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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
*** Episode 1 : Angoissante convocation ***
« Qu’en pensez-vous, Maître ? »
C’est avec la voix tremblante que je m’enquiers de son avis sur l’inquiétante convocation que je viens de recevoir en recommandé.
Une grave anomalie aurait été détectée dans mon historique de crédit social lors d’un contrôle manuel. Je suis convoquée à Davos pour un interrogatoire. La convocation est accompagnée d’un laissez-passer pour les transports en commun, permettant de passer outre le pass carbone.
Pas d’autre choix que d’obtempérer. « Je t’accompagnerai » me dit-il, comme pour me rassurer en réponse à mon anxiété non exprimée mais certainement visible sur mon visage. « Il doit me rester juste assez de crédits sur mon pass carbone ».
Le Glacier Express assure la dernière étape de notre long périple. Je regrette de ne pas être en condition pour apprécier les magnifiques paysages traversés. En d’autres circonstances, ce voyage aurait été un beau souvenir.
L’ancienne fabrique de young leaders écolo-progressistes au service de la haute finance s’est beaucoup transformée depuis la formation de la Suprême Alliance Démocratique. Son siège a été transféré de Cologny à Davos. Ici, trois gigantesques bâtiments en forme de lunes flottent dans les airs grâce à un système de sustentation magnétique. L’architecte a fait du bon travail et le rendu est magnifique. On se croirait sur une exoplanète à trois lunes. La dépense d’énergie occasionnée par le système de sustentation doit être monstrueuse, mais les objectifs écologiques sont à géométrie variable : quand c’est pour le confort de l’élite bien-pensante à la tête du camp du bien, rien n’est trop beau.
On dit qu’ici sont élaborées les stratégies d’ingénierie sociale permettant de déplacer la fenêtre d’Overton au gré des intérêts de l’élite auto-proclamée. D’autres rumeurs prétendent qu’ici des citoyens soupçonnés d’activités anti-démocratiques seraient interrogés et torturés, dans le plus grand secret, ce qui n’est pas pour me rassurer. En tout cas, le lieu est hautement sécurisé et mon Maître ne pourra malheureusement pas m’accompagner plus loin.
Au-delà des gardes armés en surnombre, on distingue au loin un alignement de bites en érection, fièrement dressées vers le ciel, prêtes à entrer en action pour protéger ce site stratégique des menaces aériennes d’origine humaine ou extra-terrestre [1].
Mon Maître déverrouille mon collier d'esclave et me le retire, avant de me serrer fortement contre lui.
« Je t'attendrai ici le temps qu'il faudra »
Je me dirige vers les gardes, les jambes flageolantes, comme une zombie. Je me sens perdue sans mon collier, comme si le lien avec celui qui est mon phare dans la vie, mon propriétaire que j'aime à la folie, était rompu.
Après avoir soigneusement vérifié ma convocation, un garde m’accompagne à bord de la navette qui s’élève dans les airs pour nous débarquer à l’une des portes de la Lune rouge. L'avertissement prémonitoire du pangolin fou me revient à l'esprit: « Il va falloir être courageuse et ne pas perdre espoir ». Oui, il faut que je me ressaisisse si je veux me sortir de ce guêpier. Ne pas fléchir.
Un fonctionnaire à tête de fouine m’accueille avec indifférence. Il examine ma convocation sans un mot. Je suis une fois de plus surprise de constater que les serviles agents de la Suprême Alliance Démocratique ont tous des têtes de fouines. C’est peut-être le reflet de mon dégoût plus que de la réalité.
La fouine me conduit dans une sorte de petit vestiaire. « Déshabillez-vous ici. Entièrement. Montre, bijoux, barrettes à cheveux et chaussures aussi. Ne gardez rien. Vous passerez ensuite aux toilettes et à la douche. »
Décidément, c’est une manie… Derrière un discours bien pensant, l’idéologie de la suprême alliance cache des montagnes de perversion.
Après avoir déposé tous mes vêtements dans le vestiaire je lui demande timidement de m'indiquer où sont les toilettes et les douches. Il m'y conduit et me laisse pénétrer seule, nue, dans les sanitaires femme.
« Prenez votre temps, mais videz-vous bien. Si vous avez besoin d'un laxatif, je peux vous en fournir. Je vous conduirai ensuite à la salle d’interrogatoire. »
« Je pense que ça ira sans laxatif » lui répond-je en rougissant.
J'y croise une femme assez austère qui me jette un regard dédaigneux en sortant. Elle ne semble nullement surprise par ma nudité intégrale. Je suppose que toutes les femmes convoquées ici pour interrogatoire doivent subir la même procédure et que je ne suis pas la première qu'elle croise dans cette situation humiliante.
Lorsque j'en ressors je constate que la fouine m'attend patiemment, une paire de menottes à la main. « Tournez-vous et mettez les bras derrière le dos » m’ordonne-t-il sur un ton monocorde, pour me passer les menottes.
« C’est joli » me dit-il, en frôlant de ses doigts ma chatte épilée. Ce seront les seules paroles un peu humaines qu’il prononcera.
*** Episode 2 : L’interrogatoire ***
La salle d’interrogatoire est petite et austère. Une petite table, deux chaises, deux caméras de surveillance… Mais je ne suis pas autorisée à m’assoir. Le fonctionnaire me demande de rester debout et quitte la salle en refermant doucement la porte après avoir relié mes menottes à une chaîne fixée au mur.
L’attente est interminable. Cela fait certainement partie de la procédure visant à affaiblir mes défenses psychiques.
Une femme à l’allure frêle et au teint blanchâtre pénètre dans la pièce avec des objets un peu étranges à la main. D’une voix mielleuse elle me demande d’être coopérative pour l’introduction des capteurs et tout se passera bien. Je m’attendais à un interrogatoire à l’ancienne, mais je crois à présent reconnaître les préparatifs d’une intrusion mentale, similaire à celle à laquelle j’avais dû me soumettre pour l’obtention du Fucking Pass [2]. Elle m’introduit sans trop de difficulté le capteur vaginal en forme d’obus, mais l’introduction par la bouche du long tube souple truffé de capteurs qui se fraye lentement un chemin dans mon tube digestif jusqu’à ce que l’extrémité ressorte par mon cul est extrêmement pénible malgré mes efforts pour faciliter son introduction. Je comprends pourquoi la fouine m'avait demandé de me vider du mieux possible.
Ainsi équipée, elle m’invite à la suivre, nue et menottée, à travers d’interminables couloirs froids et impersonnels. La Lune rouge est immense. Dans les bureaux, certains fonctionnaires ne daignent pas détourner le regard, d’autres observent mon passage d’un air amusé, d’autres encore ont un regard méchant. Les ennemies de la démocratie sont honnies par la population, et plus encore par les fonctionnaires de la fédération.
Elle me fait pénétrer dans une salle de dimensions modestes au centre de laquelle il ne m’est pas difficile de reconnaître un caisson de privation sensorielle, dont les parois semblent équipées de protubérances étranges, sans doute destinées à enregistrer mes signaux cérébraux et à recueillir les informations transmises par les capteurs qui ont été introduits dans mon corps. Visiblement la procédure a été améliorée par rapport à celle que j’avais subie pour le Fucking Pass, ou alors ici les moyens sont supérieurs.
Deux hommes en blouse blanche sont présents. « Elle est déjà équipée » leur dit la femme avant de me laisser entre leurs mains. Comme s’il n’avait pas totalement confiance, l’un des hommes manipule l’extrémité du tube qui dépasse de ma bouche, puis l’autre extrémité qui dépasse de mes fesses, pendant que l’autre me met les doigts dans la chatte pour vérifier que le capteur est bien présent dans mon vagin.
« Elle est bandante. Je la baiserais bien après l’examen, si ça te dit »
« Oui, on pourra la prendre à deux. De toute façon je suppose qu’elle sera exécutée, et même si elle n’est pas condamnée et ose se plaindre personne ne la croira »
« Qu’est-ce qu’elle a fait ? » demande-t-il à son collègue.
« Apparemment elle a bidouillé son crédit social, mais je n’en sais pas plus »
« Pourquoi es-tu ici, salope ? » me demande-t-il.
Je tente de répondre, mais mes paroles sont incompréhensibles avec le tube dans la gorge. Il n’insiste pas.
L’autre actionne une télécommande et je sens une vrille qui s’introduit dans mon col. Aïe ! Certainement une protubérance de l’obus vaginal.
« Entre dans le bain »
Le tutoiement est certainement destiné à me faire ressentir le fait qu’ici je ne suis qu’un objet à leur merci et que j’ai intérêt à coopérer, qu’ici je suis une présumée ennemie de la démocratie qui n’a aucun droit jusqu’à preuve du contraire. Je leur jette un regard suppliant, comme pour leur faire comprendre ma terreur de me noyer si je plonge là dedans menottée. Mais aucune réaction.
« Dépêche-toi ! »
Je pénètre dans le caisson, angoissée au possible, et après un moment de panique et de mouvements désordonnés, éclaboussant mes geôliers au passage, j’arrive tant bien que mal à m’allonger sur le dos, malgré les menottes limitant mes capacités de positionnement. L’eau tiède et fortement salée assure ma flottaison. Pas de risque : si j’arrive à maintenir cette position je pourrai respirer, malgré le tube souple dans la gorge qui rend la respiration difficile mais qui laisse passer suffisamment d’air, du moins tant que je ne panique pas.
L’idée que la présence des zébralyvox gémellaires dans mon corps pourrait être détectée par tous ces capteurs me paralyse un bref instant [3]. Mais je ne dois absolument pas penser à cela et enclencher en urgence mon bouclier mental. Je ne sais pas pendant combien de temps je pourrai maintenir le labyrinthe de pensées sans qu’une pensée compromettante ne survienne. Cela fait malheureusement un bon moment que je ne me suis pas entraînée. J’avais réussi à leurrer le sondage mental lors des examens relatifs au Fucking Pass, mais cette fois je n’arriverai sans doute pas à tenir assez longtemps. Je vais me faire prendre, et par la même occasion révéler une partie des plans du pangolin fou [4].
« Ecarte les cuisses, qu’on en profite » m’ordonne l’homme avant de refermer le lourd couvercle du caisson. J’ai juste le temps de repérer des caméras infrarouge. Ils vont bien se rincer l’œil, mais je veille à maintenir les jambes écartées autant que possible. Cela fera peut-être diversion et s’ils sont occupés à zoomer sur ma vulve avec les caméras, ils feront peut-être des erreurs dans le déclenchement des enregistrements. Maigre espoir…
Je me retrouve plongée dans une obscurité totale et un silence effrayant. Avec toute la concentration qu’il m’est possible de donner, je commence à parcourir le labyrinthe mental que j’ai créé de toutes pièces. Une succession de pensées logiquement reliées, dont le seul but est de m’occuper tout l’esprit pour éviter que surviennent malencontreusement mes véritables pensées.
*** Episode 3 : L’ange gardien ***
C’était trop dur pour moi cette fois. La privation sensorielle rend extrêmement difficile le contrôle des pensées. Malheureusement je n’ai pas pu réprimer des images de mon passé. Notre séjour au Japon. L’imagerie de mes symbiotes à l’université Kitasato [5]. Cette fois, je suis cuite… Je réactive d’urgence mon bouclier mental, et me remets à parcourir le labyrinthe, mais malheureusement je crains que ce soit fichu.
Je ne sais pas combien de temps s’est passé – on perd complètement la notion du temps dans le caisson. La porte s’ouvre brutalement et la lumière m’éblouit. Je m’attends à être extraite sans ménagement pour être mise en cellule en attendant mon exécution. Mais rien ne se passe.
J’entreprends de sortir par moi-même, ce qui s’avère difficile et je manque de me noyer. Des hurlements stridents me percent les oreilles. On dirait que toutes les alarmes de l’univers se sont déclenchées en même temps. Dans la salle, tous les appareils ont fondu, comme si une énorme surtension les avait grillés. Avec un peu de chance les enregistrements susceptibles de trahir mes pensées ont été détruits par la même occasion. C’est le seul espoir qu’il me reste.
J’ai soudain l’impression d’être dans un ascenseur en chute. S’ensuit un choc violent qui me plaque au sol. On dirait que le système de sustentation magnétique s’est désactivé et que la Lune rouge vient de tomber.
C’est la panique dans les couloirs. J’entends dire qu’une panne informatique géante est survenue on ne sait pourquoi et a été suivie par d’énormes surtensions inexpliquées. Tous les serveurs ont grillé et la sustentation magnétique du bâtiment est passée hors de contrôle. Personne ne semble se soucier de moi, femme nue et menottée, alors je tente de trouver une sortie au plus vite en suivant le flux des fonctionnaires en panique.
Dans les rues de Davos, je cours vers l’endroit où j’avais quitté mon Maître, en espérant que j’arriverai à le retrouver.
Cette diversion inattendue a peu de chances d’être une coïncidence. Mon ange gardien m’a protégée, une fois de plus. Qui est-il ? Est-il même humain ? Je ne suis sûre de rien. Quel humain aurait les capacités d’affoler les systèmes informatiques et énergétiques de ce site extrêmement protégé au point de tout griller ? Apparemment quelqu’un ou quelque chose considère que les symbiotes que je porte en moi sont de la plus haute importance et doivent être protégés quoi qu’il en coûte.
Je suis épuisée, mais ce n’est pas le moment de fléchir.
Je sens le massif obus vaginal descendre peu à peu sous l'effet de la gravité et de l'impact répété des foulées. Il va finir par tomber de lui-même. Tant mieux. De toute façon, avec les mains liées dans le dos, je ne peux pas le retirer toute seule et je ne peux qu'espérer qu'il finisse par tomber.
Une douleur aigue m'oblige à interrompre brutalement ma course. La protubérance de l'obus est en train de vriller plus profondément dans mon utérus. Puis j'ai la sensation de pics qui se déploient et percent douloureusement ma matrice, comme les crochets d'une ancre qui s'ouvre. Douleur aigue mais qui heureusement s'estompe très rapidement. C'est certainement un dispositif automatique destiné à remettre le capteur vaginal en place et à le maintenir plus solidement lorsque des mouvements non désirés sont détectés. Je n'ai aucune idée de la manière dont je pourrai me débarrasser de cette saleté, qui est à présent solidement amarrée à mon utérus. Je n'ai même pas eu la présence d'esprit de rechercher et emporter la télécommande quand j'ai quitté la salle du caisson.
La douleur passée, je me remets à courir.
« Eh, vous allez où comme ça ? » Un gros type vulgaire me gueule dessus, en allemand. Il a visiblement compris qu’une femme nue et menottée qui court dans les rues doit avoir quelque chose à se reprocher.
Je ne réponds pas et poursuit ma course. Personne ne songe à m’arrêter. Tous les badauds ont les yeux fixés sur la Lune rouge écrasée au sol.
Une succession de bangs de franchissement du mur du son, extrêmement pénibles pour les tympans, m'amène à détourner le regard vers l'origine de ces bruits. Des boules incandescentes s'élèvent à toute vitesse vers le ciel. Les bites viennent d'entrer en action, éjaculant leurs amas de sperme hypersonique de manière complètement désordonnée vers des cibles invisibles. Il ne semble pourtant pas y avoir d’attaque aérienne en cours. On dirait que les défenses du site sont complètement détraquées. Mon ange gardien a semé une pagaille monstrueuse par ici, en prenant le contrôle de tous les systèmes informatiques. Les gardes armés sont bien trop paniqués par une situation qu'ils ne comprennent pas pour songer à m'arrêter. Je suis le dernier de leurs soucis.
*** Episode 4 : On dégage ! ***
Le tube dans la gorge m’empêche de respirer correctement et je dois m’arrêter tous les 50 mètres pour reprendre mon souffle et ne pas suffoquer.
« Ysideulte ! »
Mon Maître m’a repérée. Je ne l’avais pas vu, mais lui m’a repérée. Une femme nue qui court à contresens, ça se voit de loin.
Il me serre si fort contre lui que je ne peux plus respirer. Si fort que je sens des torrents d'émotions qui passent de son corps au mien. « J'ai eu tellement peur de te perdre... » me souffle-t-il à l'oreille.
Une camionnette de la gendarmerie est à proximité. Un très vieux modèle. Ca roule encore ?
« Vite, on dégage ! » crie l’un des deux gendarmes, en nous intimant l’ordre de monter dans le fourgon.
Pendant qu'il m'aide à m'assoir sur la banquette latérale, à l’arrière du fourgon, son collègue, au volant, nous éloigne à toute bringue de la zone à risque. Mon Maître m'aide à tenir en place car avec les mains menottées dans le dos je n'ai aucun moyen de me stabiliser dans les virages. Le gendarme saisit l’extrémité qui sort de ma bouche et entreprend de me débarrasser du tube, ce qui cause une atroce douleur et une grimace de suppliciée sur mon visage.
« Par le cul » hurle-je. Mais mes paroles sont incompréhensibles.
Le dispositif est prévu pour se faufiler dans le tube digestif dans un sens unique, de la bouche jusqu’à l’anus. Si on tente de l’extraire en sens inverse il s’accroche aux parois et c’est atroce.
Je crois qu’il a quand même compris et me demande d’un air gêné de bien vouloir remonter et écarter les jambes pour qu’il puisse accéder à mon anus et saisir l'autre extrémité du tube.
« Laissez, je préfère qu’elle reste comme ça » dit mon Maître.
Je les vois échanger un sourire complice, comme s'ils se connaissaient. Ils ont sans doute eu tout le loisir de discuter pendant qu'ils m'attendaient. Qui a envoyé ces gendarmes rejoindre mon Maître en ce lieu? Le pangolin fou? J'aurais tant de questions, si je pouvais parler.
Nous roulons à une allure normale à présent. Le danger semble écarté.
« Clic! ». Mon Maître vient de verrouiller le collier d'esclave autour de mon cou, ne laissant plus aucun doute sur mon statut. Comme à chaque fois, ce clic déclenche des frissons qui me parcourent tout le corps de manière totalement incontrôlable. Ce qu'il symbolise est tellement puissant! Cette fois c'est tellement fort que je ne peux réprimer un orgasme spontané et des gémissements de plaisir sortent de ma bouche.
Le gendarme me regarde avec un petit sourire.
Malgré l'humiliation ressentie, un puissant sentiment d'admiration pour ces gendarmes me prend aux tripes. Ils courent d'énormes risques en trahissant la Suprême Alliance Démocratique, en venant ainsi en aide à la fugitive que je suis. S'ils se font prendre, la sanction sera terrible. Je croise longuement le regard du gendarme qui nous accompagne à l'arrière du fourgon, en espérant qu'il verra dans mes yeux toute la gratitude que je ne peux exprimer par des mots.
Un hurlement me fait sursauter.
« Baisse les yeux, femelle ! Tu te crois où ? »
La voix de mon Maître traduit une forte irritation. Baisser les yeux quand un homme me regarde fait partie des bases de mon dressage. Je comprends son mécontentement.
Je m'empresse d'obtempérer. Il me caresse doucement la joue. Peut-être pour me faire comprendre que compte-tenu des épreuves que je viens de vivre, il ne me tiendra pas rigueur de cet écart de comportement. En d'autres circonstances j'aurais été très sévèrement punie.
Deux petites tapes discrètes sur l'intérieur des cuisses m'intiment l'ordre de m'ouvrir davantage. Il me met les doigts dans la fente et me fouille sans ménagement.
« C’est bien » dit-il, visiblement satisfait de constater la présence du gros capteur métallique en forme d’obus qui me dilate le vagin.
Le gendarme propose une couverture pour couvrir ma nudité. Yeux baissés, je ne peux pas voir, mais je crois que mon Maître a fait non de la tête, car il ne se passe rien.
« Certes, nous sommes probablement en sécurité maintenant, mais quand même, il abuse… » me dis-je intérieurement. Mais je ressens le plaisir qu’il doit éprouver à me laisser ainsi, nue, pénétrée de haut en bas, menottée, en présence d’un autre homme. Et quand je ressens aussi intensément le plaisir de mon Maître, cela ne rate pas, mon clitoris gonfle si fort que j'ai l'impression qu'il va exploser. J’adore donner du plaisir à mon propriétaire, peu importe la manière. Cela m’excite sexuellement au plus haut point.
A suivre
*** Références ***
[1] B.I.T.E.S. – Complexe de Défense Planétaire (https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-%E2%80%93-Complexe-de-D%C3%A9fense-Plan%C3%A9taire/)
[2] Adorable Fucking Pass (https://www.bdsm.fr/blog/8630/Adorable-Fucking-Pass/)
[3] Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager (https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/)
[4] La charte du pangolin fou (https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/)
[5] Attracteur étrange – L’ordre caché dans les profondeurs du chaos (https://www.bdsm.fr/blog/9106/Attracteur-%C3%A9trange-%E2%80%93-L%E2%80%99ordre-cach%C3%A9-dans-les-profondeurs-du-chaos/)
*** Contexte ***
L’histoire d’Ysideulte se situe dans la seconde moitié de notre décennie, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
*** Repères ***
Cologny est une commune Suisse située dans le canton de Genève, sur les bords du lac Léman. Elle accueille le siège du WEF (World Economic Forum), organisation de lobbying que le public connaît essentiellement pour une réunion annuelle médiatisée, localisée à Davos. L'organisation a créé des programmes de lobbying et d'infiltration moins connus (ciblant les sphères d'influence et de décision politique, économique, médiatique et artistique), tels que les programmes Young Global Leaders et Global Shapers. Une liste partielle des membres du premier programme est disponible ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Young_Global_Leaders.
La fenêtre d'Overton représente les idées et opinions jugées acceptables dans une société (et donc, par contraste, celles qui ne sont pas tolérées et seront étiquetées de qualificatifs infamants). L'ingénierie sociale, vue comme outil de manipulation psychologique des populations, permet, notamment par le relais des médias, de déplacer la fenêtre pour servir certains intérêts. Pour protéger des marchés lucratifs dans le domaine pharmaceutique ou environnemental, on peut par exemple conditionner la population à croire qu'il existe une science officielle (consensus scientifique) et que tout questionnement est par nature anti-scientifique (ce qui, en réalité, est tout le contraire de la démarche scientifique, puisque par définition ce qui ne peut pas être ni questionné, ni contredit, relève de la religion et non de la science).
Le caisson de privation sensorielle est un cocon totalement hermétique aux informations extérieures (son, lumière, vibrations, ...). On y flotte dans un liquide, à la température du corps. L'objectif est de priver le cerveau de toute information sensorielle, ce qui déclenche une activité cérébrale inhabituelle et un état de conscience qui peut être très éloigné de l'état standard.
Le labyrinthe de pensées est une technique de protection contre l'intrusion mentale, imaginée par les scénaristes de la série Fringe et enseignée par Henrietta Bishop (photo), figure de la résistance au totalitarisme dans la série.
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