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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
La soirée s'annonçait exceptionnelle. Le salon, tamisé par des bougies parfumées, exhalait une douce fragrance de jasmin, rappelant les nuits orientales. Un léger voile de musique instrumentale flottait dans l'air, créant une atmosphère à la fois apaisante et sensuelle. L'ensemble était une invitation à la détente, au lâcher-prise, et à la découverte des sens.
Assise sur un large tatami, elle attendait, une pointe d'appréhension mêlée à une intense curiosité. Je m'approchai avec un bandeau de soie noire que je déposai délicatement sur ses yeux. Elle frissonna. Privée de sa vue, chaque bruit, chaque effluve, chaque contact allait être amplifié.
Je commençai par effleurer ses cheveux, faisant glisser mes doigts sur son cuir chevelu. Chaque mèche était une promesse, chaque frôlement un prélude. Elle inclina doucement la tête, se laissant guider par ce toucher léger, cette caresse initiale.
Puis, j'attrapai une huile parfumée, la chauffant entre mes mains avant de l'appliquer délicatement sur sa nuque, créant un contraste avec la fraîcheur de la pièce. Ma main glissa lentement vers ses épaules, où chaque pression libérait une tension, chaque mouvement se transformant en une danse hypnotique. Elle laissait échapper quelques soupirs, signe que le voyage venait tout juste de commencer.
Le massage tantrique, plus qu'un simple acte physique, est une communion des âmes, une quête de l'énergie vitale qui circule en chacun de nous. Chaque mouvement de mes mains cherchait à éveiller cette énergie, à la canaliser, à la faire vibrer à l'unisson de nos cœurs.
Son dos, paysage de collines et de vallées, offrait un terrain de jeu propice à cette exploration. Mes mains y traçaient des arabesques, tantôt fermes, tantôt douces, chaque pression étant une note, chaque effleurement un murmure. Elle se cambrait légèrement, s'offrant davantage à cette symphonie tactile.
J'approfondis mes gestes, pétrissant délicatement la chair, m'attardant sur les zones de tension, les libérant une à une. La température de son corps augmentait graduellement, témoignant d'une énergie croissante, d'une passion contenue. Elle frémissait à chaque nouveau passage, chaque nouvelle caresse.
Ses jambes, longues et fines, étaient le prochain chapitre de cette histoire. Je m'y aventurai avec douceur, commençant par les pieds, chaque orteil effleuré, chaque arc massé avec une délicatesse infinie. Puis remontant le long des mollets, des cuisses, chaque muscle se détendant sous la pression de mes doigts.
Le temps semblait s'être suspendu, chaque seconde s'étirant dans une éternité de sensations. Elle était transportée dans un autre monde, un univers où seule la sensation prédominait, où chaque toucher était une étoile, chaque souffle un vent doux.
Elle se retourna doucement, me laissant découvrir son visage paisible, ses lèvres entrouvertes. Je poursuivis ma danse sur son ventre, ses bras, ses mains. Chaque centimètre de sa peau était une terre à découvrir, un territoire à conquérir avec respect et tendresse.
Et alors que la musique s'intensifiait, que les bougies vacillaient, projetant des ombres mouvantes sur les murs, nos énergies se fusionnaient, créant un champ magnétique puissant, une alchimie indescriptible.
Lorsque le massage prit fin, elle resta immobile un moment, comme si elle revenait d'un long voyage. Je retirai le bandeau de ses yeux, la laissant découvrir la pièce baignée dans une lueur dorée. Nos regards se croisèrent, et dans ses yeux, je vis une gratitude infinie, un émerveillement face à cette expérience partagée.
Nous n'avions pas besoin de mots. Le silence parlait pour nous. C'était un moment exquis, une parenthèse hors du temps, une soirée qui resterait gravée dans nos mémoires comme un témoignage de l'intimité et de la puissance du toucher.
Et tandis que la nuit avançait, que les bougies se consumaient lentement, nous restâmes là, enlacés, savourant le doux souvenir de ce voyage sensoriel, promesse d'autres aventures à venir.
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Mes souvenirs de cet après-midi-là sont quelque peu flous, comme tronqués. Si j'ai oublié certains détails, perdus à ma mémoire dans les affres de la douleur et du plaisir, je me souviens parfaitement de tes caresses, de nos baisers. De la tendresse que tu m'as offerte et de tes compliments. De la douleur aussi, bien sûr, vibrante comme une vague, comme une flamme qui emporte tout.
Au-delà des sensations grisantes, si je devais conserver une unique facette de ce moment, c'est la suivante : le bien-être et la confiance profonde qui nous lient. Cela, même quand mon corps luttait, malgré moi, pour esquiver des coups ou un plaisir trop intenses. Bien-être et confiance en notre amour, qui accueille toutes ces parts de nous, et nous permet de nous lier dans la plénitude de nos êtres.
Il y a d'abord, cette légère appréhension, ou est-ce de l'excitation ? Ce tremblement qui me parcoure, l'anticipation, la crainte respectueuse de ce que je vais découvrir de moi. Je n'ai pas peur, j'ai désiré ce moment, je te l'ai demandé, mais le voir se concrétiser, c'est un tout autre monde.
Il y a ta beauté, chemise blanche qui épouse tes formes, pantalon kaki d'une simplicité stupéfiante, ta barbe taillée, ton parfum. Je frémis de désir et de fascination face à ce que tu dégages. Ton sourire est désarmant. Je te trouve splendide, tu irradies la confiance et la maîtrise de soi, la douceur aussi. L'amour, tout simplement. Je suis prête à ce que tu vas m'offrir, prête à m'abandonner.
Je ne porte qu'une robe légère à fleurs, décolletée dans le dos. Pas de sous-vêtements. Tu me fais m'allonger dans le bureau, devenu témoin de nos jeux. Ventre contre le matelas, jambes écartées, mains attachées l'une à l'autre. Mes chevilles et poignets sont maintenus par des sangles à l'armature du canapé-lit déployé.
Tu remontes ma robe pour découvrir mes fesses, les titille, joue avec. Tes mains parcourent mon corps, accompagnées de mots tendres. La conscience de chaque geste m'y rend plus sensible. Puis, entre deux caresses, tes mains s'abattent sur mes cuisses, mes fesses, presque doucement d'abord.
Le premier coup de cravache me surprend, il laisse une marque dans mon esprit bien plus que sur ma peau. J'avais oublié cette sensation. Alternant caresses et coups, tu migres autour de mon corps, mets à mal ma peau, celle des cuisses, mon cul offert, mes mollets aussi. Tu montes doucement en puissance, provoque des tremblements dans tout mon corps. Je me tords, malgré moi, pour éviter la morsure vive du cuir sur ma peau. Jusqu'à l'impact qui me fait te supplier de ne pas aller plus fort et marque ma limite.
Alors, tu recommences à jouer, plus doucement, avec les zones déjà malmenées. Ma peau à vif décuple mes sensations, chaque coup me semble plus cuisant, alors même que tu frappes moins fort. Tu parcoures mon corps de ces coups brefs et cinglants, t'amusant sur mes fesses déjà rouges, descendant sur mes cuisses, mes mollets. Chaque fois que tu quittes une partie de mon corps pour te concentrer sur une autre, une vague de soulagement me parcoure, bien vite effacée par la morsure qui suit.
Inconsciemment, je cherche à échapper aux impacts, mes muscles sont agités de tressaillements que je ne contrôle pas, cherchent à fuir les sensations. Cela devient un combat contre moi-même. Tout en priant pour que tu cesses, je ne veux, pour rien au monde, que cela s'arrête. Je sais que c'est ce que je désire, ce dont j'ai besoin, ce que je t'ai demandé. Alors je m'accroche à cette pensée. J'essaie de ne pas laisser mon souffle se couper, d'accueillir chaque impact.
Rupture de rythme. Tu délaisses la cravache, me laissant un court instant pour souffler. Après l'impression aiguë, la brûlure vive, tes mains qui s'abattent sur ma peau sont presque un soulagement. Par jeu, pour voir, tu maltraites à nouveau le bas de mon corps. Ma peau cuisante accueille les coups, les fuis encore.
Une première claque sur les bras. Ce n'est pas tant la douleur qui me surprend, mais l'idée même que tu attaques le haut de mon corps. À dire vrai, je suis même étonnée que ce ne soit pas plus douloureux. J'attends chaque coup avec attention, craintive, dans l'expectation pure. Pleinement consciente à nouveau de chaque sensation, je m'emplis d'un savant mélange d'anticipation et d'appréhension.
Ta main s'abat sur une omoplate, puis l'autre, je sens mon corps se tendre et lutter à nouveau. Si la douleur est supportable comparée aux précédentes, c'est plutôt la sensation de transgression qui me pousse dans mes retranchements. Cette limite floue qui était la mienne, tu m'offres de la dépasser. Tu frôles doucement cet inconcevable. La sensation frise l'insupportable mais je décide de suivre le courant, de te faire confiance. Je m'accroche sauvagement à la pensée que, si tu m'en crois capable, je peux l'encaisser et dépasser ma crainte.
Quand tu redescends sur mon corps et mes fesses, je m'autorise une respiration. J'ai tenu bon. Quelques derniers coups et griffures sur les fesses et les cuisses m'accompagnent dans ma redescente, apprivoisent ma résistance, m'apaisent. Les impacts se muent en caresses, les claques deviennent effleurements. Tu m'aides à revenir à moi, à atterrir. Tu cajoles mon corps, m'embrasses, me murmure ta fierté. J'ouvre les yeux et ton sourire resplendissant est la plus belle des récompenses.
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