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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Cette question ne me serait jamais venue en tête si des dominants (bien intentionnés, je le précise) n'avaient pas tenté de me dissuader à plusieurs reprises de devenir soumise sans avoir jamais connu d'expérience vanille auparavant.
Le fait est que pour plusieurs raisons, la plupart indépendantes de ma volonté, je n'ai jamais désiré avoir de relations vanilles dès l'instant où j'ai eu connaissance du type de relation qui m'intéressait vraiment. J'exagère un peu, ça a dû prendre deux ans en tout pour que j'en prenne conscience.
Tout ça signifie que je n'ai jamais eu le plaisir, l'honneur et l'avantage, de voir un mec de 20 ans poser ses jeunes pattes sur moi maladroitement. Je n'ai jamais eu ces premières caresses maladroites (pourtant les premières que j'ai reçues étaient tout aussi maladroites, un mauvais calcul) ou ces échanges de regard pendant les soirées. J'en serais probablement pour toujours privée, étant donné que les multiples sollicitations de ces dominants n'ont pas fonctionné.
J'ai tout à fait conscience du fait que quelque chose a débloqué chez moi pour que je sois conduite à désirer autant ce genre de fonctionnement. D'autant que ça n'a jamais pris l'allure d'un jeu. Je n'ai pas besoin d'être rassurée ou confortée là-dessus. C'est comme ça et j'ai accepté cet état de fait depuis pas mal de temps.
En revanche, je me retrouve à une étape clef de ma vie. Je viens de rompre d'une relation D/s très intense mais à distance. J'ai le choix d'abandonner ce monde pour faire ce que tout le monde croit bon pour moi. De me trouver un mari, de faire des enfants et d'être rattrapée au vol par la crise de la quarantaine et de me trouver en catastrophe un dominant pour calmer des pulsions qui se réveilleront soudain. Que personne ne m'en veuille si je décris sa situation, c'est plus commun que ça en a l'air, aucune honte à avoir. Ou alors, je pourrais persévérer dans l'erreur. Me trouver un autre dominant, qui ne sera sans doute pas un "bon" dominant parce qu'apparemment mon inexpérience fait fuir ceux qui auraient peur que la relation devienne abusive.
Mais que faire, alors ? Troisième option : devenir domina et me créer un harem de soumis. J'envisagerai cette option en cas de dernier recours.
Je me demande si au fond toutes ces bonnes intentions ne sont pas des excuses. J'ai peur de ce que je renvoie, de ce que je pourrais créer en m'abandonnant. Personne n'a envie d'être désigné responsable pour avoir brisé la cruche.
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Beaucoup d'outils matériels servant à l'éducation de la personne soumise sont l'apanage, la plupart du temps, de la personne Dominante.
Mais il en est un qui appartient exclusivement à la personne soumise, même s'il est utilisé par les deux. C'est le carnet dit de la personne soumise.
Cet outil était systématique quand je suis entrée dans le BDSM. Il l'est beaucoup moins maintenant. Pourtant, à mon sens, il est vraiment dommage de s'en priver.
Mais c'est quoi, en fait, ce carnet ? Qui y écrit et quand ? C'est un carnet de punition ? Un livre de bord ? Un journal intime ?
Ce sont souvent les questions que l'on me pose et auxquelles je vais essayer de vous répondre dans cet article.
Voyons ce qu'est ce carnet. Mais avant tout ce qu'il n'est pas.
Le carnet de la soumise est différent du cahier de punition. Même si parfois, les deux peuvent ne faire qu'un.
Si les punitions y figurent, elles doivent être bien identifiées par rapport au reste des écrits et bien séparées.
Ce n'est pas non plus un journal de bord, où serait consignés les faits et gestes de la personne soumise. Cela peut y être reporté. Mais ce n'est pas une obligation.
Ce n'est pas non plus un journal intime comme on peut le voir parfois chez certains ados, et qui a vocation à ne surtout pas être lu par qui que ce soit d'autre.
En fait, si on veut faire un parallèle avec le journal intime pour schématiser, on peut dire que c'est celui de votre relation BDSM. Le/la Maître(sse) peut y avoir accès en permanence et le consulter à sa guise. Il s'agit d'un vrai outil de communication entre la personne soumise et son/sa Maître(sse).
La personne soumise est totalement libre de ce qu'elle y consigne. Ce peut être des textes, des poèmes, y coller des photos (de ses marques, de ses défis, etc...) . Elle peut n'y parler que de BDSM, ou également de sa vie vanille si celle-ci interfère dans sa relation BDSM. Elle peux donc aussi, comme je le disais plus haut, y consigner les punitions, les rituels, les objectifs, etc... Ça, c'est au couple BDSM de se mettre d'accord au départ, si le/la Maître(sse) ne veut pas faire d'autres cahiers à part (ce qui peut avoir l'utilité d'avoir une vision globale de la progression de la relation)
Mais le cœur de son contenu sera constitué par les ressentis de la personne soumise. Ça permet de mettre à plat ce que l'on a en tête.
Ses joies, ses peines également. Ce peut être sur sa journée de travail, le manque qu'elle a de sa/son Maître(sse) s'ils ne vivent pas ensemble. Ses ressentis avant, pendant, après une séance, même si cela ne remplace pas le débriefing, écrit ou oral, de la séance que la soumise fait à son/sa Maître(sse).
Elle peut y consigner aussi ses envies. Une personne soumise peut avoir peur de dire ses envies de découverte sur tel ou tel point, même si elle a une totale confiance dans son/sa Maître(sse). Souvent, de peur d'avoir l'impression de « réclamer ». Surtout si cette personne est novice, ou si le lien est jeune. Elle peut donc sans problème exprimer ses envies et fantasmes dans son carnet. A charge du/de la Maître(sse) de les mettre en œuvre.
Mais également (surtout?) ses ressentis négatifs. Tout ce qui la tourmente, ses colères, ses griefs, frustrations, reproches, etc... Tout ce qu'elle ne peut exprimer à son/sa Maître(sse) sans risquer de lui manquer de respect ou de sortir de son "rôle" de personne soumise. On dit plus de choses à l'écrit, car on est face à soi-même, et on peut prendre le temps de formuler.
On peut y écrire ses réactions à chaud, mais ce n'est pas forcement sa vocation première. C'est toute fois quand même intéressant, le fait d'écrire étant plus long que parler, on est obligé de déjà prendre du recul. Et dans ce cas, il importe d'y revenir après pour en avoir une analyse plus réfléchie. Il ne s'agit pas non plus d'y coucher de vague état d'âmes. Cela demande un vrai travail d'introspection et de réflexion
Bien sûr, on n'est pas obligé d'y écrire chaque jour (même si l'exercice d'introspection systématique est toujours intéressant).
L'important, c'est d'y être d'une honnêteté intellectuelle totale. On n'a pas à chercher à plaire à sa/son Maître(sse). On doit chercher à être soi. C'est un espace de liberté totale.
Car une personne soumise ne peut absolument pas être punie pour ce qu'elle écrit dans son carnet. Même si elle y transgresse les règles habituelles de communication du couple BDSM (abandon du « Vous », reproches ouverts, par exemple).
Le/la Maître(sse) doit le lire régulièrement. Il peut y écrire aussi en réponse, y mettre des annotations. Il peut demander de revenir sur tel ou tel point pour en discuter, mais encore une fois, il ne peut punir pour ce qui y est écrit.
Si des reproches y sont notés, ils doivent être débattus. Un(e) Maître(sse) ne doit pas, à mon sens, laisser ce genre de ressenti sans explication ni échange. Même s'il estime que ces reproches son injustes. Mais il faut "crever l’abcès", le décalage entre le temps de l'écriture et le temps de la lecture avec son/sa Maître(sse) permettant de dépassionner le débat, d'ailleurs.
Mais quelle forme va prendre ce carnet ?
Traditionnellement, c'est un carnet « réel ». Écrire de façon manuscrite demandant plus de concentration que la frappe informatique. Et il est très agréable des années après, de les reprendre et de les feuilleter comme le livre de votre histoire.
Pour ma part, je ne voudrais pas écrire sur autre chose qu'un carnet réel.
Pour répondre à la question en forme de boutade d'une de mes lectrice, on y écrit avec le stylo que l'on veut. Cependant je trouve, mais c'est vraiment très personnel, que le choix du stylo et de l'encre utilisée est important. Pour ma part, j'y écrit avec un stylo plume de la marque Plumix, qui donne une écriture que je trouve très élégante, avec des pleins et des déliés... Même si ça fait râler un peu Maître qui a du mal parfois à me relire...
Mais à l'heure d'internet, de plus en plus de couples BDSM vivent séparés, parfois de plusieurs centaines de kilomètres. Et il est fastidieux au Maître ou à la Maîtresse d'avoir un suivi régulier du carnet. L'informatique vient donc à leur secours, et on peut très bien ouvrir un carnet virtuel en ligne. Carnet privé, qui va fonctionner de la même manière que le carnet réel.
Ce peut être un blog, un tumblr, un groupe facebook secret, un google doc partagé, etc... Chacun trouvera la forme idéal à son couple.
J'insiste sur le côté confidentiel du carnet. C'est un outil pour et par le couple BDSM. Il parle de choses qui ne regardent absolument pas les extérieurs. Bien sûr, c'est ma vision des choses, mais ce qui va y figurer est la partie la plus intime de la personne soumise. Je trouve donc dommage de la donner à voir à des personnes étrangère au couple BDSM.
Qui achète le carnet ?
Normalement, c'est le/la Maître(sse) qui offre le carnet. Normalement le jour où il/elle accepte le don de sa personne soumise.
Il/elle lui remet en même temps que son collier de travail, ou toute autre marque de son appartenance. Même s'il/elle ne donne le collier définitif que plus tard, surtout dans le cas d'un noviciat, le carnet doit commencer le jour où se noue le lien.
Il/elle va choisir un carnet qui va ressembler à sa personne soumise, ou selon son goût à lui... Mais je conseille de prendre un carnet qui va durer dans le temps. Car une fois fini, il se garde. Et on doit pouvoir y revenir des années après. Donc un carnet beau, solide, avec un papier agréable à l'écriture (le carnet sur la photo est un carnet Moleskine. Leurs carnets sont magnifiques. Élégants, raffinés et solides. Maître n'aurait pu mieux choisir ! )
Et après ?
On a vu que lorsque le carnet est fini, on le garde précieusement. Le relire régulièrement permet également de montrer à la personne soumise sa progression au fil du temps. Parce qu'on a tendance à voir ses échecs, et non ses réussites.
Mais que faire de ce témoin de la relation BDSM quand celle-ci elle même prend fin ?
Et bien là encore, c'est à chacun de voir. Mais normalement, c'est à la soumise de le garder. Après tout, il lui appartient et c'est son ressenti qui y est couché.
Ensuite, à elle de voir ce qu'elle veut en faire. Certaines le brûle, le détruise. D'autres, ce fût mon cas avec mon premier Maître, l'offrent à leur ancien Maître. Je l'ai fait car c'était moi qui avait cassé le lien, et c'était une façon de lui laisser une partie de moi, sachant que nous étions resté en très bon termes.
En conclusion, je dirais que, encore et toujours, la communication est la base d'une relation BDSM saine, sûre et consensuelle. Et il ne faut pas se priver d'utiliser tous les biais possibles de cette communication. Orale, écrite, verbale, non verbale, etc...
Le carnet sera donc une pierre supplémentaire dans la construction de cette communication.
J'espère avoir fait le tour de cet outil parfois mal connu des adeptes du BDSM 2.0, mais qui, je l'espère, redeviendra un standard du BDSM 3.0.
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Le MILKING, la recette des Maitresses. LE MILKING.(=Traire)..Une recette de Grand-mère ? (ou EDGING, çà se discute...)
C'est peut être une pratique d'un autre siècle que le notre où tout va très vite, la satisfaction rapide du plaisir, le fast-food du sexe et puis on Zappe...Mais elle fait partie des pratiques , rare, utilisée dans le SM, mais aussi dans le sexe tout simplement...!!!
C'est une masturbation spéciale qui en aucun cas ne doit mener à l'orgasme…. Il est nécessaire de disposer de temps, de nombreuses heures.. le minimum se situe entre 90 minutes/2 heures.. le maximum, 6 heures.. Mais il est conseillé, pour plus de frustration de recommencer le lendemain et les jours suivants..
Certains soumis témoignent avoir été privés de jouissance durant trois mois..
Prenez un "soumis" ni trop jeune, ni trop mur mais ferme et résistant, si vous n'en avez pas , vous avez le choix en faisant votre marché, sur le net ou ailleurs et comme le melon, pour vérifier que la queue ne tombe pas..Tâtez-le, Testez-le...!!!
Sinon proposez-le à votre partenaire, car même si vous n'êtes pas une dominante ni lui un soumis, vous serez assez coquine, perverse et dissuasive , pour le convaincre de jouer ce rôle et expérimenter cette recette, pour ensuite, la perfectionner et l'accomoder selon vos talents de
MAITRE-QUEUE...
Bref, lorsque qu'il est à vous...Vous l'effeuilez ou l'épluchez afin de le dénuder.
Vous l'allongez complètement nu, dans le calme et la pénombre, dans un environnement érotique, sans bruit avec des petites bougies, des parfums d'huiles essentielles, une musique douce et envoûtante...Soyez désirable, douce, ferme et précise, dans votre rôle de Maitresse, pour attendrir votre soumis afin de mieux le cuisiner..
Je conseille aussi de lier pieds et mains du soumis , pour lui éviter des gestes quelconques dés que vous aurez le dos tourné..(sourire), et puis n'est-ce pas plus frustrant aussi ?
Au début pour éviter un petit accident -si vite arrivé- Mais ne vous découragez pas si celà arrive, car comme toute nouvelle recette parfois le résultat n'est pas celui escompté, alors recommencez....
Il est préférable de ne pas caresser le corps offert. Il s'agit de se concentrer uniquement sur le pénis..
Très important : LUI BANDER LES YEUX.. La vue reste l’un des moteurs de l'orgasme.. Si plus tard, vous le sentez assez fort pour supporter ce délicieux tourment, vous pouvez retirer le bandeau..
A chaque fois, il faut surveiller ses moindres mouvements.. Aller jusqu'au bord de l'orgasme, mais s'arrêter à temps. Comme danser sur un fil..
Il s'agit de pratiquer une masturbation normale, pas trop rapide, quelques minutes seulement..à feu doux..
Puis, Vous le laissez , le temps pour vous d'allez boire un verre, (une cigarette pour celles qui fument), ou feuilletez un catalogue en le surveillant du coin de l'œil.
Vous reprenez la masturbation, un peu plus longtemps cette fois .. S'il ne bande plus c'est encore mieux ! mais rassurez-vous, ce phénomène physiologique se déclenche dés votre main posée sur son corps .. Vous le laissez à nouveau..
Vous reprenez après une petite pause.. etc.. etc.. Jusqu’à vous attardez longuement pour le porter presque à ébullition, juste aux premiers frémissements...
Il arrivera qu'il vous supplie d'aller plus loin de lui accorder l'orgasme, car il est prêt à déborder et à gicler hors de son récipient .. N'en faites rien ! Coupez le feu..!! C'est à ce moment là qu'il faut retirer votre main !
Si vous avez réussi à passer ce cap de quatre ou cinq masturbations, il arrivera un moment ou votre soumis EJACULERA sans orgasme, c'est à dire sans plaisir.. Une véritable éjaculation ! sans manifestation extérieure !. Ca surprend, mais comme nous savons bien qu'après l'orgasme l'homme est intouchable, il a mal au pénis.. Il suffit de vérifier.. Et là...!!! Miracle...!!! Il reste en érection !
Pour lui prouver qu'il s'est répandu, alors qu'il restait dubitatif, retirez lui le bandeau afin qu'il voit lui même sa semence, et même qu'il y goûte.. Sa première réaction sera peut être de vous dire qu'il se sentait frustré de ne pas avoir exprimé ce qui n'était pas un plaisir , mais uniquement le plaisir de la masturbation..
Il suffit de le laisser se reposer, en lui bandant les yeux à nouveau, ou le laisser faire son petit pipi s'il en éprouve le besoin.. Vous reposer aussi, et recommencer une heure après..
Il peut éjaculer plusieurs fois en quelques heures ...
Et si vous êtes très gourmande..!!! Vous pourrez savourer son jus, sa moelle, son lait, en utilisant votre bouche, vos seins, vos pieds et votre corps entier, car il sera à point...!!!
BONNE DEGUSTATION...!!!
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Certains aiment s’adonner avec leurs partenaires au BDSM, qui regroupe les pratiques sexuelles telles que le bondage, les punitions, le sadisme et le masochisme, mais aussi la domination et la soumission. Plusieurs sous-catégories existent. Parmi elles, la forniphilie.
D’où vient la forniphilie ?
Être forniphile, c’est transformer son partenaire en meuble dans le but de s’exciter. Inventé par un ingénieur anglais dans les années 1980, le terme est la compression de trois mots : furniture (meuble en anglais), fornification et philie (suffixe qui désigne l’amour ou l’attirance vers quelque chose).
Qu’est-ce qu’être forniphile ?
La forniphilie peut être pratiquée dans les relations hétérosexuels ou homosexuels. La pratique s'inclut dans un rapport de dominé et de dominant. Le premier est réduit en objet, il n’est plus un être, mais un élément neutre. Le dominant peut faire ce qu’il veut de son partenaire. Si celui-ci doit être une table, libre à son maître de lui déposer une nappe dessus et d'y poser des pieds.
“Pour bien jouer son rôle, l’être doit s’effacer derrière la fonction de meuble. C'est muter en chose aveugle et inconsciente, se faire invisible et silencieux jusqu’à jouir de n’être qu’utilisé, manipulé, transformé en support de gestes sans affects. La forniphilie, c’est la tentation du non-être.”
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Ah ! Non, c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… bien des choses en somme,
En variant le ton, par exemple, tenez :
Érotique :
« Cette chair, palpitante comme un fruit mûr sous les doigts,
Ouvre un abîme moite où les plaisirs se noient. »
Obsédante :
« Ce pli obscur, luisant sous la lumière,
Respire des promesses de plaisirs singuliers. »
Vulgaire :
« Une fente large comme un gouffre, prête à engloutir
Le moindre désir, jusqu’à en rugir. »
Visuelle :
« Ces lèvres gonflées, ourlées d’un rouge carmin,
S’ouvrent comme une corolle trempée de matin. »
Hédoniste :
« Un calice suintant, offert à la langue gourmande,
Où chaque goutte de vie s’abandonne et s’épanche. »
Cynique :
« C’est un trou, oui, rien de plus, et pourtant tout commence là :
Les cris, le chaos, et souvent même l’embarras. »
Cruelle :
« Une crevasse profonde, humide comme une terre gorgée,
Prête à boire l’homme jusqu’à le laisser brisé. »
Amoureuse :
« Une source de vie où l’on dépose son cœur,
Et qui parfois répond par un spasme de ferveur. »
Lascive :
« Ce repli odorant, aux contours presque féroces,
Aspire les âmes perdues dans un râle fécond. »
Dramatique :
« Sous ces plis de chair, le destin se forge,
Mélange de jouissance et de douleur qui dévore. »
Réaliste :
« Une odeur qui s’impose, un goût qui enivre ou dégoûte,
Mais qui ne laisse jamais l’homme tout à fait intact. »
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Tu vas parler d’Elle , la décrire , je veux que tu fasses bander les hommes en l’évoquant ......
Parler d’Elle ? La chose pourrait sembler facile tant il y a dire et pourtant .........
Pourtant je crois que c’est le mystère dont elle s’est enveloppée qui sied le mieux à sa personne , mystère que j’ai savamment entretenu chaque fois que l’on m’en demandait plus à son sujet .
Dieu sait si les sollicitations ont été nombreuses pour en savoir plus , ne serait ce que pouvoir l’approcher, avoir un message de sa part ou une réponse . Certains hommes avaient eu vent que nous étions proches l’une de l’autre. Lorsqu’elle apparaissait , je suspendais la séance et toutes mes conversations de l'instant , en évoquant Son arrivée .
Véhicule prioritaire , on s’écarte , laissez passer , tout le monde sur bas côté .
Ne pas déranger .
Son mystère devait demeurer , ............. qui est Elle ? Que fait Elle ? Comment est son corps ?
Le simple fait de ne rien dire m'a permis de la vêtir pour que chacun puisse mieux l’imaginer nue .
Chacun a ainsi pu , selon sa convenance , lui offrir les courbes de son choix , lui prêter les regards et les moues qu’il voulait .
Pour ceux et celles qui m’ont demandé , c’est une être mythique tout simplement , sorte de chimère qui file aussi vite qu’Aile les déploie et s'envole..
Bien sûr, j’aurais pu décrire l’infinie beauté de son corps, dire combien l’édifice pouvait être fragile derrière cette carapace.
Il suffit de la voir pour la contempler .
Je me contentais de dire lorsque l’on me posait la question pour la décrire , qu’elle était la Beauté faite Flamme .
Elle et moi avons vécu des moments intenses , denses , torrides , je ne pourrais , pardonnez moi , décrire les scènes tant certaines sont tabous .
A chaque jour suffisait sa peine .
Elle , s’est un parfum , un élixir , il suffit de quelques gouttes de son âme déposées délicatement , du bout des doigts sur la nuque pour être énivrée jusque tard dans la vie
Bien sûr , on va me demander plus de mots, de matière, de chair pour faire sensation , pardi on est sur un site de sexe , il faut émouvoir le quidam , vanter les mérites de la dame .
Alors , Oyez oyez, messieurs mesdames, je vous présente Le Miracle.
Incroyable en effet d’avoir créé des fesses aussi somptueuse sans en déposer le brevet à des faims commerciales , idem pour sa poitrine que je peux contrairement à beaucoup qui liront ces lignes téter du regard jusqu’à plus soif . Combien de fois me suis je attardée sur certaines photos , il y en a quatre qui selon moi sont des pépites , de purs diamants .
Je passais parfois de longues minutes à y laisser errer mes pensées , lorsque je devais préparer nos jeux , pour m’imprégner d’Elle , parvenir à passer derrière le rideau et dans la coulisse de son âme préparer le décor , faire aller et venir les acteurs du jour .
Son corps a été usé et éprouvé et j’avoue avoir été surprise par sa rudesse , à toujours en vouloir plus , réclamer parfois en cuisine d’avantage de sauce , une cuisson plus intense sans se priver sur les desserts et trouver la force de reprendre une pleine poignées d'amuses gueules .
Insatiable , inaltérable mais ébranlable plusieurs fois de suite , infatigable , remettant toujours sur le métier , l’ouvrage de son corps . Toujours prête de passer d’une chambre à une autre, mettant une nuit à feu et à un hôtel entier .
Impossible d’oublier les premiers abandonnés à l’aube de notre complicité , l’accompagnant dans un bus culotte ôtée sur le parfum de ses cuisses ouvertes pour capturer le chaland , oui elle a vite fait de capter l’animal , le vieux idéal pour l'afficher à son tableau de chasse , pour mettre sa beauté sous la lumière des projecteurs rien de mieux que son opposé . Qui pourrait croire qu’un tel bijou de femme puisse offrir ses charmes et le reste à de tels hommes , toujours plus gros plus gras plus laid , il en fallait encore et en corps . Lui dire de reprendre le même bus, dans les mêmes heures , pour peut être le revoir , ce qui ne manqua pas . Bien sûr cet homme ne pouvait faire autrement que revenir , il n’avait pu échapper au venin , une fois mordu par elle , s’en est fini de vous . J’en suis la vivante preuve. Elle m’écouta , disciplinée . Plus studieuse qu’Elle en matière de sexualité ? J’ai rarement trouvé, elle n’a jamais raté un cours, quand elle était en retard elle n’avait qu’à ouvrir la bouche couverte de sperme pour être de suite excusée et même lorsqu’il fallait la punir c’était difficile tant je la soupçonnais d’avoir provoqué mon ire .
Ils se sont revus , je me suis présentée à lui , avons parlé ensemble, pour mieux comprendre à qui je l’offrais , se sont aimés, oui je crois qu’elle l’a aimé . Elle M toujours majuscul .
Et puis il y a eu les autres , de pas sages pour certains de résidence pour d’autres . Nombreux , trouvés sur notre chemin , comme celui croisé dans un sex shop , il faut dire qu’elle avait bien mangé quelques quelques quelques minutes auparavant avec moi mais son insatiable ventre en voulait encore , pantagruélique vulve toujours à réclamer plus de viande et de liant , oui elle est ressortie de la boutique au bras de ce vieux avec en prime un string offert . Il faut dire que je lui avais fait écrire un mot sans équivoque au pépère venu faire ses courses " J’ai envie de vous sucer là " .
Elle le suça jusqu’à plus soif son contenu et le reste aussi .
Parce qu’Elle est comme ça , me fait penser à quelqu’un , Elle doute , et comme moi le doute ma . Nos chattes sont ainsi faites , comme la nature , elles ont horreur du vide . Rassurer, toujours ce besoin , ce manque de confiance en nous , ce désir de se sentir aimées , adulées, pilonnées à grands renforts d’orgasmes , se casser le cul pour plaire aux truies .
Quand je lui disais de glisser des punaises dans son soutien gorge avant de se branler les seins comprimés au sol elle n’hésitait pas , remplissant les bonnets pour y mettre la boîte entière .
Je suis bien trop fière pour lui avouer un jour que celle posée sur le bureau , à coté du clavier était entièrement vide . Combien de fois ai je fini en larmes après nos joutes , d'avoir dû fait souffrir la beauté de son corps . J’en passe et des horreurs . Je l’ai souvent comparée à un Stradivarius, ce genre d’instrument à la sonorité parfaite Unique qu’il est difficile ensuite de jouer avec un autre . A force j’en connaissais tous les arpèges , je savais presque ses réponses avant de poser les questions et pouvait déjà anticiper sur la suite . Devrais je parler de ces courses où elle se présenta à la caissière avec pour seuls achats un concombre et une boîte de capotes .
Mais les souvenirs ne cessent de remonter à ma surface , je dois passer pour une pochtronne accoudée à un bar , beuglant au garçon de me servir encore un verre les , bas filés, le rimmel coulant jusqu'à la pellicule de foutre déposés la veille par je ne sais quel clochard , donnant à mon visage un caractère blafard , en échange de quoi je lui raconterais une fois de plus comment cette femme aux pieds desquels je suis vautrée maintenant , s’adressait à moi , chaque jour en me disant " bonjour Maitresse " .
Je ne vais pas vous sa oû ler davantage ,
J’ai oublié de vous parler de ces séances costumées où la Belle devint Sherazade pour mille et une nuit . Elle est protéiforme mais jamais laide , c’est incroyable comme il fallait chercher toujours plus de laideur , pour couvrir son insolente beauté de pelisses et de corps adipeux . Je la préfère , je profite de cette tribune pour le dire , la voir avec la chevelure bouclée nature ......
Toute médaille à son revers cependant comme le ruban de Moebius
Pour ceux qui l’auront comme moi approchée , il est difficile d’en voir la faim.
Post Coitum ....j'ai totalement oublié de parler de ses yeux , sa nuque , ses sourires et le goût de toutes les larmes de son corps , son nombril , sa face et son revers , sa plastique sinueuse qui donne le vertige comme les montagnes russes , ses pieds , cuisses et mollets sans omettre sa main enfoncée en moi jusqu'à l'avant bras.
Et dedans !!!!!!!
Dieu sait que vous aimeriez y plonger , voir ses palais intérieurs , des salles aussi vastes que des coeurs , des couloirs à n'en plus finir et là au détour de l'un deux , un boudoir pour les moments où parfois il faut se recueillir à bas mots comme culottes aux pieds , savoir ouvrir ses oreilles pour entendre ruisseler les tourments de son âme.
....Mais il est tard .
Me voilà, sur le trottoir, trainée par le patron qui déjà baisse le rideau de métal .
Il fait un froid glacial .....
Trouver un carton ou un vieux chien contre lequel me prostrer .
Chercher la chaleur et attendre Morphée.
M'accrocher à sa barge , avec lui le fleuve remonter pour aller boire un dernier verre à la source de jouvence.
Si tu te reconnais ....
Je t'.....
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Elle se tenait là, debout, devant Lui, entièrement nue...
L'espace d'une fraction de seconde, elle vit défiler dans sa tête la succession d'événements qui l'avait conduite là. Son mariage, toute jeune fille d'à peine ving ans, innocente et sans expérience, davantage pour fuir sa famille et son environnement de vie que par amour véritable. Ses deux enfants, désormais majeurs et indépendants. Le constat d'échec de sa vie sentimentale, avec son mari absent même quand il était là. Et surtout, la prise de conscience toute récente du désastre de sa vie sexuelle, quand sa jouissance avait été plus forte que lorsqu'elle se faisait prendre en levrette par son mari qui jouissait en elle en quelques minutes... Cela était survenu lorsqu'elle s'était masturbée après avoir visionné par hasard (étais-ce vraiment un hasard ? se demandait-elle rétrospectivement !) le film "A dangerous method", et en se remémorant la scène où Keira Kinghtly (dans le rôle de Sabina Spielrein) se fait fouetter par Michael Fassbender (dans le rôle de Carl Jung). Puis cette soirée chez des amis où elle avait rencontré cet homme. Elle, presque dépressive, n'osant s'avouer le désastre de son mariage, peu encline à s'impliquer dans les conversations futiles de cette soirée. Lui, élégant, souriant, à l'aise avec tout le monde... Vers la fin de la soirée, Il était venu vers elle, et lui avait juste dit "Claire - c'est bien ainsi que vous vous prénommez, je crois - je vous ai observée depuis le début de la soirée, vous avez un air triste, quelque chose ne va pas dans votre vie, je voudrais pouvoir faire quelque chose pour vous."
Et maintenant, elle se trouvait là, debout, devant Lui, nue comme une chrysalide sortie de son cocon. Les yeux baissés. Les mains croisées devant sa vulve, dans un dernier geste de pudeur, de honte et de peur mêlées...
Il était assis dans son fauteuil, vêtu d'un costume sombre à la coupe moderne, d'une chemise d'un blanc immaculé, de chaussures vernies, et d'une cravate de la même couleur et du même tissu que le costume. Un ensemble qui lui conférait un air suranné mais élégant et sûr de lui. Il ne disait rien, il se contentait de l'observer, attentivement...
Elle restait là, debout, nue, n'osant interrompre le silence, ni lever ses yeux sur Lui, dont elle sentait pourtant l'intensité du regard sur son corps...
Dans une fulgurance, elle se rappela à nouveau le frémissement qui avait saisi tout son corps et échauffé son esprit losqu'il avait proconcé ces paroles "Je voudrais pouvoir faire quelque chose pour vous"... Elle l'avait regardé, interloquée, ne sachant quoi répondre. Son mari était à quelques pas d'elle, mais semblait indifférent à ce qui se passait, en conversation avec un autre homme inconnu d'elle. Pendant quelques secondes, le temps avait été comme suspendu. Elle avait l'impression qu'il avait lu en elle, qu'il avait deviné tout son désarroi, qu'il avait compris tout son désespoir...
Et désormais, elle se retrouvait là, entièrement dénudée, debout, à attendre ce qui allait se passer, n'osant prendre la moindre initiative.
Quand elle avait sonné à sa porte, et qu'Il lui avait ouvert, il s'était contenté de lui dire : "Je vous remercie d'être venue, et je suis très heureux que vous soyez là. Si vous ne voulez pas poursuivre, il est encore temps de tourner vos pas, et de m'oublier. Dans le cas contraire, je vais vous attendre dans la pièce à côté. Vous resterez ici, et vous enlèverez tous vos vêtements. Je dis bien : tous ! Vous devez abandonner tous les oripeaux de votre ancienne vie, et vous présenter à moi dans votre nudité originelle, telle un nouveau-né. Car il s'agit bien d'une nouvelle vie. Si vous me faites confiance, c'est une re-naissance que je vous propose. Prenez le temps de réfléchir. Je serai de l'autre côté de cette porte." Et il n'avait pas attendu sa réponse, lui avait tourné le dos, et franchi une grande double porte en bois mouluré qu'il avait refermée derrière lui. Elle s'était retrouvé seule dans ce grand hall d'entrée...
Et à présent, elle se retrouvait de l'autre côté, debout, nue, yeux baissés, mains croisées devant son sexe, en face de cet homme assis dans son fauteuil. Elle avait remarqué en entrant le grand miroir devant lequel il lui avait indiqué d'un geste de se positionner. Elle comprenait qu'il pouvait ainsi la contempler de face, directement, et aussi l'observer de dos, indirectement et simultanément, par le truchement de ce miroir. Et donc, qu'elle ne pouvait plus rien dissimuler au regard de cet homme. Rien, sauf sa fente vaginale, dissimulée par ses mains croisées...
Mais justement, il venait de briser le silence, en disant "Il est temps de t'ouvrir à la vie, et à moi, belle Claire. Mets tes mains croisées dans ton dos. Tu ne ne dois plus rien me cacher. Ce sera la première règle de vie dans notre relation : tu seras une bourgeoise raffinée en public, mais une putain nue dans notre intimité."
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Il suffit d'un rien, parfois, pour déclencher des torrents...
Il a suffi que le hasard me fasse tourner les pages d'un livre pour que Lady Godiva apparaisse nue sur son cheval et déclenche en moi une irrépressible envie de chevaucher moi-même.
Automne, déjà tombent les feuilles, et jonchent le sol déroulant un tapis flamboyant.
Mon sac est prêt, depuis trois jours que j'attends cet instant. Il a fallu que je dissuade ma tante de m'accompagner.
Seule, il me fallait être seule.
Yppie fidèle est là il m'attend, je monte fébrile avec au ventre cette peur, cette honte dans la tenaille de mes lèvres qui déjà doucement s'humectent.
Je traverse le bois pour passer à travers champs, puis bifurque soudain en m'éloignant du chemin habituel, évitant prudemment de me retrouver avec des promeneurs ou d'autres cavaliers.
La peur rend le danger plus excitant.
Une fois arrivée dans un endroit protégé par quelques feuillages, je descends de ma monture et l'attache à un arbre.
Regard à gauche, regard à droite… Tout semble si calme, trop calme… Le soleil est au zénith.
J’ouvre mon sac à dos, pour en extraire la jupe choisie et cachée là, la plus large et la plus longue de toutes.
Regard à gauche, regard à droite... Je dépose à mes pieds une serviette puis retire mes bottes.
Droite, gauche, je les ôte…
Puis glisse mon pantalon… et ma culotte… que je dépose à leur tour.
Ne regarde nulle part, surtout pas, pas le temps… vite, revêtir l'écran et remettre mes bottes.
Et me voilà prête à enfourcher mon étalon, cuisses ouvertes, toute lisse...
Quatre jours, quatre nuits d'abstinence, garder à feu doux, surveiller la bonne température, me mettre au chevet de mon envie de jouissance.
Quatre jours à ne plus penser qu'à ça.
En saisissant le pommeau de la selle, après avoir introduit mon pied dans l'étrier, je savourais les quelques secondes avant d'atteindre les portes du nirvana.
Puis je lançais ma jambe pour enfin tomber là où je rêvais d'être.
Sensation chaude des cuirs se frottant l'un à l'autre, douceur d'épouser cette paume ouverte sur mes rondeurs.
Trouver la position idéale, me caler de la meilleure façon pour sentir la moindre turbulence, le plus petit mouvement.
J'étalais la corole de ma jupe, pour faire bonne figure, si jamais ma route venait à croiser celle de promeneurs, puis, calmement, un regard alentour pour chercher par où nous pourrions cheminer pour le plus grand plaisir de mon périnée.
Doucement d'abord, comme on berce un enfant pour le tirer de son sommeil, l'a nimal semblait savoir ce que mon corps attendait.
Les pointes de mes seins furent les premières de la chambrée à se lever.
A peine avions-nous quitté la lisière du bois que déjà à l'orée de mes fesses, je sentis les émotions poindre le bout de leur nez.
Liberté, Liberté chérie, ne plus avoir besoin de porter mon corps à l'extase, laisser à un tiers le choix du tempo.
Je ne cessais de fondre, cherchant la meilleure position pour évaser mes lèvres, tortillant ma croupe à chaque soubresaut.
Difficile de tenir les sangles, rester droite et sereine, alors que Yppie, voyant la prairie, comprit qu'il était grand temps d'accélérer la cadence pour battre ma chair telle la peau d'un tambour, faire résonner l'intégralité de mon corps, tétines toutes voiles dehors, à réclamer l'extase, mon bourgeon au bout soufré se frotta, se frotta sur le grattoir de la selle pour que l'incendie me prenne et m'emporte à jamais.
Il était là, à quelques millimètres, je le sentais venir, et je faillis, par deux fois, lâcher prise et toute retenue.
Mais la topographie décida de me faire bouillir un peu plus, Yppie se remettant au trot en voyant la forêt à quelques encablures.
Comme s'il avait senti qu'il était trop tôt, qu'il me fallait attendre, un orgasme se mérite, je profitais de l'accalmie pour reculer ma croupe vers le troussequin, et enduire le cuir de mes sucs fondants. J'aurais voulu saisir à deux mains le pommeau et me frotter sur le cuir pour y laisser choir mon sabot de Vénus.
J'aurais voulu jouir quatre, cinq, douze fois tant mon corps réclamait sa pitance. Sans même réfléchir, je laissais la bête errer comme bon lui semblait, dézippant la fermeture éclair du sweat sous lequel, nue, ma poitrine attendait, elle aussi impatiente, de sentir la brise caresser mes mamelons et les inviter au bal démasqué.
Quelle aurait été la surprise pour quiconque nous aurait observé, étrange assemblage que ce Centaure Femelle prolongeant l'a nimal.
Yppie avait dû comprendre, il n'y a pas de secret plus intime qu'entre une monture et son cavalier.
Il s'arrêta, pressentant le danger de continuer à me cadencer de la sorte sur son dos, au risque de me perdre et me faire chuter.
C'est à cet instant que mes mains lâchèrent les sangles pour m'atteler et finir l'ouvrage si bien commencé, jamais, non jamais de ma courte vie onaniste, je n'avais été si humide.
Juchée sur la selle, mes doigts étaient au galop pour traquer hors de moi les tensions. Je me souviens avoir été si emportée par la vague que ma main gauche, sans même me prévenir, infligea à mon mamelon une torsion comme rarement il en avait connu.
Ma voix toujours habituée à taire mon plaisir pour ne pas me faire remarquer, pouvait enfin enfreindre les règles de la pudeur et j'ai jouis sans restriction aucune, gémissant à qui voulait l'entendre mon bonheur d'être là, presque nue, communiant avec la Nature qui m'avait faite femme.
Cela ne suffit pas, mon corps avait tant attendu qu'il réclamait déjà du rab dans son assiette, et c'est ainsi que je remis le couvert et que la fourchette de mes doigts se remit à l'ouvrage. Mon sein, à peine remis de l'assaut précédent, dût se rompre à un nouveau martyr, déclenchant de nouveau une marée montante.
Je mis un certain temps pour retrouver corps et esprit, et mettre les deux au pas tant j'avais perdu pied. Je me suis même demandé par où j'allais rentrer, tellement j'avais perdu la notion des distances et chevauché des terres jusqu'alors inconnues.
Impossible de rentrer ainsi, il fallait que je retrouve un semblant de pudeur.
Je suis descendue, jambes flageolantes, n'ai pu m'empêcher de venir vers lui, de poser mon visage contre le sien, mariant nos crinières dans une vague de tendresse comme deux amants l'auraient fait après avoir connu l'extase.
A regret j'ai quitté ma jupe, extrait de mon sac le pantalon pudique, en y laissant au fond ma culotte surfaite, et mettant fin au bruissement de l'air sur la pointe de mes seins.
Je suis rentrée au haras où ma tante m'attendait, j'étais si heureuse d'avoir pu oser m'offrir cette nouvelle liberté, qu'au moment de quitter mon fidèle a nimal, libre dans son box, je n'ai pu m'empêcher.....
Jetant fébrile regard, droite, gauche….
de lécher furtivement la selle d'une langue gourmande.
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Voilà. Prête pour le grand voyage. Le saut dans le vide. J'ai assez de plumes, je pense, pour glisser hors du nid et prendre mon envol . Il ne me reste plus qu'à assembler les pièces du puzzle savamment accumulées au fil des semaines. Difficile de me souvenir quand cette idée a germé . A bien y réfléchir, depuis toujours... Mais si je devais retenir un instant-clef, alors, peut-être... Oui peut-être cet après-midi où, en visite chez ma tante, j'étais montée dans le grenier chercher dans l'armoire magique une bande dessinée... Tout aurait pu se passer comme toujours, ayant trouvé de quoi rassasier le besoin de peupler ma solitude... Je me serais assise là sur le vieux canapé pour... Sauf que ce jour-là, la vieille malle en osier, à coté de laquelle je passais régulièrement sans y prêter attention sembla se mettre en travers de ma route... Cette fois-là, elle m'interpellait. J'étais passée tellement de fois devant cette vieille malle en osier que j'avais fini par ne plus la remarquer. Ce jour-là, elle me frôla et éveilla l'irrépressible envie de l'ouvrir et d’y découvrir, posé au-dessus d'une pile de vêtements, ce magnifique gilet noir extrêmement ajouré : il fut pour moi un déclic. Il m'attendait, me supplia même de venir recouvrir ma peau pour dévoiler mon âme. Demander à ma tante de pouvoir l'emprunter ? Impossible !!! Elle aurait volontiers accepté, là n'est pas la question, mais en le dérobant, il prit une dimension nouvelle. Dès lors, je fus happée dans une spirale infernale. A commencer par le plaisir mêlé à la peur de voler, oui, l'un ne va pas sans l'autre. La liste serait longue à énumérer de tous mes petits larcins commis ici et là. Toujours de façon impulsive, ne pouvoir refreiner l'envie... Dans les rayons cosmétiques, crayons, mascaras, liner, tubes de rouge, en veux-tu en voilà, tout était bon. Un jour, emportée par mes fièvres, j'ai profité d'être avec ma grand-mère pour en voler plus que de raison. Qui aurait imaginé une fille d'allure si innocente et si sage, accompagnant une vieille dame respectable, se gaver les poches de rimmel et de fards à joues. Je sortais le cœur palpitant à chaque fois, la peur au ventre de me faire alpaguer par un surveillant mais à aucun moment je ne fus inquiétée. Mon invisibilité endurée depuis si longtemps était devenue une arme redoutable. De retour dans ma chambre, je ne pouvais me retenir d'étaler l'ensemble de mon butin sur le lit : autant de pièces alignées sur l'échiquier de mon plaisir. Ensuite ranger le tout dans le sac et le cacher en haut de mon placard. Voleuse, menteuse, vicieuse... tous ces adjectifs pour me mettre bientôt sur un socle et tenir à bout de bras le flambeau des allumeuses. Ca y est, nous y sommes....Enfin. Elle vient de quitter l'appartement. Ses pas résonnent dans l'escalier. Quelques secondes encore, du haut de la fenêtre, je vois le véhicule partir. Elle ne reviendra pas avant la fin de l'après-midi. Cette fois, j'ai bien veillé à ce qu'elle n'oublie rien. Je file à la porte et ferme la serrure, y maintiens la clef pour ralentir tout retour inopiné, éviter ce qui, la dernière fois, aurait pu devenir un drame. Je vais pouvoir jouer à la poupée; retour dans ma chambre, je monte sur la chaise, retrouve en haut mon sac puis, avec précaution, le dépose sur le lit. Voici le moment tant attendu. Religieusement, je sors ma tenue de scène et tous les artifices. Un vertige s'empare de moi... Comment ai-je pu dérober tant de choses sans me faire prendre la main dans le sac par les surveillants? Palettes de couleurs, faux cils longs comme des doigts, tubes divers... on se croirait à Carnaval. J'imagine revenir à la maison, honteuse, encadrée par deux molosses à l'air sévère, pour une perquisition dans mon poulailler sous les yeux effarés de ma mère tombant des nues de découvrir que sous son toit vivait une poularde affamée. Des tenues qui n'en sont pas pour une fille de mon âge, ni pour aucune autre qui se respecte; un rayon entier de cosmétiques, des images obscènes et surtout les photos édifiantes de ma nudité offerte dans cette Villa, pratiquant nue ma séance de gymnastique sans avoir à douter sur l'auteur des clichés. Cette envie de colorer mes joues à sa manière, plus naturelle et immédiate en décochant de monumentales gifles devant les surveillants qui, sans le moindre doute, en rêveraient eux-mêmes à moins qu'ils ne se mettent à bander et ne m'obligent à passer l'éponge en....... Mais voilà, la truie est passée entre les mailles du filet et il est grand temps pour elle d'aller couvrir le grand miroir qui fait face à la porte d'entrée, me délectant par avance de l'instant, quand, dans le roulement de tambour de mon ventre tendu, je tendrai la main vers le pan du tissu pour dévoiler la bête à la face du monde. Retour dans mon barnum: ayant à peine franchi le seuil, ma robe est à mes pieds... Me voici nue, prête à grimer, modeler, pâte tendre à tartiner, me pétrir à ma guise. Emporte-moi le plus loin possible, défais-moi d'elle. Je n’en peux plus de vivre à son crochet. Je sors crayons, tubes et pinceaux... oh ! Si j'avais pu, je serais allée au rayon outillage dérober de larges rouleaux ainsi que des truelles pour dégrader ma façade d'innocence. Je fais virevolter les poudres sur ce visage blafard, force le trait, ne lésine pas sur la matière, écrase plus que de raison les mines sur la mienne, couvre pour mieux révéler ce qui était caché. Inaccoutumée de me mettre sous la lumière, je fais comme je peux, à la manière des autres mais de manière outrageante. J'applique une épaisse couche de fond de teint, trop certainement. Mais trop ne sera jamais assez pour ensevelir l'innocence. Je rehausse généreusement mes joues d'un blush rose bonbon. Ensuite, ce ne fut qu'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, mélangeant allègrement bleu électrique et rose fluo jusqu'au dégoût. J'ose tout, ne souhaite plus me reconnaître: renaître. Je suis si colorée qu'on croirait que je viens de courir un marathon. Et le mascara... ah le mascara ! Comme si de folles araignées avaient tissé des toiles sur mes yeux. J'embaume mon visage blafard sous les linceuls d'Eros. La Louve sort du bois, appâtée par ma chair fraîche, cinq jours à attendre, se morfondre à l'étroit, l'abdomen ankylosé à force de réclamer son dû sans assouvir sa faim. Pas une seule caresse, pas le moindre orgasme... Voici cinq jours que j'épargne clito’ et doigts. J'ai le bassin en vrille, ça me démange. Il faut faire vite maintenant, ma mouflette se morfond depuis trop longtemps au fond de son terrier. Méthodiquement, je brosse ma chevelure, isole deux grosses mèches de chaque côté que je ceins d'un élastique, offrant ainsi un contraste saisissant à mon visage outragé. J'ai renoncé à rembourrer ce corps sans volumes. Trop complexe de vouloir les cacher. Mon corps n'a plus besoin d'être masqué, lui... Au contraire même, il doit apparaître aussi imparfait qu’il est, la honte doit être palpable, quantifiable, outrancière. Je veux que mes côtes soient à fleur de peau. Traquer mes hontes dans leurs moindres recoins. Cendrillon famélique enguenillée qui bientôt poussera les portes d'un ball-trap pour se faire tirer de son morne quotidien. Je m'exhibe telle que je suis, me défais de ces flétrissures quotidiennes, m'obligeant à calfeutrer mon corps pour ne pas l'exposer aux quolibets. Sans être tenue par la main, de moi-même, me dirige vers l'étal offrir aux camelots mes arêtes, le saillant de mes hanches, la fermeté de mes citrons, mon chlo .rotique teint. Il ne reste plus qu'à vêtir la poupée, afin qu'elle puisse, volatile, arpenter les trottoirs de l'éther. Me voici enfin badigeonnée, fagotée; je jette un dernier regard dans le petit miroir, y vois la gamine me faire un dernier signe de la main. Elle est à quai, je peux m'éloigner sans envie ni besoin de lui répondre maintenant; j'ai mis les voiles sur ma peau, il ne me reste plus qu'à me laisser porter par les vents mauvais. Chassez le naturel, je reviens au tripot. Nous y sommes presque, maintenant que la messe est sur le point d'être dite. J'enfile difficilement cette culotte bien trop petite pour mes hanches mais suffisante pour épouser mes renflements intimes. J'ai passé du temps, usant de chlore et d'eau oxygénée pour lui donner encore plus de transparence... là où je vais. On ne doit pas me deviner. J'ai hâte de m'alanguir dans les torrents de lave du miroir, jusqu'à la fonte des grâces. J'approche de mon bureau, extrais de la chemise l'enveloppe au contenu sulfureux. Mes vacances en Espagne, ma coquille d'innocence qui se fend sous les coups de becs de la perversion. La luxure glissant le long de mes cuisses, mon poitrail ouvrant à peine ses paupières. Tous les souvenirs remontent à la surface, s'entrechoquent, ses yeux posés sur moi, les miens timidement clos de peur que soudain le rêve n'éclate comme une bulle. Et puis les autres images, glanées ça et là, copiées pour certaines, découpées pour d'autres, gravures, photos, tableaux qui n'ont jamais manqué d'atteindre leur but... Activer le roulis de mes doigts sur le bulbe de la félicité. Le souffle court, je franchis le seuil de ma chambre, me dirige vers celle de maman, ouvre le coffret à bijoux, choisis son beau collier de perles. Imaginant qu'il m'a été offert par un vieux bourgeois qui l'autre nuit, enivré par l'envie, a voulu réserver sa place pour être le premier à franchir l'un de mes portillons. Il tombe de mon cou, finit à l'exact milieu de mon torse. L'heure de me présenter est venue, d'un pas solennel, j'avance; que balancent mes fesses, tanguent mes hanches, j'entre dans l'arène des putes. Mes yeux mi-clos et ma bouche entre-ouverte, je me dirige vers cette maison ouverte. Vingt-sept enjambées pour arriver jusqu'au meuble à chaussures, en extrais les trop hautes aiguilles de maman dans lesquelles m'escarper, jusqu'au vertige de la chute de mes reins. Dos collé à la porte d'entrée, je fais face au grand miroir, prête à retirer l'hymen immaculé qui le voile. Je me baisse doucement, dépose au sol les images, les plus précieuses sur le meuble à chaussures. Je les regarde passant de l'une à l'autre comme on changerait de cavalier dans un quadrille enfiévré, mes yeux dansants virevoltent, enivrée je chavire déjà. Trois pas en avant, l'équilibre est précaire, il me tarde de sombrer corps et âme. Je tends ma main sur le pan du tissu, d'un coup sec tire la grande voile et retourne sans regarder vers la passerelle pour pouvoir me jeter. Le miroir est là qui me tend les yeux, je ne cède pas à ses avances, encore me tendre, me liquéfier, plonger. Sentir la suppliciée, les orteils attirés par le vide, prête au moindre souffle à basculer. Alors je regarde les images, les fais tournoyer, mélange acteurs et décors dans un même tableau, agglomère les scènes... Me fixe quelques secondes puis replonge de nouveau vers... J'aime ces moments-là, lorsqu'avec furie les hormones tambourinent des quatre fers à la porte, sachant que bientôt de l'écurie sera lâchée la jument. Je me suis souvent imaginée, dépenaillée devant le chevalet d'un Balthus ou d’un Degas, dans une arrière salle de l'Opéra, face un parterre de bourgeois venus admirer les balbutiements de mon corps. Mais aujourd'hui je me destine à une ambiance plus particulière. Aujourd'hui,........on disait...... que j'allais au bar. Tu sais, celui de l'impasse qui longe le quai. Là où déambulent dans la brume les filles de mauvaises vie, on les entend tels des fantômes faisant résonner les aiguilles de leurs talons sur les pavés glissants. Ce vieux troquet aux vitres bien moins sales que les âmes damnées qui le fréquentent et n'ouvre qu'à la nuit tombée. Je suis tenaillée par la peur d'en pousser la porte mais l'envie de venir me griller les ailes sous les projecteurs est bien trop forte. J'entends le piano enroué, les verres qui cognent sur des tables crasseuses, les cris d'ivresses. Ne reste plus qu'à trouver l'inconscience de pousser cette porte et apparaître dans l'encadrement. Rester figée de terreur attendant qu'une main me tire vers l'intérieur et... qu'il en soit fini de moi. Respirer fort, prête à briser le carcan de mes paupières, voir l'infâme qui me ronge la moelle. Fini de jouer à cache-cache, il est temps que ma chatte dévore la souris. Remonter au plus haut cette jupe trop courte afin que les regards se ruent et pillent ce que j'ai de précieux. Enfin je la vois, poupée chiffon et de chair, incandescente fille, mon dieu qu'ai-je fais de moi !!!!!!!! Déjà j'entends leurs commentaires graveleux, les insultes qui fusent le long de mes cuisses, leurs yeux gorgés de morves, leurs mains pleines de graisse et de doigts. Comment une fille si jeune ose-t-elle s'échouer ici-bas ? Pour me donner contenance, jouer les grandes, je saisis alors une cigarette, la porte à mes lèvres que doucement j’insère entre mes ourlets roses pour l'humecter de mes humeurs intimes. Puis avec le filtre, je joue à la surface de mes mamelons afin qu'ils durcissent. Ma culotte moulante et cristalline, révèle plus que ne masque le dodu de mon ventre, poussin de femme aux flancs sinueux aux cuisses trop fines, n'ayant pas de duvet, on voit parfaitement mes deux ourlets et le pli discret, juste une estafilade. J'ai envie de moi, d'essuyer la semelle de mes doigts enduite de vermine sur le paillasson de mes illusions perdues. Mon dos glisse doucement le long de la porte, une main presse mon citron de sein gorgé de sa ng tandis que l'autre est déjà en branle. Je m'imagine ingénue gamine passant sur les genoux de tous, me laissant palpée. Tous ces vieux obligés de noyer la honte de tripoter une enfant sous des torrents d'insultes. Trainée, catin, petite pouffiasse, roulure de bas étage, tu devrais avoir honte d'exciter ainsi des vieux à l'agonie devant ton corps de pucelle La culotte tombe devenue inutile encombrante et la cigarette maintenant est au centre de ma fente comme un point d'exclamation, il serait inutile et vain de vouloir l'allumer tant le papier s'imbibe. Je tourne sur moi même, dévoile mon cul à l'assemblée plénière, tout le monde doit savoir de quoi je retourne et puisse apprécier la marchandise. Ma langue trop courte pourlèche mes babines, ils ne tiennent plus, sifflent, hurlent maintenant, me veulent, désirent palper la marchandise, que toute la surface de ma peau ne m'appartienne plus. Je saisis une cigarette, plutôt que l'offrir à la flamme d'un briquet je la porte à celle de mon corps et joue avec, le bout orange glisse sur mes mamelons jusqu'à ce que durcissent et bandent mes tétines, je les vois tous, langues au sol comme des tapis offerts, pour que je me déhanche et vienne me noyer au fond de leurs glottes. Objet, chose, bibelot, catin peu importe comment ils m'appellent pourvu que je n’aie plus d'humanité qu'un lointain souvenir. La cigarette maintenant est au centre de ma fente, il serait inutile et vain de vouloir l'allumer tant le papier s'imbibe. Regardez messieurs les graveleux comment je tends mon ventre, matez-moi au sol maintenant et admirez mes fesses !!! Plus ? Que je les écarte pour qu'apparaissent mon néant dans lequel vous viendrez vous perdre. Oui matez, mettez vous en appétit avec mes amuses gueules. Entendez vous le crissement de ma poitrine sur le carrelage froid qui dér ape sans cesse, et mon visage qui ne cesse de faire la moue de tête à queue. Je me glisse deux doigts entre mes bourrelets envie de me lécher et de les tendre en l'air. Ma liqueur en bouche m'envire soudain. Certains sortent leurs bites et bavent déjà à l'idée de me déflorer. De ma bouche d'arômes tous les chemins entre mes cuisses l'hymen. Qui sera le premier à me désosser, battez vous messieurs, ruez vous sur moi pour que le mâle dominant emporte la mise et ne laisse que des quartiers encore chauds et sa nglant au reste de la meute. Je suis dos à la porte d'entrée, cuisses largement ouverte face à l'assemblée, fouraillant ce qui reste de ma vertu avec mes petits doigts. Je vais bientôt me perdre, noyée par les orgasmes si longtemps retenus. Il me tarde de jouir, vite, fort, haut et de suite remettre des doigts pleins mon assiette pour de nouveau grimper. Jouir comme une boulimique, quitte à tout vomir pour de nouveau me mettre la gueule dans le frigo, sans prendre soin d'en fermer la porte, remettre le couvert aussitôt. Alors que toute tremblante au porte de la jouissance, sourde de trop me masturber, je suis surprise par deux coups brefs et un long. C'est ainsi que sonne mon ours mal léchant de père, qui n'ayant plus les clés, passe parfois prendre des affaires restantes profitant de l'absence de ma mère. La peur soudain m'étreint mais s'y mêle l'orgasme à portée de mes doigts, je n'en puis plus, je m'abandonne, excitée comme rarement de le savoir juste derrière la porte, prêt à me surprendre la main dans mon sac. Je frotte, je lustre mon starter, devient écarlate, je vais exploser dans un torrent de pisse et me répandre. Peu importe maintenant ce qu'il adviendra, même si ma source traverse le pas et enduit ses semelles. Je jouis en me mordant les lèvres jusqu'au sa ng, une première fois puis la honte me pousse à couvrir cet orgasme d'un second. Je suis allongée maintenant, totalement désarticulée, pantelante. Il sonne de nouveau, insiste encore mais rien n'y fait, mon égoïsme ne cédera pas,. Je m'en fiche pa pa que tu veuilles rentrer m'entends tu, je m'en branle, j'ai d'autres chattes à fouetter. ........... Entends le grondement sourd de ta putain de fille. Las, il est parti pendant que je retrouve mes esprits, me relève et vois dans le miroir un visage méconnaissable, dégoulinante de fard et rimmel. Je ressemble à une pute passée dans une essoreuse à salade. Vite, nettoyer, doucher, des aiguilles de jet tièdes dirigées vers le bas, encore une fois, j'ai dû faire trémousser mon bassin, pour éteindre le brasier de ma honte. A-t-il entendu glissements et gémissements, mes odeurs femelles sont elles restées cloitrées derrière la porte ou alors volatiles sont parvenues à ses narines aguerries ? Après avoir fait le tour de l'appartement pour vérifier qu'il ne reste aucune trace de l'ouragan, je me suis affalée dans mon lit, un livre de cours sagement posé à mes cotés, pour de nouveau mentir sur qui je suis vraiment.
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Les rêves n'ont que faire de la morale , aussi si vous êtes effrayés par certains tabous , je vous recommande chaudement d'éloigner vos yeux du récit qui va suivre .
Totalement irréel sorti de mon imagination débridée , pourtant lorsque je me suis réveillée , j'avais cette sensation étrange de l'avoir vécu du tréfond de mon être.
Tout avait commencé quelques jours auparavant , c'était par une belle matinée d'été annoncée chaude par le bulletin météo de la veille , je ne pensais pas qu'elle finirait torride .
Je m'étais préparée pour affronter une de mes dernières journée de travail avant de pouvoir enfin profiter du calme et aller au bout de ma grossesse .
Je me sentais radieuse à cette époque de ma grossesse , les désagréments du début étaient au rayon des souvenirs , à cette période je me sentais radieuse et fière de mon corps , de plus je pouvais arborer un décolleté à faire pâlir de jalousie celles qui jadis me défiaient . A moi les audaces vestimentaires mettant en valeur mes atouts .
Sans être impudique , je me plaisais à enfin arborer mes belles formes .
J'avais bien remarqué que certains hommes aimaient à me voir et nul doute que ce n'était pas uniquement
Ce matin là donc , j'allais au travail d'un pas léger malgré mon embonpoint , une jupe , un chemisier décolletée couvert pudiquement d'un foulard de soie.
Après un passage dans les bureaux où l'atmosphère était déjà électrique et tout le monde s'activait à répondre aux appels téléphoniques et leurs lots de soucis à résoudre, Moi je me suis dirigée vers mon havre de paix , traversant le long couloir menant à ce qui était devenu mon bureau.
Oui j'avais le privilège d'avoir une cheffe du personnel elle aussi en attente d'un heureux événement et qui avait pour politique de ménager le travail de ses employés hommes ou femmes suivant les circonstances .
Quel bonheur d'être seule loin du stress , ne plus devoir bondir sur le téléphone et plonger dans des situations parfois inextricables .
J'étais juste en face de la salle de repos et non loin des toilettes , tout était parfaitement réglé chaque journée s'étirait à mon rythme nonchalant , d'autant que ma tâche nouvelle consistait à classer les factures , bons de commandes et autres papiers dans des chemises qu'ensuite je devais déposer dans des cartons mensuels .
Autant vous dire que la marquise était aux anges , en arrivant à son bureau , poser la bouteille d'eau , mon sac , sortir mon lecteur mp3 dans lequel ma tante avait inclus tout un tas de musique relaxante " bonnes pour BB " Chopin , Pink Floyd , Miles Davis j'allais en faire un mélomane , parce que coté calme il avait plus tendance à claquer des doigts et me chatouiller sous les cotes qu'à se mettre en lotus.
Avant de m'asseoir je me suis dirigée vers la fenêtre pour l'ouvrir et faire rentrer l'air encore frais et mis les pales du ventilateur en route pour brasser le tout et puis ..............m'installer dans mon fauteuil à roulettes pour ne plus avoir besoin de trop bouger .
Ouvrir la chemise des affaires en cours et ...........respirer profondément , rêvasser aussi car j'avais touuuuuuuut mon temps , pas de pression ni de contrainte insurmontable.
J'ai ensuite ôté mon foulard pour dégager ma gorge et me suis enfin décidée à poursuivre ce que je n'avais pas eu envie de finir la veille , le dossier Mois de Mai
A cet instant précis , alors que j'étais penchée de façon inélégante , je fus attirée par une présence insolite à ma gauche .
Impossible de lâcher ma main du rayon sous peine de m'étaler emportée par mon poids , aussi , j'ai redressé la tête pour découvrir Yann , l'austère comptable le regard hébété .
Sans la moindre gêne, il avait les yeux plongés dans l'ouverture de mon chemisier qu'il fouillait allégrement .
Il aurait pu , une fois surpris la main dans le sac, baisser la garde , rassembler son regard , bien au contraire il continua à faire paître ses yeux dans mes vallons nourriciers .
Je mis un peu de temps pour me redresser, ôter mes écouteurs et tenter de retrouver contenance , à cet instant , il essaya de trouver quelques verbes sujets et compléments pour se sortir de l'impasse et finalement m'annoncer qu'il repasserait plus tard pour récupérer je n'ai su quel dossier .
Il quitta alors la pièce me laissant pantoise.
J'ai alors reboutonné d'un cran mon chemisier et suis repartie vers mon bureau en abandonnant pour l'instant ce pour quoi je l'avais quitté.
Une demi heure était passée , lorsque je me suis rendue dans la salle de repos pour y prendre un thé . La pièce était vide , la fenêtre entrouverte , alors que j'allais glisser ma pièce dans le distributeur , j'entendis par la fenêtre entrouverte quelqu'un prononcer mon prénom .
Sans un bruit je me suis approchée suffisamment pour entendre sans être vue . En bas , à l'espace fumeur mon oiseau de proie était avec Claude le responsable achat en train de débriefer son intrusion soudaine dans mon bureau .
Ali tout Baba avait retrouvé voix et verve et ne mâcha pas ses mots pour évoquer mes seins au fond de ma caverne .
Lui , d'habitude toujours dans la retenue , employa des termes gourmands , presque agricole pour qualifier mes rondeurs . Inutile de le voir pour comprendre les gestes qui devaient sans conteste donner plus de relief à son vocabulaire .
Plus question de seins , oh non , j'étais affublée de mamelles , de nibards lourds et chargés , un vocabulaire Rabelaisien qui invitait au festin .
A l'entendre , Claude pouvait croire que je l'avais attendu pour me dépoitrailler et lui balancer au visage mes quotas laitiers .
Claude renchérit soudain en évoquant lui aussi un autre incident dont je n'avais pas le moindre souvenir .
C'était à croire que je passais mon temps à sauter sur la moindre occasion pour capter les regards .
Le pire et qu'au lieu de faire taire les palabres de mes deux paysans , en claquant la porte d'un placard , j'étais tout ouie , trop occupée à masser d'une main l'objet de leur ferveur .
Je me sentais complice , presque coupable.
J'ai évité avec soin de prendre mon déjeuner dans la salle commune pour éviter de nouveau croiser leurs regards , le mâle était fait, lancinant le venin circulait en moi .
Comme un fait exprès , en quittant les locaux , les deux étaient là aspirant quelques bouffées d'une dernière cigarette et ne manquèrent pas de saluer mon départ
Je sentis que leurs yeux ne quittèrent pas mon dos jusqu'à ce que j'atteigne ma voiture, alimentés de commentaires graveleux.
Lorsque je suis arrivée à la maison , je n'ai pu m'empêcher d'aller m'étendre sur le lit après avoir ôter tous mes vêtements , ouvrir le tiroir de la table de chevet , saisir l'archet que j'aimais tant et tout en massant ma poitrine je fis vibrer mon violonsexe.
Regards clos , j'imaginais Claude et Yann à mon chevet , sexes dardés vers mes rondeurs , accompagnant mes arpèges .
J'ai jouis rapidement , puis une nouvelle fois .
J'étais loin de m'imaginer que la nuit suivante , mon subconscient allait me faire plonger dans des abysses oniriques ...........
J'étais allongée , nue oui ca je me souviens , j'étais nue sous un voile de tulle noir , dans la même chambre où ado j'avais passé mes vacances, à Malaga .
Rivée sur mon lit je vis ma mère entrer dans la pièce, suivie par son Oncle.
Elle s'approcha de moi , tendit sa main pour saisir la mienne et m'aider à me lever , je me sentais si légère , comme flottante au dessus du sol . Sans un mot elle m'entraina vers la porte fenêtre , il faisait nuit , une nuit chaude d'été , une nuit de lune aussi pleine que moi .
Les rêves n'ont que faire des conventions , plutôt que nous retrouver sur le patio de la piscine , nous fûmes plongés dans un décor champêtre , suivies de près par Alexandre , je me laissais conduire par maman . Etrange cortège , moi nue avançant comme une sacrifiée vers une clairière . On aurait dit un conte des frères Grimm , soudain au loin une faible lumière provenant de la fenêtre d'une bâtisse .
Une vieille maison de pierres, une ferme plutôt , avec devant la porte une foule d'inconnus qui s'écarta pour nous laisser passer . Ma mère ouvre la porte en bois et déjà nous sommes dans ce qui semble être une étable , du foin jonche le sol , toujours liée à sa main je la suis pour arriver dans un box . Là elle fait tomber ma tulle , me fait agenouiller sur le tapis de paille, appuie sur la chute de mes reins afin que je me cambre , tandis qu'Oncle Alexandre pose à mon flanc un tabouret à trois pattes puis un seau sous mon poitrail puis s'assied.
Sans aucune préambule , il saisit ma mamelle , la presse et malaxe comme on trairait une génisse .
Ses mains fermes me pressent sans relâche jusqu'à ce que soudain tels des aiguilles , jaillisse le lait de mes mamelons .
C'est à cet instant que je vois la porte s'ouvrir et la foule pénétrer dans l'étable , je ne distingue par l'ouverture basse du pan de bois de mon box qu'une armée de jambes à la queue leu leu ; ils avancent et à mesure Alexandre se fait plus pressant encore sur mon sein et gicle ma laitance remplissant le seau .
Le premier homme est déjà à mon dos pendant que ma mère écarte mes fesses afin que facilement il en trouve le chemin pour pénétrer mon sillon , une fois dedans il me percute et me cogne dans le fond . Ils semblent si nombreux que maman d'un geste violent tire mes cheveux afin que par l'avant aussi je puisse accueillir une queue .
Une autre main s'empare du sein libre et maintenant les voilà accrochés à mes seins pour sonner les matines.
C'est maintenant un ballet infernal , un plein remplace celui qui vient de se vider . Sans relâche aucune je suis visitée , explorée , culbutée .
Ils me labourent les uns après les autres , vident leurs sacs dans tous mes orifices , je suis si pleine de leurs semences que mon corps comme un buvard n'arrivant plus à absorber se met à recracher du foutre par mes propres tétines . Et voilà que le lait se mélange à la crème dans une orgie de silence et de pénétrations.
A cet instant précis , je me suis réveillée , ruisselante de sueur , moite de partout une main sur le sein et l'autre au minou . Je n'ai pu que parfaire ce qui était déjà commencé en appuyant avec force mon sein pour sentir encore l'étreinte merveilleuse et enfonçant deux doigts dans ma chair ruisselante pour en porter le jus jusqu'à ma langue.
l'orgasme ne s'est pas fait attendre , il en fallu un second puis un dernier pour que je fasse retomber ma fièvre. Comme j'aurais voulu oui chaque nuit reprendre ce chemin de débauche absolu sentir les viandes de tous ses inconnus inonder et alimenter mon corps devenu passoire.
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Agoraphilie
Proche de l'exhibitionnisme, il s'agit plutôt pour les agoraphiles de faire l'amour dans des lieux publics tout en ne s'exhibant pas ouvertement, en se cachant, mais avec le risque d'être surpris ou observé.
Nous sommes au restaurant et tout en mangeant, je te demande d'ôter ta petite culotte et de me la donner discrètement roulée en boule à l'intérieur de ma main et je la renifle comme je reniflerai ton arrière train. Tu souris, tes yeux pétillent de désirs. Je te demande de relever ta robe juste au dessus de tes fesses afin que ta peau nue soit au contact du cuir de la banquette où tu es assise en face de moi, ta robe s'étale sur le dessus et je te demande d'écarter les cuisses.Parmi la déco de fougères et de fleurs, derrière toi, il y a un grand miroir, j'ai la même vue d'ensemble que toi, du restaurant où les clients sont attablés.Tu regardes discrètement alentour, décidémment, cette situation te plait...!!!
En face de toi il y a un monsieur qui déguste son café, il a vu ton petit manège , ses regards furtifs deviennent insistants, je te demande alors de remonter ta robe à mi cuisses, son regard reste fixé sur ton entre cuisses, alors tu les ouvres encore plus, d'autres tables remarque alors la situation, les gens passent dans l'allée à coté de nous, ils jettent un regard furtif sur tes cuisses découvertes exposées comme une offrande...!
Toi tu restes le nez dans ton assiette, tu ne veux pas savoir si on te mate mais tu l'espères en m'interrogeant du regard, tes yeux brillent, tes joues sont roses....Je suis de plus en plus heureux de lire ta gêne et ton plaisir dans tes yeux, tu sais aussi que ce plaisir me revient, et mon sexe gonfle à travers le pantalon.Le garçon nous apporte l'addition, c'est la première personne dont on entend la voix proche, tu l'entends mais tu ne le regarde pas.
T'as t'il vu? Sait-il quelquechose? Que peut-il penser?Il ressent le trouble mais ne dit rien, je règle et nous nous levons, pour laisser la place libre..
Seul, reste, un souvenir sur le cuir de la banquette où tu étais assise, un souvenir mouillée du plaisir de ton fantasme assouvi....Nous traversons la salle du restaurant parmi les gens témoins de ton petit spectacle érotique que tu leur as offert, tout en faisant semblant d'ignorer...!!!
Nous sommes dans la rue, excités mais complices de notre jeu qui ne fait que commencer....!!!C'est en riant que vous m'avez conduite à l'abri de cette large porte. Vous me plaquez contre le mur froid, vous prenez bien plus que vous réclamez un baiser. Le vôtre est tendre, mais je suis inquiète. Je vois du boulevard les pas des passants tandis que vous troussez ma robe, exposez mes jambes. Je les serre, ne vous laisse pas faire. Prenez ma bouche, votre baiser est doux et allons chez vous. Pour vous je me mettrais nue en un instant, ou je vous ferai un strip-tease, la musique que vous aurez choisi en décidera. Et vous me prendrez, vous savez bien que je n'attends que ça, ne perdons pas de temps.
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Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.
Car elle me comprend, mon corps transperçant .
Peut être avais je trop mangé ou bu la veille à moins que l' orage durant la nuit n'ait déchargé en moi ses électrons agités .
Mon sommeil fut loin d'être léger et apaisant .........
Je ne saurais vous dire par quel maléfice , je me suis retrouvée dans ce long et sombre couloir , ni pourquoi devant une lourde porte, abandonné au sol, gisait un trousseau garni d'une seule clé .
La curiosité fut plus grande que ma peur de savoir ce que j'allais trouver derrière l'huis
Introduite dans la serrure , je pus pénétrer dans une pièce si haute que jamais je n'en vis le plafond , juste un candélabre piqué de 7 phalliques et écarlates bougies ruisselantes de cire laiteuse , éclairant pour seul mobilier un guéridon de bois précieux .
Une étrange fiole était posée avec l'invitation écrite d'en boire le contenu.
Intriguée par le flacon , je fis un pas vers lui , mon pied heurta un petit miroir à main distraitement , abandonné sur le parquet . En y regardant mieux , je vis que le manche en bronze représentait la plastique d'une femme qui ne m'était pas inconnue. Son corps voluptueux s'enroulait tout du long , aboutissant à son visage , penché comme pour refléter se dans le miroir , tel un lac gelé par tant de beauté .
Je ne pris pas le temps de le saisir , ma soif était telle que j'ôtais le bouchon du récipient , en dedans un liquide blanchâtre et visqueux , mue par une irrépressible soif. D’un trait je l'ai absorbé .
MON DIEU !!!!!!
Quelle ne fut ma surprise de sentir couler en ma gorge autant de saveurs réunies . Je ne sais par quel miracle toutes les sèves avalées dans ma carrière de fellatrice s'étaient données rendez vous dans ce suave nectar . Parfait mariage voluptueux d'accords et d'harmonie . Du sirop de gorge. Tous , je pouvais sans exception , tous les sentir me pénétrer de nouveau , au même instant , dans une sorte de bacchanale finale . Les baies de couilles éclataient comme des bulles dans mon palais , un incroyable bouquet florale et minérale , une orgie de sexes dans la même gorgée .Mes papilles pouvaient voir chaque gland , nommer tous les prépuces , aussi ces inconnus qui m'avaient pénétrée sans que les yeux voilés, je n'ai jamais connu leurs visages . Même leurs compagnons fidèles étaient de la fête dans cette folle farandole qui cheminait vers les abysses de mon corps . Une robe sans nulle autre pareille , profondeur de corps en bouche.
A mesure que le gluant breuvage descendit dans mon œsophage , je me sentis ra petisser , rétrécir de plus en moins pour me retrouver , totalement nue , quatre fers en l'air au beau milieu de l'étendue gelée .
Stupéfaite, je me tournais vers elle pour découvrir son visage, immensément grand , ELLE ouvrit ses paupières , dévoila un regard profondément sculpté dans l'ébène . Pas un mot , elle esquissa juste un sourire , leva sa main au dessous de mon corps , tel un nuage lourd , déploya le plus long des doigts de sa main droite , le posa non loin de mes orteils , enfonça profondément son ongle effilé , puis dans un crissement glacial dessina un cercle concentrique autour de mon corps . Je vis alors la surface se lézarder , entendis les craquements froids venir lécher mes fesses , pour soudain être engloutie dans les eaux glacées sans même qu'elle daigne me sauver de la noyade .
D'un songe je sombrais dans un autre , mon effroi ne trouva aucun repos puisque cette fois , toujours aussi nue , j'étais enchainée , torse plaqué contre un vieux mur de pierre et sentis avant même de comprendre quoique ce fût , une lanière de cuir cingler mon fessier avec une violence rare , m'arrachant un cri de douleur et d''incompréhension.
Plutôt qu'apitoyer mon tortionnaire , au contraire , il redoubla d'ardeur cravachant cette fois mon dos .Maudissant ce salaud , dans un reflexe de fierté , une fois la surprise passée , je mordis mes lèvres jusqu'au s ang , plantais mes ongles dans mes paumes, plaquais mon buste contre la roche pour abraser l'épiderme de mes seins , faisant de moi l'adage qu'on est jamais si bien sévit que par soi même et voulant le frustrer de mes mugissements . Rarement j'avais vécu un tel déferlement de sauvagerie , mon corps tout entier , des mollets au sommet de mon dos , je n'étais plus qu'un tapis de braise , effilochée par la violence des coups de ce pervers .
Même le gout de mon s ang ne parvint à noyer mes douleurs .
J'étais sur le point de l'évanouissement , lorsque j'entendis , le son de sa voix . Un hurlement déchirant le fracas des claquements, qui aussitôt stoppèrent net . La dame du lac fit cesser mon martyr faisant taire le boucher .
Je sentis sa main chaude se poser sur mon visage, essuyer mes larmes , elle me libera , prenant mille précautions pour soutenir mon corps pantelant , éviter que je m'effondre , me posa sur un édredon de plumes avec une infinie délicatesse .
" Ma pauvre chérie , comme tu as été arrangée !!!!! Ce n'est pas possible d'abîmer de la sorte un tel corps , tu fais peine à voir , n'aies crainte je suis là maintenant , je vais veiller sur toi "
Alors qu'elle allait relever une mèche trempée de larmes masquant mon regard, mon s ang se glaça aussitôt en découvrant............ la dragonne ceindre son délicat poignet
Mon dieu , j'étais entre les mains de celle qui venait de me lacérer le dos !!!!!!!!!!!!!!
Dans les bras même de ma tortionnaire !!!!!!
Comment et pourquoi avait-elle pu à ce point me meurtrir, quel diable l'avait enlacée pour que de Charybde elle m'envoie à Scylla ?
Elle saisit avec une brusquerie inhabituelle ma crinière pour tendre ma nuque en arrière , de son autre main écrasa mes joues afin que je grimace et ouvre mes lèvres dans une moue de douleur et plongea par l'interstice , sa langue dans ma gueule , repoussant la mienne , venue à sa rencontre telle une gueuse quémander de l'amour .
Comme une matrone passant le doigt sur un meuble pour y trouver de la poussière et désobliger sa servante , sa langue frotta les muqueuses de mon museau . Puis laissant ma bouche orpheline de la sienne , lâcha ma chevelure et ponctua chaque syllabe prononcée , d'une gifle qui laissa mon visage endolori par la frappe de ses paumes.
" J'étais certaine de trouver du s ang . Espèce de salope , tu m'as privée de tes hurlements , crois moi tu vas le payer chair . "
En guise de point final elle asséna , du revers de la main , deux claques sèches sur chacun de mes seins les faisant valser comme des danseurs ivres .
" Bon maintenant ma geignarde , on va passer aux choses sérieuses , si je suis là, ce n'est pas de gaité de coeur , je me serais bien passée de venir te trouver, mais on a ordonné que ce soit moi en personne qui soit à la m'occupe de toi "
Plutôt que m'inviter à tourner le visage pour découvrir que nous n'étions pas seules , elle maltraita de nouveau mon cuir chevelu pour que mes yeux se retrouvent face à une assistance silencieuse d'hommes tous mats sortis . Et fit arquer mes yeux de l'autre coté de la pièce , où dans la pénombre trônaient deux personnages mystérieusement encagoulés .
"Tu pourrais à défaut d'être belle au moins être polie et remercier les personnes présentes et surtout saluer comme il se doit nos deux maîtres .
S'adressant à eux
" Je suis vraiment désolée Maitres , elle semble devenue muette , il me tarde , quitte à la faire gueuler de lui faire reprendre voix .
Puis collant sa bouche à presque lécher le pavillon de mon oreille , tout en plantant ses serres dans la chair de mon sein gauche , elle susurra la langue chargée de fiel .,
" tu as intérêt à être docile et obéissante , je n'ai pas réunis tous ces vieux pervers pour qu'ils se moquent de moi , aucun n'est moins salauds que l'autre crois moi , tu en connais même certains , tu vois Sister , le monde est aussi petit que toi ."
Maintenant je dois aller voir nos Maîtres , mais .....plutôt que t'offrir l'occasion de t'enfuir je vais t'exhiber aux yeux de tous ."
En moins de temps qu'il en faut pour écrire cette phrase, je me suis soudain retrouvée pendue , pattes en l'air , jambes écartelées , prête pour l'équarrissage , le visage sur la dalle de pierre , chevelure épongeant une mare de pisse avec pour dernière phrase avant de me quitter :
" Désolée merdeuse , je n'ai pas pu nettoyer tes saletés , tu t'es salement pissée dessus tout à l'heure quand je t'ai flagellée . Je te laisse, je dois m'absenter pour m'apprêter et recevoir les consignes , puis s'adressant à la cantonade comme une poissonnière devant son étal .
"Matez bien ma morue Messieurs , un de vous ,tout à l'heure sera tiré au sort pour avoir le privilège en elle , de venir m'y retrouver ."
Elle prit un malin plaisir en claquant mes fesses de me faire tourner sur mon axe afin que pas une parcelle de mon corps n'échappe à leurs yeux et me laissa ainsi devant ce parterre d'hommes dont certains avait du être recrutés dans les fonds les plus bas ou sortis d'un asile .
Quand elle revint , je fus éblouis par son rayonnement , tête en bas , fesses face à ses messieurs , je vis ses hanches onduler comme une féline .
" J'espère ne pas avoir été trop longue Sister , regarde ma souillon comme j'ai été gâtée "
Elle était renversante de beauté , corsetée dans une guêpière de cuir noir laissant libre ses seins au bout desquels étaient suspendus deux anneaux d'or pur . Maquillée , parfumée , les bras chargés de présents , radieuse comme rarement je l'avais vue , on aurait crû une déesse descendue de l'Olympe . Je faisais office de brebis qui allait au sacrifice offrir mes entrailles pour apaiser les Dieux .
Elle fit remonter mon corps jusqu'à ce que ma vulve soit sa à portée . Prenant un ton didactique , elle m'énonça la suite du programme .
" Je suis donc chargée de te prendre en main , tu devrais être contente depuis le temps que tu réclames à corps et à cris que je sois plus présente à tes cotés
Elle posa ses présents sur le guéridon , d'étranges coffrets qu'elle ouvrit les uns après les autres . Du premier elle extrait un spéculum d'une dimension chevaline , passa sa langue sur les lames de métal et me regardant affolée en contrebas
Mazette , Sister , malgré toute la cruauté du monde , je me demande comment je vais pouvoir enfiler cet engin en toi . On va y arriver je pense mais il faudra y mettre du tien , je compte sur toi pour m'y aider .
La foule , impressionnée sans doute par la dimension de l'instrument était devenue bruyante , elle fit taire le brouhaha en faisant claquer le son de sa voix au sol puis sans même prendre soin de regarder vers moi et s'appliquer elle tenta à plusieurs reprises d'enfoncer l'engin dans mes chairs frémissantes .
Elle y alla de bon coeur , broyant tout sur son passage tel Attila , partout où elle passait le plaisir ne repousserait pas . Jusqu'à mes ovaires je sentis la pression s'insinuer puis vint l'épreuve de la molette qui à mesure qu'elle la fit tourner déforma mon vagin jusqu'à ce qu'il baille telle la porte d'une vieille grange promise à la démolition .
Pas de répit pour la brebis , ouverte , béante , éventrée sans que personne n'ose arrêter sa furie .
On ne pouvait pas tarauder plus ce qui d'intimité n'était que du passé.
Pourtant , acharnée elle voulait trépaner ma vulve avec son ouvre boite , mon vagin ne dût son salut que lorsque la molette ne put aller plus loin .
Je pissais de partout , mon corps n'était que cascades et ruissellements , indifférente à mes sanglots , elle déversa alors le contenu d'un sachet dans mon cratère béant.
Sa furie contrasta étrangement avec le timbre de sa voix lorsqu'elle s'adressa à ses invités .
" Messieurs , je réclame toutes votre attention , prenez vos grilles nous allons procéder au tirage au sort . "
Elle plongea grossièrement sa main entière dans mon urne sans la moindre difficulté, remua sans modération le contenu pour extraire le premier des jetons . Annonça haut et fort un 7 puis de nouveau fouilla ma poche de chair devenue chaude et flasque en sorti un nouveau 7 et encore un , ma vulve était une chambre d'écho , comme si mes lèvres étaient devenues incapables d'articuler autre chose que ce chiffre .
Une voix soudain dans l'assistance se manifesta , un homme avait rempli sa grille , je fus soulagée de comprendre que je ne serais plus fouillée
Elle reprit conscience de mon existence en se penchant vers moi .
Je ne parvenais qu'à geindre, hurler mais étais incapable d'articuler le moindre mot , supplier grâce , lui dire de tout arrêter , me libérer . J'en ferais la promesse , partir sans même la tête tourner , jamais plus je ne viendrais à son flanc m'apitoyer , ni même devenir son ombre dans les ruelles d'antan . Elle n'entendrait plus l'écho de mon coeur battre à tout rompre , j'en faisais la promesse en mon fort intérieur de ne plus jamais lever le pont levis pour en sortir , laisserais les lierres s'emparer et croitre jusqu'à dévorer les pierres de mon souvenir .
" Oh mais je vois que tes yeux sont devenus étrangement secs, je serais parvenue à t'essorer totalement ? Pardonne moi Sister . Toi qui doutais de mes sentiments à ton égard , tu vas pouvoir mesurer combien te châtier est ma façon d'aimer.
Elle m'éleva plus haut dans les airs , actionnant son levier , fit en sorte que mon visage soit à hauteur du sien , me regarda longuement sans souffler mot , malaxant ses joues et me décocha en pleine face deux crachats qui ne manquèrent pas de venir lacrymer mon regard .
Je pouvais pleurer de nouveau ,
Plus je souffrais , plus elle irradiait de ma douleur naissait le jour de grâce , rien ni personne ne pourrait plus nous séparer mon martyr et Elle . Quelle délivrance en moi , Je n'avais plus besoin d'aimer , souffrir suffisait .
Elle me fit redescendre un peu , juste assez pour défaire l'emprise métallique en réduisant l'écartement à l'aide de la molette et arracha le spéculum meurtrissant plus encore mes muqueuses. Femme flambée , dévastées mes lèvres n'étaient plus qu'un difforme rictus , une grimace , la vulve pa ralysée par un fulgurant AVC .
Elle ne prit pas la peine d'extraire les jetons restés en moi , elle avait trop à faire pour plaire à l'agora .
"Assez ri Sister , maintenant nous allons pouvoir passer au choses sérieuses , elle ouvrit un second coffret , je vis alors au bout de sa délicate main , une aiguille si longue que la mélancolie déjà du martyr précédent vint à me gagner .
"Tu vas reprendre du poids de la bête , maigrichonne que tu es , inutile de te gaver comme une oie, je n'ai pas que ca à faire , balançant telle une star sa chevelure épaisse pour dégager son regard pétillant , elle me dit avec un sourire malin.
" Tu vois , je vais prendre soin de toi , pour t'éviter de gueuler à nous fendre les oreilles et parce que je n'ai pas un rondin de bois à te faire mordre , celui que tout à l'heure je pourrais caresser en toi va venir te remplir la gueule avec son mandrin ."
Soudain l'angélique devint ténébreuse , tout en me parlant elle ferma le poing , menaçante , me promettant de déchausser mes dents si jamais je venais à mordre l'élu de son coeur
Il approcha , étrangement mou dans ce contexte torride , ils s'agenouillèrent face à mon visage renversé , elle me regarda longuement avant de déployer sa langue pour plonger en lui dans un baiser si fougueux qu'elle n'eut d'autre choix que planter ses griffes ma cuisse gauche jusqu'à ce que je perle vermeil pour se délivrer de l'étreinte .
A cet instant , sa verge n'avait plus le même visage lorsqu'il l'approcha du mien , son gland devenu turgescent , injecté de s ang , je sentis alors la main de ma tortionnaire pousser ma nuque pour qu'il puisse s'enfiler en moi . Puis tandis qu'il cheminait au fond de ma gorge à presque me faire vomir , ma lèvre intime fut brusquement étirée vers la bas, alourdie par je ne sais quel poids , sans même me laisser le temps de respirer , elle planta de nouveau son aiguille dans mes chairs et empesa l'autre lèvre à presque l'arracher . Je n'étais pas au bout de mon cauchemar car cette fois je sentis mon bourgeon à son tour piqué à vif , traversé par la tige métallique et aussitôt lui aussi ma douleur fut telle que je voulu mordre le corps étranger qui poursuivait sans relâche sa route en moi mais ma mâchoire n'était plus en état de s'activer . J'étais remplie et étirée de partout . A cet instant précis , prise de convulsions , mon esprit n'eut d'autre recours que quitter ce corps ravagé qui ne m'appartenais plus . Chassée de moi par le bailleur de fond et sa mégère de compagne . Dans une transe exosomatique , je me mis à planer au dessus du champ de ruine . Vis ma trachée déformée par les mouvements de sa pénétration et horrifiée ce qu'était devenu mon sexe , défiguré par 3 lourds anneaux métalliques , portant chacun une initiale , M pour la lèvre droite , E à la gauche et pour celle qui s'était gardée la meilleure part de mon gâteau de viande , un S laminant mon clitoris .
Sans oublier les multiples lacérations qui marquaient mon épiderme . Le plus étonnant dans cette dévastation , était de la découvrir radieuse , son teint avait un éclat sans précédent , jamais grain de peau n'avait été aussi beau , on aurait cru une pèche gorgée de sirop . Je n'avais si bien porté le malheur de me sentir enguenillée.
Etre laide et dévastée lui allait à ravir .
Elle me fit descendre jusqu'au sol , les dalles étaient spongieuses de mes liquéfactions . M'aida à me lever , non pour me soulager mais au contraire pour que les poids meurtrissent davantage mon intimité, battant comme des cloches suspendues à la tour de mon corps . Sensation pesante de sonner le glas, mes chairs étaient à ce point distendues qu'il leur faudrait bientôt céder .
Elle se plaça à genoux derrière moi , abattit une main ferme sur ma croupe pour sonner les matines , puis demanda à son acolyte de venir devant moi écarter mes fesses , autant que faire se peu . Il obéit avec zèle, saisissant avec ses grosses mains . Plongea ses grosses mains sur ma croupe et comme il l'aurait fait avec une orange écarta mes suprêmes pour qu'elle positionne son coude au sommet de ma croupe .
" Pour aller d'un point A à B , le plus court est la ligne droite. Pour une fois , tu vas bénir le ciel de t'avoir faites si petite , le chemin te paraitra moins long . "
Toute sonnée que j'étais par le brouhaha de douleurs agitant le bas de mon ventre , je n'avais que faire de comprendre ce qui allait de nouveau ébranler mon corps , sinon savoir combien à la mesure de ses châtiments son amour pour moi devait être grand . Elle plaqua son coude contre l'orifice jusque là épargné par ses frasques , puis colla l'avant de son bras à ma colonne vertébrale pour finir par déployer telles des antennes l'ensemble de ses doigts , je sentis ses phalanges s'agiter au sommet de mes vertèbres dorsales . Je n'étais pas au bout de mes peines, mon calvaire n'en était encore qu'à l'article .
Elle plaqua ses mains contre mes hanches , me tourna face à elle , leva les yeux vers moi pour me montrer un feutre noir et m'annonça
" Il est temps de marquer le territoire , je vais m'appliquer à écrire assez grand ce que tu es à leurs yeux "
Sans en dire plus , elle me fit de pivoter , pour accéder à mon tableau de chair et écrire sur ma croupe . Je ne pouvais voir , elle s'attarda plus sur ma fesse droite que sur son opposée . J'en étais arrivée à ce point de masochisme que j'en regrettais qu'elle ne flétrisse mes chairs avec un tison pour que jamais dans un miroir je n'oublies la marque de son affection .
Elle m'exposa longuement face à son public , les hommes n'avaient Déesse que pour elle , tous semblaient suspendus à ses lèvres , les miennes étaient bien trop préoccupées à subir les balanciers .
Avec une fierté immense elle déroula sous mes yeux un long gant de cuir parsemé de picots métalliques argentés. Fit disparaitre sa main puis déroula avec une élégance rare jusqu'à l'avant de son bras , tendit en l'air pour que la foule admire sa magnifique et menaçante parure . Puis frappée d'une inhabituelle douceur , elle flatta mon dos d'une longue caresse dont elle acheva la course à la chute de mes reins .
Elle pivota sa tête vers les deux hommes tapis dans l'ombre , s'adressa au premier dans sa langue natale puis au second pour lui dire qu'elle avait hâte d'enfiler l'autre atour qui lui était offert .
Elle me fit de nouveau tourner , plaqua sa poitrine à la mienne et martela mes fesses afin que je sente les clous s'enfoncer dans ma chair déjà lacérée .
Inutile de fuir , je sentais que la panthère d'un bond m'aurait vite rejointe pour trainer mon corps par la crinière triomphante et me remettre en lumière .
J'étais devenu son pantin , sa poupée de chiffon , celle qui au retour de classe pour mille et une raisons l'on torture , exorcisant tristesse et rage .
J'avais une utilité enfin , à l'instar de ses coffrets étalés j 'étais celle ouverte sacrifiant ma chair pour combler ses douleurs sous le gravas de mes peines .
Elle abandonna ma croupe pour ouvrir le dernier des présents , dévoila une multitude d'olisbos ayant des dimensions à donner le vertige .
Des phallus de bois , de métal et de pierre , elle pris un petit pot enserré dans le velours du coffret , qu'elle ouvrit et porta à ses délicates narines , elle me fit humer le parfum enivrant , à peine parvenu à mes nasaux , il s'infiltra en moi , parcouru tout mon corps . Tous mes orifices saisis par ce vent divin soudain se dilatèrent étrangement .
Amusée par le sortilège elle glissa deux doigts dans ma bouche , descendit vérifier que mon épargné qui lui aussi avait ouvert ses portes , ne daigna pas visiter mon vagin qui n'avait toujours pas retrouvé d'humaine apparence .
" Voilà qui est de bonne augure Sister , je pense qu'il va être inutile d'utiliser ces jouets , fit elle en désignant le coffret , on va sans plus attendre entrer dans le vif su sujet ."
Puis s'adressant à la foule.
"Je ne vois pas l'utilité de gâcher ce petit pot précieux pour ce que j'ai à faire, allez plutôt me chercher de la graisse de porc , pour une truie ce sera amplement suffisant "
Elle aligna comme des poupées russes sur l'étagère les pénétrants objets , d'un geste du doigts me fit comprendre d'avancer jusqu'à elle , satisfaite de voir combien mes balanciers éprouvaient mes lèvres déformant mon visage sous la déchirante douleur . Les deux Maîtres quittèrent leurs trônes l'un vint déplier son chevalet , ouvrit sa boite de couleurs , saisit un pinceau tandis que l'autre avait déjà pointé son appareil photos vers le centre de La Reine . un homme vint placer un miroir pour que j'assiste à la scène et voit enfin comment mon cul avait été meurtri et dénommé , je ne saisis pas le sens du message ..
Dans le reflet de la glace je vis son sourire carnassier ,devinant ma surprise de voir sur ma fesse gauche en gros inscrit un L tandis que la droite était affublé d'un incompréhensible LITA .
" Il manque une lettre , Sister , je vais tâcher de tailler un joli O dans ta rondelle "
Elle pointa son index vers l'assistance , l'agita pour désigner celui dont ma bouche se souvenait encore afin qu'il nous rejoigne , lui tendit le pot qu'il huma et aussitôt , son membre se déploya plus encore qu'il ne l'était déjà , prépuce turgescent parcouru de veines violacées . Il était monstrueusement long et épais, jamais je n'avais vu un homme pourvu d'une telle virilité et je ne pouvais imaginer qu'il puisse trouver chaussure à son pied .
Il enduit l'avant bras ganté d'une épaisse couche de matière grasse , elle fit une moue de dégout de voir souiller la splendeur du cuir .
Puis avança son gland menaçant vers ma gueule que je ne parvenais plus à cadenasser , nul doute qu'il devrait me briser la mâchoire s'il voulait m'empaler .
Ils s'enfilèrent en moi dans le même tempo lui par le haut , elle dans mes basses fosses , timidement d'abord tandis que les deux percherons commencèrent à me mitrailler pour l'un , me peindre pour le second . Deux doigts étaient à la manoeuvre pour s'insinuer en moi , un autre vint les rejoindre puis la meute entière alléchée par l'odeur de viande chaude disparu dans mes entrailles , son poignet suivi le mouvement . Elle ferma le poing plus propice au forage , n'y alla pas de main morte , sa rage grandissait à mesure des centimètres gagnés . I vre de douleur et d'amour , je n'avais pour seul radeau que son regard auquel m'accrocher. Elle croisa le mien dans le reflet du miroir et dans un claquement verbal me tança :
" Tu pourrais faire une autre gueule tout de même , regarde ta chatte , elle au moins sait se tenir !!! "
Mon regard se porta sur elle , qui bavait , j'avais de l'écume aux lèvres, comme une enragée.
L'empaleuse poursuivait sa route en moi , haranguant l'assistance pour que les plus éloignés approchent afin de ne rien rater du spectacle de ma déchéance, ,Elle poussa plus fort , ses clous déchirant tout sur leur passage , labourant mes entrailles, tandis qu'à l'autre bout , le gland était aux portes de mon oesophage . Elle posa sur lui un regard énamouré , minaudant d'une voix douce à pousser plus loin , fort et profondément ses investigations .
La pression , venant du haut comme du bas était telle , que dans un mouvement de panique , les semences quittèrent aussitôt la salle de bal pour fuir mon estomac et se frayer un chemin vers l'unique issue possible . Mes mamelons se mirent à suinter puis le sperme gicla sans relâche expulsant mes foutreux souvenirs.
" Tu vas ne risques pas de m'oublier Sister , encore quelques centimètres et la jonction sera faite " ,
Je sentais son poing poursuivre son impitoyable course , inexorablement , déchirant tout sur son passage . Ses yeux m'exhortaient à froisser plus mon corps pour qu'ils puissent enfin se retrouver et s'aimer. Liquéfiée j'expulsais ce qui pouvait leur offrir plus d'espace . Par la gueule coulaient des filets de bave , par mes seins je pissais , je ne distinguais quoique ce soit d'humanité en regardant le bas . Son poing déforma mon abdomen , chemina le long de mes vertèbres pour atteindre le sternum , toute aliénée par l'allonge de son bras , je me sentais aux portes de l'extase , j'aurais aimé hurler la jouissance ,qu'elle fasse montre de plus de cruauté , ordonne que l'on tira mes poids pour décharner mes peaux de chagrin , m'écartèle l'amour et le jette à tous vents .
Sa main assassine se déplia soudain , cherchant du bout des doigts son promis , pour en moi , sceller leur destin , il poussa lui aussi , cerclant mon visage entre son étau de mains , j'étais sur le point de me liquéfier dans une tornade d'orgasmes.....
Quand je dirai 4 vous allez vous détendre , lentement , doucement .
Et puis vient le 3 et déjà vos paupières sont moins lourdes
A 2 , vous sentez l'extrémité de vos doigts
Le 1 vous sort de votre léthargie et votre esprit s'éveille
Et le Zéro vous fait revenir à moi .
Elle émergea de sa torpeur , toute engourdie , le regarda étrangement , rassurant , il lui sourit en retour .
" Comment vous sentez vous après cette première séance ? "
" Je ne sais pas docteur , je ne me souviens de rien ou si peu , l'impression que j'étais à deux doigts . C'est un sentiment étrange , comme si l'on m'avait ôté un poids, je me sens presque légère ."
Elle se redressa , quitta le divan , vint s'asseoir face à lui , fouilla son sac à main pour payer.. Lorsqu'elle ouvrit son portefeuille , son regard se figea . La photo de L'Acropole . Il manquait quelqu'un. Certes elle était bien là devant les ruines entre ses deux hommes. D'ailleurs , en y regardant bien on pouvait voir une quatrième ombre reflétée dans les pierres .
Elle se ressaisit , impavide regarda le médecin :
" Docteur , je dois absolument vous revoir , dès que possible "
Il ouvrit son agenda , tourna les pages pour trouver un jour disponible , leva ses yeux vers elle .
" Le 7 juillet à 7 heures vous conviendrait ?"
"Ca m'ira "
" Votre prénom ? "
Muette , elle se leva , le laissant pantois crayon en main , ondula ses hanches félines pour quitter la pièce , sourire de Mona Lisa aux lèvres , poussa la porte du cabinet , au passage saisit un mouchoir sur le bureau de la secrétaire , s'essuya le bras sans même jeter un regard sur la blonde employée en pleurs ............
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