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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Et si ? Et si je publiais mon premier article ?
J'ai eu envie de partager avec vous ce petit et joli moment de grâce.
Il me semble qu'on y parle d'un certain nombre de sujets qui feront échos chez certain.e.s d'entre vous.
Ma prof de philosophie en Terminale avait coutume de répéter « la vie est au risque » et je tache de vivre selon cet adage.
Oser faire. Oser vivre. Se sentir libre.
Pour avoir une vie digne d’en porter le nom.
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« Et si ? »
Nous sortons du bar. Une paillotte sur la plage en vérité.
Derniers éclats de rire échangés. Ils partent, leur voiture disparait dans la nuit.
Je me dirige vers la mienne. Y dépose mes affaires.
Mais je n’ai pas envie de rentrer tout de suite.
Voilà des semaines que je me plains de ne pouvoir voir les étoiles depuis chez moi, la nuit étant trop éclairés de lumières artificielles.
J’attrape une serviette et me dirige vers la plage.
Je cherche un endroit dans l’ombre. M’allonge après avoir rapidement disposé ma serviette.
Mais la paillotte projette beaucoup trop de lumière, et de toutes façons, la lune sera pleine dans quelques jours…
Alors je me redresse et me plonge dans la contemplation du reflet de celle-ci, qui souligne en contre l’ombre des vagues.
Le bruit du ressac emplit tout l’espace sonore.
Le temps s’étire.
Je me sens la témoin privilégiée de ces nocturnes secrets.
Je me sens attirée par cette mer, calme sous la douce lumière.
Et si ?
Et si j’allais m’y baigner ?
La soirée est douce. L’eau est certainement agréable au regard de la température extérieur.
Et si ?
Et si j’osais y aller nue ?
Je regarde. A priori je suis seule sur cette plage… Mais si ?
Je n’hésite pas longtemps. Je me lève, passe ma robe par-dessus ma tête – mon seul vêtement, puisque je n’avais rien emmené pour me changer après le bain de cet après-midi – un sourire incrédule étirant le coin de mes lèvres à l’idée de ce que je suis entrain de faire.
Et je m’élance résolue vers le rivage, baignée par les rayons de l’astre.
J’ai conscience de mes formes vallonées qui se meuvent.
Si un impromptu indiscret est là, il doit bien se rincer l’œil.
J’entre sans ralentir dans l’eau
qui m’enveloppe, accueillante,
témoin réjouie de mon audace.
Et plonge dans l’élément ami.
Un léger rire s’échappe de mes lèvres, tandis que je barbotte, tranquille.
Tout comme la mer qui s’étale sous le regard paisible de la Lune. La scène est encore plus belle d’ici.
Je descends mon regard vers mon corps. Mes seins flottent dans l’eau. Voilà longtemps que je n’avais nagé nue ainsi. Moi qui pourtant aime tant cette sensation, je n’ai que quelques vagues souvenirs adulescents.
Je nage. Et admire mon corps qu’on devine parfaitement sous l’eau. Ris encore d’avoir osé.
Osé laisser mes affaires sur la plage. Osé enlever mon vêtement. Osé faire ces quelques mètres malgré un hypothétique témoin. Osé bravé l’interdit, l’indécent, le quand-dira-t-on. Osé aller dans l’eau, en plein nuit, alors que j’en ai peur. Osé passer outre cette dernière.
Je nage encore un peu.
Libre.
Je ne reste pas longtemps malgré tout, peu rassurée d’avoir laissé mes habits sur la plage, du risque d’une présence menaçante, sur terre comme dans la mer.
Je sors. Franchis, déterminée et fière, comme à l’aller, les quelques mètres qui me séparent de ma serviette, m’enveloppe dedans. Je ramasse mes affaires, me dirige vers ma voiture, et tandis que je frissonne, je souris.
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Jasmine est subliment belle. Pourquoi? Parce qu'elle est nature. Elle déteste l'apparence, les maquillages et artifices. Elle n'a pas besoin de cela. Plus les femmes sont belles et plus elles savent qu'elles n'ont besoin de rien, pas même de quelques gouttes de parfum. Les males se retournent, les admirent, les désirent, elles ont le choix. Ce n'est pas si facile d'être subliment belle et de n'avoir besoin de rien d'autre. C'est un cadeau de Dieu ou des Dieux qui aiment se moquer des désirs des hommes pour l'éphémère. Ce qui dure et c'est la plus belle beauté, c'est ce qui se trouve à l'intérieur, c'est cette grâce interne qui rayonne et illumine, le reste n'est qu'illusions.
Jasmine est de tous les combats féministes. Elle milite pour les droits des minorités, les gays, les bi, les trans, les lesbiennes, les indiens d'Amazonie, les gorilles d'Ouganda. On peut admirer ses longues jambes si bien galbées au devant des manifestations. Des journalistes la flashent tellement elle est sublime lorsqu'elle revendique. Elle est vite repérée par une agence de mannequins et cela devient sont métier. Vendre sa beauté sur des réclames. Elle gagne fort bien sa vie et celui qui lui demande de coucher se prend une baffe.
Seulement voilà, l'amour est un mystère. Jasmine rêve du grand amour. Elle ne veut pas d'aventures. Elle est toujours vierge et se réserve pour son homme. Elle n'en veut qu'un seul pour toute la vie. C'est son choix et elle l'assume. Elle est impitoyable avec tous ses prétendants qui se jettent à ses pieds. Elle sait que lorsqu'elle rencontrera son homme, ils n'auront pas besoin de mots pour se déclarer leur amour, le premier regard suffira.
Mourat est un émigré tchétchène. Il s'est battu contre les russes dans le Caucase. Sa tête a été mise à prix et il a du fuir loin de son pays et loin des tueurs à sa recherche. Il a fini à Paris. Il a facilement trouvé du travail dans une agence de sécurité. C'est un expert dans de la maniement du Kindjal ce long couteau qui ressemble un peu au gladius des légionnaires romains. il est efficace, discret et fort apprécié pour ses talents. Il aime sa nouvelle vie.
Un jour par hasard, dans un salon, son regard a croisé celui de Jasmine, ils se sont accrochés et ils ont su de suite, tous les deux que leurs âmes étaient liées. Ils se sont éloignés, chacun occupé à ses taches. Mourat a tout fait pour la retrouver et lui parler. Il sait qu'elle est la femme de sa vie. Il n'a eu aucun mal à savoir qui elle était et ou elle vivait. La deuxième rencontre a été magie. leurs lèvres se sont trouvées, leurs corps se sont serrés. Ils ont voulu être un. Depuis ils ne se quittent plus.
Mourat, le tueur, est si doux, si prévenant, si respectueux avec sa femme. Un contraste qui n'a rien de surprenant. C'est Jasmine, la féministe pure et dure qui est devenue une surprise. C'est elle qui a voulu devenir l'esclave de son homme. C'est elle qui a voulu recevoir la fessée sur ses genoux.
-Je ne suis pas sage, dit elle, corrige moi sept fois par jours, tu sais combien j'aime cela. Et Mourat a su faire et combler son épouse.
-attache moi et prend moi ainsi, comme ton esclave. Je n'ai qu'un désir, te servir et t'obéir. C'est cela qui me fait jouir. Et son époux a su récompenser son épouse.
-cadenasse ma chatte et porte la clé autour de ton cou. C'est mieux qu'une alliance au doigt. Mourat a sorti son kindjal et à percé son épouse comme il fallait. Depuis Jasmine est heureuse et en paix. Son vœux le plus cher s'est accompli.
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(Réédition du 02/11/2019 -> 31/03/2024 - 1394 Vues)
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Avoir Des Soumises, c'est avoir Des Femmes qui se portent l'une l'autre, et non qui se supportent.
Ce n'est pas tant l'importance de leurs désirs à s'aimer, mais à se fondre dans leurs vulnérabilités durement acquise.
La vision d'une sensualité qui ondule, apte à vous bercer et rendre l'horizon plus clair et serein.
Des sirènes le vent en poupe, vous dans leur sillage, seul Maître à bord et à la barre.
Avec comme profond plaisir, l'ivresse de dompter des nymphes, furies des mères et des "o",
avec comme seule frustration, de ne pouvoir nager en leur compagnie, car ce bien-être leurs sont réservées.
Une célébration de la vie, où l'homme pour une fois, en est le vaisseau et l'instigateur.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/5033/Les-joies-de-l'exhibition-virtuelle/ -> Les joies de l'exhibition virtuelle.
https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction/ -> Ma première correction.
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