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Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Le froid avait fait son apparition depuis longtemps déjà. Les gros manteaux et les écharpes couvraient les corps qui se hâtaient de rejoindre des lieux plus chaleureux que les rues couvertes de givre. La neige était attendue dans la soirée. Pour l’heure, le ciel était parfaitement dégagé. Un beau ciel bleu d’hiver au petit matin.
À travers la vitre, elle regardait le paysage et le soleil pâle se lever et éclairer lentement l’horizon. Ses pensées l’amenaient loin, là où le TGV la conduisait. Là où Il l’attendait.
Elle était conforme à Ses attentes et déjà apprêtée. C’était une des raisons qui lui faisait aimer l’hiver. Elle se sentait plus à l’aise lorsqu’elle pouvait dissimuler sa tenue de putain sous un long manteau. Pour son arrivée à la gare, Il la voulait en cuissardes, bas résille et mini-jupe en cuir. Il lui avait autorisé un pull bien chaud, à condition bien sûr, qu’elle ne porte rien en dessous. La douceur de la laine directement sur ses seins était d’ailleurs des plus agréable. À son cou, inévitablement, elle arborait fièrement son collier de soumise.
Elle regardait l’heure régulièrement, incapable de se concentrer sur le livre qu’elle avait apporté en espérant occuper les trois heures trente que le TGV mettrait pour rejoindre la Suisse et son manteau blanc. À quelques jours de Noël, le paysage était féérique, Il le lui avait dit et elle avait hâte de se plonger dans cette ambiance de montagne, de chalet et de magie de Noël.
Pour autant, elle savait qu’elle ne venait pas passer quelques jours cocooning devant un feu de cheminée. Certes, l’ambiance serait au rendez-vous, mais d’autres choses l’attendaient également. Elle les redoutait, autant qu’elle les espérait.
Le TGV ralentissait enfin sa course et elle ne put s’empêcher de réajuster encore une fois son maquillage et ses cheveux. Elle voulait Lui faire bonne impression. Elle savait qu’aucun détail n’allait lui échapper. De sa manucure à son épilation intégrale en passant par tenue, sa démarche, son regard, tout serait observé et analysé. La pression monta d’un coup.
Combien de fois L’avait-elle rejoint ainsi ? Quel que soit le rendez-vous donné, que ce soit à un angle de rue, une station de métro, un quai de gare, un aéroport, un hall d’hôtel, elle ressentait toujours et encore sa gorge se serrer et son ventre se nouer lorsque les dernières minutes qui la séparaient de Lui s’égrenaient à toute vitesse.
Rien n’avait changé cela, ni les habitudes, ni le temps, ni le nombre de fois où cela s’était produit. Au fond d’elle-même, elle aimait inconditionnellement cette sensation d’oppression, d’angoisse et de panique qui venait se nicher au niveau du plexus, juste entre ses seins. À ce moment-là, elle savait exactement qui elle était. Elle n’avait absolument aucun doute. Elle était soumise. Sa soumise. Au plus profond d’elle-même. Elle se souvenait de ses premières fois, lorsqu’elle avait voulu se rassurer en pensant que ça passerait, que c’était normal : les premières séances, la peur de l’inconnu. Mais ce n’était jamais passé et après toutes ces années, elle en était heureuse. Cette sensation était intrinsèquement liée à sa condition de soumise.
Le TGV s’arrêta enfin, et comme à chaque étape de son voyage, elle Lui envoya un SMS pour le Lui dire. Il l’attendait dans le hall. Elle connaissait les lieux. Elle se fraya un chemin entre les autres passagers qui remontaient le long du quai, a une allure rapide pour ne pas Le faire attendre, puis ralentit le pas sur les derniers mètres pour ne surtout pas sembler essoufflée. Elle avait ouvert son manteau pour qu’à chaque pas, Il puisse distinguer ses cuissardes et sa mini-jupe, juste séparées par quelques centimètres de résilles. Elle le savait tout près et ne ressentait plus aucune gêne à exhiber ainsi sa tenue. Au fur et à mesure qu’elle approchait, elle se sentait plus fière, plus assurée. Elle marchait avec élégance et assurance. Dès qu’elle L’aperçut, leurs regards se croisèrent, ils échangèrent un rapide sourire complice, avant qu’elle ne baisse les yeux. Une fois face à Lui, elle releva lentement son visage pour lui tendre sa langue.
Elle sentait Son torse contre ses seins. Il avait passé une main dans son dos et la maintenait serrée contre Son corps. À peine quelques secondes, et déjà, à ce simple contact, au seul fait de Sa présence, elle sentait sa chatte se liquéfier de désir. Après l’avoir fait un peu patienter, Il s’approcha d’elle et aspira doucement, puis fermement, sa langue entre Ses lèvres.
Vint alors l’instant qui la troublait toujours autant. À l’image de la sensation qu’elle avait ressentie juste avant de Le rejoindre, ce sentiment ne s’était jamais estompé. Jamais cela ne lui avait paru plus facile, jamais ce n’était devenu une habitude ou un geste anodin. Et jamais, elle ne parvenait à se défaire de ces quelques secondes de latence qui lui étaient nécessaires avant d’obéir. Elle fit le vide, s’enferma dans sa bulle et enfin, s’agenouilla à Ses pieds. La joue contre Sa hanche, les yeux clos, ils étaient seuls au monde. Le hall de la gare grouillait pourtant de voyageurs. Combien d’entre eux avaient arrêté leurs regards sur ce couple étrange ? Sur cette femme en collier qui s’agenouillait ainsi en public face à un homme, qui, sans nul doute, assumait parfaitement l’image qu’Il renvoyait à cet instant-là ? Combien auraient pu comprendre ? Combien posaient sur cette image un jugement arbitraire ? Combien connaissaient ce monde et affichaient un sourire complice ? Jamais elle ne le saurait.
D’une pression sur l’épaule, Il lui fit comprendre qu’elle pouvait se relever. Elle se redressa lentement pour revenir tout contre lui. Troublée, mais intensément fière d’oser, d’être, et de vivre ainsi, soumise.
Elle Le suivit jusqu’au parking, installa sa petite valise dans le coffre de Sa BM, ôta son manteau, et s’installa. Très vite après avoir quitté la ville, le paysage enneigé lui donna l’impression d’être au bout du monde. Elle était toujours émerveillée du dépaysement qu’elle ressentait après seulement quelques heures de train. Peu de temps auparavant, elle était encore dans les couloirs du métro parisien et maintenant, elle arpentait de sinueuses routes de montages enneigées. Le ciel bleu et le soleil achevaient de rendre cet environnement complètement idyllique.
Conformément à sa condition et aux exigences de son Maître, elle s’appliquait à garder les cuisses ouvertes. Après quelques minutes de route, il y avait glissé Sa main, remontant jusqu’à sa chatte pour en éprouver l’humidité et s’assurer que son épilation était irréprochable. Il avait semblé satisfait et elle en fut soulagée. Nul doute que si ça n’avait pas été le cas, une remarque cinglante aurait fait naître en elle et pour un long moment, un profond malaise. Plus que tout, elle détestait Le décevoir et ne pas être à la hauteur de Ses attentes. Malgré ses efforts, il arrivait encore régulièrement qu’Il doive lui faire de telles remarques, sur des sujets divers et variés, et chaque fois, elle en ressentait une vraie douleur. Elle ne prenait jamais Ses mots à la légère, bien au contraire. Il passait souvent à autre chose rapidement, alors qu’elle ruminait son incompétence pendant des heures. Si bien que parfois, Il devait lui-même la reprendre fermement pour lui faire comprendre que le sujet était clos.
Arrivée à destination, elle s’attela aussitôt à ranger ses affaires, heureuse de retrouver l’ambiance de ce petit havre de paix, entre montagnes et lac, qu’elle connaissait bien. La vue était toujours aussi belle, et, par une journée si ensoleillée, elle parvenait à distinguer le Mont Blanc derrière le lac qui scintillait de mille feux. La neige avait tout recouvert aux alentours et elle ne put s’empêcher de s’attarder face à la baie vitrée. Il vint près d’elle, Son torse collé contre son dos, et l’enveloppa de Ses bras. Nulle part au monde elle n’était aussi bien que lorsqu’elle était avec Lui. Elle oubliait tout le reste. Rien ni personne ne pouvait l’atteindre dans ces moments-là. Ils restèrent ainsi quelques minutes à admirer le paysage. Il n’était pas rare qu'Il ait de tels gestes envers elle, mais elle savoura à sa juste valeur ce moment de plénitude qu'Il lui offrait. L'instant fut trop court à ses yeux, mais chargé en émotion. Elle se promit de tout faire pour en être digne.
Très vite, Il l'envoya s'apprêter correctement. Il voulait la soumettre et l'utiliser pleinement, avant toute autre chose.
Elle se doucha et s'assura que sa préparation était conforme avant de parer son corps comme l'exigeait sa condition. Elle agrafa un porte-jarretelle autour de sa taille, enfila une paire de bas-couture et glissa ses pieds dans des escarpins vernis aux talons vertigineux. Elle portait toujours son collier de cuir autour du cou. Rien d’autre n’était nécessaire. Un dernier coup d’œil dans le miroir et elle baissa la tête pour rejoindre celui à qui elle avait confié sa vie, son âme et son corps, bien des années auparavant.
Il la toisa sans complaisance et observa le moindre détail de son comportement. Elle s’agenouilla, cambra le dos pour mettre en valeur ses seins nus. Ses genoux étaient suffisamment écartés pour qu’Il puisse aisément y glisser Sa main. Elle n’avait pas relevé la tête, mais tendit vers Lui ses deux mains, sur lesquelles reposait, à plat, son collier d’acier. Celui qu’Il avait forgé pour elle et dont elle était intensément fière. Elle Lui tendait comme une offrande, comme une supplique de l’accepter encore une fois pour soumise. De le refermer autour de son cou, en pleine conscience de la signification de ce geste. Après de longues secondes durant lesquelles elle resta parfaitement immobile, n’osant même plus respirer, Il finit par s’en saisir. Elle courba la nuque afin qu’Il ôte son collier de cuir, et apposa un baiser sur l’acier de celui qu’Il s’apprêtait à lui passer autour du cou. Jamais ce rituel n’avait perdu en sens ou en intensité. Bien au contraire. À chaque renouvellement, elle mesurait la chance qui était la sienne de Lui appartenir. Et alors qu’Il lui dit les mots qui accompagnaient toujours ce rituel, une émotion sincère l’envahit tout entière. Elle se nourrissait sa condition, de son appartenance. C’était devenu une partie indissociable de son être, son oxygène. Sa raison d’être. À Ses pieds, elle revivait, elle se révélait. Alors lorsqu’Il lui fit relever la tête d’un doigt sous son menton et qu’Il plongea Son regard dur et exigent dans ses yeux, Il put lire en elle sans le moindre doute, son abnégation totale.
Après ce constat d’évidence, Il l’attira vers Lui et elle vient prendre sa place, agenouillée entre Ses jambes, la joue posée contre le haut de Sa cuisse et les bras enlaçant Ses hanches, elle était encore et toujours sienne. Elle inspirait profondément, à la fois concentrée sur l’instant présent et sur les heures qui allaient suivre. Elle n’avait aucun droit à l’erreur. Plus maintenant. Il attendait d’elle une excellence de chaque instant. Elle connaissait les gestes et l’attitude qu’Il exigeait. Elle devait être à la hauteur. Elle quitta lentement l’étreinte de Ses bras pour se remettre à genoux, tête baissée. Elle était prête à Le servir et à Lui obéir. Prête à subir et à Le faire jouir.
_ Soumets-toi. Baise les pieds de ton Seigneur et Maître.
Elle se mit aussitôt dans la position qu’Il attendait, les coudes au sol, la croupe tendue vers lui, les cuisses ouvertes. Sans manifester la moindre hésitation, elle lapa longuement Ses chaussures. Il claqua à plusieurs reprises ses fesses pour les faire doucement rougir avant de tester sa chatte avec Ses doigts. Il la pénétra plusieurs fois, jouant en elle avec Ses doigts jusqu’à la sentir se liquéfier complément. Sa chatte était chaude et lubrifiée à souhait. Il aimait la savoir constamment prête à être prise et pleine de désir. Il pouvait lui en donner ou l’en priver. Il avait tous les droits sur elle. Elle gémissait de plus en plus fort, excitée par sa condition, par ses gestes de profonde soumission, par l’humiliation que pouvait représenter sa position même si jamais elle n’avait ressenti de honte à Lui obéir et à se conformer à toutes Ses demandes.
À Son ordre, elle changea de position pour lécher Son autre chaussure avec le même soin. Il retira la ceinture de Son pantalon, lentement, faisant en sorte qu’elle devine Son geste et ce qu’Il s’apprêtait à faire. Sans modifier son attitude ou sa posture, elle se concentra. Le rythme avec lequel sa langue s’affairait sur le cuir de Ses chaussures ne changea pas, mais ses pensées étaient autres.
Allait-Il frapper fort ? Serait-ce juste pour la mettre en condition ? Allait-elle être capable de ne pas bouger, de ne pas crier ? De ne pas le décevoir ? Alors qu’elle devina Son bras se lever, rien dans son attitude ne laissait paraitre son appréhension. Le cuir claqua une première fois contre ses fesses et elle souffla. Cette intensité-là, elle pouvait la supporter sans faillir tant que les coups n’étaient pas trop nombreux. Elle s’appliqua à ne pas arrondir le dos et à rester bien cambrée, le cul offert au cuir de Sa ceinture. Parfois un petit gémissement lui échappait, mais elle ne s’arrêta pas tant qu’Il ne lui ordonna pas d’arrêter. Jamais elle ne se permettait de s’interrompre lorsqu’Il lui imposait quelque chose, même lorsqu’elle était épuisée, à bout de souffle ou qu’une position était particulièrement douloureuse elle dépassait ses limites pour toujours lui offrir le meilleur d’elle-même.
_ Ça suffit. Redresse-toi.
Elle obéit, reprenant sa position agenouillée, les mains dans le dos, les seins en avant, les yeux baissés, en attente. Au moindre geste, mot ou claquement de doigts, elle mettrait tout son corps à Son service pour Son plaisir. Pour Le satisfaire. Son corps était en fusion, désir et soumission se mêlaient pour décupler des envies. Elle salivait déjà à l’idée de bientôt, très certainement, se délecter de Sa queue. De parcourir Sa peau, du bout de la langue. Sa chatte, trempée, se contractait doucement, déjà prête à l’accueillir en elle. Elle avait envie de Lui. Un désir double. Celui de se soumettre complètement quelques soient Ses ordres, mais aussi celui beaucoup plus charnel, de Le sentir en elle et de jouir de cette appartenance pleine et entière qu’elle ressentait.
Il se leva, sans qu’elle ne se permette de Le suivre des yeux, et lorsqu’Il revint vers d’elle, ce fut pour attacher à l’anneau de son collier, une laisse de chienne en cuir. Aussitôt, elle prit la position que lui imposait cet accessoire, à quatre pattes, dos parfaitement cambré, cuisses suffisamment ouvertes pour être parfaitement impudique. Il fit quelques pas dans la pièce et elle Le suivit, docile, s’appliquant à rester parfaitement à côté de lui, comme Il l’exigeait.
Marcher ainsi à Ses côtés était loin de lui donner un sentiment d’humiliation, ou du moins, si c’était le cas, l’excitation que cela lui procurait prenait largement le dessus. Il aimait la rabaisser ainsi. Lui rappeler qu’il faisait d’elle ce qu’Il voulait. Il fit le tour des différentes pièces, s’arrêtant devant un grand miroir afin d’observer leurs corps en entier. Lui, grand, charismatique et élégant dans un costume noir et une chemise blanche. Elle, à Ses pieds, humble et soumise. Il lui ordonna de relever les yeux vers leur reflet et de ne pas le quitter des yeux. Elle obéit et après quelques secondes, Il se pencha vers elle pour glisser une nouvelle fois Ses doigts en elle. Elle était bouillante, trempée d’une excitation que Lui seul pouvait lui procurer. Il fit aller ses doigts en elle pour la voir gémir doucement. Elle avait du mal à ne pas baisser les yeux, troublée de s’observer ainsi. Il lui dit alors de garder la bouche bien ouverte et de tendre la langue. Il voulait la voir haleter comme une petite chienne. Elle devait aussi bouger ses hanches d’avant en arrière pour accompagner la pénétration qu’Il lui offrait avec Ses doigts. Sa salive commençait à s’accumuler au bout de sa langue et referma la bouche une seconde afin qu’elle ne coule pas sur le parquet. La sanction fut immédiate. Une fessée administrée longuement et avec fermeté lui brula les fesses avec bien plus d’intensité que la ceinture ne l’avait fait juste avant. Il lui interdit de refermer la bouche et de rentrer la langue tant qu’Il ne lui dirait pas de le faire, peu importe que sa salive ne macule le sol. Elle nettoierait. Plus affectée qu’il ne pouvait y paraitre d’avoir commis une telle erreur, elle se concentra sur sa position et l’ordre reçut, si bien que les sensations ne lui apportèrent plus le même plaisir lorsqu’Il recommença à jouer en elle avec Ses doigts. Elle tentait d’occulter tout ce qui pouvait la pousser à la faute et la déconcentrer. Paradoxalement, elle ressentait plus profondément encore sa condition et le tout pouvoir qu’Il avait sur elle. Indéniablement, cela avait pour effet de décupler son excitation sexuelle.
Il lui était très difficile de rester indifférente à Ses gestes. D’autant plus qu’elle savait qu’Il cherchait à la pousser loin dans le plaisir et le contrôle d’elle-même.
Lorsqu’enfin, Il se redressa et reprit sa marche, elle put souffler, attentive toutefois à ne pas commettre deux fois la même erreur, elle gardait la langue bien tendue laissant cette fois sa salive couler en long filet jusqu’au sol. Il s’arrêta devant la baie vitrée, là où ils avaient admiré le paysage à leur arrivée. Il lui ordonna de déboutonner Son pantalon. À genoux, elle obéit avec une impatience contrôlée jusqu’à libérer complètement Sa queue bandée. Elle attendit immobile, la bouche ouverte à quelques centimètres à peine de Sa queue, de recevoir enfin l’ordre. Un simple mot la libéra de son attente et elle s’empressa de Lui donner du plaisir avec sa bouche. Elle lapa Sa queue sur toute sa longueur avant d’enrouler sa langue autour de son gland, pour enfin, la prendre le plus loin possible dans sa bouche, jouant avec ses lèvres et différentes intensités de succion. Il la laissa faire longtemps, juste pour le plaisir, avant de lui ordonner de se lever et de se positionner face à la baie vitrée. Une main de chaque côté, les jambes écartées et les reins cambrés, elle attendit, impatiente, qu’Il vienne dans son dos. Il la pénétra avec vigueur, les deux mains sur ses hanches et la prit ainsi longuement, la faisant gémir de plus en plus fort son plaisir. Face à eux, le paysage enneigé et ensoleillé s’étendait à perte de vue. Elle cessa toutefois vite de le contempler, accaparée par le plaisir, elle fermait les yeux, savourant à outrance les sensations de Sa queue qui allait et venait rapidement en elle. Il l’honora de Sa jouissance et elle l’en remercia, à genoux.
La matinée touchait à sa fin. Ils allèrent déjeuner et se balader sur un marché de Noël avant de faire quelques achats pour le réveillon. Dans l’après-midi, le ciel s’était couvert et il avait commencé à neiger.
La pièce était décorée sobrement. La sapin orné de blanc et d’argent était bien sûr l’élément central. Il dégageait une légère odeur de pin qui, ajouté à celle du feu de cheminée, mettait immédiatement dans l’ambiance. De nombreuses bougies çà et là suffisaient à illuminer la pièce. Il l’avait laissée seule en fin de journée avec pour consigne de préparer le diner du réveillon. Elle s’était affairée avec soin afin que le repas soit parfait. Elle ne voulait pas Le décevoir et que la soirée soit à la hauteur de Ses attentes. La table était dressée, les bougies des chandeliers allumées, une musique d’ambiance adaptée se diffusait, toute était prêt. Elle vérifia une dernière fois sa tenue, son maquillage et que toutes Ses consignes étaient respectées avant de prendre sa position d’attente, à genoux face à la porte.
Il avait exigé qu’elle porte un déshabillé long très transparent en dentelle noire, des bas et un porte-jarretelle, ainsi que des escarpins. Ses lèvres étaient rouges tout comme ses ongles, ses yeux maquillés de noir, elle avait relevé ses cheveux comme Il aimait, dévoilant pleinement Son collier d’acier qui brillait à la lueur des bougies.
Il la fit attendre longtemps. Un temps qu’elle mît à profit, comme Il le lui avait ordonné pour réfléchir à sa condition. Prenait-elle toujours du plaisir à être ainsi traitée ? Elle n’aimait pas qu’Il lui pose cette question qui paraissait mettre en doute son abnégation. Pour elle, il s’agissait d’une évidence, d’une raison d’être. Elle s’était trouvée à Ses pieds. Elle s’était révélée. Pourquoi s’y contraindrait-elle sinon ? Être sienne était loin d’être facile, il ne se s’agissait pas simplement d’obéir et de prendre du plaisir, loin de là. C’était une rigueur de chaque instant. Elle devait constamment mériter sa place. Ne jamais faiblir ni faillir.
Lorsque la porte s’ouvrit enfin, elle Lui laissa le temps d’entrer puis se prosterna, tendant loin devant elle ses bras. Elle garda la position quelques secondes avant de se relever et Le débarrassa de Son manteau avant de revenir à Ses pieds pour Lui ôter Ses chaussures. Enfin, comme Il le lui avait appris, elle Lui demanda ce qu’elle pouvait faire pour Le servir. Il lui ordonna de Lui préparer un bain chaud et elle s’empressa d’obéir. Pendant qu’Il prenait son bain, elle restait à genoux à côté de la baignoire, deux coupes de champagne posées sur un plateau. Ils partagèrent ce moment, parlant de choses et d’autres.
Elle était excitée et impatiente de cette soirée qu’elle attendait depuis des semaines. Curieuse de savoir ce qu’Il avait imaginé pour ce réveillon. Il la renvoya finir ses préparatifs pour commencer le diner, pendant qu’Il se préparait à son tour.
Il la rejoint rapidement, vêtu d’un élégant costume noir. Elle l’admira quelques secondes, toujours impressionnée par son charisme et l’aura qu’il dégageait. Elle se sentit profondément fière de Lui appartenir. Elle s’agenouilla à Ses pieds pour Lui annoncer que s’Il le souhaitait, elle pouvait commencer à servir le repas. Il lui demanda de servir l’apéritif sur la table basse. Il était prévu que tout le repas se fasse au champagne, elle en servit donc une seconde coupe et apporta les amuse-bouches qu’elle avait préparés. Il la rappela à l’ordre et lui dit que pour cette fois, elle prendrait son champagne dans son écuelle de chienne. Ce repas festif ne devait pas lui faire oublier sa condition. Il lui imposa donc de rester à genoux près de Lui et décida de la nourrir comme un petit animal de compagnie. Chaque fois qu’Il tendait vers elle un amuse-bouche, elle devait exagérément tendre la langue et attendre qu’Il le lui donne, directement dans la bouche. Il aimait la faire attendre, le mets délicat à quelques centimètres de ses lèvres, l’obligeant à tendre le visage vers le haut et à sortir davantage la langue. Elle gardait les mains dans le dos, conformément à l’ordre reçu.
Elle n’avait le droit de quitter sa position que pour boire. Pour ce faire, elle devait se mettre d’abord à quatre pattes, puis poser les coudes au sol et laper comme elle pouvait le champagne. Elle essayait tant bien que mal de ne pas s’en mettre partout, consciente que son maquillage allait en souffrir, mais c’était loin d’être aussi simple que c’en avait l’air. Tant pis, Il lui accorderait certainement le droit de repasser à la salle de bain arranger cela. Son attitude et ses gestes de pleine soumission tranchaient avec l’ambiance romantique de la pièce et pour autant, elle trouvait l’équilibre parfait.
Son Maître gardait toujours sa cravache à portée de main et ne lui laissait aucun répit quant à l’exactitude qu’Il attendait de chacune de ses positions. Aussi, alors qu’elle lapait son champagne, Il lui assena deux coups fortement portés sur les fesses afin qu’elle se cambre mieux et écarte davantage les cuisses. Même si elle ne prenait le temps que d’une gorgée ou deux et qu’elle passe fréquemment d’une position à l’autre, elle devait s’appliquer à être parfaitement conforme. Elle réajusta immédiatement sa cambrure et ouvrit largement ses cuisses, lui demandant pardon, et repris un peu de champagne avant de re redresser une nouvelle fois, reprenant sa position à genoux, mains dans le dos. Il lui fit relever le menton avec son pouce, planta Ses yeux dans les siens avec un regard dur.
_ Je ne veux pas avoir à te le redire, esclave !
_ Oui Maître.
Elle baisa les yeux et se prosterna pour Lui demander pardon, comme elle devait le faire à chaque fois qu’elle l’obligeait à la reprendre. Il aurait pu paraitre facile de toujours garder et avoir la bonne position, mais à chaque instant, dans toutes les conditions, quels que soient le contexte ou les circonstances, c’était loin d’être si évident. D’autant plus qu’Il était particulièrement exigeant et attentif au moindre détail. Là où beaucoup auraient été satisfaits sur la globalité d’une attitude, Lui s’attardait sur la moindre faille pour la pousser toujours plus loin vers la perfection qu’Il attendait d’elle, même si dans l’absolu, cela restait inatteignable.
C’était un cheminement, un apprentissage. Une multitude de gestes et d’actions, de mots et de rituels, constamment répétés et améliorés pour tendre vers le mieux. Aucun retour en arrière n’était toléré, aucune approximation.
Alors qu’Il finissait sa coupe, Il lui ordonna de terminer elle aussi son écuelle. Consciente qu’Il allait être particulièrement vigilant, elle prit le temps de se positionner exactement comme il le fallait, exagérant sans doute même un peu. Du bout de Sa cravache, Il releva son déshabillé de dentelle pour découvrir complètement son cul, parfaitement offert dans cette position. Il fit rougir un peu ses fesses avec quelques claques puis glissa Ses doigts en elle alors qu’elle lapait avec application son champagne. Sa chatte était chaude et trempée. Il lui en fit la remarque, appréciant toujours autant de voir combien sa condition l’excitait. Plus Il la soumettait, plus son corps renvoyait des signes d’excitation sexuelle. Elle était ainsi toujours parfaitement prête à être prise, dans les meilleures conditions.
Elle avait terminé son écuelle et juste relevé la tête pour qu’Il puisse s’en apercevoir, mais garda sa position, gémissant doucement sous Ses doigts. Au bout de quelques instants, alors qu’elle avait complètement lâché prise et s’abandonnait au plaisir, elle sentit la pression devenir plus forte, et compris qu’Il allait la fister. Elle retrouva aussitôt ses esprits et se concentra pour accueillir en elle tout son poing. C’était un geste qu’elle ressentait toujours étrangement, un mélange d’excitation, d’humiliation, d’appréhension, de douleur et de profonde soumission. Elle ne put retenir quelques gémissements, de douleur cette fois.
_ Tu m’appartiens. Je fais ce que je veux de toi. Compris ?
_ Oui Maître.
Il resta un long moment ainsi en elle, bougeant doucement, lui procurant des sensations qui n’existaient que dans cette situation. Vient ensuite la délivrance, alors que, très doucement, il retirait Sa main pour libérer sa chatte.
La fin de ce mouvement était en général le geste qui lui procurait du plaisir, mais elle ne savait pas vraiment si c’était un plaisir sexuel. Il observa un instant sa chatte, complètement ouverte, le lui faisant remarquer, pour ajouter une petite touche d’humiliation supplémentaire. Lorsqu’Il tendit Sa main couverte de cyprine vers elle, elle se retourna doucement pour la lécher avec application, comme c’était toujours le cas. Il lui fit prendre chacun de Ses doigts dans sa bouche avant qu’elle ne lape le dos et la paume de Sa main.
_ Ça suffit. Passe à la salle de bain remettre du rouge et plugue-toi. Je veux utiliser tous tes orifices ce soir.
_ Oui Maître.
Elle dut y aller à quatre pattes, et s’appliquer à conserver une démarche féline et élégante.
Son maquillage réajusté, et le plug inséré, elle retourna auprès de Lui, toujours à quatre pattes, et vint poser la joue contre Son genou. Il lui caressa doucement la tête, la gratifiant d’un « bonne petite chienne » et glissa Son pouce dans sa bouche. Elle le suça comme elle l’aurait fait avec Sa queue, ou plutôt, de sorte de Lui donner envie de l’y glisser entre ses lèvres plutôt que Son pouce. Il la laissa faire longuement, observant certainement son abnégation, avant de Lui ordonner de servir l’entrée. Cette fois, elle pourrait s’assoir à Sa table et partager le repas assise en face de Lui. Elle s’en réjouit, car si elle aimait qu’Il la traite comme Il venait de la faire, elle aimait aussi partager des moments complices plus classiques. Comme toujours, Il savait jouer avec cet équilibre délicat. Quel que soit le moment qu’Il passait ensemble, Il savait qu’Il pouvait la soumettre à toutes Ses envies et perversions. À tout instant, au moindre claquement de doigts. Tout comme elle savait que même si elle partageait Sa table, elle se devait de conserver une attitude conforme à sa condition.
Alors qu’elle avait terminé son entrée, elle s’étonna que ce ne soit pas Son cas, car en général, Il mangeait plus vite qu’elle. Devant son air interrogateur, Il lui donna une explication.
_ Je veux que tu passes sous la table pendant que je termine, et que tu commences à me sucer doucement, juste pour le plaisir de sentir ta langue.
Elle s’empressa de se glisser entre Ses cuisses et de dégrafer Son pantalon pour en sortir Sa queue déjà bandée. Comme ordonnée, elle commença à jouer avec sa langue et ses lèvres pour donner du plaisir sans chercher plus. Il la laissa faire bien après avoir terminé de manger, savourant son application et la maîtrise des gestes qu’Il lui avait patiemment appris.
_ Ça suffit. Apporte la suite.
Elle referma Son pantalon et sortit de sous la table pour débarrasser. Elle resservit du champagne et apporta le plat, qu’elle put déguster également à Sa table. Dans la conversation, Il l’informa qu’Il avait prévu de lui donner douze coups fouet, lourdement portés, à minuit. Il ne s’agissait pas du réveillon du Nouvel An, mais peu importait. Elle ferait le décompte des douze coups de minuit au rythme du cuir qui zébrerait sa peau de rouge. Elle baissa les yeux, digérant l’information. Douze coups de fouet ne lui semblaient pas une épreuve hors normes, elle avait supporté bien plus. Ce qui l’inquiétait, c’était qu’Il avait précisé « lourdement portés ». L’information n’avait pas pour but de ternir le reste de sa soirée, mais qu’elle garde bien dans un coin de sa tête ce qui l’attendait, qu’elle s’y prépare et qu’elle sache faire dignement face à l’épreuve le moment venu. Elle se contenta d’acquiescer d’un « Oui Maître ».
_ Quand il sera presque l’heure, tu viendras me l’apporter et tu me réclameras ces douze coups de fouet. Ne laisse pas passer l’heure ou le nombre de coups sera doublé ou triplé !
Après avoir débarrassé la table, elle s’empressa de mettre une alarme sur son téléphone. Elle le posa sur la table basse pour s’assurer de l’entendre.
Elle revint vers Lui, s’agenouilla une nouvelle fois et Lui demanda s’Il voulait prendre le dessert. Il souhaitait attendre et peu, et profiter encore de sa bouche. Il retourna au salon et ils virent par la grande baie vitrée qu’il commençait à neiger. Comme lorsqu’ils étaient arrivés, Il la prit devant Lui, l’enserrant dans ses bras et ils regardèrent tomber la neige dans la nuit. Après de longues minutes, Il lui ordonna de se mettre à genoux et de Le sucer avec application. Il continuait d’observer les lumières de la ville, au loin, dans la nuit, et les gros flocons recouvrir la terrasse alors qu’elle prenait Sa queue dans sa bouche. Elle bougeait son corps en même temps, comme Il le lui avait appris, s’appliquant à chacun de ses gestes afin de lui donner le plus de plaisir possible. Elle ne cherchait pas à Le faire jouir, c’était de toute façon Lui qui décidait de cela, mais elle voulait qu’Il prenne du plaisir dans sa bouche, entre ses lèvres et contre sa langue. Elle y mettait tout son talent et toute son abnégation. Il ne la reprenait pas. Il ne lui disait pas non plus qu’Il aimait, ou au contraire de mieux faire. Son silence était troublant, mais elle ne se laissa pas déconcentrer et s’appliqua autant qu’elle put jusqu’à ce qu’Il lui ordonne d’arrêter.
_ Sert le dessert sur la table basse. Tu prendras le tien à mes pieds, comme une chienne.
_ Oui Maître.
Elle alla se relever quand il la reprit.
_ À quatre pattes !
Elle prit aussitôt la position et se dirigea vers la cuisine. Comme ordonné, elle revint avec une assiette à dessert et son écuelle de chienne, et prit sa place, à genoux. Elle attendit son ordre et lorsqu’Il claqua des doigts en désignant l’écuelle, elle prit sa position et commença à manger, conscience que cette fois, elle allait vraiment devoir être habile pour ne pas s’en mettre partout.
Il releva une nouvelle fois son déshabillée pour l’observer dans les moindres détails. Cette fois, sa posture était parfaite et Il lui en fit la remarque. S’il relevait plus souvent ses erreurs que les bons comportements, Il lui faisait régulièrement part d’attitudes ou de détails qu’Il appréciait. Elle le remercia et s’appliqua à terminer son écuelle sans y passer trop de temps bien qu’elle sache qu’Il prenait toujours beaucoup de plaisir à la voir ainsi se rabaisser à Ses pieds. Elle n’y voyait pas vraiment d’humiliation, juste une profonde soumission. C’était ce qu’elle était, Sa soumise. Sa chose. Sa chienne si c’était ce qu’Il voulait.
Il lui fit lécher jusqu’à la dernière miette, lui imposant de longs et lents coups de langue puis Lui ordonna de resservir du champagne. Elle sentait déjà une petite ivresse l’envahir, mais aimait particulièrement ce sentiment. Cette fois elle n’oublia pas et retourna dans la cuisine à quatre pattes. Elle remplit deux coupes, après l’avoir interrogé du regard pour s’assurer qu’elle puisse se servir également. Elle débarrassa avant de revenir auprès de lui. La soirée était déjà bien entamée et elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il était. Elle regretta de ne pas avoir pensé à regarder l’horloge sur le four. Il restait du temps, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser au moment ou l’alarme allait sonner. Quoiqu’elle soit en train de faire, même si elle était en train de le sucer ou d’être prise en levrette, il lui faudrait aller chercher le fouet et le Lui présenter. Elle espérait sincèrement ne pas avoir à interrompre un tel moment. Cette situation ne s’était jamais imposée jusqu’à présent et elle était très mal à l’aise à l’idée de prendre l’initiative de mettre fin à une pénétration, même si cela résultait d’un ordre.
Pour l’heure, ils discutaient tranquillement, elle agenouillée à Ses pieds. Les bougies scintillaient toujours, tout comme la musique de circonstance continuait de se diffuser en bruit de fond. Elle Le regardait avec des étoiles dans les yeux, heureuse d’être là, à Sa place. Sienne.
Elle se demandait combien d’autres personnes passaient un tel réveillon de Noël. Une fête traditionnellement tournée autour de la famille et des enfants. Leur réveillon était tout autre, mais pour rien au monde elle n’aurait voulu être ailleurs.
Ils étaient au cœur d’une conversation passionnante sur une prochaine potentielle destination de voyage lorsque son alarme sonna. Elle déglutit. En l’espace d’une seconde, elle dut se recentrer complètement sur ce qu’elle était au fond de son âme et oublier ces images de bout du monde qui avaient fait briller ses yeux. Désormais, il n’y avait plus que Lui, le fouet et elle. Elle baissa la tête, éteignit l’alarme, se dirigea à quatre pattes vers le coffre sur lequel était disposé différents instruments, pris le fouet entre ses dents, et revient vers Lui, tête basse, le cœur battant déjà plus vite, la gorge nouée. Il fallait avoir connu des coups de fouet lourdement portés pour savoir combien il pouvait éprouvant de s’y confronter. Il était 23h55 lorsque l’alarme avait sonné, elle prit donc son temps pour se redresser, à genoux, le fouet enroulé sur lui-même posé à plat sur ses avant-bras tendus vers lui. Elle écarta un peu plus les genoux pour être sûre de ne pas être en faute, se cambra bien, resta tête et yeux baissés face à lui et prit sur elle pour parler assez fort et distinctement, chose qui dans ces circonstances était loin d’être facile pour elle.
_ Maître…
_ Parle !
_ Acceptez, s’il Vous plait, de fouetter douze fois Votre esclave...
Il la laissa longuement dans le silence, jusqu’à ce qu’elle se demande si elle devait ou non Le supplier, ou du moins, mieux argumenter sa demande.
_ Tu veux que je te fouette ?
Elle Le trouvait cruel, ou plutôt, pervers, de poser cette question.
_ Je veux être une bonne soumise pour Vous Maître.
_ Donc tu veux que je te fouette ?
_ Oui Maître, puisque c’est ce que Vous voulez.
_ Alors, dis-le.
Elle laissa passer une seconde, peut-être deux.
_ Je voudrais que Vous me fouettiez Maître.
_ Douze coups. Tu compteras et tu remercias chaque fois.
_ Oui Maître.
Il saisit le fouet lentement et détacha le lien qui le gardait enroulé. Elle hésita sur l’endroit où se mettre et décida d’attendre qu’Il le lui indique. C’était une variable très importante, car selon la position ou l’appui dont elle disposait, l’intensité et les impacts n’étaient pas les mêmes.
_ Debout. Mets-toi entièrement nue.
Elle obéit et Il l’entraina vers la baie vitrée. Elle ne voulut pas comprendre pourquoi, jusqu’à ce qu’Il lui tende ses après-ski, lui ordonne de les mettre et la fasse sortir. Il ne tombait plus que quelques flocons, mais le froid était saisissant.
_ Avance.
Dans les chalets avoisinants, les gens devaient être en train de déballer leurs cadeaux ou de reprendre de la buche de Noël. Elle, était entièrement nue dans la nuit noire, sous la neige. Au loin, en contrebas, les lumières de la ville brillaient au-delà du lac. Elle avait très froid bien qu’il n’y ait pas de vent et se souvint d’un hiver ou il lui avait fait découvrir le cat o nine en pleine nuit, sur les berges d’un lac, quelque part au Japon. Elle sourit à ce souvenir. Sa vie était autre. Non conventionnelle. Elle indignerait beaucoup de monde. Et pourtant c’était son choix. Sa réalité. Sa raison d’être.
_ Contre cet arbre.
Elle s’approcha de l’arbre et souffla un peu, elle pouvait prendre une position qui la rassurait. Elle plaqua ses seins contre l’écorce, cambra le cul, écarta les cuisses juste avant qu’Il ne la reprenne, s’amusa de penser que c’était la première fois qu’elle portait des après-ski dans une telle situation, puis revint vite sur ce qui s’apprêtait à arriver. Le pire était l’attente, ces interminables secondes, ou minutes, durant lesquelles il ne se passait rien. Elle était face à elle-même, aux prises avec ses peurs et ses faiblesses, ses doutes parfois, sa frustration de déjà savoir qu’elle ne serait pas à la hauteur. Elle tentait de se souvenir, de se rappeler que c’était toujours pire que dans son souvenir, qu’elle devait l’anticiper, qu’elle ne devait pas oublier de compter, de remercier. Ne surtout pas oublier. Ne pas se tromper.
Douze coups, elle avait déjà compté bien plus loin. Mais parfois cinq coups en valent cent. Elle en était à ce moment critique, ce trop longtemps avant. Prête à Le supplier d’y aller. Vite. Qu’on en finisse… Mais non, ce n’était pas le but. Pas ce qu’Il voulait. Il ne fallait pas juste supporter la douleur. Il fallait l’appréhender avec dignité, l’accepter. Il fallait se soumettre. Attendre avec abnégation. Ne pas paniquer. Ne pas pleurer. Ne pas craquer. Le risque était là, à ce moment-là. Alors qu’elle commençait à se tortiller d’appréhension. Alors qu’inconsciemment ou non, elle tentait de ne plus faire qu’un avec l’arbre, dans l’espoir qu’il partage sa peine, qu’il prenne sa part du fouet. Des mouvements derrière elle. Il agitait le fouet, Il appréhendait la distance, Sa position, l’angle et la force qu’Il allait donner au premier coup. Sa peau blanche se découpait dans la nuit noire. Elle tremblait. De froid, de peur. Pas tant la peur de la douleur, mais la peur de Le décevoir. Elle n’en pouvait plus, elle commençait presque à sangloter alors que rien n’avait commencé. Mais c’était tout le contraire, l’attente durait depuis une éternité, et elle faisait bel et bien partie de l’épreuve. Elle l’épuisait, elle lui prenait toutes ses forces, alors qu’elle en avait tant besoin. Elle Lui en voulait de la laisser ainsi, car bien sûr, Il savait tout ce qui se passait tant sa tête, dans son corps et au fond de son âme. Il le savait. Il le faisait exprès. Elle oscillait entre Lui en vouloir et se reprendre. Il l’observait. Alors elle souffla un bon coup, décolla un peu sa poitrine de l’écorce, redressa les épaules et garda le corps tendu. Silencieuse, les yeux clos. Elle puisa dans ses dernières forces. Il l’avait vue se ressaisir. Elle avait intégré la peur et accepté l’attente. Elle était prête. Digne de recevoir Ses coups. Alors Il leva son bras et dans un parfait mouvement du poignet, Il lança le fouet contre son dos et le cuir vient s’écraser contre sa peau glacée.
Elle se crispa, et intégra la douleur. Douze comme celui ? Elle n’y arriverait pas. Mais avait-elle le choix ? L’onde de choc sembla se diffuser en elle et alors qu’elle commençait à peine à se dissiper, elle se souvint.
_ Un. Merci Maître.
Un autre coup la plaqua contre l’écorce et lui arracha un gémissement de douleur. Son corps était en alerte, réclamant une réaction qu’elle refusait d’avoir. Aucune fuite n’était possible. Aucune supplication ne serait tolérée. Un autre coup s’écrasa contre sa cuisse.
_ Trois. Merci Maître.
Elle remercia aussi intérieurement l’arbre. Elle savait qu’il la privait du redoutable retour, lorsque la langue du fouet venait s’enrouler autour de son corps pour inscrire comme une morsure profonde sur son ventre. Son Maître aussi le savait, bien sûr. Il aurait pu lui dire de se reculer, mais ne le fit pas. Il avait conscience qu’elle lui donnait déjà beaucoup.
L’autre cuisse.
_ Quatre. Merci Maître.
Après ce fut plus compliqué, les coups furent plus rapides, plus enchainés, elle remerciait pour l’un alors que l’autre avait déjà frappé. C’était bien ainsi. Elle n’avait pas le temps de reprendre son souffle, pas le temps de réfléchir. Elle n’arrivait plus à retenir ses cris, qui perçaient la nuit, au moment où d’autres trinquaient au champagne en se souhaitant un joyeux Noël. Il la reprit, lui imposant le silence.
_ Neuf. Merci Maître.
Elle avait fait le plus dur, du moins le pensait-elle. Les deux derniers, très rapprochés, furent les plus forts et comme souvent, elle pensa que c’était trop pour elle. Pourtant elle savait que comme chaque fois, lorsqu’Il voudrait le lui imposer, elle s’y soumettrait.
_ Douze. Merci Maître.
Elle avait bloqué sa respiration pour se contrôler, pour ne pas crier, ne pas pleurer. Il vint contre elle, et elle se souvint du froid et de la neige. Il avait retiré Sa veste avant de sortir, mais Sa chemise était pleine de poudreuse blanche. Malgré tout, elle se délecta de sentir Son corps contre le sien, de sentir Ses bras autour d’elle et Ses lèvres déposer un baiser sur son épaule. Il murmura à son oreille :
_ Joyeux Noël, petite esclave.
Elle ne put s’empêcher de sourire.
_Merci Maître. Joyeux Noël Maître.
La douleur s’était dissipée. Les tensions et l’appréhension aussi. C’était terminé. Restaient les endorphines à haute dose et la puissance de son sentiment de soumission.
Il se recula et elle hésita, l’interrogeant d’un regard. La réponse lui vint de la même façon, sans appel. Alors malgré le lieu et la neige qui recouvrait le sol, elle se prosterna à Ses pieds et Le remercia, comme après chaque fois qu’Il usait du fouet ou d’autres accessoires sur son corps. Elle garda la position jusqu’à ce qu’Il l’autorise à se relever, et ils rentrèrent.
Elle s’attendait à ce qu’Il lui ordonne de passer à la salle de bain, se doucher et s’apprêter de nouveau correctement, mais à peine eut-elle enlevé les après-ski et Lui sa chemise, qu’Il la fit venir contre la table, lui ordonna d’y plaquer les seins et de retirer le plug. Celui-ci avait eu le temps de dilater son cul afin qu’il soit parfaitement confortable, et Il avait décidé d’en profiter aussitôt l’épreuve du fouet passée.
Elle se positionna au mieux, bien cambrée, les jambes écartées. Il cracha entre ses fesses et la prit aussitôt, enfonçant profondément Sa queue en elle. Il commença par de longs et lent va et vient, la tenant par les hanches, lui imposant le silence et de garder la poitrine plaquée contre la table. Le rythme s’accéléra pour devenir intense. Elle avait du mal à rester silencieuse, la position était difficile à tenir. Il lui ordonna de mettre les mains dans les dos et maintient ses poignets plaqués entre ses reins d’une main, alors que l’autre était toujours arrimée à sa hanche. Il la prenait avec force. Prenant son plaisir sans se soucier du sien, elle était là pour Lui en donner, pas pour en prendre. Il la baisait comme Il voulait, autant qu’Il le voulait et de la façon dont Il le voulait, et elle viendrait ensuite ramper à Ses pieds pour Le remercier de l’avoir honorée ainsi. Pour Le remercier d’avoir fait d’elle Sa soumise et de la garder à Ses pieds, encore et encore.
Il décida de ne pas jouir en elle. Pas déjà. Après tout, Il lui avait dit vouloir la prendre par tous les orifices. Il se retira et vérifia que Sa queue était parfaitement propre avant de lui ordonner de s’agenouiller et de Le sucer. Cette fois, Il voulait un rythme rapide et pas simplement des caresses de sa langue. Une main de chaque côté de sa tête lui imposait ses mouvements. Elle n’avait aucune liberté d’action et devait se soumettre à la cadence qu’Il exigeait. Elle n’arrivait pas à retenir sa salive qui coulait de sa bouche et avait bien du mal à rester impassible lorsqu’Il enfonçait trop profondément Sa queue contre sa gorge. La scène lui sembla durer une éternité et elle se demandait souvent si s’était parce qu’elle n’arrivait pas à lui donner assez de plaisir, parce qu’elle n’était pas assez bonne. Elle savait qu’Il se contrôlait parfaitement et qu’Il aurait pu abuser ainsi de sa bouche très longtemps sans jouir s’Il le décidait ainsi, mais elle en était parfois troublée.
Il la repoussa d’un coup, lui ordonnant de passer à la salle de bain et de s’apprêter. Ils prirent une douche chaude et alors qu’elle remettait sa lingerie et ses dentelles, Il choisit une tenue d’intérieur plus confortable. Après un café qu’Il dégusta alors qu’elle avait retrouvé sa place entre Ses cuisses, Il alterna longuement les pénétrations, entre sa bouche et sa chatte. Alors qu’elle prenait sa position, à quatre pattes, la croupe offerte, les coudes au sol, Il pouvait apprécier les traces qu’avait laissées le fouet sur son cul. Des marques d’appartenance. Sa signature. Il savait que pendant quelques jours, elle les observerait avec une émotion qui n’appartenait qu’à elle. Elle gémissait de plaisir au rythme de Ses coups de hanches, s’autorisant enfin de prendre pleinement du plaisir sexuel. Elle s’abandonnait alors complètement, le remerciant comme Il l’exigeait lorsqu’il l’autorisait enfin à jouir.
Il réclama une dernière fois sa bouche et elle s’empressa de la lui offrir, devinant que c’était ainsi qu’Il avait choisi de l’honorer de Sa jouissance. Lorsqu’elle sentit Son sperme inonder sa bouche, elle s’appliqua comme chaque fois, à ne pas s’interrompre et continua à Le sucer doucement jusqu’à ce qu’Il l’autorise à arrêter. Toujours à genoux devant Lui, elle enroula ses bras autour de Ses cuisses, posa sa joue contre sa hanche et resta ainsi quelques instants avant de relever les yeux et d’échanger avec lui un sourie et un regard complice.
Ils terminèrent la soirée près de la cheminée avec une dernière coupe de champagne. Il la prit dans Ses bras et elle se lova contre Son torse.
En observant le sapin, elle s’aperçut qu’un parquet y avait été déposé. Il n’était pas là en début de soirée. Elle interrogea son maître du regard, troublée, car Il lui avait formellement interdit de prévoir un cadeau à Son attention.
_ Tu l’ouvriras demain matin.
Il s’amusa de voir sa mine triste.
_ Vous m’avez interdit d’en prévoir un pour Vous, Maître…
_ Que pourrais-tu m’offrir ?
_ Rien que Vous n’ayez déjà Maître…admit-elle.
_ C’est-à-dire ?
_ Ma soumission, mon corps, mon âme…
_ Et je ne veux rien d’autre de toi.
Elle acquiesça avant qu’Il lui offre un baiser. Un geste rare qu’elle appréciait toujours à sa juste valeur et dont elle se délectait.
_ Alors je veux mon cadeau enrubanné et à sa place sous le sapin demain matin à mon réveil.
Elle resta perplexe une seconde avant de sourire à son tour.
_ Oui Maître. Avec plaisir et soumission.
Le lendemain, comme ordonné, elle se glissa hors du lit avant Lui, fait rarissime, et s’apprêta en silence avant d’enrouler autour de son corps nu, un large ruban rouge. Elle s’allongea au pied du sapin et attendit avec abnégation de pouvoir une nouvelle fois, et d’une nouvelle façon, s’offrir pleinement à son Seigneur et Maître.
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Pour sa deuxième année universitaire à Aix-en-Provence, Sophie avait décidé de prendre une colocataire afin de réduire le prix de son loyer. Elle avait pris rendez-vous dans un bar du cours Mirabeau avec une certaine Adèle à la fin du mois d’août.
C’était une blonde qui lui avait paru de suite super sympa, très jolie et élégamment habillée. « La typique petite bourgeoise aixoise », pensa Sophie, qui venait de la campagne des Alpes du sud et avait eu du mal à s’acclimater au climat universitaire d’Aix-en-Provence lors de sa première année de droit. Sophie lui proposa d’emblée de visiter son appartement.
Une fois qu’elles arrivèrent dans l’appartement, Sophie le lui fit visiter et lui offrit un café.
- Par contre, je dois t’avouer un truc, dit Adèle. Je suis lesbienne et j’ai une copine. Ça te dérange si elle vient de temps en temps ?
- Non, pas du tout, dit Sophie. Pour l’instant, je n’ai personne, mais je suppose que ça ne va pas te déranger si je ramène un mec de temps en temps ? Tu fais ta vie, je fais la mienne.
- Ok, ça marche ! J’espère qu’on va bien s’entendre !
À la rentrée, Adèle s’installa donc chez Sophie. Elles commencèrent à bien s’entendre au fur et à mesure que les semaines passaient. De temps en temps, sa copine Lucie venait passer la soirée, jusqu’au jours où elles rompirent. Sophie passa une soirée au chevet d’Adèle pour la consoler. Au bout de quelques semaines, elle allait mieux et elle recommençait à rire et à plaisanter. Elles passaient souvent leurs soirées ensemble, à fumer des joints et à boire en se racontant leurs vies.
Sophie passait souvent ses week-ends dans sa famille à Briançon, mais parfois elle aimait rester sur Aix. Adèle restait parfois dans l’appartement le week-end, vu qu’elle était en froid avec ses parents en raison de ses préférences sexuelles. Un dimanche matin, Sophie entra dans la salle de bains, se croyant seule dans l’appartement et fut surprise de découvrir Adèle toute nue dans la douche. Elle ne put s’empêcher de remarquer son anatomie sculpturale ni la petite touffe de poils blonds qui surmontait un sexe par ailleurs parfaitement épilé. Elle sortit précipitamment de la salle de bains en refermant la porte.
Quelques minutes après, Adèle sortit de la salle de bains.
- Putain ! Adèle ! Je suis vraiment désolée, je ne savais pas que tu étais là, fit Sophie.
- Bah ! T’inquiète ! C’est le genre de choses qui peuvent arriver quand on est en coloc. Après tout, c’est de ma faute ; j’aurais pu fermer la porte à clef.
- Bon ben en tout cas, je suis désolée.
- Bon ben, pour t’excuser, la prochaine fois, tu feras exprès d’oublier de fermer la porte à clef, Sophie !
Sophie lui fait un doigt d’honneur en rigolant et lui dit :
- Dans tes rêves !
********
***
Les semaines passèrent et un jour, Adèle demanda à Sophie si elle pouvait organiser l’anniversaire d’une de ses amies dans l’appartement :
- Il va sans dire que tu y es invitée, ajouta Adèle. Comme ça, tu connaîtras mon petit groupe de potes.
- Ben, ça dépend de quand, répondit Adèle. Je dois réviser pour quelques partiels. Il faut au moins que je me cale un week-end au calme.
- Le week-end du 12.
Sophie réfléchit quelques instants.
- Ouais, ça devrait aller. Et avec un sourire : Je vais donc être la seule hétéro dans la soirée ?
- Presque ! s’exclama Adèle en éclatant de rire. On a aussi une pote bi dans notre groupe. Elle s’appelle Chiara.
Adèle voulait que ce soit une fête en petit comité ; d’une part, pour ne pas déstabiliser Sophie avec une ribambelle de nanas lesbiennes dont elle craignait que certaines eussent parfois des comportements outranciers à son égard, mais aussi et surtout parce qu’elle préparait une surprise pour Marthe, sa pote dont on fêtait l’anniversaire.
Le vendredi précédant la soirée, Sophie alla faire des courses avec Adèle pour préparer la soirée. Au supermarché, elle rencontra deux de ses amies.
- Voici Chiara, fit Adèle en présentant une blonde très féminine et habillée de façon recherchée.
Sophie lui fit la bise et Adèle lui présenta Lisa, une petite brunette un peu ronde mais terriblement sensuelle :
- Lisa est la compagne de Marthe, expliqua Adèle.
Elles firent des courses pour un peu plus de cinquante euros, avec une quantité totalement invraisemblable d’alcool.
Le lendemain, à la fin de l’après-midi, alors qu’Adèle et Sophie étaient seules et sirotaient une bière prélevée sur ce qui avait été acheté la veille, la sonnerie de l’interphone retentit. Adèle alla répondre :
- C’est Chiara et Lisa, entendit Sophie par l’interphone.
Adèle ouvrit et les deux jeunes femmes se retrouvèrent quelques instants plus tard dans l’appartement. Elles se joignirent à Sophie et Adèle pour une deuxième tournée de bières.
- Il va falloir se calmer sur la boisson, conseilla Sophie, toujours aussi raisonnable, sinon on va être toutes les quatre pompettes avant que commence la soirée. À quelle heure arrive Marthe ?
- On lui a dit vers 19h30.
- Bon ben, une dernière et puis c’est bon !
C’est à cet instant qu’Adèle expliqua à Sophie qu’elles préparaient une surprise à Marthe.
- Quel genre de surprise ? s’enquit Sophie sans toutefois y prêter trop d’attention.
- Tu lui expliques, Lisa ? demanda Adèle.
C’est à cet instant que Lisa devint toute rouge et baissa les yeux. D’une voix toute timide, elle dit à Adèle :
- Je préfère que tu lui expliques toi.
Adèle se tourna vers Sophie et dit :
- Bon, j’espère que ça va pas te choquer.
- Avec toi, le pire est toujours certain, répondit Sophie en riant. Vas-y ! Sors-nous encore des bières du frigo et raconte, coquinouille ! Tu vas nous faire un striptease, c’est ça ?
- Pas moi, répondit Adèle en allant chercher quatre canettes dans le frigo.
Elle revint de la cuisine, déposa les quatre canettes sur la table basse du salon et poursuivit :
- Ça fait longtemps que Marthe nous a avoué ses fantasmes de domination. Donc, Lisa a eu l’idée de la satisfaire et d’être sa soumise pendant toute la soirée. J’espère que ça ne te dérange pas.
- Euh non, répondit Sophie. Tant que ça part pas dans un délire de ouf, ça me convient.
- Je serai nue, fit Lisa d’une voix timide.
Sophie braqua son regard sur elle :
- Sérieux ?
- C’est ce qui est prévu, fit Adèle.
Sophie réfléchit quelques instants en regardant Adèle dans les yeux. Une Adèle qui semblait, comme d’habitude, s’amuser de tout et porter un regard ironique sur l’existence :
- Bon, ok. Je vais pas vous gâcher votre délire en jouant la sainte-nitouche, fit-elle d’un ton faussement désabusé. Faites donc ce que bon vous semble…
Les filles firent les derniers préparatifs. Les boissons et les verres furent disposés dans la cuisine. Il avait été décidé que Lisa ferait le service pendant toute la soirée, comme une bonne petite soubrette soumise.
- Il faut que tu soies toute nue avant que Marthe arrive, fit Adèle à Lisa.
Lisa acquiesça et se déshabilla lentement devant le regard ébahi de Sophie. Cette dernière ne put s’empêcher de regarder son corps nu. Des seins lourds et fermes aux larges aréoles brunes, des hanches larges et un fessier généreux. Quand Lisa ôta son string, Sophie vit qu’elle était épilée, sauf une petite touffe de toison brune sur son mont de Vénus. Elles restèrent quelques dizaines de minutes à bavarder :
- Ça ne te gêne pas, d’être nue devant nous ? s’enquit Chiara.
- Ça fait un peu bizarre au début, surtout quand j’ai enlevé mon soutien-gorge et mon string, mais ça va, répondit Lisa avec un sourire. En fait, je e sens bien ; c’est assez agréable et je suis tellement contente de faire plaisir à Marthe.
Soudain, l’interphone sonna à nouveau.
- Ça doit être Marthe ! s’exclama Adèle. Vite, Lisa ! Va te cacher dans ma chambre !
Lisa alla se réfugier dans la chambre d'Adèle tandis que cette dernière répondait à l’interphone. Quelques minutes plus tard, les trois filles accueillaient Marthe avec un tonitruant « Joyeux anniversaire ! ».
Marthe était une jeune femme d’origine eurasienne, aux yeux en amande. Elle en imposait de par sa froideur apparente et une forte personnalité sans artifices. Elle allait se révéler une convive joyeuse et pleine d’entrain pendant toute la soirée, ce malgré les apparences.
- Où est Lisa ? s’enquit-elle après un échange de banalités d’usage et les présentations avec Sophie.
- Oh ! Elle va arriver ! répondit Adèle. Elle m’a envoyé un SMS comme quoi elle allait avoir un peu de retard.
Sophie et Adèle servirent des bières et Sophie fit connaissance avec Marthe, dont elle s’enquit poliment de la vie ; Marthe était en sa dernière année de maîtrise de philosophie et elle commençait à préparer son agrégation. Elles commencèrent à discuter des philosophes grecs et Sophie était de plus intéressée par cette jeune femme sympathique et cultivée. Adèle se leva et se dirigea vers la porte de sa chambre.
Adèle en sortit au bout de quelques minutes avec une Lisa totalement nue à quatre pattes à ses pieds qu’elle tenait en laisse avec un collier en cuir noir. Elles s’avancèrent vers Marthe, assise à côté de Sophie. Marthe n’en revenait pas.
- Bonne anniversaire, Maîtresse, dit Lisa lorsqu’elle arriva aux pieds de Marthe.
Après cela, la soirée se poursuivit dans une quasi normalité, à part que Lisa était nue et qu’elle faisait des va et vient constants entre la cuisine et le salon pour servir les boissons. Marthe lui avait ordonné de lui enlever ses chaussures et de lui embrasser les pieds à genoux. De temps en temps, elle la faisait s’exhiber devant les autres jeunes femmes, mais à part une petite tape amicale sur les fesses, rien n’avait pu paraître excessivement choquant.
Cependant, Adèle remarqua qu’en dépit de la bonne ambiance qui régnait depuis le début de la soirée, Sophie restait silencieuse et renfrognée. Elle avait des gestes nerveux et avalait verre sur verre de façon presque compulsive.
Sophie partit aux toilettes. Elle alla se laver les mains et se rafraîchir le visage dans la salle de bains. Quand elle en sortit, Adèle l’attendait dans le couloir.
- Je voulais te parler, dit Adèle.
- Oui ? répondit Sophie. Et elle essaya de passer devant Adèle pour rejoindre le salon.
- Tu fais la gueule depuis le début de la soirée, fit Adèle avec douceur. Qu’est-ce qui t’arrive ?
- Ben rien !
- Non, arrête ! Ça se voit ! Dis-moi ! Franchement, si le délire de Lisa t’a choquée, t’a heurtée, dis-le moi ! Je te demande pardon. J’aurais peut-être pas dû te mêler à tout cela ! J’aurais dû organiser le truc ailleurs que chez toi…
- Chez nous ! l’interrompit Sophie.
- D’accord ! … ailleurs que chez nous. En tout cas, je suis désolée…
- Non, c’est pas ça, répondit Sophie d’une voix sourde.
- Ben quoi, alors ?
- Rien ! Il se passe rien, je t’ai dit !
- S’il te plaît, dis-le moi ! Nous sommes amies, non ?
- C’est que… euh…
- Quoi ? Vas-y ! Dis !
- C’est que, en fait, euh… hésita Sophie, voilà…
Tout à coup, Sophie eut les larmes aux yeux, mais paradoxalement, sa voix s’affermit. Elle eut presque l’impresssion de crier et craignit qu’on ne l’entende depuis le salon :
- Quand j’ai vu Lisa à tes pieds, nue et en laisse. Quand je l’ai vue nous servir nue et soumise, tu vois, j’ai eu le désir fou, incompréhensible, inadmissible, d’être à sa place. Tu comprends ?
Adèle la regarda, complètement abasourdie.
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Comme Daddy a demandé je m'occupe des boissons pendant la soirée.
J'ai ma petite tenue de maid qui va totalement bien avec ce que je fais.
Je stress assez pour cette soirée. Car Daddy avant la soirée m'a dit que pour toute personne qui me dirait Little tu es à moi, je devrais me laisser faire.
Pour l'instant personne n'ai venu m'embêter. Je me sens rassuré.
De nombreuses personnes viennent au bar avec Lucie on les sert un par un.
On arrive à suivre et on est contente. Daddy nous surveille du coin de l'œil et semble satisfait de nous.
Soudainement, je sent quelqu'un proche de moi. Il me chuchote "little tu es à moi "
Je me tourne et voit que c'est un ami à Daddy. Je restée impassible et continue de servir les gens. Je me cambre légèrement pour montrer que j'ai compris. C'est pas pour déplaire au personne de devant à qui ça offre une belle vue.
Il en profite alors pour passer ses mains sur mes fesses. Il les carresse doucement. Il me met ensuite un coup qui me surprend. Mais je tente de rester concentré sur le service. Je me sens gêner d'être ainsi devant tous.
D'un coup je croise le regarde amuser de Daddy.
Chaque coup secoue mon corps. Je lute pour rester fixe.
Une fois que mes fesses ont une couleur convenable les coup sont remplacés par des carresses. Une fois satisfait il me laisse de nouveau tranquille.
Pendant toute la soirée plusieurs ami de Daddy vont se succèder.
Je vais recevoir badine, pincement des tétons, pincement des fesses, carresse un peu trop intime. Certaine me feront gémir d'autre crier de douleur. Je doit lutter pour rester concentré.
Une de ses amis va même me déshabiller. Pour le plaisir des yeux des autres et des siens. Il va doucement carresser mon corps puis me laisser retourner à ma tâche nue.
Daddy va me récupérer à la fin de la soirée trempé. Il va m'embrasser sur le frond en me félicitant.
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Depuis que nous jouons ensemble, nous avons beaucoup échangé sur nos envies communes, nos délires, nos fantasmes les plus enfouis.
Etonnamment, même si elle a des envies plutôt modérées, elle rêve de kidnapping, simulacre de viol. J’avoue que cette idée n’est pas totalement pour me déplaire. Après, je ne me vois pas organiser un enlèvement en pleine rue et la jeter ligotée à l’arrière d’un fourgon.
Personnellement, j’ai été fortement influencé dans ma jeunesse par la BD extraordinaire de Milo Manara « Le Déclic ». Un homme implante un dispositif dans le cerveau d’une femme et contrôle à l’aide d’une télécommande son désir sexuel lui donnant à la demande un appétit vorace. J’adore absolument l’idée mais personnellement, j’ajouterai un bouton du style ON / OFF, la plongeant si besoin dans une sorte de comma télécommandé. Le but ultime est de pouvoir rendre la soumise inconsciente pour qu’à son réveil, elle soit dans un lieu, une posture, une contrainte qu’elle découvre, bref jouer avec l’inconnu, la surprise ultime.
J’ai essayé d’assouvir ce phantasme il y a bien des années avec une soumise et amie mais ce fut un échec pour diverses raisons.
Aujourd’hui, J’ai envie de faire plaisir et surprendre cette nouvelle partenaire et prendre également un pied absolu en assouvissant mon vieux phantasme. Après quelques longues recherches et autres discussions, une solution simple et sans risque est trouvée, il faut passer à l’acte.
Tout d’abord, il faut un cadre. Pour ça, c’est facile, la grange d’une vielle maison de famille sera parfaite. Elle est grande, intrigante et pleines d’accessoires pouvant être détournés. Je suis allé y passer quelques heures pour préparer le lieu. Tout est bon de ce côté-là.
Aujourd’hui c’est le grand jour. Ce samedi matin, nous avons décidé de nous retrouver et d’aller faire un tour en ville. Je gare la voiture dans mon parking habituel est nous partons en balade. Je prétexte à la sortie du parking un oubli pour retourner à la voiture. Le piège se referme… Elle ne se déplace jamais sans sa gourde et la laisse en voiture, c’est trop facile. Je l’ouvre et y met la dose de liquide qu’on m’a donnée.
Après une balade que j’ai volontairement écourtée, nous reprenons la voiture. Dès que nous roulons, son premier réflexe est de boire quelques longues gorgées de son infusion. Il ne faut pas bien longtemps pour qu’elle s’assoupisse profondément. Je continue tranquillement les quelques kilomètres qui nous séparent de son lieu de détention.
Nous arrivons. Je gare ma voiture à l’abris des regards, ouvre la grange et y porte mon colis. Elle semble dormir très profondément. Je la déshabille doucement, puis pose les contraintes que j’avais prévu sur ce sublime corps. Je m’installe confortablement dans un coin que je m’étais aménagé pour attendre son réveil. Comme elle n’a pas beaucoup bu et que j’ai mis une dose raisonnable, ça ne devrait pas trop tarder.
Au bout d’une heure, un bruit de chaine me sort le nez de mon PC portable, elle se réveille, je ne bouge pas. Très rapidement, les premiers gémissements étouffés par sa cagoule de bondage se font entendre, je ne bouge toujours pas. Puis elle bouge franchement essayant se mouvoir. Je ne l’ai volontairement pas immobilisée comme j’aime souvent le faire. Je voulais qu’elle puisse se débattre, bouger dans les limites que j’avais déterminées. La voir se débattre m’excite. En plus de sa cagoule, des mitaines en cuir l’empêchent de se servir de ses mains. Une chaine relie ses chevilles avec une trentaine de centimètres de « liberté ». Ses escarpins sont verrouillés sur ses chevilles. Enfin, une chaine d’un mètre relie le collier d’acier qu’elle porte au cou à un anneau au sol. Sa longueur bien trop courte lui interdit de tenir debout.
Cette grange à un écho, une odeur qu’elle ne connait pas. Le sol froid et irrégulier participe à l’angoisse que je sens monter en elle.
Elle se débat depuis quatre ou cinq minutes testant tour à tour les limites imposées. Sans faire de bruit, je m’approche le pose ma main sur sa tête. Surprise, elle a d’abord un mouvement de recul, puis vient naturellement chercher le contact et se blottir contre moi. Maintenue à genoux par sa chaine, elle vient maintenant se frotter contre moi à la recherche d’une caresse. Puis, sa tête vient maintenant se frotter de façon bien précise contre mon entre jambe. Je défais ma ceinture puis mon pantalon. Le bruit de la fermeture éclair l’excite indiscutablement. Je lui ôte le bâillon de sa cagoule et, sans rien dire, elle se met goulument au travail. Quel bonheur.
La tache accomplie avec succès, je défais du sol sa chaine et l’amène vers le vieil établi. Je la penche en avant sur l’établi et fixe sa chaine au travers d’un trou du plateau. Elle est là, offerte, la croupe à l’air et dans l’incapacité de se relever. Comme elle n’est pas très grande, elle arrive à peine à poser ses talons au sol et cherche parfois l’équilibre sur la pointe des pieds. Je viens me coller contre elle pour user de cet orifice présenté en offrande. Je savoure ce moment. Puis, dans de tendres caresses, je saisi ses mitaines et les relie par un mousqueton dans son dos. Je défais ensuite sa chaine de l’établi et l’aide à se redresser. Tenant sa chaine tel une laisse, le la tire hors de la grange jusqu’à la voiture. A l’aide d’un deuxième mousqueton, je relie ses bracelets de cheville lui interdisant de marcher et la bascule dans le coffre ouvert. Avec prudence, je rentre à la maison pour que nous puissions terminer le Week end
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La soirée s'annonçait exceptionnelle. Le salon, tamisé par des bougies parfumées, exhalait une douce fragrance de jasmin, rappelant les nuits orientales. Un léger voile de musique instrumentale flottait dans l'air, créant une atmosphère à la fois apaisante et sensuelle. L'ensemble était une invitation à la détente, au lâcher-prise, et à la découverte des sens.
Assise sur un large tatami, elle attendait, une pointe d'appréhension mêlée à une intense curiosité. Je m'approchai avec un bandeau de soie noire que je déposai délicatement sur ses yeux. Elle frissonna. Privée de sa vue, chaque bruit, chaque effluve, chaque contact allait être amplifié.
Je commençai par effleurer ses cheveux, faisant glisser mes doigts sur son cuir chevelu. Chaque mèche était une promesse, chaque frôlement un prélude. Elle inclina doucement la tête, se laissant guider par ce toucher léger, cette caresse initiale.
Puis, j'attrapai une huile parfumée, la chauffant entre mes mains avant de l'appliquer délicatement sur sa nuque, créant un contraste avec la fraîcheur de la pièce. Ma main glissa lentement vers ses épaules, où chaque pression libérait une tension, chaque mouvement se transformant en une danse hypnotique. Elle laissait échapper quelques soupirs, signe que le voyage venait tout juste de commencer.
Le massage tantrique, plus qu'un simple acte physique, est une communion des âmes, une quête de l'énergie vitale qui circule en chacun de nous. Chaque mouvement de mes mains cherchait à éveiller cette énergie, à la canaliser, à la faire vibrer à l'unisson de nos cœurs.
Son dos, paysage de collines et de vallées, offrait un terrain de jeu propice à cette exploration. Mes mains y traçaient des arabesques, tantôt fermes, tantôt douces, chaque pression étant une note, chaque effleurement un murmure. Elle se cambrait légèrement, s'offrant davantage à cette symphonie tactile.
J'approfondis mes gestes, pétrissant délicatement la chair, m'attardant sur les zones de tension, les libérant une à une. La température de son corps augmentait graduellement, témoignant d'une énergie croissante, d'une passion contenue. Elle frémissait à chaque nouveau passage, chaque nouvelle caresse.
Ses jambes, longues et fines, étaient le prochain chapitre de cette histoire. Je m'y aventurai avec douceur, commençant par les pieds, chaque orteil effleuré, chaque arc massé avec une délicatesse infinie. Puis remontant le long des mollets, des cuisses, chaque muscle se détendant sous la pression de mes doigts.
Le temps semblait s'être suspendu, chaque seconde s'étirant dans une éternité de sensations. Elle était transportée dans un autre monde, un univers où seule la sensation prédominait, où chaque toucher était une étoile, chaque souffle un vent doux.
Elle se retourna doucement, me laissant découvrir son visage paisible, ses lèvres entrouvertes. Je poursuivis ma danse sur son ventre, ses bras, ses mains. Chaque centimètre de sa peau était une terre à découvrir, un territoire à conquérir avec respect et tendresse.
Et alors que la musique s'intensifiait, que les bougies vacillaient, projetant des ombres mouvantes sur les murs, nos énergies se fusionnaient, créant un champ magnétique puissant, une alchimie indescriptible.
Lorsque le massage prit fin, elle resta immobile un moment, comme si elle revenait d'un long voyage. Je retirai le bandeau de ses yeux, la laissant découvrir la pièce baignée dans une lueur dorée. Nos regards se croisèrent, et dans ses yeux, je vis une gratitude infinie, un émerveillement face à cette expérience partagée.
Nous n'avions pas besoin de mots. Le silence parlait pour nous. C'était un moment exquis, une parenthèse hors du temps, une soirée qui resterait gravée dans nos mémoires comme un témoignage de l'intimité et de la puissance du toucher.
Et tandis que la nuit avançait, que les bougies se consumaient lentement, nous restâmes là, enlacés, savourant le doux souvenir de ce voyage sensoriel, promesse d'autres aventures à venir.
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Disclaimer : Ce texte était a la base pour le couple que je fréquentais et a qui j'appartenais jusqu'à peu, je le met ainsi a disposition pour que les gens puissent le lire et découvrir une relation que j'ai pu avoir.
18/03/23
Une soirée de plus passée aux côtés de mes Propriétaires, je ne m'attendais pas du tout à tout ce qu'il s'est passé, mais j'ai adoré...
J'arrive chez Maître et Maîtresse vers 19h15, l'on discute quelques petites minutes puis l'on me prépare. Mes Propriétaires m'ont préparé plusieurs choses ce soir, car je ne vais pas être n'importe comment... Je vais être la servante de la soirée... Cela me stresse énormément, car j'avais déjà vu d'autres personnes le faire mais moi je ne l'avais jamais fait, sauf pour K et mes soeurs de soumission mais je n'avais pas besoin non plus d'être toujours aux aguets si quelqu'un a besoin de quelque chose, et je n'avais pas non plus la pression de bien représenter mes Propriétaires. Un joli petit bar est là pour que je puisse servir tout le monde, des petites choses à grignoter sur une petite table qui doit être préparés également. Maitresse me montre comment est rangée la cuisine, ce que je dois servir comme boissons. C'est quand même assez simple, les consignes sont claires et je sais ce que je dois faire. Je la suis à nouveau avec mon sac en main afin de me préparer à être la servante de la soirée. On monte dans la salle de bain puis je défais mon corset afin d'etre plus a l'aise dans mes mouvements, je prends ma cagoule en main et puis je regarde Maîtresse qui m'observe. Elle vient doucement vers moi, défais mon collier en acier puis se met à lentement déboutonner ma chemise. Je regarde Maîtresse faire, me mettant à frissonner de plaisir et à me détendre avec ma cagoule en main, étant comme paralysée, laissant faire Maîtresse. Elle vient à me regarder avec un très joli regard, étant comme satisfaite de ce qu'elle découvrait sous cette chemise, elle vient me la retirer avec douceur puis je me retrouve les seins nus face à elle, légerement intimidée. Je reprends doucement la mise en place de la cagoule puis Maîtresse me passe un collier en cuir assez épais autour du cou, avec une jolie boucle. Je mets en place le body puis la jupe, gardant le collant que j'avais sur les fesses et Maîtresse vient finir la tenue en rajoutant un petit tablier en soie blanc qui est magnifique. Maitresse passe une laisse sur mon collier puis-je la suis, rejoignant Maître. Je viens à me mettre à genoux entre Maître et Maîtresse puis Maîtresse passe la laisse à Maître, je viens doucement me rapprocher à quatre pattes, caressant son joli pantalon en cuir et venant me détendre de plus en plus sous ses caresses mais comme il est déjà 19h45, il faut que j'aille me mettre en position. Monsieur m'amène jusqu'à la cuisine, je le suis à quatre pattes puis je me lève, il me rappelle les consignes, me rassure et me dit que si besoin, Maîtresse peut prendre la relève, je lui réponds simplement que tout va bien se passer pour moi et que je le dirais si quelque chose ne va pas. Puis au bout de quelques minutes l'interphone vient à sonner...
J'ai préparé deux trois choses en attendant, rempli les bols qui attendaient sur la petite table et servi un verre à Maître et j'ai passé un coup d'éponge lorsque je débordais un peu. J'ai également beaucoup regardé les photos de Maître et Maîtresse sur le tableau blanc à côté des boissons que je peux servir. J'ai également beaucoup écouté les discussions entre Maître et Maîtresse. La première invitée arrive, elle a été décrite comme assez timide, elle vient dans la cuisine avec Maîtresse. Je la rencontre et on parle assez peu, étant moi-même assez intimidée et timide à ce moment-là, puis je suis trop concentrée sur faire le service. Je lui sers un verre puis il se mettant à discuter entre eux a nouveau j'ai également beaucoup écouté les discussions entre Maître et Maîtresse. La première invitée arrive, elle a été décrite comme assez timide, elle vient dans la cuisine avec Maîtresse. Je la rencontre et on parle assez peu, étant moi-même assez intimidée et timide à ce moment-là, puis je suis trop concentrée sur faire le service. Je lui sers un verre puis ils se mettant à discuter entre eux à nouveau Je lui sers un verre puis ils se mettent à discuter entre eux à nouveau. Je continue de faire ce que j'ai à faire, d'écouter, de regarder les photos puis à réfléchir sur deux trois choses pas vraiment importantes. Les invités arrivent petits à petit, ils ramènent des petites choses dont l'on s'occupe avec Maîtresse de ranger ou de servir, même si la manière de conserver deux trois choses reste assez obscure pour moi, je ne suis pas habituée à stocker de l'alcool. Je continue de servir des verres, de faire ma mini-routine au bar jusqu'à ce que tout le monde soit arrivés, et que les petits fours soient prêts afin que je puisse les rejoindre avec les petits fours prêts. Je les sers avec les petits fours puis je dépose l'assiette sur la petite table auprès des bols avec des choses à grignoter avant de me mettre à genoux à côté de Maître, me mettant à nouveau à écouter la conversation tout en restant présente si quelqu'un a besoin d'être servi.
Je ne sais même pas quelle heure il est à peu près, Juste on discute et on se détend pour le moment, en faisant connaissance entre N/nous, mais il commence à y avoir les filles qui montent et on entend des fessées qui sont données à l'étage. Maitre me donne l'autorisation de monter alors je monte aussi. Il y a une fille qui donne des assez grosses fessées à une autre et autant l'une que l'autre, elles adorent ça. Maitresse part en donner à une autre fille puis-je les regarde faire en souriant, elles se plaisent et prennent du plaisir. C'est ainsi pendant un long moment, ou je les regarde juste en souriant, en les regardant découvrir ou alors juste prendre du plaisir. Maitre monte avec le reste des invités qui étaient restés en bas et c'est à ce moment-là, que la personne sur qui les filles testaient des jouets est arrivée à ses limites à cause de Monsieur qui a utilisé la badine. Les filles vont faire autres choses mais il y en a une qui a encore envie de plus, elle me voit disponible et donc viens me demander si elle peut me fesser et utiliser des outils d'impact sur moi. Je lui dis que ce n'est pas moi qui décide, que c'est Maître et Maîtresse alors elle va les voir et leur demander. Maitre me demande mon avis mais je lui dis que c'est lui qui décide, alors il accepte. Je la suis alors, je m'allonge sur elle, les fesses dans sa ligne de mire et elle commence par me les caresser avant de commencer à me fesser. Je me détends doucement, je me relâche au fur et à mesure des fessées qui sont plutôt douces au début. Elle augmente sa force et sa cadence au fil du temps, je sens ma peau chauffer petit à petit, me mettant à gémir de douleur entremêlé de plaisir... Elle baisse mon collant puis continue sur mes fesses à nu, continuant d'y aller avec une certaine vitesse et force. Mes fesses continuent de chauffer puis elle se met à vouloir essayer les martinets sur mes fesses, je me mettent en position sur le lit, les fesses cambrées prêtes à recevoir. elle commence doucement mais comme ma peau est déjà très sensible, les coups ressentis sont assez forts. Je continue de gémir entre ses mains, essayant de ne pas me contracter et lui faisant part comme elle a demandé, de la douleur procurée par les différents martinets. Elle s'arrête petite à petit, j'étais arrivée a ma limite au niveau impact pour ce soir-là, elle caresse tendrement mes fesses, les embrasses puis me Caline en me remerciant et en me disant que c'était bien, je la remercie également puis-je la regarde en souriant, même si j'aurais préféré que ce soit mes propriétaires qui s'amusent avec mon popotin, j'ai passé un bon moment.
Je redescent doucement puis je me remets aux aguets afin de servir si besoin, tout en regardant deux invitées se faire attacher grace à l'ami shibariste de Maître et Maîtresse avec fascination. À un moment je reste en haut, les invités ont de moins en moins besoin d'être servis en boissons mais au contraire plus en jouets, ce que je fais. Je regarde Maître s'amuser avec l'invitée qui m'avait fessée il y a quelques dizaines de minutes, allant chercher ce dont il a besoin. Cela continue pendant une petite trentaine de minutes puis ensuite une invitée sort un sort de grosses baguettes qui conduit l'électricité, les filles jouent un peu avec puis Maître le voit, il me demande si j'ai déjà testé ce genre de choses et je lui réponds que non. Monsieur me regarde, il me demande si je veux essayer, je lui réponds que c'est lui qui décide, il sourit puis me dit d'une voix calme que du coup je vais essayer. Je stresse un peu, je n'ai jamais fait d'électro et ça a l'air de faire très mal... Les filles viennent à le tester sur Maître et il prend la baguette pour la tester sur lui, ça ne lui fait pas grand-chose puis il le teste sur moi, cela me fait un petit choc lorsque la baguette est à proximité mais si elle est collée à la peau ça ne fait rien, Maitre réessayé sur lui en suivant mes conseils puis il lâche un petit cri de douleur puis rend la baguette aux filles qui rigolent et qui réessayent de leur côté. On s'amuse à embêter Maître un peu avec la baguette puis il m'ordonne d'aller avec les filles pour que j'arrête de l'embêter, ce que je fais. Je les regarde s'amuser entre elles en souriant et je reste plutôt passive. Maitresse nous rejoints et essaie elle aussi la baguette, elle l'essaie avec une plaque en métal qui la rend conductrice d'électricité, elle essaie sur moi et sur une des filles puis elle voit ma poitrine à nu face à elle... Elle se met à titiller mes tétons et la presque instantanément, je me sens m'envoler... Mes tétons qui sont déjà sensibles à la base, titillés et électrocutés c'est vraiment génial... Il y a de la douleur mais énormément de plaisir... Je ferme les yeux, je gémis, je respire de façon saccadée, je deviens excitée... Je me sens gonfler dans ma cage de chasteté... Maitresse s'arrête puis je rouvre les yeux, je redescends doucement, je calme ma respiration, je reprends tout doucement mes esprits puis Maîtresse continue de s'amuser avec les filles pendant ce temps.
La soirée continue et tout le monde continue à prendre du plaisir de différentes manières, j'essaie de ranger deux trois choses qui trainent pour pas que les invités ne se les prennent dans les pieds ou les cassent puis je remonte afin de regarder à nouveau et être présente si besoin. À un moment la plupart des invités commencent à partir et d'autres descendent dans la cuisine. Je suis en haut avec Maître qui discute avec un de nos invités. J'écoute sagement jusqu'à ce que l'on m'adresse la parole, l'on commence à parler bdsm, pratique, les commencements. Maitre s'allonge sur le sol pendant la discussion. On continue à discuter puis l'invitée a envie de descendre dans la cuisine avec les autres. Maitre me dit que je peux faire la même chose mais je viens juste m'allonger contre lui, venant doucement lui caresser le torse et discutant légèrement avec lui. Au bout d'une petite minute, il lève son t-shirt puis viens mettre ma tete contre son téton en m'ordonnant de lecher, ce que je commence à faire. Je passe ma langue sur son téton doucement, je l'entends gémir légèrement, me guidant de sa voix, m'ordonnant d'y aller plus fort, plus vite, ce que je fais au mieux que je peux, me sentant bien, me laissant aller et juste léchant le téton de Maître... Je continue ainsi un petit moment, si bien que j'ai un peu mal à la langue et aux cervicales, dès que j'arrête de bouger la tete tout va mieux. Maitre viens a prendre ma main gauche afin de me faire toucher son entrejambe qui commence a rentrer en erection. Je continue a lecher tout en gardant la main sur son sexe, essayant de rester concentrée sur son téton... Maitre vient doucement reprendre ma main et cette fois-ci la fais passer à l'intérieur de son boxer, venant doucement commencer à le masturber tout en continuant de lecher du mieux que je peux, je perds pied... Je continue ainsi quelques petites minutes puis Maître vient baisser légèrement son pantalon et prends ma tete afin que je le prenne en bouche, je me laisse glisser et commence à faire des vas et viens comme je peux, et cela est ainsi pendant quelques minutes, alternant de léchage et masturbation à fellation pendant qu'il titille mes tétons à la guise de Maître, me laissant juste porter et guider par sa voix et ses mains...
Maitre dit que c'est trop tot pour que tout cela vienne à se finir ce soir et du coup m'ordonne de m'arrêter ce que je fais. Je reprends doucement mes esprits peuvent je me redresse en regardant Maître qui souhaite que l'on descende. Je reste à genoux à ses pieds, le regardant toute contente des moments que j'ai pu passer ce soir. Il caresse ma tete en souriant puis viens me prendre fermement par les cheveux m'emmenant près des escaliers puis il prend ma laisse, m'autorisant à me mettre debout ce que je fais. Je le suis doucement dans les escaliers puis il rapproche fermement la laisse vers lui, devant me coller à lui pour descendre les escaliers. Une fois en bas il lâche la laisse puis je me remets à quatre pattes pour le suivre avec ma laisse en bouche, rejoignant tout le monde qui restait dans la cuisine qui discutait, je m'asseoir ainsi et attend, écoutant ce qui se disais mais il est déjà tard, très tard. Les invités restants se préparent petit a petit a partir. J'attends dans le salon, je dis au revoir aux invités puis je regarde Maître et Maîtresse les raccompagner jusqu'à la porte. Je les vois revenir, Maître s'installe dans le canapé a côté de moi puis commence à me caresser la tete doucement puis l'on parle quelques petites minutes mais il va également falloir que je parte, il est très tard et Maite est extrêmement fatigué. Je me prépare et mes Propriétaires me prennent un taxi pour que je rentre à la maison. Nous avons à peine le temps de se dire au revoir qu'il est déjà là, un dernier câlin et puis je file.
M'enfin c'était une superbe soirée où j'ai pu découvrir des choses, me libérer physiquement et psychologiquement. Une soirée surement réussi voyait le sourire sur les visages des invités et de mes Propriétaires et vu tout ce qui a pu s'y passer.
Avec toute ma dévotion.
Votre soumise.
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Disclaimer : Ce texte était a la base pour le couple que je fréquentais et a qui j'appartenais jusqu'à peu, je le met ainsi a disposition pour que les gens puissent le lire et découvrir une relation que j'ai pu avoir.
30/12/2022
J'écris cela sur la route retour, c'était vraiment superbe, je m'attendais a tellement pire comme je m'attendais a ce que ce soit un non, ou alors que Monsieur impose que ce soit la maison directement. Finallement, ce fut une très bonne soirée, autant Monsieur que Madame ont été très doux, très sympathiques, et très attentifs. Nous avons commencé au bar, un joli petit bar où nous avons pu avoir notre coin, ou l'on a pu légèrement rigoler puis discuté sur certains points. Monsieur je l'avais reconnu comme je l'avais déjà vu en cam, Madame je ne l'avais jamais encore vu donc c'était un peu la surprise, et une belle surprise. Elle est vraiment très douce, assez tactile et bienveillante de ce que j'ai pu voir. Monsieur lui était aussi très bienveillant et doux, moins tactile que Madame et comme en cam, il est très expressif, autant dans ces expressions de visage que dans ses gestes.
J'ai quand même beaucoup parlé de la relation avec K, peut être trop. J'ai aussi beaucoup écouté, les histoires de Monsieur et de Madame, des soucis qu'ils ont pu rencontrer avec des soumises, aussi des moments rigolos qu'ils ont pu vivre avec certaines d'entre elles. Nous avons pu parler de plein de sujets différents, la conversation fut plutôt fluide, ce qui pour moi est très important car cela signifie que tout le monde est en confiance et se sent bien, même si il fallait que je me concentre moi même la dessus, le fait que les autres le soient me touche beaucoup.
J'étais juste moi même, avec mes craintes, mon stress, mes émotions, mon corps. J'ai pu me laisser aller après le bar, lorsque j'ai été chez eux, même si au depart la méfiance était revenue, mais ils ont vraiment fait tout ce qu'ils pouvaient pour me mettre en confiance et je leur en suis vraiment reconnaissante pour cela. Je n'ai pas eu a faire grand chose a la maison, lorsque j'ai pu me rendre utile j'ai sauté sur l'occasion, venant aider Madame qui a fait tomber son verre.
L'ambiance qu'on pu mettre Monsieur et Madame était vraiment douce et apaisante, elle m'a permise de me détendre, avec le petit grignotage et le verre qu'ils m'ont proposés, la petite musique qui passait en fond, et une que moi et Monsieur on aimais bien, ou on d'ambiancait légèrement dessus, "rage against the machine : Killing in the name" (si je ne me trompe pas, cela fait longtemps que je ne l'ai plus écouté). L'appartement est vraiment très joli, puis j'ai pu voir le bureau de Monsieur avec le Goldorak qui m'a fait penser directement à a la peinture sur un des murs du 1ier étage de l'école 42. La cage dont il me parlais qui est vraiment très jolie. Et le bureau de Madame est également très joli, le buste de couture, est ce qui m'a me plus sauté aux yeux, les 'vêtements" dessus étaient très beau.
Lors de la première proposition de rencontre, j'avais dit à Monsieur que je préférais partir assez tôt car porte de Clignancourt c'est plutôt compliqué le soir et la nuit, donc on avais parlé de partir vers 22h de chez eux pour rentrer, mais comme tout se passait bien, j'ai laissé couler, la conversation se passait très bien, j'ai pu me laisser aller et rencontrer des bonnes personnes. La rencontre ses faite vraiment fluidement, tout était très rapide, tellement que Monsieur n'a pas vu le temps filer, c'est une bonne chose, cela veux dire qu'il a passé une belle soirée.
Lorsque je pars, Madame m'accompagne jusqu'au métro, nous parlons un peu puis près du métro, une ambulance arrive vers nous et Madame par réflexe m'aggripe le poignet puis le tire vers elle pour que je laisse l'ambulance passer. Lors de ce moment, un pic de plaisir a parcouru tout mon corps, j'ai regardé sa main puis j'ai suivi son mouvement. On arrive ensuite devant l'entrée du métro puis l'on discute un peu, je lui dit que pour moi ça s'est très bien passé et que j'ai envie de les revoirs, que je ne suis pas venue et que tout ne s'est pas bien passé juste pour boire un verre. Elle en est ravie, puis elle s'approche légèrement vers moi, remet mon collier comme il faut, puis on se dit au revoir. Je met un peu de temps avant de réaliser ce que Madame a fait, puis un sourire se dessine sur mon visage, puis je m'enfonce dans le métro, le sourire aux lèvres, heureuse.
Je pourrais encore épiloguer longtemps sur cette soirée magnifique, le fait qu'elle me redonne espoir dans les relations que je peux créer avec d'autres. Le fait qu'elle ai pu être extrêmement attendue autant des deux côtés depuis très longtemps. Le fait qu'elle montre plein de différents chemins a emprunter ensemble ou non. Le fait qu'elle puisse me rendre heureuse, me permettre de me laisser aller. Me permettre aussi de combler un peu certains manques grâce autant a Monsieur qu'à Madame.
Tout se mélange dans ma tête.
Cette soirée est unique et j'ai envie d'en vivre d'autres a vos côtés.
Merci beaucoup pour tout.
Priscillia.
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Cela fait des semaines que nous clavardons sur le site. Il y a clairement une affinité et des envies communes qui se dessinent. La semaine dernière, nous avons mangé ensemble histoire de voir si le réel n’était pas trop différent du virtuel. Ce fut une délicieuse soirée, pleine d’humour et de complicité. Aujourd’hui, c’est le grand jour, nous nous rencontrons de nouveau mais pour passer au concret. Comme moi, elle aime jouer avec les sensations et les surprises.
Je lui ai donné rendez-vous dans un café et pas chez moi. Comme à mon habitude, je suis là en avance. Je me suis posté en retrait et surveille l’entrée. Elle arrive à l’heure et m’attend devant la terrasse. Elle fait les cent pas nerveusement. Ses jambes sont belles, sur des escarpins à talons magnifiquement hauts et fins. Sa jupe légère très distinguée lui va à merveille. J’arrive et de suite elle m’embrasse avec un sourire complice et plein de désir.
Nous nous installons en terrasse pour profiter de ces premiers beaux jours. Très vite, elle m’indique qu’il lui tarde d’être chez moi, au moins, c’est clair. Nous commandons un verre. Nous attendons d’être servis mais ma première injonction tombe.
« - Tends ta jambe sous la table et pose ton pied sur ma cuisse. »
Je la sens étonnée mais elle s’exécute sans discuter de suite. Ma main caresse sa cheville et remonte sur son mollet. Que ces bas lui font de jambes douces et sensuelles.... Discrètement, je plonge mon autre main dans la poche de ma veste et en sors un bracelet que je verrouille sur sa cheville. Elle devient instantanément toute rouge ne sachant pas à quoi s’attendre.
«- Tu es maintenant à moi » lui dis-je.
J’aime ces bracelets. Ce mince ruban d’acier inoxydable passe pour un bijou de cheville presquee ordinaire mais la bélière sur l’extérieur laisse peu de place au doute pour un œil averti. Elle retire sa jambe et regarde avec curiosité à la fois heureuse et inquiète sa cheville sous la table. Un large sourire montre son bonheur.
Nous buvons rapidement nos consommations. Dès qu’elle a fini son verre, je lui ordonne d’aller aux toilettes et de se laver les mains méticuleusement avant de revenir. Elle me regarde avec stupéfaction ne comprenant rien mais s’exécute. Dès qu’elle a quitté la table, elle marque un arrêt pour regarder sa cheville et se retourne vers moi avec un large sourire et repart. A son retour, je sens un peu d’anxiété en elle. Une fois assise, je lui tends une paire de boite : « c’est une paire de lentilles de contact, mets les ». Une fois la stupéfaction passée, elle ouvre la première boite et installe avec difficulté la première lentille, puis la deuxième. Se sont des lentilles opaques.
« - Alors, que vois tu ?
Euh… rien, juste un peu de lumière
Bien, lève toi, nous y allons »
Je prends sa main puis la passe autour de mon bras pour la guider et nous partons lentement. J’avais pris le soin choisir un café à quelques mètres du parking souterrain où j’ai mes habitudes.
Dans l’ascenseur, elle cherche de la main où je suis et vient avec un grand sourire se coller à moi. Je la prends dans mes bras et l’embrasse.
Nous arrivons au dernier sous-sol. Je la guide hors de l’ascenseur puis jusqu’au recoin ou j’ai garé mon véhicule. Avec tendresse, je la plaque sur la voiture et lui pose les mains sur le toit. Je passe une jambe entre les siennes et, d’un geste du pied lui fais écarter les jambes. « Je vais vérifier si tu as bien respecté mes consignes. » Une fouille à corps permet de vérifier qu’elle ne porte rien sous son chemisier dont je profite de l’occasion pour défaire un bouton supplémentaire. Mes mains descendent le long de ses hanches puis ses jambes et remontent sous sa jupe caressant une cuisse de part et d’autre. Pas de culotte, c’est parfait. Je ramène une de ses mains dans le dos et attrape dans ma poche la paire de menottes que j’avais préparée. Au tour du deuxième poignet. Je la place dans la voiture et boucle sa ceinture. Je prends place et nous partons. Le bonheur des voitures automatiques fait que nous avons une main de libre. J’en profite pour poser ma main droite sur sa cuisse. Ses bas sont d’une douceur exquise. Au fil de la route, ma main devient plus inquisitrice. Après avoir joué avec la dentelle de ses bas, je remonte doucement. « Tiens, il n’y pas que moi que la situation excite » lui dis-je. Elle me fait un large sourire.
Nous arrivons, le portail s’ouvre puis se referme après notre passage. Je descends et l’aide à sortir du véhicule. Debout, elle vient immédiatement se coller contre moi. Je place ma main dans le creux de son dos. Son visage cherche le mien à tâtons et m’embrasse avec une grande tendresse.
Je la guide vers la porte. Une fois rentrés, je la plaque le dos à la porte et déboutonne d’une main pleine de douceur son chemiser puis fait tomber sa jupe sur ses chevilles. J’attrape sur le guéridon un large collier en acier que je verrouille sur son cou.
Passant mon doigt dans l'anneau de son collier, je tire pour amener son visage contre le mien, joue contre joue, peau contre peau, et lui murmure à l'oreille :
« Ce soir et cette nuit tu seras mienne »
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Je sors ma robe la plus sexy. Une robe avec des lanières au niveau de la poitrine, et fendu sur le côté des cuisses. Elle cache juste se qu'il faut.
Je met mon colier et me voilà prête.
Monsieur s'habille sobrement pantalon noir, t-shirt. Il ne se prend pas la tête.
On prend la voiture direction le club.
On est des habituer de se club libertin donc pas de soucis pour rentrer.
On vient juste de rentrer que Monsieur me demande de me mettre à 4 pattes. Je le regarde interroger. Il répète met toi à 4 pattes. Je vois dans son regard sévère que je n'ai pas le choix. Le sol est froid et collant. Je le regarde avec pitier mais il l'ignore. Il se baisse pour accrocher une laisse à mon colier. Le propriétaire se frotte les mains en ce disant qu'il va avoir un beau spectacle se soir.
Je marche au côté de mon Monsieur.
Les gens nous regardent interrogé.
Ils ont l'air subjugué par nous. Je me sens fière au côté de Monsieur. Des hommes s'approche timidement de nous.
Un des hommes me demande s'il peut me toucher. Mon Monsieur lui répond gentiment "c'est à moi qu'il faut demander. Et oui vous pouvez. C'est une chienne docile, elle ne vous mordra pas."
Je sens alors une main se poser sur mon dos. Elle est plutôt hésitante. Elle devient de plus en plus ferme en parcourant mon corps. En fin de parcours il arrive au niveau de mes fesses. Ensuite il revient au niveau de la tête et me caresse ainsi plusieurs fois.
Je réagis bien à sa main et je vais chercher les carresses.
Les autres hommes qui nous observaient. Ose s'approcher maintenant.
Je sens alors de nombreuses mains explorer mon corps. Ils carresses mes seins, mes fesses,
mon sexe, mon ventre, mes cuisses. Il carresses mon corps entier aucune parcelle n'est épargné. Certaines mains vont être fermes et d'autre douce. Quand mon Monsieur décide que s'en est assez il me fait avancer.
On se dirige alors vers le donjon. Des hommes nous suivent et certains profite de mon passage pour me carresser.
Une fois arrivé dans le donjon. Il me fait me lever puis il m'installe sur la croix de saint André. C'est une crois en bois avec des attaches en métal. Je suis face à eux.
Mon Monsieur prend un bandeau et me les places sur les yeux.
J'entends les commentaires des curieux.
"Ça à l'air d'être une bonne salope"
"J'espère qu'on va pouvoir s'amuser avec elle"
J'entends aussi mon Monsieur qui s'éloigne pour ensuite revenir.
Je sens le froid du métal sur ma peau.
Il fais dansé la lame sur les zone où on voit ma peau. Je retiens ma respiration à chaque passage de la lame.
Puis j'entends un bruit de déchirement. Puis un autre. Je sens alors la robe me quitter pour tomber au sol.
J'entends les bruit d'admiration autour de moi. Je suis nu devant des inconnus et je ne peux pas me cacher.
Je sens tous ses regard jugeant sur moi.
J'entends mon Monsieur s'éloigner et dire "vous pouvez y aller".
Juste après je sens plein de main sur moi. Je suis incapable de pouvoir les compter. Certaines mains viennent frapper mon corps d'autres le carresses. Je suis enivrer de plaisir. Je ne sais pas où donner de la tête. Je suis partager entre plaisir, humiliation et parfois douleur.
Je gesticule dans tous les sens. Mais des mains m'empêche de bouger.
Un bruit de ceinture vient claqué l'air. Les mains s'arrêtent et les personnes s'éloignent.
Je me sens soudain seule.
J'attends sans qu'il ne se passe rien je commence à m'impatienter. C'est alors que je sens un claquement puis une douleur sur mes cuisses. Je cris de suprise.
Après ce premier coup, les autres coups vont se suivre. La surprise laisse place au plaisir. Je pars une nouvelle fois. Je me laisse aller au sensation de mon corps qui partager entre plaisir et douleur. Je me sens enivrer de plaisir.
Les coups s'arrêtent. J'entends des pas s'approcher de moi. Des mains viennent me carresser. Je reconnais ce sont celles de Monsieur. Il carresses mon corps. Je sens les zone qui sont encore chaude des coups. Je me laisse transporter par ces carresses qui me fait tant de bien.
Il vient ensuite me prendre au cou. Il m'étrangle. Je suis entièrement à lui. Je suis sa chose et je lui appartient. Je me débat légèrement alors il s'arrête. Je le supplie de continuer. Il reprend sa pression. Cette fois il ne s'arrête pas quand je me débat. Mes muscles se relâchent je commence doucement à partir. Il s'arrête juste au porte de l'évanouissement. après avoir repris ma respiration, je cris de plaisir
Je reprends doucement conscience je sais pas combien de temps j'étais partie.
Il me détache et me fait tourner. Il me dit au creux de l'oreille j'en ai pas fini avec toi.
Il m'attache à nouveau. Cette foi je suis dos à eux.
Je l'entend s'éloigner. Il met un peu de temps avant de revenir. Je sens soudain plusieurs claquement de lanière sur mes fesses. Cette fois il a pris un martinet.
Il le fait claqué sur mes fesses. Je cris de plaisir et de douleur. Je pars de nouveaux, je ne suis plus que plaisir. Je sens un énorme plaisir monter. Je supplie mon Monsieur d'avoir mon orgasme. " Attend un peu" dit il.
Je tiens, je tiens mais chaque coup devient un supplice. " Monsieur je vais pas pouvoir tenir", dit- je en le suppliant.
"Vas y". En disant cela son coup fut un le plus fort. Alors je cri mon plaisir sans aucune retenue. Puis je m'écroule sur la croix.
Il s'approche de moi. Me carresses tout en étant fière de moi.
Il me détache et me prend dans ses bras. Je tiens pas sur mes jambes alors il me porte jusqu'à la voiture. En passant les gens le félicite et le remercie. Encore une soirée incroyable.
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(Photo du Net)
Je m’asseyais en face d’Elle, après avoir pris l’air en cette fin de repas…
Profitant de la douceur du soir, d’un café/clope que j’aime à prendre en ces instants…
La journée nous avez été fort agréable, comme d’habitude, quand on se retrouvait. Profitant ainsi, de ces moments volés de notre quotidien qui nous séparait de plusieurs centaines de kilomètres
Le soleil avait été présent et nous avions profité de cette belle journée pour nous promener en bord de mer.
Elle me regardait de son regard si Bleu et si délicieux tout en me toisant, provocant, assise sur la méridienne qui me faisait face.
Elle avait profité de ma pause pour se changer. Et m’avait fait l’honneur envoutant de se vêtir de sa belle robe bleue aux motifs noir qui dessinait si bien ces courbes.
J’aimais la voir ainsi parée pour moi, pour Elle aussi bien sûr, mais je savais qu’Elle le faisait, en cet instant, pour mon plaisir de la voir ainsi Femme..Femme.
Son quotidien ne lui permettait guère d’être ainsi vêtue et Elle n’avait, jusqu’avant de me connaître, réel intérêt en ce genre de tenue si ce n’est pour des événements plus familiaux qu’autres choses.
J’adorais la voir ainsi vêtue de cette robe longue…
Cela lui donnait une démarche des plus appréciable…Et j’en profitais souvent pour regarder sa démarche de petit pas qui mettait alors en valeur, toute sa féminité, son séant agréable que marquait ses hanches….
- Arf…ces hanches…que j’aimais les prendre en certaines positions…un délice que de pouvoir les prendre en main pour la guider, la posséder dans des envoûtants va et viens…-
J’aimais aussi la voir s’asseoir, prenant délicatement sa robe pour relever cette dernière dans une grâce remarquable.
J’aimais aussi pouvoir mirer ces monts si bien mis en valeur par cette étoffe qui étroitement enrobait ces derniers laissant juste apparaître cette fente qui attire et attise le regard…
Je la regardais, le sourire contemplatif de cette Belle taquine…au regard si…si…
"Je suis à toi, fais de moi ce que tu veux"..Me dit-elle d’un sourire coquin…
Je souris…Penchant cependant légèrement la tête, fronçant les sourcils…
Je vis un instant d’hésitation dans son regard…
Elle répéta sa phrase…
Je souris de plus bel…
"Tstssss, peux mieux faire...", dis-je d’un air un peu plus ferme…
Je vis à nouveau une certaine hésitation s’emparer d’Elle…puis souris, d’un sourire signifiant qu’Elle avait compris…
"Vous pouvez faire de moi, ce que Vous désirez…Je Vous appartiens… "
Je me mis à rire…
"Bon allez, je Vous l’accorde…Mais…faudra faire mieux la prochaine fois…. "
Elle se mit à rire, ayant cette fois compris mon désir en ces mots…
"Oui, Maître…"
Je fronçais à nouveau les sourcils…
"Oui, Mon... Maître…"
Nous nous mîmes à rire en cœur….
Je restais un moment encore à la regarder…
Les images, dans mon cerveau, fusaient à un rythme effréné...
...La plaquer sur la table, soulever sa robe pour découvrir son séant et l’en faire rougir pour ce petit ‘affront’…- Plaisant...-
...Ou bien, regardant la porte de mon cagibi…Mettre la croix de Saint-André… - Non trop long –
...Ou encore la faire venir à moi, en rampant comme une Délicieuse Chienne… - Non trop…Embêtant avec sa robe…-
...Et bien d’autres images encore…
"Ohoh….c’est quoi cette lueur dans Votre regard, Mon Maître ? "…
Je lui souris…
« Levez-vous ma chère », lui demandais-je en me rapprochant d’Elle…
Je lui pris la Main pour l’aider à se relever de la méridienne...
En profita pour lui déposer un baiser sur ses lèvres adorable…une fois dressée devant moi
Puis, je posais mes mains sur ses épaules dénudées…en la tournant légèrement pour qu’Elle ne puisse me voir quand je reviendrai avec les objets qui m’étaient apparu …
"Ne Bougez pas, et surtout ne vous retournez pas…cela ne serait pas du Jeu…hein !! …C’est Qui-qui hein ?... "
"C’est Bibi.. " Me rétorqua-elle dans un rire taquin…
" Mouaip, on verra qui est vraiment.. Bibi…Tout à l’heure…Ma chère… "
Je déposais un doux baiser sur l’une de ses épaules dénudée…Et parti dans la chambre prendre ces objets de ma convoitise…
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Préambule: Je soumets ce texte après l'approbation de Maîtresse Lady Gabrielle. Il s'agit d'une énumération d'idées destinées à agrémenter vos réflexions et intentions d'organiser un tel événement. J'ai vécu de similaires situations qui avaient été couronnées de succès mais aussi, une fois, un malheureux "bide". Par ce préambule je veux aussi éviter de me faire accuser d'une quelconque demande, juste contribuer à la réflexion. C'est pour cette raison que j'ai demandé à ma divine Maîtresse l'autorisation de publier ce dernier.
Quelques idées relatives au dîner protocolaire
Rencontrer des amis autour d’une bonne table. Voilà qui ressert les liens d’amitiés ou de confraternité entre dominants et dominantes.
L’occasion de réaliser un repas protocolaire permet d’associer les soumis et soumises aux libations de leur propriétaires.
On désigne donc ces repas sous le vocable « dîner protocolaire » en ce sens que pour bien marquer la différence entre un repas copain-copain, on délimite la zone de la domination avec celle de la soumission. On la délimite selon des règles, un protocole dans lequel chacun occupe son rôle, le tout étant sous-tendu par la pratique BDSM.
J’ai parfois eu le sentiment que la compréhension « protocole » signifiait des règles strictes de présentation de table, de place des verres et des couteaux. C’est à mon sens aller un peu trop loin. Le protocole veut plutôt dire, je suis Maître ou Maîtresse et toi mon soumis, mon esclave tu vas me servir et servir les invités. Servir à manger et à boire bien sûr mais aussi servir de toutes les façons que ces derniers veulent.
A l’expérience, ces rencontres demandent que tous participent de façon active et volontaire pour animer le repas. Cela demande donc, de la part de chacun des dispositions, une inclination naturelle à des pratiques sadiques, humiliantes et aussi d’être ouvert à des comportements désinhibés.
Alors, d’abord choisissons les invités. Des personnes que l’on connaît et dont on sait leur niveau de domination. Des personnes qui ont aussi leur self contrôle. Nous connaissons les gens qui s’enivrent et qui font transforment la soirée en une salle de bistrot qui n’a plus rien à voir avec la pratique originelle. Des gens qui ne craignent pas de se dévêtir pour satisfaire une de leur envie préférée.
Des invités qui, de bonne humeur, aiment discuter entre eux, pincer le téton d’une soumise, piquer avec la fourchette le sexe d’un soumis, fourrager avec ses doigts la bouche d’un garçon, faire exprès de laisser tomber sa serviette pour gifler le servant inattentif, goûter un vin mais recracher dans la bouche de celui qui a servi.
Parmi toutes ces belles choses qui agrémentent un « dîner protocolaire citons :
• Le cadre, un salle à manger assez large pour permettre le mouvement de tous les participants, un salle attenante pour la préparation des plats.
• Un salon pour l’apéritif d’entrée et éventuellement le café de la fin.
• Marquer le personnel de service « préparé » avec des pinces, des attaches, des marquages ou des décorations sur la peau.
• La haie d’honneur, à l’entrée des invités, avec les soumis/soumises nus, menottés ou « bondagés » ou décorés avec des aiguilles sur les seins ou sur la peau, une bougie dans la bouche, la tête étant renversée ou dans les mains.
• Utiliser un ou deux soumis utilisés comme porte-manteaux à l’arrivée.
• Au cas où la maison le permet, disposer une cage pour y mettre des soumis en cage pendant la phase d’arrivée des invités.
• Aligner les soumis et soumises regroupés, nus enchaînés ou entravés avec un bâillon dans la bouche.
• Disposer des statues vivantes emballées complètement dans du cellophane avec la queue dégagée et debout pendant une partie du repas.
• Pendant l’apéro faire manger les soumis dans des écuelles par terre avec de la nourriture qui tache (spaghettis bolognese par exemple). Les soumis se nettoient mutuellement à la langue.
• Mettre sur pied un petit spectacle genre fléchettes, ou flagellation. (Dans le cas où cette pratique est faite en attendant l’arrivée de tous les invités, le ou la soumis est ensuite utilisé pendant le repas comme tableau vivant avec une ou deux bougies en plus.
• Disposer des soumis sur le sol, procéder à un petit cérémonial d’entrée de la personne qui préside en la faisant marcher sur des soumis couchés par terre, elle-même tenue par les mains par des soumises.
• Disposer pour le repas une ou deux soumis/ses nus posés sur la table et recouverts de choses à manger. Changer le décors en faisant une pause et en ordonnant à d’autres soumis de les « laver » en léchant le reste collé au corps.
• Disposer des soumis comme meubles pendant l’apéro comme tabourets, tables, comme servir-boy, avec un plateau accroché autour du torse.
• Utiliser des soumis comme porte panier à pain avec une corbeille attachés par des pinces aux seins.
• Bander les yeux de soumis qui sont chargés d’apporter les plats mais avec un autre soumis utilisé pour guider le premier pour servir.
• Selon les envies du moment glisser un soumis ou soumise sous la table pour effectuer les cunis/turluttes avec le jeu, entre les invités de deviner qui est en train de jouir.
• Chaque dominant ou dominante nourrit les soumis, à genoux derrière les invités assis et les invités, en « crachant » par terre ou dans la bouche des soumis/ses la nourriture pré-mâchée.
• Faire boire dans une écuelle remplie d’eau ou d’urine selon les envies et le moment.
• Prévoir un petit spectacle homosexuel (des hommes aiment voir deux lesbiennes faire l’amour ou les femmes deux homosexuels) lors du café.
• Au cas où des servants ont été particulièrement maladroits, petite séance de kick-boxing (ça change des coups de cravache quoique ça peut aussi se faire évidemment).
• Imaginer un jeu (tirage au sort) pour permettre à la gagnante ou au gagnant de faire quelque chose avec un soumis ou une soumise. Par exemple trouver sur un soumis ou une soumise une combinaison de numéros ou un mot qui aura été marqué sur la peau dans un endroit un peu difficile (genre sous les seins tombants, à côté des lèvres du sexe, sous le scrotum, près de l’anus, que sais-je encore. Le but étant évidemment de favoriser le « toucher » des soumis/soumises par les invités.
A l’expérience aussi, il est préférable que quelqu’un préside le repas et s’il y a assez de monde un Majordome qui commande les divers « tableaux » ou phases du repas selon un programme ou un « protocole » de choses qui se feront tout au long du repas:
1. l’entrée des invités,
2. arrivée de la présidente,
3. apéro,
4. repas des soumis,
5. exposition des statues,
6. prise place autour de la table,
7. repas, etc.
8. le "fumoir », les invités affalés dans leurs fauteuils ou divans et les soumis/ses faire des cuni ou des fellations.
9. animation genre flagellation, joutes entre deux sujets, service des cafés, etc.
Comme cela se fait lors de belles rencontres, il est souvent préférable au tout début de l’invitation de citer le code de conduite pour l’occasion, des règles de ce qui est permis et ce qui est défendu et autorisé, régler le problème de la prise de photographies et de vidéos. Si c’est possible désigner un dom ou une domina qui agit comme « bourreau » (attacher, détacher, enfermer, allumer, fouetter, etc., etc.)
En ce qui concerne le repas, la succession de petits plats permet de provoquer des situations multiples qui exposent les soumis et soumises. Un bon traiteur permettant de libérer les organisateurs du souci de réussir un plat.
Bon appétit alors…
Kaji, soumis de Lady Gabrielle.
(slnr: 386-312-138)
Photo tirée du film "Sleeping Beauty"
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Ma soumise se comporte bien, l'histoire continue. Profitons! Après avoir été lavée, la demoiselle fut préparée. Une autre femme en toge la maquilla, sur le visage et sur les marques qui couvraient son corps, signes des sévices qu'elle avait endurés La main douce qui passait les onguents sur sa peau, les pinceaux et les brosses, chatouillaient son épiderme encore sensible après la chaleur du bain Autour d'elle, d'autres filles étaient préparées. Elle voyait leurs corps nus passer près d'elle, dans un ballet silencieux, sous les yeux grossiers des gardes. Elles se levaient, s'asseyaient, se penchaient en avant ou en arrière en réponse à un simple geste des femmes en toges, comme des automates Il y avait des filles de toutes les origines, de toutes les couleurs de peau et de cheveux. Presque toutes étaient fines et élancées, mais une ou deux, au fond de la rangée, semblaient plus rondes. Et aucune ne pouvait avoir plus de la vingtaine. Seules les femmes en toges semblaient plus âgées. Quand sa maquilleuse fut satisfaite de son travail, on les rangea en ligne. Un des gardes passa devant elles, laissant traîner négligemment la main sur leurs corps, glissant sur une chatte, pinçant un téton. Puis il appela une série de nombres. Répondant à leur matricule, des filles s'avançaient d'un pas, et recevaient un titre, qui semblait être leur rôle à venir "danseuse", "meuble", "serveuse", "confort", "spectacle"... Les mots se succédaient, et à chacun, le cœur de la demoiselle battait plus fort. Des images irrépressibles montaient à son esprit, sur la façon dont chacune de ces filles allait être utilisée. Enfin, le garde arrêta. Il ne restait plus que quatre filles. Il les laissa patienter un moment puis rugit "à genoux!" La demoiselle sentit ses jambes fléchir sous elle. Avant même d'avoir compris le mot, son corps avait obéi. "Les yeux à terre!" Terrifiée, elle ploya la nuque. Une botte se posa devant elle. "Léchez mes pieds!" Comme un seul être, les quatre filles s'élancèrent en avant, deux sur chaque botte, et se mirent à lécher. La demoiselle ne regardait même pas l'autre esclave. La tête baissée, le goût du cuir sur sa langue, elle tremblait et sanglotait intérieurement, en priant pour ne pas être battue. L'homme restait debout. Sa voix était devenue ironique et mielleuse "Voilà. C'est comme ça que vous devriez être. C'est à ça que vous servez. Restez en bas. Ecoutez, et léchez." "Vous êtes ici pour servir, et pour souffrir. Vous allez être utilisées, humiliées, changées en objets de sexe pour les hommes et les femmes supérieurs qui sont les bienfaiteurs de l'Académie. Vos bienfaiteurs" "Pour ce soir, vous allez être exhibées. Nous allons satisfaire la curiosité de vos bienfaiteurs, leur montrer qui seront les élèves qui les serviront les prochaines fois, à quoi ils peuvent s'attendre" "Puis vous servirez de meubles pour leur amusement. Vous serez des attractions secondaires. Vous n'êtes pas encore assez entraînées pour leur servir même de chiennes." "C'est compris?!" Sa botte se leva, et la demoiselle se recroquevilla, le front contre terre. Mais ce fut une des autres filles qui reçut le coup. Son cri résonna alors qu'elle s'effondrait. Elle se releva aussitôt, et revint lécher la botte, revenue à leur portée. La demoiselle fit de même. "Arrêtez maintenant. Relevez-vous et suivez-moi" Il les mena dans un coin de la salle. Deux femmes leur passèrent rapidement des bracelets d'or aux mains, et un collier d'or enserra leur cou. Des chaînes partaient de ces bijoux, rattachées à des pinces qui furent posées sur leurs tétons La demoiselle se laissa faire, malgré la douleur qui traversa ses seins quand les pinces furent accrochées, et la restriction de ses mouvements. Elle se laissa aller sans résister quand on la fit se pencher en avant et qu'on lui inséra un bijou dans l'anus. Elle ne bougea pas quand le corset doré se referma sur sa taille et comprima ses poumons Tout lui semblait si inévitable que son esprit l'abandonna, et qu'elle ne fit plus que suivre les autres, attachées par une chaîne de collier à collier, le long des couloirs Des figures les regardaient passer. Des hommes en costumes, certains masqués et d'autres non. Des femmes en robes de soirée, cravaches ou laisse en main. Et d'autres filles, la plupart dans des tenues de maid ou des uniformes trop petits, qui laissaient dépasser leurs seins et leur entrejambe. D'autres enfin, nues ou presque, à quatre pattes, ou allongées jambes écartées sur des tables, ou même attachées aux murs, écartelées. Sur leurs corps, des petits fours, des bougies, des instruments de torture en argent et en or. Des meubles humains. Un homme au coin d'une salle se faisait monter par une fille, assis sur une autre fille. L'expression de douleur et de fatigue dans les yeux de cette chaise humaine, broyée par le poids des deux corps posés sur elle, mais obligée à tenir, sous la menace d'une punition indicible, parvint comme en rêve à la demoiselle. Mais elle n'y réagit pas. Le seul moment où son visage se détourna fut à l'entrée d'une grande salle, quand les lumières l'éblouirent. "Mesdames et messieurs, voici les novices de ce trimestre! N'hésitez pas, venez toucher la marchandise! De la chair fraîche, pas encore marquée, sans matricule. Ces filles n'existent pas encore. Mais bientôt, pour vous, elles seront les belles odalisques de l'Académie!" La foule les entoura. Des mains passaient sur leurs corps, caressaient et griffaient la peau, soupesaient les seins, passaient dans les plis les plus intimes. On les faisait avancer, pas à pas, pour que tous les clients en profitent. La voix continuait, avec le même ton affable "N'allons pas trop loin, nos novices sont immaculées. Il serait bête de perdre une belle première fois. Nous comptons sur votre discernement." Après un moment, elles arrivèrent sur une estrade. On les fit prendre la pose, en les maniant comme des poupées. Des flashs d'appareils photo partaient des quatre coins de la salle. La voix du présentateur passait du micro à l'oreille des novices, où elle se faisait sèche et menaçante "Si vous bougez... Gardez les yeux ouverts sinon..." Enfin, il reprit avec comme un regain d'enthousiasme: "Voici nos novices. Vous les retrouverez, une à une, dès qu'elles seront prêtes à vous servir! Applaudissons à l'avance toute notre équipe, qui va s'occuper d'elles avec tout le professionnalisme que nous leur connaissons!" Sous les applaudissement, on les fit redescendre du podium. Aussitôt, la demoiselle se sentit empoignée par les épaules, et un garde lui fit à l'oreille: "Fini de rire. Suis-moi." Derrière elle, la voix du présentateur continuait: "Pour notre premier spectacle, nos tortionnaires vous présenteront Aja, une petite esclave qui a fait beaucoup d'erreurs, avec une langue bien pendue. Nous verrons si cette langue est toujours aussi vaillante, quand on s'en occupe de très très près. Amateurs d'aiguilles et d'épices, vous allez adorer!" La suite pour bientôt peut-être... Qui sait?
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