La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 04/12/21
Une femme incroyablement belle, athlétique, souple, raffinée, c'est la patronne des bains d'Ephèse et elle adore son job qui consiste à procurer détente et plaisirs. Une femme indépendante et très riche qui ne veut pas dépendre d'un homme. Non, leur place est à ses pieds. Elle aime dominer et c'est une experte en fouets. Il est préférable de ne pas la contrarier. Elle est impitoyable. On vient de loin pour gouter au charme de ses bains, aux plats raffinés et aux bons vins. Généraux et officiers de passage, préfets et magistrats, riches marchands, les bains sont le lieu ou se décide le sort du monde et où se traitent les meilleures affaires. Romeca gère cela comme une artiste devant un métier à tisser. Il doit n'en sortir que les plus belles étoffes. Qui baise qui ou quoi dans ses bains, c'est sans importance. Le riche visiteur doit se sentir chez lui, en toute confiance et pouvoir assouvir tous ses fantasmes. Romeca veuille à son plaisir et à sa sécurité. Les bains c'est aussi beaucoup d'esclaves, une vraie ruche souterraine pour chauffer l'eau, préparer les repas et boissons, entretenir les locaux, laver, astiquer. Une patronne c'est efficace. Les ordres sont toujours clairs et le fouet est toujours prêt à cingler si tout n'est pas parfait. Le luxe c'est beaucoup d'exigence. Les prostituées males ou femelles sont aussi des esclaves. Romeca adore faire le marché pour ne choisir que le meilleur. C'est dans ses bains que l'on trouve les plus jolis petits culs d'Asie, les plus grosses verges bien dures et endurantes. Tout cela était trop beau. Il a fallu que Romeca fasse la bêtise d'engager l'Apotre Jean et son fidèle Procope comme esclaves pour entretenir la chaufferie des bains. Deux fous de leur Dieu, crucifié en Judée. Deux mystiques insensibles à ses charmes et à son autorité. Le fouet ne marche pas sur eux. Ils passent plus de temps à prier qu'à bosser ces deux là. Et l'amour est une chose qui ne suit aucune logique. Romeca est tombé folle amoureuse de Jean qui l'ignore et plus Jean feint l'ignorer et plus Romeca est amoureuse. Sublimer l'amour...s'enfoncer dans la mystique. Existe t'il une paix véritable et un bonheur plus grand? Jean est fort bel homme, c'est un athlète. Il aime les femmes, se sent bien avec elles, il forme un couple étrange avec la sublime patronne des bains d'Ephèse. Romeca n'a jamais aimé la pénétration comme bien des véritables dominatrices. Sa sexualité est très cérébrale. Là, elle est face à un mur et elle enrage au début. Jean aime sa compagnie mais ne la désire pas physiquement. Elle lui reproche de ne pas bander pour elle comme tous les autres. Le fouet ne fait rien à l'affaire. Elle déteste au début son Dieu crucifié. C'est une pragmatique. Les croyances elle s'en fout. Elle sait que personne ne touchera à Jean et Procope, ces deux timbrés mystiques. Tant qu'ils sont ses esclaves, ils sont sous sa protection et donc intouchables. C'est de cette façon qu'ils vont échapper aux chasses contre les chrétiens. Tout va changer pour Romeca lorsqu'elle va voir Jean faire des miracles. Il a été le plus proche des disciples. Il sait poser les mains et lorsqu'il demande à son Dieu, il obtient tout ce qu'il demande. C'est mystère. Romeca est encore plus amoureuse. Elle se converti et libère Jean de son esclavage. Il devient son Maître. Pas besoin de fouet. Une domination par la mystique pure. Le Christianisme n'a pas su rendre la place qui convient aux femmes. Les délires verbiaux de Paul ont été préférés à la mystique douce et subtile de Marie Madeleine. Une histoire incompréhensible. Qui était au pied de la croix? A part Jean, où étaient les autres disciples?
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Par : le 01/02/20
Dès que Marie Madeleine a vu Jésus, elle est tombée amoureuse et elle a eut envie de pleurer sur elle même. Elle a su dès cet instant qu'il était son Maître, son époux, son Dieu fait chair. Il n'est plus possible de parler d'amour pour décrire cela. Ce mot est trop utilisé, trop simple. Là, il s'agit d'autre chose. Le besoin d'union est total. Marie madeleine veut que Jésus soit en elle, mais en disant cela, on ne peut imaginer le sexe de son Maître dans son vagin. Non, c'est d’extase mystique qu'il s'agit. Les thèses qui ont prétendu qu'elle aurait été l'épouse terrestre et physique de son Rabbi n'ont aucun sens pour moi. Le fait que certains auteurs ont même été jusqu'à lui inventer une descendance, fruit de cette union, me semblent sans aucun rapport avec la réalité. Non, l'amour transcendé, totalement sublimé existe bel et bien et c'est la forme la plus pure et il se suffit à lui même. Le consommer en chair c'est le détruire. Jésus sait qu'il va être crucifié. Il n'a aucun besoin de descendance physique. Il veut ressusciter et donc vaincre la mort. Marie Madeleine, comme Jean ou Marie, assiste à tout cela. Jésus refuse qu'elle le touche après la résurrection. C'est lui le Maître, celui qui est en charge de sa soumise. il sait ce qui est bon pour elle.
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Par : le 01/02/20
Pourquoi faudrait il toujours du sexe dans des relations Maitre esclave? Jésus aimait Jean et il l'aime toujours. Jean n'est peut être pas ce que l'on croit. Si Jésus était totalement platonique dans ses amours, totalement mystique, je n'ai aucun doute là dessus, je "sens" que Jean aimait les jolies femmes et que ces dernières le lui rendaient bien. Jean était l'esclave de Jésus. Une sexualité totalement transfigurée avec son Maître. Une sexualité faite de présence seulement, une sexualité en esprit. C'est la forme la plus belle. Il n'est plus besoin ni de mots ni de caresses. C'est une sexualité par sublimation totale du désir, une sexualité qui oblige à donner le meilleur de soi même. Par un paradoxe c'est une sexualité sans efforts, une sexualité qui donne sans compter, une sexualité qui oublie qu'elle est une sexualité. Jean aime Jésus d'un amour sans limites. Il est le seul qui ne se dérobera pas, le seul des apôtres qui assistera à la crucifixion. Les autres eurent peur, ils se cachèrent ou pire se renièrent. Mais Jean ne fit rien de tout cela car il aimait. Et l'amour pur ne craint jamais la mort. L'amour pur est la vie. Jésus aime Jean pour cela. Le toucher, avoir une relation sexuelle physique, ce serait comme altérer cet amour. Ils n'eurent jamais besoin de s'aimer en chair. L'amour en esprit se suffisait à lui même.
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