La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 18/04/20
Ivana n'aime que les femmes, les hommes cela pue, elle les a en horreur. Elle a facilement trouvé un poste de prof de lettres modernes, n'a eu aucun mal à réussir l'agreg, et à être une des mieux notées. Plus elle méprise les mâles et plus ils sont près à se jeter aux pieds de ses longues jambes sublimes. Elle adore s'habiller très classe pour faire baver les hommes comme des limaces. Ses yeux verts et or restent toujours glaciaux et implacables devant ces sous merdes, C'est ce qu'elle pense d'eux. Les plus riches et les plus puissants ont voulu l'épouser...c'est bien une idée d'hommes...penser la mettre sous cloche. Elle a joué à les rendre fous d'amour, mais ils n'ont pas eu droit même à lécher ses bottes. beurk des baves de mollusques mâles. Elle est devenue syndicaliste, militante, mlf, féministe, bref engagée en apparence. C'est dans ces milieux là qu'elle drague et chasse avec un succès fou. C'est une tueuse, les avocates enlèvent facile leur robe et plus devant elle. Elle claque des doigts et toutes ses conquêtes féminines obéissent. C'est fou même comme elles sont dévouées, amoureuses, serviables et corvéables à merci. La jalousie n'existe pas dans son harem de femelles. Toutes ont trop peur des griffes et des crocs, d'Ivana, la panthère. Dans l'Education Nationale elle est devenue hors cadre, hors de tout, sauf pour les rémunérations et avantages dus et plus. Tous ses supérieurs mâles sont terrorisés, tous savent qu'Ivana peut les faire castrer définitivement, réduire leurs coucougnettes en pâtée pour chat. Elle a fait plusieurs exemples. Depuis les mâles rasent le murs et changent de couloirs. Dominer est une passion pour la sublime ivana. Son MLF à elle est devenue une sorte de Mafia des Femmes Libres, une organisation secrète très efficace pour le bonheur de ses membres. En faire partie, être sous la protection d'ivana, c'est l'assurance d'une belle vie facile, c'est l'assurance de respect. Maitresse Ivana crée sa secte, uniquement des femmes libres, des lesbiennes pures et dures. Les spartiates s'appelaient eux même les Homoio, « les Égaux ». Les membres de sa secte sont les Femoio, les égales. Egales oui, mais dans une obéissance totale à maitresse Ivana. Elles ont acheté un très joli domaine, au calme et vivent nues le plus souvent possible. Elles cultivent bio légumes et céréales, le verger est luxuriant. Aucun homme, aucun enfant. Pourquoi faire ? Les hommes sont sales et les enfants sont trop nombreux de par le vaste monde. La secte glisse vers la spiritualité, la méditation, les exercices et arts. Les femoio sont les plus belles femmes, les plus saines et surtout les plus libres.
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Par : le 15/04/20
tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin.... Sauf qu'Ahmed, n'a que cela en tête, se troncher la boulangère, avec ses gros nichons bien lourds au balcon, son cul énorme. Ahmed adore les grosses, et sa boulangère est trop belle pour lui, avec tous ses bijoux en or, ses longs cheveux blonds. Elle est à la caisse et fait marcher le tiroir ou les biftons s'entassent. Jamais un regard pour Ahmed et ses yeux amoureux. Un petit con de flic de quartier, avec une paye de sous of, bref, pas assez pour la boulangère. Une belle garce qui tue son mari à la tache. Le pauvre, toujours à marner aux fourneaux, il doit plus bander beaucoup, trop épuisé. Et voilà le covid 19 est arrivé et Ahmed a de suite compris que c'était sa chance. Il s'est posté devant la boulangerie et a sorti son carnet de contredanses. -une seule baguette de pain, c'est pas conforme madame. 135 euros pour ne pas respecter la règlementation. -Mais c'est ma seule sortie de la journée, j'aime le pain frais; -circulez ou je vous verbalise encore, et directement pour rentrer chez vous. La boulangère sort outrée. -Mais à ce rythme nous allons crever de misère pas du covid 19. -adressez vous à votre député, moi j'applique la loi. La boulangère et son mari sont brisés, ils ont peur du lendemain. les charges s’accumulent. La propagande dans les médias fait croire qu'ils vont être aidés. Que de l'intox. C'est le moment pour ceux qui ne prennent aucun risques de se mettre en chasse aux bonnes affaires. La belle boulangère a du ravaler sa morgue et venir sucer Ahmed, puis se faire sodomiser. Et finalement elle a aimé cela et compris que c'est Ahmed qui tenait le bâton. Elle est devenue sa poule et le mari cocu, croulant sous les dettes a du fermer les yeux de crainte de contrôles à répétition. Ahmed a même poussé le bouchon jusqu'au ménage à trois. Il saute la boulangère chez elle où il a pris ses quartiers. Le mari a du se contenter d'une chambre de bonne sous l'escalier. Sa femme lui donne la fessée s'il ne bosse pas assez pour bien l'entretenir. Et finalement la boulangère prend son pied. Ne cherchez pas la morale de l'histoire, il n'y en a aucune, comme bien souvent.
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Par : le 15/04/20
L'avion perso de Billy survole l’Himalaya désert. Sous les ailes argentées de son super jet d'affaires privé, c'est un océan de cimes enneigées qui défile. Des milliards d'humains sont confinés pour soit disant les protéger d'un mal étrange. La nature reprend ses droits. Ce sera bientôt le domaine réservé des survivants de l'apocalypse. Les confinés sont eux en phase d'extermination douce. Ils ne le savent pas. Bientôt ils vont être marqués du signe de la bête, une puce liquide à l'intérieur d'un vaccin obligatoire pour les protéger. Une fois pucés et traçables, ...bah ils ne sentiront rien et ne s'en rendront même pas compte. Billy savoure. C'est beau la vie, c'est beau ce monde qui retrouve toute sa splendeur. C'est lui qui a eu l'idée et il a presque tout fait seul avec son cerveau. Ah combien les humains sont bêtes et prêts à gober les mensonges. Il boit un bourbon et admire les montagnes majestueuses. Il faudra qu'il vienne s'installer par là, une fois la dépopulation achevée. Amanda, s'est glissée à quatre pattes et commence à lui sucer la bite. Une jeune femme d'une beauté et d'une intelligence exceptionnelle. Amanda a bien compris que pour survivre elle devait obéir en tout et pour tout à son seigneur et maitre, Billy, l'homme au regard froid de serpent. Et Amanda ne fait pas que lui sucer la bite, elle fait tout ce que demande Billy, vraiment tout. Et ce serpent à sonnettes en a des fantasmes dans son cerveau malade. Pourvu qu'elle ne donne pas naissance à des lézards. Des fois elle se demande si Billy n'est pas un alien. On dirait qu'il lit toutes ses pensées. Il prend même plus de plaisir à lui trifouiller le cerveau que la chatte. Le serpent froid vient de gicler son sperme dans sa bouche. Amanda avale et finit d'astiquer le membre de son Maitre. Puis en bonne chienne elle se couche à ses pieds. Le jet survole les hauts plateaux du Tibet. Il glisse dans l'air glacé au dessus des pics enneigés. Billy est heureux. La terre est vraiment à ses pieds. ----------------------- PS: c'est mon article 74, il est donc marqué du signe de la bête...9 fois 74 égale 666....Rires
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Par : le 10/02/20
Les agences spatiales du monde entier étudient des voyages dans l'espace de plus en plus longs. Les voyages vers Mars se feront en trois ans, ceux vers les satellites de Jupiter ou Saturne se feront sur une ou deux décennies, avec les technologies actuelles. Bien sûr, avec les progrès, on ira plus vite, mais au mieux ce sera quelques mois. Et donc les spationautes devront baiser ou se faire du bien. Rires. C'est bien beau de faire pousser des germes de blé, des salades, des radis, d'étudier le comportement d'insectes ou de souris. Il existe des programmes secrets spécial X. Secrets parce que les contribuables prendraient cela très mal. -Oui, voilà, avec nos impôts on envoie des salopes se faire sauter dans l'espace. -Avec tout le chômage, la pauvreté dans le monde, ils ont rien d'autre à foutre que d'étudier le sexe dans l'espace. -Chaque tir de fusée pollue énormément. Tout cela pour des branleurs. etc, etc...Ces recherches sont donc secrètes mais les agences spatiales ne manquent ni de moyens, ni d'idées, ni de bon chercheurs ou chercheuses. Il existe même des clubs ultra fermés de spationautes lesbiennes ou gays. « La NASA aurait même été en rapport avec une scientifique américaine, Elaine Lerner, pour définir et adopter un système de harnais destiné à faciliter les rapports sexuels en gravité zéro. »... Ken Jenks, un ingénieur du Space Biomedical Research Institute, aurait signé un document intitulé Cosmic Love. « Il y décrit comment, en 1996, l’agence américaine aurait conduit une série d’expériences destinées à déterminer les meilleures positions à adopter pour un rapport sexuel dans le vide ». Rires. La Nasa ne reconnait pas tout cela. Alors c'est comment l'amour dans l'espace? Surement génial, sans la moindre apesanteur. Dimitri 120 kg peut se sauter Amanda 47 kg toute mouillée dans la position qu'il ou qu'elle veut, sans la moindre contrainte. Il ne risque plus de l'écraser sous sa graisse. En plus les va et vient sont plus ludiques. Les lesbiennes peuvent vraiment s'éclater en se broutant le gazon ou en s’emmanchent avec des gods. Les gays ou les hétéros doivent aussi bien prendre leur pieds, au propre comme au figuré. Il existe des précédents: la mission STS-47, en septembre 1992 avec Mark Lee et Jan Davis qui étaient jeunes mariés. Ou encore « en 1991, à bord de la station Mir, entre la jeune cosmonaute britannique, Helen Sharman, et l’un des deux cosmonautes russes qui l’accompagnaient ». Et les pratiques bdsm? Je pense que les agences spatiales dans leurs programmes X secrets ont du tout essayer. Pas facile de fouetter dans un module. Il faut un fouet spécial, adapté à apesanteur. Attacher ne pose pas de problèmes, des velcros suffisent. La cage de chasteté est amusante dans l'espace. Les scénarios de domination soumission doivent avoir soigneusement été étudiés. Surtout avec les grades. Qui commande qui à bord? En plus, comme les équipages sont parfois internationaux, la langue du cul à un avantage, elle est connue de tous. On sait vite dans des espaces aussi confinés qui est qui et quelle est sa sexualité. Des vidéos pornos ont probablement été tournées là haut, mais tout doit rester confidentiel. C'est domage, j'aurais aimé voir la belle Valentina passer un collier de chien à,George, le fouetter et le prendre au god ceinture en lui disant de faire ouaf, ouaf. Je pense que la belle jeune anglaise a du bien s'éclater dans Mir. Il existe toutefois un problème pour les hommes. La bandaison ne vient pas comme cela, cela demande une adaptation. Les flux sanguins ne sont pas les mêmes.
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Par : le 09/02/20
(Réédition du 09/02/2020 -> 31/03/2024 - 838 Vues) . Bref, Rien ne vaut un homme, pour exposer les penchants de La Masturbation Féminine. Si il y a bien une réalité lorsqu'une femme arrive sur un site BDSM, ce n'est pas tant le plaisir à regarder les photos ou lire des écrits BDSM, que de trouver un défouloir de l'esprit, à pouvoir être encore effrayée et stimulée par l'inconnu. De se questionner si l'on pourrait supporter maintes pratiques sexuelles et BDSM, en se mettant à la place d'une autre. Si la masturbation masculine est essentiellement portée sur la possession des femmes, il en est tout autre pour la masturbation féminine, portée sur l'utilisation et l'exploitation de leurs corps face à la pluralité. Le plus excitant dans le plaisir d'une femme, est de se représenter comme la catin que personne n'effleure du doigt (ou du poing :b), et de se sentir capable de l'avouer et de le dévoiler à son prétendant.. Tandis que pour l'homme, c'est dans sa puissance de mâle à prendre ouvertement le corps de la femme. Un plaisir venant simplement de sa propre valeur ajoutée, et de par toute son énergie innée primitive, à vouloir porter la femme vers la jouissance. En somme, une attirance, une excitation et un plaisir venant des projections sur que l'on peut faire de l'autre, ou ce que l'on peut faire de soi. L'accumulation du désir sexuel de la femme vient dans sa frustration et de son manque à dévoiler qui elle est véritablement, voulant faire fi de sa notion de sociabilité et de jugement en rapport aux autres. De plus, elles sont accompagnés dans toutes les étapes de leurs vies, par des hommes enfants et des chevaliers servants, bercés par leurs ignorances et leurs désirs utopique, que les femmes ont comme centres d'intérêt des êtres profondément protecteurs et rassurants à leurs yeux. Mais aussi, par des hommes entreprenants contant leurs récits épiques et héroïques, ayant pour vocation unique de les éblouir d'une fugace convoitise. Entre Coqs et Chapons, la femme n'a d'inspiration que dans le pouvoir de l'homme à s'exprimer librement et sans complexe, Ce que bien entendu la femme n'est pas par nature ! :b La femme n'aura de cesse de se torturer à ce qu'y est, ou aurait pu être la passion primitive de celle ou celui qui l'aura provoquée, rejetée, ignorée ou possédée ardemment. Remettant en cause sa "normalité", son expérience, son physique...dans une danse endiablée de l'esprit, et finir par se branler copieusement de sa fébrilité à vouloir succomber, s'abandonner ou se donner, par unique rédemption de ne pas savoir ce qu'elle veut ! Pour faire court, et si vous deviez vous arrêter qu'à une seule vérité ; La femme est une boisson gazeuse qui s'ignore. Jusqu'à tant qu'un mâle l'a secoue. Je ne peux que recommander le film "6 jours, 7 nuits" ( https://www.youtube.com/watch?v=uvBETmcVhjs ) représentant bien l'aspect routinier, tribal et fusionnel des relations hommes / femmes dans leurs approches respectives l'un envers l'autre. La complaisance des "touristes" qui se pignolent dans leurs feeling et leurs éloquences, et qui repartent littéralement la queue entre les jambes :b Dans la vie comme sur ce site, il y aura toujours un ratio de "pilotes" et de "touristes", ne vivant qu'à s'envoyer en l'air. Et quand certains y voient du haut de leurs "coucous", des opportunités d'acrobaties pour le plaisir, d'autres y voient un simple "charter" à se rediriger vers leurs désirs et espérances perdues. Pour le reste, c'est autre chose.. Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique. https://www.bdsm.fr/blog/5075/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-1) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 1) https://www.bdsm.fr/blog/4500/L'Amour-%22Brat%22-;-L'Amour-fendu-en-deux/ -> L'Amour "Brat", L'Amour fendu en deux.
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Par : le 09/02/20
Il est des femmes dont le seul nom incite au respect. Point donc d'image de cul pour parler de l'illustre Théano, l'épouse de Pythagore (étymologiquement, Pyth-agoras : « celui qui a été annoncé par la Pythie »), le grand initié. Cette femme d'exception avait réussi à faire interdire à Crotone les violences faites aux femmes. Elle avait des millénaires d'avance. Ce qui peut être le plus beau chez une femme, ce ne sont pas ses jambes, son cul, ses seins, sa bouche, ses lèvres (toutes), ses chevilles, sa chatte, et j'en passe...non, ce qui peut être le plus beau c'est son intelligence; Cela force toujours au respect. C'est si vrai que lorsque la secte de Pythagore sera détruite et passée par le feu, Théano sera épargnée. Même les foules en furie sont intimidées par une femme dont on peut voir, elle porte cela sur elle, qu'elle est d'une intelligence exceptionnelle. On imagine pas lapider ou guillotiner une Marie Curie par exemple. Par contre un Lavoisier, un Pythagore, une Marie Antoinette..... Ceci dit, l'histoire de Théano est mal connue, parfois contradictoire et donc, je préfère me laisser guider par mes doigts qui courent sur le clavier. J'ignore ce que je vais écrire. Cela me permet de "voir". Et j'admire la beauté de cette secte crée par l'illustre Pythagore, à Cortone (Crotone), dérivée de l'orphisme, végétarienne, tournée vers la mystique pure, les sciences, les nombres, la philosophie, l'étude et dont le seul tord a été de faire de la politique. Théano aime son époux. On voudra faire d'elle la femme fidèle et modèle de soumission. D'autres en feront une des premières féministes; c'est plutôt cette version qui me semble la bonne, car l'intelligence est une forme de supériorité et donc de liberté, d'affranchissement. Dans ce couple entre un gourou et sa disciple, qui est vraiment celui qui domine l'autre? Les contradictions sont fréquentes. Pythagore voit une mystique dans les nombres, tandis que Théano ne voit que des outils mathématiques, elle semble très moderne, presque galoisienne ou abélienne. Sur bien des questions le couple se confronte et s'oppose. En politique par exemple, Théano est femme et mère, elle est dans la réalité de la vie et de ses compromis nécessaires, pas dans l'illusion des idées sectaires oligarchiques, pas dans les théories exclusives au profit de l'élite. Pythagore, si l'on replace cela dans le contexte actuel, considère la démocratie comme une erreur. La foule ne peut se gouverner. Ces idées seront reprises par Platon dans "La République". Dans ce couple, personne ne parvient à soumettre l'autre. La relation est faite d'échange, d'amour, de respect mais pas de fusion par l'entente complète comme Auguste et Livie, par exemple. Théano va survivre à la secte des pythagoriciens. Elle sera respectée, et aimée dans cette cité de Crotone qui vient pourtant de bruler son époux. Pourquoi? Parce que Théano domine sa propre cité par sa noble origine et par son intelligence qu'elle rayonne comme un phare au dessus du golfe de Tarente. Elle ne prône pas comme son époux un gouvernement par un petit nombre de la cité. Non, là encore, elle semble très moderne, comme Descartes et sa raison partagée par le plus grand nombre. On dirait de nos jours. c'est une femme d'influence. On prête à Théano bien des propos, comme ceux ci: "Combien de jours après avoir fait l'amour à un homme, une femme redevient-elle pure ?" La réponse prêtée à Théano fut: -"S'il s'agit du sien, tout de suite, sinon jamais!" Je crois que sa réponse véritable, pour une passionnée des sciences et des nombres, c'est: "on s'en fout complètement". Oui, souvenez vous de cela, vous les soumis qui aimez que le fouet vous cingle les fesses. Il est d'autres lanières, celles de l'esprit, qui peuvent vous faire bien plus mal. Elles ne vous botteront pas le cul, mais vous ferons bien sentir votre condition de soumis et vous forceront au respect. C'est une réelle dominatrice. Elle semble avoir interdit à Crotone le fait qu'un homme puisse frapper une femme quelque soit son statut et surtout pas une épouse. C'était il y a plus de 2500 ans ....
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Par : le 06/02/20
Gylippe a un point commun avec Jeanne (d'Arc), il sait pratiquer la guerre psychologique. Ce général spartiate arrive en Sicile avec son seul manteau et son bâton. Plutarque se moquera en disant que les syracusains assiégés se lamentèrent, croyant que Sparte les avait abandonnés et se moquait d'eux, faute de renforts conséquents. Gylippe leur répliqua qu'ils n'avaient pas besoin de plus qu'un général pour les commander vraiment et les conduire à la victoire. Et comme Jeanne qui écrivait aux anglais pour leur dire de foutre le camp de France, Gylippos envoya un héraut dans le camp des athéniens, avec un message simple et clair: "je vous laisse cinq jours pour évacuer la Sicile, sans quoi vous allez être anéantis". Les Athéniens éclatèrent de rire: -c'est pas une gonzesse de Sparte qui va nous dire ce que nous devons faire. Nous avons plus d'une centaine de spartiates qui croupissent dans nos prisons (défaite de Sphactérie). Ils auraient du écouter Gylippos. La première bataille pour le contrôle des Epipoles, le plateau au dessus de Syracuse fût un échec. Ses troupes n'étaient pas assez disciplinées. Alors Gylippos sortit son bâton et il botta bien des culs, y compris d'officiers Syracusains incapables. -Vous allez avoir plus peur de mon bâton que des glaives athéniens. C'est vrai que c'était particulièrement humiliant de se faire rougir le cul devant la troupe et lorsque Gylippos cognait, il ne faisait pas semblant. Les hurlements du supplicié glaçaient les soldats alignés qui étaient dans l'obligation d'assister. Et Gylippe hurlait: -On ne se dérobe pas devant l'ennemi, on reste bouclier contre bouclier, on garde sa ligne. Et chaque fois que vous pouvez frapper, vous frappez, vous tuez! La bataille suivante sur les Epipoles fut une victoire éclatante. Plus aucun Syracusain ne voulait subir l'humiliation de se faire bastonner cul nul devant la troupe. Je ne vais pas raconter ici, toute cette bataille de Syracuse, mais les athéniens au final furent bel et bien exterminés. Sparte n'aime pas les généraux trop glorieux. Gylippe fut accusé d'un vol et du s'enfuir après le siège d'Athènes. Il retourna s'installer en Sicile où il s'était fait beaucoup d'amis et vécu heureux et caché. Ses meilleurs amis étaient ceux qu'il avait bastonnés lors de la première bataille des Epipoles, ceux qui avaient pu ou su surmonter l'humiliation publique. Gylippe leur expliqua que la bastonnade était chose courante à Sparte, histoire de ne plus avoir peur de rien et d'avoir de jolies fesses, bien musclées. Gylippe leur expliqua les techniques d'ondes de chocs. En frappant d'une certaine façon, on crée une onde qui se propage dans tout l'organisme. C'est très vite insupportable pour la personne qui subit cela.
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Par : le 04/02/20
On nait soumis ou dom, on ne le devient pas, c'est ainsi. C'est du moins ce que je crois et l'histoire de Marc Antoine montre bien cela. Il était fait pour obéir et servir comme tous les soumis. Cela il savait bien le faire et s'illustrer auprès d'un grand dom comme César. Mais livré à lui même, il a accumulé les désastres jusqu'à devoir se suicider. Un soumis peut être brave et courageux, comme un bon chien de garde, mais il n'est pas le maître. On peut voir ce coté soumis de Marc Antoine au choix de ses épouses. Elles sont quelconques au début. Avec Octavie, la soeur d'Auguste, c'est autre chose. Octavie est une dom mais Marc Antoine la délaisse pour tomber sous le joug d'une autre dominatrice, Cléopâtre VII, qui va savoir le mener par le bout du nez et plus. Plutarque donne une image similaire : « Doué d'un tel caractère, Antoine met le comble à ses maux par l'amour qu'il conçoit pour Cléopâtre, amour qui éveille et déchaîne en lui beaucoup de passions encore cachées et sommeillantes, et qui éteint et étouffe ce qui peut, malgré tout, persister chez lui d'honnête et de salutaire ». A l'inverse de la relation bdsm saine entre Auguste et Livie, celle entre Antoine et Cléopâtre est un désastre qui les conduira tous les deux au suicide. Le portrait qu'en dresse par exemple Dion Cassius est sans appel : « Cléopâtre, quant à elle, insatiable de jouissance, insatiable de richesses, montre souvent une louable ambition et souvent aussi un arrogant dédain ; elle acquiert le royaume d'Égypte par l'amour et, après avoir espéré s'emparer par ce moyen de l'Empire romain, elle n'obtient pas celui-ci et perd celui-là. Elle domine les deux Romains les plus grands de son époque et se tue à cause du troisième». Je dirais de Cléopâtre qu'elle avait la couleur d'une grande dominatrice sans en avoir la consistance. Comme Reine d'Egypte, elle en avait bien le port et la prestance mais en réalité, elle n'était que la soumise de ce roublard de César qui en avait fait sa maitresse. "Cléopâtre - brillante, vive, parlant couramment neuf langues, mathématicienne et femme d'affaires avisée - éprouve un véritable respect et une authentique admiration pour Jules César...tout est là....derrière le vernis de l'illusion c'est en réalité une fausse dom et bel et bien une soumise. La morale de cette histoire c'est que les soumis doivent rester à leur place. Les laisser vagabonder et se prendre pour des doms c'est les laisser aller au désastre. Mais comme un chat joue à la souris, Auguste savait cela et il a prit son temps pour assouvir sa victoire, et en dom implacable, il a su fermer toutes les portes aux soumis entre ses griffes.
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Par : le 02/02/20
Méfiez vous, méfiez vous des trop charismatiques, des trop hypnotiques, ils conduisent parfois à des impasses. L'écriture, c'est comme la bandaison, cela ne se commande pas. Et j'écris comme cela me vient. Je n’exclus aucun sujet, surtout pas s'ils sont tabous. Mais comment parler de ce mec, le Che, ce monument, cet homme dont le poster était dans bien des chambres d'ados. pour moi, c'est une dangereuse illusion. Ernesto faisait des études de médecine, jouait au rugby malgré sa fragilité et voulait épouser une fille bien comme il faut de la haute société argentine. Mais il ne fut pas accepté dans ce monde de luxe et d'argent. Cet échec le marque profondément et comme pour l'oublier, c'est la fuite en avant dans les voyages, les guérillas, les aventures. Il ne faut pas se fier à ses yeux de rêveur. Ernesto sait commander et se faire obéir. Sartre dira que "ce mec" était l'homme le plus complet de la création". Rien moins...mais Sartre s'est tellement trompé. L'homme nouveau fait plutôt penser à Nietzsche et à Ainsi parlait Zarathoustra. C'est une illusion criminelle. il se marie deux fois, il semble bon père et pourtant il est toujours en fuite, toujours en guérilla quelque part....comme s'il fuyait quelque chose. Quoi? Une homosexualité refoulée? D'où ce besoin de se montrer avec arme, barbe et cigare. De se montrer avec jolie femme et enfants alors qu'il n'est jamais à la maison. Un médecin qui n'a pas su se soigner lui même et qui en est mort. Les révolutions sont un peu comme des mythes. les choses changent puis tout redevient comme avant; Pourquoi je parle de ce mec sur bdsm? C'est pour attirer l'attention sur les faux doms, c'est à dire sur ceux qui sont esclaves de pulsions qu'ils ne comprennent pas et donc qu'ils ne maitrisent pas. Il faut aussi se méfier des fuites en avant. Un dom qui en voudra toujours plus est un danger pour lui même et les autres. La domination ne doit pas être une fuite, mais une pratique saine. Oui, méfiez vous des idolâtries et des illusions. Le Che pour moi en est une. Comme pour fidel, et comme le décrit très bien le Marquis de sade, il ne faut pas confondre les pratiques sexuelles et les pyramides de pouvoir. Pour moi le Che, c'est un double échec. Il n'assume pas sa véritable sexualité, et il fuit le combat mortel à l'intérieur des pyramides de pouvoir. il a un coté Rimbaud en lui, ce qui le rend attachant, mais c'est un psychopathe de la guérilla. Comment le classer, dom ou soumis? je dirais soumis....et d'abord soumis à tout ce qu'il refoulait en lui même;
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Par : le 02/02/20
Un dom qui en avait une grosse et qui savait bien s'en servir. Ce n'est pas tout d'en avoir une bien grosse, encore faut il savoir chasser les femelles, les choper et les emmancher. Cela Fidel a toujours su faire. C'est le matador. Mais c'est un matador attachant qui aime vraiment les femmes, et qui aime aussi les engrosser à l'occasion. Un dom impitoyable qui aimait Robespierre, un avocat comme lui, et sa terreur. Cela aussi, il a toujours su faire, commander et se faire obéir. Un dom fidèle juste le temps que dure l'amour...c'est à dire, pas toujours très longtemps. Mais bon nombre de ses femmes lui restent fidèles et très attachées...rires. C'est en cela que l'on voit un dom qui sait y faire avec ses femelles. Ce qui me fait rire chez Fidel, c'est qu'il n'a pas besoin de baguettes, de fouets ou autres pour dominer. Sa grosse bite lui suffit. Ses larges mains en battoirs peuvent compléter. Et puis après, un bon cigare. Histoire de se détendre comme un homme. La compagnie des femelles est parfois bien casse couilles. Rires. Comme dictateur par contre, il est nul. C'est dommage qu'il ait loupé sa révolution et qu'il se soit bien rempli les poches sur le dos de son pays. Il existait dans l'antiquité un sens grec au mot dictateur qui était positif pour la cité. Mais rares ont été les doms qui ont su faire cela, diriger d'une main de fer dans l’intérêt d'un pays à un moment donné de son histoire. Le coté dom, prédateur sexuel au charisme certain de Fidel me faisait rire. Ce qu'il a fait de son pays pas du tout. Au final, je dirais qu'il n'a pas su faire l'amour à Cuba. Cette histoire montre que le bdsm n'est pas forcément des pratiques saines. Il existe aussi de dangereux psychopathes chez les doms et d'autant plus dangereux qu'ils exercent des pouvoirs sur des masses. Le Marquis de sade l'avait bien compris et c'est ce qui lui a valu autant d'années de prison. Le coté sexuel de ces choses a peu d'importance par rapport aux pyramides de pouvoir. Et pour monter dans ces pyramides, il faut le faire en marchant sur la tête des autres. Certains n'hésitent pas à aller jusqu'aux éliminations physiques. Le Marquis de Sade a bien posé le problème dans sa description des perversions.
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Par : le 22/01/20
Maurice ne supportait plus les femmes, ni en couleur, ni en odeur, ni en peinture, ni en rien même. Il les avait en horreur et le mot est faible tant était devenue grande son aversion. Il avait commencé par détester sa propre femme. Comme beaucoup il s'était laissé prendre au piège d'un joli cul, bien galbé sur de longues jambes. Oui, mais voilà, le joli cul avait vite fini par le faire débander. Il fallait bosser, remplir la marmite, et....obéir aux désirs de l'épouse qui avait très vite su le mener par le bout de la queue et finalement presque le castrer. Maurice regardait autour de lui. Partout c'était la même désolation. Des vies de couples transformées peu à peu en cauchemars. Encore, il avait de la chance, sa femme n'était pas devenue un thon. Ses potes mataient encore son joli cul, même s'il commençait à pendre un peu. Son seul plaisir c'était avec ses potes, lorsqu'il n'y avait aucune femme pour leur casser les couilles avec des fait pas ci, fait pas ça, ou pire avec les gros yeux pour dire ce qu'il était bien de penser ou pas. Là, ils pouvaient se détendre, blaguer entre mecs, jouer aux boules ou aux cartes, échanger grivoiseries et refaire le monde. C'est là que Maurice eut l'idée. Le féminicide était exclu. Alors restait la fuite. Tout plaquer et se barrer, au loin, au large, fuir ces sinistres prisons tenues par des femmes qui appelaient cela, vies de couples. C'est ainsi qu'ils eurent l'idée de s'acheter une ile très loin dans les vastes océans, une ile ou aucune femme ne pourraient les retrouver. Ils y allèrent avec leur propre voilier, un beau bateau qui fendait joyeusement les vagues au dessus des noirs abîmes insondables. Il avait fallu plus d'un an pour s'organiser dans le plus grand secret. Ils avaient acheté leur ile aux anglais, un coin glacé et perdu dans le grand sud, où ne vivaient plus que les baleines et les oiseaux. Ils partent d'un coup, traversent l'océan et rejoignent leur île pelée et battue par les vents. Il reste de vagues installations de baleiniers du siècle passé. Ils retapent, bricolent, et se construisent une belle demeure. Là Maurice, proclame l'indépendance de son territoire avec une seule loi. Cette ile est interdite aux femmes. Ils vivent heureux. Boivent, fument, rotent, pètent, et pissent debout comme ils veulent. Adieu les pouffiasses qui croient détenir un diamant entre les cuisses, les mégères qui hurlent pour un oui ou un non, les repeintes qui courent après une beauté perdue, les castratrices, les chiantes, les emmerdeuses, ah que la liste pourrait devenir interminable...laissons là ce sinistre descriptif. Sauf que voilà, deux fois l'an, ils doivent aller sur le continent pour se ravitailler et faire commerce. Ils vont toujours dans le même port, dans un pays de latinos machos, où personne ne leur pose de questions. Sauf que voilà, Paulo, un des potes à Maurice, parle trop lorsqu'il a un coup dans le nez. Il n'a pas pu s’empêcher de parler de son ile sans femmes, un paradis d'après lui. Et allez savoir comment, les femelles l'ont vite su. Elles doivent avoir des antennes dans tous les ports. -Comment un territoire où les femmes sont exclues ! Les green féministes acariâtres se sont vite mobilisées. Il était intolérable de laisser le moindre espace de liberté aux hommes. Non mais ! Des fois que ce besoin de liberté ne devienne contagieux. Pauvre Maurice et ses potes. Ils étaient allés près des pôles pour trouver refuge, fuir les femmes qui dirigeaient ce monde, fuir les femmes cause de malheur et voilà qu'elles arrivaient en force. Un navire de la Royal Navy commandé par une femme, capitaine décorée, tourna trois fois autour de l'ile, fiers canons pointés. La capitaine avait hissé sa petite culotte de soie rose en guise de drapeau. Le message était on ne peut plus clair. Un commando de Royal Marines composé uniquement de lesbiennes débarqua. Maurice et ses potes durent obéir, se laisser menotter et conduire à bord du navire de guerre. La capitaine les attendait en jupe moulante et jambes bien écartées, histoire de dire que c'est elle qui commandait sur ce bateau car c'est elle qui avait le petit clitoris vengeur bien dressé entre les jambes. Maurice et ses potes furent conduit à Londres pour s'expliquer devant un tribunal. La cour n'était composée que de femmes. La procuratrice les menaçait d'un doigt terrible, faute de mieux, d'un pénis entre les jambes par exemple. Pour avocate, une femme fut commise d'office. Aucun homme ne voulait les défendre de peur de représailles. Maurice et ses potes furent condamné lourdement pour "outrage aux femmes". Ils reçurent tous, cent coups cinglants de cane anglaise, culs nus face à une foule de mégères en furie, sur la grande place de l'horloge. Les policières qui exécutèrent cette sentence étaient plus grosses que des vaches du Whyoming avec des bras si lourds que Maurice et ses potes ne purent plus marcher pendant longtemps. Les femmes, en reprenant tous les pouvoirs dans le monde avaient aussitôt rétablit tous les châtiments corporels pour faire marcher droit les hommes. Heureusement la Reine qui avait beaucoup d'humour accorda en douce, une grâce à Maurice et ses potes . Leur ile dans l'océan fut toutefois confisquée, On a su bien plus tard que la Reine leur avait trouvé une autre petite ile, lui appartenant, du coté des Shetlands où les salades poussent comme nulle part ailleurs et où ils reçurent les titres de "gardiens" de cette ile. Une façon très féminine de dire "les hommes avec un collier". Maurice et ses potes devaient encore et toujours dépendre d'une femme et de son bon vouloir pour espérer un peu de liberté ou d'esclavage consenti ce qui était presque devenu la même chose en ces temps là. Il se dit que même après la mort...Dieu est une femme....oh horreur des horreurs...il n'existe aucune ile dans l'au delà pour fuir la domination féminine. Rires.
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Par : le 29/12/19
*Pour les besoins du récit j'ai retranscrit les dialogues de tête. Cette histoire s'est passé à une époque ou j'étais encore socialisé comme garçon. Pour mon propre confort, je continuerais quand même à me genrer au féminin dans ce texte et puis de toute façon la personne dont je parle ne m'a jamais genré au masculin. C'est de coutume dans le milieu homosexuel surtout avec des personnes comme moi car déja à l'époque je faisais partie des "tapettes féminines" pour reprendre les termes qu'on utilisais.* Il y a déjà quelques temps j'ai eu un maître. C'étais quelque mois après que j'ai commencé le BDSM. La découverte de ce milieu était une grande surprise pour moi et j'avais déjà été pas mal bouleversée par tout ce que je vivais. Je pensais vraiment être passé par le plus hard, et s'il est vrai que pour une débutante, on a pas été spécialement tendre avec moi, avec ce maître j'ai appris. J'ai appris à encaisser comme jamais, j'ai appris ce que ça fait quand les endorphines te font complètement péter un câble ou que t'a envie de pleurer tellement t'es à bout. On a beaucoup discuté comme rarement avant une rencontre et puis un jour il m'a dit : "Tu viens chez moi le vendredi soir tu repars le dimanche soir et entre temps je fais ce que je veux de toi. Si t'arrive à tenir le choc ça peut valoir le coup d'aller plus loin sinon inutile de se fatiguer." Je lui ai dit que j'avais besoin de réfléchir et la ça a filé du tac au tac. - S'il y a vraiment une chose dont j'ai horreur c'est perdre mon temps. Donc pour moi ça tient en une phrase : soit tu as envie soit non ? - J'ai envie. - C'est mieux. Alors soi la vendredi. Pas de tenue de rechange, pas de sous vêtement, pas d'affaire, rien. Emmène juste un jouet avec toi, celui qui te fait envie. Peut être que si tu es sage on s'en servira - Entendu - Entendu qui ? - Entendu maitre. - Ecoute t'es mignonne mais évite moi ces sobriquets ridicule. Appelle moi juste par mon nom, je n'ai pas besoin de titre pour m'imposer à qui que ce soit. - Entendu samuel. Je suis désolée, je ne voulais pas... - Oui tu es désolée et tu n'imagine pas à quel point. Un échange bref, concis, brutal, à l'image de notre relation future. Par la suite j'ai passé une semaine assez pénible. J'étais extrêmement nerveuse et perturbée. Je comptais les jours, les heures, les minutes... Puis vendredi est arrivé, j'avais mon safe call en cas de besoin, ma copine gardait les enfants,j'étais prête. L'endroit était assez reculé en pleine cambrousse, partout des champs, des arbres, des vignes, des champs.... Je marche sur le gravier qui mène à l'entrée, sur le seuil la porte est ouverte. Je sonne : aucune réponse. Je ressone : toujours rien. Je finis par pousser la porte. La porte grince, j'entend des pas. Le mec apparaît. C'est une montagne, il pourrait manger mon visage avec sa main. Il me parle d'une voix très douce, ce qui me surprend beaucoup : - J'ai fait du thé, tu aime bien non ? - Ouais carrément j'aime... - Non,non, pas comme ça. Tu parle en hochant la tête, je ne t'ai pas autorisé à parler. Tu commence mal toi... Il sourit. C'est un sourire carnassier du genre : toi je vais te manger. Je hoche la tête. - Alors dans ce cas suis moi. On traverse un long couloir au sol carrelé. Je mate un peu le mobilier, tout y est assez vieillot. C'est une ancienne maison aux poutres apparentes, une vieille maison qui grince et gémit, qui murmure et frissonne. On monte à l'étage, la cuisine est grande, y'a comme une odeur forte qui plane dans l'air mais j'arrive pas vraiment à en saisir l'origine. Il me fait m’asseoir à une table. Il y a une théière et deux tasses. Il me parle de plein de choses, de la pluie et du beau temps, de travail, de relation de couple, de bouffe... Je répond en hochant la tête. Est-ce que je suis avec une fille ? Oui. J'aime les fleurs ? Oui. J'aime le piment. Oui beaucoup. J'ai couché avec combien de garçon ? Je fais un signe des mains : beaucoup trop. Pourquoi je fais pas de bdsm avec ma copine ? Air désespéré : pas son truc. Est-ce que j'ai peur de lui ? Je tremble. Est-ce que j'ai peur de lui ? Mes tremblements s’accélèrent. Est-ce que j'ai peur de lui ? Je hoche la tête fébrile. Y'a a un long silence.Je ne sais pas combien de temps il se passe. 10 minutes ? 20 minutes ? 1 heure ? Il finit par rompre le silence : - Tu ne te sert pas du thé ? Je commence à prendre la théière encore bouillante mais il m'arrête. - Non pas comme ça. Je fais signe de ne pas comprendre. - Tu vas la verser sur toi. Je lui fais les yeux rond. Il me regarde, sa main droite mimant l'exaspération. - Tu va le faire maintenant. Genre tout de suite. La y'a cette peur qui te chatouille le bas ventre. La peur des rentrées scolaires, des premier baiser et des premières disputes. La peur de la première fois ou on m'a dit pendant le sexe "tu vas faire tout ce que je te dis ou je vais te faire très mal". La peur des théières. Je commence à la renverser sur ma tête et c'est juste horrible. Ça brûle, ça brûle vraiment. Je vais pas y arriver. Il insiste. Alors ma main malgré moi se remet en action et encore un déluge de feu qui s'abat pour moi. Non c'est pas possible. Je vais pas tenir le choc, je vais pas y arriver. Je sens déjà les brûlure sur ma nuque, mes tétons me crame et même mon entrejambe. Oh fuck ça crame, ça m'a brulé ce truc. Je sens son regard sur moi et dés que je le fixe je n'arrive pas à me détacher de ses yeux. Comme les yeux d'un animal captivé par les phares d'une voiture. Il prend la théiére. La voiture fonce vers lui pourtant l'animal reste immobile, il ne peut pas détacher son regard. Et finit de la renverser sur moi. Je tombe de ma chaise et m'écroule au sol. Je hurle. La douleur s'infiltre partout, mes vêtements, ma chair, mes pensées... Je ne pense plus qu'à ça. La douleur, la douleur qui va finir par se calmer, il le faut sinon je vais pas tenir. J'entends sa voix : - Alors je croyais que tu aimais avoir mal ? Tu va pas déjà me lâcher ? Tu as conscience qu'on ne fait que commencer ? Vraiment si la tu commence déjà à chouiner on va pas s'entendre... Il se saisit de mon visage. Je pleure, j'hoquete, je crie. - Maintenant calme toi. Je fais non de la tête comme si ce qu'il me demandait était impossible. - J'ai dit : calme toi Je respire profondément même si ça fait mal. Mon corps m'élance mais je fais ce qu'il me dit. Je le regarde dans les yeux. Je me calme. - Bien maintenant tu peux parler ? Qu'à tu à me dire ? Encore une fois je prend une profonde inspiration. Je continue à pleurer, à hoqueter. Je murmure. - J'aime bien ce que vous me faites samuel. - Comment ? Je ne t'entend pas, parle plus fort. Je me concentre. Il a été précautionneux. Je n'ai déjà plus déjà si mal que ça, c'étais surtout sur le coup. - J'aime bien ce que vous me faite samuel. J'aimerais que vous le fassiez encore. Il sourit. - Je vois... C'est marrant, c'étais justement l'idée que j'avais en tête. Maintenant allonge toi sur le sol et dort. Je m’exécute et m'endort dans les minutes qui suivent. Même si j'allais apprendre très rapidement que mon sommeil ne m'appartenait déjà plus...
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