La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions Ă©rotiques, vos partages d'expĂ©riences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fĂ©tichisme, de maniĂšre trĂšs gĂ©nĂ©rale ou en se contentrant trĂšs prĂ©cisĂ©ment sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos rĂ©cits BDSM, vĂ©cus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et Ă  ce titre peut ĂȘtre un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent ĂȘtre des Ă©crits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 23/03/25
*(Texte et photo datant de 2021, re-publication Ă  des fins d'archive)       Te voilĂ ...   Te voilĂ , toi fleur du MĂąle, Sombre OrchidĂ©e au teint ambre
 Te voilĂ  exhibĂ©e, sous contrĂŽle, contrainte Ă  l’indĂ©cence
 Te voilĂ  ici mĂȘme, obligĂ©e par mon intention, captive de ma vision Ă©nigmatique, cible de mes objectifs
   Te voilĂ  sans conteste, soumise Ă  mes desseins
   Ainsi te voilĂ  dĂ©sormais observĂ©e, examinĂ©e, sujette aux opinions
 LivrĂ©e en pĂąture aux yeux de tous sous l’angle le plus intime, privĂ©e de cette pudeur arrachĂ©e de mes mains
 Te voilĂ  offerte Ă  mille regards indiscrets, Ă©trangers, souvent vicieux, parfois envieux, assurĂ©ment lubriques
 Te voilĂ  dĂ©couverte dans tes Ă©pisodes inavouables, divulguĂ©e sur la toile, piĂ©gĂ©e au fil de l’araignĂ©e, incapable d’agir
   Te voilĂ  dĂ©voilĂ©e au monde comme si tu en Ă©tais l’origine, demeurant substance de mon inspiration, telle Constance muse de Courbet
   Te voilĂ  emportĂ©e dans l’Ɠil de mon cyclone, Ă©prouvĂ©e par ce ressenti complexe oĂč s’entremĂȘlent gĂȘne et exaltation
 Te voilĂ  donc visage Ă©carlate, comme lors de ces prĂ©cieux apartĂ©s, quand le silence est d’or et que tu cherches timidement Ă  fuir mon attention
 Nous y voilĂ , enfin, Ă  ce moment prĂ©sumĂ©, redoutĂ©, attendu
 SimultanĂ©ment acteurs et spectateurs de mon audace
 Me voilĂ  moi, fidĂšle Ă  moi-mĂȘme, faisant fi des scrupules et prĂ©textant toutes occasions, un dĂ©mon sur chaque Ă©paule confortant tour Ă  tour mon Ă©go
   Me voilĂ  donc fier de moi, Ă  l’évidence
 Mais davantage fier de toi, de nous
   Bien sĂ»r me voilĂ  une fois de plus affirmant ma position, renforçant ton statut de possession, rĂ©solu Ă  te parfaire pour le rĂŽle qui t’a Ă©tĂ© attribué    NĂ©anmoins, me voilĂ  sublimant ton abnĂ©gation, bĂątissant pierre aprĂšs pierre le mĂ©morial de nos paradoxes, en guise d’hommage Ă  ton engagement
 Gravant dans l’éternel, la beautĂ© de l’instant !   ____________________________________________________ ____________________________________________________ CRÉDIT PHOTO : Le Sombre 鐔ćŽČ  ( Avec la participation et l'accord permanent de Sombre OrchidĂ©e ) ____________________________________________________ ____________________________________________________  
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Par : le 23/03/25
*(Texte et photo datant de 2021, re-publication Ă  des fins d'archive)       Ce fut un lundi, comme Ă  l’accoutumĂ©e, aux heures oĂč la nuit chasse progressivement le jour, oĂč j’aime Ă  faire main basse sur ta dĂ©cence... Tu Ă©tais lĂ  sous mon contrĂŽle, belle et Sombre OrchidĂ©e, contrainte Ă  l’immobilitĂ© par le cuir et l’acier, aveuglĂ©e par la noirceur du velours, rĂ©sumĂ©e au statut d’offrande...   Sans prĂ©mĂ©ditation et dans un Ă©lan d’audace inĂ©dit, je dĂ©cidais de me saisir d’un couteau, aussi tranchant que le fil du rasoir sur lequel je me plais si souvent Ă  jouer les funambules... LittĂ©ralement transcendĂ©, je semblais comme ensorcelĂ©, comme si par le sacrifice de ta volontĂ©, je m’imprĂ©gnais des rites vaudous de tes ancĂȘtres...   Sur une musique* hors du temps, j’ai longuement laissĂ© danser cet instrument incisif aux quatre coins de mon territoire, sans jamais te heurter, t’égratigner
 Mon souvenir de ces instants est presque abstrait, tant ma concentration et mon implication dans l’acte, ont fait dĂ©coller mon esprit dans les confins de l’univers inexplorĂ©...   NĂ©anmoins, je garde une perception trĂšs prĂ©cise du moment oĂč j’ai arrĂȘtĂ© la lame sur la pointe d’un de tes seins, alors que mon autre main t’empoignait Ă  la gorge... Exerçant de chaque cĂŽtĂ©, une pression maĂźtrisĂ©e mais volontairement Ă  la limite de l’acceptable
   C’est lĂ  que j’aperçus tes lĂšvres bouger, d’abord une brĂšve retenue dans ta respiration, Ă©voquant une certaine crainte, puis trĂšs vite, pris le dessus un lĂ©ger sourire qui se voulait confiant et satisfait... Dans cette timide expression de ton exaltation, tu laissas s’échapper un souffle particulier, qui prit la forme d’une onomatopĂ©e Ă©touffĂ©e, empreinte d’un plaisir indescriptible...   Ce souffle, ce mimique si spĂ©cifique et la sonoritĂ© qui l’accompagna, sont Ă  mes yeux l'expression mĂȘme de la sensualitĂ©... C’est par cette mĂȘme sensualitĂ©, authentique et pleine de paradoxes, que bien souvent, tu Ă©claires mes tĂ©nĂšbres et deviens lueur au milieu du chaos
 Donnant sens et beautĂ© Ă  nos folies
   ____________________________________________________ ____________________________________________________ *SOUNDTRACK :  ▶ Brian Eno and John Hassell - Possible MusicsđŸ“» ____________________________________________________ ____________________________________________________ CRÉDIT PHOTO : Le Sombre 鐔ćŽČ  ( Avec la participation et l'accord permanent de Sombre OrchidĂ©e  ) ____________________________________________________ ____________________________________________________
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Par : le 16/03/25
  Parfois, quand se retrouvent deux Ăąmes errantes dans les mille temps des existences, mĂȘme Ă  travers la dĂ©cadanse d’une valse, cela peut s’avĂ©rer bien plus qu’une orchestration des vices
   Le jour oĂč nous avons finalement Ă©tĂ© rĂ©unis, c’était dĂ©jĂ  bien plus qu’une simple grille d’accords pervers
 Nous avions dĂšs lors, composĂ© l'Ă©bauche symphonique d’un nouveau monde
   Une terre promise Ă  ceux qui n’entendaient plus la tonalitĂ© de l’espoir, une partition sur laquelle nous avons placĂ© l’ensemble de nos notes, justes ou fausses, prĂ©sentes et passĂ©es
 Car nous sommes avant tout, vivants
 Avant tout, des ĂȘtres ayant vĂ©cu
 Une mĂ©lodie familiĂšre, aux dissonances familiales, du fait de nos progĂ©nitures respectives et ingrates
   ConsĂ©quence de cette rĂ©sonance harmonieuse, la premiĂšre fois oĂč tu posas chez moi tes ondes favorables, tu m'as apportĂ© des bonbons
 Toutes sortes de bonbons
 Pour les enfants, entre autres
 Et d'autres, qui m’étaient spĂ©cifiquement destinĂ©s
 Deux dĂ©licieuses dragĂ©es !   “Mes” dragĂ©es
 Mes bonbons depuis ce jour
 Des entitĂ©s indĂ©pendantes de ta personne, Ă  l’instar de tes fruits sucrĂ©s, tant je t’en ai dĂ©possĂ©dĂ© pour qu'ils deviennent, mes prĂ©cieux biens
   Mes bonbons qui suscitent le manque, quand tu me manques
 Quand de moi tu es loin
 Mes bonbons qui suscitent l'addiction... Ces confiseries qui m'obsĂšdent, quand la longueur des mesures me prive de l’accĂšs privilĂ©giĂ© Ă  mes friandises
 J'en perds mon rythme, la bave aux lĂšvres, quand par Ă©crans interposĂ©s, dans les Ă©lans d’un exhibitionnisme naissant et sadique, tu dĂ©structures ta pudeur, et ne cesses d'attiser le fĂ©roce de ma gourmandise
   Ils me manquent, quand tu me manques... Mes bonbons
   Leur texture dĂ©licate et granuleuse... Leur ampleur extravagante, qui rend inconcevable tout Ă©chappatoire Ă  mes intentions
   Mes bonbons succulents
   Leur teinte rosĂ©e
 Leurs contours enrobĂ©s d'une couleur cafĂ©, que j’aime agrĂ©menter de mon lait
   Mes bonbons
 Les miens !   Leur douceur veloutĂ©e... Leur goĂ»t de miel dans ma bouche, quand tel un bambin affamĂ©, je les dĂ©vore goulĂ»ment
   Mes bonbons indĂ©cents
   Leur tendresse innocente au repos, quand ils n’ont pas encore conscience de ma proximité    Leur fermetĂ©, quand au cƓur de la nuit je les Ă©veille, d’un geste furtif et sournois, et que tu ne peux plus fuir mon dĂ©sir
   Mes putains de bonbons... Ils me manquent, quand tu me manques
 Comme ton regard me manque
   Ton regard nuancĂ© dans le mien, oscillant entre l'effroi et l'incontrĂŽlable attraction, quand je les torture avec cynisme et cruautĂ©... Mes bonbons !   Ils sont miens... Et ils me manquent, quand tu me manques
 My good girl...   My baby pop...   So now, let me take you... To the candy shop
 Then I'll let you lick... Your lollypop !     ____________________________________________________ ____________________________________________________ INSPIRATIONS MUSICALES :   Jacques Brel ▶ La valse Ă  mille tempsđŸ“» ▶ Les bonbonsđŸ“»   Serge Gainsbourg  ▶ La dĂ©cadanseđŸ“» ▶ Couleur cafĂ©đŸ“»   AntonĂ­n Dvoƙák ▶ Symphonie du nouveau mondeđŸ“»   France Gall ▶ Baby PopđŸ“»   50 Cent ▶ Candy ShopđŸ“»   ____________________________________________________ ____________________________________________________ CRÉDIT PHOTO : Good Girl 䜩çŽČ 🍬🍬 ____________________________________________________ ____________________________________________________
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