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Par : le 13/11/23
Episode 1: Relaxant Onsen Depuis les temps anciens, les Japonais profitent des bienfaits relaxants et thérapeutiques des sources thermales. D'après le Nihon shoki (日本書紀), l'une des rares sources écrites sur les origines du Japon, achevé en 720, le premier Onsen aurait  été créé en 631. De nos jours, plus de 3000 stations thermales sont aménagées. Beaucoup d'hôtels possèdent leur propre Onsen, soit naturel, soit artificiel. Depuis que le Japon s'est ouvert à l'Occident, la mixité qui était la règle à l'origine a quasiment disparu. C'est le cas dans notre hôtel, qui dispose d’espaces de baignade strictement séparés pour les hommes et les femmes. Par pudeur probablement, les guides touristiques sont avares de détails, mettant l'accent sur les bienfaits des eaux chaudes fortement minéralisées, et oubliant les aspects pratiques. Car dans un Onsen on doit se baigner entièrement nu et respecter un certain rituel. Après s'être dévêtu dans l'espace vestiaire, on rejoint un espace dans lequel on doit se doucher assis sur un petit tabouret, puis éliminer soigneusement toute trace de savon car polluer l'eau du bain est un sacrilège. Les Onsens n’échappent pas à la fameuse politesse japonaise: ce sont des lieux de repos et de détente -  adopter un comportement discret et silencieux dans l'espace de baignade est la règle, néanmoins parfois mise à mal dans les régions touristiques. L'accès aux personnes tatouées est en principe interdit, les tatouages évoquant le crime organisé dans ce pays. Pas d'autre choix que d'enlever le symbole Kef, tatoué en haut de ma cuisse gauche. Quel dommage! Je venais juste de refaire ce tatouage temporaire. Solution de fortune, la lotion démaquillante en est venue à bout, mais non sans mal. J'ai lu qu'ici un sexe épilé rappelle les films pornographiques ou la prostitution et c'est donc très mal vu. En effet, pour échapper aux lois de censure qui interdisaient de montrer toute pilosité pubienne, l'industrie du film pornographique a eu recours à l'épilation. J'ignore si cette association est la vraie raison, mais force est de constater que je suis la seule à avoir la chatte intégralement épilée. Les japonaises sont bien foutues – question d’alimentation probablement – et je pense que mon Maître apprécierait d’être à ma place. Je l’imagine du côté homme, entouré d’hommes nus. Lui qui est 100% hétéro, le pauvre… Et je m’efforce de réprimer le fou rire que je sens arriver, histoire de ne pas me faire remarquer. Après un moment bien relaxant dans ces eaux très chaudes, je retrouve par hasard mon Maître dans l'ascenseur. Lui aussi vient juste de quitter l’Onsen. Quelle synchronisation ! Nous sommes vraiment faits pour être ensemble. - "Vous avez pu mater de belles bites, Maître ?" Je n'ai pas pu m'empêcher de le charrier... Et je suis prise d'un fou rire. - "Pfff... Tu es bête", me répond-il, ne pouvant néanmoins réprimer un sourire.   Episode 2 : Le sens de l’accueil A peine la porte de notre chambre ouverte, la télévision s'allume automatiquement, avec un niveau sonore particulièrement agressif, et bascule sur une chaîne française. L’ouverture de la porte déclenche la mise sous tension et le choix de la chaîne est préréglé en fonctions de nationalité des clients. Cela part certainement d’une bonne intention – faire en sorte que le client se sente comme chez lui – mais qu’est-ce que c’est agaçant ! La nudité intégrale en présence de mon Maître est la règle, hormis dans les espaces publics bien sûr. Pendant que je me déshabille, mon Maître se bat avec la télécommande dont toutes les touches sont gravées en japonais. Un médecin de plateau vante les mérites de la zébralisation (*). La journaliste en rajoute une couche, en fustigeant les ignorants, fascistes, anti-science, qui sont encore réticents à se rendre dans leur centre de zébralysation. - "Putain! Mais comment est-ce qu’on arrête ce bazar!" Il est très rare que mon Maître, si philosophe habituellement, montre des signes d'agacement. - "S'il vous plaît, Maître, laissez-moi faire" C'est toujours utile d'avoir une soumise sous la main, prête à rendre service ! Voilà mon téléphone qui sonne maintenant. C'est mon médecin traitant. - "Je vois que vous n'êtes pas encore zébralysée. J'ai pu vous obtenir un rendez-vous dans le centre de zébralysation pour mardi à 10h". Technique commerciale bien connue: mettre l'interlocuteur devant le fait accompli et dans une situation dans laquelle il se sentira mal à l'aise, voire honteux, de refuser. "Mais c'est du harcèlement!" me dis-je. Par chance, j'ai une bonne excuse cette fois: je suis à plus de 10 000 km du centre de zébralysation. - "D'accord" répond-il, sur le ton agacé du vendeur qui a raté son affaire. "Mais il ne faudra pas tarder à vous mettre en règle - d'ailleurs ce sera bientôt obligatoire sous peine d'amende". J'entends mon Maître ironiser à voix basse pendant que j'assure que j’y pense et que je ferai le nécessaire – histoire de mettre un terme à la conversation. - "Menteuse..." - "Une bonne fessée et la bite dans la cul, voilà ce que tu mérites" Sacrée fessée en effet ! Visiblement, les eaux minérales de l'Onsen l'ont bien revigoré. J'imagine la tête de mon médecin s'il apprenait que je suis déjà doublement zébralysée, qui plus est avec les derniers spécimens naturels. Malheureusement, l'espèce s'éteindra en moi. Je ne crois plus guère que la reproduction, dans laquelle nous avions mis tant d’espoirs, réussira, et je me sens responsable de cet échec. Episode 3: Chienne esseulée devant l’Hôtel Riz-Carbone Je ne fais pas la fière, assise seule sur ce banc, un peu en retrait de l'entrée du prestigieux Hôtel Riz-Carbone. - "Je dois rencontrer un membre du personnel", m'a dit mon Maître pendant qu'il attachait ma laisse à l'accoudoir et me déboutonnait le chemisier jusqu'au nombril, prenant bien soin de l'ouvrir un peu au delà des limites de la décence, laissant apparaître une bonne moitié de chaque téton. Moi qui ai souvent regretté d'avoir les tétons trop clairs et qui aimerait les avoir bien sombres, je me rends compte que cela a aussi un avantage. C'est plus discret... C'est dans cet hôtel de luxe, sur les hauteurs de Nikkō, qu'un échantillon des princes qui nous gouvernent se sont rencontrés en marge du sommet du G7, en juin 2023. "G7 ministerial meeting on gender equality and women's empowerment" : l'égalité des genres et le féminisme idéologique sont des thèmes porteurs et fort utiles pour masquer des objectifs bien moins avouables. Surplombant le lac Chūzenji, l'hôtel bénéficie d'un cadre idyllique. Les rives du lac étaient très populaires au siècle dernier comme en témoignent de nombreux bâtiments bien préservés, parmi lesquels l'ancienne ambassade de France et de somptueuses résidences secondaires de diplomates. Yeux baissés par timidité, mais cuisses écartées par obligation, je tente néanmoins de me faire la plus discrète possible. C'était sans compter ce gros touriste américain, qui, à peine sorti de l'hôtel, ne manque pas de me remarquer. "Hi guys! Are you on a leash?" me dit-il bruyamment. Je marmonne une réponse incompréhensible, tout en rougissant. Franchement, est-ce que j'ai une tête (des têtes?) de "guys" ? Il se plante devant moi et me raconte une histoire à la con qui se veut drôle. Pitié… Mais faites-le taire ! Un puissant instinct me pousse à resserrer les cuisses et à me reboutonner, mais je mets un point d'honneur à respecter les ordres du Maître, y compris, et peut-être encore plus, quand il n'est pas là pour me contrôler. Alors, je mets toute ma force de volonté pour résister à cette réaction instinctive. Ouf ! Le vulgaire personnage n'insiste pas et s'éloigne, sans doute refroidi par mon peu d'enthousiasme à lui répondre et à rire de son histoire sans queue ni tête.   Mes cuisses doivent être maintenues ouvertes en toutes circonstances et le fait que les sous-vêtements me soient interdits n'y change rien. C'est la règle. C'est Sa Loi. Le temps semble toujours s'écouler à une vitesse d'escargot dans certaines circonstances et comme par hasard surtout quand on voudrait qu’il accélère. Mais que fait mon Maître ? J'ai l'impression qu'il y passe des heures dans cet hôtel. Eh ben ! Il en a mis du temps ! - "Mets-toi ça dans la chatte, c'est plus prudent. Sonia sera comblée par ce qu'il y a là dedans", me dit-il en me tendant une boule mémoire - version moderne des anciennes clés USB. C'est vrai que l'on n'est jamais à l’abri d'une mauvaise rencontre avec une patrouille de défenseurs de la démocratie. Les miliciens peuvent être très zélés et sont habilités à contrôler nos effets personnels, mais il est peu probable qu'ils aillent jusqu'à une fouille intime - du moins tant que l'on n'attire pas trop l'attention. - "Ca te dit de dormir ici la nuit prochaine ?" 700 à 6000 dollars la chambre, voilà qui n'est guère raisonnable... Eh oui ! On paye à présent en dollars au sein de la Suprême Alliance Démocratique. Les monnaies locales ont disparu. C’est le résultat d’un arrangement entre la Chine et les USA : pour l’une, en tant que berceau de la démocratie moderne, le privilège d’accueillir le siège du pouvoir fédéral, pour l’autre le contrôle de la monnaie. J'ai parfois du mal à savoir si mon Maître est sérieux ou me fait marcher. - "Malheureusement, nous n'avons pas la chance d'être logés aux frais du contribuable..." rajoute-t-il. Dommage... C'est tenue en laisse, jupe retroussée, qu’il me conduit sur le petit sentier, heureusement peu fréquenté, qui relie le luxueux hôtel aux chutes Kegon. Avec ses 97 mètres de haut, la grande cascade Kegon est l'une des plus hautes du Japon. Un petit plateau d'observation, équipé de bancs publics, permet d'avoir une belle vue sur les chutes. C'est sur l'un de ces bancs, assise aux côtés de mon Maître, toujours tenue en laisse, que j'observe la cascade, comme hypnotisée par le spectacle. Une petite tape sur le sein gauche, puis sur le bas de ma jupe, me sort de ma contemplation. Oui, bien sûr, le banc est au bord de la plateforme, personne ne peut passer devant nous, alors... J'ai encore du mal à bien analyser chaque situation et à prendre de moi-même les bonnes initiatives. Je m'empresse d'ouvrir plus largement mon chemisier déboutonné, pour dégager entièrement mes mamelles et de remonter ma jupe pour exposer ma fente. Me voilà exhibée pour le plaisir de la déesse de la montagne... et pour celui de mon Maître ! Pas un mot n'est prononcé. Quoi de mieux que le silence pour apprécier les bruits de la nature, apprécier le bonheur de me trouver là, au bout de la laisse tenue par l'homme que j'aime. Est-ce qu'il a en ce moment des pensées similaires aux miennes? Est-il satisfait de sa chienne? Je l'espère. Mais il serait déplacé de lui demander. On dirait que la cascade s’est mise en conformité avec les règles de politesse à la japonaise : pas de vacarme assourdissant mais un bruit agréable, presque relaxant. Comme si elle voulait rester discrète et respectueuse des visiteurs. Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et il est déjà temps de reprendre le bus pour Nikkō. Je garde mon collier d’esclave, mais, soulagement, la laisse m’est retirée. Je ne vais quand même pas prendre le bus tenue en laisse ! Episode 4: Retrouvailles inattendues sur le pont Shinkyo   Le bus descend à toute vitesse vers Nikkō, enchaînant les virages à 180 degrés. Je tente de filmer la spectaculaire descente sur cette vertigineuse route en lacets, mais j'ai très vite le tournis. Mon Maître prend le relais. Pour me rassurer, il me dit que le chauffeur a certainement fait ce trajet des centaines de fois. Certes ! - Mais... - "Quand nous serons de retour à Tokyo, je te placerai pendant une journée dans un établissement spécialisé, pour y sucer des bites et donner du plaisir. Cela te fera du bien." Est-ce qu'il me fait marcher? Je pose néanmoins des questions. - "Ils ont un mur de bites, style glory hole. Tu y seras à l'œuvre toute la journée et si un client n'est pas satisfait, tu seras fouettée." Je pense à 99% qu'il me fait marcher, mais il me reste 1% de doutes... - "On va descendre au pont Shinkyo. Nous pourrons poursuivre jusqu'à l'hôtel à pied". Le pont sacré Shinkyo marque l’entrée du sanctuaire shintoïste de Nikkō. Durant l’époque Edo (1603-1868), seuls le shogun et les messagers de la cour impériale étaient autorisés à l’emprunter. Le pont en lui-même est modeste, mais la vue, avec la brume et la montagne en arrière-plan est tout simplement magnifique. Je suis affairée à prendre des photos de mon Maître sur le pont pour immortaliser notre passage en ce lieu historique, quand une voix dans mon dos me fait sursauter. - "Streptomyces Avermitilis Inari !" Je reconnais la voix du Professeur et le ton euphorique du scientifique qui vient de faire une immense découverte. Je me retourne instantanément et m’incline respectueusement. - "Bonjour Monsieur le Professeur. Euh, pardon, bonjour Satoshi. Que faites-vous là?" J'ai décidément du mal à l'appeler par son prénom, comme il me l'a demandé. - "Je les ai baptisés Streptomyces Avermitilis Inari, en hommage à la déesse de la montagne. Il y en avait des quantités dans les prélèvements. C'est incroyable !"   à suivre   Contexte (*) L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).  
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