La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 05/04/20
Ma peau est écarlate, Mon corps est constellé de rouge, Il est traversé de lignes carmin. Mes mains en feu Caressent mes jambes sensibles Et soulagent l'intime. J'ai le souvenir de la brûlure qui saisit, De la chaleur étouffante, Du plaisir sous cette pluie. Décidément, elle était bien chaude... ...cette douche.
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Par : le 02/01/20
Je suis souvent horriblement compliquée. Intouchable, ingérable, je m’énerve, je pleure, je souffre. C’est ainsi, on n’y peut rien ; ni moi, ni un autre. Parfois, j’en viens aux médicaments, un demi comprimé comme garde-fou, pour garder le monde de ma folie. Mais il arrive que même lui ne puisse suffire, seule, je prends l’autre moitié. Mais ce soir je ne le suis pas, ce soir Il est là. C’est Lui qui essuie mes tempêtes, impuissant face à ma rage et désarmé par mon désespoir. Il en faut si peu parfois pour que je bascule, un trop plein d’intensités, un trop peu de sommeil, un grain de sable perturbateur dans une machine bien huilée. Et je me rebelle, je me défends, je ne suis plus soumise, je ne suis plus qu’un animal acculé ; prise dans un aléatoire provoqué par les aléas de la vie. Le cachet me calme un peu, reste encore la boule de culpabilité, la demande d’être apaisée. Alors je le Lui demande ; pitié, apaise-moi maintenant que c’est possible. Il accepte, ça fait des heures qu’Il lutte contre moi, pour moi. « Allonges toi sur le ventre, tu compteras jusqu’à huit, deux claques, une sur chaque fesses » Rien que le fait d’arriver à reprendre ma place et de me soumettre à Lui m’apaise. 1 – Je doute, peut-être n’aurais-je pas du. 2 – En le prononçant je perds confiance en moi, qu’est ce que je fais, encore une erreur de plus, je suis si stupide. 3 – Je regrette, et c’est moi qui ai demandé, quelle idiote, mais quelle idiote. 4 – Cette fois ça suffit je suis stupide de me maltraiter comme ça, mon corps s’ébroue, je ne l’avais pas senti si près de moi. « Encore » dit-Il implacable. Oui… j’ai demandé, je me suis engagée, tu t’es promis de ne plus jamais reculer Angèle. 5 – Non, non, je me moque de mes promesses, tôt ou tard je m’effondrerai, tout est trop dur, pourquoi continuer. Et son buste est dans mon dos. Il me serre fort, m’accompagne, je me sens encerclée… je me suis engagée… Il a déjà payé trop de pots cassés. « Encore » 6 - Non, non, non « Encore » sa voix est sourde, un grognement, pas une menace, un ultimatum puissant et protecteur. Je pleure, je pleure si fort. 7 – Je ne sais plus, c’est presque fini mais le 8 serait au-dessus de mes forces, je ne bouge pas, comme un chat qui voudrait qu’on l’oublie. Je pleure, il n’y a que les sanglots qui animent mon corps. « Encore » Je ne peux pas, je ne veux pas dire 8, c’est trop dur, je n’y arriverais pas. « Encore ! » grave, implacable. A l’écrit, ces mots auraient été en gras, en majuscule, en soulignés, écrits trois points au-dessus du reste du texte. 8 – J’y suis, je l’ai fait, on l’a fait. Je pleure mes dernières larmes. Il me serre contre lui. Il n’a pas besoin de dire que c’est fini ; c’est fini, tout mon corps le sait, mon âme aussi. Je suis apaisée, profondément ; pas comme avec un médicament, pas comme avec le temps qui érode et qui fait oublier la crise et la douleur. Là ça s’est terminé de Ses mains et de Sa force. La soirée s’est terminée de façon bien plus charnelle. Les tensions sont revenues entre temps, sauf que maintenant, elles se connaissent un prédateur Un vécu mis sous verre le 3 juillet 2019 ---- Tendresse éternelle M. Angelo
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