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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Préambule: Merci de ne pas poursuivre la lecture si vous n'êtes pas à l'aise avec l'idée de sexe non-consenti. C'est une histoire et si ça n'en était pas une, bien sûr que ce fantasme aurait été discuté au préalable et que l'idée aurait été acceptée.
Mon Maître m'a offert ce collier de jour et, transportée par la joie, j'ai bien évidemment accepté ce cadeau venant de Lui. Il me l'a immédiatement attaché autour du cou. Je l'ai senti au ras de mon cou toute la journée et, à chaque fois, j'ai ressenti une dose d'excitation. Malheureusement Il m'a interdit de me toucher depuis le début de la semaine.
C'est donc avec une excitation non dissimulable que je l'accompagne à l'aéroport, direction quelques jours dans le sud de la France. Il m'a ordonné de porter des talons hauts, un haut relativement décolleté et une jupe volante que je n'ai pas le droit de tirer malgré sa longueur qui pose problème car je n'ai, bien sûr, pas le droit de porter de sous-vêtements. Il a raison, je suis une salope. Aucune raison de le nier. Mais je suis Sa salope.
Nous prenons un café juste assez de temps pour que mon Maître m'ordonne d'écarter les jambes suffisamment pour que le couple en face de nous profite de ma chatte parfaitement épilée. Je suis trempée déjà mais je sais que j'aurai très certainement le droit de me toucher devant mon Maître ce soir. Ça m'aide à tenir. J'ai envie de lui offrir un orgasme en le regardant droit dans les yeux s'il me le permet.
Ma valise me semble relativement lourde mais Il s'en est occupé donc rien d'alarmant. Plus alarmant, par contre, est ce portique de sécurité qui se profile. Je Le regarde et son sourire, que je qualifierais volontiers de pervers faute de meilleur mot, m'indique qu'il n'a aucune intention de me permettre d'enlever le collier de soumission.
C'est bientôt à moi. J'ai posé ma valise sur le tapis. Mon coeur s'emballe. Je dois essayer d'enlever le collier. Il ne verra peut-être pas ou Il me le pardonnera. Pour une fois.
J'ai beau essayé de défaire le mécanisme mais rien n'y fait. Manque de temps, stress ou mécanisme volontairement inviolable, je n'y arrive pas.
Je sens mon Maître derrière moi qui me force à avancer au lieu de m'aider.
Je ne comprends pas ce qui se passe. Je ne crois pas avoir rêvé. Il m'a poussé et le portique s'est mis à bipper. C'est moi ou l'homme devant moi a un grand sourire et regarde derrière moi ? Je me retourne pour Le vois arborer, lui aussi, un très grand sourire.
Madame, veuillez enlever votre collier et repasser le portique.
Je balbutie mais je ne peux pas l'enlever, je n'y arrive pas.
Dans ce cas, merci de bien vouloir me suivre en prenant votre bagage avec vous.
Tout s'est passé très vite. Trop vite en fait. L'agent de sécurité me fait entrer dans une salle sans fenêtre qui ressemble à une salle d'interrogatoire avec une grande table et quelques chaises et pose la valise dessus.
Je reviens. Ne bougez pas. Je n'ai pas le droit de vous fouiller Madame.
Je suis un peu rassuré mais mon coeur s'emballe quand je vois arriver deux femmes dans la salle et qu'elles laissent également entrer mon Maître.
Elles se tournent vers lui comme pour demander une confirmation et je l'entends très clairement dire que je suis, maintenant, à leur disposition.
Madame vous avez refusé d'enlever votre collier et nous allons devoir vous fouiller.
Je ne comprends pas très bien et je commence à avoir peur. Je suis au bord des larmes en imaginant que je suis habillée comme une pute ou plus exactement comme une salope en chaleur.
Madame posez les deux mains sur la table s'il vous plaît et écartez les jambes.
Je m'exécute et je sens mon Maître sourire tellement fort que je crois l'entendre.
Je suis appuyée sur la table, le corps légèrement penché en avant. Je sens que la première agent appuie quelque chose contre ma jambe pour me les faire écarter.
Je me retourne légèrement pour voir qu'elle pousse avec la matraque qu'elle a sorti pour que j'écarte les jambes.
J'écarte les jambes en demandant si c'est vraiment nécessaire d'en arriver là.
Les deux femmes se mettent de chaque côté de moi. Je sens la première qui passe sous mon haut et je sens qu'elle commence à palper mes seins.
Hé, qu'est-ce que vous faîtes. Et en même temps que je proteste l'autre s'aventure sous ma jupe et remonte le long de mes cuisses.
Elle n'a pas de soutien-gorge. Ni de culotte non plus.
Ok c'est une chienne mais elle ne cache rien sur elle.
Mais je ne vous permets pas. Et aussitôt que j'ai prononcé ses mots, Mon Maître me gifle. Tu ne leur réponds pas, esclave. Tu vas les laisser faire leur boulot. Et même ce qu'elles voudront faire de toi, c'est compris ?
oui Maître.
Comme si elle n'avait rien écouté, j'entends l'agent continuer. Ok rien sur elle. Empêche la de bouger, je vais fouiller sa valise. Et je sens un genou appuyer contre mes reins. Je suis plaqué contre l'arrête de la table et je sens ses mains continuer à palper mes seins sans aucun ménagement.
En même temps que la valise arrive sur la table et s'ouvre en grand, je sens une douleur sourde envahir mes seins. Cette salope vient de me pincer les tétons si fort que je ne peux pas m'empêcher de crier.
Va chercher du scotch qu'on l'empêche de faire un esclandre dans l'aéroport. Mais aussitôt l'autre lui répond victorieuse. J'ai mieux et en agitant le baillon boule qu'elle a trouvé dans mes affaires.
10 secondes après je l'ai dans la bouche.
Elle repart examiner la valise et j'entends une exclamation, un OH sonore qui retentit dans la pièce. Je l'aperçois se saisir de quelque chose et elle se ramène devant moi et je vois une espèce de reveil en plastique. Un jouet d'éveil fait pour les 3-6 ans.
Un détonateur ! Un putain de détonateur !
Quoi [enfin quoi si je n'avais pas le baillon dans la bouche]. Mais elles sont folles. Et je Le vois rigoler. Ce n'est plus un sourire mais un rire franc et massif. J'ai été piégée. Je lui avais parlé de ma fantaisie de me retrouver à la merci d'autres personnes qui feraient ce qu'elles voudraient de moi. ça se confirme et je me sens curieusement rassurée. Et aussi complètement trempée malgré la douleur que je continue à ressentir.
Ok on a affaire à une terroriste je pense. Hereusement que j'ai trouvé ces menottes dans sa valise. On va lui attacher les mains dans le dos.
Enlève-lui son haut d'abord. ça sera plus sûr. Bah enlève lui tout. Laisse lui ses talons, je trouve que ça lui va bien.
Et une minute plus tard, je suis penchée sur la table, mains attachées dans le dos avec un baillon dans la bouche. Un début de week-end pas tout à fait banal.
Le contenu de ma valise est renversé sur la table.
Je comprends qu'elle était lourde. S'y trouve tous mes jeux habituels ainsi que quelques dildos supplémentaires dont la taille me semble terrifiante.
Oh mais quelle pute, sérieux ! Une pute-terroriste, ça existe tu crois ? On dirait en tout cas.
Va chercher un miroir. On va essayer ces jouets sur elle et je veux qu'elle nous voit faire. Prends la caméra aussi qu'on reste dans la loi en enregistrant.
Bon on a pas d'avocats mais préviens peut-être les autres agents que ça pourrait intéresser.
Je secoue la tête, je ne suis pas prête pour ça.
Mais le temps qu'elle revienne, j'ai prix un plug dans le cul et des clamps descendent de mes seins et je vois les lests les tendre. Je sens une douleur bien plus forte que d'habitude. Mon Maître a visiblement fait du shopping spécialement pour ce week-end.
Quand la première agente revient, elle va mettre en place le miroir afin que je ne puisse pas perdre une miette de ce qu'il se passe et commence à ranger les dildos du plus petit au plus gros.
Je ne vois que les 2 femmes et mon Maître. Pas de renfort et je suis soulagée.
Je sens qu'on tire mes cheveux et qu'on me force à me tirer.
C'est la brune, plus grande, plus costaude. On va tous les essayer un par un. Et en même temps elle me touche. Mais elle est trempée cette chienne. Complètement trempée. Elle me crache au visage et me remet sur la table.
S'ensuivent des très très longues minutes pendant lesquelles elles vont m'insérer dans la chatte et le cul tous mes jouets anciens et les nouveaux qui ont, visiblement, rejoint ma collection aujourd'hui. Elles prennent leur temps, elles rigolent et n'hésitent jamais à m'humilier en me faisant remarquer à quel point je suis trempée. Je perds la notion du temps mais durant ce qui me semble être une heure, la pièce se remplit petit à petit.
Elles finissent par me susurrer chacune à une oreille. Allez c'est bientôt fini. On ba te faire exploser. Tu dois bien ça au public et après tu les remercieras. J'étais distraite et je n'avais pas vu que ledit public se composait maintenant de 8 hommes. Quelques-uns le pantalon sur les chevilles ou carrément enlevé.
Grimpe sur la table salope. A quatre pattes. Écarte bien les genoux. Je regarde dans le miroir et je les vois chacune avec leur matraque. Je sens la première s'enfoncer dans mon cul et j'ai envie de hurler malgré le gag. Les dildos m'ont préparé mais la douleur est forte quand je sens l'autre matraque s'enfoncer dans mon sexe. Elles me hurlent d'exploser. Me traitent de chienne. je regarde autour de moi. Je me regarde dans le miroir. La vérité est que j'ai envie d'exploser. Besoin d'exploser. Mon sexe commence à papillonner. Je vois ma salve faire une longue traînée qui coule depuis le gag jusqu'à la table. Je ne veux pas leur obéir. Mais le mouvement de leurs bâtons ne me laisse pas le choix. J'ai l'impression d'exploser, de hurler comme une possédée. Une vague inouïe de plaisir me parcourt.
Je regarde mon Maître qui doit lire la gratitude dans mes yeux. Je lis dans les siens que ce n'est pas fini. Il me saisit par les cheveux en me disant que je l'humilie devant tout le monde. Il me fait descendre par terre. A genoux. Face aux hommes. Mes cheveux me font mal mais il lâche prise.
Je l'entends dans mon dos et, quand il revient, il m'enlève le baillon. À la place, il m'enfile une cagoule. Je ne vois plus rien. Je sens qu'il n'est pas facile de respirer mais je sens que ma bouche est libre.
Messieurs, merci de baiser ma soumise. Je suis au regret de vous demander, pour des raisons de fatigue de ces autres trous, de bien vouloir la prendre par la bouche. En attendant votre tour, elle a 2 mains bien sûr et sait très bien s'en servir.
Merci de bien vouloir lui faire savoir quand vous êtes sur le point d'exploser afin qu'elle puisse ouvrir grand sa bouche pour avaler tout ce qui ne finira pas sur la cagoule ou sur ses seins.
Et je vais passer le quart d'heure suivant à branler et sucer férocement toutes les queues qui se présentent à moi. Je veux rendre mon Maître fier de son esclave. Il sait que je fais ça pour lui, pour lui montrer qu'il peut tout me demander.
Huit, ça y est. Il a explosé longtemps et m'a fait léché sa queue pour ne rien perdre. Tu peux enlever ta cagoule et la poser sur le sol. C'est la voix d'une des deux femmes. Je sens qu'elle me prend les mains pour les rattacher dans le dos.
Tu as une minute pour qu'il n'y ait plus aucune trace de blanc sur cette cagoule. Si tu y arrives, nous considèrerons que tu as fait preuve de bonne volonté et que tu ne présentes pas une menace pour la sécurité.
J'entends le décompte final 5 ... 4 ... 3 ... 2 ... 1
À zéro, je suis tiré violemment en arrière.
Je vois la fierté dans les yeux de mon Maître.
La cagoule est brillante de salive mais elle est entièrement noire.
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La douleur est insupportable. Je crois que je me suis fracturée l’épaule quand deux miliciens m’ont brutalement plaquée au sol dans ma fuite. Une dizaine de défenseurs de la démocratie m’entourent déjà, m’interdisant tout échappatoire. Ils me rouent de coups et déchirent ma robe.
La sensation équivalente à un poignard dans l’épaule m’a ôté toute velléité de résistance. Je suis passée en mode automatique, en mode survie. Je me protège tant bien que mal des coups de pied et des coups de matraque. Ils m’obligent à m’agenouiller, malgré mes hurlements de douleur et sortent leurs bites. Je n’entends que leurs éclats de rire. Les gifles pleuvent, me faisant comprendre ce qu’ils attendent de moi. Je suce les bites qui m’entourent, passant rapidement de l’une à l’autre pour ne pas faire de jaloux, le visage tuméfié par les gifles et les coups.
Les miliciens ont sorti des tondeuses et entreprennent de faire disparaître peu à peu ma chevelure pendant que ma bouche passe d’une bite à l’autre. Chacun y va de sa petite touche. Les rires et les moqueries redoublent d’intensité. Dans une pathétique tentative de sauvegarde, je m’efforce de repousser les tondeuses à l’aide de mon bras encore fonctionnel, ce qui déclenche une avalanche de coups jusqu’à ce que je me tienne tranquille.
La douleur à l’épaule s’atténue soudainement, me permettant de reprendre un peu mes esprits. Les zébralyvox gémellaires sont déjà à l’œuvre. Quelle efficacité !
Les éjaculations s’enchaînent, de manière presque synchronisée. C’est un bukkake en bonne et due forme. Je ne tarde pas à avoir le visage et le crâne couverts de sperme.
C’est nue, tondue et couverte de sperme que je suis promenée dans le parc d’Ueno. Aucune humiliation n’est trop sévère pour les ennemies de la démocratie.
民主主義を守る旅団 est tatoué sur les joues des miliciens qui m’ont capturée [1]. Ce sont les plus fanatiques parmi les défenseurs de la démocratie. Ils sont si fiers d’appartenir aux Brigades de Défense de la Démocratie qu’ils l’arborent sur leurs visages.
Au lieu de se délecter de ce spectacle, les passants détournent le regard, feignant l’indifférence. Résistance passive ? Ce peuple réputé soumis à l’autorité se révèle à sa manière bien plus réfractaire que les peuples Européens.
Nous empruntons la rue Dobutsuen qui longe l’étang de Shinobazu. Les miliciens rient et plaisantent bruyamment, très fiers de l’humiliation imposée à la proie qu’ils viennent de capturer.
L’étang est recouvert de lotus et à travers les larmes et le sperme qui embrouillent ma vision, j’entrevois des scintillements bleu jaunâtres devenant de plus en plus intenses, comme à Fushimi Inari. Je ne sais pas si c’est un signe ou le délire de mon imagination, mais je ne réfléchis pas. Ma situation est tellement désespérée, qu’ais-je à perdre ? Je profite d’une seconde d’inattention de mes geôliers pour mettre toutes les forces qui me restent dans un sprint en direction de l’étang. Ces idiots, tellement sûrs de leur supériorité, n’ont pas pris la peine de me menotter. Ils ne tardent pas à hurler et à me poursuivre en courant. Je m’enfonce dans la vaste étendue de lotus. La boue se solidifie sous mes pieds m’offrant un appui inespéré dans ma fuite.
« Pan ! »
Elle n’est pas passée loin cette balle ! Instinctivement, je me couche au sol, comme si les feuilles de lotus pouvaient m’apporter une quelconque protection.
C’est fichu. Dans quelques secondes ils vont me cueillir.
助けて!
助けて!
助けて!
Les poignants appels au secours des miliciens m’incitent à lever la tête, juste à temps pour les voir disparaître dans le marécage, engloutis dans les eaux boueuses, comme dévorés par les lotus.
« Ysideulte ! »
La voix de mon Maître !
J’ouvre les yeux, terrifiée, au bord de la tachycardie.
« Ce n’est rien. Tu as fait un cauchemar » me dit-il d’une voix apaisante.
Il me faut un bon moment pour me calmer et revenir à la réalité.
« Ecarte les cuisses, Ysideulte » me dit-il avec gentillesse pendant que je lui raconte mon cauchemar. Décidément, je fais une bien piètre soumise, obligeant mon Maître à me rappeler à l’ordre une fois de plus. En d’autres circonstances il m’aurait giflée, mais pas cette fois. Il a compris que ce cauchemar m’a terrifiée et qu’à cet instant son indulgence et sa voix apaisante me font un bien fou.
Ysideulte… J’aime quand mon Maître m’appelle par mon prénom. Un prénom qui n’existe pas pour une fille qui n’existe pas ? Pendant longtemps, j’ai eu le sentiment de traverser ce monde sans vraiment en faire partie. Effacée, invisible. Et puis le destin a voulu que je le rencontre. Mon Maître. Celui qui a changé ma vie, qui m’a donné confiance en moi.
Dès qu’il détourne le regard, je l’observe, emplie d’admiration, et je m’empresse de baisser les yeux dès qu’il s’en rend compte. Il ne me réprimande pas.
Nous sommes à bord du Spacia X. Vue panoramique, grand confort. Ce superbe train qui relie le trépidant quartier d’Asakusa à la bucolique Nikkō été mis en service le 15 juillet 2023. Ici le confort et le plaisir du voyage ont été privilégiés sur la vitesse. A tel point que je me suis endormie, ce qui ne m’était jamais arrivée dans un train.
« S’il vous plaît, Maître, est-ce que vous avez compris ce que le Professeur voulait dire à propos de la tubuline ? »
« Pas plus que toi, Ysideulte. Mais pourquoi ne lui as-tu pas posé la question ? »
« J’ai eu peur de passer pour une idiote… »
« Il t’aurait sans doute dit qu’il n’y a pas de question idiote. »
Petit moment de silence. Le paysage défile. J’aime ce train et je suis reconnaissante au Professeur de nous l’avoir conseillé. J’ai hâte de le revoir. Dans une semaine. J’ai encore tant de questions à lui poser. Et puis, je trépigne de savoir ce qu’ont donné les analyses des prélèvements. Les idées tournent dans ma tête jusqu’à l’obsession. Je ne changerai pas…
« N’y avait-il pas un article à ce sujet dans la base de données que Sonia t’a confiée ? »
« Vous pensez, Maître ? Je n’en ai pas le souvenir. Mais je n’en ai consulté qu’une infime partie »
Mais je dois en avoir le cœur net. Je demande à mon Maître la permission de sortir mon PC portable et d’activer la carte.
Dans le cadre de la politique de lutte contre la désinformation, mise en place par la Suprême Alliance Démocratique, les articles scientifiques doivent à présent être visés avant publication par les conseils scientifiques de la fédération. Ces conseils, placés sous l’égide des ministères de la vérité, sont chargés de s’assurer que toute publication respecte le « consensus scientifique ».
Plusieurs articles antérieurs à la promulgation de la loi ont été censurés, car jugés non conformes au consensus, et détruits de tous les supports numériques et matériels. Tous, sauf ceux qui ont pu être préservés dans la base de données illégale du pangolin fou…
J’active la carte que Sonia m’avait confiée en la glissant dans ma fente humide, faisant pour l’occasion office de lecteur de carte. Comme à chaque fois que je l’active j’ai une pensée pour l’ingénieur pervers qui a imaginé ce mode d’activation.
La Magna Carta Libertatum, avec le pangolin fou en filigrane, ne tarde pas à apparaître sur la surface, signifiant que le PC peut pendant un court laps de temps accéder aux données subversives qu’elle contient.
Sonia avait raison. Cette image me permet de garder espoir quand tout semble perdu. Elle n’est rien et pourtant elle représente des idées qui font trembler les hautes sphères de notre démocratie. Les idées sont à l’épreuve des balles disait V. C’est pour cela qu’elles sont dangereuses pour les tyrans.
Je tente une recherche par mots clés dans l’immense base de données. Plusieurs articles mentionnent la tubuline, protéine structurale des microtubules, constituants du cytosquelette, mais je ne vois pas ce qu’ils apportent à mon questionnement. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi ils ont été censurés. Les « experts » sélectionnés par les ministères de la vérité font preuve d’un excès de zèle déconcertant. Mon Maître tente de rassembler ses souvenirs pour m’aider à affiner ma recherche. Un article de Sir Roger pourrait être en lien avec la remarque du Professeur [2]. Mais comment l’interpréter ? L’intrication des ondes de spin parcourant la structure hexagonale des microtubules comme support de la conscience ?
« Et si les symbiotes tentaient de communiquer avec ta conscience en intriquant leurs microtubules avec les tiens ? »
Hautement spéculative la suggestion de mon Maître, et pourtant… Comment expliquer mes « hallucinations » à Fushimi Inari ? Seul le Professeur pourra nous éclairer.
En attendant, nous voici déjà arrivés à Nikkō. Je n’ai pas vu le temps passer. A la sortie de la gare les libellules sont partout. Il y en a des milliers. Heureusement qu’elles sont inoffensives. Joli village sur fond de montagnes. Nous avons embarqué dans la grouillante gare d’Asakusa, nous nous retrouvons à la campagne. Le contraste est saisissant.
Au loin, la brume sur les montagnes, la lumière presque surréaliste. C’est beau ! On dirait une estampe japonaise.
Et puis, il est là. Mon propriétaire. J’ai le privilège d’être la chienne qui va l’accompagner pendant ce séjour à Nikkō, qui lui tenait tant à cœur. Celle qui lui servira de vide-couilles, celle qui veillera à son plaisir physique et intellectuel. Quel bonheur ! Pendant quelques secondes, j’ose croiser son regard de mes yeux admiratifs, prenant le risque de recevoir une gifle carabinée. C’est plus fort que moi.
à suivre
*** Contexte et références ***
[1] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[2] Stuart Hameroff & Roger Penrose, “Consciousness in the universe: A review of the ‘Orch OR’ theory”, Physics of Life Reviews, Volume 11, Issue 1, March 2014, Pages 39-78 https://doi.org/10.1016/j.plrev.2013.08.002
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Un chat sur une autre messagerie (Ce genre de messagerie oui à 150% les contacts sont faux et sans intérêts) et aucun contact depuis 5 ans , heureusement que je ne paye pas).
Bref, le 18 Septembre, j'y fais un saut rapide avec mon pseudo de Dominateur et pas plus surpris que cela je reçois un message d'une femme soumise du 75. (Ne pas oublier je suis dans le 45).
Je me prépare à la conversation habituelle puis à couper, mais bon le dialogue semble assez cohérant, je poursuis.
Rapidement une adresse mail, des photos réalisées sur demande, femme de 38 ans divorcée seule voulant passer une semaine de soumission.
Evoquant notre éloignement elle me dit qu'elle viendra pas le train et qu'elle assume les frais (Rares).
Ce qu'elle veut des groupes, des introductions bizarre, de la violence verbale et physique et bukkake.
Beau programme, je vous raconterais au jour le jour le déroulement des contacts de cette semaine. Elle veut venir à compter du 26/09.
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