM voir osons le mot à notre vie sexuelle.
* Les sensations de celui qui fouette son ou sa partenaire
Déjà il y a le bruit que fait le fouet quand on le fait briser l'air. Il y a quelque chose dans le bruit d'un fouet qui m'excite profondément. Ce bruit donne une sensation de pouvoir. J'adore la manière dont il fait tressaillir ma partenaire. Quelle que soit la raison, on ne peut nier que se battre avec un fouet peut être incroyablement satisfaisant. Le fouet n'est pas un amusement, c'est un rituel. Il faut en fait beaucoup d'habileté pour manier efficacement un fouet (sans mettre en danger sa partenaire). Il faut s'être exercé pour maîtriser la force et la précision de chaque coup, et ce devoir de bien faire ne fait qu'ajouter à l'attrait du jeu. Pour moi, il n'y a rien de tel que la sensation de pouvoir exercer un contrôle sur ma partenaire et de savoir que je suis capable de lui faire ressentir du plaisir et de la douleur.
* Le plaisir du ou de la fouetté.e à s'abandonner.
C'est incroyablement libérateur que de s'abandonner à son partenaire quand il nous fouette. Lorsque vous cédez le contrôle à l'Autre et que vous vous permettez d'être vulnérable, c'est, d'expérience, vraiment libérateur. Le sentiment de lâcher est exaltant. C'est un moyen de se débarrasser de toutes ses inhibitions et de ses peurs, et de se sentir vivant dans l'instant.Vous êtes complètement à sa merci. Vous lui remettez votre confiance, pour qu'il vous fasse mal "juste ce qu'il faut".. Dans tous les cas, l'expérience du fouet est exaltante et valorisante. Et même si ce n'est pas la tasse de thé de tout le monde, ceux qui l'apprécient se retrouvent souvent dépendants de la montée d'adrénaline et d'endorphines qui accompagnent la perte de contrôle et la douleur ressentie.
* Le fouet, exploration de sa part d'ombre et moyen de passer outre ses inhibitions
Il y a quelque chose de délicieusement erotique (et pervers, avouons-le) d'utiliser un fouet sur son partenaire. Le fouet donne la possibilité d'explorer le côté sombre de notre personnalité et de nous défaire de toutes nos inhibitions. Nous pouvons être puissants et exigeants quand on fouette, ou nous abandonner complètement à la volonté de notre partenaire si on est fouetté.e.
Il ne faudrait en tout cas pas considéré le fouet comme une activité purement sexuelle, il peut dont être aussi un moyen d'explorer le côté sombre de la personnalité et de se débarrasser de toutes les inhibitions. Il peut nous aider à nous comprendre sous un jour nouveau. Le fouet peut être une expérience cathartique, qui nous aide à libérer toutes les frustrations et la colère refoulées. Colère dont on aura pleine conscience et que l'on devra donc maîtriser pour la sécurité de notre partenaire. Il peut également s'agir d'une expérience extrêmement érotique, qui exacerbe tous nos sens et nous fait nous sentir vivants.
* Fouet, adrénaline et endorphine
En matière de jeux pervers, rien ne vaut une bonne séance de fouet. Que vous l'infligiez ou que vous le receviez, le fouet peut vous aider à atteindre de nouveaux sommets de plaisir. Pour la personne qui fouette, la poussée d'adrénaline qui résulte de l'exercice de son pouvoir peut être très enivrante. Et pour la personne qui reçoit, la poussée d'endorphines peut conduire à une expérience intensément jouissive.
Le fouet est un outil puissant. Il peut être utilisé pour infliger de la douleur ou pour créer du plaisir. Mais surtout les deux à la fois, s'il est pratiqué en toute complicité. Lorsqu'il est utilisé correctement, il peut produire une intense poussée d'adrénaline chez la personne qui fouette, tandis que la personne qui le reçoit est submergée par les endorphines. Ce phénomène est souvent appelé "subspace" (qu'on peut atteindre par toute pratique qui convoque la douleur, au demeurant !). L'effet du fouet peut être une expérience extrêmement puissante pour les deux partenaires. Si vous souhaitez explorer ce type de jeu pervers, il est important de bien vous mettre d'accord avec votre partenaire habituel.le ... ou de faire vos recherches et de trouver un.e partenaire qui soit compatible avec votre désir. Quelque soit votre partenaire, avec un peu de pratique, vous pouvez apprendre à exploiter la puissance du fouet et à l'utiliser pour créer une expérience inoubliable pour vous et votre partenaire.
* Le fouet et le troublant cocktail de plaisir et de douleur
Pour certains, le fouet est l'outil par excellence pour aller à la quête du plaisir et de la douleur en simultané. Comme on l'a vu, le fouet nous donne à ressentir à la fois le plaisir intense de la piqure du fouet lorsqu'il frappe leur peau. En même temps, en recevant un coup de fouet on ressent la douleur d'abord lorsqu'il s'enfonce dans notre chair mais aussi ensuite avec l'afflux sanguin. Cette double sensation peut même créer une dépendance, et beaucoup de ceux qui aiment être fouettés en redemandent. Et la pratique va souvent crescendo. Une quête d'un peu plus de douleur.
Le fouet est un outil polyvalent qui peut être utilisé pour créer différentes sensations, selon la façon dont il est utilisé. Lorsqu'il est utilisé avec des coups légers, le fouet peut créer une sensation de chatouillement qui est très agréable. Lorsqu'il est utilisé avec plus de force, le fouet peut créer une sensation de picotement et de piqûre qui est intensément douloureuse. Le fouet peut également être utilisé pour jouer de la crainte d'anticipation, car la personne fouettée sait qu'elle va bientôt ressentir du plaisir et/ou de la douleur.
* Le fouet et le niveau d'intimité qu'il crée entre celui ou celle qui tient le fouet et la personne qui lui est soumisse
La sensation de prendre le contrôle avec un fouet est unique. Que vous l'utilisiez pour émoustiller votre partenaire pendant les préliminaires ou pour lui donner un avant-goût de la vraie soumission, le fouet peut être une expérience exaltante. Et bien que cela puisse sembler être un acte de pure domination, le jeu du fouet peut en fait être un excellent moyen de créer des liens avec votre partenaire et d'explorer de nouveaux degrés d'intimité. En prenant le temps de connaître les limites et la manière dont votre partenaire va partager avec vous son plaisir et sa souffrance, vous pouvez créer un espace sûr et consensuel pour que vous puissiez tous deux vous laisser aller et profiter de l'expérience.
* A NE PAS OUBLIER
Tout.e bon.ne dominant.e sait qu'il est nécessaire d'essayer le fouet avant de l'utiliser sur un soumis.En effet, comment pouvez-vous espérer délivrer une douleur agréable si vous n'en avez pas fait l'expérience vous-même ? Le fouet est un outil polyvalent qui peut être utilisé de nombreuses façons différentes, il est donc important d'expérimenter et de vous entraîner. Et même si vous n'avez pas l'intention d'acheter un fouet en première intention, nous vous conseillons de vous entraîner avec une ceinture ou toute autre forme de sangle par exemple, pour voir si vous êtes "compatible" avec cette activité;. Cela vous permettra non seulement de mieux comprendre le fonctionnement du fouet, mais aussi d'explorer cette pratique de manière sûre et consensuelle.
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Cette semaine a été assez stressante pour toi, mon Monsieur. Je savais que quand ça irait mieux tu auras besoin que je m'occupe de toi. Et je me suis pas trompés. Un matin, après s'être réveiller. Nous nous sommes fait un câlin. D'humeur joueuse je commence à te provoquer. Je te maintien les bras, te pince. Tu riposte et me dit que c'est toi qui domine. On continue alors se jeux. Et petit à petit tu te laisse faire. Et tu me laisse jouer avec toi. Alors je commence à te mordre et à te griffer. Tu gémit sous mon joug. J'ai bien envie de te frustrer. Je viens te bander les yeux. Et tu a bien sûr interdictions de me toucher. Je caresses ton corps en évitant soigneusement ton sexe. Je le frôle. J'approche ma bouche pour que tu puisses sentir mon souffle sur ton sexe. Du pré sperme coule le long de ton sexe ce qui montre ton excitation. Je positionnement mon doigt juste au dessus de ton pénis. Tu essaye comme tu peux d'atteindre mon doigt que j'éloigne un peu plus à chaque fois. Après t'avoir bien frustré. J'ai bien envie de te torturé physiquement. D'une main je caresses ton corps et de l'autre j'assène des petits coups à tes couilles. Je vais crescendo et tes cris aussi. Quand je sens que je vais juste à la limite j'arrête pour venir caresser et apaisé ta douleur. Une fois redescendue je sert fort tes couilles . Puis je recommence les coups. De temps en temps mon autre main vient t'étrangler pour te faire taire. Tu essaye de crier mais tu ne peux même pas respirer. Que je te vois partir alors je m'arrête pour venir te caresser et t'apaiser. Je décide ensuite de jouer avec mes pieds. Alors je me lève sur le lit. Je m'appuis contre le mur puis vient caresser ton corps avec mes pieds. Ta respiration se fait haletante. Tu attends avec impatience ce que je vais faire. Je lève mon pied pour ensuite le positionner au niveau de ton cou. J'appuie juste légèrement pour te montrer ma position supérieur. Ensuite je retire mon pied et je m'élance pour te mettre un coup dans les couilles. Tu émets un cris de surprise et de douleur. Puis je t'assène plein de petits coups rapides. Ta respiration se fait de plus en plus rapide. L'envie monte de plus en plus en toi. Puis soudain j'arrête. Pour venir caresser tes couilles. Je sens que tu n'attends qu'une chose c'est que je joue avec toi Je t'observe avec envie. J'ai envie de te manger. Tu es totalement détendu. Tu as entièrement confiance en moi. Je viens effleuré son corps. Je pars de ta joue pour aller à son sexe. Tu me supplie de te faire du bien. Tu l'a mériter alors je viens doucement caresser son sexe. Tu souffle de plaisir. Puis j'empoigne fermement ton sexe pour ensuite faire des aller retour. J'augmente le rythme et quand je sens que tu monte j'arrête. Tu geins et me supplie de continuer. Mais moi j'ai pas finie de jouer. J'enduis mon doigt de lubrifiant. Et je viens jouer avec tes fesses. Tu me dit que tu ne souhaite pas être pénétrer mais que je peux jouer avec ton œillets. Alors je viens doucement le caresser tout en caressant ton sexe. Je te dit "tu es tellement excité que ton cul est ouvert comme une salope". Tu rougis de honte. Je viens te claquer les cuisses puis caresser tes couilles. Pour ensuite te branler. Je fait monter ton plaisir pour à nouveau arrêter. Je retire ma main de tes fesses et je prend ta main pour te montrer mon désir pour toi. Je mouille tellement que ma culotte est trempé. Je retire ma culotte. Puis j'utilise ta main comme d'un sex-toy. Je me branle avec tes doigts. Je joue avec eux jusqu'à avoir un orgasme sur ceux-ci. Alors je retire ta main. Tu me soupir que tu veux me prendre. Mais tu ne l'as pas encore mériter. Je monte sur toi pour frotter mon sexe contre le tien. Je commence à être moi aussi bien frustré de ne pas me faire baisser. Je rentre ton sexe juste à l'entrée. Tu continue de me supplier de te laisser faire. Alors je te retire ton bandeau et je viens à ton oreille lui chuchote "Je te laisse faire" tout en pénétrant sa bite a l'intérieur de moi. Tu soupir de plaisir et tu te laisse faire. Je te dit " bha alors on a plus envie de me prendre ?" C'est alors que tu pose tes mains sur mon bassin pour imposer ton rythme. J'essaye de te reprendre le contrôle en te prenant les mains. C'est alors que tu me dit " trop tard. C'est à moi de jouer." Tu te retire. Me retourne et me prend a 4 patte. Pour ensuite jouir en moi. Nous nous écroulons tous les deux sur le lit heureux
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C'était pour nous transgresser un vrai tabou, et dans l'idée que nous nous en faisions nous mettre un peu en danger (à la genese de l'idée) que d'envisager de tester le fouet. La pratique est sulfureuse mais lors de notre expérience de béotiens, nous l'avons vécu comme un moyen terriblement sensuel et érotique qui nous a fait découvrir de nouvelles sensations.
Qu'est ce qui nous titillait dans le fouet ?
Pour nous, c'etait un moyen d'ajouter un élément de domination et de contrôle dans nos rapports sexuels. Nous avons été surpris de découvrir sur les forums que d'autres s'y adonner simplement pour ajouter de l'intensité et de l'excitation à leurs expériences sexuelles sans aucune arrière pensée D/s ou SM. Même avec bien des précautions, le fouet fait mal. Je crois que c'est cette douleur qui m'a donné beaucoup de plaisir (j'étais celle qui était fouettée).
Quelle que soit vos, motivations si vous tentez l'expérience, il me semble important de garder deux choses à l'esprit avant d'utiliser un fouet : la sécurité et le consentement. Le fouet n'est érotique pour les deux partenaires seulement si les deux partenaires sont d'accord pour explorer cette pratique. La pratique n'est pas neutre donc ne vous lancer pas à fouetter votre partenaire où à vous laisser fouetter si vous n'êtes pas totalement sûr(e) d'en avoir envie. Vous devez vraiment en discuter au préalable, pour être sûrs de ce que vous souhaitez faire et établir des limites claires. Une fois que vous serez l'un et l'autre certain de voulour vous lancer, viendra le moment absolument nécessaire d'examiner avec minutie les protocoles pour sécuriser l'expérience.
LA SECURTE AVANT TOUT !!!
Utilisés correctement, les fouets peuvent être de délicieux outils de perversité. Cependant, l'utilisation du fouet comporte des risques qu'il ne faut pas néglifer. Pour réduire ces risques, consultez les specialistes, sur ce site ou sur Fetlife.
Nous avons retenus ces principaux conseils :
- Établissez des règles et des limites claires avant le début du jeu. Cela permet de s'assurer que tout le monde est sur la même longueur d'onde et sait à quoi s'attendre.
- Choississez un fouet qui soit cohérent avec votre expertise de cette pratique. Si vous débutez choisissez un fouet qui ne risque pas de blesser en profondeur. Privilégiez le daim, le cuir ou le nylon. Évitez d'utiliser des fouets avec des picots ou autre qui mal utilisé peuvent aboutir à des blessures profondes.
- Échauffez-vous avant de jouer en pratiquant des frappes sur vous-même ou sur un oreiller. Vous pourrez ainsi vous faire une idée du niveau de force que vous devez utiliser et de la réaction de votre partenaire.
- Lorsque vous frappez votre partenaire, visez toujours les zones charnues comme les fesses, les seins ou les cuisses. Évitez les zones telles que la colonne vertébrale, les reins ou la gorge, car elles peuvent causer des blessures graves.
- Soyez attentif au langage corporel et à ce que votre partenaire peut vous dire pendant le jeu (et prevoyez un safeword). Si votre partenaire semble mal à l'aise ou utilise son mot de sécurité, arrêtez immédiatement et faites le point.
- L'après-jeu est tout aussi important que les préliminaires ! Prenez le temps, une fois le jeu terminé, de vous caliner et de "redescendre" progressivement.
Conclusion :
Lorsqu'ils sont utilisés de manière sûre et consensuelle, les fouets peuvent ajouter un élément de piment et d'aventure à toute relation. Si vous souhaitez essayer le fouet, veillez à communiquer franchement avec votre partenaire sur vos intérêts et vos désirs au préalable. En fixant des limites claires, vous vous assurez que chacun est à l'aise et en sécurité pendant le jeu.
Et consultez des spécialistes (nous n'en sommes pas) si vous souhaitez explorer l'utilisation du fouet en profondeur.
Prudence. Prudence. Prudence :)
(photo du net)
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Il y a des gens classes, comme je pensais. Il y a aussi deux actrices que je reconnais... et puis des esclaves pas maquillées et avec les cheveux tirés. On va s'asseoir dans un divan... Une servante vient aussitôt me proposer du champagne. Tandis que je bois avec classe, mon pote John me dit :
— J'ai pensé que tu aimerais assister à la punition de ces filles...
— Oh oui... m'sieur... euh... John. Ce sont des esclaves qui ont fait une bêtise ?
— Non, pas du tout. Ce sont des étudiantes en droit qui ont fait un site qui me dérange beaucoup. Alors, on va les punir un peu. Celles qui vont faire amende honorable en seront quittes pour avoir passé un moment un peu désagréable, celles qui persisteront dans leurs erreurs seront vendues comme esclaves à Djibouti ou à Shanghai... quelque part loin !
— Super idée...
Je vous rappelle que ces filles attaquent les États-Unis à travers notre Président... Il ajoute :
— On les fait mariner un peu. La peur de la punition à venir est déjà une punition.
Quel homme raffiné... C'est un peu cruel, mais ces filles l'ont cherché... Je réponds :
— Elles n'ont que ce qu'elles méritent.
— Viens, je voudrais te parler en privé...
Oui, mais moi, je voudrais voir les filles fouettées... mais bon, qu'elles attendent... On va au 3e et dernier étage de l'hôtel. Je me doute qu'il en veut à ma vertu... Mais tirer un coup, je ne dis jamais non, surtout au Président...
Je me déshabille. Quand je suis nue, je le regarde... Il est toujours habillé... Et alors, on fait quoi ? Il me dit :
— J'aimerais te voir avec un homme... Tu serais d'accord ?
— Ben... oui.
— J'arrive.
Il sort et revient quelques minutes plus tard avec un grand mec costaud. Belle gueule de baroudeur... mon genre. Le mec me sourit et se déshabille... Ouaouh ! Il est musclé et il a une bite qui vise déjà ma chatte. John me dit :
— Suce-le.
Alors là, c'est pas de refus. Je mets à genoux et je commence par embrasser le bout mouillé de sa bite, ses couilles gonflées, les poils du pubis... Le Président vient tout près regarder ma langue tourner autour du gland du costaud... Il me dit :
— Je voudrais te voir lui lécher le...
Il cale. Aller, accouche ! Je lui propose :
— Le trou du cul ?
— Ouiii...
Il est ravi. Je commence à le trouver un peu spécial, le Président. Le costaud se met à quatre pattes et moi, je me mets à genoux derrière lui. J'écarte ses fesses musclées avec les mains.
Il a une odeur de transpiration mélangée à un parfum pour homme, une odeur plaisante. Le Président vient à nouveau regarder de tout près. Tu veux du spectacle ? OK. Je lèche l'anus du gars et y enfonce même la langue. Il me dit :
— Tu aimes faire ça...
— Oui m'sieur... euh, oui John.
— Tu as envie de te faire baiser ?
— Grave : je suis toute mouillée.
— Allez-y.
Le costaud se relève et me prend dans ses bras aussi facilement que si j'étais une poupée Barbie. Il me met sur le lit, se couche sur moi et m'enfonce 25 cm de sexe dur dans la chatte. Aïe ! Non mais dis donc, toi, je ne connais même pas ton prénom ! Heureusement que je suis une fille accueillante. Je vois plus au moins le Président derrière le cul du gars observer nos sexes aller venir l'un dans l'autre. Je ferme les yeux pour mieux apprécier ce sexe violant ma chatte à grands coups de reins... Je gémis... et je dis les trucs que les filles disent quand elles se font tringler, genre :
— Ah oui... je te sens bien... c'est booonnn... plus foooort...
Je croise mes chevilles sur ses reins pour qu'il me pénètre encore plus profondément. Pas longtemps, car je sens mon vagin se crisper sur le sexe qui le transperce et...
— Oh ouiiii... je jouuuuis...
Ah putain de merde, c'est bon...
Quelques coups de reins de plus et mon baiseur jouit aussi, inondant ma chatte de son sperme... Il grogne un peu en jouissant. Je veux le garder en moi, mais il me dit à l'oreille :
— C'est au tour du Président...
Oh ! Il va me baiser ? Non, dès que le sexe de mon partenaire quitte mon vagin, le Président colle sa bouche et il aspire le sperme qui est en moi. Je me demande si tous les Présidents font ça ! Le Président de la 2e puissance mondiale suce ma chatte pleine de sperme. C'est un peu surprenant, non ? Si c'est le genre d'apéro qu'il aime, ça ne me dérange pas. Au contraire, je ne devrai pas me laver. Quand il a fini de boire son apéro à ma chatte, on se rassied... Le costaud va dans la salle de bain. Il y a un silence, faut que je trouve quelque chose à dire... Ah oui :
— J'ai adoré cette petite partie à trois, John.
— Moi aussi, ma chère Ashley, moi aussi. C'était un peu spécial.
— Non, non, ça me plaît.
— On pourrait dire que j'ai des goûts un peu... spéciaux...
— Vous savez, moi j'aime lécher Summer quand elle vient de faire pipi...
Je dis ça pour le rassurer. Il continue :
— Des méchantes langues disent que je suis gay...
Tu m'étonnes !!
— Alors... il faut que je trouve une femme très belle et aussi très compréhensive au sujet de mes goûts....
Il ne va quand même pas...
— Alors Ashley, veux-tu m'épouser ?
C'est rien, je vais me réveiller ! Figurez-vous que je rêve que le Président des USA veut m'épouser ! Dingue non ? Dans mon rêve, je réponds :
— Avec grand plaisir.
Si je ne rêve pas, c'est juste une farce, genre caméra cachée. Il me dit :
— On descend, je vais annoncer la nouvelle à nos amis.
Bien sûr. Je joue le jeu... Je remets ma robe transparente. En bas, Summer est là et elle discute avec Monsieur Sam. Le Président annonce :
— Une grande nouvelle, mes amis : Ashley et moi, nous allons nous marier.
Tout le monde vient nous féliciter... Je vais près de Summer et je lui dis tout bas :
— On se fout de moi, hein ?
— Non, il a besoin d'une épouse charismatique et qui, accessoirement, couche avec n'importe qui...
— Eh, tu exagères !
— Tu as oublié qu'on s'est rencontré au "House of Pussies".
— Pardon, mais, c'est que... je suis perdue... et... snif...
— Ah, ne te mets pas à pleurer ! Tu acceptes et si un jour tu en as marre, tu divorces et tu auras une énorme pension alimentaire.
Avec elle, c'est aussi simple que ça ! Je la regarde et elle me dit :
— Ferme la bouche !
Je la ferme... Je m'imagine à Paris reçue par la nouvelle Présidente... J'irai manger au sommet de la tour Eiffel et puis aux Folies Bergères.... Il y a deux choses que je veux garder : Summer et la maison de Malibu. Oui, Summer, c'est une addiction. Mon futur mari vient me dire :
— Ma chérie, si on châtiait ces petites garces ?
— Excellente idée, John.
Il m'appelle "ma chérie" ! Le Président !! Je commence à y croire un peu.
En ce qui concerne les filles, je regrette qu'elles soient bâillonnées... J'aime entendre les cris et les supplications des filles fouettées. Quatre gardes que je connais viennent se mettre derrière les filles, armés d'un fouet. Je les ai déjà vus à l'œuvre, ils sont très adroits. Le Président dit :
— Vingt coups, ensuite on leur demandera leurs impressions.
C'est pas beaucoup. Un signe de tête du Président et les trois lanières des fouets viennent claquer sur les fesses des filles. Elles font :
— Mmmffffmmmma !
Je sais ce que ça veut dire "Aaaaiiieee!!! Ça fait maaal..."
Elles sont aussi douillettes que des esclaves. Les quatre gardes ont dû répéter, car ils nous font quasiment un ballet : les fouets qui sifflent dans l'air, le bruit mat quand ils zèbrent les fesses des filles... les cris étouffés. C'est beau.
J'ai un petit problème : regarder les filles fouettées, ça m'excite, je vais mouiller ma robe transparente. Les gardes repeignent les fesses des filles en rouge... Le haut des cuisses, aussi. Je pense qu'elles vont faire "kaï kaï" quand elles vont s'asseoir, les prochains jours... Ils s'arrêtent ! Oh déjà ? Ils enlèvent les bâillons. Là, je les entends enfin pleurer et gémir... Quelles moules ! Quand elles sont calmées, mon fiancé... va devant elles. Il parle bas, comme quelqu'un qui est habitué à ce que tout le monde l'écoute avec attention. Il leur dit :
— Je trouve votre site très bien, mais pas la cause que vous défendez. Si vous êtes prête à travailler pour moi, vous aurez beaucoup d'avantages. Dans le cas contraire...
Les filles sont là, les fesses en l'air et bien rouges. Elles doivent relever la tête pour le voir... Une belle brune dit d'une petite voix enrouée :
— Nous irons en prison ?
— Non, vous serez vendue dans un bordel de Tombouctou.
Une blonde répond très vite :
— Moi, j'accepte Monsieur le Président,
À tour de rôle, les trois autres acceptent. Et voilà, on leur tape un peu sur les fesses et elles renient leurs idées ! On les détache et elles se mettent debout, les jambes tremblantes, les fesses et les yeux rouges. Faudrait les envoyer chez Madame Stone, là elles feraient vraiment connaissance avec le fouet. Le Président leur dit :
— Vous allez signer quelques papiers et on vous reconduira chez vous...
Elles bredouillent un truc du genre :
— Oui, Monsieur le Président...
Ensuite, on discute du mariage. On va s'asseoir avec Monsieur Sam, Madame Wolf et sa chérie, Sara, je crois. Il y a aussi un homme aux cheveux gris. Le Président me dit :
— Tu es décidée à devenir mon épouse ?
En fait, non, pas du tout, mais je veux devenir la Première Dame des États-Unis, alors je réponds :
— Absolument, cher John.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Quand j'étais plus jeune, je fantasmais déjà sur le fait d'être enfermée dans une cage. L'idée d'être complètement impuissante et à la merci de quelqu'un d'autre (homme ou femme, ca n'était à l'époque pas un paramètre pour moi) était terriblement excitant. En vieillissant, ce fantasme est devenu de plus en plus fréquents. Je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie de la sensation d'être piégée et vulnérable, je le vis un peu dans mes relations de soumission (qui reste assez softs), mais nous ne disposons pas de cage, et pour être tout à fait franche, j'imagine mal proposer à mon compagnon d'acheter une cage...
Bref, en ce moment je m'interroge sur la raison pour laquelle l'idée d'être enfermée dans une cage m'excite tellement.
Il y a sans doute plusieurs raisons pour lesquelles l'idée d'être mise en cage m'excite. Tout d'abord, c'est le fait de savoir que je serais complètement impuissante et à la merci de quelqu'un d'autre. Cette personne aurait un contrôle total sur moi et pourrait faire ce qu'elle veut de moi. D'ailleurs, quand j'y réfléchis, je crois que l'expérience n'aurait de sens que si je vis ce fantasme avec une autre personne que mon conjoint.
Les cages étant généralement associées aux prisons ou aux animaux, l'idée d'y être enfermée sent le souffre. Etre une chienne ? Etre à la merci d'un maton ou d'une geôlière (ah l'uniforme....).
Enfin, il y a l'aspect physique de l'expérience. Lorsque vous êtes confiné dans un petit espace, votre corps devient plus conscient de ce qui l'entoure et chaque petit mouvement prend une nouvelle signification. Le moindre frôlement du bout des doigts peut vous donner des frissons. D'une certaine manière, le fait d'être enfermée doit exacerber tous vos sens, je crois, et rend le moindre geste (comme respirer) incroyablement érotique.
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Il me suffit de penser au bondage, sans même le vivre pour entrer dans une profonde excitation. Quand je pense au bondage, ce sont avant tout les sensations qui me font fantasmer. Les liens serrés autour de mes poignets, de mes chevilles ou qui enserrent ma poitrine. Je pense à ce que je ressent quand la corde rugueuse frotte contre ma peau nue. Le contrôle que mon Maître exerce sur moi. C'est cela que j'aime dans le bondage : les sensations.
J'aime me sentir attachée (j'aime aussi d'ailleurs être enchaînée). J'aime savoir que je ne suis pas libre de partir ou de faire ce que je veux. Je ne me qualifie pas comme une soumise mais je sens bien que la sensation de la contrainte m'excite terriblement. Je suis entièrement à la merci de mon partenaire quand il m'attache et cela me procure un sentiment intense de bien-être. C'est une sensation unique que je ne peux ressent en nulle autres circonstances.
Les liens qui me maintiennent captives me donnent l'impression d'être des plus vulnérable et cela ajoute une vraie dose d'excitation quand Il me possède sexuellement. Je sais que mon partenaire peut me faire ce qu'il veut, et cette idée me plaît beaucoup. C'est pour cette raison que je fantasme souvent sur le fait d'être pris au piège des cordes et de ne pas pouvoir m'échapper. Cela me fait mouiller terriblement.
Le bondage est une pratique sexuelle (oui, je le considère comme une pratique à part entière) qui me procure beaucoup de plaisir car elle est pour moi basée sur les sensations qui s'emparent de moi quand il m'encorde, quand les noeuds se font et se défont. J'aime tant cette sensation de me liée et à la merci de mon partenaire, car cela ajoute un frisson d'excitation à toutes nos pratiques (qui ne sont pas spécialement SM d'ailleurs). Il y a une charge cérébrale intense dans "mon bondage à moi"...
Mon amant n'est pas un grand spécialiste du bondage, et a découvert cette activité en même temps que moi. Un jour, je pense que je m'en remettrai à un maître shibari pour aller un peu plus loin, notamment explorer les sensations des suspensions. Mais cela ne se fera pas tant que je serai en couple, et comme je n'envisage pas un seul instant de le quitter ...
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Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer
son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins
débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux.
Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à
espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de
ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout
était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention.
Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du
mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André
et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir
détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour
la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices.
L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long
de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse,
qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite
qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse
fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des
lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent
brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres
la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait,
sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea. Dans un éclair, Charlotte se
vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain
l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint
la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre
totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir
contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme.
Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus
de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle
s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne.
Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même
si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit.
On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine
de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite,
qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale.
Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit
avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues
assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve
en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on
l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle
crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair.
Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière,
à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement
sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup,
elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer
encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans
doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait
appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui
commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi
par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait
être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités.
Juliette la sentait raidie sous sa langue. Elle allait la faire crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détente d'un seul
coup. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, et ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe
de ses seins sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se
resserrer autour de ses doigts en l'entendant gémir ou crier lui faisait tourner la tête. Charlotte le devinait-elle ?
Alors elle prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur
ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura
bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle.
Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes
fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet
étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle.
Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante
douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse
d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été
contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu
qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un
raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à
tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son
entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux
doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme
fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé
avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse,
elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les
invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au
bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin
aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa
vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la
jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire.
Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à
laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu.
Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout
de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on
fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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C'était elle, je la reconnu tout de suite.
Assise sur le banc de la salle des pas perdus de la gare, elle était en train de lire un livre, peut être en russe ?
Elle m'attendait depuis un long moment déjà, car son train était arrivé depuis le milieu de l'après-midi, et je n'avais pu me libérer plus tôt. Quand nous avions pensé notre rencontre, elle avait dit que ça ne la gênait pas, et de fait, elle avait attendu, patiemment, dans ce lieu finalement assez sordide. Elle avait attendu pour moi.
Je m'arrêtais un petit moment pour l'observer de loin. C'était la première fois que je la voyais réellement. Jusqu'à présent, nos échanges avaient été épistolaires. Heureusement, si internet m'avait permis non seulement de discuter assez librement avec elle, tout en donnant le temps suffisant pour la réflexion, il m'avait permis aussi de voir ma future esclave grâce à sa webcam.
Elle s'était montrée à moi il y a plusieurs semaines de ça. Nue. Je lui avais demandé de s'éloigner un peu de la caméra, pour que je puisse avoir une vision globale de son corps, puis de se tourner, pour voir son cul. Elle m'avait obéit sans discussion, docilement.
Elle n'était pas belle.
Oh, elle n'était pas irrémédiablement laide, non, mais elle était devenue grosse, tout simplement. Elle m'avait envoyé des photos d'elle avant, et je l'avais vue belle. Oh, là encore, pas d'une beauté de mannequin vedette, non, mais d'une beauté réelle, et indiscutable.
"Je suis monstrueuse", avait-elle admis lorsque je lui avait dit mon impression la concernant. Son accent slave avait comme adouci cette terrible constatation. C'était pourtant vrai, et je n'avais pas menti pour la flatter. Cependant, j'avais vu au delà de cette apparence actuelle, et j'avais déjà dépassé ce problème : elle avait enflé jusqu'à devenir boudinée ? Eh bien elle allait perdre cette graisse superflue. C'était aussi simple que ça. Elle avait bien entendu accepté cette nécessité. Cela allait de soi.
Cette lucidité et ce volontarisme avaient été pour moi déterminants. Je savais que j'avais trouvé avec elle ce que j'attendais depuis de nombreuses années.
C'était d'ailleurs plutôt elle qui m'avait trouvé. Elle m'avait contacté après avoir lu le profil que j'avais réalisé sur un site d'annonces spécialisé, qu'elle fréquentait aussi. Ma première réponse avait dû être plutôt laconique. Son profil indiquait une Dominatrice Russe, rien qui soit de nature à m'intéresser.
Mais elle, elle était mûre pour changer, ce qu'elle m'expliqua, de même que je pus constater rapidement qu'elle avait une maîtrise remarquable du français. Je savais ce que je voulais et je l'avais écrit très clairement, sans ambiguïté ni coquetterie ridicule, elle était prête à l'être pour moi.
Quelques discussions m'en avaient convaincu. A ceci près que des discussions, fussent-elles intéressantes, cela restait du virtuel, c'est à dire de belles paroles pouvant déboucher à tout moment sur le néant. J'avais déjà donné, je n'en étais que plus circonspect, et j'allais à la gare en me préparant à une vaine attente.
Mais elle était donc bien là, après son long voyage. Pour moi. Sa présence concrétisait tout ce qui jusqu'à cet instant n'avait été que virtuel. Oui, elle allait devenir mon esclave.
J'étais excité. Non pas l'excitation sexuelle qui précède la consommation d'une fille, ni même l'attrait de la nouveauté, non, rien à voir. J'étais excité car je sentais au plus profond de moi qu'à ce moment là très précisément commençait quelque chose d'important, de fondamental.
Elle leva le nez de son livre et m'aperçut. Elle aussi me reconnut du premier coup d'oeil. Son visage s'éclaira, et je m'approchais d'elle. Nous échangeâmes quelques banalités, je l'entendis pour la première fois m'appeler "Monsieur" ainsi que je le lui avais demandé, et ainsi qu'elle ne devait jamais cesser de m'appeler par la suite, puis nous allâmes à ma voiture. Je portai son sac, mince bagage pour un voyage pourtant si décisif.
En cours de route, nous eûmes au début une discussion superficielle, mais détendue ; rien ne laissait transparaître dans son comportement ni dans le mien l'imminence d'un grand événement. Je jouissais de son bel accent slave qui transformait la moindre de ses phrases en la magnifiant.
Je jetais à la dérobée des regards sur ma passagère, lorsque la conduite m'en laissait l'occasion. Je pouvais voir un décolleté attrayant, mais sans vulgarité, s'ouvrir sur une poitrine que l'on devinait généreuse. Je voyais la jupe courte, mais pas trop, dévoiler la moitié de ses belles cuisses. J'aimais ce que je voyais. Elle avait bien retenu ce que j'avais dit de mes goûts : une apparence très proprette et sage. Une nouvelle fois je goûtais par avance le caractère sérieux de son engagement. Elle savait n'avoir pas de deuxième chance de faire une première bonne impression, et elle avait bien intégré les éléments que je lui avais donnés. Intelligente, vive d'esprit, cultivée ; la dominer, la rabaisser à un statut infra humain n'allait en être que plus jouissif.
Profitant d'un blanc dans la conversation, je lui demandai sans transition si elle savait ce qui l'attendait sous peu, lorsque nous arriverions chez moi.
Aussi calmement que moi, elle me répondit sans hésiter "oui Monsieur".
Pas besoin de plus de précision, nous nous comprenions. Elle s'acheminait donc tranquillement vers son destin. Elle allait devenir une chose sale entre mes mains, et elle attendait ce moment.
Enfin nous arrivâmes. Elle descendit de l'auto et jeta un regard circulaire. Elle sourit. Rien ne lui déplaisait dans ce qu'elle voyait. C'était important. La maison n'avait rien de très luxueux, bien au contraire. Je n'étais pas un modèle de rangement, et on eût pu dire sans exagérer que régnait aux abords de la porte d'entrée, dans la cour, un certain désordre.
J'ouvris la porte et la fis rentrer. Elle était chez moi, arrivée à destination. Un autre voyage allait pouvoir commencer, bien différent du premier. Il ne s'agissait plus de changer de lieu, mais de changer de personnalité. De devenir autre. Même plus "une autre", mais "autre", plus proche de l'objet que du sujet. D'une jeune femme intelligente, instruite, bien éduquée, il fallait faire une truie. MA truie. C'était entendu entre nous, tout avait été dit auparavant de mes projets la concernant, le plus clairement du monde, dans des termes sans équivoque.
Mon plaisir, ma satisfaction intellectuelle et sexuelle allait désormais être au centre de ses préoccupation, et elle allait s'investir littéralement corps et âme dans cette voie. J'étais immensément exigeant, et foncièrement egocentré, mais c'est justement ce qui l'avait amenée à moi. Je savais ce que je voulais et n'entendais pas revoir mes exigences à la baisse pour obtenir un quelconque lot de consolation. J'avais la médiocrité en horreur.
Elle entra donc dans la maison, dont je lui fis faire un tour rapide afin qu'elle en ait le plan en tête et afin de poser ses affaires dans la chambre. Elle me demanda comme une faveur d'aller se rafraîchir un peu dans la salle de bain, avant l'inspection qu'elle savait être imminente, après la signature du contrat qui allait nous lier tous les deux. Elle avait fait un très long voyage, et j'acceptai donc volontiers, car j'avais aussi pour exigence une propreté et une hygiène irréprochable.
Je l'attendais dans le salon, et elle apparu peu de temps après. Sa nervosité était maintenant perceptible, et de mon côté, j'étais toujours dans le même état d'excitation qu'à la gare, mais toujours bien maître de moi. Elle avisa sur la table du salon les attaches en cuir, et les différents ustensiles destinés à la travailler, soigneusement rangés, ostensiblement présentés à sa vue. Cette vision devait déjà commencer le processus que l'insertion de ces objets dans ses différents orifices ne devaient finalement que conclure.
Je pris les choses en main et lui demandai le résultat de son analyse sanguine relative au Sida, lui donnant de mon côté ma propre analyse. Elle me tendis rapidement une feuille que j'examinai. Elle m'indiqua les champs concernant le résultat, car je ne pouvait lire, le russe m'étant inconnu. Je pus comprendre tout de même clairement qu'elle était séronégative. Cette formalité expédiée, je l'invitai à venir s'asseoir à mes côté sur le divan pour prendre connaissance du contrat que j'avais préparé et qui devait régler assez précisément les règles, et limites de notre relation pour un moment, ledit contrat étant provisoire et devant être remplacé au plus vite par un contrat définitif.
Elle le lut avec attention et sérieux, comme je m'y attendais. Concernant un paragraphe, elle fit part de son désaccord quand au fait qu'elle devait accepter d'être utilisée par d'autres homme ou femmes, sous mon contrôle. Je lui répondis que c'était une exigence que j'avais, mais que le contrat étant provisoire, elle pouvait rayer ce paragraphe. Je fis de même dans mon exemplaire du contrat, puis nous signâmes en bas des documents.
Ce à quoi elle venait de donner son aval était ni plus ni moins que sa dégradation à l'état d'objet sexuel. Elle venait d'accepter de me donner son corps et son esprit.
Isolé des autres attaches, le collier de cuir noir était posé sur la petite table basse où étaient posés les contrats. Une fois ceux-ci signés, je rangeais mon exemplaire, et celle qui désormais était mon esclave rangea le sien. Je pris alors le collier et lui passai au cou, dans un geste cérémonieux. Elle retint ses cheveux de ses mains pour faciliter la fermeture du collier, sans que j'eusse besoin de le lui demander, signifiant une nouvelle fois par ce geste son consentement total à son asservissement. Je notais qu'elle était sous le coup d'une émotion intense. Dès que le collier fut autour de son cou, je saisis l'anneau qui y était attachée, pour bien lui faire sentir cette entrave autour du cou et sa signification.
Puis je lui intimai l'ordre de se déshabiller pour que l'inspection puisse commencer. Je m'assis confortablement sur le sofa et commençai à jouir du spectacle. Elle se déshabilla silencieusement, rapidement. Elle fut bientôt nue devant moi. Elle était plus jolie que je ne l'avait imaginé suite à sa présentation par webcam interposée. Oui, elle avait de la graisse superflue, mais l'ensemble de son corps n'était pas d'une laideur totale, bien au contraire. Il restait indubitablement dans cette grosse truie un peu de la belle femme qu'elle avait été.
Du bout de ma trique en bambou, je lui caressais les seins. Elle avait effectivement de gros seins assez beaux. Je pensais que j'aurais bien du plaisir à y répandre mon sperme...
Elle attendit ainsi, nue, debout devant moi, jusqu'à ce que je lui demande de tourner lentement sur elle-même pour que je puisse la voir sous toutes les coutures. Elle avait de belles jambes et un beau cul. Sa graisse ne formait pas de ces disgracieux bourrelets qui affligent même parfois des femme plus minces.
Son cul était vraiment beau. Je lui demandai d'ouvrir ses fesses et de se pencher pour me faire voir son anus. Elle s'exécuta. Son petit trou semblait serré, et n'avait jamais été utilisé. Un anus vierge, livré à mon plaisir, moi qui avais un penchant clair pour les intromissions anales !
J'étais sexuellement excité et il me vint à l'idée de voir si elle l'était aussi. Je la fis approcher, puis, après avoir glissé ma main droite le long de sa cuisse, je lui enfilai sans plus de cérémonie un doigt, puis deux, dans le vagin.
Elle était, bien sûr, déjà bien mouillée. Je n'avais certainement pas besoin de cette vérification, mais son caractère humiliant était nécessaire, presque d'usage lors d'une inspection.
J'observais avec dégoût maintenant qu'elle était plus proche de moi qu'elle n'était pas rasée, même au niveau de la vulve. Son sexe était recouvert de poils noirs et frisés cachant les détails de ses lèvres.
Je lui fis part de mon aversion pour les poils, et de ma volonté de les lui ôter, elle se contenta de répondre un "oui Monsieur" docile.
Je la fis donc allonger sur le sofa pour l'épiler ; elle écarta ses cuisses immédiatement, précédant mon ordre. Je pensais utiliser sa pince à épiler et lui arracher tous les poils un par un, mais malheureusement elle n'en avait pas dans ses affaires. J'allai chercher une pince que j'avais dans la salle de bain, mais après quelques tentatives infructueuses, je dû me rendre à l'évidence, jamais je n'arriverais à l'épiler, ladite pince étant de mauvaise qualité. Un moment, j'envisageai la possibilité d'aller dans un magasin pour en acheter une, mais j'écartai l'idée ; je ne voulais pas perdre de temps avant de consommer mon esclave.
Finalement, observant mon air contrarié, elle proposa d'aller se raser elle-même dans la salle de bain, chose que j'acceptai de bon coeur. Le rasage ne m'étant pas agréable, contrairement à l'épilation, je lui laissai de volontiers faire le travail.
Je voulais cette épilation douloureuse non seulement pour arriver à obtenir la fente lisse que j'affectionnais, mais aussi pour lui faire sentir par cette première souffrance, qu'elle devait endurer pour mon plaisir, qu'elle était à moi. Finalement, sa proposition montrait, par un autre biais, à quel point elle était déjà à moi. Non pas seulement soumise passivement à mes désirs, mais pensant la meilleure manière de me contenter.
Elle s'éclipsa donc rapidement à la salle de bain où je l'entendis s'affairer, avant de revenir non moins rapidement pendre sa place, devant moi, debout et offerte. Elle était lisse, et sa fente désormais dévoilée me plaisait.
J'allai jusqu'à la table et saisi mes deux godemichets. Je la mis en position, jambes écartées, bras le long du corps, puis sans attendre, je commençai à la limer avec le plus petit godemichet, vibrant, le plus dur, puis je passai au plus gros, au gland bien marqué. Je ne cessais de le retirer et de l'enfoncer de nouveau. Je le fis jusqu'à sentir la fatigue dans mon bras. Je lui ordonnai alors de s'allonger de nouveau, cuisses écartées, sur le sofa. J'enfournai quelques doigts dans sa chatte désormais bien mouillée et bien dilatée et commençai à la fouiller un peu, sans la quitter des yeux pour guetter sur son visage le moindre signe me permettant de mesurer l'effet de ce geste dans son psychisme.
J'étais là dans mon élément : j'utilisais salement le corps de mon esclave et je regardai son comportement. L'alliance du physique et du psychisme.
Elle ne me déçu pas, et se laissa faire docilement tout le long.
J'étais prêt à la pénétrer, et jouir de son corps avec mon sexe. J'ôtais donc mon pantalon et mon slip, puis je la mis en position, les mains tenant des mollets bien écartés, a demi allongée sur le coin du sofa.
Après avoir ajusté le gland à l'entré de sa vulve, je rentrai dedans d'un coup de rein. Je la sautai silencieusement pendant quelques minutes, jouissant du son de ses cris étouffés, et du bruit humide de sa chatte, puis ressorti. Dans un souffle, je lui demandai de préparer sa bouche. Elle se laissa glisser par terre, accroupie, adossée au sofa, et je l'embouchai sans plus de cérémonie.
Je retins mon éjaculation.
Reprenant la maîtrise de mon corps, je me rhabillait rapidement et lui demandai de se tenir debout, les bras en l'air, mains jointes derrière la nuque. "Je vais te punir", lui-dis-je seulement. Elle s'exécuta. Notre contrat stipulait que les marques ne devaient pas être permanentes. Ce n'était nullement une concession de ma part, car je n'avait aucune prédilection pour ce genre de sévices, appréciant surtout la douleur fugace engendrée de la torture à ses conséquences visuelles.
Saisissant ma trique, je commençai à la fouetter, ni trop mollement, ni trop violemment. Les coups marquaient sa peau claire de traînées rouges. Je commençais par le dos, puis descendit sur ses fesses que je grêlais tout spécialement de coups, faisant bien en sorte de répartir les coups des deux côtés. Je la fouettais aussi sur les cuisses avant de lui demander de se retourner pour que je lui fouette maintenant le côté le plus tendre.
Elle avait toujours étouffé ses cris, et elle fit de même lorsque je la torturai par devant. Seins, ventre cuisses, je lui fis sentir la badine partout. Puis je changeai d'outil et pris mon petit martinet à chien. N'étant plus exercé depuis longtemps, je fis en quelques sorte des gammes sur son cul. Je la fis ensuite s'allonger de nouveau sur le sofa, et commençai à lui fouetter la vulve. Quelques coups suffirent pour lui faire rougir la peau.
Je m'arrêtai là. Je la sentis soulagée, mais heureuse à la fois d'avoir été maltraitée ainsi.
Quand je lui annonçai que j'allais maintenant m'occuper de son trou du cul, elle ne dit encore une fois que "oui Monsieur", de sa voix douce et calme. Je lui expliquai rapidement que je ne pouvais concevoir de l'enculer sans l'avoir au préalable lavée soigneusement. De fait, son intestin allait devenir principalement un organe sexuel, et non plus digestif, du moins dans sa partie terminale. Elle acquiesça, et nous allâmes à la salle de bains. Au passage, je pris sur la table du salon la poire à lavement.
Arrivés dans la salle de bains, je la fis monter dans la baignoire, et la fis se pencher en avant bien cambrée afin de faciliter l'accès à son anus. Une fois en position, je lui montrai de près la poire à lavement, et lui en expliquait en détail le fonctionnement, montrant sur l'appareil la profondeur à laquelle j'allais l'insérer dans son rectum, précisant que j'allais utiliser du lubrifiant en quantité suffisante pour qu'elle ne saigne pas. Elle était visiblement nerveuse, mais elle ne fit une fois encore rien pour résister. Elle restait en position, attendant que l'eau remplisse le lavabo qui me servirait de réserve pour remplir la poire à lavement.
Elle avait vraiment un beau cul, et de belles jambes.
Je lui oins la rondelle, délicatement, puis positionnai l'extrémité de la poire à lavement contre son anus. Lentement, mais fermement, je lui enfonçai l'appareil. Une brève résistance se fit sentir, mais cela entra parfaitement. Il ne me restait plus qu'à appuyer sur le réservoir, et l'eau commença à remplir sa cavité rectale. Elle étouffa un cri lorsqu'elle sentit l'eau lui envahir les entrailles. J'avais volontairement choisi une température d'eau plus froide que la température rectale afin qu'elle sente bien son rectum se remplir. Je fis passer deux ou trois autres poires, en lui indiquant quand serrer l'anus pour garder l'eau à l'intérieur sans pour autant blesser la peau délicate du sphincter anal en serrant trop fort. Elle était bonne élève, très peu d'eau sortit. J'essuyais rapidement les quelques gouttes qui passaient tout de même.
Après un moment d'attente difficile pour elle, je l'autorisai à descendre de la baignoire pour se vider dans les toilettes. L'expulsion de l'eau se fit dans un bruit épouvantable. Elle avait tellement honte qu'elle me supplia de ne pas la regarder. Bien au contraire, bien sûr, je la regardant en souriant, se vider le cul, afin de mieux être remplie juste après.
De fait, je renouvelai le travail de remplissage trois ou quatre fois, remettant parfois du lubrifiant lorsque je le jugeai nécessaire.
A chaque fois, elle reprenait docilement la position, mais me suppliait d'arrêter. Ses supplications n'eurent d'autre effet que de m'exciter, aussi, lors même que je savais qu'elle était désormais parfaitement propre à l'intérieur du cul, je lui intimai l'ordre de remonter dans la baignoire, une nouvelle fois.
Elle s'exécuta naturellement, reprenant la position. Cette dernière fois, je lui passais au moins sept ou huit poires, jusqu'à ce que je jugeasse que c'était suffisant. Je lui dis alors de se redresser. Nue dans la baignoire, elle me faisait face. Je savais son rectum et une partie de son intestin remplis par l'eau que j'avais fait pénétrer quelques secondes auparavant. Aucune envie de me résister ne transparaissait sur son visage, elle endurait simplement, puisque telle était ma volonté.
Ainsi debout, j'avais ses seins devant moi, à hauteur des yeux. Ils étaient beaux, je mis mes mains dessus, et les écrasais avec un sourire de contentement. J'enfonçais mes doigts dans la chair molle, puis je relâchais un moment, elle se courba un peu mais elle ne cria pas. En approchant nos visages l'un de l'autre, je sentis à quel point elle aimait être traitée de la sorte.
Nous nous étions bien trouvés. Elle était mûre, parfaite à mon goût.
Je la laissai un moment encore debout dans la baignoire, face à moi, en lui torturant les seins. Parfois je pinçais les tétons, d'autres parties de ses seins.
D'une faible voix, elle me supplia de l'autoriser à aller se vider.
Il n'en fallait pas plus pour me faire jouir. En souriant, je lui refusais ce droit. Elle devait encore porter dans ses entrailles l'eau du lavement. Comme punition de son audace, je lui appuyai fort sur l'abdomen pendant une bonne minute, faisant travailler un peu plus l'eau dans ses boyaux.
Enfin, je lui accordai le droit de se vider. Elle resta longtemps sur le sièges des toilettes, afin de se vider le plus complètement possible.
Quand elle eut fini, je la saisis par le collier et la ramena au salon, toujours aussi nue, mais plus humiliée que quelques dizaines de minutes auparavant.
Elle s'allongea de nouveau sur le coin du divan. Jambes repliées, cuisses écartées, naturellement. Je la regardais encore une fois. Je contemplais un long moment ses orifices. Son anus était un peu rougi, mais encore peu marqué par les lavements répétés que je venais d'infliger à ma toute nouvelle esclave.
Son sexe était assez banal, comme je l'avais constaté auparavant, mais je notais avec un peu de dégoût que la graisse qui enlaidissait le corps de mon nouveau jouet faisait du pubis un bourrelet disgracieux. Je n'avais baisé qu'une seule autre femelle ayant le même problème, et j'en gardais un souvenir désagréable.
Je lui redis combien sa perte de poids devait devenir une priorité si elle voulait me contenter. Elle redit son acceptation de cette exigence.
Ses gros seins s'écrasaient de chaque côté de son torse, mais restaient jolis à voir. Joignant le geste au regard, j'entrepris de les malaxer, pour tâter leur fermeté, et la douceur de la peau et non pour lui faire mal, comme dans la baignoire un peu avant. C'était agréable, mais ce qui l'était plus encore, c'était le regard de la fille, déchue de sa dignité humaine, mais pourtant contente. Je lisais dans ses yeux lorsque je la tripotais combien elle se sentait bien à ce moment là de n'être plus qu'une chose. Elle n'eut nulle velléité de se défendre, pas un réflexe de retrait lorsque ma main empoigna sans douceur son sein droit, puis écrasa sans plus de douceur son autre sein.
Elle m'avait parlé très tôt dans notre conversation de son complexe concernant ses seins, sitôt qu'elle m'eut envoyé des photos où l'on pouvait voir clairement cette spécificité de son anatomie.
Très jeune, elle avait eu rapidement une grosse poitrine, et elle avait vu le regard des hommes se porter sur cette partie de son anatomie. Elle concevait un dégoût certain de ces regards sur sa poitrine, qui en disaient long sur la pensée des hommes qui la regardaient ainsi.
Bien des hommes sont attirés par les grosses poitrines. Un complexe maternel refoulé s'exprime souvent de cette manière. Je ne cachais pas à ma future esclave que ce n'était pas mon cas, au contraire. J'avais toujours eu du succès auprès de femmes plutôt richement dotées de ce côté là, sans pour autant que ce fut la conséquence d'une recherche spécifique en cette direction. N'ayant nul type physique favori, j'étais au contraire libre d'apprécier les diverses manières pour une femme d'être belle.
Mais donc celle qui était désormais mon esclave avait des gros seins. Je commençai sans tarder à imaginer les sévices que je pourrais infliger à cette femelle, les outils ad hoc à construire pour parvenir à la torturer le plus efficacement. En attendant, j'avais déjà bien commencé avec la trique en bambou.
Mes yeux revinrent sur son trou du cul. Il se contractait avec de petits spasmes... Je pris le tube de lubrifiant et d'un doigt, j'enduisis l'anus et un peu de son cul autour. Reprenant une noisette de gel, je la lui enfonçait au travers de l'anus. Je la préparai jusqu'au moment où je l'estimai prête. Nos regards se croisaient tout le long de cette préparation. La petite truie était parfaitement docile.
Je la mis en levrette sur le sofa et m'enduisis la verge de gel. Puis, saisissant ses hanches, je m'introduisis lentement au travers de l'anus, puis au delà, dans la douceur chaude de ses boyaux. Je lui intimai l'ordre de me regarder afin de pouvoir lire dans ses yeux l'effet que cette sodomie produisait sur elle. J'aimais ce que je lisais dans ses yeux : un peu de douleur peut-être, mais surtout du plaisir à être ainsi avilie, et d'être ainsi dégustée par son Maître. Elle laissa s'échapper des soupirs, mais ne dit rien. Je l'enculai moi aussi silencieusement, profitant du plaisir physique provoqué par les spasmes de son anus autour de mon sexe, de la douceur du rectum, mais aussi et surtout jouissant du plaisir intellectuel de l'avoir enculée pour la première fois, le jour où elle devenait ma truie.
Finalement, je répandis mon sperme dans ses intestins. L'idée en elle-même me faisait en quelque sorte jouir une seconde fois. Je me retirai de son cul sans tarder pour regarder le spectacle délicieux d'un anus béant, se refermant par à-coups... Je lui mis un doigt lorsqu'il fut refermé. Pour parachever son humiliation.
C'était fait, elle venait de prouver par ses actes qu'elle allait vraiment réaliser tout ce a quoi elle s'était engagée en signant le contrat de soumission.
"C'est fini pour cette fois", lui dis-je en guise de conclusion provisoire. "J'ai aimé te salir, c'était bien", ajoutai-je encore en guise de félicitations. Nous finîmes donc la séance, et la vie repris la dessus. Nous mangeâmes un bon dîner, et nous eûmes une très intéressante conversation. Mais dans cette vie "ordinaire", le vice avait posé a marque. Ma truie portait son collier en cuir, et elle était nue. Elle devait le porter en permanence lorsque nous étions à l'intérieur. Elle n'avait le droit de le retirer que lorsque nous allions dehors.
En ce cas, j'avais pour usage de mettre dans le rectum de mon esclave un anus piquet plus ou moins gros selon ses capacités anales. Il constituait un "collier symbolique", porté à l'insu de tous mais bien présent à chaque mouvement de celle qui le portait.
Cette pratique, j'entendais bien la continuer, mais eu égard à l'expérience totale de ma nouvelle esclave en matière anale, et ne voulant pas occasionner de lésions douloureuses et potentiellement infectantes, je m'en abstins.
Le soir venu, je lui montrai mon lit où elle allait pouvoir dormir. Bien sûr, nue, elle devait là aussi s'apprêter à me satisfaire complètement et sans restriction. Nulle consigne en ce sens ne fut nécessaire tant c'était évident.
Elle avait froid, mais pour bien dormir, il me fallait une chambre fraîche, elle eut donc à endurer de dormir au "royaume des glaces", comme elle en vint à appeler ma chambre par la suite avec beaucoup d'humour. Elle avait froid, mais elle accepta docilement cet état de chose.
J'aimais énormément cette docilité et cette résignation, et aussi le charmant accent slave qui embellissait ses paroles, son humour...
Avant de nous coucher, je lui retirais le collier de cuir qu'elle avait porté toute la journée, signe de sa nouvelle condition, et preuve de son abandon à ma volonté.
Je la baisais dans tous les sens ce soir là. Le plaisir était partagé. Je ne savais évidemment rien de son plaisir sexuel, et cela ne m'intéressait pas, j'avais été claire avec elle, et elle comprenait bien ce que je disais : si elle prenait du plaisir lorsque je l'utilisais, c'était bien sûr un plus, mais mon exigence ne concernait que MON propre plaisir.
Elle se sentait visiblement à sa place, dans son rôle, est c'est ce sentiment qui faisait qu'elle était bien.
Je m'éveillai doucement le lendemain matin. Elle était à mes côtés, déjà réveillée, mais attendant patiemment que je fasse de même. Je lui dis bonjour avec un sourire, puis, ayant une érection matinale, je décidai de la baiser. Je lui fis part de mon intention et docilement, elle acquiesça. Mise sur le flanc, j'ajustai rapidement mon gland sur sa vulve et d'un coup de rein, je la pénétrai. Je la baisais rapidement, en lui tripotant les seins. Je lui fourrai mon sperme en elle dans un ultime raidissement de plaisir.
J'aimais cette facilité à la prendre. Elle était mouillée, et je n'eus pas de difficulté pour entrer en elle, même sans préparation. Elle me donnait pleinement satisfaction. Elle était MA truie.
Cette relation est finie depuis de nombreuses années maintenant, sans que l'un ou l'autre nous l'ayons voulu. Les accidents de la vie nous ont séparés. Toutefois j'en garde un souvenir fort. Les images peu à peu s'estompent, il en va de tous les souvenirs, et c'est sans doute une des raisons qui m'a poussé à écrire ces lignes.
Un nouveau chapitre doit maintenant s'écrire, nécessairement différent du premier. Je suis désormais marié, ma femme me suit et me seconde désormais dans mon vice, quoique totalement novice.
C'est pour tous les deux désormais que nous recherchons celle ou celles qui pourront nous satisfaire.
La recherche est difficile, d'autant plus que nous sommes exigeants, toutefois nous sommes confiants. Si vous ressentez au fond de vous que vous recherchez à devenir la truie d'un couple vicieux, contactez-nous. Peut-être ne nous entendrons-nous pas finalement, mais sans faire le premier pas on n'arrive nulle part.
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Madame Stone se tourne vers moi. J'ai un petit mouvement de recul. Elle me dit :
— Vous voyez, pour que la punition soit efficace, il ne faut pas se dépêcher. La douleur met un moment à se répandre et puis il y a l'appréhension des coups à venir...
Elle en parle avec gourmandise. Pas de doutes, elle adore faire ça.
— On continue, Moucheron ?
— Ouiii, Madame.
Moucheron est toujours les fesses en l'air, tremblante et gémissante. Le fouet claque deux fois de plus sur ses fesses déjà bien rouges. Là, elle reconnaît qu'elle est une voleuse, ce qui est sûrement faux. Deux coups de plus et ses fesses s'ornent de nouvelles bandes du plus joli effet. Moucheron dit qu'elle mérite ces deux coups parce qu'elle suçait la bite de son frère et de son père. Oh ! Ça plaît à Madame Stone, ça. Elle lui dit :
— Tu aimais faire ça ?
— Oui Madame, j'aimais les sucer et leur lécher le cul...
— Bon, la punition est terminée... À condition que tu me remercies comme il faut.
Moucheron se jette aux pieds de Madame Sone et couvre ses chevilles de baisers en la remerciant de l'avoir fouettée. Aucune fierté, ces esclaves. Madame Stone dit :
— Remettez-vous toutes au travail, sauf Banane. Tu viens avec moi.
— Oui Madame
J'ai l'impression que Banane va se retrouver entre les cuisses de Madame Stone dans peu de temps. Je lui dis :
— Je voudrais garder Moucheron, le temps de faire un selfie.
Elle fait un geste, genre "rien à foutre". Elle est vraiment désinvolte avec moi. Je réglerai ça plus tard. Moucheron vient se mettre à côté de moi, elle a peur. Je lui dis :
— Montre tes fesses, je vais faire un selfie.
Je m'assieds et je mets mon visage à côté de ses fesses toutes rouges. Je fais quelques photos, pour le site de Sandra Mae. Je mets la main sur ses fesses, elles sont brûlantes, c'est mignon. Je lui demande :
— Quelle est la fille qui lèche le mieux ?
— Je crois que c'est Poussière, Maîtresse.
Oui, je pense à Madame Stone qui s'envoie en l'air sous la langue de Banane et pourquoi pas moi ? Je lui dis :
— Va la chercher.
— Oui Maîtresse.
Poussière arrive bientôt. C'est une jolie Hispanique. Je lui dis :
— Suis-moi.
— Oui, Maîtresse.
On va sur la terrasse. Toujours nue, je m'assieds dans un des fauteuils et pose un pied sur le bord de la table. Je lui dis :
— Déshabille-toi !
Quand elle est nue, je lui montre ma chatte du doigt. Poussière se met aussitôt à genoux entre mes jambes et elle couvre ma chatte de baisers...
Je crie :
— Une fille, sur la terrasse.
Une fille arrive aussitôt, je ne me souviens pas de son nom. Je lui dis :
— Café.
— Oui Maîtresse...
Oooh ! J'ai l'impression que la langue de la fille me caresse le nombril... de l'intérieur, tellement elle va loin. C'est cool, la vie ici. Même pour les esclaves ! Prenez Poussière : elle a le grand honneur de me lécher la chatte. Des millions de spectateurs de Cléopâtre rêvent d'être à sa place. Bon, il y a Madame Stone et le fouet, mais ils sont spécialement étudiés pour ne pas blesser. Je crois que les esclaves font beaucoup de cinéma... Poussière se démène et je m'apprête à larguer les amarres et à voguer vers une mer de félicité, quand Summer arrive essoufflée et en sueur. Elle me dit :
— Viens avec moi.
— Mais...
— Je dois répéter ?
Je repousse Poussière, je me lève et je suis Summer. On va dans "sa chambre". Là, elle enlève son short en jean en disant :
— Ce truc est trop étroit ou alors j'ai grossi. L'entrejambe n'a pas arrêté de me masturber pendant que je courais.
Elle se couche sur le lit, les jambes écartées, sa chatte humide bâille un peu parmi les poils noirs. Pas besoin d'un dessin je me transforme en Poussière et je lèche sa chatte aux senteurs marines puissantes après le jogging et avant la douche. J'ai l'habitude et j'aime bien, même si aujourd'hui, c'est fort... Je la lèche, suce ses grandes lèvres, enfonce ma langue dans son vagin et son anus. Elle me donne une claque sur la tête en disant :
— Pas de fantaisies, clito !
Je le suce doucement tout en le léchant et quelques minutes plus tard, elle serre ma tête entre ses cuisses et jouit... Quand elle les desserre, je dois avoir les oreilles toutes rouges. Elle me dit :
— Tu ne vas pas passer ton temps à te faire lécher par toute les esclaves, tu as des scénarios à lire. Demain, jogging à 8 h.
C'est un comble, je dois la lécher et elle, elle m'empêche de jouir. Elle doit voir que je râle, ce qu'elle ne supporte pas. Et, évidemment, c'est là une nouvelle occasion de me montrer quelle est ma place. Elle me prend par la nuque, on est à nouveau les yeux dans les yeux, je les baisse, tandis qu'elle me dit :
— D'ailleurs, je veux que tu me demandes la permission pour jouir... Et puis, va te laver le visage, tu sens la chatte pire qu'un congrès de gouines !
Je vous rappelle qu'elle est armée et qu'avec elle, je ne crains rien.... cela vaut bien quelques humiliations. Ce qu'elle veut, c'est me contrôler. Elle est payée par Sam pour s'occuper de moi et elle fait bien son job, voire trop bien. D'un autre côté, je suis contente qu'elle me demande de la lécher, plutôt que la première esclave venue...
***
Je deviens célèbre. Je suis interviewée par différentes chaînes de télé et j'ai de plus en plus de fans. Summer me fait lire, enfin parcourir, un scénario par jour... Je dois dire que ma vie ici me plaît. Tous les jours, j'assiste à la punition de la servante qui a démérité, puis je me fais lécher par une des huit filles... Pas celle qui vient d'être fouettée : je n'ai pas envie qu'une fille en larme et avec le nez qui coule le fourre dans ma chatte.
L'après-midi, je fais des courses avec Summer, on va à la plage et on rejoint souvent nos amis à Venice. Les gens me reconnaissent et font des selfies...
Cependant, Monsieur Sam s'impatiente. Il nous a convoqués dans son bureau, la semaine prochaine.
***
Ce midi, Summer a un message et elle me dit :
— Ce soir tu es invitée à une soirée à l'hôtel du "Slave Paradise."
— On va à quelle heure ?
— Je ne suis pas invitée...
— Alors, j'y vais pas.
Soupir exaspéré de Summer qui me dit :
— Monsieur Sam insiste. Il y aura des gens importants qui veulent te rencontrer.
Je ne réponds pas... elle ajoute :
— Je te conduis jusqu'à l'hôtel... et je viens te rechercher.
Je soupire et réponds :
— Bon, d'accord.
L'après-midi, on m'apporte la robe que je dois mettre. C'est une robe blanche tellement transparente qu'on pourrait lire ce qui est écrit sur l'étiquette de ma culotte... si j'en avais une.
Vers 20 h, on est dans le parking du Slave Paradise. On embrasse les gardes qu'on connaît. En chemin vers l'hôtel qui est au bord de la mer, je me colle à Summer. J'ai pas envie d'aller seule. L'hôtel est très éclairé. Il y a des servantes en uniforme un peu partout. Venant d'un salon, on entend de la musique, des rires... Je dis à nouveau :
— J'y vais pas sans toi.
Elle ne râle pas, mais elle s'éloigne et téléphone. Je suis assise dans un canapé, les bras croisés en mode "J'irai pas". C'est vrai quoi, je suis une vedette et j'ai besoin de ma garde du corps... Je lui dis :
— Ils vont t'inviter et...
Et là, un homme entre dans la pièce. Il est... quelconque... Il s'approche de moi, je me lève et il prend mes mains dans les siennes en disant :
— Ravi de vous rencontrer, Mademoiselle Stirland.
Il me baise la main.
Alors ça, c'est la première fois, pas qu'on me baise, mais qu'on me baise la main. Je réponds :
— Je suis ravie aussi... mais...
Je le connais ! Je lui dis :
— Vous êtes... euh... un sosie ?
Il rit et répond :
— Non, non, je suis le vrai.
— Désolée, Monsieur le Président, je m'attendais si peu....
— J'ai vu votre film et je vous ai trouvée sublime... J'ai eu envie de vous rencontrer pour vous baiser... la main.
— La main et le reste, si vous le désirez, Monsieur le Président.
Il rit. Vous vous rendez compte : je fais rire le Président des États-Unis, l'homme le plus puissant du monde... après le Président Chinois, bien sûr.
Il s'éloigne un peu de moi pour me regarder et dit :
— Tu es ravissante. Tourne...
Je prends des poses de pin up de dos et de face. Il ajoute :
— Tu es d'accord pour m'accompagner à cette soirée. ?
— Je vous suivrais jusqu'au bout de monde Monsieur le Président.
Il rit à nouveau. Je lui dis :
— C'est que je ne suis pas très habituée aux mondanités. Je suis née à la campagne...
— Je sais, tu es née et tu as vécu à Notasulga, tu es très intéressée par les esclaves, tu as envie de devenir une star ou alors d'épouser un homme riche et de vivre dans une grande maison coloniale avec beaucoup d'esclaves... Ah oui, et tu as la trouille dès que tu es loin de Summer...
Je le regarde, bouche bée et les yeux ronds. Summer me dirait : ferme la bouche, Ashley. Il est devin ou alors la CIA surveille mes moindres faits et gestes. Il me dit :
— Viens...
Il me prend par le bras, une servante nous ouvre la porte et je fais mon entrée dans une robe transparente qui doit venir d'un sex-shop, mais je suis au bras du Président des États-Unis.
Quand j'entre dans la pièce, tout le monde nous regarde. C'est intimidant sauf si on est au bras du Président. À moins que... je me tourne vers lui en disant tout bas :
— C'est sûr que vous... êtes bien le Président ?
— Mais, oui, Ashley. Tu veux voir le drapeau américain qui est tatoué sur mes fesses ?
Il rit... moi aussi. On est amis !
Dans la pièce, la première chose que je vois, ce sont quatre derrières de filles. Elles sont attachées sur une structure composée de deux barres asymétriques. Une haute sur laquelle elles sont appuyées et une très près du sol pour attacher leurs poignets. Elles sont bâillonnées au moyen d'une balle dans la bouche, un accessoire pour le bondage. Les filles sont nues et elles ne ressemblent pas à des esclaves, car elles sont bien coiffées et maquillées. Je fais un gros effort pour détacher mes yeux de ce spectacle. Je regarde les gens, Monsieur Sam vient à ma rencontre en disant :
— Bienvenue Ashley. Notre Président avait très envie de te rencontrer.
Je l'embrase et réponds :
— Oui... euh... moi aussi...
N'importe quoi, Ashley ! Mais, bon, je n'ai pas l'habitude des mondanités. Madame Wolf est là avec sa bête copine, Sara, je crois.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins.
Les tomes 1 à 5 de "Mia sans dessous" sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
Mes livres non illustrés, ici :
https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
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TRES-très envie de :
De pouvoir à nouveau retrouver un Dominateur soft qui aimerait immobiliser mon corps librement & volontairement offert !
J'ai déjà connu plusieurs MAÎTRES qui ont pris beaucoup de plaisirs à me contraindre physiquement de multiples manières !
Un homme en région PACA qui me recevrait pour :
Un homme qui saurait m'attacher, ma raser, me momifier, me travailler les seins, le sexe, tout cela sans sodo, ni Fist SVP !
Un homme qui aurait envie de me voir ainsi soumis physiquement, sensuellement, mais aussi sexuellement !
Un homme qui respecterait mes limites tout en m'aidant à me faire progresser suivant ses désirs et ses envies!
Un homme qui pourrait me "convoquer" autant qu'il le souhaiterait pour une intense pratique du "shibari"
Un homme qui apprécierait de me voir ainsi offert et de disposer de mon modeste corps offert !
Un homme qui pourrait éventuellement me livrer à d'autres MAÎTRES ou avec d'autres soumis !
Un homme qui saurait prendre son temps pour me "cagouler", me déshabiller sensuellement et lentement pour ensuite m'attacher pour mieux me voir ainsi à sa disposition !
Un homme qui prendrait du plaisir à prendre mon contrôle physique, sensuel & sexuel pour des satisfactions bien réciproques et agréablement partagées!
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Elle se faisait appeler Lilou, voilà quelques jours qu'elle venait visiter mes pages Voissa sans y laisser de traces autres que celles laissées par le système. A mon tour je suis allé découvrir cette mystérieuse personne. J'ai trouvé très peu de choses en dehors du fait qu'elle venait de s'inscrire sur le site. Aucune photo seulement des échanges sur son mur avec des Voissanautes. Parmi eux, une sorcière espiègle qui m'a confié lui avoir donné quelques pseudos de personnes avec lesquelles elle pouvait dialoguer en toute confiance.
Nous avons commencé à nous écrire. A mon réveil j'avais toujours un message d'elle me souhaitant une bonne journée. Elle les accompagnait souvent d'extraits du roman "nuances de grey" qu'elle était en train de lire. Rapidement elle a souhaité que l'on se téléphone. Elle aimait ma voix qu'elle trouvait rassurante, j'aimais ses "Oh mon Dieu" qu'elle répétait à chaque fois qu'elle était surprise ou heureuse .
Elle m'a avoué avoir quelques kilos en trop, je lui ai avoué avoir quelques rides en trop. Elle était jeune, très jeune.
Elle était prisonnière d'un ogre et peu considérée par la mère de ce dernier qui la prenait pour une bonniche et ne se gênait pas pour la critiquer en public. Un "sombre crétin" m'avait écrit la jolie sorcière.
Malgré notre écart d'âge, le courant passait bien entre nous.
Elle a voulu mettre quelques photos d'elle sur Voissa, m'en envoyer. Je lui ai demandé d'attendre, je voulais la découvrir avant tout le monde et surtout, que cela se passe dans le noir. J'avais ce fantasme de découvrir une femme à l'aide de mes sens, la toucher, la sentir,la faire frémir, l'imaginer, caresser sa peau, percevoir ses courbes et seulement ensuite la voir.
Lilou me faisait suffisamment confiance pour accéder ce caprice. Rendez-vous fût pris.
Jour J
Malgré des événements peu favorables (importante réunion pour moi, changement de planning pour cause de neige pour elle) il fallait que l'on maintienne notre rencontre. Nous étions bien trop excités pour le reporter et savions qu'il serait torride.
En arrivant à l'hôtel, je suis à la bourre... pas le temps de déjeuner, juste le temps d'acheter une rose au coin de la rue.
Je prends possession de la chambre, elle est confortable... par contre impossible d'y faire le noir, seulement un rideau pour masquer le soleil de cette belle journée de janvier.
Vite il faut que je trouve une solution. J'avais demandé à la belle de ne pas mettre de photo d'elle sur Voissa, ce serait dommage de ne pas parvenir à mettre notre plan à exécution. Me vient l'idée de la salle de bain, elle fera bien l'affaire. Je lui transmets des consignes : "Tu entreras dans la chambre et te dirigeras directement dans la salle de bain".
Un quart d'heure passe, elle m'envoie SMS pour me dire qu'elle n'est plus très loin. Un dernier coup d’œil pour vérifier que tout est en place, je la guette. J'entends enfin la porte de l'ascenseur s'ouvrir, c'est elle, ses pas timides résonnent dans le couloir. Je l'imagine fébrile et hésitante devant la chambre 336, retenant son souffle, se demandant s'il est encore possible de faire marche arrière. Elle frappe délicatement.
J'ouvre la porte, me glisse derrière avec les yeux fermés pour ne pas la voir. Elle est intimidée :
"- entre ma petite Lilou, vas dans la salle de bain, enlève ton manteau et attends moi sagement."
Elle me frôle, je sens un souffle me caresser le visage.
J'attends un peu avant de pénétrer dans la salle de bain, ferme la porte, l'obscurité est totale. Désormais elle est à moi, elle est ma prisonnière. je lui demande :
"- me fais tu face ?
- oui
- alors retourne toi."
J'attends que le silence soit total, pas même un froissement de tissus.
J'avance ma main dans l’obscurité, rencontre son épaule droite. Premier contact... elle frisonne, tremble comme un petit oiseau apeuré ..
Je glisse ma paume jusqu'à sa nuque. Elle est tiède, j'y dépose un bisou, elle inspire profondément...
A travers ses vêtements, je parcours son corps.
Sur la page noire de la salle de bain ses formes se dessinent... je perçois ses rondeurs, apprécie ses courbes.
Je commence par explorer son visage.
À la lumière, un visage parle de lui même. Le regard, le sourire, les traits, les marques du temps ... autant d'éléments permettant en une fraction de seconde de se faire une idée de la personne.
Dans l'obscurité c'est différent, il faut tout imaginer à partir des formes perçues, des gestes, des mouvements, de la respiration, des réactions aux caresses...
La bouche et la langue donnent de précieuses indications ...
Je passe mes mains dans ses cheveux ... ils sont courts, coiffés en arrière. Je comprends pourquoi mon amie l'a baptisée hérisson.
Je les imagine bruns avec des mèches...
Mes doigts lui massent doucement le crâne, j'incline ma tête... lui mordille l'oreille en y faisant pénétrer mon souffle chaud ... insuffle quelques mots doux...
Avec mon index je parcours son visage, il est légèrement arrondi avec des traits fins. Son petit nez doit lui conférer une jolie frimousse .. Ses lèvres sont fines. Je perçois une petite fossette à gauche.
J'embrasse ses paupières, pose mes lèvres sur les siennes, m'introduit dans sa bouche. Tiens, elle a un piercing sur la langue. Je lui mordille la lèvre inférieure puis, plus vigoureusement, son cou en l'accompagnant d'un rugissement sauvage ... grrrrrr ... elle se contracte. .. je la rassure :
"- je ne te ferai aucun suçon, aucune marque prouvant ton infidélité".
A présent l'effeuillage commence. Je me mets derrière elle, passe mon bras gauche par dessus son épaule ... la saisis vigoureusement par le cou, l'obligeant à basculer sa tête en arrière ... je me colle contre elle de sorte à ce qu'elle sente mon désir se tendre et se frotter à ses fesses ?
Puis mes mains explorent ses seins que je libère de leurs coques ... ils sont petits et fermes, des seins de jeune fille qui n'a pas enfanté. Je les embrasse, les triture, les pince, les mordille ... Elle respire par à coup ...
Ma main glisse le long de son ventre ... le masse dans le sens des aiguilles d'une montre, dessine des cercles concentriques jusqu'à atteindre son nombril ... elle se trémousse, elle a hâte que ma main descende plus bas et s'introduise dans sa chatte.
Pas tout de suite, d'abord les fesses ... j'abaisse sa culotte, devine des fesses rebondies. Alors qu'elle est chaude comme la braise, ses fesses sont restées froides ... j'y pose ma joue, passe ma main entre ses jambes, sa culotte est trempée ... elle mouille ... j'adore, ça m'excite.
Elle ne tient plus ... son cœur bat la chamade ... je sens qu'elle a envie de prendre ma queue, de la sentir et de la goûter ... c'est trop tôt ... il me reste encore à explorer tout ce que je n'ai fait qu'effleurer jusqu'à présent.
A présent dévêtue, ce n'est plus seulement avec mes mains que je la touche mais également avec le bout de mon nez, mes lèvres, ma bouche... Je perçois la souplesse et la fermeté de sa peau, respire son odeur, la goûte.
Quel plaisir pour moi, et quel plaisir pour elle si j'en juge par son souffle et ses murmures.
Elle est impatiente, j'accélère le mouvement ... lui enlève les bottines ... elle me donne des indications pour que ça aille plus vite :
"- il y a une fermeture éclair" me dit elle.
Lorsque je veux lui enlever la seconde bottine elle l'a déjà défaite en se servant de son pied libre.
Elle n'aime pas que je lui touche les pieds. Pourtant un peu plus tard elle se délectera quand je saisirai chacun de ses doigts de pied... les masserai... exercerai une pression pour les tendre en arrière... passerai mon doigt entre ses orteils... elle a des plaisirs à découvrir...
Je pose enfin ma main sur son minou, fait glisser mon index entre ses grandes lèvres... sa chatte est bouillante, humide... elle est épilée... j'écarte ses lèvres à la recherche de son clito... il est turgescent... j'en dessine le contour... joue avec... explore les circonvolutions.
Je me redresse, guide ma queue raide entre ses cuisses avant de coulisser doucement dans cet univers chaud et humide... sans pénétrer dans son antre de plaisir...
Et puis tout est allé très vite. Sage au départ, elle ne tient plus ... nos vêtements valdinguent .. elle bute rageusement en voulant défaire la fermeture éclair de mon gilet ... tombe à genoux ... dépose quelques délectables bisous à la racine de ma queue... lèche mes boules... passe ses doigts au travers de mes poils... me caresse... se met à me sucer avec frénésie... je prends sa tête entre mes mains, la guide... je sens ma queue coulisser dans sa bouche... son piercing...
Dieu que c'est bon...
C'était ma première et unique expérience de découverte d'une femme dans le noir. Nous sommes allés trop vite, elle voulait que je la prenne sur le champ. La salle de bain se prêtait mal à nos ébats. Nous avons rejoint la lumière.
En une fraction de seconde, avant de l'empaler sur le lit, j'ai découvert ses yeux bleus, son sourire lumineux, la couleur de ses cheveux ...
L'après midi ne faisait que commencer ...
J'ai pris quelques clichés qu'elle a offerts dès le lendemain à la communauté Voissa.
C'est la première fois que les autres la voyaient.
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Confessions d'un soumis à son futur MAÎTRE :
J'apprécie beaucoup la possibilité de pouvoir rencontrer un dominateur à qui je conviendrais !
J'accepte volontiers l'opportunité de pouvoir livrer l'ensemble de mon modeste corps à un MAÎTRE !
Quelles différences entre un soumis et un esclave ?
A mon avis, le soumis est volontaire ! Votre avis ?
Et l'esclave à Votre avis ?
Le MAÎTRE est . . . . .à Vous de compléter !
Le DOMINATEUR est . . . . .à Vous de compléter !
Un MAÎTRE qui saura me recevoir discrètement.
Un MAÎTRE qui saura me bander les yeux pour commencer!
Un MAÎTRE qui saura ensuite me déshabiller lentement et sensuellement en découvrant petit à petit ma nudité totale de mon modeste corps librement & volontairement offert!
Un MAÎTRE qui saura pratiquer l'art du bondage afin d'immobiliser mon corps pour une disponibilité encore plus complète!
Un MAÎTRE qui saura varier toutes les formes de contraintes physiques, tels que liens serrés et/ou momification sous film plastique, dans les positions qu'il lui plaira de m'imposer !
Un MAÎTRE qui saura me poser et m'imposer une cage de chasteté !
Un MAÎTRE qui saura perfidement s'occuper de mes seins avec les pompes pour les faire gonfler outrageusement de plaisirs!
Un MAÎTRE qui saura perfidement s'occuper de mes seins en les travaillant avec différentes pinces!
Un MAÎTRE qui saura perfidement s'occuper de mes seins en utilisant les baguettes chinoises !
Un MAÎTRE qui saura malicieusement retarder mon éjaculation afin de mieux faire durer le plaisir !
Un MAÎTRE qui saura opportunément passer de la domination physique à une sensualité délirante!
Un MAÎTRE qui saura prendre un immense plaisir à prendre le total contrôle de mon corps soumis !
Un MAÎTRE qui saura alterner les contraintes physiques avec une sensualité des plus perverses!
Un MAÎTRE qui saura prendre autant de plaisirs que j'en aurai à lui être soumis !
Un MAÎTRE qui saura apprécier la mise à totale disposition de mon corps offert à ses envies !
Un MAÎTRE qui saura respecter mes limites préalables établies avant la première rencontre !
Un MAÎTRE qui saura me convoquer chaque fois qu'il aura envie de me dominer ou me faire dominer !
Un MAÎTRE qui saura m'emmener à la jouissance, par exemple en toute fin de séance ; une fellation tandis que ses mains me travaillent vigoureusement mes seins!
Un MAÎTRE qui pourra me momifier et me faire transpirer autant qu'il le souhaite !
Un MAÎTRE qui saura me recevoir en toute discrétion !
Un MAÎTRE qui saura s'il le désire procéder à un lavage interne et/ou externe !
Un MAÎTRE qui pourra me raser intégralement, ou du moins ce qu'il en reste de poils !
Un MAÎTRE qui saura prendre du plaisir à me voir ainsi contraint, physiquement, sexuellement, tout le temps qu'il lui plaira de me voir ainsi à sa totale disposition !
Un MAÎTRE qui saura faire monter progressivement le plaisir partagé de me contrôler totalement, tandis que de mon coté je prendrais plaisir à lui être intégralement offert ( dans les limites prévues!)
Un MAÎTRE qui aurait envie de m'attacher nu en plein soleil en croix pour ensuite m'arroser d'eau, d 'huile ou/et de son urine!
Un MAÎTRE qui m'imposerait une cage de chasteté ou de lier mon sexe et mes testicules !
Un MAÎTRE qui me mettrait une cagoule, ou un bâillon et un bandeau !
Un MAÎTRE qui s'occuperait bien volontiers de mes seins ainsi exposés et offerts pour commencer en 1 la pose de baguettes chinoises, en 2 les pinces aux seins et en 3 pour finir les pompes à seins!
Un MAÎTRE qui délicatement m'introduirait un petit plug de lavement interne !
Un MAÎTRE qui prendrait du plaisir à palper mon corps exposé au soleil et bien huilé !
Un MAÎTRE qui prendrait du plaisir à me voir ainsi écartelé au sol en plein soleil, nu ou attaché à un poteau, ou suspendu par les bras, voire même par les pieds !
Un MAÎTRE qui saura me faire agréablement et utilement progresser dans mon appartenance à un MAÎTRE que j'aurais choisi bien librement et volontairement !
Un MAÎTRE qui aura envie de me revoir pour d'autres pratiques du BDSM !
Un MAÎTRE qui saura à chaque nouvelle rencontre varier nos plaisirs bien partagés !
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"Hey! Hey réveille toi! Ne me dis pas que tu as oublié. Ton entretien d'embauche c'est bien à 10 heures non?"
De l'état comateux où je me trouvais, je passe directement en mode panique. Ce n'était peut être pas une bonne idée d'avoir assisté à l'enterrement de la vie de garçon de mon meilleur pote. Mes paupières pèsent une tonne, un marteau piqueur résonne dans ma tête. J'ai un mal de crâne à tendance gueule de bois mais tant pis.
Mon premier entretien d'embauche en 6 mois. Après avoir écumé les jobs dating, on s'aperçoit qu' à passé 35 ans, les offres d'emplois sont plus rares. Je me lève puis passe mécaniquement sous la douche. L'eau froide réveille mes neurones endormis. L'odeur du café envahit la chambre et la salle de bain. Cloé me tend un café tandis que j'enfile ma chemise. Cloé,au départ, c'était ma coloc. Maintenant c'est aussi une mère, une copine et parfois un peu plus. Disons que nous partageons un peu nos galères.
Après un café brûlant, je dérobe un croissant posé sur la table du petit déjeuner ainsi qu'un baiser à cette jolie blonde de presque 10 ans de moins. En face de chez moi, une file de voitures patientent à un feu. Montparnasse n'est qu'à quelques minutes à pied. La fraîcheur du matin mélée aux klaxons des automobilistes finit par me réveiller totalement. Machinalement, je vérifie la présence de mon pass navigo avant d'entrer dans cette nouvelle galerie commerçante qu'est devenue la gare. Dernière ligne droite direction Rambouillet, un territoire perdu au sud des Yvelines. Le job n'est pas très bien payé et ne correspond pas tout à fait à mon profil, il a juste l'avantage d'être situé sur la ligne de TER donc d'être relativement proche.
Je débarque dans la ville, tape l'adresse sur google: 21 rue du petit parc puis consulte ma montre. Je vais être en retard...Pas de beaucoup, peut-être 5 minutes. J'accélère le pas, passe un pont et monte une rue embouteillée.Je me surprend à penser à Cloé, à ses désirs de campagne et de tranquillité. Si j'obtenais ce job, nous pourrions partir ici. Ma rêverie s'achève devant l'interphone d'un bâtiment anonyme des années 80.Je jette un oeil rapide aux boîtes aux lettres du hall d'entrée. Plusieurs sociétés ont mis la clé sous la porte et l'entreprise de comptabilité dans laquelle je postule semble la seule encore en vie.
"Oui?" demande une voix à l'autre bout de l'interphone
"M S." dis-je après m'être raclé la gorge pour renforcer mon assurance.
"Vous êtes en retard" réplique sèchement la voix. Après quelques secondes d'attente, la gâche se déclenche m'autorisant l'accès aux bureaux. Les locaux se situant au second étage, j'erre quelques minutes dans les parties communes à la recherche de l'ascenseur. Une porte s'entrouvre sur mon passage, je devine le regard méfiant d'une petite vieille, probablement la gardienne, dans la pénombre de son appartement. Il y a du marbre et des dorures aux portes, l'apanage d'un luxe maintenant désuet. J'arrive finalement au second. Une porte s'ouvre sur un homme d'une trentaine d'années blanc comme un linge. Il devait postuler également mais vue sa démarche bizarre et le rouge qui cuit ses joues, je devine que l'entretien ne s'est pas bien passé. Je sonne. Des talons claquent derrière la porte qui s'ouvre grande. Une femme d'une cinquantaine d'année me fait face. Élégante, juchée sur des talons impressionnants, elle rajuste ses lunettes en me dévisageant. Ces lèvres fines esquissent un sourire mi moqueur mi méprisant.
"C'est vous le retardataire?" lance-t-elle en me toisant comme elle le ferait pour un garçon pris en faute.
"Euh...Oui, excusez moi" dis je un peu penaud de la situation.
"On ne dit pas excusez moi mais veuillez m'excuser, je vous prie et on ajoute à la fin Madame" tance celle qui ,maintenant, s'efface pour me laisser entrer.
J'avance sans qu'elle ne fasse un pas pour reculer. Involontairement, nous nous retrouvons face à face, nos deux corps se touchant. Les effluves d'un parfum entêtant, délicieux comme un doux poison, envahissent mes narines. Étant petit, mes yeux se perdent dans le chemisier blanc de mon hote qui fait mine de ne rien voir.
"Attendez sagement ici" dit-elle en me désignant une salle aux murs nus garnie de chaises en plastique inconfortables .
J'attends quelques minutes, bras croisés sur les genoux comme durant mon enfance, mais très vite le réflexe du portable me gagne. Je sors cette extension un peu trop familière de la main et de la pensée et constate avec résignation qu'il n'y aucun réseau. Rambouillet n'est pas une zone blanche, j'en déduis que mon hôte, Madame K., a dû installer un brouilleur de communication. Les chaises étant réellement inconfortables, je me mis à faire les 100 pas dans cette salle anonyme et morose lorsque la porte s'ouvre.
"M S. , c'est à vous "
Je suis le tricot des talons aiguilles jusqu'à un bureau à la porte tapissée de cuir.
Mon interlocutrice prend place face à un bureau de verre et d'acier. Je devine sa jupe courte et ses jambes fuselées à peine masquées par les quelques papiers qui encombrent le bureau.
"Je me nomme Mde K." dit-elle en croisant les jambes.
"Vous êtes M S., agé de 35 ans, célibataire et sans enfant, vous logez à Paris, proche de Montparnasse. D'après votre C.V. je lis que vous avez travaillé dans de nombreuses entreprises internationales. Je vois aussi que vous avez visiblement un problème d'attention"
"Euh...Quoi? Dis-je en bredouillant.
"Cessez de regarder mes jambes et concentrez vous un peu. " lâcha t elle d'un ton méprisant
"Pardon" Fais je d'un air contrit
"Veuillez, je vous prie, Madame avoir l'obligeance de m'excuser. Dites le, vous le retiendrez mieux pour la suite, il faut que cela devienne un réflexe."
Attaqué dans ma fierté, je restais mutique.
"Bon...Nous avions démarré sur de mauvaises bases, je ne vous retiens pas. Sortez!" lâcha froidement celle qui bientôt changerait ma vie.
Ce job, pourtant, il me le fallait. je bredouillai les excuses qu'elle désirait et cherchai, du regard, un siège pour éviter d'avoir à plonger sur les formes parfaites de mon employeur.
"Restez debout pour le moment et opinez pour me montrer que vous avez compris."
"Je cherche un employé disponible souvent, parfois le weekend. Cet employé devra être fiable et me faire une confiance absolue. Est-ce clair?"
Je fis oui de la tête, heureux de montrer que je comprenais ses simples consignes.
"Voyez, vous commencez à comprendre ce que je désire. Si nous travaillons ensemble, vous devrez obéir à chacune de mes décisions. Aucune protestation ne sera tolérée."
Je commençais à croire qu'elle était devenu folle mais opinai en souriant de façon narquoise.
"Mes remarques vous font rire? Vous savez, je me trouve suffisamment bonne et ouverte d'esprit pour donner une chance à un type comme vous."
Je voulus prendre la parole mais sa main était venue chercher une cravache qu'elle maintenait cachée. L'objet s'abattit violemment sur la table projetant un dossier qui s'éparpilla au sol. "
Des photos, des adresses de sites pornographiques, des conversations que j'avais eu répandaient à terre mes penchants peu glorieux.
"Alors comme ça, vous aimeriez être humilié et fouetté." aboya Madame K qui maintenant tournait autour de moi la cravache à la main. Elle s'arrêta dans mon dos. je sentis son enivrant parfum anesthésier ma volonté. J'aurai dû partir, protester vivement et quitter la pièce avec fracas mais ses mains gantées de cuir frôlèrent mes hanches avant de s'y attarder. Lentement mais inexorablement elle mimait l'acte sexuel tandis que ses lèvres me susurraient
"Vous avez également écrit que vous aimiez les femmes phalliques et que vous désiriez être défoncé comme une petite chienne en chaleur. Est-ce vrai?"
D'un bond, je me raidis et protestai mais la cravache s'abattit violemment dans mon dos et sur mes épaules. Surpris je chutais me protégeant comme je pouvais et les coups se mirent à pleuvoir sur mes mains, mes avant bras et chaque partie de mon corps facilement atteignable.
"Tu ne parles pas tant que je ne t'ai pas donné la parole tu comprends? "
Acculé dans un coin de la pièce, recroquevillé sur moi même, j'opinai du chef à la grande satisfaction de Madame.
"Alors voilà, j'ai ici un dossier assez épais sur tes petits penchants. Ce dossier a été monté par ton prédécesseur depuis plus de deux ans. Si tu ne veux pas voir cette petite bombe diffusée un peu partout, je te conseille de faire ce que je t'ordonne. Est ce que ça rentre dans ta petite tête de soumis ça?"
Assommé par les évènements, je n'osai prendre la parole, du coup, ma tortionnaire s'imposa.
"Maintenant mets toi à poils, vite!"
Comme j'hésitai et essayai de me relever, elle m'envoya un coup de pied avant d'entamer une deuxième séance de flagellation. Cassé, je m'exécutai pour aussitôt être menotté et paré d'un collier. Puis, elle me tira vigoureusement les cheveux en arrière et me contraignit à ouvrir la bouche pour y glisser un baillon de latex.
"Tu aimes" ça dit elle en caressant mon sexe qui se dressait avec hardiesse.
"Tu aimes quand ta maîtresse te fait du mal? "
Sans attendre la réponse, elle m'installa sur un siège roulant. Des sangles s'ajoutèrent à mes menottes pour m'immobiliser entièrement face au bureau. En me regardant dans les yeux, elle composa un numéro de téléphone.
"Allo? Cloé M? Oui ici Madame K. de la société les chasseresses de Diane. J'appelle de la part de M S., il a eu un léger contretemps à Rambouillet. Il m'a donné votre numéro pour vous dire de ne pas vous inquiéter....Non...non, je ne sais pas quand il reviendra mais j'imagine qu'il vous donnera des nouvelles."
J'aurai voulu crier mais le bâillon étouffait chacune de mes protestations me faisant baver lamentablement. Madame K raccrocha avant de m'offrir son plus merveilleux sourire. Ma soumission ne faisait que débuter.
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Nous sommes en route pour rentrer à la maison. Nous sommes sorti pour voir des amis.
Je suis habillée de ma robe rouge et de mon colier d'appartenance noir.
Sur le chemin, il y a un homme qui fait du stop. Il va en direction de notre maison. Nous arrêtons sur le bord de la route pour lui proposer de monter.
-On peut vous enmener non loin d'où vous voulez aller. Dis-je après avoir ouvert ma fenêtre.
Il me regarde et s'attarde sur mon colier. Il hésite puis me dit
-Avec plaisir
Il monte derrière.
-Merci de vous être arrêté, dit notre passager, je m'appelle Alex et vous?
- Moi je m'appelle Jessica et le monsieur d'à côté s'appelle Nicolas. Tu fais quoi dans la vie?
- Je suis ingénieur dans une grande boîte, me répondit Alex
Au cours de la discussion Alex nous confie que son travail lui met beaucoup de pression. Et qu'en ce moment il fait du stop pour voyager et rencontrer de nouvelles personnes.
Au fil de la discussion Alex nous pose cette question.
-J'ai vue ton collier et je me demandais s'il avait une signification particulière.
A ses mots je rougis
-Vas y je t'en pris répond lui, dit mon Maître sans lâcher la route des yeux.
-Il a un sens pour nous oui, c'est un colier d'appartenance. lui répondis- je timidement.
Je prend la main de mon Maitre.
Et je complète en disant.
- Il signifie que j'appartiens à mon Maître.
-Tu es alors soumise comme moi, dit Alex avec un grand sourire. Je suis surprise de sa réponse mais je lui réponds avec un sourire sadique.
- Pas exactement je suis plutôt Switch
Nous continuons alors la discussion sur le sujet.
Le feeling passe bien avec lui.
- J'aimerais bien le soumettre, dis-je à voix basse à mon Maître
Mon Maître dit alors à Alex
-Souhaite tu passer à la maison boire un coup?
-Allez pourquoi pas, répondit Alex après avoir hésité.
Nous arrivons à la maison.
Nous le faisons rentrer
-Souhaite tu qu'on te montre la maison, lui dit-je.
Nous lui montrons le salon, la salle de bain et enfin notre chambre qui nous sert de donjon.
Au mur est accroché une cravache, un paddle, un martinet et plein d'autre instruments de torture. Dans la pièce sont disposés divers sextoys. Ça va du lapin au wand. Il y a aussi des plugs qui sont avec une queue ou un bijoux et qui sont de diverses taille.
Il a l'air émerveillé en voyant nos jouets. Il regarde ensuite la cage qui se trouve au pied du lit.
-on l'utilise pour garder nos prisonniers captif
On voit ces yeux briller avec envie
Maître et moi on se regarde avec complicité. On se dit qu'on a trouvé notre nouveau jouet.
On a déjà discuté avec Maître de mon envie d'avoir un homme sous mon jout
Je me dis que c'est peut être l'occasion.
Nous lui proposons à boire sans alcool car nous voulons qu'il soit lucide pour accepter ou non notre proposition.
Nous discutons un peu puis une fois que l'atmosphère est détendue mon Maître lui dit.
- Ma soumise a une question à te poser
Alors je me lance et lui demande
- Accepterais-tu de faire une séance avec nous. C'est moi qui te dominerait sous l'obéissance de Maître
Il nous regarde en hésitant.
Maître prend la parole
- On t'a vu regarder la cage avec envie tout a l'heure.
A ces mots, il baisse la tête de honte et acquiesce.
- Il faut que tu le verbalises. répondis Maître
- J'accepte de faire un séance avec vous. Répondis Alex.
- Très bien. Nous allons alors discuter de tes envies et de tes limites.
Maître et lui discute. J'écoute avec attention mais aussi avec envie.
Après cette grande discussion Maître nous demande à Alex et à moi de nous déshabiller et de nous mettre à genoux.
Lui hésite, moi j'obéis immédiatement.
Maître lui redonne l'ordre de façon plus ferme.
Alors il me regarde et il me voit à genoux nue alors Alex fait de même.
Je le trouve beau et encore plus beau à genoux. J'ai hâte que mon Maître m'autorise à le torturer
- Je reviens ne bougez pas. Dit Maître avant de.partir dans la chambre.
Il n'est plus dans mon champs de vision. Alors j'écoute chaque bruit.
J'imagine ce que je vais lui faire.
Ma respiration s'accélère d'excitation
Soudain j'entend un claquement ce qui me fait sortir de ma torpeur.
Maître a apporté une ceinture. Mon jouet favori. Et il le sait au vue de tous nos jeux
Il demande à notre invité de se mettre à 4 pattes.
Il obéit.
-Lève toi ma sluty. Je te donne cette ceinture. Et je t'offre cet homme en jouets. Fais en ce que tu veux.
Je prend la ceinture. J'ai mon grand sourire sadique. J'ai hâte de l'entendre crier de plaisir et de douleur mélangé. Je ne vois pas son visage mais j'imagine bien sa crainte.
Je tend la ceinture, la première claque tombe sur ses fesses. Il crie de surprise.
Puis ensuite de nouveau coup tombe. Pour ne pas l'épuiser, j'alterne entre coups et caresses. Il crie de douleur à chaque coup mais soupire de soulagement à chaque carresses.
Sa respiration se fait plus allaitante. Ses fesses se tendent à chaque coups.
Il crit de douleur mais en demande encore et encore. Je prend mon pied à le torturé ainsi
Ses fesses rougissent sous mes coups.
Quand Monsieur trouve cela satisfaisant, il me demande de lui donner la ceinture.
Je la lui rend. N/notre soumis reprend alors sa respiration.
Monsieur me dit
-Je t'en pris continue à jouer avec ton jouet. Et il me confie, j'aime te voir prendre autant de plaisir
- Merci, Monsieur. Je t'en suis reconnaissante.
Je me dirige alors vers sa tête.
Je lui présente mes pieds et lui demande de les embrasser.
Je fais cela en connaissant son fétichisme de pied.
Mon jouet se baisse puis embrasse mes pieds.
Je prends plaisir à l'humilier ainsi.
- C'est bien ma chienne. Le felicitais-je en retournant derrière lui.
Je lui carresse les couilles gentillement.
Puis, je lui assène un coup dans le couilles.
Il crit et se tord de douleur.
D'un ton sec je lui dit
-replace toi bien
Il se remet alors vite en place malgré la douleur
- bon garçon, lui dit-je en lui caressant son dos.
Je lui carresses les couilles avec mon pied pour ensuite lui asséné un nouveau coup. Il crit mais ne bouge pas cette fois. Je lui carresses le dos pour le récompenser.
Je constate qu'il bande.
- Maitre regarde il bande, la salope aime ce que je lui ai fait. Rigolais-je avec Maître
- ahah je vois ça, répondit Maître.
A nos mot il baisse la tête et rougis.
- Monsieur, tu pense que je peux le faire jouir ainsi?
- Demandons à N/notre salope. Tu penses que tu peux? Dit il a notre soumis.
-Je, je ne sais pas, bégaie t-il
Je lui donne une fessée et tous de suite son sexe réagie. Sa respiration c'est accélérer.
- Et maintenant tu sais ? Lui Répète Maître.
- Oui, je pense pouvoir, répondit-il timidement.
- Allonge- toi sur le dos.
Il suit les ordre de Maître sans broncher.
Le voilà allongé sur le dos avec son sexe lever.
Je lui écarte les jambes pour avoir accès à ses couilles.
Je commence à griffer son corps. Il se tord sous mes griffures. Sa respiration est rapide et forte.
Je lui bloque ensuite sa respiration en mettant la main sur son nez et sa bouche.
Avec mon pied je viens lui taper les couilles.
Son sexe réagie à chaque coup.
J'aime le voir souffrir mais surtout que cela lui plaît. Je sens ma mouille couler de plaisir le long de ma jambe.
Mes coups s'accélèrent, je lui laisse de moins de temps pour respirer. Je le sens monter en pression.
Et là sans prévenir, je le griffe. Alors il n'arrive pas à ce retenir et éjacule sur son ventre.
Il tombe ensuite de fatigue.
Je viens placer sa tête sur mes jambes et je lui carresse la tête et le corps.
Je carresses ses blessures.
Il est totalement détendu. Nous attendons qu'il redescende.
Une fois qu'il est descendu, Maître nous demande de nous mettre à genoux devant lui.
Je lui obéit. Il nous met une laisse. Il nous fait marcher à 4 pattes jusqu'à la chambre.
- Met toi sur le tapis, met toi à genoux et n'en bouge pas, dit il à notre soumis.
Docilement il va s'installer.
- Tu va me voir baiser ta Maîtresse du soir. Je veux que que tu comprenne ta place se soir, lui dit Maître
Il me fait monter sur le lit. Il me met à 4 pattes de façon à ce que notre soumis ne loupe pas une miette. On peut voir ma mouille couler le long de ma jambe. Maître touche à peine mon sexe que je bouge dans ton les sens. Mon sexe est comme électrifier.
Les préliminaires sont inutiles.
Alors il me plaque la tête contre le matelas.
- A toi aussi je vais te montrer ta place, dit Maître avec une voix féroce.
Il me fesse puis sans prévenir il entre sont sexe en moi. Je cris de supprise et de plaisir
Il me baise avec force. Il me bloque, je suis incapable de bouger. Je crie mon plaisir. Être ainsi à sa merci m'excite tellement.
- Ma belle se soir tu n'as pas le droit de jouir. Tu as déjà eu ton plaisir. Je vais juste me faire plaisir en t'utilisant, me grogne mon Maître
Il se retire. Et sans prévenir il pénètre mon anus.
Je cri de douleur et de surprise à son entrée.
Il me possède totalement.
Soudain je le sens se contracter et il jouit en moi.
Nous nous écronlons tous les deux de plaisir.
Notre soumis n'a rien loupé de la scène.
Il bande à nouveau. Je suis contente de l'effet qu'on lui produits.
Maître le regarde et dit.
- Ce soir tu vas dormir sur le tapis au sol. Demain nous discuterons de ce qui c'est passé. Lui dit mon Maître.
Nous ne sommes tous endormie dans un bonheur certain.
Le lendemain nous prime le petit déjeuner ensemble.
Il nous dit avous avoir pris son pied . Et qu'il n'avait jamais connu autant de plaisir. Il nous en remercie. Et nous dis qu'il souhaite renouveler l'expérience et qu'il aimerait dans le future devenir notre soumis.
Nous lui répondit, qu'on a nous aussi beaucoup aimer nos jeux et que nous aimerions aussi qu'il devienne notre soumis.
Nous le ramenons chez lui avec le sourire aux oreilles. Une fois déposée, on se dit à très vite.
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Elle était comme une figure peinte dont la bouche était trop souvent docile. Elle gardait les yeux toujours
fermés. Dire que la jeune femme, dès la seconde où sa Maîtresse l'eut quittée, commença de l'attendre
est peu dire. Elle ne fut plus qu'attente et que nuit. Ce fut pourquoi sans doute, on la maltraita davantage.
Charlotte lui adressa un regard sournois et elles se comprirent. Juliette la poussa vers la table branlante
qui occupait un des coins de la pièce et la força à se pencher dessus. Elle retroussa la jupe de Charlotte,
caressa du bout des doigts la culotte de dentelle noire de sa soumise. C'était de la soie. Sur l'ordre de
l'homme d'affaires, la jeune esclave avait confisqué tous ses anciens dessous, les jugeant indignes d'elle.
Juliette traita Charlotte de petite pute. Elle donna quelques claques sur la culotte avant de la descendre
sur les genoux de Charlotte. "- Si tu as le cul qui te démange, tu vas sentir comment je vais te guérir !"
Elle frappa à plusieurs reprises. Charlotte se trémoussait en geignant, mais elle avait goûté à la fessée
avec un homme dont la main était bien plus dure que celle de sa Maîtresse. Celle-ci, réalisant qu'elle ne
causait pas grand dommage, ramassa une vieille pelle à poussière en plastique, qui traînait parmi les
objets du débarras. Elle en assena plusieurs coups sur les fesses de Charlotte, qui cria et protesta, mais
il y avait plus de bruit que de mal. D'ailleurs, Juliette ne frappait pas très fort, et elle cessa très vite.
Sa Maîtresse l'avait-elle laissée pour que d'autres femmes se sentissent plus libres de disposer d'elle ?
Il lui sembla que Charlotte, sans se l'avouer, le regrettait. Elle pensa qu'elle aurait aimé jouir sous les coups.
Poussée au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique, il lui suffisait de la regarder pour
prendre conscience de son plaisir et cela lui suffisait alors à décupler ses forces, à la limite de la rupture.
Après lui avoir fait demi-tour, elle s'agenouilla aux pieds de sa soumise: "- Si tu voyais ta fente, salope !
Une vraie fontaine ! J'ai connu plus d'une fille chaude, mais j'ai l'impression que tu les surpasses toutes !"
Sa jupe était retombée, Charlotte n'apercevait pas le visage de Juliette, mais elle sentit sa langue quand
elle lui lécha les lèvres de son sexe. Elle se cambra, écartant les jambes autant que le lui permettait la
culotte qui la bloquait aux genoux. En lesbienne raffinée, Juliette prenait son temps. D'abord elle lécha
d'une extrémité à l'autre les bords de la vulve, avant de descendre plus bas entre les cuisses puis de
remonter enfin dans la fente béante. Charlotte ne put retenir un long gémissement. En un éclair, elle se
demanda s'il y avait quelqu'un dans la chambre voisine. Si c'était le cas, il ne pouvait les voir. La porte
du placard entre les deux pièces se trouvait dans le débarras et elle était fermée. Cependant, on pouvait
l'entendre. Elle oublia vite de détail. La langue de Juliette faisait des ravages dans son sexe, elle allait et
venait à une cadence diabolique. Le résultat ne tarda pas. Charlotte jouit sans se soucier si le voisinage
pouvait être alerté par ses cris. Elles quittèrent le débarras. Juliette n'avait pas eu sa part, mais n'émit
aucune revendication. Elle dit seulement d'un ton innocent: -"C'est curieux, j'ai trouvé que ta chatte avait
moins de goût aujourd'hui." Charlotte alors feignant une déception évidente eut un sourire contraint.
Mais elle trouva la force de lui dire qu'elle l'aimait. Alors, Juliette embrassa sa bouche haletante et la délia.
Mais il lui était interdit de se plaindre, de montrer une désapprobation ou de formuler le moindre reproche.
Le jeu s'installait autour de cet exceptionnel rapport de force. Se soumettre, désobéir, endurer sans cesse.
"-Maintenant, je vais te faire couler un bain", annonça-t-elle en ouvrant la porte de la salle de bain contiguë
à la chambre. Elle enfila une courte blouse de coton blanche qui dévoilait ses longues jambes bronzées.
Charlotte se déshabilla. La première fois que la jeune esclave l'avait aidée à se laver, elle avait ressentie de
la gêne, mais peu à peu, elle s'y habituait. Ce soir-là, comme les autres fois précédentes, Juliette évita, en
lui faisant sa toilette, de donner un tour érotique à ses attouchements. Cependant, après avoir séché sa
soumise, elle invita celle-ci à prendre place sur la table de massage toute neuve installée dans un coin du
local. L'homme d'affaires, précisa-t-elle, veut que ce dîner soit une petite fête. Alors, il faut soigner de près
ta préparation. Suivant les indications de la jeune esclave, Charlotte s'allongea à plat ventre sur la table
rembourrée. Le menton calé sur ses mains croisées, elle épia, vaguement inquiète celle qu'elle n'arrivait pas
encore à considérer comme une suivante en dépit des exhortations de l'intéressée et des encouragements
de Juliette. Mais tous ces préparatifs ne lui disaient rien de bon, mais la jeune esclave se contenta de sortir
de l'armoire à toilette un grand flacon rempli d'un liquide doré. La jeune fille expliqua que c'était de l'huile
d'amande douce macérée avec des herbes. "- Après avoir été massée avec cette huile, vous vous sentirez
très belle. Il n'y a rien de plus relaxant." Charlotte ne demandait qu'à la croire. Pourtant elle gardait encore
une certaine méfiance vis à vis de l'homme d'affaires et de sa complice. Elle eut un frisson quand la jeune
fille lui versa une bonne dose d'huile au creux des reins. C'était doux et cela sentait bon. Dans un premier
temps, l'esclave qui s'était déshabillée lui étala le liquide odorant de la nuque aux talons, et sur les cuisses.
La jeune femme ne dit alors rien, osant à peine passer ses mains sur son sexe et au creux de ses reins.
Anxieuse mais brulante d'impatience, elle se résigna à s'abandonner pour ne pas mécontenter Juliette.
La tension ne cessait de monter. Son rôle était de toujours de se donner à fond, quelle que soit l'épreuve.
Puis elle entreprit le massage proprement dit, en commençant par les épaules. Charlotte se laissait aller.
C'était effectivement très relaxant. La jeune esclave lui pinçait la peau et les muscles sans violence, mais
avec fermeté. C'était strictement fonctionnel. Mais bientôt, une douce chaleur envahit son corps, surtout son
ventre. Une pensée, alors, la traversa sous forme de question. Si les doigts de la jeune fille ne cherchaient
pas à l'exciter, qu'en était-il de l'huile de massage ? Les herbes qui avaient macéré dedans ne possédaient-ils
pas des effets aphrodisiaques ? Ce soupçon se précisa quand elle sentit les lèvres de son sexe se séparer.
Le trouble qu'elle ressentait n'était pas très fort, mais il persistait. Elle remua nerveusement sur la table. Les
pointes de ses seins devenues dures, frottaient sur le rembourrage, entretenant son émoi et la laissant
frustrée. L'idée que tout cela était fait exprès pour la maintenir alors excitée sans qu'elle puisse se soulager
s'imposait à son esprit. Charlotte réprima l'envie de se masturber en se massant le ventre contre la table.
Elle attendait. Tout d'un coup, le temps cessa d'être immobile, elle avait les mains libres et les yeux ouverts.
Elle n'ignorait pas que Juliette lui reprocherait de s'abandonner à ce plaisir solitaire sans son consentement.
Son grand bonheur était d'avoir trouvé une Maîtresse à sa mesure, qui attendait ce qu'elle pouvait donner.
Impassible, la jeune esclave poursuivait son travail sans paraître remarquer les réactions de Charlotte. Elle
avait atteint ses fesses. Elle les massa longuement et très langoureusement. Quand ses doigts s'attardèrent
sur le pourtour de l'anus, Charlotte se cabra. "- Pas là! - Il faut détendre ça comme le reste." La jeune fille
ajouta que l'orifice avait besoin d'être élargi pour rendre ce passage plus commode si on décidait un jour de
la prostituer. Charlotte serrait volontairement les fesses; cependant, bon gré mal gré, sous les doigts habiles,
elle se relâcha. L'esclave en profita pour lui masser de nouveau les bords de l'anus. Ce fut un soulagement
pour Charlotte quand elle descendit enfin sur les cuisses. Son émoi était tel que le moindre attouchement sur
une zone sensible l'excitait, la rendait malade de frustration. La trêve fut de courte durée. Car l'esclave, non
sans plaisir, avait reçu des instructions strictes. Elle était trop étroite, il fallait l'élargir. Il lui faudrait s'habituer à
porter au creux de ses reins, un olisbos à l'imitation d'un sexe dressé, attaché à une ceinture de cuir autour
de ses hanches fixée par trois chaînettes de façon que le mouvement de ses muscles ne pût jamais le rejeter.
Sur sa peau, la brume alors fondait et coulait, sur le glabre des aisselles et du ventre, se fixait en gouttelettes.
Juliette avait donné des instructions strictes. Charlotte devait accepter d'être prise par sa voie la plus intime.
Elle n'avait pas le droit de se laisser à la peur, même si ce rituel sexuel lui semblait parfois insupportable.
Ainsi écartelée, et chaque jour davantage, on veillerait à ce que l'olisbos, qui s'élargissait à la base, pour qu'on
fût certain qu'il ne remonterait pas à l'intérieur du corps, ce qui aurait risqué de laisser se resserrer l'anneau de
chair qu'il devait forcer et distendre, soit toujours plus épais. La jeune esclave versa de l'huile dans le rectum
de Charlotte, qui bien malgré elle, lui présentait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins.
Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que
Charlotte n’était pas encore tout à fait détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion humiliante.
De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second
où l’appréhension des gestes de l'esclave conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais
nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres
acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient.
Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait
jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats
qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion.
Disposant également des seins et du sexe de Charlotte, la jeune esclave ne se priva pas de les exploiter. Après
lui avoir pétri la poitrine, elle descendit vers le bas-ventre. L'essentiel n'était pas de jouir mais de mobiliser son
énergie vitale. Pour y parvenir, la meilleure façon était de la retenir afin de la concentrer avant de la libérer.
Quand enfin, la jeune fille la fit descendre de la table de massage, Charlotte tenait à peine sur ses jambes.
Passive, elle se laissa habiller et coiffer. Elle portait une robe échancrée au milieu du dos libérant les reins.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Bonjour Madame,
oui déjà 6 mois que vous m'éduquez ..😛
vous avez pris en main un soumis débutant,
progressivement vous en avez fait votre esclave très en demande de sa Maîtresse..
j'ai ressenti avec vous tout de suite ou était ma place, la 1ere fois où vous m'avez puni m'a vite fait comprendre que je devais vous satisfaire et surtout jamais vous contrarié:
au fond de moi c'est ce que je veux et ressens avec vous, la suite logique est pour moi de devenir votre esclave total,
trop envie de l'être.. vous avez su et vite compris comment je fonctionnais, mes envies, et maintenant vous avez le résultat, vous avez un esclave qui vous appartiens corps et âme, prêt à tout accepter de sa maîtresse,
vous avez même pris le contrôle de ma jouissance, avec juste une traite quand vous le décidez!! Et pourtant, vous avez pu voir mon envie lors de notre dernière rencontre😛mais je reconnais j'adore cette contrainte qui me rend toujours plus en demande de vous...vous m'avez fait découvrir le plaisir de souffrir, de m'offrir à vous, de vous donner du plaisir avec mes caresses, ma langue,
je vous adore Maitresse,
vous me plaisez fort...
voici le bilan de 6 mois!!!
Vous me possédez en esclave totale❤️❤️😍
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Peu après 50 ans, j'ai voulu explorer tout ce que le sexe peut apporter de plaisir et de belles rencontres.
Je m'étais fait mienne la devise :
"Je regrette mes péchés, mais bien plus encore, ceux que j'eusse aimé connaître".
Secrètement, malgré ma vie d'homme marié "confort et bien-être", j'ai toujours été fasciné par le BDSM. Un brin masochiste mais également admiratif des femmes qui se donnent corps et âme, j'ai voulu vivre, et faire vivre à des complices de confiance, les plaisirs de la soumission et de la domination.
J'ai d'abord eu des échanges avec une étudiante.
Le jour où je l'ai eu au téléphone ce n'étaient qu'insultes. "C'est pour entendre ta voix de pourriture que j'ai accepté ton appel, connard ...". J'ai oublié les noms d'oiseaux et autres infamies. J'aime les personnes respectueuses. Pour moi le BDSM est une forme accomplie de relation entre des personnes de confiance.
J'ai fini par rencontrer Maîtresse X.
La nature de nos échanges augurait du grand moment et de la belle rencontre que j'allais faire.
Le décor.
Le donjon de Maîtresse X est une pièce secrète de sa maison aménagée par elle et son compagnon.
Lorsque j'y suis entré je m'y suis tout de suite senti bien. La lumière des bougies y apportait une douce chaleur, il était aménagé avec goût. La voix suave d'une chanteuse de Jazz plongeait le lieu dans une ambiance envoûtante. Convivial avec quelques sucreries en évidence sur une table basse, il était sans équivoque sur sa destination à la vue des installations qui m'y attendaient.
Acte 1 - la surprise
Maîtresse X m'a demandé de me mettre entièrement nu et de rester sagement debout devant elle. Elle a alors pris une longue corde noire avec laquelle elle a fait plusieurs fois le tour de mon torse. Elle s'est appliquée en veillant à ce que les symétries soient parfaites. La corde exerçait sur moi une pression adaptée à ce que ma peau et mes muscles pouvaient supporter. Ce n'était pas une vulgaire corde de chanvre, Maîtresse X est comme ces peintres ou ces artisans utilisant des pinceaux et des outils de grandes qualités pour façonner leurs œuvres.
Elle s'est ensuite saisie d'une corde rouge qu'elle a tendue et nouée avec précision tissant sa toile autours de moi.
Ses effleurements, claquement, caresses, pincements étaient autant de sources de plaisir.
Rapidement j'étais prisonnier, à sa merci et le plaisir que j'avais d'être livré à elle, d'être son jouet, se voyait à mon sexe qui se tendait et laissait échapper quelques gouttes de son jus.
A l'aide de tiges de bambou et d'élastiques, elle a pincé mes tétons et mon sexe à plusieurs endroits..
Tout en titillant mes parties intimes, en caressant ma peau et en testant ma résistance à la douleur, elle prenait le temps d'admirer son œuvre et d'ajuster les cordes. Ma peau frissonnait à chacun de ses contacts.
Puis elle m'a demandé si elle pouvait prendre quelques clichés.
Lors d'une rencontre suivante, elle m'a avoué avoir été félicitée pour son travail.
Maîtresse X est une artiste qui a le goût des choses bien faites. Elle m'a habillé d'une tenue éphémère comme ces enfants qui s'amusent à habiller et à déshabiller leur poupée.
Lorsqu'elle a défait les liens je me suis senti nu et avec ce drôle de sentiment d'abandon.
Ma première expérience de bondage a été délicieuse.
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Quelques jours de vacances auprès de ma Maitresse sont toujours les bienvenus, quel que soit le programme de chaque journée, vanille ou pas. Nous nous ressourçons mutuellement. Cela n’empêche pas de ponctuer le séjour d’évènements moins ordinaires. Et ce premier week-end en fut l’occasion, certes pas improvisé puisque la date en avait été fixée quelques semaines auparavant. Un soumis cobaye était requis à tes côtés pour contribuer à une rencontre d’initiation aux nœuds entre un de tes amis, shibariste éclairé (il refuse le titre d’expert ;-) ), et une de tes amies dominatrices qui souhaite en savoir plus sur l’art des cordes Evidemment que je n’allais pas refuser une telle proposition. Quoi que, trois dominants autour de moi, j’aurais peut-être dû ! Néanmoins ma confiance en toi est totale, donc aucune raison de m’inquiéter. Déjà, une tenue minimaliste m’a été imposée dès la sortie de la douche. La seule entorse au dress code concerne les sorties pour préparer et gérer le barbecue. Il n’aurait pas fallu choquer le voisinage. Car, pour faire honneur à ton invitée et à notre visiteur du jour, tu as souhaité que je sois apprêté seulement avec le shorty noir laissant mes fesses à l’air libre et le collier. Histoire de calmer d’éventuelles ardeurs, tu m’as aussi demandé de mettre ma cage de chasteté. Une fois n’est pas coutume, calée par mon seul vêtement, elle reste silencieuse ! Voici une tenue peu commune en ce qui me concerne pour recevoir des visiteurs. Mais grâce à toi et tes années « d’éducation », je n’ai plus aucune pudeur pour ce genre de chose. C’est devenu presque naturel.
Après quelques heures de découverte mutuelle avant et pendant le déjeuner, nous passons aux choses sérieuses en début d’après J’ai vraiment l’impression de servir comme les pros, chacun avec sa spécialité (qui modèle de pied, qui modèle de bouche, qui modèle de fesses, …) sauf que selon le sujet à expliquer je dois mettre à disposition soit mon bras, soit ma jambe, voir même mon torse, et même les deux bras au bout d’un moment. C’est un coup à finir « noué » toutes ces leçons de choses … L’essentiel est que le moment soit pédagogique. Après tout, il s’agit d’un premier contact pour assimiler les principes de base. Après, tout n’est qu’une histoire d’entrainement et de répétitions … comme les gammes !
Après un inventaire de ton « arsenal » (on aurait dit trois enfants dans un magasin de jouets !), sans que j’ai bien compris comment c’était arrivé, toujours est-il que je me retrouve à devenir cobaye pour lanières. Protégé par ma cagoule, je me mets en place « au centre de la piste ». A partir de là, je ne saurais dire qui se trouve au bout du manche à un instant précis. La seule certitude que j’ai, c’est que chacun y prend part, soit avec la langue de dragon, soit avec le fouet court. L’un comme l’autre viennent me procurer des frissons toujours aussi bons. De manière inattendue, un miracle se produit ! A priori des marques apparaissent et semblent persister, suscitant d’ailleurs une ruée sur l’appareil photo pour immortaliser ce moment. Il faut dire que cela faisait presque un an depuis la dernière fois que j’avais ainsi réagi. Reste à identifier la formule magique. J’ai bien une petite idée, mais elle n’a rien de cartésien ;-). Quoi qu’il en soit il semblerait que tout le monde s’amuse moi y compris. Pour une première rencontre, c’était plutôt réussi. Ma foi, c’est tout de même plaisant d’être au centre des préoccupations tout autant que d’être à la hauteur de tes attentes et de ta « formation ».
Après le cours de remise à niveau, il fallait bien que tu te remettes à l’ouvrage. C’est donc une soirée cordes qui nous occupe en ce mercredi soir. Une fois n’est pas coutume, la parure de cordes se transforme petit à petit en contrainte au fur et à mesure que les nœuds se multiplient autour de mon corps. En effet, tout commençait simplement par une sorte de parure de poitrine, genre soutien-gorge très revisité. Sauf que petit à petit, mon intimité se retrouve enserrée à la base puis c’est le tour des bras. A la suite de cet embellissement de couleur rouge, tu souhaites poursuivre avec la corde en chanvre brut pour « habiller » mes jambes. Après quelques tentatives infructueuses, ou qui ne te satisfont pas, tu passes au plan B (ou C ?). Mes membres inférieurs resteront libres de leurs mouvements pour cette fois. En revanche, mon torse s’en retrouve encore plus enserré et contraint. Rien pour me déplaire, au contraire. C’est si bon de se retrouver ainsi à ta merci.
A partir de la nuit de vendredi et jusqu’à celle de dimanche, tu décides que je passerai mes nuits paré de la dernière nuisette que tu as acquise. Satinée et violette, elle est du plus bel effet. Il suffit pour cela de regarder tes yeux briller une fois que je la porte. Sans compter que celle-ci s’accompagne d’un déshabillé noir. Quelle différence néanmoins avec la précédente. Ce modèle descend jusqu’au-dessus des genoux. Limite je me sentirais habillé … Si, si, c’est le jour et la nuit. Mais est-ce que cela va durer ? Mystère. Cela te ressemble peu de couvrir ton soumis avec excès. Quoi qu’il en soit, je reconnais que cette étoffe satinée est des plus agréables à porter. Cela tombe bien : trois nuits consécutives à en profiter.
En ce samedi soir, et encore dimanche, je suis en pleine interrogation interne. Suis-je en train d’affronter une période de griffes impactantes ou bien d’impacts griffants? Si je me pose la question, c’est qu’une fois n’est pas coutume tes griffes sont extrêmement présentes tout au long de la soirée, sorte de fil rouge à moins qu’il ne s’agisse d’une ponctuation inédite qui te serait propre. Mon addiction est plus que satisfaite, voir même au-delà de mes espérances les plus secrètes. Des cuisses jusqu’à la nuque, elles me font toujours autant d’effet, des frissons de plaisir au quasi ronronnement de plénitude. Malgré tout, tu ne te limites pas à tes seules « armes » au bout des doigts. Ce serait mal te connaître ! D’ailleurs tu me surprends (encore une fois et certainement pas la dernière!) en me mordant la fesse gauche. J’ignore pourquoi soudain ce soir t’est venue cette envie. Depuis toutes ces années, tu as pu avoir de multiples opportunités. Visiblement mon naturel est revenu au galop : tu viens mordre une deuxième fois pour que quelques marques fugaces apparaissent. La morsure, un grand classique que je découvre ce soir. Un tantinet de notre nature bestiale qui remonte à surface ? Ou alors une façon de marquer son « territoire » ?
Au poids sur mon dos, je comprends qu’une fessée devrait suivre. C’est, je crois, les seuls cas où tu viens ainsi me « chevaucher ». Mon instinct ne m’a pas trompé sur ce coup-là, une volée de claques à mains nues vient s’abattre sur mon postérieur. Mais néanmoins, j’ai le sentiment que tu y vas doucement. Ce serait plutôt un tour de chauffe pour me faire monter progressivement en température. Je commence aussi à déceler une nouvelle « méthode » de ta part. Il semblerait que tu commences par déposer l’objet qui va sévir sur mes fesses ou mon dos avant d’en user, le temps d’un déclic photo. Là encore, j’ai le sentiment que tu y vas crescendo. Je crois reconnaitre en premier la petite languette en cuir qui est plus stimulante que vraiment impactante. C’est déjà bien différent avec la suite. Sans hésitation, tu es en train de me « cuisiner » avec ta spatule en bois. Son contact si reconnaissable ne trompe pas et se fait bien sentir. J’ai désormais l’impression de chauffer sérieusement. Et ce n’est pas la brosse plastique qui vient me rafraichir bien au contraire. Si son contact est moins « heurtant » il n’en reste pas moins lourd. Les sensations à l’impact différent mais les effets se ressemblent étrangement. Mon postérieur aurait tendance à commencer à picoter. La cuisson se poursuit… Désormais, il me semble qu’une baguette vient sévir en mode stries mordantes. Difficile de dire laquelle tu as en main, peut-être la branche de seringa recyclée, peut-être une seconde derrière. Dans ma position, je ne peux pas en juger, quand bien même tu ne m’as pas aveuglé. J’ai même le sentiment d’avoir perdu le fil de tes divers sévices. Ma seule certitude, c’est que je ressens de plus en plus mon postérieur. Je l’imagine bien rouge à ce stade.
Une cravache a dû faire son passage mais c’est un objet bien reconnaissable qui ramène mes neurones sur terre. La morsure triangulaire ne trompe pas et comme je te sens proche, c’est sans aucun doute la petite langue de dragon qui vient cracher son souffle enflammé sur mon postérieur avant de s’attarder sur mes épaules. J’ai bien l’impression une fois encore que me corps est plus conciliant avec les dragons : je crois comprendre que des marques triangulaires viennent d’apparaitre, je suis ravi que mon corps t’apporte cette satisfaction tout comme je suis ravi que tu m’infliges ces sensations si stimulantes quand bien même elles sont mordantes. Mais j’aime ça …. Tout comme toi ! Je suppose qu’une raquette de ping pong a dû faire son œuvre, malgré tout, je n’arrive pas en être certain. Elle a pourtant un contact des plus larges. Mais où étais-je donc ce samedi soir ? Plutôt où était ma tête ? Pour le tout dernier instrument, je dois avouer que tu m’as aider quand je t’ai entendu parler d’un cœur marqué sur mon dos. Y en a que deux dans ta collection : c’était la conclusion de la cravache cœur. Mais le véritable point final tu l’as consacré à tes griffes qui avaient déjà ponctué toute la soirée. C’est un florilège sur presque chaque surface de mon dos, sous toutes formes. Simplement électrisantes en parcourant mon épiderme, taquinantes quand elles se transforment en salade de griffes (du genre chatouilles mais en beaucoup beaucoup mieux), ou en encore lacérantes quand elles semblent vouloir se planter dans mes chairs, laissant au passage de belles lignes rouges. Quelle que soit la forme, j’adore, c’est ça les addictions. Et je ne peux pas m’en cacher : ces frissons me font onduler sous leur passage, je ne peux m’empêcher de grogner ou de ronronner. Tu clôtures la séance en m’expliquant que demain tu t’occuperas de mon autre face.
La journée se termine par une seconde nuit en nuisette. Elle me permet de me rendre compte que le satin est une matière glissante, tant sur mon corps que sur les draps. Le lendemain matin, tu me fais même ajouter les chaussures à talons. Pas commun du tout comme tenue pour le lever. En revanche, je ne devrais pas attraper froid avec la nuisette qui couvre mes épaules et mes bras. Ma Maitresse est trop bonne avec son soumis ! Tes yeux brillants en me découvrant en bas de l’escalier suffisent à mon plaisir. Tu es visiblement ravie de ta décision.
Pendant que je sirote mon chocolat chaud dans cette tenue légère, tu m’indiques que tu me verrais bien avec le shorty rouge pour la journée. Par chance, il ne fait pas trop chaud. Sinon j’aurais eu droit à un sauna portatif. Décidément, tu sembles commencer à prendre goût à « habiller » mes journées et mes nuits. La seule exception à cette tenue minimaliste concerne les sorties en dehors de la maison. Une fois vêtu d’une tenue classique, il est impossible de soupçonner la présence de ce sous-vêtement rouge en-dessous. J’ai quand même l’impression qu’il me couvre un peu trop à ton goût. Moi je l’aime bien tant qu’il ne tient pas trop chaud et que je ne m’y coince pas dans la fermeture éclair. Sinon il est parfait même sur toute une journée.
Chose promise, chose due, en ce dimanche soir, comme tu me l’avais laisser entendre, tu me fais installer sur le dos, non sans avoir d’abord recouvert le lit avec mon désormais compagnon d’(in)fortune, le drap en vinyle violet. Ma face avant doit être un tantinet jalouse étant donné qu’elle n’a eu le bonheur de subir tes assauts hier soir. Une fois encore, tu me laisses profiter du spectacle. Il ne faudrait peut être pas que je m’y habitue.
A peine étendu tu me fais redresser et m’approcher de toi sur le rebord du lit. Les cliquettements métalliques annoncent une paire de pinces. Surprise, ce sera les pires qui soient pour ce soir. Par pire, je veux dire celles qui se terminent par trois fines griffes rétractables. Pendant longtemps, les japonaises ont trusté le haut du podium, désormais elles sont descendues d’une marche. Mais revenons à mon premier tourment du soir. La première me donne l’impression de transpercer le têton gauche : une sensation vive et intense, encore plus fulgurante lorsque que tu laisses délicatement pendre la chainette sur ma poitrine. Tu mets en places la seconde sans insister. J’ai bien l’impression qu’il va falloir de l’entrainement pour accepter la première morsure avant que ma poitrine s’habitue et tolère leur présence, d’autant plus qu’ailleurs, elles finissent par être supportables, enfin façon de parler, c’est un maso qui s’exprime. Bien décidé à les laisser en place un peu plus longtemps tu cibles une zone située un peu plus bas et tout aussi sensible, me semble-t-il. Elles vont donc faire leur office sur mes couilles. Elles y sont tout aussi transperçantes à la mise en place ce qui doit m’arracher un gémissement mais je dois reconnaitre que je finis par les supporter après les premières secondes fulgurantes … Evidemment, je ne risque pas de les oublier : elles se font bien sentir tout au long de leur séjour, se transformant en un lancinant pincement, assurément stimulant. Mes sens ainsi mis en éveil, tu poursuis ton œuvre en titillant mon sexe avec la petite languette en cuir, plus que mordante, elle est surtout surprenante, me faisant inévitablement sursauter, entrainant aussi la chainette qui elle-même titille les pinces. Perverse Maitresse que tu es ! Comme toutes les pinces, l’effet n’est jamais terminé tant qu’elles n’ont pas été retirées, et encore après quelques secondes de récupération. Etonnamment, celles-ci me semblent finalement plus « douces » quand tu les enlèves.
Après cette « mise en bouche », tu m’invites à m’étendre à nouveau et tu montes d’un cran avec la petite cravache cœur, peut-être pour exprimer tes sentiments à mon égard. Elle aussi a les mêmes effets sur moi, stimulante sans être mordante. Claquement de gants latex, tintement métallique, je pense que je sais ce qui va arriver. Dire que la première fois, j’étais particulièrement inquiet et ne voulait pas regarder. Cette fois, je ne regarde pas plus, simplement pour concentrer mon esprit sur les sensations. Etant donné que tu te saisis de mon pénis de ta main gantée, délivrant ainsi un contact tout doux, presque chaud, j’attends que se présente la sonde urétrale. Limite je l’attends. Etonnant renversement des choses en quelques mois.
Passé le premier picotement aux premiers millimètres d’introduction, ce n’est que plénitude ensuite. Dans un premier temps, tu l’aides à avancer. Mais, à t’écouter, elle s’enfonce lentement toute seule, tu n’as pas besoin de l’aider, juste de surveiller et de profiter du spectacle. De mon côté, je ressens à la fois une chaleur interne pas du tout désagréable et aussi cette sensation bien étrange que je suis en train de me vider. J’ai beau savoir que ce n’est pas possible avec la sonde en place mais mon cerveau n’a pas l’air d’accord. Pour résumé, c’est un sentiment de totalement perdre le contrôle, très, très étrange et aussi excitant. Une fois arrivée à la longueur que tu souhaitais, tu t’amuses alors à la faire coulisser : tu es tout simplement (et crûment) en train de me « baiser » la queue. Déroutant mais si planant. Une main gantée l’enserrant, une tige métallique la comblant, que demander de plus ? Toutes les bonnes choses ont une fin : tu retires cette intruse pour passer à quelque chose de différent.
Là encore, je fais confiance à mon ouïe. Etrangement je ne cherche pas vraiment à regarder pour anticiper ce qui va se passer, je me laisse guider par les sons. Cette fois, c’est le frottement d’une pierre à briquet, suivi de quelques minutes où je ne sens rien venir. Cela doit être une bougie en train de lentement se liquéfier. Bingo, la première goutte chaude à atterrir confirme mes prévisions. Toujours aussi « brûlant » ce premier impact, tandis que les suivants tiennent plus de la piqure rapide. Les gouttelettes tombent sur tout mon pénis mais je finis par comprendre que tu cherches à viser mon gland, sadique que tu es. Un petit cri de satisfaction vient accompagner la réussite de ton objectif. Néanmoins tu poursuis ton œuvre pendant quelques minutes encore, histoire d’en mettre un peu partout. Comme le printemps succède à l’hiver, le décirage fait suite au cirage. Il semblerait que la cravache (une des grandes cette fois) ne réussisse pas à en faire sauter beaucoup. Oups ! Pourtant il n’y a plus le moindre poil à cet endroit où elle aurait pu s’agripper. Je vais avoir du boulot en fin de soirée.
Tu me gratifies alors d’une salade de griffes gantées sur tout le sexe en insistant particulièrement sur les couilles. Cela n’arrive pas souvent mais mon Dieu que c’est stimulant ! C’est un mélange de chatouilles (qui me font m’exclamer de manière irrépressible) et de je ne sais quoi d’excitant. Les stimulations se multiplient : tu en viens même à saisir mon membre, en y exerçant une série de pressions tout en me titillant les couilles avec l’autre main. Je ne peux que gémir et couiner sous tes assauts, mais uniquement de plaisir. Encore et toujours. Je pensais finir la soirée sur le dos, mais tu m’as réservé une petite surprise.
Une fois installé à genoux sur le bord du lit, tu reprends ta cravache et tu passes à l’attaque. Avec mon intimité ainsi offerte et accessible tu t’en donne à cœur joie en essayant de frôler au plus près, mixant effet ventilateur et frottement stimulant. Comment puis-je rester immobile sous un tel traitement ? C’est tout bonnement impossible. Retour au calme pour le clou de la soirée, ou plutôt la conclusion. Un gel froid commence à couler dans mon sillon fessier, prémisse certain à une pénétration anale. Pendant quelques instants, j’ai la fâcheuse impression que tu vises à côté. Pourtant, je t’entends me dire que je serais réfractaire. Je reconnais que j’en ai peut être perdu l’habitude depuis quelques temps, mais je ne peux pas être contre une telle offrande de ta part. Finalement avec un peu de patience, tout rentre dans l’ordre … et pas queue. Ton gode noir finit par bien me pénétrer, jusqu’à la garde, les couilles noires de latex venant buter contre mes fesses. Tu t’évertues alors à me sodomiser avec application faisant coulisser en avant et en arrière cet appendice, d’une main experte. J’en gémis de satisfaction. Sans le savoir, tu as comblé un léger manque ;-)
Si cette sodomie était le point d’orgue de cette belle soirée, tu conclues avec un dernier assaut de tes griffes, cette fois à nu, sur mes fesses et mon sexe. Je suis aux anges, après avoir été comblé successivement par deux orifices …
Il ne reste plus qu’à enfiler ma tenue choisie pour cette dernière nuit. Je vais finir par m’habituer à cette nuisette.
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Les 3 S : Soumission Sensualité et Sexualité :
personnellement, ce que je cherche dans les 3 S :
1 Soumission : Je commencerais donc par le plus important = une soumission physique qui exclut la brutalité et l'avilissement personnel. Je cherche une domination physique qui va contraindre l'ensemble de mon corps pour signifier qu'il appartient réellement à MON MAÎTRE !
Commencer en premier par un lent déshabillage intégral TRES sensuel ou laisser un tee-shirt et un string pouvant être ensuite déchirés!
Le MAÎTRE, une fois son soumis nu avec un bâillon et un bandeau sur les yeux pourra s'il le désire raser intégralement son soumis offert et lui imposer de tenir les mains sur la tête ( ce qui va permettre le rasage des aisselles)
Une fois nu, possibilités de commencer ou continuer l'immobilisation du soumis:
Toutes les formes de contraintes physiques sont possibles telles que bondage assez serré, momification sous film plastique, écartèlement au sol, sur un lit ou à la verticale, suspension par les mains, le torse ou les pieds!
Ainsi bien immobilisé le MAÎTRE pourra plus facilement disposer à sa guise de mon corps offert librement et volontairement ! ( ni sodo, ni fist SVP)
Une fois mon corps bien contraint, le MAÎTRE pourra poser des pompes à seins ( sur une peau préalablement bien huilée afin d'être encore plus aspirés, fréquemment re-pompés pour mieux les gonfler pour ensuite les mordiller, les pincer, les étirer!
Dans une quasi immobilisation, Le MAÎTRE pourra également et bien délicatement introduire un petit gode dans mon anus bien lubrifié au préalable, pourra aussi poser une cage de chasteté, voir si possible imposer un lavement externe et éventuellement aussi bien sur un lavement anal délicatement!
Toute liberté bien sur à MON MAÎTRE de disposer ensuite de l'intégralité de mon corps pour en disposer voir l'offrir à qui il voudra et comme il voudra.
Les 3 S : Soumission Sensualité et Sexualité :
2 Sensualité : les relations de domination n'excluent pas la sensualité, bien au contraire !
Rien ne pourra en effet désormais empêcher " le propriétaire" de palper sensuellement tout l'ensemble de mon corps ainsi totalement offert et volontairement disponible!
Libre à lui, bien sur de passer ses mains, sa langue sur les parties offertes ( mon sexe, mes seins et mon anus, voir mes aisselles !!)
Libre à LUI, de l'amener ainsi au bord de l'éjaculation, sans l'atteindre de suite!
Par exemple, un corps ruisselant de sueur, c'est sexy et excitant, voir même un corps bien bondé sous une fine douche qui dégouline tout le long du corps ainsi exposé !
Immobilisé sur un lit et bien offert, pourquoi pouvoir/vouloir s'opposer à un massage bien huilé, sensuel à ne pouvoir difficilement s'empêcher de jouir !
Autre exemple, lorsque le corps est entièrement immobilisé, et qu'il ne peut empêcher les mains baladeuses ou même la langue sur les parties délicates !
Passer une nuit légèrement entravé à coté de son dominateur qui pourra régulièrement tâter de ce corps librement offert !
Les 3 S : Soumission Sensualité et Sexualité :
3 Sexualité : Le MAÎTRE peut alors disposer également de ma sexualité :
à LUI seulement de décider quand et comment ou avec qui je pourrais jouir sans précipitation et dans un total contrôle !
Le MAÎTRE saura alterner les 3 S afin de jouir pleinement de mon corps offert à son bon plaisir, le temps qu'il voudra et autant qu'il voudra bien en profiter !
Le MAÎTRE pourra alterner les contraintes physiques, avec la nudité, la liberté de mouvement, la disponibilité et l'offrande de mon corps.
Le MAÎTRE sera libre de choisir un des 3 S en priorité, pour ensuite diversifier, voir donner plus d'importance soit à la Soumission physique, soit à la Sensualité et enfin à la Sexualité ( sans chronologie obligatoire bien sur!)
Libre à LUI, de m'amener ainsi au bord de l'éjaculation, pour me permettre de jouir quand et comme il le voudra !
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Rêves d’Ackzagred
L'homme m'empoigna par le col avant de me jeter au sol.
"Tu vas voir comment on traite les tricheurs de ton espèce à la compagnie des Indes !"
Aboya-t-il en m'assenant un puissant coup de pied qui vint me couper le souffle. Je tombais à terre et fut bientôt piétiné par les marins que j'avais tenté d'escroquer quelques minutes pluq tôt lors d'une stupide partie de cartes. Le bruit de notre bagarre avait dû attirer quelques curieux que je croyais distinguer tapis dans l'ombre des arcades de la taverne. Dans la nuit anonyme, les gredins avaient un public. L'une des brutes, un homme sec et crasseux levait les bras avec emphase et haranguait la foule pour réclamer des acclamations. Avec difficulté, j'essayai de me relever. Mes côtes me faisaient horriblement souffrir, la tête me tournait, je n'étais plus qu'une boule de douleur. Pourtant, je trouvais la force de m'agenouiller et de fixer le plus hardi de mes tortionnaires. Incrédule, l'homme cessa de fanfaronner pour s'approcher de moi.
"Quoi ? Tu en veux encore un petit comte ? "
Et tandis qu'il s'avançait, je lui crachais à la figure. Le glaviot ensanglanté vint rouler sur sa joue balafrée sous les acclamations du petit attroupement. Furieux, l'homme jeta un rapide coup d'œil à ses deux compères qui avaient du mal à ne pas rire également. Alors, il dégaina un énorme couteau fixé à sa ceinture. Le genre de couteau qu'on utilise pour évider les gros poissons. Une lame affutée qui luisait de façon malsaine sous la lune opaline. De toute façon, je n'avais plus rien à perdre, le destin m'avait déjà tout pris. Par pure provocation, je me mis à rire, à rire comme un dément, comme un damné pour qui nul pardon ne sera jamais accordé. En un rien de temps, l'homme était passé derrière moi, il m'étranglait de sa main gauche tandis que sa lame cherchait maintenant mon cou. Les badauds et les curieux s'étaient tus. Les comparses de mon agresseur le regardaient de façon hésitante. Lui semblait gagné par ma folie. Il desserra son étreinte pour me tirer par les cheveux. La tête en arrière, je voyais maintenant son visage qui ressemblait de plus en plus à celui de la mort. Une dernière fois, je passai ma main sur mon collier et actionnai le fermoir du médaillon. Le clapet s'ouvrit sur une miniature. Malgré la nuit noire, je reconstituai mentalement l'image peinte avec minutie. Ma femme, Mina et mon fils Adam, souriaent figés pour l'éternité. Dionée, elle, ne figurait pas sur le dessin, elle était partie trop tôt. Un effluve d'alcool et de sueur aigre me ramena brutalement à la réalité.
"Je vais te faire ravaler ton sourire"
Lança celui qui, quelques minutes plus tôt, avait perdu sa paye sur un coup de poker. Le coutelas entailla superficiellement ma gorge, un filet de sang macula ma chemise. L’homme voulait faire durer...Soudain, un mouvement de panique gagna la foule. Des voix s'élevèrent dans l'obscurité. La police débarquait. Le marin pesta avant de me porter un coup violent à la tempe.
Je tentai un instant de lutter contre la douleur avant de sombrer dans les abysses.
Ma vie me revint par bribes incertaines. Mon père m'accompagnant enfant dans les plantations, présentant les ouvriers et les projets qu'il avait pour faire prospérer le domaine. Moi, patient, j'écoutai d'une oreille distraite ses conseils espérant retrouver rapidement mes jeux et mes lectures. Un brouillard surgit de mon esprit eyt je le retrouvai vieil homme, affaibli par la maladie. Cette scène, je l'avais vécue cent fois lors de mes insomnies, le notaire, le regard grave et mon père me confiant la plantation familiale. Puis Mina m'apparut comme un songe. Ses cheveux bruns cascadaient sur ses épaules laiteuses aux rythmes des valses que nous dansions. L'ambassade était en fête. Les plus belles filles de la région étaient venues, les plus nobles aussi mais ce jour-là, elle fut mon unique cavalière. Autour de moi, les murs de notre demeure défilaient en accéléré agaçant chacun de mes sens. Je me vis faire les cent devant la chambre de mon aimée avant d'entendre le gazouillement d'Adam. Je le revis adolescent tandis que, comme mon père, je lui enseignai, avec gravité, les connaissances que mon propre père m'avait donné quelques années plus tôt. Puis vint la naissance de Dionée, adorable petite, qui emplissait la maison de ses rires et de ses poupons. Autour de moi, la maison soudain s'obscurcit. Je revois les visages défaits de mes ouvriers agricoles lorsqu'ils me tendirent, à bout de bras, une enfant morte. Un le fléau venait de s'abattre sur notre plantation. Malgré la quarantaine que j'imposai, il ne fallut pas une dizaine de jours pour compter les morts par dizaines. Un soir, le malheur frappa Dionée. La petite n'avait rien avalé depuis vingt-quatre heure, sa fièvre refusait de tomber. Lorsque je revins fourbu du travail des champs, elle cracha sa première goutte de sang. Je serrai ce petit corps chétif et malingre contre le mien et tentai vainement de la guérir par mon amour. L'hécatombe frappait maintenant toute la région, la mort ne faisait pas de différence entre riches et pauvres, femmes, hommes ou enfants. Des mesures d'urgence furent prises tardivement par les autorités locales. Il fallait isoler les malades, brûler les morts sans même leur donner les derniers sacrements mais l'épidémie semblait ne jamais s'arrêter. Les indigènes murmuraient que les blancs propageaient la maladie, les blancs pensaient à une malédiction jetée par les sorciers locaux. Un climat de suspicion s'installa. Lorsque mon fils et ma femme furent touchés, une émeute survint sur nos terres. Des hommes armés encerclaient notre demeure et refusaient de nous laisser sortir. Le feu devait purifier cette maison délaissée de Dieu. Lorsque les premières torches brisèrent nos baies vitrées, je réussis, par miracle, à m'enfuir, laissant les corps de ceux que j'aimais brûler en enfer. En quelques semaines, j'avais perdu mon domaine, mes richesses et les miens. Je me croyais maudit, souillé par l'empreinte invisible du démon...Pourtant je me trompais.
Je me réveillai, en sueur de ce cauchemar. je jetai un oeil à la lune rouge sang qui semblait rire de moi. Je me relevai péniblement, une douleur lancinante me vrillait le crâne et irradiait jusque dans mon dos. Saisissant une bouteille de rhum que mes agresseurs avaient abandonné, je déambulai sur les quais avec la ferme intention de me jeter à l'eau une fois l'alcool achevé. Arrivé au bout du quai, je regardai pour la dernière fois les reflets de lune embrasser de leurs pales éclats la mer sombre et mouvante. Comme le ressac était doux à mes oreilles ! Je scrutai les profondeurs du port, les eaux noires semblaient m'appeler. La bouteille jetée à l'eau, il me suffisait d'avancer encore. Plus qu'un pas et je retrouverai les miens.
"A ta place, petit comte, je ne ferai pas cela."
Je me retournai, hébété, par l'effet de l'alcool. Une jeune femme dont la pâleur contrastait avec ses boucles rousses me regardait d'un air de défis.
"Qui êtes-vous ? Comment me connaissez-vous ?"
Consciente de l'attraction qu'elle suscitait, la jeune femme fit quelques pas vers moi. Sa longue robe de plumes rouges et noires paraissait flotter au-dessus du sol. Elle plongea ses yeux émeraudes dans les miens.
"Toute vie est précieuse sur terre, il serait malséant de vous donner la mort comte Stanislas d'Albiniac de Beauregard"
Je fis volteface, une femme portant redingote et haut de forme me regardait avec ironie. Je n'eus pas le temps de me demander comment elle était arrivée là car elle enchaîna
" Vous êtes le dernier héritier de votre longue lignée, le dernier sang comme on dit parfois dans vos contrées. Si vous vous décidez à nourrir les poissons, vous mettrez fin aux rêves de votre père, aux aspirations de votre famille, aux désirs que formulait Mina secrètement de vous voir heureux."
L'évocation de ma femme me troublait, je voulus répondre que sans elle, sans mes enfants, la vie ne pouvait être vécu mais la jeune femme aux cheveux de feu interrompit mes pensées.
"Sautez si vous le souhaitez. Laissez cette eau poisseuse remplir votre bouche et s'engouffrer dans vos poumons. Il vous faudra quelques minutes avant de suffoquer dans les ténèbres du port. Quelques minutes qui vous rappelleront combien la vie est précieuse. Combien chaque goutte de sang se doit d'être préservée."
J'eus alors une vision claire de mon corps gonflé et violacé échoué sur une plage. J'eus un haut le coeur que mes étranges interlocutrices firent mine de ne pas voir.
"Tenez, lança la garçonne, vous voulez vivre n'est-ce pas ?"
La question avait le ton de l'affirmation. J'opinai, choqué par le geste que je m'apprêtai à commettre.
"Trinquez à la vie "
Dit-elle en me tendant une coupe de facture ancienne. Je saisis le calice des deux mains et plongeai mon regard dans le vin sombre et sirupeux. Des saveurs subtiles de cannelle et d'épices lointaines emplirent mon palais mais autre chose aussi...Quelque chose de ferrique qui faisait penser au goût du sang frais. La tête me tourna. Brusquement, mes idées se brouillaient et mes jambes cessèrent de me soutenir. Les souvenirs de cette nuit restent confus encore aujourd'hui. Je me rappelle avoir été soutenu jusqu'à une calèche. Les paysages défilaient à une vitesse vertigineuse et certainement impossible à atteindre. Je fermai les yeux et priai Dieu pour que s'arrête cette sarabande maléfique. Complice, la lune semblait la seule témoin de mon infortune.
La bouche pâteuse, en proie à de sévères maux de tête, je me réveillai dans des draps de satin. Confus, j’embrassai la pièce du regard. Elle était vaste et luxueuse. Des teintures indiennes suggestives m’observaient avec envie. Je détournai les yeux et me crut un moment tombé dans le repère d’Ali Baba. Des coffres marquetés s’ouvraient sur de chatoyantes soieries, plus loin, une table basse ébène accueillait une carafe de cristal finement ciselé ainsi qu’une coupe en or d’où s’échappaient des fruits ravissants et inconnus. Je chancelai dans ce décor de stuc pour me rendre jusqu’à un moucharabieh. La lune entamait son ascension vers les cieux. A l’est, les nuages s’embrasaient de pourpre et d’or couvrant la pièce d’une lueur irréelle. Me penchant à la fenêtre, je fus chassé par un essaim de chauves-souris qui, attirées par la lumière et le confort de la pièce, tentaient de s’y introduire. J’eus juste le temps de me rendre compte que le palais où je me trouvais était perché sur un promontoire qui dominait une jungle dense et hostile. Le château devait avoir perdu de son prestige car l’aile que j’observai était décrépite et plongée dans la nuit.
Remerciant la providence, je portai une coupe d’eau fraiche à mes lèvres et trinquai au du bon gout de mes hôtes. Je me souvins alors de la nuit précédente, de l’altercation avec les marins, de mon envie d’en finir avec la vie. Je me remémorai les paroles de mes hôtes ou plutôt de bienfaitrices. L’alcool et la dépression allaient me faire commettre le pire des sacrilèges et je jurai une dette éternelle à celle qui m’avaient sauvé. Un éclat vif de lumière interrompit mes méditations. Je tombai sur une coiffeuse dont les décors semblaient de nacre et d’ivoire. Endormis sous une fine couche de poussière, des flacons de parfum attendaient le retour de princesses dignes du conte des mille et une nuit. Curieux, j’en débouchai un, un parfum lourd et sucré envahit la pièce puis quelque chose que je ne puis mettre que sur le compte de mes nerfs fragiles, quelques choses, sans doute inventé par mon esprit encore affaiblit, se produisit. Les gouttes dorées du précieux nectar remontaient doucement sur les rebords du flacon puis à l’encontre de Newton et sa gravité « descendaient » vers le plafond. Je reculai, effrayé par mes singulières visions et trébuchai sur le vaste lit au centre de la pièce. Je cherchai des yeux une sonnette ou une porte pour avertir que je me sentais mal lorsqu’un évènement me fis basculer dans la folie.
Les draps de soie rouge se déformèrent à mes pieds. Je reculai dans le vaste lit et bientôt les plis du tissu laissèrent entrevoir une forme humaine. Trop apeuré pour crier, je laissai venir cette chose qui rampait maintenant sous les draps. Je devinai un corps de femme languide, des hanches profondes qui invitent aux caresses. Un murmure se fit dans ma tête, une mélopée ancienne et érotique achevait de perturber mes sens et ma raison. Je fermai les yeux pour échapper à cette folie mais rien n’y fit. Sous les draps, la forme se redressait et prenait place entre mes jambes. Je devinai ses seins lourds qu’elle me tendait à travers la fine étoffe. Ses mains frôlèrent mes cuisses, cherchèrent mon entrejambe. Son touché me glaça dans un premier temps puis mon corps s’embrasa de désir. L’inconnue fit tomber le drap, des boucles dorées me révélèrent l’une de mes hôtes. La jeune femme était d’une beauté sculpturale, entièrement nue, elle portait cependant un lourd collier d’or et de pierreries. Ma tentatrice s’avança langoureusement jusqu’à moi, les bracelets et les fines chaines d’or qu’elle portait aux mains et aux chevilles tintaient à chacun de ses mouvements. Lorsque cette douce musique cessa, elle plongea ses yeux dans les miens comme pour sonder mes désirs puis dégrafa les boutons de mon pantalon.
Emporté par le désir, je profitai de ces caresses subtiles qui toujours m’amenaient proche de la jouissance sans jamais devoir l’atteindre lorsqu’une morsure légère plus qu’un baiser vint agacer la peau tendre de mon cou. Une puis deux mains passèrent sous ma chemise pour jouer avec mes tétons puis labourèrent mon torse de griffures. Je me retournai pour admirer ma seconde bienfaitrice. Ses cheveux détachés, elle n’avait plus rien d’une garçonne mais possédait cependant une incroyable assurance et une certaine forme de virilité. Elle me regardait de haut me perdre dans les méandres du plaisir un rictus étrange marquait ses lèvres fines. Amusé de la situation, elle prit ma tête entre ses mains pour m’imposer un baiser fougueux. Soudain, une douleur vive m’étreignit. Du sang, du sang emplissait mon palais. Elle m’avait mordu.
« Quoi ? Tu n’aimes pas petit comte ? » lança-t-elle hautaine et amusée.
Ces mots, d’autres qu’elle les avait prononcés, je vis dans cette phrase autant de défis que de passion. A mon tour, je décidai de l’embrasser renonçant pour un soir à toute forme de sagesse.
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Un soir de début juillet 2009, où j’étais avec Justine entrain de boire un bon whisky après une journée très chargée à la galerie, l’interphone se mit a sonner. Justine alla ouvrir, c’était, Max, et sa femme Nathalie. Ils apportaient avec eux, champagne, et tout un assortiment de mets pour diner copieusement.
Surprise, mais heureuse de revoir Max et sa femme, nous nous sommes empressées de déboucher le champagne et de dresser une table pour diner.
Connaissant le personnage, je me doutais que sa visite improvisée préparait quelque chose.
Lors du diner, Max évoqua l’idée d’un jeu que nous pourrions réaliser après le diner, si nous étions d’ accord bien sûr! Tiens donc, je ne m’étais pas trompée. Les questions fusèrent, quel jeu, en quoi constituait-il, quel en était l’enjeu ? Toutes ces questions ne trouvèrent leurs réponses qu’au café.
Max nous expliqua alors en quoi il consistait. Il s’agissait d’un pari à réaliser. Il fallait se faire photographier par un ou une inconnue complètement nue dans cinq endroits différents de Lyon. Celle qui allait au bout du pari, et qui rapportait en premier les cinq photos gagnait le pari. Il nous parla d’une récompense pour chacune d’entre nous, sans rien dire de plus.
Il sorti alors de sa sacoche trois appareils photos numériques tout simple, nous donna à chacune une liste ou était écrit les cinq adresses ou devaient être prises les photos. Il y avait :
1/ Place des Terreaux
2/ Allée du Lac
3/ Place Edgard Quinet
4/ Sur le pont Morand
5/ Allée du Parc
L’ordre de la liste n’était pas obligatoire.
Une fois les photos prises, nous devions nous rendre au .. Boulevard des Belges, ou Max possédait un hôtel particulier.
« Alors d’accord » nous demanda Max, Un peu interloqué par ce jeu, nous nous sommes regardées et puis ne voulant pas me dégonfler, j’acceptais la première, Nathalie accepta à son tour, mais Justine, la plus pudique d’entre nous hésitait encore. « Allez, ça va être drôle, si tu ne viens pas je ne le fais pas ». Après quelques minutes de palabre, elle accepta à son tour.
J’allais me mettre en tenue, une petite robe toute simple, à bretelles très courte et une paire de talons hauts. Justine en fit autant et revint avec une veste longue qui lui arrivait à mi-cuisses et également un paire de chaussures à talons hauts. Il va sans dire que nous ne portions que cela sur nous.
Nathalie pour sa part alla retirer, tout ce qui n’était pas indispensable, soutien-gorge et culotte elle ne garda que sa robe légère..
Max nous donna alors le moment du départ, il était minuit passé. Il faisait doux en cette journée de juillet Nous allâmes toutes les trois chercher nos voitures respectives, et nous voilà partie pour une séance photo très particulière.
Je décidais de commencer par la Place des Terreaux. Arrivée sur place, il y avait très peu de monde. Je me garais n’ importe où, descendais de ma voiture, et trouvait un couple qui rentrait chez eux.
Je m’avançais vers eux, et leur expliquais de quoi il s’agissait. La femme me regardait comme une extra terrestre, qu’elle idée de se faire photographier à poil dans la rue par des inconnus.
Son ami par contre fut immédiatement d’accord, « Tu parles, mater une fille toute nue, l’idée était assez séduisante. Je lui donnais l’appareil photo, je me reculais le dos à la place, et enlevais rapidement ma robe. J’ai du lui demander de se dépêcher, car il prétextait qu’il ne connaissait pas ce type d’appareil. C’est cela oui ! , il n’y a aucun réglage et un seul bouton où appuyer. Il fini par prendre la photo et je me rhabillais. Entre temps quelques groupes de personnes assistaient à la scène.
Je les remerciais, remontais dans ma voiture et en route vers le deuxième site. Je choisissais la place Edgard Quinet. Arrivée sur place, le désert, pas âmes qui vivent. Je tournais avec ma voiture et je fini par trouver un monsieur d’un certain âge qui promenait son chien. Je m’approchais de lui et lui expliquais ce dont il s’agissait. Au début, il me prit pour une folle, j’insistais en lui disant que ça lui ferait un bon souvenir. Il accepta, pris l’appareil photo, je me déshabillais à nouveau, mais là il eu une réaction imprévue. Il restait là sans bouger, à me regarder. « Vite s’il vous plait, je vous promet de vous envoyer une photo ». Il fini par appuyer sur le déclencheur, N’étant pas sûr que la photo soit cadrée, je lui demandais de recommencer. Toute l’opération avait bien pris cinq bonnes minutes. Je le remerciais en lui faisant un bisou sur la joue, et regagnais ma voiture.
Je me disais que ce brave homme, s’il est marié et qu’il raconte à sa femme ce qui lui est arrivé, celle-ci va le prendre pour un affabulateur.
Direction le Pont Morand. Quelle idée Max a eu de choisir cet endroit, car à cette heure de la nuit il y a encore pas mal de circulation, et je commençais à baliser à l’idée de me mettre toute nue devant autant de monde. En plus il n’y avait que des voitures, pas de promeneur. Je décidais de faire comme si je faisais du stop. Au bout de quelques instants, une voiture s’arrêtât. Il y avait à son bord quatre jeunes qui partaient en boite. Je racontais à nouveau mon pari, il ne furent pas long a accepter.
Je me mettais en place, retirais ma robe et celui a qui j’avais confié l’appareil me mitrailla. Je récupérais l’appareil photos, mais c’est quand ils voulurent m’emmener avec eux que les choses se gâtèrent. Je courais vers ma voiture toujours nue, montais dedans et verrouillais la porte. J’avoue avoir eu très peur, et ça me faisais redouter la suite. J’hésitais un moment, à savoir si j’allais continuer ou pas. Plus que deux photos, et je décidais de continuer.
Je me rhabillais et je partais en direction du Parc de la Tête d’Or, allée du Parc. Personne, pas âmes qui vivent. Au bout de quelques minutes, une voiture s’arrêtât à la hauteur de ma voiture, et l’homme qui conduisait me demanda : « Combien tu prends ». Je lui répondis pour m’en débarrasser : « trois mille euro, non négociable ». il remonta sa glace en rageant et repartit aussitôt.
Comment j’allais faire pour trouver un « photographe ». Je vis alors une voiture arrivée. Pas de chance c’était une voiture de police en patrouille. Elle s’arrêtât à ma hauteur et un des flics me demanda : « Vous êtes en panne mademoiselle ? ». Comment j’allais leur dire que non je n’étais pas en panne, mais que je cherchais quelqu’un pour me photographier toute nue dans une allée du parc. Et puis tant pis je me lançais : « non je ne suis pas en panne, mais j’ai fais un pari avec des amis, Je dois faire cinq photos complètement nue dans cinq endroits différents de Lyon, et il m’en reste deux à faire, une ici et l’autre un peu plus loin, dans l’allée du Parc ».
Vous savez les risques que vous prenez en faisant cela, me dit un des policiers, non pas pour exhibitionnisme, mais les risques réels pour votre vie. J’acquiesçais, mais devant ma détresse de ne pouvoir gagner mon pari, il me proposa de faire la photo, ainsi que la prochaine. Chose dite chose faite, un flic me photographiait, nue comme un vers à une heure du matin dans un parc désert.
La deuxième photo réalisée, je leur demandais de quel commissariat ils dépendaient en leur promettant de leur apporter les photos ainsi réalisées, J’ai eu droit à une bise des trois policiers, visiblement très heureux de leur soirée.
L’adresse que nous avait donné Max se trouve à quelques dizaines de mètres de l’allée du Parc, au .. Boulevard des Belges. Je trouvais une place pour garer ma voiture et me trouvais un superbe hôtel particulier. Il devait bien gagner sa vie Max pour se payer une telle maison, dans l’endroit le plus cher de Lyon.
Je sonnais à l’interphone et Max vint m’ouvrir. « Tant à mis du temps » me dit-il. Ca voulait dire quoi, que je n’étais pas la première ? En entrant dans le salon, je vis Justine buvant une coupe de champagne. Elle était la première. « Bravo, comment as-tu fais pour allez si vite ? ». C’est très simple, me dit-elle, la première personne que j’ai trouvée, je lui ai demandée de me suivre dans les quatre autres endroits, ça m’a fait gagner un temps fou. Bien joué ma Justine. Mais Nathalie n’était pas encore arrivée.
Nous l’avons attendu une bonne demi-heure, quand elle apparue dans le salon elle était un peu blême. Elle terminait troisième et dernière, avec seulement quatre photos. Elle nous avoua avoir paniquée lorsqu’un groupe de jeunes, la voyant nue sur la place Edgard Quinet on voulu l’embarqué de force dans leur voiture. Comme moi, nous étions toutes les deux passées à côtés d’un grave problème.
C’est une expérience à ne pas renouveler.
« Bien Max, ce n’est pas tout ça, mais tu as parlé de récompense en fonction de notre classement, alors c’est quoi ? » Max répondit « Vous êtes bien pressée, mais puisque vous voulez le savoir, c’est d’accord. Voici trois clés, elles ouvrent chacune trois pièces de la maison, Justine voila la tienne, Lolita, la tienne, et toi ma chérie voilà ta clé ».
Je partais à la recherche de la pièce qui correspondait à la clé. Rez de chaussée rien, je montais au premier étage. Justine me suivait, ma clé ne correspondait pas à la première pièce, j’avançais, quand j’entendis Justine dire « ça y est, ça ouvre », je revenais en arrière et quand elle ouvrit la porte, cinq hommes complètement nus attendaient dans la chambre. Justine s’esclaffa « tout ça pour moi ». Ça promettait une bonne nuit. Max arrivait derrière nous et demanda à Justine de ne pas fermer la porte, il voulait savourer le spectacle.
Je continuais ma recherche de la chambre et fini par la trouvée eu deuxième étage, sur le lit était allongés trois hommes nus également, dont un noir magnifique. Visiblement Max était au courant pour mes goûts prononcés pour les sexes de grandes tailles.
Nathalie qui me suivait trouva sa chambre à côté de la mienne. Sur le lit, une femme et un homme l’attendaient.
Et la fête commença, pendant mes ébats, je voyais Max qui allait d’une chambre à l’autre pour contempler le spectacle. Les trois hommes me firent l’amour une bonne partie de la nuit, j’ai eu droit à tout. Le grand noir ma sodomisée de toute la longueur de son sexe, pendant que les deux autres s’occupaient et de mon sexe et de ma bouche.
Vers 6 heures du matin, je redescendis vers la chambre de Justine, celle-ci rassasiée d’amour était couchée sur un des hommes, les autres la caressant intimement, elle gémissait, je ne l’avais jamais vue dans cet état.
Max était au salon, il me demanda « alors, prête à recommencer un autre jour ? » je lui répondais « Oui pour la partouze, mais non pour les photos, trop dangereux ». Je lui demandais également de pouvoir récupérer mes photos, car je les avais promises aux flics et je voulais tenir ma parole.
Max ne tendit alors les clichés qu’il avait imprimés, il n’avait pas perdu de temps, sacré Max.
J’allais voir Justine pour lui dire que je rentrais, elle me répondit qu’elle voulait encore profiter de ses cinq amants d’un soir, Je découvrais une nouvelle Justine.
Rentrée chez moi, je prenais une longue douche, me couchais et en repensant à cette soirée, ma main s’égara entre mes cuisses pour une douce et longue caresse, ce qui terminait en beauté cette soirée inoubliable.
J’ai tenu parole, j’ai donnée les photos au commissariat, Un des flics que j’avais vu cette nuit là, me dit : « On va faire des agrandissements et les mettre dans nos vestiaires ». Si on m’avait dit qu’un jour je poserais toute nue dans le vestiaire d’un commissariat de police, je ne l’aurai pas cru.
A suivre....
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mélodie en sous-sol :
Un soir, je reçois un coup de fil d'un voisin me demandant de venir dépanner l'éclairage de sa cave de l'immeuble !
Au garage, je prends donc ma caisse à outils et attend mon voisin.
Dans les couloirs et méandres des caves, je suis tranquillement, lorsque tout à coup la minuterie coupe l'éclairage et j'entends une voix inconnu me dire de ne pas bouger qu'il va rallumer!
Je pose donc ma caisse au sol et sans m'y attendre, je suis invité par le poignet à entrer dans une cave toujours dans le noir
Le tout dans un silence assez inquiétant!
Pour avoir déjà un peu pratiqué des relations dominatrices autrefois, je comprends bien vite la pose de bracelets sur mes poignets. Un bras est tiré légèrement écarté vers le haut, puis l'autre: je me retrouve prisonnier mais je ne reconnais pas la voix de mon voisin et de plus il me semble qu'il y a au moins deux personnes !
Je sens une main descendre mon bonnet sur le visage tandis qu'une autre main puissante desserre ma ceinture et enlève mon pantalon, mes chaussures et chaussettes, heureusement il me reste mon tee-shirt!
L'éclairage semble être revenu puisque j'entrevoie une raie de lumière à travers mon bonnet de laine!
je n'y vois plus rien et ne peut plus bouger les bras, ensuite pose de bracelets aux chevilles et les pieds sont justes écartés de manière à me retrouver sur la pointe des orteils!
J'entends un bruit d'échelle et le bruit lourd de fermeture d'une porte !
Désormais à part onduler du nombril, je ne peux plus bouger et assez bizarrement je sens mon sexe durcir sous mon slip! La situation m'excite beaucoup et mes protagonistes ont bien du s'en rendre compte !
Tandis qu'une main caresse mon slip tendu, une autre me titille vigoureusement les seins. Je sens un liquide chaud couler sur mon bonnet et dégouliner sur mon tee-shirt et le reste de mon corps: l'odeur est assez forte et l'urine tiède est bien généreuse !
On est entrain de déchirer mon tee-shirt et d'arracher mon slip!
Nu comme un vers offert, je sens poser un lien autour de mes testicules et de mon sexe en érection!
Cette fois ci c'est de l'eau tiède qui me rince de l'urine en m'enlève cette odeur assez désagréable et une traction de plus en plus forte sur mon sexe, tandis qu'un petit gode bien lubrifié vient pénétrer délicatement mon anus, sans que je ne puisse m'y opposer!
L'au coule lentement, surement et sensuellement sur mon corps prisonnier ! Des mains baladeuses parcourent l'ensemble de mon corps en insistant plus particulièrement sur mes seins, mes fesses et mon sexe en feu!
Soudainement, une ou deux mains me fessent sous l'eau toujours ruisselante et cela fait un drôle de bruit !
La cave semble bien chauffée et mes dominateurs pratiquent en silence cette séance totalement inattendue sans être désagréable, bien au contraire au vu de mon excitation sexuelle bien évidente !
Les fessées s'arrêtent et font un transfert sur mes seins qui commencent à être douloureux! J'ai l'impression d'avoir le sexe en feu lorsque je sens un liquide chaud me pénétrer l'arrière train! La question est pour moi de savoir combien de temps je vais pouvoir résister à ce lavement interne avant de devoir me vider violemment ?
L'eau dégoulinante semble s'être arrêtée, et de ce fait je ne sais plus trop où j'en suis de cette merveilleuse surprise!
Probablement pour détourner mon attention de ce "remplissage forcé" je sens des mains lubrifier généreusement mes seins et je subis bien ensuite une très forte traction de pompes à seins!
Les liens autour de mon sexe semble à la limite du supportable lorsque jambes bien écartées je me vide bruyamment de mon lavement interne!
Depuis combien de temps suis-je ainsi suspendu, trituré et lavé extérieur et intérieur !
Sous la pression, l'insert de lavement a été éjecté et assez rapidement remis en place ainsi que le ruissèlement qui part de ma tête cagoulé sous mon bonnet!
Mes seins deviennent douloureux sous l'effet des pompes, comme si mes "dominateurs" connaissaient mes limites, les pompes sont enlevées, les seins virilement essuyés et pincés trop fortement à mon goût!
A nouveau j'éjecte la poire de lavement et cette fois-ci je sens un liquide couler sur mes jambes écartées !
La traction sur mes seins semblent insupportable lorsque en plus je sens un doigt et ou une bouche titiller mon anus!
Les mains me semblent de plus en plus baladeuses sur l'ensemble de mon corps toujours ruisselant!, tandis que mon sexe en feu ne demande qu'à jouir!
A cause de mon érection, je sens une certaine difficulté à la pose d'une cage de chasteté.
Depuis combien de temps a duré dans cette soumission bien imprévue!
Le ruissèlement tiède s'est arrêté !
Les pinces des seins sont violemment enlevées et je sens uns sorte de momification à partir de bras qui descend jusqu'au chevilles.
C'était en été et la température de la cave était fraiche, mais je commençais à transpirer sous la momification!
Mes seins et mon sexe en cage sont dégagés de la momification et je sens alors l'introduction d'un sceptre princier dans mon sexe par le petit orifice de la cage de chasteté et malgré mon opposition, je ne peux m'y refuser : je n'en ai pas la capacité!
Il me tarde de pouvoir enfin jouir, mais mon ou mes " dominateurs " semblent ne pas être de mon avis et je commence à sentir mon corps douloureusement prisonnier!
Combien de temps suis-je resté ainsi immobilisé, je n'en sais rien, mais il commencer à me tarder de retrouver ma liberté !
J'ai bien envie d'uriner avec beaucoup de difficulté, un petit jet d'urine arrive à passer par le sceptre princier probablement creux.
Tandis que je suis libéré de la cage de chasteté avec sa sonde, non sans difficulté, mes seins sont alors triturés à la limite du supportable et ma respiration de vient de plus en plus forte, à ce moment une main "branle" mon sexe qui ne tarde guère à éjecter ma semence!
Je soupire de ce soulagement et suis enfin débarrassé de la momification trop serré!
La lumière revient dans la cave et je me retrouve bien seul avec ma pauvre caisse à outils. Je prends mes vêtements et cherche la sortie dans ce labyrinthe .
Revenu dans mon logement, je prends une douche et vais me coucher en me disant que la prochaine fois, je serais plus attentif à un éventuel dépannage électrique, même si je n'ai aucun regret de cette rencontre bien au contraire!
Bonne nuit à mes lecteurs !
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Aie ! mes deux seins :
Vous pouvez l'écrire aussi autrement " mes deux seins"
Mon ancien MAÎTRE m'avait bien prévenu de réserver soigneusement mes seins avant la prochaine rencontre et du coup je les ai laissé se reposer plus de quinze jours, dans l'attente d'une convocation !
C'est vrai que suite à une formidable initiation d'un Dominateur TRES sensuel, je suis devenu TRES sensible et TRES excité par le travail de mes deux seins !
J'apprécie beaucoup l'utilisation ( bien lubrifiée au préalable) des pompes de différents diamètres qui font gonfler outrageusement les seins jusqu'à remplir généreusement l'espace aspiré!
J'aime bien aussi l'utilisation de différents modèles de pinces, de la pince à linge, à la pince de bricolage et surtout les pinces à serrage réglable!
J'ai découvert, il a pas très longtemps les pinces "japonaises" qui consiste en deux baguettes réglables à serrer de plus en plus les mamelons!
Je suis donc venu librement & volontairement au rendez-vous fixé un samedi après-midi, sans trop savoir ce qui cette fois encore aller m'arriver, car ce MAÎTRE a toujours su varier les différentes manières de contrôler mon modeste corps, tout en respectant mes limites!
Dans le salon, j'attends donc patiemment debout les bras sur la tête!
C'est l'été, je porte un short et en dessous mon string fétiche cuir ainsi qu'un débardeur résille rouge : j'avais déjà bien l'intention d'exciter dés le départ Mon MAÎTRE!
J'attends et j'entends des bruits de préparation de cette séance inoubliable : chaines et je vois passer divers instruments qui vont servir à nos plaisirs respectifs et bien partagés !
Je connais ce Dominateur et je sais en toute confiance que je peux tranquillement lui offrir mon modeste corps !
Mon short est desserré et tombe sur mes chevilles, tandis que ses mains titillent mes seins à travers mon débardeur résille rouge.
Mes poignets ne sont pas restés bien longtemps libres et juste après m'avoir mis un bandeau bien serré sur les yeux, une corde relie mes mains dans le dos.
Je connais et reconnais la compétence de ce MAÎTRE à pratiquer l'art du bondage ou "shibari" qui consiste à immobiliser le plus possible un corps!
Je sens petit à petit le cordage enserrer mon corps de plus en plus fort, si bien que je commence à bander sérieusement et la corde vient plaquer mon sexe sur mon ventre : désormais bien difficile de bouger un tant soi peu ( c'était bien sur le but recherché par les deux complices !)
Et bien sur ce qui devait arriva, je me doutais bien un peu de la suite, surtout quand j'ai senti un lubrifiant parcourir mes aréoles, c'était le prélude à la pose des pompes à seins!
Je ne pouvais voir leur diamètre mais je sentais bien leur effet de succion et d'aspiration de plus en plus forte !
Mes deux seins commençaient à être douloureux et je pense qu'ils avaient bien rempli le vide en triplant au moins de volume!
Combien de temps suis-je resté ainsi : debout les seins outrageusement gonflés, je ne saurais le dire, dans ces cas là le temps ne compte plus!
Le plaisir de pouvoir offrir tranquillement son corps, se sentir bien attaché et sentir progressivement la douleur monter m'a provoquer une belle érection!
En voyant cela sans aucun doute, Mon Dominateur a commencé à me titiller le sexe en rut, lui aussi douloureux de l'excitation provoquée!
Silence, puis petit morceau de musique pour couvrir le bruit de mes miaulements du à l'enlèvement des pompes : soulagement mais aussi douleur bien différentes lorsque mes seins reprennent un peu de leur volume normal !
Temps de repos bien agréable, vite suivi d'une aspiration buccale avec un bon tripatouillage de la langue = excitant mais un peu douloureux !
Mon sexe toujours excité tandis que mes deux seins étaient lavés et énergiquement essuyés!
Le rèpi ne dura pas très longtemps car j'ai bien vite senti la pose de ces fameuses baguettes chinoises, au début leur serrage était plutôt excitant, mais au fur et à mesure, le pincement de mes mamelons devenait de plus en plus fort, je savais que cela pouvait alors aller jusqu'à l'arrêt de la circulation sanguine !
Ce n'était pas la douleur bien progressive du serrage mais je m'inquiétais de ce qui aller m'arriver ensuite : par expérience je savais que le retour du sang allait provoquer une douleur encore beaucoup plus intense !
Un lien autour des baguettes augmenta encore un peu plus mais bien progressivement l'écrasement de mes deux seins !
La bouche de mon MAÎTRE engloutit mon sexe tandis que ses deux mains manipulaient délicatement et bien douloureusement mes deux seins emprisonnés !
Ce qui devait bien sur arriva une merveilleuse et formidable éjaculation anticipée par Mon MAÎTRE qui avait retiré sa bouche: je jouis sur le tapis du salon!
Comme bien attendu, l'enlèvement des baguettes fut longue et douloureuse: j'étais aussi venu pour cela !
Enfin détaché, essuyé, mon MAÎTRE bien reconnaissant m'offre un Whisky coca. Petite discussion sur la séance que j'ai particulièrement apprécié et j'en remercie volontiers mon dominateur !
Je me rhabille et après un au-revoir je quitte la séance ( les seins un peu en compote et agréablement douloureux en souvenir!)
La nuit suivante j'ai du dormir sur le dos : mes deux seins endoloris !
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Nu, les mains appuyées à une poutre, je serre les dents. J'appréhende le vrombissement du fouet dans l'air, sa morsure sur ma peau déjà cuisante de douleur. Soudain, l'air vibre, la laniere de cuir marque mes fesses et poursuit sa course implacable sur mon pubis. Je tresaille et me remet en position pour un nouvel assaut.
"Tu as oublié de me remercier et tu n'as pas compté." Dites vous gentiment avant d'annoncer que cela prolongera la punition. Sans prévenir un autre trait vient marquer mes fesses qui, je le devine, doivent être cramoisies.
"Merci Maitresse, 9 " dis je faiblement. Jetant un coup d'oeil vers vous, je lis dans votre regard la satisfaction d'être obéi. Votre bras arme le prochain coup, je ferme les yeux...
Comment en suis je arrivé à remercier cette femme que je vénère actuellement ? Désoeuvré, il y a quelques mois, j'avais envoyé un message sur un site de rencontre.
"Rambouillet est une ville charmante et tranquille y a t il une dominatrice dans cette ville endormie ?"
Quelques jours plus tard, Madame me répondit. Un bref coup d'oeil sur son profil me permit de constater la connaissance de ma future maîtresse dans l'art pervers et subtile du BDSM. Rendez-vous fut pris quelques jours plus tard dans un hôtel de la ville.
Excité par cette rencontre, j'avais très peu dormi et je vins très en avance. Lorsque Madame (c'est ainsi que je dois la nommer en public ) vint à ma rencontre, je fus un peu surpris. Elle était belle mais pas hautaine, souriante et avenante. J'étais loin de certains clichés qui règnent sur le net où l'on voit des filles méprisantes et usees par la routine. Rapidement la glace fut brisée et je me demandais même si Madame était aussi sévère. C'était sans doute une lourde erreur.
Un nouveau coup me fit tresaillir.
"Merci Maitresse, 10" annoncai je tout en jetant un oeil à mon pubis strié des marques rouges du fouet.
"Tu commences à comprendre où je veux t'emmener." Dites vous en parcourant mon dos puis mes hanches de caresses vénéneuse .
"Tu as un beau corps S, il sera sublimé après ce que je vais t'infliger."
La lanière du fouet sur mon corps brûlant avait rendu chaque parties de mon corps extrêmement sensibles. Le moindre frolemement, désormais , me procurait des sensations folles. Vos mains, à present, parcourait mon dos, mes tetons. Vos baisers, papillons soyeux, vinrent chercher mon cou pour le goûter. Je n'osai bouger de peur de mettre fin à ce moment de plaisir.
Soudain, vos mains chercherent mon sexe. Vos doigts s'enroulerent sur ma verge pour jouer avec mon gland. Bientôt, mes testicules firent étirés, malaxés. Je sentais la sève monter en moi, d'autant que vous m'aviez imposé une chasteté stricte une semaine avant notre rencontre. Je tentai de resister mais le rouge me montait aux joues et ma respiration plus courte trahissait mon état d'excitation. Attentive, vous avez saisi mon sexe et implacablement, vous vous êtes mise à me traire. Je luttai pour ne pas me repandre et essayai de me concentrer sur un point fixe mais votre cadence, brutale, m'intimait d'ejaculer. Soudain, ma résistance céda et je jouis dans un long râle. Je croyais que vous arreteriez votre mouvement de vas et viens mais vous continuates jusqu'à la douleur, jusqu'à épuiser la dernière goutte.
Lorsque vous avez arrêté, d'une voix autoritaire et douce vous lanciez
"Lèche mes doigts maintenant " tout en engouffrant vos doigts maculés de sperme dans ma bouche.
A peine remis de mes émotions, votre poigne inflexible me saisit les testicules. Je sentis mes noix se tordre et s'etirer. De l'état de bien être, je passai à la souffrance. Plié en deux, je me rappelle de votre voix suave et joueuse m'intimant de m'agenouiller. Je m'executai, à demi abattu avant d'être plongé dans le noir d'une cagoule de latex. Maladroitement, je m'allongeai dans le lit non loin avant d'être solidement sanglé. J'entends encore raisonner dans ma tête votre rire, je ressens même encore aujourd'hui les caresses que vous m'avez prodigué.
"Apres la traite, les soumis se laissent souvent aller sans savoir où je veux les emmener." M'avez vous dit d'une voix perverse que je ne vous connaissez pas encore. Soudain, je reçus un coup dans les parties, puis un autre. J'essayai de me débattre en vint. N'y voyant rien, attaché solidement, mes tentatives d'évitement ne faisaient qu'exciter votre sadisme. Mes couilles étaient douloureuses, je les devinai du même rouge que mes fesses. C'est alors que vous m'avez forcé de vos doigts. D'abord un doigt timide vint roder autour de ma rondelle. Une poussée timide me fit pousser un gémissement de plaisir. Un deuxième plus hardi s'engouffra en profondeur suivi bientôt d'un troisième. J'étais aux anges et malgré la douleur, je sentais mon sexe se dresser de nouveau. C'est alors qu'un objet oblong frotta ma raie. Dans l'obscurité totale, je ne me fiai qu'au touché et le diamètre m'impressionnai. Reconfortante, vous m'avez caressé le visage au travers de la cagoule. Je devai bien respirer et rester calme. Lorsque ma respiration se calma, je sentis chaque centimètre du gode s'enfoncer en moi. Le gland, masse énorme forca ma rondelle comme une chienne. Je criai de douleur mais le sexe de latex etait maintenant en moi, bien calé dans mon cul.
Vous avez alors entamé de longs vas et viens pour me dilater. Je me sentais envahi, complètement à votre merci. Je n'arrivais plus à penser, je n'étais plus que douleur et plaisir mêlés. Vous avez alors enfoncé le membre assez profond avant de lancer le vibreur. Puis vous avez entamé un face sitting long et sadique. Au depart, j'appreciai ce frolemement de vos levres sous la dentelle de vos dessous. J'humai avec passion votre sexe et vos fesses. Le jeux, là encore, devint plus sadique. Mes plongees en apnée dans ce gynecee se firent de plus en plus longues. Maintes fois, je crus manquer d'air et pensais au safe word mais dans les derniers instant, vous vous êtes relevée m'autorisant une mince goulée d'air.
La lumière crue d'un après midi d'été m'aveugla un moment lorsque le jeu pris fin. Je compris que vous m'aviez retirer la cagoule et qu'une laisse ornait maintenant un collier que je portais au cou. Comment en étais je arrivé là, je ne saurais le dire...la magie opère lorsque Maitresse opère...
D'une main ferme vous m'avez tiré jusqu'à la douche. Une fois à genoux à l'intérieur, vous avez descendu votre culotte devant moi. Votre chatte sublime et imberbe pointait à quelques centimètres de mon nez.
"Ouvre la bouche et branle toi"
Fasciné par votre sexe, je sentai le sang affluer dans mon sexe gonflé à bloc. J'avancai doucement les lèvres vers votre sexe pour y tenter un baiser. Bizarrement, vous ne m'aviez pas arrêté. J'approchai du but lorqu un jet chaud m'aspergea le visage tandis que vos mains me forçaient à rester en place.
"On a bu la tasse? Dites vous comme pour me taquiner.
"Ouvre la bouche, ce n'était qu'un début.
Le nectar emplit ma bouche à plusieurs reprise. A chaque fois, vous vous assuriez que je buvai votre precieux champagne pour "ne pas en perdre une goutte".
A la dernière gorgée, j'ejaculai pour la deuxième fois. Alors, je pris ma semence et la melai à votre précieux nectar au fond de ma gorge.
La seance prit fin apres quelques echanges sur nos ressentis et la promesse de nous revoir.
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Un vieil article que j'avais posté avant de quitter le site, et qui me semble d'autant plus important qu'il me sert de rappel également.
Comment ça je suis prétentieux ?
Je ne suis pas ici pour juger qui que ce soit et je suis bien conscient qu’il existe des tas de Doms très différents les uns des autres.
Mon but n’est pas ici de dire qui est Dom ou non, mais de trouver ce petit truc qui les réunit tous… Trouver ce qui fait qu’un Shibariste est aussi Dominant qu’un Sadique ou qu’un obsédé sexuel malgré leurs différences, définir ce qui fait que le plus laxiste des Doms sans cadre l’est tout autant que le plus intransigeant des Doms à l’anglaise.
Il n’y a donc pas de jugement de valeur sur la manière de vivre sa domination, mais juste une recherche de ce qui nous définit tous.
Pourtant, je vais poser deux bases qui me semblent indispensables pour définir l’objet de ma réflexion.
D’une part, ma réflexion ne porte que sur les Doms au sens BDSM. D’une part parce qu’il existe des gens très dominants qui ne s’intéressent pas à nos pratiques, et d’autres part parce que certains très bon Doms BDSM ne sont pas forcément très dominants dans la vie de tous les jours. Cela peut sembler anachronique, mais de la même manière que certaines personnes assument des tas de responsabilités avec un caractère fort dans la vie de tous les jours mais s’épanouissent dans la soumission BDSM, d’autres s’épanouissent chez nous dans la Domination tout en étant plutôt réservés et en suivant le moule dans leur vie de tous les jours.
D’autre part, ma réflexion porte sur la définition d’un Dom sain !
Je ne parle pas ici de SSC ou autre philosophie, mais je ne suis pas ici non plus pour justifier les comportements malsains de quelques destructeurs qui sont pourtant tout à fait dominants par ailleurs, que ce soit dans la vie vanille ou le monde BDSM (Spoiler alerte, oui, il y a des gens malsains dans le BDSM)
Ce dernier point est d’ailleurs en partie à la base de ma réflexion, puisque la question « Qu’est-ce qui fait qu’on est un Dominant BDSM ? » pourrait tout à fait être posée dans les termes suivants « Qu’est-ce qui distingue un Dominant d’un connard manipulateur et malsain ? »
Bon, on passe à de longues explications chiantes ???
Ben, non, parce que je n’ai pas la réponse à la question. Ne me huez pas trop vite svp…
Cependant, ce qui me semble intéressant pour la suite, c’est de poser diverses suppositions, et de démontrer pourquoi cela ne permet pas de définir ce qu’est un Dominant… Un peu comme les bouddhistes qui définissent le Nirvana par ce qu’il n’est pas et non en expliquant ce qu’il est. Sauf que, rassurez-vous, je proposerais quand même une conclusion toute personnelle.
Non mais tu nous la sers ta tambouille oui ?!?
Ok, allons-y pour une série d’hypothèses plus ou moins intéressantes.
Le Dom est un Sadique !
Ben, non en fait… A cela plusieurs raisons.
D’abord, il faut être conscient que le sadisme, c’est la capacité à prendre du plaisir dans le fait d’infliger une forme de douleur. Or, si nous sommes tous capable de sadisme, ce n’est pas le moteur de tous les Doms. Il suffit de reprendre l’exemple des shibaristes dont beaucoup ne pratiquent que dans la sensualité. D’ailleurs, quand ça devient sadique, ça porte un autre nom. Le but n’est donc pas la douleur en elle-même. Je pourrais aussi évoquer des pratiques comme le pony play dont l’objectif est plus cérébral que physique (même si je ne doute pas que ça puisse être assez douloureux à la longue) ou simplement évoquer l’aspect plus sexuel de la domination qui constitue la base pour un certain nombre de pratiquants. Mais le plus parlant reste dans les pratiques plus classiques telles que l’impact, la cire, le knife play ou autre… Elles ne sont pas nécessairement douloureuses… Bien sûr, un coup de martinet, cravache, fouet n’est jamais très agréable à la base (sauf pour les plus maso), mais selon la technique employée, le matériel choisit et l’état d’esprit, il est tout à fait possible d’amener la personne soumise dans des états de plaisirs intenses en limitant fortement l’aspect douleur, et bon nombre de Doms restent plutôt doux sans que cela les empêche de dominer.
Oui, mais le Dom est un obsédé sexuel !!
Bah… Il suffit de discuter avec quelques dominas pour se rendre compte que plusieurs ne sont pas du tout attirées par le sexe dans le cadre de leur lien. Je connais personnellement au moins deux dominants dans le même cas qui refusent purement et simplement d’intégrer le sexe dans leurs pratiques. Et sur un plan plus personnel… J’aime le sexe, mais c’est surtout un outil de contrôle et de plaisir formidable… et je m’en passe très bien dans un cadre D/s…
Le Dominant humilie sa soumise !?!
Alors là, je dois avouer que ma réponse sera nécessairement plus mitigée… Mais, finalement, NON.
Ce qui est vrai à mon sens, c’est que la possessivité du Dom le pousse régulièrement à demander plus à la personne soumise, et à lui demander des choses potentiellement humiliantes d’un point de vue extérieur. Qu’il s’agisse de la promener en laisse, de la mettre au coin, de se servir d’elle comme repose pieds ou de jeux uros, exemples parmi des dizaines de possibilités. Mais si certains cherchent réellement à humilier la personne soumise, d’autres n’y voient que l’expression du contrôle, de l’offrande, du lien et cherchent à valoriser la personne soumise a travers ces épreuves. Au final, l’humiliation ou non tient moins à la pratique en elle-même qu’à la manière dont le ressenti de la personne soumise est induit…
« A genoux sale truie » n’aura pas le même effet que « A genoux ma belle. » Pourtant, l’acte est le même.
Oui, mais un Dom sait s’imposer !!!
.
On en arrive à un point plus délicat… Certes, il est plutôt courant pour un Dom d’être capable de poser se couilles sur la table (ou ses ovaires selon les cas), en exprimant de manière très assurée ses convictions… Mais d’une part, cette caractéristique est également très présente chez bon nombre de soum… D’autre part, elle est présente chez bon nombre de gens qui n’ont rien à dire mais ressentent le besoin de s’imposer pour ne pas se remettre en question… Et surtout, je connais quelques personnes (essentiellement des femmes je dois l’avouer) qui sont tout à fait capable de dominer avec énormément de douceur. J’ai notamment une amie qui m’amuse toujours beaucoup lorsqu’elle s’adresse à son esclave. La voix douce, l’intonation enjouée, le regard pétillant. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais une attitude stricte… Et pourtant, non seulement elle ne perd jamais le contrôle de la situation, mais en plus, personne ne peut douter que l’obéissance est exigée et que toute incartade donnera suite à de sévères conséquences.
Tu nous influences là… un Dom garde le contrôle !?!
On en arrive très précisément à la définition qui m’a donnée il y a quelques années. Dominer, c’est être capable de prendre et garder le contrôle.
Mais cette définition avait entrainé une petite discussion ensuite… Parce que prendre et garder le contrôle, oui, mais de quoi ?
Si j’arrive face à une parfaite inconnue « A genoux et suce Salope ! », est-ce que j’ai le contrôle ?
Bon, déjà, je peux espérer que la personne soit joueuse et pas à mes dépends (parce que tomber sur une domina est toujours amusant), qu’elle ne prenne pas mal le fait que je cherche a m’imposer sans la connaître (« non mais t’es qui toi ? »), qu’elle ne me ri pas au nez (« Très drôle le comique, et sinon, tu fais quoi dans la vie ? ») et qu’elle ne soit pas en lien… ce qui pourrait avoir des conséquences encore plus gênantes selon les lieux (s’il est parfois bien vu de dominer toute soumise présente, le donjon ou je me rends parfois a plutôt tendance à virer manu militari les petits malins qui s’y essaient).
Résultat, outre le fait de me taper la honte, je n’ai rien contrôlé du tout à la base, je n’ai aucun contrôle sur la réaction, ni sur les conséquences…
Le contrôle doit donc s’appliquer sur soi avant tout (Mon comportement me permet-il d’atteindre mes objectifs ?), mais aussi sur la situation (Vaut-il mieux m’imposer, discuter, m’excuser, gueuler un coup pour atteindre mes objectifs ?), sur la personne en face de moi (Quel comportement de ma part à le plus de chance de l’amener là ou je veux qu’elle soit ?) mais également sur la définition de mes objectifs et de leurs terme (Est-il bien intelligent de décider que je veux baiser cette inconnue qui est en lien et sort épuisée d’une séance de fouet, ce soir en quittant le donjon, alors que je ne connait ni la demoiselle ni son Dom ?). Il faut également contrôler les moyens (la badine, le martinet, le fouet, la cire ou un verre d’eau, quel est l’outil le plus adapté pour calmer la soif de la personne qui me fait face ?), les risques (la cire, brule a partir de quand déjà ??), les techniques (Oups, je voulais l’étrangler et je lui ai écrasé la trachée…).
Le contrôle est donc une chose globale, qui s’applique à soi et son environnement avant de s’appliquer aux autres.
Le contrôle définit assez bien ce qui détermine un dominant… de manière globale. Toutefois, j’avais bien précisé que la question à laquelle je cherche à répondre peut être reformulée de la manière suivante « Qu’est-ce qui distingue un Dominant d’un connard manipulateur et malsain ? »
Or, je pense qu’un « connard manipulateur et malsain » est tout à capable d’appliquer un contrôle extrême (et probablement bien plus ferme que moi) sur son environnement et ses victimes… Que manque t’il donc pour faire la différence ?
Qu’est-ce qui fait que je peux prétendre ne pas être « un connard manipulateur et malsain » ? Sachant que je ne suis qu’un homme et que je peux tout à fait être un connard à l’occasion…
Et je crois qu’il y a plusieurs réponses possibles et qui se complètent.
Le contrôle de soi : Je l’ai déjà évoqué plus haut dans l’idée d’être capable de choisir la bonne attitude pour atteindre ses objectifs, mais je pense ici à la capacité à laisser s’exprimer certains besoins (notamment sadique par exemple) sans les laisser nous déborder, sans les laisser prendre le dessus sur la raison… Sans entrer dans une bulle dans laquelle l’autre n’est plus qu’un objet que l’on utilise, afin de ne pas laisser nos envies rendre nos pratiques dangereuses ou malsaines.
L’altruisme : Le mot peut paraitre amusant, mais je pense que les comportements malsains sont souvent égotiques, et qu’il est important de ne pas oublier que si les pratiques peuvent être égoïstes, la domination se fait tout autant voire plus pour la personne soumise. Cela revient à prendre soin du pommier pour en recueillir les fruits le moment venu.
L’attention : Surveiller l’autre, ses ressentis, ses réactions, son état physique et mental…
L’écoute : Savoir entendre et comprendre ce que l’autre exprime sans a priori sur ce qu’il devrait penser ou ressentir…
Mais quoi que ?? Etre Dom, ce serait être au service du Soum ?
Alors là, il y a un énorme débat qui est plus une question de ressentis et de sémantique que de réalité. Je ne me considère pas plus au service d’une soumise que je ne suis au service de mon chien ou de mon rosier. Mais, je dois en prendre soin pour l’amener à s’offrir en toute sérénité, à s’épanouir dans les pratiques que j’apporte avec moi, et pouvoir ensuite jouir des fruits de mon travail. Si certains Doms considèrent cela comme être au service du soum, soit… Mais c’est la combinaison entre le contrôle et cette notion de soin de l’autre qui représente au final, pour moi, ce qui fait qu’on est Dominant au sens BDSM du terme.
Tout ceci n’est évidement que le fruit de mon avis, de ma réflexion, et n’engage que moi. Je ne prétends pas qu’il y ait là une vérité absolue, ni qu’il soit possible de ne jamais commettre d’erreur, ou d’impair. Ceci est simplment une base de réflexion.
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-Colonel Valeri, j'ai encore une mission spéciale pour vous.
-S'il s'agit d'aller botter le cul des $$££#!! américains, des anglais et autres qui se battent en Ukraine, je suis toujours partant. Vous le savez bien.
-Oui, c'est de cela dont il s'agit. Les Américains et les anglais bombardent la centrale de Zaporijia pour essayer de provoquer une catastrophe nucléaire. Ils pensent qu'ils ne risquent rien sur leur ile ou de l'autre coté de l'Atlantique. Les nuages radioactifs seront pour l'Europe.
-on pourrait raser toutes les villes américaines et anglaises et couler tous leurs portes avions. Ils ne peuvent pas arrêter nos missiles hypersoniques.
Le général Makarov rit de la boutade et sort une bouteille de Vodka.
-Pour l'instant les ordres c'est de les laminer sous des déluges d'obus et de missiles et d'avancer doucement pour protéger nos hommes. Rien ne presse. Votre nouvelle mission c'est d'aller repérer des batteries étrangères à 50 km de Zaporijia et de les signaler. Nos missiles feront le reste. Ce qui va vous intéresser c'est qu'un ensemble de lance missiles est tenu par une générale US, Jennifer, gradée de Wespoint, une lesbienne pure, une folle qui oblige ses marines à pisser accroupis comme des gonzesses. C'est pour leur sécurité il parait. Pisser debout c'est faire de vous des cibles, qu'elle leur raconte. Voici ses photos. Elles vont vous plaire.
-Pas mal du tout cette bouffeuse d'hamburgers et de chattes humides. Pas mal du tout. Elle doit avoir un cul bien serré.
-Vous aller avoir l'occasion de vous la taper. Nous avons réussi à l'alpaguer avec la sublime Lena, notre agent spécial parmi les forces ukrainienne. Jennifer est devenue complètement folle de sa chatte blonde. Elle se la tape tous les soirs. Nous la tenons.
-Da, entre des cuisses bien humides.
Le général remet une enveloppe avec toutes les instructions au Colonel Valeri. Ils trinquent encore, avec une excellente Vodka.
-A la Russie éternelle.
-Au joli cul de cette $$$###! de jennifer. Avant il faut que je passe aux transmissions voir mon officier de liaison.
Ils rient de bon cœur et trinquent encore. Le Colonel Valeri s'eclipse et file vers le bunker des transmissions retrouver la sublime Assya, une bombe sexuelle, blonde et bien galbée de partout avec des yeux de félin gris bleu avec des pointes d'émeraude. Il la trouve devant son ordi et des écrans. Il se glisse comme une ombre, l'empoigne par la crinière, la couche sur son bureau, la trousse et la sodomise d'un coup violent. Assaya hurle de douleur. Valeri n'en a que faire. il la pistonne comme un sauvage. A présent elle hurle de plaisir. On doit l'entendre dans tout le bunker. Valeri explose sa jouissance en elle. Il n'en a rien à foutre du plaisir d'Assya. De toute façon, les femmes russes sont comme des poêles en céramiques. Longues à chauffer et inarrétables ensuite. Quelle belle salope cette Assya. Elle en redemande encore et encore. Il faut être le colonel Valeri pour tenir la cadence avec cette championne nympho de l'armée russe. Assya ne le laisse qu'après l'avoir complètement vidé de tout son sperme et plus. Elle rajuste sa jupe et reprend son travail comme si rien n'était, redevenue plus froide qu'un glaçon de l'Arctique.
-On fait comme d'hab. Allez file. Je vais prendre soin de toi.
Veleri s'éclipse, sa grosse enveloppe à la main. Il va l'étudier dans sa cabine. Il est entrainé à tout mémoriser. aucune note. Il est heureux d'avoir Assya comme officier de liaison. C'est presque une partie de lui même. Elle ne fait jamais défaut dans cette guerre impitoyable du renseignement militaire.
Ce que le Colonel Valeri adore c'est traverser les lignes ennemies comme une ombre. Le loup de l'Oural, c'est son surnom, est vraiment incroyable. Personne ne le voit, ne l'entend, pourtant lui observe tout et transmet tout à Assya qui fait le reste pour l'artillerie. Plus de 50 km parcourus, il se rapproche des lances missiles commandés par Jennifer. Cela l'amuse. Il adore prendre des risques et cela lui donne toujours une furieuse envie de baiser.
Il contourne des postes de sentinelles, toutes américaines. Cela le fait sourire quand il pense à la propagande occidentale et à ses conneries sur le rôle défensif de l'otan, la non belligérance et j'en passe. Ils sont bien là et tirent bien sur l'armée russe avec le meilleur de leur technologie. Il repère le logement de Lena à l'intérieur du périmètre de défense des américains. Encore une sentinelle, une femme black superbe avec son fusil d'assaut sur la poitrine. La garde du corps de Jennifer probablement. Il en renifle la présence. Il neutralise cette sentinelle au couteau, sans le moindre état d'âme. De toute façon elle n'a rien senti avec sa lame noire plus coupante que le meilleur des rasoirs.
Valeri arrive dans la chambre. Il trouve Jennifer en train défoncer la chatte de Lena qui couine au feeldoe. Un bon atemi derrière la nuque et Jennifer s'effondre ko.
-Nous n'avons pas beaucoup de temps. Allons à la cave. Il soulève jennifer, qui pourtant fait bien son poids comme beaucoup d'américaines, comme si de rien n'était. A la cave il trouve de quoi l'attacher et la bâillonner. Quelques baffes suffisent pour la réveiller. Elle est tétanisée de peur. Elle se pisse dessus. C'est vrai que Valeri pue la mort. Elle sait qu'elle vit ses derniers instants.
Valéri la retourne et la sodomise d'un coup. Le pire outrage pour une lesbienne. il lui remplit les fesses et la chatte de son sperme puis la neutralise pour toujours.
Il remonte avec Lena dans la chambre. Là il ne fait pas semblant. il la bâillonne, la tabasse hard et l'attache. Puis il prend une latte en bois et lui marque bien son joli cul bombé. Il lui enfonce dans les fesses le feeldoe de Jennifer. Il essaie de bien maquiller pour faire croire à une agression par un détraqué sexuel. La survie de Lena en dépend. Il pose un baiser d'adieu sur son front et repart comme une ombre.
Dans quelques heures l'alerte sera donnée et les ricains voudront couper les couilles du détraqué qui a liquidé leur générale. Il est temps de refranchir les lignes ennemies comme une ombre. Il transmet toutes les positions à Assya. les missiles russes ne tardent pas à faire un bon nettoyage. Cela lui donne du temps.
Quelques jours plus tard il retrouve Assya dans son bunker.
-Cela te dit quelques jours de permission avec moi en Crimée?
La bombe sexuelle ne s'est pas faite prier. De toute façon elle dit toujours oui au Colonel Valeri. Elle aussi adore son job.
La morale de cette histoire c'est que les hommes ne doivent pas pisser assis comme des gonzesses.
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Je suis reconduit dans la salle des animaux de compagnie. En entrant, je remarque que la cage que j'avais occupé est déjà prise. Maitresse Julia observe les cages vides et m'en désigne une en bas de la pyramide.
- "Là".
J'obéit et rentre dans la cage désignée à 4 pattes. Maitresse Julia me dit de me retourner pour pouvoir la voir. Tant bien que mal, je me tortille pour me retourner. Elle me demande de m'approcher et referme la cage sur ma tête. Je me retrouve donc à 4 pattes avec ma tête qui dépasse de la cage sans aucune possibilité de mouvement.
-" Voilà, je te dis a demain. Passe une bonne nuit."
Sur ces paroles, Maitresse Julia sort de la piece en me laissant dans cette position inconfortable.
La nuit qui suit est très difficile. Je ne peux pas bouger, encore moins dormir. J'ai froid et je suis affamé. Durant la nuit, (ou dans la soirée, je ne sais pas), je sens soudain un liquide me couler sur le dos. Je comprends en quelques secondes que la soumise enfermée au dessus de moi s'est soulagée dans sa cage, et donc sur moi. Intérieurement, je la remercie de s'être contentée d'uriner...
Au milieu de la nuit, une dom équipée d'un gode ceinture entre pour chercher la soumise pisseuse. Avant de la faire sortir de sa cage, elle approche son gode de ma bouche et me força à lui faire une fellation en gorge profonde. Apres quoi, elle sort sa prisonnière de sa cage et s'en va sans un mot. Ce fut le seul événement de la nuit.
Au matin, Maitresse Sylvia vient me chercher, me libére de mes contraintes et m'accompagne dans la pièce d'accueil.
-" Votre séance de soumission est terminée. J'espère que vous l'avez apprécié. Avant de partir, nous vous avons préparé une chambre pour vous reposer et manger un peu. Montez par ici, et allez à la chambre 12. Reposez vous. Vous avez accès à la chambre pour 3h maximum.
Nous espérons vous revoir bientôt".
Elle me rend mes affaires, je peux enfin m'habiller et me réchauffer. En arrivant dans la chambre, je vois un petit lit avec couverture et une table avec 2 sandwichs triangle. C'est sommaire mais largement suffisant. J'engloutit les sandwichs et tombe épuisé sur le lit, ne pensant même pas à fermer la porte de la chambre. Je me dis que je reviendrais sûrement ici mais comme dom cette fois-ci. Je n'ai pas le temps de réfléchir plus longtemps, je tombe dans un sommeil réparateur bien mérité.
FIN
Ce chapitre termine cette histoire débutée il y a presque un an maintenant.
J'espère que vous l'avez appréciée.
Je n'ai pas une belle plume, (je suis très mauvais en rédaction), je n'écrirais donc pas de suite.
Mais si l'un ou l'une d'entre vous souhaite poursuivre mon histoire, je vous laisse totalement libre dessus, et je la lirais avec plaisir.
Merci pour vos commentaires durant ces 16 chapitres !
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Apprenez le plaisir de la patience
Quelle drôle de phrase ! Pour moi, de prime abord antinomique. Mais à bien y réfléchir ... C'est quoi la patience ? D'après le "Petit Robert" c'est l'aptitude de quelqu'un à persévérer dans une activité, un travail de longue haleine sans se décourager. Bien ! A savoir si j'y prends du plaisir ? Toujours d'après le "Petit Robert" le plaisir est une sensation, une émotion liée à la satisfaction d'un désir, d'un besoin.
Aïe ! sans se décourager ! j'avoue je suis pugnace mais je passe également par une échelle d'émotions diverses et variées ... doute, abattement, colère. Je peste, je fulmine, j'enrage de me sentir en échec. Et puis revient la force, le courage, l'espoir, galvaudés par le plaisir de la réussite finale. Parce qu'il est aussi là dedans le plaisir, dans la constance de cette ferme volonté à tenir ses engagements , la fierté que l'on retire dans l'aboutissement. Ne dit on pas qu'à vaincre sans péril on triomphe sans gloire ?
Souvent quand on parle de patience, on parle de cette capacité à se positionner dans l'attente avec calme, à se maîtriser face à une attente également. Elle permet donc de relativiser une situation , de l’appréhender de façon positive, et d'utiliser ce temps d'attente de façon constructive , d'y prendre du plaisir. Il semblerait donc que la patience soit une belle valeur pour atteindre une certaine forme de sagesse. Comment ? Je pense que cela
s'apprend et se cultive. Il est question là de travail sur soi même.
Le problème de l'impatience tient dans le fait qu'il vient d'un élément extérieur à moi, sur lequel je n'ai aucun contrôle (encore lui !). Le seul pouvoir que j'ai c'est d'agir sur moi même, de changer mon regard, ma perception sur ce qui arrive, sur ce que je vis et comment je le vis. En effet j'ai toujours le choix de faire un pas de côté par rapport à mon schéma mental et réaliser que cet imprévu, cette épreuve qu'on m'impose me donne l'occasion de faire autre chose, de corriger ma perception et d'analyser toutes les options qui s'ouvrent à moi. Peut être que pour finir ce temps ne m'est par retiré, mais plutôt accordé, gage à moi de l'utiliser de façon utile. De m'octroyer ce temps pour faire quelque chose qui me plait. Un délai de réflexion, d'introspection pour mûrir et corriger ma position de soumise, un temps où je m'invente auprès de vous, où tout est possible.
Alors il temps que je ferme les yeux, que je pose mes pieds au sol et que je m'ancre dans le plaisir de la patience !
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Un peu désoeuvré ce jour-là, je suis arrivé presque par hasard dans ce club libertin. Un gang-bang y était organisé, ce que j’ignorais totalement. Je n'avais jamais participé à ce genre d'évènement. Un groupe d’hommes est déjà là. La Déesse arrive juste après moi. Pourquoi la Déesse ? Ce moment m’a semblé beaucoup plus qu’une simple séance de baise. Une sorte de rite religieux sacré, acte sexuel collectif en l'honneur d'une divinité, réminiscence inconsciente de temps très anciens. Elle est aussitôt entourée, pressée, touchée, palpée même. Elle a une trentaine d’années, elle est brune, et très belle. Très peu de paroles sont échangées. Elle se dégage doucement, en souriant, et se dirige vers la douche. Le groupe l’y rejoint. Il s’agglutine à la vitre transparente. J’ai suivi le mouvement. Sans comprendre comment, et sans avoir bousculé personne, je me retrouve devant la porte vitrée. Elle l’entrouvre et m’invite à entrer avec elle. J’ai donc l’immense privilège de passer ce moment avec une Déesse devant une trentaine d’hommes envieux. Peut-être a-t-elle remarqué ma timidité, ma distance. Cela me met de bonne humeur. J’ai envie d’entrouvrir la porte de la douche et de lancer june plaisanterie : « Vous ne pouvez pas rester là, Messieurs, c’est une soirée privée. » Quelque chose me dit que ce serait mal venu. Ils sont l’air très sérieux. Et sans doute ion peu jaloux.
Puis nous entrons dans une grande pièce sombre. Tout le monde est nu maintenant, sauf un homme chargé d’escorter et protéger la Déesse. Au milieu de cette pièce se trouve une table, une sorte d’autel. L’homme habillé nous invite à nous disposer en cercle à bonne distance du centre de la pièce. La Déesse entre à son tour et entreprend de nous saluer un par un en nous claquant trois bises à chacun, comme si nous étions bons copains, ce qui ne manque pas de me surprendre. Puis elle s’allonge sur l’autel. Le maître de cérémonie nous donne quelques consignes élémentaires : un seul à la fois, pas de brutalités, attendre son tour, tout le monde pourra passer … Une file d’attente se forme. Le silence est lourd, l’instant semble solennel, comme lors d’une cérémonie religieuse primitive. Chacun des hommes de la tribu va honorer la Déesse. Je tente une blagounette : « Ya la queue ! » A part un ou deux sourires discrets, je ne gagne que des regards réprobateurs. Je comprends que nous ne sommes pas dans la simple gaudriole. Quelque chose ici relève du sacré.
Le premier d’entre nous est invité à s’avancer et pénètre la Déesse. Il jouit en quelques minutes, un autre le suit. Parmi la trentaine d’hommes présents, certains sont jeunes et vigoureux. Ils reviennent aussitôt dans la file d’attente, prenant la place des moins téméraires. La Déesse n’intervient pas, elle semble même apprécier ces resquilleurs plus virils que les autres. Le gardien du temple n’intervient pas non plus, tant que la vestale ne le lui demande pas. Dans un silence religieux seulement troublé par les ahanements des accouplements, les hommes se succèdent. La pénétration se fait toujours de la même façon, l’homme debout devant les jambes écartées de la femme enfonce son sexe dans le sien, doucement d’abord, puis de plus en plus fort, jusqu’à la jouissance. Pas de préliminaires. On entend distinctement la respiration de la femme à chaque coup de boutoir, sans qu’on puisse savoir si elle en tire un quelconque plaisir. Soudain, elle s’arrête. Elle veut un coussin. Son garde du corps se précipite. Ses désirs sont des ordres.
Alors que les plus acharnés passent plusieurs fois – il se murmure dans l’assemblée que ceux-là prennent des "substances" – un des hommes éjacule très vite, avant même d’entrer dans le Saint des Saints. La Déesse bienveillante lui dit doucement: « C’est compliqué, n’est-ce pas ? » Puis murmure quelques mots de réconfort à son oreille. Un autre, obèse et doté d’un micro-pénis, a du céder plusieurs fois sa place aux mâles alpha, mais, persévérant, il finit par se glisser jusqu’à la fente de la déesse qu’il parvient enfin à honorer. Les plus âgés d’entre nous ont été priés de passer les derniers, sans doute pour éviter une attente trop longue aux plus jeunes. L’un d’eux a visiblement dépassé les 80 ans. Son effort est très long, et tout le monde retient son souffle. Enfin, il parvient à ses fins. Un mouvement d’approbation admirative parcourt l’assemblée. On entend même quelques applaudissements que la Déesse interrompt d’un geste de la main et d’un regard qui recommandent la décence. Lorsqu’est venu mon tour, elle a inscrit mon numéro de passage sur ma poitrine, au-dessus du cœur, avec un tube de rouge à lèvres à paillettes. C’était le numéro 16. Elle m’a murmuré en souriant : « Si tu veux, tu peux revenir ». Je ne sais pas pourquoi, j'en ai éprouvé une immense fierté. Je n’ai pas repris ma place dans la file d’attente. J'ai attendu le lendemain matin pour me doucher, juste pour garder ce chiffre magique un peu plus longtemps au creux de mon épaule. J’étais initié.
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De son appartenance à sa Maitresse, elle s'apercevait qu'il lui fallait un constant effort
d'attention pour se conformer à cette discipline, dans l'espoir secret de la satisfaire enfin.
Charlotte passa enfin dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température.
Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles
en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla
devant la commode. Depuis qu'elle était jeune fille, on lui disait qu'elle était ravissante et
qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien
proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes
fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les
cheveux bruns. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme
les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire Juliette. Dans la salle de
bain, elle posa une serviette à portée de main et entra alors avec plaisir dans la baignoire.
Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle agréable journée. Elle
avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir terminé ses courses si rapidement. Elle
se couvrit les jambes de mousse, entreprit de les raser, songeant alors à Juliette, à ce qu'elle
penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore
un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea bientôt vers la
penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre
de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant
d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non,
elle ne la porterait pas. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée
devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu
de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses
yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle
chaussa des talons hauts que Juliette exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe,
d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou
à ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus
aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables
tourments. Sa Maîtresse l'obligeait à en porter lorsqu'elle n'avait pas été assez docile pour la punir.
Il fallait que Charlotte soit sans le moindre obstacle constamment et immédiatement toujours accessible.
Elle portait fièrement deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse.
Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les
percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, elle éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée.
Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une abnégation totale.
Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait
que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec
les sensations vertigineuses en plus. Charlotte n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une
vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant
jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne
suffisait pas à expliquer sa passion. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse
nourrissait. Juliette la hissait, la projetait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant
en tant qu'esclave, en lui faisant ainsi accepter son rôle d'objet. Elle avait créer entre elles un lien indestructible.
Les genoux qu'elle ne devait jamais croiser, les lèvres toujours entrouvertes, et surtout les yeux toujours baissés.
Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Juliette quitta tôt les cours qu'elle donnait à la
Sorbonne pour venir la chercher à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce, agréable. Charlotte écoutait
le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend
et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement
le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité.
Chez elle, Juliette lui demanda de se mettre nue, la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être
nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois,
son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle
suffoqua. Au petit matin, Juliette était allongée près d'elle et elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de
la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun
luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé
et ses aisselles blanches. Juliette glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit
d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses
cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout
en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret
qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme déjà brusquées.
Comme une sorte prosternation intérieure, une soumission sacrée, comme si un dieu, et non Juliette lui avait parlé.
Ses doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes
après les autres, consciencieusement. Elle la vit approuver d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant
étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le
crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était sexuelle. Mais Charlotte se l'imaginait elle, bien trop jeune pour le savoir.
Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au
moindre toucher et enfin sursauta. Elle ressentit la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce
ce trou qui appelait. La sève s'écoula, lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait.
Elle peut alors tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Elle supposa qu'elle aimerait être
capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les
draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle devait la soumettre.
Charlotte demeura immobile. Au même moment, sa Maîtresse l'appelait à voix basse et la prenait à pleine main.
La douleur vive s'était évanouie alors Juliette la vit qui hésitait. Devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ?
Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme.
Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait.
Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante, raidie sous ses doigts. Il courtisait ses
hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une
éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui
donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentait
la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve en la dévorant.
Elle se tenait droite, elle avait le regard plus clair, mais ce qui frappait Juliette était la perfection de son immobilité.
L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit
subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième.
Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La
prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis,
profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre.
Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le
soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, Charlotte allait supplier. Il fallait qu'elle se livre totalement.
Juliette n'ignorait pas, que la prendre par son orifice le plus étroit la rendrait forte, mais elle s'y résigna.
Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents
de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne
soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le
chercher, elle même si Juliette ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer
toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Sandra lui dit :
— Je suis un peu surprise de te voir jouer les nounous.
— C'est un service que je rends à Monsieur Sam et il me paye en conséquence.
Voilà, grâce à moi, elle se fait des couilles en or ! Oui, quand il s'agit de Summer, on peut parler de couilles. Sandra lui dit :
— Avec moi, elle a été sage...
— Je lui ai fait la leçon, sinon, on pourrait croire qu'elle a 6 ans. Je dois tout lui dire, comme à un enfant : apprends ton texte, lave-toi les dents, change de tee-shirt, va faire pipi, on part...
Sandra rigole. Non, pire, elle prend des notes dans un petit cahier. Summer ajoute en me regardant :
— Arrête de bouder, sinon je te donne une fessée et tu ne pourras pas t'asseoir pendant trois jours.
Les deux filles me regardent, je fais un grand sourire forcé. Sandra lui dit :
— Qu'est-ce qu'elle fait bien ?
— Elle fait bien la salope. Elle se fait baiser par n'importe qui, elle séduit, elle lèche bien... Tu veux l'essayer ?
Non, mais elle dépasse les bornes, là ! Je vais lui dire... rien, bien sûr. Sandra répond :
— Pas ce soir... mais je viendrai volontiers pour te présenter mes nouvelles esclaves : des sœurs jumelles. On fera une compétition, "qui lèche le mieux". Ce qui est troublant, c'est qu'elles sont cathos et...
Je dois demander quelque chose à Sandra :
— Des vraies sœurs ?
Mais c'est Summer qui répond :
— Tu coupes la parole aux gens ?
— Mais... euh...
— Mets-toi à genoux, embrasse les chevilles de Sandra, ensuite excuse-toi.
Je partirais bien, mais il y a l'ascenseur. Non, pas que ça. Summer est tellement... décidée... que ça m'excite. Et puis : on joue !! On joue Maîtresse et esclave. Summer est payée pour être à mon service... Alors... euh... je me mets à genoux et j'embrasse la cheville de Sandra, puis je me mets à genoux devant... non, contre elle, parce qu'elle a écarté les jambes et je lui dis :
— Pardon de vous avoir interrompue...
— Oh, putain, j'adore la façon dont tu l'as dressée, Summer... J'accepte ta proposition... Enlève ma culotte, petite....
Elle se soulève de son siège pour que je puisse la lui enlever, puis elle met un pied sur la table. Ensuite, elle pousse ma tête avec son pied et j'atterris contre sa chatte mouillée. Je le fais parce que j'aime lécher une chatte., sinon je partirais, si j'avais pas envie de le faire... Oui, même seule en ascenseur : il m'a l'air solide après tout. Bon, je lèche sa chatte trempée, elle sent la fille excitée qui a pris sa douche la veille, un peu fort mais pas trop... Je la lèche soigneusement, je mélange ses sécrétions à ma salive... Elle gémit et son bassin vient au-devant de ma langue. J'ai jamais léché une fille aussi réceptive... Elle est peut-être la fille de "Speedy Gonzales" ? Bon, ça m'arrange, le bout de ma langue tourne autour de son clito et ça y est, elle jouit en serrant mon visage entre ses cuisses.... Mais lâchez-moi, Madame ! Elle doit faire de l'équitation, la garce, ses cuisses me serrent comme un étau... Ouf, ça y est, progressivement, elle desserre son étreinte. Je reprends mon souffle, elle, aussi. Puis elle se redresse, prend mon visage entre ses mains... Non, pas serrer ! Non, elle m'embrasse sur la bouche, puis elle dit :
— Tu es une formidable lécheuse, petite...
— Ah... euh... merci...
— Tu me plais, je vais te pousser.
Pousser où ça ? Summer lui dit :
— On doit y aller. La petite doit encore apprendre son texte pour demain.
On prend l'ascenseur à trois, moi collée à Summer qui explique :
— Ashley a peur parce qu'il paraît que l'ascenseur s'est déjà écrasé deux ou trois fois.
Ça les fait rire... Je m'en fous, on n'en peut rien si on a le vertige.
On quitte Sandra, qui m'embrasse avec fougue, peut-être parce que je suis parfumée à sa chatte. Par contre, en rentrant, Summer me dit :
— Lave-toi le visage, tu pues plus qu'un congrès de gouines.
Oui, ça, c'est Summer tout en délicatesse. Elle ajoute :
— N'empêche que tu lui as plu, elle va te pousser.
Qu'elle me pousse !
***
Ce matin, Lee a une autre fournisseuse, une fille... comment dire ? Genre hard-rockeuse : jeans et tee-shirt déchirés, cheveux rasés sur un côté, baskets trouvés dans une poubelle. Si elle s'assied sur son visage après avoir pissé, il va prendre un méga-pied !
Aujourd'hui, on tourne une scène très importante. La reine décide de punir ses esclaves. Pas moi, donc, mais mon personnage. Elle estime que les esclaves sont moins attentives depuis un moment ou alors ça l'amuse de les fouetter. Des esclaves punies régulièrement sont beaucoup plus attentives à obéir servilement à n'import quel ordre, aussi humiliant soit-il. Les esclaves fouettées n'ont pas de fierté.
Pour cette scène, Lee et Madame Wolf ont vu grand. Un garde arrive avec une camionnette bourrée d'esclaves. C'est d'ailleurs indiqué en grand sur la camionnette. Il y a une esclave enchaînée, sous la mention "Slave Paradise". Il y a d'autres indictions : "Vente d'esclaves tous les jours à partir de 11 h." À l'arrière de la camionnette, il est indiqué "Transport d'esclaves".
Je connais le garde, on a mangé avec lui à Venice. Surpris de me voir en reine d'Égypte, il ose à peine me caresser les fesses en m'embrassant. Il me fait beaucoup de compliments. Je l'aime bien, lui.
Il m'apprend le maniement du fouet. Ce n'est pas évident, il faut un petit mouvement du poignet à la fin, pour que le fouet ait le maximum de vitesse quand il atteint la cible. Je m'exerce sur... des pastèques. C'est marrant. Enfin, pas pour les pastèques, mais ce sont des pastèques esclaves ! J'apprends vite et Lee qui a assisté à la scène me dit :
— Tu vas t'exercer sur les deux esclaves du studio.
On ne les utilise pas pour la scène, car elles sont colorées. Pour le film, il faut des fesses bien blanches pour qu'on voie les marques rouges. De plus, ces filles ont certainement besoin d'être punies régulièrement. Lee leur dit de se mettre à 4 pattes et je m'exerce, le fouet siffle et claque sur les fesses tandis que les esclaves piaillent. Je vise de mieux en mieux et je suis grisée par les cris plus intenses quand je fais le mouvement correctement. J'arrêterais bien pour ménager leurs derrières, mais il "faut" que je m'exerce. Quand je m'arrête, les fesses des filles sont couvertes de jolies marques rouges. Le fouet se termine par une partie de cuir large, le but est que ça fasse mal, mais sans blesser. Attirés par les cris des filles, beaucoup de gens sont venus admirer le spectacle. On m'applaudit... Il paraît que je suis une bonne fouetteuse. On va passer à la scène. Pour ça, on va dans un joli jardin qui a servi pour un péplum.
Les esclaves sont déjà en position. Je marche entre les rangées en parlant avec Jules César. Il me dit :
— Ma chère Cléopâtre, venez à Rome avec moi, vous deviendrez la reine du monde.
Cléopâtre envoie deux coups de fouet sur les fesses d'une blonde, faite pour être fouettée. Comme elle crie un peu fort, elle reçoit deux autres coups de fouet. Je réponds à César :
— Seigneur, c'est mon rêve de vous accompagner à Rome... et de devenir Impératrice.
Il y a un petit silence, ce qui agace Cléopâtre. Elle envoie plusieurs coups de fouet sur les fesses d'une rousse qui est à sa droite, puis d'une brune à gauche.
Un centurion arrive, courbé en deux. Il donne un parchemin à César et part en reculant. César lui dit :
— Un problème urgent à régler, ma chère Cléopâtre, j'en ai pour peu de temps...
Il sort. Encore plus agacée, Cléopâtre fouette les filles alternativement. Elle donne une dizaine de coups de fouet à chacune... Elle s'arrête en sueur, jette son fouet et va s'asseoir sur un trône. Deux esclaves agitent des palmes à toute allure pour l'éventer.
— Coupez !
Lee me dit :
— Bravo Ashley, excellente scène.
— Merci, c'est gentil.
Pour dire vrai, je suis un peu déçue, j'espérais recommencer la scène plusieurs fois. Pas parce que j'aime fouetter les esclaves, mais pour des raisons... professionnelles. Les esclaves quittent le jardin en gémissant et en se frottant les fesses. Quelles pleurnicheuses !
On va manger... puis on tourne des scènes beaucoup moins amusantes.
On finit tôt et Summer vient me chercher à 17 h pour aller au "Slave Paradise". Elle me dépose, Tex me reconduira. Elle me dit :
— Ne picole pas.
Je vais à la petite porte secrète, vous savez celle qu'on a prise la dernière fois. Je téléphone à Tex et je lui dis :
— Je suis là.
Un garde ouvre, on s'embrasse et il me dit :
— Tu viens te vendre ?
— J'ai déjà un acheteur.
On rigole... Je vous ferais remarquer que je n'ai plus peur. Tex vient à notre rencontre. Il est grand, costaud et il a une grosse bite. On s'embrasse mais bien... Ensuite on va voir les esclaves, ce sont les familles qui m'intéressent. On va dans le hangar où elles sont en cages. Il me montre deux sœurs dans une cage. Les pauvres, elles ont l'air affolées. Mais ce sont des délinquantes, donc elles sont mieux ici qu'en prison. Ici elles seront vendues et elles rapporteront de l'argent à l'Etat, au lieu d'en coûter en prison.
D'accord, elles vont se faire fouetter. Ce sont des fouets qui font mal mais ne blessent pas. D'ailleurs, elles ne sont fouettées que si elles sont maladroites, insolentes... ou si leur maître est énervé, c'est vrai. Tex me montre des jumelles serrées l'une contre l'autre. Je les prendrais bien pour jouer, mais Tex me dit :
— Viens, je suis ici tout le temps et ça pue.
C'est vrai que ça sent un peu la ménagerie.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Une petite chatte en liberté s'ouvre au plaisir qu'elle connait. Elle transpire à grosse goutte quand La main s'approche pour la caresser.
Elle en ronronne de plaisir cette petite chatte docile , même quand La main se fait moins tendre et pince sans retenue.
Petite chatte est dans tous ses états quand La main assoiffée vient se servir à sa source en agitant ses doigts .
Ho oui! Cette petite chatte se livre à La main en toute indécence, parfois même jusqu'à ne faire plus qu'un tant E/elles sont absorbées...
Ce jour là, la petite chatte jouissant en toute liberté, voit La main s'approcher avec un drôle de fil de fer et un sourire des plus pervers.
Elle s'interroge, essaie de deviner, mais La main bien décidée, lui ferme son clapet . Petite chatte se retrouve entravée entre le fil de fer.
Pincée, tiraillée, fermée, petite chatte se perd dans ses appréhensions. Elle ne voit pas ce que La main fait, elle ne connait pas se qu'elle ressent. Petite chatte découvre une nouvelle forme de chasteté...
La main se réjouis!
Elle façonne une cage de chasteté féminine à tâtons.
La main tient Sa petite chatte close , bien serrée, par un fil.
Elle la tire , Hum! Oui Elle la tire cette petite chatte de bien des manières.
Elle tire et étire pour faire miauler cette petite chatte trempée d'un râle douloureux.
Elle tire jusqu'à ce que le fil cesse de s'agripper aux lèvres pincées.
Petite chatte retrouve alors une forme de liberté et se sens rassurée par La main caressante . Elle lui parle d'un prochain essai. Plus tard...
Petite chatte rit un peu jaune...
La main s'en réjouis d'avance...
Petite chatte en perd ses maux quand après La main c'est son Unique qui la prend d'assaut.
Petite chatte est heureuse de La servir à en dégouliner de plaisir .
Son Unique prend son pied...
C'est tout sourire et les yeux brillant que La main et la petite chatte se disent au revoir...
Cette petite chatte sans fil de fer pour l' entraver, se sent bien. Elle envisage de savourer cette forme de libeté avec ses petites papattes mais c'est sans savoir que La main en décide autrement.
En quelques mots pianotés sur des touches, La main rend petite chatte chaste pour toute la journée.
Pas besoin de cage ou de fil de chasteté pour frustrer Ma petite chatte ;)
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Résumé pour gens pressés :
- Cocher la case "Dominant" à la création du profil ne donne aucun droit sur les autres.
- Le respect ça se mérite ! Ce n'est pas un acquis.
- soumis et soumises, tutoyez vos interlocuteurs. S'ils s'énervent et qu'ils ont besoin de réclamer le vouvoiement, c'est qu'ils n'ont pas su l'inciter naturellement. Avez-vous vraiment envie de continuer à discuter avec de telles personnes ?
- Ne pas écrire sur le mur personnel de ceux qui n'acceptent pas vos demandes d'amitiés. Elles ont été vues. C'est juste que la personne ne veut pas donner suite.
- Rappel à toutes fins utiles : c'est la soumise qui choisit son Maître !
Bonjour,
Je fréquente ce site depuis quelques années déjà et je ne cesse de m'étonner du manque de courtoisie dont je suis parfois témoin. Elle émane surtout de certaines catégories de membres : ceux qui, à la création de leur profil, ont coché la case "Dominant".
1) L'origine du mal
Tout vient du moment exquis de la création du profil. Je dois me décrire, parler de mes aspirations, choisir mes pratiques préférées et choisir une catégorie. Moi, j'ai personnellement choisi "Homme Dominant" car cela correspond à ma personnalité : j'aime dominer ma partenaire et être le seul dépositaire du contrôle dans la relation. Mais au-delà d'un élément descriptif de ma vision nombriliste de ma propre personne, qu'y-a-til de plus dans ce choix ?
Et bien, rien !
Le fait d'avoir choisi la catégorie "Dominant" ne fait pas de moi le Maître ultime et absolu de toute personne qui aura daigné faire un autre choix. J'ai juste choisi un élément descriptif comme j'aurais pu cocher beau, moche, gros, maigre, chauve, surfeur blond, édenté ou sourire Ultra-Brite. C'est simplement un élément que j'ai choisi de porter à la connaissance du reste des usagers de ce site : je me considère comme "Dominant".
Et bien entendu, la politesse n'est pas l'exclusivité d'un pronom personnel. On peut très bien être poli, respectueux et courtois sans vouvoyer. Et parler comme le plus odieux des connards à la deuxième personne du pluriel. Ce n'est pas une question de forme mais de fond.
2) Oh, un peu de respect, merde, quoi...
Tel un supporter de football aviné devant une caméra de France 3 Régions, je vais parler de respect. Mais contrairement à mon exemple , j'ai été lire la définition dans le dictionnaire et je ne vais pas en parler à sens unique. D'ailleurs c'est quoi le respect ?
Comme tout mot de la langue française, il y a plusieurs nuances mais le sens général c'est simplement le fait de "prendre en considération quelque chose" et "qui incite à traiter quelqu'un avec égards, considération, en raison de son âge, de sa position sociale, de sa valeur ou de son mérite."
Effectivement à la lecture de la définition, les "Dominants" devraient avoir le droit de traiter, d'emblée, les "soumis" comme les êtres inférieurs qu'ils se déclarent être eux-mêmes. Et les "soumis" devraient donner du "Monsieur" et du "Vous" à toute personne "Dominante" qui leur adresse la parole. Non ? J'ai pas tout bien compris ?
Et bien non !
Le respect consistant à prendre en compte des éléments comme la valeur et le mérite, un inconnu, tout "Dominant" qu'il soit n'a aucun autre mérite que d'avoir coché une case. Sa valeur intrinsèque lors du premier échange est proche du néant, vu qu'il n'a rien prouvé d'autre que la façon dont il s'imagine être lui-même. La seule information dont on dispose lors du premier contact sont les trois mots qu'il voudra bien écrire en guise de salut.
3) Des bonnes pratiques et autres solutions
Tout commence par la demande d'amitié. Sans cela, aucune conversation possible ou presque. J'y reviendrais. Fut un temps, on pouvait y joindre un motif qui permettait d'énoncer la motivation qui a poussé l'un à inviter l'autre. Mais bon.. cette fonctionnalité n'est plus opérationnelle et on ne peut pas voir ces fameux messages. On accepte donc ses amis à l'aveugle, uniquement en ayant contemplé leur fiche et la vision unilatérale de leur personnalité autoproclamée.
Pour entamer une conversation, un simple "Bonjour" marque une certaine courtoisie avec laquelle on a envie de répondre sur un ton également courtois. Par opposition, le trop vu "Salut sale chienne" est une marque d'irrespect total auquel la seule réponse sensée est une autre fonctionnalité du site qui, elle, fonctionne très bien : "Bloquer l'utilisateur".
En effet, avant le premier contact, rien ne prédispose les protagonistes à adopter une déférence marquée l'un pour l'autre... puisqu'ils ne se connaissent pas encore ! Et non, ce n'est pas parce qu'elle a coché les cases "soumise", "célibataire" et "cherche un Maître" qu'elle doit automatiquement vouvoyer le premier qui lui dit bonjour.
D'ailleurs, petit truc entre nous : privilégiez toujours le tutoiement en début de discussion. Ça permet de filtrer rapidement les "imbus de leur personne". Un vrai Dominant vous donnera envie de le vouvoyer naturellement, sans avoir à le réclamer. Et si ce n'est pas le cas, c'est qu'il n'est pas fait pour vous, inutile de chercher plus loin. Ça deviendra un ami, un confident mais pas un Maître. Mais le plus probable, c'est quand-même qu'il a coché la case parce qu'il s'imagine être "Dominant" mais n'est en fait qu'une serpillière qui a des velléités d'ascension sociale. J'appelle ça les "Faux-minants" !
4) Le message non sollicité sur le mur personnel
"Tu ne réponds pas aux demandes d'ami alors je te laisse un message sur ton mur..."
Attention, âmes sensibles s'abstenir, nous frôlons ici la quintessence de la débilité humaine. Si ! Elle répond aux demandes d'amis mais a fait preuve de flair et n'a pas accepté la tienne. Ça arrive : mon profil ne plaît pas à tout le monde. Mais là, elle a pris en compte un certain nombre de données disponibles : âge, éloignement, description... et a décidé que c'était pas la peine.
Pour information, une jeune soumise célibataire reçoit un nombre incalculable de demandes d'amis dans l'heure qui suit son inscription. Alors comme disait un de mes anciens patrons : "Quand tu dois recruter ta secrétaire et que la RH t'a déposé une pile de CV déjà triés, à l'entretien tu restes objectif et tu prends la plus jolie ! Elles sont toutes compétentes vu qu'elles sont sélectionnées pour l'entretien alors quitte à la voir 8 heures par jour, autant qu'elle soit agréable à regarder."
Et parfois, ça ne va plus loin que l'aspect physique : pas envie de se faire dominer par un nain, un vieux ou un gros. Parfois, c'est la case "électrostimulation" qui n'est pas cochée alors que c'est son plaisir absolu. Ou elle attache une importance au phrasé, au style et à l'orthographe et votre profil contient trois fautes par mot.
Quelle que soit la raison de son rejet, cela ne donne PAS LE DROIT D'ÉCRIRE SUR SON MUR sans sollicitation préalable. Si elle ne veut pas quelqu'un en ami, elle ne veut pas ! Et pour ceux qui exigent du respect et du vouvoiement, respectez son choix. C'est la base du BDSM : la soumise choisit son Maître !
En conclusion, je sais bien que malheureusement, cet article n'aura qu'une très faible portée, limitée aux personnes qui prennent encore le temps de lire. Néanmoins, je me devais d'exprimer mon désarroi et proposer des solutions qui feront sans doute débat. Et c'est très bien comme ça, car je ne détiens pas la vérité absolue et que l'un des propos de cet article est justement le respect de l'opinion d'autrui et que je crois sincèrement que la discussion est toujours bénéfique.
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Madame est derrière moi, je la sais enfoncée dans le vieux fauteuil de cuir. Celui dont le coussin usé se lézarde, et je prie en secret pour qu’elle s’assoie sans culotte sur ces craquelures et que sa cyprine y opère une cure de jouvence ; car je crois fermement qu’au contact de sa mouille, le fantôme de la bête qui subsiste encore dans la peau tannée frémira de toute son échine et ses écailles se lisseront sous le nectar. Ce fauteuil dont les accoudoirs larges et ronds comme des chevaux d’arçon accueillent régulièrement mon ventre plaqué, rehaussant à merveille mes fesses pour la correction qui rougeoie. Ce fauteuil-là exactement, dont ma peau sait le grain et la râpure, où mon nez s’est empli de la poussière tannique accumulée dans les replis, dont la structure ferme et trapue contrarie toute bandaison.
Ce fauteuil là au pied duquel j’ai vu, avant de me retourner sur ordre, la petite esclave italienne prendre place à quatre pattes le dos bien droit. Il n’y a presque pas de creux entre ses flancs si minces et ses fesses si sèches, les vertèbres hérissent sa peau brune et tracent une ligne défensive de sa nuque à sa fente, sa fente encore plus brune et plus bas la forêt de poils. Sur le dos de la petite Madame a posé son verre et son cendrier. J’ai vu pendre entre les bras les minuscules seins et leurs gros bouts foncés. La petite gémit. Je ne serais pas surpris que Madame y ait donné quelques coups de pieds et enfoncé la pointe de ses escarpins. La petite étouffe une prière en italien, et à l’odeur je devine que Madame a approché sa cigarette de la touffe luxuriante pour le plaisir de voir les poils friseler et roussir.
La petite se tait, aux aguets je n’attrape qu’un petit crissement de bas nylon contre le cuir du coussin. Madame est derrière moi, moi nu jambes ouvertes et bien cambré comme elle aime, Madame derrière moi dont j’entends maintenant les talons aller et venir, Madame si près de moi dans des cliquètements. Je ferme les yeux pour me concentrer sur les indices de sa présence, l’air qui vibre le long de ses déplacements, qui se réchauffe quand ses gestes m’approchent, qui se parfume quand ses cheveux passent à ma portée, qui frémit quand son souffle me frôle. Les yeux toujours fermés, je sens son arrêt, son intention, le mouvement calculé juste au bord de s’élancer. Mon torse se creuse un instant quand les pinces s’arriment âprement à mes tétons. Puis je me retiens de tout mouvement quand je sens l’anneau lourd et épais se refermer à la base de mes testicules.
Madame retourne s’asseoir et je m’efforce de tenir ma posture aguicheuse, car elle m’a dit une fois qu’elle n’aimait rien tant que voir mes couilles serrées et étirées pendre sous mon cul rond et blanc. Par quelque perverse analogie, elle avait prétendu qu’ainsi je lui rappelais la pendule comtoise de son enfance ; et toute à sa comparaison, pour en éprouver la justesse, elle m’avait enfoncé dans l’anus un gode vrillé à manivelle, exactement -me disait-elle- comme quand il fallait remonter la pendule en tournant la clé dans le cadran. Madame est derrière moi dans le grand fauteuil de cuir patiné, et moi, les fesses offertes, les testicules alourdis, les seins mordus, je fais face à la porte-fenêtre, au jardin, à l’abbatiale juste de l’autre côté du mur.
C’est vêpres sans doute et l’Alléluia s’élève. Madame s’en trouve d’humeur musicale et sacrée. Elle se lève pour fouiner dans un de ses coffrets d’ivoire et d’os, et brandit fièrement un jeu de petites cloches de bronze verdi, chacune pendant au bout d’une courte chaîne. Elle les fait tinter une à une à mon oreille. Do. Puis « un ré bémol, tu noteras ». Je note Madame. Et les cinq suivantes pour finir la gamme. Chaque pince sur mes tétons s’embellit de deux cloches. Le poids me fait grimacer tant les pinces tirent douloureusement désormais. Les trois autres, plus lourdes encore, viennent agrémenter mon ball stretcher, judicieusement muni d’anneaux qui autorisent tous les amarrages au gré des fantaisies de Madame. Je lutte pour ne pas plier les genoux tant j’ai l’impression que mes testicules balancent au ras du sol.
Mais Madame veut plus. Elle a l’âme transportée par les hymnes qu’on entend monter de l’abbatiale et me veut aussi mélodieux, aussi céleste, aussi pur. Je dois faire tinter les cloches harmonieusement et en rythme, je me tortille et me contorsionne pour que résonne la note juste. Voilà Madame enragée de dévotion, un accès impérieux de spiritualité s’empare d’elle et s’incarne dans les coups de baguette dont, chef d’orchestre inspirée, elle me ponctue allegro pour m’indiquer les cloches à faire tinter. Les servants chantent désormais le Kyrie. Madame, prends pitié de moi. Mais ma pénitence dure encore plusieurs cinglements, entre les cuisses ou sur le torse. Jusqu’à ce que Madame estime que je maîtrise suffisamment le jeu de cloches.
Satisfaite, elle me gratifie d’un baiser fougueux qui me fait chavirer plus sûrement que le gros kilo qui me leste. « Il faut donner à manger au juke-box ». Je sens qu’elle pousse brutalement, à sec, un objet froid entre mes fesses ; elle force et la hauteur de l’objet distend mon anus, puis je l’avale d’un coup. « C’est une de ces grosses pièces d’or trouvées dans les trésors du grenier. Joue encore, j’en ai toute une provision ». Dans l’abbatiale silencieuse l’office est terminé, et je tente d’improviser une ritournelle qui pourrait plaire à Madame. Hasard heureux, ou conséquence de son choix judicieux d’un ré bémol, ou un peu des deux, voilà que je réussis une sixte napolitaine qui colore ma mélodie d’une mélancolie brûlante. La petite esclave italienne aussitôt éclate en sanglots, elle est d’une famille de facteurs de boîte à musique de Sorrente et cela lui donne la nostalgie du pays. Madame qui n’a pas le goût des attendrissements lui administre aussitôt quelques coups de cravache sur la fente afin qu’elle ait une bonne raison de pleurer. Puis lui ordonne de se rendre utile en allant chercher de la glace pour faire retomber mon insolente érection.
Ainsi, pendant que Madame remplit mon cul de pièces d’or comme une tirelire, pendant que la petite enveloppe ma queue de poches gelées, je continue à faire tinter les cloches qui martyrisent mes seins et mon scrotum. Lorsque j’ai l’arrière-train farci de lourdes pièces et le sexe complètement glacé et recroquevillé, Madame m’ordonne d’arrêter la musique. Elle détache les cloches qui pendaient à mes testicules mais laisse l’anneau en place. Puis elle prend bien son temps pour enlever les pinces à seins l’une après l’autre, guettant avec gourmandise sur mon visage les signes de la douleur fulgurante qu’occasionne le retrait. Elle m’habille sommairement d’une tunique de bure et me tire par la cordelière qui fait office de ceinture. Je la suis, fesses serrées autour du tas de métal qui m’envahit et dont le poids distend mes sphincters, mes tétons encore ultra-sensibles irrités par le tissu rêche. Elle me conduit à travers le jardin jusqu’à l’entrée de l’abbatiale. Au groupe de mendiants qui s’installe pour la nuit dans l’embrasure du portail, elle promet une bonne affaire s’ils nous rejoignent dans quelques minutes à l’intérieur.
En attendant, elle me tire vers un des bas-côtés de la nef où subsiste encore un confessionnel à l’ancienne. Elle me débarrasse de ma tunique, non sans la frotter vigoureusement sur ma peau au passage pour me faire constater à quel point elle gratte. Puis elle me fait entrer dans la partie close au centre du confessionnal, celle qui est réservée au prêtre. A un mètre du sol environ, un petit panneau ajouré et amovible permet au confesseur et au confessé agenouillés de se parler. Madame me fait mettre debout dos contre le panneau qui est à la hauteur de mes fesses, puis le retire. Elle m’ordonne de bien écarter les jambes et de me pencher en avant pour que mon cul soit bien offert à travers l’ouverture. Pour s’assurer que je conserve bien la position, elle relie par des lacets de cuir très tendus mon ball stretcher aux petits crochets qui, au bas de l’ouverture, permettaient de fixer le panneau. Ainsi tenu par les testicules, impossible pour moi de dérober mon cul à qui voudrait le prendre. Le seul moyen de soulager la tension est de rester bien écarté et de me cambrer pour pousser mes fesses à travers l’encadrement.
Cette installation aurait pu satisfaire Madame, mais je suis de nouveau en érection et cela la contrarie fortement. Faute de glace, elle décide d’au moins conférer un peu de dignité religieuse à ce sexe vicieux. Elle rallume un encensoir et le suspend par ses chaînettes à ma queue en érection. L’encensoir se balance à la même hauteur que mes testicules, je sens sa chaleur et la fumée qu’il dégage remonte le long de mon entrejambes. L’arrivée de mendiants coupe court aux autres pieuses idées que Madame aurait pu avoir. « Voici la poule aux œufs d’or.» leur dit-elle en leur présentant mes fesses tendues à travers l’ouverture ; « Si elle ne pond pas toute seule, allez chercher, vous ne le regretterez pas ». Avant de partir, elle me caresse la tête et me susurre avec un clin d’œil « Il va falloir pousser…» Elle referme la porte et je ne suis plus qu’un cul à piller.
S’ouvre alors une séquence éprouvante. Les visiteurs commencent par repérer le théâtre des opérations en s’éclairant d’un gros cierge d’église dont la flamme puis les gouttes de cire me brûlent la raie. Je fais de mon mieux pour restituer les pièces, mais l’impatience des chercheurs de trésor les pousse à explorer avidement mes tréfonds. Le pire est pour la fin, car ce n’est qu’après une fouille profonde et minutieuse qu’ils admettent que je n’ai plus d’or à donner. Ils m’abandonnent béant, les yeux pleins de larmes, l’encensoir à terre et les couilles distendues. La petite italienne alors vient me détacher et me ramène à Madame pour que, prosterné dos au vieux fauteuil en cuir, j’exhibe ma croupe et lui fasse admirer comme j’ai été dilaté et vidé. A son rire de plaisir je sais que je peux enfin m’abandonner en paix, à ses pieds, à son pied droit dont elle essuie la semelle sur ma fesse, à son pied gauche qui de petits coups presque tendres fait balancer mes testicules, à ses pieds avec pour seul horizon le tapis, et au bout du tapis la porte fenêtre par laquelle je vois monter sur l’abbatiale une lune énorme et dorée, une super-lune du tonnerre comme disent les astronomes. Demain ce sera le défilé du 14 juillet. Je ne doute pas que Madame ait un projet. Le sabre après le goupillon.
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Vers 10 h, Summer dit :
— On doit y aller, la petite travaille demain.
Donc j'ai le choix, je suis soit une esclave, soit "la petite". On embrasse tout le monde, sauf les esclaves bien sûr : on n'embrasse pas un sex toy qu'on vient d'utiliser. J'ai déjà fait une comparaison du même genre mais j'aime l'idée... On va dans le parking. Je me doute qu'elles vont encore s'amuser à mes dépens... et ça ne manque pas : Sarah ouvre le coffre de sa voiture en disant :
— C'est ta place, non ?
Je m'y attendais. Je vais dans le coffre. Summer soupire et dit :
— Elle est incapable de jouer, cette gamine ! Tout ce qu'elle arrive à faire, c'est jouer les martyrs. Allez, monte à l'arrière, pôv' petite. Et cesse de bouder.
— Je ne boude pas, mais c'est violent de voyager dans un coffre, bâillonnée, pieds et poignets liés et puis d'être enfermée dans une cage. Je ne suis pas aussi courageuse que vous.
Là, elles ne répondent rien. Ah si, Sarah me dit :
— On t'a dit que c'était un jeu. Arrête de jouer les victimes...
Summer ajoute :
— D'autant que tu t'es bien amusée avec Steve et mulot...
Aaah, Tex s'appelle Steve... Je préfère Tex. Summer ajoute :
— Elle va bouder, mais subtilement, pas trop pour ne pas être punie, hein Ashley ?
— Steve m'a dit que tu avais été quatre ans dans les Marines et Sarah dans les forces spéciales israéliennes. Moi, je viens de familles d'accueil. Alors, c'est facile pour vous de me terroriser.
Voilà, je l'ai dit. Elles ne disent plus rien, peut-être pas fières de me tourmenter. Elles ne disent rien, mais... elles éclatent de rire. Quelles garces sans cœur ! Quand elles sont un peu calmées, Sarah me dit :
— Tu veux voir ce que c'est, terroriser quelqu'un ?
— Non, je vous en prie...
Summer lui dit :
— Raconte.
— Quand j'étais à l'armée, on a voulu donner une leçon à une fille qui avait la langue trop longue avec les officiers. Une nuit, on l'a attachée et bâillonnée. Puis, on l'a amenée en haut d'un pont et on a enlevé son bâillon. Elle criait bien ! On a attaché un élastique autour de ses chevilles et on l'a balancée dans le vide. Une fille a crié : « Merde, on a oublié d'attacher l'élastique ». Putain ! Ce cri qu'elle a poussé, on se marrait comme des folles. Par la suite, elle a fermé sa gueule. Ça te dirait, petite ?
— Si vous me faites ça, je meurs.
Elles rient à nouveau ! Elles s'amusent bien avec moi. Elles continuent à se raconter leurs exploits. J'écoute plus leurs conneries. Sarah nous dépose au motel. Elle me dit :
— Sors de la voiture et dis-moi qui je suis.
Cette fille, c'est un démon femelle ! Je sors et me mets à genoux devant elle en disant :
— Vous êtes ma Maîtresse.
Oui, j'ai été conditionnée. C'est ce qu'elle voulait.
On rentre au motel. Là, Summer prend la relève des blagues idiotes. Quand je reviens de la salle de bains, je me couche dans mon lit, je n'ai pas envie de dormir avec elle. Elle me dit :
— Tu as bien regardé sous ton lit ?
— ... Euh, non.
— Il paraît qu'il y a une invasion d'araignées recluses.
Trop drôle... mais aussi trop effrayant. La morsure de ces araignées laisse d'horribles cicatrices. Je lui dis :
— Je peux venir dans ton lit ?
— J'sais pas...
— Steupléééé...
— Allez, viens, mais moi je dors.
Près d'elle, je ne crains rien, même les araignées en ont peur.
***
— Aïe !
Il est 6 h du matin et je suis réveillée par la méthode Summer : elle tire le drap et elle me donne une bonne claque sur les fesses en criant :
— Il est 6 h, tu as une heure et demie pour apprendre ton texte !
Elle allume sa tablette et ne s'occupe plus de moi. Je vais me mettre de l'eau froide sur le visage. Ensuite, je prends mon texte et je l'apprends. Je sais bien que sans Summer et la crainte que j'ai d'elle, je n'apprendrais pas ce texte en 1 h et demie. À 7 h 30, elle me fait répéter, je n'ai oublié qu'une phrase. Je lui dis :
— Je le saurai, je te jure. Je vais tout relire au maquillage.
— J'espère. Bon, j'ai un boulot à faire. Tu vas seule au studio. Vas-y directement et ne parle pas aux inconnus.
— Oui m'man.
Elle m'embrasse sur le front et s'en va. Je m'habille et je sors. Quand j'arrive devant le studio, le garde me dit :
— Vous êtes seule aujourd'hui, mademoiselle Ashley ?
— Oui, je deviens une grande fille.
— Une grande fille ravissante.
Le l'aime bien, lui. Kim arrive et je l'embrasse. Je vais au maquillage et elle m'apporte un petit déjeuner. Ensuite, je vais chez le coiffeur et l'habilleuse qui me colle quelques voiles sur les fesses. Je continue à lire mon texte et ça va, je le connais. Quand je suis déguisée en reine d'Égypte, je vais au studio avec Kim. J'ai toujours un franc succès quand je circule d'un studio à l'autre, vêtue de quelques voiles et parée de bijoux.
Lee Varella m'embrasse. Il est devenu... très amical. Mes partenaires m'embrassent aussi et tous ceux qui veulent, je suis une reine proche de son peuple. Bonne nouvelle, la "snipeuse" israélienne n'est pas là. J'en ai plus peur que de Summer. Je suis terrifiée par son histoire de saut à l'élastique de nuit !
Première scène, je suis couchée sur un canapé, une esclave m'évente à l'aide d'une palme, tandis qu'une autre me masse les pieds... Elles sont très peu vêtues. Je discute de l'avenir de l'Égypte avec mon frère et mon général en chef. Mon frère me dit :
— Accepte les avances de César, il deviendra fou de toi...
Il s'agit là de la scène normale. Monsieur Varella me dit :
— Pour la version érotique, j'ai pensé...
Il bloque. Je l'aide en disant :
— Vous avez pensé que je devais être nue ?
J'enlève mes quelques voiles. Il n'y a plus un bruit dans le studio, c'est ma nudité qui produit cet effet. Varella s'éclaircit la voix et il me dit :
— J'ai pensé que... la reine a un besoin urgent et... une esclave apporte un récipient en or pour que la reine... euh...
— Pisse dedans ?
— Ouiii...
— Eh bien voilà, pas de problème !
— Tu veux que je demande une équipe réduite ?
— Ben non, pourquoi ?
Bon... Je reprends la scène, mais nue cette fois-ci. À la fin du dialogue, je dis :
— Une envie pressante, Messieurs. Lydia ! Un récipient !
Aussitôt, une esclave arrive avec un pot de chambre... ou plutôt un délicat récipient en or ou doré. Elle s'assied par terre et tient le récipient contre ses seins. Je m'accroupis en lui tournant le dos. Ce n'est pas très poli, mais c'est une esclave.
Ce qui est encore moins poli, c'est que je pisse en reculant, donc j'arrose un peu son visage. Je pousse pour bien vider ma royale vessie, et ça s'accompagne d'un petit bruit. Un peu gênant, sauf si vous êtes la reine d'Égypte et que vous faites ça dans le visage d'une esclave. Je me relève en lui disant :
— Maladroite, tu as bougé, tu mérites d'être fouettée.
Oui, c'est injuste, mais on est en 50 avant Jésus Christ. Je dis à l'autre esclave, celle qui est sèche :
— Couche-toi par terre, sur le dos.
Elle obéit aussitôt et je m'assieds sur son visage. Je me frotte sur elle pour me sécher... je suis bien comme ça... La fille va connaître mes pensées.
Je reprends mon texte :
— Voilà, je me sens plus légère, alors Messieurs....
Quand la scène se termine, je me relève... Dommage, j'étais bien. Je regarde mon esclave-siège et, oui, elle vit toujours. J'ai des fesses, mais pas au point de tuer les gens en m'asseyant sur leur visage. Lee vient m'embrasser la main en disant :
— Magnifique, Ashley.
Je pisse sur le visage d'une esclave et je m'assieds sur le visage d'une autre et lui, il est ravi : facile, le cinéma. Ensuite, on repasse à la version convenable, c'est nettement moins marrant. Vers 1 h, on arrête pour aller manger. Lee Varella me dit :
— Tu es vraiment très bonne, Ashley...
Il me prend par le bras, on s'éloigne et il me dit nettement plus bas :
— Est-ce qu'à l'occasion, tu pourrais refaire la scène de tout à l'heure... en petit comité ? Je te revaudrai ça...
Par moment, j'ai l'air pas trop maligne comme lorsque j'ai peur des araignées sous mon lit, mais en fait, je suis beaucoup moins conne que j'en ai l'air. J'ai compris ce qu'il voulait, je lui réponds :
— Vous aimez le champagne tiède, Monsieur ?
— Ouiiii...
— Demain matin, si vous voulez.
Il embrasse ma main en disant :
— Tu es un amour.
J'ai entendu dire que Lee Varella était un grand amateur de pieds de filles... Il pourra aussi me sucer les orteils. On va manger. J'envoie un SMS à Monsieur Sam : "Pourrais-je vous voir 5 minutes." Trois minutes plus tard, j'ai la réponse : "Monte".
Je montre le SMS de Monsieur Sam à Lee. Je vais l'appeler par son prénom. Pas besoin de faire des manières avec un Monsieur qui va s'abreuver à votre source... joli, non ? Je lui dis :
— Je peux monter 5 minutes ?
— Oui, bien sûr, Ashley.
On est amis. Je dis à Kim :
— Viens avec moi.
— Oui Mademoiselle.
Pas besoin de lui dire où on va : c'est mon assistante. Je suis toujours vêtue de mes voiles transparents. On va dans le grand building. Un garde me dit :
— Monsieur Sam vous attend, Mademoiselle Ashley. Et vous êtes très belle en Cléopâtre.
Je lui fais un grand sourire, je l'aime bien aussi, lui. On prend l'ascenseur extérieur transparent. Je me colle à Kim ! Surtout ne pas regarder le vide qui augmente sous nos pieds. Ouf ! On arrive saines et sauves au sommet du building, dans la forêt.
À suivre
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
Mes livres non illustrés, ici :
https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
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Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis.
Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture :wink:
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De 2012 a 2015
Je suis en terminale, fraichement célibataire et plutôt déçue du sexe, je ne suis plus autant en quête d'un pénis pour combler ma vie ...
Je me réfugie auprès de mes copines et dans mes loisirs choisissant de me concentrer sur mes études pour le BAC en fin d'année !
Il y'a pourtant dans ma nouvelle classe un garçon qui ne me laisse pas indifférente, il a des yeux bleus à tomber, de beaux cheveux mi-longs blonds et il me fait beaucoup rire mais je ne me projette pas dans une quelconque relation pour le moment.
Plusieurs garçons me tournent autour ayant appris ma rupture durant l'été et certains se montrent assez grossier en se comparant à Clément, ils sont d'emblés à mes yeux inintéressants en s'y prenant de la sorte mais pensent avoir une chance.
Mon Crush discute de plus en plus avec moi par messages, nous avons beaucoup de points communs et une complicité rare, il flirte de plus en plus ouvertement, me complimente souvent le soir sur ma tenue du jour, me dit qu'il va rêver de moi quand il va dormir ...
Je m'amuse en retour a lui dire que je suis en pyjama dans mon lit quand je lui parle ou bien que je sors juste de la douche (alors que souvent ce n'est pas vrai), je fais en sorte de lui mettre des images plus ou moins sexy de moi dans la tête pour attiser son désir et voir comment il réagit dans ses messages suivants.
Je me caresse régulièrement avant de dormir en l'imaginant se branler en pensant à moi, un soir alors que je me touche pendant que nous échangeons par messages, il me dit le plus spontanément du monde, qu'il me laisse-là car il doit aller se branler avant de dormir et qu'il est tard !
J'hésite entre lui répondre un simple "d'accord, bonne nuit, à demain" ou le chauffer mais ma chatte qui supplie que je continue de jouer avec elle me pousse à choisir la seconde option, je lui réponds alors "c'est moi qui te mets dans cet état ?"
Son texto mets quelques instants a tomber ...
"Truc de mecs ma belle, faut faire sortir le venin pour bien dormir, n'y voit pas là un rapport avec toi, tu n'es pas le centre du monde"
Je le prends un peu mal car il refroidit l'ambiance mais je sais qu'il cherche a me taquiner et me faire parler de sexe ou manifester par écrit une quelconque déception, je m'amuse alors de cet affront et décide de surenchérir !
"Je parie que t'as déjà la main dans le calbar pourtant puisque t'as mis un peu de temps a répondre, pas joli-joli de m'envoyer un message alors que tu secoues Popol !"
" J'avoue que j'ai peut-être commencé mon affaire, après-tout je te l'ai dit, il se fait tard et on se lève tôt demain ..."
" Ah tu vois, bon garçon j'aime quand tu es honnête, du coup ça se branle sur quoi ?"
(Je me frotte le clito comme une folle sur notre conversation quand je ne lui réponds pas et attends son message)
" Qu'est-ce que ça peut te faire ? C'est un peu gênant en plus; tu trouves pas ?"
" Oh voilà qu'il fait le timide maintenant, je sais pas, je pensais que t'assumerais puisque c'est toi qu'a commencé a parler branlette !"
" Je regarde une scène porno, t'es contente ?"
" Ok, quelle genre, petit cochon ?"
" Pourquoi tu veux en regarder un aussi peut-être, petite cochonne ?"
(Je mouille comme une folle depuis plusieurs messages, il m'excite carrément trop, j'ai envie de lui, de le voir se branler ...)
" Qui sait ? Peut-être que je vais m'en faire un petit avant de dormir aussi ..."
" Ah ouais, tu regardes des pornos toi ?"
" Moi aussi je me caresse souvent avant de dormir pour ta gouverne !"
" Charlotte ... T'es en train de carrément m'exciter là, faut pas me dire des choses pareilles !"
" De ? Savoir que je me frotte la chatte ça te rends fou ? Y'a pas que les mecs qui aiment le porno et prendre du plaisir avant de dormir"
" C'était pas le moment pour me dire des choses comme ça, je me branlais petite idiote, maintenant je t'imagine le faire ..."
" Bah justement si je peux aider, je vois pas où est le problème ..."
" Ah ça te dérange pas de savoir que je suis en train de me branler en discutant de ça avec toi ? Que tu m'excites ..."
" Non au contraire surtout de savoir que ça t'excite est flatteur et puis je fais peut-être la même chose ..."
" Jure ?! Tu te touches là ?"
" Peut-être, peut-être pas, en tout cas, je t'imagine t'acharner sur ta queue mon cher et ça m'amuse"
" Bordel, je viens de finir, tu m'as complétement fait vriller, j'en ai mis partout, je me sens un peu honteux "
" Faut pas, ça restera notre petit secret, j'espère que c'était bon en tout cas"
" Ok, on fait ça, je te promets d'en parler a personne, j'ai kiffé mais a la fois je me dis qu'on a dérapé, allez bonne nuit la miss"
" Yep a demain et y'a pas de mal a se faire du bien, dors bien"
Je me caressa encore quelques instants totalement en transe avant de m'endormir avec un peu de remords d'avoir été aussi cru.
Le lendemain matin, Thomas arrive dans la cour du lycée, me prends par la main, m'entraine avec lui en me disant qu'il faut qu'il me parle, il me plaque contre le mur derrière les toilettes, me regarde fixement dans les yeux "Je t'aime, petite cochonne" me dit-t-il avec aplomb, je rigole et lui réponds "moi aussi petit cochon", il me roule une pelle des plus intenses en me prenant dans ses bras, je fonds littéralement et tombe inéluctablement folle amoureuse de lui.
Thomas et moi étions un couple très fusionnel, il était beau garçon, populaire et très apprécié, je l'étais aussi donc nous devînmes l'un de ses couples stars d'un bahut. Plusieurs de mes copines m'enviait notre relation, plusieurs de ses copains jalousait celui qui profitait de mon corps et ça, pour en profiter, il en profitait ... Thomas fut une révélation, il répara les dégâts de Clément (le précoce) avec lui je redécouvris cette passion que j'avais pour la queue, j'adorais sa bite, l'avoir dans ma main, dans ma bouche, dans ma chatte !
Thomas était endurant, mieux membré, plus sauvage, plus pervers, il me prenait dans toutes les positions, dans plusieurs pièces de nos maisons, à l'extérieur, il avait toujours envie de moi et c'était à chaque fois un réel plaisir que de satisfaire ses besoins !
Le sexe était un fondement de notre relation, on baisait tout le temps, on parlait de cul tout le temps, on était des animaux en ruts qui se découvrent une sexualité et la consume a toute vitesse ! J'adorais le voir en érection, savoir qu'il bande pour moi. J'adorais embrasser son gland, couvrir ses boules de baisers et dévorer son chibre de longues minutes en l'écoutant gémir de plaisir. J'adorais quand il dévorait ma poitrine, bouffait ma chatte et me léchait le cul, sentir son envie pour mon corps. J'adorais par dessus-tout ses coups de reins violents, sa bite raide qui tapait si fort et profondément en moi, la fougue qui le caractérisait et nos parties de jambes en l'air digne des pornos que nous regardions ! Thomas réveilla de nouveau la salope qui dormait en moi, il me rendit accroc a sa bite, au sexe et me déprava !
Totalement en confiance avec ce garçon qui me témoignait tout son amour et tous ses désirs, je me laissais aller et oubliait petit a petit la conception de pudeur, tabous ou limites. Thomas avait instauré une règle dans notre couple, nous devions toujours tout faire pour le plaisir de l'autre et ne rien lui demander que nous ne pourrions faire nous-même ! Si tu m'aimes, pourquoi m'empêcher de prendre du plaisir ou faire ce que j'aime ? C'était un peu son crédo et dans le fond ça se tenait. Je me dévouais a le faire prendre son pied et m'assurer qu'il exprime toutes ses envies et en retour il s'assurait également que je jouisse avant lui et communique sur mon ressenti ou ce dont j'avais envie. Thomas me fit découvrir le véritable plaisir, il m'emmena aux portes de l'orgasme que je ne franchissais pas mais nous n'étions pas loin, il savait me faire jouir et je vénérais sa queue.
Il fut le premier garçon que je présenta a ma mère, elle l'appréciait beaucoup.
Quelques semaines après avoir officialisé mon couple auprès de ma Maman elle m'offrit mon premier string en me disant que maintenant j'avais l'âge d'en avoir un, elle se doutait que j'étais devenue sexuellement active avec mon petit-copain alors elle me posa la question, je lui confirma que je couchais avec Thomas. Monsieur souhaitait que je prenne la pilule pour que l'on se passe du préservatif, j'en parla a ma mère en lui disant que je souhaiterais avoir une contraception plus sûre, elle m'encouragea a prendre en effet la pilule. Les premières baises sans capotes furent incroyables, la sensation du peau contre peau me fit redécouvrir sa queue ou la bite de manière plus générale, tout était plus doux, sensuel, meilleur et le sentir jouir en moi était une satisfaction totale, les jets chauds qui se déversaient dans mes entrailles me donnait l'impression de servir de vide-couilles, accomplir ma fonction jusqu'au bout.
Au fil des mois, Thomas me baisait de manière plus brutale et j'aimais cela, ces mots devenaient plus crus, il parlait de mon corps de manière obscène, de moi en des termes peu élogieux mais dans les situations que nous vivions, il disait toujours vrai ...
Comment contester le fait que j'étais une salope ? Moi qui adorait le sucer, m'étouffer sur sa queue raide pleine de salive, m'empaler dessus pour m'y remuer sans pudeur, gémir sans honte sous ses coups de bites, me faire remplir de sperme ...
Comment contester le fait que j'étais une chienne ? Moi qui voulait toujours me faire baiser, qui en prenait plein la chatte tout le week-end, qui cambrait mon cul à m'en déboiter le dos et écartait mes deux fesses pour lui offrir la meilleure vue sur mes trous ...
Comment contester le fait que j'étais une pute ? Moi qui obéissait à toutes ses envies, me faisait baiser en extérieur avec le risque d'être surpris, jouissait avec ses parents dans la pièce d'à coté, lui gobait les deux boules en même temps pendant qu'il se branle, lui léchait le cul s'il me le demandait, avalait son sperme ou le laissait me recouvrir le visage ...
Au lycée et devant nos amis, j'étais sa petite amie. A la maison ou chez ses parents, j'étais sa copine. Entre nous, j'étais sa femme, sa meilleure amie, sa confidente, sa partenaire mais au lit quand les vêtements tombaient je n'étais plus qu'une salope bonne qu'à se faire défoncer la chatte, une chienne docile vouée a lui vider les couilles et une pute dépravée qui ferait tout pour satisfaire sa queue ...
J'aimais cela, j'aimais être cette salope, j'aimais le sexe, la bite, sa bite et j'aimais ce qu'on était, c'était parfait ainsi !
Durant l'année de mes 18 ans, j'ai discuté un jour a cœur ouvert avec ma mère sur l'abandon de mon paternel, elle me raconta qu'ils ne s'entendaient plus du tout, qu'elle ne le comblait pas assez sexuellement selon lui mais aussi qu'elle savait qu'il avait une maitresse, fréquentait des établissement libertins et avait une double vie. Les révélations de ma mère me poussèrent a m'investir encore plus sexuellement avec Thomas, à le combler et ne rien lui refuser. Avec le recul, je pense que ma soumission trouve ses origines dans cet instant, mon rapport aux hommes a toujours été influencé par l'absence d'une figure paternelle dans ma vie mais mon rapport au sexe a aussi toujours été influencé par ce besoin d'affection et cette volonté de combler l'autre pour m'assurer qu'il reste a mes cotés.
Savoir que mon géniteur était un salaud infidèle a la libido insatiable qui faisait passer ses besoins sexuels avant tout le reste m'aida a le détester encore plus mais je releva aussi les points communs que nous commencions à avoir ... Pire encore, parfois quand je me masturbais, j'imaginais cet homme qui baisait autrefois ma mère, elle qui m'a éduqué de façon plutôt stricte, que je ne vois jamais se relâcher, qui n'a jamais refait sa vie et que je ne peux imaginer avoir eu ne serait-ce qu'une aventure depuis leur séparation. A quoi pouvait bien ressembler leurs parties de jambes en l'air ?
Un fantasme commença à germer en moi, celui d'un jour aller en club libertin !
Je m'informais régulièrement sur le milieu, ses codes, son fonctionnement et consommait de temps en temps du porno en lien avec le libertinage, l'échangisme ou les glory-holes.
Quand je me caressais, Il m'arrivait de fantasmer sur une soirée dans un club avec Thomas, de voir des gens en train de baiser, de nous joindre à eux mais je n'en étais pas capable, ce n'était que des pensées obscènes quand j'étais trop excitée ...
Pourquoi cela m'excitait autant d'ailleurs ? Est-ce que j'avais réellement envie de sexe a plusieurs ? Que Thomas me voit coucher avec un autre homme sous ses yeux ? De sucer la bite d'un parfait inconnu sans savoir à quoi il ressemble physiquement en le pompant à travers le trou d'un mur ? Un soir, je pris conscience que ce qui m'attirait autant dans ce fantasme du club libertin ce n'était pas tant le milieu décomplexé sexuellement et tout ce qui va avec mais plutôt l'idée de marcher sur les traces de mon paternel, que ce qui m'excitait c'était de me dire que je pourrais tomber sur lui, que je ne le reconnaitrais pas et lui encore moins, que je pourrais me faire baiser par mon propre père ou sucer sa queue sans le savoir ...
Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis faites du bien avec des pensées pareilles dans la tête ...
Je fantasmais sur le fait d'entrer dans un club, de voir une femme se faire prendre sous mes yeux et de me dire que c'est peut-être mon père qui est en train de la baiser.
Je fantasmais sur le fait de me faire baiser par Thomas devant des voyeurs et que mon paternel serait peut-être dans le groupe d'hommes qui me regarde, qu'il constate la chienne que je suis sans que lui ou moi ne le sachions.
Je fantasmais sur le fait de sucer des bites dont je ne sais rien, d'en voir de toutes les tailles et diverses formes, de m'atteler à en vidanger plusieurs sans avoir la moindre idée de la beauté de l'homme derrière le mur, sa corpulence ou son âge.
J''étais excitée par l'idée de sucer des mecs repoussants, qu'ils soient moches, gros ou vieux mais que je n'en sache rien. Que je sois en train de pomper un gars de mon bahut, un de mes profs, le père d'une amie mais que je n'en sache rien.
Que je sois en train de vider les couilles de mon propre père dans ma bouche mais que je n'en sache rien.
Je fantasmais sur le fait de me faire prendre par de parfaits inconnus, que Thomas m'offre à des mâles en rut, m'échange à un gars contre sa copine, de n'être qu'un corps dont des hommes dont je ne sais rien disposent pour leurs besoins. Il y'avait de la perversion en moi qui aimait l'idée que mon père soit un jour l'un d'eux, qu'il pénètre dans la chatte de sa propre fille, celle qu'il a abandonnée dont il ne connait rien et surtout pas le manque dont elle a souffert, qu'il profite de ce qu'il a engendré, que son égoïsme et ses vices comme ma dépendance aux hommes et ma dépravation nous conduisent a baiser ensemble comme les obsédés maudits que nous sommes.
Ce fantasme était irréalisable et bien trop immoral, il se manifestait dans un coin de ma tête quand j'étais très excitée et perdait le sens des réalités avant de jouir, je ne pouvais pas en parler à Thomas tant il était obscène, difficile a comprendre sans une parfaite connaissance de mes blessures psychiques et je ne voulais pas que mon petit-ami voit cet aspect de moi ...
La vie suivait son cours, j'étais épanouie tant socialement, émotionnellement que sexuellement !
Depuis les révélations de ma mère et ma décision de m'offrir sans aucune limites a mon petit-ami, je ne faisais plus l'amour, je me faisais baiser. Je ne suçais plus simplement une bite, je m'exerçais a la gorge profonde. Je ne recrachais plus le sperme après une pipe, j'avalais son foutre, le laissait venir sur mon visage, ma poitrine, mon cul ou la plupart du temps, au fond de ma chatte !
Thomas était un conquérant, celui qui annexait mon corps, lui faisait vivre diverses premières fois mais surtout celui qui me ferait tout faire, tout vivre, tout essayer ne serait-ce qu'une fois juste pour voir ! Il ne cachait plus sa part d'ombre et me délivrait toutes ses envies, à chaque fois que nous repoussions nos limites ou faisions quelque chose de nouveau, il se tournait instantanément vers la prochaine étape, c'était comme une liste de pratiques, perversions, situations, jeux de rôles qu'il voulait cocher comme pour se dire, on l'a fait !
Mon obsédé de petit-ami m'avait convaincu de me laisser prendre en photos totalement nue et filmer en plein acte pour qu'il se branle sur moi/nous plutôt que du porno pendant la semaine. Il vouait un tel culte a mon corps que j'avais acceptée par amour de lui faire confiance pour garder ça pour lui. Je me disais que si ça l'aidait à rester focus sur moi même dans ses moments solitaires, il n'en serait que plus bouillant le week-end lorsqu'il retrouverait "la came" sur laquelle il se branlait toute la semaine ! Je me fis violence au départ pour lui offrir le contenu qu'il recherchait pour ses branlettes, les premiers shootings furent éprouvants et gênant mais quand il me filmait en train de le sucer c'était excitant de me dire que je devais fournir une belle prestation car elle était enregistrée et qu'il allait la revivre en solo. Au fil des mois, je me pris finalement au jeu et il amassa plusieurs centaines de photos allant de shootings complets dédiés a une tenue ou un ensemble de lingerie a des photos prises a la va-vite pendant nos ébats. Une baise sur deux, il sortait dorénavant son téléphone pour me filmer, il se filmait en train de se faire sucer, de me baiser et d'éjaculer sur mon visage ou mon corps. Déjà bien dépravée et sans pudeur, le fait de savoir qu'il détenait autant de photos/vidéos compromettantes sur moi où il avait la preuve que j'étais bel et bien une salope fit voler en éclats ma capacité a garder encore quelques limites ou lui refuser quelque-chose ...
J'étais déjà soumise à cet homme sans le dire, nous ne mettions pas de mots sur cela mais dans les faits ma dévotion était totale depuis des mois, mes tabous presque tous envolés et la notion de limites, il savait la faire disparaitre.
La semaine nous avions maintenant du sexe virtuellement, allant des sextos/appels cochons où on se touchent avant de dormir aux échanges de nudes, il n'y avait plus de temps morts avec le week-end où nous passions aux rapports plus concrets.
J'aimais envoyer des photos de mon corps a mon mec, qu'il me réponde avec une photo de sa queue en érection ou me dise que si j'étais face a lui, il boufferait la chatte que je venais de lui envoyer ! J'aimais qu'il me promette "de me détruire" ce soir quand je lui envoyais une photo de moi dans mon bain m'épilant la chatte pour lui. J'aimais me réveiller et avoir une photo de ses jets de sperme sur le parquet de sa chambre où il me disait que c'était le résultat de sa masturbation devant notre vidéo du week-end dernier ! J'aimais aussi me toucher sur nos vidéos, parfois je lui demandais de m'en envoyer certaines quand j'avais trouver le moment génial pour pouvoir me masturber devant. Je ne m'en suis pas rendue compte à cette époque mais je pense que c'est à cette période que je suis devenue nymphomane, le sexe était présent chaque jour.
Ma dévotion totale à mon petit ami, sa recherche constante de nouveautés et notre volonté de tout essayer nous poussèrent à aller très loin pour des jeunes de nos âges.
Lorsqu'il m'avait demandé de lui faire un anulingus par exemple, j'avais au départ émis des réticences mais il avait argumenté en me disant qu'il me le faisait bien lui, alors pourquoi pas l'inverse ? J'avais rétorqué le fait de n'avoir rien demandé mais avec le couplet sur le fait de donner du plaisir à la personne qu'on aime en veillant a son épanouissement, j'y étais allé !
Les premiers coups de langues furent fébriles mais il s'était entièrement épilé pour l'occasion alors je lécha le pourtour de son anus et appuya légèrement sur son entrée, les gémissements de plaisir de mon copain m'encouragèrent a poursuivre cette mascarade. Dans les minutes qui suivirent, je recevais des ordres clairs et autoritaires me disant d'embrasser ses fesses, de lécher plus vite, de remuer de haut en bas ma langue, de la laisser sortie et de ne bouger que ma tête, de lui limer la raie dans son ensemble ! Son cul était baveux, le bas de mon visage recouvert de salive, j'étouffais parfois entre ses fesses, cherchant a reprendre une respiration contre son cul, il se branlait lui-même en me regardant et appuyais parfois sur ma tête pour me maintenir entre ses fesses. Il m'ordonna de rentrer ma langue dans son cul, je ne voulais pas le faire, lécher l'extérieur était une chose mais j'avais peur du goût ou d'un accident ...
En exprimant un refus, il argumenta aussitôt sur le fait qu'il me le faisait, qu'il rentrait sa langue dans mon cul mais aussi dans ma chatte alors il prit ma tête et l'enfonça entre ses fesses en m'ordonnant de lécher, "mets-la dedans" me dit-il plusieurs fois alors que je léchais l'entrée puis j'obéis et pénétra son anus de la pointe de la langue ! "Fais des vas et viens, je veux te sentir entrer et sortir en moi" me dit-il en m'agrippant les cheveux. "Plus loin s'il te plait" me dit-il en appuyant derrière mon crâne pour m'enfoncer le visage dans ses fesses alors que ma langue était en lui. "Encule-moi avec ta langue" me dit-il pendant que je gardais ses fesses écartées et que j'y mettais des hochements de tête la langue enroulée pour en faire une pointe qui le gode ...
Voici comment je suis passée en moins de dix minutes de quelqu'un qui ne s'était jamais approchée d'un anus a quelqu'un qui raclais l'intérieur d'un trou de balle avec sa langue !
Après cette première fois, je lui léchais le cul un week-end sur deux pendant nos préliminaires et cela ne me dérangeait plus.
L'anus de mon mec était copieusement léché s'il soulevait ses jambes pour m'y laisser l'accès et j'aimais que ma langue remonte en continu de sa raie à ses couilles pour revenir à sa queue. L'anus de mon mec était habilement sollicité s'il se mettait à quatre pattes, je lui écartais bien les fesses et l'enculait avec ma langue tout en masturbant sa queue qui pendait dans le vide. L'anus de mon mec était violemment frotté contre ma langue et sur mon visage quand il s'asseyait sur moi pour que j'étouffe entre ses fesses alors qu'il se remuait sur la pointe de ma langue tout en se branlant et m'agrippant parfois par les cheveux pour enfouir mon visage dans son cul.
Nous avions 18 ans et je bouffais le fion de mon petit-copain comme une actrice de gonzos !
Je pense que le plus hors du commun ou inavouable c'est quand nous nous sommes mutuellement pissés dessus ...
Thomas m'avait plusieurs fois fait part de son envie de m'uriner dessus, sur le visage plus précisément mais j'avais évidemment tout de suite décliner la proposition et bien qu'il en reparle parfois sur ce sujet il ne me forçait pas la main sachant que c'était bien plus hardcore. Je lui avais demandé ce qu'il cherchait là dedans et il m'avait expliqué vouloir voir jusqu'où je pourrais aller pour lui, si ma dévotion était réelle et que c'était une façon de se sentir supérieur à moi sur l'instant, une envie d'humiliation, de dominer. Un soir après une bonne baise chez lui, nous avions tous les deux envie d'aller aux toilettes pour pisser puis a la douche, nous venions de passer un bon moment et lorsqu'on se chamaillait pour la première place aux WC, il me dit que je n'avais qu'à pisser dans la douche puisque je devais y aller, je lui concéda alors les toilettes en acceptant de le faire sous l'eau de la douche. Alors que je déclenchais l'eau, Thomas s'engouffra dans la salle de bain, la ferma a clé et me chuchota (parents dans le salon au rez de chaussée) que si j'étais capable de me pisser dessus moi-même dans la douche et bien nous n'avions qu'a nous pisser dessus à tour de rôles dans la douche. Je lui demanda pourquoi ça et il me rappela qu'il ne me demanderait jamais de subir quelque-chose qu'il n'est pas prêt à faire aussi donc que s'il me pissait dessus, il subirait l'expérience en retour ! Je ne sais pas si c'est l'euphorie de la soirée sympa que nous passions ou le fait que j'avais trop envie de pisser pour que l'on débatte mais j'accepta si c'était juste sur le corps. Thomas coupa l'eau, se positionna dans le bac de la douche et me dit de mettre un pied sur son épaule puis de me laisser aller, je fis ce qu'il dit et commença à uriner. Au début je me pissa plus le long de la jambe qui me servait d'appui que sur lui, je me retins alors de nouveau pendant qu'il se positionnait davantage sous moi bien collé à ma cuisse alors qu'il maintenait mon autre jambe sur son épaule. La seconde tentative fut aussi calamiteuse mais fonctionna, ma pisse coulait sur lui, sur son bras, une partie de son ventre et ses cuisses, il me demanda d'orienter ma chatte de la main alors je tira dessus pour tenter de viser avec le jet et lui en mettre un maximum dessus, on rigola énormément lorsqu'il me dit que "c'était très bizarre la sensation, chaud et que ça puait" alors que j'arrosais son torse et savourait ses grimaces. Monsieur se rinça puis m'invita a prendre place. C'était mon tour, je m'accroupis jambes écartés en étant bien appuyé sur mes talons, il me demanda de tenir et écraser mes seins l'un contre l'autre puis il débuta, c'était tout de suite bien plus facile pour un homme de viser ... Il s'amusa à pisser sur mes seins, mes épaules, mes cuisses, c'était brulant et ça démangeait, l'odeur était forte, je puais la pisse ! Il me fit me retourner a quatre pattes pendant qu'il retenait ses derniers jets puis il urina sur mes fesses et mon dos. Je me mis debout, puante avec des relents de dégout devant l'odeur de l'urine, on prit un fou rire en concédant tous les deux que ça puait et que c'était n'importe quoi ce qu'on venait de faire puis je me rinça en vitesse à grand renfort de gel douche !
Il est difficile de vous conter toutes les parties de jambes en l'air et diverses pratiques que nous avons vécues au sein de cette relation mais si je devais encore vous partager quelques anecdotes, je vous parlerais de notre penchant pour le sexe en extérieur !
Déjà c'était pratique, deux adolescents/jeunes adultes chez leurs parents c'est pas toujours simple pour baiser discrètement chez nous donc le faire à l'extérieur était un bon plan en plus de terriblement nous exciter avec le risque d'être surpris.
Il y avait un petit bosquet derrière le quartier de Thomas, je ne sais pas combien de fois je me suis faites baiser contre un arbre ...
Au lycée, nous nous éclipsions parfois le midi pour faire nos affaires entre les buissons d'un parc à coté du bahut ou dans une ruelle.
Chez moi, nous partions nous promener dans les champs et mes premières exhibitions furent devant un troupeau de vaches.
Il y'a aussi une anecdote honteuse, un week-end où les parents de Thomas n'étaient pas a la maison, il me fit part d'une découverte !
Monsieur avait trouvé dans l'un des placards de sa mère, un gode vibromasseur et il voulait que l'on essaie ...
J'ai au départ comme souvent tenté de refuser en lui expliquant que c'était à sa mère, qu'elle se l'enfonçait dans la chatte et qu'il était hors de question que je fasse de même avec son jouet a elle !
"N'importe quoi, y'a rien de sale, je vais le passer sous l'eau avant de toute façon et on le nettoiera aussi après ! C'est qu'un jouet et puis tu faisais pas toutes ces manières quand on a baisé dans le lit de mes parents le mois dernier !"
Thomas continua de me forcer la main en m'expliquant qu'on avait l'occasion d'essayer et de voir ce que ça me ferait, il alluma le sex-toy qui commença a vibrer et en regardant ce jouet en forme de pénis fuchsia vibrer, j'eue en effet envie de savoir ce que ça faisait.
Mon pervers de petit-copain enleva ma culotte et me fit me coucher sur le dos, les jambes bien écartées, il frotta la tête du jouet contre mon sexe, les vibrations étaient agréables et stimulaient bien mon clitoris, je mouillais sur le sex-toy de ma belle-mère !
Thomas commença alors à me lécher, à insérer ses doigts puis fit entrer le gode en moi, au début il me pénétra avec le sex-toy à l'arrêt, il faisait des vas et viens en moi, j'étais trempée et très excitée. Thomas me goda de longues minutes avant de me défoncer littéralement la chatte à la force de son avant-bras, si le jouet n'était pas aussi bon que sa queue en sensations, la vitesse de pénétration et la cadence des vas et viens qu'il pouvait imposer à ce pénis par la force de sa main était bien supérieur à celle de ses coups de reins ! Je serra les cuisses et voulu interrompre la folle cadence ne tenant plus devant tant d'intensité, il me retourna, suréleva mes fesses et reprit de plus belle bien agrippé a mon postérieur qu'il tenait coincée entre son torse et ses bras ! Il alluma le vibromasseur qui commença alors à vibrer et résonner en moi, mes parois étaient chatouillées mais c'est plutôt la pénétration effrénée que reprit vite Thomas qui me faisait péter un plomb, trop de plaisir se mêlaient en moi.
"Je croyais que t'en voulais pas ? Ecoute les bruits obscènes que fait ta chatte maintenant ! T'aimes te faire goder ma salope, regarde comment tu mouilles sur le sex-toy de ta belle-mère, tu vois que t'es qu'une pute !
- Oui, je suis qu'une pute qui aime s'en prendre plein la chatte !"
Je gémis comme une chienne en chaleur, plusieurs fois je tente de fuir l'intensité de ma jouissance mais mon masturbateur ne me laisse pas bouger, je ne peux qu'encaisser sa fougue tant que son poignet en a sous le coude !
Thomas cessera ce divin supplice après d'intenses minutes, relâchant mon cul et me laissant inerte avec le sex-toy éteint mais encore plantée dans la chatte c'est un ordre qui me fit revenir a moi.
"Allez maintenant, je veux que tu le suces bien fort et nettoie toute la mouille que t'as mis dessus"
Thomas retire le jouet de ma chatte dilatée, il l'approche de ma bouche et je l'avale, il le remue entre mes lèvres et me demande de bien le lécher, je m'exécute et goute à de la mouille tout sauf délicieuse, il sort alors sa queue et me dit de manger de la vraie bite.
Je me souviens que je l'ai sucé avec application, qu'à un moment j'ai repris le sex-toy de sa mère pour me goder moi-même pendant que je le suçais ... J'avais conscience d'être une dépravée mais j'ai eu du mal a regarder sa mère dans les yeux quelques temps après cet épisode.
La dernière anecdote qui sort du lot et mérite d'être racontée serait qu'on se racontait des histoires de culs fictives avec des potes à nous dedans pour nous exciter ... Thomas fantasmait sur un plan a trois avec deux filles, moi sur mon club libertin donc souvent nous aimions nous masturber en écoutant l'autre nous raconter des obscénités sur nous et quelqu'un qui nous excite mais cet aspect sera plus amplement évoquer dans un chapitre bonus.
Thomas était un pervers insatiable et moi j'étais devenue une salope dévergondée, nous nous comblions tellement !
Le seul point noir dans notre sexualité était le sexe anal, lui en raffolait et en regardait énormément en vidéos, moi pas plus que ça.
Il avait forcé de longues semaines pour que je le laisse me sodomiser, j'avais fini par accepter d'essayer !
De longs préliminaires, beaucoup de lubrifiant et une pénétration patiente et progressive n'avait pas réussit à me détendre suffisamment pour que j'y prenne du plaisir, la sodomie avait été douloureuse et déplaisante. Une seconde tentative avait eu lieu le mois suivant de mémoire et c'était encore moins bien passée, il m'avait enculée jusqu'à se finir alors que je n'en pouvais plus et j'avais pris sur moi pour le laisser finir en me cramponnant au matelas de longues minutes ...
Depuis ce jour, la sodomie avait été proscrite de nos ébats et si j'autorisais le doigt dans le cul, je lui refusais dorénavant l'accès à ce trou avec sa queue qui était synonyme pour moi de mauvais quart d'heure !
On ne pouvait pas dire que j'avais peur de la douleur ou que je ne laissais pas mon mec me violenter, les fessées franches en levrette, le tirage de cheveux pendant la pénétration, les claques pendant la pipe ou la baise, les étranglements et les jeux de salives étaient monnaies courantes après notre première année de couple mais l'anal restait a l'écart.
Alors que nous approchions de nos deux ans de relation, je commis une grave erreur, toujours folle amoureuse de mon copain et épanouie, je ressentais néanmoins qu'une routine s'installait entre nous et passant tout mon temps avec lui, je ne me sentais plus que comme la copine DE alors je me demandais si je plaisais encore aux autres hommes ...
Comme un besoin de séduire, de me rassurer ou de braver un interdit, j'alla flirter par messages avec un garçon qui prenait mon bus et que je trouvais pas mal, nous discutions de temps en temps et je le chauffait légèrement pour m'attirer ses compliments. Thomas le découvrit un jour en fouillant dans mon portable (chose qu'il ne faisait jamais mais il avait senti que quelque-chose se tramait) s'en suivit une dispute dévastatrice où je m'excusa à ses pieds et le supplia de ne pas me quitter, que je ne faisais que jouer pour me rassurer, que je ne l'aurais jamais trompé, il ne l'entendait pas ainsi et considérait que je l'avais trahi, il me quitta ...
Ce fut un week-end à pleurer, m'en vouloir et tenter de le reconquérir, il était blessé, trahi et vexé. Mes déclarations d'amour, mes excuses, mes promesses de me racheter ne changeaient rien et alors que je le pensais perdu a jamais, il me donna rendez-vous chez lui le week-end suivant en me disant de venir que si j'étais prête à tout pour le récupérer ...
Je rejoignis mon petit-copain blessé qui me faisait la gueule depuis plus d'une semaine, nous sauvâmes les apparences devant ses parents et montèrent vite à l'étage pour nous enfermer dans sa chambre et discuter. Thomas affichait toujours une mine grave, je le prit dans mes bras en m'excusant et lui rappelant que je l'aimais plus que tout, il me rassura en me disant que lui aussi et qu'il avait énormément de mal à vivre sans moi, que cette séparation le dévastait mais qu'il n'en était pas la cause, juste la victime suite a ma trahison, que si je voulais regagner sa confiance, je devrais lui prouver que je suis prête a tout pour lui et que je lui appartiens !
Je lui confirma être folle de lui et ne pas vouloir le perdre, que je saurais me racheter alors il me répondit d'un ton froid et autoritaire "on va voir ça, enlève ta culotte" ...
Je m'exécuta avec un peu d'appréhension mais en me disant qu'il voulait sûrement se réconcilier par le sexe.
"Voilà" dis-je les fesses à l'air devant lui, il me positionna a quatre pattes sur le matelas, baissa son jogging, cracha sur son sexe, sur mon anus et commença à y engouffrer un doigt, "Non pas ça ..." suppliais-je, notre dernière sodomie remontait a plus d'un an ...
"Ta gueule, t'as pas le choix ! T'as dit être prête à tout ! Vouloir prouver que tu m'aimes ! C'est une bien maigre punition vu que ce que t'as osée faire, salope !" sa voix était différente, agressive, en colère, pleine de rancune !
"Alors j'entends rien ? Tu veux te faire pardonner ?"
"Oui mais tu sais que je vais avoir mal, que j'aime pas ..." sa bite s'enfonce en moi, il me la mets sans prévenir et plus franchement que d'habitude, son gland entier entre d'un coup et il continue de la plonger dans mon anus sans aucune forme de retenue.
Je pousse un cri et tente de faire ressortir sa bite, il m'agrippe le cul et les bras avec fermeté !
"J'espère bien que tu vas avoir mal, tu crois pas que j'ai eu mal, moi, hein ?"
J'hurle de douleur, sa bite vient d'enflammer mon cul, d'habitude déjà, j'ai du mal a encaisser mais alors sans préliminaires ni lubrifiant, je dérouille ... Il me bouche la bouche, me dit de "fermer ma gueule", je me mets à pleurer ...
"C'est ça, chiale pour une bonne raison, c'est facile de pleurer quand on se fait chopper a draguer un autre mec, là au moins t'as une bonne raison de pleurer" me dit-il revanchard et culpabilisateur !
Sa bite va et viens dans mon cul sans pitié, il me baise par ce trou si difficile pour moi comme si c'était ma chatte, je suis en larmes et pleure bruyamment ...
"Allez mords donc dans l'oreiller, je veux pas t'entendre Charlotte, souffre en silence, a chaque fois que t'as mal, dis-toi que c'est rien comparé à ce que tu m'as fait et comment moi j'ai mal de découvrir que ma copine est une sale pute infidèle"
Je pleure dans l'oreiller, mords dans le tissu et étouffe mes cris pendant qu'il m'encule sans la moindre retenue, pitié ou tendresse !
Je comprends ce qu'il me dit, je ne nie pas l'avoir blessé et devoir faire amende honorable, s'il a choisit mon cul pour cela, alors soit ...
Je sens sa haine pour moi sur l'instant, que je n'ai surement que ce que je mérite, il me dit que ça lui fait du bien et qu'au moins après ça, il pourra sûrement me pardonner si je le laisse m'enculer à fond comme il en rêve depuis toujours, il ira mieux !
Il m'encule avec vigueur, se cramponne à mes hanches et mes fesses, me demande parfois d'écarter mes fesses, il filme la scène en commentant des obscénités très humiliantes du genre "Voilà ce qu'une chienne en chaleur mérite, ça t'apprendra à allez remuer du cul auprès d'un autre", "Sale pute t'as que ce tu mérites", "Dis moi merci de te punir et te pardonner, je devrais même pas t'enculer, tu mérites même plus d'avoir un gars comme moi" les minutes passent, la colère de Thomas redescends, je baigne dans mes larmes et ma salive avec le visage enfoui dans l'oreiller, je ne suis plus là depuis plusieurs minutes, mon cul me brule, il est en feu mais je ne sens même plus sa bite qui se déchaine. Il est désormais couché sur moi; il se termine avec des coups violents et profonds, je sens une éruption de lave coulée en moi, se mêler au brasier qu'est mon anus, Thomas se retire, prends en photo la destruction de mon fion et me laisse pleurer quelques minutes en me regardant. Je suis détruite psychologiquement comme physiquement, ma culpabilité me dévore et m'empêche de le détester pourtant je ressens bien de la haine et de la colère pour lui, mon anus me lance et son sperme qui en coule me fait me sentir encore plus souillée, je me sens sale, abusée, meurtrie. Je me tiens les fesses et pleure de nouveau à chaudes larmes maintenant que c'est enfin fini, je réalise a quel point cela a été éprouvant.
"Voilà ce que ça fait, la trahison, la souffrance, je pense qu'on est a peu près quittes" a-t-il osé me dire pour briser le silence.
"T'es qu'un connard" lui lançais-je haineuse a mon tour !
"Ouais c'est bien le minimum pour être avec une pute comme toi, maintenant soit on se pardonne, soit on va se faire foutre mais au moins, on est quittes"
Je quitte la chambre part prendre une douche, expulser son sperme qui coule de mon cul en feu, j'ai mal, je pleure encore une fois sous la douche partagée entre les remords de l'avoir autant blessé pour l'avoir rendu aussi méchant lui qui était un amour et la honte de ce qu'il vient de me faire subir ...
En sortant de la salle de bain, il me prends dans ses bras, m'embrasse et me demande si on est quittes, je lui dit qu'on l'est, il me réponds que dans ce cas, nous allons aller de l'avant.
Les semaines suivantes je retrouva mon Thomas, le petit ami doux et amusant, l'amant sauvage et super bon coup mais dans les mois qui suivirent plusieurs choses dans son comportement changèrent au lit ...
Adepte des jeux de soumissions et du sexe plutôt hard, Thomas était assez dominant et plutôt brutal au lit mais depuis cette "tromperie" je le trouvais plus dur dans sa manière d'être et plus tourné sur son plaisir dans les pratiques que nous faisions !
En bonne chienne docile que j'étais, j'obéissais et comblait toutes ses envies mais moi qui aimait particulièrement sucer je me retrouvais presque exclusivement à me faire baiser la bouche, la gorge profonde ou le baisage de gueule étaient quelque-chose que j'avais appris à maitriser et qui parfois me reposait (rien a faire, juste laisser monsieur aller et venir dans ma bouche) mais quand cela représente 90% de vos rapports buccaux ce n'est plus la même chose ...
Thomas m'insultait constamment au lit alors qu'autrefois c'était une manière de pimenter nos ébats qui se manifestait ponctuellement, il n'éjaculait plus que sur mon visage ou dans ma bouche, il marquait au Stabilo sur mon corps des injures ou "Propriété de Thomas", "Sac a foutre de Thomas", "Pute de Thomas", nos rapports contenaient maintenant toujours une part d'humiliation ou de violence qui autrefois étaient des événements irréguliers et donc appréciables, cela devenait malsain et dégradant ...
J'aimais toujours le sexe, j'aimais toujours qu'il me baise, j'aimais toujours le hard mais je n'aimais pas la façon qu'il avait de parler de moi au lit, l'image que je me renvoyais à moi-même dans le miroir, je perdais petit a petit confiance en moi et commençais a subir mon couple au point de ne plus me sentir à l'aise avec lui ...
Quand nous baisions, j'incarnais mon personnage et remplissais ma fonction avec brio mais quand nous étions le reste du temps simplement nous, un couple, Charlotte et Thomas, j'avais l'impression qu'il ne restait plus grand chose ...
N''étais-je pas devenue qu'une salope, une pute, une chienne, un sex-toy, un vide-couilles à ses yeux ?
Après presque 3 ans de relations, je décida de le quitter formulant mes envies de profiter un peu plus de ma jeunesse, la sensation d'avoir perdu nos sentiments l'un pour l'autre et de n'être plus que des partenaires attachés l'un a l'autre, il confirma moins m'aimer et n'avoir jamais vraiment réussit à pardonner mon faux-pas mais me témoigna son attachement et sa reconnaissance pour notre histoire.
Je quitta Thomas quelques semaines avant de partir étudiée dans une autre ville, je fis le choix d'un nouveau départ, je venais d'avoir 19 ans, j'allais avoir mon premier appartement, je devrais me trouver un petit job étudiant, prendre ma vie en main et c'est une Charlotte dépravée mais amochée par sa précédente histoire qui allait devoir se reconstruire seule afin de devenir celle qu'elle voulait être ...
A suivre ...
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Gange déversait son flot argenté dans le petit matin déjà chaud. Un héron prit son envol, dépassa les roselières des berges avant de plonger au cœur du fleuve sacré et d’y revenir un poisson au bec. Heureux de sa prise, l’oiseau s’apprêtait à engloutir le malheureux piscidé lorsque des cris et des lamentations venus de l’autre rive lui firent lâcher sa proie.
Sur la berge d’en face, un noble cortège escortait la dépouille du Maharajah Abishek vers le bucher funéraire. Suivie de son aéropage de courtisans et de conspirateurs, la princesse Asha marchait fièrement derrière son défunt prince. En ce moment, elle n’écoutait ni les cris de douleurs des 36 pleureuses ni les conseils de l’ambassadeur anglais qui, servant les intérêts de la couronne, avait jugé bon de venir à la crémation. Lord Keningthon, d’ailleurs, ne voyait pas d’un mauvais œil le décès de ce jeune prince, mort en pleine nuit, dans le lit conjugal. Emporté, dépensier, il était jugé par ses paires comme par le peuple comme un homme superficiel qui aurait mené la région à sa perte. Pour l’heure, il convenait de compatir. Asha, à peine âgée de trente ans, aurait besoin de conseillers avisés pour administrer l’une des provinces agricoles les plus fertiles des indes. Keningthon, en était persuadé, sa carrière au service de sa Majesté, allait enfin décoller.
Il jeta un regard compatissant sur la princesse nouvellement veuve. Elle était fière et marchait avec résolution vers le bucher. La foule s’était amassée pour partager la souffrance de cette femme. Tous voulaient voir leur nouvelle souveraine, elle était si jeune et si belle. Saurait elle gouverner la région sans avoir les mêmes travers que son mari ? Saurait elle refuser l’aide intéressée des anglais tout en coupant l’herbe sous le pied aux différentes factions religieuses ?
A la fin de la prière, des fleurs furent jetées sur la barque funéraire de Rajyhv le prince abhorré. Contrairement aux usages, Asha se saisit du brandon que tenait le prêtre. Celui-ci se garda de protester mais un murmure parcourut la foule. Décidée, la princesse s’avança avec gravité vers le Gange. Elle se tourna vers la foule avec solennité avant de bouter le feu au vaisseau qui emmènerait son mari vers Shiva. Une ère nouvelle démarrait.
01 juillet 1922
Les hérons, dans le bassin du palais, se rafraichissaient à la recherche d’insectes. Le soleil, en pleine été, mordait les habitants, les bêtes et les cultures. Pourtant, depuis un an, la région prospérait. Un système d’irrigation assurait une eau abondante. Des dispensaires, négociés avec la couronne anglaise, partout se construisait mais la fierté de la princesse était d’avoir multiplié les écoles. Les filles, désormais, avaient non seulement le droit mais aussi l’obligation de se rendre chaque jour en classe. Asha voulait faire de sa région un modèle économique et social. Les hommes seraient occupés par les travaux des champs, la construction d’édifices publiques, l’assainissement des villes et des villages. Elle avait eu, au début de son règne, maille à partir avec une administration masculine peu encline à céder leurs privilèges mais d’habiles combinaisons politiques dont elle était la reine avaient écarté ses males dominants et paresseux hors des postes importants. Le peuple l’appréciait, elle le savait. Souvent, lors de ses visites, des enfants jetaient des pétales de roses sur son chemin. Les femmes la remerciaient, leurs rôles dans la société peu à peu évoluaient. Bien sûr, ces réformes en avaient froissé certains. Les communautés de fanatiques étaient traquées et leurs dirigeants effroyablement tués en place publique. Les nobles, les anglais, les fanatiques religieux perdaient leur influence dans cette région prospère à la population heureuse.
Ainsi allaient les pensées d’Asha en cette chaude matinée. Aujourd’hui, pas de conseil, pas de réunion, pas d’inauguration, cette journée serait oisive. Destinée à elle seule. Elle sortit du lit et défit son sari. La soie épousa un instant ses seins, s’attarda sur ses hanches avant de tomber sur le parquet. Elle s’assit face à sa coiffeuse et énuméra mentalement le nom des parfums et des onguents alignés. Groseilles et jasmin, ambre et benjoin, poudre de coton, fleurs d’oranger, baume apaisant, khôl, maquillage venu de France défilaient sous les doigts de la délicate princesse. Son doigt s’arrêta sur un bocal noir qui prenait la poussière. Un bocal qu’elle n’avait pas eu à utiliser depuis un an. Un bocal qui avait libéré son peuple et fait d’elle la femme la plus puissante du Kerala et peut être même des Indes. Ce bocal quelconque, qu’elle époussetait en souriant, contenait de la poudre de digitales et de laurier. Deux puissants poisons qui avaient eu raison du cœur de son époux. Elle se contempla dans le miroir, agrandit son regard d’un trait de khôl avant de sonner un domestique. Un bruit mât retentit dans le couloir suivi quelques secondes plus tard par l’arrivée d’une jeune femme tremblante malgré la chaleur. Comme le protocole l’exigeait et pour des raisons évidentes de sécurité, elle se déshabilla à l’entrée de la pièce. Asha apprécia la jeune femme du regard, son corps frêle échappé de l’adolescence, son sage chignon maintenu par une pointe en os traduisait son appartenance à un village en bordure de la ville.
« Comment t’appelles-tu ? »
Dit doucement princesse pour rassurer cette jeune paysanne qu’on envoyait à la capitale pour trouver un complément de revenu.
« Fraya »
Chuchota celle dont le dos était recouvert de tatouages rituels.
« Qui t’as fait ça ? »
Lança la princesse en désignant les glyphes étranges qui marquaient la peau délicate de sa femme de chambre.
« Des gens du village, des gens méchants »
« Nous verrons cela plus tard, masse-moi le dos veux-tu. »
La jeune fille contemplait les courbes de sa maitresse. Elle posa ses doigts sur la peau délicate et parfumée, glissa quelques gouttes d’huile dans le creux des épaules d’Asha qui l’invita à monter sur le lit. La princesse se doutait du trouble qu’elle suscitait mais préféra l’ignorer pour le moment.
« D’habitude, c’est Aajay qui a ce privilège. C’est le plus merveilleux des eunuques qui soit, ses mains valent de l’or tu sais ».
La jeune fille marqua un temps d’arrêt, un peu confuse puis se rattrapa.
«Ajaay m’a fait dire qu’il ne pourrait pas venir maîtresse, il est au chevet de sa mère qui est gravement malade ».
« Tu le remplaces à merveille Fraya »
Elle plaça quelques gouttes d’huile entre ces fesses et demanda à sa servante de masser.
« Je veux être parfaitement détendue »
L’autre comprit ce que sa maîtresse attendait, tremblante d’excitation, elle écarta avec délicatesse les magnifiques lobes fessiers avant de masser sa princesse. Elle sentait les lèvres se détendre sous ses doigts, le clitoris doucement gonfler. Elle glissa un doigt dans le sexe humide puis entama un long vas et viens. La princesse écartait davantage les cuisses, son bassin remuait en quête de plaisir. Aussitôt Fraya enfourna un deuxième doigt dans les profondeurs parfumées d’Asha. Selon les principes du Kama Sutra, son pouce vint titiller l’anus brillant d’huile de massage. L’anneau rapidement s’ouvrit et se referma sur le pouce de celle qui n’était plus une simple servante ou une paysanne et qui devenait amante et concubine.
Fraya cessa ses massages pour introduire sa langue dans le Yoni de sa maitresse. Sous ses habiles caresses, Asha sentit son sexe s’électriser puis fondre. Elle se cambra davantage pour permettre l’accès à son clitoris. Aussitôt, la féline Fraya pompa le dard érigé, sa langue aspirait le nectar qui s’écoulait de sa bienfaitrice. Elle sentait sa compagne proche de la jouissance, le moment était venu. Elle plaqua sa bouche sur le clitoris et l’embrassa avec volupté tandis que son majeur s’enfonçait profondément dans le cul d’Asha qui s’agrippa au lit, crispée, par une jouissance intense et fulgurante.
Repue par le plaisir, l’esprit d’Asha vagabondait. Elle contemplait la pièce d’un regard brumeux, perdu de plaisir. Les cris des hérons, le bruit de l’eau, les croassements des grenouilles et le tumulte du palais se mélangeaient aux tapis, aux étoffes, aux parfums sur la coiffeuse.
Fraya, toujours sur elle, défit son chignon, ses cheveux noirs de jais tombèrent sur ses frêles épaules. De la détermination s’affichait dans son regard lorsqu’elle brandit la broche en os acéré dans le dos de la princesse. Pour qui se prenait cette idiote, de quel droit pouvait-elle défier les Dieux et les coutumes ancestrales. Il fallait qu’elle paie. Elle voulut abattre le poignard entre les omoplates mais la princesse l’interrompit froidement.
« Tu crois que je ne sais pas qui t’envoie ? Tu crois que je n’ai pas compris ? Le bruit dans le couloir, ce bruit sourd à peine masqué, c’était le corps d’Ajaay que tu venais d’assassiner, n’est-ce pas ? Et tes tremblements à ma vue provenaient non pas de ton trouble mais de la peur que tu eus en égorgeant cet homme ? »
Fraya troublée par les déductions d’Asha ne vit pas partir le coup puissant que la princesse lui asséna au visage. Quand elle se réveilla, elle était enchainée dans un sombre cachot.
Chapitre 2
Le 02 juillet 1922
Le regard d’Asha embrassait la cour de son palais, les artisans s’activaient en contrebas, un dais immense se dresserait dans les jardins d’ici quelques jours. Sur une estrade, une femme au sari vaporeux dansait autour d’un cracheur de feu. La saltimbanque, d’une rare beauté, semblait planer aux sons d’un joueur de veena, sorte de guitare indienne. Ses poignets et chevilles portaient des clochettes de cuivres qui rythmaient la représentation. L’ensemble onirique hypnotisait quelques paysans venus discuter le prix de moutons, de poulets et d’autres victuailles qui seraient dégustés lors d’un important gala réunissant l’ensemble des protagonistes de la région. Il fallait afficher sa puissance et sa prospérité sans en faire trop. Il fallait faire en sorte que chaque convive apprécie les mets qu’il avait dans l’assiette car un bon repas fait souvent mieux passer les réformes qu’une armée de diplomates. Les plans de la princesse s’affinaient mais une ombre passa sur ce regard qu’on pourrait croire d’une infinie douceur. Il lui fallait trouver deux nouveaux domestiques pour remplacer Fraya et le pauvre Aajay. Elle sonna un domestique et reçut quelques minutes plus tard son plus fidèle guerrier, Padmahdar. La montagne de muscles, comme l’appelaient ses détracteurs, pénétra dans le bureau, se prosterna aux pieds de sa maitresse. Asha sourit, elle savait que ce noble guerrier, loin d’être une simple machine à tuer, était un brillant stratège et un homme de cœur. A la façon prolongée qu’il avait de rester à genoux, à son regard peut être également, elle devinait qu’il lui portait un amour profond et sincère. Elle le fit relever et l’invita à s’assoir.
« Aujourd’hui Aajar est mort, sa meurtrière croupit dans les geôles du palais ».
Elle connaissait bien Padmahar et pouvait voir sous ses traits impassibles bouillir le désir de laver l’offense faites à sa princesse. Elle prit les devant comme pour le rassurer.
« Ne t’inquiète pas, Je punirai personnellement la coupable. En revanche, je te charge de me trouver deux nouveaux domestiques. Une jeune femme et un jeune homme. Je les veux en bonne santé, apeurés et reconnaissants »
Dit celle qui tournait autour de la chaise de son guerrier l’obligeant ainsi à la chercher du regard. Délicatement, elle se plaça derrière la chaise et lui susurra à l’oreille ce à quoi étaient destinés les nouveaux domestiques. L’impassible guerrier rougit visiblement troublé par les paroles d’Asha qui affichait un sourire étrange. L’entretien se porta ensuite sur l’intendance puis les préparatifs du sommet où siègeraient les anglais, les principales factions du Kérala ainsi que quelques religieux dont certains s’étaient élevé contre les lois affirmant la liberté des femmes. Une fois Padmahar congédié, Asha se changea. Habillée de cuir, elle descendit dans les profondeurs du palais. Ceux qui la croisèrent ce jour-là purent voir cette femme aux formes envoutantes, réputée pour sa bienveillance, afficher un regard sombre et déterminé. Elle ne tint aucun compte des supplications des prisonniers de droits communs qui essayaient, en vain, de l’apitoyer. Son parcours la menait plus bas encore, dans les tréfonds du palais, dans un endroit oublié de tous, un endroit sombre, un endroit humide où nul homme ne méritait de séjourner. Arrivée devant une porte blindée mangée par la rouille, elle décrocha un lourd fouet d’une patère proche. Le châtiment allait débuter.
Elle ouvrit la porte du garde mangé et appela ses enfants. Il ne restait à la famille de Sunita qu’un maigre sac de riz et quelques fruits secs pour tenir jusqu’à la fin du mois. Agée de quarante ans mais en paraissant soixante, la cheffe de famille n’arrivait plus à subvenir aux besoins de ses 5 enfants. Les réformes de la nouvelle princesse allaient dans le bon sens. Scolariser les filles, astreindre les hommes aux tâches agraires et à l’artisanat bénéficiaient aux femmes. Elles pourraient, une fois éduquées, revendiquer les plus hautes fonctions administratives, entrer dans le négoce et pourquoi pas à la avec la compagnie des Indes. Mais, pour le moment, Sunita voyait surtout ces changements de façon négative. Mira sa fille de 25 ans pouvait déjà travailler mais Arya et Neela âgées de 10 et 13 ans ne pourraient plus aider aux champs. Si l’éducation était nécessaire, elle prenait du temps. Temps dont la mère de famille ne disposait plus. Elle fit part aux ainés de ses soucis et tous cherchèrent une solution pour pouvoir passer ce mois difficile. On vendrait quelques meubles. On braderait l’uniforme et le sabre de Samkar, le père tué lors d’un conflit avec les sectateurs de Kali. En rationnant encore davantage, on passerait probablement la fin du mois. Mira soupira, elle savait que dans un mois, les ennuis les rattraperaient. Une idée traversa son esprit empli de tristesse. Elle avait une décision à prendre, elle n’avait que trop tardé. Une fois le conseil familial passé, elle se rendit directement dans le quartier le plus mal famé de Kochi. On murmurait que, là-bas, l’air était empoisonné par le vice des habitants. Des pactes avec les démons étaient scellés dans le plus grand des secrets et que les sacrifices humains étaient monnaie courante. La garde, elle-même, n’osait y mettre les pieds. Discrète, Mira gagna pourtant une taverne qu’elle connaissait de réputation. Elle avait choisi de donner son corps pour les besoins de sa famille. Mais la pauvre n’eut pas le temps de rentrer dans l’établissement sordide. Un homme immense s’avança vers elle. Il portait une mante dont l’ombre masquait le haut du visage. Elle chercha à s’enfuir dans le labyrinthe des ruelles mais chaque fois, l’homme apparaissait au loin. Prise de panique, elle s’enfonça dans le dédale de ce quartier formé de bric et de broc lorsqu’une main puissante lui saisit le poignet.
« Que cherches tu par ici ? »
L’interrogea l’homme qui, sous sa cape, portait le coutelas de la garde princière.
« Laissez-moi. Vous avez très bien ce que je fais ici »
Lança Mira les yeux pleins de colère. L’homme, la regarda plus calmement. Elle était gracieuse, s’exprimait bien pour une fille du peuple. Au lieu de lâcher sa prise, il la serra un peu plus fort.
« J’ai besoin d’argent…Ma famille doit se nourrir…Lâcher moi monsieur, je ferai tout ce que vous désirez ».
Touché, Padmahar répondit que les raisons qui le poussait à fréquenter ce quartier étaient secrètes. Il recherchait des domestiques pour la princesse Asha afin de la servir en toutes circonstances. Cela impliquait, hélas, qu’elle ne verrait plus jamais sa famille mais qu’une somme mensuelle serait allouée pour permettre à ses frères et sœurs de vivre honorablement. Asha était sur le point d’accepter lorsque son frère sortit d’une ruelle adjacente. La crainte l’avait poussé à suivre sa sœur puis la peur s’était emparée de lui lorsqu’il vit cet homme à la musculature imposante empoigner sa sœur. N’ayant pour arme que sa colère, il courut droit vers Padmahar qui ne semblait pas vouloir bouger. Au moment de l’impact, le militaire esquiva le jeune homme qui s’effondra dans un amas de caisses et de détritus. D’un geste rapide le chef des gardes assomma le jeune homme à l’aide du pommeau de son coutelas. Refusant de se calmer, Mira se mit alors à crier alertant quelques mendiants qui erraient en quête de nourriture. Padmahar n’eut qu’à monter son arme pour faire détaler les curieux. Il attacha Mira et son frère avant de les bâillonner et de les hisser dans une charrette. Pour lui, la journée n’avait pas si mal commencé.
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Parce qu’il y a ses fesses, et son désir de punition…
Ses fesses, son cul, son derrière, son postérieur, son derche, sa lune…
Elle vient.
Ou je cours pour la retrouver.
Elle vient en train. Je l’accueille à la gare. Je la prends dans le parking en sous-sol de la gare, derrière le pilier, contre lequel j’ai garé mon véhicule à moteur (il m’arrive parfois de penser à tout).
La première fois que nous nous sommes vus, dix minutes après l’avoir accueillie : j’étais en elle. Appuyée contre ce pilier de béton, troussée, le cul nu. Fourrée. Baisée.
Mais elle n’aime pas risquer d’être vue, surprise.
Elle peut parfois en frôler la crise de nerfs : lorsque je l’ai attachée, à moitié nue, contre un arbre en montagne, pour la fouetter… mais si près d’un chemin…
Je cours vers elle.
Je roule : plus de 600 km pour la rejoindre. Passer dix jours avec elle.
Je roule. La nuit. Pour la rejoindre le temps d’un week-end. Je la réveille à 3 heures du matin. Son visage plein de sommeil. Elle. Dans mes bras.
*
Parce qu’il y a ses fesses et son désir de punition : je la corrige.
Je la corrige… je corrige la « vilaine fille ».
Accroupie sur le lit, le cul tendu – ou allongée en travers de mes cuisses : je la fesse. Son cul nu. Ou avec sa culotte.
Elle porte une culotte sous sa robe. Ou n’en porte pas.
Quand elle vient, elle la retire toujours dans le train. Je l’accueille : le cul nu.
Quand nous nous promenons : c’est selon mon désir.
Mais quand nous rentrons, chez moi : elle sait qu’elle doit retirer soutien-gorge et culotte si elle en porte. Elle sait qu’elle doit être «accessible », disponible… Je veux pouvoir, quand je le désire, caresser ses fesses nues, voir et empoigner ses seins… elle est ma putain… elle est ma putain pour moi…
*
Ses fesses, son derrière, son cul…
Là où tend mon regard, où se dirige ma main…
Fessée rituelle… pour la préparer…
Fessée pour la faire avouer… la préparer à subir : d’autres sévices… supplices…
La voir se coucher en travers de mes cuisses…
Son désir, son acceptation… de cette posture… elle m’offre son postérieur… son impudeur…
Sa face cachée… elle s’offre… elle me fait confiance… elle s’en remet à moi… entre mes mains…
C’est comme ça.
La fesser, la caresser, l’ouvrir.
Caresser ses fesses… son sexe… vérifier si elle est trempée… ouverte… bonne à prendre…
La fesser… plus ou moins fort… plus ou moins vite… ou lentement…
Sur quelle fesse frapper ?
Où ?
Comment ?
Frapper au même endroit ?... là où ça fait si mal…
La fesser pour la marquer…
Et si elle tente de mettre sa main, elle sait qu’elle sera reprise, tenue… et que je frapperai encore… au même endroit…
Je le lui dois.
*
La fesser.
La corriger.
La châtier.
La battre.
« punition physique », « châtiment corporel » : je cite ses mots.
*
Je frappe fort avec la badine ou la cravache.
Nous allons « cueillir des verges » : des branches fraîches de noisetier que je « vole » dans un bois, effeuille, prépare… elle en a pleuré…
*
Il y a eu ce jour, chez elle, sur sa terrasse, où le l’ai « collée contre le mur ».
Soudain il y a ce mur. Le mur de sa maison. En crépi blanc.
Alors que nous buvons un verre sur la terrasse. Soudain ce désir : le mur existe.
Alors vite : remonter sa robe, dénuder ses seins, baisser sa culotte sur ses cuisses. Refermer le volet qui gêne.
Et la coller face au mur. Contre.
Le crépi griffe.
Et je soulève ses seins pour qu’ils soient bien contre.
J’appuie sur sa nuque, ses reins. Et je la fesse. Là dehors. Face à la vallée en contrebas de la terrasse. Face aux montagnes. Les claques résonnent.
Je la fesse.
Je voudrais qu’elle s’incruste dans le mur. Chaque claque un peu plus.
Ensuite, la mener par la main, sa démarche entravée par la culotte, la mener jusqu’au bureau sous le toit. La faire avancer. Et dans la pièce, la dénuder.
Quand je reviens, après être allé chercher dans la chambre « le matos », elle tient la poutre, les bras levés au-dessus de la tête. Inutile de l’attacher.
Je la frappe avec la badine en bambou. Je la baise. Je la fous.
Et elle m’annonce : « 55 coups ». Elle les a comptés dans sa tête. Sans me le dire.
Plus tard, le soir, je la fesse et la cravache. Elle compte encore mentalement les coups.
*
Combien de coups donnés, reçus…
Des dizaines, des centaines, des milliers…
Je pense à ce titre du roman d’Apollinaire : « Les onze mille verges »…
*
Parce qu’il y a ses fesses, son cul…
Il y a les orties, la badine, la cravache, le fouet… et tous ces objets que j’ai détournés : en cuir : une patte d’épaule, une sangle, la spatule, la règle en plastique… les martinets que j’ai fabriqués, bien sûr…
Je la travaille au corps…
Corrections, punitions, plaisirs et jouissances.
Parce qu’elle est une vilaine fille.
Je la baise.
Je baise la vilaine fille qu’elle est.
Je la corrige.
C’est très compliqué.
*
Perversité.
*
Quand nos voix changent.
Quand elle fait silence au téléphone et que je lui parle, lui reproche son comportement, ses manques, ses fautes… elle m’écoute… elle se tait… sa voix change…
Elle redevient la petite fille… contrite, fautive…
Elle écoute… elle imagine… elle attend…
*
Ses fesses, son derrière, son cul…
Je l’encule.
Je l’encule à vif.
Je l’encule.
« Tu me fais mal ». Je passe outre.
Je l’encule.
*
Nous nous sommes trouvés.
La sodomie a longtemps été, pour moi, un trou noir. Un point aveugle. Un fantasme.
Puis une banalité.
J’encule.
Avec elle : c’est différent.
Parce que nous savons tout ça.
Parce qu’elle adore être enculée.
Nous nous sommes trouvés.
*
Alors, je la fesse, je la punis, je la corrige.
D’une main ferme.
Fermeté.
Sévérité.
Autorité.
Rires.
Nous rions, nous nous amusons beaucoup…
Mais il y a ces mots : fermeté, sévérité, autorité. Et leur réalité.
*
C’est très compliqué…
*
Dire, écrire, lui parler publiquement… publier ce texte, ces mots… alors que je sais qu’elle déteste ça…
Et pourtant…
Il le faut.
*
Parce qu’il y a son sourire… elle doit être corrigée…
C’est un paradoxe.
Son sourire me fait tout oublier.
Son sourire : mignonne à croquer.
Et pourtant : la vilaine fille qu’elle est parfois sera corrigée. Il le faut.
C’est comme ça.
Il y a cette évidence de ce que nous sommes, de ce que nous vivons.
C’est comme ça.
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Si je devais me fondre en une couleur
Je me poserais sur dégradés harmonieux
Mesurant les gammes intenses des saveurs
Dévoilées en les subtiles fragrances du bleu
Je me couvrirais au gré de mes tempérances
Sur cette symphonie aux volutes infinies
En échantillonnage successif de nuances
Aux symbioses ineffables de mes euphonies
Au clair obscur de mes états d’âme
Il s’accorde sous le ciel de mes pensées
Profond ou de transparence le porter en oriflamme
Son cristal miroitant sa légion de tonalités
Quantifié en couleur froide et primaire
Il se joue de pastel, saphir, pétrole, acier
De marine, indigo, Prusse, outremer
Céruléen, turquoise, myosotis, azuré
Vaste panoplie sur ses partitions où il prend rôle de père
Donnant multiples naissances au rouge et jaune mélangés
Il figure la sagesse, le rêve, la vie qu’il tempère
Une couleur qui au demeurant reste ma préférée
Le 02 07 2022
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Samedi 25 juin, je déambulai seul, au hasard, dans les rues de Rambouillet. Mon ami m'avait planté, à la dernière minute, dans cette fête de la musique bruyante et colorée. Maudissant les pitoyables excuses de mon ancien camarade d'université, je fis contre mauvaise fortune bon coeur et décidai de flâner d'un groupe de musiciens à l'autre. La gaieté d'un jazz manouche côtoyait des nappes de synthé new wave d'adolescents depressifs sortis du lycée. Plus loin, une bière à la main, je me laissai porter par quelques notes de Blue lorsqu'une batucada assourdissante vint disperser ma mélancolie et le petit attroupement nous formions. Fuyant cette agression auditive, je me repliais sur une placette, une sorte de renfoncement qui donnait sur un joli palais au nom napoléonien. Là, de jeunes artistes réinterprètaient des standards de la scène française. Brel en reggae, Brassens revisité à la guitare électrique, Gainsbourg en accoustique attiraient un public de plus en plus important. L'ambiance nacquit devant moi. On dansait, on reprenait quelques refrains connus, les rires se propageaint, la bonne humeur se faisait contagieuse. Un peu esseulé dans cette foule complice, j'allai au bar le plus proche commander un verre. C'est là que je la vis, pour la première fois, juste derrière moi.Elle était là, juste derrière moi, ses longs cheveux bruns cascadait sur ses épaules nues et venaient s'enrouler sur une rose écarlate qu'elle avait tatoué sur sa peau bronzée. Je me retournai, le plus discrètement possible au passage de mon inconnue. vêtue de nuit, elle portait un bustier sombre où s'entrelaçaient des motifs complexes ainsi qu'un pantalon de cuir qui mettait en valeur ses hanches superbes. Conscient du trouble que me procurait cette vision trop parfaite, je baissai aussitôt les yeux conscient. Une beauté sauvage et vénéneuse ne pouvait s'intéresser à moi, elle devait avoir une foule de prétendants plus jeunes, plus beaux à la conversation bien plus passionnante. Contre toute attente, elle posa son regard dans le mien, ses lèvres pulpeuses esquissèrent un sourire et émirent des paroles que je ne parvins pas, sur le coup, à comprendre. J'étais happé, je plongeais dans l'abyme sombre de ses prunelles et imaginai, naïvement, m'y noyer tel le marin en contemplant les sirènes. Les lèvres d'un rouge profond remuèrent encore me sortant de ma rêverie.
"Ton sac est ouvert" dit elle en s'approchant davantage.
"Oh pardon" bredouillai je en le refermant maladroitement avant de laisser ma place au bar.
Regagnant la scène, je me remémorai le parfum de la belle. Des notes florales lourdes, capiteuses constituaient une essence qui ne me laissa pas indifférent. Cette effluve subtile devait imprégner chaque partie de son corps, se perdre dans sa chevelure, s'épanouir sur ses seins.
"Pouvez pas faire attention?!" Pris par la foule, un ado venait de me donner une bourrade renversant à demi mon gobelet de bière. le jeune maugréa un début d'excuse avant de s'éclipser, anonyme, dans la foule. J'épongeai comme je pus ma main mouillé et vis la mystérieuse inconnue me sourire. Maladroit, je lui renvoyai une moue dépitée mais la brune était passé à autre chose et entamai quelques pas de danses aussi subtiles que maitrisés. Je m'en voulus aussitôt d'être aussi timide. Si j'avais su surpasser ce défaut, je l'aurai abordé, peut être même aurai je même entamé quelques pas de danse pour briser la glace. Mais, accablé par une récente rupture, délaissé par les copains, j'avais, à l'époque, assez peu confiance en mes capacités de séducteur. Entrainé par l'ambiance, je "suivais le groupe" applaudissant et chantant aux reprises de "la bombe humaine" et de "l été indien". Parfois, je lançai un regard discret vers celle qui avait réveillé en moi cette envie que je croyais disparue et à chaque fois, il me semblai qu'elle aussi me fixait. Ses regards, loin d'être rieurs, étaient longs, insistants, presque intimidants. J'étais troublé. Comment cette femme splendide et hautaine pouvait jeter son dévolu sur quelqu'un comme moi, ou plutôt, quelqu'un d'aussi insignifiant que moi. Esprit cartésien, je mis mes visions sur le compte de la bière, de la fatigue et de mon imagination. Je passai la soirée à ignorer celle qui bientôt changerait ma vie. Vers minuit, le groupe nous salua et acheva son tour de chant par mistral gagnant. Tandis que les derniers projecteurs s'éteignaient, l'odeur enivrante du parfum de la belle me fit me retourner. Elle était là, face à moi et me dominait par sa taille et son regard. Sans un mot, elle me prit par la main et m'entraina entre les groupes de badauds. Nous gagnâmes la rue principale, laissâmes le passage fleuri derrière nous pour entrer dans une cours pavée. La sombre inconnue libéra son étreinte tandis qu'une fille en tenue de soirée pailletée regagnait son logis. J'étais seul dans cette cours pavée éclairée par la pleine lune. Celle qui m'avait amené là avait disparu derrière une porte à l'étage. Je compris que je devais prendre cette ultime décision moi même.
Je la suivi.
Les escaliers gravis, je perçus des cris étouffés provenant de cet ancien corps de ferme bâti à la renaissance. Je montai les marches, intrigué, et franchit la porte entrouverte. Face à moi, la belle inconnue languissait dans un canapé tendu de velours rouge. Des bougies disposées sur les meubles et la table basse éclairaient faiblement le salon renforçant le côté irréel de la scène. Peut-être en était-ce un? Si tel était le cas, je devais en profiter car même les plus beaux rêves ont une fin. J'affichai un sourire séducteur et me dirigeai vers la belle qui, maintenant se caressait langoureusement de ses mains gantées de noir. Enfin j'arrivai face à l'égérie de mon rêve, celle-ci me toisait d'un regard dur, presque carnassier. Décontenancé, je rougis. je sentais que ma place n'aurait pas dû être ici. J'allais bredouiller une quelconque excuse ou me pincer très fort pour revenir à la réalité lorsqu'une main puissante m'agrippa pour me faire une clé de bras. La poigne était si forte et la douleur si vive que je tombai à genoux.
"Attache-le solidement mais ne l'abîme pas trop, nous aurons encore besoin de lui" lâcha mon inconnue d'une voix cassante à l'homme de main derrière mon dos occupé maintenant à me menotter.
"Tu es vraiment trop naïf toi. Comment crois tu qu'une femme de mon importance puisse s'enticher d'un type aussi quelconque" railla t elle avant de m'ordonner de lécher ses bottes. Comme je refusai, l'homme derrière moi plaque ma bouche contre le cuir récemment ciré. Je ne voyais plus ma tortionnaire mais devinais qu'elle se délectait de cette soumission forcée.
"Ta mère ne t'a -t- elle jamais dit de ne jamais suivre les inconnues?" poursuivit celle qui serait bientôt ma maitresse.
Servilement je tendis ma langue et vint lécher le haut de ses bottes. Curieusement, je sentais mon bas ventre réagir à cette situation humiliante. Mon sexe se dressait et tendait vigoureusement la toile de mon jean. J'étais perdu.
"Tu m'appelleras Madame désormais; tu ne mérites pas de connaître mon prénom et encore moins mon nom. Tu seras désormais mon esclave, ma bonniche où ce dont je jugerai bon". Joignant le geste à la parole, elle me tendit les semelles à nettoyer. Comme je m'y refusais, l'homme derrière moi me plaqua au sol et "Madame" écrasa ma joue de ses bottes.
Une jeune femme entra alors dans la pièce. La coupe à la garçonne, la jeune femme ne devait pas avoir plus de 20 ans. Elle était nue ou presque, De fines lanières de cuir soulignaient les formes parfaites de la nymphette, un collier et des piercings sur ses aréoles témoignaient de sa servitude. Elle disposa un plateau avec une coupe de champagne et divers instruments à portée de la maîtresse des lieux. Je voulus protester, prendre la jeune fille à témoin mais celle-ci prit un air résigné face à mes protestations tandis que l'homme de main derrière moi me tirait par les cheveux pour me faire lever la tête. Ma bouche fut forcée et Madame y plaça une balle de latex rouge.
"A ta nouvelle condition!" lança-t-elle tandis que mes protestations se perdaient, grotesques, assourdies par le baillon. Pendant ce temps, je réalisai, stupéfait, que l'on découpait mes vêtements. Enquelques secondes je fus nu et commençais ma nouvelle existence.
Celle que je devais maintenant vénérer se saisit d'un objet sur le plateau d'argent apporté par sa servante. Il s'agissait d'un martinet tressé de cuir noir et rouge. L'objet, qu'elle soupesait dans sa main, semblait particulièrement lourd. Je voulus me relever pour protester mais les mains fermes de type derrière moi me maintenirent au sol. Là, sans raison aucune, une pluie de coups me cingla le corps. Affalé par terre, la tête plaquée au sol par le pied de l'homme de main, je ne distinguai que les bottes de celle qui tournait autour de moi et me tannait la peau. Parfois, le martinet tournoyait et venait meurtrir mes fesses, d'autrefois, des frappes puissantes s'abattaient sur mes cuisses et mon dos. Le supplice sembla durer des heures, les larmes me montaient aux yeux sans que mes tortionnaires ne manifestent de la pitié. Brutalement, la punition prit fin. Je restai sans pouvoir bouger affalé sur le sol. J'imaginais les morsures des lanières de cuir qui boursoufflaient horriblement mes chairs. Je sentais la douleur et la chaleur sourdre des plaies. Anéanti, je me laissai passer un collier autour du cou, une cagoule de cuir ainsi que des bracelets de cuir aux chevilles et aux pieds. J'étais plongé dans le noir, à la mercie de ce trio étrange et pervers mais je savais que protester était vain. il fallait que j'attende la fin de ce mauvais rêve.
Mes pensées furent interrompues par Madame qui tirait sur ma laisse. Je tatonnai dans les ténèbres de ma cagoule vers le canapé jusqu'à ce qu'elle me saisisse la tête pour la plaquer sur sa chatte épilée.
"Lèche moi et fait ça bien sinon..." Elle ne termina pas sa phrase et joignit le geste à la parole. une badine déchira l'air et vin met s'abattre sur mon dos.
Ma langue vint lapper les grandes lèvres de Madame qui poussa un soupir d'aise. Elle mouillait déjà abondamment. A croire que les supplices qu'elle m'imposait lui donnaient du plaisir... J'appliquai de longues caresses profondes et m'imprégnai de l'odeur enivrante de ma nouvelle propriétaire. Je pouvais sentir les mouvements larges du bassin sur le canapé, je percevais les cris contenus prémices de la jouissance. La moindre caresse sur son clitoris pouvait la faire jouir. Je pompai cette tige dressée lorsqu'un mouvement de la laisse me projeta en arrière.
"Sonia, viens ici". Des talons claquèrent sur le parquet tandis que la jolie garçonne s'approchait.
"Il ne mérite pas de me faire jouir, n'est ce pas?"
"Non Madame" dit Sonia de la voix la plus neutre possible.
"Et pourquoi donc ma petite" répliqua faussement ingénue celle qui m'avait privé de son nectar.
"Parce que ce n'est qu'une petite salope, Madame. Un trou à bites qui ne rêve que d'être tringlé." poursuivit Sonia sur le même ton.
"C'est vrai Sonia, tu as raison, ils sont tous les mêmes" se plaignit Madame.
"Sébastien approche et t'assieds toi." Il s'exécuta et vint auprès de maitresse déjà assaillie par les coups de langue de Sonia.
Elle plaque ma bouche sur le sexe mou de l'homme de main. Comme je refusai de le prendre en bouche, elle me cingla de nouveau le dos. Mes lèvres roulaient du sexe aux couilles. Il se servait de ma tête pour se branler. Lorsque sa queue fut de bonne taille, il me plaça un bâillon qui me maintenait la bouche ouverte puis vint engouffrer sa queue en moi. Il me forçait littéralement et se servait de ma bouche comme d'une chatte. Ses mains guidaient ma tête en impulsant des mouvements de vas et viens puissants. Sa bite grossissait sous ma langue, son odeur forte me dégoûtait. Lorsque je finis par m'étrangler sous les coups de butoir, Madame rit franchement.
'Cette petite traînée manque d'expérience mais elle semble t'exciter. Sonia, öte lui sa cagoule, il faut qu'il voit comment aimer une femme".
La lumière tamisée des bougies éclairait Madame. A demie étendue sur un lit à baldaquin, non loin du canapé, elle prenait en main la queue de Sébastien. Le sexe énorme, au gland démesuré, tenait à peine dans les mains de celle qui le dirigeait vers sa chatte. Vicieusement, Sonia me conduisit devant le couple. J'étais à quelques centimètres du coît et pouvait voir le pieu de chair pénétrer profondément ma perverse tortionnaire. Elle poussa un long feulement de satisfaction avant de frapper d'une cravache les fesses musclés de l'Apollon. La cadence des coups imprimait le rythme voulu par ma domina. De là où j'étais, je pouvais voir son sexe se distendre, se dilater de plaisir et de mouille. Je pouvais voir les efforts crispés de Seb pour ne pas jouir dans cette chatte tant désirée. Je pouvais voir le plaisir des deux monter. Soudain, Madame se cambra et lacéra violemment le dos de son partenaire. Son emprise se figea, ses yeux se perdirent au loin. Ses ongles constituaient maintenant les seuls points d'amarrage à la réalité. Madame était loin, sur les rivages de la jouissance. En quelques assauts Seb partit dans un râle viril. Ils restèrent ainsi un moment, arrimés l'un à l'autre, partageant un sentiment que je ne connaîtrai sans doute jamais. Puis, lentement, ils se désunirent. Sonia accompagna le colosse culturiste à la salle de bain tandis que je restai agenouillé face à Madame et sa perversité.
"Approche et embrasse-moi" dit-elle, sensuelle.
Je lui donnai un baiser sur ses lèvres pulpeuses puis un autre dans le cou, sur les joues. Je retrouvai avec plaisir le parfum de notre rencontre. Un parfum suave et capiteux qui m'avait littéralement hypnotisé. Sa main traîna à proximité. J'embrassais sa paume avec dévotion, je baisais chaque doigt avec douceur. Je suivais de mes lèvres le trajet de sa main, je m'attardai sur ses seins aux tétons dressés par l'amour, mes lèvres descendirent dans le creux de son ventre pour y découvrir un piercing au nombril. Enfin, Madame me prit délicatement par les cheveux et m'indiqua son entrejambe.Un filet blanchâtre de sperme et de mouille s'écoulait paresseusement sur les draps souillés.
"Maintenant, lèche salope" ordonna-t-elle sèchement.
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Samedi 25 juin, je déambulai seul, au hasard, dans les rues de Rambouillet. Mon ami m'avait planté, à la dernière minute, dans cette fête de la musique bruyante et colorée. Maudissant les pitoyables excuses de mon ancien camarade d'université, je fis contre mauvaise fortune bon coeur et décidai de flâner d'un groupe de musiciens à l'autre. La gaieté d'un jazz manouche côtoyait des nappes de synthé new wave d'adolescents depressifs sortis du lycée. Plus loin, une bière à la main, je me laissai porter par quelques notes de Blue lorsqu'une batucada assourdissante vint disperser ma mélancolie et le petit attroupement nous formions. Fuyant cette agression auditive, je me repliais sur une placette, une sorte de renfoncement qui donnait sur un joli palais au nom napoléonien. Là, de jeunes artistes réinterprètaient des standards de la scène française. Brel en reggae, Brassens revisité à la guitare électrique, Gainsbourg en accoustique attiraient un public de plus en plus important. L'ambiance nacquit devant moi. On dansait, on reprenait quelques refrains connus, les rires se propageaint, la bonne humeur se faisait contagieuse. Un peu esseulé dans cette foule complice, j'allai au bar le plus proche commander un verre. C'est là que je la vis, pour la première fois, juste derrière moi.Les escaliers gravis, je perçus des cris étouffés provenant de cet ancien corps de ferme bâti à la renaissance. Je montai les marches, intrigué, et franchit la porte entrouverte. Face à moi, la belle inconnue languissait dans un canapé tendu de velours rouge. Des bougies disposées sur les meubles et la table basse éclairaient faiblement le salon renforçant le côté irréel de la scène. Peut-être en était-ce un? Si tel était le cas, je devais en profiter car même les plus beaux rêves ont une fin. J'affichai un sourire séducteur et me dirigeai vers la belle qui, maintenant se caressait langoureusement de ses mains gantées de noir. Enfin j'arrivai face à l'égérie de mon rêve, celle-ci me toisait d'un regard dur, presque carnassier. Décontenancé, je rougis. je sentais que ma place n'aurait pas dû être ici. J'allais bredouiller une quelconque excuse ou me pincer très fort pour revenir à la réalité lorsqu'une main puissante m'agrippa pour me faire une clé de bras. La poigne était si forte et la douleur si vive que je tombai à genoux.
"Attache-le solidement mais ne l'abîme pas trop, nous aurons encore besoin de lui" lâcha mon inconnue d'une voix cassante à l'homme de main derrière mon dos occupé maintenant à me menotter.
"Tu es vraiment trop naïf toi. Comment crois tu qu'une femme de mon importance puisse s'enticher d'un type aussi quelconque" railla t elle avant de m'ordonner de lécher ses bottes. Comme je refusai, l'homme derrière moi plaque ma bouche contre le cuir récemment ciré. Je ne voyais plus ma tortionnaire mais devinais qu'elle se délectait de cette soumission forcée.
"Ta mère ne t'a -t- elle jamais dit de ne jamais suivre les inconnues?" poursuivit celle qui serait bientôt ma maitresse.
Servilement je tendis ma langue et vint lécher le haut de ses bottes. Curieusement, je sentais mon bas ventre réagir à cette situation humiliante. Mon sexe se dressait et tendait vigoureusement la toile de mon jean. J'étais perdu.
"Tu m'appelleras Madame désormais; tu ne mérites pas de connaître mon prénom et encore moins mon nom. Tu seras désormais mon esclave, ma bonniche où ce dont je jugerai bon". Joignant le geste à la parole, elle me tendit les semelles à nettoyer. Comme je m'y refusais, l'homme derrière moi me plaqua au sol et "Madame" écrasa ma joue de ses bottes.
Une jeune femme entra alors dans la pièce. La coupe à la garçonne, la jeune femme ne devait pas avoir plus de 20 ans. Elle était nue ou presque, De fines lanières de cuir soulignaient les formes parfaites de la nymphette, un collier et des piercings sur ses aréoles témoignaient de sa servitude. Elle disposa un plateau avec une coupe de champagne et divers instruments à portée de la maîtresse des lieux. Je voulus protester, prendre la jeune fille à témoin mais celle-ci prit un air résigné face à mes protestations tandis que l'homme de main derrière moi me tirait par les cheveux pour me faire lever la tête. Ma bouche fut forcée et Madame y plaça une balle de latex rouge.
"A ta nouvelle condition!" lança-t-elle tandis que mes protestations se perdaient, grotesques, assourdies par le baillon. Pendant ce temps, je réalisai, stupéfait, que l'on découpait mes vêtements. Enquelques secondes je fus nu et commençais ma nouvelle existence. Celle que je devais maintenant vénérer se saisit d'un objet sur le plateau d'argent apporté par sa servante. Il s'agissait d'un martinet tressé de cuir noir et rouge. L'objet, qu'elle soupesait dans sa main, semblait particulièrement lourd. Je voulus me relever pour protester mais les mains fermes de type derrière moi me maintenirent au sol. Là, sans raison aucune, une pluie de coups me cingla le corps. Affalé par terre, la tête plaquée au sol par le pied de l'homme de main, je ne distinguai que les bottes de celle qui tournait autour de moi et me tannait la peau. Parfois, le martinet tournoyait et venait meurtrir mes fesses, d'autrefois, des frappes puissantes s'abattaient sur mes cuisses et mon dos. Le supplice sembla durer des heures, les larmes me montaient aux yeux sans que mes tortionnaires ne manifestent de la pitié. Brutalement, la punition prit fin. Je restai sans pouvoir bouger affalé sur le sol. J'imaginais les morsures des lanières de cuir qui boursoufflaient horriblement mes chairs. Je sentais la douleur et la chaleur sourdre des plaies. Anéanti, je me laissai passer un collier autour du cou, une cagoule de cuir ainsi que des bracelets de cuir aux chevilles et aux pieds. J'étais plongé dans le noir, à la mercie de ce trio étrange et pervers mais je savais que protester était vain. il fallait que j'attende la fin de ce mauvais rêve.
Mes pensées furent interrompues par Madame qui tirait sur ma laisse. Je tatonnai dans les ténèbres de ma cagoule vers le canapé jusqu'à ce qu'elle me saisisse la tête pour la plaquer sur sa chatte épilée.
"Lèche moi et fait ça bien sinon..." Elle ne termina pas sa phrase et joignit le geste à la parole. une badine déchira l'air et vin met s'abattre sur mon dos.
Ma langue vint lapper les grandes lèvres de Madame qui poussa un soupir d'aise. Elle mouillait déjà abondamment. A croire que les supplices qu'elle m'imposait lui donnaient du plaisir... J'appliquai de longues caresses profondes et m'imprégnai de l'odeur enivrante de ma nouvelle propriétaire. Je pouvais sentir les mouvements larges du bassin sur le canapé, je percevais les cris contenus prémices de la jouissance. La moindre caresse sur son clitoris pouvait la faire jouir. Je pompai cette tige dressée lorsqu'un mouvement de la laisse me projeta en arrière.
"Sonia, viens ici". Des talons claquèrent sur le parquet tandis que la jolie garçonne s'approchait.
"Il ne mérite pas de me faire jouir, n'est ce pas?"
"Non Madame" dit Sonia de la voix la plus neutre possible.
"Et pourquoi donc ma petite" répliqua faussement ingénue celle qui m'avait privé de son nectar.
"Parce que ce n'est qu'une petite salope, Madame. Un trou à bites qui ne rêve que d'être tringlé." poursuivit Sonia sur le même ton.
"C'est vrai Sonia, tu as raison, ils sont tous les mêmes" se plaignit Madame.
"Sébastien approche et t'assieds toi." Il s'exécuta et vint auprès de maitresse déjà assaillie par les coups de langue de Sonia.
Elle plaque ma bouche sur le sexe mou de l'homme de main. Comme je refusai de le prendre en bouche, elle me cingla de nouveau le dos. Mes lèvres roulaient du sexe aux couilles. Il se servait de ma tête pour se branler. Lorsque sa queue fut de bonne taille, il me plaça un bâillon qui me maintenait la bouche ouverte puis vint engouffrer sa queue en moi. Il me forçait littéralement et se servait de ma bouche comme d'une chatte. Ses mains guidaient ma tête en impulsant des mouvements de vas et viens puissants. Sa bite grossissait sous ma langue, son odeur forte me dégoûtait. Lorsque je finis par m'étrangler sous les coups de butoir, Madame rit franchement.
'Cette petite traînée manque d'expérience mais elle semble t'exciter. Sonia, öte lui sa cagoule, il faut qu'il voit comment aimer une femme".
La lumière tamisée des bougies éclairait Madame. A demie étendue sur un lit à baldaquin, non loin du canapé, elle prenait en main la queue de Sébastien. Le sexe énorme, au gland démesuré, tenait à peine dans les mains de celle qui le dirigeait vers sa chatte. Vicieusement, Sonia me conduisit devant le couple. J'étais à quelques centimètres du coît et pouvait voir le pieu de chair pénétrer profondément ma perverse tortionnaire. Elle poussa un long feulement de satisfaction avant de frapper d'une cravache les fesses musclés de l'Apollon. La cadence des coups imprimait le rythme voulu par ma domina. De là où j'étais, je pouvais voir son sexe se distendre, se dilater de plaisir et de mouille. Je pouvais voir les efforts crispés de Seb pour ne pas jouir dans cette chatte tant désirée. Je pouvais voir le plaisir des deux monter. Soudain, Madame se cambra et lacéra violemment le dos de son partenaire. Son emprise se figea, ses yeux se perdirent au loin. Ses ongles constituaient maintenant les seuls points d'amarrage à la réalité. Madame était loin, sur les rivages de la jouissance. En quelques assauts Seb partit dans un râle viril. Ils restèrent ainsi un moment, arrimés l'un à l'autre, partageant un sentiment que je ne connaîtrai sans doute jamais. Puis, lentement, ils se désunirent. Sonia accompagna le colosse culturiste à la salle de bain tandis que je restai agenouillé face à Madame et sa perversité.
"Approche et embrasse-moi" dit-elle, sensuelle.
Je lui donnai un baiser sur ses lèvres pulpeuses puis un autre dans le cou, sur les joues. Je retrouvai avec plaisir le parfum de notre rencontre. Un parfum suave et capiteux qui m'avait littéralement hypnotisé. Sa main traîna à proximité. J'embrassais sa paume avec dévotion, je baisais chaque doigt avec douceur. Je suivais de mes lèvres le trajet de sa main, je m'attardai sur ses seins aux tétons dressés par l'amour, mes lèvres descendirent dans le creux de son ventre pour y découvrir un piercing au nombril. Enfin, Madame me prit délicatement par les cheveux et m'indiqua son entrejambe.Un filet blanchâtre de sperme et de mouille s'écoulait paresseusement sur les draps souillés.
"Maintenant, lèche salope" ordonna-t-elle sèchement.
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On va dans le parking et ces garces ouvrent le coffre d'une voiture. Les hommes me mettent dedans, tandis que Sarah me dit :
— Sois sage.
La voiture démarre. Je suis attachée et bâillonnée dans le noir. Je panique, mais bien ! Une pensée un tout petit peu rassurante tourne en boucle dans ma tête : demain, je dois jouer Cléopâtre. Impossible qu'elles me vendent pour de vrai ! On est dans la voiture de Sarah et elle roule vite, je suis secouée dans ce coffre.
On roule un bon moment, tandis que je récite mon mantra : elles ne vont pas me vendre – je tourne un film. Enfin, on s'arrête et les deux femmes me sortent du coffre. Je reconnais le parking du "Slave Paradise". C'est une sale blague, c'est tout. On coupe les cordes qui lient mes chevilles et Summer me dit :
— Marche derrière nous.
Elles se dirigent vers l'ascenseur. Je ne bouge pas. Elle ajoute :
— Faut qu'on trouve un fouet.
Je vais vite me mettre derrière elles. On prend l'ascenseur. À l'accueil, quelques gardes nous attendent en souriant. Comment on dit encore ? Un coup monté, voilà, c'est ça. Et ils jouent tous, les rats. Un homme dit :
— Bravo les filles, vous l'avez rattrapée.
N'importe quoi ! Je suis un cocktail : 50 % de trouille, 50 % de rage ! Elles me le paieront ! Avec les mains attachées dans le dos, si je tombe, je me casse le nez. On va dans le hangar où des dizaines de filles sont enfermées dans des cages. Maintenant, c'est 75 % de trouille. Summer me dit :
— J'espère que tu te souviens des positions que doit prendre une esclave.
Un garde défait les liens de mes poignets et arrache le morceau de tape que j'ai sur la bouche. Un autre avec qui on a mangé à Venice arrive, armé d'un fouet. Ils sont une dizaine devant moi. Le garde fait claquer son fouet en disant :
— Position 1, esclave.
J'écarte les jambes et je me cambre les mains dans la nuque.
Le fouet claque.
— Position 2.
Je ne sais plus ce que c'est, mais je me mets à genoux, puis je pose mon front sur mes mains. Le fouet claque et le garde dit :
— Debout et saute.
Je me relève et sautille.
— Plus haut, esclave !
Je saute bien cinq minutes, tandis qu'ils rigolent en regardant mes seins et mes fesses danser. Claquement de fouet et cri du garde :
— Stop !
Je suis en nage. Cette garce de Sarah va encore dire que je sens la sueur. Summer dit :
— Mesdames et Messieurs, ce soir, on vend une esclave un peu défraîchie, mais à un tout petit prix. Qui la veut ?
Un garde dit :
— 50 cents !
Ça monte jusqu'à 5 $. Summer dit :
— Adjugée à Mademoiselle Sarah. Esclave, va aux pieds de ta maîtresse.
Le fouet claque et je cours me mettre à genoux. Le garde crie :
— Mieux que ça.
Je me baisse et j'embrasse les chevilles de Sarah. M'en fous de faire ça, moi !
Elle me dit :
— Tu as quelque chose à me dire, esclave.
— Oui maîtresse, votre esclave attend vos ordres.
Elle me tend la main, je l'embrasse. Les gardes rigolent et applaudissent. Sarah leur dit :
— J'ai pas envie de la prendre ce soir. Vous pourriez me la garder jusque demain, les gars ?
Un garde répond :
— Oui, bien sûr. Les cages sont pleines, mais les filles n'auront qu’à se serrer.
C'est un jeu de rôle !
Un garde me prend par une oreille. Je crie et je le suis jusqu'à une cage, courbée en deux. Il sort une grosse clé, ouvre la porte et me pousse contre les autres filles. Il y a déjà 10 filles dans cette cage et elles ont vraiment besoin de déodorant. J'entends Summer dire :
— Pour vous remercier, Sarah et moi, on vous invite à un barbecue sur la plage. Homards grillés, T-bone steak, gâteau au chocolat, bière et tequila.
Les gars sont ravis. Je me suis assise contre les barreaux, les jambes repliées contre la poitrine. C'est un jeu de rôle !!
Le Texan, qui m'a... emmenée dans les toilettes du restaurant dit :
— Il faudrait des esclaves pour nous servir.
— C'est vrai.
Le garde qui a la clé ouvre la porte et désigne des filles en disant :
— Vous deux, dehors.
Sarah crie :
— Prend aussi Ashley.
Il me dit :
— Va vite aux pieds de ta Maîtresse !
Je bondis hors de la cage... et je vais me mettre à nouveau genoux devant Sarah qui me regarde en souriant. C'est un jeu de rôle !
Je suis nue comme les deux autres filles, mais moi, je ne suis pas marquée et demain, je serai la vedette du film. Un garde nous montre ce qu'on doit prendre : des frigos portables, des boîtes de gâteaux, des bouteilles. À trois, on porte les provisions et on va vers la plage. C'est lourd... J'aime pas faire l'esclave, mais alors, pas du tout ! Même si c'est un jeu. Quand est-ce qu'une des filles va dire "Pouce, le jeu de rôles est fini, tu redeviens la future star d'Hollywood" ? Dans peu de temps, j'en suis sûre... En attendant, je suis nue et je fais le service. Les gardes allument le feu en dessous de la grille. Les deux filles cuisent la viande et les homards, pendant que moi, je sers à boire, bière, tequila... J'allume des cigarettes... Ils ont tous quelque chose à demander et pas gentiment, genre "Et ma bière ? Tu dors ?"
C'est un jeu... À un moment, je prends mon courage à deux mains et je vais me mettre à genoux devant "ma maîtresse". Elle est à côté de Summer et elles parlent. J'attends qu'elle me regarde et je lui dis :
— J'ai compris la leçon. Je vous obéirai. S'il vous plaît, je voudrais arrêter le jeu.
Elle se tourne vers Summer en disant :
— T'en penses ?
— On dirait qu'elle a compris. On peut arrêter.
Ouf !! Je leur dis :
— Merci. Vous voulez bien enlever le collier, s'il vous plaît.
Summer le fait. Il n'était pas fermé à clé. Elle me dit :
— Pas plus de deux bières pour toi, sinon tu passes la nuit en cage.
— Oui Summer.
J'appelle une esclave et je lui dis :
— Apporte-moi une bière.
Trois minutes plus tard, elle me la tend en s'inclinant. Je la bois en 3 fois... J'avais trop soif... Ensuite, je m'assieds dans le sable. Faut que je récupère... En fait, je n'ai pas envie de m'amuser... Je ne suis pas obligée, je ne suis pas une esclave. Je trouve que les gardes ont trop bien joué le jeu. Il y en a un qui aurait pu me faire un clin d'œil, genre "c'est un jeu". Non, tous des sales rats. Sauf, peut être le beau Texan qui est arrivé à la fin du "jeu". Il vient s'asseoir à côté de moi et me tend une assiette avec un grand morceau de tarte aux noix de pecan. J'adore ça, mais je réponds :
— Non merci.
Il murmure :
— C'est une sale blague qu'elles t'ont faite, mais change d'humeur, sinon Summer va te faire passer la nuit dans une cage.
Il met son bras autour de mes épaules et là, je craque, je mets mon visage dans son cou et je pleure mais en faisant le moins de bruit possible. La nuit est tombée et personne ne va remarquer que je pleure. Enfin, presque personne, parce que Summer, qui est occupée de se faire baiser par un garde, dit bien fort :
— Y a un bébé ? J'entends pleurer.
Pas besoin de chercher quelque chose à répondre, parce que, malgré mes larmes, Tex m'embrasse sur la bouche... Oui, ça dégénère, dans le bon sens du terme. Une des deux esclaves suce un garde. Tex appelle l'autre :
— Mulot, viens lécher la demoiselle.
Hé oui, ils donnent des noms amusants aux esclaves. Mulot bondit, se met entre mes jambes et colle sa bouche à ma chatte. Tex me dit :
— Tu veux que je la fouette pour la stimuler ?
— Euh, non... ça va...
Impossible de dire que mulot ne fait pas ça bien ! J'ai l'impression que ma chatte est dans une machine à laver, qui la fait tourner, l'essore, la malaxe... C'est trop bien, je vais battre le record du monde de l'orgasme le plus rapide. Sale mulot, je vais le faire fouetter pour lui apprendre à lécher trop bien... Aïe, ça, c'est la goutte de sécrétion qui fait déborder le vase ! Quelques minutes plus tard, je grimpe aux rideaux de la nuit... C'est une image... Sarah dit :
— Vous entendez ? On dirait que le bébé ne pleure plus, il a l'air très content.
M'en fous de ce qu'elle dit. Je me sens un peu apaisée, enfin....Tex me prend contre lui... Je lui dis :
— Tu es le seul gentil.
— Ce jeu, c'est pour que tu acceptes l'autorité de Sarah.
Je réponds tout bas :
— Ce sont des sales garces.
— Ce sont des dures, Sarah a fait son service militaire dans les forces spéciales en Israël et Summer a été 5 ans dans les Marines...
— Tu connais bien Sarah ?
— On se connaît tous.
Il m'embrasse. Je lui dirais bien, "Mais Monsieur, je ne connais même pas votre vrai prénom. Qu'est-ce que vous me faites ?" Mais bon, quand on s'est fait tirer dans les chiottes par un Monsieur, difficile après de jouer, les oies blanches effarouchées... J'appelle Mulot pour qu'elle me serve d'oreiller.
Tex se couche sur moi et aussitôt, je lève les jambes et mes chevilles se croisent sur ses reins. Son gland humide vient flairer ma chatte qui devient encore plus humide. Oh putain ! Je suis plus chaude que les braises qui ont servi à faire griller les homards.
Ensuite, je chante... enfin, les paroles ne sont pas très originales, c'est "oh oui... oh c'est bon... oui... défonce-moi, oooohhhh..."
Summer dit :
— Y a le bébé qui reprend son pied.
Mais, qu'elle change de disque ! M'en fous d'elle. Je regrimpe aux rideaux... en enfonçant le plus profondément Tex en moi... Il arrose mes petits organes intimes ravis de cette douche tiède... Quand je le relâche, après quelques minutes, il se me à côté de moi et crie :
— Mulot !
— Oui Maître.
— Nettoie la demoiselle...
Elle colle à nouveau la bouche à ma chatte et aspire le cocktail de mes sécrétions et du sperme de Tex.
À suivre
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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BDSM
La sodomie du soumis et de l’esclave
Il existe mille façons pour une Maîtresse de prendre son soumis ou son esclave, de l’enculer, de le sodomiser.
Il peut s’agir d’une punition ou au contraire d’un moment de plaisir partagé, d’une sorte de récompense pour le soumis, parfois aussi, mais, dans un cas comme dans l’autre, c’est surtout le moment privilégié durant lequel la Maîtresse va symboliquement affirmer son pouvoir sur le soumis : elle devient le mâle, lui devient une femelle.
1. Les milles et un visages de la sodomie
Les hommes soumis commencent très souvent leur éducation à la sodomie en portant un plug anal dont la taille augmente généralement avec le temps. La durée de port change, elle aussi, en fonction des ordre de la Maîtresse.
A ce stade, pour la Maîtresse, il s’agit avant tout de préparer au mieux l’orifice qui va bientôt l’accueillir, pour le soumis de s’habituer à être pris et à sentir physiquement la Maîtresse en lui.
Certaines Dominatrices préfèrent conserver le « petit cul » de leur soumis bien serré et n’abusent donc pas des plugs, d’autres au contraire ont pour objectif de faire avaler à leur soumis des godes ou des strap-on de plus en plus gros et utilisent les plugs (parfois gonflables).
On entre alors dans une dimension plus punitive de la sodomie puisque ces pratiques extrêmes font mal et ne constituent jamais une source de plaisir, sauf pour les soumis les plus masochistes.
Une fois, l’orifice préparé, la Maîtresse dispose de dizaines de façon de prendre son soumis. A l’aide d’un gode ou d'un gode-ceinture, en levrette ou face à face, par elle-même ou en ordonnant au soumis de s’enculer sous ses yeux. Elle peut le prendre habillée ou nue, lui ordonner de baisser simplement son pantalon et le prendre directement sur la table du salon ou, au contraire, entourer la sodomie de rituels préétablis.
Elle peut enfin, tout à loisir, ordonner au soumis de couiner quand elle l’encule ou au contraire lui intimer de se taire ou même le bâillonner. C’est l’imagination et la symbolique que la Maîtresse veut donner à cette pratique qui sont les chefs-d’orchestre de la « cérémonie », chaque Dominatrice et chaque soumis a donc sa propre expérience de ce rituel incontournable des rapports D/s.
Les milliers de vidéos disponibles sur Internet montrent à ceux qui auraient envie de pratiquer la sodomie, toute l’étendue des possibilités, il n’est donc pas nécessaire, et surtout impossible;-) d’en dresser ici le catalogue exhaustif.
2. Une symbolique essentielle
Certaines Maîtresses – rares – refusent de sodomiser leurs soumis, elles n’y prennent pas de plaisir, mais dans l’immense majorité des rapports D/s la sodomie provoque un plaisir partagé par la Maîtresse et par le soumis. Il existe bien d’autre pratiques SM dans lequel le plaisir est tout aussi partagé mais aucune d’entre elles – si l’on excepte les punitions – ne porte en elle une telle charge symbolique.
Dans l’acte d’enculer le soumis, toute la volonté dominatrice de la Maîtresse s’exprime puisqu’elle va lui permettre de renverser complètement les codes hétérosexuels classiques où l’homme pénètre la femme. Ici c’est l’inverse qui se produit, et cela explique que le soumis en train de se faire sodomisé soit souvent traité de « salope » ou de « chienne » par sa Maîtresse, puisqu’il lui offre son cul comme le ferait une femme à un homme, dans un rapport sexuel « classique ».
C’est aussi la raison qui explique que les préparatifs de la sodomie soient fréquemment ritualisés : Le soumis est très souvent obligé de fixer le gode-ceinture sur sa Maîtresse et de sucer sa queue avant d’être pris, puis de présenter convenablement son cul : à poil, épaules à terre, cul bien relevé, jambes écartées – afin qu’elle puisse s’introduire en lui plus facilement.
Être symboliquement cantonné au rôle habituellement tenu par la femme dans l’acte hétérosexuel et aiment être sodomisés, pour la plupart d’entre eux, ne signifie pourtant pas que les soumis libèrent ainsi un désir homosexuel refoulé. Ce peut-être le cas parfois, bien entendu, mais pour l’immense majorité des hommes soumis être sodomisé ne peut se concevoir que si c’est leur Maîtresse, ou une autre Dominatrice, qui le fait.
3. Le sort particulier de l’esclave
Dans leur immense majorité, soumis comme esclaves connaissent donc les joies de la sodomie, toutefois le sort réservé aux esclaves gynarchiques diffère parfois profondément de celui – plus enviable – que les Maîtresses réservent aux « simples » soumis. Comme dans toutes relation D/s, la sexualité de l’homme est réorientée vers la satisfaction du plaisir féminin, mais dans la relation gynarchique cette réorientation est souvent beaucoup plus radicale que dans une relation SM ou D/s moins élaborée.
Dans ce cadre, la sodomie pratiqué par les Dominatrices gynarchistes peut avoir plusieurs finalités.
Réalisée le plus souvent , elle permet de signifier à l’esclave que dans l’acte de sodomie seule la Maîtresse est autorisée à prendre du plaisir. Lui n’a pas d’autre droit que d’offrir convenablement son cul et très souvent il n’est même pas autorisé à couiner.
Une fois le travail de dressage totalement achevé, la Maîtresse gynarchique n’aura aucun mal à faire accepter à son esclave de se faire sodomiser par un ou plusieurs autres hommes , l’amenant progressivement à une bisexualité forcée.
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Je suis nu, Madame m’ordonne: va chercher ton portable, interloqué, je le lui tend.
Débloque le, ce que je m’en presse de faire…, tête baissée, je voit ce qu’elle fait.
Voila, c’est fait, mets toi à 4 pattes, je m’exécute, elle se met derrière moi, écarte mes cuisses, je voit juste l’enveloppe d’un préservatif tomber.
Elle me pénètre avec ce que je saurait plus tard, un gros plug, qu’elle bouge, afin qu’il soit bien en moi.
Lèves toi!
Elle prend son téléphone, et commence à jouer avec.
Tout d’un coup, le plug se met à vibrer très fort, puis s’arrête, puis recommence. Je me tortille, surpris…
Tu va le garder, tu ne l’enlèvera que quand je te le dirais, et ce sera pour le recharger.
Et il faudra le remette en place en suite.
J’ai téléchargé une application qui me permet à tout moment de commander ton cul, et en plus, je saurait où tu est à tout moment.
Maintenant, habille toi, et je contrôlerais ton obéissance..
Je prends congé respectueusement.
Je rentre et je me couche, je m’habitue au plug qui est d’un bon diamètre, et j’oublie qu’il est vibrant.
Le lendemain matin, c’est ses vibrations qui me réveille, avec un message: port de bas ce jour sous le pantalon, sans slip, pour aller travailler.
Je choisit un pantalon un peu ample, met le PJ et les bas avant que de passer le pantalon. J’ai peur que cela se voit de l’extérieur…, j’ai toujours ressenti aussi que ma démarche est différente quand j’ai un plug en moi.
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Je m'avancai vers Prune qui tortillait son cul de façon obscène. A la portée de ses fesses dodues, je m'agenouillai pour les couvrir de baisers et de caresses mais ceci ne fut pas du gout de Madame K. Le fouet vibra dans l'air et s'abattit sur mon dos. Une fois, deux fois, trois fois, la douleur intense me fit plier le genou, ma tête plongea bien malgré moi entre les fesses de la plantureuse servante. Aussitôt une main ferme appuya ma tête contre le fessier rebondi.
"Je te paye pour m'obéir, tu comprends" Je voulus répondre mais mes paroles étaient étouffées par les doux vallons de celle que j'aurai du rosser de coups. Madame renforça son étreinte et m'ordonna de lécher la raie de la prisonnière. Je résistai quelques secondes mais compris que ma tortionnaire me privait peu à peu d'oxygène. Mon nez, ma bouche s'imprégnait des odeurs de la domestique, des odeurs de transpiration, des odeurs de jouissances et d'autres encore plus subtiles.
"Met la langue maintenant. Lubrifie bien son conduit."
Nouveau refus et de nouveau cette privation d'oxygène. je n'avais plus d'autre choix que d'obeïr. Ma langue pénétra comme dans du beurre dans ce conduit déjà dilaté. Prune gémit tandis que je tournai et aspirai son cul sous les recommandations de Madame. Je sentis alors les chairs autour de moi se contracter, La belle blonde se crispa avant de jouir abondamment sur le gode enfoncé en elle. Maitresse me fit m'agenouiller et me donna le gode à sucer. Il était chaud, odorant, j'avais l'impression moi aussi d'être une trainée soumise en acceptant cette nouvelle humiliation.
"Embrasse la maintenant' m'ordonna Madame d'un sourire pervers.
Nos lèvres s'approchèrent, je lisai dans les yeux de celle que j'embrassai le manque de sommeil, les humiliations successives des derniers jours et je devinai, par dessus tout, son corps fatigué d'avoir tant souffert et tant joui. Nos langues s'apprivoisèrent et entamèrent un ballet langoureux mêlée de salive à l'odeur de cyprine. Un coup d'œil sur ma droite confirma mes plus sombres pensées. Madame avait installé un trépied et une caméra, elle filmait la scène avec délectation.
"Les films amateurs rapportent énormément sur internet, cela aidera à payer les frais de la propriété...continuez." Elle revint vers nous masquée d'un loup de dentelle qui ajoutait encore à son charme. D'un geste brusque, elle se saisit d'un sein de Prune toujours à cheval sur son arçon. Elle caressa un téton puis l'autre jusqu'à ce que les 2 framboises se raidissent. Puis elle y fixa deux pinces fines reliées à des câbles. je voulus protester mais par lâcheté sans doute me laissait faire lorsqu'elle entoura ma verge et mes couilles d'un anneau de plastique reliés au même réseaux électrique.
"Encule ce gros cul, tu en as tellement envie"
Comme je tardai, elle appuya sur un boitier, une décharge électrique intense parcourut ma verge et les seins de la domestique. Maitresse ne put s'empêcher de rire en voyant notre surprise. Elle m'enfila un préservatif retardant, prit mon sexe en main et l'introduisit au bord de la rondelle palpitante. Une dernière décharge m'invita à tringler la bonne. Je limai son cul déjà bien ouvert appliquant les conseils de Madame.
"Avec un cul si large, je suis sur qu'elle pourra accueillir ceci" dit Madame en se fixant un impressionnant gode ceinture fuschia.
Lorsqu'elle jugea la jeune fille bien distendue, elle me poussa sans ménagement et appliqua ce membre surhumain à l'entrée du trou déjà béant. Prune gémit de douleur lorsque le membre viril s'enfonça en elle mais ces cris furent vite masqués par ma queue qui forçait sa bouche. Un plaisir bestial s'emparait de moi tandis que je faisais suffoquer la jeune femme mais le préservatif lubrifiée de crème anesthésiante entravait mon plaisir. La jouissance ne m'était pas permise.
Prune prise par devant et derrière ne tarda pas à jouir une nouvelle fois. Elle émettait des cris de plaisir semblable à des jappements que Madame fit cesser en nous envoyant de puissantes décharges électriques. Victorieuse, elle sortit l'immense sexe maculé et força les lèvres de Prune contrainte de subir une énième humiliation. L'engin "nettoyé" elle enchaina l'infortunée jeune femme dans un coin de l'écurie. Une litière paillée comme unique couchage.
Madame fixait maintenant Sonia des yeux. Attachée sur une croix de saint André, la pauvre essayait vainement de se débattre. Son regard se tourna vers moi et se fit implorant. J'aurai dû agir mais ma volonté fondait devant la détermination de notre geôlière.
Madame s'approcha de Sonia et la toisa d'un regard malsain. Puis, elle prit deux gros élastiques qu'elle plaça à la base des seins la domestique. La pauvre la suppliait des yeux, un filet de bave coulait misérablement de ses lèvres closes par un baillon de latex. Maitresse se détourna de sa victime quelques instants pour aller farfouiller dans un box. Moi, je restais à genoux, impuissant, incapble de réagir aux muettes suppliques de la prisonnière. Quand notre hôte revint, elle avait dans ses mains gantées une botte de paille. Avec perversion, elle regardait les seins de Sonia gorgés de sang. Les tétons mordus par les lèvres métalliques de puissantes pinces viraient maintenant au violet.
"Approche" m'intima celle qui quelques minutes plus tôt m'avait fixé au cou un collier de cuir munis d'une laisse.
"Le BDSM doit mêler plaisir et souffrance. Si la victime prend trop de plaisir, la tension sexuelle diminue et si la douleur prend le pas sur le plaisir, cela s'apparente plus à de la torture. L'art d'une maitresse et de trouver l'équilibre fragile entre les 2 faces de cette discipline.Je vais battre cette truie lubrique avec cette botte de paille. Vois tu, ses seins sont gorgés de sang, réceptifs à la moindre caresse, à la moindre douleur."
Sonia remua fébrilement sur sa croix lorsque Madame chatouilla les aréoles boursouflés par les pinces. On pouvait lire un cruel sourire s'esquisser sur les lèvres de notre tortionnaire lorsque Sonia poussa un cri rauque assourdi par le bâillon.
"Approche simon et vient bouffer la chatte de cette salope, regarde comme elle mouille"
Je m'agenouillai et vis l'abondante cyprine ruisseler sur les cuisses de la domestique. Je glissai ma langue entre les grandes lèvres pour avaler ce nectar à la source lorsque Madame asséna sur les seins meurtris les premiers coups avec la botte de foin. Sonia ruait, essayait par tous les moyens de se soustraire à l'implacable châtiment mais ces dérobades semblaient accentuer la perversité de Madame.
"Cale lui le bassin et continue de la brouter, si tu ne l'as pas fait jouir dans les prochaines minutes, il t'en cuira."
Je m'appliquai à maintenir ma partenaire d'infortune en lui pompant le clito. Maitresse, de son côté, alternait griffures et baisers les tétons de la jolie garçonne qui prenait maintenant plaisir à cette double caresse. Sans prévenir, Madame retira les pinces qui entravaient ses mamelles. Le sang afflua massivement provoquant une vive douleur au moment même où elle jouit. Sous les ordres de maitresse, je détachait la jeune esclave pour la déposer sur un matelas crasseux. Maitresse m'ordonna de la tringler avec force. J'avais 5 minutes pour jouir après quoi, mon sexe retournerait dans sa cage.
Aussitôt, je pénétrai le sexe chaud de Sonia. vaincu par tant de perversité, elle poussa un léger gémissement lorsque je lui fis relever les jambes pour que mon sexe vienne buter au fond de sa grotte humide. Puis je la ramonai d'abord lentement puis plus vigoureusement. Il fallait que je jouisse, Madame chronométrait. Mais le préservatif retardant anesthésiait complètement ma queue.
"1 minute" lança Madame
Je m'activai plus que jamais, mes couilles claquaient avec frénésie le pubis de la domestique languide. J'étais au bord de la jouissance quand Madame annonça avec satisfaction la fin du temps imparti.
"Tu n'es qu'un bon à rien" me dit-elle en contemplant ma queue encore raide.
"Tu es incapble de jouir avec une femme..." Elle fixa mon collier à un anneau puis amena Sonia dans un box voisin.
"Tu t'occuperas des domestiques, tu me les remettras d'aplomb, elles doivent encore servir cette semaine..." lâcha Madame mystérieusement. Pour le moment, couche toi.
Je m'executai croyant pouvoir profiter des faveurs de Madame. Après tout, j'avais obéi scrupuleusement à ses ordres. je me laissai menotter au sommier et lorsqu'elle banda mes yeux, je crus que le moment tant attendu arriverait. Madame avait retiré le préservatif et me branlait langoureusement. Ma queue, peu à peu, retrouvait des sensations. Puis tout cessa.
Mon sexe sous l'effet du viagra quémandait encore quelques caresses, quelques minutes pour pouvoir libérer ses tensions. Soudain, quelque chose vint se fixer à ma verge. Puis un bruit mécanique et ma queue fut aspirée par une trayeuse. Madame me retira le bandeau des yeux pour que je puisse voir le spectacle.
"Je reviens dans une heure pour te remettre sous cage" susurra-t-elle.
"Toi qui voulais jouir, te voilà servi".
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Depuis presque dix ans maintenant tu habites en moi ... ou plutôt, je vois depuis des années que tu habitais en moi. Nous n'avons pas toujours été d'accord. Te souviens tu les premiers temps comme tu m'étais interdit ? Oh que j'avais peur de toi ! Oh que je te désirais !
Il avait suffit que la première Muse évoque une idée mythique, digne d'un scenario de mauvais polar : Et si le meilleur de moi était mû par le pire de toi !? Merde ! Moi qui ai construit mon être pour devenir Jésus, tu es le Satan que j'ai laissé se former par excès de zèle. Non ne parlons pas de la première Muse s'il te plaît, tu sais que je ne veux plus que tu la regardes ! Surtout depuis qu'elle me regarde enfin ...
Au début tu étais bien caché au chaud et tu m'as donné des sueurs froides. C'est dire que j'ai toujours eut une imagination fertile, et toi coquin tu savais semer en moi ! Je récoltais le courroux de mes valeurs insécables, le plaisir coupable de mes mains bonnes à briser. Quelles hontes ! Quels supplices je t'ai fait endurer ! Quelle culpabilité tu m'as fait ressentir ! Dans quelle folie j'ai crains que tu me fasses sombrer !
Puis on s'est apprivoisé par les mots, comme j'apprivoise toute chose : intellectuellement et sensiblement, en poésie. Tu te souviens ces nuits blanches à faire crever de fantasmes des inconnus par scenarios/jeux de rôles ? Tu te souviens ces poèmes glauques et érotiques que je brûlais de suite ? Tu te souviens cette pornographie hardcore qui me laissait le goût étrange de te violer ... toi, le violent de nous deux ! Non, j'ai vite compris ce que tu désirais. Et ce n'était pas quelque chose de sale ou de morbide au final. C'était la même chose que moi.
Tu m'as épuisé les premiers temps à gesticuler comme ça dans mon être aux contours trop présents, et je t'ai boudé pour ça le plus souvent. Et le pervers des deux c'était moi, car je revenais toujours vers toi quand tu étais enfin calmé ! On a appris ensemble à se respecter à force de cette respiration entre nous presque méditative et pour la première fois j'acquis la sensation d'avoir un contrôle rassurant. Je savais que tu ne disparaitras pas, jamais. Alors que moi, je peux disparaitre.
On est resté plus longtemps en bon termes qu'en mauvais finalement ! On est resté bons amis et on se donnait quelques nouvelles parfois. Trop occupé que j'étais à vivre là dehors ces aventures humaines dont tu n'avais cure.
Oui on a écris beaucoup de poésie ensemble c'est vrai ! Comment oublier ? On a séduis tant de muses d'un soir sur les forums et sur les chats de ce pays kinky. On ne faisait pas de mal, on s'expliquait dès le début : Je suis un poète, et vous allez m'a Musé s'il vous plaît. On a jamais eut de relation D/s virtuelle. On a jamais pris le risque de faire du mal à qui que ce soit.
On a appris beaucoup de choses sur nous grâce à ça. Rencontrer beaucoup de personnes, surtout des femmes, d'une grande intelligence qui révélaient finement et sensiblement les tenants et aboutissants de notre relation à toi et moi. Merci à elle toutes.
Et quand on a été prêt : elle est arrivée. La seconde Muse ... Dieu qu'on l'a aimé tout les deux ! Et par tout les poètes, lequel de nous deux a-t-elle aimé !? Je crois qu'elle te désirait et qu'elle m'aimait. Rarement l'inverse. Nous on l'aimait et la désirait autant l'un que l'autre. On a rarement été tout les deux aussi d'accord qu'avec elle.
C'est une autre histoire mon ami, nous n'en parlerons pas ici.
La où je voulais en venir c'est aujourd'hui. Là maintenant. Il nous a fallu bien des années, bien des mots et bien des rencontres pour se retrouver si proche l'un de l'autre comme on l'est aujourd'hui. Va savoir, peut-être qu'un jour, nous ne serons plus qu'une seule et unique personne !
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Au 'chômage depuis un moment, je voyais le marché de l'emploi se refermer peu à peu. Les aides déjà s'amenuisaient et la perspective du RSA n'avait rien de réjouissant. Il n'est pas si facile de trouver un boulot en passant de l'autre côté de la rue pour un presque quarantenaire dont les jobs consistaient essentiellement à traduire des notices d'appareils ménagers domestiques et à cachetonner dans les piano bars. L'arrivée des traducteurs en ligne avait définitivement mis fin à ma carrière de traducteur et les bars en cette période de COVID ne recrutaient plus. Bref, je ramais depuis un moment regardant l'argent fondre de mon compte en banque comme l'ours blanc regarde la banquise fondre sous lui. Sans véritable attache familiale, sans véritable ami, trop fier pour demander de l'aide, je restai enfermé chez moi par cet été caniculaire. Les journée étaient rythmées par des recherches sur pôle emploi et le visionnage de films pornos. Si ces sites étaient payants, j'aurais sans doute été ruiné depuis bien longtemps. Sur un forum dédié à la recherche d'emploi, une annonce un peu étrange attira mon regard.
"Recherche valet pour entretien de notre demeure
"Cette personne devra effectuer des tâches ménagères, de jardinage et d'intendance
"Elle aura la possibilité de distraire Madame
"La maîtrise du piano serait un plus
"Le savoir vivre, la discrétion ne sont pas une formule mais une règle que le postulant devra appliquer avec la plus grande fermeté
"La propriétaire assure le gîte et le couvert ainsi qu'un salaire d'un montant de 1900 euros brut par mois (primes non incluses)
"Contacter Madame K pour tous renseignements au
"56 chemin du Petit Parc Rambouillet, Domaine Les chasseressesannonce était pour le moins bizarre, le ton employé avec le mot "fermeté", la "possibilité de distraire Madame", tout cela faisait vraiment très 19ème siècle. Je souriais intérieurement en imaginant une vieille rombière pleine de principes. Le genre de vieil maudissant à l'époque actuelle tout en regardant avec tendresse la photo de son défunt mari. La fin du message confirma ma première impression. il n'y avait pas de téléphone, juste une adresse où postuler. Peut être cela valait il la peine d'essayer. Le domaine des "chasseresses" offrait un bon salaire et sûrement pas mal de temps libre. L'idée de quitter Paris, de me rapprocher de la nature m'avait traversé l'esprit en cette période de confinement. Coincé sous les combles, mon logis devenait par cette chaleur un vrai four, se rapprocher de la forêt, de sa fraicheur me ferait le plus grand bien. Je pris donc ma plus belle écriture afin de répondre à l'annonce. Je laissai mon mail et mon numéro de téléphone souriant intérieurement de l'incongruité de ces renseignements pour celle qui, j'imaginais, serait une octogénaire à cheval sur les principes. Le lendemain, je trompais l'ennui sur internet lorsqu'un message me parvint d'un étrange Domainedeschasseresses@gmail.fr
"Monsieur, votre candidature a été étudié avec attention,
"Veuillez vous rendre au domaine pour subir une période de mise à l'essai dès demain 11 heures afin d'évaluer vos compétences
Encore une fois, cette Madame K ne manquait pas d'audace, elle m'ordonnait de me rendre chez elle pour "subir" selon ses mots une mise à l'épreuve. Je l'imaginais plus jeune en maitresse d'école. Peu souriante, vêtue d'une robe longue et austère , elle devait régner sur sa classe à la baguette. Moi qui avait toujours eu des rapports complexes avec l'autorité, je me voyais déjà me prélassant dans cette vaste demeure pendant les longues siestes de Madame. Et puis, 1900 euros, la possibilité d'une bonne paye, même pour quelques mois, me plaisait aussi.
Le lendemain, j'enfilai mon unique costume, pris le train jusqu'à Rambouillet. Arrivé à la gare, il m'a fallu louer un "Uber" pour me rendre chemin du Petit Parc. L'adresse était en dehors de Rambouillet, perdue dans la forêt. Les arbres centenaires se refermaient sur mon taxi d' (in) fortune recouvrant de leurs couverts ombrageux le chemin mal carrossé que empruntâmes.
"C'est paumé chez vous," lança le chauffeur pour rompre la glace. oui possible, mais c'est aussi là que je postule pour un job...Un travail d'homme à tout faire" dis je, fier à l'idée de gagner de nouveau de l'argent, de retrouver une dignité."
"C'est encore loin? " Dis je maussade à l'idée de passer mes journées loin de toute grande ville et de toute distraction.
Le chauffeur sourit de toutes ses dents comme pour partager mon bonheur. Il me détailla ses difficultés, l'idée de faire Uber mais voyant que je n'écoutai qu'à demi son monologue, il m'annonça que 8km me séparait désormais de mon nouvel emploi. Un peu stressé, j'avais arrêté d'entretenir la conversation
"Ca vous dérange si je met RTL?" S'enquit celui qui sans le savoir allait bouleverser ma vie.
"Faites" dis je en consultant mon téléphone portable.
La radio crachota quelques paroles indistinctes tandis que mon portable annonçait la fin du réseau. Le chauffeur me regarda ennuyé et presque navré pour moi.
"Ce doit être une zone blanche"
Nous arrivâmes à destination. Il s'agissait d'une porte d'acier forgée il y a bien longtemps, les arabesques dessinaient un K stylisé comme à l'époque victorienne. Le chauffeur déposa mes bagages au sol et repartit rapidement, heureux de regagner la civilisation. La grille s'ouvrit seule, majestueusement. Sur le moment, j'étais presque inquiet mais je compris lorsque je perçus une caméra perchée sur un chêne en bordure de la propriété. Je m'engageai dans le domaine non sans jeter un œil aux hauts murs couverts de tessons qui jetaient leurs ombres sur l'allée principale menant à la propriété. J'étais déjà dans le sous bois menant au jardin lorsque la porte se referma dans un bruit métallique. A l'époque j'étais loin de penser que cette porte scellerait celle de ma vie passée. Le sous bois franchi, le domaine des chasseresses s'offrait à moi. La demeure, plutôt massive, comportait 2 étages avec balcon. deux petites tours défiaient la cime des arbres, donnant aux propriétaires une vue imprenable sur la forêt.
Je longeai un joli jardin à la française qui, comme moi, aurait eu besoin d'un rafraichissement, puis je contournais une fontaine où une diane d'albâtre terrassait un serpent en le foulant de ses pieds. Finalement un double escalier de marbre me permis d'arriver sur le perron. Une jeune fille en livret de domestique m'y attendait. Mains jointes, les yeux rivés sur son tablier de dentelle, elle rajusta sa coiffe lorsque je vins à sa hauteur.
"Madame vous demande de l'attendre un moment " dit elle en m'indiquant le hall d'entré où une banquette m'y attendait. Je m'assis, heureux de trouver un peu de fraicheur tandis que la domestique montait à l'étage. La fille était jolie, belle même. Son uniforme quoique strict mettait en valeur la jeune fille. Derrière le chignon serré, on imaginait une chevelure fougueuse, blondie par le soleil. Sous le triste tablier blanc et la chemise noire brodée des seins lourds aux aréoles dressés pointaient. Le rouge à lèvres légèrement vulgaire dessinait ses lèvres charnues. Une tension sexuelle habitait visiblement ce lieu. Je fus dérangé dans ma rêverie par le bruit de talons aiguilles martyrisant le damier du sol.
Une silhouette me faisait face dans le contrejour du couloir. Aveuglé, je cherchai à distinguai celle qui de son ombre me dominait.
"Allons à mon bureaux" dit elle en gagnant prestement l'extrémité du couloir.
"Dépêchez vous un peu" lança t elle sèchement tandis que je ramassai mes bagages.
Le bureau était spacieux et Madame déjà installé lorsque je franchis la porte. Assise, elle me regardait admirer les curiosités et les objets rares qui peuplaient le lieu. Ses yeux aciers vinrent se poser dans les miens. Contre toutes attente, Madame n'était pas octogénaire. La cinquantaine tout au plus. Ses traits étaient fins et pouvaient certainement être durs. Sa coupe de cheveux, un carré dégradé renforçait ce coté dynamique qu'elle avait. Elle se cala dan son fauteuil, ajusta sa veste de chasse sur son chemisier blanc et me fit signe d'approcher. Je cherchais une chaise mais n'en vis aucune et restai donc debout face à elle. Mon embarras parut la satisfaire. Un mince sourire s'affichait sur ces fines lèvres. Quelque chose de magnétique m'attirait chez cette femme, quelque chose d'indéfinissable, comme un penchant un peu malsain.
"Bonjour Simon, tu permets que je t'appelles ainsi puisque c'est ton prénom" Le ton était froid, presque tranchant. il n'impliquait en aucun cas une forme de réciproque.
"Je lis que tu as une expérience de jardinier, quelques mois dans un restaurant également ainsi qu'une formation au conservatoire, un premier prix de piano."
J'opinai du chef, la bouche un peu sèche à l'idée qu'elle découvre les petits mensonges distillés dans le CV concernant mes compétences dans les domaines manuels.Madame jouait avec son collier de perles tout en me parlant. Sans le vouloir mon regard fut attiré par ses mains blanches qu'on devinait douces, ses mains qui manipulaient de façon hypnotique les perles et dessinaient de mystérieuses arabesques.
"Dites, vous m'écoutez ou vous regardez mes seins!" se fâcha celle qui dirigeait le domaine.
Je bafouillait, m'excusant confusément mais elle ne parut pas satisfaite. L'obéissance, au domaine devait être totale, il n'était pas permis de resquiller ou d'avoir des pensées d'ordre sexuel. Madame avait du personnel à gérer, elle n'entendait pas que sa demeure se transforme en un "bordel".
Elle sonna Mademoiselle Sonia, une jeune fille d'une vingtaine d'année. Sonia portait une jupe et un sous pull en fines mailles noires. Comme l'autre jeune fille, elle n'avait pas de soutien gorge et on pouvait deviner les piercing qu'elle avait sur chacun de ses tétons. Sans rien laisser paraitre, la brunette à la coupe garçonne me fit faire le tour des cuisines, du salon et du jardin précisant les tâches les plus urgentes à accomplir. Elle me présenta ma chambre. Celle ci était au second, un œil de bœuf donnait sur la piscine du jardin. La chambre ou plutôt la cellule était monacale, un lit à ressort, une table de chevet, une penderie et un tapis de sol constituaient avec le lavabo les quelques aménagements de ces 9m². Je remerciai Sonia qui quitta la chambre non sans l'avoir fermée et vis qu'on avais posé sur le lit un uniforme noir ainsi qu'un bouillon clair et une tranche de pain sur la table de chevet. Il était passé midi et mon estomac gargouillait. J'allai entamer mon maigre déjeuner quand un objet attira mon attention. Il s'agissait sous l'uniforme d'un objet oblong, court et courbe. A coté, une notice pour l'enfiler avec une note de Madame.
"Nous ne tolérons pas les écarts à la conduite,
"Toute faute fera l'objet de sanction
"Lisez la notice et enfilez cette cage de chasteté.
"Vous pourrez sortir de votre chambre après la sieste soit dans 2 heures.
J'hallucinai! Mon employeur ne maquait pas de culot. Je voulus lui dire en face que les employés avaient des droits, j'essayai d'ouvrir la porte avant de me souvenir qu'elle était close. Je pestai, tournai en rond dans ma cellule puis finalement, appâté par le salaire et l'ambiance étrange du domaine, je me résolus à porter cette cage.
Lorsque Sonia ouvrit la porte de ma chambre, ses yeux trainèrent sur mon pantalon. On pouvait clairement deviner la bosse dessinée par la cage qui enfermait mon sexe.
"Je vois que tu as accepté" me dit-elle d'un sourire énigmatique. Humilié, je fulminai. Même les employées étaient au courant de cette chasteté imposée. Je devins rouge pivoine et tentai une échappatoire. J'allais me plaindre auprès de Madame, cela ne pouvait se passer comme ça. On ne pouvait isoler ses employés en les enfermant dans leur chambre et les traiter ainsi. Remonté comme une pendule, j'ouvris la porte du bureau un peu violemment.
Madame pianotait sur son ordinateur et mon entrée fracassante lui fit froncer les sourcils.
Elle se leva et pris machinalement une cravache qui trônait sur son bureau. Elle était magnifique. Sa tenue de chasse mettait en évidence ses formes et j'eus du mal à me concentrer lorsque ses yeux perçant s'abattirent sur moi tels des rapaces sur leur proie.
Elle se leva et fit claquer dans ses mains la cravache comme pour tuer dans l'oeuf toute forme de contestation de son autorité.
"Je suis occupée simon, qu'as tu à me déranger?
Elle tournait maintenant dans la pièce et vint se placer derrière moi. je sentais son parfum capiteux m'envahir. Mes pensées se bousculaient dans ma tête, je ne savais plus quoi dire. Curieusement, mon sexe se débattait dans sa cage métallique. Complètement confus, je me perdis en excuses.
"Vois tu, pendant que tu penses à ton petit confort personnel, à ta queue qui en ce moment aimerait bien pouvoir se raidir devant mes domestiques; moi je travaille. Je passe des contrats. Je fais en sorte que mes serviteurs ne manquent de rien. "Annonça t 'elle en s'asseyant sur son bureau. J'étais maintenant face à elle qui écartait largement les cuisses les 2 mains refermées sur sa cravache.
"Maintenant, que ta minute de protestation est passée, je te conseille de te mettre rapidement au travail. La taille des arbres et des arbustes doit être exécutée rapidement. Quand tu auras fini, ce ne sera pas du luxe de rafraîchir les peintures dans vos chambrées. Et puis... Tu es trop gras, il est plus que temps de te mettre à l'exercice et à la diet. Tu peux disposer, je n'ai plus besoin de toi ici."
Je retournai à mon nouvel emploi penaud. Les filles préparaient déjà le déjeuner. Je m'assis pour prendre mon petit déjeuner voyant le plateau qu'avait à peine touché Madame. Les viennoiseries, le jus d'orange pressé dans sa carafe de cristal me faisaient de l'oeil. lorsque Prune, la blonde pulpeuse déposa devant moi un porridge froid et gluant,je m'esclaffai.
"Tu ne peux pas me donner ce truc à manger alors qu'il y a des croissants et du jus d'orange pressé sur la table!"
"Ordre de Madame" décreta Prune dont les seins lourds et les hanches rebondies invitaient tant à la caresse.
Je mangeais la bouillie insipide rapidement sans prêter attention aux chuchotis et rires étouffés des filles. La journée fut consacrée au jardin et particulièrement à l'art topiaire. Même avec la meilleure volonté du monde, le résultat ne fut pas des plus brillants. Le soir tomba rapidement et après un bref dîner avec Sonia et Prune (un bouillon clair), on me renvoya dans ma chambre. Je notai cependant un changement, on avait laissé la porte ouverte de ma "cellule". La confiance semblait tout de même se gagner.
La nuit, je fus réveillé par des bruits étranges provenant du bureau. Des plaintes s'échappaient de la nuit entrecoupées de claquements secs. Intrigué, je descendis à pas de loup pour surprendre un éventuel cambrioleur.
La porte du bureau était ouverte. J'y jetai un oeil discret.
Prune avait les deux mains sur le bureau de Madame. Complètement nue, elle présentait son cul rebondi aux lanières de cuir qui claquaient et imprimaient de jolies boursouflures sur la peau de pêche de la domestique. Pour éviter qu'elle ne crie, un bâillon l'entravait. Un filet de bave s'échappait rendant la scène un peu plus obscène.
"Tu as mérité ce qui t'arrive ma petite Prune et tu connais le châtiment. Je vous ai vu vous caresser toi et Sonia. Avez-vous eu mon autorisation?"
Sans attendre la réponse, elle cala un énorme gode ceinture entre les fesses de l'infortunée soubrette. L'engin était de bonne taille et comportait des aspérités qui le rendait à proprement parler terrifiant. Sans plus de formalité, elle s'empala dans la chatte mouillée de Prune qui émit un long feulement.
"Tu veux jouir, petite salope, tu veux savoir ce que c'est d'avoir d'être bien ramonée" lança Madame comme pour l'humilier davantage
Les pénétrations qui suivirent furent profondes, chaque coup de boutoir de Madame amenait sa victime à gémir. De ma cachette, je pouvais voir les joues de Prune en feu, son sexe baveux répandait sa mouille sur le parquet lustré. Madame passa à la vitesse supérieure. Elle agrippait maintenant les seins de sa victime, griffait ses hanches. L'autre beuglait assaillie par des vagues de plaisirs. Mon sexe cognait maintennant dans ma cage. j'imaginai Sonia en train de me sucer pendant que Madame besognait Prune. Avais-je fait du bruit? Madame jeta un coup d'œil dans ma direction et cessa ses mouvements.
Le plus discrètement possible, je me retirai de ma cachette. la dernière image que je vis ce soir là c'est l'énorme sexe de latex sortir du con dilaté de la jeune domestique et le regard perçant les ténèbres de ma patronne. Si j'avais su ce qui m'attendai, j'aurai, cette nuit-là, agi tout autrement.
lendemain et les jours qui suivirent furent relativement calmes. Madame K, comme elle désirait être appelée, m'ordonna de faire de multiples tâches. Je progressais peu à peu et trouvais un certain plaisir à ne plus réfléchir, à m'abandonner aux décisions de la maîtresse de maison. Le régime strict et l'exercice physique qu'elle m'imposait depuis mon arrivée avait fait fondre mes quelques kilos superflus. Affûté, j'étais assez heureux de ma nouvelle condition si ce n'est cette cage qui contraignait ma queue de jour comme de nuit.
Cette tension peu à peu me pesait et je devenais plus irritable. J'avais l'impression que Sonia cherchait, en permanence, à m'exciter. Ces jupes toujours d'un noir sobre et rigoureux se faisaient de plus en plus courtes. Un jour, lors du déjeuner, Madame fit tomber sa fourchette. Sonia qui avait pour ordre de veiller à ce que notre patronne ne manquât de rien se baissa pour ramasser le couvert. Venant de la cuisine, je m'arrêtais à la hauteur de Madame pour voir l'appétissant spectacle. Les fesses musclées de la servante étaient mises en valeur par un porte jarretelle maintenant ses bas coutures. Madame referma sa main sur la mienne et me chuchota.
"Vois tu Simon, ma demeure est pleine de petites salopes. regarde Sonia, elle n'a même pas pris la peine de mettre une culotte aujourd'hui"
Tandis que la jeune domestique se relevait, Madame poursuivit ses confidences.
"Je crois que Sonia mérite une bonne correction, elle sera punie comme Prune, elles veulent de la queue, elles vont en avoir". La froide étreinte se relâcha sur mon poignet puis d'un revers de main elle me chassait. J'étais sur le point de quitter la pièce lorsqu'elle m'ordonna de me rendre aux écuries à 16 heures précises.
Je n'étais jamais allé dans cette partie du parc et il me fallut du temps pour retrouver le lieu isolé. Le SUV BMW de Madame m'indiqua qu'elle était déjà à l'intérieur. Dans ma tête je cherchais mille et une excuses pour éviter une sanction mais cette fois, je n'en eu pas le temps. Madame sortit d'un box, elle portait un legging en simili cuir qui mettait ses formes parfaitement en évidence. Instinctivement, je baissai la tête mais elle me releva le menton de sa main de cuir gantée.
Ses yeux plongèrent dans les miens comme pour juger de ma valeur, je voulus baisser la tête mais sa main s'était refermée sur mon menton. Madame me parlait mais j'étais hypnotisé par ses lèvres d'un rouge carmin, son maquillage loin d'être austère réhaussait la beauté opaline de son fin visage. La sève montait dans mes bourses, gonflait inutilement mes testicules d'un plaisir qui m'était défendu. Madame lut mon malaise.
"Déshabille toi "
"ici?" Dis je très mal à l'aise.
"Tu crois peut-être que je n'ai jamais vu une queue?" répliqua t elle d'un ton qui n'admettait aucun refus.
Je m'exécutai et tentai de masquer mon sexe enferméedans sa cage chromée. Un coup de cravache s'abattit sur mes doigts qui cachaient mon pubis. Puis un autre.
"Mains dans le dos!" aboya celle qui m'avait progressivement dressé à obéir. Sous le choc, j'obtemperai évitant de croiser les prunelles d'aciers de celle qui affichait un sourire sadique de satisfaction. D'un geste souple, presque habituel, elle libéra mon sexe de ses entraves. Aussitôt, le sang se mit à affluer et ma verge entra en érection.
"Ce n'est pas si mal" lâcha Madame qui scrutait mon malaise avec délectation. Elle s'approcha de moi et m'enlaça. Je sentai ses tétons sous son fin chemisier. Ses cuisses serrées contre ma jambe, elle vint de sa main gantée de cuir presser mon sexe déjà dur. D'autorité, elle m'embrassa ou plutôt, elle prit possession de ma bouche. Sa langue imposait un jeu électrique à la mienne, tournait autour de la mienne comme un serpent autour de sa proie. Lorsqu'elle vit qu'un peu de liquide séminal perlait sur la paume de son gant, elle me le fit lécher de force avant de me glisser dans la bouche un comprimé bleu.
"Du viagra..., tu en auras besoin pour ce qui t'attend".
Entre dit elle en ouvrant les portes de l'écurie.
Le spectacle, que je contemplai, aurait fait pâlir d'envie le marquis de Sade en personne. Sonia était crucifiée nu sur une croix, des traces rouges de flagellation parcouraient son corps. Ses seins étaient mordus par des pinces à linge qui lui faisaient déjà des ecchymoses. Des poids maintenus par une chaîne étaient fixés aux piercing de ses aréoles. La jeune fille nous regardait avec des yeux horrifiés se demandant quels jeux pervers Madame allait inventer.
En face de la jolie brune, Prune était attachée à un chevalet. Un bâillon et un loup privaient la blonde plantureuse de la parole et de la vision. Si elle avait vu la scène, elle aurait rougi de honte, elle aurait vu le porte jarretelle de latex qui entravait son joli cul, elle aurait vu les marques rouges virant au parme sur ses fesses, elles aurait vu l'énorme gode qui pénétrait sa chatte humide et lubrifiée mais elle n'aurait pu crier.
"Occupe toi de ces traînées simon" me dit-elle en me tendant une paddle cloutée.
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Premier jour de tournage.
Je regarde Summer partir. C'est comme si c'était mon premier jour à la petite école... Pourquoi ma maman m'abandonne ? Ashley, pitié ! Arrête de bêtifier ! Oui, bon, ça va. "Mon assistante" me dit :
— Je suis très contente de travailler pour vous, Mademoiselle. Vous êtes très belle. Vous allez devenir une star.
Je l'aime bien, mon assistante. Je réponds :
— C'est gentil... Dis, j'ai pas eu le temps de déjeuner, tu pourrais me trouver du café et quelque chose à manger ?
— Certainement Mademoiselle, je vous conduis dans le studio et j'y vais.
Mon assistante m’amène dans le hangar qui nous sert de studio. Madame Wolf, la productrice est là, assise derrière une table couverte de papier. Kim lui donne le papier de Summer. C'est une femme d'une cinquantaine d'années, plutôt forte et très noire de cheveux. Je lui serre la main... Elle me dit :
— Tu es à l'heure, c'est bien, je vais te présenter l'équipe. Voici Lee Varella qui remplace le réalisateur que tu as vu. Comme on a dû changer de film, on change de metteur en scène. Monsieur Varella est le grand spécialiste des scènes de combats.
Ensuite, elle me présente trois acteurs du film. Ceux qui vont jouer Jules César, Antoine et le frère de Cléopâtre. C'est lui, le plus séduisant. Je me taperais bien mon frère et les autres aussi d'ailleurs. Elle ajoute :
— Tu tourneras certaines scènes avec une perruque, mais on a décidé que ce serait mieux que tu retrouves ta couleur naturelle. On va s'occuper de ça et de t'épiler aussi. À l'époque, les femmes étaient épilées. Pas les paysannes, bien sûr.
Elle ne me demande pas si je suis d'accord. Mais bon, j'aime bien la couleur naturelle de mes cheveux et puis c'est à House of Pussies qu'ils avaient fait tout un cirque de ma ressemblance avec Marilyn. Elle n'aurait pas pu tourner Cléopâtre. Je ne discute pas, je suis une future star facile.
Je vais avec Kim chez le coiffeur. Il est sympa... Elle m'apporte du café et des pains au chocolat, une spécialité française délicieuse !
Il y a d'autres coiffeurs et d'autres filles qui se font coiffer. Je dis bonjour de loin. Je mange plus ou moins facilement pendant que le coiffeur me teint les cheveux. Il travaille très vite. Il me dit :
— C'est comme ça dans le cinéma, faut aller vite. On va laisser poser et l'esthéticienne va vous épiler. Ça ne vous dérange pas qu'il y ait du monde ?
— Pas du tout...
J'enlève ma robe et, pendant que la teinture "prend", une fille m'épile avec des bandes de cire, des aisselles aux chevilles. On le sent, mais je suis une star stoïque, c'est-à-dire que je crie mais pas trop fort. Ensuite elle m'enduit de crème pour que des marques rouges n'apparaissent pas. Elle pourrait continuer à me masser la chatte, mais le coiffeur m'installe dans un fauteuil. Il sèche mes cheveux qui sont dans les bruns et me coiffe à l'égyptienne, un chignon compliqué. Quand c'est fini, il me dit :
— Venez vous regarder.
Je vais devant un grand miroir et je me vois. Oh ! Qu'est-ce que je suis belle et plus nue que nue depuis que je suis complètement épilée. Des filles viennent aussi me regarder. Il y en a même deux qui me font des compliments, ça doit être rare dans ce milieu...
L'étape suivante, c'est l'habilleuse. Aujourd'hui, c'est simple, une Noire sympa couvre ma nudité à l'aide de quelques voiles.
Après ça, Cléopâtre retourne dans son palais, accompagnée de son esclave ou alors, Ashley retourne au studio avec son assistante. On croise des ouvriers et là, j'ai des vrais compliments : "Trop belle" "Toi quand tu veux" "Le plus beau cul du monde". Oui, les voiles ne dissimulent rien de mes charmes. Cléopâtre fait de grands sourires à ses sujets. On arrive dans le studio. Ils sont surpris de me voir, même Madame Wolf. Elle me dit :
— Si tu joues bien... on va faire un carton, petite.
Je dois absolument me souvenir de ce que j'ai appris chez les sœurs. Si je joue bien... je pourrai avoir ce que je veux.
La première scène, j'en ai déjà beaucoup parlé. Cléopâtre est au pieu avec son frère et ils parlent politique en se caressant. Miracle à Hollywood : je me souviens bien de mon texte et je joue bien... On fait la scène en plan-séquence, c'est-à-dire sans interruption. Monsieur Lee me dit :
— On recommence la réplique 24. Toi, joue de la même façon, Ashley.
Cool, on refait quelques répliques et c'est bon, Madame Wolf nous dit :
— On refait toute la séquence, mais nus tous les deux.
Oui, il y a une version érotique... Je serais même partante pour une version hard. On refait la scène, nus... Mon frère me caresse la hanche puis un sein. On termine par un baiser de cinéma, sauf que j'ouvre un peu la bouche et que la langue de mon frère envahit ma bouche.
J'aime bien le cinéma ! On doit refaire certaines scènes nues, mais dans l'ensemble je suis bonne à la première prise. À midi, je mange avec Madame Wolf, le metteur en scène, les comédiens, le chef opérateur... Les figurants et les techniciens sont à une autre table. Je suis à côté de Madame Wolf, elle est contente, tout se passe bien. On mange froid et c'est bon...
À la fin du repas, je vois arriver une jeune femme dont le visage me dit quelque chose. Quand elle embrasse Madame Wolf sur la bouche, je me souviens d'elle ! C'est la petite garce qu'on a rencontrée au sommet de l'immeuble. C'est elle qui jouait les esclaves et qui m'a dit que je devais utiliser un déodorant. Elle n'a plus de collier ni de tunique qui laisse voir un sein, mais un jean et un chemisier sans manches, tout bêtement. Elle dit bonjour à tout le monde. À moi, elle dit :
— Alors, tu travailles bien ?
Vous voyez le ton condescendant ? C'est Madame Wolf qui répond à ma place :
— C'est surprenant, mais elle joue bien.
Pourquoi surprenant ? Elle me dit :
— Je dois partir. Quand je ne suis pas là et Summer non plus, c'est Sarah qui nous remplace. Fais ce qu'elle te dit !
— Mais... elle n'est plus votre esclave ?
— C'était un déguisement, sotte. On revenait d'une soirée.
Elle s'en va... Je râle... J'entends que Sarah discute dans une langue que je ne connais pas avec la script. Tout est bizarre chez cette fille, mais ce qui est sûr c'est que je n'en veux pas ! Summer, je l'ai choisie... et j'y suis attachée, mais celle-ci, elle n'a rien à me dire. On termine le repas et on reprend le tournage. J'ai du mal à me concentrer. Monsieur Varella me dit :
— Qu'est-ce que tu as ? Tu étais si bonne ce matin.
Sarah, la petite connasse, dit :
— Je sais ce qu'elle a, je vais arranger ça.
Elle se lève et me prend brutalement par une oreille. Je crie :
— Vous me faites mal !
Je suis obligée de le suivre pliée en deux.
Elle m'entraîne dans un coin du studio et me colle contre un mur, puis elle met son visage à 3 cm du mien. Elle est dans ma bulle !! Elle me dit :
— Ou tu joues aussi bien que ce matin, ou je prends un des fouets et je te punis devant tout le monde ! Tu as compris ?
— Mais...
— Pas de mais. Tu as compris ?
— Ouiii....
— Oui, qui ?
— Oui Mademoiselle Sarah.
— Bien... À propos, tu n'as toujours pas mis de déodorant, toi !
Elle rit ! Je m'en fous ! Je le dirai à Summer et elle lui fera sa fête à cette petite garce ! En attendant, je vais me concentrer et bien jouer... Ensuite, je m'occuperai d'elle... enfin, pas personnellement !
Je recommence la scène que j'avais ratée et cette fois, c'est bon. Tout le reste se passe bien car je suis très concentrée.
En fin d'après-midi, Summer arrive... et tandis que je vais me démaquiller, je vois qu'elles discutent toutes les deux. Summer va lui dire !
Quand je reviens habillée et démaquillée, je vois qu'elles boivent une bière et discutent ensemble. Pire, elles rigolent. Je vais près d'elles. Summer me dit :
— Alors, ça s'est bien passé ?
— Oui, sauf elle qui m'a menacée !
Je m'en fous, je le dis. Summer répond :
— Qu'est-ce qu'elle t'a fait, pauvre petite ?
Elle se fout de moi ? Sarah lui dit :
— Elle râle parce je lui ai dit qu'elle sentait la transpiration.
Je dis très vite :
— Pas que ça... Toi, je t'ai choisie et tu es payée et...
Sarah me coupe et dit à Summer :
— Tu vois ? Tu sais ce qu'on devrait faire ?
Elle se penche et parle à l'oreille de Summer. Eh ! Mais c'est pas poli ça !! Et ça dure ! À la fin, Summer éclate de rire, puis elle dit :
— D'accord, on fait ça.
Quoi ?? Qu'est ce qu'elles veulent me faire ? Summer me dit :
— On va faire un jeu de rôle. Après ça, tu obéiras à Sarah aussi bien qu'à moi. Ton mental acceptera l'idée.
Qu'est-ce que c'est, ce charabia ? Je réponds :
— Tout le film repose sur moi. Si on me fait mal, je ne tourne pas demain, je le jure.... Je dirai à Monsieur Sam et aussi à Madame Wolf et aussi à mon agent qui est très influent et...
— Et au Président et au pape ?
Elles rigolent toutes les deux. Sarah me dit :
— On ne va pas te faire mal, on va jouer.... On disait que tu étais une esclave en fuite...
Elle se tourne vers Summer, qui ajoute :
— Et nous, on est des chasseurs de primes. On doit te rattraper et te ramener au "Slave Paradise" où tu seras vendue.
Ce qu'il reste de techniciens et de figurants s’est rapproché pour voir le spectacle. Je leur dis :
— Je ne m'enfuis pas, je me rends.
— Ah non, c'est pas du jeu. Cours...
— Mais non, je...
— COURS !!!
Je cours et bien sûr, elles me rattrapent. Qu'il est con, leur jeu... Mais elles ne font pas que m'attraper, elles me déshabillent. Je crie :
— Je ne joue plus, lâchez-moi... Au secours !
Ceux qui regardent ne bougent pas, ils sont ravis du spectacle. Elles m'attachent les chevilles et les poignets dans le dos. Ensuite, elles me mettent une large bande de tape sur la bouche. Je veux crier "Vous n'avez pas le droit, je me plaindrai" mais tout ce qui sort de ma bouche, c'est "mmmmfffff".
Deux techniciens me prennent par les pieds et les épaules. On va vers le parking. Comme on croise des gens, j'essaie de me débattre, mais les hommes serrent leurs prises et j'arrête... Une femme demande :
— Qu'est-ce qu'elle a fait ?
Summer répond :
— C'est une esclave qui s'est échappée, on la ramène à son propriétaire.
Cette fois, je veux crier "C'est pas vrai, on m'enlève !" mais ça fait de nouveau "mmmmfffff". La femme dit :
— Faudra la fouetter pour qu'elle ne recommence pas.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
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Tu ne jouiras pas !...
Alors qu’elle est allongée sur le dos, leur visage si près, il lèche ses lèvres. Elle est sous lui. Et elle subit. La douceur de sa langue qui passe et repasse, s’immisce à peine, se glisse entre les lèvres gonflées, à peine, frôle, passe et repasse, lèche, tandis que sa main, posée sur son pubis, couvre sa vulve, l’ouvre d’un doigt, écarte les lèvres humides, se glisse jusqu’à son clitoris, doucement la branle, il la caresse, de son doigt et de sa langue, doucement il la fait monter, guettant l’accélération de son souffle, la crispations de ses reins, il la fait monter, se cambrer, se tendre, sous son doigt et sous sa langue, il la fait monter – et la maintient : au bord du jouir.
Il la tient. En son pouvoir, il la tient. Il en joue
La caresser pour la faire monter, la tenir, la maintenir, d’un imperceptible mouvement du bout de son index, suspendre son geste et qu’elle en râle, ravale sa rage et sa salive, aussitôt reprise, du bout du doigt, elle remonte vite, le souffle suspendu, elle s’accroche, se crispe, attend : son bon vouloir.
Il la sent tendue. Aussi tendue que sa bite est dure.
– Tu me fais bander, dit-il, en empoignant sa vulve, toute sa vulve qu’il presse, il voudrait la broyer, là, fasciné par son beau visage défiguré par la douleur, son masque de femme fatale qui geint des sons rauques, hoquète son souffle, souffre.
Elle voudrait jouir et elle souffre.
Brutalement il lâche sa chatte, la libère, lui laisse calmer le rythme de sa respiration, avant de se glisser le long de son ventre et d’enfouir sa tête entre ses cuisses.
*
Alors qu’il a enfoui sa tête entre ses cuisses, il la caresse, du bout de la langue la frôle. Sa langue frétille et s’agite sur son clito.
La petite salope mouille, creuse les reins, frotte sa vulve et ses lèvres sur son menton, cherche le contact. Son souffle s’accélère, elle monte et se cambre, tandis qu’il empoigne ses seins, les presse, pince ses tétons, les écrase jusqu’à ce qu’elle se torde sous lui en criant, et il doit la maintenir pour qu’elle n’échappe pas à sa langue. Bien malgré elle.
Alors il empoigne ses fesses, écartant largement ses cuisses de ses bras, écartant ses fesses avec ses pouces, il lui bouffe la chatte et le cul. Littéralement. Sa bouche et sa langue s’énervent dans le con et le cul. Son nez plonge dans le con quand il vrille sa langue dans son anus ; il lape, il lèche, il mâchouille. Reprend les seins dans ses mains. Pince et tord ses tétons.
Quand il sent qu’elle va jouir : il l’abandonne.
*
Plus tard, il s’empare de ses seins, de ses tétons tendus, il les pince pour qu’elle respire plus vite, laisse échapper de sa bouche de petits cris, il les pince pour lui couper le souffle, il sent bien qu’à la fois elle résiste et se laisse emporter par le plaisir et la douleur qu’il lui inflige en pinçant fort, écrasant ses tétons, les tordant, les tirant, pressant tout le sein dans sa main, l’écrasant comme il le ferait d’une orange pour en exprimer le jus.
Il lui travaille les seins, les torture, les presse et les pétrit, les écrase l’un contre l’autre. Il les fait gonfler, durcir. Ses seins bandent.
Secouée de spasmes, « je pourrais en jouir », dit-elle.
Alors il la gifle.
Il la gifle encore.
Plusieurs fois.
Puis lui ouvre brutalement les cuisses.
Ecarte les lèvres de sa chatte :
– Mais tu en trempée !...
Vite, il enfonce deux doigts dans son con : et la branle.
Il la branle vite et fort.
Sous les coups de boutoir de ses doigts, toute sa main qui cogne en elle, elle halète, râle, mais aussitôt qu’elle va jouir, il cesse, reste immobile, planté là dans son ventre, attend qu’elle redescende.
*
Elle n’en peut plus. Elle le hait.
A quatre pattes sur le lit, elle lui fait face. Les yeux fauves, la bouche mauvaise :
– Ça vous amuse ?
Alors il l’attrape, la retourne, l’agrippe ferment par les hanches et lui fout brutalement sa queue dans la chatte, la baise à peine, un peu, puis, lui écartant les fesses, il plonge sa pine dans son cul. Elle crie et elle subit.
Il l’encule.
Fort.
Violemment.
Appuyant sur ses reins, tirant ses cheveux pour qu’elle se cambre, qu’elle prenne sa pine, toute sa pine au fond de son cul.
– Je suis qui pour toi ?
– Vous êtes mon Maître !
– Tu ne jouiras pas…
*
Elle n’en peut plus.
Cela combien d’heures qu’il s’occupe d’elle ? Qu’il la caresse, qu’il la torture ? Cela fait combien d’heures qu’elle est en son pouvoir ? Qu’elle le subit, qu’il la fait monter… sans la faire jouir ?
Elle n’en peut plus.
Alors du fond de son ventre, elle crie :
– Vous êtes mon Maître ! Vous êtes mon Maître et je vous aime ! Je vous aime, Monsieur. Faites-moi jouir ! Faites-moi jouir ! Je vous en supplie…
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J'ai décidé de faire cet article suite à celui d'Allotei sur la communication, afin de vous exposer mon ressenti sur le sujet.
Tout comme elle, cette notion de communication est venue heurter ma réflexion et quoi de mieux que de nourrir son esprit au réveil, quand tout vos sens sont en éveil.
Ce matin, je me lève sans la présence de mon Maître et même si mon esprit est auprès de lui, mes Rituels s'en trouvent un peu bouleversés ce qui me fait prendre conscience de l'importance de la communication autre que verbale.
Dans la vie, nous cherchons toujours à communiquer et le plus direct est la parole, mais voilà, la parole est trompeuse : une personne peut dire quelque chose et vouloir dire toute autre chose ou induire en erreur délibérément son interlocuteur en mentant ( chose qui normalement ne doit pas arriver dans une relation D/S qui est basée sur la franchise et l'honnêteté,). Tromper quelqu'un par son langage corporel est en revanche nettement plus compliqué, car il est en grande partie inconscient. À partir des gestes, des expressions faciales et également de la posture générale, il est possible de déduire chez beaucoup de personnes ce qu’elles pensent à un instant précis. Il suffit simplement de savoir interpréter les signes.
Quand je suis aux pieds de mon Maître cette perception me donne paradoxalement de la hauteur. Je peux scruter le moindre signe d'expression de mon Maître, mais pas que…
Cela me permets aussi d'avoir une interprétation silencieuse sur les interactions sociales que nous pouvons avoir mon Maître et moi dans le monde BDSM comme dans le monde Vanille.
En sachant déchiffrer correctement le langage corporel, on a un gros avantage pour communiquer avec les autres. Il peut s’adapter à l'état émotionnel de son interlocuteur et créer plus facilement une ambiance de confiance, propice à la discussion. Cela peut s'avérer utile aussi bien dans la vie privée (même si la mienne appartient à Maître) que professionnellement que BDSM. Parallèlement, la compréhension des signes non-verbaux est la première étape pour pouvoir utiliser son propre langage corporel de manière ciblée. Il n’est pas question ici de tromper délibérément les autres, mais d'accompagner nos propos d’une façon d’être authentique et confiante.
Le langage corporel est la principale forme de communication non-verbale, car nos gestes, nos expressions faciales et nos postures expriment nos sentiments de manière essentiellement indirecte. Cela me permet de garder mon attention envers mon Maître et me donne des informations autant sur son état mental que physique. Mais je sais qu'il en est de même de sa part. Cela est dû au fait que la plupart de ces signaux sont envoyés de manière inconsciente. Lors des moments chargés d’émotion, en particulier, que ce soit de la joie, de la peur, de la colère ou de la tristesse, il est presque impossible de les réprimer.
J'en ai encore fait l'expérience, il y a peu, où nous avons vu comment des paroles mal exprimées ou mal comprises peuvent entraîner des expressions non verbales qui interpellent immédiatement l'autre. Mais ceci à condition de garder une attention allocentrée.
Cependant, il existe aussi des signaux émis consciemment par le corps qui peuvent être utilisés de manière bien précise pour communiquer. Les gestes de la main donnent plus de poids aux arguments, tandis que les expressions faciales peuvent indiquer une envie ou au contraire un besoin de tranquillité.
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1 - L’ascenseur.
***
Je devais avoir cinq ou six ans quand j'ai vu un film à la télé, genre « Les mille et une nuits ». On y menaçait une esclave du fouet. Ça m'a tellement impressionnée que j'ai voulu "garder" ce mot. Je savais écrire un S, alors j'ai demandé à mon grand-père :
— Comment on écrit "clave" ?
Il m'a répondu :
— Ça n'existe pas.
Je repensais très souvent aux esclaves. Dans les jeux avec les copains, j’étais la voleuse arrêtée par des policiers ou l'Indienne attachée à un arbre.
Plus tard, mes petits amis étaient toujours des garçons... décidés.
Durant mes études, j'ai été obligée de faire des petits boulots. J'ai travaillé "en cuisine" et dans des grandes surfaces. Un jour, alors que je devais mettre des boîtes de conserve dans un rayon, un jeune employé est passé et il m'a dit :
— Faites des piles bien droites, Mademoiselle.
J'ai un peu rectifié les piles de boîtes, mais il a ajouté :
— Enlevez toutes les boîtes et recommencez. Je veux voir des piles impeccables.
J'ai obéi. Par la suite, il est souvent venu vérifier ce que je faisais. Quand il m'a invitée à aller boire un verre chez lui, j'ai accepté et quand il m'a dit de me déshabiller... j'ai obéi.
Ensuite... on s'est mariés. Sexuellement, c'est très bien mais dans la vie de tous les jours, nettement moins. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même et à ma fascination pour le mot "esclave". Comme à l'époque du magasin, il me contrôle. Il ordonne et j'obéis... Je sais, ce n'est pas glorieux. C'est un maniaque de l'ordre et je suis bordélique. Il est très économe et je suis très dépensière, je le reconnais. Il y a environ un mois, j'ai fait une folie... non, deux folies. J'ai acheté une paire d'escarpins rouges à très hauts talons, trop beaux, très chers. Ensuite, j'ai craqué pour de la lingerie La Perla. Je savais que j'allais avoir droit à une scène et je serrais les fesses en attendant le relevé de la banque. Quand il est arrivé, je me suis retrouvée devant lui, comme une écolière qui a fait une grosse bêtise. Il n'y a pas eu d'engueulade, il m’a prise par le poignet et il m’a couché sur ses cuisses. C’est une position que connais hélas, trop bien. Même si la soumission me plaît, la douleur physique, je déteste ! Il a relevé ma jupe et comme je n’avais pas de culotte, j’ai reçu une vingtaine de claques sur les fesses, j’ai crié, pleuré… en vain. J’avais les fesses en feu. Il m’a dit :
— Donne-moi ta carte Visa et ta carte de banque.
J’ai été les chercher je lui ai données et il les a mises dans sa poche en disant :
— Confisquées.
— Mais, euh... comment, je vais faire pour...
— Je te donnerai de l'argent de poche.
Il m'a remis une petite somme d'argent, pas beaucoup. À partir de ce moment-la, le dimanche, il me donne de l'argent pour la semaine... Le gros problème, c'est qu'il prend un malin plaisir à le faire devant quelqu'un, des copines à moi, des amis à lui, sa mère... Il y a 15 jours, il m'a donné mon argent de poche devant sa sœur et ses deux enfants. L'aînée a dit :
— Ah, c'est comme chez nous, Papa nous donne notre argent de poche si on a été sages.
La plus jeune a ajouté :
— Tu as été sage, Tante Mia ?
Ça a fait rire tout le monde... sauf moi. Par contre, j'étais toute rouge.
Alors, j'ai imaginé une petite vengeance. Dans mes rêveries, je m'imaginais le tromper. C'est une revanche excitante. Je dois ajouter deux petites choses à mon sujet. D'abord, je ne suis pas farouche. Ensuite, d'après mon mari, j'ai huit ans d'âge mental, car j'ai peur du noir, des araignées, des serpents et des ascenseurs.... Un jour, quand j’étais petite, je me suis retrouvée bloquée dans un ascenseur et de peur, j’ai fait pipi dans ma culotte.
Depuis, je ne prends plus les ascenseurs. Manque de pot, notre appartement est au quatrième étage. Moi, j’aurais voulu habiter un rez-de-chaussée, mais quand mon mari a su que c’était à cause de ma peur des ascenseurs, il m’a simplement dit :
— Prends les escaliers, c’est bon pour tes cuisses fesses.
C’est ce que je fais, sauf quand je reviens des "grosses courses" et que mon caddy est rempli. Il m’arrive alors de le prendre, la peur au ventre...
Ce samedi après-midi, je rapporte une tonne de nourritures et de boissons. Dans l’entrée de l’immeuble, un voisin attend l’ascenseur. On se salue et il me tient la porte pour que j’entre. C'est un homme d'une quarantaine d'années, assez grand, pas mal. Je le remercie et on se retrouve à trois dans la cabine d’ascenseur : lui, moi et mes courses. Je lui demande :
— Ce n'est pas trop lourd pour l'ascenseur ?
— Mais non, on peut être quatre. Aucune raison d'avoir peur.
Il a à peine dit ça que l’ascenseur s’arrête et la lumière s’éteint. Je pousse un grand cri, car même dans mes pires cauchemars, je ne me retrouve jamais dans un ascenseur en panne plongé dans le noir. Avec en plus des araignées, si ça se trouve. Le voisin essaie de me calmer en disant :
— C’est juste une coupure de courant, il va repartir.
— On va tombeeeerrr !!!
— Mais non... D’ailleurs, on se trouve presque au premier étage, on ne tomberait pas de très haut.
Je m’accroche à lui en expliquant d'une voix tremblante ce qui m’est arrivé dans mon enfance :
— J’ai failli avoir un accident d’ascenseur... quand j’étais petite. J’ai peur...
— Première chose à faire, pousser sur le bouton « alarme ».
Il allume son briquet. La flamme éclaire notre prison, il pousse sur le bouton et... rien ne se passe. Je dis :
— Je vais appeler pour qu’on nous sorte de là.
— D’accord.
Je crie de toutes mes forces :
— Au secours ! On est bloqués dans l’ascenseuuuuur !
On entend une porte s’ouvrir et quelqu’un demande :
— L'ascenseur est en panne ?
— Ouiii, c’est Mia du quatrième... S’il vous plaît, appelez la concierge !
— Mia, celle qui met des jupes tellement courtes qu’on voit la moitié de son derrière ?
Merde, ça doit être la bigote du troisième ! Je mets des jupes courtes, c'est vrai, mais on ne voit pas mes fesses ! Je crie à nouveau :
— Au secouuuuurs !!
L'homme me serre contre lui. Ça me rassure, je lève la tête pour le remercier et là, on se retrouve bouche à bouche. Que faire ? S'embrasser... Je me colle à lui tandis que ses mains vérifient la longueur de ma jupe. Oooooh.... Il vérifie bien !
— Tu es coincée dans l'ascenseur, Mia ?
C'est la voix de mon mari. Je réponds :
— Oui... et j'ai peur.
Plus trop en fait... Il ajoute :
— Tu es seule ?
Mon compagnon de galère répond :
— Non, je suis le locataire du cinquième et j'ai rassuré votre femme.
— C'est gentil, c’est la reine des trouillardes. Je vais prévenir la concierge et je reviens.
— Oh oui, j'ai peur.
En fait, nettement moins parce que le voisin m'embrasse à nouveau. Mon mari remonte avec le concierge et un couple qui vient d'arriver. Ils parlent tous ensemble, mon mari plus fort que les autres. Une femme dit :
— Il faut faire réviser complètement cet ascenseur !
Plus personne ne s'occupe de moi... sauf mon nouvel ami. Il me dit à l'oreille :
— Tu veux que je te rassure encore ?
— Oh ouuuiiiii....
Il glisse sa main sous ma jupe, qui est courte comme vous savez. Et là, tout en entendant mon mari et les autres râler au sujet de la gestion de l'immeuble, il me caresse jusqu’à ce que je jouisse... C'est la première fois que je trompe mon mari. Mais, jouir sous la main d'un inconnu, est ce que c’est tromper ?
***
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Je devais attendre mon Maître à quatre pattes, dos à la porte, les jambes bien écartées et les fesses cambrées, bien en évidence. A côté de moi, toutes mes culottes étaient étendues sur le sol, les propres et les sales, dont une sur mon dos, la plus sale. Les accessoires étaient devant moi, prêts à être utilisés par mon Maître. Il n’était pas encore là que je me sentais déjà sous son entière domination, excitée, apeurée, réduite à l’état de chienne soumise prête à prendre très très cher. Ma chatte était déjà toute trempée, je pouvais le sentir sans la toucher. J’étais attentive au moindre son que j’entendais, toujours persuadée que c’était lui qui arrivait. Quand j’ai entendu la clé dans la serrure, je me suis redressée, tendue et impatiente qu’il ouvre enfin la porte. Je savais qu’il aurait une vue imprenable sur mon anus qui était tout offert à lui. Je l’ai senti s’approcher de moi, et j’ai senti la tension se faire de plus en plus forte. Il m’a tout de suite bandé les yeux, m’empêchant de voir ce qu’il se passait. La moindre de ses paroles me mettait dans un état indéfinissable. Je savais qu’il allait regarder de près mes culottes sales, et vérifier si j’avais bien mis en évidence la plus sale. Mon intimité entière était sous ses yeux, je n’étais plus qu’un objet, j’étais sa propriété, et il allait disposer de moi comme bon lui semblait. Très rapidement, je me suis retrouvée avec ma culotte sale dans la bouche. Je pouvais sentir mon odeur, l’odeur de ma chatte qui avait imprégné ma culotte et qui me remplissait maintenant la bouche. C’était très humiliant, et je me suis surprise à aimer ça. Quand il m’a enfermé dans les toilettes et attachée très fermement pour ensuite m’abandonner, avec ordre de ne pas bouger ni faire de bruit, l’humiliation était encore bien présente, et l’excitation encore plus. Je ne savais pas combien de temps j’allais rester plantée là, dans l’incapacité de bouger et de parler, et plus le temps passait, plus j’oubliais où j’étais. Je n’existais plus que pour satisfaire mon Maître je n’avais qu’une hâte : qu’il vienne me chercher. Je savais qu’il n’y avait aucune issue, aucune possibilité de me détacher. J’étais à lui, et j’allais devoir le satisfaire. Et j’en avais tellement envie ! Quand j’ai dû l’attendre face à la porte, les jambes écartées et la langue tirée, ayant à peine eu le temps de me préparer, j’étais extrêmement nerveuse. Encore sous le coup de l’adrénaline, mes jambes tremblaient et j’avais beaucoup de mal à les maintenir écartées, comme il me l’avait demandé. Je devais garder les fesses bien ouvertes pour que l’objet que je m’étais insérée dans l’anus reste bien à sa place. J’avais encore passé un cap dans l’humiliation, tant la position me semblait dégradante. J’avais envie de rentrer ma langue dans ma bouche, mais je m’efforçais de la garder tirer, comme une chienne qui réclame son maître. Quand il est enfin arrivé, j’ai dû lécher ma culotte sale. Encore une humiliation, je pouvais sentir l’odeur de ma mouille dans ma bouche, et cette odeur est restée très longtemps en moi. J’étais sa chienne, et il avait bien l’intention de me le rappeler. Interdite de me lever et obligée de le suivre à quatre pattes, tirée en laisse ou par les cheveux, tendant les joues pour recevoir ses gifles, cambrant les fesses pour prendre ses fessées, ses coups de cravache ou ses coups de bâtons, chaque minute, chaque seconde, me rappelait mon statut de soumise, et son entière domination sur moi. Mon excitation était à son paroxysme, et je le sentais également très excité. Dans sa voix, dans sa manière de me toucher, de me prendre, quand je sentais sa bite au fond de ma gorge et qu’il me donnait l’ordre de la garder toujours plus au fond de ma gorge et toujours plus longtemps. Quand il m’a baisée, brutalement et sans ménagement, récompense ultime de la soumise, j’étais dans un autre monde, incapable de savoir qui j’étais, juste bonne à recevoir son sexe au fond du mien et à le sentir bien profondément en moi, à me faire baiser comme une bonne chienne que j’étais. C’était tellement bon…
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Comme souvent quand je viens passer une semaine à tes côtés, nous commençons tranquillement avant d’en venir à nos jeux préférés. Jeudi matin, alors que je suis en train de ranger quelques bricoles dans la chambre, tu débarques par surprise derrière moi avec le nouveau collier en acier et tu commences à le mettre en place. Surprise. Puis à le verrouiller. Pas si simple, si près du cou. Mais tu t’en sors bien avec un peu de patience. La bête est belle …. Et pesante. Je ne risque pas de l’oublier avec son poids. Quel contraste avec les autres : plus encombrant, plus pesant, mais tellement chouette aussi. On pourrait presque croire qu’il a été fait sur mesure pour moi. Tu m’annonces aussi que je vais le porter jusqu’à la fin de mon séjour. Pour une première, tu commences fort. Par chance, j’arrive à le supporter sans encombre. Les premières heures se passent bien et tu sembles apprécier de me voir ainsi paré. A croire que ce collier a quelque chose de spécial. Je suis curieux de savoir. En tout cas, c’est une initiative bienvenue que l’acquisition de ce collier.
Tu attends la soirée pour me « passer à la casserole ». A ma parure de cou qui n’a pas quitté sa place (difficile de la retirer sur un simple claquement de doigts), tu me fais d’abord ajouter les bracelets, à la fois aux poignets et aux chevilles pour un meilleur équilibre esthétique, et enfin, la cagoule en cuir. Me voilà déjà « habillé » pour la soirée. Il suffit d’un rien … Pourtant si, il manquait une dernière touche, la patte colorée. Et pour cela, tu as l’objet idéal : le bâillon-nonos rose. Pas facile à mettre avec la cagoule, mais nous y parvenons et tu boucles la fermeture sur ma nuque. Je suis désormais prêt pour présenter ce nouveau collier à mon cou, comme il se doit : agenouillé devant toi (sur un coussin confortable bienvenu, merciiiii), bras posés le long des cuisses, paumes tournées vers le haut en guise d’offrande. D’ailleurs tu les mets rapidement à contribution pour y déposer le strap à cœur qui illustre si bien nos liens, notre relation. Evidemment, celui-ci ne pouvait pas rester inactif bien longtemps. Tu flattes mon postérieur avec. Je qualifierai cette introduction de « caresses ». Il faut commencer doucement, tranquillement, paisiblement.
Puis tu me fais enlever la cagoule pour mieux mettre en valeur le collier. Toujours confortablement agenouillé, tu me fais désormais pencher le buste en avant pour reposer sur le bord du lit. Ainsi, tu vas pouvoir abuser de moi tout en t’assurant que je suis le mieux installé possible.
Cette fois, le strap « amoureux » se fait plus pressant et plus claquant. Galant, il finit par laisser sa place à la tapette main qui m’avait échappé. Tu fais monter la température graduellement, histoire d’éviter tout claquage. Tiens, ne viendrais-tu pas d’inventer le traitement anti-claque à base de claquements ? Toujours est-il que la suite me semble plus mordante bien tu y ailles crescendo. C’est d’abord un sentiment de léger mais régulier battement que je ressens avant que les impacts s’espacent et se fassent plus mordant. Il me semble bien que tu dois être en train de strier mes fesses avec une baguette. Cette fois, le thermostat est réglé sur la position « chaud ». Tu te hasardes à flâner jusque sur les cuisses, presque plus sensibles à cette stimulation que les fesses. Petite surprise de sensation.
C’est alors que je reconnais (enfin j’espère …) le baiser de la langue de dragon, probablement la petite. Etonnamment, elle se fait plus bruyante que mordante sur le fessier et vice-versa sur le dos. Bizarre, bizarre tout cela. Du coup, tu alternes entre les deux cibles qui te sont offertes. Mais c’est encore mieux de la remplacer par la grande. Là, tu sembles t’évertuer à bien viser le milieu de mon dos …. Au début …. Avant que tout le dos soit visé, d’une épaule à l’autre. A en croire tes propos, tu serais en train de me marquer en forme d’éventail. C’est nouveau ça. Néanmoins, ce modèle n’est pas des plus pratiques à manipuler quand on veut se rafraichir !
Après cette première partie impactante, tu as décidé de faire une pause toujours à visée réchauffante. Mais pas tout de suite. Je comprends que tu essaies de coincer une bougie entre mes fesses. Pourquoi ai-je donc la sensation qu’elle va tomber dans quelques secondes ? Peut-être n’est ce qu’une fausse impression puisqu’elle semble tenir, tant qu’elle n’est pas allumée. Le craquement caractéristique du briquet m’indique que je vais désormais avoir le « feu au cul ». J’essaie de me concentrer pour bien la maintenir en place. Les premiers impacts de cire chaude sur mes mollets me surprennent mais ne me perturbent pas : elle reste en place le temps que tu puisses immortaliser cette première. Y a plus qu’à trouver une mise en place plus pérenne si jamais nous voulions faire durer. Pour cette fois, tu récupères la dite bougie de son bougeoir humain pour en user sur le bas de mon dos et les fesses. Il me semble que tu vas et tu viens de part et d’autre sans insister à un endroit précis. Et pour cause, tu me parles de me transformer en coccinelle (encore un nouvel animal dans ta ménagerie personnelle). Moi je songe plutôt à une espèce hybride : la noursinelle. Mais ce sont là de simples détails. Toujours est-il que les petites pastilles de cire commencent à consteller mon arrière-train. Une fois satisfaite de la quantité pour la suite, je t’entends souffler la flamme. Maintenant il faut nettoyer ce nounours tout taché de noir. Le « décirage » est incontournable. J’ai d’abord l’impression que tu emploies une cravache en mode ventilateur frôlant, une technique que tu te plais à user et abuser. Malgré tout, il semblerait qu’elle ne donne pas beaucoup de résultat ce soir, si ce n’est de me faire frétiller du croupion. Cette tentative étant vaine, tu te sers de quelque chose de plus « lourd », probablement le flogger puis un des martinets, en tout cas, des jouets aux multiples lanières. Si leur contact se fait bien présent sur mon corps, ce qui n’est ni négligeable ni désagréable, la cire noire semble vraiment s’accrocher à sa cible. Décidément … Finalement tu décides d’appliquer la cravache de la manière la plus classique qui soit : mon postérieur chauffe bien sous les impacts mais pas suffisamment pour faire fondre et couler les pastilles de cire. Il ne reste plus qu’une seule option : les laisser en place et me laisser me débrouiller tout seul quand la soirée sera terminée.
Le fait que tu viennes ensuite t’asseoir à ma gauche ne me dit rien qui vaille pour la suite. Je sens d’abord le doux contact du mini martinet sur mon intimité. Sauf qu’à cet endroit-là, nul besoin de mordant pour me faire réagir. Je crois que je commence à légèrement couiner. Mais ce n’est rien comparé à la suite. Etant donné que je suis passé en mode « hibernation », tu décides de prendre la chose en main avec tes griffes acérées. Ouille …. Et surtout j’invente une nouvelle technique de marche avant ce qui a le don de t’arracher un franc éclat de rire. Bien évidemment, ta curiosité te conduit à vouloir en savoir plus. Donc tu reviens à la charge. Est-ce que ton nounours aurait aussi la marche arrière : réponse positive. Ca fonctionne presque aussi bien. Et voilà que tu retentes une marche avant. Je vais finir par devenir fou sous ce genre d’assaut. Si tu avances, si tu recules, comment veux-tu ? Comment veux-tu ? (oui mais non, ce n’était pas au programme ce soir)
Histoire de redescendre tranquillement, tu me fais étendre sur le lit à plat ventre. Tu commences par quelques griffettes sur les fesses avant de venir t’asseoir à califourchon sur mon dos non sans t’être assurée de mon confort. Comment dire ? Je ne risque plus de bouger : sa Maitresse sur son dos est une contrainte très simple, et Ô combien efficace. Ainsi installée, tu peux t’en donner à cœur joie pour une bonne séance de fessée. Les grands classiques, ça a du bon. Toujours bon d’y revenir. Ma foi, j’aime bien aussi cette variété d’impacts. A priori, tu ne sembles pas bouder ton plaisir non plus. Quand la contrainte se fait moindre, je pense que tu en as fini. Mais non ! Ce n’était qu’un changement de position, genre un demi-tour sur place pour désormais pouvoir te concentrer sur mon dos. Là, on oublie la paume des mains : ce sont les griffes qui rentrent en action. Et tu connais d’avance le résultat de mon péché mignon : frissons, ondulations, ronronnements … la totale. Un nounours satisfait…Surtout que tu fais durer un bon moment le plaisir, y compris une fois que tu as quitté mon dos pour t’installer à mes côtés. Salade de griffes finale au menu pour terminer cette agréable soirée.
Terminée ? Pas tout à fait. Je découvre la surprise que tu m’as réservée en rejoignant ma chambre. Pas besoin de mot, ni de consigne. Ton souhait est très clair. La nuit qui vient me verra paré de la nuisette noire que tu avais eu l’occasion de m’imposer il y a quelques temps déjà.
Vendredi,
Avec une telle tenue si « inadaptée » à ma morphologie, on va dire que je n’ai pas dormi très couvert. C’est d’ailleurs le détail qui te satisfait au plus haut point. Il n’y a qu’à voir ton large sourire de satisfaction quand tu me vois descendre l’escalier en ce vendredi. Tu te régales de la situation alors que j’essaie en vain de la faire descendre le plus bas possible. Oui, je dois sembler naïf sur ce coup-là. Tu lèves les contraintes et consignes pour le reste de la matinée. Néanmoins, j’ai déjà une mission dès après le repas : mettre en place ma cage de chasteté. Une fois reposée après une bonne sieste, nous montons nous amuser à nouveau.
La cage et le collier étant déjà en place, il faut songer à me vêtir un peu pour ce que tu as en tête. Tu me demandes donc d’enfiler une paire de bas, avant de passer la robe rouge. J’avais oublié qu’elle était si courte. D’ailleurs, en la voyant dans le placard, je ne la reconnaissais pas du tout. Heureusement que tu étais là pour me guider. Tout compte fait, en la faisant bien tomber sur les bras, elle ressemble bien à une robe, même sur moi. Certes, elle reste courte : tout à fait adaptée à ton programme. La cagoule garantit mon anonymat tandis que les escarpins finalisent mon look de l’après-midi. Je comprends vite que tu as bien l’intention de faire ressortir mon côté impudique, très impudique. Me voici transformé en nounourse (oursonne) bien (vile) exhibitionniste.
Je me demande encore pourquoi j’ai essayé de mettre en place la robe sur mes cuisses étant donné que tu me demandes tout du long de la relever, histoire de montrer tantôt ma chasteté, tantôt mon popotin. J’exagère un peu. Au tout début, perché que je suis sur le nouveau tabouret haut, tu me fais croiser les jambes comme le recommande toute bonne éducation et on devine juste le haut des bas. Mais cela ne dure pas. Il faut bien que je commence à écarter les cuisses pour révéler ma cage à ton regard (et accessoirement à ton objectif). Plus ça va, moins elle est dissimulée … Si bien que je finis par me retrouver avec la robe remontée au-dessus des fesses (à se demander pourquoi je m’habille…). A ce stade, tu te dois d’en profiter. Je descends de mon perchoir pour m’y accouder t’offrant ainsi ma croupe que tu t’empresses de flatter avec une baguette naturelle de noisetier. La sadique en toi n’est jamais bien loin ! Et ne serait-ce pas possible d’exploiter ton coffre à malices dans le même but ? Aussitôt dit, aussitôt essayé … et validé. Je remets de l’ordre dans ma tenue pour quelques poses aussi suggestives que possible, étendu sur ce même coffre, ou encore de retour près du tabouret.
Il est temps de m’agenouiller devant toi pour honorer le divin pied que tu me présentes. Après la récompense, l’obligation : tu me fais coucher à tes pieds avant que ton talon acéré vienne peser d’abord sur ma cuisse puis sur mes couilles. Je suis douillet dans cette zone !
Tu as le don de m’imaginer dans des situations auxquelles je ne penserais pas moi-même, et que je prends plaisir à vivre sous ta direction.
Tout ceci nous aurait presque donné faim. Il est temps d’aller se restaurer avant de clôturer la journée et mon séjour à tes côtés. Toujours équipé de mes extensions en métal, tu me fais enfiler la combinaison noire. Une fois n’est pas coutume, tu me demandes de l’ouvrir à l’entrejambe. Initialement, tu avais l’intention d’exploiter cet accès pour me glisser un crochet anal mais cela se révèle incompatible. Qu’à cela ne tienne, ce sera a minima la cage qui sera à l’air libre et exposé à ton regard et à tes liens. Tu commences par « tisser » ce qu’on pourrait assimiler à une cravate rouge qui va de mon collier à ma cage. De cette base, tu peux réaliser une parure qui enserre tout mon buste. Puis, en changeant de couleur, tu fais de même pour mon bras gauche et ma jambe droite. Le style, toujours le style. Néanmoins, je vois que tu cherches de l’inspiration pour la touche finale. Visiblement, la maturation prend du temps. Avant que tu viennes t’asseoir devant moi pour farfouiller la pointe de ma cage. Aie, ça pince ! Tu t’évertues de passer une cordelette à cet endroit histoire de pouvoir l’arrimer comme bon te semble. Je n’avais pas vu venir l’option coffre. En quelques minutes, je me retrouve relié à ses deux poignées par l’intermédiaire de mon pénis enfermé et enserré. On dirait que tu as fixé un « antivol » sur ton nounours. Pervers à souhait, mais effet réussi. Tout autant que d’utiliser la même cordelette comme pseudo-laisse à queue. Tu as vraiment l’esprit tordu.
Tu me libères enfin de presque toute ma panoplie. Mon cou devient soudain plus léger. J’ai fini par m’habituer à cette surcharge cervicale, à tel point que je me suis même surpris à sortir dans le jardin sans même imaginer qu’il pourrait être aperçu… Presque car tu décides que vu que le collier a retrouvé son écrin, il faut bien que je conserve un peu de métal sur moi pour ma dernière nuit. Aussi ce sera une nouvelle nuit en nuisette mais encagé. Perverse que tu es jusqu’au dernier moment.
Samedi matin, ton regard est tout aussi illuminé quoi qu’un peu plus endormi que la veille en me voyant descendre dans cette tenue que tu as voulue pour moi. A se demander tout ce que cela t’inspire de me voir ainsi.
Vivement notre prochaine rencontre.
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Une drôle de sensation. L'envie de pleurer mais des larmes qui ne sortent pas. Triste, déçue et sereine à la fois. Comme si j'étais arrivée au bout d'une étape.
Mais pas dans l'angoisse pour une fois. Pas de hurlement, pas de panique. Comme si j avais commencé à faire la paix avec moi. Ce n'est pas de ma faute si mon Maître ne me donne aucune de nouvelle depuis plusieurs jours. Je ne suis pas responsable du fait qu'on ne se soit pas vu depuis presque 2 mois. IL sait que j ai du mal avec ses silences. On en a déjà discuté. IL le fait. C'est son choix . Je sais aussi qu IL va me recontacter, pas avant lundi, mais IL finira par me rappeler...... et cette fois, le silence viendra de moi.
Je ne veux plus m'oublier. J ai besoin d une présence, plus ou moins régulière, en rien envahissante, mais savoir que Mon Maître est lié à moi comme je le suis à LUI est important à mes yeux.
2 mois sans physique , des nouvelles ; d ordinaires pas nombreuses ; de plus en plus espacées.... je sens que je commence à prendre de la distance. On ne laisse pas ses clients sans les tenir informés des délais, des avancées, des objectifs... pourquoi le faire avec sa soumise ? On en a déjà parlé. IL sait. Je ne veux pas lui faire un procès. Mais je ne peux plus.
Je deviens consciente de ce que je voulais lui donner, de la valeur de ma soumission, du don de soi. Je n'ai plus envie de la brader au motif que j'ai tout à apprendre. J'ai plus envie de continuer à attendre un hypothétique "demain est un autre jour". Je sais que sa situation n'est pas simple. La mienne non plus. Et puis c'est lui qui m'a dit "une soumise ça demande du temps, encore plus une novice". Il est conscient. Du temps IL n'en n'a pas. Pourtant j'étais pas gourmande et savait me contenter de ce qu'il pouvait le donner.
Je crois qu IL a été un bon Maître avec ses précédentes soumises, et qu il le sera avec les suivantes. Je crois qu'il voulait l'être avec moi aussi. Mais ce n'était pas le bon moment. Dommage.
Est ce qu'il ne s'est pas donné les moyens ? Est ce qu'il s'est laissé prendre dans son propre tourbillon de sa vie ? ou tout simplement n'était pas en capacité ces derniers mois à pouvoir être Maitre et n'a pas su le voir. Je peux comprendre.
Je suis trop "débutante " comme novice , sans guide, cette relation est trop récente (6 mois à peine dont 2 d'absence), sans régularité..... je n'y arrive plus. Mais je n'ai pas à m en vouloir et je ne lui en veut pas non plus. J'ai appris, avancé. Avec son aide des fois, seule souvent. Et dans ces moments seule, je me disais "IL me dirait quoi LUI" ... et j appliquais le conseil que j imaginais qu'IL me donnait .
IL m a fait découvrir le BDSM et cette relation particulière entre un Maître et une soumise. Une bien belle forêt le BDSM. On avait commencé à s y balader ensemble. J'ai cru y voir un petit chemin, j'ai cru sentir sa main dans la mienne m'y accompagner. J'ai bu ses paroles qui étaient sincère je pense au moment où les mots sortaient de sa bouche. J'avais tellement envie d'y croire et lui aussi j'imagine. J'y ai cru, j'ai avancé.... Et je me suis retournée. Mon Maître n est pas là, ce n'était pas sa voix mais le chant des sirènes. Il n'y a pas de chemin sous mes pieds. Pas grave, la forêt est belle quand même. Je suis au milieu d'une toute petite clairière. Je m'allonge sur le sol. Le ciel est bleu. La cime des arbres danse dans le vent. Ils se tiennent les uns les autres tout en gardant chacun son propre espace. Je m'y sens bien. J 'écoute les sons , cela m'appaise. Je ne suis pas inquiète, je ne me sens pas perdu. Juste besoin de faire une pause. Prendre le temps. Fixer les choses : Ses paroles à LUI, rare, belles, sincères mais rarement concrètes. La dernière fois qu'on s'est vu c'etait pour une punition, normal, faut bien qu un chiot apprenne. Et elle était justifiée. Depuis j'ai carrément progressé, IL n'a pas vu, pas encouragé. A sa décharge, IL ne pouvait pas voir, trop la tête dans le guidon.
Et je réalise, IL n'est pas là, n'a pas le temps, ne peut m'encourager. Je me gère seule....mais à quoi bon alors. Que m apporte cette relation ?
J'attends en fantasmant sur la vie des autres en souriant en me disant "un jour ca sera mon tour", quand IL pourra.
"Il n a pas répondu à mon dernier message. Et je n'en n ai pas renvoyé. J'ai voulu trouver une reponse. Et maintenant je réalise que je n'ai pas besoin de demander. Parceque quand je regarde en arrière, chaque détail est une reponse" (l'auteur m'est inconu)
Flash back, j'ai 11 ans, je viens de rentrer au collège. Je ne suis pas dans la même classe que Céline ma grande copine de CM2. Ca la rend triste. "Mais non, on se verra à la récré." Un mois passe, je me suis faite plein de nouvelles copines. Et le rythme est tres différent de l école de village. Tant de nouveautés. Où est Céline ? Ce temps que j'ai passé avec les autres, à prendre mes marques , je ne l'ai pas passé avec elle. Elle boude, ne veux pas entendre parler de moi. Je l'ai abandonnée. Ca me fait mal mais je comprend. Je l'ai négligée , je lui ai fait mal sans le vouloir. Je m'en veux. Je l'aimais bien mais je l'ai perdu, bêtement. J'essaye de rattraper le coup, mais c'est déjà trop tard. Merci à Céline de m'avoir donné une grande leçon à 11 ans. On est responsable de ce qu'on apprivoise.
Allez je résiste pas, voici un passage de mon livre préféré :
"- C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
- C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.
- Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
- Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir." Saint Exupery
Je ne peux plus. Je vais me préparer à sortir de ma clairière. J'ai un bon sens de l'orientation. Si je reviens juste sur mes pas, je vais retrouver le chemin de départ et en reprendre un autre, un vrai qui va serpenter ailleurs.
Qui sait je vais peut-être arriver nez à nez avec un bûcheron canadien ou un gas de l ONF 😄. Aussi bien je me fais charger par un sanglier. 🤣 ou Benoit Poelvoorde hurlant " tu vas pas rester tout seul dans ce bois gamin ?!". Si je pouvais juste voir le loup (elle etait facile celle là). Mais il me faut rester encore un peu dans ma clairière le temps d'oublier mon Guide fantôme.
Restera LE collier. Je ne lui rendrais pas, mais impossible de le garder non plus.... Une vallée avec une route qui tortille. En bas de la route, une rivière. L'eau, mon élément. C'est ici que je vais le laisser, dans un super paysage parceque MON collier, ma soumission le mérite. Et LUI qui aime la moto , pourra se dire quand IL passera au dessus "c est peut être dans cette eau, que la soumise qui devait etre mienne a laissé son collier"
Merci Maître grâce à vous je suis entrée dans la forêt.
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Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis.
Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture :wink:
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De 1996 à 2012
La jeune Charlotte grandit sans connaitre son père, élevée par une mère célibataire qui lui consacra tout son temps, elle ne manqua ni d'amour, ni de rien. Je pense pouvoir affirmer que j'ai eu une enfance heureuse, une éducation un peu stricte et où je sentais les espoirs de ma mère sur moi mais dans l'ensemble je fus choyé par mon entourage. Mon paternel a quitté ma mère et a disparu de nos vies sans jamais reprendre contact lorsque j'avais 5 ans, j'ai très peu de souvenirs de lui, je ne distingue même plus concrètement son apparence et ma mère ayant détruit toutes les photos qu'elle avait de lui, il est a mes yeux un parfait inconnu.
Enfant, j'étais une petite fille joviale, innocente, un peu casse-cou et je cultivais un caractère de princesse, on me disait souvent que j'étais très jolie et cela me faisait plaisir, je recherchais constamment de l'attention, que l'on discute avec moi, me complimente, me regarde ...
A l'école j'étais populaire, j'avais beaucoup de copines et les garçons étaient gentils avec moi, je sentais qu'ils ne me traitaient pas toujours comme les autres filles, je ressentais par contre une gêne a expliquer a mes camarades que je n'avais plus de Papa, un malaise a évoquer le fait qu'il m'ait abandonné, c'était une comme une blessure qui s'ouvrait quand je voyais les pères de mes camarades a la sortie de l'école, le pire étant la fête des pères où souvent la maitresse nous demandait de préparer un cadeau ...
Les années passèrent et mon besoin d'attention ne s'atténua pas, je cherchais même dorénavant de l'affection et je la transposa assez inconsciemment sur les garçons qui m'offrait en général l'intérêt dont j'avais besoin.
Je trainais donc plus en plus avec une bande de garçons dont deux qui étaient de supers copains, un après-midi durant la récréation, l'un d'eux me demanda si je pouvais lui montrer "ma nénette", je lui demanda ce que c'était et il m'expliqua que c'était ce que j'avais entre les jambes, que les filles et les garçons n'avait pas la même chose et qu'il voulait voir a quoi ça ressemblait.
Innocente comme je l'étais, je n'y voyais pas d'objection mais il avait en plus attisé ma curiosité, j'accepta en lui disant que c'était d'accord s'ils me montraient également tous les deux leur chose.
Mes deux compères acceptèrent et nous nous rendîmes dans les toilettes des garçons, l'un des garçons faisait le guet a l'entrée pour nous prévenir si quelqu'un arrivait, je souleva alors ma robe jusqu'à mon ventre et baissa ma culotte pour dévoiler mon sexe au curieux qui l'avait demandé, il sembla surpris par ce qu'il voyait et se baissa pour bien regarder avant de dire que ce n'était en effet pas pareil.
Je rappela a mon voyeur que c'était a son tour et il baissa alors comme promis ses vêtements pour me dévoiler son sexe. Je crois me souvenir avoir trouver cette petite trompe assez vilaine mais amusante, on s'est regardé quelques secondes pour bien mémoriser de quoi était fait l'autre puis il a remit son pantalon, est sorti et a informé notre copain que c'était son tour.
L'autre garçon en arrivant dans la cabine me trouva la culotte toujours baissée jusqu'aux chevilles, il se figea devant moi et rougit.
Je me souviens très bien que sa réaction me troubla, pourquoi lui réagissait ainsi et pas l'autre ?
Il me regarda un moment sans dire un mot puis me demanda s'il pouvait "la toucher", je commençais a être gênée par la situation en sentant qu'il se passait quelque-chose que je ne soupçonnais pas mais j'acquiesça, il appuya avec son index dessus quelques fois et m'informa qu'il trouvait que ce que j'avais entre les jambes était "plutôt mignon".
Ce fut son tour de me montrer "son zizi" en baissant lui aussi son pantalon, je ne sais pas si c'était parce-que je n'avais plus la surprise de la découverte mais je trouva la sienne plus jolie, il me demanda si notre copain avait montré "son champignon" ce a quoi je demanda ce que c'était et il se décalotta pour me présenter son gland et donc le fameux "champignon" qui m'intrigua fortement !
"Touche aussi si tu veux" m'encouragea t-il donc j'appuya alors a mon tour sur son champignon quelques fois.
On se rhabilla et dans les jours qui suivirent je repensa moultes fois a ce champignon si bien que je demanda a son porteur de le revoir, nous nous montrâmes nos sexe plusieurs fois dans l'année comme si dès que nous commencions a oublier a quoi ressemblait le sexe opposé, nous souhaitions revoir nos sexes ! Je nourrissais maintenant un intérêt pour le corps des garçons, cette différence entre nous ...
Mon anecdote suivante se déroule dans la même année ou l'année suivante avec le fils d'un couple d'amis de ma mère chez qui nous allions fréquemment diner ou l'inverse. Un soir alors que je suis dans la chambre du jeune homme pour jouer aux jeux-vidéos, il me demande si j'ai déjà vu la "zezette" d'un garçon, ce a quoi, je réponds oui. "Tu joues toi aussi au jeu du docteur me dit-il alors ?" ce a quoi je lui réponds que non, je ne connais pas et l'interroge sur ce jeu. Il m'explique alors y jouer avec sa cousine qui est dans nos âges et qu'il faut a tour de rôle jouer au docteur et au malade avant de me demander si je veux essayer ? J'accepte de jouer, il me dit alors que je vais commencer par être la patiente et lui le docteur, que je dois sortir de sa chambre, frapper pour y revenir et m'inventer un problème de santé.
Je frappe a la porte, j'entre, il me demande ce qu'il peut faire pour moi et semble avoir une attitude plus adulte, celle d'un vrai médecin assis sur sa chaise de bureau, il ne me regarde pas ...
"J'ai mal a la tête depuis 2 jours Monsieur"
-Très bien, déshabillez-vous, on va regarder-ça"
Il se lève et me fait signe d'aller sur le lit, j'enlève mon haut et mon pantalon, m'assoit en culotte sur son lit.
Il me dit de me coucher sur le ventre puis vient me masser les épaules et me caresser le dos, c'est agréable, je me laisse aller pendant qu'il prétexte chercher a localiser ce qui pourrait causer mon mal de tête. Sa main se perds dorénavant sur mes fesses qu'il tripote, alternant entre des caresses de la paume sur la peau de mes fesses et des moments où il empoigne plus franchement toute ma fesse.
Le docteur me dit après une ou deux minutes avoir localisé le problème et de me détendre, il sort de je ne sais où un spray de Ventoline, baisse ma culotte et tire un coup entre mes fesses ! Une vague de froid s'abat sur mon anus et me glace la raie, je sursaute en poussant un cri de surprise. Le garçon me dit de me tenir tranquille durant l'intervention, il pose une main rassurante sur ma hanche avant d'appliquer un second jet de spray au même endroit, c'est si froid. Le docteur est dorénavant en train de m'embrasser et de me lécher les fesses, il lèche la surface de mes fesses et dépose des baisers un peu partout sur mon cul pendant une bonne minute avant de me dire que le spray a fait apparaitre la zone du problème et qu'il faut dire au virus de partir ! J'ai a peine le temps d'interpréter ce qu'il dit, qu'il mords copieusement dans ma fesse droite ! Je pousse un cri de douleur, il s'arrête aussitôt et me prends dans ses bras en me disant que c'est terminé, que je n'aurais plus mal a la tête, je pleure de douleur mais je me sens étrangement bien dans ses bras, il est tendre et affectueux, je ne lui en veux pas.
Je me rhabille puis il me dit que nous pouvons maintenant inverser les rôles, il sort de la chambre, frappe et prétends avoir une énorme douleur au zizi en rentrant (comme par hasard-me dis-je) cela me va ! Je lui dis d'enlever son slip et commence moi-même a tenter de faire apparaitre son champignon, c'est concrètement la première fois que je manipule aussi franchement une bite. Je ne sais plus trop ce que j'ai fait, je crois l'avoir touché un peu partout, boules comprises et qu'avec le recul cela devait être très proche d'une branlette ... Je prétextais vérifier qu'elle n'était pas casser, je l'ai manipulé plusieurs minutes en long, large et travers puis je lui ai appliqué aussi un coup de Ventoline sur le gland en lui disant que le froid allait l'aider a se remettre.
Ce jeu du docteur m'amusa au final beaucoup et j'avais hâte de le revoir pour recommencer la prochaine fois, la manière dont il avait porter de l'intérêt a mes fesses plutôt que mon sexe m'intriguait, il n'y a par contre jamais eu de nouvelle fois ...
Le lendemain lors du bain, ma mère remarqua une trace sur ma fesse droite, elle me demanda de lui montrer et m'interrogea immédiatement sur l'identité de la personne qui m'avait fait ça, je lui dit au début que ce n'était rien, que j'étais tombée, elle s'énerva en me disant voir très clairement la trace des dents et de dénoncer immédiatement le coupable ! Je lui révéla alors ce jeu du docteur et après avoir pris une photo de ma fesse elle passa un coup de fil mouvementé a son couple d'amis pour dénoncer les agissements de leur fils. Une dispute éclata entre elle et son amie qui minimisa les évènements en disant que nous n'étions que des enfants mais qu'ils auraient une discussion avec leur fils, nous ne les avons jamais revus après ce jour ...
Le jour suivant ma mère me convoqua pour une leçon de morale sur l'intimité, les garçons et le fait de garder pour moi mon "jardin secret". Elle m'expliqua que plus tard, j'aurais de la poitrine et des poils, que mes fesses, ma minette et ma poitrine devront rester cachées, que c'est un cadeau que l'on fait a l'autre quand il est très important pour nous et qu'on l'aime. Je compris ce que je voulais de ce cours maladroit que tenta avec beaucoup de bonne volonté de me donner ma maman car en réfléchissant je m'imagina que ces 3 garçons qui m'ont montrés leurs intimités devaient alors m'aimer et que j'étais surement du coup importante pour eux, que si les garçons voulaient a ce point cela des filles, c'était sûrement la meilleure manière de leur plaire !
Me voici dorénavant au collège, ma poitrine s'est développée assez rapidement et fortement, j'avais mes poils pubiens et j'étais réglée a mes 12 ans. Le regard des garçons sur moi est différent, déjà devenu plus vicieux, il me dérange plus qu'avant et ma poitrine précoce faisait aussi bien parler les filles que les garçons. Les garçons parlent beaucoup de sexe et ne semblent pas gênés de le faire devant les filles, les blagues de cul sont monnaies courantes et j'en suis souvent la cible. Un jeu est très répandu, il consiste a faire un classement du sexe opposé par classes ou générations, je suis très flattée d'être dans le top 3 de tous les garçons mais quand j'apprends que c'est ma poitrine et les pensées salaces qui vont avec qui me valent leurs faveurs, je suis moins honorée ...
Mon classement des garçons que je trouve les plus beaux fait beaucoup de bruit, la plupart des gars s'y intéressent et là encore, je ne fais pas l'objet du même intérêt que les autres filles ...
C'est comme ça qu''un certain Pierre découvrit mon intérêt pour lui, il jouait tout le temps au foot et ne s'intéressait pas aux filles mais après avoir su qu'il était premier de mon classement, il me demanda si je voulais sortir avec lui.
Pierre fut mon premier petit-ami et nous nous embrassions tout le temps, je tomba amoureuse de lui rapidement et il m'apporta une sensation de protection dans l'enceinte du collège qui me rassurai vis a vis des autres garçons. Mon premier petit-copain avait les mains baladeuses, il me mettait souvent une main au cul même devant les autres et ma poitrine finissait régulièrement entre ses mains ou ses lèvres dès que nous étions seuls.
Un après-midi alors que nous étions dans sa chambre, il me masturba même si je devrais plutôt dire qu'il me doigta uniquement n'ayant ni lui, ni moi, aucune connaissance du clitoris ... C'était la première fois qu'un garçon jouait avec ma chatte même moi, je ne le faisais pas encore en solitaire ... Je n'aimais pas spécialement me faire doigter trouvant cela plutôt brutal et peu plaisant mais j'appréciais de le sentir remuer son doigt en moi et aller et venir.
Lorsqu'il me le proposa, je déboutonna son pantalon pour lui rendre la pareille, ce fut la première bite en érection que je vit, dans mes souvenirs cela ne ressemblait pas a ça, comment leurs petites trompes molles avaient-t-elles pu se transformer en de raides et imposantes barres de chairs ? J'étais émerveillée par la chose, prendre l'engin de Pierre entre mes mains n'avait plus rien en commun avec ce que je touchais autrefois, la sienne était si grosse et si dure, cela devrait aller en moi un jour ?
Je branla avec envie et émerveillement la queue gonflée de plaisir de mon petit-copain, admirant son appareil génital dans son ensemble, les poils de son pubis, les poils sur ses couilles, c'était tellement plus obscène qu'autrefois ...
La branlette brouillonne mais motivée que j'offris déboucha sur la première éjaculation dont je fut témoin, il explosa dans ma main en me remerciant, j'adora ça ... J'aimais le toucher, j'aimais voir son sexe, son intimité, être la seule a voir cette partie de son corps, j'aimais l'entendre prendre du plaisir, le voir jaillir et se matérialiser sous mes yeux, sur mon corps, toutes les semaines, je le branlais.
Un jour, il me demanda de le sucer, je lui expliqua que je ne savais pas comment m'y prendre et il me dit de ne pas m'en faire et juste d'essayer ! Ma première pipe était approximative, mauvaise et très bâclée, croiser son regard pendant que j'avais son chibre en bouche me gênait, je ne savais pas trop quoi en faire d'ailleurs de cette queue mais je tentais juste de la savourer, de la gouter, de la cajoler. Pierre me complimentait, me conseillait, me guidait, ma pipe fit le job car il éjacula dans ma bouche, je recracha son sperme et lui demanda comment c'était, il me confirma que c'était incroyable, j'en éprouva de la fierté.
Durant plusieurs semaines je m'exerça a sucer Pierre, a le branler du mieux que je pouvais et a essayer des techniques différentes, j'avais 12 ans et j'affirme que j'aimais déjà sacrément la queue !
Les mois passèrent et Pierre me quitta pour une autre fille de sa commune, il prétexta être tombé amoureux d'elle, cela me dévasta et laissa un grand vide dans mon quotidien, je n'avais plus ce garçon a qui parler tout le temps et encore moins cette bite a sucer/branler, imaginer Pierre et sa nouvelle copine faire des choses ensemble m'anéantissais ! J'expérimenta la déception amoureuse et l'abandon qui me retournèrent plus que je n'étais prête. Je tomba dans une sorte de dépression, le premier chagrin d'amour est violent et pour quelqu'un qui a été abandonnée par son paternel voir un garçon qu'elle aimait l'abandonner a son tour lui fit penser que c'était peut-être elle le problème ...
Je surmonta ma peine grâce a mes deux meilleurs amis, Clara et Kévin, mon meilleur ami m'apportait beaucoup, nous étions très complices, nous rigolions tout le temps et il était assez tactile donc me donnait souvent de l'affection en me prenant dans ses bras, il était une épaule sur laquelle pleurer, un confident a qui tout raconter et un coach de vie pour ne jamais me laisser aller !
Lorsque nous avions 14 ans, Kévin expérimenta a son tour le chagrin d'amour a la suite d'un râteau, il était inconsolable et rien de ce que je ne pouvais lui dire ne semblait pouvoir lui remonter le moral, c'est alors que je lui proposa de le sucer ...
" Qu'est-ce que tu viens de dire ?
- Tu veux que je te suce ? Est-ce que ça t'aiderait a te sentir mieux ?
- C'est pas le moment de plaisanter avec ça ...
- T'as été là pour moi quand ça allait pas alors laisse-moi te rendre la pareille, je sais pas quoi faire d'autre pour te remonter le moral
- T'es vraiment sérieuse ? Je sais que toi tu le faisais avec Pierre mais moi j'ai jamais fait ça
- Enlève ton pantalon et laisse-moi faire"
Il se leva gêné et retira son jean, je l'installa sur son lit, baissa son caleçon et commença a le branler a genoux face a sa queue, il ne disait plus rien et me regardait faire. Je trouvais sa bite douce entre mes doigts, cela me faisait plaisir d'en revoir une depuis celle de Pierre, il avait une belle queue, moins épaisse mais plus longue que celle de Pierre, ses couilles étaient beaucoup plus poilues, je les caressais, c'était une nouvelle sensation pour moi. Mon meilleur ami était maintenant bien dur, je lui demanda s'il était prêt, il acquiesça de la tête, je débuta alors ma fellation ! Je m'appliqua a lui donner de la tendresse, a prendre soin de sa queue, a le sucer comme un roi. Au début je faisais ça pour lui, pour l'aider a se sentir mieux, c'était mon meilleur ami, celui avec qui je partageais tout alors je ne voyais pas de raison pour ne pas lui faire ce cadeau mais au fil des minutes, je renouais avec la satisfaction que j'éprouvais a sucer, a donner du plaisir, a avoir une queue en bouche, je le suçais sur la fin pour moi.
Je le termina en le branlant activement dans ma bouche, je laissa dégouliner son sperme de ma bouche sur sa queue et on rigola un moment de ce qu'on venait de faire, il me remercia en me disant qu'en effet après ça, tout allait mieux, je lui fit promettre de ne jamais raconter ça à Clara et de ne pas s'attendre à ce qu'on le refasse, que c'était a titre exceptionnel !
La deuxième bite que je suça était celle de mon meilleur ami et elle réveilla en moi de bas instincts ...
Je suça ma 3ème bite peu de temps après à une soirée complètement bourrée, j'avais de plus en plus envie de sexe, de voir des bites, de les gouter, des les comparer et un copain d'un copain m'ayant porté de l'intérêt ce soir-là avait suffit a me laisser aller a lui faire une gâterie au fond du jardin. Je commença a me documenter sur les rapports sexuels, ce qu'aimait les garçons, ce qui faisait jouir les filles, comment se masturber, a regarder du porno et surtout regarder des bites, beaucoup d'hommes nus ...
Je me caressais dorénavant de temps en temps, me remuant la plupart du temps contre un traversin que je bloquais entre mes cuisses pour y frotter mon entre-jambe, je repensais souvent a la queue de Pierre, celle de Kévin et celle du gars a la soirée, elles étaient si différentes ... Il arrivait que je me touche devant des queues sur le net, sur des pornos dont je commençais a avoir des acteurs favoris et parfois juste je pensais a des gars du collège. Je bouillonnais d'envies et réfléchissait de plus en plus a réaliser ma première fois, je me sentais prête.
C'est durant l'été où j'allais faire mon entrée au lycée que je coucha pour la première fois, nous faisions du Camping en Corse avec ma mère et je sympathisa avec d'autres ados a la piscine, mon maillot de bain semblait mettre mes atouts en valeur et beaucoup plaire aux garçons, un jeu de séduction s'installa vite avec deux d'entre eux mais un seul me plaisait réellement. La veille de mon départ j'embrassa mon Crush estival sur la plage, il avait deux ans de plus que moi et embrassait bien mieux que Pierre, un courant électrique parcouru mon corps lors de notre premier baiser. Il me reproche de ne l'embrasser que maintenant alors que nous n'avons plus qu'une journée a passer ensemble en plaisantant, je prends sa main pour la poser sur mon sein qu'il palpe instantanément a travers mon maillot en lui disant qu'on a aussi une dernière soirée ensemble et qu'il ne tient qu'a nous de la rendre mémorable !
Il m'embrasse de nouveau en me demandant s'il a bien compris ce que j'avance, je lui confirme vouloir faire ma première fois avec lui, ce soir ! Je rentre m'épiler ayant a cet âge mes poils en horreur et tenant a avoir une chatte totalement imberbe ayant lu que c'était ce que préféraient les garçons, je me maquille et enfile ma plus belle robe pour lui. Ma mère grille a mon look du soir que j'ai un rencard et s'en amuse me souhaitant une belle soirée tout en me donnant la permission de minuit. Je pense qu'elle ne se doutait pas un instant de ce que sa fille avait prévue ce soir-là m'imaginant surement trop jeune pour ça ...
Mon prince charmant m'attends a l'entrée du camping comme convenu, il a avec lui un sac a dos et c'est aussi fait beau pour l'occasion. Il m'emmène faire une promenade dans le bois près du Camping et après une romantique escapade main dans la main, il me demande si je suis toujours partante pour perdre ma virginité avec lui, j'acquiesce. Il sort alors un drap de son sac a dos et nous arrange un petit coin hors du sentier, nous nous embrassons de longues minutes couchés l'un sur l'autre jusqu'à ce qu'il sorte l'un de mes seins de ma robe et me dévore la poitrine.
Sa main droite s'engouffre ensuite dans mon entrejambe, il glisse sa main dans ma culotte et me caresse le clito, c'était la première fois qu'un garçon me masturbait réellement cela n'avait rien a voir avec les doigts que me mettait Pierre ! Je mouille et gémis déjà sous ses caresses tout en me délectant du traitement que sa bouche afflige a mes mamelons qu'ils ne lâchent pas !
Il descends alors entre mes cuisses et contemple mon intimité en retirant ma culotte, je suis gênée de le voir me regarder a cet endroit mais il plonge un doigt en moi, intimidée par le fait qu'il voit tout de moi aussi crûment et a la fois très excitée par le déroulé des évènements, je retiens difficilement mes gémissements. Mon corps est bouillant, j'ai chaud, j'ai déjà trop envie de lui. Ce fougueux partenaire plonge alors entre mes cuisses pour me lécher la chatte, une grande première pour moi qui avait sucer 3 bites auparavant mais n'avait jamais reçu ce traitement ! Il s'appliqua a me faire du bien et embrasa le bas de mon ventre, c'était divin, comment une langue pouvait être aussi bonne ? Titille-moi le clito, lape mes lèvres ou rentre-la dans mon trou, je prends mon pied !
Après m'avoir bien dévoré le sexe et rendu folle, il propose a la chienne en chaleur que je suis actuellement de lui rendre la pareille en se couchant sur le dos. J'ai l'impression d'avoir la chatte gonflée, pleine de désirs, je passe ma main sur mon entrejambe et constate comme je mouille, sa salive et ma cyprine ont trempées aussi bien mon sexe que le menton de mon partenaire, je l'embrasse et goute pour la première au goût que j'ai.
Je retire ma robe pour être totalement nue devant lui et le débarrasse de son bermuda avant de lui dévorer la queue, j'e suis en chaleur comme jamais je ne l'ai été et j'ai envie de cette bite plus qu'aucune autre avant, elle est si bonne, ses marques de bronzage lui confèrent un petit plus qui la rends encore plus excitante, il m'a fait du bien et m'a copieusement mangé le sexe, a moi de faire aussi bien ! "Putain mais t'es pas vierge pour sucer aussi bien, c'est pas possible" m'a-t-il dit, cela m'excita davantage et je m'en amusa alors qu'il semblait ne plus pouvoir tenir très longtemps.
Il me demande une dernière fois si je suis prête a passer aux choses sérieuses, je sors sa queue de ma bouche en lui demandant si je n'en ai pas l'air ? Monsieur me bascule sur le coté, m'embrasse en touchant mes seins, se redresse, prends une capote dans son sac, l'enfile et se prépare a me pénétrer. Je prends conscience de l'instant, je suis nue couchée sur un drap dans un bois avec un garçon que je connais seulement depuis une semaine, sa queue se frotte a l'entrée de mon vagin, j'avais imaginée cet instant tellement de fois au cours des derniers mois mais aucun de mes scénarios n'était a la hauteur de ce moment, tout est parfait, cela m'excite, il m'excite, il est si beau, si doux, si bon.
Sa queue entre doucement en moi et me déchire de l'intérieur, je me cramponne a ses épaules alors qu'il me dit que ça va aller, je l'encourage a continuer et ne pas tenir compte de ma douleur, il l'enfonce alors plus profondément et plus vite, les vas et viens commencent et la sensation d'être perforée s'atténue petit a petit.. Je le sens aller et venir en moi, c'est incroyable, je sens son sexe en moi, cela n'a rien a voir avec les moments où j'aime sentir un doigt qui me fouille, c'est tellement plus large, plus brutal, son pieu me perfore et me lime, toutes les parois de mon vagin sont sollicités, il est en moi, nous ne faisions plus qu'un. La douleur s'éclipse au fur et a mesure que je me concentre sur sa queue plus que mon trou, mon partenaire devient alors de moins en moins doux et commence a taper en moi sans retenue, ses râles de plaisir et ses commentaires m'excitent, alors c'est ça, se faire baiser ? J'en veux plus, je l'invite a me prendre comme il en a envie, je prends appuie sur mes coudes et me redresse pour admirer mon Apollon se démener dans ma chatte. Voir de mes yeux un bout de sa queue qui entre et sort de ma chatte me rends folle, j'ai envie de me toucher, de toucher sa bite alors ne sachant pas quoi faire de mes mains, je retiens mes seins qui volent de haut en bas et me font mal, je tire sur mes tétons, que suis-je en train de devenir ? Mon doux prince charmant ressemble dorénavant a ses acteurs porno que je regarde, il me baise a une cadence infernale, ma chatte est en miettes et ne me semble plus capable de ressentir de la douleur tant il me l'a dilatée. "Fais-moi tout ce qui te plaira, je suis a toi" a peine ai-je finit de prononcer ses mots qu'il me retourne sauvagement, me cambre et me reprends aussitôt en levrette ! Je suis le visage contre le sol, la pénétration est plus franche et profonde, la douleur reprends alors, ça fait mal, il tape trop loin en moi, j'en ai le souffle coupé ! Chaque coups de reins écrase ma joue contre le sol, je ne sais plus quoi faire, je serre fort le drap sur lequel nous sommes et lui demande de ralentir, il s'exécute ... Il se cramponne tantôt a mes hanches, tantôt a mes fesses en complimentant un coup ma chatte qui est bonne, un coup mon cul qui est beau et lâche par moment quelques obscénités du genre "t'aimes ça te faire baiser", "elle te fait du bien ma queue", " je suis en train de mouler ta chatte a la forme de ma queue" et ces mots pimentent terriblement les choses pour moi qui commence a apprécier d'être ainsi le cul en l'air a me faire défoncer !
C'est lorsque je recommençais a jouir que mon partenaire s'effondra sur mon dos dans un râle de plaisir avant de se retirer.
Il enleva le préservatif maintenant rempli de sa semence et repris son souffle en sueur a mes cotés, le rapport terminé, je me sentais un peu sale, j'avais mal dans mon ventre et l'intérieur du vagin qui brûle mais j'étais contente de l'avoir fait, on s'embrassa un moment avant de se rhabiller et de rentrer.
Je fis ma rentrée au lycée en ayant perdue ma virginité, un nouvel établissement s'ouvrait a moi et donc de nouvelles rencontres, de nouveaux garçons, de nouvelles bites potentielles et un éventuel nouveau petit-ami. Mon envie de plaire, de séduire et de profiter de ma jeunesse était plus forte que jamais, je m'habillais de manière plus sexy, me sentant plus féminine, j'étais maintenant fière de ma poitrine qui plaisait tant aux mecs et je n'arborais plus que des décolletés plongeants, j'attirais le regard des garçons et j'aimais de nouveau cela. Je demanda a ma mère de m'acheter quelques strings, certaines filles en portaient au bahut et voir le début de ce sous-vêtement dépasser excitait pas mal les mecs ! Ma mère refusa, je lui expliqua longuement que plusieurs copines en avaient et que je paraitrais moins cool si je n'en avais pas mais elle ne voulu rien entendre.
Je passa mon année de seconde a flirter avec des garçons, a m'attirer leurs faveurs, jouer de mes charmes et de leurs désirs, de ma féminité mais avant tout je cherchais a découvrir le pouvoir que l'on pouvait avoir sur eux bien qu'au fond c'était moi qui ne pouvait me passer de leur intérêt. Ce besoin que je ressentais depuis toujours d'avoir de l'attention et que j'avais au fil du temps transposer sur les garçons avait gagné en intensité depuis que j'avais découvert le sexe, le fait de donner du plaisir a l'autre, d'en recevoir, de s'offrir a quelqu'un, découvrir son intimité, partager avec l'autre plus qu'avec la plupart des gens, je me nourrissais beaucoup de cela et fantasmais de nouvelles rencontres, nouvelles histoires, nouveaux rapports.
Beaucoup de garçons me tournaient autour au lycée même des plus âgés mais aucun ne me plaisait plus que ça, leur intérêt, leur sollicitude c'était comme si ça leur faisait perdre de l'intérêt a mes yeux, comme une proie piégée a l'avance qui n'a plus rien d'excitante, mon envie de refaire du sexe était là mais je ne trouvais pas le garçon qui en vaille la peine.
Je revivais régulièrement le souvenir de ma première fois avec ce garçon dans les bois en transformant le manche de ma brosse a cheveux en sextoy d'infortune, me fourrer la chatte a quatre pattes en repensant aux trucs cochons qu'il m'avait dit durant la levrette m'assurait de jouir à tous les coups ...
Un ami a moi me déclara sa flamme en fin d'année de seconde, il était objectivement plutôt moche, bien trop maigre et sans aucun charme mais je ne voulais pas lui faire de mal. Il semblait vraiment m'aimer et vouloir prendre soin de moi, ce garçon avait de l'amour a revendre et j'estimais en avoir besoin bien que je n'ai jamais imaginé autre chose que de l'amitié avec lui ... J'accepta de sortir avec lui, voulant lui laisser sa chance et ne pas le perdre en tant que pote. Notre couple fit beaucoup de bruit, mes copines ne comprenaient pas que je sorte avec un gars aussi banal, les garçons disaient qu'il avait commis "un braquage" et qu'un "3/4 sur 10 se tapait une 8/9 sur 10", les mauvaises langues disaient que je faisais de la charité, d'autres que je ne méritais finalement pas d'être aussi populaire pour m'abaisser a sortir avec un gars pareil, ... C'était assez dur pour nous mais dans le fond surtout pour moi car de son coté la plupart de ses potes le félicitait pour sa prise là où moi, on me critiquait pour la mienne ... Ce garçon s'appelait Clément et il embrassait très bien, c'était un bon petit-ami, il veillait tout le temps à ce que je me sente bien, avec lui tout était fluide, instinctif et sympa donc cela fonctionnait bien. Le sexe était par contre plutôt décevant, Clément était précoce et ayant peu d'expérience, je ne m'en offusquais pas mais je ne montais jamais aux rideaux, mon manche de brosse a cheveux était plus efficace que mon copain ...
Le sexe qui m'attirait tant perdait en saveurs maintenant que je le pratiquais, je me disais que finalement ce n'était peut-être pas aussi bien que ça, j'étais très attachée a Clément et bien que je ne le désirais pas ardemment physiquement, j'étais finalement tombée sous son charme. Je l'avais dépucelé en le guidant lors de notre première fois, il adorait mes seins et me les touchaient énormément mais ils étaient ma plus grande malédiction car toutes les positions où ils les voyaient réduisaient encore davantage son temps déjà court ...
Clément me faisait l'amour avec tendresse et passion mais ne tenait pas la cadence sur une période décente pour me faire assez de bien, je confesse que je me masturbais souvent a cette époque devant du porno plutôt hard pour contrebalancer ce que j'avais dans mon lit ... Je me sépara de Clément après une année de relation suite a une crise de jalousie de sa part sans fondements pendant les vacances d'été. La rupture lui fit plus de mal que moi, j'embrassa quelques gars en soirée mais n'alla pas plus loin de tout l'été et c'est lors de ma rentrée de Terminale que je rencontra le garçon qui allait changer ma vie, du moins sexuellement ...
A suivre ...
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"La vie est un long fleuve tranquille mais j'ai un putain de Zodiac"
Je le rencontrai sur internet, au hasard d'un forum. Son humour me plut. Une phrase simple mais j'avais la réf. Nous échangeâmes et les discussions étaient drôles, vraiment. Jusque tard dans la nuit et bien encore après le levé du jour. Invariablement, le sexe revenait dans nos discussions, basique, simple (parce que vous êtes trop cons ;-)) mais il me parla de certaines expériences que je voulais miennes.
Le sexe tôt c'est bien, mais les sextos aussi. Il me parlait des choses qu'il me ferait si j'étais présente et j'y répondais présente. Nombre de fois je me caressai sur ses ordres et récits. Mes explorations étaient maintenant suppléées par un support radio distant et ce tour du monde à la voile me semblait dès à présent moins solitaire.
Je lui envoyai une photo de moi. Et même si je ne savais rien de lui, les références dans lesquelles nous nous retrouvions me laissaient à penser que nous avions le même compteur kilométrique.
Il me retourna la faveur. Il était beau. Bon en fait pas vraiment. Disons que sur tinder, ses matchs devaient plus être dû à sa description humoristique qu'à ses (casser... pas à méditer) photos. Il m'en fit d'ailleurs la réflexion.
Je voulais le rencontrer.
Un pays entier traversé et quelques bières vidées plus tard, nous étions chez lui totalement nus et attachés. Si je le fus par des liens physiques, il le fut par des liens sentimentaux.
Il m'introduisit (hihi) à des pratiques que j'avais longtemps cherché et bien plus. Quel pied mes amis.
Néanmoins il était amoureux de moi. Et ça, et bien ce n'était pas réciproque.
Le plaisir ineffable que j’eus avec lui fut bientôt gâché par ses tentatives gauches de me marier métaphoriquement (quoique).
Les montagnes russes émotionnelles que je ressenti alors me firent vouloir remonter dans le wagonnet aussitôt mon tour terminé. Avec la ferme intention de trouver le bon.
J'avais compris mon erreur.
Je cherchai jusqu'à présent celui qui me ferait chavirer. Une vision romantique influencée par Hollywood et un patriarcat toujours trop présent dans mes schémas de pensées.
Il ne me fallait pas quelqu'un qui me plaisait.
C'était la porte ouverte à tous les débordements émotionnels si redoutés.
Non !
Il me fallait un connard. Quelqu'un qui, en dehors de ces milles tourments qu'il me concocterait avec le sadisme et la méticulosité d'un sérial killeur obsessionnel, serait un parfait abruti, dégouttant et à l'opposé de ce qui peut me faire vibrer.
Dîtes adieu aux discussions sous le ciel étoilé, aux références communes, à la culture populaire.
Et dîtes bonjour au bas du front qui ne me voit QUE comme un bout de viande lui permettant d'étancher sa soif.
Voilà ce qu'il me faut... Un assoiffé !!!!!
A t-on déjà vu ça? L'agneau traquant le loup.
Je rejoignis donc ma bat-cave, mon antre démoniaque afin de fomenter un plan des plus diabolique qui me permettrait de prendre dans mes filet ce doux rebut de l'humanité.
Petit, petit, petit, petit....
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Il y a parfois des moments forts qui marquent un tournant dans une vie, voire qui peuvent être perçus comme fondateurs.
En voici un qui a posé un jalon dans ma propre histoire et dans celle de la relation qui nous unit avec ma Maîtresse Messaline.
En quelques mots, la conséquence de cette aventure a été qu'une petite croix a changé de case dans mon profil, passant de bi-curieux à bi.
En détails, cette expérience est la suivante...
Ma Maîtresse et moi avions rendez-vous de longue date, pour nous retrouver vers midi en centre-ville afin de partager un repas et passer l'après-midi ensemble.
J'avais choisi le restaurant, dépaysant et sans prétention mais qui me tenait particulièrement à cœur. Quant au reste du programme, il me restait mystérieux. Je savais juste que nous quitterions le centre-ville dans le courant de l'après-midi. Ma Maîtresse tenait à conserver la surprise intacte, et moi, tout confiant en elle, je n'ai besoin de ne rien savoir de plus que ce qu'elle estime bon de me communiquer spontanément.
Les retrouvailles furent pour moi mêlées du plaisir de revoir ma Maîtresse et de cette puissante sensation d'être à ma place près d'elle, à l'occasion rare de cette sortie en public. Une fois installés à table, elle me commanda de passer aux toilettes mettre mon collier, recouvert d'un foulard. Le repas se passa en discussions en tous genres. Nos deux voisines, proches mais derrière un petit écran de plexiglas (gestes barrière obligent), entendaient-elles nos échanges et mes phrases ponctuées régulièrement de mes précieux "Maîtresse" ? Peut-être bien...
Vers la fin du repas, ma Maîtresse me tendit une petite boule de tissu blanc et me dit d'aller le mettre aux toilettes. C'était une culotte de dentelle blanche. Je ne portais rien sous mon pantalon, donc je l'enfilai sans tarder. Je ne voulais rien anticiper, aussi je n'ai pas cherché à imaginer ce que le port de cette tenue virginale pouvait signifier aux yeux de ma Maîtresse...
Sortis du restaurant, nous achetâmes un petit présent pour notre hôte (il y aurait donc un hôte dans l'affaire...) et nous quittâmes la ville en voiture. Ma Maîtresse m'avait confié le volant pour la route et je n'avais qu'à suivre le GPS pendant qu'elle arrangeait certaines affaires sur son téléphone. Ma conduite d'ordinaire prudente et modérée (et c'est un euphémisme !) prenait un virage plus ératique... Intérieurement je commençais à m'interroger sur le but de notre virée et je gagnais en fébrilité. Notre destination, un centre-ville d'une petite commune, écartait certaines hypothèses que j'avais pu avoir mais que j'avais remisées dans un coin de ma tête. Elles s'invitaient à nouveau en moi en profitant de mon moment d'interrogation.
Mais nous arrivâmes à destination. Je me garai sur une petite place d'où il n'y aurait qu'une ou deux minutes de marche ensuite.
Une fois sorti et debout au bras de ma Maîtresse, tout devenait à nouveau simple et limpide en moi : en avant !
Nous trouvâmes la petite maison dans une rue très calme... Devant la porte, ma Maîtresse s'adressa à moi : " Tu vas mettre cela tout de suite et tu ne l'enleveras qu'une fois ressorti." Et alliant le geste à la parole, elle dégaina de son sac une cagoule noire intégrant un épais bandeau pour les yeux.
Je l'enfilai rapidement en baissant un peu la tête pour ne pas choquer les éventuels voisins curieux.
Maîtresse ouvrit la porte et je la suivis en aveugle, accroché à son bras.
Ainsi donc je ne verrais rien de ce qui allait suivre...
Après quelques pas guidés, un homme à la petite voix chantante nous accueillit, et Maîtresse et lui échangèrent quelques mots cordiaux : ils se connaissaient et avaient visiblement bien préparé notre rencontre. Je fus mis assis un instant sur un canapé, puis déplacé dans la salle de bains où Maîtresse m'aida à me dévêtir toujours sans rien voir, jusqu'à ne garder plus que la petite culotte de dentelle blanche.
Maîtresse me ramena sur le canapé dans cette tenue virginale. Elle me demanda de sortir divers matériels de mon sac, ce que je fis à tâtons et plutôt efficacement, y compris pour assembler le gode ceinture (une scène de Full metal jacket me revint d'ailleurs en mémoire, où il est montré qu'un bon marine peut assembler son fusil les yeux bandés. En l'espèce, il s'agissait ici de tirer autrement, bien plus pacifiquement...).
Pendant ce temps, j'entendais que les esprits et les corps commençaient à s'échauffer près de moi.
Cela ne dura pas longtemps car on me fit me lever et, toujours guidé par ma Maîtresse, je marchais quelques pas, descendis un petit escalier et entrai dans la chambre chaude et parfumée.
Un grand lit semblait occuper tout l'espace. Ma Maîtresse me demanda de me mettre en position au milieu du lit, c'est-à-dire à quatre pattes et croupe tendue.
Maîtresse et notre hôte commencèrent à jouer sur le lit également, sur mon côté gauche, tout prêt de moi. Je les entendais pendant que Monsieur offrait à ma Maîtresse quelques plaisirs de sa bouche. Je les sentais bouger sur le lit, et je commençais à bouillir, mais sans oser bouger. Il me semblait, à l'écouter, que ma Maîtresse surjouait légèrement, pour stimuler son partenaire ou pour m'accrocher moi.
Au bout de quelques instants, je murmurai tout bas à son adresse : "Maîtresse, je suis jaloux...".
Oui, je ne supportais pas que l'on touche à ma Maîtresse sans avoir la possibilité de le faire également. C'est une chose qui s'est confirmée par la suite.
Maîtresse m'a alors laissé accéder à sa poitrine, à laquelle je m'accrochais dans une belle contorsion sans pour autant bouger de ma position et de ses quatre appuis solides.
Après quelques instants de cette belle mise en bouche, Maîtresse et Monsieur bougèrent dans un geste coordonné, l'une pour se placer à ma droite, près de ma tête, l'autre pour s'asseoir jambes écartées face à moi.
Je sentais les choses se préciser...
Puis ma Maîtresse guida ma tête vers l'avant. Le sexe de Monsieur, au premier contact, toucha mon visage, et au second vint trouver ma bouche.
Je l'ouvris spontanément et j'accueillis notre hôte dans ma bouche. Il y eut en moi une fraction de seconde de chamboulement, puis la certitude absolue d'être enfin là où j'avais si hâte et naturellement besoin de me trouver. Le gland doux et moelleux sur ma langue, la hampe glissante sur mes lèvres... Toutes ces choses nouvelles m'apparaissaient si familières qu'elles devaient dormir en moi, jusqu'à attendre ce jour de réveil.
Alors je ne réfléchis plus et je me mis à sucer avec un appétit et une fougue témoignant de la longueur de cette attente. Toute la puissance de ma soumission trouvait en cette poignée de centimètres dressés un nouvel objet auquel témoigner de ma dévotion.
Maîtresse et Monsieur commentèrent gentiment cette scène, me félicitant pour l'une et m'encourageant pour l'autre.
Puis, voyant les choses bien engagées, Maîtresse s'équipa de son gode ceinture, se plaça derrière moi et retira la culotte virginale. Quelques secondes plus tard, j'étais pris dans un délicieux sandwich entre ma croupe dressée et investiguée d'un côté, et ma bouche dévorant Monsieur de l'autre.
Puis les rôles s'inversèrent lorsque Maîtresse et Monsieur échangèrent leur place. Honorant ma Maîtresse, j'accueillis Monsieur en moi et subis ses assauts virils mais bienveillants. Cette fois, plus de doute : mon baptême du feu était officiellement consommé.
Quant à la suite des jeux, sans rentrer dans tous les détails de ce qui se passa, soulignons-en simplement quelques moments mémorables.
Ma Maîtresse qui, alors que je devais me positionner sur Monsieur allongé, le guida en moi. Je pris ce geste pour une offrande de sa part, un symbole de son pur désintérêt, et je compris alors toute la générosité qui débordait naturellement d'elle.
Ce moment où, souhaitant quitter la pièce pour aller boire dans la pièce voisine, nous nous retrouvâmes tous trois debout au bord du lit, moi au milieu, et où notre soif de caresses a rapproché à nouveau nos corps. Une main pour Monsieur derrière moi, et une autre pour ma Maîtresse face à moi. Et ce jusqu'à être à nouveau enflammés et devoir replonger ensemble sur le lit.
Tous ces petits instants où ma Maîtresse murmura quelques consignes qu'aussitôt j'exécutais, stoppant ce que je pratiquais alors et goûtant ce plaisir de l'obéissance renouvellée.
Les mots de compliments adressés à ma Maîtresse au sujet de son soumis, et qui m'emplissaient de fierté et de désir de mieux faire encore.
Et ce final merveilleux où, en à peine quelques secondes d'intervalle, Monsieur jouit en moi par derrière et Maîtresse sous ma bouche. Quelle apothéose pour un soumis...
Le temps passa vite, et l'heure de fin de notre aventure approcha.
Maîtresse me guida alors jusqu'à la salle de bain pour nous doucher. Je commençais alors à ressentir ce que je ressens parfois, mais heureusement rarement : un feu intérieur dans mon ventre assoiffé de plaisir, qui se contracte et cherche ce qui lui manque en lui. Un sentiment qui devenait très désagréable voire douloureux. Je dus me poser un instant sur les toilettes, pour laisser passer le plus dur de cette crise. Puis ma Maîtresse me guida sous la douche. La cagoule glissa un bref instant et j'aperçus malgré moi un coin de lavabo.
Une fois propres tous les deux, Maîtresse me ramena jusqu'au canapé, où je pus me rhabiller à l'aveugle, boire un verre d'eau puis ranger mes affaires. Mon ventre se calmait progressivement.
Notre hôte se montra à nouveau très courtois, jusqu'à notre départ qui s'en suivit rapidement.
Je remerciais alors Monsieur, puis Maîtresse m'emmena vers la porte.
Je dus, par discrétion, ôter ma cagoule avant de la franchir. Et sur cette première et dernière vue du couloir d'entrée de la maison, nous sortîmes dans la rue calme.
Sur le court chemin vers la voiture, je m'accrochais à ma Maîtresse, heureux et fier de la voir à mes côtés. Nous nous installâmes dans la voiture, Maîtresse au volant, puis nous démarrâmes.
A peine en route, Maîtresse m'annonça une nouvelle délicate, qui nous chamboula tous les deux. A peine sortis de notre moment magique, les montagnes russes nous emmenèrent dans un creux imprévu. Maîtresse, courageuse, avait choisi de ne pas m'en parler plus tôt pour ne pas compromettre notre rencontre de l'après-midi.
Finalement, les discussions durant le temps du retour nous permirent de faire retomber la pression. Un peu avant l'arrivée, je demandai à Maîtresse s'il était possible de s'arrêter un instant dans un endroit tranquille, pour nous retrouver tous deux posément. Nous nous arrêtâmes dans une aire tranquille et nous prîmes le temps de refermer notre bulle, ouverte le temps de la rencontre, et de passer sur cette nouvelle pour repartir de l'avant. S'en suivirent le retour et la séparation, jusqu'à la prochaine aventure...
Avec le recul, que retenir de cet après-midi ?
Le réveil d'une part endormie en moi, qui s'est poursuivi depuis et trouve encore à se prolonger.
La rencontre masquée d'un hôte remarquable.
Les trésors de bienveillance de ma Maîtresse qui me font constamment sentir combien je peux avoir confiance en elle.
Et la joie intense de découvrir à ses côtés.
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Nous voici donc seuls dans la chambre d’hôtel, moi assise dans ce fauteuil, Sextoy couché à mes pieds.
J’ai besoin de récupérer un peu, et de mettre mes idées au clair pour la suite du programme. Je connais vos consignes, Monsieur, j’espère simplement avoir le temps nécessaire.
Après quelques instants, je me relève puis vais chercher dans un sac quelques objets que je pose sur le lit : une cravache, un collier, une laisse et un jouet en plastique pour chien, ainsi qu’un sachet de biscuits. Puis, tout en claquant des doigts et en pointant l’index vers le sol, j’intime « au pied ! ». Sextoy comprend assez rapidement. Il se relève et vient me rejoindre, à quatre pattes. Une caresse sur la tête pour le féliciter.
- bien, à partir de maintenant, et jusqu’à ce que les invités de Monsieur soient repartis, tu seras un bon petit chien, et devras te comporter en tant que tel, compris ?
- oui Duchesse
Vlan, un petit coup de cravache sur les fesses : « a-t-on jamais entendu un chien parler ? » Il baisse la tête, légèrement penaud. « Je sais que tu as des chiennes chez toi, tâche de t’inspirer de leur comportement. Pour commencer, la posture. Lorsque tu es à quatre pattes, en position d’attente, ou que tu marches, tu dois être cambré, ton petit cul bien offert à qui voudra. Allez, avance un peu, que je te voie ». La posture n’étant pas habituelle, il a du mal à la conserver longtemps… du moins au début. Chaque erreur est sanctionnée d’un coup de cravache. Les coups, fréquents les premiers temps, se sont espacés jusqu’à disparaître. Il faut dire qu’ils étaient de plus en plus appuyés… En même temps, je l’appelais régulièrement « au pied ! », avec claquement de doigts et index pointé vers le bas, jusqu’à ne plus prononcer et un mot et qu’il obéisse au claquement de doigts.
Cette première phase terminée, je suis allée m’asseoir sur le lit pour commencer la seconde.
Après lui avoir retiré la laisse : « assis ! », le tout accompagné d’un claquement de doigt suivi du poing fermé ; puis « couché ! », claquement de doigt et main à plat. Chaque séquence correctement exécutée est suivie soit d’une caresse sur la tête, soit récompensée d’un biscuit, que je lui fais manger dans le creux de la main. Ces exercices sont répétés plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il les ait acquis uniquement par le claquement des doigts et le geste, comme pour la première phase.
Comme il fait chaud, je bois un peu d’eau, avant de lui en verser dans une gamelle prévue dans le sac à cet effet. Il n’a pas encore l’habitude de laper, mais, la soif aidant, il s’y met rapidement. Comme il a été bien attentif à ses leçons, il a le droit de jouer un peu. Je vais donc prendre le jouet et le lui lance. Premier réflexe de sa part, tendre la main pour l’attraper… mauvaise option. Un coup de cravache sur la main pour le ramener à la réalité. Il comprend vite, mon petit chien. Il va donc s’amuser avec son jouet, me l’apportant de temps en temps pour que je le lui lance.
Pendant ce temps, je me repose un peu dans le fauteuil, car je me doute que je n’en n’aurais plus l’occasion avant un bon moment. J’allais oublier une dernière chose… Claquement de doigts et index pointé vers le sol, il accourt aussitôt.
- c’est bien… Tu as bien appris toutes tes leçons ; il manque cependant un petit quelque chose… Il te manque un élément pour pouvoir montrer que tu es content, puisque tu n’as pas droit à la parole… Et tu vas pouvoir le faire comme un bon petit chien, avec ta queue. Je vais donc te retirer ta cage, on va voir si tu aimes ça, d’être un bon toutou.
Et, tout en parlant, je lui retirai sa cage en plastique, pour me rendre compte très rapidement qu’il était heureux de sa condition.
Il était temps. Un sms venait d’arriver sur mon portable, par lequel vous m’annonciez que vous seriez là avec vos invités dans quelques instants. Je me dépêche de faire place nette sur le lit et de mettre un peu d’ordre dans la chambre. Il nous fallait nous mettre en position. Je me plaçais face au mur libre, jambes écartées. Puis, après avoir ordonné à Sextoy de se tenir tranquille à mes pieds, lui aussi face à ce mur, je croisais les mains dans le dos, bien droite, poitrine en avant, mais regard baissé.
Bruits de voix dans le couloir. Je vous sais proche, Monsieur, mon cœur bat un peu plus vite. Après quelques instants, les deux panneaux coulissant qui formaient le mur s’ouvrent sur une suite, dont nous n’avions occupé jusque là qu’une petite partie. C’est une surprise pour Sextoy, mais non pour moi. Il y a un coin salon, avec un canapé convertible, en mode lit, un petit coin cuisine, une grande salle de bain et, plus loin, le coin chambre, pour l’instant isolé du reste grâce à des panneaux coulissants
Vous êtes accompagné de trois personnes. Une grande femme blonde, aux formes légèrement pulpeuses, qui porte un corset noir et une longue jupe aérienne en voile noir, chaussée d’escarpins ouverts noir vernis dont les talons sont rouges. Vous me la présentez comme étant Lady Venus. A ses côtés, regard baissé comme le mien, Bijou, sa soumise, petite brunette qui me semble assez jeune ; elle est vêtue d’une courte robe moulante en latex blanc, chaussée d’escarpins noirs. La troisième personne est un homme, très grand, bien proportionné, cheveux noirs coiffés en brosse. Maître Sévère. Il porte son nom sur son visage mais, curieusement, je n’en n’ai pas peur.
Puis vous nous présentez : Duchesse, et notre chien Sextoy….
J’espère que ce dernier va réagir, et aller saluer son Maître. Mais je le sens un peu interdit. Comme je baisse la tête, je le vois qui me regarde, m’adressant un regard interrogatif. Je lui fais signe discrètement de bouger un peu. Mais, ce qui le motive le plus, est de vous entendre dire à vos amis, d’un ton légèrement menaçant : « nous allons voir si Duchesse a bien dressé ce chien ». S’il ne réagit pas, c’est moi qui serais punie. Mais il m’évite cela, en rejoindre vous rejoindre et lécher la main que vous lui tendez. Une caresse sur la tête est sa récompense.
- « brave chien. Va saluer mes invités, maintenant »
Je ne lui ai pas donné de consignes à ce sujet, et ne sais pas comment il va réagir. Il se dirige vers chacun d’eux… et leur lèche les chaussures. Je suis rassurée… Puis un claquement de doigts se fait entendre. Aussitôt il regarde vers moi, pour voir de quel ordre il s’agit, mais j’ai toujours les mains croisées dans le dos. Nouveau claquement de doigts. Il tourne alors la tête et s’aperçoit que c’est vous qui l’appelez ainsi, à venir à vos pieds. Il s’exécute aussitôt, ce qui me fait obtenir vos félicitations. J’en suis heureuse.
Après cette brève démonstration, vous invitez Lady Venus et Maître Sévère à s’asseoir autour d’une petite table basse. C’est le signal pour que j’aille servir des rafraîchissements, bienvenus par cette chaude journée. Tandis que je me dirige vers le coin cuisine, Bijou, pour obéir à sa Maîtresse, retire sa robe et s’agenouille à sa droite. J’apporte un plateau avec boissons et verres. Du thé glacé pour Lady Venus, un pastis bien frais pour vous et Maître Sévère. Bijou et moi prendrons un verre d’eau. Pendant ce temps, Sextoy, qui commence à prendre son rôle au sérieux, est allé chercher son jouet et commence à tourner autour de la table, le déposant au pied des uns ou des autres pour qu’on le lui lance. Amusant au début, ce petit jeu finit par vous lasser. Claquement de doigts et main à plat, Sextoy vient se coucher derrière votre siège, tandis que je m’agenouille à votre droite après avoir fait le service.
Vous discutez entre Maîtres, nous attendons sagement. Sextoy, qui a soif lui aussi après avoir joué, finit par se lever pour aller boire à sa gamelle, dans la petite chambre, puis revient se coucher à côté de moi, la tête sur mes genoux. Je le caresse, il l’a bien mérité. Puis vous m’informez que Bijou n’a jamais connu de contact masculin ; c’est pourquoi Lady Venus vous a demandé de l’initier. Je connais votre douceur et ne me fais pas de soucis pour Bijou, je sais qu’avec vous elle est entre de bonnes mains. Mais, continuez-vous, elle aura peut-être besoin de moi pour la rassurer. Je hoche la tête. « Oui Monsieur ». Je redresse la tête pour adresser à Bijou un sourire rassurant, et je sens alors qu’elle va en avoir besoin, elle a l’air terrorisée.
Vous vous levez et donnez ainsi le signal pour commencer les « festivités ». Tandis que Maître Sévère se dirige vers la chambre, Lady Venus va s’asseoir dans un fauteuil à côté du canapé-lit et demande à Bijou de rester debout face à celui-ci, tandis que vous vous déshabillez. C’est toujours un plaisir de vous voir nu, Monsieur, j’aime votre corps, que vous êtes beau….
Je reste en retrait, jambes écartées, mains dans le dos. Vous vous asseyez sur le lit et attirez doucement Bijou à vous. Vous commencez par prendre ses seins dans vos mains, à les caresser, avant de les prendre en bouche. Je la regarde, avec envie. Je ressens presque la sensation de votre bouche sur ma poitrine tandis que vous vous occupez d’elle.
Puis vous vous relevez et vous écartez du canapé-lit, avant de la faire s’agenouiller devant vous. Vous invitez Bijou à regarder, puis toucher votre sexe déjà en érection. Elle vous regarde, mais n’ose pas vous toucher. Vous vous tournez alors vers moi et, sur un signe de vous, je vais m’agenouiller à côté d’elle. Je lui prends alors la main et, délicatement, la pose sur vous. Nos deux mains, devenues siamoises, vous caressent le sexe, doucement, lentement. Sa Maîtresse l’encourage de la voix, lui caressant parfois la tête, le visage. Lorsque je la sens un peu plus assurée, je la lâche, l’invitant d’un sourire à avancer seule à votre découverte. Elle regarde, compare les différentes textures du gland, de la verge, et ose même descendre jusqu’à vos testicules.
Vient le moment où vous l’invitez à vous goûter. Léger mouvement de recul ; de nouveau je viens à son aide. D’abord je l’embrasse, doucement puis plus intensément. Ses lèvres sont douces. Tout en l’embrassant, j’attire sa tête vers votre sexe, jusqu’à ce que nos lèvres se posent sur votre gland. C’est alors une bouche à quatre lèvres qui vous prend le sexe.
C’est ce moment que choisit Maître Sévère pour faire son apparition à vos côtés. Lui aussi est nu, et son sexe dressé ne demande qu’à être honoré. Je vous regarde, et, sur un signe de confirmation de votre part, je vais m’occuper de Maître Sévère. Je commence par le lécher sur toute sa longueur, faisant ainsi doucement connaissance de ce sexe. Mes lèvres s’emparent ensuite du gland, que j’aime particulièrement téter, aspirer, tandis que d’une main je lui caresse les testicules. Vous en profitez pour inviter doucement Bijou à regarder pour apprendre. Je m’applique : non seulement je dois montrer l’exemple, mais je souhaite également vous faire honneur vis-à-vis de Maître Sévère. Et, de plus, j’ai enfin une queue pour moi seule, même si ce n’est pas la vôtre. Je m’en délecte donc, la suce, l’aspire, la lèche. Tout ceci ne m’empêche pas d’entendre Lady Venus vous demander de lui prêter Sextoy. Etant quelque peu inoccupée, elle demande alors à ce dernier de s’occuper d’elle, en lui faisant subir un face-sitting. Je jette un coup d’œil rapide : Lady Venus assise sur le visage de Sextoy, Bijou qui s’est décidée à franchir le pas pour vous sucer. La scène m’excite au plus haut point, et je passe discrètement une main entre mes cuisses ; je dégouline. Mon geste ne vous a pas échappé, ce qui me rend confuse. Mais vous aimez cela, me savoir ainsi dégoulinante d’excitation, n’est-ce pas, Mon Seigneur ?
Je n’ai cependant pas le plaisir d’honorer Maître Sévère jusqu’au bout car, après quelques instants, il m’invite à me relever et m’entraîne à sa suite, vers le grand lit. Avant d’ouvrir les panneaux coulissants, il me met un bandeau sur les yeux. Je frisonne légèrement. D’habitude, lorsque vous me prêtez à un autre dominant, c’est avec les yeux que je communique avec vous pour vous faire savoir si tout va bien ou si j’ai besoin de vous. Mais là je ne vais pas pouvoir. Vous devez le sentir, car vous tentez de me rassurer en me disant que vous restez là, attentif. Je n’ai pas le choix. Le fait de n’être pas bâillonnée est également un gage pour moi, signe que je ne serais pas totalement à la merci des angoisses qui pourraient surgir…
Ce que vous ne m’aviez pas dit, c’est que Maître Sévère excelle dans l’art du bondage, et, sachant que j’aime cela, vous avez souhaité m’offrir à ses cordes expertes. C’est pour ne pas que je voie ses cordes, et autres matériels, qu’il a sortis et posés sur le lit, que j’ai les yeux bandés. Il commence par prendre une longue corde noire, pliée en deux, d’une quinzaine de mètres, à laquelle il a déjà fait deux nœuds, avec une petite boucle et une plus grande. Il me passe la plus grande autour du cou, en laissant pendre la petite dans le dos. J’ai ainsi les deux brins de la corde qui pendent devant moi. Nouveau nœud, sous les seins, puis un autre, au niveau du pubis, avant de passer les deux brins entre mes lèvres. Nœud au niveau du périnée, cordes entre les fesses puis deux nœuds dans le dos avant de passer les brins dans la petite boucle et d’y faire un nœud. Chaque brin est ensuite passé sur le devant, entre les nœuds, puis repassé en arrière. Il réalise ainsi ce qu’on appelle un diamant Kikkou.
Chaque nouvelle tension par les brins horizontaux sur les brins verticaux fait se tendre de plus en plus ces derniers. Le nœud sur le pubis appuie désormais sur le clitoris, et le suivant sur l’anus, ce qui est très excitant. C’est une version quelque peu améliorée qu’il exécute sur moi : après avoir terminé ses allers-retours horizontaux, il descend sur chaque jambe, y exécutant des motifs du plus bel effet visuel. Il prend ensuite une corde, plus petite et rouge, et entreprend de m’attacher les mains dans le dos, bras le long du corps, avant-bras à l’horizontale, mains relevées à la verticale. Puis, avec de fines cordelettes noires, il entreprend de bien resserrer à la base les cordes qui entourent mes seins, afin de bien faire ressortir ces derniers. Il prend enfin deux fines cordelettes blanches pour entourer serré mes tétons, sous les piercings. Tirant sur les extrémités de ces dernières, il me mena à vous pour que vous puissiez admirer son ouvrage. Marcher ainsi attachée, les yeux bandés, avec des nœuds excitant entre les cuisses, n’est pas la plus aisée des choses…
C’est vous qui me retirez mon bandeau, avant de tendre un peu, de votre main, les cordes, pour m’exciter encore plus. Je vous murmure un merci pour ce joli cadeau que vous me faites. Puis Maître Sévère me ramène vers le lit, et prend quelques photos, avant d’attacher une barre d’écartement entre mes chevilles. L’équilibre devient précaire. Quelques coups de badine là sur les cuisses, entre les cordes, sur les fesses, sur les seins biens tendus. Je dois veiller à ne pas tomber, et pour cela ne rien chercher à esquiver, mais ce n’est pas trop dans ma nature.
Le temps ensuite pour Maître Sévère de prendre quelques photos, à votre demande, et il faut déjà dénouer tous ces liens pour éviter des blessures qui pourraient être graves. Mais je n’en n’ai pas terminé pour autant, car ma peau conserve la marque de ces cordes. Je secoue un peu mes bras pour les dégourdir, le sang afflue de nouveau un peu partout, cela picote légèrement. Bien qu’étant resté concentré sur son travail, Maître Sévère n’en n’est pas pour autant moins excité que tout à l’heure. J’entreprends donc de le remercier comme il se doit, à genoux devant lui, cette fois jusqu’au bout.
Durant tout ce temps, non seulement du fait du bandeau, mais aussi de l’examen de mes propres impressions, je n’ai prêté attention à ce qui pouvait se passer ailleurs.
Je n’ai pas vu Sextoy faire jouir Lady Venus après qu’elle a longtemps joué avec son visage.
Je n’ai pas vu Bijou se lancer à vous sucer, mais n’osant pas encore aller jusqu’à vous avaler, et vous ne l’avez pas forcée. Mais sa Maîtresse voulait qu’elle goûte tout de même à votre nectar.
Je ne vous ai donc pas vu jouir dans la bouche de Sextoy, et lui avez demandé de partager un peu avec Bijou.
Je n’ai pas vu non plus Bijou être autorisée à jouir par Lady Venus, de la bouche de Sextoy.
Non, de tout cela je n’ai pas eu conscience. C’est Sextoy qui me racontera plus tard ce qui s’est passé tandis que j’étais dans mon monde de cordes...
(Texte écrit il y a très longtemps, dans une autre vie.)
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Ma Maîtresse aime fabriquer Son matériel alors je ne suis pas étonné de la voir réaliser une badine bicolore sur un morceau de noisetier. Le tressage est fin et le mélange rouge noir lui donne un air gai.
«Je m’entraîne» me dit-Elle. Ma place ne m’autorise pas à lui demander à quoi.
«J’ai besoin de matériaux alors tu seras Mon chauffeur cet après-midi.»
Je ne me doute pas encore que l’âme de ce fouet prend déjà forme dans cette recherche.
Munie de Sa petite liste, Ma Maîtresse me dirige vers différents magasins.
Dans mon enthousiasme, j’outre passe bêtement mon rôle de chauffeur et j’ai droit à un recadrage en public. Conscient de ma bévue et honteux, je baisse la tête. Mon horizon se limitera à la pointe de mes chaussures tellement je ne savais plus où me mettre. Et encore, je sais que Ma Maîtresse aurait pu m’humilier bien plus devant tout le monde...
Je n’aurais eu que ce que je méritais.
Progressivement, je sens que Sa création prend vie . J’ai encore quelques doutes sur Ses intentions mais c’est à ce moment que Son projet commence à prendre forme dans ma tête.
Ma Maîtresse n’a pas trouver tout ce qu’Elle désirait mais suffisamment pour débuter sa création. Elle me charge de lui trouver de la paraffine dont Elle n’a pas besoin dans l’immédiat.
Quelques jours plus tard, Elle me convoque à Ses Pieds et me montre un grand fouet qu’Elle a finement tressé. Il n’est pas terminé mais il est déjà magnifique. Le tressage trois tons est subtil ; quelle réalisation magnifique de Ma Maîtresse. Je suis admiratif même si Elle me montre de petites imperfections qui ne sont pas à son goût.
Reste à le tremper dans un bain de paraffine. A ce moment, je ne me doutais pas encore de ce que cette paraffine allait lui apporter.
Avant cela, Ma Maîtresse est impatiente de le tester et je me retrouve vite au milieu de la pièce avec la primeur d’absorber les premiers pas de ce fouet.
En douceur , Ma Maîtresse le fait voltiger autour de mon corps dénudé. Il fend l’air dans un bruit aigu qui me fait sursauter. Rapidement , Ma Maîtresse l’envoie autour de mon torse. Il m’enlace totalement et sa pointe vient me cingler. La douleur s’étend du dos à son point d’impact terminal. Ma Maîtresse retient les premiers coups et pourtant il me fait déjà bien danser. Enfin, il vit et Ma Maîtresse le manie avec de plus en plus de précision et surtout de plus en plus d’énergie. Elle m’indique les points d’impacts qu’Elle vise et en retour j’en confirme la justesse. C’est de plus en plus précis et mon corps commence à se zébrer d' empreintes rougeâtres.
La lanière trace sa toile sur ma peau. Chaque impact est un feu brûlant qui laisse une flamme violette en souvenir.
Ce sont ses tous premiers claquements et il promet déjà beaucoup. Manié à la perfection par Ma Maîtresse, je pressens qu’il va m’emmener bien loin dans la souffrance quand il sera fini.
Ma Maîtresse lui donne vie. Il est dans sa période nouveau né. Elle l’éduque, le dirige, me fait couiner quand il fend l’air, le fait claquer sur ma peau . Mes cris attestent déjà de sa puissance.
Après ce premier essai, Ma Maîtresse décide qu’il est temps de le finir et donc de le plonger dans un bain de paraffine fondante. Sa couleur change, il devient plus brillant. J’ai l’impression que son poids a doublé.
Il est devenu vraiment très beau, très lourd et Ma Maîtresse me met en place pour tester Sa création finie.
Il fend à nouveau l’air dans un bruit plus soutenu. Je sens l’air lui faire place dans un sifflement aigu quand Ma Maîtresse le fait passer à proximité de mes oreilles. Elle le Maîtrise merveilleusement bien.
Les premiers impacts me surprennent terriblement. Je ressens immédiatement le poids que la paraffine lui a donné. A ce moment, je m’aperçois que c’est exactement l’effet que je me faisais d’un fouet. Vous savez, ce que l’on peut imaginer quand l’on regarde cela au cinéma.
La vivacité de son contact m’arrache immédiatement des cris de douleurs. Je serre des dents, je me reprends en respirant profondément. Heureusement, la volonté de satisfaire Ma Maîtresse est la plus forte.
L’intensité est exceptionnelle et je me tords à chaque impact qui m’enveloppe comme le vent dont il a pris la place. Ma Maîtresse le maîtrise tellement bien qu’Elle me cingle plusieurs fois au même endroit comme Elle aime bien. Je peux lui offrir cette belle douleur qu’Elle vient chercher avec le fouet qu’Elle a créé.
Et j’ai beaucoup à offrir car la douleur que le fouet me procure augmente crescendo bien aidé par l’adresse de Ma Maîtresse qui sait que cette douleur lui appartient. Elle la fait naître, la fait grandir jusqu’à mes limites pour mieux en goûter la saveur exquise.
Sans me toucher, le simple bruit de la lanière me fait frissonner. C’est maintenant au tour de Ma Maîtresse de s’emballer. Le fouet claque de plus en plus vite, de plus en plus fort pour que le plaisir de Ma Maîtresse monte…
Elle accompagne la musique ambiante en virevoltant autour de Sa chose, en la faisant tourner pour avoir le meilleur angle qui alliera force et précision sur ce corps offert.
Les traits fins de la lanière me marquent depuis les cuisses jusqu’aux épaules, jusqu’aux tétons guidés avec dextérité par Ma Maîtresse. Elle écrit un nouveau chapitre sur la page de mon corps.
Je ressens Ce fouet comme le prolongement du sadisme de Ma Maîtresse. Il irradie une violente douleur qui se dissipe vite pour mieux diffuser la suivante. Il attaque un côté avant d’impacter violemment l’autre côté. J’ai beaucoup de mal à m’en protéger et je dois l’absorber de plein fouet si je peux dire. Je me tortille en tentant difficilement de reprendre la position que m’impose Ma Maîtresse.
Avec précision, Elle parvient à le projeter comme une caresse. Son extrémité me frôle de si près qu’il me griffe douloureusement.
La douleur devient difficilement supportable, je crie, je saute, je couine et me tortille encore et encore. Ma Maîtresse vient me rassurer par Sa Tendresse entre chaque série, attentive à mes réactions. Elle actionne Son nouveau fouet, le dompte autant qu’Elle me dompte ; Elle cherche son plaisir à travers lui et Sa chose…
Elle cherche ma limite du supportable et s’en satisfait… Je tiens pour qu’Elle en profite encore. Elle prend tant de plaisir à me fouetter.
Je gémis, je grimace, gigote dans tous les sens et Ma Maîtresse rit et se réjouis. Son plaisir l’illumine ; Elle me dit même qu’Elle en mouille...
Quand Elle arrive à ma limite, Elle pose le fouet et me réconforte. Elle est tout sourire et se régale en contemplant les marques que son nouveau fouet a laissé sur Sa chose.
Je suis épuisé mais tellement content que Ma Maîtresse m’ait donné la primeur de Sa création.
Je ne suis pas prêt d’oublier l’intensité des émotions qu’Elle m’a fait vivre avec Son fouet.
Merci Maîtresse de lui avoir donné vie.
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Deux semaines passèrent avant que Gabrielle n’ait de nouveau des nouvelles de Max. Elle était toujours distraite avec ses amis et devait leur avouer qu’elle fréquentait quelqu’un. Le genre de relation qu’ils avaient, elle garda le silence bien sûr.
Lorsque Max lui a envoyé un texto l’invitant à dîner, elle a immédiatement répondu qu’elle pouvait. D’une certaine manière, elle était reconnaissante qu’il l’ait invitée chez lui. Le sien était un peu en désordre et elle savait d’après ses histoires qu’il considérait cela comme une raison suffisante pour donner à une jeune femme un derrière très rouge.
Le soir de son rendez-vous, elle a fait de son mieux pour s’habiller aussi sexy que possible. Elle portait une courte robe jaune, sachant que Max adorerait les bas qu’elle portait en dessous. Elle a choisi de la lingerie noire, sachant qu’elle contrastait joliment avec la robe claire.
Se préparant ainsi, elle se rappela qu’ils avaient accepté d’avoir des relations sexuelles lors de leur deuxième rendez-vous. C’était un peu bizarre d’aller à un rendez-vous en ayant déjà accepté cela ; mais pas aussi bizarre que d’être fessée pour l’avoir voulu le premier.
Quand elle est arrivée, Max portait un jean à la coupe nette et une chemise propre. En plus de cela, il portait un tablier. “Bonsoir madame, entrez s’il vous plait.” Il a dit.
Gaby rougit, se sentant trop habillé pour l’occasion. Max préparait évidemment le dîner pour elle lui-même et n’avait pas l’intention de l’emmener.
“Veuillez m’excuser un instant.” dit Max après l’avoir guidée jusqu’à son salon. « Le repas a besoin de quelques retouches supplémentaires, puis je vous rejoindrai.
Seule dans la pièce, Gaby regarda autour d’elle pour voir ce qu’elle pouvait découvrir sur lui. La chambre était propre et le mobilier était moderne. Il y avait beaucoup de livres, ce qui signifiait que Max n’écrivait pas seulement, mais lisait aussi. Aucun de ceux-ci n’était érotique du tout.
Elle pouvait l’entendre dans la cuisine et plus tard quelque part plus loin dans la maison monter des escaliers. À son retour, le tablier avait disparu et le jean et la chemise avaient été remplacés par un costume.
“Excusez mon apparition plus tôt.” dit Max. “Je ne vous avais pas attendu si tôt.”
Gaby rougit. “Non Monsieur, excusez-moi de vous avoir embarrassé en arrivant tôt.” Elle avait pratiqué une attitude de soumission appropriée en lisant autant de ses histoires qu’elle le pouvait.
Max sourit largement. « Je vous pardonnerai, jeune fille, mais seulement cette fois. Maintenant, s’il vous plaît, rejoignez-moi à table pour le dîner.
Gaby sourit largement en laissant Max l’aider avec sa chaise. Elle nota mentalement de ne pas arriver trop tôt la prochaine fois ; car Max pouvait sembler enjoué, rien ne disait qu’elle ne finirait pas sur ses genoux la prochaine fois qu’elle le surprendrait pas prêt pour leur rendez-vous.
Max lui a servi un steak parfaitement préparé avec des légumes cuits à la vapeur et des pommes de terre au four. C’était un repas simple mais délicieux. Il lui a également offert un verre de vin, mais lui a fait promettre de ne pas en boire plus d’un afin qu’elle soit suffisamment sobre pour consentir à ses souhaits lorsqu’il l’a emmenée dans sa chambre.
Gaby n’a bu que la moitié de son verre et a dû se forcer à toucher le repas. Elle était trop distraite par l’anticipation des choses qu’il pourrait lui faire.
Quand elle a finalement débarrassé son assiette, elle a lancé à Max un regard provocateur. “Assez de préliminaires.” Dit-elle.
Max se leva de sa chaise et se déplaça vivement autour de la table. Il la saisit par les poignets et la souleva si brusquement que sa chaise tomba à la renverse.
Gaby haleta de surprise quand Max l’attira contre lui. Son désir pour elle était immense et elle réalisa qu’il le voulait autant qu’elle.
“Un tel sourire déviant pour une dame.” dit Max.
“Je pensais que vous seriez plus doux, comme le gentleman que vous êtes.” taquina Gaby.
“Alors je vais te montrer à quel point je peux être doux.” dit Max.
Sa main qui la tenait par la nuque lâcha ses cheveux et glissa le long de son dos. Il reposait juste au-dessus de ses fesses.
« Voudriez-vous me suivre en haut, ma dame ? Max lui a demandé.
“Oui monsieur.” Gaby respira.
Il la guida jusqu’à sa chambre. C’était aussi propre que le reste de sa maison et le lit soigneusement fait. Il l’a arrêtée quand elle a voulu s’allonger dessus.
Lentement, Max défit la fermeture éclair de son dos. Ses mains massaient ses épaules alors qu’il écartait sa robe. Il tomba jusqu’à ses hanches. Le doigt de Max a tracé sa colonne vertébrale, puis a doucement baissé sa robe jusqu’à ce que ses fesses sortent par l’ouverture confortable.
Il laissa ses doigts errer sur son corps, la caressant doucement le long de ses sous-vêtements. Lentement, prudemment, il la déshabilla, jusqu’à ce qu’elle se retrouve nue dans sa chambre.
Gabrielle n’a pas parlé ni discuté. Même en étant aussi doux, il était indéniable que Max était en charge. Lorsqu’elle fut complètement nue, elle suivit ses instructions muettes de s’allonger sur le lit.
Elle croisa les jambes et plaça sa main sur ses seins, sentant que sa nudité en laiton ne correspondait pas aux actions douces de Max.
Lentement, il se déshabilla. Gaby aimait le regarder dénuder son corps pour elle. Quand elle vit enfin sa grande érection lancinante, elle eut envie de le sentir en elle.
Max s’agenouilla à côté d’elle sur le lit. Doucement, ses doigts sondèrent l’intérieur de ses cuisses, lui faisant écarter les jambes. Il se déplaça vers ses pieds, plaçant sa tête près de sa chatte gonflée et humide. Sa langue la lécha sur toute la longueur de ses lèvres.
Gaby gémit profondément.
Doux et sans aucune force, Max la lécha. Sa langue fit lentement son chemin entre ses lèvres et sur son clitoris.
Gaby arqua le dos, aspirant à plus, mais Max n’offrit pas plus de force qu’il n’en avait déjà.
Atrocement lent, sa langue la rendait folle.
Son corps en demandait plus, mais quand Gaby attrapa ses propres seins, les serrant brutalement, Max s’arrêta. Il lui prit les poignets et poussa ses mains sous l’oreiller sous sa tête.
« Gardez-les là. Il a dit. « Tu voulais que je sois gentil, tu te souviens ?
Gaby gémit profondément mais garda ses mains derrière sa tête.
Max a continué son jeu lent et tortueux avec sa langue. Il a semblé prendre une éternité à Gaby pour atteindre un point culminant et encore une fois, elle a utilisé ses mains pour l’aider un peu.
“Les mains derrière la tête.” dit Max, arrêtant son plaisir une fois de plus. “Ne m’oblige pas à t’attacher.”
Gaby rougit et plaça ses mains derrière sa tête une fois de plus. Il ferait si chaud d’être ligoté ; mais pour une raison quelconque, elle se sentait encore plus excitée d’être retenue uniquement par ses paroles.
Max s’est déplacé sur le lit, n’utilisant plus sa langue pour lui faire plaisir, mais juste un doigt. Il le plaça entre ses lèvres, juste au-dessus de son clitoris, et poussa doucement.
“Est-ce assez doux, Gabrielle?” demanda-t-il alors qu’elle gémissait.
“Oui monsieur.” Elle répondit.
“Et ça?” demanda-t-il en se penchant en avant pour lécher son mamelon.
“Hnng-oui.” dit Gaby.
“Voulez-vous jouir?” Max a demandé, pressant un peu plus son clitoris.
“Oui s’il vous plaît.” dit Gaby. Son corps a commencé à convulser. Elle avait pensé qu’elle était encore loin de l’orgasme après ce jeu doux, mais ses paroles l’avaient poussée jusqu’au bout.
“Pas encore.” dit Max en relâchant la pression. “Demande-moi d’abord et gentiment cette fois.”
Gaby rougit, mais Max n’allait plus la toucher jusqu’à ce qu’elle le lui demande. “S’il vous plaît monsieur, puis-je jouir?” Elle l’a supplié.
“Bonne fille.” dit Max, son doigt jouant à nouveau avec son clitoris. “Tu peux jouir maintenant.”
Le corps de Gaby tremblait de façon incontrôlable, elle gémissait et haletait alors que l’orgasme arrivait dès qu’elle en avait la permission.
Quand ça s’est arrêté et qu’elle a vu Max la regarder, elle a rougi profondément. Elle vit son érection à côté de sa cuisse et ne put plus attendre. Elle retira ses mains de derrière l’oreiller et l’attrapa doucement.
“S’il vous plaît, baisez-moi, monsieur.” Dit-elle.
Max prit ses mains par les poignets et les poussa sur le lit à côté de l’oreiller. “Je pensais t’avoir dit de garder ça pour toi.” Il a dit. Il se pencha en avant, son attente sur ses bras épinglés et l’embrassa rudement, mordant sa lèvre inférieure avant de lâcher prise.
“Oww, Monsieur, ce n’était pas très gentil.” protesta Gaby.
“J’ai été assez doux.” dit Max. “Si tu ne peux pas faire ce qu’on te dit, je vais juste devoir être un peu brutal.”
Gaby gémit profondément. Oui, rude était exactement ce qu’elle voulait en ce moment.
Max se pencha sur elle alors qu’il l’embrassait à nouveau, la gardant coincée contre le lit.
Les poignets de Gaby lui faisaient mal sous sa prise ferme, mais elle adorait la douleur.
« Reste ici, je vais chercher un préservatif. Max a dit
Il se retourna pour attraper une boîte sur la table de chevet. Pendant qu’il le mettait, Gaby s’agenouilla derrière lui, enroulant ses bras autour de lui pour presser ses seins contre son dos et frotter sa poitrine avec ses bras.
Avec le préservatif bien en place, Max se retourna. “Je t’ai dit de rester en bas.” Il a dit.
Gaby sourit malicieusement.
Max attrapa brutalement ses épaules et la retourna, la poussant face contre terre sur le lit. De sa main ouverte, il lui frappa brutalement les fesses.
Gaby gémit profondément.
Après quelques bons coups et un cul rose, Max l’a attrapée par les hanches et l’a tirée sur ses genoux. Il a poussé son érection contre sa chatte et l’a glissée à l’intérieur.
Max l’a baisée brutalement par derrière, utilisant une main sur le bas de son dos pour la pousser vers le bas et l’autre pour lui donner quelques bonnes claques.
Quand il vint enfin, il s’accrocha à ses hanches à deux mains, ses doigts s’enfonçant profondément dans sa peau. Puis, il l’a attrapée par les cheveux et l’a tirée vers le haut. Il posa une main sur sa poitrine, l’autre sur sa gorge juste en dessous de son menton.
“Alors.” Il murmura. « Qu’est-ce qui t’as le plus plu, doux ou brutal ? »
“Je ne suis pas sûr.” Gaby a répondu. « Pouvons-nous recommencer pour que je puisse décider ? »
Max grogna et la lâcha.
“Ne sois pas gourmand.” Dit-il en nettoyant le préservatif usagé. « Ou je devrais peut-être te donner une fessée.
“Cela pourrait être amusant aussi.” Gaby a répondu.
“Gardons ça pour une autre fois.” dit Max. “De cette façon, t’as encore quelque chose à espérer.”
Gaby fit la moue, mais réalisa que Max avait peut-être besoin d’une pause. Elle n’irait nulle part, ils pourraient encore s’amuser plus tard ce soir.
Après que Max se soit levé du lit, Gaby est resté derrière, fixant le plafond de sa chambre. Même si elle en voulait plus, elle s’était vraiment sentie satisfaite. En vouloir plus prouvait à quel point cela avait été bon.
Son sentiment de vouloir s’envoyer en l’air était certainement satisfait.
Quand elle s’est levée et a suivi Max en bas, elle s’est sentie vraiment satisfaite de ne pas s’être contentée d’une aventure d’un soir pour satisfaire ses envies. Ce n’était que leur deuxième rendez-vous, mais elle se sentait déjà comme Max et elle pourrait être bien plus.
Max, vêtu d’un peignoir, se reposait dans le canapé de son salon. “Pas encore habillé?” Il lui a demandé.
Gaby rougit, se balançant légèrement alors qu’elle se dirigeait vers lui, montrant son corps nu. « Je pensais que je resterais la nuit. Si ce n’est pas trop présumer.
“Pas du tout.” Max a répondu. « En fait, j’insiste pour que tu restes. Il est beaucoup trop tard pour qu’une jeune fille comme toi soit seule dans le noir.
Gaby sourit. « Dans ce cas, je ne pensais pas avoir besoin de mes vêtements. À moins bien sûr que tu pensais que ce ne serait pas très féminin de ma part de me promener ainsi déshabillée. Elle a fait un clin d’œil.
“Au contraire.” dit Max. « Tu devrais porter quelque chose de sexy ou rien du tout quand tu es ici. Une gentille fille ne voudrait pas priver son petit ami de la vue de son corps magnifique.
“Eh bien, je suppose que je vais me déshabiller dès que j’aurai franchi ta porte d’entrée, la prochaine fois que je serai là.” dit Gaby d’un ton taquin.
Elle s’assit à côté de lui sur le canapé, posant ses pieds sur ses genoux. Distraitement, Max a commencé à les masser pendant qu’ils parlaient d’autres sujets de tous les jours.
Après s’être lavé, Gaby retourna dans la chambre de Max. Après le sexe sauvage qu’ils avaient eu auparavant, le rejoindre au lit comme ça était un peu étrange; comme un couple qui est ensemble depuis un moment, partageant un lit comme ils le font tous les jours.
Max était déjà sous les draps quand elle est arrivée. Elle supposa qu’il était nu, comme elle l’était toujours.
« Puis-je vous rejoindre dans votre lit, Monsieur ? Elle a demandé.
“Vous pouvez.” Max a répondu.
Gaby rampa sous les couvertures et rougit d’avoir demandé la permission de le faire. Elle l’avait lu dans l’une de ses histoires et c’était aussi sexy de le faire pour de vrai que de lire à ce sujet.
Une fois sous les couvertures, elle a atteint le corps de Max et a senti qu’il était en effet nu. Elle attrapa son entrejambe.
“Hmm, fille gourmande.” dit Max.
Gaby rougit, mais sentit qu’il avait déjà mis un préservatif, il était prêt pour elle. Elle rampa sur lui, à cheval sur ses jambes. Elle pouvait sentir son érection entre eux, le bout de son pénis contre son clitoris. C’était incroyable de se frotter contre lui.
Max plaça ses mains sur ses hanches et guida ses mouvements, l’exhortant à le chevaucher lentement, augmentant la chaleur entre eux.
Quand Gaby gémit bruyamment, il se pencha et l’aida à mettre sa queue en elle. Il plaça son pouce entre ses lèvres et pressa son clitoris pendant qu’elle le chevauchait.
Sa main libre lâcha sa hanche et frappa une fois ses fesses. Libéré de son contrôle, Gaby prit de la vitesse. Elle le chevaucha fort et vite, sa bite au fond d’elle et son pouce appuyant sur son point le plus sensible.
Avec un gémissement bruyant, Max est venu; mais Gaby ne pouvait pas s’arrêter. Max lui a claqué les fesses, l’encourageant à jouir pendant qu’elle le chevauchait, son pouce appuyant fort, jusqu’à ce qu’elle atteigne également son orgasme, son corps tremblant, gémissant profondément alors qu’elle s’effondrait sur lui.
« Dors bien, ma fille gourmande. dit Max en la repoussant.
Gaby n’avait pas encore fini cependant. Alors qu’elle dormait au début, elle se réveillait souvent, distraite par le corps masculin à côté d’elle dans le lit. Elle n’avait pas eu à partager un matelas depuis longtemps.
Un peu après minuit, elle était réveillée et elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle tâta le corps de Max et découvrit qu’il dormait sur le dos. Elle se pencha et trouva sa queue, elle était molle dans ses mains.
Au fur et à mesure qu’elle jouait avec, il s’animait lentement. C’était une sensation étrange, comment elle devenait lentement plus grosse et plus dure, résistant à sa force jusqu’à ce qu’elle soit incapable de la plier comme la première.
“Si tu continues à jouer avec ça, je vais te faire finir ce que tu as commencé.” dit soudain Max.
Gaby rougit, se sentant pris en flagrant délit. « Cela ne me dérange pas de le finir pour vous, monsieur. Dit-elle timidement, avant de rouler sur lui.
“Attends, nous avons besoin d’un autre préservatif.” dit Max alors qu’elle le chevauchait déjà.
Gaby pouvait le sentir atteindre sa table de chevet, tâtonnant dans le noir. “Attends.” dit-elle, roulant à nouveau sur lui. “Viens t’allonger contre mon dos.” Elle ne voulait pas perdre de temps ou allumer la lumière au milieu de la nuit.
Max se retourna, se pressant contre elle. Elle pouvait sentir son érection presser contre ses fesses.
Gaby a tordu ses hanches, attrapant sa queue entre ses fesses, quand Max a poussé en avant, il a été poussé fermement entre elles.
Elle gémit profondément alors que Max lui baisait les fesses, sans la pénétrer. Il a atteint autour d’elle avec sa main libre, trouvant sa chatte humide et attendant.
Coincé entre sa queue entre ses fesses et ses doigts entre ses lèvres, Gaby frissonna alors que les doigts de Max provoquaient un autre orgasme. Elle poussa contre ses hanches poussées, jusqu’à ce qu’il jouisse également, son jus chaud se répandant dans le bas de son dos.
Quand Gaby s’est réveillé le lendemain matin. Elle pouvait encore sentir le désordre collant sur son dos, ils n’avaient pas pris la peine de nettoyer au milieu de la nuit. Elle tendit la main vers Max et, à sa grande surprise, découvrit qu’il était toujours dur. Ou encore dur, avec le matin, supposa-t-elle.
En repensant à ses histoires, elle se demanda comment une fille vraiment soumise réveillerait son petit ami. La réponse était évidente, alors elle rampa sous les draps et le prit dans sa bouche.
Max ne s’est réveillé que juste avant de venir.
Gaby était fière de la rapidité avec laquelle elle avait réussi à le faire jouir en utilisant uniquement sa bouche. Elle avala tout ce qu’il lui offrait, ne pensant qu’un instant que cette fois elle avait oublié le préservatif.
Max écarta les couvertures et la regarda avec un sourire. “Une petite amie si gourmande.” Il a dit.
Gaby rougit. Comment avait-elle été gourmande ? Elle avait fait ça pour lui, n’est-ce pas ?
“Je veux nous faire tester tous les deux pour les MST.” Dit-elle.
“Pas la salutation matinale la plus romantique.” Max a répondu.
“Je ne veux tout simplement pas continuer à m’embêter avec ces préservatifs à chaque fois.” dit Gaby. “Je prends la pilule, donc si nous sommes tous les deux propres, nous pouvons nous amuser davantage sans ces choses.”
Max hocha la tête. « Je pensais la même chose hier soir, même si je ne savais pas trop comment te le dire. Je suppose que te donner l’oral en premier aurait peut-être marché.
Gaby gloussa.
A la table du petit déjeuner, ils parlaient peu. Ils ne pouvaient pas prolonger ce deuxième rendez-vous beaucoup plus longtemps; mais pendant que Gaby prenait une douche, elle sentait qu’elle pouvait le séduire une fois de plus. Elle n’avait pas encore reçu la fessée de cette gentille fille après tout.
De retour en bas, Max ne portait toujours qu’une robe de chambre, alors qu’elle portait la lingerie et les bas d’hier. Elle portait sa robe, pliée dans ses bras.
“Tu sais que tu ne peux pas sortir comme ça.” dit Max.
“Je pensais juste que tu voulais me dire au revoir comme il faut.” dit Gaby.
Max soupira. “Qu’est-ce que je t’ai dit sur le fait d’être cupide, Gabrielle ?” Il a demandé
Gaby rougit. Il n’avait pas semblé s’en soucier quand elle le réveillait au milieu de la nuit, ou le matin avec sa bouche.
“Mais je n’ai pas eu de fessée.” Elle a fait la moue. “J’avais tellement hâte d’y être.”
« Je t’ai dit hier que tu devrais attendre encore un peu. Tu n’es pas obligé de tout obtenir en même temps dit Max.
Gaby fit la moue et mit ses plus beaux yeux de chiot.
“Je vais compter jusqu’à cinq et ensuite tu vas mettre cette robe, jeune fille.” dit Max.
“Une.”
Gaby lécha ses lèvres.
“Deux.”
Il était hors de question qu’elle le laisse lui faire peur pour qu’elle le mette.
“Trois.”
De plus, s’il allait lui donner une fessée, elle obtiendrait exactement ce qu’elle voulait.
“Quatre”.
Bien que… Ce premier rendez-vous fessé n’était pas quelque chose qu’elle voulait voir répété, n’est-ce pas ?
“Cinq!”
Merde! Trop tard.
« C’est ça jeune fille. Tu as été une bonne fille pendant tout ce rendez-vous ; mais maintenant je vais devoir te renvoyer chez toi avec un derrière rouge. dit Max.
Gaby rougit, mais ne protesta pas.
Max lui prit le poignet et la guida vers le canapé. Il lui prit sa robe et la posa sur la table basse avant de la mettre sur ses genoux.
Sa main atterrit violemment sur son derrière.
Gaby gémit doucement. “Attends.” Dit-elle. « Je suis désolé, je ne voulais pas être méchant. Je pensais que tu me donnerais une fessée amusante.
Max lui a encore donné une fessée. « Je t’ai dit deux fois que je n’allais pas le faire. Ne prétend pas que tu ne savais pas que tu allais avoir des ennuis si tu continuais à désobéir.
Gaby se mordit la lèvre. Elle avait su, alors pourquoi avait-elle continué à agir comme elle l’avait fait ?
Max lui frappa les fesses à nouveau. “Si tu vas agir comme un gosse cupide, c’est comme ça que je vais te traiter, Gabrielle.” Il a dit.
Gabt rougit. Elle ne s’était jamais considérée comme une gamine ; mais la façon dont elle l’avait défié pendant son compte à rebours était un comportement évident de bratty.
Elle couina quand Max la frappa fort et vite. “Eh bien, as-tu autre chose à dire?” Il a demandé.
Gaby secoua la tête. “Non monsieur.” Elle a répondu, en s’avouant qu’elle avait ceci à venir.
La main de Max se posa encore et encore sur ses fesses. Envoyant des chocs de douleur à travers sa peau et ses fesses. Il a baissé sa culotte à mi-chemin et a décroché la prochaine volée de claques sur ses fesses nues.
Gaby gémit et se tortilla. Cela ne ressemblait en rien à la fessée sensuelle qu’elle voulait, mais elle se sentait toujours excitée d’être fessée.
Lorsque Max s’est arrêté pour lui frotter les fesses, elle a su que l’échauffement était terminé. Ses fesses lui piquaient déjà. Quand il leva à nouveau la main, elle sut qu’il était sérieux au sujet de cette fessée.
Ses fesses rebondirent sous sa main. Gaby donna des coups de pied et couina, ses fesses étaient en feu. Elle a promis de bien se comporter, l’a supplié d’arrêter et a juré de ne pas être aussi gourmande lors de leur prochain rendez-vous.
Max ne s’est pas arrêté jusqu’à ce qu’elle sanglote et gémisse, les larmes sur son visage et son corps flasque après que tout le combat soit sorti d’elle.
Quand il la laissa se lever, il la serra fort contre lui.
“Merci Monsieur, je suis désolé d’avoir été un gamin si gourmand.” dit Gaby.
« J’espère que tu feras mieux la prochaine fois, Gabrielle. C’est deux rendez-vous d’affilée que tu te retrouve avec des fesses rouges et douloureuses. Maintenant, mets ta robe. dit Max.
Gaby rougit en enfilant sa robe. Quand elle a remonté sa culotte, elle était douloureusement serrée autour de ses fesses.
Lorsque Max lui a montré la porte, elle s’est demandée pourquoi elle attendait déjà avec impatience leur prochain rendez-vous. Certes, elle s’était amusée aux deux rendez-vous, jusqu’à ce qu’elle ait mérité cette fessée vers la fin. Elle réalisa alors qu’elle voulait ces fessées disciplinaires strictes autant qu’elle avait voulu le sexe auparavant. Elle n’est pas sortie avec cet homme malgré sa fessée, elle est sortie avec lui à cause de cela.
“Je suis désolé d’être une si mauvaise fille, monsieur.” dit-elle à la porte. “J’essaierai plus fort la prochaine fois.”
Max l’a embrassée au revoir. “Assure-toi de le faire, tes fesses auront besoin de repos après ces deux premiers rendez-vous.”
Gaby fit un signe de la main et s’éloigna. Désolé monsieur. Elle pensait. Mais tu vas juste devoir me fesser encore. Je suis ton sale gosse après tout
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Il ne faudrait pas croire que j'aime quand Summer me traite comme une gamine, mais... par moment, il me faut quelqu'un de ferme. Je suis bien ici avec elle, je suis rassurée. La seule chose qui me dérange un peu, c'est la chaleur, étant donné que Summer est contre l'air conditionné... Elle me dit :
— Tu as encore faim ?
— Non, pas pour le moment
— OK, on va faire des courses...
On va à Berverly Hills, là où les stars ont leur villa. Je voudrais bien les voir mais je n'ose pas le dire à Summer. Ensuite, on va à Rodeo Drive. C'est l'avenue des magasins de luxe. J'achète un short très court et très cher. C'est Sam qui paie. J'achète aussi deux robes et deux maillots... Summer achète un pantalon en cuir ou en vinyle, je ne sais pas. Elle achète tout avec "ma" carte !
Quand on a fini les courses, on va à Venice et on se balade en maillot... Le soir, on mange avec ses amis. Il n'y en a que deux, les autres travaillent pour l'inauguration du Slave Paradise. Je n'ai pas trop envie de faire la fête, d'autant que Summer me rationne : je n'ai droit qu'à deux bières.
On rentre tôt... Avant de dormir, elle me laisse filer entre ses cuisses pour lui dire bonne nuit.
J'aime son odeur et son goût... sauvage. Quand elle a joui, je remonte dans le lit et je me colle à elle, mais j'ai droit à un :
— Colle pas, fait trop chaud !
Ben, oui, il suffirait de mettre l'air-co !
***
C'est l'ouverture du "Slave Paradise" aujourd'hui. J'apprends mes cinq pages de textes en une heure au lieu de deux. J'ai de la mémoire, mais il faut que je sois motivée... Je viens à peine de réciter le texte à Summer quand son téléphone sonne. Elle regarde sur l'écran qui l'appelle et dit :
— Bonjour Monsieur Sam.
— ...
— Oui, on est dans un motel, près du studio.
— ...
— D'accord, on arrive.
Elle coupe et me dit :
— On doit passer voir Monsieur Sam.
— Mais l'inauguration....
Gros soupir de Summer, qui me dit :
— Les rendez-vous avec Monsieur Sam sont rapides. Mets une robe.
Moi qui voulais mettre mon mini short ! Je m'habille, on prend la voiture et on part. J'essaie bien de lui demander pourquoi il doit nous voir, mais elle n'en sait rien et je dois arrêter de l'énerver ! On roule vers le sud pendant 20 minutes au moins, avant de s'arrêter devant un immense golf. On entre et une jeune femme vient à notre rencontre en disant :
— Mademoiselle Summer ?
— Oui.
— Veuillez me suivre.
Elle nous conduit sur une grande terrasse qui surplombe le golf. Elle nous dit :
— Monsieur Boizano a presque fini. Puis-je vous servir quelque chose ?
Summer demande un daiquiri pour elle et un Fanta pour moi. Merde ! Je m'en fous de son Fanta. Mais bon, Monsieur Sam lui a dit de contrôler ma consommation d'alcool.
Il arrive bientôt, un peu rouge d'avoir joué sous le soleil. On se lève toutes les deux. Il dit :
— Asseyez-vous les filles. Je vais vous expliquer en quelques mots, parce que je suis pressé. Il y a un problème de droits avec le film et évidemment, ils le disent au dernier moment. Le film ne se fera pas.
Je m'écrie :
— Oh, noooon ! Je connais cinq pages par cœur.
Ils me regardent tous les deux, agacés. Summer me dit :
— Va voir si j'ai bien fermé la voiture !
— Mais...
— Je dois répéter ?
— Nooon...
Je me lève et je quitte la terrasse. Je m'en fous de leur film d'ailleurs, je vais... aller jusqu'à la voiture. Elle est restée ouverte, mais je n'ai pas la clé pour fermer et puis je sais bien que c'est un prétexte. Je retourne sur la terrasse, Summer est seule et termine son verre. Je lui dis :
— Alors, c'est quoi ces conneries de...
— D'abord, quand je parle avec quelqu'un, tu n'interviens pas. !
— Oui Summer, pardon, mais je...
— Ferme-la, Ashley ! Je ne le répéterai pas ! Le film ne se fait pas. Comme tout est prévu pour demain, ils ont un autre projet pour toi. Tu vas être Cléopâtre.
— Mais... euh... quoi ??
— Je disais, tu seras Cléopâtre. Il y a des décors qui viennent de servir pour un film sur Aménophis IV et tu n'as que 2 pages à apprendre...
Elle attend... J'ai retenu la leçon, je ne dis rien. Elle continue :
— Ce sera sexy pour la version grand public et nettement plus pour la vidéo et le Net... Et puis, je te rappelle qu'à l'époque de Cléopâtre, il y avait déjà des esclaves... Il y aura des vraies esclaves dans le film.
Elle fait une pause... Je me tais, bien que j'ai mille questions à lui poser. Elle poursuit :
— Bien, tu apprends à te taire... Alors, ce qui va te plaire, c'est qu'on peut acheter deux esclaves cet après-midi, pour le film.
J'ai envie de dire "yiiiipppiiiee" ! Mais il paraît que je ne peux plus parler. Je baisse les yeux et je ne dis rien. Elle rit et ajoute :
— T'es vraiment une gamine. J'ai fini, vas-y, parle.
— Et on pourra les garder, les esclaves ?
— Non, elles iront au studio. D'ailleurs, je n'ai pas envie de m'encombrer de deux esclaves. Si j'ai envie que quelqu'un me lave une culotte ou me masse les pieds, il y a toi.
Elle rit... Je ne sais pas comment je dois le prendre ! Je serai bientôt une star et alors je lui dis... euh... Qu'est-ce que tu lui dis, Ashley ?
— Je ne ressemble pas du tout à Cléopâtre, j'ai un petit nez
— C'est vrai, mais tu es belle et tu as la peau mate. Il y a juste la couleur des cheveux, mais on mettait des perruques à cette époque. Tu devras sans doute retrouver ta couleur naturelle. Et sinon, tu es vicieuse, arriviste et manipulatrice. Tout le portrait de Cléopâtre... D'ailleurs, ce ne sera pas une biographie, mais surtout la période de sa vie où elle était la maîtresse d'Antoine et de Jules César en même temps.
Je ne réponds rien car on arrive en vue du "Slave Paradise". Il va s'agir de la première vente officielle d'esclaves. Avant ça, il y avait des ventes organisées par les shérifs, c'est comme ça que j'ai vu une esclave à Notasulga. Le nouveau président, John D. Birch, a confié la vente des esclaves à Sam Boizano et à sa société. On arrive bien à temps, mais il y a déjà pas mal de monde qui attend devant l'entrée et une file de voitures attend l'ouverture des parkings.
Nous, on ne fait pas la file. On prend un petit sentier jusqu'à une porte dissimulée par des bambous. Summer fait un numéro sur son téléphone et dit :
— Summer Hunter.
La porte s'ouvre. J'aime être avec elle. Un garde vient à notre rencontre. Ils s'embrassent. Puis, en me regardant, il dit :
— Oh la jolie esclave ! Tu vas la vendre ?
Ils rient tous les deux. Ouais, on me l'a déjà faite, celle-là ! Summer répond :
— Elle commence demain le nouveau film de Monsieur Sam. Si elle joue mal, on la vendra.
Le garde me prend contre lui en disant :
— Bonjour future star ou future esclave.
Il m'embrasse sur la bouche tout en mettant sa grande main sur mes fesses. Je lui dis :
— Bas les pattes ! Attentat à la pudeur et voies de fait, ça va vous coûter cher, mon gaillard !
Ou alors je lui rends son baiser et je bouge mes fesses sous sa main. Summer lui dit :
— Elle se conduit déjà comme une esclave !
— On te charrie, petite ! On m'a parlé de toi comme d'une future star et Monsieur Sam a dit à tout le monde que vous veniez choisir deux filles.
Ça, c'est cool. Il donne des pass VIP à Summer en disant :
— Tout est installé dans la clairière. C'est la folie, tu vas voir. Il y aura même une vedette de talk-show pour présenter la vente.
On le remercie et on entre dans le Parc. Summer sait où c'est. On se mêle aux premiers visiteurs et on arrive dans une très grande clairière transformée... en salle de vente ! Il y a des rangées de fauteuils sur des gradins et une scène surmontée d'un très grand écran.. Il y a deux autres écrans géants sur les côtés. Une grande structure transparente sert de toit. Ah ! Ils n'ont pas regardé à la dépense, Sam et sa société !
Une fille mignonne nous conduit dans la partie VIP. Summer embrasse quelques personnes qu’elle connaît. Les gens arrivent et trois quarts des places sont occupés. À 14 h juste, on voit arriver un char, comme en avaient les Égyptiens ou les Romains, sauf que celui-ci n'est pas tiré par des chevaux mais par quatre filles, deux noires et deux blanches. La conductrice a un fouet en main et elle le fait claquer sur les fesses des filles qui galopent à toutes jambes. C'est beau, ces corps couverts de sueur, de poussière et de marques de fouet... Les filles sont attachées à trois pièces de bois et elles ont toutes un mors. Le char fait une fois le tour du stade, puis s'arrête au milieu. La conductrice est une femme dodue d'une quarantaine d'années. On voit son visage sur les écrans géants... Oh ! mais je la connais, c'est Vera Humphrey, la reine des talk-shows. Son émission cartonne. Les gens la reconnaissent et applaudissent, moi aussi. Summer me regarde, amusée. Vera prend un micro, oui, ça ne fait pas très "romain". Elle dit :
— Mesdames, Messieurs, bienvenue au Slave Paradise. Vous allez voir quelques attractions. Ensuite nous procéderons à une vente d'esclaves, toutes munies d'un certificat sanitaire. Vous pourrez vous offrir la servante docile, la compagne de vos rêves ou la vendeuse idéale. Et maintenant, mes pouliches vont refaire un petit tour de piste et les attractions vont suivre. Bon amusement et bons achats.
Elle refait le tour du stade, son fouet claque plusieurs fois sur les croupes des pouliches et elle repart. Après elle, c'est un homme qui se trouve juste au-dessus de nous qui prend la parole. Son visage apparaît sur les écrans. Il dit :
— Mesdames, messieurs, vous allez assister à trois reconstitutions de l'esclavage à travers les âges. Pour commencer, nous voici en 50 avant Jésus Christ, des esclaves gauloises sont emmenées pour être vendues au marché aux esclaves de Rome...
Un cavalier romain arrive sur la piste, il est suivi de deux rangées de filles blondes et nues, attachées les unes aux autres. De chaque côté, des légionnaires les fouettent. Eh ! Mais elles n'ont rien fait de mal ! C'est vrai, mais ce sont des esclaves... Ah, oui, d'accord.
Elles font le tour de la piste. Sur les écrans géants, je guette le moment où les fouets touchent leurs fesses et leurs cuisses. Summer, qui connaît mon intérêt pour... les reconstitutions historiques, me glisse :
— Tu vois, si je t'avais vendue, tu serais parmi ses esclaves.
Même pas possible, je ne suis pas blonde.... enfin si, un peu, mais je vais récupérer ma couleur. Les esclaves romaines repartent. L'animateur annonce :
— Nous allons faire un bond dans le temps, passer de -50 au 16e siècle, voici des esclaves enlevées par les pirates barbaresques et par des trafiquants arabes. Elles vont être vendues au marché aux esclaves d'Alger.
Entre un dromadaire sur lequel se trouve un... Touareg. Derrière lui, il y a deux files d'esclaves de toutes les couleurs, depuis une rousse à la peau blanche comme du lait jusqu'à une Noire couleur ébène, en passant pas des métisses. J'avais déjà remarqué qu'ici, on aimait mélanger les couleurs, comme pour les filles qui devaient faire un numéro de pom-pom girls. Les filles se mettent à genoux sur une rangée, pour qu'on puisse les examiner sur les grands écrans.
Des touaregs fouettent les filles et ça plaît beaucoup au public qui crie et applaudit.
Ils font un tour et s'en vont. L'animateur dit :
— Plus près de nous, voici une reconstitution datant de la période heureuse de l'esclavage dans le Sud des États-Uunis.
Summer me dit :
— Chez toi.
C'est vrai. Entre un beau cavalier sur un étalon noir. Sur l'écran, je le reconnais : c'est le beau Texan qui m'a tirée dans les chiottes... Euh... je me laisse aller, là... Je reprends : c'est le gentilhomme avec qui j'ai eu un échange intime dans un endroit discret. Faut que j'apprenne à mieux causer, bordel !
Le beau Texan est suivi de deux rangées de filles, toutes Noires. J'aime bien voir leurs belles fesses se crisper sous le fouet ! J'en choisis une que j'achèterai tout à l'heure.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Cela fait un peu plus d’une semaine que Gaby a découvert le site Web de Max et ses histoires. Après avoir lu ce premier qui semblait s’être inspiré d’elle, elle en a lu beaucoup d’autres. Chacune a entraîné la même extase chaleureuse et écrasante car elle ne pouvait s’empêcher de se masturber devant les fantasmes pervers et bien écrits de Max. Gaby ne s’était jamais considérée comme coquine auparavant, elle n’avait pas accordé plus qu’une pensée passagère à de tels désirs. Mais au cours de la dernière semaine, elle avait été incapable de penser au sexe sans que de tels fantasmes s’immiscent et sa libido avait explosé, ce qui signifiait qu’elle jouait avec elle-même presque deux fois plus souvent que d’habitude. Même ses rêves n’avaient pas été sûrs. Gaby était célibataire depuis assez longtemps et elle commençait à voir que cela devait changer. En d’autres termes, elle avait besoin de s’envoyer en l’air.
Maintenant, Gaby n’est pas le genre de fille qui va dans un club juste pour rencontrer quelqu’un et elle n’aime pas l’idée d’un copain de baise. Les expériences sexuelles de Gaby sont toujours allées de pair avec une relation émotionnelle forte. Le problème est qu’il n’y a personne qui a attiré son attention depuis un moment. Sauf peut-être Max, même s’ils n’ont parlé qu’une demi-heure. Tout ce qu’elle sait de lui, c’est qu’il écrit des histoires coquines pour le plaisir et qu’il a plusieurs années de plus qu’elle. Gaby n’est jamais sortie avec un homme beaucoup plus âgé qu’elle, mais combiné avec ce qu’elle sait de lui, son âge semblait en fait le rendre plus intéressant pour elle. Gaby ne l’admettrait pas elle-même, mais elle avait le béguin pour un homme qu’elle connaissait à peine. Ce n’est que lorsque ses amis ont commencé à le remarquer, la surprenant en train de rêver et de sourire à rien, qu’elle a cédé à l’impulsion et a décidé de recontacter Max.
Rencontrer à nouveau Max dans le train semblerait être un harceleur limite, pensa Gaby, alors elle décida de lui écrire un e-mail à la place, elle trouva ses coordonnées sur son site Web.
Cher Max
Il y a peu de temps, je vous ai rencontré dans le train et vous m’avez parlé de votre site Web. J’ai apprécié beaucoup de vos histoires depuis. J’espère que vous ne me trouvez pas trop pressé quand je vous dis que j’aimerais vous revoir. J’aimerais connaître la personne derrière ces histoires. Il semble être un homme très intéressant.
On pourrait peut-être prendre un verre un jour? Ce serait beaucoup plus amusant que le trajet du matin en train. Juste une rencontre décontractée bien sûr, rien de tel dans aucune de vos histoires.
En attente de votre réponse avec impatience.
Gaby
La réponse n’est pas venue aussi rapidement que Gaby l’aurait souhaité. En fait, il a fallu plusieurs jours avant que Max réponde et Gaby commençait à se demander si elle avait fait une erreur en le contactant. Peut-être qu’il n’était tout simplement pas intéressé par une jeune fille inexpérimentée comme elle. Heureusement, lorsque la réponse est venue, elle a fait disparaître ces craintes.
Chère Gabrielle
Pardonnez-moi de ne pas avoir répondu plus tôt, je vérifie rarement cette adresse e-mail car elle n’est utilisée que pour mon site Web et ne reçoit généralement que du spam indésirable. Votre courrier a cependant été le bienvenu. Je mettrai mon e-mail personnel et mon numéro de téléphone en bas afin que vous puissiez me contacter directement.
Je dois dire que j’aimerais aussi vous revoir. Je ne sors pas souvent boire un verre, alors que diriez-vous si je vous emmènerai dîner à la place ? Je suis un peu démodé comme ça. Je vais tout vous dire sur moi et à votre tour vous pourrez me dire laquelle de mes histoires vous a le plus plu.
Et le week-end prochain, êtes-vous libre vendredi ?
Max
Quelques autres textos allaient et venaient et Gaby avait un rendez-vous ce vendredi. Elle était plus nerveuse que d’habitude, c’était le premier rendez-vous qu’elle avait avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas comme amie auparavant. Max arrivait pour la chercher à tout moment pendant qu’elle était encore en train de choisir sa tenue. Elle avait une idée de ce qu’il aimait en lisant ses histoires. Une robe était le choix évident, quelque chose de court qui mettrait en valeur ses longues jambes, combiné avec des bas pour qu’ils attirent le regard tout en étant décemment couverts. Elle a opté pour une robe bleue à la fin, bien ajustée autour des hanches tout en s’évasant sur le haut lacé de ses bas. Les strings qui sillonnaient son décolleté lui donnaient une belle touche presque coquine. Les bas resteraient en place tout seuls, mais Gaby a déterré le porte-jarretelles qu’elle n’a jamais porté de toute façon. Ce n’était qu’un premier rendez-vous et Max ne le verrait pas, mais le caractère sexy de l’attribut lui a donné un regain de confiance. Elle portait des escarpins bleus brillants et avait juste le temps de se maquiller quand la sonnette retentit.
Max avait fière allure, de ses chaussures noires brillantes et de son pantalon à rayures à sa chemise blanche propre et sa cravate bleu vif. Cela rendit Gaby heureuse d’avoir choisi une robe. “Ma dame.” dit Max en lui offrant son bras. “Tu es absolument magnifique.” Il a dit quand Gaby l’a pris et l’a laissé la conduire à sa voiture.
“Tu as l’air tout à fait ravissant toi-même.” Gaby a répondu. Elle dut réprimer un petit rire quand Max lui ouvrit la portière de la voiture ; il était trop chevaleresque mais Gaby appréciait le changement par rapport au genre de rendez-vous qu’elle avait normalement.
Max n’a pas dit grand-chose pendant le trajet, se concentrant plutôt sur le trafic. C’était étrange pour Gaby que leur silence mutuel ne soit pas aussi inconfortable qu’on aurait pu s’y attendre. Le restaurant où il l’avait emmenée était le genre d’endroit qui réussissait à être chic, sans être trop cher. L’attitude de gentleman de Max est restée d’actualité alors qu’il lui ouvrait la porte et reculait sa chaise pour elle avant de s’asseoir lui-même. Il la laissa faire son propre choix dans le menu, mais passa sa commande au serveur lui-même. Il a fait tout cela avec un sourire qui signifiait qu’il ne pensait pas qu’elle ne pouvait pas le faire elle-même, mais parce qu’il voulait le faire pour elle.
Lorsque les rafraîchissements sont arrivés et qu’ils ont attendu que leurs commandes arrivent, ils ont parlé de travail, de famille et de loisirs. Max a répondu librement à ses questions et semblait également intéressé par elle. Il n’a jamais mentionné ses histoires, malgré ce qu’il avait dit dans son e-mail. Quand Gaby lui a posé des questions à ce sujet, il a dit qu’il ne faisait que la taquiner et qu’ils ne fourniraient pas de sujet approprié lors d’un premier rendez-vous.
À la fin de la soirée, Max l’a ramenée à la maison et l’a rejointe devant la porte d’entrée. “J’ai passé un bon moment.” Il a dit. “J’espère que tu ne t’ennuyais pas avec un vieil homme comme moi.”
Gaby sourit en tournant les clés dans la serrure et le regarda par-dessus son épaule. “Bien sûr que non.” Dit-elle. “C’était le meilleur rendez-vous que j’ai eu depuis des années.” Elle se retourna et lui sourit. «Malgré, tu n’es pas si vieux, tu as quoi? Huit, neuf ans sur moi?
Max a ri. “Ce serait à peu près exact.” Il semblait hésiter à partir.
Ne sachant pas quoi dire elle-même, Gaby se tenait devant la porte ouverte. Ils n’avaient pas parlé de quoi que ce soit de sexuel ou coquin de toute la nuit, mais un baiser à la fin d’un premier rendez-vous ne serait pas inapproprié, n’est-ce pas ? Au lieu de cela, pour couvrir son hésitation, elle lui a demandé : « Tu veux entrer prendre un café ?
Elle rougit profondément en réalisant ce qu’elle venait de dire. Inviter un homme à prendre un café signifiait généralement quelque chose de très différent. “Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.” Max a répondu, arrivant à la même conclusion.
“Juste du café.” dit Gaby. “Je promets.”
Après avoir montré son rendez-vous au salon, Gaby se retira dans la salle de bain pour se rafraîchir. Elle était soudainement nerveuse d’avoir un homme chez elle. L’insistance de Max pour qu’ils aient un vrai premier rendez-vous venait d’augmenter l’excitation qu’elle ressentait. En ne parlant pas des histoires qu’il avait écrites et qu’elle avait lues, il s’était en fait assuré qu’elles étaient tout ce à quoi elle pensait maintenant. Toutes ces fois, elle s’était touchée en pensant à lui après avoir lu une de ces histoires et maintenant il l’attendait dans son salon. Gaby n’aurait jamais eu de relations sexuelles lors d’un premier rendez-vous, mais maintenant ce principe s’effondrait. Qui a décidé ce qui était bon ou mauvais de toute façon, qui a établi ces règles ? “Max oui.” Une voix dans sa tête dit, se souvenant de ses histoires. Mais ceux-ci décrivaient également ce qui se passait lorsque quelqu’un enfreignait ces règles, et n’en avait-elle pas rêvé si souvent ces derniers temps ?
Une fois sa décision prise, Gaby retourna dans son salon. Sa robe qu’elle avait laissée dans la salle de bain. Elle avait pensé à porter une chemise de nuit sexy, mais cela pouvait toujours être excusé comme se préparant pour la nuit. Maintenant, elle ne portait que ses sous-vêtements et ses chaussures ; des bas retenus par le porte-jarretelles et un ensemble de lingerie noire en dentelle. Cela ne pouvait que donner un message clair de ses attentions.
Max était assis dans son canapé, paraissant incroyablement beau dans sa tenue. “Cela ne ressemble pas à tu veux juste prendre un café.” Il a dit.
Gaby sourit, elle marcha droit vers lui et s’assit à califourchon sur ses genoux. “Est-ce un problème?” demanda-t-elle en rapprochant son visage de lui.
“Il est.” Max a répondu. « Tu as fait une promesse, Gabrielle. Si tu ne veux pas te retrouver sur mes genoux dans une position très différente de celle-ci, tu ferais mieux de la garder.
« Et si je ne veux pas le garder ? » demanda Gaby, traçant sa joue avec un doigt.
Max sourit. “Alors tu découvrirais à quel point je suis sérieux.”
Se mordant la lèvre, Gaby le regarda dans les yeux, puis murmura : “Ok.”
Avec ce simple aveu de consentement, Max enroula ses bras autour d’elle, et avant qu’elle ne s’en rende compte, Gaby s’allongea face contre terre sur ses genoux. “Très bien.” dit-il et sa main atterrit avec une forte claque sur ses fesses.
Gaby gémit, savourant la sensation de picotement qui se répandit dans son derrière. Max ne lui a cependant pas laissé beaucoup de temps pour le chérir, car la prochaine claque est arrivée peu de temps après et une autre après cela. Rapides et fermes, ils pleuvaient sur ses fesses. Gaby couina et donna un coup de pied à la douleur inattendue et à la force derrière la fessée. La perte de contrôle, la réalisation d’être réellement fessée l’ont fait paniquer et l’ont supplié d’arrêter.
Lorsque la douleur s’arrêta immédiatement, Gaby fut surpris de sa soudaineté. Ses fesses piquaient, mais pas trop même si la fessée avait été plus dure qu’elle ne l’avait imaginé, du moins pour la première fois. « As-tu déjà des doutes ? » Max a demandé. “Ou es-tu prête à être une bonne fille maintenant?”
Gaby rougit, “Je ne m’attendais pas à ce que tu me fesses si fort.” Elle a admis.
Max plaça sa main sur ses fesses et lui caressa les joues, les serrant doucement. “Les fessées douces et sensuelles sont réservées aux bonnes filles.” Il a dit. «Pas pour ceux qui brisent leurs promesses. Mais tu n’a pas répondu à ma question.
Gaby se mordit la lèvre. La douleur n’était pas si grave en fait, elle avait juste été surprise, c’est tout. “Je n’ai pas changé d’avis.” Dit-elle. “Et je ne me sens pas désolé d’avoir enlevé ma robe.”
Max a levé la main. “Oh, mais tu le seras.”
Les claques sont venues fort et vite. Gaby se tortilla et gémit, mais Max ne céda pas. Ses fesses rebondirent sous sa main, ses jambes battant en l’air car elle ne pouvait rien faire d’autre pour empêcher la douleur cuisante qui lui était infligée par derrière. “Ok, j’en ai assez maintenant.” Dit-elle. Mais Max n’a pas ralenti. La douleur continuait à monter alors que la couleur de ses fesses s’intensifiait. “Je serai une bonne fille.” Elle a essayé. Et “Je ne briserai plus jamais ma promesse.” Mais Max n’était pas satisfait. Ses fesses flamboyaient et ses gémissements s’étaient transformés en couinements lorsqu’elle se rappela assez de ses histoires pour savoir quoi dire. “Je suis désolé.” Elle gémit.
“Je vais te donner un peu de temps pour réfléchir à ce qui vient de se passer.” dit Max alors qu’il la faisait se tenir debout dans le coin de son propre salon. “Quand tu seras prêt à en parler, viens t’asseoir avec moi.”
Avec ses mains sur sa tête, Gaby se tenait dans le coin. Ses fesses étaient en feu. Tout ce qu’elle ressentait était de la douleur et de l’embarras, mais d’une certaine manière, c’était la chose la plus sexy qu’elle ait jamais faite ou qu’elle lui ait faite. Son désir pour Max était tout aussi grand, sinon plus qu’avant. Elle se sentait satisfaite, mais en même temps elle en voulait plus. Pourtant, elle a mis beaucoup de temps à réfléchir à ses sentiments avant de parler à son rendez-vous, l’homme qui l’avait fessée. “Puis-je sortir du coin maintenant?” Elle a demandé.
“Bien sûr.” Max a répondu. “Viens t’asseoir ici.” Gaby le rejoignit dans le canapé, grimaçant lorsqu’elle s’assit à côté de lui. « Alors, que vient-il de se passer ? » Max lui a demandé.
“J’ai été puni parce que j’ai fait quelque chose de mal.” Gaby a répondu.
“Pas seulement puni.” Max a répondu. “Puni par moi.” Il a souri. “C’est quelque chose que vous devez savoir. Tant que tu agis comme une dame, je te traiterai comme telle. Mais si tu agis comme une fille, je te punirai comme telle. C’est bien sûr, si ce premier rendez-vous n’est pas notre dernier.
Gaby rougit. “J’aimerais ça.” Dit-elle. “Plus de dates, je veux dire.”
“Es-tu sûr?” Max a demandé avec un sourire. “Ce que tu a maintenant ne serait qu’un échauffement. Tu dois réaliser que tu ne vas pas seulement recevoir une fessée quand tu en a envie. La décision reviendra à moi et tant que nous sortirons ensemble, je serai en charge. Il fit une pause pour un moment. “Je vais te donner une fessée pour le plaisir quand tu te comportes bien, mais quand tu te conduis mal, ça va faire mal.”
“Je suis sûr.” dit Gaby, effrayée d’en dire plus alors que ses désirs contradictoires se battaient dans son esprit.
Max lui prit la main. « Très bien, dit-il. Ensuite, tu reviendras sur mes genoux tout de suite.
Gaby se figea. “Quoi, pourquoi ?”
“Je t’ai dit.” dit Max. «Ce que tu a eu avant n’était qu’un échauffement. Je pense que c’est en fait une bonne chose que tu te sois mal comporté lors de notre premier rendez-vous, au moins maintenant tu sauras dans quoi tu t’embarque.
Gaby rougit, mais se laissa à nouveau tirer sur ses genoux. Si je ne peux pas supporter ça, se dit-elle, je devrais juste arrêter de fantasmer sur les fessées.
“Ton mot de sécurité est rouge.” dit Max en passant ses pouces derrière sa culotte. Il n’avait pas besoin de l’expliquer davantage et Gaby se promit qu’elle n’en aurait pas besoin. Pourtant, elle était contente de l’avoir quand même. Max baissa lentement sa culotte, révélant ses fesses nues et rouges, encadrées par ses bas et son porte-jarretelles. L’air était frais contre sa peau et la zone humide entre ses jambes. Son excitation était évidente pour Max, mais la sienne l’était aussi car elle le sentait allongé sur ses genoux. Gaby se rappela immédiatement à quel point cette fessée aurait pu être amusante, si seulement elle avait été une gentille fille. Au lieu des touchers doux et taquins et des claques douces, Max l’a fessée fort. La douleur dans ses fesses a été renouvelée alors que la main de Max se connectait à sa peau maintenant nue. Gaby donna des coups de pied dans ses jambes, gémit et se tortilla alors qu’elle ne cachait pas son inconfort. Le contraste entre la fessée sensuelle imaginée et la douleur réelle a fait comprendre qu’elle était punie. Avec la douleur brûlante et piquante est venu un sentiment de honte. Honte pour ses actions, non seulement pour avoir rompu sa promesse, mais pour son comportement inapproprié, montrant sans vergogne sa quasi-nudité à l’homme qu’elle connaissait à peine, cédant à ses désirs lors de ce qui n’était que leur premier rendez-vous. Avec la honte vinrent les larmes, elle les sentit couler sur ses joues. Pourtant, elle savait qu’elle était assez forte pour supporter ça, peu importe à quel point ça faisait mal ou à quel point elle couinait. Elle pouvait prouver, non seulement à elle-même, mais aussi à Max, qu’elle était une femme assez forte pour accepter sa punition. Les larmes sont devenues un insigne d’honneur, des signes que la punition a fonctionné et son acceptation qu’elle ne méritait rien de moins.
Cette fois, elle n’a pas supplié Max d’arrêter, mais elle n’a pas pu s’empêcher de promettre qu’elle serait une bonne fille, jurant de ne plus jamais recommencer. Elle sanglotait et gémissait, criait et hurlait quand Max la frappait sans relâche en rouge, palpitant derrière.
Il a fallu un certain temps à Gaby pour réaliser que l’épreuve était terminée. Elle était allongée sur les genoux de Max, sa main massait doucement ses fesses douloureuses, la douleur ne diminuait pas malgré son toucher doux. Quand elle réalisa finalement qu’il n’y avait plus de gifles et que ses sanglots cessèrent, elle regarda par-dessus son épaule son bourreau. “Bonne fille.” Il a dit. “Tu as vraiment bien fait.”
Gaby rougit. Elle avait réussi, elle avait prouvé qu’elle en était capable, qu’elle pouvait accepter sa punition. En fait, elle se sentait bien, merveilleusement même. Max la laissa se lever et la serra contre lui. Gaby ne s’était jamais sentie aussi pardonnée pour quelque chose qu’elle avait fait de mal. “Alors, tu penses que tu pourrais continuer à sortir avec quelqu’un comme moi, sachant le risque que tu courrais ?” Max lui a demandé.
Gaby sourit en le regardant, elle n’avait aucun doute. “Ce ne serait pas un risque”, a-t-elle déclaré. “Si tu le veux.”
Max sourit mais haussa un sourcil. « Voulais-tu être puni ? Il a demandé.
Gaby a ri. “Je ne me suis pas mal comporté pour que tu puisse me punir.” Elle a expliqué. « Et je ne vais pas me conduire mal intentionnellement. Mais quand je me conduis mal, je veux que tu me punisses.
Soudain, les bras de Max l’entourèrent et l’attirèrent contre lui, ses lèvres pressées contre les siennes et sa langue glissa dans sa bouche alors qu’il l’embrassait profondément. “Un baiser au premier rendez-vous devrait être acceptable.” Il a dit.
Gaby laissa Max la tenir jusqu’à ce qu’il rompe leur étreinte, craignant qu’elle n’aille encore trop loin et le laissant ainsi prendre les devants à la place. Quand il a lâché prise, elle aspirait à plus, mais s’est sentie satisfaite de lui céder le contrôle. “Tu ferais mieux d’aller te rafraîchir.” dit Max.
Gaby ramassa sa culotte en descendant du canapé. Elle les avait perdus quelque temps en donnant des coups de pied et était soudainement très consciente de sa nudité. Malgré tout son comportement chevaleresque, Max ne détourna pas les yeux alors qu’elle contournait le canapé et se dirigeait vers la salle de bain. Une fois seul, Gaby soupira profondément. Dans le miroir, elle pouvait voir que son maquillage avait laissé des traces sombres sur ses joues, il était étrange que ces signes d’inconfort l’excitaient énormément. Elle passa une brosse dans ses cheveux et attrapa une robe de chambre. Elle a laissé sa culotte car elle était trop serrée contre ses fesses douloureuses et piquantes. Elle lava son visage en dernier, profitant le plus longtemps possible de la vue de ses joues tachées de larmes. Quand elle eut l’air fraîche et propre, la seule preuve de sa récente punition – un bas rouge vif – caché sous la robe, elle retourna vers Max.
Gaby passa devant la cuisine la première, gagnant du temps en préparant le café qu'elle avait promis avant de devoir s'asseoir à nouveau sur son pauvre derrière. Max sourit alors qu'elle lui offrait une tasse et sourit encore plus profondément lorsqu'elle se tortilla doucement en s'asseyant. « Puis-je poser des questions ? » Elle a demandé.
"Bien sûr." Max a répondu.
"Si nous continuons à sortir ensemble, quelles choses dois-je garder à l'esprit ? Quel genre de comportement me causera des ennuis ? »
Max sourit. "Je pense que ce serait beaucoup plus amusant si je ne te le disais pas, mais laisse-toi le découvrir par toi-même." Gaby rougit. "Mais je suis sûr que si vous utilisez votre bon sens et faites de votre mieux pour vous comporter comme une dame, vous n'aurez aucun problème. Si vous avez besoin de plus que cela, je vous suggère de lire d'autres de mes histoires.
Gabt sourit. En fait, elle aimait qu'il ne lui ait pas fixé de règles, cela montrait qu'il la respectait suffisamment pour s'attendre à ce qu'elle sache ce qui était bien et ce qui était mal. Cela lui laissait aussi l'occasion, bien sûr, de lui donner une nouvelle fessée. "A quel moment, pensez-vous, est-il approprié pour une fille de demander à son rendez-vous de la rejoindre dans sa chambre?" Elle a posé sa question suivante.
"Normalement, j'attendrais au moins le troisième rendez-vous." Max a répondu. "Mais dans les relations, vous devez parfois faire des compromis, alors pour vous, je serais prêt à laisser faire le second."
"J'aimerais ça." dit Gaby. Elle rougit, car Max donnait l'impression qu'il lui rendait service, alors qu'elle était sûre qu'il la désirait autant qu'elle le désirait.
"Dans ce cas, j'attends avec impatience notre prochain rendez-vous." dit Max. "Mais peut-être que pour ce soir, il vaut mieux que je parte."
Gaby ne voulait pas qu'il parte, mais la douleur cuisante dans ses fesses l'a encouragée à être une bonne fille et à accepter sa décision. Elle le suivit jusqu'à la porte et l'embrassa une dernière fois. "Ne tardez pas à me demander à ce deuxième rendez-vous." Dit-elle. "Je suis curieux de savoir à quoi ressemble une bonne fille fessée."
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Tu es allongé sur le dos et ma corde t’encercle de la cheville au genou, plaquant ton mollet contre ta cuisse. Je prends mon temps pour régler la tension et les frictions. Je veux qu’un motif régulier coure le long de ta jambe comme une parure primitive. Je veux aussi ne pas précipiter ce moment d’eau à la bouche, où chaque boucle fait refluer un peu plus hors de ta portée toute tentation de contrôle. Dès le premier nœud tu es entré en reddition, et au fil de ce bref chemin de corde, je ressens sous mes doigts, à fleur de ta peau, dans tes muscles et tendons, ton abdication sans concession sans condition. Ta manière unique de t’abandonner m’excite invariablement. J’ouvre tes jambes comme un livre, et mets tes mains en place pour qu’elles maintiennent tes cuisses écartées. Je lie tes poignets à tes jambes et te voilà immobilisé, offert, ton entrejambes en première ligne à disposition de ma fantaisie. Tu bandes. Je te laisse savourer l’obscénité de ta position et l’inconfort de tes contraintes. Mon lapin de Pâques à clochettes, en position de grenouille, tu me donnes dangereusement les crocs. Mon muse à museau, ton oiseau va se faire butiner par le plus mordant de ma ménagerie, cuir cinglant, cuir cuisant, peau d’élan avec ou sans. Tu bandes toujours et je monte en température. Je n’ai plus le souvenir net du déroulé, je sais juste que j’ai varié l’intensité des coups et les ustensiles, et que j’ai aussi tourmenté de pinces et de cinglées tes tétons tendus. Puis je te détache en faisant bien frotter et traîner la corde, je sais que tu as besoin de ce contact car tu redoutes le moment où tu te sentiras libre. Comme chaque fois, j’admire les torons imprimés sur ta peau, quelle beauté… J’en mouille, et toi tu bandes toujours. Je t’accorde 30 secondes pour me lécher. Mmm tu le fais bien, j’apprécie la frénésie que tu mets à t’enivrer de mon goût. C’est de courte durée comme prévu, d’autant plus que j’ai hâte d’essayer sur toi une acquisition récente, une corde en coco brut. Je te fais mettre debout pour te confectionner un petit harnais diamant qui orne ton torse, enserre ta queue dressée et la base de tes couilles. J’emploie la longueur qui reste pour passer et repasser sur tes tétons bien durs, déjà sensibilisés par le traitement précédent. Cette corde qui ne respecte rien nargue même la maîtresse, elle me donne du mal pour certains nœuds et se défend en me piquant, alors j’imagine comme elle doit te mordre et t’irriter. Tu te plains en petits gémissements délicieux. Tu bandes. Je t’amène te voir devant la glace. Tu bandes double. Là encore ma mémoire est confuse. Je sais qu’il y eut des poids attachés à ta queue et tes couilles, des baguettes et des pinces serrées sur tes tétons, des petits raffinements comme ta queue qui est prise dans la chaîne reliant l’une à l’autre les pinces de tes seins, et qui tient cette chaîne bien tendue… Les jeux s’enchaînent, et tu bandes toujours. Mon muse amusant, tu m’inspires tant de jouissances et réjouissances. La façon que tu as de te donner me rend folle. Te voilà à mes pieds, et j’imprime la marque de mes escarpins sur ta peau blanche comme autant de trophées. C’est ta place, nous le savons et tirons un grand bonheur que tu l’aies reconnue pour tienne. Je vais maintenant prendre le plus précieux de mon tribut. Ma petite chose bandante à quatre pattes. D’abord mes doigts dans ton conduit étroit, je sens ta prostate gonflée , je masse et tourne et enfonce et travaille. Tu aimes et tortilles et soupires. Puis un plug vibrant qui te remplit, y compris d’aise. Ma petite salope en chaleur, magnifique et désirable. C’est moi qui te remplis désormais, d’abord avec un petit gode ceinture puis rapidement avec un Strap-on-me de taille plus respectable. J’agrippe tes hanches pour défoncer ton petit cul avide qui vient à ma rencontre et ne demande qu’à être plein de sa maîtresse. Tu bandes. Tes soupirs et tes ondulations me comblent. Mon muse, ma musette, double fond de mon sac à malices, dans le secret de mon jeu pénétrant. Jouir de toi et jouir par toi. Je décule et te passe une petite culotte de dentelle blanche qui te moule délicieusement. Je t’ordonne de t allonger à terre et de te branler sous mes yeux. Cela fait longtemps que tu n’as pas joui et j’ai envie de voir ton plaisir. Je contemple le spectacle en t’encourageant à petits coups d’escarpins, jusqu’à ce que rapidement tu fuses en éclats explosifs, dont je ramasse une partie du bout des doigts pour te les faire lécher ensuite, pendant que tes soubresauts se calment. Plus tard, de nouveau tu gémiras et banderas entre mes bras quand je t’annoncerai une sortie avec plug et cage de chasteté portés à même le jean et que je te raconterai d’autres sévices à venir. Et ce soir tu bandes en lisant cela, en lisant ton indécence éhontée racontée à tous, en lisant la satisfaction que tu m’as donnée. Tu sais le reste.
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Maîtresse m’avait demandé de venir pour midi. La pression était montée la veille quand elle m’informa qu’elle recevrait son amant après notre séance.
Elle me précisait « innocemment » qu’elle envisageait de lui faire passer quelques photos de notre première séance : lors de celle-ci Maîtresse avait commencé mon éducation de soumis pour m’entraîner notamment à être pris par des hommes.
Étant hétérosexuel cette hypothèse me mettait particulièrement mal à l’aise. Je restais toutefois persuadé qu’il s’agissait avant tout de bluff de sa part pour jouer avec mes nerfs. Comment imaginer qu’après seulement une séance elle puisse oser m’offrir sans réel travail anal d’élargissement au préalable.
Pour cette raison, je restais convaincu qu’il s’agissait d’un jeu pervers de sa part.
Mon appréhension augmenta le matin quand elle m'imforma que son amant serait présent. Elle me demandait donc de veiller à être bien à l’heure pour la séance.
A midi je sonnais à sa porte. Elle m’ouvrit en peignoir. Rapidement je me retrouvais nu.
Je compris rapidement que j’avais sous-estimé sa perversité.
«Suis-moi dans le salon », « Installe-toi sur ton coussin ! ».
Je me retrouvais aux pieds de ma Maîtresse. Contrairement à notre précédente séance, celle-ci n’avait pas revêtu ses habits de Dominatrice. Elle avait enfilé des bas coutures sous une jupe longue et mis un chemisier fermé jusqu’au cou. Naturellement elle avait chaussée des talons impressionnants. Elle me faisait penser à une Gouvernante anglaise chic mais stricte. Il m’est apparu évident que le choix de ses vêtements ne m’était en aucun cas destiné.
Je fus donc réduit à honorer ses pieds que je pris soin de lécher et masser pour m’éviter toute remontrance.
Elle ne fit aucun commentaire sur ma prestation. La qualité de celle-ci devant être une évidence. Un manquement de ma part n’aurait par contre pas manqué de déclencher une punition.
13h approchait. Maîtresse me fit mettre à 4 pattes afin de me plugger.
« Il faut que tu sois prête si mon amant décidait de profiter de toi. »
Elle m’entrava également les poignets, me mis une perruque blonde avant de m’enfiler un masque et de m’intimer l’ordre d’aller attendre au coin.
L’interphone sonna et je me retrouvais fébrile, dans l’entrée, aux pieds de ma Maîtresse à attendre son invité.
« Je te présente mon soumis » furent ses premiers mots quand il pénétra dans l’appartement. « Mignonne » dit-il sans plus de commentaires.
J’essayais de faire de mon mieux, mais entre ma honte d’être mis en présence d’un tiers, nu coiffé de cette perruque et les cliquetis générés par mes entraves aux poignets j’étais particulièrement gauche.
L’ordre claqua : « Si tu n’as rien à faire, occupes-toi de mes pieds ! ».
Aussitôt je m’empressais d’honorer les pieds de ma Maîtresse. Ce fut ma seule occupation, pendant que Maîtresse discutait avec son amant.
Elle lui expliqua combien j’étais docile même s’il y avait encore du travail de dressage à effectuer, notamment pour pallier à ma virginité anale avec de vraies bites même si elle me godait, tandis que ma langue passait et repassait sur les pieds de Maîtresse.
Maîtresse s’était dévêtu et mis à l’aise dans le canapé.
Maîtresse me positionna à genoux entre ses jambes, m’entrava les poignets et relia le tout à mon collier. Je me retrouvais ainsi dans une sorte de position de prière particulièrement humiliante. En m’enfilant mon bandeau elle me chuchota à l’oreille : « Occupe-toi de mon amant, tu commenceras par le caresser. Je ne veux pas t’entendre ».
Je tâtonnais pour saisir son membre. Malgré mes mains entravées je parvins à le masser. Il gémit de satisfaction.
« Remonte lui les couilles quand tu le caresse » m’intima ma Maîtresse. « Elle ne sait pas, il faut lui apprendre » dit-elle à l’intention de son amant.
Je fis de mon mieux et pu sentir le membre durcir sensiblement.
« Prends le dans ta bouche, mais garde tes mains sur ses couilles ! Continu à les caresser ! ». Maîtresse était clairement en train d’essayer de parfaire mon éducation.
Je m’appliquais à le sucer au mieux afin d’éviter de m’attirer une punition de Maîtresse. Celle-ci n’aurait pas manquée d’être particulièrement sévère si j’avais déçu son amant.
« Une bonne petite pute que tu as trouvée. » dit-il.
« Oui, elle est particulièrement appliquée ».
« Bon ça suffit, personne ne s’occupe de moi ». Maîtresse me remit ma laisse et me traina dans un coin où je fus laissé entravé. Elle ne prit même pas la peine de me préciser de ne pas bouger. Consciente de m’avoir parfaitement conditionnée et mise dans une bulle de soumission, je n’étais plus qu’un objet pour elle.
Je demeurais parfaitement immobile, à quelques mètres de moi je pouvais entendre leurs gémissements tandis qu’ils se donnaient mutuellement du plaisir. Entravé, aveugle et frustré je n’avais qu’à attendre. La seule source de plaisir éventuelle aurait pu venir du plug toujours en place. Mais celui-ci était avant tout source d’inconfort.
Je fus particulièrement soulagé quand enfin je senti des mains libérer mon anus. Leurs plaisir pris, je pensais que Maîtresse était comblé, mais celle-ci avait visiblement décidée de me faire subir un stage de vrai soumis.
À peine le plug retiré je sentis son amant se positionner derrière moi. La panique me gagna. Elle allait me faire enculer par un homme et cela l'exciterait de me soumettre à ce point, de faire de moi une vraie lopette.
Nul doute que le conditionnement dans lequel m’avait mis Maîtresse joua. Je parvins à me maîtriser tandis que, ses jambes de chaque côté de mes fesses, je sentais le sexe de son homme se positionner contre mon anus.
Par réflexe je cherchais à résister mais entravé comme j’étais naturellement offerte. Son sexe pénétra en moi. Il s’introduisait et je me senti littéralement défoncé.
Il commença par des mouvements de va et vient lents et peu appuyés. Soucieux sans doute de travailler à m’élargir avant de commencer le vrai travail de pilonnage. La sensation était extrêmement désagréable, j'avais très mal au cul d’autant plus qu’il avait négligé de mettre du lubrifiant. Je pense que c'était ce que Maîtresse voulait, me faire sodomiser violemment pour augmenter mon masochisme afin que j'apprécie de me faire prendre dans la douleur pour les prochaines fois.
Chaque mouvement en arrière me laissait la sensation de me faire défoncer l’anus. Tandis que ses mouvements avant m’arrachaient des gémissements incontrôlables.
Sentant que son travail marchait il modifia sa position. M’écartant les cuisses il se positionna entre mes jambes, raffermi sa prise sur mes hanches et s’enfonça au maximum en moi. Je creusais les reins et tentais de m’élargir au maximum pour limiter la douleur.
Il accéléra son mouvement tout en me traitant de petite pute. Il me possédait complètement et je ne parvenais pas à contrôler mes gémissements à chaque fois qu’il atteignait le fond.
Maîtresse glissa un gode dans ma bouche et je me mis à le sucer. Elle le retira et pris ma tête entre ses mains pour me guider. Elle appuya mon visage contre son sexe. Son amant m’assaillait désormais avec des petits coups très vifs, s’enfonçant à chaque fois au maximum. Je me concentrais sur ma Maîtresse et me mis à la lécher frénétiquement dans le seul but de lui procurer un maximum de plaisir. Tout à cet objectif je ne saurais dire quand son amant cessa ses assauts : je ne faisais plus qu’un avec le sexe de ma Maîtresse et mon anus écartelé me faisait souffrir mais en même temps jouir. Maîtresse avait réussi à faire de moi un enculé bisexuel et elle ne se priverait pas à l'avenir de me faire enculer par des hommes.
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Ils discutent de la version érotique du film. Ah ? Ils font deux versions ? Madame Wolf dit à sa chérie :
— Je voudrais voir ce qu'elle vaut dans les scènes de sexe... Est-ce que ça te dirait de la tester ?
Quoi, une esclave va me tester ??? Et pourquoi pas un clochard ? La chérie répond :
— Summer et elle sont aussi négligées l'une que l'autre. Si elles faisaient ça entre elles ?
Là, Summer va lui arracher la gorge avec les dents ! Non ! Elle regarde Sam qui fait "oui" de la tête. J'ai compris : la chérie est la grande patronne des studios et elle se déguise comme ça pour s'amuser. Elle me dit :
— Je dis ça pour ton bien, petite. Je pense que tu as pris une douche ce matin... ou plutôt hier, mais tu devrais mettre du déodorant.
Je vais lui dire... rien ! Comment ça "dégonflée" ? Elle me regarde dans les yeux et... je baisse le regard, oui, vous avez raison "dégonflée". Bon... Summer enlève son jean et son tee-shirt. Elle me dit :
— Déshabille-toi et viens te mettre à genoux devant moi.
... Euh... avec elle, d'accord. J'enlève ma robe et au passage, je renifle mes aisselles. J'ai une légère odeur de transpiration, c'est tout. Quelle garce, cette fille ! Je suis sûre que son but était juste de m'humilier.
Je me mets à genoux devant Summer, le nez dans sa chatte en friche. Les mercenaires, ça ne se rase pas la chatte. Elle a une odeur forte, elle, mais j'aime son odeur. Je me cambre bien pour faire apprécier la minceur de ma taille et la rondeur de mes fesses aux autres, puis je glisse mon visage entre ses cuisses et je lèche sa chatte. J'entends la "chérie" dire :
— Maintenant, lèche-lui le cul.
Encore elle !! Le cul de Summer est mille fois plus appétissant que ta face de singe d'esclave de...
Summer se retourne et se penche en avant tandis que j'écarte ses fesses et que j'enfonce ma langue dans son anus, pour appeler une chatte, une chatte.
Sam nous dit :
— C'est bon les filles, rhabillez vous. Alors, chers amis, vous en pensez quoi ?
Ils sont tous d'accord pour dire que je suis "la" fille qu'il faut pour ce rôle... Dans ces conditions, j'ose interrompre la conversation pour dire à Madame Wolf :
— Dites, Madame, je pourrais vous demander pourquoi c'est cette fille qui me dit ce que je dois faire ?
— Ce n'est pas tes affaires. De plus, quand les grandes personnes parlent, les gamines se taisent.
La chérie me fait un grand sourire. Là, j'en ai marre ! Je me lève en disant :
— Très bien. Je vais me taire ailleurs.
Je me lève et je reprends le sentier qui nous a amenés ici. Summer me suit et me rattrape. Aïe ! Je sens qu'elle va me passer un savon. Alors, je me mets à pleurer. Elle me dit :
— Ashley ! Bordel ! Ils te donnent un rôle en or et toi tu fais des caprices.
— Ils n'ont aucune... bouh... hou... aucune considération pour moi.
— Tu veux une bonne fessée pour te remettre les idées en place ?
— NON !!
— Alors tu vas t'excuser, ensuite, tu te mets près de moi et tu la fermes ! D'accord ?
— Oui....
On retourne près d'eux. Summer dit :
— Ashley a quelque chose à vous dire...
— Je vous prie de m'excuser, je viens d'une petite ville de Georgie et je ne suis pas habituée... à...
La chérie répond :
— On t'excuse, mais n'intervient plus dans la conversation. D'accord ?
Petit coup de coude de Summer... aïe ! Je réponds :
— Oui, Mademoiselle.
Ils se remettent à discuter. Je m'assois et je boude. Je voudrais un minimum de considération et ne plus me faire engueuler par une vraie ou fausse esclave. J'ai enlevé mes chaussures et je regarde mes pieds. Oh ! Y a des fourmis sur le toit de ce building, je les observe. C'est beaucoup plus intéressant que leur discussion... et là j'entends quand même le metteur en scène dire :
— Pour moi, c'est la fille idéale pour le rôle, mais il faudrait quelqu'un pour la surveiller. Summer, ce serait bien.
Madame Wolf est du même avis, elle dit :
— Summer ce serait parfait, même si elle est chère.
Elle la regarde et ajoute :
— Un mois de tournage plus un mois de promo, combien ?
Summer me regarde, réfléchit, puis tape sur son téléphone. Madame Wolf et Sam regardent leurs tablettes. Puis ils se regardent tous les deux. Qu'est-ce qui se passe, on ne parle plus ?? Ils se regardent. Ah, j'ai compris, ils sont télépathes. Oh, après tout je m'en fous de leur petit jeu. J'ai vu un papillon ! Sur le toit de ce building, vous imaginez ?
Ah ! Sam me parle :
— Fais ce que te dira Summer. Vous pouvez y aller, les filles.
On leur dit "au revoir", pas de réponses, ils parlent entre eux. Dorénavant, plus de bisous, ils sont pas assez sympas. On entre dans la forêt tropicale et on reprend l'ascenseur, mais on s'arrête en chemin. Je suis Samia jusqu'à un bureau sur lequel il est écrit «comptabilité». Sur une table, il y a le script « 7 ans de réflexions, remake » et une carte de crédit. Elle prend le tout. Pourquoi c'est elle qui a la carte ? Summer voit tout de suite à ma tête que ça ne me plaît pas, elle me dit :
— Y a un problème Ashley ?
— Non... enfin si, ils auraient pu me donner une avance.
— Monsieur Sam préfère que tu dépendes entièrement de moi. Un genre d'esclave, quoi. Mais moi, je veux une esclave souriante, sinon...
Je lui fais un grand sourire. On reprend l'ascenseur. A nouveau, je vois le vide sous mes pieds. C'est ridicule mais je prends à nouveau la main de Summer. On arrive saines et sauves en bas et on reprend sa voiture. Je lui dis :
— Et maintenant, où qu'on va ?
— Tu veux sans doute dire "où va-t-on ?"
— Où va-t-on, Mademoiselle Summer ?
— On va prendre une chambre près d'ici. Ensuite, tu apprends les cinq premières pages de ton rôle par cœur. Quand c'est fait, on va manger.
— Et si je n'y arrive pas aussi vite ?
— Tu manges pas !
C'est Summer, ça ! Je lui demande encore :
— On fera des courses ?
— Oui, dès que tu connais ton rôle.
C'est une obsession ! Elle entre dans le parking d'un motel, mais rien à voir avec celui où elle logeait dans Watts. Ici, ce sont des bungalows entourés de palmiers et de plantes à fleurs... On se gare et on va au bureau. Une réceptionniste nous regarde d'un air un peu dégoûté. Il faut dire que nos vêtements sont un peu défraîchis. Summer va la secouer ! Non, elle lui dit :
— On voudrait un bungalow à côté de la piscine.
— C'est que...
— C'est Monsieur Sam Boizano qui m'a conseillé de venir ici.
Elle lui tend la carte de crédit. Le nom de Sam plus la carte, c'est magique ! Aussitôt, la fille lui dit :
— Certainement Mademoiselle. J'ai un bungalow juste à côté de la piscine.
Elle prend la carte, la scanne et lui donne la clé, sous forme de carte aussi. Bizarre ! La fille ajoute :
— Si vous voulez aller à la cafeteria, ce sera mis sur la note et si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas.
— Merci.
On reprend la voiture et on va se garer devant un bungalow. On a une petite terrasse qui donne sur la piscine. C'est super beau... Seul petit problème, dès qu'on est entrées, Summer coupe l'air conditionné et se déshabille. Elle me dit :
— J'aime pas ça.
Moi, j'aime bien ! Elle me donne cinq feuilles du script en disant :
— Apprends ça.
— Tout ?
Elle me regarde et je dis très vite :
— Je prends à boire et je m'y mets.
Elle tape sur sa tablette et me montre un texte en disant :
— Tu dois au moins savoir de quoi il s'agit.
Je lis :
***
Richard Sherman, un employé dans une maison d'édition spécialisée dans les livres avec des couvertures aguichantes, a accompagné sa femme Helen et son fils Ricky à la gare pour les vacances. Il rentre chez lui et fait la connaissance d'une nouvelle voisine, une jeune femme belle et sexy, qui a emménagé dans l'appartement des voisins du dessus. Elle vient se présenter à lui et il est subjugué par sa beauté. De fil en aiguille, d'un premier rendez-vous au suivant, une relation avec la belle voisine va commencer.
***
Pas mal, ça me plaît. Summer a mis un maillot et elle me dit :
— Je vais nager, étudie.
Oui, mais... heuuu !! Et moi ? Je lis le texte, le relis... J'observe un peu deux mouches pratiquant la sodomie. Elle est déjà de retour et me dit :
— Alors, tu connais ? Récite ton texte !
Je commence les premiers dialogues et je cale. Elle ouvre un tiroir et me donne des feuilles de papier à lettres en disant :
— Copie-le.
Elle repart... ppppffff... je recopie tout... Elle revient 15 minutes plus tard. Je récite le texte et je cale, mais nettement plus loin. C'est quand même mieux, non ? Non, elle me dit :
— Recopie-le.
J'en ai les larmes aux yeux. Je lui dis :
— C'est parce que j'ai trop faim...
— Non, c'est parce que tu ne t'appliques pas. Recopie !
Je recopie tout le texte à nouveau. Quand j'ai presque fini, elle revient avec une énorme glace, avec du chocolat, de la chantilly et des petits parasols. Elle s'assied devant moi et mange bruyamment en m'expliquant à quel point c'est bon. Je lui arracherais bien sa glace... Tout en mangeant, elle me dit :
— Il y a aussi une autre façon de te stimuler. Je prends ma sandale, je te couche sur mes genoux et je tape sur tes fesses jusqu'à ce qu'elles soient aussi rouges qu'une tomate bien mûre.
Je me lève pour la gifler... ou je prends mes feuilles et je vais dans la salle de bain m'installer dans la baignoire.
Là, je lis et je retiens. Dix minutes plus tard, je reviens dans la chambre. Summer a arrêté de manger et l'énorme glace est là, occupée de fondre. Je lui dis :
— Je connais.
— Bien... je te donne la réplique.
On joue et je n'oublie rien, pas une virgule, pas un point sur un i. C'est une image. Elle me dit :
— Tu peux manger ce qui reste.
Je mange la glace avec un tel plaisir que j'ai presque un orgasme. Quand il ne reste plus un microgramme de glace, de chantilly ou de caramel, je lui dis :
— Merci.
— Pour la glace ou pour t'avoir stimulée ?
— Les deux.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
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P. dit « Tu n’es pas autorisé à le mettre et l’ôter comme un vulgaire caleçon ! Tu utiliseras toujours les crochets à ces fins en prenant soin de bien plaquer la bande arrière contre ton anus »
« Tiens toi toujours très cambré, le cul en arrière, pense à ton dos et au plaisir de nos yeux » rajouta elle mi sévère, mi-amusée.
« Sache que je vérifierai fréquemment si mes instructions sont suivis »
Elle rajouta
« Mais rassure toi. Le plus souvent ce n’est pas toi qui aura à le manipuler… ».
Je n’imaginais pas ô combien ces paroles caractériseraient les années de délicieuses relations qui allaient suivre. En effet si P. se livrait fréquemment à ces manipulations lors de « vérifications » selon son propre vocabulaire, elle déléguait aussi souvent la tâche aux partenaires de rencontres à qui elles me confiait et me confie encore. C’est devenu pour moi la prise de contact habituelle avec nos partenaires, à tel point que cela me semble à présent parfaitement naturel. J'y reviendrai plus en détails.
Elle répéta : « Tiens toi toujours très cambré, le cul en arrière" cela est dorénavant ta seule façon de te tenir. Tandis que je portais le poids sur mes talons afin de reculer mon cul au maximum elle dit :
"Regarde ces poils qui dépassent du string, c'est laid" "Tu auras dorénavant le sexe épilé, mais pas glabre comme ces tous ces vulgaires hommes qui, singeant désespéramment le porno, n'ont plus un poil visible. Tu seras à présent épilé en ticket de métro, comme une femme parfaitement tenue, ce sera la marque de ta soumission à ce mode de vie. Es-tu d'accord ?"
Un "Oui" mal assuré sorti machinalement de ma gorge.
"Toute personne qui te verras en sous vêtement pourra ainsi subodorer tes pratiques. Connais-tu beaucoup d'homme ainsi épilé ?". Je ne répondis pas.
"Tu dois pouvoir le mettre et l'enlever rapidement et de manière gracieuse et toute circonstance. Bien calé au fond du cul, bien ajusté, les crochets doivent arrivés dans le bon sens à la première tentative. Je ne tolérerai pas que tu sois gauche, quand j'exposerai ton savoir faire, mon savoir éduquer". P. me banda les yeux et me fit travailler cela pendant vingt longues minutes.Mes doigts gagnaient en précision et je finis par ajuster le string avec rapidité.
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Je reste six semaines à étudier et à répéter, ici. Une fois par semaine, la mère m’invite à une petite soirée esclave/chienne. A part ça, je travaille... Je n’écris pas tout ce qui se passe, à part deux jours avant mon départ. Je dois présenter l’extrait de Roméo et Juliette. C’est à ce moment qu’une sœur me dit :
— Si tu ne réussis pas, tu refais six semaines.
Des filles m’avaient déjà dit ça et il paraît que c’est écrit dans le contrat que j’ai signé. Tout sauf passer six semaines de plus ici. J’ai beaucoup répété avec Joan qui joue Roméo. On s’embrasse mais c’est tout. Elle est fidèle, la conne. Elle est aussi bien décidée à réussir cet examen. Là, j’écris en détail.
***
Ce soir on joue notre scène devant les sœurs, les élèves et des gens de l’extérieur. On est derrière la scène et on s’habille dans des vêtements qui ressemblent plus ou moins à ceux qu’on portait au 16e siècle. Une belle robe au décolleté pigeonnant pour moi, des culottes et une chemise pour Joan. Avant de monter sur scène, Joan/Roméo me prend par la taille et me dit :
— On donne tout ce soir ! Je ne veux pas passer six semaines de plus ici. Tu pleures vraiment et on s’embrasse vraiment. D’accord ?
— Avec plaisir.
Une fille vient dire :
— C’est à vous, les amoureux.
On va sur la scène dans le noir... les lumières s’allument et on joue.
Je ne vais pas écrire toute la partie qu’on joue. Je pleure vraiment un moment... et puis vient la dernière scène. Celle que j’aime jouer avec Joan/Romeo, parce qu’elle me plaît vraiment :
*
- Roméo – Oh ! alors, chère sainte, que les lèvres fassent ce que font les mains. Elles te prient ; exauce-les, de peur que leur foi ne se change en désespoir.
- Juliette – Les saintes restent immobiles, tout en exauçant les prières.
- Roméo – Restez donc immobile, tandis que je recueillerai l’effet de ma prière. (Elle m’embrasse sur la bouche, comme Roméo aurait embrassé Juliette.)
- Roméo – Vos lèvres ont effacé le péché des miennes.
- Juliette – Mes lèvres ont gardé pour elles le péché qu’elles ont pris des vôtres.
- Roméo – Vous avez pris le péché de mes lèvres ? Ô reproche charmant ! Alors rendez-moi mon péché. (Elle m’embrasse encore.)
- Juliette – Vous avez l’art des baisers.
Voilà... On va sur le devant de la scène et on salue et... tout le monde applaudit. Quelles sensations extraordinaires, d’abord les baisers de Joan puis les applaudissements. J’ai les jambes molles et la tête qui tourne. Je ne vais quand même pas me trouver mal comme les femmes du 17e siècle...
Joan me donne un petit coup de coude. Je respire un grand coup et mon petit malaise disparaît. Les "sels" à respirer, ce sera pour une autre fois. On quitte la scène...
Depuis les coulisses, on entend les autres filles jouer. J’ai le blues... Pas de quitter cet endroit, parce qu’il faut beaucoup travailler, mais je me suis bien amusée avec la mère et puis j’ai vraiment appris à jouer... Non, ce qui me rend triste, c’est... Joan me dit :
— Qu’est-ce que tu as de nouveau, Ashley ?
Les larmes aux yeux, je réponds :
— Tu joues bien... on aurait pu croire que tu aimais vraiment m’embrasser.
— J’aime t’embrasser... mais... mon cœur est pris ailleurs comme on dit dans Roméo et Juliette.
— Mais, ce n’est pas ton cœur que je veux, c’est... te lécher.
Elle rit et dit :
— Les pieds ?
— Les pieds, les seins, la chatte...
— Tu te moques de moi ?
— Non, je te jure.
— Tu peux sucer mes orteils et lécher ma chatte.
Dis de cette façon ça manque de poésie, mais oui, c’est ce que je veux. Elle ajoute :
— Change de tête tout de suite alors.
Je lui fais un grand sourire. J’ai appris à passer d’une émotion à l’autre, ici. Quand toutes les filles sont passées, on se retrouve avec les sœurs... On a même droit à un verre de vin blanc de la région.
Le soir, je rejoins Joan dans son lit et je m’unis charnellement à elle. J’adore la douceur de sa peau, ses odeurs, ses goûts. Les deux autres filles allument pour nous regarder.
Dommage qu’on n’ait pas fait ça plutôt. Je fais jouir Joan en la léchant... J’en rêvais. Après demain, on se quitte mais j’ai son numéro de téléphone et je reverrai mon... Roméo.
Voilà, j’ai mon diplôme. D’accord, des études de six semaines, c’est peu. Cependant, il s’agit de six semaines de travail intensif. Je boucle mon sac et dis au revoir à tout le monde, depuis la mère jusqu’aux élèves, mais pas aux esclaves. Elles, ce sont des objets, genre ustensiles de ménage. Quand on quitte une maison, on ne dit pas au revoir au balai ou à la serpillière !
Je vais revoir Joan et la mère aussi. Elle a beaucoup de relations et c’est une amie de Sam, mon mentor et patron.
Je rends mon uniforme et je mets une de mes deux robes. Devinez qui vient me chercher : Summer. Je saute à son cou et l’embrasse... Oui, j’ai appris à montrer mes émotions. Elle me repousse en riant et me dit :
— Il paraît que tu as joué Juliette...
— Oui et j’ai pensé à vous.
— Je me demande si le personnage de Messaline ne t’irait pas mieux.
Messaline... Je ne sais pas qui c’est et je préfère ne pas le lui demander. Je lui dis :
— Où va-t-on ?
— On doit passer au studio. Il y aura tous les gens concernés par le film. Ils veulent te faire jouer dans un film rapidement, un grand rôle... mais tu devras étudier ton texte et être en forme. Après la soirée à Venice, Monsieur Sam m’a tiré les oreilles...
— Et vous lui avez tiré une balle dans le ventre plus une dans le genou.
Elle rigole et répond :
— Je ne tue pas mes employeurs, ce serait contre-productif.
— Je peux vous tutoyer ?
— Bien sûr, sotte.
— Tu resteras avec moi ?
— Ce n’est pas prévu...
— Je te paierai.
— T’es fauchée, petit singe.
— Je vous ferai une reconnaissance de dette de 1000 $
— Putain, t’es cinglée... On verra ce que va dire Monsieur Sam.
On arrive à Hollywood, puis devant les studios : c’est immense. Il y a un immeuble de... 20 étages au moins et tout autour, des hangars blancs. Summer me dit :
— On tourne une série de films et de feuilletons en même temps.
Les studios s’appellent "World First Medias". Oui, ça veut tout dire. Deux gardes sont à l’entrée. Ils sont sans doute prévenus de notre venue, car ils ouvrent la grille en saluant. On se gare au sous-sol de l’immeuble. Ensuite on prend un ascenseur extérieur. Ouch ! Le plancher est transparent et je vois le sol s’éloigner sous mes pieds à toute vitesse. Je me serre aussitôt contre Summer. Elle me dit :
— Là-haut, ne fais pas trop la gamine.
Eh ! Je viens de la campagne, moi, j’ai pas l’habitude des ascenseurs de science-fiction. Bon, ça va, on survit. On arrive au dernier étage, c’est-à-dire... dans une forêt tropicale ! Il y a des arbres, des plantes et même des oiseaux. Pourvu qu’il n’y ait pas de jaguar. Plutôt que de dire à Summer "Mais c’est quoi, ce truc de dingue ?" je joue les blasées : on prend un ascenseur et on arrive dans une forêt : normal... Elle me dit quand même :
— Ferme la bouche, Ashley et suis-moi !
Oui, bon, pas si blasée que ça. Heureusement, il y a un sentier, pas besoin de machette. On arrive dans une petite clairière, là, sous une toile blanche il y a cinq personnes assises autour d’une table : Sam, mon patron et producteur, Monsieur Leyssens, mon agent et le meilleur d’Hollywood, donc du monde. Il y a aussi un grand type maigre et une femme d’une quarantaine d’années, belle brune, bien habillée et qui a des bijoux coûteux. À côté d’elle, il y a ce qui me semble être une esclave, parce qu’elle a le collier des esclaves autour du cou. Elle est pieds nus comme beaucoup d’esclaves, mais elle a des bijoux en or, y compris un anneau à la cheville. Au lieu d’être nue, elle est vêtue d’une tunique qui découvre un sein comme en portaient les Romaines. Summer me donne un coup de coude. OK, je ferme ma bouche et je vais embrasser Sam et Monsieur Leyssens et puis les autres, même l’esclave. Ils ont l’ait très surpris de ces baisers. Chez nous, à la campagne, on s’embrasse. Par contre, Summer leur dit bonjour, mais ne leur serre même pas la main. Sam lui dit :
— Merci Summer, tu peux nous laisser.
Je réponds très vite :
— Je l’ai engagée.
Tête des gros bonnets ! Ben quoi, je peux engager une mercenaire, non ? La femme bien habillée dit à Summer :
— Elle joue un rôle, là, ta copine ?
— Non Madame Wolf. Elle est très... spontanée.
— C’est amusant...
Sam dit :
— On en reparlera. Ce sera peut-être utile que Summer s’occupe d’elle à voir à quel point elle est... spontanée.
Puis à moi :
— Il paraît que tu as été très bonne dans la scène de Roméo et Juliette. Ça a presque fini par une étreinte sur scène.
— Non, ça, c’était après dans la chambre.
Je les cueille à nouveau... ben oui, j’ai de la répartie, on me l’a dit en impro. Monsieur Sam me dit :
— Tu vas nous montrer ça. Tiens, Summer, tu feras Roméo.
Chouette ! Il lui tend des feuilles. Summer me dit tout bas :
— Joue en montrant ton amour pour Roméo et ta peur de le perdre, mais sans en faire des tonnes.
Elle lit, je joue.... À deux reprises, je pleure vraiment et je l’embrasse avec passion. Quand c’est fini, je regarde mon public. Et alors, ils n’applaudissent pas ? Non, ce n’est pas le genre. Madame Wolf dit :
— Qu’est-ce que tu en penses, chérie ?
Chérie, c’est son esclave. Celle-ci répond :
— Elle est belle et elle a du charisme mais il faudra la surveiller de près, c’est le genre à faire des conneries.
Oui, mais oh ! C’est les esclaves qui commandent maintenant ? Y a pas un fouet dans le coin ? Spencer approuve :
— Tout à fait d’accord, il faut la contrôler.
Madame Wolf répond :
— Je vous avais dit que ma chérie était perspicace. Elle juge tout de suite les gens.
Les autres approuvent. Je dois juste penser à une chose : je vais faire du cinéma et j'aurai peut être, un premier rôle.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
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Quand je marche lentement
Le long de ce rivage
Sous un ciel azuré sans nuage
Où, le temps est clément
Écoutant les vagues déferlées
Je garde le sourire
Face à ce soleil perçant le zéphyr
Douce sueur sur ma peau que je laisse perler
Respirer l'air pur
Seulement rêver
Mettre tout mon cœur dans cet apaisement que je peux éprouver
Grâce à cette belle nature
Celle-ci vient me chercher
Telle une évidence
Tout me semble intense
Que l'on pourrait en frôler le péché
Pourvu que m'atteigne cette bise
Avec elle, je suis à l'unisson
Malgré ces doux frissons
Mon âme y est soumise
Le 11 03 2022
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14 Roméo et Juliette.
La sœur me dit :
— Très belle impro, Ashley, même si elle manque un peu de tenue. Tu as le sens de la répartie.
Puis, à ma partenaire :
— Toi, tu ne nous déçois jamais, Joan. Quand il y a moyen de déraper, tu y vas à fond. Cela nous a quand même permis de voir que la nouvelle à un vrai potentiel. Je vous vois très bien en Roméo et Juliette.
Yes ! Elle sera mon Roméo.
— Bon, à qui le tour ?
Deux autres filles montent sur scène. Je suis ravie des compliments de la sœur. Je regarde les filles jouer sur la scène. Quand elles ont fini, la sœur discute de leur jeu.
En fin de matinée, j'ai regardé des filles jouer des scènes et faire de l'impro. C'est l'heure d'aller manger, je vais vite près de mon Roméo et je lui dis :
— On pourrait parler du rôle ? Je peux manger avec toi ?
Elle me regarde, amusée. Je suis toujours attirée par des garces, moi ! J'ajoute :
— Et puis, j'ai l'impression que les filles me... m'ignorent... Allez, steuplééé...
Là, je me suis assez déculottée, c'est une image en rapport avec notre scène. Elle me dit :
— D'accord. Mais les filles ne sont pas faciles, tu vas devoir faire profil bas.
— Je le ferai.
On fait la file devant le comptoir du self-service. Comme à mon habitude, je me colle à elle. Quand on est servies, on va à sa table. Il y a déjà cinq filles. L'une d'elles lui dit :
— Tu amènes ta Juliette ?
— Elle a besoin de soutien, cette petite.
Une jolie brune me demande :
— Tu lèches bien ?
Est-ce que j'ai bien compris ? Elles me regardent toutes, alors je réponds :
— Si c'est toi, c'est quand tu veux.
C'est la bonne réponse. La fille brune me dit :
— Bienvenue au club.
Bon, là, je suis acceptée... Je reste dans le groupe pour les autres activités, la danse, le chant... Je me débrouille pas mal.
À partir de ce premier jour, je suis prise dans le rythme intense de l'école. Je ne peux écrire que les moments importants.
J'apprends les règles de l'école. Par exemple, je vais rester six semaines ici, sans pouvoir sortir.
Ce même soir, quand on a fini de manger, une sœur me dit :
— Viens avec moi, la mère veut te voir.
Je serre la main de Joan, qui me dit tout bas :
— Vas-y et séduis-la... Elle pourra t'aider par la suite : elle connaît des gens très importants.
Je lui serre la main et je sors avec la sœur. Elle toque à la porte d'une chambre, ouvre et me fait entrer. La chambre est grande et nettement plus glamour que nos chambres pour quatre. La mère est assise derrière un petit bureau devant un PC. Elle me dit :
— Je suis à toi dans cinq minutes.
— Je vous en prie, ma mère.
Je regarde la chambre. Il y a un grand lit, un canapé et des fauteuils. Il y a de la musique aussi. De chaque côté d'un des fauteuils, il y a la statue d'une esclave grandeur nature, à genoux, les yeux baissés. Oh ! Elles respirent, ces statues ! Bon, je rectifie : il y a deux vraies esclaves, une jolie Noire avec des fesses un peu comme les miennes et un petit nez. De l'autre côté, il y a une jolie blonde, avec des fesses rondes et des petits seins aux pointes rose pâle. Les deux filles ont les mêmes coiffures "au bol", c'est-à-dire qu'elles sont rasées en dessous du milieu des oreilles, c'est excitant de voir ces nuques nues. Elles ne sont vêtues que de deux colliers de chien en cuir avec une médaille.
Je me penche pour regarder, la black s'appelle Blacky et la blanche, Blanchette, normal. Elle sait vivre, la mère supérieure. Si ce sont des religieuses ici, je peux vous garantir qu'elles ne font pas partie de la même église que les familles de Notasulga.
Je sens que la mère supérieure m'observe. Elle me dit :
— Elles te plaisent ?
— Oui, elles sont belles, ma mère.
— J'ai appris que tu t'intéresses aux esclaves... alors tu vas faire connaissance avec mes deux petites chiennes.
Ah oui, d'où le collier. Elle se lève et va s'asseoir entre ses deux esclaves chiennes, elle me dit :
— Fais-moi un strip comme à House of Pussies.
Elle est au courant de ça ? Elle pousse sur le bouton d'une commande et augmente le son de la musique. Je danse un peu de dos, puis je me retourne et j'enlève mon chemisier... Je balance mes seins en rythme. La mère me dit :
— Tu es belle. Lance-moi ton chemisier.
Je le lance, elle le rattrape d'une main, et met son nez à l'endroit des aisselles. Elle va être gâtée parce qu'il fait chaud et j'ai beaucoup transpiré. J'enlève ma jupe plissée, puis ma culotte que je lui lance. Je danse un peu, puis j'enlève mes chaussures et mes hautes chaussettes blanches. Elle fait un geste... oh ! Ça aussi ? Je lui jette mes chaussettes. C'est excitant de voir quelqu'un sentir vos chaussettes. Mais, s'il y a une chienne dans la pièce, c'est plutôt la mère que ses esclaves. Je danse encore, aussi nue que mes aisselles après le toilettage à Atlanta. La mère me dit :
— Tu es très belle. Je crois que Sam a raison de miser sur toi. Maintenant, je voudrais que mes petites chiennes s'occupent de toi.
Oui mais... et si je voulais rester fidèle à Joan, mon Roméo ? Heureusement, je ne suis pas du genre fidèle. Les petites chiennes se lèvent et me prennent par la main pour m'emmener près du grand lit. Blanchette me prend contre elle en ce collant à mon dos et elle me murmure :
— Laissez vous aller, s'il vous plaît, Mademoiselle.
Elle se laisse tomber sur le lit et moi sur elle. Aussitôt, Blacky, la petite chienne noire, se jette sur ma chatte comme si c'était un os à moelle. C'est une position pas très confortable mais très excitante. Blacky a relevé mes jambes et sa langue explore les moindres recoins de ma chatte en faisant des incursions dans mon vagin et mon anus.
Je sens que je vais battre le record du monde de l'orgasme le plus rapide, là. La mère, qui doit s'en rendre compte, prend un fouet et frappe les fesses de Blacky qui gémit dans ma chatte. Elle lui dit :
— Pas la langue tout de suite, idiote.
Je la regarde... et elle me montre le fouet. Sans bien m'en rendre compte, je dois faire signe "oui", car elle donne cinq coups supplémentaires sur les fesses et les cuisses de ma petite chienne lécheuse, qui crie et pleure dans ma chatte. Ses larmes mouillent ma chatte déjà bien mouillée. Là, impossible de résister et je jouis... merveilleusement. La mère me dit :
— Tu es belle quand tu jouis.
Aah ? Elle ajoute :
— Il faut que mes deux chiennes soient traitées de la même façon, tu ne crois pas ?
Je me relève, quittant le matelas tiède du corps de la chienne blanche en disant :
— ...Euh... oui, sans doute
— Tiens, frappe-la deux fois.
Elle me tend le fouet. C'est la mère supérieure, donc je fais ce qu'elle dit. Blanchette s'est déjà mise en position. Elle s'est couchée sur un des accoudoirs du fauteuil, les fesses en l'air, comme une belle cible. Que voulez-vous que je fasse ? Je me suis renseignée, les fouets sont offerts avec l'esclave. Ils ont trois lanières plates qui font mal et laissent des traces mais ne blessent pas, alors... Alors, je lève le bras et j'abats le fouet sur ses fesses – Blanchette, quel bête nom – gémit tandis que la mère supérieure me dit :
— Tu as un problème d'atrophie musculaire ?
— ... Euh... non, ma mère...
— C'est pas un coup de fouet, ça, c'est une caresse. Frappe vraiment maintenant, sinon je te fouetterai pour te montrer.
Là, je ne peux plus reculer : je lève le bras bien haut, le fouet siffle dans l'air et les lanières claquent sur les fesses laissant trois marques rouges. La fille réagit nettement plus : elle crie et essaye de s'enfoncer dans l'accoudoir. Oui, mais c'est impossible, ça. Par quatre fois, le fouet vient claquer sur ses fesses, laissant de belles marques rouges qui s'entrecroisent. La punition au fouet, c'est un ensemble, une symphonie : le sifflement du fouet, le bruit quand les lanières claquent sur les fesses et enfin, les cris de l'esclave... Oui, ça a l'air de faire vraiment mal, mais on m'a ordonné de le faire...
La mère me regarde avec un petit sourire et elle dit aux filles :
— Déshabillez-moi.
Elles déshabillent la mère à toute allure. On a beau dire, le fouet, c'est barbare mais qu'est-ce que les filles fouettées obéissent bien. La mère est belle, dans le genre bien en chair. Maintenant, je sais ce qu'elle veut : moi. Elle me tend la main, je la prends et elle m'entraîne sur le lit. Elle se couche sur le côté les jambes repliées et elle me dit :
— Mets-toi en face de moi.
Je me couche de la même façon et je caresse ses seins. Elle est rebondie et ferme. Elle m'embrasse. Elle a l'haleine fraîche et mentholée, super. Une chatte peut être un peu... sauvage, mais une bouche doit être impeccable. On mélange nos langues et nos salives. Sans qu'on doive le leur dire, les petites chiennes ont glissé leurs museaux entre les jambes repliées de leurs maîtresses. Moi, j'ai la petite chienne blanche. J'ai fouetté ses fesses et elle couvre les miennes de baisers. Ce n'est pas juste, mais très agréable ! Elle pose ses mains sur mes fesses et viole mon cul avec sa langue.
C'est un viol très agréable et je ne la fouetterai pas pour ça... sauf si la mère m'en donne l'ordre.
Les petites chiennes s'activent au sous-sol, là où vivent les domestiques. À l'étage supérieur, on s'embrasse et on se caresse, la mère et moi.
Elle embrasse mes seins et même mes aisselles moites. Répondant à un timing que je ne connais pas, mon esclave colle sa bouche à ma chatte toute collante. L'image m'excite. L'autre esclave doit faire la même chose à la mère, mais elle reste impassible, tandis que je serre les dents pour retenir l'orgasme que je sens grandir à nouveau en moi. Je ne pense ni au fouet ni à la langue de l'esclave dans ma chatte... Mais, c'est une bataille perdue d'avance, j'ai trop de tempérament. La mère me regarde intensément et sa bouche vient cueillir mes gémissements de plaisir sur mes lèvres. Jouer avec les esclaves, ça me rend lyrique !
On se repose un peu l'une contre l'autre, les museaux des petites chiennes entre nos fesses. Après un moment, la mère me dit :
— Retourne ta chambre, sinon on va jaser.
Tu m'étonnes ! Je réponds :
— Merci pour tout, ma mère.
— Tout le plaisir a été pour moi... Si tu as un problème, viens me trouver.
— Merci beaucoup.
Je l'embrasse. Puis, je me rhabille et j'embrasse les esclaves en les remerciant... Mais non, je rigole : on ne remercie pas un sex-toy après usage.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
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Pour ceux et celles qui n’ont jamais entendu cette expression tirée de l’anglais, le Camel Toe signifie littéralement « Orteil de chameau ». Il est vrai que dit comme cela, on ne voit pas le côté érotique de la chose. Il s’agit d’un mot anglais en argot qui est utilisé pour parler du sexe de la femme quand son vêtement est trop moulant et laisse apparaître la forme de sa vulve.
On l’entend souvent dans les magazines people quand une star se fait paparazzier avec une tenue trop moulante. Il suffit de rechercher sur le web pour voir que ce genre d’article est fréquent.
Le camel toe est décrié comme un non-respect de la féminité jugé choquant par certain(e)s alors que d’autres y voient une libération de la féminité.
Vous l’aurez compris, comme à chaque fois sur le web et ailleurs, les gens ne vocifèrent que sur ce qui ne leur plaît pas et croyant qu’ils ont la parole absolue !
Et si ce genre de soucis qui peut être gênant pour les stars, devenaient une arme de séduction massive pour nos petits jeux érotiques ?
Moi, je ne vais pas vous « l’imposer » mais vous le « proposer » comme une alternative érotique à nos petits jeux.
Dans un premier temps, il va falloir définir dans quel type de soirée ou événement, Madame pourrait jouer de ses charmes.
Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/le-camel-toe/
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La préparation.
Boire beaucoup de liquide (de l’eau) une heure environ avant le début de la séance.
Ensuite quand je commence à sentir ma vessie se tendre. Que les premiers tiraillements se font sentir. Je m’installe au milieu du salon.
À genoux sur le carrelage que j’ai pris soin de bien nettoyer. Les genoux bien écartés exhibant mon sexe luisant de plaisir laissant échapper un léger filet de liquide séminal.
j’enroule une demi-longueur de ma ceinture autour de ma main laissant libre 60 cm de cuir libre.
Je me cambre au maximum de façon à tendre au maximum mon fessier et j’abats de toutes mes forces le premier coup de ceinture sur mon arrière-train.
L’effet est immédiat. Je ressens comme une décharge électrique. La morsure du cuir me fait l’effet
d’une brulure.
Sans hésiter, j’enchaine plusieurs coups. Petit à petit mon corps se relâche. Je me focalise sur la ceinture et sur le mouvement que j’essaie d’optimiser pour que les coups portent bien et frappent fort sur mon cul qui commence à chauffer.
Puis, je me rends compte qu’à chaque coup ma vessie s’ouvre. Laissant échapper quelques goutes. Puis, de petit jet sur le carrelage. Au bout d’une vingtaine de coups, de longs et puissants jets de liqueur dorée viennent souiller le sol. Je fais une pause pour me caresser le sexe.
Récupérer un peu de mon jus pour le gouter. L’étaler sur mon visage.
Et je recommence une série de coups de ceintures. Les brulures de cuir sont plus intenses.
Difficile de contrôler le rythme de mon jus doré. Je commence à ressentir une fatigue dans du bras.
Je lâche la ceinture et me glisse sur le sol. Je me roule dans mon jus.
Prenant soin d’être trempé. J’en profite même pour lécher le sol trempé sur tout le corps.
Puis, sur le dos, je lève au maximum mon bassin. Je dirige mon sexe vers mon visage, et je finis de vider ma vessie en essayant de récupérer le jet dans ma bouche.
La vessie bien vide, je prends mon sexe qui commence à se raidir et entame une masturbation rapide.
Libérant une grosse quantité de sperme que je prends soin d’étaler sur sol, se mélangeant à la liqueur au gout et à l’odeur âcre.
Et c’est avec un grand plaisir que je déguste ce cocktail de mon cru…
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Monsieur Leyssens me dit :
— Tu vas passer six semaines dans une ancienne institution pour jeunes filles chrétiennes. Les religieuses l'ont transformée en école pour les starlettes sous contrat avec nous. Après ça, tu auras un grand rôle.
— Je pourrai encore voir Summer ?
— Pendant six semaines, non. Ensuite, autant que tu veux. Je m'occuperai de toi. Je vais t'avoir un super contrat.
— Merci Monsieur et merci pour l'esclave.
J'enfile ma robe et je l'embrasse. Summer me prend par le bras et m'entraîne dans la maison. On part, mais pour aller où ? Une institution religieuse ça ne me dit rien qui vaille. Je dis à Summer :
— J'veux pas y aller...
— Si, tu vas y aller. J'ai l'impression de conduire une gamine à l'école pour la première fois.
Je répète :
— J'irai pas.
Gris soupir de Summer qui me dit :
— Tu as le choix, soit tu vas chez les sœurs, soit je te vends, Slave Paradise est à côté. Alors, plus de caprice !
— D'accord.
Elle a raison, je dois arrêter de faire la conne... mais je m'amuse trop bien avec elle. On quitte la côte et on roule pendant un bon quart d'heure. Je mets ma main sur ses cuisses, elle la laisse. On arrive devant une grille.
Un garde vient du côté conducteur. Summer lui dit :
— La petite Ashley de la part de Monsieur Sam.
— On attend cette demoiselle, allez viens petite.
J'embrasse Summer et je lui dis :
— À dans six semaines, promis ?
— Oui, travaille bien.
Je sors de la voiture et je fais au revoir avec la main. Le garde me dit :
— Viens, petite, on va aller voir tes petites camarades, tu verras elles sont très gentilles.
Il se fout de moi, là ? Oui, il rigole. Bon, il a raison je suis ridicule, mais j'ai connu des institutions religieuses et... non, rien. On arrive devant une grande maison entourée d'un jardin. Ce qui est surprenant, c'est qu'il y a pas mal de jeunes filles habillées en... écolière du siècle passé : jupe plissée bleue, chemisier blanc, chaussures plates et chaussettes blanches ! Sur la maison il y a une grande inscription "Ecole de comédie pour jeunes filles". Ça, c'est plus sympa. Je n'ai pas le temps d'interroger le garde, parce qu'une femme en tailleur gris vient à noire rencontre en disant :
— Tu es Ashley ?
— Oui, Madame.
— Suis-moi, tu vas te changer.
En quoi, M'dame ? Ça je le pense, mais je ne le dis pas !
On monte au premier étage et elle ouvre la porte d'une chambre. Il y a quatre lits et sur l'un d'eux, un uniforme. La femme me dit :
— Change-toi. Ensuite, tu iras te présenter à la mère supérieure.
Oh ! Ce sont vraiment des religieuses ? Elle reste là. Bon, j'enlève ma robe. La sœur m'observe, intéressée. Quand je remonte la culotte blanche, je sens que ma chatte essaie de la faire redescendre mais sans mains, ce n'est pas facile ! Le soutien-gorge est trop petit, mes seins débordent de partout. Je dis à la sœur :
— Il est trop petit et je n'en ai pas besoin. Regardez !
Je saute et mes seins bougent... modérément. La sœur me dit :
— Tu verras ça avec la mère. Dépêche-toi.
Je termine de m'habiller. Les chaussettes arrivent sous le genou, c'est vraiment bizarre. La sœur me dit :
— Boutonne le chemisier, seul le bouton du haut peut rester ouvert.
Quand c'est fait, on retourne au rez-de-chaussée. La femme ouvre une porte en disant :
— Voici Ashley, ma mère.
La mère est une belle femme d'une quarantaine d'années, elle a un visage régulier, mais des yeux... perçants. Elle prend mes deux mains dans les siennes et m'attire vers elle, en disant :
— Bienvenue mon enfant.
— ... Euh... merci ma mère.
Elle garde mes mains dans les siennes et me dit :
— Ici vous allez apprendre différentes disciplines qui vous permettront de réussir au théâtre et au cinéma. Dans six semaines, vous serez prête à passer des castings... Vous devrez beaucoup travailler et être sage et obéissante.
On dirait que j'entre vraiment dans la petite école. Elle attend une réponse ? Je lui dirais bien que je me casse, mais au lieu de ça, je bredouille :
— ... Oui... ma mère.
— Bien. Vous allez directement suivre un cours. Je vous verrai ce soir.
Elle lâche mes mains, mais c'est pour me prendre par la taille et... m'embrasser sur la bouche.
Oh ! Il y a 2 semaines c'était ma prof et maintenant elle. Je les attire ! Non, j'attire tout le monde. Un peu déboussolée par l'insolite de la situation, je retourne dans le couloir. La sœur m'attend et me dit :
— Tu vas assister à ton premier cours...
— Oui... euh... vous êtes toutes des religieuses ?
— Pas toutes.
— Comment doit-on vous appeler ?
— Ma mère ou Madame.
On sort dans le jardin et on se dirige vers une petite maison. On croise une jolie fille avec une queue de cheval. Elle est vêtue d'une robe tablier boutonnée devant et elle a une raclette, un seau et une serpillière dans les mains. La fille dépose le seau et à notre passage, elle fait une profonde révérence. La sœur l'ignore. Je lui demande :
— C'est une esclave, Madame ?
— Oui... Monsieur Sam nous en a fournis rapidement. Tu as de la chance avant c'était les élèves qui devaient faire des corvées...
— Et elles sont... fouettées ?
— Les élèves ou les esclaves ?
Devant ma tête, elle rit et répond :
— Bien sûr, elles sont fouettées, ce sont des esclaves. Pourquoi, tu es contre ?
— Non, pas du tout.
J'ajoute pour moi "si elles ont fait quelque chose de mal". On se dirige vers un petit bâtiment qui se trouve derrière la maison. On entre et elle me murmure :
— Ne fais pas de bruit.
On est dans une grande pièce. Des filles sont assises sur des rangées de chaises et regardent la scène. Deux filles dialoguent. La sœur me fait signe de m'asseoir et elle s'en va. Je n'ai jamais vu une pièce de théâtre, ni en vrai ni même à la télé. On ne voyait que des films approuvés par la pasteur et puis j'avais souvent... des corvées à faire. C'est le passé...
Les filles terminent leur scène et saluent. Les spectatrices applaudissent. La sœur qui est au premier rang leur dit ce qu'elle pense de leur jeu. Je ne comprends pas grand-chose... Vite, la fin de la journée que je puisse sortir et boire un verre dans le quartier. Je suis à nouveau attentive quand j'entends :
— Mes filles, nous avons le plaisir d'accueillir une nouvelle élève. Ashley, veux-tu venir sur scène pour te présenter.
Ouch ! Danser à poils en public, c'est facile, mais là, je suis gênée. J'y vais et je dis :
— Bonjour, je m'appelle Ashley Stirland et...
— Bonjour Ashley.
— ... Oui... euh... je viens de Georgie et je voudrais faire du cinéma.
La sœur me dit :
— Quels sont tes films et tes livres préférés ?
— ... Euh... j'étais dans des familles d'accueil et... je...
— Je comprends.
Elle se tourne vers les élèves et leur demande :
— Dans quels rôles voyez vous Ashley ?
Plusieurs filles disent "jeune première".
— Oui c'est vrai avec son physique, elle peut jouer les jeunes premières ou les garces. Que pensez-vous de lui faire jouer une scène de Roméo et Juliette ?
Une fille répond :
— Elle est trop sensuelle pour jouer Juliette, mais ce serait décalé et intéressant.
— Exactement, bravo Brittany. On va faire ça, mais je voudrais d'abord la voir dans de l'impro.
C'est quoi, ça ? Elle me dit :
— Tu es une jeune fille de bonne famille, un jeune homme t'aborde. Il te plaît.
Elle se tourne vers les filles en disant :
— Qui fait l'homme ?
Quelques filles lèvent la main. Je dis très vite :
— Je peux donner mon avis ?
— Bien sûr.
— La jeune fille avec des cheveux courts et des yeux bleus.
Ça fait sourire tout le monde... je ne sais pas pourquoi. C'est une jolie fille avec des yeux bleu foncé et elle a l'air... sûre d'elle, un peu comme Summer. La sœur lui dit :
— Jo, tu fais l'homme
— Avec plaisir Madame.
Elle vient sur la scène et elle me dit :
— Tu te promènes dans un parc. Vas-y, tu marches lentement.
Ça, je sais le faire. La fille vient derrière moi et me dit :
— Je vous prie de m'excuser Mademoiselle, vous venez de perdre ceci.
Elle me tend quelque chose en ajoutant :
— Votre culotte !
Quoi ? Elle est folle ! Oui, il faut que je joue :
Je relève ma jupe plissée et, en tâtant mes fesses, je réponds :
— Merci Monsieur. Ma mère achète des élastiques de culotte d'occasion et ça m'arrive souvent.
Rires dans la salle... C'est surprenant et agréable. Je fais semblant de lécher quelque chose que j'ai en main et je lui dis :
— Avec cette glace presque fondue en main, ce n'est pas facile de la remettre. Vous voulez bien m'aider... J'ai peur d'attraper un rhume.
Nouveaux rires... ça leur plaît !
Jo, le passant serviable, s'agenouille et fait semblant de remettre ma culotte, il me caresse les fesses au passage. Il se redresse et je lui dis :
— Heureusement que vous étiez là, ma mère m'aurait punie, alors que c'est de la faute des vieux élastiques. Comment puis-je vous remercier ?
Elle dit :
— En me donnant un baiser.
Elle tend ses lèvres vers moi et je l'embrasse. Il y a des cris de joie dans la salle. Quand nos lèvres se séparent, elle me dit tout bas :
— On se donne la main et on salue.
C'est ce qu'on fait et toutes les filles applaudissent. C'est grisant...
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
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De la Bienveillance, naît l'Espoir,
De l'Espoir, naît la Vie.
Avant de Vivre, il faut savoir se trouver soi-même, de nos envies, de nos aspirations, de nos désirs, conscient de nos failles, afin d'être en harmonie avec ce Je, pour s'offrir à l'autre, avec transparence.
Vivre, c'est aussi savoir s'entourer des bonnes personnes, savoir patienter, savoir les veiller, savoir s'en nourrir en retour, savoir aller vers elles lorsqu'on en ressent le besoin, sans jugement, avec bienveillance, et parfois, avec Amour.
Ce soir, au terme d'une semaine, initiée le 12 Février dernier, inattendue, qui semble avoir chamboulée à nouveau ma vie, insoupçonnée dont je n'avais ni l'envie, ni l'espoir, faisant mon deuil, déconstruisant un lien précédent, total, j'ai compris.
La nommé âme-sœur, serait prématuré, et je n'en ferais pas ici l'exercice, néanmoins, lorsque je la regarde, lorsque je regarde en Elle, de cette Femme, n'étant séparée de moi que par 2 petites années, et 30km, j'y vois des choses, que je n'avais pas vu depuis 13 mois, et bien au delà. Avant ce mois de Janvier 2021 (je rédige cet écrit en Février 2022), en cette femme qui m'a vu enfin Vivre, trouver ma place, avec Elle à mes pieds, en savourant chaque instant, qui m'a aidé à me construire, m'a forgé, plus qu'aucune autre en tant que Maître, qui m'a façonné, dans mon désir d'apporter à l'autre, dans mon désir de la nourrir, de l'abreuver, de l'éveiller, de la révéler. De la distance, de ces 800kms, de nos différences d'âges, s'avérant bien plus âgée que moi, l'union de nos vies se révéla impossible, fissurant notre lien, au terme de 2 années et demi, sans réussir à le briser, car notre amour fut total, mais nos vies, surent briser nos âmes, individuellement, ainsi que notre tanière, de ce Oni's Den, dont nous surent rayonner, ensemble.
Ce soir, j'écris ces mots, accompagnés d'une tisane au Thym, témointe d'un acte de bienveillance, ayant indiqué plus tôt dans la semaine que j'avais eu une nuit difficile, à cette Femme récemment arrivée dans ma vie, d'une nuit de 4h, la gorge prise. La voyant le lendemain au déjeuner, cette Femme, cette Animale, cette Renarde, su m'offrir de quoi guérir. Je le sent, Elle sera celle qui saura me veiller, panser mes plaies, et m'accompagner dans la découverte du monde, construisant le Notre, si patient, dans la communication, je le souhaite, nous réussirons à nous servir, car elle consciente de la rareté, ainsi que du caractère précieux de cette place, nourrie ces expériences passées. Ainsi, je sais, je sent, que jamais elle ne me lâchera... que jamais, elle ne m'abandonnera...
Elle est le miroir de mon âme, car lorsque je la regarde, je me vois. Dans des fonctions naturellement différentes, mais je sais, je sent que c'est Elle, qui saura guider mon dernier souffle, pourquoi me direz-vous, parce que je suis un être d'émotions, de sentiments, d'amour, qui se donne, sans retenu, de manière exclusive, à celle sachant le faire vibrer, même si pour la première fois de ma vie, de ces fêlures récentes, je me retient, hélas.
Alors que j'écrivais ces mots, je su recevoir un message, innocent : "Voudriez-vous que je passe en coup de vent pour vous embrasser et vous dire bonne nuit ?". La ou ce matin même, j'avais su rouler 30min, me rendant a son domicile afin de la croiser, me saisissant d'un livre oublié la veille, "Le Petit Prince", pour que celui-ci guide ma semaine de vacances, en présence de ma famille, d'une présence plus discrète qu'un lecture liée à ce milieu, plus sage, lui faisant la surprise en retour, de lui offrir, une lecture ayant guidée mon adolescence, d'un échantillon de mon gel douche, ainsi que d'un "rabou" de mes cordes de Shibari, afin que durant cette semaine, elle me sente prêt d'Elle.
Je ne saurais dire les sentiments qui me traversent en cet instant, mais la ou par le passé, mon amour, bienveillant et transparent, su en retour me meurtrir d'une décision prise de celle que je pensais être la Femme de ma Vie, d'un acte dont j'ai demandé l'explication, mais qui me parait toujours aussi fou. Parmi ces derniers mots, me faisant face, elle su me dire de manière apaisée : "La meilleur des histoires, c'est celle que l'on a pas encore vécu", à quoi je répondis, que pour moi, "La meilleur des histoires, c'est celle pour laquelle on est prêt à se battre". J'ai enfin compris le sens de ces mots, et je tenais à la remercier, sincèrement, de m'avoir rendu ma liberté. J'ai chuté comme jamais, mais sans cela, je n'aurais pu être la ou je suis aujourd'hui, m'amenant bien plus loin dans mon cheminement de vie, que jamais par le passé. J'ai l'espoir que cette Femme, soit la dernière, et je souhaite me battre pour cela, ne m'offrant plus dans un amour inconditionnel, mais apprenant déjà à l'aimer, Elle, l'apprivoiser, en douceur, pour l'être merveilleux, la Femme, la Soumise, la Mère, et bien d'autres encore, qu'elle ne soupçonne pas encore, car dans les mains l'un de l'autre, un monde saurait s'ouvrir à nous, si nous prenons, ensemble, l'engagement solennel, de ne jamais détourner le regard, ni de museler nos paroles, afin que derrière ce lien, une Famille puisse naître.
A vous tous, protégez-vous, mais n'oubliez jamais de vous aimez, encore et encore, car une vie sans amour, ce n 'est pas une vie,
Aujourd'hui, je crois, je l'espère, avoir su trouver ce dernier Amour.
A Vous, qui n'êtes pas encore mienne, mais qu'il me plait de nommer, ma Protégée.
NB : A l'heure de ces écrits, ce lien en devenir n'a toujours pas été consommé, n'en ayant personnellement pas la force.
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Je pensais que ça allait me détruire...
Après tout, selon ses mots que j’eus repris, je ne pouvais pas faire machine arrière. Pas après être entrée en lien avec lui. Pas après avoir été en couple avec lui.
Je pensais que ça allait me détruire...
Et pourtant, ce fut comme une grande bouffée d'air frais. Enfin, je réussissais de nouveau à vivre ma vie, à être vraiment présente dans ma vie. À ne plus être constamment hantée par le prochain devoir, la prochaine échéance, le prochain appel, le prochain visio...
Tant de moyens de communication, et tant d'incompréhension. J'ai eu mon rôle à jouer dans cela, et je ne m'en cache pas. Mon incapacité à déterminer et à exprimer mes envies, mes besoins, a été source de nombre de nos problèmes. N'étant ainsi pas force de proposition, j'ai suivi son rythme, acquiescé à ses propositions, fais les choses pour lui. Et telle a été ma plus grande erreur, celle de m’être lancée, d'avoir accepté des devoirs, des rituels, dans réellement penser aux implications, sans me demander si ce serait quelque chose qu'il me ferait plaisir d'accomplir pour lui, pour le servir.
Nous nous étions pourtant trouvés. Éperdument amoureux, partageant les mêmes intérêts pour le BDSM, et plutôt compatibles de ce regard-ci.
Ainsi, jamais je n'aurais pensé qu'après aussi peu de temps... Trois semaines depuis notre rupture. Deux semaines depuis qu'il s'est présenté chez moi sans me prévenir et en se faisant passé pour le facteur. Une semaine depuis que j'ai finalement accepté de décroché alors qu'il avait accepté de nous accorder du temps sans contacts. Ainsi, je n'aurais jamais imaginé que j'allais être soulagée d'être partie, de m'être échappée de cette relation qui n'était pas saine pour moi.
Après tout, il m'avait bien dit, après que je l’eus quitté,qu'il espérait que jamais je ne réalise ce que je perdais en le quittant. Lui, l'Homme de ma vie. Comme j'étais la Femme de sa vie, sa licorne. Une femme et une soumise, deux facettes d'une même personne, toutes deux attirées par lui.
Enfin, ça c'était avant... Avant qu'il ne fasse un étalage publique de la réalisation de nos rituels, de nos projets, avec une autre. Nous guérissons tous à notre manière, mais dans ces actes, il ne m'a provoqué que déception.
Je savais bien que nous n’avions pas du tout le même rapport au monde. Je sais que je suis bien plus spectatrice, tandis qu'il est bien plus acteur, dans beaucoup d'aspects. Ainsi, je ne fus pas surprise par cet étalage publique de notre vie intime. Un récit, comme sur tous les réseaux, romancé, biaisé par la douleur du moment. J'en fus seulement heurtée, indignée... Dans un tel moment, alors que nous venions de nous dire adieu, ne pouvait-il pas faire preuve de respect pour ce que nous avions été, au lieu de faire un post sur Instagram dans le train.
Mais comme bien trop souvent, je me suis tue. Je n'ai rien dit et j'ai laissé coulé.
Nous avions enfin convenu de ne pas échanger pendant quelques temps, et j'avais accepté de prendre le temps de revenir sur les raisons qui m'avaient poussée à partir puisqu'il ne semblait pas comprendre pourquoi.
Je n'épiloguerai pas trop longtemps. Après tout, quel intérêt y a-t-il à lire la débâcle de ma vie.
Toujours est-il que je me suis trouvée à un point où, poussée dans mes derniers retranchements, j'avais besoin de faire entendre ma vois. Un démarche sincèrement puérile. J'aurais ailé être au dessus de cela, j'aurais aimé pouvoir simplement regardé ailleurs et ne pas voir toute la cruauté de ses actes, bien qu'il ne semble pas s'en apercevoir.
Ainsi s'achève notre histoire. Un adieu peut-être, il y en a déjà eu tant. Ou bien un dernier caprice, celui d'avoir le dernier mot, celui de mettre un point final. Car il est temps pour moi de me détacher de cette emprise que je lui ai donné sur moi. À présent, il est temps que j'apprenne à vivre pour moi.
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Je sens de plus en plus d'agitation autour de nous. Des voix, des rires étouffés. Oui, il y a des invités. Mais qui ? Je suis toujours privé de la vue, et j'ai toujours le casque sur mes oreilles. Plus de bande son, plus de cris de jouissance, mais je n'entends pratiquement rien. Ma queue est toujours dressée, dure. Je la sens ultra-sensible, brûlante. Une demi-heure plus tôt, Maîtresse Caroline, enfin je suppose que c'était elle, m'a enduit de crème ou quelque chose comme ça. L'effet a été immédiat : une sensation de feu et l'impression que ma queue gonflait encore, comme si c'était possible. La sensation de brûlure m'a fait ruer et crier à travers mon bâillon. La cravache a aussitôt cinglé mes reins. Un rappel à l'ordre douloureux, que j'ai eu toutes les peines du monde à respecter. 30 minutes plus tard, le feu s'est atténué mais je suis toujours dur à éclaté, et le moindre courant d'air me fait l'effet d'une caresse. Je n'ai qu'une envie, jouir ! Mais je sais bien que je vais devoir attendre, peut-être attendre longtemps. Maîtresse Caroline sait se montrer particulièrement perverse et elle est tout à fait capable de me priver d'orgasme pour toute la soirée.
Je sens des mouvements autour de moi, mais je n'entends plus aucune voix lointaine. On me frôle, on effleure ma queue, puis on me détache pour me lier aussitôt les mains dans le dos et on retire mon casque et mon bandeau sur les yeux.
"A genoux !" L'ordre vient de Maîtresse Caroline.
Je garde le regard baissé, tout en essayant de deviner qui est dans la pièce. Je sens Ennia à mon côté, mais je n'ose la regarder de peur d'une punition immédiate. Plusieurs personnes nous font face, assises dans le canapé et les fauteuils. Je distingue la lumière chaude de nombreuses bougies. Maîtresse Caroline semble avoir préparé le salon avec soin pour cet événement mystérieux, cette annonce que nous allons enfin découvrir...
"Mes esclaves... je vous l'ai dit, ce soir est à marquer d'une pierre blanche. Vous ne l'oublierez jamais. Cette décision, je l'ai prise il y a quelques mois. Elle a longuement murie. Je vous ai observés, épiés... et c'est devenu une évidence. Sachez cependant une chose : c'est vous qui allez, au final, décider. Je ne peux m'engager pour vous. J'espère, et j'en serai la plus heureuse, que vous suivrez mon jugement, que vous ferez le choix qui est pour moi évident. Ce soir, j'ai réuni nos plus proches amies. Celles qui connaissent tout de vous deux, celles qui vous ont vu évoluer, qui ont abusé de vous, vous ont fait souffrir et jouir... Elles seront les témoins de cet instant".
Je me sens à la fois rempli d'espoir et totalement perdu... Je n'ai qu'une envie, qu'un besoin impérieux, qui concentre toute mon énergie et mes pensées... serrer Ennia contre moi. J'ai besoin d'elle, tellement besoin que j'en ai mal. Une douleur totale, qui me serre le cœur, me coupe la respiration et me maintient au bord des larmes. Je la veux contre moi, je veux la sentir et la ressentir. Me perdre en elle. Je veux ses baisers, son odeur, sa chaleur, ses mots. Je tremble de désir, un désir d'elle plus absolu que simplement sexuel.
Maîtresse Caroline reprend la parole, et le moment se fait plus solennel...
"Honorables membres de l'assistance, il est temps de vous révéler le pourquoi de votre présence ici ce soir. Les deux esclaves qui nous font face s'aiment. Intensément et profondément. J'ai vu leur amour évoluer, grandir et devenir si évident que je ne vois aucune raison de ne pas... les unir par le mariage !!!"
Je suis atomisé, incapable de réfléchir... j'ose lever les yeux vers ma Reine et les larmes se mettent à couler sur mon visage. Puis je me tourne vers Ennia. Mon amour me regarde, pleure elle aussi, et elle semble dans le même état d'hébétude que moi. Totalement bouleversée. Une boule d'angoisse explose dans ma gorge...
"Chloé, veux-tu bien les détacher s'il te plaît ? "
Maîtresse Chloé se précipite et nous rend l'usage de nos mains. Ennia ne cesse de me regarder. Nos regards sont comme soudés et l'intensité que je lis dans le sien me fait tomber dans un puit insondable de désir et d'amour.
"Levez-vous ! "
Nous nous redressons, péniblement, et nous nous rapprochons. Nous sommes tous les deux dans un état second, déchirés entre l'envie de nous précipiter l'un sur l'autre et une envie inconsciente de lenteur. Comme si le temps avait suspendu son vol.
"Victor, acceptes-tu de t'unir à Ennia, de devenir la moitié d'elle, son mari, son soumis et son amour absolu ?" Je me sentais comme hors de moi. Comme si je voyais cette scène, d'une beauté et d'une intensité irréelle, de l'extérieur. Et je m'entendis répondre, d'une voix assurée dont je ne me serais jamais senti capable en cet instant : "Oui Maîtresse Caroline, je le désire, je le veux. Plus que tout".
"Ennia, acceptes-tu de t'unir à Victor, de devenir la moitié de lui, sa femme, sa Maîtresse et son amour absolu ? Oui, Maîtresse Caroline. Je le veux ! " Ennia avait presque crié, sans détacher son regard du mien. Nul besoin de mots. Il n'y avait rien à ajouter. Juste à ressentir. J'explosais. D'amour, de désir, d'absolu, de quelque chose qui me dépassait, que je n'avais jamais ressenti. Pleurer, rire, m'évanouir de trop d'émotion, j'hésitais...
"Ennia, Victor, je vous déclare officiellement fiancés !!!". Les applaudissements avaient fusés immédiatement... nous étions Ennia et moi, comme tétanisés. Attirés inexorablement, mais n'osant pas.... pas sans l'autorisation de notre Déesse commune. "Allez mes esclaves.... vous pouvez vous embrasser... je vous laisse un moment pour vous savourer. Après, place à la fête ! C'est de nous dont vous allez nous occuper !!!
Lentement, nous nous rapprochons. Nos corps se touchent, nos courbes s'épousent, nos chaleurs se mêlent. Pas un mot. Nos bouches se soudent. Nous nous serrons l'un contre l'autre comme jamais nous ne l'avons fait. Si fort à nous briser les os. Je ne veux plus jamais la lâcher, plus jamais la perdre, ne serait-ce du regard. A jamais être à elle. Je l'aime d'un amour totalement dingue. Enfin, au milieu des étreintes, des baisers, des caresses, des sanglots libérateurs... les mots sortent, explosent, un flot qui ne se tarit pas et qui puise sa source à nos deux bouches, nos deux cœurs. "Je t'aime, je suis à toi, je t'aime, mon amour, mon désir, mon absolu... ne me quitte plus jamais, aime-moi, baise-moi, ma femme, mon homme, je t'aime, je t'aime, je t'aime....." Autour de nous, le champagne coule, il y a des rires, des discussions, la vie.... mais notre bulle est trop intense pour y laisser pénétrer l'extérieur. Nous ne sommes qu'émotion, besoin, manque... soudés l'un à l'autre mais cela ne nous suffit pas, cela ne nous suffira jamais. Nous sommes un tout, désormais réuni.
"N'oubliez pas, vous êtes fiancés, pas encore mariés..... et on ne baise pas avant le mariage, hein mes putes ?!!!"
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J'ai toujours été sensible aux odeurs, aux parfums.
Celui d'un vin, d'un sous-bois à l'automne, l'odeur de l'herbe fraîchement coupée, celle de la brise au bord de l'océan.
Et puis d'autres aussi, que nous cherchons désormais à cacher, à grand renfort de déodorants et d'eaux de toilette diverses.
L'odeur des mecs, de leur sueur, de leur entrejambe.
L'odeur du désir et du sexe.
Des corps qui se mélangent.
_______________
J'ai lu quelque part, je ne sais plus où, que chacun de nous avait une odeur qui lui était propre, comme une sorte d'empreinte digitale olfactive.
Et que les phéromones, imperceptibles « au nez nu » seraient néanmoins captées par le système olfactif et joueraient un rôle plus déterminant dans l'attraction et le désir que n’importe quel parfum.
En constituant un facteur important dans l'attirance que l'on éprouve pour certains ou au contraire le fait qu'on "sente" d'entrée de jeu qu'avec tel autre, "ça ne se fera pas".
Ce qui est sûr par contre, c'est que j'aime l'odeur de mon mec.
Moins celle de l'eau de toilette qu'il utilise habituellement, qui n'a rien de déplaisant au demeurant (d'autant c'est moi qui la lui ai offerte :smile:) que la sienne, celle qui lui appartient en propre.
Celle que j'aime à sentir sur les vêtements qu'il a porté.
Celle de ses sous-vêtements aussi, ce qui nous a valu quelques discussions quant à la répartition des tâches au sein de notre couple, quand il insistait pour que nous partagions à égalité toutes les tâches domestiques, jusqu'à ce que je lui avoue que la raison pour laquelle je tenais à m'occuper de la lessive, c'était pour pouvoir renifler ses caleçons :smile:.
Par contre, je n'aime pas les "odeurs" féminines, et en particulier la mienne.
Sauf quand elle se fond, se mélange avec celle de mon mec/Maître.
Ce qui explique peut-être, phéromones obliges, que s'agissant du sexe, les femmes ça n'a jamais été et ne sera jamais mon truc.
_______________
Alors, oui, j'aime le sentir.
Avant et après.
Sentir son odeur, son désir.
Pour mieux les ressentir.
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Alors qu'hier en ce Vendredi 11 février, au terme de ma pause déjeuner, ayant posé mon après-midi afin de profiter des derniers moments de soleil avant un week-end pluvieux, en bord de mer avec une amie de longue date, je reçois un message d'une amie, consœur de R. , avec laquelle nous avions prévu de nous voir en présence de son compagnon durant la semaine. M'indiquant dans un premier temps, qu'elle s'excusait pour ces nouvelles tardives, souhaitant fixer une date, et surtout s'engageant à s'y tenir dans un premier message, puis dans un second temps, découvrant la fin de ma relation avec R. . Au regard de la lecture de mes derniers textes, ou surement de ceux de ce sanctuaire, partagé avec R. , elle m'adressa un nouveau message. Partageant en retour un état, sien, vivant dans l'instant cette chute qui fut mienne quelques semaines plus tôt, d'une même violence, la matinée même.
Alors que nous reprendrons nos échanges écrits plus tard, ayant entre temps improvisé une soirée avec mes collègues de travail, nous nous attèlerons à échanger, afin de savoir si nous allions mutuellement bien, de nos disponibilités de s'appeler si besoin, voir de simplement nous rencontrer depuis tout ce temps, m'indiquant son indisponibilité du dimanche, puis la mienne en retour du samedi après-midi, car devant partir sur Perpignan, mais passant non loin d'elle, lui indiquant que je pourrais me rendre disponible de 10h à 12h30, si elle l'était en retour, ce qu'elle accepta.
Souffrant d'une insomnie, que j apprendrais partagée que plus tard avec cette consœur de R. que je m apprêtais à rencontrer , je me suis retrouvé a errer sur le net de 2h à 4h, jusqu'à recevoir à 3h du matin un message, de cette amie de Perpignan, m'indiquant qu'étant actuellement aux urgences, nous devions reporter notre après-midi.
Après m'être rendormi quelques heures, je me suis ensuite attelé à me préparer, finalement non pour une simple matinée, mais avec l'envie de passer une journée dans cette ville que j'affectionne, ou aux alentours, prévoyant de quoi être flexible en terme d'activités, culturelles comme sportives, ayant même prévu un livre que je devais finir, et d'entamer un nouveau livre acheté récemment dans le cadre de mon ancien lien.
Elle m'avait indiqué disposer d'un sac bleu/violet, afin que je puisse la reconnaitre facilement, aprés quelques difficultés à me garer, et ayant une dizaine de minutes de retard, bien loin de mes habitudes, je lui fis face, nous saluant mutuellement, d'un check du poing.
Nous nous sommes ensuite dirigés dans une brûlerie, choisie par ses soins, afin de faire connaissance, mais surtout de partager mutuellement et débriefer nos événements de vies récents de vive voix, de jauger nos états. Je me suis employé à la laissé s'exprimer dans un premier temps, ayant été aussi surpris de ce changement soudain de situation, comme elle su l'être me concernant, m'indiquant la veille encore qu'elle était impatiente de me rencontrer avec ma "protégée", ce qui me toucha profondément comme attention respectueuse. C'est ainsi qu'elle su me partager son histoire, ses singularités, celle qu'elle fut, celle qu'elle est devenu, et celle qu'elle aspire à devenir, un jour. Ces échanges furent cordiaux, neutre, partageant mutuellement nos deux histoires récentes, lui partageant en retour la construction de mon lien avec R. , de mes sentiments à son égard, du mal mien qui m'avait rongé depuis mi-janvier devant son indifférence, de ma chute, cette même chute que j'avais vécu seul, isolé de R. , comme abandonné. Elle vivait à présent cette même situation, c'est la que je commença à comprendre, cette singularité qui était sienne, et que nous partagions, de cette dévotion, à l'égard de ceux que nous choisissons d'aimer, souvent trop intensément. C'est alors que je su l'informer que j'avais une bonne et une mauvaise nouvelle, la mauvaise étant que je ne partais plus sur Perpignan, mais la bonne étant que j'étais en conséquence disponible toute la journée, elle même m'ayant indiquée la veille qu'elle était disponible toute la journée, donc que notre rencontre dépendrait de mes disponibilités. Avant de sortir de ce lieu, nous avons pu échanger par hasard d'Urbex, c'est même elle qui su amener le sujet, me trahissant par un sourire, m'indiquant qu'elle connaissait des lieux, bien que n'en ayant jamais explorés, et pourtant elle était déjà au fait d'un certain nombre de lieu d'exploration, n'ayant simplement jamais trouvé de partenaire pour cela, c'est ainsi que d'un check, je lui proposa d'être celui-ci, son partenaire d'urbex, ce qui annonce de riches journées à venir, d'exploration, mutuellement déterminés dans nos paroles.
C'est ainsi que nous avons pris le chemin du centre ville à pied, se proposant de déjeuner ensemble, car étant déjà l'heure du déjeuner, lui demandant si elle avait de bonnes adresses de restaurant. Nous nous sommes retrouvé dans un restaurant cozy, aux plats gouteux et soignés, nous livrant d'avantage l'un à l'autre, retrouvant un naturel plus sincère, et surtout, la légèreté de rires décomplexés. A ce moment, je pris conscience qu'elle ne me regardait dans les yeux que de manières sporadiques, n'osant soutenir un regard, sans que je ne sache pourquoi, mais qui me surpris, était ce une forme de timidité, de gêne, d'un conditionnement issu d'une précédente relation, je ne saurais le dire. Nos échanges furent à nouveau centrés sur nos deux dernières relations, nous retrouvant mutuellement dans la manière de construire celle-ci, avec intensité, avec passion, dans des fonctions naturellement différentes. Ce fut tellement agréable pour moi, pour une fois, de ne pas me sentir différent dans mon approche d'une relation de couple, car de mes amis autour de moi, je ne me sentais guère un extraterrestre dans mon approche d'une relation de couple, d'un lien, et pourtant aux yeux de R. , j'avais senti un réel déphasage depuis ces derniers mois, m'amenant à penser que j'étais surement différent. Ce que m'a appris ce dialogue, c'est que nous sommes tous des individus, des êtres aimants, et pensants, nourri de leurs individualité, mais que parmi celles-ci, il y a des liens qui se créent, des aspirations qui se retrouvent, des philosophies que l'on se peut, que l'on se veut, de partager avec d'autres, et dont il ne faut se priver, mais continuer d'y croire, car cela existe, nul n'est seul, il ne l'est seulement le temps de trouver une personne avec laquelle il partage les mêmes croyances, les mêmes convictions, les mêmes aspirations.
Ce qui fut stimulant pour moi dans ces échanges, c'est qu'il eu tout un ensemble de croyances, auxquels je n'adhère pas nécessairement, mais riches d'enseignements philosophiques, et desquels je me retrouve curieux, qu'il y a tout un univers dont je n'ai pas ma maitrise, mais que je sais existant, et pour lequel je souhaite enrichir ma compréhension.
Après ce moment, nous nous sommes employés à bouger la voiture, afin de rejoindre les falaises en bord de mer, et d'aller faire notre digestion allongés sur un rocher, ayant prévu un plaid pour l'occasion, à quelques mètres de la mer, d'un moment apaisant, ressourçant, en plein soleil, d'un vent léger, se livrant davantage l'un à l'autre sur nos cheminements de vie, de nos relations, de notre histoire. Le soleil se faisant distant, commençant tout deux a ressentir le froid, je lui proposa du thé que j'avais prévu le matin même dans une Thermos, qu'elle refusa, n'ayant pas eu le temps de déjeuner. Puis, une idée émergea, de celle d'une photo, témoin de ce moment de paix, de sérénité, au bord de l'eau. Ce qui fut amusant, c'est que j'avais senti en elle une femme intrépide, puis lorsque je sauta pour rejoindre cette dernière grosse pierre avant la mer, sautant un espace certain au dessus de la mer, j'ai senti que celle-ci était moins en confiance, lui proposant ma main afin de l'aider, mais elle su s'en sortir seule. Ce moment fut bref, mais su bien nous faire rire, appréciant tout deux le résultat, nous employant à repartir à la voiture, afin de rejoindre le point haut de la ville, profitant d'un point de vue, auquel je ne m'étais pas rendu depuis 4 ans, c'est la que je fus content d'avoir une voiture puissante, car j'avais connu la montée de ces pentes, dans un Clio peu puissante, hésitante dans son ascension.
Au sommet de ce lieu, j'ai découvert une partenaire randonneuse, disposant d'un vrai rythme de marche, malgré une cheville hyperlaxe, curieuse de découvrir le monde, aspirant au voyage. Nous étant posé ensuite chacun sur une pierre, profitant d'un très beau point de vue sur la mer, ainsi que sur l'arrière pays, nous nous sommes davantage livrés, partageant nos constructions mentales issus de notre enfance, découvrant des points communs, lui faisant le témoignage de ma sensibilité en parlant de celle-ci, qu'elle su accueillir avec respect et douceur. J'initia une question sur ces convictions politiques, ce qui m'amusa grandement car en exposant les miennes, me revendiquant d'une autre orientation, nous avons pris conscience que nous avions au final les mêmes convictions, d'offrir aux autres, de volonté de bénévolats, etc.. Elle su lâcher par erreur son prénom, s'en surprenant, lui lâchant spontanément le mien, soulignant le nombre fini de personne connaissant celui-ci, m'indiquant que si on lui avait demandé de quel nom je répondais, elle aurait dit celui ci, d'un moment étonnant, partagé. Je su également lui partager avec une vive émotion, ce que j'avais construit pour R. , au vue ce qu'elle représentait profondément pour moi, de la manière dont je m'étais lié à elle, de nos engagements, sans qu'elle n'en prenne la mesure, conscient au fond de moi, qu'elle était la bonne, et m'étant investi en conséquence, sans me protéger, ayant tombé de nombreuses barrières. Le point de vue me rappela un restaurant de fruit de mer trés connu se trouvant au loin, lui faisant part, m'indiquant qu'elle le connaissait de nom, sans toutefois sy être déjà rendu.
Nous nous sommes ensuite employés à faire le tour des magasins de kite-surf, étant personnellement à la recherche d'une paire de lunette technique particulière, sans succès, mais l'occasion d'échanger d'autres sujets, de sortir du cadre, et des raisons de notre rencontre. Ce qui fut saisissant, c'est le naturel de cette journée jusqu'à présent se baladant, profitant simplement, ne sachant l'heure d'avant ou nous irions l'heure d'après, mais semblant partager une sensation, de celle de continuer ensemble à dérouler cette journée, ne sachant, ni ou, ni comment. C'est alors que reprenant ces mots plus tôt, je lui fis la proposition de partager ensemble le diner, telle une soirée "Anti Saint Valentin", ayant tout deux subis récemment, ou très récemment, la fin de nos liens, si intenses furent ils, qu'elle accepta avec joie.
Après le sport, il manquait la culture, qu'à cela ne tienne, elle me demanda si je préférais allez dans une galerie d'art, ou un musée, je choisi le musée, elle m'y guida. Une anecdote qui m'amusa, et à laquelle je m'étais employé plus tôt de lui dire d'en profiter, car je ne suis pas Homme à me faire guider, mais plutôt à initier des activités, des journées, après avoir écouté les demandes et desiderata de l'autre, afin de le surprendre, en intégrant des choses partagés plus tôt. Je suis Homme de surprise, rien n'égal la joie d'un sourire profond et sincère, d'un remerciement, lorsque l'on surprend ami ou partenaire. A ce sujet, nous surent nous rejoindre, aimant tout deux surprendre l'autre, partageant mutuellement nos expériences de vies passés sur le sujet, comme récente.
Apres un passage dans ce musée, ou j'ai pris conscience que j'avais des cruelles lacunes en termes d'arts, alors que pourtant les musées, vernissages, expositions, étaient une habitude pour moi par le passé, mais surtout en terme de connaissance de nom de peintre, d'artistes, nous sûmes être saisie par un tableau d'un artiste chinois, rappelant fortement la pratique du shibari.
Nous avons ensuite repris la direction de la mer, sous une pluie battante, enchainant les situations d'aquaplaning, mais bien plus loin cette fois-ci, nous avançant du restaurant, afin de marcher, la nuit tombant au bord de l'eau, sur la plage, d'une seconde photo dont elle saura se saisir, née de l'union de nos idées, mutuellement amusés.
Après avoir pris le temps de discuter sur cette plage en marchant pour la première fois de shibari, une discipline affectionnée par celle-ci, n'en ayant connu que les prémisses, et connaissant ma pratique, ma discipline dans l'exercice de celle-ci, se rendant compte mutuellement que nous partagions les mêmes pré-requis à celui-ci, à savoir la réalisation dans le cadre d'un lien, établi, et non au moyen de modèle, ou de simple performeur encordeur. Je suis d'ailleurs lui rappeler la douleur lié à ma perte de R. , car nous apprécions tout deux cette discipline, ayant joué pour nous un rôle de symbole, de socle, dés notre première rencontre. Elle me confia alors n'avoir jamais eu en main de corde, ou plutot si, mais uniquement des cordes liées au bondage, et non des cordes naturelles en jute ou chanvre, associées à la pratique du shibari, me questionnant sur leurs sensations au toucher. La nuit commençant sérieusement à tomber, nulle lune nous eclairant, nous avons pris le chemin de la voiture. Ouvrant le coffre afin de ranger ma veste, je lui demanda alors si elle me faisait confiance, elle acquiesça. Lui demandant de fermer les yeux, de tendre les mains a plats, puis je lui sorti une corde de 8m, savamment rangée, dans le creux de sa main, prenant son autre main afin de refermer celle-ci sur cette corde, afin qu'elle se concentre sur la sensation du toucher, me demandant ensuite si elle pouvait ouvrir les yeux, ce que j accepta. Elle fut saisie de leur douceur, de cordes faites avec un brin de lin, possédée depuis 2 ans, et exceptionnellement agréable, de qualités supérieurs importées du Japon, par un couple d'encordeur. Je m'employa ensuite à lui expliquer les différents nœuds terminaux sur celles-ci, leurs avantages, et inconvénients.
Nous avons ensuite pris la directions du restaurant, y arrivant 15 min en avance, retournant dans la voiture afin de discuter au chaud, un nouveau moment ou je fus saisie par le naturel de nos échanges, la fluidité, et la douceur émanant de nos paroles, la simplicité dans le fait de confronter nos idées, nos vécus, d'une paix mutuellement rarement ressentie.
Le diner qui suivi fut amusant, nourri d'attentions mutuelles, de sourires, de rires, de ces moments d'innocences dont nous avions cruellement besoin, devant la rudesse de nos vies récentes, nous en nourrissant, partageant mutuellement ce sentiment de profonde fluidité et sérénité. De ce diner d' "Anti Saint Valentin" savouré au Champagne, lui offrant un présent lors du dessert dont elle se saisira, d'une attention qui me touchera le soir même, que je découvrirais à mon retour à mon domicile. D'une anecdote amusante alors que je l'attendais dans la voiture, me cherchant à la sortie des toilettes, la gérante lui indiquant "Votre mari est parti", nous en rirerons a grande voix une fois celle-ci dans la voiture.
Prenant ensuite la direction de son domicile afin que je la dépose, sans même lui en faire la demande, de retour dans sa ville, je lui indiqua qu'il me semblait que non loin, il y avait un parking, afin de s'y garer pour échanger quelques mots, avec vue sur la mer. Elle m indiqua alors que nous étions proche de la plage dont elle m'avait parlée le matin même. Prenant mon sac a dos, lui demandant si elle souhaitait des gants, ainsi qu'un coupe vent, je lui prêta des habits miens afin qu'elle n'est pas froid, devant le vent et l humidité ambiante. C'est ainsi que nous arrivâmes en ce lieu, dont elle me confia n'avoir jamais partagé avec personne. Celui ci était profondément apaisant, l'eau se voulant mon élément, profitant du son des vagues, s'y reposant, surplombant la mer d'une roche à 5m du niveau de la mer, lui proposant du thé encore chaud. C'est en ces lieux, qu'au terme d'une demande mienne, elle synchronisa l'heure de ma montre, d'un symbole dont je n'arrivais pas à me détacher, et dont seule une consœur de R., bienveillante, respectueuse, et de confiance, pouvait m'aider à refermer ce qui fut jadis ce sanctuaire, construit d'une passion et d'un amour toujours sans égal.
C'est au terme de ce moment, émouvant, retrouvant enfin la paix, l'envie de respirer, ma serenité, perdue il y a plus d'un mois, que je ramena celle-ci chez elle, la remerciant sincèrement pour cette journée, m'en remerciant en retour.
Depuis toutes ces années dans ce monde, je sais reconnaitre au terme d'une rencontre, d'un confrère, d'une consœur de R. , lorsque l'on va se suivre avec des personnes dans le temps, devant le caractère précieux, le respect, la bienveillance de ce qu'elles sont. Cette personne est forgée de cela, me laissant ainsi curieux de découvrir ce qu'elle va reconstruire, fort de cette expérience de vie, et ce qu'elle va devenir, dans les mois, et années futures.
Oni.
Sons :
- 25 Ans, Ben Mazué
- Moins Joli, Iliona
- Depuis toi (oh oh), Céphaz
- Jusqu'ici tout va bien, Clou
- Mélancolie F.C. , Hervé
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Les lèvres ne prononcent pas
Le coeur pense
Les yeux disent
Car ces mots là
N'agressent pas
Ils ne blessent pas
Et ne tuent pas
Lorsqu'ils sont d'amour, de tendresse
Lorsqu'ils sont posés comme une caresse
Alors ils veulent dire tous les "je t'aime" du monde
Le 07 02 2022
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#MMM, vous connaissez peut-être.
Le hashtag créer par Charline Vermont autrice du compte Instragram @orgasme_et_moi.
A l'origine, ce hashtag indiquait "Meufs Mecs Merveilleux.ses", qui s'est mué, dans un souci d'une plus grande inclusivité à "Mixed Marvelous Minds".
Faut-il aujourd'hui en regretter l'anglicisation alors que le processus initial portait sur l'expression d'une pensée en français ? je l'ignore.
Fait est que le hashtag #MMM est largement adopté et se croise régulièrement dans les profils d'appli de dating et les sites de rencontres, les personnes qui souhaitent indiquer qu'elles sont ouvertes à une sexualité décomplexée et bienveillante.
Ce que d'autres ont nommé de longue date sexualités alternatives (notez les pluriels).
Le glissement progressif d'un monde de sexualités aux nombreuses formes d'expressions, avec ou sans pouvoir qui s'exerce lors des jeux sensuels (D/s, soumission, shibari, discipline érotique, contrôle sensuel du partenaire...) pour une sexualité décomplexée et bienveillante, nouvelle dénomination pour des pratiques qui demeurent dans l'exécution, les mêmes que celles de nos aïeux.
C'est dans la forme, dans la communication qu'il est signifié des attentes avec une précaution importante quant aux exigences de formulations explicites, modalité inclusive et soucieuse de ne pas créer d'incertitude pour les partenaires.
Les générations antérieures aux années 1990 ont connu le consentement implicite, non sans avoir préalablement négocié les actes à venir, aujourd'hui il se doit d'y avoir une permanence dans l'acquiescement des partenaires à agir dans l'instant.
Nouveau protocole d'expression et de sa permanence, avec pour corollaire de s'assurer de ne pas outrepasser l'accord des participants afin de ne pas créer de traumatisme, de violence.
La généralisation du questionnement permanent du consentement dans l'action interroge sur la faculté à pouvoir lâcher-prise, et cela même dans l'espace/temps de déconnexion et d'envole vers les EMC (état modifié de conscience) propres à la libération de l'orgasme de quelque genre fusse-t-il.
L'enthousiasme du consentement initial doit avoir pour préalable la préoccupation des protagonistes à interroger la validité de la responsabilité de chacun à formaliser ce consentement aux actes à venir, il ne faut jamais sous-estimer la phase où il va devenir plus incertain (EMC) de pouvoir s'exprimer sans avoir à garder les pieds sur terre.
Cette quadrature du cercle doit faire autant réfléchir les plus matures comme les plus jeunes, si d'un côté, les quadras et plus doivent s'approprier ces nouveaux protocoles de dialogue et de communication, il ne faut pas que les moins de quarante ans oublient qu'il n'est pas acquis d'avoir une permanence de conscience et de capacité à exprimer en toute lucidité, sa responsabilité au travers du consentement à l'action en cours.
Comme pour l'ensemble des résonances #SexPo, les approches positives et enthousiastes des rencontres et relations amoureuses n'échappent pas aux opportunismes des prédateurs et prédatrices, aujourd'hui désignés "wokefishers".
A vous de cerner la sincérité et l'éthique de vos correspondants.
Je ne doute pas qu'il soit heureux de pouvoir mieux communiquer, exprimer de façon formelle ses actions à venir, les accompagner de paroles, de mots qui permettent une douce mélodie sensuelle.
Que les "Meufs Mecs Merveilleux.ses" puissent se rencontrer et s'épanouir, c'est toute la délicatesse que je leur souhaite.
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J'étais heureux ce matin de mai . J'avais réussi , à réserver un voyage pour deux personnes pour l'Ile de la Réunion . Depuis notre voyage de noce , Lady Gabrielle et moi rêvions de retourner sur cette île merveilleuse . Nous rêvions de retourner manger des samoussas sur les marchés colorés de Saint Paul ou de Saint Denis , revoir le Piton de la Fournaise , nager avec les poissons aux couleurs de tropique , déguster la cuisine créole et profiter de tout ce que cette île propose .
Je n'avais plus qu'à appuyer sur « enter » . Ce que je fis avec prudence craignant la « fausse manip » . Mais tout c'est bien passé . Les quatre feuilles de ma « résa » étaient imprimées . J'avais bien mérité le grand bol de thé que je me préparais ainsi que le pain au chocolat de la veille que je réchauffais pour qu'il redevienne croustillant .
Je dégustais mon petit déjeuner quand Lady Gabrielle me rejoignit encore ensommeillée .
J'avais placé les feuilles entre son énorme bol à p'tit dèj qu'elle affectionne tant et le petit vase où règnait en majesté une rose « Queen Elysabeth » » cueillie dans notre jardin . Quand elle découvrit l'objet de ces feuilles son visage s'éclaira comme la terre lorsque le soleil apparaît à l'horizon .
La date de notre départ arrivait . Chaque jour nous voyait nous occuper d'une nouvelle préparation . Je dois avouer que la joie de retourner sur cette terre de prédilection était troublée par l'appréhension que j'ai des voyages en avion . Non pas que j'ai peur mais le fait de passer 12 heures coincé dans un siège trop petit pour moi ne m'enchante pas du tout . L'attitude blasée et l'état d'irritation permanent du personnel de cabine participaient pour beaucoup à mon appréhension .
La veille de notre départ nos préparatifs étaient terminés . Nous profitions d'une journée calme avant d'affronter ce petit chamboulement qu'est un voyage en avion . Il était onze heure du matin quand Lady Gabrielle m'ordonna de me dévêtir . Elle avait envie de me flageller . J'étais à mille lieues de partager la même envie à ce moment là mais je m'exécutais. Je suis sont soumis , mari aussi, mais surtout soumis . Je pensais que Lady Gabrielle le pensait aussi . Après la flagellation elle me fit assoir , me menotta poignets et chevilles aux barreaux et montants de la chaise . Je ne pouvais pas me libérer .
me dit-elle .
Je ne voyais pas du tout où elle voulait en venir . En outre j'étais étonné , elle n'avait jamais commencé une séance BDSM , juste avant le repas de midi . Quand je sus la raison de son comportement , j'étais complètement abasourdi . Lady Gabrielle n'avait jamais laissé apparaître le moindre signe ni le moindre indice qui aurait pu me faire soupçonner ce qu'elle m'annonça ce matin là , veille de notre départ .
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Tout d'abord j'avais pensé à une plaisanterie . Il lui fallut faire preuve de beaucoup de persuasion pour me convaincre . Quand enfin mon cerveau me fit admettre le sérieux du projet de Lady Gabrielle , la stupéfaction et le rejet m'envahirent .
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J'étais stupéfait .
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J'acquiesçais du bout des lèvres . > A ce moment là , je décidais de ne plus récalcitrer . Mais j'avais du mal à cacher mon désappointement .
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Revenus à de meilleurs sentiments ? Tout était relatif mais je n'avais pas le choix . N'avais-je pas , au début de notre relation , fais serment d'obéissance à Lady Gabrielle ? Ne m'étais-je pas offert à Elle ? Allais-je en quelques mots détruire cette relation Domination/soumission ?
Certainement pas , je ravalais ma déception et tâchais de faire bonne figure .
Quelle ironie de la part de Lady Gabrielle .
L'après-midi elle me conduisit , effectivement , chez le couple de dominateurs propriétaires d'une ancienne ferme fortifiée transformée en gîte rurale , un gîte spécialisé BDSM qui a pour nom '' Le Domaine de H&K ''. L'établissement était géré par eux même , Maîtresse Karole et Maître Hadès et entretenu par un couple travaillant à demeure . J'apprendrais plus tard qu'ils étaient tous deux soumis mais rémunérés et qu'ils participaient parfois , aussi à la domination des soumises et soumis clients de l'établissement tout en subissant celle de leurs Maîtres . Certains de ces soumis étaient envoyés là par leur dominant comme c'était mon cas . D'autres venaient ici de leur propre chef pour assouvir leurs fantasmes . La durée du séjour était au choix des clients .
Nous étions arrivés vers quinze heures . J'avais voyagé à l'arrière de la voiture yeux bandés et poignets menottés . Lady Gabrielle m'avait ordonné de mettre les vêtements les plus vieux que je
possédais . Cet ordre m'avait intrigué , à juste titre . Bien sûr je portais ma cage , je ne devais plus la quitter jusqu'à la fin de mon stage . La deuxième chose que je dû faire après avoir
salué , à genoux , les propriétaires du lieu fût de retirer tous mes vêtements , sauf mes baskets , et de les jeter dans un fût en métal où ils furent brûlés par l'homme du couple de soumis .A ce moment là je réalisais que Lady Gabrielle reprenait le contrôle sur notre relation de manière très sévère .
La Propriétaire des lieux m'ordonna de faire mes adieux à ma Maîtresse . Lady Gabrielle me regardait avec un sourire quelque peu narquois et avec une autre lueur indéfinissable .Je lui embrassais les pieds , je savais qu'il aurait été malvenue de lui faire un baiser de mari ( sur la bouche ) ou de copain ( sur les joues) . Elle partit sans plus de commentaire à mon grand désarroi . Elle ne me donnait même pas une parole de réconfort .
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Je m'étais étonné de la relative indulgence de Maître Hadès , ce que je subissais , je l'avais fantasmé de nombreuses fois mais dans mes rêves les poids étaient plus lourd . Cinq kilos au moins pour mes testicules et mes poignets . Je marchais depuis une éternité et je comprenais que l'indulgence n'avait rien à voir avec mon supplice , c'était du réalisme . Je n'aurais certainement pas tenu longtemps avec des poids de cinq kilos .
Quand j'avais commencé à marcher en rond, j'avais ressenti le bonheur '' d'une première fois '' et l'excitation de l'accomplissement d'un fantasme . Je m'étais senti à ma place , une place que j'avais rêvée et j'y étais placé par ma Maîtresse , même si elle n'était pas à mes côtés j'étais connecté à Elle . Je savais qu'Elle pensait à moi dans son manque de sommeil dû à la fébrilité l'accompagnant , dans cette veille de départ pour la Réunion . A ce moment là je ne lui en voulais plus du tout , Elle m'avait offert le plus beau des cadeaux qu'un soumis puisse recevoir . Je n'allais pas toujours penser cela au cours de mon séjour .
Je marchais depuis longtemps . Maintenant la souffrance était bien présente . La fatigue et les crampes provoquées par les poids étaient insupportables . Les pinces irradiaient une douleur intense dans mes seins . Mais j'avais peur du fouet . Je me cramponnais à mon rêve : je subissais ce que j'avais rêvé . . . Non? De nombreuses minutes plus tard j'étais à un stade où j'avais dépassé toutes prudences . Plus rien ne comptait que de me reposer et de soulager la douleur de mes seins et de mes bras , je m'accroupissais . J'oubliais de faire tintinnabuler les grelots de mes seins . Erreur funeste , Maître Hadès vint me rappeler à l'ordre par un coup de fouet qui n'avait rien de bienveillant . J'essayais de me relever mais mes jambes me trahirent .>
L'apprentissage de cet exercice fut relativement facile . Nous nous sommes assez bien habitués à tirer le sulky avec nos couilles . Une heure d'adaptation nous fut quand même nécessaire pour y arriver. Maîtresse Karole n'eut pas beaucoup de raisons de nous fouetter avec sa chambrière mais Elle le fît quand même , gratuitement , pour assouvir son sadisme . Elle fît tourner ainsi son manège original durant une heure et demi ne se privant pas de nous stimuler dans l'effort en fouettant aussi nos testicules . Elle nous libéra au début de la soirée . Gérôme nous reconduisit dans nos cellule tandis Tandis que Maîtresse allait se rafraîchir dans sa piscine . J'étais à nouveau enfermé et je ne connaissais pas la suite du protocole prévu . Je prenais une douche à l'eau froide me séchais tant bien que mal dans une petite serviette . Personne ne vînt me chercher jusqu'au lendemain mais je restais dans l'angoisse de l'incertitude .
Cela faisait quatre jours maintenant que je suivais ou plutôt subissais ce stage de redressement D/S . Je n'avais droit qu'à un repas par jour et toute l'eau que je souhaitais au pommeau de la douche. J 'étais affamé , moi qui faisais trois repas par jour . La veille ,tous les soumis présents au gîte , avaient été réveillés à six heures du matin . Nous avions été conduits dans le petits bois du parc et attachés à un arbre . Nous étions positionnés à intervalle d'une cinquantaine de mètres des uns des autres et nous sommes restés ainsi sans explication . L'attente dans l'interrogation de ce que l'on va subir est extrêmement stressante . Mon stress augmentait au fil des minutes . J'attendis deux heures attaché à cet arbre la suite de mon protocole .
Maître Hadès et Maîtresse Karole apparurent enfin sur le chemin du sous-bois en tenue de jogging . Ils s'arrêtèrent devant moi pour souffler . Quand Maîtresse Karole eut exécuté ses exercices de respiration , elle s'approcha de moi , saisit mes bouts de seins entre index et pouces pour les pincer avec une force que je ne soupçonnais pas puis me donna une série de coups de genoux dans les testicules . J'étais solidement attaché à mon arbre je ne pouvais donc pas tomber ni même me plier en deux comme mon corps l'aurait fait impulsivement sous cette douleur atroce . Je criais instinctivement mais cela ne retenait aucunement Maîtresse Karole , elle continuait de plus bel . Quand elle fut satisfaite du supplice qu'elle m'avait infligé elle céda la place à Maître Hadès . Il se montra moins violent , craignant peut être l'accident . Heureusement lors de ce supplice , la douleur provoquée par les coups dans les testicules est atténuée par le fait que le genoux frappe aussi l'entre cuisse , ce qui freine sa vélocité .
A l'écoute des cris des autres soumis , je sais qu'ils ont tous subit le même sort que moi . Nous avons été reconduit dans nos cellules à midi complètement épuisés , les testicules endoloris .
Je ne devais plus rien subir avant le lendemain . Ce ne fut pas le cas de certains de mes co suppliciés . Je restais seul à me morfondre en pensant à Lady Gabrielle qui devait déguster des samoussas et faire tout ce que nous avions imaginé . Léonie m'apporta mon repas dans une gamelle qu'elle posa sur le sol , s'accroupi au dessus et urina dedans . Elle me souhaita un bon appétit et me donna l'ordre de manger devant elle . J'avais tellement faim que je me jetais sur la nourriture . L'urine de Léonie ne me gênait pas étant habitué à déguster le nectar de ma Maîtresse . Quand j'eut terminé mon '' repas '' elle me fit coucher sur le sol , s'assit sur ma bouche et m'ordonna de la faire jouir . Elle me quitta dans l'après midi comblée , moi étais épuisé .
Le lendemain , au sixième jours de ma présence ici , Gérôme vint me chercher à huit heures . > Il me laissait là sans plus de commentaire .
De nombreuses minutes plus tard , j'entendis enfin Maîtresse arriver . Sans dire un mot elle me donna vingt coups hargneux de cravache sur les fesses et sur le dos témoignant de sa mauvaise humeur . Elle monta sur son cheval et parti sans plus prêter attention à moi . Je tentais tant bien que mal de garder mon équilibre au bout de la longe . Chose extrêmement malaisée en raison de la vitesse du cheval , qui pourtant était mené au pas et du mauvais entretien du chemin semé de trous de sabot . Durant la promenade de Maîtresse je tombais trois fois mais jamais elle ne dit mot . De retour à l'écurie , c'est Gérôme qui comptabilisa les coups de la sanction . Je reçus les soixante coups de cravache mais je ne reconnaissais pas la dextérité du dominant qui me punissait . Je ne percevais pourtant pas d'autre personne présente dans l'écurie . Ce n'était pas Maîtresse Karole qui me cravachait ni Maître Hadès ni même Gérôme ou Léonie , tous m'avaient m'avaient abondamment fouetté tout au long de la semaine .
Qui cela pouvait bien être . Les soixante coups assenés Gérôme m'enleva la cagoule . Quand mes yeux furent réadaptés à la lumière je reçus un tsunami d'étonnement et d'émotion . Lady Gabrielle se tenait devant moi , souriante .
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Il arrive souvent que la vie séparent deux êtres chers. Pour une raison familiale ou professionnelle, les contacts physiques ne sont plus possibles et ce sur une période de temps variable mais toujours interminable. Ce guide va vous donner des pistes et des idées pour vous occuper et faire passer le temps plus vite. Afin de puiser au maximum dans le savoir accumulé sur ce site, j'ai décidé d'en faire un espace collaboratif et d'utiliser des outils modernes. N'hésitez pas à en parler à vos amis, chacun peut y apporter sa connaissance ou son ressenti.
1 - Les outils :
a - Pour communiquer :
On vit à l'ère du téléphone portable. Tout le monde est joignable 24/7. Et là, c'est une question de choix personnel. J'ai testé presque toutes les applications et au final, c'est une question de choix personnel : Skype, Messenger ou autre, elles fonctionnent toutes très bien et il n'y a pas vraiment de différence. D'un point de vue sécurité informatique, on dit que Signal est la plus populaire chez les terroristes. Comme c'est l'un des rares cas où ils peuvent vous faire une bonne publicité.
b - Pour le plaisir :
Herbert Léonard n'en a pas parlé dans sa chanson, mais il existe quelques jouets connectés qui en valent vraiment la peine. Je citerai sans hésiter "Lovesense" qui fait vibrer des milliers de camgirls tout autour du monde. Le principe est simple : un oeuf vibrant dont la télécommande est dans les mains de votre Maître, où qu'il soit sur la planète du moment qu'il y a internet.
c - Pour soumettre :
Des menottes, un collier, un bâillon, un sex-toy et c'est parti. Il n'en faut pas plus pour débuter. Ce n'est pas une relation en présentiel, on ne cherche pas à immobiliser la personne soumise ! Ici, la contrainte est dans la tête, on joue à se ligoter. Et heureusement d'ailleurs car le dominant n'est pas là pour détacher sa victime. Du coup, il faut pouvoir tout faire soi-même : s'attacher, se bâillonner, se libérer, etc.
d - Pour contrôler :
Il existe une multitude de systèmes de cadenas et cages de chasteté sur le web. Comme le fameux CellMate de Qiui. Pourquoi célèbre ? Parce qu'en janvier 2021, un pirate informatique a pris le contrôle de l'application et a demandé une rançon avec le message suivant : "Your cock is mine" ("Ton gland est à moi"). 0,02 BTC soit 600 € pour être libéré. Il a dû se faire des "couilles en or" ;-)
e - Pour ne pas se ruiner :
Le quotidien regorge d'objets tous plus utiles les uns que les autres. Les collants font de très bonnes cordes, les chaussettes et culottes de très bons bâillons. Régalez-vous avec des pinces à linge et mon accessoire préféré : un sac de riz ! Le riz, c'est magique ;-)
On peut en faire compter une poignée, faire des carrés, des ronds, les peindre, les mettre dans sa culotte ou dans sa chatte, etc. Et bien entendu, on peut en faire deux petits tas et faire s'agenouiller sa soumise dessus.
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Voici venu le temps de nos traditionnelles retrouvailles pour changer d’année côte à côte. Après les préparatifs puis les incontournables, quoi que raisonnables, agapes, nous passons ces premiers jours de 2022 à prendre quelques plaisirs.
Pendant ma douche dominicale, je t’aperçois changer quelque chose sur le rebord du lavabo. En sortant de la cabine, je découvre un shorty noir qui m’attend, le wetlook percé de trous. Le message est assez clair : je l’enfile … Dans la chambre, c’est un collier et un corset qui m’attendent sur le lit … On dirait bien que tu as préparé le « jeu de piste » que nous avions évoqué. Malgré tout, je n’ai rien vu venir, mes sens seraient-ils au ralenti ? Ou bien anesthésiés ? … au palier intermédiaire de l’escalier, c’est une paire de bas qui a pris place sur la colonne. Pas pratique de les enfiler en faisant le pied de grue. Tant bien que mal, je parviens à les enfiler sans tomber. Mais je dois reconnaitre que la situation se révèle « stimulante » … Enfin, au pied de l’escalier, je tombe sur une tenue un peu plus « couvrante » : un sweat-shirt. Il faut atteindre le salon pour dénicher la dernière étape de ta piste : tu y as laissé à mon intention un pantalon de survêtement et des chaussettes. Vanille à l’extérieur, mais dissimulant des atours plus adaptés à ma condition de soumis. Je suis donc probablement parti pour porter cette tenue toute la journée. Pourquoi n’y a-t-il donc pas de jarretelles sur le shorty ? Les bas n’ont cessé de tomber toute la journée. Dure, dure la vie de porteur de bas !
Le soir venu, il est temps de préparer notre présentation de vœux. Dans l’absolu, je suis presque déjà prêt: il suffit de changer la paire de bas pour une plus photogénique, chausser mes talons et le tour est joué. Enfin presque ! C’était sans compter la touche spéciale que tu avais imaginée depuis plusieurs mois déjà pour ce jour particulier. Tu as imaginé agrémenter mon popotin d’une série de plumes d’autruches, de quoi réaliser la toile de fond idéale pour commencer à souhaiter tes vœux. Mon dos et mes fesses reçoivent donc tes écrits.
Mais ceci n’était qu’une première version. Une fois n’est pas coutume, tu décides de recommencer avec une légère adaptation, après avoir toi-même effacer tes traces. Pour la deuxième tenue, tu me fais changer de shorty. Cette fois, tu me demandes de mettre celui qui laisse visible mon postérieur, et d’enfiler la cagoule en cuir. Tu peux alors recommencer mon plumage, bien évidemment tout autour de mon arrière-train mais aussi quelques plumes dans ma bouche. Il ne te reste qu’à écrire sur ta nouvelle toile pour une seconde salve de vœux. A nouveau tu te charges de me laver les fesses : il ne faudrait pas que j’en prenne l’habitude. Une fois « propre », tu me fais étendre sur le drap en vinyle pour terminer avec une des toutes dernières cordelettes que tu as dénichées. Ces brins rouges à liseré noir viennent rehausser à merveille mes jambes parées de bas noirs. Simple mais diablement efficace.
Le lendemain soir, il est temps de passer aux choses plus sérieuses, ou pour l’exprimer plus précisément, aux choses plus marquantes, plus impactantes. Après un dimanche plutôt couvert, assez éloigné des standards que tu m’imposes habituellement, ce lundi soir me voit simplement paré du collier, de la cagoule et des bracelets aux poignets et chevilles. Difficile de faire plus minimaliste. Un peu plus et je pourrais avoir froid … Si tu as opté pour si peu, c’est peut être parce que tu as prévu d’essayer les sangles que tu avais acquises il y a quelques semaines déjà. Tu commences par les chevilles que tu souhaites relier aux pieds du lit. Je crois que tu avais légèrement surestimé mes capacités de grand écart, ma souplesse légendaire n’est pas totalement d’accord avec tes attentes. Malgré tout, moyennant quelques adaptations, tu parviens à tes fins. Tout comme tu réussis beaucoup plus aisément à mettre en place de nouvelles sangles au niveau des cuisses, grâce auxquelles tu viens immobiliser les poignets. Je me trouve soudainement plus restreint malgré les apparences. Surtout, je ne risque ni de m’échapper, ni de tenter de me protéger ; au mieux, je pourrais éventuellement me plier dans une vaine tentative d’échapper à un impact. Le simple fait de penser à ma situation a tendance à faire monter l’excitation que la suite va petit à petit faire retomber ;-) Quand au risque de prendre froid, tu as déjà pensé à ta façon comment m’en préserver …
A priori tu commences doucement avec la mini tapette souple, autant elle n’a presque pas d’effet sur mon postérieur, autant elle se révèle stimulante sur la poitrine histoire de faire monter la tension, et que dire au niveau de mon intimité où sa taille réduite lui permet de s’immiscer sans contrainte pour me tirer les premiers couinements.
Si ce n’était pas elle, c’est assurément une cravache que je subis juste après : l’insistance sous et sur mon intimité, mélange de frôlements et d’impacts, me rappelle quelque chose de connu. Et les morsures qui suivent au niveau de mes globes fessiers ne laissent plus le moindre doute. Après quelques années de faible utilisation, tu as trouvé un regain d’intérêt certain pour ce grand classique !
En guise d’interlude, tu gratifies tout mon dos et mes épaules d’une petite séance de griffes : premiers frissons de satisfaction. Même en 2022, je reste encore et toujours réceptif à ce traitement. Je ne suis pas près de me défaire de cette plaisante addiction.
Trop de douceur serait une faute de goût … C’est donc la lourde tapette à clous que je crois reconnaitre à la fois sur mes épaules et sur mes fesses, et encore je pense que tu ne l’appliques que du côté lisse … Néanmoins la température est désormais à un niveau raisonnable. J’ai la sensation que mon postérieur commence à chauffer.
Le martinet clair vient se joindre à la danse ciblant plus particulièrement la partie supérieure de mon dos. Si ses lanières sont individuellement assez peu mordantes, réunies, elles infligent un caractéristique impact lourd à souhait, de quoi bien stimuler les chairs réceptrices.
Je dois probablement être prêt pour les suites plus mordantes encore. Du moins c’est la déduction que je fais en reconnaissant la morsure de ta langue de dragon qui vient à plusieurs reprises claquer au creux de mon dos, de quoi me faire creuser l’échine quand bien même cela n’apaise en rien l’impact. En revanche, les verticales rouges commencent à s’aligner derrière moi. Pour des traces plus horizontales, et plus enveloppantes, tu termines avec un des fouets … qui s’égare parfois sur mon ventre … ouch. Mais dans l’immense majorité des cas, il atteint a priori sa cible.
Après ces tourments accessoirisés, tu t’attardes longuement sur mon intimité que tu taquines d’abord avec la cravache vite remplacée par tes mains. Tu ne résistes pas à mes réactions dès que cette zone qui m’est si chère est approchée. D’ailleurs, tu insistes lourdement en attaquant directement et longuement à coups de griffes. Je ne peux que gigoter, gémir, rire, … Comment puis je rester insensible à un tel assaut de tes serres. On dirait une rapace qui s’attaque à sa proie. J’ai l’impression que tu ne vas pas cesser et y passer toute la nuit. Par moment, je me demande même si tu ne serais pas en train d’essayer d’arracher tout ça. Mais quelle furie tu es ce soir ! Accessoirement, tous ces traitements et les effets qu’ils produisent sur moi finissent par me faire glisser : j’ai de plus en plus le sentiment de m’étirer dangereusement. Nous n’avions pas songé à prévoir des cales. Tu m’aides à plusieurs reprises à reprendre un écartement acceptable et supportable avant de reprendre ton œuvre. Tu termines avec une fessée à mains nues de quelques minutes avant de me libérer de ma contrainte. Cela fait du bien de reprendre une position plus naturelle.
Avant que mon séjour se termine, nous terminons par une touche bien plus contraignante pour toi que moi. Car finalement, une fois paré, je suis confortablement étendu sur le lit tandis que tu ne comptes pas ton temps à compléter les tableaux du soir. La combinaison est ressortie du placard où elle était enfermée depuis un bon moment. Je reconnais qu’elle restreint grandement les accès. Par-dessus, tu me fais enfiler le corset, a priori pour mieux souligner mon buste. Tant que j’arrive encore à me mouvoir, tu me fais installer sur le drap violet pour mettre en place les derniers éléments de ma parure, en l’occurrence les cuissardes. Sans ton aide, j’aurais difficilement pu les mettre et lacer correctement. Il ne te reste qu’à me fixer le gros collier histoire de bien marquer le côté contraignant de ma situation nocturne. On dirait bien que tout cela ne laisse déjà pas insensible, ce qui va devenir « perturbant » par la suite. J’allais presque oublier la cagoule en cuir qui est venu finir de recouvrir les dernières parcelles de peau encore à l’air libre. Tiens, il semblerait que quelque chose manquait : je sens que tu viens rajouter un bâillon par-dessus. Par élimination, cela doit sûrement être le rose en forme d’os. Désormais, je crois que tu as fini les préparatifs. Tu me demandes de bien écarter jambes et bras, en croix, histoire de pouvoir fixer chacun de mes membres à un pied du lit. Désormais, je ne fais plus qu’un avec lui. Elle est pas belle la vie de nounours de Maitresse Samantha ? Même elle n’abuse de la situation, respectueuse encore et toujours.
Une fois libéré de la cagoule et du corset, non sans difficulté pour ce dernier, tu entreprends de te lancer dans un dernier exercice de cordes sur fond noir. Je sens bien que tu galères à me ficeler allongé. Mais fidèle à tes principes, tu tiens à finir ce que tu as commencé, quitte à adapter partiellement ton idée d’origine. C’est là que je ne t’aide pas, la combi ne canalisant pas vraiment mes tensions naturelles, il faut intervenir pour caser la « marchandise » au bon endroit parmi tes liens …La touche finale se révèle une étoffe rouge en guise de masque, tout juste sortie de ton tiroir de sous-vêtements ….
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La sélection touche à sa fin et déjà six soumis ont été renvoyés manu militari lors d’une présélection stressante.
Nous restons six soumis à choisir par ces dames. Nous sommes amenés en laisse le long d’un mur gris, agenouillés,mains sur la tête.
C’est Maîtresse Célia qui supervise la présentation de ses objets. Elle en profite pour faire claquer un long fouet près de nos oreilles, s’égarant quelquefois adroitement sur nos peaux nues.
«Vos Maîtresses vont bientôt arrivées, baissez les yeux car il vous est interdit de les regarder. Je veillerais personnellement à ce que Toute erreur soit sévèrement punie»
Nous n’en menons pas large et je surprends même mon voisin à trembler comme une feuille. Il faut dire que le fouet de Maîtresse Célia ne l’a pas épargné pour avoir eu justement l’imprudence de lever les yeux vers Elle.
Nos trois Maîtresses arrivent rapidement . Elles sont très belles et en imposent par leur démarche élégante.
Maîtresse Célia nous les présente car il nous faudra les appeler par leur nom sous peine de punition.
La première est Maîtresse Félina, vous savez Maîtresse Furie, mais à ma grande surprise, elle est magnifique de prestance. Suit Maîtresse Zara, la rousse et Maîtresse Galia qui semble être la moins expérimenté.
Maîtresse Félina ne perd pas de temps pour prendre le leadership de cette séance un peu spéciale. Elle souffle quelques mots à l’oreille de Allan qui court immédiatement hors de la pièce.
En attendant , Maîtresse Félina nous passe en revue. Elle nous fait lever la tête avec sa cravache en nous intimant de garder les yeux fermés. Chaque tête est manipulée avec la cravache comme pour apprécier notre chair.
Mon voisin qui tremble encore un peu plus se voit gratifier d’un crachat orageux. La foudre ne semble plus très loin !
Allan revient rapidement et lui tend une sorte de badine métallique équipée d’un encreur avec un grand «F» à son extrémité. Maîtresse Félina s’en saisit et marque au front trois d’entre nous. A ma grande surprise, j’en fait partie.
C’est clair, Maîtresse Zara et Maîtresse Galia devront se contenter du reste du troupeaux.
Maîtresse Félina se tourne vers ses deux consœurs qui l’écoutent sans broncher. Elle leur chuchote quelques mots puis les trois reines viennent devant mon voisin trembleur qui est presque en décomposition.
Maîtresse Félina le traite de lopette et l’amène brutalement au sol. Ces deux collègues se régalent de le piétiner avec leur talon bien pointue. Il gémie comme un animal qu’on égorge. Maîtresse Félina n’y tenant plus, Elle le tire par les cheveux et le jette sans ménagement contre la porte.
Elle lui crie d’aller gémir ailleurs et le pousse dehors à grands coups de cravache. La porte devient son seul bouclier et il ne lui faut que quelques secondes pour disparaître, humilié comme pas possible par les trois Maîtresses.
Maîtresse Félina est bien consciente de l’effet de sa colère sur les autres soumis. Aucun de nous n’a levé les yeux. Retenant notre souffle en attendant que Maîtresse Félina retrouve son calme. Il ne lui faut que quelques instants pour cela.
Après quelques minutes de discussion entre elles, Maîtresse Zara et Maîtresse Galia viennent prendre chacun un des soumis restant avec leur laisse pour les tirer vers la sortie. Tout était prévu par Maîtresse Félina et probablement arrangé entre elles pour s’approprier le soumis qui leur convenait. Nous ne les reverrons plus.
Maîtresse Félina a fait le vide et reste seule avec ses trois soumis. Elle arpente majestueusement la pièce en se demandant sans doute à quelle sauce nous accommoder. Avec sa cravache, Elle nous amène au centre de la pièce. Toujours à genoux, dos à dos, Elle nous fait un savant bondage qui nous bloque ensemble, bras à bras, dos à dos.
Allan approche un appareil que j’identifie comme un poste d’électro-simulation avec de nombreux branchements. Maîtresse Félina demande à Allan de nous installer une électrode sur nos bites et sur nos tétons. Elle s’installe au pupitre et lance la 5ème symphonie de Beethoven sur la sono de la pièce. Dès les premières notes, Elle envoie les décharges sur nos pauvres organes dans un mouvement de rotation qui nous fait sursauter à tour de rôle. L’intensité augmente proportionnellement à l’emballement de Maîtresse Félina porté par la musique. Son plaisir est palpable à la vue de nos tremblements et de nos cris.
La sueur aidant, les décharges se propagent d’électrode en électrode, passant même d’un corps à l’autre.
Nos cris écrivent les paroles sur la musiques et Seule Sa jouissance semble pouvoir arrêter Notre Maîtresse du jour.
Nos bites, nos peaux se tendent et frémissent sous les impulsions de plus en plus continues dont l’intensité ne cesse de croitre. Maîtresse Félina nous arrache des gémissements de plus en plus aigus pour son plus grand plaisir.
Elle finit par lâcher un cri de jouissance au bout d’une décharge intense qui s’arrête d’un coup au bord de la dernière note de la symphonie.
A bout de résistance, nous sommes liquéfiés. Seul le bondage des cordes nous tient encore droit pendant que Maîtresse Félina exulte.
Sur son ordre, Allan nous libère de nos cordes et des électrodes qui nous laissent une trace rougie sur la peau.
Nous sommes complètement affalés au sol et Maîtresse Félina nous ordonne de ramper jusqu’à Ses Pieds pour La remercier et L’honorer. Elle joue encore un peu en se reculant dès que nous arrivons à Sa portée ; Elle en rit de bon cœur. Je ne suis pas le dernier et j’arrive à déposer quelques baisers sur Ses hauts talons. Elle apprécie mon empressement et me gratifie de quelques coups de cravache sur mes fesses qui les accueillent comme une friandise lancée à son chien pour avoir bien travaillé.
J’articule un «Merci Maîtresse Félina» qui semble la satisfaire car je reçois de grands coups de cravache sur la plante de mes pieds qu’Elle a amenée à portée de mains. C’est douloureux. Je m’abstiens de crier car elle me l’a interdit par un ordre sec.
Nous aurons tous droit à un traitement particulier qui nous arrachera quelques rictus supplémentaires de douleur.
Cette séance a eu l’air de la satisfaire pleinement car Elle nous affuble chacun d’une queue de renard et d’un masque de chien.
Marque de propriété, Elle nous met en laisse et nous attire vers la sortie.
Nous sommes à quatre pattes légèrement en retrait, tenue en respect par sa cravache. Elle nous emmène à son rythme, sans précipitation.
Sa sortie est si classe que Maîtresse Célia et Allan l’applaudissent avant qu’Elle ne disparaisse avec son équipage de toutous.
PS. Il fallait une fin à cette fiction. Merci à Ma Maîtresse de m'avoir habilement suggéré de belles idées. J'ai cherché à les décrire au mieux pour La faire sourire ; Ai-je réussi ? :pray:
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Madeleine 9 : Sidonie paye sa trahison et les derniers jouets sont dressés.
Comment ça à vendre demande Hakim.
Igor répond : Ce sont deux esclaves que j’ai acheté. Le plus intéressant c’est qu’ils n’ont jamais demandés à être transformés ainsi. Ils ont été bien dressés mais à la moindre occasion ils chercheront à s’enfuir. C’est pour ça qu’ils portent un collier en permanence. Celui-ci sonne s’ils sortent des zones où ils peuvent demeurer et s’ils s’éloignent trop le collier déclenche une alarme et électrocute le sissy qui ne peut plus bouger jusqu’à mon arrivée. Ils ont déjà essayé de se faire la belle et ils ont été sévèrement punis. Ils savent que la prochaine fois ils pourront dire adieu à leurs services trois pièces.
Bien sûr le collier est offert en cas de vente.
Ils ne vous intéressent plus demande Fred.
Si mais j‘ai déjà une idée pour les remplacer et je ne voudrais pas avoir un trop gros harem sur les bras.
En entendant la conversation Leo est consterné. Il va encore être vendu comme du bétail. Sa vie est un enfer. Il n’a pas tiré un coup depuis une éternité et se prend des bites en permanence. Il est affublé d’une paire de seins et d’une bouche de pute. Lui qui voyait en la femme une créature qui devait être dressée pour satisfaire les hommes est en plein dedans. Le pire c’est qu’il a l’impression que son macho de frère commence à prendre son rôle un peu trop au sérieux. Il n’aurait jamais du rencontrer cette Sidonie de malheur.
Deux heures plus tard il a changé de propriétaire et appartient désormais à Hakim.
Igor est content. Il a fait une belle plus-value avec les sissys même si ceux-ci lui donnaient entière satisfaction. Mais il a une petite idée pour les remplacer.
Deux petits dealers font leurs affaires dans le quartier juste derrière un de ses entrepôts. Il les a déjà croisés. Ils ont à peine la vingtaine et ont des silhouettes plutôt androgynes. Il a fantasmé sur eux qu’il verrait bien comme esclaves. Son amie Brigitte semble être la bonne personne pour s’occuper du dressage. La première chose à faire c’est de les kidnapper.
Il prévient Brigitte qui en parle à madeleine et Monique.
Celles-ci ne sont pas chaudes au départ mais comme il s’agit de rayer de la circulation deux ordures elles se laissent convaincre.
Le plus dur c’est le rapt. Comme ils sont dealers ils se méfient de tout. Cependant ils ont un point faible c’est le sexe car ils font des prix d’amis aux filles qui sont bien foutues et qui acceptent de faire une partie à trois avec les deux dealers.
Les femmes orientent leur stratégie la dessus. L’appât sera Sidonie.
Celle-ci sert toujours d’animal de compagnie à Anna qui ne la laisse pas tranquille. Maintenant Anna a décidé de promener Sidonie en laisse dans la maison et cette dernière passe le plus clair de son temps à quatre pattes derrière Anna.
Celle-ci a en permanence un petite cravache et s’en sert avec ou sans raison sur Sidonie qui n’a pas le droit de se plaindre.
Les deux énormes anneaux qu’Anna a trouvés pour les piercings de mamelons de Sidonie touchent le sol lorsque celle-ci déambule aux côtés d’Anna.
Anna a trouvé un plug de bonne taille avec une queue de cheval et Sidonie le porte en permanence.
Sa tête rasée en permanence est ornée de perruques ou reste nue au bon vouloir d’Anna.
Cela fait deux mois que Sidonie n’a pas mis un seul vêtement. Lorsqu’elle est de voyage pour aller chez madeleine et Monique elle voyage dans le coffre de la voiture.
Madeleine parle à Vanessa et Anna de son idée pour attirer les deux dealers. Anna est ravie. Sidonie va prendre des risques et ça fait kiffer Anna. Sidonie n’est pas chaude mais n’a pas le choix.
Pour la première fois depuis deux mois Sidonie est habillée. En fait elle ne porte qu’une robe légère avec rien en dessous. Ses énormes seins semblent vouloir crever le tissu de la robe qui est une taille en dessous de ce qui conviendrai. Maquillée à outrance Sidonie fait vraiment pute et ça donne des idées à Anna pour la suite.
Vanessa la dépose près de l’entrepôt d’Igor et Sidonie se dirige vers le point de deal. Elle est sifflée par les quelques zonards qui trainent dans le coin et les deux dealers en la voyant ont les yeux qui sortent des orbites. Elle se dirige vers eux et demande s’ils ont des choses valables. Après quelques secondes ils s’aperçoivent que c’est une fille facile qui semble ne pas avoir assez d’argent pour sa dose. L’un d’eux dit on peut s’arranger si tu n’as pas la thune. Dans sa tête il voit déjà la fille dans une cave pour lui rapporter du blé. Sidonie fait l’innocente. Si tu viens passer un peu de temps avec nous dans un coin derrière on peut te faire 50% ou plus si tu te débrouilles bien.
Sidonie fait semblant d’hésiter et fini par accepter.
Ils lui disent d’attendre dans le coin car ils terminent leur taf dans 10 mn. Sidonie va patienter et ils la hèlent quelques minutes plus tard. Elle les suit derrière l’entrepôt d’Igor et ils l’emmènent dans une fourgonnette stationnée là. Les trois pénètrent à l’arrière du véhicule. Et les garçons sautent sur Sidonie mais au lieu de la sauter ils la ligotent comme un saucisson heureux d’avoir trouvé une super pute à cave. Ils sortent pour passer à l’avant de la voiture et sont touchés en même temps par deux fléchettes en pleine poitrine. Ils se plaquent au sol et sortent deux calibres près à faire feu mais ils ne voient pas d’où sont venus les coups de feu.
Depuis l’entrepôt d’Igor quelques mètres plus haut les femmes se sont reculées sur le toit où elles avaient une position idéale pour faire un tir parfait. Elles attendent quelques minutes et risquent u œil depuis le toit. Les deux dealers sont couchés aux pieds des portières de la fourgonnette. La suite est rapide. Madeleine et Monique chargent les deux dealers dans la voiture de Monique et Vanessa et Anna récupèrent Sidonie qui est encore sonnée.
Igor referme les portes de son entrepôt et mets le feu à la fourgonnette.
L’enfer commence pour les deux dealers.
La première partie de leur transformation en jouets se passe avec Brigitte. Elle actionne son réseau et deux semaines plus tard elle livre les jouets à madeleine.
Ceux-ci ont subis des transformations radicales. Ils ont été épilé de façon définitive tètes incluses.
Ils ont subi une chirurgie esthétique bassin élargi, seins proéminents et visages adoucis.
Ils sont affublés d’un maquillage permanent très évocateur et s’ils souriaient ils feraient des belles nanas.
La chirurgie ne s’arrête pas là. Ils ont aussi eu une ablation des cordes vocales. Ils sont muets définitivement.
Ils suivent aussi un régime adapté afin qu’ils restent particulièrement sveltes.
Enfin leur prépuce a été ôté et ils arborent des glands percés et ornés d’anneaux qui sont identiques à ceux de leurs mamelons.
Maintenant le travail psychologique va commencer.
Pour sa part Sidonie est remontée d’un petit cran dans l’estime d’Anna.
Malgré tout elle est toujours au service d’Anna.
Elle dort toujours au pied du lit de sa maitresse. Lorsque le réveil d’Anna sonne Sidonie doit se lever, aller préparer le petit déjeuner d’Anna et revenir la réveiller complétement par des caresses buccales qui ne s’arrêtent que lorsqu’Anna le décide. Ensuite Sidonie met la robe de chambre et les pantoufles à Anna et la suit docilement jusqu’à la cuisine. Le petit déjeuner de Sidonie consiste à manger ce qu’Anna lui met directement dans la bouche. Pour le solide et le café passe directement de la bouche d’Anna à Sidonie. Une fois el petit déjeuner d’Anna terminé Sidonie l’accompagne jusqu’à la salle de bains et la frotte sous la douche. Invariablement ça se termine par un cunnilingus sou sa douche ou Sidonie à genou fait en sorte de faire jouir sa maitresse.
Ensuite après avoir sécher Anna Sidonie doit l’habiller.
Elle accompagne Anna jusqu’à la porte de la maison ou elle l’attendra le soir à genou la laisse dans les mains tendue en signe de soumission.
Le dressage des deux dealers est difficile. Ils sont habitués à se droguer et la potion de madeleine doit être concentrée pour faire de l’effet. Néanmoins même si ça dure beaucoup plus longtemps que pour les autres jouets le dressage porte peu à peu ses fruits.
Malgré tout il est nécessaire de les garder toujours fermement attachés.
Lorsqu’Igor vient faite un point de situation avec les dresseuses et voit ses deux jouets.
Il est conquis par leur beauté. Les deux jouets sont bien ligotés et portent un écarteur de mâchoire. Il est nécessaire de les fouetter durement pour qu’ils se mettent enfin à sucer le sexe de leur futur maitre. Mais ils se mettent à coopérer plus facilement lorsqu’Igor leur dit qu’il est prêt à les castrer s’il faut ça pour les rendre plus dociles.
Après cette visite les deux jouets sont définitivement soumis. Ils réalisent tout ce qu’on leur demande et Kevin comme Jonathan sont mis à contribution pour fournir les organes masculins que doivent connaitre particulièrement bien les deux nouveaux jouets.
La livraison des deux jouets à Igor se passe bien. Il décide de leur donner un nouveau prénom.
L’un des deux s’appellera désormais Claudine et l’autre Charline.
Comme ils sont quand même relativement dangereux Igor décide de les mettre cage sauf lorsqu’il a besoin d’eux. Les deux cages sont installées dans une pièce annexe du bureau d’Igor. Il les sort pour les attacher aux accoudoirs de son bureau lorsqu’il reçoit des hôtes de marque.
Claudine et Charline sont toujours nus et font toujours un effet incroyable sur les visiteurs qui s’aperçoivent que les deux superbes femmes enchainées au bureau d’Igor arborent un sexe masculin en érection. Igor prenant bien soin de leur faire boire la potion de madeleine avant l’arrivée des visiteurs.
Lorsque l’entretien entre Igor et les visiteurs de passe bien pour les affaires ces derniers ont le droit d’utiliser les jouets comme bon leur semble. Très peu refusent l’offre et Claudine et Charline se montrent toujours à la hauteur car désormais ils ont cessé de lutter et sont fait à l’idée de servir d’esclave bisexuel à vie.
Pour finir, la punition de Sidonie durera une année pile avant qu’Anna ne lui rende sa liberté.
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Chap 8 Sidonie efface une rivale mais payera les conséquences.
La vente s’est bien passée. Brigitte assure que son mari et elle sont comblés par les jouets qui leur apportent un réel bonheur. Elle avoue que parfois le couple échange les jouets car ceux-ci sont très efficaces quelque soit ce qu’on leur ordonne.
Sidonie, depuis qu’elle est rentrée chez elle, pense nuit et jour à Vanessa et à la relation de celle-ci avec Anna.
Sidonie en ressent une grande jalousie envers Anna qui est le jouet indéfectible de Vanessa.
Sidonie estime qu’elle ferait un meilleur jouet pour Vanessa et ronge son frein. La semaine passée à être dressée par Vanessa lui laisse un merveilleux souvenir. Un peu douloureux lors des piercings mais obéir à tous les ordres de Vanessa pour lui plaire était un vrai bonheur pour Sidonie.
Elle a aimé être couchée aux pieds du lit de Vanessa, la servir dans une tenue de soubrette, la laver sous la douche et prendre son de son corps. Elle a particulièrement aimé être à genou près de Vanessa à lui lécher le sexe en présence des amies de Vanessa.
Maintenant elle voudrait qu’Anna disparaisse afin qu’el prenne sa place.
Elle sort avec Léo, un garçon macho qui est très directif et elle se console avec ça faute de servir de jouet à Vanessa.
Un jour il l’invite chez lui. Il vit avec son frère plus âgé qui est encore plus dur que lui. Pour lui les femmes sont des objets qui ne sont là que pour servir les hommes sans poser de question. Bien sûr il n’a pas de petite amie car les rares qui l’ont côtoyés se sont sauvées rapidement devant son caractère. Ils vivent dans une grande maison.
Leo lui fait visiter la maison et son frère les accompagne donnant des frissons à Sidonie surtout quand il s’agit de visiter la cave.
Celle-ci est immense et forme une grande pièce sans ouverture vers l’extérieur sommairement aménagée.
Le frère de Leo dit à Sidonie que s’il avait une femme sa place serait dans cette pièce ou elle passerait sa vie à assouvir les besoins des hommes de la maison.
Leo rit et propose à Sidonie de devenir cette femme-là.
Celle-ci commence à flipper et rit mais plutôt jaune. Puis alors qu’ils remontent au rez de chaussée une idée perverse lui vient. Et si je vous trouvais une telle femme vous me donneriez combien ?
Les deux frères intéressés avancent un prix dérisoire et Sidonie leur dit qu’ils ne sont pas assez généreux pour qu’elle leur donne un tuyau.
Les deux frères se concertent et ce coup-ci font une offre beaucoup plus alléchante.
Sidonie leur dit alors. Le problème c’est qu’elle ne sera pas d’accord et qu’il faudra la garder de force. Les deux frères se rengorgent et lui disent que des qu’elle aura passé le seuil de la maison el en pourra plus sortir sans leur aval.
Sidonie promet de leur montrer la photo d’une femme qui pourrait les intéresser.
Trois jours après elle leur montre une des copies des photos réalisées par martine. Les deux frères sont comme fous et lui demandent ce qu’ils doivent faire.
Elle leur répond d’attendre deux jours plus tard et qu’elle piégera la fille qui viendra sans se douter du piège mais qu’ils devront la maitriser une fois qu’elle sera là.
Deux jours plus tard Sidonie attend Anna à la sortie de son travail. Elle lui dit que Vanessa a des problèmes avec un futur jouet et qu’il faut qu’elles aillent toutes les deux lui prêter main forte immédiatement.
Anna craint pour Vanessa et suit Sidonie en voiture jusqu’à une maison isolée. Les deux femmes font le tour de la maison et ont chacune dans la main une seringue qui rassure Anna. La porte arrière est entrouverte et elles pénètrent dans l’arrière cuisine en silence.
A peine entrées elles sont agressées par deux hommes qui les plaquent au sol. Anna utilise sa seringue mais celle-ci n’a aucun effet. Sidonie lui a donné une seringue vide.
Rapidement Anna est ceinturée ligotée et un sac est posé sur sa tête. Elle est portée en bas en se demandant ce que devient Sidonie et dans quel état doit se trouver Vanessa.
Sidonie se laisse plaquer au sol sans résistance. Elle joue le jeu pour qu’Anna ne voie pas qu’elle la conduit dans un traquenard. Le frère de Leo qui se charge d’elle joue bien son rôle et lui met un sac sur la tête comme pour Anna.
Elle est portée en bas et se demande s’il n’en fait pas trop.
Elle comprend qu’elle a aussi été piégée lorsqu’un collier se verrouille autour de son cou. Ses mains sont attachées par un zip derrière le dos et elle crie à travers le sac mais le son est étouffé.
Elle est jetée par terre et se reçoit durement. On s’assoie sur elle et le sac est enlevé. Elle voit avec horreur le sourire satanique de Léo qui finit de déshabiller Anna qui est dans le même état que Sidonie avec un bâillon boule en plus.
Le frère de Leo lui met le même bâillon et entreprend à son tour de la déshabiller.
Une fois les deux filles nues chaque garçon se baisse son pantalon et viole la fille qu’il détient. Ils son hilares en voyant la tête désespérée d’Anna mais surtout de Sidonie.
Une fois qu’ils ont terminés les garçons se reculent et les filles peuvent se relever. Leur collier est relié par une chaine à un anneau au mur et elles n’ont que quelques pas de liberté au sein de la pièce ou deux matelas ont été disposés.
On vous laisse les filles on doit s’occuper de vos voitures et de vos téléphones.
Vanessa en rentrant ne trouve pas Anna à l’attendre. Elle l’appelé au téléphone mais la ligne est occupée.
Inquiète elle appelle madeleine et Monique qui ne l’ont as vues. Elle veut appeler Sidonie et martine mais elle tombe sur la messagerie de Sidonie et martine n’a aucune idée de l’endroit où se trouve Enna.
Trois mois ont passés. Vanessa est toujours effondrée et le moral ne revient pas. Madeleine et Monique pensant qu’Anna s’était enfuie volontairement essayent de remonter le moral de Vanessa et de la brancher sur d’autres captures de jouets mais celle-ci n’a plus de gout à ça.
Martine finit sa journée et se rend vers sa voiture.
Au moment où elle quitte le parking ses yeux se posent sur le conducteur de la voiture et elle reconnait le petit ami de Sidonie qu’elle avait complétement oublié.
Par acquis de conscience elle le suit discrètement. Il roule quelques minutes et se gare près d’une grande maison isolée. Elle se gare un peu plus loin et le regarde sortir de sa voiture.
Quelque chose dans son attitude interpelle martine. Il jette un œil à droit à gauche comme s’il craignait d’être suivi.
Elle note l’adresse et rentre chez elle.
Elle en fait part à Vanessa par téléphone. Vanessa qui est toujours persuade qu’il est arrivé quelque chose à Anna se raccroche à ce petit espoir même si Anna ne connaissait pas ce type.
Elle en parle à madeleine et Monique qui sont septiques mais qui acceptent de faire quelques planques avec elle.
Au bout d’une semaine elles savent que la maison est occupée par deux hommes mais qu’il y en a toujours un qui reste à la maison quand l’autre sort.
Cette attitude est suspecte et elles décident de pénétrer dans la maison quand il n’y aura qu’un individu.
Deux jours plus tard Vanessa sonne à la porte de la maison. L’un des individus est parti et il ne doit en rester qu’un dans la maison.
Celui-ci finit par arriver, entrouvre la porte et d’une voix peu loquace demande ce qui se passe. Vanessa lui dit qu’elle a percuté une voiture devant la maison et demande si c’est la sienne pour faire un constat. Elle montre la voiture de l’homme qui se met à gueuler en la traitant de connasse. Elle fait front, s’excuse et lui demande de venir pour le constat ou éventuellement le prix du dédommagement qu’elle pourrait lui donner pour l’éraflure.
En colère il se décide quand même à sortir de la maison et se diriger vers la voiture.
Il y a une éraflure sur l’arrière de la voiture. Il râle et exige 200€ pour le dédommagement car il ne veut pas de constat. Vanessa lui demande de l’attendre une minute le temps qu’elle aille chercher la somme dans sa propre voiture garée à quelques mètres.
Pendant ce temps madeleine et Monique cassent une vitre de la porte arrière et pénètrent dans la maison. Elles font fissa. L’une grimpe à l’étage et l’autre descend à la cave.
Bingo. Une porte de la cave est blindée et verrouillée avec une grosse serrure de sécurité. Le cœur battant madeleine appelé en espérant être entendue. Sidonie Anna vous êtes là ? Un faible cri se fait entendre. Elle colle son oreille à la porte et recommence l’appel elle entend clairement la réponse. Oui on est prisonnières de deux malades fait attention à toi.
Madeleine leur dit de tenir encore un peu et remonte rapidement rejoindre Monique.
Les deux femmes vont jusqu’à l’entrée de la maison et se dissimulent comme elles peuvent et attendent l’homme chacune avec une seringue dans une main et un tazer dans l’autre.
L’homme a failli gifler Vanessa quand elle lui a remis l’argent. Il retourne en vociférant vers la maison. Le téléphone de Vanessa bip. Un simple texto qui dit « Bingo ». Elle reste sur place et suit des yeux l’homme qui pénètre dans la maison. Quelques secondes plus tard un autre texto. « Ok tu peux venir ».
Elle se précipite et entre dans la maison ou les deux femmes finissent de ligoter un homme inconscient.
Elles sont là toutes les deux dit madeleine. A la cave. Vanessa se précipite et tombe sur la porte blindée qu’elle essaye d’ouvrir en vain. Monique et madeleine la rejoignent et lui tendent une clé. Tu y arriveras mieux avec ça.
Une fois la porte ouverte elles voient avec rage Anna et Sidonie amaigries crasseuses l’air abattu qui les regardent avec crainte et espoir. Elles sont attachées au mur par des chaines reliées à des colliers.
Les femmes les prennent dans les bras et s’acharnent pour les libérer. Impossible sans les clés. Elles retournent en haut et descendent l’homme qui est ligoté comme un saucisson.
Après une volée de coups non retenus il finit par dire ou sont les clés et les filles son libérées. Vanessa veut tuer l’homme mais madeleine la retient. On va se venger autrement. Pour l’instant il faut préparer un piège pour le retour du deuxième.
Lorsque Leo rentre chez lui il est étonné de ne pas voir son frère. Il se dit qu’il doit sauter une des poufs du bas.
Il descend tranquillement et effectivement la porte est entrouverte et une des deux filles gémit avec force. Désirant se mêler à l’orgie il entre dans la pièce et tombe sur trois furies qui le tazent et lui administrent une piqure.
Quelques minutes plus tard il est ligoté à côté de son frère. Madeleine qui garde son sang-froid organise le transport des deux hommes dans le coffre d’une des deux voitures qu’elles ont prises et la remontée des deux ex prisonnières.
Une demi-heure plus tard tout le monde se retrouve chez Vanessa.
Rapidement les femmes comprennent la traitrise de Sidonie qui se fait toute petite.
Madeleine dit alors. He bien on a trois jouets à dresser très durement et on les vendra. Je pense que c’est tout ce qu’ils méritent. Tout le monde est d’accord.
Sidonie est effondrée.
Les deux frères subissent un dressage particulièrement difficile. Ils passent le plus clair de leur temps dans une cage exiguë qui les force à se serrer l’un contre l’autre en permanence. Is son installés en 69 et Comme ils sont abreuvés à la potion de madeleine ils sont toujours en érection. Malgré le dégout initial ils passent une partie du temps à se sucer l’un l’autre. Ils ne peuvent recracher le sperme car alors les coups de fouets pleuvent.
L’autre partie du temps ils sont dressés comme les jouets précédents et sont piercés partout où c’est possible.
Sidonie pour sa part n’a pas droit à la cage mais lorsqu’elle n’est pas en atelier de dressage elle doit suivre à quatre pattes Anna ou que celle-ci aille et dès qu’Anna s’arrête Sidonie doit lui lécher les pieds ou ailleurs si Anna lui ordonne.
Anna garde une dent contre Sidonie et se demande si elle ne la garderait pas comme chienne plutôt que de la revendre.
Les autres femmes lui laissent le champ libre avec Sidonie et selon les désirs d’Anna Sidonie a la tête rasée en permanence. Elle met des perruques différentes aux gouts d’Anna.
Après deux mois de dressage les deux jouets males sont présentés à Brigitte.
Sidonie souffle car Anna n’a pas souhaiter la vendre. Pour remercier Anna de ce geste Sidonie doit subir une énorme augmentation mammaire. D’un 90C initial, progressivement, à la suite de trois opérations elle est passée à un 130D. Ses énormes seins la forcent, quand elle en a le droit à marcher en rejetant les épaules en arrière pour ne pas être déséquilibrée ce qui les rend encore plus impressionnants.
Brigitte veut acheter les deux jouets mais elle a une commande spéciale. Il s’agit de lui fournir deux sissys bien dressées.
Elle propose aux filles de prendre les jouets une semaine, le temps de leur faire subir un peu de chirurgie puis de les ramener pour le dressage en sissy accompagné d’un traitement hormonal.
Madeleine Monique et Vanessa acceptent le deal car le prix est conséquent et leur vengeance sur les deux frères pourra continuer encore un peu.
Deux semaines plus tard les deux jouets sont ramenés par Brigitte. Ils ont subi une épilation définitive totale cheveux inclus et une chirurgie de la face qui adouci leurs traits adoucit le nez et gonfle exagérément les lèvres. Le plus important se situe au niveau de la poitrine ou ils affichent chacun un bonnet C qui d’après Brigitte passera à D ou E après traitement hormonal.
Les deux frères sont désespérés.
Les trois filles les mettent sur des croix de saint André pour examiner avec attention les modifications. Le sexe n’a pas été touché. Puisqu’ils sont destinés à devenir des sissys, les femmes leurs posent chacun une cage de chasteté scellée définitivement. Ils n’auront plus le droit de se servir de leurs bites.
Et pour les entrainer à leur futur quotidien ils sont plugués en permanence et tous les trois jours la taille du plug augmente afin qu’ils puissent recevoir tout calibre sans rechigner.
C’est la fête pour Kevin et Jonathan qui sont mis à contribution pour visiter les orifices des apprentis sissys. Au moins une fois par jour chacun des frères est pris simultanément dans la bouche et dans le cul par les deux jouets males qui s’en donnent à cœur joie.
Les deux sissys doivent être près en permanence à s’occuper de la moindre queue qui passe à leur portée. Ils sont entrainés pour cela.
L’un des jeux favoris d’Anna est de les mettre à genou les mains menottées dans le dos et un bandeau sur les yeux.
Kevin ou Jonathan passe au milieu d’eux et les touche en même temps.
Dès que le sissy sent le contact il doit se jeter sur sa queue et la prendre à pleine bouche. Celui qui arrive deuxième est sévèrement réprimander par des coups de fouets.
Au bout de quelques jours de mise en condition ils deviennent habiles et, n’aillant plus aucune dignité, ils gobent immédiatement et sans hésiter la moindre queue qui passe. C’est le jeu favori de Kevin et Jonathan.
Brigitte prévient les femmes que l’acheteur potentiel des sissys passera voir ou en est le dressage chez madeleine.
Lorsque celui-ci arrive il trouve les deux sissys à genou dans le salon les mains menottées dans le dos maquillés à outrance et attendant sagement qu’on leur donne des ordres.
En le voyant l’acheteur est pris d’une érection massive. Madeleine lui propose d’ouvrir son pantalon et des qu’il a le sexe sorti les deux sissys rivalisent de vitesse pour venir lui donner une somptueuse fellation. Il se fait sucer alternativement par l’un et l’autre et leur dit de se mettre en position pour l’autre orifice. Les deux sissys se retournent et baissent la tête en relevant la croupe.
L’acheteur touche les cages de chasteté et voit qu’elles ne peuvent plus s’ouvrir sauf à utiliser une scie. Ça lui convient parfaitement car les sissys ne devront que s’occuper du plaisir des autres sans qu’eux puissent jouir.
L’acheteur, après avoir bien testé les culs, ressort extrêmement satisfait de sa visite.
Quelques jours plus tard les deux sissys jouets sont emmenés vers de nouveaux horizons. Les deux frères macho sont désespérés car ils savent que leur destinée est tout autre que ce qu’ils avaient imaginés.
Sidonie n’a pas repris le travail et vit désormais comme jouet au domicile de Vanessa.
Lorsque martine est appelée pour une séance photo elle a la surprise de reconnaitre Sidonie dans la femme blonde platine aux énormes seins et couverte de piercings. Sidonie n’a pas le droit de parler et martine ne saura jamais si Sidonie est là volontairement ou pas.
La vie de Vanessa et Anna a repris un cours normal et elles filent le parfait amour avec leur deux jouets, Jonathan et Sidonie qui leurs sont entièrement soumis.
Madeleine et Monique cessent le dressage et la revente de jouets mais gardent précieusement Kevin et Magalie à leur botte.
Fin.
Pour info : La nouvelle vie des sissys
Hakim et Fred sont invités chez Igor celui a dit à Hakim qu’il avait des surprises à leur montrer qui valaient le coup.
Hakim et Fred sont des riches importateurs de produits exotiques et font souvent affaire avec Igor.
Ces derniers temps ils ont un peu délaissé Igor et certainement qu’il veut leur faire passer une soirée avec des putes le truc traditionnel pour renouer les liens.
Ils se rendent néanmoins à la demeure d’Igor même si les putes ne sont pas leur truc préféré. Il faut quand même garder de liens avec Igor on ne sait jamais comment marcheront les affaires.
Ils sont reçus par Igor et pénètrent dans la salle de réception ou deux femmes voilées attendent de chaque côté du fauteuil d’Igor.
Celui-ci ne les présente pas mais offre du champagne aux deux invités qui s’assoient dans un vaste canapé. Les deux femmes n’ont pas bougé d’un poil.
Elles sont grandes ont une belle paire de sein mais leur visage et une grande partie de leur corps est masquée par des voiles.
Is trinquent puis Igor tape dans ses mains et une musique orientale envahit la salle.
Dès les premières mesures les femmes bougent et ondulant du postérieur vont se mettre à trois mètres face aux invités et commencent une danse du ventre très suggestive.
Les deux hommes regardent d’un air distrait les femmes qui enlèvent le voile qui recouvre leurs seins.
Elles ont des beaux seins bien fermes qui sont certainement siliconés.
Bien que normalement pas intéressés les deux hommes sont un peu hypnotisés par ces femmes qui ont quelque chose d’inhabituel sans qu’on puisse dire quoi.
L’effeuillage continu et les ventres plats des femmes ondulent maintenant face aux hommes.
Les foulards cachant les visages s’envolent et il ne reste plus qu’un voile sur les hanches des femmes qui extrêmement maquillées on toujours quelque chose qui intrigue les deux hommes.
Soudain en même temps elles ôtent leurs derniers voiles et les deux hommes voient qu’en fait ce sont des hommes ou plutôt des sissys avec une cage de chasteté.
Elles continuent à danser en se rapprochant des deux hommes.
Là ceux-ci sont subjugués et leur imagination commence à les travailler et à les faire bander.
Les femmes sont à moins d’un mètre et se mettent à genou face aux hommes qui ne peuvent plus cacher leur érection.
Igor a fait mouche. Il s’est discrètement éclipsé quand les femmes se sont mises à genou.
Celles-ci tendent les mains et entreprennent d’ôter les ceintures de deux hommes qui abasourdis ne bougent plus. Les deux pénis gonflés sont mis à l’air libre et les deux sissys entament simultanément une fellation.
Hakim est le premier à reprendre ses esprits et il pelote avec vigueur la sissy qui le suce avec un talent incroyable.
Il doit repousser son visage pour ne pas jouir.
Il la retourne et elle se met tout de suite en position de soumission avec la croupe levée.
Un plug verrouille son cul.
Hakim retire le plug et plonge sa bite dans le cul ouvert et lubrifié.
Il se met à genou derrière la sissy et lui attrape un sein d’une main et le sexe encagé dans l’autre.
Fred s’est aussi mis à l’ouvrage et perfore l’autre sissy.
Experts, les sissys devinent le moment ou le male va jouir et se retirent juste avant pour kuî faire reprendre son souffle.
Hakim et Fred pilotent tâtent sodomisent et se font sucer par les deux sissys.
Ils changent à un moment de partenaires et finissent par jouir dans un orgasme intense.
Les deux sissys se lèvent alors et disparaissent de la pièce.
Hakim et Fred se rhabillent et quelque minutes plus star Igor tout sourire rentre dans la pièce.
Il dit j’espère que le spectacle vous a plus. Il s’assoit sur son fauteuil et ressert du champagne frais aux deux hommes.
Ceux-ci ne savent pas quoi dire. Ils sont encore en train de fantasmer sur les sissys.
Ceux-ci reviennent ils sont nus et ont les mains menottées dans le dos. Ils se mettent chacun à genou de chaque coté du fauteuil et Igor fixe une chainette accrochée au bras du fauteuil au collier que portent les deux sissys. Ceux-ci baissent la tête jusqu’au sol et restent figés dans la position.
La discussion commence sur les affaires et Hakim et Fred lâchent beaucoup de lest en promettant de nombreuses associations avec Igor.
Celui-ci est satisfait.
Il fait relever les deux sissys qui jettent leurs épaules en arrière pour faire ressortir leur poitrine et leur cage de chasteté.
Les deux hommes ont du mal à avaler leur salive.
Igor désigne les deux sissys et dit : ils sont beaux n’est-ce pas. Si vous êtes intéressés ils sont à vendre.
Fin ?
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Chap 7 trois nouveaux jouets sont dressés pour être revendus.
Avant que Vanessa ne soit libérée par madeleine celle-ci se demandait comment la revendre car elle n’était pas certaine de la garder.
Une des clientes de la pharmacie de madeleine, Brigitte, est une femme mure d’origine incertaine qui est particulièrement loquace sur le sexe et qui se plaint souvent en aparté avec madeleine de ne pas avoir comme au Pays la possibilité d’acheter et de posséder des esclaves.
Madeleine fait semblant d’être offusquée mais la femme lui rétorque que ce serait surtout pour que son mari insatiable la laisse un peu tranquille mais qu’elle-même ne cracherait pas sur un male bien monté entièrement à sa merci.
Madeleine la corrige en lui disant ce n’est pas d’un esclave que vous avez besoin c’est d’un jouet sexuel.
Brigitte acquiesce et lui dit qu’elle serait prête à payer cher pour un tel jouet.
Elles en rigolent mais madeleine lui dit en passant si je trouve un tel jouet je vous en parlerais en premier. Elle pense à Vanessa qui désormais a rejoint le cheptel.
Brigitte lui dit qu’elle est prête à payer un chiffre avec cinq zéros.
Madeleine est estomaquée. Un tel prix ça fait réfléchir.
Quelque temps plus tard Brigitte se présente à la pharmacie et discute avec madeleine en lui demandant si elle a trouvé un jouet pour elle.
Madeleine lui dit qu’elle a peut-être une piste. Brigitte est immédiatement intéressée.
Finalement madeleine décide d’inviter Brigitte chez elle pour lui montrer ses jouets.
Brigitte croit au gag mais accepte l’invitation.
Le samedi soir Brigitte sonne chez madeleine qui va lui ouvrir.
Elles se rendent dans le salon ou Monique les attends. Brigitte jette des regards partout en cherchant des indices mais rien ne parait.
Elle finit par demander où se trouve la fameuse piste de madeleine pour acheter un jouet sexuel.
Madeleine et Monique sont évasives mais elles font comprendre à Brigitte que la piste est sérieuse.
Vanessa ayant été finalement libérée par les deux femmes celles-ci ne pensent plus à Brigitte jusqu’au jour où celle-ci frappe à leur porte.
Brigitte est venue avec un énorme sac à main l’ouvre et sort une énorme liasse. Il y a 10000 €
Elle dit ceci pour vous prouver que je suis bien à la recherche d’un jouet et je peux rajouter dix liasses identiques si le jouet vaut le coup.
Madeleine et Monique se concertent et finalement invitent Brigitte à les suivre. Elles se rendent dans la pièce des jouets.
Les deux jouets sont ligotés sur une croix de saint André avec une cagoule sur la tête.
Brigitte et ébahie mais reprend rapidement ses esprits. Ils sont magnifiques. Ils sont à vous ?
Madeleine et Monique acquiescent. Voua pouvez m’en dire plus demande Brigitte. Non dit madeleine. Ce qu’on peut vous dire c’est qu’ils sont rusés et cherchent à s’évader à la première occasion.
Pas de problème pour ça dit Brigitte notre maison est une véritable forteresse et une fois entré il ne pourra plus en sortir sans mon autorisation.
Et vous pouvez en faire ce que vous voulez demande Brigitte.
Tout ce qu’on veut répond Monique en frôlant Kevin ce qui le fait immédiatement bander à la grande satisfaction de Brigitte.
Ils sont toujours prêts sexuellement et on peut les positionner comme on veut sous réserve de bien veiller à ne leur laisser aucune chance de se libérer.
Joignant le geste la parole madeleine et Monique détachent Kevin et le font mettre sur le dos couché sur la table basse. Son bâillon est enlevé et sa bouche et son sexe tendu sont exposés et utilisables à loisir.
Il est très endurant et repart rapidement après coup déclare madeleine.
Puis elles détachent Magalie et la font mettre à genoux face à Brigitte qui est assise sur le canapé. Elle est docile et sa langue et sa bouche sont démoniaques.
Brigitte est toute tourneboulée mais n’ose pas en profiter devant Monique et madeleine. Celles-ci font alors chevaucher Kevin par Magalie. Les deux jouets ne demandent pas mieux et un véritable rodéo se déroule devant Brigitte qui a les yeux brillants.
Je vous en offre 80000€.
Madeleine et Monique répondent que ces deux-là ne sont pas à vendre mais qu’elles pourraient prendre une commande au cas où à condition d’être sure que les jouets seront bien traités.
Brigitte leur assure qu’elle achètera des jouets comme ceux-là mâle ou femelle.
Et que madeleine et Monique pourront à tout moment venir voir les conditions de vie des jouets.
Le deal est conclu. Les 10000€ changent de main pour la commande.
Maintenant que le command est prise madeleine et Monique sont dans le pétrin elles avaient un jouet en rab avec Vanessa mais maintenant elles n’ont plus que Kevin et Magalie qu’elles veulent conserver.
Vanessa les a d’ailleurs invitées pour leur montrer sa toys room.
Vanessa leur a dit qu’elle vivait le parfait amour avec Anna et qu’elles avaient désormais une grande maison avec une pièce réservée aux jouets. Elle les a invités pour visiter la pièce. Madeleine et Monique désirent en profiter pour y emmener les jouets pour voir leur comportement à l’extérieur.
Ce matin-là les jouets ont juste les mains menottées dans le dos et un collier anti aboiement.
Ils voyagent allongés dans le break de Monique dont les sièges arrière ont été rabaissés. Les jouets sont calmes mais madeleine et Monique ont toutes les deux une seringue au cas où.
Arrivés chez Vanessa les jouets suivent docilement leurs maitresses et Vanessa accueille tout le petit monde. Anna n’est pas là pour les accueillir mais les deux femmes ne sont qu’à moitié étonnées.
Vanessa les invite à la suivre pour visiter la pièce.
Les deux femmes sont épatées de voir les photos grandeur nature d’Anna qui habillent les murs de la pièce. Certaines sont en couleur et d’autres en noir et blanc.
Le rendu est formidable et Vanessa jubile en voyant le regard envieux et les compliments dithyrambiques des deux femmes.
Anna qui est accrochée à la croix de saint André est dépitée. Elle porte comme à chaque fois qu’elle pénètre dans cette pièce son bandeau et n’a toujours pas pu voir la pièce et encore moins les photos qui font la fierté de Vanessa.
Elle enrage et les compliments accompagnés de caresses de madeleine et Monique la désespèrent.
Enfin Vanessa est heureuse c’est déjà ça.
Madeleine et Monique enlèvent les gabardines qui sont sur les épaules des jouets et cachaient leurs nudités. Ils regardent avec attention les photos et Kevin commence à bander rapidement.
Les deux jouets sont mis à genou près du canapé et les trois femmes peuvent faire le tour de la pièce tranquillement.
Madeleine et Monique demandent qui a fait les photos et Vanessa raconte la soirée shooting et propose de demander à martine si elle veut en refaire avec les jouets.
Les deux femmes sont ravies et plus encore lorsque martine répond favorablement en indiquant qu’elle pourra passer un soir sans problème.
Le reste de la journée se passe dans de bonnes conditions. Les trois jouets sont mis dans diverses positions en vue d’une future séance photo et la température monte rapidement.
Après quelques débauches ou les jouets sont mis à contribution les trois femmes se retrouvent côte à côte sur le canapé avec chacune un jouet pour s’occuper de son entrejambe.
Puis madeleine aborde le sujet de Brigitte. Vanessa comprend qu’elle a échappée à la vente à une inconnue et remercie en aparté Anna qui lui a donné l’occasion de se racheter auprès des deux femmes.
Elle leur dit qu’il faudrait capturer des garçons ou des filles et les dresser comme pour Kevin et Magalie. Elle ne parle pas d’Anna qui a accepté sa situation en connaissance de cause.
Capturer des jouets n’est pas facile il faudrait qu’ils soient mignons, qu’ils viennent dans la maison sans que personne ne le sache et qu’il n’y a pas de monde qui les recherchent en cas de disparition.
Elles pensent à Kevin mais il faudrait un miracle pour que ce genre de situation se reproduise.
Elles pensent alors à Magalie que personne n’a recherchée et qui est venue de son plein gré chez Monique.
C’est de se coté là qu’elles cherchent.
Finalement Vanessa dit que dans la grande ville d’à côté il y a pas mal de sans-abris jeunes qui squattent un quartier à l’abandon.
Peut-être qu’il y aurait des ouvertures de ce coté-là.
Ce soir-là les trois femmes se quittent en décidant de vérifier cette piste.
Quelques jours plus tard Vanessa et Anna se promènent dans le quartier à l’abandon.
Effectivement il y a pas mal de zonards et parmi les nombreuses épaves humaines il y a des jeunes qui ont l’air dans la rue depuis peu.
A un feu rouge un jeune zonard fait la manche. Il est pas mal malgré la crasse et il tend sa main pour quelques pièces.
Vanessa engage la conversation il s’appelé Rodolphe et a été viré de chez lui par un père ivrogne qui n’a pas supporté que son fils abandonne l’école et devienne un petit délinquant. Rodolphe a les yeux fixés sur Anna qui est vêtue du strict minimum et lui sourit poliment.
Vanessa demande à Rodolphe s’il a des amis et des contacts avec sa famille dans les deux cas la réponse est négative. Il tend la porte de la voiture comme un naufragé tient une planche flottante.
Vanessa joue la bonne samaritaine et lui dit que chez elle il y a des habits en bon état venant de son père décédé et que si Rodolphe veut il peut venir les voir et en même temps les filles lui paieront un bon repas. Quelques secondes plus tard Rodolphe est assis sur la banquette arrière certain que sa bonne étoile l’a enfin aidé.
Lorsqu’elles arrivent à la maison Vanessa et Anna font entrer discrètement Rodolphe et lui proposent de commencer par un encas.
Il est aux anges et mange avec avidité ce qu’elles lui présentent, d’autant plus qu’il y a de la bière en quantité pour faire passer ça.
Il ignore que Vanessa a soigneusement mis la dose de produit que lui a donné madeleine.
()
Vanessa excitée veut repartir en chasse. Elles reprennent la voiture et errent dans le quartier. En vain. Au moment où elles vont repartir bredouilles elles tombent sur un couple du genre punk à chien très jeune qui les hèle dans leur voiture de bourges.
Vanessa s’arrête et engage la conversation. Rapidement les deux jeunes persuadés qu’il y a de la thune à se faire montent dans la voiture et sont emmenés chez Vanessa.
Là pas question de manger mais ils ne crachent pas sur de l’alcool et vident le bar de Vanessa. Très excités Ils deviennent agressifs et Vanessa à toutes les peines du monde à les calmer mais ceux-ci veulent faire main basse sur les choses de valeur de la maison.
Au moment où ils vont en venir aux mains Anna et Vanessa font usage des seringues que madeleine leur a donné en cas de problème.
Le couple en rage se calme en quelque secondes et Vanessa et Anna les emmènent dans la toys room afin de les préparer à la suite des opérations.
Anna peut enfin voir l’intérieur de la toys room et est ébahie des photos qui parsèment les murs de la pièce.
Si l’heure n’était pas au travail elle sauterait au cou de Vanessa.
Enfin les trois nouveaux jouets sont solidement attachés nus comme des vers.
Vanessa jubile.
Elle a décidé de garder un jouet male pour elle et de revendre les deux autres à madeleine et Monique.
Le choix n’est pas évident entre les deux garçons qui ont à peu près le même age et sont crasseux et trop poilus. Finalement elle se dit qu’elle va attendre de les voir propres et imberbes.
Emilie a ressenti la piqure au moment où elle donnait une baffe à l’une de filles qui ont eu la mauvaise idée de les faire entrer dans la maison.
Elle a bien l’intention de leur mettre une raclée et de piquer tout ce qui peut de revendre facilement. Jonathan s’est rué sur l’autre fille.
Ça ne devrait pas être compliqué. Puis une espèce de brouillard commence à la gêner. Ses gestes ont l’air ralentis et la fille la regarde d’un drôle d’air.
Puis ses jambes ne la soutiennent plus et elle tombe comme une feuille. En tombant elle peut voir que Jonathan titube en tenant l’autre fille.
Puis elle est par terre bien consciente mais incapable de faire le moindre geste.
La fille qu’elle a frappé la regarde intensément.
Puis la fille commence à la déshabiller entièrement.
C’est quoi cette gouine se dit-elle. La fille s’éloigne et revient quelques temps après avec un sac. Elle sort du sac des menottes et d’autres accessoires bizarres.
En quelques instants Emilie est ligotée comme un saucisson. La fille lui met un collier pour chien et un bâillon dans la bouche. Puis une cagoule qui la rend aveugle. Elle ressent une deuxième piqure.
Peu à peu elle redevient maitresse de son corps.
Malheureusement elle ne peut pas bouger. Elle insulte la fille mais au premier mot une puissante décharge la secoue. On dirait que ça vient du collier. Elle veut recommencer à crier mais de nouveau elle reçoit une puissante décharge.
Elle comprend qu’il doit s’agir d’un collier anti aboiement comme sa mère mettait à ses chiens. Elle retente une fois mais le résultat est le même. Elle est à moitié groggy.
Elle décide de taire et d’attendre tout en essayant de se défaire de ses liens. Elle se dit que les filles ont dû appeler les flics et que ces derniers ne vont plus tarder.
Les flics semblent tarder. Emilie commence à trouver ça bizarre. Elle commence même à craindre un peu.
Elle ressent un contact sur elle. On est en train de libérer ses jambes. Enfin. Elle est relevée et se tient debout sans savoir où elle est et avec les mains menottées dans le dos.
Le collier la tire en avant. Il doit y avoir une laisse ou un truc comme ça. Elle se bloque et refuse d’avancer.
Un coup de martinet la surprend. Elle reste figée un deuxième coup plus appuyé la fait sursauter et elle sent les larmes lui venir.
Un troisième coup. Ce coup-ci vaincue elle avance. Les filles lui paieront ça quand elle sera libre.
Elle est arrêtée sur du carrelage. Soudain une pluie d’eau froide lui tombe dessus. Elle crie de surprise mais prend une décharge par le collier. Elle se tient coite.
L’eau se réchauffe un peu et elle sent des mains la savonner entièrement. La douche dure cinq bonnes minutes et elle est allongée à même le carrelage. Elle sent une odeur bizarre. Une crème lui est appliquée sur les jambes et sur le pubis. Elle se rappelle de l’odeur c’est de la crème dépilatoire.
Une demi-heure plus tard elle sent que sa chatte et son cul son entièrement glabres.
Elle est relevée et de nouveau la laisse la tire en avant. Elle suit ne voulant pas recevoir de coups de martinet.
Après un petit déplacement elle est reculée contre une espèce de poutre en bois. Puis elle est ligotée en croix sur la poutre ou plutôt les deux poutres qui se croisent.
Elle panique. Elle est tombée chez des sataniques qui vont la sacrifier.
Puis elle se retrouve seule pendant quelques temps. Des pas se font entendre et quelqu’un passe près d’elle elle a juste le temps d’entraide un cri vite ravalé à ses côtés. Elle se dit que c’est Jonathan qui subit le même sort qu’elle.
Vanessa et Anna ont enfin terminé le récurage et l’épilation des trois jouets. La fille est sur la croix de saint André et les deux garçons accrochés à des anneaux fixés au plafond.
Des barres d’écartement leur maintiennent les jambes grand ouvertes et ils ont chacun un chocking bien serré qui sépare bien le sexe du corps.
Satisfaite Vanessa va appeler madeleine pour lui dire que la marchandise est prête.
Elle veut se garder un male et comme ils sont à peu près pareil elle décide de leur faire boire de la potion de madeleine pour voir lequel à la plus belle érection.
Les garçons essayent de ne pas boire mais avec le nez pincé ils sont obligés d’ingurgiter le liquide. Vanessa en profite pour faire boire la potion pour femme à Emilie.
Une demi-heure après les deux garçons bandent comme des taureaux. C’est difficile de choisir. Ils semblent un peu moins bien montés que Kevin mais c’est quand même pas mal. Elle veut tester leur endurance et dit à Anna de les sucer pour voir ce que ça donne. Anna n’est pas chaude mais ne refuse rien à Vanessa.
Lorsque madeleine et Monique débarquent les deux garçons ont déjà giclé deux fois et ils recommencent à bander.
Rodolphe ne comprends pas ce qui lui arrive. Il passait un super moment avec deux canons et maintenant il est ligoté comme un saucisson nu à priori lavé et épilé et il est accroché au plafond. Cerise sur le gâteau on lui a fait boire un truc qui le fait bander sans arrêt et on le suce super bien. C’est moitié l’enfer moitié le paradis.
Le pire c’est qu’aucune parole n’a été prononcée depuis qu’il s’est réveillé.
Le silence est soudainement rompu. Voilà le travail dit Vanessa. Trois d’un coup. Deux sont pour vous la fille et un garçon. Moi je me garde celui-là.
Madeleine et Monique sont épatées. Les trois jeunes sont beaux et visiblement les garçons sont en pleine forme. Vanessa les a bien attaché et ils ne peuvent ni parler ni voir ce qui se passe.
Madeleine prend la parole. Bon on va les dresser ici comme prévu. Il faudra faire très attention car il y en a trois et ils vont tenter de s’échapper.
Les trois nouveaux jouets écoutent avec attention ces paroles et commencent à flipper. Apparemment c’est d’eux dont on parle.
Tu leur as mis un collier c’est impeccable. Ils ne vont pas nous casser les oreilles et il faut qu’ils comprennent que désormais ils n’ont plus besoin de parler. Ils ont juste besoin d’exécuter sans rechigner tous nos ordres.
Les trois jouets ruent dans leurs liens en signe de protestation. Vanessa Monique et madeleine prennent chacune un martinet et s’en servent pour calmer les ardeurs des jouets. Après une douzaine de coups chacun ils finissent par se tenir cois.
Bien on peut commencer dit madeleine. On va déjà voir si la fille suce bien.
Elle a bu ? demande-t-elle à Vanessa. Oui elle a pris une bonne dose. Répond celle-ci.
Quelques minutes plus tard Emilie est à genou avec un écarteur de bouche l’empêchant de refermer celle-ci.
Elle est tirée en avant par sa laisse et sa bouche tombe sur le sexe d’une femme elle a un mouvement de recul mais la laisse est maintenue fermement et des coups de martinet lui font comprendre qu’elle doit rester au contact.
Soudain elle sent qu’un objet cogne contre son propre sexe. Un énorme gode vibrant est inséré et mis en route.
Elle rue un peu mais se calme après quelques coups. Le pire c’est qu’avec la potion qu’elle a pris le gode commence à lui faire un effet maximum.
Un orgasme la surprend à sa plus grande honte et déjà elle sent qu’elle repart.
Bien elle a l’air d’apprécier dit une voix. Elle réagit bien au gode. Maintenant à toi de bosser dit la voix. Et sa tête est poussée contre le sexe féminin.
Elle rechigne reçoit deux coups de martinet et on lui pince férocement les seins.
En larme elle commence à lécher le sexe.
Puis petit à petit après quelques pinçons supplémentaires elle y met plus de fougue et lèche avec vigueur le sexe humide. Ce qui la désespère c’est qu’elle y prend peu à peu du plaisir en même temps que le gode l’envoie au septième ciel.
Après quelque minute elle est retirée en arrière et elle croit que c’est fini quand on lui pousse la tête vers un autre sexe. Elle recommença trois fois, les trois femmes ayant décidé de voir ce que ça donnait.
Puis ses mains sont attachées à ses chevilles et elle reste à genou sans qu’on s’occupe d’elle.
Il reste juste le gode bien inseré qui continue à la secouer de temps en temps.
Bon elle a encore des progrès à faire mais ça devrait finir par donner un jouet efficace dit une voix.
Maintenant on va voir comment se débrouillent les males.
Une heure plus tard vaincus Rodolphe et Jonathan après avoir lécher plus que dans toute leur vie se retrouvent dans la même position qu’Emilie avec un plug bien ancré dans le cul.
Bon c’est l’heure de l’apéritif dit Monique. Vanessa dit à Anna de les servir en tenue de soubrette.
Quelques minutes plus tard les trois dominantes sont assises sur le canapé et contemplent les trois nouveaux jouets. Tu as fait un bon choix en gardant celui-ci dit madeleine à Vanessa. Il a l’air revêche et tu vas devoir le traiter avec sévérité car il va t’en faire baver.
Vanessa sourit au compliment et assure qu’elle va bien gérer le dressage de ce jouet.
Les deux garçons sont sidérés ils sont traités comme du bétail.
Bon on va passer à table dit Vanessa et ensuite on va offrir des cadeaux aux jouets. Ça tombe bien j‘ai acheté trois kits pour cela et maintenant j’ai la technique n’est-ce pas Anna. Celle-ci à genou aux pieds de Vanessa opine du chef.
Le repas est expédié et le premier jouet est installé très serré sur la croix de saint André. C’est Jonathan qui fait ce qu’il peut mais n’arrive pas à se libérer ni même à gêner les trois femmes qui l’ont garroté comme un poulet.
Il ne peut s’empêcher de pousser un cri vite refréné par le collier lorsque son mamelon est transpercé par une aiguille provoquant une douleur intense. Le deuxième mamelon, le nez le gland et les deux couilles subissent le même sort.
Il est tétanisé par la douleur et n’hésite pas à boire ce que madeleine lui propose en lui indiquant qu’il s’agit d’anesthésiant pour la douleur.
Il est surpris de bander comme un âne un quart d’heure plus tard mais la douleur a légèrement diminué.
Puis c’est le tour de Rodolphe et enfin d’Emilie.
Les trois jouets sont prostrés par terre couché sur le côté avec les mains liés aux chevilles et une cagoule aveuglante sur la tête.
Les trois femmes leur souhaitent une bonne nuit et quittent la pièce laissant les trois jeunes dans le pire des désarrois.
Ils ont faim soif et souffrent de leurs multiples piercings. Ils ne dorment pas de la nuit.
Le plus gênant c’est qu’ils ont une envie folle de baiser ils se tortillent pour espérer toucher quelque chose afin de se frotter le sexe contre.
En se tortillant Emilie finit par toucher le corps de Rodolphe. Ils se tortillent ensembles et finissent par réussir à bouche à sexe.
Heureusement qu’ils n’ont pas de bâillon. Ils se bouffent mutuellement et passent une bonne partie de la nuit à se faire jouir. Emilie n’a jamais reçu autant de sperme dans sa bouche mais ne peut s’empêcher de sucer.
Jonathan a beau se tortiller cela ne le mène à rien et il doit attendre le lendemain avec une nuit peuplée d’érections massives.
Le lendemain Anna qui est la première à entrer dans la salle trouvent les deux en position de 69 visiblement repus et le troisième avec une érection monstrueuse. Les autres femmes ne sont pas réveillées elle se prend de pitié pour lui et le branle vigoureusement. Il explose rapidement et peut enfin se calmer un peu.
Ce que ne sait pas Anna c’est que Vanessa a tout vu et s’apprête à punir sévèrement cette dernière.
Les trois femmes finissent par arriver dans la pièce pour continuer le dressage des jouets.
D’abord la toilette. Les trois jouets sont emmenés à la douche et aux toilettes ou ils sont humiliés d’être torchés lavés étrillés récurés et frottés vigoureusement avec des serviettes rêches.
Puis ils sont ramenés dans la toys room ou ils sont mis à genou en face du canapé. là Vanessa prend enfin la parole et leur dit. Maintenant on va voir si vous savez retenus la leçon d’hier et si c’est le cas vous aurez un petit déjeuner sinon rien à manger aujourd’hui et on recommence la leçon.
Rodolphe résigné se met aussitôt à l’œuvre et lèche consciencieusement le sexe qui lui est présenté. Emilie et Jonathan se rebiffent et ont droit au martinet comme la veille jusqu’à ce qu’ils cèdent. Quelques minutes après la leçon ils entendent à côté d’eux Rodolphe qui mange comme un chien dans une gamelle au contenu émettant une odeur qui fait gronder l’estomac des deux rebelles.
Le reste de la journée est consacré à l’apprentissage de nouvelles positions. Emilie est la plus rétives mais à la fin de la journée elle ouvre la bouche, tire la langue, arque ses épaules pour faire ressortir sa poitrine, se prosterne jusqu’au sol, écarte les cuisses en projetant son bassin en avant pour faire admirer son sexe qui exhibe ses anneaux de piercings.
Elle est extenuée et ne cherche plus à résister. La seule chose qu’il lui compte c’est de faire ce qu’on lui demande en espérant en retour être caressée car elle a toujours le corps en feu avec ce que les femmes lui ont fait boire.
Rodolphe et Jonathan ont cédés bien avant elle au grand bonheur des trois femmes. Enfin ils sont nourris et peuvent boire dans des gamelles ce qu’ils font sans demander leur reste.
Pour l’instant aucun des trois n’a trouvé de moyen de s’échapper ou d’enlever ses liens mais ils ne désespèrent pas.
Ils passent la nuit dans la même position que la veille mais ils sont accrochés à des anneaux ce qui les empêchent de se rejoindre pour se satisfaire mutuellement.
A leur coté Anna passe la nuit sur la croix de saint André après avoir dû boire une double dose de stimulant.
Elle passe une très désagréable nuit réveillée tous les quarts d’heure par le gode vibrant programmé par Vanessa.
Il provoque systématiquement un orgasme bruyant qui énerve encore plus les trois jouets qui entendent les halètements qui reviennent tous les quarts d’heure.
Trois semaines plus tard les trois jouets sont dressés et obéissent au doigt et à l’œil.
Les deux garçons ont été sodomisés de nombreuses fois par Kevin ou par l’autre jouet et ont apprit à faire des fellations sans rechigner mais avec beaucoup de classe.
Emilie lèche suce caresse embrasse sans se poser de question et elle finit par aimer se mettre dans des positions extrêmement excitantes.
Martine est venue prendre des photos des nouveaux jouets et des deux anciens.
Sidonie l’accompagne systématiquement et se lâche de plus en plus finissant systématiquement nue après avoir usé et abusé des jouets.
Enfin les deux jouets à vendre sont emmenés chez madeleine pour être présentés à l’acheteuse et seul Jonathan qui a eu la faveur de Vanessa reste chez elle.
Vanessa propose une dernière séance photos ou Sidonie sera la vedette.
Celle-ci accepte volontiers et teste avec un entrain qui donne des idées sérieuses à Vanessa les positions et bondages des jouets. Finalement quand martine remballe ses appareils Sidonie est toujours nue sur la croix de saint André avec un bâillon et ouvre des yeux exorbités lorsque Vanessa dit à martine. Tu peux rentrer seule je garde Sidonie en stage pour une semaine.
Je sais qu’elle est en congé cette semaine et elle va passer ses congés avec nous.
Martine hésite puis se dit que ça n’est pas son problème et laisse Sidonie entre les mains de Vanessa.
Vanessa dresse Sidonie avec la même sévérité qu’Anna. Sidonie a droit aux piercings sans anesthésie et à la fin de la semaine elle est aussi soumise à Vanessa qu’Anna qui voit cette concurrence d’un mauvais œil.
Heureusement pour Anna et Sidonie la toys room de Vanessa est momentanément trop pleine et Sidonie est libérée en fin de semaine.
Brigitte a rapidement pris rendez-vous pour venir voir les nouveaux jouets et les acheter s’ils conviennent.
Elle en profite pour annoncer que si les filles ont d’autres jouets elle connait des acheteurs et acheteuses très intéressés.
A suivre.
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24/12/2021
J'ai vécu cette année un Noel des plus obscène, mon premier au sein d'une relation BDSM, une soirée de dépravée que j'ai envie de partager tant je prends goût a être la soumise d'un tel pervers.
Je vous livre un témoignage long, complet, sincère qui j'espère vous plaira et vous excitera autant que cette soirée m'excite a chaque fois que j'y repense ! Bonne lecture :kissing_closed_eyes:
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Tout commença lorsque mon Maitre sonda le 22 décembre mes projets pour le 24 au soir, je me demandais s'il se renseignait pour le passer en ma compagnie ce qui me surprenait le sachant en couple et pas intéressé par le sentimentalisme entre nous deux ...
Je l'informa donc en toute franchise (ce dont je fais toujours preuve quand je m'adresse a lui) de mon programme :
"Je sors du taff a 18h, je rentre chez moi pour me doucher et m'habiller pour l'occasion puis je prends la route pour fêter Noel en famille chez mon grand-père qui habite a 45min de Nantes"
Il me posa ensuite quelques questions sur les membres de ma famille qui seront présents et si je restais dormir là-bas
(je garderais certains éléments confidentiels sur tout ça mais je peux vous confier que je restais bien tout le week-end).
"Je passerais rapidement chez toi avant 19h pour t'offrir ton cadeau, me vider les couilles et te donner quelques consignes pour la soirée, on fera ça vite car ma femme m'attends pour 19h30" voilà le texto qui clôtura notre échange et m'annonçait la couleur …
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Nous y sommes, le 24 décembre, j'attends Monsieur patiemment chez moi après m'être préparée, je commence a bouillonner de peur qu'il me mette en retard, je stresse légèrement de ce qu'il m'a réservée pour avoir envie de venir a tout prix ce jour-là et qui plus est avant que l'on parte chacun de notre coté en famille, je crains également qu'il ne ruine mon maquillage ou salisse ma tenue ... Il sonne enfin a la porte, a peine ai-je ouvert qu'il se rue sur moi pour me plaquer sur la table du salon en relevant ma jupe de soirée "on fait ça vite, on a tous les deux pas trop le temps" dit-il en baissant mes collants et enfonçant sa queue déjà bien raide en moi !
La baise fut bonne et bestiale comme je l'aime, il ne fit pas dans la dentelle, des coups de queues puissants, profonds et rapides, il ne se souciait pas de ce que j'en pensais, il était là pour taper dans ma chatte et se vider les couilles dans les plus brefs délais et je n'avais pas besoin de plus que cela pour prendre mon pied ! Je me mis a jouir et gémir de sa fougue presque instantanément ce qui décupla sa bestialité, j'étais là, le visage contre ma table, le fessier relevé avec les collants en dessous des genoux, j'étais en train de subir ses assauts, mon cul entre ses mains recevait des coups de reins a faire crier la plus frigide des femmes ! Je ne tarda pas a sentir son jus chaud m'inonder et son pieu se planter au plus profond de moi dans un râle de plaisir, il se retira alors lentement en me demandant de ne pas bouger !
Là je compris qu'il allait faire quelque-chose lié a nos statuts, un doigt humide entra alors dans mon cul pendant qu'il fouillait dans la poche de son manteau, son doigt quitta mon petit trou mais je sentis immédiatement un objet froid et plus imposant le remplacer, il enfonçait un plug ...
"Tu le porteras toute la soirée, remets d'ailleurs vite ta culotte, je t'interdis d'aller te vider avant de partir, tu passeras toute la soirée avec la chatte crémeuse, ta famille ne se doutera pas un instant que tu es une salope aux trous sales mais toi tu le sauras !"
J'acquiesçai en me rhabillant lorsqu'il sorti un marqueur de la poche de son manteau et souleva mon pull, il se mit a écrire "Pute" sur mon sein gauche puis dégrafa mon soutif en me disant que je n'en porterais pas !
Il m'embrassa tendrement avant de me dire qu'il était temps qu'on file et que je devais prendre mes affaires pour le suivre à sa voiture où il me remettrait mon cadeau tout en s'assurant que je prenne bien la route dans cet état !
Je m'offusqua intérieurement qu'il doute de moi en rassemblant mon sac a main et mes cadeaux pour la famille, je ferma derrière nous et le suivi docilement a sa voiture la chatte dégoulinante de foutre ...
Je chargea toutes mes affaires dans ma voiture pendant qu'il allait a la sienne chercher son cadeau, le plug ne me dérangeait pas mais le sperme qui commençait a couler entre mes lèvres rendait mes mouvements désagréables, il revint vers moi avec une enveloppe et un paquet cadeau, me souhaita un joyeux Noel en m'ordonnant d'ouvrir mon cadeau que si je remplissais au minimum 2 des 3 objectifs qu'il avait écrit dans la lettre.
Il me fit promettre de tout faire pour mériter ce cadeau, de ne pas retirer le plug tant qu'il ne m'envoyait pas un message pour m'en notifier et surtout de tout donner pour ne pas le décevoir !
Il répondit a ma promesse en me souhaitant une bonne soirée et en me claquant les fesses en pleine rue a la vue de tous ...
Je pris la route légèrement en retard pour rejoindre ma famille mais lui savait qu'il ne me quitterait pas vraiment ce soir et que sa folie accompagnerait ma nuit !
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En me garant devant chez mon grand-père, je prends la peine de glisser ma main dans ma culotte pour me gratter l'entrejambe, son sperme me gratte, il sèche en moi, sur mes lèvres et a complétement souillé ma culotte ... Cela m'a démangé tout le trajet et même si je constate que ma chatte est toute visqueuse et qu'elle rougit sous le passage de mes ongles agacés, cela soulage !
A cet instant je pense a Femto qui, s'il lit cette histoire, appréciera sans doute la dédicace (lui qui avait éjaculé a la pause du midi dans la culotte de sa petite amie le jour du Baccalauréat pour qu'elle passe l'après-midi la chatte en contact avec son foutre) il m'avait dit qu'au moins il savait qu'elle s'en rappellerait toute sa vie, je lui confirme que ce n'est pas une situation que l'on oublie !
J'ai pris conscience de la situation a cet instant, en me grattant dans ma voiture, toute ma vie j'allais me souvenir d'être arrivée pour fêter Noel dans ma famille avec la chatte visqueuse et un plug dans le cul ...
Mon cœur accéléra au moment d'ouvrir l'enveloppe, quels ordres contenait-t-elle ?
Je remarqua en la prenant plus concrètement entre les mains qu'elle contenait quelque-chose avec la fameuse lettre, je décacheta l'enveloppe et découvris avec étonnement qu'un préservatif accompagnait le courrier.
" Ma petite pute,
Voilà maintenant bientôt une année que tu me sers, me comble et me rends fier d'être ton Maitre !
Tu n'as cessée au fil de cette année de me prouver ton dévouement, ton appétit sexuel et ta capacité a te dévergonder alors je souhaite que tu termines l'année aussi chaudement que tu l'as vécue, qu'en ce jour symbolique de Noel, tu confirmes ne faire plus qu'un avec ton statut de soumise et me montre encore a quel point tu es une bonne salope obéissante !
Si tu lis cette lettre, a l'heure qu'il est, mon sperme coule en toi et ton cul de chienne porte un bijou qui te sied a merveille !
Tu pourras ouvrir ton cadeau que si tu accomplis deux des trois défis que je te lance a savoir :
- Te faire baiser par n'importe qui ce soir et m'envoyer une preuve photo/vidéo
- M'envoyer une photo de toi seins nus avec un membre de ta famille dans le cadre de la photo
- Te filmer en train de te masturber dans le lit de ton grand-père avec l'un de ses sous-vêtements dans la bouche (1min minimum)
Je sais que ces défis ne sont pas faciles, que ce n'est pas la soirée pour cela et qu'ils sont très pervers mais n'est-ce pas là une occasion en or de te tester et prouver ce que tu es devenue ?
Joyeux Noel "
Mon cœur s'emballe, le stress s'empare de moi instantanément après la lecture de cette lettre, comment-vais-je réussir a obéir a ça ?
Je range la lettre et le préservatif dans mon sac a main en tentant de me calmer, je suis pour l'une des premières fois acculée dans ma soumission pourtant j'en ai vécu des situations humiliantes, obscènes, avilissantes ou difficiles mais la contrainte de temps, le lieu, le fait qu'il sollicite ma nature de soumise alors que je suis au plus proche de ma famille rends tout cela immoral et assez surréaliste pourtant mon envie d'à tout prix lui donner satisfaction après une année aussi réussie me laisse présager que je vais devoir trouver une manière de réussir ces foutus défis !
Je reprends petit a petit mes esprits en rassemblant mes affaires et sonne a la porte de chez mon grand-père, j'enfouis Lady Bitch en moi bien que je ne porte pas de soutien-gorge, que le mot "Pute" soit écrit sur ma peau ce soir, que ma culotte soit souillée par du sperme et que mon cul porte un plug !
Commençons par ne pas penser a tout ça et voir comment la soirée évolue !
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La soirée suit son cours, je n'étais pas a l'aise au début quand on s'adressait a moi, un peu gênée par l'état dans lequel j'étais
J'avais l'impression qu'ils pouvaient découvrir la perversion sous mes habits, qu'ils pouvaient sentir que je n'étais pas comme d'habitude ... Je me mets à boire plus qu'à l'accoutumée comme pour me donner du courage, les verres et la bonne ambiance faisant effet, je commence a force de ressasser ses consignes a me dire que j''en suis capable.
Je me surprends finalement a être excitée qu'il aille aussi loin dans ses directives et me mette autant a l'épreuve, la soumise en moi entendit l'appel du défi et bien que cela soit a retardement, elle s'excita de devoir une fois de plus repousser ses limites !
J'aime chez lui qu'il cherche a me faire échouer et m'offre l'occasion de toujours le surprendre a ne pas craquer et réussir a combler ses pulsions les plus folles.
Une heure plus tard, ma décision était prise, j'allais conquérir ce cadeau de Noel et lui prouver que je n'ai pas de limites !
Je commença a réfléchir sur la manière de valider mes défis ...
- La photo avec un membre de ma famille dans le cadre me paraissait faisable entre les étapes du repas quand nous allions aider en cuisine notamment ou débarrasser la table, c'était le défi le moins compliqué a mettre en œuvre sur l'ensemble de la soirée ...
- La masturbation dans le lit de mon grand-père me dérangeait éthiquement et l'idée de prendre un de ses sous-vêtements en bouche me repoussait, c'était le défi le plus cruel mais aussi par la configuration des lieux (chambre a coté de la cuisine sans possibilité de fermer a clé) le plus risqué vis a vis de mon entourage.
- Le fait de me faire baiser n'était pas simple a mettre en œuvre non plus, je soupçonnait mon maitre de sous-entendre par ce défi que je devrais essayer de faire des avances a l'un des mecs de mes cousines mais il connaissait aussi ma capacité à "chasser" le mâle ...
Je me sentais assez éméchée par l'alcool pour accoster un parfait inconnu et lui offrir un gros cadeau de Noel !
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Nous sommes entre le repas et le dessert, je dispose d'une demi-heure avant l'heure de la remise des cadeaux, c'est maintenant ou jamais, j'attrape mon manteau prétextant avoir un appel a passer et je pars a toute allure m'enfoncer dans le bourg du village en quête d'un homme a qui me donner !
Pas de chance, le bourg est désert, certaines maisons ont l'airs d'accueillir des hôtes, je déambule depuis bientôt 10 minutes sans avoir croisé quelqu'un, il fait froid et ma témérité refroidit à grands pas, j'hésite a sonner à une maison au hasard pour demander à un illustre inconnu s'il peut m'indiquer une adresse bidon pour si l'occasion s'en présente lui dire de me prendre dans l'allée a coté de chez lui dans deux minutes ...
Mon cerveau va trop loin, j'envisage des situations improbables et je me résous a rentrer frustrée, déçue, un brin honteuse ...
Sur le chemin du retour, j'entends soudainement du bruit, une assemblée qui parle bien trop fort l'espace d'un instant, une porte qui se referme puis je vois les clignotants d'une voiture derrière moi qui s'allume en entendant un "BIP" !
J'ai cru faire un arrêt cardiaque, c'est le destin me dis-je en voyant soudainement un homme traverser la rue pour ouvrir le coffre de sa voiture !
Je reste plantée là, bouche bée, les jambes tremblantes, il me dévisage en prenant quelque-chose dans son coffre, mon cœur s'accélère, je sais qu'il m'a vu et que j'ai l'air bizarre a le regarder sans bouger alors que je suis a quelques mètres de lui ...
Il referme son coffre du coude avec quelques paquets cadeaux et boites de chocolats dans les bras, mes jambes bougent enfin et je m'élance vers lui en bégayant "Monsieur, monsieur ... une seconde s'il vous-plait ..."
Il s'arrête net sur le trottoir devant la maison d'où il vient, me regarde avec étonnement, il est beaucoup plus âgé que moi, je dirais la quarantaine/cinquantaine, je constate qu'il n'est pas particulièrement attirant, plutôt gras, le teint rougit et il n'a pas l'air très aimable ...
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Pour information, je vais tenter de vous retranscrire la conversation telle que je m'en souviens, j'étais assez intimidée au début puis plus aguicheuse sur la fin, notre échange a dû a quelques mots prêts être le suivant :
" Je peux vous aider ?
- Eh bien, oui, cela va vous paraitre bizarre mais je souhaiterais vous parler un instant, vous avez une minute ? ai-je répondu fébrilement en m'avançant vers lui
- Euh oui, vous pouvez mais qu'est-ce que vous faites toute seule dans la rue a cette heure-ci ?
- Merci Monsieur, je vais être directe ... Je suis libertine et mon copain est candauliste, je sais pas si vous voyez ce que c'est ? (a l'écoute du mot "libertine' il écarquilla ses yeux et recula d'un pas, ce qui me perturba dans mon approche), ce soir c'est Noel et il le fête dans sa famille et moi la mienne, je voulais lui envoyer une petite photo de moi en train de coucher avec un parfait inconnu, est-ce que ...
- Non, non, c'est quoi vos conneries, vous avez que ça a foutre ce soir ? Bonne soirée Mademoiselle ! dit-il strictement en me tournant le dos
- Monsieur, Monsieur, un instant s'il vous-plait ! j'agrippa sans m'en rendre compte le bras de cet homme par réflexe ce qui l'arrêta
- Non mais dis-donc, lâchez moi ! s'énervait-t-il en se tournant de nouveau vers moi l'air agacé
- C'est sérieux Monsieur, je suis vraiment désolée de vous accoster de la sorte mais y'a personne dans le ...
- Mademoiselle, je vous connais pas mais vous m'avez l'air d'avoir un souci, j'ai deux fois votre âge, je suis marié, j'ai les cadeaux de mes gosses dans les bras et vous me racontez des obscénités alors que je suis en famille pour les fêtes ... Y'a rien de drôle là, c'est quoi qui vous ...
- Je suis désolée pour ça Monsieur mais juste un instant, regardez, je vous prouve que c'est réel ! coupai-je l'homme qui me sermonnait tout en ouvrant mon manteau ...
- Non mais c'est pas vrai, dit-il en reculant de deux pas et détournant le regard
- C'est réel Monsieur, vous voyez ... dis-je en soulevant mon pull !
L'homme posa son regard sur ma poitrine, il le détourna aussitôt avec une certaine panique, "ça va vraiment pas hein !" dit-il en tournant la tête, "je vous prouve que je suis sérieuse" répondis-je alors qu'il regarda de nouveau vers moi, il ne détourna pas les yeux la seconde fois ...
" Ils vous plaisent ? demandais-je
- J'y crois pas, y'a carrément écrit "pute", tu sors d'où toi ? dit-il plus sereinement
- Je suis juste une salope qui cherche a emprunter une bite 5 minutes pour rendre fou son mec !
- Ohlala mais comment-tu parles en plus ! dit-il en rigolant (je le pris comme un bon signe c'était la première fois qu'il souriait et son soudain tutoiement me laissa penser qu'il commençait à se faire a ma présence)
- Tu me baises, vite fait, bien fait et tu retournes a l'intérieur comme si de rien n'était ! Y'a pas d'arnaque ...
- Non, non, je peux pas ... dit-il en rigolant de nouveau mal a l'aise
- Je suis un peu ton cadeau de Noel, une occasion comme ça t'en auras pas deux, rends-moi service, tout le monde sera content ! C'est que du sexe entre adultes consentants, détends-toi !
- On va surtout se faire cramer et tu vas foutre en l'air le Noel de toute ma famille, déjà je te parle depuis trop longtemps .."
Sentant que ma brève ouverture se refermait, je lâcha mon pull pour sortir la capote de mon sac a main, il la fixa en rigolant nerveusement alors que je l'exhibais comme une invitation !
" Prétends que tu as un coup de fil a passer et on se mets quelques mètres plus loin dans une allée ou derrière un buisson sinon tu me donnes une heure a laquelle te retrouver ici dans la nuit et je repasse mais je suis très sérieuse, ta bite, ma chatte, rapide, simple, efficace !" proposai-je une énième fois tout en relevant mon pull ...
Il me reluqua de la tête au pied en hésitant mais déclinant tout de même une ultime fois avant de tourner les talons en s'excusant !
"Je reste-là encore 5 minutes si tu changes d'avis et trouve un moyen de t'échapper" lançais-je dépitée alors qu'il s'éloignait sous le porche de la maison, la porte se referma derrière-lui sans qu'il me réponde davantage, je resta sur le trottoir comme la pathétique pute que j'étais ...
Recalée, gênée mais surtout congelée par la température, j'attendais désespérée qu'il porte ses couilles et revienne, je misais sur ma connaissance des hommes et particulièrement dans cette tranche d'âge où l'occasion de se taper une "petite jeune" n'arrive plus pour qu'il craque et saisisse cette ultime chance ...
La porte s'ouvrit de nouveau après ce qui me sembla une éternité, il jeta un œil pour voir si j'étais encore-là, je lui fis un signe comme si c'était le père Noel, je devais avoir l'air débilement heureuse de le voir ! Il s'approcha de moi en chuchotant
"Pas de coups-fourrés je te préviens, tu me fais du chantage ou tu déballes ça, je te jure que je te tue ! J'ai des gosses et une femme, va pas niquer ma vie pour un coup de bite car tu m'as allumé !
- Promis, tu me rends service pourquoi je te ferais un plan comme ça !
- Je sais pas tu me parles de faire une photo et tout, je suis pas chaud du tout pour ça, a la rigueur je te baise et c'est tout !
- Non, non, tu me baises parce-que je veux le montrer a mon mec, si je peux pas lui envoyer de preuves y'a aucun intérêt pour moi !
- Je te jure, t'as été envoyée pour causer ma perte et je suis trop con pour décliner ! Fais chier, t'es trop bonne ...
J'ai dit que j'avais trop envie de pisser et me griller une clope alors qu'ils voulaient filer les cadeaux aux petits, on fait comme tu veux mais on se magne ...
- Promis, viens, j'ai repéré un petit coin discret"
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J'entraine ma proie dans un chemin de campagne a proximité d'un carrefour du bourg, il fait totalement noir, je nous éclaire dorénavant le chemin avec la lampe torche de mon portable, il me complimente sur mon physique et mon audace, je lui explique que j'ai l'habitude de faire ce genre de choses, que j'ai des heures de vols, il rigole en me disant que ça se voit (cela m'excite).
Nous nous sommes suffisamment éloignés, je me mets a genoux, déboutonne son pantalon et baisse son caleçon, mon flash éclaire alors une petite bite plutôt vilaine et en plus Monsieur est poilu, il ne se rase pas les boules, son pubis n'est pas entretenu, sa queue n'a rien de charmante, il est très négligé ! Je plains sa femme mais je n'aurais pas mieux ce soir de toute façon, je n'ai que lui sous la main et une salope n'a pas besoin d'être attirée par un homme pour s'occuper de sa queue.
Je commence par le branler, il se plaint de la température de mes doigts (de mon coté j'apprécie me les réchauffer en entourant son petit sexe tout chaud), j'active mon appareil photo et lui passe en lui demandant de faire des photos de temps en temps. Mon portable ne faisant plus lampe torche, je lui demande alors d'activer la sienne sur son portable pour qu'on y voit quelque-chose ... Il s'exécute et a maintenant un portable dans chaque main, il a l'air débile avec ses deux téléphones qu'il tient a hauteur de menton pour avoir un bon angle (lui qui me disait non il y'a quelques minutes, je le trouve étrangement motivé maintenant, cela me plait).
Je prends son sexe encore mou dans ma bouche, le décalotte et le branle tendrement entre mes lèvres pendant que ma langue le goûte, je lèche chaque recoin de son gland et cherche a le faire durcir !
Soudain, un flash m'éblouit, je comprends qu'il prends la première photo, cela me motive !
Sa queue ne me plait pas mais je lui suis reconnaissante de me l'avoir offerte, j'ai à cœur de bien faire pour l'en remercier et je pense a mon Maitre qui va halluciner devant les photos donc je veux tout faire pour qu'il en prenne des cochonnes, du genre qui feront bander mon Maitre !
J'ai pompé mon photographe de fortune comme une vorace, la gorge profonde cela me connait et avec une si petite verge il n'y avait aucun défi pour la gober jusqu'aux couilles, mon partenaire gémissait de plus en plus et me gratifiait de doux sobriquets alors que je trempais sa queue de ma salive et qu'il me photographiait !
Le sentant chaud bouillant et maintenant totalement dur, je me redressa et déchira l'emballage de la capote pour la lui mettre, il s'enthousiasma en me disant que j'allais ramasser, je releva ma jupe au dessus du nombril, baissa mes collants sous les genoux et me mit a quatre pattes sur le sentier (mes genoux sont a l'heure où je rédige ce témoignage encore mutilés par le gravier) ...
Le male en rut compris tout naturellement la suite, il baissa ma culotte et partagea son étonnement en découvrant mon plug
"T'es vraiment qu'une salope" me dit-il en me claquant très (trop) fort le cul !
A cet instant, je paniquais un peu qu'il remarque l'état de ma culotte ou qu'il trouve des traces suspectes sur ma chatte, je ne savais pas a quoi cela ressemblait en bas ni comment il réagirait s'il savait que je m'étais faites remplir par un autre en début de soirée ...
Cet imbécile avait posé mon portable sur le bas de mon dos et me palpait tantôt les fesses, tantôt il frottait mon clito du pouce alors qu'il éclairait mon postérieur de sa lampe torche pour bien se rincer l'œil !
"Je croyais qu'on avait pas le temps, tu vas me baiser ce soir ou demain ?" lançais-je avec insolence de peur qu'il ne voit que je n'étais pas de première fraicheur !
A peine avais-je prononcer ces mots que sa bite pénétra en moi, cela m'en coupa le souffle, l'excitation monta d'un coup ...
Alors qu'il débutait sa besogne et accélérait ses vas et viens, je prenais pleinement la mesure de l'instant, j'étais dans le village de mon grand-père le 24/25 décembre en train de me faire prendre comme une chienne en levrette sur un sentier en pleine nuit d'hiver par un homme ayant le double de mon âge dont je ne sais rien si ce n'est que sa famille l'attends a quelques mètres d'ici et moi la mienne.
Sa petite bite était étonnamment efficace, la situation m'excitant grandement cela y était sans doute pour beaucoup mais il me baisait convenablement, son rythme ne faiblissait pas et de mon coté, je me concentrais sur cette queue en moi qui frottait mes parois et raclais le trou souillé par mon Maitre, quand il m'insultait cela me donnait envie de lui crier qu'il n'avait pas idée d'a quel point j'étais pire que cela !
"Prends-bien en photo la chienne que je suis", "Filme-donc comment tu me défonces", "Vide-bien tes couilles dans la capote" telle une actrice porno cherchant a produire un bon contenu je restais concentrée sur mon défi tout en livrant divers encouragements a mon père de famille bien de trop déconnecté de la réalité, comme si je voulais abréger les choses ayant le contenu pour lequel je m'étais offerte a lui et ne voulant pas que nos absences deviennent trop suspectes au sein de nos soirées respectives !
L'animal en rut vida ses deux boules de Noel assez rapidement, il se retira immédiatement et je lui réclama le préservatif plein. Il me tendit la capote, du sperme épais et chaud en quantité généreuse remplissait le contraceptif "Eh bah mon salaud, pour quelqu'un qui voulait pas me sauter, je trouve que tu t'es bien lâché !" plaisantai-je en nouant le préservatif et remontant mon collant. Il me complimenta en disant qu'il avait jamais baisé une telle salope et qu'a son âge un petit cul comme le mien c'était incroyable. Nous nous rhabillâmes, je regarda rapidement les photos et un court extrait de la vidéo pour voir s'il avait géré, cela était pas incroyable mais suffisait a largement prouver la validation du défi, je lui réclama une dernière photo en revenant sous un lampadaire du bourg. Je releva mon pull et lui demanda de tenir mon sein où il y'avait écrit "Pute" pour une ultime photo souvenir, il accepta, je tenais la capote pleine a coté de mon autre sein et faisait mon plus beau sourire pour l'investigateur d'une telle folie !
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Je le laissa a quelques-mètres de notre lieu de rencontre, je fis une photo de la capote pleine dans la paume de ma main et la lança dans un ravin puis je rentra chez mon grand-père au pas de course !
A peine rentrée, ma cousine me demanda où j'étais passée ? Elle m'avait appelée dehors plusieurs fois mais je n'avais jamais daigné répondre, je mentis alors a tout le monde en disant qu'une amie m'avait appelée en larmes car son enfoiré de mec l'avait plaquée le soir de Noel donc j'avais fait quelques pas en la réconfortant ... Mon excuse attendris tout le monde, ils plaignirent ma copine fictive tout en insultant ce goujat imaginaire ! Sauvée, j'espère que mon vilain père de famille s'en était aussi bien tiré de son coté sur les bobards ...
Le reste de la soirée fut paisible, j'avais la sensation d'avoir fait le plus dur. C'est au moment du coucher que je choisis de passer à l'action pour le selfie, ma cousine se lavait les dents et je faisais mine de me brosser les cheveux dans son dos en étant sur les réseaux-sociaux ... Je la laissa cracher dans l'évier une fois, deux fois et me jeta a l'eau sur un timing où elle rinçait sa bouche au goulot de l'évier ! Je souleva assez discrètement mon pull en lui tournant le dos pour découvrir mon sein marqué par mon Maitre, j'appuya sur le bouton de capture et rebaissa instantanément le tout avant qu'elle ne redresse la tête, je vérifia la photo, par miracle elle était réussie.
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Seule dans ma chambre, j'ai enfin pu relâcher la pression, j'ai cru fondre en larmes tellement j'étais soulagée et fière d'avoir réussie, je m'empressa de me mettre en pyjama puis d'aller déballer mon cadeau que j'avais si durement mérité !
Une boite blanche et rectangulaire était entre mes mains, elle semblait assez luxueuse, je compris a la lecture de la marque a quoi j'avais affaire "Womanizer" ... Je connaissais de nom, de réputation cette marque de sextoys mais jamais néanmoins je n'en avais fait mention a mon Maitre ou n'avais même pensé un jour m'en acheté un. En ouvrant la boite pour voir l'objet en question, je découvris une autre lettre :
" Si tu lis ceci c'est que tu as validé tes défis, félicitations ! Je t'ordonne maintenant d'essayer mon cadeau et de m'envoyer un snap/vidéo où tu me remercies pendant que tu l'utilises, j'ai préalablement chargé l'appareil au complet pour que tu t'amuses toute la nuit si besoin ! Apprivoise bien ton nouveau jouet, tu m'en feras une démonstration a notre prochaine séance, j'espère qu'il comblera tes besoins quand je ne peux être présent pour toi, Joyeux Noel petite pute"
Après un rapide tour dans la salle de bain pour me faire un brin de toilettes après toutes ces péripéties, je me glissa sous la couette avec mon nouveau jouet pour l'essayer, j'envoya un premier snap a mon Maitre en écrivant dans le chat "Défis réussis, je suis au lit avec mon cadeau", j'alluma le Womanizer et le positionna sur mon clitoris prête a me laisser-aller a la découverte.
Les aspirations débutèrent et je n'étais pas plus convaincue que cela, je m'étais trop imaginée que cela ressemblerait a un vrai cunni/une vraie langue mais la fonction intelligente du sextoy qui variait automatiquement et aléatoirement entre les différents modes et intensités commençait a me séduire, je rêvassais épuisée sur l'oreiller alors que mon partenaire virtuel s'occupait de mon clitoris a son rythme et sa convenance entre mes cuisses sans que je n'ai rien a faire ! Je repensais a la visite sans finesse de mon Maitre qui était venu me remplir, a mon inconnu et ce qu'on avait fait sur ce sentier, a sa bedaine que je sentais sur mes fesses pendant qu'il tapait en moi, a sa vilaine bite que j'avais dévoré comme une affamée pour le faire bander, a tout ce foutre qu'il avait évacué dans la capote de mon Maitre, a son refus initial et le résultat final, a la salope que j'étais, a la chaleur qui emplissait mon bas-ventre a cet instant !
Je commençais a jouir, je mordais dans l'oreiller alors que je remuais du bassin sur cette petite ventouse qui me titillait de plus en plus intensément le clito, je regardait les photos de mon amant éphémère, la courte vidéo de son sexe qui me lime, la photo de dépravée sous le lampadaire, la photo de sa capote bien remplie, son foutre épais dont j'avais maintenant envie de l'avaler pour rendre fière mon propriétaire ... L'orgasme montait, j'étais en transe, je retourna vite sur Snapchat pour filmer, je remercia mon Maitre pour son cadeau en me touchant la poitrine alors que la jouissance approchait, je n'avais pas effacée son tatouage de Noel et lui montrait, j'avais encore mon plug alors je filma sans tabous le bijou et je termina mon snap par un beau plan sur mon sexe qui était recouvert par son cadeau qui ne me lâchait plus ! Je mordit a pleines dents dans l'oreiller et étouffa mon orgasme sous les draps, éteignit mon nouvel ami et repris mon souffle totalement perchée sur un nuage de plaisir ...
Un premier snap tomba : "Content que ça te plaise, passe une bonne nuit"
Un second arriva dans la foulée "PS : tu peux maintenant évidemment retirer ton plug, tu me le ramèneras la semaine prochaine. J'attends toutes les preuves par mail d'ici Lundi soir avec ton compte-rendu, t'es une bonne fille".
Je m'endormie en étant épanouie et comblée tant sexuellement que spirituellement, je suis une pute immorale, une trainée sans tabous, une salope irrécupérable mais avant tout une chienne docile fière d'avoir été dressée par un pervers qui me stimule et me déprave toujours davantage !
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Ce premier Noel BDSM fut inoubliable pour moi, il clôtura une année intense et me força a accepter de laisser Lady Bitch exister davantage en dehors de mes séances avec mon Maitre, je n'existe que pour le servir et le satisfaire, merci a lui d'avoir su faire de moi celle que je suis aujourd'hui !
A chaque fois que j'utiliserais mon Womanizer, je me rappellerais de ce Noel, de ce que j'ai du faire pour l'obtenir, de ce que j'ai été cette soirée là et j'imagine que je reviendrais de temps en temps ici pour relire ce récit afin de me souvenir et revivre cette soirée ... un womanizer entre les cuisses :stuck_out_tongue_winking_eye:
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Madeleine chapitre 6 : la relation Anna Vanessa évolue.
Anna à un sourire contrit. Elle ne sait pas comment faire pour utiliser Vanessa.
Elle décide de prendre exemple sur Monique et madeleine et pour commencer estime que Vanessa sera chargée de satisfaire tous ses besoins et le premier c’est voir ou elle pourrait positionner son jouet pour qu’il soit décoratif.
Elle s’ingénie à ligoter Vanessa dans des positions humiliantes.
Elle commence par lui faire prendre une position couchée sur le dos les bras et les jambes liés ensemble et écartés au maximum pour que son sexe soit le plus offert possible.
Sur les conseils de madeleine elle teste dans cette position différents godes vibrants et magic wand. Les réactions de Vanessa sont diverses entre le fou rire dû aux chatouilles et les gémissements lorsqu’Anna retire l’engin juste au moment où Vanessa allait jouir le tableau est plaisant.
Ensuite elle la positionne à genou les mains sur la tête tenant un petit plateau pour déposer un pot de fleur. La position n’est pas difficile à tenir, il y a juste le vibro inséré dans ses entrailles qui empêche Vanessa de rester totalement immobile.
Enfin elle teste le canapé et Vanessa à quatre pattes lui sert de repose pieds.
Monique et madeleine rient des efforts d’Anna pour se montrer une bonne dominatrice elles lui disent qu’il y a encore du taf et qu’elle est trop gentille avec sa copine.
Pour le repas du soir Vanessa sert sa nouvelle maitresse en y mettant de la conviction pour être à la hauteur des deux autres jouets.
Enfin pour la nuit Anna peut disposer de la chambre d’ami en emmenant Vanessa avec elle.
Tôt le matin Monique et madeleine entrouvrent la porte de la chambre d’ami et voient qu’Anna et Vanessa sont pelotonnées l’une contre l’autre sans aucune attache pour Vanessa.
Lorsqu’Anna et Vanessa arrivent dans la cuisine pour le petit déjeuner l’accueil est convivial et Vanessa s’acquitte de sa tache de jouer avec servilité.
Mais lorsque le petit déjeuner est terminé Monique et madeleine décide qu’Anna n’a pas été à la hauteur et qu’elle est trop douce avec Vanessa.
Elles décident donc d’inverser les rôles.
Anna est déçue mais effectivement la domination n’est pas son fort. Elle se dit que Vanessa va faire comme elle et n’est pas trop gênée.
Vanessa qui ronge son frein depuis plusieurs jours n’a qu’une envie c’est de montrer à tous qu’elle peut être particulièrement efficace dans ce rôle.
Elle essaye de cacher sa joie mais décide de surprendre tout le monde en se montrant particulièrement dure.
Elle commence par ligoter Anna comme un saucisson de la tête aux pieds. Anna est couchée par terre et ne peut pas bouger du tout si ce n’est en rampant come un ver de terre.
Vanessa la tire par les pieds pour que son corps soit parallèle au canapé.
Puis Vanessa prend le martinet et ordonne à Anna de lui lécher les pieds.
Anna hésite mais un coup de martinet la décide et elle se tortille pour arriver au niveau des pieds de Vanessa.
Celle-ci lui ordonne d’y mettre plus de cœur et lui donne un coup de martinet.
Anna fait ce qu’elle peut mais un autre coup la surprend.
En larmes elle atteint enfin le pied de Vanessa avec sa langue et commence doucement à la lécher. Tu vas y mettre plus d’ardeur dit Vanessa en lui donnant un autre coup de martinet.
Anna lèche avec frénésie. Elle ne veut plus recevoir de coup et y met toute son énergie. Les coups s’arrêtent. Puis quelques minutes plus tard Anna épuisée ralentie et aussitôt un coup de martinet la surprend. Je ne t’ai pas dit de ralentir petite chienne dit Vanessa avec colère. Anna replonge sa langue avec frénésie.
Cela dure encore dix minutes et Anna est épuisée. Vanessa la repousse enfin durement avec les pieds et lui dit de rester là en silence sans bouger.
Vanessa voit qu’une des croix de saint André est libre et décide d’y mettre Anna. Elle ordonne aux deux jouets de l’y mettre en serrant bien les liens et en mettant le bâillon boule.
Quelques minutes plus tard Anna toujours en larmes est solidement attachée à la croix.
Vanessa va chercher son sac à main et sort un kit de piercing qu’elle s’était acheté dans la semaine après avoir vu le corps orné de Magalie. Elle voulait l’utiliser sur elle mais l’occasion de s‘entrainer sur un autre corps lui est offerte.
Anna qui a une cagoule sur la tête ne voit pas arriver Vanessa mais sent l’odeur de l’antiseptique.
Elle sent qu’on lui triture un mamelon qui s’érige malgré elle.
Le mamelon est pris par une espèce de pince. Soudain une douleur incroyable la tétanise. Vanessa vient de lui enfiler une aiguille en travers le téton à vif. Elle hurle dans le bâillon mais seul un gémissement étouffé est entendu.
Puis elle sent que l’aiguille est remplacée par autre chose. Elle n’a qu’une crainte c’est que le deuxième sein y passe. Ce qui arrive quelques secondes plus tard. De nouveau la douleur est insupportable et elle crie autant qu’elle peut en vain.
La douleur est lancinante. Elle avait bien pensé à se faire percer les seins mais pas dans ces conditions.
Alors qu’elle reprend son souffle elle sent une main lui tâter le sexe. Elle s’affole car elle a les plus grandes craintes. Ses craintes sont justifiées car bientôt son clitoris est pris dans la pince. La douleur est encore plus grande que pour les seins.
Bientôt Vanessa la laisse enfin tranquille. Elle pleure et la douleur est intense.
Madeleine propose à Vanessa de faire boire un verre avec un sédatif pour la douleur. Elle ne précise pas qu’elle a mis de sa potion réservée aux femmes dedans. Anna boit avec circonspection le verre que Vanessa lui met dans la bouche.
Après quelques minutes l’effet se fait sentir et Anna ressent moins la douleur. En revanche elle a envie de baiser ce qui la surprend.
Vanessa voit qu’Anna va mieux. Elle la décroche de la croix de saint André et lui laissant toujours la cagoule elle la fait s’agenouiller face à elle assise dans le canapé.
Un coup de martinet cingle les fesses d’Anna.
Elle est surprise et tente sa chance en plongeant la tête vers l’endroit où elle suppose être l’entrecuisse de Vanessa.
Celle-ci lui dit. Tu as bien compris ton unique but dans la vie est de me faire plaisir. Alors mets du tien petite chienne.
Anna broute avec vigueur le sexe de Vanessa qui ronronne sous la caresse.
Anna poursuit son œuvre pendant un temps qui lui semble infini. Vanessa somnole sur le canapé mais ne dispense pas Anna de lécher.
Elle se réveille complétement lorsque madeleine annonce qu’il va être l’heure de l’apéritif et ordonne aux deux jouets d’aller le préparer.
Vanessa fait stopper Anna et la détache complétement en lui enlevant la cagoule et le bâillon.
Elle lui dit de se mettre face à elle en bombant la poitrine et en mettant ses mains derrière le dos. Anna hébétée s’exécute et peut voir l’air satisfait de Vanessa.
Celle-ci la fixera pendant tout l’apéritif qu’Anna pourra juste regarder.
Le repas se passe dans la cuisine mais Anna n’est pas conviée elle doit rester dans la position que lui a indiqué Vanessa.
Après le repas Vanessa indique qu’elle veut faire une sieste et emmène Anna avec elle dans la chambre.
La alors qu’Anna croyait que Vanessa allait relâcher la pression celle-ci lui met les menottes dans le dos et un bâillon boule.
Anna est surprise et veut le faire savoir en gémissant dans son bâillon mais Vanessa lui assène deux coups de martinet en lui disant que désormais elle resterait son esclave pour toujours.
Anna est sidérée et s’allonge au pied du lit sans rechigner quand Vanessa lui ordonne.
Vanessa se couche et réfléchit à sa relation avec sa meilleure copine Anna. Elle n’a jamais autant jouit d’avoir tant de prise sur sa copine qui lui obéit au doigt et à l’œil.
Anna de son côté se demande ce qui lui arrive. Elle est outrée d’être ainsi malmenée par sa meilleure opine, surtout l’épisode du piercing qui lui laisse une douleur diffuse lancinante mais en même temps elle aime être traitée comme cela.
Elle sent une profonde chaleur dans tout son être et se demande si cela vient de la potion de madeleine ou de ce que lui fait subir Vanessa.
Vanessa se sent forte et puissante. Elle a envie d’avoir plusieurs jouets mâles et femelles comme madeleine et Monique.
Elle se voit dans une grand pièce réservée aux jouets exposées dans toutes les positions les plus humiliantes et suggestives possible.
Ça l’excite au plus haut point et décide de continuer son rêve éveillé en chevauchant la bouche d’Anna qui s’applique à la faire jouir sans rechigner.
Elle n’a pas les moyens dans son appartement actuel de créer une telle pièce mais si elle contraint Anna à vivre avec elle comme jouet elles pourront louer une plus grande maison avec la possibilité de faire une pièce d’exposition de jouets encore plus grande que celle de madeleine et Monique.
Après un nième orgasme elle se relève et suivie de son nouveau jouet elle rejoint les deux femmes qui la félicitent pour son travail de dresseuse.
Le reste du weekend se déroule à merveille pour Vanessa qui a gagné le respect des ainées et qui a gagner un jouet en prime.
Elles quittent ensemble les deux ainées et au moment où Anna veut récupérer sa voiture, Vanessa la plaque contre la portière de la voiture et lui dit n’oublie pas que tu es mon jouet maintenant. Retourne-toi et enlève ta veste.
Étonnée Anna se retourne enlève sa veste.
Vanessa lui menotte les mains dans le dos, repose la veste sur les épaules d’Anna et la referme.
Tu vas passer la nuit chez moi j’ai des grands projets pour nous.
Anna ne veut pas faire d’esclandre et suit malgré elle Vanessa jusqu’à la voiture de cette dernière.
Vanessa la force entrer dans le coffre et démarre la voiture. Anna dans le noir du coffre hésite entre la gêne et l’euphorie.
Elle a kiffé être à la merci de sa copine qu’elle ne connaissait pas si perverse. Poursuivre un peu le jeu ne lui déplaît pas.
Arrivées chez Vanessa celle-ci fait sortir Anna du coffre et l’emmène jusque dans son appartement ou dès l’entrée elle déshabille entièrement Anna.
Tu seras mieux comme ça lui dit-elle. Il faut qu’on voie tes beaux piercings. Malgré elle Anna redresse les épaules pour mieux montrer ses seins ornés de deux magnifiques anneaux en or que madeleine à prêter à Vanessa.
Vanessa lui laisse les mains attachées et elles passent la fin de la soirée dans le salon l’une assise sur le canapé et l’autre à genou face à elle occupée à la lécher.
En fin de soirée Vanessa lui dit il faut qu’on habite ensemble. Comme ça je pourrais mieux profiter de toi. Anna ne sait pas quoi penser. Elle aime la situation présente mais elle n ne sait pas si elle veut aller plus loin.
Elle se donne le temps de la réflexion et passe la nuit au pied du lit de Vanessa.
Le lendemain très tôt les filles se lèvent. Il faut aller récupérer la voiture d’Anna et se préparer pour aller à leur travail respectif.
Anna promet à Vanessa de revenir chez elle après le travail.
Vanessa et Anna ont pris leurs marques.
Chaque soir Anna passe rapidement chez elle pour le courrier et prendre des habits pour le lendemain et ensuite se rend chez Vanessa ou elles passent une soirée torride entre elles.
Anna se laisse conduire par Vanessa qui assoit de plus en plus son emprise.
Un soir Vanessa lui dit qu’elle a trouvé la maison idéale pour qu’elles habitent ensemble. Docile Anna libère son propre appartement comme Vanessa et trois mois plus tard elles emménagent dans la belle maison choisit par Vanessa.
Anna n’a pas droit à une chambre. Le futon au pied du lit de Vanessa est suffisant et elle a droit à une minuscule partie du dressing de Vanessa pour ses propres vêtements.
Sur les ordres de Vanessa elle ne porte plus de sous-vêtements et ne dispose que de quelques tenues très sexy qui attirent autant le regard des hommes que des femmes.
Anna se sent désirée et sait que ça fait plaisir à sa maitresse.
La plus grande pièce de la maison est transformée en toys room.
Anna n’a pas le droit d’entrer dans cette pièce tant que Vanessa n’a pas fini de la réaliser.
Anna se doute qu’il doit s’agir d’une pièce réservée à des jeux sexuels dont elle sera la victime. Elle est excitée par avance et a hâte de découvrir la pièce.
Enfin la pièce est terminée Vanessa met un bandeau sur les yeux d’Anna et la fait pénétrer dans la pièce.
Anna est désappointée car elle ne peut rien voir.
Le sol est en parquet mais après quelques pas elle marche sur un tapis épais.
Vanessa la retourne et la fait reculer.
Son dos heurte une poutre en bois. Elle est adossée à une croix de saint André. Vanessa la ligote sur la croix et Anna doit passer la nuit-là sans rien n’avoir vu de la pièce.
Le lendemain matin Vanessa la détache et la sort de la pièce avant de lui enlever le bandeau.
Quelques semaines plus tard Vanessa dit à Anna : Ce soir je reçois du monde. Je compte sur toi pour bien te tenir.
Anna est inquiète.
Se balader nue et obéir à tous les ordres de Vanessa quand elles sont deux est très excitant mais elle n’a pas envie de s’exhiber devant des inconnus. Elle fait une grimace et Vanessa lui dit rasure toi ça se passera bien ce sont deux de mes copines.
Anna n’est pas rassurée pour autant. Vanessa voit son visage chiffonné et lui dit de toute façon je ne te demande pas ton avis tu feras ce que je t’ordonne et c’est tout ce que tu dois penser. D’ailleurs on va répéter ta prestation.
Le soir Sidonie et martine deux copines de Vanessa mais aussi d’Anna sonnent à la porte de la maison. Vanessa les accueille chaleureusement.
Elle leur propose de prendre l’apéritif ensemble avant de visiter la maison. Les deux filles suivent Vanessa dans le salon. Anna n’est pas là demande martine.
Si répond Vanessa elle prend la pose pour la première photo.
Martine qui est photographe professionnelle a, sur la demande de Vanessa, emmené son appareil photo.
Elle dit : Mais on ne va pas la laisser tenir une pose pendant qu’on prend l’apéritif. Pas de problème la position n’est pas fatigante tu verras dans quelques minutes.
Martine attend, impatiente de voir dans quelle pose sera Anna pour la première photo.
Les trois filles prennent un verre en devisant sur leurs conquêtes respectives et Vanessa leur dit qu’elle aimerait bien se trouver un garçon pour elles seule.
Finalement Vanessa leur propose d’aller voir Anna pour faire la première photo.
Elle leur dit que c’est une photo un peu particulière et qu’elles vont être surprises.
Martine et Sidonie sont impatientes de voir ça.
Vanessa au moment d’ouvrir la porte de la toys room leur explique que c’est une pièce destinée aux jeux entre Anna et elle mais qu’elle est ouverte à d’autres volontaires.
Puis elle ouvre la porte et les filles pénètrent dans une pièce entièrement dédiée au bondage.
Là elles n’ont pas le temps de voir tous les accessoires car face à elles, Anna est exposée ligotée sur une croix de saint André.
Elle est nue juste ornée de bijoux sur les seins et avec un bandeau sur les yeux et un bâillon boule qui la fait un peu baver sur son corps.
Vanessa leur dit. Au fait je ne vous l’ai pas dit mais Anna est ma propriété désormais. N’est-ce pas Anna. Celle-ci hoche la tête.
Les filles sont abasourdies. Elles s’approchent d’Anna et contemplent le corps magnifique de celle-ci. Elles ont presque envie de toucher la peau appétissante sur laquelle perle un peu de sueur.
Voilà dit Vanessa je voudrais mettre quelques photos d’Anna sur les murs de cette pièce.
J’aimerais qu’elles soient grandeur nature.
Ça donnera de la chaleur à la pièce.
Tu te sens capable dit-elle à martine qui est toujours estomaquée. La professionnelle reprend le dessus et martine répond qu’elle peut faire de belles photos.
Elle se propose d’aller chercher le trépied et quelques accessoires de prise de vue dans la voiture.
Pendant qu’elle est partie Sidonie demande à Vanessa comment elle a pris possession d’Anna.
Celle-ci lui raconte leur expérience chez madeleine et Monique en omettant la tentative d’enlèvement avortée et lui dit que c’est venu naturellement entre elle et Anna.
Sidonie lui dit moi je n’aimerai pas être un jouet ou une esclave de quelqu’un.
Tu n’as jamais essayé lui répond Vanessa tu es peut être une dominatrice qui s’ignore ou une esclave qui n’a pas trouvé son maitre.
Sidonie reste songeuse. De quel côté aimerait elle se retrouver. Elle n’a pas de réponse mais trouve la position d’Anna très excitante.
Martine revient. Elle installe son appareil et prend plusieurs photos d’Anna.
Vanessa décide de faire une autre pose.
Elle décroche Anna de la croix et la mets à genoux sur une table basse avec les bras tendus en hauteur accrochés par une chainette à un anneau fixé au plafond.
Martine prend des photos avec ou sans bâillon. Puis la position suivante est à genou les mains derrière la tête et les épaules arquées pour faire ressortir la magnifique poitrine d’Anna.
Les genoux sont bien écartés pour laisser apparaitre l’anneau d’or qui travers le clitoris d’Anna.
Sidonie aide Vanessa à positionner et ligoter Anna. Elle frôle plus que besoin la peau d’Anna et ressent une profonde excitation.
Enfin après plusieurs positions Vanessa décide de faire une photo de couple avec elle assise nue sur le canapé les jambes écartées et Anna à genou face à elle le visage plongé dans l’entrejambe.
Martine essaye de rester pro mais ressent un profond trouble en voyant la scène.
Sidonie qui continue à aider plus que de besoin Vanessa fini par dire qu’elle aimerait bien être à la place de celle-ci.
Vanessa lui propose alors de la remplacer et de faire quelques photos avec elle.
Sidonie hésite et Vanessa lui dit que ce genre d’occasion ne se présente pas tous les jours. Sidonie finit par craquer et se déshabille en un tournemain.
Elle est bien foutue et Vanessa se dit qu’elle l’ajouterait bien à sa collection.
Sidonie prend la place et les lèvres d’Anna touchent son sexe humide.
Aller Anna fait ton boulot ordonne Vanessa.
Après quelques secondes d’hésitation Anna commence à lécher Sidonie qui grimpe rapidement aux rideaux.
Martine est en sueur et son regard est fixé sur la scène qui se déroule devant elle.
C’était la dernière prise. Sidonie se relève à contre cœur et Anna reste dans sa position attendant le prochain ordre de Vanessa.
Celle-ci fait signe à martine de prendre la place encore chaude de Sidonie.
Martine dit non mais Sidonie lui dit tu devrais en profiter c’est magique.
Vanessa l’encourage de la main et finalement martine craque aussi et se retrouve assise sur le canapé en se disant qu’elle faisait ça pour ne pas avoir l’air bloquée devant ses copines.
La bouche et la langue d’Anna sont démoniaques et elle en profite merveilleusement. Finalement ça valait le coup.
Vanessa sonne la fin du jeu et propose aux filles de passer à table. Celles-ci sortent à regret de la pièce et se dirigeait vers la salle à manger tandis que Vanessa détache Anna et l’embrasse pour son comportement magnifique.
Elle rejoint les convives et elles passent à table.
Quelques minutes plus tard Anna habillée en soubrette vient les servir.
Sa tenue ne cache rien elle a un minuscule tablier sur le nombril et un soutien-gorge qui ne fait que souligner le bas de ses seins qu’il expose aux regards.
Des talons aiguilles interminables lui font des mollets galbés magnifiques et un petit collier en tissus autour du coup et un bâillon boule complètent la tenue.
Anna aime le regard envieux des deux filles qui sont surement jalouses d’elle et de Vanessa.
Elle fait le service en silence et accepte avec joie les caresses que Vanessa lui donne chaque fois qu’elle la frôle.
La soirée est presque plus normale et les filles prennent un dernier verre dans le salon ou Anna se tient à genou aux pieds de Vanessa.
Lorsqu’elles repartent les deux filles sont déçues de quitter le couple qui les a fortement marquées. En leur for intérieur elles se demandent si elles n’aimeraient pas être à la place de l’une des deux hôtesses même si en discutant elles affirment ne pas être intéressées.
A suivre.
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Madeleine : Chapitre 5 : La trahison de Vanessa.
Comme prévu les deux jeunes femmes ont quitté la maison le dimanche en promettant de revenir le weekend suivant.
Monique et madeleine décident de profiter du temps qu’elles ont avant le retour des jeunettes pour penser à ce qu’elles pourraient inventer comme scénarii pour le weekend à venir.
En consultant les sites spécialisés elles font quelques achats idoines.
De son côté Anna est encore sous le choc de ce weekend incroyable. En fait elle n’avait jamais fait un dixième de ce qu’elle avait prétendu et découvert beaucoup de choses lors de ce weekend. Depuis elle fantasme chaque instant s’imaginant à la place de Magalie subissant les outrages les plus pervers de la part de nombreux personnages plus lubriques les uns que les autres.
Elle se réveille à chaque fois en sueur et excitée comme jamais. Finalement elle a hâte d’être au weekend pour vivre ses fantasmes.
Invariablement dans ses rêves elle est ornée de bijoux encore plus beaux et voyants que ceux de petgirl. Peut-être devrait-elle songer à visiter un atelier de piercing.
Vanessa pour sa part garde un souvenir plus mitigé du weekend passé. Elle n’avait qu’une vague idée de ce qu’elle prétendait et a été extrêmement surprise de ce qui lui est arrivé. Elle garde une dent contre les deux ainées à qui elle voudrait rendre la monnaie de leur pièce. Elle y réfléchit mais n ne sait pas comment s’y prendre.
Si seulement elle pouvait leur piquer un des jouets.
Elle en parle avec un de ses ex avec qui elle a gardé de bonnes relations. Il se voit déjà faisant une partie à trois avec la captive que lui décrit Vanessa.
Il se propose avec un de ces potes un peu louche d’aider Vanessa en surprenant les deux propriétaires actuelles de la captive.
Les garçons proposent d’accompagner Vanessa puis de maitriser les deux femmes et d’embarquer la captive directement et de repartir.
Les femmes n’oseront pas prévenir la police car elles sont déjà grandement hors la loi.
Vanessa est d’accord. Elle se présentera au rendez-vous le vendredi et ses deux complices surgiront lorsque la porte s’ouvrira.
Le weekend arrive vite.
Anna contacte Vanessa pour lui demander si elles se rendront ensemble chez Madeline et Monique. Vanessa hésite et lui dit qu’elle n’est pas sure d’y aller. Tant pis pour la parole donnée.
Anna est déçue mais ne lui fait aucun reproche.
Elle a vraiment envie d’y aller au-delà du pari et de la parole donnée.
Elle est persuadée qu’elle va encore découvrir des jouissances inconnues jusque-là.
Le vendredi soir Anna se présente seule au domicile de Madeline et Monique. Celles-ci l’accueillent avec enthousiasme et la félicitent de tenir sa parole. Anna est emmenée dans la pièce des jouets.
Là elle voit une panière dans laquelle elle doit mettre tous ses vêtements et à coté un collier en cuir qu’elle devra mettre autour de son cou. Puis attendre les ordres.
Vanessa commence à se déshabiller lorsque la sonnette retentit. Ça doit être Vanessa qui remplit sa part du deal.
Monique va ouvrir.
Effectivement c’est Vanessa. Au moment où celle-ci entre, deux hommes qui s’étaient dissimulés surgissent et sautent sur Monique qui n’a pas le temps de crier.
Une main est posée sur sa bouche et son bras est tordu en arrière.
Elle voit que Vanessa est complice car celle-ci dirige les hommes vers la pièce des jouets.
Madeleine est aussi surprise que Monique et ne peut pas résister à l’homme qui lui saute dessus.
Anna n’ose pas bouger.
Vanessa montre Magalie et dit aux hommes c’est elle qu’on embarque. Elle se tourne vers Monique et madeleine et dit c’est en dédommagement de ce que vous m’avez fait subir.
Magalie et Kevin qui sont aveuglés par leurs cagoules sont impuissants.
Vanessa approche de Magalie et les deux hommes regardent la captive avec des yeux exorbités.
Elle est vraiment canon et ses bijoux intimes soulignent ses formes voluptueuses.
Les hommes sont déjà en train d’imaginer ce qu’ils vont pouvoir faire avec ce bibelot royal.
Madeleine et Monique profitent de la négligence des hommes pour se concerter et sortent subrepticement leurs seringues qui ne les quittent jamais.
Ensemble elles chacune piquent la cuisse de l’homme qui la maitrise.
Les hommes sursautent à la piqure.
Ils veulent tabasser les deux femmes pendant que Vanessa commence à détacher Magalie.
Monique et madeleine parent les coups comme elles peuvent. Heureusement, au bout de quelques secondes les coups ralentissent et cessent alors que les deux hommes s’effondrent.
Monique et madeleine se relèvent et ensemble, poussées par la colère, elles sautent sur Vanessa qui est surprise de voir ses deux complices effondrés.
Elle se défend comme une tigresse mais est tout de même maitrisée par les deux femmes.
Bientôt elle est menottée, bâillonnée et jetée dans un coin de la pièce.
Effarée elle voit les deux femmes détacher Magalie et Kevin et installer les deux hommes à leurs places.
Puis les femmes refont tune piqure aux hommes qui peut à peu sortent de leur léthargie.
Ils ruent comme ils peuvent mais les liens sont solides et le bâillon qui leur a été mis les empêche de crier.
Madeleine et Monique reprennent leur souffle assises sur le canapé. Elles invitent Anna à rentrer chez elle en lui disant que sa peine est levée pour ce weekend.
Anna disparue les deux femmes se demandent ce qu’elles vont faire.
Elles ne peuvent pas appeler la police et si elles relâchent les deux hommes ceux-ci seront des dangers permanents pour elle.
Sauf si on a un dossier contre eux dit madeleine. Monique lui demande quel dossier. Madeleine lui répond des images et des films ou ils sont en positons peu glorieuses qu’on pourrait jeter sur le net.
Monique comprend enfin. C’est sûr que si on poste des photos ou ils se font enculer ils perdront toute crédibilité dans leur entourage.
Les hommes qui ont compris n’ont pas l’intention de se laisser faire.
Ils ne peuvent pas empêcher les deux femmes de les déshabiller intégralement.
Utilisant le protocole déjà bien rodé avec Kevin elles détachent le premier qui se retrouve à genou les mains menottées dans le dos.
Elles lui installent un collier anti aboiement et lui ôtent le bâillon.
Il jure et crie quelques secondes avant que les décharges successives le laissent quasiment ko et silencieux.
Elles remplacent le bâillon par un écarteur de mâchoires.
Elles détachent Kevin et le font assoir sur le canapé.
Puis elles fouettent l’homme pour qu’il se rapproche de la bite de Kevin.
Il faut une trentaine de coups pour qu’il craque.
Prenant son visage à deux mains madeleine lui enfourne la bite de Kevin entre les lèvres.
Kevin qui bandait sans retenu et qui est toujours aveugle apprécie qu’on le suce et fait des va et vient pour se branler dans la bouche de ‘homme.
Au moment où il va tout lâcher madeleine lui retire la bite de la bouche de l’homme et le puissant jet de sperme arrose la face de l’homme qui enrage.
C’est le tour du deuxième qui n’a pas perdu une miette de ce que vient de subir son pote.
Il résiste à peu près autant et finalement a droit aussi à une belle giclée de sperme de Kevin.
Les deux hommes sont rattachés et madeleine leur fait boire un verre d’eau dans lequel elle a mis une dose massive de cocktail stimulant.
Les deux hommes ont rapidement le sexe en érection.
Elles reprennent le premier et le remettent dans la même disposition.
Puis elles détachent le deuxième et à coup de martinet comme auparavant elles l’amènent face au cul de son pote.
Il est mis à genou et il est guidé et pénètre le cul.
Malgré lui, la puissante envie de baiser lui fait faire des mouvements d’avant en arrière pendant que son pote toujours en érection est maintenu par une femme et rue en vain.
La jouissance finit par arriver au grand dam des deux hommes.
Les femmes inversent les rôles et bientôt le deuxième se déverse dans le premier.
Quelques minutes après les deux hommes sont de nouveau en érection.
Monique et madeleine s’équipent avec des godes ceintures et sodomisent gaillardement les deux victimes.
L’heure qui suit est consacrée à d’autres humiliations des hommes.
Enfin madeleine leur annonce qu’elle a transmis les films à plusieurs amies qui ont pour consigne, si quelque chose arrive aux deux femmes, de les semer sur les sites pornos de la toile et promet qu’elles feront en sorte que leurs connaissances soient avisés des jolis films dans lesquels ils tiennent la vedette.
Les hommes sont atterrés. Vanessa est recroquevillée dans son coin. Elle est sure de passer un sale quart d’heure.
Monique et madeleine proposent aux hommes de les libérer et de les laisser partir si elles n’entendent plus jamais parler d’eux.
Ceux-ci sont d’accord d’autant plus que Monique les a mis en joue avec un fusil de chasse.
Une fois détachés les hommes se rhabillent rapidement et quittent la maison sans un regard pour Vanessa.
Monique et madeleine se retournent vers elle. On a gagné un nouveau jouet je crois dit Monique. Ça tombe bien dit madeleine j’ai un bon ami qui m’a passé commande pour un jouet bien dressé.
Vanessa est livide. Et ce n’est que le début pour elle.
Monique et madeleine laissent Vanessa ligotée par terre. Elles sont épuisées de leurs aventures et ont quelques bleus et courbatures qui leur rappellent le combat avec les deux malfrats.
Elles se servent un verre car le temps a filé.
Puis elles détachent en partie Magalie et Kevin pour qu’ils aillent faire le repas pour tout le monde.
Une demi-heure après Monique et madeleine mangent un plateau repas pendant que les deux jouets mangent dans leur gamelle par terre.
Vanessa git toujours dans son coin.
Madeleine s’adresse à elle. Avec ce qu’ont subis tes copains tu vas passer un sale quart d’heure quand ils vont te retrouver.
Vanessa blêmit. Ses copains ne sont pas des anges madeleine continue. On va te garder ici le temps qu’ils t’oublient et le temps que tu payes ta dette. Il est hors de question que tu retournes au travail lundi.
Vanessa baisse la tête elle ne s’attendait pas à mieux.
Tu vas apprendre à devenir un bon petit jouet. Pour commencer tu vas apprendre à te servir de ta langue pour nous faire plaisir.
Madeleine s’approche de Vanessa et change ses liens. Vanessa se retrouve à genou face au canapé les mains liées dans le dos et une cagoule aveuglante sur la tête.
Voilà. Tu vas attendre ici et des que quelqu’un te touchera la tête tu te mettras au boulot immédiatement sans une seconde de délai.
Sinon c’est le martinet. Tu verras avec lui on progresse vite.
Joignant le geste à la parole madeleine touche la tête de Vanessa qui hésite car elle ne voit rien et ne sait pas comment faire.
Un bon coup de martinet lui cingle les fesses.
Elle avance la tête tout doucement.
Un deuxième coup un peu plus appuyé.
Elle ne peut s’empêcher de pousser un cri et cherche plus avec sa tête.
Enfin elle touche une cuisse. Un coup de martinet encore plus fort la fait sursauter et elle plonge sa tête en avant vers ce qui semble être sa cible.
Elle butte contre une bite en érection.
Elle a un mouvement de recul car elle s’attendait à un sexe féminin.
Un coup de martinet et elle se jette sur la bite en l’enfournant prestement.
Voilà ! Tu ne comprends pas vite mais je pense que tu vas faire des progrès.
Vanessa s’applique à sucer et bientôt un puissant jet de sperme lui envahit la bouche. Elle avale autant qu’elle peut et ne cesse pas de sucer pour autant. On lui repousse la tête et la bite sort de sa bouche. Elle hésite et attend tous le sens en éveil le coup de martinet ou la tape sur la tête pour lui indiquer de recommencer.
C’est la tape sur la tête. Immédiatement elle plonge la tête en avant et en moins de deux secondes elle trouve un sexe et le lèche consciencieusement. Ce coup-ci elle n’a pas de coup de fouet.
La soirée se passe ainsi. Elle est en attente et plusieurs fois elle est mise à contribution. Elle prend ses marques et maintenant elle tombe quasiment juste sur le sexe dès qu’on effleure sa tête.
Bien ! Reprend madeleine. Tu vas passer la nuit à ta place. Les ordres ne changent pas si on te touche la tête tu réagis immédiatement sinon… Vanessa sent la caresse des brins du martinet sur ses fesses t comprend bien l’allusion.
Elle passera une nuit difficile à cause de la position et les sens aux aguets du moindre bruit.
Au milieu de la nuit alors qu’elle somnole elle entend des pas légers près d’elle. Elle se préparer et au moment où on lui touche la tête elle plonge droit devant et butte sur un sexe féminin qu’elle lèche immédiatement. Elle ne saura pas qui elle a léché.
Le lendemain elle est amenée à la douche par Kevin et Magalie sous la vigilance des deux femmes.
Elle a droit à une gamelle pour le petit déjeuner qu’elle avale consciencieusement. Puis elle retrouve sa position à genou dans la salle des jouets.
La journée est très longue et elle n’est mise à contribution que trois ou quatre fois. Elle décide de faire avec diligence tout ce qu’on lui demandera pour qu’elle soit un peu mieux traitée comme le sont les deux jouets maintenant.
Au bout d’une semaine sa bonne conduite commence à payer et elle n’est plus constamment anchée avec la cagoule. Elle porte en permanence un collier anti aboiement et goutte plusieurs fois à la croix de saint André.
Le vendredi soir Anna se présente comme promis pour respecter son pari perdu avec madeleine.
Elle est surprise en arrivant dans la salle des jouets de voir une jeune femme à genou devant le canapé avec une cagoule sur la tête et semblant attendre quelque chose.
Monique lui demande par gestes de se déshabiller entièrement et de s’assoir sur le canapé en face de la jeune femme.
Au moment où elle s’assoit elle voit que la jeune femme se tend. Ça l’étonne mais lorsque Monique touche légèrement la tête de la jeune femme celle-ci se jette immédiatement en avant et écartant avec vigueur les cuisses d’Anna elle commence à la brouter avec conviction.
Bien Vanessa tu a du reflexe maintenant on va pouvoir faire quelque chose de toi.
Anna est sidérée. C’est sa copine Vanessa qui la broute avec acharnement.
Qu’en penses-tu Anna elle a du talent non ? demande Monique à haute voix. Vanessa s’arrête de lécher sous l’effet de la surprise. Un coup de martinet et elle reprend son travail complétement désespérée de se comporter en esclave devant sa meilleure copine.
Anna déglutit et dit : effectivement elle est douée pour ça.
Si elle ne va pas assez vite n’hésites pas à utiliser le martinet elle comprend bien avec ça. Dit Monique.
Anna est sidérée mais peu à peu la langue agile et les lèvres douces de Vanessa la propulsent vers un orgasme inattendu.
Ce weekend Vanessa sera ton jouet. Il faudra que tu en uses et abuses sinon on inversera les rôles.
A suivre.
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Ce soir nouveau jeu, nous avons quelques jouets intéressant à notre disposition et ça stimule mon imagination.
Elle entre dans la chambre, nue. (pas de consigne particulière ce soir, je suis ravis de cette initiative)
Je lui souris, elle à les yeux qui pétillent de malice. Elle est magnifique. Elle à compris que ce soir j’ai des envies particulières.
Je m’approche et lui pose un bandeau. Je lie ses mains à l’avant et l’embrasse, lui caresse les fesses, mon désir et déjà parfaitement visible (dommage qu’elle ne le voit pas... mais elle m’a déjà attrapé, elle caresse ma queue d’une main et mes couilles de l’autre, c’est divin)
Je la guide vers le lit.
- Met toi à quatre pattes.
Elle monte à genoux sur le lit et se met en position, dos cambré. Elle m’offre ses fesses avec ardeur. Je crois qu’elle à très envie, ce soir, que je joue avec son corps, avec son plaisir. Son désir éveille le mien plus encore. Elle sait à quel point j’aime la regarder, l’écouter dans son plaisir.
Je pose mes mains sur ses fesses, les caresses, les pétris. Ma main droite descend doucement, glisse vers l’intérieur de ses cuisses, remonte et effleure ses lèvres, elle se cambre sous ma caresse, s’offre à elle.
Je n’y tien plus, je me penche et ma langue va chercher son clitoris, elle gémis, elle soupir, elle adore ça. Je la lèche, la suce, me glisse en elle, cherche son plaisir, le provoque, j’aime sa chatte, son minou, j’aime lui offrir ma langue et elle y répond parfaitement.
Ma langue remonte et commence à titiller son anus, elle se tortille, elle adore ça.
Je me redresse,attrape le petit dildo (nous en avons plusieurs, j’adore varier les plaisirs) et l’introduit doucement dans son vagin, les vas et viens sont lents, doux, je veux la faire monter doucement. Je me place derrière elle, place ma cuisse pour maintenir le dildo en elle, attrape une corde, la noue autour de sa taille et la place entre ses cuisses. Je tend un peu et fais un nœud au niveau du dildo, écarte les cordes et me reprend sur l’avant (de cette manière, son anus est parfaitement accessible, libre de caresses).
Je reprend le contrôle du gode, le fais à nouveau aller et venir en elle, ma langue cherche son bouton, l’excite, le caresse, le lèche, le suce. Elle se tortille de plus en plus , son corps réclame son due. ( putain, j’aime la faire jouir, j’aime son corps qui se tortille de plaisir, ses gémissements, ses cris)
A nouveau, je me redresse.
Paf, paf
J’accentue le mouvement du dildo.
Paf, Paf
Deux belles claques sur les fesses. Ses fesses rosissent légèrement, ses cris me disent qu’elle en demande encore.
Paf,Paf
- Oui.
Paf, Paf
- Ohh
Ma langue à nouveau caresse son anus. Nouveau gémissement. J’attrape le plug en verre (tous les jouets sélectionnés ce soir son à porté de mains, le bandeau évite qu’elle sache à quelle sauce je vais la déguster) , je le mouille de salive et le place sur son anus, je sais qu’elle va s’ouvrir, j’appuie légèrement, elle s’ouvre et laisse entrer l’objet, le dildo limite un peu le passage, j’appuie un peu plus, il entre en elle dans un petit gémissement.
Mon forfait accompli, je me redresse, me place derrière elle, la redresse, l’attrape par les seins, les pressent, les caressent, les pétrissent. Ma main descend entre ses cuisses et fais glisser le gode en elle, ma queue raide, caresse ses fesses, ses reins. Elle bouge ses fesses pour bien caresser mon sexe. Ses mains attachée l’empêche de me caresser, je sens qu’elle aimerais glisser ses mains sur mes fesses, m’inciter à la pénétrer.
J’attrape la baguette magique, la pose sur son clitoris et tourne la molette, elle s’appuie dessus ravis de cette arrivée. Je détache la corde, retire le dildo et la pénètre, je m’enfonce en elle, je la possède, elle s’offre à mon sexe. Mes aller et retour en elle son lents, mais très appuyer, je suis tendu, très raide, très excité, je la sens bien et elle aussi, j’en suis certain. Je la bascules en avant et la pénètre plus profondément, mes mouvements son plus rapide, plus pressant, je veux son plaisir, la faire jouir. Je vais et viens en elle, encore, j’accélère mes mouvements, ralentit, accélère encore, Je me retire, la prend à nouveau. Mon plaisir monte, mon désir bien plus encore.
Je me retire, insert à nouveau le dildo en elle et remet la corde en place. Je retire délicatement le plug de son anus et la pénètre, elle est très étroite, très serrée, le dildo me comprime, l’excitation est forte et je sent que pour elle aussi. Je bouge en elle, doucement d’abord puis plus vite, plus fort, plus profondément. Notre plaisir monte rapidement. J’attrape le vibro, le plaque sur son clito et tourne la molette à fond. Elle hurle son plaisir, elle crie, elle va jouir et moi aussi. J’éjacule en elle et me retire rapidement, le dildo me comprime vraiment. J’arrête le vibro, détache la corde, retire le gode et la libère. Je m’effondre sur le lit, épuisé, repus. Elle s’allonge prêt de moi et me donne un baisé.
- Merci ma chérie.
- Merci mon amour.
Je nettoie les jouets, les range, nous prenons une douche et allons nous coucher.
- Bonne nuit mon chéri.
- Bonne nuit ma belle.
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Les deux couples se sont rencontrés dans un bar. Entre, Christine et Marc, et Sylvie et Jean, le courant est tout de suite passé. Surtout entre les deux femmes. Elles se sont vite rendu compte qu’elles avaient les mêmes centres d’intérêt, et surtout qu’elles avaient très envie l’une de l’autre. Si elles ont à peu près la même taille, Christine est plus fine que Lydia. elles ont toutes les deux une superbe poitrine.
Deux belles plantes en tout cas se sont vite embrassé, léché, , essayé différents jouets , ont fini par se déshabiller entièrement pour mieux se lécher. « Leurs seins sont incroyables, tu ne trouves pas Marc ? » Beaucoup plus grand que Marc, Jean et leur a tout de suite indiqué qu’il « aimait aussi beaucoup les hommes ». Mince, très peu poilu, 1m80, Marc a toujours beaucoup plus aux hommes sans jamais aller plus loin. . C’est dire s’il a besoin de son soutien pour franchir le pas et prendre la superbe bite de Jean en bouche. Mais là quel bonheur de la sucer longuement, de lui lécher ses couilles, de venir, revenir. Et Jean qui prend son contrôle, dit : « Vous avez vu cette belle salope. » Et les femmes de rire : « C’est bien qu’il se rende compte ce que c’est de sucer ! »
Sylvie et Christine sont nues sur le canapé. Marc est à quatre pattes devant Jean et le suce. Jean fait pénétrer son sexe de plus en plus loin dans sa bouche. Sylvie se lève. S’installe derrière Marc et commence à lui pincer les seins. Marc bande à son tour quand elle le prend en main : « Viens me prendre ». Elle se place en levrette. Il se retourne, la pénètre, prend ses seins à pleine main. Très excitée Christine se dirige vers Jean et le suce à son tour. Pour la première fois ils partagent le même sexe.
« Mais vas-y. suce le ! » Celle qui encourage ainsi son compagnon, Léopold, à sucer le sexe particulièrement long de leur ami Jean-Philippe c’est Chrystèle. Avec Lydia, la femme de Jean-Philippe, elles se sont bien amusé, léché, pénétré et elles considèrent que c’est maintenant à leurs hommes de prendre le relais. Peu habitué aux aventures homosexuelles et surtout très gèné de le faire devant sa compagne, Léopold hésite. Pédagogue Jean ne le force pas. Ces dames l’encouragent puis Chrystèle décide de prendre les choses en main ou plutôt la tête de Léopold vers le sexe de Jean : « Suce le. C’est un ordre ».
« Tu veux que je prenne ton mec ? » demande Jean. « Vas-y » répond Sylvie, heureuse de lui imposer des figures qu’elle connaît maintenant très bien après presque dix mois de libertinage. Jean s’avance. Met un préservatif. Lubrifie le cul de Marc. S’avance. « Tu vas aimer », promet Sylvie à son mec. « Tu vas aimer. Jean est un expert, il a une grosse bite et il va te défoncer le cul pour ton dépucelage, il veut faire de toi une vraie petite salope." dit Christine tout en se faisant baiser. Marc sent l’autre homme qui s’approche, son long sexe qui bat centre ses fesses. Il commence sa pénétration. Pour une première Marc tombe sur une très grosse queue, le sexe de son amant a une longueur appréciable et un calibre impressionnant, il le déflore brutalement lui faisant mal à l'anus en l'enculant, Marc geint comme une femme. Sous les coups de boutoir, il débande et Sylvie avec Christine vont admirer le spectacle. Jean décide de retourner Marc pour le prendre par devant : « Voilà, soit une bonne femelle, je veux que tu deviennes une vraie salope qui aime que je l'encule, même si cela fait mal car tu es un maso.». Il rebande même peu à peu. Christine se dit que rien ne sera plus comme avant. Sylvie a décidé de prendre part au jeu. Elle apporte deux godes ceintures : « Mets ça chérie, tu vas me prendre. Et moi je vais prendre Jean ».
. Les deux hommes se prennent. Sylvie prend son homme. Christine prend Sylvie.
« Ca t’a plu ?
- Tu veux dire de me faire prendre ?
- Oui.
- Tu voudras recommencer.
- Pourquoi pas ?
- Je savais que tu étais une lopette et maintenant je vais te faire enculer tous les week end.
- Oui Maîtresse. »
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La Checklist BDSM est un outil d’expression pour connaître les possibilités du dominé
Accessoire indispensable au Maitre ou à la Domina, la Checklist BDSM est un outil de travail à mettre en place dans toutes relations sexuelles SM et BDSM. Elle permet de se connaître mutuellement et de jouer en respectant les envies, les désirs et les limites de chacun. Chaque protagoniste a des fantasmes et des possibilités qui lui sont propres. Il a également des devoirs et obligations afin que la relation D/s soit aussi enivrante qu’enrichissante. Plus qu’une lecture coquine, cette check list est le recueil des envies et possibilités de l’esclave. C’est le seul moyen connu pour laisser libre expression à la soumise ou au soumis en ce qui concerne ses goûts et dégoûts pour toutes les activités sexuelles qui peuvent entrer dans une relation Dominant /soumis. Aussi indispensable que le contrat BDSM, cette liste non exhaustive est mise en place simultannément au modèle de contrat BDSM afin d’asseoir toutes les pratiques pouvant être effectuées avec la personne dominée. En cas de pluralité d’esclave, chacun a la sienne qui lui reste propre. La future partenaire s‘oblige à remplir le plus honnêtement possible chacune des colonnes en gardant l’esprit libre de ses réponses. Le Maitre n’est pas autorisé à juger, il prend simplement note des indications pour concrétiser les jeux érotiques en fonction de celles-ci. Parfaite pour mettre à nu les sentiments profonds vis-à-vis de certaines pratiques SM et sexuelles, le partenaire répond au questionnaire avec franchise et rigueur en ayant pleine conscience de ce qui lui est demandé.
Checklist BDSM, un accessoire intime évolutif et ludique
Essentielle, la Checklist BDSM reste un pilier majeur de la relation erotique liant la Maitresse et son esclave. Souvent, le Dominant remplit lui aussi le même document pour dévoiler ses envies et attentes, mais certaines soumises attestent que cela enlève parfois un peu de piment et de mystère à la relation. Associée à un univers sexuel empli de confiance, elle n’a de reste d’être en constante évolution avec l’âge, les mœurs et la pratique. Bien entendu, une fois remplie, la checklist BDSM ne doit pas être prise comme une liste de pratiques à faire immédiatement, les unes après les autres. Elle ponctue plutôt le chemin de l'évolution de la personne dominée. Une soumise peut toujours, avec l’accord de son Dom, ajouter ou exclure des agissements contenus dans la liste initialement mise en place. Celle-ci n'est jamais figée ou statique mais évolutive pour le plaisir des partenaires. La Checklist BDSM doit être mise à l’étude pendant des moments de repos où l’élève prend son temps pour répondre et analyser. Une fois terminée, elle est relue autant que nécessaire pour s’assurer de ses choix et apporter les corrections voulues. Une fois dans les mains du Dominant, elle lui ouvre cérébralement toutes les portes du désir pour mettre en place lors de séances ou de jeux extrêmes propices à la satisfaction de la soumise.
La Checklist BDSM est le lien direct entre la soumise et son Maitre
La Checklist BDSM se doit d’être simple et compréhensible de tous. Si un doute survient, le soumis doit demander conseil à sa Maitresse. La check est bien entendu rédigée dans la langue de l’esclave. Elle est le lien direct entre les participants et sa présence rassure afin que les pratiques choisies par le Dom soient en adéquation avec le plaisir du dominé. Un document unique et personnel qui vous suit dans toute votre sexualité BDSM. Une façon de se dévoiler qui à prendre au sérieux et qu’il faut éditer avec attention. Le Maître et la Maîtresse sont guidés par cette liste dans toute approche, démarche et choix BDSM.
Pour vous aider dans votre démarche notre magasin, vous propose une checklist BDSM et son mode d'emploi. Il va de soi que chacun doit l'adapter en fonction du contexte. Pour un BDSM soft certains paragraphes sont à supprimer. Pour des jeux plus extrêmes, chaque ligne à son importance. L'usage et toute utilisation de cette checklist BDSM gratuite ne saurait en aucun cas relever de la responsabilité du sexshop ilxelle. Elle s'adresse à des personnes majeures, responsables et consentantes qui peuvent l'utiliser en usage privé.
Checklist BDSM mode d’emploi
Pour remplir votre check-list, notre sexshop BDSM vous conseille d’apporter les annotations nécessaires à chaque colonne.
1. Dans la première colonne, se trouve la mention "Essayé".
Vous annotez :
• O comme Oui si vous avez déjà essayé
• N comme Non si vous n’avez jamais essayé
• SO comme Sans Objet si vous estimez ne pas être concerné.
2. La seconde colonne de la Checklist BDSM est une ressource pour connaître votre degré d’envie. Une notation de 0 à 5 permet à votre Maitre ou Domina de vous situer dans votre désir.
Vous annotez :
• 0 - vous n’en avez pas envie
• 1 - la pratique vous indiffère
• 2 – vous avez une envie faible
• 3 – vous aimez
• 4- vous aimez beaucoup
• 5 – vous ne pouvez vous en passer
3. La troisième colonne est un indicateur de difficultés. La graduation de 0 à 5 permet à la Maitresse ou au Maître de connaître votre réticence à effectuer une pratique sexuelle.
Vous annotez pour cette colonne :
• 0 – trop difficile. Impossibilité pour l’instant. A revoir ultérieurement avec plus de pratique ou jamais.
• 1 – très difficile mais faisable avec progression, pas d’un seul coup
• 2 – difficile mais réalisable
• 3 – assez facile
• 4 – facile
• 5 – ne pose aucun problème
Prévoyez un long moment de tranquilité avant de commencer et bonne analyse de vos désirs ! ;)
Exemple de checlist BDSM
Essayé Envie Difficulté Observations
Abrasion de la peau
Adoration de la chatte
Adoration des bottes
Adoration des mains
Adoration des pieds
Adoration des talons hauts
Adoration du pénis
Agacement sexuel ou teasing
Anuslingus
Asphyxie
Attache bras dans le dos levés
Attache debout bras écartés
Attache debout bras levés
Attache sur tréteau
Baguette ou badine
Bâillon
Bâillon avec tape bondage
Bâillon Ball Gag ou harnais
Bâillon en tissus (linge ou sous vetement)
Bandeau sur les yeux
Barre d'écartement
Bestialité
Bondage avec barre
Bondage avec cordes
Bondage avec sangles
Bondage difficile
Bondage léger
Bondage Shibari
Bondage sur longue période
Boule Quiès
Brosse à cheveux
Brûlure au fer rouge
Cage
Cage de chasteté
Cagoule
Camisole de force
Canne rigide
Canne souple
Carcan stocks
Ceinture de chasteté
Chaîne
Changement de nom
Chatouilles
Chiot humain
Cire chaude
Claques au visage
Claques aux seins
Collier en cercle privé
Collier porté en public
Contrôle orgasmique
Correction douce
Correction dure
Corset
Corvée domestique
Cravache
Crochet anal
Dilatation
Domestique ou bonniche
Dormir attaché
Échangisme
Égratignures
Electrosexe
Emprisonnement
Enfantilisme
Épilation à la cire
Épilation complète
Épingle à linge
Etirement des testicules ou ball stretching
Étouffement
Étranglement
Examens medicaux
Exercice physique forcé et obligé
Exhibitionnisme
Exhibitionnisme avec des amis
Fantasme de viol
Fantasme de viol par un groupe
Féminisation forcée
Fessée
Fessée avec accessoires
Fessée avec martinet
Fessée sur les genoux
Fétichisme
Fisting
Fouet à lanière
Fouet de dressage
Fouet single tail
Fouettage de la chatte
Fouettage des seins
Fouetter le corps entier
Fouetter le dos
Fouetter le penis
Fouetter le ventre
Fouetter les cuisses
Fouetter les fesses
Fouetter les mollets
Gifle
Glaçon
Gode ceinture
Harems servitude avec d'autres soumises
Harnais cuir
Harnais d'orgasme forcé
Harnais en corde
Hommage avec la langue
Homosexualité forcée
Huiles érotiques
Humiliation
Humiliation en privé
Humiliation en public
Humiliation verbale
Injection
Interrogatoire
Jeu de groupe
Jeu de rôle
Jeu d'urine
Kidnapping
Lavement anal
Ligotage des seins
Ligotage japonais
Ligotage léger
Ligotage par Sarah wrap
Lutte
Marquage au fer rouge
Massage
Masturbation avec les seins
Masturbation forcée
Menottes cuir
Menottes en sangle
Menottes métal
Menottes pour pouces
Mise au coin
Mise aux enchères
Model pour photo érotique
Mors de cheval
Morsure
Nudité forcée
Nudité partielle ou complète imposée
Obéir aux ordres
Orgie
Pénétration double
Pénétration triple
Perçage temporaire
Piercing
Pilori
Pinces à linge sur le corps
Pinces aux seins
Plug anal
Poids pour seins
Pose de cathéters
Position à genou
Privation de sommeil
Privation sensorielle
Privation sexuelle
Prostitution fantaisiste ou réelle
Rasage
Restriction de parole
Restriction des contacts visuels
Rites d'initiations
Scarification
Scatophilie
Scène de prison
Scène extérieure
Scène filmée
Scène médicale
Scène religieuse
Se faire battre doucement
Se faire battre durement
Se faire battre par une canne
Se faire choisir la nourriture
Se faire choisir les vêtements
Se faire donner à une autre personne dominante
Se faire donner la morale
Se faire imposer de la nourriture
Se faire imposer des vêtements/sous-vêtements
Se faire mordre
Se faire servir sexuellement
Se faire vendre à une autre personne dominante
Sermon, leçon en cas de mauvaise conduite
Servir comme mobilier, pièce d'art
Servir comme toilette
Servir comme un poney
servir oralement
Servitude forcée
Servitude imposée
Sexe anal
Sexe génital
Sexe par téléphone
Spéculum
Strapping
Suspension
Suspension bras attachés derrière
Suspension en position debout
Tatouage
Tenue en laisse en cercle restreint
Tenue en laisse en privé
Tirer les cheveux
Tirer ou tordre les parties génitales
Tirer ou tordre les tétons
Uniforme
Vêtement de latex
Vêtement de lycra
Vêtement érotique
Vêtements osés en cercle restreint
Vêtements osés en privé
Voyeurisme
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Louis Aragon disait :
Tant que j’aurai le pouvoir de frémir
Et sentirai le souffle de la vie
Jusqu'en sa menace
Tant que le mal m’astreindra de gémir
Tant que j’aurai mon cœur et ma folie
Ma vieille carcasse
Tant que j’aurai le froid de la sueur
Tant que ma main l’essuiera sur mon front
Comme du salpêtre
Tant que mes yeux suivront une lueur
Tant que mes pieds meurtris me porteront
Jusqu’à la fenêtre
Quand ma nuit serait un long cauchemar
L’angoisse du jour sans rémission
Même une seconde
Avec la douleur pour seul étendard
Sans rien espérer les désertions
Ni la fin du monde
Quand je ne pourrais veiller ni dormir
Ni battre les murs quand je ne pourrais
Plus être moi-même
Penser ni rêver ni me souvenir
Ni départager la peur du regret
Les mots du blasphème
Ni battre les murs ni rompre ma tête
Ni briser mes bras ni crever les cieux
Que cela finisse
Que l’homme triomphe enfin de la bête
Que l’âme à jamais survive à ses yeux
Et le cri jaillisse
Je resterai le sujet du bonheur
Se consumer pour la flamme au brasier
C’est l’apothéose
Je resterai fidèle à mon seigneur
La rose naît du mal qu’a le rosier
Mais elle est la rose
Déchirez ma chair partagez mon corps
Qu’y verrez-vous sinon le paradis
Elsa ma lumière
Vous l’y trouverez comme un chant d’aurore
Comme un jeune monde encore au lundi
Sa douceur première
Fouillez fouillez bien le fond des blessures
Disséquez les nerfs et craquez les os
Comme des noix tendres
Une chose seule une chose est sûre
Comme l’eau profonde au pied des roseaux
Le feu sous la cendre
Vous y trouverez le bonheur du jour
Le parfum nouveau des premiers lilas
La source et la rive
Vous y trouverez Elsa mon amour
Vous y trouverez son air et son pas
Elsa mon eau vive
Vous retrouverez dans mon sang ses pleurs
Vous retrouverez dans mon chant sa voix
Ses yeux dans mes veines
Et tout l’avenir de l’homme et des fleurs
Toute la tendresse et toute la joie
Et toutes les peines
Tout ce qui confond d’un même soupir
Plaisir et douleur aux doigts des amants
Comme dans leur bouche
Et qui fait pareil au tourment le pire
Cette chose en eux cet étonnement
Quand l’autre vous touche
Égrenez le fruit la grenade mûre
Égrenez ce cœur à la fin calmé
De toutes ces plaintes
Il n’en restera qu’un nom sur le mur
Et sous le portrait de la bien-aimée
Mes paroles peintes
Louis Aragon ~ Le roman inachevé
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Summer m’accompagne dans la pièce qui sert de vestiaire. Je mets mes vêtements de Notasulga, jean et tee-shirt un peu défraîchis. Je lui dis :
— J’ai des beaux vêtements, mais...
— Tu veux les ménager ? Pas de problèmes.
Je remplis un sac avec le peu que j'ai... Le plus important étant les photos et les dessins de Bobby, je lui dis :
— Je dois passer un coup de téléphone à un ami pour le prévenir de mon départ.
Ça n’a pas l’air de la déranger. J’appelle Bobby pour lui expliquer ce qui se passe :
— Un producteur m’emmène à Hollywood ! Dès que j'ai la possibilité, je te dis où je suis et tu me rejoins.
— Oh, oui, je viendrai. N’oublie pas.
— Promis, sinon je ne t’aurais pas appelé. Tu seras mon photographe. Bon, je dois y aller, bisous.
On retourne dans la salle VIP. Monsieur et Madame, ou plutôt Enzo et Ruby, puisqu’ils ne sont plus mes patrons, sont là, avec Sam. Celui-ci leur dit :
— Je ne veux pas vous léser, que voulez-vous en échange ?
Enzo répond :
— Si c’était possible, on voudrait avoir le secteur ouest.
— D’accord, il est à vous.
Ils sont ravis. J’ai été échangée contre le secteur ouest ! C’est un peu spécial, non ? Ils m’embrassent et me disent :
— Bonne chance, tu deviendras une star.
Qu’est-ce qu’ils sont gentils, tout à coup. On passe dans le club, j’embrasse Alan, qui m’a remplacée par la rousse, et puis les filles. Tout le monde me souhaite bonne chance.
On sort pour monter dans une voiture. C’est le garde du corps qui conduit, Sam se met devant et nous, les filles, on va à l’arrière. Après avoir collé Alan, je colle Summer. C’est quand même stressant de partir avec des inconnus, la nuit. Son contact me rassure, tellement elle a l’air sûre d’elle.
On commence à voir de plus en plus d’indications pour l’Aéroport International Hartsfield-Jackson. Je leur demande :
— On va prendre l’avion ?
Les deux filles me regardent comme si j’avais dit une grosse connerie. Pussycat répond :
— On est à 3500 km de LA. Nous allons traverser tout le sud des USA. Tu as déjà pris l’avion ?
— Non, jamais.
Et, je ne le dis pas, mais oui, j’ai la trouille. Le garde du corps nous dépose devant l’entrée, puis il va rendre la voiture. À son retour, on va vers la police ou les douaniers, je ne sais pas. Sam me dit :
— J’aurais dû penser à te demander si tu avais un passeport. Sinon, un permis de conduire, ça va aussi.
Je sors de mon sac ma "social security card", oubliée un jour dans la poche d’un jean mis en machine. Je lui tends. Il la prend entre deux doigts d’un air dégoûté, en disant :
— C’est tout ce que tu as ?
— Oui...
Gros soupir. Il y a du monde en pleine nuit, dans cet immense aéroport. Je suis devant Summer. Le policier regarde ma carte d’un air aussi dégoûté que Sam. Summer, qui est derrière moi, lui dit :
— C’est ma cousine et elle est un peu demeurée, Monsieur. Elle a lavé un jean en machine en oubliant sa carte dedans.
Il me regarde et je prends un air stupide. Si, si, j’y arrive. Il me dit :
— C’est bon, mais il faut demander une nouvelle carte d’urgence.
— Oui M’sieur, merci M’sieur.
Il vérifie aussi ma carte d’embarquement et on se retrouve devant les portiques de détection. On doit mettre les bagages à main sur un tapis roulant et tout ce qui est métallique sur un plateau. Summer passe, puis moi, juste après. Et là... je sonne.
Un policier me demande :
— Vous avez du métal sur vous ? Des bijoux intimes ?
Après l’avoir regardé, un peu ahurie, pour de vrai cette fois-ci, je lui réponds :
— Des bijoux intimes ??
— Des anneaux ou des piercings ?
— Non, Monsieur.
Pussycat me dit :
— Ce sont tes vêtements qui sonnent, enlève-les.
Ah ? Bon ! J’ôte mon tee-shirt et mon jean et je passe toute nue dans le portique. Je ne sonne plus, chouette ! J’ai fait ça tellement vite que les policiers n'ont pas réagi... Peut-être parce que ça les amuse.
Un homme siffle, un autre applaudit, tandis qu'une mémère grommelle quelque chose sur "l'impudeur des jeunes"... Avec un grand sourire, un policier me dit :
— Levez les bras pour qu’on soit sûrs.
C’est clair, ils s’amusent. Ils vérifient mes vêtements, mais il n’y a rien de spécial. Un des policiers me dit :
— On a passé un bon moment, grâce vous... Vous pouvez y aller, mais, rhabillez-vous d'abord.
J’enfile mes vêtements. Sam me regarde, amusé, lui aussi. Il me dit :
— On ne passe pas inaperçu avec toi !
Tant mieux. Je demande à Summer :
— Il n’y a plus de contrôle ?
— Non, on est dans la zone des free-shops.
Sam lui tend une carte de crédit en disant :
— Je voudrais que tu habilles la petite d’une façon convenable et après, vous nous rejoignez au bar des premières
Rhabiller la petite, je n’apprécie pas tellement. Par contre, des vêtements neufs, c’est chouette. Summer m’aide à choisir, je lui dis :
— J’aimerais bien m’habiller en blanc
On choisit une robe blanche assez décolletée et une petite veste dans les roses. Oui, c’est assez voyant ! Je vais dans une cabine d’essayage assez étroite, je me rends compte que mes fesses dépassent du rideau mal fermé.
Après être sortie de la cabine, je dis à Summer :
— Vous savez, j’avais des vêtements plus habillés...
— Si Monsieur Sam te les offre, autant en profiter.
Je tourne sur moi même en faisant voler ma jupe et je lui demande :
— Comment vous me trouvez ?
— Belle et inconvenante ! Tu ne mets jamais de culotte ?
— Ben, non.
Elle m’achète encore des chaussures blanches et puis une brosse à dents, des produits de beauté et j’ajoute du Chanel n° 5. On achète aussi un sac pour nos achats. Mes autres vêtements et mes photos sont déjà dans sa valise. Cet aéroport est immense. Il paraît que c’est le plus important des USA pour le trafic.
On rejoint les autres au bar des premières classes. Le garde du corps est également là... Je bois du champagne, j’adore... Mon stress diminue grâce à Summer et aux bulles.
Sam parle un peu d’une affaire qui le préoccupe. J’attends qu’il y ait un blanc pour demander :
— Je peux vous poser une question, Monsieur Sam ?
— Vas-y.
— Là où j’habitais, près d’Atlanta, il y avait une esclave, je n’en avais jamais vu. On m’a dit que la vente n’était autorisée que depuis quelques jours. Vous en possédez, vous ?
Ils me regardent à nouveau tous comme si... je venais de la lune ou de Notasulga. Sam répond :
— Oui, bien sûr, on a quatre esclaves. C’est ma société qui gère la vente.
— Sérieux ?
— Oui... Tu es vraiment mignonne, toi.
Ça veut dire "conne", je sais. Je réponds, un peu vexée :
— Je n’avais jamais quitté Notasulga.
— Évidemment... Alors je t’explique, mon groupe a aidé le Président à être élu et grâce à ça, il nous a accordé différents monopoles, dont les esclaves...
Je suis gênée de poser la question suivante, mais tant pis, elle me brûle les lèvres :
— Est-ce que vous... les fouettez ?
— Moi, non, mais il y a une gouvernante qui est très sévère avec eux et ma fille aime aussi les fouetter. Chez mon frère, il y en a plusieurs et Pussycat en a une ou deux.
Elle répond :
— Deux et j'aime bien les fouetter. Quand je suis nerveuse, ça me calme.
Oh putain ! Cette petite conversation me va droit entre les cuisses. Sam me dit :
— Tu pourras visiter l'endroit où on les vend. Ça s'appelle "Slave Paradise". Summer t'y amènera.
— Oh oui, merci !
— Tu vas avoir Johnny Hinde comme agent, c’est le meilleur d’Hollywood et je lui ai fourni une collection d’esclaves.
Le meilleur agent qui va me représenter et visiter l'endroit où on vend les esclaves, j’adore... Je verrai sans doute des esclaves fouettées. Entendons-nous, je serai juste avec mes esclaves. Sévère, mais juste. Summer me demande :
— Tu penses à tes succès ou à tes futures esclaves ?
Je rougis en répondant :
— Un peu des deux...
On monte dans l’avion, en première classe. C’est vraiment luxueux : les fauteuils sont grands et confortables, on reçoit des boissons, même du champagne... On peut manger aussi, je choisis un morceau de tarte aux pommes avec une boule de glace. Bon... tout n’est pas parfait, le décollage me fout la trouille et à un moment, il y a eu quelques trous d’air. Heureusement, je suis à côté de Summer qui somnole.
Après avoir fait des milliers de kilomètres en un peu plus de 4 h, on atterrit à LA vers 7 h du matin. L’atterrissage est stressant aussi. Quand on descend de l'avion, je suis heureuse de me retrouver sur un vrai sol. L’avion, même en première classe, ce n’est décidément pas ma tasse de thé. Les formalités à l’arrivée sont beaucoup plus rapides. On ne doit pas passer par un portique où je peux me déshabiller, dommage... Pour moi, tout est nouveau et immense. Heureusement, les regards admiratifs des hommes me rassurent. Pendant que le garde du corps récupère les bagages, Sam nous annonce :
— On va prendre un petit déjeuner.
Cool, je n’ai mangé qu’un morceau de tarte. On va s’installer dans la cafeteria, je peux enfin commander des eggs and bacon. Ils sont même accompagnés de potatoes. Les autres se contentent de beignets, de fruits et de yaourts...
A suivre
8 Le sud d'est en ouest
Summer m’accompagne dans la pièce qui sert de vestiaire. Je mets mes vêtements de Notasulga, jean et tee-shirt un peu défraîchis. Je lui dis :
— J’ai des beaux vêtements, mais...
— Tu veux les ménager ? Pas de problèmes.
Je remplis un sac avec le peu que j'ai... Le plus important étant les photos et les dessins de Bobby, je lui dis :
— Je dois passer un coup de téléphone à un ami pour le prévenir de mon départ.
Ça n’a pas l’air de la déranger. J’appelle Bobby pour lui expliquer ce qui se passe :
— Un producteur m’emmène à Hollywood ! Dès que j'ai la possibilité, je te dis où je suis et tu me rejoins.
— Oh, oui, je viendrai. N’oublie pas.
— Promis, sinon je ne t’aurais pas appelé. Tu seras mon photographe. Bon, je dois y aller, bisous.
On retourne dans la salle VIP. Monsieur et Madame, ou plutôt Enzo et Ruby, puisqu’ils ne sont plus mes patrons, sont là, avec Sam. Celui-ci leur dit :
— Je ne veux pas vous léser, que voulez-vous en échange ?
Enzo répond :
— Si c’était possible, on voudrait avoir le secteur ouest.
— D’accord, il est à vous.
Ils sont ravis. J’ai été échangée contre le secteur ouest ! C’est un peu spécial, non ? Ils m’embrassent et me disent :
— Bonne chance, tu deviendras une star.
Qu’est-ce qu’ils sont gentils, tout à coup. On passe dans le club, j’embrasse Alan, qui m’a remplacée par la rousse, et puis les filles. Tout le monde me souhaite bonne chance.
On sort pour monter dans une voiture. C’est le garde du corps qui conduit, Sam se met devant et nous, les filles, on va à l’arrière. Après avoir collé Alan, je colle Summer. C’est quand même stressant de partir avec des inconnus, la nuit. Son contact me rassure, tellement elle a l’air sûre d’elle.
On commence à voir de plus en plus d’indications pour l’Aéroport International Hartsfield-Jackson. Je leur demande :
— On va prendre l’avion ?
Les deux filles me regardent comme si j’avais dit une grosse connerie. Pussycat répond :
— On est à 3500 km de LA. Nous allons traverser tout le sud des USA. Tu as déjà pris l’avion ?
— Non, jamais.
Et, je ne le dis pas, mais oui, j’ai la trouille. Le garde du corps nous dépose devant l’entrée, puis il va rendre la voiture. À son retour, on va vers la police ou les douaniers, je ne sais pas. Sam me dit :
— J’aurais dû penser à te demander si tu avais un passeport. Sinon, un permis de conduire, ça va aussi.
Je sors de mon sac ma "social security card", oubliée un jour dans la poche d’un jean mis en machine. Je lui tends. Il la prend entre deux doigts d’un air dégoûté, en disant :
— C’est tout ce que tu as ?
— Oui...
Gros soupir. Il y a du monde en pleine nuit, dans cet immense aéroport. Je suis devant Summer. Le policier regarde ma carte d’un air aussi dégoûté que Sam. Summer, qui est derrière moi, lui dit :
— C’est ma cousine et elle est un peu demeurée, Monsieur. Elle a lavé un jean en machine en oubliant sa carte dedans.
Il me regarde et je prends un air stupide. Si, si, j’y arrive. Il me dit :
— C’est bon, mais il faut demander une nouvelle carte d’urgence.
— Oui M’sieur, merci M’sieur.
Il vérifie aussi ma carte d’embarquement et on se retrouve devant les portiques de détection. On doit mettre les bagages à main sur un tapis roulant et tout ce qui est métallique sur un plateau. Summer passe, puis moi, juste après. Et là... je sonne.
Un policier me demande :
— Vous avez du métal sur vous ? Des bijoux intimes ?
Après l’avoir regardé, un peu ahurie, pour de vrai cette fois-ci, je lui réponds :
— Des bijoux intimes ??
— Des anneaux ou des piercings ?
— Non, Monsieur.
Pussycat me dit :
— Ce sont tes vêtements qui sonnent, enlève-les.
Ah ? Bon ! J’ôte mon tee-shirt et mon jean et je passe toute nue dans le portique. Je ne sonne plus, chouette ! J’ai fait ça tellement vite que les policiers n'ont pas réagi... Peut-être parce que ça les amuse.
Un homme siffle, un autre applaudit, tandis qu'une mémère grommelle quelque chose sur "l'impudeur des jeunes"... Avec un grand sourire, un policier me dit :
— Levez les bras pour qu’on soit sûrs.
C’est clair, ils s’amusent. Ils vérifient mes vêtements, mais il n’y a rien de spécial. Un des policiers me dit :
— On a passé un bon moment, grâce vous... Vous pouvez y aller, mais, rhabillez-vous d'abord.
J’enfile mes vêtements. Sam me regarde, amusé, lui aussi. Il me dit :
— On ne passe pas inaperçu avec toi !
Tant mieux. Je demande à Summer :
— Il n’y a plus de contrôle ?
— Non, on est dans la zone des free-shops.
Sam lui tend une carte de crédit en disant :
— Je voudrais que tu habilles la petite d’une façon convenable et après, vous nous rejoignez au bar des premières
Rhabiller la petite, je n’apprécie pas tellement. Par contre, des vêtements neufs, c’est chouette. Summer m’aide à choisir, je lui dis :
— J’aimerais bien m’habiller en blanc
On choisit une robe blanche assez décolletée et une petite veste dans les roses. Oui, c’est assez voyant ! Je vais dans une cabine d’essayage assez étroite, je me rends compte que mes fesses dépassent du rideau mal fermé.
Après être sortie de la cabine, je dis à Summer :
— Vous savez, j’avais des vêtements plus habillés...
— Si Monsieur Sam te les offre, autant en profiter.
Je tourne sur moi même en faisant voler ma jupe et je lui demande :
— Comment vous me trouvez ?
— Belle et inconvenante ! Tu ne mets jamais de culotte ?
— Ben, non.
Elle m’achète encore des chaussures blanches et puis une brosse à dents, des produits de beauté et j’ajoute du Chanel n° 5. On achète aussi un sac pour nos achats. Mes autres vêtements et mes photos sont déjà dans sa valise. Cet aéroport est immense. Il paraît que c’est le plus important des USA pour le trafic.
On rejoint les autres au bar des premières classes. Le garde du corps est également là... Je bois du champagne, j’adore... Mon stress diminue grâce à Summer et aux bulles.
Sam parle un peu d’une affaire qui le préoccupe. J’attends qu’il y ait un blanc pour demander :
— Je peux vous poser une question, Monsieur Sam ?
— Vas-y.
— Là où j’habitais, près d’Atlanta, il y avait une esclave, je n’en avais jamais vu. On m’a dit que la vente n’était autorisée que depuis quelques jours. Vous en possédez, vous ?
Ils me regardent à nouveau tous comme si... je venais de la lune ou de Notasulga. Sam répond :
— Oui, bien sûr, on a quatre esclaves. C’est ma société qui gère la vente.
— Sérieux ?
— Oui... Tu es vraiment mignonne, toi.
Ça veut dire "conne", je sais. Je réponds, un peu vexée :
— Je n’avais jamais quitté Notasulga.
— Évidemment... Alors je t’explique, mon groupe a aidé le Président à être élu et grâce à ça, il nous a accordé différents monopoles, dont les esclaves...
Je suis gênée de poser la question suivante, mais tant pis, elle me brûle les lèvres :
— Est-ce que vous... les fouettez ?
— Moi, non, mais il y a une gouvernante qui est très sévère avec eux et ma fille aime aussi les fouetter. Chez mon frère, il y en a plusieurs et Pussycat en a une ou deux.
Elle répond :
— Deux et j'aime bien les fouetter. Quand je suis nerveuse, ça me calme.
Oh putain ! Cette petite conversation me va droit entre les cuisses. Sam me dit :
— Tu pourras visiter l'endroit où on les vend. Ça s'appelle "Slave Paradise". Summer t'y amènera.
— Oh oui, merci !
— Tu vas avoir Johnny Hinde comme agent, c’est le meilleur d’Hollywood et je lui ai fourni une collection d’esclaves.
Le meilleur agent qui va me représenter et visiter l'endroit où on vend les esclaves, j’adore... Je verrai sans doute des esclaves fouettées. Entendons-nous, je serai juste avec mes esclaves. Sévère, mais juste. Summer me demande :
— Tu penses à tes succès ou à tes futures esclaves ?
Je rougis en répondant :
— Un peu des deux...
On monte dans l’avion, en première classe. C’est vraiment luxueux : les fauteuils sont grands et confortables, on reçoit des boissons, même du champagne... On peut manger aussi, je choisis un morceau de tarte aux pommes avec une boule de glace. Bon... tout n’est pas parfait, le décollage me fout la trouille et à un moment, il y a eu quelques trous d’air. Heureusement, je suis à côté de Summer qui somnole.
Après avoir fait des milliers de kilomètres en un peu plus de 4 h, on atterrit à LA vers 7 h du matin. L’atterrissage est stressant aussi. Quand on descend de l'avion, je suis heureuse de me retrouver sur un vrai sol. L’avion, même en première classe, ce n’est décidément pas ma tasse de thé. Les formalités à l’arrivée sont beaucoup plus rapides. On ne doit pas passer par un portique où je peux me déshabiller, dommage... Pour moi, tout est nouveau et immense. Heureusement, les regards admiratifs des hommes me rassurent. Pendant que le garde du corps récupère les bagages, Sam nous annonce :
— On va prendre un petit déjeuner.
Cool, je n’ai mangé qu’un morceau de tarte. On va s’installer dans la cafeteria, je peux enfin commander des eggs and bacon. Ils sont même accompagnés de potatoes. Les autres se contentent de beignets, de fruits et de yaourts...
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
Nos livres sont ici :
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J’ai trouvé un nouveau jouet pour ma soumise alors ce soir ça va être un peu trash. Je l’ai conviée à me rejoindre dans la salle de jeu, j’ai fait un peu de place, les mômes sont couchés nous avons tout le temps de nous amuser. Elle entre dans la pièce, nue comme demandé.
Je me place derrière elle, une corde à la main.
J’attache ses poignets dans son dos et monte un harnais de poitrine (gote), très sévère, très restrictif.
- Mets toi à genoux.
Elle s’exécute. J’attache alors ses chevilles et monte deux harnais jambes repliées (futomomo) Je me penche sur elle et l’oblige à se pencher en avant, le buste entre les genoux. Je reprends une corde sur un harnais de jambe, l’enroule autour de sa taille, noue l’ensemble et me reprend sur l’autre jambe. J’attache une dernière corde dans le dos du gote, me reprend sur l’ anneau au plafond et suspend son buste. Attachée ainsi, elle ne peut plus se relever et reste parfaitement cambrée.
Elle offre son cul, son anus à mon regard et à mes jeux.
Elle commence à gémir un peu, la position est très inconfortable. Je lui pose un bâillon, ses gémissements étouffés m’excitent.
Je l’embrasse un moment, caresse son dos, ses fesses, ses seins. Je l’encourage un peu, c’est difficile mais le plaisir, l’orgasme n’en sera que plus fort, plus jouissif.
J’enduis mes doigts de lubrifiant et caresse son anus, me glisse doucement en elle, un doigt, puis deux, je la dilate et la lubrifie doucement.
Elle gémit encore, elle tente d’ouvrir un peu plus ses cuisses. J’ai un «crochet» en acier, avec une boule de trois centimètres et demi de diamètre à son extrémité et un anneau à l’autre bout, je la fais pénétrer dans son anus doucement, la fais tourner sur lui même, pousse un peu, elle s’ouvre et laisse entrer l’objet en elle. Je le pousse bien au fond, plaque la tige en acier sur ses reins et la noue sur la corde autour de sa taille.
Paf,Paf.
Deux petites claques sur les fesses, un gémissement je la laisse ainsi un petit moment, l’incite à bouger un peu son bassin, aller chercher son plaisir.
Paf,Paf….Paf,Paf,Paf…
Quelques claques bien posées sur les fesses. Elle se tortille encore.
Paf,Paf…
Encore quelques unes, elle continue à tortiller du cul. Elle adore ça (putain si ça me plais, plus elle prend son pied et plus j’aime ça).
Avec une petite cordelette, j’attache le vibro magique sur sa taille et le plaque sur son clitoris. Je tourne la molette et monte très vite en régime (avec ça ma chérie, tu vas jouir comme jamais)
j’enlève mon caleçon et lui retire le bâillon, j’ai une érection canon.
- Prends moi dans ta bouche.
- Oui, viens.
Elle ouvre la bouche et je m’enfonce doucement en elle, sa langue s’active, elle me pompe , elle me suce, elle la veut (putain si c’est bon)
- Vas-y ma belle, suce moi bien, à fond, avale moi.
Elle ouvre sa gorge et m’avale tout entier. (ça lui à pris des années avant d’y arriver, mais c’est magique et elle adore ça)
Le vibro fait son petit effet, elle gémit, elle jouit, elle m’avale, me suce, s’étouffe avec ma queue et jouit encore plus.
Je me retire, je ne veux pas jouir maintenant et j’avoue qu’avec une pipe pareille, il est très difficile de se contenir.
Je passe derrière elle, défais le nœud qui maintient le crochet en place et retire doucement la boule de son anus. Je décroche la corde au plafond et la laisse reposer les épaules au sol. J’appuie mon gland sur son anus et la laisse s’ouvrir, elle m’accueille en elle en gémissant.
Mon va-et-vient devient rapidement pressant, en plus le vribro envoie tout ce qu’il peut, c’est dément.. Je me calme un peu en dénouant le gote pour libérer ses bras, lui permettre de prendre appui au sol et retrouver le contrôle (partiel) de son corps. Je m’active à nouveau en elle, elle m’offre ses fesses, se tend, gémit encore et encore, je n’en peux plus, ce petit jeu était vraiment trop excitant.
- Je vais jouir ma belle, rejoints moi.
- Oui, viens, jouis en moi.
Il n’en fallait pas plus, pour me faire jouir, j’éjacule, j’explose en elle, le plaisir m’envahit tout entier, les spasmes de ma queue sont puissants. Je suis repus, épuisé. Je me retire, arrête le vibro et commence à dénouer les cordes pour la libérer complètement.
Elle étant ses membres doucement et me sourit.
-Merci mon amour.
- Merci à toi ma belle.
Ça t‘a plus?
-Oui, c’était vraiment spéciale.
- Oui, très.
Je l’embrasse, me relève et range un peu tout ça, il ne faudrait pas que les enfants tombent sur nos jouets demain matin.
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Le terme de "jeu" est d'usage courant lorsqu'il s'agit de relations bdsm.
Pour désigner ce que nous faisons ensemble, qui que que nous soyons, et quelle que soit notre "rôle" dans le jeu.
J'ai longtemps "joué" de la sorte.
Me servant des mecs pour mon plaisir.
Selon les règles que je leur imposais.
Ils pensaient me dominer, ce qui m'a toujours fait sourire.
Puisque c'est moi qui "jouait" avec eux.
Qui me jouait d'eux.
Mais nos "jeux" n'étaient qu'illusion.
Scénarisation de mes désirs.
Puisque les leurs ne comptaient pas.
Tout du moins pour moi.
_______________
Mais dans tout jeu il y a toujours un gagnant et un perdant.
Et quand je joue c'est pour gagner.
Je ne suis d'ailleurs pas trop mauvaise à cela :smile:.
Alors, avec toi, à cause de toi, j'ai compris un jour qu’il me fallait cesser de jouer.
Parce que la vie, ce n'est pas qu'un jeu.
Parce qu'on ne joue pas avec ses sentiments, ses désirs et ceux de l'autre.
Mais surtout parce que je ne veux plus qu'il y ait un gagnant et un perdant,
Parce que je ne veux ni perdre contre toi, ni gagner contre toi.
Mais bien gagner avec toi, que nous gagnions ensemble :smile:.
Alors, oui, ce mot de jeu, entre nous, pour ce qui est de nous, je l'ai banni de mon vocabulaire.
Et ca me convient bien :smile:.
Parce que tu m'as appris à ne plus jouer.
Mais à vivre.
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Bien sûr, Bobby ne ressemble pas du tout à Allan. Il n’est pas très grand, pas très costaud, pas très sûr de lui, mais il dessine très bien et ses photos sont splendides. De plus, il a peut-être d'autres talents. Il se jette sur ma chatte la langue la première et ça me fait constater que, oh oui, il fait ça bien ! Pearl m’a bien léchée, de peur d’être fouettée, mais Bobby, c’est un... "natural born pussy licker" (né pour lécher des chattes). Sa bouche et sa langue me titillent délicieusement. Oh ! Il la remet dans sa bouche... mais c’est pour me demander :
— Je peux plier tes jambes ?
— ... Euh, oui...
Il replie mes jambes, dans la position du bébé qu’on lange.
Ensuite, appelons un chat, un chat, il enfonce sa langue dans ma chatte et puis dans mon cul. Ça, c’est la première fois qu’on me le fait ! Il y a déjà eu des doigts et des bites qui l’ont visité, mais une langue, jamais... Et ça me plaît ! C’est tellement... intime et inconvenant ! Après une courte mais délicieuse romance entre sa langue et mon cul, il remet mes jambes dans une position normale et sa langue se remet à virevolter sur mon clito. Putain ! Il est bon ! Vous voyez, un mec comme Alan, il a l'impression, qu'il vous fait une fleur en vous enfonçant sa bite dans la bouche, mais jamais il n’irait embrasser un minou et encore moins un cul. Sa bouche, il estime qu’elle sert à donner un baiser à sa mère, pas à embrasser le cul des filles. Chacun a sa spécialité : la nuit dernière Alan m’a mis 10 cc de sperme dans la chatte et ce midi, Bobby la nettoie. Ce sont des pensées que je ne devrais pas avoir : ça m’excite trop, mais si je pense au fouet qui claque sur les fesses de Pearl, c’est pire ! Alors je lâche les amarres et le bateau de la jouissance m’emmène sur une mer de félicité ! Ou bien, pour parler normalement, je prends un super pied. Je plaque son visage sur ma chatte et je resserre mes cuisses tandis qu’il me fait jouir. C’est trop bon.... Je le lâche avant qu’il n’étouffe et, comme une chatte qui lape du lait, il nettoie ma chatte mouillée. Je me lève pour m’étirer... Bobby me demande :
— Je pourrai le refaire ?
— Tous les matins, si tu veux.
Ses yeux brillent comme ceux d’un enfant qui découvre les jouets laissés par le père Noël... Enfin, moi, je n’ai pas connu ça ! Il me dit :
— Je sais que tu vas partir bientôt. Je pourrai t’accompagner quand tu iras à Hollywood ? Mes parents me versent une rente, je te la donnerai et...
Allons bon, voilà autre chose. Est-ce que j’ai besoin de lui ? Oui, pour faire des photos et pour être mon boy, si j’ai envie. Je lui demande :
— Tu m’obéiras ?
— Oui, je te le jure.
— C’est combien la rente ?
— 750 $ par mois...
Mouais, pas énorme, mais il peut m’être utile. Je réponds :
— D’accord, je te ferai venir.
— Oh merci Ashley.
Pour le taquiner, j’ajoute :
— Mais tu devras laver mes culottes... à la main.
— Ouiiii...
Il me donne son numéro de téléphone et prend le mien. Bon, assez joué, je descends vers la terrasse, mon boy sur mes talons. Pearl ne fait aucune bêtise, ça m’énerve !
***
En fin de journée, je pars au club avec Allan. Il y a une nouvelle fille, une jolie rousse et il a l’air très intéressé. On ne s’est pas juré fidélité et bon, je vais partir dès que possible.
Vers 23 h, un groupe arrive. Il y a d’abord un homme d’une cinquantaine d’années, très noir de cheveux. Il n’est pas séduisant mais apparemment très sûr de lui, comme tous les riches. Il pourrait être Italien comme Enzo, le patron du club. Une jolie blonde l’accompagne, ça pourrait être sa fille ou sa petite fille... Il y a aussi une femme d’une trentaine d’années, une jolie brune aux yeux bleus. Sans pouvoir expliquer pourquoi, je la sens dangereuse. Enfin, il y a un homme plus jeune et costaud, sûrement un garde du corps.
Dès que Ruby voit l’homme, elle dit à une fille :
— Demande à Monsieur de venir immédiatement.
Puis elle va au-devant de l’homme en disant :
— Signor Boizano, je suis ravie de vous voir dans notre club.
Il lui tend la main et répond :
— Tu es Ruby, c’est ça ?
— Oui, Signor, l’épouse d’Enzo. D’ailleurs, le voici.
Enzo s'incline devant le nouveau venu en disant :
— Bienvenue, Signor Boizano, votre visite est un grand honneur. Si je puis vous être utile de quelques façons que ce soit...
— On est ici pour affaire et j’ai entendu parler d’une fille qui serait le sosie de Marilyn.
— Certainement... Si vous voulez, les filles vont vous installer dans la salle VIP et elle va vous rejoindre.
Eh ! Je suis connue ! Monsieur ouvre lui-même la porte de la salle VIP. Il fait signe à plusieurs filles de s’occuper d’eux. Ruby me dit :
— Va vite te changer. Tu mets la robe rouge pour faire ton numéro devant le signor Boizano. C’est quelqu’un de très important.
Non, pas possible ? À les voir ramper devant lui, je m’en doutais un peu. Après m’être changée, je me donne un coup de peigne. Puis je vais dans le club, par la porte qui donne sur la grande pièce VIP. J’entre et je prends une pose de pin up en demandant avec la voix de Marilyn :
— Puis-je danser pour vous ?
Ils sont surpris, eux ! Il faut dire que ma ressemblance avec Marilyn est... comment dire ? Hallucinante. Voilà... Le signor Boizano me répond :
— Je suis venu pour te voir et je ne suis pas déçu, tu es très belle....
— Merci Monsieur.
Je clique sur mon iPhone et la musique de "Diamonds" se fait entendre. Le son n’est pas très bon, mais je suis sûre que c’est la vue qui l’intéresse. Je grimpe sur la table. Elle est grande, ce qui me permet de danser en chantant et en me déshabillant. Je fais mon numéro pour el signor. Je commence à chanter :
— The French are glad to die for love (les Français sont heureux de mourir d'amour).
— They delight in fighting duels (ils aiment se battre en duel).
— But I prefer a man who lives (mais je préfère un homme qui vit).
— And gives expensive jewels (et qui m’offre des bijoux coûteux).
Moi, je suis tout à fait d’accord avec ces paroles. Je continue à chanter tout en me déshabillant et je termine en saluant... Et... il n’a pas mis de billet sur la table. Je lui dis :
— Ça ne vous a pas plu, Monsieur ?
— Si, si, mais je suis surpris de la ressemblance.
Ayant compris que je voulais que son admiration se transforme en espèces, il sort un billet de son portefeuille. Je me retourne et il le glisse entre mes fesses. C’est l’habitude au Club, les clients glissent les billets sous le string, entre les fesses ou ils les posent sur la table. Je le remercie et prends le billet. Oh ! c’est 100 $, mon plus gros pourboire. Je me mets à quatre pattes sur la table pour l’embrasser sur la bouche. Il a l’air surpris, les autres aussi... Peut-être suis-je un peu trop familière ? Je dis aussitôt :
— Pardon, c’était spontané.
En regardant la fille qui l’accompagne, j’ajoute :
— Je ne voulais pas... euh... marcher sur tes plates-bandes. Je suis nouvelle et...
Elle répond :
— Pas de problèmes, tu peux embrasser mon oncle. Je suis une grande fille, hein tonton Sam ?
— Mais oui, Pussycat.
Ils se foutent de moi là, Tonton Sam et Pussycat ? Il me dit :
— Assieds-toi petite, j’ai une proposition à te faire.
— Si vous voulez m’épouser, c’est "oui" tout de suite.
D’abord surpris, il finit par rigoler. Je vais m’asseoir sur une chaise en face de lui. À ses côtés, il y a Pussycat et l’autre la fille de trente ans.
Il dit à cette dernière :
— Sers-lui un verre, Summer.
Ça lui va bien, ce nom Summer. Elle remplit une coupe de champagne et me la tend. Je remercie les yeux baissés car elle m’intimide. Je vide mon verre d’un coup... et je fais un petit renvoi discret. Sam me dit :
— Tu sais qui je suis ?
— Mon plus riche client jusqu’à présent.
— Oui, mais aussi un homme d’affaires. Ma société possède un grand studio à Hollywood et je voudrais t’engager.
Oh ! Il se fout pas de moi là ? Je lui dis :
— Sérieux ?
— Oui. Bon, il faudra travailler, apprendre à jouer, à danser, à chanter...
— Oui, bien sûr, je travaillerai dur. Je veux devenir une star !
— Tu es vraiment décidée ?
— Oui.
Il me tend la main et je me lève pour la serrer. C’est tout ? On ne signe pas de contrat ? Ça me surprend, mais bon, je viens de la campagne. Summer m’explique :
— Une poignée de main avec Monsieur Sam, devant témoins, vous engage tous les deux. C’est plus important qu’un contrat.
Sam, mon nouveau patron, me dit :
— Si tu veux, pars avec nous maintenant.
Oui, mais oh ! Ça va trop vite, là ! Il me voit paniquer, tout à coup, car il sort une tablette d'une serviette et dit à Summer :
— Explique-lui.
— Oui, Monsieur Sam.
Elle me prend la main en disant :
— Viens avec moi.
On va s'asseoir côte à côte, à une table du fond. Elle ouvre la tablette, tape quelques mots et me montre le site du studio "New Hollywood Studios" en disant :
— Le studio de la société de Monsieur Sam.
Ensuite elle me montre un grand casino à Vegas, qui appartient à sa société et enfin, un site qui s'appelle "Slave Paradise" Vente d'esclaves. Je lui dis :
— C'est à lui ?
— Oui, sa société est la seule à vendre les esclaves, les shérifs ne peuvent plus le faire.
— Et, je pourrai y aller ?
— Ce n'est pas encore ouvert, mais je connais tous les gardes. On pourrait y aller et même se baigner à poils sur la plage privée...
— Et pendant le voyage, on sera ensemble ?
— Oui.
— C'est d'accord.
On se lève, elle me reprend par la main... D'accord, elle me traite comme une gamine, mais elle me rassure... On retourne près des autres, Summer dit :
— La petite part avec nous.
À suivre.
Un tout grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Nos 7 livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
Mes livres non illustrés, ici : https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
Les planches originales des dessins des 5 "Mia sans dessous", signées par Bruce Morgan et en format A 4, sont en vente ici brucemorgan@hotmail.fr
Tous les dessins de Bruce Morgan sont ici : www.leslivresdemia.blogspot.be
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Je n’ai jamais été attirée ni fascinée par les chattes.
La mienne, je la voyais comme un simple trou à l’usage des hommes.
Pas spécialement esthétique.
Mais que je leur offrais volontiers s’ils souhaitaient l’utliser.
Pour la cravacher, la munir de pinces, la fouiller.
Avant de la défoncer.
_______________
Longtemps, je la considérais comme un orifice « vanille ».
Puisque c’est celui qu’utilisent les gens « normaux ».
C’était l’époque où je me faisais baiser.
Parce que je refusais qu’on me « fasse l’amour ».
A cause de ce mot, amour, qui me faisait peur.
Que je ne me sentais pas de jamais prononcer.
Pas plus que les mecs avec qui je couchais.
________________
C’est toi qui m’en a fait comprendre le sens.
En me faisant découvrir ce que ce pouvait être pour un homme de faire l’amour à une femme.
Qui ne consiste pas seulement à la baiser.
Mais à s’occuper d’elle, de son plaisir à elle.
En le faisant passer avant le sien.
Tu m’as appris aussi que ma chatte pouvait ne pas être qu’un trou.
Et qu’une queue, fût-elle raide,
ce pouvait être tendre aussi.
Et fait découvrir le vertige de jouir de ta bouche,
de ta langue, de tes doigts.
À mouiller sous tes caresses
pour mieux m’ouvrir à toi.
Les autres, avant toi, ne pratiquaient pas le cunnilingus.
Parce qu'un Mâle ne bouffe pas la chatte d’une salope.
Et encore moins sa mouille.
Tu m'as de même appris à te chevaucher.
Contre tous les usages, qui veulent que position de la soumise, ce soit « sous l'homme ».
Parce que ce n’est pas elle de contrôler son plaisir à lui.
Ni à décider de son rythme.
En jouant de son sexe pour le lui imposer.
Au début, j'avais du mal.
Mais j'y ai pris goût.
Parce qu'avec toi, j’ai appris qu’une chatte
ça n’a pas qu’un usage « vanille ».
Que faire l’amour ce n’est pas seulement baiser
mais une complicité, une fusion des corps et des esprits.
Que tu pouvais être tout à la fois mon Maître
et le plus merveilleux des amants.
Et aussi que me faire l'amour ne remettait pas en cause ta virilité.
Que nous pouvions être égaux dans le plaisir,
pas seulement le tien ni le mien,
mais bien le nôtre.
Alors, j’ai appris à t’aimer en retour.
Et pas uniquement pour ta queue :smile:.
_______________
J’aime toujours autant ta queue.
Que tu me baises comme une pute, une salope, une chienne.
Et je demeurerai toujours ton esclave,
Puisque c’est ce que j’ai voulu être.
Mais j’aime tout autant quand tu me fais l’amour 😀
Parce que si tu m'as donné envie d'explorer le monde avec toi.
j’apprécie aussi les voyages que l’on fait en chambre.
Alors malgré toutes les positions que nous avons déjà expérimentées ensemble,
je fais confiance à ta créativité
pour continuer de découvrir ensemble nos corps et nos désirs.
En continuant de me faire rêver de nos voyages à venir.:smile:
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Un soir ma compagne après une petite séance très agréable me dit :
-tu veux toujours m’attacher mais tu ne te rend pas compte à quel point c’est contraignant.
( ma belle si tu savais)
Si tu étais à ma place peut-être que tu arrêterais de vouloir faire ça.
-Si tu tiens vraiment à ce que je sache ce que tu ressent, tu n’a qu’a m’attacher, ça me va.
-non, je ne saurais pas faire ça et en plus je ne saurais pas quoi faire de toi.
-Ce n’ai pas un problème je vais te montrer comment monté un harnais et ensuite si vraiment tu ne sait pas quoi faire de mon corps je te dirigerai, te dirai quoi faire.
-Non, je te l’ai dit, je ne saurai pas faire ça et je ne me sentirai pas à ma place.
-Peut m’importe, je vais te montrer, je suis sûr que tu va adorer ça, de plus, après ça, tu ne pourra plus me dire que je ne sait pas ce que c‘est d’être dans le cordes.
-Comme tu voudras.
J’ai donc passer quelques heures à lui apprendre à faire un single et à monter un gote simple,histoire d’être bien verrouillé quand même, pour qu’elle ne puisse pas me dire que je n’étais pas attaché comme elle l’est habituellement, c’est une maligne, je la connaît bien ma petite soumise.
Nous voici donc prêt pour un session très spéciale, j’en frémis de plaisir.Je commence donc par me dévêtir entièrement et lui ordonne de faire de même ( je tiens absolument à ce quelle voie ma réactions aux divers actions qu’elle sera amenée à faire sur moi) mais elle hésite, je le vois bien, il n’est pas dans sa nature de diriger l’action.
Je la rassure et lui dit qu’elle n’a qu’a m’obéir comme elle le fait si bien habituellement.
-Maintenant attache moi.
-Oui
Elle est intimidée, je le sens, mais elle s’exécute et me voilà pris dans les cordes.
-Maintenant fais de moi ce que tu désir, contraint moi, donne moi tes ordres.
-Tu veux que je fasse quoi ?
-A toi de décider, tu dois bien avoir une petite idée.
-Non, je ne sais pas, enfin je n’ose pas.
Bon, ça va être plus compliqué que prévu.
-Fais moi mettre à genoux.
-D’accord
Elle m’attrape par le harnais et tente de me tirer vers le bas.
-J’ai 3 fois plus de force que toi, ce n’ai pas comme ça que tu y arrivera. Ordonne moi et oblige moi.
PAF une grande claque sur la fesse droite
-Met toi à genou (hmm, putain c’est bon, j’adore ça, elle commence à comprendre)
-Merci maîtresse.
-Non, ne dit pas ça.
-Et pourquoi pas ?
PAF( toujours la droite)
-Parce que je n’aime pas ça.
-Comme tu voudras, je ne suis toujours pas à genoux.
PAF,PAF
-A genoux
(C’est bon elle a compris cette fois, et moi je commence sérieusement à monté)
-Je le crois pas, t’es déjà tous tendu !
-Oui, alors ne me laisse pas retomber.
PAF
-Alors met toi à genoux.
Cette fois je m’exécute, je ne voudrais pas lui casser son élan.
-Et maintenant, je fais quoi ( bon sang,elle recommence)
-Approche.
-Encore.
-Met ta main derrière ma tête et tire moi entre tes cuisses.
Elle s’approche encore, ouvre légèrement les cuisses et me tire vers elle.Putain! j’adore .
Je me cambre un peu, penche la tête en arrière et glisse ma langue entre ses lèvres, je la lèche, je la suce, je joue avec ses lèvres, avec son clitoris. J’entends son souffle qui s’accélère, elle retient des petits gémissement, mais je sens que ça l’excite. J’accentue mes caresses, je sens ses cuisses qui commencent à trembler. Je tend ma langue, la durcit au maximum et me glisse en elle.
-Oh, oui, comme ça.
Humm, elle en veux encore, je sens sa main qui tire sur ma nuque pour me faire entrer encore. J’accélère le jeu de ma langue, ses cuisses tremblent de plus en plus.Je suis de plus en plus dur, la tension va commencer à devenir douloureuse.
Elle me lâche soudain, m’attrape par le harnais.
-Lève toi.
Elle me pousse en arrière, je tombe assis sur le lit. Elle me pousse encore, monte sur le lit, à genoux, et pose sa vulve sur ma bouche, Je suis aux anges, elle se lâche enfin complètement. Je lui offre ma langue avide de son plaisir.
-Encore.
Je la suce je la lèche encore et encore, elle se met sur ses pieds, s’accroupit, ses lèvres s’ouvrent, ses fesses s’écartent.
-Oui comme ça, met ta langue, oh oui, vas-y.
Je la pénètre avec ma langue, me glisse en elle, encore, je me tortille un peu, je descend pour faire glisser ma langue vers son anus.
Petit cri de surprise.
-Oui.
Je titille son anus, je le sens se dilaté doucement. Je durcit la langue et la pénètre légèrement.
-Oh mon dieu, oui. Attend.
Elle se retire et me laisse, pantelant, Je suis tendu comme un dingue, cette fois c’est vraiment douloureux.Elle s’approche à nouveau, m’enjambe prend mon sexe dans sa main.
-Dit donc t’es dans un bel état.
Elle pose son sexe sur mon gland et s’assoie sur moi, m’enfonce en elle.Putain comme c’est bon.
Elle bouge les hanches, elle se frotte contre mon ventre, je sens son plaisir monté rapidement. J’aimerais l’attraper par les fesses, lui donner le rythme, prendre ses seins dans mes mains, mais je suis coincé dans les cordes. Sa me rend dingue mais en même temps ça fait monté mon plaisir, je suis tendu c’est dément. Son rythme s’accélère, son souffle également, ses gémissements deviennent des plaintes, son plaisir la submerge complètement, je sens ses ongles qui griffe, qui s’enfoncent dans mes abdominaux (la vache, vas-y doucement) mais je ne dit rien, je sens qu’elle viens, je me retient, pas question qu’on en reste là, après ça je vais avoir besoin de la prendre, de la posséder, la sentir s’abandonner encore.
Je la sens qu’y s’appuie sur moi de ton son poids, elle m’enfonce en elle aussi loin que possible appuis son clitoris sur mon bas ventre.
-Oui, oh oui. Han.
Je sens son orgasme, sa jouissance, son corps se tend, ses reins se cabre sur moi, ses cuisses à nouveau se mettent à tremblées. Et subitement, le relâchement, les derniers gémissements.
-Détache moi.
-Tu as mal ?
-Non, je veux te posséder maintenant.
Elle me tire vers elle pour m’asseoir, je suis toujours en elle, tendu de désir. Elle décroche le harnais. Mes muscles son tout endoloris, mais ça ne va pas m’empêcher de la baiser comme elle le mérite.
Je l’attrape par les bras, la fait pivoter pour la mettre sur le dos. Je m’allonge sur elle, elle m’ouvre ses cuisses, m’attrape par les fesses. Elle s’approche de mon oreille
-Viens, prend moi, baise moi.
Bon sang, je deviens dingue, c’est la première fois qu’elle le dit spontanément.Je l’attrape par les hanches, la soulève légèrement , mes reins donnent la cadences, ses hanches mes suivent, nous entrons dans une danse infernale, je me perd entre ses cuisses, son plaisir me submerge, le mien également, je ne vais plus me retenir très longtemps.
Je lâche ses hanches, je l’attrape par les poignets, lui bloque les mains au dessus de la tête, je la possède totalement, je m’enfonce en elle, mes coup de reins sont de plus rapides, de plus en plus puissants, ses cris, ses gémissement n’en finissent plus, je ne contrôle plus mon plaisir, je veux m’abandonner, mes perdre en elle. Ma langue remonte le long de sa nuque, je suce le lobe de son oreille, je sait que sa la rend dingue elle va jouir à nouveau et je vais la rejoindre. Lorsque son plaisir éclate, je sens ma queue qui enfle en elle, mon plaisir me submerge complètement, j’explose en elle, je sens les parois de son vagins qui enserrent ma queue, ma semence qui se déverse en elle. Je suis terrassé, repus, épuiser.
Je me retire, doucement. Je m’allonge auprès d’elle et la prend dans mes bras, elle me souris et m’embrasse.
-Merci Monsieur.(enfin elle accepte le jeu complètement)
-Merci ma belle.
-Les cordes ne vous ont pas fais mal?
-Non, je me sens bien, c’est inconfortable mais pas insupportable, ni franchement douloureux.
-Je sais.
-C’était un stratagème, n’est-ce pas ?
-Oui, je voulais juste voir si vous le feriez.
-Tu ne me fera plus de reproche au sujet des cordes ?
-Non Monsieur
Voilà pour ma petite histoire, le début d’une relation, un apprentissage commun, une histoire très agréable, des souvenirs inoubliables.
Je ne suis pas un très bon écrivain ( voir pas douer du tout), mais j’espère malgré tout que ma petite histoire vous à plus, même si c’est plus « vanille » que DS, l’expérience était super agréable.
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J’aime sucer mon Maître.
Peut-être parce que de toutes les manières de le faire jouir, c’est celle qui m’est toujours apparue comme la plus ambiguë.
J’aime le sucer pour le sentiment d’humiliation désirée que je ressens à m’agenouiller devant son membre viril, puisque c’est à genoux que je procède le plus souvent.
Et aussi pour lui témoigner le respect, la vénération que je lui voue, à lui et à sa queue.
En même temps, le sucer, c’est aussi une façon de prendre le pouvoir sur lui, de contrôler son plaisir.
Avec le sentiment que sa jouissance ne dépend plus que de moi, de la manière dont je le suce, du rythme que je donne à la fellation.
L’inverse en somme de ce qui se passe en temps normal, quand c’est lui qui « m’impose » son désir.
Même si je sais qu’il peut reprendre la main a tout moment 😀.
Et me faire re-basculer dans un fonctionnement plus « normal ».
Où il m’impose son rythme à lui.
_______________
J’aime prendre mon temps quand je le suce.
Profiter de son sexe,
Commencer par le sentir, humer son odeur.
Lécher ses couilles, les prendre en bouche.
Parcourir sa bite avec ma langue.
Puis remonter le long de sa queue, le regard levé vers lui.
Insister sur son gland, goûter à sa mouille.
Et finalement avaler jusqu’au bout sa bite raide, dure.
La prendre au fond de ma gorge, quitte parfois m’interrompre pour revenir à son gland.
Pour éviter qu'il ne jouisse trop vite.
Pour en profiter, encore et encore.
Lui laissant le choix quand même de s’abandonner jusqu’au bout pour jouir de mes caresses.
Ou au contraire de me priver du plaisir de le boire, parce qu’il aura décidé de passer à un autre de mes orifices pour exercer ses prérogatives de Mâle.
_______________
Mais si j’aime prendre mon temps, parfois le désir, le sien, le mien est trop pressant.
Et il arrive que le temps manque, que les circonstances, le lieu ne soient pas appropriés.
Me servir de ma bouche devient alors un moyen commode de le satisfaire.
Cela donne des endroits parfois étranges, une cage d'ascenseur, un parking sombre, des toilettes de restaurant ou d’aires de repos.
Ou des postures acrobatiques dans la voiture 😀.
J’aime tout autant cette façon de le faire jouir.
A la manière d’une pute, de ces filles auxquels certains ont recours, payées quelques dizaines d’euros pour permettre aux Mâles de se soulager vite fait.
________________
Ma bouche est un point de passage obligé.
Mais c’est toujours lui qui décide à la fin.
Où et comment il entend jouir de moi.
Et s’il lui plaît parfois de s’abandonner jusqu’au bout.
pour se vider dans ma bouche en me laissant le boire jusqu’à la dernière goutte.,
à d’autres moments, il préfère finir de jouir ailleurs, autrement.
C’est aussi son privilège de Mâle.
Qu’il ne sera jamais question pour moi de contester 😀.
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Suite de l'article suivant : De pervers narcissique à soumis
IV Ma reine au plus profond de moi
Plusieurs jours après avoir joué avec mon anus ma reine me donna sa carte d'identité. Tu dois récupérer un colis après le travail me dit-elle sans rentrer dans les détails. Elle a pour habitude étant tous les deux au travail en journée de faire livrer ses colis en points relais donc rien d'inhabituel. Une fois ma journée de travail terminé je m'exécute récupère le colis et rentre immédiatement retrouver ma reine. Une fois rentrée, ma reine était plongée sur son ordinateur pour répondre à ses mails, je dépose le colis à l'entrée me rend à ses pieds pour les embrasser tendrement tout en attendant qu'elle m'autorise de disposer à mes tâches domestiques. Quelques minutes plus tard en se redressant sur la chaine elle me demande de lui apporter le colis et de préparer le diner du soir. je m'attelle à la tâche, pendant ce temps ma reine déballa le colis et m'ordonna de venir. Je vis un énorme gode, une vingtaine de centimètres et d'une largeur incroyable mes yeux sont immédiatement remontés vers le visage tout sourire de ma reine.
-Il était temps d'inverser les rôles dit-elle
Je reste sans voix, il était accompagné d'un harnais qui avait l'air extrêmement solide. Ma reine me tenda cette réplique d'un sex que je n'avais vu que dans des films porno, il était lourd, pas très élastique mais maniable à souhait. Ma reine n'avait qu'une idée en tête le tester, après le diner elle alla s'installer dans le lit il ne fallut que 5 minutes pour l'entendre m'appeler. Je rentre dans la pièce en me faisant tout petit tout était prêt le harnais était solidement attaché à sa taille, le gode pointait comme un sex en erection prêt à transpercer mes orifices.
Elle me fit monter sur le lit, allongé sur le ventre, elle s'allonger sur moi et je sentis la lourdeur de son sex posé sur mon derrière. Elle me demanda si j'allais être sage, je ne veux pas avoir à t'attacher et te punir me dit-elle. Je n'avais qu'une seule solution dire oui ma reine remonter mes fesses et lui offrir ma virginité anale. Une fois mon anus enduit de gel je l'ai senti s'enfoncer légèrement tentant de casser ma virginité . J'avais à présent une forte douleur de pincement, par reflexe ma main a bloqué son bassin pour qu'elle ne s'enfonce pas un millimètre de plus. Elle m'attrapa par les cheveux immédiatement pour m'ordonner de laisser mes deux mains dans le dos, elle reprena son mouvement de bassin ses deux mains bloquant mes bras dans le bas de mon dos. J'étais totalement à sa merci, je me faisais baiser de plus en plus fort on entendait ses cuisses claquer contre mes fesses cela a duré une bonne quinzaine de minutes avant que ma reine ne s'effondre sur mon dos. Elle releva légèrement son bassin pour m'embrasser le cou me mordre l'oreille je l'ai senti terriblement excitée, elle s'amusait à me pénétrer totalement d'un coup sec de façon cruelle parfois même restant totalement au plus profond de moi pour remuer de gauche à droite et de bas en haut pour me montrer que les rôles étaient désormais changé.
Une fois retiré mon érection était si puissante qu'elle m'en faisait mal, il était hors de question pour ma reine de me voir me vider ce soir. Une fois le harnais retiré je pris place entre ses cuisses laissant apparaitre son sex trempé et bouillant. L'excitation me fit plonger ma bouche sur son sex pour me délecter immédiatement de ma reine, ma seule obsession l'entendre jouir je plongeais ma langue, je l'embrassais, sa main sur ma nuque me maintenait si fort et si fermement que je me sentais emprisonné entre ses cuisses. Après plusieurs orgames ma reine était s'est totalement relâchée je sentais ses caresses sur le haut de ma tête, elle se redressa et me fit comprendre de prendre cette habitude de me donner corps et âme.
V Recadrage strict et humiliant
En dehors de notre intimité ma reine est discrète sur nos rapports de soumis à maitresse. Que ça soit entre amis en famille en public il lui arrive de me recadrer discrètement, avec une remarque un regard, je comprends assez vite que je dois me remettre à ma place. Un soir d'anniversaire d'un ami en commun, je fis l'erreur de lui répondre sèchement à une remarque désobligeante à mon encontre. Son regard changea immédiatement et tout le long de la soirée, je sentis la correction arriver de loin.
En rantrant tout était calme, il était tard nous nous sommes mis au lit et endormi immédiatement mais je savais qu'elle n'allait pas en rester là, elle aime me faire réfléchir à mes erreurs me faire maronner et préparer sa punition sur la durée. Au petit matin comme tous les dimanches je prépare le petit déjeuner pour servire ma reine au lit, mais aujourd'hui elle préféra se mettre à table. Les deux plateaux étaient servis, au moment de nous mettre à table elle me fit un geste de l'index me demandant de venir à elle puis saisi mes poignets et m'attache les mains dans le dos la seule consigne était de me mettre à quatre pattes de ne pas bouger et de me taire. Elle prit son petit déjeuner tout en mignorant, de longues minutes s'écoulent puis elle se leva sans rien dire pour revenir 30 secondes plus tard je ne comprenais pas tout se passa dans mon dos. J'entendis ma reine se saisir de mon assiette et y mettre son contenu en petits morceaux dans un récipient métallique. Elle se leva et saisit mon oreille et me releva fermement, je me retrouve à genoux droit devant elle j'aperçois de suite la badine dans l'autre main tenue fermement. Droit dans les yeux elle m'annonça ma punition qui durera jusqu'au dimanche suivant :
-puisque tu m'as parlé comme à un chien, je vais te considérer comme tel.
-Retournes-toi et rampe.
Je sens la badine s'écraser contre mes fesses à chaque pas, je ne savais pas ou aller la douleur était puissante. Cette ronde était menée au rythme de ses talons qui claquaient sur le carrelage et au son que faisait la badine avant la rencontre avec mes fesses. Il ne me faut pas longtemps pour tomber de coté et supplier ma reine de stopper cette douleur brûlante. La punition n'était pas terminée elle m'ordonna de me redresser et placer mes mains derrière la tête, il était temps pour elle de s'occuper de mes cuisses de mon dos la douleur était à la hauteur de sa colère. Après un énième coup je vis la badine tomber au sol, nul besoin de dire que je devais m'en emparer pour la ranger à sa place comme un bon soumis.
Je n'ai que quelques secondes pour ranger cet instrument de torture et reprendre mes esprits, je rentre dans la salle à manger à quatre pattes les yeux baissés pour y retrouver ma divine reine. À peine entré dans la pièce j'entendis "au pied" d'un ton sec, je m'exécute lèche le bout de sa chaussure et la remercie de la correction reçut quelques minutes auparavant. Elle déposa devant moi une gamelle, les restes de son petit déjeuner, je reste bloqué quelques secondes devant ce geste humiliant mais je m'exécute. Je penche ma tête pour prendre ma première bouchée, elle m'annonça comme à son habitude les tâches du jour, je relève la tête la gamelle est vide. Fais le beau dit-elle avec un petit sourire, assis debout va chercher, elle joua avec moi de longues minutes puis me laissa reprendre ma journée de domestique.
Après le diner mangé dans les mêmes conditions que le petit déjeuner et le déjeuner, ma reine m'emmena dans le couloir de notre entrée elle m'attacha au radiateur et s'en alla chercher une couverture et un oreiller. Elle installa ma place pour les nuits de la semaine à venir. Avant de repartir à ses occupations elle ria en me disant de bien monter la garde et d'aboyer en cas de danger. Ce fut la première longue journée d'une semaine d'humiliation que j'avais bien cherchée. Merci ma reine.
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LE PETPLAY
Le BDSM comporte une myriade de pratique, allant du plus soft jusqu'à l'extrême, de l'ordinaire en passant par l'exotique. Parmi les pratiques les plus anciennes de l'homme, il y en a une qui a su se démocratiser au cours des années 90 / 2000 : Le Pet Play, le fait d'incarner plus ou moins un animal que l'on a au fond de nous. Le Pet Play généralement se découpe en plusieurs archétypes d'animaux récurrent, mais rien empêche la personne d'en choisir un qui n'est pas dans la liste (mais qui sera en contrepartie forcément moins documentée, voir inexistant en termes de communauté).
Les Canidés [Chiot / Chien / Loup]
Félins [Chat / Chaton / Lion]
Équidés [Poney / Cheval]
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DIVERSES ORIGINES
Le PetPlay à beau paraitre neuf au regard de beaucoup de personne, elle est pourtant une des pratiques les plus vieilles du monde au sein de l'humanité. Les premières tribus humaines possédaient toujours un shaman qui incarné le croisement de la vie sur terre, faisant le lien entre le terrestre (la faune et la flore) et le Divin (aspect céleste / spirituel immatériel), ne faisant qu'un avec l'ensemble et formant ainsi un tout réunie en son sein.
Si la figure du Shaman c'est quelque peu perdu au fil des siècles en Occident, elle perdura du côté de l'Afrique et de l'Amérique Amérindienne (Animisme). Le PetPlay peut se retrouver aussi dans une commune mesure dans l'antiquité, que cela sois à travers la figure des Amazones, femme farouche comme des "lionnes", ou encore et surtout, de par la figure du Minotaure revêtant à la perfection la notion de (demi) Dieu Homme - Animal. L'histoire de sa conception fait elle-même écho à sa propre nature. Puisque la légende raconte que Minos pour obtenir le trône, fit intervenir Poséidon en personne qui lui envoya un taureau ayant son nul autre pareille au monde. Plutôt que d'honoré sa promesse, Minos se moqua de Poséidon en sacrifiant non pas le taureau envoyer par ses soins, mais un vieil animal malade. Le Dieu rentra par la suite dans une colère noire lorsqu'il se rendit compte du vulgaire subterfuge. Il decida d'échafauder un stratagème pour punir Minos de son inconduite : Envouter sa femme Pasiphaé pour la faire tomber amoureuse du taureau. Avec l'aide de l'architecte Dédale, elle conçut un costume sous forme d'habitacle afin qu'elle puisse être en phase totale avec son nouveau rôle et enfin assouvir sa passion dévorante... 9 mois plus tard je vous laisse devinez la surprise.
En dehors de l'aspect historique, c'est bien entendu dans l'art que l'on peut retrouver une certaine représentation de Petplay et ce, jusque dans la pop culture. On pourrait parler des Fury, sans l'aspect sexuel voir comportemental mais avec une simple projection d'eux même en animal virtuel, tout autant que l'aspect filmique, à l'instar de long métrage comme Cat People. Dans le film en question une femme a le pouvoir de se changer en Panthère, entrainant tout un tas de situation allant du plus burlesque au plus dramatique. Je vous épargnerai bien entendu la figure du Loup Garou, la synthèse parfaite entre un homme et un loup.
Mais, cela serait oublié que dés notre enfance nous sommes aussi exposé à ce genre de représentation : Les Comics en simple exemple. Et la ce n'est pas ce qui manque niveau diversité, entre Spiderman, Le Fauve, Wolverine, Catwoman, Stargod (l'homme loup), Black Cat, Batman... Difficile de faire la fine bouche ou, de ne pas trouver chaussure à son pied lorsqu'on est un tant sois peu sensible au sujet.
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LES DIFFÉRENTS PROFILS
Le PetPlay dans le BDSM compte comme adepte les PetGirl (femme) et, PetBoy (Homme), il se découpe généralement en 3 catégories : Chien, Chat, Cheval généralement. En termes de proportion, difficile d'établir une base de donné en l'absence de chiffre, mais de mon expérience personnelle, je découperai cela ainsi: 60% de Chien / 30 % de Chat / 9 % de cheval / 1% de autre. Ressentir le fait d'être un animal n'est pas anodin, et il est rare que quelqu'un décide d'en incarner plusieurs à la fois. Le PetPlay permet de se rapprocher d'une animalité que l'homme a perdu avec le temps, à chaque animal son tempérament et sa nature qui correspond à un adepte en qui cela résonnera.
Dog Play:
Il est ici question de comportements canins ou, plus communément appeler "chien" ou "chienne". On lui associe souvent le cuir mais ce n'est pas un impératif, loin de là. Le PetPlay est loin d'être uniforme, on pourrait associer cela à des paliers d'animalité. Certaines personnes se contenteront d'être promener en laisse, tandis que d'autre iront un cran au dessus en mangeant en gamelle, voir en faisant ses besoins en litière ou dehors. On peut encore aller plus loin pour les plus investies, en faisant en sorte que la personne adopte totalement et entièrement le rôle d'un chien. Celui-ci fonctionne en attachement avec son Maitre certes, mais il doit aussi pouvoir s'inclure dans un groupe de Petplay, avec une attitude à avoir selon le profil du ou, de la soumise (Alpha / Bêta / Omega) au sein de la meute. Quelque sois le niveau du pratiquant : Le dressage est de mise pour pouvoir parfaire ou, évoluer dans sa pratique. Un os peut être fourni, une niche de construit, seule vos limites et votre imagination mettront un frein à tout cela (et peut être aussi votre portefeuille ;)
Cat Play:
Nos amis les chats sont à l'honneur ici, et même si une large partie des personnes joue le rôle d'une chienne, certain préfère celui d'une petite chatte... Avec ses différences de comportements à noter. Un chat par nature est bien plus indépendant qu'un chien qui restera la plupart du temps aux pieds de son Maitre. Le PetPlay en incarnant / dirigeant un chat, est bien plus observateur qu'acteur. On intervient mais peu en tant que Maitre, le chat fait sa vie, viendra se blottir à vous ou non. Vous pouvez bien entendu tenter de dresser votre chat comme un chien, mais rappeler vous avant tout de son caractère et surtout, de la nature de son rôle choisie. Pour les plus rigoureux, les gamelle d'eau et de nourriture sont à prévoir, ainsi qu'une litière et, peut être, si vous avez de la chance : une chatière afin de bien faire les choses jusqu'au bout (ainsi que quelque bout de carton, les chats adorent s'amuser avec).
Pony Play:
Cas plus rare mais on ne peut plus intéressant : Le Pony Play. Assez différent du Dog et du Cat Play, le Pony Play s'accentue davantage comme un faire-valoir d'usage pour son Maitre (on peut en tout logique chevaucher son cheval ou sa jument). L'adepte au niveau de sa pratique peut rester soft (léger accoutrement, quelque tour dans la nature en galopant), voir aller plus loin en recevant des coups de cravache ou,en ayant une grange aménager voir, un charriot tiré pour son Maitre pour les plus engagés.
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VIE QUOTIDIENNE :
Comme pour toute pratique lier au BDSM, cela rentre dans le contrat qui lie le ou, la soumise à son Maitre / Maitresse. En d'autre terme : il n'y a pas d'obligation à respecter pour dire que votre pratique est valable ou non (c'est plus votre engagement lorsque vous décidez de l'incarner qui fera la différence). Vous pouvez très bien définir avec votre Maitre / Maitresse que vous ne ferez cela uniquement que le week-end, quand d'autre demanderons quelque chose de plus soutenu et donc, déborderont sur la semaine... Sans oublier ceux pour qui tout cela est une évidence, désirant vivre cela H24 en dehors de leur obligation (pro, ami, famille etc...). Le plus important, est votre bien être, prenez le temps de réfléchir si cela vous parle et, si c'est le cas : jusqu'à quels degrés ? En faisant cela vous éviterez les déconvenues avec votre Dominant, tout en profitant de ce que vous aimez vraiment sans retenu.
Giovanni Scaletta
*Le dessin fut réalisé par mes soins pour illustré l'article, afin qu'aucune ressource artistique ne soit volé.
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L’amour est comme un funambule au sommet d’un gratte-ciel.
Équilibriste cherchant à croiser une âme jumelle.
Sur un fil, quitte ou double, l’attraction hypnotise, réelle ou irréelle.
Jouant de haut en bas et de bas en haut l’ascenseur émotionnel.
Au bord d’un précipice où les sentiments font du rappel.
Souvent sans filet, tel le saut d’un ange vers son éternel.
Sans peur du vide, sans crainte d’une chute éventuelle.
Il fait vivre et donne vie, se fait rencontrer des sens essentiels.
Mais parfois, du haut de cette tour, le contrôle se perd, à se brûler les ailes.
Être sur un petit nuage, tourne à l’orage, le miel devenant fiel.
Un clash, un crash, la colère crachant ses décibels.
Un vol écourté, sans escale. Pas de feu, ni d’étincelle.
Et un jour, au détour d’un couloir, ils se croisent, sans appel.
Embarquement, sans billet d’où, sans chercher à tout prix celui ou celle.
Les cœurs s’accordent, lui, écoutant son battement d’elle.
À la dérive, planant, direction le septième ciel...
Le 28 11 2021
fiction
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Mon Dieu, comme c’est agréable d’être du bon côté du fouet et d’en tenir le manche... J’ordonne à Pearl :
— Appuie le haut de ton corps sur la table, avec les jambes écartées et bien droites, les pieds sur le sol.
Elle me regarde stupidement. Je la prends par la nuque pour l’obliger à se pencher, puis à se coucher sur la table. C’est pourtant pas très compliqué. Comme elle est grande et qu'elle a des longues jambes, son buste est plus bas que ses hanches, ce qui met bien en valeur ses fesses. Je les caresse, elles sont chaudes et fermes... Elles seront nettement plus chaudes encore dans cinq minutes. Les filles et Alan me regardent faire tandis que Billy me dessine. Je ferais bien encore un peu durer ce moment agréable... Non, j’y vais. Mon bras se lève et ça fait :
Fffffzzzziiiii !
C’est le sifflement du fouet dans l’air, juste avant de s’abattre sur ses fesses.
Pearl crie :
— Aiiiieeeeee ! Un, merci Maîtresse.
Elle compte en plus ! Une belle marque lui barre les fesses.
Fffffzzzziiiii !
Le fouet vient à nouveau de frapper ses fesses, mais la trace est décalée.
— Aiiiieeeeee !... Deux, merci Maîtresse.
Fffffzzzziiiii !
— Aiiiieeeeee ! Trois, merci Maîtresse.
Là, le fouet a atteint la base des fesses. Ça doit être douloureux, car, elle commence à gémir nettement plus fort. Je dis aux autres :
— C’est amusant, quand je lève le fouet, ses fesses montent comme pour diminuer la distance entre les lanières et elles. Ensuite, elles essayent de s’enfoncer dans la table. Alan répond :
— Oui, c’est ce qu’on appelle la danse des fesses.
Je lève le bras.
Fffffzzzziiiii !
— AaaIIIiiiieeeeee !... Quatre, merci Maîtresse.
À nouveau la base des fesses. Cette fois, elle commence à pleurer, la pauvre... Mais ce n’est pas le moment de s’attendrir, il faut lui apprendre à faire plus attention.
Fffffzzzziiiii !
— Aiiiieeeeee !... Cinq, merci, Maîtresse.
C’était le haut des cuisses ! Elle pensera à moi chaque fois qu’elle va s’asseoir... Bien sûr, une esclave ne peut pas s'asseoir, mais à chaque pas, elle se souvenir de cette correction. Oui, euh... c’est du vécu.
Je lui demande :
— Tu ne seras plus maladroite ?
Elle crie presque :
— NOOON... non, maîtresse, je vous jure...
— Bien, la punition est finie, tu peux bouger et me remercier de t'avoir corrigée.
Elle se met aussitôt à genoux devant moi et, en se baissant complètement, elle couvre mes pieds de baisers mouillés de ses larmes... Au bout d’un moment, je la repousse du pied et Victoria lui dit :
— La lessive va se faire toute seule, Pearl ?
— Non, Maîtresse.
— Tu t’es assez amusée, vas travailler.
— Oui Maîtresse.
Elle s’en va en frottant discrètement ses fesses qui portent ma signature.
Pour tout dire, lui faire ça m’a excitée. D’autant plus que Billy me montre son dessin : c’est moi corrigeant Pearl, bien sûr... Il me dit :
— C’est pour toi.
— Merci, c’est très gentil. Est-ce que je peux faire quelque chose pour te faire plaisir ?
Ses yeux fixent ma chatte. OK, j’ai compris. Je dis aux filles et à Alan :
— Ça ne vous dérange pas si je remercie Billy dans la chambre ?
Victoria répond :
— Tu peux faire ça ici.
Encore mieux... Je demande à Billy, qui est devenu tout rouge :
— Comment as-tu envie de faire ça, poussin ?
— Je vais vous montrer.
C’est le seul qui soit habillé, enfin, il a un maillot. Il l’enlève et se couche par terre sur la terrasse en demandant :
— Vous pourriez venir sur moi ?
Je cherche le meilleur endroit de son corps pour m’asseoir. J’ai trouvé : sa bite ! Bon, ce n’est pas le sexe d’Alan, mais dans mon état d’excitation, je me ferais bien enfiler par un lapin... Euh... non, ils font ça trop vite. Disons plutôt par un Danois (le chien !) Billy a envie de me baiser, mais il veut surtout me regarder. Bon, je m’assieds sur sa bite qui entre dans ma chatte aussi facilement qu’un pickpocket visite votre poche quand vous êtes bourré. C’est la faute de Pearl si je suis aussi mouillée, il faudra que je la punisse !
Billy commence à avoir du spectacle : moi, qui vais et viens sur son sexe dressé en faisant bien bouger mes seins... Ensuite, je les caresse... Billy me dit :
— Tu es trop belle ! Je peux te demander quelque chose ?
Ça y est, il me tutoie. Est-ce qu'il ne deviendrait pas trop familier, lui ? D'un autre côté, un mec qui a sa bite dans votre chatte, on n’a plus grand-chose à lui refuser, Je réponds :
— Vas-y.
— Je voudrais te voir de dos.
OK, après m’être un peu redressée, je me retourne et j’enfonce sa bite dans mon cul. Faut varier les plaisirs et j’aime ça par derrière. Après mes seins, je fais danser mes fesses pour lui. J’imagine déjà les dessins qu’il va faire. Ah ! Je sens que la bite de mon artiste grossit un peu et il pousse des petits gémissements. J’accélère légèrement et il jouit en moi... J’ai besoin de davantage pour jouir aussi... Je demande aux filles :
— Je peux utiliser Pearl pour me... nettoyer ?
Wendy répond :
— Le nettoyage, c’est son boulot.
Juste ! Alors, je crie :
— Pearl, aux pieds !
Elle arrive en courant. Ah, vous voyez comme le fouet est utile ! Je me couche sur le dos et je lui montre ma chatte du doigt. Pas besoin d’insister pour qu’elle m’obéisse en collant ses lèvres sur ma chatte.
Je sens sa langue pénétrer dans mon vagin. Vas-y, petite esclave, avale tout ! Quand elle m’a bien sucée et léchée, je lui donne un petit coup de talon sur les fesses, en disant :
— Plus haut !
Elle lèche aussitôt mon clito. Il ne me faut que quelques minutes pour jouir sur son visage. La vie est belle en dehors de Notasulga ! Elle lèche encore mon sexe, voulant vraiment me faire plaisir. Ou alors, elle veut vraiment éviter le fouet ! Je lui dis :
— C’est bon, dégage !
Je suis bien... Il ne manque que les filles à mon tableau de chasse, mais elles sont fidèles, d’après ce que je sais. J’ai pourtant bien l’impression qu’elles donneraient volontiers un coup de canif dans leur contrat de fidélité. D’ailleurs, elles me font un cadeau. Victoria me dit :
— Wendy et moi, on a commandé un livre pour toi et on l’a reçu ce matin. Tiens !
Elle me tend un livre, c’est "Les vies secrètes de Marilyn Monroe" de Anthony Summers. Je les embrasse pour les remercier, en dérapant un peu sur leurs bouches. J’ouvre le livre pour regarder les photos... C’est vrai qu’elle est très belle... que toutes les deux, on est très belles. Je lis un passage au hasard : « Durant son mariage avec Arthur Miller, elle arrêta de se montrer nue devant les invités, sauf si c’était des femmes. » Oh ! J’adore l’idée ! Aussitôt, je me plonge dans le livre. Bientôt, j’ai une idée précise de nos points communs :
1 - on se ressemble comme deux gouttes d’eau, l’une plus brune que l’autre avant décoloration
2 - on a une mère droguée, ou folle, ou toxico
3 - on a été dans des familles d’accueil
4 - on n’a pas fait d’études
4 - on adore se montrer nues
5 - on couche facilement et un peu avec n’importe qui
6 - on est toutes les deux narcissiques, mais ça, c’est normal quand on est aussi belles.
Il ne me reste plus qu’à suivre la voie qu’elle m’a tracée : aller à Hollywood pour apprendre à jouer, à chanter et à danser. Je deviens une star, j’épouse un homme très riche et je m’envoie tout ce qui a une queue ou une chatte. Par contre, je décide de contrôler ma consommation d’alcool et de ne pas toucher aux drogues sous n’importe quelle forme...
Je suis sortie de ma lecture par la voix d’Alan :
— On doit y aller dans 15 minutes, Ashley ! Si tu allais faire une petite toilette ?
— Oui, j’y vais.
Je viens de lire que Marilyn n’aimait pas trop se laver, mais là, je ne vais pas l’imiter, je veux une chatte vraiment fraîche... Elle ne le restera pas longtemps, surtout si Pearl fait une connerie...
***
Au club, c’est toujours assez fatigant, mais ça me plaît et j’imite de mieux en mieux Marilyn. Il ne se passe rien de spécial, sauf que je gagne nettement plus d’argent. Bientôt Hollywood ! En rentrant, Alan me baise... C’est la fête à mon cul, ici !
Le lendemain, je me lève vers midi. Alan est déjà descendu. Aussitôt que je fais un peu de bruit, on toque à la porte de façon très discrète, le genre de toc-toc que pourrait faire une souris si elle mesurait 1 mètre 50 et qu’elle ait des doigts... Euh, oublions la souris. Je réponds :
— Entrez.
C’est Billy qui me dit :
— Bonjour Ashley, j’ai entendu du bruit et...
J’attends la suite... qui ne vient pas. Pour finir, il me tend un paquet de photos. Je les regarde. Il y a quelques paysages, puis des nus et... des photos de moi, qu’il a faites sans que je le remarque. Il me demande :
— Tu n’es pas fâchée ?
— Mais non, elles sont vraiment belles. Tu as beaucoup de talent.
— Tu pourrais poser pour moi ?
— Oui, bien sûr, surtout si tu m’en donnes.
— OK et je te ferai un book photo pour Hollywood.
Il est au courant de tout, lui ! Je sens qu’il a envie de me dire quelque chose, mais qu’il n’ose pas. Je le rassure :
— Si tu as autre chose à me demander, vas-y.
— Hier, c’était merveilleux, mais j’aurais tant voulu te....
Ça y est, il bloque !
— Me quoi ?
— Te lécher...
— Oh, ce n’est que ça ! Mais je n’ai pas encore pris ma douche, tu sais....
— Ça ne fait rien. S’il te plaît...
Je m’adosse à l’oreiller et j’écarte les jambes. Si je peux lui faire plaisir avec une chatte collante, pourquoi l’en priver ? Marilyn serait à 100 % d’accord avec moi.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessin.
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
Les planches originales des dessins signés de Bruce Morgan en format A 4, sont en vente ici brucemorgan@hotmail.fr
Tous les dessins de Bruce Morgan sont ici : www.leslivresdemia.blogspot.be
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Mon mec/Maître fait partie des 34% de mâles qui préfèrent les « passages étroits », pourcentage légèrement inférieur à celui des adeptes des plaisirs buccaux (selon un sondage que j’avais posté il y a quelques temps déjà).
N’en déplaise à certaines, ça ne me gêne pas.
Évidemment, ça génère quelques contraintes, une hygiène parfaite me concernant et que l’instrument dont il se sert soit suffisamment dur, raide pour ce faire.
La première n’est qu’affaire de discipline, à laquelle je me plie volontiers.
Quant à la seconde, ça n’a jamais été un problème.
_______________
La sodomie, longtemps le propre (en théorie :smile:) des invertis, a toujours eu une réputation sulfureuse.
Interdite par l'Eglise, qui acceptait la procréation tout en rejetant le plaisir, elle était passible du bûcher au temps de l'Inquisition.
Aujourd'hui preuve éclatante, pour les néo-féministes, de la brutalité de l'oppression masculine et démonstration évidente de l'égoïsme absolu des hommes, elle ne vaut cependant plus dans nos sociétés dites civilisées condamnation à celui-ci.
Alors, retour à l'ancienne coutume d'Orléans (1260, « celui qui est sodomite prouvé doit perdre les couilles »), la castration pour ceux qui la pratiquent ?
Pour vous, Messieurs, comme pour moi, j’ose espérer que non :smile:.
Parce que j'aime la brutalité des Mâles (de l'un d'entre eux tout du moins) et qu'il ne me déplaît pas qu'il me prenne ainsi.
_______________
Mais, même en cas d’usage régulier, l'orifice utilisé pour ce faire n’étant pas prévu à l'origine pour cela, il reste plus étroit, moins souple que les autres.
Ce qui rend la pénétration douloureuse au départ, en dépit de la position que j’adopte le plus souvent pour lui faciliter la chose.
Accroupie, cuisses largement écartées, les mains écartant mes fesses pour m’ouvrir à lui de mon mieux
La douleur ressentie est d’autant plus violente au début que la taille de son membre est conséquente.
Et qu’il est depuis toujours adepte de la pénétration à sec.
Ni lui ni moi n’aimons les lubrifiants autres que « naturels », la mouille de son gland, s’il en demeure après que j’y ai goûté ou ma salive sur sa queue.
Ce doit être notre côté écolo 😀.
Désolée, Madame Rousseau.
_______________
Cette douleur initiale, j’ai appris à l’aimer.
Cet instant où je lui présente mes reins,
où il m’agrippe par les épaules,
et se colle à moi
pour me pénétrer en force.
Ensuite, une fois le passage forcé, la douleur s’estompe,
pour laisser place à un sentiment de plénitude,
qui me fait vibrer à l’unisson de son membre viril,
puisque nos corps alors ne font plus qu’un.
Lui, en moi, moi possédée par lui.
C’est toujours l'homme qui décide, qui contrôle le rythme.
Alors, souvent, il choisit de ressortir de moi,
pour éviter de jouir trop vite.
Avant d'y revenir ensuite,
quand son désir s’est quelque peu calmé,
mais à chaque fois plus profond, plus loin.
Jusqu’au moment où il ne peut plus se retenir
que survient l’explosion finale,
qui le laisse épuisé,
et qu’il s’effondre sur moi,
m’écrasant sous le poids de son corps.
En restant ainsi, en moi,
désormais remplie de lui,
jusqu’à ce que sa queue perde sa raideur précédente.
_______________
Alors tant pis pour les moralistes et les néo-féministes.
L'usage que mon Maître fait de mon corps ne regarde que nous.
Et je n'ai rien contre les postures "contre-nature".
Mais si "c'est par la femme que le péché a commencé et c’est à cause d’elle que tous nous mourons » (L'Ecclésiaste, siracide 25/23), je n'ai pas l'intention de l'en faire mourir :smile:.
Parce que pour mon plaisir et pour moi, j’ai besoin de lui.
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Héliogabale ou Élagabal (Varius Avitus Bassianus) (v. 203 - 11 mars 222) fut empereur romain de 218 à 222 sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus.
Descendant des Bassianides, une grande famille d'Émèse (Syrie), Varius Avitus Bassianus est dépositaire dès l'âge de treize ans de la charge de grand-prêtre du dieu Élagabal.
Lorsque Caracalla est assassiné, le 8 avril 217, à la tête des armées dans une plaine voisine de l'Euphrate, toutes les femmes de la branche syrienne de la famille impériale, chassées de Rome, se replient dans leur fief d'Émèse.
Julia Mæsa, sa grand-mère, Julia Soæmias, sa mère, et Julia Mamæa, sa tante et mère du futur empereur Sévère Alexandre, parviennent à convaincre l'armée de proclamer Varius, en raison de sa ressemblance physique avec Caracalla, empereur sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus.
Les femmes, qu'on appelait « les princesses syriennes », sont indissociables du destin d'Héliogabale.
Héliogabale laisse les rênes du gouvernement à sa grand-mère, Julia Mæsa, et à sa mère, Julia Soæmias : « Il fut tellement dévoué à Semiamira sa mère, qu’il ne fit rien dans la république sans la consulter. » dixit Ælius Lampridius
L’ambition de sa mère semble si dévorante qu’elle manque de prudence face aux lois romaines qui relèguent les femmes à l’arrière-plan ; elle impose même sa présence au Sénat.
Ce détail, par-dessus tout, choque les contemporains : « lors de la première assemblée du sénat, il fit demander sa mère.
À son arrivée elle fut appelée à prendre place à côté des consuls, elle prit part à la signature, c’est-à-dire qu’elle fut témoin de la rédaction du sénatus-consulte : de tous les empereurs il est le seul sous le règne duquel une femme, avec le titre de clarissime, eut accès au sénat pour tenir la place d’un homme. » dixit Ælius Lampridius
Cette mise en place d'un « sénat des femmes » sera considérée par ses contemporains comme l'un des nombreux exemples de la « corruption morale » d'Elagabale.
Sa réputation a souffert sous la plume des historiens pendant des siècles, pour cacher le fait qu'un empereur romain ait été parmi les premières personnes de l'histoire à demander une chirurgie de réassignation sexuelle.
Il est arrivé au pouvoir à quatorze ans, et selon les archives historiques, Elagabalus a rapidement développé une réputation d'excentricité extrême, de décadence, de fanatisme et de promiscuité sexuelle.
Ces préjugés ont persisté à travers l'histoire jusqu'à nos jours :
Au XVIIIe siècle, Edward Gibbon, a écrit qu'Elagabalus "s'est abandonné aux plaisirs les plus grossiers avec une fureur incontrôlée".
Barthold Georg Niebuhr, a déclaré que "le nom Elagabalus est marqué dans l'histoire au-dessus de tous les autres" en raison de sa "vie indiciblement dégoûtante".
Officiellement, Elagabalus a été marié cinq fois (et deux fois à la même femme) avant l'âge de 18 ans....
Mais, peu porté sur la gent féminine, Héliogabale ne consomme pas le mariage et s'en sépare rapidement.....
Ses « mariages » homosexuels, notamment avec deux « colosses » grecs prénommés Hiéroclès et Zotikos, choquent les historiens romains.
Dans ses écrits, Cassius Dio ( en latin Lucius Cassius Dio ( v. 155 – id., après 235) homme politique, consul et historien romain d'expression grecque ), fait notamment référence à Elagabalus par des pronoms féminins et déclare que l'empereur voulait épouser un ancien esclave et conducteur de char nommé Hiéroclès. ( Des rumeurs disent qu'il aurait également épousé Zotikos, athlète de Smyrne.)
Dio note qu'Elagabalus était ravi d'être appelé la maîtresse, l'épouse et la reine de Hiéroclès.
Selon Dio, l'empereur portait du maquillage et des perruques et préférait s'adresser en tant que « dame » au lieu de « seigneur ».
L'historien moderne Eric Varner note :
« Elagabalus serait également apparu sous le nom de Vénus et(....) un portrait peint a été envoyé à la capitale avant l'arrivée du jeune empereur afin d'habituer les habitants de Rome à son apparence "exotique" »
Heliogabale se travestissait au quotidien; dans la Rome antique, le travestissement était pratiqué pendant les Saturnales, mais était interdit en dehors de ce rite.
À tel point INTERDIT ou TABOU que les Romains l'avait érigé en une punition, ordonnant aux déserteurs de porter des vêtements féminins pendant trois jours avant leur exécution, afin de les couvrir de honte; les identités de genre étant fermement établies.
Au delà du travestissement, Heliogabale cherchait à changer de sexe en proposant des sommes importantes à tout médecin qui pourrait lui donner l'équivalent des organes génitaux d'une femme au moyen d'une incision chirurgicale; ce qui ne fut jamais réalisé pour des raisons évidentes de maintien en santé et des risques mortels pour l'Empereur....
La fin de son règne fut rythmée par des orgies homosexuelles avec des prostitués mâles (exolètes) recrutés pour l'occasion, selon Aurelius Victor (v. 320 – v. 390), historien et haut fonctionnaire impérial romain.
Dio rapporte qu'Elagabale se serait " prostitué dans des tavernes et des bordels"....
Le 11 mars 222, Heliogabale est assassiné par la garde prétorienne qui lui préfère son fils adoptif et cousin.
Le cadavre de l'empereur déchu est jeté dans le Tibre et il subira la "damnatio memoriæ" littéralement « damnation de la mémoire » qui fera casser, marteler, etc. toutes les représentations d' Heliogabale, mais aussi de tous ces proches, ex épouses comprises.
Statue de Julia Aquilia Severa (musée archéologique d'Athènes) vraisemblablement victime de la damnatio memoriæ de son mari.
Héliogabale laissera par ailleurs probablement le premier témoignage de "pony play" sur un camée....
Le cabinet des médailles de Paris possède un camée représentant Héliogabale nu, se présentant dans de « triomphantes dispositions intimes », sur un char tiré par deux femmes nues et à quatre pattes.....
Mais c'est là une autre dimension, histoire...
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Bonjour, voici le récit de mon expérience.
Il faut savoir qu'il s'agit d'un condensé de plusieurs années de vie dans quelques paragraphes.
La première année a été plutôt soft et tout est monté crescendo. Ce premier article résume 2 ans de vie commune avec ma reine.
La suite arrivera assez vite, j'espère que cela vous plaira.
Bonne lecture.
I Rencontre
Nous étions dans les mêmes classes tout le lycée, on se connaissait, elle était très discrète on se voyait tous les jours mais nous ne faisions pas partie du même groupe d'amis, elle me plaisait et sans même se parler j'avais l'impression d'être tombé amoureux au premier regard. Elle c'est Anais et moi Florian, nous avons le même âge. Au fil des années j'ai continué mes études de commerce et nous nous sommes perdus de vu sans jamais avoir eu l'occasion de réellement se connaitre.
je me rendais régulièrement sur les comptes de ses réseaux sociaux par curiosité. Un beau jour alors âgé de 24 ans j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de lui envoyer un message des plus banals
- Salut tu te souviens de moi ? tu deviens quoi?
Je n'ai jamais été à l'aise pour aborder une femme. Plusieurs jours sans réponse à regarder si elle avait daigné lire mon message je me suis dit tant-pis en voyant que non. Puis un beau jour je reçois une notification il s'était écoulé plus d'un mois, j'ai à peine eu le temps d'ouvrir mon téléphone que j'ai compris qu'elle avait enfin vu et répondu à mon message. Mon coeur s'est mis à battre très vite, que pense-t-elle de mon message ? Est-ce qu'elle répond uniquement par politesse ? Puis je me suis vite rendu compte qu'elle avait l'air agréablement surprise.
S'en est suivi des échanges de messages à n'en plus finir des jours durant. J'avais l'impression de revivre mes flirts d'adolescents, nous n'avions pas pu nous revoir les premières semaines de discussions car nos agendas ne nous le permettaient pas mais c'était un mal pour un bien, il est toujours plus facile de se livrer virtuellement puis ce n'était que partie remise et nous vivions pas très loin l'un de l'autre.
Notre première rencontre a eu lieu au marché de Noël de notre ville. Dès que je l'ai aperçue j'étais sous le charme rien n'avait changé si ce n'est qu'elle était devenue une femme, nous avions longuement marché et discuté puis nous avions décidé de diner dans un restaurant non loin du marché. À la fin du diner nous nous sommes quittés, le lendemain elle se réveillait tôt et je ne voulais pas paraître trop entreprenant. À peine installé dans la voiture je reçois un SMS d'Anaïs me remerciant de l'avoir invité à diner et de lui avoir changé les idées. Cela m'a provoqué un déclic il fallait que je lui dise que je lui avoue j'ai donc décidé de lui dire que j'avais eu un coup de foudre pour elle depuis le lycée et que cette soirée m'a permis de me rendre compte que ça n'avait jamais changé. Dans les minutes qui ont suivi je me suis dit mais qu'est-ce que tu as fait pourquoi avoir tout déballé par SMS c'est ringard bref la panique. Une panique qui s'est vite transformée en soulagement puis qu'elle m'a proposé de la revoir cette fois-ci chez moi.
Nous nous sommes revu deux jours plus tard pour ne plus jamais nous quitter, le coup de foudre absolu, plus les jours les semaines et les mois passés plus nous étions fou amoureux.
II Disputes réconciliations et vie sexuelle
Comme dans le cas de beaucoup de couples, nous avions nos défauts, nos désaccords, qui se sont vite transformés en disputes parfois même au bord de la séparation mais notre amour reprenait le dessus toujours, se séparer était hors de question.Mais malgré ça les disputes étaient de plus en plus fréquentes, de plus en plus fortes et au fil du temps je me suis renfermé et je n'extériorisais plus rien, ni mes sentiments ni mes envies. je l'a faisait culpabiliser de nos disputes,je n'étais jamais la base du problème de nos désaccords et je me rendais pas compte de ce comportement destructeur. J'étais dans une sorte de revanche sur le fait d'avoir du attendre toutes ces années pour que cette femme s'intéresse à moi.
Malgré ça elle restait toujours très directive, l'un comme l'autre essayait de prendre le dessus dans nos prises de décisions dans nos discutions etc.. et parallèlement à tout ça, nous avions une vie sexuelle très épanouie. Nous étions ouverts à essayer des choses à pimenter notre couple et très vite la domination a pris le pas dans nos jeux au lit. On aimait se rendre jaloux, parler de nos anciennes relations se provoquer s'attacher mais nous restions toujours soft. Nous avons également envisagé l'échangisme les plans à trois mais nous n'avions jamais franchi le pas.
Elle aimait prendre le dessus, elle me faisait plus ou moins comprendre que le rôle de maitresse c'est quelque chose qui lui fait envie, qu'elle a sa en elle. A ce moment la je ne comprenais pas trop ce que cela signifiait, qu'elles sont ses intentions ses envies, ses limites, puis elle s'est mise à m'envoyer des articles sur l'art de la domination le BDSM. J'ai assez vite compris que j'avais fait des erreurs qu'elle voulait me les faire payer et me façonner à sa façon, tout contrôler, décider être le seul centre de ma vie et me rendre parfait à ses yeux.
III Premiers ordres premières restrictions premières punitions
Les jours qui ont suivi ont été assez soft, je devais l'appeler ma reine, la prévenir de chaque faits et gestes lorsque nous n'étions pas ensemble (travail, rdv etc.) je me voyais assez tranquille sans me soucier de ce qui allait arriver, elle continuait secrètement de se documenter sans cesse sur comment dominer, comment faire de moi l'homme idéal. La suite a été plus restrictive pour moi, elle s'est mise à vouloir gérer entièrement l'administratif, mes rendez-vous, à chaque ligne ajouté à celui-ci je devais passer par ma reine. S'en sont également suivi des restrictions et des ordres plutôt softs facilement gérables individuellement mais l'accumulation me donnait des journées bien remplies. A ce moment la elle a voulu également gérer mon temps libre, les tâches étaient écrites sur un post-it ou une feuille sur le frigo, je devais lui dire combien de temps me prenait chaque étape de cette liste.
Au bout de quelques semaines, je gérais la maison, les repas, le ménage, le linge son service, j'étais en assez peu de temps devenu son domestique. Toutes ses premières bribes d'ordre et de restrictions ont également amené les premières punitions. Des mises au coin pouvant durer plusieurs heures, un nettoyage de sol à la brosse à dents, des punitions physiques comme des séries de gifles, de fouet de ceinture etc. Mon dressage prenait forme au fil du temps et j'aimais ça tout autant que ma reine. Nous faisions toujours autant l'amour, cette fois je ne prenais plus le dessus elle aimait m'utiliser comme esclave sexuel elle pouvait m'attacher me mordre me griffer. Un soir elle m'avait attaché les mains et les chevilles choses qu'elle n'avait jamais faite j'ai senti qu'elle préparait quelque chose. Elle m'a d'abord demandé de me mettre sur le ventre j'ai senti des caresses dans le bas de mon dos et ses doigts se sont vite retrouvé entre mes fesses, il n'a pas fallu longtemps pour les sentir s'insérer l'humiliation était à son maximum moi l'ancien macho égoïste me retrouvant pénétré. C'était ma hantise la pénétration anale je ne voyais pas comment cela était possible d'accepter et pire d'aimer ça, elle savait et dans un ton très pervers elle m'a averti que les rôles allaient bientôt être inversé et que je n'étais pas au bout de mes surprises…
A suivre très vite.
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Nous avons attendu que les vacances scolaires passent pour nous retrouver quelques jours à une période de l’année où l’arrivée du froid incite à rester dedans, voire même d’inventer d’originales manières de se réchauffer, ou du moins des peu banales méthodes pour le commun des mortels. Oui mais voilà, nous ne sommes pas ainsi…
En ce mercredi soir, tu décides de commencer en douceur avec des cordes. Aujourd’hui ce sera les rouges et seulement elles. Du coup, je troque mon collier personnalisé pour le petit et simple rouge, bien mieux coordonné. Tu te lances dans une sorte de harnais de bras dans le dos, délicatement organisé autour d’un axe central « tressé » le long de ma colonne vertébrale. Tu réussis un savant équilibre entre esthétisme et contrainte modérée. Bien sûr, le résultat s’est un peu éloigné de l’inspiration de départ. Mais après tout, c’est ta touche personnelle qui ressort ainsi.
Après cette prise en main tout en douceur, tu me débarrasses des nœuds et liens pour la suite. Les nouveaux bracelets de poignets et de chevilles constituent ma nouvelle parure, finalisée par la cagoule épaisse en cuir. Tu termines tes préparatifs en me fourrant le bâillon gode dans la bouche. Bien que la cagoule ne s’y prête pas trop, tu arrives à tes fins et le boucle derrière ma tête. Tout ceci pourrait laisser présager la visite prochaine de lanières et une cagoule humide à la fin. En attendant, tu me fais prendre position à quatre pattes sur le lit recouvert de notre désormais traditionnel drap violet en vinyle, le croupion tendu vers toi. Une fois n’est pas coutume, tu ne t’arrêtes pas là. Les bracelets n’étaient pas là que pour la décoration. Tu me tires la main droite vers le pied du lit le plus proche. Une corde va assurer que je ne puisse plus trop la bouger. La main gauche subit le même traitement : je ne risque pas de beaucoup me déplacer ainsi arrimé au lit. En revanche, il faut que je trouve une position pour ma tête qui me permette de respirer sans mal, sans me noyer dans une salive qui s’annonce abondante avec ce bâillon aux conséquences si perverses. J’ai dû oublier de cocher la case « confort » avant de monter.
J’entends que tu « bricoles » dans mon dos. A quoi m’attendre ? Mystère ! Je sens bien que tu viens insérer quelque chose dans mon fondement. Mais impossible de dire quoi. Je ne reconnais rien de connu. Un « ne bouge plus » accompagné du crissement caractéristique d’un briquet me fournit un indice. Tu dois être en train de m’allumer ;-) ….à ta façon … C’est ce qu’on appelle avoir le feu au cul …. mais l’allumage n’est que fugace. Il ne faudrait pas non plus enflammer son jouet. En revanche, tu ne tardes pas à la rallumer histoire de consteller mon dos d’une modeste mais néanmoins remarquable constellation dite du nounours. J’ai beau connaitre cette sensation, les impacts me picotent et m’arrachent de petits couinements, au moins au début, avant que je ne profite à fond.
De la profondeur, voilà que tu en reprends, et sans prendre de gants … une fois n’est pas coutume. Tu tentes une introduction sans douceur. Malgré la présence du préservatif et d’une dose de lubrifiant, ce manche de martinet peine à pénétrer. Il faut dire qu’il est plus gros que ton habituel gode. La première boule m’arrache un cri, la deuxième aussi d’ailleurs. Je ne te connaissais pas brutale. J’ai l’impression d’avoir le fondement en feu. A posteriori, je découvre que cela me fait néanmoins une amusante queue de cheval ! La douleur initiale baisse très légèrement, mais pas suffisamment avant que tu ne retires rapidement l’intrus. Néanmoins, j’ai pendant plusieurs minutes la sensation de toujours être possédé par cet envahisseur. C’est troublant comme sensation quoi que temporaire.
Tandis que celle-ci se dissipe lentement, ce sont deux pincements sur les couilles qui mobilisent mes sens. Je suppose que cela doit être l’effet de ta toute dernière acquisition. Bizarrement, je ne les trouve pas aussi douloureuses que ce que tes propos avaient pu me laisser imaginer. Méfiance quand même … Affaire à suivre.
Le contact qui vient claquer à de multiples reprises sur mon dos, mes épaules, mes flancs, et mes fesses ne peut être que l’œuvre de ta nouvelle langue de dragon à tige courte. Tu sembles t’éclater avec. Et, si j’en crois tes marmonnements de satisfaction, tu dois même être en train de laisser des marques. Et après, on va encore dire que je ne marque pas. Comme quoi, cela tient plutôt de la légende urbaine. Comme nous semblons tous deux en phase, tu fais durer le plaisir. Je crois que cette nouvelle acquisition est validée par les faits ;-) Pratique, efficace … sauf pour faire sauter la cire. Elle s’accroche sur mon dos malgré les multiples allées et venues de ta langue de feu.
Tu me laisses perplexe avec tes derniers impacts. Je peux simplement dire que cela claque fort sur mes fesses sans pouvoir dire quoi. Mais là encore, je perçois ta satisfaction, comme si tu avais de nouveau réussi à laisser ta marque. Deux fois dans la même heure, ce serait une grande première. Et a posteriori, je découvre que c’était bien le cas. Et tout ça naturellement, sans substance « illicite » ! Pour la petite histoire, la photo des marques me révèlent la coupable : une bien traditionnelle cravache.
La soirée se termine avec une douce séance de griffes qui me font toujours autant d’effet. Mais avant de conclure, tu souhaites faire un essai de tes nouvelles pinces sur mes têtons. Comme tu l’avais identifié, l’une d’elles est particulièrement transperçante à cet endroit-là. L’autre doit être supportable un poil plus longtemps ;-)
Le lendemain matin, j’avais comme consigne de revêtir ma dernière parure, un ensemble boxer et bas en wetlook, tout de noir vêtu. Et rien d’autre bien évidemment si ce n’est mon collier. Visiblement, ma nouvelle tenue semble te plaire. Surprise quand je débarque dans la cuisine, la pièce a légèrement été réaménagée. Deux chaises sont ficelées dos à dos au milieu de la pièce. Sans aucun doute, elles sont là pour moi. Tu me demandes de m’agenouiller sur la première tout en prenant appui avec mes coudes sur la seconde, le ventre reposant sur les deux dossiers. Au cas où l’envie me prendrait de fuir mon trône d’un jour, tu viens nouer le bas de mes cuisses au dossier. De la même manière, mes poignets se retrouvent noués. J’ai un peu l’impression d’être sur un prie-Dieu revisité par tes soins ! Ma tenue, bien que réduite, semble néanmoins ne pas être totalement adaptée pour la suite. Je suppose que l’accès à mon fessier est incontournable vu que tu descends le boxer sur mes cuisses. Cela se confirme quand une des baguettes naturelles vient flageller à plusieurs reprises mon postérieur. Finalement, ce n’est pas si mal cette position, limite confortable, selon les standards qu’on retient ;-) Je me demande si cette mise en bouche avait pour but de m’ouvrir l’appétit. Si c’est le cas, je risque d’en redemander ;-)
L’après-midi je reprends ponctuellement la main pour t’immortaliser dans cette délicieuse tenue qui te va de mieux en mieux à chaque mois qui passe. Le chapeau noir dissimule subtilement ton regard, mais celui-ci parvient si nécessaire à bien accrocher l’objectif, et moi avec, par conséquence. Le corset noir, souligné de dentelle met avantageusement en valeur ta poitrine. Des longs gants noirs viennent souligner un standing certain. Vient ensuite cette magnifique jupe noire, si longue qu’elle dissimule tout autant qu’elle révèle tandis que tu te déplaces. En particulier, elle me laisse apercevoir de temps en temps de bien alléchantes plateformes rouges sang qui apporte la touche de couleur indispensable pour compléter ta tenue de parade. Ta canne à pommeau rappelle ton côté autoritaire et majestueux. Le photographe que je suis devenu pendant quelques minutes ne peut pas rester insensible : je prends un plaisir certain à te « mitrailler » sans idée préconçue. Je mesure la chance que j’ai d’avoir un modèle comme toi.
En ce vendredi soir, après ta longue journée de travail, je ne m’attendais pas à passer à la casserole une dernière fois avant de repartir pour quelques semaines. C’est une bien agréable surprise quand tu m’invites à te suivre jusqu’à l’étage. Après quelques préparatifs pour tout avoir sous la main dans le feu de l’action, tu m’invites à te rejoindre non sans m’avoir fait mettre les bracelets de cheville. Hop, à quatre pattes sur le lit, toujours paré de violet. La première épreuve consiste à mettre en place le humbler. On a beau avoir identifié un semblant de méthode, cela reste tout sauf facile. Malgré tout, tu parviens à me le mettre en place. Désormais mes mouvements sont plutôt restreints. Je ne risque pas de quitter la position du pénitent. Je perçois un serrement certain au niveau de mon intimité. Suis-je bête, c’est un des buts recherchés ! Ce soir, tu as enfilé des gants pour apporter un peu de douceur à ce qui suit. Je sens un liquide frais couler entre mes fesses, un puis deux doigts s’évertuent à préparer mon fondement, de l’assouplir un minimum. Merci pour cette attention. Malgré tout, l’envahisseur d’avant-hier reste toujours aussi envahissant ce soir. Mais j’ai l’impression de moins gémir sous la pression de la première puis de la deuxième boule. Cette nouvelle douleur me fait oublier la pression du humbler, non pas qu’il ne soit plus là, mais son étreinte se fait moins mordante. Puis c’est le manche du martinet qui, petit à petit, se fait accepter. J’ai juste un manche planté dans le cul. Quoi de plus normal ? Me voici de nouveau avec cette apparence quasi chevaline. Ainsi équipé, je devine à certains contacts fugaces, ou certains cliquetis que tu es en train de mettre en scène une nouvelle aventure de mininours à mes dépens, ou plutôt avec moi comme toile de fond contrainte. J’ai l’impression que cette boule de poils prend son temps, histoire de faire durer mes tourments. Jusqu’à ce que je sente la mine d’un feutre sur le bas de mon dos. C’est vrai que tu avais une idée en tête. Une fois encore, je sers volontiers d’écriteau. Certes dans ma situation, je n’avais pas grande latitude pour m’y opposer, des fois que l’envie me serait venue par un improbable mystère. Une fois ton œuvre terminée, voilà que tu m’administres une dernière fessée avec la main de cuir. Astucieuse façon de détourner mon attention pendant que tu me libères de mon gode improvisé. Etonnamment, cette fois, je n’ai pas l’impression de l’avoir encore en moi une fois libéré. J’ai dû finir par m’y habituer avec le temps qu’a duré ta distraction peluchée ;-)
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Ruby arrive et, un peu à la façon d’une patronne de bordel, elle dit :
— Voyons Mesdemoiselles, retournez à vos places !
Je sais bien qu’elle n’a pas fait tout ça pour me faire plaisir, mais ça ne m’empêche pas de lui montrer ma gratitude :
— Merci pour tout, Madame.
Elle me tend un iPhone en disant :
— Tiens, c’est pour toi. Alan te montrera comment l’employer.
Après l’avoir encore remerciée, je vais près d’Alan. Je tourne sur moi-même en demandant :
— Ma nouvelle coupe vous plait ?
— Bien sûr, mais avec une queue tu es très mignonne aussi. Comme ça tu ressembles à Marilyn.
— C'est qui ?
— Marilyn Monroe, je vais te montrer.
C'est gentil... Je lui tends l’iPhone, il m’explique comment ça fonctionne. Je comprends... plus ou moins. Après m’avoir montré comment trouver un extrait d'un film de Marilyn, il me dit :
— Va dans la pièce VIP et prends une leçon de séduction.
Ah oui, je n’en ai pas encore parlé parce que je n’y ai jamais été, mais il y a une salle VIP... Là, je m’installe à une grande table avec une barre. Je regarde l’extrait de film dans lequel elle danse et chante « Diamonds are the girl’s best friends ». Pour tout dire, je ne la connais pas bien, Marilyn. Dans les familles d’accueil, je n’ai vu qu’un de ses premiers films avec les Marx Brothers où elle avait un tout petit rôle. Dans cet extrait, elle danse entourée de garçons, en remuant ses seins et ses fesses d’une façon très érotique. Par contre, elle chante avec la voix fluette de gamine de 7 ans... Mais en m’exerçant, j’arrive assez facilement à prendre une voix qui ressemble à la sienne. Quant à danser comme elle, là, je devrai m’exercer ! Une fille vient me prévenir :
— Tu dois revenir devant, Ashley.
— D'accord.
Je passe dans la grande salle et je me dirige vers Alan. Arrivée à deux mètres, après lui avoir tourné le dos, je le regarde par-dessus mon épaule en disant avec la voix de Marilyn :
— Quand est-ce que tu vas mettre ton gros engin dans mon minou, Daddy ?
Ben oui, à force de me coller à lui sur la moto, j’ai envie de le sentir en moi... Il me regarde, très surpris par mon imitation. Les deux filles le sont aussi, et même Ruby. Celle-ci va même jusqu’à me féliciter :
— Bravo, tu l’imites très bien, Ashley.
Avec la même voix, je lui réponds :
— Mais je suis Marilyn !
Elle rit à nouveau, les filles pareil. Ruby ajoute :
— Tu n’es cependant pas encore prête à danser comme elle. Ce soir, tu t’habilleras en country girl. Va te changer.
C’est vrai que je devrai pas mal m’exercer. Les clients qui sont déjà là ont assisté à la scène... Dès que je reviens, ils me demandent. L’un d’eux va jusqu’à me dire :
— C’est merveilleux de voir le sosie de la plus belle femme du 20e siècle se déshabiller pour nous.
Attention, si on me fait trop de compliments, je vais devenir trop sûre de moi... Non, je rigole, je le suis déjà assez. D’ailleurs, si j’étais assez souple, j’adorerais embrasser ma chatte à pleine bouche. Une autre chose qui me plaît, c’est me retrouver toute nue au milieu des clients et parfois des clientes, même si ce qu’on fait est limité. C’est plus chaud dans la salle VIP. Mais je n’ai vu personne y aller.
Après pas mal de danse, il est enfin 4 h du matin, le moment de la fermeture. Je remets mon vieux jean et mon tee-shirt pour ne pas salir mes beaux vêtements blancs. Alan me donne sa veste et il m’enfourche... euh... non, pas encore, il enfourche sa moto, tandis que je laisse ma veste ouverte pour presser mes seins contre son dos musclé. Ayant beaucoup travaillé ce soir, je suis fatiguée, mais mon désir pour Alan est le plus fort.
On file dans la nuit comme des chauves-souris jaillies de l’enfer (chanson « Bat out of hell » de Meat Loaf)... Arrivés au ranch, on monte silencieusement les marches pour aller dans notre chambre. Après avoir enlevé mes vêtements, je lui demande :
— J’ai pas mal transpiré en dansant, tu veux que je me lave ou que je mette du déo ?
— Surtout pas !
Chouette ! J’aime mon odeur. Dès qu'il est nu, lui aussi, on s’enlace. Le contact de sa peau m’électrise, je me frotte à lui comme une Marilyn en chaleur. On s’embrasse avec passion, puis je me mets à genoux devant lui pour discuter un peu avec sa bite. Oh, il bande ! Et moi, je mouille... Ça va aider à ce qu’on fasse plus ample connaissance dans pas longtemps. J’embrasse les poils de son pubis, j’aime son odeur virile... J’embrasse aussi ses couilles et la hampe de son sexe. Il donne un petit coup de reins. OK, j’ai compris, il veut que l’ADN de ma salive fasse connaissance avec celui de son sexe. Je tire sur la peau pour dégager le gland. Comme ça, son engin a l’air à la fois menaçant et fragile. Je le lèche...
Voilà une vraie intimité. J’aime son odeur et son goût, parce qu’il me plaît et que je suis super excitée. Je n’ai pas baisé depuis des jours et même mon majeur ne m’a pas câlinée. Ma bouche va et vient sur son sexe. Par moment, son gland caresse mes amygdales et j’ai le nez dans ses poils, alors que l’instant suivant, il est "seulement" entre mes lèvres... Comme j’aime autant qu’il ne jouisse pas trp vite, mon mouvement se ralentit. Comprenant le message, il me dit :
— Couche-toi sur le dos.
Ouiiiii ! Il s’allonge sur moi et m’embrasse, tandis que ma chatte se contorsionne pour que son sexe s’enfonce en moi. Ouch ! Ça y est ! Enfin !
Si c’est un éjaculateur précoce, je le tue... Non, c’est une image. Je croise les pieds sur ses reins et l’enfonce au plus profond de mon ventre. Il attrape mes poignets pour les maintenir au-dessus de ma tête, en disant :
— Qu’est-ce que tu veux ?
— Jouir...
— Dis-le mieux que ça.
Au point où j’en suis... je réponds :
— J’ai trop envie. S’il vous plaît...
— Regarde-moi !!!!
— Ouiiiiii...
Oh ça y est ! Mon bas-ventre se contracte et des spasmes me parcourent... C’est boooonnn....
Voilà. Allez, on se repose maintenant. Ah non, il continue... Ce n’est vraiment pas un éjaculateur précoce. Il garde mes poignets prisonniers de ses mains pour dire encore :
— Parle...
J’ai juste envie de me reposer... et là, j’ai une idée. Je lui dis :
— J’ai envie de sentir votre sperme remplir ma chatte. Je veux des enfants de vous, les allaiter et... oooohhhh, oouii...
Je jouis à nouveau, lui aussi et il remplit mon minou de sa semence. Je suis pleine, je vais déborder sur les draps.... Tout à coup lourd, il se laisse aller et il est lourd sur moi, je lui dis :
— J’étouffe !
Il bouge pour que nos corps se décollent, car on est en sueur. Je mets ma main en conque sur ma chatte pour garder son sperme en moi... Pas pour avoir des enfants, bien sûr. Je me mets sur le côté, lui derrière moi. Ma chatte ronronne de plaisir et je m’endors.
***
Quand je me réveille,je suis toute seule dans le lit. Alan s’est levé sans me réveiller. Je me lève pour vite aller dans une pièce où il y a un vieux lavabo. Je grimpe dessus pour faire pipi... Ensuite, je pousse un peu, pour éliminer le souvenir de nos étreintes qui est toujours dans ma chatte. Juste après l’amour, c’est super de garder le sperme de son amant en soi, mais le lendemain, quand ça coule le long des jambes, c’est moins glamour. J’en profite pour faire une petite toilette sommaire, puis je m’enduis d’écran total, de la tête aux pieds. De nos jours, le bronzage n’est plus du tout à la mode dans le Sud.
Je vais les rejoindre sur la terrasse et, dans une pose de pin up, je reprends ma voix enfantine pour leur demander :
— Bonzour, y aurait une petite place pour une fille de la campagne ?
Ils sont sciés ! Les filles s’exclament :
— Tu es aussi belle que Marilyn !
Et aussi :
— Le blond te va trop bien...
Ouais, d’accord avec elles... Tommy a pris son bloc et il dessine à toute allure. J’embrasse Alan sur la bouche et les autres aussi, dans la foulée. La seule qui ne dit rien, c’est Pearl. Normal, une esclave n’a le droit d’ouvrir la bouche que si on l’interroge, ou pour donner du plaisir. Je lui dis :
— Apporte mon déjeuner.
— Oui Maîtresse.
Je regarde ses fesses bouger, tandis qu’elle se dépêche d’aller dans la cuisine. Il faut être juste, ces Noires ont une qualité, leurs culs !
J’explique tout ce qui s’est passé : le coiffeur, manucure, pédicure et puis l’iPhone pour imiter la voix de Marilyn...
Pearl revient avec mon petit déjeuner pain, beurre et confiture. Il n’y a toujours pas d’œufs au bacon, mais ce n’est pas de sa faute... Juste, c’est juste... Par contre, elle renverse du café en me servant. Là, ça change tout : une esclave maladroite doit absolument être punie. Les autres me regardent pour voir ce que je vais faire. Vous comprenez bien que si je laisse passer sa maladresse, ça me fait perdre la face... et puis, oui, c’est vrai, j’ai trop envie de fouetter ses grosses fesses. Je lui dis :
— Le fouet !
— Ouiii... Maîtresse.
Elle court vers la cuisine... Soit, elle a hâte d’être fouettée, soit elle veut m’amadouer en me montrant à quel point elle obéit bien. Elle revient se mettre à genoux devant moi, mais je veux d’abord manger. Alan me demande :
— Ce sera la première fois que tu fouettes une fille ?
— Oui...
Après avoir mangé, c’est le moment de m’occuper de Pearl. Je lui demande :
— Combien de coups de fouet pour une maladresse ?
À genoux, la main tendue pour me tendre le fouet, elle pleurniche :
— Dix coups, Maîtresse.
— Je pensais t’en donner que cinq, mais c’est toi qui décides, d’accord pour dix.
C’est pas très gentil, mais amusant, non ? Enfin, ça dépend si on fouette ou si on est fouetté...
Les filles rigolent.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins.
Nos 7 livres avec des dessins sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
Mes 6 livres non illustrés à 2,99 € ebook et 6,99 €, ici :
https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
Les planches originales des dessins des 7 livres publiés par La Musardine, signées par Bruce Morgan et en format A 4, sont en vente ici brucemorgan@hotmail.fr
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Vous m’offrez d’être une pièce unique dans le riche et étendu puzzle de votre destinée
Vous me laissez m’y imbriquer, à ma place, dans un partage d’expérience unique et spécial...
Vous me livrez petit à petit, sur un plateau d’argent, des morceaux choisis de votre existence
Tantôt joyeux, tantôt douloureux… toujours émouvants et intimes
Je les accueille comme s’ils étaient des coups de pinceaux sur une toile blanche, m’aidant à affiner chaque fois un peu plus votre portrait
Je reste en admiration devant vos complexes méandres et la façon que vous avez de voir le monde avec votre filtre bien personnel
Virevolte autour de vous, quelques autres jupons parfumés
Dans ces moments, mes maux me hantent, vos mots me manquent
Votre mutisme passager a vocation à me protéger, comme vous l’avez toujours fait
Sevrage forcé de ma dépendance, lorsque vous vous éclipsez pour mieux briller dans des ailleurs qui me sont inconnus
Offert à ma consolation, vous me permettez de ravaler ma grisaille en buvant votre liqueur
Votre clairvoyance surpasse tout et m'aide beaucoup
Notre complicité est à la fois simple à vivre dans le présent et complexe à entrevoir dans l’avenir
Quand je parviens à chasser ponctuellement les pensées noires de vos nuits blanches, alors je me sens la plus utile des femmes
Peu importe la manière, je suis ravie que les parallèles de nos vies s’embrassent, en osmose
Dans mes silences, je vous espère heureux et en paix, en tant qu'homme, que Dominant aussi
En présence de vos cellules organiques, rien n’existe plus en dehors de vous, de nous, d'un plaisir partagé
Rien n’est plus beau que la rencontre de nos corps qui se meuvent en séquences saccadées
Je m’abandonne impudiquement à l’engrenage de vos mains, à vos beaux yeux et à vos exigences de mâle Alpha
Ma langue ne demande qu’à redessiner les moindres contours de vos viriles territoires intimes
Même en votre absence, au tréfond de la nuit, vous êtes ma plus grande envie
Vos grains de beautés, petites cicatrices, marques imperceptibles sur votre peau, constellent et illuminent mon obscurité
Dans mes virées nocturnes, vous enveloppez mon cœur d’un cocon de tendresse et attachez mes cuisses pour vous les offrir grandes ouvertes
Si vous saviez comme vos mots doux, vos caresses habiles et vos baisers complices allument un feu ardent en moi...
Qu’il est appétissant de bientôt pouvoir vous servir docilement et jouir de mon harassant désir pour vous, Monsieur
Vibrantes sensations de nos petites morts au creux de vos draps froissés…
Vous célébrer et vous remercier en ce jour du souvenir, Seigneur de mon âme outrancière, me semble si évident
Nos vies sont des batailles permanentes, contre nous-mêmes avant tout
Chacun de nos moment, chacune de vos parole, chacun de votre apprentissage reste gravé dans ma mémoire de petit poisson rouge, mon S........ auquel je tiens et dont j'ai tant besoin
Je vous aime comme on n’en revient jamais.
Pendant ce temps, votre corps lointain se mêle au reste du monde...
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À MyWay, mon incroyable Guide et Maître...pour ne pas oublier
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Invariablement, ma gamelle est remplie de la même bouillie fade depuis le début de la sélection. J’en absorbe une petite quantité puis je m’écroule de fatigue sur ma couche.
Toujours aussi tôt, Allan vient me chercher. J’ai intérêt d’être éveillé sinon le seau d’eau froide me sort brutalement de mes rêves.
Allan m’annonce qu’aujourd’hui une présélection va être faite et qu’il fallait mieux que je sois présentable. Le petit déjeuner fût vite expédié et Allan me rinça vigoureusement avec son jet. Il m’insère un nouveau plug bien volumineux dans l’anus et accroche la laisse à l’anneau qui le termine.
Enfin, mes mains sont menottées dans le dos et mes bracelets de cheville sont reliés par une chaîne qui me laissent suffisamment de liberté pour me mouvoir facilement.
Prenant la chaîne, Allan me tire jusqu’à une grande pièce avec un large mur où quelques soumis sont déjà alignés, à genoux, la lanière de la laisse entre les dents. Chacun a un panneau où est inscrit un numéro et tenu par une cordelette passant derrière leur cou. Je les rejoins bien vite dans la même position et je porterais le numéro 4. De nouveaux soumis sont alignés contre le mur. Cela fait vente aux esclaves.
Nous sommes bientôt une douzaine quand entrent dans la pièce Maîtresse Célia et les trois Maîtresses qui nous ont testé.
C’est Maîtresse Célia qui prend la parole.
-«Chers soumis, vous avez enduré de doux supplices et vos Maîtresses ont eu tout loisir de se faire plaisir. Comme vous êtes plus nombreux que nécessaire, nous avons fait un premier tri et les soumis éliminés disposeront de 30 mn pour reprendre leurs affaires et disparaître de notre vue. Pour les autres, Vos Maîtresses vous accorderons le bouquet final.
Voyez, il y a 6 cages. Ceux qui seront retenus seront enfermés là. Pour les autres, c’est la porte au fond où vous serez conduit vers la sortie.»
-«Que la sélection commence»
C’est la Maîtresse aux cheveux rouges qui lance les hostilités.
-«N°…. 8 ….éliminé, N°…. 11…... éliminé». Les pauvres soumis sont vite éconduits et les coups de cravache pleuvent pour accélérer le mouvement.
A chaque annonce, mon cœur s’emballe
C’est au tour de ma première Maîtresse de continuer.
-«N°….2 ….dehors, N° ….7 …...dehors»
Aïe, ne reste plus que 2 pestiférés. Je commence à croire en mes chances.
Et maintenant, au tour de Maîtresse «Furie», de couper les têtes.
-«N°…. 4…...», je suis au bord des larmes d’être éliminé si près du but et puis après un long silence, Maîtresse lance :
-«Retenu, vite dans la cage» en m’accompagnant de son fouet que soudain je trouve bien doux.
Très fier de son effet, Maîtresse Furie continue avec un grand sourire.
-«N° ….1» un silence pesant s’installe.... «Éliminé».
Ah le pauvre, j’ai bien cru qu’il allait s’évanouir, persuadé qu’elle allait l’envoyer dans une cage.
-«N°…..10» Ambiance lourde, le 10 ne sait plus à quoi s’attendre
-«Dans la cage et vite» Il ne se fait pas prier et s’effondre en pleurs après être passé par tous les états de stress.
Les Maîtresses sont hilares. Maîtresse Furie passe le flambeau à Maîtresse Célia qui aura le plaisir d’annoncer le dernier éliminé. Recroquevillé dans ma cage et soulagé d’avoir été rapidement fixé, je plains les derniers candidats. Que va-t-elle inventer pour les maintenir sous pression ?
-«N°….. 3». Il est prêt à s’élancer vers la sortie quand Maîtresse Célia lui lance «Joker»
Elle le place sur le coté et lui dit
-«Tu as encore une chance, je vais appeler les derniers soumis pour les envoyer vers leur cage. Si une des Maîtresses juge que tu vaux mieux que lui, elle criera «Joker» et tu prendras sa place»
Terrible, Maîtresse Célia a trouvé la pire des situations pour ce pauvre soumis suspendu à un secours improbable et elle enchaîne :
-«N°….5» Pas de joker des autres Maîtresses alors N° 5 s’empresse de gagner sa cage.
-«N° ….6» Toujours pas de joker et il s’engouffre dans la cage sans demander son reste.
-«N°…..12» Il atteint si vite la cage que je me demande si une Maîtresse aurait eu le temps de crier «Joker» avant qu’il n’arrive dans la cage !
-«N° ….9» et immédiatement un «joker» retendit comme un coup de poignard pour le 9 qui quitte la pièce complètement abasourdi. C’est Maîtresse Furie qui a choisi, plus sans doute pour les détruire moralement que pour un choix de raison.
Toujours est-il que N° 3 se retrouve dans une cage alors qu’il avait pratiquement perdu tout espoir.
Nos Maîtresses ont fait fort pour anéantir notre volonté.
Maîtresse Célia reprend vite la parole.
-«C’est vous les derniers élus. La finale sera dure. Pour aujourd’hui, vous allez subir l’épreuve de la canne anglaise. Le classement sera fait en fonction de votre degré de résistance avant que vous demandiez pitié.»
-«Vous ne vous verrez pas et donc vous n’aurez aucune idée de votre place. Mais nous sommes gentilles, vous vous entendrez crier de douleur»
Un premier soumis est emmené dans une pièce voisine et commence une interminable litanie de coups et de gémissements. Aucune idée de sa résistance mais nous avons aussi mal que lui.
Les râles cessent et nous comprenons qu’il est arrivé au bout de sa résistance.
Un deuxième, puis un troisième soumis est littéralement traîné vers la pièce à supplice car la douleur des uns use la résistance des autres comme s’ils recevaient eux mêmes les coups.
Nous ne pouvons même pas nous boucher les oreilles avec nos mains menottées.
Enfin vient mon tour. A peine dans la pièce, mes bras sont tirées vers le haut et je suis tout offert à mes fouetteuses. La canne est terrible car la douleur s’irradie dans le corps comme une balle de fusil.
Les trois maîtresses sont là avec chacune une canne alors les coups pleuvent à une vitesse vertigineuse sans que la douleur ne se soit estompée avant le coup suivant.
Je résiste autant que je peux sans même pouvoir compter le nombre de coups et c’est pratiquement désarticulé, les larmes dégoulinantes de mes yeux que je finie par crier «pitié»
L’on me détache, j’en suis à peine conscient et c’est entre deux bras costauds que je serais traîné vers ma cellule et jeté sur ma couche. Malgré la douleur, je ne tarde pas à m’endormir tant la séance m’a vidé.
A suivre
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« ORDONNEZ et J'OBEIRAI… »
Ces 4 mots, résument incontestablement ce que ma complice soumise tient pour devise intime et personnelle dans l’expression de sa condition !
Des mots à la portée déclarative percutante, que des femmes et des hommes rêvent de pouvoir prononcer à l’attention d’une compétence choisie et reconnue, car ils cristallisent et symbolisent l’essence même d’une condition à laquelle elles/ils aspirent volontairement, dont les motivations et les fondements sont propres à chacun.
Des mots que d’autres en revanche, jugeront obscènes et asservissants…s’imaginent par facilité ou par étroitesse d’esprit, qu’ils ne peuvent être prononcés que sous la contrainte et l’asservissement mental…
C’est pourquoi, il me semble judicieux de rappeler ici publiquement, dans une logique de témoignage, que bien avant d’introduire l’idée d’une soumission assumée, dont mon obligée fait de moi l’heureux dépositaire, comme d’autres de ses congénères (masculins et féminins), font la fierté et la satisfaction de leur Dominant, ces 4 mots peuvent laisser entrevoir ou supposer au premier abord, dans l’esprit de non-initiés, les applications d’une obéissance aveugle, déraisonnable, irréfléchie… à la faveur d’une servitude dirigée, qu’ils imaginent nécessairement mal saine, voire, manipulatrice, destructrice, si ce n’est auto destructrice.
Ces 4 mots qui me sont consacrés et dédiés pourtant, sont avant tout évocateurs du choix délibéré, réfléchi, conscient et consciencieux, et j’y veille, comme d’autres y sont attentifs, afin qu’ils soient le reflet fidèle ce que ma complice entreprend et accompli avec détermination et courage, au service de sa nature de femme, de son épanouissement, de sa quête de liberté et d’accomplissement identitaire, sous la gouvernance d’un homme qu’elle a choisi et qu’elle reconnait aussi compétent que méritant à les entendre.
Au même titre que notre univers souffre aujourd’hui encore de clichés et de préjugés souvent associés aux pratiques les plus extrêmes, à des représentations imagées très connotées donnant le sentiment d’assister à des situations subies, le plus souvent jugées dégradantes, non enviables, annihilantes, aussi surement que parfois, lorsque notre intérêt « pour la chose » et nos activités si rapportant sont connus de tiers, nous serons jugés et qualifiés de personnes déviantes, tordues, dévoyées et perverses, ou que parfois, des esprits vindicatifs et dénonciateurs aux motivations variées, à la critique acerbe, jalouse, invasive et inquisitrice, et pour le coup, aux agissements lâches et vicieux, sont parfois tentés de nous discréditer, de porter atteinte à notre image, à notre réputation, à notre probité, à notre intégrité sociale, à notre liberté, en pointant du doigt et en dénonçant notre intérêt de pratiquant, pour en faire un jugement de valeur visant à nous dénigrer, à nous isoler.
Des individus d’une pauvreté abyssale, qui s’appuient sur nos aspirations intimes envers cet univers, qui leur échappent le plus souvent, mais auxquelles ils aspirent parfois secrètement, dans la frustration et le refoulement de leurs sombre nature, pour établir, en s’appuyant sur la base du socialement correct et moral, « la preuve » sensée attester que nous sommes des sociopathes déviants, des irresponsables, des pervers narcissiques obsédés par le sexe ou notre propre personne...et ce, très souvent pour mieux détourner l’attention de leur propre et réelle dépravation et assoir l’idée de leur normalité…
Si légitimes et bienveillantes soient nos aspirations et l’expression de notre liberté individuelle et quand bien même, nous évoluons dans la discrétion, dans un infini respect du genre humain, de nous-même et dans celui de la légalité juridique, il est en effet bien commode, pour certains individus qui trouverons nos activités « déplaisantes », ou qui chercheraient à assoir l’illusion de leur propre valeur en écrasant la nôtre, de s’emparer de ce que nous faisons de notre liberté, pour l’exposer à l’opinion publique (à nos proches parfois), afin de nous fustiger et nous discréditer socialement.
Si la richesse, la complexité (au sens positif du terme) ainsi que la profondeur de notre « petit monde », n’est pas la dimension la plus facilement reconnaissable de l’extérieur, ce dernier a malgré tout tendance à se démocratiser, contrairement peut être à celui des libertins. Bien qu’il soit en effet de plus en plus visible et acceptable socialement et même étudié, notamment depuis que des intérêts commerciaux s’en sont emparés pour en livrer une version vulgarisée, ludique et édulcorée, attirant de plus en plus de curieux, de pratiquants récréatifs, mais aussi d’adeptes, de ce que l’on appelle désormais des pratiques sexuelles alternatives, nous restons donc exposés à la critique et au jugement d’une certaine hypocrisie sociétale et morale, le plus souvent par ignorance, mais aussi parfois, par jalousie, ou plus radicalement par malveillance.
J’en profite pour glisser ici une petite citation de Georges Bernard Shaw qui m’est précieuse :
Lorsque l’on fait quelque chose, on a contre soi, ceux qui veulent le faire à notre place, ceux qui font précisément le contraire et l’armée des gens d’autant plus sévères, qu’ils voudraient que l’on ne fasse rien du tout… »
Mais dans le sillage de cette petite « révolution des mœurs », s’il n’est pas étonnant de voir se multiplier des intérêts et des vocations, il ne faut pas s’étonner davantage que dans le cortège de ses pratiquants, viennent dans le même temps s’immiscer des opportunistes, des fantasmeurs, des imposteurs, des prédateurs et tout ce que la nature humaine peut engendrer de personnages plus ou moins tourmentés et toxiques, lesquels considèrent notre univers comme un vivier dans lequel il suffit sans effort aucun, de plonger la main pour en ressortir « du prêt à consommer volontaire »…
Certains se conduiront en « Charmeurs de Sssserpents »…considérant leur interlocutrice comme une « Salope Sexuellement Servile à Soumettre » ! Mais la morsure fatale….ce sont eux qui cherchent à l’infliger !
D’autres, seront dans l’attitude du « Bonimenteur »…Le produit idéal qu’il vous faut, du rêve, des promesses, une grande gueule sympathique aimable et blagueuse, quelques formules magiques, la petite ristourne spécialement pour vous madame…emballé c’est pesé !
Quand d’autres encore, les 3M…les « Menteurs Manipulateurs Mégalomanes », des individus foncièrement obsédés par eux même et leur soif d’exercer un contrôle annihilant, sont tellement persuadés d’être omnipotents, compétents et légitimes, qu’ils en deviennent très convaincants, car ils savent vous endormir et prendre le visage que vous voulez voir ! Mais ensuite… !
A ce propos, pour celles et ceux qui n’auraient pas lu la première partie de ce petit traité, vous retrouverez quelques ficèles pour vous permettre de les identifier dans l’article « Petit Guide Introductif du Noviciat (Part 2) ».
Un article qui n’a pas plu à certains concernés, dont l’obscurantisme et la lâcheté sont à l’image de leur véritable nature (évidemment dissimulée) et qui sur ce Forum par exemple, m’a valu d’être la cible d’une alliance sournoise. Un article qui m’a également valu la réaction épidermique et vengeresse d’une personne dont je ne connais que trop bien les travers, les déviances comme les traumatismes et leurs origines, qui font d’elle, ma lectrice la plus assidue, mais aussi la plus discrète et la plus camouflée au sein de notre paysage communautaire.
A vouloir porter un peu de lumière là où d’autres ne survivent que dans l’ombre et la noirceur, je ne peux m’étonner d’être la cible d’une cabale et de détracteurs se donnant pour objectif de me faire avaler ma chique, ma bite, mon couteau et mon stylo…en déployant une véritable campagne de diffamation calomnieuse visant à me discréditer, à m’isoler, démultipliant les faux profils, pour m’épier, diffuser de fausses informations et saloper ma réputation, de Dominant bien entendu, mais aussi d’homme et de père, s’agissant de ma lectrice la plus attentive et fidèle, qui n’est pas la plus passive et inactive quant à ce qu’elle fait de mes publications...
Quelle énergie et qu’elle « intelligence » déployée, pour s’assurer de pouvoir continuer à vous/nous exploiter à nous contrôler, à cultiver l’illusion de leur normalité et surtout, pour continuer à vivre et jouir de leurs obsessions perverses au sens négatif et sadique du terme !!!
Si je partage avec ces gens-là un intérêt pour l’exploration d’une certaine idée de « la perversité », la comparaison s’arrête ici !
Puisqu’en ce qui me concerne, j’en observe et j’en exploite les mécanismes et les méandres sinueux au service de votre plénitude et de votre accomplissement. Mon BDSM, ma démarche, j’en fais un domaine d’exploration philosophique, sociologique et même artistique, considérant ce qui se rapporte au domaine sexuel comme « un moyen » d’exaltation et non « une finalité ».
Tandis que le leur, d’intérêt, il est centré et mobilisé par des intentions manipulatrices obsessionnelles et compulsives. Ils cherchent à se nourrir, à se gargariser, à jubiler et à jouir des conséquences destructrices et toxiques de leur influence, de leur emprise sur votre/notre existence, dont ils cherchent à obtenir le contrôle, non pas dans la perspective de vous révéler à vous-même, mais dans celle impérieuse pour eux/elles, de vous déposséder de vous-même !!!
Si cette finalité de vous « déposséder de vous-même » constitue le principal mobil d’une certaine catégorie d’individus marqués du statut de Dominant, (que l’on appellera « des contrôlants » en société), elle est aussi très souvent révélatrice du fait que ces personnages, sont tout simplement dans le déni de leur propres traumatismes d’enfance.
Un traumatisme qui repose sur le fait d’avoir justement été dépossédés d’eux-mêmes !
Ils chercheront donc inlassablement à obtenir le contrôle sur une vie, reproduisant ce qu’ils ont vécu…
Ce qui en fait de dangereux prédateurs inconscients qui surnagent dans le bain trouble d’une démence qu’ils s’évertuent à rendre invisible, et dans laquelle ils flottent dans l’illusion et le déni de leur propre souffrance, ainsi que dans celles qu’ils infligent…
C’est pourquoi ils excellent dans l’art du « paraître », de la « mystification », du « mensonge » et des « faux semblants » et très souvent, dans celui de la « victimisation ».
Le mensonge sous toutes ses formes n’est pas pour eux un mal nécessaire ni même une religion, c’est un mode de vie…une constante !
Outre le fait de se donner le droit et la légitimité permanente et totalement décomplexée de vous mentir, ils s’agit surtout pour eux de maintenir l’eau du bain à bonne température, pour rester dans la vapeur illusoire qui dissimule l’insupportable réalité…Autrement dit, il se mentent à eux-même…car il en font une question de survie ! C’est ainsi que leur alcoolisme, leur anorexie, leurs phobies, que leurs déviances et autres troubles du comportement disparaissent dans une mystification quotidienne du réel. Ce sont des fossoyeurs du réel !
Ainsi, bien au-delà de chercher à « nous faire croire », à « nous donner à voir et à penser que », de bien des manières, ce sont des pratiquants de « l’auto suggestion », de « l’auto conviction » etc…ils sont donc d’autant plus capables de vous convaincre, de rendre leurs discours plausibles, qu’ils sont convaincus eux même de la véracité de leurs propos, du bien fondé de leurs initiatives, de leurs intentions et de leurs élans destructueurs.
Ce qu’ils veulent, leur but ultime, c’est vous voir à terre…dépossédé de vous-même, incapable de réagir ! Ils n’en font pas un simple plaisir pervers, mais une quête, un besoin, dont ils tirent une véritable jouissance sadique et jubilatoire.
Ils utilisent contre vous ce dont ils sont dépourvus…votre empathie, votre générosité, vos émotions, votre amour…
De manière générale, ils utilisent les autres, qui ne sont que des pions à déplacer sur l’échiquier et qu’ils gèrent sans considération, sans émotivité, comme on gère des biens de consommation ou de simples objets inanimés.
J’ajoute que ce sont des individus extrêmement susceptibles, orgueilleux et paranoïaques…
Lorsqu’ils en arrivent à constater votre déchéance, ils vont s’assurer que vous restiez dans cet état d’incapacité et d’emprise léthargique.
Ils vont vous piétiner, vous harceler et vous dénigrer, avant de vous ignorer, de vous rejeter et de vous abandonner à votre sort. Et là, le paroxysme de leur perversité les conduira à se tourner vers des tiers pour leur faire constater votre état de merditude et d’inadaptation sociale, motivant ainsi leur décision de s’être détourné de vous, en se victimisant !!
Pour ça, rien de plus facile…il leur suffira de pointer le doigt vers vous là encore et de vous attribuer « leurs propres mérites », si j’ose dire de manière sarcastique.
C’est ainsi que vous deviendrez soudainement « une personne à problèmes », « un alcoolique dépressif », « un pervers narcissique », « un manipulateur », « une personne déviante, violente et harcelante », « un irresponsable intéressé », « un obsédé sexuel » allant jusqu’à suggérer de manière insidieuse que vous avez abusé de sa personne, de sa confiance, de ses ressources, de son intégrité, de son corps et bien entendu, de sa volonté etc…
Autant d’accusations dont ils feront une véritable dénonciation calomnieuse et diffamatoire et qui seront la liste exacte et précise de ce qu’il sont, de ce qu’ils font et de ce qu’ils vous auront infligés !
Parallèlement, et déjà depuis un moment, ils seront à nouveau en chasse…sous votre nez, pour mieux vous affecter !
Ils/elles se projetteront dans un nouveau cycle relationnel pour étancher leur insatiable soif vampirisante. Si vous êtes encore dans leur paysage à ce moment-là et que vous avez encore l’énergie de réagir et de survivre, ils pourront vous pousser jusqu’à espérer votre mort physique et quoi qu’il en soit, ils organiseront votre mort sociale. Et dans ce domaine, leur imagination, leur ingéniosité et leurs capacités de nuisance dépassent l’entendement…elles sont à la hauteur de leur détermination obsessionnelle et maladive.
Je pense (peut-être à tort), qu’au sein des pratiquants de notre communauté, le ou la plus masochiste d’entre nous ne rêve pas de se soumettre à ça volontairement…
Pour conclure ce volet, un candidat masculin à la soumission m’a dernièrement interpellé suite à sa lecture de mon premier article. Celui-ci m’a questionné comme suit :
Dans quelle mesure peut-on transposer cela à des Dominas ?
Est-ce que ces archétypes de dominateurs se retrouvent dans la domination au féminin, ou y en a-t-il des spécifiques ?
Voici la réponse que je lui ai apportée :
Question fort judicieuse et vous faites bien, au motif de dissocier les sexes, de nommer ces archétypes "dominateurs" et non pas Dominants...
Je suis fort bien placé à titre personnel, pour vous assurer que la gente féminine comprend son lot d'individus narcissiques, mégalomanes, manipulateurs et toxiques....
A ce titre, il me semble donc que vous puissiez considérer comme étant très probable qu'au sein de notre communauté siègent des femmes occupant le statut de Domina, dont certaines sont animées de caractéristiques très semblables à celles que je décris ici de manière très résumée et quasi caricaturale.
Quant à la question portant sur les éventuelles spécificités (ou subtilités) qui les distingueraient, je serais tenté de vous répondre que dans le cadre stricte de l'individu qui se présente comme Dominant et qui serait un pervers narcissique et manipulateur, au sens pathologique du terme, les mécanismes de la perversité et de la manipulation obsessionnelle sont les mêmes au féminin et au masculin...
J'ai observé qu'une femme de cette nature n'a rien à envier à un homme s'agissant d'instaurer et d'exercer son emprise mentale et toute forme de cruauté ! Je dirais même qu’elle jouit d’atouts et de pouvoirs supplémentaires qui rendent son attitude plus insoupçonnable, son discours plus audible et par voie de conséquence, qui rendent ses aptitudes au machiavélisme pervers plus « efficaces » et prégnants encore.
Parmi ces atouts, il y a cette idée communément admise dans la représentation collective, qu’une femme ne peut être foncièrement mauvaise…(Heuuu….si si si….elle peut !)
Fort heureusement, il y a dans notre "petit monde" plus de fantasmeurs, de maladroits(tes) et d'incompétents(tes) autoproclamés(ées) que de malades narcissiques qui s'ignorent, obsédés par eux même et leur besoin de contrôle...
Mais sortons de ce focus pour reprendre un peu de hauteur chers lecteurs…
Indépendamment de quelques comportements extrêmes qui sont à la recherche de proies candides, placides et de cobayes (ici même comme dans la vie), beaucoup s’imaginent par méconnaissance et préjugés, qu’un rapport de nature D/s implique exclusivement (par logique induite, dogmatique et nécessaire), une relation foncièrement unilatérale, faite d’iniquités, d’obligations et de devoirs pour l’un, de privilèges et d’un pouvoir autocratique, omnipotent et incontestable pour l’autre…
Ou encore, cette idée préconçue que « le sexe » et « l’humiliation » sont des vecteurs systématiques et omniprésents dans les pratiques BDSM, impliquant pour celles et ceux qui aspirent à se soumettre, de n’avoir que la possibilité de ramper, de se cambrer, d’ouvrir les cuisses et de dire « OUI Maître », même malgré eux, à toutes sollicitations émanent d’un individu se présentant comme Dominant assermenté !!!
Nombre de femmes présentes sur des sites BDSM dédiés et qui affichent un statut de soumise, sont régulièrement amenées à en faire le constat, lorsqu’elles sont interpellées par des attitudes masculines qui se réclament de fait, d’une autorité et d’un pouvoir eu égard au rang et au statut qu’ils arborent, tel un passeport diplomatique ou une belle étoile de Sheriff, qui leur accorderait pouvoir et privilèges, en particulier celui de les soumettre à leur volonté et de les baiser, parfois dans tous les sens du terme. Et ce, en avançant l’argument que si elles ne se plient pas à leurs exigences, c’est qu’elles ne sont pas à leur place, ou qu’elles sont de piètres soumises ! Et oui…Puisque vous semblez rechigner à leur laisser la possibilité de faire de vous des merdes à leur service…ils vous convaincront que vous étés d’ores et déjà de belles fientes inutiles…
Mais dans notre domaine, comme en société, un statut et un rang n’ont bien entendu jamais légitimé et justifié la moindre compétence…à plus forte raison si celles et ceux qui s’en réclament sont des individus autoproclamés qui ne s’appuient sur aucune démarche construite et structurée, aucun engagement, et souvent, aucune expérience antérieure justifiée et probante, tout en se prétendant légitimes à soumettre et disposer d’une âme et d’un corps, au motif que leur statut leur en accorde incontestablement le droit et l’autorité !
Or, au même titre que la dimension sexuelle ne constitue pas une constante, « une pratique attendue » dans le cadre de la variété des pratiques BDSM et préfigurant de ce qui caractérise « une bonne et vraie soumise », il en est de même concernant les notions de « relation suivie et durable », « d’appartenance » ou encore « d’exclusivité », qui ne représentent pas le Saint Graal de toute personne cherchant à faire l’expérience de la soumission.
Rappelons, ou informons les plus novices d’entre nous qu’en effet, au sein de notre communauté, des Dominants exercent sans pour autant inclure le sexe dans leurs pratiques. Leurs motivations ou raisons peuvent être variées (choix idéologique, moral, éthique, blocages, absence de désir, complexes, impuissance, culpabilité, volonté de dissociation et de cloisonnement avec la vie vanille, etc).
Cette logique et leurs motifs me semblent tout aussi valables et légitimes en ce qui concerne les aspirants et aspirantes à la soumission !
Le domaine du sexe nous offre donc de considérer la pluralité des pratiques au sein du cadre BDSM dans toutes leurs nuances, puisque par exemple, une vraie distinction est à faire entre l’absence totale de pratiques à caractère sexuelle et le fait d’encorder, d’entraver, de suspendre un corps partiellement ou totalement dénudé, de fesser un cul nu, de travailler et malmener une pointe de sein, de cravacher, d’entraver, d’épiler, d’exposer, de malmener un appareil génital etc…avec au bout du paradigme en objet, des pratiques impliquant des attentes et une disponibilité de nature sexuelle consenties, laissant place à la stimulation, à l’intromission et à toutes formes d’interactions et de pénétrations à caractère sexuelle.
Dans le même ordre d’idée, pour illustrer que l’univers BDSM offre autant de pratiques nuancées, qu’il contient de pratiquants mobilisés par une expérience, une culture et des motivations différenciées, sans doute faut-il mentionner que tout aspirant(e) à la condition de soumis(e), ne cherche pas à se projeter dans une relation d’appartenance et de considérer son partenaire Dominant comme « son Maître à faire et à penser » !
À ce propos, selon mon interprétation personnelle, un Maître n‘est pas tant « celui qui dirige et possède une soumise », qu’une figure référente, reconnue par des tiers, des pairs et des soumis(ses), pour son expertise concrète et appliquée, comme l’art des cordes par exemple, la photographie, ou bien encore celui d’être un guide spirituel, un éducateur à la pédagogie efficiente…mais aussi et presque surtout, pour ses capacités et son expertise à transmettre son savoir et ses connaissances en vue de les perpétuer…et ce, qu’il le fasse en conscience avec cet objectif, ou qu’il soit devenu une sorte d’influenceur inspirant.
Que cela implique ou non le concept d’appartenance et celui de propriété, si l’on s’accorde à penser que le principe d’une certaine iniquité fonde « grossièrement » le socle d’une relation dite D/s, dans le sens où cela constitue une sorte de déterminisme conditionnant non pas nécessairement le principe d’une hiérarchie, mais peut-être plus encore, l’articulation efficiente et fonctionnelle d’une interdépendance relationnelle qui vient faciliter l’expression de nos fonctions respectives, il n’en reste pas moins qu’il appartient à chacune et chacun d’en faire son interprétation et d’aménager son cadre d’expression, pour vivre le BDSM qui lui correspond, en lien étroit avec sa personnalité, ses aspirations et ses limites du moment.
Pour ma part, j’estime que je ne suis Dominant et légitime à l’être, que dans la mesure où celle qui me confie son appartenance me reconnaît comme tel.
C’est donc ma complice et protégée @Txoria swann, qui me confère actuellement, et depuis plusieurs années maintenant, le statut, le rôle, la responsabilité et le privilège, d’être reconnu comme Dominant légitime à jouir de son appartenance et de sa dévotion.
Mais sur quelle base précisément ? Sans doute moins sur mes déclarations d’intentions que sur mes actes !!! Swann et ses congénères pourront peut-être apporter leur contribution sur ce point dans le fil d’actualité de ce post !??
Pour aller un peu plus loin, toujours est-il que dans le cadre de ma fonction, j’assume et je revendique même ma propre servitude…, car ma fonction, je considère qu’elle m’oblige, qu’elle m’engage et me contraint. Je me soumets à ses exigences, plus précisément, je me soumets aux exigences que j’estime inhérentes à ma fonction de Dominant. J’en fais donc une interprétation personnelle, en lui donnant une dimension de « mission », dans laquelle je m’impose des obligations de résultats, des objectifs, une méthode, des règles, une éthique et autant de devoirs). Le tout étant régulièrement réinterrogé !
En tant que Dominant résolument cérébral, déployant une démarche à vocation clairement éducative, il m’est impensable, impossible, d’envisager mon rôle comme celui d’un « jouisseur autocratique et consumériste d’une volonté sans droits, décérébrée, ou plus franchement aliénée » ! Quand bien même celle-ci n’aspire qu’à se montrer servile, obéissante et respectueuse de mes attentes comme de mon enseignement. Quand bien même celle-ci soit animée par le désir d’être traitée comme une véritable chienne dépravée ou une vraie petite pute.
Rien ne m’est plus inspirant, gratifiant et jouissif, que de me savoir considéré et reconnu par un esprit aspirant au lâcher prise et à l’abandon, qui soit à la fois équilibré, instruit, bien formé, animé de de profondes valeurs, se montrant curieux, éclairé et exigeant par nature.
Au-delà de m’obliger à me dépasser, cela donne à sa soumission une saveur bien plus intense qui pose le défi permanent d’être cohérent, structurant et pertinent, ce qui augure une relation au combien plus enrichissante et satisfaisante.
Personnellement, j’ai besoin de me dépasser et de m’estimer exemplaire et méritant à jouir d’une servitude !
J’ai besoin de donner du sens à ma mission et d’être reconnu compétent, en premier lieu par celle que je tiens en laisse !
Depuis mes premiers pas de Dominant, je suis porté par cette idéologie qui consiste à viser l’excellence et qui implique de me l’imposer (sans jamais omettre de me savoir limité, perfectible et faillible) et ce, avant l’attendre et de l’exiger de ma complice.
Cela n’est d’ailleurs pas sans conséquences, car si je me sens relativement cohérent, en accord avec moi-même, j’ai pour autant bien du mal à m’auto évaluer compétent, ou à prendre pleinement conscience de ce que ma démarche et mon attitude peuvent inspirer en termes d’exigence. Pourtant, il me suffit d’observer ma protégée, pour constater combien elle doute et redoute, parfois avec angoisse et tiraillement, de « ne pas se sentir à la hauteur de mes attentes ».
Pourtant il n’en n’est rien bien au contraire, car au-delà du tâtonnement, des erreurs, des rares manquements et des échecs, au-delà même des contraintes qui limitent sa disponibilité et qui l’obligent à de véritables contorsions organisationnelles et psychologiques pour s’extraire de sa vie vanille et professionnelle, afin de se tenir à ma disposition, je regarde et considère avant tout les efforts, la pugnacité, la détermination, les batailles successives qu’elle livre avec elle-même, tout ce qu’elle entreprend, manifestes et déploie afin de m’offrir absolument tout d’elle-même, pour s’en remettre humblement à moi dans la perspective d’évoluer, de progresser, de performer, de jouir de sa condition de soumise et de femme, tout en cherchant à faire de ma satisfaction, de ma fierté et de mon plaisir, une priorité quasi existentielle. C’est juste aussi impressionnant que colossal !
J’en profite pour saluer le courage et les efforts de toutes celles et ceux qui se reconnaîtront dans cette quête et dans leur quotidien !
Aussi, qu’il s’agisse d’Éros, de Vénus, d’Aphrodite ou de toutes autres références divines, réputées compétentes à faire rayonner une certaine idée de l’érotisme, d’une beauté pure, tantôt exaltée et débridée, de l’Amour et de la dévotion inconditionnelle aussi, je suis persuadé que le comportement de ma dévouée swann n’inspire pas que de l’admiration, de l’envie, certaines convoitises et autres érections terrestres…que si celle-ci parvient à faire aussi bien bander les hommes qu’à faire parfois couler les femmes ici-bas, je suis certain qu’elle attire aussi sur elle le regard contemplatif et bienveillant de certains anges, qu’ils soient de confession masculine ou féminine…
Je parle ici de quelques rares élu(e)s célestes, qui ont atteint une hauteur de vue suffisante, tels les gardiens du Temple, pour insuffler et inspirer des vocations, apprécier et reconnaitre tous les efforts entrepris et concédés par celles et ceux qui à travers le sens et la force qu’ils donnent à leur engagement de Dominant et de soumis(se), font d’une apparente dépravation, une invitation à l’élévation de soi, une véritable ascension spirituelle…
Cette idéologie de l’excellence, je n’en suis pas le seul aspirant au sein de notre communauté, puisque poursuivie, cultivée et brillamment mise en application sur ce seul forum, par certains confrères tels que @TK-o-, @Miangel ou encore @Parloire, pour ne citer qu’eux. Chacun officiant avec son interprétation, son domaine d’expertise, ses particularismes et sa singularité.
Cette quête d’excellence n’étant pas la seule préoccupation de quelques-uns de mes pairs, masculins comme féminins, avec lesquels je partage certaines valeurs et concepts, je souhaite saluer celles et ceux, avec ou sans collier, qui à travers leur vœu de soumission, ont le désir de s’inscrire avec dévouement dans la recherche d’une telle ambition et qui contribuent à donner ses lettres de noblesse à notre « petit monde », quand d’autres n’en seront que les consommateurs.
Très loin de considérer ma démarche comme supérieure ou plus valable qu’une autre, je ne néglige ni ne dénigre par ailleurs, en aucune façon, toute autre forme de gouvernance et de soumission, de la plus soft à la plus rugueuse, qui s’en éloignerait, si ce n’est, celles qui mobilisent ces esprits sournois et manipulateurs, qui à défaut d’avoir l’honnêteté et parfois la conscience d’eux même, mettent intentionnellement à l’œuvre des forces malveillantes à vocation destructrice…
De cette reconnaissance à être légitime par la démonstration et l’exemplarité, par l’observation du plaisir, du bien-être, de la détermination et des efforts de celle qui se met à mon service, c’est la fermeté et la vigueur de mes érections spirituelles, émotionnelles et même physiques qui en dépendent ! Je jouis avant tout du cerveau…Comme la majorité des femmes !!!
Ainsi que celle de mon égo…car il existe, bien que je tente de le faire taire le plus souvent possible, pour limiter son influence sur ma perception, mes analyses, mes initiatives et sur ce qui en découle dans le cadre de ma fonction de Dominant à savoir…mon attitude, mes orientations, mes choix et mes directives !!!
De fait, je me considère comme « un instrument au service d’une volonté d’abandon ». Un moyen humain se proposant de poser les conditions de l’accomplissement d’une volonté féminine consciente, dans l’expression de sa soumission, en incluant (pour ce qui concerne ma démarche), le parti pris de cultiver son libre arbitre, son esprit critique, veillant à la rendre attentive, capable de discernement, lucide et expressive, en lui transmettant les clefs de compréhension des enjeux et des mécanismes qui se jouent en elle, comme dans notre relation, laquelle par conséquent, ne s’inscrit pas dans un rapport unilatérale, mais au contraire, dans une véritable interdépendance relationnelle.
C’est ce que j’appelle dans ma démarche « Vous rendre actrice de votre soumission » !
Progressivement, en m’appuyant sur la notion fondamentale de « Lâcher prise », il s’agit pour moi d’accompagner une femme aspirant à s’éveiller, à se trouver, à se réaliser, de la guider sur la voie de son épanouissement, de lui faire sonder son animalité pour lui permettre de se rapprocher de son humanité…
À terme, au-delà de m’engager à vous faire éprouver un sentiment d’accomplissement, de quiétude et de liberté, l’enjeu repose sur un gain de conscience et d’estime de vous-même. Autrement dit, je m’autorise à croire que je conduis une démarche qui dans sa finalité, comme dans sa méthode de mise en œuvre, se trouve être précisément l’exact inverse de toute posture gouvernante portée par des velléités de prédation et d’asservissement mental.
Mais une fois encore, je ne me sens ni omnipotent, ni infaillible et il m’arrive régulièrement de me demander si, au motif de poursuivre ce qui me semble être un louable dessein, je ne commets pas malgré moi, des impairs et des cicatrices.
Peut-être que ma swann pourra venir ici pour en témoigner librement et à cœur ouvert ?!
Je n’expose pas tant ici mes convictions personnelles, que ma manière d’entrevoir mon rôle et de déployer ma gouvernance, en lien étroit avec mon identité, mes singularités et mes aspirations.
Par ailleurs, il n’est jamais vain de se rappeler qu’il n’y a pas qu’une façon d’exprimer sa condition, que chacun est légitime (mais aussi responsable) à explorer et poursuivre sa voie et qu’à ce titre, si l’on ôte de l’équation « la comparaison », « les jugement de valeur », « les idées préconçues et les préjugés », mais également « les imposteurs, les faux profils, les fantasmeurs, les opportunistes, les affabulateurs, les dominants et soumis(ses) auto proclamés », ainsi que « les manipulateurs toxiques, obsessionnels et narcissiques… », il n’y a pas de soumises ou de Dominants plus ou moins valables que d’autres…il n’y a qu’un phénomène de microcosme social (ou communautaire), dans lequel se pose à chacun de nous « la problématique de la bonne adéquation relationnelle », en particulier si l’on est dans la recherche d’une relation D/s suivie et durable incluant le concept de développement personnel et de transmission éducative sous collier (c’est-à-dire sous appartenance), ce qui ne correspond pas aux aspirations de tous et de chacun, faut-il le rappeler et en informer les plus novices d’entre nous.
« Ordonnez et j’obéirai… »
Ma très attentive et méritante complice en conviendra certainement, il en est d’autres, des mots, plus explicites et prégnants encore qui l'accompagnent et bordent son cheminement, que je lui demande parfois de prononcer devant moi, ou qu’elle me fait la joie de déclamer à mon intention exclusive, sur sa propre initiative, dans une posture toujours appropriée ! N’est-ce pas ma jolie brune ?!
Ces mots qu’elle connait par cœur, ils expriment sa condition, sa volonté de soumission, le socle de son appartenance.
Ils orientent, justifient et guident le sens de ses actions quotidiennes sous ma gouvernance...
Des mots que j’ai certes rédigés moi-même jadis, mais non sans avoir pris soin de m’assurer qu’ils lui parlent et résonnent en elle, prenant parti de lui en faire valider le sens et la portée, avant de l’en imprégner, jusqu'à ce qu'ils transpirent et coulent d'évidence pour elle...aussi surement et naturellement que ses épanchements incontrôlés de cyprine traduisent son excitation de mouilleuse docile, servile et dépravée !
Des mots désormais intégrés, gravés dans son esprit, presque tatoués dans sa chair, qui s’inscrivent, palpitent et vivent en elle tel « un repère philosophique, une guidance spirituelle ».
Des mots et rien que des mots, savamment semés, patiemment cultivés, renvoyant aux racines de son appartenance !
Des mots qui lui ont été transmis, qui l’encadrent, l’engagent, l’obligent et l’enlacent fermement, mais qu’elle chérit et vénères religieusement, qu’elle honore et glorifie dans une forme de devoir passionnel qui vient paradoxalement supplanter toute notion de contrainte et d’obligation foncièrement aliénante.
Ces mots choisis, indépendamment de ma propre volonté à en solliciter parfois l’écho profond et retentissant, je lui ai offerts plus qu’imposé, afin que qu’elle puisse alternativement, en fonction des circonstances de son existence, de ses besoins, de ses élans émotionnels et de ses propres désirs, « exprimer et rappeler toute la détermination de son vœu pieux d’obédience », « Donner vie à sa condition, Honorer son statut et celui de son Guide et Maître », « Répandre à ses pieds son infini respect, sa confiance et sa reconnaissance, m’Exposer le résultat de son éducation », mais aussi pour « l’Aider à basculer endosser sa fonction », à « Signifier sa disponibilité », « Invoquer l’exercice de l’emprise…Introduire la pose de son collier, Appeler sa condition et Convoquer la mienne », et surtout, pour que dans les moments de doute, dans la difficulté, elle puisse « s’y référer, s’y réfugier », « y puiser sa substance nourricière, se ressourcer et le cas échéant, y trouver des appuis pour se recentrer »…
Bien au-delà d’être ta devise ma jolie brune…ces mots constituent dorénavant un emblème, notre emblème, ton Serment de soumise confirmée !
Je te demande ma belle, au titre d’un témoignage à verser au domaine public, de venir ici même, déclamer ce Serment, tel un exercice d’exhibition illustrant ta condition et de considérer cette demande comme une directive.
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Révision du monde, sous le signe du "patriarcat".
En lieu et place de proposer des études et des connaissances qui se fondent sur les cadres scientifiques, de plus en plus de publications sociologiques, ethnologiques et cramouille sur le paternalisme, en phénoménologie. Ainsi, pour déconstruire le concept du "mâle alpha" créer de toute pièce par un incertain Schenkel tout juste après la Seconde Guerre mondiale. A-t-on la nécessité, en ce début de troisième décade du XXIe siècle, de forger des arguments à la sauce woke afin de ne pas sombrer dans un propos qui ne serait pas compatible avec la déconstruction et le féminisme politique extrêmes.
Autant en résumé la connaissance contemporaine : —— Le mâle alpha n'existe pas chez le loup.
Pas plus qu'il n'existe dans la nature animale mammifère, la moindre démonstration d'une prévalence d'un mâle sur la communauté. Voilà-voilà.
Un monde devrait s'écrouler, non pas pour les kéké-alpha, ceux-là ont depuis toujours brillé par la niaiserie de leurs besoins de faire plus que le voisin, sans se soucier de la viande à l'étalage, de la grasse qui accepte volontiers d'exposer ses bourrelets à la cadavérique qui n'a plus de peau sur les os, quiconque à jeter un oeil distrait sur l'iconographie BDSM, à largement de quoi prendre du cliché le plus anorexique aux bottérines silhouettes, que le corps soit mâle ou femelle, cela ne se genre pas ces choses-là, Môssieur !
Qu'ont-ils donc besoin de justifier par des biais méandreux, des sophistications malsaines, dans le but d'acculer le quidam qui n'est en rien responsable de la situation induite par ces sophismes?
En quoi, la terreur, les harcèlements des intersectionnels se légitimeraient du fait qu'un ethnologue à la petite semaine ait un jour cru voir (dans un zoo) un loup qui castagnait les autres et en fit une déduction hasardeuse et oisive.
Qu'est-ce qui pourrait justifier les violences scripturales en bande organisée, lorsque les amateurs de rôles de pouvoir, questionnent les degrés de responsabilité?
Par quelle tricherie, les sectaires de la wokosphère, peuvent-ils détruire les échanges que certaines spécialistes de la philosophie ou de la sociologie des sexualités alternatives et plus particulièrement le BDSM, considèrent comme un des environnements particulièrement conscients des principes de consentements de l'équité des rapports de pouvoir dans le couple, dans les rapports de genre ?
Force est de constater que nous vivons, dans le péribole BDSM, un encerclement par une armée de colons qui s'en prennent aux groupes les plus progressistes de la relation humaine dans ses aspects sensuels, sexuels, sentimentaux, un environnement qui est probablement des plus sensibles aux abus, aux excès, aux dépassements des responsabilités communément engagées.
Comment les acteurs du BDSM peuvent-ils tolérer ces assauts quotidiens, cette pollution des débats, ces attaques jusque dans les plus infimes espaces des relations de pouvoir. Comment, celles et ceux qui s'inclinent, se soumettent, aspirent à être sous le joug d'une amante, car il est notoire que la demande de lien asymétrique est d'abord et avant tout recherché par des individus du genre mâles, loin des salamalecs patriarcaux des porteuses de lances ultra-féministes.
En niant ici, dans le cénacle BDSM, le fait que les personnes qui s'intéressent aux relations de pouvoir, qui s'éveillent aux sensualités atypiques, aux sexualités alternatives, sont soucieuses du bien être psychique, physique de leurs partenaires. Que les notions de genre sur ici, des plus fluides et des mieux partagées, de la soumise phallique à la prêtresse enculeuse, du Totor réac et sectaire à Monsieur Switch for ever, qu'icelle se réveille en icelui, que celui qui dort au pied du lit se réveille perclus de saines douleurs qui font son bonheur d'être sous le joug d'une amante intraitable.
Toutes ces variations amoureuses, sensuelles, sexuelles, démontrent que les attaques dans le domaine du BDSM sont le fruit de personnes ayant ostensiblement le désir de créer de la difficulté, de perturber les débats, de parasiter les progrès et les consciences prudentielles, en détournant du fond, par des artifices, des sophismes pervers, les êtres en désir de sensualité, de plaisir, de jouissances, sont harcelés, poursuivis par quelques intrus véhéments dont la santé mentale est à questionner.
Pour s'en convaincre, il nous suffit de regarder quelques mois, quelques années en arrière, pour nous rendre compte que les vindicatifs, les intégristes déterminés qui ont promu ces idées, qui ont violenté par le verbe de nombreuses personnes nouvellement venues, sans connaissance ou conscience de la présence de ces régiments de forcenés du devoir de culpabilisation de tout homme blanc hétérosexuel. Il est interdit de nommer ici, fait est. Il n'en est pas moins vrai que nous pouvons regarder vers l'Est et ses quelques crânes rasés au genre diffus et à la personnalité définitivement troublé. Nous pouvons sans aucun doute mettre en évidence les propos délétères de personnes transitionné, qui par leurs maux, n'ont de cesse de diffuser une haine des personnes à la vie sociale ordinaire. Il est frappant que des "alliés" des intersectionnels, nous prouvent quotidiennement, qu'à 45, 50, 60 ans et plus, les "grandes révélations" du non-binaire et de la fluidité de genre ou des affres du patriarcat justifie leurs agressions perpétuelles à l'endroit de quiconque s'exprime dans les normes sociales en vigueur aujourd'hui.
Aucune volonté de ces bandes organisées pour instruire toute présence nouvelle, d'y apporter peu à peu une bienveillante instruction, les "éveillés" (comme ils se définissent) agissent comme une secte ou celles et ceux qui ne sont pas dans leurs extrémismes, dans leurs volontés de dresser les femmes contre les hommes, les indéterminés contre le mâle-cis, dans l'unique but de pourrir, de brûler les terres d'un espace que sociologues et philosophes considèrent, à la lumière de leurs études, comme un univers avant-gardiste, précurseur, sensible aux notions de pouvoir et à ce qui en découle tant sur les champs intimes que dans les domaines sociaux.
Les sexualités alternatives ont le bénéfice d'éduquer à la prudence.
Les sensualités atypiques permettent de stimuler les consciences à la responsabilité de soi, conséquences de ses choix, de ses actes pour soi comme sur autrui.
Les amours différentes offrent à celles et ceux qui s'en approchent, le pouvoir de cheminer dans des pratiques qui s'accompagnent de réflexions dont la qualité dépasse le cadre du pret-à-penser, il n'y a que de très rares comportements marginaux, qui sont rapidement mis en lumière, pour démontrer combien ces d'explorations de soi sont propices à la recherche d'un épanouissement intime et non une zone borgne, de non-doit, de prédation hors norme.
Je sais, simplement, que mes pairs dans cet environnement sont largement instruits sur les devoirs de prudences, sur les examens de responsabilités, sur les consciences de la qualité de la communication, qu'ils sont attachés à la qualité de leurs paroles, à la sincérité de leurs émotions, à la vigueur de leurs désirs. Tout ce dont les miliciennes et la soldatesque woke abhorrent.
Par delà de ces êtres acariâtres et malséants, il est un fait : l'amour, le désir, les jouissances seront plus grands, indéniablement riches d'universalités.
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• Science : Les meutes de loups n'ont pas réellement de mâles alpha et de femelles alpha, l'idée est basée sur un malentendu.https://phys.org/news/2021-04-wolf-dont-alpha-males-females.html
• Clichés : « Mâles alpha », « violence naturelle », « exclus du sexe » : ces mythes d’extrême droite qui grignotent le discours sur la sexualité. https://www.nouvelobs.com/idees/20210504.OBS43637/males-alpha-violence-naturelle-exclus-du-sexe-ces-mythes-d-extreme-droite-qui-grignotent-le-discours-sur-la-sexualite.html
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Que faire lorsqu'on est loin de l'objet de son désir ? Comment pratiquer une relation D/s à distance ?
Dans cet article, je vais répondre à quelques questions que vous vous posez certainement. Je vais commencer par analyser les besoins de chacun et comment y répondre au mieux. Et oui, dans une relation D/s chacun a un rôle à jouer. Accepter ce rôle, c'est s'engager dans une relation qui apporte bien plus que du plaisir sexuel. Je ne vais pas vous livrer un guide pratique à suivre pas-à-pas vu que chaque relation est différente. Par contre, je vais vous aider à comprendre ce qu'il se passe dans la tête et le corps des protagonistes. Et cela vous permettra de mieux vivre votre relation à distance.
1 - Chacun ses besoins !
Que l'on soit le D ou le s de la relation D/s, le S ou le M du mot SM, l'exhibitionniste ou le voyeur, chacun a des désirs différents. On en connaît la plupart, on s'imagine les autres mais quoi qu'il en soit, les voir en vidéo sur le net ou imaginer la scène nous met en émoi. Si certains signes physiques sont immédiatement reconnaissables (bander ou mouiller), c'est parfois plus discret et subtil, comme le fait de se mordre la lèvre inférieure.
Mais attention, une excitation ne signifie pas forcément que l'on a le désir de concrétiser cette pratique. On peut être excité à regarder une personne attachée, suspendue dans le vide alors qu'on est soi-même sujet au vertige. On peut se masturber devant des vidéos de couples "jouant" avec des aiguilles et en avoir un peur bleue au point de s'évanouir à la vue d'un vaccin anti-CoVid.
Il ne faut pas confondre fantasme, désir et envie. Je vais simplifier à l'extrême alors inutile de venir lancer un troll sur l'emploi que je fais de ces trois mots, on s'en fout, ce n'est pas le sujet de l'article. Et comme je n'ai pas la prétention de savoir parler français mieux que vous, je vais utiliser des gros copier-coller du dictionnaire de l'Académie Française.
- Le fantasme : Issu de la psychanalyse de Freud, c'est une construction imaginaire, consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s'y met en scène, d'exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse. Le mot clé, c'est imaginaire. Ce n'est pas réel ! C'est comme un rêve, éveillé ou pas. On s'imagine dans une situation et le cerveau sachant très mal faire la différence entre le réel et l'imaginaire, prend son pied comme si on vivait vraiment la situation. Et comme ça vient de Freud, le fantasme a forcément une connotation sexuelle. Le fantasme : c'est sexuel et dans la tête. (Non, c'est pas une fellation !!!)
- Le désir : C'est l'aspiration profonde de l'homme vers un objet qui réponde à une attente. L'aspiration instinctive de l'être à combler le sentiment d'un manque, d'une incomplétude. Tendance consciente de l'être vers un objet ou un acte déterminé qui comble une aspiration profonde (bonne ou mauvaise) de l'âme, du cœur ou de l'esprit. Instinct physique qui pousse l'homme au plaisir sexuel, aux satisfactions des ardeurs de l'amour; convoitise qui pousse à la possession charnelle. Ici, on se rend compte que l'on sort de l'imaginaire pour y associer la notion de manque et surtout le besoin de le combler. Le désir : c'est le besoin de combler un manque sexuel.
- L'envie : Petit filet de peau à la racine des ongles (si, si, c'est dans le dico). Plus sérieusement, l'envie est un besoin, désir plus ou moins violent. C'est éprouver le désir sexuel pour une personne. Le désir naturel de posséder le bien qui appartient à autrui. Dans l'envie apparaît la notion d'appropriation, de propriété et aussi une notion péjorative, celle de faire du mal à quelqu'un. L'envie : c'est le besoin de prendre du plaisir.
Au final, une relation D/s, ce sont d'abord des fantasmes. Quelque chose qu'on a en soi et qui demande à s'exprimer. Puis on se focalise sur ses désirs, on cherche à combler un manque et on finit par éprouver du plaisir et avoir l'envie d'en avoir toujours plus.
Et cette définition s'applique pour les deux parties, que l'on donne ou reçoive, que l'on prenne ou subisse, que l'on s'offre ou reçoive. Nous n'avons pas les mêmes besoins que les vanilles. Nous avons d'autres fantasmes, d'autres désirs et d'autres envies. Nous cherchons à répondre à d'autres besoins. Et pourtant il y a un besoin commun dans tout ça : celui d'être en accord avec soi-même.
2 - Les inconvénients de la distance
Il y a plein de choses totalement impossibles à distance : attacher, fesser et tout simplement, le contact physique. C'est particulièrement ennuyeux pour une soumise qui aime se laisser aller. Elle peut attendre tant qu'elle veut à côté de sa corde, elle ne va pas s'attacher toute seule ! Mais le pire reste tout de même le manque de proximité.
La seule présence de son Maître rend la soumise docile. Son aura se manifeste par sa présence physique à proximité de sa soumise. Il est là et occupe un espace, à une distance socialement inacceptable pour toute autre personne. Il est là à portée de main, il est visible, son odeur est perceptible, sa voix relaie ses ordres. Ce n'est pas un fantasme, il est là, en chair et en os.
Où est le plaisir de la caresse sensuelle, du claquement sec du fouet contre la peau, le contact de la peau, la souplesse d'une paire de fesses qu'une main raide vient frapper ? Où est la chaleur du ventre de ma partenaire, qui réchauffe mes cuisses quand je lui donne une fessée ? Où est la joie d'être chatouillée par une plume et de ne pas savoir la direction qu'elle va prendre ?
Et puis, c'est affreusement impersonnel. Il manque le regard. Les yeux en disent bien plus long que n'importe quel roman quand on parle des choses du cœur. Ils sont le reflet de l'âme, dit-on. Une larme chaude fait basculer le monde durant une session intense.
Bref, la distance, c'est nul, on ne peut rien faire. Il manque tout ce qui fait une relation D/s. Il n'y a ni proximité ni toucher. L'abandon et la surprise sont aux abonnés absents, quand c'est pas les parties prenantes qui ont toujours la mauvaise idée de passer sous un tunnel au mauvais moment (surtout avec l'internet fixe de la maison).
Et pourtant malgré tous ces inconvénients, on peut initier une relation à distance avant de la concrétiser par une rencontre. Ou maintenir une relation en cas d'éloignement temporaire pour raison professionnelle, par exemple. Ou même s'en contenter car elle apporte juste ce qu'il faut à notre vie.
3 - Faire de la distance un atout
J'ai déjà entendu que "de nos jours, dominer à distance, c'est facile : une application d'appel vidéo et c'est parti, mon kiki !" C'est con, mais c'est vrai. Ce n'est pas la distance qui va faire qu'une relation est pourrie, c'est le manque de communication. Et de nos jours, grâce à internet, la communication est immédiate. Vous vous rappelez que dans ma première partie, je vous ai dit que le cerveau avait du mal à faire la différence entre le réel et l'imaginaire ? Et si on en faisait un as dans notre manche ?
a - Démarrer ou poursuivre une relation à distance
Quand on débute, la distance, c'est super sécurisant ! On peut rester anonyme, ne jamais montrer sa tête, se cacher derrière un pseudo : "Maître Dominant" ou "Soumise Obéissante". C'est très pratique pour changer de sexe sans avoir à subir ni l'opération ni les frais qui en découlent. Et c'est ultra sécurisant, vu qu'une simple pression sur le bouton off met fin à toute conversation un peu trop chiante. Ca permet de discuter avec des fous ou des gens biens et d'avoir le temps de se rendre compte s'ils sont de la 1ère ou 2ème catégorie avant de penser caresser l'espoir d'une hypothétique rencontre. Et oui, la distance : c'est la sécurité ultime !
Et c'est aussi le meilleur moyen de découvrir quelque chose de nouveau. Que l'on soit dans une relation depuis 30 ans ou complétement novice, il y a toujours une pratique que l'on ne connaît pas, mais que l'on désire essayer. On a fantasmé beaucoup dessus et maintenant, il est temps de passer à l'acte. Ou plutôt de se renseigner avant de prendre une telle décision et ne pas la prendre à la légère. La distance, ça permet d'aller à son rythme, de s'apprivoiser et de se rassurer.
Attention, il faut savoir ce que votre partenaire désire profondément. En apparence, c'est facile, surtout quand on lit un profil ou une annonce. Mais en fait pas du tout. Examinons un échange de message avec une soumise qui aime être insultée et humiliée :
- "Salut sale chienne, prosterne-toi devant ton Maître"
- "Va chier connard, chuis pas ta pute !"
Et oui, elles sont loin mes premières expériences, mais je m'en rappelle encore ;-) Pendant longtemps, j'ai ressassé cet échec cuisant sans comprendre : je l'ai insultée et humiliée direct ! Qu'est-ce qu'elle voulait de plus ? Simplement qu'elle légitime la personne qui la rabaisse.
b - La valeur variable de l'engagement
La distance permet la consommation de masse et éviter l'attachement. On peut se trouver un partenaire pour une session rapide en quelques minutes sur certains sites de chat spécialisés. Deux ou trois ordres et deux orgasmes plus tard, on se quitte bons amis et on se promet de recommencer, en sachant pertinemment que non. Ben ouais, physiquement c'est pas mon genre mais pour dépanner, ça le fait. Et bien entendu, une relation à distance, ça permet d'éviter l'adultère tout en ayant une vie sexuelle épanouie !
Obéir à quelqu'un qui n'est pas là, c'est avoir la volonté de lui obéir. Car il ne faut pas se leurrer : la soumise est bien consciente que le dominant ne peut pas se lever, l'attraper par les cheveux et la forcer à quoi que ce soit. La soumise obéit donc à son besoin de soumission. C'est la réponse à un désir. Cela vient combler un manque. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'elle accepte de faire des choses aussi dégradantes ou aussi douloureuses pour son Maître. Qui lui assouvit son envie de dominer.
La fessée a distance c'est complètement absurde quand on y pense. Se taper dessus, soi-même, pour se punir de n'avoir pas respectée une règle édictée par quelqu'un qui n'est pas présent... bienvenue dans le monde de Pierre Dac (ou des Monty Python pour ceux qui ne connaissent pas leur mentor). Et pourtant, dans presque toutes les religions, il y a des exemples d'auto flagellation pour expier ses fautes devant sa divinité. Serait-ce une marque de soumission ultime ?
c - Comment faire durer une relation à distance : Parlez-vous !
Dans notre monde de télécommunication instantanée, on a la possibilité de se parler à l'autre bout de la planète... et pourtant, les échanges sont souvent stériles. Un D ou un s, c'est une personne ! Et il n'y en n'a pas deux identiques sur la planète. Même les jumeaux ont des goûts différents ! Dès lors, on ne doit avoir aucune certitude envers sa partenaire. Et puis les gens ont des humeurs en fonction du pied par lequel on se lève. Je peux avoir une envie terrible de fellation le lundi mais pas le mardi.
La communication, c'est la base. Il faut se comprendre mutuellement pour que ça marche. Prendre des décisions pour sa soumise, c'est bien mais prendre de bonnes décisions qui vont la faire progresser, c'est mieux. Par exemple : la priver de dessert, c'est utile. Elle déteste le fait de ne pas pouvoir manger son délicieux gâteau mais dans le fond, elle sait que c'est pour son bien et le fera avec plaisir et surtout avec fierté. Et l'obliger à faire des choses qu'elle affectionne particulièrement, c'est la cerise sur le gâteau. Imaginez maintenant l'effet d'un ordre comme : obligée de se masturber tous les soirs à 22h17 !
Pour que ça marche, il faut pouvoir apporter à l'autre ce que personne d'autre ne lui apporte. Et pour cela il n'y a pas de secret, il faut connaître l'autre comme sa poche, mieux que cette personne ne se connaît elle-même. La communication est le seul moyen d'apprendre à se connaître, de s'apprivoiser et de gagner sa confiance.
Cette analyse de la relation D/s à distance m'a permis de montrer qu'elle répond essentiellement aux besoins des protagonistes, aussi différents soient-ils. Et que si la distance peut-être vue comme un inconvénient majeur, elle peut également devenir un atout par la sécurité qu'elle apporte, par l'intensité de l'engagement qu'elle engendre et par les infinies possibilités de communiquer qui existent aujourd'hui.
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1- je viens d'une famille catholique croyante.
2- très jeune ma maman au fort caractère avait un malin plaisir à me rabaisser et m'humilier aussi bien devant la famille que des inconnus elle fait une différence entre moi et mon frère, je l'ai très mal vécu j'ai une jeunesse compliqué.
3- quand j'étais enfant j'étais hyperactif agité , je ne pouvais pas tenir en place toujours à faire des bêtises 😂😂.
4- j'étais un enfant timide caché dans l'ombre discret j'observai ce qui se passait autour de moi sans un mot.
5- j'avais également un pépé qui avait un comportement inapproprié dans ces mots dans ces gestes c'était un homme qui me faisait très peur ,alcoolique infidèle et je pense même pédophile, mais je n'ai jamais pu le prouver verbalement.
6- après avoir passé mon CAP/ BEP dans la restauration je me suis engagé à 18 ans dans l'armée de terre où j'ai servi mon pays pendant 11 ans, j'ai également participer au conflit au Kosovo principalement dans l'est lugoslavie pendant un an avec les casques bleus.
7- je n'ai jamais été dans les relations dit vanille pour ma part j'ai toujours eu une forte attirance pour le BDSM et les relations DS , ma première partenaire je l'ai rencontré au sein de l'armée de terre elle était sergent-chef et moi un simple caporal , c'est elle qui m'a fait découvrir ce milieu si particulier et si envoûtant une fois qu'on y rentre ,elle était ma soumise pendant 2 ans nous avons vécu un moment appréciable où je l'ai apprivoisé de jour en jour, c'est elle qui me commandait au travail et pas dans l'intimité sourire ...
8- pour moi les relations DS ont toujours été des moments de partage de complicité de respect pour avancer main dans la main ensemble dans la même direction, j'ai toujours été très respectueux de la gent féminine.
9- je suis un homme plein de qualités drôle attentionné fidèle sincère d'une grande franchise et une grande sincérité je suis également une personne avec qui on peut discuter de tout et de rien ouvert à beaucoup de choses mais également serviable gentil avec un très grand cœur .
10- j'aime la nature, les animaux les balades, mais galement les repas entre amis le bowling le billard ou simplement aller boire un verre dans un bar ou bien au restaurant .
11 - je m'intègre facilement dans les discussions et les dialogues qui peuvent être intéressante sur tout sujet, je reste ouvert au dialogue même si j'ai ce petit côté timide par moment je me livre pas facilement mais une fois que la confiance d'installer les choses sont plus simple et plus fluide.
12- je suis un homme têtu, j'ai également du caractère je dis ce que je pense mais toujours avec raffinement, j'ai un sale caractère que j'assume pleinement mais je sais me remettre en question quand c'est nécessaire et reconnaître mes torts quand je me trompe, mets dame si vous savez me prendreme je serai doux comme un agneau ou alors une tornade 😂😂😂.
13- j'aime l'autodérision la simplicité dès mots avec raffinement et élégance.
14 - par la suite j'ai rencontré ma compagne ma partenaire mon tous dans une relation DS , nous étions ensemble 6 ans, mais malheureusement la vie a fait que je lui ai repris mon collier tout simplement, parce que elle était tombée enceinte et que elle a avorter derrière mon dos et m'a trompé à plusieurs reprises avec d'autres dominants , cela je l'ai appris bien plus tard par la suite j'ai été brisé mon cœur détruit il m'a fallu du temps pour me remettre et passer à autre chose.
15- à 40 ans j'ai perdu ma chienne suite à un accident de voiture là aussi j'ai été meurtri accabler de la perte de ma chienne fana que j'aimais énormément là aussi je m'en suis voulu pendant longtemps aujourd'hui ça va mieux mais je pense toujours beaucoup à elle.
16- j'ai beau être un dominant je reste avant toute chose un homme avec des valeurs qui sont importante à mes yeux je suis connu par ma prestance et mon respect de la gente féminine mais également de ma droiture.
17- je déteste l'injustice le manque de respect qu'on peut apporter à toute personne ,les jugements et la méchanceté gratuite.
18 - je suis très sensible aux mots et aux échanges que je peux avoir avec des personnes sur le site...
19 - les demoiselles et les dames qui sont sur le site reste avant toute chose à mes yeux des personnes avant d'avoir un certain statut ,il est important de bien comprendre que le BDSM n'est pas juste un milieu particulier mais bien des relations humaine avant toute chose, ce n'est pas juste une histoire de fesses c'est bien plus fort que ça ,les liens qui se tissent dans la relation entre un homme et une femme se rejoigne comme deux âmes perdues et qui ne font qu'un dans la relation l'amour le partage est essentiel pour pouvoir avancer main dans la main dans la même direction...
20- j'aime sentir ma partenaire entre mes mains nos regards plongeant dans le désir la complicité et le partage, si vous avez l'occasion de regarder mon profil avec attention vous verrez que j'aime la sensualité l'élégance et le raffinement dans ce type de relation .
23 - le dominant a un rôle primordial pour la sécurité et le bien-être de sa partenaire, avoir la capacité de réaliser avec elle tous ses envies et ses fantasmes les plus fous, qu'elle puisse se sentir en sécurité avec un homme bienveillant qui pourra lui donner l'envie de se livrer entièrement et offrir sa dévotion, parce que il ne faut pas oublier une femme qui offre sa dévotion c'est un cadeau qu'elle nous font et sans elle nous sommes rien il faut pas oublier aussi que c'est la soumise qui choisit son dominant et non le contraire.
24 - la soumise exécute les ordres de son homme pour lui faire plaisir en tout lieu et à n'importe quel moment mais reste libre d'accepter ou refuser, elles ne sont pas comme les esclaves elles ont leur libre arbitre c'est pour ça que le dialogue et l'échange est très important.
25 - le dominant ne doit pas être égoïste il doit apporter beaucoup de choses à sa partenaire et son plaisir et aussi importante que celui de son homme .
26 - on pourrait penser par ce portrait que je ne suis pas un vrai dominant ne vous fiez pas aux apparences ce n'est pas parce que nous sommes bienveillant à l'écoute avec nos soumise que je ne peux pas être ferme et directive une main de fer dans un gant de velours tout simplement..
27 j'aime sentir le désir et l'envie de pouvoir se livrer entièrement entre mes mains avec un regard malicieux coquin qui nous donneront tous les deux envie d'approfondir les choses...
28 après cette séparation qui a duré 6 ans j'ai fait des rencontres fort sympathique aussi bien des soumises que des switch et même une fois une dominatrice quand j'étais beaucoup plus jeune, j'ai également lier d'amitié avec des personnes des couples très intéressantes aussi bien.dans la vie de tous les jours que sur le site avec des affinités appréciable et très agréable je pense qu'il se reconnaîtront sourire .
29 - voilà esclave x défi relevé j'espère que tu prendras plaisir à me lire en vous souhaitant à toutes et à tous une belle soirée....
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Tes yeux fulminent, les tendons de ton cou saillent tant ils sont contractés et ta bouche est tordue en un rictus tandis que les insultent fusent en dehors d’elle. « Connasse » est la pire insulte pour ma sensibilité personnelle. La connasse, celle qui fait chier, pas celle qui excite comme la salope. La connasse ne peut pas être aimée d’aucune façon. Et ce ton qui profère ces insultes, qui hante et réveille en sursaut mes assoupissements le soir encore. Chaque onde haïssante de ce son me traverse comme des pointes sous ton regard glacé de haine.
Tétanisée par la peur et l’incompréhension, le cerveau complétement vide, mes yeux te contemplent hébétés ce qui attise ta colère, ta violence. Je tente de me recroqueviller, baisse les yeux, voudrais disparaitre, juste me rouler en boule sur un coin du carrelage et poser mon visage sur sa surface glacée et y laisser couler mes larmes. Je n’attends que le temps béni où je pourrais enfin le faire quand tu te seras lassé de mon absence de réaction.
Mais loin de te lasser, tu es bien lancé, tu t’approches brutalement et m’arrache le bras droit, que je tords nerveusement dans mon bras gauche, en le tirant vers toi et en m’invectivant.
« Réagis au moins ! J’en peux plus... T’aimes ça hein me faire monter, tu veux me faire péter la pile c’est ça !? T’es une CONNASSE. »
Je pleurs, je supplie : « mais non, je t’assure, j’ai pas fait exprès… »
Lui : « tu le comprends au moins que je suis pas méchant, que c’est pour ton bien. C’est toi qui me pousse à me comporter comme un tyran en agissant comme une gamine. Tu le comprends ? »
Et en martelant ces 3 derniers mots il secoue violemment mon bras qu’il serre toujours. Le rappel de la sensation de ce bras bloqué et douloureux me fait reprendre un peu mes esprits et dans un vain espoir puéril je me débats pour tenter de récupérer difficilement mon bras de cet étau avec un reniflement de colère. Mais il le maintient serré et m’oblige à le regarder dans les yeux en agrippant mon menton de son autre main : « Est-ce que tu comprends, [E-li-sa-beth] ? » prononce t-il lentement les yeux rivés au fond des miens. Au fond de moi l’excitation se répand sous son regard qui me remplit.
[Mon vrai prénom me fend comme un long fouet qui s’abat. Il ne l’utilise jamais au quotidien, nous avons nos surnoms. Je me sens pétrifiée par ce son inentendu depuis longtemps. Mes yeux deviennent ceux de mes 8 ans, la voix qui prononce ce prénom devient celle de ma mère. Je suis glacée de honte.]
Je ne suis pas d’accord, je n’ai rien fait, c’est pas de ma faute, tout mon cerveau rationnel se révolte comme un poulain qui se cabre mais, calmée, je m’exécute, mon corps tendu se relâchant avec mollesse : « oui je comprends. » « Regarde-moi ! -il agrippe plus fermement mon menton- Qu’est-ce que tu comprends, E-li-za-beth ? » Je répète bêtement et docilement les arguments qu’il m’a présentés furieux peu avant, tandis que mon cerveau continue à refuser de se plier.
Que ne voudrais-je être fessée solidement rivée à tes genoux, que tu m’assènes les gifles que je mérite, sentir tes mains m’étrangler et ton souffle emplir ma gorge dans un baiser haineux. Que n’aimerais-je sentir une torture physique accompagner les douleurs de l’âme et de l’esprit, conforter celles du cœur ? Pour qu’il y ait le double dialogue, verbe et acte, qui conduit à la jouissance et à l’apaisement des corps et des esprits.
Mais la sensation de devoir plier, admettre, sans même passer par un débat des corps, est si dégradante intellectuellement que je commence à me sentir excitée malgré ma détresse. Foulant ma révolte de mes propres pieds, je la brise du mieux que je peux pour tenter de te calmer. Mon excitation me rappelle que non, je resterais frustrée comme toutes ces années, comme si je ne méritais même pas d’être une chienne à ton service, et la honte que j’en ressens m’inonde le bas ventre de plus belle dans une onde d’excitation fulgurante.
Tu t’éloignes dans une autre pièce pour tenter de te calmer et je profite de ce moment où tu ne me vois pas pour enfin me laisser tomber en boule sur le carrelage. La sensation d’être à ma place me réconforte tandis que l’onde de chaleur dans mon bassin grossit et que celui-ci commence à onduler instinctivement. Mais me rappelant ma condition de celle qui ne suscite même pas l’envie d’être utilisée, je cesse de moi-même pour me priver de ce soulagement que je ne mérite pas. Une vague de honte m’enveloppe, accentuant mon excitation. Je ferme les yeux et m’endors dedans.
Moralité : Est-ce que, THEORIQUEMENT, une abstinence totale (AUCUN contact) et prolongée (sur plusieurs mois/années), qui serait forcée, non désirée, est-elle l’archétype du fantasme ultime pour une soumise obsédée par la frustration, le tease and deny, le contrôle des orgasmes… ?
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Cela fait des mois que le Straship a quitté Mars, la planète froide et rouillée et fait route vers Jupiter et ensuite Saturne et ses innombrables lunes. A bord Big Jhonny, le colosse texan, toujours avec son chapeau de cow boy sur tête, passe son temps, il en a beaucoup pour ce voyage qui va durer des années, à tringler ses trois femelles. De belles américaines aux gros seins laiteux, aux fesses larges, comme il les aime. Pour Big Jhonny, les droits des femelles sont inexistants, elles n'ont que des devoirs. C'est sa seule règle à bord et lui, le pacha a tous les droits. Au moins les choses sont claires et il sait donner des ordres. Ses trois superbes femmes bossent sans arrêt. Entre les serres pour faire pousser des salades et autres légumes, le ménage, l'entretien du vaisseau, elles n'arrêtent pas. Big Jhonny, lui ne fout rien, il reste au poste de pilotage et regarde les étoiles et chaque fois qu'il veut se défouler un peu, il va en tringler une dans un coin, à tour de rôle, sans en privilégier aucune. C'est après la ceinture d'astéroïdes que les mauvaises nouvelles sont arrivées aussi soudainement qu'un essaim de frelons sur un figuier bien mur.
Vous vous souvenez que lors de la traque et mise hors d'état de nuire de Ben Laden, dans tous les papiers et ordinateurs retrouvés dans sa cache à Heyrat, les Seals avaient découvert toutes sortes de documents et plans secrets d'attaques. Parmi eux un plan surprenant contre la France pour provoquer sa ruine. Ce pays très endetté, avec ses millions de fonctionnaires, ses taux d'impositions anormalement élevés pouvait faire l'objet d'une attaque pour l'étrangler financièrement. Dégrader sa note, faire monter les taux d'emprunts, ....un scénario repris par des gros prédateurs de la finance qui ont vu l'occasion de faire un gros coup. Sauf que le poisson à avaler était trop gros et le raid s'est vite transformé en catastrophe financière mondiale. il s'en est suivi partout de forts troubles sociaux et sur le terreau des faillites en cascade la montée des totalitarismes. La guerre comme solution? Encore une très mauvaise idée car l'ours russe a réagi dès qu'il s'est senti menacé et en quelques minutes 99% de l'humanité avait rejoint le territoire des ombres nucléaires. Sauf que personne ne fut à l'abri. Les machines et leurs intelligences artificielles prirent le contrôle complet de la planète et jugèrent que l'espèce humaine était une catastrophe ambulante et qu'il fallait l'éradiquer complètement. Ce qui fut vite fait, y compris dans les stations spatiales et sur les bases lunaires. Restait Mars et le Starship en route vers Jupiter à présent. Joe qui commandait la base martienne eut quelques mois pour se préparer à l'arrivée des terminators. Juste le temps de se trouver un lac souterain, de couper toutes les communications et d'envoyer toutes les machines à la ferraille. Un quasi retour vers 1800, sans radios ni rien d'électronique. Un black out complet. Big Jhonny ne pouvait pas faire de même, le Starship était un nid d'espions pour les machines et il en avait besoin pour survivre dans le vide sidéral. Heureusement, il avait une confiance absolue dans ses trois femelles dévouées.
Ils prirent le temps de tout couper, d'éliminer toute source de signal entrant ou sortant vers la Terre. Ils prirent le temps de désactiver tous les robots intelligents, tous les automatismes sophistiqués, tous les ordinateurs et autres objets munis de puces. Plus rien, une bonne navigation aux étoiles, comme jadis les marins sur les vastes océans. Cela Big Jhonny savait faire. Il gardait toujours son colt à la ceinture pour loger une balle dans tout mécanisme douteux. Non mais, c'était pas des putains de machines qui allaient faire la loi à bord. Il jugea bon de modifier discrètement son plan de vol pour brouiller toutes les pistes.
Heureusement il existait des échantillons de sperme et des ovocytes congelés à bord. De quoi repeupler une petite colonie. Il fallait trouver un refuge sur. D'abord refaire le plein sur Titan. Puis explorer les lunes de Saturne. Il trouva son bonheur sur une grosse patate de glace et de roches avec quelques lacs gelés de méthane. Juste assez de gravité pour être bien. Il repéra une faille dans la croute de glace et y posa son vaisseau délicatement. Une immense grotte lui offrit un refuge . Ils échappaient provisoirement à tous les repérages. La grotte fut fermée, une atmosphère respirable crée. Les trois femelles de Big Jhonny en firent vite un somptueux palais entièrement vert et agréable à l'intérieur. De la Terre ils ne savaient plus rien. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants....Rires.
La morale de cette histoire c'est que femelle bien tringlée est toujours reconnaissante et très dévouée.
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Lucas était le prototype même du petit coq prétentieux que les Devil's Sisters, un gang de jeunes femmes gynarchistes et dominantes, surveillaient depuis longtemps dans l'espoir d'avoir une occasion de s'emparer de lui et de pouvoir lui faire définitivement ravaler sa fierté de mâle arrogant. Le destin, fort solidaire avec les potentiels tyrans, s'acoquina avec les cruelles demoiselles pour piéger le pathétique damoiseau. Le pauvre, qui arrondissait ses fins de mois en se faisant parfois livreur de pizzas en soirée, eut le malheur un jour de se voir commander une funeste napolitaine par une enjôleuse voix féminine qui, malicieusement, lui demanda d'effectuer sa livraison à une adresse qui n’était autre que celle de l'antre diaboliquement équipée de la revancharde sororité. Il n’eut même pas le temps de sortir sa pizza du sac de livraison, peut importait d'ailleurs car les filles étaient affamées de bien d'autres choses, qu’il se retrouva à imiter un x majuscule sur une croix de Saint-André sur laquelle les filles l'avaient entravé. Sans un mot d'explication, elles se mirent à le gifler sauvagement pendant de longues minutes, jusqu’à ce que ses joues prennent la même appétissante couleur que la sauce tomate qui garnissait sa maintenant froide napolitaine. À tour de rôle, elles commencèrent alors à cracher au visage du malheureux, qui tentait lamentablement de se débattre sur son instrument de supplice et qui, après avoir longuement invectivé et protesté, maintenant suppliait et chouinait comme un ado brutalisé par ses pairs. Les jeunes Walkyries se raclaient profondément la gorge avant chaque projection, visaient avec délectation et se gargarisaient de joie et d'ironie à la vue de leur salive dégoulinant sur le visage de Lucas, dévalant telle une humide stalactite en bas de son nez pour venir détremper sa chemise, au son humiliant de nombreux commentaires ironiques. Après une demi-heure de ce gluant prologue, une des joyeusee amazones sortit un cutter de sa poche et entreprit lentement de mettre à nu leur victime, en taillant et déchirant ses vêtements avec une lenteur calculée mais une violence certaine, sous les moqueries de ses consœurs. Elle prit soin de s'attarder particulièrement longuement sur la destruction de la dernière pièce, le mignon petit slip blanc qui faisait office de dernier rempart de son intimité. D'abord deux ronds découpés à l’arrière pour dévoiler les deux blanches hémisphères d'une lune qui tressaillait de honte, deux coups précis pour cisailler la petite ficelle qui masquait encore la raie, puis deux autres sur les côtés de l’élastique pour faire choir entièrement le tissu aux chevilles. – Oh, mais qu'est-ce donc que ce petit colimaçon ? On ne le voit pas bien, caché qu'il est dans les fougères, je vais débroussailler un peu le terrain afin de mieux pouvoir l'observer, commenta-t-elle. Et, suprême humiliation, elles se joignirent toutes à l’opération qui consistait à totalement épiler le petit appareil qui pendouillait entre ses jambes tremblotantes. Il fut d'ailleurs ainsi rasé des pieds à la tête, de sorte que plus le moindre poil ne puisse venir rappeler une quelconque ébauche de virilité. C'est à chaudes larmes qu'il pleurait maintenant, sous les flashs des photos sous toutes les coutures que les diablesses s'amusaient maintenant à prendre de lui dans cette situation avec leur portable. Afin de terminer en beauté leur œuvre et la soirée, elles finirent par le ligoter sur une table et garnirent sa bouche d'un Spider-Gag bien enfoncé et écarté au maximum, et purent ainsi parachever l’humiliante leçon en forçant Lucas à avaler diverses substances qu'il n'aurait pour rien au monde accepté d'ingurgiter de son plein gré, et que je vous laisse entrevoir au bon vouloir de votre pire imagination. Dès le lendemain, ce ne fut plus qu'en baissant les yeux, que l'ancien coquelet fier comme Artaban arpentait les rues de sa cité.
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Me réveiller dans ses bras, le voir me sourire, me caresser, pouvoir me blottir contre lui, me sentir juste bien. Nous nous élevions chaque jour. Quoi de mieux que d’être soi avec l’autre. Avoir conscience de nos tourments, nos névroses, les accepter ou les comprendre et sortir de schéma inconscient.
Notre soirée d’hier m’a permis de comprendre que j’avais toujours cet peur de l’abandon. Au final, à force d’y penser, nous agissons toujours de telle sorte qu’au fina l on se fait abandonner, ou bien, parfois les gens nous quittent ou que nous quittons car c’est simplement ainsi. Il ne faut pas rechercher un fautif, c'est juste que l'un ou l'autre ou les deux n'était pas bien dans cette relation. La clé à tout cela.. la sincérité, la franchise et la communication qui induisent la confiance. Les mots sont souvent utilisés mais les actes parlent. Ils peuvent parler selon notre analyse, notre logique et peut être totalement mal interprétée. C'est ainsi que nous nous conditionnons.
Les êtres humains sont si fort en général pour faire culpabiliser l’autre pour se déculpabiliser soi-même de ses actes. Souvent ce sont ces mêmes personnes qui se caractérisent pas prise de tête ou passionner du « Carpe Diem ».
Ne pas à justifier de nos agissements, évitent aussi de se remettre en question. J’ai évolué, pris du recul et que dire de la période de la quarantaine.La meilleure, même si j'ai bien encore du chemin à parcourir.
Hier soir, il m’avait poussé dans mes retranchements. La peur de le perdre comme au final lui aussi pouvait me perdre. Ce sentiment lié à mon manque de confiance en moi. Et s’il ne voulait plus être avec moi ? Eh bien c’est que cela devait se passer ainsi. Personne ne nous appartient. Il est vrai que lorsqu’on a une telle connexion si forte et où l’on s’abandonne, s’adonne si fortement que la chute est vertigineuse. La perte de ces sensations n’enlèvent en rien aux moments intenses vécus. Et cela amène à se relever et découvrir d’autres choses. En faire le deuil.
Mais il était là. Il faisait tout pour assouvir mes désirs, il me voyait avec d’autres hommes et pourtant il restait. Il m’avait confié aimé me voir prise par d’autres, que ça le rendait fou de me voir ainsi baiser, prise. Il voyait la chienne que j’étais et de l’autre, il voyait la femme que j’étais. Dans les deux cas, il me respectait.
- Ce soir, on va bien s’amuser ma belle.
- Ah oui qu’as-tu prévu ?
- Hum tu verras mais il y aura du spectacle j’ai hâte.
- Quel spectacle ?
- Hum tu verras.
- En attendant, je te propose d’aller nos détendre au spa qu’en penses tu ?
- Oh oui !!!!! tu sais combien je raffole de ça.
Il sortit alors de sa boite la clé de mon collier et me l’ôta.
Nous sortions de Deadalus pour nous rendre au thermes situés non loin de là. De vieilles thermes sublimes à l’ambiance romaine. La nudité était obligatoire. Je songeais à mes fesses marquées.
- Tu te débrouilleras petite chienne me glissa-t-il à l’oreille en me taquinant.
Dans ces thermes, il y avait une multiplicité de bains L’eau était à température de 32 dégrés d'autres bassins elle était plus froide.
Puis il y avait ces petites alcoves pour une ou deux personnes.
Il faisait juste bon, chaud. Je posais mon peignoir. Un pied puis l’autre c’était si divin. Je me sentais envelopper d’une chaleur réconfortante. Tout de suite j’étais bien, je ne pensais à plus rien.
Il me rejoignait, face à moi. Juste nous deux.
- Ecarte tes jambes.
- Humm tu es si belle. Hier tu l’étais tout autant.
Je baissais les yeux, rougissante. Une partie de moi me cachait à en parler, ll le savait.
- As-tu aimé que je t’offre à Cassandra hier ?
- Je dois dire que cela m’a terriblement excitée. Alors pour autant je ne suis pas bi, tu le sais.
- Ce n’est pas la réponse à ma question. Mets toi un doigt dans la chatte et réponds.
Je le regardais droit dans les yeux en m’exécutant.
- Oui, j’ai aimé.
- Et que je la prenne devant toi ?
- Tu en connais la réponse. Tu connais ma dualité. Maintenant, j’ai saisi une chose que je ne peux expliquer. Toi, tu acceptes de me voir avec d’autres et tu es là. Je pense que tu voulais me punir peut être et de l’autre provoquer en moi une excitation à te vouloir davantage. Je ne sais pas. On va pas dire que j’adore ça. Nous étions dans un contexte particulier.
- En effet contexte particulier. J’ai adoré te voir ainsi attachée offerte en objet sexuel, être à disposition et qu’on fasse de toi ce que tu voulais. Je l’ai baisé en pensant à toi et tout ce que je voudrais te faire subir, et tu vas les subir ma belle.
Je le regardais souriante.
- Tu connais notre règle. On parle de tout ! n’analyse pas de ton coté avec ta logique me réponda-t-il
- Oui.. tu as raison.
Il se rapprocha de moi pour m’embrasser. Il se plaça derrière moi, mon dos se posant contre lui.
- T’ai-je dit d’arrêter de te doigter ?
- Pardon.. non…
Je sentais derrière moi son sexe se durcir.
- Je vais avoir du mal à sortir de là. Tu me rends fou tu sais.
Je rigolais..
- Chacun ses problèmes, toi c’est ta queue, moi mes fesses.
Nous rigolions comme deux gosses.
Il y avait plusieurs bains à faire. Il y avait des mosaïques de partout.
Une grande salle de détente avec une verrière style Art Nouveau. Ce calme d’antan. J’adorais ces lieux avec cette atmosphère.
Il ne cessait de me provoquer de m’exciter.
Nous arrivions à des bains où la lumière était tamisée.
Une sorte de grotte, nous étions presque dans la pénombre.
Je m’étais accrochée à lui comme un petit koala. Il avançait dans l’eau. Ses mains sous mes fesses, personne ne nous voyait. Il n’y avait quasi personne. C’était génial.
Il me déposa sur une assise en pierre. Lui restant debout devant moi. Il s’empara de mes lèvres, de mes seins.
- Eh doucement, quelqu’un pourrait arriver!
- Chut…
Sa langue s’entremêlaient à la mienne. Je voulais le dévorer, lui faire l’amour. Il écarta mes cuisses et déposa ses doigts à mon entrejambe.
- Tu adores ça être doigtée petite chipie. Je sens déjà que tu es humide.
- Normal avec toute cette eau le taquinais-je.
Il prit mon cou en main et m'embrassait fougueusement.
- Vilaine. Pour la peine je ne te doigterai pas.
Je le regardais avec une air innoc
ent, qui disait si je veux.
Il me laissa quand même ainsi. Trois hommes pénétraient dans cette grotte. J’étais déçue de ne plus être seule.
- Garde tes jambes écartées.
- Non mais arrête !
- Garde tes jambes écartées.
Il se plaça a coté de moi. Les hommes se plaçaient un peu partout. J’étais la seule femme. Bizarrement on se jetait des regards furtifs sans oser se regarder. Une certaine pudeur et un respect qu’on retrouvait partout dans les termes allemandes.
Assis à coté de moi, je sentis alors sa main se poser sur ma cuisse. Il me parlait à l’oreille.
- Maintenant je vais te doigter.
Avec un geste presque naturel, sa main glissa doucement vers l’intérieur de mes cuisses. Mon cœur battait à l’idée d’être surprise. Je sentis alors un doigt pénétrer doucement dans ma chatte.
Je pinçais mes lèvres. Je tentais de rester la plus naturelle pendant qu’il s’occupait de moi.
- Il y a un homme qui te regarde. Crois-tu qu’il voit ou devine que je te doigte ?
- Mais non ..
- Si, il te regarde. Provoque le…
- Arrête avec ça.
Un second doigt pénétra.
- Regarde comment tu excites les hommes. Tu as cela en toi. Tu aimes ça, qu’on te regarde.
- Arrête s’il te plait.
- Au contraire, avec moi tu assumes ta partie sombre.
Il se redressa.
- Comme tu veux, j’arrête.
Je me sentais interdite. Je ne voyais jamais les regards des autres hommes et je ne le cherchais pas. Pourtant là où il avait raison, j’avais besoin qu’on me regarde, d’attirer l’attention.
Je me levais pour m’asseoir entre ses jambes.
A nouveau je laissais tomber mon torse contre son dos ma tête au creux de son épaule gauche.
Il m’embrassa la tempe et enroulait ses bras autours de moi.
Je prenais soin de bien placer mes fesses contre lui, de faire ses petits mouvements pour le rendre fou.
- Arrête, après je ne pourrais me retenir. Tu vas me le payer...
- Ah oui ? tu veux que j’arrête.
Ma main s’était glissée à l’arrière de mon dos pour saisir son sexe. Je commençais doucement à le caresser.
- Regarde les autres sans rien transparaitre lui taquinais-je.
- Tu ne paies rien pour attendre.. mais continue, tu masturbes divinement bien ma petite salope.
Je riais.
Je sentis alors ses mains me tenir par le haut de mes cuisses à l’entrejambe. Je sentais ses doigts me caresser , malaxer sans toucher mon sexe. Il me rendait complètement folle.
On s’amusait à se rendre fou. J’adorais ça.
Soudain, il reprit le contrôle.
Soudain ses doigts pénétraient ma chatte deux de chaque main. Il l’écartelaient.
- Tu es bien ouverte maintenant…
- Humm c’est si bon…
Jen’avais plus la force de le caresser tellement il m’avait coupé l’herbe sous le pied.
- Concentre toi, continue de me caresser petite putain.
Il savait qu’il me rendait folle et que la réciproque était vrai.
- Aimerais tu sentir ma queue dans ton cul ?
- Humm oui j’aimerai..
- Hummm…
Il frotta sa queue contre moi.
Je sentais les autres hommes me regardaient.
- Le premier là, sur ta gauche, il a remarqué notre manège. Je pense qu’il aimerai bien être à ma place. Et comme il a chuchoté à l’autre quelque chose, je pense que cela doit être par rapport à toi. Alors maintenant je ne sais pas si je vais t’enculer, pour qu’il voit comment tu aimes te montrer. La question, as-tu envie de moi ?
- Tu le sais que j’ai envie de toi.
- Alors arrête de parler, agis. Fais en sorte que je te prenne et assume.
- T’es fou, on ne peut pas faire ça ici.
- Empale toi.
Je ne me sentais pas à l’aise de le faire.
- Petite joueuse riai-til.
Il savait quelle corde sensible jouer et que je réagissais au quart de tour.
- A force de t’interdire des choses, tu oublies le goût de la liberté. Ose ! Prends les choses en main, enfin si je puis dire, dit-il d’un ton sincère.
Je m’enlevais de mon assise pour me retourner et l’embrasser. Les autres hommes ne bougeaient toujours pas.
- Tiens ton sexe que je m’empale dessus quand je me retourne lui ordonnai-je.
Je me retournais à nouveau pour m’asseoir sur sa queue.
Malgré moi j’y mis le temps. Sa queue dans mon cul qui cédait assez facilement. Je le sentais me tenir fermement par la taille, allant au plus profond de mon cul.
Le plus dur était de ne rien laisser passer au niveau de mon visage. Il faisait des mouvements de bassins très légers et les hommes nous regardaient.
- Tu sais je les regarde. Ils savent que je te prends là…
Je me sentais rougissante et si excitée à la fois.
Doucement je me posais contre lui, comme avant, ma tête au creux de son épaule gauche.. Il me parlait à l’oreille, je sentais sa queue en moi et ses doigts dans ma chatte. Avec lui, je sortais totalement de ma zone de confort.
Ses doigts si doux sur mon clitoris.
- Repense à la langue de Cassandra sur ta chatte. Repense à ses petits coups de langue, ses aspirations, pense à moi qui te regardait te faire baiser par une femme.. tu étais merveilleuse.
Il me rendait complètement folle.
- Arrête de bouger. Il me replaçait pour donner quelques coups de bassin.
- Pense à ma queue dans ton cul comme il aimerait bien te défoncer, et ma main te cajoler.
- Ma princesse, ma putain. Regarde ces mâles qui veulent te baiser. Excite les.
- Je… tu me rends folle, encore.. parle moi.
- Repense à Mickaël, comment il t’a tringlé dans les toilettes comme la petite chienne que tu es, ses coups de ceinture que je lui ai demandé qu’il te fasse.
- Humm ouiiii, j’ai adoré ça, tu m’excites trop, j’adore que tu me rendes ainsi.
- Que je te rende comment ?
- Si chienne, si putain.
- Je ne te rends pas ainsi, tu es ainsi.
Ses doigts tournoyaient autours de mon clitoris, j’avais du mal à tenir.
- Je vais.. jouir..
Mon clitoris, mon sexe étaient gonflés de désir. Je contractais mon corps, fermant les yeux, me concentrant sur sa voix qui me guidait.
- C’est ça, laisse toi aller ma chérie. Contracte toi bien, hummm je le sens sur mon sexe.
J’oubliais tout, je ne pensais qu’à ce plaisir montant encore et encore ; Je me concentrais sur ses doigts, sa voix, je revivais tout ces derniers jours vécus si intense.
- C’est ça jouis ma chérie, jouis..
Je refermais mes cuisses, je tentais de ne rien laisser transparaitre ; Je fermais les yeux, mes lèvres se pinçaient.
- Ouvre tes yeux pendant que tu jouis, regarde autours de toi.
La jouissance était terrible. Je voyais ses hommes me regarder. Mon visage malgré mon impassibilité a dû laisser transparaitre ma jouissance.
Je me laissais retomber totalement contre lui.
Il me cajolait.
- Allez viens là mon petit koala.
Nous ressortions de l’eau. Il cherchait mon peignoir et m’emmitoufla dedans.
Il me prit par la main. Allez viens un bon hammam et ensuite du repos.
Je savourais cette journée.
La journée se terminait doucement.
Arrivés aux vestiaires, il pénétra furtivement dans ma cabine et la verrouilla. Sans me laisser le temps de réfléchir ou de parler, il mit sa main sur ma bouche. Il posa ma jambe sur le banc et me pénétra sauvagement la chatte.
Aucun son ne pouvait sortir de ma bouche.
Il me pilonnait si fermement.
Aucun mot ne sortait de sa bouche, il me baisait seulement. Je sentais ses couilles claquer. Ses vas et viens intenses c’était si bon, je mouillais terriblement.
Sa main sur ma bouche m’excitait et m’empêchait totalement de crier.
- Bonne petite salope.
L’attaque fut fulgurante avec de si bons coups de reins.
- Chut… je ne veux rien entendre.
Il me tringla sans aucun ménagement, éjaculant sur mes fesses.
- Rhabille toi maintenant ma chienne, je t’ai préparé une belle surprise digne de nous ce soir.
Il sortit aussi rapidement qu’il était entré, me laissant souiller de sa semence sur moi.
Nous nous étions rejoins à la sortie des thermes. J’avais pris le temps pour me sécher les cheveux.
- Comment te sens tu ?
- Humm merveilleusement bien et détendue.
- Humm parfait tu vas en avoir besoin dit-il en claquant mes fesses avec espièglerie.
Arrivés à Deadalus, Cassandra nous attendait.
Elle m’adressa un tel sourire.
- Conduisez là à sa chambre qu’elle se prépare. Je la veux à 19h30 dans ma chambre.
Kassandra me tenait par le bras.
- Allez petite chienne, dans ta chambre. Tu vas te faire belle pour ton Maitre. Voici ta tenue.
Je me parais de ma tenue assez affriolante, des bas, un masque en dentelle.
Cassandra arriva à l’heure.
- Tu es superbe. Laisse moi te regarder.
Elle palpa mes seins, tira sur mes tétons. Elle s’approchait de moi tout en me murmurant.
- Le goût de ta chatte me manque déjà.
Elle passa sa main sur mon entrejambe.
- Suis moi.
Je pénétrais dans la chambre de Monsieur.
Il était là, habillé en smoking, il était magnifique.
- Vous êtes..
- Taisez-vous !
Sa voix était autoritaire. Je compris que je devais à son regard, entrer dans nos jeux.
- Venez ici.
Je m’approchais. Je restais debout devant lui, pendant qu’il me tournait autours. Il prenait de temps, m’effleurant.
- Relevez vos cheveux.
Je m’exécutais.
Il fixa mon collier et remis son cadenas.
- Ce soir, vous serez exposée et à mes ordres ma chère. Vous n'avez pas le droit de parler, sauf si je vous autorise.
- Allez la mettre dans sa cage Cassandra.
Je vis alors son sourire. Elle me banda les yeux.
Elle me fit avancer hors de la chambre. Je ne savais pas où nous allions
Tout ce que je devinais c’est qu’elle me fit pénétrer dans une cage et m’enchaina au sol.
Elle fixa une oreillette à mon oreille droite.
- Allez couchez petite chienne.
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- Hum Petite chienne, me revoilà dit Cassandra en me caressant les cheveux.
Elle caressa mon visage. Elle avait sur ses doigts ces griffes que je reconnais. Elle les passa sur mon corps. Elle me fixait. Je devinais Monsieur qui nous regardait, je le regardais d’un air inquiet, l’envie de résister et de l’autre l’envie de céder à cette nouveauté. Cœur et raison.
- Alors tu as aimé que ma langue s’occupe de ta chatte ?
Je ne voulais pas avouer, non.
Je n’arrivais pas à le dire.
Elle saisit de sa main ma bouche et plaça sa main sur ma chatte. L’effet des griffes sur les lèvres de ma chatte captaient toute mon attention.
Elle s’amusait à les passer tout doucement. Je la regardais avec ce regard effrayer. Elle avait lâcher son emprise sur ma mâchoire pour à nouveau me caresser.
- Je vois, tu ne veux pas me répondre. Je pense qu’on va trouver la punition adéquat.
Elle détacha mes liens et me tira par les cheveux.
- Lève toi, plus vite, allez plus vite que ça.
Je sentais sa poigne ferme, elle me força à avancer ainsi et me jeta au sol devant Monsieur. Avec son pied elle maintenant une pression pour que ma tête reste au sol. Aucun mot ne sortait, je ne savais pas ce qui allait se passer mais j’étais dans un tel état. Elle continua à caresser mes cheveux pour les mettre en queue de cheval me forçant à me redresser. Je la sentais au- dessus de moi.
- Tu vas être une chienne bien obéissante dit-elle en me passant ses griffes sur la bouche.
Je déglutissais. Je sentais le regard de Monsieur. Assis sur le canapé, il se redressait. Il ne disait pas mot. Je sentais son regard sévère à mon égard.
- Punissez- la bien lui demanda-t-il
- Ouvre ta bouche m'ordonnat-elle.
- Sors ta langue.
- Regarde comment tu es belle ainsi, juste à attendre qu’on te fourre.
Elle continua à me caresser ainsi le cou. Je sentais les griffes acerrées dans ma chair. Elle plaqua sa main sur ma bouche. La pression se faisait plus forte.
- Je sais, il sait que tu adores cette situation dit-elle en murmurant ces mots.
Elle relâcha la pression de ses mains et me jeta à nouveau au sol. Elle posa son talon sur mes cervicales, m’obligeant à ne pas bouger.
- Allez tourne toi !
Elle s’agenouilla et se plaça entre mes cuisses. Je sentais cette proximité. Elle me toisa du regard. J’étais au pied de mon maitre. Je ne savais qui regarder à ce moment là. Elle m’hypnotisait.
Elle plaqua mes mains de part et d’autres à coté de mes oreilles, se frottant à moi. Je la regardais faire, je me laissais faire petit à petit.
Elle était si sensuelle, si belle.
Elle continua avec sa main griffée à parcourir mon corps, commençant par mon cou. Elle me regardait. Ses griffes s’aventurèrent vers mes seins. Je sentais cette pression piquante. Je soupirais. Elle savourait de me voir résister pour mieux céder. A nouveau, elle se pencha vers moi. Elle me respirait.
- Humm, tu sens la bonne chienne.
Elle commença par
aspirer le téton droit. Je soupirais. Douceur et fermeté. Mes yeux se fermaient. Je savourais. Je soupirais. Je commençais à me déhancher.
- Ne bouge pas !
Pendant qu’elle s’occupait de mon téton droit elle en profitait pour me griffer encore et encore le sein.
- Aiiihhhhh
Elle rigolait. Elle changea alors de téton. Elle se redressa. J’étais à son écoute, je ne voulais plus résister. Je voulais encore et encore.
Elle me souriait. Tout en me regardant elle ôta ses griffes. Je ne la quittais pas des yeux. Elle me regardait comme si j’étais la souris que la chatte allait dévorer.
- Humm ces jolis seins…
Elle commença à les gifler. Encore et encore
- Aieee…
- Chut, je ne veux rien entendre !
Elle me gifla le visage puis en profita pour mieux écarter mes jambes. Elle me regardait jouant entre gifle ou lcaresse. Je ne savais ce qui allait m’arriver.
Elle caressait l’intérieur de mes cuisses
- Oh déjà bien trempée petite chienne. Hum je vais bien m’amuser !
Elle saisit alors un gant noir. Elle me regarda le mettre.
- Chut, tout doux ma belle.
Elle me montra alors les pinces. Mes yeux s’agrandissaient.
- Je vais fermer ce petit trou à bite pour le moment.
Je criais, sentant la pression de ces trois pinces fermer ma chatte. Doucement elle tapait sur mon clitoris ; Je sentais l’afflux sanguin tambouriner mon clitoris.
Je gémissais.
- Offre ta bouche de petite pute.
Elle aventura ses doigts dedans, les entrants les sortants.
- C’est ça que tu veux n’est ce pas ? Oui je sais tout cela ma belle dit-elle en me parlant au creux de l’oreille.
Elle saisit ma laisse au niveau de mon collier et me força à me lever. J’étais debout face à Monsieur. Je voyais son regard bleu sur moi. Je le regardais de manière suppliante. Je me laissais succomber. Je comprenais tant de choses à cet instant.
Elle était derrière moi, elle embrassait mon cou., ses mains se placant sur mes seins. Monsieur ne cessait de nous regarder.
- Regarde ce que j’ai pour te décorer. Prends une respiration !
Je sentais une pince sur mes tétons… puis une autre.
- Aiiiiieeeeee.
Je serrais les dents, couinant voulant les éviter.
Elle prie le temps de bien les placer. Les pinces était reliées entre elles par une chaine
- Ecarte tes jambes, mains dans le dos.
Elle s’était éloignée pour mieux revenir. Je vis alors le martinet. Je savais que j’allais à nouveau rougir. Elle commença doucement par me donner quelques coups, elle s’appliquait à ne pas oublier une parcelle de mon corps.
- Penche toi maintenant, tends ton fessier.
J’étais face à mon maitre, mon regard se plongeant à nouveau dans le sien. Je devinais un léger sourire.
Elle s’occupa de mon fessier déjà bien douloureux.
- Aieee..
J’avais envie de me soustraire.
Elle se rapprocha de moi et me caressa pour me soulager ; Ses mains étaient douces et bien chaudes.
Elle me fit avancer sur le coté du canapé en posant mes avants bras sur l’accoudoir du chesterfield.
Mon maitre s’était levé pour aller se servir un verre. Je le regardais, il feignait à ce moment là de ne pas nous regarder.
Cassandra se plaqua derrière moi. Elle se frottait tout en prenant dans ses mains mes globes, jouant ainsi avec mes pinces. Je l’entendais sourire. Je m’en voulais de céder à ses envies.
- Je sais c’est bon ma petite chienne.
Elle m’embrassa le dos.
- Reste comme ça.
Monsieur lui avait également servi un verre.
- Elle est d’une telle docilité. Elle est bien éduquée. Elle a un parfum particulier qui fait qu’on a envie de la baiser.
- Humm j’aime comment vous vous occupez d’elle Cassandra.
- Oh mais je n’en ai pas fini de l’utiliser.
- Mais elle est toute à vous.
Elle s’approcha de moi, mis le verre à ma hauteur.
- Tiens ma belle, une petite gorgée.
Je savourais ce nectar me réchauffer ma gorge asséchée par le désir.
Elle reposa le verre et saisie un bâton orné de deux gros anneaux sur les côtés.
Elle le fixa dans ma bouche et l’attacha fermement à l’arrière.
Cassandra plaça un tabouret pour que j’y mette mes jambes.
- Vous êtes sublime ainsi ma chère, dit Monsieur à mon attention. Cambrez mieux vous que cela, je vous prie. Je veux voir vos seins valsés.
Je m’exécutais. J’offrais alors à sa vue ma vulve fermée par les pinces. Il s’amusa à passer sa main dessus me faisant sursauter puis se diriger vers le canapé pour s'asseoir.
Je le regardais avec fierté pour le rendre fou de désir. Je voulais me venger.
Cassandra mis alors une nouvelle paire de gants à chacune de ses mains. J’entendais ce bruit si caractéristique de ces gants fins . Ses mains commençait à jouer avec les pinces sur ma chatte.
Je sentais mes lèvres en feu. Je couinais à travers mon bâillon.
Doucement elle retira le plug que Monsieur avait mis dans mon petit trou.
- Ohhh doucement chérie, voilà.. tout doux…
Je savourais cette libération, tout comme ses doigts qui cajolaient mon petit fion. Elle poursuivait sa petite torture avec les pinces..
- Non .. non.. S’il vous plait tentais- je de dire.
- Hummm tu mouilles trop petite chienne.. regarde toi. Chuttttt…
Avec douceur, elle retira les pinces.
- Mais regardez-moi ça…
Je retenais mon souffle, mes cris.
Elle passa sa main gantée sur mes lèvres.
- Regarde toute cette mouille !
Elle me montra les filets de mouille entre ses doigts au niveau de ses gants. Je bavais à travers mon bâillon. Je regardais toujours Monsieur. Je ne baissais plus le regard. Je voulais le rendre toujours plus fou à le faire céder pour qu’il s’occupe de moi.
- Ecarte mieux tes jambes ma jolie.
- Voilà… hummmm
Elle donna un grand coup de langue sur mon sexe.
- Vous ne la remerciez pas ? dit Monsieur à mon attention. Vous êtes une belle petite égoïste me railla-t-il.
- Merci.. Madame, merci…
Elle se plaqua contre moi. Je sentais son corps sur mon dos, ses bras m’enroulant, sa bouche voulant me dévorer. Je me laissais aller. Je fermais alors les yeux face à ces ressentis inédits. D’accepter cela pour autant je ne désirais pas les femmes.
Que m’arrivait-il? Pourquoi elle ?
Soudain, elle me redressa en agrippant mes cheveux, descendant sa main entre mes omoplates pour me baiser davantage. Je me cambrais au mieux.
Sa main tournait autours de ma chatte, de mon fion s’imbibant de ma mouille. Avec sévérité elle me doigta. D’abord deux doigts qu’elle tendait qui s’engouffraient dans ma chatte. Ses va et vient me pilonner avec une telle rapidité. Je couinais, tellement j’aimais ça. Elle m’empoigna à nouveau par les cheveux.
- Montre à ton maitre comment t’es une bonne petite putain.
J’ouvrais les yeux, il me regardait en train de me faire doigter. Il voyait mon regard partir, s’abandonner.
- Putain mais qu’est ce qu’elle est trempée !
- Oui elle adore ça ! dit-elle avec rire
- Cambrez-vous, mieux que ça.
Cassandra se stoppa.. Elle claqua ma fesse gauche
Je sentis alors un troisième doigt me fourrer la chatte.
- Allez doigte toi.
Je bougeais mon corps d’avant en arrière pour m’empaler sur ces doigts. C’était si bon, puis Cassandra repris les rennes. Elle s’était avancé pour passer par l’avant sa main. Elle me masturbait le clitoris tout en me doigtant. Je chavirais à ce moment là.
- Hummmmm, hummmm… merci… merci lui disais-je.
- Humm c’est si bon merci merci..
- Petite putain, lâche toi, regarde toi…
Elle ôta sa main pour mieux me fesser et enfoncer un quatrième doigts dans ma chatte.
- J’arrive plus à tenir.. je.. tentais-je de dire.
Je ne faisais que gémir à ses assauts. Je bavais encore et encore.
- Regarde cette mouille… mon dieu… tu en veux encore ? Tu es si ouverte que je pourrais y fourrer ma main sans problème.
- Oui Madame..
- Allez caresse toi pendant que je t’écartèle ta petite chatte ma chérie.
Elle en profita pour s’enfoncer plus profondément. Elle reprit alors le contrôle et me pénétra fermement, en allant au tréfond de ma chatte.
- Bonne chienne, c’est ça.. détends toi,.
Je gémissais, si fort, encore et encore, j’en avais oublié Monsieur. Elle me redressa. Mes jambes toujours sur le petit tabouret. Elle mis ses mains sur mon cou. Elle me léchait le cou.
- Regardez moi votre petite chienne comme elle se lache.
- Oui je vois ça, elle ne sait même plus se tenir dit Monsieur.
- Faites bien valser ses petits seins et jouer avec sa chaine dit-il d'un ton punissant.
Elle continua à passer sa main sur ma chatte si trempée que cela faisait un tel bruit avec mon mouille. Elle mimait des mouvements sexuels. Je les mimais aussi tellement à ce moment là je voulais être prise peu importe par ou. Elle me pénétra encore avec trois doigts. Je me faisais ainsi baiser.
- Merci… Merci… Madame.
- Leve tes mains au dessus de la tete.
Elle tapait mon pubis, mon clitoris. Je voulais me soustraire. Puis elle commença aussi au niveau de l’arrière. Je ne savais plus quoi ressentir, le plaisir cédant. Ces gestes étaient précis ferme. Quand elle arrêta, elle continua à faire glisser sa main gantée entre mes lèvres, provoquant en moi toujours plus d’abandon.
- C’est bon, mains dans le dos. Pas bougé.
J’en profitais pour regarder mon maitre, qui la regardait. Je me sentais pas pour autant abandonner bien au contraire. Je savais qu’il adorait vivre cela tout comme moi. Ces nouvelles sensations. Je comprenais la différence de mes ressentis, de mes sentiments.
Elle m’agrippa les cheveux et me força à me mettre à genou au sol. Elle ôta mon bâillon.
Je vis alors qu’elle avait mis un gode ceinture.
Sans ménagement elle le fourra dans ma bouche, me forçant à le sucer comme une vrai queue ; J’y mettais toute mon ardeur.
- C’est ça suce bien petite chienne, Montre nous tes talents.
Elle empoignait mes cheveux, fermement. Elle me l’enfonçait davantage en bouge avec des petits mouvements de bassins.
- Allez mouille la bien !
- Mets la au fond, bien au fond, c’est ça chérie.
- Calme toi, maintenant, doucement, tout doux tu vas la prendre et la garder
- Hum je vois qu’elle bonne suceuse tu es…
- Maintenant ne bouge plus.
Elle tenait ma tête ainsi et me baisait simplement la bouche.
- Continue, ne t’arrête pas, cela te fait un bon entrainement.
Elle m’empoigna à nouveau et plaqua ma tête contre la queue de mon maitre.
Je vis alors un sourire sur son visage.
Il m’ignorait, il la regardait.
Elle se plaçait alors derrière moi. A nouveau elle me redressa en me tirant par les cheveux. Je mis alors mes mains sur le canapé entre les genoux de Monsieur. Elle appuya sur mon dos pour que je me cambre.
Monsieur me regardait à ce moment précis, celui où elle me pénétra.
Je sentis son premier coups, puis le seconds. Des coups intenses, profonds que je m’avançais presque pour lui tomber dans les bras. Avec rapidité elle me força à me redresser en tenant par les épaules. Monsieur, alors profitait ainsi de ma poitrine offerte.
Avec un sourire sévère, il me regardait , les seins valsant, il jouait avec la chaine. Puis quelques secondes après, il ôtait mes pinces à seins.
- Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
La douleur fut si vive. Il cajola alors mes tétons pendant qu’elle me prenait.
- Petite salope qui se laisse baiser n’importe où me dit-il.
Il me gifla.
Cassandra riait.
- Oui elle adore ça… Il suffit de voir combien elle est ouverte.
Elle se retira. Sa queue en moi me manquait. Allait-il me laisser ainsi, frustrée ?
- Allez viens sur le lit petite chienne.
Elle me redressa me tenant solidement par le collier. Elle me jeta sur le lit.
Avec savoir faire, elle me sangla alors les cuisses et les jambes ensemble.
- Humm tu vas être si accessible, une petite poupée.
J’étais sur les avants bras, je regardais Monsieur.
Elle serra fermement les sangles. Puis elle commença à sangler aussi l’autre jambe. Je me retrouver ainsi les jambes repliées à ne plus pouvoir m’échapper.
- Tes mains dans le dos !
De même elle les attacha solidement.
Je couinais..
- Ah mais j’ai oublié.
Elle reprit la gag-ball posé sur le lit pour me bâillonner. J’adorais cette sensation là d’être à sa merci, de subir, d’être contrainte.
- Voilà tu es prête maintenant.
Je me tortillais, je me retrouvais ainsi sur le dos.
- Ah tu préfères être prise ainsi.. ma foi.
Sans ménagement elle me prenait à nouveau la chatte.
- Hum si étroite ma chérie.
Elle commençait à me baiser ainsi. Je sentais les mouvements du lit. Elle regardait mes réactions.
Elle se redressa pour admirer le gode entrer et sortir, puis se pencha sur moi. Je sentais le poids de son corps sur le mien en profitant pour embrasser mes seins, titiller mes tétons. Je gémissais encore et encore.
Elle me retourna sur le ventre.
D’une main toujours ferme, elle sangla cette fois ci mes coudes.
- Je veux que tu sois bien à disposition comme si n’importe qui pouvait venir te baiser ma chérie.
Je commençais me dire, mais qu’avait-il prévu ?
- Hum je sais que ça te plairait, n’est ce pas ? en attendant tu vas te contenter de celle-ci.
Elle écarta mes fesses.
- Oh ce petit trou est déjà bien écarté…
Elle plaça la queue au bord.
- Voilà, tout doux tout doux..Je vais te la mettre à sec. il est déjà ouvert.
Elle prenait son temps me caressant les fesses.
- Voilà, nous y voilà.. tu n’attendais que cela.
Je bavais tellement elle avait serré le bâillon.
Ces coups étaient au départ très doux, profond. Elle remonta mes fesses pour mieux me prendre. Elle passa une sangle sous mon ventre et s’en servit pour mieux me pénétrer bien au fond.
Elle me sodomisait. Petits coups, coups plus intenses, d’autres plus profonds, d’autres plus pilonnant. Je ne pouvais bouger, que subir ses assauts.
- Regarder votre petite chienne comme je la baise Monsieur, cela vous plait
- Humm oui… continuez.
Il s’était approché de moi, s’agenouillant.
Il me regardait droit dans les yeux savourant ma sodomie. Il caressa mes cheveux.
- Bonne petite chienne me félicita-t-il.
Il ôta mo bâillon. Il caressa de ses doigts mon visage. J’appréciais tant cette marque d’attention.
- Ahhh ahhhhhh… je gémissais, encore .. encore et encore..
Il plaça alors son doigt dans ma bouche. Je le suçais, le savourant, lé dégustant.
- Imaginez si c’était une autre queue à la place de mon doigt… sucez le comme si vous aviez une autre queue.
- Voilà c’est ça… ma petite chienne.
Cassandra se retira de mon petit cul. Elle en profita pour le retourner.
Elle se plaça à nouveau entre mes cuisses. Elle continuait à me caresser, me lécher, à me doigter. Monsieur quant à lui me parler à l’oreille.
- Avouez que vous aimez vous faire lécher la chatte par n’importe qui ?
- Je…
Il avait placé sa main sur mon cou et serré. Il augmentait mon excitation.
- Oui Monsieur..
- Avouez que vous aimeriez être fourrée de partout ?
- Je…. Hummmmm… ouiii Monsieur.
- Avouez-vous que vous aimez être baisée.
- Je… ouiiiiiiiiii.. ahhhh… Monsieur.
- Avouez que vous êtes ma putain.
- Je suis votre putain Monsieur.
J’étais au bord de l’explosion. J’allais à nouveau jouir..
- Allez y petite catin, jouissez.. jouissez…
Je ne tenais plus sous la langue de Cassandra, elle me rendait complètement folle.
Cassandra semblait satisfaite, elle se redressait.
- Laissons la ainsi. A disposition.
- Humm avec plaisir.
J’étais là à observer Monsieur partir avec Cassandra.. Jalouse comme toujours, mais j’avais compris que notre lien était unique.
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Les débats entre écolos en vue de la présidentielle nous auront au moins appris une chose.
Que Mme ROUSSEAU est "hyper heureuse de vivre avec un homme déconstruit".
On ne voit pas bien le rapport avec l'écologie, mais tant mieux pour elle.
Ne maîtrisant pas vraiment, pour ma part, le sujet "déconstruction masculine", j'ai essayé de creuser.
Dans le monde du bâtiment, cela signifie "le démontage sélectif d'installations techniques ou de certains éléments d'une construction, afin de valoriser les déchets et de réduire les mises en décharge".
Même si je n'ai jamais considéré les mecs ou certains de leurs "équipements techniques" comme des déchets, ni envisagé de les envoyer en décharge, jusque là ça va, j'ai réussi à comprendre :smile:.
Pour ce qui est de la "déconstruction" des hommes, c'est déjà plus compliqué.
De ce que j'ai lu, il s'agirait "d'un processus introspectif itératif, "toujours inachevé", par lequel un individu privilégie la remise en question face aux stéréotypes de genre".
Ou encore "une interrogation individuelle qui naît de la prise de conscience d'une société sexiste, et d'un intérêt sincère pour les enjeux d'égalité femmes-hommes".
Bon, là ça devient déjà plus compliqué pour celles qui, comme moi, ne sont pas familières de la novlangue féministe.
Qui rappelle quand même sacrément Orwell 😀.
Ce que j'ai quand même compris, c'est que pour un mec, se déconstruire reviendrait à "questionner sa condition d'homme hétérosexuel tout en étant en permanence à l'écoute des dernières évolutions de la pensée féministe, mais évidemment sans s'accaparer pour autant la parole des femmes".
Bref, bon courage, Messieurs.
_________________
Même si je n'ai pas tout compris de ce gloubiboulga imbitable, cette "déconstruction" qui est exigée de vous m'a quand même interpelée sur deux points.
D'abord quand je me suis souvenue d'autres tentatives de "créer un homme nouveau", en usant des mêmes méthodes, même si c'était de manière plus brutale, qui consistaient à amener les "révisionnistes asociaux" à prendre conscience de leurs fautes pour pouvoir s'amender.
Ca se passait en Chine, du temps de Mao, à l'époque de la Révolution culturelle.
Ou dans le Cambodge de Pol Pot.
Et puis, même si je sais que les rapports hommes-femmes ne sont pas toujours simples, je me suis demandée aussi pourquoi ce travail de "déconstruction" ne devait s'appliquer qu'aux mecs.
Parce que dans la construction d'un futur meilleur, notre fonctionnement à nous aussi mériterait peut-être d’être questionné.
Dès lors que nous en faisons également partie, de ce futur commun.
Du moins dans ma vision des choses.
Mais je n'ai pas trouvé de réponse.
________________
Alors, je me suis fixé un autre challenge.
Peut-être plus ambitieux.
Mais j'ai toujours eu le goût des défis :smile:.
Pas de demander à mon mec/Maître de se "déconstruire".
Il me convient parfaitement comme il est.
Mais de continuer de nous construire ensemble.
Lui avec moi, moi avec lui.
Comme nous le faisons depuis 3 ans et demi déjà.
Parce que si j'ai évolué grâce à lui, lui aussi a changé grâce à moi.
A force de nous frotter l'un à l'autre, et pas seulement lors de nos ébats nocturnes et parfois diurnes :smile:.
Mais parce que nous avons appris ensemble l'importance de savoir qui l'on est et d'où l'on vient pour pouvoir décider où nous voulons aller.
En hommes et femmes libres.
_______________
Evidemment, ces réflexions n'engagent que moi.
Mme ROUSSEAU est libre de penser ce qu'elle veut.
Mais je n'aurais quand même pas voté pour elle :smile:.
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Madeleine Chapitre 4. Des visiteuses qui friment un peu trop.
Six mois se sont passés et la cohabitation se passe merveilleusement bien.
Un évènement va pimenter le quotidien.
Ce samedi-là elles reçoivent Anna et Vanessa deux jeunes amies exubérantes de Monique et elles prennent l’apéritif joyeusement. La conversation tourne rapidement sur le sexe et chacune des amies rivalise d’histoires osées sur leurs aventures amoureuses. Madeleine et Monique rongent leurs freins en écoutant les vantardises des jeunes invitées. Petit à petit la conversation s’oriente sur le bdsm que semblent pratiquer les deux jeunes femmes qui racontent leurs exploits d dominatrices avec des hommes voire des femmes qu’elles ont mit à leurs pieds.
L’apéritif s’éternise et les cocktails s’enchaînent. Les femmes commencent à être passablement éméchées et les deux jeunes femmes se moquent un peu de la vie pépère des deux hôtesses. Finalement madeleine leur dit qu’elles sont loin de se douter de l’activité sexuelle de Monique et elle et qu’elles seraient plus que surprises si elles savaient.
Les deux jeunes femmes sont intéressées et bombardent les ainées de question sur leur libido. Madeline et Monique se lâchent et racontent qu’elles ont chacune un esclave sexuel en permanence à leur disposition.
Les jeunes n’en croient rien. Madeleine et Monique n’insistent pas mais affirment cependant que c’est la vérité. Vanessa un peu allumée dit si vous pouvez me montrer vos esclaves sexuels je veux bien être votre esclave aussi pendant tout le weekend. Sinon c’est vous qui serez mes esclaves. Anna renchérit et affirme qu’elle aussi veut bien être leur esclave pendant une semaine si elles lui prouvent leurs dires sinon elle sera leur maitresse pendant une semaine.
Madeleine et Monique toisent les deux jeunes femmes et tiennent le pari. Préparez-vous à nous servir pour tout pendant une semaine mais on vous demande de ne parler à personne de ce qu’on va vous montrer.
Les deux jeunes jurent leurs grands dieux qu’elles sauront se taire et jubilent à l’avance de ce qu’elles vont faire de leurs ainées.
Madeleine et Monique se lèvent et les invitent à les suivre.
Les deux jeunes femmes sont perplexes et disent il faut que ce soit de vrais personnes et pas des poupées gonflables ou quelque chose comme ça. Pas de problème dit madeleine elle s’arrête devant une porte et dit vous pouvez encore renoncer. Sinon apprêtez-vous à nous servir nues ce midi et à passer sous la table pour montrer vos talents que vous vantez depuis deux heures.
Anna dit bonne idée il y a longtemps que je ne me suis pas fait bouffer la chatte par une femme. Tu prends laquelle dit-elle à son amie. Je prends Monique répond celle-ci en s’esclaffant.
Madeleine ouvre la porte et fait entrer les deux jeunes femmes.
Face à elle deux croix de saint André et deux jeunes corps nus ligotés et cagoulés sont exposés.
Les deux jeunes filles perdent toute contenance.
Elles viennent de perdre un pari mais surtout sont sidérées par ces deux magnifiques corps exposés. Elles sont immédiatement jalouses de Magalie qui exhibe ses formes voluptueuse agrémentées de bijoux magnifiques et envieuses de ce garçon si bien monté dont l’érection naissante s’amplifie chaque seconde qui doit plus que satisfaire Monique et madeleine.
Madeleine et Monique s’installent sur le canapé et présentent jouet et Petgirl aux jeunes femmes qui n’osent pas bouger.
Pour commencer dit madeleine vous pouvez ôter vos vêtements vous les reverrez dans une semaine.
Et vite !
Les deux jeunes femmes hésitent. He bien pour des habituées du sexe hard vous êtes bien mijaurées dit Monique. Vous avez une grande gueule mais pour respecter un pari ce n’est pas la même chose.
Vexée, Anna commence à se déshabiller en regardant fixement Monique. Vanessa ne peut plus rester seule et entame aussi son strip. Bientôt Anna et Vanessa sont nues devant Monique et madeleine. Tournez-vous ordonne madeleine. Elles obtempèrent et quelques secondes plus tard elles sont menottées les bras dans le dos.
Face à nous et à genou. On va prendre un peu de langue avant de se faire servir le déjeuner dit Monique. Anna et Vanessa se mettent à genou mais restent immobiles face aux ainées qui se sont déshabillées et écartent les cuisses.
Elles tiennent chacune un martinet dans la main un petit coup sur la croupe des deux nouvelles esclaves les fait avancer et commencer le cunnilingus.
Elles sont effarées de s’être mises dans cette position.
Au bout de quelques minutes Monique les arrête. Maintenant on va vous prouver que nos jouets sont réels attendez sans bouger.
Les deux filles s’exécutent et Monique et madeleine passent derrière elles et s rendent vers les jouets.
Ceux-ci sont détachés des croix et amenés derrière Anna et Vanessa. Monique installe une ceinture gode à Magalie et madeleine et elles repassent face à Vanessa et Anna. Aller continuez c’était pas mal et levez vos croupes on a un cadeau pour vous.
Sur un geste Magalie et Kevin enfournent Anna et Vanessa qui hoquètent de surprise.
Elles se font prendre en levrette alors qu’elles lèchent des chattes. Monique dit que désormais elles pourront se vanter d’avoir participé à des vraies séances SM.
Anna qui est sautée par Kevin sent la grosse queue la fouiller et elle atteint vite l’orgasme. Elle lèche avec furie le sexe de Monique qui apprécie le moment. Vanessa met plus de temps à réagir mais le pilonnage de Magalie et la chatte de madeleine lui fon perdre ses moyens et elle jouit bruyamment un peu après Anna.
Bravo les filles ça vous fait du bien d’être dominée vous êtes faites pour ça. Cette semaine va être géniale.
Maintenant on va passer à table.
Debout et suivez nous.
Kevin et Magalie sont raccrochés aux croix et Anna et Vanessa suivent docilement Monique et madeleine jusque dans la cuisine.
Là elles sont détachées et servent le repas aux deux ainées.
Comme elles mettent quatre assiettes Monique leur dit de mettre leur deux assiettes par terre les esclaves mangent par terre et sans les mains dit-elle.
Anna et Vanessa se mettent à quatre pattes et mangent difficilement dans leur gamelle.
Après le repas Anna et Vanessa sont de corvée de vaisselle.
Puis Anna doit raser entièrement le sexe et le cul de Vanessa qui doit faire de même pour Anna dans le salon sous le regard intéressé des deux ainées.
Rendues très sensibles les deux jeunes doivent se mettre à quatre pattes dos à dos et Monique leur insère un godemichet double et elles doivent se synchroniser pour se fourrer mutuellement tout en broutant les chattes de madeleine et Monique qui se sont placé une devant chaque fille.
L’après-midi est consacré à des séances de bondage ou les deux jeunes femmes son transformées en objet de décoration du salon. Madeleine prend beaucoup de photos en pensant à en mettre dans la salle des jouets.
A 18h00 les filles sont chargées de s’occuper des jouets pour les nourrir et leur faire la toilette sous la surveillance vigilante des deux ainées.
Afin de se faire pardonner de les avoir délaissés les deux ainées autorisent les jouets à disposer des deux jeunes femmes pour ce qu’il leur plaira.
Les deux jouets s’en donnent à cœur joie. Magalie choisi Anna et se couche en demandant à Anna de la caresser intégralement avec la langue. Anna s’acquitte de la tâche d’abord sans entrain puis au fur et à mesure que Magalie montre que ça lui plait et ronronne comme une chatte Anna commence à y prendre gout et lèche avec fougue Magalie en insistant sur la chatte et le sillon fessier de cette dernière. Au final elle est aussi excitée que Magalie qui se met à se servir de sa langue sur Anna. Le spectacle est particulièrement excitant pour les deux ainées qui prennent bonne note des capacités des jeunes femmes.
Kevin pour sa part a pris Vanessa. Il commence par demander une fellation langoureuse qui se termine au fond de la gorge de Vanessa surprise par le jet de sperme. Puis reprenant rapidement contenance il sodomise la jeune femme qui est durement dépucelée de ce coté-là.
Enfin l’entracte se termine et les jouets sont repositionnés sur leurs croix.
Ce n’est pas fini pour Vanessa et Anna qui doivent aller se doucher et revenir servir les deux ainées au salon.
Une fois servies Monique et madeleine ordonnent aux femmes de se mettre à genou et de les brouter pendant qu’elles regardent un film porno à la télévision.
A la fin du film Anna et Vanessa sont épuisées elles ont lécher pendant près de deux heures sans interruption.
Monique et madeleine indiquent qu’elles vont se coucher et prennent chacune une jeune femme avec elles dans les chambres.
Là Anna doit se tenir à genou les genoux bien écartés pour que son sexe soit bien exposé les mains sur le tète tout ça sur la table de chevet qui heureusement est assez grande. Le sexe d’Anna se retrouve à une trentaine de centimètres du visage de madeleine qui lui dit tu gardes la position jusqu’à minuit sinon c’est le martinet et demain à sept heure pile tu me réveilles avec ta langue là où tu sais. Bonne nuit ma petite esclave.
Vanessa elle doit dormir sur le ventre la tête dans l’entrejambe de Monique qui lui dit que comme ça elle sera disponible à tout moment en cas de besoin.
Anna et Vanessa réfléchissent à ce stupide pari et en même temps elles repensent la journée incroyable qu’elles ont vécues et les moments de jouissance intenses qu’elles sont vécues. Qui finalement valaient le coup même si il y a des contraintes.
Cependant elles doivent aller retravailler lundi et se demandent comment trouver une solution pour respecter leur parole et aller au taf. Il faudra en parler avec les ainées demain.
Anna guette avec attention l’affichage de l’heure sur le réveil de madeleine que celle-ci a posé en face d’elle.
A minuit pile elle peut enfin se détendre les bras et les jambes qui lui cuisaient de rester à genou sur la table. Madeleine la voit du coin de l’œil et sourit en elle-même la petite Anna est docile et en plus elle est très belle. Anna ne sait pas quoi faire. Finalement elle se glisse dans le lit et se pelotonne contre madeleine pour se réchauffer. Madeleine est presque émue de ce geste qui semble montrer qu’Anna ne lui en veut pas.
Vanessa dort comme elle peut avec la tête de Monique reposant sur son ventre et la main de Monique enfouie entre ses jambes. Elle n’ose pas bouger. Soudain Monique lui parle. Va me chercher le jouet male fait attention qu’il ne se sauve pas et dépêche-toi.
Vanessa se lève et traine les pieds jusqu’à la salle des jouets. Là elle décroche Kevin qui la suit sans se poser de questions. Lorsqu’ils entrent dans la chambre Kevin est en pleine érection il sait ce qui l’attend.
Sur les ordres de Monique Vanessa le couche sur le dos et Monique se met à cheval sur lui et s’empale sur son chibre. Elle ordonne à Vanessa de la lécher sur tout le corps pendant qu’elle chevauche l’étalon qui ne demande que ça.
Vanessa est frustrée elle ne profite pas du sexe de Kevin mais un pari est un pari.
Monique est contente elle cloue le bec de cette petite suceuse qui se débrouille bien finalement même si on sent sa frustration. Il faudra qu’elle passe une journée sur La croix de saint André à regarder les autres niquer.
Finalement Monique est rassasiée elle dit à Vanessa de ramener Kevin et l’autorise à jouer avec Magalie si elle veut.
Vanessa obtempère et ramène Kevin. Dans la salle des jouets Magalie est réveillée. Vanessa rattache Kevin et s’approche d’elle. Vanessa risque une petite caresse sur les seins de Magalie qui réagit aussitôt en ondulant. Vanessa s’enhardit et caresse Magalie sur tout le corps. Cette dernière projette son bassin vers l’avant et cherche la caresse intime.
Ceci commence à exciter Vanessa qui se décide à détacher Magalie et à la coucher par terre en prenant garde de maintenir ses mains menottées dans le dos. Il s’en suit un échange de caresses buccales qui électrise Vanessa. Magalie est experte et donne autant qu’elle prend. Vanessa mouille comme jamais quand Magalie lui agace le clitoris avec une langue vivace et virevoltante. Vanessa n’en veut plus et récupère dans la malle bdsm deux godes vibrants un pour elle et un pour Magalie.
La demi-heure qui suit est effrénée. Vanessa part plusieurs fois au septième ciel et Magalie n’est pas en reste.
Elles finissent par s’endormir l’une à côté de l’autre couchées sur le tapis.
Monique qui est étonnée de ne pas voir revenir Vanessa a assisté silencieusement à la fin de leurs ébats et les laisse tranquille.
A sept heures madeleine sent qu’Anna se glisse plus bas sous les draps et quelques secondes après une langue timide commence à s’insinuer dans son sexe. Anna respecte les consignes à la lettre. Madeleine profite pendant un quart d’heure de ce moment de bonheur puis elle ressert les jambes et remercie Anna pour son travail. Celle-ci demande alors à madeleine si elle peut parler. Madeleine voyant que ça a l’air sérieux l’autorise. Anna lui jure qu’elle veut respecter le pari jusqu’au bout mais lundi elle doit absolument être au travail et ne sait pas comment faire pour réussir à concilier le deux. Madeleine comprend que le taf est important et propose à Anna de tenir son pari en fractions sur plusieurs weekend en fait 4 weekend en plu de celui qui est entamé.
Anna est soulagée et promet de se tenir à ce plan. Elle viendra chaque vendredi soir et repartira le dimanche soir pendant 4 semaines.
Vanessa se demande comment expliquer le même problème à Monique quand les quatre femmes se retrouvent au petit déjeuner. Anna et Vanessa sont préposées à dresser la table et à servir le petit déjeuner aux ainées. Pendant que celles-ci prennent le café les deux jeunes passent sous la table et prodiguent des caresses buccales bienvenues.
Madeleine explique à Monique le deal passé avec Anna. Monique pose la question à Vanessa qui explique qu’elle est dans le même cas et voudrait bien aussi fractionner le gage. Monique accepte et les deux jeunes femmes sont soulagées.
A suivre.
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*Je recommence à rapatrier mes textes de fetlife enfin celleux que je préfére*
C'est toujours tellement touchy une relation D/s enfin moi j'ai toujours trouvé ça tellement touchy. Surement parce que toute ma vie, j'ai du obéir à des ordres. Des ordres genrés, des ordres religieux, des ordres d'attirances, des ordres de respectabilité, des ordres d'avenirs... Il fallait se respecter et envisager l'avenir. Mais que fais t-on quand aucun avenir ne nous intéresse ? Que fait-on quand on a pas envie de se respecter ? Que fais t-on quand on a en nous juste une colère sourde et indistincte qui nous tenaille le ventre. On désobéit je suppose. On apprend à désobéir jusque que ça en devienne absurde. Juste comme ça, par principe, par ténacité, par habitude. Alors oui les jeux d'obéissance ont toujours été difficile pour moi. Je ne suis pas venue au bdsm pour ça de toute façon. C'est juste un accident de parcours la soumission. "J'ai vu de la lumière" comme dirait l'autre... Il y a deux ans et demi après un événement traumatique j'ai choisi de me trouver un maitre et je le voulais plus violent que les autres, plus impitoyable. Parce que je voulais arrêter de sentir les choses, parce que je voulais que mes émotions soient étouffés dans une gaine de douleur, parce que je voulais que quelqu'un décide à ma place et n'être qu'une poupée entre ses bras. Juste en définitive parce que je me sentais pas la force de faire les choses et qu'à part gober des cachets je ne voyais pas bien quoi faire de ma vie.
C'est comme ça que j'ai rencontré sam, qui sa mysogynie et sa transphobie mis à part est quelqu'un que j'ai toujours trouvé assez fascinant. Il cherchait quelqu'un qui n'avait pas peur de perdre et j'ai toujours eu un grand amour pour la tragédie alors on s'est assez rapidement bien entendu. Récemment on m'a demandé quels étaient mes meilleurs souvenirs avec lui et je me suis rappelée de ce banc. Un lieu rituel qu'on avait instauré sur ma demande pour quand j'avais besoin de faire un point ou juste faire une pause dans le type de relation qu'on avait instauré ensemble, pour quand ça devenait un peu trop étouffant. C'étais juste en face de chez lui, entre deux rues désertes dévoré par le silence et l'ennui. Le lieu idéal pour parler de nous. Sans règles, sans protocole, juste deux personnes queer paumés qui cherchaient à donner du sens aux choses.
Je me souviens de ce jour, il me tenait par la main car j'étais pas capable de marcher toute seule. Il tapait toujours assez fort mais en même temps j'avais besoin de ça pour encaisser ma semaine, un nuage de douleurs pour dessiner un azur qui nous aurait donné envie de rêver. Et ce sentiment que t'es tellement défonce que tu pourrais t'évanouir la maintenant et peut être ne plus jamais te réveiller. Ce sentiment extatique d'être au bord du gouffre et de sentir le vide sous tes pieds.
Je sens le contact du banc sur mes blessures, c'est frais et apaisant. Il gèle. Après la chaleur de son sous sol, le froid a quelque chose de doux. C'est toujours moi qui commence à parler, une maniére pour moi de reprendre le controle et d'être à l'initiative des choses :
Merci pour la pause, j'en avais besoin.
Oh c'est le deal trésor. Et puis je t'ai fais suffisamment morflé pour t'accorder ça sans soucis je pense.
Il a la voix chaude, étrangement douce. Cela contraste tellement avec le reste. Parfois j'ai le sentiment que je pourrais tomber amoureuse de lui mais... Mais j'ai trop peur. Jamais je pourrais vivre ça h24. Pour le coté punk ça va mais mon coté walt dysney me manquerait trop. J'ai toujours eu un coté culcul la praline et c'est un coté qu'il n'aime pas.
Sam...?
Oui lilas je t'écoute
(Je souris) J'aime bien quand tu m'appelle comme ça.
Ca fait bizarre c'est sur mais je t'avais dis que je respecterais ça. Même si je comprend pas, je respecte.
Tu m'avais dis la dernière fois que tu me dirais comment tu es devenu dom ?
Il brossa sa barbe de trois jours d'un revers de la main l'air un peu embarrassé. C'étais rare qu'il manifeste une gène quel qu'elle soit et ça me rendait "avide" d'assister à ça. Il finit par dire en tendant les mains vers le lointain.
Je pensais que tu avais deviné depuis longtemps. Ca semble évident non ?
En fait je sais pas, on a rarement l'occasion de parler tu sais. Même si je te suis très reconnaissante pour chaque moment d'intimité que tu m'accordes.
Une bouche ça peut mentir tu sais ? C'est simple en fait, suffit de parler et d'aligner les mots. Mais un corps ça s'est différent. Je préfère laisser parler les corps.
Il avait en lui une espèce de douleur contenue en permanence. Comme quelque chose qui menaçait d'imploser d'une minute à l'autre. Au final c'étais la tout le problème de notre relation : on se ressemblait trop. Sa poésie sauvage faisait beaucoup trop écho à la mienne.
Oui mais en l'occurrence mon corps communique beaucoup plus que le tien. Je ne suis pas vraiment pas à mon avantage à ce niveau la...
Mais tu n'es pas venue me voir pour être à ton avantage non ?
Oui touché en effet. Carrément pas pour ça.
Je suis séropositif lilas.
C'étais pas le genre à faire des blagues et en même temps il avait dit ça d'un ton extrêmement calme. Son ex était décédé du vih, l'une des rares choses qu'il m'avait dit sur lui, ceci expliquait cela...
Je suis vraiment désolée. J'aurais du m'en douter oui et vraiment si j'ai été blessante par rapport à ça...
Il se mit à rire. A rire assez fort en fait, le genre de rire qui désarme, un rire qui vous donne envie de pleurer tellement on y sens la rage.
Tu vois c'est ce que j'adore avec toi. N'importe qui se serait mis en colère en entendant ces mots. Et toi tu es désolée ? C'est moi qui devrait être désolé...
Quoi parce que tu m'a pas dis quand on s'est rencontré ? Tu n'avais pas à me le dire c'est ta vie pas la mienne. Si les autres abrutis sont pas capable de se protéger c'est leur problème.
C'est pas ce qu'ils disent quand tu leur annonce. Souvent je me faisait insulter voir menacer tellement les gens étaient furax.
Qu'ils aillent se faire foutre avec leur "t'es safe" à tout bout de champ. C'est qu'un ramassis de classiste/raciste/validiste et j'en passe et des meilleurs. Eux safe ? Fais moi rire.
En fait être "maitre" ça éludait le problème. Je pouvais imposer mes règles du jeu. Et si ça plaisais pas ? Basta tu dégage !
Je comprend...
Je pense que dans ces moments la ou au final j'étais le plus à lui. Quand je sentais quels douleurs le traversaient. Mon masochisme ne s'est jamais limité à ces moments de jeu qu'on appelle bdsm, c'est aussi chaque fois que je sens une douleur me percuter, que je la reçois, que je l'écoute. Que je sens à quel point elle vit la quelque part et à quel point elle est jolie.
Il y eu un long silence après ça et peut être que ce jour la j'ai crié plus que d'habitude, j'ai encaissé plus qu'il n'aurait fallu, je me suis poussé plus loin que la raison ne voudrait. Pas pour se la jouer compétitive non, juste pour lui dire "Moi je te désire comme tu es et je te trouve joli comme tu es. Avec moi tu ne sentiras pas ce regard qui dit "ah désolée je savais pas..." et ce mouvement de recul, horrible et ignoble que certains se permettent."
Oui surement que ce jour la je lui ai dis je t'aime. Mais à ma manière avec la discrétion d'un corps qui gémis. Son langage à lui en somme.
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Madeleine chapitre 3. Magalie se joint involontairement à l’équipe
Quelques semaines plus tard une occasion inattendue se présente chez Monique.
Sa nièce d’une vingtaine d’année a quitté le domicile familial pour suivre un mec bizarre et vit désormais dans un squat à l’autre bout de la ville.
Magalie est bien foutue avec une poitrine généreuse même si elle est un peu maigre avec la vie qu’elle mène.
Elle vient parfois taper un peu d’argent à Monique qui commence à en voir marre.
Ce jour-là Magalie insiste beaucoup et exaspère Monique qui ne sait plus comment s’en débarrasser.
Elle finit par appeler madeleine pour lui demander conseil.
Madeleine lui dit de patienter un peu et promet de la rejoindre dans les minutes qui suivent pour l’aider à se débarrasser de Magalie.
Lorsque madeleine arrive le ton monte entre Monique et Magalie.
Madeleine propose de boire un verre pour se calmer et trouver une bonne solution.
Magalie rechigne mais fini par accepter un grand verre de whisky.
Monique est perturbée.
Madeleine prend les choses en mains et va servir les verres.
Magalie boit le sien cul sec et demande à Monique combien celle-ci est disposée à lui donner.
Monique s’énerve un peu mais madeleine calme le jeu en indiquant qu’elle venait de trouver une solution qui satisferait Monique et qui permettrait à Magalie de ne manquer de rien.
Les deux femmes se calment et demandent quel miracle permettrait de faire cela.
Madeleine leur demande de patienter quelques instants et propose un autre tournée.
Les femmes trinquent avec circonspection.
Puis madeleine dit à Monique qu’elle venait de lui trouver un jouet comme elle souhaitait.
Magalie commence à dodeliner de la tête.
Monique comprend tout à coup ce qui se passe.
Elle regarde Magalie de la tête aux pieds et se dit qu’elle ferait un beau jouet même si il lui manque un appendice bien utile.
Magalie finit par s’effondrer et s’endormir sur le canapé.
Madeleine retourne à sa voiture et revient avec une valise contenant le nécessaire pour équiper Magalie.
Magalie a une sacré gueule de bois.
Elle ne sait plus où elle est et ne se souvient de rien.
Elle est couchée dans une position insupportable.
Elle ouvre les yeux mais reste dans le noir.
Elle veut bouger mais ses mains sont bloquées dans le dos et ses chevilles sont tirées en arrière.
Elle veut crier mais une espèce de balle souple rempli toute sa bouche et elle n’arrive pas à la recracher.
Magalie se réveille complétement. Elle est sur une moquette ou un tapis mais ne peut pas bouger.
Elle entend du mouvement devant elle.
Elle se réveille enfin. Elle reconnait la voix de sa tante Monique.
Voilà ton nouveau jouet est tout à toi. Il est vraiment très beau.
C’est la voix de madeleine.
Maintenant les souvenirs reviennent à Magalie.
Elle était chez sa tante pour lui taper de l’argent et elles ont bu mais pas assez pour tomber dans le coma.
Bon ma petite maintenant c’est moi qui donne les ordres.
Tu vas voir que tu ne manqueras de rien chez ta maitresse.
Il faudra juste bien obéir aux ordres.
Magalie rue et essaye de crier en vain. Un coup de fouet la fait sursauter.
En sursautant elle s’aperçoit qu’elle a un engin enfoncé dans le cul et un enfoncé dans sa chatte.
Ces femmes sont folles il faut que je me tire de là.
Madeleine dit à Monique tu as vu ton jouet est piercé de partout, les seins, le nez, la lèvre, le clitoris les lèvres du bas.
Tu vas pouvoir la décorer comme un sapin de noël.
Monique est enthousiaste et frappe des mains. Super j’ai hâte de la décorer.
Bon dit madeleine il faut passer aux choses sérieuses.
Tu vas l’appeler comment ton nouveau jouet.
Petgirl répond Monique. Ça lui va bien.
Cool dit madeleine. Petgirl écoutes moi bien. On t’a mis un joli collier de chien à la place du collier moche que tu portais.
Celui-là a une particularité intéressante il est anti aboiement.
On l’a réglé sur puissance maxi et bruit mini.
Au moindre chuchotement tu prendras une décharge intéressante qui t’inviteras à fermer ta gueule.
Magalie enrage. Se faire appeler Petgirl c’est trop.
Elle rue mais est vite calmée par le martinet.
Maintenait dit madeleine on va enlever ton bâillon mais gardes bien le silence sinon c’est décharge, fouet et retour du bâillon.
Elle joint le geste à la parole.
Magalie veut crier mais son cri s’arrête net sous l’impulsion du collier.
Elle sursaute et veut recommencer mais elle est de nouveau secouée.
Elle veut se plaindre doucement mais encore une décharge.
D’une toute petite voix elle susurre s’il vous plait détachez moi maintenant je ne demanderais plus de thune à ma tante.
Monique lui répond tu n’auras plus besoin de thune je vais subvenir à tous tes besoins.
En échange tu devras juste me faire plaisir. D’ailleurs tu vas commencer maintenant.
Madeleine et Monique installe un écarteur de bouche à Magalie. Elle a les mâchoires écartées au maximum et ne peut plus fermer la bouche.
Monique désolidarise les attaches des poignets et des chevilles et met Magalie à genou en face d’elle.
Maintenant petite Petgirl tu vas brouter ma chatte pour me faire plaisir.
Magalie regimbe et veut se reculer mais des coups de martinet pleuvent sur ses fesses et Monique tient le collier avec fermeté.
Finalement la bouche de Magalie se colle à la chatte rasée de Monique.
Vas-y petite Petgirl. Fais ton travail.
Magalie essaye encore de se retirer mais sans effet si ce n’est quelques coups de martinet beaucoup plus appuyés que les précédents.
En larmes elle obtempère et darde timidement la langue dans le sexe de sa tante.
Plus loin plus d’entrain ma petite Petgirl. Tant que je n’aurais pas joui tu devras me lécher et après tu passeras à maitresse madeleine.
Magalie pleure mais s’exécute et après plusieurs minutes Monique commence à pousser des soupirs de jouissance.
Bien ma petite Petgirl tu comprends bien maintenant au tour de maitresse madeleine.
Magalie est retirée et sa tête cogne la chatte épilée de madeleine.
Elle recommence à lécher sans attendre le martinet.
Un quart d’heure qui lui semble très long passe.
Puis Monique décide de mettre en action le vibro masseur qui est enfoui dans Magalie.
Malgré toute sa volonté elle commence à ressentir de la chaleur dans son bas ventre.
Elle redouble de vigueur sur la chatte de madeleine sans s’en rendre compte.
Finalement elle est fauchée par un orgasme contre toute attente.
Elle en subira plusieurs autres dans la demi-heure qui suivra.
Bien Petgirl tu es efficace. Tu as mérité l’apéritif avec nous.
Monique va chercher deux verres d’alcool et une gamelle avec de l’eau pour Magalie.
Pendant que les femmes trinquent elle lape l’eau car elle crève de soif après ses léchages à rallonge.
On va passer à table dit Monique tu viens avec nous.
Elle détache les genoux de Magalie et la tire par la laisse.
Magalie veut se lever mais un coup de martinet et un geste de Monique la font comprendre qu’il faut quelle avance à genou derrière Monique.
Les deux femmes s’assoient et déjeunent en devisant joyeusement.
Magalie est glissée sous a table et doit lécher tour à tour les pieds nus de madeleine et Monique
Ce midi elle ne mangera rien.
L’après-midi est consacrée à tester des nouvelles positions pour mettre en valeur Magalie.
Très souple après des années de gymnastique elle se prête bien même si ce n’est pas volontaire pour des postions en grand écart.
Pour finir elle monopolise le canapé en étant assise dessus les bras attachés tendus en arrière et les jambes aussi attachées grandes ouvertes qui remontent jusqu’à toucher le dos du canapé.
Ainsi exposée sa chatte fait l’objet de toutes les attentions de madeleine et Monique.
La première chose étant de la raser intégralement.
Puis Monique s’enhardit à lécher le sexe de Magalie qui a son corps défendant ne résiste pas et finit par en redemander.
Madeleine prend la relève car Magalie est insatiable sans comprendre d’où ça lui vient.
En aparté Monique félicite madeleine pour son cocktail pour femme.
Magalie est une vrai tigresse et ne se fait pas prier pour lécher Monique qui est montée sur le canapé et lui présente son sexe.
Enfin les deux femmes étant épuisées, elles enfilent le gode vibreur dans le sexe de Magalie et le laisse fonctionner en continu jusqu’à l’apéritif du soir.
Magalie ne comprend pas ce besoin impérieux de faire l’amour et voudrait encore plus de contacts avec les deux femmes.
Finalement madeleine et Monique se disent que ça ne sera pas trop difficile de dresser Petgirl.
Le repas est pris avec un plateau repas dans le salon.
Les deux femmes se sont mises en face de Magalie et la font manger des petites bouchées qu’elles lui mettent directement dans la bouche.
Celle-ci est affamée et avale tout ce qui se présente.
Pour la nuit elle est mise par terre sur le tapis et strictement menottée sa cagoule aveuglante ne lui a pas été retirée de la journée.
Il n’est pas utile de lui mettre un bâillon, le collier fait très bien son office.
Une fois Magalie sécurisée Madeleine prend congé de Monique qui reste encore quelques longues minutes à admirer le joli corps de Magalie qui dort comme un nouveau-né.
Demain pense t’elle va apprendre les tâches ménagères.
Le lendemain Magalie est conduite à la douche suivant le même protocole que Kevin.
Elle se rebelle plusieurs fois mais en vain et en plus elle reçoit quelques coups de martinet.
Après la toilette elle est employée aux tâches ménagères. Monique ne la quitte pas d’une semelle et motivée par le martinet Magalie exécute toutes les taches ordonnées par Monique.
En fin de matinée Magalie est installée sur le canapé en grand écart dans la position de la veille.
Monique lui enfile le gode vibrant et une fois que Magalie est bien chauffée Monique lui présente sa chatte que Magalie lèche avec application.
Les jours défilent.
Monique casse sa tirelire et achète de magnifiques bijoux corporels pour Magalie.
Elle a désormais les mamelons ornés de belle créoles de cinq centimètres de diamètre un anneau plus petit est inséré entre ses deux narines et son sexe est parsemé d’une demi-douzaine d’anneaux en or du plus bel effet.
Malgré elle Magalie exhibe fièrement ses bijoux à sa tante ou à madeleine quand celle-ci vient leur rendre visite.
Magalie se demande toujours comment faire pour se libérer et retrouver sa liberté même si à chaque jour qui passe son envie d’évasion diminue.
Elle n’a pas à dormir avec des zonards dans un squat immonde, ne doit pas se lever chaque matin en cherchant comment trouve la pitance du jour à ne se laver que de temps en temps et à porter les mêmes frusques plusieurs jours de suite.
Ici elle est toujours propre et nette, nourrie convenablement même si c’est humiliant de manger dans une gamelle et elle n’a pas besoin de rechercher de la thune ou de quoi subsister chaque jour.
Elle en veut de moins en moins à sa tante.
D’autant plus que sexuellement elle est plus qu’active et se demande d’où lui vient cette envie permanente de baiser.
Pour sa part Kevin a cessé de se rebeller et finalement commence à supporter cette vie d’objet sexuel et de décoration.
Pas trop de travail, pas d’angoisse et tirer son coup plusieurs fois par jour.
En plus le cocktail quotidien de madeleine agit sur sa volonté et il pense de moins en moins à sa vie d’avant qui apparait dans un brouillard noir à coté de ses journées actuelles peuplées de fantasmes et de sexe.
Un jour ou Monique lui rend visite madeleine dit que c’est un peu dommage qu’elles ne puissent pas profiter de leurs jouets en même temps.
Monique répond en lui disant que ce serai joli d’avoir les deux jouets exposés sur deux croix de saint André l’un en coté de l’autre.
Une idée en entrainant un autre elles conviennent que ce serait plus simple d’habiter ensemble pour pouvoir mieux surveiller les jouets quand l’une d’entre elles doit s’absenter.
Finalement elles font le tour de la maison de madeleine et se rendent compte qu’elles pourraient cohabiter sans problème.
Il y a assez de chambres et elles pourraient consacrer une pièce pour exposer leurs jouets afin de libérer le salon en cas de visite.
La grande pièce destinée aux jouets est meublée d’une table et de chaises, d’un vaste canapé d’un grand tapis très épais et de deux croix de saint André mises contre le mur face au canapé.
Des photos des jouets dans des positions extrêmement suggestives ornent les murs.
Le transport de Magalie se fait dans une grande malle en osier Magalie est légèrement anesthésiée et ne pose aucun problème au couple.
Kevin voit avec une certaine allégresse la venue de la belle Magalie. Il en tombe immédiatement amoureux et fait tout pour contenter ses geôlières afin d’espérer qu’elles le fassent rapprocher de Magalie.
Celle-ci regimbe toujours. Même si elle aime parader devant Kevin avec son corps parfait et ses ornements de corps.
Et puis le , Exacerbé par la potion qu’il ingurgite chaque jour à son insu , le membre quasiment toujours en érection de Kevin la laisse rêveuse. Elle a envie de sexe avec ce male bien monté.
Néanmoins tout se passe bien pour madeleine et Monique qui disposent toujours de jouets magnifiques.
En plus les deux femmes s’aperçoivent que les jouets sont plus en plus dociles et nécessitent de moins en moins de précautions dans le bondage.
Elles se prennent à rêver à des jouets complètement dociles.
Et puis désormais elles peuvent recevoir des visites sans montrer leurs jouets.
A suivre.
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Chapitre 2 : Monique remplace Madeleine.
Malheureusement un incident vient ternir le bonheur de Madeleine.
Elle doit absolument suivre une formation de mise niveau pour son taf. Cette formation dure une semaine et a lieu à l’autre bout de la France.
Elle ne peut pas laisser son jouet seul pendant huit jours. Si elle lui laisse trop de champ libre il arrivera à s’évader si elle le ligote trop il pourrait lui arriver malheur.
Elle réfléchit à ce problème quand elle reçoit un appel téléphonique de Monique sa meilleure amie. Celle-ci est délurée et doit beaucoup à Madeleine qui l’a déjà sorti de grosses galères par le passé.
Monique devine à son ton que Madeleine est anxieuse. Elle lui demande ce qui ne va pas et l’assure qu’elle peut compter sur elle pour tout ce qu’elle veut.
Madeleine réfléchit vite et se jette à l’eau. Oui j’ai un petit problème je dois aller en formation une semaine mais il faut absolument que quelqu’un s’occupe de mon nouveau jouet à la maison.
Monique est intriguée. C’est quoi ce nouveau jouet qui nécessite qu’on s’occupe de lui pendant ton absence ?
C’est compliqué dit Madeleine. Mais il faut quelqu’un en qui j’ai absolument confiance car ce n’est pas très légal.
Monique est curieuse. Tu sais que tu peux tout me dire je te dois tout et j’irai en enfer pour toi.
Madeleine lui répond c’est presque ça. Tu dois me jurer que tu garderas le silence absolu sur ce que tu verras. Monique est étonnée mais aussi très curieuse et lui jure de garder le silence.
Bon vient passer le weekend à la maison je te montrerai mon jouet et comment il faut s’en occuper. Attend toi au choc de ta vie.
Monique trépigne d’impatience. Le samedi midi elle rejoint Madeleine qui quitte son taf et elles cheminent ver la maison de Madeleine.
Monique la bombarde de question. Madeleine gênée finit par lui dire que c’est très hot.
Monique est toujours impatiente mais en même temps elle est maintenant excitée. Un beau male ?
Elles arrivent à la maison.
Madeleine entre et dit à voix haute : Ta maitresse est rentrée mon petit jouet j’espère que tu es en forme.
Monique est interloquée mais personne ne répond à Madeleine.
Celle-ci invite Monique à la suivre dans le salon.
Là Monique est sidérée. Un jeune homme est à genou sur la table du salon il est attaché comme un saucisson et montre une érection monumentale.
Je te présent mon jouet dit Madeleine.
C’est de ça que tu devras t’occuper pendant mon absence si tu veux bien.
Monique ne sait pas quoi répondre. Madeleine voit qu’elle est perturbée et l’invite à s’assoir sur le canapé.
Monique s’assoit et accepte volontiers le verre d’alcool que lui propose Madeleine.
Monique reprend enfin ses esprits. Raconte-moi comment il est arrivé ici. Demande-t-elle.
Madeleine lui raconte la soirée ou Kevin a tenté d’abuser d’elle pour lui refourguer une assurance bidon.
Puis la façon dont il se comportait comme si il était chez lui.
Et finalement l’idée du laxatif qui s’est transformée en somnifère.
Et depuis il est à la disposition sexuelles de Madeleine pour tous ses besoins.
Monique reprend peu à peu une contenance et s’enhardit à contempler le joli corps imberbe jusqu’au dernier poil pubien.
Elle se lève et tourne autour de Kevin. Il a quelque chose dans le cul dit-elle.
Oui répond Madeleine il doit toujours être offert à sa maitresse cul inclus.
Monique a fini le tour et s’approche du pénis de Kevin. Je peux toucher ?
Bien sûr tu verras il est bien dur.
Monique prend le pénis dans la main et constate qu’il est tendu comme un arc. En plus Kevin ondule sous la caresse.
Il réagit vite dit Monique.
Oui il aime qu’on le malaxe de ce côté-là.
Si j’osais j’y mettrais la bouche dit Monique ragaillardie.
Vas-y. Ce n’est pas lui qui dira non.
Monique se penche et ouvre grand la bouche pour avaler le chibre palpitant de Kevin. Elle fait quelques allers-retours et s’arrête avant que Kevin n’explose.
Il a une super bonne queue ton jouet.
Madeleine est aux anges. Monique a l’air de décoincer rapidement.
Tu veux voir ce qu’il sait faire avec sa langue dit Madeleine. Monique dit oui sans hésiter.
Je vais te montrer comment on le descend de sa position favorite en toute sécurité dit Madeleine.
Elle détache Kevin du plafond et lui remet les menottes dans le dos. Elle accroche la laisse au collier et le fait descendre par terre ou il se retrouve à genou.
Il n’a pas le droit de se lever. Il doit tout faire à genou ou à quatre pattes.
Je vais enlever son bâillon. Elle enlève le bâillon de Kevin qui commence à crier pour qu’on le détache.
Quelques coups de martinet fusent. Il finit par se taire.
Tu vois il essaye parfois de se rebeller mais il finit par comprendre avec quelques coups de martinet.
Elle lui donne l’ordre de lécher ses pieds.
Kevin s’exécute.
Monique est pensive. Il est costaud il n’a jamais réussi à s’échapper demande t’elle.
Non il faut bien suivre le protocole pour changer ses liens. Je t’expliquerais tout ça mais pour l’instant profitons de sa langue.
Elle s’assoit sur le canapé et guide Kevin jusqu’à son entrejambe.
Là il commence un cunnilingus.
Monique est troublée et voit que Madeleine est prête à exploser. Il a l’air doué.
Oui dit Madeleine en reculant la tête de Kevin.
Tiens prend la laisse et viens t’essayer.
Monique s’assoit à coté de Madeleine et prend la laisse. Doucement elle approche la tête de Kevin de son sexe et finalement il commence à la brouter avec vigueur.
En quelques secondes elle est au septième ciel. Il est doué le bougre.
Maintenant les deux femmes ont bien profité de la langue de Kevin.
On peut en profiter en même temps dit Madeleine elle reprend la laisse et couche Kevin sur le dos. Elle l’enfourche et vient poser son sexe sur la bouche de Kevin.
Elle montre la queue de Kevin à Monique. Celle-ci enfourche à son tour le beau male et s’empale sur la queue vibrante.
Kevin se montre à la hauteur et quand il les lâche enfin les deux femmes sont comblées depuis longtemps.
Les femmes se relèvent un peu échevelées.
Bon, on le passe à la douche et ensuite on mange dit Madeleine.
Elle montre à Monique les protocoles pour qu’il soit douché sans qu’il puisse espérer se libérer.
Une fois Kevin essuyé elles se dirigent vers la cuisine pour déjeuner.
Elles mangent à table pendant que Kevin mange dans sa gamelle par terre.
Elles prennent un café tranquillement pendant que Kevin tiré par la laisse jusque sous la table les broute tour à tour.
Après le repas Kevin est remis sur la table du salon. Il bande de nouveau prêt à une autre séance de sexe.
Tu vois dit Madeleine il est toujours disponible et sa seule raison de vivre c’est de me satisfaire.
Monique demande si elle peut en profiter encore et Madeleine lui dit que c’est l’occasion pour Monique de changer la position de Kevin toute seule.
Monique respecte bien le protocole et Kevin désabusé reste docile.
Monique se fait prendre en levrette et finit par une fellation complète de Kevin.
Elle exulte.
Il est trop bon.
Et inépuisable.
Madeleine a profité des ébats pour s’installe un gode ceinture.
Bon je vais lui rappeler qu’il est bien un jouet à ma disposition pour tout et elle encule vaillamment Kevin après lui avoir enlevé le plug.
Après la séance Kevin est réinstallé sur la table ou il patiente pendant que les femmes discutent chiffon.
De temps en temps Kevin se remet à bander et Madeleine explique à Monique qu’elle a mis au point un petit cocktail le maintenant en érection presque en permanence.
Le lendemain matin c’est Monique qui est chargée de la toilette de Kevin.
Elle s’en sort bien et est récompensée par une matinée de sexe dont elle ressort pantelante.
Elle n’a jamais joui autant et pourtant elle n’est pas à son premier club libertin.
Les filles sont d’accord Monique gardera la maison de Madeleine pendant la semaine d’absence de cette dernière.
Après un cocktail bien chargé les femmes décident de chercher d’autres positions pour Kevin afin qu’il représente un beau trophée de chasse.
Il est d’abord assis dos au canapé et ses jambes sont écartées au maximum attachées aux pieds du canapé les bras sont aussi écartés et tirés en arrière.
Le tableau est joli mais le sexe tendu de Kevin n’est pas aisément utilisable alors elles le mettent couché sur le dos sur la table du salon les bras et jambes accrochés fermement aux pieds de la table.
Là les femmes trouvent que c’est pas mal car la bouche et la bite de Kevin sont faciles à utiliser.
Elles font l’essai et l’une sur la bouche l’autre sur la queue elles alternent les positions en prenant des paris sur celle qui recevra la giclée de Kevin.
Monique gagne et parade dans le salon.
Finalement elles trouvent que la position est trop facile pour Kevin.
Il est trop à l’aise et recommence à bander.
Il est positionné debout sur le côté du canapé orienté face vers le canapé les jambes légèrement écartées et liées aux pieds du canapé et les mains dans le dos.
Un cockring est positionné sur sa queue et une cordelette joint la queue au bas du canapé.
Il a la bite horizontale rendue violette par la tension.
La position est assez pénible pour lui mais la femme qui s’assoit dans le canapé doit juste tourner légèrement la tête pour avoir la bite à portée de bouche.
Elles refont les paris et se positionnent tour à tour pour une fellation pendant cinq minutes chrono. Ce coup-ci c’est Madeleine qui reçoit la décharge.
Kevin est épuisé. Les positions subies sont pénibles et la tension sexuelle multipliée par le cocktail secret de Madeleine le fatiguent durement.
Les femmes décident de le préparer pour la nuit.
Le bâillon est remis en place et il regagne la table du salon sur laquelle il est mis à genou les mains dans le dos.
Ce soir comme il a été à la hauteur il n’aura pas les bras tendus en l’air.
Habitué maintenant il trouve une position pas trop inconfortable et s’endort rapidement.
Les femmes qui sont restées dans le salon boivent un dernier verre en discutant.
Tu vas le garder longtemps demande Monique.
Je ne me suis pas posé la question pour l’instant.
Je vais le garder tant qu’il me fera de la distraction et qu’il satisfera ma libido qui n’a jamais été aussi épanouie.
Monique répond si tu n’en veux plus je suis preneuse il vient de me faire rajeunir de 20 ans.
Monique demande si ce serait possible de lui faire faire les tâches ménagères, passer l’aspirateur, faire la vaisselle, servir à table ou autre tâche d’un parfait esclave.
Madeleine avoue qu’elle n’y a pas pensé mais que ça pourrait être marrant.
Il faut juste bien prendre garde qu’il ne puisse pas s’évader.
Il est très rusé et habile il a déjà essayé plusieurs fois et je dois toujours rester sur mes gardes quand je le change de position.
D’ailleurs je te donnerais une petite seringue de secours.
Elle est autoinjectante et paralyse la victime en quelques secondes.
Il faut juste penser à lui administrer l’antidote dans les vingt minutes qui suivent, le temps de le maitriser. On ne sait jamais.
Demain si tu veux on verra comment on pourrait faire pour le faire servir l’apéritif.
Monique et Madeleine imaginent Kevin à genou à côté d’elles avec un plateau dans les mains.
Finalement elles vont se coucher des idées plein la tête.
Le lendemain le réveil et la toilette de Kevin sont réalisés par Monique qui respecte à la lettre les consignes de Madeleine pour les attaches.
En récompense elle bénéficie de la langue de Kevin durant tout le petit déjeuner.
La journée commence bien.
Puis les femmes installent Kevin sur la table et sortent le matériel restant dans la caisse bondage de Madeleine.
Elles jettent leur dévolu sur un harnais pour homme et des menottes de cheville avec une petite barre d’écartement qui les relie.
Ça permettra à Kevin de marcher en faisant des tous petits pas d’une dizaine de centimètres.
Elles lui enfilent le harnais et le règlent à sa taille.
Une sangle du harnais permet d’enserrer la bite et les couilles de Kevin qui sont bien exposées en évidence.
Kevin bande déjà comme un taureau.
Pour le haut il faut que les mains puissent attraper un plateau mais sans lui donner beaucoup de marge pour autant.
Elles menottent les mains devant et passent la chaine dans une boucle du harnais.
Les mains ne peuvent pas être tendues et sont presque collées à la poitrine de Kévin.
Il est bâillonné et la cagoule est enlevée.
C’est rare qu’il soit debout et non aveuglé il est surpris.
Les femmes lui disent de les suivre dans la cuisine.
Il les suit péniblement avec de tous petits pas.
Dans la cuisine Madeleine sort un petit plateau et met deux tasses sur l’évier.
Elle explique le fonctionnement de la machine à café à Kevin et lui dit de leur préparer un café et de leur apporter au salon sans tarder.
Les femmes s’éloignent vers le salon.
Kevin croit pouvoir saisir sa chance et se dirige sans bruit vers l’entrée de la maison.
Hélas pour lui la porte est verrouillée et les clés ne sont pas dessus.
Il retourne en cuisine et cherche un morceau de fil de fer pour essayer d’ouvrir ses menottes. Trouvant une brosse métallique il essaye d’enlever un fil de fer mais à ce moment-là Madeleine le rejoint dans la cuisine.
Elle lui donne un coup de martinet en lui disant n’y pense même pas.
Elle se dit en elle-même qu’il faut sécuriser les menottes pour qu’il ne trouve pas de moyen de les ouvrir.
Elle réfléchit et trouve la solution pour qu’il ne puisse pas se servir de ses doigts.
Elle va dans sa chambre et revient avec une paire de moufles d’hiver.
Elle enfile les mains de Kevin dans les moufles et scotche celle-ci avec du ruban adhésif.
Kevin peut encore faire le café et poser les tasses sur le plateau mais il ne peut pas faire plus pour se libérer.
Cinq minutes plus tard il reparait dans la cuisine avec le plateau dans les mains.
Madeleine lui indique de se mettre devant elle et de se mettre à genou en tendant le plateau tout en baissant la tête.
Vaincu il obtempère. Les femmes sont ravies.
Elles prennent leur café pendant que pour ne pas perdre les bonnes habitudes Kevin les broute tour à tour.
Pour son bon café il a droit à une fellation complète de Monique.
Puis il passe l’aspirateur dans le salon et va préparer l’apéritif des femmes.
L’apéritif ressemble au café du matin et ce coup-ci il a droit à une fellation de Madeleine.
Le midi elles déjeunent sur la table du salon. Kevin doit mettre la table et servir les femmes.
Il doit se tenir debout à côté de la table ou elles déjeunent face à face.
Il désespère toujours de se libérer de ces folles mais au moins il n’est pas cantonné à rester immobile sur la table.
Pour la vaisselle ses moufles sont ôtées mais les femmes restent à proximité de lui.
L’après-midi les femmes décident d’aller visiter le sex shop de l’autre côté de la ville.
Il retrouve sa place sur la table et est consciencieusement ligoté.
Deux heures plus tard les femmes sont de retour.
Elles sont visiblement très contentes de leurs achats et posent deux grands sacs sur le canapé.
Kevin ne voit rien mais devine que les femmes sont de bonne humeur.
Quelques minutes plus tard il sent qu’on enfile son pénis dans un truc bizarre.
C’est comme un vagin il sent que le truc a été lubrifié.
Puis soudain le truc se met à vibrer et il ressent des mouvements de va et vient en même temps que les vibrations.
C’est une espèce de branleuse automatique ultra efficace. En moins d’une minute il gicle comme un fou.
Les femmes se marrent et Monique dit j’ai gagné le pari. Tu me dois dix euros.
Deux pinces son appliquées sur ses mamelons c’est supportable mais douloureux et il essaye de s’en débarrasser en secouant son torse en vain.
Un nouveau collier lui est installé.
Il se demande pourquoi quand Madeleine lui dit que c’est un collier anti aboiement. Elle lui ôte le bâillon.
Si tu parles ou crie tu te prends une décharge.
Essaye pour voir. Il se garde bien de tenter l’expérience.
Le bâillon est remplacé par une espèce de petit gode qui lui remplit la bouche.
Il se demande à quoi sert ce truc quand les femmes le descendent de la table.
Toujours aveuglé il se retrouve à genou face au canapé.
La laisse est tirée et son gode le force à bouger la tête en avançant.
Puis il comprend qu’un autre gode est installé au bout du sien.
Il doit effectuer des va et vient et bientôt entend Monique haleter.
Puis c’est le tour de Madeleine.
Pendant qu’il besogne Madeleine Monique se positionne derrière lui et lui enfourne un gode ceinture de taille respectable tout en lui malaxant la bite avec une main passée devant.
Il gicle en quelques minutes en même temps que Madeleine prend son pied.
Toujours aveuglé il entend la femme qui portent un lourd colis.
Des bruits de perceuse puis de visseuse se font entendre. Il se demande ce que c’est que ce ramdam.
Environ une heure plus tard il est positionné sur la croix de saint André que les deux femmes ont installé contre le mur du salon.
Contentes d’elles elle le laisse là pour le reste de la journée.
Ça y est Madeleine est partie en laissant Monique seule avec Kevin.
Celui-ci ne doute pas qu’il va pouvoir se libérer enfin car Monique est plus frêle que Madeleine et ne semble pas aussi appliquée pour les attaches.
Le premier matin alors que Monique l’emmène faire sa toilette il saisit sa chance.
Il la bouscule de toutes ses forces et elle cogne rudement le mur de la salle de bain.
Il se jette assis sur elle dans l’espoir de récupérer les clés des menottes.
A moitié inconsciente Monique reçoit tout le poids de Kevin sur elle et a le souffle coupé.
Il réussit à se saisir des clés et jubile déjà pour sa réussite.
Dans un dernier effort Monique saisi la seringue dans sa poche.
Kevin toujours assis sur elle commence à insérer une clé dans les menottes quand il sent une brulure intense dans la cuisse.
Cette salope lui a donné un coup de couteau ou quelque chose comme ça.
Il réussit à se libérer une main.
Cette salope va payer pour deux se dit-il.
Puis ses gestes sont un peu ralentis.
Il se demande ce qui se passe.
Puis tout se passe comme s’il était au ralenti.
Monique le renverse et se trouve libre alors qu’il s’effondre par terre sans pouvoir se relever.
Il a juste le temps de comprendre que le couteau était en fait une seringue quand il s’effondre complètement.
Il reste conscient et voit Monique se relever péniblement.
Impuissant il la voit reprendre son souffle et saisir les clés des menottes.
Elle s’assure que les liens sont suffisamment tendus et quitte la salle de bains.
Il git toujours à terre impuissant quand elle revient quelques minutes plus tard.
Elle lui injecte une autre seringue et commence à rajouter des cordes autour de lui .
Elle le ficelle comme un rôti et quand peu à peu il émerge du flou sous l’effet de l’antidote il réalise qu’il est incapable d’esquisser le moindre geste.
Monique attend patiemment qu’il reprenne complétement ses esprits et quitte quelques secondes la salle de bains pour revenir avec le martinet dans la main.
Tu as voulu jouer au con mon salaud tu vas le payer cher.
Elle lui dit maintenant tu vas retourner au salon en rampant et fissa.
Elle lui donne des coups de martinet jusqu’à ce qu’il entreprenne une reptation vers le salon.
Les coups pleuvent et il fait aussi vite qu’il peut.
Il veut crier de douleur mais le collier anti aboiement le rappelle à l’ordre en lui infligeant une décharge terrible.
Les larmes aux yeux il rampe jusqu’au salon.
La enfin Monique arrête les coups.
Il passera la journée prostré au pied du canapé.
Il ne mangera rien de la journée. Il aura juste droit à une gamelle d’eau qu’il aura le plus grand mal à avaler.
Maintenant Kevin ne se rebiffe plus.
La leçon a servi et il exécute sans attendre tous les ordres de Monique.
Il passe ses journées à nettoyer la maison sous le contrôle permanent de Monique.
Quand il ne fait rien il doit se mettre à genou et brouter Monique.
Quand Madeleine rentre de sa formation elle retrouve Monique rayonnante et Kevin complétement maté par la belle copine.
Celle-ci dit à Madeleine qu’elle a passée une semaine formidable.
Elle a dû utiliser la seringue le premier jour mais le reste de la semaine a été génial et maintenant le jouet est une véritable soubrette qui fait briller la maison.
Madeleine est ravie. Monique lui avoue qu’elle aimerait bien posséder un tel jouet. Madeleine lui promet que si elle en a l’occasion elle ne manquera pas d’en parler à Monique.
A suivre.
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Madeleine: chapitre 1 Madeleine rencontre son jouet.
Madeleine est ce qu’on appelle une vieille fille et à la quarantaine et ne s’est jamais mariée.
Elle a bien eu des amours de passage mais jamais un seul n’est resté.
Peut-être que son caractère un peu fort a fait fuir les prétendants mais tant pis elle est toujours restée maitresse de sa vie et ça n’est pas parti pour changer.
Pourtant elle est encore bien foutue.
Elle ferait une couguar magnifique avec sa taille contenue et sa poitrine opulente qui fait se retourner pas mal de garçons encore maintenant.
Elle pense parfois au sexe et aimerait avoir un homme juste à se disposition pour assouvir ses pulsions quand elle en a.
Mais ce genre d’homme ne doit pas courir les rues. Tant pis elle se contente de s’acheter parfois des dessous coquins juste pour elle.
Kevin est représentant en assurance à l’ancienne du genre de ceux qui bloquent la porte avec leur pied et sont indécrochables.
Il a vingt-cinq ans et une belle gueule dont il abuse pour faire signer les ménagères mures qui représentent son gibier favori.
Aujourd’hui ça n’a pas marché terrible.
Il est tombé sur beaucoup de portes closes et les rares qui se sont ouvertes cachaient des hommes pas vraiment impressionnés par sa beauté féline.
Il est tard mais il veut absolument conclure un contrat aujourd’hui.
Il a fait tout le secteur qui était programmé et maintenant il se balade au hasard comptant sur son instinct pour trouver une rombière à croquer toute crue.
Encore une tentative.
Il sonne et entend des pas lents approcher de la porte.
Celle-ci s’entrouvre.
Miracle c’est pile poil son terrain de chasse une femme mure encore bien foutue qui va forcément tomber sous son charme.
Madeleine s’en veut d’avoir ouvert sans regarder dans le judas.
Ça va être coton de se débarrasser de ce minet.
Pendant qu’il déballe son boniment elle se fait la remarque que c’est pile le genre de jeunot qu’elle aimerait avoir à sa disposition quand elle en a besoin.
Il voit que son charme agit et réussit sans qu’elle ne s’en aperçoive à pénétrer dans la maison elle est en colère contre elle-même.
Maintenant ça va être encore plus coton.
En vainqueur il la pousse quasiment dans le salon où il s’installe en enlevant sa veste pour montrer sa belle musculature.
Décidément il m’en faudrait un comme ça dans un placard se dit elle malgré elle.
Il étale ses prospectus et la pourri de compliment sur sa forme éblouissante et ses yeux malicieux. Des ficelles usées qui ne font que l’énerver.
Mais qu’est ce qu’il croit ce butor il me prend pour une faible. Il mériterait une bonne leçon. Se dit-elle.
Il lui raconte que c’est e bon dieu qui a guidé ses pas jusque chez elle alors qu’elle n’est pas sur son secteur de prospection.
Il tousse un peu et se racle la gorge puis demande si elle a un verre d’eau à lui offrir.
Elle décide de lui donner une leçon.
Elle lui propose de lui faire un café c’est mieux qu’un verre d’eau et surtout se dit elle ça cachera le gout du laxatif que je vais lui faire boire.
On verra s’il est toujours vaillant après ça.
Il accepte et la remercie pour sa bonté.
Elle le laisse pour aller préparer le café.
Elle fouille en passant dans sa pharmacie pour trouver le laxatif. La première chose qui’ lui tombe dans la main est un puissant sirop pour lutter contre les insomnies.
Elle s’en sert parfois mais c’est très fort et deux gouttes suffisent pour l’assommer net.
Elle hésite. Et si …
Il parade comme un coq dans le salon.
La rombière lui fait un café.
C’est dans la poche.
Il va conclure et lui faire un contrat béton sur lequel il va bien toucher.
Il kiffe sa vie.
Madeleine revient. Elle a deux tasses café fumantes dans les mains et lui en donne une.
Il boit rapidement le café car il est temps de passer l’estocade.
Il a le temps de se dire que la mamie n’est pas la reine du café car il a un gout bizarre.
Elle lui demande ce qu’il a comme voiture.
Il lui répond une Clio jaune garée juste en bas. En se demandant pourquoi elle lui a posé cette question.
Elle lui demande s’il est marié ou en couple.
Ça y est elle va lui proposer un coup.
Pourquoi pas comme ça je la niquerais de tous le cotés se dit-il.
Il lui assure qu’il est libre comme l’air.
Elle sourit.
Il veut passer au contrat mais il sent que sa journée a été longue car il est crevé.
Sa tête semble trop lourde pour son cou.
Elle le prend dans ses bras et le couche gentiment sur le canapé. Il n’a pas le temps de la remercier.
Madeleine est stupéfaite de ce qu’elle a osé faire. Et maintenant je fais quoi se dit-elle.
Elle fouille les poches du jeunot et trouve les clés de la Clio.
Elle prend le portefeuille et le téléphone du gars et sort de la maison. Il en a pour un bout de temps avant de se réveiller.
Elle trouve rapidement la Clio et monte dedans.
Elle roule quelques pâtés de maisons et arrête la Clio dans la cité terrible de la ville.
Elle laisse le portefeuille le téléphone et les clés sur le contact et rentre tranquillement chez elle.
Il lui faut près d’une heure pour arriver chez elle.
Elle va dans le salon ou le jeune dort comme un bébé.
Elle s’en approche et le déshabille complètement.
C’est vrai qu’il est pas mal elle lui masse la queue qui petit à petit se met à durcir.
Il est très bien monté et elle se dit qu’il ferait un parfait porte sexe pour assouvir ses pulsions qu’elle sent d’ailleurs monter en force.
Elle n’a pas été excitée comme ça depuis de lustres.
C’est pas tout il va bien finir par se réveiller et ne sera pas très content de son sort.
Elle va dans son garage pour récupérer de l’adhésif et du cordage.
En passant elle repense à la boite qu’un de ses anciens amants un peu pervers a laissée quand elle l’a viré. Elle prend la boite qui est assez lourde et l’ouvre dans le garage.
Dedans il y a une panoplie BDSM. Des menottes, des bâillons boule, des cordes, des accessoires dont elle n’a aucune idée de l’usage et une cagoule aveugle en latex.
Elle emmène la boite dans le salon et la vide à côté du dormeur.
Bon je vais le mettre où. Elle pense le mettre dans un placard mais ce serait dommage de ne pas l’avoir en expo dans son salon.
Elle regarde autour d’elle et petit à petit une idée se précise.
Kevin a une grosse gueule de bois.
Il émerge peu à peu du sommeil.
Il a mal partout et prend peu à peu conscience de son corps.
Sa position n’a rien de naturel.
Affolé il ouvre les yeux mais reste dans le noir.
Il est à genou sur quelque chose de dur et ses pieds sont maintenus écartés par des liens.
Il ne peut pas serrer les jambes.
Ses bras sont tendus au-dessus de lui et attachés en hauteur.
Il ne peut pas se reposer sur ses fesses.
Quelque chose lui écarte la mâchoire et l’empêche de parler.
C’est quoi ce bordel.
En plus quelque chose lui enserre la queue et les testicules et il a un truc genre gourdin enfoncé dans son cul.
Il gigote et essaye de se défaire de tout ça mais les liens sont solides et ne bougent pas d’un millimètre.
Il veut crier mais juste un vague gémissement sort de sa bouche.
Je crois que mon jouet se réveille dit une voix féminine.
Il reconnait la voix de la cliente
Il rue mais en vain.
Elle attend qu’il se calme.
Après quelques minutes elle lui dit tu es beau comme ça.
Dommage que tu ne bandes pas j’aurai bien aimé que tu bandes pour moi.
Mais je pense que tu dois avoir envie de pisser.
Elle s’approche et lui prend la bite dans la main. Elle approche un flacon et lui dit tu peux y aller.
Il ne veut pas mais l’envie arrive et il finit par se soulager. Bien dit-elle.
Elle va vider le flacon et revient vers lui.
Elle lui reprend la bite et entreprend de la malaxer. Elle passe la main derrière lui et active les vibrations du plugs annal qui est bien enfoncé dans son cul.
Les caresses et les vibrations commencent à agir il commence bien malgré lui à bander.
Elle l’encourage en lui susurrant des mots pervers.
Il finit par avoir une belle trique.
Elle le prend en bouche et le suce avec application.
Il commence à onduler mais au moment où il sent que ça vient elle s’arrête et le laisse en plan.
Bien tu as une bonne queue. Je pense qu’on va passer du bon temps tous les deux maintenant que tu m’appartiens.
Il débande aussitôt. C’est quoi ce délire.
Elle lui explique que sa voiture son téléphone et son portefeuille ont disparus dans la cité terrible. Et qu’on se demande ce qui a bien pu lui arriver.
Mais qu’il se rassure.
Tant qu’il bandera comme ça il sera bien traité.
Kevin se demande comment il va bien pouvoir s’échapper de ce piège.
Pour le moment il est trop bien ligoté. Il se contente d’écouter la sorcière.
Madeleine voit que Kevin l’écoute.
Elle lui dit que désormais il s’appellera jouet car il est le jouet de madeleine.
Elle lui précise qu’aujourd’hui il ne mangera rien et servira d’ornement au salon.
A partir de demain il pourra manger mais pour cela il devra la satisfaire dans tout ce qu’elle demandera sinon ça sera diète et coups de martinets.
Elle lui montre un martinet avec des lanières en cuir qui ne présage rien de bon.
La matinée se passe. La position de Kevin est douloureuse et il ne peut pas se reposer.
Il commence à avoir faim et surtout soif.
Midi approche. Madeleine se concocte un plateau repas et vient déjeuner au salon face à sa statue vivante.
Elle lui enlève la cagoule et il peut enfin y voir. Elle est en sous-vêtements très vaporeux qui mettent en valeur son corps bien foutu.
Elle lui montre un verre et lui demande s’il a soif.
Il hoche la tête. Elle lui dit alors qu’elle va lui enlever le bâillon le temps qu’il boive mais que si il parle ou crie elle lui remet le bâillon, le fouette et ne lui donne pas d’eau.
Il hoche la tête. Elle lui enlève le bâillon et il se met à crier comme un sourd pour appeler à l’aide.
Elle a tôt fait de lui remettre le bâillon et lui dit qu’ici personne ne peut l’entendre mais comme il n’a pas tenu parole il doit être puni.
Elle passe derrière lui et lui assène dix coups de martinets bien appuyés.
Il a les larmes aux yeux et ses fesses le brulent.
Il est persuadé qu’il n’a plus de peau sur le derrière.
Madeleine se replace en face de lui et déjeune tranquillement.
Elle s’absente pour faire la vaisselle et revient dans le salon pour regarder la télévision.
Il est toujours attaché et la douleur est insupportable entre la position qui est difficile à tenir et les fesse qui le cuisent.
En plus il a une soif pas possible.
L’après-midi passe.
Madeleine décide de profiter un peu de son jouet.
Elle s’approche de lui et lui attrape le pénis et les couilles à pleine main. Maintenant mon beau jouet il va falloir me faire plaisir sinon c’est le fouet.
Kevin est effaré il n veut pas regouter au fouet.
Il se force à penser au sexe et peu à peu une érection arrive.
Madeleine sent le sexe palpiter et le malaxe avec vigueur. Puis une fois qu’il a pris de bonnes proportions elle le prend dans la bouche et entreprend une fellation experte.
Kevin réagit à la fellation et bande au maximum.
Comme dans la matinée au moment où il va jouir elle arrête et se recule en regardant le chibre palpitant.
Eh non mon jouet c‘est pas encore le moment de gicler tu dois d’abord me faire plaisir.
Tu vas comprendre.
Elle lui remet la cagoule et il se retrouve dans le noir.
Il sent qu’elle modifie les liens et en quelques secondes il se retrouve par terre toujours à genou mais ce coup-ci ses mains sont menottées dans le dos.
Elle lui a mis un collier avec une laisse.
Je vais t’enlever le bâillon mais tu ne parles pas et ne crie pas sinon c’est le martinet, 20 coups cette fois et pas que sur tes petites fesses.
Il hésite mais ses fesses le cuisent encore suffisamment pour qu’il se résigne à se taire.
Le bâillon est enlevé.
Elle tire la laisse vers le bas et il se retrouve la tête collée aux pieds de Madeleine.
Lèche-moi les pieds petit jouet et mets-y du cœur.
Abasourdi il veut relever la tête mais la laisse est bien tenue et un petit coup de martinet lui cingle les fesses. Il se rebaisse et lèche les pieds de Madeleine.
Elle exulte et le laisse faite pendant quelques minutes.
Maintenant tu vas monter un peu plus haut dit elle et elle tire sur la laisse pour amener le visage de Kévin dans l’entrecuisse. Aller petit jouet fais-moi voir ce que tu vaux avec ta langue.
Il hésite mais un petit coup de martinet l’aide à se décider.
Il commence à lui brouter la chatte.
Madeleine commente les opérations et lui indique ce qui est bien ou pas. En quelques minutes il est expert et madeleine part plusieurs fois en live.
Elle est essoufflée et éloigne la tête de Kévin de sa chatte.
Entre temps il a fini par bander durement.
Elle le voit et se dit autant en profiter.
Elle le couche sur le dos sur le tapis du salon et l’enfourche avec joie. Elle s’empale et lui dit que maintenant il peut ruer comme il le sent.
Il finit par lâcher prise et donne des grands coups de rein.
Ce coup-ci il est autorisé à gicler et peut enfin se lâcher complétement.
Il est hors d’haleine. Elle pèse son poids et l’a chevauchée comme une furie.
Elle se relève et dit bien mon petit jouet tu t’es bien comporté et tu vas avoir une petite récompense.
Elle le remet à genou.
Puis lui enlève la cagoule.
A côté de lui il y a une gamelle pour chien remplie d’eau.
Tu peux boire mon petit jouet autant que tu veux.
Ensuite tu regagneras ta place sur la table.
Il se retourne et voit la table du salon sur laquelle il a dut passer une partie de la journée.
Et si tu es sage tu n’auras pas les bras attachés au plafond. Il regarde le plafond et voit un anneau en métal dédié normalement à l’accrochage d’un lustre.
Il est interloqué comment peut-il boire ?
Elle devine sa gêne et lui dit tu n’as qu’à faire comme un chat ou un chien il faut laper.
Elle lui montre le martinet et le remue dans sa main.
Il baisse la tête et commence à laper.
C’est très dur et très long de boire de cette façon. Il met plusieurs minutes à étancher sa soif.
Quand il a fini elle le raccompagne fermement sur la table ou il se met à genou face à elle.
Elle lui menotte les chevilles et relie les menottes des mains à celle des chevilles et lui remet la cagoule.
Il ne peut pas descendre de la table au risque de se casser la gueule.
Ecartes bien les genoux que je vois tes attributs dit-elle. Il écarte les genoux.
L’après-midi se termine. Madeleine se fait un plateau repas et revient au salon avec le plateau et une bouteille de vin.
Elle se met face à lui et commence à diner en arrosant le repas avec le vin.
Il est affamé et sent avec envie ce qu’elle mange.
Si tu bandes pour moi je partage mon assiette avec toi dit-elle sinon je te fouette.
Encore une fois il doit puiser dans son imagination pour se faire bander.
Ravie de l’érection madeleine s’approche de Kevin et lui fait manger par petites bouchées une partie de son repas.
Il picore et ça fait du bien de manger enfin quelque chose.
Madeleine une fois son repas fini se rapproche de Kevin et lui fait une fellation enfin jusqu’au bout.
Il se rend compte qu’elle est insatiable. Dommage qu’il n l’ai pas connu dans d’autres circonstances.
La soirée avance et madeleine décide d’aller se coucher. Kevin est effaré il ne veut pas passer la nuit à genou sur cette table.
Pourtant il va passer la nuit dans cette position inconfortable.
Madeleine pour sa part savoure sa journée délicieuse. Elle se demande ce qu’elle va pouvoir inventer demain pour profiter de son jouet chéri.
La nuit est compliquée pour Kevin. Il dort par petites touches vite réveillé par la position inconfortable.
Enfin il entend madeleine qui se lève.
Elle vient dans le salon et lui demande s’il a été sage. Il attend la suite.
Elle lui dit qu’il est l’heure de passer à la douche et après lui avoir libéré les chevilles l’emmène par la laisse jusqu’à la salle de bains.
Elle le douche lui lave les dents et le frictionne rudement.
Enfin elle l’entraine vers la cuisine pour le petit déjeuner.
Là elle lui remet la cagoule et le fait mettre à genoux.
Si mon petit jouet veut un petit déjeuner il va falloir d’abord qu’il fasse plaisir à sa maitresse.
Elle tire la laisse et il se déplace péniblement à genou jusqu’à ce que son visage rencontre l’entrejambe de madeleine qui ne porte pas de culotte
Un petit coup de martinet et il entame un cunnilingus matinal pendant que madeleine prend son café. Elle est aux anges.
Après quelques minutes elle est repue.
Elle lui enlève la cagoule et il voit une gamelle pleine de céréales à côté de lui. Affamé il se jette dessus et mange sans pouvoir s’aider de ses mains.
Une fois sa gamelle vide madeleine lui dit maintenant tu vas aller faire un petit pipi car tu vas devoir m’attendre jusqu’à midi quand je rentrerais du taf.
Elle le remet debout et l’emmène aux toilettes.
Puis retour dans le salon où il reprend sa place d’objet décoratif sur la table du salon.
Cagoulé il ne peut rien voir et après avoir tenté en vain de se détacher il prend son mal en patience. Les heures sont longues et la position toujours inconfortable l’empêche de s’endormir complétement.
Soudain un bruit le réveille c’est madeleine qui rentre.
Elle vient près de lui et lui saisit le sexe.
Ça m‘a manqué ce matin. Heureusement je vais jouer avec cet après-midi mais d’abord un apéritif.
Il doit attendre que madeleine ai pris son apéritif et déjeuné pour qu’elle se rapproche de lui.
Je pense que tu serais beaucoup plus beau et excitant sans tous ces poils. On va s’occuper de ça.
Il se demande ce qu’elle va faire quand il sent qu’elle modifie ses liens.
En peu de temps il retrouve la position dans laquelle il s’est réveillé la veille, les bras tendus vers le haut et les genoux écartés au maximum.
Il sait que sa queue et ses couilles sont offertes à la vue de madeleine.
Il sent tout à coup le bruit d’une tondeuse qui rase les poils pubiens.
Puis une espèce de crème est déposée sur sa peau du cul jusqu’aux contours de sa bite.
Madeleine dit c’est une bonne crème dépilatoire.
Tu vas être beau comme un cœur.
Après quelques minutes elle essuie la crème et le rince avec un gant de toilette qu’elle humidifie dans une bassine.
Enfin elle sèche et commence à le malaxer.
L’absence de poils lui donne l’impression d’être encore plus nu et plus vulnérable.
En même temps le contact des doigts de madeleine directement sur la peau l’embrase littéralement.
Il est pris d’une érection massive. Madeleine le félicite pour sa tenue et masse tendrement les couilles et la bite de Kevin.
Elle y goute avec la bouche ce qui rend fou Kevin qui ne pense plus à sa situation mais voudrait surtout mettre sa bite dans une chatte brulante.
Quelques minutes plu tard madeleine le décroche du plafond et le fait descendre de la table avec les mains menottées dans le dos.
Ne voyant toujours rien il est guidé par la laisse et finalement sa bite tendue rencontre l’arrière de madeleine qui s’est penchée en avant jusqu’à reposer ses mains sur le dossier du canapé.
D’une main experte elle guide le membre palpitant dans son sexe qui est ruisselant d’excitation.
Kevin ne pense qu’à fourrer cette chatte accueillante et il la pilonne avec toute l’énergie qu’il peut y mettre.
Trois mois ont passés Kevin malgré toute sa volonté n’a pas réussi une seule fois à déjouer la méfiance de madeleine qui ne relâche jamais son attention.
Il est toujours garroté comme un gibier et la plupart du temps il a la cagoule qui le prive de la vision
Sa seule distraction est de tirer un coup plusieurs fois par jour car madeleine est insatiable.
Il la soupçonne de lui faire boire une mixture pour qu’il soit tout le temps avec la gaule et qu’il récupère si vite.
Finalement il attend chaque jour avec impatience qu’elle rentre du taf pour pouvoir niquer.
Madeleine est contente.
La petite potion qu’elle fait boire à son jouet est maintenant bien au point et il est toujours disponible avec une gaule appréciable.
A suivre.
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C’est LadySpencer, à l’occasion d’une conversation semi publique dans laquelle elle est intervenue, qui m’a fait réfléchir autour de ce thème.
Mon contradicteur n’ayant pas relevé le challenge, je me lance.
En même temps, je le comprends.
Pour un mec, il y a surtout des coups à prendre, compte tenu de nos exigences contradictoires concernant les hommes 😀.
_______________
Dans le monde en général, et le bdsm en particulier, y-a-t-il seulement encore place pour cette approche surannée des relations entre les hommes et les femmes ?
Celui qui prétend dominer une femme peut-il, peut-il, doit-il se montrer galant envers elle?
N’est ce pas en contradiction avec son statut de dominant, qui décide, impose ?
Quant aux féministes nouvelle version, dans leur étrange inversion du sens des mots et des choses, la galanterie ne serait pour elles qu'une survivance haïssable du modèle patriarcal.
Ou au mieux une forme de sexisme "bienveillant", pire encore que le sexisme ordinaire, puisque insidieux.
Qui traduirait la volonté des mecs de nous maintenir dans une position d'infériorité, de nous infantiliser pour mieux asseoir leur domination, sous le couvert des attentions qu'ils nous témoignent.
Comme si l’égalité des sexes qu’elles revendiquent (moi aussi, mais pas toujours ni en toutes circonstances 😀) était antinomique avec la courtoisie désuète qui a longtemps prévalu dans les relations hommes femmes.
Beauvoir déjà s'inscrivait dans cette logique qui écrivait à ce propos dans Le Deuxième Sexe "au lieu de leur faire porter les fardeaux comme dans les sociétés primitives, on s’empresse de les décharger de toute tâche pénible et de tout souci : c’est les délivrer du même coup de toute responsabilité. On espère qu’ainsi dupées, séduites par la facilité de leur condition, elles accepteront le rôle de mère et de ménagère dans lequel on veut les confiner".
Gisèle Halimi également, que j'appréciais pourtant pour d'autres de ses combats, quand elle disait rejeter la galanterie comme une forme de domination masculine "parce qu’elle est dissymétrique, inégalitaire".
_______________
Mon éducation « bourgeoise » (que je ne vois pas comme une tare, la connerie existe dans toutes les classes sociales et au global je ne me trouve pas plus conne que certain(e)s autres 😀) fait que que pour ma part je demeure sensible à ces attentions du quotidien.
Sans y voir ce que certaines abhorrent.
Une « infériorisation » de la femme.
Qui devrait être « protégée » par l’homme, en contrepartie de sa soumission et de la reconnaissance par elle de son rôle prééminent.
Je n’ai nul besoin d’être « protégée » par quiconque.
J’ai appris à me défendre seule.
Mais j’ai toujours apprécié que mes copains de facs, et mon mec désormais se sentent obligés de me défendre quant on m’importune.
Même si je n'ai jamais dupe déjà à l’époque qu'ils poursuivaient parfois un autre objectif que celui de voler à mon secours 😀.
Auquel il m’est arrivé de réserver une suite favorable.
Et agréable pour chacun de nous 😀.
Aujourd’hui, je suis soumise à mon Maître.
Et je le revendique.
Comme je revendique d’être son égale dans la vie.
Mais j’apprécie aussi que dans les gestes du quotidien, il se comporte en « galant homme ».
Que ce soit toujours lui qui ouvre et referme pour moi la portière de la voiture.
Même si je conduis aussi bien que lui (enfin, presque, l'essentiel des rayure et des bosses à sa bagnole étant quand même de mon fait 😀.)
Qu’il porte systématiquement mes bagages, et sans même se plaindre de tout ce que j'emporte à chaque fois 😀.
Que quand nous sortons, c’est toujours lui qui le premier entre dans le resto.
Quand bien même nous ne fréquentons pas habituellement de bouges justifiant qu’il s’assure avant de me laisser entrer que je ne risque rien.
Que s’il nous arrive de prendre un escalier, il l'emprunte toujours en premier.
Pour que son regard ne soit pas attiré par ce qu’il pourrait voir de mes hanches ou d'autres parties de corps.
Et ce bien que ma nudité lui soit plus que familière 😀.
Qu’il m’offre sa veste chaque fois que j’ai froid et des fleurs sans raison particulière.
Alors, oui, j'apprécie que mon mec se montre galant en toutes circonstances.
Son comportement vis à vis de moi fait sourire certaines de mes copines, mais je ne suis pas dupe.
Puisque ce que je sens surtout de leur part, c'est une forme d’envie, de jalousie 😀.
Parce que moi j'y vois non du sexisme de sa part, mais une acceptation et une appréciation de nos différences.
Qui traduit quelque chose de plus profond chez lui.
Une élégance innée.
Identique à celle dont il fait preuve quand il manie la cravache.
L’élégance de ses sentiments vis à vis de moi :smile:
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Aux premiers jours de l’automne de l’an 1717,
Une nuée épaisse et sombre coulait lentement depuis le bourg de Saint-Lambert jusqu’à venir lécher les prés salés bordant l’estuaire, presque à l’étouffer et la priver des dernières bribes de la timide lumière du soir. L’astre incandescent qui dominait le domaine ces derniers mois avait définitivement perdu de sa force, il s’était terni, trainant désormais péniblement son teint pâle au-dessus d’un horizon harassé. Assise à l’abris d’une haie touffue, depuis longtemps dépouillée de ses dernières mûres par les enfants du domaine, Élisabeth s’emplissait à pleines bronches de cette fraicheur humide, comme défiant la nature. A quelques pas les bêtes paissaient encore, dans la pénombre qui les grisait petit à petit, enfin libérées des pesants tombereaux qu’elles avaient charriés des semaines durant.
L’effervescence des semaines de vendanges était désormais achevée, rangée au rang d’émouvants souvenirs que bien peu garderaient en mémoire, pressés de se remplir à nouveau de la vacuité de leurs existences. Derrière les épais murs des chais, le jus noir épuisé par ses incessants bouillonnements avait enfin acquis un peu de quiétude. Coulant doucement depuis les rondes cuves de bois ou au travers des grilles des pressoirs, il était enfin venu se blottir contre la tendre paroi des barriques qui le bercerait durant les longs mois d’hiver. De tout cela, ni elle ni aucune femme ne savait rien, ou si peu. Ce que les hommes voulaient bien en raconter, tout au plus, des récits de phrases simples et bercées d’une ignorance crasse. Elle soupira.
Derrière un petit bosquet, à quelques centaines de pas, la frêle silhouette d’un carrelet se détachait de plus en plus péniblement de la noirceur grandissante de l’estuaire silencieuse. Le fragile bâtiment de bois, posé sur ses jambes graciles, avait depuis quelques semaines gagné un rang prestigieux. Jadis simple cabane de pêcheur aux mœurs rugueuses, il était devenu temple, cathédrale sacrée que la simplicité de son architecture protégeait d’un paganisme furieux, un refuge à la brillance de ce qui ne saurait être vu par des yeux aveugles. C’est là que chaque soir depuis une orageuse nuit d’août, Nicolas, venait se repentir des vicissitudes de sa condition, là que sous l’obscurité naissante, Élisabeth confessait un à un chaque pêcher, lavait méticuleusement l’âme de son jeune nobliau, lui imposant autant d’épreuves qu’elle lui dispensait d’enseignements. Un soir la cabane suspendue au-dessus des flots battants, comme une aorte au cœur de la campagne, ne servait que de point de départ à une excursion aux teintes initiatiques. Un autre c’est derrière le secret de ses planches vermoulues qu’Élisabeth guidait le jeune comte au plus profond de lui-même. La belle vigneronne ignorait encore le temps dont elle disposait pour mener à bien sa mission, mais elle savait ce qu’elle lui imposait. Un jour Nicolas devrait porter haut la renommée du domaine et il serait seul, de leur aventure dépendait tant de choses.
Une lumière hésitante apparu derrière les planches du petit carrelet. Élisabeth se releva, et se mit en marche, le pas décidé et le cœur battant.
Derrière la vieille porte ajourée de la petite cabane suspendue, l’unique pièce baignait dans la lueur vacillante d’une chandelle reposant sur son bougeoir, posé à même le sol. Au centre de la pièce, le jeune Comte était agenouillé, tournant le dos à l’entrée, simplement vêtu d’une chemise blanche. Il semblait attendre, paisible. Pourtant, depuis le chambranle, Élisabeth pouvait sentir battre chacune de ses artères, le sang cognait comme des tambours, résonnant contre les parois de la cabane. A mesure que ce rituel s’était institué entre eux, la jeune femme avait appris à lire cette discrète symphonie. Elle en comprenait maintenant chaque accord, des douces harmonies de la joie, aux intenses envolées de l’exaltation, du tumulte de l’excitation au son rauque de la crainte. Elle pouvait en sentir la moindre nuance, parfois même leurs dissonances ou leurs contradictions. Plus étrange encore elle mesurait à quel point certains de ses mots ou de ses gestes pouvaient résonner des jours durant dans le vacarme des veines de son obligé. La poitrine d’Élisabeth se gonflait chaque soir à cet instant précis, elle adorait cet avant, cet instant si particulier où elle se nourrissait de lui, comme un succube aspirant la vie de ce corps à sa merci, pouvant décider si elle comblerait ou non les aspirations dont elle se pourléchait, ou au contraire si elle l’emmènerait loin de ces suppositions ou bien de ses peurs les plus profondes. Ce soir c’est son excitation qu’elle ressentait par-dessus tout, et cela faisait déjà plusieurs jours que malgré son silence, les tambours frappaient de plus en plus fort. Jamais son jeune protégé ne le lui aurait dit, il se gardait bien de ce genre de confessions, encore trop contrit par son éducation puritaine. Un jour, elle en rêvait, il lui hurlerait ses vices, ignorant qu’elle en savait déjà tout. Mais ce n’était pas encore l’heure, et elle ne lui donnerait pas ce qu’il espérait, pas ce soir.
Élisabeth pénétra dans le carrelet, couvrant le Comte de son ombre qui s’étirait jusque sur la paroi de planches, finement ajourées.
— Bonsoir mon Comte.
— Bonsoir Madame, répondit-il simplement, tentant de faire taire les émois qui l’électrisaient depuis qu’il avait perçu la présence de la jeune femme sur le pas de la porte.
— De quoi avez-vous rempli votre journée, mon bon Monsieur ?
— De comptes et de chiffres, hélas, Madame. J’ai du supporter les bavardages de Monsieur l’Intendant tout le jour.
Élisabeth soupira, puis s’approchant du jeune homme, apposa une caresse rassurante sur son échine.
— Allons, allons, ces heures là sont derrière-nous. Comment les choses se passent-elles dans nos chais ?
— J’ai goûté les vins ce matin-même, et il semble bien que vos conseils pour retenir les ardeurs de Monsieur l’Intendant aient porté leurs fruits. J’ai trouvé les vins plus puissants que jamais auparavant, et leur toucher très fin.
— J’aimerais tellement que vous m’y introduisiez.
— Mais comment, vais-je faire cela ? s’offusqua le jeune Comte.
— Allons, allons, je suis sûr que vous saurez accomplir ce prodige. Et puis n’êtes-vous pas le maître des lieux ?
Il resta silencieux un instant. Faisant comme à son habitude taire l’empressement qu’il avait à son endroit et qu’il jugeait par trop indécent. Élisabeth le savait, elle aussi s’efforçait de ne rien montrer de tout ce que cela lui inspirait. Jamais elle ne s’était sentie, ainsi, belle et désirable jusqu’au fond de ses pupilles. Se lasserait-il un jour de la regarder ainsi ? Pourvu que ces temps n’adviennent jamais.
— Viendrez-vous aux fêtes de la Saint-Martin, Madame ?
— Mais je n’avais pas encore prévu de me passer de vos services très cher ! Il me semble donc inutile de revoir les termes de votre servage, fit-elle mine de s’offusquer.
Le Comte ne put retenir un rire espiègle, elle lui rendit un sourire qu’il ne put que deviner.
— Abaissez donc cette chemise, s’il vous plait. Elle me semble bien inutile, lui intima-t-elle d’une voix douce.
Il s’exécuta, désormais à demi nu, seule son intimité se trouvant simplement couverte du voile pudique de la fine étole de lin blanc. Doucement elle initia quelques courbes du bout de ses ongles, pourtant assez courts, sur la peau blanche et douce de son amant. On eut dit qu’elle dessinait dessus, suivant avec délicatesse les courbes de son corps, dessinant collines et vallons formés par ses muscles qui s’étaient tendus à son moindre contact. En agronome avertie, elle découvrait le terrain, en détectant les moindres mouvements, préparant son labeur avec application. Vint alors le temps des labours, elle appuya plus fermement, plus profondément, le griffant en stries parallèles comme on tire des sillons avant de semer. Un travail précis, méticuleux, juste assez fort pour permettre aux graines de la luxure de s’y épanouir, un ouvrage bien plus sûr qu’un négligé semis à la volée, pas trop profond non plus, qu’aucun de ces germes ne s’y voit étouffé. Par endroit le corps du Comte semblait tressaillir, se crisper sous la griffure, quelques gémissements qu’il retenait entre ses dents, refusant encore de les lui offrir, s’y dissimulaient de plus en plus mal. Plus Élisabeth imprimait ses marques dans la peau de Nicolas, plus elle ressentait les vibrations et les résistances que sa peau tendue lui répercutait. Elle se remémorait les paroles de son père qui lui avait conté dans sa jeunesse la manière dont on doit ressentir la terre qu’on laboure, la façon dont on doit selon le besoin accepter que sa force vous repousse ou au contraire s’employer à la contraindre encore plus fort pour l’attendrir, la discipliner. Un parfum de terre fraichement remuée, mélange d’odeurs salines et de senteurs acidulées d’humus, lui revenait en mémoire, comme le doux effluve d’une petite pâtisserie blonde, elle aussi parcourue de stries, qu’un autre dirait mieux que quiconque quelques siècles plus tard.
A mesure que son labeur avançait, les doigts d’Élisabeth s’enfonçait plus fermement dans la peau de Nicolas, elle le sentait l’accepter peu à peu, se laisser aller. Sa chair devenait plus douce plus accueillante, il s’accommodait de ce travail profond, et ses gémissements toujours aussi contenus portaient désormais bien plus les atours de râles de plaisir, bercés d’un laisser aller vaporeux. Enfin, il était prêt, désormais réceptif et libéré de ses carcans. Élisabeth se saisit alors du bougeoir non loin d’elle. Sa main guidait la flamme presque contre la peau de l’objet de son désir, éclairant d’une chaude lumière les stries rouges qui lardaient son dos. Au passage de la flamme, elle sentait le jeune homme lutter contre ses tressaillements, elle se délectait autant de ses réactions intempestives, qu’il tentait pourtant de dompter, que de l’abandon à ses désirs et qu’il lui offrait. Elle le trouvait beau, si frais. Sa candeur l’émerveillait.
Après avoir longuement admiré son œuvre, comme si elle voulait le faire redescendre, lui imposer de dévaler la montagne avant de l’obliger à la gravir à nouveau, elle souleva le bougeoir, plongeant à nouveau le corps de Nicolas dans une semi-pénombre. Elle inclina la bougie, laissant tomber une minuscule goutte de cire sur la base de sa nuque. Il sursauta, laissant échapper une sorte de jappement. Elle se retint de rire, parcourue d’un plaisir indicible remontant depuis son intimité même.
— Allons, mon beau, tout doux, tout doux, lui murmura-t-elle, en lui caressant délicatement le sommet des épaules.
Elle laissa tomber une deuxième goutte, entre ses omoplates cette fois. Il retint son gémissement.
— Ainsi, vous aimeriez donc que je sois de la fête ?
Attendant qu’il commençât à formuler sa réponse, elle choisit cet instant précis pour incliner à nouveau la bougie et troubler sa réplique.
— J’en serais si heureux, grogna-t-il, électrisé par la si fugace brulure.
Une petite goutte, moins visqueuse et plus salée celle-là, venait de perler au coin de son œil. Élisabeth souriait, s’enivrant de son propre plaisir.
— Vous oseriez donc vous promener mon bras ? interrogea-t-elle, mutine, en laissant s’affaler une autre goutte de cire, plus grosse celle-là.
— Je ne saurais en choisir une autre que vous, confessa-t-il après avoir réprimé le cri que le fluide surchauffé cherchait à lui extirper.
— Je ne sais pas, je ne suis pas convaincue, dit-elle, en versant cette fois une importante quantité de cire au centre du dos de son amant.
Il ne sut retenir un hurlement cette fois, alors que le liquide blanchâtre aux reflets incertains dévalait en coulée avant de se figer en atteignant le creux de son dos.
De nouveau elle passa une main tendre sur sa nuque, le rassurant de sa voix la plus suave, tout en la serrant puissamment.
— Tout doux, mon beau.
Il s’ébroua imperceptiblement, comme pour se donner la contenance nécessaire pour affronter d’autres assauts cuisants. Pas question pour lui de céder aussi facilement, si le faire souffrir devait être son plaisir, alors qu’il en soit ainsi, il ne s’y soustrairait pas.
Une autre coulée de cire s’affala contre son épaule, se partageant comme deux rivières autour d’un delta, l’une dévalant contre son pectoral et l’autre se jetant comme une cascade vers son flanc déjà lardé de traces rouges. Le blanc opalescent venait désormais ça et là croiser les lignes vermillon sur le fond orangé et vacillant de sa peau éclairée par la flamme. Qui sait si en d’autres temps, on n’eût pas pris cela pour une œuvre artistique ?
— Aurais-je votre entier dévouement donc ? insista-t-elle plus durement, en laissant à nouveau un long filet brulant s’écouler jusque sur les fesses de Nicolas.
Il acquiesça dans un cri nourri de larmes. Elle saisit ses cheveux et le tira violemment en arrière puis l’embrassa goulument, forçant le passage de ses lèvres avec sa langue puissante et conquérante. Ayant conquis son objet elle se retira et murmura à son oreille.
— Vous viendrez donc me chercher à deux heures de relevée, devant ma demeure.
Puis elle relâcha sa chevelure, déposa le bougeoir à ses pieds, saisit sa serpette à sa taille et s’appliqua méticuleusement à retirer chaque trainée blanchâtre pétrifiée. La lame glissait lentement le long de sa peau, risquant à chaque instant de la fendre dans un irradiant flot incarnat, Nicolas tremblait.
— Ne bougez-pas ! intima-t-elle.
Elle prit tout le temps nécessaire à son œuvre, se nourrissant encore de la peur de son objet vivant. Comme il était docile désormais. Son ouvrage achevé, Élisabeth s’assit à la gauche du jeune Comte et l’enlaça tendrement. Sans fard et dépouillé de sa nature, il posa négligemment sa tête sur l’épaule de sa vigneronne, reine parmi les reines, et ferma les yeux. Ce soir encore il n’avait rien dit du désir charnel que la vigneronne lui inspirait, il lui devenait pourtant si lourd de porter ce fardeau. Ce chancre de désir le rongeait au plus profond de ses entrailles. Dût-il en supporter encore d’avantage, il était résolu à l’affronter, attendre qu’elle soit prête et qu’elle le désire également. Naïveté touchante, car Il ignorait le feu qui brulait à moins d’une coudée de son cœur, sous les jupons de sa chère Élisabeth.
Ainsi se poursuivit une soirée tendre et lascive entre les deux amants. Une soirée suspendue au-dessus du long cours noir de la Garonne, bercée de ses clapotis langoureux contre ses berges accueillantes. Dans deux jours, tout le village résonnerait d’un vacarme bien moins apaisant, l’une des fêtes les plus importantes de l’année se préparait.
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Les frondaisons noires et pommelées bordaient l’estuaire s’étirant jusqu’à se tendre vers un horizon confus. Les ombres flottaient à la manière d’un long drap brun porté par la brise, sous l’éclat blanchâtre d’une lune protectrice. Une lune d’or révélait par instant entre les nuages un peu plus nettement les formes qui se dessinaient avec hésitation. Un voile plus sombre, plus loin, aux limites de sa propre vue, où l’esprit du Comte, à sa fenêtre, tentait de se perdre lui aussi. Un refuge improbable où il espérait qu’un espace de quiétude dissimulé puisse exister, aux confins du monde. Il se prenait à rêver de rivages lointains, aux colonies loin des barrières des hommes et de leurs lois stupides. Le Comte n’avait presque pas quitté sa chambre ces deux derniers jours.
Dès le matin qui avait suivi leur cavalcade au-delà des limites de l’enclos, les premiers bruissements s’étaient fait entendre. De simples murmures, presque inaudibles, à peine formulés qui cessait dés lors qu’il s’en approchait trop près. La cohorte des serviteurs vacant à leurs occupations ménagère glissaient comme des vagues de murmure, puis se taisaient comme de petites bêtes effrayées pelotonnées dans leurs caches. Alors un étrange sentiment était venu ronger le jeune homme, une angoisse déchirante dont il se persuadait qu’elle se lisait même sur les traits de son visage : la honte. Elle se mêlait de peur, celle du déshonneur, son statut, cette place qu’il n’avait finalement jamais demandée lui éclatait devant les yeux. Il se prenait à envier tous ces autres, ces gens qui n’étaient rien, et n’avaient pas à supporter le poids d’une charge, d’un statut. Un long soupir de désespoir s’échappa de sa gorge.
Un souffle embué sous la fraicheur du soir qui tombe, chargé de la buée de ses larmes. Élisabeth lui manquait, mais c’était impossible, il devait bien se rendre à l’évidence, il devait l’oublier assumer son rôle et faire taire ses pulsions déviantes. Il aurait pourtant dû se dire qu’il n’était pas le premier noble à se laisser gagner par des sentiments que l’étiquette interdisait, que rien de ce qui faisait leur si particulière intimité n’était réellement perceptible aux esprits profanes qui les observaient de loin. Seul le poids de la rumeur et du jugement l’envahissait.
Quelques brumes plus épaisses dans la pénombre vinrent couvrir la lueur de la lune. Enfin le noir, enfin le silence. L’image d’Élisabeth l’obsédait, apparaissant en filigrane sur cette toile obscure aux délicats reflets nacrés. Il n’en pouvait plus, si cela continuait, il allait exploser sous le poids de sa propre culpabilité, il lui fallait de l’air, beaucoup d’air et sortir de cette prison dorée.
S’étant subrepticement glissé dehors, dans l’ignorance de la maison endormie, il déambulait dans les allées sablonneuse, glissant entre les règes alignées et paisible, à peine bercée par les faibles bourrasques de fraicheur apaisante. Seul le grincement de ses pas sur les galets épars venait troubler le néant bleu sombre. Comme aspiré par l’estuaire étendue au bout de la terre, il se laissa descendre le log de la pièce des socs, se rapprochant des dangereusement des demeures des ouvriers, éteintes, et crachant une timide fumée blanchâtre au-dessus de leur tête.
A cette heure tardive, il ne se trouvait aucune ombre pour venir troubler les tortures de son âme. Combien de temps déambula-t-il ainsi, d’allées en allées, de pièces en pièces, de buisson en buisson. Au loin l’église de St Lambert vin troubler le silence de deux tintements timides. Le Comte se décida, à rentrer, au comble de son désespoir et de sa solitude. Il s’engouffra entre deux buis, puis se glissa dans le parc de la grande maison. A peine eut-il franchi ce rideau végétal, qu’une lueur tremblante attira son regard, au pied d’un grand chêne.
Il s’approcha à pas feutrés, distinguant une silhouette assise sur le banc de pierre, à l’abris de la frondaison agitée de rares soubresauts. Une silhouette qu’il aurait pu reconnaitre dans les ténèbres les plus épaisses.
En proie aux tourments de ses contradiction et d’une indignité gonflante au cœur de sa poitrine, il se risqua à une salutation étouffée au cœur de la nuit.
— Bonsoir Élisabeth.
La jeune femme ne releva pas le nez de sa lecture, impassible et sans la moindre réaction devant l’intrusion de ce perturbateur nocturne. Sans doute dissimulait-elle la colère que la pleutrerie du Comte avait générée en elle. En fait, elle enrageait intérieurement, elle se sentait trahie par cette fuite, elle le méprisait, il n’était donc pas différent des autres. Comment avait-elle pu commettre une si terrible méprise ? Elle avait pourtant cru déceler en lui un je ne sais quoi de différent, une sensibilité inédite, rien, il n’en était rien, juste un de ces être immonde guidé par son membre qui dés lors qu’il se gonflait le vidait de la moindre parcelle d’intelligence et de courtoisie. Un mufle, ni plus ni moins.
Et ces bottes, ce cadeau, pourquoi les lui avait-il offertes ? Un gage pour une faveur ? Elle le vomissait de tout son être.
Penaud le Comte restait là, planté comme un arbuste face à la belle liseuse, contrit par sa culpabilité. Il n’osait pas le moindre mot, conscient que rien ne pouvait vraiment pardonner sa lâcheté.
— Vous devriez rentrer Monsieur le Comte, vos dorures se languissent de vous.
— Je vous demande pardon Élisabeth, lâcha-t-il dans un murmure étouffé par les larmes qui semblaient vouloir noyer sa gorge.
— Vous pardonner ? De quoi ? D’être un homme ? Vous ne pouvez malheureusement pas échapper à ce que vous êtes. J’ai eu tort d’imaginer le contraire.
— Pardonnez-moi, je ne voulais pas, bredouilla le Comte.
— Vous ne vouliez pas quoi, au juste ? Être un couard ?
Le Comte se tut, perclus de dépit. Au fond de lui il commençait à réaliser que loin d’avoir protégé ses titres et son rang, il commençait à réaliser qu’il avait s’était renié lui-même, qu’il s’était trahi et qu’au-delà il avait manqué à ses devoirs envers celle qu’il aimait pourtant du plus profond de son cœur.
Une inexplicable colère le gagnait, à se haïr. Il aimait Élisabeth, chaque partie de son corps le lui hurlait, et le risque de la perdre lui paraissait désormais incommensurable devant les quolibets auxquels il s’exposait. La honte avait changé de cible.
— Obtiendrais-je un jour votre pardon ? annona-t-il d’une voix étranglée.
Élisabeth déposa enfin son livre à son côté, pages ouvertes à même la pierre froide et humide de la nuit. Elle se leva lentement pour se dresser face au jeune homme et planter son regard sombre dans les yeux de son obligé. La faible lueur de la bougie vacillante sous sa cloche ne parvenait pas à atténuer la puissance qui traversait le jeune Comte. Les traits de la vigneronne étaient durs, réprobateurs et fier, insoutenables au pauvre nobliau. Il baissa les yeux légèrement. L’expression de la jeune femme se fit plus sévère encore, et elle pointa son index vers le sol.
Le Comte sentit immédiatement un invisible poids s’abattre sur ses épaules, une charge insupportable, harassante, il pliait sous le poids des reproches de sa dulcinée, son corps lui échappait et semblait s’affaisser, presque à se fissurer.
— A genoux !
Il s’exécuta, comme s’il s’effondrait lentement. Le sol était froid et légèrement graissé des pluies de la veille, les herbes badigeonnaient ses bas, les imprégnant de leur humidité, poisseuse et mêlée de terre noire. Il n’osait plus affronter son regard, pas même regarder le bas de ses jupes, comme devant un interdit quasi religieux.
D’un pas ferme elle posa fermement son chausson sur l’entrejambe du Comte le faisant presque sursauter. Elle pouvait presque sentir le frisson d’effroi qui parcourait l’échine du jeune homme alors qu’un tourbillon de puissance envahissait ses entrailles. Elle en vibrait d’un plaisir ruisselant entre ses cuisses. Sa colère se laissait presque attendrir par la beauté de sa chose à ses pieds. Avait-il jamais été aussi beau que dans cette repentance expiatrice. Mais il devait entendre la leçon, elle ne pouvait laver l’affront à si peu de frais. Elle pressa plus fort sur le sexe de son esclave. Il grimaça, de douleur, presque à laisser poindre une larme salée au coin de ses yeux fermement serrés, comme les poings d’un enfant orgueilleux que l’on punit.
Combien de temps affirma-t-elle son pouvoir sur lui ? Elle-même ne saurait le dire, tant elle se repaissait de ce spectacle aussi excitant qu’enivrant. Tout avait disparu autour d’eux, le doux parfum des feuilles de chênes au sol et la saveur acide de l’humus humide s’étaient évaporés pour laisser parler sa puissance. Force brute qui se déchainait et brulait dans son ventre faisant fondre son sexe désormais huileux d’excitation. Relâchant légèrement sa pression, elle s’avança au-dessus de lui, le contraignant à se retenir de ses mains pour ne pas tomber à la renverse, puis elle releva son jupon, lentement se délectant des yeux humides du jeune homme désormais aimanté à son intimité encore dissimulée sous l’étoffe. Elle dévoila enfin son mont de vénus, paré de son épaisse fourrure brune, brillante de mouille qui étincelait sous la lueur de la bougie. Le regard du Comte traduisait un émerveillement coupable devant ce spectacle à l’inédite beauté. Il était comme hypnotisé par ce bijou sacré dévoilant à peine ses courbes charnues et gonflées sous leur couverture de pelage humide et luisant, aux gourmandes effluves acres. Il aurait sans doute voulu le laper et se délecter de l’exquise liqueur, mais elle l’en priva, apposant avec autorité sa main sur le front l’homme, le plaçant ainsi juste sous son entrejambe à peine assez éloigné pour se voir envahit de ses senteurs de salées.
Dévorée par sa soif de transgression, elle s’abandonna à ses démons, contracta son périnée et libéra un flot doré sur le visage de son jouet. Le jet d’urine frappait avec violence contre son nez et ses joues rosies, puis dévalait sa poitrine imprégnant sa chemise de ses marques animales. Elle aurait voulu gémir de plaisir, mais elle refusait de lui accorder cette joie, elle voulait l’humilier, le marquer jusque dans sa chair. Il fallait qu’il comprenne la force avec laquelle elle le dépossédait des dernières bribes de sa liberté, s’en emparant férocement et sans ménagement, ni remord. Il lui appartenait.
L’interminable miction prenait fin, encore quelques gouttes par poussées spasmiques, Élisabeth frôlait une jouissance qu’elle se refusait à lui offrir. Elle se libérait, enfin. Par cet acte elle lavait son honneur en le souillant, grisée des émotions qui la débordait complétement.
D’un geste violent elle rabattit le visage du Comte vers le sol, et le lâcha net. Puis elle s’accroupit face à lui.
— Avez-vous bien compris votre leçon ? questionna-t-elle pleine de morgue.
— Oui, murmura-t-il.
— Oui qui ? Insista-t-elle comme habitée par une incroyable rage de sévérité.
— Oui Maitresse, concéda-t-il, au sommet de sa honte.
Élisabeth saisi une poignée de terre et lui badigeonna le visage de cette ultime souillure, lui maintenant fermement le regard vers le sol de l’autre main. Puis elle se releva lentement.
— Vous saurez maintenant ce qu’est la honte, cher ami, ajouta-t-elle méprisante avant de se rassoir, ramasser son livre, et reprendre tranquillement sa lecture.
Le Comte éberlué n’émettait plus le moindre mouvement, osant à peine respirer envahit de l’odeur acre de l’urine dans laquelle il baignait jusque sous ses vêtements.
— Vous pouvez disposer, ajouta-t-elle enfin, sans avoir même levé le nez de son ouvrage.
Elle ne le fit que pour le regarder s’éloigner et s’en retourner vers la grande maison, contrit par son humiliation. Elle eut un léger sourire attendri.
Elle l’aimait.
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Prenez le temps de me dire ce que vous en avez pensez, ce que vous avez ressentis, faites moi part de suggestions
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Chapitre 3 : Asylum
Mickael saisit ma laisse.
- Ote tes chaussures et suis moi.
Il m’emporta avec lui dans le couloir vers cette lumière sombre rouge et dorée. Des sons derrière des portes. Je n’avais jamais vu un tel endroit.
Je tournais ma tête tentant de voir s- IL était là. Il me laissait à lui. Mon cœur en avait pris un coup. Comment ai-je pu aimer à ce point ce moment et là de me sentir abandonner? je me sentais coupable. Ma connexion a lui était si forte. Ce lien je l’avais tout de suite senti, sans chercher à comprendre pourquoi. Ses actes parlaient. Il ne cessait de me rappeler combien il serait toujours là, bienveillant à me protéger, me punir, m’élever, m’accompagner.
C’était la première fois qu’il me laissait à un autre homme.
En avait-je envie s’il n’était pas là ?
Mickael me fit pénétrer dans une pièce sublime, une grande salle de bain avec une baignoire ronde au centre où la douche fixée au plafond laisser perler une pluie chaude et fine. Le choix des matériaux nobles. Qui était derrière la conception de ce lieu ?
- Va te détendre maintenant. Prends un bon bain. Cassandra va venir te voir.
- Mais vous ne restez pas ?
- Je peux faire de toi ce que bon me semble, je veux que tu reposes. Crois-moi tu vas en avoir besoin.
- Que voulez-vous dire ?
- Chut et détends toi.
Je restais interrogative. Nue avec mon collier, je ne voyais pas comment j’allais pouvoir me laver correctement.
Je me glissais alors dans ce bain chaud qui m’avait été préparer. Mes muscles en avaient besoin. J’avais été mise à rude épreuve. Une femme entra, celle de l’entrée.
- Mademoiselle Lane, un moment de détente pour vous soulager. Votre maitre a prévu qu’on vous chouchoute maintenant.
- Vous êtes Cassandra ?
- Oui, je suis Madame Cassandra.
- Quand pourrais-je le voir ?
- C’est lui qui décide quand il souhaite voir son esclave et non l’inverse. Vous êtes à sa disposition me rembarrait-t-elle.
Un sentiment de tristesse m’envahit. Je repensais à ce qu’il me disait. Qu’il sera toujours présent, même s’il n’était pas là.
- Je laisse une chemise de nuit, on viendra vous chercher pour vous conduire à votre chambre. Une esclave viendra vous prodiguer un massage.
Je n’en revenais pas, ce lieu était si déconcertant. Comme un rêve où tout est permis. Cassandra semblait être la maitresse des lieux. Tout était sous contrôle.
Je fermais les yeux, doucement, je somnolente.
Le bruit me réveilla. Une jeune femme était entrée.
- Habillez-vous et veuillez me suivre, Mademoiselle.
En sortant de l’eau, elle me donna une serviette, m’aidant à m’essuyer, c’était si troublant. Une femme un peu corpulente, le teint clair et toujours ce rouge à lèvre rouge. Elle portait une tenue presque médicale. Je voyais dans son regard qu’elle prenait un plaisir à m’essuyer. Elle s’agenouillait même pour sécher mes pieds. J’en étais gênée.
Elle me tendit ma chemise de nuit. A vrai dire je la trouvais affreuse. Simple, verte. on aurait dit une blouse d'hôpital.
Elle me guida jusqu’à ma chambre. J’étais complètement désorientée dans ce labyrinthe.
Quand je la découvris, elle était très grande, un papier de velours noir baroque au mur ; de nombreuses pièces dorées, un mobilier plein d'âme et une coiffeuse.
- Vos affaires ont été rangés dans ce dressing, ici vous avez vos produits de maquillage. Votre repas vous sera apports à 20h. Il est temps de vous mettre nue et de profiter du massage.
J’avançais vers la table de massage. J’en avais temps besoin. Elle avait la main masseuse, cela semblait bien prometteur. L’eau du bain avait mis mes muscles à bonne température. Je savourais.
Une fois qu’elle eut terminé, elle m’aida à m’habiller, me coiffa et me laissa, seule dans ma chambre.
Mon premier moment, seule. Il me manquait. Je pensais à lui. Je fis le tour de la pièce. Ma curiosité me poussant à vouloir sortir. Je ne le pouvais , la porte était fermée à clé. Les battements de mon cœur accéléraient. Je vis dans le coin de la chambre, une caméra.
Etait-il en train de me surveiller ? de veiller sur moi ?. Je trouvais cela excitant.
Je tentais de profiter de ce moment pour moi.
- Ta musique est sur le chevet entendis-je.
Mais… je tournais la tête pour voir d’où sa voix provenait.
J’étais si heureuse de voir mon vieux téléphone portable qui avait temps vécu qui contenait toute ma musique. La musique me canalise. Il avait eu cette attention avec ma petite enceinte qui me suit partout. Juste avant de partir je ne l’avais pas retrouvé. Cela m’avait tant ennuyée.
- Maintenant il est l’heure de manger. Je te regarde, je t’observe. Bon appétit mon ange.
Le repas qu’on m’apporta était divin. Je devais rester dans cette pièce. La musique me transportait. Mon esprit repensait à ce que j’avais vécu, mes ressentis. Tout était en désordre, même mes certitudes. Il me faisait sortir de ma zone de confort.
Que pouvait-il ressentir à m’avoir offerte ainsi ? Il savait que j’en rêvais mais je ne voulais jamais allé plus loin car cela voulait dire aussi accepter que lui aussi puisse profiter d’autres femmes. Mon esprit ne tolérait pas cela. J’avais cette peur de l’abandon terrible. J’en avais conscience et c’était mon démon. J’avais fait un travail sur moi pour devenir la femme que je suis. J’avais une tendance à me couper des gens pour me pas souffrir. Mon éducation stricte avec une mère dépressive, une père autoritaire avait semé cette graine en moi. « Avec le caractère que tu as-tu ne trouveras personne ? qui voudrait de toi ? Tu es grosse, il faut faire quelque chose ? et j’en passe. Le coup de grâce fut ma mère qui me laissa à mon père pour partir et s’occuper de « ses enfants ». Et qui étais-je moi ? Cela est une de mes grandes blessures. Je cogitais toujours et encore, parfois enfermée dans ma logique. Il m'en faisais sortir.
Je ressens tout à 200%, et lui, savait me canaliser, me rassurer quand il le fallait. Il me faisait me questionner, avancer mais il était toujours là. Bienveillant.
Je me sentais égoïste de vouloir tant de choses, et à l’inverse de toujours vouloir garder le contrôle, à penser à ce que les autres pensent. Avec lui, j’avais dû apprendre à lâcher prise. Une relation qui s’est construite sur le temps. Il me testait, je le testais, toujours à le défier jusqu’à ce que je m’abandonne totalement à lui.
Je me couchais avec différents sentiments. Me regardait-il ? Je m’endormais avec la sensation de sa présence. J’aimais savoir qu’il veillait sur moi.
- Laissez moi, laissez moi.
On m’extirpa du lit, je me débattais. On m’avait sorti du sommeil.
- Lâchez moi. Lâchez moi !!!
Deux hommes m’avaient saisi par les bras, c’est là que je vis Mickael.
- Tu es à moi pour la nuit.. tu sembles l’avoir vite oublier.
Telle une furie je luttais. Pour éviter de me débattre, on m’enfila une camisole. J’étais complètement désorientée.
On m’amena dans une pièce vide, avec une chaise et une table. Les murs étaient capitonnés comme dans un hôpital.
On me força à m’asseoir sur une chaise. Mickael appuyait sa main sur mon épaule.
- Ne bouge pas ! le médecin va arriver, dit-il d’une voix autoritaire.
La lumière blanche m’aveuglait, je détestais cette atmosphère.
- Mademoiselle Lane!
Au loin je vis un homme entrer, vêtu de blanc habillé comme un médecin. La mise en situation était incroyable.
Le regard pénétrant de Monsieur me réchauffa.
- Monsieur, c’est si bon de vous voir.
- Taisez-vous, vous êtes ici pour qu’on vous soigne de vos maux.
- Mes maux.. je souriais. Laissez moi venir avec vous, je vous en prie quémandais-je suppliante.
- Non non… Nous devons soulager cette perversion qui vous habite, de vos doutes qui vous empêchent d'avancer.
- Je…
- Bâillonnez là.
Je me débattais, le regard suppliant.
- Cessez de toujours répondre quand on ne vous demande rien! Je préconise une nuit en observation. Attachée fermement au lit afin qu'elle réfléchisse. Mickaël, veillera sur vous me dit-il .
- Emmenez là Mickael
Je me débattais, ne voulant me laissez faire. Il m’observait pendant qu’on m’emmenait je ne sais où.
- Allez arrête de te débattre! ça ne sert à rien. On va bien s’occuper de toi. Crois-moi! me dit-il avec autorité.
Je vis son sourire. Je regardais une ultime fois en arrière pensant qu’il me reprendrait.
Mickaël me poussa sur le lit.
- Laisse toi faire, j’en ai maté plus d’une qui voulait résister. Plus tu résistes, plus je sévirais.
Il défit ma camisole. Je ne pouvais lutter contre lsa force malgré ma résistance.
- Sage! sois docile!.
Je me retrouvais attachée, sanglée au lit. Mickaël se pencha sur moi.
Il caressa mon visage.
- Je vais bien m’occuper de toi, ne t’inquiète pas. Tes yeux apeurés sont si excitant. Il embrassa mon front.
- Dors maintenant petite chienne.
Je voulais lui répondre d’aller se faire voir mais impossible avec ce bâillon qui était si serré que j'en salivais.
Dans ma tête, je cogitais, encore et encore. Je tentais de me défaire mais impossible. Je cessais de combattre, prenant de grande respiration pour me calmer. Je m’endormais tout doucement.
C’est à ce moment que je sentis une forme de décharge électrique me réveiller.
Je tentais de me défaire de cela. Je vis Mickael au dessus de moi, s’amuser sur mon corps.
- C’est ça excite- moi davantage.
Sa main parcourait mon corps, insistant à travers la chemise de nuit sur ma poitrine. Il descendait vers mon ventre, puis , mes cuisses, mes jambes.
- Humm ta peau est si douce.
- Quel beau pied vernis. Tu sais que je raffole des pieds.
Il commença par me chatouiller. J’avais horreur de ça.
- Non non tentais-je de dire.
Puis il déposa un baiser sur mon pied, commençant à les embrasser, les lécher, les masser.
- Laisse-toi faire où je te donne encore quelques décharges pour te rendre docile.
Je ne pouvais rien faire, j’étais à sa disposition comme mon maitre le souhaitait.
- Quel plaisir de te déguster. Tes pieds sont sublimes, ta peau si douce. Plus tu vas te débattre et plus je serai exciter tu sais.
Il s’était relevé, assis sur le coin du lit, il plongea son regard dans le mien.
Il me saisit par la mâchoire et me lécha la joue, les lèvres.
- Bonne petite chienne obéissante. Je vais te donner ton traitement.
Il me donna une gifle puis une autre. Je me débattais. Il ôta les liens u de mes pieds.
- Va-y débats toi que je rigole un peu. Tu ne peux pas m’échapper.
Il sangla mes pieds ensemble. Il sortit sa queue et la plaça entre mes pieds. Il se masturba avec. Il les tenait bien fermement.
- Hummm putain.. c’est bon…
Il s’amusait encore à me donner quelques coups électriques. Je voyais son excitation.
- Oh putain tu vas me faire juter petite salope.
Il avait pris sa queue dans sa main. Il me tourna sur le ventre, me contorsionnant. Je sentis son sperme sur mes fesses.
- Merci ma belle de t’être si bien occupé de moi me murmura-t-il à l’oreille.
Il revint quelques minutes plus tard avec une bassine et une éponge.
- Je vais te nettoyer ne t’inquiète pas.
Il passa l’éponge rugeuse froide sur mon corps. Je frissonai.
- Hum ta peau rougit..
Je tentais de me défaire toujours et encore. Cette éponge était si rugueuse, elle me faisait mal. Il y prenait plaisir. Son regard pervers me donnait l’envie de me soustraire à lui e de l'autre, t je repensais à comment il m’avait prise hier soir.
- Je veux aller aux toilettes.. tentais-je de dire
- Je ne comprend pas ma chérie.. que veux tu ?
- Je veux aller aux toilettes…
Le son de ma voix était étouffé par le bâillon.
Il l’ôta. Ses lèvre proches des miennes puis il tendit son oreille.
- Répète ma chérie, que veux tu ?
- Je veux aller aux toilettes.
- Ohhh c’est si mal demandé….
- Je veux aller aux toilettes, s’il vous plait.. Monsieur.
- Humm voilà qui est mieux…
Il me détacha.
- Allez lève toi dit-il en me saisissant par le bras.
Il me fit marcher une dizaine de mettre. Quel bonheur de pouvoir se soulager.
Mickael pénétra avec moi dans les toilettes et y resta.
- Puis-je avoir un peu d'intimité.
- non! pisse.
- Retournez vous!
- tu n'as pas à me donner d'ordre.
Je me soulageais, il me regardait. Je me sentais humiliée.
Quand j'eusse tirer la chasse d'eau, il m'empoigna par le cou et me plaqua contre le rebord du meuble du lavabo.
Il plaqua sa queue contre mes fesses. Je sentais à nouveau son désir.
- Lave toi les mains.
Il mis sa main sur ma chatte.
- Si trempée, petite chienne.
- Non je vous en prie, laissez moi.
- Te laisser.. trempée ainsi…
Il tira mes cheveux pour plaquer ma tête contre la porte. Il ferma à clé la porte des toilettes.
- On va passer un bon moment toi et moi…
- S’il vous plait Monsieur, je ne veux pas.
Il me retourna avec brutalité mettant ses bras de part et d’autres de ma tête.
- Encore un refus, et je serai moins gentil. Tu vas être très gentille et obéissante.
Je ne pouvais me soustraire à lui.
Il plaqua sa main sur ma bouche.
- Pas un son, pas un bruit, compris ? sinon après je vais devoir te punir que tu ne pourras plus d’asseoir après. Et que dirait ton Maitre si je lui disais que tu n’as pas exécuté ses ordres ? Celui de m'obéir comme si c'était lui?.
Je hochais la tête pour dire oui. Il plongea son regard dans le mien.
- Bonne chienne… dit-il en possédant ma bouche.
Il me tenait au mur par la gorger. Je mettais les main dessus pour m’en libérer. Il serra si fort, que j'en devenais docile.
Il me gifla et pris mes cheveux avec vigueur.
- Montre moi tes seins !
Comme je n’obéissais pas, il me gifla à nouveau
- Montre moi tes seins.
Sa gifle fut intense.
Je soulevais ma robe de nuit pour lui exhiber mes seins.
- Tu sais que j’ai aimé les martyriser, et je vais encore les martyriser. Voyons ton degré de résistance. Si tu cris, je pince encore plus fort.
Le premier, sa pression était vive, il observait ma réaction. Je fermais les yeux pour soutenir la douleur à mon téton gauche.
- Hummm regarde ça… dressé….
Parlait-il de moi? de mon téton?
Il s’occupa alors de l’autre..
Relâchant mes cheveux pour prendre mes seins en main, il les malaxait si rudement. Je tentais de me soustraire.
Il serra ma gorge, plongea son regard à nouveau dans le mien. Il les gifla encore et encore.
- C’est ça que tu voulais petite putain…
Je gémissais doucement.
- Avoue que tu es excitée..
Je n’osais rien dire, il est vrai que cette situation était excitante.
J’aimais la contrainte. Je ne voulais pas céder mais mon coeur, mes désirs le voulaient.
- Regarde comme t’es mouillée.
Il mis son doigt mouillé dans ma bouche…
- Déshabille toi !
Je me faisais doucement obéissante. Je ne pouvais nier mon désir.
Il serra encore davantage. Je mis mes mains par dessus.
- Dis moi que tu aimes ça !
- Je… oui Monsieur j’aime ça.
- Tu aimes avoir des doigts dans ta bouche.
Hum hum tentais je de dire alors qu’il pénétrait ma bouche.
- Tu veux que je te saute sauvagement.
Hum hum…
Il mit sa main sur ma chatte et commença à me caresser.
- Hum tu aimes ça.. ta chatte réclame qu’on s’occupe d’elle. Ecarte mieux !
Sa main puissante faisait que j’écartais naturellement mes cuisses.
Il remonta sa main et me gifla.
- Voilà le traitement qu’on donne aux chiennes.
Il ôta sa ceinture et lia mes poignets. Il m’attacha au crochet de la porte avec sa ceinture.
- Tout doux ma belle. Ca ne sert à rien de larmoyer. Tu ne renforces que mon excitation.
Il remit mon bâillon en place.
- Avec ton bâillon tu es à croquer.. cette vulnérabilité, cette pauvre petite chienne prise au piège murmura-t-il à mon oreille.
Il me retourna et souleva ma jambe.
Il plaça sa queue dans ma chatte sans aucun ménagement.
- Sens ma queue qui va te prendre petite salope. Tu aimes?
Je ne pouvais répondre.
- Oui tu aimes ça se voit, que tu aimes ça.
Ses coups de queues étaient intenses. Je remis ma jambe au sol.
- Cambre toi !
Il me saisit les hanches pour me pilonner sauvagement. A un moment il empoigna mes cheveux, je me cambrais d’avantage. Mes gémissements étaient étouffés.
Il claqua mes fesses.
- Hum… si chaude…
Il mis ses mains sur ma gorge et continua de me baiser. Son sexe était si dur.
Quand il me lâcha, je me retournais, avec un regard apeuré qui sembla l’exciter au plus haut point.
Il me détacha du crochet et me força à m’agenouiller. Il ota le bâillon qui tomba autours de mon cou.
Tenant son sexe dans sa main, il le plongea sans ménagement dans ma bouche tout en agrippant mes cheveux.
- Allez suce moi !
Comme je ne le laissais pas faire, il prit le contrôle. Sa main sur ma tête. Il effectuait des vas et viens avec fermeté.
- Regarde moi !
Je levais les yeux vers lui.
- Hummm… râlait-il te plaisir. Oh ouiiiiii, t’es si bandante
Il l’engouffra bien au fond de ma gorge, tout en tenant ma tête d’une main et de l’autre mes cheveux. Cette étreinte forcée me fit baver.
- C’est ça.. oui.. prends la bien au fond de ta gorge de petite pute.
Je bavais.
Il se retira de ma bouche. Toujours en tenant mes cheveux,
- C'est ça mets ta salive sur ma queue.
Puis, il me força à mettre ma bouche sur ses couilles.
- Lèche mes couilles ! Voilà c’est ça.
Lui se masturbait.
Il caressa mon visage avec sa queue
- C’est ça continue de bien lécher… humm
J’étais à genou, les cuisses posées sur mes jambes, offerte à ses envies. Je pensais à mon maitre.
- Ouvre tes yeux, regarde moi…
Je le regardais, je me sentis si soumise à ce moment là. Excitée aussi d’avoir été prise ainsi.
- Joins tes mains devant toi et mets les devants ta bouche. Allez sors ta petite langue de pute.
J’appréhendais.
Il serra son emprise au niveau de mes cheveux pour me faire comprendre d'arrêter de vouloir prendre le contrôle.
Je sortais alors ma langue. Il plongea une dernière fois sa queue et éjacula dans mes mains. Il me gifla ensuite avec sa queue.
- Humm tu m'as bien vidé. Allez va t’essuyer !
Il m’aida à me relever. Il ôta sa ceinture de mes poignets.
Je commençais à laver mes mains quand je sentis la morsure de la ceinture.
- Je vais te punir maintenant ! tu vas compter jusqu’à 20.
- Je…mais ?
- Quelle chienne résiste, riposte! prends ses aises, souhaite garder le contrôle. Et ne remercie pas son Maitre?
- Prête ? Allez 1… je te laisse suivre le décompte. Mademoiselle Lane.
Je le regardais à travers le miroir. Son regard était impitoyable. Je tentais de faire un regard suppliant.
- Tu les mérites. Tu vas me regarder te corriger dans le miroir et tu me remercier pour chaque coup.
- Embrasse la ceinture maintenant.
- Cambre bien tes fesses.
Je respirais fortement. Je le regardais, sa main partant en arrière.
- Je vais devoir recommencer, tu ne m'as pas remercier pour le premier.
La ceinture frappa..
- 1... merci.. Monsieur..
Je sentais chaque coup arriver. C’était pervers. J'avais de plus en plus de mal à partlr. Je tentais au fur et mesure de me soustraire à lui, je me vidais, acceptant les coups si mérités.
- 16… Merci... Monsieur
Mon corps battait la chamade, la douleur était présente. Ma résistance hautaine me quittait.
- 17…Merci... Monsieur
Il me claque si fortement que mon cri s’entendait à travers mon bâillon..
- 18…m...mer..merc.. merci M... mo..monnsieur tentait-je de dire, épuisée.
Je bégayais presque.
Il savourait ce moment, me laissant aussi le temps de reprendre mon courage, mon esprit mais frappant au juste moment.
une larme perlait.
- 19... Me..merci.. Mon... monsieur
Je sanglotais, je laissais faire, je m’abandonnais.
Je tombais presque au sol.
- le dernier ma chère.. le dernier.
- 20..
Je tombais sans force contre le meuble, je ne regardais plus.
- M...me...merci ..
Il caressa mes cheveux, j'étais le buste allongé sur le meuble..
- Monsieur
J’étais épuisée, sans force tellement il m’avait poussé dans mes retranchements. Il me releva avec douceur. Il me soutenait et m'enlaça. J’étais docile. Il essuya mes larmes. La chaleur de son corps me réconforta. Je sentais son coeur, je me laissais aller.
Il s’empara de ma chemise de nuit pour me la remettre. Je frissonnais. Ce moment là de tension, de lâcher prise. Je ne pensais plus à rien si ce n'est à mes fesses.
Je me laissais reconduire à mon lit après ce traitement intense. Délicatement, il me dit de m’allonger sur le ventre. Il prit une main pour l’attacher puis l’autre. Il fit de mêmes avec mes chevilles, attachées et écartées.
Il écarta mes mèches de cheveux tombant sur mon visage, il se montrait si doux.
- Repose toi maintenant tu en as besoin. Je vais t’apporter une couverture, le docteur passera demain. Il m’embrassa sur la joue.
Mes fesses étaient douloureuses, je revivais cet instant où il m’avait corrigé me forçant à le regarder, à me regarder. Cela m’avait terriblement excitée. Je m’endormais épuisée et sans plus réfléchir.
Je sentis une main caresser mes fesses… de l’huile sentant divinement bon.
- Je vois que votre traitement a été efficace Mademoiselle.
Il était là.. enfin…
Je n'arrivais plus à parler.
- Vous...
- Je vais vous détacher maintenant. Je vais vous porter jusqu'à ma chambre. Je vais maintenant prendre soin de vous et vous aurez le temps de me parler de tous vos ressentis, vos doutes, vos sentiments.
Mon fantasme (mardi 05 octobre 2021 12:55) : Deadalus- Chapitre 3 - Asylum MODIFIER SUPPRIMER
A lire sur Massive Attack - Everywhen.
Cher(e)s Lecteurs/rices.
Prenez le temps de me dire ce que vous en avez pensez, ce que vous avez ressentis, faites moi part de suggestions
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Chapitre 3 : Asylum
Mickael saisit ma laisse.
- Ote tes chaussures et suis moi.
Il m’emporta avec lui dans le couloir vers cette lumière sombre rouge et dorée. Des sons derrière des portes. Je n’avais jamais vu un tel endroit.
Je tournais ma tête tentant de voir s- IL était là. Il me laissait à lui. Mon cœur en avait pris un coup. Comment ai-je pu aimer à ce point ce moment et là de me sentir abandonner? je me sentais coupable. Ma connexion a lui était si forte. Ce lien je l’avais tout de suite senti, sans chercher à comprendre pourquoi. Ses actes parlaient. Il ne cessait de me rappeler combien il serait toujours là, bienveillant à me protéger, me punir, m’élever, m’accompagner.
C’était la première fois qu’il me laissait à un autre homme.
En avait-je envie s’il n’était pas là ?
Mickael me fit pénétrer dans une pièce sublime, une grande salle de bain avec une baignoire ronde au centre où la douche fixée au plafond laisser perler une pluie chaude et fine. Le choix des matériaux nobles. Qui était derrière la conception de ce lieu ?
- Va te détendre maintenant. Prends un bon bain. Cassandra va venir te voir.
- Mais vous ne restez pas ?
- Je peux faire de toi ce que bon me semble, je veux que tu reposes. Crois-moi tu vas en avoir besoin.
- Que voulez-vous dire ?
- Chut et détends toi.
Je restais interrogative. Nue avec mon collier, je ne voyais pas comment j’allais pouvoir me laver correctement.
Je me glissais alors dans ce bain chaud qui m’avait été préparer. Mes muscles en avaient besoin. J’avais été mise à rude épreuve. Une femme entra, celle de l’entrée.
- Mademoiselle Lane, un moment de détente pour vous soulager. Votre maitre a prévu qu’on vous chouchoute maintenant.
- Vous êtes Cassandra ?
- Oui, je suis Madame Cassandra.
- Quand pourrais-je le voir ?
- C’est lui qui décide quand il souhaite voir son esclave et non l’inverse. Vous êtes à sa disposition me rembarrait-t-elle.
Un sentiment de tristesse m’envahit. Je repensais à ce qu’il me disait. Qu’il sera toujours présent, même s’il n’était pas là.
- Je laisse une chemise de nuit, on viendra vous chercher pour vous conduire à votre chambre. Une esclave viendra vous prodiguer un massage.
Je n’en revenais pas, ce lieu était si déconcertant. Comme un rêve où tout est permis. Cassandra semblait être la maitresse des lieux. Tout était sous contrôle.
Je fermais les yeux, doucement, je somnolente.
Le bruit me réveilla. Une jeune femme était entrée.
- Habillez-vous et veuillez me suivre, Mademoiselle.
En sortant de l’eau, elle me donna une serviette, m’aidant à m’essuyer, c’était si troublant. Une femme un peu corpulente, le teint clair et toujours ce rouge à lèvre rouge. Elle portait une tenue presque médicale. Je voyais dans son regard qu’elle prenait un plaisir à m’essuyer. Elle s’agenouillait même pour sécher mes pieds. J’en étais gênée.
Elle me tendit ma chemise de nuit. A vrai dire je la trouvais affreuse. Simple, verte. on aurait dit une blouse d'hôpital.
Elle me guida jusqu’à ma chambre. J’étais complètement désorientée dans ce labyrinthe.
Quand je la découvris, elle était très grande, un papier de velours noir baroque au mur ; de nombreuses pièces dorées, un mobilier plein d'âme et une coiffeuse.
- Vos affaires ont été rangés dans ce dressing, ici vous avez vos produits de maquillage. Votre repas vous sera apports à 20h. Il est temps de vous mettre nue et de profiter du massage.
J’avançais vers la table de massage. J’en avais temps besoin. Elle avait la main masseuse, cela semblait bien prometteur. L’eau du bain avait mis mes muscles à bonne température. Je savourais.
Une fois qu’elle eut terminé, elle m’aida à m’habiller, me coiffa et me laissa, seule dans ma chambre.
Mon premier moment, seule. Il me manquait. Je pensais à lui. Je fis le tour de la pièce. Ma curiosité me poussant à vouloir sortir. Je ne le pouvais , la porte était fermée à clé. Les battements de mon cœur accéléraient. Je vis dans le coin de la chambre, une caméra.
Etait-il en train de me surveiller ? de veiller sur moi ?. Je trouvais cela excitant.
Je tentais de profiter de ce moment pour moi.
- Ta musique est sur le chevet entendis-je.
Mais… je tournais la tête pour voir d’où sa voix provenait.
J’étais si heureuse de voir mon vieux téléphone portable qui avait temps vécu qui contenait toute ma musique. La musique me canalise. Il avait eu cette attention avec ma petite enceinte qui me suit partout. Juste avant de partir je ne l’avais pas retrouvé. Cela m’avait tant ennuyée.
- Maintenant il est l’heure de manger. Je te regarde, je t’observe. Bon appétit mon ange.
Le repas qu’on m’apporta était divin. Je devais rester dans cette pièce. La musique me transportait. Mon esprit repensait à ce que j’avais vécu, mes ressentis. Tout était en désordre, même mes certitudes. Il me faisait sortir de ma zone de confort.
Que pouvait-il ressentir à m’avoir offerte ainsi ? Il savait que j’en rêvais mais je ne voulais jamais allé plus loin car cela voulait dire aussi accepter que lui aussi puisse profiter d’autres femmes. Mon esprit ne tolérait pas cela. J’avais cette peur de l’abandon terrible. J’en avais conscience et c’était mon démon. J’avais fait un travail sur moi pour devenir la femme que je suis. J’avais une tendance à me couper des gens pour me pas souffrir. Mon éducation stricte avec une mère dépressive, une père autoritaire avait semé cette graine en moi. « Avec le caractère que tu as-tu ne trouveras personne ? qui voudrait de toi ? Tu es grosse, il faut faire quelque chose ? et j’en passe. Le coup de grâce fut ma mère qui me laissa à mon père pour partir et s’occuper de « ses enfants ». Et qui étais-je moi ? Cela est une de mes grandes blessures. Je cogitais toujours et encore, parfois enfermée dans ma logique. Il m'en faisais sortir.
Je ressens tout à 200%, et lui, savait me canaliser, me rassurer quand il le fallait. Il me faisait me questionner, avancer mais il était toujours là. Bienveillant.
Je me sentais égoïste de vouloir tant de choses, et à l’inverse de toujours vouloir garder le contrôle, à penser à ce que les autres pensent. Avec lui, j’avais dû apprendre à lâcher prise. Une relation qui s’est construite sur le temps. Il me testait, je le testais, toujours à le défier jusqu’à ce que je m’abandonne totalement à lui.
Je me couchais avec différents sentiments. Me regardait-il ? Je m’endormais avec la sensation de sa présence. J’aimais savoir qu’il veillait sur moi.
- Laissez moi, laissez moi.
On m’extirpa du lit, je me débattais. On m’avait sorti du sommeil.
- Lâchez moi. Lâchez moi !!!
Deux hommes m’avaient saisi par les bras, c’est là que je vis Mickael.
- Tu es à moi pour la nuit.. tu sembles l’avoir vite oublier.
Telle une furie je luttais. Pour éviter de me débattre, on m’enfila une camisole. J’étais complètement désorientée.
On m’amena dans une pièce vide, avec une chaise et une table. Les murs étaient capitonnés comme dans un hôpital.
On me força à m’asseoir sur une chaise. Mickael appuyait sa main sur mon épaule.
- Ne bouge pas ! le médecin va arriver, dit-il d’une voix autoritaire.
La lumière blanche m’aveuglait, je détestais cette atmosphère.
- Mademoiselle Lane!
Au loin je vis un homme entrer, vêtu de blanc habillé comme un médecin. La mise en situation était incroyable.
Le regard pénétrant de Monsieur me réchauffa.
- Monsieur, c’est si bon de vous voir.
- Taisez-vous, vous êtes ici pour qu’on vous soigne de vos maux.
- Mes maux.. je souriais. Laissez moi venir avec vous, je vous en prie quémandais-je suppliante.
- Non non… Nous devons soulager cette perversion qui vous habite, de vos doutes qui vous empêchent d'avancer.
- Je…
- Bâillonnez là.
Je me débattais, le regard suppliant.
- Cessez de toujours répondre quand on ne vous demande rien! Je préconise une nuit en observation. Attachée fermement au lit afin qu'elle réfléchisse. Mickaël, veillera sur vous me dit-il .
- Emmenez là Mickael
Je me débattais, ne voulant me laissez faire. Il m’observait pendant qu’on m’emmenait je ne sais où.
- Allez arrête de te débattre! ça ne sert à rien. On va bien s’occuper de toi. Crois-moi! me dit-il avec autorité.
Je vis son sourire. Je regardais une ultime fois en arrière pensant qu’il me reprendrait.
Mickaël me poussa sur le lit.
- Laisse toi faire, j’en ai maté plus d’une qui voulait résister. Plus tu résistes, plus je sévirais.
Il défit ma camisole. Je ne pouvais lutter contre lsa force malgré ma résistance.
- Sage! sois docile!.
Je me retrouvais attachée, sanglée au lit. Mickaël se pencha sur moi.
Il caressa mon visage.
- Je vais bien m’occuper de toi, ne t’inquiète pas. Tes yeux apeurés sont si excitant. Il embrassa mon front.
- Dors maintenant petite chienne.
Je voulais lui répondre d’aller se faire voir mais impossible avec ce bâillon qui était si serré que j'en salivais.
Dans ma tête, je cogitais, encore et encore. Je tentais de me défaire mais impossible. Je cessais de combattre, prenant de grande respiration pour me calmer. Je m’endormais tout doucement.
C’est à ce moment que je sentis une forme de décharge électrique me réveiller.
Je tentais de me défaire de cela. Je vis Mickael au dessus de moi, s’amuser sur mon corps.
- C’est ça excite- moi davantage.
Sa main parcourait mon corps, insistant à travers la chemise de nuit sur ma poitrine. Il descendait vers mon ventre, puis , mes cuisses, mes jambes.
- Humm ta peau est si douce.
- Quel beau pied vernis. Tu sais que je raffole des pieds.
Il commença par me chatouiller. J’avais horreur de ça.
- Non non tentais-je de dire.
Puis il déposa un baiser sur mon pied, commençant à les embrasser, les lécher, les masser.
- Laisse-toi faire où je te donne encore quelques décharges pour te rendre docile.
Je ne pouvais rien faire, j’étais à sa disposition comme mon maitre le souhaitait.
- Quel plaisir de te déguster. Tes pieds sont sublimes, ta peau si douce. Plus tu vas te débattre et plus je serai exciter tu sais.
Il s’était relevé, assis sur le coin du lit, il plongea son regard dans le mien.
Il me saisit par la mâchoire et me lécha la joue, les lèvres.
- Bonne petite chienne obéissante. Je vais te donner ton traitement.
Il me donna une gifle puis une autre. Je me débattais. Il ôta les liens u de mes pieds.
- Va-y débats toi que je rigole un peu. Tu ne peux pas m’échapper.
Il sangla mes pieds ensemble. Il sortit sa queue et la plaça entre mes pieds. Il se masturba avec. Il les tenait bien fermement.
- Hummm putain.. c’est bon…
Il s’amusait encore à me donner quelques coups électriques. Je voyais son excitation.
- Oh putain tu vas me faire juter petite salope.
Il avait pris sa queue dans sa main. Il me tourna sur le ventre, me contorsionnant. Je sentis son sperme sur mes fesses.
- Merci ma belle de t’être si bien occupé de moi me murmura-t-il à l’oreille.
Il revint quelques minutes plus tard avec une bassine et une éponge.
- Je vais te nettoyer ne t’inquiète pas.
Il passa l’éponge rugeuse froide sur mon corps. Je frissonai.
- Hum ta peau rougit..
Je tentais de me défaire toujours et encore. Cette éponge était si rugueuse, elle me faisait mal. Il y prenait plaisir. Son regard pervers me donnait l’envie de me soustraire à lui e de l'autre, t je repensais à comment il m’avait prise hier soir.
- Je veux aller aux toilettes.. tentais-je de dire
- Je ne comprend pas ma chérie.. que veux tu ?
- Je veux aller aux toilettes…
Le son de ma voix était étouffé par le bâillon.
Il l’ôta. Ses lèvre proches des miennes puis il tendit son oreille.
- Répète ma chérie, que veux tu ?
- Je veux aller aux toilettes.
- Ohhh c’est si mal demandé….
- Je veux aller aux toilettes, s’il vous plait.. Monsieur.
- Humm voilà qui est mieux…
Il me détacha.
- Allez lève toi dit-il en me saisissant par le bras.
Il me fit marcher une dizaine de mettre. Quel bonheur de pouvoir se soulager.
Mickael pénétra avec moi dans les toilettes et y resta.
- Puis-je avoir un peu d'intimité.
- non! pisse.
- Retournez vous!
- tu n'as pas à me donner d'ordre.
Je me soulageais, il me regardait. Je me sentais humiliée.
Quand j'eusse tirer la chasse d'eau, il m'empoigna par le cou et me plaqua contre le rebord du meuble du lavabo.
Il plaqua sa queue contre mes fesses. Je sentais à nouveau son désir.
- Lave toi les mains.
Il mis sa main sur ma chatte.
- Si trempée, petite chienne.
- Non je vous en prie, laissez moi.
- Te laisser.. trempée ainsi…
Il tira mes cheveux pour plaquer ma tête contre la porte. Il ferma à clé la porte des toilettes.
- On va passer un bon moment toi et moi…
- S’il vous plait Monsieur, je ne veux pas.
Il me retourna avec brutalité mettant ses bras de part et d’autres de ma tête.
- Encore un refus, et je serai moins gentil. Tu vas être très gentille et obéissante.
Je ne pouvais me soustraire à lui.
Il plaqua sa main sur ma bouche.
- Pas un son, pas un bruit, compris ? sinon après je vais devoir te punir que tu ne pourras plus d’asseoir après. Et que dirait ton Maitre si je lui disais que tu n’as pas exécuté ses ordres ? Celui de m'obéir comme si c'était lui?.
Je hochais la tête pour dire oui. Il plongea son regard dans le mien.
- Bonne chienne… dit-il en possédant ma bouche.
Il me tenait au mur par la gorger. Je mettais les main dessus pour m’en libérer. Il serra si fort, que j'en devenais docile.
Il me gifla et pris mes cheveux avec vigueur.
- Montre moi tes seins !
Comme je n’obéissais pas, il me gifla à nouveau
- Montre moi tes seins.
Sa gifle fut intense.
Je soulevais ma robe de nuit pour lui exhiber mes seins.
- Tu sais que j’ai aimé les martyriser, et je vais encore les martyriser. Voyons ton degré de résistance. Si tu cris, je pince encore plus fort.
Le premier, sa pression était vive, il observait ma réaction. Je fermais les yeux pour soutenir la douleur à mon téton gauche.
- Hummm regarde ça… dressé….
Parlait-il de moi? de mon téton?
Il s’occupa alors de l’autre..
Relâchant mes cheveux pour prendre mes seins en main, il les malaxait si rudement. Je tentais de me soustraire.
Il serra ma gorge, plongea son regard à nouveau dans le mien. Il les gifla encore et encore.
- C’est ça que tu voulais petite putain…
Je gémissais doucement.
- Avoue que tu es excitée..
Je n’osais rien dire, il est vrai que cette situation était excitante.
J’aimais la contrainte. Je ne voulais pas céder mais mon coeur, mes désirs le voulaient.
- Regarde comme t’es mouillée.
Il mis son doigt mouillé dans ma bouche…
- Déshabille toi !
Je me faisais doucement obéissante. Je ne pouvais nier mon désir.
Il serra encore davantage. Je mis mes mains par dessus.
- Dis moi que tu aimes ça !
- Je… oui Monsieur j’aime ça.
- Tu aimes avoir des doigts dans ta bouche.
Hum hum tentais je de dire alors qu’il pénétrait ma bouche.
- Tu veux que je te saute sauvagement.
Hum hum…
Il mit sa main sur ma chatte et commença à me caresser.
- Hum tu aimes ça.. ta chatte réclame qu’on s’occupe d’elle. Ecarte mieux !
Sa main puissante faisait que j’écartais naturellement mes cuisses.
Il remonta sa main et me gifla.
- Voilà le traitement qu’on donne aux chiennes.
Il ôta sa ceinture et lia mes poignets. Il m’attacha au crochet de la porte avec sa ceinture.
- Tout doux ma belle. Ca ne sert à rien de larmoyer. Tu ne renforces que mon excitation.
Il remit mon bâillon en place.
- Avec ton bâillon tu es à croquer.. cette vulnérabilité, cette pauvre petite chienne prise au piège murmura-t-il à mon oreille.
Il me retourna et souleva ma jambe.
Il plaça sa queue dans ma chatte sans aucun ménagement.
- Sens ma queue qui va te prendre petite salope. Tu aimes?
Je ne pouvais répondre.
- Oui tu aimes ça se voit, que tu aimes ça.
Ses coups de queues étaient intenses. Je remis ma jambe au sol.
- Cambre toi !
Il me saisit les hanches pour me pilonner sauvagement. A un moment il empoigna mes cheveux, je me cambrais d’avantage. Mes gémissements étaient étouffés.
Il claqua mes fesses.
- Hum… si chaude…
Il mis ses mains sur ma gorge et continua de me baiser. Son sexe était si dur.
Quand il me lâcha, je me retournais, avec un regard apeuré qui sembla l’exciter au plus haut point.
Il me détacha du crochet et me força à m’agenouiller. Il ota le bâillon qui tomba autours de mon cou.
Tenant son sexe dans sa main, il le plongea sans ménagement dans ma bouche tout en agrippant mes cheveux.
- Allez suce moi !
Comme je ne le laissais pas faire, il prit le contrôle. Sa main sur ma tête. Il effectuait des vas et viens avec fermeté.
- Regarde moi !
Je levais les yeux vers lui.
- Hummm… râlait-il te plaisir. Oh ouiiiiii, t’es si bandante
Il l’engouffra bien au fond de ma gorge, tout en tenant ma tête d’une main et de l’autre mes cheveux. Cette étreinte forcée me fit baver.
- C’est ça.. oui.. prends la bien au fond de ta gorge de petite pute.
Je bavais.
Il se retira de ma bouche. Toujours en tenant mes cheveux,
- C'est ça mets ta salive sur ma queue.
Puis, il me força à mettre ma bouche sur ses couilles.
- Lèche mes couilles ! Voilà c’est ça.
Lui se masturbait.
Il caressa mon visage avec sa queue
- C’est ça continue de bien lécher… humm
J’étais à genou, les cuisses posées sur mes jambes, offerte à ses envies. Je pensais à mon maitre.
- Ouvre tes yeux, regarde moi…
Je le regardais, je me sentis si soumise à ce moment là. Excitée aussi d’avoir été prise ainsi.
- Joins tes mains devant toi et mets les devants ta bouche. Allez sors ta petite langue de pute.
J’appréhendais.
Il serra son emprise au niveau de mes cheveux pour me faire comprendre d'arrêter de vouloir prendre le contrôle.
Je sortais alors ma langue. Il plongea une dernière fois sa queue et éjacula dans mes mains. Il me gifla ensuite avec sa queue.
- Humm tu m'as bien vidé. Allez va t’essuyer !
Il m’aida à me relever. Il ôta sa ceinture de mes poignets.
Je commençais à laver mes mains quand je sentis la morsure de la ceinture.
- Je vais te punir maintenant ! tu vas compter jusqu’à 20.
- Je…mais ?
- Quelle chienne résiste, riposte! prends ses aises, souhaite garder le contrôle. Et ne remercie pas son Maitre?
- Prête ? Allez 1… je te laisse suivre le décompte. Mademoiselle Lane.
Je le regardais à travers le miroir. Son regard était impitoyable. Je tentais de faire un regard suppliant.
- Tu les mérites. Tu vas me regarder te corriger dans le miroir et tu me remercier pour chaque coup.
- Embrasse la ceinture maintenant.
- Cambre bien tes fesses.
Je respirais fortement. Je le regardais, sa main partant en arrière.
- Je vais devoir recommencer, tu ne m'as pas remercier pour le premier.
La ceinture frappa..
- 1... merci.. Monsieur..
Je sentais chaque coup arriver. C’était pervers. J'avais de plus en plus de mal à partlr. Je tentais au fur et mesure de me soustraire à lui, je me vidais, acceptant les coups si mérités.
- 16… Merci... Monsieur
Mon corps battait la chamade, la douleur était présente. Ma résistance hautaine me quittait.
- 17…Merci... Monsieur
Il me claque si fortement que mon cri s’entendait à travers mon bâillon..
- 18…m...mer..merc.. merci M... mo..monnsieur tentait-je de dire, épuisée.
Je bégayais presque.
Il savourait ce moment, me laissant aussi le temps de reprendre mon courage, mon esprit mais frappant au juste moment.
une larme perlait.
- 19... Me..merci.. Mon... monsieur
Je sanglotais, je laissais faire, je m’abandonnais.
Je tombais presque au sol.
- le dernier ma chère.. le dernier.
- 20..
Je tombais sans force contre le meuble, je ne regardais plus.
- M...me...merci ..
Il caressa mes cheveux, j'étais le buste allongé sur le meuble..
- Monsieur
J’étais épuisée, sans force tellement il m’avait poussé dans mes retranchements. Il me releva avec douceur. Il me soutenait et m'enlaça. J’étais docile. Il essuya mes larmes. La chaleur de son corps me réconforta. Je sentais son coeur, je me laissais aller.
Il s’empara de ma chemise de nuit pour me la remettre. Je frissonnais. Ce moment là de tension, de lâcher prise. Je ne pensais plus à rien si ce n'est à mes fesses.
Je me laissais reconduire à mon lit après ce traitement intense. Délicatement, il me dit de m’allonger sur le ventre. Il prit une main pour l’attacher puis l’autre. Il fit de mêmes avec mes chevilles, attachées et écartées.
Il écarta mes mèches de cheveux tombant sur mon visage, il se montrait si doux.
- Repose toi maintenant tu en as besoin. Je vais t’apporter une couverture, le docteur passera demain. Il m’embrassa sur la joue.
Mes fesses étaient douloureuses, je revivais cet instant où il m’avait corrigé me forçant à le regarder, à me regarder. Cela m’avait terriblement excitée. Je m’endormais épuisée et sans plus réfléchir.
Je sentis une main caresser mes fesses… de l’huile sentant divinement bon.
- Je vois que votre traitement a été efficace Mademoiselle.
Il était là.. enfin…
Je n'arrivais plus à parler.
- Vous...
- Je vais vous détacher maintenant. Je vais vous porter jusqu'à ma chambre. Je vais maintenant prendre soin de vous et vous aurez le temps de me parler de tous vos ressentis, vos doutes, vos sentiments.
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A lire sur Massive Attack - Azekel - RItual spirtit :https://youtu.be/fhI5T_NKYxc
A vous qui lisez mes textes, que je prends le temps d'écrire, soyez adorable de laisser un avis, un commentaire, une suggestion...
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Je fermais les yeux, je pensais à ce gode me pénétrant, à mon corps à sa disposition. Je ne pouvais bouger.
Où était-il?
Je sentis ce courant d’air. La pulpe de ses doigts caressant mon visage s’aventurant sur mon cou. Il sera son étreinte, je lâchais prise fermant les yeux pour savourer chaque seconde.
Il serra mon visage et m’embrassa la joue avec une infinie tendresse.
Les doigts de son autre main pénétraient outrageusement ma bouche.
- C’est bon n’est ce pas ma petite chienne ?
- Oui, monsieur, empêchée de parler par mon bâillon.
Il ôta ce dernier puis avec langueur, défit mes liens. Je sentais son odeur, sa peau me frôler. attisant les sensations. Il stoppa la pénétration que je subissais au niveau de ma chatte.
- Relevez-vous.
Il me soutenait Mes talons hauts me donnaient de l'élégance mais la réalité me rattrapait. J’en profitais pour me blottir à lui malgré sa froideur apparente, j’aimais chacune de ses facettes. Il avait toujours ce geste doux au bon moment. Ce sentiment que rien ne pouvait m’arriver de mal en sa présence.
Il m’accompagna pour me mettre à califourchon sur un meuble que je devinais être une sorte de cheval d’arçon, qui avait sur les cotés des rebords pour y déposer mes jambes. Je sentais le cuir sur mon sexe, mees genoux étaient au bord, tout comme mes fesses.
Fermement il prit mes poignets et les attacha dans le dos.
Il ne parlait pas, mais toujours le jeu des sens, le toucher, les odeurs. Tout était en éveil, comme jamais.
- Redressez vos épaules s’il vous plait, tenez vous droite ! Durant cette semaine où vous serez ici, je veux que vous vous rappeliez ce que je vais vous dire.
- Oui.. Monsieur.
- Premièrement, le code d’urgence : RED.
- Oui, Monsieur. Merci.
- La seconde
- De me faire confiance, je serai toujours à vos cotés. Tout est sous mon contrôle.
- Oui... Monsieur.
- Troisièmement, vos sens.
- Mes sens ?
Il caressa ma joue.
- Oui vos sens. Vos sens vous conduiront au lâcher prise. Ressentez. Les odeurs, les sons, regardez, imaginez, gouter. Libérez vous de votre morale qui n’a lieu d’être ici. Aucun jugement alors ressentez et libérez vous!
Puis marquant une pause, il continua
- Quatrièmement, ne fuyez pas vos envies.
- Que voulez-vous dire ?
- Vous verrez bien. Acceptez vos envies, vos désirs. Ne les freinez pas à réfléchir, à vous tourmenter comme vous savez si bien le faire. Soyez vous! Ne pensez pas, ne pensez pas à ce que je peux penser de vous. Vous savez combien vous m'êtes précieuse, unique et mienne.
- Hummmm…
- Maintenant nous allons jouer à un petit jeu.
- Messieurs entrez.
Soudainement je sursautais, que faisait-il ?
- Nous allons voir si ma chienne sait me reconnaitre. Nous sommes 3 ma chère. A vous de me choisir pour votre soirée ou non?
- Je suis attachée Monsieur, comment pourrais-je vous reconnaitre sans pouvoir utiliser mes mains.
- Utilisez vos sens ma chère. Pourquoi me choisir? Mais pour rendre le jeu plus pimenté, nous portons tous le même parfum. Je connais votre attrait à mon odeur.
- Que se passe-t-il, si je ne vous choisis pas ?
- Eh bien je vous regarderai avec cet homme, comment il s’occupe de vous.
Je rougissais, coupable presque en avance si je choisissais mal.
Il caressait délicatement mes seins.
- Profitez ma chère. Laissez vous aller. Découvrez ce dont vous êtes capable. Je serai toujours là.
- Mais, je
- Arrêtez maintenant de vouloir contrôler ! Soyez soumise. Je prends le contrôle sur vous. Profitez !
- Messieurs, elle est à nous.
Je sentis une première main venir me caresser.
Ma bouche s’entreouvrait, des mains d’une douceur caressant mon sein gauche. J’en frissonnais. Cette main parcourait avec légèreté ma poitrine puis la fermeté saisissait mes seins. De l’autre, je sentis soudainement une plume effleurer ma peau au creux de mes reins, remonter sur mon omoplate. Cette zone qui était si érogène et qui me rendait folle. Cela ne pouvait être que lui ! Je tentais de deviner, démêler qui était qui.
Puis au bout de quelques secondes, je sentis la morsure du martinet s’abattre sur mes seins, mon ventre, mes cuisses.
Surprise. Je gémissais., la brulure s’emparant de moi. Elle laissa la place à une sensation que je n’avais jamais ressentie. Les griffes. Les doigts portaient une bague avec des griffes au bout des doigts. Elle passait sur mon pubis remontant sur mes seins, les griffant légèrement. Je sentais l’homme derrière moi me tenir de son autre main pour me plaquer à lui. C’était d’une telle sensualité. Ma poitrine de soulever, symptôme de mon désir.
Au bout de quelques secondes, je sentis une chose froide effleurer ma joue, s’introduire dans ma bouche. Je compris que c’était un plug. Il s’amusait à le mettre au niveau des lèvres de mon sexe, à faire des petits va et viens. Je gémissais de plaisir. Il saisit ma queue de cheval pour me redresser, puis avec dureté, prit mon téton en main pour les pincer bien fermement. Encore une fois, je gémissais encore et encore.
Ma surprise fut quand je sentis la froideur du glaçon remplacer le pincement. Je ne savais plus à quel saint me vouer, mes sens étaient perdus, tout se mélanger. Je tentais de trouver une logique, mais je ne devais pas. C’est ce que je compris à ce moment là.
Je ne distinguait plus rien. Je ne devais pas penser à mon choix mais à mes envies et me laisser aller.
Quand une main saisit mon menton pour m’ouvrir la bouche, je sursautai. Naturellement, je sortis ma langue. Drôle de sensation, cette roue à pic roulant et roulant avec la juste mesure., descendante sur mon corps. Je pinçais mes lèvres quand je sentis une mains se poser sur ma cuisse gauche à deux doigts de mon sexe. Je voulais plus. Il aventura un doigt dans ma bouche pour que je le suce.
J’ouvrais ma bouche à ces plaisirs, demandeuse et soupirante. Ma langue attendant, je sentis un liquide se déposer, c’était le goût velours du miel. Puis le coup de grâce fut de sentir la douceur de ces deux mains caressant le contour de mon visage.
- Je vous veux. Je veux celui-ci.
- Tu as bien choisi ma chienne.
- Je… J’ai bien choisi vous Monsieur ?
- Quoi que vous auriez choisi, vous auriez fait le bon choix. Je vais vous garder les yeux bandés. Vous ne saurez qu’à la fin qui vous avez choisi. Nous allons expérimentés des choses , vous poussez à vous dépassez, à faire des choses que nous n'avons jamais expérimentées. Etes vous prête ?
- Oui Monsieur..
Je sentis à nouveau ses mains douces sur mon visage plaquant son front contre le mien.
- Qu’allons nous faire Monsieur ?
- Nous allons jouer avec votre corps dit il en s'emparant de mon téton gauche puis en caressant de ses mains ma poitrine, prenant de pleine main mes seins pour mes malaxer.
- Vous allez être docile ? m’écouter ?
- Oui.. Monsieur.
Son doigt releva mon menton.
- C’est bien ma petite chienne. Nous allons voir ça.
Il murmura à mon oreille.
- Si vous ne m’appelez pas Monsieur, vous serez puni dit-il en claquant fermement ma fesse gauche.
- Si vous n’obéissez pas, vous serez punie dit il en claquant l’autre tout aussi fermement
- Oui Monsieur c’est clair.
Il passa à nouveau son doigt sous mon menton pour redresser mon visage et m’embrasser.
Il saisit ma queue de cheval et tira mes cheveux en arrière. Sa bouche prit possession de mon cou, de mes seins. C’était si intense. Je chavirais.
De nouvelles sensations.
Etait-ce lui ? Je me devais d’arrêter de penser, de culpabiliser. Je sentais que ce n'était pas sa manière de s'occuper de moi et pourtant il me parlait.
Il lécha mon sein gauche, le susurra tout en caressant l’autre. Je gémissais.
- Oui c’est bon petite chienne.
Puis il claqua mon sein pour me faire comprendre ma condition.
Il s’occupa du second en alternant douceur, coups de langue, baisers et malmenage de mes seins. Il les gifla doucement, puis plus rudement pour mieux les embrasser pour les apaiser.
- Quelle belle poitrine ! Encore ?
- Oui Monsieur, encore.
Il continuait à s’occuper de mes seins.
Il frôla mon pubis avec le bout de ces doigts. Je me dandinais sur ce cheval d’arçon, je ne tenais plus en place. Je voulais qu’il me touche de partout. Je sentais ma mouille baver sur le cuir.
- S’il vous plait Monsieur, S’il vous plait, touchez -moi.
- Non non.. pas si vite ma belle dit il en posant son doigt sur ma bouche. Avant que j’aille plus bas, je vais vous préparer davantage.
Je sentais ses pas puis ce fût les lanières du martinet caresant mon sein gauche de bas en haut, passer derrière ma nuque pour faire la même chose avec mon sein droit. Je soupirais, presque souriante, reconnaissante.
Il s’approcha de mon cou l'embrassant, le mordant, sa langue aspirant ma peau. Je sentais son souffle plein de désir et d’excitation.
Tout en continuant à me rendre folle , il commença à me donner des coups légers de martinet sur les seins tout en passant parfois sa main pour les réconforter, les sous peser.
Il se plaça juste derrière moi et redressa ma tête en me maitrisant avec ses doigts sous la mâchoire pour la plaquer contre son ventre.
- Encore Monsieur, Encore, je vous en prie.
Il me rendait complètement folle.
Il me flagella encore…
- Comme ça ?
- Ohhhh…ohhhh.. Oui monsieur.
Son visage rester collé au mien à me tenir fermement le visage contre lui. Sa main serrait mon cou. Je me sentais littéralement possédée à accepter tout ce qu’il voulait faire de moi.
Il relâcha son étreinte et commença à me flageller les cuisses, le ventre le dos, mes jambes. Je tentais de me défaire de cela, mais rien à faire, ses coups étaient bien intenses.
Reprenant sa place derrière moi. Il passa les lanières du martinet autours de mon cou et m’étrangla doucement pour me redresser.
- Droite, tenez vous droite au lieu de vous dandiner comme une petite chienne sans prestance!
Je hochais la tête à l’affirmative ;
- C’est mieux ma petite chienne, beaucoup mieux.
Il passa ses doigts sur mon pubis . Je mouillais terriblement.
- Vous voulez plus ?
- Oui. Monsieur, quémandais-je dans un souffle d’excitation.
- Bonne petite chienne.
- J’ai quelque chose pour toi.
J'entendis qu'il ôtait son pantalon.
Il me poussa vers l’avant. Mon cul était au bord et ma tête à l'autre bout. J’ouvrais ma bouche, sortait ma langue.
Je sentis alors le bout de son gland sur mes lèvres, les caresser, s'engouffrer puis repartir, revenir, repartir. Il se jouait de moi. A me voir salivante à l’idée de m’occuper de sa queue.
- Croyez-vous la mériter ?
- Je… ouiii Monsieur, s’il vous plait.
- Demandez moi mieux que cela.
- Je vous en prie Monsieur, je veux votre queue. Je veux l’honorer.
- Tellement mieux dit-il en appuyant sur ma tête pour me baisser et me mettre à hauteur de sa queue.
Je ne tenais plus. Il me retenait par la queue de cheval. En attente.
- Ouvrez votre bouche, sortez votre langue comme une petite salope sait le faire.
Puis il s’engouffra dans ma bouche, me tenant par la tête, m’imposant son rythme, me baisant la bouche profondément et en douceur.
- Gardez la bien au fond.
Soudainement, je sentis un doigt saisir mon anus. Je sursautais. Je compris… Je compris qu’il était peut être deux.. ou trois et qu’aucun était parti. Seul mon maitre me parlait depuis le début.
Il sortait de ma bouche, je salivais.
- Donnez moi plus, s’il vous plait.
A nouveau il appuya sur ma tête , me baisant cette fois ci fermement puis à nouveau garda ma tête appuyer fermement contre lui. C’est à ce moment là qu’il ôta mon bandeau.
Le doigt dans mon anus se faisait inquisiteur, je mouillais tellement. Je n’osais pas ouvrir les yeux.
Je sentis alors deux autres doigts me prendre le cul et commencer à me dilater pendant que je suçais. Mais qui me dilatait? qui suçais-je? Tout ce que je sais c’est que j’étais au nirvana du plaisir. Il m’avait dit de ne pas réfléchir. Pas de jugement et pourquoi j'osais pas ouvrir mes yeux? ce poids de toujours vouloir réfléchir.
Les coups de doigts dans mon cul donnait le rythme. tenant mes mains ligotées. Il écartait bien mon inter-fessier pour mieux me dilater et faire que la queue de cet homme s'engouffre bien au fond.
- Bonne petite putain… c’est si bon de te dilater et de te voir être prise par la bouche…. Défoncez lui bien sa bouche, elle ne mérite que ça et ne veut que ça ! N'est ce pas ma petite chienne?
Je ne pouvais même pas répondre. Je ne pouvais même plus réfléchir. Je n’avais toujours pas ouvert mes yeux pour savoir qui était qui.
- Retournons la sur le dos.
Il me détachait les mains. Monsieur me saisit les mains pour les maintenir au dessus de ma tête fermement.
.
- Ouvrez-vos yeux !
Son regard était plongé dans le mien. Je sentis alors une paire de main écarter mes cuisses.
- Ecartez mieux vos cuisses voyons !
Je le regardais, presque pudique.
- Arrêtez de faire votre timide, comportez vous en chienne que vous êtes. Vous la voulez cette queue ? cette langue dans votre chatte !
- Je.. Oui Monsieur. Oui je la veux.
- Mieux que ça.
- Oui Monsieur, je veux cette langue, cette queue dans ma chatte.
- Hummmmm…
Il m’embrassa, tout en me tenant fermement.
L’autre homme ne disait rien.
Il releva ma tête par ma queue de cheval.
- Je veux que vous regardiez comment il vous prend, comment il va vous lécher, vous baisez. Je vous l’ai dit.. de nouvelles sensations ! Libérez-vous. REGARDEZ LE!
L’homme positionna sa queue sur ma chatte et me giflait avec, tout en s'amusant à l’enduire avec ma mouille.
- Mes trous sont à vous Monsieur, prenez moi, s’il vous plait.
- Allez-y prenez là ! maintenant.
Il plongea son regard dans le mien tant que je sentais cette queue m’envahir. Il saisit mes cuisses pour me rapprocher à lui et me prendre plus profondément.
- Vos pupilles, vous adorez ça ! n’est ce pas me dit Monsieur.
- Je…
- Avouez !!!
- Oui.. Monsieur, j’adore ça.
- Qu’adorez vous ?
- Être prise, ainsi, d’avoir d’autres partenaires.
- D’être baisée, gâtée de cette manière.
- Oui.. Monsieur..
- Maintenant regardez le vous prendre .
Mon regard se plongea dans le regard bleu de cet homme. Il avait un corps magnifique, des yeux bleus pénétrant. Une forme d’intransigeance. Il se déchaina à gifler mes seins, les prendre de pleine main. Il me dominait.
Monsieur me dit à l’oreille
- Nous allons devoir vous punir la chatte maintenant ! debout
- Mais pourquoi ?
- Pourquoi ? parce vous avez résisté à lâcher prise.
- Debout, allez !
Je me relevais, j’étais assise sur le cheval d’arçon. Monsieur tendit une cravache à cet homme.
- Je vous laisse la laisse, faite en bonne usage.
- Mademoiselle, obéissez lui !
Il partit s’asseoir. Je le suivais du regard.
J’étais relevée, toujours assise sur le cheval d’arçon.
- Ouvrez votre bouche dit la voix suave de cet homme.
Il introduisit plusieurs doigts dans ma bouche, allant au plus profond, à me faire tousser. Il plaça la cravache sous mon mento et de l’autre mis sa main sur mon sexe.
- Ta chatte mérite plus de punitions…
- Oui… Monsieur répondais-je soupirante
- Allez lève toi, lève toi, plus vite.
- Oui.. monsieur.
- Tourne toi !
- Mains sur le cheval d’arçon, et tends tes fesses.
Il donna un coup de cravache sec sur mon postérieur.
- Mieux que ça !
Je regardais mon maitre avec son sourire satisfait.
Il commença à me cravacher. Il força à écarter mes cuisses avec le bout de la cravache. Ses coups était parfait secs, violents, souvent au même endroits; Ses mains soulageait aussi la brûlure. Parfois il me faisait attendre la peur du coup suivant qui ne venait pas.
- Ecartez vos fesses maintenant !
Je mis mes mains sur mes fesses pour lui exhiber mon petit trou. Mon maitre me regarder ainsi, punie par un autre.
Je prenais du plaisir, presque honteusement. Je culpabilisais, car je ne supportais pas qu’une autre femme l’approche, et là , je faisais ce que je ne voulais pas qu’il me fasse subir.
Je sentis alors sa langue passer sur mon petit trou puis donner ensuite un bon coup de cravache, qui me fit me redresser.
Il appuya sur mon dos pour me remettre en place.
Il replaça sa queue à l’entrée de ma chatte.
- Merci.. Monsieur.. merci.
Il caressa mon dos avec la cravache faisant de doux va et viens. Sa main prenant à chaque fois le plaisir de saisir ma queue de cheval pour mieux me cambrer. Il me pénétra.
- HUmmm hummm c’est si bon, encore encore murmurai-je.
Cette fois ci, sa main se mit autours de mon cou, me redressant davantage .Il m’embrassa si sensuellement, son souffle noyé par le désir.
- Je n’en ai pas fini de m’occuper de toi !...
Il me claqua les fesses.
- Reste ainsi.
. Je vis qu’il prit quelque chose en main sans voir ce que c’était.
- Ouvrez ta bouche.
Il y plaça comme un mors de cheval avec deux rennes sur les cotés.
Il me redressa tout en me tenant fermement par la bouche contre lui. Je sentais tout son corps derrière moi. Il me redressa pour me présenter à nouveau à mon maitre. J’étais leur objet.
- Voici votre chienne Monsieur. Regardez combien elle est docile.
- Oui je le vois. J’aime la voir ainsi.
Il s’assit sur le bord du cheval d’arçon là . Cela faisait comme une chaise, un fauteuil.
- Allez viens t’asseoir sur ma queue. Choisis ton trou.
Ma chatte souffrait d’avoir été si prise. Je n’avais pas le choix, que de choisir mon petit trou.
- Prenez-moi s’il vous plait par le cul, Monsieur.
J’étais face à mon Maitre, Ce dernier rapprocha sa chaise pour se placer face à moi, plus près encore. Je le regardais tandis que cet homme me prenait par le cul. Tout doucement.
- Allez tout doux, belle jument.. Empale toi.. voilà.. doucement.
Je pleurnichais à l’idée d’être vue ainsi, de sentir cette queue ouvrir mon cul. Mon maitre s’était redressé. Il caressait ma poitrine. Il se releva et me caressa le visage. Puis, il me murmura.
- Fais toi bien prendre le cul ma chienne. Je suis fière de toi.
L’homme me laissa prendre mon rythme pour ma sodomie.
Je montais, descendais, montait descendait.
Lui me tenait par les rennes.
Au bout de quelques minutes, il les lâcha pour mettre sa main sur mes hanches et me guider, à ce que je m’empale plus profondément.
Il appuyait sur mes épaules pour ensuite me garder bien au fond. Il jouait avec sa queue en étant assis.
.
- Allez déhanche toi, montre moi comment tu es chienne.
Je ne m’appartenait plus quand il mit sa main sur mon clitoris pour m’exciter davantage. Son autre main, sur mes seins, puis prenant fermement mon sein gauche.
- Tu aimes ça être baisée ainsi ?
- Oui… Monsieur tentai- je de répondre.
Il me redressa pour me plaquer contre lui et soulever mes jambes. Il reprenait le contrôle. Ses coups de queues étaient si violent. Je ne cessais de gémir encore et encore.
- Redresse toi.
Mes seins virvoltaient.
- Regarde moi m'ordonna mon Maitre
- Quelle bonne petite putain vous faites.
L’homme saisit mes poignets et mis mes bras en arrière me forçant à me pencher en avant vers mon maitre. Il me pilonnait fortement. Mes seins valsaient encore et encore. Il plongea son regard dans le mien.
- Défoncez lui bien son petit fion.
- Je prends mon pieds avec les bonnes petites salopes comme elle lui répondait-il.
- Allez relève toi m’ordonna-il.
Il était épuisé, je sentais son souffle. Il ôta mes mors. Il me saisit par le cou avec sa main, j'étais sa poupée. Il plaquait mon visage contre le sien, tout en m’embrassant avec une infinie sensualité.
- Tu as aimé que je te baise ?
- Oui.. Monsieur…
- Tu en veux encore ?
- Oui.. Monsieur..
Je relevais mes mains pour le caresser. Lui en profita pour s’attarder sur mes seins.
- Assieds toi ! m'ordonna t-il en caressant mon sexe.
J’obéissais laissant mon fessier sur le cheval d’arçon et les pieds sur le repose jambes.
- Oh oui Monsieur, j’aime vos doigts..
- Oui me murmura-t-il au creux de l’oreille. Oui je sais que tu les aimes.
Il activa la masturbation sur mon clitoris tout en me tenant fermement le cou. Je n’en pouvais plus. Je m’abandonnais complètement.
Sans ménagement, il écarta davantage mes cuisses et pris possession de ma chatte en me pénétrant de plusieurs doigts.
- Regarde ton Maitre, pendant que je te doigte.
Je défaillais complètement, j’étais au bord des larmes tellement ses doigts savaient parfaitement ce qu’il fallait faire. Je n’arrivais plus à me retenir. Il me prit dans ses bras au moment où je jouissais. Je hurlais ma délivrance. J’étais épuisée.
- Chut… voilà… viens contre moi…
Mon maitre se releva et s’approcha de moi. Il m’embrassa.
- Tu es si belle dans la jouissance, dans l’abandon.
- Je… Je… vous remercie.. Monsieur de me faire vivre tout cela confessais-je.
J’étais épuisée, je n’arrivais presque plus à parler.
- Je vous la laisse pour la nuit dit -il à l'homme.
- Quant à vous, Vous me rapporterez tout demain par écrit de votre nuit
Il m’embrassa sur le front et me laissa entre ses mains…
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Vous voulez entrer dans l'ambiance de ma nouvelle. Voici sur quoi j'ai écris : Massive Attack - Butterfly caught.
https://youtu.be/g45PgMJMqLY
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Deadalus - Signature - Chapitre 1
Je n’attendais qu’une chose. Mes vacances ! J’étais chargée émotionnellement. Un trop plein où je vis tout intensément. Le bonheur à 200%, la joie à 200%, le désir à 200%... mais la mélancolie, la tristesse de manière identique. Ce mode de vie où tout est sinusoïdale. Monsieur, lui savait me canaliser, il acceptait de me prendre comme j’étais. Il savait me rassurer, me booster, me recadrer, ce dont j’avais besoin. Cet alpha avait une telle exigence mais surtout avec lui-même.
Aujourd’hui, je suis fatiguée. J’avais toujours cette peur incroyable de l’abandon. A toujours tester des limites pour voir si je comptais. Je pouvais lâcher prise en étant totalement moi. Cette connexion unique et magique.
Il avait organisé mes vacances, tout en restant mystérieux. Je ne savais pas ce que nous allions faire.
Je rentrais du travail. Je relevais mon courrier. Une lettre bien atypique. D’un papier noir légèrement satiné, si doux au toucher avec juste mon adresse et un logo D. . J’étais bien intriguée. Avec hâte, je rentrais dans ma maison pour m’empresser de l’ouvrir.
Coupe-papier en main, je sortais le carton d’invitation que je devinais. Le papier également doux au toucher semblait bien précieux. Toujours ce Logo en en filigrane composé d’une forme de labyrinthe de couleur Or. Et le nom. Deadalus. Qu’étais-ce ?
« Vous êtes conviée à venir vous perdre dans le labyrinthe des plaisirs ».. Samedi 02 Octobre à 17h.
Des coordonnées GPS, un plan, et un numéro de téléphone à appeler en cas de besoin. Aucune autre explication. C’était bien étrange.
J’étais curieuse, comme une enfant voulant découvrir son cadeau avant l’heure.
Lui.. il ne me disait rien sur nos vacances. « Tu verras ». Malgré mon insistance, il arrivait à tout contrôler, maitre du jeu.
Je regardais sur google, je ne trouvais rien sur ce lieu, sauf les informations mythologiques ou d’artistiques.
Je ne pourrais le voir que demain, ce samedi 02 Octobre. Il était dans l’impossibilité de partir avec moi.
J’avais réceptionné un colis directement au travail.
Un sublime carton blanc satiné, avec un nœud, avait intrigué mes collègues de travail. Il savait que cela allait provoquer des bavardages.
- Mais qu’est ce que c’est ? ouvre le… ne cessaient de me demander mes collègues voulant satisfaire leur vilaine curiosité, mais j’avais gardé les choses pour moi.
L’heure de partir était arrivée, à peine dans la voiture, je prenais sur moi pour savourer le moment où j’ouvrirais ce colis si précieux.
Doucement, je défis le nœud rouge, je descellais les points de colle pour découvrir une lettre..
Je me sentais gâtée. Une lettre. J’aimais cette manière d’antan à écrire encore des lettres. Ce temps qu’on s’accordait, à éviter cette routine, cette immédiateté des SMS ou autre échange whatsapp, qui enlevait souvent bien la saveur du désir. Là il ne faisait que le rendre exponentiel.
Prenant la lettre dans mes mains je lisais :
« Mademoiselle Lane »
Il est temps pour vous de vous libérer de votre quotidien. Je vous emmène dans un lieu où vices et plaisirs seront là pour vous faire lâcher prise. Vous avez reçu le carton d’invitation de Deadalus.
Vous allez suivre toutes les instructions suivantes : vous porterez uniquement ce qu’il y a dans ce carton. Vous n’aurez que comme seul choix un manteau long pour vous couvrir, rien d’autre. Vous vous parerez de magnifiques talons rouge vernis que j’affectionne. Rouge à lèvre rouge, cheveux attachés en queue de cheval haute.
Vous serez sublime.
Laissez vous surprendre. La sonnette marquera le début de votre abandon.
Monsieur.
Je sentis une vague de désir m’envahir à ce moment précis. Je n’osais imaginer ce qu’il avait prévu. Il avait une telle capacité à orchestrer des choses d’une main de maître. Jamais de faux pas. Il me protégeait, il veillait sur moi mais savait aussi me sortir de ma zone de confort pour m’assumer et nous faire plaisir à tous les deux.
Dans le carton, un ensemble de lingerie fait de dentelle, de lacets, un harnais. Un sublime porte jarretelle avec des petites franges tombant sur mes fesses, une culotte fendue laissant un accès libre à ma chatte, à mon petit cul. Je savais ce qu’il allait m’attendre, mais pour une semaine, qu’allais-je être ? qu’avez-vous prévu de faire de moi ?. Vous vous demandez, moi aussi. Je ne pouvais rien contrôler. J’étais destabilisée.
Je prie la direction de l’adresse, à 3h de route de chez moi. J’avais peur de me faire arrêter ou contrôler. Même si je portais ce manteau, je sentais les frissons me parcourir. Je sentais sa présence, son emprise. Je ne pensais qu’à lui, à ses mains sur moi, sa voix, son souffle dans mon cou. Ce besoin terrible de m’abandonner à lui. Je ne pouvais lutter. Pouvez-vous lutter à qui vous êtes ?
Je me retrouvais dans une zone industrielle. Pour des raisons confidentielles, je ne peux indiquer aucune informations sur le lieu. Le lieu était quelque peu lugubre, il semblait presque abandonné. On devinait la période de faste de ce lieu passé. Un des bâtiments avait des carreaux cassés, le chemin de fer semblait passer ici Jadis. La pleine période industrielle.
J’avais indiqué les coordonnées GPS.
Un sentiment de peur, d’excitation. Et si je faisais une mauvaise rencontre ?. Mon cœur palpitait terriblement. Je respirais fortement. Je ne me sentais pas rassurée.
Au loin je vis une maison faisant presque peur, cette sensation où vous allez vous faire dévorer si vous entrez dedans.
Une porte noire, deux lampadaires. Etait- ce là ?
Pas de voitures aux alentours. C’était bien étrange. Je décidais de me garer. Sortant d’un pas craintif, je m’avançais vers cette porte. C’est là que je vis une sonnette avec l’inscription : D.
Je compris alors que j’étais au bon endroit.
Ma main tremblante, je sonnais.
J’entendis des mouvements métalliques. La porte s’ouvrait. La porte était si épaisse, je n’en revenais pas. On aurait dit une porte de coffre fort.
Je vis une femme sublime ouvrir. Une grande femme élancée, fine, cheveux noirs habillée d’une robe fourreau noire stricte laissant apparaitre son soutien gorge. Elle avait une poitrine généreuse. Des yeux de biches.. Elle arborait un rouge à lèvre rouge. La nature l’avait bien gâtée.
- Bienvenue à Deadalus. Vous devez être Mademoiselle Lane.
- Je.. oui Je suis Mademoiselle Lane.
- Parfait ! Vous allez me donner vos affaires, vos clés de voiture et téléphone.
- Je…
- Ce n’est pas une requête, mais un ordre.
Sans broncher, je tentais mes affaires et mes clés de voiture.
- Nous allons nous charger d’installer vos affaires dans votre chambre. Mickaël va enlever votre voiture et la mettre en sécurité.
- D’accord.
Je me sentais quelque peu déconcertée par ce lieu.
L’entrée où une lumière rouge feutrait l'atmophère. Il y avait une sorte d’alcôve , sorte de préambule. La jeune femme se tourna et m’indiqua :
- Veillez me suivre je vous prie.
Elle avait une allure incroyable inspirant une forme de respect. Ses longues jambes, ses bas coutures et des talons vertigineux.
Le lieu était éclairé par des torches laissant planés une forme de mystère. Je devinais des portes cachées, j’entendais des soupirs, des cris et parfois du calme. Au bout du couloirs, un ascenseur. Au mur des cages pour humain. Nous passions devant un homme emprisonné, nu et bâillonné. Plus loin, les jambes écartées d’une femme sortant du mur, chevilles attachées au mur, laissant à disposition sa chatte et son cul. L’inscription : « A disposition ».
Je n’osais pas parler, intimidée.
Nous descendions dans un sous-sol. Le silence planait.
En sortant de l’ascenseur un dédale de tunnels, sombre, de canalisation. Je devinais différentes pièces en marchant. Une lumière vive cette fois-ci m’aveugler.
- Entrez.
Je m’avançais dans une pièce incroyable. Le sol était couvert d’une moquette rouge opéra. Un sublime bureau en bois de rose, un canapé chesterfield, une cheminée. Il y régnait une atmosphère incroyable.
On entendit une musique où le son n’était ni trop fort, ni pas assez.
Au mur différentes objets : martinets, gode, cagoule, cravache et des accessoires dont je ne connaissais pas l’utilité.
Elle se dirigea derrière le bureau.
- Mademoiselle Lane. Deadalus est un lieu confidentiel accessible uniquement à nos membres. Je vais vous faire signer un contrat avec une close où vous ne devrez jamais parler de ce lieu à qui que ce soit. Est-ce bien compris ?
- Je… oui je comprends. Je suis juste encore surprise par ce lieu.
- Je comprends me dit-elle froidement.
- Nous prenons ici votre sécurité et la notre très au sérieux. Vous vous abandonnez à nous sous la bienveillance de votre propriétaire Monsieur.
A ces mots là, je sentis le désir m’envahir. Qu’avait-il programmé? Quand le verrai-je ?
- Merci de votre collaboration. Maintenant nous avons des instructions à votre sujet. Ôtez votre manteau je vous prie.
- Quoi ? maintenant ?
- vous devez comprendre que je me substitue à votre Maître, mes ordres émanent de lui. Vous ne devez parler que si je vous y autorise. Est-ce clair Mademoiselle Lane?
Je hôchais la tête par l’affirmative, intimidée. Je laissais alors glisser mon manteau au sol me dévoilant à cette femme.
Elle tourna autours de son bureau pour se mettre face à moi.
- Tenez-vous droite !
Je me redressais. Je lui obéissais naturellement malgré moi. Elle inspirait tant cette autorité.
Ses mains parcouraient mon visage, ses doigts me caressait.
- Sublimes lèvres. Ce rouge donnent envie qu’on s’en occupe. Parfaite.. vous êtes.
Elle tournaient autours de moi.
- Je vous invite à bien redresser vos épaules pour mieux exhiber vos seins.
D’une main ferme elle tira sur mes épaules .
- Voilà qui est bien mieux Mademoiselle Lane!
Tournoyant toujours autours de moi, elle plongeait son regard dans le mien.
Elle défit mon soutien gorge, elle caressa mes seins puis mes tétons. Elle les saisit fermement, les pinça.
- Hum parfaitement dressés.
Puis elle les gifla alternant pincement et giflfes à me faire gémir.
- Chut.... Baissez votre culotte et maintenait à hauteur de vos genoux.
Je m'exécutais, laissant la culotte à hauteur de mes genoux. J'écartais mes jambes pour accéder à sa demande.
Elle passa alors sa main sur mon pubis.
- Hum Lisse, parfait. Voilà j’ai terminé l’inventaire. Je vais maintenant vous faire signer un second contrat. Restez ainsi petite chienne.
Elle se posa dans le fauteuil du bureau et composa un numéro.
- Oui elle est face à moi. Je vous confirme que votre chienne s’est présentée comme convenu. Elle a bien suivi vos instructions. Je lui ai ôté son soutien gorge et sa culotte. Son sexe est doux et lisse. Elle est juste face à moi la culotte baissée sur ces genoux. Voulez-vous une photo.?
Pendant qu'elle parlait elle avait saisi son téléphone pour me prendre en photo.
- Oui Monsieur, elle semble bien excitée. Je vais lui faire signer le contrat maintenant.
Je n’entendais pas sa voix.. mais je devinais l’issue de cette conversation..
Elle me tendit un questionnaire à remplir.
- Vous allez indiquer ce qui convient, ce qui ne convient pas. Vous trouverez les informations liées à l’inconfort, aux urgences. Sachez que quoi qu’ils arrivent nous disposons des ressources nécessaires à votre bien être. Médecin, Kiné, dentiste. Nous avons un vaste réseau pour que votre séjour parmi nous se passe au mieux. A partir du moment où vous signez, nous sommes en charge de vous pour une semaine.
- D’accord..
Je commençais à lire le début du questionnaire.
Il y avait différentes questions avec les mentions : déjà vécu, a aimé, pas aimé, souhaite vivre cela, l’intensité du choix de la douleurs.. cela allait de la pratique de la sodomie, au fist, au doigtage, à l’utilisation d’appareils godes, fouet, cravaches, en passant si je voulais avoir plusieurs partenaires ou non.. je n’en revenais pas. 10 pages à remplir. Une introspection où je me livrais totalement.
Je ne pouvais qu’y répondre honnêtement. Je savais qu’il était ici, qu’il m’attendait.
- Vous avez terminé ?
- Presque oui. Je n’ai pas encore rempli le dernier item.
- Ce n’est pas bien grave. Vous allez maintenant me lire à haute voix chaque chose écrite. Je vais vous enregistrer.
Je salivais de peur. Elle me regardait. Je tenais mes feuilles devant moi à dire à une inconnue tout sur ma sexualité. Mais n’étais-je pas dans le bon lieu ? Deadalus.. le labyrinthe pour arriver à lâcher prise.
J’avais toujours eu du mal à assumer de dire les choses, l’écrit était plus simple pour moi. Une grande réserve, honte à m’assumer. Mais là pas de jugement, je le sentais.
Partie 1 : les accessoires :
Il s’agissait de faire le point sur tout ce que j’aimais, ce qui m’effraient, ce que j’avais testé ou non … Elle me regardait me faisait répéter. Où j'aimais être cravachée par exemple, si j'aimais être plugée ou si j'aimais qu'on me pompe les tétons et pleins d'autres possiblités...
Partie 2 : les sens.
Je lui faisais part que j’étais très sensible aux sons, aux odeurs, à la voix. En même temps pour une hypersensible. J’adorais qu’on m’occulte la vue. Cela me permettait bizzaremment d’assumer qui j’étais. Je ne saurais l’expliquer. J'aimais qu'on me parle, j'avais besoin de cela.
Partie 3 : la gestion de la douleur.
Nous parlions de l’intensité. Jusqu’au je voulais aller. Monsieur savait que j’aimais la douleur mais pas à haute dose comme certain(e)s pouvaient aimer.. Tout était surtout cérébral, et cet état de transe où on lâcher prise nous fait accepter plus de choses qu’en temps normal.
Partie 4 Les mises en situations.
Je devais dévoiler ce qui m’excitait, mes désirs les plus sombres. Je lui faisais part aussi de ma peur de réaliser certains fantasmes de peur de ne pas les assumer. Que certains doivent rester à l’état de fantasme. Nous passions en revue, la pluralité, le fantasme de la petite écolière, le kidnapping, le viol simulé, l’exhibition, le partage, le gang-bang… et ce n’était que le début.
Partie 5 Mes limites.
Mon dos, mon opération me limitaient dans certains mouvements positions.
Pas de sperme dans ma bouche.
Pas de scatophilie, de sang, urophilie, zoophilie.
Tout était clair. Son interrogatoire avait duré plus de 2 heures. Elles prenaient des notes, ne disaient rien.
- Maintenant vous allez signer ce document. Si vous ne souhaitez pas le signer, nous arrêtons là et vous repartez chez vous.
Je, soussignée, Mademoiselle Lane, offre ma soumission à Monsieur et accepte que Deadalus m’amène dans un labyrinthe de plaisirs. J’accepte d’être esclave, de subir les châtiments, punissions et jouissances. Durant 7 jours, je serai une esclave de Deadalus.
J’avalais ma salive prenant le temps d’une seconde de réflexion. Mon excitation était au plus fort. Je signais.
Elle prit alors le contrat dans ses mains et le plaça dans un porte document.
- Allez cherchez le plateau qui se trouve sur la table là bas sans faire tomber votre culotte.
Je m’avançais ainsi, frissonnante. Je prie dans mes mains la plateau en argent.
- Revenez ici. Présentez moi ce plateau comme une bonne esclave sait le faire.
Je baissais le regard me replaçant au milieu de la pièce face au bureau. Elle avait les fesses posées sur le bureau.
- Redressez vos épaules. Soyez fière de qui vous êtes ! Faites que votre poitrine soit bien dressée ! Regardez devant vous !
Elle se leva vers moi. Je la regardais.
- Regardez devant vous. Nous allons vous parer maintenant.
Sur la plateau, des bracelets, un collier, un cadenas, une laisse, un bandeau.
Un à un elle prit les bracelets en cuir pour les positionner autours de mes chevilles, de mes poignets. Elle prenait soin à prendre son temps, effleurer ma peau. Elle était dans mon dos. Je sentais son souffle au niveau de mon épaule droite.
Elle prit en main mes deux seins puis s’aventura sur le plateau pour saisir le collier. Elle s’amusa à mettre le collier à hauteur de mes yeux, pour que je puisse lire une inscription.
- Esclave LANE, propriété de Monsieur G.
Mon cœur battait à la chamade. Je sentis sa rudesse quand elle entoura mon cou fermement. Elle saisit ensuite le cadenas. J’entendis la cliquetis. J’étais maintenant son esclave.
Elle se plaça face à moi.
- Parfaite.
Elle plaça alors mon contrat signé sur le plateau. Elle me montra la clé du cadenas et la posa dans un écrin de velours sur mon plateau. Je suivais chacun de ses mouvements du regard.
- Regardez devant vous ! Dois je vous reprendre avec fermeté ?
- Je… non .. Madame.
- Parfait.
Elle saisit le bandeau en dentelle. Le plaçait sur mes yeux. Je pouvais légèrement entrevoir les formes, mais sans tout voir correctement.
- Maintenant je vais m’assurer que vous êtes prête à la présentation.
- Entre-ouvrez vos lèvres.
Elle me remaquilla les lèvres. Me repoudra le visage et s’assura que j’étais présentable à Monsieur.
Elle passa sa main au niveau de ma chatte.
- Humm légèrement humide. Laisser tomber votre culotte. Je vais maintenant vous emmener. Je ferai le point à votre Maitre pour savoir ce qu’on va faire de vous. Si vous faites tomber votre plateau, vous serez punie.
Elle accrocha la laisse au collier. J’avançais avec un pas peu certain lentement.
- Allez pressez vous!
J’entendis une porte s’ouvrir. Elle m’avança, je devinais uniquement quelques lumières rouge et dorée. Ma poitrine se soulevait d’appréhension et d’excitation mêlée.
- Ne bougez plus !
Elle replaça ma queue de cheval dans le dos et s’éclipsait. Ma laisse pendante entre mes seins.
Je n’osais pas bouger pour être curieuse. Je me laissais doucement aller à me faire surprendre. Il avait organisé cela pour moi.
J’avais du mal à tenir la position sans bouger. Je sentais mon dos avoir quelques douleurs.
Soudainement, je le sentis. Il avait passé pris ma queue de cheval pour la placer sur le côté.
Je sentis alors son souffle pendant qu’il plaçait ses mains autours de mon bras. Il ne disait pas un seul mot. Doucement ses mains montaient vers ma nuque. Sa respiration me canalisait. Je devinais son envie de m’embrasser sans le faire.
D’une main ferme il saisit ma queue de cheval tirant ma tête en arrière. Elle se posa contre son torse. Ce contact me rendit folle, sereine. Sentir sa chaleur, son contact était mon repère.
- Que me présentez-vous sur ce plateau ?
Sa voix était ferme, intransigeante.
- Je vous présente, mon contrat Monsieur, ainsi que la clé de mon collier.. Monsieur.
- Humm votre contrat ? dites moi en plus.
- Je.. je vous offre ma soumission Monsieur. J’ai répondu au questionnaire.
- Humm je vais me faire un plaisir de le lire pour voir ce que ma petite chienne a écrit.
Il saisit alors la boite contenant la clé.
Toujours en me tenant fermement par les cheveux, il passa sa main sur mon cou pour l’enlacer.
- Prête à être mon esclave ?
- Oui… Monsieur.
Sans crier garde, il me donna un coup derrière les genoux pour me mettre à genoux, tout en m’aidant à ne pas me faire mal.
- Voici la position que je préfère, vous, à mes pieds !.
La plateau était tombé. Au bout de quelques secondes, il revint. Il saisit alors la laisse, la tenant courte.
Je sentais qu’il me regardait.
- Ouvrez votre bouche.
Je sentis qu’il y plaça un bâton.
Il me fit marcher ainsi à côté de lui. Je ne sais pas où nous allions. Mes mains sentirent comme une sorte de coussin. Il me positionna dessus.
Il me força à me redresser par la laisse pour me rendre droite.
- Ecartez vos cuisses et placer vos mains dessus, paume vers le haut.
Je m’exécutais.
- Voilà qui est parfait.
Je sentis alors son corps derrière moi. Sa main plongeante au creux de ma poitrine, prenant possession de ce qui lui appartenait. Ses deux mains s’en occupait fermement. Il remontait ses mains à nouveau vers mon visage. Je cherchais son affection, je tendais mon visage dans sa main, comme une chatte recherchant ses câlins.
Il repassa devant moi, je sentais alors sa jambe et son pied se positionner sur la chatte. Il tira ma tête vers lui pour plaquer mon visage sur son entrejambe. Je sentais son désir.
- Ouvrez votre bouche.
Il prit avec douceur le bâton. Il s’amusa à le passer sur mon ventre, remontant ainsi et relevant mes seins, puis les écrasant fermement.
Un léger cri de douleur s’échappa, puis il remonta jusqu’à ma gorge.
- Vous êtes à moi.
Il saisit mon cou et me posa vers l’avant sans ménagement. Ma joue collée au sol. La laisse tomba au sol, il marcha dessus pour me faire rester ainsi. Son autre main m’encourageant avec ce bâton qui n’était rien d’autres qu’une cravache.
- Bonne petite chienne. Montrez- moi comment une esclave exprime son affection ?
Je savais ce qui m’attendait, ce qu’il voulait. Je résistais.
- Vous ne savez pas ? dit il en tirant avec son pied sur la laisse me ramener devant son autre pied.
La cravache parcourait mon dos terminant sa course sur ma joue, mes lèvres. Avec rébellion, je mordais le bout de la cravache.
- Humm rebelle.. D’accord. Votre punition ne sera que plus rude et vous le savez.
Mes fesses tendues, mon cul offert à ses caprices, il assena un coup de cravache sur mon fessier, puis un autre. Mes fesses se dandinaient pour tenter de se dérober.
Rien n’y faisait il continuait. Je sentis la chaleur m’envahir. Il passait alors le manche de la cravache au niveau de mon inter fessier pour atteindre la chatte. Il donna un coup ni trop fort ni pas assez.
- Le prochain sera rude pour vous. Je vous laisse le choix .
Il se replaça à nouveau face à moi. Lâchant la laisse de son pied.
Je me redressais naturellement pour commencer à embrasser ses chaussures.
- Hummm…
Je continuai à embrasser l’autre également.
- Parfait. Maintenant, vous allez les cirer avec votre mouille. Redressez vous.
J’obéissais. Il prit alors la laisse et l’enroula autours de sa main pour me tenir fermement. Je sentis sa chaussure se placer contre mon sexe par l’arrière.
- Allez y frottez vous !
Je faisais des vas et vient avec mon sexe sur sa chaussure. Indéniablement je mouillais terriblement. Il changea ensuite de chaussure.
- Bonne chienne ! dit-il en me caressant la tête.
Il s’arrêta.
- Suffit maintenant.
Il me promena à nouveau en laisse.
- Tendez vos mains.
Il me guida jusqu'à ce que je sente un gode.
. J'en sentis la fraicheur dans mes mains.
- Maintenant vous allez vous entrainez à bien sucer. Allez prenez le en bouche et sucez comme si c'était moi.
Il appuya sur ma tête pour que ma bouche s'empale dessus. Il me fit faire des mouvements de va et vient.
- Voilà comme ça bonne petite chienne. Appliquez vous!
Il me laissait ainsi à sucer ce gode. Je sentais qu'il m'observait. Au bout de quelques minutes il me dit
- Je veux que vous vous empaliez correctement sur ce gode maintenant que vous l'avez bien réchauffer.
Il m'aida à m'asseoir sur ce que je devinais être une chaise.
- Introduisez le dans votre con je vous prie.
Doucement je m’empalais dessus.
- C’est bon n’est ce pas ?
- Humm.. oui Monsieur…
- Je m'en doutais. Je vais vous mettre un bâillon. Ouvrez votre bouche.
Il me mit ce bâillon sans aucun ménagement. Il y avait un anneau, offrant ma gueule à ses doigts, sa queue. .
Il me poussa contre le dos de la chaise sans ménagement. Il enchaina mon collier à la chaise. Il prit mes mains pour en faire de même et les tenir écarter en croix.
Au bout de quelques minutes je sentis les vas et viens du gode me prendre. Il semblait avoir une télécommande pour s’amuser.
La bave commençait à parler de ma bouche. Il me laissa ainsi dans l'inconnu ne sachant pas où j'allais. Je venais juste d’arriver..
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Expérience : je suis venue, j'ai vu ...... (partie 2 - soirée, capitulation et jouissance) Juin 2019
Le texte ci-dessous a été rédigé à la demande de ce dom, pour avoir un retour à froid de la soirée 48h après.
Attention, ça pique un peu les yeux.
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Je commence à avoir faim, il doit être 21h ou 22h, et vous ne parlez pas de diner.
Beaucoup de jeu avec mon sexe, j’aime le bruit des gants que j’entends dans mon dos, délicieuse introduction à la suite, je commence à fatiguer un peu d’être à quatre pattes, le ventre vide.
Vous me pénétrez, et jouez avec mon anus, très réactif comme d’habitude. Une sodomie aussi, je sais que vous aimez ça, c’est la marque d’un Maitre et ça me convient. Par contre, j’ai craint que le lavement ne vous convienne pas, qu’il y ait des traces.
Vous constatez que mon anus est sensible, et c’est bien agréable.
J’aime me caresser tout en étant sodomisée. Mon sexe fatigue, avec toutes ces sollicitations.
Diner à 22h30, ou je me frotte contre vous, apparemment vous appréciez. En posant une main sur votre épaule, je me rends compte que votre musculature est impressionnante de fermeté. Rien ne bouge. A l'âge que vous avez, ça en dit long sur les activités physiques que vous avez du avoir, à l'armée. Et encore une fois, ça me rassure aussi.
On dirait que le diner vous convient, je vous suce, j’aime ça. J’aurai bien aimé me faire prendre dans la cuisine, en levrette debout.
De la moutarde sur mon sexe, c'est nouveau, je ne connaissais pas. Ca pique un peu, mon corps a été bien assez sollicité déjà, vu ma fatigue.
Je demande à passer aux toilettes, Vous m'y amenez en me conduisant par les seins, ça fait hyper mal, je commence à attendre ma limite. Et à vous craindre.
Je me disais que la douleur pouvait arriver à n’importe quel moment, et que ça serait au-delà du désagréable. Ça serait du vraiment douloureux. A chaque fois. Et que c’était le jeu. Que j’essaierai de jouer.
Montée au premier étage où la partie moins drôle a commencé.
Je sentais une sorte d’acharnement à pratiquer, mais dans quel but ? Expérimenter comment mon corps réagit à la douleur ? Surement.
Chaque orgasme s’est payé au prix d’une certaine douleur, je sais que la limite est fine entre les deux.
Vous avez respecté mon souhait, préservatifs, lubrifiant, tout était prévu.
Tentative de fist, à la main, puis avec bouteille remplie d’eau chaude : inventif ça, je retiens. Mais ......pas mieux.
Ça fait mal, ça doit toucher le col de l’utérus, les grandes lèvres hypertendues, rien de bien plaisant pour moi, l’impression d’être dans la technique, pas dans une relation.
Par contre, mon anus bien lubrifié, pour ne pas abimer la muqueuse. C’est bien.
J’entends « je vais te défoncer ma salope » et j’aime ça, mais la douleur avait déjà pris le dessus, dommage …….
A la fin, vous me dites que j’avais les yeux verts, signe de jouissance intense. Je n’ai pas compris comment c’est arrivé …… je ressentais de la douleur et très peu de plaisir. Ça m’a questionné sur ce qui s’était passé, ce que j’ai ressenti, si vous avez vraiment vu cela.
Je commence à fatiguer vraiment, à éviter les impacts sur mon sexe, mais plus assez d’énergie pour m’opposer à vous.
Alors, je vous laisse me frapper et j’ai mal. Je me dis que ça s’arrêtera à un moment, je capitule.
Je respire, et rentre en moi.
Je reste, pour constater si quelque chose de spécial se passe, si j’allais ressentir des choses inconnues. De la pure curiosité. Je ne demande pas qu’on s’arrête, pas sure que ça soit admis.
Vos doigts dans mon sexe, à régulièrement éviter mon point G, un peu frustrant à force, ça fait partie du jeu. Pas de jouissance comme femme fontaine, peut-être réservé à ma vie vanille, pourtant j’adore jouir comme ça, me sentir me lâcher totalement ; j’étais déçue de ne pas vous l’offrir.
Après avoir joui, j’ai eu ma crise habituelle de froid. Ça vous a déstabilisé, il est vrai que je n’ai pas pensé à en parler. Ça ne se commande pas, se produit souvent quand je me caresse seule chez moi, c’est le lot des hypersensibles. Vous êtes étonné de ma vitesse de récupération….. mon entrainement d’hypersensible aussi, pas trop le choix pour avoir une vie quasi-normale.
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Episode 3, et fin à venir.
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Chapitre Premier
Mon enfance
Je suis né fils unique d'une mère vendeuse et d'un père arbitre. Mon père est décédé lorsque j'étais bébé. J'ai grandi seul. Je n'ai pas été à l'école maternelle mais je savais déjà lire à mon entrée en CP.
Dès le premier jour des brutes m'ont pris pour cible. Coups, humiliations, brimades. Leur harcèlement est vite devenu quotidien. Ils m'ont par exemple interdit les toilettes. Du coup je me suis fait dessus en pleine classe.
Je n'avais pas d'ami. Personne ne voulant être pris pour cible.
Le personnel scolaire n'a rien fait, même alerté, trop soucieux de maintenir l'ordre apparent. Un élève en tape un autre, mais les deux doivent s'excuser.
Ces violences "scolaires" ont duré des années...
En parallèle je passais mon temps dans la nature, car j'avais la chance de vivre au bord d'une rivière, mais dans un logement en préfabriqué.
Ma mère a adopté une minette qui s'est avérée être enceinte. Un jour, après une journée au parc j'ai assisté à la naissance des petits chatons. Blanco le petit blanc et tigré, Florette la tigrée, Pépette avec sa tâche orange sur le front, et Néné le petit dernier, typé main coon. Mais on ne pouvait pas tous les garder. Il a fallut faire un choix. J'ai gardé Néné. Je crois que sans lui, sans mes moments seuls dans la nature, je me serai tué.
J'ai fuis l'école par tout les moyens. Éteindre le réveil de ma mère, feindre d'être malade, jeter mon cartable dans la rivière... À force d'absentéisme, j'ai eu droit aux éducateurs, aux psys, car bien sûr le problème venait de moi n'est-ce pas.
Je ne parlais pas, je ne voulais pas en parler. À quoi bon. Chaque fois que j'avais parlé c'était pire, j'étais une balance.
Le ce1, la visite au parc zoologique, être poussé sur les cages ou les enclos des animaux...
Ah la classe de mer du ce2, les randonnées à vélo, l'animateur pédophile venant vérifier sous les douches qu'on se lavait bien, qui nous faisait nous décalotter devant lui tout en gardant une main dans sa poche... La violence sans échappatoire. Même la nuit dans le dortoir. J'ai craqué.
De nouveau les psys.
Tout les vendredi, un vsl m'emmenait au cmp du coin pour voir une psy... J'étais content car je quittait la classe plus tôt.
Cm1. Les choses se passaient un peu mieux grâce au changement de cour, les brutes ayant redoublé (classe de rattrapage mais on s'en fout) .
Classe de nature. Séjour en forêt de Tronçais. Les violences reprennent. Un autre animateur (pédophile lui aussi ?) s'amuse à nous surveiller sous les douches. Sinon comment saurait-il que je l'ai prise en maillot de bain ?!
Cm2 collection des cartes dragon ball, j'arrive à me faire des amis par ce biais mais les brutes reviennent à la charge. Je tiens bon. Premier de la classe toute l'année avec une moyenne toujours au dessus de 9/10.
6eme. Les brutes se donnent-elles le mot ? Les violences et les brimades reprennent malgré le passage au collège. Ils me renversent des poubelles dessus et me disent que je pue. Je craque. Je refuse de retourner en classe. Le "cap ados" youpi, encore des éducateurs à la con. Un gamin est victime de violences, soyons durs avec lui, ça va l'aider.
Je passe en 5eme malgré mon absentéisme en partie grâce à mes évaluations à l'entrée en 6eme qui faisaient partie des meilleurs du collège.
Je change de collège. St Joseph. Un collège de culs bénis où certains profs ouvrent la classe par un "je vous salut Marie" collectif.
On m'assaille de questions. Je viens d'où ? Je connais machin ou bidule ? Pourquoi j'ai changé de collège ? Les brutes se parlent c'est obligé. Je reste seul dans la cour. Il faut dire que je suis le chouchou de la prof de maths dure et sévère que tout le monde déteste, depuis que j'ai trouvé une solution alternative à un problème de maths que personne n'a trouvé. Je ne l'ai pas fait exprès, je n'ai juste pas vu la solution la plus simple.
Brutalités, "jeux" du "tu sursautes je te frappe", jeu du foulard mais sans foulard, juste l'étranglement... Absentéisme encore.
J'ai raté plus de la moitié de l'année. Mais j'ai le niveau pour passer en 4eme. Youpi. Meilleur classe. Je me fais quelques copains mais je n'arrive pas à leur parler de mes problèmes avec les brutes... Mais au moins, on partage le trajet du matin et du soir. C'est déjà ça.
Un groupe se moque de moi en utilisant une fille, on me sert la main à coup de mollars... Absentéisme de nouveau.
Cette fois, on m'envoie en HP. Je découvre la captivité. J'ai une chambre à moi, mais pas mes affaires ni mon chat. Je suis seul parmi des inconnus. Le premier repas du soir, on a glissé des aiguilles dans mon orange. Super. Le soir on me force à me coucher en pyjama, j'avais l'habitude de me coucher tout habillé...
Le lendemain je découvre la routine des douches, du petit déjeuner, et des activités... Je reste seul autant que je peux. Je me réfugie dans des livres pour échapper aux activités de groupe.
Seul point positif du séjour, ma première petite amie. "Mélissa" (faux prénom) Là bas pour une tentative de suicide après un viol... Elle aussi plutôt solitaire et plus intelligente que la moyenne. J'arrive à décrocher une permission de sortie, on peut donc aller se promener dans le parc et en ville... Et se tripoter quelque peu.
Cela dure un temps. Mais elle quitte les lieux, moi pas. Fin de l'histoire. Merde.
"Appartement thérapeutique" et classe de 3eme. Je ne peux toujours pas rentrer chez moi, même si j'ai quelques permissions... Je vais à "la villa" en dehors de l'hôpital et au collège du coin... Je ne connais personne. Je reste isolé. Je deviens victime de ceux avec qui j'essaie de me lier. Moqueries diverses. Je tiens bon. Mais je finis par craquer après un déjeuner à la cantine où l'on s'est moqué de moi tout en me piquant toute ma nourriture. Heureusement c'est le week-end. Je rentre.
Le lundi matin, le vsl vient me chercher. Une fois à la villa où je dois récupérer quelques affaires laissées dans le cagibi arrière (les résidants n'ont pas les clés et il n'y a personne le lundi matin, on dépose nos affaires et récupère nos sacs de cours dans un cagibi.) je vais en cours normalement. On me claque volontairement une grosse porte à ressort en plein visage. Direction l'infirmerie.
En fin de journée, j'apprends que je ne pourrai pas passer Noël chez moi. Je retournerai donc au pavillon de soin. Je trouve cela injuste. J'ai fait tout ce qu'on m'a demandé, j'ai encaissé, et là on m'annonce ça comme si c'était normal. J'ai l'impression d'avoir été roulé. Le week-end suivant, je refuse d'y retourner...
Négociations, allers et retours... Je me retrouve au pavillon. Prisonnier. Sans droit de sortie. Je m'enfuis une première fois. On vient me chercher chez moi. Hôpital, sédatif. Je m'enfuis une seconde fois, toujours en passant par la fenêtre pour aller prendre le train sans ticket. On me rattrape une fois, une autre non. Une autre fois je décide de faire du stop et de partir plus tôt pour éviter d'être rattrapé. Je pète également le boitier du store en arrachant les câbles pour le garder ouvert. J'ai volé une poignée pour ouvrir la fenêtre dont les butées en plastique que j'avais fait sauter avaient été remplacées par des butées en métal. On m'a pris mes vêtements, mais j'en avais caché au cas où. Un t-shirt dans le traversin, un pantalon et des chaussures dans le radiateur, mon manteau derrière l'armoire... Ce sera la dernière fois. Plus question d'être prisonnier.
Les psys sont super compétents quand-même... Un gamin victime de violences s'isole ? Menaces et contraintes le convaincront d'être plus sociable !
Cette fois on me fout la paix. Le juge décide d'une mesure en milieu ouvert. J'irai donc voir un éducateur de la pjj... Et un psy... Une fois par semaine jusqu'à mes 18ans.
Vous ne m'en voudrez pas, j'ai pris quelques raccourcis et laissé de côté certains détails: les assistantes sociales, mon partage de chambre double avec un pote que je m'étais fait au pavillon, les "diagnostics" des psys, les tests de personnalité, le séjour en montagne, les penchants de "Mélissa", le fait d'avoir dit merde au directeur de l'école primaire le jour de l'inscription, les résidents de la villa, les médocs,...etc Mais vous avez les grandes lignes.
Je fais encore des cauchemars de cette captivité...
J'ai toujours encaissé la violence. Je ne l'ai jamais rendue. J'aurais pu. J'aurais dû. Mais je ne l'ai jamais fait. Je trouvais plus important de rester moi-même, quitte à encaisser. D'une certaine manière je n'ai pas varié d'un iota. Je continue à agir ainsi lorsque je me prends des tsunamis de merde dans les commentaires...
Mais passons.
Si je livre cela c'est juste dans l'espoir d'être mieux compris. Pour celles et ceux qui seraient tentés de mettre ma parole en doute, je possède une copie de mon dossier médical de l'époque et je n'hésiterai pas à en publier quelques pages si nécessaire pour vous remettre à votre place. Donc vos commentaires de merde vous pouvez vous les carrer bien profond jusqu'à ce qu'ils vous ressortent par la bouche.
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Chapitre deux.
"Mes blessures"
Ce que j'ai vécu n'a pas été sans conséquences sur moi, ma vie, mon rapport aux autres. Que l'on appelle cela agoraphobie, phobie sociale, ou plus simplement peur des autres, peu importe, j'en souffrais.
Je me suis socialisé seul, par les vide-greniers. Au début je n'étais même plus capable de demander un prix sans angoisse. Même dire bonjour me demandait un effort, un calcul. La solitude était devenu autant un refuge qu'une prison...
D'ailleurs même aujourd'hui j'ai toujours du mal à me lier aux autres, à me laisser approcher. Parloire peut en témoigner, lui et linsoumise ayant fait un pas vers moi à un moment, j'ai, par réflexe, fait un pas en arrière...
D'ailleurs linsoumise a été perspicace lorsqu'elle m'a demandé si le portrait que je faisais d'une soumise sur une publication n'était pas le mien... Il le fut.
Les vide-greniers m'ont offert un cadre pour amorcer des conversations. Négocier m'a permis de m'affirmer, et chaque fois que je faisais bien les choses, j'obtenais une récompense pour ancrer ces efforts en moi en termes positifs de plaisir. Cela m'a permis d'avancer quelque peu dans ma vie.
J'ai fait des stages, des formations, des petits boulots, de vendeur de jouets (histoire de me forcer aux contacts humains), à céramiste... Avant de trouver ma voie.
Parallèlement j'ai troqué la pratique du jeet kun do du temps de "la villa" pour celle du qi-gong.
Je n'ai jamais aimé la violence, mais les arts martiaux m'ont toujours plu. La maîtrise des gestes, des rythmes, des mouvements synchronisés, des réflexes, trouver la force dans la maîtrise de soi et de l'adversaire, garder ce contrôle en permanence...
Longtemps j'ai aimé les femmes de loin, sans oser m'approcher d'elles, par peur du rejet, peur de devoir raconter mon histoire, confier mes failles, être incompris, être blessé de nouveau...
J'ai connu quelques déboires sentimentaux, des râteaux, des trahisons, des mensonges, des incompréhensions, des espoirs déçus. J'ai perdu le peu d'amis que j'avais réussi à me faire, à cause d'une manipulatrice qui a cherché à m'isoler pour mieux se jouer de moi. J'ai vu clair dans son jeu mais pas eux...
Un jour j'ai rencontré "Lucie" (encore un faux prénom). On s'est cogné la tête en ramassant le doudou d'un bébé qui était tombé d'une poussette... Une personne que j'ai perdu, trop vite et brutalement. Elle avait su m'apprivoiser, elle l'avait voulu, souhaité, avait lutté pour être avec moi, s'acharnant à être toujours présente et aux petits soins pour moi... Comme si elle avait lu en moi les souffrances de mon passé et essayait de les effacer... Mais la vie est une saloperie qui ne dure pas.
C'était fini. Un putain d'accident et c'était fini.
Plus de rire, plus de joie, plus de regard dans lequel me perdre, plus de souffle doux et chaud, plus de mains délicates s'agrippant à moi comme pour ne jamais me lâcher. Rien que l'absence. Et les tours que nous joue notre cerveau en pareil cas. On s'attend à la voir, à la trouver, on croit l'entendre, mais non. Elle n'est plus là. Nos automatismes nous crient qu'elle est là, qu'elle doit être là, mais elle n'y est plus. On le sait. Il ne reste qu'un parfum, le souvenir d'une caresse qui nous hante, la solitude et les larmes.
Elle m'a sauvé.
Lorsque peu de temps après, Néné, mon chat, est lui aussi décédé, à vingt et un ans, et dans mes bras, j'ai failli sombrer définitivement.
Ce petit chou, qui avait perdu une patte suite à la consultation de vétérinaires incompétents ayant pris une tumeur pour un hématome avant de daigner l'opérer, plusieurs semaines plus tard... une convalescence difficile où j'ai vu l'état de sa patte se dégrader... Et ces connards qui me disaient de suivre le traitement jusqu'au bout... Comme si leur pommade allait ramener sa patte à la vie... Car je le sentais qu'elle était morte... Amputation à l'épaule. Il ne pouvait plus me grimper sur le dos comme avant mais il était toujours là, toujours égal à lui-même... Il est resté avec moi autant qu'il a pu. Je l'ai enterré moi-même, et je suis resté planté là comme un con. Ce n'était pas un chat, c'était mon ami, mon frère.
"Lucie" m'a encore sauvé.
C'est elle qui m'a offert le premier livre de Michel Onfray que j'ai lu. Le traité d'Athéologie.
Sans ces lectures, je n'aurais jamais pu supporter leur disparition à tout les deux, je n'aurais pas pu mettre des mots sur mes souffrances, ni m'assumer complètement et me reconstruire...
J'aurais voulu développé davantage certains points mais je n'en ai pas la force, alors vous me pardonnerez d'avoir quelque peu survolé. J'ai déjà assez versé de larmes en rédigeant ces deux premières parties, j'essaierais d'être plus joyeux pour la suite.
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Chapitre trois.
Ma reconstruction.
Plusieurs ouvrages m'ont soutenus au fil du temps... Mais aucun ne m'a autant marqué et n'a constitué un tournant dans ma vie autant que le traité d'Athéologie de Michel Onfray. Ce livre ainsi que la contre-histoire de la philosophie du même auteur, m'ont permis de me reconstruire.
Ce penseur m'a rendu à moi-même, à la vérité qui était la mienne lorsque j'étais enfant, en effaçant toutes les conneries auxquelles j'avais pu adhérer par désespoir. (ésotérisme, religion, spiritualismes divers)
Il m'a remis les pieds sur terre, ramené à la raison et d'une certaine manière je lui dois d'être l'homme que je suis. Au sens où la force qui me permet de m'exprimer ainsi, je la lui dois. Il m'a appris à être un homme, à rester debout, fier, droit, fidèle à la raison, à la vérité, à la transparence, fort jusque dans la faiblesse, et conscient de l'être.
Lorsque j'ai découvert sa pensée, j'ai d'abord rongé mon frein. Je voyais bien qu'il avait raison mais je ne comprenais pas vraiment pourquoi ni comment. Et ça m'agaçait qu'il n'explique pas tout, qu'il manque quelque chose et qu'il soit si bienveillant alors qu'il me donnait tort sur toute la ligne...
Je n'avais pas encore compris que c'était nécessaire pour engendrer des disciples autonomes et laisser les gens libres de choisir la vérité par eux-mêmes, sans chercher à leur imposer.
Bref, j'ai fait un choix. Et ce choix était une promesse. Celle qu'en le suivant, en mettant mes pas dans les siens, je finirai par comprendre. Il m'a fallu être patient, prendre le temps de bien faire la part des choses. J'ai répété sans comprendre, comme on répète un mouvement d'art martial, pour l'intégrer jusqu'à ce qu'il devienne un réflexe, et puis j'ai cherché à comprendre ce réflexe, à le décrire, et j'ai tout compris. C'était si simple. Ce fut comme une seconde enfance, j'ai redécouvert le monde, tout me semblant neuf et resplendissant. Plus un non-dit ne m'échappait, plus un silence, pas le moindre soupçon d'une bribe de sous-entendu... C'est comme si mon cerveau était devenu un feu d'artifice. Comme si il tournait enfin avec le bon logiciel.
Je me suis affirmé. Et j'ai bientôt constaté à quel point j'avais évolué en me confrontant aux autres...
Le temps des souffrances est revenu. Celui de l'incompréhension et du rejet aussi mais je m'en foutais. Je n'étais plus seul...
Et j'appartenais désormais à une lignée philosophique, historiquement minoritaire mais plus nécessaire que jamais. Je savais qui j'étais, le pourquoi et le comment...
Je pouvais enfin être heureux, épanoui, libéré d'un combat que je n'avais plus à mener seul...
Ironie du sort, j'ai digéré notre mortalité pleine et entière avant que la mort ne frappe, mais cela n'enlève rien à la douleur.
Cette nouvelle vitalité, cette vivacité mentale s'est étiolée.
Je suis de nouveau resté seul avec moi-même.
Jusqu'à ce que l'envie de revivre ce bonheur ne prenne le dessus sur la peine.
J'ai décidé de me reprendre en main physiquement. Je me suis mis à la musculation, au régime, et j'ai perdu 45 kg dont 10 le premier mois où j'avais supprimé tout les sucres et produits transformés...
J'étais mentalement et physiquement apte.
J'ai donc commencé mes recherches...
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Chapitre 4.
Ma recherche.
Si vous m'avez lu jusque ici, vous comprenez mieux à présent les raisons de ma recherche, mes besoins, mes lacunes et mes déceptions.
L'inconditionnalité, l'asymétrie, la subordination, le contrôle, l'aspect formel de la relation, la distance dans l'intimité, tout cela relève pour moi du besoin de rendre la confiance inutile, de construire une sécurité affective sur des certitudes dépassant les affects.
Car j'ai beau avoir bien évolué, il reste en moi une difficulté à me croire digne d'être aimé, en paradoxe avec une certaine idée de ma valeur personnelle, le tout sur fond de peur du rejet...
Je cherche également la facilité, car j'ai connu assez de difficultés à mon goût.
Certaines personnes trouveront peut-être que je n'ai pas l'étoffe d'un dominant, que je ne suis pas un "mâle alpha", pas assez "viril" ou je ne sais quoi, en fait je m'en fouts complètement.
La force de caractère n'a pas besoin d'être ostentatoire pour exister, et encore moins de se plier à une reconnaissance extérieure.
De fait, les relations vanilles ne peuvent pas m'apporter ce dont j'ai besoin. Le cadre, la certitude, le contrôle...
Certains m'ont "invité" à la soumission. Chose impossible. Pas question pour moi de revivre les humiliations et douleurs de mon passé sous quelque forme que ce soit. J'en parle justement pour ne plus avoir à en parler...
La domination est faite pour moi, dans sa forme la plus radicale.
D'une certaine façon, je dois aux mauvais comportements que j'ai croisé d'en avoir pris pleinement conscience...
C'est une esclave qu'il me faut. Une femme à l'appartenance INCONDITIONNELLE, à la soumission absolue, à la présence permanente, à la subordination sans faille, une relation asymétrique pleinement consentie et assumée. Une femme qui accepte de ne jamais me juger, de toujours être mienne, de toujours me servir, de toujours se plier à ma volonté...
D'aucun(e)s pourraient croire que je recherche une vengeance, mais il n'en est rien.
Je réponds simplement aux besoins qui sont les miens, la possession, le pouvoir, la mise à l'épreuve de cette possession et de ce pouvoir...
Est-ce un simple fantasme ? Non.
La seule chose qui fait de ma recherche un fantasme est de ne pas encore avoir trouvé celle qui en fera une réalité...
Les sentiments sont pour beaucoup une idée que l'on se fait sur les choses. Aimer quelqu'un c'est parfois croire le connaître, le comprendre, l'apprécier... Mais il suffit de se tromper sur la personne pour que la relation ne soit que du vent.
Ce n'est pas le cas d'une relation de servitude formelle, les choses sont claires, définies, les certitudes sont établies.
Dans ce type de relation, il n'y a pas de place pour les affects sinon comme conséquence de la satisfaction que la relation nous apporte. Car cet engagement dépasse la variabilité d'une émotion. S'attacher à l'autre pour ce que cette personne nous apporte est sain. S'attacher à crédit et réclamer son dû présumé ensuite ne l'est pas.
Si la relation que je cherche relève du fantasme, alors combien de relations, pourtant vécues, relèvent-elles de la fabulation partagée ?!
Je souhaite une appartenance clairement définie, entière, absolue, idéalement définitive. Je ne m'attarde pas sur les notions de respect, de consentement et autres bases implicites, justement parce qu'elles sont implicitement contenues dans ma proposition. De même que le fait de contracter d'égal à égale. Quel besoin de constamment réinventer la roue ?
Je cherche une volontaire pour m'appartenir, m'abdiquer toute liberté, toute volonté, tout amour-propre, toute souveraineté individuelle. Je ne force personne. Je cherche une femme qui veut cela, qui désire cette vie, cette sécurité de n'être plus qu'une chose entre mes mains, ce plaisir d'être asservie et sans liberté, sans responsabilité. Je cherche une femme qui prenne cette décision de s'offrir à moi, de m'appartenir, volontairement, de manière lucide, cérébrale et viscérale, pour satisfaire son propre besoin.
En cela il ne s'agit pas d'une négociation, ni d'un jeu de séduction impliquant des masques et des simulacres, soit elle le veut, soit elle ne le veut pas. Cette approche formelle exclue les émotions versatiles, les revirements, l'instabilité. Elle suppose un choix entier et réfléchi, intellectuellement posé. Car c'est un choix sans condition, un choix entier. Il ne s'agit pas d'une soumission aveugle, de confiance, d'amour, d'emprise affective abolissant le discernement mais bien d'une décision pure et simple, prise en conscience.
Car une fois cette décision prise, on ne revient pas en arrière. Il n'est pas question de se rendre compte que la personne est différente de ce que l'on croyait, que ses exigences différent d'un cahier des charges préétabli et d'en venir à un changement affectif qui annulerait tout sous prétexte que la personne serait une personne réelle, avec ses défauts, ses failles, ses lacunes et non le fantasme que l'on avait construit dessus.
Le sérieux que cela implique dépasse le sérieux des sentiments amoureux. Ce n'est clairement pas fait pour des personnes émotionnellement immatures.
On ne change pas d'avis, on ne se soumet pas selon son bon vouloir de l'instant, on décide d'être une esclave, on renonce donc à l'égalité, à la symétrie, à la réciprocité, à la liberté. On troque tout cela contre la certitude de sa condition, l'appartenance, la fin de toute responsabilité, l'épanouissement dans la servitude pleine et entière.
Une esclave ne peut pas jouer, ne peut pas tricher, ne peut pas faire semblant.
Elle peut aimer son maître mais ne peut pas se soumettre par amour car alors elle serait soumise à ses affectes et non à son maître.
Une esclave s'offre en pleine et entière servitude à son maître. C'est lui qui est le centre de leur relation, sa satisfaction, sa volonté, ses caprices, ses affects à lui et à lui seul.
L'esclave n'a pas l'arrogance de se prendre pour le centre de leur relation, elle n'a pas l'orgueil de réclamer quoi que ce soit en échange de sa servitude.
Sa nature l'appelle. Elle la veut. Elle est reconnaissante envers son maître de lui offrir cette place à ses pieds qui satisfait à tout ses besoins.
L'esclave n'est pas une enfant capricieuse.
L'esclave ne veut pas être courtisée, elle veut être asservie...
C'est après plusieurs mauvaises réactions irl, dont un incident roccambolesque impliquant une jeune femme trop curieuse, un coffre à jouets ouvert dans mon dos, un délire paranoïaque et des fonctionnaires au demeurant fort sympathiques, que j'ai entrepris mes recherches en ligne.
Hors la plupart des femmes que j'ai croisé sur le net ne veulent pas se soumettre réellement et sans réserve. Elles veulent seulement jouer les soumises ou les esclaves, mais toujours garder le contrôle, conserver le pouvoir, et semblent ne rechercher qu'un dominant de façade, simple perroquet de leurs propres désirs. "Je veux ça, dis moi de vouloir ça." Il s'agit au mieux d'une théâtralité érotique, au pire d'une hypocrisie maladive. Car elles se placent au centre de la relation, comme du moindre échange, ne manifestant aucune humilité, aucune modestie, ni même une quelconque réciprocité...
J'ai donc assez mal vécu ces années de recherches... Et ne parlons pas des commentaires moisis et autres procès d'intentions laissés sur mes différentes publications, qui n'ont pas manqué de me rappeler de mauvais souvenirs... Enfin bref.
J'essaierai dans la prochaine et dernière partie de résumer mes griefs contre ces personnes de manière claire et mesurée, je pense l'avoir déjà fait, mais je conçois que mes propos aient pu être mal compris.
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Chapitre 5
Mes griefs.
Commençons par définir ce qu'est une généralisation.
Je propose ici une vue d'ensemble de mauvais comportements et l'analyse que j'en fais. Il s'agit d'une description ciblée de ces mauvais comportements.
Il ne s'agit pas d'une description normative.
Donc si tu ne te reconnais pas dans cette description, c'est qu'elle ne te concerne pas, que tu fais partie des exceptions. Je part du principe que tu es intelligente et que tu peux comprendre que je ne vais pas préciser à chaque fois qu'il s'agit de certaines femmes, donc pas de toutes, qu'il y a des exceptions etc... Je ne suis pas un politicien, on est pas au pays des bisounours, tu n'es pas une enfant, je n'ai pas de compte à te rendre donc je m'exprime librement.
Ce que je reproche à la majorité des femmes que j'ai croisé en ligne, est finalement très simple.
Au nom de ce qu'il existe des délinquants relationnels, elles le deviennent à leur tour.
Au nom de l'existence de ces délinquants, elles piétinent toutes les valeurs qu'elles défendent ou utilisent pour se défendre.
Le respect, l'égalité... Tout se retrouve inversé au nom d'une présomption de culpabilité des hommes, y compris l'asymétrie recherchée dans une relation D/s...
Ces femmes agissent comme si elles avaient tout les droits et les hommes tout les devoirs, suivant une définition de la soumission à géométrie variable. Un coup les efforts reviennent à la personne soumise, un autre, ils reviennent à la personne dominante, selon ce qui avantage ou non ces femmes.
Qu'elles soient vanilles, dominas ou "soumises"/"esclaves", elles agissent ainsi de la même façon.
Les vanilles vont prétendre être dans une relation d'égaux, mais on sait que le plus souvent il n'en est rien. Le premier pas et les efforts de séduction revenant plutôt aux hommes...
Les dominas veulent que les efforts reviennent aux soumis, là c'est cohérent.
Les "soumises"/"esclaves" veulent que les efforts reviennent aux dominants, transformés en courtisans...
Mais le pire c'est que l'on se retrouve très vite accusé de tout ce que nous serions en droit de leur reprocher. Une inversion accusatoire généralisée qui ressemble à une stratégie de victimisation préméditée, une manipulation destinée à resquiller sur l'égalité pour obtenir des privilèges et refuser d'échanger d'égale à égal, de désir à désir, de payer le prix des plaisirs de la soumission à un maître, la soumission effective.
_Refus de l'égalité:
face à la discussion, à la complexité, au vécu, à la morale (victimisation, présomption de culpabilité des hommes, procès d'intentions, présomption d'une supériorité morale des femmes, morale moralisatrice moralisée (incapacité éthique, refus de toute mise en perspective de la morale présumée morale), aux conditions réciproques (on a droit au minimum alors qu'elles les multiplient), à la cohérence, aux contradictions, aux sentiments (mélodrame permanent, scènes pour un rien, pour un mot, pour un silence, pour quelque chose que l'on a pas deviné. pathos. Sentimentalisme mièvre, niais, naïf, puéril et démesuré), aux mots (à leur surinterprétation), aux droits et devoirs (tout les efforts sont pour nous), à la responsabilité, à l'individualité, à l'altérité sexuée (moralisation de la masculinité, devoir de se plier aux fonctionnements "féminins"), à la sexualité, aux désirs (une femme peut déclarer ses désirs d'asservir un homme, un homme ne peut pas ouvertement désirer asservir une femme, pourtant là pour ça, sans se prendre des jugements moralisateurs, car son approche serait trop sexuelle.), à la critique (si on les critique on est un méchant, bouh pas bien ! On a pas le droit de les mettre en cause.), à l'éthique, à la réflexion, aux préjugés (elles ont le droit d'en avoir et l'on doit s'y plier, s'en défendre sans s'y opposer, montrer pattes blanches, mais pas l'inverse...), au respect (on doit tout accepter et la fermer alors qu'elles se permettent tout), à la domination, à la soumission, à l'insatisfaction (elles ne tolèrent aucune frustration émotionnelle, aucune vexation de leur égo, mais refusent qu'on ne tolèrent guère notre frustration sexuelle), à la rencontre, à la relation, à la rupture, au temps et moyens investis, à l'erreur, à la faute présumée, à la possibilité laissée de s'expliquer, à la perfection (comparé à un idéal ou aux autres, l'abondance de prétendants leur montant à la tête)...
Nous serions tous atteint du même "mâle", le manque de sérieux... Mais pas elles, même si on constate l'inverse... Car si les hommes les quittent ce n'est évidemment pas leur faute...
En gagner un par leur soumission pleine et entière ? Non, à leur yeux leur soumission est une récompense qui se gagne, se mérite et non possiblement le prix d'un homme...
Si elles sont seules ce n'est pas leur faute non plus. Même lorsque des dizaines d'hommes ne demandent qu'à faire leur bonheur... Elles ne font pas les difficiles, ne sont pas "chiantes", incohérentes, indécises, tatillonnes, susceptibles, narcissiques, puériles... Non, sûrement pas. C'est la faute des hommes. Des méchants et vilains hommes aux vilains désirs, tous hargneux et frustrés par magie... Sauf que même si elles ont raison sur la frustration de certains hommes, et ses conséquences, cette frustration ne tombe pas du ciel. La responsabilité de ces femmes dans cette frustration est clairement en cause. Ce qui est pour le moins absurde si l'on considère qu'elles se frustrent souvent elles-mêmes au passage... Ce qui explique certains de leurs comportements.
Paranoïa: Tout les hommes ont des désirs sexuels et sont donc des prédateurs en puissance... Mais pas question de les satisfaire pour autant, ah ben non, ça les calmerait et du coup elles n'auraient plus d'excuse pour être aussi coincées... Oh surprise, la résolution de ce qu'elles définissent comme un problème, la frustration des hommes et ses conséquences, se trouve entre leurs mains... ou cuisses. Sans leur peur du sexe, on serait tous et toutes plus épanoui(e)s.
Les faits divers ? Sérieusement, imaginez un violeur, hypothétiquement embusqué ici, qui tomberait sur une femme volontaire pour lui obéir, totalement et radicalement, comment ferait-il pour la violer ?! Cette peur ne tient que sur la réserve portée sur la soumission. Tu ne refuses pas la soumission par peur de te faire violer, tu as peur de te faire violer parce que tu refuses la soumission pleine et entière.
Bon nombre de ces femmes finissent elles-mêmes frustrées, avec toutes les conséquences psychologiques bien connues... Dépit, mépris, déni...
D'où peut-être les idéologies sexistes se cachant derrière un féminisme d'apparat pour mieux criminaliser les hommes dans leur être et désirs... Et la réclamation d'un nouveau traitement différencié car sexiste. Les nouveaux privilèges allant aux femmes coincées n'ayant pas intégré la libération sexuelle sinon comme liberté amoureuse...
Renoncement à une sexualité épanouie par dépit, mépris envers celles et ceux qui l'ont ou la veulent encore, déni de cette perspective libidinale via une "objectivation" idéologique salissant l'épanouissement sexuel et toute sexualité pleinement jubilatoire, toute satisfaction libidinale individuelle, déculpabilisée, sereine et heureuse... Incapacité à envisager la sexualité autrement que sous l'angle hypocrite de la romance vanille religieuse... Sont-elles donc amoureuses de leurs vibromasseurs ? Il faut le croire. Pourtant un homme ne mérite-t-il pas plus de partager leurs plaisirs qu'un morceau de plastique ? Mais ces femmes parient toujours sur le pire, comme si il était toujours certains... Je me focalise sur les femmes mais j'ai perçu les mêmes problèmes avec la sexualité chez des hommes au travers de leurs commentaires...
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Bref, je pense avoir suffisamment démontré mon sérieux.
J'ai fais tout mon possible. J'ai défini ma recherche au travers de multiples publications, j'ai montré mon visage, j'ai publié mon numéro de téléphone, investit des milliers d'euros dans du matériel neuf pour des questions d'hygiène, j'ai raconté ma vie...
Que puis-je faire de plus ?
Que devrais-je faire de plus ?
Mériter votre soumission ? Mériter de vous satisfaire ? Asymétrie !
Pourquoi penses-tu mériter ma domination sans avoir rien fait ?
Pourquoi penses-tu mériter de me satisfaire ?
Pourquoi penses-tu une relation sur le thème du mérite ?
Pourquoi te prendre pour une récompense ?
Tu viens chercher ta satisfaction, comme moi je viens chercher la mienne.
Pourquoi devrais-je t'offrir autre chose que la tienne en échange de la mienne ?
Pourquoi opposer une résistance à ta propre satisfaction ?
Pourquoi ne pas gagner un homme, sa fidélité, son attachement, par ta soumission si c'est ce qu'il recherche, si c'est le prix de son cœur ?
J'ai mis mon vécu de côté, mes mauvaises expériences de recherches, mes analyses, j'ai donné une véritable chance à chacune de mes interlocutrices, certaines sont devenues des amies avec qui je discute de temps à autre, parce qu'on ne voulait pas la même chose. Dans ces cas là c'est normal que ça ne fonctionne pas.
Mais trop souvent l'hypocrisie triomphe, les mots perdent leur sens et l'on ne peut plus se fier à ce qui est exprimé. C'est là l'origine de ma colère, le temps que j'ai donné pour "construire la confiance" n'a jamais servi à construire quoi que ce soit.
Il m'a été volé, je n'ai rien reçu en retour.
Si je m'attarde sur le négatif, c'est dans un soucis de comprendre, d'expliquer, de digérer ces déceptions, mais également de produire un tri préalable en exprimant ce qui m'exaspère.
Voilà, j'espère ne pas avoir été trop long.
Je vous remercie de m'avoir lu jusqu'ici.
Peut-être à bientôt sur une autre publication.
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Après des semaines de communications téléphoniques et d'appels visio ..... EN-FIN, la rencontre arrive.
Je précise aussi que je ne suis nullement traumatisée par ce qui s'est passé ce soir-là. Au point que je la partage. C'était une expérience.
Le texte ci-dessous a été rédigé à la demande de ce dom, pour avoir un retour à froid de la soirée 48h après.
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Mercredi soir.
J’arrive au château avec un peu d’appréhension pour mon retard, car vous êtes militaire.
Et aussi, pour le lavement que j’ai fait avant, je ne sais pas si je vais devoir aller aux toilettes ou pas, c’est déstabilisant, c’est mon premier lavement.
Jolie tenue, chemisette et style classique pour vous. J’embrasse votre main à genoux, comme convenu.
Comment tout cela va-t-il tourner ?
Est-ce que je vais découvrir un monde inconnu, des plaisirs inconnus ….. à voir.
Tour de la maison, je sens votre poigne rapidement, dès que je monte une marche de trop sur l’escalier. Je me dis que ça ne doit pas être facile de s’opposer à vous, et quelque part ça me rassure.
Je vais probablement pouvoir me lâcher un peu.
Jolie propriété, vos informations historiques sont intéressantes aussi, et je profite de la marche pour vous observer. Pas une once de doute ou de détente dans cette démarche.
Un homme qui sait ce qu’il veut, et qui l’aura, quand et où il le souhaite.
Apéritif à l’intérieur. J’apprécie que vous me demandiez si je crains les moustiques, j’aurai préféré en extérieur mais ma peau l’aurait payé très cher.
Il faut que je me déshabille, pour vous, je n’ai pas l’habitude de faire ça pour un Maitre. C’est drôle de se faire observer, sans une once de frémissement.
Je comprendrais plus tard que vous exprimez peu de choses, en mots ou en gestes. Difficile pour moi de « lire » et de savoir quand vous prenez du plaisir.
A moins que le plaisir soit uniquement d’obéir à vos ordres ….. sans chercher de connexion.
Apéritif moi nue, nous papotons de tout et de rien, avec du champagne. C’est bien plaisant.
J’embrasse vos chaussures puis vos pieds nus, des ongles taillés auraient été mieux accueillis je crois.
Puis déshabillage, c’est étonnant de voir votre sexe qui ne réagit pas à mes caresses diverses, assez déstabilisant aussi.
Du plaisir avec mon cul vers vous, j’aime bien me caresser mais d’une main, je manque de tomber.
Vous me commandez de me caresser, et de jouir, ce que je fais. Je ne sais pas si cela vous convient ou pas, je ne vous vois pas et ne vous ressens pas non plus.
Par contre, je remarque qu’il n’y a pas de caresses sur mon corps, uniquement sexe et seins.
Début du « travail mammaire », comme vous l’appelez.
Apparemment mes seins ne sont pas très sensibles, alors chaque travail se fera avec beaucoup de force, et donc de douleur pour moi. C’est fort, ça pince et ça fait mal.
Je sais que vous avez dans l’idée de me faire jouir par les seins.
Une fessée aussi, et je fonds en larmes de douleur. Pas l’habitude d’avoir mal comme ça, un peu oui, mais là c’est carrément déplaisant et je n’ai pas dans l’idée de dire « je suis cap », vous le savez.
Une fois que je suis en larmes, de façon très surprenante, vous me prenez contre vous et j’entends le mot « câlin », « donne-moi ta douleur », ça ne résonne pas en moi, et ne vous ressemble pas non plus. Alors je me blottis pour avoir un peu de réconfort, ce qui ne dure pas car apparemment cela ne vous convient pas, c’est « trop vanille ».
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Te voilà partie en week-end avec ton amie qui conduit une petite voiture. c'est une jolie brune d'un mètre 68 environ un tout petit peu plus grande que toi, un peu plus âgée d’un an ou deux l'ambiance est bonne vous discutez écoutez de la musique quand soudain le GPS se trompe et vous dirige sur une petite route de campagne mais l'humeur aidant vous décidez de poursuivre la route. la nuit tombe l’orage gronde soudain la voiture tombe en panne . rien autour de vous sinon la nuit sombre pas de réseau non plus c'est très embêtant mais vous apercevez de petites lumières diffuses d'une maison ou plutôt une demeure et vous décidez d'aller demander de l'aide . la pluie tombe soudain drue et vous voilà trompées sur le perron de la maison vous sonnez une ou deux minutes plus tard la porte s’ouvre une femme d'une quarantaine d'années grande et belle vous accueille et après lui avoir raconté votre aventure elle vous demande de vous installer dans le salon vous apporte des boissons chaudes. vous êtes fatigués est buvez avec plaisir le breuvage. Une torpeur s’empare de voux deux et vous sombrez dans le sommeil.
•
Tu te réveilles enfin doucement un peu groggy, la pièce est sombre tu devines la lueur des bougies et les paroles diffuses de plusieurs personnes.
Effarée tu te rends compte de ta nudité mais surtout des entraves aux chevilles et poignets et en tournant la tête sur ta gauche tu apercois ton amie dans les mêmes conditions
Vous êtes toutes deux sidérées surtout quand la femme de l’entrée vous montre le document que vous avez signé toutes les deux dans lequel vous acceptez de vous soumettre durant cette soirée en échange de l’aide et de l’hospitalité de vos hôtes
Abasourdies vos regards se croisent et acceptez la proposition. La musique douce envahit la salle, un homme vous dirige vers 2 roues une affichant des numéros et l’autre des symboles
Vous êtes devant les symboles et regardes ton amie nue si desirable et impuissante devant les chiffres
Deux hommes déshabillent votre hôtesse encore plus belle dénudée sur ses talons aiguilles ils l’amènent devant une table l’obligent à se pencher puis Luis attachent les chevilles aux deux pieds de la table et les bras sont étirés pour la maintenir pliee fesses pointées vers l’assistance composée d’hommes et femmes nus et masqués
On vous intime l’ordre de tourner les roues
La tienne indique une longue badine tandis que l’autre indique 20
Une femme s’approche se saisissant d’un bâton fin et long puis vous entendez le sifflet de la badine fendant l’air et s’abattre sur les fesses, une marque rouge zèbre la chair dans un cri étouffé et là vous comprenez le jeu
Les coups s’abattent lentement les marques augmentent et la femme ne peut plus retenir ses cris et ses pleurs tout en décomptant les coups
Vous regardez votre amie et vos regards sont emplis de désarroi et de peur imaginant subir le même sort
Le femme est détachée son visage inondé de larmes mais elle s’approche de son bourreau l’embrasse à pleine bouche et la remercie...
La femme s’approche de vous et vous demande de choisir sexe ou sado
Refusant les coups vous optez pour sexe ne sachant pas à quoi cela vous expose
La femme va oser la même question à votre amie, si elle donne la même réponse se sera sexe sinon l’inverse de vos choix
....vous tremblez à l’idée d’etre fouetter au sang mais votre amie a choisi sexe également
La femme vous met face à face et vous demande de jouer ensemble
Vous hésitez autant l’une que l’autre quand l’hôtesse vient vous susurrer à l’oreille le risque du fouet
Ta main saisit le sein de ton amie qui le yeux éberlués par l’audace autant que la crainte se saisit du tien
Tu ne réfléchis plus et passant tes bras au dessus de sa tête l’embrasses timidement au début puis avec fougue quand ton amie se livre enfin
Vos mains jouent avec vos chairs vos bouches s’enivrent de la peau de l’autre et sans résistance ni même réfléchir votre amie s’allonge sur le dos et vous vous positionnez en 69
Vos langues lèchent vos boutons et vos doigts fouillent vos grottes
Votre amie se livre totalement à vos caresses
Vous vous apercevez au dernier moment que les hommes vous rejoignent quand tu aperçois un sexe épais tendu pénétrer ton amie au même moment que tu sens une queue t’ouvrir et s’enfoncer en toi
Ils jouissent en vous libérant des jets brûlants de sperme puis un autre emmanche ton amie et un 2eme pour toi les mains pétrissent vos hanches d’autres plus fines jouent avec vos seins pinçant vos tétons sous vos râles
Vous êtes toutes les deux dans un état second quand les jambes de ton amie sont tirées en arrière dévoilant son œillet
Une verge en erecttion investit le cul de ton amie dont le cri étouffé et ses mains crispées sur vos cuisses indiquent la douleur de l’intrusion mais tu n’as pas le temps de réfléchir que ton fondement est investi aussi
Soudain ton amie crie sa jouissance
Les hommes se suivent maintenant chez elle chez toi dans vos vagins vos anus
Vos orgasmes s’enchaînent
Le calme revient peu à peu
Quand la maîtresse de maison pousse vos têtes vers vos grottes et vous demande de les nettoyer
Vous léchez tout le foutre qui ruisselle des orifices déclenchant de nouveaux orgasmes
La fatigue la peur rétrospective et tous ces coits ont raison de vous et vous sombrez tête bêche dans le sommeil
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Mia O. Propriété de Maitre G.
Carnet de soumise. Extrait
J 402 - Séance XX
Sujet : Digréssion - Voyage à Madrid.
Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - photo du net
Ce voyage à Madrid 🤩🤩🤩🤩🤩
C’est le voyage le plus excitant et ludique que nous avons fait.
Envie de me toucher à chaque relecture.
Couleurs, maître, larmes, vanille, émotions… un « Nous » Parfait !
…
Tu avais programmé cette date depuis longtemps.
J’attendais sur l’aire d’autoroute.
Ce samedi, en fin de matinée.
Comme prévu. Mon enfant entre de bonnes mains.
Libre comme l’air.
Et chaude surtout.
Très chaude.
L’heure des retrouvailles avec mon maitre avait sonnée.
Au début pourtant, j’avais très mal vécu ce long mois d'abstinence.
Mais comme tu l’avais dit, finalement beaucoup de bénéfices pour mon corps et mes esprits.
Pour ma vie aussi.
Je comprends désormais les bienfaits de la frustration.
J’ai reposé les pieds sur terre.
Je savoure pleinement la réalité extraordinaire et précieuse de ce que je vis grâce à toi.
De t’avoir dans ma vie aussi.:heart_eyes:
...
C'est le jour J.
Je suis excitée comme jamais.
Putain !
Le manque de mon maitre est à son paroxysme.
Mes entrailles cuisent à feu vif.
Depuis la confirmation de notre rendez-vous, mon ventre subit de violents spasmes de désir.
Des pensées lubriques m’habitent en permanence.
Mon visage a besoin de ta main.
De tes caresses.
De tes gifles aussi. Et surtout.
Il me manque quelques coups.
Quelques traces de toi.
Quelques marques de mon appartenance.
Mon vagin est incontrôlable et appelle ta queue.
Mon anus aussi.
Ma bouche aussi.
Tous mes trous.
Et je fais les cent pas sur le parking.
A chaque pas, le simple frottement de mes dessous me torture.
Avec plaisir.
Avec mon sac à dos.
Plus l’habitude de faire le Backpaker à mon âge !
Tu me surprendras toujours !?
Je ne connais rien de tes projets.
Sauf pour la culotte que tu m’as demandé de porter.
Chose curieuse et rare.
Les dessous me sont habituellement interdits en ta présence.
A moins que ce soit pour me les faire abandonner à la table d’un café avec un petit mot. :smile:
J’attends.
Mon téléphone sonne.
Tu es déjà là.
Tu m’observes me tortiller.
Dans le bus, là-bas.
Tu m’ordonnes de monter.
Tu as pris place au fond.
Les deux derniers rangs sont inoccupés.
Destination Madrid !
Madrid ? En bus ?! Huit heures de route !
Sérieux ?
Huit heures avec toi… :stuck_out_tongue:
Long voyage !
Bon !?
Plus je m’approche de toi, plus je suis paralysé par l’émotion.
Je m’assois à tes côtés.
Ou je m’effondre.
Je ne sais pas.
Retournée.
Ton bras s’ouvre à moi.
En silence.
Tu m’accueilles.
Tu m’enlaces.
Étreinte, je pose ma joue sur le haut de ton torse.
Te respire.
Quel bonheur !
…
Nous restons comme ça un long moment.
Sans mots.
Puis ma tête se relève.
Nos lèvres s’embrassent comme les adolescents sur les bancs publics.
…
Plus tard les enlacements ont apaisé nos corps et nos âmes.
Nous discutons beaucoup sur le bonheur d’être ensemble à cet instant.
Tout au moins, j’essaie...
Mon corps est bouillant, et mon langage troublé.
Tu es vraiment là !
Je te touche pour être sûre.
« Nous avons rendez-vous à Madrid ce soir.
Je veux te présenter un grand maitre, que l’on ne voit pas souvent dans sa vie »
A chaque remarque de ce genre, mes entrailles se nouent et mon souffle se coupe.
Nouveau défi.
Nouvelle étape dans mon éducation.
Je grimpe dans les tours.
Zone rouge !
Évidement je mouille…
…
À deux heures de la destination, pause pour tout le monde !
Nous descendons à la station grignoter un bout.
Mes yeux te dévorent.
J’ai as faim.
Je meurs de faim.
Tu le sais.
Tu le vois.
J’agonise.
Attendre si longtemps.
Mes yeux disent :
« Ce n’est pas humain ! Je suis D/S pas SM ! Je suis soumise, mais pas masochiste… ! »
Toi, ton sandwich à la main.
Impassible et compatissant.
« Hum…Tu veux ton dessert, c’est ça… ? »
Spontanément : « Oui mon Chéri ! »
Puis « Oui Monsieur. S’il vous plait Monsieur »
Tu me regardes encore.
Plus de compassion.
Les yeux qui me font peur.
Quand je vais prendre.
Les yeux du lion.
Que j’adore.
Quel regard.
Putain.
Tu vas prendre Mia !
Je le lis dans tes yeux.
Tu finis ton sandwich tranquillement.
Lentement.
Puis d’un geste, tu me traines avec fermeté derrière un gros camion.
Me plaques sur sa remorque.
Saisis mes cheveux, lèves ma jupe, écartes ma culotte et me pénètres profondément.
D’un coup.
Putain que c’est bon !
Inattendu.
Suspect.
Tu appuis fort ton bassin sur mes fesses pour toucher le fond et tape.
Je gémis longuement.
Puis sors.
Je geins.
Snif. Snif. Snif. Putain !…Triste !
Je savais bien que c’était louche.
Tu me retournes et te branles devant moi.
Je salive.
Je m’agenouille, naturellement.
A peine ma bouche effleure ton gland.
Tes doigts pincent mon téton et me relèvent contre mon grès.
J’adore que tu tires sur mes tétons.
Tu m’interdis de m’agenouiller et me force à regarder ta queue la bave aux lèvres.
« Ouvres le garde-manger !»
L’œil espiègle, je souris.
Je baisse ma culotte en tenant ma robe relevée.
Tu l’inondes de ton sperme.
Je me nourris de l’expression de ton visage alors que tu salis ma culotte.
…..Hummmm…c’est bon ça.
Délicieux de te voir jouir.
T’entendre respirer.
Je la remonte vite sur ma chatte.
Surtout ne rien perdre.
Je sens ta chaleur.
Je suis trempée et salie de toi.
…..Hummmm… !
Cela a beaucoup, beaucoup d’effet sur mon coquillage.
Personne ne lui a donné de chaleur depuis si longtemps.
Tes doigts claquent et montrent le sol.
Je m’agenouille.
Enfin à ma place.
Tu laisses ma bouche remplir sa fonction et te nettoyer parfaitement.
Le chauffeur du camion nous regarde dans son rétro.
Il semble aimer le spectacle.
Pas vu celui-là !
Toi tu l’as vu.
Je le sais.
Tes yeux me disent que cela t’a plu de te faire nettoyer la queue devant lui.
Moi aussi !
« Vite...le bus !»
Merci maitre.
Et merci pour ma chatte.
En partant, je salue le chauffeur.
Lui fais un très grand sourire.
Une goutte de sperme au creux de mes lèvres que je lèche avec ma langue en le regardant.
Je ris.
L’arrière-gout de ton sperme commence à me transporter.
…
Je te sentirai sur mon sexe jusqu’à Madrid.
Et ce fut bon. Tellement bon.
Quel bonheur de sentir mon clitoris nager dans ton liquide.
D’abord chaud, puis tiède, puis froid.
C’est déjà ça.
Je respire.
Mais cette compassion ne te ressemble pas.
Soit la présence du chauffeur t’a donné envie exhiber ta petite chienne, soit ce soir je vais en prendre pour mon compte.
J’ai un peu peur.
De temps en temps, je glisse ma main dans ma culotte, pour me nourrir.
Porte mes doigts à ma bouche.
Garder le gout de ton sperme….
Me rassurer.
En te regardant, les yeux souriants et coquins.
Cette indécence que tu adores et qui te fait bander.
Je suis heureuse quand je te fais bander.
Je me sens bien quand je vois la bosse sur ton pantalon.
….
Nous arrivons à Madrid.
Nous sommes déposés à l’entrée d’une zone périphérique, mi- hôtelière, mi- industrielle.
« Mi Quérida, aujourd’hui, il n’y aura de maitre que moi et un autre, plus grand que moi, et beaucoup de spectateurs »
Mes yeux se perdent au milieu de rien.
Loin des choses qui me rassurent.
Je suis aussi anxieuse qu’excitée par ce qui m’attends.
« Soit rassurée, je suis là et le resterai, contre toi.
Au moment où tu jouiras sous son doigt, je serai là aussi.
Fais-moi confiance et laisse-toi être.
Laisse-nous être, et tu t’en souviendras toute ta vie. »
J’ai encore plus peur.
Je suis terrorisée.
Au milieu d’une zone industrielle.
Mon cou nu.
Il ne saurait rester nu.
Pitié.
Vite.
Tu l’as senti.
Je reçois mon collier.
Enfin.
Dans la rue.
L’anxiété disparaît.
Ma tête se relève.
Mes épaules et ma poitrine aussi.
Je me sens fière.
Porter mon collier dans la rue !
…Hummmmmm….
Seule l’excitation reste.
Toi, me regardant dans les yeux : « Me fais tu confiance Mia ?»
« Oui maitre, je vous fais confiance »
Tu souris de l’effet magique que le port du collier à sur moi.
« Alors porte ce collier avec toutes la distinction et la fierté dont tu es capable et que tu me dois.
Moi, je ne serai fier de toi que si tu te laisses être-là, dans toute ton entièreté.
Saches qu’il me fut très difficile d’obtenir l’entrée au temple.
Et que j’ai dû m’organiser à la dernière minute pour la logistique.
C’est pourquoi le voyage en bus.
Maintenant, nous n’avons pas une minute à perdre.
Il va de soi que tu devras écouter et obéir sans discuter. »
« Oui monsieur »
…
A pieds, nous nous rendons à notre hôtel.
Prenons possession de notre chambre.
« Je dois te préparer, douche-toi et Pronto ! »
Je suis un peu essoufflée.
Déboussolée.
Ce scenario ne nous ressemble tellement pas.
Ne te ressemble pas du tout.
Rencontrer un grand maitre non plus.
Ai-je trop grandi ?
Es-tu dans le doute ?
J’ai peur.
As-tu besoin d’aide pour m’éduquer ?
T’ai-je mis en difficulté ?
Qu’est-ce que c’est un grand maitre d’abord ?
Toi : « J’attends ! »
Moi : « Oui monsieur. »
J’obéis et m’exécute sans réfléchir.
Me douche à la vitesse de l’éclair.
Juste le temps de soupirer de ne plus avoir ton sperme sur ma chatte.
Je sors nue et toute propre.
Mon regard : Mes trous sont à votre disposition monsieur !
Je vais enfin être utile.
Utilisée.
Usée.
Comme vous savez si bien le faire.
M’user longuement par tous les trous.
Les papillons dans le ventre.
Je me trémousse comme c’est mon devoir.
Curieuse sensation.
Depuis ton fauteuil, tes yeux ne me regardent pas comme d’habitude.
Tu m’admires sans artifice.
M’admires mais je ne vois pas ton désir.
Pourtant ma posture et parfaite.
Ai-je fait une bêtise ?
Pourtant je sens la fierté que je sois tienne.
Ton état émotionnel aussi.
Je porte avec attention le nom et le collier que tu m’as donné.
Ton regard est différent.
Quelque cloche vraiment.
Je te connais inébranlable.
Le grand maitre te bouscule à ce point ?
Qu’est-ce que ça va être pour moi ?
Je suis nue, les tripes serrées.
Dans l’attente de tes mots.
Tu m’admires encore un peu.
Puis tu reprends tes esprits.
« Respires Mia»
Je m’exécute.
Tu m’assois sur le lit et t’agenouilles.
Écartes mes cuisses en grand.
Et jette ta bouche sur mon sexe.
Me dégustes avec appétit.
Puis me dévores.
Je m’accroche aux draps.
Tu me bouffes.
Longtemps.
Je ne jouis pas.
Pas sans ta permission.
C’est dur…C’est bon.
C’est trop dur… C’est trop bon.
Mais ta permission ne vient pas.
Ta langue arrête de me torturer.
Ouf.
Monsieur peut jouir quand il le souhaite, mais moi je dois attendre sa permission.
C’est la chose la plus excitante...rester dans le désir...pour toi…toujours prête.
Mon clitoris est prêt à exploser.
Je respire profondément.
Je suis en feu.
Ma chatte « est » le feu.
Prête à être forgée.
A servir d’enclume.
Comme tu veux.
…
Une boule s’enfonce lentement.
Ma chatte s’ouvre.
La boule glisse.
…hummm...
Puis une deuxième.
Elles ne sont pas trop lourdes.
Puis le Plug.
La sensation du métal.
Il m’ouvre le cul pour toi.
La ficelle est plus longue qu’à l’habitude.
Tu me montres la plaque métallique gravée à ton nom.
Au bout de la ficelle.
Ficelle que tu glisses entre mes fesses.
Avec un tour sur le plug.
Tu me passes une nouvelle culotte.
Une culotte ?
Pourquoi renfermer ma chatte ?
Danger ! Incendie possible ! Il ne faut pas faire ça ! Grrr.
Mon visage reste impassible.
La plaque dépasse sur l’arrière, par-dessus la ceinture de ma culotte.
Au-dessus de la raie de mes fesses.
« Mets ta robe et ces baskets, nous sommes pile à l’heure »
Je suis surprise.
Dans la penderie, la robe, courte, décolletée avec le dos nu.
Des baskets ?
Et pourquoi cette culotte ?
Surement les instructions du grand maitre !?
Pas de question.
Je passe la robe.
Je te sens tendu.
Au bout de la ficelle, la plaque pendouille au bas de l’échancrure, à l’extérieur de ma robe.
Dans le miroir je me vois porter ton nom.
Profond sentiment de fierté.
Puis un joli bracelet orné d’un triskèle acier.
Ce n’est pas bon.
Trop d’attention.
Trop vite.
Dans tes gestes.
Dans tes yeux.
Ça cloche.
J’ai très très très peur.
"Elle est en retard...Il faut que ton maitre se détende..."
Qui ça elle ?
On attend une « elle » ?
Tripes nouées.
Gros nœud.
Mon regard profond sur ta bosse.
Pas d’instructions.
Je tente.
Cherchant ta permission du regard, je m’agenouille timidement.
Tu te places naturellement dans le fauteuil.
Et acquiesces.
Enfin ! Un mois et huit heures !
Mes genoux se posent au sol.
Je défais rapidement ta braguette, et enveloppe ton sexe d’un geste avec ma bouche.
Mon refuge.
Ça va mieux.
Mon ventre s’apaise.
Puis je corrige ma posture pour tes yeux.
Générosité improbable.
Pourquoi ?
Jusqu’à ce que ton gland me caresse le fond de la gorge.
Je suis bien.
A genoux.
La bouche remplie.
A ma place.
J’attends.
Quelques secondes.
Que tu respires profondément.
Pour nous deux.
Je me sens en sécurité.
« Toc toc » …une voie sexy et festive... « Hola ! estoy aqui ! »
Et merde.
J’ai faim moi.
J’ai faim tout de suite.
Faut que je bouffe ta queue bien plus que ça ! Maintenant !
Que je me nourrisse.
Toi :
« Ouvre la porte à Esméralda, en tenant ta robe pour que l’on voit bien ta chatte, puis accueilles la comme il se doit, et reviens à ta place »
J’adore recevoir tes ordres.
Obéir en silence.
Hummm … je suis super excitée 🤩 !
Enfin, je suis capable de faire quelque chose d’excitant avec plaisirs.
Mais comment je vais vivre de te partager ?
J’ai peur. Je suis excitée. J’ai peur. Je suis excitée. Je bug.
Redémarrage du système : Obeir.
« Oui Monsieur »
J’ouvre.
Ça me retourne.
On se regarde.
On se sourit 😉.
Pas besoin de mots.
« Entra por favor !»,
Esméralda rentre.
Elle porte aussi un joli collier.
Arc en ciel dans les vêtements, à moitié hippie.
A moitié diablesse aussi, dans la coiffure avec ses cornes réalistes mais très sexy.
???
Un gros sac dans une main et une cravache dans l’autre.
Un personnage de manga Sm.
Toi, avenant avec elle :
« Bonjour Esmeralada.
Asseyez-vous.
Ma soumise va d’abord finir ce qu’elle a commencé, puis je la mettrai à votre disposition. »
Elle, avec le sourire : « Prenez votre temps monsieur, je prépare mes instruments »
Et me revoilà à genoux.
Je tremble.
J’ai peur.
Ma chatte coule.
Vite, ton sexe, pour me calmer.
Et non.
Tu mets d’abord tes doigts dans ma bouche.
Au fond, jusqu’à provoquer des nausées.
C’est rassurant ce viol de ma bouche.
Puis ta queue bien raide qui rentre jusqu’à m’étouffer.
Je ressens ta domination.
J’oublie « l’autre » et tout le reste.
Je sens que je dégouline… je me touche … uhmmm effectivement ça mouille…
Je me penche en te suçant et baisse ma culotte.
Me touche.
« Suce ! Cesse de te toucher ! »
J’adore vraiment quand tu me donne des ordres.
En public en plus !
...hummmmm…
J’écarte un peu plus mes jambes pour m’exhiber.
Mes reins se cambrent.
Mes fesses s’ouvrent.
Montrer à quel point je suis excitée.
Pour la rendre jalouse ?
Pour l’exciter… ?
Je sens mon plug à chaque mouvement.
Je sens aussi ton sexe se contracter.
Trop rapide.
Tu maitrises parfaitement tes orgasmes et choisi les moments où ils doivent être.
Elle ne peut pas te faire cet effet.
Quelque chose cloche et recloche.
Ça me bouscule à l’intérieur.
Tu as « choisi » de jouir maintenant.
Pourquoi ?
Tu exploses dans ma bouche.
Grâce à tes saccades, une bonne giclée s’échappe sur ma joue.
Génial !
Que c’est bonnnn !
Te sentir sur mon visage.
…hummmm…
Je te regarde, les yeux remplis de joie.
Je recule mon visage et te branle pour t’apaiser.
Ma bouche pleine de ton jus grande ouverte.
Le regard en coin vers Esméralda.
Elle nous regarde.
Elle est en appétit, je le sens.
Elle se tortille sur sa chaise.
Les jambes serrées.
On ne me la fait pas à moi !
Je vois bien qu’elle a faim !
Peur.
Toi : « Avales »
Ouf.
Je me redresse en veillant à ma posture pour tes yeux.
Ma bouche se ferme.
Mon regard droit dans les yeux d’Esméralda.
Le bruit de ma déglutition.
En plusieurs fois pour te déguster.
Mes yeux narquois, moqueurs et malicieux.
Les siens envieux.
Mon soupir coca-cola frais.
Mon sourire de satisfaction.
Toi :
« Ce n’est pas très avenant ce regard Mia.
Presque irrespectueux envers notre invité.
Cela ne se fait pas ».
Je prends conscience.
Effectivement.
Peut-être ai-je été cruelle.
Alors qu’elle est seule avec son collier.
Irrespectueuse.
Moi :
« Oui monsieur, je mérite d’être punie »
Toi :
« Baisses ta culotte jusqu’aux genoux, tiens ta jupe relevée et penches toi »
Tu regardes d’Esméralda dans les yeux, puis fixe sa cravache.
« Donnez-lui ce qu’elle mérite ».
Tu prends ton livre et détournes le regard.
Le bruit de ses talons.
Les caresses du cuir.
Sa main qui malaxe mes fesses.
Puis les coups.
Les fesses qui piquent.
Mon cul qui chauffe.
Ma sensation d’appartenance à mon maitre.
Pas un bruit ne sort de ma bouche, comme je l’ai appris.
Douleurs et silence.
Juste quelques gémissements.
Mon anus et mon vagin se contractent.
Appellent à être remplis.
Toi :
« Merci. Vérifiez que son éducation a porté ses fruits, que ses orifices sont bien à disposition.
Si tel est le cas, disposez d’elle à votre convenance et faites ce pourquoi vous êtes venue »
Pas prévu ça !
Je suis en orbite, dans l’espace.
Entre peur, excitations, désir et inquiétude.
Je re-bug.
Je sens la rougeur chauffer mes fesses.
Pas le temps de réfléchir.
Deux doigts fins s’enfoncent dans ma chatte.
Poussent mes boules au fond et me fouillent.
La ficelle accrochée au plug le fait aussi bouger dans mon cul.
Je suis trempée.
Ça coule.
Ma chatte bave.
Deux autres astiquent mon clitoris avec la délicatesse d’une femme.
Puis la main se retire et se présente à mon maitre.
Gluante de moi.
Tu approuves d’un hochement de tête et détournes à nouveau les yeux sur ton livre.
Esméralda me regarde du haut de ses talons.
Me souris d’un air narquois.
A son tour.
Présente ses doigts devant ma bouche que j’ouvre en grand.
Elle y met ses doigts salis de moi.
Je les nettoie consciencieusement avec ma langue.
Ses yeux dans les miens.
Je ne sens pas sa vengeance.
Mais je me sens quand même un peu humiliée.
Bon, je l’ai bien mérité.
Je sens le pardon dans ses yeux.
Elle écarte un peu les jambes, puis baisse le haut de son corps vers moi.
D’un geste d’une élégance rare.
Ses fesses à portée de ta main.
Sa cambrure à portée de tes yeux.
Elle pose ses lèvres sur les miennes puis m’embrasse.
Tendrement.
J’aime le baiser des femmes.
Longuement.
Je mouille.
Je ne sais pas pourquoi.
Tu passes ta main sous sa robe et caresses négligemment ses fesses.
Puis torture son clitoris.
Elle continu de m’embrasser.
Langoureusement.
Putain !
Je sens ta main sur sa chatte dans ses baisers.
Tes doigts qui la fouille.
Elle me mange la bouche.
Ta voix : « N’oubliez pas l’heure mademoiselle. »
Elle retire ses lèvres et regarde sa montre.
« Oui monsieur. »
Elle se baisse à nouveau et me saisit le visage par le menton.
Puis tourne ma tête, et d’un geste lape la giclée de ton sperme sur ma joue.
Me fais un sourire en coin.
La salope !
Puta !
Tu sais quelle punition cela est pour moi.
Son regard dans le mien.
Elle me fait un clin d’œil.
J’ai bien senti sa vengeance !
Pile là ou ça fait mal !
Arrrrrrrrrrrrrrrg ! Je la deteste !
Grosse pulsion de lui sauter dessus et de fourrer ma langue dans sa bouche pour récupérer mon bien !
Mais dans ton regard … « Tu fais moins la maline maintenant ! Que cela te serve de leçon !»
Dans le mien… « Oui monsieur… »
Elle me tend la main, prend la mienne et m’amène au petit bureau.
M’assois et ouvre sa mallette.
Pleine de …pinceaux… ! ?
"Esméralda va te préparer pour le grand maitre.
Laisse-toi faire et aide là".
Esméralda s'affaire à mon maquillage et commence par mes lèvres.
Aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Puis mes yeux, violet et rose.
Une demi-heure.
Mes joues grisées.
Une perruque…Bleue… Bleue… ! ?
Des diamants et paillettes brillantes collés sur mon visage.
Un vrai plaisir que de me laisser maquiller par Esméralda... pour toi... pour lui... ?
Pour vous... je ne sais pas...
Je me laisse faire pour Toi... tu décides toujours le bien pour moi.
Le grand maitre doit être quelqu’un de très important.
Une heure.
Je m’occupe discrètement.
Je te regarde lire en contractant ma chatte pour jouer avec mes boules.
Quelques déhanchés discrets pour sentir mon plug.
Tu es beau dans ton fauteuil.
Dans le miroir le travail d’Esméralda est un chef d’œuvre.
Mais je ne suis plus humaine.
Je ne suis pas maquillée comme une femme.
Je suis peinte.
Je suis un objet.
Un bel objet.
Notre grand maître appréciera surement.
Je remercie chaleureusement Esméralda.
Tu ôtes mon collier.
Nooooon ! Pourquoi ! J’ai déjà été suffisamment punie… ?
Puis un autre arrive autour de mon cou.
Pas de cuir, un tissu avec des Leds qui clignotent … !!?! ?
Une laisse fluo ?
Accordé à mon maquillage, ma perruque, ma robe et mes baskets.
Trippes nouée, chatte trempée, laché de vachettes dans mes entrailles !
Défis Gogo Danseuse en club BDSM ?
Tes instructions tombent :
« Tu garderas ces lunettes noires enveloppantes et ce casque avec de la musique à fond jusqu'à ce que j’en décide autrement.
En sortant de l'hôtel, dans la voiture et à l'accueil de la soirée.
Jusqu'à ce que j’en décide autrement. »
Tu t'habilles avec un pantalon en cuir noir, une chemise blanche entrouverte.
Un collier croix et bois, un canotier sur la tête.
Pourquoi ce collier ? Cette croix...? Gothique...
Jamais je ne t’ai vu comme ça.
Cela me déstabilise beaucoup.
Je ne comprend pas.
Je suis complètement perdue.
Complètement.
Lâcher prise.
Il me faut lâcher prise.
Je respire.
Je regarde mon tatouage avec mon numéro de série et le nom de mon propriétaire.
J’essaie de me rassurer.
Je te sens ému et excité.
Que t’arrive-il ?
« Les rencontres avec les grands maitres me déstabilisent toujours un peu, dis-tu en souriant »
Tu n’imagines pas pour moi qui n’en est jamais rencontré !
Ça bouillonne fort dans mon ventre.
Les vachettes me piétinent l’intérieur.
Toi, d’une voix douce :
« Tu « n’est » pas encore avec moi
...mais c’est pour bientôt
...ne sois pas inquiète tu es sanguine
...il ne te faudra qu’une seconde. »
Esméralda nous presse, nous sommes en retard.
Nous partons.
Je n’ai d’autre choix que de suivre.
Dans l’ascenseur ces lunettes noir affreuses se posent sur moi.
Suis dans le noir, je ne vois plus rien du tout.
Puis le casque.
La musique forte dans les oreilles.
Pas facile de marcher comme ça.
Heureusement ta main autour de ma taille.
Qui me guide, comme toujours.
Une petite tension sur la ficelle me rappelle à l’ordre par moment.
Je relève mes épaules.
Ma posture… je sais…
Ce n’est pas facile.
Tu es exigeant !
Mais je te dois d’être parfaite.
A travers le mouvement, coupée de la vue et de l’ouïe, je commence à « lâcher prise ».
Perdre pieds.
Complètement.
Je ne sens même plus les boules.
Ni mon plug
Ma respiration s’accélère.
Mon cœur se serre.
Sortir de l'hôtel.
Des pas jusqu'à la voiture.
La voiture qui roule vite.
Qui tourne, retourne et me brusque.
Descendre.
Marcher encore.
Je m'accroche à ton bras.
Marcher encore.
Nous entrons quelque part.
De l’écho.
Des sensations de métal partout autour de toi.
Il résonne même dans mes pas.
Des corps qui se serrent contre nous.
J’attends.
J’avance.
J’attends.
J’avance.
Je suis à nouveau bousculée par des corps.
Marcher encore.
S’arrêter.
Repartir.
Une odeur collective de sueur.
Un peu glauque.
Très glauque.
Sordide.
Une discothèque échangiste ?
Bizarre.
Ce n’est pas nous.
Je marche.
Je m'arrête.
Enfin.
On ne bouge plus.
Je sens que le parcours est terminé.
Mon cœur cogne dans ma poitrine.
Je ne suis pas sûr qu’il va tenir.
Les gens tout autour de moi qui nous oppresse.
Comme une esclave avant la vente, dans le chariot.
Je me souviens ta lecture des chroniques de Gor.
Tu m’avais déjà parler du marché aux esclaves.
Très très peur.
Ma ficelle se tend.
Je sens que tu l’accroches à ta ceinture.
Quelle fierté et quelle excitation d’être accrochée à ta ceinture.
Je suis ligotée à mon maitre.
Par la chatte.
Et par le cul.
J’adore !
Tes bras m’enlacent.
Tu Serres mon dos contre ton torse.
Tu respires profondément sur ma nuque.
Un verre en plastique se pose sur mes lèvres.
Ça c’est encore moins toi.
Du plastique !?
Ça craint !
J’avale une gorgée.
Du champagne !
Hummm….
Loin dans le casque « Avales tout »
Je bois tout le verre.
Tu fais exprès de lever trop vite.
Le champagne coule sur mon décolleté.
Ou suis-je pour que tu m’exhibes et gaspille le champagne sur mon corps si vite ?
C’est bon.
J’ai trop chaud.
Ça me fait du bien.
A travers mon casque à peine entrouvert … fort : ..."Et tu là Mia ?"
"Si Senior"
De profondes basses à l’extérieur se mélangent à la musique de mon casque.
Cognent sur ma poitrine.
Je sens mon petit corps sous tension.
Étreinte par mon maitre en public.
Objet d’art.
Je me sens belle comme dans un rêve.
Comme Alice au pays des merveilles.
Ton Alice...mais là, Alice… elle arrive plus à respirer !
Et soudain, plus de musique à l’extérieur.
Le silence.
Plus de basses qui vibrent.
Un long silence.
Aucune vibration.
Juste des corps autour de moi.
« ... je tremble Monsieur...prenez moi la main ».
Je ne contrôle plus rien..🙃...mon cœur va bien finir par exploser...😬….tu me tues…
Loin dans mon casque : « Je suis là. Mia, maintenant tu dois être mienne sans compromis ».
Je sens ton bassin descendre un petit peu.
Ta queue bien raide qui se cale entre mes fesses à travers nos vêtements et me rassure.
Je ne sais pas ce qui se passe mais ça t’excite.
Je me cambre et sors ma poitrine.
Être parfaite pour toi.
A l’aveugle.
Ma ficelle se tend.
La boule force sur ma chatte et le plug sur mon cul.
Humm..que c’est bon.
Dans mon casque entrouvert, ta voie me transperce :
« Je vais libérer tes sens.
Ton ouïe et tes yeux.
Tu accepteras le plaisir du grand maitre parce que je te l’ordonne.
Il te fera jouir alors que tu seras contre moi.
… Il arrive
… Il est là.
Respires profondément et « Laisse le nous "être" »
Si j’avais assez envie je crois que je me ferais pipi dessus !
Je vais me laisser faire...tu vas être fier de moi, promis...
Obéissance totale des maintenant 😌🙏.
Tu retires totalement mon casque.
Un violon acoustique joue fort.
Ma musique.
Ma musique ?
Tu me serres un peu plus.
Des corps me touchent.
Mes lunettes disparaissent.
« Ouvre les yeux »
J’ouvre les yeux.
Le noir complet dans cette salle.
Quelques secondes pendant lesquelles mon cœur se serre.
Se serre et se serre encore…le temps que je comprenne.
Lumières éblouissantes dans les yeux.
Putain !
« Hiro de puta »
… Tu avais raison … Une seconde ! ... pas plus !
Mes larmes coulent à flot.
Ta bouche les boit.
S’en délecte.
Sur ma joue.
Je ne peux que t’aimer 💕.
L’amour si puissant de ma soumission.
L’amour si puissant de ta domination.
L'amour BDSM que rien n'égale.
Cette foule autour de nous.
D’autres femmes aussi belles que moi.
D’autres garçons aussi.
Je ne me l’attendais pas celui-là... !!!
Les basses se réveillent, cognent fort et m’achèvent. Me tuent.
Les 10 premières minutes nous seront trop émus.
Sans mots.
Sans mouvement.
Être ici. « Être » ensemble. Comme nous l’avions rêvé
Juste les basses qui raisonnent dans nos corps.
Puis les dix suivantes, la transe du « nous » dominera et nous ne descendrons plus.
Nos corps se frotterons dans un orgasme frénétique infini.
Je te sentirai ton emprise dans ma chatte et dans mon cul à chaque mouvement.
Quand j’entendrai "résistance de l'amour", mes yeux couleront encore.
Rien n’a pu me ramener à la réalité.
« L’étant » de nous ce soir, comme l’une des plus hautes émotions jamais ressenties.
Ma musique préférée, un peu d’alcool, du sexe et surtout un concert ensemble.
Lâché prise totale. Intégral. Téléportation sur mars.
« Hijo de puta ! »
Tu avais dit… « La récompense de mon travail pendant ce long mois et le reste » !
Je croyais simplement à une petite soirée ! Mais là ! Putain !
J’ai le cœur qui va exploser !
Pour moi, pour toi, pour nous.
Un concert ensemble 💕 💕 💕.
Putain. 🤩🤩🤩🤩🤩🤩🤩🤩
Merci Maitre.
Vous savez ce que vous m’avez fait vivre ce jour-là.
J’ai envie de vous demander comment vous faite pour m’amener toujours plus haut.
Je ne veux pas savoir.
Continuez. Dirigez-moi. Menez-moi. Emmenez-moi.
Je vous remercie.
Infiniment, infiniment, merci.
Je vous dois tout ce que je suis et sachez que j’en ai conscience.
Merci.
J’en ai le ventre qui explose, rien qu’à l’écrire.
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Lorsque l’on a une nature foncièrement soumise, cela n’exclut pas d’avoir d’autres compétences et de les exploiter…
Certaines représentantes de la noble condition de soumise ignorent en effet qu’elles disposent parfois de réelles prédispositions pouvant s’avérer fort utiles pour parfaire leur fonction d’obligée docile et dévouée auprès de leur guide et Maître et bien au-delà encore !
Ainsi, en acceptant de sortir de leur zone de confort, et sans pour autant avoir pour ambition de devenir Switch, elles peuvent développer leurs capacités à devenir l’assistante plus ou moins active/passive et autonome au service de celui qui régis et gouverne leur cheminement personnel dans l’exercice de leur soumission.
Une compétence appréciable, ouvrant à de nouvelles perspectives, lorsqu’il s’agit de sonder les profondeurs de l’intime, d’expérimenter de nouvelles pratiques s’appuyant sur l’élargissement du cercle social et l’ouverture aux relations interpersonnelles d’un duo D/s.
En termes de scénarisation, cette assistance peut revêtir divers apparats et autant de postures plus ou moins nuancées et affirmées !
Certains d’entre vous seront surpris de découvrir ici ma dévouée swann, dans une attitude évocatrice très assumée ! Mais il lui est bien plus facile d’endosser le rôle de l’assistante domestique, administrative, médicale ou technique, restant en retrait, à l’écoute, discrète et néanmoins réactive aux directives et autres injonctions de son guide et Maître…
Encore une fois, il ne s’agit pas de transformer une soumise en Domina, ou de la convaincre de franchir le pas du statut de Switch…mais de déceler et d’exploiter les éventuelles prédispositions à devenir « une bonne assistante contextuelle », par extension de sa fonction de soumise, en lien avec sa personnalité, ses singularités, dans le cadre d’objectifs qui feront sens pour elle, pour son accomplissement et sa/ses relations interpersonnelles…
Par ailleurs, dans le cas où cette soumise « apprentie assistante » exprime sa condition en marge de sa relation vanille (comme c’est le cas pour ma vénérable et dévouée Txoria swann) et que le compagnon de celle-ci soit ignorant, informé mais fermé, ou incompétent à souscrire aux aspirations de sa chère et tendre, et qu’en outre, ce dernier montre à contrario des signes, voire plus franchement, des appétences pour « jouer les maris passifs et soumis » dans leur intimité, alors cette compétence acquise peut être investie au service de la dynamique du couple vanille en question et devenir le levier d’un équilibre relationnel.
Par extension, ce contexte sera alors à considérer soit comme une opportunité, offrant d’être totalement ou partiellement intégrée et rattachée au duo D/s établi, laissant la possibilité au Dominant d’élargir le périmètre de sa gouvernance jusqu’au domaine de la vie vanille de sa protégée en termes de conseils et/ou de directives appliquées, (ce qui nécessitera alors d’en déterminer les objectifs, les contours et leurs limites)…offrant aussi à la dite soumise, d’accroitre son sentiment d’appartenance et le phénomène unique de fierté qui lui est généralement associé…
Soit, au contraire, il peut être convenu que la sphère vanille de la soumise soit expressément déconnectée du champ d’investigation et de compétence du Dominant, laissant la soumise seule juge, actrice et témoin de l’usage qu’elle fait ou non de cette compétence au sein de sa vie vanille.
Mais…Les connaisseurs de MARVEL et DC Comics savent que lorsque l’on dispose d’un pouvoir légitime et bien acquis, il devient irresponsable de le refuser et de ne pas en faire bon usage…Sourire !
MyWay
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Hum Isabelle et Jean nous invitent ce week end à nouveau.. Je sens qu’on va bien s’amuser ma chérie.
Je le regardais entre l’envie folle d’y aller et celle à appréhender ce qui va se passer.. ou pas.
Il m’enlaça et me serra fort dans ses bras.
- Laisse toi aller ! il n’y a pas de problèmes.
- Tu sais très bien que je ne veux pas que ça aille trop loin.
- Ecoute, laisse Isa faire, Jean ne te touchera pas. Je serais là donc ne t’inquiète pas.
Il me réconforta. Je sentais son sexe se durcir à l’idée de ce week-end mais j'étais aussi dans cet état.
- Hum je vois ce que cela te procure.
- Humm tu n’as pas idée combien j’étais dans un état l’autre jour, alors là je veux te voir avec Isa.
- Tu sais bien que je ne suis pas bi et que je ne veux pas lécher une chatte, ça ne m’intéresse pas.
- Calme toi, rien n’est écrit, rien n’est forcé, ce n’est que partage et plaisir. Tu ne feras jamais quelque chose que tu n’as pas envie de faire. Mais avoue, tu as adoré son massage, qu’elle te caresse…
- Je.. oui j’avoue.
- Bon sujet clos !
- Viens ici ma chérie.
Il me poussa sur la table.
- Tends moi ton ptit cul.
Je m’exécutais. Il releva ma robe et descendit ma culotte.
- Je crois que tu n’auras pas besoin de la porter. Nue en talon c'est parfait!
- Ouvre ta bouche et sort ta langue.
Il mouilla le plug et le mis en place dans mon petit cul.
- Il faut rendre à César ce qui lui appartient.
Il tapota sur mes fesses.
- Voilà, tu es parfaite et si sexy humm… Suce moi là
- Mais on est déjà en retard !
- Suce moi.
Je m’agenouillais et le pris dans ma bouche. Sa cadence était à la hauteur de son désir.
- Bonne petite suceuse hummm. Suffit, on y va.
Le porte s’ouvra.
- Hum si bon de vous voir ! Entrez.
Nous avions rapporté une bonne bouteille de Joseph Perrier.
- Comment allez vous c’était bon de vous accueillir l’autre fois. J’imagine que Véronika a bien dormi.. non ?
Elle me fixait du regard tout en passant devant moi. Cette fois-ci elle assumait et était à l’aise. Nous savions parfaitement pourquoi nous étions là. Pour ma part, c’était la grande inconnue. M. contrôlait la situation.
Jean se rapprocha d’Isabelle et lui dit :
- Voilà ton petit bonbon ma petite chienne.
M. me claqua les fesses et me poussa contre la table de la cuisine américaine. IL leva ma robe.
- Tout est bien en place.
Je rougissais.
- Deux bonnes chiennes avec leurs Maitres. Humm dit Jean.
- Isabelle a pris soin de tout préparé au sous-sol. Ma chienne a dévoré la tienne l’autre jour et ne nous a même pas conviés à les regarder.
- Oui, il est vrai, mais j’ai dû punir Véronika durement. Elle a pris cher, dit il en prenant fermement mes fesses.
- Véronika, accompagne Isabelle et écoute là !
Isabelle me prit par la main et m’attira au sous sol.
J’avançais d’un pas timide. Nous retournions dans cette pièce où ils avaient installés un sofa et un grand lit. La table de massage avait changé de place.
Je vis, interloquée sur la table de nombreux jouets sexuels..
- Oui ma chérie, tu vois bien dit-elle. On va bien s’amuser ce soir.
Elle s’approcha de moi.
- A genou belle chienne.
Naturellement je lui obeissais.
Elle coiffa mes cheveux avec douceur.
M. m’a donné ton collier à te mettre. Il m’a dit que tu étais bien obéissante. Je compte sur toi pour l’être.
Elle sera fortement mon collier.
- Voilà, tiens toi bien droite. Tu es magnifique et si racée. j'adore.
Je baissais la tête, honteuse de lui obéir ainsi et d’être nouveau soumise à ses caresses que j'aimais malgrémoi.
Soudain, j’entendis la voix de Jean et M.
- Hum quelle belle pièce !
- N’est ce pas, je l’ai aménagé spécialement pour nos petites soirées.
- Ta chienne est superbe M. Isabelle adore les mater. Il semblerait que la tienne soit très sensible au doigté et à la prise en main ferme d’Isabelle.
- Eh bien laissons le soin à Isabelle de la mater, avec les règles que nous nous sommes fixées. J’ai toujours voulu voir ma chienne dressée par une autre femme.
- Oh Voilà qui est parfait, nous pouvons toujours reprendre les rennes quand bon nous sommes.
Isabelle m’agrippa les cheveux et me tourna vers la table de massage. Elle tenait une cravache en main. Elle me fit mettre à plat ventre, les jambes sur le sol.
- Relève ta robe m’ordonna t-elle en me claquant les fesses avec la cravache
- Hum parfait, tu t'éxécutes à la perfection.
Elle caressa mes fesses. Je sentais ses cuisses contres moi.
- Humm si douce.. Ce plug a sa place. As-tu aimé ce que j’ai fait l’autre fois ?
J'hésitais à répondre... Elle me cravacha avec force.
-Oui.. j’ai beaucoup aimé, répondais-je à peine audible.
- Je m’en doutais petite chienne. Tu es déjà là toute trempée à l’idée que je m’occupe de toi.
- Tiens ma cravache en bouche!
Elle écarta alors mes fesses et donna de gros coups de langue partout.
- Hum ma mouille est un réel nectar. Tu mouilles tant. Nous n’aurons aucune résistance à te prendre je crois.
Elle glissa ses doigts sur ma chatte…
- Mais regardez moi cette cochonne !!! J’en ai plein ma main.
Je tentais de me relever.
- Qui t’a permis de te relever ma chérie ?
Elle appuya sur mon dos.
- Couchée !
- Je vais te bâillonner avec ce gag-ball pour éviter de t’entendre gémir. Ouvre ta bouche et rends moi ma cravache.
- Je vais la mettre sur ta croupe, ne la fais pas tomber sinon je devrais te punir.
Voilà, tu es parfaite ainsi. Elle repris la cravache en main
- Relève toi maintenant.
Sans ménagement elle me retourna. Je regardais M. dans les yeux. Son regard était des plus tendres et à la fois des plus pervers.
Elle était juste derrière moi, caressant mes bras, mon cou. Je sentais son souffle dans mon cou, sa langue me lécher. Elle passait la cravache sur mon entrejambe.
Avec douceur, elle ota ma robe. Tombant au sol, elle dévoila ma nudité. Je me laissait faire, mes bras long du corps, je regardais toujours M. dans les yeux.
Elle tourna ma tête vers elle et donna un coup de langues sur le gag-balle et mes lèvres.
Elle passa la cravache sur mes seins et les écrasa avec, contre moi.
- Mets tes bras devant toi et tiens la cravache!
Elle la déposa sur le revers de ma main.
- Je ne veux pas voir descendre tes bras, ni la faire tomber. Est ce bien clair? même quand je te doigte.
Sans prévenir, elle saisit brutalement mes seins, jouant avec les malmenant avec une certaine fougue. Elle mit sa main sur mon cou pour me maintenir et descendit l’autre vers mon sexe.
Elle s’accroupit, et me fit comprendre avec ses mains d’écarter mes pieds.
Je sentis alors sa main passer par l’arrière au niveau de mon sexe. Elle l’englobait. Passant de l’arrière à l’avant.
M. demanda : Est-elle bien humide ?
- Oui Monsieur, elle l’est.
Elle continua de me caresser allant toujours d’avant en arrière, jouant avec mon petit clitoris.
Je voyais M. avoir le sexe dur, tentant de se contrôler pour me pas se caresser. Jean semblait plus lui dans le contrôle.
M. prit alors ma laisse et m’attira à lui. Je me retrouvais pencher en avant, les fesses tendues avec la cravache ne devant toujours pas la faire tomber.
- A genou m'ordonna M.
IL sortait sa queue de son pantalon, la caressant.
Il prit la cravache en main.
Il tirait sur la laisse pour que je sois courte et colla mon visage à ses couilles.
- Sens le désir que j’ai pour toi… sens la.
Isabelle s’était redressée et appuya ma tête contre la queue de M.
- Bonne chienne qui veut ronger son os.
M. s’amusa de la situation. Il bloqua ma tête ainsi contre sa queue.
- Cambre toi mieux que ça ! dit-il en claquant mes fesses.
Je sentais Isabelle à quatre pattes en train de me lécher la chatte comme une belle minette qui lèche son lait.
Je vis Jean s’approcher pour admirer sa chienne à l’œuvre.
Elle écarta mes fesses offrant mes orifices à la vue de ce dernier.
Cela me rendait excitée d’être ainsi exhibée.
Jean appuya sur la tête d’Isabelle pour qu’elle enfonce sa langue dans ma chatte.
- C’est ça.. lèche mieux que ça !
Elle me dévorait littéralement sous l’emprise de Jean. M. me tenait toujours fermement la tête, m’empêchant de me mouvoir.
M se leva. Il tira sur la laisse me forçant à marcher à quatre pattes à ses cotés. Il me conduisit vers la table de massage.
Au milieu de la table, il me força à me mettre sur le dos dans la largueur de la table. Ma tête était dans le vide.
- Humm une barre d’écartement. Puis je ?
Il m’attacha ainsi et remonta les jambes vers un système de poulie au plafond.
M. positionna au mieux ma tête pour qu’elle soit à hauteur de sa queue et si l’envie lui prenai de me prendre ains par n'importe lequel de mes trous, tout était à bonne hauteur.
- Isabelle, maintenant, peux tu me montrer comment tu dilates ma petite putain ?
- Hum oui avec grand plaisir. La sienne est particulièrement étroite. En plus avec un plug dans son petit cul, humm…
Elle commençait par s’amuser avec le plug. De mon coté je salivais, la bave coulant de ma bouche.
Je sentis Isabelle me caresser avec douceur, puis insistance. Sa bouche se posa sur mon clitoris, l’aspirant, encore et encore.
Elle jouait avec le contour de ma chatte afin que je me dandine à l’implorer de me doigter. Je voulais qu’on me fourre maintenant.
M. s’était agenouillé pour me parler.
- Humm tu es divine ma chienne. Te voir ainsi me comble. Ma petite pute.
Il se releva et alla s’asseoir et admirer en live sa chienne.
Elle glissa un doigt dans ma chatte, un seul. J’étais frustrée.. Elle savourait. Elle récoltait avec son doigt ma mouille. Je la devinais en train de le lécher tout en regardant Jean.
- Doigte la entendis-je.
Elle glissa alors un autre doigt dans ma chatte.
- Tu en veux plus n’est ce pas ? me questionna Isabelle.
Je fis oui de la tête.
- Oui bien sur que tu en veux plus, petite chienne en chaleur.
Elle enfonça un troisième doigt, au plus profond comme pour m’arracher un cri de plaisir. Elle s’était redressée me toisant de haut.
Elle caressait en même temps mon clitoris avec son pouce. Je me dilatais doucement..
- TU es si accueillante, si ouverte… le quatrième va passer sans souci.
Elle me donnait de sacrés coups à son poignets.
Puis sans prévenir, elle me doigta si forcement, si vivement.
- Allez ... montre nous la fontaine que tu es! petite pute.
- Messieurs regardez moi ça!! elle en met partout, incapable de se retenir.
Mes cris de gémissements se terminait dans mon gag-ball.
Elle avait complètement pris possession de ma chatte, j'étais si trempée. Je sentis alors son pouce vouloir franchir mon tunnel.
- Hummmm… hummmmmm…… Hhhhhhhhhhhhhhummmmmmmmmmmm
- Cesse de crier… voilà ça passe…. Regarde comment ma main va te baiser.
M. s’était levé. Il avait redressé ma tête pour forcer à regarder ma chatte avec le poing d’Isabelle.
Il était frénétique.
- Oh oui c’est bon.. je sais…me dit Isabelle.
De l’autre, je sentis la main d’Isabelle prendre un certain rythme.
Alain était en train de la prendre alors qu’elle me fistait.
Ne tenant plus, M. ôta le gag ball pour le mettre sur mon cou.
Il enfonça sa queue dans ma bouche. Ma tête à l’envers, que de sensation. Il avait mis sa main sur ma gorge, j’adorais cela. Il tenait alors mes seins bien fermement. Je prenais des coups de partout. Ma bouche, ma chatte. J’étais leur jouet sexuel ce soir.
Alain tenait Isabelle par les épaules. Elle se redressa . Elle ôta sa main. IL l'attrapa par les cheveu et appuya son visage contre la chatte
- Lèche la bien. Prends toute sa mouille !!! bonne chienne que tu es lui lança t il.
Au bout de quelques minutes il lui ordonna:
- Allez file, va chercher un gode ceinture. tu meurs d'envie de te la faire.
Il lui claqua les fesses. M. savoura la bave qui coulait de ma bouche, ne me laissant aucun répit.
Il était comme possédé. j'adorai sa perversion.
Il tourna autours de la table et admira ma chatte écartée, offerte.
Il donna un claque dessus puis un bon coup de langue..
Pendant que M. avait donné son coup de langue, isabelle empala le gode dans ma bouche.
- Petite salope….ça se sent que tu aimes sucer des queues.
Elle étrangla mon cou et me donna des tapes sur le visage. Elle agrippa ensuite mes seins, et tritura mes tétons comme il se doit.
J’étouffais mes cris. Elle me torturait.
- Suffit maintenant, lache ton nonos.
Elle planta le gode dans ma chatte et commença à me baiser*
- Voilà petite chienne… on y est. Je vais prendre un plaisir à te prendre ainsi.. Elle encercla mes cuisses de ses mains et me culbutait ainsi. Je sentais chacun de ses coups.
M. était venu à nouveau prêt de moi, me planter à nouveau son sexe dans sa bouche.
- Quel joli tableau dit Alain. J’adore quand ma femme en baise une autre…
- Tu en as eu assez Isabelle, vient t’occuper de ton Maitre.
Elle se retira.
- Que diriez vous d’aller sur le lit ?
M. me détacha de mes contraintes. Isabelle reprit ma laisse en main.
Nous nous disposions l’une en face de l’autre sur le lit à quatre pattes.
- Ne bougez pas mesdemoiselles, vous êtes sublimes.
Isabelle me regardait droit dans les yeux. Alain se plaça derrière elle et commença par la prendre.
M. me força à la regarder ainsi en tenant ma tête face à elle.
Il me tira par les cheveux pour qu’Isabelle puisse disposer de ma chatte.
Alain lui força sa tête contre ma chatte.
- Léche ! leche moi cette salope.
Il lui claqua les fesses avec une telle rudesse. Je sentais sa langue jouer encore et encore sur mon sexe.
M. lui malaxait mes seins et regardait Isabelle s’occuper de mon con. Il me disait combien j’étais une belle salope.
Alain était frénétique. Je sentais combien il la possédait violemment. Sans aucun ménagement il lui enfonça des doigts dans son fion alors qu’il l’a prenait.
Elle se redressa, criant.. oh ouii encore, défonce moi bien !!!
Il lui tirait les cheveux, exposant alors sa poitrine à notre regard. Ses seins volaient. Il la baisait rudement. Sa tête était à présent contre le lit. Il avait saisi ses mains qui était le long du corps e
M. me parlait.
- Ca t’excie hein ma chienne ? de voir qu’elle est prise ainsi ?
- Je..
- REgarde la bien.. ouvre tes yeux.
J’hochais la tete par l’affirmative.
IL la jeta sur le lit. Il n’avait pas fini son affaire, mais il avait besoin de faire tomber la tension.
Isabelle était haletante, elle restait en position. Jean lui avait interdit de bouger.
Quant à moi, M. m’avait demandé de me mettre sur ses genoux et de lui présenter mes trous en écartant mes fesses. Il s’assura que mon gag ball soit à nouveau bien à sa place à me bâillonner.
-Isabelle ? viens récupérer ton plug qui est dans le fion de Véronika.
Alain était assis à côté de M. Mes jambes étaient sur les cuisses d’Alain. Je sentais ses mains me maintenir fermement les chevilles et profiter de la vue sur mon anatomie.
M. écarta mon inter fessier.
Il regardait Isabelle enlever mon plug. Elle passa ensuite sa langue sur mon anus.
Je lâchais un cri malgré moi de soulagement, de désir.
Elle continua a se délecter autours de mon petit anus.
M. lui offrant un accès illimité.
- Humm elle est si bonne.
- Elle est toute à toi, fais en ce que tu veux Isabelle lui lança M.
Elle prit la place des mains de M. Elle écarta au mieux mes fesses. Elle glissa sa main. 4 doigts et son pouce qui se baladait autours de mon anus.
- C’est bon ma chienne ?
Je hochais toujours la tête.. oui…
Elle entreprit alors de me fouiller l’anus.
- J’adore aussi élargir les petits fions étroits.
Je couinais.
Ses doigts rentraient comme si c’était du beurre fondu.. Mon maitre récolta ma salive pour m’enduire l’anus. Isabelle quant à elle avait tout préparé.. elle huila sa main.
- En douceur ma belle, en douceur.
Elle me pénétra d’abord avec deux doigts .
- Hummm j’adore voir quand ça cède.. Regardez moi cette petite cochonne… encore un troisième… Tu peux couiner autant que tu veux, si tu voyais ta mouille.
Je me dandinais.. hummmm.. hummmm…
- Juste quatre doigts, la prochaine fois on travaillera encore plus ton anus.. ne t’inquiète pas.
M. me parlait et me complimentait en me disant combien je suis une belle perverse.
- VIens sur moi m'ordonna M. Je vais t'enculer maintenant que tu es dilaté.
- Prends ma queue et empale toi..
- Hummm Oui comme cela. bien au fond.
Il m'attira à lui, mon dos contre son torse. Il m'embrassa le cou.
Alain ordonna à Isabelle de se mettre à quatre pattes devant nous et de m'observer quand j'étais sodomisée. De sortir la langue.
M. me giflait les seins, parfois la joue. Il m’agrippa par le cou et serra aussi fort qu’il avait jouis… Il me plaqua à lui et resta ainsi. Epuisé.
- C'est bon tu peux lui lécher la chatte !
Isabelle venait me lécher la chatte, la queue de M. toujours en moi.
Elle me caressait le clitoris. J'étais si trempée. Elle s'amusait en meme temps qu'elle aspirait mon clitoris à me doigter..
- C'est ça ma chienne, fais toi bien léchée.. après avec été fistée et défoncée de partout. regarde toi!!! une bonne putain...
- Hummm hummmm....
Mon corps tremblait par la jouissance et les coups de langue d'isabelle. Son doigté...
- Isa, viens t'occuper de ton Maitre, maintenant;
Elle se plaça a quatre pattes devant lui. Ouvrant sa bouche, sortant sa langue.
- Leche moi les couilles , et nettoie mon anus!
Elle le dévorait.
Il éjacula dans sa bouche. Elle avala tout ne laissant rien.
Nous étions épuisés par ce début de soirée.
Isa… allez va laver ta chienne ! Allez vous au lit, on vous rejoint...
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Mon premier dominant a rapidement prononcé une phrase au début de nos échanges qui ne m'a jamais quittée. Et qui constitue le socle de la réflexion que j'ai envie de vous proposer aujourd'hui. De cette fenêtre que j'ai envie de vous inviter à observer sur votre rapport à la domination et/ou la soumission. Qu'il s'agisse aujourd'hui pour vous d'une meurtrière, d'une lucarne, d'une fenêtre standardisée, d'une baie vitrée ou de l’hôtel des courants d'airs.
Cette phrase c'est : "La soumission se vit en conscience".
Et j'ai envie de vous proposer de faire le parallèle avec la domination : "La domination se fait en conscience".
Cette phrase a résonné en moi, un peu la à manière des 4 Accords Toltèques de Miguel Ruiz. Pas au sens d'un accord en tant que tel, quoi que... Mais plutôt dans le sens où, comme ce livre, selon que notre expérience de vie évolue, lorsqu'on relit cet ouvrage (ou cette phrase), notre niveau de compréhension s'approfondit et s'élargit un peu plus à chaque fois. Aussi, j'ai eu l'occasion de décliner ma compréhension de cette phrase issue d'un début d'éducation à plusieurs reprises, à différents niveaux, en les expérimentant ou en les observants au cours de discussions.
Le premier niveau de conscience que j'ai à la fois expérimenté et observé est un niveau plutôt instinctif, primal, et assez réducteur car basé uniquement sur l'hédonisme. Bien qu'en soit, savoir que l'on aime ou pas se soumettre ou dominer, c'est déjà un premier pas important et difficile pour certains. Et cela est sans jugement, chacun met le temps qui lui est propre et juste à poser ses compréhensions sur lui même, compréhensions qui évoluent avec le temps. Cela pourrait s'exprimer par exemple ainsi :
"J'aime dominer/me soumettre mais je ne sais pas pourquoi. J'apprécie les sensations physiques et cérébrales que ça me procure, mais je n'identifie pas clairement les stimuli en cause, ni pourquoi."
Nous sommes dans la dimension du corps, peut-être commençons nous à entrer dans celle du mentale. A ce stade, nos désirs sont encore assez inconscients. Les limites peuvent être assez floues et difficiles à définir, ce qui peut impliquer une éventuelle mise en danger involontaire de soi ou son partenaire à différents niveaux.
J'observe ensuite un second niveau de conscience, là encore basé sur l'hédonisme, mais qui permet de valider ou d'écarter les pratiques qui nous attirent ou non, et une première approche des limites qui s'y réfèrent. L'esprit critique s'allume, notre système de valeur commence à venir s'intégrer dans notre rapport à la domination/soumission et dans le choix de nos partenaires. La pratique et les expérimentations permettent d'ajuster les lignes et les contours de ce qui nous plait ou non, ainsi que de ce que l'on est prêt à accepter ou non. Cela pourrait s'exprimer par exemple ainsi :
"J'aime donner/recevoir la fessée, attacher/être attaché, etc."
On est plus uniquement dans le corps, la dimension mentale s'intègre, et l'on peut même commencer à conscientiser un "pourquoi de surface" de ce qui nous plait ou non dans telle ou telle pratique.
Par exemple : "J'aime être promené en laisse en extérieur car cela renforce mon sentiment d'humiliation/d'appartenance, etc."
Il est intéressant de noter à ce stade que tout le monde ne met pas le même ressenti derrière une pratique commune. Là ou certains se sentent humiliés, d'autres peuvent ressentir une forme de fierté, voire de l'indifférence.
Ce qui nous emmène au prochain stade de prise de conscience que j'ai pu observer. Celui où l'émotionnel commence à entrer en ligne de compte. Je ne parle pas ici de l'émotionnel au sens "du lien" entre partie dominante et soumise, même si cela en fait partie ; mais plutôt de l'émotionnel au sens strict des émotions ressenties. Ici la personne mesure l'impacte de sa psyché dans l'expérience qu'elle vit et partage avec son partenaire. A ce niveau, il est possible d'établir des "liens logiques" entre les émotions ressenties et des souvenirs d'expériences passées. Ou de faire le lien avec des besoins que la pratique vient combler ou équilibrer en nous. Par exemple :
"J'aime dominer car j'aime la sensation de contrôle que cela me procure, et que je ne peux peut-être pas exprimer dans certains autres domaines de ma vie."
"La soumission m'apporte un moment de décompression, une soupape, un lâcher prise, dans mon quotidien ou je dois sans cesse prendre des décisions".
On commence à toucher aux motivations plus profondes que l'on porte en nous. Il y a une forme plus ou moins poussée de lucidité sur ce que la pratique nous apporte, en quoi elle peut venir équilibrer un autre domaine de notre vie, ou sur ce que l'on y recherche. Je discute régulièrement avec des personnes qui me disent que le bdsm, la domination, la soumission, ne sont qu'un aspect récréatif de leur vie. J'avoue avoir un peu de mal à le concevoir strictement, car pour moi, nous avons toujours d'excellentes raisons de choisir telle ou telle activité/loisir/compensation. Simplement nous n'avons pas toujours conscience de ces raisons car nous nous portons un jugement négatif (consciemment ou non) qui n'a pas lieu d'être. Mais ça, ce n'est que mon opinion très personnelle, subjective, et fort heureusement discutable ;)
C'est aussi à ce niveau qu'une relation profonde peut commencer à s'établir entre les deux partenaires, et qui sera fonction de la vision que ces partenaire en ont, de la direction et du contenu affectif qu'ils choisissent d'y impliquer.
Enfin un autre niveau de lecture, peut-être plus "spirituel", porte à la conscience le sens de ce que nous expérimentons à travers l'exploration du bdsm, de la domination et de la soumission. Qu'il s'agisse de revisiter nos archétypes blessés pour mettre en lumière les parties de nous qui ont besoin d'être apaisées (effet "thérapeutique" de la pratique, permettant une reprise de confiance en soi par exemple que certaines personnes relatent), de se connecter/libérer les mémoires du collectif qui s'y rattachent, ou encore de prendre conscience de schémas répétitifs de notre existence un peu à la manière d'une pièce de théâtre dans le grand jeu de l'incarnation. Ces dernières propositions parleront à certains, sembleront perchées pour d'autre, c'est bien normal, nous parlons ici de nos systèmes de croyance.
Ceci étant, selon le caractère et l'expérience de vie de chacun, je remarque que ces différents niveaux de conscience peuvent s'acquérir ou se croiser dans un autre ordre, s'imbriquer les uns dans les autres, voire se contre-dire.
Dans la description de ces différents niveaux de conscience, j'ai fait le choix de ne pas parler de la dualité qui peut-être ressentie vis à vis des pratiques bdsm. Qu'elle se matérialise sous la forme d'une culpabilité plus ou moins appuyée, témoin bruyant ou silencieux des conflits intérieurs que nous portons ; ou qu'elle ne se matérialise pas du tout, car on se sent dans son alignement. Ce point est propre à chacun, encore plus propice à la fluctuation que les prises de conscience évoquées précédemment et fait l'objet de nombreux écrits déjà en ces murs ;)
Voilà là réflexion que je souhaitais ouvrir ici. Merci à tous d'être ce que vous êtes
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Ecrit avec en toile de fond Harlem River, Kevin Morby
Des semaines s’était passées depuis que nous avions fuis l’Allemagne. Les tensions montaient, le climat politique ne laissait présager rien de bon. Claudia était retournée en France. Nous avions dû nous cacher durant des semaines. Le meurtre de Herr Lintzer avait déclenché une chasse à l’homme, celui de Hans Ludwig et de moi-même pour assassinat et espionnage.
Cet homme méritait ce qu’il lui est arrivé.
Mon cerveau a été mis sur pause, je ne me souviens de plus trop de choses. Même si je compartimente beaucoup de choses dans ma vie, je reste encore marquée par cet homme qui m’a laissé son empreinte. Se reconstruire. Ne pas associer ce que j’ai pu vivre avec lui à cet odieu personnage.
Hans me disait que j’étais une battante. Il avait cet aura protectrice, bienveillante. Il s’en voulait tellement de n’avoir pas pû me protéger. Il n’y pouvait rien. Nous ne pouvons contrôler les hommes qui pensent que les femmes sont des objets, ceux qui sont misogynes ou qui pensent qu’ils peuvent posséder, prendre, abuser.
Dans le quotidien, une femme doit toujours se défendre car il y a aura toujours ce type d’hommes. Ce sexisme presque invisible mais qui est bien là. Cet homme qui parce qu’il vous aura juger jolie, voudra juste vous baiser, ou vous méprisera car il ne peut pas vous avoir.
L’homme est un animal, qui a la faculté de penser. Mais tous ne pensent pas avec bienveillance. Leurs comportements semblent pour eux normal. Une femme c’est : tu es trop sexy, tu es trop mince, trop grosse, tu n’as pas assez de seins, tu as trop de seins, tu n’est pas en couple ? quel est ton problème ? tu n’as pas d’enfant ? mais pense y tu as vu ton âge. La société nous conditionne dans nos schémas de penser. Mais les hommes se sont-ils regarder? sont-ils à la hauteur de leur exigence, de leur ambition?
Hans, lui avait cet beauté d’âme qui faisait que j’étais juste bien. Un homme rare. Notre sexualité était peut être débridée mais nous partagions, nous échangions, simplement nous. Deux personnes entières.
Dans notre appartement à Vienne où nous nous étions réfugiés chez un de ses cousins, Hans me surprit en rentrant d’une promenade.
- Ma douce demoiselle, laissez moi m’occuper de vous… vous êtes si tendues..
- Je…
- Chut… taisez vous et laissez vous bercer…
Il me banda alors les yeux. Surprise sur le coup, je me sentais tant en sécurité avec lui..
- Puis- je vous déshabiller ?
- Hum… oui… cher Monsieur..
Ses mains douces parcouraient ma joue, descendant sur mon chemisier. Bouton après bouton..
Il caressa mes seins à travers le tissu.
- Vos tétons pointent ma chère…
Je rougissais, timide comme une petite écolière.
Il continuait son dessein, je me retrouvais nue..
Prenant ma main, il me dirigea vers le lit.
- Venez, allongez vous sur le ventre. N’écoutez que le son de ma voix.
Elle était si chaude et suave. Je sentis alors son corps se poser sur moi. Sa chaleur, ses abdominaux au contact de mes reins. Je frissonnais. Sa sensualité, sa douceur. Nos bras se mêlèrent comme deux serpents. Je sentais les mouvements de son bassin sur moi.
C'était d'une telle sensuailité.
Ses mains conquérantes venaient jusqu’à mes doigts pour les serrer si fort. Il embrassait mon cou encore et encore..
- Humm vous êtes si désirable ma chère. Chaque parcelle de mon corps vous désire à un point. Chaque centimètre carré de votre être va être choyer, aimer, désirer…
Sa voix était un murmure au creux de mon oreille. L’excitation montait.
Il se releva et commença à m’effleurer le dos. Ses mains se firent de plus en plus insistantes. Il s’attarda sur mes cervicales qui étaient si nouées, ses doigts descendaient le long de ma colonne vertébrale, montant, descendant… Il massait divinement. Parfois sa bouche venait prendre le relais au niveau de mes omoplates. Je me noyais dans ce tourbillon de sensations.
Il connaissait chaque recoin de mon corps qui me rendaient folle. Je gémissais doucement. Je commençais à m’onduler, le réclamant.
- Humm vous sentez si bon ma chère…
Il empoigna passionnément mes cheveux pour me faire tourner délicatement ma tête sur le coté et me lécher sauvagement, puis m’embrasser tout en remuant son bassin sur moi.
- Humm, je sens combien vous vous détendez.
Il entoura ma gorge de part et d’autres avec ses avants bras. Il m’enlaçait complètement.
Son sexe dur exerçait une telle pression sur mes fesses. Il se déhanchait comme s’il me prenait. La pression de ses bras sur ma gorge m’excitait tant. Ses baisers me faisait chavirer. Je le désirais terriblement.
Puis il me retourna sur le dos. Otant mon bandeau.
- Laissez moi vous regarder.
Il plongea son regard bleu dans le mien. Il était un tel tentateur son corps était un appel au désir. Ses mains s’attardèrent sur mes seins.
- J’aime beaucoup vos seins. Les voir se balancer quand je vous prends. Les prendre en pleine main, les malaxer, les caresser...
- Hummmmm.. râlais-je.
Sa bouche avait saisi mon téton droit, ses mains englobaient mes seins comme pour les faire dresser fièrement vers sa bouche. Il les léchait, les titillait, les pinçait. Mon excitation était fievreuse.
Je râlais, je gémissais.
- Je..
- Chut, pas un mot, profitez…
Il passa son pouce sur ma bouche, j’entrouvais mes lèvres.
Il y fit pénétrer son pouce. Naturellement je le suçais avec passion pendant qu'iI redescendait sa main de ma gorge vers mon entrejambe.
Je pliais mes jambes, cédant à ce délice qui s'offrait à moi. Il regardait chacune de mes réactions.
Sa bouche saisit mon clitoris. J’émis un son de délivrance.
- Hum si humide…
Il l’aspirait. Ecartait davantage mon sexe pour jouer avec. Ses coups de langue était parfois d’une telle douceur et parfois si animal.
Je me déhanchais tellement ça en était presque insoutenable, je voulais tellement plus. Je voulais le sentir en moi. C’était si violent.
Ne tenant plus, je le repoussais.
A mon tour , je lui dis de se mettre sur le dos. Je montais à califourchon sur lui. Avec provocation, je posais mon sexe sur le sien.
Ma mouille se posant sur son sexe dressé. Doucement je faisais des mouvements de vas et viens, tenant une partie de son sexe dans ma main et l’autre glissant contre mon sexe. Je le masturbais ainsi. Je le voyais complètement partir.
- Ohh ouiii, continue.. oh pu…
Pendant que je masturbais ainsi, je décidais de lécher ma main pour ensuite caresser ses couilles qui était juste derrière mon fessier.
Ses mains prirent possession au bout de quelques minutes de mes fesses.
- Vous jouez à un jeu dangereux ma chère.
- Ah oui ? dangereux comment ? laissez vous faire !
Avec sensualité je me déhanchais ainsi me cambrant d’avant en arrière, jouant avec son sexe, le masturbant. Il était si tendu. Il prit alors mes seins en main.
- Vous êtes une diablesse !
- N’est ce pas ce que vous aimez ?
- Humm si… j’ai toutes vos facettes.
Il agrippa alors violemment mes fesses pour mes saisir et jouer avec mon postérieur pour le faire aller d’avant en arrière encore plus fermement. Avec ferveur, je m’appliquais à ma tâche.
- Vous êtes une telle tentatrice !
Je saisis alors son sexe en main et je l’introduis dans ma chatte.
- Chut.. Monsieur, laissez vous faire !
Je mis ma main sur sa bouche. Je me plaquais à lui, l’embrassant dans le cou. Mes mains entourant son visage. Je dévorais ses lèvres. Ma langue se faisait, elle inquisitrice.
- Vous êtes si tentateur.. Herr Ludwig. Je vais vous baiser là sur le champ.
Je vis alors son sourire.
Je me redressais. Je commençais cette longue danse frénétique à abuser de son sexe en moi. D’avant en arrière. Puis je me mettais sur mes pieds, jouant de bas en haut. Je le baisais avec frénésie. Cette passion que nous avions l’un pour l’autre. Ce mélange torride de passion, de désir nous poussait à nous mettre à nu.
A vivre ce besoin animal.
- C’est ça, oui… continuez ne vous arrêtez pas !
Il me plaqua contre lui, il pris alors le contrôle de ses coups de queues.
- HUmmmm… hummmm..
Il avait mis ses bras autours de moi, je ne pouvais plus bouger. Ses coups de queues étaient si rapides que je ne pouvais rivaliser.
- Vous vouliez me baiser.. mais qui baise qui ma .. demoiselle ?
Je n’arrivais pas à parler, j’étais possédée littéralement. Lui, Prenant mes fesses de pleine main, les écartant, je ne savais même plus ce qui m’arrivait. Il me claquait les fesses avec cette douce sauvagerie. Il m’agrippa la taille pour que je m’empale au mieux sur son sexe.
Nous nous regardions. Mes mains agrippaient les siennes, nos doigts s’entrecroisaient. Nous faisions l’amour comme ses vagues qui se soulèvent en mer, petites, plus hautes, ondulantes parfois scélérates, puis de nouveaux douces et calmes.
Ce rythme frénétiques qui nous poussaient à nous abreuver encore et encore.
Son regard si pénétrant, il me souriait, je lui souriais. Le temps s’arrêtaient. Il me poussa sur le dos, à nouveau. Il me tenait les poignets de part et d’autres de ma tête avec ses mains. Son regard pénétrant.
Je tenais son sexe dans ma main, le caressant.
- Je vous veux… je vous veux dans ma bouche.
- Est-ce que vous voulez ? réellement ?
- Taisez-vous.
- Je vous demande juste de ne pas venir …
- Chut.. je sais…
Il s’avança au dessus de moi emprisonnant mon visage entre ses cuisses. Il tenait son sexe en main. Il le passait sur mon visage, mes lèvres.
- Avec désir, j’ouvrais ma bouche, sortais ma langue.
- Hum vous êtes si….
- Si…
- Si chienne… veuillez me pardonner !
- Taisez-vous, cessez, prenez ma bouche !
Il dirigea son sexe dans ma bouche.
- Ahhhhhhhh.. votre bouche, si chaude, un véritable écrin.
Il faisait quelques mouvements de bassins, un rythme si doux.
- Léchez le seulement !
Je sortais ma langue, elle était son instrument pour le plaisir de sa queue.
- C’est ça ma belle, sortez votre langue.. hummmmm… ohhhhhhhh
Puis sans se retenir il la glissa dans ma bouche. D’abord le début de son gland, prenez la température. Des petites entrées et sorties, puis il testa la profondeur de ma gorge.
- Hummm ouiiii prenez là bien au fond…. Rahhhhhhhhh… rahhhhhhhhhh bonne petite suceuse !
J’approchais mes mains pour m’ateler au mieux à mon œuvre, il les immobilisa sous ses cuisses.
- Vous êtes ma douce prisonnière.
Il me souriait puis je vis la gravité dans son regard, le loup qu’il était.
- Vous êtes mienne.
J’allais répondre quand il me bâillonna de sa queue. Il s’avança pour s’appuyer contre le lit et me prendre ainsi.
- Votre bouche est aussi douce que votre chatte ma chère.
- Continuez ! ohhhhhhhhhhhhh
Et toujours ce jeu, ce rythme doux, parfois vif et possédant, puis à nouveau cette douceur. Parfois il se stoppa au fond de ma bouche, me regardant. Je le regardais.
Je le dégustais, j’adorais lécher ses couilles, les prendre dans ma bouche, l’honorer comme il m’honore. La partie entre ses couilles et son anus était si sensible. Il me laissait me lécher où je voulais. J’adorais le voir s’abandonner. J’aimais tant cela.
- Vous me rendez vous, arrêtez ! je ne tiendrais pas…
Il se retira, ne tenant plus, il continua de se caresser tout en me regardant.
La violence de Lintzer avait laissé des traces. La vue du sperme, l’odeur du sperme provoquait toujours en moi cette envie de vomir. Il le savait en avait parfaitement conscience.
J’écartais au mieux mes jambes, je me caressai en le regardant…
- Venez, mettez votre semence sur mon ventre.
- Non.. je…
- Je vous l’ordonne !
Le temps passait mais je ne voulais pas que cet homme qui m’avait violé prenne une place pour troubler ce que je vivais avec Hans. J’avais avec moi un homme patient et surtout je voulais surmonter tout cela.
Le voyant sur la retenue, je me relevais, il s’était mis debout devant le lit. Je me mis à quatre pattes devant lui, me cambrant, me faisant des plus chienne et provocante. Il caressa mon dos, mes seins. Il caressa le creux de mon dos.. et se plaça devant moi. Je pris alors son sexe en bouche à nouveau.
Ma main se fermait sur son sexe, aspirant son gland, comme une douce sucette. J’adorai cela. J’aimais son sexe.
- Cessez de penser à ce que j’ai vécu, prenez moi comme la première fois dans votre salon. Devrais-je vous punir ?
Il me souriait. Il caressa ma chevelure puis enfonça son gland jusqu’à ma gorge et me tenait ainsi.
- C’est ça que vous voulez ?
Je hochais de la tête par l’affirmative.
- Vous voulez que je vous prenne par la bouche fermement ?
Je hochais toujours par l’affirmative.
Il mit alors sa main sous ma gorge et dirigea son sexe bien au fond.
- Voulez-vous êtes ma chienne?
je hochais toujours par l'affirmative.
- Voulez-vous êtes ma putain?
J'avais senti l'hésitation dans sa voix mais ma réponse fût la même , je hochais par l'affirmative.
- Arghhhh, ma …. put... ain
Ses va et vient si passionnés. Il se retira, poussa ma tête contre le lit, mes fesses toujours relevées. Il éjacula sur mon dos.
- Je…. Je…. Restez ainsi, je reviens.
Il revint avec une serviette et me nettoya. L’odeur du sperme, malheureusement provoquait en moi toujours cette sensation de vomir. Mes sentiments pour Hans m’avaient tant aidés, tout comme le respect qu’il avait pour moi. Nous surmontions cela.
- Je suis certain que vous n’avez pas joui ma chère !
Je vous ai préparé un bain. Il doit être maintenant à bonne température. Venez , je vais vous laver.
Avec douceur, il me prit par le bras. Il mit la main dans le bain pour tester la température. Il avait allumé plusieurs bougies. Quelle chanceuse j’étais, j’avais la sensation de rêver.
Il me souleva et me déposa dans la baignoire. Nous avions ce privilège d’en avoir une.
Je me glissais dans la chaleur de cette eau, la vapeur s’échappant.
J’étais assise dans l’eau, il avait saisi une cruche en porcelaine. je relevais mes cheveux sur ma nuque.
Il prenait l’eau pour me rincer à partir de l’omoplate, la faire couler le long de la colonne vertébrale. Il avait saisir le savon et commença à me nettoyer le dos, là où il avait éjaculé.
Ses doigts étaient si doux et réconfortants.
- Vous m'avez honoré aujourd’hui. Je ne voudrais jamais vous brusquer !
- Je vous l’ai demandé ! alors arrêtez !.
- D’accord.
- Vous n,'êtes pas lui etvous ne le serez jamais ! Vous me voyez telle que je suis. Ne pensez pas à ce que j’ai pu ressentir ou vivre, c’est moi à d’aller de l’avant et vous êtes tellement bienveillant avec moi ! Ma blessure est la mienne et vous avez la vôtre e, mais nous allons nous élever au dessus de cela.
Il se glissa alors lui aussi dans l’eau, derrière moi. Il s’allongea puis plaqua mon dos contre son torse.
- Venez.
Il s’amusait à déposer de l’eau sur mes seins, à passer le savon sur mon ventre, mes bras. Il embrassait mon cou. Ma tête se reposait sur lui, comme tout mon corps d’ailleurs.
Sa main s’aventura sur mon sexe. Il mit sa main sur ma gorge, sachant pertinemment ce que cela provoquait en moi.
- Ma petite espionne. Ecartez vos jambes !
Il murmurait au creux de mon oreille.
- Donnez moi votre sexe. Sentez mes doigts sur votre petit clitoris.
- J’ai adoré votre langue sur mon sexe, vous regardez m’avoir en bouche. Vous étiez une si belle chienne.. et vous adorez cela.
- Hummmmm… oui….
Je sentais l’insistance de ses doigts. Mes mains avaient rejoint ses doigts.
- Doigtez vous pendant que je vous caresse.
Je sentais son sexe se durcir à nouveau.
- C’est ça doigtez-vous ma petite chienne… voilà…
Je me détendais au son de sa voix, il me rendait fou.
- Vous aimez que je vous parle ainsi, n’est ce pas ?
- Je l’avoue Monsieur…
- Parfait… Voulez-vous que je continue?
- Hummm oui c’est si bon..
- Je ne comptais pas m’arrêtez.
Je sentis qu’il prit alors son sexe en main.
Il le plaça à l’orée de mon anus.
- Je vais le faire doucement céder, continuer de vous caresser !
Je gemissais
Je gémissais
- Chut….. je sens combien vous êtes trempée, même dans l’eau.
- Vous cédez… voilà… ma belle.
Je sentais son sexe me pénétrer doucement, mon anus l’emprisonnant.
- Là… voilà….. sentez comme je vous pénètre.
Il replaça sa main sur mon clitoris.
Il m’embrassait le ou. Je tournais la tête, nos langues se mélangèrent, ses caresses me faisait partir.
- Vous… vous me rendez folle..
J’avais du mal à finir ma phrase tellement j’étais bien.
Ses va et vient était si doux. j'étais la tête dans les étoiles.
- Vous aimez être prise ainsi par votre petit anus, qu’on vous caresse ainsi..
- J’… j’ad… ore
- Vous êtes divine…
- Voulez vous que je continue ainsi?.
Ses doigts s’intensifiaient sur mon clitoris…
- N’hésitez pas à vous doigter si vous souhaitez encore plus de plaisir.
Lui tenait mes seins en mains, bien fermement.
Je me déhanchais donnant le rythme de notre ébat.
- Je… je… ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh….. ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
J’avais des spasmes. J’avais étouffé le bruit de ma jouissance en me pinçant les lèvres.
Il s’arrêta, laissant son sexe dans mon anus. Je me reposais totalement contre lui. Heureuse, si détendue.
Il caressa mes cheveux. Les larmes commençaient à jaillir, des larmes de jouissance de bonheur.
Il les sécha avec le revers de sa main.. je somnolais ainsi….
Le temps n’avaient plus aucune importance, l’eau chaude laissa place à la fraicheur. Je ne voulais pas bouger. Hans me souleva et attrapa une longue serviette. Il m’enveloppa dedans, me sécha..
- Va t’allonger maintenant ma chérie.. j’arrive pour te réchauffer…
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A lire avant, le chapitre 1, Clandestine, le Chapitre 2, l'interrogatoire
Claudia ! Claudia… criais-je
- Chut Véronika.. calme toi ! je suis navrée de ce qu’il t’arrive, je n’ai jamais voulu cela. Je vais te sortir de là, ne t’inquiète pas.
- Qui es tu Claudia ?
- Je ne peux pas te le dire mais fais moi confiance, je te sortirais de là ! Ne dis plus rien sur moi, juste le minimum.
Son apparition fût si soudaine et rapide. La fièvre me gagnait. Je ne savais même plus si j’avais rêvé. J’avais senti le parfum d’Herr Ludwig, ou bien était-ce mon imagination?
Cet homme me réconforterait malgré lui, après tout ce que je traversais.
- Comment est-elle ? est-elle capable d’être interrogée ? compris-je… la voix d'Herr Ludwig
- La voie féminine répondit Nein..
Puis, je me rendormais.
J’avais si froid, si chaud., si fro
id. Je sentis alors une main sur mon front. J’ouvrais les yeux.
- Mademoiselle Lane, reposez-vous, reprenez des forces. Votre périple ne fait que commencer. On me demande un rapport à votre sujet. Je ne sais pas si vous êtes notre espionne ou non. Je dois tirer les choses au clair.
- Herr Ludwig.. merci. Merci de m’avoir tirer de ce lieu.
- Vous n’avez pas à me remercie. Herr Lintzer a eu quelques méthodes que je n’approuve pas. Je n’aime pas qu’on frappe une femme inutilement. Et ce n’est pas ainsi qu’on fait avouer à une personne. Sinon elle peut avouer n’importe quoi. Vous a-til…
- Violer ? non heureusement.
- Herr Ludiwig, je ne saurai vous remercier pour votre bienveillance. Je puis vous assurer que je n’ai rien à voir dans votre affaire d’espionnage. Je n’ai rien qui peut prouver ma parole.
- Reposez-vous. Mes supérieurs ont ordonné que les interrogatoires se poursuivent d’ici demain.
J’étais lasse, si lasse. J’aurai aimé que le temps s’arrête avec cet homme. Je me sentais si bien quand il était présent. Pourquoi l’avoir rencontrer dans de telle circonstance. Je devais me sortir de ce mauvais pas. Claudia.. je ne l’avais pas rêvé.
Qu’allait -elle faire?
Dans la nuit, j’entendis une voix chuchoter.
- Veronika.. Véronika.
Je me levais doucement.. Claudia?
- Viens, je vais te faire sortir. Mets ce manteau et viens.
Ce soir là je fuyais Munich… Je ne savais pas où nous allions. Claudia était là. Elle m’avait donné le minimum d’explications.
- Je travaille pour les renseignements français. Nous surveillons des officiers allemands. Il se passent des choses en ce moment en Allemagne, nous devons être très prudents. Quand je ‘ai vu, ton allure, ta beauté, je me suis dite que tu étais la bonne opportunité pour aller à cette soirée.
- As-tu tué Franz ?
- Je.. je n’ai pas eu le choix Véronika. Je ne peux pas t’en dire plus mais il fallait le faire.
- Et me faire accuser ?
- Je ne voyais que cet échappatoire, mais je vais te sortir de cette situation. Nous allons te donner une nouvelle identité et tu vas fuir l’Allemagne. On va t’envoyer en Suisse.
- Mais que fais tu de ma famille !? Claudia.. ou quelque soit ton vrai prénom, que vais-je devenir ?. Ne me laisse pas !
- Ton autre option est de venir avec moi, de m’aider à renseigner notre pays. Belle comme tu es, tu seras parfaite. Tu as cette innocence.. je t’apprendrais à user de tes charmes pour arriver à tes fins ?
- Je..
- Tu vas vivre parmi les gens importants de ce pays, te fondre dans cette masse, reste inaccessible, fais que les hommes ne puissent se passer de toi, fais en sorte qu’ils se confient à toi sur les décisions importantes. Nous avons quelques cibles. Dommage que tu doives fuir car Herr Ludwig est une de nos cibles.
Nous étions arrivés à Berlin, cette fois ci. Je me rapprochais de la terre de mes grands parents.
Claudia s’occupait de moi, elle avait réussi à me transformer.. J’avais une sublime garde robe, elle m’apprenait à me mettre à mon avantage, à avoir confiance en moi. Malgré cette situation, je savais que c’était une femme indépendante, de conviction, se battant pour son pays. Elle m’impressionnait.
Plusieurs semaines s’étaient écoulées. Nous passions de soirées en soirées mondaines. Une certaine tension se faisait sentir dans le pays.
C’était si simple, si plaisant. Claudia était devenue mon amie. J’avais eu raison de lui faire confiance.
- Robe dos nu, ce magnifique bijou de dos, ce masque.. ma mystérieuse Véronika.. pardon Elena.. tu vas faire tourner les yeux de beaucoup d’hommes ce soir !
- Et toi, robe blanche, une chute de rein incroyable, ne parlons pas de ce fessier, les hommes seront au pied de l’ange que tu es.. rire… lui répondis-je.
L’ombre et la lumière, ensemble. Nous nous entendions si bien.
Nous nous rendions à une soirée masquée dans cette maison d’un politique proche d’Hitler. Cet homme faisait froid dans le dos. Je l’avais aperçu une première fois à une soirée. Il me faisait penser à ce Herr Lintzer. Froid, implacable, le regard vide, fou et maitre de lui.
La fête battait son plein. Chanteurs, chanteuses, du champagne, des hommes toujours élégamment vêtus..
Nous avions nos deux cibles pour la soirée, à pister. Notre plan se dérouler à merveille. J’avais réussi à appâter ma cible.
Il parait que mon regard même à travers mon loup est saisissant. Je regardais toujours droit dans les yeux, ne baissant jamais le regard. Et là je feignais d’être parfois cette femme fragile.
Quand ma cible se rapprocha de moi, un autre homme lui emboita le pas.. je le reconnu immédiatement.. Herr Ludwig. Je tentais de partir faisant quelques signes à Claudia mais trop tard.
Je m’étais présentée sous le nom d’Elena.
Mon allemand s’était nettement améliorée au fil des semaines.
- Oh Herr Ludwig, laissez moi vous présenter un ange ou plutôt une tigresse, Elena… dit -il en allemand.
- Enchantée Herr Ludwig.. Je m’appelle Elena.
Mon corps tremblait à sa vue. Toujours ce parfum, cette prestance qui me faisait perdre tous les moyens. Je devais me ressaisir.
Je tentais de prendre une sorte de fuite qu’Herr Ludwig me rattrapait par le bras.
- Vous partez déjà ?
- Ja… je vais rejoindre mes amis.
- Ne nous sommes nous déjà pas rencontrés ?
- J’en doute Herr Ludwig, je m’en serai souvenu, répondais je en allemand.
- Vous avez cet accent charmant. Etes vous Française?
- Du côté de ma mère oui. Je viens de Baden Baden.
Claudia m’avait crée toute une identité et une vie que j’ai du apprendre par cœur.
- Accepteriez-vous de danser avec moi ?
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
- Je vous l’ordonne, vous n’avez pas le choix.
Il saisit ma main gantée. Puis face à face, je ne pouvais que baisser mon regard. J’étais si troublée mais je devais résister. Je sentis sa main ferme dans le creux de mon dos.
- Elena, votre maintien et votre port de tête sont des plus exquis. Vous dansez à merveille.
- Je vous en remercie Herr Ludwig.
- Vous etes certaine qu’on ne s’est jamais rencontré ? j’ai la sensation que si… votre odeur, votre peau..
- Je.. vous vous méprenez je le crains.
- Moi, je ne crois pas… Véronika…
Je tentais de me défaire de son étreinte. Il me plaqua à lui.
- Vous voyez les apparences sont trompeuses. Jamais je ne vous aurai pris pour une espionne quand vous étiez allongée, fièvreuse et si vulnérable. Là, je découvre une femme sure d’elle. Que tentez-vous de faire ?
- Je… vous vous méprenez à nouveau sur la situation.
- Vous ne me laissez pas le choix Véronika… vous allez me suivre sagement jusqu’à ma voiture, vous allez me suivre, m’obéir ou alors, vous voyez l’officier là bas… je vous laisse entre ses mains. Et croyez-moi, à côté de Herr Lintzer, lui est bien pire… Que choisissez-vous ?
- Je…
Ma gorge s’était asséchée.
Il me tenait le poignet fermement. Je cherchais Claudia mais impossible de la voir. Il m’emportait avec lui.
Soudain, je vis Herr Lintzer, mes jambes se mirent à ne plus me soutenir. C’est là qu’il me plaqua contre le mur.
- Embrassez moi ! m’ordonna t’il.
Il plaqua ses lèvres contre les miennes, m’imposant ce baiser, laissant mes lèvres céder la place à sa langue inquisitrice. Le temps s’arrêtait. Je me laissais emporter par ce tourbillon.
- Je vous ai reconnu, lui aussi vous reconnaîtra. Vous êtes une très belle femme. Il vous recherche depuis des semaines, vous êtes pour lui, je pense une obsession.
- Cet homme , je ne veux plus jamais me retrouver avec lui.
- Pourtant vous.. votre activité fait que vous n’y échapperez pas. Je vais devoir prendre les choses en main et vous mettre hors d’état de nuire.
- Je..
- Chut…. Suivez-moi.
Il m’attira dehors.
- Apportez moi ma voiture.
Il me poussa sans ménagement dans sa voiture.
- Où m’emmenez-vous ? Qu’allez vous faire de moi ?
- Ma prisonnière.
- Je vous en supplie ne faites pas cela. Je vous promets que je ne fais rien de mal.
- De mal ? vous espionnez mon pays.
- Il se passe des choses pas très claires dans votre pays et vous ne pouvez le nier.
- Ainsi, vous ne niez pas être une espionne.
- Vous vous trompez sur mon compte.
Quand la voiture s’arrêta à un carrefour, je pris mon courage à deux mains pour tenter de sortir de la voiture. Il m’attrapa par la taille et me jeta vulgairement sur le fauteuil arrière.
- Lâchez moi !
- Lâchez moi je vous en prie Herr Ludwig…
Je me retrouvais le dos sur la banquette, lui dessus de moi, me dominant .
- Lâchez moi je vous en conjure.
- Vous savez que c’est impossible, cessez de vous débattre.
Je luttais de toute mes forces. Il était bien plus fort. Sa stature, il faisait au moins 1m85, ses muscles, je les sentais à travers son smoking. Je devinais aussi que le désir l’avait saisi.
- Vous… vous méritez que je vous corrige ! Maintenant taisez-vous !
Arrivés devant un immeuble, il sortit et me tendit sa main.
- Avancez maintenant.
- Non.. je vous en supplie, laissez-moi repartir. Je vous promets de rentrer en France, vous ne me verrez plus !
- Avancez, ce sera de gré ou de force. Vous ne repartiez nulle part.
- Voulez vous que j’utilise la force ? ça risque de ne pas vous plaire.
Je me redressais fièrement, passant devant lui.
- Voilà qui est mieux.
- Peter, merci de préparer la cellule en bas, je vous prie.
Je me retournais, en colère. Il s’approcha de moi. Il me plaqua à nouveau contre le mur de ce couloir.
Il plongea ses yeux dans les miens.
-Voilà qui est mieux., dit-il en ôtant mon masque. voir vos jolis yeux de biches.
- Je…
Il me rendait complètement folle. Comment résister à ce désir, cette tension que nous avions depuis le début, cette évidence. Devais-je lui faire confiance, céder ou résister ?
Je restais là les bras contre le corps. Je voyais son sourire satisfait sur les lèvres.
- Humm, déjà apprivoisée ?
Je fronçais déjà les sourcils.
- Peter va vous conduire à votre cellule.
- Vous m’emprisonnez ? vous n’avez pas le droit de faire cela, sans motif.
- Sans motif ? Vous rigolez Véronika. Je peux faire ce qu’il me plait de vous maintenant. Vous êtes soupçonnée d’espionnage. Soit vous restez ici, soit je vous libre à mes autorités..
Avec résignation, je suivais Peter. Il me fit descendre dans une cave aménagée.
Je devais reconnaitre, que le confort était un peu plus présent que ma première cellule.
Herr Ludwig avait suivit Peter.
- Un si bel oiseau en cage.
- Allez au diable !
Cela l’avait fait rire.
- Peter, la clé je vous prie.
Il ferma ma cellule en me regardant.
- Vous voyez, pour atteindre la clé, il faudra venir la récupérer ici…
Il la mettait dans un trousseau de clés qui était dans sa poche. Il semblait si satisfait.
Je tenais les barreaux ma tête se plaquant contre eux.
- Je vous souhaite bien du courage pour me supporter.
- J’ai tout mon temps pour vous apprivoisez.. Mademoiselle l’espionne.
Je fronçais les sourcils à nouveau.
- Arrêtez, vous mourrez d’envie que je m’occupe de vous !
- Que vous vous occupiez de moi ? mais vous rêvez je crois.. Herr…Ludwig
- Humm j’aime quand vous m’appeler Herr Ludwig, on y décèle une certaine pointe d’ironie…
- Je ne connais pas votre prénom.
- Et c’est bien ainsi. Je serai toujours Herr Ludwig.
Je pestais.
- Vous n’allez pas quand même me garder ici ?
- Vous croyez quoi ? vous avez déjà fuit à Munich, dans ma voiture ? vous ne me laissez pas le choix.. peut être préférerez vous dormir attachée avec moi au lit.
- Vous… vous êtes .. un ..
- Un quoi ?
- Je préfère ne rien dire, vous ne le méritez pas.
- Sur ce, je vous laisse râler dans votre coin, bonne nuit chère Mademoiselle Lane.
- Bonne nuit Monsieur Herr Ludwig… Der Kommandator !!!
Il y avait des couvertures bien chaudes, un lit, et un petit cabinet de toilettes bien agréable. J’avais une petite bougie pour m’éclairer.
Je ne savais pas à quelle heure je m’étais réveillée, ni quelle heure il était. Ce fut le bruit des pas suivi de l’odeur d’un vrai repas qui m’enlevait de ma torpeur.
- Bonjour Mademoiselle Lane. Avez-vous bien dormi ?
- Parce que vous dormez bien vous quand vous êtes prisonnier ?
- Ah je dois dire que cela ne m’est jamais arrivé. Vous ne semblez pas si maltraitée que cela ?
- Je…
Il ouvrit ma cellule et m’apporta un plateau repas des plus soignés. Des fruits, des œufs, du pain.. et un chocolat chaud… hummm je me remémorais ma grand-mère qui me préparait un chocolat chaud. Elle faisait chauffer du pain sur les fourneaux, y mettait un peu de beurre puis elle râpait le chocolat. Si précieux.
- Aller manger maintenant.
- Ne m’infantilisez pas ! je mangerai si je le décide.
- Vous ne décidez de rien, vous ne comprenez pas votre situation je le crains. Sachez que je suis là pour vous protéger bien que je sache que vous êtes une petite espionne.
Je ne savais quoi répondre. Il avait raison. Je me devais de faire profil bas.
- Je viendrais plus tard vous interroger. J’ai quelques affaires qui m’attendent. Vous avez intérêt à coopérer.
- Vous ne voulez pas manger, tant pis pour vous.
Il reprit alors le plateau et quitta la cellule et remonta.
Je constatais qu’il avait laissé la porte ouverte. J’en profitais pour me faufiler. Remonter au plus vite.
- Lâchez moi !!!!
Peter m’avait récupérer à peine en haut de l’escalier.
- Attachez là au lit ! quelle lionne vous êtes.
Je me débattais. Peter, sans ménagement, m’enchaina au lit. J’entendais le cliquetis des chaines.
Je reconnus les pas d’Herr Ludwig... ses pas.
- Je vais devoir m’occuper de vous plus tard. En attendant je vais devoir vous bâillonner. Je reçois du monde et je ne voudrais pas qu’il tombe sur vous ce cher Herr Lintzer.
- Je me tairais promis, je ne ferais pas de bruit.
Son parfum m’envoutait malgré moi tout comme sa présence. Je sentais sa bienveillance. Je le savais aussi juste et strict.
- Je vais quand même bâillonner cette jolie bouche.
Il m’attacha plus fermement les mains au dessus du lit. J’étais ainsi incapable de bouger, sans pouvoir parler.
- Humm vous êtes si belle surtout quand vous ne parlez pas !
Je fronçais les yeux, je le savais taquin, ce jeu qu’il y avait dès le départ entre nous deux.
En partant il m’embrassa le front.
- A plus tard petite espionne.
Je trouvais le temps long, j’avais terriblement envie d’aller aux toilettes. Il m’avait tellement bien ligotée que je ne pouvais même pas sortir du lit. Je n’allais quand même pas me faire dessus.
Je n’arrivais pas à tenir. N’en pouvant plus, je me lâchais. Quel soulagement mais quelle honte aussi !.
Je commençais à ressentir ma pisse froide me picoter, mes vêtements imbibés de l’odeur.
Quand j’entrevis la lumière, j’étais éblouis.
- Humm si sage et docile. Un enchantement pour les yeux.
Je protestais.
- Quelle odeur est-ce ?
Il se rapprocha de moi. Il s’assit sur le côté.
- Mais c’est vous !
Il ôta mon bâillon.
- Oui c’est moi j’avais tellement envie d’aller aux toilettes, vous avez vu combien de temps vous…
Et là il me remit le bâillon.
- Tellement mieux ainsi.
Il me détacha du lit et me souleva sans aucun effort.
- Venez.
Il me poussa avec vigueur, jusqu’à l’étage, puis nous montions un nouvel étage.
- Peter, préparez moi un bain, nous devons nettoyer notre petite souillon.
Il m’avait attaché les mains dans le dos à une chaise, toujours bâillonnée
- Maintenant vous allez me dire ce que je veux savoir.
- Le bain c’est deux options : soit je vous interroge avec rudesse pour obtenir ce que je veux savoir ou alors vous prenez simplement un bain.
Il releva ma robe sur mes cuisses.
- A votre âge, vous faire pipi dessus.
Il avait saisi une serviette. Il commença doucement à me nettoyer les cuisses.
Je pinçais mes lèvres. Cette sensation m’était impossible. Cette proximité. Je voulais plus et je savais que je devais rester éloignée de lui.
Il prenait son temps, me regardant fixement dans les yeux.
- J’aime que ma prisonnière soit propre, très propre.
Je ne pouvais répondre.
- Voulez-vous que je vous nettoie de partout ?
Je faisais les yeux gros. A quoi bon protester, il avait réponse à tout..
- Je vous sens bien chaude, votre corps vous trahit ma chère.
Vous aimez être traitée ainsi. Cela vous excite n’est ce pas ?
Doucement, il commença à tamponner mon entrejambe. Je protestais.
- Laissez vous faire ! Ecartez vos jambes ! Obéissez. Vous mourrez d'envie de lâchez prise!
Il me regardait droit dans les yeux. Il m’embrassa à travers mon bâillon.
Je tentais de me défaire.
Je sentis sa douceur lorsqu’il nettoya mon intimité.
- Dois-je utiliser la manière douce ? ou rude pour obtenir mes informations ?
Il ôta mon bâillon.
- Allez au diable.
- Ah je vois le retour de la véritable tigresse. Laissant passer sa véritable nature. Si je vous libère, je vais devoir rester méfiant sur vos techniques fourbes. Mais je vais avant cela vous interroger et cela ne va pas vous plaire, croyez-moi. Vous allez m’obliger à faire ce que je n’aime pas faire !
- Alors ne le faites pas. Laissez moi partir, je ne dirais rien.
- Ah parce que vous souhaitez le dire à qui ? laissez-moi rire?
Il empoigna mes cheveux par l’arrière.
- Allons nous occuper de votre cas, chère Véronika.
Il me détacha, et me retenait les poignets d’une manière ferme dans le dos.
- Peter, comment est l’eau du bain ?
- Excellente température.
- Parfait !
- Donc Mademoiselle Lane, quelle information recherchiez vous ?
- Je ne vous dirais rien.
Sans que je comprenne ce qui se passe, il plongea ma tête sous l’eau et la ressortit.
- Vous ne voulez toujours pas parler ?
- Non…
Et il la replongea encore, et un peu plus longtemps. Des vas et viens réguliers. Il testait mes limites, je testais sa résistance..
- Parlez !
- Non !
Cette fois-ci, il me laissa la tête sous l’eau. Je tentais de me débattre, mais il la maintenait fermement. Je compris qu’il ne plaisantait pas.
- Alors ? toujours pas envie de parler ?
- Je.. d’accord, je vais parler.
- Voilà j’aime mieux cela. Je vous écoute !
- Nous sommes ici car nous nous inquiétons de cet homme Adolf Hitler, nous le surveillons depuis quelques temps. Nous devons glaner le maximum d’information pour les renseignements français.
- Depuis combien de temps êtes vous en mission ?
- J’ai commencé il y a quelques semaines après le meurtre de ce Franz.. je vous jure, je n’avais rien à voir avec tout cela.
Il replongea ma tête sous l’eau.
- Je vous jure c’est la vérité.
J’avais de plus en plus de mal retenir mon souffle. Je lui livrais tant d’informations.
Une fois qu’il eut terminé, il rajouta de l’eau chaude.
- Vous allez l’avoir votre bain ! Vous le méritez.
Je vous laisse quelques vêtements pour vous changer. Merci de votre coopération ! J’obtiens toujours ce que je veux , sachez-le !
Je n’arrivais plus à parler, j’étais fatiguée.
Je ne résistais pas à un bon bain. Cela faisait si longtemps que je n’en avais pas profité. Je sentais mes muscles se détendre. Je savourais cette parenthèse. Comment cet homme arrivait tant à me troubler. J’étais incapable de lui résister avec force.
En arrivant dans la chambre, sa chambre, je vis la finesse des meubles . Il avait si bon goût. Je découvris alors sur la table une robe somptueuse, quelques affaires pour la nuit. Je tentais de glaner des informations en fouinant mais rien... Dans la salle de bain, je vis son rasoir.. il avait oubliez son rasoir....
En revenant dans la chambre, je vis ce mot tomber au sol: Soyez prête à 19H.
Il voulait jouer, nous allions jouer. Mais cette fois je je lui céderai rien.
Je tentai d’ouvrir la porte mais j’étais enfermée.
Soudain, j’entendis toquer.
- Prête ?
- Oui..
Il ouvrit la porte et pénétra dans sa chambre.
- Vous êtes somptueuse.
- Je.. que voulez-vous de moi ? a quel jeu jouez vous ?
- Je vous l’ai dit, j’obtiens s toujours ce que je veux.
- Et que voulez vous ?
- Vous…
Sa réponse m’avait surprise tellement son regard était rempli de sincérité. Il était si troublant, ce coté lumineux, l’autre si sombre. J’aimais sa poigne. J’aimais lâcher prise malgré moi avec lui. Je me sentais protéger et en sécurité.
Il me tendit son bras.
- Venez, allons dîner.
Nous descendions ensemble les escaliers. Cette tension sexuelle entre nous deux était si évidente.
- J’ai pris soin de choisir vos vêtements et vos sous-vêtements. Je n’ai qu’une hâte les découvrir.
- Vous..
- L’idée vous plait, avouez le vous !
Nous dinions à l’opposé l’un de l’autre. Il avait mis un sublime phonographe. Des bougies allumées,.
- Vous dansez ?
- Je..
Je baissais les yeux. Il m’avait tendu sa main. Je m’avançais à lui.
Il mis sa main dans mon dos et m’attira à lui.
- Je sens votre cœur battre ma chère. Vous êtes là où je veux que vous soyez. Je vous veux libre et docile à la fois, libre et prisonnière. Je vous veux tout simplement. Je veux vous posséder.
Je n’osais pas répondre..
- Où est passé la femme qui me résiste ?
Je n’arrivais pas à résister car au fond de moi c’est ce dont j’avais envie. D’etre protégée, d’etre désirée ainsi.
- Allez vous asseoir sur la table.
Je l’écoutais, je m’assis sur la table.
- Remontez votre robe et laissez-moi admirer vos bas.
Doucement je remontais ma robe, dans ce moment si érotique.
- Humm quelle déesse.
Il se rapprochait de moi, il glissa ses doigts sous mes bas de soie, caressant ma peau.
- Votre peau est un délice le savez vous.
C'est à ce moment que je sortis le rasoir..
- Laissez moi partir maintenant.
- Allez y égorgez-moi! vous en êtes incapable.
Il prit mon poignet et saisit le rasoir avec tant de facilité.
Il se mit alors à genou, commençant à embrasser l’intérieur de mes cuisses. Il se délectait. Il me forçait à écarter davantage mes cuisses. Il se redressa.
- Humm vous êtes une telle invitation au plaisir de la chair.. chère Véronika. Je vais prendre un plaisir à vous prendre sur cette table.
J’allais parler quand il prit possession de ma bouche. Une de ses mains s’égarant dans mes cheveux avec fermeté. Mes lèvres s’égaraient alors sur son cou. Il me redressa en me tenant les cheveux.
- Tout doux !
Il avait pris le rasoir et couper le haut de ma robe. Voilà, vos seins ne méritent pas d'être cachés plus longtemps, exposez les que je les admire. Exhibez-vous !
Non.. je..
- Exhibez-vous !
- Caressez-le, faîtes moi pointer vos tétons. Pincez-vous comme vous aimeriez que je le fasse.
Mes lèvres s’entrouvraient.
- C’est ça caressez le bien. Comme vos tétons pointent ! Continuez, vous aimez cela !
Je n’arrivais plus à parler, il m’hypnotisait, comme s’il me connaissait, ce dont j’avais besoin.
- Hummm, je devine combien vous êtes déjà humide. Laissez moi vérifier.
Il prenait ce qui lui appartenait. Il prit ma chatte de pleine main.
- Frottez-vous maintenant… frottez- vous comme la chatte que vous êtes.
- C’est cela.. humm je sens votre mouille sur toute ma main. Quel délice. J’ai hâte de vous goûter.
Il ôta sa main et la lécha.
- Quel nectar.
Il commença à dessiner de ses doigts ma bouche puis les engouffra . Je les léchais naturellement.
- C’est ça … léchez bien.. humm, léchez ces doigts qui vont vous pénétrer.
Je me sentais interdite mais si excitée.
Il me plaqua le dos contre la table Il poussa mon fessier contre le rebord.
- Ecartez bien vos jambes que je vois votre con. Mademoiselle..
- Prenons la température de votre excitation. Je crois que vous êtes bien chaude.
- Je….
- taisez-vous !
Il glissa trois doigts dans ma chatte.
- Vous êtes déjà bien ouverte, vous le savez. Vous transpirez cela. Vous êtes destinée à cela. Avouez-le vous. Je vous veux suppliante, seule vous me direz quand je vous possèderais. Je vous veux entière.. entièrement.
Il s’agenouilla. Je sentis sa langue se mêler à ses doigts faisant des vas et viens. Il me tenait les cuisses. Je tentais de me dégager, ne tenant plus. Il me léchait avec une telle intensité. Je sentais sa langue s’engouffrer dans mon être, écartant de ses doigts la peau autours de mon clitoris, y déposer des coups de langue, l'aspirer. Je gémissais encore et encore.
- C’est bon hein ma belle….
- C’est ça écartez bien vos cuisses que je vous savoure plus. Votre chatte est divine.
Il glissa à nouveau plusieurs doigts en moi. Il se releva. Je sentais toute sa puissance conquérir mon antre. Il prit mon sein droit puis gauche. Il les empoigna avec force pour mieux me prendre. Il était sauvage.
Alors que je me relevais, il saisit mon cou et le serra fortement.
- Vous me rendez fou.
- Un quatrième doigt dans votre chatte vous fera peut être arrêter de gémir ?
Il plaqua sa main sur ma bouche et me baisa avec ses doigts.
- Je sais combien c’est bon, je vois combien vous dégoulinez de plaisir.
Il me posa sa main alors sur mon ventre et ses va et viens étaient si intenses. Je n’arrivais plus à me contenir. Je me relevais, ma main tentant de l’éloigner. Il m’agrippa fermement le cou pour me maintenir contre la table. Il était si ferme. Cela m’excitait.
- Vous allez jaillir ! allez !!!
Je ne tenais plus, il me fît jaillir. C’était la première fois que cela m’arrivait ; Je voyais des jets de partout.
- Femme fontaine.. le meilleur des champagnes.
- Regardez ma main, petite putain.
- Je ne suis pas une putain.
l me releva.
- Si vous êtes ma putain, là est la différence.
Il me retourna, je me laissa faire docilement.
Il avait mis mes mains dans mon dos, son avant bras contre mon dos. Je laissais aller ma tête contre lui.
- Dites le.. que vous êtes ma putain.
- Je.. ne suis pas.. votre putain….
Il lâcha son emprise au niveau de mon cou et claqua mes fesses, encore et encore.
- Vous méritez votre correction !
Il tenait toujours fermement mes poignets dans le dos.
Il écarta avec ses pieds mes jambes. Il saisit à nouveau son rasoir et découpa ma robe. Elle était en lambeau. Je me retrouvais nu avec mes jarretelles et mes bas.
- Si vous êtes ma putain, regardez vous, le cul à l’air, prête à être cueiillie. Sentez-vous mon désir?
Je sentais son sexe dur à travers son pantalon.
- C’est ça que vous voulez dans votre con de petite putain..
- Non…
- De quoi alors ? quelle terminologie vous préférez ? Chienne ? Femelle ? femme ? Putain..
Pour moi vous êtes un tout.
Je sentais sa cuisse s’amuser à se plaquer contre mon sexe. Je me trémoussais. J’en voulais plus, malgré moi. Il m’avait mise dans un tel état.
- C’est ça, dandinez-vous petite putain. Ne vous retenez pas, Soyez-vous avec moi. Vous me direz quand je dois vous prendre.
- Je…
- Maintenant… Monsieur…
- Oh déjà maintenant… je vous que vous ne pouvez tenir à l’idée qu’on vous baise. Et vous refusiez de me dire que vous êtes une espionne.
Il s’empara vigoureusement de ma chatte. D’un coup sec il prit l’assaut. Il tenait mes poignets. Les premiers coups étaient au départ doux. Il glissa bien au fond.
- Hum si chaude ! je vais vous baiser comme vous le méritez.
Il claqua alors mes fesses et me pilonna. Je ne cessais de crier mon désir. Chaque coup me remplissait bien au fond.
Dans son élan, il mit un doigt dans mon anus.....
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- Mademoiselle Lane, j’ai mené mon début d’enquête. Il semblerait que vous soyez mêlée à plusieurs affaires. Les amis de Monsieur Franz se souviennent en effet d’une femme blonde saoule.
Je le regardais. Sa fière allure. Il prenait soin à enlever ses gants en cuir. Toujours impeccable sur lui. Malgré moi, je me savais en sécurité avec lui contrairement à cet Herr Lintzer. Il me glaçait.
Sa voix à lui était chaude, suave. Son français impeccable.
- Asseyez-vous je vous prie.
Je le regardais, interdite. Qu’attendait-il de moi ?
- J’ai dit asseyez-vous, je ne le répéterais pas.
Je l’écoutais faire le point sur ce qu’il avait découvert. Ma chambre où je logeais a été vidée. Les adresses que je lui avais indiquées personne ! Je sentais l’étau se resserrer sur moi.
- Comment est-ce possible ? je vous ai dit la vérité !
- Je ne peux malheureusement vérifier vos dires. Un homme est mort. Regardez-vous. Une femme belle, avec de tels atouts faits tourner la tête des hommes. Peut-être feignez vous d’être cette femme innocente.
Je levais mes yeux vers lui, complètement perdue.
- Oui ce regard là.. mais je ne me laisserai pas prendre. J’ai demandé à Monsieur Lintzer de vous interroger.
- Monsieur Lintzer ? je.. non je vous en prie.
Il but une dernière gorgée de vin en se levant. Je me levais en allant vers lui, je courus vers lui. Je m’accrochait à son col.
- Je vous en prie, vous devez me croire.
Ses yeux bleus plongèrent dans les miens. Il me repoussa en me plaquant contre le mur. Je sentais son souffle dans mon cou. Le temps semblait s’arrêter. Il emprisonnait mes mains d’une main ferme.
- Monsieur Lintzer vous interrogera ! cessez maintenant.
- Je vous en prie ! je vous en conjure, ne me laissez pas avec cet homme.
- Monsieur Lintzer a toute ma confiance pour vous interroger.
Il me regarda quelques secondes, puis quitta ma cellule me laissant ainsi. Je tremblais à l’idée d’avoir à faire à nouveau à cet homme. J’avais ressenti sa violence, son regard poisseux sur moi. Comment pouvait-il lui faire confiance ?.
Je me recroquevillais sur mon lit. Ma tête contre mes genoux.
Soudain, j’entendis des pas.
- Humm Prinzess…
Cette voix allemande me glaçait. La manière dont il avait prononcé ce mot. Deux gardiens me trainaient par les bras. Je refusais de me laisser faire.
- Lâchez moi !!!
Il se rapprocha de moi. Tout en plongeant son regard dans le mien,
- Wir haben vielen frangen… und du antworten muss !
Il emboita le pas, Je me débattais jusqu’à ce qu’on me traine à son bureau. Siège en cuir, tout était à sa place. Si strict tout comme semblait l’être sa personne.
On m’installa à un siège face à lui.
Il commença à m’interroger. Les deux autres gardiens étaient derrière moi.
Il s’adressa en allemand, sans que je comprenne, à ses hommes. Ces derniers sortirent.
Comment voulait il faire son interrogatoire alors que je ne maitrise pas la langue allemande.
- Je veux voir quelqu’un de France, un avocat. Vous ne pouvez pas me garder ainsi.
Je gardais mon calme, je ne voulais pas céder à la panique face à cet individu.
Il se leva, et s’installa face à moi. Il posa son fessier sur son bureau en restant légèrement debout. Puis il me dit :
- Je parle votre langue. Voyez-vous. Pas besoin d’autres personnes pour vous interroger. Avec moi, vous allez avouer, vous allez me supplier pour que je cesse de vous interroger.
- J’ai dit la vérité à votre supérieur.
- Ah Ja.. Herr Ludwig. Je vois qu’il s’est laissé charmé. Il n’est pas objectif. Moi je le suis. J’ai mené mon enquête aussi. Vous avez délibérément charmé Monsieur Franz. Un de ses collègues nous a indiqué comment vous vous y êtes prises. Pour eux, vous étiez deux putains.
- Comment… osez-vous me traiter de putain !
- Vous êtes une putain, probablement une espionne, et probablement une meurtrière.
Je le regardais, cet homme me dégoutait. Il se dégageait quelques choses de malsain dans sa manière de me parler.
- Voici l’arme qui a tué Monsieur Franz. Expliquez-moi comment elle s’est retrouvé dans votre sac ?
- Je ne le sais pas ! je vous jure, je ne sais pas. J’ai tenté de retrouver mon amie Claudia.
- Nous n’avons pas trouvé votre soi-disant amie.. Claudia. A l’adresse indiquée, personne. La maison était vide. Là où vous nous avez dit dormir, rien ! vous êtes qu’une vilaine petite menteuse.
Puis il me donna une gifle.
J’étais là, interdite. Tenant ma joue rouge. Je me devais de le garder sous contrôle. Je prenais ma respiration. Je ne disais plus rien.
Il se leva et tourna autours de moi. Il était derrière moi. Puis il tira sur mes cheveux pour attirer ma tête en arrière.
- Je vais te briser ! me dit il en ayant son visage presque collé au mien.
Je tenais ses mains avec les miennes, tentant de me défaire.
- Arrêtez je vous en prie. Vous me faîtes mal !
- Alors parle moi de cette soit disant Claudia. Pourquoi avoir tué Franz ?
Nous rentrions dans un dialogue de sourd. Quoi que je fasse, il n’écoutait rien. Il avait déjà sa position.
Il me gifla à plusieurs reprises.
J’étais épuisée, je voulais retrouver ma douce cellule.
Le temps me paraissait infini. Aucun échappatoire. Personne ne savait que j’étais ici. Et cet homme, Lintzer allait probablement faire de moi son souffre douleur.
L'interrogatoire terminé, on me ramena à la celulle.
Et cet officier, le reverrai-je ? A quel jeu jouait-il avec moi ?
En pleine nuit, je me réveillais en sursaut.
- Hallo Prinzess.
Herr linzer était dans ma cellule. La lumière froide du corridor me faisait mal au yeux.
- Qu’est ce que vous me voulez ? je vous ai dit tout ce que je savais. Par pitié arrêtez.
- J’arrêterai quand tu auras avoué ton crime.
Je me levais, toujours habillée de ma robe de soirée. Je n’avais rien d’autres.
- Faites votre métier ! enquêter ! je vous ai dit la vérité.
Sans ménagement il vint vers moi, me prenant par le cou. Il m’orienta vers la table et plaqua ma tête dessus.
- Ferme ta petite gueule. C'est moi qui parle et donne les ordres ici!
De son autre main, il releva ma robe.
- T’es une belle putain, je dois le reconnaitre. Tu as dû en faire des ravages. Sentir des queues. Humm tu es bien chaude.
Je sentais sa main s’aventurer dans mon entrejambe.
Je me débattais, mais lui me tenait toujours aussi fermement par le cou.
Il avait saisi sa matraque qu’il avait attaché à son uniforme.
Il commença à me battre avec sur les fesses.
- Tu crois que je veux baiser une femme qui a connu tant d’hommes !
Je fermais les yeux, pensant que j’étais dans un mauvais rêve.
Mon cerveau se mettant en pause. Je pensais à des choses douces, à mes parents, mes grands parents.
Que pouvais-je faire face à ce pervers ?
- Voilà comment on corrige une femme et qu’on la remet à sa juste place.
Puis il quitta la pièce le laissant sur la table, la robe relevée. Mon fessier était douloureux. Il m’avait tant fessé.
- Je reviendrais pour m’occuper de toi plus tard Prinzess.
Je me sentais terrifiée. J’allais me coucher comme je le pouvais sur mon lit. Tremblante.
Le lendemain matin, on m’emmena à la douche. Je peinais à marcher. Je ne sentais plus la froideur de la douche. J’imaginais où j’étais… repensant à la chaleur de ma chambre, à ce temps où j’étais libre.
Les jours filaient, j’étais heureuse de ne pas le voir, cet herr Lintzer. Allais-je moisir ici.
J’avais parler trop vite.
- Humm Prinzess… Comment allez-vous ?
Je relevais la tête, avec ce regard qui en disait long. Il s’approcha de moi dans ma cellule. Il me coinça dans le coin de cette dernière. Je ne voulais pas lui montrer combien il me faisait peur.
Il était plus petit que moi. On aurait dit un petit caniche aboyant sur tout.
- Votre seule manière de vous montrer supérieur, Herr Lintzer est d’écraser les autres. Vous pensez que vous allez me briser, vous rêvez. Vous êtes bien petit ! Vous pouvez me battre, faire de moi ce que bon vous semble. Jamais je vous céderai ou avouerai un crime que je n’ai pas commis. Allez-vous battez moi ! vous ne savez faire que cela.
Je voyais son visage devenir rouge. Il leva la main pour me gifler.
- Allez y, vous ne savez faire que cela ! lui répondis je en souriant.
Il mit sa main sur mon cou pour m’immobiliser.
- Je sais que tu aimes ça ! ton entrejambe est chaud.
Sans aucun ménagement il déchira ma robe, dévoilant ainsi ma poitrine.
Immédiatement, je me cachais derrière mes mains.
- Tu la ramènes moins ! Pour ce soir, j’ai des projets pour toi.. Prinzess !
Je ne voulais pas céder à la peur.
On vint me chercher, je ne savais pas quelle heure il était.. J’avais faim, froid. C’était sa manière je pense de me torturer. Il devait jubiler. Je ne lui montrerais rien.
ON m’avait apporter une espèce de nuisette rose poudrée, des chaussures élégantes et des sous vêtements.
Quand on vint me chercher, j’avais garder ma robe de soirée qu’il m’avait déchiré, en l’attachant comme je le pouvais. Mais au lieu de m’amener à lui voyant que je n’étais pas habillée comme il l’avait désiré, il se présenta en personne.
- Je vois, me dit-il. Je vois que je m’occupe de toi, Prinzess, et que tu refuses d’être bien traitée. Tu fais ta difficile.
Comme à mon habitude, je le toisais du regard.
Il tenait toujours sa matraque.
- Tu as 5 min pour te changer. Il s’assis sur la chaise. 5 min. Après je sévirai.
Je m’assis alors sur le lit ne voulant céder à son exigence. Je lui souriais.
Je savais qu’il allait sortir de ses gonds mais peu importe, je m’étais mis en tête de ne pas lui céder.
- Il me montrait sa matraque. Dois-je encore te punir ?
- Allez-y ! jamais vous ne me rabaisserez à votre niveau.
- A genou !
- Jamais.
- J’ai dit à genou !
Il donna un coup de matraque au niveau de mes genoux qui me fit plier et tomber au sol. Je me retrouvais ainsi assise au sol. Je sentais sa rage.
Il appuya sur ma tête.
- Tu vas ramper à mes pieds. J’en ai maté plus d’une qui était comme toi à me résister. Toi, je vais prendre un plaisir fou à te dresser Prinzess.
Il appuya sa chaussure sur ma tête. Je ne voulais pas céder aux pleurs. Jamais, jamais devant cet homme.
- tu vois, je voulais te faire prendre du plaisir, te voir te faire sauter par mes gardiens. et tu refuses d'être baisée... quelle putain fais-tu...
- Que se passe-t il ici ?
J’entendis alors la voix réconfortante de cet officier.
- Ah Herr Ludwig.
Ils se parlaient en allemand. Puis l’officier s’adressa à moi.
- Je vois que vous faîtes tout pour rester ainsi. Herr Lintzer vient de me dire que vous ne coopérez pas. Et que vous tentiez d’utiliser vos charmes pour échapper à vos interrogatoires.
J’étais la poitrine presque nue. La situation ne jouait pas en ma faveur.
- Je vous en conjure, je vous ai dit la vérité. Cet homme me terrifie.
- Cessez cela avec moi !
Soudainement, je décidais de me montrer nue, lui montrant mes bleus.
- Et ça, vous appelez cela comment comme interrogatoire ?
- Herr Lintzer ? il le regarda de manière interdite.
L’officier soudain laissa place à une certaine douceur. Il retira alors son manteau pour me couvrir.
- Herr Lintzer, cette affaire est sérieuse. Qu’avez-vous fait !
- Mademoiselle Lane, venez ici.
Il me prit par le bras, sous sa protection.
- Je la transfère à un autre centre là où est mon bureau. Monsieur Lintzer, nous n’en resterons pas là avec vos méthodes.
Je lâchais enfin prise, mes nerfs lâchaient. Je me réfugiais dans ses bras malgré moi. Le réconfort de cet homme me faisait oublier tout ce par quoi j’étais passée. J’avais trouvé mon protecteur, enfin je le pensais à ce moment.
- J’emmène la prisonnière avec moi.
J’étais dans son véhicule, je n’arrivais plus à parler, je tremblais encore et encore. Etais-ce son contact, étais-je malade ?
Je m’endormis sans avoir de crainte.
Le lendemain matin, je me réveillais à nouveau dans une cellule. De nouveaux vêtements m’avaient été déposés.
- Véronika, réveille toi!
Je reconnus alors la voix de Claudia….
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Fière comme Artaban d’arborer ma laisse, je parade au soleil sur le parking, et Ton œil me regarde hilare que je sois rendue si dingue par la simple sensation d’un bout de cuir. Nous franchissons les portes à tambours et pénétrons dans la galerie commerçante. Une longue, belle et large galerie surmontée d’une verrière et ponctuée d’ilots de détentes comprenant bancs en bois et jardinières hautes et étoffées. Je me régale d’avance, j’en bave. Je trottine à Tes pieds tandis que Tu presses le pas jusqu’à l’entrée du supermarché, et nous franchissons enfin les battants.
L’allée principale s’offre à mes yeux, je marque une légère pause mais Tu tires sur ma laisse. Divers stands ponctuent l’allée centrale, Tu me mets debout sans ménagements et exerces de légères pressions sur mes tétons pour commencer à les titiller. Mon regard se trouble d’emblée et le remarquant, Tu attrapes mon menton pour le diriger vers le vendeur d’un stand en lui indiquant : « n’est-ce pas qu’elle est une bonne chienne, cette petite salope ? ». Je supplie du regard mais : « dis-le-lui que t’es une bonne chienne, ma salope… » et malgré la honte je lève les yeux pour les fixer dans ceux du vendeur comme Tu m’as appris à le faire : « je suis une bonne chienne Monsieur », « c’est bien petite pute » et Tu me craches doucement dans la bouche « bonne chienne ».
Tu m’emmènes ensuite voir la boulangère en tirant doucement sur ma laisse. Tu lui commande notre pain et plaisantes avec elle tout en caressant toujours mes tétons qui sont maintenant durs et sensibles au point d’être presque douloureux, alternant les mouvements, effleurages, et pressions, voire pincements progressifs. Je ne peux m’empêcher de gémir comme une chienne devant la boulangère. Tu souris ironiquement et abrèges la conversation pour m’emmener voir le poissonnier. Les sensations offertes à mes seins m’ont rendue complétement trempée et je commence à perdre la tête tandis que nous marchons côte à côte, moi avec Tes mains sur mes seins, gémissant et trémoussant mon cul sous les regards des autres clients. J’ai honte… mais j’ai du mal à me contrôler.
On arrive devant l’étal du poissonnier, à qui Tu commandes notre poisson de la même manière, en me faisant gémir. Le poissonnier me fait un grand sourire, tandis que Tes mains malaxent mes fesses, rentrent sous ma culotte, et vont jusqu’à mon antre sentir à quel point je suis mouillée : « elle est à point, elle n’en peut presque plus » puis ressortent : « t’en veux hein… » Tu m’embrasses avec fougue, Ta langue caresse longuement la mienne : « pas tout de suite, petite chienne, montre-lui comme t’es sage d’abord ». Tu m’imposes la position, debout jambes écartées, penchée en avant, le cul bien cambré en arrière et m’administres quelques fessées « c’est ça que tu veux hein… » tandis que le poissonnier se charge de caresser et pincer mes tétons. Mon excitation et ma frustration sont telles que j’oublie toute retenue et me frotte à même le sol contre lequel je me suis laissée choir à quatre pattes, oubliant toute gène au milieu des clients.
Voyant cela Tu me pinces légèrement les chairs en murmurant « quelle salope tu fais là » puis Tu me redresses violemment pour m'installer à quatre pattes sur le haut comptoir d’un autre stand très ajouré et visible, celui qui prépare des smoothies frais. Tu baisses mon pantalon. De ma mouille coule sur le comptoir et alors que mon cul allait reprendre sa danse frénétique sur son bois Tu le maintiens en position haute et y frotte le bout d’un gode bien dimensionné : « dis à tous ces clients ce que tu veux… ». A nouveau je redresse le menton, fixe l’assemblée et prononce d’une voix qui a l’obligation d’être assez forte : « je veux… que Tu me baises ! ». Tes yeux viennent se plonger dans les miens « c’est bien ma salope, tu vas l’avoir ma queue, mais pas tout de suite… c’est trop tôt ! » (petit sourire narquois de ta part) et enfin je sens le gode pénétrer doucement mon antre. J’ai tant attendu qu’immédiatement je m’active dessus mais Ton autre main m’immobilise le bassin « tsss… tu sais que tu n’as pas le droit de gigoter… tu dois te laisser faire » (et toujours ce sourire…), « sinon j’arrête ». Je tâche de me calmer, de « redescendre » un peu, alors qu’une vendeuse lèche mes tétons et prend plaisir à mon dilemme. Ma respiration ralentit tout de même et Tu m’aplatis le ventre et le bassin contre le comptoir tout en poussant le gode « c’est bien, t’es très sage ma petite pute. On va pouvoir continuer dans ce cas ».
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Depuis qu'il a rencontré Elvire, Paul plane dans le bonheur. Au début il a dit: ok une fois pour essayer. Elvire l'a monté comme elle sait faire, en fière amazone. Sa chatte est si tonique, si jouissive que Paul n'a pas pu se retenir. Il a pris des baffes. heureusement il a une grosse et belle bite, toujours prête à se mettre au garde à vous. Elvire l'a baisé plusieurs fois de suite, sans ménagement , en s'empalant sur lui. Elle a pris le contrôle très rapidement. Elle sait aspirer son sexe, faire monter la sève et comme Paul n'arrive pas à se maitriser, elle se retire à temps, presse le gland à lui faire mal, ce qui coupe l'éjaculation, lui file des baffes et reprend sa chevauchée endiablée sur sa bite gonflée de désir. Il est dans la position de la femme, en dessous, jambes levées, écartées. Il subit le rapport et cela lui procure un plaisir extrême, d'être ainsi dominé. Ce n'est qu'une fois bien rassasiée d'orgasmes qu'Elvire le laisse se répandre en elle. Une femme qui sait y faire pour rendre les hommes fous amoureux de sa chatte bien musclée et si jouissive.
Paul a du accepter les conditions d'Elvire pour faire partie de son harem de males montés comme des ânes et très endurants. Il a du signer un contrat de gardiennage de sa bite, moyennant contribution et mise sous cage. En échange Elvire le purge plusieurs fois par semaine. C'est elle qui décide quand et toujours chez elle. De toute façon c'est elle qui a les clés de leurs cages en acier avec deux anneaux solides en piercing pour bien les fixer. S'ils veulent jouir, ils doivent obéir et rester disponibles chaque fois qu'Elvire a envie, c'est à dire très souvent. C'est une vraie nymphomane qui adore les belles grosses bites bien dures et qui sait bien se faire jouir en s'empalant dessus. Elle ne pratique que la position de l'amazone. Elle aime sentir les gros glands frotter son point G de quoi la tétaniser dans des orgasmes à répétition.
Elvire a suffisamment de mâles dans son harem avec leurs bites en gardiennage pour ne pas avoir besoin de travailler. Comme ces connes de féministe ont interdit aux femmes de travailler avec leur chatte, elle s'est déclarée comme "services à la personne". Des femmes travaillent avec leurs mains dans des usines, d'autres femmes, les avocates par exemple, travaillent avec leurs bouches d'en haut, alors pourquoi ne pas pouvoir travailler avec la bouche d'en bas? Ainsi pense Elvire et elle ne réclame pas l'égalité avec les hommes. Non eux sont en dessous et ils sont dressés pour obéir. Pour Elvire la supériorité de son vagin bien musclé ne fait aucun doute. Ses mâles ont obligation de faire du sport, de manger sainement, si possible bio, pour avoir du bon sperme de qualité. Elle veut des grands crus de la meilleure semence male possible. C'est bon pour sa santé et son teint. Paul est directeur dans une banque. Avec sa cage il ne peut plus draguer. Il est en paix avec cela et comme Elvire le convoque plusieurs fois par semaine, il a juste le repos nécessaire pour recharger sa prostate jusqu'à la purge suivante. Il est comme un puceron bien dressé par une fourmi qui vient pomper son nectar et s'en délecter.
Elvire dort seule. Les males elle les déguste en journée. Elle aime le bon et doux sommeil. Tout le monde y trouve son compte. La nymphomane n'a plus à courir après des bites, elles sont bien dressées, sous cages et à disposition. Aucun male ne refuse jamais une purge, c'est dans le contrat d'entretien de sa bite. Il est prévenu à l'avance pour s'organiser. Les hommes qui ont eu la sagesse de mettre leur bite en gardiennage chez une experte sont en paix et très heureux. Ils sont comblés sexuellement, ils ne perdent plus un temps fou à palabrer et s'occuper de femmes casses couilles. Elvire les laisse libres pour bien bosser ou faire ce qu'ils veulent. Ils doivent juste avoir du sperme en abondance et un sexe bien dur, un sexe qui ne fait pas défaut, chaque fois qu'Elvire veut les saillir. C'est bien elle qui les baise et pas l'inverse mais cela leur convient. Paul est comblé, il vient d'être promu directeur général, ....une bite bien dressée par une experte cela donne des avantages. Rires.
La morale de cette histoire c'est que si les hommes veulent être heureux en amour, il doivent confier la saine gestion de leurs bites à leurs femmes.
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Il me semble être le matin mais ce n’est pas une certitude. Je me réveille dans une horrible puanteur qui ferait fuir un putois.
Allan vient me chercher et me passe au jet bien plus longtemps que d’habitude. Malgré l’eau froide, j’ai l’impression de revivre.
J’ai toujours mon collier, mes bracelets de poignets et de chevilles et maintenant un plug de bonne taille. Je reste à 4 pattes et Allan me traîne littéralement dans une grande pièce un peu dépourvu de tout et assez sombre.
«Aujourd’hui, je ne voudrais pas être à ta place» me lance Allan qui est pourtant d’un naturel peu bavard.
Agenouilles toi vite et prends ta position d’attente mains derrière la tête»
J’ai à peine fini que rentre une nouvelle Maîtresse. Toute habillée de vinyl noir avec une crinière rousse, elle en impose.
J’ai à peine le temps d’ouvrir la bouche,
" Bonj….» que je reçois un grand coup de pieds dans les couilles qui me fais me rouler à terre "
Elle se précipite sur moi, m’immobilise avec son genou sur les côtes et me saisit les cheveux à me les arracher.
Elle me fixe et sur un ton furieux me lance :
«Tu n’est qu’une merde, une larve et je ne t’ai pas autoriser à parler.
Et puis je n’ai pas envie d’être salué par une merde. Moi les merdes je les jettes dans les chiottes...»
Aïe, aïe, aïe, ça commence mal !
M’agrippant toujours par les cheveux, elle m’oblige à diriger mon regard vers elle et me crache au visage.
« Ne te permet même pas de lever les yeux sur moi, sinon je te démonte »
Et sur ce elle me jette vers le sol que je heurte violemment du front. A moitié abasourdi, elle me met à nouveau, un grand coup dans les parties avec la pointe de ces escarpins.
Je crie de douleur ce qui ne la calme pas vraiment.
« Une merde ça ne crie pas, alors ferme la ou je t’assomme. Joignant le geste à la parole, je reçois une gifle qui m’envoie encore au sol. »
Me relevant par les cheveux elle me fait agenouiller en me frappant l’arrière des genoux qui se retrouve bientôt en compression sur un cintre.
« Mains sur la tête et baisse les yeux avant que je ne me fâche »
Ah bon, cela devait être son côté gentillet jusqu’à maintenant !
Je l’entends appeler Allan.
« Allan, dépêche toi va chercher les autres soumis comme je te l’ai demandé. J’espère que tu les as bien préparé.
Oui Maîtresse » s’empresse-t-il de répondre
Il fait d’abord rentrer quatre soumis et les met à genoux, mains à plat sur le sol aux 4 coins de la pièce.
Maîtresse Furie, comme je l’ai surnommé dans ma tête en fait le tour pour vérifier si leur position lui convient. Elle trouve à redire à chacun et leur assène des coups d’escarpin sur les couilles, côtes, cuisses selon ce qui lui tombe sous …. le pied.
J’ai une position presque enviable, la tête tournée vers le centre de la pièce mais n’est ce pas un piège pour mieux me punir ?
Enfin sur un signe, Allan fait rentrer presque solennellement le dernier soumis. Maîtresse Furie se saisit de sa laisse et l’amène au centre de la pièce, lui attache les bras en les tirant vers le plafond et lui impose une barre d’écartement aux chevilles.
Elle n’a d’yeux que pour lui et tourne autour en le dévisageant avec envie. Un petit sourire narquois au coin des lèvres lui donne presque un visage accueillant.
Elle a maintenant saisi une cravache qu’elle promène sur tout le corps sportif de son soumis. Et puis, l’orage arrive et une déferlante de coups de cravache commence à le marquer sérieusement. Je l’entends demander pitié mais rien ne l'arrête et, épuisé, il pend au bout de ces cordes.
Le cintre fait son effet et la douleur devient lancinante. Je n’ose ni me plaindre, ni la regarder. Un silence pesant règne. Elle s’est sans doute mis en pause pour que son soumis récupère. Ne semblant pas être du genre à rester inactive, elle fait vite un tour des autres petites merdes selon ses termes avec un gros paddle qui marque nos fesses sans exception. Étant le seul à avoir une vue sur son activité, je me prends un gros crachat en pleine figure et deux gifles en aller retour qui me font vaciller.
«mais…» tente-ai je de dire
Et nouvelle grosse gifle avant de terminer ma phrase
« Ferme la, tu ne m’intéresse pas, tu n’est qu’une merde qui pue »
Ce fut ma dernière tentative de dialogue, si l’on peut dire cela d’un mot inachevé mais pas ma dernière gifle.
Maîtresse Furie s’est ouverte une petite parenthèse mais repart bien vite vers le soumis qu’elle a semble-t-il adopté. Elle est sévère, bien sadique alors il faut avoir une sacrée santé pour la satisfaire.
Elle s’en approche à petit pas et vient se frotter langoureusement contre lui mais rien ne dure avec Maîtresse Furie. Elle le détache et le plaque au sol sur le ventre. Elle lui monte dessus le dos et les fesses. Avec ses talons bien fins, elle lui pénètre la chair jusqu’au sang et le pauvre gémie de plus en plus fort. Dérangé par ce bruit, elle lui passe un bâillon boule qu’elle serre avec sa délicatesse habituelle.
Reprenant le fil de son activité, elle lui griffe le dos comme pour marquer un chemin sous les traces de ses talons.
On entend «Humm, Humm» malgré le bâillon
Pas rassasié, Maîtresse Furie le retourne et le chevauche sur le ventre d’abord vers le torse, puis vers le sexe où elle lui écrase les couilles avec le plat de ses escarpins.
Satisfaite, elle en descend et le relève sans ménagement, elle lui prend les tétons entre les ongles et serre si fort que son soumis sortira quand même un cri de douleur étouffé.
Je ne peux deviner les sentiments de son soumis mais Maîtresse Furie ne cache pas son plaisir en poussant son soumis aussi loin hors de ses limites.
Elle est constamment active et nous prenons quelques coups de paddle au passage comme des balles perdues.
Vu son intérêt, elle ne nous sélectionnera probablement pas, nous autres les moins que rien qu’elle ignore de plus en plus.
A tel point qu’elle rappelle bruyamment Allan pour qu’il nous enlève de sa vue.
« Allan, ramènes ces merdes dans leur chiotte, il n’y a rien à faire avec de telles épaves »
Nous faisons profil bas, honteux d'être ramené à des merdes.
Allan s’exécute sans mot dire, et nous ramène en laisse à nos cellules. Le cintre a laissé des traces et c’est en rampant que je m’exécute, humilié encore un peu plus, incapable d'adopter une posture humaine.
Maîtresse Furie en profite pour me lancer quelques coups d’escarpins dans les côtes et les bourses. Je rampe de plus en plus vite afin de lui échapper.
Elle a su nous rabaissé plus bas que terre et c’est profondément humilié que je me remet sur ma couche puante en attendant la bouillie du soir.
A suivre....
La fiction continue
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Avec application, le voile de l’illusion, le tenir.
Fermement, pas que des mains, retenir.
Augmenter la pression, chercher le point de rupture,
Infléchir, faire céder ta fierté de cette cambrure.
Imaginer la chute, celle dans laquelle je te précipite,
Ma porte de sortie, ma fuite, mon exit.
M’assurer de quitter la scène, sinon moins en héros,
Te laisser croire que tu le décides, que nous sommes égaux.
Dans l’agitation de l’action ton bandeau se soulève, je me précipite.
Te garder aveugle, à tout prix, te laisser croire que tu m’excites.
Il sera bien assez tôt là, le temps ou je ne serais plus,
Pour cette hypocrisie du soir, me détesteras-tu ?
Dès le départ, tu me les as confiées, les clés de ta soumission.
Ces détonateurs, ces alertes, ces voyants qui te pousseraient à mettre fin à cette relation.
Ces boutons sur lesquels je sais donc désormais appuyer,
Les leviers, les manœuvres, pour te pousser à me repousser.
Progressivement, communication, confiance, les déliter.
Ces incohérences que tu exècres, les arborer, les exulter.
Écarts insupportables entre paroles et gestes,
Quant à l’expression de ma domination sur toi, peu à peu, lâcher du lest.
Ce soir c’est mon bouquet final, mon ultime jeu théâtral,
En bon chef d’orchestre, je sublime et magnifie mes fausses notes,
Il est temps que la grenouille se brûle, sorte de mon bocal,
Dépasser les bornes, juste ce qu’il faut, cette fois il faut que ça dénote.
Tu avais été prévenue, tu venais pour mon plaisir, pas pour le tien,
Promptement faire mon affaire, m’assurer du minimum te faire endurer,
Chancelante, comme toujours, mais cette fois l’issue qu’importe,
Tu n’es que le sujet d’expérience de mes doutes inavoués.
Ruisselante de mon foutre, aussitôt te congédier.
Sans un regard, tu reprends ton sac, de chez moi referme la porte.
Comme un clap de fin l’écho irrégulier de tes talons désorientés dans l’escalier.
Ton attitude sans équivoque m’en rassure, le message est passé.
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Elvire est une dominante, une sportive , une combattante. Elle a tout d'une amazone, sauf qu'elle n'a pas envie de se faire couper un sein et qu'elle n'est pas du tout lesbienne. Non, Elvire aime la bite, les belles grosses bites bien dures et bien juteuses. Son grand plaisir, ce qui la fait jouir, c'est de les dompter, à la cravache si besoin. Après tout pourquoi pas. Il existe bien des dresseuses de tigres ou d'éléphants, pourquoi n'y aurait il pas des dresseuses de bites et de façon amusante tout est dit, des femmes qui savent bien les faire dresser et les rendre bien dures pour s'empaler dessus avec plaisir. Des femmes qui savent en faire leurs propriétés exclusives, les apprivoiser pour les mettre en cages.
C'est son sport préféré. Elle repère les hommes bien bâtis, avec un bon cœur, un bonne pompe cardiaque bien solide. De quoi bien faire gonfler une grosse bite endurante. Après c'est elle qui domine. Le male doit se soumettre et se laisser faire. C'est toujours lui qui est dessous. C'est Elvire qui le trousse, l'allonge, dégage son membre et s'empale dessus. Elle adore chevaucher un mec, le baiser. interdiction pour ce dernier de jouir sans qu'elle en donne l'ordre. Elvire aime prendre son pied et elle a tout son temps. C'est de l'amour cosaque dans les grandes plaines d'Ukraine ou de Russie, c'est pas un concours de jumping.
La jouissance d'Elvire d'abord et si le mâle ne se retient pas, la redoutable cravache cosaque est là et ce con de mec morfle grave. Non seulement les males doivent avoir une superbe bite mais ils doivent obéir et se contrôler. C'est cela une bonne dresseuse de bites. Pas d'éjaculation prématurée mais que sur ordre et bien crémeuse et généreuse, le meilleur du sperme.
Elvire a son harem d'étalons. C'est elle qui choisit avec qui et quand. Pour que ses étalons soient plus calmes et bien obéissants, bien disponibles, ils sont tous sous cages de chasteté. C'est Elvire qui les a faites faire à leurs frais, sur mesure, en bon acier. C'est elle qui garde les clés. Si les males de son harem veulent se faire purger les couilles et la prostate, ils doivent baisser la tête et obéir en tout et pour tout à leur dresseuse experte.
La morale de cette histoire c'est qu'un trou inversé est un trou dominant. Rires.
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Apres cette journée bien rempli, j’avais le droit de souffler un peu.
Histoire de digérer le fait d’avoir perdu une journée de congé à faire de l’administratif, je me suis décidé à m’offrir ce petit cadeau qui me faisait de l’œil depuis quelques temps.
Sur la route du supermarché, se trouve le sexshop du coin. Etant donnée qu’il n’est que 16h, j’ose m’y aventurer, me disant qu’il n’y aura personne a cette heure ci en pleine semaine, et que je ne risque pas de croisé le regard jugeur d’un autre client, ou même d’une connaissance.
D’un naturel très timide, l’une de mes craintes est d’exposer aux yeux des autres ma sexualité que certains qualifierait de décalé, ou étrange.
A peine le moteur coupé, je sens une sorte d’anxiété monté en moi. Rapidement, je me rend compte que ce sentiment est accompagné d’excitations. Je respire profondément et prend mon courage a deux mains.
Je sors de ma voiture et me dirige vers l’entré du magasin. « C’est une recherche tout a fait normal, tu n’es pas bizarre » me dit une petite voix dans ma tête.
A l’intérieur, l’espace est immense, le plafond très haut. Les murs sont peint en rose sur la moitié haute, tandis que le bas est en noir. A l’entrée sur la gauche se trouve les premiers rayons de sextoys. Des modèles assez « classe » et discret, pour éviter d’effrayer la clientèle, j’imagine.
Au milieu se trouve le comptoir de vente avec les caisses. Je suis accueilli avec deux « bonjour » léger et enjoué. Ces mots viennent de deux femmes se tenant à côté du comptoir.
A ce moment la un homme sort d’une pièce sur la droite, dont l’entrée est fermée par un rideau. Il s’approche des caisses 2 boites de DVD en mains, le regard fixé sur le sol, fuyant mon regard, de la même manière que j’aurais fuis le sien dans sa position. Je rejette un coup d’œil au rideau et vois le panneau qui surplombe l’encadrure indiquant le rayon de film pour adultes.
« Allez, tout va bien ce passer. Détends-toi ! ».
Je commence à faire le tour des rayons, en quête de ce qui m’a amené ici. Bien que pressé d’en arriver au but, je prend le temps d’observer avec grande attention tout les rayons. Les godes du plus petits des vibros au gros machins qui semble impossible de s’enfiler, des dessous sexy d’infirmière aux tenues intégrales en latex, il y en a pour tout les gouts et tout les besoins. Je prends un plus mon temps au rayons plug anal. J’essais d’imaginer l’insertion de chacun d’entre eux dans un anus, ce qui a tendance a faire monter l’excitation que j’ai en moi. Je passe lentement, l’ère de rien, devant les accessoires SM, notamment les martinets, cravaches et autres outils permettant de fouetter. J’imagine, là aussi, l’effet de chaque objet sur une paire de fesses ou sur quelque autre endroit d’un corps. Voilà déjà 20 minutes que j’ère dans les allées de ce sexshop. Je fini enfin par tomber sur ce que je cherche.
Il s’agit maintenant de trouver le bon modèle. Là encore, il y a en pour tout les gout, de toutes tailles, en différentes matières, etc.
Un peu perdu devant autant de choix, j’observe, et essaye d’esquisser un semblant de réflexion pour orienter mon choix. Apres quelques minutes planté devant se rayon, une douce voix me dit :
« Puis-je vous aider ? ».
Mon petit sursaut témoigne de ma surprise. Malgré la légèreté de sa voix, je n’ai pas pu m’empêcher de tressaillir de peur.
« Toutes mes excuses, je ne voulais pas vous faire peur » me dit l’une des deux vendeuses.
« Non, non pas de soucis, c’est moi qui m’excuse, j’étais perdu dans mes pensées ».
« Je comprends. Alors dites-moi, comment puis-je vous aider ? »
Sa voix était extrêmes poser. Bien sûr, travaillant ici, elle avait l’habitude de conseiller des clients sur des objets intimes, et ne ressentait donc aucune gêne pour en parler. Cela avait quand même le don de me surprendre.
« Est-ce que vous avez déjà des modèles qui vous intéressent ? »
« Oui… non… a vrai dire, je n’en ai aucune idée. J’ai regardé chaque modèles sous toutes ces coutures, mais j’arrive pas a m’orienté vers l’un ou l’autre ».
« De les avoirs tous regardé est déjà un bon début, pour trouver le bon modèle ».
« On peut le voir de cette manière… »
« Est-ce que c’est pour offrir ou est-ce que c’est pour vous ? »
Je senti le stress faire son retour.
« C’est… euh.. c’est pour of.. c’est pour offrir à moi-même. » ma voix était tremblante.
« Très bien » me dit la vendeuse, d’un ton toujours aussi léger. Cependant, je vis, avec ces mots, quelques étincelles illuminer son regard.
Elle laissa un court instant de silence avant de reprendre :
« On progresse ». Sa bouche esquissait un discret sourire bienveillant.
« Est-ce la première fois que vous acheter ce genre d’outil, si j’ose dire ? »
« Oui »
« Alors, si c'est pour découvrir la sensation que ca procure, je vous conseil ce modèle ou celui-ci. Ils sont assez facile d’utilisation. Le premier est en plastique dure, alors que le second est souple. Il sera plus doux avec votre intimité, la ou le premier dictera un peu plus son jeux.
Avant de choisir la taille, il faut, je pense, vous décider sur le type que vous souhaitez prendre. »
« Le premier me semble peut-être plus adapté à ce que je cherche. Et je dois avouer que cet anneau rigide me plait plus que sa version souple. » Je m’étonnais moi d’être parvenu a sortir ces quelques mots du premier coup, tant j’étais intimidé de discuter de cela avec la vendeuse.
Celle-ci vit dans mon regard fuyant, que je n’étais pas à l’aise avec la situation.
« Si vous voulez, on peut prendre quelque modèles et aller dans mon bureau, afin de poursuivre cette discussion dans un endroit discret. Je vous sens pas forcement a l’aise avec ce sujet, je pense qu’il peut être pas mal de démystifier tout ça ensemble. Qu’en dites-vous ? »
J’étais tétanisé. Mon pouls c’était accéléré, de terreur, mais aussi d’excitation. L’espace d’une fraction de seconde, je m’étais imaginé une session d’essayage privée avec cette femme, dans son bureau.
Essayant de paraitre tout à fait serein, je dis, sur ton maladroit : « et bin pourquoi pas ?!»
Elle prit quelques modèles, 2 en plastiques souples, et 4 rigides, et me proposa de la suivre.
Son bureau était situé au premier étage. Apres avoir passé une première porte sur la droite de la salle principale du magasin, un escalier mené a une grande pièce rectangulaire.
La porte se situait au milieu de celle-ci. Face a l’entrée, le mur était couvert de fenêtre donnant sur l’extérieur du bâtiment. A chaque extrémité de la pièce ce trouvait un bureau, un pour chacune des vendeuses j’imagine. Entre ces bureau ce trouvait, contre les fenêtres un coin détente, composé d’un canapé et de deux fauteuils.
« Asseyez-vous, je vous en prie » me dit-elle.
« Est-ce que je peux vous offrir un café, un thé, ou un verre d’eau ? »
« Je veux bien un verre d’eau, s’il vous plait . »
Elle se dirigea vers son bureau, a côté duquel se trouvait un petit frigo.
Je ne pu m’empêcher de la regarder lorsqu’elle eu le dos tournais. C’était une femme ravissante d’une trentaine d’années, 35 peut-être. Elle faisait a peu près ma taille, avec ses talons. Ses cheveux étaient d’un noir brillant, et tombaient sur ces épaules. Elle portait une jupe en jean, qui s’arrêtait juste au-dessus du genoux, ainsi qu’un t-shirt blanc. Sa silhouette était fine et élancé. Son allure était franche mais légère.
Elle sortie une bouteille d’eau du frigo, pris un verre qui était posé retourné sur un plateau, et revint vers le canapé. Durant son retour vers le canapé, mon regard se tourna vers les murs, cherchant quelques chose d’intéressant a regarder autre que la vendeuse.
Elle pris place sur le canapé face a moi.
« Tenez. »
« Merci. »
« Alors, voyons ce que nous avons là. » me dit-elle en étalant ce qu’elle avait ramené de la salle sur la table.
J’avais la sensation d’être a une soirée Tupperware pour adulte. J’étais toujours aussi terrifié et excité a la fois.
« Comme je vous est dis tout a l’heure, les souples sont plus doux, plus « abordable », là où le rigide procure plus de sensations, bonne et mauvaise. Ici on a trois modèle différents et j’ai pris deux tailles de chacun.
Vous m’avez dis être plus attiré par un modèle rigide. J’imagine que vous êtes plutôt à la recherche de sensations. »
« Oui effectivement. Les rigides me semble plus sympa. »
Son visage était toujours illuminé un sourire bienveillant.
Elle baissa les yeux vers la table, avant de les relever, et me dire en me regardant droit dans les yeux :
« Enfin que vous sentiez plus à l’aise, j’aimerai vous dire que je suis là pour vous aider à trouver le produit qui correspondra le mieux a vos attentes. J’ai l’habitude de conseiller et de vendre ce genre de chose. C’est mon métier.
En plus de ça, pour tout vous dire, il m’arrive assez régulièrement d’en utiliser avec des hommes dans ma vie. »
Mon cœur fit trois tours sur lui-même.
Je ne sais pas si ses paroles avaient apaisées ma peur, ou si c’est l’excitation qu’elles provoquaient en moi qui avait confiné la peur.
J’ouvris la bouche, mais aucun mots n’en sorti.
« Pourriez-vous me dire ce qui vous amènes a vouloir faire cet achat ? »
« euh… et bien… »
Je pris une grande respiration, histoire de regrouper un peu de courage.
« Je… disons que je cherche… enfin, je suis… disons que j’explore différents aspect de ma sexualité. Je... Je m’intéresse depuis quelques temps au milieu BDSM, sans trop savoir précisément ce qui m’attire la dedans. Et... »
« Ca y est, j’ai mis les pieds dans le plat !! » me dis-je intérieurement.
La vendeuse me regardait fixement. Elle semblait comme pendu à me lèvre, dans l’attente de la suite.
Un simple « ok » accompagné d’un hochement de tête, me signifiait de continuer.
« Ce qui est sûr, c’est que j’ai plutôt une tendance à être attiré par la soumissions. Cependant, il y a une partie de moi, qui souhaiterai dominer. Mais c’est une domination plutôt perverse, et j’ai du mal a voir claire en elle.
J’ai déjà eu des expérience de pseudo SM, lors d’ébat sexuelles. Et ils m’ont plutôt conforté dans cette attirance pour la soumissions.
Le fait est que je n’ai pas de partenaire, en ce moment, mais que j’ai envi de m' enfoncé un peu dans le BDSM. Afin d’approfondir mes envies. »
Je ne sais par quelle sortilège, elle était parvenu, à me faire dire tout ça, mais j’étais fier de moi, d’avoir surmonté ma timidité.
« Je comprends, pratiquant moi-même, le BDSM, je sais a quelle point la découverte de ce monde est à la fois perturbante et excitante.
Cependant, vous ne m’avez pas clairement exprimé quelle était la motivation de votre achat, me semble-t-il ? »
Son sourire était devenu un peu plus prononcé, et semblait exprimer une certaine perversité. Comme si elle se faisait un malin plaisir de me pousser dans mes retranchements, jouant avec ma timidité pour me torturer.
« Il est vrai. En fait, je… Comment dire ça.
Comme je vous l’ai dit, je cherche a explorer comme je peux, avec les moyens du bord, certaines sensations.
Notamment, la soumissions. La partie perverse de moi-même, à suggérer qu’il pourrait être intéressant, de… d’utiliser ce genre d’objet de temps en temps, chez moi, pour… me… enfin… pour me soumettre à moi-même. »
« Intéressant. Donc votre achat n’est pas motivé par une tiers personne ? »
« Non. »
« Et vous êtes a la recherche d’expériences me dites-vous ? »
« Oui. »
Le silence rempli la pièce durant quelques seconde.
Je ne savais pas ou me mettre. L’absence de parole fit remonter la timidité.
Je tenta de briser le silence, avant d’être aussitôt interrompu.
« Je. »
« Non ! »
Elle avait placé sont index sur sa bouche, me signifiant de me taire.
« Si je comprends bien, vous êtes en pleine découverte de votre sexualité. Vous vous sentez plutôt soumis, et chercher à confirmer ceci. Pour ce faire, vous voulez vous offrir ça, et le porter chez vous afin de vivre une sorte d’expérience de soumission ? »
« Oui c’est bien ça. »
Elle laissa un long silence, avant de reprendre :
« Si je vous demandais de vous mettre à quatre pates devant moi, le feriez-vous ? »
Mon corps se raidis. Est-ce que j’avais bien compris ce qu’elle m’avait dit ?
« Je… c’est-à-dire ? Je ne suis pas sûr de bien comprendre. »
« Vous avez parfaitement compris. Mais pour ôtez tout doute persistant, je vais me répéter.
Si je vous demandais de vous mettre à quatre pattes devant moi, maintenant, le feriez-vous ? »
Je restais sans voix. Je n’osais pas assumer ce que j’avais compris. Par curiosité, je répondis, balbutiant :
« Oui »
« Intéressant, faite le. »
Je m’exécutas.
« Bien. Maintenant, si je vous demandais de vous lever, de marcher jusqu’au bureau, de revenir et vous remettre a quatre pates devant moi, le feriez-vous ?
Je ne dis mot, et effectuât ce qui m’avait été demandé.
« Bien. »
J’étais devant elle, a quatre pate, dans l’attente de la suite.
Je sentais son regard posait sur moi.
« Si je vous demandais d’embrasser mes chaussures, le feriez-vous ? »
Une fois encore, elle dictat, je fis.
J’embrassas délicatement chacune de ses chaussures, sur le dessus.
« Très bien. Debout, maintenant ». Sa voix avez légèrement changer.
« J’ai comme l’impression que vous êtes extrêmement volontaire pour essayer de nouvelle choses. » me dit-elle d’un air sérieux.
« Je dois avouer qu’en effet, cela tendance à aiguiser ma curiosité. »
« hmmm…. Bien bien bien. Que diriez-vous de jouer a un petit jeu avec moi ? »
« Quelle genre de jeu ? »
« Le genre qui fait découvrir des choses !
Disons, que j’aime m’amuser avec les hommes. Particulièrement, ce qui débutent dans le BDSM.
Et vous me semblez particulièrement prometteur.
Je vous propose de vous soumettre a moi le temps d’une heure ou deux aujourd’hui.
Si l’expérience est concluante, soit je vous prendrais sous mes ordres de manière plus régulières, soit je vous enverrais vers des collègues.
Qu’en dites-vous ? »
J'étais sous le choque.
« wow. Je ne m’attendais vraiment pas à ca en venant ici. Je ne sais pas quoi dire… je. »
« C’est oui ou c’est non ? »
« Euh, c’est oui, je pense. »
« J’ai besoin d’un peu plus d’entrain ! »
« C’est oui Madame ».
« Bien. Alors pour commencer tu dois m’appeler Mademoiselle. C’est une manière de signifier que tu ne m’appartiens pas encore. »
« Oui Mademoiselle ».
« Tu comprends vite, c'est bien.
Que dirais-tu, pour commencer, d’essayer un des jouet qu’il y a sur la table ? »
« Avec plaisir Mademoiselle. »
« Enlève tes chaussures, chaussettes, pantalons et caleçon. Pose le tout, plié correctement sur mon bureau.
On va voir quelle taille de va le mieux. »
Suite au prochain épisode.
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(Je ne suis pas l'auteur des mots...Ce dialogue est tiré d'un livre dont j'ai perdu le titre...Mais il m'a refait penser à certains échanges que j'ai pu avoir...Et rejoint totalement ma pensée en ce Monde de Sens...Merci à Vous, ma très chère de ce partage...)
....
— La plupart des gens pensent que les pratiques de domination et de soumission sont uniquement le fait d’infliger à l’autre de la souffrance physique ou des humiliations pour dépasser les limites de sa propre personnalité. Avec le temps et l'expérience, je me suis rendu compte qu'il existait quelque chose de beaucoup plus profond et puissant.
— De quoi parles-tu ?
J'eus l'impression qu'elle s’approcha plus près de moi. Sa voix semblait me murmurer au creux de l'oreille.
Elle n'existe pas, et pourtant je la sens si proche. Quelle sensation étrange.
Je repris mon explication après un court instant de silence.
— Comment sais-tu que tu fais confiance à quelqu'un ?
— Dis-moi...
— En plaçant entre ses mains la chose la plus importante que tu possèdes.
— Ma vie ?
— Non n’exagérons pas, je dirais plutôt ton libre arbitre.
— Ma liberté ?
— Pas exactement. Le libre arbitre, c'est notre capacité à faire des choix. C'est la seule chose qui te permet sur terre de te définir comme individu unique.
— Et si je ne choisis rien.
— C'est déjà un choix. Chaque action que tu effectues est issue d’un choix, c’est la première chose d’ailleurs qu'on te prend lorsqu'on te met en prison. Tu ne décides plus de rien.
— Quel rapport avec nos jeux ? Je ne te suis plus du tout.
— J'y arrive... Tu vas connaître l'abandon total.
— Comment ça ?
— Un état dans lequel tu n'auras plus à faire aucun choix, juste à te laisser guider par le son de ma voix et exécuter les ordres que je te donnerai.
— Pourquoi y prendrais-je du plaisir ?
— Parce que je te connaîtrais si bien que mes ordres combleront tes désirs avant même que tu aies pu consciemment les formuler.
— Tu vas penser à ma place ?
— Dans un certain sens. Tu n'auras pas à te demander ce que je veux ou ce que tu veux, tu n'auras qu’à te laisser guider jusqu’à atteindre la jouissance.
— Comment arriveras-tu à anticiper mes désirs ? Tu lis dans les pensées ?
— Non, mais je vais apprendre à te connaître avec minutie. Je vais analyser chacun de tes gestes, chacun de tes mots, jusqu’à savoir utiliser ton propre langage.
— Tu parles comme un psychopathe Alex... Tu me fais peur.
— Non, je parle d'amour, parce qu’au fond c’est ça l'amour. Apprendre à connaître l’autre mieux que lui-même.
— Alors on va s'aimer ?
— Bien sûr, avec une intensité telle que tout le reste te semblera fade. Sans amour rien n’est possible. C’est un jeu qui se joue entre adultes consentants qui ont choisi d'ouvrir leur cœur l’un à l’autre. Sans cela, tu ne ressentiras aucun plaisir.
— Et toi ? Où prends-tu ton plaisir ? Ne me dis pas que c’est une démarche purement altruiste où seul le plaisir de l’autre compte.
Sa voix avait prit un ton ironique, presque moqueur. Elle n'était pas convaincue par la sincérité de ma démarche et je pouvais le sentir.
— Bien sûr que non, mon plaisir est ailleurs. Il est certes dans le corps puisque le jeu auquel nous allons jouer nous amènera inexorablement à la jouissance, mais il est surtout dans la tête. Comme je te le disais, il y a autant de sexualités que d'individus, et pour ma part j'éprouve un plaisir immense à être au contrôle. Diriger, ordonner, soumettre avec pour seul objectif le plaisir. La domination est un moyen d’exciter le cerveau et non un prétexte pour infliger une souffrance.
— Tu es définitivement cérébral Alex. C'est rare chez un homme.
— Oui je sais, mais c’est vraiment ça qui me permet de décupler le plaisir physique : le mien, mais aussi bientôt le tien. Le pressentir, l’imaginer, l'ordonner, le matérialiser. C’est un acte créatif extrême où l’autre devient à la fois l'instrument et le bénéficiaire.
— Ça n’est pas un peu tordu ? Il suffit juste de s'aimer et le plaisir se crée, non
Je marquais une pause. Ses mots résonnèrent dans l'habitacle.
Je sais qu’elle n'existe pas et pourtant j'apprécie sa répartie et nos discussions. J'ai l'impression qu’elle me connait depuis tellement longtemps. Je devrais peut-être me méfier.
— Évidemment, c'est possible de fonctionner comme ça, mais si tu acceptes mon emprise, alors nous entamerons le processus créatif d’un plaisir sans limites.
— Un acte de création ou un acte d'amour ?
— Les deux, mais ça ne sera pas aussi immédiat que tu le penses.
— Ça va prendre du temps de s'aimer ?
— Bien sûr, mais il faudra plus que du temps pour cela.
— Que faudra-t-il alors ?
— Que nous vivions des expériences si fortes que tu seras malgré toi obligée de libérer ce qu'il y a de plus intime et secret en toi.
— Quel genre d'expériences ?
— Tu le découvriras bien assez tôt.
— Je ne sais pas si j’arriverais à me livrer totalement.
— Si et à la fin tu m'appartiendras.
— Je t’appartiendrai ?
Je sentis sa voix s'éloigner du creux de mon oreille. Son ton s'était durci et elle semblait dubitative.
— Oui tu seras totalement mienne.
— Voilà que tu parles à nouveau comme un psychopathe.
— Pas du tout. M’appartenir ne devrait pas te faire peur, au contraire.
— Je n’appartiens à personne, je suis libre.
Tu es un rêve surtout, je ne vois pas comment tu pourrais être totalement libre.
— Oui tu es libre, jusqu’à ce que tu décides de m’appartenir. Ce n'est pas moi qui te l’imposerais. Je ne ferais que te guider dans ce parcours. Une fois que nous en sortirons grandis et plus adultes, tu ne voudras plus jamais qu’un autre pose les mains sur toi.
— Et c'est donc ça t’appartenir ? ça ressemble plus à de la fidélité qui est quelque chose de commun non ?
— Appartenir n'est pas être fidèle. Tu peux très bien m’appartenir et coucher avec quelqu'un d’autre à la condition que je le désire et que je te le permette.
— J'ai l'impression que tu veux surtout m'ôter mon pouvoir de décision.
— Non jamais. Je t’aimerai parce que tu es libre, et tu consentiras librement à me donner ton pouvoir de décision, la démarche n’est pas la même. Il y a une
énorme différence entre imposer quelque chose à quelqu'un avec ou sans son consentement. La beauté de la chose, c’est que c’est toi qui m'offriras
spontanément ton consentement. C’est un acte de bonté et de confiance extrême où chacun des deux individus est en symbiose parfaite avec l’autre.
— Ça ressemble à de l'amour.
— C’est de l'amour dans sa forme la plus pure mais c’est difficile à concevoir pour beaucoup.
— Je commence à le comprendre. Donc t’appartenir ce n'est pas forcément mettre des menottes et être ligotée ?
— Non pas du tout. Les menottes sont un jeu qui utilise un accessoire, m'appartenir est un acte de foi en nous.
— Tu en parles avec beaucoup de poésie, comment me feras-tu l'amour ?
— Tu le sauras bientôt.
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Avant toute chose je ne saurais que trop bien vous conseiller de lire mon premier article sinon vous aurez une moins bonne compréhension de celui ci. ( et un peu d’auto pub au passage sa ne fait jamais de mal ^^ , non plus sérieusement je conseillerais au moins de relire ne serais ce que le 4) si vous n’avez pas apprécier mon article précédent, juste parce que sa vous remettra un peu dans le contexte et vous repérerez peut être plus facilement certaines choses. )
Avant toutes choses quelques lignes pour situer le contexte et un petit mots aux soumises et soumis qui liront ces mots. Sa devait faire quelques jours tout au plus que j’ai parler pour la première fois avec cette domina, j’apprendrais par la suite que le virtuel ne l’intéressait pas vraiment et pourtant un petit quelque chose a fait que dans notre relation, au moins au début elle a déroger à ses habitudes. Pourquoi cela ? Je ne sais pas, peut être qu’elle avait apprécier cette soumise la plus qu’une autre, allez savoir.
Bien maintenant le petit mot à mes consœurs et confrères. Ne baisser pas les bras ! Je sais que c’est très dur de trouver un Maître ou une Maîtresse digne d’intérêt, je sais à quel point cela peut être usant et à quel point chaque échec, chaque message resté sans réponse nous décourage un peu plus et nous fait tendre toujours d’avantage vers une léthargie sans fin. J’y suis passée, repassée et j’y passerais peut être encore. Mais n’oubliez pas une chose, c’est bien le/la soumis(e) qui choisit son/sa Maître(sse) et non l’inverse. Si je n’avait pas persévérer dans mes efforts et dans ma recherche je n’aurais jamais rencontrée cette personne. Ceci étant dit bonne lecture.
Je ne saurais plus dire exactement quel jour c’était, peut être un mercredi mais je n’en suis plus sûr. Tout ce que je sais c’est qu’il était un peu avant midi quand mon train arrivait en gare.
Ce n’est pas très loin de chez moi et pourtant c’est la première fois que j’arrivais dans cette vile par le train. J’arrive dans le hall d’entrée, je sors et cherche un parking, je ne sais pas exactement ou je dois aller et nous n’avions par parler de sa plus précisément. Je vois des places de parking en sortant et commence à l’attendre. Le temps passe et dépasse l’heure prévue. Je commence, à ma poser des questions, vous savez ce court instant ou on se pose des milliers de questions, où on a l’impression de commencer à devenir parano. « Est ce qu’elle a oublier ? Est-elle retenue ? Est ce que tout sa n’était finalement qu’une mauvaise plaisanterie ? »
La sonnerie de mon portable me tire à mes pensées, c’est elle.
Elle me demande de m’avancer un peut, de descendre une ou deux rues plus bas, je m’exécute.
Arrivée sur place je la cherche du regard, scrute les voitures à sa recherche.
Soudain je vois une rousse me faire un signe de la main, je comprends que c’est elle.
On se fait rapidement la bise, elle met mes affaires dans le coffre de la voiture puis nous partons.
Durant tout le trajet je parle avec une petite voie de soumise timide, c’est la première fois que je vouvoie une domina, sa me fait tout drôle, je n’arrive pas à sortir de ce rôle dans le quel je me suis moi même enfermée, je sens que je suis coincée et crispée, mais c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à me détendre. Elle m’explique qu’elle dois finir encore un travail puis nous irons faire des courses. J’acquiesce, pas vraiment ce à quoi je m’attendais, enfin pour être franche je ne m’attendais pas vraiment à quoi que ce soit, je ne savais pas trop à quelle sauce j’allais être mangée, j’étais légèrement… bon d’accord, totalement stressée durant tout le trajet, elle s’en est sans doute rendue compte et je pense que sa la faisait bien rire intérieurement.
Elle revint un peu plus tard et remonta dans la voiture. « On va faire quelques courses pour le repas du midi » a t’elle dit. Quelques minutes plus tard nous arrivons devant le magasin d’une grande chaîne assez connue. Nous entrons, sans même prendre un panier, il n’y en a que pour quelques articles. Elle prends des myrtilles, quand je voie sa je comprends instantanément pourquoi.
Elle règle les achats puis nous repartons direction son appartement.
« Ne fait pas attention au désordre je ne suis pas beaucoup chez moi ces temps ci. »
Si tôt rentrée elle se met à cuisiner.Je lui demande si elle veux un peu d’aide, elle me réponds que non. « Cette fois-ci profite, c’est moi qui fait à manger, tu m’aideras la prochaine fois. »
Je m’assoie donc et la regarde faire, nous en profitons pour commencer à discuter un peu.
Quelques minutes plus tard je met la table, le repas est servie.
Son plat est délicieux, simple mais très bon, du riz avec du poulet à la crème et aux champignons.
Sa me rassure, depuis des amis chez qui j’étais aller manger et ou j’avais fait un très mauvais repas, mangeant uniquement afin de reprendre des forces pour les cours de l’après midi j’ai toujours une légère appréhension quand je dois manger chez quelqu’un dont je ne connais pas la cuisine.
Je suis contente du repas et le fais savoir. Je laisse une assiette propre.
Après avoir fini de manger et discuter, nous décidâmes de passer à coté.
Je passe devant et la vois suivre un peu plus tard, un bol rempli de myrtilles à la main.
Elle pose le bol sur le rebord de fenêtre. « Met toi en tenue » Me dit-elle d’un coup, je m’exécute sans délai, sors les affaires que j’avais apporter avec moi. Je me saisit de la tail plug, met un peu de lubrifiant sur le bout du plug et joue un peu avec jusqu’à le faire rentrer. J’enfile la suite des affaires à savoir les oreilles, des bottes en fourrure et des patounes. Elle me regarde l’air d’apprécier ma tenue. S’en vient la suite, ma partie préférée et la plus drôle pour moi, l’apprivoisement.
J’aime bien faire la timide lors de la première rencontre, après tout un animal ne se laisse pas facilement apprivoiser, surtout une renarde qui plus est.
Elle reste prudente et patiente, soulève le drap du lit et s’installe en se calant bien dans le fond du lit. Elle me fait signe de venir en me tendant la main pour que je puisse sentir son odeur.
Je viens renifler timidement, m’approchant de manière craintive. Finalement je me décide à venir me rouler en boule près d’elle. Elle pose sa main sur mon dos et commence à me caresser tout doucement. En un instant je suis passée d’un état anxieuse, à un état de calme et de sérénité le lus total. Elle en profite pour me mettre mon collier sans que j’oppose la moindre résistance puis lance le film. Je reconnais très vite le film qu’elle a mis, « Ame et Yuki les enfants loups »c’est un très beau film, je l’avais déjà vue mais sa ne me dérange pas de le revoir.
Je me sens bien, c’est tellement agréable de se faire caresser en pet pendant le film.
2 heures plus tard le film se termine, elle pleure, apparemment sa a réussi à l’atteindre.
Je me remet à 4 pattes et m’étire comme font les chats.
Je peut ressentir sa frustration, elle aurais aimer faire plus mais ne peut pas.
Et pourtant j’ai déjà bien apprécier ce petit après midi passer en sa compagnie.
J’ai déjà eu des séances très intenses avec un dom s’amusant à me pousser jusqu’à l’orgasme pendant des heures jusqu’à ce que je ne contrôle plus mes réactions.
Et pourtant j’ai trouver la quelque chose que je n’avais encore jamais connu auparavant, le plaisir simple de passer un peu de temps à regarder un film dans les bras d’une domina qu’on peu apprécier.
Je sais que je vais devoir repartir dans peu de temps si je ne veux pas rentrer trop tard.
Mais avant sa elle souhaite quand même me laisser un petit souvenir.
Elle me demande de me mettre couchée sur le ventre, je m’exécute sans trop comprendre pourquoi.
Puis, elle me donne une grande claque sur la fesse gauche et prends une photo du résultat.
Je lui demande si c’était une punition. Elle feint l’incompréhension puis me réponds, « non c’était juste comme sa parce que j’avais envie »
« ho.. » C’était la première fois que je prenais de l’impact, j’avais mal, le douleur était vive, et pourtant, quelques temps plus tard je prenais mes premiers coups de fouet.
Quand je suis rentrée chez moi elle m’a envoyer 2 photos, la première était le bol dans lequel étaient restées les myrtilles, intactes, nous étions tellement bien dans l’instant présent que nous en avions totalement oublier tout le reste. Sa m’a fait sourire.
La seconde était la photo de ma fesse bien rouge sur laquelle on pouvait voir la trace de sa main.
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La fille du gros Chinois me répond :
— Voilà qui a le mérite d’être franc. Tu dis toujours la vérité ?
— Non, Maîtresse.
— Alors explique-toi.
— Je crois que vous êtes au courant de tout ce qui nous concerne, Maîtresse.
Elle a un rire aigu et musical... assez crispant, pour tout dire. Je ne suis pas dupe, bien sûr, qu’elle sait tout.
Quand elle bouge, son "esclave parasol", le bras tendu, bouge aussi pour la protéger du soleil. C’est peut-être une vampire !
Le gros Chinois a l’air de sommeiller dans son fauteuil, mais il observe tout, les paupières mi-closes, comme un crapaud prêt à lancer sa langue pour gober le papillon qui passerait à sa portée. Lui aussi, il est abrité du soleil par une esclave parasol. Ce sont deux vampires ! Elle dit à son père :
— Monsieur Norman a pris un pass VIP, on pourrait lui donner ces deux-là.
— Oui, bonne idée.
Le gros homme s’adresse à une de ses "esclaves fauteuil", à genoux près de lui :
— Norman, bungalow 22. Va chercher !
— Oui, Maître.
La fille détale à toute allure... Le Chinois se lève souplement, c’est peut-être un faux gros ! Il vient tourner autour de nous et il observe le visage de Julien en disant :
— Tu ne ressembles pas du tout à ton père.
— Non Maître.
— Qu’est-ce que tu en penses, Sen ?
— Sa mère a la réputation d’écarter les cuisses pour tout le monde, il n'est sûrement pas le fils de son père.
Julien ne dit rien, d'autant plus que la fille a raison : sa mère, c’est la reine des salopes ! L’esclave fauteuil revient accompagnée d’un homme d’une cinquantaine d’années, vêtu d’un costume léger. La jeune Chinoise lui dit :
— Cher Monsieur Norman, voici un petit couple, mari et femme, qui devrait vous plaire. On vous en a parlé, c’est la fille du Français.
— Ah, oui, je vois. Ils me conviennent parfaitement.
Ce type a l’air d’un homme d’affaires prospère, vaguement asiatique. Ça fait un moment que j’ai compris que les gens venaient ici pour réaliser leurs fantasmes. Le gros Chinois lui annonce :
— Ma fille vous accompagnera jusqu’au dépôt. Amusez-vous bien, cher ami. À ce soir, au club...
Il s’en va avec son esclave parasol, suivi par ses esclaves fauteuil. Il ne lui manque qu’une esclave éventail... Monsieur Norman s’adresse à Sen :
— J’me taperais bien le gamin, pour commencer.
Qu’est-ce qu’ils ont tous avec Julien ? Pas que je souhaite faire la moindre chose avec ce type. Sen répond :
— Pas de problème, j’ai le temps.
L'homme dit à Julien :
— Viens me sucer...
D’accord, l’homme n’est pas appétissant, mais Julien est bien dressé : il s’empresse de se mettre à genoux pour embrasser et lécher le sexe.
Dès qu’il est assez excité, l’homme se déshabille et lui dit :
— Mets-toi à quatre pattes.
Quand Julien est en position, il me dit :
— Mets toi-même ma bite dans le cul de ton mari.
Ouais, la routine, quoi... Dès que j’ai placé le gland contre l’anus de Julien, il le prend par les hanches et l’encule jusqu’aux couilles. Julien pousse un petit cri ridicule, genre "yyyiiip", mi-douleur, mi-plaisir. C’est des vacances pour lui : puisqu’il suce des bites et il se fait enculer !
La fille du gros Chinois baille. Elle ne regarde pas le spectacle.
Dès que l’homme a envoyé quelques centilitres de sperme dans les entrailles de Julien, il se retire en disant :
— Très agréable à enculer, ce petit. Bon, on peut y aller, mais avant nettoie-moi.
Quand je vous disais : la routine. Julien remet le sexe en bouche en faisant la grimace, qui salit, nettoie !
Ensuite, il se rhabille et on prend une petite route en direction d’un entrepôt caché par des arbres. J’ai une folle envie de m’enfuir... mais ma dernière tentative dans l’usine me fait réfléchir. Il y a d’autres moyens de disparaître.
Dans l’entrepôt, on voit trois filles attachées par une corde passée dans l'anneau de leur collier. Il y a aussi une dizaine de charrettes. Sen appelle un jeune homme et lui parle dans sa langue. L’homme nous prend par le bras, Julien et moi, pour nous conduire devant une charrette à trois montants. Ces pièces de bois permettent d’atteler des animaux de trait côte à côte. L’homme nous pose des anneaux de fer aux poignets, pour pouvoir nous enchaîner aux montants. On est solidement attaché à la charrette. Ensuite il nous enfonce un mors en plastique rigide dans la bouche. Le mors est relié à des sangles qu’il passe derrière nos têtes. Des longues lanières vont servir à nous diriger, en tirant à gauche ou à droite. Je n’y connais rien en mors, mais ça me semble quand même curieux d'en mettre à Julien et moi !
Nous sommes attachés aux montants et quasiment muselés, alors fouette cocher ! Ou plutôt, fouette Samia et Julien... On commence à tirer la charrette, tant bien que mal. Le gros salopard de conducteur crie :
— Allez, un peu de nerf !
S’en suivent quelques coups de fouet. Heureusement, ces coups manquent de puissance, car notre cocher est gêné par les lanières des mors. Mais on les sent bien quand même. On n’a pas du tout envie de traîner !
Il tire sur une de mes rênes et je prends le chemin de gauche. Ça monte légèrement vers un plateau. Il crie :
— Vos pas doivent être synchrone, sales bêtes !
Je fais attention de partir de la même patte que Julien. On doit bander nos muscles au maximum pour arriver à faire avancer cette saloperie de charrette ! Arrivés sur la hauteur, il nous dirige vers un endroit où des filles amènent des sacs de plantes diverses. Elles chargent notre charrette. Quand c’est terminé, il crie :
— Hue ! Bourriques !
On s’arc-boute pour faire bouger le chariot, il pèse une tonne avec tous ces sacs ! Heureusement, le chemin est légèrement en pente, sinon on n’y serait jamais arrivés. Je prie : "Seigneur, fasse que ce type ait un AVC foudroyant" ! Hélas, c’est le genre de prière que le Seigneur n’a pas l’habitude d’exaucer.
On se dirige vers un hangar où d’autres filles déchargent les sacs. Puis on recommence. Tout cela pendant des heures ! C’est nous qui sommes au bord de l’AVC...
On remonte très péniblement vers le plateau, mais soudain, il tire sur mon mors pour nous faire prendre un autre chemin. De la musique se fait entendre et, derrière une haie d’arbres, on se retrouve devant un genre d’auberge. Il y a des gens assis autour de petites tables. Des hommes et des femmes, principalement, des Occidentaux. Il y a aussi des filles qui font le service, ou sont en faction, debout, derrière leurs Maîtres et leurs Maîtresses.
Il y a un endroit où sont parquées les pony-girls. Elles sont à quatre pattes, des deux côtés d’une barre de bois à laquelle est attachée une laisse elle-même fixée à leurs colliers. Ce n’est pas tout : plusieurs hommes sont à genoux derrière ces jeunes femmes, qu’ils baisent en rigolant entre eux.
Norman descend de la charrette et, aussitôt, deux filles arrivent en lui faisant des courbettes. Il va rejoindre des hommes qui lui ont fait signe. Les filles nous détachent des montants de la charrette et enlèvent les mors. J’ai les commissures des lèvres toutes meurtries, et le reste du corps aussi : les fesses et les cuisses à cause des coups de fouet, les jambes et le dos à force de tirer la charrette.
Les filles attachent une chaîne à notre collier et nous indiquent deux emplacements, entre d’autres filles. On se met à quatre pattes. Bonne nouvelle, si je puis dire, il y a une espèce d’abreuvoir entre les deux rangées de filles. On boit en aspirant et en lapant. Cette eau est tiède et pas propre, mais on a trop soif. Une des filles vient déposer une pomme coupée en quatre devant nous. Je veux prendre un morceau en main, mais la fille tire sur ma chaîne en faisant "non" de la tête : on doit manger comme des bêtes. C’est d’ailleurs tout à fait ce qu’on est devenu ici.
Nous entendons les hommes qui grognent en baisant les filles. En fait, c’est eux, les bêtes. Deux hommes s’approchent. Ils rient en voyant Julien, le seul homme... non, je veux dire, le seul gamin parmi les filles.
Il ne faut pas longtemps pour qu’ils s’agenouillent et nous pénètrent tous les deux. Ouch ! Je suis sèche et il est entré brutalement. Dès qu’ils ont fini, d’autres les remplacent. Ici, ils ne sont pas dégoûtés de boire dans le verre du voisin ou de s’enfoncer dans un vagin plein du sperme du voisin.
Soudain, je reconnais la voix de mon ordure de beau-père... Après nous avoir examinés, il dit à l’homme à côté de lui :
— Tu les as traités gentiment.
Il me prend par une oreille et la tire brutalement. Je m’exclame :
— Aïe !! Vous me faites mal !
— Tu sais pourquoi je t’ai punie ?
— Parce que j’ai essayé de vous voler.
— Tu recommenceras ?
— Plus jamais, Maître, je vous le jure !
Il me lâche et je lui dis, "Par contre, si je pouvais tirer six balles explosives dans ta grosse panse, ce serait avec un immense plaisir." Mais... tout bas.
Il repart, indemne, hélas. Quelques hommes viennent encore nous baiser. Je pense à Mailla... Elle va faire quelque chose, j’en suis sûre. C’est marqué dans ma paume. Norman dit aux filles :
— Je repars.
Elles nous remettent nos mors et nous attachent à nouveau aux montants de la charrette. On repart et on se prend plusieurs coups de fouet, sous prétexte qu'on ne va pas assez vite. Je suis dans un état second, mes oreilles bourdonnent et ma vue se brouille. J’ai peur de me trouver mal... à moins que je ne le souhaite ! Impossible de tenir une semaine comme ça... Et Julien est largement dans le même état que moi.
On arrive enfin dans l’entrepôt où se trouvent les charrettes. Norman descend et s’en va, content de lui. Il ne voit pas qu’il y a un précipice et se retrouve en 36 morceaux, 150 mètres plus bas ! Enfin... c’est ce qui devrait arriver. Oui, j’ai furieusement envie de supprimer tous ces salopards !
Deux gardes viennent enlever nos mors et nous détacher. Mais ils nous remettent une autre chaîne et nous conduisent dans notre chambre, ou plutôt la cage qui nous sert de chambre. Un des deux fait remarquer :
— Il y a déjà dix filles dans cette cage.
— Bah ! Elles n’auront qu’à se mettre l’une sur l’autre.
Eux, je leur collerais bien un bâton de dynamite allumé dans le cul ! Ils nous tirent jusqu’au groupe de filles assises devant cette cage. Dès qu’ils apparaissent, elles se mettent toutes à genoux. Un garde nous prévient :
— Ne vous éloignez pas de plus de 10 mètres de votre cage.
Je regarde les filles... ce sont toutes des Occidentales. Une belle brune me demande :
— C’est votre premier jour ?
— Ouiii !
— C'est dur, hein ?
— Oh oui !
— Il y a une casserole avec du riz et des bananes si vous avez faim.
— Merci beaucoup.
On crève de faim et de soif, malgré l’épuisement. Pipi, non... j’ai fait en tirant la charrette, comme une bête ! Comme il n’y a pas de couverts, on prend du riz collant avec les doigts, ainsi que des légumes et un peu de viande... C’est bon, enfin, surtout parce qu'on est affamés. Après le riz, on mange des bananes trop mûres mais bien sucrées et enfin, on peut boire. Les filles parlent entre elles... La brune me demande encore :
— Qu’est ce que vous avez fait pour vous retrouver ici ?
Je lui raconte, enfin, en partie... Je deviens la maîtresse d’un PDG. Mon mari et moi, on a essayé de le voler et c’est notre punition. La brune me dit :
— Si vous voulez, vous pouvez aller vous étendre.
— Oh oui, merci... Bonsoir à toutes.
Julien et moi, on va se mettre dans un coin de la cage. Je m’endors, mais d’un mauvais sommeil peuplé de cauchemars.
***
Le lendemain matin, je suis réveillée par un garde qui crie :
— Dehors, toutes !
J’ai mal aux jambes, au dos et aux reins et dire qu’il va falloir recommencer à tirer cette putain de charrette sous les coups de fouet... Les autres filles se lèvent péniblement, elles aussi. On va toutes dehors, où se trouvent les toilettes. Heureusement qu’on est en plein air, parce que l’odeur est forte. Après s’être accroupis, on... fait dans une tranchée. Ensuite, on déjeune : riz comme hier et bananes encore plus noires... On boit... La brune m’avertit :
— Quand quelqu’un te désigne, tu dois tout faire toi-même : donner le fouet à celui qui t’a choisie, mettre le mors dans ta bouche et t’attacher aux montants. OK ?
— Oui...
Elle se tourne vers Julien :
— Toi aussi, tu as compris ?
— Oui, merci...
La paume de la main me chatouille. Je la regarde et j'ai l’impression que ma ligne de vie palpite : le changement est pour très bientôt !
À suivre.
Un tout grand merci, à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Le début de matinée est consacré à la réalisation d’une surprenante idée. Comment en est on arrivé là, j’aimerais bien le savoir. Tu m’avais demandé d’apporter toutes les cravates que j’avais en stock (cela fait une sacrée quantité tout de même, presque une quarantaine). Tout cela avait pour but de me confectionner une jupe de cravates. Il n’y a que toi pour imaginer une chose pareille. Des fois, je me dis que c’est une bonne chose que tu ne partages pas tes loufoqueries ; je pourrais finir par m’inquiéter. Nous nous y mettons à deux pour les longs préparatifs nécessaires à me transformer en cravat_hitienne. Je me sens obligé d’onduler du croupion pour faire honneur à tous ces efforts créatifs.
Après une pause bien méritée, et surtout indispensable à la survie de ma Maitresse (a minima un café…), c’est le retour du corset noir et de son string. On dirait qu’il te plait autant qu’à moi ;-) C’est l’écrin que tu m’as choisi pour user de ta langue de dragon : je suis plutôt étonné par les effets qu’elle produit. Elle se révèle être très progressive, d’abord relativement douce aux premiers impacts avant de virer au plus mordant. Mais il me semble qu’elle m’électrise uniquement en bordure de la langue. Elle ne donne pas l’impression de claquer de toute sa surface comme le font les fouets à langue de dragon. Cela offre des sensations différentes, selon les goûts et inspirations du moment.
Changement de parure pour poursuivre l’après-midi. Ce mot est peut-être un peu excessif. De légèrement vêtu, je suis passé à simplement encordé, très légèrement même. Avec la corde rouge, tu me réalises un harnais de bassin et un second de torse. Finalement, c’est sûrement ma tête qui est la plus « couverte » : d’abord une culotte noire roulée en boule qui vient se loger dans ma bouche (comme quoi on se complique parfois la vie pour trouver des bâillons ;-) ) et ensuite une rouge posée sur mon visage en guise de masque (il faut bien changer de la cagoule, certes bien pratique). Je te l’ai déjà dit, et je te le redirai encore : tu trouves toujours la bonne combinaison pour parer au mieux ton nounours.
Tu te réessaies à la langue de dragon, au cas où je remarquerais à nouveau, sur un malentendu. Décidément, je suis bien difficile à prévoir sur ce sujet Hormis quelques légères marques rosées sur mon épaule, mon dos persiste à conserver sa couleur naturelle. Du coup, tu me fais étendre à plat ventre sur le lit. Nous allons finir par devenir inséparables, le drap en vinyle et moi !
L’autre jour, en rentrant des courses, tu m’as demandé de monter une nouvelle spatule en bois directement à l’étage. Il fallait bien vérifier qu’elle méritait de rejoindre ton arsenal. Rien à dire, bien au contraire. Elle mord allégrement les chairs rebondies de mon postérieur : à chaque contact, je suis électrisé. Si seulement la ménagère de moins de cinquante ans savait tout ce que peuvent produire certains de ces ustensiles de cuisine. Toi, il y a bien longtemps que tu as franchi le pas.
Partisane du détournement à tout va, tu me fais tester ensuite une brosse de douche en plastique avec option massage à picots. Est-ce parce qu’il faut trouver la technique la plus appropriée ou parce qu’elle vient après la très efficace spatule ? Toujours est-il qu’elle me laisse une certaine impression de fadeur. Certes, l’impact est là mais il manquerait un effet de claquement.
Mieux vaut revenir aux classiques aux résultats garantis. Sans hésitation j’associe immédiatement le lourd et mordant contact qui vient de s’abattre à ton paddle à clous. Tu le fais retentir et claquer sur presque l’intégralité de mon dos, depuis les épaules jusqu’au creux des cuisses, là où c’est le plus sensible. Ma température de surface commence à monter sérieusement. Vive le bâillon-culotte, je peux y mordre allègrement dedans, y gémir, marmonner même, sans déranger tes oreilles !
Le courant d’air qui survient juste après, à proximité immédiate de mes fesses, ne peut venir que de ta longue cravache. Légers effleurements de ma peau ici et là, parfois sur les cuisses. Mais pour la version impactante, tu te saisis du modèle court qui claque à merveille : moins lourd mais tout aussi efficace que le paddle.
Dans tes bagages, de retour de notre escapade de la semaine dernière, tu as aussi ramené deux baguettes, une de noisetier, une de bambou. A priori, je n’ai pas su les différencier : toutes mordent énormément. Je devine déjà que mes fesses et que le haut de mes cuisses se strient à vue d’œil. C’est bien un des rares accessoires de ta panoplie qui est prévisible aussi vite dans l’action. Si j’aime bien le résultat bien rectiligne, n’empêche que ces petites choses toutes fines se font bien sentir là où elles flagellent. Etonnamment, pendant ton concert de percussions avec les deux à la fois, les morsures se volatilisent, laissant place à un agréable, presque délicat, martèlement.
Je reconnais immédiatement le lourd contact du flogger qui commence à flatter mes épaules avant de poursuivre lentement son œuvre. C’est une sensation bien différente que j’apprécie volontiers en alternance avec des contacts plus mordants et électrisants, tout est une question d’équilibre, que tu gères à merveille. D’ailleurs, tu n’allais pas rester sur une touche trop « douce » ; ce n’est pas vraiment ton genre. Place à tes préférés, enfin non, il faut rester raisonnable, un seul d’entre eux. C’est parti pour une séance de fouet. Mes épaules sont les premières à recevoir son douloureux « baiser ». Du fait que je sois étendu sur le ventre, tu réussis à me strier jusqu’au creux du genou. Ouille, c’est encore plus sensible à cet endroit-là ! Et en plus, tu m’affirmes que tu n’y as pas touché. Heureusement que j’ai des photos comme preuve pour dépôt de plainte auprès des fouetteuses abusives ;-). Parce que je ne peux rien exprimer : il y a comme une boule d’étoffe qui m’en empêche toujours … A croire que tu essaies de laisser une marque sur la plus grande longueur possible !
Retour les pieds sur terre pour continuer cet après-midi déjà placée sous les meilleures auspices. Je savoure à fond ton regain d’énergie : cela me ravit pour de multiples raisons.
Depuis longtemps maintenant, il était question de détourner une paire de collants. Il eut été trop simple de les utiliser de manière classique. D’autant plus que cela aurait été contraire à tes principes : je serais alors moins accessible ! Tu extrais non sans mal la culotte noire qui était fourrée dans ma bouche : elle en ressort gluante ……. de salive. Oups ! Ce en quoi, c’est la preuve qu’elle a parfaitement joué son rôle. Limite j’aurais presque soif. Mais ma bouche ne reste pas bien longtemps ouverte. Un nœud au milieu des collants et le tour est joué : le nouveau bâillon est tout aussi efficace. En plus, il peut être arrimé à ma tête en divers points pour une sécurité optimale. Ceci fait, la culotte rouge reprend vite sa place. J’adore que tu détournes ainsi tout ce qui te passe sous la main. Sur ce coup-là, tu en as même plusieurs en tête. Tu veux aussi vérifier si des collants peuvent avantageusement cohabiter avec la cagoule : c’est le cas. Une fois enfilés sur la tête, ils réduisent encore plus ma vision tout en te fournissant deux liens, juste à la bonne hauteur pour immobiliser mes poignets. Plus la journée avance, plus j’ai le sentiment d’être un pantin. Certes consentant et ravi, mais pantin tout de même. Comme si je devenais la cible soudaine de toute une série d’idées « bizarres ». Et ce n’est pas fini. Tu me transformes ensuite en porte-jouets. Un échantillon représentatif de tout ce que ta panoplie compte de lanières se retrouve suspendu à ton présentoir vivant. Je dois reconnaître que le résultat est visuellement sympa. De mon côté, j’essaie de rester le plus immobile possible. Heureusement, tu es restée raisonnable : tu ne m’as pas surchargé avec la totalité de tes « armes » ; sinon, j’aurais fini par crouler.
Soudain tu te souviens que j’ai oublié une tâche hier. Qu’à cela ne tienne, même si je n’ai plus ma tenue de bonne soubrette, je n’échappe pas au lavage à la main de tes dessous, le tout sous ton contrôle strict et attentif. Je reconnais qu’il y a bien pire comme corvée pour un soumis ! Il ne faudrait pas que j’abîme quoi que ce soit. A priori, je me suis bien sorti de ma mission.
Sinon, je n’aurais pas fini en composition florale.
Quelle très belle journée ! Tu m’as comblé.
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"La pauvre Julie fut traitée avec une fureur qui n'a pas d'exemple,
fouettée, nue et écartelée avec des verges, puis avec des martinets,
dont chaque cinglement faisait jaillir le sang dans la chambre. La mère
fut à son tour placée sur le bord du canapé, les cuisses dans le plus grand
écartement possible, et cinglée dans l'intérieur du vagin."
"Histoire de Juliette ou les prospérités du vice" (marquis de Sade 1797)
Emblématique des cuisantes corrections d'enfance, le martinet éveille désormais des instincts de soumission,
délicieux instants de jouissance partagée, prélude à d'autres tourments ou de simples ébats amoureux.
Instrument traditionnel de correction né et utilisé autrefois en France et plus généralement en Europe,
l'usage du martinet pour fesser un enfant est cependant tombé en désuétude, assimilé désormais à de la maltraitance.
Le faisceau de lanières qui le compose, échauffe le corps tout entier: le dos, les bras, les fesses, les seins,
même les parties génitales (vulve, pénis).
Plus d'un tiers de la population francophone, en quête de cinglantes séances de soumission pratiquerait la flagellation.
Le tabou persistant, au moment d’avouer ces fantaisies érotiques, rares sont les langues qui se délient aisément.
Paradoxalement, elle figure toujours au titre des "troubles paraphiliques" dans la très sérieuse étude médicale américaine,
la DSM5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), comme diagnostiqués chez "des individus éprouvant une
excitation sexuelle en réponse à une douleur extrême, à l'humiliation, à la servitude ou à la torture".
En réalité, les nombreux adeptes peuvent se rassurer sur l'état de leur équilibre psychique car les critères de diagnostic,
exigent que la personne éprouve une détresse, telle que la honte, la culpabilité ou l’anxiété liée à un fantasme sexuel,
à des pulsions ou à des expériences sexuelles.
Autant dire les choses clairement, les formes les plus légères de SM pratiquées entre adultes consentants,
ne sont pas classées parmi les troubles étudiés.
Le manuel exploité par l'armée de terre des Etats Unis fait en outre l'objet de vives critiques.
Goûtons alors sans rougir (ou presque), aux délices épicés d’une séance de martinet bien administrée,
en conservant à l'esprit, toutefois que le S/M est avant tout une jouissance mentale, un plaisir cérébral.
Comme un jeu sexuel, un scénario érotique préalablement choisi, et consenti entre adultes consentants,
mieux encore, consentants et enthousiastes.
Exploration impétueuse d'émotions sensorielles inédites et saisissantes, la flagellation est l’occasion d’affirmer
symboliquement les rôles au sein d'une relation S/M entre une soumise et son Maître, combinée à l'érotisme mental
des jeux de pouvoir sexuel, elle apporte à leurs ébats une saveur nouvelle.
Pratiquée de manière sûre, saine, consensuelle et ludique, la flagellation revigore une relation engourdie par la routine.
Le martinet est un petit fouet, constitué d'un manche en bois d'environ vingt-cinq centimètres, équipé de lanières,
au nombre, d'une dizaine en général, en cuir.
Le martinet est similaire au chat à neuf queues, instrument à neuf lanières ou cordes longues, utilisé autrefois,
par les forces armées, les institutions pénitentiaires dans l'empire britannique, et au knout de l'Empire russe.
Au Moyen Age, jusqu'au XVIIème siècle, la peine de mort était prononcée et appliquée avec une extrême rigueur.
Il fallut attendre le règne de Louis XIV pour qu’un certain officier supérieur nommé Martinet adoucisse les peines,
léguant son nom au célèbre accessoire, instrument de nos plaisirs.
C'est en effet un lieutenant-colonel, Jean Martinet qui, indigné des cruautés dont il avait été souvent témoin,
eut la philanthropique idée de faire remplacer le fouet par de petites lanières fixées à un manche,
plus inoffensives pour la peau, tout en imposant toutefois d' interminables exercices aux troupes,
exigeant d'elles un respect absolu du règlement.
Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu’il porte toujours aujourd’hui.
Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), l'officier supérieur Martinet,
commandant sous l’armée de Louis XIV, mérite toute sa place à côté du stratège écrivain,
par les changements révolutionnaires qu’il introduisit dans les manœuvres de l’armée,
en modernisant le recrutement (suppression des mercenaires).
Il est cependant fort probable que, sans quelques lignes de Voltaire, il serait à ce jour un illustre inconnu.
L'armée du Roi Soleil ne comportait pas à l'époque d’inspecteurs d’infanterie et de cavalerie mais deux officiers de valeur,
le chevalier de Fourille pour la cavalerie, et le colonel Martinet, pour l'infanterie.
Précurseur également de la baïonnette, Il se distingua lors du fameux passage du Rhin chanté par Boileau.
Ses inventions furent précieuses et décisives pour le monarque français lors de la partition de la Hollande.
Utilisé jusque dans les années 1980, l'objet tant redouté des enfants, les tribunaux le considère désormais,
au même titre que la fessée comme un instrument prohibé, de pratique répréhensible, punie par les tribunaux.
La mégère Madame Mac'Miche l'infligeant sur le bon petit diable, Charles, de la moraliste Comtesse de Ségur,
fait désormais partie des images d’Épinal.
Tout comme la légende enfantine du Père Fouettard, dans le Nord de la France, et en Alsace (appelé Hans Trapp).
Dans le sadomasochisme, on échappe toujours au plaisir, que pour être repris par le plaisir.
Le martinet est un instrument de précision frappant de ses lanières la partie du corps décidée.
Pour la Dominatrice, ou le Dominateur, il est primordial de prendre conscience de l'impact sur la peau.
D'utilisation plus aisée que le fouet, indispensable est également d'apprendre à en contrôler le mouvement.
Les lanières sont le plus souvent en cuir, en nylon, en tissus, en peau de daim ou de chamois, ou en crinière de cheval.
La liste étant loin d'être exhaustive.
Lors d'une séance de flagellation, il est conseillé de commencer par glisser doucement les lanières sur la peau.
C'est l'indispensable période d'échauffement.
Ensuite, les coups doivent être espacés et entrecoupés de caresses à l’endroit fouetté,
en demeurant toujours attentive (if) aux réactions du partenaire soumis aux délices.
L’injonction d’arrêter par l'emploi d'un safeword (verbal ou gestuel) mettant immédiatement fin à la séance.
La personne soumise, ayant librement consentie, emportée par l'excitation de la séance, ou par le désir de
satisfaire la ou le Dominatrice (eur), peut perdre elle-même le sens de ses limites.
La dominatrice ou le dominateur, constatant que le seuil de tolérance est alors atteint, doit mettre un terme
aussitôt à la flagellation, évitant blessures physiques ou mentales parfois irrémédiables. Rappelons que le
safeword en amont est essentiel. Un simple code, visuel ou sonore permet de mettre fin aussitôt à la séance.
les marques définitives ne sont acceptables que dans un processus ritualisé mûrement réfléchi, et consenti.
Un onguent ou une crème analgésique font disparaître plus rapidement les traces, et calment la douleur.
Sauf désir contraire de la soumise souhaitant les conserver comme marques fières d'appartenance.
Quel qu'en soit le mode, rappelons avec force que frapper un corps humain n'est jamais anodin.
La flagellation doit être considérée comme dangereuse.
Il est indispensable, pour la soumise, ou le soumis, ayant librement consenti, de s'assurer de la technicité
de la Dominatrice ou du Dominateur évitant ainsi désillusions ou blessures.
Elle ou lui doit s'assurer que les lanières sont très fermement fixées à l'extrémité du manche.
Pour la même énergie, plus la surface de la peau flagellée est concentrée, plus le dommage potentiel causé est important.
Les lanières fines cinglent, alors que les lanières larges provoquent une sensation sourde.
Concernant les techniques basiques de flagellation, quatre se distinguent généralement:
- Le mouvement du poignet peut induire des coups par des lanières à plat.
- Il peut provoquer un mouvement de balayage simple ou elliptique.
- Il peut également entraîner des figures de rotation (attention aux risques d'enroulement).
- Enfin conduire par un mouvement puissant, les lanières à frapper de manière sourde au même endroit.
Le plaisir partagé tient tout autant de la ritualisation de la séance, de la mise à nu de la soumise, et de la posture choisie.
La flagellation est un acte symbolique fort dans la soumission, comme l'union mystique de deux désirs par un instrument.
Si l'expertise de la Maîtresse ou du Maître est requise, l'attention des deux partenaires l'est tout autant.
"Une seule abominable douleur la transperça, la jeta hurlante et raidie dans ses liens,
elle ne sut jamais qui avait enfoncé dans la chair de ses fesses les deux fers rouges à la fois,
ni quelle voix avait compté jusqu’à cinq, ni sur le geste de qui ils avaient été retirés." (Histoire d'O)
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Chapitre 4
Ma cage et mon masque retiré, Dame Anna m’attache à la croix de St André et fixe un petit micro à mon collier :
« Tout le monde va t’entendre, soumis. Tes gémissements de douleur ou de plaisir seront pour nous tous. Et je pense qu’à travers tes feulements, chacun saura distinguer la douleur et le plaisir. Mon but est de montrer que pour nous, les adeptes du SM, les 2 sont indissociables. «
Je suis face à la piscine, bras et jambes écartés sur la croix, le corps entièrement offerts, les tétons déjà excités à la perspective de mes jeux favoris, sexe en érection à la pensée de ce qui m’attend.
Et cela commence par de douces caresses que je sais annonciatrice d’autres moins douces ; je ronronne de plaisir mais laisse échapper de petits cris lorsque sans me prévenir, Dame Anna enfoui un pincement net au milieu de ses caresses. Puis quand je suis « à point », elle prend mes mamelles à plein mains et les tord violement pour ensuite s’occuper de mes têtons pincés et tordus entre ses doigts experts. J’ignore d’où lui vient cet art, mais pour moi, c’est de l’art .
A la différence d’autres Maitresses, Dame Anna exige que je la regarde dans les yeux et ses yeux plantés dans les miens, elle voit mon plaisir monter et le dirige à son gré. Je ne m’appartiens plus, je suis à elle et ne peux que le dire à voix haute. En pinçant mes têtons, Elle joue avec mon corps comme d’autres jouent du violon en caressant et en pinçant les cordes.
Je lis son plaisir dans ses yeux comme elle doit lire le miens dans les miens. Mes tétons sont tirés et pincés à l’extrême et la douleur monte crescendo au rythme du plaisir que je hurle maintenant. C’est cette symbiose qui est génératrice de jouissance pour moi et apparemment aussi pour Elle..
Elle s’arrête, me laissant exsangue et frustré car j’aurais voulu que cela ne s’arrête jamais.
Un groupe s’est formé autour de nous . Elle me bande maintenant les yeux et je sais qu’elle va me confier à d’autres mains mais qu’Elle ne veut pas que je les reconnaisse. Des mains néophytes qu’elle va diriger mais qui seront sans doute moins expertes que les sienne. Me voici maintenant un objet d’exercice pour les libertins qui nous entourent et qui vont pouvoir s’entrainer sur moi.
Mais cela commence là aussi par des caresses et cette sensation de huit, dix mains sur moi est délicieuse. Toutes les parties de mon corps, sexe inclus ont droit à leurs caresses et je ronronne à nouveau de plaisir. Continuez comme cela, n’arrêtez pas !
Mais voici que des doigts s’intéressent à mes têtons, bien mis à mal par Dame Anna et qui n’ont pas encore récupérés. On les tire, on les tord avec une brutalité qui n’a rien à voir avec ce que j’ai connu quelques minutes plus tot. Puis plus rien et j’entends la voix de Dame Anna qui détaille la façon de faire en joignant bien dur le geste à la parole. Je l’entends recommander plus de doigté et je sens qu’elle montre l’exemple. Le bandeau est retiré mais l’apprentissage continue et le cobaye encaisse, le bon comme le mauvais. Je reconnais des voix entendue quand j’étais attaché au comptoir , j’entends les conseils de Dame Anna et je subis les assauts répétés des participants qui font de leur mieux .
Et puis Dame Anna fait signifie que c’est assez et demande à 2 participants de me détacher.et d’aller me laver un peu plus loin au jet d’eau.
Comme quoi le SM , ce n’est pas faire mal , c’est donner du plaisir sous la forme que l’autre peut le recevoir .
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Petite digression …
L’attente de l’autre, le plaisir d’être vu et reconnu lorsque l’autre vous comprend, à un endroit si profond de vous que vous ne soupçonniez que son existence avant qu’il ne remonte et prend vie. Un délicieux abandon, un sentiment de plénitude à l’autre nous fait vivre cette partie qui ne pensait plus jamais revoir la lumière, emprisonnée à jamais. Puis tout se finit, l’autre repart et l’obscurité revient, avec son lot de solitude, avec l’espoir de le/la revoir.
Si ce petit texte vous touche, peut être que la suite vous intéressera, sinon vous pouvez encore partir.
Imaginez ceci: la conscience étant une lanterne sur un radeau au milieu de l’océan, n’éclairant qu’une infime partie de l’inconscient, et que ce qui est.
A côté de ça il y a ce que nous pensons être (ce que la lanterne éclaire) et ce que nous sommes( l’océan dans la lumière et l’obscurité).
Au milieu de tout cela ce trouve des parties de nous qui souffrent, ont peur, se sentent sales et tout autre affliction.
Ce sont des moments où notre capacité à vivre des faits nous à fait défaut, par manque de ressources ou de moyens, des moments désagréables, traumatisants, même si pour d’autres ils paraissent bénins. Ils restent alors là, piégés dans un passé où parfois ils peuvent monter sur le radeau, se réchauffer et être vu grâce à cette lanterne. Mais cela ne dure qu’un temps si l’on ne sait pas conduire ce radeau jusqu’à ces endroits en nous.
Par “chance”, nous trouvons parfois une personne qui connaît le chemin et peut nous y emmener avec sa propre lanterne. Peut être même sait il prendre soin de cette partie, exilé le reste du temps.
Sauf que cette personne ne pourra pas rester éternellement là. Alors vient le moment de l’attente, celui du jour où elle reviendra. Quand l’attente est trop longue, nous pouvons nous mettre en quête de cette personne, ou apprendre à faire le chemin nous même.
Entre-temps la solitude de cette partie de nous filtre de notre inconscient vers notre conscience, un vide et un manque se fait ressentir, loin de l’autre et loin de nous même.
Comme un jeu de miroir à l’infini nous vagabondons, l’autre étant notre reflet, et nous étant le sien.
Lorsque ce fait est oublié, ce que nous pensons être se superpose à ce que nous sommes et nous entrons dans un jeu de rôle, pour demander à l’autre de rester là, et parfois il nous demande la même chose, alors “tout est très bien”. Sinon, les gens étiquette ça comme “relation toxique”.
Je finirai donc sur une question dont chacun aura sa réponse, car il n’existe qu’une infinité de réponses.
Si la relation est “toxique”, pourquoi y a t il relation? Si l’autre est notre miroir… la Vie a t elle un message à nous adresser?
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La domination et l’amour…
Ceci est un essai, des paroles vides de sens sans contexte. Chacun pourra, j’espère entendre un écho de lui résonner dans cette histoire. Je vous invite à vous détendre et vous installer confortablement pendant quelques minutes, à vous mettre à l’aise, car cela pourrait vous bousculer… un peu.
Je vous poserai déjà cette question: qu’est ce que l’amour? La langue française utilise ce mot pour décrire bon nombre d'idées, de ressentis, de sentiments, mais reste flou et libre d’interprétation, quand d’autres langues utilisent différents mots(ex: love, like, etc).
Pour ma part je le conçois comme le “oui”, le lien qui accueille, qui accepte. Pas étonnant dès lors que l’on puisse lui attribuer toutes les valeurs personnelles ou culturelles, changeant, évoluant inlassablement en même temps que l’individu qui aime.
Maintenant la question serait alors: “qui aime quoi ?”
Vous est-il déjà arrivé d’avoir des pensées contradictoires, ou des ressentis inversés à ce que vous devriez ressentir dans certaines situations? Quand on/vous vous dit(es) que telle ou telle chose est mal, et que vous ne comprenez pas pourquoi car vous y trouvez une forme de plaisir.... Ou à l’inverse. Si vous faites une action en y prenant plaisir, alors que l’autre subit, ce sentiment où vous pouvez jouir d’un sentiment de puissance, de pouvoir, ou de contrôle. La douce étreinte de la domination, que la soumission de l'autre vous autorise à vivre, à y prendre plaisir, de par son sacrifice volontaire (ne vous inquiétez pas, il y a aussi une joie dans la soumission et l’abandon de soi, ça s’appelle la Foi, et ça n’a rien de religieux).
Allons plus dans le détail, la subtilité si vous voulez bien.
Vous croyez être vous, mais comment savez vous qui vous êtes? Êtes vous ce que vous faites? Ce à quoi vous vous identifiez? Vos qualités? Vos défauts? Ou un tout, un amalgame indéfini de tout cela, et bien plus encore?
Imaginez ceci, être un écosystème de croyances, de ressentis, d’émotions, incompréhensible et pourtant palpable, vivant.
La dedans il existe une partie de vous qui aime dominer, qui aime être tout puissant(de ce que l’autre lui laisse faire, dans l’idéal).
Et en même temps il peut y avoir une autre partie qui veut chérir, prendre soin de, protéger l’autre.
Deux situations contradictoires, où l’on peut se perdre, car toutes les deux existent, sont légitimes mais ne peuvent communiquer entre elles, séparées par le gouffre béant de leur vision du bien, du mal, du bon, du mauvais, du plaisir et de la douleur.
L’une éprouve le plaisir de dominer, l'autre la peur de blesser.
L’une éprouve la joie à faire subir, l’autre souffre de voir l’impuissance chez le/a soumis/e.
Choisir c’est renoncer…
Au milieu du maelstrom de ces parties de nous, dansant inlassablement entre elles, il peut être difficil de communiquer avec elles, de tende l’oreille et les écouter, de nous écouter, de les voir, de nous voir, tel que nous sommes, au delà de l’apparence, de l’étiquette. C’est le jeu de l’égo.
Voilà cette digression est maintenant terminée, n’hésitez pas à échanger et partager si ça vous à plus. Je pense que le prochain post dans ce genre concernera la projection(le fait de se reconnaître dans l’autre), l'ouroboros(le cycle qui se répète) et le triangle de karpman(le jeu du sauveur victime bourreau)
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"On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, pour vous fouetter. À ce propos, s’il convient que vous vous
accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour
notre plaisir que pour votre instruction" Histoire d'O Anne Cécile Desclos, dite Dominique Aury alias Pauline Réage.
Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps.
Les antiques raffolaient déjà du fouet.
Lors de cérémonies rituelles, ils l'utilisaient pour invoquer les divinités afin de rendre les femmes fertiles.
Dans la Rome Antique, le culte de Junon, protectrice des femmes, leur commandait le fouet, afin de lutter contre la stérilité.
Lors de la fête des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages
le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes.
Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage.
De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine.
De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens entre douleur et jouissance.
Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis,
où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase.
Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome.
Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet.
Henri III , dernier Roi valoisien (1574 à 1589) , grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné,
aimait à se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons.
Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre , l'un de ses instruments de jouissance de prédilection.
Comment la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ?
Selon Freud, le masochisme, est une perversion sexuelle suivant laquelle la satisfaction est liée à la souffrance,
ou à l'humiliation subie par le sujet soumis.
L'envie de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir.
Désir de faire souffrir la (e) soumise (s) ou l'esclave sexuelle (el), ou le sentiment opposé,
recherche de la douleur par la (e) flagellée (é) .
L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue.
L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de l'enfance, d’une correction punitive
mêlée à une jouissance.
Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant.
Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur
par la flagellation pour parvenir à la jouissance.
Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait
pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet.
Dans une relation D/S entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique.
La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés.
La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ,
permet de se rapprochant de Dieu.
Quel qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit.
En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant.
Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit.
Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister.
Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation.
Clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique.
Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes,
comme de puissants leviers d'excitation sexuelle.
La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation.
Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité.
Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler.
Les yeux bandés et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier,
un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de saint André.
S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation,
et de douleur.
Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation ,de douleur, et d'orgasme.
Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être.
Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir.
Elle procure un plaisir à la fois corporel et mental, pour la (e) sadique ou dominatrice (eur),comme pour la (e) masochiste,
ou soumise (e).
Les sensations de morsures, brûlures, et de douleurs précèdent toujours plaisir et jouissance.
La flagellée, par soumission et par volonté de se surpasser, atteint progressivement un état relatif de confort.
Son corps mobilisé secrétant des analgésiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche l'orgasme.
Le secret de l'alchimie résidant dans l'expérience du Maître, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet.
La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation.
Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps.
À la douleur, s'associe le fantasme de la domination.
Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses,
est véritablement au cœur de la littérature érotique:
Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940.
Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant sa ritualisation.
Citons "La Voluptueuse souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme
du fouet" de Jean de Villiot (1902), ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, dit Esparbec.
La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination.
Rappelons, avec force, que toute stimulation du corps par la flagellation, doit être librement consentie par des partenaires
majeurs, idéalement expérimentés, utilisant du matériel sûr et révisé, avec le recours toujours possible à un safeword.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Mon seul repas fût quelques restes que me jeta Maîtresse directement sur le sol. Je m’empressais de les avaler. Un grand coup de cravache me rappela à l’ordre
- «Doucement espèce de porc et puis tu nettoie mieux que ça avec ta langue»
Il y eu une petite pose car Maîtresse attendait une cage que Allan lui apporte. Elle était munie de roulettes pour une mobilité parfaite. Je ne savais pas encore que ce serait ma principale demeure jusqu’au lendemain. En effet, après avoir pris place à l’intérieur, je dus m’accroupir, l’arrière des cuisses écartées contre les barreaux, mes mollets sortant de la cage. Dans cette position, elle me scotcha littéralement sur la cage. J’avais le cul bien offert et le torse incliné avec le front et les coudes sur le fond de la cage.
Ma jeune Maîtresse prenait plaisir à varier les sévices, commençant par me fouetter les mollets.
Après cela je sentis un liquide froid sur ma raie. Pas de doute possible, mon anus en prendra pour son grade.
Elle commença par le dilater avec des plugs de plus en plus gros. Satisfaite de sa préparation, Maîtresse enfila un gant et commença à me pénétrer. Deux doigts tout d’abord qu’elle tournait dans l’orifice, puis trois, quatre et enfin toute sa main força mon entrée.
Je la sentais maintenant profondément en moi. De douleur, je passais à un état de jouissance quand elle venais titiller ma prostate.
Je ne maîtrisais plus grand-chose et Maîtresse se défoulait allègrement. J’avais l’impression qu’elle faisait le tour du propriétaire pour savoir si elle en ferait son bien.
La dilatation dura longtemps et elle ne laissa jamais mon cul vide. Si elle se retirait, elle m’enfournait un gros plug.
Elle ne l’enlevais que pour me fister à nouveau ou pour me sodomiser avec son gode ceinture qu’elle m’enfournait jusqu’au fond de la gorge entre deux pénétrations.
Enfin rassasié, elle se détourna de mon orifice. Je n’avais plus de notion du temps mais Allan apporta une gamelle de bouillie qu’il me mis sous la gueule. Je n’ai eu que quelques minutes pour la vider. Pour la boisson, Maîtresse m’a servi une gamelle de son urine que je ne pouvais que difficilement laper.
Tout cela toujours attaché dans ma cage. Je comprenais maintenant que ma position durera bien au-delà de la soirée surtout quand Allan m’emmena dans ma cage à roulettes jusqu’à ma cellule.
Des coussins sous mes genoux rendaient la position supportable bien que particulièrement inconfortable. Maîtresse nous avait suivi à distance. Sans doute pour que je ne l’oublie pas, elle avait pris une roulette piquante qu’elle me passa sur toutes les parties de ma peau accessibles entre les barreaux de la cage.
Entre la cravache, la roulette et autres petites réjouissantes, j’étais bien chaud et marqué de toute part.
Maîtresse me souhaita une bonne nuit avec un sourire en coin car le mot «bonne» n’était pas le plus approprié.
Ma position était très inconfortable. Je me calais au mieux la tête sur les avants bras en me demandant comment trouver le sommeil. Le temps passa lentement. Je m’assoupissais un peu quand quelqu’un se présenta à la porte de la cellule. Rapidement, je reconnaissais Maîtresse Célia qui m’avait accueillis.
- «Bonsoir l’esclave» me dit-elle
Elle avait mis un gode ceinture impressionnant. Je n’eus pas le temps de réfléchir. Maîtresse fit tourner la cage et m’enfonça son gode d’un coup sans la moindre préparation. J’en criai de douleur, sans pour autant ralentir son ardeur. Son gode envahissait mon bas ventre avant de se retirer et de revenir plus loin, plus fort.
Enfin, elle se retire définitivement avant de me lancer :
- «Désolé, je ne peux pas me retenir quand on me prépare aussi bien un soumis»
Bien secoué par cet épisode surprise. Je finis par me rendormir. Un sommeil léger jusqu’à ce que je sente ma cage tourner une nouvelle fois et dans la seconde, un gode bien froid m’envahir l’anus. Cette fois-ci, c’est ma Maîtresse de la journée qui vient se rassasier. Mon anus est une nouvelle fois dilaté violemment. Il n’y a plus de plaisir mais une douleur lancinante.
De nouveau abandonné après que Maîtresse aie pris son pied. J’ai de plus en plus de mal à trouver le sommeil mais la nuit s’écoule inexorablement sans de nouvelles surprises cette fois-ci.
Au matin Allan reprends la cage et m’amène dans la la pièce principale. N’ayant pas mangé hier soir, il me gratifie à nouveau d’une bouillie que j’avale sans sourcilier.
Il me lave de nouveau au jet d’eau froide, soit dit en passant, mon cul est bien offert à un grand nettoyage. Trempé et plus ou moins propre, Allan me laisse planté là sans la moindre explication. Un long moment après cela ma Maîtresse d’hier arrive. Elle tient en laisse un nouveau soumis, aussi nu que moi.
Elle l’amène à l’arrière de la cage et lui intime l’ordre de me pénétrer. Elle l’excite par une forte masturbation. Je sens son gland contre ma rondelle. Il est bien monté et son gland me pénètre sans difficulté. Ses va-et-vient sont plus doux que le caoutchouc des godes et je prends plus de plaisir. Avant de jouir, Maîtresse l’arrache à mon cul, lui retire son préservatif et l’amène contre la cage pour que je le fasse jouir par ma bouche.
Je m’applique à lui donner du plaisir pour le faire jouir. L’avantage de sucer un homme, c’est que je sais ce qui le fait craquer. J’arrive à lui aspirer les testicules que je lèche délicatement. Puis, j’avale sa bite à travers les barreaux contre lesquelles il est plaqué par notre Maîtresse. Je fais des aller retour jusqu’en gorge profonde, fais tourner ma langue autour de son gland. Il ne tarde pas à jouir dans ma gorge et me couvre le visage de son sperme abondant.
Je ne suis pas particulièrement bi mais cette expérience me surprend agréablement. Le contact d’un sexe chaud après la froidure des godes est des plus agréable.
Maîtresse reprend le contrôle de son soumis et l’éloigne de la cage. C’est maintenant Allan qui vient de nouveau rechercher la cage à roulettes. Finalement, il me libère de mes liens et me sort de la cage. Je tiens à peine debout après être resté bondé si longtemps contre les barreaux de la cage.
Il me nettoie de mon foutre avec la lance d’eau froide et me ramène à la cellule où il m’attache à la chaîne qui cette fois-ci me permet d’atteindre ma couche. Je suis épuisé et je tombe dans un sommeil réparateur sans vraiment savoir quel jour et quelle heure il était.
A suivre….
Un grand merci à Ma Maîtresse qui a semé ce petit grain de folie qui me permet d'imaginer cette fiction improbable.
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Une voix qui répète qu'elle vous aime et, derrière cette voix, imaginez ce qu'il vous plaira,
car elle dira rien d'autre. Les silences tendres, les mots échappés, tout cela vous importe
peu. Cette voix vous accable. Vous voudriez la chasser. Hélas, Charlotte, avec ses belles
mains fines, était là, toujours là. Elle se multipliait au long des semaines, monotone et
identique. On ne se sauve que par l'excès, se disait-elle. Elle ne précisait pas devant quoi
elle se sauvait. Elle avait entre les reins une terrible dureté, dont on abusait trop souvent.
Elle n'avait pas besoin de bonheur. La souffrance, qu'elle savait parfaitement se procurer,
l'avait rendue presque sensible à l'existence des autres filles qui comme elle étaient livrées.
Dire que dès la seconde où sa Maîtresse l'eût quittée, elle commença de l'attendre, est peu
dire. Elle ne fut plus qu'attente et que nuit dans l'abstinence de ses supplices. Tout le temps
qu'elle demeura dans la salle de bain, elle se regarda dans le miroir, incapable de retenir
l'eau qui s'échappait de son corps. Il faisait plus chaud que d'habitude. Le soleil et la mer
l'avaient déjà dorée davantage, ses cheveux, ses sourcils et la très fine toison de son ventre.
Il y aurait beaucoup de choses à lui dire, mais d'abord, celle-ci, que je crains de deviner en elle de la légèreté.
Elle aimait la légèreté des choses, des actes, de la vie. Elle n'aimait pas la légèreté des êtres, tout ce qui était
un peu au-dessus du niveau semblait heurter Charlotte. Elle ne recherchait pas à s'attribuer beaucoup de mérites
en ce monde ni dans l'autre, celui de l'abandon. Un sentiment d'insécurité pour son corps sans cesse meurtri. Elle
était bien jeune et ne savait même pas si elle possédait un peu de lumière. Juliette était arrivée quand elle était
dans l'ombre, et maintenant, il fallait arranger les choses. Tant pis pour elle. Les souvenirs qui ont su être poètes
de sa vie, c'est à dire dans le désordre, plaisir et enivrement de l'imagination. Mais dans la moindre de ses paroles,
raisonnable douce-amère, ce cadeau impérieux du ciel, le lot avait oublié sa jeunesse, l'allégresse avec laquelle
elle devait accepter l'insistance, la mauvaise grâce, et la maladresse. Comme le fouet et les doubles fenêtres pour
que l'on ne l'entende pas hurler. Ses mains s'agrippaient aux colonnes du lit, où Juliette les assujettissait à l'aide de
fines cordelettes qui lui sciaient les poignets. Des sangles passaient dans les bracelets de ses chevilles. Elle était
allongée sur le dos, de telle façon que ses jambes surélevées et écartelées laisse à Juliette toute la fantaisie de la
fouetter. Elle était debout à coté d'elle, un martinet à la main. Aux premières cinglades qui la brûlèrent aux cuisses,
Charlotte gémit. Mais elle ne voulait pas demander grâce, même quand sa Maîtresse passa de la droite à la gauche.
Elle crut seulement que les cordelettes déchireraient sa chair, tant elle se débattait. Mais Juliette entendait marquer
sa peau de traces nobles et régulières et surtout qu'elles fussent nettes. Il fallut subir sans souffle, sans troubler
l'attention de Juliette qui se porta bientôt sur ses seins. Elle allait retrouver sa considération en s'accommodant de son
statut d'esclave et non pas de soumise. Et il n'était pour elle de plus grand bonheur que de se savoir appréciée.
L'amour mais avec un arc-en-ciel d'émotions vertigineuses en plus rayonnait toujours chaque parcelle de son corps.
Charlotte n'avait pas très mal. Chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles
fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses
et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs,
entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent
plus profonds. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla.
Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque
fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses
poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules
de Charlotte et lui caressa le visage, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.
Mais elle recommença, frappant plus fort, les fines lanières s'écrasèrent dans un bruit mat sur la pointe des seins.
Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens,
mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses ouvertes et relevées sur le lit.
Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses
lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de
sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda
à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et
ininterrompus. Elle se consuma; sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité
même. Penchée au-dessus d'elle, Juliette tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir s'inclina sur
sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux.
Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait
l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était
terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse
ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire.
Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme
pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation.
De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues,
être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne
la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dans une vie, il y a des rencontres ou une rencontre que l'on oublie pas ou ne peux pas oublier, celle qui marque une vie entière ou une partie de la vie.
Celle que l'on garde dans l'écrin de son coeur.
Cela peut être une personne qui a cru en nous, qui nous a aidé à grandir, à se construire.
Parfois, il y a des jamais, et puis parce que c'est lui, on s'abandonne ..
Parce que la confiance et le respect sont là.
Parce que la dialogue et la complicité sont là.
L'épanouissement est important
Il faut vivre les instants présents
Quelque fois le puits, ou le tunnel et puis la lumière au bout du chemin bien que parfois l'on croit que tout est noir ou gris, et une personne t'aide, tu fais surface, tu affrontes les épreuves, tu te sens pousser des ailes portés par certains sentiments divers.
Tu as cette force de caractère, je le sais, bien que tu caches ta sensibilité
Ton coeur n'est pas de pierre.
Il y a des paroles qui blessent à petit feu, des paroles que l'on te martèlent comme si tu n'étais pas capable de comprendre, paroles culpabilisantes, paroles sous la colère, sous l'impulsivité, paroles que l'on regrette.
Bien que certaines sont la vérité, nul n'est parfait.
Des phrases que l'on garde en soi, pour toi une première fois dans l'amour. le vrai comme tu dis, ou pour toute une vie, on le croit parfois, ou aimerait le croire et puis les aléas, la maladie, et autre chose font que parfois, la distance se fait, reste le tendresse et rappel de certaines choses vécues en commun, on se soutient comme l'on peut.
Inutile de faire changer la personne c'est peine perdue, et c'est bien ainsi, nous ne sommes pas des robots.
Certaines paroles que personne ne te dira.
Qui touchent ton âme et au delà, on s'en souvient toujours, elle imprime parfois une vie
Le passé est le passé, il faut avancer et ne pas regarder derrière, facile me diras tu ?
On ne peut revenir en arrière, il faut continuer et se dire que ce que l'on a vécu était beau, sans rancune et haine. Savoir se dire les mots, pas facile quelque fois, quand la personne n'est pas enclin au dialogue, on aime savoir cela permet de comprendre, on retient les erreurs ou autre. On apprend toujours des ses erreurs ...
Les hommes parfois des couards ...
Il prennent la fuite en avant, évitant le dialogue.
Les pleurs sont salvateurs et quelque fois le trop plein qui déborde par l'émotion, le chagrin, la déception etc ..
Il faut savoir couper la branche quand elle fait mal ou pourrie
A quoi bon continuer quand l'amour n'est plus, à vouloir garder amitié comme pas mal de jeunes disent ...C'est la fin de l'histoire, il faut tourner la page, refermer le livre ou la porte
Quand on a vécu quelque chose de beau, se contenter du médiocre, non
On ne retient pas la personne qui veut partir, qui décide de partir, mots inutiles, vides de sens, ou chantage quelque fois ..
La vie et ses choix à faire, toujours une question de choix, on écoute son coeur, son intuition
Avec des si ... comme tu le dis si bien, on avance pas, garde en toi ces beaux souvenirs, entretient les dans l'écrin de ton coeur si cela te permet d'atténuer ta peine.
Cela te grandit, après la pluie, le soleil..
Dans une histoire terminée, on n'en ressort pas indemne reste des traces, des souvenirs, des rires, sourires partagés.
Reste positive, tu es mure pour ton age, c'est l'apanage des jeunes filles par rapport aux jeunes hommes.
Il ne faut jamais se forcer, agir avec son coeur, et ne rien demander, je sais que tu es ainsi.
Dis toi que la personne qui t'aime ou t'estime si elle est sincère, elle t'apprécie comme tu es, en ton entier et pas une partie de toi.
J'apprécie ta positive attitude et j'aime à dire, il faut savoir se relever.
21 07 2011
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Mia O. Propriété de Maitre G.
Carnet de soumise. Extrait
J 002 - Séance 00
Sujet : Naissance - réponse: master's side
Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - illustration du net
…
Mia.
Je suis arrivé là.
Sur les hauteurs.
Au bord de la mer.
Un détour dans mon voyage.
Loin de toi.
Ces terres sont d’anciens marécages.
Édouard 1er, roi d’Angleterre, les a acheté en 1284 pour y bâtir un petit fort.
J’y ai posé ma roulotte, juste à côté.
Près d’autres voyageurs.
Ma cigarette allumée, mon visage face au vent de la mer, les yeux fermés.
Le vent a soufflé fort.
Les yeux fermés, il m’a transporté au fond du campement.
Dans la vielle roulotte.
De bois et de fer.
Celle de la diseuse de Bonne aventure.
Un parchemin vierge et quelques crayons gras sur la table.
Elle resta sans me regarder, sans me dire bonjour.
Le regard absent.
Elle dit :
« Assieds-toi voyageur !»
« Que veux-tu ? »
Surpris.
Sans dire un mot, je m’assis.
Puis lui demandai :
« La gitane andalouse…………..…que disait son regard ? »
Elle prit une grande inspiration.
Ferma les yeux.
Longtemps.
Les ouvrit et commença à dessiner.
Elle me répondit :
« Quand tu l’as croisé pour la première fois il était méfiant.
Il était celui du jasmin qui voit des cactus partout !
La peur du Biznaga.
Il était distant.
Presque méprisant.
Qu’est-ce que c’est que ce bonhomme ?
Pour la protéger, Il cachait ce qu’il voyait à l’âme du corps qui le porte.
Ensuite tu l’as servi.
L’as respectée.
Lui as montré l’attention que tu portes à l’autre.
Il s’est senti en confiance.
Il t’a montré à l’âme qui le porte.
Lui et son âme ont accepté de jouer avec toi comme le chat joue avec la souris.
Tu as excité sa curiosité.
Puis il t’a vu vivre la musique.
Comme on regarde le danseur de flamenco.
Il a vu ton duende.
Comme disait Federico Garcia Lorca, Il a vu celui qui chemine sur l’eau et à l’intérieur d’une flamme.
Son âme lui a dit qu’elle voyait ton monde.
Qu’elle voulait y rentrer.
Mais ces yeux avaient peur.
Ils ont fait confiance à l’âme.
Son âme a lu en toi.
Vous avez dansé.
Alors Il se sont fermés, pour que l’âme te voit sans filtres.
C’est là que tu as pu, à ton tour, lire son âme.
Tu t’es glissé en elle.
Tu l’as goûtée.
Tu l’as trouvée bonne.
Elle a eu peur.
Ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas touchée cette âme !
Puis tu l’as respectée.
Tu t’es écarté pour lui montrer que tes doigts n’était pas un geste charnel.
Mais un geste d’amour.
L’amour du maître.
Que tu étais un fauve aussi.
Mais que tu cherchais une lionne.
Pas une proie.
Que tu n’avais pas faim.
Ses yeux se sont ouverts.
Le regard a fait les yeux noirs.
Il n’a pas compris.
Mais l’âme du corps qui le porte, elle, a compris.
Elle avait rencontré quelqu’un qui pouvait rentrer en elle.
Avec amour et sincérité.
Sans risque, et sans danger.
Qui pouvait la comprendre et l’accepter sans la juger.
Et l’aimer pour ce qu’elle était.
La guider aussi.
Avec sagesse.
La sagesse du lion.
Tu t’es assis à côté d’elle et lui as pris la main.
Son âme a dit à son regard de ne pas avoir peur.
Que cela paraissait impossible mais que c’était possible.
Qu’il fallait absolument vivre ça.
Elle a pris le contrôle du regard.
Depuis ce moment-là son regard est l’expression de son âme.
Il répète tout ce qu’elle dit.
Depuis ce moment-là, lui et l’âme du corps qui les porte, disent qu’ils veulent que vos âmes se mêlent.
Elle t’a suivi dehors pour ça.
Tu l’as pénétrée.
Là son regard disait à quel point elle ne comprenait pas.
Mais aussi que c’était bon d’être mêlé à toi.
Comme toi, elle aurait voulu que tu restes au fond d’elle.
Pour l’éternité.
Plus tard dans ton rêve tu étais à Malaga.
Dans une cave.
De pierre et de fer.
Près d’une mecedora, elle s’est agenouillée.
Son regard t’a dit que son âme veut t’appartenir.
Que son âme veut que tu la possèdes.
Qu’elle soit tienne.
Dans ce rêve, tu l’as appelé « Mia ».
Mais tu n’as pas encore fait ce rêve.
Sois patient.
Voilà ce que disait le regard de la gitane andalouse jeune homme.
…
En même temps qu’elle parlait, elle dessinait.
Elle roula le parchemin et me le tendis.
« Pars maintenant »
L’embrun de la mer sur mon visage m’a ramené devant ma roulotte.
Ma cigarette était terminée
J’ai aimé fermer les yeux et penser à toi Mia.
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La discipline, ce n'est pas juste des coup et des punition. La discipline, c'est la construction d'un moule pour changer une personne. Mais attention, il ne s'agit pas de n'importe quel moule. C'est un moule de l'esprit.
1- Bien choisir les règles : Le choix des règle est essentiel, en choisissant les bonnes règles, on peut avoir un impacte considérable avec très peu de règles. Par exemple, si je veux amener quelqu'un à être de nature docile, je peux lui fixer comme règle de toujours baisser la tête. A la fin de la journée il aura mal au cou... Ce n'est pas une bonne règle car elle n'utilise pas la structure de l'esprit. Je pourrai aussi lui demander de ne jamais donner son avis sur rien. Ainsi, ne pouvant donner son avis, il ne pourrait plus que se laisser entraîner par celui des autres et s’habituerait à tout accepter et à suivre ce qu'on lui demande. Évidemment cela peut sembler très amorale, ce n'est qu'un exemple, tout dépend de ce que l'on cherche.
2- L'effet papillon : dans le point 1-, j'ai donner un exemple de règle négative. On enlève quelque chose. L’intérêt d'enlever quelque chose, c'est de libérer une pare de l'esprit de la personne pour qu'elle puisse la réinvestir autre pare. Seulement voila, il est très difficile de contrôler où cette pare de l'esprit sera réinvestie. Il faut donc bien connaître la personne pour estimer ce qui va se passer. La plupart du temps elle réinvesti cette pare là ou c'était prévue. D'autre fois, il faut faire des réajustements.
3- Les réajustements : on peut faire une succession de règle négatives pour peu à peu obliger la personne à se réinvestir dans la direction choisi. c'est la méthode la plus simple à mettre en place et aussi la moins bonne... On peut aussi placé la personne dans un environnement qui agira sur son subconscient pour la pousser à s'investir dans la direction voulue. Par exemple, une femme artiste danseuse que l'on voudrait sublimé dans son art. On l'enfermerai, on la forcerai à vivre nue et on la placerai dans une école de danse, pleine de référence sur les mures et avec un grand miroir, on lui donnerai un accès illimité à la musique... Il est aussi possible de créer des règles positives (c'est un peu comme ça que marche la politesse pour rechercher la vertus). En gros, on dirait à la personne de faire certaines choses à certains moment, cela la conduirait comme une plante sur un tuteur a grandir dans la direction voulu.
4- La crédibilité des règles : pour que ça marche, il faut que les règles soient crédibles. Pour qu'une règle soit crédible, on peut s'appuyer sur deux ressors. L'engagement et le behaviorisme. L'engagement, c'est avoir tellement fait d'effort pour suivre une règle qu'on aurait l'impression d'avoir fait tout ces efforts pour rien si on arrêtait de la respecter. Il faut donc pousser le(la) soumis(e) au début à fournir tout ces efforts sans jamais s'éloigner des règles, après, l'engagement prend le relais. Le behaviorisme est beaucoup plus archaïque et couteus, on punie les eccart, on récompense les succès. Pour qu'il fonctionne, la punission doit être suffisamment désagréable voir traumatisante pour que l'on préfère respecter les règles la fois d'après. C'est une méthode dure et destructive mais qui donne une discipline d'une autre nature.
5- Gérer la chute : en fonction de la méthode choisi en (4-), les chutes sont différentes. Si c'est l'engagement qui a était utilisé, une seule dérogation à la règle peut tout ruiner. La personne est déprimé, elle se culpabilise et renonce a sa discipline comme pour se punir elle même. Bref il faut réagir vite et la réimposer tout de suite. Si c'est la méthode behavioriste qui a été utilisé, le dérogement à la règle ne sera pas aussi catastrophique, la punission suffira. Bref, vous l'avez compris, la technique behavioriste est plus coûteuse, destructive et nécessite un meilleur suivi que celle de l'engagement, mais elle donne aussi une discipline beaucoup plus robuste si on assure son suivi.
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De prime abord l’on pourrait croire que le Dominant possède tous les droits et pouvoirs sur sa soumise. Il n’en est rien.
En vérité chacun possède des pouvoirs en fonction de sa position. Je dirais même plus que le Dominant en possède moins que sa soumise. Ceci peut être sujet à discussion. Surtout avec les personnes qui s’inventent dans des rôles du jour au lendemain avec des Fantasmes en tête et qui ne regardent pas avant tout l’autre.
Le Dominant pour moi a un rôle primordial sur sa soumise et se doit non seulement de la protéger mais de prendre soins de ses désirs avant toutes choses. Et s’il y a relation d’appartenance 24/24, il a le devoir de pourvoir à ses besoins vitaux pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même.
Le Dominant ne marchera pas sur la tête de sa soumise et ne la jettera pas dans les toilettes sans d'abord avoir entendu un grand "oui, s'il vous plait".
J’entends par là :
Il est absolument nécessaire d’avoir une discussion et briefing après chaque séance permettant au Dominant d’analyser et tirer des conclusions sur les désirs cachés ou mis au grand jour de sa soumise.
Un Dominant n'est pas guidé par le sexe, c'est lui qui le guide. Un Dominant n'étale pas sa domination, elle se découvre à force de le connaitre.
Le but ultime du dominant n’est pas de satisfaire son égo en premier lieu mais plutôt de pousser sa future soumise vanille ou non à se révéler à elle-même, en dépassant ses tabous et limites.
Il est certainement plus compliqué et plus difficile d’être un bon dominant qu’une bonne soumise. Reste quand même à en discuter avec les intéressés.
La soumise dans son rôle primaire doit exécuter les ordres de son Dominant qui s’attache lui à atteindre les limites des limites de sa soumise.
La soumise fait tout pour faire plaisir à son dominant, mais reste son égal en tant qu’être humain et possède le droit de donner son avis à un moment donné.
Certain couple décide de fonctionner par séances, d’autres l’intègre dans la vie de tous les jours, peu importe le fonctionnement les règles de bases ne changent pas.
La soumise tire son plaisir dans l’apprentissage et le désir de satisfaire son Dominant
Les règles :
Je ne suis pas spécialiste des règles du monde BDSM, mais les lignes suivantes sont les fruits de mes expériences et mon ressenti personnel :
Les limites : On sait très bien que les limites évoluent dans le temps et suivant le profil de chaque personne. Il est primordial d’avoir discuté en amont sincèrement, librement et sans contrainte des pratiques. Ces frontières évoluent au fur et à mesure de l'évolution de la relation.
La communication verbale et non verbale: Tout Dominant doit s’attacher à détecter tous les signes de sa soumise. Il se doit de poser les questions appropriées, même pendant la séance et de pousser sa soumise à s’exprimer sincèrement. Il doit aussi la rassurer et montrer une seconde d’affection pendant la pratique.
La séance : Pendant son déroulement, le Dominant va s’employer corps et âmes à satisfaire sa soumise. Il doit faire passer le plaisir de sa soumise avant son propre plaisir, mais oublier le sien n’est pas la bonne solution non plus. Le Dominant s’emploiera pendant la séance d’atteindre les limites de sa soumise sans les dépasser. Il n’est pas obligatoirement nécessaire de fonctionner par séance.
Les mots clés : Le dominant doit installer avec sa soumise des mots clés. Pour ma part de façon à mieux appréhender et ressentir ma soumise, je procède de la façon suivante :
Rouge : Arrêt total des pratiques et de la séance. Ceci doit être un échec pour le dominant. Le dominant doit préférer la séance qui se termine après jouissance de sa soumise ou naturellement lorsque l’un ou l’autre en ressent le besoin.
Orange: Arrêt total de l’action en cours. Le dominant doit ressentir le besoin d’en parler avec sa soumise et de comprendre le pourquoi. Le mot Orange ne doit pas être un échec il est là pour aider le dominant et la soumise à discuter de la pratique. Pour ma part : je pousse souvent l’action à l’extrême limite jusqu’à ce que ma soumise éprouve le besoin de dire Orange alors que je l’avais prévu en amont.
Vert: La soumise prononce ce mot lorsque elle en veut plus. Ceci est rare c’est au dominant à ressentir sans que la soumise prononce ce mot.
Les blessures et marques : Aucunes blessures ou marques ne doit être infligées à la soumise sans son consentement total et sans équivoque. Chaque action doit être calculée de façon à ne pas infliger de blessures, physiques ou mentales, durable à la soumise.
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Dans la rue qui conduisait au restaurant où elles devaient dîner, Juliette prit l'initiative de demander à sa
Maîtresse Ka-Sandra de l'autoriser à se soulager dans le caniveau, ce qu'elle fit, agréablement surprise.
Elle s'accroupit donc entre deux voitures et comme une petite chienne qu'elle voulait être ce soir-là, elle se
laissa aller au besoin naturel, satisfaction qui se doubla de l'humiliation d'être observée dans cette posture
intime. Au moment d'entrer dans le restaurant, sans que j'aie le temps de poser une question, Ka-Sandra
me poussa dans le hall d'entrée de l'immeuble mitoyen et me tendit un walkman en m'ordonnant d'écouter
la cassette glissée à l'intérieur et de suivre les instructions à la lettre. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette
épreuve inattendue, je tentai d'intercepter le regard de Ka-Sandra. Mes jambes commençaient à trembler.
Autour de moi, tout s'écroulait. Aurai-je la force, le courage d'appuyer sur le bouton "on" et d'écouter les
indications ? J'ai alors réussi à contrôler les battements de mon cœur, et j'ai pressé le bouton pour écouter
la bande. Voici scrupuleusement mot pour mot les ordres qui m'étaient donnés par ma Maîtresse Ka-Sandra.
- "Dans le hall de l'entrée, appuie sur le bouton marqué au nom de Monsieur Alexandre. Prends l'ascenseur
jusqu'au deuxième étage, c'est la porte de droite. Une très jolie jeune femme t'ouvrira, tu la déshabilleras et
tu lui feras l'amour sans t'être déshabillée. Tu recevras ensuite un homme avec lequel tu devras te comporter
avec gentillesse, tact et élégance. Tu le feras rentrer dans la chambre. Tu lui dégraferas son pantalon avant de
lui ôter ses vêtements et tu donneras l'ordre à Valérie de se dévêtir. L'homme te remettra la somme convenue.
Elle le masturbera sur ta demande et lorsque son sexe sera suffisamment en érection tu le prendras délicatement
dans ta bouche. Tu t'allongeras ensuite sur le lit, en prenant soin de tenir tes jambes bien écartées. Allongée sur
le lit, tu t'offriras à lui pour qu'il te prenne. Une fois qu'il t'aura prise, Valérie te léchera jusqu'à ce que tu jouisses
dans sa bouche. Puis vous irez toutes les deux dans la cabine de douche où l'homme urinera sur vous. C'est son
fantasme. Tu accepteras sans rien dire. Ensuite, tu urineras sur Valérie et elle en fera autant sur toi. Accepte cela
et accomplis ta tâche."
J'appuyai sur le bouton de l'interphone, sans rien ne pourrait commencer. Mes mains tremblaient et je sentis mon
corps plus vulnérable encore. Aucune voix ne répondit. Je frappai à la porte, une très belle jeune femme apparût.
Je commis ma première faute: j'oubliai de la déshabiller. Elle le fit elle même, avec grâce et naturel. Il me fallait
réagir, si je ne voulais pas commettre une seconde erreur. Je commençais à embrasser son ventre doux et moite,
délicatement parfumé, lorsqu'on frappa à la porte. Valérie parut étonnée de cette visite. L'homme entra. J'entrepris
de dégrafer la ceinture de son pantalon suivant les instructions. Valérie acheva de le déshabiller et prit le sexe de
l'homme entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair.
La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après avoir ordonné sèchement à
Valérie de cesser de le masturber, il m'ordonna de m'allonger sur le lit, et après avoir écarté et levé bien haut mes
jambes, sans que je sois préparée, il me pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il demanda à Valérie de se mettre
en position et la prit à son tour tout aussi brutalement que moi. L'homme demanda d'une voix autoritaire:
- Laquelle veut me recevoir ?
Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant que Valérie caresserait
la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue.
Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il
se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à
coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Je pensais fort à ma Maîtresse, à la fierté qu'elle éprouverait.
Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la
douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque
parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour
entre Valérie et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. La sonnette de la porte retentit. Valérie se précipita pour
ouvrir. Je la vis se jeter au cou de Ka-Sandra et fus stupéfaite de la dureté avec laquelle ma Maîtresse la repoussa.
Valérie fut contrainte de se mettre à quatre pattes et eut droit à une sévère correction. Elle ne put retenir ses larmes
sous l'effet de la douleur et le spectacle de cette jolie fille en pleurs m'émut étrangement. Après une minutieuse toilette,
Maîtresse Ka-Sandra nous ordonna de nous rhabiller avant de descendre dîner. J'étais heureuse et très fière d'avoir
accompli ma mission. Je lui remis l'argent de mon travail. Ce soir-là, j'avais réalisé l'un de mes fantasmes, me vendre.
Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Au delà des aspects esthétique et de douleur, le bondage est un bon moyen d'imprimer des sensation, des sentiments en s'appuyant sur un code kinésique naturelle. En effet, chaque posture renvoie à un type de sensation. Je vous propose d'en voir quelque uns.
1- Le rabattement
On peut attacher quelqu'un pour qu'il soit plié ou courbé vers ses jambes par devant ou bien courbé vers l'arrière.
a- Attaché rabattu vers l'arrière
Cela impose de s'offrir sans pouvoir résister, cette posture donne un fort sentiment de vulnérabilité
b- Attaché rabattu vers l'avant
Cette posture a un coté rabaissant, c'est un bon moyen de punir ou de donner un sentiment d'inferiorité
2- Les mains
Attacher les mains donne un grand sentiment de réduction à la passivité, une personne qui a les mains attaché ne pense plus à agir.
a- Les mains attachés devant
Cette position donne le sentiment d'être là pour suivre, pour se laisser guider
b- Les mains attachés derrière
On revient à un sentiment de vulnérabilité, on ne peut plus se defendre
3- Les jambes
Quand on attache les jambe d'une personne, elle perd sa mobilité, cela l'infantilise énormément.
A- devant ou derrière?
a- Les jambes attachés devant
Quand les jambes sont attachés devant, on peut les regarder, on se contemple soit même, cela donne un genre d'introspection.
b- Les jambes attachés derrière
Cela donne un sentiment de déséquilibre, de peur et de perte de contrôle, rien de telle pour stresser.
B-jointes ou écartés
a- Les jambes attachés jointes
lorsque les jambes sont attachés jointes, la neutralisation est plus forte mais c'est aussi plus sécurisant
b- Les jambes attachés écartés
cela est plus anxiogene
4- Publique ou privé
a- publique
En publique, la notion de statu s'exprime automatiquement. Quand on attache une personne en publique et que tout le monde la regarde, elle peut avoir le sentiment de ne plus être au même niveau que les autres mais une sorte d'animale en dessous. Le sentiment qui en résulte est à la foi un sentiment de solitude (à moins que d'autres soit attachés en même temps) et de libération.
b- privé
En privé, c'est la confiance qui prime. Une personne que l'on attache en privé est obligé de donner sa confiance.
5- Matière du lien
a- Foulard
Il a un coté festif et amusant
b- cordes
La corde peut presque être perçu comme une partie de son propre corps quand elle reste suffisamment longtemps
c- métal
Il a un coté tragique, il est froid et absolut. Il fait peur car il est impitoyable.
6- La privation sensoriel
a- les yeux
Bander les yeux de quelqu'un et l'obliger a avancer l'oblige beaucoup à la confiance et le place en position d'hypervulnérabilité.
b- les oreilles
Si la personne ne peut plus entendre, elle se sent isolé comme si elle était dans une sorte de rève.
c- le nez
On en a tous fait l’expérience avec le masque, tout semble avoir moins de goux, tout semble plus terne sans ordeurs.
8- L'obstruction des orifices
a- le baillon
La personne ballonné ne peut plus parler, c'est bizard de voir a quel point ce bondage est inacceptable pour l'esprit. Une personne ballonné cherchera toujours a s'exprimer. Bref, je ne comprend pas trop...
b- l'anus
L'anus bouché, c'est un sentiment de fragilité et de proximité
9- La respiration
a- au début
Au début, bloquer la respiration envoi un signale fort. C'est plus le moment de rigoler. C'est une façon très brutale d'imposer le sérieux et le calme.
b- à la fin, c'est de l'anxiété et de la terreur (à moins d'avoir affaire a quelqu'un de suicidaire ou qui n'aime plus la vie)
10- La durée
a- Longue durée
Le bondage longue durée est méditatif, on peut y perdre la notion du temps. Il peut aussi être très inconfortable et supplicié
b- courte durée
un bondage trop cour n'a pas le temps d'exprimer tout ses effets, on aura d'avantage la sensation qui accompagne le passage d'un état libre à un état restreint
une foi encore, la présence d'un publique combiné à la durée ont un fort pouvoir d'amplification.
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Bonjour. Merci de vouloir participer au groupe bdsm Auvergne.
Pour dynamiser les échanges entre les membres, nous demandons à chaque nouvelle personne de remplir une petite fiche de présentation. Merci pour ta participation.
- Quel est ton/tes pseudos?
- ton age et le lieu ou tu vis?
- Quel est ton rôle ? (Dom,sub,switch,découverte… )
- Depuis combien de temps pratique tu le BDSM?
- Quels sont tes pratiques préférés ( slave, ageplay, petplay, shibari… ) ?
- Quels sont les pratiques que tu fantasmes de réaliser ?
- Quels sont les pratiques que tu refuses de faire?
- Qu’est ce que tu recherche dans le groupe?
- Comment as tu commencé le BDSM?
- Tu peux completer ta présentation ici si tu le souhaites. Un message à faire passer, une anecdote ou une demande particulière:
Merci.
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On a l'air de vouloir les différents types de dom. Je ne peux pas faire çà car je suis moi même dom. Mais je peux au moins vous parler des différents type de pulsion que j'ai pue ressentir quand je pratiquai.
1- Le fétichisme : La femme et l'homme sont beaux. Ils sont beau physiquement. Leurs formes sont parfaites, courbes, riches et érotiques. Leurs façon de bouger aussi, leur système nerveux, leurs émotions, les idées pure et délirantes qui les traversent quand on les stimule assez. On peut avoir envie de les posséder, de les collectionner et de les sublimer par le bondage. Les cordes se marie très bien avec les formes féminines. Les contrastes que l'on peut faire entre leur fragilité et un environnement dure sont enivrants. Les hommes sont symétriques et carrés, vigoureux, en lignes ils ont l'air parfait et on peut projeter sur eux les fantasme de puissance les plus inavoué. On a parfois envie d'instrumentaliser la femme et l'homme, en faire une statue, une œuvre d'art qu'on aimerait immobiliser et conserver indéfiniment.
2- Le possessif : La plupart des hommes ont eu des manques maternels ou bien de grandes frustration sexuel à leur adolescence. Pour cause, il leur manquait une ressource, la femme. Qu'il y a t il de plus rassurant pour un homme que d'avoir un harem? De posséder des femmes? La garanti de ne plus jamais subir le manque. On a envie de prendre la soumise, de la marquer au fer rouge avec nos initiale, de lui faire comprendre qu'elle est à nous pour toujours. On veut lui préparer une chambre, un collier, un cadenas, une chaîne, des règles d'étiquettes pour qu'elle reste toujours à sa place soumise à nos cotés. On la veut tout le temps disponible, entièrement nue. On veut pouvoir l’attraper par les cheveu et la jeter sur la table avant de la prendre par devant ou par derrière sans somation. On veut l'attraper par la cheville quand elle dort ou lui mettre directement la bite dans la bouche. L'homme on veut l'habiller, le mettre dans l'uniforme de son empire, on veut qu'il soit prés a mourir pour ses ordres, on veut qu'il nous doivent tout et qu'il ne soit rien sans nous.
3-Le contrôle : N'avez vous jamais était blessé par une femme qui vous humilie ou un homme qui vous abandonne? Ha le contrôle, la garanti de ne plus être déçut. Un bracelet à chaque main et à chaque cheville, des cadenas de partout et une seul clé autour de votre coup. Votre soumis(e) qui vous supplie de l'autoriser à aller uriner et vous qui reflechissez en le(la) fixant pendant ses plaintes. Le(la) nourrir à la cuillère les bras attaché dans le dos. Le(la) pluger tout les soir avant de lui ouvrir la porte de sa cage pour qu'il(elle) rentre dormir dedans. Enfermé elle (il) attendra que vous veniez lui ouvrir pour l'en ressortir. La(le) voir tendre ses mains pour qu'on les enchaînes à chaque fois qu'on le demande. Baisser la tête et découvrir son cou pour qu'on y place le collier avant la promenade. Apporter la cravache avec les yeux brillants, effrayé et désolé avant de découvrir ses fesses pour être punie. Le(la voir) trembler et sursauter à chaque coup et exiger qu'il(elle) compte. L'écouter remercier à la fin.
4-Le sadisme : te voila nue et fière devant moi, les bras attaché, les jambes qui tremblent légèrement. La nuit va être très longue. j'aime entendre tes cries a chaque coup, j’aime que tu essais de m'échapper sans y parvenir et que je te fouette encore plus fort. A la fin, je vois le violet sur tes fesse et je me rend compte de l'amplitude des souffrance que je t'ai infligé. Je te voit tremblotant(e), et j'ai envie de te mettre des claques parce que ça m’excite encore plus. Cela ne fait que monter, je sais qu'il y a des limites à ce que tu peux endurer mais je n'arrive plus à les sentir, il m'en faut toujours plus et toujours plus cruel.
5-L'empathie : J'aime la pureté de tes émotions par ce que moi je ne peux pas être pure. J'aimes voir disparaître ton humanité quand je te retire ta dignité car je sent la mienne disparaître en même temps. Quand tu n'est plus qu'un animal lubrique dépassé par ses propres pulsions j'ai l'impression d'être un chien qui renifle le cul d'une chienne. Comme les choses peuvent être simple pour les soumis(e) et comme c'est agréable d'être soit même sans avoir a regarder derrière soit.
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J’ai toujours été matinale.
Contrairement à toi.
Je me réveille généralement vers 6h30, sans besoin de réveil.
Contrairement à toi.
En même temps, c’est vrai, dans l’agitation de nos nuits, c’est toi qui tient le rôle actif, celui qui requiert le plus d’ « efforts ».
Alors, ce « repos du guerrier », tu le mérites sans nul doute 😀.
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J’aime te contempler dans le clair obscur du petit matin.
Admirer ton corps nu endormi.
Ton sexe au repos.
Et laisser mon esprit divaguer.
Repenser à notre nuit.
A ton ardeur toujours renouvelée, jamais en défaut.
Au plaisir que tu m’as donné.
Aux mots qui suivent nos « corps à corps » et mes maux.
A tous ces changements intervenus dans ma vie.
A cause de toi, grâce à toi.
Qui font que je me réveille désormais chaque matin dans ton lit.
A la place aussi que tu as prise dans ma vie.
_______________
Je ne crois pas au destin.
Je n'aime pas l’idée que tout serait écrit d’avance.
J’aime à croire que nous avons le choix.
De décider de ce que nous voulons être.
Le hasard existe bien sûr.
Qui contribue parfois à changer le cours des choses.
Le cours de nos vies.
Ce hasard qui a voulu qu’un soir nous nous soyons tous les deux trouvés sur le même réseau, au même moment.
En quête de la même chose.
Ou presque.
D’un plan cul.
Pour moi sans lendemain, puisque c’est ainsi que je fonctionnais à l’époque.
Alors que toi tu espérais déjà que cela pourrait peut-être déboucher sur autre chose.
_______________
Tu as su saisir ta chance.
Et me donner la mienne.
Mais tu as eu aussi la patience d’attendre.
Que je sois prête.
Que j'évolue.
Dans ma façon de voir les choses, la vie.
A mon rythme, sans me brusquer, m'imposer quoi que ce soit.
Pour que je renonce finalement de moi-même à ce que j’étais jusqu’alors.
Une femme aux yeux des autres, mais une ado attardée dans ma tête.
Une gamine immature refusant de s’engager.
Que tu as su faire succomber en lui donnant envie de partager tes rêves.
_______________
Je ne crois pas au destin, que tout serait écrit d’avance.
Le hasard a voulu que tu sois là, ce soir-là.
Mais j'ai appris grâce à toi que la chance existe, pour chacun.
A condition de savoir la saisir.
Et de s’en servir pour réaliser ses rêves.
Comme tu as su le faire.
Une belle journée à tous ceux qui me liront.
_______________
Il est temps que je recommence à profiter de toi :smile:.
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Un bruit de clés dans la serrure. Avec elles, mes oreilles tintent de joie ! Tes pas résonnent dans la maison tandis que Tu refermes la porte et investis l’espace. Attachée dans le coin qui m’est réservé, la position à laquelle Tu m’as contrainte toute la journée me rend folle depuis plusieurs heures déjà -et je sais que maintenant que Tu es rentré, ce n’est que le début de cette folle torture d’excitation. Tu m’as placée à plat ventre, les cuisses pliées, écartées à angles droits, et les bras placés de part et d’autre de ma tête, eux aussi pliés et écartés à angle droit. Les pièces de cuir qui m’attachent et me maintiennent en position, ceignant mes poignets, mes chevilles et mon cou, me procurent une sensation que j’apprécie hautement. Une barre placée perpendiculairement sous mon bas-ventre, à la jonction du pubis, maintient mon cul bien surélevé tout en évitant que je me frotte à autre chose qu’au vide. Un plug dans le vagin, les seins enchâssés dans des serres-tétons, des spasmes tentent de secouer mon corps immobilisé par la contrainte.
Je sens toute Ta douceur et Ta puissance m’imprégner tandis que Tu te penches sur moi, Tes yeux plongeant dans les miens qui sont avides de Toi. Tu délies mon petit bâillon, car Tu m’as bien dressée et sais que j’arriverais à me contrôler, que seuls de petits gémissements s’échapperont de ma bouche. Tout doucement, Tu délies aussi mes chaînes pour pouvoir me promener. Tu sens que je suis à fleur de peau et Tes doigts se promènent et jouent délicatement à la surface de mon corps, accentuant mes frissons et mes spasmes.
Tandis que Tu vas chercher ma laisse pour m’attacher, je suis de plus en plus excitée à l’idée de sortir me promener et ne peux me retenir de tenter de frotter mon cul, mes seins, sur le sol et les meubles, mais Tu t’en aperçois et accours d’un air furieux pour me réprimander à l’aide de claques à divers endroits de mon corps assoiffé de contacts, tout en maugréant et en m’insultant de petite chienne désobéissante.
Tu m’attaches alors la laisse d’un geste brusque et me tire avec brutalité vers la porte de sortie. Avant de sortir tu m’aides sans délicatesse à passer un jean, des tennis et un sweat pour la promenade. Les plug et serre-tétons sont toujours en place sous mes vêtements.
Tu me sors. L’air frais me fait du bien. J’oublie mes spasmes et me calme un peu en me concentrant sur cette sensation de frais. On marche ainsi, Toi sur deux jambes et moi à quatre pattes en se fichant des regards ahuris, jusqu’au supermarché.
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La vie n'est pas facile surtout quand on porte un mal-être en soi
Tu as fait un bout de chemin et tu es passé par des coups bas
Mais regarde, tu es encore là et tu as toujours ce courage
Pour te débarrasser du reste de ces sombres nuages
Tu es encore un peu trop submergé par ton passé
Il faut apprendre petit à petit à le laisser s'estomper
Et s'il te rattrape ne te fige pas mais montre-lui qui c'est le plus fort
Apprendre à vivre avec, demande souvent de grands efforts
Le passé a fait de toi ce que tu es aujourd'hui
Tu peux faire de ton présent ce que deviendra ton avenir
Si tu tombes, relève-toi et analyse le motif de cet accident
Tu comprendras et la prochaine fois, tu éviteras cet incident
La chute n'est pas un échec, l'échec est de rester là où tu es tombé
Si tu ne risques rien, tu risques encore plus, je peux te l'assurer
Le plus important n'est pas la chute mais l'atterrissage
De ton parachute, fais-en bon usage
N'accuse pas le puits d'être profond, c'est ta corde qui est courte
Quand tu l'auras réalisé, serein tu pourras continuer ta route
Vois la lumière, le côté jour de ton tableau
À force de voir l'obscurité, tu ne trouveras plus rien de beau
Sur le chemin de la vie, souvent tu risqueras d'être blessé
Ne pense pas au pire mais, panse ta plaie
Forge-toi de ces blessures pour te renforcer
Empare-toi de cette rage de réussir, de vaincre tes difficultés
On peut éviter bien des choses mis à part l'imprévu
Ne perd pas l'espoir en pensant que tu as tout perdu
Avance comme prévu, même si tu dois pleurer ou crier
Cela peut faire du bien, soulager
Il y a bien des manières de ne pas réussir
Mais la plus sûre est de ne jamais prendre de risques
Tu seras surpris du résultat que tu peux obtenir
Plus tu prends de la hauteur plus tu vois loin, c'est ça la technique
Si tu te sens incapable pour le moment alors laisse-toi le temps
Cela ne veut pas dire que c'est définitif
Il arrive que la fatigue te gagne, repose-toi un instant
En étant à cent pour cent, on a plus de chance d'atteindre son objectif
Si l'envie et la force te manquent, que tu sois près de l'abandon
Pense à ta mission, pense à la seule vie que tu possèdes, ce don
Pense aux personnes qui t'entourent et qui souhaitent ton bonheur
Pense à cette vie dont tu dois avoir le contrôle, ne fais pas l'erreur
L'erreur de la laisser s'enfuir petit à petit sans le remarquer
Plus elle s'en ira, plus tu auras du mal à la rattraper
Les jours, le temps passent à une vitesse que tu peux ignorer
Après il sera trop tard pour faire ce que tu aurais déjà dû terminer
Il y a de la joie, du bonheur, de l'amour malgré tout si on veut voir
Des moments de répits mérités pour admirer le chemin déjà parcouru
Ce qui te donnera l'envie d'aller jusqu'au bout, jusqu'à la victoire
À ton rythme, tes fondations seront solides et ça ne sera pas foutu
Tu peux faire d'une étincelle un bon feu
Tu peux faire de quelques graines un jardin merveilleux
L'évolution, tu la constateras au moment voulu
Tu ressentiras une joie à te dire : heureusement que je me suis battu
Le 24 12 2018
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Mia O. Propriété de Maitre G.
Carnet de soumise. Extrait
J 663 - Séance XX
Sujet : Je veux, je voudrais, je suis. Expression libre
Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - Dessin perso
…
Monsieur.
Je dois vous remercier solennellement.
Merci de me nourrir de vos mots.
De m’exciter juste à vous lire 😍.
Chaque jour, chaque nuit …
Juste entendre votre voix
Je me transporte.
Vos mots sont sacrés.
Quelques lignes.
Vous me manquez, et je vis dans cette belle attente et ce désir permanent.
Je suis souvent dans le nous.
Dans la chambre d’hôtel à quatre pattes, à votre disposition, comme une simple pute.
Une simple pute, Sí, mais votre pute, personnelle, à vous, et mon salaire est de vous satisfaire.
Cela me conforte dans le plaisir d’être votre esclave.
Je suis payée pour satisfaire les besoins du client, que vous choisissez pour moi.
Vous pouvez décidez si, et à qui vous voulez me louer, me prêter, ou si vous souhaitez m’utiliser pour votre usage personnel.
Monsieur,
Je vis pour vous exclusivement, juste pour vous satisfaire.
Mon âme et mon corps vous appartiennent.
Et s’il le faut, rien ne pourrait me fait plus plaisir que de me prostituer pour vous.
Un pas de plus dans le nous et une preuve de mon amour et du don de moi pour vous.
Ma décision d’être votre esclave serai ainsi actée et gravée sur mon âme.
Je désire être exploitée par, et pour vous.
Je vous donnerai mes salaires à genoux et des larmes de bonheur couleront sur mes joues.
Prêtez-moi si cela vous plait.
Même si j’ai bien entendu que cela n’apporterait rien ni à mon éducation, ni à vos besoins.
Que cela ne vous intéresse pas.
Juste sachez que je suis à vous.
Corps et âme.
Je suis votre pute à vous Monsieur.
C’est pour satisfaire vos caprices, envies, et besoins, que je suis là.
Je ne compte plus.
Dans ma vie, seul votre bien-être à de l’importance.
C’est ce qui me rend heureuse, pleine et libre.
Mes larmes dues à votre absence physique sont versées en silence ♥️.
La souffrance va de pair avec l’amour et la dévotion.
Je vis avec plaisir d’être un simple objet.
J’adore profondément être votre table ou votre sac à sperme.
La fierté de vous lécher les pieds devant vos invités.
💋
Je vous remercie de dilater mon vagin jusqu’à pouvoir mettre un autre sexe.
J’attends avec impatience le moment que vous aurez choisi pour faire de même avec mon anus.
J’aimerais être dilatée à votre taille.
En permanence.
Lors de cet usage de mes reins, je sentirais mieux votre domination et votre emprise sur mon âme.
Même avec la satisfaction d’être transportée par le plaisir d’être usée, comme un objet, je vous promets de rester alerte et conserverai en toutes circonstances une posture élégante pour satisfaire vos yeux.
Je veux être parfaite à vos yeux Monsieur 🙏
Et mon anus accueillera chaleureusement votre queue autant de temps et de fois que nécessaire.
Ehhh oui, je serai à vous, esclave.
J’aime être utilisée et usée par vous.
Je vais dilater mon anus en votre absence pour faciliter votre entrée, quand l’envie vous prends.
Le jour ou la nuit.
Aux moindres claquements de vos doigts.
Merci beaucoup de me réveiller la nuit et de me rappeler ma condition d’esclave.
Je vais caresser mon clito et fouiller mon vagin à chaque fois que je vous lis ou que je vous écris.
J’attendrai vos gifles, de fortes gifles, qui me déstabilisent et qui me font voler en quelques secondes.
Monsieur, je rêve de recevoir à nouveau des giclées de sperme sur mon visage.
Quand l’envie vous prend, tirez-moi fort sur les cheveux, lâchez-vous.
Ma bouche attend être utilisée comme mon vagin et mon anus.
J’adore être asphyxiée et respirer juste à travers vous.
J’adore toucher mon cou et sentir votre verge à l’intérieur de ma gorge avec ma main.
Au fond.
J’ai besoin d’apprendre à vous faire des meilleures pipes.
Je veux vous satisfaire mieux, je veux souffrir.
Je veux les nausées, les bruits du viol, ma gorge de plus en plus profonde, les larmes et la salive 👅.
A peine quelques secondes de répit et je veux que mon apprentissage recommence, que vous enfoncez votre sexe le plus profond possible, que je ne respire plus que par vous monsieur.
Vous pourrez sortir de ma bouche.
Je serais haletante à genoux 🧎♀️
Vous pourrez coller fortement votre beau sexe en érection sur mon visage.
J’adore quand vous me frappez le visage lors des séances de gorge profonde.
Mes joues attendent des coups de queue et des gifles.
Votre sexe rentre à nouveau au fond de ma gorge, pas de pitié, je suis juste un orifice.
Je veux être un orifice dénué d’humanité.
Juste un trou.
Ça sera long et ça sera bon !
Je veux, avec le temps, prendre pleine conscience de n’être qu’un objet.
Votre objet.
Que vous vous serviez de moi exclusivement pour votre satisfaction me rend heureuse.
Savoir que je serai fouettée chaque jour de mon éducation est une fierté.
Comme O, dans les histoires d’O.
Je suis heureuse d’être votre soumise baisée et dilatée.
Mes fesses attendent d’être roses ou rouges.
J’aime le bruit de la cravache qui me marque, et surtout le picotement dans les fesses avec votre main, votre force et votre vitesse.
Voir mon envie de me faire fesser, encore et encore, fait briller vos yeux.
J’adore vos yeux qui brillent.
J’aime être ce morceau de chair sur lequel vous voulez vous lâcher 😌
Je suis heureuse d’être votre soumise, baisée par tous les orifices et bien dilatée pour les besoins de mon Maître.
Plus je me donne à vous, plus vous êtes content de moi.
Plus je me donne à vous, plus je suis contente de moi.
Heureuse.
Mon seul devoir est de vous satisfaire Monsieur.
Je suis nue en ce moment, juste avec mon collier et des pinces sur mes seins.
J’ai besoin de ressentir de la douleur pour vous appartenir encore plus.
Merci beaucoup de marquer mes jambes, mes fesses et mon dos.
J’aimerais tellement porter une morsure sur mes seins. 🤩
La marque de vos dents sur mes seins blancs et turgescents.
Puis m’exposer au soleil, en public, marquée de vous.
Me sentir utilisée sans retenue me donne un sentiment d’accomplissement vital.
Je suis très bien 🤩
Ma fonction principale le matin est de vous sucer, vous branler, jusqu’à vous réveiller.
Lécher mes doigts pleins de sperme, vous lécher l’entrejambe et l’anus.
Vous accompagnez aux toilettes avec votre bijou dans ma main.
Vous sucer pour enlever la dernière goutte de pipi.
Préparez votre café et vous le servir.
Rester à vos pieds le temps de votre petit déjeuner.
Habillée comme une soubrette, une servante.
Je veux que vous aimiez quand je suis en servante, avec mes seins à l’extérieur, à disposition.
Vous les pincerez à chaque fois que mes tétons ne pointeront pas assez.
Quand ils ne sont pas à votre goût vous verserez une goutte de café chaud.
Brûlure et silence. C’est mon éducation 😌
J’adore les bougies…vous le savez.
Je veux être une bonne soumise.
Je dois par tous les moyens, en mettant notamment mes trous à disposition, et plus généralement par mon obéissance absolue et mon apprentissage, vous permettre de « lâcher prise ».
Parfois, je dormirai, pénétrée par vous, vôtre main sur mon sexe, mon clito bien gorge de sang, avec l’interdiction de bouger ou d’orgasmer.
Mais souvent, je dormirai simplement contre vos pieds.
Vous, assis sur le fauteuil du maitre.
Pendant que vous dormez, les lèvres de ma chatte, ornées de leurs anneaux, seront fermées avec le cadenas portant vos initiales.
Je veux voir votre plaisir, me sachant chienne et soumise à côté de vous, à vos pieds.
Très envie d’orgasmer et frustrée par cette ceinture de chasteté, le cadenas ou votre main.
Vos doigts me fouilleront de temps en temps, tard.
Une grande satisfaction vous envahira… très lubrifiée votre soumise ! excitée et frustrée…pour vous et par vous.
Mon Maître sera content de lui 💋.
Tard dans la nuit, quand votre respiration changera et que vos corps et cerveau se répareront, je pourrais me frotter contre votre genou, votre jambe, vos poils.
Lécher vos pieds et me masturber avec votre sexe dans ma bouche.
Et pleurer, pleurer devant la beauté du moment 💓💓💓💓
Orgasmer sans votre permission m’est totalement interdit, estrictamente.
Je suis votre esclave.
Cette règle s’applique que vous dormiez ou non.
Pas d’exception.
Pour obtenir votre permission, vous devez être fier de moi.
Et sentir aussi que je suis fière de moi.
Ma prestation doit-être exceptionnellement satisfaisante.
Pour ce faire, je veux et je dois être sûre et certaine d'avoir parfaitement rempli mon rôle d’aspirateur à bite et de sac de sperme.
Que vos couilles soient parfaitement et totalement vidées.
Lorsque vous serez épuisé de m’avoir usé, alors que vous vous endormez, je n’avalerai pas votre dernière éjaculation.
Je la déposerai en grande partie près de votre gland, sur votre bas-ventre.
En petite partie sur vos couilles, pour qu’elle coule sur votre anus.
Comme vous m’en avez donner le droit, je profiterai de votre demi sommeil pour me faire plaisir… ;-) ♥️ 💓💓
Je frotterai mon visage sur vos couilles pleines de sperme et vous nettoierai l’anus avec ma langue comme une chienne assoiffée lèche sa gamelle.
Je viendrai près de vous, sur le côté, en chien de fusil, et enlacerai votre jambe en posant ma chatte sur votre pied.
Je vous sucerai lentement pour accompagner votre sommeil, la tête posée sur votre estomac.
A chaque va et viens, je prendrai bien soin de prendre toute votre bite en bouche, jusqu’au fond de ma gorge.
Dans le même temps, je frotterai mon visage contre votre ventre, pour qu’il soit bien sali de votre sperme….♥️♥️♥️
Je voudrais qu’il sèche vite et que mon visage reste collé à votre peau pour l’éternité 💓♥️💓
Ma bouche remplie et le visage collant, je pourrais me frotter sur le bas de votre jambe comme une chienne en chaleur mais avec la contrainte du cadenas.
Alors, si mes trous sont restés parfaitement dilatés et à disposition, si vos couilles sont bien vides et moi bien usée, remplie et salie de votre sperme, je me donnerai entièrement jusqu'à ce que les mots esclave, pute, salope et chienne qualifie exactement mon comportement.
Je voudrais que ce soit les conditions minimums pour déroger à la règle.
Que je sois une bonne esclave, pute, salope et chienne.
Que cela se voit et se sente.
Si vous jugez ma prestation satisfaisante, alors votre main me tendra peut-être la clé.
Je me sentirai au paroxysme du bonheur.
Je me branlerai sur votre pied.
De toute façon, me maintenir dans la frustration et aussi une récompense. 😍
Mais il me faudra être sûre vous dormiez profondément pour ne pas vous déranger.
Et être rapide, car si je suis trop longue, je devrai d’abord vous vider à nouveau.
Entretenir les couilles de mon Maitre bien vidées et une priorité bien plus importante que mon orgasme.
Jouir et pleurer devant cette beauté ne m’est permis que la bouche pleine.
Votre queue profondément en bouche, au chaud et protégée pendant votre sommeil.
Si vous saviez à quel point j’attends ce moment.
Pas pour jouir de la chatte, après deux ans d’éducation cela ne représente plus rien.
Parce qu’avoir permission de jouir et le geste que j’attends.
Il atteste de votre reconnaissance.
Faire jouir mon âme.
Vous me voyez enfin comme je veux être vue par vous, avec la fierté dans votre regard.
Votre esclave, votre pute, votre salope et votre chienne.
Votre objet.
Votre soumise.
Ce sera bon…♥️♥️♥️
Et là, l’orgasme de l’âme me terrassera, comme à chaque fois.
Pendant votre sommeil, après mon orgasme, je vous nettoierai avec ma langue pour ne rien gaspiller et me nourrir.
Je me reposerai uniquement le temps nécessaire pour être réutilisable.
Mon repos terminé, je m’appliquerai immédiatement au respect de la règle d’entretenir les couilles de mon maitre bien vides.
Donc dès que possible, je vous sucerai et branlerai à nouveau.
Ma pulsion d’être « esclave pipi » est peut-être prématurée.
Mais il me semble que de vous laisser vous occupez de ses basses et sales œuvres, est plutôt du ressort d’une esclave, donc à moi à le faire.
Merci de me confier cette mission Monsieur, s’il vous plait,
Je me sens assez mature pour m’en montrer digne.
Monsieur,
Je veux vous remercier chaque jour de ma vie, de pouvoir vivre dans le bonheur de vous servir.
Grâce à vous je « suis »
Putain « Je suis ! »
Enfin
Soumise Mia O. 😌
♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️
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Mia O. Propriété de Maitre G.
Carnet de soumise. Extrait
J 522 - Séance 23
Sujet : Séance anale en fôret.
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…
Ce matin j'ai bien préparé mon cul pour toi.
Conformément à tes instructions.
Je t’ai senti à chaque lavement.
La sensation d’être remplie pour toi.
Me préparer pour toi.
Je n’ai pas mis de plug.
Obéissance.
Être certaine que tu forces pour rentrer.
…
Et à midi je t’ai attendu dans les bois.
Dans ma voiture.
Les yeux fermés.
Les jambes écartées.
Les fourmis dans le clito.
Puis le bruit de ta voiture.
Tes pas.
L’odeur de ta cigarette.
Les pas du maitre.
Ma porte qui s’ouvre.
Ta main dans mes cheveux.
Ta main qui me traine par les cheveux hors de la voiture sur quelques mètres.
« Chienne »
Pas d’« inspection», ni « mur », ni « table » … aujourd’hui.
Pas de cravache non plus.
Pas de liens.
Je suis là pour « prendre ».
Je vais prendre.
Et donner.
Me donner.
Vous appartenir.
Le bruit du déploiement de votre chaise.
Est-ce que mes entrainements vont porter leurs fruits.
Mes épaules en arrière.
Mes omoplates qui se serrent.
Mon buste remonte et ma poitrine aussi.
Le bruit de tes pas.
Le poids de ton regard.
Mes dessus de pieds, jamais au sol.
Juste les pointes.
Mes jambes écartées.
Ta respiration.
Ma tête qui se relève.
Mon dos plat.
Non, le dos plat c’est « table ».
J’aurai dû réviser.
Quelle conne !
Danger ! Danger ! Danger !
Vite, me cambrer.
Mes fesses qui s’ecartent.
Ma bouche béante.
Ma langue tirée.
Je suis en position. Ma posture et comme je l’ai apprise.
Mes yeux s’entrouvrent.
La bosse sur ton pantalon.
Ouf !
Putain.
Que tu partes m’aurait déchiré.
Mais je sais que tu en est capable si je n’obéis pas correctement.
Une bonne petite gifle tombe.
Enfin.
Puis une caresse sur mon visage.
Je tressaille.
L’air frais sur ma chatte humide.
Longue caresse.
Boule de feu dans le ventre.
Un doigt sur mes lèvres.
Je gémis.
Je décolle.
Mes yeux se referment.
Ou es-tu ?
Juste le bruit de ta braguette.
Le temps d’un éclair.
Et la douceur de ton gland sur mon anus.
Aujourd’hui, même pas le droit d’être à genoux,
A tes pieds,
Lorsque tu es dans ton fauteuil,
Le temps d’une cigarette.
Putain là, je vais prendre.
Et ce sera bon.
Tu me pénètres.
En force.
En me forçant l’anus.
Mon souffle ce coupe.
Mon esprit se libère.
Putain que j'aime.
Que j’aime ça.
Que j’aime l'anal.
Putain que c’est bon.
Cette queue qui va toujours plus loin.
Plus profond.
Qui me transperce.
Chaque jour tu m’ouvres un peu plus.
Jusqu’avoir un anus ouvert, bien rond et parfaitement dilaté pour tes besoins.
Prêt à l’emploi, sans délai.
Belle et douce sodomie.
Je n'attends que ça pour ressentir plus profondément mon appartenance.
Douleur lors que tu me dilates,
Bonheur lorsque tu me possèdes.
A crier pour que tu continus,
Encore
Et encore.
Saisi mes hanches.
Que je sente les mains du maitre.
Putain, défonces moi.
Lâche-toi sur moi.
Je suis là pour ça.
Pour te servir.
J'aimerais te sentir jouir et couler dans mon anus maintenant.
Tu me fais mal en serrant fort mon buste dans tes bras et je pleure de plaisir.
Mais non.
Patience.
Tu vas, et viens.
Très lentement.
Très profondément.
Tu restes à l’intérieur quelques secondes sans bouger.
Bien au fond.
Tes mains agrippées à mes hanches.
Ton bassin qui force sur mon corps pour rentrer plus.
J'ai mal et tu le sais.
La douleur du bonheur.
Le bonheur de la douleur.
Ton doigt caresse mon clitoris pour vérifier sa force.
Il est bien gorgé de sang.
Il appelle l’orgasme.
Je suis à fleur de peau.
Mais pas sans permission.
Je suis bien éduquée Monsieur.
Tu recommences à nouveau tes vas et viens.
Longtemps.
Je me sens usée.
Comme un objet.
Ton objet.
Je perds conscience.
Je suis juste à toi.
Dans cet état second et merveilleux.
Tu m'élargies.
Quelle délicatesse.
Je voudrais que jamais cela ne s'arrête.
Tu te retires.
😢
Tu prends ma main pour que je touche mon anus dilaté.
Uhmmm je suis bien ouverte.
Je m’excite moi-même d’être aussi salope.
Que c’est bon.
Je suis chienne.
« Merci Monsieur ».
« Non Mia, pas encore assez "
Tu rentres à nouveau.
Tu me chevauches longtemps.
Longtemps.
Le temps que je perde mon humanité.
Que je me sente trou.
Sans toucher ni mon vagin coulant, ni mon clitoris prêt à exploser.
Juste user mon anus.
Enfonces-toi.
Baises-moi.
Transperces-moi.
Je voudrais que tu me dilates plus.
Rentre tes doigts.
Ta main.
Entière!
Dilates-moi encore et enfonces toi.
Je veux te sentir dans mon cul.
Que tu sois en moi.
En entier.
Que tu serres mes tripes avec tes mains.
Que tu voies mon âme être tienne.
Que tu poses tes lèvres sur elle.
Que tu lui donnes un baiser délicat.
Remet ta queue.
Prends-moi.
Comme un animal.
Comme la chienne que je suis.
Je suis ta pute.
Je suis ton esclave
Abuses de moi
Je t’en supplie.
Continus.
Ne t’arrêtes pas.
Ne sors pas.
Surtout ne sors pas.
Utilises-moi.
Longtemps.
Que je coule.
Que ma chatte gicle.
Que je couine.
Que je rugisse.
Que j'halète.
Que j'hurle.
Fesses-moi fort entre chaque coup de reins.
Gifles-moi si je ne crie pas assez fort.
Gifles-moi même si je cris assez fort.
Possèdes-moi encore.
Prends-moi encore.
Putain.
Ne sort pas.
Abuses de mon cul.
Mets la toute entière.
Bien raide.
Rigide.
Inflexible.
Bien dure.
Fouilles-moi le cul.
Qu'elle me fasse mal.
Bien mal.
Rempli moi de ton sperme.
Salis-moi.
Souilles-moi.
Rugis fougueusement.
Vides-toi.
Que je sente ta chaleur en moi.
Que mon cerveau explose.
Mon anus est maintenant forgé.
Il épouse parfaitement chaque relief de ta queue.
Comme s'il était conçu pour la satisfaire.
Forgé par toi.
J’aime ce mot : forgé.
Dans le feu de mon ventre.
…
Ton orgasme arrive tard.
Après m’avoir bien utilisée.
Mes genoux abimés par le frottement de la terre.
Quel plaisir de t'écouter gémir.
Mes tripes se nouent.
Je n'arrive plus à respirer.
Sentir la chaleur dans mon cul.
Dans mes entrailles.
Puis sur mon anus.
Puis couler sur ma chatte.
Le poids de ton corps qui s'appuie sur moi.
Sentir ton regard fier, de m'avoir bien usé et bien rempli lorsque tu te retires.
Tu prépares ta queue pour ma bouche.
Je vois à travers tes yeux.
Je vois ton sperme qui dégouline de mon cul pendant que tu te branles.
Tu me redresse en tirant mes cheveux.
Tu le prends et l'étales sur mes seins.
Puis sur mon visage.
L'odeur de ton sperme m'achève.
Puis la petite cuillère sur ton gland, pour ne rien gaspiller.
Le froid et le chaud dans ma bouche.
Qui me nourrit.
Je suis en Trans.
Je ne maîtrise plus rien.
Puis tu me couche sur le dos.
Sur les épines de pins.
Puis à califourchon sur mon visage.
Ton anus se pose contre ma bouche, pendant que tu regardes mes mains étaler ce qui reste sur ma chatte et mes seins.
Ma langue qui lape ton cul comme les chiens.
Puis tes deux couilles que tu rentres en force dans ma bouche et qui me gonflent les joues.
Et ma main qui touche ma chatte et la fouille compulsivement.
Je te sens encore dans mon cul dilaté.
Puis ton gland, encore coulant, qui s'essuie sur mes lèvres gourmandes.
Qui me nourrit encore.
Je voudrais que tu me donnes des litres et des litres de sperme pour apaiser ma soif.
Puis ta queue qui s'enfonce et se pose au fond de ma gorge.
Qui m'étouffe.
Qui me baise la bouche.
Je veux te bouffer.
Te dévorer.
Te déguster.
Tes couilles frappent mon visage à chaque coup de reins.
Que c’est bon.
N'être qu'un trou dédié à ta satisfaction.
Ton objet.
Mon bonheur.
Je dois jouir.
Putain, je dois jouir maintenant.
Je n'en peux plus.
C'est trop.
Trop fort.
Trop puissant.
Il faut qu'un orgasme me libère.
Je ne peux pas supporter plus.
J’attends ma permission.
Patiemment pendant que tu baise ma bouche.
Elle vient cette putain de permission ?!.
Je vous en supplie.
Monsieur.
Monsieur.
Je vous en supplie.
Obéir.
Ne rien demander.
Attendre.
Mais j'ai passé le stade de l'orgasme physique.
Mon âme et mes tripes bouillonnent.
Ma main fait n’importe quoi sur ma chatte.
Je vais exploser.
« Orgasme maintenant ! »
Ahhhhh…enfin…Putain !
J'explose.
Littéralement.
« Merci monsieur ».
Je hurle la bouche pleine de ta queue.
Quelque chose à péter dans mon cerveau.
Plus rien ne répond.
Je sens mon ventre.
Comme un bigbang.
L'expansion de l'univers entier dans mes tripes.
Je bave.
Je crie.
Je suis un animal.
Mes spasmes sont incontrôlables.
Je suis épileptique.
Les bruit de ma bouche lorsque ta queue la baise.
J’entends ma bouche défoncée par ta queue.
Je ne contrôle plus mon corps.
Ton corps.
Je t’appartiens.
C'est trop.
C'est trop bon.
Je me sens bénie.
Quel cadeau.
Vivre ça.
« M..ci M…sieur ».
Le souffle court.
Je suis terrassée.
Complètement K.O.
Les orgasmes pour monsieur.
Trop puissant.
…
Tu me prends dans tes bras comme une princesse.
Ma tête dans ton cou.
Tes lèvres baisent les miennes délicatement.
Tu m'allonges au sol sur le dos, à côté de ta chaise.
Comme la belle au bois dormant.
Tu t'assois.
Je n'arrive plus à respirer.
Je panique.
Trop d’émotions.
J'ai perdu pieds.
Quelle violence orgasmique.
Quelle puissance
Je n'arrive pas à me remettre.
Je n’arrive pas à l’admettre.
Je n'arrive pas à lutter.
Je n'arrive pas à respirer.
Un pied se pose sur mon visage
L'autre sur ma poitrine
Ma respiration se calme.
Comme par magie.
Comme à chaque fois que je suis ton marche-pieds.
Ton paillasson.
Protéger tes pieds de la terre.
J’entends le vent dans les arbres
…
Tes pieds me retournent délicatement.
Mes seins contre la terre.
Ton corps vient peser de ton son poids sur le mien.
Écrases-moi.
Après ce long chemin de croix,
Ta queue rentre dans mon anus et se cale bien profondément.
Que c'est bon de me sentir dilatée pas toi.
Mon cul et là aussi pour apaiser ta queue après l'effort.
Tes mains se posent sur les miennes.
Tes doigts entre mes doigts.
Les bras en croix.
Et ta queue bien profonde en moi.
Sous ton poids.
Après ce long chemin de croix,
Je suis crucifiée.
Par toi.
Pour toi.
Et comme si cela ne suffisait pas, tu poses un tendre baiser sur ma joue.
Mon cœur s’arrête.
Je décède de l’intérieur.
Te servir avec autant de douleur me rend si heureuse.
Je pleure un peu.
Je suis à toi 💋
Merci Monsieur
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Dans mon ancienne vie, vanille, je pensais savoir l’essentiel sur les orgasmes féminins et donc les miens. Ou plutôt le mien puisqu’il ne se produisait qu’avec une stimulation clitoridienne. J’étais persuadée que j’étais clitoridienne. Point barre ! Faut-il préciser ici que dans cette société patriarcale il se dit tellement de choses fausses sur la sexualité et notamment sur la sexualité féminine.
Après deux années de sexploration et de discussions ouvertes avec d’autres explorateurs, me voilà bousculée dans mes connaissances. Finalement, je connaissais si peu de pratique et encore moins de sensations que je peux dire aujourd’hui, un peu comme dans les paroles du célèbre slam déclamé par Jean Gabin et écrit par Harry Philip Green, je sais que je ne savais pas. Avoir exclusivement des orgasmes clitoridiens n'est pas une fatalité. Alors je cherche comment m’affranchir de mes blocages, comment désapprendre ma sexualité pour mieux la découvrir dans sa totalité.
Lors d’un pique-nique libertin organisé par les www.aperoslibertins.fr, où nous parlons de tout et notamment de ce qui tourne autour du sexe ; voici que l’hypnose est abordée. Cela m’intéresse, forcément. Adam l’organisateur de l'événement a également créé un site (www.nouveauxplaisirs.) fr sur la sexualité avec un grand nombre de tests, conseils... et sujets dont l’hypnose érotique. Dès le lendemain, je crée mon profil et lis tous les articles sur le sujet : quesque, qui, comment, pourquoi, les limites, les “on dit” très loin de la réalité, les déclencheurs ou trigger en anglais…. Je consulte également des sites qui en parlent. Je relève que l'expérience hypnotique est une sorte de « lâcher prise ». Tiens donc, c’est assez similaire à l’un des rôles en BDSM. Cette approche me parle. Je décide d’avancer sur cette voix, d’autant qu’Adam nous offre une première séance test grâce à un fichier audio de très bonne qualité.
Premier essai avec des écouteurs comme conseillé, je suis allongée dans mon lit. L’environnement musical et la voix me subjuguent rapidement. Quelques minutes après, mon chat vient me sortir de ma bulle, Grrr... Je fais en sorte de ne plus être dérangée. J’attends, 3 minutes pour me remettre en condition et redémarrer le fichier audio du début. Je suis très scrupuleusement les consignes mais, de temps à autre, mon esprit s’égare. Rien d’embêtant car je reprends facilement le fil comme si je ne l’avais jamais quitté. Je me sens bien, décontractée, attentive. Lorsque les demandes sont émises, je ne résiste pas et cela fonctionne. Si mes paupières s’ouvrent difficilement ou se ferment lourdement, est-ce parce que joue le jeu volontairement ou obéis-je en état d’hypnose ? Est-ce si différent ? Et est-ce important de le savoir ? Je ne pense pas car je suis vraiment détendue et ce n’est pas un état si naturel que ça chez moi. La voix poursuit et nous « implante » les Triggers, des choses simples et qui entrent dans le cadre du test à l’hypnose, et d’un seul coup… j’ouvre les yeux ! Je suis comme réveillée brusquement mais sans émotions négatives qui accompagnent généralement ce type de réveil. Me suis-je endormie, ou suis-je rentrée en état d’hypnose ? Je pencherai pour la première solution mais rien de sûr et cela n’a encore une fois pas trop d’importance.
Bilan, je suis tiraillée entre mon esprit cartésien, l’ouverture de notre civilisation occidentale à l’ésotérisme, les nouvelles méthodes de soins (non médicales) et l’expérience elle-même. Comme conseillé, je m’exerce régulièrement avec cette séance pour m’ouvrir à l’hypnose et pouvoir continuer le plus efficacement dans cette voie. Néanmoins pour être efficace, il me semble que pratiquer avec un(e) praticien(ne) spécialisé(e) est incontournable.
Je contacte une première hypnotiseuse spécialisée dans la procréation qui me donne les coordonnées d’une consœur qualifiée à ma problématique. Cette praticienne, Maître en hypnose éricksonienne (méthode par interactions), s’est spécialisée dans l'accompagnement de personnes « non normées », artistes, LGBT …. Elle propose de nous conduire vers la compréhension de nos points de blocage et de trouver nos ressources internes dans le but d’un « reset » et d’avancer dans notre quête pour atteindre nos objectifs. Je cite « Créer sa vie pour le mieux-être ». En outre c’est une féministe engagée. Je ne résiste pas à ce dernier argument. En ce début de congés estivaux, il y a peu de créneaux à venir mais celui du lendemain matin est disponible. Je la contacte donc par mail, c’est son mode opératoire, en lui expliquant brièvement mon histoire et ma problématique. Le RDV est pris en vidéo consultation.
Je me connecte par le lien reçu et mon hypnothérapeute commence la consultation. Je précise mon histoire, ma démarche. Elle me pose quelques questions sur mon épanouissement sexuel, la manière dont je visualise mes orgasmes et mes jouissances. Personnellement, je fais la différence entre les deux. Si le second est présent sur de nombreuses pratiques et arrive sous forme de vague, le premier est une explosion, la combinaison des deux étant l’apothéose. Elle m’explique qu’il y a plusieurs types d’orgasmes et qu’ils ne sont pas tous séquentiels, de mêmes intensités, de formes, perceptions …. Est-ce que cela voudrait dire que j’ai peut-être des orgasmes et que comme j’en attends quelque-chose qui ressemble à celui clitoridien, je ne les identifie pas comme tels !? En mon for intérieur je ne pense pas car dans ce que j’appelle orgasme il y a quelque chose de déconnectant qui n’arrive pas dans mes jouissances. Je le lui dis.
Elle me demande de fermer les yeux et me fait visualiser diverses choses. Après coup, je m’aperçois qu’il n’y a pas eu d’induction hypnotique comme « - détendez-vous, - vous vous sentez de mieux en mieux, … », non. Nous basculons directement dans une interaction, elle avec ses instructions et moi mes visualisations. Elle doit d’ailleurs me redire de fermer les yeux car je n’avais pas du tout l’impression que nous avions commencé la séance. C’est aussi l’une des raisons qui me poussent à penser qu’à ce moment j’étais dans l’imagination et pas la perception.
En plus de visualiser, elle me demande de m’adresser aux choses que je vois. Je dois les solliciter sur ce qu’elles ont à me dire, pourquoi elles sont ce qu’elles sont, comment je peux avancer dans ma quette d’orgasme vaginaux, … J’avoue que si j’avais été spectatrice, j’aurai probablement ri et pris en dérision mes réponses, la séance et les aptitudes de la praticienne. Mais là, c’est moi qui ai un problème, c’est moi qui suis allée la chercher, et je souhaite vraiment m’ouvrir à de nouvelles expériences. Alors je me concentre sur ses directives et pose oralement les questions qu’elle me souffle. Elle souhaite entendre les réponses. Même questionnement interne, d'où me viennent ces réponses !? A un moment, je suis submergée par une émotion et des larmes coules. À un autre, j’ai l’impression de m’endormir mais puisque je suis assise, mon cou qui bascule me rappelle à l’ordre sans que je ne rompe le contact avec mes nouveaux amis, “imaginaires?”. Ce sont des amis car, comme me le fait remarquer mon hypnotiseuse lors du débriefing, ils sont bienveillants. Tout comme lors des séances d’hypnose par le fichier audio d’Adam, de temps à autre mon esprit s’égare et se refixe. Lorsque je perds définitivement le contact, le lui dit et nous faisons le bilan de ma session. Elle me donne des conseils et des devoirs pour que mon travail du jour soit pérenne.
Je ne sais pas si cela donnera quelque chose mais cela ne m’a rien enlevé à part un peu d’argent. Pourtant, je crois que cela peut fonctionner ou alors je veux le croire. Je décide de continuer avec au moins deux autres rendez-vous à raison d’un par mois.
Voici donc le début de ma thérapie par hypnose. La suite dans un mois environ…
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Madame Wang regarde le château de Julien d'un air dégoûté. Il faut dire que son château ne ressemble à rien. Au lieu de construire un bel édifice avec des personnages, il a passé son temps à me regarder jouer avec Ailla. Madame Wang lui dit :
— Ton château est nul. Pourquoi ?
— Mais... euh... je n’ai pas pu m’empêcher de regarder, Madame.
— Exactement ! Au lieu de jouer, tu as fait le voyeur. Et qu’est-ce qu’on fait aux petits garçons désobéissants ?
— ...
— RÉPONDS !
— On les punit, mais... euh... pardon, c’est...
— C’est ce que je vais faire. Viens ici... Baisse ton pantalon et ton caleçon.
Elle s’assied sur sa chaise. Julien est devant elle, il essaye d’abaisser son pantalon, mais il a oublié qu’il a des bretelles, si on ne les défait pas, ça coince ! Madame Wang lui donne une claque sur la nuque en disant :
— Défais tes bretelles, stupide gamin !
Là, ça va mieux, il enlève son pantalon et son caleçon "nounours". Julien a beaucoup de défauts, mais je lui reconnais une qualité : il de belles fesses, rondes et roses. Un peu marquées par le fouet, mais c’est notre cas à toutes.
Quand il ne reste plus que ses chaussettes, Madame Wang, soulève son ventre et dit :
— Viens te coucher sur mes genoux.
Après qu’il se soit glissé sous son gros ventre, elle pose sa large main sur ses en disant :
— Un vrai cul de fille... On va un peu le réchauffer !
Elle donne quelques claques légères sur ses fesses pâles qui rosissent aussitôt. Et là, elle frappe nettement plus fort !
Cllaaac !
Sa main a percuté son derrière en faisant autant de bruit qu’un gros pétard qui explose. Il gémit... Elle frappe rapidement :
Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac !
Julien pousse des petits cris aigus qui nous font rire, surtout qu’elle ne tape pas sur nous !
— Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee !
Il agite ses jambes... puis se cambre et s’aplatit chaque fois que la grosse patte frappe ses fesses.
Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac !
Il crie :
— Aiiiieeeee ! Ça fait maaal.... Je ferai un beau.... château... Aaaaiiiiiieeeee, pardooon…
Elle s’arrête un instant pour souffler sur sa paume, puis ça repart.
Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac !
Julien crie et agite ses jambes dans tous les sens, nous montrant même son anus rose et sa toute petite bite ! Il n’a vraiment pas de pudeur, ce petit singe !
Madame Wang s’arrête et pose la main sur ses fesses rouges en disant :
— Je te les ai bien chauffées, hein ?
— Ouiiiii, Madame...
Elle le remet sur ses pieds en disant :
— Remonte ton pantalon... Si tu te balades comme ça, tu vas exciter les femmes.
Elle part d’un gros rire. Nous, on rit aussi, faut pas la mécontenter. Elle dit à Ailla :
— Retournez dans le grand atelier et prenez la porte sur laquelle il y a ce signe.
Elle trace un idéogramme dans le vide avec son doigt, puis ajoute :
— En suivant toujours ce signe, vous arriverez au réfectoire des 3e classes. Tu as compris ?
— Oui Madame.
C’est un génie, ma copine ! Elle s’incline en disant :
— Merci pour le cours, Madame.
Puis à nous :
— Saluez et suivez-moi.
C’est le chef... On salue et on la suit. À notre arrivée dans l’atelier, on salue. On est accueillis par quelques rires discrets, à cause de Julien en garçonnet, sans aucun doute. Un chef fonce sur nous pour demander :
— Qu’est-ce que c’est, ce déguisement ?
Ailla répond :
— C’est Madame Wang qui lui a dit de s’habiller comme ça. On doit aller au réfectoire des 3e classes.
— Si c’est Madame Wang, ça va. Bon, allez-y.
On dirait que la grosse fait peur à tout le monde. Ailla repère la porte, on suit un long couloir et on arrive au réfectoire, sauf que c’est un très grand hangar et qu’il n’y a ni tables ni chaises, juste quelques filles en orange derrière des grandes marmites. Il y a sûrement une cinquantaine de jeunes femmes qui mangent, debout ou assises. Julien continue d’être le centre d’intérêt, il se cacherait bien entre mes jambes, si on le lui permettait.
On fait la file avec d’autres. C’est un genre de self-service. On prend une grande assiette et un gobelet en carton. Arrivés devant les marmites, on tend nos assiettes. La première fille y met du riz collant, la suivante une sorte de ragoût, la troisième nous donne deux pommes un peu flétries et on termine en remplissant son verre dans une grande bassine d’eau.
Je reste collée à Ailla, comme si on avait trouvé la même ficelle (on serait chacune à un bout) et Julien me colle, moi, les joues rouges à cause de son déguisement et les fesses encore plus colorées.
On va s’asseoir contre un mur et on mange. Surprise, ce n’est pas infect. C’est mangeable, même un peu épicé. J’ai vraiment faim et faute de couverts ou de baguette, je mange avec mes doigts sales. Franchement, je ne vous recommanderais pas ce restaurant. Les filles ont le droit de parler, mais seulement tout bas, car il y a des chefs hommes et femmes qui surveillent et ils sont armés d’espèces de badines en bambous. Quand on a fini de manger, Ailla nous dit :
— Je vais me renseigner après d’un chef. Il y en a un qui me reluque fort.
Elle se lève avec une grâce... féline et elle me donne une vraie leçon de séduction. Elle s’approche d’un des chefs, laisse tomber quelque chose par terre et se baisse en se retournant pour le ramasser. En même temps, je vois qu’elle tire sur le fin tissu de son pantalon, pour qu’il épouse parfaitement la forme de ses fesses. Le chef apprécie le spectacle et lui sourit. Ailla lui parle et il répond... en posant même une main sur sa hanche. Elle lui parle sûrement pendant 10 ou 15 minutes. La main du garde passe de sa hanche à ses fesses, je les vois rire... Putain, cette fille sait y faire. Elle finit par prendre la main du garde entre les siennes et se penche pour le saluer. Elle revient vers nous et s’assied... Et alors ? N’y tenant plus, je lui demande :
— Qu’est-ce qu’il a dit ?
— On va ailleurs.
— Julien peut venir aussi ?
— Pourquoi il viendrait ?
Impossible de faire autrement que lui dire la vérité :
— C’est mon mari.
— Sérieux ?
— Je te jure.
— Il ne t’a pas fait trop mal quand il t’a dépucelée ?
Je dois faire un effort pour ne pas éclater de rire. On va d’abord près du garde, elle fait les présentations :
— Voilà mon amie... On fait des tas de choses ensemble...
— Je viendrai vous chercher au mess, si on vous laisse rentrer. Sinon, à la salle de billard. Le gamin sera avec vous ?
— Si c’est possible...
— Oui, il y en a qui vont aimer. Vous devez vous entendre avec la détenue qui contrôle votre groupe. Elle est grande et elle a un dragon tatoué qui dépasse de partout. Elle s’appelle Madame Lóng, ce qui veut dire dragon. Présentez-vous avec respect.
Profonde courbette d’Alla, puis de Julien et moi. Je préfère être à ma place qu’à la sienne, elle va devoir négocier avec une femme qui ne doit pas être commode du tout ! On sort du réfectoire, Ailla sait de nouveau où il faut aller. On se retrouve dans une grande pièce qui donne sur une cour. Il y a des filles en orange un peu partout. Certaines jouent au billard, d’autres lisent, écrivent ou regardent une vieille télé qui passe un film chinois.
Ailla regarde attentivement toutes les filles... Elle repère celle qui s’occupe de notre groupe. Ce n’est pas difficile, parce que c’est la seule qui ne soit pas en orange, mais avec un kimono qui s’arrête aux genoux et aux coudes. Une queue tatouée s’enroule autour de sa cheville et de son mollet gauche, tandis que la tête doit se trouver sur sa poitrine. Elle est entourée de plusieurs filles mignonnes, sans doute des Thaïs.
Aailla nous dit :
— Venez, on va se présenter.
On s’approche, les filles ne se bougent pas pour nous laisser passer. Ailla leur dit :
— Pardon, on doit voir Madame Lóng.
On s’arrête à 2 ou 3 mètres, tout le monde nous regarde. Les filles parlent en chinois, elles font des plaisanteries sur Julien et rigolent. Madame Lóng fait un signe de tête en nous regardant, on s’approche et on s’incline. Ailla lui dit :
— Nous sommes nouvelles, Madame.
Nouveau hochement de tête. Elle est peut-être muette, le dragon lui aura bouffé la langue... Ailla lui dit :
— Mon nom est Ailla, je suis Irlandaise et j’ai 25 ans. J’étais l’amie d’un diplomate américain, mais je l’ai trompé avec une fille et il m’a envoyée ici en tant que prostituée.
Madame Lóng fait un signe vers moi. Je lui balance mon histoire en disant toute la vérité. Ça fait bizarre, j’ai pas l’habitude. Après ça, c’est au tour de Julien. À part le début, il est ici pour les mêmes raisons que moi. La femme lui demande :
— Donc, tu es un homme ?
Oh ! Elle parle ! Julien répond :
— Oui, Madame.
— Baisse ta culotte.
Ça devient une habitude ! Il baisse son pantalon et son caleçon nounours et exhibe son minuscule service trois-pièces. La femme se met à rire, suivie par toutes les autres. Bon, femmes qui rient... et puis... euh... ne vous fera pas hara-kiri ! Oui, quand je suis stressée, j’imagine ce genre de conneries. La femme me regarde en disant :
— Toi, la gitane, tu danses bien ?
— Oui, Madame.
— Bien. Il y a un bar pour les ouvrières. Les détenues comme vous ne peuvent pas y aller, sauf si elles sont invitées. Toi, Foxy (surnom donné aux rousses), tu sauras vous faire entrer... Là, vous proposerez vos services.
Quels services ? Comme je la regarde d’un air un peu ahuri, elle fait le geste de sucer une bite, avant de me dire :
— Toi comprendre ?
— Oui, Madame.
— Et lécher une chatte, il faut aussi te le mimer ?
— Non, Madame.
Je voudrais que son dragon la bouffe toute crue ! Elle continue :
— Rapportez-moi ce que vous aurez gagné. Si vous n’y arrivez pas, demain, vous irez tirer les charrettes qui ramènent le lin et le chanvre des champs... C’est bon pour muscler les jambes et les fesses. Le seul problème, c’est le fouet...
Murmures des filles autour de nous, qui approuvent ce que dit leur chef. Là, Madame Lóng nous gratifie d’un grand sourire. Elle fait encore plus peur, quand elle fait ça. Ensuite elle a un petit geste négligent de la main, qui doit signifier que nous sommes congédiées.
On s’incline et on suit Ailla qui sait évidemment où aller. On prend le couloir et on se retrouve on retrouve à l’air libre. Il y a des filles qui discutent par petits groupes, d’autres sont couchées et même enlacées sur une pelouse d’herbe rase. On va s’asseoir contre un arbre... Ailla s’étire et bâille... Je lui demande :
— Et alors, on fait quoi ?
— Tu verras.
Garce ! Je gémis :
— Ailla, steupléééééé.....
— Masse-moi les pieds, ils me font mal. Si tu le fais bien, je te le dirai.
À suivre.
Un grand merci, à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Ambiance musicale sur laquelle j'ai écrit... https://youtu.be/nz3I6OFXIIg
J'ai soif....
J’étais assise en petite culotte sur mon lit, un simple T Shirt bleu marine léger, laissant percevoir mes tétons libérés sous le tissu. Fièrement dressés
Je réfléchissais à la dispute que nous avions eu. Je savais que j’allais être punie de mon insolence, de ma désobéissance. Ce besoin intense de vouloir prendre l’ascendant était aussi fort de mon besoin de soumission. C’était animal. Je voulais qu’il me possède, qu’il me prenne, qu’il me domine sans me laisser le choix. Je voulais être sa poupée, sa chose, celle à qui il pouvait faire ce qu’il voulait mais de l'autre j'étais cette femme indépendante qui avait soif de s'exprimer.
Cette relation n’est possible qu’en réelle confiance, mais pouvais-je lui faire confiance ?
Cette volonté indépendante est venue au fil du temps où la vie nous oblige à être indépendante, pour ne pas être dépendante de qui que ce soit. C'est une ligne de vie que je me suis faite.
Ne jamais être dépendante..
Il pénétra la chambre, torse nu, avec son caleçon. Je ne voulais pas le voir.
- Je me demande sincèrement si tu as envie d’être soumise à moi. Tu testes toujours mes limites pour voir jusqu’ou je vais.
Je levais les yeux vers lui, perdue. Puis je baissais la tête, je ne voulais pas lui parler, ni lui répondre. Je ne voulais pas le voir tout simplement.
- Attache tes cheveux m’ordonna t il.
Je ne voulais rien lui céder.
- Attache tes cheveux répéta t- il en insistant sur chaque syllabe.
J’obéissais, malgré moi car au fond je voulais cela. Lui obéir . Cette dualité que je ne m’expliquais pas. Pouvions nous être les deux en même temps.. soumise, dominante?
Il s’approcha de moi en me caressant les cheveux puis me murmura à l’oreille.
- Voilà la bonne petite chienne que je veux que tu sois. Ma poupée.
Il caressa alors ma joue tout en tentant de m’embrasser.
Je détournais alors la tête. Je refusais qu’il m’embrasse.
- Regarde moi !
Il bougea son doigt devant moi me montrant le chemin pour le regarder.
J’étais toujours hésitante.
- Regarde ton corps, il appelle à cela. Tes seins qui pointent ( il s’en empara, les sous-pesaient)
Puis toujours de manière animale, il me respira.
- Ton odeur est si intense, je te mangerai bien là de suite ma louve.
- Ne me résiste pas. Ecarte tes cuisses !
Je le laissais faire, comme hypnotisée, incapable de lui résister. J’en avais plus qu’envie, il le savait. Ce besoin d’être traitée ainsi.
Tout le monde ne le comprend pas, c'est bien plus que sexuel.
Je sentais sa main s’enrouler autours de mon cou , m’agrandissant. Cette étreinte encerclante, ensorcelante me faisait défaillir. Il se mit derrière moi Tout en me maintenant contre lui. Je sentais sa respiration au creux de mon oreille. Son autre main en profitant pour s’occuper d’un de mes tétons en le pinçant fortement.
- Oui gémit ma chienne !
Je n’arrivais pas à répondre. Je me débattais.
- Tout doux ma belle effrontée, je vais te remettre dans le droit chemin. Je sais que c'est ce que tu veux au fond de toi.
Sa main se posa alors sur le dessus de ma culotte.
- Regarde combien tu es déjà trempée à travers le tissu.
Il prenait complètement possession de ma chatte avec sa grande main. Il commençait à la claquer de sa main. Je refermais alors mes cuisses
- OUVRE MOI CES CUISSES !
Il resserra davantage son étreinte autours de ma gorge. Son souffle était si animale. Je cédais.
Naturellement je les écartais, en voulant plus malgré moi. Je ne pouvais me défaire de cette emprise qu’il avait sur moi. Cette communion sexuelle et cérébrale. J’acceptais son emprise.
- Je sais que tu aimerais que je te fourre plusieurs doigts ou des queues ou des godes dans ta chatte, ou ton cul, mais tu ne me mérites pas petite salope.
Il relâcha sa main de mon cou, de mon sexe et se leva.
- Rejète moi autant que je peux te désirer ma douce.
- Mets toi à quatre pattes.
Son regard était pénétrant, perçant. Je savais que je devais lui obéir. Naturellement, je me soumettais à lui c"etait plus fort que moi, alors que mon autre voie me disait de ne rien faire. J’étais à quatre pattes, la tête vers le bout du lit.
Il plongea ses yeux dans les miens et appuya sur ma tête.
- Suce maintenant, montre moi tes talents.
Il remonta alors mon t -shirt et caressa mon dos. Puis il s’empara de ma culotte pour la resserrer dans sa main et tendre le tissu comme un string pour jouer avec.
- C’est ça excite toi dessus petite chienne.
Ma bouche glissa autours de son sexe. Je faisais des vas et vient et le contact du tissu sur ma chatte me rendait folle.
- C’est ça petite suceuse, applique toi, mange la.
Il me baisa la bouche, me laissant aucun répit. La bave commençait à couler. Puis il relâcha la culotte et appuya fortement sur ma tête.
- Hum bien au fond, chienne. Garde la. Hum bonne chienne de garde…
Il empoigna ma queue de cheval et pris en charge la cadence que je devais subir. Voila quelle était ma pénitence.
Il me griffait le dos, me fessait intensément et sauvagement la fesse droite. J’avais envie de lâcher un cri qui s’étouffa avec sa queue qui était au fond de ma bouche.
Il posa sa main sous ma gorge pour l’enfoncer davantage. J’avais presque envie de vomir.
- Au final tu n’es pas aussi bonne suceuse que tu le prétendais. Je vais t’apprendre à t’étouffer avec ma chienne.
Je rougissais de cette humiliation. Il se déchaînait. Je savais que c’était sa punition, celle de me mettre à un état de poupée destinée à m’occuper de lui. Sa poupée sexuelle.
Il me tenait par la queue de cheval pour me redresser.
J’étais face à lui.
- Branle moi !
Je m’emparais alors de son sexe pour le combler.
- C’est ça va y… hum ma petite salope.
- Enlève ton T shirt.
Je ne voulais pas obéir. Il me gifla.
- Continue de me défier ma chienne, je vais prendre plaisir à te mater à un tel point. Tu me rends fou.
J’esquissais un petit sourire. Il me gifla à nouveau.
Il prit dans chacune de ses mains mes seins puis glissa jusqu’à mes tétons. Il les pinça. Je retenais mon gémissement pour ne pas lui accorder ce plaisir.
Il le savait, je devinais un sourire caché. Je ne voulais toujours rien lui céder.
Je prenais ce malin plaisir à le masturber comme il l’aimait, je voulais le rendre fou, un peu comme se besoin d'avoir l'ascendant.
Au fond nous étions chacun le soumis de l’autre. Nous ne pouvions exister l’un sans l’autre dans cet univers qui nous est propre.
Il me repoussa, je tombais alors sur le lit.
- Recule. Reste assise sur tes genoux.
J’étais là obéissante, baissant la tête comme ne voulant pas croiser son regard. Comme si cela me permettait d’assumer la chienne qui était en moi.
Il s’allongea sur le dos.
- Viens a moi à quatre pattes.
Il me regardait avec cette intensité
Il tenait son sexe en main. Sans qu’il n’ait à me faire comprendre ce qu’il voulait, j’approchais ma bouche de son gland.
- Pas touche, admire le. Sors moi ta petite langue.
- Voilà qui est bon, je sais que tu aimes cela au fond de toi. Tu peux me rejeter, faire ce que tu veux, je sais qui tu es, je ne te juge pas.
Il me gifla la joue avec sa queue.
- Lèche moi mes couilles.
- Humm c’est bon ma chienne. Tu es si douée de ta langue.
Il se releva un peu pour mettre ses doigts dans ma bouche. Il me pénétrait avec comme pour combler un vide. Je bavais sur sa queue.
Il avança ma bouche à sa queue et avec ses deux mains sur ma tête me forcer à l’empaler dessus.
Il commença à me baiser si sauvagement. Je n’avais aucun répit. Je .bavais encore et encore.
Il pinça alors mon nez tout en maintenant ma tête avec sa main.
- Bonne putain.. hummmm. Je sais que tu aimes ça. J’aimerai tant te voir fourrer par derrière par une autre queue, je sais que tu le voudrais, mais tu n’assumeras pas de me le dire. N’est ce pas ma salope ?
Il relâcha son étreinte. Je me relevais, suffocante ; Cet assaut était si… Je n’arrivais plus à trouver mes mots, ni à savoir ce qui m’arrivait. Je me laissais faire. Je lâchais prise.
Il se releva et me regarda.
- Alors réponds ?
Je baisais les yeux comme un aveu mais ma pudeur m’empêchait de lui répondre.
Il me gifla et serra sa main sur ma bouche.
- Tu me l’écriras c’est cela ? sourit -il. Je sais ce que tu es, qui tu es.
Il me lécha alors le visage tout en me tenant la queue de cheval. Je savais que je lui appartenais dans ces moments là. C’était plus fort que nous..
Tout en me tenant ainsi, il me força à me lever. Une fois tous les deux debout, il me fessa encore et encore. Je ne tenais plus, admettre que je le voulais, j’étais bien trop fière pour lui dire. Je le défiais encore et encore.
Il me jeta au sol. Mon dos était presque contre le lit
- Reste à mes pieds, offerte.
Avec son pied, il m’obligea à ouvrir mes cuisses.
Il me tendit à nouveau son sexe.
- Tu as besoin d’un bon entrainement.
Ma mâchoire ne cessait de craquer depuis que je m’étais fait retirer mes dents de sagesse. J’avais du mal à tenir cette cadence.
- Je veux que tu aies des courbatures. Plus tu t’entraineras, moins tu en auras.
Il me tira par les cheveux et me baisa
- Reste ta bouche bien ouverte.
Je n’avais pas le temps de comprendre. J’étais son petit trou à pipe , comme il le disait sans ses moments d’humiliation.
Il me poussa la tête jusqu’au bord du lit. J’étais prisonnière de cet étreinte.
Il se retira.
- Ouvre ta bouche, salope, sors moi ta langue de putain.
- Tu sais que tu es ma putain ?
Je ne voulais toujours pas répondre. A la fois honteuse et fière.
- TU ne veux toujours pas me parler, ce n’est pas grave.
- Branle moi que j’éjacule dans ta bouche !
Il savait que jamais je ne voudrais.
Il tenait ma tête.
- Je t’ai dit de me branler.
Il me maintenant avec la queue de cheval. Je fermais les yeux. Craintive qu’il éjacule dans ma bouche. Jouait- il avec cette limite ? je lui avais toujours dit de ne jamais la franchir.
- C’est ça , continue bonne chienne. T’es bonne qu’à ça.
Je commençais presque à pleurer j’avais trop peur de cette situation. Je gémissais.
- j''aime te voir ainsi... suppliante.
Je pouvais toujours prononcer notre code d’alerte quand ça allait trop loin. J’étais à nouveau trop fière. Tant de question se posait en moi si je le laissais faire. Lui faire confiance ? vouloir contrôler ? Il me testait.
Je sentais son sexe se gonfler davantage. J’aimais ressentir ce moment où il ne pouvait plus rien contrôler, ou il se lâchait. De l’autre j’avais cette peur qu’il ne franchisse cette limite.
- C’est ça.. ohhhhh ohhhhhhhhhhh ohhhhhhhhhhhh petite vicieuse. Tiens moi bien les couilles.. hummmmm .. allez… s…ors cette ..Lan…gue. Apprécie mon jus.
Il tenait ma tête fermement et à ce moment là il prit sa queue en main et éjacula sur mes seins.
Le temps se figea comme une peinture laissant deviner la sutite.
Il me caressait le visage.
- Un jour tu baveras de mon sperme.. nous avons tout notre temps…
Il se recula et mis ses mains sur ses genoux.
- J’ai pour toi un réel profond respect. Sache que jamais je ne franchirais tes limites.
Il m’embrassa le front.
- Il m’aida à me relever. Il me jeta alors sur le lit et m’y attacha.
Je n’en ai pas fini avec toi. Je te laisse méditer à ta condition.
Je restais ainsi souillée à l’attendre comme une bonne chienne attend son maitre.
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Mes excuses une fois de plus à Méridienne.
Je n'avais pas vu son article sur Eluard avant d'écrire celui-ci.
Je l’avais déjà écrit quand j'ai réalisé qu'elle avait déjà parlé, mieux que moi, du même auteur.
Mais bon, tant pis.
Je ne retire rien. J'ai toujours aimé Eluard.
https://www.bdsm.fr/blog/5578/Un-jour,-un-%C3%A9crivain:-portrait-d'un-po%C3%A8te-engag%C3%A9:-Paul-%C3%89luard/
_______________
Je ne sais pas si on enseigne encore Eluard dans les lycées.
En tout cas, pour ce qui me concerne, ce sont mes parents qui me l'ont fait découvrir et aimer.
Au travers de l'un des ses plus beaux poèmes, qui depuis ne cesse de me hanter et de guider mes pas.
Quand bien même par ta faute/grâce à toi, ceux-ci m'ont entraînée depuis sur des chemins "particuliers".
Mais sans me faire me sentir moins "libre" pour autant :smile:
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Certains ont pu le (re)découvrir dans l'hommage que quelques artistes ont rendu grâce à lui à Samuel PATY
Que j'ai préféré de très loin aux discours convenus de nos politiques.
https://www.youtube.com/watch?v=5h8gPRwedqM
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C’est en 1942, dans la clandestinité, que parut pour la première fois « Liberté » aux éditions de la Main à plume, en fait un collectif d'une trentaine de personnes, qui s'était donné pour objectif de maintenir actif le surréalisme sous l'Occupation, et dont faisaient notamment partie Picasso, Eluard, Magritte, Hans Arp ...
8 de ses membres ont été fusillés par les allemands ou sont morts dans les camps.
Le premier tirage a été confidentiel.
Le texte en a été repris ensuite par différents réseaux de résistance dans d'autres tirages clandestins avant d'être parachuté à des milliers d'exemplaires par les avions de la RAF au-dessus du sol français, publié dans la revue officielle gaulliste, "La France libre".
L'édition définitive est parue en 1945, dans le "rendez-vous allemand", sous l'égide des éditions de Minuit, fondées elles aussi dans la clandestinité par Vercors (« le silence de la mer ») et Pierre de Lescure.
Minuit, qui vient d’être rachetée par Gallimard.
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C’est aussi en 1942 qu’Eluard rejoignit à nouveau le Parti Communiste clandestin, lui qui avait été exclu du même parti en 1933.
Parce que pour pour lui, à ce moment là, c'est le Parti qui symbolisait le mieux cette liberté à laquelle il croyait tant.
Les liens entre le surréalisme et le Parti communiste durant tout l'entre deux guerres, ont toujours été compliqués.
Même s'il a toujours existé des passerelles, notamment autour de la revue Clarté fondée en 1919 par Henri BARBUSSE et Paul VAILLANT COUTURIER, dans laquelle Eluard avait déjà publié.
Le choix d'Eluard, en 1942, son engagement peut sembler étrange quand on connaît son passé avec l'organisation communiste.
Mais au temps de l’occupation, de Vichy, durant nos "années noires", de la part d'un homme épris de "Liberté" il allait de soi.
Il lui restera fidèle jusqu'à sa mort, mais sans jamais y exercer le moindre rôle politique.
Et, en ce qui me concerne, même si je sais que le communisme a eu plus que "sa part sombre", si je n'ai jamais adhéré à son idéologie, son fonctionnement totalitaire, j'ai toujours été admirative de ses militants du temps où il représentait le quart des électeurs français et des valeurs de fraternité qu'ils portaient en eux.
De leur foi en l'homme.
Surtout, je préfèrerai toujours ceux qui ont le courage de s’engager, de prendre des risques y compris celui de se tromper à la cohorte des conformistes bien pensants.
_________________
Tu sais et tu partages mon goût des mots et de la littérature.
Puisque c’est avec des mots que tout a commencé entre nous.
Et je t’avais dit il y a longtemps déjà combien j’aimais les surréalistes, Eluard et ce poème en particulier.
Ce qu’il signifiait pour moi.
Alors je ne sais pas comment tu t’es débrouillé, où tu l’as déniché ni le prix que tu l’as payé.
Mais j’ai adoré ce cadeau que tu m'as fait.
L'édition originale de 1942 de "Poésie et vérité".
_______________
Pour une fois, je n'ai pas osé gribouiller de ma plume malhabile cet opuscule de 13 cm sur 10 d'une quinzaine de feuilles qui a dû te coûter une blinde.
Je me suis contentée de glisser une carte en velin entre les pages de « Liberté »
Avec ces mots, évidement à toi dédiés, pour compléter à ma manière le poème d’Eluard :
"Sur ce corps qui t'appartient
A coups de cravache ou de fouet,
Sur mes seins, mes cuisses, mon sexe,
Nous écrivons ensemble son nom.
Avec ce corps qui est à toi,
Que tu possèdes grâce à ta queue,
Je crie son nom avec le tien,
Parce que, pour me sentir pleinement libre, pleinement moi
J’ai besoin de toi"
_______________
C'est vrai qu'en les relisant, mes mots sont quelques peu "crus".
Mais d'un autre côté, ce que j'ai aussi toujours aimé aussi chez les surréalistes, c'est la "liberté" de leur rapport au sexe.
Alors, finalement, je crois que peut-être, mes mots, ils me les auraient pardonnés.
En tout cas, ils ne t'ont pas déplus, à toi :smile:
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Le sujet dont je discuterai ici est l’utilisation d’une technique d’humiliation puissante dans le dressage des esclaves mâles. Elle nécessite un mâle soumis non homo pour lui faire sucer le sexe d’un autre homme. L’obligation de sucer un autre mâle a des effets psychologiques puissants sur le mâle soumis et, quand c’est fait, cela accroit fortement le contrôle de la dominante sur son esclave. Cette technique gagne en popularité, mais elle est encore trop peu utilisée, et de nombreuses dominas ne comprennent pas encore que cela permet de façon incroyable d’éliminer toute résistance du mâle à la soumission absolue. Il est important d’obliger l’esclave mâle à sucer pour de nombreuses raisons. Par exemple, sucer des pénis est souvent vu comme une attitude passive et soumise, un acte de servitude. En raison de cela la plupart des hommes voient cette activité comme strictement féminine, et pas mal de leur fierté masculine est basée sur l’idée qu’ils ne s’engageront jamais vers ce comportement de femelle soumise.
Afin d’entrainer correctement un esclave, toute trace de fierté masculine doit être éliminée, et cette technique aide à le se faire prendre comme une femelle par d'autres hommes aussi. Il est important de noter que cette technique est très similaire à celle de l’entraînement avec le gode ceinture, bien que ce soit très sympa avec de vraies queues.
En exerçant ce degré de pouvoir et de contrôle (en le forçant à sucer ou à se faire prendre), sur un mâle, cela a un effet psychologique puissant, qui utilise sa tendance naturelle à se soumettre à une hiérarchie dominante.
J’ai d'abord entrainé mon amant à sucer le sexe en silicone de mon gode ceinture avant de lui avoir pénétré l'anus bien sur. Cela dura un long moment, jusqu’au jour où je rencontrai un homme que je pouvais utiliser pour m'aider au dressage de ma lopette.
Alan, qui est aussi un mâle soumis, mais il n'est pas maso contrairement à mon amant et il peut être actif avec d'autres mâles soumis, j'en domine d'autres occasionnellement en la présence ou non de ma salope. Avec Alan nous sommes devenu amis et assez complices, j'aime aussi avoir des échange intellectuels avec mes soumis, même si j'aime aussi les traiter très souvent comme de véritables esclaves. Il est grand, musclé, bien fait, et a le plus profond respect pour les Femmes. Il n’est pas homo, mais vraiment très cochon, j'adore. Pour préparer mon esclave, je le fis mettre totalement nu, lui posai son collier et une laisse, je le fis mettre à genoux, un cockring et lui attachais les mains dans le dos. Afin de maximiser son sentiment de vulnérabilité, je lui mis aussi deux menottes aux chevilles, que je reliai avec une chaine courte à ses mains dans le dos. Je trouve cette position à genoux et attaché ainsi très pratique et je l’utilise souvent sur mon esclave quand je désire m'occuper de lui correctement. Je le prépare ainsi car il est très humiliant pour un esclave mâle d’être nu devant un autre mâle habillé. Cela le rend très faible, vulnérable et soumis. Le collier est aussi très humiliant en la présence d’un autre mâle. Cette position à genoux indique la soumission, crée un sentiment d’impuissance, et accroit le facteur d’humiliation.
Le cockring garde son sexe sensible et en érection plus facilement, ce qui est aussi humiliant. Cela rend aussi les testicules plus exposées et sensibles.
une Femme peut forcer un homme attaché et nu à faire tout ce qu’elle veut, juste en lui administrant la bonne quantité de douleur sur ses testicules vulnérables. Il est important de noter que je n’oblige pas mon amant à faire tout cela contre sa volonté. Il n'a pas pour autant la possibilité de refuser car c'est lui qui a demandé à être mon Esclave mâle il doit donc assumer sa place en tant que tel aujourd'hui, ce qui me donne le droit de l'humilier
même à l'extrême, et comme bon me semblera . Quand mon esclave est prêt, je prends un moment pour l’exciter. Je lui dis qu'un ami va arriver dans quelques minutes et que j’attends de lui qu’il fasse un très bon travail en le suçant et en étant une très bonne salope mâle pour mon plaisir pendant que je me régalerai en regardant. C’est très humiliant, et cela accroit son anxiété car il pense à la scène avant même qu’elle ait commencée. Quand Alan arrive, je le salue. Je titille mon esclave en lui disant des choses comme Regarde chéri, Alan est là. Je sais combien tu étais impatient de le sucer !
Puis Alan et moi nous nous asseyons sur le canapé, pendant que mon esclave est à genoux devant nous. J’aime qu’il anticipe ce qui va se passer, alors que l’attente le tourmente.
Après un moment, j’ordonne à Alan de se mettre debout devant mon amant. Steve est aussi soumis et bisexuel actif/passif mais uniquement en soumission. Il n’aime pas qu’un autre homme le suce mais il vibre car il sait qu’une femme lui fait subir cela sur Ordre. Alan se déshabille et présente son sexe à mon amant. Je le prend en main et oblige ma putain de salope à le sucer et à lui lécher les couilles tout en leur disant ce qu’ils font et en les titillant à propos de ce qui va se produire.
J’ordonne à Alan de frotter son sexe sur le visage de mon amant, puis sur ordre il le met entièrement dans sa bouche et j’ordonne à mon soumis de sucer comme une bonne femelle. Je ne lâche pas mon amant et dis des mots humiliants alors qu’il suce le sexe, et je lui ordonne de sucer plus vite et plus fort, Alan reçois maintenant l'ordre de pénétrer le cul de ma salope. Puis il doit me remercier de lui avoir permis de sucer Alan. Généralement je renvoie Alan juste après la scène car regarder cela m’excite énormément et je veux exciter mon amant et avoir aussi des orgasmes. Je me sens très puissante d’obliger deux hommes à me divertir ainsi.
Mon compagnon trouve ces sessions très humiliantes et il les déteste, moi j'adore bien sûr et je suis la Maîtresse.
J’aime le titiller sur sa façon de sucer et je le menace souvent de faire venir Alan pour une petite visite s’il n’est pas un bon esclave. Ce type d’entrainement a été très utile pour obtenir de lui une totale soumission. Je l’utilise environ une fois tous les mois ou plus souvent pour maintenir la bonne attitude soumise de mon amant, j'envisage un jour que ma salope serve de vide couilles avec plusieurs mâles actifs, reste à organiser tout cela !
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J'essayais de contrôler ma nervosité tandis que je me maquillais devant la
glace de la loge. Si j'étais une telle boule de nerfs, c'est que ma partenaire
de spectacle habituelle s'était brisé le bras la veille, et qu'une remplaçante
devait aujourd'hui prendre sa place au pied levé. Il ne restait que quinze
minutes avant le début du spectacle et la jeune fille que l'agence avait
trouvée en catastrophe n'était toujours pas arrivée. J'entendais les
hommes crier et siffler dans la salle adjacente alors que Béatrice dansait
sensuellement pour eux. La porte de la loge s'ouvrit et une grande brune
aux cheveux très courts fit son apparition.
- Charlotte ?
- Tu es la remplaçante
Elle portait un court short en jean, dévoilant habilement des jambes interminables et hâlées. Ses pieds
étaient chaussés de sandales blanches à talons et dont les sangles s'enroulaient autour de ses chevilles.
Son t-shirt noir moulait des seins modestes et hauts placés. Les lunettes de soleil remontées sur sa tête
tenaient en place ses cheveux de jais. Elle avait un visage fin et gracieux dévoré par de grands yeux verts.
- Je m'appelle Juliette.
Elle me serra la main, ses longs doigts touchèrent mes poignets. Elle me dominait d'une bonne tête, et je me
demandais aussitôt de quoi nous aurions l'air sur scène. Je profitais du moment où Charlotte se débarrassait de
tous ses vêtements pour la contempler dans la glace; elle avait un corps magnifique, des seins durs et naturels,
un pubis lisse, et des fesses musclées. Un symbole chinois était tatoué au creux de ses reins. Ses aréoles très
roses ressortiraient sous l'assaut des stroboscopes et plairaient aux clients, car les hommes n'aimaient pas en
général les aréoles trop brunes. Je l'avais souvent remarqué.
Je me raclais la gorge, et je lui tendis son costume que j'avais pris la peine de sortir du placard. Il s'agissait un
déshabillé blanc, qui s'illuminait dans la pénombre.
- Pendant que tu te maquilles, je vais t'expliquer le déroulement du spectacle.
Charlotte prit place devant la coiffeuse. Elle n'avait pas encore revêtu le costume et elle se maquillait totalement nue,
en se penchant vers le miroir. Ses seins étaient de marbre; ils restaient obstinément collés contre sa cage thoracique.
- Ça débute sous la douche.
Elle levait les yeux vers moi, et je remarquai ses pupilles d'un vert incandescent.
- Ne t'en fais pas, l'eau est juste assez chaude. Puis, on fait mine de s'embrasser, sans contact avec la langue. Toutefois,
de leur point de vue, les clients n'y voient que du feu. Lentement, on se déshabille. Quand commencent les premières
notes de "Justify my love", on doit être totalement nues. On fait semblant de se lécher et mordiller les seins, puis on glisse
sur le plancher pour simuler un soixante-neuf. Les mecs adorent voir deux femmes se gouiner !
Charlotte termina son maquillage et se leva pour mettre son costume. Elle enfila d'abord ses longues jambes bronzées
dans le déshabillé, avant de remonter les bretelles sur ses épaules.
- Pour la finale, je jouis en me cabrant sur toi. Ça va ? Tu as compris ?
Charlotte se regardait dans la glace tandis qu'elle ajustait ses seins nobles dans les bonnets souples du costume de scène.
Devant son mutisme, je commença à m'inquiéter.
- Dis-moi que ce n'est pas ta première fois ... ?
Elle sourit franchement.
- Ne t'inquiètes pas, je vais très bien me débrouiller.
Quelques minutes plus tard, nous nous tenons derrière le rideau de velours, entassées dans une douche de verre.
Charlotte serrait ma main dans la sienne au moment où le rideau se leva et que le cri des hommes commençait à
enfler. Au son de la musique, l'eau de la douche ruisselait sur nos corps, plaquant nos déshabillés sur notre peau.
En utilisant des mouvements lancinants, l'une déshabillant l'autre très lentement, en balançant les hanches contre
la paroi de verre. Les clients étaient euphoriques; ce numéro était toujours très populaire.
Avant la fin de la première chanson, nous étions nues et nous utilisions deux pains de savon pour nous frictionner,
pour caresser nos parties intimes et nous recouvrir d'une mousse que l'eau se chargeait de rincer par la suite.
Charlotte était habile pour une débutante; elle avait le sens du spectacle. Ses yeux étaient rivés aux miens, refusant
de les lâcher. Elle s'avançait, me coinçant contre la paroi et prit mes joues dans ses mains. Puis, on se prépara à
simuler notre premier baiser. Mais, surprise, elle posa sa bouche sur la mienne avec détermination. Le rouge à lèvres
rendait nos lèvres glissantes, très douces. Sa langue toucha la mienne. J'ouvris les yeux; les siens étaient assurés,
enflammés. Je décidai de ne pas lui retourner son baiser, j'avais bien spécifié que nous devions feindre tout cela.
De mon visage, ses mains glissèrent sur mes épaules. Nos seins se touchaient, nos pointes s'unissaient. L'eau coulait
sur notre corps, sur nos sexes. Puis elle se tarit et les parois de la douche s'abattit sur le sol, nous laissant toutes deux
debout au centre de la scène. Je descendis la première, en posant mes lèvres pincées sur ses mamelons. Charlotte fit
mine d'avoir du plaisir en saisissant ma tête, en la pressant contre sa poitrine. Elle me prit par les coudes, elle me
releva et, à son tour, sa bouche se referma sur mes aréoles deux fois plus larges que les siennes. Je sentis d'abord la
succion de ses lèvres sur mes pointes, puis les petits chocs électriques du plaisir. Mais que faisait-elle donc ?
Nous devions simuler, nous devions ... Mes pensées s'embrouillaient, car sa bouche se déchaînait sur mes seins, ses
mains se faufilaient entre mes cuisses. J'étais moins consciente des cris enthousiastes autour de nous, mes seins
sensibles ont toujours été mon point faible. Comme si elle connaissait parfaitement cette faille dans mon armure, elle
passa à mon autre sein, en faisant tournoyer sa langue autour de mon mamelon enflé. Même si je me laissais tomber
à genoux, sa bouche ne lâchait pas prise. Puis, je m'allongeai sur le sol et Charlotte se plaça au dessus de moi pour le
soixante-neuf prévu. Je ne savais pas si c'était Madonna qui chantait, je n'avais plus conscience de ce qui m'entourait,
tellement absorbée par mon plaisir et ma partenaire. Sa bouche recouvrait ma vulve, sa langue me pénétrait, bientôt
imitée par deux de ses doigts. Je saisis mes pieds dans ses jambes bien hautes, totalement livrée à elle.
Je faisais l'amour devant deux cents personnes; je ne les entendais plus, je ne les voyais plus, je ne faisais que ressentir
cette langue qui roulait sur mon clitoris, ses doigts qui me fouillaient tranquillement sans hâte. Je mouillais abondamment,
ma cyprine barbouillait son menton. Sa vulve était à quelques centimètres de ma bouche, mais je ne pouvais me résigner
à la lécher, je mordillais ses cuisses, en caressant ses fesses parfaites du bout des doigts, appréciant leur douceur, avant
de glisser mon index sur sa fente soyeuse et mystérieuse.
Cependant, je ne pouvais me concentrer sur ma tâche, car les manœuvres habiles de ma partenaire eurent tôt fait de
me déstabiliser. La jouissance grondait en moi, merveilleuse, euphorique, diffuse et inconcevable. Je poussai sur mes
talons, tellement fort que mes fesses se décolèrent du sol mouillé. Ma vision s'embrouilla de larmes. Je saisis Charlotte à
bras-le-corps, en pressant ma vulve contre sa bouche, savourant la pénétration profonde de sa langue; je vibrai, je
tremblai, je m'ébrouai violemment. Puis, peu à peu, les sons et les images revinrent. L'assistance se leva et nous acclama
bruyamment. Je me levai, les jambes flageolantes, le cœur trépidant. Je tournai mon visage vers Charlotte, qui me sourit
et me prit par la main. Le tonnerre d'applaudissement ne sembla pas vouloir s'arrêter. Le rideau s'abattit devant nous.
Le Directeur de l'établissement, se précipita vers nous avec deux peignoirs, nous en tendant un à chacune. Je me drapai
dans le mien. L'entrejambe liquéfié, le simple fait de marcher provoquait un frottement très agréable mais dérangeant.
- "Juliette, C'était le meilleur spectacle que j'ai vu ... Vous étiez si enthousiastes, ça semblait tellement réel.
- Je suis heureuse que ça vous ait plus.
- Peut-elle revenir demain ?
- Je vais voir avec elle. "
En réalité, je tenais à ce qu'elle revienne, non seulement ici sur scène, mais surtout dans mon lit.
Jusqu'à ce jour, l'idée de faire véritablement l'amour à une femme ne m'avait même jamais effleuré
l'esprit. Tout ce que je désirais maintenant, c'était de dévorer Charlotte à mon tour, de goûter au sexe
féminin sans faire semblant. Je voulais qu'elle m'initie à l'amour lesbien. Toute étourdie et haletante
de bonheur, qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à son parfum intime âpre et fin.
Serait-elle hautaine et inlassable dans ses exigences ? Était-ce la soumission qui me tentait ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Le sujet dont je discuterai ici est l’utilisation d’une technique d’humiliation puissante dans le dressage des esclaves mâles. Elle nécessite un mâle soumis non homo pour lui faire sucer le sexe d’un autre homme. L’obligation de sucer un autre mâle a des effets psychologiques puissants sur le mâle soumis et, quand c’est fait, cela accroit fortement le contrôle de la dominante sur son esclave. Cette technique gagne en popularité, mais elle est encore trop peu utilisée, et de nombreuses dominas ne comprennent pas encore que cela permet de façon incroyable d’éliminer toute résistance du mâle à la soumission absolue. Il est important d’obliger l’esclave mâle à sucer pour de nombreuses raisons. Par exemple, sucer des pénis est souvent vu comme une attitude passive et soumise, un acte de servitude. En raison de cela la plupart des hommes voient cette activité comme strictement féminine, et pas mal de leur fierté masculine est basée sur l’idée qu’ils ne s’engageront jamais vers ce comportement de femelle soumise.
Afin d’entrainer correctement un esclave, toute trace de fierté masculine doit être éliminée, et cette technique aide à le se faire prendre comme une femelle par d'autres hommes aussi. Il est important de noter que cette technique est très similaire à celle de l’entraînement avec le gode ceinture, bien que ce soit très sympa avec de vraies queues.
En exerçant ce degré de pouvoir et de contrôle (en le forçant à sucer ou à se faire prendre), sur un mâle, cela a un effet psychologique puissant, qui utilise sa tendance naturelle à se soumettre à une hiérarchie dominante.
J’ai d'abord entrainé mon amant à sucer le sexe en silicone de mon gode ceinture avant de lui avoir pénétré l'anus bien sur. Cela dura un long moment, jusqu’au jour où je rencontrai un homme que je pouvais utiliser pour m'aider au dressage de ma lopette.
Alan, qui est aussi un mâle soumis, mais il n'est pas maso contrairement à mon amant et il peut être actif avec d'autres mâles soumis, j'en domine d'autres occasionnellement en la présence ou non de ma salope. Avec Alan nous sommes devenu amis et assez complices, j'aime aussi avoir des échange intellectuels avec mes soumis, même si j'aime aussi les traiter très souvent comme de véritables esclaves. Il est grand, musclé, bien fait, et a le plus profond respect pour les Femmes. Il n’est pas homo, mais vraiment très cochon, j'adore. Pour préparer mon esclave, je le fis mettre totalement nu, lui posai son collier et une laisse, je le fis mettre à genoux, un cockring et lui attachais les mains dans le dos. Afin de maximiser son sentiment de vulnérabilité, je lui mis aussi deux menottes aux chevilles, que je reliai avec une chaine courte à ses mains dans le dos. Je trouve cette position à genoux et attaché ainsi très pratique et je l’utilise souvent sur mon esclave quand je désire m'occuper de lui correctement. Je le prépare ainsi car il est très humiliant pour un esclave mâle d’être nu devant un autre mâle habillé. Cela le rend très faible, vulnérable et soumis. Le collier est aussi très humiliant en la présence d’un autre mâle. Cette position à genoux indique la soumission, crée un sentiment d’impuissance, et accroit le facteur d’humiliation.
Le cockring garde son sexe sensible et en érection plus facilement, ce qui est aussi humiliant. Cela rend aussi les testicules plus exposées et sensibles.
une Femme peut forcer un homme attaché et nu à faire tout ce qu’elle veut, juste en lui administrant la bonne quantité de douleur sur ses testicules vulnérables. Il est important de noter que je n’oblige pas mon amant à faire tout cela contre sa volonté. Il n'a pas pour autant la possibilité de refuser car c'est lui qui a demandé à être mon Esclave mâle il doit donc assumer sa place en tant que tel aujourd'hui, ce qui me donne le droit de l'humilier
même à l'extrême, et comme bon me semblera . Quand mon esclave est prêt, je prends un moment pour l’exciter. Je lui dis qu'un ami va arriver dans quelques minutes et que j’attends de lui qu’il fasse un très bon travail en le suçant et en étant une très bonne salope mâle pour mon plaisir pendant que je me régalerai en regardant. C’est très humiliant, et cela accroit son anxiété car il pense à la scène avant même qu’elle ait commencée. Quand Alan arrive, je le salue. Je titille mon esclave en lui disant des choses comme Regarde chéri, Alan est là. Je sais combien tu étais impatient de le sucer !
Puis Alan et moi nous nous asseyons sur le canapé, pendant que mon esclave est à genoux devant nous. J’aime qu’il anticipe ce qui va se passer, alors que l’attente le tourmente.
Après un moment, j’ordonne à Alan de se mettre debout devant mon amant. Steve est aussi soumis et bisexuel actif/passif mais uniquement en soumission. Il n’aime pas qu’un autre homme le suce mais il vibre car il sait qu’une femme lui fait subir cela sur Ordre. Alan se déshabille et présente son sexe à mon amant. Je le prend en main et oblige ma putain de salope à le sucer et à lui lécher les couilles tout en leur disant ce qu’ils font et en les titillant à propos de ce qui va se produire.
J’ordonne à Alan de frotter son sexe sur le visage de mon amant, puis sur ordre il le met entièrement dans sa bouche et j’ordonne à mon soumis de sucer comme une bonne femelle. Je ne lâche pas mon amant et dis des mots humiliants alors qu’il suce le sexe, et je lui ordonne de sucer plus vite et plus fort, Alan reçois maintenant l'ordre de pénétrer le cul de ma salope. Puis il doit me remercier de lui avoir permis de sucer Alan. Généralement je renvoie Alan juste après la scène car regarder cela m’excite énormément et je veux exciter mon amant et avoir aussi des orgasmes. Je me sens très puissante d’obliger deux hommes à me divertir ainsi.
Mon compagnon trouve ces sessions très humiliantes et il les déteste, moi j'adore bien sûr et je suis la Maîtresse.
J’aime le titiller sur sa façon de sucer et je le menace souvent de faire venir Alan pour une petite visite s’il n’est pas un bon esclave. Ce type d’entrainement a été très utile pour obtenir de lui une totale soumission. Je l’utilise environ une fois tous les mois ou plus souvent pour maintenir la bonne attitude soumise de mon amant, j'envisage un jour que ma salope serve de vide couilles avec plusieurs mâles actifs, reste à organiser tout cela !
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J'avais déjà publié ce texte il y a 4 mois mais pour des raisons personnelles, j'avais supprimé mon profil. Je le partage à nouveau avec vous. Bonne lecture.
Chaque jour depuis plus de 2 semaines, tu passes devant ma boutique de bonnèterie. Tu t’arrêtes devant le mannequin qui porte la guêpière en satin noir et à lacets rouge sang. Je te vois rêveur. Penses-tu as quelqu’un en particulier ? Ta femme, ta maitresse, une connaissance, un corps sans visage, un homme…
Tu jettes un coup d’œil à la porte, tes yeux sombres plongent vers le comptoir où je me trouve, retournent à la lingerie avec un petit sourire et reviennent pour me fixer directement. Tu hésites mais tournes le pas après avoir réajusté ton pantalon.
Depuis plus de 2 semaines, je trouve que tu es beau. Chaque jour, un peu plus il me semble. J’aimerai passer mes mains dans tes cheveux grisonnants et sonder ton âme en te volant un baisé étourdissant.
Aujourd’hui, tu es accompagné d’une jolie femme. Dans la trentaine, elle porte une robe chasuble en suédine turquoise. L’ourlet un peu au-dessus de ses genoux laisse se déployer de longues et jolies jambes dont les pieds portent des sandales noires à talon aiguilles et à lacés entrecroisés sur ses chevilles. Ce simple accessoire la rend ultra sexy. J’observe les traits fins de son visage. Elle semble détendue. Je la trouve naturelle et fraîche. Vous regardez cette lingerie sulfureuse qui semblait te fasciner.
Je m’enhardis et vous rejoins sans que tu ne bouges. Je me place à ses côtés, nos épaules sont à un cheveu l’une de l’autre. Elle blonde, les cheveux mi-longs et moi brune avec une coupe au carré un peu rétro.
Mon cœur bat plus vite lorsque je dis « C’est une pièce unique. Elle est belle n’est-ce pas ? »
Ta voix est grave et divinement sexy. « Oui elle est belle. Mais ce n’est que l’écrin qui accueillera et sublimera une femme. »
Après quelques secondes, tu te tournes vers moi, et nos yeux s’accrochent. C’est indécent devant cette femme qui baisse délicatement les siens. Elle garde les épaules hautes sans prononcer la moindre parole et ne semble pas gênée par notre échange, l’excluant. Je vois du questionnement et de l’assurance dans les tiens. Je te propose un essayage pour madame.
Toujours yeux dans les yeux, tu hoche la tête avec un sourire coquin. La température de mon corps vient de prendre quelques degrés. Après être rentré dans la boutique, je ferme le verrou et place l’écriteau ‘fermeture momentanée’ sur la vitre.
« Le salon d’essayage est dans le fond de la boutique, vous pouvez patienter sur le fauteuil situé dedans, face au grand miroir. Je rejoins madame dans une minute »
Tandis que vous prenez chacun votre place, toi assis et en elle face, les yeux toujours baissés, je décroche la lingerie, cherche un string du même rouge que les lacets. Au dernier moment, je décide de rajouter des bas auto-fixant en résille, noirs évidemment. Je précise « Les chaussures de Madame iront parfaitement avec l’ensemble. »
Tes yeux me suivent lorsque j’entre dans la spacieuse cabine. Volontairement, je laisse le rideau mi ouvert. « Comment vous appelez vous madame » je demande. Elle rougit lorsque tu réponds « Elle s’appelle petite chienne, mais vous n’avez pas besoin de lui parler. »
Nous sommes donc silencieux. La musique jazzy de la boutique est si légère que le bruissement des tissus est perceptible. Je sais que tu vois des morceaux de l’effeuillage. Je l’aide et ralenti l’opération en laissant courir mes mains ici et là, effleurant un sein, soufflant sur sa nuque, avant de commencer l’opération inverse. Sa peau frémit, ses poils se dressent et sa poitrine se soulève et s’abaisse de plus en plus vite. Je la place sur le petit banc en travers et lui demande de mettre ses mains sur les rebords de l’assise. Nous sommes de profil et tu te lèves pour ouvrir complètement le rideau. « Continuez » dis-tu avant de te rassoir.
Lorsque je remonte sensuellement le bas sur son mollet et sa cuisse, j’entends la profonde respiration que tu prends par la bouche. Ma peau s’échauffe de savoir que notre petit manège te fais de l’effet. Qu’imagines-tu d’autre ? Que ressens-tu ? Ton sexe est-il gonflé de désir ? À quel point te retiens-tu de donner des ordres, de nous rejoindre ? Je suis assez fière de moi, je me maitrise relativement bien, si ce n’est la moiteur qui envahi mon intimité.
Je recommence avec la seconde jambe puis lui demande de se tourner pour que tu voies ses fesses nues. Je suis sûr que d’où tu es, tu peux apercevoir la moiteur luisante de sa chatte. Je remonte le string et le place en tirant sur la ficelle élastique qui claque sur sa peau laiteuse… je la sein de la guêpière que je maintiens en plaçant mes mains de chaque côté de sa taille. Mutine, je brise le silence « Monsieur, J’aurai besoin d’aide pour serrer et nouer les lacets s’il vous plaît. »
Tu toussotes dans ta gorge avant de te lever et d’approcher. Tu me regardes avec un sourire satisfait puis saisis les liens afin de les tirer et faire une taille de pin-up à ta petite chienne. Je te dis qu'elle a une peau magnifique qui a l’air aussi douce que la soie. Tu me réponds « Vous pouvez toucher, tout m’appartient d’elle. J’en dispose et en cède comme bon me semble ». Elle devient cramoisie mais reste dans la plus stricte obéissance.
Je prends confiance, je sais ce que tu veux et j’adore jouer à ces petits jeux de perversion coquine. Mes yeux se rétrécissent lorsque je dis « Petite chienne, à genoux et baisez moi la main ! ».
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La grosse Madame Wang nous dit :
— Encore des Occidentales ! Pourquoi vous ne restez pas chez vous ? On a besoin ni de putes, ni de voleuses.
Je lui dirais bien qu’on ne demanderait pas mieux de repartir chez nous, mais je n’ose pas. Les autres filles continuent à coudre à la machine ou à la main. Madame Wang nous donne un morceau de tissu assez rigide, une grosse aiguille et du fil épais en disant :
— Brodez-moi un A.
Moi, je sais coudre. Je suis une Rom et il m’est souvent arrivé de devoir recoudre des vêtements déchirés et même de ravauder les chaussettes de mon père avec un gros œuf en bois, comme dans l’ancien temps. Inge a l’air de se débrouiller aussi, par contre Giulia n’a jamais tenu une aiguille. Avant, il était le comte Julien de Préville et Monsieur avait des domestiques.
Toutefois, broder un A ce n’est pas si facile que ça, quand on ne l’a jamais fait et mon A ne ressemble pas à grand-chose. Inge, c’est un peu mieux. En revanche, Giulia est nulle. On reçoit tous les trois des coups de baguette en bambou sur la paume des mains, c'est vraiment douloureux et n’améliore pas la dextérité... Ensuite, c’est des coups sur les mollets et on finit comme les autres filles par être à genoux sur notre banc, le pantalon sur les talons, les fesses en l’air... Madame Wang passe parmi les rangées, elle donne des conseils pour coudre, tout en caressant les derrières des filles qui savent coudre et en frappant sur le cul des filles qui ne savent pas.
En fin de journée, on sait toutes plus on moins coudre à la main et à la machine. Madame Wang nous dit :
— Je n’ai pas eu temps que de vous apprendre plus. Demain, les ouvrières qui vous choisiront vont continuer votre apprentissage...
Elle passe derrière nous et ajoute :
— Je me rends compte que je vous ai ménagées ! Vos grosses fesses d’Occidentales sont à peine marquées.
Quelle sale garce ! Si je passe mes doigts sur mes fesses, je sens les marques en relief. Elle ajoute :
— Maintenant, on va faire des tests de docilité. Il va falloir m’obéir à la seconde, sinon vous serez punies plus sévèrement... Pour commencer, je veux voir Giulia sur l’estrade.
Elle obéit tout de suite, comme les autres elle a dû enlever son pantalon, mais sa pudeur est sauve grâce à son tee-shirt. Justement, Madame Wang lui dit :
— Enlève le haut et croise les mains dans la nuque.
Dès que c’est fait, la timide Giulia redevient Julien, un homme. Enfin, disons plutôt qu’il cesse d’être une femme. La grosse se met à rire avant de dire :
— Mais qu’est-ce que c’est, ce petit machin qui pendouille en haut de tes cuisses ?
Il répond :
— C’est... mon sexe... Madame.
— Ça, un sexe ? Mon neveu de 6 ans en a une plus grosse.
Julien n’est pas con et il est champion pour se faire bien voir, il répond :
— Il arrêté de grandir quand j'avais 5 ans, Madame.
— D’accord, tu es un petit garçon, mais pourquoi es-tu avec les femmes, alors ?
— Ce n’est pas moi qui...
— Tu ne voudrais pas retrouver la virilité... de tes 5 ans ?
Malgré mon stress, j’ai envie de rire. Julien répond :
— Oui Madame, j’aimerais bien.
— Parce qu’un petit garçon tout nu devant les filles, c’est pas convenable, même si ce sont des putes. Tiens, je t’ai apporté des vêtements. Habille-toi.
Elle lui donne un sac. Julien en sort des vêtements et s’habille... en homme ? Pas vraiment. Il enfile d’abord une petite culotte avec des rangées d’oursons, puis une chemise blanche avec des manches courtes. Ensuite un pantalon qui s’arrête au-dessus de genou. Il est retenu par des bretelles avec également des petits ours, comme sur sa culotte. Il y a aussi un petit nœud papillon avec un élastique. Pour terminer, il enfile des chaussettes blanches montantes, des chaussettes noires et une petite casquette. Madame Wang lui dit :
— Content d’être redevenu un petit garçon ?
— Oui Madame.
— Maintenant, tu vas t’asseoir par terre et jouer avec ce qu’il y a dans ce sac.
Julien s’assied, puis sort des blocs, des animaux et des personnages en plastique. Il commence à jouer. Oh ! qu’il est mignon. Madame Wang lui dit :
— Fais-moi un beau château, petit.
— Oui Madame.
— Bien... Les filles, enlevez votre tee-shirt et venez vous mettre autour de moi.
On le fait immédiatement. C’est le genre qui sait se faire obéir à la seconde. Elle nous dit :
— Maintenant, déshabillez-moi.
On se regarde... Heureusement, une brune murmure :
— Vous deux, les chaussures. Vous, le pantalon. Nous deux, le kimono.
Madame Wang est grosse, je devrais même dire très grosse. C’est un sumo femelle dans un kimono de soie bleu plus très frais. Deux filles enlèvent péniblement la veste du kimono, deux autres à genoux baissent le pantalon, elle lève à peine les pieds pour le faire passer. En dessous, ses sous-vêtements essaient tant bien que mal de contenir la graisse qui a envie de s’étaler. Quand on enlève sa culotte qui monte jusqu’au-dessus du nombril, son ventre peut enfin prendre ses aises et il s’étale sur son pubis. On défait le soutien-gorge et ses mamelles prennent aussi la clé des champs et passent à l’étage en dessous. C’est... fascinant ! Elle dit à une fille :
— Va chercher le matelas qui est dans cette armoire et mets-le ici.
Elle désigne l’estrade. Ensuite, elle dit :
— Qui a déjà couché avec une fille ?
Hou là ! C’est sans doute pour la lécher. Sans réfléchir, je lève la main en disant :
— Moi, Madame.
— Et quelle est la fille qui te plaît le plus ?
Si je dis elle, tout le monde va croire que je me fous d’elle et gare à mes fesses. Alors je dis la vérité en désignant une fille :
— Ailla, la jolie rousse, Madame.
Je désigne une ravissante fille, dont j’ai vu le nom sur le collier. Sa longue chevelure, les poils de ses aisselles et de son sexe sont comme des flammes, non pas roux, mais presque rouge... Elle a des yeux bleus, des seins en poires avec des bouts très pâles, une taille mince : une beauté ! Madame Wang dit :
— Je vous ferai faire quelque chose en rapport avec vos talents.
Elle se couche sur le matelas d’un mouvement souple. Je pensais qu’on devrait l’aider, mais non, elle est agile ! Elle se relève sur un coude, dans la pose d’une odalisque... d’une tonne et désigne deux filles en disant :
— Vous deux, vous allez embrasser et lécher mes pieds... et vous sucerez mes orteils.
Ses pieds ne sont pas des plus appétissants. Est-ce que les filles vont refuser ? Oh non, elles obéissent immédiatement. Personne n’a envie de déplaire à une odalisque d’une tonne. Elle désigne deux autres filles en disant :
— Vous deux, vous êtes mes bébés, donc vous allez me téter.
Les filles obéissent. L’une d’elles se glisse sous son bras pour atteindre le sein qu’elle doit sucer et qui se balade plus bas. Il reste Inge, Ailla et moi. Moi, tout sauf lécher sa chatte. Sainte Sara, aidez-moi, même si vous m’avez laissée tomber ces derniers temps. Elle nous dit :
— Poussez-vous toutes, pour que la suivante s'installe.
Elle désigne Inge du doigt en disant :
— Toi, la blonde, lèche-moi la chatte.
Ouf ! Ce n’est pas moi ! Mais, bien qu’il soit marqué "pute" sur son tee-shirt, j’ai remarqué que Inge était une fille réservée, certainement pas une pute. Cependant, elle a suffisamment peur de cette femme pour se glisser entre ses cuisses épaisses. Elle colle sa bouche à la grosse vulve (oui, on ne peut pas parler de chatte dans son cas).
Ces cinq filles minces qui s’affairent à lécher une grosse, on dirait des fourmis autour de leur énorme reine... Deux fourmis s’occupent de ses pieds, mais bien. Elles sont assises par terre et tiennent un pied à deux mains, en commençant par le couvrir de baisers puis en léchant les orteils. Les filles des nichons la tètent, comme deux jolis bébés qui seraient allaités par une grosse truie. Et Inge lui lèche la vulve... pauvre fille, elle va sentir la chatte négligée jusqu’à la fin des temps !
Il reste Ailla et moi. La grosse lui dit :
— Toi, tu as l’air d’être la plus maligne. Vous allez vous mettre de chaque côté de mon visage et vous allez vous embrasser, flirter, baiser, le plus près possible de ma figure. Compris ?
— Oui Madame.
Et pourquoi ce serait elle, la plus maligne ? La plus décidée, je le reconnais, puisque c’est elle qui a dit comment déshabiller la grosse. Celle-ci ajoute :
— Faites-moi mouiller, sinon, vous serez punies et j’ai pas mal d’imagination pour ça.
Oh ! Je n’en doute pas ! Heureusement, cette fille me plaît vraiment. Elle me dit :
— Mets-toi à genoux, tout contre le visage de Madame.
Je fais ce qu’elle dit. Elle se met à genoux aussi. Sa touffe rousse est contre la joue de la grosse. Moi, je suis épilée...
Elle m’enlace, nos seins se font des bisous. J’adore sentir la peau d’une fille pour la première fois contre la mienne. Comme il fait chaud, elle est moite, moi aussi, on mélange nos sueurs. Elle m’embrasse, je cède... oui, elle est le chef, mais un chef qui a la peau douce et qui sent la forêt et les animaux sauvages. Malgré le stress, je mouille. Nos langues font connaissance, ce n’est plus nos sueurs qu’on mélange, mais nos salives... Elle quitte ma bouche, un filet de salive tombe sur le visage de la grosse. Je lui demande :
— Tu me permets d’embrasser tes aisselles ?
Elle est surprise, mais lève les bras, deux flammes jaillissent de ses aisselles. Je fourre mon nez dedans... L’odeur est violente, mais ma chatte a un spasme de plaisir. Elle rit et me donne une claque sur la tête en disant :
— Tu me chatouilles, sale petite bête.
Oui, d’accord, je suis la sale petite bête qui aime sa maîtresse. On se caresse les seins, on se suce les bouts à tour de rôle. La grosse a l’air d’aimer, elle regarde intensément, tandis que les ouvrières s’activent sur son corps. Moi, tant de stimulations, j’aurais déjà joui... six fois ! Ailla me dit :
— Je vais me mettre à quatre pattes au-dessus du visage de Madame Wang pour que tu me lèches...
Quand elle est en position, je vois qu’elle a bien écarté ses cuisses pour que sa chatte soit très près des lèvres de la grosse. Ma partenaire me dit :
— Commence par me lécher le trou du cul et mets beaucoup de salive.
Aaah... bon. Oh oui, elle suppose que la grosse a envie de se faire arroser par ma salive et par ses sécrétions... Je me mets à quatre pattes et je fonce sur son anus, la langue en avant. D’accord, c’est spécial, mais j’aime son goût et son odeur. Je barbouille son cul de salive... La grosse est baptisée, là... Quand je lui ai bien débarbouillé l’anus, Ailla me dit :
— La chatte maintenant.
Je descends d’un cran et j’enfonce ma langue entre ses grandes lèvres... Oh ! C’est la mousson, là... La grosse pousse sur les fesses de ma rousse, de façon à ce que sa chatte soit très près de sa bouche. Pas facile de glisser ma langue, mais j’ai compris ce qu’elle aimait et à chaque fois que je lèche, je passe sur sa bouche et son nez pour la barbouiller de ma salive mélangée aux sécrétions de Mailla. La grosse jappe un peu. Manifestement, elle aime ça. Si ça se trouve, j’aurai un beau bulletin. Ailla apprécie aussi, elle se cambre vers ma langue... J’arrive à prendre son clito et à le sucer, tout ça à quelques centimètres de la bouche de la grosse. Pas facile, mais spectaculaire. Je suis sûre qu’on pourrait monter un numéro et se produire dans les plus grands music-halls. Ailla jouit, assez sobrement. De sous sa chatte, Madame Wang me dit :
— Toi, dégage.
Oh, t’es pas polie, toi ! Je bouge, elle prend Ailla par les hanches et l’assied carrément sur son visage. Là, elle se trémousse sur le visage de notre maîtresse. Qu’est-ce qu’elle est belle ! On dirait une mince et gracieuse Valkyrie rousse chevauchant un hippopotame.. Madame Wang jouit sans que je m'en rende bien compte. Elle s’ébroue et commence à se relever. On l’aide à remettre sa tunique en soie trop étroite.
A suivre.
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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L'initiation
Chapitre 6 : Croisement
Le second Jack Daniels commençait à me faire oublier l'inconfort de la banquette aux formes torturées. J'aimais le bruit du glaçon que je faisais machinalement tourner dans mon verre. Mon regard comme celui du reste de la population masculine de l'assemblée avait du mal à se détacher de la créature assise nonchalamment sur le tabouret en cuir du bar. Elle n'était pas que sublimement belle. Elle n'était pas qu'un sosie de Monica Bellucci incarné. Elle ne portait pas qu'une vêtue tout droit sortie de mes fantasmes. Non, elle possédait une rarissime qualité: une classe folle. Beaucoup d'autres qu'elle n'auraient eu l'air que d'une fille de petite vertu dans cette tenue délicieusement indécente. Elle, c'était la sensualité faite femme, la définition même du sex-appeal. Et elle le savait.
Je l'avais remarquée dans la rue déjà, m'approchant de ce club parfaitement inconnu. De dos, sans la voir. Sa démarche de mannequin, assurée, naturelle malgré ses bottines noires aux talons largement plus hauts que la moyenne avaient captivé mon attention. Ses bas noirs à couture également. Ses longs cheveux de jay flottaient au gré de son pas chaloupé sur son trois quart sombre. Je bénis le ciel qu'elle aille, pour quelques secondes au moins dans la même direction que moi. Elle semblait marcher sur un fil, sachant en outre parfaitement où elle allait, d'un pas serein.
Les battements de mon muscle cardiaque se sont accélérés quand elle s'engagea sous le porche qu'un ami m'avait indiqué. « Tu verras, l'immeuble est banal. Le nouveau club installé au rez-de-chaussée et en partie au sous-sol beaucoup moins. L'entrée est non seulement hors de prix mais en outre la clientèle soigneusement sélectionnée ». De fait après avoir franchit le barrage du portier puis le seuil du lieu après qu'une hôtesse outrageusement décolletée m'eût délesté simultanément de ma veste et de quelques billets, j'avais eu l'impression de pénétrer le saint des saints. Dire que certains feignent de croire qu'un minimum d'argent ne fait pas le bonheur...
C'est l'infarctus cette fois que j'évitai de justesse lorsque l'inconnue confia devant moi son manteau au vestiaire. Un demi sourire qui n'était en rien de la gène mais plutôt un amusement devant l'air niais que je devais avoir éclaira son visage lorsque délestée de sa protection contre le froid elle m'apparut uniquement vêtue d'un corset en cuir noir, de gants qui lui remontaient au coude, et de bas de soie noirs -un trop rare délice à l'oeil- reliés à son corset par 3 jarretelles. Sa peau blanche, presque laiteuse tranchait avec le rouge et le noir d'un entrelacs de roses tatoué sur son épaule droite. Il rappelait le carmin qu'elle avait soigneusement appliqué sur ses lèvres fines. Un mélange incongru mais terriblement sensuel de blanche neige et de Mata Hari. A sa démarche souple et féline lorsque elle s'éloignait feignant d'ignorer l'incendie qu'elle venait d'allumer, j'aurais juré qu'elle avait fait de la danse.
Chapitre 5: Le lieu du crime
Après avoir visité le rez de chaussée doté outre un vaste espace bar et d'un coin salon, d'une petite piste de danse, je m'étais assis sur cette banquette traumatisante pour mon auguste fessier. J'aurais été incapable de l'approcher. Tétanisé sans doute par un enjeu qu'il me plaisait d'imaginer à la hauteur de sa plastique parfaite. L'idée d'une Monica Bellucci de 25 ans , bien que je fusse passablement peu doué pour ce jeu de d'attribuer un âge à autrui- me revenait à la vue de profil de son somptueux 95C. J'admirais ses bottines en cuir vernis, lacées sur le devant, mettant parfaitement en valeur ses jambes fines, élégamment gaînées de ces bas voiles qui s'assombrissent comme d'une jarretière au fur et à mesure que l'on approche du Saint Graal...
A la serveuse qui se déplaçait de table en table je commandai cet alcool comme pour me redonner contenance. Cette dernière pourtant fort jolie et sexy dans sa courte et décolletée robe ivoire était transparente. Les jambes de ma Diva retenaient toute mon attention ; fines mais musclées, délicatement galbée, comme j'adore. Elle était sportive, j'en étais convaincu. J'en étais là dans ma pseudo analyse Sherlock Holmesque lorsque qu'un indésirable visiblement moins sur la retenue que moi l'aborda. Je dis indésirable, pour moi cela va de soi, étant évident désormais que quiconque parlerait à la déesse deviendrait de fait mon ennemi mortel. Mon incongrue jalousie étant renforcée par le fait que le mâle tentant sa chance était élégant dans son costume sombre et plutôt bien fait de sa personne. Je ne saurai jamais ce qu'elle lui répondit mais les talons qu'il tourna rapidement eurent le mérite de me dessiner un sourire d'une oreille à l'autre.
Pendant la demi heure qui suivi une demi-douzaine de pourtant dignes représentants de l'espèce mâle tenta sa chance, tous sans le moindre succès. Le plus méritant du tenir à ses coté 5 minutes, dont les 3 dernières sans le moindre mot ni regard de la belle. Finalement le scénario m'amusait, un peu sadiquement je l'avoue. Assez lâchement également j'en conviens vu que je n'étais pas suffisamment suicidaire pour courir moi aussi au désastre. Une icône inaccessible sortie des magasines...
La situation semblait aussi amuser une femme à quelques mètres de moi. Sans grand intérêt à vrai dire ; des traits fins pourtant, mais les affres du temps qui ne nous épargnera pas non plus, l'avaient affublée de quelques rondeurs pas forcément disposées aux meilleurs endroits. Une opulente poitrine certes, mais une opulence disons un peu généralisée. Sa robe stricte, aux genoux, au col ras de son cou était certes classe mais pas franchement un appel au viol. Pourtant elle dégageait quelque chose d'attirant ; sur l'instant j'aurais néanmoins été incapable de dire quoi. Peut-être son chignon impeccablement tiré ; tout sur elle était parfaitement ordonné. Elle sirotait tranquillement un alcool blanc, une vodka peut-être.
Deux couples et quelques femmes seules commençaient à prendre possession de la piste de danse. Sur la banquette à quelques encablures, deux femmes goûtaient visiblement avec plaisir aux lèvres l'une de l'autre, sous l'oeil égrillard de leurs conjoints respectifs. Visiblement l'affaire fut rapidement conclue, l'un des hommes entraînant sa moitié vers un court couloir donnant sur des marches descendant à priori vers un sous-sol, suivi par l'autre couple se tenant par la taille. Dur statut que celui d'homme seul dans ces lieux. Certes je découvrais cet endroit récemment ouvert, mais ce genre de club ne m'était pas inconnu. Depuis une bonne dizaine d'années. Généralement je les fréquentais avec ma conquête du moment, parfois seul, avec des fortunes il faut bien l'avouer assez diverses. J'en étais là de mon apitoiement sur mon pauvre petit sort lorsque le fantasme incarné fit mouvement.
Chapitre 4: L'allégeance
Elle entama quelques pas sur la piste, jouant avec une barre de Lap Dance sous le regard à la fois agressif, exaspéré, désespéré et il faut l'avouer envieux des représentantes de la gente féminine présentes. Sentiments probablement accentués par la bave coulant aux commissures des lèvres des mâles présents, auxquels je ne faisait pas exception. Elle n'était donc pas que sublimement belle, son corps ondulant avec une grâce infinie. Danseuse disais-je ? Rapidement elle se dirigea vers cette femme proche de moi et s'agenouilla à ses pieds sans mot dire, tête baissée, semblant lui tendre son cou gracile. Sans même un rictus de victoire qui n'eut pourtant rien eu d'exagéré celle ci y fixa un collier métallique de soumise. Elle la regarda avec une visible tendresse , lui caressa la joue en lui murmurant quelque chose d'inaudible sous la musique de fond.
Certains mâles semblaient désespérés, d'autres rassurés quant à leur pouvoir de séduction en découvrant que dès le départ ils n'avaient pas l'once d'une chance. Cette attelage hétéroclite, la maîtresse devant probablement avoir l'âge de la mère de la soumise, la première avec un physique et une tenue relativement banale alors que la seconde mériterait de faire la couverture de Playboy pour les 1.000 prochaines années, étrangement me parut parfaitement assorti. Presque une évidence. Je les comprenais, toutes les deux. Leurs différences complémentaires sans doute ajoutaient la pointe pimentée qui plaçait de cette relation dans le haut du panier de mes fantasmes. J'étais pourtant totalement novice dans ce type de relation qui m'attirait beaucoup, essentiellement par son coté fétichiste. Ces tenues, matières avaient toujours provoqué sur moi des effets étranges... En l'absence d'internet à l'époque et son flot d'information, j'ignorais tout en revanche du coeur de cette connexion si particulière.
La jeune femme resta un moment ainsi, finissant par poser sa tête sur les cuisses de sa maîtresse qui ne semblait pas prête à galvauder la fin de son verre. Celle-ci ne se privait pas, en caressant les longs cheveux de jais de proie, d'observer son environnement, plus par curiosité que par provocation. Je crois que c'est cela qui me fit le plus d'effet. Sobre dans la victoire, la marque des grands. Les questions se bousculaient dans ma petite tête tandis que j'observais ostensiblement la superbe croupe, absolument pas protégée par son string noir. J'étais abasourdi par le fait qu'elles aient toutes les deux été capable de jouer, feignant de ne pas se connaître, devant cette assemblée plus que troublée. Bien vu, bien joué. J'arborais un inexplicable sourire, d'une encore moins explicable tendresse à leur égard. Alors que désirs ou jalousie était plutôt la norme alentours.
Je ne remarquai le pourtant imposant sac posé à coté de la maîtresse que lorsque elle s'en saisit en se levant. Point besoin de laisse, sa soumise la suivit avec un plaisir non dissimulé, prenant le chemin des catacombes. J'étais précisément en train de me dire qu'il me fallait absolument visiter plus avant les lieux que plusieurs mâles visiblement prêts à échanger sans drame un statut d'acteur pour celui de voyeur (faute de grives...) me devancèrent, s'engouffrant à leur suite. Chienne de vie. Le passage opportun de la serveuse me décida à changer de fesse sur cette maudite banquette et à recommander la même chose.
Il me fallut un bon quart d'heure pour remettre mon cerveau à peu près en état de fonctionner quand le coup de grâce arriva. J'en était à regarder enfin les autres présentes et à me dire que finalement , certaines méritaient un certain intérêt pour ne pas dire un intérêt certain, que la maîtresse remonta seule. Et vint s'asseoir sans l'ombre d'une hésitation à mes cotés. Mon regard ahuri du l'amuser un instant. Que voulait-elle? Je ne l'avais pas vu me regarder auparavant. Elle ne se départit pas de son sérieux pour autant en me posant cette question hallucinante: serais-je capable de respecter ses consignes et de lui obéir absolument strictement, condition sine quanon pour entrer momentanément dans leur univers. Je ne m'entendis pas répondre, ou peut-être prit-elle mon étranglement pour acceptation, toujours est-il qu'elle me dit sur un ton qui n'appelait ni réponse ni discussion: « suis moi ».
Chapitre 3: Hypnotique
Dire que j'étais fier comme Artaban en passant devant mes congénères atterrés est un euphémisme. Déjà en descendant l'escalier je me faisais l'impression d'être l'Elu. J'étais pourtant bien trop stressé malgré une ridicule apparente décontraction pour me la péter un minimum. On a tous notre heure de gloire parait-il, la mienne était visiblement venue. Un petit hall en bas donnait sur plusieurs couloirs, chacun abritant des pièces différentes, comme à thème. En suivant cette femme qui en imposait et semblait connaître les lieux comme sa poche, nous passâmes devant une salle vidéo, un glorihole, et divers « coins câlins », certains occupés, d'autres non. Des gémissements de bon aloi parvenaient de certaines alcôves. Je ne me demandai pas longtemps où m'emmenait la Maîtresse en avisant plusieurs types attendant devant une porte désespérément close.
Elle s'arrêta devant, la mer semblant s'ouvrir devant elle. Elle me fixa: « à partir de maintenant, pas un mot si je ne t'ai questionné, pas un geste que je ne t'aie ordonné; aucune seconde chance, une seule sanction, la porte. Suis-je claire? ». Le fait qu'elle m'ait dit cela devant ces types dont certains arboraient un rictus aussi moqueur que jaloux me déstabilisa, ce qui était assurément son second objectif. Et peu compliqué à atteindre en outre tellement je me sentais flotter hors de mon corps. Dans un effort surhumain, je parvins à articuler « parfaitement clair »; c'est non sans un sourire vengeur et inutile vers les mâles destinés à rester dehors que je pénétrai dans cette salle à sa suite. Lorsqu'elle referma derrière elle, j'eus le sentiment que l'on venait de me passer les menottes.
Sa soumise était là, immobile, assise sur ses talons, mains sur les genoux au centre de la pièce. Elle ne me regarda même pas. Rejet, indifférence, dans sa bulle de soumission? Mon questionnement intérieur fut interrompu par un signe du doigt de la Maîtresse, me désignant visiblement ma place. J'avais juste eu le temps de voir un chevalet derrière la belle, une croix de St André au mur, un anneaux auquel pendait une solide corde accroché au plafond que la maîtresse répondit involontairement à ma question. «Sophie est punie; elle déteste être observée en séance, qui plus est par un homme, elle qui, comme moi est purement lesbienne. Ta présence est donc une partie de sa punition». Si j'avais jamais rêvé d'être un cadeau...
Le coup de grâce fut «à poil» ; je mis un certain temps à comprendre qu'il m'était destiné. Comme cette femme diabolique lisait en moi comme dans un libre ouvert, elle simplifia ma réflexion et nettoya mon esprit des centaines d'idées qui s'y carambolaient: "je déteste attendre ou répéter; je te rappelle que tu as toujours le choix". Ce n'est pas une hypothétique carotte qui s'annonçait que la certitude qu'il n'y avait pas autre chose de plus intelligent à faire qui me poussa à m'exécuter gauchement. Choix rapidement fait et tout aussi vite exécuté.
C'est donc en tenue d'Adam que je m'installai sur une sorte de pouf en cuir rouge. Surtout ne pas poser la moindre question quant à la raison de la punition de sa soumise. Au moins n'aurais je pas de mal à me taire, assurément aucun son n'aurait pu franchir la boule au fond de ma gorge. Au fait pourquoi ma nudité ? Instaurer une sorte d'équilibre entre sa soumise et moi ? Se rincer l'oeil (quel prétentieux...) ? Gêner encore plus sa divine complice ? Participer d'une façon ou d'une autre ? Elle ne voudrait quand même me dominer au si, elle m'aurait demandé mon avis. Au fait, j'étais en train de faire quoi là à part lui obéir ?
Tranquillement la Maîtresse sortit une cravache, un single tail, un martinet de son mystérieux grand sac, ainsi que des pinces et quelques sex-toys, sans oublier d'autres objets dont j'ignorais autant l'existence que l'utilité. Une sorte de balais commença alors entre les deux femmes, parfaitement réglé, absolument silencieux. La jeune femme se leva; sa maîtresse passa derrière elle pour défaire son soutient-gorge que je n'avais pas vu: en cuir noir aussi, se fondant avec le corset. Deux merveilles apparurent alors, à peine troublés par la loi de la gravité. Il me vint à l'esprit une autre réponse potentielle à mon questionnement : observer avec certitude l'effet sur moi produit.
Chapitre 2: Dans le vif du sujet
Privilège de la jeunesse. Injustice de la nature penseront d'autres. La façon dont elle enleva son string sur l'ordre de sa Maîtresse, se baissant sans fléchir ses jambes, la croupe tendue en ma direction eu un effet comment dire, Eiffelesque? Les tétons de la soumise furent amoureusement caressés, gobés, suçotés; je compris rapidement que l'effet recherché était loin d'une d'une intention de douceur, mais pragmatiquement de faciliter la pose d'imposantes pinces japonaises sur d'appétissants tétons roses dardés. Sophie ferma les yeux en se mordant les lèvres lorsque son sein droit fut ainsi décoré. Nul attendrissement en vue de la domina qui équilibra le tableau sur le téton gauche. Après une caresse sur la joue de sa soumise, elle joua douloureusement avec la chaînette les reliant. Elle semblait admirer elle aussi cette poitrine somptueuse dont elle comptait bien user et abuser. Une caresse sous le dessous du sein me donna l'impression qu'elle voulait le soupeser ainsi paré. Imposants, ronds mais d'une absolue fermeté, je me serais aisément vu y apporter mon estimation personnelle. Dont elle n'avait bien entendu cure.
Tournant autour de sa proie, elle multipliait les caresses, sur la croupe, sur le pubis totalement glabre de la belle. Elle finit par s'agenouiller devant elle, et après avoir embrassé ce mont de vénus si pâle, elle fixa deux autres pinces, plus petites sur chacune des lèvres. Je crus voir sa langue pointer pour goûter le résultat de son travail. Depuis le départ aucun mot n'avait été échangé. Un frisson me parcouru lorsqu'elle se saisit du martinet, me regardant. Mon visage inquiet devait lui dire « non pas moi, il y a erreur, je ne suis que spectateur ! Privilégié, certes mais... ». Elle installa sa soumise les mains posées sur le chevalet, croupe tendue, jambes légèrement écart; cette dernière avait pris la position rapidement, semblant la connaître parfaitement. La maîtresse se tenait dans le dos de la belle, de sorte que celle-ci ne devait pas savoir ce qui l'attendait. Elle fut vite au fait de son futur immédiat lorsqu'un premier coup, que je jugeai assez violent pour le novice que j'étais, lui cingla la croupe, laissant une trace rouge. Sa peau blanche et fine marquait très vite. Elle devint en quelques minutes cramoisie sous l'avalanche qui s'abattait sur elle: pas de brutalité, mais de la régularité, de la sérénité, un objectif bien précis. J'étais impressionné, la Domina enfin dans son élément irradiait étrangement désormais. Le ballet souple et coordonné de ses gestes précis, les lanières virevoltantes, les bruits secs. La belle se tortillait de plus en plus, dansant d'une jambe sur l'autre. Jusqu'à ce qu'une plainte sortit de sa jolie bouche. Un dernier coup fut appliqué entre ses cuisses... lui arrachant un véritable cri de douleur cette fois.
Je me disais que la maîtresse devait se rendre compte qu'elle était allée trop loin lorsqu'elle cessa pour se diriger vers ses « jouets ». Elle en revint en fait avec un bâillon boule noire qu'elle fixa tranquillement, sa soumise ouvrant la bouche toute grande pour lui faciliter la tâche. Sa docilité me stupéfiait. Sans doute un long dressage... Elle reprit le martinet et c'est le haut du dos de Sophie qui fut cette fois durement marqué. Sa précision était diabolique, ses gestes sûrs et appliqués. Je vis une larme couler doucement sur la joue de la belle. Je me faisais presque violence pour ne pas bouger. La Maîtresse l'avait vu également. Elle l'avait même sûrement deviné avant moi. Elle repassa devant sa soumise, la regarda un moment, comme pour la jauger, essuya sa larme d'un revers de la main en souriant. Sans me regarder, toujours les yeux plantés dans ceux de la belle,elle lança: « va me ranger ça -me tendant le martinet- et ramène moi la cravache ». Un instant interdit, tant par le fait qu'elle n'en était visiblement qu'au début de son œuvre que par le fait qu'elle s'adresse à moi, je m'exécutai rapidement. J'étais partagé entre le souhait de voir s'interrompre le supplice de Sophie qui devait vraiment souffrir, et l'envie égoïste de continuer à découvrir un spectacle aussi excitant qu'inédit pour moi.
Elle jouait avec la cravache sur le corps de mon fantasme incarné comme un musicien avec son archet sur un violon. C'était beau, enivrant comme un Gevrey-Chambertin; j'avais la sensation qu'elle pouvait en tirer le son qu'elle voulait. Pour l'heure il s'agissait de gémissements de plaisirs, déformés par le bâillon, lorsque l'instrument caressais lentement une peau qui semblait si douce. Lorsqu'elle passa entre les magnifiques cuisses de la belle, l'instrument ressortit luisant... C'est alors que le premier coup laissa une courte traînée rouge sur la fesse de la belle.
Chapitre premier: la révélation
La bave qui coulait aux commissures de ses fines lèvres carmin tombait sur ses seins. Obscène et aimantant à la fois. Sa croupe se striait de traces rouges foncé qui s'entrecroisaient. Pourtant rien de vulgaire, comme si sa classe et sa beauté fussent inoxydables, peu importe la situation. Ce spectacle pourtant trash , inédit pour moi, sonnait comme une révélation, comme si quelque chose émergeait peu à peu du plus profond de mon être. Un verrou sur un couvercle depuis toujours fermé venait de sauter. Mon avenir était dans ce monde, sans grande certitude quant à ma place. Evidemment bien davantage de questions que de réponses, mais quel immense espace de découverte s'ouvrait...
La Maîtresse recula de quelques pas; elle semblait contempler son œuvre, son coté artiste sans doute. Son inflexibilité intimement lié à une visible énorme tendresse pour sa complice m'impressionnait autant que la docilité de celle-ci. Le courage aussi de cette dernière. Encore que je ne savais pas trop s'il fallait parler de courage si elle recherchait ces sensations. Mes idées s'entrechoquaient, mes certitudes tombaient les unes après les autres ; par exemple quant les pinces furent enlevées c'est à ce moment précis que Sophie semblait avoir le plus mal. Un murmure à son oreille, une caresse sur sa joue, un baiser furtif sur ses lèvres, et la voilà attachée sur le chevalet par une corde. Nœuds rudimentaires mais efficaces ; les chevilles et les poignets en bas, sa poitrine s'écrasait sur le cuir usé. Sa croupe insolemment tendue était un véritable appel au crime. L'impressionnant plug en plastique dur et transparent dont la domina se saisit me confirma qu'au moins cet avis était partagé...
J'aurais donné n'importe quoi pour qu'elle me fît participer à ce qui aurait pu ressembler à la récompense de sa soumise après les jeux d'impact. Mais c'est elle-même qui caressait le petit trou de la belle qui semblait enfin se détendre. Ces gestes tendres, sensuels, contrastaient avec la taille de l'objet qu'elle avait lubrifié avant de commencer à l'introduire de le fondement de sa proie consentante. Cela ne rentrerait jamais... Si. Un baiser sur la fesse, des doigts qui frôlent les lèvres et voici que la soumise entamait une plainte déformée par la bâillon. Le plug fut ressorti et rentré plusieurs fois, à chaque fois plus facilement. Ce n'était visiblement pas une première. La Maîtresse, qui semblait m'avoir oublié, caressait la belle, trouvant rapidement son bouton d'amour avec lequel elle jouait. Comme tout à l'heure avec sa cravache, elle semblait utiliser un instrument de musique. Obtenant de jolis sons... Sophie n'avait depuis longtemps plus le droit de ne jouir qu'ainsi, l'anus rempli.
Le plus hallucinant peut-être était que tout semblait naturel, j'allais dire «normal» si je n'exécrais pas ce mot. Oui on pouvait être impitoyable et tendre, oui on pouvait faire mal et donner du plaisir en même temps, oui on pouvait avoir une grande distance hiérarchique et une énorme proximité intellectuelle et affective... Sentiment étrange de découvrir autant de mes « certitudes » aussi rapidement qu'évidemment balayées, définitivement sans doute. Ce fut le moment que choisit la Maîtresse pour débâillonner sa soumise, sans doute parce qu'elle aimait l'entendre jouir. Un god vibrant se joignit bientôt au plug inerte, se frôlant à travers une frêle parois. La dextérité manuelle de la domina faisant le reste, ce fut bientôt une véritable symphonie qui bientôt empli la pièce.
Sophie haletante, en sueur, fut vite emportée dans une tempête de jouissance que sa Maîtresse organisait avec dextérité. Cette dernière me fascinait, gardant toujours sa maîtrise de soi, ne montrant rien sur son visage. Ses gestes aussi inflexibles qu'attentifs et tendres parlaient pour elle. J'aurais juré qu'il y avait de l'amour entre elles. Un hurlement emplit soudain la pièce. J'avais je n'avais vu un orgasme aussi intense, dévastateur. Et ce n'était pas fini...
Prologue: l'ouverture
Préciser l'état physique de votre serviteur me semble totalement inutile. Les pensées en revanche parvenaient à la vitesse grand V à l'infime partie de mon cerveau encore capable d'un semblant de réflexion. La domina envisageait-elle me faire participer autrement qu'en voyeur? Une fellation se Sophie en guise de punition finale pour sa soumise me semblait de plus en plus une excellente idée. Probablement qu'en me concentrant très fort, la transmission de pensée ferait le reste... J'avais encore un peu de travail avec de devenir un véritable jedi.
Le calme revenait peu à peu dans la pièce. La belle semblait émerger d'un quasi état de transe tandis que sa maîtresse caressait amoureusement son dos, ses cheveux, ses seins, sa croupe meurtie. C'est à peu près au même moment que ma lucidité revint. A cet instant précis je me sentis furieusement de trop, comme gêné d'être là. Comme si la scène devenait tout à coup trop intime. On changeait d'univers. Je ne voyais plus l'utilité d'une quelconque participation et était plein de reconnaissance pour cette maîtresse femme qui avait ouvert tant de portes en moi, fait sauter tant de verrous. Sans jamais s'occuper de moi pourtant. J'avais le sentiment d'avoir vécu un instant incroyablement privilégié.
Convaincu que je devais les laisser seules pour partager sans moi cette intimité, je me levai et remerciai avec sincérité ces deux femmes. Je leur était infiniment reconnaissant et le leur dit. Ma meilleur récompense fut un même sourire éclairant leurs deux visages. La domina me raccompagna vers la porte, instant pour que je la franchisse mes vêtements à la main, nu comme un vers. Pour la refermer aussitôt derrière moi non sans m'avoir glissé qu'elle était certaine que nous nous reverrions... C'est à ce moment précis que je compris ce que signifiait vraiment marcher sans toucher le sol.
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C'est un peu par hasard, que je tombais par internet sur un article parlant d'un village de vacances proposant à ses touristes masculins le port obligatoire d'une cage de chasteté.
Ma curiosité m'imposa de contacter par téléphone ce drôle d'établissement. On me confirma que les séjours étaient réservables pour une durée minimale de trois semaines. Le port de la cage était obligatoire ainsi que la nudité. Si pour une raison quelconque je souhaitais écourter le séjour celui-ci ne serait pas remboursable. Les photos montraient un bel hôtel avec parc et piscine. Une voie autoritaire me demanda 'je réserve à quelle nom'?. Je ne sais encore aujourd'hui pas pourquoi, je donnais mon identité et paya mes futures vacances avec ma carte bleue. L'entretien téléphonique ne dura pas longtemps, je reçus très rapidement un mail de confirmation de réservation.
Ces vacances d'été étaient donc prévu d'ici un mois. Je ne cessais d'aller sur leur site internet et me dis que j'allais vivre une extraordinaire aventure. Je trouvais difficilement le sommeil. Puis je reçu par voix postale un colis avec une lettre m'indiquant que je devais transmettre mes dimensions intimes en m'aidant du kit fourni. Le courrier stipulait que je devais communiquer toutes les dimensions au moyen d'un petit tableau façon Excel. Ces mesures étaient difficiles sous risque d'être prise en érection et j'avoue avoir été terriblement honteux de savoir que au moins une personne allait recevoir ces informations fortement personnelles.
Quelques jour plus tard, je reçu un appel téléphonique.
- Bonjour je suis M.Leon de 'L'Hotel', je suis le soudeur et c'est moi qui vais prendre en charge la conception de votre cage de chasteté. Pourriez vous me confirmer certaines mesures ?
- Heu, ho, oui
Honteux je confirma certaines particularité de mon anatomie à un parfait inconnu.
Plus mes vacances approchaient plus une boule d'angoisse commençait à faire pression en moi.....
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Elle effleura des lèvres le duvet brun autour du pubis. Sous la peau souple et veloutée, les abdominaux se contractèrent
à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus tard, le sexe de Xavier s'étirait comme
après un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba contre le ventre mais sans
cesser de grandir. Sarah observa la fascinante métamorphose de ce fabuleux objet de désir. Quelle chance pour les
hommes d'avoir, greffé entre les jambes, un aussi beau jouet. Il semblait doué d'une vie propre. Voilà qu'il s'allongeait
encore, comme tendant le cou pour mieux la regarder. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante
palpitait et sous leur mince enveloppe, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Sarah
s'approcha de la bête. Elle posa le bout de la langue sur le sommet de sa tête et entama un délicieux mouvement de
balayage. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. L'homme et son sexe se raidirent encore. Lorsque, léchant
toujours, Sarah glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir. Il plongea la main dans les cheveux de la jeune
femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sa langue continuait de frétiller le long de sa verge. Il se releva sur
un coude et contempla le spectacle hallucinant de cette fille couchée à côté de lui, de ses mains liées dans le dos,
de son échine courbée par les cordes, de ses fesses pointées vers le plafond, de sa jupe troussée jusqu'aux reins.
Sarah changea de méthode. Elle plaqua la langue tout entière au creux des testicules et remonta la verge jusqu'à la
commissure du gland, là où celui-ci semble se fondre en deux comme un abricot. Elle remarqua que l'étreinte de Xavier
sur sa nuque se faisait plus pressante lorsque sa langue atteignait ce triangle rose pâle. C'était là qu'il fallait donc porter
l'estocade. Ravie d'avoir découvert l'endroit sensible, elle continua de le torturer ainsi. Sous ses coups de langue, il
perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua sa pression sur la
nuque de Sarah jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière, c'était un ordre. Elle n'eut qu'à
entrouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre tout entier dans sa bouche.
La charge portée dans sa gorge fut telle qu'elle suffoqua. Pourtant, lorsque Xavier relâcha son étreinte, elle n'eut qu'un
bref mouvement de recul, juste le temps de reprendre son souffle avant de le reprendre dans sa bouche et il éjacula.
Quand aux liens, moi qui ne nourrissais jusqu'ici aucun fantasme particulier à leur sujet, je leur découvre une vertu que
je ne connaissais pas. Au début de notre relation, je me contentais d'entraver les poignets de Sarah pour satisfaire à ce
que je croyais n'être qu'un caprice de sa part. Mais peu à peu, nous nous sommes amusés à inventer des liens de plus
en plus sophistiqués, des positions de plus en plus complexes auxquelles elle se soumet toujours sans protester. Je la
pense, à dire vrai, incapable de s'en passer. C'est pour cela que je n'ai pas le sentiment de l'asservir. Comment expliquer
cela ? Lorsque j'entrave Sarah, c'est comme si, à la manière d'un peintre ou d'un sculpteur, j'avais soudain le pouvoir de
figer sa beauté dans l'espace et dans le temps. Nos rendez-vous prennent désormais des allures de séances d'atelier.
J'arrive avec une nouvelle idée de pose et des tas de cordes, de sangles, de lanières. Le ficelage prend du temps. Ce
sont de longues et excitantes prémisses. Les images de Sarah ainsi ligotée m'obsèdent. La voilà nue, assise sur une
chaise, les bras légèrement fléchis. Je lui ai joint les poignets à mi-dos. Les cordes s'évasent jusqu'aux épaules, comme
les nervures d'une feuille dont la colonne vertébrale serait la tige. Elles s'enroulent autour des cuisses, pressées contre
la poitrine, remontent jusqu'à la nuque où je les ai nouées. J'ai entravé les chevilles l'une contre l'autre, tiré la ficelle entre
les fesses. Je l'ai tendue au maximum pour la fixer aux poignets. Sarah est enroulée dans un cordon de cordes. Elle n'est
plus qu'un souffle impatient du plaisir à venir. Souvent, elle-même m'encourage à plus d'excentricité encore. Elle veut ne
plus rien pouvoir entendre, ne plus pouvoir rien dire, ne plus rien pourvoir voir, ne plus rien pouvoir faire que d'attendre le
moment où je m'enfoncerai au fond de son ventre ou de ses reins. Alors, je comble sa bouche avec un morceau de tissu,
je la bâillonne d'un large sparadrap, je l'aveugle d'un bandeau sur les yeux et je lui bouche les oreilles avec des boules
de cire. Je l'attache avec un soin maniaque, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remuer du tout.
Je la modèle sous mes doigts comme un sculpteur manipule la glaise. Et quand enfin j'ai terminé, je prends du recul, je
l'admire, immobile comme une toile, aussi lisse qu'un marbre, statue de chair, chaude et tendre, inerte et pourtant vibrante
de vie. Quiconque entrant dans la pièce à ce moment-là trouverait la scène choquante. Sans doute ne verrait-il pas que
l'indécence extrême d'un corps emprisonné, la mâchoire distendue par sous le bâillon, l'obscénité des cuisses maintenues
ouvertes, l'insupportable étirement des muscles, la brûlure des cordes serrées contre la peau. Il ne verrait que le sordide
d'une femme soumise à un plaisir de mâle. Il ne verrait que l'humiliation. Pourtant, Sarah ne s'humilie pas en se livrant
ainsi. Elle met en moi une telle confiance que je ne la respecte jamais autant que lorsqu'elle est ainsi asservie. Même
tordue dans ses liens, elle conserve cette grâce qui fait souvent défaut aux amants, que je ne me lasse pas de contempler.
Alors, au-delà de l'excitation physique que cette vision éveille en moi, je me surprends parfois à ressentir comme une
fugace émotion d'artiste. Plus tard, je caresserai le satin de cette peau. Sous mes doigts, le tressaillement d'un sein frôlé.
Plus tard, je la soulèverai. Il faudra bien alors que monte le désir. Je la fouetterai, je la fouillerai. Tenaillée entre deux
douleurs, elle hurlera en me suppliant. Seulement plus tard. D'abord, je succombe à ce plaisir sadique de l'entraver.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle fut l’instrument de mon « dressage », durant les premiers mois de notre relation.
Lors de notre phase de « découverte réciproque ».
Parce que même si toi aussi tu me « découvrais », c’était à toi de décider, de fixer les règles.
Puisque je te voulais pour Maître.
Et que c’est ce que j’attendais de toi.
Que tu fixes ces règles que je ne maîtrisais pas encore,
que j’apprenais au fur et à mesure.
Les règles de ton plaisir.
Et du mien.
________________
La cravache alors te servait à me punir.
Je devais la subir « librement ».
M’y soumettre de mon plein gré.
Sans être attachée ni entravée.
Te l’apporter avant de me prosterner ou de m’allonger sur le dos, cuisses écartées.
Selon que c’était mon dos, mon ventre, mes seins ou ma chatte qui devaient la recevoir.
Suivant la nature de la «faute » que j’avais commise.
Et ce que tu avais décidé 😀
Puis, la punition reçue, acceptée, je venais m’agenouiller devant toi.
Pour témoigner ma dévotion à cette partie de toi qui symbolise le pouvoir que je t’ai conféré.
Celle qui fait de toi le Mâle, mon Maître.
______________
Je pratiquais le bdsm avant de te connaître.
J’en maîtrisais les codes, les techniques, les règles.
Mais ce n’était qu’un jeu.
Un jeu de rôle dont je définissais les règles, les limites.
Je maîtrisais la technique.
Mais j’ignorais l’essentiel : que chaque Maître a ses désirs, ses exigences propres.
Et que dorénavant ce que je voulais apprendre c’était les tiens.
Et plus imposer les miens aux mec qui croyaient me posséder.
Alors, j’ai appris.
Tes désirs et la manière dont tu voulais que je te satisfasse.
Que je m’offre à toi.
C’est pour ça qu’il a fallu, que j’ai voulu que tu me dresses.
A ce que tu attendais de moi.
A coups de cravache et de queue.
J’ai apprécié les deux 😀
_______________
J’ai appris vite.
Non pas tant pour éviter d’être punie.
Mais parce que j’ai toujours été bonne élève.
Au moins dans les matières qui m’intéressent 😀
Ce fût douloureux parfois.
Mais la récompense a été à la hauteur de l’effort.
Ton plaisir et le mien.
Aujourd’hui, je sais ce qui t’excite.
Ce que tu attends de moi.
J’ai appris ton corps, ton plaisir, comment te satisfaire, devancer tes envies aussi.
Je ne suis plus cette pouliche rétive des premiers temps.
Et j’aime te « servir ».
Comme tu mérites, comme tu dois l’être.
_______________
Ça fait longtemps que tu n’as plus besoin de me punir.
Pour obtenir ce que tu attends de moi.
Sauf quand il m’arrive (parfois, pas trop quand même 😀) de te provoquer.
Alors la cravache ne te sert quasiment plus aujourd’hui à me punir.
Mais nous ne l’avons pas pour autant rangée au magasin des accessoires oubliés.
Parce que même lorsque le cavalier fait corps avec sa monture,
que lui et elle connaissent et comprennent l’autre,
anticipent ses réactions,
ça reste le rôle du cavalier de décider et de guider.
En faisant en sorte que sa « pouliche » donne chaque fois le meilleur d’elle-même.
C’est à cela que te sert ta cravache désormais.
Et j’aime ça.
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Le journal à la main, par cet après-midi de printemps, il monte dans la rame de la ligne numéro un, répète tout ce qu'il
va dire à son futur employeur. Les roues de caoutchouc glissent dans les rails, la rame entre en gare dans la station
Étoile. Parmi la nuée de passagers avalés par l'espace confiné, une jeune femme d'une trentaine d'années, vêtue d'une
jupe courte prend place sur le strapontin d'en face et croise ses jambes de gazelle. L'affluence augmente la chaleur
ambiante. La houle du train balance les corps qui, défiant les lois de la pesanteur, tentent de demeurer droits. Les bras
suspendus à la barre centrale dégagent une odeur de transpiration. Un freinage un peu brusque, une agitation qui
prépare la prochaine descente, les jambes de gazelle se déploient, s'écartent à peine. L'œil de Pascal accroche alors le
fond de la culotte, la femme voit qu'il la regarde, elle le toise, hautaine, pimbêche. Il la déteste sur le champ. Impression
curieuse, les boutons de son jean compriment sa verge et lui font mal. Elle descend, gracile, le fixant toujours droit dans
les yeux. Pascal ne peut s'empêcher de se détacher de ses deux amandes provocatrices. Il emboîte le pas, oubliant
le journal. Elle accélère, lui aussi. Le couloir est long jusqu'à l'escalier qui mène au grand jour. La bouche de métro les
crache avenue Charles-de-Gaulle. Les rais du soleil l'éblouissent, il croit la perdre de vue. Son regard rapide ratisse le
trottoir. Les jambes longilignes piétinent le macadam à l'arrêt du 43. Pascal s'approche, se colle presque tout contre elle.
L'effluve de son parfum l'excite, une odeur inédite, certainement inabordable; le corps devant lui se raidit. Combien de
fois, Sarah, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois au petit matin ? À
la sortie de la douche ? Le bus arrive, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est
occupé. Pascal s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le
froncement du sourcil trahit l'inquiétude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable
aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus
nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon.
Pascal est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne.
Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le
chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle
prétention dans la voix. Pascal va la faire plier cette pimbêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment
propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée.
Pascal a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates.
L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement
saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu
un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec
la chaleur du dehors. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main.
Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Pascal ne s'intéresse plus au jouet de
fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement
d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de
fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un
imperceptible grincement. L'image de ce pénis rouillé, Sarah ... Quel souvenir ! Je reprenais hâtivement ma lecture.
"- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?" Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante,
son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il
se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de
sa respiration. Pascal ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses
doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégrafer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui
se faufile et agrippe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé
au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement,
tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses
cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui
éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration
s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle.
Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche,
son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse
et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un
plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante:
- Il vous reste beaucoup de choses à apprendre.
Et toi, Sarah, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de
la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quittée,
espèce de garce. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quelle littérature de gare !!
Pascal n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas
croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent.
Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe
offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes
non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige
mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent
les marches du 43. Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de
fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon
pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite.
- Encore vous ! Suivez-moi !
Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste
des saisons. Tant d'attente ! Pascal brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un
regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que
de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe.
Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme.
- Pas tout de suite, suivez-moi d'abord.
Pascal, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent
aucune attention.
- Fermez les yeux !
Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui.
- Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ?
Pascal découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière
de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la
lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe
se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très
généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme
n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour
atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse.
Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de
bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essoufflé, le dard raide, il revient du
pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur
ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue.
S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Pascal, n'est pas un automate que l'on
remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau
vomira tous ses fantasmes, peut-être même jusqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme
prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la
moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa
mâchoire endolorie, l'autre prête à saisir son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens,
agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente:
- Décidemment, Pascal, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique.
À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Sarah, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te
réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humiliée de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa
des mains, un corps gracile s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de
battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes
reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre.
Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui
désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Inondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée,
je t'avais dans la peau, bien sûr, tu le savais, tu étais une artiste, Sarah, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister.
Hommage à l'œuvre littéraire de Roger Nimier.
N.B: texte republié à la demande d'une amie chère à mon cœur.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Calée dans les bras de l’homme, elle expose son dos dénudé. Appuyé contre le mur, ses yeux dans les siens, l’homme fait face à Max qui manie le fouet. Il maintient la femme offerte, ses deux bras autour de son cou délimitent leur forteresse protectrice. Oui, il la protège symboliquement de cette douleur qu’il lui inflige, par instrument et mains interposés. Il fait confiance à celui qui frappe et cingle en rythme, précisément, implacablement. Et il a une entière confiance en elle, prisonnière volontaire de son étreinte.
Marcus :
Je te maintiens, fermement. Je sais que tu as besoin de ma lucidité et de ma détermination pour t’abandonner, pour supporter cette douleur limite, une de celle qu’on ne supporte que parce qu’on l’offre. Tu m’offres ta douleur, princesse... Absorbe ma force, sers-toi, elle est là pour toi.
Si j’aime te faire mal, cette expérience est nouvelle pour moi. J’aime te voir souffrir, oui, mais quand j’endosse le rôle du bourreau, quand je suis l’ordonnateur, l’exécuteur et le consolateur. Aujourd’hui, ce n’est pas moi qui officie, j’ai délégué mes actes, un autre est réactif dans l’équation de notre processus alchimique. Aujourd’hui, je te ressens différemment, je te ressens profondément, je ressens tous tes raidissements et tes relâchements, je sens tes morsures dans ma chair, je sens ta respiration saccadée, je sens chaque frémissement de ton corps qui se densifie, je sens ta pression exigeante et ta tension qui irradie... De mon pouce je caresse ta joue pour prendre en douceur ta douleur, pour me repaître de toi.
Tu es sur le fil, funambule au-dessus de l’inconnu, je le sais, et il m’appartient de te communiquer ce sursaut final d’acceptation, en recueillant tes cris à pleine bouche. Je te protège mon amour. Tu peux lâcher prise, je suis là.
L’émotion de te prendre, de te posséder m’emplit et s’amplifie, je bande de ce cadeau inestimable, je bande de ton abandon, je bande de te tenir, toi, ma vie, entre mes mains.
Constance :
À chaque coup, je me cabre contre ton corps, il me sert de point d’ancrage, de digue provisoire contre cette vague qui va m’emporter. J’ai souhaité être là. J’ai souhaité être là, et endurer le fouet qui me flambe en surface et me consume à l’intérieur. Je ne peux pas être ailleurs qu’ici, dans cet espace que nous créons ensemble, où l’instigateur du supplice est le seul qui peut m’en protéger. À chaque trace de feu boursouflée qui marque ma peau, je m’immisce sous ton enveloppe, je fusionne avec ton corps. Je t’aime. Je te sais concentré, attentif, directif, je te sais indéfectible. Je laisse enfler mes gémissements, mes cris, je mords ta poitrine, le creux de ton bras. Digue rompue, je hurle la souffrance qui me traverse, et tu avales mes hurlements pour accompagner mon chemin vers l’autre côté...
Je n’ai plus qu’une seule certitude : tout mon monde est suspendu à ton contact, tout mon monde est réduit à ce point où se concentrent ta chaleur, ta force, ta volonté. Je suis chose en toi, et jamais un autre endroit ne pourrait m’offrir un refuge plus sûr.
Marcus :
Je sens ton corps s’alourdir, abandonné enfin. Je sais que tu as basculé. Je fais signe à Max de ne pas cesser, pendant que mes bras viennent couvrir ton dos, se posent à ta taille. La lanière de cuir tressé strie ma peau, la morsure du fouet ravive toute ma lucidité, toute mon acuité. Je murmure alors ta délivrance à ton oreille : « C’est fini... ». Je t’ai fait toucher le fond, je t’y ai maintenue, je t’ai sentie t’enfoncer, te noyer, te diluer. Lentement, je vais te ramener, essoufflée, épuisée de douleur, trempée de sueur, trempée de ces larmes que je lèche doucement, mes mains de part et d’autre de ton visage lumineux et serein. Vibrante. Ma princesse, tu es bouleversante.
— Regarde-moi...
Tes mains rivées à mes avant-bras, tu enfonces tes ongles en gémissant doucement.
— Si. Regarde-moi. Maintenant.
Je plonge dans tes yeux grand ouverts baignés d’eau salée, je sonde, je vérifie. Je vérifie que tout est bien.
Constance :
À quelle vitesse s’enfuient les minutes et les heures quand, imbriquée en toi, je te donne ma reddition ? Dans cet espace hors du temps je te respire, enveloppée d’impressions sonores étouffées, apaisée par les battements de ton cœur ; ils forment la barrière protectrice érigée pour clore et garder notre monde à l’abri. Je ne veux pas le quitter, pas encore, pas si vite. Ta voix, ferme, à mon oreille à nouveau. Je reviens à l’autre monde en ouvrant les yeux, en reconnectant mon cortex anesthésié. Mon dieu, tout en toi rayonne la puissance et l’attention, et je t’aime, tellement, totalement, absolument. Tu me tiens, tu m’observes, tu me décryptes ; je te donne ces larmes qui coulent doucement, elles t’appartiennent, elles sont ma récompense, elles sont ta récompense.
À présent embastillée entre tes jambes, ma joue posée contre ton aine, je peux refermer les yeux, plus rien ne peut m’atteindre... Tu observes mon dos, ton doigt parcourt ma peau, dessine des traits et des frontières, remonte jusqu’à ma bouche, y laisse un goût métallique... Tu poses ta chemise blanche sur mes épaules, tu enveloppes mes frissons d’un tissu de douceur imprégné de ton odeur. Je ne veux pas quitter ton contact, jamais. Je souris en embrassant doucement le creux de ta main, puis, surprise, je passe et repasse mes lèvres sur les reliefs rouges piquetés de tes avant-bras...
— Pourquoi ?
— J’en avais besoin...
— Pourquoi ?
— Proximité et vigilance. Je ne dois pas oublier combien c’est douloureux. Je ne dois pas oublier la valeur de ce que tu me donnes.
Tu refermes ton emprise et ton cocon sur moi.
Tout est bien.
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Mes debuts dans la Domination avec Miss Pestouille
Une journée pas comme les autres écrite à quatre mains
Beau souvenir
Nous devons nous voir avec Miss Pestouille
Moi : Je suis dans le train. Je reçois un texto de la Miss Pestouille qui a loupé son train. Pffff, Je ne suis pas étonnée, elle va me faire attendre ENCORE UNE FOIS!!!
Je lui promets une fessée, encore une. Je patiente en faisant les magasins et en la maudissant.
Elle arrive vers moi, enfin!!! Toute mimi, en jupe, comme je lui ai demandé. La jupe est bien courte, on voit la lisière de ses bas....
Elle : (ben oui, quoi, jamais fichue d'être à l'heure, je sais, pardon ma Dame, mais je me suis dejà excusée plein de fois... comment ça, j'ai toujours des bonnes excuses? mais non c'est pas pour avoir des fessées en rab... :p
Elle : cela faisait deux semaines que nous avions envisagées de nous voir, cela faisait un bon moment. ça nous changerait chacune les idées, on se fait toujours de ces parties de rigolade! nous deux dans un magasin bdsm, je me rappelle encore de la première chez D., on s'était faites repérées et disputées car ma Dame posait pour des photos salaces (avec le plus gros gode du rayon, impressionnant, c'est qui la gourmande? et aussi elle essayait des martinets sur moi, me faisant cirer de... surprise, et bien rire un dom qui assistait à celà .
je pensais venir en tenue décontractée, mais en discutant la veille avec ma Dame, elle m'interdit le jean :(, jupe obligatoire. En même temps, je lui ai confié vouloir un serre taille et quelques achats, un corset peut etre, si j'ai un coup de coeur!
-après une nuit courte et agitée, ben oui, j'avais le trac, elle me fait un de ces effets, ma Dame! ça et les discussions sur le minou au soir, avec quelques filles, Msr L... toujours aussi agréable euh ronchon, K qui reclamait des photos, alors qu'Il ne veut meme pas faire honneur aux enchères!! ;) et s'invitait presque au dejeuner, pour finir par se défiler (Il a affreusement peur du Maitre de ma Dame, je vois pas pourquoi!). j'étais toute excitée moi.
Lever difficile, je me suis préparée non sans mal, distraite par ma Dame qui me salue et papote sur le net. je me suis faite toute belle, vu que je La rencontrais de nouveau!!! lisse, crèmée, dessous sexy, ma jupe et mes bas, un pj, un top assorti, hésitant entre escarpins et bottes, je mets les dernières et emporte les autres! je fus chargée comme une bourrique, qu'elle blonde, ah non, la blonde c'est ma Dame, pardon faut pas que je dise cela :)
ça m'a fait tout drole, frissonnant a un moment, on aurait cru que je me préparais pour aller voir mon Maitre, ben non marre des doms, qui tiennent pas le choc, je préfère me consacrer à ma Dame pour qui j'ai eu un vrai coup de coeur.
l'heure tournant, je suis partie à la hâté, oubliant mon tel, pffff... j'arrive a la gare, le train part devant moi... aie, je m'étais promise de pas être en retard cette fois!)
je préviens ma Dame et prend le suivant, pour enfin la rejoindre, toute embarrassée mais ravie. Qu'est ce que je vais encore ramasser^!
Enfin, je la retrouve, la salue, l'embrasse. Ses levres me frolent , Ouf! j'ai cru que j'allais devoir m'excuser a genoux en public, mais elle a trop faim, elle m'en fait grâce... vite il faut contenter Madame.
En marchant, ma jupe me pose souci, la doublure remonte, j'essaie maladroitement et genée, dans la rue, d'y remèdier. Dame Hydréane, ni une ni deux, passe sa main sous ma jupe pour tirer sur la doublure, oui tu parles. me voila surprise, toute rougissante!
Moi : j'adore tu rougis si facillement Pestouille ...
Nous allons déjeuner dans une brasserie sympa où le serveur nous drague, nous disant qu'il nous a vues arriver , que l'on était classe ( ba oui les soumises sont classes, il croit quoi celui la).
- Oui enfin surtout ma Dame, trop élégante et sexy, avec sa robe boutonnée de bas en haut, qui remonte quand elle marche, devoilant ses magnifiques jambes. Elle est toute appretée, faisant très naturelle en même temps, juste ce qu'il faut, très attirante, il a raison ce serveur^^ mais grrrr, pas touche! deja que je partage Madame avec Msr S ****** faut pas abuser!
nous discutons de tout et de rien, confidences entre filles... dejeuner bref mais bon, Madame dit qu'on a pas que ça a faire, des achats surtout! je suis, je n'ose La contredire.
Moi : Direction le magasin M. (merci le GPS intregré dans le téléphone de Pestouille qui nous a beaucoup aidées)...
- Elle : et oui, Madame a un sens de l'orientation aussi aiguisé que le mien, donc ni une ni deux, nous sommes arrivées au magasin repèré par ma Dame, après quelques détours. je regarde au passage les vitrines, les robes, mais d'un ton ferme, Madame me rappelle qu'on est pas venues pour cela, qu'il faut se hater, je ne la savais pas si autoritaire!!! j'en frémis encore^^
Moi : Nous nous glissons dans le magasin, qui est assez classe, il y a peu de" jouets " , certains en vitrine. Les murs sont en vielles pierres. nous regardons, touchons et admirons tout. Mais la ou j'emmène ma petite Pestouille c'est au sous-sol ...
- Elle : j'étais déja venue, ma Dame me montre les engins de torture (roulette pleine de pics, baguettes et autres), qui la tentent ; non pitié, je la supplie du regard de ne pas essayer ceux là sur moi, cette fois en plein milieu de la boutique, ouf elle renonce quand nous trouvons au sous sol ce qui m'interressait.
j'ai bien essayé de La conseiller en matière d'intruments pour chatier son taquin de Maitre, mais elle ne veut pas ..
Moi : Nous tombons sur les serre-tailles que Pestouille recherche... elle en trouve un qui lui plait, mais doit l'essayer! direction les cabines d'essayage...
Elle : je me la joue discrète, furete, regarde, il y a tant de choses à voir, tentantes et quelques modèles qui me plaisent, certains peu abordables dommage. mais ma Dame en trouve un sobre, qui me plait beaucoup. Elle interpelle la vendeuse, alors que je file en cabine. ou je commence seule à me devetir. la vendeuse demande si elle doit aider, je decline l'offre car....
Moi : Evidemment, je rentre dans la cabine avec elle, pas question de la laisser seule, elle serait perdue sans moi^^ et mon Maître m'avait ordonné de l'aider ^^ je me suis pliée avec plaisir à Ses ordres.........
Elle : j'ai pas eu le temps de dire ouf que nous voilà a deux dans la cabine, je continue à enlever le haut, un peu embarrassée et essaie de mettre ce fichu machin sublime. "Bah faut enlever ta jupe pour l'essayer!" me dit-Elle... euh oui Ma Dame, bon me voilà en dessous.
Moi : Déshabillage de la belle. Oups, mince, elle est jolie en dessous noir et porte jarretelle assorti (je me pose la question si c'est pour moi qu'elle a mis ça)....
Elle : -oh merki, encore a rougir, et oui en réel, je suis bien plus timorée et là, Madame est bien plus devergondée, qui aurait cru... oui c'est pour elle euhhhh et pour me sentir aussi bien, attirante. Cette idée évoquée en plaisantant me tentait bien, excitante situation qui ne m'est pas commune!
Moi : Je l'aide, non sans plaisir, à mettre le serre taille.. evidement que le frole et la pince , elle rougit encore ...
Elle : aieeeeeeeeeeeeee! mais comment il se met ce truc, je me suis coincée la peau, pis y a des attaches qui partent en haut quand j'essaie de mettre celles du bas, et encore on a pas resserré! ah faut enlever le soutien gorge? bon en temps normal oui mais la bon, et puis non hé, la vendeuse elle vient pas s'en meler, bientot elles vont ouvrir le rideau.
Il me faut essayer deux tailles différentes et voila Madame et le vendeuse qui s'affairent a me trouver le bon. Pas de corset dans le même genre dommage...
Moi : Il faut être deux pour le mettre, personne ne Me dira le contraire. (voire trois !) Je frôle sa douce peau...
Hum, Je serre fort le cordon....
- Elle (mais euh je peux plus respirer, oui c'est joli, ça fait la taille fine, mais euh c'est toujours aussi serré, ah ouf, ça se détend a force de le mettre ok!)
Moi : Hum sa taille est vraiment cambrée, elle est vraiment belle ainsi.. oups claque sur ses fesses, Je ne peux m’empêcher...
Elle : rhooo mais pas ici, remarque depuis le temps que j'attends Ses fameuses fessées, après Son entrainement par un certain Maitre S. Mouais, un peut plus fort , ça m'étonne pas, vu le pas pro-fesseur^^
Moi : On ajuste le serre taille, ça lui va bien Je trouve, il lui manque le collier.... Je prends des photos d'elle, normal non , je la trouve trés belle avec ses seins qui ressortent ..
Elle : merci Ma Dame, je suis ecarlate déjà, Vous en rajoutez, c'est fait exprès ou quoi? ??? Ah oui, le collier, la laisse aussi pour pas que je me perde dans le métro ou les rues du quartier en cherchant les boutiques^^
Moi : si tu me le demande pourquoi pas charmante Pestouille ...
Elle : me fait me devetir peu a peu, je sens Son regard sur moi, puis Elle me touche, m'effleure, replace ce serre taille, quant à mes seins , Madame les prends dans ses mains pour les remonter .., redescend, le centre par rapport a mes fesses... Ses gestes assurés, sensuels, me donnent soudain très chaud, je risque pas d'attrapper froid, je suis toute tendue et emoustillée, quand elle sort de la cabine, le souffle un peu mais regrette déjà qu'elle se soit éloignée. je dois me rhabiller, Elle m'aide a défaire le vetement, Ses mains comme Sa vois sont douces, sauf quand elle monte le ton. Son rire, si cristallin me transporte...
quoi des photos? oui je Lui appartiens, Elle a le droit sauf de les montrer à n'importe qui ..
nous choisissons de faire d'autres en boutiques avant de succomber devant ce modèle et je me rhabille pendant que ma Dame le remet en place
Moi : Nous repartons d'abord, sans rien, décidées à voir le magasin dont MONSIEUR L .. nous a parlé.... Nous marchons un moment, cherchons le magasin des yeux : pas de magasin à l'adresse indiquée!!! MERCI MONSIEUR LE DINOSAURE , le magasin est fermé!!! Je maudis L... et promets de le fouetter à la premiere occasion.. vous n'aurez pas les photos pour cela!
Elle : ah j'aime quand ma Dame exerce son courroux sur quelqu'un d'autre, ça va morfler, le fouet en plus^^ mais Il va pas supporter à son age, Madame...
Que nous avons marché et monté d'escalier, épuisant, mais ça fait de jolies jambes il parait... très déçues de trouver une vitrine vide, maudit soit ce Msr L.
notre vengeance sera terrible...
Moi : Nous traversons Paris pour un autre magasin , où j'avais vu des corsets et serre tailles vers Pigalle. Coup pour rien car ils n'ont plus ce que l'on cherchait, mais J'ai quand meme pris un palabe et en ai donné quelques coups sur les fesses rebondies de la pestouille .. qui a eu les yeux qui brillaient! Je sais qu'elle aime ça et son air quand elle m'appele Ma Dame ne me trompe pas..... Cher lecteur, Je ne peux vous dire ce qui s'en est suivi mais c'etait divin.
Elle : je ne connais pas ce quartier, pas très bien fréquenté, elle est folle ma Dame, mais avec quel pervers Ma Dame à t'elle osé y aller , je me doute de qui , ça m'étonne pas, ma pauvre Dame ^^
Elle me montre un hammam libertin qu'elle apprécie beaucoup, toute émue, elle est si touchante et si belle, je l'admire tant... Quel courage de subir ce pervers , vraiment. le lieu a l'air a l'interieur très joliment agencé et l'ambiance, agréable. C'est très chaud, il parait. j'avais défié ma Dame qui disait qu'elle m'y ferait entrer, alors que je n'ai pas très envie, ne me sentant pas très a l'aise dans ce genre de lieu, mais Elle n'a pas osé, par manque de temps paraiit il.
la boutique recèle d'autres trésors mais pas ce qu'on desirait trouver... peu importe, ma Dame et moi sortons et reprenons les transports!
Elle doit partir donc je La laisse tristement s'en aller et suis bien décidée a aller retrouver ce modèle vu et essayé, qu'elle a touché de ses mains, frolant mon dos, mes fesses, qui lui a devoilé mes formes, cette fois^^
Elle : chacune est rentrée, sagement, et nous voilà des souvenirs plein la tête, eclats de rire, vives émotions, que de rouge aux joues et vagues de chaleur pour moi^^
Moi : nous ne nous reverrons pas de suite, mais j'en ai deja très envie. gardons pour nous les choses plus intimes..
Lady H et MissPestouille ...
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Je ne "consens" pas.
Et tu n'as pas à te soucier de mon "consentement".
Parce ce que j'ai confiance en toi.
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J'ai retrouvé récemment un texte, que j’avais écrit en août dernier, sur le consentement.
Je n'ai rien à y retrancher.
Si ce n'est peut-être le compléter d'une mise à jour.
Bien évidemment, mon propos n'engage que moi.
Le consentement ne peut exister sans la confiance en l'autre et l'attention qu'il nous porte.
Il ne s'agit donc évidemment pas de transposer la manière dont je le conçois désormais dans un contexte différent ou de relations occasionnelles avec un/des inconnu(e)s.
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Le consentement est devenu la mantra des relations hommes femmes, a fortiori lorsqu’il s’agit de relations intimes.
Jusqu’à l’absurde puisqu’il existe même désormais des applis permettant aux femmes d’exprimer leur consentement à des rapports sexuels avant toute rencontre avec un homme!
Qui n'ont évidemment aucune valeur probante.
Il n'est pas question évidemment de légitimer les violences faites à certaines femmes mais parfois aussi aux hommes dans le cadre familial, les abus, les viols, les coups, la manipulation, le meurtre parfois hélas aussi dont certain(e)s sont les victimes.
De tels comportements sont hors cadre et ne relèvent pas du bdsm mais bien du pénal et ceux/celles qui en sont victimes doivent être protégé(e)s et les coupables sanctionnés.
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La notion de consentement m'a quand même toujours laissée mal à l'aise.
Peut-être parce qu’elle est au départ d'origine civiliste, issue du droit des contrat.
Et que son application aux relations intimes nous vient d’outre Atlantique, avec le « yes means yes » act voté par l'Etat de Californie en 1974, qui encadre strictement ce qu’il doit être.
En posant toute une série d'interdits !
Or, j'ai toujours détesté les interdits :smile:
Pour ce qui me concerne, je pense au contraire que le désir est quelque chose d'impalpable, de non objectif, qui relève du ressenti de chacun, de son interaction avec l'autre et certainement pas un objet défini, un bien physique, que l’on peut normer, « encadrer ».
Et en aucun cas quelque chose qui puisse relever du domaine du « contrat ».
Qui de toute manière n'aurait strictement aucune valeur juridique dans le cas du BDSM, puisque portant sur un objet illicite.
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Il y a autre chose aussi qui m'a toujours gênée dans cette approche normée du consentement, c’est la prééminence qu’elle semble accorder au désir masculin et le rôle "passif" dévolu la femme.
Mon côté "féministe" peut-être, même si disant cela je crains de me faire lyncher :smile:
Bien sûr, pour des raisons physiologiques évidentes, c'est l'homme qui est le principal "acteur" de la relation sexuelle, du moins dans sa dimension physique.
C’est sans doute pour cela que la question du "consentement" masculin est rarement évoquée.
Et que j'apprécie autant d'être femme.
Parce que je n'ai pas à me poser la question de ton "consentement" quand je te réveille à ma manière le matin.
Puisque ce que je réussis toujours à provoquer chez toi vaut présomption irréfragable de consentement :smile:
Et que de ce fait je ne risque rien.
En tout cas pas une accusation de harcèlement ou de viol.
D'autant que la prison pour femmes, ce ne serait vraiment pas mon truc :smile:
Mais quoique femme et "soumise", mon "rôle", tel que je le conçois, ce n'est pas seulement de "consentir", d'accepter, de ne pas m’opposer.
J'accepte et me "soumets" volontiers à tes désirs.
Mais ton désir n'est pas quelque chose d'unilatéral.
Puisqu’il est partagé.
Parce que tes pulsions répondent aux miennes.
Et que si j'apprécie ton désir à sa juste valeur, il ne me déplaît pas non plus de le provoquer, de le susciter, de le stimuler.
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Alors, comme j’aime que les choses soient claires, ce qui vaudra toujours pour moi vis-à-vis de toi, Maxime, c’est ce que je t’ai dit un jour.
Peu importent mes gémissements, mes larmes, mes cris parfois.
Ils ne sont qu’une manière différente de te dire mon envie de toi.
Et de te remercier du plaisir que tu me donnes.
Mon consentement, quant à lui, te sera toujours acquis.
Parce que j’ai confiance en toi :smile:
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Ça me démange...
Déjà hier, j' avais cette envie et ce matin en me levant , elle est toujours là...
Cette envie de fesser me démange les bouts des doigts...
La matinée passe, l' envie reste... Le confinement pèse dans la balance des restrictions.Fesser me manque...
Bon allez , c'est 13 h, mon taf est à jour, je pars à la chasse...
Je me connecte sur un certain site BDSM, j'adapte ma photo de profil à mon humeur, comme j'ai l' habitude de le faire . L' envie de fesser, ce n'est pas la plus simple à illustrer ... J'ai choisi de mettre une de mes photos d'un fessier bien fessé . Au moins j' annonce la couleur... En plus , je l' aime bien cette couleur violacée...
Humm! j' ai les mains qui me démangent...
Sur le chat, après avoir ignoré tous les "bonjour Madame" de l' autre bout de la France, mon attention se porte sur un message. Les mots clés : Annecy et dispo apparaissent dans les premières phrases. J'engage le dialogue, sonde ce jeune soumis qui à tout du p' tit 4 heure. Joli corps musclé qu'on en fait qu'une bouchée. Un plus fort agréable pour assouvir mon envie ...
Il est intéressé pour venir. Il questionne régulièrement sur l' usage du gode ceinture entre le où le , quand et le comment...
Mes réponses sont on ne peut plus cash: J'ai envie de te fesser dans les bois... C'est un coin proche de chez moi... Oui, un peu de passage... Non, je ne vais pas te baiser là-bas. (Comme si ça pouvait me gêner. ) ... Non je ne reçois pas... Oui; je vais te fesser, et certainement un peu te griffer... Non, je ne prends pas mon stap-on ...
Je suis à peu près certaine que quelque part en lui, il garde l' espoir que. Peut-être... Je le laisse avec son espoir, moi c'est lui que je veux maintenant. En quelques minutes, le voilà ferré. L'heure du rendez-vous est basée sur l'horaire du bus qui le mène jusqu'à moi. Je suis contente, je me déconnecte et prépare mes affaires avec un sourire de satisfaction,..
Une heure passe et je sors de chez moi, mon petit sac à la main, un masque et mon attestation dans la poche sur laquelle j'ai coché la case exercice physique à proximité du domicile .Je triche sur l'heure, peu probable que je sois contrôlée dans les bois ...
Hum! Ça me démange et ça m' excite de partir pour administrer une fessée...
J'arrive près de l'endroit indiqué. Je le vois au loin. J'envoie un coup de sifflet, il tourne la tête vers moi. Je fais un signe de la main et il vient à ma rencontre... Là , mon plaisir commence...
Je glisse une première fois ma main dans mon petit sac...
Il approche... sur le boulevard il y a de la circulation... Je sors le collier... Les passants vont autour de nous... Il est à ma hauteur quand je lui tends ... Il bafouille un bonjour, je lui fais un sourire: " Mets le! Son regard balaie rapidement les alentours... Je continue d'avancer... Il prend le collier et le met à son cou en me suivant... Je plonge à nouveau ma main dans mon petit sac... J'en ressors un bracelet menotte. Je lui tends " Ça aussi! " Tout en avançant , il s'exécute... je m'arrête au feu et le dévisage en attendant que le p'tit bonhomme passe au vert. Il baisse la tête , essaie de dissimuler le bracelet sous sa manche... Une femme s'arrête à coté de nous... Je le sens gêné... Le bonhomme passe au vert en même temps que je sors le second bracelet de mon petit sac... "Continue!" ... Il prend le bracelet qu'il met en traversant la route... Je suis en jean noir avec mes bottes en cuir noires, une veste et un haut noirs et je sors de mon petit sac noir ma laisse en chrome... Humm! Approche petite chose! Viens te mettre au bout de ma laisse...
J'avance d'une bonne allure, mon soumis accroché à ma laisse. Je le tiens assez court le temps qu'il se mette au pas puis je laisse pendre la chaîne. Il garde la cadence, veillant à ne pas laisser cette chaîne se tendre pour rester discret quand on croise des gens. Le sentir gêné me donne le sourire. Ça me plaît de le tenir ainsi jusqu'à mon petit coin en retrait. C'est entre deux bosquets d'arbustes, le long d'un petit chemin qu'emprunte de rare jogger.
Nous y voilà! Faut se faufiler entre les branches, bien lever les pieds à cause des ronces, Humm! Les ronces, "Ramasse Moi cette ronce! Il se baisse et tire un coup sec sur la plante qui ne se fait pas prier pour participer à mon plaisir. Sourire jusqu'aux oreilles... Je lui indique sa place et prends la mienne. J'ai la vue sur le chemin principal par lequel on est arrivé et celui d'en face. Ainsi, d'un simple mouvement de tête, je contrôle les aller venus sans être vu. Autre avantage de ce coin, et c'est pour ça que je l' ai choisi, il y a une branche solide qui surplombe un petit vide juste devant ses pieds. C'est à celle-ci que j' accroche la laisse. A ma droite, il y en a une autre pour y mettre mon petit sac. Mais d'abord, je plonge ma main dedans et en ressors le bâillon boule." Mets ça!" Il a un air un peu perplexe, me regarde, regarde le bâillon, "Allez dépêche toi! Tu es venu pour prendre une fessée, et bien voilà , tu y es! " Il me réplique un dernier "oui Madame" puis se bâillonne. Je lui fait tenir la branche et fixe les bracelets entre eux , autour. Je profite de cette proximité pour le ressentir. Ce petit corps me plait bien. Il a bien une tête de plus que Moi mais quelle importance, ses fesses restent à bonnes portées...
Encore une plongée dans mon petit sac pour prendre un bandeau. En lui serrant autour des yeux, je lui glisse quelques mots à l' oreille... Je fais descendre ensuite mes mains le long de ses bras jusqu'à sa taille. Je l' empoigne et tire ses hanches en arrière pour qu'il me soit bien offert. Mes mains s'affairent sur l' ouverture de son pantalon. Je veux avoir accès à ses fesses et son dos aussi. Je tourne son sweat vers le haut. Griffe en même temps... Redescends ... Fais glisser son pantalon au bas des cuisses... Il bande dur... J'attrape ma jolie ronce fraîchement cueillie... Raye avec ce joli fessier qui me donne envie... Fouette doucement ... Caresse, griffe et fouette à nouveau... Puis plus vite... Plus fort... Continue en alternant avec des mots... Je lui parle de mon envie... Lui dit ô combien je suis contente qu'il soit venu jusqu'ici...
La ronce s'effiloche rapidement et mes mains ne veulent plus attendre... Je lâche le végétal , ajuste ma position et claque les deux fesses à l' unisson... Humm! Oui! Me voilà parti... Il s'ensuit des séries de claques sur ce cul rebondi... Mon plaisir s'accroît en voyant rosir son derrière ... Les empreintes de mes doigts se croisent ainsi que celles de mes griffes... Lui se met à gémir en aspirant la bave qui lui coule du bâillon... Je l' oblige à se remettre cul tendu à chaque fin de série... J'augmente l' intensité , ça me fait mouiller. Ça me manquait tant...
Quand des gens s'approchent , je plaque son cul contre moi et lui souffle" silence! " dans le creux de l' oreille. Il fait bien moins de bruit que mes mains avec ses gémissements, c'est plus pour rappeler à son cerveau qu'il est exposé à la vue des promeneurs. D'ailleurs, voilà un joggeur qui arrive... je glisse mes mains sous ses vêtements, comme je le ferais avec un amant. Je plante mes griffes dans sa peau. Le gars passe un un mètre sans tourner la tête. Je griffe son dos jusqu'à la taille, ce qui le cambre magnifiquement bien. Du coup je recommence... " Encore!"
Je griffe, je claque.. Je claque, je griffe, mais surtout je le claque encore et encore... Il s'accroche à sa branche de toutes ses forces... Je ressens la tension de tout son corps... Il est dans un état de soumission où sa volonté est de tenir pour que j' en prenne plaisir et c'est ce que je fais... Je me régale de le fesser... J'en avais vraiment trop envie... Il tremble, sa limite arrive... Je caresse entre de frappe... Sa peau est chaude... Rouge... Dure... Humm! j' ai besoin de le toucher... Je m'approche de lui... Plaque son cul encore une fois contre moi... Je l' aurais bien baisé en fait! ... Humm! Encore une ou deux séries bien intenses... J'approche ma bouche de son cou... " 'j'aime te fesser, j' en suis toute mouillée... " En disant cela mes doigts ont trouvé le chemin pour atteindre ses tétons et ils les pincent avec un plaisir non dissimulé... Humm! Quel régal de donner vie à ses envies... Doucement je le redresse... Lui retire le bandeau et le bâillon... J'attends un peu qu'il reprenne ses esprits. J'en profite pour faire ma photo souvenir, puis je lui décroche les menottes pour qu'il baisse les bras et les raccroche entre elles...
Je lui fais lever la tête pour qu'il me regarde dans les yeux... "Maintenant , je te laisse deux minutes pour te faire gicler où je recommence tout!"
Sans perdre une seconde, il s'active sur sa queue avec frénésie et met à peine plus d'une minute pour gicler une grosse coulée de sperme ...
La fessée s'arrête donc là... Je décroche la laisse, range le bâillon et le bandeau dans mon sac. Lui, remet sa bite et ses fesses dans son pantalon et on prend le chemin du retour...
50 mètres plus loin , on croise un groupe d'adultes. Il se rapproche vite de moi pour tenter de dissimuler la laisse. Les gens passent et il me dit : "Maintenant, vous pouvez peut-être m' enlever la laisse.
J'éclate de rire! " Bien Sûr que non! Tu crois que ça y est, tu as éjaculé, c'est fini. ( RIRE) Allez! Avance!"
" Dis toi que les gens s'en fiche que tu sois en laisse. La plupart ne le remarque même pas" .
Je le détache avant d'arriver sur le boulevard. Je fais un bout de route avec lui, histoire de le remettre dans la direction de la ville... Je récupère le collier, il me rappelle qu'il a encore les bracelets; Oup's! Je les avais zappé ceux-là ...
Et voilà! Mes mains sont agréablement chaudes...
Mon esprit satisfait et serein...
Mon envie de fesser assouvie...
Je suis bien en rentrant chez moi et je reprends le cours de ma petite vie...
Je n' ai plus eu de nouvelles de ce p'tit 4 heures...
Plus jusqu'à il y a quelques jours...
Ding!
SMS
"Bonjour Madame! Vous vous souvenez peut-être de moi. Vous m' aviez fouetté avec des ronces et fessé dans les bois.
J'ai mis longtemps à vous donner des nouvelles car j' ai beaucoup aimé vous servir ainsi mais j'étais très gêné d'être exposé .. Etc... "
Humm! En voilà une nouvelle qui me donne envie...
Il aura mis du temps à passer au-dessus de ses appréhensions... Le seul fait qu'il y soit parvenu et ose me recontacter 6 mois après me plait... Humm! Ça me démange à nouveau de le fesser...
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L’attente et le temps ont des vertus sur un soumis que la plupart des sévices ne peuvent qu’affleurer. C’est en tout cas ce que professaient mes premiers Maîtres.
A leur service, je m’étais découvert des capacités insoupçonnées à rester à genou, accroupi, ou à rentrer serré dans la petite cage grillagée qu’ils me destinaient.
Je devais leur être soumis depuis un peu plus d’un an. Étudiant, je passais la plupart de mes week-end chez eux, dans leur villa. Mes Maîtres n’étaient pas totalement débutants, ils avaient eu une soumise avant. Mais, ils aimaient à le répéter, j’étais leur “seconde création”. Ils voyaient d’ailleurs ce que nous vivions comme une sorte d’expérience artistique. Une sorte de happening dans la durée. J’étais la glaise et ils me sculptaient. J’adorais cette idée qu’en les servant, je devenais leur œuvre d’art.
A chaque séjour chez eux, je m'apprêtais à découvrir quelle nouvelle idée de tourment ils avaient imaginé et, souvent, je découvrais combien mon imagination était limitée.
Comme d’habitude, ils m’avaient récupéré en gare vêtu légèrement, et comme à chaque fois une halte entre la gare et leur villa avait permis que je termine le chemin nu, dans le coffre, une chaîne cadenassée au cou. La position était inconfortable: sous moi une roue de secours dont le métal brûlait ma peau et le caoutchouc la râpais venait ajouter à la chaleur étouffante de la fin d’été de la Côte d’Azur. Je n’étais pas lié, donc j’y recherchais vainement une position la moins inconfortable possible dans les cahots. Ce trajet, d’un quart d’heure peut être, était un sas qui me faisait passer d’humain soumis à jouet sans volonté propre.
J’en sortit dans le garage et repris ma position d’attente appuyé sur le véhicule, membres écarté. Je devinais une agitation à l’extérieur sur la terrasse qui m’indiquait la présence de convives.
Mais le temps d’apprécier la situation ne m’est pas laissé. Madame prends la chaîne autour de mon cou comme une poignée et me tire à sa suite. Je suis plié en deux, tête au niveau de sa taille, à moitié étranglé et je peine à suivre son pas. Mon champ visuel est réduit au carreaux et aux séduisants mollets de ma Maîtresse.
Nous traversons la maison et allons vers la terrasse. Je ne sais pas combien de personnes sont autour de la table, je ne le saurais pas.
Madame tire la chaîne qui enserre mon cou vers le haut. Je dois me mettre sur la pointe des pieds face au crépi pour suivre. Elle clippe un mousqueton et je me retrouve coincé: si je descends de la pointe des pieds les maillons viennent tirer douloureusement contre ma mâchoire.
Autour de moi, des bruits de table, de discussion, quelques claquements de gifle ou fessées. Personne ne semble avoir remarqué mon arrivée.
La chaîne est si tendue que si j’écarte la tête du mur, si je la tourne de côté, je perds de précieux millimètres qui accroissent la pression sur ma nuque et la mâchoire. Je vois quelques bribes en vision périphérique, mais aucun détail.
De toute façon, l'inconfort de ma situation accapare toute mon attention.
Je sens une main sur mes bourses. Quelqu’un les tire vers le bas, impossible de compenser en suivant des cuisses. La personne s’amuse à malaxer mes testicules, à les tirer. On m’y passe un parachute de cuir. Je sens son intérieur tapissé de petits piquants. Je ne connais pas encore l’instrument, mais j'appréhende les poids qui vont tirer dessus.
J’avais raison, la personne qui joue de moi lâche brutalement un poids et j’ai d’abord l’impression que mes testicules vont s’arracher avant de sentir la piqûre de cent aiguilles autour du paquet. Malgré ma volonté de faire honneur à mes maîtres, un cri m’échappe et j’agite inutilement mes mains autour de moi comme pour me retenir à l’air.
L’assistance s’en amuse. On commente sur mon côté douillet, je suis mortifié de ne pas avoir fait honneur à mes propriétaires.
J’identifie à l’odeur la nouvelle présence derrière mon dos. Monsieur se saisit de mes poignets et guide mes mains au-dessus de ma tête. Je suis le mouvement sans résister. Avec un cordon mes deux coudes sont croisés, puis liés l’un à l’autre derrière ma nuque. La position presse ma tête vers le mur, tire douloureusement mes épaules et expose mon corps. Monsieur aime m’infliger cette posture à la fois simple et exigeante et qui enlève toute protection au corps.
De contraignante, ma position devient vraiment douloureuse.
Une main inconnue affleure mon dos. Je frissonne. Elle est remplacée par la brûlure de lanières de martinet. La surprise passée, ce n’est pas trop dur. Les coups tombent dru mais le martinet n’est pas trop méchant, même avec quelques mois d’expérience je les endure sans mal. En revanche, je dois contracter tous mes muscles pour éviter de bouger. Chaque mouvement fait balancer le poid qui tire sur mes couilles et glisse les gros maillons contre mon cou.
Quelqu’un essaie de donner de la cravache sur mes testicules. Les coups me font peur, mais la plupart atterrissent sur le cuir du parachute ou les chaînettes des poids. Un ou deux touchent et me font crier.
On me met un linge en bouche, un torchon ou une serviette. Je suis rempli de tissu et mes cris sont étouffés.
Plusieurs se succèdent à jouer de moi et mon endurance est mise à rude épreuve.
Dans les moments de pause, mes mollets tremblants de tétanie me tourmentent, ma nuque est raide et douloureuse, ma mâchoire meurtrie des frottements contre la chaîne.
Mes mains sont gourdes d’être restées si longtemps au-dessus de ma tête.
Je sens un corps chaud contre le mien, avant même qu’elle ne parle je reconnais ma Maîtresse. L’odeur, le toucher. Elle est très douce, chatte contre mes muscles tendus. Ses doigts sont caressants et ses ongles affleurent mon torse me donnant des frissons.
“Je veux te faire crier, tu me donnerais ça ?” Elle connaît la réponse, je sais. Je suis à bout, mais je veux la satisfaire, je veux qu’elle fasse de moi, de ce corps son jouet, son plaisir.
Elle me scrute en silence, toujours caressante. J 'hoche plus ou moins ma tête contrainte.
Elle sautille joyeusement, “merci”, et m’embrasse en haut de la colonne avant de s’écarter.
Le premier coup me fait bondir, oubliant la chaîne. Je connais cette morsure. C’est un martinet que j’ai tressé à la demande de mes Maîtres. Court, fait de cordelette synthétique noire terminée avec trois nœuds sur chacune des six queues. Ils m’avaient demandé de fabriquer un martinet qui me fasse peur, je m’étais surpassé. Cette cochonnerie était une horreur donc je n’avais testé l’efficacité qu’une paire de fois.
Madame continue avec enthousiasme. Ses coups sont réguliers, tombant sur tout mon corps. Elle attend une ou deux secondes entre chaque coup pour me regarder encaisser. Je crie dans le baillon. Elle est enthousiaste, et accompagne la flagellation d’encouragement à danser d’un ton joyeux. J’ai l’impression que ma peau éclate en multiple endroits à chaque impact. Je ne sais plus ce que je fais, je lutte contre les liens, je sautille, je m’étouffe. Mais le supplice continue. Une crampe vient prendre mon mollet. Mais le supplice continue. A un moment, je pends au bout de la chaîne, ne luttant plus. Madame est collée contre moi, câline et me murmure “merci, merci”. Je n’arrive pas à interrompre mes sanglots. Monsieur vient aider Madame. Ensemble, ils détachent mes bras qui tombent sans force. La chaîne est détachée et sans leur soutien je m’écroulerai.
Ils m’allongent au sol et me retirent le bâillon. Je sanglote encore. Ils me donnent un jus de fruit à boire avec une paille. Madame me parle doucement, me remercie. Mes mains reviennent à elles et piquent désagréablement. Je reprends un peu de vigueur. Je constate que mon corps est moucheté des traces du martinet, mais je ne vois qu’une ou deux petites plaies. Ce constat me rassure un peu.
“Tu vas continuer” dit elle gentiment mais d’un ton sans appel. J’acquiesce silencieusement.
Madame s’assoit sur une des chaises, écarte les jambes. Elle ne porte rien sous sa robe courte. J’obéis à l’appel sans qu’elle aie à formuler d’ordre. Tôt elle m’a entraîné à la satisfaire et je m’y emploie avec enthousiasme. Mon cou est raide, dur de l’immobilité subie. Mais j’y trouve une motivation supplémentaire à mon effort. Elle est très excitée, et elle vient vite plantant ses ongles dans mon cuir chevelu. Monsieur est à coté, sexe sortit. Elle le branle et elle relève ma tête vers sa verge alors qu’il jouit après elle. J’en attrape le plus possible au vol. La encore, je connais mon role et j’embouche le sexe qui débande pour le nettoyer de ma langue et mes lèvres.
Autour de nous une paire de convives applaudit.
Une femme demande si je peux la nettoyer, et Madame m’y enjoint. Son sexe est poisseux de foutre et je le lape propre. Excitée par le traitement, elle jouit dans ma bouche.
Les invités sont moins nombreux que je ne croyais, deux couples en plus de mes Maîtres. Un des couples, la cinquantaine, est clairement purement dominant et est accompagné d’une soumise qui malgré sa quarantaine affiche un corps superbe. Le second couple dont j’ai servit la femme est un peu plus jeunes, la même trentaine que mes Maitres sans dout.
Madame me récupère et je finis la soirée à ses côtés. Elle encourage des ébats, me fait lécher les bourses et la verge de son cavalier pendant qu’elle s’offre à une sodomie. Je termine la soirée à quatre pattes servant de support à la soumise que Monsieur couvre de cire.
Les convives partent, je suis épuisé, agenouillé au pied de ma Maîtresse. Monsieur revient et me flatte de sa main sur le crâne “tu as été bien”.
Je me sens très fier de les avoir honorés.
“Nous avons prévu une autre surprise pour toi” me dit-il.
Je reste silencieux sachant qu’en général leurs surprises sont éprouvantes.
Je rentre dans la villa suivant sa traction sur mon collier de chaîne.
Monsieur s'arrête à l’angle du couloir.
“Voilà”
Je ne comprends pas.
“Voilà ton nouveau coin de nuit”
Les briques nues rejoignent un sol de dalles roses en terre cuite. Je ne vois pas trop en quoi c’est aménagé.
“Tu vas voir, ne bouge pas”
Je reste assis sur place pendant qu’il s’absente.
Il revient avec une sorte de muselière de cuir.
Il me l’enfile. La chose me couvre du menton à sous le nez avec une excroissance qui entre dans ma bouche. Ce n’est pas inconfortable, mais je ne peux ni ouvrir ni fermer ma mâchoire. Il y’a un côté protecteur dans la pression du demi masque, mais je reste perplexe de la suite.
Monsieur prends mes cheveux en main et guide ma tête vers le sol. A peut être 20cm du sol, un anneau fait saillie du mur. Jumeau de l’instrument de supplice du début de soirée, il permet d’y accrocher l’anneau qui fait saillie de devant ma muselière. Monsieur clipse un cadenas entre les deux et fait un pas en arrière.
Madame nous a rejoint et c’est elle qui parle en premier. “Ah tu as découvert ton petit coin. Je suis certaine que tu vas en apprécier la perversité.”
Les quelques secondes m’ont permis de tester les mouvements possibles: impossible de poser la tête à terre, impossible de s’adosser au mur. Même si mes mains et mes jambes sont libres, je suis coincé face au mur.
Mes Maîtres me laissent. Ils débarrassent, rangent. Ma position est franchement inconfortable, mais surement, ils vont me détacher pour me faire dormir au pied du lit.
C’est la soumise, que je croyais partie, qui m’apporte une couverture.
Madame repasse, “Ah Marie a pris soin de toi. Pense bien à nous, c’est elle qui est dans notre chambre cette nuit”.
Je ressens un pic de jalousie féroce qui doit se voir dans mon regard.
Madame caresse ma joue, “Tu souffres pour ton Maître et moi. C’est pour t’apprendre la patience, et aussi pour le plaisir que nous avons à te savoir là. Profites-en, cette nuit, tu peux te faire jouir autant que tu veux.”
Je suis perdu un instant entre plaisir, désir de plaire, frustration, jalousie. Mais surtout je me retrouve seul, dans le noir, dans une position qui empèche tout sommeil récupérateur et les moustiques pour seule compagnie.
Malgré l’inconfort et la fatigue, ma plus grande frustration est que le bruit des grillons couvre les ébats que je devine derrière la porte close au bout du couloir. C’est en l’imaginant que je me fais jouir.
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Les mémoires d'un sérail dominateur : chapitre 9
La justice doit passer
Vous vous doutez bien, qu'au cours de ma longue et fructueuse carrière d'(im)pitoyable dominateur, les sollicitations à mon égard ne manquèrent guère. Certaines directes, d'autres plus subtilement déguisées. Je vous en livre une, à classer bien évidemment (quoique...) dans la seconde catégorie:
La Dame Du Lac
APPEL A CANDIDATURE
Soumise recherche pour Domination réelle : Maître expérimenté.
CRITERES PHYSIQUES
Age : entre 40 et 50 ans
Taille : 1,70m à 1,80m
Yeux : bleus,verts, marrons (au choix du candidat)
Cheveux : (au choix du candidat)
poids : de 75 à 85 kg
Aspect corporel : Athlétique, avec plaques de chocolat (des plaques....pas le chocolat)
Attributs de bonnes dimensions seraient un +
Corps totalement dépourvu de poils (peut favoriser le candidat)
CRITERES MATERIELS
Habitation : Maison individuelle sur terrain arboré avec piscine (maison de Maître ou petit château sur propriété clause seraient les bienvenus)
Véhicule : Rolls Royce, Ferrari, Mercedes
SPA - jacuzzi
Court de Tennis
Ecuries
Chenil (chasse à courre envisagée)
CLASSIFICATION SOCIALE
Riche, très, très riche
Carte bancaire illimitée, Platinium indispensable
Bijoux et tout autre don à la convenance du candidat
Si cette offre vous intéresse, veuillez adresser votre candidature à La Dame Du Lac, sous pli cacheté, avant le 23 Juin 2014 à 0 heure.
Comment répondre avec tact à la dite personne devant une telle insistance? Car évidemment cette demande m'était destinée. Dans un premier temps plusieurs réflexions m'assaillirent:
_ Quel courage de faire cette demande en public, devant son maître entre autres! J'en étais admiratif. Mais aussi un peu mal à l'aise car à l'évidence, tout le forum ne pouvait penser qu'à moi. J'eus préféré plus de discrétion
_ Cela m'amena à ma seconde réflexion (le lecteur assidu de mes mémoires retrouvera là mon sens inné de la transition): comment a-t-elle pu en savoir autant sur moi??? Une description physique aussi précise ne peut s'inventer! Tout comme la marque de mon véhicule (pour la semaine... celui du week-end est plus haut de gamme, enfin quelque chose qu'elle semblât ignorer sur moi) ou mon cadre de vie. Qui donc avait bien pu parler?
_ quelque part je lui en voulais un peu, car si je comprenais l'évidence de sa sollicitation, ma réputation ayant depuis bien longtemps dépassé les portes de ma douce Bourgogne, livrer au public toutes ces informations sur moi mettait à mal ma feinte modestie.
_ Pire que tout: comment allais-je pouvoir répondre à toutes les autres demandes qui ne manqueraient pas d'arriver d'autres soumises? Déjà qu'en temps normal j'ai du mal à suivre le rythme infernal de ces courriels ou MP... . Mais je dois dire que je mets toujours un point d'honneur à répondre personnellement; ces demandes ne sont jamais transmises à mon secrétariat pour une réponse aussi automatique qu'impersonnelle. Comme disent toutes les personnes qui me connaissent un tant soit peu: on a la classe ou non.
Je me fendis donc de la missive suivante:
Chère (€) Madame,
nonobstant le portrait aussi précis que flatteur (bien qu'amplement justifié) que vous fîtes de mon auguste personne, vous me voyez au regret de ne pouvoir donner une suite favorable à cette -fort compréhensible au demeurant- requête. Mon emploi du temps surchargé ne me permettrait point de mener convenablement à bien une aussi délicate mission. Ma réputation ne saurait en outre souffrir d'une quelconque tâche que représenterait à l'évidence un dressage bâclé. De même les saillies qui contribuèrent à mon aura ne sauraient être dévalués. Je transmets néanmoins votre émouvante candidature à mon service du personnel et nous ne manquerons pas de vous recontacter au cas (fort improbable certes) où une place se libérerait dans mon harem. Vous invitant par honnêteté à ne pas attendre avec trop d'espoir un temps illimité, je vous souhaite nez en plus bonne chance dans vos recherches. Je me permettrai juste un conseil si vous voulez vous donner toutes les chances d'aboutir: je vous invite à baisser sensiblement vos critères de recherche étant assurément le seul actuellement de ce côté-ci de l'univers à correspondre point par point à ce profil. Bien à vous,
Softail
Ma seconde tâche consistait à identifier la personne m'ayant - peut-être involontairement certes- mis dans cette assez fâcheuse situation. Je m'attendais à ce sujet à recevoir incessamment une missive courroucée de son actuel Maître ce qui au fond eut été bien compréhensible bien que je fusse totalement innocent dans cette triste histoire. Chaque chose en son temps. Après une courte mais intense réflexion, une profonde et hautement perspicace analyse m'orientait obstinément toujours dans la même direction: Huguette. Le faisceau d'indices que ma finesse d'esprit avait promptement mis à jour ne laissait guère de doute quant à la culpabilité de la belle. La sentence tombait sans délais (condition indispensable à une justice adaptée et reconnue, voire recherchée): après avoir pris en compte des circonstances atténuantes (son absence de volonté de me nuire, doublé d'une faiblesse humaine fort répondue consistant à se faire mousser en disant qu'elle me connaît), je renonçai à lui infliger la sentence la plus dure: aucune nouvelle de moi pendant 48 heures. Je sais trop les effets dévastateurs que cela peut avoir sur quiconque. Je lui annonçai donc 100 coups de fouets, qu'elle devrait compter, à notre prochaine rencontre, sans avoir le droit de jouir pendant la séance (je sais combien ce sera difficile tant ma seule présence peut conduire toute femelle au bord du plus terrible des orgasmes). J'avais bien conscience d'être impitoyable, comme toujours, mais juste, comme toujours; justice serait donc faite
Huguette, visiblement terrassée par le remord me répondit promptement :
Cher Maître,
bien sur je vous ai reconnu dans la description de notre grande DDL, c'était votre portrait craché. Who else ? Je me proclame pour autant innocente du forfait dont on m'accuse.
Vous savez bien avec votre idée de Harem que je ne suis point d'accord mais mon coeur est grand alors j'inviterais vos soumises à faire un tour sur les Bateaux Mouche Parisiens et leur apprendrai alors à nager (avec des palmes en béton). Cher Maître, ne me remerciez pas, je fais tout pour vous plaire.
Comment vous dire cher Maître quant à ma future punition : n'y pensez point, mauvaise idée ! 100 coups de fouet : vous savez combien vous êtes émotif, à me voir en larmes assurément vous craqueriez. Et pensez à votre bras si fragile, à peine remis de votre cravache Elbow ; bref épargnez vous tout ce mal.
Votre soumise dévouée et attentive à son Maître
Huguette
Ma réponse ne tarda point non plus :
Ma tendre Huguette tant de sollicitation me va droit au coeur. Et ma cravache droit sur ton cul. Tout est intimement lié...
A la réflexion, la DDL avait tenté une manœuvre bien compréhensible. Elle n'était ni la première ni la dernière à ressentir à l'égard de ma personne ce poignant sentiment. Et j'étais comme à chaque fois touché. Mais à nouveau je ne pouvais être partout. Et puis c'était à croire qu'elles voulaient toutes me faire détester des mâles du forum. Cruel destin que celui des sex-symboles. Bien peu ici peuvent me comprendre je le sais.
Comme prévu ces révélations me concernant déclencha un déferlement de chaudasses en chaleur sur ma fiche. Un goujat ferait assurément un simple copié-collé de la réponse à Morgane cette fois, la suivante sur ma liste du jour, mais en homme qui met toujours en corrélation ses actes avec ses paroles, je me devais de faire une réponse personnalisée à cette nouvelle candidate malheureuse.
Chère Morgane, cet aveu aussi spontané qu'inattendu m'a touché. Sa publicité met à mal ma modestie mais je conçois aisément que l'on aie envie de faire partager son bonheur. Je dois bien avouer que ta candidature ne manque pas d'atouts, ton coté switch notamment, et je reconnais qu'en d'autres temps, la faiblesse eût pu gagner mon âme immaculée. Mais te déglinguer je ne puis : la droiture qui me caractérise - et 5 autres soumises étant attendues de l'étranger d'un jour à l'autre- tu me vois au regret de devoir décliner cette offre pourtant Ô combien tentante. Je garde néanmoins précieusement cette missive et ne manquerai pas de te recontacter au cas - fort improbable certes- où une place viendrait par extraordinaire à se libérer dans mon cheptel. Te souhaitant sincèrement beaucoup de courage pour affronter cette impitoyable réalité et te souhaitant du fond du coeur un prompt et quasi total (bien qu'impossible évidemment) rétablissement, bien à toi
Softail
Et dire que des années après, ça continue...
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Dans la vie, on dirait qu'il y a des périodes positives et puis d'autres qui le sont nettement moins. Dans le jet, qui nous amène en Chine, je me doute que tout ne va pas être rose, loin de là, mais je suis tenace et j'ai un plan.
— Encore !
Oui la Voix, encore un plan... Pas pour tout de suite, mais dans quelques semaines, on s'évadera. Je regarde les lignes de ma main et je vois un grand changement pour bientôt. Vous n'y croyez pas ? Vous avez tort : la chiromancie est une science, pour nous, les Roms.
On voyage avec mon beau-père et des cadres de la société. J'ai essayé de lui parler, mais il m'a coupé la parole :
— Ton complice et toi, vous êtes punis, tu pourras me parler dans 3 mois.
Ce genre de phrase n'incite pas à poursuivre la discussion... On reçoit à boire et à manger et c'est déjà ça. Julien me confie tout bas :
— J'ai peur, Samia.
Je lui montre la paume de ma paume pour lui expliquer notre avenir. Il me croit, lui. On somnole, puis je m'endors carrément.
***
On atterrit dans un aéroport régional. Certainement pas celui de Pékin ou d'une grande ville. En descendant du jet, je me dis qu'on doit être dans le sud de la Chine, étant donné la chaleur. Les formalités douanières sont rapidement expédiées, on dirait que mon beau-père est "personna grata" ici. Il montre nos passeports, c’est curieux parce que je n'en avais pas !
Des Chinois nous attendent : il y a des poignées de mains et des courbettes, sauf pour nous. Ils parlent tous anglais, coup de chance. Mon beau-père nous désigne en disant :
— Ce sont les petits voleurs dont je vous ai parlé.
Sourires entendus des Chinois, ils voient très bien. Un gros homme ricane en me regardant et dit :
— Non allons les rééduquer.
Oh que ça ne sent pas bon ! Je me demande à quelle sauce soja nous allons être mangés.
Des voitures nous attendent. Julien et moi on est seuls dans une voiture avec deux hommes qui sont nettement moins souriants que ceux qui ont accueilli mon beau-père. Julien doit monter à côté du conducteur, tandis que je suis à l'arrière avec un autre homme. On quitte la ville. Il y a des champs mais aussi une végétation tropicale et puis il fait chaud... L'homme avec qui je suis se tourne vers moi, plonge la main dans mon décolleté et caresse mes seins moites en disant dans un anglais approximatif :
— Vous, les femmes occidentales, vous avez une seule qualité : des beaux seins !
C'est un peu restrictif, non ? Je réponds :
— Merci, monsieur. Qu'est-ce qu'on va nous faire ?
— Ouvrières de 3e classe.
— C'est dur Monsieur ?
— Vous êtes punies !
Ouais... On pénètre dans une vraie forêt de bambous, j'apprécierais si je n'avais pas une boule au ventre. Je regarde vite la paume de ma main, le changement positif est toujours là, écrit dans ma paume, ouf !
On roule un moment entre les bambous géants et on arrive devant l'usine. C'est un immense bâtiment à un étage. Il y a une entrée, entourée de parterres de jolies fleurs. J'aperçois mon beau-père qui monte les quelques marches avec ses collaborateurs. Je voudrais aussi prendre la grande entrée, mais au lieu de ça, on doit entrer par une petite porte. On arrive dans un grand bureau, une dizaine d'hommes et de femmes y travaillent. Il y a parfois un homme ou une femme devant leurs bureaux. Une Occidentale est nue et elle a l'air aussi mal à l'aise que moi. Le garde nous dit :
— Attendez derrière la fille.
Derrière le bureau, il y a un Chinois qui pourrait jouer les méchants dans un James Bond. Il interroge la fille en anglais... Je n'écoute pas, trop occupée à rêver de mon évasion. Enfin, à notre évasion...
L'interrogatoire de la fille se termine, le méchant la fait venir près de lui et il écrit une série de chiffres et de lettres sur sa cuisse, sans doute son numéro d'identification. C'est à nous, il dit :
— Donnez-moi vos papiers.
On lui donne nos passeports. Il regarde nos noms, vérifie dans une liste puis il a un petit rire grinçant et il dit quelque chose en chinois. Aussitôt, tout le monde nous regarde. On va les intéresser de plus en plus, car l'homme nous dit :
— Déshabillez-vous et déposez vos vêtements et bijoux ici.
Il nous montre une boîte en carton. J'enlève mes vêtements, mes bagues et mes chaînes, j'ai le cœur gros, car j'aime mes bijoux.
Nus, on est de nouveau le centre d'intérêt, surtout Giulia redevenue Julien. L'homme se lève et du doigt, il fait bouger rapidement le sexe de Julien en disant "ding, ding, ding".
Ça fait rire tout le monde. Quelques-uns doivent dire un truc comique, tout le monde rit à nouveau, sauf nous ! L'homme écrit aussi une suite de chiffres et de lettres sur nos cuisses, puis il nous dit aussi :
— Allez dans le local 4.
On entre dans une autre grande pièce. La fille qui était devant nous est là. Elle attend, appuyée contre un mur. Il y a une Chinoise assise derrière un bureau et un homme occupé à assembler des pièces de métal. On attend longtemps, sans oser se plaindre ni même parler. Je touche la main de la fille qui fait une légère pression sur ma main. Un tout petit peu de réconfort. C'est une jolie blonde mince, peut être une Danoise ou une Suédoise. Enfin, l'homme dit quelque chose à la femme. Celle-ci se tourne vers nous en disant :
— Inge, Samia, Giulia, venez ici, devant moi.
On obéit et elle dit à la blonde :
— Inge, tu es condamnée à 6 mois de travaux d'utilité publique, pour prostitution.
L'homme va derrière elle et il referme un collier autour de son cou. Ensuite, c'est à moi :
— Samia, tu es condamnée à 3 mois pour vol.
Puis, c'est le tour de Giulia. Le collier est froid, mais léger. Je regarde ce qui est marqué sur celui de la fille : Inge, puis son matricule. La femme nous dit :
— Vous garderez ce collier durant toute la durée de votre peine. Essayer de l'enlever est fortement déconseillé.
Elle me regarde et ajoute :
— Il permet de vous localiser où que vous soyez, tu comprends ce que ça veut dire ?
— Oui, Madame.
M'en fous, mon évasion est écrite dans la paume de ma main. La femme ouvre une porte et nous dit :
— Allez vous faire photographier.
On entre dans une petite pièce. Il y a un gros homme qui lit un magazine assis dans un fauteuil. Il se lève et prend une longue baguette de bambou. Mais on n'a rien fait ! Il nous dit :
— Il faudra être très obéissants, sinon...
Il fait siffler le bambou dans l'air. On a bien compris, là. Il nous examine et il a l'air très intéressé par Julien. Il lui dit :
— Mets-toi devant ce mur blanc.
Quand Julien est en place, il l'examine soigneusement, caresse ses fesses puis son ventre. Il s'arrête sur son sexe et il fait le même geste que la femme tout à l'heure "ding, ding, ding", en le tripotant. Mon mari se tortille un peu, ah, elle sait y faire, la petite salope. L'homme lui dit :
— Faut qu'on le voie un peu sur les photos. Je vais arranger ça.
Il se met à genoux et embrasse le minuscule service trois-pièces de Julien. J'espère que tous les Chinois ne sont pas devenus gay, car je compte sur mon physique pour m'échapper d'ici. Le Chinois lui caresse les fesses en même temps... Cette petite salope gémit et se fait aller et venir dans la bouche de l'homme. Je le connais bien et je vois quand il est prêt de jouir. Voilà, ça y est, il pousse des petits cris tandis que le Chinois déglutit. Soi-disant qu'il voulait qu'on voit le sexe sur les photos, maintenant qu'il a joui, il va avoir une bite de musaraigne pygmée !! Pardon, frère musaraigne, si ça se trouve vous en avez une énorme.
Julien caresse la main du Chinois en disant :
— Merci, Monsieur.
C'est ça, lèche-lui le cul pendant que tu y es. Bon, réfléchis Samia. Si Julien plaît à ce point, c'est très intéressant pour ton plan.
L'homme fait des photos de lui, de face de profil, à quatre pattes et même des gros plans de son sexe de musaraigne et de son anus. Ça sent la collection personnelle. Quand il a fini, c'est notre tour. Il nous dit :
— Vous, vous poserez à deux.
On se met devant le mur blanc. Il fait des photos de visages en passant de l'une à l'autre. Manifestement, il n'a pas de temps à perdre avec les filles. Il dit :
— Tournez la tête à gauche.
C'est le stress ou je ne sais pas quoi, mais je me trompe et Inge et moi, on se retrouve face à face, à la grande rage du Chinois qui prend son bambou et frappe mes mollets et mes cuisses. Sale brute ! Je pousse des cris en sautant sur place. Il me dit :
— C'est pour te foutre de moi ?
— Mais non, je vous jure, j'ai peur et...
— À quatre pattes !
On se met aussitôt en position, l'une contre l'autre, ce qui vaut à chacune un coup de bambou sur les fesses, tandis qu'il crie :
— Pas serrées, putains !
On se déplace et il fait des photos.
— Écartez vos fesses.
On le fait avec nos mains. Il hurle à nouveau :
— C'est pas assez, vous vous foutez de moi ! Toi, écarte les fesses de ces putes.
Julien vient se mettre à cheval sur mes reins et écarte bien mes fesses. Ensuite, il écarte les fesses de Inge. Le Chinois lui explique :
— Tous les anus sont différents, c'est comme les empreintes digitales. Les vulves aussi, mais je ne les photographie pas : c'est trop dégoûtant.
Seigneur, faites que ce soit le seul gay, ici. Il a fini et embrasse Julien sur la bouche. Il ouvre une porte et nous passons dans la pièce suivante. Sur un comptoir, il y a une série d'uniformes. Le magasinier est un mec pas mal du tout. Son œil s'allume quand il nous regarde. Ouf ! Un homme ! Je veux dire un vrai. Ayant vu les marques sur nos jambes, il dit en souriant :
— Monsieur Li n'aime pas beaucoup les femmes.
Je lui fais mon regard « Toi, tout ce que tu veux, quand tu veux » et j'ose lui dire :
— Mais vous, vous les aimez, Monsieur ?
— Moi, oui...
— Mon amie et moi, on peut vous sucer à deux, ça va vous plaire...
Il rit... hésite, puis répond :
— Pourquoi pas.
J'ai entendu que Inge est une pute. Une pute, ça sait sucer, non ?
Je lui dis :
— On le suce à deux ?
— ... Euh... oui...
On va se mettre à genoux devant le magasinier. Il écarte les cuisses pour nous faire une petite place. J'ouvre son pantalon et en sors des attributs d'homme, une belle bite, des couilles bien rebondies. Je tire sur la peau du sexe... et le lèche un moment, puis, je le passe à Inge qui a l'air tout intimidée.
Elle lèche timidement, j'appuie sur sa tête pour enfoncer complètement le gland dans sa bouche, puis je le reprends dans la mienne, car elle est nulle. Si elle c'est une pute, moi je suis bonne sœur ! Je m'apprête à lui montrer ma technique pour sucer une bite, mais il me dit :
— Tu fais ça bien, mais on continuera plus tard. On va être dérangés.
Je retire ce que j'ai en bouche pour répondre :
— Oui Monsieur, quand vous voulez.
Je suis déçue... mais je pense que je lui plais quand même, surtout que deux filles nues arrivent dans la pièce. Il savait qu'elles allaient arriver.
Il reprend son rôle de magasinier et nous donne des vêtements. Il s'agit d'uniforme en toile de couleur orange, comme dans les prisons américaines. Un pantalon qui s'arrête aux genoux, un tee-shirt et une petite veste. Dans le dos du tee-shirt et de la veste de Julien et moi, il est écrit « thief », « voleur » en anglais, plus des idéogrammes chinois. Pour Inge c'est « whore », pute. Et aux pieds ? Rien.
Quand on est habillées, il nous indique une porte pour aller dans le local suivant. Il me sourit... Ouf ! Je plais toujours.
À suivre
Mes livres avec des centaines de dessins de Bruce Morgan, sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Chapitre 3 - le dernier
Apres le depart de Christian, Alex reste couché sur le sol durant un long moment, menotté, pantalon en bas des genoux, le plug dans le cul et trempé de l'urine de Christian.
Il n'avait jamais connu cet etat psychologique troublant, ou en etant humilié violenté et baisé pire qu'une pute, il avait finalement jouit. Cela le troublait de réaliser que finalement il avait aimé cette experience malseine. Il mis longtemps avant de retrouver ses esprits, se releva, puis defit les menottes et se rehabilla comme il pouvait, pour rentrer chez lui discretement a pied.
Enfin Arrivé! Une fois la porte fermée, il se deshabilla et aller prendre sa douche. Pris un vieux rhum Clément d3 ceux que l’on savoure pour les grandes occasions et pour reflechir tout en grignotant. Puis alla se coucher. Il s'endormi rapidement l'esprit empreint de ses derniers souvenirs et passa une tres bonne nuit. Le lendemain, au reveil sa decision etait prise, il se rendrait au rendez-vous.
Arrivé sur place, il s'agissait d'un hotel particulier dans un arrondissement cossu de Paris. Il fit un tour dans le quartier malgré tout hésitant, puis se lanca et sonna à la porte quelques minutes suivant 14h00. Apres quelques instants, la porte s'ouvrit, et il decouvrit le visage de son tortionnaire. "salut alex, nous étions sûr que tu viendrais, mais tu es un peu en retard..." "bonjour, oui, en effet..." alex n'eut pas le temps de finir sa phrase que Christian l'avait plaqué contre le mur le tenant à la gorge et lui mettre une taloche,"pour toi c'est Maitre Christian, compris" "oui ..." reclac "oui Maitre Christian" " c'est mieux, mais il va falloir apprendre plus vite, sinon tu finiras sans peau a force de te faire punir!" Il'continua, "voila c'est en quelque sorte notre quartier général, nous y pratiquons nombreuses de nos activités, confortable et bien equipé une belle reception. Mais ils nous arrivent parfois d'organiser des soirees ou d'autres activités ..." alex intervint "et qui est le proprietaire?" Il est aussitot plaqué contre le mur "tu parleras quand on te le demandera" "...ah ok..." nouvelle clac "oui oui maitre christian".
Ils gravirent les marches du péron, puis prirent une porte à droite. Celle-ci donnait sur une piece de taille moyenne ressemblant a un salon, pas trop haute de plafond, et alex, eut un reflexe de recule lorsqu'il realisa qu'il y avait 3 hommes assis sur un canapé en train de prendre le café ..."ah ! enfin voici ta nouvelle recrue! " " OUI il est arrivé un peu en retard. Il voulait déjà scorer dans le tableau des punitions!" Rire general. Christian continu. "voici quelques membres éminents de notre club, Maitre James, banquier et specialisé dans le bondage, maitre Kevin qui est tatoueur piercer pro, et maitre Jack, médecin. Nous allons tous participer à ton dressage, et comme tu le vois tu es entre de bonnes mains. Qu'en penses tu?" ..." oui en effet maitre Christian" "à la bonheur, il finit par comprendre. Dans notre club il y a 4 castes, les apprentis slaves dont tu fais maintenant parti, les slaves qui peuvent dominer les apprentis sous controle d'une personne de caste superieure, les apprentis maitres et les maitres. Le club est dirigé par un petit groupe de maitres dont nous faisons parti tous les 4. Bien sûr il y a des hommes et des femmes dans toutes les castes, et tes preferences sexuelles n'ont aucune importance, nous sommes soit hetero, bi, ou gay aucune difference ou discrimination, ce qui compte c'est ce que le maitre veut. Compris?" ..."oui maitre Christian"... "maintenant fou toi a poil apprenti..." à ces mots alex rougi ayant peu l'habitude de se deshabiller devant des inconnus. Christian l'attrappa par les cheveux "quand on te donne un ordre tu obeis immédiatement sans réfléchir, compris?" "oui maitre christian" et il commenca a se déshabiller. Pendant ce temps Christian appuya sur une sonnette et aussitôt une superbe blonde, top less les seins percés par des anneaux, un collier de cuir enserrant son cou, en porte jaretelle bas coutures et haut talons entra dans la piece et commença à ramasser les affaires d'alex pour les mettre dans un sac sur lequel le prénom Alex etait brodé. Instinctivement il voulu couvrir son sexe que la blonde reluquait, car bien que gay il avait toujours été intimidée par les filles mais il reçu une clac, ainsi que la blonde, "concentre toi chienne vero, tu n'es pas là pour te rincer l'oeil, va chercher ta punition auprès de maitre kevin" "bien maitre pardonnez moi", elle se mis a 4 pattes puis alla se placer a genoux devant kevin les mains derriere la tete, celui-ci lui mit directement une baffe et l'attrapa par les seins " alors comme ça on regarde la queue de qulqu'un qui n'est pas son maitre? Un apprenti soumis en plus! Quelle honte"... la blonde grimaça sans broncher... " tu recevras 10 coups de fouet tout à l'heure,... va te mettre en position d'attente!" La blonde repartie a quatre pattes se positionner dans un angle de la piece, jambes légèrement ecartées, mains dans le dos et regard baissé.
Christian repris," bon, chien va saluer tes maitres" alors qu'alex se deplacait en marchant, il fut attrappé par les cheveux, puis par les couilles et mis a genoux de force " a quatre pattes chien..." rouge de honte et de douleur alex alla se placer sans dire un mot devant james a la manière de vero. " bien... ça commence a rentrer" James se leva, fit le tour d'alex en commentant " bien joli cul et joli corps, musculature pas trop mal, le bondage devrait bien t'aller. Un peu de muscu à ton programme et tu n'en seras que plus baisable." Il se pencha sur alex, le pris par les cheveux et l'attrapa par les couilles en les étirants vers le bas, lui roula un grosse pelle. "waouw, sexe" s'exclama Kevin "vient me voir maintenant. Alex se positionne devant kevin qui l'inspecte avec plus de details, "ouvre la bouche, tires ta langue,...hummm jolie, je sens qu'il doit etre super fort en fellation..." "je te confirme encherit Christian. Kevin lui tate les seins "humm pas mal du tout aussi, ce sera facile pour le signe d'appartenance..." puis il lui enserre les couilles avec sa main pour les étirer vers le bas. Alex grimace, en emettant un petit bruit, ce qui lui vaut un bonne paire de clac. Puis kevin racle un beau glaviot crache par terre et lui ordonne de lecher, apres un moment d'hesitation kevin l'attrape par les cheveux et le force à lecher le glaviot au sol. "voila, c'est bien... qu'est ce que l'on dit a son Maitre?" "....euh merci Maitre Kevin?". A son tour Jack l'interpele "a moi, ... on va voir à quel point t'es une salope. Ouvre ta bouche et leche bien mes doigts...encore" en meme temps, jack retire le plug ce qui a pour effet de faire mouiller alex. Puis Jack lui fourre 2 doigts au fond de la gorge, alex s'etouffe mais recrache une bave bien visqueuse. Aussi Jack le plaque sur le canape et commence a lui lubrifier l'anus. Puis introduire un doigt. "vas y leche salope" puis Jack lui fourre 2 doigts dans le cul, alex emet un petit rale... " tiens on dirait qu'elle aime ça la salope." Puis 3 doigts, " a priori pas de soucis coté sodo, il faudra tenter un fist peut etre. Tiens ouvre la bouche" et jack lui fourre le plug dans la bouche et lui fait refermer.
Christian reprends la main, "bon aller assez amusé, vient la chien", alex le rejoint a 4 pattes. "debout!" Une fois levé, christian retire le plug de sa bouche pour le replacer dans son cul, puis lui attache les mains à l’aide de grosses menottes en cuir que presente vero sur un plateau sur lequel se trouve aussi une tondeuse. A l'aide d'une telecommande, christian fait descendre un cable d'acier auquel il attache les menottes. Pendant ce temps vero a posé les equivalentes à ses chevilles et les a reliées a de courts cables au sol. Christian manoeuvre et alex se retrouve suspendu à quelques centimetres dans les airs les jambes ecartées.
"vas y chienne vero, transforme nous ce pd en apprenti soumis" vero s'approcha tondeuse a la main et rasa alex des pieds au cou avec application.
"Et voila, nu comme un ver, pour te rappeler que les slaves n'ont rien, qu'il ne sont rien, chaque fois que tu franchiras cette porte tu te mettras à poil, et tu devras etre tondu pareil a toi de t'entretenir desormais. Rasage, epilation, tu as le choix des armes! Attention tu seras inspecté à chaque fois, et en cas de défaut tu seras sévèrement puni, compris?" "oui maitre Christian" alex commençais a se prendre au jeu et trouvait cela ludique. Apres tout le soumis ne doit penser à rien si ce n'est qu'a obeir, subie et faire plaisir a ses maitres.
"ah voici l'un de mes moments préférés!" Tous se levèrent et vinrent autour d'alex, toujours suspendu, en retirant leur ceinturon... " la correction!" Stupeur dans les yeux d'alex, alors qu'au meme moment, vero place un baillon boule dans sa bouche
"La correction, differente de la punition, est un principe fondateur du bdsm. Tout soumis se doit d'etre battu, car c'est sa destiné. Celles ci se fond avec divers ustensiles de plus en plus sophistiquées ou cruelles, par forcement douloureuses, mais cela fait parti de l'entreinement en quelque sorte". Et la corection,commence, plutot douce, les ceinturons sont à mi longueur. Afin d'en reduire la force. D'abord les fesses, puis les jambes, le ventre, les bras, les ceinturons, les longueurs s'allongent, le rythme ralenti mais les coups sont plus forts, de plus en plus fort... Soudain Jack dit " ok c'est bon là", alex est au bord de l'évanouisement, zebré sur tout le corps. On detache rapidement ces jambes puis on le redescent, on lui donne a boire... drole de gout...c'est pas que de l'eau puis on l'emène dans une cage se trouvant dans une piece attenante, ou on l'attache pas le cou et on l'enferme. Jack passe pour verifier son etat " ok tout va bien repose toi une heure...." il s'endore profondement, il avait été drogué.
Lorsqu'alex se reveille il est assis sur une chaise, le basin un peu en avant, les mains attachées au dossier, les pieds à la chaise, et les yeux bandés. Il reconnait la voix de Kevin qui discute avec Christian. "Voila, je vois que docteur Jack a encore fait des miracles, apprentissage suivant..." dit Christian " jeu de cire" a peine la phrase terminée qu'il senti les brulures des gouttes lui tombant dessus. C'est la première fois qu'il ressent cela. la brulure est mordante mais tres furtive il se tortille dans tous les sens et bondi lorsque la cire coule sur sa bite mais il trouve cela très excitant et bande comme un ane. le traitement dure jusqu'a ce qu'alex soit bien recouvert.
"Alors ça ta plus?" "oui maitre , merci maitre"... christian continu, le probleme avec la cire c'est pour la retirer, heureusement on a du personnel...vero?" Et aussi alex recoit un violent coup de martinet sur la poitrine... "oui vero adore retirer la cire "... les coups descendent progressivement et methodiquement au fur et à mesure que la cire se retire...
" stop "dit kevin " là ses seins sont bien dégagés on va lui poser des pinces" "bien maitre" répond vero en lui apportant celles ci. Kevin malaxe et étire les seins d'alex pour le préparer, puis pose les pinces aux deux seins lui arrachant un cri de douleur. Il reçoit une clac de kevin "calme toi, fait pas ta fiotte, tu verras c'est beaucoup plus douloureux quand on les retire". A ce meme instant il rescend que les pinces sont attachees et sont tirees vers le haut.Pendant qu'il disait cela, alex percoit la porte qui s'ouvre et une nouvelle personne qui entre. Quelques chuchotements, et se sont les coups de martinet qui repartent. Calculant la direction des coups il en oublie sa douleur aux seins et commence a craindre le martinet sur ses couilles, arrivés au niveau du pubis les coups cessent "t'a eu peur hein slave?" Ne repondant pas il recoit un coup de martinet "le maitre n'a pas entendu ta reponse!" Dit vero "oui maitre christian j'ai eu peur" ... " bien continuons" il sens que quelqu'un s'agenouille entre ses cuisses puis commence a retirer la cire de sa queue. La finesse des doigts la longueur des ongle et la subtile douceur inherente à la gente feminine le font penser a vero et soudain, il sent que la femme prend sa bite la porte à sa bouche et commence à le sucer. Cela à beau etre une femme, la situation est telle que l excitation monte et sa queue commence à gonfler. "tu vois qu'on est pas des sauvages dit kevin, le bdsm c'est le plaisir pour chacun, et chacun à sa maniere" ... "vous avez totalement raison mon maitre" entends t’il dire vero derriere lui !!! Mais qui est donc la mysterieuse personne en train de lui faire cette magistrale pipe, il commence a geindre, mais aucune reprimende ni coup de martinet,... il entant jack dire "tient mets une capote" et resent la femme lui mettre, cracher sur son sexe le porter à sa bouche puis monter sur alex et s'empaler dessus pas onde successive. Qu'elle ressenti incroyable, baisé par une femme sans savoir de qui il s'agit et sans pouvoir rien faire. Il resent une main qui s'agite pres de ces couilles, mais a priori pas pour les torturer. Il comprends que quelqu'un prépare sa partenaie pour une sodomie. Il sent le poid de la femme qui le chevauche augmenter. La femme tire sur les pinces de seins, il ne sait pas s'il pourra se retenir encore longtemps, d'un seul coup la femme émet un bruit roque suivi par un "ouuuui Christian, prends moi comme une chienne..." dans une voix déformée mais qui semble familière a alex sans qu'il ne puisse mettre un nom dessus. Le manège dure encore dix minutes et c'est l'explosion alex éjacule en premier suivi peu de temps par christian, et la femme qui jouie relachant plusieurs jets.
Puis elle dit "ok je valide la candidature de cette nouvelle recrue, tu peux procéder kevin". La femme se retire et kevin lui retire le pinces aux seins, alex pousse un cris "et oui ça fait plutot mal...”, et quelque secondes plus tard il ressent une profonde douleur au sein droit " voila chien' c'est ta première marque d'appartenance a notre club, un piercing au sein droit. Alex a eu le soufle coupé par la douleur, mais un coton imbibé d'un produit special est immediatement mis pour soulager la douleur. "Et maintenant ton premier galon d'apprenti" alex sens qu'un epais collier de cuir lui est attaché autour du cou. On le détache, et on le mene à 4 pattes par le collier dans la salle de la cage, ou il découvre un pilori pas très haut. On le positionne ou il se retrouve le cul en l'air.
D’autres personnes rentrent, "aller tu m'as excité ptit pute, je vais bien te baiser" il reconnait kevin qui sans plus de discussion le culbute. En meme temps il entend une autre personne avec ses tallon aiguille , s'approcher et lui donner des coups de martinet en riant. Puis elle s'arrete, passe devant le pilori, et lui pisse dessus, pendant que kevin jouis. Il se retire et sort les laissant seuls.
" ah il t'a bien bourinné maitre kevin hein" et en disant cela retire le bandeau d'alex, ses yeux sont troubles il voit des bottes en cuir a talons, des bas une guepiere,... il sursaute et manque de s'etouffer..."Leaticia!!!???" ""Hahahahahahahah eh oui alex t'es pas rapide à comprendre. Merci pour le cadeau tout a l'heure, j’ai toujours revé qu'on baise ensemble, voir tu aurais pu rejoindre le club comme maitre, mais la fois ou tu m'as donné ton mot de passe pour que je verifie le dossier d'un patient, j'ai trouvé tes photos, tes sites, j'ai hacké tes comptes, on t'a tracé durant 2 mois.... quel plaisir, le beau male se revele etre une salope... donc maintenant, c'est mon tour de te baiser"...
Sur ces mots elle chausse un gode ceinture et encule alex avec violence.
Fin
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Chapitre 2
Alex a executé les instructions données par son maitre chanteur et ce n'est pas sans honte et excitation qu'il s'est photographié léchant son sperme a meme le sol. Un sms l'avait felicité en retour, lui ordonnant d'aller prendre une douche mais sans possibilité de retirer le plug. Consigne qu’il avait prudement suivi. Il avait ensuite brievement diner d'une soupe puis etait allé se coucher, avec en permanence cette situation qui trotait dans sa tête... et dans son cul. Impossible de trouver une echapatoire. Vers minuit il avait essayé de se revolter en retirant son plug mais il avait recu un sms dans les secondes qui suivirent "ce serait dommage que tes collegues decouvrent en fond d'ecran une photo de toi en se connectant à leur PC" et aussitot il avait remis le plug. "attention, joues pas avec le feu". Difficile de s'endormir. Nuit horrible.
Ça vibre à répétition, il s'eveille en sursaut et realise que c'est le plug qui vibre... aussitot il recoit un sms "depeches toi, tu vas etre en retard au cabinet! Et n'oublies pas les consignes de ce matin douche et nettoyage de cul et de plug avant de le remettre". Et oui..., il est tard, il risque d'être en retard s'il ne se dépèche pas. Sans reflechir, il saute du lit prend son petit dej, la douche le plug, en prenant soin de suivre les consignes de temps. Il est prêt et part au bureau dans la précipitation. Il arrive a l'arrache peut de temps avant son premier client. Il croise Melanie dans le couloir... "ben dit donc, salle nuit on dirait et salle guelle ce matin, tu vas faire peur à ta cliente..." dit elle en partant dans un éclat de rire de concert avec Leaticia prenant son café ... sympa les filles!
La matinée se passe difficillement mais une fois bien calé et une position trouvée, il a reussi a oublier le plug, qui d'ailleurs n'a montré aucune envie de vibrer. Il est midi, et Alex part avec les filles et Paul manger un bout. Gérard est resté pour préparer son premier rendez vous de l'apres midi. Apres tout cela l'aidera peut etre a reprendre du poil de la bete... chacun est assis et commence tout en discutant lorsque le plug se met à vibrer, par secousse successive allant crescendo. Alex manque de s'etouffer, et devient tout rouge... "ben ca va pas Alex, quelque chose qui ne passe pas?" Demande Leaticia?" Alex a l'impression que tout le monde dans le resto entend ces vibrations. En plus, il ne sait pourquoi mais la situation l'excite et il commence a bander. Leaticia dit " c'est ton telephone Alex que l'on entant vibrer?"... "euh...." Un sms arrive "va te branler salope" a cette lecture, Alex sent qu'il bande encore plus "ah oui tu as raison... excusez moi je dois m'absenter quelques instants", il se leve de table le pantalon peu discretement gonflé par sa queue pour se diriger vers l'interieur du restaurant. Commentaire de Melanie, "ah oui, là je le vois bien vibrer son portable..." aussitot tous eclatent de rire, Leaticia ajoutant "on a même envie de décrocher pour lui. Le plug a continué de vibrer de plus en plus fort, arriver dans les toilettes, Alex s'enferme baisse son jean et son slip et commence a s'astiquer... bzzzz sms " et n'oublie pas de lecher ton foutre apres!". le plug lui procure tellement de plaisir combiné avec la branlette qu'il ne tarde pas à jouir. A peine fini que le plug se met a vibrer tellement fort que cela en est douloureux, bzzz sms "a genoux et leche ton foutre slave" Alex se met a genoux et leche tout le foutre sur le sol a peine propre. Le plug s'arrete. Alex se rhabille se nettoie le visage et la bouche au mieux et rejoint ses collegues a table. En le voyant arriver et en matant son jean, tout comme melanie, leaticia ironise "Ah, je te sens soulagé"... "ah Ha Ha..." dit alex. "bon on ta commandé un choux a la creme en dessert, je pense que tu adores ca!".
Une fois le repas fini, ils rentrent pour reprendre les rendez vous... rude journée aujourd'hui il finira le dernier. L'apres midi se passe sans soucis, bien qu'un peu fatigué il reussi a se concentrer. Un café a 5 heures et c'est reparti. Il a pris un peu de retard, il est 19h40 et c'est son dernir patient avant le week end. Il regarde le dossier que Leaticia lui avait posé en debut d'apres midi... non le nom ne me dit rien. Il ouvre la porte de la salle d 'attente et salut son nouveau patient. Bonjour Monsieur Grimaud, c'est a nous. Comme d'habitude il observe celui ci se lever et commence a se créer une image mentale de sa personalité et de ces maux probables. Type grand, costaud, musclé même, mine patibulaire (mais presque....), mais pas désagreable, tout droit sorti d'un film d'espionnage!. Il sourit discrêtement à cette pensée, et tend la main a Mr Grimaud, qui à son tour lui broie litéralement la main. "Enchanté mr Christiaaaaann Grimaud". "Je vous en prie prenez place, et raconté moi ce qui vous ameme?" Dit Alex en s'asseillant. "je pense que vous allez pouvoir m'aider" répond Grimaud en lui tendant une grande enveloppe blanche.
Alex prend et ouvre l'enveloppe, la photo de lui hier soir lechant son foutre sur le sol. Le sang d'Alex ne fait qu'un tour il hurle "salaud" et saute quasiment par dessus son bureau se precipitant sur Grimaud pour l'étrangler. Au dernier moment, celui ci esquive sur la droite assaine un atemi dans le foi d'alex, et lui fait un croche pied. Pris par son élan ce dernier s'écrase lamentablement au sol, accusant le choc et la douleur dans les cotes. A peine au sol, Christian est déjà sur lui lui tordant le bras dans le dos. "Alors ptit fiote on veut faire le malin" dit il en l'attrapant par les cheveux et lui cognant la tête le sol. "Tu ne peux rien contre moi, il faut que tu comprennes que tu es mon esclave" en même tant qu'il prononçait ces paroles, Christian sorti une paire de menotte qu'il passant a ses deux poignés en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. "mais qu'est ce que vous voulez à la fin...?”
" c'est tres simple on te l'a dit 10 fois mais tu ne veux pas l'admettre. On ne veut que ton bien et ton accomplissement. Nous sommes un club bdsm tres fermé et nous recrutons nos membres qu'apres beaucoup de recherches et de préparations. Tu devrais etre flatté d'avoir été selectionné. Nous te suivons depuis un ptit moment et nous avons analysé ton profil avec soin, et nous s'avons tres bien que ce que tu veux c'est de te faire dominer... ton profil psychologique montre même que tu aimerais devenir esclave d'autres mecs qui t'utiliseront, te baiseront, t'humilieront.... mais pour nous pas de honte à cela, puisque cela te fera plaisir. C'est du donnant donant quoi. En plus t'es gay tu aimes etre passif voir traité comme une salope, et tu as une grosse queue, ... des comme toi on en manquait... alors qu'est ce que tu en penses?"
Accusant le coup de ce qu'il vient d'entendre il baffouille, Christian lui met une clac "ah je vois que ca rentre pas vite au cerveau... attends je vais un peu t'aider" il retourne Alex sur le dos, baisse son pantalon et lui fourre sa queue dans la bouche. Alex manque d'etouffer de surprise, meme si c'est plutot un pro dans ce domaine. Christian lui baise litteralement la gueulle et commence a bien raler. Alex se controle pour ne pas ettoufer. " tu m'excites bien toi...., tu suces vraiment comme une salope... on va voir ton cul maintenant, je suis sûr qu'il est pret à me recevoir." Christian saisit Alex et le balance a plat ventre sur son bureau puis lui baisse son pantalon et lui arrache son slip tel une bête sauvage, et lui fourre dans la gueule. Alex panique pour la suite, mais entend Christian lui dire qu'il va mettre un preservatif.
Il retire le plug du cul d'Alex dans un bruit et fourre sa queue dans son cul, celle ci entre sans difficulté le plug ayant fait son ouvrage...
Christian laboure alex pendant 15minutes tantot le tenant par les cheveux, tantot lui mettant les doigts dans la bouche et finalement en lui mettant son pied sur la tete tout en l'insultant régulièrement. Alex est pris de tremblement, Christian redouble la pression et tous deux finissent par jouir en meme temps. "T'as aimé ça ptit pute hein? " lance Christian à Alex qui fini par décrocher un timide oui. A peine sa queue retirée que Christian replace le plug dans le cul d'alex. Chrisitan saisit alex du bureau le met a genoux devant lui et demande a alex de bien nettoyer sa bite. Vaincu celui ci s'execute. Puis Christian couche alex au sol et lui pisse dessus. " fait pas ta bourgeoise, on sait que tu aimes ça...et boit bien tout..." alex humilié de savoir tout ses secrets connus s'execute comme un bon soumis qu'il devient devant cet inconnu.
"bon voila le topo alex, demain c'est le week end. au dos de la photo de l'enveloppe tu trouveras une adresse ou te rendre a 14h sans faute. Tu repartiras dimanche soir a 18h00. Ton premier dressage de slave se fera durant ces deux jours. Inutile d'amener des affaires de change tu seras a poil durant ces deux jours...compris?"
"Euh, mais, demain j'avais" Christian lui assene un coup de pied
"ta gueule esclave... t'a pas le choix, tu ramenes ton cul demain a 14h... et pas la peine de prevenir la police ou quoi, il y a de nombreux membres dans notre club et ton dossier est partagé prêt à etre diffusé en cas probleme. De toute manière je ne suis pas inquiet on sait que tu aimes cela et que tu comprendras qu'il s'agit d'une opportunité pour toi d'être dans un club select, plutot que d'aller baisouyer a droite a gauche. Les salopes dans ton genre finissent toujours par aimer a etre slave au sein de notre groupe. Tu feras d'ailleurs connaissances d'autres prsonnes qui participeront a ton dressage. A demain. Tu peux m'appeler Maitre Christian. Compris?"
Alex toujours interloqué, recoit de nouveau un coup de pied " compris?" ... "oui" ... re coup de pied "oui Maitre Christian" ..."a bien, t'apprends pas vite, mais on corrigera tout cela demain"
Tient je pose sur le bureau les cles des menotes a demain.
Sur ce il quitte le cabinet, laissant alex couché mains attachées dans le dos, pantalon en bas des genoux et recouvert de pisse.
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Endormie tu es.
Tu te prélasses, épanouie, désirable.
Je pose ma main sur ta peau encore ruisselante de ta douche du matin.
Sur ton visage un bien-être apparaît.
Je descends avec légèreté sur ta poitrine.
Tes yeux mi-ouverts, mi-fermés soupirent.
Devant ton corps de femme, je frémis.
Je deviens la passagère de tes formes que je mène avec prudence.
Nous sommes toutes deux attentives à nos sens.
A nos désirs indécents, à nos envies troublantes.
La finesse de tes caresses me renverse.
Je fais rougir ta peau de délices pour arriver jusqu'au pli de tes cuisses.
Comme une amante sans merci.
On se consume, on y prend goût, on se frôle.
Plaisir inconnu qui nous porte.
Ma bouche gorgée de miel te fait tressaillir.
Je m'égare c'est fou, c'est fou.
J'erre sur ta chair rosée qui me conduit dans le creux de ton calice.
Fléchissement, secousse, respiration haletante, éclipse de nos corps.
Nos cris parfument les murs de plaisirs
Ta bouche épouse mes seins humides qui chuchotent.
Nos baisers sont si ardents, comme un feu qui s'éveille.
Sous le langage de nos langues qui ne veulent pas se taire.
Je me blottis aux creux de nos vagues.
A l'endroit, à l'envers.
Libres sont nos boutons d'or qui parlent sous nos langues.
Tel un cyclone de florilèges.
Sous nos médaillons ambrés
On peut entendre des pluies de vérité, des pluies d'encore.
Enlacées entre nous, nos vies se font oublier dans un ailleurs de mots tendres.
En transparence, la délivrance de nos corps à corps nous éclabousse.
Parenthèses de notre jardin sauvage où nos peaux s'harmonisent.
telles des chrysalides en papillons.
Nos yeux mouillés par les larmes indisciplinées, le coeur léger, on se laisse aller.
Symphonie érotique où tu es ma reine.
Je n'en fais qu'à ma tête, j'ai juste envie d'un sans interdit.
Avec toi comme seul paysage.
A la lisière de l'extase, on se regarde, on se sourit sans rien dire.
Entre femmes.
Baisers de velours.
Caresses parfumées.
Le 23 octobre 2015
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Sur appel de ma Maîtresse, je serais à ses pieds pour relever le défi noisettes et la servir de mon mieux. A ces simples pensées je suis fou de joie
Ce quatorzième défi a déjà une signification toute particulière alors le relever devant Ma Maîtresse est un challenge des plus motivants. Je reçois un ordre, j’exécute. C’est le fondement même de la soumission. Entre chaque ordre, soit marcher avec mes chaussettes remplies de noisettes, soit m'asseoir dessus, l'un ou l' autre 20 mn à chaque fois, je reste aux aguets. Toute mon attention est suspendue à ces injonctions brèves et autoritaires que je reçois sans le moindre préavis, où que je sois et quoi que je sois en train de faire. Ma Maîtresse m’imprègne de sa domination et ma liberté n’existe plus, je suis sa marionnette qu’Elle fait vivre comme bon lui semble et pour son plus grand plaisir.
Ma coquille est vide si je n’ai pas la pression de Maîtresse sur ma tête. Aujourd’hui, être à ses pieds me fait revivre.
Maîtresse m'a préparé un coussin de noisettes qui ne me quittera pas que ce soit assis ou coucher.
Je vais devoir courir avec des chaussettes pleines de ces petits fruits mordants. La douleur est difficilement soutenable mais les exigences de Maîtresses sont sacrées alors je me donne à fond.
Son petit sourire témoigne que ma douleur satisfait son délicieux sadisme.
Plus tard, Maîtresse me transforme en bougeoir.
A genoux, Elle m'installe les bougies sur les mollets, la tête m'interdisant tous mouvements. Ma concentration est intense. Autour de moi, Maîtresse devient un voile qui me frôle délicatement. Je ne ressens que son souffle délicat et la chaleur des bougies qui m'entourent.
Je ferme les yeux pour ne pas être tenté de suivre les déplacements de Ma Maîtresse. La privation de la vue exacerbe les autres sens qui se concentrent à leur tour sur mon entourage.
Mon subconscient est focalisé sur mon équilibre pour ne pas décevoir Ma Maîtresse.
Elle décide à ce moment de déplacer son bougeoir.
Je me retrouve couché sur le dos, genoux pliés où deux grosses bougies sont posées en équilibre par Ma Maîtresse.
Mon ventre, mes mains deviennent vite un réceptacle pour de nouvelles bougies. Maîtresse me transforme en objet et, en tant que tel, l'immobilisation est la règle. Je dois me concentrer intensément et je perds un peu pied.
Maîtresse me ramène sur terre en introduisant trois longues bougies dans ma bouche. L'appréhension de brûlure de ma bouche me gagne mais rapidement je m'aperçois que la cire se fige au contact de la salive. J’en ai bientôt plein la bouche
Maîtresse arrive au terme de son tableau de Maître et peut profiter de son bougeoir.
La cire coule alors sur mon ventre, sur ma barbe, mes pommettes enfin sur mon visage m'obligeant à fermer les yeux. Je perds un peu pied à nouveau mais Maîtresse ne me laisse pas très longtemps en dehors de son tableau.
Maîtresse éteint les bougies, Elle retire son bas pour un face sitting décoiffant ou plutôt "décirant".
Son sexe frotte ma bouche, mon nez. Épisodiquement j'entrevois son dos, Elle est belle, svelte. Je suis excité à cette vue. Ses lèvres viennent de nouveau lécher ma bouche, je ne peux m'empêcher de les aspirer. Maîtresse gronde " Rnby, tu ne te sert pas sans permission! ". Je suis confus, honteux. Je bredouille des excuses mais la tentation était terrible et je n'ai pas su résister.
La culpabilité m'envahit, je suis tellement mal à l'aise qu'un trou de souris me suffirait pour m'enfuir ! Moment de grande solitude. Et puis mes sentiments ne sont pas la priorité. Maîtresse continue avec grâce à me libérer de la cire par ce face sitting continue au rythme de la musique. Maîtresse s'étend sur moi, reviens en arrière arrachant la cire par sa seule glisse.
j'aime ces moments où je dois m'effacer, n’exister qu'en tant qu'objet pour le seul plaisir de Ma Maîtresse.
Peu de douleur, mais une concentration extrême pour devenir ce que veut Ma Maîtresse.
Elle m’entraîne dans la baignoire pour une douche dorée abondante. Maîtresse me fait boire son urine, m'asperge de sa pisse. C'est un moment où se mêle humiliation et fierté de recevoir ce liquide divin puisqu'il est le cœur de Ma Maîtresse.
S'ensuit une toilette à l'eau froide qui me glace. Je tremble comme une feuille au vent. Mais Maîtresse est complaisante, elle me laisse finir à l'eau chaude ; je revis.
Le réconfort est de courte durée car Maîtresse m'appelle déjà depuis le salon...
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Une soirée presque parfaite
I
Le télétravail a du bon. Quelques courses entre midi et deux, de la liberté pour organiser ma journée plus ou moins comme je l'entends. Aujourd'hui ce sera organiser, préparer, cuisiner. Je veux que la surprise soit totale. Et ma princesse aux anges. Même si c'est un Démon...
Allez je m'étais dit 16 heures, aujourd'hui je tiendrai parole quoi qu'il arrive. Ou presque. Une rose rouge sur son oreiller. J'essaie d'imaginer son sourire quand elle la verra. Elle se déshabillera puis filera à la salle de bain attenante. Elle tombera sur les pétales de roses, multicolores, au sol. Avec les sels de bains à la rose, le visuel sera parfaitement complété par l'odeur. J'espère juste qu'elle sera ponctuelle. A quelle heure faire couler son bain pour qu'il soit à température idéale quand elle arrivera ? 18H30 est son heure et j'espère avoir habilement hier soir sondé sa journée pour ne pas être surpris. 18H15, ce sera bien. J'aère la chambre, le lit est impeccable tiré, rien ne traîne, nickel. J'essaie de penser à tout pour qu'elle soit bien.
Bon cuisine. Les Saint Jacques du poissonnier étaient magnifiques. Je vais refaire le beurre au cerfeuil avec les noisettes concassées. Ca changera de la fondue de fenouil qu'elle adore aussi. Mais ça c'est fait depuis ce matin, au frais et hop. Les feuilletés aux baies et parmesan pour l'apéro, ce sera au dernier moment de les mettre au four, les servir chauds. Bon ça c'est une première, j'espère bien doser les épices. Le champagne est au frais, rosé millésimé, comme elle aime, le Corton Charlemagne, son blanc préféré également, parfait. Je préparerai le cocktail pendant qu'elle se détendra dans son bain : un fond de Grand Marnier, une framboise surgelée, champagne brut, elle va adorer. Bon mon dessert : une tarte citron meringuée déstructurée, c'est ce qui me demandera le plus de temps, en route. Balance, matériel, ingrédients, tout préparer, être organisé, se souvenir des cours...
Pétard 17h45 et je termine juste de monter mes verrines. Allez zou, au frigo. Ce n'est pas ma spécialité mais faire une belle table : le service émaillé noir et or récemment acquis est superbe, un chandelier ornée de jolies bougies rouges, ne lésinons pas. De jolis verres. Voilà, parfait. Préparer les allumettes, pour le dernier barbecue je les ai cherché 10 minutes. Pour un peu on mangeait la côte de boeuf crue... Je vais cueillir quelques branches de houx dans le jardin, un peu de verdure manquait sur cette table.
Bon récapitulons : repas, check ; table, check ; déco, check. 18H15, plus qu'à me changer, ma tenue de télétravail n'étant pas celle qui lui plaît le plus. Ce nœud pap là elle adore. L'image du miroir me convient pendant que je mets son bain à couler. Pas le choix, je dois bien faire avec.
La voilà qui arrive déjà, elle a encore du faire péter tous les radars en revenant... Vite le four à préchauffer, lui ouvrir la porte quand j'entends ses pas sur les dalles de l'entrée. Son sourire m'indique qu'elle a vite compris en me voyant. Elle déjà habituée ou quoi? Il reste ma meilleure récompense ce visage qui change d'expression instantanément après la fatigue de la journée. Aucun mot superflu, un baiser, je prends son manteau et lui ouvre la porte de la chambre. Elle est de dos mais je sais qu'elle sourit. Je suis retourné en cuisine enfourner mes feuilletés après les avoir doré au jaune d'oeuf en l'imaginant sans grand risque de me tromper. Elle s'effeuille comme chaque soir, toujours un spectacle pour moi prend son bouquin du moment et se glisse dans la baignoire en appuyant sur le programme des bulles douces, accompagnées d'une lueur bleutée qui irradie dans toute la salle de bain. Je me demande juste ce qu'elle a mis en musique de fond.
Voilà tout est prêt, je bous d'impatience : le plateau avec le seau à champagne et les coupes est prêt, j'espère que les feuilletés à peine tièdes lui plairont autrement que par leur aspect doré et croustillant. Pas de raison. J'entends du mouvement. Quelle tenue va-t-elle choisir ce soir? Ange ou Démon? Je baisse la lumière tamisée du salon donnant sur le lac où deux cygnes majestueux et indifférents passent tranquillement. J'entends ses talons qui claquent, la porte de la chambre s'ouvre. Ma princesse rentre en scène. Waouh. La soirée s'annonce... Je n'ai plus de mots tellement elle est magnifique.
II
Ses bottines noires brillantes aux talons aiguilles lui confèrent une démarche de Reine. Oui ma princesse est devenue Reine. De mon cœur. De mon corps. De mon âme. Mes yeux lubriques remontent le long de ses jambes magnifiquement mises en valeur par ces bas résilles auto-fixants à large maille jusqu'à son string en satin qui semble si doux. Je ne sais que trop combien son Mont de Vénus l'est plus encore. Noir c'est noir ce soir : le corset assorti qu'elle a du avoir du mal à fixer marque exagérément sa taille irréelle pour le coup et produit l'effet inverse un peu plus haut en faisant ressortir diaboliquement ses sublimes seins. Deux splendides collines naturelles surmontées de tétons roses dont l'un pointe le bout son nez. A croquer. Une autre fois, car ce soir, je suis sien. Seul son désir compte. La claquement de métronome de ses talons au sol me transporte déjà. J'avance avec un cocktail champenois de chaque main, mes yeux azur ne quittant pas ses yeux saphir. Comme un copié collé. Une pierre précieuse ma princesse. Nous trinquons à ce magnifique cadeau que la vie nous a fait. Que nous sommes allés chercher aussi. Rien n'arrive par hasard.
Tandis qu'elle porte ses délicieuses lèvres à son breuvage préféré, mes mains sur ses hanches, je glisse le long de son corps de rêve. Des miens en tous cas. Et depuis le premier jour. Avant même de l'avoir vue. Comment est-ce possible... ? Déposant un chaste baiser sur la peau si douce de mes deux merveilles préférées, je me retrouve naturellement, presque sans m'en rendre compte à genoux devant elle. Cherchant ses yeux par gourmandise, puis collant ma tête contre son ventre satiné, comme à l'écoute, je l'enserre de mes bras. Je ferme les yeux. Caressant à peine, totalement involontairement bien sûr, ses fesses rondes et fermes, si douces... Elle ne bouge pas, m'accordant ce plaisir dont je ne saurais évaluer la durée. Mais même des heures seraient trop courtes. Un claquement de son talon au sol me rappelle que ce n'est qu'un début. Comme toujours aucun besoin de mot entre nous pour nous comprendre: j'embrasse le cuir de ses bottines, le lèche avec gourmandise, suçotant même l'aiguille qu'elle met à ma portée. Je sais que cela l'excite terriblement. Moins que moi.
Elle me relève de mon acte d'allégeance d'un doigt sous mon menton, jusqu'à ce que nos regards fussent à nouveau à la même hauteur. Ses yeux me sondent, je me sens nu malgré son regard assuré autant que rassurant. Je suis sa chose.
_ J'ai faim, me déclame-t-elle avant de se diriger vers le canapé en cuir blanc qui lui tend les bras pendant que je vais chercher notre plateau de feuilletés. Je le dépose cérémonieusement devant elle, avant de m'asseoir à ses pieds. Elle si belle ! Elle dévore deux canapés coup sur coup. En porte un ma bouche. Je lèche sa main, reconnaissant.
_Masse mes pieds, ma journée fut éreintante.
Je zipe délicatement pour ne risquer de pincement la fermeture éclair située sur le tendon d'Achille, dépose sa bottine. Je la regarde.
_ Evidemment il faut enlever mon bas...
Je l'adore. Elle sait comme personne allier nos plaisirs, penser au mien sans le moins du monde renoncer au sien. Mes mains glissent le long de ses jambes galbées de sportive, frôle le string dont je perçois la douceur soyeuse. Je me rends compte qu'il est déjà humide. Le bas descend, sans être roulé, et fini sa course sur mon épaule. Son adorable peton menu reposant sur ma cuisse j'étire chaque orteil, masse la voûte plantaire, sa cheville souple. Je suis toujours ébahi par la douceur de sa peau. Je remonte jusqu'au mollet, je sais qu'elle apprécie ; je prends mon temps, qui ne compte plus d'ailleurs. Je termine en déposant un baiser sur le dessus de son pied. Son sourire me montre sa satisfaction alors qu'elle me tend l'autre jambe.
III
Ses yeux mi clos pourraient donner à croire ma Princesse assoupie. Ses orteils curieux cherchant et trouvant aisément une certaine proéminence sur mon pantalon m'indiquent le contraire.
_ J'ai faim, ça sent bon...
_ Je vous abandonne 5 minutes Princesse et nous passons à table.
Tandis que ma belle achève de se détendre je file mettre la touche finale à mon repas.
_ Je vous invite à passer à table Princesse, tirant la chaise pour ma belle.
_ Hop hop hop, pas si vite mon ange, tu reviens ici et tu te déshabilles, totalement.
Durant mon effeuillage elle pose bruyamment sur la table basse un rosebud inconnu, bleu saphir.
_ Assorti à tes yeux mon ange. Tu vois moi aussi j'ai mes petites surprises...
Une tape sur ses genoux m'indique la position qu'elle attend de moi. Son doigt inquisiteur lubrifié par ma propre salive entreprend une exploration intime.
_ Détend toi, accompagné d'une tape gentillette sur la fesse m'excite terriblement. J'adore quand elle me parle doucement, un murmure à peine audible, des pires pensées traversant son esprit aussi fécond que dévergondé, pour notre plus grand plaisir à tous les deux. Le rosebud rentre difficilement, faute d'habitude. Il ressort, revient, est remplacé par un doigt, puis deux, puis revient, comme pris d'une vie autonome. Enfin il semble en place, je souffle.
_ Je vais décupler son efficacité, éveille mon inquiétude. Justifiée quand une sérieuse fessée commence. Je crispe mon postérieur, à broyer l'objet exogène qui ne se déformera pas lui, combat perdu d'avance. Quand les claques sur mon cul écarlate cessent enfin, je ne sens effectivement plus l'engin. Mais ma croupe oui ! Pétard elle n'y est pas allée de main morte. Comment savait-elle que je désirais cela, mieux que j'en avais besoin? Peut-être est-ce plus simple que cela, juste une envie subite coïncidant avec mon attente. Au diapason, comme d'habitude. Comme depuis le premier jour, la première minute, la première seconde. Nous sommes capables de finir les phrases l'un de l'autre. L'impression de s'être toujours connus. Aucune soumination, les envies de l'un coïncidant juste à la perfection avec les besoins de l'autre. Magique. Invraisemblable. Mais réel.
Je me dandine une bonne partie du repas sur le siège que je trouve pourtant habituellement confortable. Ce qui l'amuse grandement. Le rosebud inhabituel n'y est pas pour rien non plus. Le dîner se déroule pour autant sans accrocs, ravissant ma belle, moins que moi. En connaisseuse elle a apprécié le grand cru blanc et le reste. Bon je n'aurais certes pas eu une attitude vatelienne en cas de critique, mon égo est au dessus de ça, mais pour elle, je voulais une soirée, et au premier chef un repas, en tous point inoubliable. En attendant la prochaine. Où j'essaierai de faire mieux. Ou différent. Parce que ma princesse mérite bien plus qu'un repas type Saint Valentin une fois l'an. C'est une de mes façons de lui signifier combien je suis heureux depuis qu'elle a changé le cours de mon existence. Nous sommes encore loin de la routine de toute façon en ce domaine comme en bien d'autres. Quelle magie que cette période bénie!
_ Vient commencer ton dessert.
Je glisse sous la table et découvre son string en satin noir déjà humide, ses cuisses fuselées écartées juste pour ma place. A peine en position, elle les resserre autour de moi, dans une prison dorée. Je ne fomente d'ailleurs pas la moindre tentative d'évasion. Détenu par elle jusqu'à la fin de mes jours est mon souhait. Ma langue la lèche à travers le tissus. Déjà imbibé de son goût délicieux que j'ai appris à reconnaître entre mille. J'allais l'écarter mais ma belle se prend au jeu. Mieux elle me guide, comme me fournissant un mode d'emploi.
_ Plus haut, oui descend sur toute ma fente, encore...
Ses mains caressent mes cheveux dans un geste tendre autant que possessif.
_ Rentre là un peu, hummm Redescend. Oui encore comme ça; baise moi avec ta langue comme avec ta jolie queue mon ange...
Sa voix change, puis s'éteint, au fur et à mesure que l'étreinte de ses cuisses se resserre sur mon cou, que ses doigts se crispent sur me crâne. Je m'applique, varie, accélère puis ce cris que je connais si bien déchire le silence de la salle. Animal, venant des tripes.
J'ai à peine finit qu'elle me tire de sous la table et me redresse vers elle, m'embrassant sauvagement, puis léchant mon visage comme une chatte, comme récupérant chaque goutte de son élixir de ma jeunesse retrouvée. J'aime quand elle se laisse aller ainsi, naturellement, à ses instincts, ses pulsions, ses envies...
IV
_ j'ai cru voir mon dessert préféré mon ange ?
Le sourire presque enfantin éclairant son doux visage me fait fondre, comme à chaque fois. Trop facile, pas sport. Mais si bon... Sa capacité à changer d'expression en un quart de seconde me sidèrera toujours.
Je sers à mon élue sa verrine de tarte au citron meringuée destructurée, revisitée à ma façon. Un verre de vin de paille du Jura aux arômes exotiques se mariant à merveille. Elle ne pipe mot, tout à son plaisir. Hédoniste autant qu'épicurienne, elle est capable de ressentir un vrai plaisir dans son acte présent, bien au delà du sexe. Quasiment un plaisir physique. Elle aime ce moment sublimé par la musique douce qui nous accompagne, donnant un côté vaporeux à cet instant suspendu. Jouissif.
_ Tu m'as gâtée mon ange, à mon tour. Pousse la table basse du salon et attends-moi à 4 pattes sur le tapis, tu regarderas le lac en face, interdiction de tourner la tête.
En position, l'attente me semble longue. Puis interminable. Puis... La porte de la chambre s'ouvre et j'entends à nouveau le délicieux claquement de ses talons au sol. Tout à coup je suis moins pressé... Je ne peux m'empêcher de voir son reflet dans la baie vitrée et nous nous en rendons compte simultanément, partant de concert dans un éclat de rire coutumier. Les même délires, qui seraient déstabilisants pour d'autres. Pas pour elle. La surprise étant éventée elle se présente devant moi, harnachée d'un god ceinture dont j'ignorais jusqu'à l'existence dans son attirail. Je ne puis m'empêcher de la remercier intérieurement pour sa taille raisonnable. Elle dépose devant moi un single tail. Je frissonne devant le double inconnu.
_ Tu préfères quoi ?
Mais quelle question sadique ! Devoir choisir c'est en outre devoir avaliser ma peine. La peste ou le choléra ? Et en même temps les deux m'attirent. Elle le sait, le devine. Mon hésitation l'amuse et elle croit bon de piétiner son homme à terre à assénant :
_ … En premier je veux dire!
Mais elle pire que je croyais! Pire que moi c'est dire. Son rire cristallin m'achève. Je sais que cela l'amuse follement. Et par la même moi aussi, comme toujours.
_ Gardons le meilleur pour la fin...?
Une façon comme une autre de ne pas répondre, la forçant au choix, quitte à prendre un risque. Je n'aimerais pas finir par le fouet. Bon possible que je n'aimerais pas commencer par là non plus en fait!
Je n'avais pas vu le foulard de soie posé négligemment sur son épaule, qu'elle noue délicatement autour de mes yeux. Je n'entendrai plus un mot non plus, ignorant jusqu'à la dernière seconde son choix. Un silence, des bruits que je suis incapable de déterminer, un peu perdu, En délicieuse perdition, mon attente. Un sens occulté, les autres décuplés paraît-il. Sous réserve d'une minimum de lucidité et d'un cœur qui ne bat pas à tout rompre à mon avis. Le claquement dans l'air, plutôt éloigné de moi m'indique son choix.
_ Seulement 5 ce soir mon ange...
Son murmure à mon oreille me transporte, comme toujours. Me rassure. J'y puise ma force. De toute façon désormais elle est source de tout pour moi.
Etrangement je pense à ce qui sur le moment devrait n'être qu'un détail : je n'ai jamais eu de marques. J'en ai déjà fait. C'était la fierté de mes soumises. Décidément je ne comprendrai jamais. Ma réflexion philosophique à deux balles est interrompue par le premier coup, visiblement retenu. Je le ressens pourtant psychologiquement avec une extrême violence. Rien de négatif. Juste mon entrée dans un autre monde. Celui dont je cherche, plus ou moins inconsciemment, à pousser la porte depuis des années. Encore une chose que je dois à ma Princesse. La liste s'allonge.
Puis un second, elle semble prendre ses marques. La douleur est déjà là, quelle mauviette je fais ! Trois. Outch, bon heureusement ce ne sera que 5.
_ Au fait tu n'as pas compté?
_ Vous ne m'aviez pas demandé Maîtresse Princesse.
_ C'était une évidence. On repart donc à 0.
Nan mais quelle mauvaise foi !!! Je suis vert. Et j'adore en même temps. Sa fraîcheur, comme une espièglerie enfantine. Mon bain de Jouvence.
V
Il est clair que les coups furent léger, pourtant … Quel engin diabolique. Je n'ai jamais été aussi soulagé de prononcer ce « 5 » dans un soupir de soulagement. Dans ce noir total, je ressens pleinement ces zones dans mon dos, chauffées à blanc, au rouge plutôt, et celle épargnées. La brûlure dure bien après que les coups aient cessés, une découverte. Sans vraiment les entendre je sens des pas sur le tapis, puis une caresse, douce apaisante. Puis des ongles ! Je la maudit sur mon épiderme à vif ou du moins me semblant tel. J'ai hâte de le voir en fait Regarder enfin ces fameuses traces. Puis des baisers sur mes chair meurtries. Elle est diabolique pour alterner le chaud et le froid avec une pertinente perversité. Ces mots susurrés à mon oreille m'emmènent loin, si loin. Je les entends à peine, les comprends encore moins. Toujours est-il qu'il me font un bien fou. Un baiser sur mes lèvres m'achève.
_ Bien passons aux choses sérieuses.
Ah bon, ce n'était pas sérieux là ? Si le but était d'augmenter mon angoisse, carton plein. J'ai beau savoir qu'elle joue, j'appréhende. Peur de la décevoir. Peur de me décevoir. Crainte de mesure la distance entre fantasme et réalité . Elle m'enlève mon bandeau, mes yeux se réhabituent vite à la lumière tamisée. Elle est là devant moi debout, impressionnante harnachée ainsi. Je me sens petit, aux pieds de ma princesse.
_ Suce !
Quelle économie de mot. Elle joue le jeu à fond, j'aime ça. J'avais peur que notre complicité, nos sentiments ne bloquent certaines choses, nous empêchent de nous livrer à fond. C'est le contraire et j'en suis ravi. Au delà de l'acte qu'elle m'impose, même son ton sans appel me conforte. Obéir c'est aussi moins assumer, cela me facilite la chose. Qu'elle ne doute pas (ou affecte de le faire?) également. Je m'exécute donc, maladroitement. Quand je pense à la science, que dis-je son art à elle... Soupir. J'essaie de m'en inspirer.
Je la regarde. Non pas du regard qu'elle me lance quand elle pratique, semblant me dire oui j'aime ça et j'assume mon ange. Non, un regard interrogateur, pour avoir un retour, savoir où j'en suis. A ma grande surprise elle ferme les yeux, comment semblant ressentir cette fellation factice. Elle n'est pas croyable. Si sensuelle, si dans son trip psychologique. Quand elle rouvre les yeux, un lumineux sourire éclaire son visage radieux, me confortant. Elle ne me juge pas, semble ravie de mon implication. Une fusion.
_ Tu m'as terriblement excitée mon ange, tu es prêt ?
_ Bah....
_ Ce n'était pas une question.
_ Ah...
Je la hais ! Et l'adore encore plus. Ca doit être ça un switch. Ceci dit quand je la sens se positionner dernière moi je n'en mène pas large. Je redoute. Et en même temps je suis demandeur. Ca doit être ça un indécis. Je le lui fais confiance, mais je crève d'envie de lui demander d'y aller doucement. Ca doit être ça un emmerdeur.
Quand je la sens enlever mon rosebud je ne peux plus reculer. Ou plutôt si mais ce serait pire vu la protubérance que je sens positionnée contre mon fessier gauche pour l'instant. Elle tire à gauche... Elle remet du gel sur mon cul, l'étale, comme un massage, plutôt agréable d'ailleurs. Puis un doigt inquisiteur part à l'aventure. Pas longtemps seul, il devait s'ennuyer. Pas moi qui me concentre pour me détendre au maximum. Dire que quand c'est moi qui suis à la baguette cela paraît facile, naturel...
Je la sens ajuster sa position derrière moi, se rapprochant, une main sur ma hanche. Bon en principe question musique on devrait passer de la petite musique de nuit à la chevauchée des valkyries. Au lieu de ça on reste sur une musique douce, hallucinant contraste avec la violence innommable de la scène que je vous épargnerai.
Mozart et Wagner ayant baissés pavillon, votre serviteur également, reprenant sa respiration allongé sur le tapis, ma belle pour une fois fait comme tout le monde. Epuisée peut-être. Rassasiée sûrement pas, elle ne l'est jamais. Allongée contre moi, sa main bienfaisante caressant mon corps en sueur encore. Une douceur extrême dans un silence assourdissant. Deux sourires qui sans se voir se rejoignent, s'envolent, haut, très haut...
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Vérité # 6. - C'est chaud !
CHAUD comme l'enfer ! Est-ce cette vérité que vous attendez ? Celle sur laquelle vous avez fantasmé avant que j'éclate votre bulle avec le début de cet article. Quand le moment viendra pour le sexe, votre cerveau va s’éteindre. C’est votre petite tête qui prendra les commandes et qui vous fera courir après tout et n'importe quoi. Suis-je un écervelé en rut ? Absolument ! Pourquoi? Parce que je suis désespéré ! Je n'ai plus de bite. Je veux baiser, mais je ne peux pas jouir. Je veux. Je suis obsédé par cette jouissance. Chevaucher avec ma bite me ferait tellement de bien. Malgré l’appareil, je pense que cela pourrait presque y arriver, mais cela ne se produit tout simplement pas. Je coule, je bégaye, je fais désordre, je suis enflé et je suis absolument misérable ! Et quand votre partenaire aura joui, ce sera fini. Vous vous sentirez comme de la gelée et vous le remercierez d’avoir pu lui donner ce plaisir que vous souhaitez tant. Et la prochaine fois, soyez toujours aussi excité et prêt pour lui. C'est ce que votre propriétaire vous a fait. Elle a créé ce serviteur lubrique et attentif. Vous êtes son pantin et un suceur insatiable. C'est la manière dont la nature va essayer de vous rendre asexué. Oui. Pensez-y !
Vérité # 7. - Vous vous adapterez.
Tout ce dont vous vous plaindrez au début disparaîtra : Les nuits blanches, les érections indésirables et douloureuses, le frottement, les pincements. Tout cela retombera dans le fond de votre esprit. Même ce petit ajustement que vous faites avec votre main la nuit sera changé. Votre esprit changera aussi. Vous arrêterez de penser aux choses qui vous mettent mal à l'aise. Vous cesserez d'être dur à chaque fois que vous regarderez quelque chose qui vous excite. Votre cerveau est intelligent et il sait s’adapter.
Vérité # 8. - Vous êtes impuissant.
Votre Dame saura toujours comment pousser vos boutons. Vous êtes à sa merci, Si Elle veut voir sa bite devenir chaude et gonflée dans votre appareil, vous ne pourrez pas l’arrêter. C'est pourquoi Elle détient la clé. Elle a le Pouvoir et le Contrôle. Mais Elle s'adapte aussi. Vous êtes un livre ouvert pour Elle. Elle trouvera toujours de nouveaux moyens pour vous tourmenter et vous faire regretter de lui avoir donné cette clé. Voyez, pour Elle, c'est un jeu. Ce jeu auquel vous jouiez seul avant, eh bien… Elle le joue pour vous maintenant. Elle vous rend dur. Cool. Mais ce que vous vous voulez à tout prix, c’est sortir, être caressé, jouir. Votre impuissante n’est pas seulement physique. Elle est mentale et vous affecte au plus profond de vous.
Je ferais tout pour ressentir ce plaisir, cette chaleur d’avoir une bouche ou une chatte autour de mon sexe. C’est fantastique d’avoir ma bite travaillée ainsi. Par chance, ma Dame me permet de le sentir de temps à autre. Mais, et j’en souris, n'est-ce pas que pour garder ce souvenir vivant dans mon esprit. Et oui, Elle sait comment pousser mes boutons et TOUT souvenir du plaisir que ma bite reçoit n’est-il pas là pour mieux me tourmenter lors de la prochaine fois et de la suivante quand j’en serais privé.
Vérité # 9. - Vous pouvez apprendre à détester certains orgasmes.
Vous vous habituez tellement à NE PAS éjaculer, que vos muscles qui le font s'atrophient. J’ai lu cette phrase une fois et perso, je n’y crois pas. Certes les orgasmes peuvent devenir très douloureux. Ils peuvent également être mentalement débilitants. Mais c’est surtout quand votre orgasme est ruiné. Personnellement, je préfère ne pas jouir du tout que d'en avoir un ruiné. Car c’est écrasant. Cela vous fait pleurer. Cela peut vous amener à un tel désespoir que vous allez vous débattre dans vos chaines. Par contre, si vous avez votre partenaire vous permet un orgasme réel, excitant, puissant et non interrompu, préparez-vous à nettoyage. Il y aura énormément de sperme, et selon votre partenaire, vous allez devoir le recycler.
Voilà. Bienvenue dans dans le monde des chastes !
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La porte se referma silencieusement derrière nous et nous nous trouvâmes plongés dans une pénombre dispensée par deux appliques se faisant face.
Devant moi, une lourde tenture de velours rouge qu'une fille aux seins annelés tenait entrouverte pour nous laisser le passage.
Je sentis alors mon ventre se nouer encore plus.
Une crispation tellement intense qu'elle en était douloureuse.
Pourtant ce n'était pas de l'appréhension à part, peut-être celle d'être incapable d'aller au bout de ce que nous avions décidé d'un commun accord.
Non, je n'avais pas peur.
Au contraire, c'était une sorte d'excitation d'une force incroyable qui prenait possession de tout mon être.
J'aimais cette sensation, cette sorte de brûlure violente et sauvage.
J'étais certaine que j'allais y puiser la force qui me permettrait de me dépasser et par la même occasion satisfaire Mon Maître.
J'avais attendu depuis si longtemps ce moment qu'il avait volontairement retardé afin de me maintenir en état de frustration de plus en plus grand.
Ce soir, grâce à lui, j'allais enfin pouvoir vivre l'un de mes plus forts fantasmes.
Ce soir, je ne serai plus qu'une soumise exhibée par celui que je m'étais choisi comme Maître.
Ce soir, j'allai lui offrir le contrôle total de mon corps.
Ce soir, tant que je n'aurai pas prononcé le safe word, il pourra m'utiliser comme il l'entend.
Ne plus avoir rien à décider, perdre le contrôle de soi-même, s'en remettre entièrement à son Maître pour ne plus faire qu'un avec Lui, c'était là que résidait le secret.
Non, vraiment, je n'avais plus aucune crainte.
L'amour qui nous liait et la confiance réciproque que nous avions l'un envers l'autre me garantissaient que cette soirée ne serait, au final, que plaisir et jouissance.
C'est donc d'un pas assuré, confiante que Mon Maître fixa le mousqueton de la laisse à l'anneau de mon collier pour franchir la tenture derrière lui.
Octobre 2015
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Vous m’obligez à me mettre nu, m’inspectez, arrêtez votre regard sur mon sexe en érection et mes fesses. Vous portez dessus un regard mutin et m’observez ; je fais de même. Ma taille et mon regard sombre vous agacent. Mes testicules sont compressés et tirez vers le bas. Je comprends et baisse les yeux. Cela n‘est malheureusement pas suffisant et je sens votre agacement ; une gifle, puis une autre…
« Vais-je te gifler encore longtemps avant que tu te mettes à genoux ».
Je suis à genoux, vous cherchant du regard en train de tourner autour de moi…
« Qui t’as dit de relever les yeux »
« J’aime vous regarder »
« Tu n’es pas autorisé à Parler sans mon autorisation, pour le moment tu répondras à mes questions, c’est tout »
Je ne suis pas rassuré, mes fesses sont nues et je ne sais pas ce qu’il va m’arriver. Vous vous éloignez, puis prenez un siège.
« Viens à moi »
Je fais le chemin à 4 pattes et vous entends rire. J’enrage et jette un regard réprobateur ; ce qui me vaut une autre gifle… Décidément.
« Je ne fais qu’obéir et attends vos ordre »
« Ça suffit, j’en ai assez »
Vous retirez votre culotte et me l’enfoncez dans la bouche. L’odeur, le goût, l’idée même ce que vous venez de faire… me rend tellement chaud que je me touche le sexe (maintenant et en projection).
« Non mais je n’y crois pas, tu te touches devant moi, comme ça »
Autant dire que, désormais, mon argumentaire est un peu restreint…
« On va passer à la vitesse supérieure dès maintenant, tu vas voir, tu vas aimer »
« Tu te touches devant moi comme un animal, je vais t’en empêcher et te le faire payer… »
Ma tête bascula entre vos jambes et je gémis sous mon bâillon, autant par surprise que par excitation d’être aussi proche de votre intimité. Désormais j’étais coincé et je ne pus que constater que mes mains été rabattues dans mon dos.
Je ne sais pas avec quoi mes poignets furent liés, mais un mélange de douceur et de fermeté m’envahit. Pas de douleur, pas de fourmis dans les doigts, mais j’avais beau essayé de détacher, rien à faire. Le prisonnier sans douleur… drôle de sensation.
« Debout ! »
Je m’exécute et vous m’attrapez le sexe et serrez avec fermeté mais avec mansuétude également.
« A qui ça appartient ça ? »
Seulement des gémissements de ma part, alors qu’une seule réponse aurait tout arrêté… puis je reçus un coup sur le gland, ouf… là ça devient chaud.
« Je n’ai pas compris, est-ce que tu peux articuler ? »
Gémissements plus forts, mais… gémissements quand même. Et le scenario se répéta 5 ou 6 fois, en prenant de l’intensité, malheureusement pour moi. De l’excitation et de la colère m’envahirent et le jeu s’arrêta net. Au revoir le prisonnier sans douleur….
« Je pense que maintenant tu as compris »
Mes yeux furent bandés et mon bâillon retiré.
« Merci Madame, oui j’ai compris mais ce n’était qu’un réflexe… »
« Ne me remercie pas, tu ne sais pas ce qui va t’arriver. Et remets-toi à genoux, je reviens dans un instant pour te montrer un autre type de reflexe… »
Vos pas s’éloignèrent, puis rien, puis revinrent… et là, vous m’ouvrez la bouche avec délicatesse mais fermeté et un objet s’engouffra dans ma bouche….
« Suce bien que je sois satisfaite, sinon, on va y passer un moment… »
Je pense que la situation m’a échappée, je sais plus le pourquoi du moment ; la seule chose qui reste, c’est cette queue qui reste dure et que je ne peux pas toucher.
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Je suis parti à l’aventure… j’ai navigué en quête de consolation, sans amertume, sans rancune… aucune. Le voyage fut jonché de fêtes, de rencontres, d’expériences enrichissante, burlesques, ubuesques… imprévues !! pendant des années j’ai chevauché le tigre.
Mais un beau (sic) jour :
Mon bateau fut pris dans la tourmente de la vie et j’atterris sur une île… une île sans homme. Pourtant, tel Diogène le cynique, Diogène le chien (sic) ; j’ai cherché, avec acharnement, mais en vain, un homme « véritable » pour plonger en lui et découvrir les réponses qu’il me manquait. Cette réponse à ma quête fut « cynique » :
Le royaume des Amazones.
Elles m’ont capturé, privé de mes mouvements, de ma force, de la parole mais… pas de mon âme.
« Danse, Danse ! Danse !! pour nous ; et nous relâcherons notre étreinte » promirent elles !!
Humiliation, (auto)dérision, supplication ! Tout cela ne tue pas les hommes mais les mets à nus.
Faut-il se dévêtir de tout pour être un homme « véritable » ?
Effort sans réconfort si ce n’est moquerie, rires féminins frustrants et jouissifs… limites… encourageants.
« Tu n’es pas un homme Véritable, mais notre reine pourrait te montrer de l’intérêt ».
Je fus emmené enchaîné auprès de la Reine. Mes yeux mirent du temps à s’accoutumer à l’intensité de la lumière et les amazones me forcèrent à rester à genoux et à lever la tête.
La reine s’adressa à moi :
« Tu ne t’en souviens pas mais cela fait plusieurs fois que tu échoues à mes pieds ! »
« Je me souviens de tout, tout le temps, Reine des Amazones »
Rire dans la foule en mêmes temps que mes chaînes furent défaites.
« Te voilà en condition de prendre ta décision. Dépose ta liberté volontairement à mes pieds et je te donnerais les réponses à tes questions. »
« Oh toi Reine des Amazones, sais-tu que la liberté est la condition de la connaissance et vice & versa »
Des éclairs jaillirent partout et toutes les amazones écarquillèrent les yeux…
« Ainsi soit-il, jetais le à la mer »
Le froid de l’eau, la douleur de mon corps en mouvement, l’inconnu vers lequel je vais depuis ; ne sont supportables que parce que je me souviens de l’odeur, du timbre de la voix et de la sagesse de la Reine des Amazones… sans rancune… aucune.
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Sympathique mois de Juillet... Passé à faire ce que j'ai à faire. Elodie est belle, charismatique, elle a le regard espiègle et un petit sourire en coin. Nous flirtons, puis nous ne flirtons plus. Nos baisés sont passionnés, elle aime prendre les choses en main. Elodie aime être au dessus, elle maitrise la situation, elle gère ses orgasmes et les miens aussi. Août nous sépare, chacun sa route mais j'attends impatiemment nos retrouvailles pour les vacances que nous passerons ensemble au mois de Septembre....
Nous prenons un emplacement dans un camping 4 étoiles sur la côte Landaise. Septembre est beau et chaud et nos nuits sous la tente commence dans la sueur et les corps qui se rencontrent, nous faisons l'amour sans cesse. Puis, peu à peu nous cessons de faire l'amour, Elodie baise et elle baise bien. Je me laisse emporter, elle est au dessus, elle me masturbe tant que je suis sur le dos, elle me suce vraiment bien, trop bien même, je me laisse emporter, je perd le contrôle et elle le sait, elle le sent. Le troisième jour, nous discutons, Elodie me dit que jamais elle ne sortira avec un homme comme moi, que je n'ai pas ce qu'il faut. Le reste de la journée est triste un peu silencieux, je suis mal à l'aise, je me sens un peu humilié. Elle, continu comme si de rien n'était, me tiens la main, souris, toujours avec son regard espiègle et probablement une petite idée derrière sa jolie tête. Le soir venu nous allons nous coucher, Elodie me pousse sur le dos et caresse mon sexe. Elle me suce langoureusement, tellement bien, je m'alanguis, je perd le contrôle, j'ondule du bassin. Je sens bien que ce n'est pas virile, mais c'est elle qui imprime ce mouvement. Elle pose sa main sur mon pubis et plante ses ongles. Je gémis, je n'ai rien d'un mâle alpha. Sa main glisse de mon pubis, longe son autre main qui enserre mon sexe et va se placer sous mon dos pour accompagner le mouvement ondulatoire. Au bout de quelques instants sa main quitte mon dos et sa bouche quitte mon sexe, Elodie se redresse tout en me branlant. Je gémis, je tressailles, j'ai les yeux clos, le bassin relevé pour offrir mon sexe à la caresse. Si j'avais été un homme un vrai, si j'avais su garder le contrôle, si j'avais regardé, j'aurais su, j'aurais vu ou entendu... Le petit bruit de succion, le son du doigt qui sort d'une bouche... La main redescend vers l'endroit précédent mon dos, via mon entrejambes... La main sur mon sexe remonte et mes hanches suivent le mouvement et bien sûr, sensuellement en serrant un peu plus qu'avant, la main redescend... La main sur mon sexe me distrait je n'ai rien vu arriver et je suis le mouvement bien volontier. Elodie a bien choisi son moment pour placer son index humide de salive à l'entrée de mes fesses et je m'empale dessus en geignant et écartant encore plus les jambes. A ce moment là, elle se penche en avant et reprend mon sexe dans sa bouche pour le sucer et le branler activement. J'ai un doigt dans le cul et cette sadique me donne envie de faire des allers retour avec mon sexe. Je relève le bassin et elle suis le mouvement de sa main. Je suis foutu aucun moyen de faire quoi que ce soit, chaque mouvement que je fais l'aide à me baiser avec son doigt. Après quatre allé retour, je commence à y prendre du plaisir malgré la gène que je ressens. Elle n'en est pas à son coup d'essai, elle sait exactement ce qu'elle fait. Elle n'a plus besoin de me sucer, elle le sait. Alors elle se redresse et me regarde gémir sous ses aller retour autour de mon sexe et dans mon cul. Elle active le mouvement, plus vite, plus fort, plus profond. Je suis en feu, complètement hors de contrôle, complètement avide de ces allés et venus. Elodie en profite pour insérer un second doigt et pour la première fois, sans retenu, sans y penser, sans le sentir venir, je jouis sur moi. Je jouis à n'en plus finir, je gicle sur mon ventre, sur mon visage, sur mes cheveux, j'en ai un peu sur a lèvre et dans les yeux. Je regarde Elodie qui a l'air bien plus satisfaite ainsi qu'après avoir elle même jouis. Elle retire ses doigts et s'allonge sans rien me dire de son côté de la tente. Je gigote, je voudrais aller me doucher, je suis plein de sperme. Elodie se retourne:" Ttttt tu restes là." Je réalise ce qu'il s'est passé, ce qu'il se passe, le sperme dégouline sur mon corps, mon cul est ouvert, elle m'a baisé avec son doigt et moi j'ai visiblement aimé ça. J'ai jouit comme une petite fontaine, j'ai du sperme dans la bouche et je ne bouge pas juste parcequ'elle me l'a ordonné. "Tu n'as pas ce qu'il faut" m'a t-elle dit plus tôt. Elle vient de me démontrer que je n'avais pas ce qu'il fallait pour être son mec, mais ce n'est pas un mec qu'elle voulait avec moi, c'est une petite lope...
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OK, ce n'est pas vraiment une diatribe, mais cela peut se présenter de cette façon et si c'est le cas, je vous présente mes excuses.
Pour vous, fans de Matrix, si vous lisez ceci, vous obtiendrez la version pilule rouge de ce qu'est la chasteté masculine . Certains hommes soumis (et même quelques Dames) ont des fantasmes et une fascination pour la chasteté masculine. Je le vois tout le temps dans mes échanges. Cet ensemble de personnes semblent se composer principalement de deux groupes : Ceux qui ont une cage et ceux qui en veulent une.
- Ceux qui ont une cage l'utilisent souvent seul tout en cherchant désespérément cette Dame «porte-clés » si spéciale qui les gardera enfermés et ajoutera ce mythe de pouvoir et de contrôle à leur fétiche égoïste du déni de l'orgasme.
- Ceux qui le veulent mais qui en n'ont pas. Rêvant de ce à quoi cela doit ressembler, à quel point ce serait cool et qui sont fascinés par les appareils qui l'infligent.
Il y a un 3ème groupe : ceux qui le vivent. Vous ne les voyez pas que rarement dans les discussions, car nous n'en parlons pas beaucoup. Pour nous, le fantasme est révolu depuis longtemps et la réalité est l'endroit où nous évoluons.
Je suis enfermé depuis plusieurs décennies. C'est-à-dire que je vis dans la chasteté 24x7x360. J'y fais tout : je dors, je vis, je travaille, je sers ma Dame, etc…. Je pense donc pouvoir parler sérieusement de ce sujet aussi bien que n'importe qui d’autre. J’ai le sentiment que, comme il y a un tel manque d'informations réelles sur le sujet, la suite de cet article sera pour la postérité. :wink:
Donc, ce message est pour ceux d'entre vous qui vous situez dans les groupes 1 et 2. Je présente ma réalité de l'endroit où vous irez si vous souhaitez y aller.
Vérité n ° 1 - Il n'existe pas de dispositif totalement sécurisé.
Faites-y face ! En tant que mâle, vous avez un talent donné par Dieu de savoir comment utiliser un tournevis, une scie, un chalumeau... à vous de choisir. Peu importe le dispositif qui sera utilisé pour vous enfermer, il n'y aura que différents niveaux de difficulté pour en sortir et obtenir cet orgasme tant désiré. Je lis constamment «quel est le meilleur appareil ?» ou «zut, je ferais mieux d'essayer un autre car je continue à pouvoir en sortir». Eh bien, c’est sans espoir ! Vous continuerez d'essayer et de réussir ! Il n'y a qu’un seul appareil de chasteté vraiment sécurisé : c’est votre ESPRIT. Plus précisément, cette relation spéciale que vous entretenez avec votre DAME. Vous portez cette chose à cause de la vérité n ° 2 et vous n'essayerez pas d’en sortir.
Vérité # 2 - Quand votre DAME vous enferme, vous feriez bien de rester dedans ! Et pas de triche !
N’essayez pas de jouir en utilisant un coton tige, ou avec n'importe quelle autre idée ingénieuse que vous auriez inventé pour atteindre un orgasme. La chasteté n'est pas un jeu. C'est un ENGAGEMENT ! Ceux d'entre vous qui utilisent la chasteté pour jouer. C'est très bien. Jouez ainsi. Mais s’il vous plait, ne continuez pas à vous plaindre que vous pouvez arriver à jouir ou que vous pouvez retirer votre bite du dispositif. Procurez-vous un véritable appareil de chasteté. Allez à un munch, à un rendez-vous SM ou je ne sais quoi et trouvez une PARTENAIRE. Parce qu'il n'y a pas de meilleur dispositif de chasteté que la Vérité # 3 - « Ce n’est plus ta bite ».
Est-ce que je continue cet article ? J’ai pensé à d’autres « Vérités ». C’est mes Vérités, mais je veux bien vous les partager.
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La fessée devant toutes les ouvrières, ça ne passe pas ! Depuis, plus personne ne me respecte... Si je croise des ouvrières, il y en a toujours une qui va me balancer un truc du genre "Encore chaud aux fesses, Comtesse ?" ce qui les fait bien rigoler. Si ce sont des ouvriers, l'un d'eux va faire mine de me prendre sous son bras pour me fesser ! J’en ai plein le cul !
Lorsque je m’en suis plainte auprès de mon beau-père, il m’a répondu, agacé :
— Difficile de renvoyer tout le monde.
Connard !
Et il y a pire. Quand cet enfoiré de Max m’a fessée devant les ouvrières, l’une d’elles avait un appareil photo et elle a fait 36 vues de mes fesses et de la fessée. Les photos se vendent comme des petits pains et circulent dans toute l’usine !
Il y a même un atelier où il y a un agrandissement de mes fesses toutes rouges sur un mur ! Quand j’ai demandé à mon beau-père de faire enlever la photo, il m’a répondu :
— C’est flatteur Samia. D’ailleurs, moi-même, j’aime beaucoup cette série...
Double connard !! Il ajoute :
— N’oublie pas, rendez-vous au restaurant à 7 h 30' avec Giulia...
J’ai envie de faire la chieuse, alors je lui dis :
— Ce soir, c’est pas possible
Oh qu’il n’aime pas ça ! Il répond :
— Pourquoi ?
— Si vous ne faites pas enlever cette photo, c’est non pour les soirées...
Ça, il aime encore moins, car il a vraiment besoin de nous pour ses clients et même pour lui. Alors, il me dit :
— D’accord, je la ferai enlever.
Yes !
***
En début de soirée, Giulia et moi, on arrive dans le bar de l’hôtel où mon beau-père reçoit ses clients. On est habillées classe mais sexy et normalement, les filles seules un peu trop séduisantes ne sont pas les bienvenues. Heureusement, le barman me connaît bien. Et puis, mon beau-père est un très bon client. Le barman vient m’embrasser en disant :
— De plus en plus belle.
— Merci, c’est gentil.
— J’ai rêvé de toi...
— C’était convenable ?
— Non, pas du tout : on était tous les deux nus dans une prairie et, grisé par ton parfum, je bandais contre tes fesses chaque fois que tu te baissais pour cueillir des fleurs... et puis, on s'est déshabillés, on s'est embrassés...
En tant que Comtesse de Préville, je devrais lui dire "Non mais, ça ne va pas jeune homme ? Restez à votre place !" Mais en tant que Samia qui joue les... escortes, je lui réponds :
— Ça peut se faire... si tu sais où il y a une prairie.
— Je suis un peu fauché, hélas.
— Tu baises bien ?
— Je te lécherai des pieds à la tête et je bande déjà comme un... âne.
On rigole et puis, j'aime bien les ânes. Mon beau père arrive avec trois hommes et deux filles. Deux d’entre eux sont des gens importants de l’usine, qui doivent siéger au conseil d’administration. Ils sont sûrs d’eux comme les riches peuvent l’être. Le troisième est le commercial ayant fait le plus gros chiffre de ventes, lui est plus sympa.
Je râle d’autant plus que, cette fois-ci, ma réputation... est morte et enterrée. Jusqu’à présent, on devait dire que j’étais une nympho, maintenant, ça va être nympho et pute... C’est beaucoup !
Je continue à flirter avec le barman, jusqu’à ce que mon beau-père vienne vers nous. Il me dit :
— Et alors, Samia ?
— Ah vous êtes là, je ne vous avais pas vu.
— Tu mens !
— Ce n’est pas poli de dire ça, beau-papa. Et de votre côté, ce n’est pas sympa de ne pas m’avoir prévenue que...
Il me prend fermement par le bras et me fait descendre du tabouret en disant :
— Ton travail, c’est de baiser et avec le sourire, que ce soit avec des clients ou n’importe qui d’autre.
— Ce sont des gens de l’usine, c’est très gênant.
Il rit, puis dit d’un ton un peu trop méprisant à mon goût :
— Gênant pour ta réputation ?? Ils ne te reconnaissent pas. Pour eux, tu es une petite pute, c’est tout. Allez, viens maintenant et en souriant !
On rejoint les autres qui sont déjà bien entamés. J’embrasse Lydia et Chloé, les escortes qui sont avec eux et avec qui j’ai déjà fait des câlins. Je fais un gros effort pour être sympa avec les hommes, car c’est à mon beau père que j’en veux et je lui fais bien sentir. Je le contredis systématiquement et je lui balance des piques, genre :
— Je crois que vous avez encore perdu des cheveux, vous devriez utiliser du Petrole Hahn.
Je l’entends presque grincer des dents. Bien fait !!
Le repas se passe bien, je les amuse même en imitant mon beau père quand il est de mauvaise humeur. Tout le monde rit, sauf lui... Un homme s’occupe de Giulia et je laisse la grosse patte de mon voisin me faire un brin de cour. Le repas terminé, on monte dans la chambre.
Mon beau-père dit :
— Les filles, à poil ! Et faites un petit numéro pour nous faire bander.
Julien me regarde et je lui fais « oui » de la tête. Il a beau expliquer qu’il n’est pas gay, ici, il fait la fille. Quand on est nues, je caresse Chloé qui est une jolie rousse... Les hommes ont déjà attrapé Julien-Giulia et ils jouent avec son petit sexe en riant.
Mon beau père me dit :
— Je t’ai déjà connue plus chatte avec Chloé, elle ne te plaît plus ?
— J’aime beaucoup Chloé... Par contre, j’aime moins que vous me cachiez toujours quelque chose. Et puis, la montre Cartier que vous m’avez donnée retarde, elle serait pas made in China ?
Je le regarde... non, je le défie ! Au lieu de péter un plomb, il me répond en souriant :
— Tu es payée pour baiser et sourire. Mais au lien de ça, tu fais la gueule, tu es insolente et ingrate. Tu sais ce qu’on fait aux gamines insolentes ?
Putain ! Qu’est-ce qu’il me prépare ?
Il va ouvrir la porte de la chambre en disant :
— Entrez, cher ami...
Max Desallié apparaît en souriant. Je regarde autour de moi, comme une lapine qui se réveille au milieu d’un congrès de renards. Je suppose que tout était prévu. À part Giulia, ils me regardent en souriant, même les filles. Ils sont ravis de voir la lapine... acculée. Max m’annonce :
— La fessée n’a pas suffi à te faire comprendre où est ta place, alors j’ai pris ceci !
Il sort un... martinet d’un sac en papier brun ! Un vrai, avec un manche en bois et des lanières de cuir, qu’il agite en m’expliquant :
— Il était accroché à un clou dans notre cuisine et je t’assure que mes sœurs et moi, on filait droit !
Je crie :
— Cette fois-ci, il y a des témoins qui ne sont pas sous votre coupe. Regardez...
Je désigne la fenêtre du doigt, ils se retournent pour regarder et j’en profite pour bondir en direction de la porte de la chambre. Hélas, Max est plus rapide que moi et il m’attrape par le bras. J’essaye de lui donner un coup de pied dans les couilles, mais je les rate, malheureusement. Max me jette à plat ventre sur un lit en disant :
— Les deux filles, vous tenez ses poignets et deux hommes s’occupent de ses chevilles.
Ils me sautent dessus pour m’immobiliser, même les filles que je connais bien. Comme je continue de crier, Max ramasse ma culotte qui est par terre. Il me pince méchamment le bout d’un sein et, lorsque je crie, il me l’enfonce dans la bouche. Ça y est, la lapine l’a bien dans le cul ! Et pas dans le bon sens. Max leur demande :
— Combien de coups de martinet ?
Mon beau père répond :
— Dix sur les fesses.
Chloé :
— Et dix sur les cuisses.
Sale garce, dire qu’on s’est léché la chatte !
Un des hommes ajoute :
— Et pour terminer, dix sur les mollets.
Je fais "Mmuuff, mmuuuff" à travers ma culotte, ce qui signifie "Salauds, je déposerai plainte chez les flics et Julien est témoin !" Bon, d’accord il n’est pas très crédible en Giulia... Max tâte mes fesses en y allant d'un petit commentaire... amusant :
— J’adore fesser cette gamine. Regardez cette paire de fesses, elles sont faites pour ça !
Le martinet siffle et "Paf", les lanières mordent mes fesses. J’essaye de me libérer tout en faisant des "Mmmfff, mmmmfff" de douleur, mais même les femmes me tiennent solidement.
Les lanières s’éparpillent dix fois sur mes fesses, elles prennent feu ! Après s’être arrêté, Max pose la main sur mon derrière brûlant en disant :
— Maintenant, elle a vraiment le feu au cul...
Rires ! Il me demande :
— Au tour des cuisses, prête Samia ?
— Mmmfff, mmmmffff !
Les lanières s’abattent sur mes cuisses, ça fait encore plus mal ! Je crie des "Mmmmfff" de douleur dans ma culotte. Après le dixième coup, il s’arrête. Une fille lui dit :
— Tu la ménages, mon père frappait plus fort.
— Mmmffff !
Ce qui veut dire "Va brûler en enfer, sorcière !"
Pour terminer, je reçois dix coups sur les mollets et en fait, c’est le plus douloureux de tout. Je me tortille comme une anguille piégée, impossible de me dégager ! De la taille aux chevilles, ma peau est comme en fusion !
Il arrête et les autres me lâchent. Je retire tout de suite la culotte de ma bouche. Je me retourne, puis je me lève, les jambes tremblantes. Je passe les mains sur mes fesses et mes cuisses. Les lanières ont laissé des marques boursouflées. Je dis à Julien :
— Sers-moi à boire.
Il m’apporte une coupe de champagne, que je bois d’un coup, puis une autre. Vous croyez qu’il y a un malaise ? Même pas, ils jouent entre eux. Les hommes se font sucer par les deux garces qui m’ont tenue. Max s’allonge sur le lit, en m’annonçant :
— Il paraît que tu as un numéro bien au point avec Julien, tu vas me montrer ça.
Vraiment gonflé, le salaud : il veut que je le suce, alors que j’ai juste envie de lui sectionner la bite d’un coup de dents ! Je me couche quand même tête-bêche sur lui et relève ses jambes dans la position ridicule du bébé qu’on va talquer et langer. Je regarde Julien et il vient aussitôt enfoncer sa langue dans l’anus de ce salopard. Je me vengerai de Max ! Je ne sais pas encore comment, mais en ce qui concerne mon beau-père, je sais.
Je vis cette soirée comme un douloureux rêve éveillé. Quand ils décident de partir, on se rhabille. Mon beau père me dit :
— Tu ne vas quand même pas râler pour une petite fessée.
— Vous voulez aussi prendre quelques bons coups de martinet sur les fesses, Monsieur ?
Il rit, puis répond :
— Tu l’as bien cherché.
On est tous dans l’ascenseur. Je pousse sur le bouton rez-de-chaussée au lieu du sous-sol où sont les voitures. Mon beau père me demande :
— Vous ne rentrez pas ?
— Non, on va boire un verre au bar.
A suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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LMSD 7 Comment j'ai pécho la Kate
J'ai toujours aimé vivre de cul et d'eau fraîche, l'eau n'ayant jamais manqué. Un dominant de ma trempe ne saurait draguer vulgairement comme le commun des Maîtres. Non, les soumises viennent à moi, nuance. Evidemment je dois faire un sévère tri : pas de borgne, pas de jambes de bois, pas au delà de 84 ans (l'âge de maman). J'optai pour mon piège à chaudasse préféré : le test de la mort qui tue, le fameux « test du fraisier » qui m'a rendu célèbre sur moults forum, faisant des victimes y compris auprès des dominas les plus réputées. Inaccessibles disent-elles. Pour les autres puis-je ajouter sans modestie inutile. Mais voilà, impossible de remettre la main dessus. Ma quête (ou Kate je ne sais plus trop) devait donc recommencer par un effort : autant dire que ça partait mal.
Bref mon talent inné pour la prose facilita la chose et en deux temps trois cent vingt quatre mouvements j'accouchai d'une merveille que le regretté Jean d'Ormesson m'eût assurément envié (entre choses). Le piège diabolique était prêt, les critères aussi stricts que mûrement réfléchis. De toute façon c'est toujours presque trop facile, limite à gâcher mon plaisir ; les femmes c'est simple, dès qu'un type super beau, gaulé comme un Dieu, intelligent, d'une extrême culture, blindé comme Crésus et doté d'un charisme exceptionnel consent à leur adresser la parole elles fondent. Ma partie était donc gagnée d'avance, seule la victime restait à désigner. Le plus amusant dans l'histoire est l'ironie de son triste sort : à la seconde où je l'aurais adoubée, elle se dirait immanquablement, « yes, j'ai gagné ! », alors qu'elle venait de perdre. Bref. Pardon pour ces digressions cher lectrice -je me fou un peu de l'avis des lecteurs pour tout dire étant strictement hétéro- mais je ne doute pas un instant que pénétrer par effraction dans l'esprit d'un dominant de ma trempe ne suffise à vous faire mouiller grave la petite culotte que vous ne devriez pas porter.
Pour ceux qui n'auraient pas suivi, bon Prince, voici l'annonce :
Recrutement de soumise (pouvant servir de tuto aux débutants, sans copyright)
Devant l'avalanche de demandes, ma grande b..., mon grand cœur me perdant, je dois bien trouver un système de départage. Je ne puis être partout, pardon d'avance pour les innombrables déçues. Afin que ce fût scientifiquement irréfutable tout autant que pour éviter des recours incessants vers les juridictions incompétentes, j'ai tranché pour un barème par point. A noter que le test vaut également pour les Dominas. Et les switchs. Enfin bref tout ce qui n'a pas une paire de couilles qui pendouille entre les jambes. Et du genre humain disons. Encore une fois désolé pour les Dominas à qui je ne pourrai donner leur chance et Dieu sait pourtant si je déteste voir une Maîtresse pleurer devant moi même si ce fut souventes fois le cas. .
Je rappelle à toutes fins utiles que je suis très cérébral, comme vous pourrez le comprendre au fil des questions suivantes. Le physique et l'âge étant de peu d'importance pour moi, les CV anonymes, non accompagnés de photo (de nu évidement) se verront néanmoins systématiquement rejetés.
1/ si tu es cultivée : + 1
2/ si tu es intelligente (on peut toujours rêver) : +1
3/ si 95 / 60 / 90 est autre chose chez toi que la fin de N° de portable : + 100
4/ si tu es brune : + 5 (si tu es blonde ou rousse aussi d'ailleurs)
5/ si on t'a déjà dit que tu avais un regard de cochonne + 50
6/ si tu aimes les chaussures à bout rond et/ ou talons plats : - 1.000
7 / Age : tu pars d'un capital 50 ; ajoute 2 point par année en dessous de la cinquantaine. Ou retranche 5 points par année au delà. Si ton capital revient à 0 tu es éliminée
8/ si le latex évoque autre chose pour toi que des gants Mappa : + 25
9/ si pour toi les bas ne sont pas le contraire de haut : + 25
10/ distance : - de 100 kms + 10 ; - de 50 kms + 20 : moins de 10 kms + 50 ; moins de 2 kms + 100 ; moins de 100 mètres : tiens ma chérie toi aussi tu es inscrite sur le forum ???
Devant le nombre de candidature inévitable, ne vous attendez pas à un retour rapide.
Clair net, (cir)concis, efficace, tout moi. Bref, ça tombait évidemment comme des mouches. Ma sélection se devait d'être sans pitié. Une candidate sortait du lot, impossible de dire pourquoi. Quelle importance d'ailleurs, l'essentiel étant qu'elle soit bonne. Mais bon, son nombre de point était loin de la placer en tête. Et je suis incorruptible. D'un autre côté rajouter quelques points par bienveillance (et envie de niquer), ce n'est pas vraiment de la corruption.
Il lui manquait néanmoins encore des points, largement desservie par son éloignement. Mais je suis incorruptible. D'un autre côté, modifier les critères une fois que tout le monde a répondu, est ce bien de la corruption ? Evidemment pas.
Si j'avais eu une conscience elle eût été assurément mauvaise. Bon et puis elle n'était pas encore en tête, à peine 10 ans de moins que moi, elle n'était plus toute jeune... Pourtant elle suppliait, m'implorait de prendre en considération sa candide-ature. J'hésitais mais quand je vis sa photo accrochée au CV... Je suis incorruptible, mais modifier un barème en cours de route pour favoriser quelqu'un c'est quand même loin d'être de la corruption. Elle gagna immédiatement 2.324 point ce qui lui fit devancer la meute de candidates. D'une courte tête.
Elle fut donc déclarée gagnante ? Enfin, perdante en réalité, vous suivez ?
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Il y aurait beaucoup de choses à lui dire, mais d'abord, celle-ci, que je crains de deviner en elle, de la légèreté.
Elle aimait la légèreté des choses, des actes, de la vie. Elle n'aimait pas la légèreté des êtres, tout ce qui était
un peu au-dessus du niveau semblait heurter Charlotte. Elle ne recherchait pas à s'attribuer beaucoup de mérites
en ce monde ni dans l'autre, celui de l'abandon. Un sentiment d'insécurité pour son corps sans cesse meurtri. Elle
était bien jeune et ne savait même pas si elle possédait un peu de lumière. Juliette était arrivée quand elle était
dans l'ombre, et maintenant, il fallait arranger les choses. Tant pis pour elle. Les souvenirs qui ont su être poètes
de sa vie, c'est à dire dans le désordre, plaisir et enivrement de l'imagination. Mais dans la moindre de ses paroles,
raisonnable douce-amère, ce cadeau impérieux du ciel, le lot avait oublié sa jeunesse, l'allégresse avec laquelle
elle devait accepter l'insistance, la mauvaise grâce, et la maladresse. Comme le fouet et les doubles fenêtres pour
que l'on ne l'entende pas hurler. Ses mains s'agrippèrent aux colonnes du lit, où Juliette les immobilisa à l'aide de
fines cordelettes qui lui sciaient les poignets. Des sangles passaient dans les bracelets de ses chevilles. Elle était
allongée sur le dos, de telle façon que ses jambes surélevées et écartelées laisse à Juliette toute la fantaisie de la
fouetter. Elle était debout à coté d'elle, un martinet à la main. Aux premières cinglades qui la brûlèrent aux cuisses,
Charlotte gémit. Mais elle ne voulait pas demander grâce, même quand sa Maîtresse passa de la droite à la gauche.
Elle crut seulement que les cordelettes déchireraient sa chair, tant elle se débattait. Mais Juliette entendait marquer
sa peau de traces nobles et régulières et surtout qu'elles fussent nettes. Il fallut subir sans souffle, sans troubler
l'attention de Juliette qui se porta bientôt sur ses seins. Elle allait retrouver sa considération en s'accommodant de
son statut d'esclave et non pas de soumise. Et il n'était pour elle de plus grand bonheur que de se savoir appréciée.
L'amour mais avec un arc-en-ciel d'émotions vertigineuses en plus rayonnait toujours chaque parcelle de son corps.
Charlotte n'avait pas très mal. Chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles
fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses
et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs,
entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent
plus profonds. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla.
Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque
fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses
poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules
de Charlotte et lui caressa le visage, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.
Mais elle recommença, frappant plus fort, les fines lanières s'écrasèrent dans un bruit mat sur la pointe des seins.
Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens,
mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses ouvertes et relevées sur le lit.
Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses
lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de
sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda
à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et
ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité
même. Penchée au-dessus d'elle, Juliette tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina sur
sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux.
Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait
l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était
terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse
ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire.
Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme
pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation.
De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues,
être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne
la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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349 - Julien est-il gay ?
Il me pince une joue en disant :
— Ouvre la bouche.
Aïe ! J’obéis et un jet de pisse m’envahit la bouche, j’avale en faisant la grimace.
Il s’assied sur les w.c. en disant :
— Regarde comme ça m’excite de te voir avaler ma pisse.
Je baisse les yeux sur son sexe dressé, c’est vrai qu’il bande bien. Il ajoute :
— Faut te faire un dessin ?
— Non, m’sieur.
Je voudrais faire une petite parenthèse, je ne suis pas gay, je fais ça pour obéir à Samia. Les sexes des hommes m’intéressent parce que je les imagine fouiller le sexe de Samia, mon amour. Je les imagine dans des endroits inaccessibles pour ma langue. Quand j’ai la bite d’un homme en bouche, j’imagine que je suis devenue le sexe de Samia et...
***
— Mais qu’est-ce que c’est, ces conneries...
— Je vais barrer tout ça, Samia !
Elle secoue la tête en levant les yeux au ciel, puis elle me demande :
— Quand tu suces une bite, tu imagines que ta bouche est devenue ma vulve ?
— Oui, mais...
— Et quand tu as la bite d’un mec qui vient de m’enculer dans la bouche, tu t’imagines être mon trou du cul ?
— Euh... oui Samia... Je vais supprimer ça et...
— Non laisse, c’est marrant... Ça me plaît que tu t’identifies à mon trou du cul. Bon, continue !
***
Je me mets à genoux et, comme les lèvres de la vulve de Samia, je frotte ma bouche sur le membre dur de cet homme. Puis, je fais entrer le gland dans ma bouche/vagin... Comme ma femme quand elle va et vient sur un sexe dressé, ma tête va et vient sur le sexe... J’ai envie qu’il jouisse et arrose ma luette/col de la matrice et qu’il me... qu'il m’engrosse.
***
— Pas mal, mon petit trou du cul, c’est complètement dingue mais assez poétique... lyrique, même. Maintenant, passe à des choses plus prosaïques. Par exemple, est-ce que son sperme est venu rejoindre sa pisse dans ton estomac ?
— Euh... non, il m’a dit : "Debout et encule-toi sur ma bite !"
Ouch ! Je vais la sentir passer, même si j’ai copieusement mouillé son sexe avec ma salive. Naïvement, je l’enfourche et pose délicatement son gland sur mon anus. Bien sûr, il me prend par les hanches et m’assied brutalement. Son membre me pénètre entièrement.
Je me mords les lèvres pour ne pas crier... Ce type est vraiment costaud, il me fait aller et venir sur son sexe comme si j’étais une poupée Barbie. Je dois avouer que... ça me fait de l’effet, c’est... euh... mécanique. Il accélère le mouvement et jouit en moi. Je ne peux pas m’empêcher de jouir avec lui. Il me donne un claque sur les fesses en disant :
— Allez, bouge ton cul.
Je me relève avec précaution... une partie de son sperme sort de mon anus et coule par terre, entre ses jambes. Il me dit :
— Lèche !
Heureusement, le sol est propre. J’aspire le sperme, puis je me redresse. Il sort de la toilette et s'habille. Ensuite il ouvre la porte en disant :
— Au suivant !
Quoi ? Oh non, il y a deux autres types qui attendent leur tour !
Samia est revenue lire, elle dit :
— Normal, si tu es mon trou du cul, tu peux facilement te prendre trois bites. Allez, c’est pas mal. Tu as un bon point, tu pourras le sortir pour supprimer une punition. En attendant, viens me lécher...
Elle s’assied dans un fauteuil, une jambe sur un des accoudoirs et je redeviens une langue qui appartient à sa Maîtresse.
Fin du journal de Julien... pour le moment.
*
Samia
Ce matin, je suis dans le bureau de mon beau-père qui m’annonce :
— Ton ami Max me fait chier.
— Ce n’est pas du tout mon ami..."Monsieur".
— C’est vrai que tous ceux à qui tu suces la bite ne sont pas tes amis.
— Absolument, à commencer par vous... et les clients que vous me faites rencontrer, Monsieur !
Gros soupir excédé... Il pianote sur son bureau, c’est énervant, puis il me dit :
— Il veut une augmentation de 5 % pour tous les ouvriers et la création d’une crèche.
Tout ça me paraît très légitime, mais pas à lui :
— C’est complètement délirant. Pour une fois, ouvre la bouche non pas pour y mettre sa bite, mais pour lui dire que j’en ai discuté avec l’avocat de la fédération et s’il persiste à nous menacer de grève, ce qui est quasiment un chantage, on pourrait le poursuivre en justice !
Ça, ça m’étonnerait... Mon beau-père poursuit :
— Sois ferme ! On dirait vraiment que tu as peur de ce type. On dirait que Julien a déteint sur toi... Tu as l’intention de te laisser faire ? Tu as l’intention de sucer tous les ouvriers de l’usine pour leurs anniversaires ?
Ah, merde, il sait ça ? Il a raison. Je suis folle de me laisser faire comme ça ! Je réponds :
— Il se croit tout permis, c’est vrai, mais il se trompe. Je vais le lui dire.
— C’est ce que j’attends de toi. On va boire à la nouvelle Samia.
Il sort une bouteille de whisky, deux verres et nous sert. On fait "tchin" et on boit. Le whisky, ça pique la bouche, mais ça fait du bien. Il nous ressert ! Je lui dis :
— Si vous avez envie de moi, pas besoin de me saouler, Monsieur.
Il rit, c’est rare... Je bois ce deuxième verre. Je suis en mode guerrière, maintenant.
Je vais dans l’atelier des femmes où Max passe son temps. Dès que je suis près de lui, je lui dis, en parlant un peu fort, c’est vrai :
— Monsieur Max, cette fois-ci nous ne céderons pas à votre chantage !
— Très bien, vous voulez la grève, vous l’aurez. Je vais avertir les camarades !
— Et moi, je vais avertir l’avocat de la fédération. Vous vous croyez tout permis mais on va vous faire un procès qui vous coûtera la peau du cul.
Je suis remontée... Au lieu de crier comme moi, il me sourit et me dit calmement :
— Tu es une gamine insolente et tu sais ce qu’on leur fait aux gamines insolentes ?
— Je... je vous préviens, si vous me touchez, je dépose plainte pour voies de fait.
Les ouvrières se sont rapprochées et forment un cercle autour de nous. J’entends des filles dire « les gamines insolentes, on leur donne une fessée ». Je redis :
— Je vous préviens... je...
Et là, il m’attrape par l’oreille en disant :
— Tu la veux ? Tu vas l’avoir !
— NOOOOOOONNNNN, lâchez-moi vous me faites mal !
Il me fait basculer en travers d'une table, relève ma jupe et descend ma culotte jusqu’à la pliure de mes genoux.
Je me débats, mais je sens des mains me prendre par les chevilles pour me maintenir fermement.
Max pose sa large main sur mes fesses et les tapote en disant :
— Pas de risque de manquer la cible.
Trop drôle ! Tout le monde rit, sauf moi. Il me demande :
— Prête Samia ?
Je ne réponds rien. Ça changerait quoi ? Sa paume quitte mes fesses et ça fait « PAF ! ». Le bruit ressemble à celui d’un gros pétard qui explose. Tandis que je fais :
— Aaaaïïeee !
Il frappe mes fesses à toute allure !
PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF !
Je n’arrête pas crier :
— Aaaaaiiiiieeeeeeeeeeee !!
Tandis que je me tortille pour essayer d’échapper à cette volée de claques, une ouvrière lui dit :
— Laisse-la un peu se reposer, Max, elle appréciera encore mieux les suivantes.
Je sens que mes fesses continuent à monter et descendre comme sous les claques. Je reste quelques minutes à geindre sur ses genoux de Max, avant qu’il ne dise :
— J'y vais. Faut pas qu’elle attrape froid.
PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF !
— Aaaaaiiiiieeeeeeee....
C’est vrai que j’apprécie encore mieux la douleur ! Mes fesses sont en enfer et mon visage est plein de larmes... Quand il arrête, plusieurs mains viennent me tâter les fesses.
Chacune y va de son petit commentaire comique, genre :
— On pourrait faire cuire un œuf sur son cul !
Quand elles ont presque toutes tâté mes fesses, d’une façon plus ou moins brutale, Max me demande :
— Tu as quelque chose à me dire ?
— Pardon pour mon insolence, mais c’est mon beau-père qui...
— Pour toi, cette fessée était méritée ?
— Oui Monsieur Max.
— Bien, laisse ta culotte à tes genoux et ta jupe relevée. Tu vas faire le tour de l’atelier pour montrer à toutes tes grosses fesses rouges.
Il me remet sur mes pieds et je commence à faire ce honteux défilé en faisant bien la gueule, mais il ajoute :
— Fais-nous un grand sourire, si tu ne veux pas une deuxième fessée.
Je lui obéis du mieux que je peux. Pas facile quand on a les fesses brûlantes et douloureuses et qu’on a connu une des pires humiliations de sa vie. Je ne mettrai plus jamais un pied dans cet atelier !
***
Je l’encaisse mal, cette fessée ! Pas tellement pour la douleur, car ça passe... mais parce que j’ai subi ça devant toutes les ouvrières.
J’en ai vraiment marre de l’usine ! Ça fait un moment que j’envisage de partir avec Julien sous le bras. Après tout, je peux le prostituer dans n’importe quel pays. Mais je ne veux pas partir sans rien et j’ai un début de plan... J’ai surpris des bribes de conversation téléphonique, mon beau-père disait : « Je réinvestirai la somme en... » Mais là, il a crié :
— Gisèle, fermez la porte de mon bureau !
J’ai l’impression qu’il blanchit de l’argent en Malaisie ou en Chine... Tous les sens en éveil, j’attends plus d’informations...
Ce matin j’arrive au bureau, Gisèle me dit :
— Il vous attend.
— Tu sais pourquoi ?
— Parler de gros clients...
Ah ouais, encore ! Ça fera trois fois cette semaine ! Il me prend vraiment pour une pute ! La seule chose qui m’intéresse, c’est qu’il devrait avoir un contact avec les gens qui vont lui remettre une grosse somme... mais on va aussi régler le problème de Max.
— Madame de Préville... Samia !!
— Oui ?
C’est Gisèle qui m'appelle, j’étais perdue dans mes pensées.
— Vous pouvez y aller.
J’entre en disant :
— Bonjour Monsieur.
— Bonjour Samia... tes fesses vont mieux ?
— Mes fesses oui, mais pas... ma fierté. Il y a même une ouvrière qui a fait des photos et...
— Oui, je les ai vues. Tu as des fesses très photogéniques.
— Amusant !! Sauf que je ne mettrai plus un pied dans cet atelier.
— Tout ça pour une malheureuse fessée... Bon, on en reparlera. J’ai besoin de vous deux ce soir.
— Ça fera trois fois cette semaine. J’accepte à condition de ne plus être obligée d’aller dans cet atelier... à moins que Diesel ne m’accompagne.
Oh ! Il n'aime pas du tout que je me rebiffe ! Mais je sais qu’il est accro aux soirées qui mettent les clients dans de si bonnes dispositions tout en lui permettant de réaliser des fantasmes... inavouables. Il pousse un soupir tellement gros que j’en suis toute décoiffée, avant de me répondre :
— On en parle demain.
A suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Nos livres sont ici :
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1
Tous les soirs, son Maître lui raconte une histoire. Une histoire de soumission. Il improvise, il invente. Elle l’écoute en se caressant.
Allongée dans le lit étroit, la tête sur l’oreiller, elle écoute et se laisse prendre. Littéralement.
Assis au bord du lit, Il raconte. Ne la touche pas.
Mais Ses mots la prennent. Et remplissent son ventre. Il la fourre de mots.
Elle vit ce qu’Il imagine. Ce qu’Il pourrait lui faire subir. Ce qu’elle subira peut-être.
Elle le ressent, elle le vit entre les cuisses.
Et quand elle est au bord de jouir, elle guette son approbation. Qu’Il lui accorde ou non d’un battement de cils.
Certains soirs, malgré tout, Il s’empare d’un sein. Qu’Il presse plus ou moins fort selon l’intensité de l’épisode. Quand Il broie son sein dans sa main, elle sait qu’Il l’autorise à jouir.
Quand elle a retrouvé son calme après les spasmes de jouissance, il pose sa paume sur sa vulve encore chaude et frémissante de plaisir.
Il la ferme pour la nuit.
*
2
Chaque soir, elle passe de l’autre côté du miroir. Dans cet univers où, accroupie, écartant ses fesses à deux mains, elle honore la queue dure et dressée. Dans cet univers où Sa voix la mène, Il lui a appris les mots. A les entendre. A les accepter. A les prononcer. A les faire sien. Elle les cajole et s’en réjouit.
– J’honore votre bite, mon Seigneur.
Et elle pose son front contre la hampe fièrement dressée. Puis lentement elle parcourt de sa langue toute la tige. Des couilles jusqu’au gland. Elle lèche. Avec dévotion. Elle lèche la queue de son Maître. Elle doit seulement lécher.
Chaque soir, elle doit d’abord honorer Sa bite avant d’oser relever la tête et voir le visage du Maître.
Et Le laisser décider seul de la suite.
*
3
Certains soirs, il lui interdit de se caresser. Et évidemment, l’histoire qu’il lui raconte est particulièrement excitante.
Elle n’ose le supplier du regard.
Elle se maintient. Rigide. Les bras le long du corps. Jambes serrées. Les yeux clos.
Le désir sourd dans son ventre. Gronde. Mais elle serre les poings. Tente de calmer sa respiration. Maintient sagement ses reins bien à plat sur le matelas.
Pourtant, elle voudrait tellement se cambrer et ouvrir les cuisses.
Avant de la quitter, dans l’état où Il l’a mise, il attache, à chacun de ses poignets, un petit grelot.
Ainsi, de la chambre voisine où il dort, pourra-t-il entendre si elle se caresse en solitaire.
Il en sourira peut-être.
Ou bien, déçu, calme ou énervé, se relèvera-t-il pour sévir ?
*
4
Tous les soirs, elle entre en soumission. Elle s’allonge sur le lit étroit. Son Maître s’assoit à côté d’elle. Aux premiers mots de la nouvelle histoire, elle commence à se caresser.
C’est un rituel.
Même s’il lui a fait subir toute la journée son autorité. Même s’il l’a corrigée, baisée, fait jouir plusieurs fois.
C’est un rituel. Un rituel d’apprentissage. D’éducation.
Il lui apprend les mots. La différence entre « être offerte » et « être ouverte ». La différence entre « être limée » et « être enfilée ». Il est celle qu’il enfile et lime. Ou bourre. Ou enconne.
Et chaque mot lui procure un plaisir particulier. Et les mots résonnent loin en elle.
Mais si elle dit « verge », elle sait qu’elle risque d’être corrigée. Et qu’il empoignera une « verge », une badine souple pour lui en frotter le bas du dos.
*
5
Ce soir, alors qu’elle est comblée, repus, c’est avec une douceur perverse qu’il promène les longues lanières de ses mots : sur sa peau.
Les lanières glissent et ondulent : sur ses seins et sur son ventre. Se glissent entre ses cuisses.
Elles lui font désirer et craindre leurs terribles morsures. Celles qu’il lui inflige quand il la flagelle. Pour son plaisir, il aime la corriger.
L’entendre gémir. Et parfois supplier.
Va-t-elle pleurer ?
Sous les mots qui claquent comme des lanières de cuir. Qui la saisissent et la meurtrissent.
Mérite-t-elle d’être ainsi punie ?
Mais dans le plaisir qui inonde son ventre, son corps avoue et se rend.
*
6
Tous les soirs, elle attend ce moment d’intimité. Une nouvelle histoire. De nouveaux mots. Ainsi elle apprend la grammaire de son corps offert. Qui subit. Obéit. S’ouvre.
Ainsi elle découvre ses seins, sa bouche, ses cuisses, ses cheveux, sa nuque, sa croupe, ses hanches, ses flancs, ses mains, son dos, son ventre…
Chaque soir, c’est un nouveau territoire que son Maître explore.
Ainsi se dessine la carte de Ses désirs. Ses désirs qu’il lui impose. Ses désirs qui parcourent sa peau, remplissent son ventre, gonflent ses seins.
Elle ouvre la bouche et tire la langue pour recevoir et avaler les mots. Elle écarte ses cuisses et ses fesses, elle ouvre ses trous pour les recevoir.
Elle n’est que béance sous la voix du Maître.
*
7
– C’est l’heure, dit-il.
– Oui, mon Seigneur.
Et elle s’allonge sagement sur le lit étroit. Nue. Pucelle et putain.
Tous les soirs, ses mots la déflorent. Ils l’ouvrent et la font renaître. Elle attend fébrilement ce moment. Quand il la conduit d’une main dans la chambre. Chambre des délices, chambre des supplices.
Et, assis à côté d’elle, il pose une main sur son ventre. Et de son autre main, enfonce deux doigts au fond de sa gorge.
Elle va devoir subir tout le temps de l’histoire du soir. Se retenir de déglutir. De vomir. En se caressant.
Subir la douceur de sa main sur son ventre. Subir l’impérieuse présence de ses doigts dans sa bouche.
Prise par les mots. Le délice des supplices qu’il lui infligera peut-être le lendemain.
Elle voudrait ne pas en jouir.
Et pourtant.
*
8
Chaque matin, elle se présente à lui pour le saluer.
C’est un rituel.
Mais aujourd’hui son Maître ne l’accueille ni avec un sourire ni avec des paroles bienveillantes.
– Hier soir, tu m’as déçue.
Elle reçoit ses mots comme une gifle.
Hier soir, elle n’a pu reconnaître, elle n’a pu avouer. Elle n’a pu satisfaire les exigences du Maître.
Cet aveu, qu’il attendait d’elle, est resté coincé au fond de son ventre.
– Aujourd’hui tu seras fermée.
Et il ferme sa bouche d’un bâillon.
Et il enserre sa taille d’une chaîne épaisse. Passe, entre ses cuisses et ses fesses, d’autres chaines qu’il ferme avec un cadenas.
– Ce sera ta punition.
*
9
– Allons nous promener dans la campagne, dit-il.
Mais avant de sortir, il attache ses poignets de plusieurs tours d’une autre chaîne.
Et surtout : il relie ses chevilles par une très lourde chaîne.
Nue. Alice est nue. Et elle doit marcher. Avancer devant son Maître qui la fustige d’une fine badine pour l’encourager.
Sa marche est entravée. Le chemin est en pente.
Et la chaîne qui relie ses chevilles ne lui permet pas de faire de grands pas. Elle manque de tomber. Et son équilibre est menacé par ses poignets liés.
Sous ses pieds nus, l’herbe est douce. Mais il y a aussi des cailloux pointus, des brindilles.
Alice souffre.
Souffre d’être ainsi punie.
Rappelée à l’ordre par la badine qui lui cingle les hanches.
Honteuse d’avoir déçue son Maître, de l’avoir obligée à la punir. Et d’offrir à son Maître un tel spectacle.
– Allez, avance…
Elle a compris. Elle sait.
Il la mène au supplice.
*
10
Alice est au bord des larmes.
Ses pieds sont meurtris. Elle n’en peut plus. Elle n’en peut plus de devoir avancer, en traînant cette lourde chaîne qui entrave sa marche.
La pente est rude, le chemin escarpé. Plusieurs fois elle a failli tomber.
Et le bâillon la fait baver. Sa salive coule sur son menton, dans son cou, entre ses seins.
Mais son Maître est sans pitié.
Alice est punie. Elle l’a bien mérité.
Son Maître l’avait prévenue que ça serait difficile.
– Je vais te dresser.
Et comme un défi, elle avait répondu :
– Dressez-moi, Monsieur.
*
11
Alice monte, elle avance sous le regard du Maître.
Et elle imagine le spectacle qu’elle lui offre. Sa croupe qui tangue à chaque pas, son dos, ses reins, tout son corps transpirant sous l’effort.
Ses gémissements quand elle manque de chuter.
Elle lui offre cette épreuve. Son repentir. Sa contrition.
Mais elle aimerait tant savoir s’il bande. Voir sa queue dure et dressée.
Elle aimerait tant sentir ses mains peser sur ses épaules. Pour la faire plier. La mettre à genoux au milieu du chemin. Et lui présenter son vit.
Alors elle pourrait enfin prononcer ces mots. Ces mots qu’il lui a appris et qui la font mouiller.
– J’honore Votre bite, mon Seigneur.
Et engloutir le membre dans sa bouche. Lui donner le plaisir auquel il a droit.
*
12
Alice est punie.
Elle n’a pas su dire, reconnaître, avouer.
Le bâillon l’empêche de s’en mordre la lèvre. Elle marche et souffre. Pour le plaisir de son Maître.
Alors, pour son plaisir, il la punit. Et la fait couler. Pour lui faire rendre gorge. Et couler tout son jus.
Arrivés en haut de la colline, son Maître détache ses poignets, la libère de la lourde chaîne qui entravait ses pas. Mais c’est pour l’attacher entre deux arbres. Jambes et bras écartés. Ecartelés.
Docile, Alice subit. Elle est domptée.
– Je t’attache. Puisque par tes silences, tu te détaches de moi.
Nue, Alice est vulnérable. Elle l’a bien méritée.
Et quand son Maître empoigne sa vulve, la caresse, la doigte, Alice se cambre. Attend, espère qu’ainsi il l’apaise. Qu’il lui manifeste ainsi tout ce par quoi ils sont liés.
Il s’empare d’elle, lui impose son plaisir, il la fait monter. Mais quand elle est au bord du spasme :
– Tu ne jouiras pas.
*
13
Nue. Attachée, écartelée entre ces deux arbres. Frustrée.
Alice attend le bon vouloir de son Maître.
Son Maître qui s’assoit sur un rocher et la contemple.
Il faut dire qu’elle est émouvante, Alice. Emouvante et tellement vulnérable.
Il suffirait d’un geste pour que son Maître la fasse jouir. Ou bien qu’il cueille à pleine main nue une poignée d’orties pour venir lui en frotter les fesses. Ou bien casser une belle branche de noisetier pour la fustiger.
Son Maître le lui dit :
– Je pourrais…
Alice craint. Alice redoute, tremble. Elle n’a jamais subi les orties ni été fouettée par une branche fraîche. Elle imagine… Elle imagine la brûlure des orties. La douleur que lui infligerait la branche…
Et elle imagine comme son Maître doit la désirer, doit bander de la voir exposée ainsi. Elle voudrait voir sa queue dressée. Elle voudrait qu’il détache ses bras et la prenne. Qu’il la prenne ainsi, les jambes écartées, entravées. Qu’il l’enconne ou qu’il l’encule. Sentir et subir la puissance de l’Homme.
Mais son Maître, souriant, sort de sa besace quelques livres.
*
14
– Tu aimes les mots, Alice ?
– Vous le savez bien, Monsieur.
Un livre à la main, son Maître se lève et s’approche. Sourire malicieux de celui qui sait.
Il lui fait face, mais Alice n’ose le regarder en face.
Avec son pouce, le Maître caresse la tranche du livre. Il assouplit les pages. Il prend son temps.
Avant de poser la tranche du livre contre sa vulve. Et de feuilleter le livre contre ses lèvres. Passer et repasser le livre.
– Que les mots te caressent alors…
C’est un plaisir doux, diffus, lancinant, irritant.
Sa vulve, malmenée par les pages du livre qui passe et repasse, Alice mouille. Elle coule. Et les pages sont trempées.
– Tu coules sous les mots, Alice.
– Oui, Monsieur.
Sa voix révèle son émotion. Son trouble. Alice prise par le désir. Caressée par les mots du livre, comme tous les soirs elle se caresse sous les mots du Maître.
– Tu sais ce que j’attends de toi, Alice ?
– Oui, Monsieur, je le sais.
*
15
Alice comprend dans quel état de désir est son Maître.
Elle comprend qu’elle le déçoit.
Le Maître attend son aveu. Attend qu’elle vienne déposer certains mots à Ses pieds.
Pourtant elle le nomme déjà « l’Homme ». Et ce H majuscule dresse Sa queue dure devant le visage d’Alice.
Alors sans broncher, Alice subit les épreuves qu’il lui impose. Les épreuves qui remplissent son ventre de désir. Fébrilement, elle attend les mots qu’il glisse entre ses lèvres. Sur sa langue. Dans sa fente ouverte entre ses cuisses.
Et à chaque fois qu’il lui donne à mâcher de nouveaux mots, à chaque fois qu’elle accueille Ses mots dans son ventre, elle s’ouvre. Elle s’ouvre davantage.
Et dans sa tête résonne cette phrase :
– J’honore Votre bite, mon Seigneur.
Et l’obscénité de l’aveu la fait trembler.
*
16
A chaque fois que le Maître parle à Alice, quand il lui raconte une histoire ou lui fait subir une épreuve, le sexe de l’Homme est dressé.
Mais elle ne sait pas que le Maître voudrait la battre avec.
Gifler son visage de sa queue dure. Flageller ses seins et sa vulve.
Et quand son Maître le lui dit : Alice en est fière. Troublée.
Les mots du Maître remplissent son ventre. Elle les sent dans sa bouche, sur sa langue, s’en délecte et s’en repaît.
Les mots du Maître sont parfois durs, impérieux. Elle en est remplie. Pleine.
Mais pour l’heure, toujours attachée, écartelée nue entre les deux arbres, Alice subit le désir de son Maître. Qui la travaille au corps.
Il la palpe comme un animal. Comme une esclave vendue en place publique. Il pétrit. Empoigne. Presse.
Ses épaules, ses reins, ses hanches, ses fesses, ses seins. Il ne la ménage pas.
Il s’approprie son corps. Il le fait sien. Et s’en réjouit.
Mais quand il empoigne sa vulve :
– Tu n’es ni un animal ni une esclave. Tu es une femme. Libre sous mon autorité. Tu es une femme entre mes mains. Tu ne jouiras pas.
*
17
Quand son Maître retire le bâillon et la détache enfin, Alice s’écroule à genoux. A ses pieds.
– Atteindre le point ultime où le cœur manque, Alice, dit son Maître en relevant de sa main son visage. Caressant ses cheveux et ses joues. Dessinant d’un doigt ses lèvres.
Avec douceur, il lui attache les mains dans le dos. Sort sa queue dure. Et violemment fourre sa bouche.
Alice, en larmes, s’en étrangle. Subit, bavant, pleurant, l’impérieuse irrumation.
Il lui fout la bouche.
Maintenant son pieu dans la gorge pour qu’elle n’en puisse plus.
– Tu honores toujours ma bite, Alice ?
– Oui, Monsieur, répond Alice entre deux sanglots.
La bouche aussitôt reprise. La tête maintenue par la poigne ferme du Maître. Jusqu’à ce qu’Alice, secouée de spasmes, rende enfin. Et se répande.
– Tu es bonne à baiser, dit le Maître. Qui la retourne et enfourne sa bite dans son con trempé.
Enfin baisée, Alice jouit quand son Maître se vide en elle.
Son Maître, patiemment la mène et la malmène.
Il lui apprend les mots. Et Alice, bonne élève, retient ses leçons.
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1
Tous les soirs, son Maître lui raconte une histoire. Une histoire de soumission. Il improvise, il invente. Elle l’écoute en se caressant.
Allongée dans le lit étroit, la tête sur l’oreiller, elle écoute et se laisse prendre. Littéralement.
Assis au bord du lit, Il raconte. Ne la touche pas.
Mais Ses mots la prennent. Et remplissent son ventre. Il la fourre de mots.
Elle vit ce qu’Il imagine. Ce qu’Il pourrait lui faire subir. Ce qu’elle subira peut-être.
Elle le ressent, elle le vit entre les cuisses.
Et quand elle est au bord de jouir, elle guette son approbation. Qu’Il lui accorde ou non d’un battement de cils.
Certains soirs, malgré tout, Il s’empare d’un sein. Qu’Il presse plus ou moins fort selon l’intensité de l’épisode. Quand Il broie son sein dans sa main, elle sait qu’Il l’autorise à jouir.
Quand elle a retrouvé son calme après les spasmes de jouissance, il pose sa paume sur sa vulve encore chaude et frémissante de plaisir.
Il la ferme pour la nuit.
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Chaque soir, elle passe de l’autre côté du miroir. Dans cet univers où, accroupie, écartant ses fesses à deux mains, elle honore la queue dure et dressée. Dans cet univers où Sa voix la mène, Il lui a appris les mots. A les entendre. A les accepter. A les prononcer. A les faire sien. Elle les cajole et s’en réjouit.
– J’honore votre bite, mon Seigneur.
Et elle pose son front contre la hampe fièrement dressée. Puis lentement elle parcourt de sa langue toute la tige. Des couilles jusqu’au gland. Elle lèche. Avec dévotion. Elle lèche la queue de son Maître. Elle doit seulement lécher.
Chaque soir, elle doit d’abord honorer Sa bite avant d’oser relever la tête et voir le visage du Maître.
Et Le laisser décider seul de la suite.
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3
Certains soirs, il lui interdit de se caresser. Et évidemment, l’histoire qu’il lui raconte est particulièrement excitante.
Elle n’ose le supplier du regard.
Elle se maintient. Rigide. Les bras le long du corps. Jambes serrées. Les yeux clos.
Le désir sourd dans son ventre. Gronde. Mais elle serre les poings. Tente de calmer sa respiration. Maintient sagement ses reins bien à plat sur le matelas.
Pourtant, elle voudrait tellement se cambrer et ouvrir les cuisses.
Avant de la quitter, dans l’état où Il l’a mise, il attache, à chacun de ses poignets, un petit grelot.
Ainsi, de la chambre voisine où il dort, pourra-t-il entendre si elle se caresse en solitaire.
Il en sourira peut-être.
Ou bien, déçu, calme ou énervé, se relèvera-t-il pour sévir ?
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4
Tous les soirs, elle entre en soumission. Elle s’allonge sur le lit étroit. Son Maître s’assoit à côté d’elle. Aux premiers mots de la nouvelle histoire, elle commence à se caresser.
C’est un rituel.
Même s’il lui a fait subir toute la journée son autorité. Même s’il l’a corrigée, baisée, fait jouir plusieurs fois.
C’est un rituel. Un rituel d’apprentissage. D’éducation.
Il lui apprend les mots. La différence entre « être offerte » et « être ouverte ». La différence entre « être limée » et « être enfilée ». Il est celle qu’il enfile et lime. Ou bourre. Ou enconne.
Et chaque mot lui procure un plaisir particulier. Et les mots résonnent loin en elle.
Mais si elle dit « verge », elle sait qu’elle risque d’être corrigée. Et qu’il empoignera une « verge », une badine souple pour lui en frotter le bas du dos.
*
5
Ce soir, alors qu’elle est comblée, repus, c’est avec une douceur perverse qu’il promène les longues lanières de ses mots : sur sa peau.
Les lanières glissent et ondulent : sur ses seins et sur son ventre. Se glissent entre ses cuisses.
Elles lui font désirer et craindre leurs terribles morsures. Celles qu’il lui inflige quand il la flagelle. Pour son plaisir, il aime la corriger.
L’entendre gémir. Et parfois supplier.
Va-t-elle pleurer ?
Sous les mots qui claquent comme des lanières de cuir. Qui la saisissent et la meurtrissent.
Mérite-t-elle d’être ainsi punie ?
Mais dans le plaisir qui inonde son ventre, son corps avoue et se rend.
*
6
Tous les soirs, elle attend ce moment d’intimité. Une nouvelle histoire. De nouveaux mots. Ainsi elle apprend la grammaire de son corps offert. Qui subit. Obéit. S’ouvre.
Ainsi elle découvre ses seins, sa bouche, ses cuisses, ses cheveux, sa nuque, sa croupe, ses hanches, ses flancs, ses mains, son dos, son ventre…
Chaque soir, c’est un nouveau territoire que son Maître explore.
Ainsi se dessine la carte de Ses désirs. Ses désirs qu’il lui impose. Ses désirs qui parcourent sa peau, remplissent son ventre, gonflent ses seins.
Elle ouvre la bouche et tire la langue pour recevoir et avaler les mots. Elle écarte ses cuisses et ses fesses, elle ouvre ses trous pour les recevoir.
Elle n’est que béance sous la voix du Maître.
*
7
– C’est l’heure, dit-il.
– Oui, mon Seigneur.
Et elle s’allonge sagement sur le lit étroit. Nue. Pucelle et putain.
Tous les soirs, ses mots la déflorent. Ils l’ouvrent et la font renaître. Elle attend fébrilement ce moment. Quand il la conduit d’une main dans la chambre. Chambre des délices, chambre des supplices.
Et, assis à côté d’elle, il pose une main sur son ventre. Et de son autre main, enfonce deux doigts au fond de sa gorge.
Elle va devoir subir tout le temps de l’histoire du soir. Se retenir de déglutir. De vomir. En se caressant.
Subir la douceur de sa main sur son ventre. Subir l’impérieuse présence de ses doigts dans sa bouche.
Prise par les mots. Le délice des supplices qu’il lui infligera peut-être le lendemain.
Elle voudrait ne pas en jouir.
Et pourtant.
*
8
Chaque matin, elle se présente à lui pour le saluer.
C’est un rituel.
Mais aujourd’hui son Maître ne l’accueille ni avec un sourire ni avec des paroles bienveillantes.
– Hier soir, tu m’as déçue.
Elle reçoit ses mots comme une gifle.
Hier soir, elle n’a pu reconnaître, elle n’a pu avouer. Elle n’a pu satisfaire les exigences du Maître.
Cet aveu, qu’il attendait d’elle, est resté coincé au fond de son ventre.
– Aujourd’hui tu seras fermée.
Et il ferme sa bouche d’un bâillon.
Et il enserre sa taille d’une chaîne épaisse. Passe, entre ses cuisses et ses fesses, d’autres chaines qu’il ferme avec un cadenas.
– Ce sera ta punition.
*
9
– Allons nous promener dans la campagne, dit-il.
Mais avant de sortir, il attache ses poignets de plusieurs tours d’une autre chaîne.
Et surtout : il relie ses chevilles par une très lourde chaîne.
Nue. Alice est nue. Et elle doit marcher. Avancer devant son Maître qui la fustige d’une fine badine pour l’encourager.
Sa marche est entravée. Le chemin est en pente.
Et la chaîne qui relie ses chevilles ne lui permet pas de faire de grands pas. Elle manque de tomber. Et son équilibre est menacé par ses poignets liés.
Sous ses pieds nus, l’herbe est douce. Mais il y a aussi des cailloux pointus, des brindilles.
Alice souffre.
Souffre d’être ainsi punie.
Rappelée à l’ordre par la badine qui lui cingle les hanches.
Honteuse d’avoir déçue son Maître, de l’avoir obligée à la punir. Et d’offrir à son Maître un tel spectacle.
– Allez, avance…
Elle a compris. Elle sait.
Il la mène au supplice.
*
10
Alice est au bord des larmes.
Ses pieds sont meurtris. Elle n’en peut plus. Elle n’en peut plus de devoir avancer, en traînant cette lourde chaîne qui entrave sa marche.
La pente est rude, le chemin escarpé. Plusieurs fois elle a failli tomber.
Et le bâillon la fait baver. Sa salive coule sur son menton, dans son cou, entre ses seins.
Mais son Maître est sans pitié.
Alice est punie. Elle l’a bien mérité.
Son Maître l’avait prévenue que ça serait difficile.
– Je vais te dresser.
Et comme un défi, elle avait répondu :
– Dressez-moi, Monsieur.
*
11
Alice monte, elle avance sous le regard du Maître.
Et elle imagine le spectacle qu’elle lui offre. Sa croupe qui tangue à chaque pas, son dos, ses reins, tout son corps transpirant sous l’effort.
Ses gémissements quand elle manque de chuter.
Elle lui offre cette épreuve. Son repentir. Sa contrition.
Mais elle aimerait tant savoir s’il bande. Voir sa queue dure et dressée.
Elle aimerait tant sentir ses mains peser sur ses épaules. Pour la faire plier. La mettre à genoux au milieu du chemin. Et lui présenter son vit.
Alors elle pourrait enfin prononcer ces mots. Ces mots qu’il lui a appris et qui la font mouiller.
– J’honore Votre bite, mon Seigneur.
Et engloutir le membre dans sa bouche. Lui donner le plaisir auquel il a droit.
*
12
Alice est punie.
Elle n’a pas su dire, reconnaître, avouer.
Le bâillon l’empêche de s’en mordre la lèvre. Elle marche et souffre. Pour le plaisir de son Maître.
Alors, pour son plaisir, il la punit. Et la fait couler. Pour lui faire rendre gorge. Et couler tout son jus.
Arrivés en haut de la colline, son Maître détache ses poignets, la libère de la lourde chaîne qui entravait ses pas. Mais c’est pour l’attacher entre deux arbres. Jambes et bras écartés. Ecartelés.
Docile, Alice subit. Elle est domptée.
– Je t’attache. Puisque par tes silences, tu te détaches de moi.
Nue, Alice est vulnérable. Elle l’a bien méritée.
Et quand son Maître empoigne sa vulve, la caresse, la doigte, Alice se cambre. Attend, espère qu’ainsi il l’apaise. Qu’il lui manifeste ainsi tout ce par quoi ils sont liés.
Il s’empare d’elle, lui impose son plaisir, il la fait monter. Mais quand elle est au bord du spasme :
– Tu ne jouiras pas.
*
13
Nue. Attachée, écartelée entre ces deux arbres. Frustrée.
Alice attend le bon vouloir de son Maître.
Son Maître qui s’assoit sur un rocher et la contemple.
Il faut dire qu’elle est émouvante, Alice. Emouvante et tellement vulnérable.
Il suffirait d’un geste pour que son Maître la fasse jouir. Ou bien qu’il cueille à pleine main nue une poignée d’orties pour venir lui en frotter les fesses. Ou bien casser une belle branche de noisetier pour la fustiger.
Son Maître le lui dit :
– Je pourrais…
Alice craint. Alice redoute, tremble. Elle n’a jamais subi les orties ni été fouettée par une branche fraîche. Elle imagine… Elle imagine la brûlure des orties. La douleur que lui infligerait la branche…
Et elle imagine comme son Maître doit la désirer, doit bander de la voir exposée ainsi. Elle voudrait voir sa queue dressée. Elle voudrait qu’il détache ses bras et la prenne. Qu’il la prenne ainsi, les jambes écartées, entravées. Qu’il l’enconne ou qu’il l’encule. Sentir et subir la puissance de l’Homme.
Mais son Maître, souriant, sort de sa besace quelques livres.
*
14
– Tu aimes les mots, Alice ?
– Vous le savez bien, Monsieur.
Un livre à la main, son Maître se lève et s’approche. Sourire malicieux de celui qui sait.
Il lui fait face, mais Alice n’ose le regarder en face.
Avec son pouce, le Maître caresse la tranche du livre. Il assouplit les pages. Il prend son temps.
Avant de poser la tranche du livre contre sa vulve. Et de feuilleter le livre contre ses lèvres. Passer et repasser le livre.
– Que les mots te caressent alors…
C’est un plaisir doux, diffus, lancinant, irritant.
Sa vulve, malmenée par les pages du livre qui passe et repasse, Alice mouille. Elle coule. Et les pages sont trempées.
– Tu coules sous les mots, Alice.
– Oui, Monsieur.
Sa voix révèle son émotion. Son trouble. Alice prise par le désir. Caressée par les mots du livre, comme tous les soirs elle se caresse sous les mots du Maître.
– Tu sais ce que j’attends de toi, Alice ?
– Oui, Monsieur, je le sais.
*
15
Alice comprend dans quel état de désir est son Maître.
Elle comprend qu’elle le déçoit.
Le Maître attend son aveu. Attend qu’elle vienne déposer certains mots à Ses pieds.
Pourtant elle le nomme déjà « l’Homme ». Et ce H majuscule dresse Sa queue dure devant le visage d’Alice.
Alors sans broncher, Alice subit les épreuves qu’il lui impose. Les épreuves qui remplissent son ventre de désir. Fébrilement, elle attend les mots qu’il glisse entre ses lèvres. Sur sa langue. Dans sa fente ouverte entre ses cuisses.
Et à chaque fois qu’il lui donne à mâcher de nouveaux mots, à chaque fois qu’elle accueille Ses mots dans son ventre, elle s’ouvre. Elle s’ouvre davantage.
Et dans sa tête résonne cette phrase :
– J’honore Votre bite, mon Seigneur.
Et l’obscénité de l’aveu la fait trembler.
*
16
A chaque fois que le Maître parle à Alice, quand il lui raconte une histoire ou lui fait subir une épreuve, le sexe de l’Homme est dressé.
Mais elle ne sait pas que le Maître voudrait la battre avec.
Gifler son visage de sa queue dure. Flageller ses seins et sa vulve.
Et quand son Maître le lui dit : Alice en est fière. Troublée.
Les mots du Maître remplissent son ventre. Elle les sent dans sa bouche, sur sa langue, s’en délecte et s’en repaît.
Les mots du Maître sont parfois durs, impérieux. Elle en est remplie. Pleine.
Mais pour l’heure, toujours attachée, écartelée nue entre les deux arbres, Alice subit le désir de son Maître. Qui la travaille au corps.
Il la palpe comme un animal. Comme une esclave vendue en place publique. Il pétrit. Empoigne. Presse.
Ses épaules, ses reins, ses hanches, ses fesses, ses seins. Il ne la ménage pas.
Il s’approprie son corps. Il le fait sien. Et s’en réjouit.
Mais quand il empoigne sa vulve :
– Tu n’es ni un animal ni une esclave. Tu es une femme. Libre sous mon autorité. Tu es une femme entre mes mains. Tu ne jouiras pas.
*
17
Quand son Maître retire le bâillon et la détache enfin, Alice s’écroule à genoux. A ses pieds.
– Atteindre le point ultime où le cœur manque, Alice, dit son Maître en relevant de sa main son visage. Caressant ses cheveux et ses joues. Dessinant d’un doigt ses lèvres.
Avec douceur, il lui attache les mains dans le dos. Sort sa queue dure. Et violemment fourre sa bouche.
Alice, en larmes, s’en étrangle. Subit, bavant, pleurant, l’impérieuse irrumation.
Il lui fout la bouche.
Maintenant son pieu dans la gorge pour qu’elle n’en puisse plus.
– Tu honores toujours ma bite, Alice ?
– Oui, Monsieur, répond Alice entre deux sanglots.
La bouche aussitôt reprise. La tête maintenue par la poigne ferme du Maître. Jusqu’à ce qu’Alice, secouée de spasmes, rende enfin. Et se répande.
– Tu es bonne à baiser, dit le Maître. Qui la retourne et enfourne sa bite dans son con trempé.
Enfin baisée, Alice jouit quand son Maître se vide en elle.
Son Maître, patiemment la mène et la malmène.
Il lui apprend les mots. Et Alice, bonne élève, retient ses leçons.
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Je vais te raconter une histoire. Installe toi bien car ça va être un peu long....
IMAGINE:
Il est impatient de la rencontrer et la voir pour la première fois. Enfin croiser son regard. Il a tant envie de plonger ses yeux dans les siens. Il suit pour cela toutes les consignes données par écrit, sans exception... Il ne connaît pas non plus le timbre de sa voix ... Il entre pieds nus dans la pièce légèrement feutrée . Prend place à genoux sur le coussin posé au sol...Il est en pantalon chemise cravate. Tout se passe comme demandé...
Il ne La voit pas...
Elle a envie de le découvrir, le toucher, le ressentir. Des semaines qu'elle attend, se languit, s'impatiente. Maintenant il est là, dans son salon.Elle s'approche de lui, un bandeau de dentelle noué sur ses yeux. Elle aime casser les codes et adore frustrer. Le priver de son regard lui plaît et surtout, elle place ses envies bien avant les siennes... Elle veut sentir si ce nouveau jouet est aussi vibrant qu'elle le pense...
Elle est en talons, bas, jupe et dessous de dentelle... Ses doigts s'agitent, signes de son envie qui grandit.D'abord Elle le frôle, le respire, le tente. Ses lèvres l' aguichent tandis que sa bouche le rappelle à l' ordre... Les boutons de chemise glissent à travers leur fente respective laissant entrevoir sa chair tant convoitée. Elle voudrait tout arracher d'un coup et le consommer sans plus attendre mais elle aime aussi sentir son propre corps se gonfler d'envie. Cette cravate l' excite.. Hum! Tirer dessus pour le mettre à terre, le retourner sur le dos et planter son talon sur son torse... Non pas maintenant. Elle contient ses pulsions. Rien ne presse... C'est lentement qu'elle choisit de dénouer sa cravate, libérant ainsi son cou pour y placer un collier... Elle le trouve davantage à son goût ainsi . La chemise ne restera pas longtemps... Elle caresse ce corps qui est là pour elle...
Il ferme les yeux quand elle s'approche si près de lui. Il respire son parfum... Il se laisse guider. Lui obéit quand toujours sans parler, elle le fait se relever. Il frissonne au passage de ses mains sur sa peau...Il remarque ses doigts qui se crispent d'envie, content , il en sourit, il sait ce que ça veut dire...
Elle fait glisser ses bras derrière son dos et attache ses mains avec la cravate. S'approprie ses tétons, les apprécie. Trépigne d'impatience... Puis ses doigts s'affairent sur la boucle de son ceinturon. Elle tire dessus pour la faire glisser le long des passants. Humm! Elle s'imagine frapper son cul avec.
Clac!
Lui à 4 pattes à ses pieds attendant non sans appréhension le coup suivant qui claquera au même endroit. Puis d'autres suivront...
Elle inspire fort. S'il savait...Elle le fera plus tard. Pour l' instant elle savoure le moment. Puis elle ouvre son pantalon pour voir la cage dont elle possède désormais la clé...
Lui, ne reste pas indifférent quand elle le tâte, le tire, le soupèse et le presse. Il connaît ses penchants. Il est resté chaste pour elle... Il sourit quand elle remet la ceinture de son pantalon autour de sa taille en lui disant qu'elle aime avoir une prise pour s'accrocher . C'est avec plaisir qu'il se soumet quand elle le fait se mettre à genoux face contre ses souliers. Il y dépose un baiser, puis deux, puis prend la liberté de continuer d'explorer ses droits. Son cul reçoit alors sa première réprimande.
....C'est une petite histoire tranquille, tout en douceur et en sensualité avec de la musique en arrière fond. Je continue....
IMAGINE:
Il est à genoux devant elle , un bâillon boule percé accroché autour de sa tête. La laisse est fixée au collier ainsi que ses bracelets de restriction...
Elle est assise à bout de fesses sur le canapé , laisse en main, jambes écartées. La jupe a volé de l' autre côté de la pièce. Seul son large porte jarretelle recouvre ses hanches qu'elle ondule pour faire glisser son intimité contre cette boule...
Lui se contentera de baver en la regardant se branler ainsi sur sa bouche...
Elle en prend plaisir, le sens prêt à bien se tenir alors lui retire le bâillon pour mieux en jouir...
Lui aura appris qu'elle aime, dans ce cas précis, une langue passive et lui sert ainsi jusqu'à ce qu'elle atteigne l' orgasme...
IMAGINE:
Il est là, à ses pieds, nu comme un ver, à 4 pattes le cul offert...
Elle est derrière lui et finit d'ajuster son gode ceinture. Déroule une capote sur son membre et l'insère dans son intimité...
Lui ,retient son souffle, c'est sa première fois; se détend en constatant que ça passe...
Elle le sent bien, le prend bien, s'enfonce avec délice en lui. Il se cambre pour mieux la sentir prendre son plaisir. Il s'offre et tend son cul bien ouvert pour qu'elle y glisse de plus belle ce qui ne manque pas de l' exciter et la faire jouir...
IMAGINE:
Elle lui tend une cordelette et lui demande de l'enrouler autour de ses couilles. Elle aime que cette partie de son anatomie soit bien tendue.
Il fait de son mieux pour lui plaire mais ne réussit pas assez rapidement à bloquer le lien.
Elle intervient, effectue un premier serrage puis le laisse terminer. Elle a envie de voir ses deux boules distinctement séparées donc va chercher un ruban à glisser entre. Le passage est difficile et ça lui plaît de forcer pour y glisser ses doigts. Elle Force aussi sur la cage pour la faire tomber... Elle la remettra plus tard...
Lui la laisse faire, confiant et sûrement content, jusqu'à ce qu'elle y mette quelques douloureuses pichenettes .
Elle savoure ...
IMAGINE:
Elle lui attache les chevilles et les poignets puis elle fixe sur sa tête un harnais double gode.
Il est immobilisé tout en long quand elle vient s'empaler sur sa bouche mais il trouve néanmoins le moyen de bouger son cou comme pour la goder.
Elle le calme direct regrettant de ne pas lui avoir bloqué également la tête.
Il obéit , s'applique juste à maintenir l'angle parfait pour une pénétration plus savoureuse.
Elle apprécie et prendra son pied ainsi...
IMAGINE:
Elle a eu envie de lui faire mal.
Il se retrouve maintenant sous elle, à plat ventre, les fesses rougies par le martinet, le dos bien griffé.
Elle est sur lui, vibrante d'un orgasme plus sauvage, ses griffes plantées dans sa chair.
Il a mal mais s'en fiche, être là pour Elle l' importe plus. Il ressent son emprise jusqu'au fond de ses tripes et c'est bon.
Elle serre son corps avec force, le ressens. Elle le possède et le lui dit...
Il l'écoute et sait qu'il est à Elle...
Il n'a pas le droit de bouger dans ces moments- là, il l'accompagne juste là-haut , tout là-haut...
Elle l'entend respirer et se cale sur sa respiration. Elle détend ses doigts, relâche son emprise.
Il la sent redescendre doucement et savoure ce moment d'une grande intensité.
Elle se remet d'un orgasme fulgurant. Lui faire mal la transcende...
IMAGINE:
Elle saisit sa queue d'une main ferme et le mène jusqu'à la salle de bain.
Il se retrouve à poils, sans bracelets ni collier, le cul dans la baignoire. Sûrement avec une vague idée de ce qu'il va se passer.
Elle grimpe sur les rebords, approche son sexe au plus prés de sa bouche pour y déverser délicatement son urine.
Lui s'efforce d'avaler de petites gorgées comme ordonné. C'est sa première fois.
Elle s'amuse de ses hauts le cœur. En joue. Gicle plus fort, l'éclabousse puis dirige un jet abondant sur son ventre.
Lui appréciera davantage recevoir ses fluides chauds sur son pénis, mais ce choix ne lui appartient pas.
Elle termine, satisfaite et soulagée. Elle se redresse, attrape un gant qu'elle lui tend et approche son sexe mouiller prés de lui.
Lui, gros bêta, utilise le gant pour éponger son visage.
Elle le stoppe net! Lui retourne une mini gifle et lui gronde: Moi d'abord! Toujours moi d'abord...Il s'exécute, penaud , pendant qu' elle se moque de lui. Il grelotte.
Elle ouvre le robinet d'eau chaude, dirige le pommeau de douche sur lui, le rince à grande eau.
Il apprécie, la remercie, se réchauffe un peu. Si peu...
Elle lui sourit, tourne le mitigeur du coté bleu et se régale de le voir se débattre sous l' eau froide...
....Des petites scénettes toutes aussi délicieuses à écrire les unes que les autres.Mais je me tais et te laisse continuer d'imaginer tranquillement....
IMAGINE:
Elle le fait se mettre à quatre pattes devant elle, son cul à porté de main ou plutôt à portée de pied. Tranquillement assise, elle pose ses talons sur son fessier. Elle s'approche d'abord de ses testicules du bout de ses escarpins, puis glisse le long de la raie.
Lui , tient bien sa position jusqu'à ce qu'il grogne après l'ongle qui vient de lui griffer le cul.
Elle est confuse: Oups! Ce n' est pas mon ongle... Elle attrape vite une capote, la glisse sur son talon, consciente de son erreur. Préservatif obligatoire en toute circonstance.
Il comprend ce qu'elle lui fait , ça le surprend puis vient à apprécier ce talon qui le gode.
Elle, elle trouve ça tellement pervers...
IMAGINE:
Il est allongé à même le sol , les chevilles ligotées au pied de la table basse. Les mains, à l' opposé, encodées à la rambarde de l' escalier.
Elle est debout au-dessus de lui, cramponnée à cette même rambarde. Elle n'a plus d'escarpin, plus de bas, les attaches de son porte jarretelle pendent sur ses cuisses, elle s'en fout, elle est bien.
Lui a dans sa bouche son pied qu'il suçote avec gourmandise.Il s'arrange pour que l' un après l' autre chaque orteil entre en lui.
Elle ferme les yeux et se laisse porter par ce qu'elle ressent. Son plaisir est grand, elle aime glisser dans cette cavité humide et chaude.
Il bave sur ce pied qui s'enfonce de plus en plus en lui. Il l' entend et la voit jouir, ça l' encourage à tenir.
Elle se laisse complètement aller au fond de cette gorge jusqu'à atteindre l' orgasme .
Il ne sait jamais fait forcer la bouche de la sorte, mais il aime tant la voir comme ça...
Elle adore jouir de ses pieds...
IMAGINE:
Elle farfouille dans ses affaires à la recherche d'un objet mystère.
Il la regarde faire sans grande inquiétude jusqu'à ce qu'il voit la taille de l' engin.
Elle est contente de l' expression qu'elle lit sur le visage de son soumis. Le plug est de bonne taille, bien plus large que son gode. Elle sourit en lui tendant.
Il blêmit en le prenant. Son poids laisse penser qu'il va être dur à garder. Il se positionne pour le présenter devant son anus qui a déjà été bien sollicité.
Elle le presse un peu, lui met la pression , ajoute du gel. Encore du gel , puis au final elle s'en mêle.
Il se sent forcé. Avec ses mains, il tente d'élargir le passage en tendant ses fesses.Son anus résiste, ce truc est tellement gros...
Elle est tenace et trouve le moyen d'arriver à ses fins.Elle aime jouer avec son cul. Quelques crachats, quelques doigts plus quelques mots d'encouragement et hop! Le tour est joué...
Il se sent plein. Il l' entend s'en réjouir, du coup il est content d'y être arrivé.
Elle joue avec son Plug, le fait tourner dans un sens puis dans un autre. Le tire pour évoquer une sortie, le repousse à peine pour le voir se faire aspirer. Elle aime aussi jouer avec son cul...
IMAGINE:
Elle a très envie de le baiser. Oh oui! Elle le veut encore.Elle lui dit où prendre place .
Il fait suivre son petit coussin sous ses genoux. Il tiendra mieux sa position ainsi. Il pose sa tête sur le canapé et tend son cul au mieux.
Elle s'assoit à ses côtés, son strap-on dans les mains.Elle lui fait retirer sa jupe , qu'elle enlève et remet.
Il se retrouve la tête bien proche de son intimité, assez proche pour bien la voir insérer la boule du stap dans son vagin.
Elle lui dit ô combien elle a envie de le baiser en lui tendant une capote.
Il sent son excitation et a envie de l'exciter encore davantage. C'est avec sa bouche qu'il déroule le préservatif sur cet étroit manche rigide.
Elle apprécie de le voir faire , l' aide un peu car elle a vraiment , vraiment envie de le prendre là.
Il se retourne face au canapé, la sent se glisser derrière lui et sans ménagement elle le pénètre jusqu'à la garde. Ses fesses deviennent aussitôt mouillées.Il s'inquiète de son hygiène, ce sont des choses qui arrivent. Mais très vite il comprend.
Elle a tellement envie de le baiser, elle le lime avec vigueur et son plaisir monte à une allure qui la surprend. Elle sent son foutre lui couler entre les jambes. Elle coule encore et encore et en jouit si fort. Elle le baise avec un plaisir dégoulinant. Elle atteint l' orgasme en un temps record.
Il se retrouve sous elle et la sens couler sur ses fesses et sur sa cage...
IMAGINE ENCORE:
Elle le chope au milieu du salon. Prend soin de glisser un large coussin sous ses reins, un plus petit sous sa tête.
Il n'a pas d'autre choix que de se laisser faire et se retrouve bien vite les 4 fers en l' air.
Elle accroche tous les bracelets entre eux et le contemple ainsi offert . Elle aime le voir comme ça mais elle préfère clairement l' abuser ainsi. Elle sollicite la souplesse de son sphincter avec ses doigts. Son gode ceinture est déjà en place, juste devant son anus. Elle lui saisit les cuisses à bras le corps et le sodomise langoureusement. De profonds va et vient qui l' enivre de plaisir.
Il se fait prendre sans pouvoir bouger, son corps est à Elle. Il est à Elle et Elle en profite grandement.
Elle aime le limer ainsi, tenir son corps recroquevillé sur lui-même . Elle s'emballe au fur et à mesure que son plaisir monte. Ses coups de reins se font plus rapides, plus puissants. Ses mains s' empoignent avec force sur les bracelets. Elle aime avoir une prise pour se tenir.
Il la sent bien s'emballer, mais surtout il l'entend gémir, il la sens vibrer.Il aime sentir tout cela.
IMAGINE:
Elle a les yeux mi-clos, le visage serein, le corps secoué de spams.Elle vient de jouir... Elle délivre son jouet de toutes ses entraves.
Il retrouve la liberté de ses mouvements mais n'ose bouger. Il savoure ce moment rempli de tendresse.
Elle lui attrape doucement les mains pour les poser sur elle. Sa respiration s'apaise.
Il comprend qu'il a la permission de la caresser, ce qu'il fait avec respect. Il savoure, voudrait que le temps s'arrête.
Elle laisse le temps tranquille et en profite aussi. Son plaisir, elle le prend blotti dans les bras de son soumis.Oui, elle casse les codes et elle ne se prive de rien.Elle relève la tête doucement, le regarde en lui souriant.
Il lui sourit à son tour sans comprendre immédiatement que ce petit sourire est loin d'être innocent.
Elle prend appui sur ses bras et se décolle juste de son corps afin de laisser toute l' accumulation de ses jouissances s'écouler sur lui.
Il ressent alors ce fluide qui se répand sur son sexe, son ventre, ses cuisses.Il savoure autant qu'elle ce partage. Tout est si spontané , sensuel. Il est à Elle, dans Son monde, au cœur de ses multiples envies.
Elle est contente, se sent bien... Savoure pleinement...
....Alors, elle te plaît mon histoire? Imagine une dernière chose...
IMAGINE JUSTE:
C'est un jour de semaine ordinaire. J'attend en retrait derrière le rideau qu'il entre dans mon salon... J'aime cassé les codes, j'aime être là où il ne m' attend pas. J'ai adoré sa cravate, le frapper de sa ceinture, le baiser en long en large et en travers...
IMAGINE SIMPLEMENT:
C'est mon sex-toy.
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Il me pince une joue en disant :
— Ouvre la bouche.
Aïe ! J’obéis et un jet de pisse m’envahit la bouche, j’avale en faisant la grimace.
Il s’assied sur les w.c. en disant :
— Regarde comme ça m’excite de te voir avaler ma pisse.
Je baisse les yeux sur son sexe dressé, c’est vrai qu’il bande bien. Il ajoute :
— Faut te faire un dessin ?
— Non, m’sieur.
Je voudrais faire une petite parenthèse, je ne suis pas gay, je fais ça pour obéir à Samia. Les sexes des hommes m’intéressent parce que je les imagine fouiller le sexe de Samia, mon amour. Je les imagine dans des endroits inaccessibles pour ma langue. Quand j’ai la bite d’un homme en bouche, j’imagine que je suis devenue le sexe de Samia et...
***
— Mais qu’est-ce que c’est, ces conneries...
— Je vais barrer tout ça, Samia !
Elle secoue la tête en levant les yeux au ciel, puis elle me demande :
— Quand tu suces une bite, tu imagines que ta bouche est devenue ma vulve ?
— Oui, mais...
— Et quand tu as la bite d’un mec qui vient de m’enculer dans la bouche, tu t’imagines être mon trou du cul ?
— Euh... oui Samia... Je vais supprimer ça et...
— Non laisse, c’est marrant... Ça me plaît que tu t’identifies à mon trou du cul. Bon, continue !
***
Je me mets à genoux et, comme les lèvres de la vulve de Samia, je frotte ma bouche sur le membre dur de cet homme. Puis, je fais entrer le gland dans ma bouche/vagin... Comme ma femme quand elle va et vient sur un sexe dressé, ma tête va et vient sur le sexe... J’ai envie qu’il jouisse et arrose ma luette/col de la matrice et qu’il me... qu'il m’engrosse.
***
— Pas mal, mon petit trou du cul, c’est complètement dingue mais assez poétique... lyrique, même. Maintenant, passe à des choses plus prosaïques. Par exemple, est-ce que son sperme est venu rejoindre sa pisse dans ton estomac ?
— Euh... non, il m’a dit : "Debout et encule-toi sur ma bite !"
Ouch ! Je vais la sentir passer, même si j’ai copieusement mouillé son sexe avec ma salive. Naïvement, je l’enfourche et pose délicatement son gland sur mon anus. Bien sûr, il me prend par les hanches et m’assied brutalement. Son membre me pénètre entièrement.
Je me mords les lèvres pour ne pas crier... Ce type est vraiment costaud, il me fait aller et venir sur son sexe comme si j’étais une poupée Barbie. Je dois avouer que... ça me fait de l’effet, c’est... euh... mécanique. Il accélère le mouvement et jouit en moi. Je ne peux pas m’empêcher de jouir avec lui. Il me donne un claque sur les fesses en disant :
— Allez, bouge ton cul.
Je me relève avec précaution... une partie de son sperme sort de mon anus et coule par terre, entre ses jambes. Il me dit :
— Lèche !
Heureusement, le sol est propre. J’aspire le sperme, puis je me redresse. Il sort de la toilette et s'habille. Ensuite il ouvre la porte en disant :
— Au suivant !
Quoi ? Oh non, il y a deux autres types qui attendent leur tour !
Samia est revenue lire, elle dit :
— Normal, si tu es mon trou du cul, tu peux facilement te prendre trois bites. Allez, c’est pas mal. Tu as un bon point, tu pourras le sortir pour supprimer une punition. En attendant, viens me lécher...
Elle s’assied dans un fauteuil, une jambe sur un des accoudoirs et je redeviens une langue qui appartient à sa Maîtresse.
Fin du journal de Julien... pour le moment.
*
Samia
Ce matin, je suis dans le bureau de mon beau-père qui m’annonce :
— Ton ami Max me fait chier.
— Ce n’est pas du tout mon ami..."Monsieur".
— C’est vrai que tous ceux à qui tu suces la bite ne sont pas tes amis.
— Absolument, à commencer par vous... et les clients que vous me faites rencontrer, Monsieur !
Gros soupir excédé... Il pianote sur son bureau, c’est énervant, puis il me dit :
— Il veut une augmentation de 5 % pour tous les ouvriers et la création d’une crèche.
Tout ça me paraît très légitime, mais pas à lui :
— C’est complètement délirant. Pour une fois, ouvre la bouche non pas pour y mettre sa bite, mais pour lui dire que j’en ai discuté avec l’avocat de la fédération et s’il persiste à nous menacer de grève, ce qui est quasiment un chantage, on pourrait le poursuivre en justice !
Ça, ça m’étonnerait... Mon beau-père poursuit :
— Sois ferme ! On dirait vraiment que tu as peur de ce type. On dirait que Julien a déteint sur toi... Tu as l’intention de te laisser faire ? Tu as l’intention de sucer tous les ouvriers de l’usine pour leurs anniversaires ?
Ah, merde, il sait ça ? Il a raison. Je suis folle de me laisser faire comme ça ! Je réponds :
— Il se croit tout permis, c’est vrai, mais il se trompe. Je vais le lui dire.
— C’est ce que j’attends de toi. On va boire à la nouvelle Samia.
Il sort une bouteille de whisky, deux verres et nous sert. On fait "tchin" et on boit. Le whisky, ça pique la bouche, mais ça fait du bien. Il nous ressert ! Je lui dis :
— Si vous avez envie de moi, pas besoin de me saouler, Monsieur.
Il rit, c’est rare... Je bois ce deuxième verre. Je suis en mode guerrière, maintenant.
Je vais dans l’atelier des femmes où Max passe son temps. Dès que je suis près de lui, je lui dis, en parlant un peu fort, c’est vrai :
— Monsieur Max, cette fois-ci nous ne céderons pas à votre chantage !
— Très bien, vous voulez la grève, vous l’aurez. Je vais avertir les camarades !
— Et moi, je vais avertir l’avocat de la fédération. Vous vous croyez tout permis mais on va vous faire un procès qui vous coûtera la peau du cul.
Je suis remontée... Au lieu de crier comme moi, il me sourit et me dit calmement :
— Tu es une gamine insolente et tu sais ce qu’on leur fait aux gamines insolentes ?
— Je... je vous préviens, si vous me touchez, je dépose plainte pour voies de fait.
Les ouvrières se sont rapprochées et forment un cercle autour de nous. J’entends des filles dire « les gamines insolentes, on leur donne une fessée ». Je redis :
— Je vous préviens... je...
Et là, il m’attrape par l’oreille en disant :
— Tu la veux ? Tu vas l’avoir !
— NOOOOOOONNNNN, lâchez-moi vous me faites mal !
Il me fait basculer en travers d'une table, relève ma jupe et descend ma culotte jusqu’à la pliure de mes genoux.
Je me débats, mais je sens des mains me prendre par les chevilles pour me maintenir fermement.
Max pose sa large main sur mes fesses et les tapote en disant :
— Pas de risque de manquer la cible.
Trop drôle ! Tout le monde rit, sauf moi. Il me demande :
— Prête Samia ?
Je ne réponds rien. Ça changerait quoi ? Sa paume quitte mes fesses et ça fait « PAF ! ». Le bruit ressemble à celui d’un gros pétard qui explose. Tandis que je fais :
— Aaaaïïeee !
Il frappe mes fesses à toute allure !
PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF !
Je n’arrête pas crier :
— Aaaaaiiiiieeeeeeeeeeee !!
Tandis que je me tortille pour essayer d’échapper à cette volée de claques, une ouvrière lui dit :
— Laisse-la un peu se reposer, Max, elle appréciera encore mieux les suivantes.
Je sens que mes fesses continuent à monter et descendre comme sous les claques. Je reste quelques minutes à geindre sur ses genoux de Max, avant qu’il ne dise :
— J'y vais. Faut pas qu’elle attrape froid.
PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF !
— Aaaaaiiiiieeeeeeee....
C’est vrai que j’apprécie encore mieux la douleur ! Mes fesses sont en enfer et mon visage est plein de larmes... Quand il arrête, plusieurs mains viennent me tâter les fesses.
Chacune y va de son petit commentaire comique, genre :
— On pourrait faire cuire un œuf sur son cul !
Quand elles ont presque toutes tâté mes fesses, d’une façon plus ou moins brutale, Max me demande :
— Tu as quelque chose à me dire ?
— Pardon pour mon insolence, mais c’est mon beau-père qui...
— Pour toi, cette fessée était méritée ?
— Oui Monsieur Max.
— Bien, laisse ta culotte à tes genoux et ta jupe relevée. Tu vas faire le tour de l’atelier pour montrer à toutes tes grosses fesses rouges.
Il me remet sur mes pieds et je commence à faire ce honteux défilé en faisant bien la gueule, mais il ajoute :
— Fais-nous un grand sourire, si tu ne veux pas une deuxième fessée.
Je lui obéis du mieux que je peux. Pas facile quand on a les fesses brûlantes et douloureuses et qu’on a connu une des pires humiliations de sa vie. Je ne mettrai plus jamais un pied dans cet atelier !
***
Je l’encaisse mal, cette fessée ! Pas tellement pour la douleur, car ça passe... mais parce que j’ai subi ça devant toutes les ouvrières.
J’en ai vraiment marre de l’usine ! Ça fait un moment que j’envisage de partir avec Julien sous le bras. Après tout, je peux le prostituer dans n’importe quel pays. Mais je ne veux pas partir sans rien et j’ai un début de plan... J’ai surpris des bribes de conversation téléphonique, mon beau-père disait : « Je réinvestirai la somme en... » Mais là, il a crié :
— Gisèle, fermez la porte de mon bureau !
J’ai l’impression qu’il blanchit de l’argent en Malaisie ou en Chine... Tous les sens en éveil, j’attends plus d’informations...
Ce matin j’arrive au bureau, Gisèle me dit :
— Il vous attend.
— Tu sais pourquoi ?
— Parler de gros clients...
Ah ouais, encore ! Ça fera trois fois cette semaine ! Il me prend vraiment pour une pute ! La seule chose qui m’intéresse, c’est qu’il devrait avoir un contact avec les gens qui vont lui remettre une grosse somme... mais on va aussi régler le problème de Max.
— Madame de Préville... Samia !!
— Oui ?
C’est Gisèle qui m'appelle, j’étais perdue dans mes pensées.
— Vous pouvez y aller.
J’entre en disant :
— Bonjour Monsieur.
— Bonjour Samia... tes fesses vont mieux ?
— Mes fesses oui, mais pas... ma fierté. Il y a même une ouvrière qui a fait des photos et...
— Oui, je les ai vues. Tu as des fesses très photogéniques.
— Amusant !! Sauf que je ne mettrai plus un pied dans cet atelier.
— Tout ça pour une malheureuse fessée... Bon, on en reparlera. J’ai besoin de vous deux ce soir.
— Ça fera trois fois cette semaine. J’accepte à condition de ne plus être obligée d’aller dans cet atelier... à moins que Diesel ne m’accompagne.
Oh ! Il n'aime pas du tout que je me rebiffe ! Mais je sais qu’il est accro aux soirées qui mettent les clients dans de si bonnes dispositions tout en lui permettant de réaliser des fantasmes... inavouables. Il pousse un soupir tellement gros que j’en suis toute décoiffée, avant de me répondre :
— On en parle demain.
A suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Nos livres sont ici :
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Il y a bien des années; j'étais un "DOM", puis j'ai débuté une relation "vanille" avec une femme de mon âge. Elle n'était pas bien jolie, mais elle m'avait bien manipulé et foutue une grosse pression émotionnelle. Du coup j'ai craqué et on a commencé une relation qui a durée 1an et quelques mois. Elle était maigre, 1m70 pour 48kg, pas de seins, des fesses plates à mourir, les dents pourries, et pleine de tatouages partout. La seule chose qu'il y avait de féminin était ses longs cheveux chatains clairs, trés longs, quasiment aux fesses. On était sur un corps androgyne, absolument pas glamour. Mais j'avais confiance en cette femme, et je voulais explorer mon coté soumis avec elle, je ne sais pas pourquoi, mais c'était elle qui m'attirait là dedans. Pourtant elle ne savait rien de mon penchant SM, et j'ai découvert plus tard qu'elle était soumise elle aussi à l'époque et avait un dom qui lui faisait découvrir son coté "domina". Mais ça je ne l'ai découvert que des années aprés. Pendant notre relation, sexuellement, c'était "vanille ". Elle avait une chatte dilattée, c'était le résultat du travail de son dom, mais je ne savais pas. J'avais du mal à rester en érection quand je la pénétrais tellement je ne ressentais rien, pas de sensation de pénétration, une horreur (merci les fists du dom). Son anus avait subit aussi de la dilatation, il était "baillant"...pas trés apétissant. On a rompu. Des années aprés, elle est revenue vers moi. j'avais découvert son coté " SM switch" mais elle ne le savais pas. Elle était encore plus laide qu'à l'époque, trés maigre, vieillie (elle avait 52 ans on lui en donnait 70). Elle avait abusé de toutes sortes de stupéfiants, de nuits sans fins, et de délires sexuels en tout genre , c'était devenue une épave. Mais elle me harcelait, elle voulait reprendre une relation avec moi, elle me poursuivait même sur mon lieu de travail. Plus personne ne voulait d'elle sauf quelques poivrots de son village qui voulaient juste se vider les choses... !. A force de me harceler, je lui ai dit un jour "mais regarde à quoi tu ressembles, tu es une épave, je n'ai envie de rien avec toi si ce n'est te foutre des claques dans la gueule !!". 3 jours aprés, elle me harcelait de sms, elle me reprochait ce que je lui avait dit. sur le ton de l'humour je lui ai écrit "bon ok, j'aurais dû dire une bonne grosse fessée". Là elle sauta sur l'occasion avec pleins de sous entendus, elle voulait que je lui mette des fessées. On a établit un scénario. Je devais être le maître d'école qui recevait une élève pénible pour un cours particulier.
Une semaine aprés, elle arriva chez moi à 14h00. Elle était habillée avec des bas blancs, une mini jupe écossaise verte et jaune, et un chemisier blanc. Elle avait fait des couettes avec ses cheveux.. On aurait dit une grand mère qui faisait un bal masqué, mais bon, c'était le jeu. Elle avait un sac d'école avec tout les jouets dont elle voulait que je me serve, un cahier d'ecole, un petit carnet en guise de carnet de correspondance et des stylos. Tout était scénarisé entre nous. Je lui dis de s'assoir à la table du salon et de sortir ses cahiers et ses stylos. j'étais vétu d'un costume gris, chemise blanche et chaussures de ville . Là je pris son cahier de correspondance et elle avait marqué sur la première page ' j'ai été une vilaine fille à la récré". Je me mis en colère contre elle. elle était assise et moi debout à coté d'elle . Je lui ai tiré les cheveux en lui disant qu'elle serait punie pour ça. Puis on commença une dictée. A chaque faute elle serait punie. Dés la première phrase, elle en commie une énorme volontaire "je voeux au lieu de je veux". Je lui dit de se lever alors que je m'assayais à sa place. Là, je lui ordonnais de lever sa jupe, elle était face à moi. Elle s'exécutat, et je lui dit de se mettre sur mes genoux ventre sur mes jambes. Elle avait la jupe relevée, et par dessus sa culotte, je lui administrait une fessée monumentale (j'étais pas vraiment dans le sexuel, mais plus dans une colère du passé). Ma main était toute chaude de la violence des coups. Au bout d'une vingtaine de coups, elle repris sa place et moi la mienne. On repris la dictée. Pendant 5 mn pas de fautes. Pour la remercier, je lui ai carressé le bras.. Et là, bam, elle refait une autre faute, toujours énorme. Je me mis en colère, "enlève ta culotte et reviens sur mes genoux". Je lui administra une deuxième fessée bien puissante. Ses fesses étaient bien marquées. Puis je lui dit d'écarter ses fesses avec les mains pour que j'accéde à son anus. Là je pris une badine et je lui fouettait doucement l'anus, mais avec une certaine force. Au bout d'une vingtaine de coups environ, elle se cambra, et je pu accéder à son vagin. Il pris sa dose de badine aussi. Je lui dit de se relever, de se mettre debout. J'étais assis, et je commençais à lui carresser son pubis, elle était dégoulinante. Je lui mis un doigt, mais là ce fût l'horreur, pas de résistance. Elle avait le vagin complètement explosé. Si bien que je la fista sans précaution si ce n'est sa lubrification naturelle. il n'y a eu aucune résistance du vagin...HALLUCINANT !. Je fis quelques va et vient avec le poing, en ouvrant et fermant ma main à l'intérieur, elle était aux anges. Mais j'étais écoeuré . Alors je lui dit de se mettre toute nue en gardant sa jupe. Elle se déshabilla, je pris le martinet et je commençais à la fouetter debout. Elle tenait sa jupe relevée, je voyais ses fesses. Elle a été fouettée sur tout le corps, les seins, le ventre, les cuisses, les fesses, le vagin, partout. Je voyais son corps réagir à chaque coup, pris dans des soubressauts à chaque fois. Puis je me suis arrêté. Je lui carressait doucement le visage avec ma main, tendrement, et je descendait sur ses seins son ventre, ses bras, ses fesses. Là je lui pris brutalement le visage par la machoire et je lui dit "tu es vraiment vilaine, il faut que tu arrêtes, sinon ça va être pire". Franchement, je voulais que ça s'arrête là, elle m'écoeurait. Nous avions convenu que pour tout arrêter elle devait me dire "j'ai bien travaillé maître". Je 'attendais à entendre ces paroles. Rien du tout, au contraire, elle me dit "on termine la dictée" . ça , ça voulait dire qu'elle voulait aller plus loin plus fort , c'était un code établi. Alors elle remit son bustier, se rassit et me regarda avec un grand sourire, satisfaite. On a repris la dictée. 5mn sans faute et là elle se leva d'un coup et me dis "je sêche le court" . Encore un code. Tout ce qui s'est passé derrière était scénarisé, on allait dans de la violence et de la dilatation. Je devais lire ce qu'elle voulait en prétextant devoir lui mettre un "mot" sur la dernière page du cahier de correspondance. Elle y avait tout écrit... Elle était debout, face à moi, je pris le cahier de texte et commença à lire : un inventaire à la prévert, double fist vaginal, fist anal, fouet à 4 pattes, fessées fortes, etc etc. Il s'en ai suivi qu'elle a finit attachée sur la table à 4 pattes. je tournais autour d'elle, la fouettant, partout, j'alternait les coups avec un premier fist vaginal puis des coups de paddle, et un fist anal (HALLUCINANT là aussi comment elle était dilatée avant même que je ne commence). Elle gémissait, criait de plaisir, elle me disait qu'elle jouissait sans arrêts... et là je la détachait, la mis sur le dos, lui releva les jambes et entama le double fist anal... je n'avais jamais fait ça. Joignant mes deux mains l'une contre l'autre comme pour une prière, badigeonnées de lubrifiant, j'arrivais trés vite à enfoncer à hauteur de mes première phallanges des pouces. En écartant un peu les mains, j'essayais de lui ouvrir un peu plus le vagin. J'avais fait l'erreur de ne pas l'attacher. Et là, avec ses deux mains , elle me pris les poignets et s'enfonça mes mains toutes entières dans son vagin en faisant un mouvement du bassin. Elle hurla, elle bloquais mes mains dans son vagin et bougeait son bassin comme une hystérique... en fait je ne dominais plus rien, c'est elle qui avait pris le dessus. En trés peu de temps son corps était remplit de sueur. Les odeurs dans le salon devenaient oppressantes, trés fortes . Puis elle s'arrêta de bouger, elle halletait trés fort, poussait des râles. Je ressortit les mains de son vagin, je n'avais jamais vu un truc se dilatter comme ça, avec une telle facilité. Je m'essuyais les mains avec des lingettes, et je commençait à l'essuyer elle aussi. Elle était toujours allongée sur la table. Là, je lui tira les cheveux, les couettes avaient disparues. Je la tirait hors de la table, la força à se mettre à genoux devant moi et elle pris une gifle monumentale. "qui t'a autorisé à me toucher les mains ?". Je lui tenait la tête en arrière par les cheveux. Elle me regardait d'un air terrorisé, elle vait compris que je reprenais le dessus, et que j'étais en colère. Elle pris 3 ou 4 gifles et me demanda pardon plusieurs fois. Elle me demanda comment pouvait t'elle se faire pardonner . (c'était un code pour que je la pénétre, que je "lui fasse l'amour" comme elle avait écrit). Mais je ne m'en sentais pas capable, elle était tellement dilatée de partout que je ne voyais pas comment j'allais pouvoir prendre du plaisir. Alors je pris ma ceinture en cuir qui tenait mon pantalon (ça ce n'était pas dans le scénario). Je dégraffais mon pantalon et lui dit "suce moi, je vais te fouetter avec ma ceinture maintenant. là, elle fit de gros yeux et se mis à sourire. Je lui tirais les cheveux pour coller son visage sur mon pantalon. Elle le baissa et me pris le sex dans sa bouche. elle commença des vas et viens, mais elle n'aspirais pas assez à mon goût. Alors elle pris un premier coup de ceinture sur les fesses, assez fort. "aspire plus fort sale truie". (ça ça m'est venue comme ça ). elle me regarda d'un air satisfait et vicieux, elle avait aimé ce mot. Elle se mit à me sucer plus fort, beaucoup mieux, et je lui mettait des coups de ceinture de temps en temps. Puis je commençais à sentir monter le plaisir en moi, je la regardais, je lui appuyais la tête pour qu'elle prenne mon sex plus profondément en bouche, elle toussa mais reprit la fellation. Je lâcha la ceinture, la retourna, et je me mis à la sodomiser violemment. Je dis bien violemment car elle était tellement dilatée que je n'éprouvais aucune sensation de pénétration par là aussi. Je lui tirais les cheveux et lui ordonna de serrer son cul. Elle s'excuta, mais je vis que c'était compliqué pour elle, elle n'avait plus de muscles à cet endroit. j'arrivais finalement à caler mes coups de reins sur ses contractions pour avaoir des sensations de pénétration. je finis par exploser dans son anus, je me déchargeais en elle. J'étais en sueur moi aussi. ça faisait plus de 3 heures que celà durait. Je voulais en finir. Une fois avoir éjaculé en elle, je me remis debout, le sexe encore légérement en érection, elle à 4 pattes face à moi elle fixa ma verge. Je lui pris le visage par la machoire et lui dit "tu va me nettoyer de tes sécrétions de truie". Elle me fit un large sourire, et se mis à me sucer divinement bien... Tellement que je déchargeais une deuxième fois dans sa gorge... Je lui tendis une serviette et je lui dit "recrache, tu ne mérites pas de goûter à ma semence". Elle recracha.
Nous avons arrété là dessus. Nous nous sommes douchés, avons discuté et pris un apéritif au champagne. il était 18h00 passé. Mais cette folle voulait reprendre une relation, pas moi. Elle me harcela pendant des semaines . Devant mon silence, elle s'est arrêtée finalement. Autant j'avais pû aimer cette femme et la respecter lors de notre relation vanille, autant là, je l'ai traité comme elle se traîte elle même , comme une merde, et c'est ce qu'elle voulait; Elle avait écris en grande partie ce scénario. Depuis, je suis devenu un DOM beaucoup plus soft, beaucoup moins dur, moins violent, plus respectueux; c'est ce que j'étais avant. Le plaisir de cette aventure n'était que psychologique, rien de physique au final. Mais il n'y a eu ce plaisir que parce que c'était elle, parce qu'il y avait des attentes psychologique des deux cotés. C'est assez malsain au final...mais purée que ce fût bon de la traiter ainsi !!!! RRAAAHH
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Notre histoire est une belle rencontre, il y a 4 ans ce jour.
Vous qui m'avez beaucoup appris. Vous qui m'avez guidé, Vous qui m'avez su m'apprivoiser.
Vous avez su comprendre celle que je suis, écouter mes peurs, tabous et bribes de mes blessures enfantines.
J'ai su ouvrir les yeux sur certaines choses, il y a des "jamais je ne ferais cela" finalement avec Vous, j'ai pu me libérer de certaines peurs, blocages, tabous.
Car c’est avec Vous que je suis en confiance, en sécurité, protégé.
Je sais bien que ce sentiment d’épanouissement, m'a fait me dépasser, par la belle complicité qui nous 'unit'.
Il y a des Personnes ou une Personne que l'on rencontre comme cela, au gré d'un mail reçu, au détour d'un dialogue, parfois par hasard, tout comme Notre relation.
Je voulais supprimer mon annonce sur sensationsm, j'ai écouté, entendu mon amie soumise, 15 jours à peine un mail de Vous, court message, le principal était écrit.
Il y a ces moments inoubliables dont je sais que je ne pourrais revivre, des instants qui ferons penser à Vous.
Il y a Vous qui m'avez aidé à accepter ma nudité, à accepter mon corps, tant de larmes à mes débuts à me montrer nue. Je pense que c'est ce qui a été le plus dur pour moi.
Je me suis sentie acceptée telle que je suis par Vous, aucune moquerie, aucun jeu de faux semblants.
Des mails insultants sur mon physique, j'ai reçu quelque fois, j'y ai toujours répondu en disant ma pensée.
Je me montre telle que je suis, tellement facile d'écrire certaines choses derrière son écran et de ne pas mettre une photo récente de soi ou de tronquer son âge qui reste le même alors que l'annonce change par son intitulé au fils des années.
Ne pas se montrer mais rabaisser celle qui ose affronter ses peurs.
Qui rend ainsi hommage à Son Maître.
(J'ai du mal à comprendre ceux qui choisissent une soumise ronde ou bien ronde et qui prennent du 'plaisir' à l'humilier pour ses kilos de trop).
(Pourquoi choisir une qui ne plait pas physiquement, jouer avec elle, profiter, la rabaisser).
Est-ce faire grandir une soumise que d'agir ainsi ?
Etre soi et mieux que paraître.
Avec Vous, j'ai pu affronter certains défis envers moi.
Disons à Vous prouver certaines choses en m'acceptant, en faisant fi de mes complexes.
Votre attention à mon égard ce premier jour et à ce jour m'a permis de me dépasser, de prendre confiance en moi.
Puis il y a ses phrases murmurées que Personne ne m'a jamais dite et que Vous, qui dites peu en parole m'ont touché au plus profond de mon âme, de mon cœur, laissant s'échapper de temps à autre une perle d’eau sur ma joue.
De l’élégance et du savoir-vivre, une certaine éducation, Votre courtoisie et IMMENSE respect m'a fait chavirer, j'apprécie certains égards c'est ainsi.
Quelques heures volées au temps, Une parenthèse comme j'ai souvent dit dans Votre vie.
4 années à savourer avec Vous dans le respect et l'attention réciproque.
Une rencontre d’une saveur exquise, La rencontre qui m'a fait m'abandonner, et des sentiments qui sont venus au fil du temps ainsi que le 'plaisir' bonheur partagé en toute simplicité.
Nous nous comprenons instantanément, sans recourir à des flots de paroles inutiles, nos regards parlent pour Nous.
J'aime Votre regard positif sur la vie, Votre mental de battant, j'aime les battants Vous le savez et je suis une résiliente.
Vous dites peu de Vos sentiments à mon égard, mais parfois quand Vous Vous dévoiler, mes yeux se voilent.
Votre présence va me manquer, Votre odeur de parfum de peau que j'aime tant humer.
Les effluves de Votre parfum préféré. Votre voix, la voix de Vous mon bel amour de Maître.
L'attirance a été présente ce premier jour de Votre invitation au restaurant sans savoir l'issue de cette belle rencontre.
Quelques soient nos blessures, fêlures, nous avons d'ailleurs chacun les nôtres, vous avez su toucher mon âme et j'en ai été bouleversé.
Avec Vous, l'envie d'être ensemble, de partager dans la fidélité, la totale confiance de nos paroles du début qui ont été et à ce jour respecté de chaque côté.
Nous avons tous des blocages qui nous inhibent dans notre vie de tous les jours, qu'il s'agisse de timidité ou de manque de confiance en soi en raison de notre physique, de notre intelligence ou de nos origines sociales, on se bat au quotidien pour surmonter nos complexes
Grâce à votre soutien, votre regard sur moi, j'ai pu affronter mes peurs avec Vous la force d'y parvenir, de réussir, de grandir.
Dans une vie, il y a des rencontres ou Une rencontre que l'on n'oublie pas ou ne peux pas oublier, celle qui marque une vie entière ou une partie de la vie.
Cela peut être une personne qui a cru en nous, qui nous a aidé à grandir, à se construire.
Le passé est le passé, il faut avancer et ne pas regarder en arrière.
On ne peut revenir en arrière, il faut continuer et se dire que ce que l'on a vécu était beau.
La vie et ses choix à faire, toujours une question de choix, on écoute son cœur, son intuition.
Je garde en moi ces beaux souvenirs des instants avec Vous des caves parisiennes, au bord de mer, des soirées au club clair-obscur, de belles et rares rencontres faites ensemble, ces souvenirs seront présents dans l'écrin de mon coeur.
Notre relation de 4 ans m'a beaucoup appris et apporté, même si au final, elle se termine, il faut aller de l'avant, je savais l'issue depuis un an passé.
Tout le monde espère que La relation dure et perdure, mais qui sait combien de temps elle ne durera personne ne le sait.
Quand on a vécu quelque chose de beau, se contenter du médiocre, non
Comme toutes les belles histoires, la Notre à une fin, il est temps de tourner la page bientôt, mais le livre comme Vous me l'avez dit le 13 mars 2014 ne se referme pas, il sera autrement et si un jour une opportunité se présente de se revoir, le bonheur sera.
Je n'oublierai pas Vous mon bel amour de Maître, une relation sincère et saine qui a été entre Nous.
C’est la première fois que j'ai un Maître digne de ce nom.
Celui qui, même des années plus tard, la relation terminée pour les raisons qui lui sont personnelles et acceptées, On ne peut oublier.
Alors en ce qui me concerne, plus ridée que je ne suis, plus âgée que je serais dans quelque années, jamais je ne vous oublierai.
Le 23 mars 2014
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"C'est une grave erreur que de parler d'écriture féminine ou masculine. Il n'y a que des écritures tout court et plus elles
sont androgynes mieux ça vaut." Nathalie Sarraute, figure de proue féminine du courant littéraire du nouveau roman n'a
pas connu la littérature à l'époque des "bas-bleus", terme adopté par les conservateurs misogynes, voyant d'un mauvais
œil la femme qui s'intéressait aux choses intellectuelles. Elle ne pouvait être qu'une "précieuse", qu'un homme "manqué"
selon Barbey d'Aurevilly. Est-il néfaste pour celui qui veut écrire de penser à son sexe ? La littérature, comme tous les
espaces de pouvoir, a toujours été un bastion détenu par les hommes. Néanmoins, quelles que soient les périodes, de
Christine de Pisan à George Sand en passant par Louise Labé et Madame de Lafayette, les femmes appartenant aux
élites sociales et ayant bénéficié d’une certaine instruction ont pu acquérir une visibilité au sein du monde des lettres.
Pourtant, ces incursions demeuraient minoritaires à l’intérieur de l'univers littéraire. N’être plus ni muse, ni inspiratrice
mais participer à la voix du monde. C’est le souhait de toute femme écrivant. N’être que l’écrivain qui se cherche dans
l’écriture, s’invente et parle à l’autre de soi, de lui, d’elle. S’il s’agit de saisir pourquoi les femmes écrivent davantage
aujourd’hui, il sera sans doute assez facile de parler du contexte social et culturel qui leur donne plus de facilités. Mais
c’est davantage au sujet du contenu des textes, des mots employés, de la forme, que se trouve peut-être la clé de ce
qui fait la spécificité de l’écriture féminine. La stigmatisation des femmes de lettres s’est élaborée autour de la catégorie
"femme auteur", "bas bleu". Ce marquage sexué amalgamant sous ce dénominateur biologique commun les auteurs
féminins, jugeant et classant leurs œuvres, imposait une séparation entre une littérature écrite par les hommes et une
seconde écrite par les femmes. Aujourd’hui une telle opposition paraît désuète, révélant une évolution des modalités
d’appréciation de la littérature produite par les femmes et la reconnaissance de leur accès à cet univers de la création.
Certaines d'entre elles ont grâce à leur renommée servi de phare permettant ainsi à leurs consœurs de se libérer du joug.
Au cours du siècle dernier, les auteurs féminins se sont affranchis peu à peu de cette stigmatisation de leur contribution
à la littérature. Elles se sont imposées dans les rangs de l’avant-garde en mettant au cœur de leurs livres la revalorisation
du féminin. Cette construction sociale et symbolique de la légitimité des écrivaines a été édifiée à la fois en dénonçant la
suprématie masculine dans le monde des lettres et en définissant un esthétisme qui, théorisé, manifeste la possibilité
qu’ont les femmes désormais d’occuper visiblement le territoire littéraire. Lutter contre le stéréotype de l’appartenance
sexuée en la constituant en emblème esthétique s’inscrit dans un contexte où un espace s’ouvre aux femmes. D’une part,
le contexte politique dominé par le mouvement féministe des années soixante-dix permet de faire entendre l’expression
de l’arbitraire des jugements masculins à leur endroit. D’autre part l’évolution même du champ littéraire où apparaissent
de nouvelles avant-gardes crée une brèche où le "féminin" peut être défini comme subversif. Depuis les années cinquante,
le champ littéraire est dominé par deux courants d’avant-garde, l’existentialisme incarné par Jean-Paul Sartre et Simone
de Beauvoir et le "nouveau roman" porté par des auteurs tels que Nathalie Sarraute et Marguerite Duras. Le premier vise
à défendre une littérature engagée s’inscrivant dans une filiation héritée de Zola depuis la fin du XIXème siècle. Le second
rassemble des auteurs ayant une démarche apparentée à l’art pour l’art. Elle est sensible chez les nouveaux romanciers.
Quelle part intime la femme apporte-t-elle dans les belles-lettres ? Ces courants littéraires accueillent dans leurs rangs des
auteurs féminins bénéficiant d’une reconnaissance symbolique suffisante pour être affiliés à ces groupes. De Simone de
Beauvoir à Nathalie Sarraute en passant par Marguerite Duras et Julia Kristeva, ces femmes participent aux créations
théoriques de courants dans lesquels elles sont reconnues. Ces présences féminines révèlent la possibilité de fédérer
l’appartenance sexuée et l’innovation esthétique dans un espace plus autonome du monde des lettres. Qu’en est-il
de l’aveu de leur corps ? Qu’est-ce qu’une femme peut dire de son sexe qu’un homme ne saurait pas dire ? En somme,
peut-on dire que l’écriture aurait un sexe ? La poésie serait-elle plus révélatrice du sexe de son auteur ? La femme est un
sexe, le "deuxième", si l’on en croit Simone de Beauvoir. Il y aurait donc un premier et le deuxième se définirait par rapport
au premier. Sexe de moins, sexe en moins, moindre sexe, sexe en creux comme on le dit du moule qui donne sa forme
et son sens à la statue de bronze, celle-ci n’existant pas sans l’autre. "En tout ce qui ne tient pas au sexe, la femme est
homme", a dit Jean-Jacques Rousseau, ce qui pourrait vouloir dire qu’en dehors de l’amour, de l’expérience amoureuse
son sexe n’a pas d’importance. À voir, à moins que ce ne soient les formes du discours au féminin qui construisent le récit
de la différence sexuelle. En réalité, l’écriture féminine ne révèle pas qu’une seule voix mais des sexualités plurielles.
Sauf exception, le monde des lettres a péché par orgueil masculin dès l'origine. La plume ne pouvait être alors que virile.
George Sand voulait être l’un et l’autre sexe. George, l’écrivain à Paris, et Aurore, la femme, à la campagne, bien que
l’écriture se soit fabriquée aussi à Nohant. Reconnue comme un grand écrivain dès le départ par Henri James et Flaubert,
elle est conspuée par Baudelaire et Barbey d’Aurevilly. Baudelaire la nommait "la vache laitière de la littérature." Est-ce
seulement l’écrivain qu’il refusait ou la femme-écrivain ? Sappho est reconnue par son orientation sexuelle et par
l’interprétation de son œuvre à la lumière des éléments connus de sa biographie. D’autres femmes en Grèce ont écrit
de la poésie mais c’est le côté sulfureux des textes de Sappho qui nous est resté. Ce qu’elle mit d’elle-même et de sa vie,
de sa relation à l’amour, Horace nous le dit: "feu" et "amour." Poète de la passion amoureuse, "la mâle Sappho, l’amante
et le poète", dit d’elle Baudelaire, concédant à celle-ci le statut de poète parce qu’elle serait "mâle" ? Est-ce encore une
façon de nier cette écriture féminine ? L’écriture est pour toute femme la transgression absolue. Sappho dans l’Antiquité,
Christine de Pisan au Moyen Âge, Louise Labé et Pernette du Guillet à la Renaissance, d’autres encore dont les textes
sont oubliés, mais si peu de femmes poètes. Pourquoi ? Étaient-elles muettes ou interdites d’écriture et de création ?
Longtemps dans le corps social, la conscience féminine de l’identité personnelle ne se rencontrait pas. Elle ne trouvait
pas le temps d'écrire. La femme occupait dans sa famille, dans la société, une place assignée, préparée par le contexte.
Elle se soumettait, sans avoir ni la force, ni l’idée même de se révolter, sinon par une prise de pouvoir sur les structures
familiales. On connaît l’idée de l’invention de la sœur de Shakespeare par Virginia Woolf et de sa destinée. L’invention du
"moi" n’apparaît pour les hommes en général qu’à la période romantique. Pourtant, si le caractère de chaque individu le
poussait à exister pour ou contre son milieu, la femme était plus généralement dans une lignée où elle avait un rôle à
jouer qui remplissait grandement sa vie. Le problème de l’identité féminine va se forger lentement avec des rébellions
personnelles et des revendications qui aboutiront aux réactions des féministes de la fin du XIXème au XXème siècle.
La psychanalyse a aussi favorisé cette prise de conscience de l’identité personnelle. Si bien que nous nous trouvons
actuellement à une époque où le sentiment d’identité, la conscience d’être une personne unique s’affirment dans toutes
ses implications. D’où, au XXème siècle, l’explosion de l’écriture des femmes, d’abord des romancières puis, de plus en
plus, des poètes. Et comment dire le plus et le mieux, que l’on écrit à partir de soi, d’une conscience singulière, qu’en
laissant parler les mots du corps ? C’est dans la poésie, cette forme de littérature au plus près du corps, du murmure,
de l’émotion vive, une écriture hors des formes et des normes, que les femmes révèlent actuellement leur singularité.
Aujourd’hui, la femme écrit son corps comme une libération, dans un certain excès parfois. Mais cette parole muselée
doit sans doute déborder avant de trouver son juste milieu. La poésie est ce qui se dérobe aux discours de pouvoir,
aux sollicitations des marchands, peu vendue, peu éditée, elle est sans enjeu, c’est donc une écriture totalement libre.
Depuis toujours, les mots libèrent en se tournant vers l'autre car écrire c'est inventer une langue à partir de l’imaginaire.
La question du marquage sexué de l’écriture a divisé les femmes les plus dotées culturellement. Les plus anciennement
installées dans le champ, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir, Nathalie Sarraute, ont subi tout au long de leur
trajectoire son acception péjorée. La littérature féminine était définie comme un particularisme excluant de la littérature
universelle, donc considérée comme mineure. Ainsi Simone de Beauvoir exprimait son rejet du marquage sexué: "Quand
j’ai commencé à écrire, nombreuses étaient les auteurs féminins qui refusaient d’être classées précisément dans cette
catégorie. Nous rejetions la notion de littérature féminine parce que nous voulions parler à égalité avec les hommes."
La mise en évidence de la domination masculine, plutôt qu’objet de lutte militante, devient une référence contre laquelle
s’invente une parole féminine. L’accent porté sur la spécificité offre la possibilité de promouvoir le "féminin" en inversant
les valeurs auparavant stigmatisantes. Et cette mise en perspective de la différence posée en termes esthétiques oblitère
toute possibilité de contester la prise de pouvoir objectivement observable des femmes produisant ce type de discours.
Hissée au rang de singularité littéraire, la glorification du "féminin" s’inscrit dans une démarche distinctive, celle de
l’invention d’un style littéraire. Et l’invention puise son caractère inédit dans l’expression de tout ce qui a trait au corps
féminin: jouissance sexuelle, grossesse, accouchement, menstruations. Dire le corps féminin, affirmer la jouissance
sexuelle, offre la possibilité de briser le préjugé d’une littérature du sentiment, facile fondée sur la douceur féminine.
Admettre l'existence d'une écriture féminine, c'est admettre sa spécificité et avant tout tenter de la définir, non seulement
dans le désir, l’amour charnel et l’érotisme même si c'est là où elles ont le plus à être enfin elles-mêmes. Tout ce qui a
trait aux femmes est calqué sur le principe du texte en ce qu’il est autonome, trouve son fondement en lui-même par
une sorte d’immanence qui justifie à la fois l’orientation esthétique et l’émancipation des auteures. Le corps et le texte
de la femme sont articulés pour produire un discours s’opposant à celui du modèle masculin. Cette production révèle
que "tout est trop là: les mots, les corps, l’angoisse, la passion de celle qui écrit. Le lecteur masculin est mis en présence
d’une féminité qui n’est pas la sienne. Non plus parlées par la bouche des hommes, même des poètes les plus tendres,
les plus raffinés, les plus amoureux. Leur voix peut enfin se dire par-delà les siècles de contraintes. Les femmes ne sont
évidemment pas ce "continent noir" obscur et mystérieux. Elles peuvent parler pour elles et de ce qu’elles ressentent
vraiment. On a aujourd’hui une littérature érotique abondante et même un peu complaisante, et c’est encore dans la
poésie que les femmes peuvent se dévoiler au plus juste. Là où les mots obscènes sont surtout la reconnaissance des
gestes forts, primitifs et naturels qui fondent les amants. Rituels de l’amour dans sa réalisation. Si la mécanique de la
pensée vient du corps, l’écriture, elle, vient du corps profond, du corps intérieur par le langage maternel. Ce qui glisse
du corps de la mère par le langage se retrouve d'abord dans les émotions de la petite fille, puis ensuite de la femme.
Là où la plume se fait passion, de Louise Labé à Marceline Desbordes-Valmore, la littérature est de chair et de peau, et ce
qui est ressenti du corps d’une femme par la femme proclame avant tout cette expérience-là. C’est dans le dépassement,
la tension vers la lumière, la connaissance que surgit et se réalise l’écriture. Qu’est-ce qui, de l’indicible de l’être-femme,
se communique de particulier, de mystérieux avec les mots de tous ? Est-ce qu’une femme lit mieux une autre femme ?
Quelque chose d’impalpable, connu du fond de l’être passe-t-il chez la lectrice. Personne ne peut nier l’importance de
Virginia Woolf ou d’Anaïs Nin, non sur la qualité ou la forme de l’écriture mais sur le témoignage, la réparation, que ces
lectures ont apporté aux lectrices et futures femmes/écrivains. Pour échapper au carcan du discours de pouvoir, aux livres
des hommes, aux pensées formulées par ceux qui ont déterminé pendant des siècles la formation de la pensée chez les
femmes, pour échapper à cette sorte d’aliénation, une femme-écrivain doit inventer un langage nouveau, qui lui soit
réellement personnel. Ce doit être le cas évidemment de chaque écrivain car toute écriture vraie est d’abord novatrice.
Mais une femme devra sans doute l’être encore plus. Tout cela dans une certaine difficulté de reconnaissance car le
monde reste dominé par des hommes. Les éditeurs sont en majorité masculins et, pour eux, publier une femme passe
par savoir reconnaître l’originalité d’une écriture, avant d'accepter un certain nombre de femmes à leur catalogue. Les
jurys les plus enclins à couronner des femmes comme le Prix Femina et le Prix Médicis en font rarement des lauréates.
Bibliographie et références:
- Denise Bourdet, "Nathalie Sarraute"
- Christine Delphy, "L’ennemi principal"
- Élisabeth Badinter, "La littérature féminine"
- Françoise Héritier, "Masculin, féminin"
- Luce Irigaray, "Spéculum"
- Yvonne Knibiehler, "Qui gardera les enfants ?"
- Michèle Le Dœuff, "Le sexe du savoir"
- Joan W. Scott, "La romancière paradoxale"
- Nicole-Claude Mathieu, "L'écriture des femmes"
- Marguerite Duras, "Les parleuses"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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21, je me dévoile pour Treize, Lissia, Miss G et 18 pour Lulla Je dois faire un autre portrait et les couleurs demandées par Lissia et Miss G serons dans le second.
1) Mon Maître est le premier que j'ai et aurai, Il est et sera le seul, l'unique.
2) A la fin du mois, je vais avoir 3 fois 20 ans...
3) Les 3 hommes de mon enfance (deux m'ont volé quelque chose) un a tenté de le faire. Un a voulu m'ôter la vie sont morts depuis longtemps ; j'ai survécu, je suis toujours en vie, aucun n'a pris mon âme d'enfant et j'y tiens à celle-là.
4) 4 ans, c'est le chiffre de la relation avec Mon amour de Maître (fin mars 2014).
5) Je suis du matin et toujours de bonne humeur, contrairement aux miens et cela me plait d'être tranquille et d'écouter de la musique.
6) Deux mois après naissance ma mère m'a abandonné...
7) Ma sœur et moi avons été confiés à la Ddass en 1960, pour ma part j'avais six ans, elle 7 ans et demi. Je suis devenue pupille de l'état, merci à la Nation.
8) Après de nombreux placements en famille d'accueil toujours avec ma sœur, j'ai été séparé d'elle vers mes 12 ans et demi et placée chez les Sœurs dominicaines et autres. Puis de 15 à 18 ans à Laval chez d'autres Sœurs ou j'ai raté de peu mon cap d'employée de bureau. Au dernier pensionnat, il y avait 5 sections de 15 jeunes filles qui avaient toutes été placées pour avoir subi ou connu : la maltraitance, les souffrances, la douleur, et parfois l'indicible. Depuis ma sortie, je garde toujours contact avec Sœur Odile de ma section. J'ai retrouvé par hasard dans un grand magasin parisien, il y a quelque années, l'amie de ces 3 ans passés là-bas et nous avons gardé le lien depuis ce jour.
9) Mon père était alcoolique, violent, incestueux. Il aimait à nous insulter, nous rabaisser quand il avait bu plus que de raison. Il aimait à inventer de petits jeux entre ma sœur et moi, savoir qui tiendra le plus longtemps lorsqu'il nous avait pendant les vacances scolaires
10) Les gifles je les crains, elles me font penser à lui, nous devions nous tenir bien droite, les mains sur la tête, le menton relevé. Je marque facilement et mes joues étaient en feu, les larmes étaient là et la colère aussi. Une fois, nous avions caché son nerf de bœuf. Aie ! Il faisait si mal ce truc-là. La première et seule fois que Mon Maître m'a giflé, il a vu mon regard bleu qui est devenu noir et bordé de larmes, de colère, j'ai eu du mal à me contenir, j'ai éclaté en sanglots.
11) J'ai 3 grandes filles, elles sont les amours de ma vie, j'aurais pu les appeler Désirée. J'aurai dû avoir un fils en premier, hélas à 5 mois de grossesse... Il s'en est allé.
12) Aucune, ne m'a fait Mami ours à ce jour.
13) Il ne m'a jamais porté malheur.
14) J'ai en horreur les fêtes de Noel, bien que depuis 7 ans enfin, je suis parvenue à ne plus penser à ce jour de ma petite enfance ou j'ai eu le tort de voir le visage du Père Noel. Il a piétiné nos deux jouets dont ma poupée noire avec son pagne vert autour de la taille. Depuis que je suis Maman, chez moi, on ouvre les cadeaux à minuit pile, jamais le lendemain.
15) Je n'aime pas les hôpitaux, les blouses blanches, le milieu médical. (Souvenir d'un médecin qui a profité)
16) A ma demande, j'ai fait une thérapie il y a quelques années, pour aller mieux et arrêter de me faire du mal ; accepter mon corps, ma nudité m'a toujours posé problème.
17) Depuis le départ de ma sœur, il y aura 7 ans bientôt (le crabe a eu raison d'elle) je m'aime un peu, il était temps, et ce n'est pas encore gagné.
18) En faisant une demande à la Ddass, j'ai pu après un rendez-vous, consulter mon dossier et retrouver ma mère à l'âge de 37 ans et demi. Je l'ai écouté, entendu, ce qu'il y avait écrit sur le papier n'était pas sa version, ni celle de mon père, je lui ai pardonné son abandon... J'avais pour ce jour de retrouvaille, achetée un gros bouquet de roses rouge mes préférées et j'étais enceinte de 4 mois en ce jour particulier.
19) Je suis une femme et gamine quelque fois, impulsive, entière, pire qu'une bourrique, parfois je n'en fais qu'à ma tête, impatiente, patiente, un peu capricieuse, (chieuse/chiante selon les miens). Je suis hypersensible, intuitive, émotive, caractère assez indépendant. On me dit souriante, attachante ....
Je suis expressive et si je ne dis rien en paroles, mon visage parle pour moi, toutes mes émotions y sont inscrites, mon visage est un livre ouvert, c'est mon éducatrice spécialisée qui me disait cela. Elle a été comme une Maman pour moi, elle qui n'a pu avoir d'enfant (Elle en a eu beaucoup par procuration) son mari m'a conduit à l'autel le jour de mon mariage.
20) J'ai une maladie chronique diagnostiquée depuis 10 ans, après deux traitements de l'espoir en 2012 qui n'ont pas eu gain de cause, un nouveau traitement lourd sera en mars 2014 pour 6 mois ou plus, je garde espoir et confiance, je vais me battre, je suis combative.
21) En ce qui me concerne, le regard est important, je sais y lire certaines choses. Je suis très regard et ai du mal à baisser les yeux, Mon Maître apprécie mes yeux bleus et comme il m'a dit le premier jour de son invitation au restaurant pour faire connaissance, avec Lui les yeux baissés ne seront pas de mise, je les baisse quand j'ai honte...
J'aime la vie pour avoir failli la perdre trois fois (EMI) dont deux en donnant la vie. J'ai vu le tunnel, la lumière, ce n'était pas mon jour, mon heure, je crois en cela. J'aime sourire, rire, l'humour que je ne comprends pas toujours, la vie est belle. Le 11 02 2014
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Chapitre 38 Noémie retrouve la liberté.
Extraits : »… Ecartelée sur la croix de sait André elle reçoit une douzaine de coups de cravache pour commencer puis Noémie lui demande si elle va se comporter en bonne esclave. Cloé lui crache dessus.… Elle passera la nuit écartée aux montants du baldaquin de son grand lit dans lequel jean et Noémie se prélassent avec entre eux Nadia saucissonnée qui lèche tout ce qu’elle peut tout en étant visitée en profondeur par le chibre de jean et le gode ceinture de Noémie…. Elle lèche et fait le chien quand Noémie le demande. Elle passe ses nuits la bouche collée sur le sexe de Noémie tout en ayant une partie de la nuit le chibre de jean dans un de ses orifices libres…. Tard dans la nuit Cloé s’endort couchée sur le ventre la tête entre les cuisses de carole qui es couchée sur le dos et profite jusqu’ à l’endormissement de la bouche de Cloé. L’homme passe la nuit ligoté au pied du lit… »
Le temps s’écoule doucement. Noémie commence à enrager d’être ainsi asservie à temps complet.
Elle ne sait pas comment se débarrasser de ce collier qui lui ôte tout espoir.
En plus elle ne peut pas compter sur jean qui a l’air de kiffer sa position d’esclave.
Elle a bien étudié le mécanisme du collier et le seul moyen est de trouver la clé du minuscule cadenas qui le verrouille ou de faire sauter le cadenas.
Un jour elle reprend espoir. Ce jour-là Cloé a décidé de se promener avec la carriole. C’est jean qui sera attelé.
Noémie aide Cloé à le harnacher.
Il est sanglé complétement et arbore une clochette accrochée au bout de son gland.
Il bande comme un taureau.
La mixture que lui a fait ingérer Cloé pour l’occasion fonctionne bien.
Cloé prend le fouet et dit à Noémie de l’attendre ici.
Noémie obtempère mais Cloé n’a pas réduit la zone d’évolution de Noémie qui s’aperçoit qu’elle peut se promener sur quelques mètres à l’intérieur de la remise.
Elle farfouille et trouve un coupe boulon rouillé sous un tas de bricoles.
Le cœur battant elle prend le coupe boulon et va le dissimuler dans la zone où elle est habituellement consignée lorsque Cloé fait de la carriole.
Elle ne pense pas que Cloé refera l’erreur et n’a pas assez préparé son coup pour tenter de fuir maintenant.
Cloé revient de sa ballade. Jean toujours le sexe brandit et tintinnabulant en permanence est en sueur mais parait ravi.
Noémie le dételle et ils suivent Cloé pour retourner vers la maison.
Trois jours plus tard une chance se présente pour Noémie.
Cloé a décidé que Nadia serait attelée à la carriole.
Noémie les accompagne et aide Cloé à harnacher Nadia.
Cloé, qui semble avoir un compte à régler avec Nadia, utilise le fouet plus que de besoin de Nadia doit trotter dès le départ.
Noémie pense que la séance va durer et dès que les filles sont hors de vue elle récupère le coupe boulon et tente de couper le cadenas de son collier.
Après quelques secondes le cadenas est coupé et Noémie pour la première fois depuis des semaines est libérée de ce carcan.
Elle se dirige rapidement vers la maison et retrouve jean qui est enfermé dans la cage en attendant le retour des filles.
Elle fait sauter le cadenas de la cage et celui du collier de jean.
Ils s’habillent comme ils peuvent et pensent à s’enfuir de la maison.
Mais Noémie réfléchit. Finalement ils se cachent au sous-sol en laissant un maximum d’indices laissant à penser qu’ils ont quittés la propriété.
Cloé a passé ses nerfs sur Nadia.
Celle-ci est zébrée de traces de coup de fouet et ruisselle de sueur.
Elle ne peut retenir ses larmes et regrette amèrement d’avoir tenté de prendre le dessus sur Cloé qu’elle prenait pour une faible.
Nadia ne voit pas l’avenir sous de bons augures.
Quand elles arrivent à l’endroit où devrait se trouver Noémie elles ont la surprise de voir qu’elle n’est plus là.
A sa place il y a le collier par terre.
Cloé entre dans une rage folle. Elle fouette Nadia pour qu’elle la tire jusqu’à la maison. Nadia court comme une folle.
Arrivée à la maison Cloé saute de la carriole et court jusqu’à la cage.
Jean n’est plus là.
La porte donnant vers la sortie de la propriété est ouverte et sans aucun doute le couple s’est enfuit. Cloé enrage.
Elle dételle Nadia sans dire un mot et conduit cette dernière sur la croix de saint André. Ou elle l’attache fermement. Nadia se tait et espère que Cloé finira par se calmer.
A sous-sol Noémie réfléchit à un plan pour se sortir de là.
Elle guette les bruits à l’étage.
Dans la soirée Cloé qui s’est un peu calmée détache Nadia et la fait mettre à genou avec les mains menottées dans le dos.
Cloé s’assoit sur le canapé et Nadia cherchant à lui plaire vient lécher son entrejambe.
Nadia y et tout son talent car elle sait que Cloé pourrait rentrer dans une rage folle à n’importe quel moment.
Cloé commence rapidement à haleter et Nadia redouble d’effort.
Ni l’une ni l‘autre ne voit Noémie et jean munis d’un grand sac enfourner la tête puis le haut du corps de Cloé dans le sac.
Celle-ci se débat mais les bras déjà entourés par le sac ne peuvent empêcher la corde munie d’un nœud coulant l’enserrer et l’immobiliser complétement.
Quelques minutes plus tard elle est entièrement ficelée, la tête toujours à l’intérieur du sac.
Enfin elle est poussée dans la cage par Noémie et jean. Nadia n’a pas bougé. Elle espère qu’elle va être libérée par le couple.
Un coup de cravache donné par Noémie modère son enthousiasme.
A nous de profiter dit Noémie.
Ce soir-là Nadia devient la soubrette du couple.
Elle fait le repas et vient s’agenouiller devant jean qui se fait enfin sucer par Nadia.
Noémie, elle se charge de mater Cloé qui est toujours en colère.
Ecartelée sur la croix de sait André elle reçoit une douzaine de coups de cravache pour commencer puis Noémie lui demande si elle va se comporter en bonne esclave.
Cloé lui crache dessus.
Nouvelle série de dix coups de cravache.
Cloé pleure trépigne mais ne cède pas.
Noémie lui insère un plug énorme dans le cul et relance une série de dix coups de cravache.
Cloé crie, hurle, pleure de dépit mais ne cède pas.
Elle passera la nuit écartée aux montants du baldaquin de son grand lit dans lequel jean et Noémie se prélassent avec entre eux Nadia saucissonnée qui lèche tout ce qu’elle peut tout en étant visitée en profondeur par le chibre de jean et le gode ceinture de Noémie.
Pour finir Noémie met une cagoule à Cloé.
Au-dessus de la cagoule il y a un anneau que Noémie accroche avec un cordon au haut du baldaquin pour empêcher Cloé de baisser la tête.
Celle-ci passe la nuit écartelée et ne peut pas dormir.
Lorsque le jour se lève jean accompagne Nadia qui doit préparer le petit déjeuner.
Cloé reçoit quelques coups de cravache et Noémie lui demande si elle a changé d’avis. Cloé gémit main secoue la tête négativement.
Très bien lui dit Noémie. On va voir ce que tu donnes avec la carriole.
Noémie va chercher son ancien collier et le met autour du cou de Cloé.
Elle y accroche un nouveau cadenas. Tu sais comment ça marche. Pas besoin de t’expliquer. Cloé la regarde férocement mais n’ose plus crier.
Noémie la décroche et l’emmène au bout d’une laisse. Cloé traine les pieds mais menottées dans le dos elle suit Noémie en silence.
Noémie harnache Cloé en serrant bien les sangles.
Une idée lui vient. Tu es cool comme ça. Je pense que ça fera beaucoup plaisir à tes amis de se faire promener par la petite jument Cloé.
Cloé la regarde horrifiée.
Noémie sourit. Ah oui je ne te l’ai pas dit mais tu as invités six personnes samedi pour passer tout le weekend. Et tu leur as promis des surprises bandantes. J’espère que tu seras à la hauteur. Cloé est désespérée.
Noémie rajoute et puis tu as déjà lancé d’autres invitations pour les weekends suivants.
Elle se laisse harnacher et avec l’aide de quelques coups de fouets elle se laisse driver par une Noémie triomphante.
Le reste de la semaine est génial pour Noémie.
Cloé a cesser de se rebeller et accepte petit à petit son sort.
Elle est totalement déstabilisée par le weekend qui arrive.
Elle lèche et fait le chien quand Noémie le demande.
Elle passe ses nuits la bouche collée sur le sexe de Noémie tout en ayant une partie de la nuit le chibre de jean dans un de ses orifices libres.
Ses journées sont passées dans la cage avec quelques interludes sexuels et une promenade quotidienne avec la carriole.
Le samedi tant redouté arrive. Elle est blanche quand Noémie lui annonce les noms des invités.
Jean ne partage pas l’enthousiasme de Noémie. Finalement ça lui plaisait de faire le bon petit esclave qui se faisait enfourné lors des visites d’amis de Cloé.
Il en parle à demi-mots à Cloé.
Celle-ci prend les choses en main et quand les invités arrivent ils ont le plaisir de voir trois corps nus promis à de belles aventures sexuelles.
Une femme noire magnifique avec un harnais rouge en cuir mettant en valeur ses formes voluptueuses.
Elle est à genou dans le salon à coté d’un homme harnaché de la même façon dans un harnais noir et une femme aussi harnachée et muni d’une cagoule qui lui cache le visage et ne laisse apparaitre que la bouche et le nez.
Elle est plongée dans le noir.
C’est Noémie qui les accueille en leur souhaitant la bienvenue de la part de Cloé.
Les trois couples sont un peu étonnés de ne pas voir Cloé mais leurs préoccupations vont surtout vers le trio appétissant qui semble les inviter au sexe débridé.
Les deux esclaves voyants préparent et servent le repas.
Puis après le repas Noémie propose aux couples de faire une sieste, chaque couple dans une chambre avec un esclave tiré au sort.
Cloé est tirée par un couple qu’elle connait sans plus.
L’homme est particulièrement excité et désireux de profiter de ce corps vulnérable.
Connaissant un peu la maison il recupère du materiel de bondage et Cloé se retrouve rapidement en position de grenouille renversée qui met en avant et à la disposition de tous son sexe et son cul.
L’homme l’embroche sans ménagement alors que la femme s’assoit sur la bouche de Cloé qui après deux claques sonores qui l’encouragent se met à la brouter avec application.
L’homme se retire juste avant t’éjaculer et décide de varier les positions.
Cloé est déliée, mise à quatre pattes au sol et doit jouer le petit chien ou plutôt la levrette car il l’a prend dans cette position par ses deux orifices proches.
Sa bouche est toujours monopolisée par le sexe mouillé de la femme.
L’homme lui malaxe férocement les seins qui deviennent très douloureux enfin il se retire brusquement et vient fourrer sa bite dans la bouche de Cloé ou il éjacule presqu’aussitôt la forçant à bien avaler tout le sperme.
A sa grande surprise Cloé mouille comme une folle.
Le fait d’être dans le noir et constamment surprise sexuellement l’excite de plus en plus.
Les trois couples se retrouvent dans le salon à l’heure indiquée par Noémie qui leur propose de s’initier à la conduite d’une carriole tirée par une pouliche.
Ils sont intéressés et suivent Noémie qui tire Cloé par la laisse.
Ils l’aident à atteler Cloé à la carriole et écoutent bien les consignes pour guider la petite jument.
Suivant les ordres de Noémie le guidage est accompagné de coups de fouet pour bien que la jument comprenne.
Un à un les invités s’initient au maniement de la carriole et n’hésitent pas à utiliser le fouet pour mettre Cloé dans le droit chemin.
Cloé doit avancer à l’aveugle et bien comprendre les tensions données aux rênes pour la faire tourner ou avancer. Ça finit par l’exciter prodigieusement.
L’après-midi est bien avancée quand Noémie décide d’arrêter les promenades.
Cloé est extenuée. Noémie propose d’aller la doucher avec la douche extérieure de la piscine.
Il fait relativement frais et la douche est glacée.
Cloé claque des dents quand Noémie estime que la petite pouliche est assez propre. Et remmène tout le monde à la maison.
Après le repas du soir Noémie propose une partie de poker.
Pendant qu’ils jouent, les trois esclaves à genou passent sous les tables et prodiguent des encouragements buccaux aux hommes comme aux femmes.
A la fin de la soirée les invités se partagent les esclaves pour la nuit.
Cloé est horrifiée de voir que c’est carole, sa meilleure amie, qui la récupère pour la nuit.
Alors qu’elle pensait à une nuit comparable à la sieste de l’après-midi elle a la surprise de voir son amie prendre les choses en main dès que la porte de la chambre est fermée.
Elle dit à son cavalier.
A poil et à genou tu n’as pas mérité cette petite salope
. L’homme ne dit rien mais se déshabille et se met à genou.
Carole prend des menottes dans l’armoire et un masque aveuglant.
Elle le menotte et lui met le masque.
Puis elle se retourne vers Cloé et dit. J‘espère que tu aimes bouffer de la chatte car tu vas être servie.
Elle couche Cloé sur le dos et la chevauche aussitôt.
Cloé est contrainte de brouter le sexe de sa meilleure copine.
Carole est insatiable.
Dans son coin l’homme bande comme un fou.
Carole a besoin de reprendre son souffle.
Elle donne l’ordre à Cloé d’aller sucer la bite turgescente. Cloé suce pendant quelques minutes et l’homme explose à longs jets de sperme. Elle avale tout avec difficultés.
Puis carole la repositionne et reprend sa cavalcade.
Tard dans la nuit Cloé s’endort couchée sur le ventre la tête entre les cuisses de carole qui es couchée sur le dos et profite jusqu’ à l’endormissement de la bouche de Cloé.
L’homme passe la nuit ligoté au pied du lit.
Le lendemain après le petit déjeuner servi par les trois esclaves les couples racontent leurs exploits. Carole ment effrontément pour ne pas dévaloriser son jules.
Noémie s’approche de Cloé et lui dit : Je compte leur faire une dernière surprise en leur montrant qui est cachée derrière cette cagoule.
Cloé qui était bien contente d’être restée incognito est effarée.
Noémie lui dit alors. Je ne le fait pas si on peut négocier un cessez le feu entre nous. Je te demande juste de me laisser libre et je te laisse Nadia et jean.
Cloé réfléchit à toute vitesse. Finalement elle ne s’en sortira pas si mal. Elle opine du chef.
Les invités, comblés, quittent la maison.
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Chapitre 37 MITSUKO maitresse infernale.
Extraits »… Plus tard elles ressortent du salon. Enchantée pour Mitsuko et effondrée pour Maeva qui est endolorie de partout. Elle ne compte plus les piercings. … Un plateau tournant trône au milieu de la pièce. Sur ce plateau qui fait environ un mètre de diamètre est installé un portique permettant d’attacher son esclave debout les bras tendus vers le haut et les jambes écartées. ….Là elle voit un orifice dans le siège du trône. L’orifice correspond à l’ovale d’un visage. Mitsuko referme le trône et Maeva, bloquée dans la cavité voit l’utilité du système. Le sexe et le cul de Mitsuko sont situés pile sur l’ovale et sur l’injonction de cette dernière, Maëva doit inscrire son visage dans l’ovale. »
Maeva ne quitte pas le téléphone que lui a donné Mitsuko. Elle a trop peur de cette dernière qui semble en plus avoir les faveurs de Laurent. Maëva ne peut pas compter sur lui pour empêcher Mitsuko de la martyriser.
Ce jour-là elle est seule à la maison quand un sms s’affiche sur le téléphone
Dans le sms il n’y a qu’une adresse et le mot Maintenant.
Angoissé elle s’habille en vitesse et prend sa voiture pour se rendre à l’adresse. Elle panique.
Arrivée elle se présente à la porte et sonne. La porte s’ouvre.
Mitsuko la fait rentrer ferme la porte et regarde Maëva celle-ci se prosterne immédiatement aux pieds de Mitsuko.
Bien esclave met toi nue maintenant.
Maëva se déshabille et Mitsuko lui montre un harnais de bondage. Mets ça
Maeva enfile le harnais. Mitsuko sert les sangles et Maëva se recouche aux pieds de Mitsuko
Celle-ci se dirige vers une porte et Maëva la suit en rampant Mitsuko ouvre la porte qui donne sur un salon. Maëva la suit et s’aperçoit que plusieurs femmes sont installées dans le salon
Voilà leur dit Mitsuko je vous présente mon esclave absolue.
Maeva ne sait plus où se mettre les femmes se lèvent et entourent Maëva.
Joli choix dit l’une. Elle est belle dit une autre. On peut toucher dit une troisième. Bien sûr dit Mitsuko : Maëva debout !
Maeva se lève et garde la tête baissée. Elle est pelotée par plusieurs mains. La conversation continue. Elle est douce et bien nantie. Ses seins sont magnifiques. Que sait-elle faire ? Tout répond Mitsuko. Il suffit que je donne l’ordre.
Maeva lèche moi les pieds. Maeva se couche et lèche les pieds de Mitsuko. Au niveau sexe elle est très efficace dit Mitsuko.
Elle ajoute : Maeva lève-toi et met tes mains sur la tête et cambre-toi qu’on voit ta belle poitrine. Maëva obéit.
Dit leur que tu es ma chose.
Maeva parle ; je suis votre chose maitresse Mitsuko. Elle rajoute ; je suis votre esclave votre propriété votre soumise et je me prosterne devant vous. Je vous appartiens corps et âme.
En disant cela Maeva sent qu’elle le vit pleinement et est excitée à mort.
Elle a envie que Mitsuko abuse d’elle et la fasse jouir comme une folle.
Les femmes sont impressionnées et l’une d’entre elle met la main dans l’entrejambe de Maëva dit : elle le pense vraiment elle mouille comme une fontaine.
Le regard de Mitsuko devient trouble.
Elle regrette que ce moment ne soit pas plus intime. Elle culbuterait bien Maëva sur place mais doit se contenir.
Elle veut reprendre la situation en main et remmène les invités vers le salon où elle fait mettre Maëva couchée à ces pieds.
Le reste de la réception est une épreuve pour Mitsuko qui n’a plus envie d’exhiber son esclave mais qui voudrais être seule avec elle.
Néanmoins elle les laisse déborder d’imagination pour créer des shibari sur Maëva.
elle est encordée comme un saucisson et ses seins sont bleuis par les tours de cordes qui les enserrent et les font projeter en avant.
Enfin les femmes prennent congé.
Maeva est toujours aux pieds de Mitsuko.
Celle-ci lui dit répètes moi ce que tu as dit tout à l’heure.
Maëva répète avec enthousiasme ses paroles de soumission.
Mitsuko n’en revient pas et pince les seins de Maëva qui ne recule pas.
Mitsuko est perplexe. Maeva la rend folle. Avoir cette magnifique créature à ses pieds lui donne le vertige. Elle décide d’aller plus loin.
Elle libéré Maëva et lui réitère l’ordre de ne pas quitter son téléphone.
Quelques jours plus tard Maëva reçoit un sms. Une adresse et le mot Maintenant.
Elle se précipite et l’adresse correspond à l’échoppe d’un institut ou sont réalisés des tatouages et piercings. Elle est affolée. Qu’a pu encore inventer Mitsuko.
Celle-ci l’attend et la fait entrer dans le bâtiment ou un homme les prend en charge immédiatement et le emmène dans un petit salon isolé.
Là Mitsuko prend les choses en main et Maeva ne peut que subir.
Plus tard elles ressortent du salon. Enchantée pour Mitsuko et effondrée pour Maeva qui est endolorie de partout.
Elle ne compte plus les piercings.
Deux sur la langue dont un presqu’à l’extrémité de celle-ci. Deux sur les seins, six sur les grandes lèvres, un sur le clitoris et un sur le nombril. Deux orifices supplémentaires ont été rajoutés aux lobes de ses oreilles.
Et enfin trois piercings ont été faits de chaque côté de son pubis verticalement à environ deux centimètres d’intervalle.
Mitsuko exulte et lui promet de l’enjoliver lors de leurs futures rencontres.
Laurent et Mitsuko laissent tranquille Maëva pendant quelques temps.
Ceci n’empêche pas Mitsuko d’envoyer des messages à Maëva.
Les messages sont souvent accompagnés de croquis ou photos de femmes très pierrées bondées à l’extrême. Elle comprend l’utilité des piercings du pubis en voyant des chainettes relier des piercings identiques reconstituant le triangle du pubis mais en métal au lieu de toison pubienne.
Maeva se demande ce qu’elle va devenir lorsque ses piercings seront stabilisés.
Mitsuko a transformée une pièce de sa maison pour y exposer son esclave.
Elle convoque Maëva pour les premiers essais.
Celle-ci arrive aussitôt effrayée par avance des sévices que lui fera subir Mitsuko.
Mitsuko entre dans la pièce suivie de Maëva qui, comme elle en a le devoir, rampe aux pieds de sa maitresse.
Un plateau tournant trône au milieu de la pièce.
Sur ce plateau qui fait environ un mètre de diamètre est installé un portique permettant d’attacher son esclave debout les bras tendus vers le haut et les jambes écartées.
Elle y installe Maëva.
Celle-ci ne proteste pas, heureuse que ça ne soit pas douloureux.
Une fois Maëva en place, Mitsuko va s’assoir sur un fauteuil qui ressemble à un trône de reine et appuie sur le bouton qui met en route le plateau. Maeva se met alors à tourner doucement sur elle-même.
Mitsuko est enchantée. Elle peut voir son esclave sous tous les angles et s’imagine celle-ci couverte de bijoux de piercing plus beaux et plus gros les uns que les autres.
Mais pour le moment les piercings sont trop récents pour cela.
Il faudra d’abord qu’ils cicatrisent correctement et qu’ils atteignent les diamètres voulus par Mitsuko.
Bien entendu le plateau peut servir à exposer l’esclave dans toutes les positions souhaitées par Mitsuko.
Sur le mur opposé au fauteuil un grand aquarium est posé sur un socle.
Il fait près de deux mètres de long sur un mètre de large et le fond est tapissé de sable blond.
Les vitres vont jusqu’au plafond et l’accès à l’intérieur se fait par une porte dérobée située à l’arrière de l’aquarium et donnant sur une autre pièce.
Mitsuko détache Maëva et la fait pénétrer dans l’aquarium.
Elle revient s’assoir sur son trône et peut admirer l’occupante de l’aquarium qui semble perdue la dedans.
Sur les murs il y a des espaliers et d’autres meubles dont l’utilisation n’est pas toujours aisée à comprendre pour les non-initiés.
En alternance avec ses meubles des grands cadres destinés à recevoir des photos semblent attendre d’être ornés des futures photos de Maëva dans les positions de soumission les plus bandantes.
Après quelques minutes Maëva est sortie de l’aquarium.
Mitsuko l’emmène alors prêt du trône.
Elle actionne un petit levier et l’avant du trône s’ouvre laissant apparaitre une cavité sous l’assise de ce dernier.
Elle pousse Maëva dans la cavité ou cette dernière doit se tenir à genou la tête arquée vers le haut.
Là elle voit un orifice dans le siège du trône. L’orifice correspond à l’ovale d’un visage.
Mitsuko referme le trône et Maeva, bloquée dans la cavité voit l’utilité du système.
Le sexe et le cul de Mitsuko sont situés pile sur l’ovale et sur l’injonction de cette dernière, Maëva doit inscrire son visage dans l’ovale.
Ce qui met sa bouche en contact avec le sexe de Mitsuko qui lui ordonne de la lécher.
Maeva à genou les mains liées dans le dos n’a d’autres choix que de satisfaire sa maitresse.
Vu de l’extérieur personne ne pourrait voir que l’occupante du trône se fait faire un cunnilingus par une esclave.
Mitsuko pense déjà qu’il lui faudra au moins un ou une autre esclave pour profiter des atouts de son trône tout en regardant le plateau tourne avec un ou une occupante.
Après plusieurs orgasmes provoqués autant par la langue de Maëva que par l’excitation de son nouveau local Mitsuko libère Maëva et la raccompagne vers la sortie.
En passant dans le couloir qui mène vers la sortie l’attention de Maëva est attirée par une espèce de plainte qui vient de derrière une porte.
Mitsuko qui a aussi entendu ouvre la porte et Maëva peut voir un homme menotté pieds et mains sur un banc recouvert de cuir.
L’homme a un bâillon et un système motorisé le sodomise avec un gode de bonne taille.
Son sexe est inséré dans une espèce de trayeuse qui le pompe en permanence.
Mitsuko lui donne deux ou trois coups de fouet qui ont pour effet de faire taire l’homme. Avant que Mitsuko ne referme la porte Maëva a le temps de voir que c’est le mari de Mitsuko qui est supplicié ainsi.
Une fois Maëva sortie Mitsuko pense à la prochaine étape sera de trouver une autre proie mâle ou femelle.
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Si de nos jours encore, la jouissance sexuelle féminine demeure secrète, ne pouvant se circonscrire à un simple plaisir
physiologique, dans les études sur l’orgasme et la frigidité féminins, une fausse distinction est faite entre l’orgasme vaginal
et l’orgasme clitoridien. Les hommes ont en général défini la frigidité comme l’incapacité d’une femme à ressentir l’orgasme
vaginal. Or, la région vaginale n’est pas hautement sensitive et n’est pas conformée pour produire un orgasme. Le centre de
la sensibilité est le clitoris, l'équivalent féminin du pénis. L’importance de distinguer les diverses formes de jouissance pour
une femme lors du rapport sexuel, nous permet de mettre en évidence la complexité de sa conduite sexuelle en même
temps que l’impossibilité de faire de sa jouissance un stéréotype, même s’il s’agit d’un stéréotype très valorisant pour elle.
L’hypothèse d’une jouissance qui serait exclusivement féminine nous expose au risque de faire de celle-ci une sorte d’idéal,
de finalité à rejoindre, de norme en somme. Il y aurait d’un côté la bonne jouissance, la vraie, et de l’autre, des formes
inauthentiques ou autoérotiques. Si l’excitation sexuelle est manifeste chez la femme, comme chez l’homme d’ailleurs,
l’orgasme féminin ne se montre pas avec des signes aussi évidents que l’orgasme masculin, ce qui ne veut pas dire, bien
sûr, que pour l’homme le processus qui conduit à la jouissance sexuelle soit simple et mécanique. Que veut-on dire avec
le terme de jouissance sexuelle ? Jouissance physique et jouissance psychique sont à distinguer dans le rapport sexuel,
bien qu’elles puissent arriver en même temps, dans l’orgasme notamment. Orgasme qui n’est pas pourtant synonyme
d’éjaculation. Une éjaculation ne comporte pas forcément une jouissance psychique, et par conséquent, elle n'est pas
consubstantielle de l’orgasme. Le terme de jouissance psychique est sûrement insatisfaisant, il nous permet cependant de
marquer l’importance, pour les deux partenaires, de la rencontre au niveau des fantasmes, rencontre censée favoriser une
jouissance, notamment. La rencontre des fantasmes, rencontre qui n’est pas synonyme d’accord, d'harmonie ou de fusion,
est nécessaire pour qu’on puisse parler d’orgasme dans le rapport sexuel. L’orgasme n’est pas une jouissance pure, un
plaisir isolé du sujet, détaché de celui du partenaire. Il suppose le renoncement à une jouissance singulière, séparé de
celle de l’autre. Le coït n’est pas une action solitaire, comme la masturbation, mais un abandon de soi qui implique l’autre.
Au lieu que de montrer que la frigidité est due à des assertions erronées sur l’anatomie féminine, les psychanalystes ont
appelé frigidité un problème purement psychologique. Les femmes qui en souffraient étaient dirigées vers des sexologues
afin de tirer au clair leur problème, et celui-ci était alors généralement défini comme une incapacité d’accepter leur rôle de
femme. Les faits anatomiques et sexuels nous disent tout autre chose. S’il existe de nombreuses zones érogènes, il n’y en
a qu’une pour la jouissance, cette zone est le clitoris. Tous les orgasmes sont des extensions de la sensation à partir de
cette zone. Comme le clitoris n’est pas nécessairement assez stimulé dans les positions conventionnelles, nous demeurons
frigides. À côté de la stimulation physique qui, chez la plupart des gens, est la cause habituelle de l’orgasme, il existe une
stimulation qui passe d’abord par un processus mental. Certaines femmes, par exemple, parviennent à l’orgasme au moyen
d’images sexuelles ou de fétiches. Quoi qu’il en soit, même dans le cas où la stimulation est psychologique, l’orgasme n’en
est pas moins physique. Si donc la cause est psychologique, l’orgasme est physique, et se situe nécessairement au niveau
de l’organe équipé pour la jouissance sexuelle, le clitoris. Le degré d’intensité de l’expérience orgastique peut aussi varier,
parfois elle est plus localisée, parfois plus diffuse ou plus vive. Mais ce sont tous des orgasmes clitoridiens. Les hommes
éprouvent l’orgasme essentiellement par friction contre le vagin, et non la zone clitoridienne, qui est externe. Les femmes
ont donc été définies sexuellement en fonction de ce qui fait jouir les hommes. Leur physiologie n’a pas été proprement
analysée. On leur a collé le mythe de la femme émancipée avec son orgasme vaginal, un orgasme qui en fait n’existe pas.
Chez les analystes, le tort a été à l'origine de définir le plaisir féminin à partir du plaisir masculin, comme étant dépendant.
Il nous faut caractériser notre plaisir, tout en rejetant les idées normales de sexualité, et nous mettre à penser en fonction
d’une satisfaction sexuelle mutuelle. L’idée d’une satisfaction mutuelle est défendue dans les manuels conjugaux, mais non
poussée jusqu’à ses conséquences logiques. Pour commencer, si des positions données comme classiques ne dispensent
pas l’orgasme aux deux partenaires, nous devons exiger qu’elles ne soient plus tenues pour classiques. Alors, de nouvelles
techniques doivent être inventées afin de modifier cet aspect de notre exploitation sexuelle courante. Freud soutenait que
l’orgasme clitoridien était infantile et que, après la puberté, dans les rapports hétérosexuels, le centre de l’orgasme s’était
transféré au vagin. Le vagin, prétendait-on, était le lieu d’un orgasme parallèle, plus complet que le clitoris. De nombreux
travaux ont concouru à l’édification de cette théorie, bien peu a été fait pour en réfuter les présuppositions. Tout ce qu’il y
a de paternaliste et de craintif dans l’attitude de Freud à l’égard des femmes provient de leur manque de pénis. Mais c’est
seulement dans son essai "La psychologie féminine", qu’il exprime clairement. le mépris des femmes implicite dans toute
son œuvre. Il leur prescrit de renoncer à la vie de l’esprit, qui gêne leur fonction sexuelle. Quand le patient est un homme,
l’analyste s’attache à développer les capacités masculines mais si c’est une femme, la tâche consiste à la faire rester dans
les limites de sa sexualité. Le sentiment que les femmes étaient inférieures fut donc le fondement des théories de Freud sur
la sexualité féminine. On ne s’étonnera pas que Freud découvrît un épouvantable problème de frigidité chez les femmes.
Les soins d’un psychiatre étaient alors prescris. Le mal leur venait d’une incapacité à s’adapter à leur rôle naturel de femme.
L’explication était qu’une telle femme enviait les hommes, exprimant ainsi un refus de féminité. On diagnostiquait alors un
phénomène anti mâle. Il faut bien préciser que Freud ne fonda point sa théorie sur une étude de l’anatomie féminine, mais
sur sa propre conception de la femme comme appendice et inférieure de l’homme, et du rôle social et psychologique qui en
découle. Au cours de leurs tentatives pour résoudre le problème d’une frigidité massive, les freudiens se livrèrent à des
gymnastiques mentales très poussées. Marie Bonaparte, dans "De la sexualité de la femme", n’hésite pas à appeler la
chirurgie au secours des femmes pour les aider à rentrer dans le droit chemin. Ayant découvert un rapport curieux entre la
non-frigidité et la proximité du clitoris et du vagin, elle écrit: "Il m’apparut alors que, si chez certaines femmes ce fossé était
trop large, et la fixation sur le clitoris durcie, une réconciliation vagino-clitoridienne pouvait être effectuée par des moyens
chirurgicaux, pour le grand bien de la fonction érotique normale. Le professeur Halban de Vienne, chirurgien et biologiste,
se montra intéressé par cette question et mit au point une technique opératoire très simple. Les ligaments maintenant le
clitoris étaient coupés, le clitoris, conservant ses structures internes, était fixé plus bas, avec éventuellement une réduction
des petites lèvres." Mais le plus grand dommage n’était pas localisé du côté de la chirurgie où les freudiens se livraient à
d’absurdes tentatives pour changer l’anatomie féminine afin de la faire entrer de force dans leurs conceptions. Le dommage
était pour la santé mentale des femmes, qui ou bien s’accablaient elles-mêmes en secret ou bien se pressaient chez les
psychiatres, puis chez les chirurgiens en quête du fameux refoulement qui les excluait totalement de leur destin vaginal.
Preuve est faite qu'un certain paternalisme teinté d'une misogynie était encore de mise au tout début du XIXème siècle.
Le préliminaire est une notion créée pour le besoin mâle, mais tourne au désavantage de pas mal de femmes car, lorsque
sa partenaire est "chauffée", l’homme passe à la stimulation vaginale et la laisse à la fois excitée et insatisfaite. On savait
aussi que, durant les interventions chirurgicales à l’intérieur du vagin, l’anesthésie n’était pas nécessaire, ce qui montre bien
qu’en vérité le vagin n’est pas une région hautement sensitive. Aujourd’hui, avec le progrès de la science anatomique, et
le recul des idées sexistes, on est sorti de l’ignorance dans ce domaine. Cependant, pour des raisons sociales, ce savoir
n’a pas été popularisé. Nous vivons dans une société mâle, où le rôle des femmes demeure inchangé. Plutôt que de partir
de ce que les femmes devaient ressentir, il eût été plus logique de partir des faits anatomiques concernant le clitoris et le
vagin. Le clitoris est un pénis en plus petit, avec la différence que l’urètre n’y passe pas. Son érection est ainsi analogue à
l’érection mâle, et l’extrémité du clitoris a le même type de structure et de fonction que le gland. Le clitoris n’a donc d’autre
fonction que le plaisir sexuel. L'emploi du vagin est rattaché à la fonction de reproduction, principalement, la menstruation,
recevoir le pénis, garder la semence et le passage de l’enfant. Les petites lèvres peuvent infuser un orgasme clitoridien.
Et comme elles peuvent être stimulées durant le coït, cette stimulation a pu être interprétée comme un orgasme vaginal.
Ainsi, influencées par des thèses analytiques paternalistes, à la limite du sexisme et par méconnaissance de leur propre
corps, certaines femmes se conforment à l'idée qu’un orgasme ressenti durant le rapport normal est d’origine vaginale.
Cette confusion est due à deux facteurs, l’incapacité de localiser le centre de l’orgasme et le désir de ces femmes de faire
concorder leur expérience avec la conception mâle de la normalité sexuelle. Ce malentendu a de nombreuses causes.
D’abord, la femme, est soumise à une très forte pression de la part de l’homme, qui place souvent très haut ses propres
talents amoureux. Pour ne pas blesser sa vanité, la femme endosse le rôle qui lui est imparti et simule l’extase. D'autres
femmes, ayant constaté que l’acte sexuel était surtout satisfaisant pour l’homme, et le plaisir qu’une femme y pouvait
prendre un petit extra en supplément, ont peur de revendiquer le droit à un plaisir sexuel égal. D’autres, assez fermes
pour repousser l'aide d’un sexologue, refusent de reconnaître leur frigidité. Elles ne veulent pas se sentir en faute, mais,
ignorantes de leur propre physiologie, ne savent pas comment en sortir. Celles-là se trouvent dans un complet désarroi.
Sans verser dans la généralité qui est toujours caricaturale, force est de constater que depuis l'antiquité, les hommes ont
tendance à entretenir l'illusion de l'orgasme vaginal. Le meilleur stimulant pour le pénis est le vagin. Il fournit le frottement
et la lubrification nécessaires. Certains hommes considèrent en effet le clitoris comme une menace pour leur masculinité.
Si le clitoris détrône le vagin comme centre de la jouissance féminine, les hommes peuvent craindre alors de cesser d’être
sexuellement indispensables. On invoque en effet, comme motif de l’excision pratiquée au Moyen-Orient et en Afrique
subsaharienne, la nécessité de préserver les femmes de la perdition. En supprimant l’organe de l’orgasme, on est assuré
que ses débordements sexuels seront amoindris. Quand on sait combien les hommes considèrent leurs femmes comme
leur propriété, spécialement dans les nations où le poids de la tradition est grand, on commence à bien comprendre
pourquoi les hommes n’ont pas intérêt à laisser les femmes courir librement. À côté des raisons strictement anatomiques
qu’ont les femmes de chercher également d’autres femmes pour faire l’amour, il existe chez les hommes une crainte que
les femmes se mettent alors à rechercher, dans la compagnie des autres femmes, des relations complètes et réellement
humaines. La promotion de l’orgasme clitoridien serait ainsi une menace pour l’institution hétérosexuelle. En réalité, Il
n’existe pas une forme d’orgasme plus normale qu’une autre, finalement, ce qui devrait avoir de l’importance, c’est la seule
qualité du plaisir entre deux personnes consentantes, et non pas le moyen par lequel elles l’atteignent. D’ailleurs, ce n’est
pas parce qu’une femme jouit, même plusieurs fois, qu’elle est forcément satisfaite de sa relation sexuelle et amoureuse.
Bibliographie et références:
- Élisa Brune, "Le Secret des femmes"
- Odile Buisson, "Qui a peur du point G ?"
- Pierre Foldes, "Le mystère de l'orgasme féminin"
- Bernard Andrieu, "La peur de l'orgasme"
- Robert Muchembled, "L’orgasme féminin"
- Pascal de Sutter, "La mécanique sexuelle"
- Catherine Solano, "Le plaisir féminin"
- Thierry Lodé, "Histoire du plaisir
- Anne Koedt, "L'orgasme vaginal"
- Wilhelm Reich, "La fonction de l'orgasme"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Les anciens avaient choisi une pierre nommée Hystérolithe, de couleur noire, sur laquelle on voyait une bouche,
qu'on croyait tombée du ciel, pour représenter la déesse mère des dieux et des hommes, la Vénus noire, Mélénis
ou la Nocturne. Divinité latine, elle symbolisait la fécondité de la nature. On continua à l'adorer sous le nom de
Libentina, déesse de la séduction et du plaisir. Platon raillait Pausanias. Mais grâce à Pausanias, une histoire de la
représentation se confond avec celle de la figure d’Aphrodite car la lecture du Banquet permet, au prix de quelques
aménagements, de retourner l’interdit posé sur les arts figuratifs aux livres III et X de "La République", en avançant
que l’ordre des apparences sensibles donne accès au surnaturel, ce en quoi consiste probablement le classicisme.
Pausanias soutenait qu’il est deux manières de l’amour comme il est deux Aphrodite, la céleste et la vulgaire. On a
déduit du discours de Diotime, qu’Amour est une figure possible du passage entre le monde lunaire et le monde divin.
Dès lors Aphrodite céleste, plus qu’aucune muse, pouvait garantir la possibilité de la représentation de la séduction.
Séduction vient du latin "se ducere", qui signifie conduire à l’écart ou amener à soi. Séduire, c’est tirer quelqu’un à
l’écart du groupe avec lequel il se confondait, le sélectionner, le persuader qu’il est unique, remarquable, et qu’il a
été remarqué. La séduction opère de deux façons différentes, voire opposées. De façon active, quand une personne
cherche à s’imposer à une autre par des moyens qui vont de la manipulation violente à la persuasion douce. De façon
passive, quand quelqu’un cherche à attirer une personne vers soi ou, comme le dit le langage populaire, à "la prendre
dans ses filets." La manière active est qualifiée de virile, la seconde de féminine. Séducteur d’un côté, séductrice de
l’autre. Dans toute relation humaine, la séduction est une constante, mais c’est dans la relation amoureuse qu’elle se
déploie avec le plus de ruse et d’ingéniosité. Il suffit de parcourir la littérature pour constater que le séducteur et la
séductrice sont devenus des archétypes qui transcendent le temps. Les écrivains, les poètes, les dramaturges de
même que les compositeurs d’opéra de toutes les époques et de tous les pays ont largement traité de la séduction
et ont cherché, chacun dans leur domaine, à l’illustrer par des personnages de fiction et des situations de roman.
En Arcadie, on adorait la sœur d'Apollon dont elle partageait les exploits et les combats. Demi-sœur d'Hermès, fruit
des amours de Zeus et de Léto, elle accoucha sans douleur dans l'île des cailles près de Délos qui lui fut consacrée,
où elle avait été transportée sur les ailes du vent pour échapper à la colère d'Héra. Neuf jours après sa naissance, la
déesse Artémis délivra sa mère de son frère Apollon. Elle était l'antithèse de la plus illustre séductrice de l'antiquité.
Pourquoi hommes et femmes cherchent-ils à se séduire ? Comment s’opèrent leurs choix ? Y a-t-il des secrets à la
réussite d’une entreprise de séduction et des causes à son échec ? Quelles qualités requiert l’art de séduire ? Y a-t-il
une différence entre séduction masculine et séduction féminine ? Les moyens qu’utilisent hommes et femmes pour
séduire un partenaire convoité sont-ils les mêmes ? Sinon en quoi diffèrent-ils ? Autant de questions, dont les réponses
sont à trouver, certes, dans l’observation des amants heureux ou des patients déçus, mais aussi et peut-être surtout
dans les descriptions littéraires que les écrivains, au cours des siècles, ont brossé des séducteurs et des séductrices.
Les personnages imaginaires qu’ils ont créés permettent de dresser une galerie de portraits de tous les types de
séducteurs et de séductrices possibles, de même que d’explorer en profondeur les motivations qui les animent. Les
écrivains, tout au moins ceux dont le génie a traversé les siècles, sont de fins observateurs de l’âme humaine, et ils
ont surtout le don inimitable de traduire, à travers les personnages sortis de leur imagination, ce qu’ils ont souvent
vécu eux-mêmes ou observé autour d’eux avec une acuité d’artiste. La littérature apparaît donc comme une voie
royale capable de percer les secrets et les artifices des séducteurs et des séductrices, entre défi et transgression.
Nous pourrions penser a priori que les deux sexes sont également représentés dans le domaine artistique et plus
particulièrement en littérature, respectant ainsi une juste parité, mais, lorsqu’on cherche des exemples de séduction
dans les œuvres littéraires, on trouve essentiellement des séducteurs masculins: Don Juan, Casanova, Valmont,
Julien Sorel, viennent tout de suite à l’esprit, alors qu’il est beaucoup plus difficile de dresser une liste comparable de
séductrices ayant laissé des noms aussi connus. Une exception peut-être serait Carmen, mais Carmen n’est pas un
prototype de séduction féminine. Elle diffère des autres femmes en ce qu’elle entend mener sa vie amoureuse
comme un homme. "Si tu ne m’aimes pas, je t’aime et si je t’aime, prends garde à toi", son air le plus célèbre, est
une protestation virile, un hymne au libre choix amoureux, sinon sexuel. Les hommes acceptent mal ce genre de
liberté de la part des femmes et Don José lui retournera son "prends garde à toi", à la fin de l’opéra, en la tuant d’un
coup de couteau. En dehors de la littérature proprement dite, lorsque la séduction féminine s’exprime comme
l’affirmation d’un désir sexuel au sens viril du terme, elle aboutit à un échec. La Bible en donne un exemple avec
l’histoire de la femme de Putiphar. Sa tentative de séduction de Joseph aboutit à une série de catastrophes. De même,
Salomé, dans l’opéra de Richard Strauss, est incapable d’ébranler la sérénité de Jean-Baptiste. Dans d’autres cas,
la femme joue de sa séduction, mais c’est au nom d’une noble cause qui, en quelque sorte, la déculpabilise d’oser
le faire. Judith tuant ainsi Holopherne après l’avoir séduit, Dalila menant Samson à sa perte pour sauver les Philistins.
En réalité, force est de constater que malgré de rares exceptions, en littérature comme dans la vie, le sexe féminin est
toujours la proie du sexe masculin dans les jeux du marivaudage. La femme est très souvent séduite puis abandonnée.
Ariane se lamentant à Naxos de l’infidélité de Thésée, Didon mourant sur son bûcher après le départ d’Enée, Médée
tuant ses enfants parce que Jason l’a trahie. La femme séduite est aussi une femme à jamais fidèle. Pénélope résistant
à la horde des prétendants, Lucrèce qui se suicide pour rester fidèle à son mari. Ces histoires dessinent les contours de
la séduction féminine. Discrète, voilée, dissimulée, la femme n’avance que masquée. C’est elle qui maîtrise l’art du
maquillage et de la magie. L’homme, qui a de la peine à comprendre ce qui l’attire chez la femme, préfère attribuer les
tensions de son désir à la sorcellerie féminine plutôt qu’au mystère de sa sexualité. Tristan victime du philtre d’Isolde,
Siegfried de celui de Gudrun. C’est ainsi que, pour être acceptée, la séduction féminine doit se conformer à une règle
incontournable, qui est de laisser au séducteur l’illusion de la victoire. Rôle pour rôle, les écrivains ont donc, semble-t-il,
été plus tentés par le rôle actif du séducteur que par le rôle passif de la séduite. Le sens commun a, depuis longtemps,
dressé un portrait type du séducteur. Il ne doit manquer ni de charme, ni d’élégance, ni surtout de distinction. C’est un
homme de belle allure, mais dont la beauté physique compte pour peu. Beaucoup de séducteurs laids et disgracieux
ont su séduire "au second degré." Lauzun était aussi vilain qu’insolent, mais séduisait par des propos spirituels et un
sens aigu de l’ironie, qui lui valurent de grands succès féminins. Sa séduction était malheureusement sans prise sur le
sexe mâle, et Louis XIV, qui le trouvait insolent, l’envoya à la Bastille. Il n’en sortit que sur les instances d’une femme.
Presque à la même période, au XVIIème siècle, mais de l'autre côté des Pyrénées, lorsque on aborde la séduction
masculine, on pense immédiatement à Don Juan. On dit d’un séducteur qu’il est un Don Juan, et on qualifie alors de
"donjuanisme", la recherche inlassable de la relation amoureuse. Le personnage de Don Juan est né de l’imagination
d’un espagnol, moine de son état, mais auteur à succès, Tirso de Molina. C’est lui qui écrivit entre 1625 et 1630 une
pièce de théâtre intitulée Don Juan Tenorio, le trompeur de Séville, burlador, en espagnol: "Déjà grand seigneur et déjà
méchant homme", Tirso de Molina avait ajouté un sous-titre à sa pièce. Sous-titre révélateur, car il indiquait le destin
tragique de ce trompeur hors normes: "Le festin de pierre." Ce festin, c’est le souper avec le Commandeur, dont la
statue de pierre vient punir et entraîner dans la damnation éternelle celui qui l’a tué dans un duel injuste. Don Juan
est un condamné en sursis, qui se moque de toutes les lois humaines et divines, et ses défis à Dieu et aux hommes
vont crescendo jusqu’à la catastrophe finale. C’est un génie du mal voué à la mort et à la damnation. Dans la pièce de
Molière, il lance des défis de plus en plus graves aux règles et aux croyances de ses contemporains. Il ridiculise ses
créanciers, insulte son père, se moque de la religion, feint la conversion et affirme ensuite que sa seule croyance est
que "deux et deux font quatre." "Votre religion, dit Sganarelle, est donc l’arithmétique." Mais sa provocation suprême,
il la réserve à la mort, interpelle dans son tombeau le Commandeur qu’il a tué et l’invite alors ironiquement à souper.
Derrière l'attitude enjôleuse, se dissimule la silhouette du libertin, du roué des petits soupers de Philippe d'Orléans.
Ce qu’il n’imaginait pas, c’est que le Commandeur honorerait l’invitation. On connaît la suite. Dans l’opéra de Mozart,
il séduit Zerline, une jeune beauté paysanne, le jour de ses noces, en menaçant du bâton le futur mari et en promettant
le mariage à la pauvre innocente. Puis il l’entraîne en chantant d’une voix suave et envoûtante, à la limite de l’hypnose,
"La cidarem la mano." Usant facilement de chantage et de promesses mensongères, son image se dessine sur fond
d’ambivalence. L’admiration qu’il suscite peut se muer rapidement en sourde hostilité. En politique, cela s’appelle fin de
l’état de grâce, en amour, fin des illusions. Dans la pièce de Molière, il séduit deux femmes à la fois, Mathurine et
Charlotte, en leur promettant simultanément et séparément le mariage. En réalité, il ne s’intéresse pas aux femmes
mais seulement à leur défaite. Les fruits qu’il pourrait en retirer le préoccupent peu. Ce qui le passionne dans la
séduction, c’est l’acte de séduire et l’accumulation des victoires, leur nombre et leur quantité. L’air du catalogue
résume de façon plaisante et cruelle l’aspect comptable de la séduction telle qu’il la conçoit. Don Juan ne voit dans
les femmes que des numéros à ajouter. Tout autre est la séduction de Casanova. Don Juan était un mythe. Casanova
fut un personnage bien réel qui traversa le XVIIIème siècle et nous laissa des mémoires d’un grand intérêt littéraire.
La personnalité des deux hommes est en effet très différente. Le vénitien, grand aventurier et ami de Bernis est un
fervent admirateur du sexe féminin. Casanova aime la vie, entend en jouir et prétend en faire jouir les femmes qu’il
rencontre. Il séduit des femmes réelles, ancrées dans leur culture, qui répondent avec leurs propres armes, acceptent
ou refusent d’être séduites et sont des partenaires à part entière, non des victimes vaincues d’avance. Casanova se
heurte à la réalité, à ses complications, à ses obstacles. Le but de sa séduction, c’est de contourner les obstacles ou
de les utiliser comme tremplins pour accroître les mérites de ses victoires. Il agit ses fantasmes mais les échecs ne
l’abattent pas et il est heureux de ses succès. Peut-être s’en vante-t-il un peu, mais, tandis que Don Juan court vers
la mort avec l’assurance d’un somnambule, Casanova la déteste "parce qu’elle détruit la raison", dit-il. "Je sens que
je mourrai, écrit-il, mais je veux que cela arrive malgré moi, mon consentement sentirait le suicide." Mais, surtout,
Casanova ne sépare pas la séduction de l’amour. Pour lui, l’amour est une fatalité, une maladie incurable mais, sans
elle, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Lorsque Casanova entreprend de séduire une femme, il ne lui ment
pas. Sa conception de la sexualité est païenne. La crainte de la damnation ne l’effleure pas et, s’il est l’ennemi de la
superstition, il ne rejette pas la magie qu’il cultive. Quand il critique la religion, c’est en aristocrate ami du plaisir et de
la fête, non en athée besogneux et fanatique. Et ainsi de déclarer: "Rien ne pourra faire que je ne me sois amusé."
La passion amoureuse étant parfois chose raisonnable et sérieuse, le séducteur élabore scrupuleusement la stratégie
qui le fera naître dans le cœur de la femme à séduire. Tout grand séducteur a l’âme d’un stratège, d’un conquérant
déterminé devant une place forte à réduire. Il imagine des plans, fourbit des armes, cherche les points faibles de la
forteresse, puis part à l’assaut. Dans "Les Liaisons dangereuses", de Laclos, Valmont, qui se compare volontiers à
Alexandre et à César, décide de faire tomber la place forte, la "Présidente de Tourvel." Ayant remarqué que cette
femme pieuse est sensible aux gestes charitables, il envoie son valet faire ostensiblement l’aumône à une famille
nécessiteuse, au moment où il sait que la Présidente sort de la messe. Geste plein d’hypocrisie et de duplicité, qui
fera néanmoins tomber les dernières préventions de cette femme trop crédule. Un homme aussi charitable ne peut
être qu’un amoureux sincère. La gloire de la victoire se mesure à l’importance du défi. Valmont, qui a aisément séduit
la jeune Cécile de Volanges, se tourne avec convoitise vers la Présidente de Tourvel, citadelle plus impressionnante.
"Voilà une victoire digne de vous", lui dit Madame de Merteuil, son âme damnée. Seule compte la défaite de l'ennemi.
Mais la séduction peut se faire manœuvrière et permettre ainsi au séducteur de s'élever dans la société. En effet, la
nouvelle stratégie amoureuse asservit les femmes pour s’en servir. Stratégie déjà très sensible chez Stendhal et Balzac,
où de jeunes hommes désargentés séduisent les femmes pour se faire ouvrir les portes de la haute société. Julien Sorel
avec Madame de Rênal et Mathilde de la Môle ou Rastignac avec Madame de Nuncingen en sont deux bons exemples.
De Rastignac, la postérité a fait un nom commun qui qualifie les jeunes provinciaux rêvant de conquérir ainsi Paris en
séduisant les femmes qui en détiennent les clés. Mais c’est Maupassant qui a campé le portrait le plus surprenant d’un
séducteur aussi arriviste que sadique. Bel-Ami est, en effet, un cas limite dans la galerie des séducteurs, car le mépris
dans lequel il tient les femmes donne à sa séduction une coloration machiste et cruelle, inconnue jusque-là. Don Juan
pouvait friser parfois le viol et la violence, mais il était trop de son siècle pour songer à les battre. Bel-Ami, lui, franchira
le pas. Bel-Ami n’est amoureux que de lui-même, et le secret de sa séduction, c’est sa puissance sexuelle. Le sadisme
revendiqué de Bel-Ami est lié à un machisme libéré de toute contrainte, voire de tout degré de civilité ou de civilisation.
Face à l'homme, la femme sait se servir à son tour de ses atouts. C'est en effet masquée qu'elle avance ses pions dans
les jeux du marivaudage. Le thème de la femme fatale a été souvent traité en littérature et au cinéma. Pierre Louÿs en a
tiré un roman célèbre, "La Femme et le pantin" et Ernst Lubitsch un film culte, "L’Ange bleu." Marlène Dietrich, dont la
séduction sensuelle a franchi les générations, y entraîne le digne professeur d’une petite ville allemande de dégradations
en dégradations jusqu’à en faire un clown de cirque. Loin du cinéma, mais avec les mêmes ingrédients, l’histoire abonde
en exemples de séductrices, qui ont été tantôt les inspiratrices, tantôt les destructrices d’hommes illustres. De Cléopâtre,
séduisant Marc Antoine et César, à la Pompadour, maîtresse toute-puissante de Louis XV, innombrables sont les femmes
qui ont utilisé leur pouvoir de séduction pour dominer les hommes ou façonner leur avenir et infléchir leur destin. Il arrive
parfois que la séduction féminine abandonne le domaine de la sexualité pour se mettre au service d’une grande cause.
Aucune séductrice ne recule devant le danger ni même le crime. La Bible nous a légué ainsi deux exemples assez
extraordinaires de séductrices patriotes. Dalila, ravissante Philistine, séduit Samson, un Hébreux à la force invincible.
L’histoire de Judith est à la fois plus complexe et plus morale, même si elle se conclut par un crime. les Hébreux assiégés
étaient sur le point d’être massacrés par les armées d’Holopherne, un général de Nabuchodonosor. Judith, une veuve,
belle et séduisante, décide de sauver son peuple. Restée seule avec lui avec la promesse de se donner, elle enivre le
général qui s'endort au lieu de faire l'amour et lui tranche la tête. La séduction féminine a sauvé un peuple du désastre.
Ces deux illustrations tirées de la Bible, morales qu'en apparence, témoignent que l'ensorcellement féminin dans le jeu
de la séduction peut servir à tout sauf à exprimer de la passion. Dans un autre cas, devenu assez fréquent de nos jours,
la séductrice adopte le même comportement que le séducteur. Elle décide de choisir ses partenaires et d’en changer
quand bon lui semble. Femme libre, elle se veut à égalité avec les hommes. Grâce à Bizet, Carmen est devenue le
modèle le plus intemporel de ces séductrices viriles. Libérée de toute contrainte, elle exige le droit de séduire qui lui
plaît, comme il lui plaît, autant qu’il lui plaît. Féministe avant la lettre, elle réclame pour le sexe féminin les droits et les
privilèges du sexe masculin: "Si tu ne m’aimes pas, je t’aime, et si je t’aime, prends garde à toi !" Si Carmen ose faire ce
qu’aucune femme de son temps n’aurait osé même penser, c’est parce qu’elle est la séduction à l’état sauvage. Comme
un homme, elle est infidèle si cela lui plaît de l’être. Tout le charme de la séduction tient dans l’art des préliminaires.
On pourrait ajouter qu’hommes et femmes ont de cet art des idées bien différentes. La séduction, pourtant inséparable
de la relation amoureuse, prouve ainsi que toute rencontre, dans ses buts comme dans ses effets, demeure aléatoire.
Masculine ou féminine, elle est un faux-semblant proche de l’art théâtral. Mais lorsque fantasme et stratégie se mêlent
de façon indiscernable, séducteur et séductrice tombent alors d’un commun accord dans les pièges et les délices d’une
relation amoureuse où, comme l’a écrit le poète Ovide il y a bien longtemps, "l’art d’aimer" remplace l’art de séduire.
Bibliographie et références:
- Pierre Fayard, "Sun Tzu, stratégie et séduction"
- Arlette Farge, "Séduction et société"
- Cécile Dauphin, "La séduction amoureuse"
- Frédéric Monneyron, "Séduire"
- Thierry Lodé, "La guerre des sexes"
- Gisèle Harrus-Révidi, "Qu'est-ce que la séduction ?"
- Robert Greene, "L'art de la séduction"
- Catherine Örmen, "De Don Juan à Casanova"
- Jean-Claude Bologne, "Histoire de la conquête amoureuse"
- Verena von der Heyden, "La passion de séduire"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dominatrices et soumises inattendues. Chap 34 : des ennuis en vue.
Extraits « … Ceux-ci mettent des chaines aux filles qui se retrouvent à quatre pattes, des chaines reliant les poignets et les chevilles les empêchant de se lever.Les laisses sont décrochées des anneaux et la catcheuse saisissant les laisses emmène les filles qui suivent comme elles peuvent à quatre pattes. … Anna et Vanessa ne bougent pas elles ont juste de quoi tenir à quatre pattes sur le tapis. Toi ! dit Victor en montrant Anna. Vient me montrer que tu es une bonne petite chienne. Il sort son chibre et attend toujours assis. Anna hésite puis s’avance vers lui et entreprend de le sucer. … Elles sont consignées sur leurs tapis et servent uniquement de jouet sexuel pour le couple dominant et les nombreux visiteurs qui viennent se taper les deux petites soumises… »
Martine n’est pas chaude pour que le couple embarque les deux filles pour un weekend.
Elle n’a aucune garantie que les filles seront bien traitées. Elle les regarde et les questionne du regard. Celles-ci se concertent autant qu’elles peuvent et finalement acceptent le jeu.
Après ça Laurent et Martine discutent entre eux et tombent d’accord ils veulent bien prêter les deux filles un weekend.
Victor annonce que ce sera le weekend suivant et que les filles devront répondre à une convocation.
Comme prévu Anna et Vanessa reçoivent la convocation. Elles se rendent à l’adresse indiquée avec de l’appréhension mais elles étaient volontaires alors il faut assumer.
Elles sont accueillies par un jeune couple entièrement nu qui les fait entrer dans une pièce vide. Là la couple les déshabille entièrement et leur met des menottes dans le dos.
Elles ont un peu d’appréhension car aucune parole n’est prononcée. Le couple leur met à chacun un bâillon et un collier muni d’une laisse. Puis se retire les laissant seules dans la pièce vide.
Une femme très musclée genre catcheuse pénètre dans la pièce.
Elle est nue et porte un collier et des bracelets aux mains et aux pieds.
Ces ornements son très imposants et en métal couleur acier.
On dirait des fers de bagnard.
Elle porte de piercing aux seins et entre les narines, toujours de grande taille et de la même couleur.
Pour finir le tableau, elle est entièrement rasée et tient un fouet dans la main.
Les filles commencent à flipper. Elle n’a pas l‘air commode.
La catcheuse leur fait signe de la suivre.
Elles la suivent sans attendre craignant le coup si elles ne réagissent pas assez vite.
Elles descendent dans ce qui ressemble à un sous-sol.
Elles entrent dans une pièce nue à l’exception d’anneaux scellés dans les murs, au plafond et au sol.
La catcheuse leur fait signe de se mettre à genou chacune à côté d’un anneau au sol.
Puis la catcheuse accroche les laisses, raccourcies au maximum, aux anneaux du sol.
Les filles doivent se pencher à ras terre et ne peuvent pas bouger du tout.
La catcheuse repart puis revient avec une tondeuse dans les mains.
Les filles s’affolent.
Ça n’était pas prévu.
Impuissantes et en pleur elles sont tondues entièrement. Des larmes de rage ruissellent sur leurs visages.
La catcheuse sort quelques instant et revient avec le jeune couple de soumis.
Ceux-ci mettent des chaines aux filles qui se retrouvent à quatre pattes, des chaines reliant les poignets et les chevilles les empêchant de se lever.
Les laisses sont décrochées des anneaux et la catcheuse saisissant les laisses emmène les filles qui suivent comme elles peuvent à quatre pattes.
La remontée d’escaliers est pénible mais les claquements de fouet à côté d’elles les encouragent à aller le plus vite possible.
Elles finissent par arriver dans un salon ou Victor et Morgane les attendent confortablement installées dans un canapé.
Devant le canapé il y a deux petits tapis. Ils font environ un mètre de long et 50 cm de large orientés vers le canapé.
Anna est posée sur l’un d’eux et Vanessa sur l’autre.
La catcheuse lâche les laisses.
Voilà votre coin à chacune dit Morgane en montrant les tapis.
Si vous quittez votre coin sans ordre vous gouterez au fouet de Silène. La catcheuse montre son fouet aux filles en souriant.
Anna et Vanessa ne bougent pas elles ont juste de quoi tenir à quatre pattes sur le tapis.
Toi ! dit Victor en montrant Anna. Vient me montrer que tu es une bonne petite chienne.
Il sort son chibre et attend toujours assis.
Anna hésite puis s’avance vers lui et entreprend de le sucer.
Il caresse sa tête et se laisse tranquillement sucer.
Apprend lui à rapporter dit Morgane à silène en montrant Vanessa.
Silène va chercher un objet et le lance dans la pièce en disant : Rapporte à ta maitresse à Vanessa.
Celle-ci comprend et va à quatre pattes chercher l’objet qu’elle ramasse avec sa bouche.
Il s’agit d’un gode de bonne taille.
Elle hésite pour savoir à qui ramener le gode.
Puis elle se décide à le ramener à Morgane.
Celle-ci lui caresse la tête et dit : bonne petite chienne elle a bien reconnu sa maitresse.
Pendant une bonne heure Anna et Vanessa doive satisfaire Morgane et Victor avec la bouche et jouer les petites chiennes.
Elles rapportent les objets, font le beau, aboient, jappent.
Pour finir Victor sodomise Anna pendant que Morgane fait de même avec Vanessa avec le gode qui a servi de jouet.
Puis Anna et Vanessa reçoivent l’ordre de regagner leur coin.
Elles le font en se demandant ce qui va leur arriver.
La sonnerie de l’entrée retentit.
Un couple vient rendre visite à Morgane et Victor.
Ils les félicitent pour leurs deux nouvelles acquisitions.
Anna et Vanessa sont de nouveau mises à contribution sexuellement avant de regagner leur tapis.
Morgane et Victor vont diner.
Lorsqu’ils reviennent, silène pose un bol d’eau et une gamelle avec de la nourriture dans un coin de la pièce.
Les filles ont faim et surtout soif. Elles sont tentées mais n’osent pas aller boire.
La soirée n’est pas finie
D’autres visiteurs arrivent et chaque fois les filles servent de jouet sexuel.
Enfin Victor et Morgane se retirent.
Silène donne alors l’ordre aux filles d’aller manger et boire.
Elles se ruent vers le bol d’eau et lapent autant qu’elles peuvent.
La nourriture est indescriptible mais elles mangent pour ne pas s’attirer les foudres de silène.
Après ça silène prend les laisses et emmène les filles avec elle.
Elles passent dans une salle de bain ou silène les douche en les frottant vigoureusement.
Ensuite elle les ramène dans le salon où elle se couche entre les deux tapis dit aux filles faites-moi plaisir ou c’est le fouet.
Comprenant, Anna et Vanessa s’approchent d’elle et avec leurs bouches lui font passer un bon moment.
Une fois silène comblée elle leur dit de se remettre sur leur tapis et quitte la pièce en éteignant la lumière.
Elle ne les a pas bâillonnées et elles peuvent converser à voix basse.
J’espère que ça ne va pas durer longtemps dit Anna.
Je commence à bien regretter cette aventure dit Vanessa puis vannées elles s’endorment rapidement.
Dans la même après midi Martine reçoit de la visite.
Il s’agit des deux garçons esclaves qui accompagnaient Morgane et Victor.
Ils ne disent rien à Martine mais lui donnent une lettre.
Elle les fait entrer dans la maison et lit la lettre. « Chère Martine voici un cadeau en échange de tes deux filles fais en ce que tu veux. Ils sont obéissants et très endurants. La clé des cages de chasteté est collée à la lettre. »
Martine est perplexe.
Puis se dit que c’est pour le temps du weekend end.
Pendant qu’elle lisait les deux garçons se sont déshabillés et mis à genou à ces pieds.
Elle se dit autant en profiter et détache les cages de chasteté.
Les garçons savent s’y prendre.
Elle est léchée embrassée pénétrée pendant près d’une heure jusqu’à ce qu’elle demande grâce.
La soirée est longue et délicieuse.
Elle finit par aller au lit accompagnée par ses deux amants elle se couche entre les deux et s’endort avec un sexe érigé dans la bouche.
Plusieurs fois dans la nuit elle changera de bite. Elle est heureuse de son sort et pense très peu à celui d’Anna et Vanessa.
Pour Anna et Vanessa les jours se suivent et se ressemblent.
Elles sont consignées sur leurs tapis et servent uniquement de jouet sexuel pour le couple dominant et les nombreux visiteurs qui viennent se taper les deux petites soumises.
Le weekend est passé et Martine commence à trouve le temps long. Elle essaye d’appeler Victor et Morgane mais tombe systématiquement sur la messagerie.
Les deux garçons sont toujours là mais elle moins le cœur à ça même si elle se fait ramoner plusieurs fois par jour.
De son côté Laurent fulmine. Lui non plus n’a pas de nouvelles et il passe ses nerfs sur Maëva qui désormais passe la moitié de son temps dans les toilettes à servir d’urinoir de fortune.
Arrivée à la fin de la semaine Martine décide de s’en ouvrir à Magalie qui lui demande d’être très prudente et lui propose de demander l’aide de la tigresse qui ne manque jamais de bons conseils.
Martine accepte et c’est Magalie qui devra reprendre contact avec la tigresse.
Magalie tente d’appeler la tigresse mais celle-ci ne répond jamais.
Magalie lui envoie un texto pour demander à la voir.
Elle reçoit une réponse et est conviée à aller chez la tigresse dans la soirée.
Le soir venu Magalie se rend chez la tigresse.
Elle est surprise d’être reçue par une femme voilée.
Celle-ci la fait entrer dans la maison et Magalie a la surprise de voir la tigresse nue enchainée sur une croix de saint André dans le salon.
Elle se retourne vers la femme voilée qui lui met un coup de tazer qui tétanise Magalie.
Quand elle reprend ses esprits elle est dans une cage et c’est virginie qui la contemple avec satisfaction.
Bienvenue ma belle je voulais trouver un moyen de d’attraper mais tu es venue toute seule merci…
Martine n’a pas de nouvelles de Magalie et la tigresse ne répond pas.
Elle appelle Laurent qui lui aussi veut faire quelque chose. Ils décident d’aller directement chez Victor et Morgane pour aller chercher les filles.
Laurent et Martine sont remontés. Martine n’a pas de nouvelles de Magalie et décide d’agir seule avec Laurent. Ils se présentent au domicile de Victor et Morgane.
Ils sont reçu par le jeune couple de soumis et emmenés jusqu’au salon où Morgane et Victor les reçoivent.
Dans le salon ils voient avec joie que les deux filles bien que fixées au sol à des anneaux semblent aller bien.
Laurent dit à Victor que le délai est passé et qu’il vient récupérer les filles.
Victor lui demande de se calmer et dit que tout ça est un malentendu.
Il dit qu’ils vont pouvoir être de nouveau proche des filles et que cela sera aussi bien pour tout le monde.
Morgane acquiesce.
Elle propose de sceller le deal du parrainage avec une coupe de champagne.
Laurent et Martine un peu rassurés acceptent et silène arrive nue avec un plateau accroché à sa taille et tenant horizontalement garce à deux chainettes qui relient des piercings au bout des seins aux extrémités du plateau.
Celui-ci doit être lourd car quatre coupes de champagne sont posées dessus.
Cependant les seins imposants de silène semblent ne pas être gênés par ça.
Ils pointent droit devant.
Laurent et Martine sont attirés par la vue de silène et ne prennent pas garde aux coupes.
Les coupes son bues et d’autres suivent.
Morgane prend la parole et dit à Martine : J’ai une proposition à te faire. Je t’offre les deux esclaves males que tu as pu tester et en échange tu me donne ces deux-là et elle montre Anna et Vanessa.
Martine est prise de court.
Eméchée par les coupes qu’elle a pris et quelle ne compte plus, son raisonnement n’est plus très clair.
De leur côté les deux filles s’imaginent déjà esclaves de Victor et Morgane.
C’est excitant mais en même temps elles n’auront plus la même liberté qu’avec Martine.
Martine essaye de peser le pour et le contre.
Il est vrai que les garçons possèdent des arguments que les filles n’ont pas.
Et puis elle pourra les revoir si elle est admise au club.
Euphorique elle dit banco. Une nouvelle coupe de champagne scelle le marché.
Anna et Vanessa sont très perplexes. Que va-t-il leur arriver.
Malheureusement elles n’ont pas la parole car silène veille près d’elles en agitant le fouet.
La soirée se passe et un rendez-vous est pris pour le parrainage dans le club de dominants.
Laurent est heureux quand il rentre.
Bon il a perdu les deux filles qui étaient quand même bonne mais au moins il va entrer dans le club fermé.
En arrivant à la maison il va détacher Maëva qui a passé la soirée dans les toilettes.
Celle-ci est rompue mais doit encore subir l’excitation de Laurent que la perspective du parrainage a bien remonté.
Maëva est visitée dans tous les orifices et doit finir par une fellation complète. Cette nuit-là attachée aux pieds du lit de Laurent elle s’endort comme une masse.
Martine rentre chez elle perplexe elle a un peu dégrisé et se demande si elle n’a pas agit à la légère.
Devant sa porte les deux garçons l’attendent.
Cette nuit-là ils sont particulièrement habiles et elle s’endormira avec un chibre dans la bouche.
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Dominatrices et soumises inattendues. Chapitre 31 l’échec de Maeva.
Extrait ; » Les garçons font coucher les femmes sur le ventre sur le lit et leur fourrent un plug annal vibrant à télécommande de bonne taille. Ça ne présage rien de bon….Les garçons installent un plateau identique à Gisèle. Ils expliquent aux filles que pour charger le plateau elles devront se débrouiller ensembles. Et il mime le geste de remplir un plateau avec les mains dans le dos… »
Maëva a fait transformer une pièce au sous-sol de sa maison en donjon. Elle a donné comme explication la vengeance qu’elle voulait obtenir sur martine et elle est arrivée à ses fins.
Mais le but principal de ce donjon c’était de soumettre petit à petit son mari Laurent.
Afin d’y aller progressivement elle lui a proposé de jouer ensembles en tenant le rôle du dominant chacun son tour.
Laurent à qui les quelque jours passés à dresser martine ont laissé un souvenir génial n’est pas contre et entre complétement dans le jeu.
Ils commencent ainsi un innocent jeu de bondage et domination au début très soft puis de plus en plus hard.
Maëva a sa grande surprise aime autant être dominée que le contraire.
Laurent est particulièrement ingénieux et elle finit toujours les séances ou elle est dominée en feu après des orgasmes mémorables.
Maintenant contrairement au plan initial de Maeva c’est presque toujours elle qui est dominée. Mais elle kiffe trop ça pour imposer plus d’équilibre.
Deux mois plus tard elle doit l’admettre. C’est toujours elle qui subit. Et elle voit que Laurent prend particulièrement son pied.
Elle décide de prendre sur elle et de renverser la vapeur.
Elle prévient Laurent qu’elle veut reprendre un peu la main et cesser pendant quelque temps d’être la soumise.
Il réfléchit et accepte à la condition qu’il joue encore une fois le rôle de dominant avant d’échanger.
Elle accepte.
Laurent commence par l’attacher dans le donjon.
En quelques minutes elle se retrouve debout, les jambes écartées au maximum par une barre d’écartement, les bras liés dans le dos et accrochée à une poulie au plafond ce qui la force à se pencher en avant.
Elle a le torse à l’horizontale.
Il lui met un écarteur de mâchoire et un masque aveuglant.
C’est classique et elle trouve qu’il n’a pas fait preuve d’imagination.
Mais elle n’est pas au bout des surprises qu’il a concoctées.
Il lui annonce qu’offerte comme elle est, il serait dommage de ne pas en faire profiter un ami.
Elle pense qu’il plaisante mais ça la chauffe quand même au fond d’elle-même.
Puis un sexe dressé se présente à sa bouche et force sans difficulté l’entrée, l’écarteur obligeant Maeva à garder la bouche béante.
Elle fait de son mieux pour faire une bonne fellation en imaginant qu’il s’agit d’un étranger.
Une paire de mains attrape sa croupe.
Et aussitôt elle sent une queue pénétrer sa chatte en force et alors qu’une autre paire de mains lui attrape les seins.
Ce coup-ci c’est sur Laurent n‘est pas seul.
Elle panique un peu.
Elle ne peut rien voir et le deuxième homme ne dit pas un mot.
Ils la besognent puissamment et elle s’abandonne à la jouissance en se demandant qui ça peut bien être.
Après qu’ils se soient répandus en elle ils ne la détachent pas. Elle sent qu’ils quittent la pièce.
Plus tard alors que les crampes commencent à la travailler elle entend des bruits de pas. Lurent lui annonce qu’un bon whisky remet en forme et que son compagnon en redemande.
Elle est de nouveau prise en sandwich. Une légère différence d’odeur lui fait comprendre qu’ils ont échangé les places.
Quand Laurent la détache enfin il est seul.
Elle demande avec une colère feinte qui était la deuxième personne il lui répond qu’il fera partie de invités à la soirée poker prévu à la maison ce soir-là.
Il ajoute que si elle ne le reconnait pas la prochaine fois il y aura plus de monde.
Ça l’affole et en même temps ça l’excite profondément.
Etre prise par un inconnu l’a déjà beaucoup allumée mais par plusieurs elle a du mal à l’imaginer.
Ce soir elle est l’hôtesse des quatre amis de Laurent qui sont venus jouer.
Elle cherche dans les attitudes ou regards celui qui l’a embroché plus tôt dans la journée mais ils ont tous l’air de la regarder avec un œil égrillard et elle les imagine tous en train de la posséder.
Une fois les invités partis Laurent demande à Maeva si elle a reconnu son amant inconnu.
Elle répond par la négative.
Il lui dit alors que le lendemain elle devra repasser par la case donjon pour essayer de faire un effort pour reconnaitre le prochain invité.
Elle veut refuser mais l’excitation et toujours là et elle accepte le challenge.
Le lendemain elle est dans la même position et Laurent lui annonce qu’ils ont de la visite.
Elle attend avec impatience et est vite comblée.
Une bite dans la bouche et une dans le cul.
Elle kiffe quand elle entend la voix de Laurent qui vient de l’autre bout de la pièce.
Je vous avais bien dit qu’elle était docile et qu’elle était fait pour s’enfourner plusieurs queues en même temps.
Maeva a un sursaut ils sont au moins deux en plus de Laurent.
Elle veut ruer mais elle ne peut pas bouger et fini par se laisser fourrer.
Tant qu’à faire autant profiter de ses bonnes queues.
Lorsque Laurent vient enfin la détacher elle est incapable de mettre des noms sur les queues avec qui elle a fait connaissance.
Il lui dit alors qu’elle aura un gage pour la prochaine soirée poker.
Elle est interdite. Qu’à t-il inventé. En même temps elle est impatiente d’être à cette soirée.
Le jour arrive et Laurent lui dit d’aller se mettre en tenue pour accueillir ses invités.
Elle est étonnée car elle est déjà correctement habillée. Il lui précise que sa tenue est sur le lit.
Curieuse elle va voir la tenue sur le lit.
Il s’agit d’une tenue de soubrette très sexy en bas une mini jupette avec un tablier riquiqui et en haut une espèce de body avec balconnets qui soutient le bas de seins tout en laissant ceux-ci visibles.
Un porte jarretelles et des bas assortis et enfin une petite coiffe mignonne.
Elle ne trouve pas de sous-vêtements.
Par défi elle met la tenue et va voir Laurent en lui disant qu’il manque les sous-vêtements.
Heureusement elle en a qui iront bien avec la tenue et elle lui dit que cette tenue doit plutôt être réservée à des jeux entre eux deux.
Il l’attire vers lui et lui dit de se retourner.
Elle le fait volontiers pour montrer ses belles fesses.
Il en profite pour lui passer les menottes dans le dos.
Elle se retourne étonnée mais il lui dit qu’elle n’a pas besoin de sous-vêtements car ses amis connaissent tous son intimité profondément.
Elle est interloquée et veut râler.
Il lui insère de force un bâillon boule dans la bouche la réduisant au silence.
Elle est à la fois en colère et à la fois complétement émoustillée.
Il lui montre alors un plateau de service.
Ce plateau dispose d’une espèce de sangle qui sert à ceinturer le plateau sur la taille et une chainette qui passée autour du cou de Maëva relie les deux coté du plateau gardant celui-ci horizontal.
Tu pourras nous servir les rafraichissements comme ça lui dit-il.
Elle commence à se poser des questions.
Il a vraiment l’air sérieux.
Pourtant elle ne veut pas être exhibée ainsi devant les amis de poker de Laurent elle en connait certains mais deux d’entre eux lui sont complétement inconnus.
Comment pourraient-ils avoir participé aux jeux sexuels de Laurent et Maëva.
La sonnerie de l’entrée retentit.
Laurent va ouvrir et revient dans la chambre avec son ami Maurice et sa femme Gisèle.
Maeva ne sait pas ou se mettre elle est exposée plus que nue devant ce couple d’ami.
Puis elle remarque que Gisèle est enveloppée dans un grand manteau qui la couvre des pieds au cou.
Maurice enlève alors le manteau et elle constate que Gisèle porte la même tenue qu’elle en dehors du bâillon.
Elles sont magnifiques déclare Maurice en mettant les deux jeunes femmes l’une à côté de l’autre.
Gisèle est un peu plus potelée que Maëva mais elle possède des fesses magnifiques et se poitrine opulente couleur de lait doit donner beaucoup de plaisir à son homme.
Bon il ne nous reste plus beaucoup de temps dit Laurent.
Gisèle n’a pas desserré la bouche mais fait un petit sourire contrit à Maëva.
Elles sont dans la même galère.
Les garçons font coucher les femmes sur le ventre sur le lit et leur fourrent un plug annal vibrant à télécommande de bonne taille.
Ça ne présage rien de bon.
Ils les relèvent et leur mettent un écarteur de bouche après avoir ôté le bâillon de Maëva.
Elle n’ose pas râler devant giselle qui a l’air d’accepter son sort.
Quand on aura besoin de quelques choses on vous appellera comme ça dit Maurice en actionnant les télécommandes.
Le plug s’ébranle et Maëva ressent de puissantes vibrations dans le bas ventre.
Oups ça risque d’être dur car en quelques secondes les vibrations font monter une grosse chaleur du tréfonds de Maëva.
Elle voit la tête de Gisèle et se dit qu’elle aussi est sensible aux vibrations.
Les garçons installent un plateau identique à Gisèle.
Ils expliquent aux filles que pour charger le plateau elles devront se débrouiller ensembles.
Et il mime le geste de remplir un plateau avec les mains dans le dos.
La sonnette retentit. Les garçons emmènent les filles dans la cuisine et vont ouvrir la porte d’entrée.
Laurent installe les trois autres participants dans le salon ou une table de jeu les attend.
Ils tirent au sort les places et s’installent tranquillement.
Le jeu peut commencer.
Après quelques minutes Laurent demande aux invités s’ils veulent boire ou manger quelque chose.
Tout le monde est d’accord pour une coupe de champagne.
Laurent et Maurice montrent leurs télécommandes aux autres et les actionnent.
Maeva et Gisèle qui se regardent un peu apeurées ressentent soudain simultanément les vibrations.
Elles se regardent et Gisèle fait le premier pas vers la sortie de la cuisine.
Elles entrent dans le salon ou elles font un effet bœuf.
Les loups de Tex Avery seraient jaloux des réactions des convives qui s’en mettent plein les yeux.
Du champagne pour tout le monde ordonne Laurent.
Les filles retournent dans la cuisine et ouvrent le frigo.
Plusieurs bouteilles sont dedans dont deux ouvertes.
Laurent avait prévu le coup.
Elles réussissent en s’aidant mutuellement à remplir de coupes et à les installer sur les plateaux.
Puis elles se dirigent vers le salon.
Elles font de nouveau de l’effet en entrant.
Maeva a du mal à en convenir mais ça l’excite au plus haut point.
Elles font le tour de la table chacune de son côté.
Maurice dit aux invités elles sont à votre disposition vous pouvez toucher.
Au passage de Maëva des mains lui flattent la croupe. Elle en ressent une délicieuse chaleur.
Laurent et Maurice leur montrent chacun un coin de la pièce et elles s’y mettent attendant les nouveaux ordres.
Plusieurs fois elles sont mises à contribution. Elles arrivent même à rire entre elles lorsqu’elles doivent taire des clubs sandwichs à l’aveugle avec les mains dans le dos.
Vers la fin, de la soirée Laurent et Maurice viennent dans la cuisine féliciter les filles pour leur service.
Ils ôtent les plateaux et leurs disent maintenant on va faire un jeu avec tout le monde.
On va décerner le prix de la meilleure suceuse.
Ne nous décevez pas ou la nuit sera pénible.
Gisèle et Maëva se regardent interdites mais elles n’ont pas le temps de réfléchir que déjà Maurice et Laurent les entrainent dans le salon.
Ils les font mettre à quatre pattes et les forcent à passer sous la table.
Là elles peuvent voir que tout le monde s’est débraguetté et que les chibres sont plus ou moins raidis.
Elles se regardent et ont un fou rire.
Il y en a des grosses et de moins grosses des longues et des courtes.
Puis ensemble elles commencent à pomper.
Maeva a les mâchoires douloureuses à force d’être écartées mais elle fait au mieux avec sa langue.
Gisèle semble absorbée par sa tâche.
Soudain Laurent et Maurice ajoutent du piquant en activant les plugs.
Les filles redoublent de travail mais elles sont de temps en temps fauchées par un orgasme.
Enfin elles ont vidé les couilles de tous les garçons car les chibres sont maintenant au repos.
Maëva a l’impression que certains ont remis le couvert pendant qu’elles s’occupaient des autres.
Laurent et Maurice sortent les filles de sous la table et les remmène dans la cuisine après qu’elles aient été déclarées ex aequo.
Ils les libèrent ôtent les écarteurs et les ramènent dans le salon.
Elles ont un petit sourire en voyant l’air heureux des invités.
Ceux-ci les féliciteront pour la magnifique soirée qu’elles leur ont fait passer au moment du départ.
Laurent et Maurice laissent alors les deux filles seules un moment dans la cuisine.
Elles parlent alors du cheminement qu’elles ont pris pour en arriver là et s’aperçoivent que c’est quasiment le même parcours.
Laurent et Maurice avaient dû se concerter pour ça.
Gisèle lui avoue que ça la fait kiffer grave et Maëva ne peut que lui dire qu’il en est de même pour elle.
Gisèle lui dit que la prochaine soirée poker devrait avoir lieu chez elle.
Maeva lui dit qu’elle pourra compter sur elle pour ne pas la laisser seule.
Cette nuit-là Laurent est particulièrement doux avec Maëva.
Elle espère que ce moment de douceur ne durera pas et qu’il trouvera qu’autres challenges pour elle.
Elle a définitivement renoncé à dresser Laurent.
Elle a trouvé bien mieux.
Laurent a décidé de continuer l’éducation sexuelle de Maëva.
Ce jour-là elle attend nue à genoux une nouvelle surprise.
Elle est dos à la porte du donjon dans lequel elle passe de plus en plus de temps.
La porte s’ouvre mais elle n’a pas le droit de se retourner. Elle entend des pas s’approcher.
Elle essaye de compter pour voir s’il y a plusieurs personnes. Une main lui caresse le cou.
Elle frissonne. Quelqu’un passe devant elle et elle reconnait un des amis de Laurent.
La main sur son cou continue à la caresser.
La main est douce et commence à descendre vers ses seins.
Elle soupire d’impatience d’être pétrie.
Elle sent que le propriétaire des mains la contourne elle va voir qui est cet homme aux mains si douces.
A sa grande surprise c’est une femme très jolie et très jeune qui la regarde avec une certaine timidité dans le regard.
L’ami de Laurent se recule et la femme se met à genoux face à Maëva.
Elle lui embrasse les seins.
Maëva est surprise par la douceur du baiser.
L’ami de Laurent lui fait signe de participer.
Elle caresse la tête de la jeune femme qui frissonne à son contact.
Peu à peu elles se caressent de plus en plus intimement.
L’ami de Laurent impassible observe le manège.
La jeune femme fait relever Maëva et elle qui est restée à genoux embrasse le sexe de Maëva.
Ça ne l’étonnerait pas que ce soit la première fois pour sa voisine.
Petit à petit les deux femmes se Lâchent et finissent par oublier l’homme.
Celui-ci se rappelle à elle en les menottant les mains dans le dos. Elles sont à genoux toutes les deux.
Du bruit se fait entendre et Laurent entre dans la pièce. Il approche des deux femmes qui sont de nouveau à genou et sort son membre qui est bien érigé.
L’une après l’autre elles le sucent.
Laurent se retire et les attire jusqu’au lit et les fait monter sur le lit.
Elles sont à genoux sur le lit attendant qu’il décide quoi faire.
Il prend la jeune femme en levrette et indique à Maëva de se mettre allongée les jambes écartées au niveau du visage de la jeune femme.
Celle-ci embrasse le sexe de Maëva tout en étant fourrée par Laurent.
Puis Laurent les fait inverser les positions.
Maeva n’a pas l’habitude de brouter une femme mais elle est bien excitée par la situation et la jeune femme lui plait.
L’ami de Laurent observe toujours.
Laurent se retire et les mets toutes les deux face à lui pour une fellation alternée.
Il finit par gicler et les deux femmes sont aspergées.
Il leur fait comprendre de se lécher pour avaler les gouttes de sperme. Ce qu’elles font sans déplaisir.
Laurent quitte le lit et les laisse à genou. L’autre homme se déshabille enfin.
Laurent revient avec deux godes ceintures qu’il pose sur Maeva et la jeune femme.
Il donne une paire de menottes à Maeva et lui montre l’homme qui se retourne et présente ses poignets.
Maëva va attacher les poignets de l’homme dans le dos. Il monte sur le lit et se met à genoux.
La jeune femme se penche pour lui faire une fellation.
Pendant ce temps Maëva passe derrière lui et l’embroche avec le gode.
Il est résistant à la fellation et bientôt Maeva et la jeune femme échangent les places.
Elle se retrouve à sucer l’homme pendant que la jeune femme le travaille avec le gode.
Maeva voudrait que ça se conclue et pince les seins de l’homme .
Il réagit aussitôt et son sexe se durci un peu plus dans la bouche de Maëva.
La jeune femme voit l’effet et de son côté elle serre entre les mains les couilles de l’homme.
Ruades.
Ce coup-ci il a l’air de prendre son pied.
Maeva pince plus fort les tétons et la jeune femme presse littéralement les couilles.
L’homme se cabre et décharge dans la bouche de Maëva.
L’homme se retire et Maeva et la jeune femme se retrouvent seules sur le lit.
Je m’appelle Aude dit la jeune femme.
Et moi c’est Maëva répond celle-ci. Très heureuse de te connaitre.
L’intermède avec le couple bizarre n’a pas été totalement cool pour Maëva.
D’autres visites se succèdent. Une d’entre elle est inoubliable pour Maeva.
Laurent l’a attachée au piton situé au plafond elle a les bras tendu vers le haut et doit se tenir sur la pointe des pieds.
Un homme masqué entre dans la pièce.
Elle ne le reconnait pas. Il lui met un bâillon boule. Elle se dit qu’elle ne pourra pas le sucer.
Il prend une petite cravache et se met méticuleusement à la cravacher pas trop fort pour ne pas l‘abimer mais les coups sont portés avec suffisamment de puissance pour qu’elle sursaute.
Il la cravache ainsi longtemps s’assurant de ne pas oublier un centimètre carré de son corps.
Au début elle résiste mais peu à peu elle est obligée de crier dans son bâillon et les larmes coulent sur son visage.
Il n’en tient pas cure et continue sa besogne.
Maintenant une douleur brulante couvre tout son corps elle n’en peut plus et se laisse pendre au bout de ses bras n’ayant plus la force de se tenir debout.
Il arrête enfin et la détache elle pleure et se laisse faire il la porte jusqu’au lit ou il la couche. Elle se laisse faire n’ayant plus aucune force.
Il la couche sur le dos et la pénètre vigoureusement.
La douleur fait place à une chaleur qui vient du creux de ses reins. Elle a l’impression qu’elle n’a plus mal et elle se laisse emporter par une jouissance inconnue.
Il se retire après avoir joui mais reste à côté d’elle dans le lit.
Elle est la première surprise en se blottissant contre lui le plus près possible alors qu’il a été son pire bourreau.
Maintenant les soirées poker se multiplient.
La jeune Aude rejoint Gisèle et Maëva et elles servent durant les soirées.
Elles n’ont plus besoin de l’écarteur car elles sont bien soumises.
Lorsqu’elles sont seules en cuisine en attendant qu’on les appelle elles rient entre elles.
Un soir Laurent les surprend à rire et désormais elles sont punies.
Elles passent les soirées à genou dans le salon empalées sur des godes motorisés.
Comme elles sont bâillonnées elles ne peuvent plus se parler.
Il va sans dire que les bâillons sont ôtés pour les fellations qu’elles ne manquent pas de prodiguer.
A la grande surprise de Maeva des femmes viennent maintenant jouer au poker et un soir elle voit une véritable amazone accompagnée d’un black Barraqué qui viennent participer à la soirée poker.
Ils ont avec eux deux garçons qui se retrouvent vite nus menottés et debout derrière l’amazone.
C’est la première fois que Maëva voit des cages de chasteté.
Elle se dit que c’est dommage car les garçons ont l’air bien pourvus.
Néanmoins la grand amazone la gêne et elle a l’impression que leurs petites soirées finalement sympas vont pâtir de ces nouveaux arrivants.
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Dominatrices et soumises inattendues. Chapitre 30 Nadia est vendue.
Extrait « …Elle attache les quatre membres de Nadia aux pieds de la table en écartant au maximum les jambes. Elle a un vue imprenable sur le sexe offerte de Nadia et sur le plug qui lui orne toujours le cul. Elle commence à caresser rudement le corps d’ébène qui la séduit tant. Puis elle voit que Nadia n’est pas indifférente et elle approche son visage du sexe de Nadia. L’odeur musquée lui tourne la tête et elle plonge la langue dedans et lèche goulument. Nadia se cambre et halète ce qui renforce l’extase de Cloé. Le sexe est parfaitement épilé et semble fait pour être léché par elle. Elle est totalement excitée. Elle se relève et va détacher jean de la croix. Elle lui mes de menottes dans le dos et enlève la cage de chasteté. Jean qui voit les ébats depuis le début trique carrément… »
Quelques temps plus tard une convocation arrive. Ils se rendent chez morgane.
Morgane trône dans son canapé avec ses deux esclaves nues à ses pieds.
Elles sont à genoux couvertes de chaines. Dans une position de soumission totale.
Elles ont dû prendre cher avec morgane qui affiche un masque de sévérité absolue.
Noémie n’aimerait pas être à leur place.
Morgane prend la parole. Bon je n’ai pas envie de m’occuper de deux esclaves en même temps. Ça risque de m’énerver et lorsque je suis énervée je suis particulièrement mauvaise avec mes victimes.
Nadia et la catcheuse font une tête d’enterrement.
J’ai décidé de te vendre Nadia. Tu as intérêt à être particulièrement une bon esclave avec l’acheteuse c’est ta chance d’éviter le plug géant que je t’ai promis.
Soit totalement soumise et montre toi sous ton meilleur jour.
Nadia est terrorisée. Le gros plug risque de lui défoncer le cul sérieusement et elle craint ça par-dessus tout. En plus les sévices que lui a infligé morgane vont en grandissant et elle en a peur.
L’acheteuse éventuelle entre. Noémie a la surprise de voir que c’est Cloé la fameuse acheteuse. Cloé la reconnait mais ne la calcule pas.
Il faut dire que la position de Noémie nue derrière morgane n’est pas des plus intéressantes. Cloé salue morgane ne jette pas un œil aux esclaves et lui dit qu’est-ce que tu veux me vendre.
Morgane répond celle-ci et elle montre Nadia. Nadia montre qui tu es à Cloé.
Nadia avance vers Cloé sur les genoux. Elle lui embrasse les pieds avec ferveur.
Cloé lui dit lève-toi et montre-moi si tu vaux le coup.
Nadia se lève met les mains dans le dos et s’arque pour faire ressortir sa poitrine.
Cloé lui fait un geste et Nadia se retourne montrant son cul bien cambré.
Cloé lui tend la main et Nadia embrasse goulument les mains de Cloé.
Effectivement elle est pas mal et à peu près éduquée. Je pourrais peut être en faire quelque chose dit Cloé.
Le prix est abordé. Nadia souffle en elle-même elle va peut-être échapper au plug et Cloé a l’air sévère mais humaine. Au moment de conclure Cloé dit à morgane. Je veux ces deux-là aussi c’est les trois ou rien.
Noémie devient pale. Elle esclave de Cloé et montrée à tous ses ex amis comme une esclave. C’est difficile à admettre. Néanmoins elle n‘est pas en position de refuser.
Morgane donne un prix pour le lot et Cloé tope. Tu me les fais livrer demain dit-elle à morgane.
Le lendemain Nadia Noémie et jean voyagent nus dans le SUV de Victor. Ils sont enchainé ensemble et pour bien faire il sont bâillonnés et munis d’un plug de bonne taille dans le derrière.
Ils sont escortés par morgane jusqu’au salon où ils sont séparés. Noémie et jean d’un côté Nadia de l’autre. Cloé arrive aussitôt Nadia poussée par morgane se jette aux pieds de Cloé et les embrasse avec ferveur.
Celle-ci lui ôte son collier et en met un nouveau en cuir et métal qui se cadenasse. Elle fait pareil avec Noémie et jean.
Morgane et Cloé se saluent. Et morgane quitte la propriété.
Cloé dit à Nadia Noémie et jean. Maintenant vous allez être des petits esclaves bien dociles. Je n’admettrais aucun écart ou vous goutterez du fouet.
Nadia continue à embrasser les pieds de Cloé.
Noémie veut préciser qu’elle et jean ne sont pas vraiment des esclaves mais juste des soumis à temps partiel.
Cloé la regarde. Je ne t’ai pas autorisée à parler. Tu es mon esclave à vie et je fais de toi ce que je veux.
Noémie va pour plaider sa cause auprès de Cloé afin de dissiper le malentendu. Elle veut parler mais une puissante décharge électrique venant du collier la secoue et elle se retrouve par terre sonnée.
Jean veut aller la relever mais il est aussi victime d’une puissante décharge.
Ils sont tous les deux hébétés.
Pas besoin que je vous explique le fonctionnement de votre collier d’esclave.
Comme vous vous êtes rebellés vous devez être punis. Nadia attache les à la croix.
Nadia se relevé et s’empresse de les attacher écartelés sur la croix.
Vous passerez le reste de la journée et peut être la nuit ici dit Cloé.
Noémie et jean sont dos à dos et ne se voient pas.
Ils commencent à flipper car Cloé n’a pas l’air jouasse.
Nadia a regagné sa position au pied de Cloé.
Celle-ci lui dit fais-moi voir si tu sais faire jouir une femme avec ta bouche.
En parlant elle s’assoit sur le canapé et remonte sa jupe.
Elle n’a pas de culotte.
Nadia se met à genoux au pied de Cloé et commence à la brouter. Visiblement elle sait s’y prendre car Cloé se tord de jouissance.
Cloé apprécie la langue experte de Nadia.
Le corps de cette dernière la fascine.
Elle ordonne à Nadia de se coucher sur le dos sur la table du salon ce que cette dernière fait avec célérité. Ceci plait un maximum à Cloé.
Elle attache les quatre membres de Nadia aux pieds de la table en écartant au maximum les jambes. Elle a une vue imprenable sur le sexe offerte de Nadia et sur le plug qui lui orne toujours le cul.
Elle commence à caresser rudement le corps d’ébène qui la séduit tant.
Puis elle voit que Nadia n’est pas indifférente et elle approche son visage du sexe de Nadia.
L’odeur musquée lui tourne la tête et elle plonge la langue dedans et lèche goulument.
Nadia se cambre et halète ce qui renforce l’extase de Cloé.
Le sexe est parfaitement épilé et semble fait pour être léché par elle.
Elle est totalement excitée.
Elle se relève et va détacher jean de la croix.
Elle lui met des menottes dans le dos et enlève la cage de chasteté.
Jean qui voit les ébats depuis le début trique carrément.
Cloé se remet à embrasser goulument le sexe de Nadia et montre le chemin à jean celui-ci ne se fait pas prier et embroche Cloé.
Celle-ci est carrément excitée elle fait libérer Noémie qui doit s’allonger sous Cloé et lui brouter le sexe en même temps que jean la fourre et qu’elle bouffe le sexe de Nadia.
Des halètements rompent la sérénité du salon les quatre occupants sont concentrés sur leurs jouissances.
Cloé est plus que comblée et pense qu’elle va passer du bon temps avec son esclave si envoutante.
Dans un coin de sa tête Nadia reprend espoir elle entrevoit une faiblesse dans Cloé. Faiblesse à exploiter.
Cette nuit-là Nadia dort dans le lit de Cloé elle est attachée en travers du lit et sert d’oreiller à Cloé. Noémie et jean passent la nuit sur la croix.
Le lendemain Noémie et jean sont fixés sur leur sort. Ils seront les larbins de la maison.
Cloé leur met une cagoule qui les rend anonymes. Ils ont les mains et les pieds munis de bracelets et une chaine joint les mains laissant une petite amplitude de mouvement.
Les chevilles sont aussi reliées par une chaine qui ne permet que de faire des tous petits pas. Ils doivent composer avec.
Nadia est debout au milieu du salon ses mains sont menottées et accrochées via une chaine à un piton au plafond. Une barre d’écartement l’oblige à avoir les jambes bien ouvertes.
Cloé observe Nadia et feuillette des catalogues de lingerie SM.
Elle trouve que le rouge devrait s’accorder à merveille avec le corps d’ébène.
Il faut qu’elle trouve une tenue de soumission très sexy afin de pouvoir exhiber son esclave devant les invités en en faisant bander les hommes et mouiller le femmes.
Elle finit par opter pour un corset en cuir soulignant les seins, une paire de cuissardes assorties qui montent jusqu’à quelques centimètres du sexe et une paire de très longs gants toujours en cuir rouge.
Elle choisit encore deux anneaux de seins rouges aussi reliés par une chainette et un plug vibrant à télécommande pour qu’elle garde la main sur le corps de Nadia.
Comme Nadia a toujours la tête rasée une cagoule rouge complète la panoplie.
Cloé est contente de ses choix et est impatiente de voir son jouet ainsi habillé.
Noémie et jean ont pris leurs marques. Ils servent Cloé avec ardeur car ils craignent le fouet qu’elle manie avec adresse.
Le matin ils doivent se présenter au pied du lit de Cloé à genou leurs cagoules mises et attendre qu’elle veuille bien se lever.
Ensuite ils la lavent entièrement et selon les envies de Cloé lui prodiguer les caresses buccales qu’elle souhaite.
Puis ils préparent le petit déjeuner et doivent assister à genou au petit déjeuner de Cloé.
Enfin viennent les tâches ménagères.
Ce matin-là le colis avec la tenue de Nadia est arrivé. Ils doivent aller la détacher du lit de Cloé la laver car elle a toujours les mains menottées dans le dos et l’habiller avec la nouvelle tenue.
Le corset est suffisamment serré pour faire ressortir les formes de Nadia. Une fois habillée elle est splendide.
Noémie se fait la réflexion que c’est plus une tenue de dominatrice que d’esclave mais les choix de Cloé ne sont pas négociables.
Nadia est amenée au salon.
Cloé attend avec impatience.
Elle est émerveillée du résultat elle a envie de culbuter Nadia immédiatement mais elle doit se contenir avec regret afin de ne pas montrer de faiblesse via à vis de esclaves.
Nadia voit que Cloé est époustouflée. Elle gonfle la poitrine et des cambre afin d’offrir un silhouette incroyable.
Nadia sent qu’elle va bientôt avoir un rôle à jouer.
Quelques jours plus tard Cloé reçoit des invités.
Initiés ceux-ci ne sont pas étonnés de voir deux esclaves cagoulés les servir.
Ils sont loin de se douter qu’il s’agit de leurs amis Noémie et Jean.
L’attention des invités est monopolisée par la grande femme noire vêtue de rouge qui est debout derrière Cloé qui la tient en laisse.
Les hommes ont du mal à dissimuler des érections monumentales et les femmes haïssent cette femme qui les rend complétement banales à côté d’elle.
La journée se passe bien et Noémie et jean sont mis à contribution surtout lorsque Cloé dit aux invités qu’ils sont entièrement à leur disposition pour tout besoin.
Noémie et jean sont plus souvent à quatre pattes que debout.
La mystérieuse femme noire est exclusivement réservée à Cloé. Et les invités libèrent leurs frustrations sur Noémie et jean.
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Fils de la Nuit et d'Érèbe, chargé de l'harmonie cosmique, présenté par Hésiode et les Orphiques comme l'un des
éléments primordiaux du monde, Éros est un dieu créateur. On lui attribua plus tard pour père Zeus, Arès ou Hermès
et pour mère Aphrodite. On le représente comme un enfant ailé, muni d'un arc et de flèches destinées à éveiller les
affres de la passion chez les humains. Turbulent et malicieux, il fut cependant victime de ses propres armes quand
il tomba amoureux de la belle Psyché. Le culte d'Éros remonte à la plus haute antiquité. Il était célébré en Thrace et
en Béotie où tous les cinq ans, avaient lieu les Érotidies qui n'avaient rien à voir avec les brutales et chancelantes
Dionysiaques. Le dieu au carquois, force primordiale dominant le cosmos, est ainsi le symbole de la passion sexuelle.
Pour Hésiode, il était une pure abstraction. Les grecs primitifs le décrivaient comme une "calamité ailée." L’esthétique
du beau est assuré par l’éclat de Himéros, le désir rendu visible, qui brille, de ce personnage fictif créé par le poète.
Himéros est un nom du désir, le désir qui fascine et captive, éblouit et aveugle. Son nom contient le nom du dieu Éros.
Himéros provient du verbe grec "himeirein", "désirer." Dans la mythologie, Himéros est un dieu, jumeau d’Éros, tous
les deux présents au moment de la naissance de Vénus, la déesse de la beauté. Alors qu’Éros est l’amour comme
sentiment, Himéros est le désir sexuel proprement dit. Himéros n’est pas le désir en tant que manque, aspiration, vide
de satisfaction, mais plutôt l’état de désir, d’excitation jouissante, éros dans son assertivité, ou encore "promis au lit."
Le désir érotique est un mal qui brûle dès le premier jour, un mal allumé par des séparations qui s’enchaînent, qui est
attisé par la répétition de fantasmes destinés à retourner ce mal à l’avantage de celui qui en souffre. Mais cela veut-il
dire que ce mal doit s’exercer aux dépens de quelqu’un ? Le désir est un mal intrinsèque. Il ne fait de mal à personne,
sinon à celui qui l’éprouve, rongé par une nostalgie que rien ne soulage. Désirer ne revient pas à faire le mal, bien que
cela puisse démanger un amant. Le désir lui donne ainsi ce rendez-vous du mal, qu’aucune rencontre ne devrait suivre.
C’est une violence suave non adressée, sinon par erreur, lorsque celui qui souffre en impute la faute à celle qu’il désire.
La naissance d'un amour plonge souvent les amants dans un état léthargique, à la frontière de l'enchantement et de
l'extase. La vie semble plus intense. Le temps s'arrête et se roule comme une boule de feu autour de trois ou quatre
mots où se concentrent toute la douleur et toute la réalité du monde. La faute devient alors le symbole de ce mal,
pourtant intrinsèque, pourtant sans rapport. Mais le mal du désir insiste dans la durée, sans répit. Et dans la longueur
de son parcours historique, le centre de la peur a fini par se déplacer et par se retourner contre elle. C’est ce qui est
arrivé. Le mal du désir s’est déboîté trois fois. Il est d’abord un mal intrinsèque. Il s’est ensuite trouvé une cause dans
ce qu’il désire le plus, c’est-à-dire le féminin. Enfin, en désespoir de cette cause, il lui a fallu "faire le mal", comme on
dit "faire l’amour." Ces déboîtements successifs du mal du désir l’ont enfoncé toujours plus avant dans son mal. Si la
cause du désir fait souffrir, elle engendre déjà une inhibition du désir. Et ce mal se multiplie par deux si, pour se libérer
de cette inhibition, la tentation s’impose de faire le mal à celle qui causa ce désir. Quiconque rejette la féminité la
reconnaît aussitôt comme la cause d’un désir qu’il préfère ignorer, qu’il tient dans la marge, obscène, excitant. Il croit
se libérer de sa fascination, alors qu’il est entraîné dans la répétition infinie de son mouvement aveugle d’exclusion.
Quand bien même l’anatomie serait-elle vue de la manière la plus aveuglante, elle continue de receler un mystère. Le
sexe féminin reste ainsi l’objet d’une fascination angoissée. Il annonce une altérité inquiétante dont il n’y a pourtant
pas moyen de se passer, puisque c’est grâce à elle que la virilité s’affirme. Ce scandale du mal du désir se multiplie
par deux lorsqu’il se renie lui-même. Le désir d’une femme peut effrayer un homme, et le contraire aussi, mais ce
mouvement n’est pas symétrique. L’angoisse des hommes devant les femmes qu’ils désirent attise leur violence, et cela
d’autant plus qu’ils cherchent à la surmonter en jouant aux pères. Une femme peut être effrayée par le masque violent
d’un père, mais moins par un homme qu’il faut plutôt rassurer, dès que la mascarade masculine arrive à son terme.
Ces mots si simples qui annoncent la mort d'un être ou la fin d'un amour se chargent d'une signification que le chagrin
et le désespoir poussent indéfiniment à creuser. les hommes éprouveraient une angoisse de castration devant le sexe
féminin. Ou, pour le dire selon l’imagerie forte du "vagin denté", ils auraient un désir certain de donner le phallus, mais,
en même temps, une toute aussi forte angoisse qu’une fois cet instrument donné, il ne leur soit pas rendu. D’où une
impuissance, le plus souvent occasionnelle. En apparence, ce serait l’absence de pénis de la femme qui les effraierait.
Pourtant, toutes les femmes ne provoquent pas ce genre d’angoisse. Elle ne menace un homme que devant la femme
qu’il aime et qu’il désire. Il l’idéalise, faisant d’elle l’objet fantasmatique du désir du père, avec lequel s’instaurent aussitôt
une concurrence et une inévitable jalousie. La femme n’angoisse un homme qu’à proportion de cette invocation du père.
C’est ce dernier qui menace de castration. Tout change dans le cadre de la rivalité pour l’amour. L'amour fait sortir le
sexe de son anonymat, il oblige à un choix contre un tiers, et mettant en jeu l’interdit, la jouissance qui était d’abord
masturbation va prendre un autre sens. La présence du tiers est toujours implicite dans l’amour, de même que la
demande d’exclusivité, et cet amour introduit sa dimension dans la sexualité. C’est à l’occasion des jeux de la rivalité
pour l’exclusivité que le deux de la reconnaissance de l’autre va s’établir à partir du trois, et non plus comme c’était le
cas dans le rapport narcissique au service du un. C’est à partir de l’exclusion de la troisième personne que le deux
de l’altérité apparaît. La jouissance sexuelle prend alors brusquement son sens à partir de cet interdit du tiers qui ne
se découvre jamais si bien qu’à l’heure de la rivalité malheureuse. Voir la rivale l’emporter, c’est voir, imaginer la scène
primitive, et la souffrance de cette défaite remémore et fait comprendre la séduction qui a été subie dans le passé.
Ce qui surgit dans ce temps immobile, chargé de souffrances et de larmes encore retenues, c'est un amas énorme,
un afflux de questions. Elles brûlent de crever cette membrane étroite et fragile que la stupeur du moment et peut-être
une ultime et déjà désespérée prudence opposent déjà à leur poussée. Une femme n’est castratrice qu’à titre de suppôt
du père, et elle l’est même plus que lui, lui qui n’est jamais là. Cette angoisse est tributaire du désir qu’elle provoque.
Pour faire image, même vues de loin, les femmes actualisent la castration, puisqu’elles provoquent une érection qui
téléporte le phallus à leur portée, à distance de celui qui s’en croyait propriétaire. Il se retrouve désirant et castré dans
le même mouvement. Ce processus aurait-il paru plus clair, si l’on avait plutôt dit que la femme désirée est la femme
du père ? Peut-être. Mais cela aurait fait aussitôt penser qu’il s’agit de la mère, comme c’est le cas dans l’Œdipe. Alors
qu’au contraire il s’agit de n’importe quelle femme plutôt que de la mère, pourvu qu’elle soit désirée par une sorte de
père. La vérification est facile. Dès qu’une femme ne représente plus cet idéal, dès qu’elle est ravalée, l’impuissance
de son amant prend fin. L’absence de pénis féminine n’est pas le déclencheur de l’angoisse. Cette source ordinaire
d’impuissance devant une femme, surtout lorsqu’elle est idéalisée, surtout lorsqu’elle est imaginée armée, déguisée en
guerrier, en Vampirella, déchaîne une violence masculine, d’ailleurs susceptible, une fois qu’elle a été perpétrée, de
rendre sa puissance à l’impuissant. Car pourquoi prendre par le viol ce que le consentement de l’amour obtiendrait ?
D’abord parce que le mal du désir brûle en contrepoint de l’amour et que la violence résout cette contradiction. L’amour
est d’abord né de la simplicité de l’attachement maternel, que contredisent la séparation onaniste, puis le désir sexuel.
La victime de ces conjurations sait bien que les réponses feront souffrir. Mais si on choisit de ne pas mourir, de survivre
à ces mots qui font plus mal que tout, le besoin de savoir l'emporte sur toutes les sagesses. Le désir du féminin contredit
l’amour maternel et n’importe quelle violence, morale plus que physique, tend à maintenir cette séparation. Si l’attachement
à la mère s’alignait sur l’irréel de la féminité, l’amour éteindrait l’étincelle érotique. C’est le risque, dès que l’amour calme
la séparation et comble le manque, non à être, mais à avoir, le phallus. La féminité est lourde de cette violence. Elle allume
un contrefeu contre l’amour. C’est couramment qu’elle provoque le désir pour le refuser: "Regarde-moi, admire ma beauté,
mesure ma promesse, mais passe ton chemin, Chevalier. Va chercher plus loin ton Graal." Le refus forge l’arme de sa
brutalité propre, immobile, muette, pure aura sans pitié. Oui, sans le moindre geste de pitié qui anticiperait sur l’angoisse,
comme une mère qui se souvient de sa propre enfance a pitié de son enfant. Le désir risque d’être inhibé par l’amour, et la
violence masculine comme féminine cherche à contourner cet écueil. La violence paraît donc moins dangereuse pour le
désir masculin que le consentement de l’amour. À ce motif de violence s’ajoute l’angoisse devant l’orgasme féminin. C’est
une terreur presque religieuse, comme si le cri orgastique évoquait alors la chute du père primitif, au point que dans l’aire
d’influence de l’une des religions monothéistes, l’excision et l’infibulation des femmes sont toujours de nos jours pratiquées.
Les coups une fois portés, qui arrêtent le temps dans la douleur, ne laissent rien subsister que l'horreur et le mal. Les
causes psychiques de la misogynie sont le plus souvent inconscientes. Elles sont passées au second plan derrière des
motifs secondaires qui ont pris toute la place. Le tabou du féminin s’est extériorisé avec beaucoup de force à travers le
tabou de la virginité, la honte de la nudité, une sorte de phobie extrême du sexe féminin, et, surtout à travers une angoisse
généralisée devant le sang des règles, sang de l’enfant qui ne viendra pas, d’une sorte de parricide, donc. Les règles sont
sacrées, sacrifice horrifiant en l’honneur de l’idole abattue. Le père qu’il n’y aura pas de l’enfant parti goutte à goutte. La
phobie du sang féminin a été d’une grande puissance. Comme l’écrit la Torah: "Le flux menstruel est une malédiction qui
se transmet de mères en filles." Il conjoint l’érotisme, la procréation et la mort. La femme menstruée est impure, elle
corrompt les aliments, et le si sage Aristote écrivit même que son reflet dans le miroir "dégage un nuage sanglant." Les
rapports sexuels pendant les règles sont tombés sous le coup d’interdits religieux jusqu’au XVIIIème siècle. Dans "Le
Marteau des sorcières", le "Malleus Malificarum" de 1486, manuel de l’Inquisition, la femme en son genre était le symbole
du mal, destinée à tromper, à "priver l’homme de son membre viril." Première matérialité à laquelle le regard puisse se
raccrocher devant la nudité du sexe, la pilosité féminine est l’objet d’une phobie intense, déplacée jusqu’aux cheveux.
Les femmes eurent souvent la tête rasée depuis la naissance du monothéisme, avec une recrudescence sous l’Inquisition,
et à la Libération en France. Encore de nos jours, au XXIème siècle, cette phobie du poil est toujours puissante au Japon.
C'est un paradoxe, plus on décrit les gestes de l'amour, plus on les montre, plus la vision se brouille. En matière sexuelle,
on voit bien que soi-même. Et la description érotique risque d'égarer la curiosité. "On pourrait presque dire que la femme
dans son entier est taboue", comme l’écrivit Freud dans "Le tabou de la virginité." Freud ne fait d’ailleurs que répertorier
des faits. Rabelais avait déjà écrit que le diable lui-même prenait alors la fuite devant une femme exhibant son sexe. La
Gorgone des Étrusques sculptée sur leurs chars devait faire fuir les ennemis. Méduse ornait le bouclier de Persée. Car
les hommes ont préféré faire la guerre, non seulement entre eux pour contrer leur angoisse, mais ils l’ont d’abord menée à
l’aveugle contre l’ensemble des femmes, contre leurs droits politiques et économiques. Car la violence morale, répressive,
physique, exercée contre l’ensemble du féminin permet de précéder et de prévenir l’angoisse. Cette violence a d’abord été
théologique, contre le désir lui-même désigné comme la source du mal par le bouddhisme, et contre le féminin dans les
monothéismes d’Occident. Elle a ensuite été philosophique, comme si tout l’effort de la pensée était d’oublier le plus vite
possible l’hétéros, de rejeter dans un hors scène l’obscénité du désir dont elle ne traite jamais. Et elle a continué sur sa
lancée avec les théories de l’objet, celles qui confondent la cause du désir et l’objet de la pulsion. Freud a pourtant été
clair à ce propos. La pulsion est définitivement rejetée avec le refoulement originaire, et, en contrepoint, à l’envers de ce
rejet de la pulsion dans l’inconscience du corps, à contresens d’un objet dont il n’y a rien à faire, naissent les hallucinations
de désir. Purement psychiques, elles alors cherchent à remonter le temps selon leur puissance hallucinatoire propre.
C'est au lecteur d'admirer avec son imagination érotique ou sentimentale, les corsages dégrafés, les porte-jarretelles
entrevus, que le romancier lui offre afin qu'il les agrémente à sa guise. Le meilleur livre, c'est celui qui nous donne un
canevas pour reconstruire notre vie, nos rêves et nos fantasmes. Ce sexe crûment exposé, on l'emploie souvent comme
cache-misère de l'indigence littéraire. Une érection est une hallucination incarnée d’un membre fantôme, d’un entre-deux
du désir dont le féminin fait cause, et qui ne saurait être ravalé au rang d’objet. Comme si une femme était désirée comme
on aime la confiture, ou un article de consommation prostitué. Tenace, le ravalement a poursuivi sa route comme il a pu,
toujours obnubilé par la même stratégie, celle de rejeter le féminin hors scène, même de celle de l’inconscient dont il
est pourtant la cause. Théologique, philosophique, politique, économique. Une fois cette ségrégation de masse installée,
chaque femme a droit en supplément à son traitement particulier, en fonction de ses talents et de son charme. Plus une
femme est belle, plus elle affiche les fétiches, les bijoux, les parures qui font d’elle un symbole du désir, et plus une aura
de violence potentielle l’accompagne. Une femme qui veut être tranquille ne s’habille-t-elle pas le plus mal possible ?
Sous le fardeau écrasant du mal du désir, les femmes n’auraient-elles pas dû disparaître ? La fascination qui couvre ce
mal a-t-elle été leur seul abri, une séduction dont le rempart est fragile, et même plutôt un pousse-au-crime ? Ce rejet
effrayant du féminin s’est exercé en basse continue depuis la nuit des temps dans toutes les cultures, occulté par la
sorte d’aura magique de leur fascination. Le mal du désir a suivi le pli de l’exclusion du féminin. Le corps féminin occupe
cette vacuité irréelle, dans la mise en creux hallucinatoire de ce désir qui la nimbe de son aura d’interdit, si excitant.
Contrairement à ce que l'on croit, il ne s'agit pas d'un problème de morale. Le sexe dans sa description picturale ou
littéraire pose une question qui dépasse la pudeur et la pudibonderie. Sur hauts talons, voilée, en jupe, enrobée, en
pantalons serrés, le corps féminin reste pris dans ce flottement, dans ce tremblement. Bien habillée, bien maquillée,
lorsqu’une femme laisse miroiter le troisième moment du devenir féminin, elle fait monter le désir en puissance, mais
aussi la misogynie. D’abord celle des hommes que leur désir angoisse. Mais aussi celle des autres femmes, et enfin
souvent la sienne, sous la forme d’un sentiment d’étrangeté, de méchanceté par rapport à elle-même. C’est l’heure de
l’oubli des clefs, des rendez-vous ratés, des verres renversés, de la scarification ou de l’accident. C’est l’heure de tous
les dangers. Se débattre avec sa propre altérité impose une gymnastique quotidienne, ne serait-ce que pour s’habiller.
Une femme marchant dans la rue s’avance comme si elle séduisait, tout en s’y refusant. Car cette séduction anonyme
dépersonnalise. C’est ainsi une aventure hasardeuse. Cette phobie sociale illustre la division de l’altérité féminine. Sa
différence à elle-même. De sorte que lorsqu’un homme la désire, elle peut se demander à qui cela s’adresse, à elle ou
à un rêve dont elle prend l’apparence et emprunte les semblants ? Elle réclamera d’être aimée pour elle-même. Cette
demande rend compte de la division créée par son altérité intime. Le contretemps du désir s’appuie sur cette division.
Images chaudes et épicées qui se superposent aux visages et aux corps. La femme apparaît alors dans l'éclairage
violent de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté, des étreintes. Sommes-nous dans les cris que nous poussons
ou que nous suscitons dans l'alcôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins ? Nombre de femmes
affichent une misogynie de leur propre féminité que cherche à contrer leur demande d’amour pour elles-mêmes. À quoi
peut-il leur servir de se porter tel un bijou, sinon à être aimées en contrepoint de leur désamour propre ? La séduction
devient une nécessité vitale. Une femme peut chercher à séduire activement, comme un homme, elle y gagne d’être
aimée, elle qui ne s’aime pas toujours. Mais alors la chasseresse risque bien d’être prise en chasse elle-même, cette
fois-ci passivement, et cela peut ne pas lui convenir. On a reconnu les virages contrastés, du oui au non, prêtés à la
séduction féminine. Ce combat à front renversé se complique encore lorsqu’un homme cherche à séduire mais qu’il est
finalement séduit lui-même. Sa féminité ainsi dévoilée risque bien de se traduire par une impuissance. Cela ne fera alors
qu’accentuer son rejet du féminin, son angoisse, sinon sa misogynie. Cette misogynie commence avec la séduction qui
précède la danse et elle atteint son maximum avec la perte de contrôle de l’orgasme. Le mal du désir joue ainsi sa partie
à peu près partout, mais il reste dans la sphère d’une belligérance intime, presque silencieuse, comme une sorte de film
muet qui montre la succession de ses passages à l’acte. Mais comment alors ne pas voir son extension extraordinaire ?
D'autres objets du plaisir surnagent dans la mémoire, devenus tout aussi incongrus, obsolètes et poussiéreux que les
anachroniques bicyclettes de l'arrière-grand-père. La ceinture est là, racornie et craquelée, mais que sont devenues la
délicieuse croupe prête à recevoir le châtiment désiré, et la jeune femme qui voulait être punie ? La folie de destruction
anime les hommes en temps de guerre. Pourquoi une sorte de rage de détruire la beauté mine-t-elle aussi la paix ?
L’iconoclastie, la défiguration de paysages sublimes, l’abattage inutile en masse de gracieux animaux prouvent cette
passion de la dévastation. Comme si la beauté portait à son revers un appel à l’anéantissement, comme le féminin, dont
la fascination taille la pierre des statues et scande la musique des poèmes, tandis qu’il est traité au quotidien comme
une chose bonne à battre, comme un objet. Le féminin qualifie cette chose psychique inqualifiable, abritée par le corps
incroyable mais visible qui le supporte. Ce corps improbable pris dans ce doublon supporte à la fois l’aura de la cause
du désir, et l’horreur de ce qui fut rejeté. Son parfum couvre la mort par inceste, l’odeur paternelle de la charogne, ou
celle de l’excrément. La subtilité d’une fragrance enivrante n’oublie jamais la senteur insupportable qu’il recouvre. Notre
odeur la plus propre est tenue le plus loin possible comme la plus impropre, la plus inappropriée, la plus malpropre.
Chaque femme possède bien à elle sa manière de faire l'amour. Elle a son identité sexuelle, ses seins éprouvent des
émotions particulières et son sexe est aussi singulier que l'empreinte digitale. En cristallisant la contradiction du désir, le
corps féminin incarne cet oxymore, dont l’attraction engendre la répulsion. Incoercible mais coupable, le désir se déplace
sans jamais s’éloigner de son port d’attache. L’odeur salée de la fente se métamorphose alors en passion du parfum.
L’obscénité d’un sexe sur lequel le regard n’ose s’arrêter, s’extasie sur la beauté des jambes, ou plus haut sur les reflets
des cheveux, ou sur le galbe des seins. L’obscénité crée la beauté. Le choc esthétique inverse l’instant de sidération
du désir. Son charme est proportionnel à l’effroi de ce qu’il ne faut surtout pas voir, l’éclat des cheveux ou la cambrure du
pied captive le regard le plus loin possible de la fente. L’obscénité de la cause du désir ressemble à l’onde de choc d’une
pierre dans l’eau. De proche en proche, elle départage le monde entre sa beauté et sa laideur. La beauté féminine est
d’abord une création. Elle appartient à l’irréel culturel et elle participe ensuite de la naissance de l’esthétique elle-même.
Son aura inspire l’œuvre de l’artiste. Les œuvres créées naissent dans son sillage. Et si l’on repense maintenant à la folie
de destruction et à la haine de la beauté, c’est comme si elle était ainsi motivée par une rage déplacée contre le féminin.
Comme le féminin, la beauté demeure inaccessible et elle suscite la destruction. C’est bien sous le coup de la puissance
irrésistible du désir que lorsque irréalisé, il se renie alors lui-même, passant du mal subi au soulagement de faire le mal.
Bibliographie et références:
- Romain Treffel, "Le désir selon Platon"
- René Girard, "Quand ces choses commenceront"
- Pierre-Christophe Cathelineau, "Le mal du désir"
- Delphine Schilton, "Accomplissement du désir"
- Sigmund Freud, "Théorie sur la sexualité"
- Patrick Delaroche, "Désir du sujet"
- Gérard Bonnet, "Le désir du corps féminin"
- Françoise d'Eaubonne, "Vivre son corps"
- Roger Perron, "Fantasmes du corps de la femme"
- Jacqueline Schaeffer, "Le fil rouge du sang féminin"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Souvenir d'un 'vieux' texte, d'il y a 3-4 ans...Quand ma vie professionnelle m'amenait à voyager aux 4 coins de la France....
Qui m'a été rappelé par une Damoiselle...qui a/compte beaucoup pour moi....
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Décidément, d'aventures en aventures je vogue en ce moment...
De bonnes et de très mauvaises...vagues me frappent...
Mais qu'importe leurs fracas, avancer est mon chemin et faire face est mon Destin...
Le train, sur de longue distance, est aujourd'hui mon transport régulier le plus emprunté...
De voyages depuis plus de deux ans, je vais, en ces Rails, pour me rendre régulièrement sur Paris...
Hier soir, revenant de Paris en ma demeure par ce dernier train ...Une rencontre des plus plaisantes...et qui m'a ramenée près de 8 ans en arrière....
Assis à une place que deux seuls peuvent loger, je m'installe...
J'y suis premier...
Un homme s'assoit...
Courtoisie oblige, les Bonjours échangés...
Mon casque rivé sur les oreilles, écoutant la musique...
Me reposant d'une journée toujours aussi harassante et ubuesque de non travail
Je ne fais pas attention aux gens...
Mais très vite je vois le Monsieur s'excuser ..
Et une femme vint prendre place...à sa place...
Je prêtes pas trop attention...Seul les "Bonjours" sont échangés
Car la foule s’amasse un peu malgré l'heure tardive...
Et puis, j'ai pas trop le désir de voir simplement...
Et puis j'échange par mon téléphone...
Entre une Amie, Elle Lumière, qui est en difficultés de sa vie Publique confrontés à ces Maux et tourments de son passé qui lui reviennent comme un Boomerang...
Et une Amie, encore, avec qui d'échanges eurent lieu toute la journée...Et qui m'est plaisant dans la découverte partagée ainsi...
Le train démarre quasiment tout de suite
Et déjà le contrôleur passe...
Je relève la tête
La Damoiselle a des soucis de billets...
Enfin surtout que son téléphone est plein et qu'elle ne peut accéder à ce Billet numérique...
Mais elle a son billet papier...Mais pas sa carte de Grande Voyageuse....
Échange de sourire...entre nous...
Elle, un peu désemparée de la situation
Moi, amusé de la situation
Le contrôle lui...
"Vous inquiétez pas...Je vais vous trouver...car quand on veut on trouve..."
Éclats de rires entre nous...
"Il vous fait du rentre dedans..." lui dis-je...
"Et pas qu'un peu.." rétorque le Contrôleur...
Nouvelle éclats de rires...à trois cette fois...
Décidément, le dernier train est d'une atmosphère toujours vraiment plus détendue...
"Voilà je vous est trouvez...Aucune soucis ma p'tit Dame, bon voyage"...
Échanges de sourires en cet anecdote de rencontre...
"Vous avez des soucis avec votre téléphone ?"
De son grand sourire elle me répondit alors
"Oui, mon téléphone est plein...Je prend trop de photos..."
"Vous devriez les sauvegarder..Et ainsi profiter de votre téléphone pour ses applications qui sont d'ailleurs des plus utiles surtout si vous voyagez souvent...."
Et de là commença une longue discussion....Moi, qui pourtant, passe pour une personne réservé...
-
Aujourd'hui, en mes Maux, j'en prend un grand Pas...Mais je me sais aussi imprévisible dans biens des choses
-
Passionnante de fou rires, de partages de vies..
Lorsqu'elle m'évoqua la raison de son voyage...Là je fus transporté 8 ans en arrière...
"Je rejoins mon ami, qui habite dans votre Région...Et cela fait 1 an et demi que je fais une fois par moi le voyage et lui le fait de temps à autre en voiture..."
Mon sang ne fit qu'un tour...Me rappelant alors les Maux de n'avoir pas pris à temps le Pas de rejoindre celle qui me fut une époque....
Et pendant près de deux heures...Je lui vantais la Région et ce bonheur d'y vivre...à contrario de sa Région de l'Est...
Elle m'évoquait qu'une des raisons qui la poussait à ne pas franchir le Pas eut été celle de ces Chairs et de leurs Papa...vivant aujourd'hui non loin d'Elle...
Alors je lui expliquai ma situation..Qui, depuis 8 ans maintenant, est de vivre de mes Chairs loin de moi...Mais que je faisais toujours en sorte de pouvoir les voir aussi souvent que je puis...D'autant qu'aujourd'hui, les moyens pour être en contact sont des plus grand...Et que notre relation était vraiment là..et que l'amour d'un Papa envers ces Chairs et réciproquement était bien présent...
Et même encore aujourd'hui, où j'ai pris demeure non loin d'une Gare, pour l'en facilité leurs venue...
Je lui expliquai également que, bien que le plaisir d'un voyage pour rejoindre l’Être aimé était très plaisants...
Ce cœur qui nous est battant dans ce subtile moment qui nous rapproche plus de l’Être que l'on chéri...De tout ce que l'on peut entreprendre pour que ces petits moments nous soient si enivrant...si prenant et si inoubliable....Pour que cela recommence...encore et encore...
Elle souriait à chaque phrase que je sortais...Parfois elle tendait à me dissuader...Mais je lui retournais un argument qu'elle, du coup, ne pouvait que prendre dans le sens où ...J'avais raison...sourire...
Mais, qu'il était temps, pour Elle, si son amour, son implication était réciproque, qu'elle fallait qu'elle entreprenne le pas de sa vie et se rapprocher de l’Être qu'elle aimait...
Car on a beau dire...Loin des Yeux...Loin du cœur...
Et que ce n'est pas nos Chairs qui en pâtirons de ce changement de lieu d'habitation, car un jour, ils partent...et l'on se retrouve seul....
-
La distance entre deux personnes est une chose vraiment savoureuse...Mais, il ne faut cependant pas que cela dure trop longtemps...C'est surtout cela...
-
C'est ce que j'ai pu faire il y a 8 ans...Même si en ma Fin d'acte, il me fut désertion de la part de mon Elle Lumière....
Mais qu'importe, j'avais à l'époque trop attendue pour rendre cette distance moins grande...
Et lui en fit part...Pour que cela ne lui arrive pas...
Nous n'avions absolument pas vue le temps passer, plus de Trois heures de discussions, échanges, de fou rires, de plaisanteries pour tendre à ce qu'elle prenne le chemin de celui qu'elle aime....
Le train arrivait à mon terminus...Elle y descendait aussi...
Les portes s'ouvrirent...
Je l'aidais à descendre ces bagages...
Dans notre précipitation, nous n'avions pas pris le temps de nous présenter
Comble de l'ironie...
Quand je lui dis mon prénom....
Elle explosa de rire....
"Vous allez rires...C'est le prénom de mon ami..."
Rooo...déjà que nous avions partagé beaucoup durant ces trois heures...Et même pas nous avions faire les présentations...
Elle me présenta quelques instant après son ami...
Tout de suite le contact fut bon,voir même très complice...
Elle lui expliqua que j'ai, tout le voyage durant, persuadé sa personne de vivre près de lui...Pas avec lui, mais bien près de lui ...
Nous discutâmes un petit moment, fumant nos cigarettes tranquillement...
Je pris congé d'eux...Avec ce sourire précieux d'avoir peut-être réussi à réunir deux Etres qui s'aiment d'une grande force....
Alors peut-être qu'un jour prochain je croiserai à nouveau cette Belle Demoiselle, peut-être qu'un jour elle me dira...
"C'est fait, je le rejoins prochainement"...
Et ce jour, j'aurai la grande satisfaction d'avoir réuni simplement deux Etre s'aimant vraiment...
- - - -
Alors Vous, chers Lecteurs, chères Lectrices...Vivre une vie amoureuse, qui plus est dans ce Jardin si plaisant, quand la distance est....Ne vous en soucier pas..Elle n'est certainement que le meilleur moyen de vous rendre compte de Votre Bonheur...
Mais un conseil...Il faudra un jour prendre une décision...
Garder cette distance ...
Ou prendre ce qui vous est et la rendre simplement plus proche à porter de Main...
Aujourd'hui, je sais ce que je ferai...Mais c'est le choix de chacun...Cependant l'expérience m'a apprise...qu'à un moment...Si l'entremise est des plus présente...Alors il faut foncer, qu'importe les conséquences...Mais être proche de la personne qui nous est...C'est encore plus fort....
Qu'importe le regard des autres,
Qu'importe les Conséquences...
En cette Acte sublime...
En ce geste de rapprochement...
L'amour est encore plus fou et enivrant...
Et resserrez le Lien qui vous unit...
Et il vaut de le vivre....Intensément... déraisonnablement...
Et si de voyage vous désirez faire...Faites le à Deux....
Car A deux...La vie est beaucoup Mieux...
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Dominatrices et soumises inattendues. Chapitre 29 : Nadia tombe sur un os.
Extrait « … Les attaques de Nadia terminent dans le vide. Puis maintenant morgane tourne autour de Nadia comme un chat avec une souris et peu à peu elle défait les attaches du harnais de Nadia qui pour finir se retrouve nue tuméfiée mais toujours debout. Puis visiblement morgane décide de porter l’hallali. Elle fait une clé à Nadia qui se retrouve couchée sur le ventre avec morgane assise sur elle. Morgane fait un geste vers le jury. Le juge lui apporte une tondeuse à batterie et elle tond la magnifique chevelure de Nadia. Une fois la tonte effectuée elle demande à Nadia si elle se soumet. Celle-ci hésite mais morgane lui saisit les tétons et les pinces terriblement. Nadia hoquète pleure et admet sa défaite… »
Noémie et jean ont reçu une convocation pour une soirée poker.
Lorsqu’ils arrivent chez Nadia et Victor ils sont accueillis par un Victor et surtout une Nadia beaucoup moins enjoués que d’habitude.
On ressent une énorme tension et les préparations se font dans un silence inhabituel.
Arrivés dans la grande salle, tels des chevaux de western ils sont accrochés à la barre de gymnastique comme d’habitude.
La soirée commence.
Ils sont réquisitionnés par des inconnus et sont mis à contribution pour des caresses buccales à des hommes et femmes qui les regardent avec une attention inhabituelle.
A un moment la voix impérieuse retenti.
Au lieu de marquer la pause la voix dit : mesdames messieurs le rang de GODESS a été mis cause par une maitresse qui défie l’actuelle tenante du titre de GODESS.
Comme il est d’usage la GODESS en titre et sa chalengeuse vont se battre dans le ring pour un combat qui durera jusqu’à abandon de l’une des deux.
La gagnante héritera du titre de GODESS et la perdante devra céder deux esclaves à la nouvelle maitresse et se soumettre intégralement à celle-ci sans limite de temps.
Après le combat vous pourrez venir féliciter la gagnante qui sera sur le trône de GODESS jusqu’à la fin de la soirée. Un tonnerre d’applaudissement retentit.
Noémie a soudain un doute. Ceci explique peut-être l’anxiété de Nadia.
Victor vient les chercher jean et elle et ils sont amenés auprès du ring qu’ils n’avaient jamais vu jusque-là. Ils sont positionnés à côté d’un autre couple.
Là où ils sont, ils peuvent voir le ring et seront aux premières loges pour voir les combattantes.
Le speaker annonce l’arrivée de la GODESS.
Et Noémie voit pénétrer sur le ring une Nadia en sueur, signe qu’elle s’est beaucoup échauffée.
Elle est en string avec un harnais de cuir qui met en valeur ses formes.
Puis sa chalengeuse est annoncée.
Une certaine morgane.
Noémie voit alors une très grand femme sculpturale, une vrai athlète, pénétrer dans le ring. Elle a aussi un harnais et est en string.
Son opulente poitrine rend jalouse Noémie et hypnotise jean.
Le combat commence.
Au début ça semble équilibré.
Nadia compense sa plus petite taille par une énergie farouche.
Plusieurs fois elle arrive à donner de coups puissants à morgane mais celle-ci ne semble pas ressentir de douleur.
Petit à petit Noémie constate que si le combat dure c’est parce que morgane a décidé de le faire durer.
En effet maintenant à chaque attaque de Nadia elle lui donne un coup vicieux au visage ou sur les seins.
Les attaques de Nadia terminent dans le vide.
Puis maintenant morgane tourne autour de Nadia comme un chat avec une souris et peu à peu elle défait les attaches du harnais de Nadia qui pour finir se retrouve nue tuméfiée mais toujours debout.
Puis visiblement morgane décide de porter l’hallali.
Elle fait une clé à Nadia qui se retrouve couchée sur le ventre avec morgane assise sur elle.
Morgane fait un geste vers le jury.
Le juge lui apporte une tondeuse à batterie et elle tond la magnifique chevelure de Nadia.
Une fois la tonte effectuée elle demande à Nadia si elle se soumet.
Celle-ci hésite mais morgane lui saisit les tétons et les pince terriblement.
Nadia hoquète pleure et admet sa défaite.
Les choses s’emballent.
Le public applaudit la nouvelle championne et Victor prend les laisses de Noémie et jean et les donne à une femme très musclée qui les montre à morgane.
Celle-ci opine du chef.
Quelques minutes plus tard morgane siège sur le nouveau trône et les gens défilent pour la féliciter.
Nadia est couchée sous les pieds de morgane elle est enchainée avec des bracelets et un collier tout en fer.
Son visage est tuméfié et les pointes de sein sont gonflés par les coups et irisées de couleur qui ne laisse aucun doute sur les sévices qu’ils ont subi.
Jean et Noémie sont à genou aux pieds de la nouvelle GODESS.
Ce soir-là ils repartiront avec leur nouvelle maitresse.
Quelques jours plus tard ils reçoivent tune convocation de morgane. Bizarrement le lieu donné est l’adresse de Victor et Nadia.
Lorsqu’ils arrivent ils ont la surprise de voir Victor et morgane les accueillir.
Le couple de soumis les déshabille et les menottent les mains dans le dos.
Ils sont amenés au salon ou apparait une nouvelle table.
Il s’agit d’un plateau en verre qui repose sur une femme qui est à quatre pattes. Et sert de pieds à la table.
Elle est black et porte une cagoule qui cache son visage.
Noémie reconnait immédiatement Nadia.
Victor n’a eu aucune compassion pour elle et file le parfait amour avec morgane.
The winner takes all : pense Noémie.
Nadia porte toujours son collier de fer et les bracelets du même métal aux poignets et chevilles.
De lourdes chaines relient le collier à chaque bracelet.
Ça doit être difficile à porter se dit Noémie mais elle n’a pas le temps d’y réfléchir plus longtemps. Avec jean elle est mise à contribution.
Jean retrouve on job de suceur avec la bite de Victor qui fait comme si de rien n’était et Noémie apprend à brouter le minou de la sculpturale jeune femme.
Après avoir fait connaissance de l’intimité de morgane Noémie est mise à contribution pour faire l’éducation de soumission de Nadia.
Le plateau de la table est enlevé.
Noémie peut voir que Nadia porte un plug annal et un gode est enfourné dans son sexe.
Ses seins sont lestés de deux lourds anneaux de métal blanc qui tiennent avec de piercings.
Noémie n’avait jamais remarque les piercings de Nadia. En avait-elle ?
La chaine et les bracelets sont ôtés.
Morgane montre un rouleau de déménageur à Noémie et jean.
Les menottes sont enlevées et sur les consignes de morgane ils commencent à poser l’adhésif sur Nadia.
Elle est couchée sur le dos et ses genoux sont pliés au maximum.
Plusieurs tours d’adhésif sont fait à mi-cuisse et bloque les genoux de Nadia dans la position.
Elle doit maintenant plier ses bras de la même façon.
Des tours d’adhésif sont faits et désormais Nadia n’a plus la possibilité de déplier ses bras ou ses genoux.
Elle est mise à quatre pattes par jean aidé de Noémie et désormais elle ressemble à un gros chien noir.
Le plug est enlevé et à la place un énorme plug terminé par une imposante queue de cheval lui est enfoncé avec difficulté.
Elle gémit mais la cagoule n’a pas de trou pour la bouche et ses cris son étouffés.
Noémie met un collier et une laisse à Nadia.
Puis celle-ci est promenée dans la pièce par morgane très enjouée.
De petits coups de cravache aident Nadia à trotter à la vitesse souhaitée par morgane.
La cagoule est enlevée. Nadia est ruisselante e de sueur la cagoule devait être insupportable.
El est amenée aux pieds de morgane qui s’est remise sur le canapé.
Puis Nadia doit consciencieusement lécher les pieds de morgane tandis que celle-ci suce Victor qui est debout face à elle.
Au moment où Victor va jouir morgane se retire et fait mettre Nadia accroupie ce qu’elle fait avec beaucoup de difficultés. Jean et Noémie l’aident à tenir la position.
Victor fourre alors sa bite dans la bouche de Nadia qui doit le terminer et bien tout avaler.
Noémie est estomaquée de voir l’ex reine de la domination transformée en objet sexuel par celle qui lui a mis la correction du siècle. Tout ça sous le regard méprisant de Victor.
Mais le calvaire de Nadia n’est pas terminé pour autant.
Les adhésifs sont retirés et Nadia doit se tenir debout jambes et bras écartés.
Le couple soumis de Victor et maintenant de morgane apporte une collection de plugs de tailles différentes.
Noémie et jean doivent les enfoncer l’un après l’autre dans le cul de Nadia pour voir sa limite.
Le premier a la taille d’une belle queue. Il rentre sans problème
Le deuxième a la taille d’une très grosse bite. Il faut y aller avec patience mais millimètre par millimètre l’engin rentre.
Le troisième est énorme Noémie doute de la possibilité de le mettre en place. Morgane regarde son air perplexe et lui dit. Si tu n’y arrives pas c’est moi qui te le mets.
Tu verras que ça rentre.
Noémie préfère que ce soit Nadia qui encaisse ce monstre.
Elle la badigeonne de lubrifiant et en badigeonne abondamment le plug.
Nadia n’en peut plus et pleure silencieusement.
Petit à petit le monstre est inséré et lorsqu’enfin il se bloque dans le fondement de Nadia. Morgane félicite Noémie et jean.
Il y a bien un quatrième plug mais il est invraisemblable qu’on puisse le mettre à Nadia.
Morgane dit alors. Celui-là je veux qu’on lui mette dans un mois. D’ici là elle gardera en permanence celui qu’elle porte.
Elle s’adresse à Nadia.
Il va falloir que tu fasses des efforts ma petite esclave.
Celle-ci a un regard suppliant vers morgane.
Je n’ai pas entendu dit celle-ci en donnant un coup de cravache sur les seins de Nadia.
Celle-ci s’empresse de dire oui maitresse morgane.
Bien bien. Je crois que vu tes efforts je vais t’autoriser à dormir au pied de mon lit ce soir.
Maintenant tu vas nous montrer que le plug te va bien fais le tour de la pièce à quatre pattes et surtout cambres toi bien qu’on voit ta croupe d’esclave.
Nadia se met à quatre pattes et fait des tours dans la pièce.
A chaque pas Noémie sent que le plug la gêne terriblement.
A ce moment-là quelqu’un sonne à la porte.
La soumise va ouvrir et le couple ami de Victor et Nadia que Noémie a déjà vu et subit entre accompagné de deux personnes nues tirées par une laisse.
Noémie écarquille les yeux car devant elle Sidonie et Léon ont le même rôle qu’elle.
Elle subodore que Brigitte a réussi à les inviter aussi.
La semaine suivante la convocation poker arrive.
Alors qu’elle est accrochée à la barre de gymnastique Noémie entend la voix qui annonce un nouveau défi pour la GODESS.
Au moment du combat elle est amenée auprès du ring
. Une nouvelle fois elle et jean sont mis en jeu.
Morgane apparait sur le ring elle est magnifique.
Une femme forte genre catcheuse se présente comme chalenger.
Le combat commence.
Cette fois le combat est beaucoup plus équilibré.
Morgane se retrouve plusieurs fois au sol mais réussit toujours à se relever avant que la catcheuse se jette sur elle. Le combat dure et Noémie voir que morgane ne joue pas.
Puis peu à peu la catcheuse donne des signes d’essoufflement. Elle est très lourde et déplacer sa masse doit demander beaucoup d’énergie. Morgane quant à elle est toujours aussi véloce.
Le combat commence à basculer. Comme Nadia la combattante chalenger finit nue au milieu du ring et morgane la couche à terre et la bloque avec son poids la tondeuse est amenée.
Quelques minutes plus tard morgane siège sur le trône avec à ses pieds Hilda la nouvelle vaincue et Nadia qui a été amenée pour rappeler le combat précédent de morgane.
Elle est complétement soumise et porte le plug géant. L’autre vaincue porte un collier de fer et une chaine relie les colliers des deux esclaves que morgane a combattu.
Deux personnes sont données à morgane il s’agit de deux garçons qui paraissent très jeunes mais surtout leurs cages de chasteté paraissent trop petites pour contenir leur sexe énorme par rapport à leur taille.
Noémie se dit que l’appartement de Victor va rapidement être trop petit.
Ce soir-là morgane est trop fatiguée pour faire quelque chose.
Elle libère les deux couples en attendant la prochaine convocation.
Ils se retrouvent tous les quatre et Noémie afin de faire plus ample connaissance invite les deux garçons chez elle.
Une fois chez Noémie ils font connaissance.
Les deux garçons qui ne se connaissaient pas ont fait connaissance de morgane par le biais de site de rencontre.
Elle recherchait des hommes bien montés et après une période d’amour charnelle elle a peu à peu dominé les deux garçons qui presque sans prendre garde ce sont retrouvés un jour menottés et avec une cage de chasteté.
Ils aiment trop morgane pour la quitter et acceptent leurs sort.
D’hétéros purs et durs ils sont petit à petit devenus tout terrain.
Morgane leur imposant tant de la chatte que de la bite. Noémie et jean racontent leur parcours.
Pendant la conversation Noémie demande aux garçons si c’est morgane qui a les clés de leurs cages.
Ils répondent par l’affirmative mais avec un grand sourire ils avouent qu’ils se sont tait un double des clés et qu’ils peuvent les enlever quand ils veulent.
Devant l’air surpris de Noémie ils font la démonstration et deux queues énormes par rapport à la taille des garçons se dressent fièrement.
Noémie leur demande si c’est elle ou jean qui leur fait cet effet-là.
Les garçons disent que le couple leur plait.
Presque en même temps Noémie et jean prennent une queue dans la main.
Elles sont fermes et ne demandent qu’à être utilisées.
Une double fellation commence.
Pendant qu’ils se font sucer les garçons déshabillent Noémie et jean.
Ceux-ci son bientôt nus sans savoir cessé de sucer.
En même temps les garçons se retirent et retournent leurs suceurs pour les prendre par derrière.
Noémie et jean sont aux anges.
Ensuite les corps se mélangent de plus en plus.
Noémie a juste le temps de libérer jean de sa cage.
Quelques instants plus tard elle est pénétrée par trois queues en même temps et ne reconnait plus le propriétaire de chacune.
Jean est servi.
Il suce se fait sucer se fait enculer tout en suçant et en étant sucé.
Les quatre se débrouillent bien et se coordonnent parfaitement.
Les garçons jouissent presque en même temps.
Noémie pour sa part est montée plusieurs fois au paradis.
Elle pense que les trois garçons font particulièrement attention à son bonheur et elle en a presque les larmes aux yeux.
Finalement ils se couchent à quatre dans le lit de Noémie et jean et plusieurs fois dans la nuit une étincelle remet le feu aux poudres.
Les quatre jeunes gens passent une nuit formidable.
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Dominatrices et soumises inattendues. Chapitre 28 : un petit couple soumis.
Extrait « … Le véhicule démarre. A peine sortis du parking Victor actionne un bouton et le ciel de toit se rétracte en laissant place à un grand toit en verre panoramique qui illumine toute la voiture.
Puis Victor s’engage sur le périphérique. Les voitures roulent au ralenti. Soudain Noémie comprend le but du jeu. Ils frôlent les camions et les routiers ont une vue plongeante sur le couple nu bondé et offert à toute vue. Noémie comprend aussi la raison du loup car souvent avec les ralentissements les routiers peuvent prendre des photos avec leurs portables. Ils passent ainsi près d’une heure dans un concert de klaxon de routiers hilares à s’exhiber nus et bondés. Le pire c’est que petit à petit la situation commence à plaire à Noémie qui sourit aux routiers et commence sérieusement à mouiller … »
Quelques jours plus tard Noémie et jean sont invités à une soirée poker par Nadia le samedi soir.
Ayant repris leurs esprits ils ne répondent pas à l’invitation même si jean ne suit que mollement Noémie dans cette décision.
Le samedi soir alors qu’ils sont tranquillement installés dans le salon la sonnerie de l’entrée retentit.
Noémie va ouvrir. Ça doit être Sidonie qui avait promis de passer dans la soirée.
Elle ouvre et tombe nez à nez avec Victor et le grand black de l’autre jour.
Avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit le grand black lui met la main sur la bouche et la fait rentrer de force dans l’appartement.
Un sac est mis sur sa tête et ses bras solidement retenus.
Pendant ce temps Victor et Nadia entrent dans le salon ou jean est resté.
Interdit il les voit se ruer sur lui et en quelques secondes il est aussi recouvert d’un sac et menotté.
Ils sont tiré vers l’extérieur de l’appartement et poussés dans un véhicule, apparemment une camionnette, car ils entrent debout
Puis ils sont couchés à même le plancher et le véhicule démarre.
Quelques minutes plus tard ils sont descendus du véhicule et emmenés quelque part.
Le sac sur leur tête est enlevé.
Ils voient Victor et Nadia qui les remercient en riant de bien avoir voulu participer à la soirée poker.
Ils sont visiblement dans une grande entrée
Noémie veut crier mais une main puissante se pose sur sa bouche.
Silence ma chérie ou tu vas souffrir.
Elle se tait.
Nadia lui et un collier de chien et Victor fait de même pour jean.
Ils accrochent une laisse et leurs mettent un bâillon boule.
Puis ils les tirent dans la maison ou l’appartement vers un très grand salon ou déjà plusieurs personnes sont installées.
Elle reconnait le copain black de Victor et sa compagne.
D’autres couples ou personnes seules discutent.
Le point commun c’est qu’ils sont tous et toutes visiblement des dominants.
Victor et Nadia les amènent jusqu’à un mur le long duquel est fixée une grande barre genre barre de gymnastique.
Il y a plusieurs personnes hommes et femmes déjà positionnées face au mur et la laisse accrochée à la barre.
Elle reconnait Brigitte.
Elle et jean sont accrochés comme les autres et Nadia lui dit. : Si on a besoin de toi on viendra te chercher.
Bâillonnée elle en peut pas discuter avec ses voisins mais elle voit que certains sont fatalistes, ils doivent avoir l’habitude, et d’autres comme elle plutôt en colère et effrayés.
Elle entend les conversations puis une voix domine le brouhaha et dit. Les tables sont ouvertes le tournoi peut commencer.
Un bruit de pas nombreux puis un certain silence s’installe.
Le temps passe lentement. Elle se demande ce qu’elle fait là.
Un de ses voisins est récupéré par un homme qui l’emmène avec lui.
Puis d’autres. Puis s’est son tour.
Victor vient la prendre et elle le suit dans la grande pièce. En fait c’est un tournoi de poker.
Victor regagne ce qui semble être sa place et met Noémie à genou sous la table devant lui.
Il lui ôte le bâillon et dirige sa tête vers son sexe qui commence à gonfler.
Elle prend le sexe dans sa bouche et commence à le sucer.
Aussitôt il devient dur et imposant elle a un mal fou à ouvrir suffisamment la bouche pour l’avaler.
Il la fait ralentir et elle passe un temps infini à sucer cet homme qui joue tranquillement au poker.
Au fur et à mesure de la fellation elle s’enivre de la puissante odeur de musc de Victor et apprécie la queue dure et douce en même temps qui palpite le long de sa langue.
Pour sa part jean a été choisi par un inconnu qui le tire sans ménagement vers une table de poker.
Il ne s’assoit pas mais se positionne derrière une femme qui est assise à la table elle se retourne et hoche la tête.
Sans ménagement l’homme fait mettre jean à genoux et le positionne sous la table la bouche dans l’entrejambe de la femme qui porte une jupe et pas de sous-vêtements.
Jean lèche la chatte en silence.
Une voix trouble le silence.
Mesdames messieurs on fait une pause de trente minutes.
Victor se lève et l’entraine derrière lui.
Il va à un bar ou un serveur et une serveuse nus servent des boissons aux joueurs.
Victor boit une bière. il tient toujours la laisse et Noémie attend sagement derrière lui comme plusieurs autres prisonniers et prisonnières dont certains sont encore bâillonnés.
Surement emmenés ici contre leur gré.
Une fois la bière bue il l’entraine dans un couloir qui donne sur de nombreuses portes. Certaines sont fermées et d’autres entrouvertes.
Il pénètre dans une pièce entrouverte. C’est une chambre avec un lit King size à l’intérieur.
Il se couche sur le lit et sans effort apparent prend Noémie par la taille et la met à califourchon sur lui.
Il la guide et elle s’empale sur le chibre énorme.
Elle a l’impression qu’elle va éclater.
Il lui dit de faire le job.
Elle commence alors à le chevaucher lentement puis elle sent monter la chaleur de son bas ventre et elle accélère le rythme.
Finalement elle explose en même temps que lui dans un orgasme mémorable.
Pendant ce temps jean a été emmené directement dans une chambre.
La femme se positionne sur le lit pour que jean à genoux continue à la brouter.
Il n’est que peu étonné quand il sent que l’homme qui les accompagnait le sodomise sans ménagement.
Plus tard une voix annonce la reprise de jeux dans 5 minutes.
Victor se retire se lève et la ramène à la barre de gymnastique.
Jean n’y est pas.
Il apparait quelques secondes après elle avec un inconnu.
Il le rattache mais presqu’aussitôt c’est le copain de Victor qui vient le récupérer.
En regardant autour d’elle elle s’aperçoit que ceux qui sont encore bâillonnés ont pour la plupart des marques de fouet ou de cravache sur le corps.
Visiblement il y a du dressage en cours pour certain.
Durant la soirée elle sera réquisitionnée deux fois encore par un inconnu puis une femme. Elle commence connaitre les dessous des tables de poker.
Visiblement le tournoi est fini. Victor et Nadia les récupèrent. Nadia est aux anges elle a bien gagné. Victor est moins loquace. Visiblement ça s’est moins bien passé pour lui.
Ils sont remontés dans la camionnette et au lieu d’être ramenés chez eux ils sont emmenés dans une maison inconnue. Surement la demeure de Victor et Nadia.
A leur arrivée un couple de jeunes gens nus et portant juste un collier et un micro tablier de soubrette s’empresse d’accueillir Nadia et Victor.
Nadia emmène Noémie dans le salon et la détache. Elle la remercie de s’être bien conduite devant ses amis et lui fait servir un verre de champagne par la mignonne soubrette.
Victor de son côté a emmené jean avec lui.
Voyant le regard inquiet de Noémie Nadia la rassure. Il va passer sa frustration sur jean. Ne t’inquiète pas il prend soin de ses propriétés.
Tard cette nuit-là Noémie est attachée écartelée sur un grand lit et Nadia, aidée de la petite soubrette, alterne les moments de douceurs avec des baisers des caresses et l’utilisation de toys partout où c’est possible avec les moments de dressage avec la cravache, les pincements de tétons et de sexe.
Finalement Noémie rompue devra lécher Nadia qui la chevauche jusqu’à épuisement et elle s’endort la bouche collée au sexe de Nadia.
Nadia voyant que Noémie dort se relève et va rejoindre Victor dans le salon. Ils se félicitent d’avoir rencontré ce petit couple si docile et se promettent de les éduquer en profondeur.
Quelques jours plus tard Noémie reçoit une convocation de Nadia. Pas une invitation mais une convocation. Jean a reçu la même chose de Victor.
Ils hésitent mais se rappellent la dernière invitation ils préfèrent obtempérer.
Ils se rendent à la convocation.
Nadia et Victor les saluent et les mettent immédiatement dans les mains du couple nu qui semble être 24/7 à leur service.
Ils sont déshabillés et le jeune couple expert en la matière leur applique un magnifique bondage shibari avec une corde rouge pour Noémie et noire pour jean.
Le shibari leur bloque les bras et les mains mais les jambes sont épargnées. Ils peuvent marcher à leur guise.
Nadia vient inspecter le travail et dit très bien. Préparez-les pour une sortie.
Aussitôt leur chaussures sont remises et ils sont enveloppés chacun d’un grand imperméable qui descend jusqu’aux chevilles.
Ils ont l’air un peu ridicule dans cet accoutrement.
Victor et Nadia mettent leurs propres manteaux et entrainent Noémie et jean vers la sortie.
On va faire un tour en ville.
Pendant près d’une heure ils déambulent dans les rues de la ville.
Noémie a l’impression que tous les gens qu’ils croisent savent ce qu’elle cache sou l’imperméable.
Elle est atrocement gênée.
Victor et Nadia s’arrêtent à un café et s’assoient en terrasse.
Ils prennent tout leur temps pour prendre leur café.
Pendant ce temps mortifiés Noémie et jean font le pied de grue sur le trottoir.
Enfin Nadia et Victor se relèvent et prennent la direction du jardin public de la ville.
L’époque est peu propice aux sorties car il fait froid et une bruine permanente humidifie le corps.
Noémie commence à cailler sous l’imperméable.
Arrivés dans un coin peut fréquenté du parc Victor et Nadia ôtent l’imperméable de Noémie et jean qui se retrouvent nus bondés à la vue de tous.
Heureusement il n’y pas grand monde dans le parc.
Pendant un quart d’heure ils se promènent dans les allées du parc.
Ils croisent quelques personnes qui les regardent avec stupéfaction.
Noémie voudrait être une petite souris pour échapper aux regards des passants.
Enfin les imperméables sont repositionnés et ils prennent la direction de la sortie du parc.
Ils rentrent chez Nadia.
En arrivant Noémie est bleue de froid.
Le jeune couple dans l’appartement les prend en charge et leur fait prendre une douche très chaude après avoir ôté les cordes.
En sortant de la douche Noémie et jean sont menottés dans le dos et amenés à Nadia et Victor.
Vous vous êtes bien comportés cet après-midi.
Vous pouvez prendre vos récompenses.
En fait de récompense ils sont autorisée à sucer Victor et brouter Nadia.
La semaine suivante ils reçoivent une nouvelle convocation.
La séance commence comme la semaine précédente mais au lieu de sortir à pieds ils sont couchés à l’arrière d’un SUV dont les banquettes arrières sont repliées.
Ils sont couchés sur le dos et rassurés car les vitres arrières du SUV sont fumées.
Nadia leur met un loup sur le visage .
Le véhicule démarre.
A peine sortis du parking Victor actionne un bouton et le ciel de toit se rétracte en laissant place à un grand toit en verre qui illumine tout la voiture.
Puis Victor s’engage sur le périphérique. Les voitures roulent au ralenti.
Soudain Noémie comprend le but du jeu.
Ils frôlent les camions et les routiers ont une vue plongeante sur le couple nu bondé et offert à toute vue.
Noémie comprend aussi la raison du loup car souvent avec les ralentissements les routiers peuvent prendre des photos avec leurs portables.
Ils passent ainsi près d’une heure dans un concert de klaxon de routiers hilares à s’exhiber nus et bondés.
Le pire c’est que petit à petit la situation commence à plaire à Noémie qui sourit aux routiers et commence sérieusement à mouiller.
En rentrant elle et bien chaude et quand Victor la pénètre quelques minutes plus tard elle peut enfin jouir en pensant à tous se regards lubriques qui l’ont échauffé.
Maintenant elle attend avec une certaine impatience les convocations.
Elle se prête au jeu et ne recule devant aucun obstacle trouvant particulièrement jouissif d’être exhibée nue et encordée.
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Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 27 : Noémie
Extrait « …Noémie veut protester mais la main puissante de Nadia pousse sa tête en butée sur son sexe. Elle sent que des menottes lui maintiennent les mains dans le dos. Elle ne se souvient plus du moment où elles ont été mises.
Victor sans arrêter d’enculer jean le fait reculer et ensembles ils se tournent vers l’entrée de la chambre. Un deuxième black Barraqué vient d’entrer dans la pièce. En guise de salut il présent sa bite à la bouche de jean. Celui-ci le suce sans se poser de questions. Il est au septième ciel. Il a maintenant une bonne queue dans la bouche et imagine que c’est Victor qui le besogne devant et derrière en même temps… »
Noémie et aux anges.
Jean a totalement capitulé et fait tout ce qu’elle veut.
Elle décide d’aller plus loin et invite leurs meilleurs amis à déjeuner.
Léon et Sidonie forment un jeune couple branché.
Noémie sait que Léon la mate avec attention et ne serait pas contre un coup de canif dans le contrat.
Sidonie est volontaire et toujours la première à tenir des propos osées.
Ce jour-là Noémie les accueille seule.
Sidonie demande ou est jean.
Noémie leur dit qu’il est puni mais qu’ils le verront sans tarder.
Ils vont dans le salon et commencent à parler de choses et d’autres.
Au bout de quelques minutes Noémie demande s’ils veulent une coupe de champ.
Les deux acceptent volontiers. Noémie agite une petite clochette qui était posée sur la table du salon.
Jean entre dans la pièce.
Il est nu avec un bâillon et une cage de chasteté posé sur son sexe.
Il porte un plateau avec trois coupes de champagne et vient se poser devant les trois convives.
Sidonie et Léon sont surpris mais regardent avec attention jean.
Il est puni pour un bon bout de temps et il est à mes ordres dit Noémie.
Sidonie et Léon prennent leurs coupes et ils trinquent avec Noémie alors que jean reste planté devant eux.
Sidonie est la première à réagir.
Dommage tu ne peux pas te servir de ça.
Elle montre le sexe de jean à Noémie.
Celle-ci répond :Il lui reste sa bouche on peut faire beaucoup de choses avec.
Sidonie admet. Elle commence à être chauffée.
Léon dit : c’est sûr mais une bonne bite c’est mieux non ?
Noémie rebondit sur le propos. Pourquoi tu veux nous faire une démo.
Elle fixe l’entrejambe de Léon.
Celui-ci regarde Sidonie qui lui dit : Aller fait nous voir ce que tu as.
Léon baisse sa braguette et un chibre libéré se dresse vigoureusement.
Noémie dit : Pas mal … elle pose la main sur le sexe érigé en regardant Sidonie qui lui sourit.
Ensembles elles déshabillent Léon sous les yeux de jean.
Léon est confiant. Il va se taper les deux gonzesses sous les yeux du cocu qui ne dit rien.
Sidonie commence une fellation puis se ravise en disant il faut qu’on compare entre la bouche de jean et la bite de Léon.
Noémie est d’accord et elle va enlever le bâillon de jean. Elle lui menotte les mains dans le dos et le fait mettre genoux devant Sidonie.
Celle-ci se déshabille et assise sur le sofa écarte les jambes en montrant à jean son entrejambes.
Il s’approche à genoux et enfouie sa tête dedans.
Léon est déjà moins triomphant.
Noémie s’approche de lui et lui fait mettre les mains dans le dos. Il accepte de se faire menotter.
Elle le met sur le dos sur la table du salon. Elle se déshabille à son tour et se met à le chevaucher.
Pendant une demi-heure Sidonie et Noémie alterne les positions.
Elles vont jusqu’au moment où Léon va craquer puis lui laissent quelques secondes avant de le reprendre.
Puis Sidonie propose d’échanger les rôles.
Le sexe de jean est libéré.
Il trique aussitôt gaillardement et est mis à la place de Léon.
Celui-ci doit maintenant faire usage de sa bouche.
Les filles s’en donnent à cœur joie sans laisser les garçons jouir.
Finalement jean et Léon se retrouvent à genoux avec chacun une cage de chasteté et ils voient les deux filles qui se font l’amour entre elles.
Après avoir bien joui les filles décident de passer à table. Jean et Léon font le service et jeunent tandis que les deux filles mangent avec joie.
Après le café les garçons sont remis à contribution pour le plus grand plaisir des deux filles.
Noémie propose à Sidonie de mater un film porno à la télé dans sa chambre.
Sidonie accepte volontiers.
Les garçons les accompagnent mais ne peuvent regarder le film car les filles regardent le film à genou sur le lit avec chacune un garçon couché sous elle et la bouche en contact direct avec le sexe de la fille.
Elles profitent du film et des langues des garçons qui ne risquent pas de leur spolier le film.
Au moment du départ Sidonie radieuse dit la prochaine fois c’est moi qui invite. Les garçons se feront un plaisir de nous servir.
Le soir Noémie autorise enfin jean à jouir. Il passe quand même comme c’est l’habitude maintenant la nuit en laisse aux pieds du lit de Noémie.
Noémie et Sidonie sont heureuses. Elles parlent beaucoup de leurs exploits.
Brigitte et Tania deux de leurs copines semblent douter de la véracité de leurs exploits.
Elles raillent ouvertement Noémie et Sidonie en présence d’autres copines.
Finalement Noémie exaspérée leur dit qu’elles peuvent venir vérifier.
Elle invite Brigitte et Tania à la maison un après-midi pour un café servi par des garçons nus avec une cage de chasteté.
Brigitte et Tania acceptent l’invitation.
Le jour J Brigitte et Tania se présentent chez Noémie.
Celle-ci les accueille avec fierté et les deux invitées ont la surprise d voir deux males entièrement nus à part une cage de chasteté les attendre dans l’appartement.
Les garçons font le service.
Brigitte est enthousiasmée.
Tania un peu plus sur la réserve.
L’après-midi se déroule bien et lorsque les invitées repartent Brigitte promet de rendre l’invitation pour se faire pardonner de ne pas avoir cru Noémie et Sidonie.
Quelques jours plus tard l’invitation arrive. Sidonie n’est pas libre.
Noémie en fait part à Brigitte qui propose que Noémie et jean viennent seuls.
Ils pourront discuter plus intimement.
Noémie se demande ce que veut dire ce « intimement » mais accepte l’invitation.
Ils arrivent chez Brigitte qui les accueille avec le sourire. Noémie se demande si Brigitte n’a pas une idée derrière la tête.
Ils pénètrent dans le salon et ont la surprise de voir qu’un couple est déjà présent.
C’est un couple de blacks entre deux âges.
Les présentations sont faites. Ce sont des amis très chers de Brigitte et elle n’a pas résisté à l’envie de les présenter à Noémie et jean.
Victor l’homme est une baraque et il a un regard et une voix imposants.
Il impressionne Noémie.
La femme est musclée et donne aussi une impression de puissance.
Elle est habillée de cuir très ajouré et sa poitrine est particulièrement mise en valeur. Il ne lui manque que le fouet se dit Noémie.
Jean aussi est subjugué par ce mâle dominant.
Il ne peut s’empêcher de le regarder avec admiration.
Malgré lui il lui trouve un charme vénéneux. Il se voit naufragé sur une ile déserte forcé de servir un maitre impérieux et exigeant qui le forcerait à une obéissance sexuelle totale.
Il le rêve exhibant une bite monstrueuse que jean devrait s’occuper en permanence avec ses mains sa bouche son cul.
Il n’arrive pas à détacher son regard du grand black.
La conversation commence.
D’abord sur des banalités, puis on en vient à parler de la visite de Brigitte chez Noémie.
Victor dit tout à coup. On n’a pas eu la chance de voir ça.
Jean tu devrais nous montrer. On aimerait aussi te voir nu avec ta cage de chasteté.
Tout en parlant il caresse la cuisse de jean.
Celui-ci rougit et regarde du côté de Noémie pour savoir que faire.
Il en meurt d’envie afin de se soumettre à ce grand black si captivant.
Noémie ne souhaite pas qu’il se déshabille mais Nadia dit à Brigitte.
Apparemment Noémie a moins d’emprise sur jean que ce que tu nous as dit.
Noémie est touchée dans son orgueil.
Elle hoche la tête en regardant jean.
Celui-ci se déshabille alors.
Victor lui demande de s’approcher jean obtempère.
Jean n’en peut plus. Seule la cage de chasteté l’empêche de bander comme un taureau.
Victor sort une paire de menottes de sa poche et fait tourner jean.
Il lui menotte les mains dans le dos.
Noémie se demande ce qui se passe mais Nadia s’est approchée d’elle et lui prend les mains.
C’est bien ma chérie tu as bien travaillé avec jean.
Il est parfait. Je suis sure qu’on peut faire beaucoup de choses avec lui.
Noémie est subjuguée par la voix ferme et envoutante de Nadia.
Le contact de ses mains lui donne des frissons.
Victor fait mettre jean à genoux.
Celui-ci s’exécute sans rechigner et lorsque Victor sort un chibre palpitant il ne résiste pas à la main de Victor qui lui prend la tête et la met au niveau du chibre.
Jean commence à sucer le black. Il a juste le temps de constater que le sexe de Victor est entièrement épilé et ça lui donne une beauté incroyable.
Noémie est surprise jean n’a pas l’air de lutter.
Brigitte a disparu.
Nadia dit bon on va peut-être passer à table.
La table est dressée mais il n’y a que trois assiettes.
Noémie se demande pourquoi quand Brigitte réapparait nue les yeux baissés et dit que le repas est près.
Victor se lève et se dirige vers la table en emmenant jean à sa suite. Il s’assoit et positionne jean à genou sous la table pour qu’il continue la fellation.
Nadia prend la main de Noémie et la fait mettre à table en face d’elle.
Brigitte fait le service. Elle est soudain très déférente envers Victor et Nadia.
Noémie mange peu elle est dévorée des yeux par Nadia en face d’elle.
Tu dois être très jolie sans tes vêtements lui dit Nadia.
Noémie la remercie. Je suis sure que tu es au moins aussi belle que Brigitte.
En parlant elle fait un geste à Brigitte qui vient se mettre près d’elle.
Nadia caresse Brigitte. Noémie est presque jalouse elle perd pied.
Tu devrais te déshabiller lui dit sur un ton autoritaire Nadia.
Noémie ne bouge pas.
Nadia se lève et prend Noémie par la main et l’entraine doucement vers le salon.
Fais voir comment tu es Belle dit Nadia d’un ton qui n’admet pas de réplique.
Noémie se déshabille sans vraiment en avoir conscience.
Elle veut faire ce que la belle Nadia lui demande.
Noémie est nue face à Nadia celle-ci se recule et observe Noémie de la tête aux pieds. Elle l’a fait se tourner pour voir l’envers du décor.
Noémie est comme enivrée.
Nadia s’assoit sur le canapé et attire Noémie près d’elle.
Elle l’embrasse à pleine bouche.
Puis elle la fait mettre à genou et ouvre ses cuisses sur sa jupe de cuir sous laquelle il n’y a aucun sous-vêtement.
Nadia passe une main derrière la tête de Noémie et l’attire vers son sexe.
Noémie embrasse ce sexe si enivrant.
Pendant ce temps Victor a terminé de manger et sort de table en emmenant jean docile derrière lui. I
ls entrent dans une chambre et Victor amène jean le long du lit et le fait mettre débout au bord du lit mais le torse penché jusqu’à reposer sur le matelas.
Puis Victor pénètre jean par derrière.
Heureusement pour jean Victor a bien lubrifié sa matraque.
Il besogne jean avec ardeur.
Jean est presque déçu de ne plus pouvoir sucer avec application le grand black.
Son odeur musquée si enivrante et le sentir palpiter dans sa bouche lui manque même si il est heureux de plaire à Victor.
Noémie est toujours ne train de lécher Nadia quand elle sent une présence derrière elle. Brigitte munie d’un gode ceinture la prend par derrière.
Noémie se demande comment elle a pu en arriver là.
Noémie a vaguement eu l’impression qu’une porte s’ouvrait. Mais elle voit avec surprise une autre femme black entrer dans la pièce.
C’est le même genre que Nadia. Une reine de cuir.
Celle-ci salue Nadia et caresse Noémie. Très belle dit-elle. Tu me la donnes.
Nadia répond non je peux bien la partager un peu mais je me la garde elle est trop belle.
Noémie veut protester mais la main puissante de Nadia pousse sa tête en butée sur son sexe.
Elle sent que des menottes lui maintiennent les mains dans le dos. Elle ne se souvient plus du moment où elles ont été mises.
Victor sans arrêter d’enculer jean le fait reculer et ensembles ils se tournent vers l’entrée de la chambre.
Un deuxième black Barraqué vient d’entrer dans la pièce.
En guise de salut il présent sa bite à la bouche de jean.
Celui-ci le suce sans se poser de questions.
Il est au septième ciel. Il a maintenant une bonne queue dans la bouche et imagine que c’est Victor qui le besogne devant et derrière en même temps.
Noémie est dans un tourbillon de luxure.
Nadia lui donne des ordres et elle ses exécute sans se poser de question.
Elle lèche embrasse pelote deux corps de bronze qui envahissent tous ses sens.
Quand Nadia lui dit d’arrêter et de lui embrasser les pieds elle se met à genou et embrasse les pieds avec ferveur.
A côté d’elle elle voit que Brigitte fait de même avec la deuxième femme.
Les deux femmes se rhabillent mais Brigitte et Noémie continuent à se prosterner à leurs pieds.
Jean sent que le grand black va jouir.
Il redouble de caresses buccales et tout à coup il reçoit une grande giclée de sperme dans la bouche.
Heureusement qu’il s’y attendait car sinon il aurait été étouffé.
Il prend bien soin de tout avaler et de lécher consciencieusement le membre toujours gonflé qu’il a dans la bouche.
Victor le serre plus fort et d’un coup se vide aussi en ahanant bruyamment. Jean sent la semence le remplir. Il est presque déçu quand les deux hommes se retirent.
Victor et un grand black entrent dans la pièce.
Ils entrainent jean qui est ruisselant de sueur.
Noémie se dit qu’il a dû prendre cher. Il est toujours nu et menotté alors que les hommes sont habillés.
Victor a récupéré le 06 de jean et lui dit qu’il l’apprécie beaucoup et ne manquera pas de le rappeler pour des soirées amicales.
Noémie soudain dégrisée est perplexe.
Nadia se penche vers elle et lui susurre. J’ai parfois besoin de petites boniches pour mes soirées entre grandes fille.
Je ne manquerais pas de t’appeler.
Et les deux couples saluent Brigitte qui est en extase et quittent l’appartement.
Il faudra un peu de temps pour que Brigitte retrouve les clés de menottes et libère le couple. Noémie l’assaille de question sur ses invités.
Brigitte lui dit qu’elle les a croisés par hasard dans le train et qu’elle est immédiatement tombée amoureuse de Nadia.
Et depuis elle se plie à tous les caprices de Nadia pour lui plaire.
C’est pour ça que Victor et Nadia l’ayant entendu parler du couple souhaitaient absolument les rencontrer.
Effectivement ils étaient devenus intimes physiquement parlant.
Brigitte demande à Noémie si elle libérait parfois jean de sa cage.
Noémie lui répond que oui et qu’il était alors un bon coup.
Pour prouver ses dires elle libère jean et dit à Brigitte tu peux l’essayer si tu veux. Il a plus pris que donné aujourd’hui.
Brigitte et jean n’hésitent pas et il la prend dans le salon pour un coït mémorable.
Quand ils rentrent chez eux le soir ils se demandent s’ils ont rêvés tout ça et sinon s’il n’y avait pas quelque chose dans les boissons qui a annihilé leur volonté.
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Trop de beauté nuit parfois au succès et à la volupté dans la mythologie et dans la réalité. La ravissante Psyché
ne trouvait pas d'époux. Elle avait un corps, mais n’en savait rien, jusqu’à ce qu’Éros le touche et le lui révèle. La
légende grecque peut se lire comme une métaphore de la prise de conscience d’un corps érotique. Ce que ne sait
pas Psyché sur son corps se trouve dans son inconscient. Erreur souvent commise, penser le désir sur le mode du
manque. Pourtant, telle semble la lancinante leçon assénée de toutes parts. Nous désirons ce que nous n’avons
pas. Déjà Platon dans "Le Banquet" relatait le mythe d’Éros, fils de Poros et de Penia, jeune, turbulent et malicieux.
Il était toujours dans l’indigence et rusé comme son père, il convoyait les belles créatures qu’il traquait sans cesse.
Allégorie personnifiant l'âme, présentée comme une princesse dont la beauté provoqua la jalousie d'Aphrodite, à la
suite de la prédiction d'un oracle, Psyché fut exposée sur un rocher, destinée à être dévorée par un monstre. Éros
s'éprit d'elle, la transporta dans dans un palais magique, lui rendit visite chaque nuit, mais exigea l'anonymat. Elle
n'avait pas le droit de voir son visage. Encouragée par ses sœurs, une nuit, Psyché contempla, éblouie, le visage
de son amant à la lumière d'une lampe, mais laissa tomber une goutte d'huile bouillante sur lui, le réveillant. Éros
s'enfuit, le palais disparut et elle demanda l'aide d'Aphrodite. Celle-ci la prit à son service et lui imposa des tâches
humiliantes, dont elle s'acquitta avec l'aide occulte d'Éros. Paul Diel voyait en Psyché le symbole de la séduction
sous sa forme perverse, de la perte de l'aspiration et de l'aveuglement et en Éros, la vision de l'amour physique.
La légende fut chantée par La Fontaine, Corneille et Molière, reproduite par Gérard, David, Canova et Prud'hon.
L'Histoire ancienne, égyptienne, grecque, romaine, indienne ou nordique a toujours été source d'enseignement.
Tous les mythes avaient à l'origine pour objet de fournir une explication plausible aux phénomènes naturels et
cosmiques. Aujourd'hui, dans le langage courant, un mythe désigne un sujet irréel ou incroyable. Pour les anciens,
le terme avait une signification objective, dynamique, en rapport direct avec la réalité. Le romanesque des amours
empêchés par une dépendance quasiment infantile, Tristan et Iseult, Lancelot et Guenièvre, Héloïse et Abélard,
Juliette et Roméo, Roxane et Cyrano, touche l’âme mieux que les traités d’éducation sentimentale. En Amour, la
parole gagne toujours sur la raison. La puissance de liaison, d’invention de sens que nous appelons amour ne
nous paraît pas réductible à la seule figure d'Éros mais implique le travail de transformation de Psyché. Les ailes
du papillon, allégorie de l’âme, du souffle invisible, et d’Éros figurent leur passibilité et leur éphémérité. Ainsi, ils se
manifestent essentiellement par le mouvement, le passage, la transmutation et quand ils se posent, ils laissent
apparaître une tension affligée, la langueur du corps et l'angoisse de l’âme, une attitude pensive plus proche de
la mélancolie que du bonheur. Ils sont alors en position d’ouverture perpétuelle du devenir, d’envol et de révélation.
La pensée comme les sentiments quittent le corps, mort ou privé de cette juvénilité qui est encore associée à la
beauté, à la vitalité et à la séduction des corps pubescents dans l’indétermination réelle du désir et de la pudeur.
Les deux personnages mythiques personnifient mieux que quiconque la belle allégorie chantée par Apulée dans ses
célèbres "Métamorphoses." Éros fugitif et Psyché exilée sont dans la fougue juvénile mais ne sont pas affranchis. Ils
continuent de subir l’autorité et la jalousie de la déesse de l’amour, l'amère mère. Aphrodite est fille d’Ouranos dont
les organes sexuels tranchés par Cronos ont fécondé la mer et lui ont donné naissance dans l’écume des vagues.
Elle préside à tous les sortilèges et tromperies de la séduction. Le souvenir du tableau de Botticelli, "La Naissance de
Vénus", (1485) devrait-il en souffrir, l’icône florentine au doux visage ovale et pensif qui couvre à peine de sa chevelure
blonde l’éclat de sa nudité, une fois installée dans son rôle de déesse va se signifier par ses colères et les châtiments
qu’elle inflige aux femmes supposées ne pas l’honorer assez. Symbole des forces irrépressibles de la fécondité, son
autorité s’applique plus au désir et au plaisir qu’aux fruits de l’amour; sans complexe vis-à-vis des prérogatives de Héra,
de Déméter et d’Artémis dont elle peut déranger les plans comme elle peut égarer la raison de Zeus par les pouvoirs
de sa ceinture magique qui rendait tout le monde amoureux ou abuser des services d’Éros. Il faut aussi considérer les
représentations d’Aphrodite escortée par des fauves, pas seulement des colombes, pour saisir que ses intimations à
l’amour peuvent avoir un caractère archaïque, encore non humanisé, voire pervers, la déesse se montrait impitoyable.
Ses artifices pour conserver la suprématie de la beauté malgré la vieillesse, font d’Aphrodite le contraire d’une ingénue.
Tout en étant l'image de la joie de vivre et de la jouissance sexuelle, la protectrice des unions légitimes est présentée
avec une personnalité ambiguë voire redoutable. Elle pouvait éveiller des désirs, des passions coupables, incestueuses
ou bestiales chez les dieux et les hommes. Le mythe Éros et Psyché peut être ainsi considéré comme le récit caché de
l’affranchissement de l’amour infantile captif de la mère, premier prototype de l’amour. L’amour se réalise humainement
par la transformation très lente, conflictuelle du couple des amants furtifs en une union conjugale inscrite dans l’espace
symboliquement ordonné de la famille, en respectant la différenciation des générations, dans la durée, en survivant aux
changements imposés à la beauté ainsi qu’aux modalités de l’amour. Il s’agit d’une union capable de contenir les retours
œdipiens réactivés par le couple et de s’en délier. Un amour qui n’est plus un de ces prototypes de la psychose normale
fondée sur l’idéalisation, le clivage et le déni, ni l’amour enjôleur soumis à l’emprise d’Aphrodite, jalouse en tant que
mère et en tant que femme, de la grossesse et de la beauté juvénile de Psyché, ni l’amour évasion du groupe familial,
fuite du groupe se consumant en fusion, en sacrifice à la domination sensuelle ou à la domination de la pensée. Le mythe
traduit ainsi le passage de l'envoûtement et du subjugal en conjugal. La réalité érotique prend l'ascendant sur la pensée.
Celle ou celui qui portait la ceinture magique, symbolisant la force irrésistible des passions, était alors possédé d'un désir
insatiable. Pour un résumé du conte rapporté par Apulée, nous renvoyons le lecteur à Grimal (1963) et à Noireau (1991)
pour une étude exhaustive. Nous évoquerons ainsi deux épisodes et la double transgression de Psyché en soulignant la
profonde jalousie que la beauté virginale de celle-ci éveilla chez Aphrodite. Cette dernière chargera son fils Éros de la
venger en inspirant à la trop belle mortelle un amour profond pour le plus misérable des hommes. Psyché fut d’abord
livrée par ses parents désespérés de ne pouvoir la marier, et après consultation d’un oracle, aux soins d’un zéphyr qui
la déposa au palais de son inconnu et monstrueux futur amant. Sous condition de ne jamais chercher à voir son amour
de la nuit, Psyché vit dans un monde de rêve, de richesse, d’éclat, de sensations mais sans présence identifiable, sans
visage et sans parole. Gagnée par l’ennui puis par la jalousie de ses sœurs qui vont éveiller son angoisse, une nuit à la
faveur d’une lampe à huile, elle dévoile Éros, en laissant tomber une goutte d’huile le brûle et le réveille et ainsi le perd.
Promise à une mort atroce sur un rocher inhospitalier, la sensuelle promise comme "La Belle au bois dormant", s'éveille.
Exposée à errer et poursuivie par la jalousie d’Aphrodite, elle se livrera pour être asservie à des épreuves de prélèvement,
de différenciation, de déplacement et de rangement qui en appellent à la logique jusqu’à la plus périlleuse, aller obtenir de
Perséphone aux enfers un baume de beauté avec interdiction d’ouvrir la cassette le contenant. Une nouvelle fois trahie par
sa curiosité, elle veut connaître la substance secrète contenue, transgresse cet interdit et s’évanouit. Éros, désespéré et
prêt à affronter le courroux d’Aphrodite, réveillera Psyché d’une de ses flèches et obtiendra de Zeus et de sa mère la
reconnaissance de leur amour puis la consécration de leur mariage par la naissance de Volupté. Tout au long du récit,
cette initiation à la réalité de l’amour est placée sous la malédiction et l’emprise d’Aphrodite, qui maintient Éros lui-même et
Psyché infantilement. La désobéissance d’Éros s’unissant clandestinement à Psyché, consiste à la captiver sensuellement
et à la maintenir dans la magnificence de son palais, prison dorée, sans possibilité d’identification d’une forme humaine, ni
de parole, "sois belle et ne vois pas", dans la terreur d’une jouissance irréelle. La nuit sans rêve ensevelit les forfaits du jour.
Car les rêves sont faits de plaisirs inavouables et de chair assouvie sous le regard ébahi et jaloux de la déesse Aphrodite.
L’excitation cumulative et continue, la contrainte de répétition, les passages à l’acte et les effets en chaîne ou de contagion
déclenchés par un simple trait, effet papillon et tir de flèche. Violences exquises, puissance d’excitation, actes obscènes
qui réalisent ce qui a été exclu du psychique, mus par l’angoisse de non-séparation de cette chose maternelle dont Éros
ne peut se détacher et dont il devient l’instrument. Éros sème l’amour indistinctement, il demande à Psyché de se laisser
aimer ainsi, de se laisser faire, sans voir, sans penser dans la seule alternance de l’intimité nocturne et de cet imaginaire
diurne qui noie la singularité, qui échappe à toute emprise véritablement rationnelle, qui s’oppose irrémédiablement ou se
confond indistinctement, tout ce qui comme l’ombre n’a aucune existence et dont cependant on ne saurait à la lumière de
la vie concevoir l’absence. Sur ordre, influencé par la puissance attractive et séduisante de sa mère, Éros trouble, confond,
dissout en agissant dans une liaison non conforme, donc réputée monstrueuse, par contacts instantanés qui sèment alors
honteusement le désordre, par un jeu confusionnel, l'agitation et le trouble ne permettant ni ouverture ni mise en forme.
Leur liaison se déroule sans encombre jusqu'au jour où Aphrodite surprend les amants ensemble dans le palais d'argent.
En révélant le visage d’Éros, Psyché lui donne forme, elle transgresse sa "technique d’intimité." Paul Diel entend par là la
tentative perverse "d’intimer de force l’autre ce qui relève de sa nature la plus secrète, également de décharger de façon
compulsive, une tension instinctuelle puissante." La surévaluation de soi et de l’objet, l’idéalisation se substituent à une
authentique relation d’objet. L’objet est manipulé, "usé et médusé, dévasté et mis au rancart, chéri et idéalisé, identifié
symboliquement et privé de vie." Telle est Psyché captive d’Éros. En transgressant l’interdit de percer son intimité, elle
va briser l'érotisme. L'agissement d’Éros brise son sentiment d’isolement le transformant en rapports actifs et ludiques,
opposant son érotisme pétillant à la sensation de dépression, ou à la menace de dissolution et de désintégration. En
partageant avec Éros "la pesanteur chérie" (Milos Kundera) du sommeil, Psyché crée un espace intime. En éclairant le
monstre, elle révèle la forme d’un corps aimable, capable d’aimer, avec la perspective de se fixer émotionnellement et
d’entrer plus tard en relation sans exploiter l’autre. Aussitôt que Psyché a identifié Éros, elle le perd physiquement, mais
il devient mémorable. Réalité psychique, il devient possible d’aimer dans la durée et non plus seulement dans l’instant.
La punition céleste s'abat sur eux et comme Hercule et ses travaux, la séductrice se voit condamner à effectuer des
tâches ingrates. Rescapée de la confusion des sens entretenue par Éros, elle est condamnée à séparer pour collecter,
un tas de graines mélangées pour les ranger par espèces, prélever un flocon de laine de la précieuse toison des moutons
sauvages, puiser à la source du fleuve infernal, obtenir de Perséphone un philtre de beauté. Opérations de sélection, à
première vue incommensurables et dangereuses, elles sont exécutées grâce à des procédés minutieusement observés
et conseillés par des animaux plus indulgents que les dieux et capables de tirer parti de leurs automatismes à l’abri des
émotions. La hantise narcissique d’Aphrodite de dominer en beauté et de pallier le vieillissement punit Psyché, qui une
nouvelle fois est plongée dans un sommeil qui ressemble à la mort. L’attraction du visuel, la subjugation par l’image et
l’incapacité de faire confiance à la parole, précipitent Psyché comme Narcisse, comme Orphée, dans un désastre. En
refusant par deux fois de se soumettre aux injonctions de l’amour, par la voix d’Éros puis celle d’Aphrodite, Psyché
se pose comme tiers dans ce couple des amours. Elle demande plus à l’amour qu’un bouleversement des sens ou de
l'arrangement du sens, elle veut par la médiation de l'affect et des représentations transformer la relation pulsionnelle,
en sentiment d’intimité, en orgasme du moi. Céder, l’instant d’un éclair, la loi d’agir des hommes, après seulement faire.
Capable de frapper l'imagination de l'homme, l'héroïne audacieuse a inspiré la littérature et d'innombrables œuvres d'art.
Par-delà le caractère allégorique de la conversion spirituelle, la modernité du mythe d’Éros et de Psyché réside dans le
fait qu’il interroge moins la sexualité et la passion que les conditions de la liberté en amour, notamment chez les couples
jamais complètement affranchis des amers de la parentalité et spécialement de "l’amère mère." L’ombre de la mère plane
en effet toujours sur le couple, l’amour originaire sur les amours œdipiens et toute forme d’amour. C’est par Psyché que
l’éphèbe inconséquent est transformé en époux malade d’amour puis en père. Le prix en est alors la consécration de leur
couple et la position de mari. La sécurité du couple est propre à recréer la dyade originaire. Aboutissement d’une évasion
de sa propre famille, exil ou affranchissement, le couple est aussi quête d’une nouvelle belle-famille. C’est un au-delà
certes mais au prix de l’ambivalence de l’amour et des conflits conjugaux en assumant l'éphémérité de la vie affective,
qui impose un long travail de recréation et pas seulement une gestion des biens communs ou une résistance à l’usure.
Atteint au prix des antinomies de l’amour, qui éveille et rend aveugle, qui console et consume, cet au-delà s’oppose à une
vision totalitaire et idéalisée du couple amoureux. L’amour n’est pas un remède mais une transformation de la copulation
en conjugaison, non pas un recouvrement de la complétude mais une quête de la supplémentarité de l’intime, non pas
une comptabilité des objets du désir mais la déclinaison de variations des modalités de l’amour: Éros, Philia et Agapè.
Bibliographie et références:
- Apulée, "L'âne d'or ou les Métamorphoses"
- Henri Lemaître, "Essai sur le mythe de Psyché"
- Sonia Cavicchioli, "Éros et Psyché"
- Véronique Gély, "L'invention d'un mythe"
- Nedjima Plantade, "Psyché d'Apulée"
- Hésiode, "Théogonie"
- Jean-Pierre Vernant, "L'univers et les dieux"
- Alain Verjat, "Éros est renversant"
- Emmanuel Plantade, "La figure d'Éros"
- Pierre Hadot, "Dialogue sur l'amour"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dominatrices et soumises inattendues. Chapitre 26 Cloé se venge.
Extrait «… il reste faire une grasse matinée tu veux le voir demande Noémie avec un grand sourire. Cloé voit là une invitation. Elle dit : ok allons le voir et elle part avec Noémie vers la chambre qui a hébergé le couple. Effectivement Jean est là. En fait de grasse matinée il est attaché en croix au baldaquin coté pied du lit, debout, un bâillon dans la bouche, un masque aveuglant sur la tête et le sexe comprimé dans une cage de chasteté…. »
Rodriguez vient de recevoir un coup de téléphone très alarmiste. Un de ces invités a été arrêté par les flics et pour sauver sa peau les a dénoncés. Une descente de police va surement avoir lieu dans la journée.
Il prévient aussitôt ses compagnons et quittent précipitamment la maison en ne donnant aucune explication.
Peu après la police se présente à la propriété. Les filles sont libérées et reconnaissent les trois garçons sur des photos que leur montre la police.
Le cœur n’y est plus et Anna et Vanessa ne sont plus les bienvenues chez Cloé qui leur reproche d’avoir »pactiser » avec l’ennemi.
Morgane veut aussi se changer les idées et Cloé se retrouve seule dans sa maison.
Elle est particulièrement en colère contre les trois truands et se jure de se venger.
Elle engage un détective privé qui a pour mission de repérer les trois gars avant la police. Celui-ci fait vite et quelques jours plus tard la planque des truands est identifiée.
Cloé se dirige alors vers ses connaissances peu recommandables et une mission de représailles est montée.
Les trois garçons se font surprendre par une équipe de mercenaires bien rodés qui surgit dans la planque et les mets en joue avec de vraies armes.
Les trois garçons supplient de ne pas les tuer et conformément aux ordres de Cloé ils sont emmenés jusque chez elle.
Là elle les fait mettre dans trois pièces dans le sous-sol.
Ces pièces ont tout de geôle.
Pas d’éclairage naturel et juste une paillasse et un pot de chambre.
Pendant un mois ils sont enfermés et juste chichement nourris. Ils ne peuvent avoir aucun contact avec les autres.
Au bout d’un mois Cloé leur donne chacun un collier et leur ordonne de le cadenasser sur eux.
Ils apprendront à leurs dépens l’efficacité des colliers que Cloé a achetés à prix d’or à la tigresse sur les conseils de Magalie.
L’un près l’autre ils sont remontés au rez de chaussée et dressés comme esclave par une Cloé revancharde qui manie le fouet avec rage.
Pour celui qui est choisi pour quitter la cellule la matinée commence par la croix de saint André.
L’homme est écartelé sur la croix et doit subir une douzaine de coups de fouet donnés par Cloé.
Puis il est attaché sur la table du salon et doit se faire sodomiser par Cloé qui à chaque passage prend un gode ceinture de taille supérieure.
Après l’engodage c’est l’insertion d’un plug annal de taille grandissante.
Plug qui sera porté jusqu’au soir.
Avant les corvées de la journée Cloé met un vagin artificiel autour du pénis de l’homme et par impulsion électrique le fait éjaculer plusieurs fois jusqu’à l’épuisement.
Enfin c’est le tour des corvées qui sont ponctuées par des léchages du sexe de Cloé qui en profite plusieurs fois par jour.
Au moment où Cloé va se coucher l’homme est attaché sur le ventre sur le lit, les jambes repliées et reliées aux bras à l’arrière du corps.
Et dans cette position inconfortable l’homme passe la nuit la bouche collée sur le sexe de Cloé qui le force à la lécher jusqu’à épuisement.
Enfin au matin l’homme est ramené dans sa cellule et Cloé prend le suivant.
Trois mois plus tard ils ne pensent qu’à une chose : satisfaire Cloé pour ne pas gouter au fouet être enfermé dans une cage minuscule ou être attaché au piquet de la niche extérieure.
Ils sont devenus très obéissants et Cloé décide de tester leur soumission.
Ce soir-là Cloé invite trois couples de ses amis libérés.
Parmi eux les deux qui avaient eu l’occasion de se partager Sophie et un jeune couple dont la femme plait beaucoup à Cloé alors que le mari est beaucoup plus réservé.
Cloé a promis une surprise.
L’apéritif et le repas se passent bien les conversations sont assez libres et il est beaucoup question de la partie de poker de Cloé et Sophie.
Puis à la fin du repas Cloé entraine ses invités vers le salon. Là elle leur dit c’est l’heure de la surprise.
Comme prévu vous passez la nuit à la maison et je vous ai préparé une chambre par couple.
Mais j’ai aussi une petite surprise pour chaque couple.
Et voyant la curiosité sur les visages elle dit un deux et trois au pied.
Aussitôt trois hommes nus imberbes portant une cage de chasteté et les mains menottées dans le dos apparaissent et se mettent à genoux devant Cloé.
Voilà vos cadeaux pour cette nuit.
Tout est permis et elle donne à chaque femme deux clés celle des menottes et celle de la cage de chasteté.
Elle fait un signe et les trois hommes viennent se prosterner un devant chaque couple.
Après le moment de surprise les femmes sourient en pensant à la nuit qui vient.
Cloé ajoute. Dans l’armoire de votre chambre vous trouverez de quoi épicer votre soirée.
Je vous demande juste de les rattacher et de remettre la cage après utilisation.
Les sourires s’élargissent et les couples saisissent la laisse de leur cadeau et se dirigent vers les chambres.
Le lendemain Cloé voit arriver deux couples visiblement très satisfaits de leur nuit.
Ils lui rendent l’esclave et racontent en partie leurs exploits de la nuit.
Les esclaves se sont montrés à la hauteur. Tant avec leur bouche qu’avec leur cul voire leur sexe.
Les deux couples sont ravis.
Puis arrive Noémie la jeune qui plait à Cloé.
Elle est juste accompagnée de l’esclave et a un sourire carnassier.
Cloé l’interroge du regard.
Noémie dit : Super l’esclave il m’a bien été utile cette nuit j’ai bien kiffé.
Et Jean il a apprécié ? demande Cloé.
Oui il a vraiment apprécié d’ailleurs il reste faire une grasse matinée.
Tu veux le voir demande Noémie avec un grand sourire.
Cloé voit là une invitation.
Elle dit : ok allons le voir et elle part avec Noémie vers la chambre qui a hébergé le couple.
Effectivement Jean est là.
En fait de grasse matinée il est attaché en croix au baldaquin coté pied du lit, debout, un bâillon dans la bouche, un masque aveuglant sur la tête et le sexe comprimé dans une cage de chasteté.
Cloé fait un sifflement admiratif.
Effectivement il n’a pas dû s’ennuyer dit-elle.
Elle fait le tour de Jean et voit qu’il a un énorme plug dans le cul.
Il reste silencieux. Oui j’ai trouvé qu’il ne faisait pas assez d’effort cette nuit dit Noémie alors il a passé la nuit comme ça pendant que je me tapais l’esclave.
On ne va pas le laisser là dit Cloé.
Noémie fait la moue.
Ne t’inquiètes pas ma chérie dit Cloé tu vas comprendre.
Elle hèle les esclaves et leur dit quelques mots à voix basse.
Elle raccompagne Noémie dans la cuisine ou les deux couples devisent ensemble sur leur nuit tout en déjeunant.
Après le petit déjeuner Cloé les invite tous au salon pour discuter avant leur départ.
A leur grand étonnement Jean est installé sur la croix de saint André.
Ils regardent Noémie qui est gonflée de fierté.
C’est sa place dit-elle. Il est très bien comme ça.
Elle se penche vers Cloé et dit il n’a pas beaucoup profité des esclaves cette nuit on peut peut être rattraper ça.
Cloé approuve et appelle les esclaves.
En quelques minutes Jean est décroché les mains liées dans le dos à genou et le torse couché en travers de la table du salon.
Il n’a plus le bâillon.
Sur un geste de Cloé les trois esclaves se ruent sur Jean.
Pendant une demi-heure il sert de vide couille.
Tant par le cul que par la bouche avec laquelle après quelques claques il fait de son mieux pour satisfaire ses bourreaux.
Les deux garçons des deux couples sont réservés.
Ils ont peut-être peur que ça donne des idées à leurs compagnes.
Celles-ci sont aux anges. Elles ne savent pas si elles doivent envier Noémie qui a pris l’ascendant sur Jean ou envier Jean qui doit quand même s’occuper de trois bonnes bites.
Après coup Jean est emmené par Noémie au bout d’une laisse pour se laver.
La matinée se passe tranquillement. Les filles sont invitées à faire de la carriole tirée tour à tour par les esclaves.
Quand vient le tour de Noémie c’est Jean qui est attelé.
Il est presque trop docile pour Cloé.
Puis l’heure du déjeuner arrive. Les convives son tranquillement installés.
Jean nu au bout de sa laisse est aux pieds de Noémie et mange ce qu’elle veut bien lui donner.
Ensuite les convives quittent Cloé en promettant de revenir surtout s’il y a des surprises.
Jean voyagera dans le coffre de Noémie qui annonce que pendant son année sabbatique Jean ne fera pas beaucoup de frais de lingerie.
Rassasiée des trois hommes mais fatiguée de devoir les contrôler, Cloé les libère enfin un matin et leur donnant l’ordre de quitter la région.
Toujours recherchés par la police et craignant les fréquentations de Cloé ils ne demandent pas leur reste et disparaissent.
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Miroir de culture, de pratique et de rituel, célébré depuis la nuit des temps, le corps féminin est d’abord appréhendé
dans sa dimension imaginaire, corps morcelé des fantasmes sexuels, cariatide mythique au stade de son écho dans
la représentation artistique mais aussi soleil régénérateur, matrice de la maîtrise maternelle. Pas de société qui n’ait
cherché d’une manière ou d’une autre à le coucher à part, dans une tentative vouée à l’échec, d’en faire un ensemble
consistant et par là de lui assigner une place. Mais le corps n’est pas sans les mots et le langage n’est pas immatériel.
L’objet cause du désir qui procède du corps est donc hors ce corps. À cet égard, le mythe d’Ève comme parcelle du
corps de l’homme, "côte de l’homme", est un mythe qui appartient aux hommes. Ève, qui pour Adam est "chair de sa
chair", en serait rendue de ce fait désirable, mais ce mythe masculin faisant de l’objet une partie du corps de l’homme,
le rend objet sensible. Ignorance souveraine du fait que sur le corps, on se trompe souvent. Car c’est bien au titre
d’objet non spéculaire, qu’un homme désire une femme, sans pouvoir comprendre l'inspiration. Ainsi une femme, plus
détachée de la loi et de son corrélat la castration, court peu de risques. C’est pourquoi elle peut s’accommoder de son
inappétence sexuelle, voire de la défaillance de son partenaire en trouvant à l’occasion d’autres partenaires, le secret
étant souvent condition de sa jouissance. Cette condition du secret n’est-elle pas ce qui, pour une femme, agit dans
tous les cas, lorsqu’un homme sait lui parler selon son fantasme fondamental, ignoré d’elle-même. C’est en osant son
propre désir qu’elle peut tenter son partenaire. Pruderie, vraie ou fausse, et exhibition, sont là comme l’envers et
l’endroit de cette fuite devant la mise en jeu de son objet et de son corps, de sa répugnance à incarner l’objet pour un
autre. Hystérie d’angélisme, dérobade, amazone, quand ce n’est pas diable au corps, la féminité lui fait alors question.
Vénus contre Mars, Ève contre Adam, Antiope contre Jupiter ou Europe contre Zeus, la femme sait la force du corps.
Elle veut bien tenter un homme à condition qu’il sente que derrière le miracle chatoyant qu’elle est, il y a l’insaisissable
chose en soi de son être. Son corps pourtant reste cisaillé par les mots dans lesquels est prise sa sexualité, mais qu’on
ne vienne pas lui donner du sens commun pour la guérir ! A contrario, quand le corps d’une femme séduit un homme,
cela ne la laisse jamais insensible. Peu importe qu’elle ne sache pas ce qui, en elle, éveille cet objet qu’un homme
élit, qu’elle ait ou non du goût à cela, cet objet lui tient lieu d’être. Et à moins que, trop direct et sans paroles, ce désir
ne l’angoisse, il enveloppe le plus souvent une femme en lui décernant un corps. Quand il y a corps à corps entre elles,
c’est souvent dans la fascination ou la jalousie, l’attirance ou la rivalité, voire dans la jouissance perverse. Mais le corps
des femmes n’est pas seulement désiré, il est aussi corps tabou. Quand c’est au lieu de l’autre qu’on se met à chercher
le lieu de la jouissance, le corps des femmes peut en être l’équivalent et le recel. Il est alors perçu comme lieu d’un
danger qu’il faut camoufler, renfermer. Car une femme peut aussi éprouver une jouissance autre que la jouissance
phallique. De fait, son identification imaginaire virile n’en fait pas pour autant un homme et l’analyse la mène à glisser
vers une femme. Mais dans sa rencontre avec un partenaire, elle peut éprouver un hors limites qui la mène à souffrir
alors mille morts dans sa chair ou encore à la frigidité qui n’est plus seulement défense commandée symboliquement.
Unique et apatride quand il est exclu du désir mais multiple et citoyen dans l'ardeur, le corps féminin est caméléon. La
femme est ainsi silence d’un vide entre réel et corps. C’est aussi bien cet effet d’étrangeté que manifestent grossesse et
enfantement qui font question pour une femme qui ne se laisse pas pourtant d’en conter alors. Ainsi alourdissement et
allègement relèvent de l’imaginaire du corps certes mais n’en sont pas moins réel. Pourquoi cette fascination de certaines
femmes pour le corps des autres et cette focalisation particulière sur la question de la beauté ? Au-delà de la simple
aliénation constitutive au double dans le miroir, on peut relever un rapport spécifique des femmes à la belle image du
corps féminin. L’imaginaire pallie ici la carence du symbolique. C’est précisément parce qu’un universel identificatoire
fait défaut que la solution trouvée par une femme à l’énigme du féminin passe communément par la fixation, l’accroche
au corps d’une femme singulière ou de quelques autres. Quel est "ce truc" en plus qu’elle a et que je n’ai pas ? Dans un
rêve, je me trouvais nue face à l’autre femme, également nue. Elle avait exactement le même corps que le mien, comme
mon image dans le miroir, mais avec, en plus, un pénis en érection. D'un côté, je plaçais l'autre en place d’objet désirable,
de l'autre, je l'avais érigée au rang de l'homme, puissante et porteuse de l'organe. Mon problème, c'était alors au fond de
m'accepter comme objet du désir de l’homme maintenant ainsi le mystère d’une féminité inaccessible, inatteignable par
l’homme paradoxalement. L’adolescente que je fus était requise, par une urgence de vie, de trouver alors une réponse
à l’énigme de mon être sexué et mortel. La hâte imposée par des événements contingents, surgit dans mon corps où se
joua la métamorphose de ma puberté, m'amenant ainsi à sortir vite de la relation aux premiers objets d’amour féminins.
La relation à la morphologie se joue également dans l'imaginaire, lui offrant ainsi des dimensions mystiques. Le statut
respectable de mon corps, je l'avais trouvé sur la voie de l’Idéal du moi fondé sur la fonction du père, comme point d’où
je me voyais aimable, voire digne d’être aimée. Le regard de l’autre permet de se rassasier d’un corps irréel. D’autres
revendiquent ce respect en se montrant provocatrices dans leurs corps, allant jusqu’à la provocation incommodante
de leur look ou de leur langue, pour justement que l’on distingue en elles cet élément réel de nouveauté qui se joue
dans leur corps et qu’elles n’arrivent pas à traduire en mots. Ce look en appelle ainsi au regard. Le regard comme objet
perdu est, en principe, invisible. Ce qui suppose son extraction, une localisation de la jouissance, un retour de la pulsion
dans le réel sur le mode d’un se faire voir. Comment parler du corps féminin au XXIème siècle sans tomber dans les
stéréotypes ? Comment évoquer le caractère sexué du corps sans donner prise à celles et ceux qui voient dans toute
référence à la différence des sexes un attachement à la nature et à l’anatomie ? Le discours sur le corps féminin est
aisément suspecté aujourd’hui de servir la norme et de promouvoir une conception du rôle de la femme, dictée à la
la fois par la civilisation et par l’anatomie. Les études de genre, autour de figures désormais célèbres comme Judith
Butler, mais aussi Monique Wittig, participent de cette utopie qui consiste à tenter d’effacer la référence à la différence
des sexes au sein du discours sur le corps, afin de défendre l’idée d’un rapport au corps, dégagé de toute norme de
genre. Un corps qui pourrait enfin jouir de ce qu’il est, sans subir les impératifs de la société, sans être affecté par le
discours de l’autre, sans avoir à se définir comme masculin ou féminin, tel est le corps dont rêvent ces féministes de la
dernière vague. Un corps, rien qu’à soi, qui serait enfin dégagé de la soumission à la nature et aussi bien à la culture.
Depuis la nuit des temps et hélas encore aujourd'hui, la femme a dû se battre pour acquérir des droits. Elle les a acquis
grâce à des évolutions de la société et à des changements constitutionnels ou législatifs. Rarement l'excès porte ses
fruits. Pourtant, malgré les charmes qu’il semble exercer sur certains, en particulier sur les politiques en France qui
n’ont pas hésité ainsi à puiser dans les études de genre pour reformuler l’exigence républicaine d’égalité entre filles et
garçons, ce discours n’est pas dénué de normativité. Tout en se présentant comme un discours qui ne veut plus voir le
corps assujetti à aucune norme, ces études de genre engendrent une nouvelle norme visant à aborder les corps de
façon anonyme, neutre et asexuée. L’anonymat, l’absence de marque de l’autre, la disparition de tout désir venant des
parents, sont présentés comme la garantie d’un épanouissement de l’être à l’abri des contraintes de la société. On peut
voir dans cette utopie promouvant un corps dégagé de la marque de la différence, un nouveau puritanisme, prônant
une transparence totale dans le rapport du sujet à son corps. Il est certain que les études de genre de la fin du XXème
siècle n’ont rien changé à l’affaire en se débarrassant du problème de la féminité. Parler du corps féminin, c’est donc
déjà, de par l’expression même, s’inscrire en faux contre ce discours et essayer de montrer qu’on peut concevoir la
féminisation d’un corps autrement qu’en termes de normalisation. Là où les études de genre rêvent d’un corps asexué,
la psychanalyse montre les diverses conséquences psychiques contingentes de la différence des sexes sur les êtres.
Malgré la dictature virtuelle à l'échelle planétaire de la pornographie, dévoyant l'esthétisme du corps en le vulgarisant
à l'extrême, célébrant du même coup la disparition des mystères de l'existence sexuelle, celle-ci ne résout pas pour
autant le rapport intime et opaque, parfois dérangeant et bouleversant, qu’un sujet entretient avec son corps sexué. Plutôt
que de défaire le genre, la psychanalyse permet de s’interroger sur la façon dont le genre se fabrique, à l’écart des clichés
et des stéréotypes. Comment un sujet féminin fait-il l’expérience de la marque du signifiant "femme" sur son corps ? Que
signifie l’existence du corps au féminin ? Depuis l’Antiquité, le corps qui pose problème, c’est le corps des femmes. On
ne sait comment en parler. Faut-il admettre une différence incommensurable entre le corps masculin et le corps féminin
ou faire du corps féminin un corps masculin dont le développement serait moindre ou inversé ? Le modèle unisexe qui
prévaut, de l’Antiquité jusqu’au XVIIème siècle, a fait du corps féminin la copie inachevée du corps masculin. La règle de
la différence des sexes advenant avec les philosophes des Lumières, est corrélatif d’une reconnaissance de l’orgasme
féminin. L'insondable mystère du corps des femmes réside dans cette aptitude à jouir indépendamment de la génération.
La littérature a apporté sa pierre à l'édification du mythe du corps féminin, de la poésie de l'amour courtois aux romans
érotiques. Le spectre est large, de la tendresse d'Héloïse pour Abélard au "Con d'Irène" d'Aragon. Le livre de Catherine
Millet, "Une enfance de rêve", vient parachever un trajet d’écriture tout entier tourné vers l’exploration du corps et de ses
mystères. C’est dans ce dernier récit qu’elle atteint un point réel quant à son histoire en rendant compte de cette emprise
symbolique sur le corps. Dans ce récit, elle écrit un corps, le corps de la petite fille marqué par les paroles de la mère, sur
un mode qui fait écho à la psychanalyse lacanienne. Peut-être en dit-elle bien davantage sur la sexualité féminine dans
ce dernier récit, qui complète le précédent "Jour de souffrance", que dans le sulfureux premier récit, "La vie sexuelle de
Catherine M. C’est de ce corps, sur lequel des lettres indéchiffrables sont venues s’inscrire en induisant un certain mode
de jouir, que l’on parle en fin d’analyse. Une enfance de rêve s’apparente par cet abord de la sexualité naissante, à la
façon dont l’analyse peut conduire un sujet féminin à relire sa trajectoire existentielle du point de vue du corps et de ses
émois. Dans "La vie sexuelle de Catherine M.", l’auteur nous présente une première version de son rapport au corps.
On pourrait dire de ce premier corps qu’il est un corps à l’aise avec le monde pornographique. C’est un corps qui n’a pas
d’être et qui est pure expérience de jouissance. C’est le corps de la sexualité sans l’amour. Elle évoque ainsi que dans
les soirées libertines où elle se rendait alors, elle se tenait à l’écart tant qu’elle était habillée. "Je ne me sentais à l’aise
que lorsque j’avais quitté ma robe ou mon pantalon. Mon habit véritable, c’était ma véritable nudité, qui me protégeait."
Dans son univers fantasmagorique mais bien ancré dans le réel, la chair est à la fois réceptive et réceptacle. Son corps
est comme détaché d’elle et c’est lorsqu’il est nu qu’elle peut s’en servir à loisir. Mais ce premier corps désuni de l’âme
n’est pas-tout du corps féminin de Catherine. Dans "Jour de souffrance", c’est un autre corps féminin qui entre en scène.
Ce n’est plus le corps disjoint de l’être, mais le corps de l’amour habillé par le regard et les paroles de son partenaire.
Ce corps-là est un corps sur lequel Catherine n’a aucune maîtrise. Ce n’est pas un étant à disposition. Elle ne l’a pas
sous la main. Il lui échappe lorsque Jacques Henric s’en détourne. Avec ce récit, Catherine Millet témoigne du mystère
que devient pour elle son propre corps dès lors qu’il est uni à son âme d’amoureuse. Elle qui croyait que sa vie sexuelle
lui donnait un statut d’exception parmi toutes les femmes, car seule elle était capable de faire ce qu’aucune autre ne
faisait, voilà qu’elle se découvre unie à un corps qui ne lui obéit plus. Un corps qui n’est plus tout à elle, un corps affecté
par les paroles et le regard d’un homme. Ce corps lui revient alors comme celui qui recèle le secret de son être et qui
pourtant lui est dérobé. Les femmes sont engagées dans la guerre au même titre que les hommes. Le mythe des
amazones, sur le front de la guerre des sexes, a traversé l’histoire. Le nez de Cléopâtre ébranlant l’empire de Rome a
inspiré des générations. Jeanne d’Arc, faiseuse de roi en armure et pucelle sacrificielle en robe de bure sur le bûcher,
hante toujours les esprits nationalistes. Au même titre ne veut pas dire sur le même plan, ou à égalité, mais les femmes
peuvent mettre leur corps dans la bataille, comme soldats, comme résistantes, terroristes au nom d’un idéal ou d’un
signifiant-maître qui, prenant à l’occasion valeur de jouissance, mène tout droit au sacrifice, parfois même à la mort.
Elle ne fait pas l'économie de son corps lorsqu'elle sait le combat juste et digne d'héroïsme et de renoncement. Seul un
acte les concerne et les touche plus spécifiquement, c’est la violence sexuelle: viols, prostitution forcée, esclavage sexuel.
Après la Seconde Guerre mondiale, la quatrième Convention de Genève de 1949 qui concerne les civils, protège, dans
son article 27, les femmes contre toute atteinte à leur honneur et notamment contre le viol, la contrainte à la prostitution
et tout attentat à leur pudeur. Mais il faudra attendre le conflit en ex-Yougoslavie, en 1992, pour que le Conseil de Sécurité
des Nations Unies déclare que la détention et le viol massif, organisé et systématique, des femmes, constitue un crime
international. Malgré toutes les lois établies pour sanctionner ce phénomène, ces crimes font florès aux quatre coins du
globe et continuent d’être impunis. On parle aujourd’hui du viol comme "arme de guerre", utilisé à des fins militaires ou
politiques: terroriser une population, briser les familles, bouleverser la composition ethnique de la génération suivante,
transmettre des maladies, rendre les femmes stériles. Le corps des femmes devient le lieu de la guerre. Et la violence
sexuelle ? Ne peut-on pas la classer sous l’ordre de l’instinct ? La guerre implique les corps. L’uniforme, côté imaginaire,
ou l’idéal, côté symbolique, le magnifie, le célèbre, l’exalte. Mais aux portes du symbolique, aux limites du discours, un réel
se produit et l’explose, le fragmente en pièces détachées, le réduit à sa livre de chair: chair à canon, chair à sexe.
La souffrance se fait corps, le corps se fait souffrance parfois même au-delà des frontières de la violence et de la barbarie.
Les femmes engagent aussi leur corps sous la bannière d’un signifiant-maître, mais elles voient le plus souvent leur corps
devenir lieu d’un siège ou butin de guerre. Il est utilisé pour reconfigurer les lignées générationnelles, ou servir d’objet
anonyme à une jouissance qui ne l’est pas moins. Des exemples contemporains. Des femmes parties s’engager comme
combattantes auprès des djihadistes de Syrie se retrouvent affectées à leur satisfaction sexuelle, les jeunes filles enlevées
par Boko Haram sont réduites à l’esclavage. Au contraire, la femme peut se faire virile de son plein gré. La différence des
sexes ne passe plus par ce qui prévalait jusque-là. Ces femmes font tout ce qu’on attendrait d’un homme. Le corps n’est
pas une évidence. Nous l'aimons car les affects, les passions, la jouissance, en particulier sexuelle, s’y logent, mais aussi
parce que, image unifiée, il offre cette autre jouissance, celle du visuel, de la beauté. Notre époque se caractérise d’être
prise dans la volonté de saisir le réel. La symbolique du corps s’amenuise au profit de la communication indispensable à
des plaisirs utilitaires. Tout se passe comme si le langage ne parvenait plus à attraper le corps qu’a minima, car les mots
manquent pour le dire, le décrire, le saisir, l’animer, le réduisant donc à l’événement, à la pulsion. Ce corps est traité, non
comme cette consistance que l’on possède, mais comme l’objet que l’on voudrait rejoindre, pour paraître. Exit l’imaginaire
du corps, nous sommes désormais sur la corde. Ressaisissons le corps comme grandeur à laquelle l’artiste donne forme
dans l'art charnel, afin que l’on retrouve un regard, au-delà de la vision, pour voir, non pas un quelconque, mais quelqu’un.
Bibliographie et références:
- Roger Perron, "Fantasme du corps féminin"
- Jacques Rivière, "La féminité en tant que mascarade"
- Jacques Lacan, "Le séminaire", livre XVII de la psychanalyse"
- Jacques-Alain Miller, "Le corpus féminin"
- Jean-Claude Maleval, "Aimer la femme"
- Jacques-Alain Miller, "L’inconscient et le corps parlant"
- Sigmund Freud, "Théorie du désir"
- Barbara Cassin, "Rhétorique de l'orgasme"
- Maud Mannoni, "Connaître son corps"
- Louis Guirous, "Le héros est une femme"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Qui ça, dégonflée ? Moi ? Je voudrais vous y voir !
Je suis le gars en salopette crasseuse, dans ma jolie robe à fleurs. La belle et la bête ? C'est nous... On va dans les toilettes hommes. Il m'ouvre galamment (!) la porte d'un des cabinets ! Là, il défait les bretelles de sa salopette, la descend sur ses chevilles. Il n'a pas de caleçon ! Il s'assied sur les w.c. en me souriant. Je me rends compte d'une chose très importante : il est propre ! Ça ne doit pas arriver souvent, mais je suis sûr que Max a tout organisé et lui a dit de prendre une douche. OK, lécher un ours comme hier ou un ouvrier comme aujourd'hui : même combat. Je me mets à genoux entre ses maigres cuisses et je tire sur la peau d'un long sexe grisâtre pour dégager le gland. Je le lèche, en masquant mon manque d'enthousiasme : c'est un rôle de composition ! Jérôme me regarde faire et il décolle presque de la planche tellement ça a l'air de lui plaire. Après le léchage, le gobage, ma tête va et vient sur son sexe. Je lui caresse même le gland avec ma luette.
Il me reçoit 5 sur 5 et me dit des choses en ch'ti, genre "t'es meilleure qu'eune tartine au Maroilles". Non, ça je l'invente, mais ça m'amuse d'imaginer ça. Il dit vraiment :
— Tention, p'tite ! J'vas tout lâcher !
OK, vas-y, petit, envoie la sauce. J'avale tout comme une grande fille. Quand il revient sur terre, il me dit :
— V'savez tout avaler m'zelle ?
— Bien sûr, je ne vais pas faire des taches sur votre salopette.
— C'est mon plus beau cadeau d'anniversaire. V's êtes un ange.
L'ange calcule que s'il y a 200 ouvriers dans l'usine, ça fait une pipe par jour ouvrable, pratiquement. Je suppose que son cousin est une exception parce que sinon, va falloir que je discute avec le Max. Et avec mon beau père. Faut quand même pas exagérer, je n'ai pas épousé le fils du patron pour sucer des bites toute la journée.
Je vais aller pleurer un peu sur l'épaule de Manu, elle n'a pas de bite au moins elle ! Ce n'est pas que ce soit la meilleure pour se faire consoler, elle est plutôt rentre-dedans, mais dans le bon sens.
Je me dis que tous les ouvriers sont déjà au courant de ce que je suis devenue un cadeau d'anniversaire, mais, non... Ceux que je croise me saluent poliment et me sourient...
Je trouve Manu aux prises avec un machin à réparer... Je salue tout le monde et je l'embrasse avant de lui dire :
— J'ai besoin de toi là-haut, un appareil à réparer...
Elle crie :
— M'sieur Raymond, j'vais réparer un truc dans les bureaux.
— OK, Manu, je regarde le moteur...
On sort de l'atelier et elle me dit :
— T'as un problème, pas un truc à réparer.
Cette fille est vraiment intelligente, qu'est-ce qu'elle fait là comme ouvrière , même mécanicienne. Elle continue :
— Viens, je te montre notre petit coin, mais motus.
— J'te jure...
— Faut pas se faire voir...
Comme des Indiens on prend différents couloirs et un escalier vers les toits. On entre dans un grand placard. Manu déplace une armoire métallique et me fait entrer dans une grande pièce. Elle remet l'armoire en place. Dans la pièce il y a deux banquettes de voiture et deux matelas posés par terre. Sur le premier deux filles assez jolies nues et enlacées se partagent un joint. Sur l'autre, il y a un jeune couple nu aussi. Ils viennent de faire l'amour et boivent une bière. Deux tabatières éclairent la pièce. Ils nous regardent tous, surpris que Manu m'amène là. Elle leur dit :
— Samia est ma copine, elle ne dira rien
— T'es sûre ?
Je réponds :
— Parole... D'ailleurs, je vais me mettre à l'aise comme vous.
J'enlève ma robe et mes dessous... ! Nue, je me sens libre... Une des filles nous dit :
— Venez avec nous... Vous voulez un joint ?
Manu répond :
— Merci, après. La directrice des relations avec les syndicats va d'abord me lécher la chatte, hein poussin ?
Elle enlève sa salopette. En dessous, elle est nue. Elle a une coiffure spéciale, les cheveux coupés très courts d'un côté, par contre elle a des buissons de poils noirs sous les aisselles et sur le pubis. J'aime ça, elle le sait.
Elle se couche et me dit :
— Avant de me lécher, tu vas embrasser mes pieds. Enlève mes chaussures !
Je défais les lacets de ses chaussures de sécurité. Vous ne connaissez pas ? C'est que vous n'avez jamais travaillé en usine. Ce sont des chaussures qui ont une forme en métal sous le cuir, pour protéger les pieds. Des pieds qui ont sué dans des grosses chaussures, c'est pas évident de les embrasser, sauf que c'est Manu, alors je couvre ses pieds de baisers. Je sens la tension disparaître, je suis comme eux et elles. Manu lève le bras en disant :
— C'est bien, tu peux te shooter, ma belle.
Je m'agenouille près d'elle et fourre mon nez dans les poils de ses aisselles. Elle sent fort la transpiration, mais j'adore son odeur, elle a raison. Elle sent la femme... bon la femme qui n'a pas pris sa douche depuis 2 ou 3 jours, mais j'aime à tel point que ma chatte miaule de plaisir... Marre des odeurs d'hommes ! Les aisselles des hommes sentent la ménagerie, celles des femmes sentent la forêt tropicale.
— Tu sais que tu es surtout lue par des hommes, Samia.
Ça, c'est ma voix intérieure.
— Eh bien, je le sais la Voix, mais mes lecteurs sont des gens soignés qui sentent très bon ! Voilà !
Manu me dit :
— Étage en dessous.
OK. Je m'installe entre ses cuisses, ma langue dans son vagin, mon nez vers son clito... odeur marine et acidulée... Faut aimer. Certaines pinceraient les narines de leurs nez délicats, moi j'adore...
Les filles et le couple sont venus regarder et... participer. On me caresse les fesses... Le garçon s'installe derrière moi et me caresse la chatte avec son gland. Cette petite salope la gobe aussi sec... enfin, sec, c' est une façon de parler !
La langue dans la chatte de Manu et une bite dans la mienne, j'oublie mon enfoiré de beau-père et ce connard de Max... Manu jouit en me caressant la joue avec son pied... Quelques minutes plus tard, je la rejoins au 7e ciel et enfin celui qui me baise gicle dans ma chatte qui adore ça. Je ne connais même pas son prénom, pas très convenable, ça... Les deux filles excitées par notre numéro, font un très joli 69... La fille qui était avec le garçon s'est caressée. On me file un joint et une bière... Je suis toujours collée à Manu... On parle... Ils me trouvent super cool, on jure de ne parler à personne de ce qui vient de se passer... Je fais partie du club maintenant.
Je raconte les misères que me fait Max. Manu me dit :
— Il paraît que tu sors aussi avec des clients et ton beau-père et que ça se passe très bien...
— C'est vrai, mais...
— C'est beaucoup plus difficile de trouver une jolie fille qui plaît aux clients que quelqu'un pour discuter avec Max. Sois plus ferme avec lui...
Facile à dire. Pour terminer, on parle de Julien. Là c'est la grosse marrade : le fils du patron qui nettoie les chiottes. D'ailleurs, ils l'appellent le directeur général des chiottes. Ça lui va bien... On reste encore un peu à discuter, mais à 10 h 55, Manu me dit :
— On doit y aller, il y en a d'autres qui vont venir...
C'est super organisé.
On redescend vers les ateliers... Je dis à Manu :
— On reviendra ?
— Oui...
— Tu le jures ?
— Arrête de faire l'enfant, je t'ai dit oui.
On s'embrasse et je retourne vers les bureaux...
Alors Julien... qu'est ce qu'il devient ? Ne croyez pas que je l'abandonne. Je lui rends visite tous les matins, enfin à lui et à ses toilettes. Il était censé travailler avec Lisa la petite brebis obèse qui s'occupe de tout le nettoyage dans l'usine, mais elle a tout de suite pris le dessus sur lui. Au lieu de superviser la propreté, l'approvisionnement en papier, savon, produits de nettoyage, elle l'a mis au nettoyage des toilettes des ouvriers. Il y en a 10 pour les hommes et 10 pour les femmes. Ça permet à Lisa de se concentrer sur d'autres tâches... Garder impeccables 20 toilettes, c'est du boulot, surtout que les ouvriers et même les ouvrières ne sont pas tellement soigneux. Je suis sûre que vous vous dites "pôv' Julien, il est dans la merde !". Vous avez le mot pour rire, vous. Ben oui qu'est-ce que vous voulez il était nul dans la publicité, les relations publiques et les autres fonctions qu'il a exercées. Imaginez qu'il rate un gros contrat avec un client c'est grave, mais s'il nettoie mal des w.c., Lisa lui met son nez dedans et le punit. Bon, il y a un inconvénient à ce boulot. Il termine son travail à 15 h parce que j'ai besoin de lui à la maison. Impossible de dire au personnel : interdit de pisser et de chier après 15 h ! Max nous menacerait aussitôt d'une grève au finish, le con ! En fin de journée, les toilettes sales ne sont plus nettoyées, il doit donc arriver très tôt le lendemain matin. Il se lève à 6 h du matin ! L'horreur ! Pas pour lui – enfin, probablement, mais je m'en fous – mais pour moi ! Il m'a réveillée une fois en se levant, du coup, il dort sur un matelas près de la porte de la chambre pour se faufiler dehors sans me déranger. Avant de partir, il me prépare le petit déjeuner mais pas le café qui serait froid. Et qui doit faire son café le matin : moi ! Ouais, c'est vraiment pas marrant.
Alors comment ça se passe à son travail ? Lisa, devenue sa chef, n'est pas commode. Je l'ai encouragée dans cette voie, parce que Julien, il faut le traiter durement... pour son bien ! Pourtant, je ne le laisse pas tomber, je passe le voir tous les matins pour lui dire bonjour et... euh... aussi, parce que je suis du matin pour les toilettes. Notez que je pourrais aller me soulager dans les toilettes des cadres, ben non, je me sacrifie et je vais chez les ouvriers, juste pour lui.
Enfin, pas exactement. Je vous explique : à côté des toilettes hommes et femmes, il y a une toilette pour les handicapés, dont le préposé a la clé. On ne l'utilise jamais puisque mon beau-père ne veut pas engager de handicapés. C'est là que je vais avec Julien, comme ça, pendant que je suis occupée à... pousser, je peux lui dicter les courses qu'il devra faire en rentrant et les corvées qui l'attendent, à la maison. L'oisiveté est la mère de tous les vices, il faut qu'il soit occupé.
Il se passe des choses dans ses toilettes. Le mieux c'est que le chef du nettoyage des toilettes l'écrive lui-même. On y va ? OK.
— Julien ! Aux pieds !
Julien vient se mettre à genoux. On dirait qu'il a peur d'être puni. Bon, c'est vrai que je le corrige un peu facilement... mais pas maintenant ! Je lui dis :
— Tu vas écrire tout ce qui se passe aux toilettes, sans inventer, mais en détaillant ce qui me plaît comme quand je viens avec Diesel. Exécution !!
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Les tomes 1, 2, 3, 4 et 5 de "Mia sans dessous" et « Samia, fille du voyage » sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
Mes livres non illustrés, ici :
https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
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Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 24 : Le DEAL.
Extrait. » …Elles contemplent une bodybuildeuse magnifique avec une paire de seins incroyablement haut perchés qui les regarde avec appréhension. C’est Morgane. Souris Morgane ! Un pale sourire sort de Morgane. Cloé prend son fouet et Morgane sourit plus. Cloé s’approche d’elle et la pelote .vous pouvez toucher les filles c’est du ferme. Martin et Magalie félicitent Cloé pour son trophée magnifique…. Elles ne sont pas rattachées mais elles sont trop prises en main pour songer à faire quelque chose. Elles ne comptent plus les bites qui les remplissent en permanence. Après quelques baffes elles sucent sans réfléchir et font au mieux. Elles passent de mains en mains. Les cinq acolytes se déchainent en riant. …»
Cloé est contente de son trophée.
Elle a hâte de la montrer à Magalie et Martine.
Elle les invite un jour pour venir prendre un verre et voir sa dernière surprise.
Magalie et Martine sont étonnées de cet appel car ça fait plusieurs mois qu’elles n’ont plus entendus parle de Cloé.
Vanessa a dit à Anna qu’elle n’avait plus de nouvelles de Cloé et avait trop peur de lui rendre visite. Néanmoins intriguées par les paroles de Cloé Martine et Magalie décident d’aller voir Cloé.
Celle-ci les reçoit dans sa propriété.
La surprise est dans le salon.
Une croix de saint André est fixée au milieu du salon et elle est occupée par une personne.
Elles la voient de dos car le devant de la croix est orienté vers le canapé ou Cloé s’assit habituellement.
Cloé leur présente son trophée de chasse.
Elles pensent qu’il s’agit de Sophie car la forme est très musclée mais lorsqu’elles passent devant et voient la femme en face elles contemplent une bodybuildeuse magnifique avec une paire de sein incroyablement haut perchés qui les regarde avec appréhension.
C’est Morgane. Souris Morgane !
Un pale sourire sort de Morgane.
Cloé prend son fouet et Morgane sourit plus.
Cloé s’approche d’elle et la pelote .vous pouvez toucher les filles c’est du ferme.
Martine et Magalie félicitent Cloé pour son trophée magnifique.
Cloé jubile. Le plus beau dit-elle c’est qu’elle est là complétement contre son gré.
Je l’ai kidnappée et je me la garde.
Martine et Magalie se demandent si c’est du lard ou du cochon n’est-ce pas que tu es bien ma prisonnière contre ton gré et que tu voudrais bien me tuer.
Les yeux de Morgane lancent des éclairs et elle hoche la tête.
Les filles se demandent quelle réaction avoir
. Cloé ne leur laisse pas le temps de tergiverser et les emmène vers les murs du salon ou sont accrochées des photos noir et blanc magnifique montrant Morgane dans des positions extrêmement suggestives et les deux filles sont allumées par ce qu’elles voient.
Ensuite Cloé libère Morgane de la croix et ne lui laisse que les menottes dans le dos.
Elle met une musique langoureuse et Morgane se place au milieu de la pièce et commence à faire une danse extrêmement sensuelle.
Elle a bien progressé depuis le départ.
Les filles sont sous le charme mais se demandent toujours si Morgane est vraiment retenue contre son gré.
Elle a l’air de kiffer son rôle et rien n’indique qu’elle n’aurait pas pu essayer de s’enfuir depuis le temps.
Enfin après la musique Morgane montre ses prouesses sexuelles aux filles en venant loger sa tête dans l’entrejambe de Cloé.
Cette dernière leur propose d’en profiter ce qu’elles acceptent avec joie.
Magalie et Martine sont émoustillées et pelotent avec vigueur les énormes seins de Morgane qui semblent faits pour ça.
Les tétons turgescents deviennent rouge vif et Morgane gémit sous les caresses.
Elle a toujours la bouche qui lèche avidement le sexe de Cloé qui halète de plus en plus vite.
Magalie s’excite et fouille le sexe de morgane avec les doigts.
Celle-ci mouille abondamment et se tortille de plus belle sous les caresses expertes.
Magalie s’enhardit et plonge sa tête dans ce sexe qui l’attire comme un pot de miel.
Morgane râle de plaisir.
Martine est aussi au comble de l’excitation.
Cloé lui prend les cheveux et la guide à son tour vers son entrejambes.
Martine remplace morgane et goute goulument au fruit que Cloé lui présente.
Une fraction de seconde Cloé s’imagine avec Martine et Magalie comme soumises.
Ça lui déclenche un orgasme de folie.
Morgane qui a la bouche libre profite que Martine est à quatre pattes la tête dans le sexe de Cloé pour lui embrasser le sexe et le cul.
Martine est au paroxysme de la jouissance.
Par la suite aucune n’est capable de se souvenir de toutes les positions qu’elles ont testées.
Mais ça restera un grand moment dans leur mémoire.
Enfin morgane reprend sa place de soumise aux pieds de Cloé et les trois filles prennent un verre. Martine et Magalie félicitent une nouvelle fois Cloé pour sa recrue.
Puis elles repartent toujours un peu circonspectes mais très excitées par ce qu’elles ont vu et fait.
Une fois les filles parties Cloé se rapproche de Morgane. Tu as été superbe. Morgane jette un œil noir mais accepte quand même le compliment.
Cloé lui dit. Maintenant on pourrait faire un deal.
Il y a deux petites poulettes blondes que je voudrais comme animaux de compagnie.
Mais gérer trois esclaves me parait difficile.
Alors je te propose de t’associer avec moi.
On aura chacune en charge notre petite chienne.
Morgane n’avait pas pensé à ça.
Elle s’imagine avec une femme tenue à la laisse réalisant tous ses caprices. Ça la trouble.
Elle regarde intensément Cloé. Où est le piège.
Cloé lui dit tu pourras profiter de la propriété tu vois que je ne manque pas de moyens et on pourrait finir par domestiquer des hommes.
Là Cloé a bien frappé. C’est un fantasme de Morgane elle se voit avec des esclaves males membrés comme il faut et répondant à tous ses désire.
Elle hoche la tête.
Cloé sait qu’elle joue gros mais elle pense à Anna et Vanessa et voudrait bien les avoir à sa botte.
Elle détache Morgane pour la première fois depuis des mois.
Morgane se rue sur elle et la gifle violement.
Elle dit je suis ok mais d’abord il faut que je me venge.
Elle fout un raclée à Cloé qui ne peut rien contre le déchainement de violence.
Puis alors que Cloé est prostrée par terre Morgane la saisi par les cheveux et lui met la tête dans l’entrejambes.
Cloé fait acte de soumission et lèche immédiatement Morgane.
Celle-ci se calme petit à petit et une heure plus tard les deux filles réconciliées se couchent dans le même lit.
Quelques temps plus tard Anna et Vanessa reçoivent une invitation de Cloé.
Elles sont perplexes. Martine et Magalie les ont prévenues que Cloé avait une nouvelle victime et elles ne savaient pas si c’était consenti ou pas.
Anna et Vanessa sont curieuses.
Finalement elles se disent qu’elles pourraient y aller car à deux elles pourront contrôler Cloé si celle-ci dérape.
Et puis Cloé s’était très bien tenue lors de la visite cher Martine.
Elles débarquent donc chez Cloé en réponse à l’invitation.
Cloé les accueille avec une grande joie.
Elle leur présente son amie Morgane. Une grande femme très musclée avec une poitrine hors norme qui rappelle quelque chose aux filles.
On se connait dit Anna à Morgane.
Celle-ci sourit et dit qu’elles se sont souvent croisées au gymnase.
Anna et Vanessa remettent enfin Morgane.
Elle a beaucoup changé. De garçon manqué elle est passée à amazone guerrière.
Les quatre filles parlent de la pluie et du beau temps. Cloé semble très assagie.
Anna et Vanessa se disent que la première impression de Martine et Magalie n’était pas la bonne car Morgane est libre et semble heureuse de son sort.
Il doit y avoir une liaison entre elle et Cloé.
Elles déjeunent ensemble et font une promenade dans la propriété l’après-midi.
Sans s’en apercevoir Anna est accaparée par Morgane qui veut lui montrer de photos dans le salon et Vanessa par Cloé qui lui parle des bons moments qu’elle ont passé ensemble et de la merveilleuse journée chez Martine.
Les deux jeunes filles sont un peu méfiantes d’être ainsi séparées mais le ton de leurs hôtes est si enjoué qu’elles ne font plus attention.
Cloé qui avait récupéré les bijoux de corps de Vanessa lui demande si elle s’en est acheté.
Vanessa répond par la négative ça coute cher et elle n’a pas eu l’occasion d’en mettre.
Cloé lui propose de lui donner à condition qu’elle les mette devant elle pour jouir une dernière fois du spectacle.
Vanessa est touchée de tant de générosité et lorsque Cloé lui montre un beau coffret contenant les bijoux elle décide de les mettre en souvenir des bon moments surtout chez Martine quand elle a cloué le bec à Anna.
Elle n‘a rien vu venir mais quelque minutes plus tard elle et ligotée et bâillonnée comme un saucisson devant une Cloé hilare.
Je te retrouve enfin ma petite chienne dit celle-ci.
Cloé sort de la pièce et laisse Vanessa seule Vanessa se traite de cloche et espère que Anna pourra faire quelque chose pour la sortir de là.
Quelques minutes plus tard Cloé revient la chercher avec Morgane qui soulève Vanessa comme si c’était une plume. Elles se rendent dans le salon ou Anna est enfermée dans la cage. Nue.
Vanessa est à son tour mise dans la cage.
Cette dernière déjà petite pour y mettre une personne oblige Anna et Vanessa à s’enchevêtrer pour pouvoir tenir.
Elles ne sont plus bâillonnées.
Vous nous libérez quand demande Anna.
Quand on décidera répond Cloé.
Morgane et Cloé tournent autour de la cage.
Elles semblent regarder une marchandise.
Laquelle te plait demande Cloé.
Morgane dit : Elles sont top toute les deux. Peut-être celle-là et elle montre Vanessa.
Ça tombe bien dit Cloé j’ai déjà bien profité d’elle. Bon c’est d’accord Vanessa est pour toi et Anna pour moi.
Anna et Vanessa se demandent de quoi il s’agit mais au fond d’elles-mêmes elles savent qu’elles étaient venues pour ça.
En fait elles attendent du sexe en position de soumises.
Ce soir-là elles sont sorties de la cage.
Elles ont les mains menottées dans le dos.
Sur l’ordre de Cloé qui a mis une musique langoureuse elles dansent de la façon la plus équivoque possible.
Morgane apprécie et sent le désir monter en elle quand elle voit les deux corps onduler et se frôler de façon suggestive.
Elle est la première à attirer Vanessa entre ses jambes.
La petite se met à genou et enfouit son visage contre le sexe de morgane.
Elle embrasse consciencieusement et sa langue devenue experte fait grimper morgane dans l’extase.
Elle tient fermement Vanessa par les cheveux et enfonce autant qu’elle peut le petit visage contre son sexe.
Cloé fait un signe à Anna qui vient aussitôt prendre la même position que Vanessa.
Cloé apprécie l’expertise d’Anna qui la chamboule immédiatement.
Martine a été une bonne éducatrice pour elle et c’est Cloé qui récolte les fruits.
Après une demi-heure de pur bonheur morgane et Cloé sont repues.
Elles s’assoient confortablement dans le canapé et ordonnent aux deux soumises de continuer entre elles.
Anna et Vanesse ne demandent pas mieux et se jettent carrément l’une sur l’autre.
Elles se retrouvent rapidement en position de soixante-neuf et s’embrassent mutuellement avec langueur.
Cloé et morgane sont sous le charme elles voient les deux corps parfaits s’enchevêtrer et se fondre en un seul orgasme continu.
Morgane remercie silencieusement Cloé de lui avoir fait connaitre ça.
C’est décidé elle est faite pour être dominatrice.
Pour morgane les jours suivants sont l’occasion de tester ses capacités de dominantes sur les filles.
Elle a un magnifique jouet qui réalise tous ses fantasmes sans hésiter et qui les vit avec bonheur.
Elle n’a jamais autant joui et aimé une femme comme Vanessa.
Quelques semaines plus tard Martine et Magalie inquiètes de ne plus revoir Anna et Vanessa demandent à Cloé si elle sait quelque chose.
Cloé leur dit que les filles sont chez elle et les invite à venir leur rendre visite.
En arrivant chez Cloé les filles sont accueillies par Cloé et Morgane.
Celle-ci est habillée et visiblement libre. Finalement elle n’était pas kidnappée par Cloé.
Elles entrent dans la maison et sont surprises d’apercevoir Anna et Vanessa nues sans aucun bondage et visiblement heureuses de leur sort.
En partant le soir Martine et Magalie sont étonnées que leurs amies aient décidées de rester avec Cloé et Morgane mais elles ne veulent pas influer sur leurs décisions.
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Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 23 : CLOÉ rencontre les handballeuses.
Extraits »… Bon dit Cloé maintenant on va passer aux choses sérieuses. A partir de maintenant tu es ma chose. Tu feras tout ce que je voudrai. Je vais penser pour toi tu n’auras à t’occuper de rien…. Elle se rue sur la gamelle d’eau….C’est difficile et dégradant de laper ainsi mais elle est trop assoiffée. Cloé met de la nourriture da sa gamelle… Pour la promenade équestre Cloé doit lui mettre un soutien-gorge très renforce pour ne pas abimer son investissement dit-elle… La cage mesure environ 1.20m de long 1 m de haut et 1 m de large. Elle tient tout juste à quatre pattes ne peut pas se retourner ni s’allonger la position est assez pénible. Cloé accroche la gamelle d’eau à un support adapté. Et la laisse jusqu’au repas. L’après-midi Cloé lui annonce qu’elle va pouvoir la montrer en public…. »
Cloé est un peu dépitée. Elle n’a plus de nouvelles de Sophie. Celle-ci ne répond plus au téléphone.
Cloé qui a de la suite dans les idées décide de pister Sophie.
Elle sait que Sophie s’entraine avec l’équipe de handball le soir au gymnase.
Ce soir-là elle entre dans le gymnase et va s’assoir sur les gradins en attendant de voir les joueuses.
Celles-ci arrivent mais pas de Sophie.
Cloé décide d’attendre et la fin de l’entrainement approche quand morgane la cheffe des handballeuses aperçoit Cloé dans son coin.
Elle jauge Cloé qui lui semble bien foutue.
Celle-ci la toise du regard.
Morgane se dit qu’elle lui ferait bien le coup des jeunettes.
Elle doit être canon à poil. Elle décide d’aller la voir de près.
Cloé voit cette géante s’approcher d’elle. Elle l’imagine à la place de Sophie.
Morgane lui demande ce qu’elle fait là. Cloé lui dit qu’elle est une copine de Sophie et qu’elle la cherche.
Morgane lui répond qu’elle ne sait pas où se trouve Sophie mais que si Cloé cherche une sportive elle peut lui en montrer.
Cloé a un sourire carnassier. Oui elle cherche une costaude pour m’amuser avec elle.
Morgane est tout à coup intéressée. Elle hésite à appeler les autres car elle n’est pas sure de garder la donzelle pour elle le soir.
Elle lui propose de se retrouver après l’entrainement à la sortie du gymnase. Cloé accepte.
A la fin de l’entrainement morgane est chaude elle se voit bien forcer cette pimbeche à lui obéir sexuellement.
Cloé est tout sourire. Elle propose à morgane de la suivre pour aller prendre un verre chez elle.
Morgane est ferrée. Elle suit la voiture de Cloé jusqu’à la propriété de cette dernière.
Morgane est sidérée par le luxe de la propriété de Cloé.
Celle-ci la prend par la main et lui fait faire le tour du propriétaire.
Morgane est admirative et elles se retrouvent dans un salon ou Cloé leur sert deux verres d’un cocktail très relevé.
Morgane est aux anges et va pour se jeter sur Cloé quand celle-ci lui dit.
Attend on va aller au sous-sol tu vas voir ma salle de sport tu vas kiffer.
Morgane hésite elle culbuterait bien la donzelle maintenant mais elle est quand même curieuse de voir la salle de sport.
Morgane émet un sifflement admiratif devant les accessoires de la salle de sport.
Cloé lui fait le tour du propriétaire.
Elle propose à morgane de tester les différents agrès.
Arrivées aux espaliers Cloé demande à morgane de se mettre dos aux espaliers et de se tenir par les mains le plus haut possible.
Elle caresse le ventre de morgane en même temps.
Celle-ci commence à être sérieusement excitée et fait ce que Cloé demande.
Je peux te bander les yeux dit celle-ci en caressant les seins de morgane.
Vas-y. Cloé lui met un bandeau tout en se frottant à Morgane.
Un dernier truc et je m’occupe de toi dit Cloé.
Morgane attend.
Elle sent que Cloé monte sur un tabouret juste à côté d’elle.
Morgane se dit je suis trop grande pour elle avec mes 1m85.
À ce moment elle sent simultanément deux objets métalliques contre ses poignets.
Avant qu’elle comprenne les menottes se sont refermées. Elle veut lâcher la barre de l’espalier et baisser ses bras.
La chaine qui relie les menottes passe autour de la barre et elle ne peut pas baisser les bras.
Détache moi connasse crie-t-elle.
Cloé lui répond tu rigoles on va passer du bon temps nous deux.
Morgane essaye à l’aveugle de donner un coup de pied vers Cloé. Son pied rencontre le vide. Elle recommence.
Une menotte se referme sur sa cheville au moment où elle veut reculer le pied. Puis elle sent que sa jambe est tirée sur le côté.
Elle résiste mais peu à peu Cloé gagne du terrain.
Au bout de quelques minutes la jambe de morgane est tendue sur sa droite.
Elle est en équilibre sur sa jambe gauche quand soudain une deuxième menotte se referme sur sa cheville droite. La jambe est tirée au maximum et maintenant le poids de morgane repose sur les menottes des poignets.
C’est trop douloureux et elle se maintient à une barre d’espalier avec ses mains.
Un collier est passé autour de son cou. Elle rue mais a peu d’espace pour ça.
Le collier est tiré des deux côtés et finalement elle a le cou immobilisé.
Elle sent deux mains s’affairer sur ses cheveux. Cloé lui fait une queue de cheval.
La queue de cheval est tirée vers le haut et fixée à l’espalier.
Morgane est complémentent immobilisée.
Une pince à linge est fixée sur son nez.
Elle doit respirer par la bouche.
Cloé dit alors. Maintenant je vais te mettre un bâillon tu vas ouvrir grand la bouche ou tu ne respireras plus.
Morgane hurle et ferme obstinément la bouche mais elle doit respirer et petit à petit le bâillon boule s’insère dans sa bouche.
Au moment où elle va suffoquer elle ouvre grand la bouche pour aspirer de l’air. Le bâillon pénètre de force et est solidement attaché.
Elle croit qu’elle va mourir asphyxiée mais la pince à linge est ôtée.
Elle peut enfin reprendre péniblement son souffle.
Cloé lui enlève le bandeau.
Tu vois qu’on peut s’amuser toutes les deux ici.
Morgane jette un regard venimeux. Voyons si c’est joli en dessous dit Cloé.
Elle sort de la pièce et revient avec un cutter.
Morgane panique.
T’inquiète pas je ne vais pas gâcher la marchandise dit Cloé en souriant. Elle taillade les vêtements de morgane qui en quelques minutes est nue comme un ver.
Bon début dit Cloé.
Elle relâche un peu la tension des cordes qui immobilisent se jambes et morgane peut enfin se reposer sur ses jambes.
Bon il est tard on se reverra demain. En attendant mon retour fait de beaux rêves.
Elle quitte la pièce en éteignant l’éclairage.
Morgane panique elle est immobilisée come une conne chez une folle et n’a pas l’intention de passer la nuit ici…
La lumière s’allume.
Cloé entre dans la pièce et lance un joyeux salut ma chérie bien dormi.
Morgane enrage. Elle est lessivée et à une envie de pisser pas possible.
Cloé voit qu’elle se tortille. Elle sort de la pièce et revient avec un petit pot et le place entre les jambes de morgane.
Vas-y dit-elle si tu pisses par terre tu vas le regretter.
Morgane qui n’en peut plus se laisse aller à sa plus grande honte.
Bon dit Cloé maintenant on va passer aux choses sérieuses. A partir de maintenant tu es ma chose. Tu feras tout ce que je voudrai. Je vais penser pour toi tu n’auras à t’occuper de rien.
Morgane rue mais ça ne sert pas à grand-chose.
Cloé sort de la pièce et revient avec du matériel.
Morgane voit avec crainte que c’est du matériel bdsm.
Au bout de quelques minutes elle est à quatre pattes. Trois barres d’écartement l’empêche de se relever de ruer ou de lever les bras.
Elle peut juste marcher à quatre pattes avec très peu d’amplitude.
Cloé a accroché une laisse au collier et lui dit. Maintenant la douche et le petit dej tu dois savoir faim.
Morgane râle mais les coups de fouets ne sont pas retenus et les fesses violacées elle finit par accompagner Cloé comme un petit toutou.
Elle entre à quatre pattes dans la douche italienne et Cloé la frictionne vigoureusement. Son sexe n’est pas épargné.
Puis sans la sécher Cloé la conduit jusqu’à la cuisine.
Là, une gamelle pour chien est posée dans un coin. Une gamelle d’eau est juste à côté.
Je vais t’enlever le bâillon si tu ne parles et ne crie pas sinon c’est le fouet et pas de petit déj et bien sûr je remets le bâillon.
Morgane ne dit rien mais lorsque Cloé lui ôte le bâillon elle se met à crier salope détache moi tout de suite.
Les coups pleuvent sur tout le corps et le bâillon est replacé.
Cloé attache la laisse à un radiateur et prend son petit dej en regardant distraitement Morgane.
Tu es vraiment bien foutue dit-elle on va passer du bon temps ensemble. Ton corps est fait pour être enchainé tu feras une esclave superbe.
Morgane l’ignore mais la faim et surtout la soif commencent à la tenailler. Cloé quitte la cuisine et laisse morgane seule à quelques centimètres de l’eau et de ce qui semble être des flocons d’avoine.
Quelques minutes après Cloé passe la tête par la cuisine et dit. Je sors à plus tard ma chérie.
Morgane est désespérée. Elle finit par s’endormir sur le carrelage. Finalement c‘est plus agréable que d’essayer de dormir contre l’espalier.
Un bruit et c’est Cloé qui s’annonce.
C’est moi ma chérie tu as bien réfléchit. Il va être midi.
Si tu veux manger et boire il faut me promettre d’être sage.
Morgane la regarde méprisante. Alors ? reprend Cloé.
La soif est trop forte et morgane hoche la tête.
Le bâillon est enlevé.
Cloé lui dit en même temps tu ne parles que si je t’en donne l’ordre.
Morgane opine. Elle se rue sur la gamelle d’eau.
C’est difficile et dégradant de laper ainsi mais elle est trop assoiffée.
Cloé met de la nourriture da sa gamelle. Ça se présente sous forme de bouchées.
Morgane finit par manger et terminer la gamelle.
Maintenant je veux te voir de près et bien exposée dit cloé
Elle détache la laisse et emmène morgane derrière elle. Celle-ci doit s’évertuer pour suivre le rythme.
Arrivées dans le salon Cloé fait coucher morgane sur le dos sur la table du salon.
Morgane doit faire des contorsions dans tous les sens pour y arriver, motivée par les coups de fouets qui pleuvent. Elle est déjà bien marquée.
Etape par étape Cloé lui attache les bras et les jambes aux pieds de la table.
Elle attache aussi les genoux pour lui faire écarter les jambes.
Enfin elle attache la queue de cheval et morgane a la tête immobilisée et ne peut que regarder le plafond.
Cloé admire son œuvre. Tu es vraiment musclée.
Tu as bien fait de me convaincre de t’inviter.
En même temps elle fouille le sexe de morgane sans ménagement.
Il faudra qu’on fasse une épilation définie dit-elle.
Elle pince le bout des seins de morgane suffisamment fort pour que celle-ci geigne.
Bon on va voir si tu es bonne dit Cloé. Elle lèche le sexe de morgane qui se contracte.
Voyant ce refus Cloé va chercher un vibromasseur et le pose sur le clitoris de morgane. Celle-ci essaye de ne pas penser aux vibrations qui excitent son clitoris mais lorsque Cloé insère un gros gode et lui fait faire des va et vient morgane sent de la chaleur monter de ses reins contre toute attente.
Son souffle devient plus fort et Cloé le remarque.
Elle continue le travail et finalement morgane ne peut s’empêcher de succomber à un orgasme.
Bien ma chérie tu me plais. Dit Cloé qui n’arrête pas pour autant de fouiller morgane.
Celle-ci sent que ça repart. Puis après un temps infini pour morgane qui est en feu Cloé lui applique sur la bouche un bâillon qui possède un mini gode qui se met dans la bouche et un joli gode qui se dresse droit au-dessus du visage de morgane.
Cloé scotche le vibro en fonctionnement sur la cuisse de morgane la tête du vibro bien positionnée sur le clitoris et vient chevaucher le gode sur la tête de morgane.
Elle dit aujourd’hui tu n’as pas le droit de me brouter mais t’inquiètes pas tu te rattraperas.
Après un bon moment Cloé se retire. Mais elle laisse le vibro agacer morgane qui sent qu’une nouvelle fois elle va partir.
J’ai changé les piles ne t’inquiètes pas ça va tenir encore au moins une heure.
A toute ma chérie et elle quitte le salon laissant Morgane le gode toujours érigé sur sa tête et le vibro en fonctionnement.
Un peu plus tard Cloé revient.
Bon tu es pas mal mais il faut que je te vois bien debout.
Tu vas faire une belle statue dans l’entrée.
Elle libère en partie morgane qui se retrouve bientôt les mains menottées dans le dos la laisse du collier accrochée à une rambarde d’escalier.
Elle doit se tenir debout presque sur la pointe des pieds la tête face à l’entrée.
Très bien lui dit Cloé tu feras sensation lorsque des invités viendront ici. Morgane est figée c’est quoi ce délire se demande-t-elle.
Le repas du soir est plus tranquille. Morgane mange dans sa gamelle et Cloé n’a pas beaucoup d’occasions de manier le fouet.
Il est l’heure de dormir dit Cloé.
Elle met un deuxième collier à morgane. C’est un collier anti-aboiement très efficace et ne t’avises pas de parler ou crier car ça frite pas mal car il est programmé sur apprentissage dit Cloé.
Elle emmène morgane toujours à quatre pattes dehors. Vers une grande niche à chien.
Dans la niche il y a une couverture et Cloé attache le collier de morgane à une chaine reliée à un solide piquet elle sécurise le tout avec un cadenas.
Bonne nuit ma chérie demain on commence le sport.
Morgane est désespérée elle se demande comment elle va sortir de là. Elle finit par s’endormir après avoir pisser comme une chienne.
Le lendemain morgane fait la connaissance de la carriole et aidée par des coups de fouets non simulés elle promène Cloé pendant plus d’une heure.
Ensuite elle est promenée dans différents endroit de la maison et Cloé s’en sert comme déco.
Debout, à genou, les jambes écartées à l’extrême dans des positions suggestives qui amusent Cloé au plus haut point. Le repas de midi se passe sans coups de fouet.
L’après-midi morgane est amenée dans la salle de sport.
Cloé lui explique. Je veux que tu gardes la forme et même que tu sois plus musclée.
Pour ça j’ai programmé les matériels. Tu dois réaliser les nombre de répétitions qui sont programmées sur chaque appareil.
Lorsque tu auras fini tu te mettras ici.
Elle lui montre un point au centre de la pièce.
Et tu te mettras ça.
Elle montre un ensemble de quatre menottes qu’elle lui fixe aux poignets et chevilles. Elle défait le reste des liens sauf le collier anti aboiements.
N’essaye pas de sortir la porte est blindée. Si tu fais bien tes exercices tu pourras manger ce soir sinon c’est un coup de fouet par répétition manquante sur chaque appareil.
Si tu ne remets pas ça elle montre les menottes je ne t’ouvre pas la porte. Cloé lui souhaite un bon entrainement et quitte la pièce.
Quelques secondes après un clic se fait entendre les quatre menottes se sont déverrouillées certainement pilotées à distance.
Morgane est enfin libre.
Elle se rue vers la porte pour tenter la résistance.
Rien n’y fait.
Alors elle décide de tout casser pour essayer de trouver une barre de fer ou quelque chose d’équivalent pour défoncer la porte.
Elle va vers les appareils et détruit tout ce qu’elle peut.
Pendant deux minutes elle massacre deux appareils et va vers le troisième quand la lumière s’éteint.
Presqu’aussitôt le courant est coupé dans les appareils.
Elle est dans le noir absolu.
Elle cherche à tâtons les appareils suivants mais elle prend conscience de l’inutilité de ses actions.
Elle s’assoit en tailleur et attend.
Elle attend pendant des heures et aucun bruit ne se fait entendre.
Elle commence à avoir soif et à être fatiguée .elle s’endort sur le sol.
Elle dort mal et quand elle se réveille sa gorge est sèche comme un parchemin.
Toujours aucun bruit. Elle crie pour se faire entendre et insulte autant qu’elle peut Cloé en lui promettant mille morts quand elle la rattrapera.
Le temps passe très lentement elle a l’impression d’être là depuis des jours.
Elle ne veut pas mourir de soif et appelle Cloé.
Ok je me calme j’ai soif s’il te plait.
Une voix se fait entendre derrière la porte.
Tu boiras quand tu auras mis tes menottes.
La lumière s’allume. Morgane va tambouriner à la porte et essaye vainement de la défoncer. Rien n’y fait.
Elle veut bluffer et fait semblant de verrouiller les menottes et crie ça y est j’ai mis les menottes.
Pas de réponses.
Une bonne heure passe morgane ne tient plus de soif et de rage.
Elle finit par fermer les menottes.
Aussitôt la porte s’ouvre.
Cloé entre le visage mauvais, le fouet à la main.
Elle fouette longtemps morgane qui se tortille comme un ver pour essayer vainement d’esquiver les coups.
La douleur est intense et des stries rouges et bleues sillonnent son corps.
Piété dit-elle en pleurant.
Cloé s’arrête et met la laisse à morgane. Elle la tire sans ménagement vers la sortie. Direction la cuisine.
Cloé laisse morgane boire dans la gamelle. Elle lape consciencieusement pendant 10mn et à la langue en feu de faire ce geste inhabituel.
Cloé lui donne un coup de fouet. Ça suffit crie t’elle et elle la tire vers le salon ou une croix de saint André a été installée.
C’est pour toi dit Cloé. En quelque minutes morgane est écartelée sur la croix. Sa queue de cheval est accrochée en hauteur et morgane ne peut faire quasiment aucun mouvement à part bouger les yeux.
Tu vas rester là jusqu’à la remise en état de la salle de sport. Ça devrait durer huit jours dit Cloé. Morgane est trop faible pour réagir.
Elle n’est décrochée que pour une douche quotidienne et un passage aux toilettes. Cloé la nourrit à la main et lui donne à boire de la même façon.
Au bout de trois jours morgane est désespérée elle a mal partout et Cloé la frappe chaque fois qu’elle passe par là.
Alors que Cloé passe, morgane lui fait signe qu’elle veut lui parler. Cloé éteint le collier anti aboiements et lui dit tu as dix secondes. Morgane bredouille. C’est trop je t’en supplie arrête la croix je te promets de ne plus rien casser et de me taire même sans collier.
Cloé a un sourire carnassier. Et qu’est ce qui me dit que tu vas tenir parole. Je le jure dit morgane. Cloé rallume le collier et s’en va morgane pleure de dépit elle n’en peut plus.
Dix minutes plus tard Cloé repasse.
On va faire un essai.
Tu fais tout ce que je te dis et je réduis ta peine sur la croix.
Morgane essaye de hocher la tête autant qu’elle peut.
Cinq minutes plus tard elle est à quatre pattes avec les trois barres d’écartement limitant ses gestes.
Cloé est assise en face d’elle sur le canapé.
Pour commencer tu vas venir me bouffer la chatte dit Cloé.
Morgane hésite une fraction de seconde mais se décide vite Cloé serait capable de changer d’avis.
Elle essaye de bien faire même s’il elle n’a pas l’habitude. Cloé la flatte avec ses mains. Bonne petite esclave enfin tu te mets au travail.
Après un long temps morgane doit maintenant embrasser les seins de Cloé qui s’est mis nue. Les pieds les fesses le cul tout y passe. Morgane fait de son mieux.
Le repas du soir est calme alors qu’elle s’attend à rejoindre sa niche morgane est remmenée dans le salon par Cloé. Elle change de liens. Maintenant morgane a juste les mains menottées dans le dos. En plus du collier et de la laisse.
Cloé met de la musique.
Tu vas danser pour moi dit Cloé. Comme une danseuse de peep show.
Ça ne dit rien à morgane. Danses comme si tu voulais baiser comme une grosse pute dit Cloé.
Morgane essaie de faire une danse suggestive mais le résultat amuse plutôt Cloé.
Au bout de 10 minutes celle-ci lui dit d’arrêter le massacre et la fait mettre à genou à ses pieds.
Cloé appuie sur un bouton et un tableau mural se surélève pour laisser place à une télévision. Prend en de la graine dit Cloé et elle lance la lecture d’une prestation de gogo danseuses. Morgane regarde avec un maximum d’attention.
Tous les soirs tu t’entraineras à ça et tu me feras une petite démo dit Cloé.
Morgane opine du chef sans quitter l’écran des yeux. Les trémoussements s de la fille de la télé finissent par l’exciter.
Cloé est aussi excitée.
Cette nuit-là se passe dans le lit de Cloé.
Morgane est écartelée sur le dos et Cloé la chevauche sauvagement.
Alternant les facesitting avec des coups de gode ceinture.
Les deux filles y trouvent leur compte. C’est la première fois depuis longtemps que morgane s’endort sans être malheureuse.
Le lendemain les entrainements reprennent.
Une heure de carriole une demi-heure de marche dans la piscine et les répétitions dans la salle de gym l’heure du repas est vite atteinte.
Un soir sur deux se passe dans la chambre de Cloé.
Les après-midis sont consacrées à l’éducation musicale de morgane et à des tests de bondage décoratifs qui passionne Cloé.
Morgane prend toutes les positions jusqu’aux plus salaces sans rechigner. Elle en a pris son parti et attend sa chance de pouvoir renverser les choses. De 17 à 18h30 retour dans la salle de gym pour faire des séries.
Petit à petit morgane se doute que Cloé lui fait ingérer des aliments qui donneraient une attaque à un contrôleur anti dopage.
Elle prend du muscle partout et sa silhouette commence à ressembler à une body buldeuse. Ça ne lui déplaît pas forcement même si elle trouve que sa poitrine devient trop petite par rapport au reste.
Malgré tout Cloé est très sévère et manie toujours le fouet à la moindre occasion.
Cloé aussi trouve que la poitrine de morgane est le petit bémol de son corps d’amazone.
Elle prend contact avec des connaissances peu recommandables et obtient ce qu’elle voulait. Un jour elle dit à morgane qu’elles vont sortir.
Morgane est étonnée.
On va dans une clinique pour te faire une poitrine de ouf dit Cloé.
Morgane est effrayée. Je te préviens ils sont un peu roumains et ne poseront pas de questions s’ils te voient ligotées comme un saucisson.
J’ai payé une blinde pour ton opération. Ne me fait pas regretter.
En effet morgane voyage dans le coffre de Cloé et est prise en charge par des gens masqués qui ne posent aucune question.
Un chirurgien vient la regarder et la palper il fait des croquis et montre des projections de la poitrine future à Cloé sans jamais adresser la parole à morgane ou lui montrer de croquis.
L’opération se passe et le lendemain morgane est effarée de voir deux ballons de foot trôner sous des bandages à la place de sa poitrine.
Elle passe quelques jours dans la clinique. Les bandages sont enlevé elle n’a pas de miroir et ne peut pas baisser la tête mais elle comprend qu’elle a une masse énorme sur ses pectoraux.
Retour à la maison de Cloé.
Cloé l’accompagne jusqu’à une chambre avec un grand lit à baldaquin.
Cloé installe morgane sur le lit en prenant bien soin de lui attacher les quatre membres aux montants métalliques et solides du baldaquin.
Pendant quelques jours Cloé est aux petits soins pour morgane.
Au bout d’une bonne semaine Cloé décide que morgane est suffisamment rétablie pour reprendre leurs activités.
Elle attache les mains dans le dos de morgane et avec la laisse reliée au collier elle la fait venir dans une salle de bain munie d’un miroir en pied.
Morgane est sidérée et perplexe.
Elle constate que sa nouvelle poitrine est énorme ferme très haute et ses tétons pointent directement vers l’avant.
Elle se dit qu’elle pourrait poser deux verres de cocktail dessus sans que ça ne bouge. Lorsqu’elle marche les seins ballottent à peine.
Elle est oblige de cambrer la poitrine pour pallier le déséquilibre nouveau ce qui fait encore plus jaillir sa poitrine agressive.
Cloé est très contente. Tu vois encore un peu de muscle et tu seras parfaite.
Les entrainements reprennent. Pour la promenade équestre Cloé doit lui mettre un soutien-gorge très renforce pour ne pas abimer son investissement dit-elle.
Cloé multiplie les séances de poses dans toutes les positions et avec une imagination débordante sur les liens. A chaque fois elle prend des photos et bientôt les murs du salon sont ornés de nombreuses photos de grande taille en noir et blanc présentant morgane dans des positions de soumission ou de défi.
Morgane est un peu fière même si elle cherche toujours le moyen d’échapper à cette furie. Mais Cloé est particulièrement vigilante et aucune occasion ne s’est présentée.
Un tatoueur vient un matin et lui tatoue « trophée de chasse de Cloé » sur le pubis.
Un matin en suivant Cloé dans le salon elle y voit une grande cage pour animaux dans laquelle Cloé la fait entrer
. Une fois la porte de la cage refermée Cloé lui enlèves ses liens à travers les grillages.
La cage mesure environ 1.20m de long 1 m de haut et 1 m de large.
Elle tient tout juste à quatre patte ne peut pas se retourner ni s’allonger la position est assez pénible.
Cloé accroche la gamelle d’eau à un support adapté. Et la laisse jusqu’au repas.
L’après-midi Cloé lui annonce qu’elle va pouvoir la montrer en public.
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Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 21 : CLOÉ
Extraits « … Cloé et les deux couples sont stupéfaits. Une magnifique jeune femme entièrement nue avec un collier de chien vient de se coller à leur copine Sophie. … Comment ça dit Sophie. Si je gagne tu es mon esclave jusqu’à la fin du weekend end dit Cloé sérieuse… Un lien de cuir et attaché à la queue de cheval et relié au dos du corset forçant Sophie à lever exagérément la tête. Son regard furibond et son corps athlétique mis en valeur sont magnifiques. Heureusement qu’elle est bien attachée se dit Cloé rêveuse. Un plug de bonne taille terminé par une queue de cheval lui est inséré…. Plus vite dit Cloé. Sophie accélère le pas. Le fouet claque Sophie trotte. Le fouet claque et Cloé incite Sophie giddap ! Sophie court le plus vite possible. La carriole est légère mais avec le poids de Cloé ce n’est pas si facile…»
Samedi matin après le petit déjeuner Sophie que Vanessa colle toujours décide que les filles vont prendre une douche.
Elles entrent ensemble dans la douche et Sophie se fait laver et lécher longuement par Vanessa.
Puis après s’être habillée Sophie emmène Vanessa jusqu’au garage ou elle lui dit de monter à l’arrière de sa voiture et de se baisser.
Vanessa panique. Elle va m’emmener où ? Mais elle obtempère craignant une raclée.
Le voyage est court.
Vanessa ne voit rien. Lorsque la voiture s’arrête Sophie ouvre une vitre et dit à Vanessa tu restes dans la voiture jusqu’à ce que je te siffle.
Puis elle sort.
Cloé accueille Sophie c’est une grande femme musclée très fliquée qui vit dans une magnifique villa isolée avec une grand piscine.
Deux couples sont au bord de la piscine.
Cloé voit que Sophie est radieuse.
Alors c’est quoi ta surprise demande Cloé.
Sophie lui dit : J’ai une petite chienne adorable.
Ha : dit Cloé visiblement déçue et tu l’as ramenée.
Sophie lui dit : oui. Tu vas la voir.
Sophie siffle. Aussitôt Vanessa sort de la voiture et vient se positionner à moins d’un mètre de Sophie.
Cloé et les deux couples sont stupéfaits. Une magnifique jeune femme entièrement nue avec un collier de chien vient de se coller à leur copine Sophie.
Alors qu’est-ce que tu en penses demande Sophie.
Je n’en reviens pas : Dit Cloé. Tu t’appelles comment demande telle à Vanessa.
Vanessa regarde Sophie qui opine. Vanessa : répond-elle.
Les deux couples se sont rapprochés. Les deux hommes ne peuvent cacher leur émotion avec leur maillot de bain.
Cloé dit : hé bien Vanessa, tu fais de l’effet. Mais que fais-tu comme ça ? Je suis ma maitresse : répond Vanessa. Je ne dois pas la quitter de plus d’un mètre.
Sophie exulte.
Cloé est épatée. La journée se passe lentement.
Finalement Sophie fait des jaloux.
Surtout quand elle dit à Vanessa de la satisfaire sur un transat le long de la piscine.
Cloé enrage à l’intérieur. Mais fait bonne figure.
Après le repas du soir Cloé propose de faire un poker comme d’habitude mais propose que les mises soient relevées.
Tout le monde acquiesce et ils se mettent autour de la table dans le salon dédié aux jeux.
Après plus d’une heure il ne reste plus à la table que Sophie et Cloé.
Les deux couples se sont installés sur les canapés et regardent les joueuses même si les regards sont attirés par la blonde nue qui se tient debout derrière Sophie.
Cloé a un tas de billets devant elle alors que Sophie n’en possède plus qu’une petite poignée.
Le dénouement est proche. Sophie retourne ses cartes.
Elle a un full aux as par les rois.
Cloé fait une petite grimace.
Sophie fait tapis.
Cloé hésite puis suit.
Cloé demande à Sophie si elle veut miser plus. Sophie dit qu’elle n’a plus rien sur elle.
Cloé lui dit à voix basse il te reste Vanessa. Tu peux me la jouer contre tout mon pot.
Sophie ouvre de grands yeux et va pour dire non quand Cloé avance son tas de billets et rajoute une liasse sur le tout.
Sophie se dit que l’occasion de faire un paquet de fric est trop bonne et dit : C’est quoi les conditions.
Cloé répond. Tu me la laisse jusqu’à la fin du Weekend si je gagne.
Si tu Gagnes tu empoches le tapis.
Sophie accepte avec un sourire carnassier et abat ses cartes.
Cloé hésite un peu et étale un carré de dix.
Sophie est effarée.
Cloé a un sourire carnassier et fait signe à Vanessa de venir derrière elle. Vanessa ne sait quoi faire et regarde Sophie.
Celle-ci lui fait signe d’aller derrière Cloé.
Sophie reste assise et se demande ce qui lui arrive.
Les deux couples sont épatés de voir cette belle esclave changer de main.
Mais Cloé n’en a pas fini. Tu peux te refaire si tu veux lui dit-elle.
Sophie la regarde étonnée et montre ses mains vides.
On peut faire quitte ou double. Je remets en jeu le fric et Vanessa et toi tu te mets en jeu.
Comment ça dit Sophie. Si je gagne tu es mon esclave jusqu’à la fin du weekend end dit Cloé sérieuse.
Les couples se lèvent et se rapprochent de la table.
Si je gagne tu fais tout ce que je veux dit Cloé.
Sophie ne digère pas d’avoir perdu Vanessa et veut se refaire. Jusqu’à la fin du weekend dit-elle.
Oui dit Cloé. En un coup dit elle et elle brasse les cartes. Sophie distribue. Trois cartes demande Cloé Sophie respire elle a deux paires. Une carte dit-elle.
La tension est à son comble. Les deux couple se sont rapprochés jusqu’au bord de la table. Tout le monde retient son souffle. Vanessa se demande comment ça va finir.
Cloé étale ses cartes. Brelan de neufs dit-elle pas très heureuse.
Sophie blanchit et montre se deux paires.
Un long moment se passe .le temps que Sophie digère ce qui se passe.
Debout lui dit Cloé Sophie hésite mais elle ne peut pas renier sa parole.
Elle se lève. Approche esclave lui dit Cloé. Elle approche de Cloé.
A poil lui dit-elle sèchement. Sophie regarde autour d’elle six paires d’yeux la dévisagent.
Elle redresse la tête et se déshabille entièrement.
Cloé lui dit attend là.
Elle se lève et emmène Vanessa avec elle.
Elle revient quelques instants plus tard avec une paire de menottes et un foulard.
Tourne-toi dit-elle.
Sophie se retourne et sent qu’on lui met les menottes dans le dos et le foulard est noué sur ses yeux. Elle ne voit plus rien
La chaleur est montée en flèche dans le salon.
Cloé s’adresse alors aux deux couples.
Elle est à vous faites ce que vous voulez mais ne me l’abimez pas.
D’abord interloquées les couples se rapprochent de Sophie.
Une main se pose sur un sein de Sophie puis une autre puis une main fouille son entrejambe.
On la force à baisser son torse vers l’avant.
Elle sent un sexe érigé butter contre sa bouche. Elle suce la bite pendant qu’une deuxième bite se présente par derrière.
Elle reçoit quelques petites claques sur les fesses et les seins pendant que les hommes la besogne. Elle entend Cloé lui dire.
Tu nous avais dit que tu allais nous faire une surprise c’est réussi.
Cloé s’assoit sur un canapé elle fait mettre Vanessa à genou et lui indique sa chatte. Vanessa s’exécute.
Au moins celle-là ne tape pas se dit-elle.
Pendant un temps infini Sophie est baisé par tous les bouts.
Elle suce de la bite de la chatte et même du cul.
Ses seins son douloureux à force d’être pincés pétris et malaxés.
Elle entend une voix dire on va prendre un bain de minuit.
Une main lui tint un téton et le pince en la faisant avancer.
Elle est amenée au bord de la piscine.
Puis on la laisse. Elle entend les rires et les bruits aquatiques. Après un temps qui lui parait infini elle sent que le bain est terminé.
Elle entend une voix dire on la garde jusqu’à deux heures du mat et on vous l’amène.
Top là répond une voix. La nuit de Sophie est mouvementée. Elle finit par s’endormir au pied d’un lit toujours avec son foulard autour des yeux.
Vanessa s’acquitte avec conscience de sa tâche.
Cloé est douce ce qui surprend avec son corps très musclé.
Elle est très belle et totalement épilée. Vanessa est presque jalouse.
Cloé finit par se lever et l’emmène à sa suite jusqu’à la chambre.
Là les rôles s’inversent un peu et Vanessa sent que la dure Cloé du poker fait place à une femme docile qui se plie en quatre pour lui faire plaisir.
Vanessa passe une super nuit en se disant que si elle devenait lesbienne se serait avec Cloé.
Le lendemain matin les deux filles se réveillent dans les bras l’une de l’autre. Elles font l’amour gentiment comme deux chattes avides de caresses. Puis elles se décident à se lever et aller prendre un petit déjeuner.
En arrivant dans la cuisine elles voient un papier sur la table.
Les deux couples sont partis de bonne heure et ne voulaient pas les réveiller.
Pour Cloé un petit PS précise que l’esclave est dans la salle de bains principale.
Intriguées elles se rendent dans la salle de bain sou Sophie toujours les mains menottées dans le dos est attachée par une cordelette au radiateur sèche serviette.
Cloé est la première à réagir.
Bon esclave je vais te détacher et après t’être douchée tu viendras nous servir un petit déjeuner sur la table près de la piscine.
Sophie a un œil noir mais ne dit rien.
Cloé la libère et avec Vanessa elles se rendent près de la piscine.
Là Cloé demande à Vanessa quel est le deal avec Sophie.
Vanessa raconte tout depuis les coups jusqu’à la semaine qu’elles doivent passer ensemble. Cloé est choquée mais une lueur de tueuse passe dans ses yeux.
Tu me dis qu’elle est libre toute la semaine.
Oui répond Vanessa.
Dommage que je ne possède pas d’autres accessoires que cette vieille paire de menottes dit Cloé songeuse.
Vanessa lui dit la copine de mon amie vend de tels accessoires dommage.
Cloé demande : tu crois qu’elle pourrait nous dépanner.
Vanessa hésite puis à la pensée de voir le corps musclé de Sophie avec un bondage bien serré la chauffe un peu.
D’accord je l’appelle. Elle appelle Anna qui promet d’appeler Magalie.
Magalie est surprise par l’appel d’Anna mais se laisse convaincre.
Elle promet de passer dans la matinée avec ce qu’elle a.
Sophie apporte le petit déjeuner. Conformément aux ordres de Cloé elle assiste à genou au repas des deux filles.
Puis la sonnette d’entrée retentit. Cloé va ouvrir à Magalie qui a le coffre plein de gadgets.
Cloé est enthousiasmée et achète la quasi-totalité des accessoires de Magalie.
Les accessoires sont amenés jusqu’à la table près de la piscine. Sophie qui n’a rien vu doit se coucher sur le ventre et écarter les bras et les jambes.
Cloé et Vanessa se demandent par quoi commencer. Magalie et Anna sont venues avec elles pour les conseiller.
Sur les conseils de Magalie Sophie reçoit un gros bâillon boule rouge qui lui distend la mâchoire rendant son air dur encore plus sauvage.
Un corset de vinyle est ajusté à sa taille. Les lacets sont fortement serrés et la taille de Sophie est soulignée rendant son haut musclé encore plus impressionnant. Ses seins reposent sur le haut du corset et sont littéralement jetés en avant. Un lourd collier de cuir muni de plusieurs anneaux est mis autour de son cou.
Vanessa fait une queue de cheval à Sophie.
Un lien de cuir et attaché à la queue de cheval et relié au dos du corset forçant Sophie à lever exagérément la tête.
Son regard furibond et son corps athlétique mis en valeur sont magnifiques.
Heureusement qu’elle est bien attachée se dit Cloé rêveuse.
Un plug de bonne taille terminé par une queue de cheval lui est inséré.
Elle roule des yeux furibonds mais ne peut pas empêcher l’action.
Les filles se reculent pour voir l’effet. Des pinces à tétons sont appliquées sur la poitrine déjà tendue de Sophie.
Cloé enthousiasmée fait des photos souvenirs.
Laissant Sophie piaffer dans sa tenue les filles consultent les catalogues de Magalie.
Celle-ci propose une tenue de soubrette qui fait l’unanimité.
Elle promet la livraison pour mercredi.
Cloé cède.
Puis les filles se lancent dans le shibari.
Encordé de partout le corps puissant de Sophie se prête à merveilles aux cordes qui soulignent tous ses muscles.
Il ne manque qu’un peu d’huile pour faire briller le corps de Sophie.
Nouvelle séance photo.
Puis Cloé se souvient qu’elle a dans une remise la carriole en osier que ses parents attelaient à un petit poney lorsqu’elle était petite.
Laissant Sophie encordée et attachée à un lampadaire les quatre filles vont jusqu’à la remise.
Magalie regarde dans ses catalogues les harnais de cuir qui pourraient être compatibles avec la carriole.
Elle montre des équipements à Cloé qui commande immédiatement.
Quelques autres gadgets son commandés.
Magalie notant la plastique avantageuse de Vanessa qui est toujours nue propose quelques articles à Cloé qui interroge Vanessa du regard. Celle-ci impressionnée opine du chef et les accessoires sont achetés.
Enfin Magalie et Anna se retirent laissant Cloé et Vanessa avec leur nouveau jouet humain.
C’est l’heure du repas. Sophie toujours encordée et muni de son gros collier de cuir fait le service. Les filles mangent de bon cœur.
Après le déjeuner c’est au tour de Vanessa d’être habillée.
Sur les indications de Magalie Vanessa arbore un harnais en cuir qui souligne sa fine silhouette. Ses seins sont ornés d’anneaux dorés .
Cloé lui fait une queue de cheval qui monte très haut derrière la tête.
A ses poignets et ses chevilles des bracelets dorés sont en harmonie avec les anneaux de ses seins.
Deux grandes créoles dorées pendent à ses oreilles.
Cloé est soufflée par le sex-appeal de Vanessa.
Sophie qui est à genou les bras menottés dans le dos est sidérée.
Machinalement elle fait les va et vient verticaux que Cloé lui a ordonné sur un gode de bonne taille.
Vanessa est aux anges.
Elle voit l’effet qu’elle fait aux deux filles et est presque désolée qu’il n y ai pas plus de spectateurs.
L’après-midi se passe autour de la piscine. Cloé et Vanessa se prélassent dans les transats alors que Sophie agenouillée et menottée passe de l’une à l’autre à leur demande pour prodiguer des caresses buccales sans se faire prier.
Le repas du soir se termine.
Sophie fait la vaisselle et vient s’agenouiller devant Cloé.
Sophie demande à Cloé. Bon j’ai tenu ma parole j’ai été ton esclave ce weekend end. Tu peux me libérer maintenant.
Cloé se penche vers elle et l’embrasse.
Tu as été magnifique. Tu es née pour être esclave.
C’est dommage de devoir habiller ton corps d’amazone tellement il est plus beau nu ou bondé.
Sophie accepte le compliment mais regarde Cloé avec insistance.
Cette dernière lui remet un bâillon boule bien serré et accroche une chaine au collier qui n’a pas quitté Sophie.
Elle emmène Sophie dans le salon où Elle accroche l’extrémité de la chaine à un énorme radiateur en fonte.
Tu es trop belle pour être libérée comme ça.
J’ai décidé de te garder comme esclave plusieurs jours jusqu’à ce que je décide de te libérer.
Sophie rue et se débat ses yeux furibonds lancent de éclairs elle émet des borborygmes à travers son bâillon.
Cloé sort un petite cravache et donne un coup sur les fesses de Sophie qui sursaute mais revient à la charge.
Cloé manie la cravache. Tant que tu ne te calmes pas tu en recevras dit-elle. Sophie revient plusieurs fois à la charge mais les coups maintenant bien portés commencent à lui rougir la peau.
Voyant l’inutilité de ses ruades elle finit par se calmer.
Cloé la félicite et lui dit de baiser ses pieds.
Sophie hésite mais un coup de cravache la décide.
Cloé lui dit maintenant je vais t’enlever le bâillon mais si tu dis un mot cravache et bâillon pour la nuit.
Sophie lance un regard noir. Mais lorsque Cloé lui enlève le bâillon elle ne dit rien.
Maintenant tu peux m’embrasser les pieds dit Cloé.
Sophie hésite mais finit par embrasser les pieds de Cloé. Au bout de quelques minutes Cloé lui dit plus haut.
Sophie lui lèche les mollets puis les cuisses. Puis s’enhardit vers l’entrejambe de Cloé. Qui s’ouvre un peu.
Sophie passe sa frustration sur la chatte de Cloé qu’elle lèche avec avidité.
Cette nui là les trois filles sont dans le même lit.
Mercredi dans la matinée Magalie arrive avec des colis.
Sophie attend auprès de la piscine.
Elle est à genou un manche à balai dans le dos passe par la saignée des coudes qui sont solidement attachés au manche.
Sa queue de cheval est liée au manche par un cordon en cuir très tendu qui l’oblige à tenir sa tête le plus en arrière possible.
Un lien part du milieu du manche et est attaché à un anneau qui sert habituellement pour tenir la bâche hivernale de la piscine. Elle porte le bâillon boule rouge.
Magalie apprécie le spectacle et facilite Cloé pour la présentation de Sophie.
Sophie endure la posture douloureuse mais est très fière de plaire à la spécialiste. Elle s’efforce de rester complétement immobile.
Les colis sont déballés et Vanessa va chercher la carriole qui a été dépoussiérée et graissée dans la remise.
Sophie voit arriver la carriole avec un peu d’appréhension. Ce n’est quand même pas pour moi. Elles me prennent pour un cheval.
Magalie et Cloé font lever Sophie et l’équipent du harnais de ponygirl. Les lanières de cuir sont ajustés sur tout son corps elle doit mettre des bottines noires qui lui semblent très confortable même si le talon très surélevé lui donne l’impression d’être sur la pointe des pieds.
Un mors en cuir remplace le bâillon boule.
Puis elle est attelée à la carriole.
Là elle veut protester mais les trois filles utilisant les rênes et tirant sur les lanières finissent par l’atteler.
Les brancards de la carriole sont ajustés au niveau de sa taille et désormais elle ne peut pas bouger sans bouger la carriole.
Cloé tient les longues rênes à la main et les rênes son reliées aux deux côté du mors.
Elle tire sur les rênes ce qui tire la tête de Sophie qui refuse de bouger.
Cloé prend lors un fouet de cocher des mains de Magalie et lui fait claquer le fouet sur les fesses.
La douleur est supportable mais Sophie sait que Cloé ne cèdera pas.
Rechignant elle avance et la carriole s‘ébranle. C’est plus facile que prévu pour Sophie elle s’attendait à plus de résistance. La carriole n’a que deux roues comme un petit sulky et le siège double est en osier.
Cloé passe les rênes au-dessus de la tête de Sophie et va s’installer sur le siège.
Une fois installée elle dit aller hue !
Sophie ne bouge pas mais un claquement de fouet au-dessus de sa tête la force à avancer.
Elle va tout droit ne sachant pas où aller.
Au bout de quelques mètres le mors est tiré sur la gauche.
Elle comprend et se dirige vers la gauche.
Cloé jubile et lui fait faire des changements de direction pour finalement revenir devant Magalie et Vanessa qui sont impressionnées.
C’est une bonne bête leur dit Cloé. Maintenant on va voir ce qu’elle a dans le ventre.
Et elle fait repartir Sophie. Plus vite dit Cloé. Sophie accélère le pas. Le fouet claque Sophie trotte. Le fouet claque et Cloé incite Sophie giddap ! Sophie court le plus vite possible. La carriole est légère mais avec le poids de Cloé ce n’est pas si facile. Néanmoins elle fait de son mieux.
Après quelques minutes de train d’enfer Cloé la fait ralentir.
Maintenant Sophie trotte en maitrisant bien son souffle.
Cloé l’arrête près des filles qui chacune leur tour font une promenade plus calme avec Sophie.
Au bout de près d’une heure Sophie est harassée elle ruisselle de sueur et n’en peut plus.
Cloé décide que la séance a assez duré et qu’elle recommencera chaque matin pour permettre à Sophie de garder la forme.
Sophie est dételée ses lanières sont retirées mais elle garde les mains menottées dans son dos. Les filles la dirigent vers la piscine.
Sophie reprend son souffle et attend alors que les filles déballent le costume de soubrette. Vanessa est presque vexée que le costume soit plus aux mensurations de Sophie qu’aux siennes.
Elle aurait bien joué ce rôle mais ne dit rien.
Cloé lui demande de doucher Sophie et Vanessa tirant Sophie par la laisse amène celle-ci sous la pomme de douche extérieure de la piscine et la lave consciencieusement.
Sophie ronronne sous le lavage de Vanessa qui ressemble plus à des caresses qu’a autre chose. Elle se laisse faire docilement.
Magalie montre alors à Cloé un carton contenant une tenue de soubrette à la taille de Vanessa. On ne sait jamais dit-elle. Cloé est ravie.
Sophie séchée, les filles lui font essayer la tenue de soubrette.
Ça lui va bien mais Sophie est trop musclée pour la tenue. Ses formes ne sont pas mises en valeur.
Magalie sort alors un paquet qui fait bruit métallique. Un harnais de chaines de grosse maille avec des bracelets métalliques brillant est testé sur Sophie.
Elle est splendide on dirait une combattante des arènes romaines.
Les chaines sur son corps musclé font ressortir une impression de puissance contrôlée incroyable. Les filles sont admiratives.
Deux petites chainettes partent des mamelons pour rejoindre le collier du cou en haut et deux autres vont jusqu’à l’entrejambe de Sophie ou elles sont tenus par des pinces aux grandes lèvres de Sophie.
Elle se dresse fièrement devant les trois filles voyant l’effet qu’elle leur fait.
Elle-même mouille abondamment et ça n’a pas échappé aux filles qui lui ont mis les pinces.
Vanessa est remuée mais toujours un peu jalouse que Sophie attire tous les regards.
Cloé se tourne vers elle et en souriant lui montre le paquet que Vanessa n’a pas encore vu. Elle va voir le paquet et comprend.
Ce midi c’est toi qui fais le repas dit Cloé.
Vanessa prend le paquet et file avec vers la cuisine.
Magalie et Cloé tournent autour de Sophie qui se pavane inconsciemment.
Sous prétexte de vérifier la bonne tenue des chaines les mains s’égarent de plus en plus sur la peau de Sophie.
Quand Vanessa transformée revient avec un plateau contenant un apéritif et des accompagnements elle voit les deux filles autour de Sophie la pelotant et l’embrassant et Sophie qui ronronne de plaisir
Magalie Cloé et Sophie regarde la nouvelle venue. Vanessa est superbe.
Elle a un petit tablier qui ne cache que le nombril, un porte jarretelles auquel sont accrochés des bas résille du plus bel effet. Des escarpins avec de talons de 25 cm de haut qui la force à se tenir sur la pointe des pieds.
Ses chevilles son menottées l’une à l’autre ne laissant que quelques centimètres de libres pour qu’elle fasse de tout petit pas.
Un collier autour du cou duquel patent deux chainettes qui sont clipées sur les seins.
Les poignets sont menottés l’un à l’autre et une barre passe dans son dos et passe dans la saignée de ses coudes ne lui laissant qu’une minuscule amplitude de mouvement.
Elle tient un plateau sur lequel sont placés deux verres et entre les verres les clés de ses menottes.
Elle ne peut s’empêcher d’avoir un regard envieux vers Sophie même si elle voit qu’elle-même fait de l’effet aux trois filles.
Cloé lui dit approche ! Vanessa tout sourire approche.
A genou ! ordonne Cloé. Le sourire disparait.
Elle s’agenouille avec difficulté en tenant toujours le plateau devant elle.
Cloé prend les clés et les jette dans la pelouse.
Puis elle prend les deux verres et en donne un à Magalie.
Pose ce plateau et embrasse mes pieds dit-elle. Vanessa rougit mais s’exécute immédiatement.
Cloé s’empare du petit fouet de cocher et lui donne trois coups sur les fesses.
Vanessa a les larmes aux yeux mais continue à lécher les pieds de Cloé.
Tu vas nous servir à table et après la vaisselle tu reviendras ici et tu te mettras dans cette position jusqu’à mon retour.
Vanessa opine en continuant à lécher.
Aller lèves toi et vas-y. Vanessa se tortille pour se relever et part à tous petits pas vers la maison.
Cloé et Magalie boivent leurs verres en devisant sur la grâce féline de Sophie.
Celle-ci est aux anges.
En plus la petite peste en a pris pour son grade.
On y va finit par dire Cloé elle prend la laisse et entraine Sophie derrière elle.
Le repas est bon. Vanessa les yeux rouges sert le mieux possible. Elle nourrit Sophie à la fourchette car Sophie est toujours menottées par derrière.
A la fin du repas Vanessa fait la vaisselle puis sort de la maison pour se diriger vers la piscine.
Magalie prend congé des filles en félicitant Cloé pour ses gouts et Sophie pour son superbe corps. Cloé remercie Magalie pour les accessoires et la raccompagne.
Restée seule avec Sophie elle lui demande si elle ne lui en veut pas trop de l’avoir mise en esclave au-delà du pari.
Sophie réfléchit et dit qu’elle lui en veut quand même. Cloé lui propose alors de la libérer. Sophie réfléchit et dit si tu veux on peut continuer encore un peu.
Cloé reste silencieuse. Il lui semblait bien que Sophie kifait certains moments de sa situation mais au point t’en redemander.
D’accord répond-elle. Tu vas manger sévère.
Sophie fait sa bravache. Pourquoi tu as d’autres idées pour moi.
Cloé réfléchit à toute allure. Oui mais ça va être plus hard.
Sophie ne répond rien mais une grosse chaleur vient de son bas ventre.
En attendant tu vas venir me brouter la chatte dit Cloé de but en blanc.
Tu m’as bien chauffée tout à l’heure ma petite pouliche.
Sophie vient lentement s’agenouiller la tête dans les cuisses de Cloé.
Vanessa enrage. Elle n’a aucune idée du temps qu’elle a passé la tête contre le carrelage de la piscine.
Cloé l’a oublié.
Tout ça pour cette mastoc qui parade comme un cheval de cirque.
Elle ne peut cependant pas s’empêcher de revoir le corps musclé de Sophie tirer avec ardeur la carriole et suivre ses mouvements de poignets sur les rênes.
Dominer cette amazone lui a fait prendre un pied pas possible.
Cloé arrive tranquillement.
Vanessa ne bouge pas d’un iota.
Cloé s’assoit sur un transat et regarde Vanessa qui ne bouge toujours pas et n’ose pas regarder de son côté.
Viens là dit Cloé. Vanessa s’approche d’elle en restant sur ses genoux.
Alors on est jalouse de Sophie dit Cloé.
Vanessa ne répond pas. Une petite claque sur les fesses et Cloé dit j’attends ta réponse.
Oui dit Cloé elle est trop belle et vous n’aviez d’yeux que pour elle.
Je ne t’appartiens pas dit Cloé par contre toi tu m’appartiens.
Vanessa ne répond rien Cloé dit .On dit oui maitresse. Oui maitresse répond Vanessa un peu soulagée d’intéresser enfin Cloé.
Bon va chercher tes clés dans la pelouse. Après tu me rejoindras on a du travail pour faire le grand jeu à Sophie.
Vanessa se demande ce que c’est que ce grand jeu mais va, toujours à genou, dans la pelouse vers l’endroit où se trouvent les clés.
Quand Vanessa revient après avoir retrouvé les clés elle rencontre Cloé qui lui dit de la suivre.
Elles descendent dans le sous-sol que Vanessa ne soupçonnait pas.
Une porte dérobée s’ouvre sur un escalier qui mène à un couloir possédant plusieurs portes.
Cloé ouvre l’une d’entre elle. Elle donne sur une salle de sport bien équipée. Tapis, rameurs, espaliers barres fixes etc.
Mais elle ne jette pas un œil à tout ça car Sophie ruisselante de sueur est suspendue par les mains à une barre de traction.
Elle touche le sol à l’extrême pointe de ses pieds mais ne peut pas se reposer dessus.
Elle doit se maintenir à la seule force des bras.
Deux pinces mordent ses tétons et une chainette est tendue entre les tétons et la barre.
Sophie ne peut pas lâcher au risque de s’arracher les tétons déjà bien irrités par la tension extrême.
Sophie est extrêmement concentrée et Vanessa ressent la douleur qu’elle doit supporter.
Ca n’est plus soft mais là c’est difficile à voir.
Cloé fait le tour de Sophie.
Celle-ci n’a pas de bâillon.
Cloé dit qui commande ici.
Sophie répond c’est Cloé.
Cloé lui donne un coup de cravache. Maitresse Cloé.
Maitresse Cloé se reprend Sophie.
Et qui est une esclave obéissante.
C’est moi maitresse Cloé répond Sophie.
Bien dit cette dernière. Maintenant on va jouer à un jeu toutes les trois.
Elle enlève les pinces au grand soulagement de Sophie et de Vanessa qui est subjuguée.
Puis Cloé menottes les mains de Sophie dans le dos et fait pareil avec Vanessa qui ne veut pas subir les foudres de Cloé et reste silencieuse.
Cloé les met face à face sur le tapis central qui doit faire 10M2 voilà celle qui met l’autre hors du tapis a gagné.
La perdante aura un gage qui durera tant que je l’aurai décidé. Vanessa est affolée. Sophie est bien plus costaude qu’elle. Sophie la regarde durement.
A mon top. Allez !
Sophie se rue vers Vanessa qui parvient à esquiver le choc frontal.
Pendant quelques secondes Vanessa parvient à éviter Sophie comme un toréador avec un taureau.
Cependant Sophie finit par l’acculer dans un coin du tapis et l’éjecte durement.
Vanessa tombe sans se faire mal.
L’impact du corps de Sophie lancé l’a déjà bien meurtrie.
Perdu lui lance Cloé. A partir de maintenant je veux que tu me broute le minou en permanence quoi que je fasse même si je bouge. Sinon c’est la cravache.
Vanessa ne réfléchit pas et vient se mettre à genoux devant Cloé et lui embrasse goulûment la chatte.
Bien dit Cloé. Et toi Sophie on n’en a pas fini.
La soirée est difficile pour Sophie qui doit subir des écartèlements mises en tension et coups de fouets jusqu’à ce que Cloé soit fatiguée.
Vanessa toujours à quatre pattes ou à genou se colle en permanence à Cloé pour la brouter.
Finalement Cloé va se coucher.
Sophie est attachée en croix face au lit de Cloé.
Ça ne va pas être facile de dormir pourtant elle est rompue.
Vanessa colle toujours Cloé et se couche sur le ventre la tête entre les cuisses de Cloé son gage n’étant toujours pas levé.
Magalie a promis à Cloé de trouver une idée plus hard pour ses esclaves.
Celle-ci l’a appelé hier soir entre deux séances. Malheureusement elle n’a pas vraiment d’idée.
A ce moment-là elle jette un œil à Tristan qui lui fait sa gâterie orale du petit déj le sexe toujours dans sa cage.
Claire se pointe à ce moment avec Frédérique.
Un éclair traverse Magalie et si on lâchait nos deux bites ambulantes sur les esclaves bien entravées.
Ça pourrait être valable. Elle en parle à claire qui est ok Tristan ne dit rien mais jubile ça fait 4 jours qu’il n’a pas pu ne serait-ce que bander il est prêt à tout.
Cloé est ravie de l’appel de Magalie. Elle les attend à la maison.
Joyeuse elle harnache Sophie qui a les yeux rougis par le manque de sommeil et la peau commence à être multicolore avec les coups qu’elle a reçu.
Ses seins sont particulièrement sensibles après la torture d’hier soir.
Vanessa les a accompagnées jusqu’à la remise car elle est toujours gagée.
Cloé lui dit que le gage est suspendu pour la promenade mais attache la laisse qui équipe désormais Vanessa à la carriole.
Elles partent en promenade équestre.
Cloé est très dure avec Sophie. Elle la pousse à bout et les coups de fouets fusent.
Après une demi-heure alors que Sophie peine à tenir debout la promenade s’arrête Sophie est dételée déharnachée et conduite à la pomme de douche ou elle est fixée pas la laisse le temps qu’elle arrête de suer avant d’être lavée.
Vanessa a repris son gage.
Magalie s’annonce et Cloé va à sa rencontre.
Magalie descend de la voiture avec deux hommes ou plutôt un homme et une grande femme qui sont nus tous les deux.
Cloé pensait que Magalie apporterait deux portes chibres bien montés.
Elle est un peu déçue. Quand la grande fille se retourne vers Cloé celle-ci a un choc.
Cette fille arbore un énorme chibre tendu qui contraste avec sa poitrine opulente.
En plus des grands bijoux de seins et de nez sont son unique tenue.
Cloé rêve de voir Sophie avec de tels bijoux.
L’homme qui est aussi nu est un grand gaillard qui arbore aussi un chibre énorme.
Tout cela laisse Cloé rêveuse.
Elle n’aurait rien contre une partie à quatre avec les trois personnes qu’elle a en face d’elle.
Alors qu’en penses-tu. dit Magalie. Cloé la félicite et s’approche pour voir les portes chibres de près.
Formidable dit-elle. On va préparer les filles.
Sophie est lavée séchée et emmenée dans le salon.
Là Cloé l’attache à quatre pattes au milieu de la pièce.
Les trois barres d’écartement aux pieds et mains et une reliant le tout l’empêchent de faire tout mouvement.
Sa queue de cheval est tirée par un cordon qui l’oblige à se cambrer et la tête est à la verticale.
Elle n’est pas bâillonnée mais a un écarteur de bouche qui l’oblige à avoir la bouche béante.
Elle a une cagoule aveuglante.
Vanessa est toujours dans l’entrejambe de Cloé.
Une fois Sophie préparée les deux garçons font leur entrée .Ils ont pour ordre de ne pas être tendres avec Sophie.
Soudain ils se déchainent.
Sophie prend deux claques sur les joues et une énorme bite pénètre sa bouche.
Suce la bien lui dit Cloé. Sophie s’exécute.
Une claque sur les fesses la fait sursauter elle sent aussitôt un gourdin palpitant la prendre par derrière.
Pendant une demi-heure elle est prise par devant derrière elle craint pour son cul mais elle sent qu’on lui insère du lubrifiant avant qu’elle soit littéralement défoncée par un des hommes.
Vanessa entend mais ne peut pas voir ce qui se passe elle est toujours en train de brouter Cloé qui mouille come une fontaine.
Puis à un moment Cloé repousse Vanessa et dit aux deux hommes c’est son tour maintenant.
Vanessa se retourne et est effarée. Au début elle ne voit que les bites monstrueuses puis elle a le temps de voir que Frédérique a tous les attributs d’une femme avant d’être forcée dans la bouche et dans la chatte.
Soit à la hauteur Vanessa di Cloé
Vanessa y met tout son cœur même si les assauts sont incroyables.
Elle ne sait plus si c’est la douleur ou le plaisir mais finalement elle ne peut plus compter ses orgasmes et le nombre de décharges des deux gaillards infatigables.
Enfin la ruée se calme.
Vanessa s’écroule par terre mais est rappelle à l’ordre par Cloé et elle retourne lui bouter la chatte à quatre pattes.
Sophie est lessivée.
Elle a mal partout mais en même temps elle n’a jamais sautant joui de sa vie. Et elle se sent bien attachée comme ça devant un paquet de monde.
Cloé annonce la fin. Voilà les filles votre temps d’esclave est bientôt finit. Allez-vous laver et vous mettre en tenue pour nous faire un bon repas. La dernière épreuve sera après le repas.
Vanessa détache Sophie et elles vont ensembles vers la salle de bains. Au passage Sophie voit enfin ses bourreaux. Elle est stupéfaite par l’apparence de Frédéric et ses bijoux de corps qui la font rêver.
Le repas se passe dans la salle à manger. Vanessa à revêtue son costume de soubrette et Sophie ses chaines d’esclave gladiatrice. Tristan est subjugué par ce bel animal.
Après le repas Magalie et ses deux acolytes se retirent après avoir promis à Cloé de se revoir plus souvent.
Les trois filles se retrouvent seules. Cloé les invite à enlever leur tenue ce qu’elles font un peu à regret même si les dernières heures ont été particulièrement plus dures que ce qu’elles auraient pu penser.
Cloé leur dit qu’une véritable esclave doit arborer en permanence les signes de sa condition. Et c’est le dernier test qu’elle veut leur faire passer si elles l’acceptent. Les deux filles se regardent sans comprendre.
A ce moment-là Cloé va vers la porte de la maison et revient avec une femme qui tient une grosse mallette du genre mallette médicale.
C’est une pro du piercing dit-elle en présentant la femme. Les filles commencent à comprendre.
Alors une volontaire dit Cloé. Les filles hésitent se regardent. Dans leur tête elles voient le corps orné de Frédérique. Toujours bravache Sophie saute le pas et dit moi.
La femme l’invite à se coucher sur une table. Sophie fait la fière mais se demande si c’est bien raisonnable. Le regard envieux de Vanessa la décide définitivement. Elle se couche.
Une demi-heure plus tard elle a les seins et le nez percés. C’est douloureux mais elle en a vu d’autres. Elle va pour se relever mais la femme la retient et s’approche son sexe.
Sophie panique un peu mais le regard de Vanessa suffit à la calmer.
Son clitoris est maintenant percé et ses deux grandes lèvres aussi. Des bijoux provisoires sont insérés dans les piercings. Cloé est aux anges. Sophie se relève et toise Vanessa. Elle souffre mais ne veut pas le montrer.
La femme regarde Vanessa qui semble se recroqueviller. La femme va refermer sa mallette quand Vanessa se jette à l’eau. Et sous le regard enjoué de Cloé monte sur la table.
Elle possède maintenant les mêmes attributs que Sophie.
Les larmes coulent de ses yeux mais elle reste fière.
La femme donne alors les consignes pour les cicatrisations et se retire.
Cloé est particulièrement fière de son dressage.
Elle prend les filles dans ses bras et les félicite.
Je fais une grande réception dans quinze jours. Il y aura un quinzaine d’invité.
Je serais ravi de pouvoir montrer mes magnifiques esclaves ce jour-là.
Sophie et Vanessa ne répondent pas.
Elle s’imaginent parées de beaux bijoux en or et avec leur tenue préférée se pavane devant un parterre épaté.
On en reparle leur dit Cloé et elle ouvre une bouteille de champagne pour clore cette semaine de folie.
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Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 20 : Anna rencontre l’équipe de handball féminine.
Extraits »… Maintenant plusieurs filles malaxent le sexe les seins et le cul d’Anna. Celle-ci se débat mais ça semble surexciter les filles. Anna cesse de se débattre… La cheffe dit : Quel joli trophée. J’ai une idée on va s’entrainer au tir au but et celle qui marque peut disposer du trophée une minute. Les filles applaudissent. Anna est tirée par la laisse jusqu’ aux gradins du terrain de hand. … Anna réunit les liens qui l’attachaient et avec mille précautions commence à attacher la géante dans le lit. D’abord elle fait un tour des poignets avec du lacet puis les pieds… «
Quelques mois après sa mésaventure Anna se décide à remonter la pente.
Elle fait un peu de sport. Le soir avec deux filles qu’elle a rencontré elles vont au gymnase pour faire un peu de gymnastique.
Anna excelle aux agrès. En général lorsqu’elles sortent de la douche l’équipe féminine de handball entre pour venir s’entrainer avant la fermeture du gymnase.
Ces filles impressionnent Anna car ce sont des costaudes. Fortes musclées et pas trop féminines.
Elles ne se parlent pas juste un signe de tête pour dire bonsoir.
Ce jour-là Anna se retrouve seule au gymnase. Elle va quand même se défouler et après une bonne suée elle va vers les vestiaires. Elle se déshabille et va prendre sa douche.
Comme elle est seule elle ne prend pas soin d’enfermer ses habits dans un casier.
Lorsqu’elle sort de la douche elle se dirige vers l’endroit où se trouvait son sac.
Le sac n’est pas là.
Nue avec juste une serviette elle commence à chercher son sac quand soudain l’équipe de hand apparait.
Elle salue comme d’habitude les filles mais celles-ci ne font pas mine de partir s’échauffer.
Elles la matent visiblement.
Mal à l’aise Anna se fait toute petite.
L’une des filles, un vrai garçon manqué, la hèle. Alors mon cœur on a perdu quelque chose.
Anna dit qu’elle ne trouve plus son sac avec ses habits.
Les filles s’esclaffent.
La grand fille s’approche d’Anna et dit. Tu n’as pas besoin d’habit avec un petit cul comme ça.
Avant qu’Anna n’ai compris la fille attrapent un coin de la serviette et la tire brutalement. Anna se retrouve nue face aux filles.
Les sifflets fusent. Anna se cache les seins et le sexe avec les bras.
Les filles se rapprochent. Deux d’entre elles attrapent chacune un bras d’Anna et la force à les écarter.
Elle est exposée aux regards qui s’allument peu à peu.
Mais c’est qu’elle est appétissante dit l’une.
La cheffe approche d’ana et lui attrape le sexe avec la main. Celle-ci crie mais une grosse main la bâillonne.
Maintenant plusieurs filles malaxent le sexe les seins et le cul d’Anna.
Celle-ci se débat mais ça semble surexciter les filles. Anna cesse de se débattre.
. Tu dois être un bon coup dit la cheffe et elle commence à essayer de faire mettre Anna à genou.
Celle-ci résiste mais la cheffe reçoit du renfort et Anna se retrouve vite à terre.
La cheffe enlève on short et sa culotte et approche son sexe de la tête d’Anna.
Aller montre nous comment tu broute ma belle.
Son visage est projeté de force dans l’entrejambe de la cheffe.
Elle garde la bouche fermée. Une main pince son sein et la douleur devient insupportable. Suce et ça s’arrête entend-elle dire.
Elle ouvre la bouche et embrasse la chatte. Le pincement se réduit.
Anna sent qu’on lui lie les bras dans le dos. Puis un lacet est mis autour de son cou.
Les filles s’écartent pour regarder Anna. Elle est à genou et n’ose pas bouger.
La cheffe dit : Quel joli trophée. J’ai une idée on va s’entrainer au tir au but et celle qui marque peut disposer du trophée une minute.
Les filles applaudissent. Anna est tirée par la laisse jusqu’ aux gradins du terrain de hand.
Elle est attachée couchée sur un banc.
Les filles commencent à jouer.
A chaque tir réussi une fille vient se faire lécher par Anna.
Certaines préfèrent brouter Anna ou la caresser.
Au bout d’une demi-heure la cheffe regarde sa montre et dit. Il reste un quart d’heure. Celle qui met le plus de but gagne le trophée.
Un quart d’heure plus tard une fille très jolie mais hyper musclée rugit de joie.
Elle vient détacher Anna du banc en gardant les mains liées et le lacet autour du cou.
Les filles applaudissent. Puis elles vont se doucher.
La gagnante emmène Anna avec elle sous la douche et la savonne méticuleusement puis la sèche.
Les filles se rhabillent et une à un quittent le gymnase.
La gagnante Olga rhabille Anna mais ne la détache pas.
Elle lui bâillonne la bouche avec un tee shirt et la traine derrière elle vers la sortie.
Anna se dit qu’on va les voir.
Dehors c’est déjà la nuit il est tard et les deux filles arrivent jusqu’à la voiture d’Olga sans être vues.
Anna est montée dans la voiture couchée en travers de la banquette arrière.
Voyage.
La voiture s’arrête Anna entend une porte de garage automatique qui s’ouvre la voiture entre dans le garage.
Anna est sortie de la voiture et tirée pas la laisse emmenée dans un petit salon.
Olga la déshabille et commence à lui faire l’amour maladroitement sans la détacher.
Anna plaint cette fille qui est si gauche. Elle ne doit pas souvent conclure se dit-elle.
Elle a presque pitié et petit à petit elle prend les choses en mains même si celles-ci sont toujours attachées.
La fille est aux anges. Anna a l’impression que la fille est à son premier flirt.
La fille l’emmène ensuite dans sa chambre ou elle couche Anna contre elle.
Elle n’a pas parlé depuis le départ du gymnase.
La fille s’endort. Anna a remarqué qu’un de ses liens devenait lâche.
Elle s’escrime dessus et bientôt elle libère sa main. La fille dort toujours. Anna se libère entièrement et regarde le visage angélique de la fille endormie.
Anna réunit les liens qui l’attachaient et avec mille précautions commence à attacher la géante dans le lit. D’abord elle fait un tour des poignets avec du lacet puis les pieds.
Elle attache ensuite les brins libres qui vont des poignets jusqu’aux pieds du lit. Elle ne tend pas les liens pour ne pas réveiller la fille. Puis c’est au tour des pieds.
Elle termine le deuxième quand la fille fait un geste en dormant un lien se tend et immédiatement la fille se réveille.
Anna fonce au lien d’un poignet et tire de toutes ses forces pour le tendre.
La fille rugit et se débat elle a une force herculéenne.
Anna réussi quand même son coup elle va de l’autre côté et tend le deuxième lien.
La fille rue se cabre et se débat comme une furie mais toujours en silence.
Les deux bras sont totalement immobilisés.
Anna entreprend de tendre les liens des jambes il lui faut 10 mn pour y arriver en profitant des moments ou la fille reprend son souffle.
La fille est écartelée. Anna est ruisselante de sueur. Le combat a été dantesque.
La fille la regarde sans ciller.
Anna lui dit alors tu vois ce n’est pas cool de faire ça à une inconnue.
La fille la regarde toujours sans parler.
Anna met sa main sur un sein de la fille pas de réaction Anna caresse le corps musculeux. La fille la regarde toujours fixement. Anna s’enhardit et approche de l’entrejambe.
Elle sent que la fille se crispe légèrement Anna met la main sur le sexe.
La fille laisse échapper un soupir. Anna y va franco et caresse le sexe. La fille halète un peu.
Anna la pétrit carrément et la fille tortille comme une furie.
Anna arrête et approche ses mains du cou et du visage de la géante qu’elle caresse.
La géante gémit et cherche les caresses.
Anna se met à cheval sur le corps athlétique au niveau du nombril de la fille. Celle-ci la regarde fixement. Anna remonte petit à petit elle a l’impression que le fille se tortille pour aider la lente reptation.
Enfin le sexe d’Anna est au niveau de la bouche de la fille.
Celle-ci respire fort et doucement pose sa bouche sur le sexe d’Anna.
Anna lui caresse le visage. La géante ouvre alors la bouche et suce maladroitement le sexe d’Anna .elle lui dit : Doucement on a le temps.
Lèche profondément et n’oublie pas ça elle met le doigt sur son clitoris.
Obéissante la fille fait ce que lui demande Anna. Pendant près d’une demi-heure Anna se fait brouter par la fille.
Anna jouit plusieurs fois et sent que la fille est à chaque fois au bord de l’orgasme.
Il est tard Anna lui dit maintenant je vais te libérer mais tu me laisse t’attacher les mains dans le dos on dormira ensemble ce soir il est trop tard pour que je rentre.
Un hochement de tête.
Anna met son plan en œuvre et vient se pelotonner contre les seins de la fille qui semble aux anges.
Plusieurs fois dans la nuit la fille l’embrasse comme elle peut. Anna se décide à se remettre à califourchon sur la fille qui aussitôt la broute avec la plus grand attention.
Anna la masturbe avec la main la fille gémit et se laisse aller.
Au réveil Anna voit que la fille la regarde en adoration.
Anna l’embrasse la fille réagit fougueusement.
Anna la détache et la fille la serre dans ses bras. Elles prennent un petit déjeuner ensemble. Au moment où Anna va partir la fille lui souffle tout bas revient s’il te plait.
Deux jours plus tard Anna retourne au gymnase ou elle revoit ses amies.
Elles font leur gym et en sortant de la douche elles voient arriver les handballeuses.
Certaines pouffent en regardant Anna mais lorsque la géante leur parle à voix basse les rires se figent net.
Les amies d’Anna sont impressionnées par les carrures des handballeuses. Elles plaisantent entre elles et Vanessa une petite blonde dit. Ça doit faire drôle de se faire choper par ces filles.
Michelle la brunette regarde les athlètes , songeuse.
Vous voulez voir ce que ça donne leur dit Anna.
Ses amies gloussent. Tu crois qu’elles nous sauteraient dessus comme ça ?
Vous voulez ou pas demande Anna.
Les filles la regardent étonnées. Tu crois que ça nous fait peur. Tu te trompes.
Anna leur dit on n’a qu’à essayer.
Ses amies la regardent rêveuses.
Tu saurais les décider toi Anna. Ok dit Anna préparez-vous à une sacrée expérience.
Puis elle se dirige vers la cheffe des handballeuses.
Bonjour dit-elle. Mes amies pensent que vous n’oseriez jamais vous en prendre à elles. La cheffe la dévisage. Et toi tu en reveux.
Anna n’a pas le temps de répondre que la géante s’approche et dit. Je l’ai gagnée elle est à moi. Et elle passe sa ceinture autour du cou d’Anna en lui faisant des gros yeux.
Anna comprend qu’elle veut donner le change et se laisse faire.
Il nous reste les deux autres dit la cheffe et elle se dirige vers Michelle et Vanessa qui commencent à flipper.
Le team suit la cheffe et en quelques secondes Michèle et Vanessa sont nues pelotées attachées et obligées de lécher des sexes impatients.
Anna sur la demande de la géante s’est déshabillée et se laisse promener tirée par son collier improvisé.
Les victimes sont amenées dans les gradins elles font les fières mais se font quand même toute petites.
Le challenge recommence. A la fin de la séance les deux gagnantes se mettent à califourchon sur leurs victimes sanglées sur les gradins.
Elles font de leur mieux pour satisfaire leurs propriétaires.
Les autres filles partent peu à peu.
Anna part avec la géante. Elles passent une nuit heureuse Anna commandant et la géante entravée réalisant tous les désirs d’Anna.
Le surlendemain Anna retourne au gymnase.
Elle croise Michèle qui lui raconte sa soirée lesbienne involontaire.
Elle ne garde pas un mauvais souvenir mais ça n’est pas sa tasse de thé
Vanessa n’est pas là. Lorsque les handballeuses arrivent Anna pose la question à la géante. Il n’est rien arrivé à Vanessa ?
La géante perplexe se dirige vers Sophie, celle qui avait « gagné» Vanessa.
Celle-ci sourit et lui dit qu’elle est chez elle et que tout va bien. Elle vient voir Anna et lui propose de venir voir Vanessa
. Anna qui commence à être inquiète accepte de voir Vanessa pour se rassurer.
Sophie lui donne son adresse et lui dit qu’elle peut passer ce soir elle verra Vanessa.
Le soir venu Anna accompagnée de Michelle se rend chez Sophie.
Celle-ci les reçoit cordialement et leur indique que Vanessa est là car elle devait garder le jouet de Sophie au chaud pendant l’entrainement.
Les filles sont intriguées. Sophie les mène dans sa chambre qui est vide. Puis Sophie ouvre la porte de sa garde-robe.
Là, à genou, les mains liées dans le dos se trouve Vanessa qui les regarde en clignant des yeux.
Une corde va du tour de son cou jusqu’à la barre horizontale sur laquelle on pend les habits.
Les genoux sont légèrement écartés et les filles peuvent voir que Vanessa est empalée sur un gode.
Sophie lui dit de dire bonjour à ses amies. Vanessa leur dit un bonjour timide.
Sophie lui dit. Montre-nous comment tu réchauffes mon jouet.
Vanessa commence alors des mouvements de haut en bas sur le gode.
Les filles n’en croient pas leurs yeux.
Sophie toute fière annonce qu’elle a passé un pacte avec Vanessa qui restera avec elle une semaine avant la reprise de ses cours.
Vanessa acquiesce du chef.
Bon alors si tout va bien on va vous laisser tranquille dit Anna.
Sophie les raccompagne jusqu’à la sortie de la maison puis revient vers Vanessa.
Bien ma belle tu as bien fait de faire ce que je t’ai dit sinon tu aurais reçu une raclée d’enfer.
Vanessa se recroqueville dans son cagibi.
Aller souris moi dit Sophie. Vanessa sort un petit sourire contraint.
Bon je vais te libérer un peu mais tu ne t’éloigne pas de plus d’un mètre de moi ou que j’aille dit Sophie. Vanessa opine. Oui maitresse on dit. Oui maitresse dit Vanessa.
Sophie la détache. Bien entendu tu restes nue et tu portes ce beau collier pour chien que je t’ai acheté à l’animalerie du coin.
Vanessa se laisse mettre le collier et suit Sophie comme un toutou.
Elle passe la soirée à chercher sans cesse d’être à moins d’un mètre de Sophie. Pour finir elle se colle à elle en permanence.
Ce soir-là elle est attachée au pied du lit de Sophie qui lui promet une promenade le lendemain.
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Aveux d'aiguilles.
Quelle heure pouvait-il être ? Le rideau ne laissait deviner aucun jour, un bruit à l'étage de temps à autre. Madame avait pris soin de l'avertir de toute la déplaisance de quelque cri qui soit, et combien il serait vain.
Un épais collier de chien fixée au cadre métallique entravait tout mouvement de la tête . Pieds et mains étaient immobilisés pareillement et rattachés au lit ; un harnais maintenait son entrejambe ouvert, son cul offert, macérant .
Il essayait d 'émerger de son état vaseux, de reprendre pied. Il lui apparaissait de plus en plus que l'aspirine qu'il avait bue avant de s'endormir, juste après la fin d'un de ses plaisirs , n'en était pas vraiment une.
Depuis combien de temps était-il resté couché là ? De minuit à maintenant? Deux minutes ? Un instant ?
Il se revoyait pousser la porte après avoir sonné à l'interphone. « Vous êtes ponctuel, j'apprécie. » . A demi-allongée sur l'ottomane, elle laissait pendre sa longue main, indolente, posée sur l'accoudoir. « A genoux je vous prie. ».A ses doigts, quelques bagues; il les devinait dans la pénombre . Il trouvait leurs feux envoûtants et le lui avait dit. Elle avait souri.
Les mots de sa toute première lettre, celle qui avait retenue son attention , lui revenait en mémoire. » Il n'est de sombre objet de désir que d'obéir à votre fol empire. Vous, jouant de ce corps rampant, esclave de sa jouissance, tout à vous. Vous, désireuse d'éteindre tout orgueil, ... /.... »
Elle prenait grand plaisir à le prendre au piège de ses mots « Qu'en savez- vous de ce qui me plaît ? Ne seriez-vous pas en train de me suggérer et les questions et les réponses ? ».
Lui, de se troubler, ne savait plus que dire. Elle, petit sourire au coin des lèvres, goûtait de le mettre mal à l'aise. « Vos phrases sont maniérées. Aucune spontanéité n'en ressort, je suis un peu déçue. Vous êtes surtout esclave de vous-même. De vouloir tant vous contrôler, vous êtes autant perdu que perclus. » Je vais m'employer à vous défaire de cela...
Plus tard, nu, dans cette pièce de la cave où il n'était jamais descendu qu'avec un foulard sur les yeux, il lui revint, sentant son souffle , avoir osé fixer un instant son regard. Dans ses yeux e cristal, il devina immédiatement le faux pas . Elle lui saisit le visage et, enfonçant ses ongles dans ses joues jusqu'au sang, elle le força à plier.
Au sol s'ensuivirent les sifflements du jonc, sentence, claquements secs, cris retenus, silence, ….latence.
« Vos mains, je ne vous le redirai pas. ». Un bâillon mit un terme aux cris qu'elle ne parvenait à faire taire.
« Dix de plus si vous continuez votre cirque. » n'avait suffi.
Elle entreprit dès lors de l'attacher sur ce qui tenait lieu de lit.
De le goder, de le fouir consciencieusement, l'amusait. Sans jamais cesser de le faire glisser, elle tournait l'accessoire, gagnait en profondeur; elle le maniait lentement d'un geste sûr. Elle en jouait selon les gémissements de sa « chose ». Elle se piqua au jeu d'en rajouter un second, de taille plus modeste. Les reins de la « chose » baignaient désormais dans le gel et le foutre, sur ce film plastique jeté sur ce matelas taché et défoncé .
Arrivée à ses fins, elle regarda son œuvre qui haletait, se tortillait dans son inconfort, son trou distendu, visage crispé. Au moindre petit mouvement, on entendait la peau poisseuse coller au plastique.
Il n'avait encore lâché prise, elle attendait qu'il s'abandonne, qu'il arrête de réfléchir, qu'il se donne, qu'il sombre au-delà de ce qu'il avait imaginé. La confiance , voilà ce qu'elle voulait, qu'il s'en remette à elle sans gamberger, qu'il se perde.
Elle le tenait.
Madame en vint à ce qu'elle projetait pour lui, depuis quelques jours ; ce qu'elle s' était bien gardée de lui dire. D'une petite boite en nacre, elle sortit deux aiguilles creuses, assez grosses, proche d'une allumette. En soi, les aiguilles n'effrayaient pas le garçon attaché plus que ça , mais voyant leur taille, il ne put retenir un geste de recul. Du dos de sa main, elle lui caressa doucement la joue.
Après le froid et l'odeur entêtante de l'alcool sur le téton, la rentrer ne fut pas le plus dur ; faire ressortir l'aiguille s'avéra autrement plus sensible. Il la sentait avancer dans la chair, millimètre par millimètre. La plasticité de la peau exigea d'appuyer à revers pour traverser l'aréole.
En ville, les perceurs allaient vite; elle, au contraire, s'attachait à progresser tout doucement, avec des petits mouvements oscillants pour aviver la douleur. Rassurante mais ferme, elle s'appliquait à moduler l'intensité de l'élancement .
Sa tête bourdonnait, sa bouche était sèche .Madame veillera plus tard à pallier cette gêne à sa manière. Le souffle de plus en plus court; il cherchait à se contrôler, à endurer mais, il se sentait perdre pied inexorablement. Si près de cette pointe biseautée et du visage détendu de cette femme, son cœur s'affolait. Quelques gouttes de sang perlèrent, puis un filet corail descendit son torse. Elle, concentrée, l'observant à la dérobée ; lui un peu pâle, en sueur....
Du fait de ce bâillon particulier à l'odeur si musquée qui occupait sa bouche, il peinait à respirer. Il n'était plus qu'un corps à disposition. Madame saisit un anneau épais de trois bons centimètres de diamètre qu'elle glissa dans le creux de l'aiguille qu'elle fit glisser en retour, Son pouls s'emballa de plus belle. La pose du second anneau le lança encore plus. Elle se repaissait de sa lenteur et des déglutitions de l'homme épris d'elle .
La douleur n'est en rien une science exacte. La douleur de ce soir-là n'avait rien de commun avec celle, habituelle, qu'il lui arrivait de se donner, pour voir : les gros hameçons dont il polissait l'ardillon, des aiguilles de seringues qu'il était allé acheter dans un magasin pharmaceutique. « Vous êtes de profession médicale ?Laissez-nous vos coordonnées professionnelles, nous avons des offres promotionnelles régulièrement ... » lui avait proposé la vendeuse . Les 2 boîtes de 100 ne passaient pas inaperçues... Embarassé, il lui fallut très vite trouver quoi répondre …
Les lèvres, le gland , le nombril ou les seins, …il testait, ...se testait, appréciait la douleur, se concentrait sur son geste...
Seul, ce faisant, il ne dépendait de personne, ce n'était qu'un petit exercice de maîtrise de soi qui avait commencé jeune. Bien sûr, ses limites ne manquaient pas de le rappeler à l'ordre s'il les outrepassait. Il avait failli certaines fois tourner de l'oeil. Le sang, le sien, ne l'avait jamais effrayé ; depuis toujours il admirait l'intensité de ce rouge . Point commun avec le foutre il poissait et collait.
De savoir jusqu'où la douleur, ou bien la répugnance, mêlée à la jouissance brouillait les perceptions l'avait toujours travaillé. Pour autant, la répugnance ne fonctionnait pas comme la douleur ….qui crispe, qui chauffe, qui porte au cœur ; elle est plus cérébrale..autre.
Ce qui le faisait fantasmer, ...non sans une certaine appréhension, c'était d'abolir son libre-arbitre. Se déprendre complètement de soi-même.... Mais surtout, qu' une femme le dépossède de sa volonté, une femme qui aurait tout pouvoir sur lui.... à qui il s'en remettrait. N'avoir à contrôler que ce qu'elle exigerait.....
Pourquoi une femme ? Il lui arrivait plus rarement d'imaginer un homme.Il trouvait les femmes plus douées pour humilier et jouer avec les temps : tension, rupture, accelerando ….afin de ruiner toute attente. Il prenait conscience que la soumission lui importait plus qu'il ne le pensait....et il comprenait que seule l'expérience de la réalité le mettait au pied du mur. Avec elles, il repoussait ses limites ; s'il lâchait son safeword « kadish », c'était aux confins de lui-même.
La chair prise comme lâcher-prise.
Avoir mal est immédiat, irraisonnable ; un « ici et maintenant » réel, incontournable, insistant! ...
Jouir vous emportait ailleurs, hors du temps, irréel... Le mixte des deux avait toujours attisé sa curiosité ; il le voyait comme une présence-absence impossible à définir, une sensation indicible. Le degré suprême étant la peur d'avoir mal; la crainte...
Après l'avoir annelé aux seins , elle s'enquit d'orner son entrejambe d'une guiche conséquente. Le visage blême et toujours bâillonné, il s'efforçait en vain de calmer sa respiration, tout en goûtant l'avance de l'aiguille qui glissait dans ses chairs entre l'anus et le sexe....Dans un état flottant....il s'abîmait dans le regard tranquille de la femme aux aiguilles.
Retrouvant vaguement ses sens, seul, il somnolait. Toujours menotté à ce cadre de lit, impossible de se retourner. Il ne l'entendit pas rentrer. Une porte accédait semble-t-il à l'arrière.
Sans un mot,, une main se posa sur sa nuque , l'autre descendit, caressant sa poitrine.
Elle fit bouger délicatement chacun des deux anneaux.
« Regarde, tu es à moi. »
Son visage quiet rayonnait …
Son plaisir était le leur.
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Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE DIX HUIT : Anna récidive.
Extraits « … De son cotés elle fait tout pour leur plaire : elle danse, suce, s’offre et prend toutes les positions souhaitées. Ses trois orifices connaissent intimement chaque garçon… Tu feras une bonne pute pour notre squat dit le deuxième. Elle veut crier mais le troisième larron qui l’a contourné lui passe un grand sac par-dessus la tête… Elle pleure mais se tait. Un des gars visiblement échauffé par les coups lui colle son chibre aux lèvres. Désemparée elle suce le membre. Voilà ton chez toi pour une petite semaine lui dit un des gars. Ensuite c’est le mac et le tapin pour toi. On devrait palper un bon paquet pour toi…. »
Lorsqu’elle rentre chez elle Anna est tourneboulée.
Elle n’a jamais été autant heureuse que lors de ces 24h00 incroyables.
Elle ne peut plus compter le nombre d’orgasme mais ça lui a beaucoup plus d’être à la merci de ses garçons. Elle s’est sentie chienne et aurait voulu que ce moment dure éternellement
. Elle a l’impression de trahir martine mais elles ne sortent pas ensembles elles jouent juste un jeu de soumission très agréable.
Maintenant elle pense que malheureusement ce genre d’aventure ne risque pas de lui arriver de nouveau. Et ça la chagrine un peu.
Quelques temps plus tard un samedi après-midi un sms la surprend il provient de tom qui a certainement fouillé dans son portable quand elle était prise en main. Une onde de chaleur irradie depuis son bas ventre. Elle lit le sms.
Dessus un simple : je garde la maison de martine jusqu’à demain midi. Pas d’invitations rien de plus. Elle hésite. Petit con tu crois que je vais te refaire l’esclave de toi et ta bande de potes.
Quelques minutes après cependant elle est en route vers la maison de Martine. La journée se déroule comme un rêve les garçons adorent la voir attachée et la malmène gentiment. Ils voient qu’elle adore ça.
De son cotés elle fait tout pour leur plaire : elle danse, suce, s’offre et prend toutes les positions souhaitées. Ses trois orifices connaissent intimement chaque garçon.
Le lendemain matin elle rentre extenuée mais béate chez elle.
Deux semaines plus tard nouveau SMS. Elle se précipite. Elle arrive se met en tenue d’esclave et pénètre dans la pièce.
Tom est là mais elle ne reconnait pas les trois garçons qui l’accompagnent. Ils sont louches et elle sent qu’il n’y a pas l’ambiance potache de l’autre jour.
Tom parait très réservé mais les trois autres garçons se ruent sur elle et elle est pelotée tâtée fouillée et ne tarde pas à être l’objet des assauts de trois bites de tailles respectables.
Elle se dit qu’ils sont mieux montés que les copains de tom.
L’un deux la sodomise et là elle peut confirmer que ça n’est pas du petit calibre.
Petit à petit cependant elle se laisse portée par la séance de sexe et bientôt elle oublie le malaise qui l’a pris en rentrant.
Après deux heures d’orgie sexuelle les trois garçons s’écartent pour faire un conciliabule.
Elle se rend alors compte que tom n’a pas participé et parait gêné.
Les garçons ont terminés leur aparté et se rapprochent d’elle.
Tu sais que tu as un cul d’enfer dit le premier.
Tu feras une bonne pute pour notre squat dit le deuxième. Elle veut crier mais le troisième larron qui l’a contourné lui passe un grand sac par-dessus la tête.
Elle se débat autant qu’elle peut mais ligotée comme elle est-elle ne fait pas le poids contre les trois gaillards.
Très rapidement elle entre complétement dans le sac et le noir arrive quand ils ferment le sac avec elle dedans.
Elle entend l’un des trois dire à tom. Voilà tes trois mille balles elle les vaut bien. On va en profiter quelque temps et après on la vendra à un mac qui en fera une bonne tapineuse.
Anna se débat dans le sac et des coups pleuvent à travers la toile
Ta gueule putasse sinon on te bastonne vraiment.
Si tu aimes les coups tu vas être servie. Encore que ce ne sera rien par rapport au mac à qui on va te vendre.
Anna est paniquée mais ne bouge plus.
Et toi Tom tu fermes bien ta gueule sinon tu ne passeras pas la semaine.
Elle sent qu’on la porte comme un sac de pomme terre. Elle est mise dans un coffre qui pue l’essence et la voiture démarre.
Quelques minutes plus tard elle est sortie du coffre le sac est hissé sur une épaule elle est transportée on ne sait où.
Le sac est jeté par terre. Elle sait qu’elle doit être couverte de bleus.
Le sac est ouvert elle regarde autour d’elle.
Elle est dans une pièce miteuse sans fenêtre et un matelas pourri git par terre. Il y a une espèce de petit échafaudage sur le côté.
Elle est sortie du sac et amenée près de l’échafaudage. Ses poignets sont libérés mais se retrouvent attachés à une barre horizontale en haut de la structure.
Ils lui font reculer le corps au maximum et une barre d’échafaudage est placée devant son bassin.
Ses jambes sont écartées et elles sont attachées à un élément de la structure.
Le bas de son corps est vertical mais au-dessus du bassin elle est plié contre la barre et est forcée à se tenir horizontale.
Une corde est passée autour de son cou accrochée en bas et elle ne peut que garder sa tête à hauteur de son bassin.
On lui tire les bras en arrière et elle sent une barre, peut être un manche à balai, venir dans son dos horizontalement. cette barre qui passe sous les omoplates est attachée en haut des épaules.
Ses mains sont tirées vers le haut et attachée en hauteur.
Elle et pliée en deux les bras tendus derrière elle tirés par un corde vers le haut. Elle ne peut ni lever ni baisser la tête.
Cette position est douloureuse. Elle veut crier mais prend une claque phénoménale qui lui laisse un gout de sang dans la bouche et un uppercut dans le ventre qui lui coupe le souffle.
Elle n’arrive pas à respirer et croit qu’elle va mourir là.
Un deuxième énorme claque fait voler sa tête sur le côté et lui remet le réflexe de respirer.
Elle entend tu fermes ta gueule salope ou on va te faire vraiment mal.
Elle pleure mais se tait. Un des gars visiblement échauffé par les coups lui colle son chibre aux lèvres.
Désemparée elle suce le membre.
Voilà ton chez toi pour une petite semaine lui dit un des gars. Ensuite c’est le mac et le tapin pour toi. On devrait palper un bon paquet pour toi.
Anna panique elle croit qu’elle va mourir. En plus elle n’a prévenu personne de son déplacement. Elle s’évanouie.
Martine est rentrée et tom l’a accueillie. Il était pale et n’a pas chercher à la draguer.
Ca l’étonne. Elle se dit qu’il a surement été largué par sa copine.
Je vais bien voir. Et quand tom est parti elle va récupérer la mini camera espion qu’elle a mis pour filmer le salon.
Elle veut voir si les ébats des jeunes ne sont compatibles avec le prêt de la maison elle a peur qu’il fasse venir des mineures.
Elle lance la caméra. D’abord tom puis trois mecs patibulaires entrent dans la pièce.
L’un deux à un grand sac de jute vide qu’il planque derrière un fauteuil.
Le temps passe et leur regard est attiré vers l’entrée.
Elle ne voit pas ce qui les intrigue mais elle les voit se précipiter vers l’entrée.
Puis effarée elle voie les gars conduire Anna ligotée au centre du salon.
La suite est cauchemardesque mais le paroxysme est atteint quand Anna est kidnappée et frappée par les gaillards.
Elle voit l’échange d’argent et tom qui reste seul avec l’argent.
Elle est affolée. Elle appelle claire et Magalie et leur raconte ce qu’elle a vu.
Les filles lui promettent de rappliquer aussitôt. Le temps que les filles arrivent elle enregistre le film sur le pc et peut ce coup-ci entendre les paroles.
Elle est effondrée.
Magalie et claire arrivent Tristan les accompagne.
Ils n’osent pas appeler les flics ils ont peur que ce soit fatal pour Anna.
Tristan propose de joindre tom et de le faire parler.
Magalie appelle tom et lui raconte qu’elle a un petit problème à la maison et lui demande de la rejoindre tout de suite. Trois minutes pu tard tom arrive piteux.
Tristan lui décoche un coup de poing magistral qui met quasiment ko le gamin.
Elle est où dit-il en levant la main. Tom se déballonne dit qu’elle est provisoirement dans un squat et que dans quelques jours elle va être récupérée par un mac.
Tristan demande si tom sait où se trouve le squat.
Il confirme.
Ils veulent y aller tout de suite mais tom leur dit que les kidnappeurs ont des armes.
Les filles sont désespérées. Tristan seul à garder son calme demande à tom s’il y a moyen de la délivrer sans être vu.
Il répond : pas aujourd’hui car ils sont tous là. Mais cette nuit ils ont prévu un cambriolage chez un rupin et entre 3 et 4 heures du mat le squat devrait être désert.
Tom dit qu’il pense savoir les conduire jusqu’à la pièce qui a été aménagée pour Anna.
Tristan lui lâche un coup de poing.
Salopard lui dit-il tu l’as vendue pour trois mille balles.
Tom est effondré.
Si on n’y arrive pas je te fais la peau dit Tristan.
Tom se recroqueville.
Les filles sont soufflées par le comportement de Tristan qui a pris la tête du groupe.
L’attente jusqu’à 3h00 est interminable. Ils s’imaginent les sévices que doit subir Anna et rongent leurs freins.
Les filles regardent tom avec une haine affichée.
Claire se dit qu’il mériterait de rencontrer la tigresse si on ne le tue pas avant.
2h50 ils ont garé la voiture à trois cent mètre du squat et Tristan Magalie et tom se dirigent discrètement vers le squat.
Claire retient martine dans la voiture. Elle lui dit qu’elle ne saura pas se retenir si elle voit Anna. La discrétion est vitale pour eux.
Heureusement tom connait un chemin détourné discret pour arriver près du squat.
Ils se font presque repérés quand une voiture quitte discrètement le squat. Les trois salauds sont dedans.
Ils vont faire le coup dit tom. Ils attendent une quinzaine de minutes puis entrent dans le squat par une fenêtre éventrée.
Tom leur dit qu’il y a des zonards dans le squat mais heureusement ceux qui avaient des chiens sont partis la semaine dernière.
La progression dans le squat est longue mais ils prennent le maximum de précautions.
Ils arrivent devant une porte fermée par une chaine close par un énorme cadenas.
C’est là dit tom.
Les filles sont désemparées.
Tristan retourne en arrière et fouille le squat.
Il revient quelques minutes plus tard avec une barre de fer.
Après quelques minutes de lutte bruyante le cadenas cède.
Ils peuvent ouvrir la porte le spectacle est terrible dans la lueur de la seule torche allumée. Anna git toujours enchevêtrée dans la structure métallique. Son visage et son corps sont tuméfiés. Les filles retiennent cri car elles pensent qu’Anna est morte.
Tristan se précipite prend le pouls d’Anna.
Elle est vivante dit-il soulagé.
En quelques secondes, aidé de tom il libère Anna qui ne réagit pas.
Tom et Tristan la portent pour reprendre le chemin du retour en priant pour que les bruits n’aient réveillé personne.
Quelques minutes après ils quittent le squat.
Magalie appelle claire qui approche la voiture à un point convenu.
Ils montent dans la voiture en couchant Anna sur les genoux des filles. Martine pleure éperdument.
Ils ne vont pas chez martine mais directement chez Magalie.
Là ils allongent Anna sur un lit et ils essayent de soigner ses hématomes.
Heureusement elle n’a rien de cassé. Elle avait trop de valeur marchande pour être abimée.
Martine pleure et tom pleure aussi dans son coin. Ils vont me tuer répète-t-il.
Effectivement c’est le premier suspect que les truands viendront chercher.
Laissant tom seul dans un coin les quatre se concertent.
Si ils trouvent tom on est foutu dit Tristan.
Même s’il se rend aux flics ils finiront par l’avoir. Il faut qu’il disparaisse.
Claire dit soudain tout bas : je sais quoi faire.
Ils la regardent étonnés. En quelques mots elle raconte son deal involontaire avec la tigresse.
Il ne lui reste qu’une semaine et elle a peur pour sa vie.
Ils se concertent.
Sans la camera espion Anna serait dans un état bien pire que la mort et ce petit batard dépenserait son fric dans des jeux de console.
La décision est prise Tristan va parler à tom il lui dit qu’ils peuvent le faire disparaitre de la circulation et que les truands ne le trouveront jamais.
L’Esperance fait relever le visage de tom.
Mais il y aura un prix à payer dit Tristan. Tout plutôt qu’être chopper par ses malades dit tom. Son destin est scellé.
Ils passent tous la nuit chez Magalie. Personne ne dort.
Anna délire mais sa respiration et son pouls vont bien.
Le matin se lève et dès qu’ils trouvent l’heure convenable claire appelle la tigresse.
Celle-ci est ravie. Elle les attend sans délais.
Une fois le téléphone raccroché la tigresse sourit. J’avais peur d’avoir gâché de la marchandise en tuant ces trois cambrioleurs cette nuit mais le destin me remercie en m’amenant un gamin à éduquer.
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Elle pénétra sa demeure.
Chaque porte-fenêtre était condamnée par de grands volets blancs laqués.
Chacun scellé par un cadenas d'or.
Elle était là, piégée dans son temple, une brise cavalant à l'échine.
Elle sentait poindre cette délicieuse inquiétude de l'épiderme aux aguets.
Sa chair ondulait du dedans.
- Es-tu vraiment sorcier ? Demanda-t-elle
- Je suis ton intime grimoire.. S'amusa-t-il.
Il imposait de ces regards malicieux qui inspiraient qu'on s'y soumette.
- On dit que tu te changes en bête, en femme ;
en toute créature que ta fantaisie convoque..
- Suis-moi ! Répondit sobrement Akenos.
D'entrée de jeu, Sofya découvrit son boudoir.
Elle ne voyait que le lit, le grand lit qui semblait les attendre.
Elle s'allongea bien vite sur le flanc, sous le règne d'un parfait silence..
Sofya sentit bientôt le poids du corps d'Akenos creuser l'épaisseur du pageot.
Il était venu se poster derrière elle sans un mot ; tout près..
Le silence implacable trahissait la respiration de Sofya ;
son impatiente, son désir et sa peur.
Son coeur cognait à fendre-sein.
Akenos porta sa main à l'épaule de Sofya qui retint son souffle.
Il fit glisser lentement la tunique le long de son bras et laissa la belle ainsi,
quelques instants distendus.
Tel une caresse de plume échappée du bercement des pesanteurs,
il déposa très doucement un baiser délicat sur son épaule douce.
Elle n'en pouvait plus de retenir son souffle, elle souhaitait le laisser galoper..
Akenos embrassa son encolure.
Il semblait disperser ses baisers comme autant de pierres dessinant un parcours
dont il faudrait -tôt ou tard- revenir sans trop d'encombres..
A présent, Sofya sentait le visage du garçon proche du sien.
Elle voulait être la proie dont on se saisit, qu'on traine jusqu'à la tanière.
Elle rêvait de se faire dépecer ; qu'un homme possédé par une ferveur reptilienne du fond des âges, la dévore tout entière…
Elle lâcha un soupir de langueur, largua ses amarres au long cours..
Akenos la retourna brutalement.
Elle ferma aussitôt les yeux.
Elle sentit le visage de l'amant qui s'approchait tandis qu'elle détournait le sien.
Sofya prenait plaisir à se défendre. C'était un apéritif de circonstance
avant l'exultation de sa défaite annoncée.
Il l'embrassa aux entournures puis descendit sur son sein gauche.
C'était le plus sensible des deux ; le plus doux, le plus dense, le plus débraillé ;
Sofya avait pour elle l'insolente fraicheur, l'irrésistible outrage de la fleur de l'âge.
Ses seins si pleins, si ronds, semblaient éclore de sa tunique comme autant d'audaces, comme autant d'hypnoses rendues à la voute céleste.
Le cratère de son volcan se trouvait à présent dans une bouche pleine de lave !
Akenos faisait tournoyait sa langue de vipère tandis que ses doigts ondulaient
sous l'arc infiniment doux du sein de la belle..
Son esprit flambait déjà comme une étable sèche dans un été torride.
Brusquement, une parcelle du vêtement de Sofya céda comme peau-morte:
Akenos venait de déchirer l'étoffe d'un geste violent.
Sofya gisait, le poitrail à l'air.
Elle était l'agneau du sacrifice sur l'autel du mâle.
Elle entrouvrit les yeux et fit la moue.
Sa bouche esquissait des non-dits:
Qu'attends-tu ? Dévaste-moi ! Prends-moi sauvagement, de toute ta fougue !
Crache-moi tes vices !!
Akenos -féroce- plaqua sa bouche sur ses lèvres fiévreuses.
Elle le repoussait en vain du plaisir de sentir son torse imposer son poids,
sa force et sa loi.
L'ivresse montait en elle. Chaque baiser fougueux était une gorgée d'alcool ;
de ces alcools intenses qu'on distille entre amants parmi les herbes folles.
Sofya sentait ses cuisses goutteler :
elle n'avait jamais vu de sexe d'homme autrement qu'en mosaïques parmi les arabesques du palais.
A présent elle désirait ardemment sentir la chaleur d'un sexe mâle contre sa
cuisse,
contre son ventre,
contre son sein..
Elle flairait les vapeurs nouvelles émaner d'Akenos.
Elle voulait garder cette odeur, ce parfum exquis et rance sur le buvard de sa peau.
Sofya voulait gouter à cette peau d'homme dans la force de l'âge, cette peau tannée par endroits.
Elle voulait boire de ce vin bien mûr alors elle dégrafa la tunique du prince de sa main fredonnante ..
Elle découvrit, fascinée, ses épaules tachetées de morsures solaires.
Tandis que la femme venait faire éclore sa main sur le torse de l'homme,
Akenos sentit sa poitrine s'irradier de lumière.
Tout sorcier qu'il était, le grand, le zélé Akenos se trouvait à son tour
sous le joug d'un exquis sortilège..
Sofya découvrit son torse tel un paysage sauvage parsemé de fine toison.
La demoiselle plongea chichement sa tête en avant pour lui déposer son baiser.
A cet instant, elle sentit le corps d'Akenos à la merci de ses lèvres humides.
A présent elle souhaitait follement s'emparer de sa virilité.
Sofya voyait la forme lourde épouser l'étoffe du fuseau ;
le sexe d'Akenos semblait à peine contenu par un cordon.
Et tandis qu'elle butinait son torse, Sofya tira d'une main discrète sur ce ruban d'offrande.
Le pantalon glissa sur les cuisses de l'homme.
Elle ne s'attarda pas sur la surprise de cette chose qu'elle pouvait désormais contempler.
Sofya saisit le sexe du sorcier et entama un lent, un très lent va-et-vient..
La lenteur était sa profession de foi voluptueuse.
Elle voulait contempler la lumière grimper peu à peu dans le corps de cet homme ;
la voir déborder des remparts et jaillir de toutes parts.
Un climax absolu au pic de l'instant.
Soudain, la nymphe cessa d'empoigner son homme pour se hisser au bas du lit.
Elle se trouvait à présent truffe à truffe avec la queue de l'animal.
Son regard était traversé de malice et d'effroi :
elle découvrait - oh délice ! - qu'elle aimait goûter à ce genre de peur.
Akenos, quant à lui, semblait fébrile, hésitant :
sa verge pointait désormais au visage de sa muse.
Sofyia semblait s'amuser de cette posture. A présent, elle dévisageait Akenos avec un petit sourire
qui traduisant autant de gêne que de désir.
Elle entrouvrit la bouche en guise d'invitation sauvage.
Dans le silence implacable, Akenos caressa le visage de sa reine avec son pénis.
La belle ferma les yeux,.. puis les rouvrit. La liqueur séminale d'Akenos s'était déposée par endroit sur son visage.
Elle se mit à froncer les sourcils, plaçant ses lèvres en ventouse sur les trajectoires de sa verge: Elle voulait goûter cette substance.
Il plaça son gland sur les lèvres de la furieuse qui, spontanément, y passa la langue.
Akenos sentit des oiseaux électriques lui piquer la tête.
Le regard de Sofya s'encombrait désormais d'orages menaçants.
- Qu'attends-tu pour me violer la bouche ? -
Akenos pénétra consciencieusement sa jolie petite gueule vicieuse.
Il n'avait pas imaginé un instant que les choses se dérouleraient de la sorte.
Sofya inclinait la tête pour inciter le bougre à lui déformer les joues.
Akenos prit alors conscience que le chasseur qu'il était s'apprêtait à muter en proie.
Il ne souhaitait pas plus longtemps tordre le cou à sa légende:
ses instinct guerriers remontèrent bientôt des tréfonds de sa matrice.
Celle là même héritée de la très longue lignée de ses ancêtres.
Une envie irrépressible de s'enfoncer plus profondément dans sa gorge le saisit.
Plus il s'aventurait dans la bouche de sa muse plus elle plissait ses paupières fardées d'une extase troublante..
Elle laissa doucement glisser un main vers sa vulve. Akenos la surprit en flagrant délice.
Sur le vif du vit, il cessa ses va-et-vient, s'extirpa de sa bouche et la tira à l'autre bout du lit.
Il descendit à terre tel un serpent fluide qui glisserait d'un coussin jusqu'au sol.
La petite garce enjouée prit appui sur ses coudes histoire de pister son partenaire.
C'est alors qu'elle sentit un corps humide remonter tour à tour chacune des commissures de son entrecuisse.
Akenos lui offrit un petit intermède pour caresser de sa joue ses cuisses dodues et douces.
Sofya se surprit à couiner comme une chienne ; elle crispait la trogne.
Haletante, la petit canine attendait la morsure du maitre.
Le gaillard plaça tout le plat de sa langue sur le bouton de rose et remonta son large pinceau jusqu'au mont de Venus.
Elle reçut cette étreinte de loup d'un vertige violent.
La langue D'Akenos découvrit le petit coquillage de son jardin secret.
Il s'amusa à le happer, à le pointer et l'essorer, tandis qu'un de ses doigts s'occupait insidieusement de sa pourpre serrure.
Akenos se plaisait à tourner sa langue dans le sens inverse de l'aiguille de son doigt.
Il s'excitait d'imaginer la belle perdant tout repère, abandonnée toute entière à ses sens affolés.
Il plaquait désormais son doigt contre sa parois interne, frottant lentement sa revanche lubrique.
La femelle en chaleur lâcha une exclamation.
Elle était devenue la grand-voile infiniment tendue d'un drakkar claquant dans la tempête.
Akenos pénétra Sofya de toute la longueur de sa langue, la fouillant comme un damné.
La belle n'en pouvant plus, son sexe explosa comme une fontaine dont on aurait sabré la tour.
Akenos se retrouva brusquement le visage inondé de son breuvage intime.
Possédée par l'ivresse qui venait de jaillir de sa lune, Sofya l'interpella.
- Alors sorcier, est-ce donc la première fois que tu goûtes à l'eau d'une femme-fontaine ?
Elle s'était soudain redressée, lui attrapant vigoureusement la chevelure
et l'invitant à boire le filet de mouille qui s'écoulait encore de sa chatte.
Akenos fut frappé d'un coup d'adrénaline aux tempes en recevant cette mixture en bouche.
Sofya tanguait, bienheureuse, toute possédée de son ivresse.
La lionne ébouriffée posa son pied nu sur le torse du chasseur..
Ce dernier contemplait son petit bracelet de cheville qui tintait d'une douce lumière.
D'un coup Sofya projeta l'homme au sol ; il gisait désormais de tout son long.
Elle descendit sur lui imperceptiblement, tel un tapis de fumée, et hissa son visage jusqu'au sien ;
elle le dévisageait.
Akenos sentait à présent sa vulve de silvidre lui taquiner la verge.
Sofyia souriait. Elle se mit à lécher son héros. La petite peste ronronnait, grognait de plaisir..
Elle caressa de sa langue fouineuse l'oreille d'Akenos, puis, comme une panthère docile, s'empara de sa lèvre inférieure entre ses babines..
Amoureusement, les yeux mi-clos, elle suçait sa bouche comme une languette sucrée.
Bientôt, il ferma les yeux et se laissa glisser dans cette lagune: l'instant s'étira délicieusement en frôlement de langues: Akenos, à son tour, léchait les lèves de Sofya qui souriait de plus belle..
Elle se redressa doucement, en silence.
Lui, sous elle, contemplait sa chevelure qui rebiffait, ses tétons qui pointaient, sa bouche béante superbement lascive.. Il caressait les hanches de sa petite jument racée ; aimait soyer du doigt l'orée de sa raie, revêche au toucher.
Akenos palpitait de la voir s'asseoir là maintenant sur lui; de pénétrer ses méandres, Sofya savourait sa montée de sève, la houle dans le yeux de son homme..
- Traverse-moi ! dit-elle..
Elle se mit à répéter ces mots, decrescendo, à l'infini ; à se draper dans leur écho.
Traverse-moi traverse-moi traverse-moi..
Sofya passa son bras à rebrousse-corps -sous elle- pour s'emparer du membre viril et le placer au mieux à l'entrée de sa vulve.
Alors qu'Akenos se décidait promptement à redresser ses hanches, Sofya descendit les siennes.
D'une main puissante, il chargea son épaule pour qu'elle s'abatte sur son gun.
Akenos risqua la pulpe d'un doigt sur sa rustine plissée visant à lui décontracter le con.
Son vit entra d'un coup en elle. Il rencontra à mi-chemin une paroi qui l'empêchait d'aller planter plus haut son drapeau.
Empressée, Sofya lui lança un regard consentant.
Akenos -chichement- traversa la fleur de Sofya qui dès lors, se cramponnait à lui de tous ses muscles.
La belle fronça légèrement ses sourcils, restant un instant en suspens à le dévisager.
Sofya releva doucement sa croupe ; Akenos décela un filet de sang sur sa verge.
L'ingénue passa lentement une main sur le mont de Venus ; Ses doigts si délicats s'en trouvèrent ensanglantés.
De cela elle semblait étrangement satisfaite. La demoiselle redescendit sa croupe sur la queue d'Akenos,
entamant une danse des plus con-sciencieuses.
Sofya était en re-con-naissance, dans tous les sens du terme.
- Dans toute l'essence du derme -
Ses hanches dessinaient à présent des volutes, une danse aux cerceaux.
Son sang s'écoulait de plus belle de sa membrane, éclaboussant le corps d'Akenos.
La demoiselle paraissait ravie du spectacle. Elle se mit à donner des coups de hanches de plus en plus secs contre le ventre du gaillard.
Le sang giclait partout : sur le sol immaculé, les jambes d'Akenos, sur chaque carcasse d'amant pourrissant dans l'âpre vérité des sous-sol voraces.
Elle remonta son con au sommet de sa verge, à l'affut désormais des assauts du sorcier.
Il lui attrapa les hanches et, affectueusement, pilonna son éminence charnue.
Sofya chérissait cette impression de s'ouvrir, d'éclore de l'intérieur.
La petite fleur qu'elle avait perdue semblait renaitre partout en elle.
Etre femme, sans doute, c'était cela: se voir tout à tour éclore puis pulvérisée puis éclore de plus belle.
Combien de vies possédait-on ainsi se demanda-t-elle, avant de venir téter le sein d'Akenos.
Ce dernier semblait bien apprécier son art combinatoire des stimulis.
Elle se redressa et plaça sa main sur le visage de cet homme répandu qui, du sol, contemplait la grâce géométrique de sa pilosité pubienne.
Sofya signifia qu'elle reprenait les rennes de son grand canasson pour mener à bien le bouquet final.
Et de redoubler ses mouvements de bassin autant qu'elle déchiffrait les sensations d'Akenos sur son visage.
Sa main descendit dans la bouche du guerrier tandis que ce dernier malaxait les seins de sa belle.
Bientôt, la jolie se trouvait à l'unisson du bellâtre dans l'avènement de la jouissance.
Akenos jaillit en elle -avec elle- dans le grand fracas d'un orgasme simultané.
Sofya sentit son amant se répandre en semence et saccades.
Les spasmes de sa foune aiguisaient ceux de la lance du troupier qui sursautait de son épileptique jouissance.
Une bain chaud semblait à présent couler dans le cerveau de ce gros tigre d'Akenos, quant à Sofya, elle avait des larmes de joie qui ruisselaient sur son petit minois.
Elle descendit se blottir contre son homme-édredon. Elle raffolait sans fin de caresser sa peau.
Il était sa contrée mystérieuse, son damier, son domaine, son désert d'or de jade et de safran.
Akenos s'enroulait amoureusement au cou de sa reine. Une odeur insensée grimpait à chaque mur : telle une tenture; telle une fiévreuse alchimie d'âme et de chair.
Sofya -groguie- ne voulait pas pour autant voir son homme s'assagir de si tôt.
Elle profita de l'abandon d'Akenos à son plaisir, pour s'extraire lentement de lui.
Du lait de son homme coulait de son vagin: le fourreau de Sofya baptisait l'épée d'Akenos de sa propre gerbe de miel.
Tel un reflux de marée, Sofya rebroussa aux jambes du prince.
Akenos sentit une sensation vive au sommet de son pic qui ne manqua pas de réveiller quelques braises folâtres.
Il redressa la tête pour contempler la belle qui lui léchait son bien.
Habitée d'une troublante ferveur, Sofya se badigeonnait les lèvres de son foutre. Elle relevait sa langue pour recevoir sa dose homéopathique de semence. La belle succube raffolait de sentir sa chair absorber les fluides du mâle.
Sa langue vint signer à feu et à sang ce passage à la postérité de leurs postérieurs:
Akenos sentit Sofya furieusement affairée à lui lécher son myosotis de dunes.
Elle lui glissa un doigt comme une missive et, de son autre main, le branla frénétiquement dans sa bouche.
Akenos -surpris- fit entendre son râle. Sofya s'arrêta un instant pour cligner ses jolis yeux de fouine.
Akenos lui chopa la tête dans un réflexe félin. Elle résistait en souriant. Il la força de plus belle.
Sofya serrait ses lèvres sur la pine du mâle histoire qu'il se consacre à lui baiser la bouche.
Elle le fixait, s'amusait d'entrainer Akenos sur ce terrain salace. .
Sofya se redressa nette.
- Lève toi ! Lui lança-t-elle avec autorité.
Akenos se redressa, piqué par ce ton qu'elle avait.
Elle le projeta alors contre le mur.
Le lascar, à son tour, l'attrapa par le collet et la mit de force à genoux.
Il plaça sa queue entre ses crocs de chienne avide et l'enfonça profondément.
La petite salope se félicitait intérieurement de la férocité naissante d'Akenos.
Le pervers la laissa reprendre sa respiration.
C'est alors que, du coin de l'oeil, elle aperçut des huiles précieuses placées soigneusement en rang sur une étagère.
Akenos suivit son regard.
Sofya s'était déjà redressée pour décapsuler une des bouteilles et se la verser sur le corps.
Elle se laissa pétrir les seins par son amant.
Sublimée de ce vernis nouveau, Sofya lui adressa un regard de feu.
Elle s'accroupit, attrapa sa bite et la plaça entre ses seins qu'elle compressa fermement.
Elle le branlait souplement de ses superbes mamelles.
La sauvageonne s'interrompit un instant pour verser la bouteille dans sa paume avec laquelle elle entreprit de malaxer la verge.
Ses doigts de femme badigeonnés s'aventurèrent alors obscurément vers son arrière train.
Akenos frappa la visage de la fille avec sa queue tandis qu'elle se doigtait la raie de sa main huileuse.
- ttention au tapis tout de même ! se permit Akenos.
- punis-moi ! rétorqua Sofya.
Toujours accroupie, elle se mit à uriner sur le kashmir..
Il la propulsa en arrière et vînt sur elle;
la bascula de sorte que les chevilles de la meuf se calent de part et d'autre de ses épaules.
Le sexe huileux d'Akenos glissa dans le cul de Sofya : Il s'étonna de ce rectum qui épousait si bien sa queue.
Alors qu'il caressait ses entrailles, Sofya le gifla puis lui cracha violemment au visage.
- plus fort que ça chacal !
Il l'attrapa au cou comme pour l'étrangler et commença à lui prodiguer une série de violentes fessées avec ses reins .
Elle l'encourageait de tout son coeur, de tout le coeur de son cul, en vocalises lubriques.
Le “barbarian” stoppa net sa progression et se retira.
Sofya se redressa pour protester.
C'est alors qu'Akenos la retourna pour la choper en levrette.
Il la saisit par la crinière et vint percuter sèchement son derrière, avec un rythme martial.
Plus il la baisait plus elle ruisselait de mouille et de ce sperme qu'elle contenait encore.
Au dernier coup de trique, elle urina sur lui.
Akenos se dégagea de son bouquet fleuri. L'arrière train de la belle ruisselait de fluides.
Sofya apercevait son superbe cul dans le grand miroir qui semblait dressé pour elle.
Pisse, mouille, sang, foutre, transpiration et huiles..
Akenos passa sa queue sur la raie de Sofya pour récolter sa propre semence puis entreprit de souiller les aréoles de la belle.
Son pénis battait encore la chamade; tous ses réseaux veineux étaient tendus comme des arcs.
Pris à son tour d'un élan de fantaisie décadente, il lui pissa au cou.
Sofya plaça sa bouche sur la trajectoire du jet en guise d'ultime fusée pour le bouquet final .
Enfin, les deux basculèrent chacun sur le flanc, absolument repus.
Akenos contemplait le dos de Sofya. Il le trouvait étrangement expressif ; poétique ; émouvant.
Il la caressa longuement dans le silence serein.
- Je crois que je vais nous faire couler un bain, qu'en dis-tu ?
Elle se mit à rire et vient l'embrasser sur la joue d'un baiser languissant et généreux.
Il n'aimait rien d'avantage que ces baisers là, des papillons de sourires en plein soleil.
Sofya bondit la première vers la salle de bain, puis après quelques mystérieux instants reparut.
Akenos gisait toujours au sol.
- Tu m'as bien ramoné les entrailles, ça mérite un petit cadeau ! Lança soudainement Sofya.
Elle s'accroupit vers lui et le jeune homme découvrit avec stupeur qu'elle déféquait.
Il esquiva partiellement l'assaut de la belle, troublé un bref instant par le spectacle irrésistible de son cul en seize neuvième.
Sofya passa son pied nue sur le visage d'Akenos.
- Allez, tu vas goûter ça !
Akenos se redressa violemment.
Il s'était assoupi dans son bain.
Sofya était en train de lui lécher l'orteil.
- Comme au bon vieux temps, doux chéri ! Tu t'étais endormi dis-moi ?
Akenos contemplait son épouse.
Ils avaient décidé de fêter dignement leur vingtième année de mariage.
- Te souviens-tu de la première fois où nous avons fait l'amour ? Demanda Sofya..
Ca me parcourt, encore vois-tu ! Ajouta-t-elle.
- Et bien figure-toi que je viens de faire une rêverie assez salace à l'instant même !..
- Noooon ?
- Si si !
Ils rièrent ensemble de bon coeur.
Akenos plongea délicatement ses doigts champouineux dans la chevelure de sa femme.
Elle ferma les yeux pour se concentrer sur ses mains qui, tant d'années durant, n'avaient jamais rien perdues
de leur ferveur..
Elle se tourna légèrement vers lui.
Il l'embrassa avec passion.
Tout en éprouvant le baiser d'Akenos, Sofya caressa le sexe de son homme qui ne tarda pas à se raidir.
Elle sortit alors du bain, et disparut dans le corridor.
Akenos, perplexe sortit à son tour de l'eau.
En arrivant dans son salon il découvrit avec stupéfaction une multitude de femmes dispersées ça et là, sur son lit, sur ses chaises, sur son bureau..
Jadis, Akenos se faisait passer pour un sorcier dans l'idée d'attirer les femmes.
Il s'était fait prendre à son propre jeu en rencontrant Sofya, véritable sorcière quant à elle, de par sa descendance.
- Sofya, mon amour, n'aurais-tu pas transformé à mon insu notre baignoire en marmite à sortilèges ?.
- Les huiles parfumées ont parfois des vertus cachées ! Lui répondit-elle, amusée.
- Quelle belle idée de cadeau nous fais-tu là petite voyeuse !
Akenos semblait évoluer désormais dans une sorte de rêverie hallucinée.
Alors qu'il s'apprêtait à niquer, sous les yeux voraces de sa femme, la plantureuse rouquine qui s'épanchait sur son bureau, il s'aperçut que les demoiselles qui trônaient sagement dans son salon avaient, chacune, quelque chose de Sofya .
Quelque chose de ses seins, de ses yeux, de ses jambes…
Chacune d'entre elles se dirigea vers Akenos.
En tête de cortège, la rouquine en robe noire s'approcha de lui, un sourire en coin.
Ses opales aux grands cils semblaient lui sourire. Mais c'est d'un coup de genoux dans les parties qu'elle le salua.
Les demoiselles entrainèrent leur esclave au sol.
Chacune jeta son dévolu sur chaque extrémité de son corps:
Tandis qu'une fille l'embrassait à pleine bouche, une autre lui suçait le sein, une autre encore lui léchait la queue et le cul.
Akenos scrutait la jolie blonde qui gobait son orteil lorsqu'on vint s'asseoir sur son visage.
Quand on interrogeait Sofya sur sa faculté à prendre toutes sortes de formes féminines, il lui était arrivé de déclarer qu'il
s'agissait en réalité de ses soeurs illégitimes.
Ses parents s'était unis dans un hôpital qui soignait la nymphomanie.ainsi que quelques cas isolés de cannibalisme.
On ne l'avait jamais crue.
A grand tord.
Akenos lança son regard en direction des portes fenêtres.
Chacune des femmes stoppa sa besogne, agitant sous ses yeux une petite clef en or qu'elles avalèrent tour à tour.
Akenos se tourna alors vers sa femme qui lui déclara calmement.
- Tu ne croyais pas que j'allais te laisser crever de ton cancer sans rien faire, tout de même ?
J'en conviens, je te présente mes soeurs un peu tardivement..
Je n'ai plus de frère.
Selon notre tradition millénaire, nous avons été tenues de les dévorer pour récupérer leur énergie vitale déclinante.
Akenos resta interdit à ces mots.
Sofya poursuivit.
- Chéri, c'était une idée très romantique de projeter de te faire brûler sur un bûcher face à la mer.
Seulement voilà:
Très solennellement je t'annonce que chacune de mes soeurs va te faire un enfant, t'épuiser à la baise et te dévorer.
L'heure à sonné, c'est ton ultime orgie.
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Si tu t'offres à moi ?
Je veux et j'exige que tes paroles s'accordent en genre et en nombre avec tes actes.
Que tes gestes soient mesurés.
Que tes pensées soient douces et fertiles.
Si tu t'offres à moi ?
Tu dois faire en sorte que je comprenne tes envies.
Tu ne dois pas me faire languir inutilement.
Tu dois m'expliquer quelles sont tes attentes.
Tu ne dois pas me dire que... Puis me laisser croire que...
Tu peux t'affirmer avec moi.
Puisque je te donnerai toujours raison.
Si tu t'offres à moi ?
C'est par passion, avec passion et pour de la passion.
Si tu t'offres à moi !!?
Ne joue pas ce jeu puéril...
Lâche prise et soit docile.
Pour que je sois maître de ce temps ;
Tu dois me permettre de t'assoir sur mes envies.
Parce que c'est là que je grandis, que je m'allonge;
Et que je t'offre...
Le désir et la passion.
Maître Lasky
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Narcisse et moi... Une vieille, longue et profonde histoire d'amour !
Je ne veux pas raconter ma vie ni avoir l'air de m'en inventée une.
J'aime à donner des précisions.
Perversité et narcissisme.
Et non ma spécialité n'est pas de faire culpabiliser mon autre.
Il est vrai que faire entendre une vérité peut parfois, souvent, choqué.
Une inversion des rôles ou une aversion pour ce qu'on ne comprend pas.
Statuer, tirés des conclusions hâtives.
Comme pour se libérer d'une entrave.
Soumis(e), dominé, face à plus caractérielle que soi.
Sans avoir pris le soin de donner quelque simple directive,
les règles du jeu.
Et dire de l'autre... Le rendre coupable, être victime.
Dans bien des circonstances certains/certaines mériteraient un châtiment.
Au-delà de la simple punition.
Dans le quotidien ce jeu de domination et de soumission,
ces gens sadiques et les autres masochistes.
Jusque dans l'intimité avec une vanille qui s'approche et qui s'accroche.
Autant de participant qui s'ignore.
Dans le quotidien... tous les jours on joue ce jeu.
Et il ne fait que commencer.
Alors que les rapports sociaux s'effondrent et doivent être refondés.
L'amour, la haine, la sexualité et le déni de ce qu'on est.
Des hommes et des femmes en mal d'un rapport libidinal exacerbé.
Le jeu de la vie, le jeu de la société.
Maître Lasky
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Mes anges, mésange, message mais sage.
Imaginons deux personnes accolée à la vitrine d'une boulangerie.
L'homme conseil et recommande à la femme de choisir ce croissant prétextant l'avoir déjà obtenu et en avoir ressenti un réel plaisir en le consommant.
De ce fait la Dame disposant de suffisamment de moyen pour se l'offrir entra dans la boutique pour acquérir l'objet du désir.
En ressortant et dans le même temps apposant à ces lèvres ce délicieux produit, l'odeur et le goût...
L'homme tout à côté, face au vent, dans le tumulte, n'appréhenda pas, ne serait-ce même que l'odeur.
Cependant une fois dans la confidence puisque la Dame en vanta les vertus...
L'homme ne pu que s'imaginer le rater venant de se produire.
Une semaine suivit.
Alors que l'envie d'obtenir le même plaisir se présenta, la Dame suivit toujours l'avis de cet homme, de bon conseil.
Cette fois-ci elle lui proposa d'en disposer d'une moitié, mais puisque celui-ci après de multiples explications, décida de dépenser son temps dans un autre moment.
Il n'eut encore ni le goût, ni l'odeur, juste l'idée, l'image d'une chose qui pour lui ne s'achète pas.
Alors que ces deux personnages ne vécurent en réalité cette histoire que dans un récit, celui-ci devient un conte, une fable de mauvais goût, sans odeur.
Parce que l'homme puéril attend d'une femme vénale, une chose qui ne s'achète pas, qu'elle ne peut en réalité que difficilement lui apporter.
L'amour, les sentiments, la sexualité, la passion.
Huit milliards de personnes peuplent ce monde et il s'y trouve trois femmes pour un homme.
Le marché de l'amour, là où chacun appréhende la forme, les protubérances, tâte la maturité de par la dureté ou le moelleux, fait son choix selon l'endroit, le prix de revient, le prix de vente, le potentiel durable, fiable, viable, rentable.
Vous pensez peut-être que la situation pourrait être inversée entre l'homme et la femme ?
Sauf que non !
Depuis que le monde est monde, l'homme se bat contre les autres mâles pour obtenir les faveurs de la dame et pour en fin de compte copuler, procréer et donner à son gène un avenir, une descendance, une trace de son passage, un souvenir...
De la passion.
La femme n'a de besoin que de subsister, de planté une seule graine et de la faire vivre au beau milieu d'une jungle sans foi ni lois. Et pour cela, son choix, elle ne le fait pas ni par ni pour la passion encore moins par amour.
Elle le fait juste pour exister, dans le reflet du miroir, dans le regard des autres.
Elle a aussi ce besoin de séduire constamment, pas uniquement son mâle du moment, de savoir qu'elle plaît, toujours pour exister.
L'homme vie dans cette psychose, de devoir faire vivre une femme, une seule.
La femme évolue dans la névrose constante de devoir plaire puis se plaire à elle-même.
Miroir mon beau miroir !
Homme et Femme se complaise, se complète, mais ne s'aiment jamais vraiment, ne se plaise jamais réellement.
Ils ne font que répondre à des besoins primaire et secondaire.
Procréer et faire vivre.
Nul besoin de s'aimer.
Ceux qui s'aiment font semblant, momentanément il apprécie les moments échanger.
Dans l'instant, ils font en sorte que tout ce passe bien, que ça soit conforme à leurs attentes.
Ce qu'elle aime, c'est le croissant et l'idée de le partager.
Ce qu'il aime, c'est le fait qu'elle puisse goûter et sentir, vivre ce moment et que ça, ça lui plaise.
L'amour vous ne savez pas ce que c'est !
Jamais vous ne l'avez vécu.
Parce que ce que vous croyez et ce que vous savez importe peu.
L'amour, c'est une idée folle dédiée à ceux qui peuvent se le payer.
Faire vivre cette idée... Avec le consentement d'un autre.
Batifolé, jeu de main, jeu de pied, jeu de jambe, jeu d'adulte consentant.
D'un commun accord, une entente cordiale, sur un terrain qui soit équitable et profitable à tout les deux.
L'amour n'a ni forme, ni couleur, ni odeur.
Ce n'est pas avoir des papillons dans le ventre, ce n'est pas un sentiment, ni une émotion.
C'est une idée, un concept qui permet de faire avancer deux être dans la même direction et si possible pour les mêmes raisons.
Si vous signer cet accord avec quelqu'un...
Permettez-vous d'obtenir deux croissants au meilleur prix possible.
Sans ça n'espérer pas vivre quoi que ce soit.
L'amour n'a aucune raison d'être.
Ce sont les êtres qui s'en servent comme une excuse pour finir par s'emboiter comme des animaux.
Bestiale, endiabler, intense et si tenté faire en sorte que ça se prolonge du restaurant jusqu'à la maison.
L'amour vous ne savez pas ce que c'est.
C'est un jeu qui fini toujours mal.
Peu importe les circonstances l'un des deux ou les deux vont inévitablement souffrir.
Et pour autant de bonheur.
Le bonheur vous ne savez pas ce que c'est.
Et je n'ai pas envie de perdre mon temps à vous l'expliquez.
Si jamais vous vous accrochez à elle ou qu'elle s'accroche à vous l'histoire est déjà terminée, sachez-le.
Avant même d'avoir commencée, l'histoire renaît, prend vie.
Et détruit tous ce que vous croyez savoir.
Le bonheur que l'on cherche au beau milieu de l'amour !
Les efforts, les concessions, les sacrifices.
Pendant que vous cherchiez après l'amour, le bonheur s'est estompé, s'est dissipé, s'est effacé.
Et quand vous trouverez l'amour le bonheur apparaîtra comme par magie.
Ensorceler, envouter.
Le bonheur d'avoir trouvé l'amour. Rien que vous ne puissiez avoir créé.
La magie le fait.
Au coin d'une ruelle, il l'aperçut.
"Elle" as vu qu'on la regardait.
Le charme est ainsi fait.
Ce que vous pensez pouvoir contrôler...
Ce que vous vivez !
Ce à quoi vous renoncer.
L'objet du délit, toujours.
Ce sur quoi vous, vous êtes focalisé.
Le désir, la passion, l'envie de copuler.
À grand coup de regret.
Monter les uns sur les autres.
Juste pour se sentir exister.
Juste pour dire d'aimer.
Juste pour être heureux.
À deux ! Puis trois, quatre...
Faire vivre une idée, puis s'en souvenir, là raconter.
Puis devoir oublier dans le souci de ne pas avoir à souffrir d'atroce moment de bonheur qui dans le souvenir ne font que revenir, inlassablement.
Obligatoirement... Vivre des interdits.
Créer de la passion.
En offrant un moment sans valeur à quelqu'un qui veux pouvoir bénéficier du tout. Sans raison. Par cupidité.
Voilà pourquoi c'est lui qu'en fait vous venez de rencontrer.
Je vous présente "Cupidon".
Et vos quatre vérités.
Maître Lasky
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Tout est parti d'un défi que Maîtresse m' a laissé exprimer. Je lui parle de sodomie aux légumes de plus en plus gros. Elle retient l'idée et lance le défi 11: DILATATION ANAL.
"Choisis divers légumes, prépare ton panier et offre-moi ton cul..."
Je suis enthousiasmé au plus haut point et très vite Maîtresse me fait préparer cette soupe quelques jours à l' avance si bien que quand j' arrive à ses pieds il ne lui reste plus qu'à touiller... J’ai eu l’impression de concrétiser un rêve, donner vie à un vagin.
Je ressens intensément les envies de Maîtresse. Elle me lubrifie pour faciliter cet accès. Sa main s’enfonce, doigt par doigt. Mon petit trou est déjà bien dilaté d'un passage de navet, carottes, courgette et butternut mais Maîtresse doit encore le travailler pour qu’il engloutisse cette main fouineuse. Je me demande si elle n'avait pas ce plaisir en tête depuis le début , n’ayant pas à douter de mon entière dévotion...
Si je pouvais, je l’aspirerais tellement j’ai ce besoin qu'elle me possède. Je m’offre, je me détends pour accueillir ma Maîtresse. Mes efforts commencent à porter leurs fruits, ma porte s’entrouvre.
Sa main tournoie sur mon anus, repoussant un peu plus les parois de ce passage privé. De fait, sa pénétration, retardée autant pour son plaisir que pour l’esthétisme de la situation, me paraît douce.
Je finis par ressentir le passage du poignet, sa main s’excite à l’intérieur. Elle tourne sa clé dans ma serrure. Cette sensation de prendre possession de mon corps l’excite beaucoup.
A sa demande, je la guide contre ma prostate, zone très érogène. Je fonds littéralement sous ces subtiles caresses.
Sa main s’agite en moi, insiste aux endroits les plus sensibles, fouille mes parois. Et puis elle continue la visite de sa nouvelle demeure avant d’en prendre physiquement possession.
Sa main ressort, pénètre à nouveau ce tunnel qui s’ouvre de plus en plus. Maîtresse sait prolonger son plaisir. Et il monte, il monte !
Un frisson naît inexorablement, il m’enveloppe tout entier comme un aura. Je vibre crescendo, s’ensuit une explosion incontrôlable, un tremblement de terre, des aurores boréales me traversent et puis, brutalement, elles s’éteignent, je retombe sur terre.
J’ai joui Maîtresse, vous vous rendez compte j’ai joui de votre pénétration !!!
Je suis épuisé mais je sens Maîtresse curieuse d’aller encore plus loin, elle ouvre mon côlon comme elle ouvrirait la porte d’une autre pièce de service. Elle en a découvert le passage secret.
Je reprends des forces. Ces nouveaux va-et-viens en moi font monter son excitation, elle s’emballe comme j’aime. Je ne suis qu’un récipient qu’elle remplit avec la liqueur de sa jouissance.
J’ai tellement lâcher prise que je me sens vidé, c’est drôle après avoir été rempli.
Maîtresse se retire, elle me montre un trait fictif bien au-dessus de son poignet . Je t’ai pénétré jusque là me dit-elle avec un large sourire.
Je ne dis mot mais je suis fier de l’avoir accueilli si loin. Le fist est un moment de partage incroyable, très intime et maintenant je sais à qui j’appartiens.
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Je suis à ses pieds depuis quelques heures déjà. Maîtresse m’entraîne au fil de la soirée dans ses envies.
Elle me gave d’eau, reprise d’un défi qui ne l’avait pas entièrement satisfaite. Elle me remplit en jouant avec ma bouche et le goulot de la bouteille et s’arrange bien pour que j’en laisse échapper par terre. Le plaisir de me voir nettoyer peut-être ou tout simplement celui de m' embêter...
Elle achève également notre défi dilation en cours. Mon cul se retrouve bien dilaté après cela. Sacrée soirée soit dit en passant... Elle décide alors que c'est l' heure que j' aille à la niche, va me chercher un pyjama 2 pièces de fille, chemisier et culotte soyeuse. C’est en Sissi, accrochée à sa laisse que Maîtresse me veut pour la nuit. J’ai encore ingéré quelques litres d’eau avant de me retrouver dans une chambre au pied du lit. Maîtresse se régale de me voir comme cela à sa merci.
Elle me montre ma couche, sommaire, 2 coussins à côté du lit mais elle prend soin de m’apporter une couette salutaire. Ma laisse est vite attachée au pied du lit.
Mon rayon d’action est plus que limité. Maîtresse a prévu un petit seau destiné à mes besoins exacerbés par le gavage. Elle le place à la limite, je peux à peine le toucher.
Je me retrouve vite agenouillé au bord du lit à subir une sodomisation bien profonde. Je gémis mais Maîtresse m’intime le silence , bientôt seulement rompu par sa forte jouissance.
Satisfaite, elle quitte la chambre, sans oublier de repousser encore un petit peu plus le seau, et m’abandonne dans le noir. Je me débrouille tant bien que mal à regrouper ma litière. Je ramène le seau vers moi en tirant fortement sur ma laisse et en tendant la jambe. Maîtresse doit se régaler en pensant à comment je dois me contorsionner pour soulager ma vessie. Enfin, je réussis à me soulager dans ce maudit seau. Ce ne sera pas la dernière fois.
Couché, la pression retombe lentement, je m’imagine pouvoir m’endormir après cette soirée épuisante, je m’assoupis légèrement mais bientôt j’entends Maîtresse revenir.
«A genoux au bord du lit et vite, tends moi ton cul» me lance-t-elle autoritairement
Elle m’encule à nouveau profondément. Le rythme s’accélère, Maîtresse s’emballe, j’aime même si c’est douloureux. Maîtresse jouit autant de me limer que de la surprise qu’elle m’a faite. Pour preuve, Elle me retourne sur ma couche. Elle m’enfile son gode dans ma bouche jusqu’au fond de ma gorge. Je suis sur un nuage, le cœur affolé. Le gode force ma bouche, tour à tour gonfle mes joues, m’impose des gorges profondes appuyées. Je suis sa pute, elle est Ma Reine qui vibre de ma totale soumission.
Maîtresse retourne à ses occupations sans oublier de repousser discrètement mon petit seau, j’imagine son sourire narquois.
«Bois encore me lance-t-elle à travers la porte, c’est bon pour ta santé».
J'obéis. Je rassemble à nouveau ma couche , ferme les yeux. La porte s'ouvre et je passe à nouveau à la casserole et Maîtresse repart.
Juste le temps de me calmer et de remplir un peu plus mon seau, la porte s’ouvre à nouveau. Je suis aveuglé par la lumière du couloir mais cette fois, Maîtresse n'entre pas. Je reste en suspens dans ma tête.
Pas le temps de comprendre, Maîtresse revient silencieusement et me surprend dans mon désarroi. Je décèle ce petit sourire qui lui va si bien
Elle m’enfourne le gode au fond de la gorge. Ma langue le lubrifie et elle me l’enfonce encore plus profond. J’éructe et Maîtresse le ressort habilement pour ne pas m’étouffer M'étale de la bave sur mes joue avec son gode. Elle est toujours aussi excitée. Mon trou en prend encore un max. Il est bien dilaté et ça rentre facile. Je suis sodomisé, violé dans tous mes trous par ce gode que Maîtresse anime avec passion. Je suis humilié et Maîtresse jubile en prenant son pied.
Mon slip qui ne reste pas longtemps en place est sur mes chevilles, je l’enlève et me retrouve le cul à l’air près à servir.
Je ne compte plus le nombre de fois où je me fais enculer, où je suce ce gros gode. Je ne suis plus qu’une pute qui se fait défoncer la chatte. Couché, je regarde la porte et guette le filet de lumière qui va se glisser en dessous quand Maîtresse reviendra à la charge.
Elle me déstabilise comme pas possible ; elle allume et ne vient pas, me tangue à travers la porte, entre par surprise sans avoir allumé, repart en me laissant en lévitation. Je la sens joueuse et prête à jouir dès qu’elle le décidera.
A peine le temps d’évacuer l’adrénaline que Maîtresse est déjà dans mon cul. D’un côté je redoute et de l’autre je ne souhaite que cela. Mon cul est devenu un garage pour sa bite. A force, je me mets en position avant qu’elle ouvre la porte. Maîtresse me traite alors de salope et je suis heureux. Je lui appartiens au plus profond de moi. A chaque fois, elle atteint des sommets de plaisir. Pas le droit de gémir, ça lui est réservé et elle ne s’en prive pas.
Ne pouvant s’en empêcher, Maîtresse relève mon haut de pyjama et me laboure le dos. C’est sensible car ce n’est pas la première fois aujourd’hui. L’excitation monte encore d’un cran. Je tends encore plus ma chatte en direction de ce gode comme si ses griffes m'imposait cette position. Ses cris, ses gémissements ne laissent aucun doute sur le plaisir qu’elle s’offre. Couché sur moi au plus fort de l’excitation, je sens sa douceur. Et si elle restait là ? Je me transformerais en futon.Ça serait si bon...
Et non, elle se relève, me met au sol sur le dos, la tête au-dessus du seau, sa douche dorée vient remplir ma gorge comme la récompense ultime. Elle me dit d'avaler au fur et à mesure. Je m' applique pour ne rien perdre du liquide divin. J’aime son goût, sa chaleur. Je déguste cette urine que Maîtresse me déverse précautionneusement pour me laisser le temps de tout avaler. Puis Elle repart ...
Maîtresse revient ... Mais d’où lui vient cette énergie, jamais elle ne dors pensais-je. Pas possible, elle va me transpercer le cul. Jamais je n’aurais imaginé être baisé aussi longtemps. La nuit n’en finit pas.
Je passe par tous les états, là , au plus bas sur ma couche puis dans l’instant qui suit au sommet de la jouissance avec ma Maîtresse qui me défonce encore et encore. Je ne fais qu’accompagner ces emballements. Je suis l’instrument de ces jouissances.
Maîtresse reviens, force de nouveau mon intimité et avant de partir, me fourre une belle racine de gingembre épluché dans le cul. Même pas douloureux après tous les ramonages en règle qu’il s’est pris.
Cette fois-ci les lumières s’éteignent pour de bon. Je reste encore suspendu à une visite surprise de Maîtresse. Je dors enfin, complètement épuisé. En pointillé car le petit seau se remplit inexorablement. J’éjecte le gingembre sans vraiment m’en rendre compte.
Complètement dans le brouillard, j’ai du mal à retrouver mon petit seau que Maîtresse s’est fait un malin plaisir de déplacer à chacune de ses visites. Je pisse à côté, craignant la punition de Maîtresse, je me débrouille pour tout sécher avant qu’elle ne reviennent.
Maîtresse m’a expédié sur Mars ! Je suis en orbite autour d’elle
Au matin, je l’entends vaquer à ses occupations. Mais elle ne dort jamais ? ... Attaché court au lit, je reste à attendre sa volonté de me rendre ma liberté .
Enfin la porte s’ouvre. Elle a toujours son gode ceinture. Pas possible, elle doit dormir avec.
«Bonjour Maîtresse»
« Bonjour Rnby, ce matin, je t’encule à sec ! ». Waouh, la journée commence fort...
De nouveau au bord du lit, Maîtresse force ce trou qui est devenu accueillant même à sec, Elle prend son temps cette fois, me pénètre en douceur, ses va-et-viens lents commencent à s’accélérer. Je ressens son plaisir qui irrigue mes entrailles. Je m’ouvre comme la fleur au lever du soleil.
Ça dure longtemps, jusqu'à ce qu'elle en jouisse, jouissance à son paroxysme dès le matin.
«Putain que c’est bon de prendre son pied au réveil en baisant son soumis» lâche-t-elle en s'en allant après m' avoir détaché.
«Elle est pas belle la vie Rnby ?» Me crie-t-elle de l' autre bout de l' appartement.
Ma chatte est de nouveau en chaleur. Je coule bien vite comme la petite salope que je suis devenue en une toute petite nuit.
Maîtresse a fait un joli tour de propriété depuis hier soir. Je suis sûr qu’il n’y a pas le moindre centimètre carré qu’elle n’ait pas exploré. Elle a réussit à en extraire plein de jouissances.
Je rejoins Maîtresse, une nouvelle journée peut débuter. Je lui prépare son café, remplis quelques corvées jusqu'à ce qu’une nouvelle idée lui traverse l’esprit ...
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Il arrive souvent que la vie séparent deux êtres chers. Pour une raison familiale ou professionnelle, les contacts physiques ne sont plus possibles et ce sur une période de temps variable mais toujours interminable. Ce guide va vous donner des pistes et des idées pour vous occuper et faire passer le temps plus vite. Afin de puiser au maximum dans le savoir accumulé sur ce site, j'ai décidé d'en faire un espace collaboratif et d'utiliser des outils modernes. N'hésitez pas à en parler à vos amis, chacun peut y apporter sa connaissance ou son ressenti.
2 - Les principes fondamentaux :
a - L'engagement :
Avant toute chose, une relation D/s est une relation entre deux personnes consentantes. En effet, pour dominer ou se soumettre, il faut en avoir envie et être prêt à s'engager dans cette relation. Idéalement, dans la durée mais on peut très bien se jeter à corps perdu dans une séance unique et sans lendemain. Quelle que soit la durée, il faut une ferme volonté des deux parties de faire le maximum pour assouvir ses envies et les désirs de l'autre. S'engager dans une relation D/s, c'est aussi accepter de subir l'autre. Il faut se rendre disponible et accepter d'être dérangé quand on s'y attend le moins. Non, posséder une esclave n'est pas reposant du tout ! Il faut s'en occuper ! Et obéir n'est certainement pas facile, non plus. Dans les deux cas, il faut donner de sa personne pour récolter ce que l'on sème. Et quand la relation dure suffisamment longtemps, l'engagement finit par se matérialiser. Il prend une forme physique et généralement celle d'un collier. Vous savez le collier, le symbole d'appartenance par excellence.
b- la communication :
Parlez-vous ! Encore et toujours plus. Il y a toujours quelque chose que l'on ignore de sa partenaire et c'est toujours un frein à une relation épanouie. Connaître les envies de sa partenaire, c'est bien. Connaître ses peurs, c'est mieux. Ses envies, elle fera tout pour les assouvir. Par contre elle fera tout pour cacher ses craintes, par peur de devoir les affronter. Il n'y a pas de petit secret. Surtout en ce qui concerne les problèmes médicaux. On peut en avoir honte mais il ne faut pas les cacher, ça peut avoir des conséquences dramatiques.
La communication, c'est un tout, elle peut être verbale et non verbale. Les yeux résument les états d'âme en un regard. Et une crispation, un spasme, un relâchement, sont autant de signaux et d'informations qu'il faut prendre en compte. Bien souvent, le corps exprime plus de choses que les mots. Et bien entendu, la communication marche dans les deux sens. Lorsqu'on se livre à quelqu'un on lui donne envie de faire de même et c'est un cercle vertueux qui se met en place et bientôt on n'a plus aucun secret l'un pour l'autre.
Je termine ce paragraphe par le droit au mensonge. C'est paradoxal mais c'est quelque chose à prendre en considération : on peut avoir besoin de mentir pour vivre pleinement sa relation. Car parfois, se mentir à soi-même procure une sensation de liberté et mentir à son partenaire, une sensation de culpabilité qui peut être délicieuse. Et n'oublions pas que je parle de relation D/s à distance. Et je pense au cas précis des gens mariés qui ont une relation D/s illégitime. Le D/s est une parenthèse dans leur vie, une échappatoire, ils vont tout donner en séance mais cacher le reste de leur vie.
c- La confiance :
On ne peut pas tenir une relation dans le temps s'il n'y a pas une confiance absolue. Accepter de montrer son côté D ou s, c'est accepter de dévoiler ce que l'on a de plus secret : sa véritable personnalité. Sans fard et sans masque, on retire l'armure qui nous protège de la société. On se met à nu. Ainsi, on se rend vulnérable. Et pour cela, il faut avoir une confiance aveugle en son partenaire.
La confiance peut se donner de prime abord mais avec certaines restrictions. C'est à force de discuter et de communiquer que la confiance va grandir et que la relation va devenir fusionnelle. Se soumettre, c'est comme s'arracher le cœur de la poitrine pour le déposer dans la main de son Maître. Il faut avoir la confiance absolue qu'il ne referme pas son poing. Une soumise peut ainsi donner tous ses mots de passe à son Maître et lui donner le contrôle absolu sur sa vie sociale.
Pour le Maître, la confiance c'est aussi accepter le fait que l'on ne puisse pas tout contrôler. N'étant pas 24/7 avec sa soumise, il faut lui faire confiance quand elle dit avoir porté son plug pendant les 4 dernières heures. Ou que malgré les traces de chantilly sur ses joues, elle n'a pas englouti le bon gâteau qu'on lui a interdit de manger et qui s'est mystérieusement évaporé du frigo !
Pour finir, dans une relation à distance, on utilise souvent des outils de communication vidéos. Et trop souvent, on s'exhibe à son partenaire dans des mises en scène tout à fait normales durant une séance... mais que l'on détesterait voir diffusées à tout son carnet d'adresse. Et pourtant, je contemple les magnifiques seins de ma soumise tous les soirs et elle n'a aucun problème à me les montrer. Pourquoi ? Parce que nous avons une confiance absolue l'un envers l'autre.
d - Les rituels :
Une soumise, ça a besoin de se sentir soumise ! Ca parait évident mais je crois que c'est le truc le plus important dans une relation à distance. Comme le D n'est pas tout le temps présent, il faut sanctuariser certains rituels, les graver dans le marbre ! Ne cherchez pas midi à quatorze heures, inutile de chercher des trucs trop compliqués. N'importe quelle action à répéter quotidiennement fera l'affaire. Ce qui est important, c'est qu'il y ait une obligation régulière pour la soumise et un échange avec son Maître. Je préconise un contact par jour au minimum mais en fonction de la relation, ça peut être moins (si vous êtes mariés... et pas l'un avec l'autre). Utilisez des obligations qui existent déjà : la pilule, prendre un médicament, se brosser les dents ou même aller aux toilettes... Ce n'est pas le quoi qui est important, c'est le comment ! Exemples en vrac : envoyer une photo de la plaquette de pilule/médicament, imposer un nombre d'aller-retour quand on se brosse les dents, limiter le nombre de feuilles pour s'essuyer... Lorsqu'un Maître impose une contrainte quotidienne à sa soumise, elle ressent sa domination et par conséquent se sent soumise. Et une soumise qui se sent soumise est une soumise heureuse !
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CHAPITRE 14: Virginie et la Tigresse
Petit à petit la froideur de Virginie envers Magalie disparait.
D’abord uniquement dédiées au taf les conversations entre les deux filles sont devenues plus cordiales puis constate Magalie leur relation prennent une tournure amicale.
Virginie n’aborde pas le sujet du pari mais Magalie devine qu’elle tourne autour du pot.
Un jour enfin alors qu’elles sont seules dans la salle de repos Virginie lui demande si elle la vente d’accessoires de bondage n’est pas marginale.
Magalie lui confirme qu’effectivement cette vente est plus marginale car souvent, même si ça les intéresse, les clientes n’osent pas commander devant leurs amies de tels accessoires.
Magalie lui dit que bien souvent les clientes la rappellent au téléphone et Magalie va les voir spécifiquement avec le matériel concerné et promettant une discrétion totale elle réalise quand même pas mal de vente comme ça.
Virginie semble intéressée. Et tu leur fait une démo comme à moi minaude-t-elle.
Parfois j’ai l’impression que certaines n’attendent que ça. Mais ça reste très professionnel ajoute-t-elle.
Virginie se lance : tu sais j’y ai repensé et je me demandais ce que ça ferait d’être de l’autre côté du jeu par rapport à notre rencontre
. Magalie répond qu’une cliente lui a bien donné l’impression qu’elle apprécierait de tester coté soumise les accessoires.
Virginie demande et alors tu as fait quoi.
Rien dit Magalie je n’ai pas eu de nouvelles depuis.
Virginie parait déçue.
Si tu veux voir comment ça se passe je peux l’appeler pour lui proposer la nouvelle collection et tu feras la démonstratrice.
Le regard de Virginie devient trouble. Tu crois que j’oserai dit-elle.
Bah je crois que tu n’as pas froid aux yeux dit Magalie. Je vais l’appeler voir si elle est intéressée et si c’est le cas je te filerai les échantillons et tu feras le taf.
Virginie hésite mais dit : banco visiblement excitée par cette aventure.
La tigresse est reconnaissante envers Magalie qu’elle ne l’a pas oublié et quelques jours plus tard Virginie sonne à la porte de la tigresse.
Impressionnée par la taille de la maison Virginie se dit que la tigresse doit être friquée. Cette dernière ouvre la porte et très affable invite Virginie à pénétrer jusqu’au salon.
Elles boivent d’abord un café puis la tigresse dit : Passons aux choses sérieuses montrez-moi ce que vous avez. Virginie déballe les paquets sous l’œil brillant de la tigresse.
Vous croyez que ça me va. Demande la tigresse.
Si vous voulez on peut essayer dit Virginie.
Mais ça se porte nue répond la tigresse l’air intimidé.
Si vous voulez je n’y vois pas d’inconvénients dit Virginie la défiant du regard.
La tigresse se déshabille ne gardant qu’une minuscule culotte.
Virginie est impressionnée par la tigresse qui finalement n’est pas si vieille que ça. elle est canon. Elle n’a pas un pet de graisse, des seins visiblement refaits et arbore un anneau en or accroché par un piercing à chaque mamelon.
La tigresse minaude. Je n’ai pas pu résister ça me donne l’impression d’être une esclave parfois.
Virginie devient carrément excitée.
La tigresse lui dit alors qu’elle avait follement apprécié la tenue de martine et Tristan lors de la séance hard et qu’elle fantasmait depuis la dessus.
Elle explique à Virginie les accessoires nécessaires et Magalie ayant bien flairé le coup elle dispose justement de la panoplie idéale.
Bientôt la tigresse est ligotée bâillonnée et arbore le collier munie d’un laisse.
Virginie est excitée par ce tableau.
La tigresse pousse des petits gémissements dans son bâillon. Virginie lui ôte à regret.
La tigresse lui dit vous pourriez me faire faire un tour à la laisse dans la maison pour que je me rende compte.
J’avais vraiment apprécié de voir martine tirée par la laisse et pelotée par toutes ces mains.
Virginie lui remet le bâillon et la promène dans la maison elle hésite à peloter la tigresse Mais ça la démange furieusement.
Enfin elle délivre la tigresse qui semble très reconnaissante.
C’était super dit cette dernière. Très excitant. Virginie lui dit qu’elle aussi a apprécié.
La tigresse se penche alors vers elle et dit si vous le voulez bien on pourrait reprendre rendez-vous et recommencer en allant beaucoup plus loin.
Virginie exulte. Elle va pouvoir jouer le rôle de la maitresse et disposer d’une esclave pour elle toute seule.
Elle accepte volontiers et elle repart de chez la tigresse.
Elle n’a jamais été autant excitée à part peut-être lors de la séance chez Magalie.
Le lendemain elle revoit Magalie et lui dit sobrement que ça c’est bien passé et que la tigresse a acheté le matériel mais elle ne parle pas du prochain rendez-vous.
Quelques jours plus tard elle est de nouveau devant la porte de l’imposante maison. La tigresse lui ouvre tout sourire.
Virginie trépigne mais elle doit prendre un café avec l’hôtesse comme les conventions l’obligent.
Le café n’a pas tout à fait le même gout que la dernière fois mais c’est le cadet des soucis de Virginie.
Après avoir devisé les femmes décident de commencer la séance.
Virginie se sent toute flagada et ne comprend pas bien ce que lui dit la tigresse qui la prend par la main et l’emmène vers une chambre. Là, Virginie n‘arrivant plus à tenir debout est couchée sur le lit par une tigresse qui lui caresse la joue.
Le trou noir. Virginie commence à revenir à elle j’ai dû faire un malaise se dit-elle.
Elle veut porter sa main à sa tête mais se rend compte qu’elle ne peut pas bouger la main.
Soudain paniquée elle se rend compte qu’elle est attachée écartelée par les quatre membres sur une espèce de table inconfortable et dans le noir.
Elle veut crier mais un bâillon l’en empêche.
Un néon s’allume au plafond bas de la pièce. Ça doit être une cave se dit-elle.
Quelqu’un rentre dans la pièce.
Au-dessus de sa tête elle voit la tigresse qui lui sourit.
Bien dormi ma petite esclave.
Virginie n’en crois pas ses oreilles.
Tu es venu pour une séance de bondage. Tu vas être servie même si je crois que tu ne souhaitais pas cette place. Ne t’inquiète pas tu as tout le temps pour t’habituer.
Bon désormais tu es devenue mon esclave. Félicitations
. Virginie se dit que cette femme est folle.
Laisse-moi t’expliquer le fonctionnement de ton collier. Elle touche le collier au cou de Virginie qui s’aperçoit de sa présence.
Il a deux fonctions, la première c’est un anti aboiement qui marche très bien sur les humaines et la deuxième c’est comme les bracelets électroniques des condamnés mais beaucoup plus précis ça se règle au centimètre près.
Dans la bonne zone tout va bien et dès que tu veux aller au-delà c’est le rappel à l’ordre.
Maintenant je vais t’enlever le bâillon mais rappelle-toi ce que je viens de te dire.
Le bâillon à peine ôté Virginie veut gueuler sur la tigresse mais avant qu’elle termine le premier mot une décharge inouïe la fait se cabrer sur la table et la laisse pantelante se demandant ce qui lui arrive.
Bien dit la tigresse tu testes le matériel.
Virginie veut protester une deuxième décharge le foudroie de nouveau.
J’ai réglé le collier en mode apprentissage les décharges sont sévères n’en abuse pas.
Virginie a compris et ferme sa bouche.
Cette femme est folle se dit-elle.
Maintenant deuxième point, chaque fois que tu me verras tu devras te mettre au milieu du cercle dessiné au sol dans cette position.
Elle montre une photo à Virginie une femme se prosterne à genou le visage collée au sol et les mains présentées les paumes vers le ciel.
Tu gardes cette position tant que je ne t’ordonne pas autre chose continue la tigresse.
Maintenant dernière chose pour l’instant elle sort de son sac une tondeuse à batterie.
Tu as vu sur la photo le crâne est rasé. Ça sera ta coiffure désormais. Et elle actionne la tondeuse et cinq minutes plus tard Virginie est tondue.
La tigresse lui dit quand je reviens tu auras nettoyé tout ça.
Et elle laisse Virginie.
Un clic se fait entendre. Les quatre menottes se sont ouvertes simultanément.
Elle saute au bas de la table et regarde autour d’elle.
Elle voie le petit cercle près d’elle ce petit cercle est inclus dans un plus grand qui fait environ trois mètres de diamètre.
Elle se dirige vers la porte bien décidée à se barrer. Au fur et à mesure qu’elle approche de la limite du grand cercle son collier se met à vibrer de plus en plus.
Au moment de franchir la limite une puissante décharge la fait retomber en arrière. Putain de salope dit-elle en se rappelant les consignes de la tigresse. Elle retourne vers la table.
Sous la table un pot de chambre une balayette et un ramasse poussière.
Si elle croit que je vais obéir elle se trompe lourdement dit-elle.
Le temps passe elle est assise au bord de la table et la faim commence à la tenailler.
La porte s’entrouvre deux secondes se passent puis la tigresse pénètre dans la pièce. Elle regarde la tigresse d’un air de défi.
Une puissante décharge la foudroie.
J’avais oublié de te dire que je pouvais aussi déclencher le collier avec ça dit la tigresse en montrant la télécommande en indiquant le petit cercle de l’autre main.
Virginie la toise. Nouvelle décharge Virginie est secouée et en pleurs rejoint le petit cercle ou elle se met dans la position souhaitée.
Elle est honteuse de se soumettre ainsi mais elle ne pourra pas supporter une décharge de plus.
C’est mieux comme ça dit la tigresse. Je vois que tu n’as pas nettoyé.
Tu n’as donc pas besoin de diner ce soir dit-elle. Elle pose une gamelle pour chien remplie hors de portée de Virginie hors du deuxième cercle.
Les bonnes nouvelles maintenant. Ta lettre de démission est partie et tu as rendez-vous avec Emmaüs pour vider ton appartement ce qu’ils ne prendront pas ira à la décharge. J’irais à ta place rassure toi.
Tu n’as besoin de rien d’autre que ta maitresse ajoute * elle et ta garde-robe ne va plus t’aller car nous allons éliminer ces kilos superflus.
Virginie est horrifiée mais n’ose ni bouger ni parler.
Ha aussi ton portable est malencontreusement tombé dans l’insert de la cheminée il faudra songer à résilier l’abonnement.
Virginie est désespérée.
C’est tout pour ce soir à demain dit la tigresse et elle quitte la pièce.
Virginie pleure à chaudes larmes maintenant. C’est trop pour elle. La lumière s’éteint.
Elle se couche en pleurant sur la table et finit par s’endormir affamée et épuisée.
Elle et réveillée par la lumière qui s’allume. Elle crève de faim. Rapidement elle nettoie la table et le sol faisant disparaitre toute trace de poussière.
La porte s’entrouvre elle bondit dans le petit cercle et prendre la position de soumise.
La tigresse entre. Bonjour ma chérie dit-elle je vois que ça rentre.
Elle pose une gamelle odorante et un bol d’eau dans le grand cercle. Habitue-toi à manger sans les mains et à laper lui suggère la tigresse sinon je ne serais pas contente.
Elle pose un rasoir une cuvette et de la mousse à raser sur le table.
Ça c’est pour ton crane et ton sexe dit-elle. A tout à l’heure. Elle quitte la pièce. Virginie se précipite sur la gamelle méfiante elle regarde bien autour d’elle et voit qu’une caméra suit tous se mouvements.
Elle se met à quatre pattes et commence à manger directement dans la gamelle. Ensuite elle fait ce que la tigresse a demandé et attend.
Les jours passent Virginie sent qu’elle perd du poids elle se désespère de voir aussi sa poitrine maigrir et perdre un peu de sa superbe.
Un matin la tigresse lui dit de se lever pour la première fois depuis le début. Elle se lève.
La tigresse lui dit de se coucher et de verrouiller les menottes.
Elle est inquiète mais obtempère.
Une femme entre dans la pièce avec une grosse mallette. Elle porte un masque de chirurgien. Elle s’approche de Virginie et pulvérise un produit sur les mamelons de Virginie qui a l’impression que c’est un anesthésiant.
La femme sort une espèce d’aiguille épaisse et du petit matériel.
Virginie s’inquiète.
Prenant un téton avec une pince trouée dans son milieu elle tire sur la pince et le mamelon est tendu.
D’un coup adroit elle passe la grand aiguille dans le trou de la pince embrochant le téton de part en part Virginie se retient de crier malgré la douleur insoutenable.
La femme passe un anneau dans trou et referme l’anneau en cliquant elle ôte la pince et entame le deuxième mamelon. Virginie panique elle avait déjà hésité à le faire mais là elle n’est pas vraiment volontaire.
Le deuxième téton terminé la femme pulvérise le produit sur son sexe.
La pince saisie le clitoris qui trois minutes plus tard possède son propre anneau.
Puis c‘est au tour du nez et Virginie se retrouve avec quatre anneaux identiques sur le corps. Le dernier entre dans une narine et sort par l’autre comme pour un bœuf.
La douleur est lancinante. La femme lui fait une piqure.
La douleur reflue. La femme donne des consignes à la tigresse et s’éclipse.
Pendant plusieurs jours la tigresse prodigue des soins à Virginie. Elle est délicate et tendre avec elle. Puis une fois les piercings bien cicatrisés elle enlève les anneaux provisoires et lui met à la place de magnifiques et lourds anneaux en or d’au moins cinq centimètres de diamètres.
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Le boléro de Ravel.
Hummm!
Dès les premières notes, je danse...
Les tintements légers et répétés des petits tambours...
La clarinette...
Il est à mes pieds...
Deux univers qui se rencontrent lentement ...
J'entreprends cette danse à 3 temps avec mon soumis.
Tournoyant doucement autour de lui
au son des instruments à vent...
Je connais la musique et son pouvoir sur moi,
pas mon premier ballet,
mais lui ,
qui va se retrouver au cœur des tambours
va très vite se trouver entraîné
bien plus loin,plus haut, que je l' ai déjà mené...
Je savoure ce moment ...Choisis un fouet...
Les cors et leur ton rauque... Je tournoie autour de lui...
Fin sifflet des clarinettes...Je fouette à trois temps...
Les lanières effleurent son sexe...Caressent ses cuisses...
J' inverse le sens de ma rotation à chaque ostinato.
je ne le quitte pas des yeux,
je veux qu'il me ressente prendre du plaisir dans cette danse...
Les minutes s'écoulent avec harmonie .
Mon souffle se fait plus fort.
Mes gestes plus sensuels.
Le martinet claque plus fort Son corps rougit...
Je sens la mélodie me porter au fur et à mesure
que s'ajoute un instrument .
Je guide les lanières en dansant
autour de ce corps qui se donne à mon plaisir...
Les accords des notes qui s'enchaînent
et se répètent encore et encore...
Hummm!
Un va et vient musical enivrant
profond
envoûtant...
Que j' aime ce boléro!
Mon plaisir monte...
Mon pas leste s'alourdit...
Le rythme s'accélère,
je fouette plus durement,
avec élégance.
Je danse...
Mon corps s'anime au rythme des trompettes.
Les lanières claquent sur sa peau au rythme des percussions...
Son corps réagit,commence à fondre dans cette symphonie...
Crescendo ,la musique envahit la pièce,
recouvrant le bruit du fouet.
Petits claquements répétés obstinément ...
Puis l'harmonie des grosses caisses et des violons montent le ton.
Mon corps commence à se libérer de toutes ses tensions...
hummm!Ca monte encore et encore...
Chaque parcelle de mon corps danse..
L'envie de faire mal arrive...Ton grave des contrebasses...
Je tourne de plus en plus vite autour de lui.
Frappe plus fort, plus rapidement ... Encore un nouvel instrument...
Je le mets a terre sous la tempête qui s'annonce
Je le couche au milieu des sons.
Ma chose devient le centre de ma danse.
Je l' enjambe ...
Je veux qu'il ressente,
le faire vibrer dans mon délire...
Je le serre entre mes jambes ,
laisse mon corps le prendre en otage.
La violence de mes pulsions fend l' air ,
dans le fracas des lanières que je frappe de toute part sur son corps...
Mon souffle devient si fort.
Ses gémissements subliment la musique,
la puissance de mes gestes devient plus grande.
Je descends le rejoindre.
Laisse mon corps se mouvoir sur son bas ventre,
heurtant sa cage sans ménagement.
Je l' enveloppe de cette passion fulgurante,
ma jouissance arrive entre mes hanches qui se balancent ,
Mon bras tournoie et abat ses franges sur sa peau.
Je le sens partir avec moi,
la musique nous porte dans un espace hors du temps.
Des cris s'échappent ,
nos émotions s'envolent au delà du salon,
le boléro me transcende,
je ne fais plus qu'un avec mon soumis et ma musique,
ma jouissance recouvre le son des tambours ,
je fouette toujours
ho oui encore plus fort.
Dans un dernier élan de contrôle,
je lui ordonne d'une voix rauque
qu'il découvre alors,
de protéger son visage de ses bras.
L' orchestre est au complet ,
je me laisse enfin envahir
de ce flot d'essence de plaisir sadique,
frappe les derniers coups en pleine puissance,
c'est pour moi,
j' en tremble ,
je danse avec le mal sur sa souffrance.
Il vibre plus que tous les violons
tous les bassons...
C'est si fort, si enivrant,
la puissance des trompettes qui échangent avec les grosses caisses.
Le bien et le mal en musique,
le blanc et le noir...
Ma jouissance s'accentue au son des cymbales qui s' heurtent
J' en jouis,
oh oui j' en jouis,
Le final arrive..
L'orchestre envoie tout ce qu'il a.
J' en crie,abattant les derniers coups de fouet.
Il crie avec moi.
Hum, cette musique nous transporte
J' hurle de plaisir et explose sur lui...
Je suis en trans sur son corps
en total abandon quand la musique s'arrête.
Je reste scotchée à son corps,
il n' ose bouger
de peur d’interrompre
cet instant magique...
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Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 11 : Magalie commande
Cet après-midi-là Magalie ne travaille pas elle se promène dans la ville et au coin d’une rue elle voit Tristan sortir d’un hôtel miteux en tenant la main d’une inconnue.
Prête à se jeter sur lui Magalie reprend son calme et prend une photo avec son portable. Malheureusement elle va devoir rompre avec Tristan qui est décidément bien trop volage. Rentrée chez elle en rage Magalie téléphone à la première personne qui lui vient à l’esprit, Martine. Elle lui explique tout. Martine la console en essayant de lui faire comprendre qu’elle trouvera surement mieux un jour mais qu’elle pourrait donner une dernière chance à Tristan en prenant des dispositions fermes lui interdisant de papillonner hors de la maison.
Magalie est perplexe et je fais comment demande-t-elle ? Regarde sur ton catalogue de toys à la page 282 lui dit Martine.
Propose lui ça ou la rupture. Magalie s’empare de son catalogue et page 282 il y a les cages de chasteté pour hommes.
Martine lui dit poses lui l’ultimatum tu verras si il tient à toi. Profite en pour voir s’il ne serait pas sensible à un peu de domination féminine tu n’as rien à perdre.
Martine réfléchit à la situation puis elle se décide. Elle commande une cage de chasteté qui peut être conservée toute la journée n’empêchant pas l’homme de faire son petit pipi et d’autres accessoires qui pourraient être utiles.
Le soir même Tristan vient tout guilleret comme si tout était normal.
Magalie est froide et ce soir-là c’est l’hôtel du cul tourné malgré les supplications de Tristan. Deux jours plus tard le paquet arrive.
Magalie vérifie le fonctionnement et se prépare pour la soirée elle s’habille en véritable allumeuse maquillée à outrance avec juste une guêpière et des longs gants noirs.
Tristan arrive il est subjugué et tout de suite excité comme un bouc.
Magalie froide lui montre la photo. Tristan devient blême et tente d’expliquer que ça n’était qu’un coup de folie et que ça ne recommencera jamais. Bien sûr que ça ne recommencera pas car c’est fini entre nous dit Magalie.
Tristan se jette à ses pieds en la suppliant de lui laisser une dernière chance.
Magalie lui dit alors : Je te donne une dernière chance mais il faut que tu sois particulièrement obéissant à mes ordres désormais.
Croyant s’en tirer à bon compte Tristan jure qu’il fera tout ce qu’elle lui demandera.
On va voir dit-elle. Pour commencer à poil. Tristan se déshabille en un tournemain. Et apparait le sexe dressé au regard de Magalie.
Retourne-toi. Il s’exécute. Elle lui met des menottes aux mains et un collier de cuir muni d’une laisse au cou. Tirant sur la chaine elle dit suis moi.
Il fait un pas. Sur les genoux ordonne Magalie d’un air furieux.
Il s’exécute. Dans le couloir de l’appartement Tristan a mis une barre de traction à quelques centimètres du plafond. Il s’en sert pour garder la forme même si Magalie ne l’a pas souvent vu faire.
Elle a mis le pèse personne sous la barre. Elle lui dit de se lever et de monter sur la balance.
Il monte en se demandant à quoi servira de voir son poids, mais il n’a pas l’intention d’énerver Magalie qui semble toujours furax.
Montant sur une chaise, elle le fait mettre sur la pointe des pieds et tirant au maximum les menottes elle arrive à les accrocher à la barre.
Tristan a les bras tirés au maximum vers le haut.
Elle descend de la chaise et lui dit de se suspendre à la barre.
Il s’exécute elle enlève le pèse personne il veut reposer les pieds par terre mais n’arrive qu’à s’appuyer sur l’extrême bout de la pointe des pieds. Il est tendu au maximum.
Elle s’éloigne et revient avec des accessoires. Un bâillon un masque pour l’aveugler et des pinces à tetons.
Maintenant Tristan toujours en érection est à la merci de Magalie. Elle lui empoigne fermement les couilles et serre bien fort. Il gémit. Elle lui met un anneau vibrant sur la bite et le met en branle.
Aussitôt Tristan rue et se cabre. Voyant qu’il arrive à la limite de l’éjaculation elle coupe la vibration. Désormais tu ne jouiras que quand je le voudrais et comment je le voudrais.
Tristan reprend son souffle.
Je veux que tu me dises oui dit-elle. Il hoche la tête la bite toujours palpitante.
Ce soir tu vas jouir mais pas tout de suite. D’abord je vais prendre l’apéro et un bon repas.
Peut-être aussi que je vais inviter une copine pour voir ça. Tristan toujours sur la pointe des pieds se fige. Elle ne peut pas me laisser comme ça.
Et j’aurai l’air con si ces copines me voient comme ça. Magalie quitte le couloir et appelle Martine.
Elle lui explique que pour l’instant ça marche bien et qu’elle aimerait que Martine vienne l’aider pour la suite.
Martine accepte un peu excitée par les choses.
Quelques minutes plus tard elle sonne à l’entrée. Magalie la reçoit et l’emmène voir son prisonnier dont la bite commence à fléchir.
Elle remet en route les vibrations en quelques secondes le membre est de nouveau tendu. Elle jubile et stoppe juste avant que Tristan n’éjacule.
Bon on va se prendre un apéro et un petit quelque chose dit Magalie.
Avec Martine elles boivent un cocktail et mangent quelques trucs plutôt intéressées par la suite que par le repas.
Elles reviennent vers Tristan. Sa bite est redescendue. Magalie vient le peloter, lui tripoter la bite et les couilles et Tristan est de nouveau au garde à vous.
Bon maintenant tu vas jouir comme ça dit Magalie en lui glissant une capote.
Ça s’est pour que tu ne tâche pas mon couloir. Il rue mais s’arrête vite car il ne peut pas bouger sans tirer trop fort sur ses bras.
C’est parti dit Magalie sous l’œil amusé de Martine. L’anneau se met à vibrer. Moins d’une minute après Tristan ne peut plus résister et décharge piteusement dans le vide. Sa bite se ramolli.
Bien maintenant la prochaine fois que tu jouiras c’est quand je le voudrais à la condition que tu te comportes bien et que tu fasses tout ce que je te demanderai comme un bon petit esclave dit Magalie.
Pour marquer le coup de ton infidélité tu vas avoir un gage que tu garderas toute la nuit et elle frotte un plug le long de la raie des fesses de Tristan qui serre les fesses le plus fort possible.
A ta place je me détendrai bien sinon ça va faire très mal dit-elle.
De toute façon ça finira dans ton cul. Elle enduit le plug de lubrifiant, lubrifie aussi le cul de Tristan en lui introduisant un puis deux puis trois doigt.
Il mugit dans son bâillon. Du calme tu viens de gagner un jour de plus sans tirer ton coup dit-elle.
Puis Tristan calmé elle introduit petit à petit le plug qui finit par orner le cul de Tristan.
Ça c’était pour l’infidélité dit elle et ça c’est pour que tu sois bien chaste tant que je le voudrai.
Elle retire la capote essuie sa bite avec un essuie tout et saisi sa bite quelle insère dans une petite cage métallique.
Tristan se fige en se demandent ce que c’est puis une espèce de bracelet enserre ses couilles son pénis assez fort.
Elle rapprocha la petite cage du bracelet et relit les deux parties un minuscule cadenas faire retentir son clic.
Voilà mon chéri je sais que tu vas tenir parole maintenant dit Magalie.
Qu’en penses-tu Martine. Impeccable dit cette dernière c’est joli comme tout. Il faut que tu vois ça mon chéri dit Magalie et elle lui ôte son bâillon.
Hébété il regarde vers le bas et voie sa bite enfermée dans une petite cage courbée vers le bas.
On va tester ça dit Magalie et devant Tristan elle se tourne vers Martine et commence à l’embrasser à pleine bouche. Tristan sent que sa queue reprend de la vigueur. Les filles se déshabillent mutuellement. La bite de Tristan rempli maintenant toute la cage mais ne peux aller plus loin. Impossible de bander. La douleur le rappelle à l’ordre et son début de bandaison s’arrête net.
Hilares les filles commentent la chose.
Pas cool lui dit Magalie Il va falloir que tu trouves autre chose pour me faire jouir ce soir dit elle et même en faire profiter Martine pour la remercier d’être venue m’aider.
Tristan est perplexe. Magalie enlève le bâillon en lui disant te ne pas parler sans qu’on lui en donne l’autorisation. Il veut protester et Magalie dit tu viens de gagner un jour de chasteté en plus.
Il se tait. Les mains menottées dans le dos il est ramené dans le salon tiré par sa laisse.
Les filles s’assoient dans le canapé l’une à côté de l’autre. Au travail mon petit esclave dit Magalie en lui montrant sa chatte.
Comprenant qu’il n’avait qu’un moyen de satisfaire Magalie il se met à genou et vient la brouter ce soir-là il passe un nombre incalculable de fois d’une chatte à l’autre recevant des petits coups de cravache dès qu’il ralenti.
Tard dans la nuit martine prend congé.
Magalie dit à Tristan qu’il est l’heure d’aller se coucher il se lève et la suit tiré par la laisse.
Arrivée dans la chambre Magalie l’emmène près du radiateur et accroche la laisse à ce dernier avec un minimum de liberté de mouvement.
Tu dors par terre ce soir. Je te dirais quand je t’accepterai de nouveau dans mon lit dit-elle.
Bonne nuit mon esclave.
Dans sa position inconfortable Tristan ne dort pas de la nuit.
Son cul s’insurge contre la présence de l’objet qui le dilate au maximum. Sa bite et ses couilles sont enfermées dans une trop petite cage et il est dans une position très inconfortable les mains liées dans le dos et sans pouvoir bouger plus de quelques centimètres.
Magalie se demande si demain quand elle le libérera il ne prendra pas ses cliques et ses claques pour toujours. Tant pis je n’accepte pas d’être cocue.
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Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 10 : le retour de Maëva
A arrivant chez elle Maëva était encore complétement stressée.
Martine avait dépassé les bornes.
Même si elle devait s’avouer que la journée avait été particulièrement jouissive elle gardait une dent contre sa copine.
Tu ne perds rien pour attendre pensait elle. Et elle essaya d’imaginer un plan pour rendre la monnaie de sa pièce à sa copine.
Petit à petit l’idée faisait son chemin et l’obsédait de plus en plus.
Enfin elle pensa avoir trouvé le moyen de se venger. Quelques jours furent nécessaires pour qu’elle se procure matériel. Puis elle téléphona à son amie celle-ci d’abord un peu gênée fut heureuse de voir que Maëva ne lui en tenait pas rigueur.
Elle accepta de bon cœur une invitation à diner le samedi soir.
Laurent le mari de Maëva étant en déplacement à l’étranger pour une semaine.
Maeva lui demanda si elle prenait des vacances pour pâques et Martine lui répondit qu’elle devait rester tranquille seule à la maison pour se reposer d’évènements récents très fatigants.
Ainsi le samedi soir munie d’une bouteille de champagne Martine se présenta chez Maëva qui l’accueilli avec joie.
Les deux femmes se retrouvèrent autour de la bouteille de champagne qu’elles vidèrent assez rapidement, Martine ne s’apercevant pas que Maëva limitait ses propres doses pour charger le verre de Martine.
Puis elles prirent des amuses gueules et Maëva proposa un cocktail à Martine.
Celle-ci un peu embrumée mais contente de renouer avec Maëva accepta volontiers même si la tête commençait à tourner.
Trois verres plus tard Martine avait un peu perdu le fil de la conversation alors que Maëva qui n’avait quasiment rien bu était bien consciente.
Elle proposa un jeu à Martine qui accepta un peu pompette on va jouer au poker dit Maëva. Martine fut d’accord et quelques minutes après le jeu commença. Maeva proposa que ce soit sous forme de strip poker.
Martine se souvenant de la belle plastique de Maëva accepta en se disant qu’elle aurait vite fait de se retrouver avec un Maeva à poil devant elle.
Les choses ne se passèrent pas ainsi. Maeva trichait avec virtuosité, sans difficulté, Martine étant incapable de se concentrer sur les cartes.
Après quelques minutes c’est elle qui se retrouva nue à table.
Bon on va rajouter des gages dit Maëva Martine une double paire en main opina, la chance allait tourner. Maeva étala un brelan d’as au grand désespoir de Martine.
Bon, premier gage dit-elle tu vas jouer avec une seule main car je vais menotter l’autre à ta chaise dit Maëva Martine tendit le bras et s’aperçu que ce n’était pas facile de jouer avec une seule main quelques minutes après la deuxième main était attachée à la chaise. Maintenant tu dois jouer avec ta bouche dit Maëva.
Martine tant bien que mal retourna ses cartes installées sur la table et perdit encore.
Maintenant il faut un gage plus sérieux dit Maëva elle est décrocha les menottes de Martine et entraina celle-ci dans une pièce meublée d’un lit et arrêta Martine au milieu de la pièce.
Deux chainettes pendaient du plafond et Martine vit Maeva attacher ses poignets aux chainettes avec des bracelets de cuir.
Elle reste interdite se disant que quelque chose clochait. Son enivrement disparait rapidement remplacé par une certaine angoisse.
À un bout de la pièce Maëva actionne une manivelle Martine sent qu’un de ses bras est attiré vers le haut, la chainette passe par une poulie au plafond se raccourci par l’action de la manivelle.
Le bras tendu Martine demande à Maëva d’arrêter celle-ci lui dit que le gage n’est pas terminé et s’empare de la manivelle située de l’autre côté.
Le deuxième bras de martine est tiré vers le haut et rapidement elle se retrouve sur la pointe des pieds elle veut engueuler Maëva mais celle-ci surgissant par derrière lui insère avec force un bâillon boule énorme qui distend les mâchoires de Martine.
Elle est incapable de remuer sa bouche ouverte au maximum même ses lèvres semblent tendues à l’extrême.
Maëva se baisse et tranquillement installe une barre d’écartement reliées aux chevilles par d’autres bracelets de cuir.
Ayant perdu quelques centimètres en écartant les jambes Martine est quasiment pendue par les bras.
Heureusement les bracelets en cuir très larges et bien serrés repartissent la charge sur les poignets de Martine.
Voilà maintenant je suis de l’autre côté de la cravache dit Maëva qui donne un puissant coup sur le fesses de Martine entrainant un gémissement étouffé.
Maintenant Martine est complétement dégrisée.
Maeva porte d’autres coups sur les cuisses les seins et le bas ventre de Martine qui ne peut pas bouger d’un pouce et encaisse les coups en pleurant.
Je pense que tu es mure pour être une bonne esclave obéissante maintenant dit-elle. Martine hoche la tête elle ne veut plus recevoir de coups.
Maeva s’active sur les manettes et la tension baisse. La barre d’écartement fixée au sol maintient Martine sur place.
Maeva lui attache un collier de cuir autour du cou et attache ses bras derrière le dos. Une chainette est accrochée d’un côté aux bracelets de Martine et de l’autre cote à l’une des poulies du plafond. Une autre est accrochée au collier du cou. Maeva tire la chainette vers le bas obligeant Martine à se baisser en avant tout en restant pour soulager ses bras qui sont attirés par la plafond alors que le collier lui maintient la tête à moins d’un mètre du sol.
Martine ne peut pas bouger d’un pouce.
Maeva la contourne et entreprend d’enlever le bâillon.
Le soulagement de Martine est de courte durée. Une espèce d’anneau est insérée de force entre les dents de la mâchoire du haut et du bas obligeant Martine à garder la bouche exagérément ouverte.
Tu sais à quoi ça sert dit Maëva Martine se pose la question et essaye de répondre quand un puissant coup de cravache lui cingla les seins.
Tu n’as pas droit à la parole tu te rappelles qu’une bonne esclave ne parle que sur ordre. Martine les larmes aux yeux complétement effarée se tait.
Tu vas comprendre rapidement dit Maëva et elle sort de la pièce.
Quelques minutes après Maëva réapparait dans la pièce mais elle n’est pas seule.
Laurent, son mari et l’accompagne. Je t’avais promis un cadeau si tu aménageais cette pièce tu vois que j’ai tenu parole.
Martine a perdu au strip poker et elle exécute son gage c’est mon esclave pour la semaine. Laurent à les yeux exorbités et s’approche de Martine.
Salut Martine ne t’inquiètes pas tu ne vas pas t’ennuyer cette semaine et ses mains attrapent les seins opulents de Martine et commencent à la pétrir violemment.
Humm ils sont aussi fermes que je l’imaginais. Voyons voir si tu suces aussi bien que dans mes rêves. Il enfourne son chibre dans la bouche béante de Martine qui comprend l’utilité de l’anneau elle ne peut pas fermer la bouche ni mordre l’intrus.
Seule chose à faire, elle commence à utiliser sa langue experte pour lécher la bite de Laurent.
Maëva passe derrière Martine et soudain celle-ci sent un objet oblong forcer la porte de son cul.
Tu vas gouter au gode ceinture en même temps dit Maëva on ne va quand même pas te laisser te reposer.
Le gode pénètre et Martine est embrochée de part en part. Après plusieurs minutes Martine est extenuée sucer, se tenir courbée pour ne pas blesser ses tétons prendre des coups de boutoirs dans le derrière ça fait beaucoup.
Heureusement Laurent jouit et part dans de longs jets dans la bouche de Martine. Avale bien tout car tu n’auras que ça à manger ce soir dit-il.
Malgré elle Martine doit avaler tout le sperme jusqu’à la dernière goutte.
Bon on va passer au salon dit Maëva. Elle ôte la chaine des tétons et la chainette du plafond. Tirant Martine par la laisse elle l’emmène jusqu’au salon.
A genou dit-elle Martine s’exécute avant le coup de cravache. Lèche-moi les pieds. Martine se penche en avant pour que sa bouche atteigne quasiment le sol afin d’embrasser les orteils de Maëva.
Et relève moi cette croupe dit Maëva. Martine s’exécute.
Laurent arrive et matte le cul de Martine. Maëva lui dit que ce cul est trop serré et qu’il faudrait l’assouplir avec un bon gros plug.
Laurent part et revient avec un plug énorme et un flacon de lubrifiant. Quelques instants plus tard Martine est investie par le plug qui lui dilate l’anus.
Maëva dit alors montre-moi comment tu te débrouille avec ta bouche. Elle tire sur la laisse et le visage de Martine se retrouve devant l’entrejambe.
Elle colle sa bouche au sexe de Maëva avant de recevoir un coup de cravache elle se dit en elle-même qu’elle apprend plus vite qu’Anna. Après quelques minutes et visiblement quelques orgasmes de Maeva Martine est rincée.
Laurent dit on devait mater un film ce soir sur canal. Maeva acquiesce.
Elle fait se relever Martine et s’absente quelques instants. Elle revient avec un plateau qu’elle fixe par une ceinture à la taille de Martine et deux chainettes qu’elle fixe avec des pinces aux mamelons de Martine les chainettes maintiennent le plateau horizontal à condition que Martine jette ses épaules en arrière pour mettre en avant sa poitrine.
Deux verres pleins sont posé sur le plateau. Martine doit encore plus se cambrer pour que le plateau reste horizontal ses mamelons son mis à rude épreuve et elle a l’impression qu’on va les arracher.
Laurent et Maëva se mettent sur le canapé de chaque côté de Martine qui doit se mettre à genou face à eux tout en gardant la cambrure. Regarde devant toi dit Maëva Martine s’exécute.
Le film commence. De temps en temps l’un ou l’autre prends son verre bois un petit peu et remet le verre sur le plateau.
On va se faire un plateau télé dit Maëva suis moi Martine et elles se dirigent vers la cuisine. Là Maëva enlève les verres du plateau et enlève les chainettes qui martyrisaient les seins de Martine.
Elle met à la place une plus grande chainette passant derrière le cou de Martine. Comme ça on va pouvoir charge plus le plateau dit Maëva.
Des petites coupelles contenant de la charcuterie et des légumes sont posés sur le plateau. Quelques cures dents sont ajoutés et les deux femmes retournent vers le salon.
Martine reprend sa place et l’estomac criant famine elle ne peut que voir la nourriture disparaitre petit à petit dans les bouches de Laurent et Maëva alors qu’elle n’a droit qu’à l’odeur.
Enfin le film se termine Maëva montre une pièce à Laurent pile ou face dit-elle Laurent choisi la pièce est lancée et Maeva gagne.
Ce soir elle est pour moi dit-elle. Bonne unit mon chéri.
Sur ce elle empoigne la laisse et entraine Martine dans la cuisine pour enlever le plateau puis sous la douche ou Martine doit se laisser laver par Maëva qui semble kiffer ça.
A peine sèches les femmes se dirigent, Martine se contentant de suivre la laisse qui la tire, vers la chambre de Maeva.
Un lit King size trône dans la chambre. Bon on va te trouver une place idéale pour cette nuit dit Maëva elle couche Martine sur le ventre vers le bas du lit ses jambes sont attachées aux pieds du lit l’écartelant littéralement, Maëva se glisse dans le lit et écartant les jambes elle se retrouve avec le sexe à quelque centimètres du visage de Martine.
Celle-ci comprend ne message et commence à lécher le sexe de sa maitresse provisoire.
Elle ne peut s’empêcher de penser qu’elle devra essayer cette position avec Anna.
Laurent passe la tête par l’entrebâillement de la porte et dit bonne nuit les filles tout en notant la position idéale de Martine.
Celle-ci finit par s’endormir le visage toujours contre le sexe de Maëva.
Au matin elle est réveillée par des mouvements légers venant de Maëva. Elle doit se réveiller se dit-elle.
Afin de mettre Maëva dans de bonnes dispositions Martine commence à lécher délicatement les grandes lèvres de Maëva. Celle-ci ondule de la croupe et Martine approfondi son exploration.
Maintenant Maëva gémit et se tortille sous les coups de bouche et de langue expertes de Martine. Après avoir bien joui Maëva décide qu’il est temps de se lever.
Elle détache les jambes de Martine l’emmène aux toilettes et toujours l’une tirée par l’autre elles rentrent dans la cuisine où sur un geste de Maëva Martine se met à genoux à se pieds.
Maeva se sert un café qui fait bien envie à Martine.
Tu veux du café demande Maëva Martine hoche la tête. Maeva avale une grande gorgée de café et attire Martine vers elle pour l’embrasser sur la bouche. A la grande surprise de Martine Maëva lui fait couler la gorgée de café dans la bouche.
Maeva répète plusieurs fois le geste et Martine a finalement pu boire un bon café.
Une tartine dit Maëva Martine hoche la tête elle n’a eu droit à rien d’autre que du sperme de Laurent depuis hier midi.
Maeva lui détache les mains et les rattache ensemble devant.
Elle montre une bouchée de pain à Martine.
Aller bon chien fait le beau si tu veux un tartine.
Comprenant l’idée Martine se redresse sur ses genoux et mets les mains comme un bon chien. Je n’entends rien dit Maëva. Martine pousse alors des petits gémissements comme un petit chien à sa mémère.
Une bouchée de pain lui est insérée directement dans la bouche par Maëva. Le petit manège est répété jusqu’à l’arrivée de Laurent en peignoir il embrasse Maëva pétrit les seins de Martine et lui flatte la croupe.
Elle est bien dressée dit-il. Maëva demande alors à Martine si elle veut de la confiture. Martine opine et Maëva demande à Laurent de lui en donner
Pas de problème dit il et ouvrant son peignoir il étale de la confiture sur son sexe turgescent et ses couilles. Martine doit lécher consciencieusement le sexe et les bourses de Laurent pour avaler jusqu’à la dernière goutte.
Maintenant petite leçon de shibari annonce Maëva et elle emmène Martine dans la pièce donjon.
Là Martine a de nouveau les mains attachées dans le dos.
Maeva et Laurent munis d’une grande corde spécialement faite pour cela et d’une tablette avec un tuto entreprennent de faire un bondage shibari à Martine.
Après quelques essais infructueux Martine finit par être entièrement saucissonnée. Ses seins autour desquels la corde fait plusieurs tours sont poussés en avant et prennent une couleur rose alors que les mamelons sont complétement érigés.
Magnifique dit Maëva vient voir ce que ça donne elle prend la laisse et emmène Martine jusqu’à la salle de bains Martine peut se contempler dans le miroir.
A sa grande surprise ça lui va superbement la corde souligne et mets en valeurs ses courbes opulentes et ses seins sont fièrement pointés vers l’avant.
Mais oui tu es belle dit Maëva en lui assenant une légère claque sur la croupe.
Martine tressaute mais ses pensées partent vers Anna.
Il faudrait absolument essayer ça.
Finalement Maëva fourmille d’idées. Bon on va voir si tu ferais un joli bibelot pour la déco du salon dit Maëva en l’entrainant derrière elle.
Avec Laurent ils mettent en situation Martine comme une déco de salon. Debout contre un mur, à genou, en table de salon, en porte manteaux, en étagère avec un plateau porté à bout de bras par Martine agenouillée. Martine passe par toutes les positons. Pour la dernière Maëva lui fait une queue de cheval haut sur la tête et attache un cordon à la queue de cheval et tire sur le cordon pour l’attacher au shibari dans le dos de Martine elle est obligée de lever la tête complément vers le ciel.
Maëva la fait s’agenouiller sur un gros gode fixé par sa ventouse au sol.
Martine reçoit l’ordre de ne pas bouger et sert de statue humaine pendant dix minutes sous le regard ravi du couple qui tout à tour se fait prendre en photo à côté du trophée humain.
Maeva souriante la fait se redresser pour ôter le gode et emmène ce dernier vers la salle de bains.
Elle revient et tirant sur la laisse force Martine toujours fixant le plafond à la suivre en restant à genoux.
Elles approchent du miroir en pied de la salle de bains Martine ne peut pas regarder vers le bas et Maëva la fait se mettre dos au miroir.
Maeva défait le cordon et Martine peut baisser la tête. Maeva tire la laisse vers le bas Martine pose son visage par terre monte un peu ta croupe dit Maëva. Martine s’exécute.
Recule doucement. Martine commence à reculer mais son postérieur bute sur le gode.
Maëva lui dit de continuer et guide le gode qui pénètre dans la chatte de Martine.
Remue toi maintenant dit-elle Martine commence à faire des mouvements d’avant en arrière Laurent les rejoint et pousse Maëva pour s’agenouiller en face de Martine le sexe bien érigé face à elle.
Martine tout en continuant ses va et vient ouvre grand sa bouche et avale le membre de Laurent.
Il finit par jouir et elle doit de nouveau prendre garde de bien tout avaler.
L’heure du repas approche.
Maeva entreprend de défaire le shibari qui laisse des traces rouges sur le corps de Martine on pourrait croire qu’elle est encore encordée.
Une petite chainette est fixée entre les mains de Martine sur l’avant, même chose pour les pieds et une troisième chainette relie les deux autres par le milieu.
Ainsi forcée de marcher quatre patte Martine est conduite dans la cuisine. Là, Maëva prépare des steaks frites et elle se met à table avec Laurent.
Martine est poussée sous la table et de temps en temps une main compatissante lui donne un morceau de viande ou une frite.
Martine n’hésite pas à accepter ce jeu car elle et affamée.
Un bol rempli d’eau lui permet de se désaltérer en lapant.
Le repas terminé Martine est de corvée de vaisselle la chainette reliant les deux autres est enlevée et Martine peut se lever faire des petits pas et des petits mouvements avec les mains. Maeva va lui chercher un tablier de soubrette et lui donne l’ordre de faire la vaisselle.
Martine s’exécute au moins pendant ce temps-là ses trois orifices sont épargnés.
Trop vite dit. Maeva lui impose un gros plug en lui disant qu’il fallait bien faire son éducation remémorant les termes utilisés par Martine quand Maeva avait vu le plug dans le cul d’Anna.
Apres la vaisselle c’est le tour du ménage elle passe le plumeau l’aspirateur et le pliz sous les yeux amusés du couple.
Au milieu du ménage elle doit cependant faire une pause en broutant la chatte de Maeva confortablement assise dans le canapé pendant que Laurent la besogne par derrière.
Ses trois orifices sont mis à contribution.
L’après-midi passe et le rituel du soir recommence comme la veille.
Finalement Laurent dit cette nuit elle est à moi.
Maeva opine et leur souhaite une bonne nuit.
Laurent s’installe confortablement sur le canapé et Martine doit se coucher façon PLS sur le canapé perpendiculairement à Laurent. Sa tête est à quelques centimètres de la bite tendue qu’elle englouti et suce avec application.
Après quelques minutes alors qu’il est au bord de l’explosion Laurent se retire et l’emmène derrière lui dans la chambre.
C’est la même chambre qu’hier surement celle qui a le plus grand lit.
Les mains attachées dans le dos Martine doit chevaucher Laurent qui s’est couché sur le dos. Elle sent l’orgasme arriver et est frustrée lorsque d’un coup menaçant lui aussi d’exploser il la fait culbuter sur le coté.
Elle retrouve la position d’hier soir et sans se poser de question avale le membre de Laurent.
Ce coup-ci il se laisse aller et éjacule finalement dans sa bouche. Elle avale tout consciencieusement et s’endort la bite ramollie de Laurent toujours dans la bouche.
Au matin quelque chose la réveille c’est la bite de Laurent qui commence à gonfler dans sa bouche et prend des proportions sympathiques.
Docile elle commence une fellation lente se disant que ça mettrait Laurent de bonne humeur. Elle doit de nouveau avaler.
Le petit déjeuner se passe de la même façon que la veille.
Puis Laurent et Maëva déclarent qu’ils doivent se rendre au taf.
Maëva dit à Martine rassure toi on ne va pas te laisser comme ça.
Et elle traine Martine jusqu’à la chambre ou elle la couche sur le dos écartelée les bras et jambes lies aux quatre coins du lit.
Elle sort un engin et dit à Martine que c’est un magic-wand programmable qui va lui tenir compagnie.
Utilisant un large rouleau d’adhésif elle fixe l’engin sur la cuisse de Martine, ce qui semble être la tête de l’engin collé fermement contre son clitoris. Maeva branche l’engin règle un petit boitier attenant embrasse Martine lui met un masque aveuglant et lui souhaite bonne journée ; au moment de franchir la porte elle appuie sur le bouton d’une petite télécommande et aussitôt une vibration provoquée par l’engin assaille son clitoris.
Martine comprend vite que l’engin est diabolique la programmation alterne les temps morts et les longues séances de vibration.
Après quelques minutes elle ne peut s’empêcher de se laisser aller et un puissant orgasme le transperce.
Après quelques minutes de repos l’engin se remet à vibrer et Martine doit de nouveau renoncer à lutter contre l’orgasme.
La matinée est interminable. Impossible de dormir son corps est brulant et elle ruisselle de sueur.
Un Xème orgasme la foudroie et elle se tortille en gémissant sur le lit.
La voix de Maeva la surprend. Alors il est sympa mon petit gadget lui dit-elle.
Martine hoche la tête.
Bon dit Maëva je pense que Laurent t’as un peu trop à la bonne et va finir par avoir des idées qui ne me plaisent pas. Je ne suis pas jalouse mais bon. De toute façon il mérite que je m’occupe de lui.
Il ne le sait pas encore mais je me fais forte d’en faire mon esclave tout comme toi avec Anna.
Je pense qu’on est quitte et que nous devons rester bonne amies comme avant et même plus maintenant qu’on se connait intimement. De toute façon il faudra bien que tu viennes voir un jour ce que je vais faire de Laurent.
Martine répond qu’elle reste l’amie de Maëva et qu’elles sont vraiment quittes.
Maëva détache Martine qui après un long passage dans la salle de bains quitte Maëva après un baiser sur la bouche.
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Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 9 : invitation chez Martine
Quelques temps après la séance Martine repris contact avec Magalie.
Elles parlèrent de la séance précédente et se demandèrent si elles devaient réellement continuer à organiser de telles séances.
Le conséquent bénéfice qu’elles avaient réalisé les tentait quand même surtout que la bourgeoise avait promis à Magalie une clientèle encore plus fortunée.
Elles décidèrent de reparler de ça devant un café et Martine lui proposa d’emmener Anna avec elle. Elle dit qu’Anna était valait vraiment le coup d’être connue et qu’elle serait vexée si elle n’accompagnait pas Magalie.
Celle-ci amusée promit qu’elle ferait tout son possible pour qu’Anna l’accompagne.
Plus tard Magalie appela Anna et lui dit qu’elles étaient invitées toutes les deux chez Martine Anna refusa prétextant qu’elle n’était pas libre. Magalie lui demanda si la dernière rencontre avec Martine c’était bien passée Anna lui répondit que oui.
Magalie insista beaucoup et finalement d’une petite voix Anna dit qu’elle pourrait compter sur elle.
Rendez-vous fut pris pour le lendemain soir chez Martine. Cette nuit-là Anna dormi très mal. Devrait-elle refuser devrai t’elle y aller et ne pas tenir compte des consignes de Martine. Et puis il y aurait Magalie. Même si elles avaient eu une expérience ensemble Anna ne se voyait pas se promener nue dans l’appartement de Martine devant les autres filles…
Le soir venu Magalie vint la récupérer.
Elle fut inquiète en voyant la mine chiffonnée d’Anna. Tu vas bien ? Oui répondit Anna j’ai juste mal dormi cette nuit.
Elles quittèrent les lieux et se dirigèrent vers leur rendez-vous.
Anna avait à la dernière minute mis l’étiquette dans sa poche.
Martine les accueillies avec une grande joie et elles s’embrassèrent dans l’entée. Martine leur dit : Entre Magalie le salon est tout droit, Anna pour toi dans le tiroir de ce meuble.
Magalie pénétra dans le salon suivie de Martine qui avait fermé la porte de l’entrée.
Il y a un problème avec Anna demanda Magalie.
Non non rassure toi tout va bien c’est un petit truc entre nous.
Et elles allèrent s’assoir sur le canapé.
Paralysée Anna n’avait pas osé aller plus loin. Elle ouvrit le tiroir et comme elle craignait le collier, la laisse, les bracelets, le bâillon et une pince à sein, une seule, s’étalaient sous ses yeux.
Lentement elle se déshabilla, tout plutôt que perdre cette grande perche qui la fascinait tant. Elle mit le collier fixa la laisse, le bâillon boule, la pince à sein sur le sein gauche, l’étiquette clipée sur le sein droit. Enfin elle se mit les bracelets enclencha la fermeture les bras dans le dos et attendit anxieuse.
Magalie et Martine sirotaient un cocktail puissant préparé par Martine.
Celle-ci dit assez fort pour être entendue de l’entrée tu peux venir ma chérie.
Magalie se retourna vers la porte et faillit avaler son verre de travers.
Anna pénétrait dans le salon nue, harnachée bâillonnée une laisse tombant au bout d’un large collier de cuir. Chaque sein était orné d’un objet, un petit pendentif à gauche et une espèce d’étiquette à droite.
Aller approche dit martine. Anna s’approcha à petits pas.
Magalie se pencha et pu lire l’étiquette. Elle se retourna vers Martine l’air interrogatif.
Je te présente Anna qui devient mon esclave personnelle dès qu’elle franchit le seuil de mon salon. Elle montra le sol devant ses pieds et Anna vient s’agenouiller aux pieds de Martine.
Ben ça alors vous m’aviez caché ça les filles. Vous voulez que je vous laisse ? demanda Magalie.
Mais non dit Martine tout en caressant la tête d’Anna. On est là pour le travail et faire le point sur la prochaine séance si on fait une prochaine séance.
Reprenant ses esprits Magalie entrepris de parler du taf avec Martine. Anna n’avait pas assisté à la séance houleuse et n’aurait pas eu grand-chose à dire de toute façon. Anna semblait regarder Martine avec adoration.
Martine cache bien son jeu se dit Magalie subjuguée par l’asservissement visiblement sans réserve d’Anna.
Quelque part c’était un peu excitant.
Après une demi-heure de causerie les filles étaient tombées d’accord on referait une séance pour essayer et on aviserait en fonction du résultat, le bénéfice attendu semblant être conséquent.
Martine mis de la musique. Anna danse pour nous dit-elle. Aussitôt Anna se leva et commença une danse suggestive les yeux rivés dans ceux de Martine.
Magalie était estomaquée. Merde j’aurai bien aimé avoir une esclave comme ça moi. Dire que Martine me l’a piquée.
La chaleur montait dans le salon.
Sans couper la musique Martine montra son entrejambes à Anna qui aussitôt vint s’agenouiller devant elle.
Martine lui ôta le bâillon et Anna plongea sa petite tête vers le sexe de Martine, sa minijupe et l’absence de culotte facilitant les choses.
Magalie restait bouche bée.
Tu veux un autre verre demanda Martine. Magalie acquiesça et Martine tapota la tête d’Anna qui s’arrêta aussitôt et partie vers la cuisine en désignant Magalie à Anna.
Aussitôt Anna s’approcha de Magalie et glissa son visage dans l’entrejambe. Le string de Magalie n’empêcha pas la petite langue affamée de fouiller son sexe.
Martine revint avec deux verres et un bol. Magalie était intriguée. Surement le bol des cacahuètes se demandai-t-elle.
Martine posa le bol près d’elle par terre.
Aller les filles trinquons à notre prochaine séance de vente elle triqua avec Magalie. Anna sorti sa tête de l’entrejambe de Magalie et s’approcha du bol pour se mettre à laper le contenu.
Les yeux de Magalie lui sortaient de la tête faisant fièrement sourire Martine.
L’heure passant Magalie se dit qu’il était temps de prendre congé.
Martine lui dit que finalement Anna resterait avec elle ce soir-là et quelle la raccompagnerait chez elle.
Tu crois demanda Magalie en regardant Anna celle-ci regarda inquiète Martine qui hocha la tête Anna regarda de nouveau Magalie et hocha aussi la tête. Trop fort dit tout haut Magalie.
Martine la jaugea du regard et lui glissa tu sais il me semble que ton Tristan est très amouraché de toi et n’a pas l’air de détester qu’on le prenne en main.
Il ferait surement un bon esclave pour toi. Il suffit d’y aller progressivement je pense.
Magalie en pensée voyait tour à tour Tristan et Virginie à la place d’Anna.
Je ne sais pas si c’est si facile dit-elle. Penses y répondit Martine en la raccompagnant vers la sortie.
Ce soir-là Anna compris qu’elle était complétement sous l’emprise de Martine et que finalement le rôle d’esclave était assez facile car il n’y avait pas besoin de réfléchir.
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Tout a commencé quand nos regards se sont croisés.
Vous avez 'touché' mon âme, et mon corps a chaviré.
Un ressenti au fur et à mesure et puis la réalité.
C'est à ce moment précis que notre histoire est née.
Notre complicité, notre relation grandit de jour en jour.
J'aime être dominée par Vous encore et toujours.
Avec Vous, je m'épanouis, c'est merveilleux.
Quand je plonge mon regard dans vos yeux.
Des sentiments partagés se sont créés.
Il faut les conserver et ne jamais les briser.
Chaque instant passé avec Vous me permet de m'envoler.
Dans la confiance absolue de Vous en ce monde salé/sucré.
La flamme de mes yeux s'est allumée.
Le jour où l'on s'est rencontré.
Aujourd'hui le destin nous appartient.
A nous deux de savourer ce chemin.
Ma soumission envers Vous est acquise
Votre domination, respect m'ont conquise.
Depuis une semaine, votre signature encrée orne ma peau.
Bientôt deux mois que mon intimité percée en mes anneaux.
Ma détermination à Vous obéir, Vous servir est constante.
Me montrer digne de Vous en tous lieux et ou circonstance.
Que Vos/mes paroles du début soient la sincérité en la continuité.
Vous me dites que l'on s'est bien 'trouvé', j'avoue que c'est réalité.
20 mois que l'on s'est rencontré.
Que nos sentiments sont partagés.
A Vous je suis liée, liens visibles/invisibles intactes.
Notre relation est saine et profonde en nos actes.
J'aime avancer avec Vous avec délice et passion.
Dans la gourmandise et la sérénité de l'abandon.
A Vous je suis dévouée et cela me plait.
Le 23 novembre 2011
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Cela fait maintenant un an que je me suis lancée dans le BDSM, grâce à un homme que j’ai rencontré sur TINDER, cet homme est un Maître extrême, mais qui m’attire beaucoup. Car, c’est l’inconnu de ce monde qui fait qu’il m’attire, et le désir d’apprendre et peut-être découvrir une autre facette de moi, qui était enfouie
Il a su faire sortir de ce corps, la soumise que j’étais, par de simple rapport peut-être parfois, poussé à l’extrême, mais il avait besoin de savoir, jusqu’où il pouvait aller avec moi. Nous nous sommes revus, les choses ont évolués, nous sommes toujours en contact d’ailleurs, mais nous nous voyons moi.
Je suis inscrite sur le site depuis moins d’un an, j’ai rencontré des dominateurs supers, d’autres moins. Puis un avec qui je suis toujours en contact, et qui a parfaitement lu mon annonce, et pris le soin de me connaître, et de me prendre sous ses ailes, pour m’éduquer, me faire accepter mon corps, mes craintes…je le remercie pour cela. D’ailleurs, c’est grâce à mon 1er Maître que nous nous sommes rencontrés. Nous vivons une relation virtuelle car la distance ne nous permet pas de nous voir. Les choses évoluent à mon rythme, car il prend en compte mon passé difficile, mais j’aimerai de temps en temps qu’il bouscule les codes…je lui en ai fait part, et j’espère qu’il va agir.
Je suis passée à une étape, que je ne pensais jamais passer, l’achat d’objets sexuels dans un premier temps, et je passerai à la tenue adéquate pour être vraiment une soumise, car pour le moment, c’est nue que je me présente à lui. Je suis novice dans ce milieu, donc pas forcément les tenues sexy adéquates, mais cela me permet aussi de lâcher prise sur mes formes.
J’ai testé les boules de geisha, et drôle de sensation, agréable d’ailleurs….Cela peut faire sourire certaines ou certains d’entre vous, mais s’épanouir en tant que femme ou soumise, n’est pas simple pour moi au vu de mon vécu….Ceux avec qui j’ai échangé, le savent et ont compris mes craintes…mais ils m’ont réconfortés avec leur mots, et leur compréhension. Je les remercie d’ailleurs, car ils ne sont pas partis en courant comme je le pensais.
Il est rare pour moi de raconter, comment je suis arrivée là aujourd’hui, mais un besoin que vous le sachiez afin que certains prennent cela pour du voyeurisme ou autres.
Cela me permet de voir aussi, que l’on peut être mince, ronde ou grosse, les hommes sont attirés par toutes les morphologies, j’ai souffert de cela pendant 22 ans avec mon ex, c’est pour cela qu’aujourd’hui, je me permets de poster des photos, et de lire les commentaires qui me réconfortent sur le fait que malgré mes rondeurs, mon corps plaît…
Je sais mes photos sont sensuelles, trop sage, mais l’évolution viendra où elles seront plus BDSM. En 1 an, j’ai évolué sur mes aprioris, mes peurs, mes craintes sur les commentaires, et je constate que m’exposer me libère de tout un poids et de tout jugement que j’ai sur moi
Je sais ce texte, n’est pas comme ceux que je publie d’habitude, mais j’avais besoin que vous sachiez que je me sens bien dans ce milieu, car le respect de la femme est fort aux yeux de certains Dominateurs, moins pour d’autres, mais ceux la je les zappe….et l’ignorance est le meilleur moyen d’avancer et de prendre conscience et confiance en soi….
Merci à tous pour votre compréhension, et le temps que vous avez pris pour lire ce petit texte
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Intensité de l'instant, puissance du moment, Vos anneaux.
Difficile de décrire certaines sensations, émotions, il faut les vivre.
Les mots ne peuvent écrire certains actes.
Il y a des actions impensables et réalisables, réalisées, réalité par le don en Son Maitre, Son respect en Ses paroles et actes.
Signe d'appartenance à mon Maitre.
Symbole fort dans la relation qui est la Notre.
Appréhension, pudeur.
Vous m'avez accompagné, présence indispensable en ce partage, acte.
Détendue, allongée sur la table, pour que le perceur fasse les points au marqueur à l'emplacement choisi par Vous, Vous déplaçant pour regarder si les marques convenaient avant de procéder à l'ultime étape...
Dommage de Vous demander de quitter la pièce, quelques minutes le temps de percer.
Nos regards échangés à cet instant....
Quand il m'a dit prête : j'ai fermé mes yeux pour mieux apprécier ce moment, je les ai vite ouverts devant ce serrement, cette compression qui a été l'espace d'une minute voir deux, en respirant par le ventre pour me détendre.
Le temps de passer les anneaux, puis il m'a tendu une psyché, j'ai pu visionner mon intimité ornée.
Il Vous a appelé, Vous me demandant comme cela s'était passé, Vous positionnant en face de moi pour 'admirer' mes et Vos anneaux d'appartenance.
Quelques photos vous avez prises.
Acte accompli en accord de Notre relation, le temps de la réflexion, le temps de l'écoute.
Des pas à Vos côtés dans la confiance totale de Vous.
Avec des anneaux des possibilités : un petit cadenas...
Des étirements au moyen de poids divers, lien, petite chaine.
J'aime porter Vos marques, marque de mon appartenance, marque de ma dépendance.
Certains symboles se décident à deux et quand la relation est forte, que les choix sont communs, pourquoi ne pas les avoir sur et dans sa peau, comme une empreinte, une signature.
Ces anneaux me lient à Vous, force de Nous.
Le 30 09 2011
Ajout de Mon Maître.
Don de ma merveilleuse soumise, offrande de son intimité acceptée en témoignage d'appartenance.
Ton Maitre.
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Chaque jour depuis plus de 2 semaines, tu passes devant ma boutique de bonneterie. Tu t’arrêtes devant le mannequin qui porte la guêpière en satin noir et à lacets rouge sang. Je te vois rêveur. Penses-tu à quelqu’un en particulier ? Ta femme, ta maitresse, une connaissance, un corps sans visage, un homme…
Tu jettes un coup d’œil à la porte, tes yeux sombres plongent vers le comptoir où je me trouve, retournent à la lingerie avec un petit sourire et reviennent pour me fixer directement. Tu hésites mais tournes le pas après avoir réajusté ton pantalon. Depuis plus de 2 semaines, je trouve que tu es beau. Chaque jour, un peu plus il me semble. J’aimerai passer mes mains dans tes cheveux grisonnants et sonder ton âme en te volant un baisé étourdissant.
Aujourd’hui, tu es accompagné d’une jolie femme. Dans la trentaine, elle porte une robe chasuble en suédine turquoise. L’ourlet un peu au-dessus de ses genoux laisse se déployer de longues et jolies jambes dont les pieds portent des sandales noires à talon aiguilles et à lacets entrecroisés sur ses chevilles. Ce simple accessoire la rend ultra sexy. J’observe les traits fins de son visage. Elle semble détendue. Je la trouve naturelle et fraîche. Vous regardez cette lingerie sulfureuse qui semblait te fasciner.
Je m’enhardis et vous rejoint sans que tu ne bouges. Je me place à ses côtés, nos épaules sont à un cheveu l’une de l’autre, elle blonde, les cheveux mi-longs, et moi brune avec une coupe au carré un peu rétro.
Mon cœur bat plus vite lorsque je dis « C’est une pièce unique. Elle est belle n’est-ce pas ? » Ta voix est grave et divinement sexy. « Oui elle est belle. Mais ce n’est que l’écrin qui accueillera et sublimera une femme. »
Après quelques secondes, tu te tournes vers moi, et nos yeux s’accrochent. C’est indécent devant cette femme qui t’accompagne et baisse délicatement les siens. Elle garde les épaules hautes sans prononcer la moindre parole et ne semble pas gênée par notre échange qui l'exclut. Je vois du questionnement et de l’assurance dans les tiens. Je te propose un essayage pour madame.
Toujours yeux dans les yeux, tu hoche la tête avec un sourire coquin. La température de mon corps vient de prendre quelques degrés. Après être rentré dans la boutique, je ferme le verrou et place l’écriteau ‘fermeture momentanée’ sur la porte vitrée.
« Le salon d’essayage est dans le fond de la boutique, vous pouvez patienter sur le fauteuil situé dedans, face au grand miroir. Je rejoins madame dans une minute »
Tandis que vous prenez chacun votre place, toi assis et en elle face les yeux toujours baissés, je décroche la lingerie et cherche un string du même rouge que les lacets. Au dernier moment, je décide de rajouter des bas auto-fixant en résille, noirs évidemment. Je précise « Les chaussures de Madame iront parfaitement avec l’ensemble. »
Tes yeux me suivent lorsque j’entre dans la spacieuse cabine. Volontairement, je laisse le rideau mi ouvert. « Comment vous appelez vous madame ? » je demande. Elle rougit lorsque tu réponds « Elle s’appelle petite chienne, mais vous n’avez pas besoin de lui parler. »
Nous sommes donc silencieuses. La musique jazzy de la boutique est si légère que le bruissement des tissus est perceptible. Je sais que tu vois des morceaux de l’effeuillage. Je l’aide et ralenti l’opération en laissant courir mes mains ici et là, effleurant un sein, soufflant sur sa nuque, avant de commencer l’opération inverse. Sa peau frémit, ses poils se dressent et sa poitrine se soulève et s’abaisse de plus en plus vite. Je la place sur le petit banc en travers de la cabine et lui demande de mettre ses mains sur les rebords de l’assise. Nous sommes de profil et tu te lèves pour ouvrir complètement le rideau. « Continuez » dis-tu avant de te rassoir.
Lorsque je remonte sensuellement le premier bas sur son mollet et sa cuisse, j’entends la profonde respiration que tu prends par la bouche. Ma peau s’échauffe de savoir que notre petit manège te fais de l’effet. Que ressens-tu ? Qu’imagines-tu d’autre ? Ton sexe est-il gonflé de désir ? À quel point te retiens-tu de donner des ordres, de nous rejoindre ? Je suis assez fière de moi, je me maitrise relativement bien, si ce n’est la moiteur qui envahi mon intimité.
Je recommence avec la seconde jambe puis lui demande de se tourner pour que tu voies ses fesses nues. Je suis sûr que d’où tu es, tu peux apercevoir la moiteur luisante de sa chatte. Elle sent divinement bon la luxure. J’ai envie de la goûter. Sournoisement, je remonte le string et le place en tirant sur la ficelle élastique qui claque sur sa peau laiteuse. Je la sein de la guêpière que je maintiens en plaçant mes mains de chaque côté de sa taille. Mutine, je brise le silence « Monsieur, J’aurai besoin d’aide pour serrer et nouer les lacets s’il vous plaît. »
Tu toussotes dans ta gorge avant de te lever et d’approcher. Tu me regardes avec un sourire satisfait puis saisis les liens afin de les tirer et faire une taille de pin up à ta petite chienne. Je te dis qu’elle a une peau magnifique qui a l’air aussi douce que la soie. Tu me réponds « Vous pouvez toucher, tout m’appartient d’elle. J’en dispose et en cède comme bon me semble »… Elle devient cramoisie mais reste dans la plus stricte obéissance.
Je prends de plus en plus confiance, je sais ce que tu veux et j’adore jouer à ces petits jeux de perversion coquine. Mes yeux se rétrécissent lorsque je dis « Petite chienne, à genoux et baisez moi la main ! ».
Merci de votre indulgence pour les fautes d'orthographe, de syntaxe, ... en espérant vous avoir régalé de concupiscence.
Colleen
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De nos jours, l’abusive correspondance de l’internaute avec l'univers virtuel infère un retournement irréel mais
non moins puissant entre dépendance sociale et domaine personnel, entre lien sociétal et image sexuelle.
Parmi tous les moyens que le marketing a trouvés pour exciter nos émotions, le recours à l'évocation du plaisir
sexuel est sans doute l'un des plus performants. Les allusions à la sensualité, voire directement aux prouesses
sexuelles, font désormais partie du paysage médiatique. Dans l'histoire des mœurs, jamais la sexualité n'avait
autant investi l'espace public, jamais elle n'avait été chargée d'un rôle si puissamment mercantile. Si le sexe
fait indéniablement acheter dans certains cas, son usage n'est pas toujours efficace dans d'autres. Ainsi, pour
parvenir à son but, l'affichage érotisé doit dorénavant obéir à une syntaxe étudiée et aiguisée. Voilà pourquoi
de nos jours, il y a des annonces qui influencent. Automobiles, cosmétiques, meubles, voyages, informatique,
téléphones, tous concourent à la sexualité médiatique. Sexe formulé ou effleuré, allusion à des actes sexuels,
ou quasi nudité, les annonceurs recourent de plus en plus au sexe. La sexualisation s’accompagne d’une
érotisation du domaine public et médiatique ainsi que des créations socioculturelles. Cela est singulièrement
flagrant dans le domaine marchand où les évocations sexuelles se sont à la fois amplifiées et étendues. Le
sexe fait partie de la vie quitte à le banaliser. Aurait-on naïvement pu croire qu'il échapperait à tel matraquage ?
L'érotisme renvoie à de nombreux phantasmes ou d’idées reçues, parfois hélas adjoints en particulier à ceux
du sexisme. Mais ce n’est toutefois pas tout à fait le même discours de parler de statut ou de clichés sexuels que
d’approcher le thème de la sexualité, à proprement parler. Ce n'est pas la question d'ascendance qui se trouve
au premier rang ici, mais tout simplement la simple évocation du désir sexuel. Cependant, il ne s’agit pas non plus
de pornographie, concept répondant à une logique érotique différente et à un style méthodique particulier. Les
annonces pulsionnelles adoptent souvent des usages issus de la pornographie mais ne sont pas pornographiques.
Il s’agit bien plutôt d’une sexualité "soft" diffusée dans le flux médiatique qui utilise un dégré de la sensualité plus
pondéré, s’imposant à nous de manière très fallacieuse et dont tous ne font pas une lecture semblable. Ainsi, la
réclame sexuelle est un message contenant des images érotiques pour influencer, créer des comparaisons, des
émotions, et des comportements de consommation. Nous pouvons accorder au sexe toute sorte de génie, mais il
n’y pas de sorcellerie. Simplement la loi de l'offre et de la demande. L'annonceur veut vendre à tout prix. Dès lors,
il doit se servir de la sexualité de manière pondérée et ingénieuse. L'emploi du sexe dans l'espace médiatique nous
interpelle tant son usage évoque de nos jours nos comportements et notre culture autant qu’il ne les influencent.
Il en va de même dans le champ privé des relations singulières qu'entretient l'homme contemporain dans ses rapports
entre la communication sociétale et la sexualité virtuelle. En effet, de nos jours, l'individualisme a revêtu de nouveaux
habits. Oubliées, les petites annonces du "Chasseur français" ou du "Nouvel Observateur", le minitel remisé a fait place
à l'Internet omniprésent. Qui a oublié cette annonce pour un établissement financier, vantant la valeur de son service
commercial joignable tard dans la soirée ? Un garçonnet en pyjama, certainement à l'heure d’aller au lit, pour gagner
un peu de temps, propose un verre d'eau à son père, assis dans le salon, semblant très occupé avec son portable.
"-Que fais-tu, Papa ?" "-J'appelle mon banquier, Mr Dupont." Bientôt, le garçonnet, très bien élevé, a l'idée naturelle
d'offrir aussi de l'eau au conseiller, en hurlant dans le micro: "Veux-tu aussi un verre, Monsieur Dupont ?" Si cette
plaisanterie fait sourire le consommateur, s’il lui reste en tête, après avoir oublié le nom de l'établissement, c’est
selon Freud, parce qu’il accorde une "économie psychique." Dans son traité sur le mot d’esprit, il livre plusieurs
échantillons de ces "mots d’enfants" exprimant tout haut ce que masquent les adultes. En offrant un verre d'eau
à Mr Dupont, quel gain le garçonnet nous fait-il accomplir ? Sa parole est plus sagace qu’elle n’y paraît. Elle ne
donne pas seulement réalité à un mirage. Elle décrit une impossibilité, à la manière de ces images de Rorschach
qu'il faut examiner attentivement pour s’apercevoir enfin qu’elles sont par nature indéfiniment interprétables. Cet
embarras supposé, le gaçon en fait table rase, comme il vient de le faire pour son père, instituant le téléconseiller
au même niveau d’intimité, non seulement spatial, comme s’il était avec eux dans le salon, mais aussi émotionnelle
en le considérant d’emblée comme un ami du père. Un ami très proche, selon toute vraisemblance. Ne reste-t-il pas
à converser avec lui à l’heure où il doit se coucher ? Son tutoiement nous le confirme, et participe de l’effet produit.
C'est ainsi que le marketing moderne s'obstine à vouloir violer nos espaces intimes en forçant nos portes, en dérobant
nos imaginaires, quitte à mettre en scène des enfants, pour mieux nous infantiliser. Mais dans le même mouvement où
l’enfant reconnaît en Mr Dupont un intime, voire un rival, il hurle littéralement dans le moniteur, entérinant simultanément
le fait que Mr Dupont est sans doute très loin, perdu dans les réseaux, et qu’il faut forcer la voix pour s’en faire entendre.
On se prend d’ailleurs à imaginer la suite. L’enfant remplit un verre d'eau à ras bord, et le verse dans le portable, pour
qu’il rejoigne son destinataire, étrangement dématérialisé. "Mister Bean" entre alors en jeu. L’économie psychique est
donc à chercher dans cette dualité contradictoire des positions de Mr Dupont, dont l’enfant prend acte comme si de rien
n’était. Au-delà du non-sens du mot d’esprit, une tendance est à l’œuvre, dont la nature sexuelle reste occultée par la
situation mise en scène, une consultation de compte. Comment ne pas y reconnaître, pourtant, cette "extimité" de l’objet
cause du désir évoquée par Lacan, à la fois "intérieur" et "extérieur" au sujet. La confusion est alors maintenue par un
renversement de l’angoisse qui signale habituellement la présence de l’objet. Là où on attendrait l’inquiétante étrangeté,
la magie de l’informatique fait surgir un objet virtuel, comme en un rêve éveillé dont on peut se croire maître. Et de fait,
il suffit de couper la conversation pour s’assurer d’une trompeuse évidence. Mr Dupont venait du portable, et non pas du
père. Mais si tel était vraiment le cas, rirait-on de ce mot d’enfant ? L’exemple est, comme toujours, la chose même. Cet
apologue nous introduit au cœur de la sexualité virtuelle, qui n’en diffère que par le propos sexuel de la connexion.
En effet, Internet ne se contente plus seulement d'envahir l'espace publicitaire mercantile régnant dans les médias mais
il atteint le centre même de notre intimité la plus sacrée, à savoir la sexualité. "Si tu ne m’avais déjà trouvé." Cette parole
bien connue de la Bible, souvent rappelée par Lacan, est résolument oubliée du schéma positiviste qui promeut une
conception cumulative, linéaire et progressiste du savoir, sous l’effet d’une aspiration présumée innée à la connaissance.
L’idéal encyclopédique hérité des Lumières ne semble avoir rien perdu de son éclat, tandis que s’accumulent avec le
temps les signes de sa vanité. Alors que le projet de tout savoir s’éloigne toujours davantage, dans les faits, de l’horizon
d’une vie humaine, et même de l’humanité, on ne cesse en effet d’en ranimer le mirage à toute occasion. Dernier vertige
en date des toujours nouvelles technologies, Internet se fait l’étendard à la mode d’une religion scientiste qui ne manque
pas de retrouver, sous une autre forme, l’angoisse qu’elle croyait avoir conjurée. Si on peut tout savoir "d’un simple clic",
alors on peut aussi bien en savoir trop. Informations mensongères, exaltations idéologiques terroristes ou sectaires, et
bien entendu incitation à la débauche sont les corrélats tout à fait prévisibles, mais étrangement inattendus, de cet accès
à "tout" en ligne, contre lequel les armes du "contrôle parental" présenteront toujours les failles de toute censure.
C'est bien là le danger pernicieux de l'Internet, investir, commander et réguler nos vies. Comme si, nous avions laissé en
chemin notre libre arbitre, jeté aux orties toute forme de liberté individuelle et sacrée. Un abord moins angélique et plus
freudien de notre rapport au savoir, prenant en compte le refoulement et la pulsion de mort, en permet une relecture
beaucoup plus fidèle à la clinique concrète. Il n’est pas difficile, en effet, de reconnaître sous le masque de la "raison
éclairée" la dialectique ambiguë du narcissisme, défendant les intérêts du moi contre toute menace, y compris contre les
exigences de la pulsion sexuelle, dont il n’est pourtant lui-même qu’un mode d’expression dérivé. Un rapide retour sur ce
nouage inextricable du moi et du sexuel nous permettra de déchiffrer alors plus aisément les paradoxes apparents de la
sexualité en ligne, et d’en reconsidérer les dangers. Contrairement à une opinion non fortuitement répandue, le principe
de réalité freudien, dont le moi se fait le garant, n’est pas l’ennemi du principe de plaisir. Il en est le conseiller avisé, lui
évitant les déboires du seul processus primaire pour aboutir à la même satisfaction attendue. L’épreuve dite de réalité
consiste en une confrontation entre les représentations investies et la perception, de façon à éviter l’impasse. Selon le mot
célèbre, la trouvaille de l’objet est toujours une "retrouvaille", une vérification dont Freud fournit la genèse détaillée dans
son article sur la dénégation. D’où vient alors que le sexuel paraît banni d’un procès psychique qui ne semble s’articuler
qu’en termes de représentations et de savoir ? Il nous faut donc renverser notre schéma initial. En lieu et place d’un moi
assoiffé de savoir qui viendrait s’étancher à la source d’une omniscience en ligne, l’écran du net est d’abord à concevoir,
d’un point de vue psychique, comme un support d’identification, voire d’idéalisation, face à un moi s’émerveillant de s’y
retrouver, "sans corps", comme une organisation pure et parfaite de toutes les représentations totalement virtuelles.
La technologie prend place corps et âme des notions d'affect, de sensiblité, d'indépendance identitaire et de maîtrise de
notre propre sexualité. On le vérifie aisément en mesurant l’intensité de la frustration qui accueille toute manifestation du
"corps" de la machine, lorsque l’accès s’interrompt, ou que la connexion tarde. Ce n’est pas là simple embarras résultant
d’une attente forcée. Il y avait bien de la jouissance, dans la fiction de cet échange, mais elle restait inaperçue. Inéluctable
effet de retour de cette puissante dénégation, le corps ne tarde pas, cependant, à resurgir de l’écran, exactement comme
l’image idéalisée du miroir ne peut empêcher le surgissement de l’objet insaisissable, irreprésenté, notamment à travers
l’énigme du regard. Bref, on l’aura compris. Le moteur pulsionnel n’est l’intrus inopiné de la navigation en ligne que pour
la conscience morale de son utilisateur. Dans les faits, il lui préexiste, et ne cesse d’y prélever des satisfactions invisibles.
C’est précisément la visibilité soudaine de cette satisfaction qui seule vient faire butée, contraignant alors le moi à revoir
sa position. Sous bénéfice d’un inventaire plus exhaustif, on peut en distinguer trois modalités, que nous évoquerons ici
surtout pour en souligner la continuité, aussi profonde qu’inaperçue. La modalité la plus élémentaire s’exprime directement
à travers une manifestation corporelle: vertige, perte d’équilibre, migraine, voire déclenchement épileptique contre lequel
mettent aujourd’hui en garde tous les diffuseurs de logiciels. Sans les étudier ici plus avant, on peut les mettre au compte,
au moins partiellement, d’une absence de limite soudain renvoyée par l’impossibilité effective de balayer tous les possibles
de ce gigantesque Moi que dessine le voyage virtuel. Le moi de l’écran en ligne est en quelque sorte psychotique. Aucun
objet, précisément, ne vient en lester la trajectoire, hors l’objet "extime" de son utilisateur. Lorsque l’errance se met
à apparaître comme telle, la jouissance un instant entraperçue vient faire retour dans le corps propre, sous la forme de
malaise physique. On comprend ici pourquoi tant de sujets psychotiques se sentent d’emblée chez eux dans la "réalité
virtuelle" et s’y montrent performants. Toute autre est la modalité, où la sexualité s’affiche en clair sur l’écran, par l’image.
Nous atteignons là le nœud gordien de la dérive du monde virtuel. Les réseaux sociaux ne sont-ils pas l'ultime attaque
contre le rempart de la personnalité ? D'aucuns objecteront leur utilité ventant le confort de la communication moderne.
Mais une société qui s'individualise à force marchée ne risque-t-elle pas de se recroqueviller sur elle-même ? Tandis que
la dimension sexuelle demeure, face à l’Autre du lien social, dans une réalité diffuse dont les analysants commentent
sans fin l’incompatibilité, pour s’en révolter ou pour s’en plaindre, l’Autre fantasmatique au-delà de l’écran virtuel tend à
faire passer à l’état diffus le lien social qu’il présuppose. tout le monde, ici, n’est que "pseudo", avec lequel, dès lors, "tout",
c’est-à-dire le sexe est permis. La difficulté n’est donc nullement levée, comme on l’entend parfois dire les promoteurs du
lien en ligne. Elle est magiquement oubliée jusqu’à la perspective d’une rencontre effective, qui retrouve alors tous les
obstacles que l’on pouvait croire dépassés. Ce phénomène trouve sa logique dans la continuité des développements
précédents. Lorsque la jouissance a trouvé ses représentations, celles-ci peuvent assurer au moi de l’utilisateur qu’elles
seraient les inductrices, et donc les origines d’une exigence pulsionnelle dont il demeure, la victime "innocente." Seul
l’excès du recours à cet expédient, lorsqu’il prend la forme de l’addiction, peut jeter le trouble sur une conscience
désormais apaisée de n’en faire qu’un usage tout à fait rationnel, répondant à la satisfaction d’un besoin. Besoin qui
s’exprime, d’après ce que nous entendons autour de nous, plus régulièrement comme affectif chez les femmes, moins
enclines à l’exhibition qu’aux vertiges du marivaudage courtois, et plus directement physique, voire masturbatoire, chez
les hommes, souvent accrochés au fétichisme de l’image. De ce rapide panorama des sexualités virtuelles, il résulte
en tout cas que leur danger, quand il existe, n’est pas essentiellement là où le redoute une conscience morale marquée
par l’interdit œdipien, et donc par la confusion séduisante entre le sexuel et sa représentation. Il est plutôt d’admettre
qu’en cette occurrence, le virtuel n’est pas initiateur, mais révélateur d’un mode de fonctionnement psychique dans
lequel il ne saurait faire effraction que par contingence accidentelle. Le virtuel peut se nourrir de dangers narcissiques.
Bibliographie et références:
- S. Freud, "Le mot d’esprit"
- J. Lacan, "D’un Autre à l’autre"
- H. Lisandre, "Le virtuel c’est moi"
- G. Deleuze, "Différence et répétition"
- A. Gauthier, "Le virtuel au quotidien"
- J.C. Martin, "L'image virtuelle"
- P. Lévy, "Qu'est-ce que le virtuel ?"
- D. Berthier, "Méditations sur le réel et le virtuel"
- S.Tisseron, "Rêver, fantasmer, virtualiser"
- P. Fuchs, "Traité de la réalité virtuelle"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Aborder la sexualité sous le prisme de la théorie du genre peut paraître tentant à la condition de ne pas verser dans
l'obscurantisme de concepts normatifs tranchés et de ne pas s'éloigner par là du simple constat de la coexistence des
deux sexes. Plus prosaïquement, il s'agit d'éviter l'écueil de sombrer dans l'analyse confuse de certains universitaires
élitistes à la prose jargonnante et abstraite, grisés par le seul pouvoir des mots au bénéfice d'un tropisme abscons,
réducteur de la pensée. Pour faire simple, il s'agit avant tout d'éclairer et non d'embrouiller. Lorsqu’ils définissent l’identité
de genre comme performative, certains scientifiques américains, livrent la forme d’un discours par lequel elle se trouve
identifiée et affirmée. Il s’agit d’un ensemble d’éléments signifiants s’agençant selon une certaine structure dans un
ensemble ou une composition qui tire elle-même sa signification autant de ces éléments que de leur agencement.
L’identité de genre est alors la résultante d’éléments distinctifs se structurant selon une certaine grammaire et un certain
usage. Ils ont la forme d’un ensemble de lois, qui est à la fois un répertoire, et qui différencient chaque individu de ceux
adoptant un autre genre. Ces éléments n’ont pas seulement une forme langagière. Ce sont des mots, mais aussi bien
des gestes, des postures ou des attitudes qui prennent sens comme désignant ou, plus exactement, comme faisant
signe vers une identité de genre. Mais loin d’être une théorie, le genre est un concept. Il s’agit d’un outil d’analyse,
qui permet aux chercheurs d’étudier divers phénomènes sociaux, et à tout le monde de mieux comprendre comment
s’articulent notamment les identités d’homme et de femme. On pourrait argumenter qu’une théorie spécifique est fausse,
en avançant des preuves à son encontre, on ne peut pas dire de même d’un outil analytique. Le concept de genre permet
par exemple d’étudier les comportements individuels ou collectifs et des expressions culturelles non imputables au sexe
biologique. Dans ce sens les adversaires de la théorie du genre ne se trompent pas. Au lieu d’accepter que tout ordre
social qui traite les hommes et les femmes différemment soit immédiatement explicable par la biologie, les études
du genre cherchent des explications sociales. Or, ce serait une erreur de maintenir, comme le font certains médias,
que les études du genre nient "toute distinction" entre les sexes biologiques. Au contraire, la majorité des chercheurs
du genre acceptent ce fait. Or, ils l’interrogent pour porter un regard critique sur la manière routinière de vouloir tout
expliquer, et justifier, par la biologie. La biologie des êtres humains n’a pas changé depuis des milliers d’années, et
pourtant on a pu assister à une évolution dans les comportements des femmes et des hommes comme groupe.
La biologie n’est donc pas en mesure d’expliquer ces changements, ni toutes les irrégularités, toute la diversité que
l’on peut observer dans les comportements d'individus aux organes génitaux, hormones et chromosomes semblables.
C’est ici que le genre peut jouer un rôle. Le sexe biologique des êtres humains est déterminé par une multitude de
facteurs anatomiques, physiologiques et génétiques. Il faudrait rappeler que cette détermination n’est pas toujours
évidente et qu’il y a toujours heureusement une variation dans l’expression diverse de ces divers facteurs biologiques.
Ainsi à défaut d'être "politiquement" correcte, au sens étymologique du terme, c'est à dire, rapport d'un sujet par rapport
au corps social, la théorie du genre le serait-elle sur un plan grammatical ? Genre féminin ou genre masculin ? La
catégorie sexuelle correspond aux critères d’apparence associés à un sexe biologique donné. Lorsque nous voyions
une personne dans la rue et que nous nous disons: "C’est un homme", nous lui attribuons une catégorie sexuelle,
sans connaître sa composition chromosomique. Le genre est l’ensemble des pratiques, comportements et attitudes
que la société considère comme étant approprié à une certaine catégorie sexuelle. En résumé, c’est la classification
des comportements comme étant masculins ou féminins. Le genre représente les critères de cette catégorisation
binaire qui constituent des normes dans nos sociétés. Les filles sont sensibles et les garçons sont durs, dit-on.
Mais un garçon qui exprime sa sensibilité en se mettant à pleurer risque de se faire réprimander avec un "Ne pleure pas
comme une fille." Le genre n’est donc pas seulement une réflexion de l’ordre majoritaire. Les normes de genre ont un
pouvoir prescriptif: "Tu ne dois pas pleurer, puisque tu es un garçon." Les sociologues, historiens et anthropologues
ont montré que les définitions du masculin et du féminin ont évolué au fil du temps, et qu’elles ne sont pas les mêmes
d’une culture à l’autre. La mutabilité des genres à travers le temps et l’espace a fait l’objet d’innombrables ouvrages.
Le concept de genre permet ainsi de remettre en question l’idée même qu’une catégorisation binaire va de soi.
Dès lors que l’on constate que le genre est changeant, il peut aussi être remis en cause comme ordre immuable.
C’est là que se trouve le potentiel égalitaire de l’analyse du genre. Le genre ne sert pas uniquement à identifier une
catégorisation du féminin et du masculin, mais aussi à rendre compte des relations de pouvoir liées à ce type de
distinction. Des comportements différents produisent des positions différentes dans la société, et celles-ci sont souvent
hiérarchisées. Longtemps, la place de la femme a été cantonnée à la sphère domestique, son rôle étant principalement
d’élever des enfants. Mais cette position attribuée aux femmes n’était pas neutre, elle les a longtemps privées du
pouvoir en les écartant de la sphère publique et de la politique. L’analyse du genre est donc une analyse critique,
susceptible de remettre en cause des relations de pouvoir entre les sexes. C’est pourquoi il n’est en rien antinomique
à l’égalité filles-garçons. Bien au contraire, les études du genre, qui doivent en partie leur existence aux mouvements
féministes, sont susceptibles de proposer des moyens d’atteindre l’égalité entre les sexes. Si les chercheurs sont
d’accord pour utiliser le concept de genre pour étudier les définitions sociales du féminin et du masculin, la nature
et l’origine de ces normes ne font pas l’unanimité. C’est la raison pour laquelle il existe non pas une mais bel et bien
des théories du genre. Longtemps, à ce sujet, une des théories dominantes a été celle de la socialisation du genre.
Le concept était que l’on s'appropriait son identité grâce au genre, par conséquent, la conduite adéquate à son sexe
biologique, tout au long de la petite enfance, par la pédagogie parentale et par l'assimilation de son environnemant. On
devient ainsi socialement fille ou garçon, et le genre ne change plus après cela. Vers la fin des années 1980, deux
sociologues américains Candace West et Don H. Zimmerman, ont avancé une théorie différente. Selon eux, nous ne
sommes pas notre genre, nous le "faisons" en permanence. Un système de sanctions et de récompenses sociales
nous inciterait à agir en conformité avec les normes de genre, et en le faisant nous reproduisons ces mêmes normes.
Mais, à son tour, cette théorie a été critiquée, et depuis, la discussion continue. De la même manière que le nom propre
reçu ou que l’accord des adjectifs et des participes, ces types de conduite sont des marques indiquant et signifiant
l’appartenance à un genre. Le genre est alors une stylisation langagière et corporelle qui identifie le sujet en tant que
les spécificités d’un genre donné sont marquées par des pratiques discursives. Une telle conception place l’identité de
genre du côté de la représentation ou de la performance. Il s’agit de prendre des postures linguistiques et physiques
correspondant à une certaine identité. Pour comprendre ce qui se joue alors, la conception majoritaire actuelle, attribue
à l’énonciation genrée une fonction qui n’est ni constative ni dissimulatrice comme c’est le cas dans la performance
théâtrale qui réalise un rôle se substituant à l’identité de l’acteur le temps de la représentation. Les énoncés genrés
sont définis comme performatifs au sens où le sont des actes de langage, ce qui signifie que l’énonciation a pour
fonction de produire un effet et que la performance a une dynamique rituelle. Définir l’identité de genre comme
performative signifie que l’énoncé genré ne se contente pas de signifier une chose, mais réalise ce qu’il nomme, de
sorte qu’il y a une apparente coïncidence entre signifier et agir. L’identité est indissociable des énoncés qui la
marquent. Le sujet genré n’a pas de statut ontologique indépendamment des actes qui constituent sa réalité. Il ne
préexiste pas comme tel à son action et est donc un effet de son propre discours. Il ne précède pas ontologiquement
ses différents rôles et fonctions par lesquels son identité prend sens et est socialement visible. Pour réaliser cet effet,
l’énoncé doit être produit selon une forme déterminée. Les éléments énoncés ainsi que la manière dont ils le sont
doivent respecter une norme contraignante et réglée. Ces mots et ces gestes s’inscrivent dans le cadre d’une définition
normative conceptuelle subjetive de ce que doivent être les identités de genre et de la bonne manière de l’exprimer.
Cet état se différencie de ce que serait une compétitivité au sens d’un aboutissant ou d’un acte déclamatoire. Ainsi,
l’expression du genre constituerait une identité définie comme lorsqu’il s’agit de réussir à atteindre un but. Le genre ne
les exprimerait pas mais constituerait une autre réalité discursive qui prendrait leur place. L’identité de genre exprimée
dans le discours n’est donc pas l’expression ou la réalisation optimisée des potentialités ou des capacités d’un individu
préalablement identifié, comme lorsqu’il réalise une performance. D’un autre côté, il ne s’agit pas d’un masque pris par
un acteur le temps d’une représentation par-dessus ou à la place de sa véritable identité. L’identité n’est pas une
mascarade, au sens où une fausse identité serait jouée sans que le sujet ne la prenne véritablement. Le discours genré
n’est pas l’équivalent d’un vêtement qu’il serait possible de revêtir, sans pour autant que l’apparence ainsi prise
n’exprime véritablement l’identité cachée derrière ce masque. Au contraire, l’apparence prise par l’usage du discours
genré définit véritablement et ontologiquement le sujet qui l’assume. Ce n’est pas un rôle théâtral qui s’ajouterait au
sexe pré-discursif comme pour lui donner des propriétés supplémentaires artificielles au lieu de les remplacer. Si
l’identité de genre n’est pas ainsi une performance, c’est dans la mesure où le discours genré assumé par le sujet est
la condition de possibilité de son identité. Il n’est ni la réalisation ni le masque d’un sujet. Il n’est pas un outil utilisé par
un sujet au préalable défini. Si elle parle de pratique discursive ou de discours, ces mots et ces gestes par lesquels le
sujet genré existe comme tel apparaissent alors être de l’ordre de l’histoire. Il ne suffit cependant pas de produire
performativement une identité genrée, encore faut-il qu’elle continue à définir l’individu qui l’assume. Cette action doit
se propager comme son propre écho. Il ne s’agit pas d’un acte singulier, non seulement dans la mesure où tous les
sujets assumant un même genre l’effectuent, mais également au sens où un sujet genré doit continuer à le répéter
pour le rester. Son existence dans le temps et non seulement comme instant est inséparable de cette construction
réitérée assurant sa persistance et sa stabilité. Si la norme de genre se reproduisait exactement, ce présent aurait la
forme de l’éternité. Pour faire clair, l’identité de genre est faite des discontinuités dans lesquelles les normes sont
réinvesties et matérialisées en décalage avec ce que serait leur réalisation idéale dans la réalité purement objective.
L’identité de gene ainsi conceptualisée aurait en outre, selon des universitaires américains un sens pratique. Pour eux,
le genre ne serait pas défini par ce que l'individu serait mais bien plutôt parce qu'il réaliserait dans son existence. Si la
question du corps érogène et des pratiques sexuelles n’a pas d’autonomie théorique propre, c’est qu’elle ne renvoie
pas à des actes ayant une essence particulière. À une époque où le philosophe Michel Foucault a donné à la sexualité
une place centrale pour définir l’identité, cette situation peut étonner. D’un point de vue théorique, le genre est une
question plus générale qui engage les actions du sujet au-delà de ses pratiques sexuelles et englobe celles-ci. Cette
conception s’inscrit dans l’héritage d’un certain féminisme qu’elle cite d’ailleurs abondamment. Lorsque Monique Wittig
affirme que les lesbiennes ne sont pas des femmes, elle rabat la sexualité sur le genre. D’un point de vue politique,
la mise en avant du genre provient de la volonté de la volonté à s’inscrire dans le champ du féminisme. Il ne s’agit pas,
comme pour Monique Wittig, d’affirmer ainsi qu’il est possible d’être autre chose qu’une femme ou un homme, mais de
montrer qu’il est possible d’être une femme autrement qu’en ayant une sexualité hétéro-normative. L’enjeu est de
libérer le féminisme de l’idée d’une nécessaire base cohérente et unique, plutôt que de multiplier les identités sexuelles
justifiant des engagements particuliers. Cela signifie qu’un sujet peut s’énoncer performativement comme femme
d’une pluralité de manières, de sorte que cela ajoute un qualificatif ou un prédicat à cette qualité féminine sans pour
autant la transformer substantiellement. Les différents actes qui sont alors posés sont de l’ordre des différences qui
se produisent lors de la citation de la norme de genre. Ces actions ne peuvent que produire des décalages, et non
contester l’identité genrée. À la différence de Michel Foucault, elle réinscrit toute pratique sexuelle dans ce cadre.
Pour le philosophe, certaines pratiques sont plus que des occasions de subvertir les identités normativement établies en
en ouvrant la signification. Les sujets sont ainsi tous pris dans une double relation. Ils s’adressent les uns aux autres
et reçoivent des adresses. Chacun est pour ainsi dire seul face à la norme et se subjective dans une négociation avec
elle plutôt que dans un échange avec ses partenaires sexuels. L’énonciation de la norme est cause du corps érogène
et du désir. Ne serait-il pas opportun de penser les rapports sexuels comme communication et non plus comme théorie ?
Bibliographie et références:
- Laure Parini, "Le système de genre"
- Elsa Dorlin, "Sexe, genre et sexualités"
- Sandrine Teixido, "Critique du genre"
- Juliette Rennes, "Encyclopédie critique du genre"
- Odile Fillod, "Sexe et genre"
- Pierre Bourdieu, "La théorie du genre"
- Delphine Delphy, "Genre et corps social"
- Carl Jordan-Young, "Le système des genres"
- Laurence Buscatto, "Sexualité et genre"
- Marc Duru-Bellat, "La théorie du genre"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Tu es il, tu es elle, tu es...
Tu es prêt.e et tu attends, en position de soumission à quelques mètres de moi, à genoux et recroquevillé.e sur toi-même, j’aime te voir ainsi entrer en toi ! Tu attends que je t’appelle.
Tu sais que l’attente est importante, le temps d'oublier tout ce qui t’entoure, de te connecter à toi, d’augmenter ton niveau de perception, de te concentrer avec un mélange d’appréhension et de désir pour un voyage au bout de toi…
Je t’ai demandé de te préparer, totalement nu.e ou en tenue selon mon souhait.
Tu attends, tu es prêt.e, ton désir pour moi est très vif ! C’est aussi ton désir d’abandon, de te déposséder de ton corps ; tu relâches tout contrôle, tu choisis de me le céder !
J’aime prendre le temps, le plaisir de te regarder, de concevoir ce qui va suivre, le plaisir de la maîtrise ; le temps d’éveiller tous mes sens, de monter en vibration…
Je t’appelle ! A genoux devant moi, tu me découvres, apprêtée, assise sur mon fauteuil, dégustant encore le Cognac que tu m’avais servi ; sereine, concentrée, souriante !
Tu plonges dans mon regard intense, tu t'y ancres, scellant ainsi notre confiance absolue ! Notre complicité affective est évidente, tu sais que je t’aime !
Je saisis mon collier, tu sais ce qu’il symbolise, je n’ai nullement besoin de contrat, juste ta confiance dans le fait que je respecte infiniment ton consentement.
" Consentez-vous à vous soumettre à moi, J ? "
" Oui, Madame ! "
Tu t'inclines, je te ceins de mon collier, ce seing suffit !
Tu aimes ce moment, très intense, un moment de communion, tu reprends mon regard, un moment puis je pose ta tête sur mes genoux, je te caresse longuement pour mieux te sentir.
Tu aimerais plus, tes mains, tes lèvres espèrent, tremblantes… Tu sais que la frustration est éminemment motrice de ton désir !
" Êtes vous prêt.e, J ? "
" Oh oui, Madame ! "
Je me lève, j’entreprends de te préparer ! Laisse, contraintes, poids, cagoule, bandeau, casque audio… J'aime te priver de tes sens, t’amener à te perdre pour mieux te retrouver ! Puis, je t'attache !
Ainsi aveuglé.e, assourdi.e, contraint.e, tu t'abandonnes à moi ! De mon côté, l'intention bienveillante pure, le don ; du tien, la perception basique, l'accueil.
Ta peau reçoit les caresses cinglantes et brûlantes de ma main d'abord, de divers instruments, ensuite ! Certains brouillant les pistes de ta perception ! Multiples douleurs, sources de plaisir !
Par moment, je viens ressentir ton corps, le caresser pour l'apaiser, me poser un peu, t'envelopper, te laisser sentir mes seins se poser sur toi…
Tu aimes ce contact, ton excitation monte encore ! J'ajoute alors un objet vibrant !
Et je reprends, en variant les modes ; prendre totalement possession de toi !
Tu es submergé.e de sensations, tu ressens ton corps, devenu sensible, plus fort ! Tu éprouves un plaisir si intense à recevoir encore, à sentir ton corps endolori vivre plus !
Tu aimerais te détacher, me toucher, tes lèvres appellent à me sentir ! Je leur donne alors un peu ou plus de moi !
" Pas encore, J ! "
Je reprends encore ! J'ai envie de plus ! Mes sens sont exacerbés ! Mais je maîtrise !
J’ai envie de t'emmener plus loin encore ! Jusqu’à la fusion de nos transes...
J'arrête ! Je te détache, je te fais asseoir.
Tu es perdu.e dans tes sensations, je te regarde un moment puis je décide de te rendre tes sens, la vue, l’ouïe, de te délester de tes poids, de tes chaînes...
Tu ouvres doucement les yeux, tu me regardes, vibrant.e d’émotions, ton visage rougi, sensible.
" Comment vous sentez-vous, J ? "
" Je suis bien dans Votre nuage… merci Madame… "
J'ai envie de te sentir, je t'enlace, te caressant pour apaiser ta peau marquée, tu sens mon souffle sur ton cou, ton dos, tu es si bien !
Je t'allonge sur le tapis, je te couvre pour te laisser doucement descendre de mon nuage… Le temps de reprendre possession de ton corps.
J'aime te regarder ainsi libéré.e, les yeux fermés, voir les émotions passer sur ton visage…
J'éprouve un plaisir très profond à te donner ainsi, à te faire voyager en toi ! Je suis très émue !
Après un moment, tu reviens, le sourire aux lèvres, le visage illuminé, tu as envie de me servir ! Tu me proposes quelques mets à goûter avec un bon cru à déguster, j'ai envie de te les partager !
J'ai envie de discuter avec toi de tes sensations, tu sais qu'il est très important de débriefer, sur le moment mais surtout avec le recul. De parler aussi de la vie, de ce qui nous émeut, de ce qui nous fait vibrer !
J'aime ces moments de complicité qui enrichissent notre relation !
Curieux paradoxe, c'est bien en lâchant toute prise, en m'abandonnant ton corps, en me cédant son contrôle, que tu le sens vivre plus fort !
Dalia
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Évoquer Simone de Beauvoir relève de la gageure tant la femme de lettres portait de regards différents sur la société,
le rôle de la femme et l'ordre politique à travers ses engagements, ses ouvrages et ses enseignements. Elle naquit
femme. C’était un sort assez commun avant 1949, et qu’elle partageait, à l’époque, avec une bonne moitié de l’humanité.
Elle fut également écrivain, destin déjà moins ordinaire même s’il en existe, depuis toujours, des exemples notables et,
en outre, philosophe, le cas est encore plus rare. Elle écrivit un livre "Le Deuxième Sexe", qui a changé pour des millions
de femmes et d’hommes leur manière de voir le monde, de s’y insérer, d’y vivre, peu d’auteurs ont eu ce privilège. Elle a
en même temps, durant toute sa vie, pris part publiquement, souvent dangereusement et parfois contre sa propre famille
politique, aux combats de son époque, les comparaisons deviennent de plus en plus malaisées. Elle a enfin, par son
engagement public mais aussi privé, par son choix de vie, été l’une des premières à contester délibérément la séparation
du personnel et du politique, du public et du privé, à mettre en jeu sa personne tout entière, servant ainsi d’inspiration,
d’encouragement, souvent de modèle à des dizaines de milliers de femmes dans le monde, Il est impossible de trouver
dans l’histoire récente un destin équivalent. Nous avons tous en mémoire des noms de femmes écrivains, de femmes
philosophes, de femmes politiques, de femmes dont l’œuvre et l’engagement ont marqué leur époque. Pensons, pour ne
prendre que des exemples récents, à Flora Tristan, à George Sand ou à Virginia Woolf, à Simone Weil ou à Hannah Arendt.
Simone de Beauvoir n’a pas eu la vie qu’elle aurait dû avoir. C’est ce qui nous est raconté dans son œuvre. Une première
vie lui avait été promise, celle envisagée avant les ruines familiales. Elle se marierait et serait une mère de famille dans le
goût de la tradition. Ce dessein avorta quand il devint évident que ses parents ne pourraient la doter. Aussitôt, comme par
le jeu mécanique d’un changement de décor, une deuxième vie se profila sous ses yeux, une vie de remplacement, la vie
grise des femmes condamnées au strict célibat faute de dot, et conduites à déroger par le travail, activité entendue ici
comme un instrument, non pas de liberté, mais de survie. Deux vies de femmes articulées comme les deux branches d’une
alternative indépassable. On aurait dû en rester là, dans le respect d’un ordre naturel, et nous n’aurions peut-être rien su
de l’obscure Simone de Beauvoir en proie au destin. Beauvoir aurait été une autre Beauvoir, prise par le quotidien, dans
un face-à-face permanent et décalé avec une réalité qu’on aimerait fuir. Portrait intime de la femme aux mille visages.
Elle naquit le neuf janvier 1908 dans une famille bourgeoise parisienne. Son père, avocat, goûtait du théatre en amateur,
tandis que sa mère, issue du milieu très aisé de la haute finance verdunoise, se passionnait pour la musique et le piano.
Tous les étés, elle se rendait en Corrèze à Saint-Ybard, à coté de Tulle, chez son grand-père pour son grand bonheur.
Elle connut une adolescence heureuse où très tôt, elle se distingua par sa précocité et ses capacités intellectuelles.
Dès lors, si fuite il y eut, elle se fit dans le réel, non hors d’elle. Malgré les injonctions qui déconseillent de s’aventurer sur
les terres inconnues et qui préfèrent qu’on les rêve, Simone de Beauvoir explora ce que le monde offre au-delà des
évidences. L’idée fut de vivre les contraintes du réel par la liberté car, Beauvoir l’écrit, "une vie, c’est la reprise d’un destin
par une liberté." Salvateur déclassement que ce changement de décor social qui affecta les Beauvoir. Il permit dès lors
à une jeue fille attentive et douée de faire la distinction entre le décor, le contexte qui prend les traits de la nature et son
cas singulier. Simone de Beauvoir n’eut donc aucune des deux vies qu’elle aurait dû avoir. Elle en prit une troisième,
donnant ainsi, par la transcendance, un autre sens à la réalité. C’est ce refus des alternatives étriquées qu’elle met en
scène dans son œuvre en général et dans le chapitre du "Deuxième Sexe" consacré à la psychanalyse, en particulier.
L’idée de choix domine et, plus encore, il s’agit chez Beauvoir d’un choix qui ne se laisse pas enfermer dans des options
imposées par un ordre social essentialisé. Ce serait faire une place à la causalité et au déterminisme qu’elle rejette.
"Quand la lune se levait au ciel, je communiais avec les lointaines cités, les déserts, les mers, les villages qui au même
moment baignaient dans sa lumière." La parfaite symbiose avec la nature au cours de longues promenades révèle la
vision en elle d'un destin hors du commun. Bientôt, agrégée de philosophie, Le choix sera plus ouvert et demandera un
dépassement permanent. D’où la critique essentielle adressée par Beauvoir aux psychanalystes, auxquels elle reproche
de repousser l’idée de choix et la notion de valeur. La philosophe opère ainsi un renversement. Elle inverse la hiérarchie
entre poids du passé et ouverture vers l’avenir, entre cause et projet. Il ne s’agit pas pour autant pour elle d’être en totale
contradiction avec Freud puisque, tout comme le père de la psychanalyse, Beauvoir accorde son importance au passé
lorsqu’elle insiste, à plusieurs reprises dans son œuvre, sur le caractère décisif de l’enfance dans le développement de
chacun et la possibilité de se projeter vers un avenir. Mais la vigilance est requise quand l’on croit identifier des points
de convergence entre la pensée de Beauvoir et celle de Freud. En effet, à l’occasion de ce renversement entre cause
et projet pour expliquer l’individu, Simone de Beauvoir opère un glissement à son profit. Elle donne alors un vêtement
philosophique à la psychanalyse, qualifiant d’aliénation pernicieuse, l’identification de l’enfant à la mère ou au père. En
résumé, il existerait une certaine proximité apparente entre la pensée de Beauvoir et celle de Freud, ce qui peut donner
l’impression qu’il y a un peu de psychanalyste dans la philosophie et dans la théorie idélologique de Simone de Beauvoir.
On ne saurait oublier à ce sujet que c'est à la fin de ses études supérieures, qu'elle devint à sont tour professeure de
littérature puis de philosophie. Si Simone de Beauvoir est une opposition résolue de la théorie freudienne, son travail
continu de critique est justement le signe de son profond intérêt pour la psychanalyse tout au long de sa vie. Dès les
années 1930, elle a intégré l’enseignement de la psychanalyse dans les cours qu’elle donnait au lycée, elle a ensuite
discuté l’œuvre de Freud dans "Le Deuxième Sexe." Elle a aussi fait référence à la psychanalyse dans ses romans,
notamment dans "Les Mandarins", dont le personnage féminin principal, Anne, est psychanalyste. Au-delà de cette
concurrence, il est significatif que des psychanalystes se soient intéressés à l’œuvre de Beauvoir, œuvre qui s’est
élaborée à partir de la liberté de son auteure, qui refusait le déterminisme social. Liberté qui lui a permis de conduire,
d’analyser et de faire partager, en en rendant compte à la manière d’une enquête, une vie qu’elle n’aurait pas dû avoir.
1949, une date-clef pour toutes les femmes, singulièrement pour celles qui reçoivent la parution du "Deuxième Sexe",
comme une révélation, à mi-chemin entre une prise de conscience bouleversante de la condition mondiale des femmes
et un devoir d’émancipation que ce texte-manifeste induit en filigranes. Près de soixante-douze ans plus tard la surprise,
l’étonnement et le questionnement auxquels il nous soumet, demeurent toujours d’actualité. Simone de Beauvoir met
en lumière, pour la première fois, l’inégalité structurelle régissant les relations entre les femmes et les hommes en
montrant combien celle-ci procède d’un système culturel masqué par le recours à une naturalité abstraite construite.
"On ne naît pas femme, on le devient, on ne naît pas libre, on le devient." Voilà en résumé l'axe central de la pensée
de l'auteure du "Deuxième Sexe." Jamais avant, les femmes n’avaient été pensées comme sujets singuliers, aptes à
dire et à porter l’universel. Elle assène de cruelles vérités. L’altérité est source de négation des femmes et non de leur
reconnaissance en tant qu’humains à part entière. À n’être que l’autre des hommes, elles ne peuvent prendre place
au sein de l’humanité, elles sont au contraire rabattues du côté du particulier et de l’immanence. Pour la première fois,
les différences entre les femmes et les hommes y sont analysées comme étant le produit de savoirs historicisés et
masculins, toujours déjà culturellement situés et socialement déterminés. Les sciences elles-mêmes, nous dit-elle,
contribuent à maintenir l’antique hiérarchie entre les femmes et les hommes en faisant des premières les éternelles
supplétives des seconds. Dans ce texte appelé à faire date, l’auteure inventorie sans complaisance toutes les formes de
l’assujettissement des femmes et pose les jalons de l’analyse des mythes, avant Roland Barthes et la critique littéraire
féministe. La nouveauté de l’œuvre réside dans la thématisation de la sexualité, de l’avortement, de l’homosexualité, de la
prostitution et de l’idée plus générale que "le privé est politique", avant que cette phrase ne s’impose comme un slogan.
Ce sont sur ces points que les réflexions de Beauvoir suscitent immédiatement un scandale en mai 1949 lorsque paraît
en prépublication dans les "Temps modernes" le chapitre révolutionnaire sur l’initiation sexuelle de la femme en France.
En mars 1931, elle est professeure agrégée et enseigne à Paris, dans le septième arrondissement au lycée Victor-Duruy.
L'idée d'être éloignée de Jean-Paul Sartre lui est insupportable mais elle refusera de l'épouser pour le suivre au Havre.
Dans l'hexagone, malgré les saillies violentes d’un Mauriac, d’un Camus ou d’un Nimier, le livre est dans un premier temps
peu lu et commenté. Outre-Atlantique, en revanche, la réception est précoce si bien que la maternité de certaines des idées
de Beauvoir a été attribuée, à tort, à des nord-américaines au moment où les travaux de ces dernières se diffusaient en
Europe et en France, influençant sur les mouvements féministes des années 1970. À l’heure de la publication de l’œuvre
autobiographique de Beauvoir dans la Pléiade, de son introduction dans les programmes de l’agrégation de Lettres
modernes et du regain des mobilisations féministes depuis l’affaire Weinstein, les questions de la place de la pensée
beauvoirienne dans les féminismes, de son appropriation demandent à être reposées à l’aune de nouvelles focales.
D'abors, si le "Deuxième sexe" a fait l’objet de plusieurs exégèses, la production littéraire de Simone de Beauvoir a peu
été explorée au prisme des questionnements féministes. Pourtant les relations de contradictions ou de complémentarité
entre l’œuvre philosophique et l’œuvre littéraire de l’auteure ont été parfois pointées du doigt. Beauvoir a-t-elle prétendu
avant Butler que le sexe n’existait pas, ou est-ce qu’au contraire, le corps est donné et matériellement résistant ? Ou
encore, est-ce que la position de Beauvoir ne serait-elle pas médiane et complexe, ce qui expliquerait les réceptions
multiples ? Pour la philosophe, la différence des sexes et des corps existerait mais elle n’en demeurerait pas moins
interprétable et soumise aux actes de langage. Comment, dès lors, relire les usages de la pensée beauvoirienne par
les mouvements féministes de la seconde partie du XX ème siècle, l'expression du Mouvement de libération des
femmes, dans lequel elle est rarement citée, jusqu'aux tentatives de réappropriations par la droite conservatrice au
XXI ème siècle en passant par le clivage égalitariste/différentialiste des débats pour la parité dans les années 1990 ?
La romancière avait une position infiniment tranchée sur le rôle de la femme dans la société et au sein de la famille.
"Je dois dire que pas un instant je ne fus tentée de donner suite à sa suggestion. Le mariage multiplie par deux les
obligations familiales et toutes les corvées sociales. En modifiant nos rapports avec autrui, il eût fatalement altéré ceux
qui existaient entre nous. Le souci de préserver ma propre indépendance, ajoute-t-elle cependant, ne pesa pas lourd;
il m'eût paru artificiel de chercher dans l'absence une liberté que je ne pouvais sincèrement retrouver que dans ma tête
et mon cœur." La philosophe était une théoricienne, pas une activiste. Elle votait peu, méprisait les institutions politiques,
se méfiait du nous collectif. Son "Deuxième Sexe" est une phénoménologie de l’aliénation, pas un mode d’emploi de
l’émancipation. Il ne donne aucune clé pour la réalisation concrète des conditions de l’égalité. Celle qui écrivit la bible
du féminisme contemporain, traduite dans des dizaines de langues, se défendit même longtemps d’être une féministe.
Elle était loin d’imaginer que son œuvre fournirait un substrat philosophique, un appui conceptuel aux luttes futures.
En 1949, date de la parution de l’ouvrage, les femmes ont obtenu le droit de vote depuis cinq ans et le préambule de la
Constitution de 1946 leur reconnaît des droits égaux à ceux de l’homme. Simone de Beauvoir a le sentiment de rédiger
l’épilogue d’une époque révolue. Alors que son livre, ne faisait que souligner la puissance des déterminismes dans le
destin de la femme et la difficulté pour chacune de s’en extraire, la partie était tout sauf gagnée. Elle le reconnaîtra par
la suite lorsqu’elle s’engagera dans les combats féministes. En 1949, la réception du Deuxième Sexe fut houleuse.
Malgré son union heureuse avec Sartre, "Castor" entretiendra des relations amoureuses avec certaines de ses élèves,
mais elle repoussera toute sa vie, l'idée de la bisexualité. Les jeux de pouvoir l'intéressaient davantage. Plus les femmes
prendront le pouvoir, plus le comportement des deux sexes se ressemblera. C’est le pouvoir qui crée l’abus de pouvoir.
Pas le sexe. Les femmes ne sont pas toutes des anges. Pourquoi diable le seraient-elles ? Sauf à penser, comme les
féministes différentialistes, qu’elles sont par nature meilleures, tolérantes, bienveillantes, empathiques, mais cela renvoie
de nouveau les femmes dans l’impasse de leur genre. Cette libération de la parole est-elle l’ultime étape de la libération
de la femme que Simone de Beauvoir appelait de ses vœux ? Pour répondre à la question il faut en soulever d’autres.
Transformer Twitter en tribunal n’est pas une avancée. De même, "balancer son porc" sur les réseaux sociaux, n’est-ce
pas prendre le risque d’abus et de dérives incontrôlables ? C’est par le droit et les lois que les femmes ont obtenu des
avancées et qu’elles doivent poursuivre la bataille. La question du harcèlement déchaîne les passions car elle touche
au plus intime: la séduction, le désir, la sexualité et les non-dits, les ambivalences, les paradoxes, les frustrations, qui
rendent chacun si vulnérable. Quoi de plus asymétrique, de plus complexe que le désir ? Comment codifier les attentes
et les réponses d’un sexe à l’autre, d’un individu à l’autre ? Comment uniformiser à jamais le ressenti d’une situation ?
La philosophe se sentirait sans nul doute aujourd'hui perdue face à l'extrémisme outrancier de certaines positions ultra
féministes. La parole doit continuer d’être libre, non seulement pour témoigner des attitudes indignes, mais aussi pour
exprimer des nuances et laisser place au questionnement. Existe-t-il un continuum entre le geste déplacé du harceleur
et le crime du violeur ? C’est ce qu’affirment les néoféministes. À l’instar du bon vieil adage "Qui vole un œuf, vole un
bœuf", l’homme qui siffle dans la rue serait du même tonneau que celui qui viole. Une différence de degré, pas de
nature. Un homme sur deux ou trois est un agresseur sexuel, affirme la militante féministe Caroline de Haas, ce qui est
statistiquement faux. Outre le caractère excessif de cette théorie, criminalisant l’homme par essence, elle implique de
dessiner en miroir une fatalité de la femme éternelle victime. Mais toutes les femmes ne sont pas des victimes.
Lorsqu’elles le sont, les épreuves qu’elles subissent ne les détruisent pas forcément à jamais. Les victimes, elles, s’en
trouvent minorées, relativisées. La femme libre est-elle en train de naître ? Oui, si elle peut se servir, à son profit, de
cette libération de la parole pour affirmer sa liberté dans les relations avec les hommes. À côté de ce que l’homme ne
"doit pas faire", comment s’approprier, sans risque mais aussi sans ambivalence, ce qu’elle-même "peut faire" ? Simone
de Beauvoir écrivait que l’existence des femmes était inscrite dans la passivité. Version galante du ménage moderne.
Mais à trop vouloir théoriser sur le rôle de la femme, de la mettre sur le devant de la scène, ne prend-on pas le risque
d'une mise à l'index ? Élisabeth Badinter écrit dans "Le Pouvoir au féminin", à propos de Simone de Beauvoir que "le
Deuxième Sexe" est porteur du message le plus libérateur qu’on ait jamais adressé aux femmes. Il est simple et tient en
quelques phrases. Méfiez-vous de l’argument naturaliste. C’est toujours au nom de la sacro-sainte nature qu’on vous
réduira et qu’on vous soumettra à vos fonctions biologiques. Simone de Beauvoir s’est réclamée de l’existentialisme de
son compagnon pour combattre cette mythologie patriarcale. Mais, en vérité, son propos “on ne naît pas femme, on le
devient” est le mot d’ordre le plus radical du culturalisme. C’est grâce à cette philosophie “à coups de marteau”, qui doit
plus à Nietzsche qu’à Descartes, qu’on a pu réinterroger les évidences millénaires, notamment l’instinct maternel ou la
nécessaire dépendance des femmes à l’égard des hommes. Cet universalisme qui transcende cultures et religions est
aujourd’hui battu en brèche. Le relativisme culturel a le vent en poupe. Depuis le déclin des idéologies et la fin des luttes
collectives, les droits individuels règnent. Chacun défend son groupe, sa communauté, ses particularismes. Le féminisme
n’échappe pas à la règle. Il devient intersectionnel, il différencie les femmes entre elles pour exprimer plusieurs formes
de discriminations ou de dominations simultanées: racisme, homophobie, classisme, sexisme. On cloisonne. On crée
des assignations identitaires. Des femmes musulmanes, juives, lesbiennes revendiquent un récit identitaire propre.
La philosophe rejetterait d'un revers de manche ces positions extrémistes qui conduisent la femme à son isolement.
Car c'est bien là tout le risque. Les hommes finiront un jour par se trouver seuls face à ces femmes trop politisées.
Là où les universalistes, héritières de Simone de Beauvoir, réclament pour chaque femme partout dans le monde les
mêmes droits et les mêmes libertés, les néoféministes cloisonnent, différencient et créent des droits différents en
fonction des ethnies, des cultures et des religions. Ce relativisme séduit un certain nombre de jeunes femmes issues
de l’immigration, prises à partie dans un conflit de loyautés envers leur communauté d’origine dont il est difficile de
s’affranchir, surtout en cette époque de maillage identitaire. Mais la France, qui donne leur chance aux femmes, ne doit
pas oublier toutes celles, silencieuses, qui ne se reconnaissent pas dans ces assignations identitaires et espèrent
continuer de vivre au sein de la République comme des femmes à part entière et des Françaises à part entière. Simone
de Beauvoir était avant tout une femme libre. Elle détestait les cloisonnements revendicatifs et stérils. Alors rendons-lui
hommage en ne mettant qu'en avant sa propre pensée filtrant dans l'intégralité de son œuvre. N'oublions pas qu'elle a
obtenu le prix Goncourt pour "Les Mandarins" en 1954 et qu'elle fut l'une des femmes les plus lues au monde. De 1955
à 1986, elle vécut au numéro 11 bis de la rue Victor-Schœlcher à Paris où elle s'éteignit, le quatorze avril 1986, entourée
de sa fille adoptive et de Claude Lanzmann. Elle repose au cimetière du Montparnasse à Paris, aux côtés de Sartre.
Bibliographie et références:
- Ingrid Galster, "Simone de Beauvoir"
- Danièle Sallenave, "Castor de guerre"
- Claudine Monteil, "Simone de Beauvoir"
- Michel Kail, "Simone de Beauvoir"
- Éliane Lecarme-Tabone, "Beauvoir"
- Deirdre Bair, "Simone de Beauvoir"
- Catharine Savage Brosman, "Simone de Beauvoir"
- Marie-Jo Bonnet, "Simone de Beauvoir"
- Kate Kirkpatrick, "Devenir Beauvoir"
- Claire Largillier, "Mémoires d'une jeune fille rangée"
- Annabelle Martin Golay, "Beauvoir intime et politique"
- Marianne Stjepanovic-Pauly, "Simone de Beauvoir"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Il arrive souvent que la vie séparent deux êtres chers. Pour une raison familiale ou professionnelle, les contacts physiques ne sont plus possibles et ce sur une période de temps variable mais toujours interminable. Ce guide va vous donner des pistes et des idées pour vous occuper et faire passer le temps plus vite. Afin de puiser au maximum dans le savoir accumulé sur ce site, j'ai décidé d'en faire un espace collaboratif et d'utiliser des outils modernes. N'hésitez pas à en parler à vos amis, chacun peut y apporter sa connaissance ou son ressenti.
1 - Les outils :
a - Pour communiquer :
On vit à l'ère du téléphone portable. Tout le monde est joignable 24/7. Et là, c'est une question de choix personnel. J'ai testé presque toutes les applications et au final, c'est une question de choix personnel : Skype, Messenger ou autre, elles fonctionnent toutes très bien et il n'y a pas vraiment de différence. D'un point de vue sécurité informatique, on dit que Signal est la plus populaire chez les terroristes. Comme c'est l'un des rares cas où ils peuvent vous faire une bonne publicité.
b - Pour le plaisir :
Herbert Léonard n'en a pas parlé dans sa chanson, mais il existe quelques jouets connectés qui en valent vraiment la peine. Je citerai sans hésiter "Lovesense" qui fait vibrer des milliers de camgirls tout autour du monde. Le principe est simple : un oeuf vibrant dont la télécommande est dans les mains de votre Maître, où qu'il soit sur la planète du moment qu'il y a internet.
c - Pour soumettre :
Des menottes, un collier, un bâillon, un sex-toy et c'est parti. Il n'en faut pas plus pour débuter. Ce n'est pas une relation en présentiel, on ne cherche pas à immobiliser la personne soumise ! Ici, la contrainte est dans la tête, on joue à se ligoter. Et heureusement d'ailleurs car le dominant n'est pas là pour détacher sa victime. Du coup, il faut pouvoir tout faire soi-même : s'attacher, se bâillonner, se libérer, etc.
d - Pour contrôler :
Il existe une multitude de systèmes de cadenas et cages de chasteté sur le web. Comme le fameux CellMate de Qiui. Pourquoi célèbre ? Parce qu'en janvier 2021, un pirate informatique a pris le contrôle de l'application et a demandé une rançon avec le message suivant : "Your cock is mine" ("Ton gland est à moi"). 0,02 BTC soit 600 € pour être libéré. Il a dû se faire des "couilles en or" ;-)
e - Pour ne pas se ruiner :
Le quotidien regorge d'objets tous plus utiles les uns que les autres. Les collants font de très bonnes cordes, les chaussettes et culottes de très bons bâillons. Régalez-vous avec des pinces à linge et mon accessoire préféré : un sac de riz ! Le riz, c'est magique ;-)
On peut en faire compter une poignée, faire des carrés, des ronds, les peindre, les mettre dans sa culotte ou dans sa chatte, etc. Et bien entendu, on peut en faire deux petits tas et faire s'agenouiller sa soumise dessus.
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"Il s'était offert sur cela des épisodes, de scélératesse à son esprit dont il sentait accroître sa perfide lubricité.
Voici comme il s’y prit pour mettre à la scène toute l'infamie et tout le piquant qu'il put. Son hôtel se trouvait en
face d'un endroit où l'on exécute quelquefois des criminels à Paris, et comme le délit s'était commis dans ce
quartier-là, il obtint que l'exécution serait faite sur cette place en question. À l’heure indiquée, il fit trouver chez
lui la femme et la fille de ce malheureux. Tout était bien fermé du côté de la place, de manière qu'on ne voyait,
des appartements où il tenait ses victimes, rien du train qui pouvait s'y passer. Le scélérat, qui savait l'heure
positive de l'exécution, prit ce moment-là pour dépuceler la petite fille dans les bras de sa mère, et tout fut
arrangé avec tant d'adresse que le scélérat déchargeait dans le cul de la fille au moment où le père expirait."
"La maladie a toujours négligé tous les devoirs auxquels est soumise la santé. Nous ne sommes
plus nous-mêmes quand la nature accablée commande à l'âme de souffrir avec le corps".
William Shakespeare. Le Roi Lear II (1606)
C'est à la prison de la Bastille, en 1785, que Sade écrit son œuvre emblématique, "Les Cent Vingt Journées de Sodome
ou l’École du libertinage", fidèle transcription de sa pensée singulière sur les plaisirs, les instincts et les pulsions les plus
vils. La lecture de ce tableau des vices s'avère particulièrement éprouvante et provoque le plus souvent ressentiment
et révolte. Le marquis de Sade était-il à ce point déséquilibré pour concevoir une nomenclature de perversions les plus
inconcevables et indescriptibles que puisse imaginer l'esprit humain ? Avant de jeter l'ouvrage au bûcher, il est utile d'aller
à la rencontre de cet auteur révolté mais fascinant, tout à fait hors du commun. Sade fut embastillé sur décret royal, sans
jugement jusqu'à ce que la Révolution française le fasse libérer opportunément. L'écrivain libertin, au comportement
scandaleux qu'il affichait ouvertement, était ce genre d'homme qui portait la liberté comme une brûlure. Sans aucune issue
vers l'extérieur, il ne lui resta plus qu'à plonger en lui-même, au plus profond, pour pouvoir la retrouver. Alors, à sa manière,
Sade inventa la psychanalyse, plus d'une centaine d'années avant Freud. Se prenant lui-même comme unique objet de
l'analyse, il plongea dans les recoins les plus sombres de son inconscient, ne reculant devant rien et motivé par la rage
inextinguible qu'il endurait du fait de son incarcération, il produisit cet ouvrage sidérant. Ce livre doit être regardé comme
un acte de libération, le seul qui était alors à sa portée. Il faut l'explorer comme une exploration radicale de l'inconscient.
De même en préambule, il nous paraît opportun de mettre en garde le lecteur qui serait tenté de le découvrir de souligner
que cet ouvrage, sans doute le plus abouti des écrits sadiens, verse dans l'horreur et l'effroyable, dans un flot ininterrompu
de scènes sexuelles où la violence et la cruauté vont crescendo jusqu'au dénouement final. On navigue ainsi allègrement
de la pédophilie à la scatophagie en passant par la nécrophilie, les mutilations ou encore le viol. Toutefois, on sent sourdre,
des tréfonds crépusculaires, un humour d'une causticité des plus ténébreuses. Il est inachevé, long et complexe. Sade
semble prendre plaisir à égarer l'observateur le plus averti en entremêlant les successions d'allégories de sorte que le
spectacle final ressemble à une démonstration mathématique incompréhensible. À l’école du libertinage, quarante-deux
jeunes gens sont soumis corps et âmes aux fantasmes des maîtres du château. À la fois scandale et révolution littéraire,
chacune de ces cent-vingt journées de Sodome est un tableau des vices et perversions les plus criminelles, démontrant
avec un inimitable génie la face la plus noire et inavouable de l’homme. Sade est au clavecin, il improvise, il se joue des
mots, il compose, en vrai musicien baroque, une suite française libertine. Quel charme vénéneux, quel éclat abyssal.
Ainsi, si la recherche du plaisir est au cœur de la pensée sadienne, on opinera toutefois que celle-ci n’échoie jamais
naturellement. Sa mise en œuvre exige en préliminaire, une laborieuse besogne d'inventivité, de rédaction, et enfin, de
réalisation. Il s’agit dès lors d’examiner l'intrigue comme le ferait un metteur en scène travaillant un scénario avant le
montage d'un film. Ce qui importe chez Sade, ce n’est pas tant la consommation immédiate du plaisir que sa naissance,
son organisation, en amont, au sein de la pensée, sous forme d’ombres ou d’imaginaires. L'origine du mot scenario est
assez floue. Il ne désigne le sens qu’on lui connaît de script cinématographique que depuis l’avènement du cinéma au
début du XXème siècle, mais déjà, au XVIIIème, le lien entre texte et image semble sous-jacent. Collet et Beaumarchais
l’utilisent une première fois en 1764 pour évoquer la scène, c’est-à-dire "la partie du théâtre où les acteurs représentent
devant le public." Cependant, le terme scénario ne sera véritablement recensé qu’entre 1932 et 1935 dans la huitième
édition du dictionnaire de l’Académie Française pour désigner le "canevas d’une pièce de théâtre." Étudier le scénario
des plaisirs dans les cent-vingt jours, c’est donc s’attacher à décrire une machinerie qui fait intervenir des logiques
textuelles et imaginaires. Sade se démarque de ses contemporains du XVIIIème siècle notamment parce que le plaisir
s’expose dans son œuvre avec une rare violence, en entretenant des rapports sans tabous avec la logique iconique.
Vers la fin du règne de Louis XIV, quatre riches libertins âgés de quarante-cinq à soixante ans, le duc de Blangis, son
frère l’évêque, le Président de Curval et le financier Durcet, s’enferment, en plein hiver, dans le château de Silling, avec
quarante-deux victimes soumises à leur pouvoir absolu et quatre maquerelles "historiennes" chargées de raconter les
perversions de leur vie. Le livre fait s’entremêler le récit des quatre historiennes aux "événements du château." L’ouvrage
se décompose ainsi en quatre parties qui correspondent à chacun des quatre mois, soit cent-vingt jours exactement.
La partie liminaire de l'œuvre est surprenante. Elle est organisée autour d’un long préambule suivi de la représentation
précise des trente premières journées au palais. Les trois autres parties apparaissent sous forme de plans non rédigés.
La grande majorité des détenus victimes périssent dans d’épouvantables tourments. Sade nous livre dès lors le récit
paroxystique de l'apprentissage de ces jeunes gens enlevés à leurs parents, soumis corps et âme aux fantasmes des
maîtres de ce château ancestral, bâti dans la Forêt-Noire allemande. Pris de compassion pour eux, le lecteur a le choix
entre indignation, colère, épouvante ou dégoût. Inventaire nauséeux de vices, de crimes, d'incestes, de mutilations, de
cris et de sang versé. "Personne, disait Georges Bataille, à moins de rester sourd, n’achève les Cent Vingt Journées que
malade." Prêtant au Duc de Blangis, l'implacable bourreau, maître des femmes détenues et suppliciées, ces propos:
"Examinez votre situation, ce que vous êtes, ce que nous sommes, et que ces réflexions vous fassent frémir, vous êtes
déjà mortes au monde." Faisant ses universités au fort de Vincennes, Sade décrivit avec une scrupuleuse précision, tel
un botaniste et son herbier, un florilège abominable de perversions sexuelles. Transféré à la Bastille, il mit au propre ses
brouillons sur des trames de papier réunies en rouleau. À la fin de son travail, Sade annota simplement: "Cette grande
bande a été commencée le 22 Novembre 1785 et finie en trente sept jours." Le manuscrit autographe écrit au recto, puis
au verso se présentait sous la forme d'un rouleau de trente trois feuillets, collés bout à bout, égalant une longueur totale
de plus de douze mètres. Entre répulsion instinctive, et respect pour l'œuvre créatrice, le roman ne laisse pas indemne
le lecteur. Ce texte fleuve de Sade, dans la narration de "passions" sexuelles, d'aberrations repoussantes, de meurtres
atroces, de déviances et de crimes abjects, simples fantasmagories ou réels passages à l’acte, ébranle la lecture autant
qu'elle la stimule. De là, débute l'intolérable et diabolique force attractive de l'œuvre. Lorsqu'un récit écartèle le désir, plus
qu'il ne le satisfait, dévoilant une affreuseté abyssale, il offre au lecteur abasourdi deux options. Soit le rejeter, le recluant
dans l'oubli de rayons poussiéreux d'une bibliothèque, soit tenter de le prendre en considération, mais avec circonspection.
L’ouvrage se compose sous la forme d'un journal comportant quatre parties, correspondant chacune à un degré croissant
de soumission. La graduation croissant sur une échelle dans l'atrocité, telle la représentation sismologique de Richter, du
"simple", au "double", puis au "criminel" pour atteindre le stade dévastateur du "meurtrier." Les six cents cas, à première
lecture, semblent sortir tout droit de l'intelligence monstrueuse d’un pervers sexuel. Entre précision chirurgicale et froideur
médico-légale, les mots découpent la chair et l'esprit, tel des scalpels. Le château de l'horreur devient une morgue pour une
jeunesse sacrifiée sur l'autel des "passions." Les châtelains aristocrates, en mutants sataniques, se métamorphosent en
bêtes sauvages. L'inceste devenant la plus douce et la plus naturelle des lois et des unions de la renaissance des âmes.
Le récit des salacités de l'historienne Duclos reproduit le fantasme de la scène dans un style sans fard mais élégant. Notons
qu'elles concordent littéralement aux descriptions séquentielles des atrocités commises par les trois maîtres. L'apparence
des abbés est symbolique dès les premières images. L'auteur projetant ainsi dans le récit sa haine viscérale du clergé.
"Leurs vits" correspondent à la machinerie. De même, le langage fait émerger la représentation du résultat de la jouissance
des récollets, expulsée par la machinerie. Le langage et le style sont des représentations nouvelles en assumant deux
fonctions essentielles. En premier lieu, ils constituent le principe même du scénario sadien car sans eux, le livre n'existerait
pas. Ensuite, ils sont des images secondaires, en aval de la machine scénaristique. Dans ce contexte, on comprend que le
récit d’imagination, déroulé par les "historiennes", fixe le cadre symbolique de la jouissance en même temps qu’il en donne
les règles. Sade affirme d’ailleurs bien qu’elles ont pour rôle "d’irriter les sens" des libertins. Dès lors, la faille, dangereuse
et menaçante, semble absolument nécessaire. C’est dans cet espace flou que s’introduit l’imaginaire des libertins. Même
si elle n’a qu’une toute petite place dans l’épisode, elle semble décisive puisque, visiblement, elle permet de relancer le
désir de jouissance de l’évêque. On peut supposer que sans ce trou dans le discours, l’imaginaire du libertin n’aurait aucun
espace libre à investir et qu’il se lasserait de la répétition narrative qu’engendrerait l'active imagination des historiennes.
C'est là tout le génie littéraire de l'auteur qui a construit son œuvre comme une véritable machine de guerre, enfermant le
lecteur dans un tourbillon carcéral fantasmagorique, mettant à mal son imagination. On le voit, que ce soit lors des orgies
libertines ou lors des récits racontés par les historiennes, des lacunes ponctuent le texte. Il n’est pas superflu de remarquer
que celles-ci sont en lien étroit avec les logiques iconiques et discursives. Ce n’est que lorsque Sade affirme brièvement
que "nous sommes désespérés de ce que l’ordre de notre plan nous empêche de peindre ici ces lubriques corrections"
qu’est sollicité notre esprit critique. Nous saisissons alors l’impossibilité temporaire d’accéder dans leur totalité aux us et
coutumes du château de Silling. On le voit, de nombreux dispositifs sont mis en place pour assurer la jouissance des
convives dans le domaine ancestral, si bien que le scénario des plaisirs est d’une complexité remarquable. Il serait
intéressant de vérifier si ce système de faille imaginaire s’exemplifie dans les autres écrits de Sade, notamment dans
Justine et Juliette. Les cent gravures de ces deux romans posent certainement de nouvelles questions primordiales à la
à la compréhension de l'esprit sadien. Les femmes "bandent", jouissent comme des hommes et livrent du "foutre." Entre
horreur, endurance et sublimation, dans un ouvrage à l'âme noire, inaudible à la morale et à la raison, Sade livre un chef
d'œuvre pour celui qui veut l'aborder en double lecture. Grâce à son inimitable talent, il dépeint en réalité l'agonie de la
monarchie, l'illusion de la religion, la relativité des Lois. En révolutionnaire athée, il participe bien malgré lui, au courant
philosophique des Lumières. L'œuvre écrite en prison, doit être comprise, comme un acte de libération, une exploration
radicale de son inconscient, freudienne avant l'heure. Dans son testament, il exprima le vœu: "Le temps venu, la fosse
une fois recouverte, il sera semé dessus des glands, afin que par la suite le terrain de ladite fosse se trouvant regarni,
et le taillis se retrouvant fourré comme il l'était auparavant, les traces de ma tombe disparaissent de dessus la surface
de la terre, comme je me flatte que ma mémoire s'effacera de l'esprit des hommes." Dans sa volonté de disparaître à
jamais de la mémoire des hommes, transparaît la logique irréfragable de défier la mort dans son monde de terreur.
Bibliographie et références:
- Michel Delon, "La 121ème journée"
- Gilbert Lely, "Vie du marquis de Sade"
- Yves Bonnefoy, "Le marquis de Sade"
- Pierre Ménard, "Le Marquis de Sade, étude graphologique"
- Annie Le Brun, "Théâtres du marquis de Sade"
- Maurice Heine, "Les Cents Vingt journées"
- Jean-Jacques Pauvert, "Sade vivant"
- Georges Bataille, "La Littérature et le mal"
- Jacques Worms, "Le marquis de Sade"
- Julien Zeller, "La littérature sadienne"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Que faire lorsqu'on est loin de l'objet de son désir ? Comment pratiquer une relation D/s à distance ?
Dans cet article, je vais répondre à quelques questions que vous vous posez certainement. Sinon, vous ne seriez pas là ! Je vais commencer par analyser les besoins de chacun et comment y répondre au mieux. Et oui, dans une relation D/s chacun a un rôle à jouer. Accepter ce rôle, c'est s'engager dans une relation qui apporte bien plus que du plaisir sexuel. Je ne vais pas vous livrer un guide pratique à suivre pas-à-pas vu que chaque relation est différente. Par contre, je vais vous aider à comprendre ce qu'il se passe dans la tête et le corps des protagonistes. Et cela vous permettra de mieux vivre votre relation à distance.
1 - Chacun ses besoins !
Que l'on soit le D ou le s de la relation D/s, le S ou le M du mot SM, l'exhibitionniste ou le voyeur, chacun a des désirs différents. On en connaît la plupart, on s'imagine les autres mais quoi qu'il en soit, les voir en vidéo sur le net ou imaginer la scène nous met en émoi. Si certains signes physiques sont immédiatement reconnaissables (bander ou mouiller), c'est parfois plus discret et subtil, comme le fait de se mordre la lèvre inférieure.
Mais attention, une excitation ne signifie pas forcément que l'on a le désir de concrétiser cette pratique. On peut être excité à regarder une personne attachée, suspendue dans le vide alors qu'on est soi-même sujet au vertige. On peut se masturber devant des vidéos de couples "jouant" avec des aiguilles et en avoir un peur bleue au point de s'évanouir à la vue d'un vaccin anti-CoVid.
Il ne faut pas confondre fantasme, désir et envie. Je vais simplifier à l'extrême alors inutile de venir lancer un troll sur l'emploi que je fais de ces trois mots, on s'en fout, ce n'est pas le sujet de l'article. Et comme je n'ai pas la prétention de savoir parler français mieux que vous, je vais utiliser des gros copier-coller du dictionnaire de l'Académie Française.
- Le fantasme : Issu de la psychanalyse de Freud, c'est une construction imaginaire, consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s'y met en scène, d'exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse. Le mot clé, c'est imaginaire. Ce n'est pas réel ! C'est comme un rêve, éveillé ou pas. On s'imagine dans une situation et le cerveau sachant très mal faire la différence entre le réel et l'imaginaire, prend son pied comme si on vivait vraiment la situation. Et comme ça vient de Freud, le fantasme a forcément une connotation sexuelle. Le fantasme : c'est sexuel et dans la tête. (Non, c'est pas une fellation !!!)
- Le désir : C'est l'aspiration profonde de l'homme vers un objet qui réponde à une attente. L'aspiration instinctive de l'être à combler le sentiment d'un manque, d'une incomplétude. Tendance consciente de l'être vers un objet ou un acte déterminé qui comble une aspiration profonde (bonne ou mauvaise) de l'âme, du cœur ou de l'esprit. Instinct physique qui pousse l'homme au plaisir sexuel, aux satisfactions des ardeurs de l'amour; convoitise qui pousse à la possession charnelle. Ici, on se rend compte que l'on sort de l'imaginaire pour y associer la notion de manque et surtout le besoin de le combler. Le désir : c'est le besoin de combler un manque sexuel.
- L'envie : Petit filet de peau à la racine des ongles (si, si, c'est dans le dico). Plus sérieusement, l'envie est un besoin, désir plus ou moins violent. C'est éprouver le désir sexuel pour une personne. Le désir naturel de posséder le bien qui appartient à autrui. Dans l'envie apparaît la notion d'appropriation, de propriété et aussi une notion péjorative, celle de faire du mal à quelqu'un. L'envie : c'est le besoin de prendre du plaisir.
Au final, une relation D/s, ce sont d'abord des fantasmes. Quelque chose qu'on a en soi et qui demande à s'exprimer. Puis on se focalise sur ses désirs, on cherche à combler un manque et on finit par éprouver du plaisir et avoir l'envie d'en avoir toujours plus.
Et cette définition s'applique pour les deux parties, que l'on donne ou reçoive, que l'on prenne ou subisse, que l'on s'offre ou reçoive. Nous n'avons pas les mêmes besoins que les vanilles. Nous avons d'autres fantasmes, d'autres désirs et d'autres envies. Nous cherchons à répondre à d'autres besoins. Et pourtant il y a un besoin commun dans tout ça : celui d'être en accord avec soi-même.
2 - Les inconvénients de la distance
Il y a plein de choses totalement impossibles à distance : attacher, fesser et tout simplement, le contact physique. C'est particulièrement ennuyeux pour une soumise qui aime se laisser aller. Elle peut attendre tant qu'elle veut à côté de sa corde, elle ne va pas s'attacher toute seule ! Mais le pire reste tout de même le manque de proximité.
La seule présence de son Maître rend la soumise docile. Son aura se manifeste par sa présence physique à proximité de sa soumise. Il est là et occupe un espace, à une distance socialement inacceptable pour toute autre personne. Il est là à portée de main, il est visible, son odeur est perceptible, sa voix relaie ses ordres. Ce n'est pas un fantasme, il est là, en chair et en os.
Où est le plaisir de la caresse sensuelle, du claquement sec du fouet contre la peau, le contact de la peau, la souplesse d'une paire de fesses qu'une main raide vient frapper ? Où est la chaleur du ventre de ma partenaire, qui réchauffe mes cuisses quand je lui donne une fessée ? Où est la joie d'être chatouillée par une plume et de ne pas savoir la direction qu'elle va prendre ?
Et puis, c'est affreusement impersonnel. Il manque le regard. Les yeux en disent bien plus long que n'importe quel roman quand on parle des choses du cœur. Ils sont le reflet de l'âme, dit-on. Une larme chaude fait basculer le monde durant une session intense.
Bref, la distance, c'est nul, on ne peut rien faire. Il manque tout ce qui fait une relation D/s. Il n'y a ni proximité ni toucher. L'abandon et la surprise sont aux abonnés absents, quand c'est pas les parties prenantes qui ont toujours la mauvaise idée de passer sous un tunnel au mauvais moment (surtout avec l'internet fixe de la maison).
3 - Faire de la distance un atout
J'ai déjà entendu que "de nos jours, dominer à distance, c'est facile : une application d'appel vidéo et c'est parti, mon kiki !" C'est con, mais c'est vrai. Ce n'est pas la distance qui va faire qu'une relation est pourrie, c'est le manque de communication. Et de nos jours, grâce à internet, la communication est immédiate. Vous vous rappelez que dans ma première partie, je vous ai dit que le cerveau avait du mal à faire la différence entre le réel et l'imaginaire ? Et si on en faisait un as dans notre manche ?
a - Démarrer ou poursuivre une relation à distance
Quand on débute, la distance, c'est super sécurisant ! On peut rester anonyme, ne jamais montrer sa tête, se cacher derrière un pseudo : "Maître Dominant" ou "Soumise Obéissante". C'est très pratique pour changer de sexe sans avoir à subir ni l'opération ni les frais qui en découlent. Et c'est ultra sécurisant, vu qu'une simple pression sur le bouton off met fin à toute conversation un peu trop chiante. Ca permet de discuter avec des fous ou des gens biens et d'avoir le temps de se rendre compte s'ils sont de la 1ère ou 2ème catégorie avant de penser caresser l'espoir d'une hypothétique rencontre. Et oui, la distance : c'est la sécurité ultime !
Et c'est aussi le meilleur moyen de découvrir quelque chose de nouveau. Que l'on soit dans une relation depuis 30 ans ou complétement novice, il y a toujours une pratique que l'on ne connaît pas, mais que l'on désire essayer. On a fantasmé beaucoup dessus et maintenant, il est temps de passer à l'acte. Ou plutôt de se renseigner avant de prendre une telle décision et ne pas la prendre à la légère. La distance, ça permet d'aller à son rythme, de s'apprivoiser et de se rassurer.
b - La valeur variable de l'engagement
La distance permet la consommation de masse et éviter l'attachement. On peut se trouver un partenaire pour une session rapide en quelques minutes sur certains sites de chat spécialisés. Deux ou trois ordres et deux orgasmes plus tard, on se quitte bons amis et on se promet de recommencer, en sachant pertinemment que non. Ben ouais, physiquement c'est pas mon genre mais pour dépanner, ça le fait. Et bien entendu, une relation à distance, ça permet d'éviter l'adultère tout en ayant une vie sexuelle !
Obéir à quelqu'un qui n'est pas là, c'est avoir la volonté de lui obéir. Car il ne faut pas se leurrer : la soumise est bien consciente que le dominant ne peut pas se lever, l'attraper par les cheveux et la forcer à quoi que ce soit. La soumise obéit donc à son besoin de soumission. C'est la réponse à un désir. Cela vient combler un manque. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'elle accepte de faire des choses aussi dégradantes ou aussi douloureuses pour son Maître. Qui lui assouvit son envie de dominer.
La fessée a distance c'est complètement absurde quand on y pense. Se taper dessus, soi-même, pour se punir de n'avoir pas respectée une règle édictée par quelqu'un qui n'est pas présent... bienvenue dans le monde de Pierre Dac (ou des Monty Python pour ceux qui ne connaissent pas leur mentor). Et pourtant, dans presque toutes les religions, il y a des exemples d'auto flagellation pour expier ses fautes devant sa divinité. Serait-ce une marque de soumission ultime ?
c - Comment faire durer une relation à distance : Parlez-vous !
Dans notre monde de télécommunication instantanée, on a la possibilité de se parler à l'autre bout de la planète... et pourtant, les échanges sont souvent stériles. Un D ou un s, c'est une personne ! Et il n'y en n'a pas deux identiques sur la planète. Même les jumeaux ont des goûts différents ! Dès lors, on ne doit avoir aucune certitude envers sa partenaire. Et puis les gens ont des humeurs en fonction du pied par lequel on se lève. Je peux avoir une envie terrible de fellation le lundi mais pas le mardi (ma soumise vous dira le contraire mais c'est juste pour l'exemple).
La communication, c'est la base. Il faut se comprendre mutuellement pour que ça marche. Prendre des décisions pour sa soumise, c'est bien mais prendre de bonnes décisions qui vont la faire progresser, c'est mieux. Par exemple : la priver de dessert, c'est utile. Elle déteste le fait de ne pas pouvoir manger son délicieux gâteau mais dans le fond, elle sait que c'est pour son bien et le fera avec plaisir et surtout avec fierté. Et l'obliger à faire des choses qu'elle affectionne particulièrement, c'est la cerise sur le gâteau. Imaginez maintenant l'effet d'un ordre comme : obligée de se masturber tous les soirs à 22h17 !
Il faut savoir ce que votre soumise désire profondément. En apparence, c'est facile, surtout quand on lit un profil ou une annonce. Mais en fait pas du tout. Examinons un échange de message :
- "Soumise aime être insultée et humiliée..."
- "Salut sale chienne, prosterne-toi devant ton Maître"
- "Va chier connard, chuis pas ta pute !"
Et oui, elles sont loin mes premières expériences, mais je m'en rappelle encore ;-) Pendant longtemps, j'ai ressassé cet échec cuisant sans comprendre : je l'ai insultée et humiliée direct ! Qu'est-ce qu'elle voulait de plus ? Simplement qu'elle légitime la personne qui la rabaisse. En ce qui concerne les sentiments, on a souvent du mal à les exprimer. Et n'oubliez jamais que la communication est à deux sens.
Cette analyse de la relation D/s à distance m'a permis de montrer qu'elle répond essentiellement aux besoins des protagonistes, aussi différents soient-ils. Et que si la distance peut-être vue comme un inconvénient majeur, elle peut également devenir un atout par la sécurité qu'elle apporte, par l'intensité de l'engagement qu'elle engendre et par les infinies possibilités de communiquer qui existent aujourd'hui.
Ma soumise me dit souvent que j'arrive à mettre les mots justes sur ce qu'elle ressent. C'est sans doute pour ça qu'elle est toujours avec moi ;-)
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Votre repos estival.
Il fut long, entre imprévus et aléas de la vie.
6 semaines sans pouvoir se rencontrer et demain bonheur de Vous.
Patience, obéissance, impatience cette dernière semaine.
Respect de Vos consignes, de Votre silence pendant certains jours.
Des écrits pour Vous en cette pause.
Vous parlez, vous dire, exprimer mes ressentis.
Certains faits sont là, on se découvre autrement, quand patience se veut.
L'appartenance n'est pas simple.
C'est dans certaines épreuves que l'on voit l'attachement, le ciment qui est là, quoi qu'il arrive, le soutien de chaque instant, jour est précieux.
Bien que lointaine et proche, mes pensées vont vers Vous.
Demain, Vous signerez Vos maux sur ma peau.
J'ai à découvrir avec Vous, comme cette signature sur ma peau bientôt.
Hâte de plonger mon regard dans le Votre.
Hâte de Vous retrouver.
Je sais qui Vous êtes, depuis ce premier jour et à ce jour Vos paroles et actes ont toujours été, avec Vous la réalité.
Notre confiance partagée, Notre complicité, suffit d'un regard parfois.
Et ce respect que Vous avez en TOUTE circonstance de Vous, de moi, de Notre relation.
Je suis heureuse d'être votre.
Kocham Cię moja milosc Mistrza
Le 17 août 2011. 23h23
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#Anduze
Jamais joui autant que cette nuit-là. Et encore, je pense que j’aurais pris beaucoup, beaucoup plus. Quand tu m’as mis tes doigts là, au fond de la gorge, je sentais un peu ; un peu de douleur ; un peu de mal à respirer. Mais je crois j’aurais voulu ça force 12. Et que tu me glisses trois doigts dans l’anus. Sentir les tissus s’élargir et qu’il y ait un peu de sang, et que les claques pleuvent, pas forcément au moment où je m’y attends ; que la douleur vienne un peu par surprise.
On s’est mis d’accord. Le jeu s’arrête quand l’un des deux dit stop. Mon jeu dans le jeu c’est de ne pas dire stop, de te laisser aller hyper loin, trop loin. De t’étonner que j’encaisse, que j’en redemande, de la domination, des claques, des pincements de nez, des doigts dans la gorge et le cul, des fluides corporels, des poils dans la bouche. Une brûlure ? Tu vois je crois je regrette maintenant. Quand j’y pense la brûlure aurait été plus radicale dans la douleur. Ca t’aurait fait peur et à moi aussi, mais pas longtemps. J’en aurais peut-être redemandé ;)
Tes doigts s’enfoncent et restent bloqués dans ma gorge, bien rentrés, et je commence à avoir des hauts-le cœur, à étouffer. Si t’arrives à faire durer ce moment, à être cruelle quand je te le demande, à m’étrangler en fait, je ressens un peu d’éternité et de sérénité. J’aimerais que cet instant dure, dure. Qu’il dure putain et que je sente ma bite prête à exploser, ta sueur et ton crachat dans mes yeux mon nez ma bouche, ton sexe dans ma bouche, allers-retours sexe périnée anus, en s’attardant sur l’anus ou dans les plis du vagin, doucement, pour ne pas t’irriter. T’as la peau douce, et un peu moins à certains endroits. Ma langue voudrait lécher vulgairement tout ton corps ; comme un chien en fait, comme un clebs à sa maman pute. Je pense que je boufferais des caillots de sang si t’avais tes règles aujourd’hui. Je boufferais de la merde, si t’étais pas propre.
Les marques sont apparues, plein de marques sur le visage, l’arcade un peu enflée, tout le visage endolori, quoi. Une gêne dans la gorge, etc. Ca m’est déjà arrivé. Une fois je me suis fait défoncer par un vigile tchétchène dans une boîte, à Rouen. Un dingo. Le mec ultra-violent, un Tchétchène. Genre Orange Mécanique mais à la tchétchène, tu vois ou pas ?… Bref, et puis, plein d’autres fois je me suis un peu battu dans les bars. Pas beaucoup en fait, parce que j’avais peur de perdre ma gueule et je m’arrêtais avant. Je n’ai jamais eu de plaisir à me faire frapper par des mecs. J’aime pas trop la violence en fait. Juste, en moi il y a ça – un besoin de me faire violer par toi, comme quand je me tapais avec mon père, comme les garçons qui m’ont obligé à les sucer, ado, comme… quoi ??? Ca vient d’où, ça ? C’est quoi en fait ? Masochisme ? C’est ça ? J’aime pas ce mot, ça fait penser à des vieux déguisés en soubrette et qui reçoivent des fessées. Ou au minitel rose, un truc que t’as pas connu. Ce dont j’ai envie n’a rien à voir avec ça. Il n’y a pas vraiment de codes, c’est juste une envie de se faire démonter la gueule par une belle femme, par toi ou par une autre mais par toi c’est mieux en fait. Je pourrais ne pas te respecter ; mais j’ai tellement envie de ta violence et de ton cul que je suis obligé de te respecter. Je suis obligé de te prendre en compte, de regarder tes yeux et de mettre les miens bien au fond pour te dire juste : encore, encore, claques, doigts, nez, gorge. Etrangle-moi pendant que je me branle et que je te caresse délicatement. J’en ai tellement envie que je suis obligé de prendre en compte tout : ton appartement bourgeois de merde, ton style de parisienne ++, tes yeux avec ces lunettes qui te mettent pas trop en valeur. T’as une myopie de ouf, non ? Les lunettes signifient : en fait là j’ai même pas envie de séduire. Et quand j’aurai envie, ça aura de la gueule, mais tu seras peut-être pas là .Et puis l’intelligence. Parler vite, réfléchir vite. Avoir des opinions certes un peu brouillonnes, mais sur tout. La situation est toujours en ta faveur. Petit côté baronne. En fait t’es juste un peu au-dessus. Pas très au-dessus mais tu domines. Vas-y, putain, mais mets-y les poings si c’est ce que je demande. Il faut que j’aie mal, que ça fasse putain de mal, que je sois juste un déchet, que j’aie des bleus, les lèvres ouvertes, l’arcade déformée. Que je ressemble à une femme battue et que j’aime ça. Mets-moi des coups de latte et suce-moi.
J’espère qu’à Pékin tu trouveras des mecs à frapper. Tu fais ça si bien (smiley clin d’œil). Tu fais ça comme si t’aimais le faire, comme si frapper un mec (=le castrer) te remplissait l’âme. De joie, d’excitation, de profondeur. On dirait que tu frappes par éthique. Comme si ton rôle ici-bas était de le faire et de le faire bien. Un peu par devoir de fille-maman-épouse qui doit bien s’acquitter de son devoir conjugal parce qu’elle est quand même socialement dressée à ça. Pas à frapper, mais à rassurer, à être attentive, à être dévouée aux mecs. Sauf que là t’as bien vu que je voulais que tu t’occupes de moi en cognant, que ça me rassurait. Alors bon,pourquoi pas. Aussi parce que ça t’amuse. Tu peux y prendre goût. C’est probablement pas ce que tu préfères, mais bon ça te dérange pas. C’est quand même un sacré ramonage d’égo, frapper quelqu’un. C’est de la puissance en barres. C’est la loi du plus fort, la sauvagerie, la jouissance pure en fait. C’est transgressif mais là on a le droit ? Putain mais c’est clair, t’aurais eu trop tort de t’en priver. Ca arrive jamais ça. Tu m’as fait jouir, mais tu t’es fais du bien aussi. Ta chatte a dû ronronner toute la nuit, non ?
Faut dire, j’ai essayé de la faire à l’ancienne. J’ai sorti mon sexe et te l’ai fourré en pleine montée. Ca a duré quoi ? C’est des secondes ou des minutes ? Je sais que c’est pas des heures. Mais quand même, pas mal de temps est passé. De 3 à 10 heures.
A Pékin, tu sortiras avec un chinois, des chinois, des chinoises ? Est-ce que cette société l’autorise ? Est-ce qu’on peut s’y amuser ? En fait j’ai presque envie que tu me racontes Pékin. J’ai pas trop envie de quémander ton amitié, tu sais ? Mais bon se faire frapper autant ça rapproche. J’en arriverais presque à supporter ta classe sociale, ton mépris de classe pourvu que tu restes un peu intelligente. La bêtise de droite… Enfin bon bref, on s’en fout.
Quand tu seras à Anduze, tu m’enverras un texto ? Est-ce qu’il y a : smiley qui étrangle ? Ca existe ou pas ? Smiley djihad LOL. Bon, tu m’enverras une lettre alors ? Une réponse ? Des mots qui jouent à dire des trucs ;-))
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Hier encore, le terme "queer" était majoritairement perçu de façon péjorative. Aujourd'hui, il existe des enseignements
dispensés dans les universités américaines spécifiquement consacrés à l'esprit "queer" qui connaît un essor notable.
En effet, aux États-Unis, le "Queer Movement" se revendique comme un mouvement politique qui a pour but de combattre
l'hégémonie de l’hétéropatriarcat, légitimant ainsi le combat féministe, pour proposer une vision alternative au modèle
matérialiste dominant. Dès lors, comment et quand, ce concept a été convoqué pour regrouper les individus échappant à la
normalité sexuelle bipartite ? Pour saisir pleinement la représentation "queer" , il faut remonter à la fin du XVIème siècle,
à la première utilisation connue du mot. À l’époque, "queer" était utilisé pour décrire un état étrange et irrégulier. De nos
jours, le discours scientifique, la théorie libérale, les différentes écoles de représentativité démocratique promeuvent
l’individu au détriment du sujet, qui se trouve emporté vers des terres inconnues quant aux modes de consommation, de
sexualité et de rapport à l’autre. Le corps, ses représentations, son usage est bien entendu central dans cette mutation
puisqu’il est le lieu de la jouissance. Voilà deux thématiques à la fois centrales et problématiques des théories "queers".
Le mouvement "queer" se situe dans cette translation qui va d’une modernité dépassée vers des lendemains vertigineux.
Le mouvement et la mutation sont des signifiants utilisés par les théoriciennes du "queer", pour parler des êtres "queerisés",
faisant du même geste de ces sujets les incarnations paradigmatiques de ce monde sans garantie d’aucun autre.
Rappelons que la contestation à l'encontre d'un féminisme hétérocentré et la réappropriation des textes de Monique Wittig
en relation avec la critique de l’hétérosexualité comme système social et la politique lesbienne versus la politique féminine
a occupé bon nombre de séminaires de l’association queer "Le Zoo". "Queer" est à l'origine un sobriquet nord-américain,
qui vient nommer l’autre dans son étrangeté, sa bizarrerie. Étymologiquement, ce signifiant renvoie à un travers, s’opposant
dans la langue anglaise moderne à "straight", c'est à dire hétérosexuel dans le champ de la sexualité. Il est en usage depuis
le XXème siècle pour désigner les sexualités de travers, traduisibles en français par inverti ou homosexuel. Des groupes
de lesbiennes n’appartenant pas au monde homosexuel nord américain intégré par sa lutte dès les années 1970-1980, ont
fait de cette insulte un étendard et se sont autoproclamées "queers" pour marquer leur volonté de non-intégration dans la
marche au pas de la norme hétérosexuelle et "middle class." Ce marqueur identitaire, peu à peu détourné de sa valeur
d’insulte, fut mis sur la selle de la théorie par Teresa de Laurentis en 1991. Aujourd’hui, il déborde les termes stricts de
l’homosexualité pour désigner au-delà toute pratique transgressant les classifications en vigueur, les représentations
traditionnelles. Les transsexuel(le)s, les travesti(e)s hétérosexuel(le)s, les bisexuel(le)s, les sadomasochistes sont autant
pris en compte que les lesbiennes et les gays. Ces catégories sont à la fois contestées et instrumentalisées. Dans la presse
scientifique, le “queer” dépasse alors la simple étude de l’homosexualité. Il débusque ce qui est “pervers” dans les textes,
il étudie les stratégies par lesquelles les œuvres subvertissent les catégorisations sexuelles et le système de genre.
Observons la circonspection des fondateurs du mouvement "queer" à l'encontre du concept lui-même, dont ils soulignent,
qu’il revêt la forme d’un corps normatif hiérarchisé. L'universitaire américaine Teresa de Lauretis l'assimile à un concept
conceptuellement abstrait. Le fondement du mouvement "queer", c’est la désarticulation du sexe, du genre, et partant du
corps et de la jouissance sexuelle tels que l’un et l’autre sont normalisés, aucun de ces sujets n’étant naturel ou biologique.
Le sexe et le genre, basés sur le binaire masculin/féminin sont fictions, constructions d’un discours dominant marqué de
son hétérosexualité. Le sujet lui-même est fictif et il s’agira de détruire tout essentialisme déclaré ou caché dans les modes
de le penser. Malgré leurs écarts, les théoriciennes du "queer", car ce sont en majorité des femmes, se réfèrent toutes à
Foucault, et, en particulier, à son "Histoire de la sexualité." le pouvoir réprime mais fait tout aussi bien exister. Quant à la
sexualité, loin d’être absente, elle y est au contraire centrale. L’examen de conscience et la confession catholiques, puis
un véritable corpus pseudo-scientifique s’en sont emparés depuis le XVIIème siècle et la sexualité devint le critère
fondamental de l'identité du sujet. Dans cette élaboration discursive, l’homosexualité reçut de nouvelles définitions, le savoir
ayant un effet performatif, c’est-à-dire qu’il vient marquer au fer la sexuation et les modes de jouissance. Pour Foucault,
le sexe n'est une construction théorique, une "unité fictive et totalitaire" et un faux principe causal, dont il fait la généalogie.
La génitalité et l'inversion sexuelle possédant un passé, les concepteurs du "queer", se sont revendiqués du discours
foucaldien pour analyser les normativités "hétérosexuelle, "lesbienne", "homosexuelle", "bisexuelle" ou "pansexuelle."
Cette vision réduit l’hétérogénéité des terrains "queer" et les tensions conceptuelles qui animent ce mouvement, alors
même qu’il serait pertinent de parler du "queer" et des théories "queer", comme phénoménologie. Par cette excessive
simplification, le queer cesse de fonctionner comme une question dérangeante et devient une réponse réconfortante, un
alibi pour les uns, un exercice mécanique et réflexe de déconstruction pour les autres. Les premiers chercheront, grâce
à un concept particulièrement plastique, à prouver leur intérêt pour des questions qu’ils se gardent bien de penser par
ailleurs. Par l’emploi de quelques citations, ils montreront que la dimension sexuelle a bien été prise en compte dans
leurs recherches, sans pour autant endosser le coût d’une référence plus explicite à l’homosexualité, à la transsexualité
ou au féminisme. La "théorie queer" a même servi de blanc-seing à ceux-là mêmes qui s’étaient opposés aux études
féministes et LGBT (lesbiennes, gays, bi et transsexuelles) en France. Le genre étant performatif et le sexe construit,
la théorie "queer" apporterait dès lors la preuve que les tenants des études identitaires s’étaient largement fourvoyés.
Face à une telle argumentation, la technique opposée, fondée sur un principe de désarticulation identitaire, sous la forme
de la prouesse ou de la sémantique, apparaît également illusoire et vide de tout sens. "Queeriser" c’est déjà capituler.
Se départir virtuellement du monde en prétendant être en même temps dehors et challenger, plutôt que d’interroger sur
les balancements et interconnexions de ces deux concepts. Les études sur les femmes, le genre et les homosexualités,
car elles tendent à mettre en lumière le rôle de la sexualité dans l’incorporation de l’identité nationale, ont longtemps
cristallisé les peurs d’une société française en pleine crise économique, soucieuse de refonder son contrat social autour
d’un nouveau totem, la république. Ainsi, toute déconstruction du missel universitaire contrevenait ainsi à la prétention
monopolistique de l’État à socialiser ses citoyens par la célébration de références culturelles communes. La situation de
Monique Wittig est, à cet égard, emblématique. Co-fondatrice du Mouvement de libération des femmes, puis animatrice
du groupe "Les gouines rouges" qui se détache du "Front homosexuel d’action révolutionnaire" (FHAR), trop androcentré,
elle quitte la France pour les États-Unis en 1976 et devient professeure à Tucson. L’importation des théories "queer" en
France s’inscrit tout d’abord dans un souci de résistance à la nationalisation des réflexions sur les sexes et les sexualités
et une mise en évidence de l’assignation, par le système de genre, à une nature humaine "naturelle", infra-politique.
Dans la littérature lesbienne, Monique Wittig est le phare du concept "queer" grâce à son ouvrage "Le corps lesbien",
également pour ses trois études théoriques, collectées sous le titre, "La pensée straight". Pour Wittig, ce qui est essentiel,
c’est l’élimination totale et sans appel de tout idéalisme pour appréhender la sexualité. La sexuation serait une catégorie,
imposée par le système hétérosexuel dominant, mais en aucun cas une ontologie fondée sur le biologique ou la nature.
Elle s’écarte dès lors du féminisme traditionnel des années 1970-1980 qui promeut un féminisme de la différence. Elle
rejette toute idée de "La femme", mais pour autant, elle critique Lacan et le structuralisme avec lui, pour leur non-prise en
compte de la dimension de l’histoire et, pense-t-elle, des conflits de classes et d’intérêts. Pour elle, "il n’y a pas d’être
homme ou d’être-homme. "Homme" et "femme" sont des concepts d’opposition, des concepts politiques. Si nous,
lesbiennes, homosexuels, nous continuons à nous dire, à nous concevoir comme des femmes, des hommes, nous
contribuons au maintien de l’hétérosexualité." Les genres masculin et féminin sont présumés exprimant la naturalité des
mâles et femelles et celui qui ne respecte pas cette répartition agit comme un dévoilement fécond de la limite inhérente
à cette imposition. L’apparence du sexe serait réalisée par une astuce du langage et du discours qui amène au genre.
Dénonciation du bipartisme normatif malgré la multiplicité des sexes et de leur fondamentale liberté à s'affirmer. L'arbre
ne cacherait-il pas la forêt ? À force de vouloir étiqueter les comportements, ne prend-on pas le risque de restreindre leur
liberté ? Ce sont ces oscillations elles-mêmes entre masculin et féminin qui amènent le trouble dans le genre. Notons là
que pour ce qu’il en est du rapport d’un sexe à l’autre, le binaire est exclu pour la psychanalyse, puisque la dissymétrie
entre les sexes est radicale. Relevons aussi que les vacillements de l’hystérique quant à ses identifications sexuées sont
bien connues depuis Freud. Quant à la question du "phallus" comme organisateur des jouissances et comme orientant
le langage, les critiques de la psychanalyse vont bon train. En général est faite une continuité entre phallus et pénis, le
"phallus" n’étant érigé en trait différenciateur que par un discours mâle dominant et hétérocentré auquel la psychanalyse
participe. Seul le pouvoir des mots fait choix du "pénis" pour le transformer en "phallus", car seul le langage peut nommer
et faire de la différence dans ce que nous pourrions appeler le réel de l’organisme. S’agit-il alors de mettre en place un
autre "phallus", un "phallus-queer" qui orienterait langage et jouissance différemment, de façon non hétéro-phallocentrée ?
Ou bien le langage peut-il se passer d’un signifiant-maître qui vienne le lester ? L'identité est fluctuante, floue, instable,
dépend d’idéaux, elle est imaginaire et imaginative. Nous savons aussi que le choix d’objet est orienté par le discours,
pensons à l’algama grecque si chère à Foucault et un peu moins aux "queers." Se fait jour la limite des théories "queers"
qui, en dénaturalisant avec raison le sujet, le réfutent malheureusement dans le même mouvement. Elles réfutent ce lieu
d’un savoir insu, lieu qui résiste à tout discours normalisant. À cet égard, tout sujet est fondamentalement "queer", bancal,
pervers, cherchant en vain dans le partenaire un objet a-sexué. Aucun mur ne résiste au désir d'évasion des "hommes."
L'individu "queer" s'accomplirait dans un monde imaginaire sous une identité inattendue, reconnue par un état extrémiste,
luttant contre le bipartisme de genre sexuel. L'évocation traditionnelle du pénis, comme condensateur de jouissance pour
les hommes, la plus difficile nomination de l’organe jouissant pour les femmes depuis le XVIIème siècle, pour in fine faire
du clitoris l’organe du plaisir féminin, délimitent des jouissances permises sur le corps tout en excluant certains autres
organes. Les organes sexuels en tant que tels n’existent pas pour les théories "queers", mais sont produits par un
mécanisme discursif de nomination. Ainsi en va-t-il de l’anus qui est le grand absent de la jouissance. Organe appartenant
à tout humain, qui ne vient donc marquer aucune différence entre les sexes, il ne fut jamais nommé comme lieu du plaisir,
mais pourtant, il faut bien dire que cela fut découvert par beaucoup d’humains, avant toute citation "queer", et Freud avait
déjà remarqué, que, même à l’âge adulte, le névrosé obsessionnel avait une jouissance anale, pour autant d’inclure la
métonymie dans la matérialité même de la jouissance, l’argent en place de l’excrément. Ainsi, le "queer" expliquerait ces
jouissances vagabondes, donc ayant échappé au refoulement par "la faille constitutive de l’hétérosexualité", puisque la
norme hétérosexuelle vise à une naturalité sexuelle qui n’existe pas, elle serait donc toujours à même de se fissurer.
Cette vision kafkaïenne selon laquelle l'éros allierait organe et plaisir qui cheminerait fortuitement par un sujet autonome,
est celle de Wittig, dans son enjoué poème, "Le corps lesbien." "Ma délectable, ma langue humecte l’hélix de ton oreille
se glissant tout autour avec délicatesse, ma langue s’introduit dans le pavillon, elle touche l’anthélix, mes dents cherchent
le lobe, elles commencent à le broyer, ma langue s’immisce dans ton oreille. Je t’emplis de salive." Mais sont nommées
dans ce travail, des parties du corps dont la jouissance est à jamais inaccessible à tout savoir jouissance follement
schizophrène. Wittig met sans doute là en poésie ce que pourrait être une jouissance non phallique. Le monde qu’est le
corps de l’amante devient alors anamorphique, pris dans d’extrêmes mutations. Mais il s’agit là sans doute de jouissance
d’écriture et non de jouissance de corps. Finalement, L’histoire se répète. L’identité de l’homosexuel comme celle de la
femme et celle de l’hétérosexuel entendue comme un sujet stable et cohérent est synonyme de régulation de relations de
genres stables et rapprochée de la matrice hétérocentrée. De possible base qu’elle était pour établir une continuité entre
homosexuels et lesbiennes ou bien homosexuelles, lesbiennes, bi et transgenres, l’identité homosexuelle est devenue une
source normative pour les autres minorités qui convoquent le mouvement "queer". Finalement, à chacun son genre.
Bibliographie et références:
- Bruno Laprade, "Réception du mouvement queer"
- Teresa de Lauretis, "Théorie queer et cultures populaires"
- Emmanuelle Coster, "Une esthétique queer"
- Léo Thiers-Vidal, "Rupture queer"
- Marie-Hélène Bourcier, "Queer Zones"
- Monique Wittig, "La pensée straight"
- Patrick Cardon, "La recette du queer"
- François Cusset, "Le mouvement queer"
- Judith Butler, "Marché au sexe"
- Georges-Claude Guilbert, "Un garçon ou une fille ?"
- Michael Lucey, Les ratés de la famille"
- Lionel Labosse, "Altersexualité"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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C'est un de ces matins où mes premières pensées me réjouissent.
Ça y est, c'est aujourd'hui qu'il vient à mes pieds... J'aime ces matins là...
La veille, la soirée n' en finissait pas, c'était long et mon impatience à eu le temps de mûrir. Mais là, c'est à peine trois heures qu'il me reste à patienter... Les jours précédents, j'ai soumis mes petites choses avec toute la bienveillance que je leur accorde. Un après- midi tout en sensualité où les matières activent nos sens. Où mes pieds trouvent leur jouissance et où il s'abandonne un peu plus à chaque fois... S'ensuit une journée aux saveurs triviales et bestiales dues à son jeune âge. Humm! Un petit 4 heure à demeure... Je suis comme un matou qui joue avec sa petite souris avant d'en faire qu'une bouchée.. Bien du plaisir gentiment dosé et adapté à chacun d'eux avec cette petite touche propre à ma personnalité qui fait que ces moments m'appartiennent pleinement...
Des plaisirs partagés qui persistent en moi...
Et me voilà au 3ème jour avec en tête une performance à réaliser et une impatience démesurée... Comme si j' avais accumulé l' excitation de mes derniers plans et que tout demandait à sortir là maintenant... Je n' en peux plus d'attendre! C'est trop long. Je veux ma chose à mes pieds... Un texto... Une réponse... L'heure est avancée... Je patiente... Je me prépare. J'attends... J'installe mes affaires. Je regarde l' heure continuer d'avancer au même rythme quoi qu'il arrive, Pfff! Pas moyen de soumettre le temps à ses envies... Et puis , enfin ! Mon maso prend sa place à mes pieds; hummm ! Voilà une matinée qui me réjouit...
Aujourd'hui, je le voulais en soubrette. Première fois qu'il vient le matin donc pour faire mon café c'est pas encore ça, mais ça ira. Je lui donne ensuite la tâche de préparer le saladier de pinces, qui servira plus tard , le temps que je passe un coup de fil. Je préviens d'une éventuelle punition, s'il venait à faire du bruit avec les emballages pendant mon appel. Menace , il le sait, qu'il doit prendre au sérieux...
Il est juste à côté de moi quand mon correspondant décroche. Je le regarde avec ses bas et son tablier... Je soulève sa jupette pour vérifier que tout est en place en même temps que je jacasse au téléphone... Hum son rosebud violet en forme de cœur juste en dessous de sa cage métallique....Ho la la! Je sens monter une vague d'excitation là d'un coup... Je le pousse un peu contre la table... Le bruissement du papier plastique s'arrête. Je tiens ma conversation calme et tranquille alors que mon bassin s'active doucement contre le cul ma soubrette... J'ai cette impatience qui me taraude depuis la veille qui se fout royalement des convenances, bien au contraire. Soumettre ma chose en la plaquant contre la table, le cul offert à mes coups reins de plus en plus prononcés en veillant à tenir le timbre de ma voix inchangé, m'excite d'avantage... Mon interlocuteur est bavard, ça m' arrange bien car l' excitation monte assez vite... La table commence à grincer tant j'agrippe ma salope qui est en train de fondre sous mes butés contre son cul... Ho putain que j' ai envie de la baiser ! ... Ça devient difficile de tenir la conversation mais je maîtrise et ça attise mon plaisir de ressentir ce contrôle , je dois bien l' avouer, le coté pervers de la situation, accroît considérablement mon plaisir quand je dis " allez mon p'tit papa je vais te laisser , j' ai pas mal de choses à faire aujourd'hui." ... Humm! de là je raccroche et empoigne cette pute à deux mains par les épaules et la culbute avec une vigueur jouissive jusqu'à ce que cette pulsion soit suffisamment assouvie pour que je relâche mon emprise et aille chercher mon strap-on... Il va de soi que je lui interdit de bouger d'un pouce, mais vu son état, l' idée ne lui serait même pas venue. Son corps vibre autant que le mien... Son cul est si trempé que le rosebud sort tout seul ... J'enfile devant lui la partie avant du strap, ce qui l' excite un peu plus. Salope va! Elle attend que ça que je la baise... Son anus tout dilaté aspire sans peine mon gode et là je me déchaîne dans son cul... Son foutre de chienne s' écoule à travers sa cage... Je le fait couiner encore et encore. Ma queue n' est pas bien grosse mais elle le fourre bien profondément et mes assauts virulents le terrasse... Le stap lui-même à du mal à suivre tant je m' enflamme... Hummm , la vache que c'est bon!
Une fois le coup de chaud passé et l' intensité retombée, je regarde l' heure: 11H 05. " Ah! C'est l' heure où tu aurais dû arriver! "
Finalement , le temps, ça se rattrape... Après ça, la journée fut tout aussi intense, peut-être que je raconterais un jour... Une chose est sûre c'est que je ne suis pas prête d'oublier ce début de semaine...
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"Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières, si bien que le ventre et le
devant des cuisses, avaient leurs part presque autant que les reins. Quand je t'aurai donnée aussi aux valets,
je viendrai une nuit te faire fouetter jusqu'au sang. Une nuit, ils pénétrèrent dans sa chambre, saisirent chacun
un long fouet et commencèrent à la flageller avec une vigueur qui lui fit mordre violemment les lèvres, jusqu'à
ce que le goût de son propre sang l'eût empli la bouche." "Histoire d'O" de Dominique Aury. (1954)
Comment le châtiment de la flagellation a pris sa place dans l'alchimie érotique de la partition des plaisirs ?
De la naissance de la littérature "flagellante", à la multiplicité des études réalisées, en s'intéressant à la
psychiatrie des perversions, le goût du fouet s'est imposé peu à peu, comme attirance spécifique, autonome de
de la sexualité dans l'univers du sadomasochisme. La ritualisation attachée à ce châtiment, célébrant la beauté
des sensations extrêmes, de la recherche de la cruauté et de la douleur, fait de lui, lors d'une séance S/M, dans
cet art subtil et cérébral, une étape incontournable vers la jouissance sublimée. Défini comme un acte consistant
à cingler le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple, ou une cravache, le terme désigne une
multiplicité de significations, religieuse, érotique, et disciplinaire, s'inscrivant dans un champ sémantique où sa
compréhension sexuelle est pourvue de symboles, dans l'évocation imaginaire, de la verge au flagelle. Elle fut
tout d'abord dans la religion une incarnation, utilisée comme un moyen de faire pénitence, telle une expiation de
ses propres péchés, parfois même ceux des autres, et se pratique encore, aujourd'hui couramment dans certains
ordres religieux ultra-catholiques. Dans l'histoire, la flagellation précédant la crucifixion était un préliminaire à la
condamnation. Le nombre de coups portés très élevé pouvait alors conduire ni plus, ni moins, à la mort du supplicié.
Elle fut utilisée par nombre de civilisations, encore employée aujourd'hui dans certains pays, comme ceux appliquant
entre autres, la loi islamique, la charia. Les Romains l'employaient comme châtiment corporel. La fustigation était une
peine appliquée aux citoyens ou aux émancipés jugée moins avilissante, que la la flagellation appliquée avec un fouet,
le flagellum, réservée aux esclaves, dépourvus de citoyenneté, ayant commis des actes criminels, précédant dans la
majorité des cas, la peine de mort. Aux XVIIIème et XIXème siècle, la bastonnade réalisée avec une longe calfatée,
était une punition souvent pratiquée dans les pénitenciers avant l'arrêt de l'esclavage. La toute dernière flagellation
publique, fut administrée, sous Louis XVI, en 1786 à l'encontre de la comtesse de La Motte, pour sa participation dans
l'affaire retentissante du collier de la reine Marie-Antoinette. De nos jours, la flagellation demeure une sanction pénale
encore appliquée en Iran et en Arabie Saoudite. En Littérature, l'œuvre de Sade, dans "Justine ou les Malheurs de la
vertu" (1791) décrit, comme nous l'avons évoqué, au cours d'un précédent article, de nombreuses scènes de flagellation.
"Thérèse philosophe", ouvrage moins réputé, attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1748) y fait aussi largement écho.
Sous l'Empire, l'actrice Émilie Contat, très courtisée à l'époque, vendait ses charmes en fouettant ses amants masochistes.
Le sombre et intrigant ministre de la police de Napoléon, Joseph Fouché, fut le plus célèbre de ses clients, en fréquentant
assidûment son boudoir. Dans la littérature érotique, ce sont les œuvres de Von Sacher-Masoch, et les études de Von
Krafft-Ebing, fondateurs respectivement des concepts du "sadisme" et du "sadomasochisme" qui marquèrent les esprits.
"La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, parue en 1870 fait figure de roman novateur. les personnages
Wanda et Séverin puisant dans la flagellation, leur source quotidienne de leurs jeux sexuels. De même, la flagellation
chez Pierre Mac Orlan (1882-1970), auteur prolixe d'ouvrages érotiques, est largement présente. Dans "La Comtesse au
fouet", "Belle et terrible", "Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange", ou "Mademoiselle de Mustelle
et ses amies", enfin dans "Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse", récit de l'apprentissage de l'asservissement
sexuel d'une très jeune fille. De même, on retrouve des scènes de flagellation, chez Apollinaire dans "Les Onze Mille
Verges" (1907) et chez Pierre Louys en 1926, dans "Trois filles de leurs mère." Le roman "Histoire d'O" (1954), étudié
précédemment, comporte de nombreuses scènes de flagellation. Plus proche de nous, la romancière, Eva Delambre, dans
"Devenir Sienne" (2013), fait du fouet l'instrument de prédilection de Maître Hantz. Il en est de même dans "Turbulences."
Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. L'ancestral goûtait déjà du flagellum. Lors
de processions rituelles, il l'employait pour implorer les dieux afin de fertiliser la femme. Ainsi, dans la Rome Antique, la
dévotion pour Junon, tutélaire féminin, lui imposait alors la flagellation, afin de combattre l'infécondité. Lors des fêtes
des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du
sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse
donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme
remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens étroits entre douleur et
jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous
les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies
en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants
du fouet. Henri III, dernier roi valoisien (1574 à 1589), grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait se "tourmenter
les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre, l'un de ses
instruments de jouissance de prédilection. Comment alors, la pratique de la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ?
Chez Freud, le masochisme serait une perversion où le plaisir se lierait à une douleur recherchée, ou à l'avilissement voulu
par l'individu soumis. Le désir de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir.
Plaisir de faire souffrir la soumise ou l'esclave sexuelle, ou de facto, à l'inverse, recherche de la douleur par la flagellée.
L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation,
selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de la petite enfance, d’une correction punitive mêlée à une
jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet
dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la
flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le
flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation SM
entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de
la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans
une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quelles qu’en soient les
origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en
meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Tel est l'enjeu d'une séance de flagellation consentie.
Car, on ne le répétera jamais assez, la flagellation est une pratique SM dangereuse si elle ne respecte pas des règles
élémentaires de sécurité telles l'expérience du flagellant, l'écoute continue de la flagellée et l'existence d'un safeword.
Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui-ci
transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une
séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes
d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles
sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la
soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande,
le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux
bandés, et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon,
le plus souvent à une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines,
hormones sécrétées en cas d'excitation et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes
peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou
sexuelles, d'excitation, de douleur, d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent
une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Dès lors, elle
occasionne un plaisir à la fois corporel et mental, pour le sadique ou dominateur, comme pour la ou le masochiste.
Les impressions de brûlures, et de souffrance conduisent alors au plaisir, parfois à l'orgasme. La flagellée, par dévotion
et par volonté de se dépasser, atteint peu à peu une forme relative de confort. Son cerveau exsudant des antalgiques ou
euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche le spasme. L'alchimie résidant dans l'expérience du
Maître ou de la Maîtresse, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet, du martinet, de la badine ou de la cravache.
La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le
dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur
s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations
corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique. Plus de sept cents livres lui ont été consacrés
entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant ses rites.
Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme
du fouet" de Jean de Villiot (1902), ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, alias Esparbec.
La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination.
Rappelons que les séances de flagellation doivent être librement consenties entre des partenaires majeurs usant un
safeword indispensable. Enfin, il est sage pour une novice en soumission de s'adresser à un Maître expérimenté.
Bibliographie et références:
- Marquis de Sade, "Justine ou les Malheurs de la vertu"
- François Amédée Doppet, "Traité du fouet et de ses effets"
- Leopold von Sacher-Masoch, "La Vénus à la fourrure"
- Leopold von Sacher-Masoch, "Fouets et fourrures"
- Bernard Valonnes, "Le règne de la cravache"
- André Lorulot, "La flagellation et les perversions sexuelles"
- Patrick Vandermeersch, "La chair de la passion"
- Raymond-Josué Seckel, "La flagellation"
- Guillaume Apollinaire, "Les Onze Mille Verges"
- Eva Delambre, "Devenir Sienne"
- Anne Cécile Desclos, dite Dominique Aury, "Histoire d'O"
- Sigmund Freud, "Au-delà du principe de plaisir"
- Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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De nos jours encore, l’orgasme féminin est un fascinant mystère et son fonctionnement euphorisant suscite bien
souvent des questionnements, chez la femme comme chez l'homme. À l'origine, il y a toujours le désir qui contient
une substance biologique, une neurohormone et une disposition psychoaffective particulièrement développée chez
la femme. On peut différencier ainsi le désir sexuel spontané en rapport direct avec des stimuli immanents affectifs,
fantasmatiques et cognitifs et un désir sexuel réactif en réponse à la stimulation physique. L’excitation sexuelle se
manifeste chez l’homme par l’érection et l’éjaculation doublée de l’orgasme. Chez la femme, l’excitation conduit à un
afflux de sang au niveau du vagin et de la vulve responsable de la lubrification vaginale, de l’érection du clitoris et
d’une congestion vulvaire. Pendant bien trop longtemps, avant l'évolution de la société conduisant à la libération de
la femme, les relations sexuelles hétérosexuelles se résumaient en une chevauchée effrénée garantissant le lignage
et la satisfaction du mari. Phénomène naturel, l’orgasme féminin résulte de l’excitation sexuelle que ressent chaque
femme et qui influe autant sur son esprit que sur son corps. Il est grand temps d'évincer définitivement la vision
réductrice du plaisir féminin non autonome et dépendant totalement de celui de l'homme. Pour quelles obscures
raisons, le plaisir de la femme serait de moindre importance que celui de l'homme ? N'est-il pas aussi fondamental ?
Le cerveau reçoit la stimulation sexuelle du corps féminin. Il la conditionne et l'a déchiffre, puis il suscite un réflexe,
établi sur l'acquis, l’expérience, et la personnalité de la femme. Il est capable dès lors de provoquer différentes
émotions provoquées par la stimulation de tous les sens, la vue, le toucher, le goût et l'ouïe. Alors, le corps peut ainsi
se mettre dans un état d’excitation extrême en raison du contact de son propre épiderme, ou celle de sa ou de son
partenaire. Les caresses ou les succions sur les parties érogènes, les seins ou sur le clitoris, la vulve et l'entrée du
vagin, le cunnilingus ou sur la région de l'anus, l'anulingus sont autant de stimuli différents pouvant amener la femme
à la jouissance. De même, une simple pensée érotique, un propos romantique ou parfois plutôt cru ont également le
pouvoir, de conduire à l'orgasme. Dans tous les cas, il y a dans l’orgasme féminin une interaction entre le corps et
l’esprit. Les diverses images issues de notre cerveau, réelles ou fantasmées font naître une réelle sensation physique.
Durant l’orgasme, le corps de la femme perçoit alors deux flux organiques. La vasodilatation se caractérise par la
concentration de sang dans les parties génitales et dans les seins. Dès lors, le corps féminin se sature de sang au
niveau de ces zones, entraînant une augmentation de la tension artérielle, une modification de la température, de
la sensibilité et enfin de la pigmentation de l'épiderme. Certains sexologues évoquent même l'idée d’érection féminine.
La deuxième réaction corporelle ressentie est la myatonie ou la décontraction musculaire, pendant laquelle tous les
muscles du corps se relâchent provoquant ainsi cette sensation de bien-être. Il y a donc quatre phases notables, la
phase d’excitation, la phase de plaisir, la phase de l’orgasme et la phase de détente. Des spécifications évidemment
théoriques et qui peuvent, bien entendu, être différentes d’une femme à l’autre et ressenties diversement chaque fois.
Le corps féminin met en moyenne douze secondes pour retrouver un état normal. Notons en revanche que tous les
orgasmes sont identiques organiquement et varient seulement selon la longueur et l'amplitude. Mais une femme ne
ressent pas un orgasme de la même façon. Les effets induits par la masturbation sont par exemple très différents de
ceux ressentis lors d’un rapport sexuel avec une ou un partenaire. Il est significatif de noter que certaines femmes
évoquent un orgasme plus satisfaisant lorsqu'il est atteint solitairement. Sans doute, est-ce dû au fait que toute leur
concentration est alors dédiée à leur propre plaisir. Encore une fois, rappelons que ce n'est pas une règle commune.
Lors d’un rapport sexuel, le cerveau libère des hormones essentielles: la dopamine, les endorphines, la sérotonine
et l’ocytocine. La dopamine, l’hormone du plaisir et de la motivation joue un rôle important dans les mécanismes de
l’addiction. Ce qui la motive à reproduire l’acte sexuel générant ces instants de plaisir. Ainsi l’addiction peut s’installer
insidieusement. L’endorphine provoque, elle, un état de bien-être après la relation sexuelle. Ces deux hormones ont
donc un rôle crucial dans le plaisir et l'orgasme. Une autre hormone joue un rôle important pendant l’acte sexuel, c'est
l’ocytocine, l’hormone du bonheur et de l’attachement. Enfin, une dernière intervient à l’occasion de l’orgasme, c’est
la vasopressine. Ce neurotransmetteur libéré par la partie postérieure de l’hypophyse joue un rôle central dans la libido.
Il n’y a aucune recette miracle pour atteindre l’orgasme et ses caractéristiques physiques varient de femme en femme
et même d’orgasme en orgasme. Il est parfois difficile pour une femme d’identifier la limite entre l’orgasme fantasmé,
stimulé par des sensations érotiques et le réel orgasme physique. Mais il faut savoir, qu’étrangement, l’orgasme n’est
jamais lié aux sentiments éprouvés pour son partenaire. De même, l’orgasme n’est pas systématique, il est donc
essentiel de déculpabiliser le partenaire qui ne doit pas se sentir fautif d'être en incapacité de procurer du plaisir à sa
compagne, car plaisir ne rime pas forcément avec orgasme. La femme, de son côté, ne doit pas voir d’échec quand elle
ne jouit pas. Car ces situations, souvent sources de non-dits peuvent provoquer des frustrations dans le couple et
amener à des blocages parfois irrémédiables dans des cas extrêmes, et les blocages freinent directement l’orgasme.
Que la question de la sexualité doive être abordée à partir du langage et de ce qu’il crée chez les individus qui le peuple
n'est pas fait pour nous surprendre. La psychanalyse dès ses balbutiements a avancé que rien de la sexualité ne saurait
être regardée sans l’envisager comme événement psychique, c’est-à-dire déterminé par le langage. Dès l'invention du
stade phallique par Freud, il est survenu que ce que l’on nomme les rôles sexuels était constitué autour d’un symbole,
de sa présence ou de son absence, de sa perte possible ou de son attente, et qu’ils étaient faits de langage et de nature
signifiante. Et très tôt, Freud a fait figurer dans les défilés de ce symbole phallique tous les caractères des organes
de la jouissance, décrivant par exemple le phallicisme de la jouissance clitoridienne dans l’enfance, tout en proposant
son remplacement par la jouissance vaginale chez la femme adulte. L’ensemble de la sexualité se trouvait soumise à ce
que forgeait le langage, le rapport entre les sexes s’organisant en termes symboliques de complémentarité, déterminés
par le discours, autour de l’avoir et le donner, pour l’un, ne pas l’avoir et le recevoir, pour l’autre. En effet, le moindre
diagnostique nous montre que c’est ce que l’inconscient dit du sexe, à quoi la névrose objecte de quelque façon, et c'est
pourquoi Lacan a réarticulé d'abord et longuement le propos freudien. Montrant qu’il était justifié parce que le phallus est
pris comme un signifiant, ajoutant dès lors qu’à partir de ce signifiant s’organisent toutes les significations du sexe.
Il faisait observer en outre que la théorie organisée autour du phallus englobait la femme comme ce qui est le phallus,
le sujet phallique, sur le socle qu’elle ne l’a pas, tandis que l’homme l’a pour autant qu’il ne l’est pas, et qu’ainsi avoir et
être s’excluaient en se complétant pour l’un et l’autre sexe. La Genèse prouvait, avec la métaphore de la création d’Ève
à partir de la côte d’Adam, ce discours de l’inconscient qui constitue la femme comme un fragment phallique, du corps
de l’homme, ce complément qu’il retrouve après l’avoir perdu. Dans l’intervalle de ces quelques années, toute une
distance venait de s’instaurer entre la vérité d’un discours de l’inconscient, équivalant à cette loi presque immémoriale
de la sexuation et du rapport des sexes, qui s’était déployée au travers de l’échange des femmes comme équivalents
phalliques dans les structures de la parenté, et un réel qui était en fait tout autre. Notre pratique avait affaire en effet à ce
discours de l’inconscient. Mais il était seulement une fiction construite par les effets du langage, qui ne pouvait recouvrir
la réalité du sexe comme telle. Il se présentait comme la vérité, notamment à partir du discours des religions, ou plutôt
il constituait la vérité qui n’avait dès lors pas d’autre structure que de fiction, tandis que le réel en était bien distinct.
Plus prosaïquement, pour appeler la convocation des jouissances dans le rapport sexuel, il y a deux complices. L’homme
qui a une jouissance rapide et conclusive, comme les sexologues l'ont démontré, soit une phase d’excitation indispensable,
avant que puisse se produire l’orgasme, relativement courte et comportant ensuite une phase réfractaire. La femme qui a
une jouissance lente à se produire et persistante, une phase d’excitation longue et pas d'épisode réfractaire, de sorte que
plusieurs orgasmes successifs sont physiologiquement possibles. Or il faut manifestement les deux facteurs pour produire
cette non-conjonction des jouissances organiques, et non un seul. Ce qui les lie ne peut se concevoir au regard d’une
jouissance sexuelle qu’il n’y a pas au sens d’une conjonction entre deux sexes, mais d’une jouissance organisée autour
de ce qui consiste à disposer d’un corps. Qu’est-ce qui revient au féminin, de cette difficulté dans le rapport sexuel, ou
encore comment une femme se détermine-t-elle face à cela ? Voici deux propositions pour introduire la question très
complexe de la jouissance féminine et sa place dans le rapport sexuel. Du point de vue de la jouissance, le désir n'est plus
refoulé dans la demande mais causé à partir de la jouissance, à la limite comme une défense contre cette jouissance.
Mais si la stimulation sexuelle est avéré chez la femme, comme chez l’homme d’ailleurs, l’orgasme féminin ne se dévoile
pas avec des accents aussi tangibles que l’orgasme masculin. Que spécifie l'expression jouissance sexuelle ? Jouissance
physique et jouissance morale sont à démêler dans l'approche analytique du coït, bien qu’elles puissent arriver en même
temps dans l’orgasme en effet. Orgasme qui n’est pas pourtant synonyme d’éjaculation ou "décharge." Une éjaculation ne
comporte pas forcément une jouissance psychique, et par conséquent, elle n’est pas consubstantielle de l’orgasme. Le
croisement des fantasmes, rencontre qui n’est pas synonyme d’accord, d'harmonie, ou de fusion est indispensable pour
qu’on puisse parler d’orgasme dans le rapport sexuel. La décharge, en revanche, n’implique pas forcément cette rencontre.
Le fantasme du sujet est toujours en action, mais il n’est pas nécessairement en consonance avec celui du partenaire. C’est
à ce titre qu’on ne peut pas assimiler les concepts d’orgasme et d'éjaculation. Celle ou celui qui jouit sans se préoccuper
du tout de la jouissance réelle de l’autre demeure plus proche de la jouissance masturbatoire que de la jouissance du coït.
Car la relation sexuelle peut présenter, dans certaines situations, le même rôle que la masturbation. La masturbation ne
revêt pas le même mode que l’orgasme, car celui-ci nécessite la présence de l’autre et il peut prendre une forme intense
quand l’autre y participe, grâce à son fantasme, bien sûr. L’orgasme féminin comporte des modifications physiologiques,
contractions musculaires, éjaculation, mais ce sont des conditions organiques existantes aussi pendant l’excitation sexuelle.
On ne peut pas se baser sur toutes les modifications corporelles pour déterminer la nature réelle de l’orgasme féminin, les
modifications physiques n’en apportant pas la preuve. En revanche, chez l’homme, excitation et orgasme sont des phases
totalement distinctes. L'érection de son sexe est évidente lors de l’excitation, de même son éjaculation pendant l’orgasme.
Pour la femme, ce n’est pas le corps qui parle de son plaisir. Car son corps ne montre pas forcément ce qui se passe au
niveau de la jouissance psychique. Les hommes peuvent penser qu’ils savent, ou qu’ils sentent leur femme atteindre
l’orgasme, mais cela demeure très hypothétique, car il peut toujours rester le doute, s’agit-il d’excitation ou d’orgasme ?
Il s’agit de connaître les effets réels de l’éjaculation: une simple décharge physiologique ou un orgasme. Cette question
peut-être encore mieux explicitée. Car les conséquences et les motivations sont dès lors très différentes. En effet, la
femme est-elle en train de jouir ou de feindre la jouissance volontairement ou non ? L'explication est d’autant plus ardue
à fournir que la femme peut aussi confondre les deux, simulation et jouissance. C'est ainsi que c’est souvent pour faire
plaisir au partenaire masculin que la jouissance est feinte. Plaisir de l’autre qui, lui seul, crée une satisfaction du sujet.
Ce plaisir du plaisir de l’autre est en contiguïté avec la douleur, une douleur érotisée, que la femme dissimule afin de se
présenter à son partenaire comme occasion de plaisir. La femme qui simule la jouissance accepte d’assumer un désir qui
n’est pas le sien. Désir qui pourtant la traverse, faisant d’elle un objet capable de répondre à l’exigence de jouissance de
l’autre. Un autre qui devient Autre. La femme s’y soumet, elle se fait l’instrument de sa jouissance, en oubliant la sienne.
Mais le sacrifice de sa propre jouissance est une différente jouissance, connexion entre le sujet et l’autre, jouissance
apathique et solitaire. Pour qu’il y ait rapport sexuel au sens de l’orgasme, l’autre, le partenaire, s’oppose à l’autre, sans
se préoccuper de l’unité fusionnelle. C'est alors la rencontre de deux fantasmes sous la forme d'opposition ou d'encontre.
C'est alors que le duo sexuel devient un trio. Le complice prend en effet le rôle d'un tiers, non pas dans le sens d’un
observateur neutre. Durant le coït, il est en même temps l’élément permettant l’unité et celui qui la brise grâce à l'écho
des fantasmes, l’agent instituant le contentement phallique en même temps que son échec. Car tous les orgasmes se
terminent toujours par la détumescence du pénis et du clitoris, et invariablement par la suspension du désir. Simuler
en oubliant son propre plaisir ou alors, en le sacrifiant pour celui de l’autre est une forme de frigidité, mais toujours une
frigidité jouissive. Jouissance solitaire, puisque le désir du sujet n’est pas soutenu et stimulé par celui de l’autre, mais
seulement par sa demande. La femme qui jouit comme Sainte Thérèse pour certains psychanalystes devient l’icône,
l’idéal de la jouissance. Et aussi une sorte de femme idéalisée. Femme, représentation de la jouissance sans limites.
Pour les Romains, le mot phallus n’existait pas. Ils l'appelaient fascinus, ce que les grecs appelaient phallos. Fasciner
signifie contraindre celui qui voit à ne plus détacher le regard. C’est l’homme qui subit le fascinus de la femme. Simulation
comme expression de la toute-puissance de la femme, forme d’identification au phallus. Excès dans la forme, car il ne
peut pas être ressenti, marquant isolement, distance, ou altérité de la femme. Négation de l’autre et de son désir, autre
qui existe seulement comme spectateur inerte d’une brillance vide. L’excès est mis en scène pour nier la castration.
Tandis qu'une grande majorité de femmes jouissent comme des hommes, par grandes décharges ou petits jets, aucun
homme avance qu’il a joui à mort. Probablement évoque t-on l’homme terrassé par l’orgasme, mais ce qui est en jeu,
c’est la partie et non le tout. Si d’ailleurs, l’homme, après l’amour, est impuissant, temporairement mais indiscutablement,
il n’est qu’impuissant, il n’est pas mort. Il semble bien que chacun préfère s’en tenir à ce que l’on connaît, au schéma
masculin tension-décharge, au jouir ponctuel, à l’orgasme fini, bien précisé dans l’espace d’un corps et dans le temps
d’un plaisir. La métaphore violente du coup que l’on tire a certes des relents de "haine" plus ou moins intriqués à l’amour,
mais elle présente l’avantage de bien délimiter ce qu’elle désigne. Que le refoulement participe à cette affaire, c’est assez
évident, mais encore conviendrait-il de le démontrer. Car de cette peur, mal dicible, peur reconnue, il faut bien s’arranger,
travail de systématisation et de camouflage dont se charge la littérature car que ce qui est écrit rassure celui qui lit. Dans
"La Vengeance d’une femme", de Barbey d’Aurevilly, un homme à femmes, expérimenté et même blasé, rencontre une
fascinante prostituée dont l’ardeur inextinguible, inattendue dans de pareilles circonstances, l’intrigue au plus haut point.
Encore que blasé, le démiurge se méfie de lui, mais immédiatement déplace le sujet sur l’autre, sur son talent, ses sens,
sa singularité, son altération. "Si souveraine qu’elle fût dans son art ou dans son métier de courtisane, elle fut, ce soir-là,
d’une si furieuse et si hennissante ardeur que même l’emportement de sens exceptionnels ou malades n’aurait pas suffi
pour l’expliquer." C’est une jouissance sur fond de sauvagerie, de combat, de mort. Si cependant le héros reprend quelque
peu sa maîtrise, c’est au moment où son intégrité narcissique risque de s’effondrer, et c’est par le doute douloureux qu’il
va se protéger du fantasme de l’orgasme infini et envahissant de cette femme. L’orgasme suivi est exceptionnel, il ne
peut être induit que par des motifs extraordinaires. Il consume celle qui s’y est abandonnée et seuls quelques hommes
ont approché cet enfer. Tel est, en résumé, le sens profond du conte de Barbey d’Aurevilly. Si l’élaboration de Barbey
d’Aurevilly est dans le registre du fantastique, une autre, littéraire, elle aussi, se situe dans celui de la rationalité de la
recherche érotique dont le but est de retrouver, dans le comble de la maîtrise, au bout de nuits d’orgies et d’orgasmes,
la lueur de l’esprit qui n’a cessé d’animer le débat et les ébats. Emmanuelle dépasse son évanouissement et s’astreint à
établir le nombre des hommes qui la prennent successivement. Ce qui l’amène à une "toute nouvelle forme de délectation."
Bibliographie et références:
- Élisa Brune, "Le Secret des femmes"
- Odile Buisson, "Qui a peur du point G ?"
- Pierre Foldes, "Le mystère de l'orgasme féminin"
- Bernard Andrieu, "La peur de l'orgasme"
- Robert Muchembled, "L’orgasme féminin"
- Pascal de Sutter, "La mécanique sexuelle"
- Catherine Solano, "Le plaisir féminin"
- Thierry Lodé, "Histoire du plaisir"
- Ovide, "Métamorphoses"
- Barbey d’Aurevilly, "Une vieille maîtresse"
- Emmanuelle Arsan,"Emmanuelle"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Bonheur quand vous m'avez rejoint sur la capitale.
Complicité qui est la nôtre, joie de Vous retrouver.
Pour fêter l'anniversaire de notre belle rencontre.
Le soleil était présent pendant ces jours.
L'occasion également de se promener tous deux.
Les cent coups de cravache reçus l'après-midi de votre arrivée.
Aucune punition, marques désirées pour imprimer l'année de notre premier rendez-vous.
J'ai compté les coups, j'avais énoncé au hasard le chiffre 80 et Vous m'avez dit 100.
Rendre hommage à Mon Maitre, me dépasser, qu'il soit fier et heureux.
Aucun temps d'arrêt ou caresse comme le soir à ce club.
Un peu plus tard, nous avons été dans ce magasin Démonia.
Lieu incontournable de diversité d'accessoires, d'articles BDSM.
Vous m'avez offert entre autres, cette bague d'appartenance.
Votre choix était le mien au vu de mes doigts fins.
Anneau symbolique, obéissance à Vous Mon Maitre.
Bague rêvée, désirée, fierté de la porter.
Après avoir diné dans un restaurant, nous nous sommes préparés pour nous rendre à Cris et chuchotements.
Toute de noir, j'étais vêtue : serre taille, mes talons favoris avec bride à la cheville.
Jupe que vous affectionnez, haut noir avec petits volants sur mes épaules.
Vous portant ce joli costume noir qui vous sied à merveille, chemise foncée grise.
Cela vous change des diverses chemises blanches que vous aimez à porter.
Vous connaissez Pascal le propriétaire des lieux, nous étions venus à ce club début juillet 2010.
Ce jour-là, Vous m'aviez en fin d'après-midi, je me souviens :
Offert ce collier qui me rappelle ma condition, Votre domination, mon appartenance.
Collier qui orne mon cou, collier redouté, collier désiré.
Nous avons pris le métro, pour nous rendre à ce club.
J'étais assise bien droite, mes seins pointant sous le tissu fin.
Un peu de marche, puis avant d'arriver devant la porte, Vous avez placé mon collier.
J'ai pris une grande respiration avant d'entrer.
Peu de monde, l'occasion de converser de passions communes, c'est agréable de découvrir Maitre soumise et d'autre personnes présentes au fil de la soirée.
Le dialogue est important dans une relation, il est la base de la continuité, de la complicité, de l'abandon total.
Connaitre l'autre permet d'avancer, de se dépasser, de progresser, de ne plus avoir de tabous ou peurs.
A C et C, à un moment donné vous m'avez intimé l'ordre de retirer ma jupe et mon haut, aie
La honte qui arrive, deux personnes étaient présentes.
Vous m'avez attaché à la croix de st André à gauche : 200 coups de cravache, je n'ai pas fait la 'maline', j'ai tenu à respecter le chiffre que j'avais énoncé en fin d'après-midi, aucune punition, simplement des marques désirées.
Après un certain temps, j'ai entendu des pas, ressenti des présences, les yeux clos, les sens sont décuplés. Deux personnes ont parlé de mon fessier, certains compliments, aie
Qu'il se prêtait à la cravache, coups divers.
J'ai eu de la honte, de l'humiliation à me savoir regardé.
Il me fallait me dépasser, connaitre et accepter ce fait.
J'ai attiré des regards sans le vouloir, et ce n'est pas à cause de ma plastique, sourire.
Aucune gêne à avoir en fait. J'ai pris sur moi, le lendemain cela a été bien mieux
J'avais mis ma honte au vestiaire.
Vous me dites certains mots, ils sont sincères, je le sais.
Plus tard dans la soirée, autre domination deux couples Maitre et soumise, c'est agréable de regarder quelques instants des personnes qui aiment ce que nous affectionnons.
Parfois certains gestes et attitudes communes.
En club SM, à priori tout le monde connait les règles que cela soit Dominateur ou Maitre/soumise, celles-ci ne sont pas à sens unique, le Maitre est le garant de sa soumise, respect d'elle et des autres soumises, les codes sont à tenir de chaque côté, n'est-ce pas ? Sourire.
En passant près du bar, j'avais remarqué un superbe fouet accroché.
J'ai émis le souhait de me faire fouetter par le propriétaire de celui-ci avec l'accord de mon Maitre, sa présence.
Homme de talent, qui maitrise cet art à la perfection.
Mon Maitre le connait et a confiance en lui.
Ce magnifique fouet cinglant mon dos, mes épaules dénudées ce premier soir.
Mon Maitre ne va pas me confier à un abruti, il y en a.
Qui sont capables de meurtrir à vie une soumise.
Que cela soit par un coup de cravache, coup de fouet, et autre.
De martyriser une soumise en frappant fort ses seins, ou une autre partie de son corps.
N'écoutant qu'eux, ne s'inquiétant pas de celle qui leur appartient.
Ou de celle qui leur est confié quelque fois.
Ce n'est pas une question de savoir-faire, je pense ; c'est une question de respect.
Un Maitre ou dominateur qui casse une soumise psychologiquement ou la marque physiquement comme un animal aveugle marque son territoire.
Il ne s'agit pas seulement de respecter l'intégrité de sa soumise, mais aussi et surtout de contribuer à son épanouissement, à son dépassement personnel. C'est toute la différence entre un Maitre, un dominateur et un sadique.
J'ai aimé certains mots entendus, et ai pensé la même chose.
Un Maitre veille sur sa soumise, il prend soin de celle qui s'est abandonné à lui, qui lui a offert son corps, son âme.
La soumise fait honneur à son Maitre en toute circonstance, inutile de lui glisser à l'oreille : fait moi honneur. A dire ce mot, sois il doute de lui, soit il sait qu'il va outrepasser ses droits, (cela n'engage que moi, c'est ce que je pense).
Nous avons quitté le club, quelque pas dehors, puis un taxi pour rejoindre l'hôtel.
Vous avez pris quelques photos dans la chambre, l'empreinte des coups de cravache, du fouet.
Nuit courte, du mal à trouver le sommeil, votre présence à mes côtés...
Seconde soirée, autre ambiance, peu de dialogue et puis.
Certaines choses se font, nouvelles découvertes, présences.
Un shibari effectué sur M par une autre jeune femme.
Ses mains derrière le dos, jolie posture.
Une dextérité pour passer les cordes de trois couleurs différentes.
J'avais les yeux rivés sur la façon de procéder.
Bien qu'en face, je ne voyais pas les nœuds effectués
Quelques mousquetons, de la force dans les bras pour hisser les cordes.
Une suspension a été faite, merveilleux moment où le corps s'incline.
De toute beauté, devant le résultat de cet art.
Cela a été rapide à défaire les nœuds, j'en ai été bluffé.
L'assistance a été captivé par la réalisation de cet envol dû aux cordes et à la manière de procéder de cette petite fine et brune jeune femme.
Nous avons rejoint la pièce de droite où se trouve l'autre croix de st André.
Après m'avoir attaché de face, coups de martinet sur la poitrine et le sexe.
Devant les marques de mes fesses laissées la veille, Vous avez fait attention de ne pas aggraver leur état. Bien que 10 coups de cravache, ont été sollicité pour ma gourmandise, merci à Vous.
Une boisson Vous m'avez commandé, l'occasion de s'asseoir, de bavarder.
De voir les personnes qui étaient arrivées.
Près de Vous, un homme s'est présenté, et Vous n'avez pas donné suite à sa demande.
J'aime Votre façon de Vous comporter, toujours ce respect que Vous avez, que cela soit dans les gestes et paroles.
Un peu plus tard, une jeune Maitresse et son soumis, des tenues qui ne laissent pas indifférents, ils avaient mis un moment à revêtir celles-ci sur place.
Des merveilleux talons pour Elle et lui également qui était bien grand, il faut pouvoir marcher avec, cela n'a pas été évident pour lui quand il a suivi sa Maitresse à un moment donné.
J'avais exprimé le désir de me faire fouetter à nouveau pour notre seconde soirée à C et C.
Vous avez accédé à ma demande, une soumise peut dire, en ce qui me concerne vous aimez que je m'exprime, et faites à votre guise concernant la réponse, Vous n'éludez jamais une question.
Pendant Votre ou la domination, je reste silencieuse.
Laissant mon corps s'exprimer, se tordre, onduler.
Tard dans la soirée, l'ambiance change, un certain dialogue s'installe.
J'écoute, j'entends, C jolie soumise blonde, quelle classe, élégance elle a.
A un moment donné, elle reçoit des coups de martinet par M.
Ses jambes et cuisses écartées au maximum, sa magnifique petite robe noire relevée.
Superbe cambrure, un fessier de toute beauté.
Sa façon de s'exprimer est excitante.
Ses mains sont posées en dessous du cadre du grand miroir.
Puis Pascal commence à la fouetter.
Instant de silence, en attente du fouet.
Celui-ci fend l'air, claque.
Je suis près d'elle à un moment donné.
En tirant nos mains l'une vers l'autre ou pourrait se les joindre.
J'ai ôté ma jupe et mon haut de moi-même, étonnant mon Maitre ....
Aucune gêne, ou peur des regards, être soi.
Recevoir des coups de fouet ou cravache en étant couverte, ce n'est pas l'idéal.
Je me sentais en confiance, en serre taille et talons.
Philippe m'a fouetté le haut du fessier, pas les reins bien sûr, disons sur les côtés au vu de mes traces de la veille (cravache).
Duo de fouet, je ferme mes yeux, ne pensant qu'à Vous, qui étiez assis à me/nous regarder.
Au bout d'un certain temps, je crois que C pleure, j'ouvre mes yeux, son corps se tord, j'ai mal pour Elle, j'aimerais la réconforter.
Je reste à ma place, je vois son corps se recroqueviller comme s'il voulait épouser la forme du cadre, se fondre en lui.
Elle se fait petite, elle est dans sa 'bulle'.
J'ai su un peu plus tard en parlant avec C, qu'elle n'avait pas pleuré et ne pleurait jamais.
Simplement une impression à l'entendre s'exprimer.
C'est troublant ce fait, comme quoi les sensations et ressentis sont différents.
Pascal étant libre, il prend la place de Philippe avec son fouet également fait sur mesure ; le sien est couleur argent, celui de Philippe est noir, et il en a deux en fait, qu'il m'a montré avant que nous quittions le club, curiosité de femme soumise, admirer les fouets magnifiques, les soupesés, le prendre dans ma main, les laisser glisser sur ma paume, comme une caresse.
Je suis au milieu de la pièce, des personnes sont présentes.
Mes mains posées en haut sur l'encadrement de la glace.
Pascal m'intimide l'ordre de me cambrer plus, encore plus. Je lui obéis.
En exprimant le fait de vouloir des marques pour fêter un an de notre première entrevue.
Il me faut tenir la parole dite la veille et renouvelée à mon arrivée, ne pas décevoir ou se défiler.
Envers son Maitre, où la personne que Mon Maitre connait et en qui, il a confiance.
Il ne va pas me laisser entre les mains d'un parfait inconnu qui ne maitrisera pas l'art du fouet, pouvant meurtrir ma peau, mon corps par un instrument de domination.
Désir du fouet sur ma poitrine, je suis à présent de face.
Les mains derrière le dos, la tête bien droite.
Le fouet cingle, il fouette, il claque à mon oreille, j'aime le son qu'il émet.
Je suis impassible, les seins offerts au fouet, marques désirées, Pascal me demande de me tourner un peu.
Mes épaules sont sollicitées, c'est merveilleux, cette caresse du fouet, cette sensation de chaleur, ma peau réagit, mes yeux sont clos, les sens sont décuplés.
P me signe les seins de son fouet, je suis bien.
M et C ont peur pour moi, j'entends des : oh non ce n'est pas possible, je ne regarde plus, je les pense (peureuses)...
Désolée, nous avons parlé après et vous n'êtes pas ainsi.
D'où vous étiez, vous voyez les marques laissées par le fouet, marques incarnates que je ne voyais pas et pour cause.
Mon Maitre qui est attentif à celle que je suis, apercevait les marques laissées par le fouet, a fait signe à Pascal d'arrêter, je l'ai su après.
Un Maitre protège sa soumise parfois d'elle-même.
Quoique certains n'écoutent qu'eux parfois, outrepassant les limites qui ont pu être fixé, ou si aucun code énoncé, le plaisir d'entendre leur soumise suppliée.
J'ouvre les yeux : les marques sont là, je ne pensais pas qu'elles seraient ainsi, incarnat.
Aucun regret, désir du fouet, marques de lui, vivre l'instant présent, sans se poser de question.
Je vêts ma jupe et mon haut, l'impression d'être ailleurs.
C nous offre une boisson, nous bavardons assises, échanges d'impressions.
M et C me demandent comment, j'arrive à supporter le fouet ainsi.
Je ne sais que leur répondre, à part que : j'ai le visage de mon Maitre gravé en moi, et qu'à un moment donné, j'ai eu l'impression de 'flotter' ne sachant plus ou j'étais.
Que mes yeux soient clos ou ouverts, ma seule pensée est Lui.
Souffrir pour Lui, lui obéir, qu'il soit heureux.
Je suis un peu ailleurs pendant un laps de temps, puis tout revient comme avant.
Le sourire de mon Maitre, son regard qui en dit long.
J'ai fait abstraction des personnes présentes et assises.
Seul mon Maitre, son regard sur moi, que je devinais.
M regarde ma médaille gravée qui est à mon collier, un an que je connais Mon Maitre.
C'est peu me dit-elle, en effet ou peut-être, force de l'emprise, du lien qui m'unit à mon Maitre.
Il est presque 3 heures, nous allons quitter le club, je remercie les deux personnes qui m'ont fouetté.
Philippe m'a noté sur un papier, les deux produits que je devais acheter en pharmacie le lendemain matin, ils ont été efficaces, pour les traces et coups qui se sont estompés au fil des jours.
Début juillet, nous serons de retour quelque jours sur Paris, l'occasion de revenir à C et C.
De revoir P et C, peut être Philippe que nous avons apprécié à ces soirées.
Un peu de marche dehors, puis un taxi nous ramène devant l'hôtel.
Vous prenez des photos, merveilleux souvenir.
J'ai du mal à m'endormir, tant d'instants forts ressentis, vécus.
L'heure tourne, je vous regarde dormir, n'arrivant pas à trouver le sommeil.
Je m'endors enfin, nuit courte peuplée de cette soirée riche en sensations, découvertes.
Le petit déjeuner ensemble, puis je file à la pharmacie, il nous faut quitter Paris.
Ensemble nous prenons le métro, pour nous quitter à un moment donné vers nos destinations.
Mon regard se trouble, les larmes perlent de mes cils. Aie ! Émotion à me séparer de Vous.
Vous à me dire : tu n'as pas pleuré avec le fouet et là tu pleures !
Oui Mon Maitre, je pleure parce que : le trop plein déborde.
Tous les instants vécus, passés avec Vous ont été source de : respect, confiance, joie, sourire, rire, gémissements, émotions, sensations, abandon, don, attentions, protection, découvertes, sincérité, complicité, intensité, désirs et envies partagés.
Que cela soit aux divers restaurants, ou les petits déjeuners pris à l'hôtel avec vue sur un jardin.
Face à face toujours, mon regard plongeant dans le Votre.
J'aime à Vous regarder, Vous sentir, y puiser une certaine force.
Vous qui êtes le premier Maitre que j'ai et aurai.
Vous qui êtes digne de ce titre, que je vous ai donné, après vous avoir appelé Monsieur pendant quelque mois, J'ai reconnu en Vous, de Vous nommer ainsi et Vous le méritez.
Vous et ce respect que Vous avez depuis ce premier jour et il n'a jamais démérité.
Vous êtes toujours d'humeur égale, jamais de colère, d'emportement, la maitrise de Vous.
Vous ne connaissez pas l'impulsivité qui est la mienne, taquine je suis. Aie la badine...
Le 23 05 2011
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C'était le troisième homme... Le troisième déjà, le troisième seulement. Que pouvais-je en penser, tout était allé très vite, moi qui un an auparavant n'imaginait pas me retrouver un jour au lit avec un homme. Une femme un peu joueuse m'avait fait basculer dans la perversité de ma sexualité à l'aide d'un doigt aventureux, puis un homme terriblement frustrant m'avait emmené chez lui, puis un second qui en trois rencontres et un petit mot avait changé ma vie. Il avait dit "Salope" et en six lettre avait ouvert la porte, une porte insoupçonnée, une porte dont seul un moi obscure et refoulé possédait la clef, clef que je m'empressait de remettre entre nouvelles mains.
J'entends la voiture stationner devant la maison, soudain je comprends ce qui arrive à ce genre de personne que je suis, la pression. Les volets sont fermés, les bougies disposées comme demandé par le Maitre, un peu partout dans la maison. Je vérifis ma tenue, chemisier blanc, soutien gorge, jupe noir et string assorti au sous tif susnommé. Une paire de collant qui tombent à pique car Septembre est froid et je tremble de nervosité. Ai-je tout bien fait ? C'est ma première soumission et je suis tout aussi inquiet(e) qu'excité(e).
L'inconnu entre avec son petit sac de sport. Il me tend son manteau que j'accroche sur la rampe d'escalier. Je me retourne à peine qu'il m'empoigne les fesses et fourre goulument sa langue dans ma bouche maquillée. Le ton est donné, le territoire est marqué, la première fessée rapidement donnée ( une caresse en comparaison de ce qui m'attend).
- Montre moi la chambre !
- Oui. Suivez moi.
- Suivez moi qui ?
- Suivez moi Maître.
- C'est bien.
Je monte l'escalier, il me palpe les miches comme on tâte un animal. Ca m'excite et je ralentis pour qu'il en profite.
- Va t'asseoir sur le lit et ferme les yeux.
Je m'exécute, je l'entends poser le sac, sortir des trucs et des machins. Il s'approche de moi et me gratifie d'un "Joli tenue" en me caressant la cuisse. Effet immédiat sur mon sexe qui se dresse et qui me fait toujours un peu honte mais bon, on est ce qu'on est.
Il me bande les yeux et je sens bientôt sur mes lèvres et le bout de mon nez le frottement du textile épais et rugueux d'un pantalon. Réflexe révélateur, j'entrouvre les lèvres et embrasse. Sa main se pose sur ma tête, huuuum c'est un début plutôt sympa. La braguette s'ouvre, à l'aveugle je lèche, je suce et j'embrasse. Très vite je ne contrôle plus rien ma tête enserrée dans ses mains il s'occupe du va et vient et je m'occupe à essayer de respirer quand un peu d'air me parvient. Il faut satisfaire le maître. Le bandeau de mes yeux tombe.
- Allonge toi au bord du lit, sur le dos.
- Bien Maître.
Je m'allonge bimbo stupide sur le dos jambes écartées prête à me faire sauter comme une crevette dans un restaurant Japonais.
- La tête vers moi salope.
Perdue je m'exécute en me demandant ce que l'on va bien pouvoir faire dans cette position là. Il m'attrape par les épaules, amène ma tête au bord du lit jusqu'a ce qu'elle se renverse vers le sol. Je cherche toujours à comprendre lorsque son sexe rentre dans ma bouche. Là c'est bon je comprends, il entame un va et vient. Je ne suis plus rien, je n'existe plus, je ne suis qu'un trou, une bouche qui tente désespérément de se maintenir en vie. Il s'enfonce de plus en plus et s'arrête de plus en plus longtemps lorsque ma gorge est littéralement envahie par son gland. Je bave abondamment, n'importe comment, je pleure et tout ça dégouline et se mélange sur mon visage. Je réalise qu'un homme me baise la bouche. Comme si c'était un sexe de femme, je ne peux pas lutter, je n'en ai pas envie, mes mains s'agrippent à ses mollets. Cet homme est en train de me faire chialer, de m'humilier, de me forcer à me salir pour son seul plaisir et ses mollets sont la seule chose à laquelle je peux me raccrocher... Il jubile, il baise plus fort, je dégouline d'un mélange indescriptible de liquides venants presque tous de moi... La jupe sur le haut de mes cuisses, le string qui me fend les fesses, le lycra, le soutien gorge qui me serre le poitrail... Il fait de moi sa salope et pour le moment j'adore ça.... "Salope".
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La dépréciation de la figure de proue du romantisme, prônant la sublimation des individus contre les mécanismes
de reproduction sociale, a encouragé l’affirmation de théories relationnelles de l’amour. En même temps que décroît
l'idée du sacrifice personnel et que devient centrale la composition des projets de vie, l’amour doit être dorénavant
envisagé sous l’angle d'une visée virtuelle de l'union. Une telle redéfinition dans un contexte de modernité avancée
ouvre dès lors un espace riche pour les sciences de l’information et de la communication qui peuvent examiner les
processus amoureux inédits portés vers l’égalité des sexes et le respect des identités individuelles, les nouvelles
représentations médiatiques et les inflexions des interactions proposées par l’Internet. Au-delà des oppositions
philosophiques, la sphère intime contemporaine place la compréhension mutuelle au cœur de la communication
amoureuse et s’avère pénétrée des problèmes de démocratie relationnelle, de rationalisation des sentiments et
d’égalité de genre. La question est aujourd’hui de savoir quels codes remplacent l'entente valorisée par l’idéologie
romantique à l'heure du numérique. Par la suspension, au moins virtuelle des distances spatiales et sociales entre
individus, le Web permettrait dès lors un choix amoureux libre et ainsi d'engendrer plus rapidement un amour vrai.
Chez Platon, dans "Le Banquet", éros, philia et agapè forment les trois inflexions de l’amour. Amour hypothétique,
l’éros est une riposte imparfaite à la beauté d’autrui que la contemplation doit transfigurer en amour pur. Concernant
la philia aristotélicienne, traduite en français par l’amitié, l’amour naît lorsque les hommes sont bons les uns avec les
autres. En termes communicationnels, la philia est riche. Elle est partagée et implique réciprocité et évaluation des
qualités d’autrui qui, si l’attachement est proportionnel à la qualité de l’individu, produisent une forme d’égalité.
Lorsque la psychanalyse a érigé la libido, le narcissisme, le manque ou encore le transfert comme fondements
psychiques du sujet, ces concepts sont devenus au mieux les seuls prismes par lesquels penser l’amour, ils l’ont au
pire totalement enclavé et subordonné. Ces dieux cachés ont interdit d’envisager le sentiment amoureux en termes
de liens communicationnels. Si l’on aime, c’est parce que l’autre est un miroir flatteur, que l’on éprouve un manque,
que l’on se souvient ou que l’on transfère, mais jamais parce que l’on échange.Triste paradoxe.Tout amour ne serait
que l’expression d’un psychisme inflexible, presque imperméable au monde extérieur, imperturbable dans son inertie.
En psychanalyse, il apparaît plus opportun de relater non pas l’amour, mais un fantasme sexuel car le désir pour un
autre rime avant tout avec celui pour soi-même ou pour une antique créature selon la mécanique constituante de
l'abandon, du narcissisme ou de l'aliénation, trio conceptuel renvoyant la passion amoureuse au rôle de tendre auspice.
Pourtant, les apports sont grands quand Sigmund Freud souligne la pluralité des manifestations qu’amalgame le seul
terme d’amour et propose de nommer libido cette énergie qui, bien qu’elle émane de la sexualité, a trop souvent été
réduite. Pour lui, les relations amoureuses sont la quête du sentiment de plénitude enfantin, dont l’individu cherche à
combler la perte par une représentation parfaite de lui-même, nourrie par la libido narcissique. En conséquence, il n’y
aurait pas d’amour pour l’autre, mais un amour de l’autre pour "les perfections que l’on souhaite à son propre moi."
L’amour serait un trompe-l’œil dont la fonction serait de rendre viable l’expression du narcissisme, l’autre n’étant jamais
une entité autonome avec laquelle se nouerait un échange mutuel, mais un simple miroir, un réceptacle ou un réservoir.
Au dos de cette approche théorique est automatiquement visible le concept de l'homogamie, la tendance des êtres
à constituer un couple avec un individu socialement semblable. Sujet courant en sciences sociales, l'homogamie fait
l'objet de plusieurs travaux dont les résultats, les statistiques sont aujourd'hui connus au-delà du cercle académique. La
foudre, quand elle tombe, ne tombe pas n'importe où. La ségrégation sociale des espaces de vie fait que les individus
ont des opportunités de rencontres plus importantes lorsqu'ils sont proches dans l'espace social. Ensuite, et à l'intérieur
de ces cercles de relations socialement restreints, l'homogamie advient du fait des préférences des acteurs. Les sites de
rencontres mettent au défi ce modèle de la formation des couples. Déconnectés des lieux de vie, ils semblent désenclaver
l'espace des rencontres amoureuses. Cela d'autant plus que, mettant en relation des individus sans interconnaissance
préalable, ils suspendent la médiation des cercles de sociabilité. Cette apparente disparition du facteur homogame a
conduit un certain nombre de commentateurs à voir dans ces sites un marché matrimonial plus libre et plus mouvant.
Toutefois, ces sites se démarquent aussi des espaces de conjonction ordinaires par la manière dont les inclinations
amoureuses vont pouvoir se formuler. Espaces numériques, ils se caractérisent par l'absence de face-à-face et par la
communication écrite, proposant ainsi des conditions d'interaction différentes de celles hors ligne. Basés sur l'interaction
à distance, les sites substituent un profil synthétique au corps physique pour remettre la rencontre de visu à un deuxième
temps. Ces nouveaux services changent donc profondément les conditions de rencontres. Plus que de simplement annuler
un des facteurs de l'homogamie, ils rendent difficile la mobilisation du modèle explicatif traditionnel de ce fait social. Dès
lors, L’amour serait corrompu par une modernité libérale dont les acteurs seraient effrayés par les risques, la vérité et
l’altérité. Dégradation de la sphère de l’amour qui ouvre trop grand le champ des possibles et appauvrit les liens amoureux,
elle contribue à la prédominance d’une politique de la jouissance, une incapacité à connecter avec l’autre. Les individus
postmodernes sont devenus "pervers" polymorphes et ne communiquent plus. Une fois de plus, l’individualisme est réduit
à un égoïsme contrariant la mise en commun et bâillonnant de prolifiques échanges, là encore il est opposé aux logiques
de reconnaissance sociale tirées d’une organisation plus globaliste. L'amour serait alors chargé d'imaginaire mercantile.
Tandis que dans les espaces publics "offline" le corps matérialise l'existence d'un individu et renseigne sur sa personne,
âge, genre, appartenance sociale, sur Internet, pour y être, il faut se dire. C'est le cas sur les sites de rencontres où
les utilisateurs sont présents à travers des profils largement textuels. Outre la photographie, facultative, les usagers sont
invités à répondre à un certain nombre de questions à choix multiples et à des questions ouvertes. Il s'agit de se "profiler"
à travers la mise en écrit, et donc en récit, de son identité sociale ainsi que de ses qualités et ses attentes dans le domaine
des relations amoureuses et sexuelles. La fréquentation des sites de rencontres implique donc l'appropriation d'un outil
technique où l'accent est mis, dans un premier temps, sur la présentation textuelle et visuelle de soi. L'annonce constitue
un des éléments principaux du profil sur les sites de rencontres où les usagers sont invités à se présenter par un texte.
Considéré comme un moyen de personnaliser une description de soi par ailleurs trop standardisée, ce champ libre est
fortement investi par les personnes dotées de qualités empathiques et culturelles. Habitués et à l'aise avec la rédaction,
ces usagers y voient un outil très privilégié pour se donner à voir à travers le contenu mais aussi la forme des annonces.
Les fonctions du profil révèlent des usages de présentation de soi souvent très contrastées. Si l'objectif commun réside
à s'offrir à voir et à mettre en avant ses aptitudes en tant que partenaire, la façon de l'effectuer diffère. Les éléments
considérés valorisants et constitutifs de sa personne ainsi que la manière de manifester ceux-ci dépendent des ressources
des acteurs et ne sont pas les mêmes d'un groupe social à l'autre. Pratique socialement marquée, l'expression verbale
permet de situer socialement un individu inconnu. Cela est aussi vrai "offline" qu'"online" où l'interaction prend alors le plus
souvent une forme écrite. La rédaction est l'objet d'une inégalité sociale qui s'exprime dans le degré de formalisme et de
distance au langage parlé, d'une part, et dans la maîtrise de l'orthographe, d'autre part. Les sites de rencontres reposent
ainsi sur un mode de communication fort inégalitaire. Les analyses révèlent que la rédaction devient un critère de choix
non prévu en tant que tel dès lors que la sélection se fait par profil. Loin de rester un simple medium, l'écrit constitue en
effet un moyen de filtrage central pour les interviewés scolairement dotés. Cela est particulièrement vrai pour l'orthographe.
En effet, l'orthographe peut-être présentée comme un critère discriminant par la grande majorité des adeptes diplômés
du supérieur, indépendamment du niveau et du secteur d'études. Il est aussi l'un des rares à être formulé en tant que tel.
Une mauvaise expression écrite disqualifie immédiatement l'interlocuteur comme partenaire potentiel. Il constitue en cela
un critère opérant une exclusion verticale nette vers le bas de l'échelle sociale. Lorsqu'il est motivé, le rejet s'inscrit dans
un registre social mais avant tout dans celui du caractère. Sans être élitiste, la mauvaise orthographe n'en disqualifie pas
moins la personne en tant que conjoint mais elle rebute plus largement. Intimement et implicitement liée à l'appartenance
sociale, elle révèle alors que les préférences amoureuses ne traduisent pas seulement des goûts mais aussi des dégoûts.
Puissant mythe, l’amour est un équilibriste qui oscille entre sentiments magnifiés et basse corporalité, l’antagonisme se
résolvant dans le dialogisme et la communication, pour faire se rencontrer les plénitudes du corps et de l’âme. En effet, la
littérature est à l’origine de ces codes. À partir de la seconde moitié du XX ème siècle, on observe une transformation des
rapports amoureux portée par l’individualisme, les mouvements émancipatoires des femmes et des homosexuels (elles),
et par la libération de la sexualité. Ce constat est décisif pour saisir les redéploiements communicationnels dans l’amour.
On se satisfait d’un progrès laissant place à une liberté relationnelle et à l’épanouissement d’une vie sociale ne relevant
pas d’un jardin secret parfois très culpabilisant, mais on peut aussi s’interroger, sur la difficulté à intégrer dans sa lecture
aux dimensions modernes les joies d’un quotidien amoureux que d’aucuns peuvent juger aliénantes mais qui n’en sont pas
moins réelles. De cet affaiblissement du romantisme et de la précarisation des relations, Internet est fréquemment perçu
comme le témoin, voire l’opérateur. Affaibli par l’individualisme, le romantisme se rationalise. La rencontre de l’âme sœur se
fait à partir des centres d’intérêts et de loisirs communs, ce qui ne favoriserait pas l’ouverture à l’altérité. La communication
ne sort pas indemne des reformulations. La place du corps dans ces échanges en ligne est l’une des plus problématiques
aujourd’hui. Internet réinstaure la distinction cartésienne entre esprit et corps, et écarte ce dernier. Pourtant, l’interaction
textuelle en ligne ne saurait être qu’une facette des identités. Si la communication non verbale disparaît dans l’écrit, le corps
ne disparait pas, dispersant des traces de son existence matérielle dans les photos ou les avatars, miroirs de ce que nous
attendons aujourd’hui de nos corps réels. Internet propose des codifications qui font concurrence à celles des territoires
sociaux classiques. En ligne, les femmes et les hommes, en âge de majorité, peuvent assumer leurs réels désirs sexuels.
De même que les échanges virtuels, constitués de modèles amoureux divers, du romantisme banal à l’amour courtois
médiéval qui, parfois, aboutissent à des échanges passionnels, les rencontres sont structurées par une définition de la
sexualité comme loisir qui peine à se transformer en engagement conjugal. Toutes ces mutations peuvent finalement être
résumées par le renversement du déroulement classique des rencontres amoureuses qu’induit Internet. L’intimité se dévoile
avant la rencontre et la sexualité précède les sentiments amoureux, ce qui rend l’engagement d’autant plus compliqué. Ce
qui serait aujourd’hui recherché par les individus ne serait pas tant le partenaire idéal que la relation parfaite en ce qu’elle
respecterait le lourd travail identitaire effectué jusqu’ici par l’individu. En toute logique, ce nouveau mode amoureux suppose
le minutieux travail d’une politique relationnelle pour communiquer ses envies et attentes, cela pour négocier le contrat
amoureux et établir des compromis qui permettent au régime de se poursuivre. Un tel gouvernement relationnel s’exprime
également dans la sexualité, entendue comme ars erotica, qui devient un pôle publiquement chargé d’électricité politique,
un territoire personnel et social dans lequel se joue la liberté fondamentale à disposer et à jouir pleinement de son corps.
L’approximatif et le lyrisme n’y sont imaginés que comme des fantasmagories romantiques qu’il convient rapidement de
chasser au plus vite. Chat échaudé craint l’eau froide. Si la relation pure est prudente à l’égard de la fusion romantique, la
poésie et le renoncement, c’est parce qu’elle a compris qu’hérité du romantisme, le sacrifice est celui de l’épanouissement,
souvent féminin. Contrairement à une idée courante, les rencontres en ligne donnent rarement lieu à une longue relation
épistolaire. Au contraire, lorsque les interlocuteurs s'apprécient par écrit, ils décident alors le plus souvent de se rencontrer
rapidement en face-à-face. La volonté de voir l'autre se nourrit alors surtout du souhait d'apprécier esthétiquement l'autre.
Nouveau lieu de rencontres, internet introduit un nouveau scénario de rapprochement. Alors que la rencontre physique
constitue habituellement le prélude des relations intimes, elle intervient ici à la fin d'un processus de présélection des
partenaires potentiels. Elle s'apparente à une audition où s'apprécient des candidats préalablement choisis par l'évaluation
de fiches descriptives et par l'échange écrit. Ce nouveau scénario se traduit par un jugement processuel des partenaires.
Modèle amoureux de référence depuis le XVIII ème siècle, le romantisme poursuit de sous-tendre les imaginaires et les
pratiques dans les représentations culturelles et dans les nouvelles formes de rencontre amoureuse sur Internet. Mais
ce mouvement moderne qui prédisait la liberté individuelle contre les codifications sociales s'avère être devenu ce contre
quoi il s’était séculairement constitué, une nébuleuse virtuelle étouffant parfois les aspirations de ses adeptes. Dans une
modernité avancée faite de liens distanciés, mais aussi plus nombreux et plus libres, la validation de l’identité individuelle
par un autre genre, telle que le suppose le complexe sentimental, est un véritable enjeu et l’horizon de nouveaux modèles
numériques à inventer. Compromis, concessions, renoncements, expression personnelle sont autant d’outils qui inciteraient
à la tendre harmonie amoureuse pour certains auteurs compréhensifs ou à la tyrannie éloquente pour les auteurs critiques.
Bibliographie et références:
- S. Freud, "Pour introduire le narcissisme"
- S. Chaumier, "L’amour virtuel, nouvel art d’aimer"
- J. Habermas, "L'espace numérique"
- Z. Bauman, "Le désir de la toile"
- A. Casilli, "Les liasons numériques"
- P. Flichy, "Le corps dans l’espace numérique"
- N. Fraser, "Repenser la sphère virtuelle"
- A. Badiou, "Éloge de l’amour"
- J. Lacan, "Le séminaire"
- P. Lardellier, "Écran, mon bel écran"
- F. Bourin, "Sexe, amour et séduction sur Internet"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Mais je le veux, ce boulot ! Travailler juste le matin, ça me convient super bien. Sortir et aller dans des grands restaurants et des boîtes de nuit, aussi... Il y a un temps pour faire sa tête de cochon et un temps pour se déculotter. Et puis, son sexe a laissé un gros regret du côté de mes fesses. Alors, je lui dis :
— J’aimerais beaucoup que vous me fassiez visiter l’atelier, Monsieur Max...
Il me regarde en souriant, sans répondre. Alors, j’ajoute :
— S’il vous plaît.
— D’accord, venez.
Putain, ma réputation ! Les ouvrières chuchotent entre elles. Qu’est-ce que j’aurais dû faire ? Il bluffe peut-être... ou pas. Il marche rapidement en m’expliquant le fonctionnement des différentes machines, je n’y comprends rien. Je retiens qu’au départ, il y a de la laine, du lin, du chanvre (des vêtements pour planer ?) et à l’arrivée, il y a des grosses bobines de fil et des tissus. Si on était il y a quelques siècles, le rouet, je comprendrais... enfin, peut-être. Je finis par lui dire d’une voix plus plaintive que je ne le voudrais :
— Vous marchez trop vite, Monsieur Max, et puis je ne comprends rien.
Il s’arrête et me regarde dans les yeux. Moi, je les baisse aussitôt. Oui, c’est con, mais il a des yeux... inquisiteurs ! Il me dit :
— Un problème de concentration, Madame de Préville ? Vous voulez qu’on passe à l’étape suivante ?
C’est celle où il me baise ? Bah, puisque ça doit quand même arriver... Je réponds :
— Oui, je voudrais que nous ayons de bons rapports et que vous soyez plus compréhensif et plus gentil avec moi.
Il rigole, avant de me répondre :
— D’accord, suivez-moi...
On prend encore plusieurs couloirs (c’est un labyrinthe, cette usine !) et on arrive dans une petite pièce dans laquelle il y a deux banquettes de camion pour s’asseoir, une longue table et huit chaises, un frigo et un lit. Il me dit :
— C’est ici que les camarades et moi, on met au point des stratégies pour protéger les ouvriers de cette usine. C’est aussi ici qu’on baise les petites salopes qui ont le feu au cul ou qui ont besoin de protection. Toi, c’est les deux, non ?
Il passe tout le temps du vouvoiement au tutoiement, c’est assez déstabilisant. Je réponds :
— Il est pas très glamour votre nid d’amour, Monsieur Max.
— Pas assez bien pour une Comtesse ? Parce que c’est ce que tu es, non ? Comment il baise, le fils du patron ? Il a la réputation d’avoir une pine d’escargot.
Je souris malgré moi. J’ai envie de répondre "C’est pas gentil pour les escargots !" Max me dit :
— Déshabille-toi.
Je me dis une fois de plus "Mais comment je peux me retrouver dans ce genre de situation aussi vite ?". J'enlève ma robe, puis je descends ma culotte.
Tant qu’à faire, autant lui donner du spectacle... Donc je me retourne et je me cambre. Je sais que je peux compter sur mes fesses pour me donner un coup de main avec les hommes. J’imagine mes fesses avec deux petites mains potelées. Bon qu’est-ce qu’il attend... je suis offerte, là. Mais lui me dit :
— Donne-moi ta culotte.
Elle est sur mes chevilles, je l’enlève pour lui donner. Il me laisse un bon moment comme ça, ma culotte en main, comme tout à l’heure quand je lui tendais la main. Il finit par la prendre et la met dans la poche de poitrine de sa salopette, avec un bout qui dépasse. Il me dit :
— Quand tu viendras me voir, je veux que tu n’aies pas de culotte, c’est...
Je suggère :
— Symbolique ?
— Exactement ! Bravo, tu es peut-être moins conne que tu en as l’air. C’est vrai que tu es Rom, pas le produit des industriels du Nord, qui pratique les mariages consanguins.
Mais qu’est-ce qu’il raconte ? Il ajoute :
— Pourquoi symbolique ?
— ... Euh... parce que je représente le patronat qui se déculotte devant les syndicats.
— Bravo, petite... Le symbole suivant, c’est le patronat qui se fait enculer par les syndicats, non ?
— Oui, Monsieur Max...
— Alors grimpe sur cette banquette et présente-moi ton trou du cul.
C’est bien un syndicaliste : beaucoup de bla-bla avant qu’il ne se décide à passer à l’action. Je me mets à genoux sur la vieille banquette, en écartant bien les cuisses... Alors ? Ça vient ? Je contracte mon anus comme si je lui faisais un clin d’œil... Il me dit :
— Réflexion faite... je ne vais pas t’enculer aujourd’hui. Je ne le sens pas bien. Alors, tu vas te mettre à genoux et me sucer la bite.
Salaud ! Tout ça pour m’humilier... Oh ! Je sens qu’il va bien me faire chier le syndicaliste à deux balles ! Bon, je serre les fesses et me mets à genoux. Ma chatte, qui entretient des relations très étroites avec mon cul, est verte de rage. J’en peux rien, moi, hein ! À genoux, je prends le sexe de Max en main. Il a une belle taille, ce qui enrage encore plus ma chatte. Je tire sur la peau pour découvrir le gland qui est très mouillé, preuve qu’il prend déjà son pied... en jouant avec les miens. Je suce en pressant ses couilles d’une main.
Il me pose sa main sur ma tête et me fait accélérer en disant :
— J’ai beaucoup de boulot et je ne peux pas perdre trop de temps à me faire sucer... alors prépare-toi à avaler mon sperme maintenant. Ensuite, tu feras la même chose avec mes revendications.
Il faut rire ? Non, c’est con. Soit il jouit sur commande, soit c’est un éjaculateur précoce, parce que quelques minutes plus tard, des saccades de spermes envahissent ma bouche. J’avale comme une grande, son sperme et mon amertume. Il me dit :
— Bien, ça n’a pas trop duré. J’attends des camarades, tu peux disposer.
Je lui dis :
— Je reviendrai demain matin et...
— Tu ne me trouveras pas ici. Dégage maintenant.
— D’accord, à vendredi matin, Monsieur Max.
— C’est ça... et n’attrape pas froid... à la chatte.
Trop drôle ! Je repars dans les couloirs, nue sous ma jupe et bien frustrée. Je ne cherchais pas à me faire baiser, au départ, mais ma chatte y a cru et elle déteste les fausses promesses !
Est-ce que mon beau père savait que ça allait se passer comme ça ? Et puis cette histoire de préavis de grève, est-ce que c’est vrai ? J’ai l’impression désagréable de me faire manipuler de tous les côtés. Je passe dans un atelier où il y a un courant d’air... oups... j’ai failli montrer mes fesses à tous les ouvriers.
Je retourne à mon bureau... mais pour y faire quoi ? J’ai accompli mon travail du jour avec les syndicats : échanger ma culotte contre un préavis de grève. Bravo Samia, tu es une habile négociatrice ! Je n’ai encore rien à faire dans ce bureau. Je vais demander à mon beau père s’il veut bien me laisser partir. J’attends un peu dans le bureau de sa secrétaire. Rapidement, il me fait entrer dans le sien. Il me dit :
— Alors ?
— Il est sympa, on a un peu discuté... Il m’a montré le fonctionnement de...
— Pas de grève en vue ? Pas de revendications ?
— Non, non...
— Très bien, tu peux rentrer chez toi. Ah, j’aurai besoin de toi demain en fin d'après-midi pour rencontrer des industriels asiatiques. Tu parles anglais ?
— Yes Sir.
— OK. Tiens, avant de partir, donne-moi ton avis à ce sujet.
Il me montre un dossier qui est sur son bureau. Je m’approche et hop, sa main file sous ma jupe et se plaque sur mes fesses nues. Je pousse un cri de surprise ! Il me demande :
— Où est ta culotte ?
C’est con, mais je rougis...
— Tu as perdu ta langue en même temps que ton slip ?
— Non... euh... je devais trop faire pipi, alors j’ai fait un peu dedans et je l’ai jetée.
Il rigole et enfonce deux doigts dans ma chatte, qui est en mode mousson. Il me dit :
— Tu ne serais pas un peu excitée, toi ?
Oui, mais où ça va, ça ? On fait des tissus ou des films pornos dans cette usine ? Des films pornos, je crois, vu qu’il enfonce trois, puis quatre doigts dans ma chatte qui halète, la petite salope... Je m’appuie contre son épaule, tandis qu’il me branle négligemment, en tournant comme s’il mélangeait le lait dans son café. Gisèle, la secrétaire, entre juste à ce moment-là ! Elle dit :
— Oh pardon Monsieur le Directeur.
— Pas de problème Gisèle, je discute un peu avec la chatte de ma belle fille. Qu’est-ce que vous voulez ?
— Monsieur Max vient de vous adresser un bref message.
— Je vous écoute.
Oh putain et le pire, c’est que je suis sur le point de... larguer les amarres. Gisèle lit :
— Merci pour le petit cadeau.
Quel salaud ! C’est moi le cadeau ? C’est..... oh.... oui... je jouiiiiisss. Un spasme tord mon bas ventre et mon vagin se sert tellement, que j’emprisonne la main de mon beau-père ! Ouch ! C’est fort... Il me faut quelques minutes avant de me détendre... Beau papa dit à Gisèle :
— Passez-moi la boîte de Kleenex.
Il s’essuie la main, tandis que je suis toujours appuyée contre son épaule. Il prend 2 ou 3 kleenex et me les colle contre la chatte en disant :
— Je te mets ça, sinon tu vas laisser une traînée derrière toi comme un escargot.
J’ai les jambes molles et je suis un peu déboussolée... Gisèle retourne dans son bureau, tandis qu’il m’annonce :
— Monsieur Desallié ne sera pas là demain, tu ne devras pas venir le matin... Mais le soir, tu devras t’occuper de ces clients.
— Je peux prendre Julien avec moi... pour conduire... et...
— Si tu veux. Sois prête à 19 h demain soir. Habille-toi sexy mais classe. En partant, passe voir comment Julien se débrouille. Lisa comprend vite et tu devrais bien t’entendre avec elle.
— D’accord... au revoir "Monsieur".
J’irais bien faire une petite sieste, mais avant, je demande où se trouve Lisa "du nettoyage". On m’indique l’endroit. C’est une pièce encombrée de matériel divers : bosses, raclettes, seaux, produits de nettoyage, escabeaux... Lisa est une petite boulotte blonde et frisée. Elle ressemble à une petite brebis obèse. Je me présente :
— Samia de Préville, épouse de Julien.
Elle me prend aussitôt dans ses bras et m’embrasse. Vachement familier, le petit mouton. Elle m’annonce avec un accent Ch’ti 100 %, il sent le maroilles, c’est vous dire :
— J’suis bin continte d’vous voir !
Bon, je ne vais pas continuer à vous faire l’accent. Je réponds :
— Merci, c’est gentil. Je venais voir si tout se passe bien avec Julien.
— Ah bin non, pas du tout. Vous savez qu’il doit diriger ce service, je lui ai dit que pour se mettre dans le bain, il devait aller vérifier le travail des femmes du nettoyage, mais il est nul. Je ne crois pas qu’il pourrait se faire obéir dans un jardin d’enfants... alors ici, où on doit avoir de l’autorité, c’est une catastrophe. Il a essayé de réprimander une fille, elle lui a filé une claque. Il est revenu en pleurant.
Ça ne m’étonne pas de Julien... Mais bon... qu’est-ce qu’elle peut en faire ? À ce moment-là, on toque timidement. Vous connaissez l’expression « quand on parle du loup, on voit sa queue » ? C’est ça, Julien toque à la porte et entre. D’accord, parler de queue en ce qui concerne Julien, ce n’est pas très approprié. Dès qu’il me voit, j’ai droit à des pleurnicheries :
— Je ne veux pas commander à ces gens Samia. Ils me font peur. Il y en a même un qui a un couteau.
Il est tellement penaud que je me mets à rire. La brebis rit avec moi. Quand on est calmées, je dis à Julien :
— Commander, je sais que tu n’en es pas capable. Il te faut un truc plus calme, je vais en parler à ton père et avec Mademoiselle Lisa.
Elle me dit :
— Oui, faut lui trouver autre chose. En attendant, tu peux m’le reprindre ?
Oui, je vous refais un petit coup d’accent, là. Je repars avec Julien. Il me dit :
— Tu n’es pas fâchée, Samia ?
— On dirait vraiment que je suis tout le temps fâché sur toi... On va te trouver un truc cool à faire. De toute façon, tu devrais travailler le matin, comme moi, et l’après-midi, tu feras du ménage et des courses. Demain, je vois des clients l’après-midi. Tu m’aideras à me préparer et je te prendrai peut-être avec moi. Il se peut que je flirte un peu avec des clients, ça ne te dérange pas ?
D'accord, je me fous de lui. Il répond :
— Non, Samia.
C’est cool d’avoir un mari complaisant....
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Mes livres sont ici.
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Dominatrices et soumises inattendues : CHAPITRE six : Martine et Anna
Le lendemain Magalie téléphone à Martine pour lui faire part des inquiétudes d’Anna.
Martine lui avoue sans plus de précision que Anna a été assez loin mais qu’elle pourra compter sur elle le jour sans problème.
Elle propose même que si Anna se sent meilleure pour le rôle elle peut la tester elle-même.
Amusée Magalie lui dit qu’elle en parlerait à Anna.
Lorsque Magalie lui relate la conversation Anna est un peu vexée.
Bien sûr que je peux endurer plus que cette grande perche dit-elle à Magalie tu l’as bien vu toi-même.
Magalie ne disconvient pas et propose que Martine la teste pour qu’elles se mettent d’accord.
Fière par avance de donner une bonne leçon à Martine Anna récupère son numéro et appelle cette dernière. Martine est toute gentille et lui propose un rendez-vous chez elle dans l’après-midi pour qu’elles puissent juger sur pièces.
Cet après-midi-là Anna, bravache, a remis la même tenue que la fameuse soirée chez Magalie. Son chemisier fin sur ses seins libres et sa minijupe en cuir sans rien dessous. Elle fait peut être une tête de plus qu’elle et au moins trois bonnets de plus qu’Anna mais la grande verra comment les seins d’Anna sont ferme et comment elle peut subir un mauvais traitement sans broncher.
Martine l’accueille chaleureusement. Elle l’emmène dans le salon et lui dit. Bon on peut commencer tout de suite.
Anna acquiesce et commence à se déshabiller en soutenant le regard amusé et expert de Martine.
Puis Martine lui lie les mains dans le dos, la bâillonne et lui met la cagoule et le collier auquel elle accroche une laisse.
Bien dit Martine on va te mettre dans la position d’attente. Et elle tire sur la laisse emmenant Martine dans ce qui semble être un garage car elle ressent le froid du béton sous ses pieds et la pièce n’est vraisemblablement pas chauffée. BRR dit Martine en accrochant la laisse à un solide piton. Il ne fait pas chaud ici, je vais te laisser pour aller prendre un thé et faire quelques courses. Je serais revenue dans un bon moment.
Si tu as froid tu peux toujours sautiller sur place. Paniquée Anna se demande si c’est un gag mais lorsqu’elle est sure d’être seule dans le garage elle comprend que Martine n’a pas apprécié leur dernière rencontre et compte lui en faire baver.
Après quelques minutes le froid s’insinue en Anna qui se décide à faire des mouvements sur place. Elle grelotte.
Après un interminable moment elle entend la porte s’ouvrir. La voix de Martine se fait entendre.
J’ai envie de mater un bon film ça ne te dérange pas de regarder avec moi lui dit-elle. Anna ne comprend pas mais elle sent la laisse la tirer et elle suit Martine heureuse de retrouver un peu de chaleur dans la maison.
Mais tu grelotte lui dit Martine tu as eu froid. On va te réchauffer un peu.
Elle fait coulisser le collier sur le côté du cou d’Anna et tend la laisse. Bon tu vas marcher un peu en rond lui dit-elle.
Anna ne comprend pas. Un coup de cravache pas trop appuyé mais suffisamment pour la faire tressauter lui cingle les fesses.
Aller avance mon petit cheval dit Martine Anna se met en mouvement.
Un deuxième coup de cravache. Plus vite dit Martine Anna accélère le pas. Un troisièmes coup de cravache monte les genoux maintenant sois un bon petit cheval. Anna monte légèrement les genoux. Un coup de cravache. Plus haut aller giddap ma petite.
Maintenaient Anna tourne depuis plus de cinq minutes elle est en sueur et applique sans attendre immédiatement les ordres que lui donne Martine redoutant le coup de cravache supplémentaire le froid est bien parti.
Bon petit cheval dit Martine lui disant de s’arrêter Anna obtempère aussitôt. Tu vois que c’est simple d’obéir dit Martine en lui flattant la croupe. Il suffit de disposer des bons arguments et elle fait glisser la cravache le long des fesses d’Anna.
Maintenant on va se mater le film. Anna est attirée en avant et après un ordre sec de Martine qu’elle exécute immédiatement elle se retrouve à genou devant cette dernière qui s’assoit sur le canapé.
Tiens pour te faire du bien pendant le film on va te trouver un bon petit vibro. Ecarte les genoux.
Anna se dépêche d’obéir elle a renoncé à se rebiffer et est matée. Elle sent les doigts de Martine la pénétrer en douceur puis un vibros remplace les doigts de Martine.
Bon on va commencer à regarder ce film dit cette dernière et Anna entend la télé s’allumer. J’ai un bon petit film qui va te plaire c’est « Fire in her bed » c ‘est en anglais mais c’est sympa.
Anna ne peut pas se retourner vers la télé mais de toute façon avec sa cagoule elle ne verra rien.
Le film commence Martine lui cajole la joue et appuie sur la télécommande du vibros.
Après quelques instants alors qu’Anna se félicite de ne rien ressentir, une vague chaude l’embrase. Elle commence à remuer la croupe au rythme des vibrations.
Bon dit Martine maintenant tu as affirmé que tu étais très forte alors je ne devrais pas avoir besoin du bâillon pour que tu gardes le silence.
Anna sent la cravache caresser ses jambes elle hoche rapidement la tête espérant que c’est la réponse attendue par Martine.
Bien dit cette dernière tu comprends vite. Et elle entreprend de libérer Anna du bâillon.
Soulagée mais prenant garde de ne pas parler Anna est soudain attirée en avant par la laisse elle se retrouve entre les genoux de Martine qui caresse sa tête.
Puisque ta bouche est libre autant l’utiliser dit Martine écartant les cuisses Anna hésite se demandant ce qu’elle attend.
Un coup de cravache et elle plonge la tête en avant sa bouche heurtant le sexe de Martine. Bien ma petite, voyons si tu as la langue bien pendue.
Anna craignant le coup de cravache ouvre la bouche et darde sa langue aussi vite que possible. Très bien dit Martine tu peux continuer. Anna se met à l’ouvrage au moins elle ne reçoit pas de coup de cravache.
Inexpérimentée, elle n’a jamais brouté le minou d’une femme, elle y met tout son possible pour plaire à Martine plutôt que de le fouet.
Après quelques moments elle commence à être échauffe par l’odeur musquée et particulièrement agréable de la chatte de Martine et s’applique à être à l’écoute des réactions de Martine pour améliorer son œuvre.
Elle se surprend à avoir envie de bien faire pour satisfaire Martine. La crainte du coup de cravache a fait place à l’envie de faire jouir la grande perche. Martine se tortille et son souffle court indique à Anna qu’elle va dans le bon chemin. Pour sa part Anna se laisse aussi emporter par les orgasmes provoqués par le vibro et aidé par ce qu’elle fait avec sa langue.
Martine se laisse aller à l’orgasme trois ou quatre fois puis demande à Anna de prendre une pause. Celle-ci sans se retirer arrête de lécher.
Bien ma petite esclave tu te comportes vraiment bien je me demande si tu n’y trouve pas ton compte dit Martine.
Anna hoche la tête. Bon maintenant on va tester un gode dit Martine elle recule Anna qui a toujours les genoux écartés et retire le vibros.
A la place elle pose un gode sur sa ventouse et demande à Anna de s’empaler dessus Anna obéit aussitôt et elle sent un gode énorme pour elle la remplir à fond.
Tu as de la chance je ne t’ai pas mis big john dit Martine tu y auras droit si tu n’es pas un bonne petite esclave. Et elle enfouit la tête d’Anna entre ses cuisses. Cette dernière entreprend aussitôt de brouter la chatte de sa maitresse.
Remue un peu tes fesses ordonne Martine Anna se met aussitôt à faire des va et vient de haut en bas tout en continuant à lécher consciencieusement la chatte si appétissante.
La fin du film tire les filles de leur tête à chatte et Martine ordonne à Anna d’arrêter.
Celle-ci sans se reculer obéit instantanément. Martine lui indique qu’elle peut se reculer. Anna étant maintenant à genou devant sa maitresse sans bouger.
Il est bientôt 19 h dit Martine je prendrais bien un apéritif. Elle retire la cagoule d’Anna qui cligne des yeux sous la lumière.
Retournes toi dit Martine elle s’exécute rapidement. Martine désolidarise les bracelets et rattache les mains d’Anna en arrière. Puis se ravisant elle les rattache devant en mettant une petite chainette entre l’anneau du collier de cuir et les bracelets des mains avant forçant Anna à garder ses mais dix cm de son cou. Elle prend aussi une chainette et l’accroche aux bracelets de cheville.
Lève-toi. Anna s’exécute immédiatement. Tu vas aller me préparer un martini dit-elle. Débrouilles toi pour le trouver. Anna veut demander ou se trouve le martini mais à peine a-t- elle ouvert la bouche qu’un coup de cravache arrive.
Tu ne dois pas parler je te rappelle dit Martine. Anna hoche la tête et à tout petits pas se dirige vers la cuisine.
Tant bien que mal elle trouve le martini dans le frigo et peut remplir un verre. Elle va repartir quand une voie impatiente lui fait comprendre qu’un coup de cravache l’attendait à l’arrivée si elle ne va pas plus vite.
Elle se démène pour arriver jusqu’à Martine. Tu as les seins bien fermes dit cette dernière. Ils ne bougent pas d’un pouce quand tu bouges.
En disant ça elle pince les mamelons avec force tirant les larmes des yeux d’Anna qui pourtant décide de ne pas bouger. Flattée malgré tout Anna relève la tête au moins la grande perche admet qu’elle est canon de ce côté-là. Martine prend le verre. Anna reste immobile attendant l’ordre suivant. A quatre pattes dit cette dernière et dès qu’Anna est en position elle repose le verre sur sa croupe.
Bonne petite esclave dit cette dernière. Anna ne bouge plus, fière quelque part d’être flattée comme ça. Martine boit tranquillement son martini et en commande un deuxième à Anna. Anna se dit qu’elle aussi en aurait bien bu un.
Tu en veux un ? Demande Martine comme si elle a deviné ses pensées. Elle hoche la tête. Elle s’est remise à quatre pattes sur les ordres de Martine. Martine pose son verre sur la croupe d’Anna et se dirige vers la cuisine. Elle revient avec un bol à la main. Anna se demande de quoi il s’agit et Martine pose le bol au sol près de la tête d’Anna.
Voilà pour toi. Tu peux le boire. Anna comprend enfin ce qu’il fallait faire avant qu’un coup de cravache n’arrive elle baisse la tête et commence à laper le martini.
Bien lui dit Martine tu piges vite. Elles terminent leur martini et Martine décide que c’est l’heure de diner.
Elle ramène une assiette pour elle et une gamelle pour Anna.
Le repas a été consciencieusement découpé et se présente sous forme de bouchées.
Martine commence à manger regardant Anna qui aussitôt penche la tête et commence à manger comme un bon animal de compagnie.
Le repas terminé Anna doit faire la vaisselle. Martine vient derrière elle et lui dit il est tard tu vas dormir ici.
Anna veut refuser mais un coup de cravache la ramène à d’autres dispositions.
A la douche maintenant annonce Martine Anna la suit bien tenue en laisse .c’est une douche à l’italienne.
Martine fait entrer Anna dans la douche et la lave consciencieusement.
Anna ronronne, à sa grande honte, de plaisir. Puis Martine se déshabille à son tour et Anna peut observer de près la poitrine de Martine. Celle-ci lui fourre une éponge naturelle dans la bouche.
Au boulot dit-elle. Anna commence à la frotter dans le dos et devant puis se met à genoux pour les jambes les fesses et finalement l’entrejambe. Martine lui retire l’éponge. Pour ça ta langue fera bien l’affaire. Anna se met à lécher consciencieusement la chatte brulante de Martine qui fait durer le moment.
Enfin elles sortent de la douche. Une serviette entre les dents Anna essuie tout le corps de Martine.
Maintenant on va se coucher dit cette dernière en entrainant Anna à sa suite avec la laisse. Arrivée à la chambre, heureusement c’est un grand lit, se dit Anna Martine la fait se mettre à genou puis appuyer son torse sur le lit Anna est perplexe. Écarte les jambes dit Martine. Elle obtempère. Martine s’absente quelques instants et revient avec des plugs dans une main et un flacon, certainement du lubrifiant dans l’autre. On n’a pas testé ta résistance de ce côté-là dit-elle.
Elle lubrifie consciencieusement un petit plug et l’approche du trou encore vierge de Anna. Avec ses doigts elle enduit le cul d’Anna et enfonce délicatement le plug.
Anna trouve a que ça ne fait pas mal mais tortille du cul car le plug s’y accroche bien.
Le plug est retiré. Suivant dit Martine et elle montre un plug plus imposant presqu’aussi gros qu’une queue dans sa partie la plus épaisse. Le plug est plus dur à entrer et Anna sent bien sa présence entre ses fesses.
Suivant dit Martine. Anna est effrayée. Le plug a largement l’épaisseur d’une queue. Détend toi dit Martine facile à dire mais Anna fait tout son possible détendre son anus.
Le plug finit par rentrer Anna se sent écartelée et le plug modelé en conséquence ne manifeste aucune intention de sortir.
Et le dernier dit Martine en montrant un gourdin énorme tu te rappelles c’est toi même qui m’a dit qu’il fallait faire un effort.
Anna a les larmes aux yeux quand le plug s’immisce de force dans son intimité elle se sent écartelée.
On va le garder pour la nuit dit Martine Anna hoquète mais se tait craignant plus le fouet qu’autre chose.
Redresse toi et recule toi Martine vient se placer à genou face à Anna plus grande et se surélevant un peu elle affiche se seins à la hauteur des yeux d’Anna. Ils t’ont fait fantasmer je crois maintenait tu vas leur faire plaisir.
Anna comprenant se penche et commence à téter les mamelons érigés. Passant de l’un à l’autre léchant les volumes harmonieux entre temps Anna se laisse aller à lécher l’opulente poitrine.
Bien tu es une bonne broute minou déclara Martine et elle invite Anna à se coucher sur le dos sur le lit.
Quelques instants plus tard Anna est écartelée en croix sur le lit solidement fixée par les bracelets tendus.
Martine sort alors un gode ceinture de nulle part. Il n’y a pas que moi qui doit en profiter dit elle et elle commence à fourrer Anna qui se sent éclatée entre le plug et l’impressionnant gode. Cela ne l’empêche pas de jouir sous les coups et les baisers de Martine.
Enfin celle-ci se retire. Elle détache Anna et la fait descendre du lit.
Le couvre lit est jeté par terre et Martine rattache Anna en joignant les poignets dans le dos. Anna s’allonge sur le dos. Martine lui souhaite bonne nuit et tenant toujours la laisse en main éteint la lumière.
Au fait dit elle n’oublie pas de me réveiller à 8h00 demain matin. Bien sûr tu feras ça bien.
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Dominatrices et soumises inattendues : CHAPITRE 4 : Magalie Martine et Tristan
Extraits « Empoignant la laisse Magalie la fait pénétrer dans le salon. Pour voir l’effet que cela fait elle fait faire le tour de la table du salon à Martine et la plante face à Tristan qui devient écarlate…. Celle-ci sent qu’elle a les larmes aux yeux. Puis une onde de choc la traverse et un orgasme incroyable la foudroie. Elle n’arrive plus à tenir debout… Déshabille toi lui intime-t-elle. Il ne se fait pas prier. Voyant la taille de son gourdin et l’érection monumentale qu’il arbore elle lui dit qu’il est déjà bien en condition pour le taf.
Et lui prend les mains pour fixer les bracelets. Bien harnaché, Tristan suit Martine tenant la laisse jusqu’au salon.
Magalie est pensive, elle s’est un peu avancée lors de la séance de vente de toys auprès de celle qu’elle surnomme la tigresse.
Elle a annoncé qu’elle aurait deux cobayes masculin et féminin qui serviraient pour l’essai des tenues, toys et comparaison des sensations entre tenir un toy et tenir un pénis en érection.
Tristan serait surement partant. Il a visiblement apprécié son bondage devant les copines et serait content de s’exhiber devant un parterre de femelles motivées.
Pour le modèle féminin elle pense à Anna qui est particulièrement bien foutue et qui a visiblement apprécié de lui servir de proie lors des essais intimes qu’elles ont faits ensemble. Cependant rien n’est moins sûr.
Trop timide Anna n’osera jamais faire ça même sous couvert de l’anonymat.
Elle réfléchit à la situation bien sûr il faudra que les modèles soient maqués pour ne pas être reconnus d’une part et pour que les femmes s’approprient mentalement le corps du modèle féminin lors des essais.
Les mots de Martine lui reviennent en tête. Elle a mystérieusement annoncé à Magalie qu’elle pourrait peut-être l’aider dans ce projet.
Peut-être connait-elle quelqu’un qui serait volontaire mais il faudra surement payer la prestation et Magalie n’a pas assez de marge pour payer une « prestataire ».
Néanmoins comme elle a promis de le faire elle appele Martine qui lui a donné son 06. Celle-ci parait ravie d’entendre Magalie. Après avoir parlé de la pluie et du beau temps Magalie ne sait pas trop comment aborder le sujet.
Peut-être que Martine a oublié l’affaire ou s’est un peu avancée dans l’euphorie du moment. C’est Martine qui aborde le sujet.
Adoptant le tutoiement cette dernière dit alors tu as toujours l’intention de faire une séance plus hard de vente ? Oui répondit Magalie un peu mal à l’aise. Tu sais ce que je t’ai dit l’autre jour tient toujours. Je peux peut être te donner un coup de main.
Soulagée Magalie la remercie et lui avoue qu’effectivement elle n’a pas encore trouvé de solution. Martine lui propose qu’elles se rencontrent pour en parler. Magalie est d’accord et elles se décident pour l’appartement de Magalie car c’est là qu’est rangé le matériel.
Elles se donnent rendez-vous le soir même. Martine est en retard. Magalie pense qu’elle s’est peut être dégonflée et n’apportera pas de solution au problème. Magalie est en train de ruminer quand la sonnette retentit. Martine est bien venue.
Celle-ci s’est mise sur son 31. Habillée très sexy une jupe courte et une paire de bas résille certainement accrochée à un porte jarretelle. Pour le haut elle découvre quand Martine retire son manteau un pull très échancré devant qui montre la naissance de ses gros seins certainement aidés par un soutien-gorge type push up.
Pour réchauffer l’ambiance Magalie leur sert un verre de martini qu’elles sirotent tranquillement en se s’épiant mutuellement.
Martine est la première à sortir du silence. Alors Magalie comment tu vois le déroulement de la séance. Magalie explique que son copain sera surement d’accord pour jouer le modèle.
Elle dit qu’elle pense masquer les modèles pour préserver leur anonymat mais qu’elle n’a pas cogité plus loin manquant de modèle féminin.
Martine lui dit que ça ne devrait pas poser de problème et qu’il fallait penser au déroulement. Afin de ménager le suspense et de surprendre les clients elle propose que les modèles soient cachés au début de la séance et ne seront appelés que lorsque leur présence sera nécessaire.
Magalie trouve ça bien. S’enhardissant Martine lui dit que les modèles devraient avoir les mains liées dans le dos pour qu’ils ne puissent pas eux-mêmes tester le matériel et cela obligera les clientes à manipuler les divers toys.
Magalie trouve ça un peu fort mais pourquoi pas ça pimentera encore plus les choses.
Elle annonce à Martine que pour préserver l’anonymat des modèles elle songe à leur mettre une cagoule de bondage.
Martine lui demande si elle avait des cagoules sans trous pour les yeux afin qu’ils ne puissent vraiment pas être reconnu. Allant toujours plus loin Martine lui dit que Magalie devrait aller les chercher à la demande et les ramener avec une laisse puisqu’ils seront attachés et ne pourront pas se déplacer seuls.
Elle dit aussi qu’ils devront être bâillonnés afin qu’ils ne se laissent pas aller à parler toujours pour ne pas qu’ils soient reconnaissable.
Sentant la chaleur monter Magalie ressert un martini puis après réflexion opte pour cette solution. Il faudra que les modèles soient d’accords et il faudra aussi faire des répétitions avant la séance.
Martine acquiesce. Maintenant dit Magalie il me reste toujours le problème du modèle féminin.
Martine la regarde bien dans les yeux et lui demande ce qu’elle pense d’elle. Se méprenant Magalie lui répond qu’elle est très imaginative et que ça l’a beaucoup aidé. Riant Martine lui rétorque : non je ne pensais pas à ça mais je parlais de mon corps.
Commençant à comprendre Magalie la complimente sur sa tenue et lui dit qu’elle doit avoir un corps de rêve avec des seins comme ça elle devait être particulièrement convoitée par les hommes.
Martine la remercie et lui propose de la juger de visu. Avant que Magalie ne réagisse Martine fait passer son pull par-dessus le tête elle ne porte que le soutien-gorge dessous elle se lève.
Tu es canon bafouille Magalie. Martine ôte ses escarpins et sa jupe se retrouve aussitôt par terre. Dévoilant un porte jarretelle et un string à dentelle.
Ouah dit Magalie se demandant encore ou veut en venir Martine. Le soutien-gorge atterri sur le sol. Des seins magnifiques lourds mais fermes sont libérés
C’est un corps comme le tien qu’il me faudrait pour la séance dit Magalie comprenant enfin.
Tu crois que je ferais l’affaire minauda Martine et quittant son string et dévoilant un pubis glabre digne des plus belles actrices pornos.
Totalement tu ferais un malheur. Si tu veux bien je peux tenir le rôle du modèle en attendant que tu trouves une volontaire.
Mais tu comprends que ça n’est pas si facile il faut être harnaché et tenir durant tout le temps de la séance.
Tu as le matériel chez toi dit Martine on a qu’à l’essayer sur moi je verrais bien si je peux supporter ça.
Interloquée Magalie opine. On commence tout de suite dit Martine qui visiblement était émoustillée par l’aventure. Si tu insistes ne bouge pas je vais chercher le nécessaire mais il ne faudra pas qu’on traine car mon copain va arriver dans moins d’une heure.
Pas de problèmes il nous fera office de cliente et comme je serais anonyme je ne crains rien. Et elle tend les mains. Quelques minutes après Martine bâillonnée ligotée et aveuglée se promène derrière Magalie dans le salon guidée par la laisse que tient cette dernière.
La démarche de Martine est particulièrement gracieuse, ses seins ballotant légèrement à chaque pas la rendent affolante. Visiblement elle cultive cette démarche indécente.
Magalie accompagne Martine dans la salle de bains et lui dit qu’elle allait la laisser seule quelques minutes pour voir si elle ne paniquera pas, on ne sait jamais la claustrophobie pouvait survenir sans qu’on s’attende.
Martine opine du chef, seul moyen qu’elle a de communiquer.
Alors que Magalie patiente dans le salon la porte d’entrée s’ouvre et Tristan entre dans l’appartement. Salut lui dit-il en l’embrassant.
Salut répondit Magalie. Ne t’inquiète pas mais je ne suis pas seule. Ce n’est pas un jules mais c’est une collaboratrice pour la prochaine vente de toys.
Tu as besoin d’une aide maintenant dit-il et elle est où cette personne. Justement je t’explique en deux mots pourquoi j’ai besoin d’aide et comment on va agir.
En deux mots elle raconte la séance avec la tigresse et la demande qui avait été faite.
Puis elle explique sans préciser que Martine lui a suggérer une façon d’agir et qu’elles en sont aux répétitions avec le modèle.
Tristan d’un seul coup intéressé lui demande mais elle est là cette Martine ? Oui répondit Magalie d’ailleurs je vais aller la chercher assieds-toi sur le canapé et imagine que tu es une cliente. Elle part vers la salle de bains là elle annonce la situation à marine en lui demandant si elle veut qu’on arrête le jeu
Martine secoue la tête pour signifier son refus elle veut aller plus loin et c’est une façon de voir si elle peut garder son calme devant des inconnus.
Empoignant la laisse Magalie la fait pénétrer dans le salon. Pour voir l’effet que cela fait elle fait faire le tour de la table du salon à Martine et la plante face à Tristan qui devient écarlate.
Tu ne m’as pas dit que c’était une bombe que tu trimbalais on a envie de la croquer toute crue d’autant plus qu’elle ne peut pas dire non.
Martine se tortille légèrement visiblement sensible au compliment. Magalie laisse Martine debout et explique à Tristan que Martine servira de mannequin aux clientes pour tester les accessoires et divers toys. Même les godes et vibros demande Tristan.
Oui répondit Magalie alors que Martine toujours debout face à Tristan se tortille encore plus. Ça veut dire qu’elle va être touchée palpée même dans les parties intimes ?
Oui répondit Magalie d’ailleurs si tu veux Martine on va commencer à faire comme si on était en séance
Martine opine du chef. Cool dit Tristan on commence par quoi.
Une guêpière annonce Magalie et elle va chercher une guêpière visiblement trop petite pour Martine elle se met en devoir de la mettre.
Comme elle s’y attendait Martine est serrée dans la guêpière qui lui fait une taille de guêpe et fait rejaillir ses seins droit vers Tristan.
Celui-ci ci s’empare d’un sein et le palpe. Apparemment c’est trop petit dommage les seins sont bien offerts comme ça. Il agace le bout du mamelon faisant faire un pas en arrière à Martine.
Elle a encore du mal à se contenir dit-il. Martine s’avance et ne bouge plus lorsqu’il s’empare de l’autre sein. On essaye les pinces vibrantes ? Ok Magalie installe les pinces Martine tressaille mais ne bouge pas. Elle tressaille de nouveau lorsque la télécommande fait vibrer ses seins elle commence à suer et à se dandiner sur place.
Et un vibro aussi dit Magalie. Elle met la main à l’entrejambes de Martine et constate que cette dernière mouille comme une fontaine.
Le vibro pénètre sans difficulté et lorsqu’il se met en route la respiration de Martine devient saccadée et on peut entendre des petits gémissements malgré le bâillon.
Après quelques secondes Magalie annonce : On passe aux godes et en prend un de bonne taille, le plus gros qu’a pu accepter Anna.
Le gode pénètre sans difficulté accompagné de coups de rein involontaires de Martine.
Bon on va essayer le gode xl dit Magalie et elle sort un chibre énorme de son paquet.
En même temps on va tester le lubrifiant car il va falloir que tu t’ouvres bien Martine. Cette dernière angoissée sent une masse se présenter à l’entrée de son vagin. Millimètre par millimètre le gode se fore littéralement un chemin Martine se sent dilatée à l’extrême et pense que ça ne rentrera jamais.
Au moment où elle va se reculer, d’une dernière poussée Magalie fait pénétrer le gode de quelques cms. Martine ne tient plus. Magalie avec des mouvements de va et vient fait pénétrer plus loin le gode qui remplit Martine.
Celle-ci sent qu’elle a les larmes aux yeux. Puis une onde de choc la traverse et un orgasme incroyable la foudroie. Elle n’arrive plus à tenir debout. Tristan lui empoigne les seins pour la soutenir pendant que Martine retire le gode.
Tremblante malgré elle Martine s’appuie de tout son poids sur Tristan.
Je crois que ça suffit pour aujourd’hui déclare Magalie. Bravo Martine tu es vraiment résistante.
Et elle entreprend de libérer cette dernière.
Nue assise sur le canapé Martine reprend ses esprits. Tu es vraiment très canon et très belle lui déclare Tristan Martine lui envoie un sourire ravageur.
Bon dit Magalie maintenant Tristan il faut qu’on parle. Il se retourne vers elle. Tu as compris que j’avais besoin d’un modèle féminin pour que les clientes puissent tester les toys à travers elle.
Mais j’ai aussi des toys destinées aux hommes et les clientes souhaitent avoir un élément de comparaison pour tester le ressenti des godes, douceur, souplesse taille etc. voir le gout. Tristan comprend l’allusion. Tu veux que je fasse comme Martine ? Oui on chéri j’aimerais que tu fasses ça pour moi.
Martine de son côté hoche la tête. Je ne sais pas si j’ai envie et encore moins si je peux résister annonce Tristan.
Ben le meilleur moyen de savoir c’est de tester dit Martine en souriant.
Magalie l’implore du regard. Sa fierté mise en doute et savoir qu’il allait être l’objet de l’attention d’une demi-douzaine de femmes excitées le décide. Bon ok qu’est-ce que je dois faire.
Magalie commence à nettoyer et ranger les accessoires.
Tu n’as rien à faire je vais te préparer dit Martine enthousiasmée. Elle invite Tristan à se rendre dans la salle de bains.
Déshabille toi lui intime-t-elle. Il ne se fait pas prier. Voyant la taille de son gourdin et l’érection monumentale qu’il arbore elle lui dit qu’il est déjà bien en condition pour le taf.
Et lui prend les mains pour fixer les bracelets. Bien harnaché, Tristan suit Martine tenant la laisse jusqu’au salon.
Voyant l’air de Martine Magalie se dit qu’elle devrait quand même se méfier d’elle. Elle serait bien capable de lui piquer son mec.
Puis la séance proprement dite commence elles prennent des godes et comparent la texture et le toucher avec le chibre de Tristan qu’elles prennent en main tour à tour puis c’est au tour des cokrings.
Bien lacées et serrées sa bite et ses testicules semblaient gonfler à vue d’œil et l’ensemble palpite à la satisfaction des deux femmes.
Dommage qu’il soit tant poilu du torse au bas ventre dit Martine.
Effectivement Magalie voit que les poils gênent la pose des accessoires pour le membre. Il faudra que je demande à claire de s’occuper de ça se dit-elle.
Elles testent aussi les vibros se posant sur la queue les faisant fonctionner jusqu’à la limite de jouissance par Tristan qui est chaque fois frustré que ça s’arrête aussi prêt de l’éjaculation.
Elles testent aussi quelques capotes fantaisies en se demandant quel effet ça leur ferait si Tristan les défonçai avec ça.
Enfin après une bonne demi-heure après avoir longtemps hésité à lui mettre un plug annal elles décident que la séance est terminée.
Tristan stoïque est complètent en sueur.
Elles le libèrent et tous les trois devisent sur les modifications à apporter au rituel tout en sirotant un verre bien mérité.
Martine suggère qu’il y ai du champagne lors des séances ça désinhibe et les acheteuses sont moins timorées avec deux ou trois verres dans le gosier.
Quand même étonnée de ce volontariat Magalie demande à Martine pourquoi elle se propose comme ça sans les connaitre et sans vouloir de retour financier.
Martine répond qu’elle est jeune veuve, qu’elle touche une assurance vie confortable ne l’obligeant pas à travailler et qu’elle n’a pas de vrais amis dans la région.
Quelques plans cul moyens mais pas de vrai piment dans la vie elle a tout de suite été en confiance avec Magalie et trouve que leur aventure est un bon moyen de mettre un peu de piment dans sa vie.
Ils éclatent de rire et d’un commun accord décident que l’équipe est formée.
Prudente et avec une petite arrière-pensée Magalie suggère qu’ils fassent une dernière répétition devant ses copines claire et Anna, tout en songeant à la pilosité de Tristan.
Ils topent là et lorsque Martine quitte à regret les lieux, elle aurait bien tenté un plan à trois, Magalie et Tristan font l’amour comme des déments.
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Article 1
Victimisation
Ma recherche permanente de comprendre ou d’essayer de comprendre mes semblables m’a guidée vers ces personnalités victimistes, qui, pour attirer l’attention n’hésitent pas à se « sous-estimer » volontairement…
Comment fais-je la différence entre une personne qui est réellement en souffrance dans sa dévalorisation et celle qui se victimise ?
Mon caractère faisant, je suis beaucoup plus dans l’observation que dans l’interaction.
Je manque peut-être ainsi de spontanéité mais je me permets de me forger une opinion plus sûre et moins de jugement à l’emporte-pièce comme souvent constaté, du moins je l’espère… Mes propos ne sont pas une vérité absolue mais l'expression d'un ressenti qui m'appartient.
Je décèle ainsi les contradictions permanentes, des pseudos en tout, et là, sur ce point, des pseudos victimes…
Ces contradictions se révèlent sous différentes formes ou procédés ou tactiques…
Comme celle de le/la novice qui semble expérimenté(e) vs l’expérimenté(e) qui veut passer pour un/e éternelle novice. Il sera donc ainsi plus aisé au victimiste de jouer sur tous les tableaux et ainsi augmenter son champ d’actions.
Les contradictions sont nombreuses et prendre le temps de lire… entre les lignes… entre les mots et les maux… recouper les informations ou les vérités distillées au fil des posts est très révélateur…
Il est vrai que la victimisation est devenue un sport national, mais dans le BDSM, sa dangerosité prend une envergure beaucoup plus malsaine pour celle ou celui qui se fait « piéger » et ils/elles sont nombreux(ses).
Il ne s’agit pas de taire ses réelles souffrances ou complexes, au contraire, j’encourage celles et ceux qui en sont malheureusement pourvu(e)s de s’exprimer et de trouver l’aide et la considération qu’ils/elles méritent.
Voici quelques extraits d’articles pris lors de mes recherches sur le sujet, il y a quelques clefs intéressantes pour déceler ces phénomènes polluants.
Comment agit une personne qui se victimise ?
Elle veut attirer l’attention.
Au lieu de chercher une aide efficace ou une empathie légitime, la victime cherche à éveiller la pitié des autres…
Elle n’assume pas ses responsabilités, élude consciemment son rôle face aux conflits. Elle évite les problèmes et préfère rester dans le rôle de la victime.
Elle accuse les autres de ses malheurs, alors que la réalité est qu’elle change elle-même la réalité en sa faveur pour se placer confortablement dans le rôle de la victime.
Elle exagère ce qui lui fait mal, ce qui la dérange, mais elle essaie de faire croire qu’elle a fait tout son possible parce que les choses changent, alors qu’au fond, elle sait qu’elle n’est pas forte et ne fait aucun effort pour changer son attitude face à ce qu'elle n’aime pas.
Prenez soin de vous et attention aux victimistes… ils/elles sont dangeureux(es) et n’ont de légitimité que dans leur propre esprit…
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