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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Je vais te raconter une histoire. Installe toi bien car ça va être un peu long....
IMAGINE:
Il est impatient de la rencontrer et la voir pour la première fois. Enfin croiser son regard. Il a tant envie de plonger ses yeux dans les siens. Il suit pour cela toutes les consignes données par écrit, sans exception... Il ne connaît pas non plus le timbre de sa voix ... Il entre pieds nus dans la pièce légèrement feutrée . Prend place à genoux sur le coussin posé au sol...Il est en pantalon chemise cravate. Tout se passe comme demandé...
Il ne La voit pas...
Elle a envie de le découvrir, le toucher, le ressentir. Des semaines qu'elle attend, se languit, s'impatiente. Maintenant il est là, dans son salon.Elle s'approche de lui, un bandeau de dentelle noué sur ses yeux. Elle aime casser les codes et adore frustrer. Le priver de son regard lui plaît et surtout, elle place ses envies bien avant les siennes... Elle veut sentir si ce nouveau jouet est aussi vibrant qu'elle le pense...
Elle est en talons, bas, jupe et dessous de dentelle... Ses doigts s'agitent, signes de son envie qui grandit.D'abord Elle le frôle, le respire, le tente. Ses lèvres l' aguichent tandis que sa bouche le rappelle à l' ordre... Les boutons de chemise glissent à travers leur fente respective laissant entrevoir sa chair tant convoitée. Elle voudrait tout arracher d'un coup et le consommer sans plus attendre mais elle aime aussi sentir son propre corps se gonfler d'envie. Cette cravate l' excite.. Hum! Tirer dessus pour le mettre à terre, le retourner sur le dos et planter son talon sur son torse... Non pas maintenant. Elle contient ses pulsions. Rien ne presse... C'est lentement qu'elle choisit de dénouer sa cravate, libérant ainsi son cou pour y placer un collier... Elle le trouve davantage à son goût ainsi . La chemise ne restera pas longtemps... Elle caresse ce corps qui est là pour elle...
Il ferme les yeux quand elle s'approche si près de lui. Il respire son parfum... Il se laisse guider. Lui obéit quand toujours sans parler, elle le fait se relever. Il frissonne au passage de ses mains sur sa peau...Il remarque ses doigts qui se crispent d'envie, content , il en sourit, il sait ce que ça veut dire...
Elle fait glisser ses bras derrière son dos et attache ses mains avec la cravate. S'approprie ses tétons, les apprécie. Trépigne d'impatience... Puis ses doigts s'affairent sur la boucle de son ceinturon. Elle tire dessus pour la faire glisser le long des passants. Humm! Elle s'imagine frapper son cul avec.
Clac!
Lui à 4 pattes à ses pieds attendant non sans appréhension le coup suivant qui claquera au même endroit. Puis d'autres suivront...
Elle inspire fort. S'il savait...Elle le fera plus tard. Pour l' instant elle savoure le moment. Puis elle ouvre son pantalon pour voir la cage dont elle possède désormais la clé...
Lui, ne reste pas indifférent quand elle le tâte, le tire, le soupèse et le presse. Il connaît ses penchants. Il est resté chaste pour elle... Il sourit quand elle remet la ceinture de son pantalon autour de sa taille en lui disant qu'elle aime avoir une prise pour s'accrocher . C'est avec plaisir qu'il se soumet quand elle le fait se mettre à genoux face contre ses souliers. Il y dépose un baiser, puis deux, puis prend la liberté de continuer d'explorer ses droits. Son cul reçoit alors sa première réprimande.
....C'est une petite histoire tranquille, tout en douceur et en sensualité avec de la musique en arrière fond. Je continue....
IMAGINE:
Il est à genoux devant elle , un bâillon boule percé accroché autour de sa tête. La laisse est fixée au collier ainsi que ses bracelets de restriction...
Elle est assise à bout de fesses sur le canapé , laisse en main, jambes écartées. La jupe a volé de l' autre côté de la pièce. Seul son large porte jarretelle recouvre ses hanches qu'elle ondule pour faire glisser son intimité contre cette boule...
Lui se contentera de baver en la regardant se branler ainsi sur sa bouche...
Elle en prend plaisir, le sens prêt à bien se tenir alors lui retire le bâillon pour mieux en jouir...
Lui aura appris qu'elle aime, dans ce cas précis, une langue passive et lui sert ainsi jusqu'à ce qu'elle atteigne l' orgasme...
IMAGINE:
Il est là, à ses pieds, nu comme un ver, à 4 pattes le cul offert...
Elle est derrière lui et finit d'ajuster son gode ceinture. Déroule une capote sur son membre et l'insère dans son intimité...
Lui ,retient son souffle, c'est sa première fois; se détend en constatant que ça passe...
Elle le sent bien, le prend bien, s'enfonce avec délice en lui. Il se cambre pour mieux la sentir prendre son plaisir. Il s'offre et tend son cul bien ouvert pour qu'elle y glisse de plus belle ce qui ne manque pas de l' exciter et la faire jouir...
IMAGINE:
Elle lui tend une cordelette et lui demande de l'enrouler autour de ses couilles. Elle aime que cette partie de son anatomie soit bien tendue.
Il fait de son mieux pour lui plaire mais ne réussit pas assez rapidement à bloquer le lien.
Elle intervient, effectue un premier serrage puis le laisse terminer. Elle a envie de voir ses deux boules distinctement séparées donc va chercher un ruban à glisser entre. Le passage est difficile et ça lui plaît de forcer pour y glisser ses doigts. Elle Force aussi sur la cage pour la faire tomber... Elle la remettra plus tard...
Lui la laisse faire, confiant et sûrement content, jusqu'à ce qu'elle y mette quelques douloureuses pichenettes .
Elle savoure ...
IMAGINE:
Elle lui attache les chevilles et les poignets puis elle fixe sur sa tête un harnais double gode.
Il est immobilisé tout en long quand elle vient s'empaler sur sa bouche mais il trouve néanmoins le moyen de bouger son cou comme pour la goder.
Elle le calme direct regrettant de ne pas lui avoir bloqué également la tête.
Il obéit , s'applique juste à maintenir l'angle parfait pour une pénétration plus savoureuse.
Elle apprécie et prendra son pied ainsi...
IMAGINE:
Elle a eu envie de lui faire mal.
Il se retrouve maintenant sous elle, à plat ventre, les fesses rougies par le martinet, le dos bien griffé.
Elle est sur lui, vibrante d'un orgasme plus sauvage, ses griffes plantées dans sa chair.
Il a mal mais s'en fiche, être là pour Elle l' importe plus. Il ressent son emprise jusqu'au fond de ses tripes et c'est bon.
Elle serre son corps avec force, le ressens. Elle le possède et le lui dit...
Il l'écoute et sait qu'il est à Elle...
Il n'a pas le droit de bouger dans ces moments- là, il l'accompagne juste là-haut , tout là-haut...
Elle l'entend respirer et se cale sur sa respiration. Elle détend ses doigts, relâche son emprise.
Il la sent redescendre doucement et savoure ce moment d'une grande intensité.
Elle se remet d'un orgasme fulgurant. Lui faire mal la transcende...
IMAGINE:
Elle saisit sa queue d'une main ferme et le mène jusqu'à la salle de bain.
Il se retrouve à poils, sans bracelets ni collier, le cul dans la baignoire. Sûrement avec une vague idée de ce qu'il va se passer.
Elle grimpe sur les rebords, approche son sexe au plus prés de sa bouche pour y déverser délicatement son urine.
Lui s'efforce d'avaler de petites gorgées comme ordonné. C'est sa première fois.
Elle s'amuse de ses hauts le cœur. En joue. Gicle plus fort, l'éclabousse puis dirige un jet abondant sur son ventre.
Lui appréciera davantage recevoir ses fluides chauds sur son pénis, mais ce choix ne lui appartient pas.
Elle termine, satisfaite et soulagée. Elle se redresse, attrape un gant qu'elle lui tend et approche son sexe mouiller prés de lui.
Lui, gros bêta, utilise le gant pour éponger son visage.
Elle le stoppe net! Lui retourne une mini gifle et lui gronde: Moi d'abord! Toujours moi d'abord...Il s'exécute, penaud , pendant qu' elle se moque de lui. Il grelotte.
Elle ouvre le robinet d'eau chaude, dirige le pommeau de douche sur lui, le rince à grande eau.
Il apprécie, la remercie, se réchauffe un peu. Si peu...
Elle lui sourit, tourne le mitigeur du coté bleu et se régale de le voir se débattre sous l' eau froide...
....Des petites scénettes toutes aussi délicieuses à écrire les unes que les autres.Mais je me tais et te laisse continuer d'imaginer tranquillement....
IMAGINE:
Elle le fait se mettre à quatre pattes devant elle, son cul à porté de main ou plutôt à portée de pied. Tranquillement assise, elle pose ses talons sur son fessier. Elle s'approche d'abord de ses testicules du bout de ses escarpins, puis glisse le long de la raie.
Lui , tient bien sa position jusqu'à ce qu'il grogne après l'ongle qui vient de lui griffer le cul.
Elle est confuse: Oups! Ce n' est pas mon ongle... Elle attrape vite une capote, la glisse sur son talon, consciente de son erreur. Préservatif obligatoire en toute circonstance.
Il comprend ce qu'elle lui fait , ça le surprend puis vient à apprécier ce talon qui le gode.
Elle, elle trouve ça tellement pervers...
IMAGINE:
Il est allongé à même le sol , les chevilles ligotées au pied de la table basse. Les mains, à l' opposé, encodées à la rambarde de l' escalier.
Elle est debout au-dessus de lui, cramponnée à cette même rambarde. Elle n'a plus d'escarpin, plus de bas, les attaches de son porte jarretelle pendent sur ses cuisses, elle s'en fout, elle est bien.
Lui a dans sa bouche son pied qu'il suçote avec gourmandise.Il s'arrange pour que l' un après l' autre chaque orteil entre en lui.
Elle ferme les yeux et se laisse porter par ce qu'elle ressent. Son plaisir est grand, elle aime glisser dans cette cavité humide et chaude.
Il bave sur ce pied qui s'enfonce de plus en plus en lui. Il l' entend et la voit jouir, ça l' encourage à tenir.
Elle se laisse complètement aller au fond de cette gorge jusqu'à atteindre l' orgasme .
Il ne sait jamais fait forcer la bouche de la sorte, mais il aime tant la voir comme ça...
Elle adore jouir de ses pieds...
IMAGINE:
Elle farfouille dans ses affaires à la recherche d'un objet mystère.
Il la regarde faire sans grande inquiétude jusqu'à ce qu'il voit la taille de l' engin.
Elle est contente de l' expression qu'elle lit sur le visage de son soumis. Le plug est de bonne taille, bien plus large que son gode. Elle sourit en lui tendant.
Il blêmit en le prenant. Son poids laisse penser qu'il va être dur à garder. Il se positionne pour le présenter devant son anus qui a déjà été bien sollicité.
Elle le presse un peu, lui met la pression , ajoute du gel. Encore du gel , puis au final elle s'en mêle.
Il se sent forcé. Avec ses mains, il tente d'élargir le passage en tendant ses fesses.Son anus résiste, ce truc est tellement gros...
Elle est tenace et trouve le moyen d'arriver à ses fins.Elle aime jouer avec son cul. Quelques crachats, quelques doigts plus quelques mots d'encouragement et hop! Le tour est joué...
Il se sent plein. Il l' entend s'en réjouir, du coup il est content d'y être arrivé.
Elle joue avec son Plug, le fait tourner dans un sens puis dans un autre. Le tire pour évoquer une sortie, le repousse à peine pour le voir se faire aspirer. Elle aime aussi jouer avec son cul...
IMAGINE:
Elle a très envie de le baiser. Oh oui! Elle le veut encore.Elle lui dit où prendre place .
Il fait suivre son petit coussin sous ses genoux. Il tiendra mieux sa position ainsi. Il pose sa tête sur le canapé et tend son cul au mieux.
Elle s'assoit à ses côtés, son strap-on dans les mains.Elle lui fait retirer sa jupe , qu'elle enlève et remet.
Il se retrouve la tête bien proche de son intimité, assez proche pour bien la voir insérer la boule du stap dans son vagin.
Elle lui dit ô combien elle a envie de le baiser en lui tendant une capote.
Il sent son excitation et a envie de l'exciter encore davantage. C'est avec sa bouche qu'il déroule le préservatif sur cet étroit manche rigide.
Elle apprécie de le voir faire , l' aide un peu car elle a vraiment , vraiment envie de le prendre là.
Il se retourne face au canapé, la sent se glisser derrière lui et sans ménagement elle le pénètre jusqu'à la garde. Ses fesses deviennent aussitôt mouillées.Il s'inquiète de son hygiène, ce sont des choses qui arrivent. Mais très vite il comprend.
Elle a tellement envie de le baiser, elle le lime avec vigueur et son plaisir monte à une allure qui la surprend. Elle sent son foutre lui couler entre les jambes. Elle coule encore et encore et en jouit si fort. Elle le baise avec un plaisir dégoulinant. Elle atteint l' orgasme en un temps record.
Il se retrouve sous elle et la sens couler sur ses fesses et sur sa cage...
IMAGINE ENCORE:
Elle le chope au milieu du salon. Prend soin de glisser un large coussin sous ses reins, un plus petit sous sa tête.
Il n'a pas d'autre choix que de se laisser faire et se retrouve bien vite les 4 fers en l' air.
Elle accroche tous les bracelets entre eux et le contemple ainsi offert . Elle aime le voir comme ça mais elle préfère clairement l' abuser ainsi. Elle sollicite la souplesse de son sphincter avec ses doigts. Son gode ceinture est déjà en place, juste devant son anus. Elle lui saisit les cuisses à bras le corps et le sodomise langoureusement. De profonds va et vient qui l' enivre de plaisir.
Il se fait prendre sans pouvoir bouger, son corps est à Elle. Il est à Elle et Elle en profite grandement.
Elle aime le limer ainsi, tenir son corps recroquevillé sur lui-même . Elle s'emballe au fur et à mesure que son plaisir monte. Ses coups de reins se font plus rapides, plus puissants. Ses mains s' empoignent avec force sur les bracelets. Elle aime avoir une prise pour se tenir.
Il la sent bien s'emballer, mais surtout il l'entend gémir, il la sens vibrer.Il aime sentir tout cela.
IMAGINE:
Elle a les yeux mi-clos, le visage serein, le corps secoué de spams.Elle vient de jouir... Elle délivre son jouet de toutes ses entraves.
Il retrouve la liberté de ses mouvements mais n'ose bouger. Il savoure ce moment rempli de tendresse.
Elle lui attrape doucement les mains pour les poser sur elle. Sa respiration s'apaise.
Il comprend qu'il a la permission de la caresser, ce qu'il fait avec respect. Il savoure, voudrait que le temps s'arrête.
Elle laisse le temps tranquille et en profite aussi. Son plaisir, elle le prend blotti dans les bras de son soumis.Oui, elle casse les codes et elle ne se prive de rien.Elle relève la tête doucement, le regarde en lui souriant.
Il lui sourit à son tour sans comprendre immédiatement que ce petit sourire est loin d'être innocent.
Elle prend appui sur ses bras et se décolle juste de son corps afin de laisser toute l' accumulation de ses jouissances s'écouler sur lui.
Il ressent alors ce fluide qui se répand sur son sexe, son ventre, ses cuisses.Il savoure autant qu'elle ce partage. Tout est si spontané , sensuel. Il est à Elle, dans Son monde, au cœur de ses multiples envies.
Elle est contente, se sent bien... Savoure pleinement...
....Alors, elle te plaît mon histoire? Imagine une dernière chose...
IMAGINE JUSTE:
C'est un jour de semaine ordinaire. J'attend en retrait derrière le rideau qu'il entre dans mon salon... J'aime cassé les codes, j'aime être là où il ne m' attend pas. J'ai adoré sa cravate, le frapper de sa ceinture, le baiser en long en large et en travers...
IMAGINE SIMPLEMENT:
C'est mon sex-toy.
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24 aime
Le journal de Julien.
« Ma vie dans les toilettes » par Julien
*******************************
Ma vie est beaucoup plus simple depuis que je connais Samia. Parfois, c’est dur, mais à d’autres moments, je suis au paradis. Je ne bois plus que lorsqu’elle me le permet, je ne prends plus de coke et je n’ai plus d’idées suicidaires.
J’accomplis soigneusement le travail qu’elle m’a dit de faire. Je dois avouer que je n’ai pas été brillant dans les différents postes que mon père m’a confiés. Donc mon travail actuel est mérité. Samia a donné tous pouvoirs à Lisa pour m’obliger à m’appliquer.
Aïe ! Samia est venue lire au-dessus de mon épaule. Elle me recadre :
— Pas d’états d’âme, des faits.
— Oui Samia...
— Explique à quel point ça te fait plaisir de te sacrifier pour moi, et ce qui se passe d’intéressant dans les toilettes.
— Oui S...
— Écris !! Qui est Lisa ? Et puis ta journée d’hier.
Lisa est ma chef. C’est une petite femme d’une quarantaine d’années assez forte. Elle est énergique et sévère. Elle m’apprend à m’appliquer. Les toilettes dont j’ai la charge doivent être impeccables.
Le matin, je me lève à 5 h 30. Je dors sur un matelas près de la porte de la chambre pour ne pas réveiller Samia. Je vais dans la cuisine, je prépare tout pour son petit déjeuner, sauf le café. Je déjeune, je prends une douche et je m’habille.
Pour me rendre à l’usine, Samia m’a acheté un vélo. Elle a besoin de la voiture, donc je ne peux plus l'utiliser.
L’après-midi, mon travail se termine à 15 h. Je vais faire les courses... à vélo, puis je rentre faire les corvées que Samia a décidées. Il n’y a donc plus personne pour s’occuper des toilettes à partir de 15 h. C’est impossible d’interdire aux ouvriers d’y aller. Le délégué syndical, Monsieur Desallié, nous menacerait d’une grève illimitée, comme dit Samia.
Le matin, vers 7 h, je commence à m’occuper des toilettes qui en ont bien besoin. Les hommes qui pissent à côté, ça peut paraître normal, mais les femmes comment elles font pour pisser à côté ? Il y a même parfois des gens qui vomissent dans la cuvette. Quand ça tombe à côté, c’est pénible à nettoyer.
À 8 h du matin, les toilettes sont impeccables, mais c’est l’heure où les ouvriers arrivent. On pourrait croire que certains n’ont pas de toilettes chez eux, tellement ils sont nombreux à faire leurs besoins à l’usine. Lisa arrive à 9 h et vient vérifier. Je suis passé avec ma serpillière derrière tous les hommes et toutes les femmes qui sont entrés ce matin. S’il y a la moindre trace ou la moindre tache, ça se passe comme ça. Elle crie :
— Julien !
— Oui Madame Lisa.
— Viens ici... Qu’est-ce que c’est, ça ?
Ça, c’est une petite flaque d’un homme qui a mal dirigé son jet. Si elle est de bonne humeur, je dois me mettre à genoux et elle frotte mon nez dedans. Elle me dit presque chaque fois :
— C’est ce qu’on fait avec un petit animal malpropre. C’est ce que tu es, puisque tu n’as pas nettoyé.
— Pardon Madame Lisa, mais il y en a beaucoup qui viennent déjà à 8 heures.
— M’en fous, faut que ce soit impeccable, tu n’as qu’à te dépêcher.
Si elle est mal lunée, ça se passe de la même façon, sauf qu’elle m’oblige à lécher la flaque au lieu de mettre mon nez dedans ! Et... ce n’est pas très hygiénique. En plus d’être humiliant, puisqu’elle fait ça devant les personnes qui sont dans les toilettes. Les ouvriers sont ravis de voir le fils du patron être traité de cette façon. Je crois qu’ils s’amusent à pisser à côté exprès !
À 9 h 30, c’est le meilleur moment de la journée, car Samia me rend visite. Je vais avec elle dans les toilettes pour handicapés. Elle s’assied sur un des w.c. et elle... fait. Lorsque c’est fini, elle utilise une seule feuille de papier. Pas plus, parce qu’elle ne veut pas qu’on déboise des forêts pour se torcher. Ensuite, elle se penche et je dois la lécher pour que ce soit impeccable.
Hélas, elle ne reste pas longtemps...
Il lui arrive pourtant de revenir. Par exemple, il y a quelques jours, elle est venue avec un homme. Bien sûr, ce n’est pas facile pour moi de voir ma femme chérie avec un autre homme, mais je suis lucide. Je sais bien qu’avec mon sexe, je ne peux pas la satisfaire, or elle a droit au plaisir. Elle m’a bien expliqué que si je l’aime, inutile d’essayer de lui proposer un sexe qui ferait honte à un enfant de 8 ans... Je n’ai qu’à m’en servir de ma langue.
Il y a une dizaine de jours, je nettoyais, quand Samia est arrivée avec un homme que je connais : c’est un des chauffeurs de camion. Il a une quarantaine d’années et il est plutôt séduisant, dans le genre viril et tatoué. Je connais même son surnom : « Diesel » ! Un jour, mon père m’a chargé de lui dire de mieux garer son camion. Il m’a envoyé me faire voir ! Depuis lors... je ne l’aime pas beaucoup. Il me regarde avec un grand sourire qui fait étinceler deux prémolaires en or. Samia me dit :
— Fais-nous les honneurs de la chiotte VIP.
— Oui Samia.
C’est comme ça qu’elle appelle la toilette pour handicapés. On entre, Diesel s’assied sur un w.c. et prend Samia sur ses genoux. Elle me dit :
— Figure-toi qu’une méchante envie de baiser m’est tombée dessus à l’improviste. Alors je me suis promenée dans l’usine et dans la cour. Et là, Diesel m’appelle pour me dit : « J’ai rêvé de vot' cul cette nuit, Madame de Préville, et je lui faisais sa fête. » Tu me connais, ce genre de phrase dite par un bel homme viril, je ne peux pas résister. Normal, non ?
— Oui Samia.
À ce moment-là, Diesel a déjà déboutonné son chemisier pour lui caresser les seins... Elle continue en gémissant un peu :
— Mais je suis une femme fidèle. Enfin, presque. Donc je ne sais pas avec qui je vais assouvir cette envie de baiser, lui ou toi ? Disons à celui qui a la plus grosse bite. Allez, baisse ton froc.
Samia aime bien jouer... et comme elle n’a pas beaucoup de patience, j’ouvre mon pantalon pour le descendre jusqu’à mes genoux. En dessous, j’ai une culotte « Petit Bateau »... Une vraie, qui monte jusqu’à la taille et qui a une ouverture pour sortir le sexe. Diesel commence par rigoler, puis il me dit :
— T’es à la mode de 1935 ?
Samia répond à ma place :
— Tu vas voir pourquoi je lui fais porter ça.
Puis à moi :
— Baisse-le !
Je le descends et là Diesel éclate de rire. Après s’être calmé, il dit :
— On va mesurer.
Il baisse aussi son jean, son slip et exhibe un énorme sexe qui bande à moitié. Il vient le mettre contre le mien. Samia me demande :
— Qu’est-ce que tu en penses ?
— Il... il a gagné.
— Tu es sûr ? Regarde bien. Mets-toi à genoux.
J’obéis et je me trouve nez à nez la grosse bite. Samia ajoute :
— Monsieur Diesel voulait faire un brin de toilette avant de me baiser et je lui ai dit que tu avais tout ce qu’il faut dans ta bouche pour le laver.
Je tire quand même sur la peau pour dégager le gland. Ouch ! Il sent fort ! Il me dit :
— Commence par me lécher les couilles.
Je fais ce qu'il demande.
Rapidement, il me met son gland contre la bouche. Je le lèche avec difficulté tellement l’extrémité est grosse. Au début, le goût est écœurant.... Je lèche soigneusement pour qu’il soit impeccable quand il va pénétrer Samia. Diesel me caresse la tête en disant :
— Tu fais ça super bien, petit... Tu devrais ouvrir une station de lavage de bites.
Ils rigolent tous les deux. Samia enlève sa robe. En dessous, elle est nue. Diesel me dit :
— Je crois que ta femme a envie que je mette ma bite bien au chaud dans sa chatte. Elle est parfaitement propre ?
— Oui Monsieur.
— Alors c’est toi qui vas avoir l’honneur de l’enfoncer dans le sexe de ton épouse.
Dès qu’il s’agit de Samia, je passe du dégoût de lécher la bite de Diesel au plaisir de l’introduire dans la délicieuse chatte de Samia... Elle m’a appris comment faire... Je frotte le gros gland le long des lèvres mouillées... Il me dit :
— Pousse-toi !
Il la prend par les hanches et s’enfonce en elle d’un grand coup de reins. Elle pousse un cri de plaisir.
Tandis qu’il va et vient en elle, quelqu'un frappe à la porte et j’entends Lisa dire :
— Tu es là Samia ? Je dois te parler.
Samia me dit d’une voix un peu hachée :
— Ouvre la porte.
Je lui obéis, Lisa s’exclame en entrant :
— Oh ! Pardon, je ne savais pas que tu étais occupée. Bonjour Diesel.
— Bonjour Lisa.
Samia, toujours occupée à se faire limer, lui demande :
— Qu’est-ce que tu veux ?
— Il y a ton beau-père qui te cherche partout. Il veut nous parler à toutes les deux.
— Il n’a qu’à attendre un peu... Reste, on a presque fini. Hein mon chéri ?
C’est à Diesel qu’elle s’adresse... Il lui donne une claque sur les fesses en disant :
— Arrête de parler, ça me fait débander.
— Pose un pied sur le bidet, Julien va te ranimer.
Oh non...! Enfin, je veux dire, si c’est pour le plaisir de Samia... Elle me dit :
— Lèche-lui le cul. S’il ne bande pas dans cinq minutes, tu seras puni.
Aussitôt, je me mets à genoux face au gros derrière musclé de Diesel. Je pose une main sur chacune de ses fesses et enfonce ma langue dans un anus entouré d’une forêt de poils noirs. Puisque c’est pour Samia... je lèche énergiquement. Lisa commence par rigoler en voyant ça, puis elle dit :
— Quel lèche-cul, ce Julien !
Heureusement, Diesel rebande vite. Il donne un coup de reins pour que j’arrête, puis va s’enfoncer de nouveau dans la chatte de ma femme. Il se remet à la baiser énergiquement. Samia lui dit :
— Oh putain, c’est bon...
Il accélère encore un peu et elle jouit bruyamment. Quelques instants plus tard, il éjacule en elle. Je connais la suite sur le bout des doigts ou plutôt de la langue. Je me couche sur le sol et elle s’accroupit au-dessus de ma bouche, mais pas tout contre. Elle leur explique :
— Julien, son truc, c’est le nettoyage.
Elle pousse et une grosse bulle d’un mélange de sperme et de ses sécrétions sort de son vagin comme un petit globe de verre sortirait de la canne d’un verrier de Murano ! Diesel et Lisa sont très intéressés par le spectacle. Après deux autres bulles, Samia pose sa chatte sur mon visage pour achever le travail en se frottant à moi... Diesel lui dit en riant :
— Putain, j’adore te voir t’essuyer la chatte sur son visage !
Samia se relève, moi aussi. Diesel me dit en rigolant :
— Merci de m'avoir prêté ta femme, petit.
— Avec... plaisir, Monsieur Diesel.
Comme Samia me jette un regard, j’ajoute :
— Et merci d’avoir aussi bien baisé ma femme, Monsieur Diesel.
— Ce fut un plaisir, petit, je recommence quand elle veut.
Hé oui, je fais des mondanités dans les toilettes, avec un homme qui vient de baiser ma femme adorée... Il prend Samia contre lui et l’embrasse sur la bouche. Elle répond à son baiser, puis le repousse en disant :
— Diesel, attention, mon mari pourrait nous voir !
Ils rient tous les trois... Moi aussi. Un peu... Ils s’en vont.
Entendons-nous, j’ai détesté lécher ce type, mais grâce à ça, j’ai pu avoir... un peu d’intimité et de complicité avec Samia.
Je prends ma raclette, ma serpillière et je sors...
***
Depuis lors, Samia vient deux fois le matin. D’abord pour... se soulager. Ce qui me permet de lécher son adorable anus, ensuite elle revient avec Diesel.
Aïe ! Samia est revenue lire ce que j’écris !
— Raconte ce qui s’est passé hier midi, allez !
Oui, euh... Hier midi, Lisa est arrivée avec un ouvrier que je connais de vue et de mauvaise réputation. Il a déjà eu des problèmes de bagarre. Mon père le garde parce qu’on fait appel à lui en cas de coup dur. Il me dit en se marrant :
— Il paraît que ta femme se couche et écarte les cuisses quand on lui dit de s’asseoir.
— Mais...
— Cette salope est déjà partie et j’ai une méchante envie de me faire sucer la bite... Lisa m’a dit que tu la remplaçais. Quant à elle, je l’enfilerai demain.
Il ouvre son jean et exhibe un très gros sexe à moitié dressé. Lisa ouvre la porte d’une des toilettes en disant :
— Vous serez mieux ici.
À suivre.
Mes livres illustrés par Bruce Morgan sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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8 aime
Irrésistible envie de frustrer...
De longues semaines se sont écoulées depuis notre dernière rencontre.
Il se languit d'être à nouveau à mes pieds. Il à tant envie de me revoir. J'ai tellement envie de le frustrer...
Quand enfin il arrive à ma porte et entre comme je lui ai demandé, je ne suis pas là, il ne me vois pas et il ne me verra jamais...
Mais ça , il ne le sait pas encore... Sur le meuble d' entrée, j'ai disposé les bracelets et sa laisse à coté d'un masque pour les yeux. Il m' entend lui donner ses consignes à travers le rideau tiré qui nous sépare. Je termine mes préparatifs en attendant qu'il m' informe d'être près. Levé de rideau...
Envie de le frustrer...
Je m' approche de lui en douceur, le frôle en sensualité... Une proximité qui laisse envisager la promesse d'un baiser qu'il n' aura jamais... Je suis contente qu'il soit là, chez moi. Son corps transpire l' excitation, heureux d'être ici, désireux d'être mon soumis. Privé du plaisir de me voir... Attentif à son environnement...
Je le guide dans mon salon. Le pose au milieu comme je poserai mon sac et reprend là où j' en étais... Un peu de musique... Quelques mots pour le détendre... Un peu d'humour... Quelques griffes pour le surprendre et je le mets en place pour quelques coups de martinets...Les poignets accrochés, bras levés, pas moyen de se débiner et très vite je dois arrêter: petit soumis supplie... Oh! Je me doutais bien que ça serait rapide, tout comme pour les pratiques suivantes. Il a la volonté de faire au mieux pour moi et sa dévotion me fait plaisir... A 4 pattes à mes pieds, son dos m' a bien subit... Ce qui me semble bien peu pour moi et presque trop pour lui...
Envie d'humilier...
Je propose une petite pause bien mérité et un peu à boire. Il m' entend quitter la pièce, couler l' eau du robinet, revenir et verser l 'eau dans l' écuelle. Il à déjà mangé pour moi dans sa gamelle, il sait, sans voir ce que je prépare... Je le tire par son collier et l' emmène à 4 pattes à la niche . Je pousse du pied sa gamelle sous sa gueule et le laisse boire son eau tranquille... L' après midi avance doucement et calmement... c'est dans ce calme qu'il entends à nouveau sa gamelle se remplir sans que je ne quitte la pièce... Ses oreilles voient pour lui et il devine sans mal que je pisse dedans... Il boit... Plus tard me lèche les pieds plus ou moins bien... Pas assez pour m' en faire jouir... Il boit encore...
Envie de frustrer...
A 4 pattes à mes pieds, je suis assise sur mon canapé, sa tête posée sur mes genoux , je le fais patienter... Je m' occupe de longues minutes sur mon téléphone sans lui parler. Je réponds à mes appels, m' amuse de la situation, jusqu'à la manifestation des premiers signes d'impatience sous forme d'interrogation auquel je ne donnerais point de réponses... Sa place est à mes pieds, de ça, il n' est pas frustré... Allez encore un peu! L'histoire que si, ça le frustre quand même un petit peu... Et puis...
Envie d'humilier encore.
Je lui ordonne de retourner à la niche seul mais lui gène le passage... Le contraignant contre un meuble, la tête juste au-dessus de son auge, je lui somme l' ordre de ne plus bouger!
Son dos tout contre mes jambes, je laisse couler un filet de pisse qui ruisselle entre ses omoplates, coule le long de sa nuque, passe derrière l' oreille et vient remplir la gamelle mouillant quelques cheveux en passant... Mon soumis se raidit au fur et à mesure que j' accélère le flot . S'il bouge il modifie la trajectoire de l' urine, au risque d'en faire couler à coté...
Delà j'aurais plaisir à le traiter de pisseux et de lui rappeler qu'il pue la pisse à plein nez... Mes paroles le convaincront et il s'en sentira davantage souiller pour tout le reste de sa longue journée...
Me voilà fort satisfaite de mon désir d'humiliation, me reste à rajouter un peu de frustration... Ruiner une éjaculation me parait une délicieuse idée... Ayant gardé sa queue chaste un certain nombre de semaines , ses bourses bien pleines sont un amusement de choix pour ma cravache... L'obliger à se branler mais pas plus... Le caresser mais pas trop... Le serrer, tapoter, taquiner, juste ce qu'il faut... Et le faire s'en aller les couilles excitées , le rideau tiré, sans avoir eu le plaisir de me revoir...
Envie de frustrer, d'humilier .
Sur le chemin du retour, dans une aire d'autoroute, il recevra l' ordre de se faire gicler ...
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Justement, à propos de boire…
J’en ai peu dormi, cette nuit…, ma Maîtresse m’a demandé d’écrire sur la boisson. Pourquoi donc ce nom m’a-t-il empêché de m’endormir? Oh, tout simplement parce que venant d’elle, toute une série d’idées sont venues se bousculer dans ma tête. Sa présence, ses possibles idées…
Tout d’abord, la boisson fait penser à l’eau et évidemment à son histoire. Je veux parler d’histoire d’O, ce roman écrit et surtout réalisé sous la forme d’un film qui a illuminé mes fantasmes et m’a préparé, il y a longtemps, à vivre ce que je suis devenu maintenant. Un soumis sensible à la théâtralisation, à l’adoration d’une Maîtresse, à l’accomplissement d’un être inférieur par rapport à la femme qui plus est, est soumis à une Maîtresse. Le parcours de Corinne Cléry, je l’avais pris pour moi et encore plus en y repensant justement cette dernière nuit.
Histoire d’O met en lumière le parcours d’une soumise (évidemment la soumise peut aussi être un soumis) qui suit un parcours initiatique pimenté de flagellations, d’emprisonnement, de prêt, de bisexualité, d’épreuves couronnées par le débarquement de cette esclave fière d’appartenir. Cette esclave qui, à la fin, montre le chemin à une soumise suivante. Peut être que mon présent écrit a cette vertu, je l’espère, de guider les lecteurs qu’ils soient dominants ou soumis, sur ces parcours merveilleux de sensualité, de sensibilité, d’émotion aussi.
De cette histoire découle évidemment la présence des liquides dans les pratiques, us et coutumes qui prévalent dans le monde BDSM. Etant donné que l’eau est la première boisson à laquelle on pense, évoquons ici, quelques chemins et expériences. L’eau que l’on boit dans un verre et qui souvent se révèle nécessaire au cours d’une épreuve un peu « hot ». L’eau que l’on donne dans un verre mais qu’une Maîtresse peut aussi cracher sur le visage du soumis ou gicler depuis sa bouche dans celle, ouverte de celui qui subit ses envies sadiques. L’eau qui peut passer d’une bouche à l’autre quand, dans le cadre d’un enfermement dans une cellule ou un cachot, l’un des deux soumis est incapable, à cause de son carcan, par exemple, de se désaltérer: une belle situation d’entraide. L’eau que l’on peut placer en dehors de la cage et dans laquelle se tient un soumis qui justement est en cours d’assoiffement, que l’on titille en lui montrant une écuelle d’eau qu’il ne peut atteindre. Petit moment de sadisme que je vais encore évoquer plus bas.
Les jeux avec l’eau sont multiples et variés car si, à l’évidence, on peut faire couler la boisson dans la bouche, il est aussi possible de la faire couler au travers d’une canule fixée dans l’anus. Un lavement qui, en règle générale, selon la constitution des personne, peut ingurgiter 1 à 2 litres d’eau (notons ici que certains font des lavements avec des produits savonneux, voire même avec du vin ou du champagne, c’est dangereux et à proscrire!). L’eau donc que l’on peut garder malgré des contractions et des crampes qu’un bon bouchon peut retenir durablement. Ce lavement qui peut s’éjecter sur une cuvette des toilettes ou, par exemple, si le sujet est suspendu par les pieds, sortir par saccades… (Pour ceux qui n’aiment pas, et j’en suis, un petit prélavage est requis de telle façon que l’eau circule facilement dans les entrailles et que rien de trop sale vienne troubler une session).
Après l’eau, les boissons peuvent être évidemment multiples et variées. J’ai souvent fait de mauvaises expériences quand, dans le donjon coulait le champagne ou d’autres boissons alcoolisées. Les sessions dérapent en général car l’alcool ne fait pas du tout bon ménage avec les bonnes pratiques BDSM.
On parle champagne? venons-en alors, maintenant, à la boisson qui établit entre la dominatrice et le soumis une relations particulière et étroite, je veux parler de l’urolagnie, ou autrement dit celle de boire l’urine. Bien sûr que l’eau mentionnée ci-dessus et les descriptions de pratiques, peut avantageusement être remplacée par l’urine. Importée des USA, la technique fort sadique qui consiste à ficeler le soumis bien serré et de lui recouvrir le visage avec un linge sur lequel la dominatrice fait gicler sa petite fontaine dorée. L’effet de suffocation ne tarde pas à faire son effet que le soulèvement de ce bout de tissus permet de stopper. Pour le soumis c’est une délicieuse façon d’être entre les mains de sa domina, l’effet physique est doublé par une excitation cérébrale intense.
La boisson « naturelle », chaude, est agréable et a un goût parfois assez sympa. Je me souviens de ce stage, écourté, à cause justement de l’alcool et la drogue (!!!). Je fus reçu, juste après le déjeuner. « On va te laver » me dit la dame. Nu, complètement ligoté, elle me fit subir le supplice de la baignoire. Je bus quelques mémorables tasses… entre deux étouffements, puis, en fin d’après-midi, alors que je commençais à avoir envie de boire quelque chose d’agréable, la dame me dit « hein, t’as soif? » elle baissa son leggings noir et pissa dans un verre qu’elle me tendit, la boisson avait un très bon goût de whisky!
Je me souviens aussi de cette soirée en donjon où la dominatrice me tendant l’écuelle avec le repas du soir, la repris, écarta son slip pour pisser dans l’écuelle. « Comme ça tu aura ta boisson en même temps que ta pitance » me dit-elle, en riant.
Il m’est aussi arrivé de boire l’urine froide du matin qui a elle un goût plus prononcé et parfois âcre. Mais quand on aime on ne chipote pas. Lors d’une préparation à une session uro, je me souviens de cet ami, propriétaire et gardien de prison, tatoué de partout d’ailleurs (avec une queue « insuçable » tellement elle était percée et gonflée par des implants sous la peau) qui avait pissé dans un verre avec l’intention de me le faire boire. En voyant, dans le verre, des « épaisseurs » comme de l’albumine, pas très catholiques; je lui dis que son urine devait contenir des éléments plutôt pathologiques et nous avions donc renoncé à la boisson. (Par contre l’arrosage, sans ingestion, ne me posa pas de soucis autre que celui de trembler de froid avant que l’urine n’ait séché alors que j’étais enfermé dans une cravate dans un sous-sol poussiéreux et assez frais).
Il va sans dire donc que cette pratique suppose que les participants soient en bonne santé (pas de diabète, de cystite, d’infection).
Il m’est aussi arrivé de boire des liquides (du lait en l’espèce) qui avaient été préalablement injectés dans le vagin d’une soumise, petit exercice souvent drôle, car il était toujours difficile de garder l’étanchéité de la « bouteille » improvisée… chose qui arrive notamment avec des pseudo-boissons du genre crème vanille, à la fraise ou au chocolat… (je ne parle pas ici, mais j’y pense quand même, des possibles petits « mélanges périodiques »…) on s’en met partout, souvent sous les rires et commentaires des spectateurs et des opérateurs avec pour finir le léchage de la soumise pour bien finir le « travail ».
Les beaux moments sont aussi ceux de recevoir la boisson en étant enfermé dans un cachot, la « fontaine » coulant au travers de la grille du dessus. Ces nuits passées dans des cages superposées où celles, occupées au dessus, « alimentent » le ou les soumis placé en-dessous. Après une telle nuit dans ces conditions, il règne une petite odeur bien sui-generis qu’en bon soumis maso on apprécie toujours un peu, surtout quand les opérateurs viennent laver ça à grande eau bien froide.
Evoqué et réalisé aussi, la boisson en circuit fermé. Oui, je l’avoue, ce fut une session un peu spéciale (mais bon ça peut se faire…). Insertion d’une sonde urinaire avec un tuyau qui va de la sortie de cette sonde à une sonde gastrique insérée dans le nez pour descendre jusqu’à l’estomac… le soumis s’hydrate tout seul sans rien faire notamment quand il est complètement momifié avec un tuyau dans la bouche pour respirer.
Il va sans dire que venir se désaltérer à la source reste un privilège précédant ou suivant un délicieux cuni ou une belle pipe. En fonction de la situation, après, sous forme d’une délicieuse liqueur que l’on sert après un repas, les humeurs féminines ou le sperme viennent vous remplir la bouche que probablement, une dominatrice un peu perverse, viendra boucher avec un bâillon. Ce goût de liqueur et d’urine embaumera les papilles gustatives pendant une longue période pour le plus grand bonheur du soumis ou de la soumise d’ailleurs.
Une façon possible de précéder la mise en sevrage qui pourrait durer, par exemple 24 heures, d’un soumis portant une bride-bavarde, enfermé dans une cage, exposé, titillé par des invités se promenant le verre à la main, crachant sur l’envieux en commentant et riant de sa soif. L’antithèse de l’action de boire en quelque sorte.
A ma Maîtresse Gabrielle! Maîtresse, je suis la bouche ouverte pour recevoir votre divin liquide!
Kaji (esclave SLNR: n° 386-312-138)
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Je précise que le terme "urologie" est plutôt en rapport avec l'étude (médicale) des fonctions urinaires, et donc est impropre aux activités évoquées ici.
Urophilie et golden shower : Définitions, pratiques et hygiène
« Soumission », « humiliation », « intimité », « don », « partage », « marquer son territoire », « fantasme », « bienfaits thérapeutiques », voilà autant de termes qui reviennent dans la bouche des personnes pratiquant l’urophilie comme de celles qui l’observent avec un regard extérieur. Egalement appelé ondinisme ou urolagnie, cet ensemble de pratiques sexuelles, souvent associées au BDSM et consistant entre autres à uriner sur son partenaire, sur son corps ou dans sa bouche, demeure aussi mystérieux que tabouisé par la société. P
lacée par les spécialistes de la sexualité, les urologues et les psychiatres, dans la liste des paraphilies, c’est-à-dire des pratiques sexuelles hors normes et "déviantes" voire considérées comme des délits ou des crimes sexuels pour certaines d’entre elles, l’urophilie provoque chez certaines personnes une très puissante excitation érotique. La « golden shower », comme les anglophones l’appellent et que l’on peut traduire littéralement par « douche dorée », fait ainsi partie de ces choses qui inspirent autant la fascination que le dégoût. Elle n’est cependant pas interdite par la loi, pourvu qu’elle soit effectuée dans une relation de consentement entre les différents participants et participantes d’âge adulte.
Entre jeu érotique sadomasochiste, fétichisme, mode d’alimentation et médecine naturelle pour les uns, tabou, perversion et trouble clinique pour les autres, difficile d’y voir clair et de se faire un avis objectif sur la question.
Au travers de cet article sur l’urophilie, ses différentes variantes, les motivations de ses adeptes, les observations cliniques et les critiques de ses détracteurs, je vais donc essayer de faire tomber cette chape de plomb qui entoure ce terme flou et les pratiques qui se cachent derrière.
L’ondinisme est en effet un ensemble de pratiques et de jeux sexuels qui font fantasmer plus d’un et d’une, que certains et certaines pratiquent dans le cadre de jeux sexuels BDSM (jeu de pisse), mais qui peuvent aussi susciter de violentes critiques. Des critiques portant aussi bien sur l’aspect dégoûtant que sur les risques sanitaires et de transmission de maladies sexuellement transmissibles (MST) et d’infections sexuellement transmissibles (IST). Des critiques que l’on peut bien entendu adresser à d’autres pratiques sexuelles bien moins marginales…
Définition de l’urophilie : « Ensemble complexe de pratiques où l’urine joue un rôle d’excitant sexuel »
Sur le plan purement théorique, l’urophilie est sommairement définie comme une « attirance sexuelle d’un urophile pour l’urine ou l’urination ou la miction ». Cette définition simplifiée n’explique cependant que très superficiellement ce qu’est l’urophilie. L’ondinisme constitue en réalité un ensemble complexe de pratiques où l’urine joue un rôle d’excitant sexuel, une sorte d’aphrodisiaque pour ainsi dire. Il serait donc plus juste de parler de définitions (au pluriel) de l’urophilie, car, en plus de la diversité des pratiques liées à la pisse ou à l’action d’uriner, les urophiles n’ont pas forcément les mêmes motivations, les mêmes fantasmes, les mêmes sensations, ni les mêmes façons de pratiquer l’urophilie.
De plus, il y a ceux et celles qui reçoivent et les autres qui aspergent – l’un n’empêchant d’ailleurs pas l’autre. Il est en effet nécessaire de préciser que certains urophiles sont à la fois receveurs et donneurs. Dans ce cas-là, ils alternent en fonction de leurs envies, de celles de leur partenaire ou bien au gré des opportunités.
Il parait donc nécessaire d’aborder maintenant les différentes pratiques urophiles, tout en précisant d’emblée qu’un ou une urophile ne les pratique pas nécessairement toutes à la fois.
En outre, il serait également bon de rappeler que l’urophilie peut être pratiquée aussi bien par les hétérosexuels que par les homosexuels, les lesbiennes urophiles, les pansexuels, etc.
Les pratiques urophiles : De la douche dorée à l’urophagie (boire l’urine de son partenaire)
Comme vu ci-dessus, l’urophilie englobe tout un tas de pratiques érotiques liées à l’urine et à l’acte d’uriner. En voici les principales pratiques.
Douche dorée ou golden shower :
Comme l’indique cette expression, la douche dorée consiste à se faire uriner dessus ou à uriner sur son partenaire. Il s’agit d’une des pratiques de base de l’ondinisme. Certaines personnes lui donnent parfois le nom de « pluie dorée » ou de « fontaine dorée ». Ce jeu de pisse peut aussi bien avoir lieu dans un lieu privé que dans un donjon SM ou un club libertin lors d’une soirée exclusivement dédiée à l’ondinisme (plan pisse).
Urophagie : Ce terme désigne le fait de boire l’urine de son partenaire. Si cette pratique peut être réalisée dans le cadre de jeux sexuels, certaines personnes décident de boire de l’urine à des fins thérapeutiques (urinothérapie). Les adeptes de cette thérapie hors du commun parlent de l’urine comme d’un « élixir de vie », d’un « breuvage divin » ou d’un « remède ancestral ».
Omorashi : Plus qu’une pratique, l’omorashi est un terme japonais signifiant « fuite de liquide » et/ou « se mouiller » et désignant plus particulièrement un fétichisme sexuel dans lequel une personne éprouve de l’excitation et du plaisir à voir une vessie pleine. Le summum de l’excitation intervient la plupart du temps au moment où la personne ne peut plus se retenir et se fait pipi dessus. C’est pourquoi certaines personnes la surnomment « désespoir de vessie » ou « slip trempé ».
Urophilie visuelle (vidéo ondinisme) : Davantage individuelle que collective, cette pratique consiste à prendre du plaisir, souvent accompagnée d’une masturbation, devant un film urophile. Ce genre pornographique peut d’ailleurs attirer et être apprécié par des personnes, hommes ou femmes, qui n’ont jamais uriné sur quelqu’un ou qui ne se sont jamais fait uriner dessus. « Vidéo ondinisme », « femme qui urine en vidéo » ou encore « golden shower » sont les principaux mots clés utiliser pour trouver des vidéos d’urophilie sur internet.
Uriner à l’intérieur du vagin : Cette pratique consiste, comme son nom l’indique, à uriner à l’intérieur du vagin, le plus souvent après l’éjaculation. Certaines personnes le font lors d’une sodomie. Pour la personne qui reçoit la pisse, une vague de chaleur l’envahit. Celle-ci peut néanmoins s’accompagner d’une sensation de brûlure. Pour l’homme, lâcher les vannes après une éjaculation s’avère être une sensation très agréable. Mais ne le plaisir ne s’arrête pas là : la vue du mélange de sperme et d’urine s’écoulant des orifices est une source d’excitation supplémentaire ou complémentaire.
Soupeur et soupeuse : Ces deux termes désignent avant tout les adeptes d’une pratique dangereuse sur le plan sanitaire, car elle consiste à manger du pain imbibé d’urine. Le pain ayant trempé plusieurs heures dans un urinoir public (vespasienne), le mélange de plusieurs urines ainsi que toutes les bactéries qui ont pu s’y développer en font un « met » potentiellement dangereux, avec un risque très élevé de MST et d’autres infections (Hépatite A et B, notamment)
Une dernière définition qui nous permet de faire la transition avec la question de l’hygiène dans l’ondinisme.
Urophilie et hygiène : Les choses à savoir
Urophilie et hygiène vont de pair. Difficile en effet de parler d’ondinisme sans évoquer l’hygiène et les éventuels risques qui peuvent découler d’une ingestion de pisse, et plus particulièrement quand le donneur a une infection urinaire. Et les risques ne sont pas uniquement liés à la seule action de boire du pipi. Uriner sur son partenaire, et notamment sur le visage, les yeux ou sur le sexe, peut parfois engendrer des complications médicales, du moins des sensations de brûlures. Néanmoins les risques ne sont pas très élevés chez les personnes en bonne santé n’ayant ni infection ni MST. Cependant j’ai entendu dire par des médecins que les yeux, comme le sang, seraient de possibles voies de transmission, à vérifier.
Recevoir de l’urine sur le corps : Sensations, plaisirs et risques sanitaires
Selon les différents témoignages que l’on peut retrouver facilement sur internet et notamment sur les forums, recevoir de l’urine sur le corps offre de nombreuses sensations et émotions qui peuvent s’avérer très excitantes pour la personne qui reçoit — comme pour celle qui donne d’ailleurs. Le fluide chaud, les odeurs qui en émanent, la vue du sexe laissant couler la pisse, tout cela représente des sources de stimulation, de désir et de plaisir.
L’aspect psychologique n’est non plus pas à oublier ni à négliger dans la pratique de l’uro. Recevoir la pisse de quelqu’un sur soi peut aussi produire une impression de soumission et un sentiment d’humiliation qui sont deux ressorts du plaisir dans les pratiques BDSM. De la même façon, un pisseur ou une pisseuse pourra ressentir un fort sentiment de domination. C’est entre autres ce type de sensations et de plaisirs que recherchent les adeptes de jeux BDSM impliquant l’urine.
Mais ce n’est pas tout. L’urine peut aussi être considérée comme un « présent », un « cadeau », un « don ». Dans ce cas-là, la reconnaissance prend le dessus sur les autres sentiments et sensations.
Certes beaucoup moins grands que dans l’urophagie, les risques sanitaires ne sont pas inexistants. Même si l’urine est composée à 95% d’eau (avec certaines variations constatées en fonction du niveau d’hydratation), elle contient des déchets rejetés par l’organisme. Ceux-ci ne sont pas forcément très dangereux si les deux personnes sont en bonne santé et ont un bon système immunitaire. Mais si le donneur a une maladie ou une infection, il vaut mieux qu’il évite de pisser sur son ou sa partenaire, et cela même si la peau est une barrière naturelle contre les bactéries. Une petite coupure peut suffire à la transmission de la maladie ou de l’infection. En outre, l’urine peut être un désinfectant pour des plaies et des brûlures superficielles (brûlure d’ortie ou de méduse, par exemple). On recommande cependant de bien désinfecter la plaie et de consulter un médecin en cas de complications.
Boire de l’urine : Goût, sensations, élixir de vie et risques d’infection
Boire de l’urine, notamment l’urine d’autrui, est beaucoup plus risqué que de se faire asperger le corps de pipi. Néanmoins cela n’arrête pas certaines personnes de consommer leur propre urine ou celle de leur partenaire — et dans le cas des soupeurs, celle d’inconnus.
Question goût, il s’avère beaucoup plus difficile qu’on ne le croit de trouver un dénominateur commun, même si l’acidité et la sapidité légèrement salée sont les deux saveurs plus évoquées. En effet, le goût de l’urine est propre à l’alimentation de la personne, mais également à son hydratation. Une pisse claire, c’est-à-dire une urine composée en grande partie d’eau, n’aura pas le même goût qu’une pisse foncée et très acide, ou qu’une urine imbibée d’alcool. De la même manière, manger des asperges ou des pâtes au beurre influera grandement sur le goût de la pisse.
Les sensations et l’excitation sexuelle pour celui ou celle qui avale de l’urine sont proches de celles procurées par un jet de pisse coulant sur la peau. Néanmoins la saveur et l’odeur sont beaucoup plus présentes, ce qui est logique puisque ce sont surtout le goût et l’odorat qui sont mis à l’épreuve.
Comme pour la douche dorée, les questions « domination/soumission » « don/réception » font partie intégrante de l’urophagie.
Boire de l’urine est aussi un mode de vie, ou plutôt un mode d’alimentation. Certaines personnes boivent quotidiennement leur urine pour se purger. « Breuvage divin », « élixir de vie », « remède ancestral », le régime urinothérapeutique aurait des bienfaits sur la santé. C’est du moins ce que certaines personnes avancent, arguant notamment que l’urine est utilisée comme un engrais ou du compost (preuve en est, la Mairie de Paris a installé les premiers pissoirs écolos dans la rue). Il est cependant recommandé d’en parler à son médecin quand cette pratique devient quotidienne. Sur le plan sanitaire, il faut être conscient des risques de transmission du VIH, d’IST et de MST. Le risque zéro n’existe pas. Au moindre doute, il vaut mieux s’abstenir et/ou en parler à son médecin.
Cela nous mène à notre prochaine partie, à savoir l’urophilie et le VIH/Sida.
Urophilie et VIH/Sida : Faites un dépistage avant un plan pisse !
Comme pour n’importe quelle pratique sexuelle impliquant un contact entre des muqueuses et/ou des sécrétions génitales, le risque de transmission du VIH (Sida) subsiste aussi pour l’ondinisme. Néanmoins il faut que le pisseur ou la pisseuse soit porteur du virus. Donc si vous souhaitez faire un plan pisse avec quelqu’un ou plusieurs personnes, assurez-vous que tout le monde ait fait un test de dépistage du VIH. Vous pouvez également vérifier que vous ne portez pas en vous l’hépatite A ou B et que vous n’avez pas de problème urinaire et/ou rénal — cela ne gâchera pas le plaisir, au contraire !
Histoire de l’ondinisme :
Encore tabou, l’ondinisme n’est pas un thème ayant fait l’objet de recherches historiques très poussées. On ne trouve en effet que très peu de sources sur l’histoire de l’ondinisme — pour ne pas dire aucune. Pour l’instant, l’ondinisme a surtout fait l’objet de recherches cliniques réalisées notamment par l’association française d’urologie secondée par des sociologues, des psychiatres, des spécialistes des paraphilies et troubles sexuels. Ces derniers cherchent avant tout à déceler les origines de ces pulsions sexuelles et à les traiter — des pulsions sexuelles qu’ils considèrent comme une « perversion », une « déviance sexuelle » ou une « fantaisie ».
Certains chercheurs ont par ailleurs trouvé des traces de pratiques urophiles ou de cultes de l’urine dans d’autres civilisations. Mais encore une fois, on ne dispose pas encore d’études suffisamment approfondies et de recherches historiques vérifiées pour ériger une histoire de l’urophilie. Néanmoins, l’urophilie apparait dans la culture littéraire et cinématographique.
L’urophilie dans la culture littéraire et cinématographique (Friends, Céline, film porno, etc.)
La littérature du XXème siècle a osé aborder l’urophilie à plusieurs reprises, comme dans les œuvres de Louis-Ferdinand Céline et d’Auguste Le Breton. Ces derniers ont surtout évoqué les soupeurs et leurs habitudes « répugnantes ». Dans l’épisode 1 de la saison 4 de la série américaine Friends, l’urophilie est mise en scène indirectement puisqu’on ne voit pas la scène où Chandler urine sur Monica qui vient d’être piquée par une méduse. Ce qui est intéressant dans cet exemple, c’est que le thème est abordé de façon détournée sans même être cité explicitement. Les notions de remède désinfectant et antidouleur, de répugnance et de tabou sont mises en avant par les personnages qui ne prononcent d’ailleurs jamais le mot.
Mais encore une fois, l’urophilie demeure marginale dans les arts comme dans les médias.
Pourquoi la pratique de l’urophilie ?
Si on se place d’un point de vue clinique, l’urolagnie est une paraphilie. Les notions d’anormalité et de perversion sont ainsi très présentes dans le discours des praticiens spécialistes de l’urologie. Ceux qui se basent sur la psychologie et/ou la psychanalyse y voient surtout un retour à la petite enfance (vers 2 ans), période à laquelle les enfants n’éprouvent pas de dégoût pour les excréments et l’urine, mais plutôt une fascination. Du point de vue de ceux et celles qui fantasment ou qui pratiquent l’urophilie, le discours est évidemment tout autre. Les notions de partage, de plaisirs corporels et sensoriels dus à la chaleur et à l’odeur, de confiance en l’autre, mais aussi de domination et de soumission, sont des remarques souvent faites par les adeptes, qu’ils soient pisseurs ou receveurs.
Précisons par ailleurs que certains adeptes admettent ne pas aimer le goût ni l’odeur de la pisse, mais être très excités par le fait de voir le fluide sortir de l’orifice de leur partenaire.
Quelques conseils pratiques pour pratiquer l’urophilie
En plus des tests de dépistage de MST et IST, il est conseillé de bien s’hydrater avant de pratiquer l’urophilie, quelle que soit sa forme. Comme vu plus haut, il vaut mieux veiller à son alimentation. Certains aliments colorent, donnent du goût et de l’odeur de l’urine plus que d’autres (les asperges, par exemple).
Pour plus d’informations concernant l’ondinisme, vous trouverez ci-dessous plusieurs liens.
Sources et références
Cet article sur l’ondinisme base sur plusieurs sources d’origines scientifiques, journalistiques et sociologiques et sur des témoignages d’adeptes, dont voici les principales sources :
www.urofrance.org
www.planpisse.com
www.objetsdeplaisir.fr/urophilie-1/
www.objetsdeplaisir.fr/urophilie-2/
www.afrosantelgbt.org/chapitre/urophilie/ indepedants.over-blog.com/
www.heteroclite.org/2016/12/urophilie-pratique-risque-37573
www.sexshop-ilxelle.com/blog/bdsm-bondage-sm/urophilie-et-ondinisme/
www.69desirs.fr/experience-urophilie
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