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Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs.
Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose.
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On va dans une grande pièce surchargée de décorations. Je m’attends à voir un gros Sultan, mais non, il s’agit d’un homme mince de grande taille avec une barbe bien taillée. Mon esclave africaine est déjà à genoux et elle dit :
— Voici la nouvelle odalisque, Maître.
Il répond :
— Propre ?
— Oh oui Maître.
— Vous allez bien ensemble.
Tout le monde parle français, mais une IA transforme ces dialogues presque en temps réels, dans les langues des pays où les images sont envoyées. En ce qui concerne la vraisemblance, on est à Topkapi, bien sûr. Il y a le Sultan, ses femmes, son harem de filles achetées ou reçues et puis les odalisques : moi et les autres Occidentales, nous sommes des cadeaux aussi. Et puis les eunuques, les gardes… Le Sultan entr’ouvre son vêtement et me dit :
— Montre-moi si tu as une langue habile.
Ça, je connais et je crois que même il y a quelques siècles ou millénaires, les esclaves léchaient de la même façon. Monsieur Edgard se rapproche pour filmer dans le bon angle. J’embrasse les couilles du Sultan, puis je suce et je lèche son gland. Il réagit fort, pourtant il a de la "matière première" pour se faire lécher autour de lui.
Eh Fanny ! C’est pas le vrai ! Qui sait, peut-être qu’à un moment, une IA nous enverra au 16ème siècle. Oui, je sais, je joue. Monsieur Edmond vient me dire à l’oreille :
— Plus de passion, Fanny.
— Oui, oui…
Je fais un gros effort pour sucer la bite de cette grande asperge. Il ressemble autant à un Sultan que mon trou du cul ressemble au Président des Etats…
— FANNY !!
C’est Yao qui vient de crier mon nom. Comment sait-il à quoi je pense ?? L’IA a sans doute gardé tout ce que j’ai écrit et elle connaît mes goûts. Elle veut me sauver, parce que de nos jours il vaut mieux ne pas se moquer ou dire du mal des nouveaux dictateurs.
Le Sultan crie :
— O köleyi kırbaçla.
Je souhaite que cela signifie « Apportez-lui une grande glace avec de la chantilly. » Hélas, je pense que ça veut dire « Fouettez cette esclave ».
Un grand Noir costaud vêtu d’un pagne arrive, il n’y a pas de glace dans sa main, mais un fouet. Je commence à gémir et supplier, Yao vient me prendre par un bras en murmurant :
— Crie… l’IA va renforcer tes marques.
Oui, mais j’en aurai quand même ! Je gémis et je crie « Pitié, je... ». Un autre garde vient l’aider. Ils attachent des cordes à mes poignets. Yao me murmure à nouveau :
— Crie plus fort.
Pour être sûr que j’ai bien compris, il me file une bonne claque sur les fesses. Il y a des murmures parmi les spectateurs qui sont censés se taire. Je suppose que les followers veulent me voir d’abord fessée sur leur site, hélas. Je me retrouve en travers de ses cuisses, les fesses en l’air. Il prend mon poignet droit de sa main gauche et il me caresse les fesses. Ça, ça va. Hélas, il lève le bras et sa grande main vient aplatir mes fesses. Il y a des exclamations et des murmures parmi les spectateurs. Moi je crie, je supplie, je gémis même :
— C’était pas prévu...!
Mais l’IA me fera dire autre chose. Yao me donne certainement une bonne vingtaine de claques. Je suis sûre que mes fesses ont la couleur du soleil couchant par grand vent, sur la mer Rouge.
Yao pose la main sur mes fesses en disant :
— Un peu de fouet et tu seras prête à sucer convenablement.
— Noooon... je jure que…
Il me remet sur mes pieds et je frotte mes fesses brûlantes, tout sera faux soi-disant. Mes fesses brûlantes et mes larmes, elles sont fausses ?
Yao doit être en contact avec avec le groupe « Fanny et ses fesses ». Oui, j’invente mais je ne dois pas être loin de l’intitulé. Les deux gardes de tout à l’heure viennent m’attacher par les poignets à deux chaînes suspendues au plafond. Ils attachent aussi mes chevilles à des anneaux dans le sol, qu’ils ont redressés. Mes jambes sont très écartées. Je crie :
— Je sucerai du mieux que je peux !
Yao dit :
— Évidemment que tu suceras, mais il faut t’apprendre à obéir vite et bien.
Il ajoute :
— Faites-la monter.
Monter où ? Je finis par former un grand X, mes pieds étant à 50 cm du sol. J’ai vraiment mal aux poignets et Yao fait claquer quelques fois son fouet dans le vide. Franchement, j’ai peur.
Je crie, je supplie, c’est un peu le rôle mais beaucoup la réalité. Le fouet claque sur mon derrière. Il fouette mes fesses depuis sous le coccyx jusqu’à la pliure où les fesses et les cuisses se rejoignent, l’endroit que les anglophones appellent le "sit spot".
Il termine en me frappant entre les cuisses sur le sexe qui n’a même pas de poils pour se protéger. Yao me demande :
— Dis-nous si cette punition va te faire obéir strictement.
— Ouiiiiii !!! Je vous jure, Maître.
Les gardes viennent me détacher. J’ai mal aux épaules, aux fesses, à la chatte… Yao me dit :
— Maintenant tu vas me remercier de t’avoir donné une bonne leçon.
Je gémis :
— Merci… Maître… Je vous obéirai toujours… et…
Il ouvre son vêtement et il me propose une bite qui ferait peur à un éléphant femelle. Je ne peux pas l’engloutir, donc je la tète comme un agneau affamé tète le pis de sa mère qui est partie se balader trop longtemps avec les béliers du troupeau…
Yao ne m’envoie pas ses giclées de lait, mais oui, vous savez bien, la comparaison avec une brebis, au lieu de ça il me repousse.
Le Sultan dit :
— Ce soir, elle viendra avec les autres Blanches. Azra vient la chercher et explique-lui comment faire.
Azra, la jolie Noire, répond :
— Elle saura ce que vous aimez, Maître.
Elle me tend la main. On sort, suivies par Monsieur Edgard et son appareil photo super perfectionné. On va dans une grande pièce où il y a certainement une vingtaine de lits les uns à côté des autres. Elle ouvre la main et je vois une pilule. Elle me dit :
— Avale, ça va calmer tes douleurs.
Je ne crois pas que ce soit un poison, je l’avale. Azra me dit :
— Ici, tu dois obéir et ramper devant le Sultan.
La pilule me fait déjà de l’effet, je me sens presque bien et puis elle a la façon de faire qui me plait. Elle ajoute :
— Couche-toi sur le dos, pour que je puisse m’asseoir sur ton visage, on m’a parlé de l’agilité de ta langue.
Je réponds :
— Oui, Maîtresse…
C’est l’effet de la pilule… non, c’est ce que j’aime et paradoxalement, ce qui m’excite : être aux pieds ou sous les fesses d’une jolie fille.
Je me couche sur le dos. Elle se met debout au-dessus de ma tête, puis son derrière, ravissante lune noire, vient se poser sur mon visage. De la façon dont elle s’est mise, je la sodomise avec mon nez, qui est pourtant petit. Elle sent trop bon, rien à voir avec le rôle de cet endroit. Elle a une odeur naturelle, sauvage… Heureusement qu’elle est assise sur mon visage, sinon je m’envolerais vers le 7ème ciel… Ce n’est plus la méchante sorcière de l’Ouest qui flotte au-dessus de moi, mais une ravissante fille de la savane qui sent un peu le fauve du côté des aisselles et le poisson du côté du sexe, comme toutes les sirènes…
Je me décale un peu sous elle pour pouvoir la violer, façon de parler, avec ma langue qui a plongé dans le sexe de la sirène.
Oui, chère lectrice du futur, je suis une primitive et les odeurs ont une très grande importance pour moi.
Ma belle sirène noire jouit dans ma bouche, c’est la Sultane du harem et moi je suis son esclave favorite. Quand elle a joui, elle frotte sa chatte sur mon visage en disant :
— Je marque mon territoire.
Oh oui, je suis à elle, à sa chatte… Hélas, elle bouge et elle quitte son sex toy… Je suis abandonnée, sa chaleur, ses odeurs, la douceur de sa peau et même l’âpreté de ses poils… Je me retrouve démunie de tout. Ma sirène, je suis ta mer, reviens…
Yao me dit :
— Relève-toi… et remercie ta sirène.
La pilule ne me fait plus d’effet depuis un moment, alors, lucidement je me dis « comment il sait que je l’appelle ma sirène ? » J’ai dû dire des choses à haute voix. Je dois la remercier de m’avoir envoyée au 7ème ciel. Yao lui dit :
— Assieds-toi.
Elle s’assied dans un fauteuil et croise les jambes. Je me mets à genoux et j’embrasse son pied. Oui, lectrice imaginaire d’un futur hypothétique, j’aime les pieds des filles qui viennent de s’asseoir sur mon visage.
Azra rit parce que ma langue la chatouille en glissant entre ses orteils. Elle me dit :
— Je suis la Sultane noire et tu es mon esclave favorite.
Yao me dit :
— Tu sais y faire, toi !
Je panique tout de suite, je n’ai plus le nez dans le cul de ma sirène noire et je suppose que j’ai fait une bêtise. Je lui dis :
— Qu’est-ce que j’ai fait ?
— Rien de mal, au contraire, les followers raffolent de te voir lécher le cul d’Azra… On va même devoir un peu modifier le scénario.
Il s’approche d’Azra et lui parle à l’oreille un bon moment. Elle hoche sobrement la tête en disant :
— Facile… et logique.
Elle me dit :
— Tu sais qui je suis ?
— Non Maîtresse, vous me plaisez... c’est tout ce que je sais.
— Et tu connais ma fonction ici ?
— Non… euh...
— Je m’occupe des odalisques. Le Maître a trouvé amusant que les Blanches d’Europe soient sous les ordres d’une Africaine. Bon, on va manger.
Elle me regarde et ajoute :
— Et toi, tu sers les filles.
Mais j’ai faim, moi ! Ça, je le pense, mais je ne le dis pas. On va dans les cuisines qui sont immenses. Il y a une dizaine de filles blanches vêtues de voiles transparents. Ce sont des odalisques. Elles sont debout derrière une chaise. Azra leur dit :
— Les filles, voici votre servante. Elle doit vous obéir. Asseyez-vous.
Monsieur Edmond est discrètement dans un coin. Il filme et photographie. Des servantes viennent apporter une série d’assiettes de nourriture et c’est moi qui dois les mettre poliment devant les odalisques. Elles sont toutes blanches et elles sont des cadeaux que ses visiteurs ont faits au Sultan. Quand j’ai mis une assiette devant toutes les filles, Azra leur dit :
— Vous pouvez manger.
Je regarde les filles manger avec une cuiller. Elles sont originaires de toute l’Europe, depuis une blonde nordique jusqu’à une très brune sicilienne ou grecque.
Qu’est-ce qui va plaire aux… gens maintenant ? C’est que je salive en les voyant manger ? Azra me dit :
— Tu peux mendier… comme une chienne.
C’est-à-dire ? Ah oui : je me mets à quatre pattes et je vais gémir à côté d’une Norvégienne. Je la regarde en gémissant. Elle pousse un gros soupir et remplit une grande cuiller de semoule qu’elle verse sur le carrelage. Elle dit :
— Attends que je te donne la permission.
Elle met ses pieds dedans et les redresse en disant :
— Uniquement ce qui est sur mes pieds.
La semoule est très collante et il y en a beaucoup sur la plante de ses pieds et même entre ses orteils. Le sol de la cuisine est sale et les pieds de la fille aussi, sous la semoule. J’ai faim et j’avoue que l’odeur des pieds ne me coupe pas l’appétit. Je mange sur ses pieds. Ensuite des fruits sortant d’une chatte blonde ou brune. Ça amuse beaucoup les filles. L’une d’elles me dit :
— Couche-toi par terre sur le dos.
Quand c’est fait, elle me dit :
— Tu aimes les fruits, petite odalisque ?
— Oui, Maîtresse.
— Ouvre la bouche.
Elle vient s’accroupir au-dessus de moi, la main sur la chatte. J’ai compris, elle enlève sa main et une demi-banane tombe de sa chatte dans ma bouche. Ça fait rire toutes les filles. Je ne vais pas dire que j’adore ça, mais il y a pire. Une autre fille vient me faire manger des gros grains de maïs, mais elle ne les a pas mis dans sa chatte. Là, c’est dégoûtant, je regarde Azra, avec toute la détresse du monde dans les yeux. Elle hausse les épaules. Pour elle, c’est rien. La fille suivante vient me mettre un alcool de fruit dans la bouche. Je l’aime, bon, elle me crache aussi dans la bouche, mais sa salive me plaît également.
Yao annonce quelque chose à Monsieur Edgard. Il vient vers moi en disant :
— J’ai une autre mission Fanny, on se reverra.
On s’embrasse et il s’en va…
À suivre.
Merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs.
Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose.
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Yao me dit :
— Tu ne m’écoutes pas.
— Pardon Monsieur, mais je…
— On va discuter à la cafeteria.
Je suis bien entourée, Monsieur Edmond d’un côté, Yao de l’autre. Une Princesse entourée de ses gardes du corps. Oui, mais le genre de Princesse qui montre ses fesses…
— Aie !!!
Yao vient de me serrer le bras et il me dit :
— Une fessée pour que tu m’écoutes ?
— Non, je vous jure.
Quand on y est, je prends deux sandwichs poulet-salade-mayonnaise et des glaces.
J’avoue que c’est dénué du moindre intérêt ce que je mange, n’est-ce pas future lectrice imaginaire ? Je ne vais donc pas décrire ce que Monsieur Edmond et Yao choisissent. Tout en mangeant, Yao lui demande :
— Est-ce que tu sais utiliser un appareil photo un peu sophistiqué ?
— Oui, je suis ingénieur et je me sers souvent d’un XPI.
Yao répond :
— C’est parfait.
Si vous me demandez ce qu’est un XPI, c’est un appareil photo très sophistiqué, je dirais. Je reprends vite la conversation en marche… Yao est en train de dire :
— … et surtout ses fesses.
Monsieur Edmond dit :
— D’accord. En ce qui concerne le sexe, comment fait-on ?
Yao répond :
— On s’arrange.
Et voilà, on va encore m’accuser de traiter les femmes comme des esclaves. Mais est-ce que c’est ma faute si le rôle de la femme a régressé drastiquement, comme les libertés en général ? Je rêve d’un monde où les femmes auraient le pouvoir.
Yao me dit :
— Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Je pense que je fais la moue en répondant :
— Je suis comme un objet, je n’ai plus rien à dire.
Yao répond :
— Pas du tout. Un objet ? On ne lui donnerait pas une fessée parce qu’il est casse-pied. Mange ta glace et écoute ce qu’on dit.
— Oui Monsieur.
Les hommes menacent tout de suite. Après le repas à la cafeteria, on attend un peu, puis on se dirige vers l’avion. On va en première classe et… on s’envole. Je déteste le décollage et l’atterrissage et entre les deux. Je bois deux coupes de champagne et je me sens un peu plus légère. On atterrit… sans problèmes.
Monsieur Yao doit avoir des papiers de diplomate, parce qu’on sort de l’aéroport sans questions. Monsieur Edmond a fait une série de photos et de vidéo de moi, quand je mangeais et quand j’ai l’air affolée au décollage et à l’atterrissage.
Une voiture nous attend et nous dépose près du Bosphore. Monsieur Yao nous dit :
— On va faire des photos sur le Bosphore.
Un petit bateau nous attend. Le pilote nous parle en anglais. Il doit avoir une bonne soixantaine d’années et quand il nous sourit, je vois qu’il n’a plus beaucoup de dents.
Il y a autant de circulation sur le fleuve que dans les rues. Yao me dit :
— Mets-toi nue.
Eh ! On va vraiment avoir des ennuis et finir en prison. Monsieur Edmond me fait un signe de la tête, que je traduis par « Tout est arrangé. » C’est vrai, les gens sur les bateaux de touristes ont l’air très intéressés en nous voyant.
Monsieur Edmond me photographie nue sur fond de Bosphore. Je me caresse un peu les seins pour qu’ils pointent. Ça intéresse les hommes. Yao me dit ;
— Va sucer notre pilote, petite.
Eh, oh ! Jamais je ferai ça, il n’a pas l’air propre du tout. Je dis à Yao :
— Ça, jamais.
Ou alors je vais me mettre à genoux devant le pilote... Il a déjà sorti son sexe et heureusement, il est circoncis. Son gland a pu se nettoyer sur ses vêtements. Il manifeste son contentement en turc et en me caressant la tête. Monsieur Edmond me dit :
— Eh oui, une odalisque doit obéir !
Ouais, tout ça pour faire des photos. Je suce le sexe du pilote jusqu’à ce qu’il m’envoie son poison, je veux dire son sperme, que j’avale. Quel beau film ça va être.
Fin de la balade sur le Bosphore, je me rhabille. Une voiture nous attend et nous roulons à travers Istanbul. Il y a beaucoup de circulation, on a le temps de parler. Les hommes discutent photos, je n’y comprends pas grand-chose. Je lève le doigt. Yao me dit :
— Tu dois faire pipi ?
Ça les fait rire, Monsieur Edmond et lui. Je lui demande :
— Est-ce que c’est historique, ce que nous allons faire comme photos ? Les femmes du harem, les esclaves ?
— Absolument et celles qui n’obéissaient pas étaient fouettées. Tu sais, c’était la même chose en Europe et même pire.
Ouf… je pourrai écrire des histoires d’esclaves historiques, non ? Je me concentre sur leurs conversations, mais c’est compliqué, le Sultan, ses femmes dans le harem, sa favorite et puis moi... J’attends qu’il y ait un blanc dans la conversation, pour vite y glisser :
— Et moi, je serai quoi, Monsieur Yao ?
— Une odalisque
— C’est un joli mot, mais c’est quoi ?
Il m’explique :
— Le Sultan recevait divers cadeaux, dont des femmes blanches qui sont mises au service des femmes du harem, on les appelle odalisques.
C’est pas juste, ça… mais je ne vais pas refaire l’histoire. Je profite de ce qu’il me répond pour lui demander :
— Et elles étaient bien traitées ?
Il soupire et répond :
— Tu as été à l’école, toi ?
— Pas tellement…
C’est vrai quoi… Je préférais m’amuser. Il me dit :
— Je m’en rends compte. Alors, Byzance est prise par les Ottomans en 1453 et elle devient Constantinople. Les Ottomans en sont les maîtres jusqu’au début du 20e siècle. À l’époque, le Sultan recevait des jolies femmes en cadeau. Ses émissaires pouvaient en acheter au grand marché aux esclaves d’Alger. Une esclave, une odalisque ou même une épouse pouvait être punie et fouettée.
Je condamne tout à fait ces pratiques, mais c’est l’Histoire, on ne peut pas la changer. Et puis, j’avoue que je trouve ça excitant, imaginer que je suis une fille majeure donnée en cadeau au Sultan. Si on me demande un jour d’écrire, je ne devrai pas craindre d’être censurée.
On roule dans la ville, les hommes parlent ensemble. Je pense aux futurs photos et films… Monsieur Yao nous dit :
— On y est.
Il y a beaucoup de circulation autour de Topkapi, qui est plus une petite ville fortifiée qu’un château. Il y a des touristes et des Turcs. Je vois des belles filles aux yeux et aux cheveux noirs.
Elles doivent ressembler aux femmes du Sultan. Si j’ai bien compris, je serai une odalisque à leur service. Je rêve… Les hommes discutent.
Le palais Topkapi est très beau et luxueux. Il y a beaucoup de touristes qui viennent le visiter. Un homme nous attend. Il nous dit :
— Bienvenue à vous, Messieurs, et à notre petite odalisque. Je vous fais visiter. Quand un endroit vous semble photogénique, nous ferons reculer les touristes.
Pour une fois, j’interviens, en lui disant :
— On ne pourrait pas les mettre dehors ?
C’est vrai quoi, c’est gênant. Le guide me répond :
— Hélas, ma petite odalisque, tu dois te taire et obéir, sinon, tu seras punie !
Je lui dirais bien d’aller se faire foutre, mais Yao et Monsieur Edmond ont l’air de son côté. Je bredouille :
— Je me tais.
Le guide répond :
— C’est exactement ça : tu obéis et tu te tais.
Il s’adresse aux hommes :
— On visite d’abord, pour que vous puissiez repérer les endroits où vous souhaitez faire des photos.
La pièce où le Sultan recevait les visiteurs est immense et chargée de décorations raffinées, si on aime ça.
C’est à ce moment qu’un flot de jolies filles arrivent. Elles sont vêtues de voiles diaphanes, c’est-à-dire quasiment à poils. Quelques gros hommes arrivent aussi. Je regarde mon patron, il me dit :
— Les eunuques.
Oh oui, quelles mœurs barbares ! Il y en a qui sont les esclaves et elles sont nues.
Je suis une odalisque, une femme blanche chrétienne donnée comme cadeau au Sultan. Il devait les essayer, puis elles allaient dans le harem au service des épouses du Sultan. On va nous-mêmes dans le harem, c’est un bel endroit puisque le Sultan s’y rend pour choisir la femme qui va partager sa couche, la nuit suivante.
On ne va filmer et photographier qu’une partie du harem. Monsieur Edgard me dit :
— Tu es donc une odalisque, une esclave blanche donnée en cadeau au Sultan. Tu es nue et au service des épouses. Le Sultan voudra « t’essayer ».
Oui, oui, j’ai bien compris, là, ils n’arrêtent pas de me le dire. Il commence à faire sombre, on allume des chandelles ou des lampes à huile, mais il y a aussi de la lumière électrique, dissimulée.
Je dois mettre une robe de paysanne et des sabots. Je suis une jolie paysanne chrétienne, enlevée et vendue au grand marché aux esclaves d’Alger (historique). Un riche armateur anglais m’a achetée. Il a rendez-vous avec le Sultan et je suis un des cadeaux qu’il lui donne.
Tous les personnages sont là : le Sultan, ses conseillers, ses épouses favorites et des esclaves obéissantes. On s’y croirait vraiment. Les touristes sont discrets, sinon ils se feront virer par les gardes. Mon patron Edgard photographie et filme discrètement. L’Anglais arrive en costume d’époque, un de ses hommes me tient au bout d’une corde attachée autour de mon cou. J’ai aussi les poignets attachés dans le dos. L’anglais dit au Sultan :
— Cher ami, je vous ai apporté une jolie paysanne, je sais que vous avez une petite collection d’esclaves blanches.
Le Sultan répond :
— Merci, elle est belle mais il faudra bien la laver.
C’est eux qui m’ont salie pour les photos ! À l’époque les paysans travaillaient énormément et ils ne lavaient que très rarement. Bon, j’ai beaucoup transpiré, mais je suis quand même une odalisque tout à fait comestible. Il y a des filles nues avec des anneaux en fer aux poignets et aux chevilles, comme toutes les esclaves à Topkapi à cette époque. Deux filles viennent me chercher et m’amènent à une petite pièce d’eau alimentée par un tuyau décoré. Ouch ! C’est froid. Mes grimaces sont certainement bien filmées. Je crie même un peu. Une des esclaves met son index devant sa bouche, ce qui doit bien sûr signifier « ferme-la » dans toutes les langues. Elle me lave avec un savon qui sent l’huile d’olive et le jasmin. Elle insiste sur les aisselles, le sexe, le cul et les pieds. Ce qui permet à Monsieur Edgard de faire beaucoup de photos et de films. Les visiteurs font la même chose.
Je tremble dans mon eau froide, jusqu’à ce qu’elles me laissent sortir et me sèchent avec un grand morceau de tissu. Une des esclaves me dit :
— Tu sens bon maintenant, petite odalisque.
Une autre ajoute ;
— On va pouvoir te présenter aux épouses.
On va dans une grande salle, des femmes sont allongées sur des canapés « à la romaine ». C’est le harem du Sultan, il manque certainement les premières épouses. L’esclave va s’incliner devant un gros homme en disant :
— Voilà, elle est propre, Maître.
Le gros homme est maquillé, je suppose qu’il est censé représenter un eunuque, mais à la façon dont il me regarde, j’ai un gros doute. Il me dit :
— Tu vas rencontrer le Maître, il aime essayer les odalisques.
Il claque des doigts et aussitôt, une jolie Africaine arrive rapidement et se met à genoux devant lui. Il lui dit :
— Va présenter la nouvelle odalisque au Maître.
La fille est nue, elle a des belles fesses et une toison pubienne frisée. Elle me dit :
— Je suis obligée de t’attacher.
Je réponds :
— Vous êtes belle.
Là, elle est surprise et elle me sourit. Elle n’a pas pris de bain froid et j’aime son odeur. Elle me lie les poignets dans le dos et elle met une corde autour du cou. Elle tient l’extrémité de la corde et je marche derrière elle. Ce seront de belles images pour Monsieur Edmond.
À suivre
Bruce Morgan a fait le super dessin.
Vous pouvez voir ses dessins sur notre blog gratuit :
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Nos livres sont ici :
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Avant-propos
Ce récit plonge dans une soumission totale, brute et sans concession. Chaque mot est une tension, chaque geste une offrande, chaque regard un jugement. Loin des fantasmes édulcorés, il explore la domination sous sa forme la plus crue, où plaisir et crainte se mêlent dans un rituel implacable.
J’aimerais savoir ce qu’il provoque en vous. Vous a-t-il captivé, troublé, dérangé ? Le style est-il immersif, les scènes assez puissantes ? Vos retours sincères sont essentiels : dites-moi ce qui vous a marqué, ce qui fonctionne ou non. Votre regard critique sera la clé pour aller encore plus loin.
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La Nuit du Jugement et du Plaisir
La nuit s'annonçait sulfureuse, une promesse murmurée à l'oreille du destin. Je me tenais dans la chambre, observant ma soumise qui, docile, attendait mes instructions.
"Prépare-toi, nous sortons."
Sur le lit, j'avais disposé sa tenue. Un collier serti d'une laisse, un plug anal, un long manteau. Rien d'autre. Ses yeux se levèrent vers moi, surpris, mais aucun mot ne fut prononcé. Elle savait. Elle acceptait.
Elle s'agenouilla devant moi, présentant entre ses mains tremblantes le plug, une offrande silencieuse. Je l'attrapai, laissant s'installer un silence pesant. Puis, avec lenteur, elle se courba jusqu'à ce que son front touche le sol, ses fesses offertes dans un geste de dévotion parfaite. "Merci, Maître."
Un peu de lubrifiant, juste assez pour que la douleur se confonde avec le plaisir. Sans préavis, je l'introduis en elle, l'entendant retenir un soupir. Je la laissai ainsi, figée dans sa reddition, avant de la relever. "Habille-toi. Nous y allons."
Nous marchions dans les rues de Paris, elle, nue sous son manteau, le plug ancré entre ses fesses, soumise à chaque pas. Son trouble était visible dans la tension de ses mouvements. Un secret brûlant entre nous deux, exposé à chaque regard croisé, sans que personne ne soupçonne à quel point elle était déjà livrée.
Nous arrivâmes devant une demeure imposante, un hôtel particulier aux portes de fer forgé. Un cadre plus intime, plus élitiste que nos sorties habituelles. Je l'arrêtai, mon regard captant le sien. "Sois parfaite. Ne me fais pas honte."
"Oui, Maître." Sa voix était un murmure, une promesse.
La porte s'ouvrit, et une femme nous accueillit. Drapée dans une robe rouge au décolleté vertigineux, elle émanait une autorité naturelle. Ses yeux glissèrent sur ma soumise, s'attardèrent avec une lueur d'intérêt manifeste.
"Le divertissement est arrivé."
Elle esquissa un sourire, tendit la main vers ma soumise. "Laissez-moi vous débarrasser de ce manteau."
Je vis les joues de ma soumise s'empourprer, un rictus fuyant trahissant son trouble. Mais elle obtempéra. Le tissu glissa de ses épaules, révélant son corps nu, son collier brillant à sa gorge, le plug encastré entre ses fesses.
Un frisson la parcourut lorsqu'elle sentit le regard de la femme détailler chaque courbe avec une satisfaction sans pudeur. Instinctivement, elle chercha à couvrir sa poitrine, mais un claquement de mes doigts l'arrêta net. Rapidement, elle reprit la posture que je lui avais inculquée : dos droit, mains croisées derrière, regard baissé. Elle était belle dans son humilité, offerte et fière à la fois.
La dame en rouge nous fit signe de la suivre. Je pris la laisse de ma soumise et nous avancâmes dans un grand salon. Autour d’une table richement dressée, six hommes et quatre femmes, visages tournés vers nous, observaient avec anticipation.
Un sourire se glissa sur les lèvres d'un convive. "Nous pouvons commencer."
Je pris place, laissant ma soumise debout à mes côtés. Chaque respiration faisait tressaillir sa poitrine, son corps vibrant entre crainte et excitation. Elle était parfaite.
"Va te présenter à chaque invité. Ils ont payé cher pour ce spectacle."
Elle pinça légèrement ses lèvres, un tressaillement furtif traversant son corps. Mais elle obéit.
Elle pinça légèrement ses lèvres, un éclat d’orgueil blessé traversant son regard lorsqu’elle comprit que les invités avaient payé pour sa présence ce soir. Mais elle ne broncha pas.
"Oui, Maître." Sa voix s’éleva, docile, soumise.
Elle tourna d’un quart de tour vers le premier convive, le dos droit, le regard baissé.
"Je me prénomme chienne Sophie. Je suis là pour vous servir."
L’homme esquissa un sourire appréciateur. "Fais un tour sur toi-même que je puisse t’admirer."
Sans hésitation, elle pivota lentement, chaque mouvement mesuré, offert au regard avide du convive. Lorsqu’elle lui tourna le dos, sa main s’abattit sur ses fesses, les agrippant fermement. Elle s’arrêta net, attendant son bon vouloir. Il pressa la chair sous ses doigts, jaugeant son obéissance, puis, sans prévenir, la marqua d’une gifle sonore.
Elle vacilla à peine, mais un frisson parcourut sa peau. "Merci, Monsieur," souffla-t-elle aussitôt.
L’homme observa la rougeur naissante sur sa fesse et hocha la tête. "Je vois que tu es bien éduquée." Il relâcha son emprise. "Va te présenter aux autres."
Elle s’exécuta, avançant d’un pas mesuré vers le deuxième convive, un homme plus jeune au sourire narquois. Il s’attarda sur elle avec une gourmandise à peine voilée avant d’effleurer ses lèvres du bout des doigts. Puis, sans douceur, il lui attrapa fermement la mâchoire, forçant sa bouche à s’ouvrir. Son pouce glissa sur sa langue, caressa l’intérieur de sa joue, testant la souplesse de cette cavité offerte.
"Une bouche qui doit savoir servir," souffla-t-il, son ongle traçant un sillon invisible le long de sa lèvre inférieure avant qu’il ne la repousse négligemment.
Elle recula d’un pas fluide avant de pivoter vers la troisième convive. Une femme élancée, aux yeux perçants, qui lui offrit un sourire lent, prédateur. Sans un mot, elle s’empara d’une poignée de ses cheveux et tira d’un geste sec, forçant sa tête en arrière, exposant sa gorge vulnérable. Ses ongles, effilés comme des griffes, tracèrent des arabesques sur sa peau frémissante.
"Un cou parfait pour un collier plus serré," murmura-t-elle avant de mordiller le lobe de son oreille, savourant le léger tressaillement qui parcourut le corps de la soumise. Puis, ses doigts glissèrent lentement, serpentant jusqu’à ses seins dénudés. D’un geste paresseux, elle fit courir ses ongles sur la peau sensible, griffant légèrement, traçant des sillons invisibles avant de pincer sans ménagement un téton durci.
"Regarde-moi ça," souffla-t-elle, moqueuse, en tirant sur la chair offerte. "Tellement réceptive… Tu aimes qu’on joue avec toi, pas vrai ?"
Elle relâcha le téton et le gifla aussitôt d’un claquement sec, arrachant un hoquet silencieux à Sophie. Un sourire amusé étira les lèvres de la convive.
"Et ici ?" poursuivit-elle, sa main quittant les seins pour descendre lentement le long de son ventre, caressant du bout des doigts la courbe de ses hanches avant de s’insinuer entre ses cuisses. "Oh… mais tu es trempée." Un ricanement s’échappa alors qu’elle appuyait du bout des doigts sur la moiteur évidente de son intimité.
"Un vrai petit spectacle ambulant," conclut-elle en levant les doigts brillants de son plaisir à hauteur de ses propres lèvres, les effleurant sans les lécher. "Dommage que tu sois déjà prise."
Le quatrième invité, un homme au regard flegmatique, lui tendit la main, paume tournée vers le haut. "Offre-moi tes poignets."
Elle obéit aussitôt, déposant ses mains fragiles dans la sienne. Ses doigts puissants les entourèrent, les pressèrent légèrement, jaugeant la fermeté de sa prise avant d’exercer une légère torsion, forçant ses bras à se tendre.
"Un jouet docile, bien dressé," constata-t-il, avant de relâcher sa prise et d’ignorer sa présence.
Elle continua, avançant vers un cinquième convive, une femme dont le regard langoureux semblait la dévorer de l’intérieur. Celle-ci fit glisser une main le long de son flanc, s’arrêtant sur sa hanche avant de descendre plus bas, caressant lentement l’intérieur de sa cuisse. Son souffle chaud effleura son oreille lorsqu’elle murmura : "Tu trembles… Une sensibilité exquise."
Les derniers convives ne furent pas plus tendres. Certains marquèrent leur territoire en griffant sa peau, d’autres en pinçant la chair tendre de ses seins, faisant naître sur son corps une mosaïque de rougeurs et d’empreintes entremêlées. Chaque contact ajoutait une nuance à la toile de sa soumission, chaque geste scellait davantage son abandon à cette assemblée.
Enfin, elle atteignit la dernière invitée, la dame en rouge. Elle inspira profondément et, avec la même soumission qu’aux autres :
"Je me prénomme chienne Sophie. Je suis là pour vous servir."
La femme l’observa longuement, un sourire carnassier jouant sur ses lèvres. Elle étendit lentement une jambe, traçant un sillon invisible sur le sol du bout de son talon. "Écarte un peu tes jambes. Je veux sentir la moiteur entre tes cuisses."
Obéissante, Sophie obtempéra. La main de l’hôtesse glissa contre son sexe, exploratrice, impitoyable. Son souffle se bloqua lorsqu’elle sentit deux doigts pénétrer sa chaleur, jouant avec son plaisir exposé.
"Cette petite chienne est prometteuse," déclara la dame en rouge en retirant ses doigts, brillants de sa dépravation. "Ouvre la bouche."
La bouche entrouverte, Sophie les accueillit, goûtant sa propre soumission.
"Bien." L’hôtesse se leva, tirant doucement sur la laisse. "Maintenant que tu t’es régalée de ton plaisir, nous allons pouvoir manger."
Elle la conduisit au centre de la table, où elle fut installée en position d’attente, prête à être contemplée. La fête ne faisait que commencer.
La dame en rouge s'assied avec une lenteur calculée, savourant la tension dans la pièce. Ma soumise demeure à la vue de tous, figée dans une posture d'attente parfaite. L'instant est suspendu.
Les plats arrivent, portés par trois jeunes hommes entièrement nus. Chacun porte un collier de cuir, orné d’un anneau d’attache, marquant sans ambiguïté leur appartenance. Leurs sexes, enfermés dans des cages métalliques, témoignent d’une soumission absolue. Leur démarche est mesurée, empreinte de discipline. Le silence qu’ils imposent à leur propre existence est presque fascinant.
Ma soumise, toujours figée dans sa posture d’offrande, les observe à travers ses cils baissés. Je capte la manière dont son souffle s’altère légèrement à leur passage, la curiosité qui tente de percer sous sa soumission impeccable. Mon regard la frôle, un avertissement silencieux. Elle comprend, aussitôt, et ravale toute distraction.
L’un des esclaves, pourtant, vacille. Son regard s’élève, un instant trop long, vers elle. Une hésitation infime, mais suffisante.
La voix de la dame en rouge tranche l’air.
— Viens ici, esclave numéro 1.
Le jeune homme tressaille, tombe à genoux dans un réflexe de terreur. Sa tête s’abaisse aussitôt, ses mains tremblantes reposant sur ses cuisses. Je perçois la tension dans ses épaules, la crainte viscérale d’avoir brisé l’ordre établi.
La dame en rouge tend un pied verni. Il comprend aussitôt l’ordre implicite et presse ses lèvres contre sa peau, multipliant les baisers en un rituel servile. Elle l’observe d’un regard amusé, savourant la manière dont il se dissout dans sa soumission.
— Notre distraction te plaît-elle ?
Sa voix est douce, presque caressante. Au centre de la table, ma soumise ne peut qu'entendre, privée du moindre contact, offerte aux regards de l'assemblée. Je perçois la légère crispation qui raidit son dos, la lutte invisible qui l'anime alors qu'elle se force à ne pas réagir. Son trouble est à vif, exposé, et je savoure cette tension muette qui l’enlace. Même sans mes mains sur elle, je la possède entièrement.
— Oui, Maîtresse. Elle est très jolie.
Un sourire effleure les lèvres de la dame en rouge.
— Elle te fait envie ? Tu aimerais qu’elle te fasse jouir ?
Je sens l’immobilité de ma soumise, son corps qui lutte contre l’instinct de réagir. L’esclave hésite, le souffle court. Sa cage métallique trahit un tressaillement presque imperceptible.
— Oui… si vous me le permettez, Maîtresse.
Un éclat de rire s’élève autour de la table. Les invités savourent l’audace désespérée du jeune homme. La dame en rouge le scrute, ses doigts pianotant distraitement sur la nappe, avant d’arborer un sourire cruel.
— Quelle audace… Tu aimerais souiller notre précieuse offrande ? Qui t’a autorisé à poser les yeux sur elle ?
Elle laisse flotter un silence pesant avant de lâcher, comme une sentence implacable :
— Va chercher le paddle. Et vite.
L’esclave bondit sur ses pieds, se précipitant vers un meuble où sont soigneusement disposés divers instruments de correction. Lorsqu’il revient, il tend le paddle de cuir, ses mains tremblant de la peur extatique qui le consume déjà.
La dame en rouge tourne alors son attention vers ma soumise.
— Viens le chercher, ma belle.
Un tressaillement parcourt son corps nu exposé. Son regard se lève timidement vers moi avant qu’elle n’obéisse, glissant hors de sa posture d’attente pour s’avancer vers la table. Lorsqu’elle prend le paddle dans ses mains, je capte l’hésitation dans son souffle, l’ombre d’un frisson qui secoue son échine.
— C’est toi qui vas le punir, ordonne la dame en rouge, son ton soyeux dissimulant une autorité implacable.
Ma soumise se fige. Sa prise sur le paddle se raffermit imperceptiblement, mais elle hésite encore.
— N’aie crainte, continue la maîtresse de cérémonie. Je vais te montrer.
Elle se place derrière elle, glissant ses mains sur ses épaules, sa bouche frôlant son oreille.
— Lève le bras… Voilà… Maintenant, frappe.
Ma soumise obéit, l’instant suspendu dans une tension brûlante. Le paddle s’abat sur la chair nue de l’esclave dans un claquement net. Un sursaut le traverse, et un murmure de surprise parcourt la salle.
— Encore. Plus fort.
Le deuxième coup résonne, plus assuré. Je vois sa respiration se modifier, ses lèvres s’entrouvrir à peine alors que la maîtrise lui échappe peu à peu. Son regard se perd un instant dans l’ombre d’un trouble que je connais bien, avant de glisser vers moi. Une seconde suspendue où elle cherche, presque instinctivement, mon approbation. Je hoche imperceptiblement la tête, fier de son application. Mais déjà, la dame en rouge claque la langue, un rappel sec à l'ordre. "Ne perds pas ta concentration, ma chère. Continue."
La dame en rouge effleure son poignet, sa main froide contre la peau brûlante de ma soumise. Elle guide son geste avec une patience calculée, imposant un tempo impitoyable. Le paddle s’élève et retombe, traçant sur la chair de l’esclave des marques écarlates qui s'impriment en lignes vibrantes de douleur. Chaque coup résonne, un écho brutal dans la pièce suspendue au spectacle.
Ma soumise tremble, non pas de peur, mais d’un trouble plus insidieux. Chaque impact lui arrache un souffle plus court, chaque gémissement étouffé de l’esclave alimente ce feu qu’elle ne contrôle pas encore. Elle lutte, vacille entre l’ordre donné et ce qu’il provoque en elle. Sa posture est tendue, ses muscles vibrants sous l'effort de maintenir son obéissance. Mais je la vois, je ressens l’ombre d’un frisson qui traverse sa nuque, ce vertige subtil qui la fait osciller à la frontière du contrôle.
— Plus lentement, murmure la dame en rouge, son souffle glissant contre l’oreille de ma soumise. Ressens la vibration de chaque coup, savoure le frémissement sous ta main.
Ma soumise obéit, ralentit son mouvement. Chaque frappe devient plus calculée, plus intense. La peau de l’esclave se teinte d’un rouge sombre, chaque impact sculptant sa soumission à vif. Je bois la scène, captivé par cette transformation subtile, par le basculement qui s’opère en elle. Son regard vacille encore vers moi, cherchant un ancrage. Je lui offre un sourire lent, chargé de fierté et d’une exigence muette : va jusqu’au bout.
Elle inspire profondément, raffermit sa prise, et abaisse le paddle dans un claquement plus net, plus précis. Un frémissement visible parcourt sa peau alors qu’elle s’approprie le geste, se fondant dans ce rôle qu’on lui impose… et qui, lentement, s’empare d’elle.
Lorsqu’enfin la dame en rouge pose une main sur la sienne pour l’arrêter, la tension s’étire encore un instant, comme une corde vibrante sous la caresse d’un archet.
— Regarde-moi ça, souffle un invité, admiratif. Magnifique.
La dame en rouge interrompt ce moment d’un claquement de doigts sec.
— Reprends ta place, chérie. Ce n’est pas encore ton heure.
Ma soumise tressaille légèrement, puis obéit sans un mot. Avec une lenteur calculée, elle repose le paddle sur le plateau d'argent que lui tend la dame en rouge. Ses mains tremblent à peine, un frisson discret trahissant l’intensité de ce qu’elle vient de vivre. Puis, elle se redresse, recule avec grâce et regagne le centre de la table.
Elle s’agenouille en position Nadu, les genoux écartés, le dos droit, les mains posées avec une perfection étudiée sur ses cuisses. Sa poitrine nue se soulève au rythme de sa respiration encore erratique, mais son regard reste baissé, offerte dans toute la splendeur de sa soumission. Les convives l’observent avec un intérêt renouvelé, appréciant chaque infime tension de son corps, la lueur de trouble qui danse encore sur sa peau frémissante.
— Quant à toi, esclave, reste là, dos tourné à l’assemblée. Ils doivent voir ce que coûte l’indiscipline.
Le jeune homme demeure figé, ses épaules tremblant sous l’humiliation imposée. Sa peau rougie porte la marque brûlante de la correction, exposée comme un avertissement vivant.
La dame en rouge effleure du bout des doigts la coupe de cristal devant elle, savourant l’électricité dans l’air.
— Maintenant, mes chers amis, mangeons. Nous avons tant à savourer…
Le murmure des conversations reprend, ponctué de rires feutrés.
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Depuis quelques jours, une obsession s’empare de moi, brûlante et indomptable. Une connexion inattendue, violente dans son intensité, douce dans sa promesse d’abandon. Une silhouette entre les lignes, une présence qui s’immisce dans mes pensées, qui s’attarde dans l’ombre et s’invite dans mes désirs.
Je t’imagine derrière ton écran, frissonnante, ton souffle court à la lecture de ces mots que j’écris pour toi. Je ressens ton impatience, ce trouble délicieux qui glisse le long de ta peau. Il y a entre nous un jeu qui commence à peine, une tension qui s’étire, s’épaissit, prend forme à chaque échange.
Tu le sais déjà, n’est-ce pas ? Que ce n’est qu’un début. Que ce lien qui se tisse entre nous est voué à devenir plus profond, plus exigeant, plus insoutenable encore. Alors laisse-moi guider tes pensées, laisse-moi te façonner à travers mes mots. Laisse-moi t’entraîner dans cet univers où ta soumission deviendra inévitable.
Lis-moi. Ressens-moi. Et surtout, obéis-moi.
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Une pensée pour toi, douce colombe…
Je t’imagine en train de te préparer, sentant cette culotte s’humidifier sous l’effet de ton désir. Aujourd’hui, je peine à me concentrer. Mon esprit dérive, perdu dans des pensées bien trop troublantes.
Je t’imagine face à moi, offerte à mon regard, en position d’inspection. Nue. Vulnérable. Mais surtout, soumise. Tes yeux baissés, ton souffle suspendu à mon bon vouloir. L’attente te consume. Tu veux que je te regarde, que je t’approuve, que je décide enfin de ce qui va suivre.
Chaque matin, tu me servirais dans la tenue que j’aurais choisie pour toi… ou tout simplement nue. Tandis que j’écris, tu serais là, à mes pieds, en position d’attente, docile et silencieuse, comme il se doit.
Et puis, soudain, mon regard se poserait sur toi. Sérieux. Impérieux. L’ordre tomberait, net, sans appel. Alors, sans hésitation, tu te mettrais à quatre pattes, avançant lentement vers moi, soumise et dévouée. Tes lèvres viendraient effleurer mes pieds, les embrasser avec une infinie délicatesse. Tes mains glisseraient sur mes jambes, appliquées, précises, témoignant de ton dévouement absolu.
Je savourerais ce moment, conscient que dans cet instant suspendu, je t’ai entièrement, intensément, irrémédiablement…
Mes mains quitteraient lentement le clavier pour se perdre dans tes cheveux. Au début, de douces caresses, offertes en témoignage de ma satisfaction. Puis, mes doigts se refermeraient, resserrant leur prise, s’appropriant chaque mèche de ta chevelure pour guider tes mouvements.
Je veux.
L’invitation est claire. Tu n’as pas besoin de mots pour comprendre ce que j’attends de toi. Obéissante, tu glisses à quatre pattes, la tête basse, le dos cambré, ton cul relevé, offert à ma volonté.
Je te contemple, savourant l’instant. Ton souffle court, le frisson qui te traverse, cette attente fébrile que tu ne peux masquer. Tu sais ce qui t’attend.
Je m’éloigne un instant, juste assez pour aller chercher ton plug—celui que je t’ai offert récemment, celui qui porte nos initiales gravées. Un symbole silencieux de ton appartenance. Lorsque je le saisis, je ressens déjà ton impatience.
Je reviens à toi, effleurant ton dos, ta nuque, laissant planer l’attente. Lentement, je le fais glisser en toi. Un gémissement s’échappe de tes lèvres, ton corps s’adapte, s’ouvre, accueille. Tu ne bouges pas. Tu es là, immobile, parfaite. Mais ton souffle te trahit…
Je vois les frémissements qui parcourent ton ventre, ces contractions imperceptibles, ce corps qui sait. Qui sait ce qui va suivre.
Le premier coup tombe. Une claque sèche sur ton cul nu. Une marque, une brûlure brève, électrisante. Ton dos se cambre davantage sous l’impact. Et aussitôt, une caresse suit, lente, possessive, glissant sur la peau réchauffée par l’impact.
Un geste qui ne laisse aucun doute.
Un geste qui dit tout.
Je vais te prendre.
D.
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