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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Le lendemain, Summer, Thomas et Jo vont détecter. Moi, je dois aller faire des courses avec Martha. Ah ! Si je pouvais y aller plutôt avec Summer... Le matin, pendant que je sers le petit déjeuner, Martha fait un geste un peu vif et je me recule précipitamment. Elle rit et me dit :
— Je ne te frapperai pas si tu ne fais pas de bêtises.
Mouais... Le bateau nous dépose dans le petit port d'Orange Creek, Dean reste à bord. C'est une petite ville, mais aujourd'hui, il y a marché. Martha vient d'une autre île, mais elle connaît bien cette localité. Je suis en uniforme, y compris le tablier. Il y a de très grosses propriétés ici et c'est vrai qu'on voit des bonnes en uniformes. Je me suis un peu renseignée sur le Net au sujet des Bahamas. Il y a des riches propriétaires blancs, arrivés ici il y a deux siècles avec leurs esclaves... Par la suite, d'autres esclaves sont arrivés avec des Blancs sudistes, après la guerre de Sécession. Actuellement, 80 % de la population est noire ou métisse.
Martha commence par acheter un grand caddy que je traîne en me tenant derrière elle, puisque les bonnes marchent cinq pas derrière leurs maîtres, comme au temps de la reine Victoria.
On parle anglais, mais il y aussi un patois que je ne comprends pas, c'est ce que parle Martha avec les commerçants. Elle a l'air ravie d'avoir une servante blanche et elle parle de moi avec les commerçants. On achète de tout : des quantités de boîtes de conserves, du poisson fumé, des fruits et des légumes. Quand le caddy est plein à ras bord, je place un gros sac au-dessus. Martha me dit :
— Ne mets pas le sac sur le caddy, porte-le. Tu es vraiment une fainéante !
Rires des commerçants ! Un peu plus tard, tandis qu'elle raconte sa vie à une commerçante, je dépose le gros sac par terre. Ouch ! Martha me crie dessus :
— C'est sale par terre, souillon, porte ce sac... À moins que tu aies envie de te faire fesser ici ?
— Non, pardon, Madame.
Je porte le gros sac à deux mains. Les gens sont ravis du spectacle. Un jeune Black uniquement vêtu d'un short s'approche de moi pour me demander :
— Tu vis sur un bateau ?
— Oui...
Il me donne une photo en disant :
— Donne ça à ta maîtresse dans le bateau, c'est important.
Il s'en va... Martha n'a rien vu. Je regarde discrètement ce qu'il m'a donné. C'est une photo de plusieurs monnaies en or et au verso, il y a un numéro de téléphone. Je glisse la photo dans ma poche. Je crois que ça va intéresser Summer. Martha continue ses achats et ses parlottes. Je finis par être tellement chargée qu'elle est obligée de porter un sac... La pauvre !!!
Je pense à cette photo... J'ai hâte de la montrer à Summer, je pourrai peut-être négocier pour ne plus être la servante. Mais d'un autre côté, je n'ai pas envie de me retrouver face à des araignées et des alligators... Quand Martha a enfin fini, on retourne au bateau, moi chargée comme un mulet.
On rejoint notre petite crique et on range toutes les provisions. Ou plus exactement, Martha s'assied et ouvre une bière. Ensuite, elle me dit où ces provisions doivent aller. Dès que j'ai tout rangé, je lui dis :
— J'ai une lessive à faire, Madame.
Petit geste désinvolte de la main. Je vais laver leurs vêtements sales et plein de sueur. Les trois autres arrivent tandis que je pends la lessive. Ils ne sont pas plus frais qu'hier. Je dis tout de suite à Summer :
— Je dois te parler...
— Tu as fait des corvées ?
— Oui. C'est très important.
Elle pousse un soupir... et se dirige vers notre cabine. Dès qu'on y est, elle me dit :
— Si c'est pour te plaindre de Martha....
Je lui montre la photo. Elle la regarde attentivement, le retourne et voit le numéro de téléphone. Elle me dit :
— Putaaaiiin ! C'est ce qu'on cherche ! Qui t'a donné ça ?
— Un jeune garçon, au marché...
Elle me prend par le cou et m'embrasse. Elle a eu chaud, elle sent bon. Elle prend son téléphone pour appeler le numéro qui est au dos de la photo. Quand elle a quelqu'un en ligne, elle dit :
— Bonjour Monsieur, j'ai une photo...
— ...
— D'accord.
— ...
— À demain.
Elle me dit :
— On y va demain, toi et moi.
Je vois qu'elle réfléchit... puis elle me dit :
— Allons l'annoncer aux autres.
On va à l'arrière du bateau. Ils boivent des bières. Thomas lui en tend une. Elle boit un coup... puis leur dit :
— Ashley a eu un renseignement très important.
Elle donne la photo à Dean, qui est à côté d'elle, en ajoutant :
— Il y a des gens sur l'île qui ont trouvé ce que nous cherchons.
La photo passe de mains en mains. Martha me dit :
— Tu ne me l'as pas dit...
— Le jeune homme m'a dit de la donner à ma patronne qui est sur le bateau. C'est ce que j'ai fait.
Moue de la grosse ! Jo dit à Summer :
— Pourquoi ils nous mettent au courant ?
— Tu sais... Cette île qui est quand même proche du trou du cul du monde. C'est difficile pour des villageois de le vendre. Si le gouvernement est averti, il le leur confisque. Les grands sites de ventes aux enchères demandent la provenance des objets. Ils ont dû se dire que nous avions la possibilité de le faire. Demain, pas de fouilles, on va à Orange Creek. On viendra nous chercher au marché, Ashley et moi.
***
Le lendemain, je sers le petit déjeuner, ensuite on s'apprête à aller de l'autre côté de l'île. Summer me dit :
— Mets la robe et le tablier.
J'espérais... pouvoir y aller autrement qu'en bonne. Je lui demande :
— Je ne peux pas y aller... en civil ?
— Non, tu es ma servante.
— Oui, mais...
— Mauvaise réponse, recommence.
— Oui, Madame, je suis votre servante.
Je ne sais pas ce qu'elle a ce matin... peut-être le stress. On part tous sur le bateau. Summer dit :
— Faites un tour en ville. Je vous donne des nouvelles rapidement.
Ils aimeraient bien nous accompagner, mais c'est Summer et moi... Enfin, Summer et sa bonne.
On arrive dans le petit port et on va au marché. On attend un peu et puis le jeune Black de la veille arrive. Il a dû faire des courses et il a un gros sac... Il dit à Summer :
— Suivez-moi.
Il peut avoir 18 ans et il est toujours vêtu uniquement d'un short pas très propre. Après une centaine de mètres, il dit à Summer :
— Ce n'est pas ta bonne qui devrait porter les courses ?
Mais non, pas du tout ! Il est deux ou trois fois plus fort que je ne le suis... Summer répond :
— Si, bien sûr... Ashley !
— Oui Madame.
Je prends le sac... Oh putain, il pèse une tonne ! Je me traîne derrière eux. Le Black lui demande :
— Elle serait pas un peu paresseuse, ta bonne ?
Summer va remettre à sa place ce petit insolent. Elle répond :
— Il faut la punir de temps en temps, c'est ce que je vais devoir faire.
Aussitôt, je les suis ! Pfffff.... On quitte la ville, la route asphaltée devient une route de terre... Je transpire dans ma robe et je prends de nouveau le sac à deux bras. On passe devant une grande décharge... ça pue ! On continue la petite route et on arrive devant un terrain sur lequel se trouve un invraisemblable bric-à-brac de voitures accidentées, d'appareils ménagers... de tout. Summer demande au gamin :
— Ton père récupère les métaux ?
— Oui. Les pièces de voitures aussi.
On marche entre deux murs de... déchets ! On arrive devant une masure en bois. Trois personnes nous attendent, toutes noires. Il y a un couple d'une quarantaine d'années et une fille qui doit être la sœur de notre guide. L'homme est torse nu, les deux femmes en jeans et tee-shirt.
L'homme dit à Summer :
— Viens avec moi.
Et moi ? Avant que le couple n'entre dans la maison, la jeune femme crie :
— Dis, Pa, elle pourrait pas nous aider pour le ménage, la bonne ?
Il regarde Summer qui répond :
— Bien sûr Mademoiselle.
Oh non !!! Ça, c'est à cause de cette saloperie d'uniforme. Summer entre dans la maison. La fille s'approche de moi pour dire :
— Je rêve d'avoir une servante blanche qui laverait mes culottes.
La femme, qui doit être sa mère, rit et lui dit :
— On n'en met pas.
— C'est une image, M'man. Qu'est-ce qu'on lui fait faire ?
— Il faudrait lui faire repasser nos robes du dimanche...
Putain, je déteste repasser ! Au secours ! Elle ajoute :
— On fera ça, si elles restent.
Ouf, j'échappe au repassage. Elles n'ont pas l'occasion de trouver autre chose à me faire faire, car Summer et le Black sortent de la maison. L'homme leur dit :
— Elles restent, son patron vient demain.
Grand sourire de la femme et des enfants. L'homme ajoute :
— On va arroser ça.
Il se tourne vers moi et me dit :
— Va chercher des bières dans le frigo.
Une servante blanche, ça leur plaît ! Je vais dans la grande pièce où il y a des meubles récupérés dans des poubelles. Seule chose de bien, une grande télé et dans la cuisine, qui est juste à côté, un grand frigo. Je prends quatre bières et je leur apporte. Pas pour moi, évidemment. Ils boivent à la boîte... Quand elle en a assez, Summer me donne sa boîte à moitié pleine. Je lui dis :
— Merci Madame.
Je bois goulûment. Dès qu'ils ont vidé leurs canettes, la fille me dit :
— Va en chercher d'autres !
— Oui Mademoiselle.
Je rapporte quatre bières. La fille me dit :
— J'ai vu un vieux feuilleton anglais où les servantes font des révérences. Vas-y.
On est dans un casse de voiture à côté d'une décharge et je dois leur faire des courbettes ! Je lui fais une profonde révérence, en disant :
— Voici votre boisson, Mademoiselle.
Elle est ravie !
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer.
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Madame Wolf lui dit :
— Si je peux vous donner un conseil, cher ami, c'est de garder Summer. Sans elle, cette fille fait n'importe quoi.
Non mais, de quoi elle se mêle ? Je lui dis :
— Dites, Madame...
— Oui ?
Tout le monde me regarde, je rougis. Et Sara, sa petite chérie, me dit :
— Si tu laissais parler les grandes personnes ?
Comme sur le toit du building ! Oh, celle-là, je vais la... et puis non, je m'en fous. Je murmure :
— Sale garce !
Je me lève et je me dirige vers la porte. J'en ai marre ! Monsieur Sam dit :
— Summer, intervient !
Aussitôt, elle vient vers moi, pour me prendre fermement par l'aisselle et l'épaule, comme elle a l'habitude de le faire. Elle me pousse contre un mur, puis elle approche son visage à deux centimètres du mien en disant :
— Arrête de faire la gamine, sinon je te corrige devant tout le monde !
Elle a parlé assez bas heureusement. Je réponds :
— Mais, je... je suis perdue... Je ne comprends même pas ce qu'on me veut. Est-ce que tout ça est vrai ? Je ne sais pas si je dois accepter. Qu'est-ce que je dois faire ?
— Tu acceptes et tu demandes deux choses, d'abord moi, et ensuite de continuer à habiter dans la maison de Malibu.
— Mais...
Elle me serre méchamment le bras en disant :
— Non, Ashley, pas de mais. La seule chose que tu as le droit de dire c'est "Oui Summer". Vas-y.
— Oui... Summer...
Un "mais" me brûle la langue, mais... je me tais et je me frotte le bras. Summer ajoute :
— Va t'excuser.
Elle m'amène devant le groupe qui discute. On nous regarde et je dis :
— Excusez-moi, mais... tout ça est tellement inattendu et...
Summer me dit :
— Excuse-toi poliment auprès de Sara.
C'est la deuxième fois que je m'excuserai ! Je lui dis :
— Excusez-moi, Mademoiselle, je suis un peu perdue et...
Elle a un petit geste désinvolte comme pour chasser un insecte. Monsieur Sam s'adresse au Président :
— Vous voyez, Summer est indispensable.
— D'accord, on l'engage.
Et là, je surprends un échange de regard entre Monsieur Sam et Summer... Je crois qu'ils savent très bien ce qu'ils font : Summer, Monsieur Sam, Madame Wolf, Sara... Ils veulent que le Président engage Summer... pour quelle raison ? Je ne sais pas, mais, moi, ça m'arrange. Je dois avouer que même quand Summer m'oblige à faire quelque chose, ça me plaît. Je ne parle pas du saut à l'élastique !
Ils parlent encore de choses et d'autres, moi je colle Summer, comme à mon habitude. Le Président me dit à nouveau :
— Alors Ashley, on se marie ?
— Oui, avec plaisir... mais il y a deux choses que je voudrais : Summer et pouvoir continuer à aller dans la maison de Malibu.
— Summer, je viens de l'engager, quant à la maison...
Il se tourne vers Sam qui lui dit :
— C'est la maison de Leyssens, on y a été ensemble. Il est en Thaïlande.
— Ah oui, je m'arrangerai avec lui. C'est d'accord pour que tu habites là quand tu n'es pas à la Maison-Blanche.
Je me lève pour aller l'embrasser. Monsieur Sam me dit :
— Il y a quelques documents que tu devrais signer.
C'est l'homme grisonnant qui me les apporte. Je les signe sans les lire. Je fais confiance à Monsieur Sam.
Depuis que j'ai assisté à la punition des filles, j'ai un peu le feu au cul, comme on dit, dans ma campagne. Je voudrais Summer ou un mec costaud et hétéro (non, pas le Président). Justement, il me dit :
— On va aller dans la chambre, il y a une petite surprise pour toi.
Quoi ? Un yacht, un brillant ?
On monte et dans la chambre, il y a Tex, mon beau Texan. On s'embrasse et je dis au Président :
— Juste ce qu'il me fallait après avoir vu les filles fouettées.
John rit et nous dit :
— Je vous laisse, j'ai du travail. Je viendrai vous chercher pour le petit déjeuner, demain matin.
Là, je veux quand même une explication. Je lui demande :
— John, voulez-vous bien venir trois minutes sur la terrasse?
— Oui, bien sûr.
On sort et je lui dis :
— S'il vous plaît, expliquez-moi.
— J'aime les femmes volages, surtout s'il s'agit de ma future femme. Je suis excité à l'idée que ma femme se fait trousser dans la chambre à côté de la mienne. Tu comprends ?
— Oui.
Non, mais ça ne fait rien, tant que je peux m'envoyer en l'air avec Tex. Il m'embrasse... sur la joue et il sort de la chambre en disant :
— Bonne nuit, les amoureux
J'enlève ma robe... Tex me dit :
— C'est dingue, tu vas devenir la première dame.
— Il paraît, mais je n'ai pas envie que tu me baises comme si j'étais la future femme du Président.
Il comprend ce que je veux dire. Il me donne une bonne claque sur les fesses en disant :
— À poil, petite salope !
Ouiii, c'est ça... J'enlève ma robe... On s'enlace, on s'embrasse, on se renifle, on se lèche. Il me dit :
— Mets-toi à 4 pattes, je vais te monter.
— Oh ouiii !
Après avoir baisé et joui, on s'endort dans les bras l'un de l'autre...
***
Le lendemain, je me réveille et dans la pénombre, je vois le Président assis dans un fauteuil. Il me sourit et dit :
— Bonjour Ashley. Ton Texan t'a bien baisée ?
— Comme une reine ou plutôt comme une pute.
Il rit. Je fais rire le Président des États-Unis...
Tex se réveille et se lève. Il salue le Président, la bite à l'air, puis il va ouvrir les volets. Je me lève, on est tous les deux nus. J'embrasse Tex en disant :
— Bonjour mon chéri.
Oui, j'ai compris que c'était ce qu'il voulait, le Président ! On s'enlace... mais sans s'embrasser, ce sera après le lavage des dents. Le Président semble fasciné par le spectacle de sa future femme nue dans les bras d'un autre homme. Summer lui dirait "ferme la bouche, on va déjeuner". Je vais lui faire comprendre : j'enfile ma robe et je lui dis :
— J'ai faim...
— Oui, moi aussi, on descend...
Tex me prend par la taille, tandis que le Président marche derrière nous. Franchement, cette situation est tellement bizarre que j'ai encore un doute. Qu'il soit le vrai, c'est sûr. Personne ne ferait une blague aussi énorme... C'est plutôt que je doute qu'il m'épouse... Bah, j'aurai pris du bon temps ! Dès qu'on arrive dans la salle du petit déjeuner, des hommes viennent à notre rencontre. Certainement des gardes du corps. Ils sont suivis par une jolie femme dans la trentaine. Elle nous dit :
— Bonjour Monsieur le Président, bonjour Mademoiselle.
Le Président me dit :
— Voici Madame Conway, elle sera... ta secrétaire.
On se serre la main. Qu'est-ce que je vais faire avec une secrétaire, moi ? Elle est jolie, c'est une brune aux yeux clairs, mais bon, j'ai ce qu'il faut à la maison. On va s'asseoir à une table. Des serveuses apportent du café, des crêpes et pour moi, des oeufs aux lards avec des patates. Ils sont vachement bien renseignés sur mes goûts. Monsieur Sam a dû leur en parler. Le Président me dit :
— Madame Conway te mettra au courant.
Puis à elle :
— Comme je vous l'ai dit, je vais épouser Mademoiselle Stirland.
— Toutes mes félicitations, Monsieur le Président. Elle est très belle. Peut-être vêtue d'une façon un peu révélatrice pour une première dame...
On rit... C'est vrai, je suis nue sous ma robe transparente de sex shop. Il répond :
— Oui, c'est exceptionnel. Je dois y aller. Termine ton petit déjeuner, Ashley. Madame Conway te déposera où tu veux.
Il m'embrasse sur la joue et s'en va, suivi de ses gardes du corps. Je mange mes oeufs et, entre deux bouchées, je dis à la femme :
— Vous savez, je continue à me demander pourquoi le Président m'a choisie.
— Oui, je comprends que vous soyez un peu perdue. Il a besoin d'une très jolie épouse pour faire taire les rumeurs sur ses... moeurs. Et aussi pour ses voyages à l'étranger. Paris, Tokyo... Je vous expliquerai tout ça.
Fin de la troisième partie.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
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Les premiers maniaques du fouet arrivent. L’un deux est très différent, d’abord parce qu’il est beau, ensuite parce que ses vêtements sont classes : pantalon noir, chemise blanche à manches courtes, lunette de soleil Ray Ban. Il est le seul à avoir deux gardes du corps, des Asiatiques costauds qui ont un revolver dans un holster sous le bras. Nos gardes se précipitent en faisant de profonds saluts. L’homme élégant leur dit :
— Je voudrais voir les filles sur un rang.
Il parle bas, comme les gens qu’on écoute tellement ils sont importants ou parce qu’ils disent des choses essentielles. Un garde gueule :
— Sur un rang, immédiatement !
Il manque "Schnell, police allemande ! "
Après nous avoir examinées l’une après l’autre, l’homme dit à une blonde :
— Toi, viens à côté de moi.
Il dit la même chose à une brune, puis à Julien et moi.
Nous allons nous mettre près de lui. Qu’est-ce qui va nous arriver ?? Il parle un peu avec "nos gardes", puis s’en va en nous faisant signe de le suivre. Un peu plus loin, il y a son moyen de transport et ce n’est pas une charrette tirée par une fille, mais une 4X4. Un garde conduit, l'autre s'assied à côté de lui. On est quatre à l’arrière, ça fait beaucoup, même pour une grande voiture. Je rassemble tout mon courage pour lui demander :
— Je peux venir sur vos genoux, Maître ?
Je l’ai cueilli, là. Ou je prends une gifle ou... Il rigole et répond :
— Tu es gonflée toi ! Ça me plaît, mais tu es un peu trop sale... attends.
Il déplie le supplément du Financial Times sur ses genoux. YES !! Je grimpe dessus... Je sens qu’il va tomber amoureux, on va se marier et Julien sera notre témoin. Il pose la main sur ma cuisse et là, j’ose à nouveau : je lui dis :
— Pardon, Maître, mais je voudrais vous prévenir...
— De quoi, petite ?
— C’est Monsieur de Préville qui nous a punis et...
— Je sais, mais ne t’en fais pas pour lui, il a des problèmes.
Oh, comme ça fait plaisir ! D’accord, ce n’est pas très chrétien, mais il nous a fait payer très cher une simple tentative de larcin.
Nous croisons des charrettes tirées par des filles. Quand ce n’est plus moi qui suis attelée, je trouve ça assez excitant à regarder... On arrive en bordure d’une prairie rase. La voiture s’arrête et on descend tous. L’homme nous montre un tas de vêtements en disant :
— Habillez-vous.
On sort des jeans, des tee-shirts et des baskets du tas. Tout est en taille 38, ça va aussi bien à Julien qu’aux filles et à moi. L’homme nous dit :
— Je m’appelle Monsieur King...
Ce nom me plaît, je voudrais être sa Queen ! Il poursuit :
— Nous allons sur une petite île privée au large de l’Île de Henan. Le travail que vous aurez sera beaucoup plus facile, mais vous devrez obéir. D’accord ?
On répond :
— Oui Monsieur King.
Il me regarde en ajoutant :
— Ça vaut surtout pour toi, Samia. Celle qui essaie de s’évader retournera tirer des charrettes... Si vous faites bien ce qu’on vous demande, vous pourrez avoir un travail de plus en plus intéressant.
Super !! On entend un léger vrombissement... C’est un hélicoptère qui vient se poser dans le champ. On monte tous... Ce sera mon premier voyage en hélicoptère. Les gardes ne montent pas avec nous. Je touche la main de Monsieur King. Il rit en secouant la tête, puis change d’avis et dit :
— Oui, viens. Je me changerai.
Je sais que je ne suis pas très propre et que je sens la respiration, mais j’ai trop envie d’être à nouveau sur ses genoux.
Julien et les deux filles se mettent sur le deuxième siège... Vous voyez bien qu’il n’y a pas assez de place. Monsieur King me dit :
— Tu sens la transpiration, mais... ce n’est pas désagréable.
Je mets mes bras autour de son cou et je l’embrasse sur la bouche. C’est un vrai baiser. Quand nos lèvres se séparent, il dit pensivement :
— Si on m’avait dit ce matin que je trouverais agréable d’embrasser une fille qui ne se lave pas les dents...
Je réponds :
— Je les ai nettoyées avec de la cendre...
C’est vrai en plus, je suis maniaque des dents propres. Je me pelotonne contre lui, comme un bébé perdu qui retrouve sa mère. Le voyage ne dure pas longtemps, hélas. On se pose sur une petite piste d’atterrissage, proche de la mer. Autour de nous, la végétation est tropicale. Au bord de la plage, il y a des palmiers et la mer est d’un bleu profond, une vraie carte postale.
Monsieur King nous demande si on a faim, nous répondons en cœur :
— Oh oui, Monsieur King !
On marche le long d’un petit sentier bordé de fleurs, ça sent bon... On arrive devant une série d’établissements, disséminés le long d’une plage. Il y a un hôtel, des restaurants, des terrasses... Le style devrait être chinois, mais ça ressemble plus à l’architecture japonaise. Il y a beaucoup de gens – hommes et femmes – habillés, en maillots et nus.
Tout le monde salue Monsieur King. Un gros homme lui demande :
— De la chair fraîche ?
— Oui et de première qualité, comme tu peux voir.
Cool... Enfin, à part qu’on dirait ça pour de la vraie viande. Je remarque des jolies filles vêtues d’une robe comme en ont les prostituées à Hong Kong. Enfin, c’est comme ça que je les imagine. Une robe une pièce en soie, décorée de fleurs et de dragons. Elles descendent jusqu’à la cheville, mais le côté est fendu jusqu’à la hanche. Il y a un petit décolleté rond et pas de manches. Je remarque ces filles parce qu’elles ont toutes un collier comme nous.
On va s’asseoir à une terrasse. Monsieur King nous dit :
— Prenez un sandwich.
Je lui demande :
— Et un dessert, on peut, Monsieur King ?
Il rit, puis répond :
— D’accord...
Ensuite, il ajoute :
— Tiens, tu n’es plus sur mes genoux ?
Ça, il ne doit pas me le dire deux fois : je vais aussitôt m’asseoir sur lui et je mets mes bras autour de son cou, en disant :
— J’adore être sur vos genoux, même si j’aimerais être plus fraîche.
Après avoir réfléchi, il répond :
— C’est très curieux, mais j’aime ton odeur.
Ça, c’est comme un coulis de framboise qui coule dans mes oreilles... non, c’est comme du chocolat liquide et de la crème fraîche qui coulerait dans ma gorge. Une fille avec un collier, habillée en serveuse, vient prendre notre commande tout en faisant de nombreuses courbettes à Monsieur King. Il lui demande :
— Tu te plais ici, Éva ?
— Oui, beaucoup, Monsieur King.
Je commande un club sandwich (petit pain, poulet, salade, tomates) et une glace vanille avec de la sauce caramel et de la crème fraîche. Il commande une bouteille de vin...
Monsieur King mange un sandwich, lui aussi. Nous, on dévore ce qu’on a demandé. Il nous dit :
— Je vais y aller... Vous pouvez rester ici, on viendra vous chercher. Si quelqu’un vient vous demander quelque chose, dites qu’il doit s’adresser au bureau des filles.
Quand il se lève, je lui dis :
— On vous est infiniment reconnaissantes de nous avoir sortis de cet enfer, Monsieur King. Je suis prête à m’asseoir sur vos genoux quand vous voulez...
Il me sourit, puis répond :
— Viens, j’ai quelque chose à te dire.
Il va me demander ma main ! La réponse est OUI ! On fait quelques pas et il me dit :
— Mailla travaille pour moi, elle va s’occuper de vous. N’oublie pas une chose, c’est grâce à elle que tu es ici.
Oh, putain ! Mailla, une traîtresse ? Voyant ma tête changer, il ajoute :
— C’est elle qui m’a dit de venir vous voir. Tu dois lui obéir, OK ?
— Oui Monsieur King... Je vous reverrai ?
— Dans deux jours, on passera un moment ensemble...
— Je serai toute à vous.
Il m’embrasse sur la bouche et s’en va. Je retourne tristement près des autres. Ils me demandent tous les trois ce qui s’est passé. Je leur explique :
— C’est grâce à Mailla qu’on est ici.
La blonde dit :
— Elle nous fait un vrai cadeau.
Oui, sauf que j’espérais qu’elle contacte le Russe et qu’on soit libérés pour de vrai. Quand je pense à tout ce que je lui ai dit, je n’ai jamais imaginé qu’elle soit une taupe. Et quand on parle du loup, on voit sa queue – ou sa chatte, dans ce cas-ci. Je la vois apparaître. Elle n’a pas une robe en soie, mais un pantalon de cuir et un tee-shirt "Led Zeppelin" ! Julien se lève quand elle s’approche de nous, les filles et moi aussi. Julien va prendre une chaise vide et la met à notre table en disant :
— Si vous voulez vous asseoir, Maîtresse.
Quel lèche-cul, celui-là ! Au propre et au figuré. Elle répond :
— Merci, vous pouvez aussi vous asseoir... Alors contente d’être ici, les filles ?
Les filles, y compris Julien, répondent :
— Oui, merci Maîtresse.
Elle se tourne vers moi pour me demander :
— Et toi, tu ne dis rien, les charrettes te manquent ?
— Non, Maîtresse, c’est la Mailla d’avant qui me manque... Je n’ai pas arrêté de penser à elle.
Ça la fait rire. Garce ! La serveuse vient lui demander ce qu’elle veut boire, elle répond :
— Une margarita.
Oh, j’adore ça ! C’est de la tequila, du curaçao et du jus de citron sur de la glace pilée. Mailla nous dit :
— Vous en voulez également ?
— Oui merci Maîtresse
— Et toi, tu acceptes mes cadeaux, Samia ?
— Oui Maîtresse.
— Bon, je t’explique : on savait que tu préparais quelque chose, genre t’évader avec l’aide d’un maffieux russe. Je dirige la sécurité et j’ai choisi la méthode douce, tu n’aurais pas aimé l’autre.
— Si vous pouviez me laisser un tout petit peu oublier "ma" Mailla
Elle lève les yeux au ciel... Les margaritas arrivent. Ne voulant pas me mettre à dos le chef de la sécurité, j’ajoute :
— C’est que je suis tellement... déçue de mon manque de "feeling".
Pour éviter de me mettre à pleurer, je bois une gorgée de margarita. Quand on a fini, Mailla nous dit :
— Venez, on va vous habiller et vous dire les règles... Il va de soi que celle qui ne les suit pas retournera aux charrettes.
On quitte le bord de mer pour aller dans une maison japonaise typique. Beaucoup de gens la saluent et les filles en robe de soie s’inclinent à 45°. On va dans une grande pièce où il y a plusieurs robes suspendues à des cintres. Mailla nous permet de choisir. Je prends une robe bleue avec un dragon rouge. Julien, une robe rouge avec des chrysanthèmes jaunes. Il sera donc en femme. Mailla continue ses explications :
— Voilà comme ça se passe. De 10 h à 23 h, vous devez être dans le village, à la plage, à une terrasse, au restaurant... partout où les clients peuvent vous voir.
Une des deux filles lève la main comme à l’école, Mailla lui dit :
— Oui ?
— On ne doit pas payer ?
— Non, tout est gratuit. Et vous pouvez choisir où dormir. Bon, je dois y aller. Si vous avez un problème revenez ici. Soyez sages, les filles.
On sort de là, assez désorientées... Les filles proposent d’aller à la plage.
Je leur réponds :
— On vous rejoint... Je voudrais d’abord visiter.
Julien me demande :
— Je peux venir avec toi, Samia ?
— Évidemment...
Et c’est là que la prédiction des lignes de ma main se réalise. Mailla vient vers nous. Elle a l’air de râler un peu, pourtant j’ai rien fait ! Elle me dit :
— Tu vois cet hôtel ? Va sur la terrasse, quelqu’un t’attend.
Elle repart... Bon, ce sera mon premier client, ici. On y va tous les deux, j’aime bien avoir Julien sous la main... On arrive à l’hôtel et... Oh ! Monsieur King est installé à une table avec trois hommes et une femme. Il fait les présentations :
— Voilà Samia et son mari.
Puis, à moi :
— Nous sommes intéressés par ce projet d’hôtel et de parc d’attractions dans l’Atlas, ça te dirait qu’on fasse ça ensemble ?
Je rêve ?? Est-ce que c'est pour de vrai ou alors est ce que le Prince charmant va se transformer en citrouille et moi me réveiller attachée à une charette ? Non ! Je réponds :
— Cette région, a un énorme potentiel. Les gens viendront voir la cascade, les villages Berbères et si en plus, il y a un parc d'attractions, ça va être la folie.
Monsieur King me dit :
— Nous avons vu un film avec les singes. Est ce que tu pourrais refaire ça, disons, une ou deux fois par semaine ?
Et là, j'ai une idée. Je réponds :
— Bien sûr, je me suis super bien entendu avec les singes... Et je pense à une chose, il faudra que Julien aussi se fasse prendre par les singes.
Ils sont surpris par ma proposition et se regardent, puis Monsieur King me dit :
— Super idée Samia ! Tu vas être responsable des singes et de pas mal d'autres choses.
Je me lève, je vais m'asseoir sur ses genoux et je l'embrasse sur la bouche pour le remercier.
C’était écrit dans les lignes de ma main. Alors, en route vers de nouvelles aventures...
Fin ?
Peut être pas, je continuerai à écrire de là bas...
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
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Mes livres non illustrés, ici :
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Le vin et le chocolat, ça m’a fait du bien, un rayon de soleil dans une nuit noire. Il n’y a qu’une chose de positive dans cette affreuse punition que nous inflige mon beau père... c’est Ailla. Elle est belle et intelligente et elle sent bon. Je sais bien qu'elle ne doit pas être facile à vivre, mais c’est elle, le vrai rayon de soleil.
Et puis, j’ai un plan. Pas un plan foireux comme le casse, un plan qui va nous sauver. Sainte Sara veille sur nous, pauvres Roms rejetés de partout et...
— Samia !
— Oui, la Voix, mais j’ai pas le moral... Bon, j’ai Ailla, le vin, le chocolat...
Un peu avant 22 h, les gens quittent le bar. On se rhabille et on s’en va aussi. Ailla sait où sont nos chambres... enfin, nos chambres, c’est une façon de parler. On dort dans le dortoir n° 8. Dans cette très grande pièce, il y a des rangées de minces matelas posés directement sur le sol et dans un coin, un tas de couvertures crasseuses.
La salle de bains et les toilettes consistent en quelques seaux. Bonjour l’hygiène et les odeurs. Il y a heureusement une grande fenêtre ouverte, je vois même la lune...
Ailla sait aussi qui est le chef de cette chambre. Madame Lóng dirige tout le groupe, mais chaque chambre a une dure à cuire qui fait la loi. Ailla est un génie, je crois l’avoir déjà dit. Elle va s’incliner devant une grosse Chinoise. Elle lui parle et la fait rire ! Cette fille est...
— SAMIA !
— Oui, d’accord la Voix.
Je disais qu’elle la fait rire et la Chinoise lui caresse même la hanche et les fesses. Elle ne va quand même pas passer la nuit là ? Non, heureusement, elle revient vers nous. Intriguée, je lui demande :
— Et alors ?
— Je te dirai ça demain, je suis crevée.
Elle se couche sur un des matelas en ajoutant :
— Va chercher des couvertures.
— Il n’en reste que deux, les filles ne vont pas me laisser les prendre.
— VAS-Y !
— Oui...
On me donne quand même les deux dernières couvertures, mais c’est peu pour trois personnes. En me couchant, je demande à Ailla :
— Je peux me mettre contre toi ?
— Oouiii.... Maintenant, tais-toi.
Julien se couche lui aussi derrière moi et il me colle. Je le laisse faire, pour une fois.
***
Au milieu de la nuit, on est réveillés par la lumière du plafonnier et une voix qui crie un truc en chinois. En fait, ce n’est pas le milieu de la nuit, mais l’aube. Il doit être horriblement tôt. Je vais vite faire la file pour pouvoir m’asseoir sur un des seaux. C’est pressé. Ailla me dit :
— Laisse tomber, on peut aller ailleurs.
Comment elle sait ça ? Cette fille est... non, j’ai rien dit ! On sort dans une cour qui donne sur un champ, il y a plusieurs tranchées et des filles qui se soulagent, pantalons baissés. Et le papier pour s’essuyer ? Et la douche ?
De là, on va manger du riz collant avec un peu de légumes et des bananes mi-jaunes, mi-noires. Ensuite, on doit toutes se mettre en rang dans une autre cour. Là, tous ceux qui ne sont pas en orange viennent faire leur marché. D’abord, les gens en civil. Un homme fait signe à Julien et il part avec lui.
Puis un couple vient nous observer. L’homme dit :
— Elles sont spectaculaires !
La femme répond :
— Oui, mais elles puent, il faudrait les laver et leur donner un uniforme propre.
La faute à qui si on pue ? Le même homme dit à un des gardes qui nous surveille :
— On prend ces deux-là.
Le garde s’incline en disant :
— Très bon choix, Monsieur.
On suit le couple jusqu’à une salle de douche. La femme nous dit :
— Lavez-vous soigneusement et vite !
Ailla et moi, on se savonne mutuellement. J’aimerais me frotter à elle, mais c’est impossible avec cette femme qui nous surveille.
Quand on est lavées et rincées, elle nous donne une serviette propre pour nous essuyer. Ensuite, l’homme revient avec deux uniformes propres. On suit ce couple jusqu’à l’entrée de l’usine, la vraie, la grande. Derrière un comptoir, il y a deux filles en tailleur noir, sûrement des Thaïs, à nouveau. L’homme leur dit :
— C’est elles qui vont rester à l’entrée pour accueillir les gens et prendre les bagages. Elles doivent vous obéir, sinon, il faut les punir.
Charmant ! Moi qui pensais qu’on allait devoir coudre dans un atelier... Les filles parlent entre elles, puis l’une d’elles nous annonce :
— Je vais montrer à ma collègue comment vous punir. Penchez-vous en avant.
Je m’exclame :
— Mais on n’a rien fait !
— Obéissez !
Bon, on se penche, la fille prend une canne en bambou et elle me donne cinq coups sur les fesses, heureusement sans me faire baisser mon pantalon. Ça fait quand même vraiment mal, ce bambou, je crie à chaque coup.
L’autre fille s’exerce sur les fesses de Ailla qui reste stoïque et ne crie pas, évidemment... La fille qui m’a frappée me dit :
— Quand des visiteurs arrivent en voiture, vous devez vite leur ouvrir la portière, les saluer et prendre leurs bagages. Chaque fois que vous ne le ferez pas bien, ce sera cinq coups sur les fesses. Compris ?
Ailla et moi on répond :
— Oui Mademoiselle.
On passe l’heure suivante à courir quand il y a une voiture et à s’incliner devant ceux qui en sortent. On se prend chacune encore 5 coups de canne sur les fesses. Pourquoi ? La fille qui ne savait pas comment frapper nous le dit :
— Ça, c’est sans raison. À part que c’est amusant. N’est-ce pas ?
— Oui Mademoiselle
Grrrrr ! Et puis... une grosse voiture arrive, je cours ouvrir la portière côté passager et il en sort... Satan ! Non, pire que ça, mon beau père ! Il est accompagné d’une jolie brune sexy. Il me demande :
— Qu’est-ce que tu fais là, toi ? Tu devrais être dans un atelier aux ordres des ouvrières. Je vais m’en occuper.
Ma Voix intérieure a beau me hurler "Ta gueule !", je réplique :
— Je suis ici parce qu’un psychopathe m’y a envoyée.
Il sourit... Aïe, aïe, aïe... Cette expression me rappelle de très mauvais souvenirs, qu’est-ce que j’ai fait ! Il me répond :
— Tu n’as pas envie d’une semaine de vacances avec ton mari ? À la campagne, par exemple. Ça te plairait ?
Cette fois-ci, je me tais. Sa copine lui demande :
— C’est quoi cette folle, darling ?
Darling (!!) répond :
— Son mari et elle travaillent pour moi. Ils ont essayé de voler la paye des ouvriers, alors je les ai envoyés ici, plutôt qu’en prison.
— Tu as trop bon cœur, darling.
Bon cœur ! Oui, autant qu’un tigre affamé ! Quand il parle aux hôtesses, je l’entends dire :
— On va venir chercher la brune, la rousse peut continuer à travailler.
— Certainement, Monsieur.
Profondes courbettes des deux hôtesses.
On ne vient pas me chercher tout de suite. J’ai le temps d’expliquer mon plan à Ailla. Les hôtesses ont beau crier et me donner des coups sur les fesses, je ne sens rien ou presque. Je lui répète plusieurs fois de suite, en finissant par lui demander :
— Tu as tout retenu ?
— Tout, Samia.
Un garde arrive. Il me passe un collier autour du cou. Plus exactement un épais cercle en fer avec une chaîne comme laisse. Ailla me dit :
— Tiens bon !
— Ouiiii...
Le garde tire sur ma chaîne. On sort de l’usine pour nous diriger vers une camionnette. Il me tire à l’intérieur du véhicule et attache ma chaîne à un anneau au plafond. Je suis obligée de rester debout. Julien est là, il me fait un signe de tête "Ça va ?", je réponds de la même façon "Impec !" Il y a deux Occidentales attachées de la même façon.
On roule pendant une petite heure, debout, se cognant les unes aux autres dans les tournants. Par le pare-brise, je vois qu’on arrive devant une forêt de bambous géants. Lorsqu’on y pénètre, je m’aperçois que cette forêt n’est qu’une ceinture de bambous cachant une haute palissade, surmontée de fils de fer barbelés. C’est une prison ! Deux gardes ouvrent une grande porte et on se dirige vers de vieux bâtiments... Autour de nous, des champs s’étendent à perte de vue. Un peu partout, il y a des gens qui travaillent. Les femmes et les hommes sont nus, à part un collier en fer, des sandales et un très grand chapeau conique, sans doute en paille.
Ce serait une scène... bucolique, s’il n’y avait des gardes qui encouragent les prisonniers en leur donnant des coups de cannes en bambous sur le dos, les fesses et les jambes ! Je remarque que les gardes ne sont pas Chinois, mais Occidentaux.
C’est le cas du garde blond qui vient détacher nos chaînes et nous fait descendre de la camionnette. Julien vient près de moi. Le garde appelle une jeune Chinoise – nue, évidemment – pour lui dire :
— Donne-leur de l’eau.
La fille s’incline en répondant :
— Oui, Maître.
Ah, carrément ! La fille se plie encore en deux, puis va nous chercher deux bouteilles d’eau qu’elle dépose à nos pieds. Le garde nous jette :
— Buvez. Beaucoup !
On lui obéit, ça fait du bien, surtout qu’il fait vraiment chaud. Quand tout le monde s’est désaltéré, le garde nous annonce :
— Vous allez rencontrer vos Maîtres. Quand ils seront à dix pas, vous vous mettrez à genoux, puis vous poserez vos fronts sur le sol, mains croisées sur les reins. Faites-le !
On se met tous en position, le garde passe derrière nous et...
— Aïe !!
Il vient de me donner un coup de canne en bambou sur les fesses en disant :
— Cambre-toi plus !
— Aïe !!
Nouveau coup sur mes fesses !
— Mieux que ça, je veux voir ton trou du cul !
Les deux filles et Julien se prennent aussi deux ou trois coups de canne. Il nous dit :
— Debout et vous avez bien compris, à dix pas.
On attend au soleil... Je passe mes mains sur mes fesses et je sens les deux boursouflures laissées par la canne.
Enfin, nos maîtres arrivent... Un gros Chinois d’une cinquantaine d’années et une adolescente fluette, également chinoise et... habillée. Ils sont suivis par deux filles nues qui tiennent chacune un parasol pour protéger les Maîtres du soleil. Deux autres filles portent un lourd fauteuil. Dès qu’ils sont à ce que j’estime être dix pas, je me mets à genoux, puis je pose le front sur le sol. Julien et les filles font la même chose. Je suis incapable de voir ce qui se passe, je dirais que l’homme s’est écroulé dans le fauteuil et la jeune fille fait le tour de notre petit groupe prosterné.
Elle s’arrête derrière moi et elle me donne un petit coup de pied dans les fesses en disant :
— Samia ?
— Oui Maîtresse.
Pas facile de parler avec la bouche presque contre le sol. Elle tâte mes fesses du bout du pied en disant :
— Tu as un beau cul... À côté de toi, c’est ton mari ?
— Oui Maîtresse.
— Vous êtes aussi bien assortis qu’une grenouille et un lapin. Pourquoi l’as-tu épousé ?
Je lui réponds la vérité :
— Par intérêt, Maîtresse, son père est riche et il faisait tout ce que je voulais.
A suivre.
Un tout grand merci, à Bruce Morgan, pour les super dessins.
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Dans la vie, on dirait qu'il y a des périodes positives et puis d'autres qui le sont nettement moins. Dans le jet, qui nous amène en Chine, je me doute que tout ne va pas être rose, loin de là, mais je suis tenace et j'ai un plan.
— Encore !
Oui la Voix, encore un plan... Pas pour tout de suite, mais dans quelques semaines, on s'évadera. Je regarde les lignes de ma main et je vois un grand changement pour bientôt. Vous n'y croyez pas ? Vous avez tort : la chiromancie est une science, pour nous, les Roms.
On voyage avec mon beau-père et des cadres de la société. J'ai essayé de lui parler, mais il m'a coupé la parole :
— Ton complice et toi, vous êtes punis, tu pourras me parler dans 3 mois.
Ce genre de phrase n'incite pas à poursuivre la discussion... On reçoit à boire et à manger et c'est déjà ça. Julien me confie tout bas :
— J'ai peur, Samia.
Je lui montre la paume de ma paume pour lui expliquer notre avenir. Il me croit, lui. On somnole, puis je m'endors carrément.
***
On atterrit dans un aéroport régional. Certainement pas celui de Pékin ou d'une grande ville. En descendant du jet, je me dis qu'on doit être dans le sud de la Chine, étant donné la chaleur. Les formalités douanières sont rapidement expédiées, on dirait que mon beau-père est "personna grata" ici. Il montre nos passeports, c’est curieux parce que je n'en avais pas !
Des Chinois nous attendent : il y a des poignées de mains et des courbettes, sauf pour nous. Ils parlent tous anglais, coup de chance. Mon beau-père nous désigne en disant :
— Ce sont les petits voleurs dont je vous ai parlé.
Sourires entendus des Chinois, ils voient très bien. Un gros homme ricane en me regardant et dit :
— Non allons les rééduquer.
Oh que ça ne sent pas bon ! Je me demande à quelle sauce soja nous allons être mangés.
Des voitures nous attendent. Julien et moi on est seuls dans une voiture avec deux hommes qui sont nettement moins souriants que ceux qui ont accueilli mon beau-père. Julien doit monter à côté du conducteur, tandis que je suis à l'arrière avec un autre homme. On quitte la ville. Il y a des champs mais aussi une végétation tropicale et puis il fait chaud... L'homme avec qui je suis se tourne vers moi, plonge la main dans mon décolleté et caresse mes seins moites en disant dans un anglais approximatif :
— Vous, les femmes occidentales, vous avez une seule qualité : des beaux seins !
C'est un peu restrictif, non ? Je réponds :
— Merci, monsieur. Qu'est-ce qu'on va nous faire ?
— Ouvrières de 3e classe.
— C'est dur Monsieur ?
— Vous êtes punies !
Ouais... On pénètre dans une vraie forêt de bambous, j'apprécierais si je n'avais pas une boule au ventre. Je regarde vite la paume de ma main, le changement positif est toujours là, écrit dans ma paume, ouf !
On roule un moment entre les bambous géants et on arrive devant l'usine. C'est un immense bâtiment à un étage. Il y a une entrée, entourée de parterres de jolies fleurs. J'aperçois mon beau-père qui monte les quelques marches avec ses collaborateurs. Je voudrais aussi prendre la grande entrée, mais au lieu de ça, on doit entrer par une petite porte. On arrive dans un grand bureau, une dizaine d'hommes et de femmes y travaillent. Il y a parfois un homme ou une femme devant leurs bureaux. Une Occidentale est nue et elle a l'air aussi mal à l'aise que moi. Le garde nous dit :
— Attendez derrière la fille.
Derrière le bureau, il y a un Chinois qui pourrait jouer les méchants dans un James Bond. Il interroge la fille en anglais... Je n'écoute pas, trop occupée à rêver de mon évasion. Enfin, à notre évasion...
L'interrogatoire de la fille se termine, le méchant la fait venir près de lui et il écrit une série de chiffres et de lettres sur sa cuisse, sans doute son numéro d'identification. C'est à nous, il dit :
— Donnez-moi vos papiers.
On lui donne nos passeports. Il regarde nos noms, vérifie dans une liste puis il a un petit rire grinçant et il dit quelque chose en chinois. Aussitôt, tout le monde nous regarde. On va les intéresser de plus en plus, car l'homme nous dit :
— Déshabillez-vous et déposez vos vêtements et bijoux ici.
Il nous montre une boîte en carton. J'enlève mes vêtements, mes bagues et mes chaînes, j'ai le cœur gros, car j'aime mes bijoux.
Nus, on est de nouveau le centre d'intérêt, surtout Giulia redevenue Julien. L'homme se lève et du doigt, il fait bouger rapidement le sexe de Julien en disant "ding, ding, ding".
Ça fait rire tout le monde. Quelques-uns doivent dire un truc comique, tout le monde rit à nouveau, sauf nous ! L'homme écrit aussi une suite de chiffres et de lettres sur nos cuisses, puis il nous dit aussi :
— Allez dans le local 4.
On entre dans une autre grande pièce. La fille qui était devant nous est là. Elle attend, appuyée contre un mur. Il y a une Chinoise assise derrière un bureau et un homme occupé à assembler des pièces de métal. On attend longtemps, sans oser se plaindre ni même parler. Je touche la main de la fille qui fait une légère pression sur ma main. Un tout petit peu de réconfort. C'est une jolie blonde mince, peut être une Danoise ou une Suédoise. Enfin, l'homme dit quelque chose à la femme. Celle-ci se tourne vers nous en disant :
— Inge, Samia, Giulia, venez ici, devant moi.
On obéit et elle dit à la blonde :
— Inge, tu es condamnée à 6 mois de travaux d'utilité publique, pour prostitution.
L'homme va derrière elle et il referme un collier autour de son cou. Ensuite, c'est à moi :
— Samia, tu es condamnée à 3 mois pour vol.
Puis, c'est le tour de Giulia. Le collier est froid, mais léger. Je regarde ce qui est marqué sur celui de la fille : Inge, puis son matricule. La femme nous dit :
— Vous garderez ce collier durant toute la durée de votre peine. Essayer de l'enlever est fortement déconseillé.
Elle me regarde et ajoute :
— Il permet de vous localiser où que vous soyez, tu comprends ce que ça veut dire ?
— Oui, Madame.
M'en fous, mon évasion est écrite dans la paume de ma main. La femme ouvre une porte et nous dit :
— Allez vous faire photographier.
On entre dans une petite pièce. Il y a un gros homme qui lit un magazine assis dans un fauteuil. Il se lève et prend une longue baguette de bambou. Mais on n'a rien fait ! Il nous dit :
— Il faudra être très obéissants, sinon...
Il fait siffler le bambou dans l'air. On a bien compris, là. Il nous examine et il a l'air très intéressé par Julien. Il lui dit :
— Mets-toi devant ce mur blanc.
Quand Julien est en place, il l'examine soigneusement, caresse ses fesses puis son ventre. Il s'arrête sur son sexe et il fait le même geste que la femme tout à l'heure "ding, ding, ding", en le tripotant. Mon mari se tortille un peu, ah, elle sait y faire, la petite salope. L'homme lui dit :
— Faut qu'on le voie un peu sur les photos. Je vais arranger ça.
Il se met à genoux et embrasse le minuscule service trois-pièces de Julien. J'espère que tous les Chinois ne sont pas devenus gay, car je compte sur mon physique pour m'échapper d'ici. Le Chinois lui caresse les fesses en même temps... Cette petite salope gémit et se fait aller et venir dans la bouche de l'homme. Je le connais bien et je vois quand il est prêt de jouir. Voilà, ça y est, il pousse des petits cris tandis que le Chinois déglutit. Soi-disant qu'il voulait qu'on voit le sexe sur les photos, maintenant qu'il a joui, il va avoir une bite de musaraigne pygmée !! Pardon, frère musaraigne, si ça se trouve vous en avez une énorme.
Julien caresse la main du Chinois en disant :
— Merci, Monsieur.
C'est ça, lèche-lui le cul pendant que tu y es. Bon, réfléchis Samia. Si Julien plaît à ce point, c'est très intéressant pour ton plan.
L'homme fait des photos de lui, de face de profil, à quatre pattes et même des gros plans de son sexe de musaraigne et de son anus. Ça sent la collection personnelle. Quand il a fini, c'est notre tour. Il nous dit :
— Vous, vous poserez à deux.
On se met devant le mur blanc. Il fait des photos de visages en passant de l'une à l'autre. Manifestement, il n'a pas de temps à perdre avec les filles. Il dit :
— Tournez la tête à gauche.
C'est le stress ou je ne sais pas quoi, mais je me trompe et Inge et moi, on se retrouve face à face, à la grande rage du Chinois qui prend son bambou et frappe mes mollets et mes cuisses. Sale brute ! Je pousse des cris en sautant sur place. Il me dit :
— C'est pour te foutre de moi ?
— Mais non, je vous jure, j'ai peur et...
— À quatre pattes !
On se met aussitôt en position, l'une contre l'autre, ce qui vaut à chacune un coup de bambou sur les fesses, tandis qu'il crie :
— Pas serrées, putains !
On se déplace et il fait des photos.
— Écartez vos fesses.
On le fait avec nos mains. Il hurle à nouveau :
— C'est pas assez, vous vous foutez de moi ! Toi, écarte les fesses de ces putes.
Julien vient se mettre à cheval sur mes reins et écarte bien mes fesses. Ensuite, il écarte les fesses de Inge. Le Chinois lui explique :
— Tous les anus sont différents, c'est comme les empreintes digitales. Les vulves aussi, mais je ne les photographie pas : c'est trop dégoûtant.
Seigneur, faites que ce soit le seul gay, ici. Il a fini et embrasse Julien sur la bouche. Il ouvre une porte et nous passons dans la pièce suivante. Sur un comptoir, il y a une série d'uniformes. Le magasinier est un mec pas mal du tout. Son œil s'allume quand il nous regarde. Ouf ! Un homme ! Je veux dire un vrai. Ayant vu les marques sur nos jambes, il dit en souriant :
— Monsieur Li n'aime pas beaucoup les femmes.
Je lui fais mon regard « Toi, tout ce que tu veux, quand tu veux » et j'ose lui dire :
— Mais vous, vous les aimez, Monsieur ?
— Moi, oui...
— Mon amie et moi, on peut vous sucer à deux, ça va vous plaire...
Il rit... hésite, puis répond :
— Pourquoi pas.
J'ai entendu que Inge est une pute. Une pute, ça sait sucer, non ?
Je lui dis :
— On le suce à deux ?
— ... Euh... oui...
On va se mettre à genoux devant le magasinier. Il écarte les cuisses pour nous faire une petite place. J'ouvre son pantalon et en sors des attributs d'homme, une belle bite, des couilles bien rebondies. Je tire sur la peau du sexe... et le lèche un moment, puis, je le passe à Inge qui a l'air tout intimidée.
Elle lèche timidement, j'appuie sur sa tête pour enfoncer complètement le gland dans sa bouche, puis je le reprends dans la mienne, car elle est nulle. Si elle c'est une pute, moi je suis bonne sœur ! Je m'apprête à lui montrer ma technique pour sucer une bite, mais il me dit :
— Tu fais ça bien, mais on continuera plus tard. On va être dérangés.
Je retire ce que j'ai en bouche pour répondre :
— Oui Monsieur, quand vous voulez.
Je suis déçue... mais je pense que je lui plais quand même, surtout que deux filles nues arrivent dans la pièce. Il savait qu'elles allaient arriver.
Il reprend son rôle de magasinier et nous donne des vêtements. Il s'agit d'uniforme en toile de couleur orange, comme dans les prisons américaines. Un pantalon qui s'arrête aux genoux, un tee-shirt et une petite veste. Dans le dos du tee-shirt et de la veste de Julien et moi, il est écrit « thief », « voleur » en anglais, plus des idéogrammes chinois. Pour Inge c'est « whore », pute. Et aux pieds ? Rien.
Quand on est habillées, il nous indique une porte pour aller dans le local suivant. Il me sourit... Ouf ! Je plais toujours.
À suivre
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Le journal de Julien.
« Ma vie dans les toilettes » par Julien
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Ma vie est beaucoup plus simple depuis que je connais Samia. Parfois, c’est dur, mais à d’autres moments, je suis au paradis. Je ne bois plus que lorsqu’elle me le permet, je ne prends plus de coke et je n’ai plus d’idées suicidaires.
J’accomplis soigneusement le travail qu’elle m’a dit de faire. Je dois avouer que je n’ai pas été brillant dans les différents postes que mon père m’a confiés. Donc mon travail actuel est mérité. Samia a donné tous pouvoirs à Lisa pour m’obliger à m’appliquer.
Aïe ! Samia est venue lire au-dessus de mon épaule. Elle me recadre :
— Pas d’états d’âme, des faits.
— Oui Samia...
— Explique à quel point ça te fait plaisir de te sacrifier pour moi, et ce qui se passe d’intéressant dans les toilettes.
— Oui S...
— Écris !! Qui est Lisa ? Et puis ta journée d’hier.
Lisa est ma chef. C’est une petite femme d’une quarantaine d’années assez forte. Elle est énergique et sévère. Elle m’apprend à m’appliquer. Les toilettes dont j’ai la charge doivent être impeccables.
Le matin, je me lève à 5 h 30. Je dors sur un matelas près de la porte de la chambre pour ne pas réveiller Samia. Je vais dans la cuisine, je prépare tout pour son petit déjeuner, sauf le café. Je déjeune, je prends une douche et je m’habille.
Pour me rendre à l’usine, Samia m’a acheté un vélo. Elle a besoin de la voiture, donc je ne peux plus l'utiliser.
L’après-midi, mon travail se termine à 15 h. Je vais faire les courses... à vélo, puis je rentre faire les corvées que Samia a décidées. Il n’y a donc plus personne pour s’occuper des toilettes à partir de 15 h. C’est impossible d’interdire aux ouvriers d’y aller. Le délégué syndical, Monsieur Desallié, nous menacerait d’une grève illimitée, comme dit Samia.
Le matin, vers 7 h, je commence à m’occuper des toilettes qui en ont bien besoin. Les hommes qui pissent à côté, ça peut paraître normal, mais les femmes comment elles font pour pisser à côté ? Il y a même parfois des gens qui vomissent dans la cuvette. Quand ça tombe à côté, c’est pénible à nettoyer.
À 8 h du matin, les toilettes sont impeccables, mais c’est l’heure où les ouvriers arrivent. On pourrait croire que certains n’ont pas de toilettes chez eux, tellement ils sont nombreux à faire leurs besoins à l’usine. Lisa arrive à 9 h et vient vérifier. Je suis passé avec ma serpillière derrière tous les hommes et toutes les femmes qui sont entrés ce matin. S’il y a la moindre trace ou la moindre tache, ça se passe comme ça. Elle crie :
— Julien !
— Oui Madame Lisa.
— Viens ici... Qu’est-ce que c’est, ça ?
Ça, c’est une petite flaque d’un homme qui a mal dirigé son jet. Si elle est de bonne humeur, je dois me mettre à genoux et elle frotte mon nez dedans. Elle me dit presque chaque fois :
— C’est ce qu’on fait avec un petit animal malpropre. C’est ce que tu es, puisque tu n’as pas nettoyé.
— Pardon Madame Lisa, mais il y en a beaucoup qui viennent déjà à 8 heures.
— M’en fous, faut que ce soit impeccable, tu n’as qu’à te dépêcher.
Si elle est mal lunée, ça se passe de la même façon, sauf qu’elle m’oblige à lécher la flaque au lieu de mettre mon nez dedans ! Et... ce n’est pas très hygiénique. En plus d’être humiliant, puisqu’elle fait ça devant les personnes qui sont dans les toilettes. Les ouvriers sont ravis de voir le fils du patron être traité de cette façon. Je crois qu’ils s’amusent à pisser à côté exprès !
À 9 h 30, c’est le meilleur moment de la journée, car Samia me rend visite. Je vais avec elle dans les toilettes pour handicapés. Elle s’assied sur un des w.c. et elle... fait. Lorsque c’est fini, elle utilise une seule feuille de papier. Pas plus, parce qu’elle ne veut pas qu’on déboise des forêts pour se torcher. Ensuite, elle se penche et je dois la lécher pour que ce soit impeccable.
Hélas, elle ne reste pas longtemps...
Il lui arrive pourtant de revenir. Par exemple, il y a quelques jours, elle est venue avec un homme. Bien sûr, ce n’est pas facile pour moi de voir ma femme chérie avec un autre homme, mais je suis lucide. Je sais bien qu’avec mon sexe, je ne peux pas la satisfaire, or elle a droit au plaisir. Elle m’a bien expliqué que si je l’aime, inutile d’essayer de lui proposer un sexe qui ferait honte à un enfant de 8 ans... Je n’ai qu’à m’en servir de ma langue.
Il y a une dizaine de jours, je nettoyais, quand Samia est arrivée avec un homme que je connais : c’est un des chauffeurs de camion. Il a une quarantaine d’années et il est plutôt séduisant, dans le genre viril et tatoué. Je connais même son surnom : « Diesel » ! Un jour, mon père m’a chargé de lui dire de mieux garer son camion. Il m’a envoyé me faire voir ! Depuis lors... je ne l’aime pas beaucoup. Il me regarde avec un grand sourire qui fait étinceler deux prémolaires en or. Samia me dit :
— Fais-nous les honneurs de la chiotte VIP.
— Oui Samia.
C’est comme ça qu’elle appelle la toilette pour handicapés. On entre, Diesel s’assied sur un w.c. et prend Samia sur ses genoux. Elle me dit :
— Figure-toi qu’une méchante envie de baiser m’est tombée dessus à l’improviste. Alors je me suis promenée dans l’usine et dans la cour. Et là, Diesel m’appelle pour me dit : « J’ai rêvé de vot' cul cette nuit, Madame de Préville, et je lui faisais sa fête. » Tu me connais, ce genre de phrase dite par un bel homme viril, je ne peux pas résister. Normal, non ?
— Oui Samia.
À ce moment-là, Diesel a déjà déboutonné son chemisier pour lui caresser les seins... Elle continue en gémissant un peu :
— Mais je suis une femme fidèle. Enfin, presque. Donc je ne sais pas avec qui je vais assouvir cette envie de baiser, lui ou toi ? Disons à celui qui a la plus grosse bite. Allez, baisse ton froc.
Samia aime bien jouer... et comme elle n’a pas beaucoup de patience, j’ouvre mon pantalon pour le descendre jusqu’à mes genoux. En dessous, j’ai une culotte « Petit Bateau »... Une vraie, qui monte jusqu’à la taille et qui a une ouverture pour sortir le sexe. Diesel commence par rigoler, puis il me dit :
— T’es à la mode de 1935 ?
Samia répond à ma place :
— Tu vas voir pourquoi je lui fais porter ça.
Puis à moi :
— Baisse-le !
Je le descends et là Diesel éclate de rire. Après s’être calmé, il dit :
— On va mesurer.
Il baisse aussi son jean, son slip et exhibe un énorme sexe qui bande à moitié. Il vient le mettre contre le mien. Samia me demande :
— Qu’est-ce que tu en penses ?
— Il... il a gagné.
— Tu es sûr ? Regarde bien. Mets-toi à genoux.
J’obéis et je me trouve nez à nez la grosse bite. Samia ajoute :
— Monsieur Diesel voulait faire un brin de toilette avant de me baiser et je lui ai dit que tu avais tout ce qu’il faut dans ta bouche pour le laver.
Je tire quand même sur la peau pour dégager le gland. Ouch ! Il sent fort ! Il me dit :
— Commence par me lécher les couilles.
Je fais ce qu'il demande.
Rapidement, il me met son gland contre la bouche. Je le lèche avec difficulté tellement l’extrémité est grosse. Au début, le goût est écœurant.... Je lèche soigneusement pour qu’il soit impeccable quand il va pénétrer Samia. Diesel me caresse la tête en disant :
— Tu fais ça super bien, petit... Tu devrais ouvrir une station de lavage de bites.
Ils rigolent tous les deux. Samia enlève sa robe. En dessous, elle est nue. Diesel me dit :
— Je crois que ta femme a envie que je mette ma bite bien au chaud dans sa chatte. Elle est parfaitement propre ?
— Oui Monsieur.
— Alors c’est toi qui vas avoir l’honneur de l’enfoncer dans le sexe de ton épouse.
Dès qu’il s’agit de Samia, je passe du dégoût de lécher la bite de Diesel au plaisir de l’introduire dans la délicieuse chatte de Samia... Elle m’a appris comment faire... Je frotte le gros gland le long des lèvres mouillées... Il me dit :
— Pousse-toi !
Il la prend par les hanches et s’enfonce en elle d’un grand coup de reins. Elle pousse un cri de plaisir.
Tandis qu’il va et vient en elle, quelqu'un frappe à la porte et j’entends Lisa dire :
— Tu es là Samia ? Je dois te parler.
Samia me dit d’une voix un peu hachée :
— Ouvre la porte.
Je lui obéis, Lisa s’exclame en entrant :
— Oh ! Pardon, je ne savais pas que tu étais occupée. Bonjour Diesel.
— Bonjour Lisa.
Samia, toujours occupée à se faire limer, lui demande :
— Qu’est-ce que tu veux ?
— Il y a ton beau-père qui te cherche partout. Il veut nous parler à toutes les deux.
— Il n’a qu’à attendre un peu... Reste, on a presque fini. Hein mon chéri ?
C’est à Diesel qu’elle s’adresse... Il lui donne une claque sur les fesses en disant :
— Arrête de parler, ça me fait débander.
— Pose un pied sur le bidet, Julien va te ranimer.
Oh non...! Enfin, je veux dire, si c’est pour le plaisir de Samia... Elle me dit :
— Lèche-lui le cul. S’il ne bande pas dans cinq minutes, tu seras puni.
Aussitôt, je me mets à genoux face au gros derrière musclé de Diesel. Je pose une main sur chacune de ses fesses et enfonce ma langue dans un anus entouré d’une forêt de poils noirs. Puisque c’est pour Samia... je lèche énergiquement. Lisa commence par rigoler en voyant ça, puis elle dit :
— Quel lèche-cul, ce Julien !
Heureusement, Diesel rebande vite. Il donne un coup de reins pour que j’arrête, puis va s’enfoncer de nouveau dans la chatte de ma femme. Il se remet à la baiser énergiquement. Samia lui dit :
— Oh putain, c’est bon...
Il accélère encore un peu et elle jouit bruyamment. Quelques instants plus tard, il éjacule en elle. Je connais la suite sur le bout des doigts ou plutôt de la langue. Je me couche sur le sol et elle s’accroupit au-dessus de ma bouche, mais pas tout contre. Elle leur explique :
— Julien, son truc, c’est le nettoyage.
Elle pousse et une grosse bulle d’un mélange de sperme et de ses sécrétions sort de son vagin comme un petit globe de verre sortirait de la canne d’un verrier de Murano ! Diesel et Lisa sont très intéressés par le spectacle. Après deux autres bulles, Samia pose sa chatte sur mon visage pour achever le travail en se frottant à moi... Diesel lui dit en riant :
— Putain, j’adore te voir t’essuyer la chatte sur son visage !
Samia se relève, moi aussi. Diesel me dit en rigolant :
— Merci de m'avoir prêté ta femme, petit.
— Avec... plaisir, Monsieur Diesel.
Comme Samia me jette un regard, j’ajoute :
— Et merci d’avoir aussi bien baisé ma femme, Monsieur Diesel.
— Ce fut un plaisir, petit, je recommence quand elle veut.
Hé oui, je fais des mondanités dans les toilettes, avec un homme qui vient de baiser ma femme adorée... Il prend Samia contre lui et l’embrasse sur la bouche. Elle répond à son baiser, puis le repousse en disant :
— Diesel, attention, mon mari pourrait nous voir !
Ils rient tous les trois... Moi aussi. Un peu... Ils s’en vont.
Entendons-nous, j’ai détesté lécher ce type, mais grâce à ça, j’ai pu avoir... un peu d’intimité et de complicité avec Samia.
Je prends ma raclette, ma serpillière et je sors...
***
Depuis lors, Samia vient deux fois le matin. D’abord pour... se soulager. Ce qui me permet de lécher son adorable anus, ensuite elle revient avec Diesel.
Aïe ! Samia est revenue lire ce que j’écris !
— Raconte ce qui s’est passé hier midi, allez !
Oui, euh... Hier midi, Lisa est arrivée avec un ouvrier que je connais de vue et de mauvaise réputation. Il a déjà eu des problèmes de bagarre. Mon père le garde parce qu’on fait appel à lui en cas de coup dur. Il me dit en se marrant :
— Il paraît que ta femme se couche et écarte les cuisses quand on lui dit de s’asseoir.
— Mais...
— Cette salope est déjà partie et j’ai une méchante envie de me faire sucer la bite... Lisa m’a dit que tu la remplaçais. Quant à elle, je l’enfilerai demain.
Il ouvre son jean et exhibe un très gros sexe à moitié dressé. Lisa ouvre la porte d’une des toilettes en disant :
— Vous serez mieux ici.
À suivre.
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