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Par : le 29/08/24
                      L'EAU DE LA FORET   Je suis retourné par une journée de la fin de l'été à cet endroit  que j'aimais tant.J'ai laissé la voiture à environ un kilomètre de là près d'une habitation.J'ai pris assez vite un sentier sinueux qui serpente , puis descend dans le sous-bois. Je n'étais vêtu que d'un short beige par dessus un slip et d'un maillot de corps gris, mais aussi d'une casquette;de bonnes chaussures de marche aux pieds pour être à l'aise sur le chemin.J'avais un sac à dos contenant à boire, un pique-nique, une serviette, un bon bouquin.                                                     Après avoir traversé un bois de conifères plus sombre et plus frais, une lumière apparut en contre-bas au travers des branches qui se précisa à mon approche: la forme ovale d'un bel étang perdu au milieu de nulle part.Ma présence ,même discrète, entraîna un vol de canards, quelques cris de volatiles et le glissement sur l'eau d'un grèbe fantôme qui s'enfonçait dans la brume du matin qui montait encore  de cet espace. Puis plus rien. Une digue traversait et limitait cet espace aquatique.Sur l'autre rive, il y avait un autre accès plus large mais  encore  moins emprunté.Ce côté là-bas offrait des petites plages où la vétation herbeuse s'avançait presque jusqu'au bord de l'étang.Il n'y avait pas âme qui vive, pas même un pêcheur dans ce lieu sublime, sauvage....Alors, j'ai franchi la digue, j'ai cherché un passage parmi les fougères et hautes herbes, gardiennes de ce lieu enchanteur pour atteindre une de ces petites plages pour m'y installer et lire un peu  dans ce cadre reposant.          Le soleil était déjà haut dans le ciel et  les rives encore à l'ombre à mon arrivée se baignèrent de rayons lumineux.Toujours personne...alors,je me dévêtis en commençant par les chaussures de marche d'aucune utilité ici et je me mis complètement nu pour terminer à plat ventre le chapître que j'étais en train de lire.Je savais que l'étang n'était pas dangereux alors , je suis allé tâter l'eau dont la température m'a paru idéal.Lentement, j'ai marché vers le large: la pente était douce et le fond peu encombré par la végétation.J'ai apprécié la montée progressive  de l'eau sur mes cuisses, puis ensuite mes fesses et mon sexe. Quand elle a atteint la taille, je me mis à nager en long et en large, dérangeant une fois ou deux un poisson qui passait par là, plongeant parfois la tête et ne laissant apparaître que ma croupe fessière hors de l'eau ou bien faisant la planche.Ces moments de bonheur vrais, rares et naturels sont si beaux qu'il faut qu'on en profite! Je ressortis de l'eau dans une sorte d'extase bienfaitrice, les gouttelettes d'eau me caressant encore le ventre et l'échine. J'y suis retourné une ou deux fois plus brièvement sans avoir l'envie de sortir vraiment de ce bain .Le soleil sécha rapidement ma peau et je m'allongeais sur le sol, toujours nu en me caressant par intermittence, puis, poussé par une force, un désir incombattable, j'ai saisi ma verge grossissante, la décalottant pour une masturbation non contrôlée oubliant totalement l'environnement d'où pouvaient venir des personnes...mais rien!                                                  Le soeil était maintenant très haut dans le ciel lumineux à peine voilé parquelques stratus d'altitude. J'avais envie de marcher un peu, mais être là , à poil, me plaisait beaucoup aussi: alors j'ai remis mes chaussures, rangé mes fringues dans mon sac et je me suis décidé à refranchir le talus de la digue pour me promener un peu sur la rive plus ombragée, dans le plus simple appareil.A l'heure de midi, j'ai pensé que personne n'arriverait dans ce secteur sylvestre et aquatique.J'adorais être sans aucun vêtement et me promener ainsi dans la nature, une brise légère venant caresser mon épiderme, mon corps retrouvant tout entier un instinct animal  perdu dans le monde civilisé.Une souche providentielle me servit de siège pour le repas tiré du sac avec une vue discrète entre les feuillages sur l'étang et près de là un tapis accueillant de mousse, vrai lit végétal pour une sieste improvisée                                                                                                               à suivre...
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