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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
-Vraiment, je ne supporte plus ces présidents qui se prennent pour des stratèges. Merde, ils font vraiment chier. Une guerre ce n'est pas une partie de poker. Quelle connerie cette offensive en Russie.
Mary, la chef des agences de la CIA en Ukraine fulmine dans son bunker.
-Encore quelques conneries comme cela et les russes vont vraiment nous la foutre profond dans le cul.
Awena, son mari et sa garde du corps n'aime pas voir Mary ainsi. Seule solution pour la calmer lui faire l'amour. Elle sort son feeldoe et l'enfonce dans sa chatte. L'outil idéal pour une lesbienne.
-Viens ma chérie. Je vais te calmer. Tu seras mieux après.
Awena trousse sa femme sur son bureau et la sodomise d'un coup comme elle aime. Mary ne tarde pas à jouir très fort. Elle ruisselle. Les orgasmes se suivent en crescendo. Awena n'est pas en reste le feeldoe qui masse son point G à l'intérieur de sa chatte l'électrise. Elle jouit à son tour dans un grand coup de reins, fesses tétanisées de plaisir.
les deux femmes s'embrassent. Mary allume un gros havane.
-Heureusement que tu es avec moi. Les allemands sont en train de lâcher l'Ukraine. Le "cinglé" de Paris, comme disent les russes, s'est foutu tout seul dans la merde. Pokrovsk est sur le point de tomber. Rien ne va. Heureusement que tu me fait bien jouir pour me rendre le moral.
-Pas grave dit Awena. C'est pas la première fois que la CIA devra démonter.
-Oui, mais cela fait chier quand même. Envoyer des troupes d'élite conquérir des champs de patates vers Koursk, c'était vraiment con.
-Pas grave ma chérie. Tant qu on a du plaisir à faire l'amour ensemble, le reste, relativise. C'est pas toi la responsable.
-Oui, tu as raison. Ils n'écoutent rien. Et si la France se casse la gueule avec sa dette astronomique, bonjour le desastre. Bon voyons ce que nous pouvons faire pour la bataille de Prokrovsk.
Les deux jeunes femmes ont bossé et baisé jusque très tard le soir. Il fait nuit noire lorsqu'elles rejoignent leur maison dans la banlieue de Kiev.
- Viens, a dit Awena. Je vais te détendre.
Elle a sorti un fouet fait de cordes, a attaché Mary solidement et a commencé par lui frapper les fesses. Très vite Mary a senti sa chatte ruisseler de plaisir.
-Oui, oui, fait moi très mal. Plus fort. Sur le dos. Oui, c'est trop bon. Ahhhh....je jouis....
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Je ne suis pas très rassurée, nue sur cette aire d'autoroute à la tombée de la nuit [1]. Tout en scrutant la voie d'entrée, craintive, je me dépêche de me diriger vers les toilettes, espérant y trouver un refuge provisoire.
J'entends mon Maître qui m'interpelle: "Qu'est-ce que tu fais?"
Tétanisée, je reviens vers lui.
Je me prends une gifle qui me fait presque trébucher, puis une deuxième.
"Va pisser dans les toilettes des hommes, comme une salope. C'est là qu'est ta place."
J'essaie péniblement de pisser, debout devant l'urinoir.
Mais je suis tétanisée. Pas une seule goutte ne sort. Pourtant j'avais très envie.
Un jeune homme entre et me dit bonsoir d'un air gêné, certainement surpris de tomber sur une femme nue ici. Je suis bien plus gênée que lui, mais je lui réponds "Bonsoir, Monsieur" pour me donner une contenance.
"Bonsoir Monsieur!" Qu'est-ce que c'est con comme réponse dans de telles circonstances...
J'essaie encore de forcer pour vider ma vessie, mais rien à faire. Je laisse tomber, je n'y arriverai pas, encore moins maintenant, la situation est trop gênante. Tant pis, je vais rester avec la vessie pleine.
Il ressort rapidement. Ouf!
Je ne m'étais même pas rendue compte que mon Maître l'avait suivi de peu, sans doute pour assurer ma protection au cas où, et se tenait discrètement dans la pénombre.
Je me tiens debout avec les pieds à environ 60 cm l'un de l'autre, utilisant un index de chaque main pour écarter mes petites lèvres, tirant doucement vers l'avant tout en exerçant une pression uniforme pour exposer l'urètre. Basculant le bassin vers l'avant, essayant de me décontracter - pas facile de lâcher prise quand on est observée - je n'y arrive malheureusement pas.
Je m'attendais à un "dépêche-toi, on n'a pas toute la nuit!" mais au contraire mon Maître me parle doucement, d'une voix apaisante, pour m'encourager. Finalement, j'y arrive, et sans en mettre à côté! Félicitations de mon Maître. Je suis plutôt fière de moi.
C'est revigorée et confiante que je monte dans la voiture. Les félicitations de mon Maître m'ont dopée !
Nous roulons en silence et je me perds dans mes pensées. J'apprécie que mon Maître ne soit pas trop bavard, tout comme moi. Les flots de paroles me saoulent quand ils viennent à un moment où j'ai besoin de sérénité.
Une brutale décélération me sort de mon nuage. Mon Maître vient de piler sur l'autoroute.
Un bouchon en formation, une fumée épaisse, des cris et des explosions,...
Les Brigades de Défense de la Démocratie sont en train de démanteler un barrage et de tabasser les manifestants.
La voie sera libre sans tarder. Ces gens-là ne font pas dans la dentelle.
Une femme, le visage en sang, tente de s'échapper en courant. Elle fait tomber un objet qu'elle tenait à la main.
Mon Maître ouvre la vitre et l'appelle, mais au lieu de monter dans la voiture, elle retourne chercher l'objet. "Quelle conne!" me dis-je. Elle va se faire prendre et nous avec.
Trois miliciens armés de matraques arrivent vers nous en courant.
Elle a juste le temps de monter. Mon Maître enclenche la marche arrière et recule à toute vitesse pour prendre la sortie que nous venions juste de passer. C'était moins une.
Une voiture nous prend en chasse après la sortie, mais est vite semée. La vieille Aston Martin a encore de sacrées ressources dans le ventre. J'ai l'impression d'être aux côtés de 007 !
Mon solde de crédit social étant dans le négatif, je risquais gros si j'étais tombée entre les mains des miliciens. Ne pas faire partie des citoyens exemplaires est très mal vu par les temps qui courent.
Depuis la loi sur le retrait ciblé des permis de conduire [1], des manifestations ont semé le trouble au sein de la fédération des grandes démocraties. Pourtant, les experts ont publié plusieurs tribunes dans la presse pour expliquer les bases scientifiques de cette loi et fustiger les quelques groupuscules anti-science qui refusent encore de jouer collectif. Les meutes de fact-checkers ont ridiculisé ceux qui tentaient de contredire la science officielle.
Des bruits courent comme quoi des policiers, plus nombreux qu'on ne le croit, auraient des états d'âme, voire rejoindraient clandestinement les manifestants. C'est sans doute cela qui a conduit à la création de milices citoyennes, les Brigades de Défense de la Démocratie, le gouvernement n'ayant plus qu'une confiance très modérée dans sa police.
Les journalistes ne tarissent pas d'éloges sur ces citoyens courageux qui prennent des risques pour défendre nos belles valeurs progressistes, et fustigent ceux qui non contents d'avoir mis leurs concitoyens en danger en refusant de "se protéger et protéger les autres", voudraient à présent continuer à emprunter les routes en faisant fi du danger qu'ils constituent pour les autres usagers.
Ce message quotidiennement répété a renforcé la haine de la population à leur égard, et l'admiration pour les miliciens. L'afflux de candidatures dans les bureaux de recrutement a été massif.
Les miliciens ne sont pas rémunérés, mais reçoivent un bel uniforme dont ils sont très fiers et qui leur donne un air de policier britannique du siècle dernier. Au-delà de la répression des manifestations, ils jouent un rôle crucial dans la prévention du crime : implantés dans chaque quartier, ils reçoivent cordialement et discrètement les citoyens qui souhaitent faire leur devoir en dénonçant les individus dangereux, soupçonnés de ne pas adhérer pleinement aux valeurs démocratiques ou de trop réfléchir. « Des gens bien plus intelligents que vous savent ce qui est bon pour vous ». Tel est l’adage que tout bon citoyen doit suivre. « Nous sommes en démocratie, bon sang ! Ceux qui ont des doutes sont forcément des individus louches. ». Tels sont les mots de Christophe B., éditorialiste très en vogue.
Je me retourne vers notre passagère, pour m'enquérir de son état. Elle est en train d'examiner l'objet qu'elle a récupéré, une caméra semble-t-il, visiblement plus contrariée par l'état de cet objet complètement fracassé que par ses blessures.
Elle ne semble pas comprendre notre langue et me répond en anglais.
« Sonia E. !!?? », m’exclame-je.
Son visage ensanglanté n'est pas reconnaissable, mais j'ai immédiatement reconnu le timbre très particulier de sa voix.
Je comprends pourquoi elle a pris tous les risques pour récupérer sa caméra.
Elle me félicite pour mon collier d'esclave. Visiblement elle n'a pas besoin d'explications...
Oui, je suis très fière de porter ce collier. J'aimerais crier ma fierté en long, en large, et en travers, mais mon anglais approximatif m'empêche d'exprimer le fond de ma pensée. Dommage.
Nous arrivons au domicile de mon Maître. Une maison assez quelconque, mais avec un grand jardin clôturé. Voilà qui sera bien utile pour certaines pratiques perverses en extérieur...
Je pousse un hurlement en sortant de la voiture. Cet objet dans le cul, qui se rappelle à mon bon souvenir ! Je l'avais presque oublié, mais le mouvement... Bon sang, qu'est-ce que ça m'a fait mal ! J'essaie d'interpréter mes sensations, de deviner ce que c'est, quelle forme il a, mais c'est difficile.
A peine débarqués, nous nous affairons à prodiguer les premiers soins à notre invitée surprise.
Elle a pris de sacrés coups, la pauvre. Espérons qu'elle n'ait pas de fracture du crâne, mais malheureusement la conduire à l'hôpital serait bien trop risqué.
Décidément, rien ne se passe comme prévu.
J'en ai presque oublié que je suis complètement nue depuis l'arrêt sur l'aire d'autoroute.
Je suis tellement excitée d'avoir rencontré en vrai cette femme que j'admire. "Si seulement je pouvais avoir le centième de son courage", me dis-je. Pourtant elle semble si faible et si fragile... Qui aurait pu se douter qu'une si frêle créature fait trembler les élites au pouvoir?
Ses blessures nettoyées et pansées, nous nous dirigeons vers une grande salle très plaisante, moquette au mur, cheminée en pierre, … J'ai bien remarqué la cage, à peine dissimulée, à côté de la bibliothèque. Je sais très bien à qui elle est destinée.
Mon Maître n'avait pas prévu que nous ayons une invitée. La situation est assez gênante, mais Sonia semble à peine y prêter attention. Elle a tout compris.
Plus je parle avec elle et plus je ressens le mental d'acier qui se cache derrière son apparence fragile. Elle en a vu d'autres, certainement. Il en faut bien plus pour l'impressionner.
Mon Maître ne m'a pas donné d'ordre et pourtant j'ai compris. Je ne sais pas comment. L'intonation de sa voix? Il a simplement prononcé mon prénom et j'ai compris. « Dans la cage ! ». Oui, Maître, j'y vais, car là est ma place. Je referme la grille derrière moi. Elle se verrouille automatiquement, tel un piège. Des pensées contradictoires me traversent l'esprit, je suis tellement fière d'appartenir à cet homme, tellement heureuse d'être en cage pour son plaisir, et pourtant je me sens honteuse d'être là, nue, en cage, comme une chienne, en présence d’une autre femme.
Sonia me lance un sourire, que je ne sais comment interpréter. Encouragement? Moquerie? Complicité?
Mon Maître sort du salon en sa compagnie et éteint la lumière.
Je me retrouve seule dans le noir.
Les pensées me traversent l'esprit dans tous les sens. Où sont-ils allés? Que font-ils? Que se disent-ils?
Est-il possible que tout cela ait été combiné? Non, c'est invraisemblable.
Qu'est-ce que le temps est long quand on est seule, sans repère! Cette cage est vraiment inconfortable. L'espace est restreint. Les barreaux me font mal.
Et puis, je ne sais pas ce qui me prend tout à coup, mais je ne peux résister à l'envie de me masturber. Mon clitoris est en feu.
Pendant que mon esprit était occupé avec tous ces évènements inattendus, mon corps avait de toutes autres attentes, et c'est seulement maintenant que j'en prends conscience. Il ne me suffit que de quelques instants pour jouir intensément. J'étais comme une cocotte minute prête à exploser. A peine ais-je retrouvé mes esprits que je remets ça. De toutes façons, je n'ai rien à faire, et c'est tellement bon...
à suivre...
Référence
[1] La route de tous les dangers", article publié sur bdsm.fr le 18/12/2022,
https://www.bdsm.fr/blog/8274/La-route-de-tous-les-dangers/
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(Réédition du 09/02/2020 -> 31/03/2024 - 838 Vues)
.
Bref,
Rien ne vaut un homme, pour exposer les penchants de La Masturbation Féminine.
Si il y a bien une réalité lorsqu'une femme arrive sur un site BDSM, ce n'est pas tant le plaisir à regarder les photos ou lire des écrits BDSM,
que de trouver un défouloir de l'esprit, à pouvoir être encore effrayée et stimulée par l'inconnu.
De se questionner si l'on pourrait supporter maintes pratiques sexuelles et BDSM, en se mettant à la place d'une autre.
Si la masturbation masculine est essentiellement portée sur la possession des femmes, il en est tout autre pour la masturbation féminine, portée sur l'utilisation et l'exploitation de leurs corps face à la pluralité.
Le plus excitant dans le plaisir d'une femme, est de se représenter comme la catin que personne n'effleure du doigt (ou du poing :b), et de se sentir capable de l'avouer et de le dévoiler à son prétendant..
Tandis que pour l'homme, c'est dans sa puissance de mâle à prendre ouvertement le corps de la femme.
Un plaisir venant simplement de sa propre valeur ajoutée, et de par toute son énergie innée primitive, à vouloir porter la femme vers la jouissance.
En somme, une attirance, une excitation et un plaisir venant des projections sur que l'on peut faire de l'autre, ou ce que l'on peut faire de soi.
L'accumulation du désir sexuel de la femme vient dans sa frustration et de son manque à dévoiler qui elle est véritablement, voulant faire fi de sa notion de sociabilité et de jugement en rapport aux autres.
De plus, elles sont accompagnés dans toutes les étapes de leurs vies, par des hommes enfants et des chevaliers servants, bercés par leurs ignorances et leurs désirs utopique, que les femmes ont comme centres d'intérêt des êtres profondément protecteurs et rassurants à leurs yeux.
Mais aussi, par des hommes entreprenants contant leurs récits épiques et héroïques, ayant pour vocation unique de les éblouir d'une fugace convoitise.
Entre Coqs et Chapons, la femme n'a d'inspiration que dans le pouvoir de l'homme à s'exprimer librement et sans complexe, Ce que bien entendu la femme n'est pas par nature ! :b
La femme n'aura de cesse de se torturer à ce qu'y est, ou aurait pu être la passion primitive de celle ou celui qui l'aura provoquée, rejetée, ignorée ou possédée ardemment.
Remettant en cause sa "normalité", son expérience, son physique...dans une danse endiablée de l'esprit, et finir par se branler copieusement de sa fébrilité à vouloir succomber, s'abandonner ou se donner, par unique rédemption de ne pas savoir ce qu'elle veut !
Pour faire court, et si vous deviez vous arrêter qu'à une seule vérité ; La femme est une boisson gazeuse qui s'ignore. Jusqu'à tant qu'un mâle l'a secoue.
Je ne peux que recommander le film "6 jours, 7 nuits" ( https://www.youtube.com/watch?v=uvBETmcVhjs ) représentant bien l'aspect routinier, tribal et fusionnel des relations hommes / femmes dans leurs approches respectives l'un envers l'autre.
La complaisance des "touristes" qui se pignolent dans leurs feeling et leurs éloquences, et qui repartent littéralement la queue entre les jambes :b
Dans la vie comme sur ce site, il y aura toujours un ratio de "pilotes" et de "touristes", ne vivant qu'à s'envoyer en l'air.
Et quand certains y voient du haut de leurs "coucous", des opportunités d'acrobaties pour le plaisir, d'autres y voient un simple "charter" à se rediriger vers leurs désirs et espérances perdues.
Pour le reste, c'est autre chose..
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/5075/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-1) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 1)
https://www.bdsm.fr/blog/4500/L'Amour-%22Brat%22-;-L'Amour-fendu-en-deux/ -> L'Amour "Brat", L'Amour fendu en deux.
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Tu es l’Homme, le Mec, le Mâle
dorénavant mon Maitre,
et ton sexe te donne tous les droits.
J’ai désiré, souhaité, voulu devenir ton esclave.
Tu m’as prise comme telle,
tu m’as appris le culte de ton corps,
la vénération de ta queue
et tu me possèdes désormais.
Je ne suis pas ton égale, mais ton esclave.
Je l’ai voulu, choisissant librement de me donner à toi,
renonçant pour toi à tous mes droits,
parce qu’une esclave n’a pas de droits.
Elle est à la disposition de celui qui la possède,
courtisane, chienne, pute,
dédiée au plaisir de l’Homme,
à la jouissance du Mâle.
Tu décides seul de l’usage que tu fais de mon corps,
de mon sexe, de ma bouche, de mon cul.
Il ne sont que les instruments de ton plaisir,
sur lesquels tu exerces ton pouvoir,
ce dont tu sers pour expérimenter tes désirs,
laissant libre cours à ton imagination perverse.
J’ai voulu, librement, que ton autorité sur moi soit absolue,
que tu puisses jouir de moi sans retenue,
exerçant tes prérogatives de Mâle,
en tous lieux, à tout moment, en toute liberté.
La seule liberté qui compte désormais pour moi
c’est la tienne, celle du Mâle.
J’ai décidé de ne me soumettre qu’à une seule loi, la tienne,
celle de ton plaisir, de tes désirs, de ta jouissance.
C’est la seule qui compte dorénavant pour moi.
Elle n’est pas gravée définitivement dans le marbre,
mais ne dépend que de toi, de tes envies, de tes pulsions.
Elle est ce que tu décides, ce que tu veux, ce que tu m’imposes.
Tu es en droit de tout me demander,
de tout exiger de moi,
de punir toute désobéissance, tout manquement de ma part
de la manière que tu jugeras appropriée.
Ton plaisir est un apprentissage.
A toi de me dresser à te satisfaire,
à coups de bite et de cravache.
Tu es en droit de te montrer sévère, voire même injuste,
et tes décisions sont sans appel.
Si tu penses que je dois être punie
je dois me soumettre au châtiment que tu as décidé,
avant de te témoigner ensuite ma reconnaissance
de faire en sorte que je progresse
toujours et encore dans ma soumission à toi.
Toi seul est en droit de me juger, selon les critères qui sont les tiens.
Je te dois respect et dévotion, obéissance absolue
peu importe ce que tu exiges de moi,
puisque tu peux tout exiger.
Ta violence est légitime puisque c’est celle du Mâle.
J’ai accepté de la subir en me donnant à toi.
Tu n’as pas t’en justifier,
mais simplement à me l’imposer.
« La propriété est un droit, inviolable et sacré ».
Ce droit, c’est le tien désormais.
Aucun homme avant toi ne m’a jamais possédée.
Ils croyaient que je me donnais à eux, c’est moi qui les utilisait,
décidant de ce qu’ils pouvaient m’imposer
fixant le cadre, dictant les règles.
J’ai appris d’eux le plaisir, la jouissance,
les désirs et les perversités du Mâle,
pour pouvoir me préparer à toi.
Pendant longtemps, passant d’un mec à l’autre,
je t’ai attendu, rêvé, désiré, fantasmé.
jusqu’à ce que nous rencontrions enfin.
Tu as su me séduire, m’apprivoiser, me conquérir,
faisant tomber une à une
toutes les défenses que je m’étais construites,
pour me protéger, éviter de m’engager.
Tu as pris le temps de me donner confiance,
en toi, en moi,
pour que je sois totalement libre
de choisir de m’offrir à toi
avant de m’accepter comme ton esclave.
Je t’appartiens désormais.
Par tous mes trous, toutes les fibres de mon corps.
Tu es l’Homme, le Mec, le Mâle, mon Maitre.
Tu as tous les droits sur moi.
A toi d’en abuser, pour ton plaisir et le mien.
Je me prosterne devant toi.
Merci de me permettre d’exister pour toi.
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