Catégories
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Je suis consciente du risque que je prends en publiant ces lignes.
Elles me vaudront sans doute d’être clouée au pilori
par tous les bien pensants de tout poil et de tout sexe
les féministes en tout genre
qui veulent à tout prix que chacun(e) rentre dans leurs schémas prédéfinis.
Peu importe.
Pour moi, le bdsm c’est d’abord la liberté de choisir ce que l’on veut être,
pour soi-même, et dans mon cas, pour celui qui me possède.
Depuis l'adolescence, je suis accro au sexe et au Mâle.
J'assume ce que je suis,
une chienne, une salope, soumise, nympho,
capable de se lâcher complètement lors de ses plans cul.
En même temps, je suis d'un tempérament plutôt réservé, pudique.
Avant de connaître Maxime, mes échanges avec les mecs qui me baisaient
se limitaient à cadrer nos jeux, ce que nous allions faire,
les limites à respecter pour celui auquel je donnais l’illusion de me dominer.
La seule chose qu’ils connaissaient de moi
c’était un prénom qui n'était pas le mien et un numéro de portable,
où me joindre pour un plan cul.
Hormis cela, je ne leur parlais jamais de mes désirs, des mes fantasmes, de mes craintes,
limitant mon expression au dialogue des corps.
En même temps, je n'en éprouvais pas le besoin.
Mon rapport aux hommes était purement utilitaire,
je ne me donnais à eux que pour jouir d'eux, le temps de nos ébats.
Et il n'était pas question pour moi
de leur offrir autre chose que mon corps et mes trous,
puisque je n'attendais rien d'autre d'eux que leur sexe et du plaisir.
C'est Maxime qui le premier a voulu et su m'apprivoiser,
voulant tout savoir, tout connaître de moi,
avant même notre première rencontre.
J'ai appris avec lui à parler de sexe,
à lui confesser mes envies, mes désirs, mes craintes,
parfois jusqu’au bout de la nuit,
m'obligeant à exprimer ce que je n'avais jamais su dire.
Et ce n'est que lorsqu’il a jugé en savoir assez de moi,
qu'enfin il a accepté de me rencontrer.
Grâce à lui j'ai compris la nécessité pour le Maître,
de tout connaître de son esclave, de ses sentiments, de ses désirs, de ses doutes aussi.
Parce que le pouvoir passe par la connaissance de l'autre,
de ses rouages, de ses motivations intimes.
Dominer une femme, au delà de la possession physique,
c'est aussi pouvoir la manipuler, jouer de ses désirs, de ses frustrations,
dans l'intérêt de celui qui la possède et in fine le sien.
J’ai compris que mon Maitre avait besoin de tout savoir de moi,
pour lui d’abord, pour tirer de moi le maximum de plaisir pour lui.
Mais aussi pour moi, pour que dans l’usage qu’il ferait de son esclave
il sache jusqu’où pouvoir aller trop loin.
N’en déplaise aux bien pensants, une relation bdsm
n’a rien à voir avec l’égalité des sexes.
C’est un jeu de pouvoir, de manipulation et de séduction,
dans lequel le Mâle recherche d’abord son plaisir,
grâce auquel la soumise jouit de ce qu’elle est pour lui.
1.9000 vues
21 aime
Top rédacteurs
Sujets tendances