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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
La douleur est insupportable. Je crois que je me suis fracturée l’épaule quand deux miliciens m’ont brutalement plaquée au sol dans ma fuite. Une dizaine de défenseurs de la démocratie m’entourent déjà, m’interdisant tout échappatoire. Ils me rouent de coups et déchirent ma robe.
La sensation équivalente à un poignard dans l’épaule m’a ôté toute velléité de résistance. Je suis passée en mode automatique, en mode survie. Je me protège tant bien que mal des coups de pied et des coups de matraque. Ils m’obligent à m’agenouiller, malgré mes hurlements de douleur et sortent leurs bites. Je n’entends que leurs éclats de rire. Les gifles pleuvent, me faisant comprendre ce qu’ils attendent de moi. Je suce les bites qui m’entourent, passant rapidement de l’une à l’autre pour ne pas faire de jaloux, le visage tuméfié par les gifles et les coups.
Les miliciens ont sorti des tondeuses et entreprennent de faire disparaître peu à peu ma chevelure pendant que ma bouche passe d’une bite à l’autre. Chacun y va de sa petite touche. Les rires et les moqueries redoublent d’intensité. Dans une pathétique tentative de sauvegarde, je m’efforce de repousser les tondeuses à l’aide de mon bras encore fonctionnel, ce qui déclenche une avalanche de coups jusqu’à ce que je me tienne tranquille.
La douleur à l’épaule s’atténue soudainement, me permettant de reprendre un peu mes esprits. Les zébralyvox gémellaires sont déjà à l’œuvre. Quelle efficacité !
Les éjaculations s’enchaînent, de manière presque synchronisée. C’est un bukkake en bonne et due forme. Je ne tarde pas à avoir le visage et le crâne couverts de sperme.
C’est nue, tondue et couverte de sperme que je suis promenée dans le parc d’Ueno. Aucune humiliation n’est trop sévère pour les ennemies de la démocratie.
民主主義を守る旅団 est tatoué sur les joues des miliciens qui m’ont capturée [1]. Ce sont les plus fanatiques parmi les défenseurs de la démocratie. Ils sont si fiers d’appartenir aux Brigades de Défense de la Démocratie qu’ils l’arborent sur leurs visages.
Au lieu de se délecter de ce spectacle, les passants détournent le regard, feignant l’indifférence. Résistance passive ? Ce peuple réputé soumis à l’autorité se révèle à sa manière bien plus réfractaire que les peuples Européens.
Nous empruntons la rue Dobutsuen qui longe l’étang de Shinobazu. Les miliciens rient et plaisantent bruyamment, très fiers de l’humiliation imposée à la proie qu’ils viennent de capturer.
L’étang est recouvert de lotus et à travers les larmes et le sperme qui embrouillent ma vision, j’entrevois des scintillements bleu jaunâtres devenant de plus en plus intenses, comme à Fushimi Inari. Je ne sais pas si c’est un signe ou le délire de mon imagination, mais je ne réfléchis pas. Ma situation est tellement désespérée, qu’ais-je à perdre ? Je profite d’une seconde d’inattention de mes geôliers pour mettre toutes les forces qui me restent dans un sprint en direction de l’étang. Ces idiots, tellement sûrs de leur supériorité, n’ont pas pris la peine de me menotter. Ils ne tardent pas à hurler et à me poursuivre en courant. Je m’enfonce dans la vaste étendue de lotus. La boue se solidifie sous mes pieds m’offrant un appui inespéré dans ma fuite.
« Pan ! »
Elle n’est pas passée loin cette balle ! Instinctivement, je me couche au sol, comme si les feuilles de lotus pouvaient m’apporter une quelconque protection.
C’est fichu. Dans quelques secondes ils vont me cueillir.
助けて!
助けて!
助けて!
Les poignants appels au secours des miliciens m’incitent à lever la tête, juste à temps pour les voir disparaître dans le marécage, engloutis dans les eaux boueuses, comme dévorés par les lotus.
« Ysideulte ! »
La voix de mon Maître !
J’ouvre les yeux, terrifiée, au bord de la tachycardie.
« Ce n’est rien. Tu as fait un cauchemar » me dit-il d’une voix apaisante.
Il me faut un bon moment pour me calmer et revenir à la réalité.
« Ecarte les cuisses, Ysideulte » me dit-il avec gentillesse pendant que je lui raconte mon cauchemar. Décidément, je fais une bien piètre soumise, obligeant mon Maître à me rappeler à l’ordre une fois de plus. En d’autres circonstances il m’aurait giflée, mais pas cette fois. Il a compris que ce cauchemar m’a terrifiée et qu’à cet instant son indulgence et sa voix apaisante me font un bien fou.
Ysideulte… J’aime quand mon Maître m’appelle par mon prénom. Un prénom qui n’existe pas pour une fille qui n’existe pas ? Pendant longtemps, j’ai eu le sentiment de traverser ce monde sans vraiment en faire partie. Effacée, invisible. Et puis le destin a voulu que je le rencontre. Mon Maître. Celui qui a changé ma vie, qui m’a donné confiance en moi.
Dès qu’il détourne le regard, je l’observe, emplie d’admiration, et je m’empresse de baisser les yeux dès qu’il s’en rend compte. Il ne me réprimande pas.
Nous sommes à bord du Spacia X. Vue panoramique, grand confort. Ce superbe train qui relie le trépidant quartier d’Asakusa à la bucolique Nikkō été mis en service le 15 juillet 2023. Ici le confort et le plaisir du voyage ont été privilégiés sur la vitesse. A tel point que je me suis endormie, ce qui ne m’était jamais arrivée dans un train.
« S’il vous plaît, Maître, est-ce que vous avez compris ce que le Professeur voulait dire à propos de la tubuline ? »
« Pas plus que toi, Ysideulte. Mais pourquoi ne lui as-tu pas posé la question ? »
« J’ai eu peur de passer pour une idiote… »
« Il t’aurait sans doute dit qu’il n’y a pas de question idiote. »
Petit moment de silence. Le paysage défile. J’aime ce train et je suis reconnaissante au Professeur de nous l’avoir conseillé. J’ai hâte de le revoir. Dans une semaine. J’ai encore tant de questions à lui poser. Et puis, je trépigne de savoir ce qu’ont donné les analyses des prélèvements. Les idées tournent dans ma tête jusqu’à l’obsession. Je ne changerai pas…
« N’y avait-il pas un article à ce sujet dans la base de données que Sonia t’a confiée ? »
« Vous pensez, Maître ? Je n’en ai pas le souvenir. Mais je n’en ai consulté qu’une infime partie »
Mais je dois en avoir le cœur net. Je demande à mon Maître la permission de sortir mon PC portable et d’activer la carte.
Dans le cadre de la politique de lutte contre la désinformation, mise en place par la Suprême Alliance Démocratique, les articles scientifiques doivent à présent être visés avant publication par les conseils scientifiques de la fédération. Ces conseils, placés sous l’égide des ministères de la vérité, sont chargés de s’assurer que toute publication respecte le « consensus scientifique ».
Plusieurs articles antérieurs à la promulgation de la loi ont été censurés, car jugés non conformes au consensus, et détruits de tous les supports numériques et matériels. Tous, sauf ceux qui ont pu être préservés dans la base de données illégale du pangolin fou…
J’active la carte que Sonia m’avait confiée en la glissant dans ma fente humide, faisant pour l’occasion office de lecteur de carte. Comme à chaque fois que je l’active j’ai une pensée pour l’ingénieur pervers qui a imaginé ce mode d’activation.
La Magna Carta Libertatum, avec le pangolin fou en filigrane, ne tarde pas à apparaître sur la surface, signifiant que le PC peut pendant un court laps de temps accéder aux données subversives qu’elle contient.
Sonia avait raison. Cette image me permet de garder espoir quand tout semble perdu. Elle n’est rien et pourtant elle représente des idées qui font trembler les hautes sphères de notre démocratie. Les idées sont à l’épreuve des balles disait V. C’est pour cela qu’elles sont dangereuses pour les tyrans.
Je tente une recherche par mots clés dans l’immense base de données. Plusieurs articles mentionnent la tubuline, protéine structurale des microtubules, constituants du cytosquelette, mais je ne vois pas ce qu’ils apportent à mon questionnement. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi ils ont été censurés. Les « experts » sélectionnés par les ministères de la vérité font preuve d’un excès de zèle déconcertant. Mon Maître tente de rassembler ses souvenirs pour m’aider à affiner ma recherche. Un article de Sir Roger pourrait être en lien avec la remarque du Professeur [2]. Mais comment l’interpréter ? L’intrication des ondes de spin parcourant la structure hexagonale des microtubules comme support de la conscience ?
« Et si les symbiotes tentaient de communiquer avec ta conscience en intriquant leurs microtubules avec les tiens ? »
Hautement spéculative la suggestion de mon Maître, et pourtant… Comment expliquer mes « hallucinations » à Fushimi Inari ? Seul le Professeur pourra nous éclairer.
En attendant, nous voici déjà arrivés à Nikkō. Je n’ai pas vu le temps passer. A la sortie de la gare les libellules sont partout. Il y en a des milliers. Heureusement qu’elles sont inoffensives. Joli village sur fond de montagnes. Nous avons embarqué dans la grouillante gare d’Asakusa, nous nous retrouvons à la campagne. Le contraste est saisissant.
Au loin, la brume sur les montagnes, la lumière presque surréaliste. C’est beau ! On dirait une estampe japonaise.
Et puis, il est là. Mon propriétaire. J’ai le privilège d’être la chienne qui va l’accompagner pendant ce séjour à Nikkō, qui lui tenait tant à cœur. Celle qui lui servira de vide-couilles, celle qui veillera à son plaisir physique et intellectuel. Quel bonheur ! Pendant quelques secondes, j’ose croiser son regard de mes yeux admiratifs, prenant le risque de recevoir une gifle carabinée. C’est plus fort que moi.
à suivre
*** Contexte et références ***
[1] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[2] Stuart Hameroff & Roger Penrose, “Consciousness in the universe: A review of the ‘Orch OR’ theory”, Physics of Life Reviews, Volume 11, Issue 1, March 2014, Pages 39-78 https://doi.org/10.1016/j.plrev.2013.08.002
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C'est quoi un satyre? Un homme? Un bouc? Les deux? En tout cas c'est un sexe tendu et qui a envie de forniquer.
Déjà dans la Grèce Ancienne, des siècles et des siècles avant le christianisme, il existait ces légendes sur les satyres, ces bois secrets où les rencontrer. Des lieux de rencontres pour pucelles, épouses délaissées, travestis et aussi jeunes garçons.
Des lieux aussi pour les androgynes, les trans, les non binaires et j'en passe qui existent depuis toujours. Des lieux cachés pour la fornication, les adultères, les vices. Les bois de Boulogne de l'époque et ce n'est pas les satyres qui devaient manquer.
Des soupapes dans des sociétés dites civilisées? De lieux pour réveiller les instincts des bêtes qui sont en nous. C'est gentil les bêtes, cela ne pense pas à mal. Le satire lui, pense t'il à mal? Non, il ne pense qu'à enfoncer son pieux bien tendu qui se dresse entre ses jambes. Peu importe si c'est dans un chatte ou un petit cul Avec un satyre, la panne n'existe pas et dans les bois, un satyre peut en cacher un autre.
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« What ??? »
J’ai probablement mal compris, ou alors c’est de l’humour britannique au quatrième degré.
Mon Maître aussi a l’air surpris. Il tente de reformuler, dans un anglais à peu près aussi approximatif que le mien. Sonia confirme.
Je crois qu’elle se fiche de moi, mais puisque, d’un regard qui se passe de paroles, mon Maître m’ordonne de faire ce qu’elle me demande, je ne peux qu’obéir. En essayant de ne pas trop me faire remarquer par les serveurs, je fais glisser l’objet plat entre mes lèvres intimes, comme pour lire la bande magnétique d’une carte de crédit. Voilà ma fente transformée en lecteur de carte… « C’est absurde », me dis-je.
Je repose la carte sur la table, mais rien ne se passe, à part que l’un des côtés maintenant enduit de cyprine offre à la vue de tous le témoignage de mon état d’excitation, ce qui me fait rougir. Depuis mon enfance, je rougis facilement, trop facilement, et l’âge adulte ne m’a pas guérie de ce handicap, bien au contraire. C’est un phénomène physiologique, irrépressible, et dès que je m’en rends compte il s’auto-amplifie.
Rien ne se passe. Elle s’est bien fichue de moi et m’a mis la honte…
« Wait a minute » dit Sonia. Effectivement, l’apparence de la surface commence à changer. Un zoom sur une partie du texte de la Magna Carta Libertatum [1] se produit brutalement, le fond devient jaune, un jaune atroce (mais qui a choisi cette couleur !) et un animal, à peine visible, apparaît en filigrane.
Le pangolin fou ! Celui qui enculait des chauves-souris lors d’orgies indécentes ! Ce salopard, fou à lier, pervers au-delà de l’imaginable, a causé la plus grande pandémie que l’humanité ait connue. Heureusement que des milliardaires philanthropes et des politiciens avisés nous ont sauvés grâce à une technologie expérimentale d’avant-garde. C’est, du moins, ce que dit le consensus scientifique, relayé par l’ensemble des médias. Quelques téméraires ont bien émis publiquement une autre hypothèse [2], mais ils sont à présent internés en hôpital psychiatrique, là où est leur place aux dires de tous les éditorialistes, car il faut « être sérieusement dérangé pour oser mettre en doute le consensus scientifique ». Autrefois, la science avançait par débat contradictoire et confrontation d’idées, mais ça c’était la préhistoire. Aujourd’hui, grâce au progrès apporté par la Suprême Alliance Démocratique, la science est claire, unique, solide : elle est consensus, elle est officielle, elle ne laisse pas de place au doute.
Le pangolin fou, devenu par ironie le signe de reconnaissance de ceux qui sont encore assez timbrés pour penser différemment et qui selon certaines rumeurs se seraient organisés en réseau clandestin. Combien sont-ils ? Une poignée ? Sonia en fait donc partie. Ce n’est guère surprenant. En m’offrant cet objet étrange elle me souhaite en quelque sorte la bienvenue parmi eux. Je peux refuser, mais le ferais-je ? Non, mon choix est déjà fait, depuis bien longtemps je crois.
L’image disparaît déjà. Même la Magna Carta a disparu, laissant la place à un beige uniforme. Je m’apprête à submerger Sonia de questions quand le serveur nous apporte le dessert. Une véritable œuvre d’art dans l’assiette. « Je ne vais pas oser le manger ! » s’exclame mon Maître. Comme je le comprends ! C’est tellement beau. Je prends quelques photos pour garder un souvenir de cette œuvre éphémère.
Pendant que nous dégustons ce délicieux dessert, Sonia me donne quelques informations. Cette carte contient une base de données. Des documents hautement compromettants, subversifs, et un projet de charte pour remettre l’humain au centre de la société, « la charte du pangolin fou ». Utopiste ? Voué à l’échec ? Probablement, mais peut-on vivre sans espoir ?
Pendant le court laps de temps durant lequel la carte est activée, elle peut se connecter par ondes radio à n’importe quel PC.
Une carte qui doit être glissée dans la fente mouillée d’une salope pour s’activer... Je serais bien curieuse de faire la connaissance de l’ingénieur pervers qui a eu cette idée saugrenue. Mais en tout cas c’est un moyen de protection efficace. Qui pourrait deviner qu’elle s’active ainsi ?
Toutes les bonnes choses ayant une fin, il est déjà temps de quitter ce superbe restaurant. Il n’y a plus beaucoup d’occasions de passer un bon moment depuis que la démocratie moderne a étendu son emprise sur nos vies [3]. Nous n’y reviendrons jamais, malheureusement, puisque dans quelques jours l’enseigne Mac Cricket ornera la devanture, marquant à tout jamais la fin d’une époque.
Le chemin du retour est raide, comme je le craignais. Les hauts talons, quelle plaie ! Mais en tant qu’esclave sexuelle, je n’ai pas le choix.
« Grimpe sur mon dos »
Mon Maître a eu pitié de moi…
Collée à mon Maître, les sensations ne tardent pas à m’envahir tout le corps. Qu’est-ce que j’aime cet homme ! J’ai l’impression d’avoir une sorte d’orgasme, diffus dans le temps et dans l’espace. Je me sens bien, heureuse. Jusqu’à ce que l’air amusé de Sonia m’amène à réaliser qu’avec ma robe courte, j’ai carrément les fesses à l’air ! Heureusement que les chemins que nous empruntons pour éviter les caméras de surveillance sont peu fréquentés.
Arrivés au dernier détour, au bout de la ligne droite qui mène au domicile de mon Maître j’aperçois un véhicule de la gendarmerie garé devant le portail. Aie ! Je suis soudain saisie de terreur. Mon Maître me repose à terre et nous dit d’attendre là, Sonia et moi.
J’observe de loin mon Maître discutant avec le gendarme. Il est seul, ce qui est inhabituel, à moins que son collègue ne soit resté dans le véhicule. J’ai l’impression que le visage de mon Maître traduit de l’inquiétude, mais à cette distance je ne distingue pas bien les détails.
Il nous fait signe de venir.
Nous pénétrons tous les quatre dans le jardin, dans un silence qui n’annonce rien qui vaille, et mon Maître referme le portail.
Le gendarme n’a pas l’air commode. Et pourtant, dès qu’il commence à parler, je pousse intérieurement un « Ouf ! » de soulagement. Les images de vidéo-surveillance qui auraient permis d’identifier l’Aston Martin lors de la course-poursuite avec les miliciens ont été effacées par l’un de ses collègues de confiance, mais il n’est pas prudent que Sonia reste là trop longtemps, nous explique-t-il. Je m’improvise traductrice. Sonia acquiesce et un rendez-vous pour son évacuation est convenu. Il faut qu’elle quitte l’Europe, devenue trop dangereuse pour elle. Si on m’avait dit qu’un jour j’aurais contribué à une exfiltration !
C’est donc la dernière journée que j’aurai le plaisir de passer en compagnie de Sonia, cette femme que j’admire et que je n’aurais jamais imaginé rencontrer. J’ai de la peine pour elle. Peut-être qu’elle ne pourra jamais revoir les îles britanniques, sa terre natale.
Dès que le gendarme est ressorti, nous regagnons la maison et je ne tarde pas à me prendre une gifle. Zut ! J’ai oublié. Je m’empresse de retirer ma robe. « Toujours nue dans la maison ! J’espère que tu ne m’obligeras pas à te le répéter » m’avait-il pourtant bien indiqué lorsque nous échangions par mail avant notre rencontre. Je pensais que ce serait une consigne que je n’oublierais pas, et puis… Dès qu’il y a des circonstances imprévues, le cerveau zappe.
Me voilà de corvée de ménage. Je déteste cela… Pourtant c’était le lot des femmes il n’y a pas si longtemps.
Ma corvée terminée, mon Maître me met la laisse et me conduit à la cave. Je sursaute en apercevant Sonia. Elle est nue, debout, les bras en l’air, poignets attachés aux anneaux du plafond. Sa chatte est intégralement épilée, comme la mienne. Pendant que je m’affairais aux tâches ménagères, elle s’est visiblement coiffée et maquillée. Elle est jolie ! Se faire belle pour recevoir le fouet. Voilà une marque de respect et de politesse que mon Maître a certainement appréciée à sa juste valeur.
« Elle voulait essayer » me dit mon Maître à l’oreille.
Curieuse… Irrépressiblement curieuse… Voilà un point commun que j’ai avec elle. Pas surprenant finalement. On ne peut pas être journaliste d’investigation sans être animé par une curiosité viscérale. La même curiosité qui moi m’a fait m’orienter vers les sciences. Apprendre, découvrir, comprendre, questionner, … Des métiers bien différents, en apparence du moins, et pourtant le même moteur psychologique. Sonia est l’une des dernières, la profession étant maintenant remplacée par les fact-checkers, chargés de défendre coûte que coûte la ligne officielle, de discréditer toute pensée dissidente et de tuer dans l’œuf tout questionnement.
Je m’attendais à observer, en spectatrice, l’initiation de Sonia, et j’en ressentais déjà de pervers frissons de plaisir, mais voilà que mon Maître m’attache à mon tour. Face à face, mamelles contre mamelles, je ressens le souffle de Sonia sur mon épaule, les pointes de ses tétons saillants parcourant mes mamelles au gré de nos mouvements, heurtant parfois les miens, tout aussi saillants. C’est terriblement érotique. Je sens une excitation sexuelle irrépressible m’envahir. Pour moi qui me croyais 100% hétéro, c’est très troublant [4].
Elle me sourit et rougit… Ah, elle aussi ? Etrange. S’il y a une femme que j’imaginais incapable de rougir, c’est bien elle.
Le premier coup de fouet me rappelle à la dure réalité. Ah, la vache ! Qu’est-ce que ça fait mal ! Mon Maître ne fait pas semblant.
J’essaie de tenir le coup, mais au bout d’un moment je craque. Je crie, je pleure. Les larmes coulent à flot. Sonia aussi. Mon Maître ne s’arrête que lorsque nous sommes à bout de forces toutes les deux, épuisées d’avoir tant crié et pleuré.
Mon Maître lubrifie l’anus de Sonia, sans ménagement si j’en juge par ses grimaces, puis le mien. Instant humiliant s’il en est, mais qui présume bien de ce qui nous attend.
Il nous laisse ainsi, seules, face à face, mamelles contre mamelles, … Nos larmes coulent encore et se mélangent parfois. C’est la première fois que je suis fouettée et je n’imaginais pas cela aussi douloureux. Sonia sanglote. Moi aussi.
Je ne sais pas ce qui me prend, mais voilà que je l’embrasse sur les lèvres. Je n’ai pas pu résister. Une nécessité. J’en avais envie. J’en avais besoin. Elle ne me repousse pas, au contraire.
Je suis tellement absorbée par mon audace que je n’ai même pas réalisé que mon Maître était revenu et nous observait.
« Une seule de vous deux aura l’honneur de recevoir la bite dans le cul. Mettez-vous d’accord entre vous, femelles ! ». La version anglaise suit dans la foulée.
Ca je ne m’y attendais pas !
« Sonia ! »
Je n’ai même pas réfléchi. Cela m’est venu comme une évidence.
Tirer profit de mon empathie pour neutraliser ma jalousie. Bien joué, Maître !
La bite dans le cul après le fouet... Je n’aime pas être enculée, mais pourtant à cet instant j’en avais terriblement envie. Tant pis.
Sonia se prend une sacrée claque sur les fesses pour lui faire comprendre qu’il faut présenter son cul mieux que ça pour la sodomie. Elle redouble d’efforts pour se cambrer correctement. Pas facile quand on est attachée. Elle a voulu essayer, elle en a pour son compte maintenant.
C’est avec une grande frustration, et sentant ma jalousie maladive remonter à la surface, que j’assiste, impuissante, à la sodomie de Sonia. Je me remets à l’embrasser, comme pour partager un peu de ce moment et apaiser ma frustration. Difficile, car elle bouge beaucoup et crie sous les coups de boutoir de mon Maître. Visiblement elle n’a pas plus que moi l’habitude de se faire enculer. C’est peut-être même sa première fois. Est-ce que je lui ai fait un cadeau empoisonné quand j’ai prononcé son nom ?
à suivre…
Références :
[1] « Comment osez-vous ! », article publié sur bdsm.fr le 18/04/2023 https://www.bdsm.fr/blog/8535/Comment-osez-vous-!/
[2] Rapport du Sénat US sur l’origine de la pandémie (version préliminaire, courte) https://www.help.senate.gov/imo/media/doc/report_an_analysis_of_the_origins_of_covid-19_102722.pdf
[3] L’histoire de cette relation Maître/esclave naissante se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes, dont le pouvoir central se situe à Pékin. Chaque Etat membre conserve une certaine autonomie sous réserve de se conformer aux grands principes de la démocratie moderne. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[4] ajout du 6/8/2024: malices du hasard, je tombe ce jour sur ce beau dessin de Bruce Morgan (https://www.bdsm.fr/photo/1075954/) posté par Mia Michael - la scène est très proche de l'image que j'avais en tête en écrivant. J'en profite pour faire un peu de pub pour Mia Michael, ce qu'elle écrit est délicieusement pervers (très très pervers), sans prise de tête, souvent déjanté et agréable à lire.
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Et si ? Et si je publiais mon premier article ?
J'ai eu envie de partager avec vous ce petit et joli moment de grâce.
Il me semble qu'on y parle d'un certain nombre de sujets qui feront échos chez certain.e.s d'entre vous.
Ma prof de philosophie en Terminale avait coutume de répéter « la vie est au risque » et je tache de vivre selon cet adage.
Oser faire. Oser vivre. Se sentir libre.
Pour avoir une vie digne d’en porter le nom.
***********
« Et si ? »
Nous sortons du bar. Une paillotte sur la plage en vérité.
Derniers éclats de rire échangés. Ils partent, leur voiture disparait dans la nuit.
Je me dirige vers la mienne. Y dépose mes affaires.
Mais je n’ai pas envie de rentrer tout de suite.
Voilà des semaines que je me plains de ne pouvoir voir les étoiles depuis chez moi, la nuit étant trop éclairés de lumières artificielles.
J’attrape une serviette et me dirige vers la plage.
Je cherche un endroit dans l’ombre. M’allonge après avoir rapidement disposé ma serviette.
Mais la paillotte projette beaucoup trop de lumière, et de toutes façons, la lune sera pleine dans quelques jours…
Alors je me redresse et me plonge dans la contemplation du reflet de celle-ci, qui souligne en contre l’ombre des vagues.
Le bruit du ressac emplit tout l’espace sonore.
Le temps s’étire.
Je me sens la témoin privilégiée de ces nocturnes secrets.
Je me sens attirée par cette mer, calme sous la douce lumière.
Et si ?
Et si j’allais m’y baigner ?
La soirée est douce. L’eau est certainement agréable au regard de la température extérieur.
Et si ?
Et si j’osais y aller nue ?
Je regarde. A priori je suis seule sur cette plage… Mais si ?
Je n’hésite pas longtemps. Je me lève, passe ma robe par-dessus ma tête – mon seul vêtement, puisque je n’avais rien emmené pour me changer après le bain de cet après-midi – un sourire incrédule étirant le coin de mes lèvres à l’idée de ce que je suis entrain de faire.
Et je m’élance résolue vers le rivage, baignée par les rayons de l’astre.
J’ai conscience de mes formes vallonées qui se meuvent.
Si un impromptu indiscret est là, il doit bien se rincer l’œil.
J’entre sans ralentir dans l’eau
qui m’enveloppe, accueillante,
témoin réjouie de mon audace.
Et plonge dans l’élément ami.
Un léger rire s’échappe de mes lèvres, tandis que je barbotte, tranquille.
Tout comme la mer qui s’étale sous le regard paisible de la Lune. La scène est encore plus belle d’ici.
Je descends mon regard vers mon corps. Mes seins flottent dans l’eau. Voilà longtemps que je n’avais nagé nue ainsi. Moi qui pourtant aime tant cette sensation, je n’ai que quelques vagues souvenirs adulescents.
Je nage. Et admire mon corps qu’on devine parfaitement sous l’eau. Ris encore d’avoir osé.
Osé laisser mes affaires sur la plage. Osé enlever mon vêtement. Osé faire ces quelques mètres malgré un hypothétique témoin. Osé bravé l’interdit, l’indécent, le quand-dira-t-on. Osé aller dans l’eau, en plein nuit, alors que j’en ai peur. Osé passer outre cette dernière.
Je nage encore un peu.
Libre.
Je ne reste pas longtemps malgré tout, peu rassurée d’avoir laissé mes habits sur la plage, du risque d’une présence menaçante, sur terre comme dans la mer.
Je sors. Franchis, déterminée et fière, comme à l’aller, les quelques mètres qui me séparent de ma serviette, m’enveloppe dedans. Je ramasse mes affaires, me dirige vers ma voiture, et tandis que je frissonne, je souris.
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Pour Jos, il n'existe qu'une catégorie d'hommes, ceux qui ont un flingue et n'hésitent pas à s'en servir, et puis c'est tout. Les autres, c'est pas des humains, peut être des morpions, des punaises, bref que des parasites. Alors il vit à l'écart, dans une belle cabane tout en bois, près d'un petit lac rempli de truites, au calme, avec un gros molosse d’Anatolie, un chien capable d’émasculer un intrus d'un simple coup sec de mâchoire, et sa femme, la belle Pamela. Cette dernière est énorme, une américaine 100% middle west, un cul gros comme une base aéronavale, des seins qui pèsent si lourds qu'il faut des soutifs à triples armatures acier pour les dresser comme des missiles thermonucléaires.
Putain pour jos, sa Pamela est la femme la plus bandante au monde! Il a en horreur les maigrelettes françaises, les raffinées italiennes, les trop polies asiatiques. Non, lui il a besoin de son confort au plumard. Quand il s'enfonce dans Pamela, il ne sait jamais dans quoi il s'enfonce mais pour sur, il jouit très fort et elle aussi. Après l'amour, ils se sifflent toujours un pack entier de bières et ils remettent cela. Le sexe,ils adorent, surtout à répétition.
Le problème c'est que leur Etat, dans les grandes plaines, est composée de punaises qui votent démocrates. Alors Jos et Pamela vivent loin de ces parasites. Ils tiennent un commerce d'armes qui va du bazooka à la mitrailleuse lourde. Faut pas les emmerder. Même le shérif sait qu'il faut rester prudent avec ces républicains à la gachette facile. Alors quand la gouverneur de l'Etat, une punaise féministe, le comble, a dit qu'il fallait confiner la population à cause du covid 19.Jos et Pamela ont sorti l'artillerie et sont allé canarder dans les ruies de la capitale sous ses fenêtres.
-Salope, sors de là. Pas touche à notre droit au travail.Pas touche aux amendements de la constitution qui défendent nos droits fondamentaux.
-pétasse de fonctionnaire, reste dans ton placard de merde et fait pas chier à rajouté Pamela en tirant une bonne rafale en l'air.
Leurs potes républicains sont arrivés de partout, tous armés jusqu'aux dents. Le Shérif s'est vite planqué. Les balles perdues....
-C'est vraiment des saloperie ces fonctionnaires.Ils ont l'emploi à vie et veulent nous empêcher de bosser pour ensuite nous piquer nos maisons. Ces saloperies ne prennent aucun risque dans la vie, ils vivent avec le pognon des autres. C'est le gros Mike qui parle ainsi. Et lui aussi lâche une longue rafale de M16 dans les airs pour se calmer.
Après leur manif, ils sont allé boire une bonne bière chez Jos, histoire de niquer le Covid 19. Le magasin d'armes de jos est bien resté ouvert, l’arrêté de confinement n'est pas conforme à la constitution des Etats Unis. La gouverneur peut se torcher le cul avec, eux votent Trump.
Le soir Jos et Pamela ont baisé comme des fous. Tirer des bonnes rafales de fusil d'assault avec les odeurs de poudre, cela excite bien. A présent, il est temps de bien tirer de bonnes rafales de sperme chaud made in USA dans la chatte ou les plis de graisse de Pamela. Peu importe, cela aussi c'est un droit constitutionnel.
Les libertés ne s'usent que si on ne s'en sert pas où si on ne les défend pas..
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