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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Chapitre 4
L’élégance du contrôle
Elle se tenait devant moi, radieuse, le tissu de sa robe noire épousant chaque courbe avec une perfection troublante. Les fentes audacieuses de chaque côté dévoilaient la naissance de ses hanches, laissant entrevoir juste ce qu’il fallait pour attiser le désir sans jamais basculer dans l’excès.
— "Relève tes cheveux."
Sans un mot, elle obéit, relevant sa chevelure d’un geste fluide. Mon regard s’attarda sur la courbe gracieuse de sa nuque, cette zone si sensible que j’aimais tant effleurer du bout des doigts.
Je sortis le collier finement ouvragé de son écrin et le refermai autour de sa gorge. Un bijou discret aux yeux des autres, mais porteur d’une signification bien plus profonde entre nous. Elle frissonna légèrement en sentant le métal froid contre sa peau, son souffle se suspendant un court instant.
Je laissai mes doigts courir sur sa clavicule, traçant la ligne du collier avant de murmurer à son oreille :
— "Parfait."
Un léger sourire étira ses lèvres, mélange d’excitation et de reconnaissance silencieuse. Au même moment, un discret coup à la porte nous rappela la réalité.
— "Le chauffeur nous attend."
Je pris son manteau et l’aidai à l’enfiler, mes mains effleurant volontairement ses bras avant de descendre sur sa taille. Un simple geste, mais suffisant pour qu’elle comprenne que mon emprise sur elle ne se relâcherait pas, même en public.
Lorsque nous descendîmes, la voiture était déjà prête. Le chauffeur, impeccable dans son uniforme, nous ouvrit la porte sans un mot. Elle entra la première, s’installant avec grâce, puis je la rejoignis, refermant la portière derrière moi.
Alors que la voiture s’éloignait, je posai ma main sur sa cuisse nue, effleurant la peau chaude sous la fente de sa robe.
— "Sais-tu déjà ce que tu vas commander ?" demandai-je, un brin amusé.
Elle tourna légèrement la tête vers moi, ses lèvres s’entrouvrant à peine avant de souffler :
— "Tout ce que vous désirez…"
Chapitre 5
Un jeu sous les regards
La voiture s’immobilisa devant le restaurant. Un établissement prestigieux, où chaque détail respirait l’élégance et la retenue. Le voiturier ouvrit la portière, et elle sortit la première, la tête haute, les talons claquant doucement sur le pavé. Je la suivis, savourant la façon dont sa robe épousait son corps à chaque pas, les fentes dévoilant furtivement la douceur de sa peau.
À l’entrée, le maître d’hôtel nous accueillit avec la politesse feutrée des lieux de ce standing.
— "Votre table est prête, Monsieur."
Je posai ma main dans le bas de son dos pour la guider à l’intérieur, un contact léger mais autoritaire. Un rappel, une promesse. Elle frissonna légèrement, mais avança sans un mot, parfaitement consciente du jeu qui se tissait entre nous.
Nous fûmes installés à une table discrète, à l’écart du brouhaha, mais toujours visible. J’aimais cette dualité : la subtilité du contrôle en public, l’obéissance silencieuse sous le regard des autres.
Elle croisa les jambes lentement, laissant la fente de sa robe s’ouvrir légèrement. Je captais le regard furtif de l’homme à la table voisine, qui s’attarda une seconde de trop avant de détourner les yeux. Un sourire satisfait naquit sur mes lèvres.
Le serveur arriva, nous tendant les menus.
— "Souhaitez-vous un apéritif ?"
Je ne répondis pas immédiatement. Mon regard se posa sur elle, attendant. Elle comprit instantanément.
— "Un verre de vin blanc pour moi." répondit-elle d’une voix douce, maîtrisée.
Je hochai la tête, satisfait, et commandai un verre de rosé pour moi.
Une fois seuls, j’effleurai la tige de mon verre du bout des doigts, l’observant sans un mot. L’attente, l’incertitude, faisaient partie du jeu.
Puis, lentement, je laissai ma main glisser sous la table.
Je rencontrai la douceur de sa cuisse nue.
Son souffle s’accéléra imperceptiblement, mais elle ne bougea pas.
— "Tu es sage ce soir." murmurais-je, amusé.
Elle esquissa un sourire, jouant avec le pied de son verre.
— "Parce que vous le voulez ainsi."
Un frisson de satisfaction parcourut mon échine.
Chapitre 6
Une soumission discrète
Je laissai ma main effleurer lentement l’intérieur de sa cuisse, jouant avec sa peau chaude sous la table. Son souffle resta maîtrisé, mais je sentis la tension subtile dans ses muscles. Elle savait ce qui allait suivre.
Sans me presser, je pris une gorgée de mon verre, savourant, avant de poser mon regard sur elle.
— "Retire ta culotte."
Elle eut un léger sursaut, imperceptible pour les autres, mais évident pour moi. Son regard croisa le mien, cherchant à s’assurer qu’elle avait bien compris. Je lui répondis par un simple sourire, amusé et autoritaire à la fois.
Elle hésita une fraction de seconde, pas par refus, mais par conscience de la situation. Nous étions en public. Dans un restaurant chic. À quelques mètres à peine, d’autres convives discutaient, riaient, trinquant à leur soirée, totalement ignorants du jeu qui se jouait à cette table.
Et c’était précisément cela qui rendait l’instant si exaltant.
D’un geste mesuré, elle déplaça sa serviette sur ses genoux, comme pour ajuster sa robe. Ses mains disparurent lentement sous le tissu.
Mon regard ne la quittait pas. Je devinais chaque mouvement à travers les infimes frissons qui parcouraient sa peau, la tension de ses épaules, la façon dont elle contrôlait sa respiration.
Puis, après de longues secondes, je la vis resserrer légèrement les cuisses et glisser un fin morceau de dentelle entre ses doigts.
Elle le garda un instant, dissimulé sous la table, ses joues légèrement plus roses qu’à l’accoutumée.
— "Donne-la-moi."
Un éclair passa dans son regard, mélange d’appréhension et d’excitation pure. Je tendis ma main, paume ouverte, attendant patiemment qu’elle obéisse.
Elle inspira discrètement, puis, avec une grâce troublante, elle fit glisser le tissu dans ma main.
Je refermai mes doigts sur la soie tiède et humide, puis, lentement, je la rangeai dans la poche intérieure de ma veste, comme un trophée silencieux de son obéissance.
Elle se mordilla légèrement la lèvre, consciente de sa vulnérabilité soudaine. Chaque mouvement, chaque croisement de jambes, chaque frémissement sous la table lui rappellerait ce qu’elle venait de faire.
— "Parfait." murmurai-je en portant mon verre à mes lèvres.
Elle baissa légèrement les yeux, non pas par honte, mais par dévotion.
Elle était maintenant assise là, vulnérable, exposée sous le tissu léger de sa robe, le moindre mouvement lui rappelant l’absence de cette fine barrière de dentelle.
Je l’observais, amusé par la lueur d’excitation mêlée d’appréhension dans son regard. Elle jouait avec le pied de son verre, comme pour canaliser la tension qui montait en elle.
Le serveur revint avec les plats, brisant momentanément l’intensité silencieuse entre nous. Il déposa nos assiettes avec professionnalisme, ignorant tout de la nature du jeu qui se déroulait sous ses yeux.
— "Souhaitez-vous autre chose ?" demanda-t-il poliment.
Je lui adressai un sourire tranquille.
— "Non, tout est parfait."
Je sentis son regard furtif se poser sur elle, détaillant sa tenue audacieuse, puis il s’éclipsa.
Une fois seuls, je laissai ma main reprendre possession de l’intérieur de sa cuisse, juste du bout des doigts.
Elle se raidit imperceptiblement, surprise par ce contact inopiné alors qu’elle portait sa fourchette à ses lèvres.
— "Continue de manger." murmurais-je d’un ton faussement désinvolte.
Elle avala sa bouchée avec difficulté, son souffle court. Ses joues s’étaient légèrement empourprées, et je pouvais presque entendre le tumulte de ses pensées.
Mon pouce traça des cercles lents contre sa peau, remontant doucement, millimètre par millimètre, jusqu’à effleurer l’interdit.
Elle serra les lèvres, contracta légèrement ses cuisses, mais je n’étais pas homme à être repoussé.
— "Écarte un peu."
Son regard s’accrocha au mien, un mélange de défi et de soumission. Elle savait qu’elle ne pouvait pas refuser.
Doucement, presque imperceptiblement, elle obéit.
Mon sourire s’élargit alors que mes doigts continuaient leur douce exploration, savourant la chaleur qui s’échappait d’elle, l’excitation palpable de cette situation où elle n’avait aucun contrôle.
— "Tu es délicieuse ainsi." murmurais-je en buvant une gorgée de mon verre de rosé, comme si de rien n’était.
Elle retint un soupir, sa respiration devenant légèrement plus erratique.
Je savourais son abandon, cette façon dont elle se livrait entièrement à moi, même au milieu d’un restaurant où chaque regard innocent pouvait, à tout instant, percer notre secret.
Je portai mon verre de rosé à mes lèvres, savourant le goût délicat du vin, tout en observant ses réactions. Elle gardait une posture impeccable, le dos droit, ses doigts jouant distraitement avec la tige de son verre. Mais je voyais les signes discrets de sa lutte intérieure : sa respiration légèrement plus courte, la tension infime dans ses épaules, le frémissement de ses doigts sur la nappe.
Sous la table, mes doigts continuaient leur douce provocation, effleurant sa peau nue, lui rappelant son état de soumission. Elle tenta de se concentrer sur son assiette, de masquer son trouble, mais je savais qu'elle était consciente du moindre de mes gestes.
— "Tu es bien silencieuse ce soir." soufflai-je en jouant avec mon verre.
Elle releva les yeux vers moi, une lueur d’excitation mêlée de défi dans son regard.
— "Je savoure simplement la soirée." répondit-elle d’une voix maîtrisée.
Un sourire amusé effleura mes lèvres. Elle jouait son rôle à la perfection, mais je sentais sa fébrilité sous cette façade de contrôle.
Le serveur revint pour s’assurer que tout se passait bien.
— "Tout est parfait ?" demanda-t-il avec courtoisie.
Je laissai ma main remonter lentement, effleurant son point sensible juste au moment où elle ouvrait la bouche pour répondre.
Elle inspira discrètement, ses doigts se crispant légèrement sur sa serviette. Mais sa voix resta maîtrisée.
— "Oui, tout est excellent, merci."
Je la regardai avec satisfaction tandis que le serveur s’éloignait, inconscient du jeu qui se jouait à cette table.
— "Bonne fille." murmurai-je en lui adressant un regard appuyé.
Ses joues rosirent légèrement, et je vis son regard briller d’une lueur plus trouble.
Je retirai lentement ma main, savourant sa frustration silencieuse, et pris une gorgée de mon vin.
— "Finis ton verre, nous partons." ordonnai-je d’un ton calme mais sans appel.
Elle acquiesça en silence, portant son verre à ses lèvres, la gorge nouée d’anticipation.
Chapitre 7
Le trajet vers l’inconnu
La voiture nous attendait devant le restaurant, les phares projetant une lumière tamisée sur le trottoir. Sans un mot, j’ouvris la portière pour la laisser entrer la première. Elle glissa gracieusement sur la banquette en cuir, ses longues jambes disparaissant sous l’étoffe fluide de sa robe fendue.
Je la rejoignis aussitôt, refermant la portière derrière moi. Le chauffeur démarra en douceur, et la ville défila à travers les vitres teintées, un monde extérieur inconscient de la tension silencieuse régnant à l’intérieur du véhicule.
Je m’installai confortablement, mon regard capturant la lueur de l’excitation dans ses yeux. Elle savait que nous ne rentrions pas simplement à la maison. Elle savait que la nuit ne faisait que commencer.
— "Sais-tu où nous allons ?" demandai-je d’un ton calme, laissant planer le mystère.
Elle secoua la tête, mordillant sa lèvre inférieure, un mélange de curiosité et d’anticipation dans son regard.
— "Un endroit… particulier. Un cercle très fermé, réservé à ceux qui savent apprécier certaines subtilités."
Je laissai ma main effleurer lentement sa cuisse nue, mon pouce traçant de légers cercles sur sa peau chaude. Elle inspira légèrement, ses jambes frémissant sous mon toucher.
— "Es-tu prête à me faire pleinement confiance ce soir ?"
Elle hocha la tête, son souffle plus court, sa posture légèrement plus tendue.
Je lui pris doucement le menton entre mes doigts, forçant son regard à s’ancrer dans le mien.
— "Dis-le-moi."
— "Oui, je vous fais confiance." souffla-t-elle, sa voix légèrement tremblante.
Un sourire satisfait effleura mes lèvres.
La voiture continuait de rouler, nous éloignant des quartiers animés pour s’enfoncer dans une zone plus discrète de la ville. Le lieu où nous nous rendions n’avait ni enseigne, ni publicité tapageuse. Il n’était connu que de ceux qui avaient été invités.
Le chauffeur ralentit avant de s’arrêter devant une imposante façade, discrète mais élégante, sans aucun signe extérieur révélant ce qui se cachait derrière ces portes.
Je descendis en premier, puis lui tendis la main.
Elle hésita une seconde, consciente qu’une fois passée cette porte, elle entrait dans un monde où toutes les règles changeraient.
Mais elle posa finalement sa main dans la mienne, et je l’aidai à sortir.
Un homme en costume sombre nous ouvrit la porte sans un mot, nous laissant pénétrer dans un univers feutré où désirs et interdits s’entremêlaient.
Dès que nous franchîmes le seuil, l’ambiance changea du tout au tout. Une douce pénombre baignait la pièce principale, rehaussée par des jeux de lumière tamisés, créant une atmosphère feutrée et envoûtante. Un parfum subtil flottait dans l’air, un mélange de bois précieux et d’épices enivrantes.
Le club était à la fois luxueux et secret, conçu pour ceux qui savaient apprécier les plaisirs les plus raffinés. Un murmure discret parcourait la salle, entre conversations feutrées et soupirs volés.
Je sentis sa main se crisper légèrement dans la mienne alors que ses yeux parcouraient l’espace avec une curiosité mêlée d’appréhension.
— "Respire, observe." murmurais-je à son oreille, effleurant sa peau du bout des doigts.
Devant nous, de larges fauteuils en velours étaient disposés autour de tables basses, où quelques couples sirotaient des verres, échangeant des regards lourds de sous-entendus. Plus loin, une scène discrète dévoilait des corps en mouvement, explorant les limites du désir sous l’œil attentif d’un cercle restreint d’initiés.
— "Tout ici est question de consentement et de contrôle." lui expliquai-je d’un ton calme. "Rien ne se fait sans envie, rien ne s’impose. On regarde, on apprend, on savoure chaque instant."
Elle hocha doucement la tête, ses pupilles dilatées sous l’effet de l’excitation et du mystère.
Un serveur élégant s’approcha sans un bruit, un plateau en main. Il s’inclina légèrement avant de déposer deux coupes de champagne devant nous.
— "Le maître des lieux vous souhaite la bienvenue." annonça-t-il avant de s’éclipser.
Je pris une coupe et lui tendis l’autre, mon regard ancré au sien.
— "À cette découverte."
Elle leva son verre en retour, ses doigts légèrement tremblants d’anticipation.
Autour de nous, l’atmosphère était un mélange d’interdits frôlés et d’élégance raffinée. Tout était à la fois sensuel et maîtrisé, une danse subtile entre abandon et contrôle.
— "Que ressens-tu ?" demandai-je doucement, observant son trouble.
Elle mordilla légèrement sa lèvre, cherchant ses mots.
— "De la curiosité… et une envie que je ne saurais décrire." avoua-t-elle dans un souffle.
Un sourire satisfait effleura mes lèvres.
— "Alors laisse-moi te guider."
Je posai ma main sur sa nuque, une caresse possessive, avant de l’inviter à avancer plus loin dans ce monde qui allait bientôt devenir le sien.
Je sentis sa main légèrement moite dans la mienne, signe d’un mélange de curiosité et d’appréhension. Elle n’était pas effrayée, non. Son regard brillait d’excitation contenue, comme si elle se tenait à la frontière d’un monde dont elle n’avait jusqu’ici fait qu’effleurer l’existence.
— "Suis-moi." murmurais-je en serrant doucement ses doigts.
D’un pas lent, nous avançâmes à travers le club, chaque détail soigneusement pensé pour éveiller les sens.
Le premier espace que nous traversâmes était un salon feutré, où de larges fauteuils en velours encadraient des tables basses. Des couples y étaient installés, échangeant des regards complices, certains effleurant la peau de l’autre du bout des doigts, jouant avec la tension qui flottait dans l’air.
Elle jeta un coup d’œil furtif autour d’elle, son souffle suspendu lorsque ses yeux se posèrent sur une femme élégamment allongée sur l’un des fauteuils, sa tête posée sur les genoux d’un homme qui caressait distraitement sa gorge d’un geste possessif. L’ambiance n’avait rien de vulgaire. Tout n’était que maîtrise et raffinement.
Je resserrai légèrement ma prise sur sa main, l’invitant à avancer.
Un large couloir s’ouvrait sur plusieurs portes, chacune donnant sur des espaces plus intimes.
— "Chaque pièce a sa propre atmosphère." expliquai-je d’un ton posé. "Certains viennent simplement observer, d’autres explorent, testent, repoussent leurs limites. Mais tout est basé sur la confiance et le consentement. Ici, rien n’est imposé. Tout est un choix."
Elle hocha lentement la tête, captivée par mes paroles.
Nous passâmes devant une porte entrouverte, laissant entrevoir une salle éclairée par une lumière tamisée. À l’intérieur, un homme était assis sur un fauteuil, une coupe de champagne à la main, tandis qu’une femme agenouillée à ses pieds attendait en silence, les yeux baissés. Il effleurait sa joue du bout des doigts, son autre main jouant distraitement avec une fine laisse attachée à son cou.
Je sentis son souffle se suspendre légèrement face à cette scène empreinte de contrôle et de sérénité.
— "Tout est une question de confiance mutuelle." lui murmurai-je en me penchant à son oreille. "Il n’y a ni crainte, ni contrainte. Juste un abandon consenti et une attente délicieuse."
Je lui laissai le temps d’absorber ce qu’elle voyait, observant la façon dont elle réagissait à chaque détail.
Puis, je l’attirai doucement plus loin, l’entraînant vers une autre pièce, plus discrète, où des murmures feutrés se mêlaient aux notes d’une musique envoûtante.
Elle releva les yeux vers moi, son souffle court, sa main toujours nichée dans la mienne.
— "Tu veux continuer ?" demandai-je, mon regard ancré au sien.
Je vis l’hésitation furtive dans ses prunelles, non pas par peur, mais par cette nouvelle forme d’excitation qui la troublait autant qu’elle l’attirait.
Puis, elle hocha la tête.
Un sourire satisfait étira mes lèvres.
— "Alors viens. Ce n’est que le début."
Et je l’entraînai un peu plus loin dans cet univers où elle allait bientôt découvrir une part d’elle-même qu’elle ne soupçonnait peut-être pas encore.
Je la guidai vers une salle plus reculée, où l’ambiance changeait subtilement. La lumière y était plus tamisée, créant une atmosphère intime et mystérieuse. Le murmure des conversations s’était estompé, remplacé par une musique envoûtante et le bruissement des étoffes effleurant la peau.
Derrière une élégante verrière aux vitres fumées, une scène se dévoilait lentement à nos yeux. Le décor était raffiné, presque théâtral. Un long divan de velours trônait au centre de la pièce, et devant lui, un homme se tenait debout, dominant une femme agenouillée à ses pieds.
Elle était sublime, son corps drapé dans une robe de soie fendue, révélant plus qu’elle ne cachait. Ses poignets étaient délicatement noués dans son dos par une corde de chanvre, symbole d’un abandon choisi. Son souffle était lent, maîtrisé, mais l’attente dans sa posture était indéniable.
L’homme caressa lentement sa joue, son regard empli de contrôle et de tendresse mêlés.
— "Regarde bien." murmurai-je à son oreille en sentant son souffle suspendu.
L’homme effleura la peau de la femme du bout des doigts, descendant le long de son cou, de son épaule, traçant des frissons invisibles sur son épiderme. Il jouait avec la tension, imposant un rythme lent et savamment dosé.
Puis, d’un geste précis, il la fit basculer en avant, la courbant contre le divan, son dos arqué dans une position d’offrande. Un murmure d’anticipation traversa l’assemblée discrète qui observait la scène, fascinée par cette danse silencieuse de soumission et de maîtrise.
Ma main effleura la sienne, la ramenant à moi alors qu’elle continuait d’observer, incapable de détacher son regard de ce tableau hypnotisant.
— "Que ressens-tu ?" lui demandai-je doucement, ma voix une caresse contre sa peau.
Elle déglutit légèrement, sa respiration plus courte.
— "Je… Je ne sais pas. C’est… troublant, mais captivant." souffla-t-elle, ses pupilles dilatées sous l’effet de l’émotion.
Un sourire effleura mes lèvres.
— "Tu ressens l’intensité du moment. Le contrôle absolu. L’abandon total."
Elle hocha doucement la tête, absorbant chaque détail, chaque geste précis de l’homme, chaque frémissement du corps de la femme qui se livrait à lui sous les regards attentifs.
La scène n’avait rien d’obscène. Elle était un mélange d’élégance et de tension, une exploration maîtrisée du plaisir et de la confiance.
Je laissai quelques secondes s’écouler avant de glisser mes doigts sous son menton, relevant son visage vers moi.
— "Veux-tu continuer à observer… ou préfères-tu aller plus loin ?"
Son regard brillait d’un feu nouveau, un mélange d’envie et d’incertitude.
Elle venait de franchir une première porte.
Je sentis son souffle se suspendre, son regard ancré sur la scène qui se déroulait sous nos yeux. Son corps était légèrement tendu, entre curiosité et trouble, comme si elle luttait pour comprendre ce qu’elle ressentait.
L’homme, toujours maître du jeu, se redressa et effleura lentement le dos de la femme courbée devant lui. Son geste n’avait rien de brutal, rien d’inattendu. C’était une caresse empreinte de possession et de contrôle.
Puis, d’une main sûre, il traça le long de sa colonne vertébrale jusqu’à ses hanches avant de poser ses doigts sur la corde de chanvre qui liait ses poignets. Il ne le serra pas davantage. Il n’avait pas besoin de contraintes supplémentaires. Le simple fait qu’elle reste ainsi, offerte, était un gage d’abandon absolu.
Un murmure parcourut l’assemblée feutrée alors qu’il pencha son visage vers son oreille, murmurant des mots que nous ne pouvions entendre. Mais la réaction de la femme fut immédiate : un frisson visible parcourut son échine, ses lèvres s’entrouvrirent dans un souffle silencieux, et ses doigts se crispèrent sur le velours du divan.
À côté de moi, elle s’agrippa inconsciemment à mon bras, ses ongles effleurant ma peau à travers le tissu de ma chemise. Je ne dis rien, savourant cette réaction instinctive qui trahissait son immersion totale.
— "Tu ressens ce qu’elle ressent, n’est-ce pas ?" murmurai-je à son oreille, mon souffle caressant sa peau.
Elle ne répondit pas immédiatement. Ses lèvres s’entrouvrirent légèrement, mais aucun son n’en sortit.
Sur la scène, l’homme s’écarta légèrement, contemplant sa partenaire comme une œuvre qu’il s’apprêtait à sublimer. Puis, avec une lenteur exquise, il laissa sa main glisser sur l’arrondi de ses reins avant de lever légèrement le bras… et de le faire redescendre dans une frappe sèche et mesurée contre la courbe de ses fesses.
Un bruit mat résonna dans la salle feutrée, suivi d’un gémissement étouffé.
Ma compagne sursauta presque imperceptiblement.
Elle ne s’attendait pas à ce que cela soit à la fois si précis… et si intime.
L’homme répéta le geste, alternant entre caresses apaisantes et frappes savamment dosées. Le rouge vif commençait à colorer la peau offerte de la femme, mais son corps n’exprimait ni rejet ni douleur. Bien au contraire. Chaque mouvement était un appel silencieux à plus.
Le souffle de ma compagne s’accéléra légèrement, et je sentis son corps se crisper contre le mien.
Je posai ma main sur sa hanche, l’ancrant à moi, l’empêchant de se perdre dans ce trop-plein de sensations nouvelles.
— "Regarde-la." lui murmurai-je. "Elle ne subit rien. Elle se donne. Elle l’a choisi."
Elle hocha lentement la tête, incapable de détourner les yeux.
L’homme se pencha à nouveau vers sa partenaire, murmurant quelque chose contre sa nuque avant de caresser la marque rouge qu’il avait laissée. Ses doigts effleurèrent la peau sensible, arrachant un soupir tremblant à la femme qui s’offrait à lui.
Puis, il la redressa doucement, défit la corde et la ramena contre son torse dans une étreinte possessive.
Tout n’était qu’un jeu d’équilibre entre contrôle et abandon.
Je tournai légèrement son visage vers moi, capturant l’expression troublée sur ses traits.
— "Tu comprends, maintenant ?" soufflai-je.
Elle mordilla sa lèvre, son regard brillant de cette lueur nouvelle qui ne demandait qu’à être explorée.
Puis, d’une voix à peine audible, elle murmura :
— "Oui…"
Je souris lentement.
Je laissai mon regard glisser sur la scène devant nous, capturant chaque détail, chaque frisson qui parcourait la peau des deux amants dans leur jeu subtil de contrôle et d’abandon. L’homme leva enfin les yeux et croisa mon regard. Il y avait dans son expression une assurance tranquille, celle de quelqu’un qui connaissait parfaitement les règles du jeu.
Je me tournai légèrement vers elle, captant le léger tremblement dans son souffle, l’incertitude mêlée à une curiosité brûlante. Je sentais son corps tendu à mes côtés, absorbé par l’intensité du moment, oscillant entre retenue et désir d’en découvrir plus.
D’un mouvement fluide, je la fis pivoter face à moi, mes doigts effleurant son poignet, un contact à la fois doux et déterminé.
— "Tu veux en voir plus, ou… participer ?" murmurais-je, laissant ma question flotter entre nous.
Elle déglutit, son regard brillant sous la lumière tamisée.
L’homme, comprenant l’invitation implicite, inclina légèrement la tête, un sourire discret aux lèvres. Il tendit la main vers nous, un simple geste d’ouverture, laissant la décision entre nos mains.
Je la sentis frémir sous mon contact. Son regard hésita un instant, cherchant une réponse en elle-même.
— "Je…" Elle s’arrêta, mordillant légèrement sa lèvre inférieure. Puis, enfin, dans un souffle à peine audible :
— "Oui."
Un sourire satisfait étira mes lèvres alors que je resserrais légèrement ma prise sur sa main.
L’ambiance feutrée du salon privé semblait suspendue hors du temps. Nous nous installâmes confortablement dans les fauteuils de velours sombre, observant les deux femmes devant nous. Elles s’agenouillèrent avec une grâce maîtrisée, leurs mains posées sur leurs cuisses, le dos droit, l’attente inscrite dans chaque ligne de leur posture.
Un silence complice s’étira, empli d’une tension presque palpable. C’était un jeu subtil, une danse où chaque geste comptait plus que les mots.
Je laissai mon regard glisser sur elle, captant le léger frémissement de ses doigts, l’infime mouvement de sa poitrine sous l’effet d’un souffle plus court. Elle découvrait une nouvelle facette de cet univers, un équilibre entre maîtrise et abandon, où tout passait par l’observation, la compréhension mutuelle et l’anticipation des désirs non formulés.
D’un geste lent, je tendis la main et effleurai son menton, relevant son visage vers moi. Son regard brillait d’une lueur mêlant curiosité et trouble, comme si elle se cherchait encore dans cette nouvelle expérience.
— "Tout va bien ?" murmurai-je, ma voix une caresse contre le silence.
Elle hocha lentement la tête, ses lèvres s’entrouvrant légèrement comme si elle voulait parler, mais elle se ravisa. Non par hésitation, mais parce que, dans cet instant précis, les mots semblaient inutiles.
L’autre homme observait la scène avec un calme souverain, laissant l’instant s’étirer, comme pour tester l’alchimie naissante entre nous tous.
Puis, dans un murmure à peine audible, elle souffla :
— "Et maintenant ?"
Je souris, savourant la douceur de cet instant suspendu.
— "Maintenant, on prend le temps."
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Callipyge.
adjectif
(grec kallipugos, épithète d'Aphrodite, de kallos, beauté, et pugê, fesse)
Qui a de belles fesses.
« La Vénus callipyge. »
Cal-li-py-ge. Quatre syllabes pour décrire l’aujourd’hui de la femme que j’aime. Quatre syllabes qui ne suffisent pourtant pas pour parler de son corps. Son corps qu’elle tente d’arborer comme une arme, une arme qu’elle pense souvent trop lourde, qu’elle persiste à brandir avec vaillance.
Callipyge et fière, mais d’une fierté qui, comme ces statues antiques, s’effrite. Sa fierté aujourd’hui fragilisée par son propre regard sur elle-même, désormais coloré de doutes. Quand je la regarde et qu’elle se transforme en statue de honte et de gêne, j’ai des envies de violence pour déconstruire cette putain de fragilité et la forcer à prendre mon regard plein de désir sur son corps. Je me retiens de la traîner par les cheveux devant un miroir, où je lui imposerai de voir, et d’accepter comme mes mains et ma bouche vénèreraient son corps.
Son corps qui ne me fait plus bander comme avant, car la tendresse et le quotidien, la fatigue et les certitudes émoussent la fougue. Son corps qui me fait bander plus que jamais, car je le connais par cœur et je le redécouvre sans cesse, car c’est mon jouet favori et je sais comment le faire frémir. Ce corps qui m’offre de la facilité, sans être facile. Ce corps qui me fait brûler juste à l’idée qu’il m’appartient.
Une tête bien faite, mieux faite du moins que celle de ses 20 ans, avec plus de plomb, plus de poésie, plus de détachement, plus d’émerveillement, et aussi, plus de fantasmes et d’envies. Une bouche qui s’exprime, qui défend des idées, qui claque des insultes, une bouche pulpeuse qu’elle aime orner de rouge, pour rappeler que c’est une bouche faite pour l’amour. Aux autres, elle sera une bouche d’amour courtois. A moi, sa bouche est faite pour l’amour charnel. Ses lèvres que j’aime entrouvrir de force pour y voir ses perles blanches, et cette bouche bavarde que j’aime faire taire en y enfonçant ma bite brutalement. Ses lèvres qui savent serrer ma chair comme j’aime, tout en faisant courir sa langue le long de ma veine. Sa bouche occupée, elle lève alors ses yeux noirs implorants, ma Callipyge qui n’a plus rien d’une Vénus fière.
Des seins lourds, pleins, qui ont connu les gencives cruelles de petits êtres affamés. Ses seins dont le décolleté affole les regards masculins et bien souvent, l’envie féminine, qu’elle feint d’ignorer. Les jours où elle s’aventure sans soutien-gorge, ses tétons pointent et défient à la fois les lois de la physique et mon regard… Ses seins auxquels le temps a fait le cadeau de la pesanteur, ses seins qui lui rappellent que sa jeunesse n’est plus, mais qui ont pris la forme de tous mes désirs. Ce moelleux que j’aime malmener, pétrir, et qui me mène invariablement à l’un ou l’autre de ses tétons tels des bonbons qui appellent ma bouche. Quand j'orne sa poitrine de perles d’une autre blancheur, ses seins, ces mamelles d’Aphrodite, sont à moi.
Son ventre désormais zébré des marques de guerres de maternité, bien plus rond que ce qu’il n’a été, mais, quand j’y pose ma tête, toujours mon oreiller favori. Son ventre qui est son talon d’Achille, quand je le vois comme le résumé de notre vie, le polaroïd de nos aventures, le trophée de son combat contre elle-même. Son ventre sur lequel j’aime tracer le chemin qui va de son nombril à son pubis dodu que j’appelle mon « Olympe ». Ce mont Olympe qui abrite ma grotte de Prométhée.
J’aime y soulever les derniers pans de sa pudeur et dévoiler la chatte qui a vu la naissance d’une progéniture ingrate, et qui reste pourtant l’origine de mon univers de plaisirs. Sa chatte qui est insensible au temps et qui reste accueillante, affamée, assoiffée, et dans laquelle j’aime déverser mes offrandes d’animal satisfait.
Ses fesses… Son postérieur, son arrière-train, son cul… Elle a des fesses à claques, à morsures, des fesses à saisir, à empoigner, à griffer…. J’adore ce cul insolent qui me provoque à chacun de ses pas félins, comme pour demander une correction, et dont j’adore écarter les joues, à pleines mains, pour explorer mon terrain de jeu très personnel. Quand je détrône ma déesse et que je la soumets à quatre pattes, quand je la force à m’offrir son intimité et à aimer l’obscénité, j’aime empoigner ses « poignées d’amour », et y planter mes ongles.
Je contemple, avec un émerveillement sans cesse renouvelé, les ondes que chacun de mes coups de reins font vibrer sur son corps, les tremblements sur son ventre, les secousses sur ses seins, la déchirure dans son âme qui m’appartient alors, le temps de ce vol.
Ce soir, ma Callipyge ne sera pas une Vénus que je vais honorer. Ce soir, je vais profaner la callipygie de la Venus de ma vie, ma Venus du Temps.
=========================================
A toutes les filles de Prométhée, dont le temps dévore la confiance en soi.
Elles qui doivent se réapprendre à nu, oser se regarder sans concession, s’aimer, et accepter d’être aimées de nouveau à chaque étape de leurs vies.
Texte ©佩玲
Digital Artwork ©鐵厲
#Callipyge - Septembre 2024
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Chapitre 2
En retard au bureau et une journée sous tension
Merde.
J’étais censé être au bureau il y a vingt minutes.
Je me suis levé en vitesse, attrapant un boxer et filant vers la salle de bain en pestant. Sous la douche, l’eau froide n’a pas suffi à effacer l’image d’elle, déambuler tranquillement dans mon appartement en portant ma chemise, un sourire amusé aux lèvres.
Enfilant mon costume à la hâte, j’ai attrapé mes affaires, tout en luttant avec ma cravate.
— "Besoin d’aide ?" a-t-elle soufflé en s’approchant de moi, prenant délicatement le tissu entre ses doigts pour le nouer avec expertise.
— "Tu fais ça souvent ?" ai-je plaisanté.
— "Disons que j’aime bien voir un homme bien habillé… même si je préfère quand il ne l’est pas."
Son regard brûlant a failli me faire perdre le peu de self-control qu’il me restait.
J’ai failli l’embrasser à nouveau, la faire basculer sur le canapé, oublier complètement l’heure… mais mon téléphone a vibré furieusement dans ma poche. Mon patron.
Je me suis mordu la lèvre.
— "Tu restes ici ?"
Elle a haussé les épaules, s’asseyant sur le comptoir de la cuisine, toujours dans ma chemise.
— "Peut-être… Peut-être pas. Tu verras bien ce soir."
Elle a levé son café à ses lèvres, me regardant partir avec un sourire qui me hanterait toute la journée.
Et moi, j’étais foutu.
Non seulement en retard, mais totalement incapable de me concentrer sur autre chose qu’elle.
J’ai poussé la porte de mon bureau avec un soupir, jetant ma mallette sur le canapé en cuir avant de m’affaler dans mon fauteuil.
Impossible de me concentrer.
Le souvenir de son corps nu, de sa peau frémissant sous mes doigts, de ses gémissements résonnait encore dans ma tête comme un murmure insistant. Et cette image d’elle, assise sur mon comptoir, portant seulement ma chemise… Mon regard s’était attardé bien trop longtemps sur ses jambes croisées, sur cette bouche mutine qui m’avait rendu fou toute la nuit.
J’ai fermé les yeux quelques secondes, essayant de chasser ces pensées. Peine 2.perdue.
Un raclement de gorge m’a ramené à la réalité.
— "Café, Monsieur ?"
J’ai levé les yeux et croisé le regard de Sophie, mon assistante. Son sourire en coin indiquait clairement qu’elle avait remarqué mon arrivée précipitée et cette lueur d’égarement dans mes yeux.
— "Oui, merci." ai-je répondu, me redressant légèrement.
Elle a posé la tasse devant moi avec un regard appuyé.
— "Réunion dans vingt minutes. Tout est prêt. J’ai envoyé les dossiers sur votre mail."
— "Parfait."
Elle a hésité une seconde, avant d’ajouter d’une voix amusée :
— "Nuit difficile ?"
J’ai levé un sourcil, feignant l’indifférence.
— "Pourquoi cette question ?"
— "Vous êtes arrivé en retard, et… avec une tête de quelqu’un qui pense à tout sauf au travail."
Je me suis contenté de sourire légèrement. Si elle savait à quoi je pensais réellement…
Elle a secoué la tête en riant doucement avant de quitter le bureau, me laissant seul face à mon écran.
Je devais me concentrer. Être professionnel. Oublier, juste le temps d’une journée, la fièvre de cette nuit.
Mais mon téléphone a vibré sur le bureau. Un message.
"Toujours en retard, patron ?"
C’était elle.
"Tu ne facilites pas ma concentration." ai-je répondu.
Quelques secondes plus tard, une photo est apparue sur mon écran. Elle était toujours chez moi, allongée sur mon lit, portant encore ma chemise, déboutonnée juste ce qu’il fallait pour rendre ma journée encore plus infernale.
Merde.
La réunion allait être un cauchemar.
Et la nuit prochaine, une évidence.
J’ai verrouillé mon téléphone et pris une profonde inspiration. Concentration.
Mais c’était peine perdue. L’image d’elle, étendue sur mon lit, sa peau à moitié dévoilée sous ma chemise, continuait de danser dans mon esprit. Son sourire provocant… cette lueur dans ses yeux qui me promettait bien plus encore.
J’ai passé une main sur mon visage. Putain.
Un coup frappé à la porte m’a ramené à la réalité.
— "Monsieur, tout le monde est réuni en salle de conférence." a annoncé Sophie en passant la tête dans l’encadrement.
— "J’arrive."
D’un geste rapide, j’ai ajusté ma veste, inspiré un grand coup et me suis dirigé vers la réunion en tentant de retrouver mon sérieux.
La salle était silencieuse quand je suis entré. Tous les regards se sont tournés vers moi. D’habitude, j’avais une présence naturelle, une autorité qui imposait le respect. Aujourd’hui, j’avais l’impression que tout le monde pouvait voir dans mes yeux à quel point j’étais ailleurs.
— "Nous pouvons commencer." ai-je dit en m’asseyant en bout de table.
Les premières minutes, j’ai fait illusion. J’ai écouté les présentations, hoché la tête, pris quelques notes. Mais alors que Max, mon bras droit, se lançait dans un long exposé sur les projections du trimestre, mon téléphone a vibré doucement dans ma poche.
J’aurais dû l’ignorer.
J’aurais vraiment dû l’ignorer.
Mais mes doigts ont agi d’eux-mêmes.
Un message. D’elle.
"J’espère que ta réunion n’est pas trop ennuyeuse…"
Attachée au message, une nouvelle photo. Cette fois, ma chemise avait complètement glissé de ses épaules, révélant la courbe parfaite de ses seins. Elle mordillait le bout de son doigt, un regard brûlant fixé sur l’objectif.
J’ai senti une chaleur monter en moi instantanément.
Putain.
J’ai verrouillé mon écran à la hâte et redressé la tête, le regard posé sur Max qui continuait à parler, inconscient du chaos intérieur dans lequel je me débattais.
— "Monsieur ? Tu en pense quoi ?"
Silence.
Tous les regards étaient braqués sur moi.
— "Hmm ?" ai-je lâché, me rendant compte que je n’avais écouté absolument rien de ce qui venait d’être dit.
Max a haussé un sourcil.
— "Je demandais ton avis sur les prévisions. Tu as l’air… préoccupé."
J’ai pris une inspiration discrète, tenté de remettre mes idées en place, et ai répondu avec le plus grand sérieux du monde :
— "Continue. Je veux voir les chiffres en détail avant de donner mon retour."
Max a hoché la tête et repris sa présentation, mais Sophie, assise à ma droite, m’a lancé un regard en coin, un sourire amusé sur les lèvres.
Elle savait.
Heureusement, la réunion a fini par se terminer, et je suis retourné dans mon bureau à toute vitesse, verrouillant la porte derrière moi avant de m’asseoir et de reprendre mon téléphone.
"Tu veux jouer à ça ?" ai-je répondu.
Quelques secondes plus tard, un nouveau message.
"C’est toi le patron…"
Mon souffle s’est arrêté un instant.
La journée allait être interminable.
Chapitre 3
Une soumission exquise
La journée avait été une torture.
Entre les réunions interminables, les dossiers à valider et les regards en coin de Max, qui n’avait pas manqué de remarquer mon agitation, chaque heure semblait s’étirer indéfiniment. Mais maintenant que j’étais enfin dans l’ascenseur de mon immeuble, mon cœur battait plus vite.
Je savais qu’elle m’attendait.
J’ai inséré la clé dans la serrure, poussé la porte et… mon souffle s’est suspendu.
Là, dans la lueur tamisée du salon, elle m’attendait.
Agenouillée, les mains retournées sur ses cuisses, le dos droit et le regard baissé. Son corps, entièrement nu, n’était habillé que d’un collier autour du cou, auquel pendait une laisse.
J’ai refermé la porte derrière moi, la fixant, savourant l’instant.
— "Quelle vision parfaite après une journée comme celle-ci."
Elle a levé lentement les yeux vers moi, son regard brillant d’une lueur d’anticipation mêlée d’impatience. Ses joues étaient légèrement rougies, son souffle discret mais perceptible.
Je me suis approché sans un mot, mes doigts effleurant la boucle métallique du collier. Un frisson l’a parcourue.
— "Tu as bien choisi ta tenue." ai-je murmuré en tirant doucement sur la laisse, la forçant à lever un peu plus la tête.
Un léger sourire a effleuré ses lèvres.
— "J’ai pensé que ça te plairait, Monsieur."
J’ai laissé échapper un souffle amusé.
— "Tu n’as pas idée à quel point."
Mes doigts ont glissé sur sa joue, puis dans ses cheveux, les tirant légèrement en arrière pour exposer son cou. Son souffle s’est accéléré, son corps tendu entre soumission et impatience.
Je me suis accroupi devant elle, nos visages à quelques centimètres.
— "As-tu été sage en attendant ?"
Je resserrai doucement ma prise sur la laisse, savourant la façon dont son corps réagissait au moindre de mes gestes. Son souffle était court, presque tremblant, alors qu’elle me fixait avec une lueur brûlante dans les yeux.
— "J’ai essayé…" avait-elle murmuré.
Ses mots flottaient encore entre nous, emplis d’une fausse innocence qui ne faisait qu’attiser mon désir de la faire languir un peu plus.
Je laissai mes doigts effleurer sa joue, descendant lentement le long de sa gorge, jusqu’au collier froid qui contrastait avec la chaleur de sa peau.
— "Essayé ne veut pas dire réussi."
D’un mouvement fluide, je tirai légèrement sur la laisse, l’obligeant à se redresser sur ses genoux. Ses lèvres s’entrouvrirent dans un soupir silencieux, son corps répondant instinctivement à mon autorité.
— "As-tu compté les minutes en attendant que je rentre ?"
Elle hocha doucement la tête.
— "Oui, Monsieur."
— "Et qu’as-tu imaginé ?"
Ses paupières s’abaissèrent légèrement, un frisson la traversa.
— "Que tu me punirais pour mon impatience… ou que tu me récompenserais si j’avais été sage."
Un sourire amusé effleura mes lèvres.
— "Et crois-tu mériter une récompense ?"
Son regard s’accrocha au mien, oscillant entre défi et soumission.
— "Je l’espère…" souffla-t-elle.
Je glissai une main sous son menton, relevant son visage vers le mien, nos souffles se mélangeant. Je pouvais sentir la tension vibrer dans son corps, l’attente presque insoutenable qui l’enveloppait.
— "Tu es magnifique comme ça."
Elle frissonna sous mes mots.
Je me redressai lentement, toujours maître de la laisse, la forçant à suivre mon mouvement. Debout devant elle, je laissai le silence s’étirer, appréciant le pouvoir du moment.
Son regard ne quittait pas le mien, son corps parfaitement offert à ma volonté.
Je caressai lentement ses épaules, descendant le long de ses bras, traçant des cercles invisibles du bout des doigts, effleurant à peine sa peau, la faisant frémir sous mon toucher.
Elle se mordit la lèvre, impatiente, mais je pris mon temps. Parce qu’elle était là pour ça. Parce que l’attente était un plaisir en soi.
Je tirai doucement sur la laisse, l’attirant contre moi, sentant la chaleur de son corps contre mon torse.
— "Je vais décider de ton sort ce soir." murmurai-je contre son oreille.
Un soupir s’échappa de ses lèvres.
— "À toi de me prouver que tu le mérites."
Son regard s’embrasa.
Je l’ai guidée avec assurance vers la grande table du salon, la tenant par sa laisse. Son souffle était court, son corps vibrant d’anticipation sous mes doigts.
— "Appuie-toi."
Sans un mot, elle s’exécuta, posant ses paumes sur la surface froide du bois. Son dos s’arque légèrement, offrant une vue parfaite sur la courbe de ses hanches et la rondeur de ses fesses.
Un frisson la parcourut lorsque mes mains glissèrent lentement sur sa peau, effleurant, caressant, éveillant chaque nerf sous mon toucher. J’ai pris mon temps, savourant la douceur de sa peau contrastant avec l’attente qui crispait ses muscles.
Puis, dans un souffle, ma main s’est abattue doucement sur elle.
Elle a tressailli, surprise par l’impact léger, mais n’a pas bougé.
J’ai recommencé, alternant caresses et claquements plus fermes, observant la façon dont son corps réagissait, la façon dont sa peau prenait une teinte rosée sous mes gestes précis.
À chaque nouvelle frappe, un soupir s’échappait de ses lèvres, mêlant douleur et plaisir dans un équilibre exquis. Son dos se cambrait un peu plus, ses doigts agrippaient le rebord de la table, et son souffle devenait saccadé.
Quand je me suis arrêté, elle est restée immobile, son corps vibrant encore de l’intensité du moment.
Je me suis penché lentement sur elle, mes lèvres effleurant la courbe de son cou. J’ai déposé un premier baiser, puis un autre, plus appuyé, laissant ma bouche explorer sa peau encore chaude.
Elle a basculé la tête sur le côté, m’offrant libre accès, son souffle s’échappant en un gémissement à peine retenu.
Mes mains ont glissé le long de ses bras, remontant jusqu’à sa nuque, l’attirant doucement vers moi.
— "Sublime…" ai-je murmuré contre sa peau.
Elle frissonna, totalement abandonnée, attendant la suite, prête à me laisser décider de chaque instant.
Je tirai doucement sur la laisse, l’invitant à se redresser. Elle se leva lentement, le regard toujours baissé, soumise à mon rythme, à mes envies.
— "Viens."
Guidée par un simple mouvement du poignet, elle me suivit, silencieuse, docile, jusqu’au canapé. Je m’installai confortablement, mes yeux ne quittant pas les siens tandis qu’elle restait debout devant moi, attendant mon signal.
Je tapotai doucement mon genou.
Sans hésitation, elle comprit l’invitation et s’agenouilla entre mes jambes, la posture parfaite, le dos droit, les mains posées avec grâce sur ses cuisses. Son regard brilla d’une lueur ardente, un mélange de soumission et d’impatience.
Je laissai mes doigts glisser dans ses cheveux, profitant de la douceur de ses mèches sous ma paume.
— "Tu sais ce que je veux."
Elle hocha lentement la tête, puis ses doigts vinrent effleurer ma ceinture, la défaisant avec une lenteur exquise, prenant soin de prolonger l’instant, de faire monter la tension.
J’observais chacun de ses gestes, savourant l’intensité de son dévouement, la manière dont elle s’appliquait à faire de ce moment un jeu de séduction mutuel.
Ma respiration s’alourdit légèrement alors qu’elle poursuivait son œuvre, consciente de l’effet qu’elle avait sur moi.
Je resserrai doucement ma prise sur la laisse, la forçant à lever les yeux vers moi.
— "Prends ton temps."
Un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres.
Toujours agenouillée devant moi, elle prit son temps, effleurant le tissu de mes vêtements du bout des doigts, comme si elle savourait chaque seconde de cette attente brûlante. Son regard, chargé d’envie et de soumission, ne quittait pas le mien, cherchant une approbation silencieuse que je lui accordai d’un simple frémissement de lèvres.
La ceinture céda sous ses doigts agiles, et elle la fit glisser lentement, savourant le moindre mouvement, le moindre contact. Le son du cuir frottant contre le tissu résonna doucement dans le silence feutré du salon.
Je laissai ma main descendre lentement, caressant sa joue, effleurant sa peau encore tiède des frissons laissés par nos précédents échanges. Elle ferma brièvement les yeux sous mon toucher, puis reprit sa tâche, défaisant un à un les boutons de mon pantalon.
Le simple fait de la voir si appliquée, si totalement offerte à moi, m’envoya une vague de satisfaction mêlée de désir pur. Elle savait ce qu’elle faisait, elle savait comment prolonger l’instant, comment rendre chaque geste plus intense que le précédent.
J’enroulai la laisse autour de ma main, tirant doucement pour lui imposer mon rythme, mon contrôle. Son souffle s’accéléra légèrement, ses lèvres s’entrouvrirent alors qu’elle poursuivait son œuvre avec une patience exquise.
Le silence de la pièce était seulement troublé par nos respirations, lourdes de tension et d’attente.
— "Continue comme ça…" murmurais-je, savourant le spectacle qu’elle m’offrait.
Elle obéit sans un mot, entièrement dévouée à ce moment, à moi.
Elle continua son œuvre avec une lenteur exquise, chaque mouvement mesuré, chaque respiration en écho à la mienne. Ses doigts effleurèrent ma peau alors qu’elle achevait de libérer le tissu, et je sentis un frisson me traverser sous cette caresse à peine perceptible.
Je tirai légèrement sur la laisse, l’incitant à relever les yeux vers moi. Son regard brillait d’une lueur brûlante, mélange d’attente et de dévotion absolue. Un sourire effleura mes lèvres alors que je laissai mes doigts glisser doucement le long de sa mâchoire, appréciant la douceur de sa peau sous mon toucher.
— "Tu sais ce que j’attends de toi."
Elle hocha lentement la tête, sa respiration suspendue, son corps vibrant d’impatience contenue. Je laissai le silence s’étirer, savourant son abandon, la tension palpable qui flottait entre nous.
Ma main se referma doucement sur la laisse, exerçant une pression subtile, la forçant à rester ancrée dans cette attente savoureuse.
Je voulais la voir frémir sous mes ordres, se perdre entièrement dans ce moment que nous construisions ensemble.
Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’elle baissait à nouveau les yeux, prête à me prouver qu’elle n’appartenait qu’à moi, qu’elle n’attendait que mon approbation.
Son regard s’accrochait au mien, une lueur espiègle brillant dans ses yeux alors qu’elle s’approchait avec une lenteur délibérée. Elle savait exactement ce qu’elle faisait, comment étirer le temps, comment faire de l’attente un supplice exquis.
Ses doigts effleurèrent ma peau avec une douceur infinie, traçant des cercles lents, éveillant chaque nerf sous son toucher. Son souffle chaud glissa contre moi, promesse d’un plaisir imminent, et je sentis un frisson me traverser alors qu’elle s’abandonnait à son rôle avec une sensualité troublante.
Lentement, presque avec révérence, elle laissa ses lèvres effleurer l’objet de son désir, explorant chaque centimètre avec une patience exquise. Son rythme était un jeu, une danse maîtrisée entre douceur et intensité, me maintenant suspendu entre le plaisir et l’attente insoutenable.
Ma main vint se poser sur sa nuque, mes doigts s’emmêlant dans ses cheveux, exerçant une pression subtile pour guider ses mouvements. Un soupir m’échappa, trahissant l’effet qu’elle avait sur moi, et je vis son sourire se dessiner dans cette intimité brûlante.
Elle s’appliquait avec un dévouement absolu, trouvant instinctivement le parfait équilibre entre lenteur et profondeur, entre taquinerie et abandon total. Chaque mouvement, chaque frémissement de sa langue, chaque aspiration maîtrisée m’arrachait un soupir plus profond, un frisson plus intense.
Le contrôle m’échappait peu à peu, mon souffle devenait plus saccadé, mon emprise sur sa nuque plus ferme. Elle le sentit, et loin de ralentir, elle intensifia son rythme, savourant le pouvoir qu’elle avait en cet instant.
— "Encore…" soufflai-je, mes doigts resserrant leur prise.
Elle obéit, avec une ferveur renouvelée, consciente que je n’étais plus qu’à un souffle du précipice.
Et quand la vague déferla enfin, ce fut un abandon total, une perte de contrôle entre ses lèvres expertes.
Essoufflé, encore pris dans l’ivresse du moment, je baissai les yeux vers elle. Elle releva lentement la tête, ses prunelles brillantes d’un mélange de satisfaction et d’attente.
Un sourire effleura mes lèvres.
— "Viens ici." murm
Chapitre 4-7 à venir
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Chapitre 1
Seul dans mon lit
Je me suis réveillé, et je me suis retrouvé seul dans mon lit. Pourtant, l’odeur de sa peau flottait encore dans l’air. Le drap à côté de moi était froissé, tiède, comme si elle venait juste de partir.
Je me suis étiré lentement, laissant les souvenirs de la nuit passée me submerger. La douceur de ses lèvres, la chaleur de son souffle contre ma peau, ses mains impatientes explorant chaque parcelle de mon corps… Je pouvais presque sentir encore ses ongles glisser le long de mon dos, son gémissement étouffé alors que nos corps s’emmêlaient dans l’obscurité.
Je me suis retourné, posant ma main sur l’oreiller qu’elle avait occupé. Un frisson m’a parcouru en sentant un léger creux, comme une empreinte de son passage. Un instant, j’ai espéré qu’elle soit encore là, cachée quelque part dans l’appartement, peut-être sous la douche, sa peau ruisselante d’eau chaude, m’attendant pour un dernier frisson avant de partir.
Mais le silence m’a répondu.
Je me suis redressé, cherchant un signe, un mot, quelque chose qui prouverait que je n’avais pas rêvé. Et c’est là que je l’ai vu : un simple message tracé au rouge à lèvres sur le miroir de la chambre.
"Merci pour cette nuit… À bientôt ?"
Mon cœur a battu plus fort. Un sourire a effleuré mes lèvres. Si c’était une promesse, alors j’étais prêt à attendre… et à revivre cette nuit dès qu’elle le voudrait.
Mes doigts ont effleuré les lettres tracées sur le miroir, comme si j’espérais y retrouver la chaleur de sa peau. "Merci pour cette nuit… À bientôt ?" Ces quelques mots étaient à la fois une promesse et un mystère.
Je me suis rallongé sur le lit, laissant mon corps encore engourdi par la fatigue savourer les souvenirs de la veille.
Elle était apparue tard dans la nuit, son parfum enivrant précédant son arrivée. Son regard brûlant n’avait laissé place à aucun doute sur ses intentions. Dès qu’elle avait refermé la porte derrière elle, un frisson d’excitation m’avait parcouru. Elle avait glissé ses mains sur mon torse nu, son sourire mutin illuminé par la faible lueur de la lampe de chevet.
— "J’ai envie de toi."
Sa voix avait été un murmure contre mes lèvres avant que nos bouches ne se trouvent, pressées l’une contre l’autre dans un baiser vorace.
Nos vêtements avaient disparu en un instant, jonchant le sol comme les témoins silencieux d’un désir incontrôlable. Nos corps s’étaient retrouvés, peau contre peau, brûlants d’une envie que rien ne pouvait apaiser. Ses ongles avaient laissé des traces légères sur mon dos alors que je la faisais basculer sous moi, capturant chaque soupir, chaque gémissement qu’elle m’offrait.
La nuit avait été un tourbillon d’ivresse et de plaisir, nos corps s’unissant encore et encore dans une danse fiévreuse. Chaque caresse, chaque frisson était gravé en moi comme un souvenir indélébile.
Et maintenant, elle n’était plus là.
J’ai laissé échapper un soupir, un mélange d’excitation et de frustration. Qui était-elle vraiment ? Allait-elle revenir ? Ou bien cette nuit n’avait-elle été qu’une parenthèse envoûtante, un rêve éveillé qui me laisserait sur ma faim à jamais ?
Un bruit léger dans l’appartement m’a tiré de mes pensées. Mon cœur a bondi.
N’était-elle vraiment pas partie ?
D’un bond, je me suis levé et j’ai suivi le bruit, mon souffle suspendu.
Et là, dans l’encadrement de la porte de la chambre, elle était là. Une serviette à peine nouée autour de son corps, des gouttes d’eau perlant sur sa peau dorée.
Elle m’a jeté un regard provocant, un sourire en coin.
— "Tu croyais vraiment que j’allais partir sans goûter encore à toi ?"
Un frisson de plaisir m’a traversé. La nuit n’était peut-être pas encore terminée…
Elle s’est approchée lentement, son regard planté dans le mien, un mélange de désir et d’amusement brillant dans ses yeux. Une goutte d’eau a glissé le long de son cou, traçant un chemin sinueux entre la courbe de ses seins encore humides. J’ai eu envie de suivre ce même chemin avec ma langue, de goûter à chaque perle d’eau sur sa peau brûlante.
— "Alors ? Tu comptes rester planté là ou tu viens me rejoindre ?" a-t-elle murmuré en desserrant le nœud de sa serviette.
Le tissu a glissé lentement sur ses hanches avant de tomber à ses pieds. Mon souffle s’est coupé une fraction de seconde. Elle était parfaite, son corps illuminé par la douce lumière du matin filtrant à travers la fenêtre.
D’un geste, elle a attrapé ma main et m’a tiré vers elle, nos peaux nues se frôlant avec une délicieuse lenteur. Sa bouche s’est posée sur la mienne dans un baiser fiévreux, et tout mon corps a réagi instantanément. Mes mains ont glissé le long de ses courbes, savourant la douceur de sa peau encore tiède de l’eau de la douche.
— "Tu es déjà tout chaud… On dirait que tu m’attendais."
Sa voix était un murmure malicieux, ses doigts traçant des cercles tentateurs sur mon torse avant de descendre plus bas. Je n’ai pas pu m’empêcher de grogner de plaisir en sentant son corps se presser contre le mien.
Elle m’a entraîné sous l’eau, le jet chaud coulant sur nous, amplifiant chaque sensation. Nos bouches se sont retrouvées, nos souffles courts se mélangeant à la vapeur qui envahissait la pièce. Ses mains glissaient sur moi avec une douceur insupportable, alternant entre caresses légères et pressions plus fermes, éveillant en moi un désir incontrôlable.
J’ai plaqué son dos contre le carrelage, sentant son corps frissonner sous moi. Un gémissement lui a échappé alors que mes lèvres descendaient le long de son cou, sa poitrine, son ventre… Je voulais la goûter encore et encore, la sentir frémir sous ma langue.
Ses ongles se sont enfoncés dans mes épaules alors que je la soulevais légèrement, la maintenant contre le mur, son corps parfaitement moulé au mien. Nos regards se sont croisés, brûlants, affamés.
— "Prends-moi, maintenant…" a-t-elle soufflé, les lèvres entrouvertes, ses hanches venant instinctivement à la rencontre des miennes, impatiente, brûlante d’envie.
Je n’ai pas hésité. D’un mouvement fluide, je l’ai soulevée légèrement, son dos venant épouser le carrelage humide. Ses jambes se sont enroulées autour de ma taille, l’amenant encore plus près, son souffle chaud se mêlant au mien.
Lorsque je me suis enfoncé en elle, un profond gémissement lui a échappé, étouffé contre ma bouche. Son corps s’est tendu sous l’intensité du moment, ses ongles s’accrochant à mes épaules alors que je commençais un rythme lent, torturant, savourant chaque seconde de cette union fiévreuse.
L’eau ruisselait sur nos peaux, amplifiant chaque frisson, chaque caresse. Mes mains agrippaient fermement ses hanches, l’amenant contre moi avec plus de profondeur, plus de force à chaque mouvement. Ses soupirs se transformaient en gémissements incontrôlés, ses doigts glissant dans mes cheveux, tirant légèrement alors que la tension montait entre nous.
Nos rythmes se sont accélérés, nos corps bougeant à l’unisson, réclamant toujours plus. Je sentais son corps se tendre autour de moi, son plaisir crescendo se reflétant dans ses gémissements entrecoupés de mon prénom. Mon souffle se faisait plus court, mes mouvements plus pressants, et quand l’extase est venue nous submerger, ce fut comme une vague brûlante nous emportant ensemble, nous laissant tremblants, pantelants, accrochés l’un à l’autre sous l’eau toujours ruisselante.
Un long silence a suivi, seulement ponctué par nos respirations encore erratiques et le bruit régulier de la douche. Nos regards se sont croisés, fiévreux, complices, nos corps toujours collés l’un contre l’autre.
Et dans ses yeux, j’ai vu cette promesse silencieuse : ce n’était pas terminé.
— "Je crois que je vais devoir revenir plus souvent…"
J’ai ri doucement, capturant une dernière fois ses lèvres entre les miennes.
— "Je t’attendrai."
Et je savais que ce n’était que le début…
L’eau tiède continuait de couler sur nos corps épuisés, mais mon envie d’elle n’avait pas faibli. Bien au contraire. Elle s’était blottie contre moi, sa tête reposant sur mon épaule, son souffle encore saccadé. Mais je sentais son corps frémir sous mes doigts qui caressaient lentement le creux de ses reins.
— "Tu n’en as jamais assez, hein ?" a-t-elle murmuré, amusée, en relevant les yeux vers moi.
J’ai laissé échapper un léger rire avant de poser mes lèvres sur son cou, goûtant à nouveau à sa peau encore brûlante de notre plaisir.
— "Pas quand il s’agit de toi."
Elle s’est mordillée la lèvre, comme si elle hésitait à céder encore à la tentation. Mais son corps trahissait déjà son désir renaissant. Mes mains se sont aventurées sur ses courbes, glissant sur la rondeur de ses hanches, effleurant l’intérieur de ses cuisses avec une lenteur calculée. Un frisson l’a parcourue, et j’ai vu son regard s’assombrir à nouveau.
— "Alors prouve-le-moi…" a-t-elle murmuré contre mes lèvres avant de capturer ma bouche dans un baiser fiévreux.
Sans attendre, je l’ai soulevée dans mes bras, sortant de la douche sans même prendre le temps d’éteindre l’eau. Nos corps trempés ont laissé une trace humide sur le sol alors que je l’emportais jusqu’au lit, ses jambes enroulées autour de ma taille.
Elle s’est allongée sous moi, sa peau encore perlée de gouttelettes d’eau, son souffle déjà court d’anticipation. J’ai pris mon temps cette fois-ci, savourant chaque frisson, chaque soupir qu’elle m’offrait. Ma langue a suivi les perles d’eau glissant entre ses seins, descendant lentement vers son ventre.
— "Tu es insatiable…" a-t-elle gémi, sa voix tremblante sous mes caresses.
— "Avec toi ? Toujours."
Mes lèvres ont continué leur voyage, explorant chaque centimètre de son corps avec une patience presque cruelle. Ses doigts se sont agrippés aux draps, ses hanches frémissant sous moi alors que je lui arrachais de nouveaux gémissements, plus profonds, plus bruyants.
Elle s’est cambrée, perdant le contrôle, ses ongles glissant sur ma peau en une supplique silencieuse. Et quand je suis remonté pour retrouver sa bouche, elle m’a tiré à elle avec une urgence incontrôlable.
Un sourire malicieux a effleuré ses lèvres avant qu’un soupir ne les remplace alors que ma bouche reprenait son exploration. Mes lèvres ont parcouru son cou avec une lenteur délibérée, y déposant des baisers ardents avant de glisser vers la courbe de sa clavicule. Ma langue a effleuré sa peau, traçant un chemin brûlant jusqu’à la pointe de ses seins durcis sous l’anticipation.
Un frisson l’a traversée quand j’ai pris un de ses tétons entre mes lèvres, le taquinant avec une douceur torturante, alternant entre légères morsures et succion délicate. Ses doigts se sont agrippés aux draps, son dos se cambrant sous moi alors qu’un gémissement s’échappait de sa gorge, plus profond, plus affamé.
Encouragé par sa réaction, j’ai poursuivi mon voyage plus bas, mes lèvres effleurant la douceur de son ventre tandis que mes mains exploraient la courbe de ses hanches, les caressant avec une lenteur exaspérante. Ses jambes se sont légèrement écartées sous moi, son corps réagissant instinctivement à ma présence. Je pouvais sentir son impatience, le léger tremblement de ses cuisses alors que je m’approchais de son centre de plaisir.
Ma langue a effleuré sa peau brûlante, un souffle tremblant s’échappant de ses lèvres. Son corps s’est tendu sous moi, ses hanches cherchant à se presser contre ma bouche, à réclamer plus. Mais j’ai pris mon temps, savourant chaque réaction, chaque gémissement qu’elle m’offrait.
Ses doigts ont glissé dans mes cheveux, tirant légèrement alors que je la goûtais enfin, lentement, avec une précision exquise. Son dos s’est cambré davantage, son souffle se brisant en un cri étouffé, son plaisir montant en elle comme une vague inexorable.
Nous nous sommes laissés emporter, une fois de plus, jusqu’à l’extase, jusqu’à ce que nos corps s’effondrent l’un contre l’autre, haletants, satisfaits… mais pas rassasiés.
Alors que je caressais doucement son dos, elle a levé les yeux vers moi, un sourire malicieux sur les lèvres.
— "Si je reste… tu crois que tu pourras encore suivre ?"
J’ai ri doucement, mes doigts traçant des cercles sur sa peau nue.
— "Essaie seulement de me fatiguer."
Son rire a résonné dans la chambre…
Chapitre 2 à suivre ...
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Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs.
Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose.
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Yao me dit :
— Tu ne m’écoutes pas.
— Pardon Monsieur, mais je…
— On va discuter à la cafeteria.
Je suis bien entourée, Monsieur Edmond d’un côté, Yao de l’autre. Une Princesse entourée de ses gardes du corps. Oui, mais le genre de Princesse qui montre ses fesses…
— Aie !!!
Yao vient de me serrer le bras et il me dit :
— Une fessée pour que tu m’écoutes ?
— Non, je vous jure.
Quand on y est, je prends deux sandwichs poulet-salade-mayonnaise et des glaces.
J’avoue que c’est dénué du moindre intérêt ce que je mange, n’est-ce pas future lectrice imaginaire ? Je ne vais donc pas décrire ce que Monsieur Edmond et Yao choisissent. Tout en mangeant, Yao lui demande :
— Est-ce que tu sais utiliser un appareil photo un peu sophistiqué ?
— Oui, je suis ingénieur et je me sers souvent d’un XPI.
Yao répond :
— C’est parfait.
Si vous me demandez ce qu’est un XPI, c’est un appareil photo très sophistiqué, je dirais. Je reprends vite la conversation en marche… Yao est en train de dire :
— … et surtout ses fesses.
Monsieur Edmond dit :
— D’accord. En ce qui concerne le sexe, comment fait-on ?
Yao répond :
— On s’arrange.
Et voilà, on va encore m’accuser de traiter les femmes comme des esclaves. Mais est-ce que c’est ma faute si le rôle de la femme a régressé drastiquement, comme les libertés en général ? Je rêve d’un monde où les femmes auraient le pouvoir.
Yao me dit :
— Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Je pense que je fais la moue en répondant :
— Je suis comme un objet, je n’ai plus rien à dire.
Yao répond :
— Pas du tout. Un objet ? On ne lui donnerait pas une fessée parce qu’il est casse-pied. Mange ta glace et écoute ce qu’on dit.
— Oui Monsieur.
Les hommes menacent tout de suite. Après le repas à la cafeteria, on attend un peu, puis on se dirige vers l’avion. On va en première classe et… on s’envole. Je déteste le décollage et l’atterrissage et entre les deux. Je bois deux coupes de champagne et je me sens un peu plus légère. On atterrit… sans problèmes.
Monsieur Yao doit avoir des papiers de diplomate, parce qu’on sort de l’aéroport sans questions. Monsieur Edmond a fait une série de photos et de vidéo de moi, quand je mangeais et quand j’ai l’air affolée au décollage et à l’atterrissage.
Une voiture nous attend et nous dépose près du Bosphore. Monsieur Yao nous dit :
— On va faire des photos sur le Bosphore.
Un petit bateau nous attend. Le pilote nous parle en anglais. Il doit avoir une bonne soixantaine d’années et quand il nous sourit, je vois qu’il n’a plus beaucoup de dents.
Il y a autant de circulation sur le fleuve que dans les rues. Yao me dit :
— Mets-toi nue.
Eh ! On va vraiment avoir des ennuis et finir en prison. Monsieur Edmond me fait un signe de la tête, que je traduis par « Tout est arrangé. » C’est vrai, les gens sur les bateaux de touristes ont l’air très intéressés en nous voyant.
Monsieur Edmond me photographie nue sur fond de Bosphore. Je me caresse un peu les seins pour qu’ils pointent. Ça intéresse les hommes. Yao me dit ;
— Va sucer notre pilote, petite.
Eh, oh ! Jamais je ferai ça, il n’a pas l’air propre du tout. Je dis à Yao :
— Ça, jamais.
Ou alors je vais me mettre à genoux devant le pilote... Il a déjà sorti son sexe et heureusement, il est circoncis. Son gland a pu se nettoyer sur ses vêtements. Il manifeste son contentement en turc et en me caressant la tête. Monsieur Edmond me dit :
— Eh oui, une odalisque doit obéir !
Ouais, tout ça pour faire des photos. Je suce le sexe du pilote jusqu’à ce qu’il m’envoie son poison, je veux dire son sperme, que j’avale. Quel beau film ça va être.
Fin de la balade sur le Bosphore, je me rhabille. Une voiture nous attend et nous roulons à travers Istanbul. Il y a beaucoup de circulation, on a le temps de parler. Les hommes discutent photos, je n’y comprends pas grand-chose. Je lève le doigt. Yao me dit :
— Tu dois faire pipi ?
Ça les fait rire, Monsieur Edmond et lui. Je lui demande :
— Est-ce que c’est historique, ce que nous allons faire comme photos ? Les femmes du harem, les esclaves ?
— Absolument et celles qui n’obéissaient pas étaient fouettées. Tu sais, c’était la même chose en Europe et même pire.
Ouf… je pourrai écrire des histoires d’esclaves historiques, non ? Je me concentre sur leurs conversations, mais c’est compliqué, le Sultan, ses femmes dans le harem, sa favorite et puis moi... J’attends qu’il y ait un blanc dans la conversation, pour vite y glisser :
— Et moi, je serai quoi, Monsieur Yao ?
— Une odalisque
— C’est un joli mot, mais c’est quoi ?
Il m’explique :
— Le Sultan recevait divers cadeaux, dont des femmes blanches qui sont mises au service des femmes du harem, on les appelle odalisques.
C’est pas juste, ça… mais je ne vais pas refaire l’histoire. Je profite de ce qu’il me répond pour lui demander :
— Et elles étaient bien traitées ?
Il soupire et répond :
— Tu as été à l’école, toi ?
— Pas tellement…
C’est vrai quoi… Je préférais m’amuser. Il me dit :
— Je m’en rends compte. Alors, Byzance est prise par les Ottomans en 1453 et elle devient Constantinople. Les Ottomans en sont les maîtres jusqu’au début du 20e siècle. À l’époque, le Sultan recevait des jolies femmes en cadeau. Ses émissaires pouvaient en acheter au grand marché aux esclaves d’Alger. Une esclave, une odalisque ou même une épouse pouvait être punie et fouettée.
Je condamne tout à fait ces pratiques, mais c’est l’Histoire, on ne peut pas la changer. Et puis, j’avoue que je trouve ça excitant, imaginer que je suis une fille majeure donnée en cadeau au Sultan. Si on me demande un jour d’écrire, je ne devrai pas craindre d’être censurée.
On roule dans la ville, les hommes parlent ensemble. Je pense aux futurs photos et films… Monsieur Yao nous dit :
— On y est.
Il y a beaucoup de circulation autour de Topkapi, qui est plus une petite ville fortifiée qu’un château. Il y a des touristes et des Turcs. Je vois des belles filles aux yeux et aux cheveux noirs.
Elles doivent ressembler aux femmes du Sultan. Si j’ai bien compris, je serai une odalisque à leur service. Je rêve… Les hommes discutent.
Le palais Topkapi est très beau et luxueux. Il y a beaucoup de touristes qui viennent le visiter. Un homme nous attend. Il nous dit :
— Bienvenue à vous, Messieurs, et à notre petite odalisque. Je vous fais visiter. Quand un endroit vous semble photogénique, nous ferons reculer les touristes.
Pour une fois, j’interviens, en lui disant :
— On ne pourrait pas les mettre dehors ?
C’est vrai quoi, c’est gênant. Le guide me répond :
— Hélas, ma petite odalisque, tu dois te taire et obéir, sinon, tu seras punie !
Je lui dirais bien d’aller se faire foutre, mais Yao et Monsieur Edmond ont l’air de son côté. Je bredouille :
— Je me tais.
Le guide répond :
— C’est exactement ça : tu obéis et tu te tais.
Il s’adresse aux hommes :
— On visite d’abord, pour que vous puissiez repérer les endroits où vous souhaitez faire des photos.
La pièce où le Sultan recevait les visiteurs est immense et chargée de décorations raffinées, si on aime ça.
C’est à ce moment qu’un flot de jolies filles arrivent. Elles sont vêtues de voiles diaphanes, c’est-à-dire quasiment à poils. Quelques gros hommes arrivent aussi. Je regarde mon patron, il me dit :
— Les eunuques.
Oh oui, quelles mœurs barbares ! Il y en a qui sont les esclaves et elles sont nues.
Je suis une odalisque, une femme blanche chrétienne donnée comme cadeau au Sultan. Il devait les essayer, puis elles allaient dans le harem au service des épouses du Sultan. On va nous-mêmes dans le harem, c’est un bel endroit puisque le Sultan s’y rend pour choisir la femme qui va partager sa couche, la nuit suivante.
On ne va filmer et photographier qu’une partie du harem. Monsieur Edgard me dit :
— Tu es donc une odalisque, une esclave blanche donnée en cadeau au Sultan. Tu es nue et au service des épouses. Le Sultan voudra « t’essayer ».
Oui, oui, j’ai bien compris, là, ils n’arrêtent pas de me le dire. Il commence à faire sombre, on allume des chandelles ou des lampes à huile, mais il y a aussi de la lumière électrique, dissimulée.
Je dois mettre une robe de paysanne et des sabots. Je suis une jolie paysanne chrétienne, enlevée et vendue au grand marché aux esclaves d’Alger (historique). Un riche armateur anglais m’a achetée. Il a rendez-vous avec le Sultan et je suis un des cadeaux qu’il lui donne.
Tous les personnages sont là : le Sultan, ses conseillers, ses épouses favorites et des esclaves obéissantes. On s’y croirait vraiment. Les touristes sont discrets, sinon ils se feront virer par les gardes. Mon patron Edgard photographie et filme discrètement. L’Anglais arrive en costume d’époque, un de ses hommes me tient au bout d’une corde attachée autour de mon cou. J’ai aussi les poignets attachés dans le dos. L’anglais dit au Sultan :
— Cher ami, je vous ai apporté une jolie paysanne, je sais que vous avez une petite collection d’esclaves blanches.
Le Sultan répond :
— Merci, elle est belle mais il faudra bien la laver.
C’est eux qui m’ont salie pour les photos ! À l’époque les paysans travaillaient énormément et ils ne lavaient que très rarement. Bon, j’ai beaucoup transpiré, mais je suis quand même une odalisque tout à fait comestible. Il y a des filles nues avec des anneaux en fer aux poignets et aux chevilles, comme toutes les esclaves à Topkapi à cette époque. Deux filles viennent me chercher et m’amènent à une petite pièce d’eau alimentée par un tuyau décoré. Ouch ! C’est froid. Mes grimaces sont certainement bien filmées. Je crie même un peu. Une des esclaves met son index devant sa bouche, ce qui doit bien sûr signifier « ferme-la » dans toutes les langues. Elle me lave avec un savon qui sent l’huile d’olive et le jasmin. Elle insiste sur les aisselles, le sexe, le cul et les pieds. Ce qui permet à Monsieur Edgard de faire beaucoup de photos et de films. Les visiteurs font la même chose.
Je tremble dans mon eau froide, jusqu’à ce qu’elles me laissent sortir et me sèchent avec un grand morceau de tissu. Une des esclaves me dit :
— Tu sens bon maintenant, petite odalisque.
Une autre ajoute ;
— On va pouvoir te présenter aux épouses.
On va dans une grande salle, des femmes sont allongées sur des canapés « à la romaine ». C’est le harem du Sultan, il manque certainement les premières épouses. L’esclave va s’incliner devant un gros homme en disant :
— Voilà, elle est propre, Maître.
Le gros homme est maquillé, je suppose qu’il est censé représenter un eunuque, mais à la façon dont il me regarde, j’ai un gros doute. Il me dit :
— Tu vas rencontrer le Maître, il aime essayer les odalisques.
Il claque des doigts et aussitôt, une jolie Africaine arrive rapidement et se met à genoux devant lui. Il lui dit :
— Va présenter la nouvelle odalisque au Maître.
La fille est nue, elle a des belles fesses et une toison pubienne frisée. Elle me dit :
— Je suis obligée de t’attacher.
Je réponds :
— Vous êtes belle.
Là, elle est surprise et elle me sourit. Elle n’a pas pris de bain froid et j’aime son odeur. Elle me lie les poignets dans le dos et elle met une corde autour du cou. Elle tient l’extrémité de la corde et je marche derrière elle. Ce seront de belles images pour Monsieur Edmond.
À suivre
Bruce Morgan a fait le super dessin.
Vous pouvez voir ses dessins sur notre blog gratuit :
https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Installé sur le divan, je la scrute avec attention.
Elle est au loin, au coin, à genoux.
La lumière s’accroche à sa cagoule en latex, glisse sur ses seins nus, et fait briller les bracelets qui embellissent ses chevilles.
Sa culotte est baissée sur ses cuisses et ses fesses sont rougies.
La musique est à l’arrêt. La pièce est calme. Les gémissements occasionnels étouffent le son des vibrations sous ses hanches.
Confortablement assis, je m’attarde sur la justesse de ses courbes. La teinte rose que j’ai cravachée rend ses fesses appétissantes. La position à genoux relève sa poitrine, fait pointer ses tétons et affirme sa magnifique silhouette.
Je sens mon pénis gonflé.
Je serre le stylo entre mes doigts et mets un point final au dessin dans mon carnet.
La chienne que j’ai croquée est en nage. Elle souffle, transpire, tient difficilement sa position et mouille comme une fontaine.
Exactement la scène sous mes yeux.
Satisfait, je me libère du carnet et saisis la canne. Je la fais siffler dans le vide. La chienne frémit. Mais le bout de l’arme vient simplement lui caresser les mamelons. Son souffle s’accélère. Elle halète et chaque respiration est embrassée. J’insiste les frottements.
- Ça, tu aimes, hein ? Petite chienne.
Elle gémit.
Je pose la canne et me rapproche. Je lui empoigne les seins. Mes doigts glissent lentement sur ses tétons et je sens son corps trembler. Je lui pince les seins. Elle sursaute. Je les gifle. Elle souffle.
- Ouvre !
Ses lèvres s’écartent pour accueillir mes doigts. Sa langue s’enroule autour et les suce avec douceur. Je fais des va-et-vient. Je les enfonce. Mes doigts excitent sa salive abondante qui finit par dégouliner sur ses lèvres. Je les sors et les suspends devant sa bouche. J’attends.
Une.
Deux.
Sans un mot, elle comprend et commence à les lécher. Je souris. Nettoyer la salive par de la salive… Je souris et je sens mon pantalon gonfler à chaque fois que sa langue me touche.
Je retire ma main et lui mets une gifle. Puis une seconde. Je laisse un instant passer, le temps que sa prudence s’endorme, puis je la secoue d’une troisième claque.
- Quelque chose à dire ?
Mais elle n’a pas la permission de parler.
- Tu es vachement sage quand tu te tais.
Seul le son étouffé du vibro me répond. J’observe par terre la petite flaque de mouille sous ses cuisses.
- Je devrais t’interdire la parole en permanence.
Elle grogne. Ça m’amuse. Je la gifle quand même. Je vais chercher la pince et l’accroche à ses pointes dures.
Elle penche la tête en arrière et se fige. Son souffle s’accélère de nouveau. On croirait une suppliciée. Je tire sur le jouet pour appuyer son plaisir et elle gémit.
- Chienne des seins. Ouvre !
Ses lèvres s’écartent et je viens y installer le bâillon.
Durant de longues secondes, je la contemple de ma hauteur. Elle, à genoux à mes pieds. Fragile, accessible, dépendante, tremblante. Mon cœur palpite devant cette profonde vulnérabilité qu’elle m’offre.
- Aux pieds !
Et aussitôt elle se recule du coin. Lentement, car elle ne voit rien, elle pivote dans mon sens et, de tout son corps, se prosterne à même le sol.
Je m’abaisse pour lui caresser les joues. Elle rougit. Je saisis ses mains et les encorde serrées dans son dos. J’accroche la laisse à l’anneau doré qui encercle son cou.
Avec le marqueur rose, je griffonne sur ses hanches : « propriété », « objet sexuel ».
J’attrape la laisse. Je la tire, et j’amorce le pas. Direction la chambre. L’objet doit être utilisé.
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Ce soir tu ne resteras pas seule dans ton divan a regarder une série en bouffant une glace et des chips, a te masturber de rage dans tes draps.
Ce soir, quoi, Charlotte ?Tu vas te fringuer pour aller voir un photographe obscure, et quoi après ?
J'avais passé la semaine a tenter de trouver, comme a l'époque pour mes ex, des infos sur cet fichu atelier photo. Tout ce qui ressort, c'est un seul site web, "Varlot Photographies" une sobre mise en page, une adresse mail wanadoo, un téléphone injoignable. Une vague présentation des services photographies pour les particuliers, entreprises, des services alloués pour des évènements privés et des gammes de photos à acquérir a un prix...plus que coûteux.
Cette possibilité attira bien sûr mon intention et je me demandais bien bêtement, comment ma photographie de paysage et éventuellement ma beauté provocante avait pu faire écho aux photos noirs et blancs de meubles, mobiliers ou salon aménagé façon design qui peuplait la galerie du site web.
Je pensais en rester là mais il fallait une photo, une seule, qui transformait ma curiosité agacée en une angoisse palpitante qui ne quittait pas mes fluides depuis. Un cliché noir et blanc, affichant un gros plan sur un avant bras comme tendu, congestionné. Les extenseurs et flexeurs étaient tirés aux maximums, les veines ressortait et le peu visible donnait une forme... inhabituelle.. d'autres clichés similaires étaient accessible mais par achat d'un forfait délirant pour atteindre la galerie...
Si j'avais payé pour voir, j'aurais peut être réfléchie à deux fois.
Cette putain de chambre noire me faisait définitivement de l'oeil.
J'ai envie d'être bonne. D'être provoc. Je me reluque avec une ironie lancinante dans la glace de ma chambre a coucher aux rideaux opaques, le tramway vibrant a l'extérieur seul signe de vie de ma vieille mansarde. Si je devais être prise en photo, ou quoi que ce soit d'autres autant frapper les esprits.
J'opte pour des talons, des collants noirs, qui accompagnent une courte jupe de coton gris remontée jusqu'au ventre, presque trop serrée. Mes cheveux détachés pour l'occasion, se prolongent sur un haut type croq top rouge, mon ventre nu caché par le zip de ma veste cuir. Le sac a main est presque de trop. La lingerie est mauve à dentelles. Le maquillage est léger, seul les yeux et les lèvres.
"Ta vraiment pris Charlotte."
Me toisai-je avec dédain, en regardant et sentant la jupe trop serrée pour ma taille et mon pétard enormissime avec ce bas. Cette vue de moi même me transe. Un bourdonnement ventral accompagne mon souffle plus chaud. Mes mamelons me picote en prenant conscience de qui je suis en ce soir de novembre.
Je me fais bonne. Je suis provoc. Comme ça tu joues au mystérieux avec une plus grande, petit Varlot. Ma bouche en coeur humilie le peu d'amour propre que j'ai de moi-même quand je me crache "Ils t'on tous déjà fait le coup, et tu retombes dans le panneau ? Idiote, IDIOTE"
Rien a faire. Mon pas assuré viens briser la monotonie du bitume de banlieue.
Ma démarche et vive, le contact physique des badauds prohibé par mon puissant déhanché, mon regard casse les velléités des jalouses, des puceaux, des charognards, des couples, une nouvelle énergie fais feu en moi. Une positive colère naquit en mon être tourmentée, il rend mon regard plus perçant, me fais maîtresse de l'obscénité de ma posture, j'en souris presque, heureuse, heureuse d'aller où ?
De me retrouver, a 20h30, devant un haussmannien aux ferronneries rouillées, une porte en chêne et un interphone avec des plaques argentées.
Je sonne au 4eme.
De l'élan retrouvé une part s'estompe quand il faut gravir les marches faiblement éclairée... une moite appréhension s'empare de moi. Je croise un riverain qui rassure mon étrange angoisse naissante... La porte de Varlot Photographie est bien banale. Une énième sonnette, un grésillement et me voilà dans les lieux.
Ma lucidité me tombe dessus comme une pluie froide. Des sièges froids en faux cuir. Une salle d'attente... Je m'assois jambes croisées, rongeant un ongle nerveusement en attendant en silence...qu'on vienne me chercher ? Qu'on m'appelle ?
"Ta même pas pris rendez vous
Tu t'es prise pour un modèle ?"
Ma respiration plus vive saccade ma poitrine quand une chaleur frustrée recouvre mon corps, au fur et à mesure des minutes et que je comprend que personne ne viendra.
"Oh, ya quelqu'un ?"
Lançais je à la cantonnade en toquant à l'une des deux portes apparemment closes. Pourquoi ai je seulement toquée celle de gauche ?
21h40. La fatigue et la haine me gagne.
Je tourne les talons prête a sortir.
Une main aggripe mes cheveux et me projette contre la porte.
"Ouatch !!"
Brutalité. Choc sourd. Mon dos diffuse une onde de douleur alors que je tombe au sol, choquée, ouvrant des yeux surpris et retenant un cri.
Le 1er round ne fais que commencer.
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Depuis quelques jours, une obsession s’empare de moi, brûlante et indomptable. Une connexion inattendue, violente dans son intensité, douce dans sa promesse d’abandon. Une silhouette entre les lignes, une présence qui s’immisce dans mes pensées, qui s’attarde dans l’ombre et s’invite dans mes désirs.
Je t’imagine derrière ton écran, frissonnante, ton souffle court à la lecture de ces mots que j’écris pour toi. Je ressens ton impatience, ce trouble délicieux qui glisse le long de ta peau. Il y a entre nous un jeu qui commence à peine, une tension qui s’étire, s’épaissit, prend forme à chaque échange.
Tu le sais déjà, n’est-ce pas ? Que ce n’est qu’un début. Que ce lien qui se tisse entre nous est voué à devenir plus profond, plus exigeant, plus insoutenable encore. Alors laisse-moi guider tes pensées, laisse-moi te façonner à travers mes mots. Laisse-moi t’entraîner dans cet univers où ta soumission deviendra inévitable.
Lis-moi. Ressens-moi. Et surtout, obéis-moi.
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Une pensée pour toi, douce colombe…
Je t’imagine en train de te préparer, sentant cette culotte s’humidifier sous l’effet de ton désir. Aujourd’hui, je peine à me concentrer. Mon esprit dérive, perdu dans des pensées bien trop troublantes.
Je t’imagine face à moi, offerte à mon regard, en position d’inspection. Nue. Vulnérable. Mais surtout, soumise. Tes yeux baissés, ton souffle suspendu à mon bon vouloir. L’attente te consume. Tu veux que je te regarde, que je t’approuve, que je décide enfin de ce qui va suivre.
Chaque matin, tu me servirais dans la tenue que j’aurais choisie pour toi… ou tout simplement nue. Tandis que j’écris, tu serais là, à mes pieds, en position d’attente, docile et silencieuse, comme il se doit.
Et puis, soudain, mon regard se poserait sur toi. Sérieux. Impérieux. L’ordre tomberait, net, sans appel. Alors, sans hésitation, tu te mettrais à quatre pattes, avançant lentement vers moi, soumise et dévouée. Tes lèvres viendraient effleurer mes pieds, les embrasser avec une infinie délicatesse. Tes mains glisseraient sur mes jambes, appliquées, précises, témoignant de ton dévouement absolu.
Je savourerais ce moment, conscient que dans cet instant suspendu, je t’ai entièrement, intensément, irrémédiablement…
Mes mains quitteraient lentement le clavier pour se perdre dans tes cheveux. Au début, de douces caresses, offertes en témoignage de ma satisfaction. Puis, mes doigts se refermeraient, resserrant leur prise, s’appropriant chaque mèche de ta chevelure pour guider tes mouvements.
Je veux.
L’invitation est claire. Tu n’as pas besoin de mots pour comprendre ce que j’attends de toi. Obéissante, tu glisses à quatre pattes, la tête basse, le dos cambré, ton cul relevé, offert à ma volonté.
Je te contemple, savourant l’instant. Ton souffle court, le frisson qui te traverse, cette attente fébrile que tu ne peux masquer. Tu sais ce qui t’attend.
Je m’éloigne un instant, juste assez pour aller chercher ton plug—celui que je t’ai offert récemment, celui qui porte nos initiales gravées. Un symbole silencieux de ton appartenance. Lorsque je le saisis, je ressens déjà ton impatience.
Je reviens à toi, effleurant ton dos, ta nuque, laissant planer l’attente. Lentement, je le fais glisser en toi. Un gémissement s’échappe de tes lèvres, ton corps s’adapte, s’ouvre, accueille. Tu ne bouges pas. Tu es là, immobile, parfaite. Mais ton souffle te trahit…
Je vois les frémissements qui parcourent ton ventre, ces contractions imperceptibles, ce corps qui sait. Qui sait ce qui va suivre.
Le premier coup tombe. Une claque sèche sur ton cul nu. Une marque, une brûlure brève, électrisante. Ton dos se cambre davantage sous l’impact. Et aussitôt, une caresse suit, lente, possessive, glissant sur la peau réchauffée par l’impact.
Un geste qui ne laisse aucun doute.
Un geste qui dit tout.
Je vais te prendre.
D.
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Bonjour à toutes et tous, je souhaitais vous raconter l'une de mes séance avec une jolie Domia .. une session qui aura duré 2h avec énormément de frustration pour moi et beaucoup de plaisir pour elle ..
après plusieurs échanges de mails, rdv fut pris un matin de bonne heure à son domicile.. elle me convia pour 8h, tout juste après le depart de son mari, en m'ordonnant expressément d'avaler 1,5 l d eau avant notre rdv (et bien évidemment sans l'évacuer...)
j'arrivais donc la vessie pleine, avec un mélange d'excitation et de peurs (1ere rencontre).. Elle vint m'ouvrir la porte habillée d'une jupe assez courte noire, un chemiser blanc et en collant, avec de jolis escarpins.. elle me fit rentrer, je sentais mon cœur battre la chamade.. avec une furieuse envie d uriner ..
Elle alla s asseoir sur son canapé et me demanda de me dévêtir.. je me retrouvais alors nu face à elle .. elle me regardait sans rien me dire puis se leva et se positionna face à moi .. son regard me transperçait.. elle me fit baisser la tête d une claque .. puis pris mes testicules dans sa main pour me les presser...
elle fit passer l'un de string portés sous mon nez, le douce odeur de son entrejambe me fit bander direct .. elle me décalotta le gland et fit de petit va et vient puis s arrêta net ..
j'avais toujours très envie d uriner .. mais ce n'était pas le moment.. je me tortillais tel un enfant ne pouvant se retenir .. puis elle m'averti que si jamais elle voyait une goutte d'urine sortir de mon gland je subirais un châtiment hors pair ..
elle releva sa jupe, me fit me mettre à genou .. et m'ordonna de renifler son anus .. mais interdiction de lécher .. puis elle me dit m'alllonger par terre, se retourna et me mit sa jolie chatte (non épilée) au dessus de mon visage; on voyait perler quelques gouttes de sperme .. et la de me dire que son mari l'a prise ce matin et a bien gicler en elle .. bien entendu je dus lécher et lui nettoyer la chatte .. aussi bien l'intérieur que ses poils imbibés de leurs sécrétions à tous les 2 ..je pouvais me branler mais surtout ne pas jouir (et ma vessie toujours pleine !!!!)
mais je ne tenais plus .. s'en était trop pour moi ...et un jet d urine commença sortir de ma verge dure .. évidemment ma maîtresse l a vu .. je reçu alors 2 claques en pleine face et 4 sur la verge ..elle me dit de me mettre debout, alla chercher une bassine et me fit uriner dedans.. la libération !!! ..
puis elle me l'a fit transporter dans sa salle de bain, je dû me mettre à genou dans sa douche .. et elle versa tout le contenu de la bassine sur ma tête ... en traitant de petite salope désobéissante .. être humilié par sa propre urine ...
me tirant par une de mes oreilles elle me fit revenir dans son séjour, marchant à 4 pattes sur le carrelage froid ..
ma 2e punition fut de recevoir des coups de canne de bambou sur mon fessier.. ça aussi ça fait mal ..je devais me branler en recevant ces coups et dire merci ..
à force de me branler, j'avais le gland en feu et une furieuse envie de jouir .. mais toujours pas d'autorisation !!!
Puis ma maîtresse avait elle aussi envie d'uriner.. elle me fit ouvrir la bouche et déversa son divin champagne direct en bouche .. obligation de tout avaler et de ne rien perdre !!
passée cette autre épreuve, elle se retourna pour pendre position sur son canapé et me fit lécher et nettoyer son anus (a noter que sa douche remontait à 24 h en arrière) malgré ses effluves, je léchais avec avidité et lui laissait son anus aussi propre que si elle se l'était nettoyé elle même tout en me masturbant ... j étais à 2 doigts de jouir .. heureusement je le lui ai dit et elle me fit arrêter.. que c est frustrant !!!!!
la séance touchait à sa fin .. j étais en transe .. le sexe toujours dressé, prêt à gicler ... elle me pétrissait les testicules .. me tiraient dessus... et dans un élan de générosité me demanda si j'étais prêt à gicler ... mais que si je jouissais ça me serait uniquement sur ses collants et en reniflant son string bien sale qu'elle avait porté sur 3 jours en vu de cette séance..
évidemment j ai dit "oui maîtresse"... elle mit donc son string sous mon nez, puis me branla énergétiquement en me décalottant à fond ... cela ne dura pas longtemps avant que je gicle par saccades sur son collant !!!
quel lâcher prise cette séance !!! Un abandon total pour moi !!
j'en suis ressorti comme étant sur une autre planète..
merci Maîtresse pour ce divin moment !!!
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Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs.
Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose.
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Le lendemain matin, je me réveille tôt sur mon divan, parce que mon patron dort mal avec une autre personne. Il m’a promis « pas de glory hole », sauf dans quelques jours, s’il y a quelqu’un d’important. Oui, mais je travaille toujours ici pour le moment ? Je suppose. Si c’est le cas, je dois me dépêcher de mettre mon uniforme. Il n’est plus très frais, mais ici on est dans un endroit qui ressemble à l’Estaque, pas à Monaco ! Je descends et dis à Carla, la cheffe des serveuses :
— Pardon pour le retard, Mademoiselle.
Elle renifle et répond :
— Tu es en retard et tu n’es pas fraîche, mais ici, c’est la mode Estaque.
Exactement ce que je pensais. Elle ajoute :
— Occupe-toi de Monsieur Jeannot.
Il me regarde, comme si j’étais Marilyn revenue sur terre. J’aimerais faire équipe avec Marilyn. Elle était très « négligée ». Tous les gens qui ont écrit sur elle notent le fait qu’elle avait une forte odeur de transpiration, elle n’était pas clean du tout. Je dois avoir un peu la même odeur, pas lavée dans un uniforme pas lavé non plus. J’ai lu aussi qu’elle était généreuse, qu’elle aimait les enfants et les animaux et qu’elle était intelligente, contrairement à ce qu’on croit.
Je suis la Marilyn de Jeannot aujourd’hui. Il me lèche bien. Je sors de là un peu plus propre, enfin surtout à certains endroits. La terrasse est remplie de gens venus déjeuner ET me voir. Dans l’ensemble, ils me plaignent. Je demande à une femme d’une quarantaine d’années qui est sympa et qui me caresse toujours les fesses au passage :
— Vous avez vu tout ce qui s’est passé, Madame ?
Elle répond en me caressant à nouveau les fesses, ben oui, j’suis Fanny :
— Oui, bien sûr, ils ne t’ont pas fait de cadeau. Tout est passé en direct sur World of India. Tu as aussi des films qu’on peut revoir. Heureusement que ton patron t’a dit que ça n’arriverait plus.
Alors, là j’ai le choix, soit je suis embarrassée, soit je souris, flattée. Je lui réponds :
— Mon patron m’a promis des aventures beaucoup plus agréables.
La femme sympa répond :
— Je rêve de toi.
Elle me dit :
— Tu sens bon.
Tout se sait ici. Carla arrive et lui dit :
— Quand vous voulez, Madame. Fanny est ici pour satisfaire les clients.
Eh, doucement, c’est à mon patron de décider. La femme ne me déplaît pas, elle est bien en chair et elle a un beau visage.
Monsieur Edgard arrive, il est bien propre, lui, et il dit à mon admiratrice :
— Elle va vous emmener dans une chambre, mais elle n’a pas beaucoup de temps, nous devons rencontrer le président.
On va dans une chambre au premier étage. Sa porte est ouverte, ce qui signifie qu’elle est libre. Elle me prend dans ses bras pour m’embrasser. Elle est forte mais c’est agréable de sentir cette chair un peu molle contre moi. Elle me déshabille, je lui dis :
— Je n’ai pas eu le temps de me laver ce matin.
Elle répond :
— Moi non plus, couche-toi sur moi dans la position du 69.
Je me couche sur elle et évidemment, je lui colle ma chatte sur la bouche et son nez file entre mes fesses.
Je crois qu’on aime ça toutes les deux, parce qu’il ne faut qu’un peu plus de cinq minutes pour qu’on arrose le visage l’une de l’autre.
Mon patron devait être derrière la porte, parce qu’il entre aussitôt et lui dit :
— Fanny a fait ce que vous souhaitiez ?
Elle répond :
— Oh oui.
— Demain, elle sera certainement là.
La façon dont il le dit, ce n’est pas sûr
J’embrasse la femme sur la bouche et je demande à mon patron :
— Je peux me laver, Monsieur ?
— On n’a pas le temps, habille-toi… Vite.
Bon, une Fanny qui sent la sueur et la chatte enfile des vêtements qui auraient bien besoin d’être lavés, eux aussi. Dès que je suis prête, on descend dans le bar. Les clients sont ravis de me revoir, mais mon patron leur dit :
— On doit aller au Fort, on sera de retour dans une heure
Pourquoi ? Mon patron ne me le dit pas, il est pressé.
On marche rapidement vers le Fort. Quand on y arrive on prend un ascenseur pour se retrouver au sommet. Il y a une très grande table. Plusieurs hommes et femmes sont attablés devant des écrans.
Il y a aussi plusieurs fauteuils dans lesquels sont assis des hommes et des femmes. Côté hommes, il y a le Président Shendy, un Indien et un Asiatique. Mon patron est le seul Occidental. Il y a aussi deux belles Asiatiques d’âges différents. Elles sont assises l’une à côté de l’autre. Sans doute des petites amies ou des courtisanes. Mon patron me dit :
— On va dire bonjour... très poliment aux gens dans les fauteuils.
Il va s’incliner devant eux tandis que moi, je fais une révérence en disant :
— Je suis Fanny, à votre service.
Une des Asiatiques, celle qui a l’air un peu plu âgée de près, me dit :
— Enlève tes vêtements.
Je regarde mon patron et il hoche vigoureusement la tête. Je réponds :
— Oui Mademoiselle.
Elle me sourit, elle ne doit pas avoir l’habitude qu’on l’appelle « Mademoiselle ». Qu’est-ce que j’en sais, moi ? Elle dit au président Shendy :
— Elle est naturelle ?
— Elle n’a qu’une seule dent qui a été remplacée, Madame Xiu, tout le reste est naturel.
Par contre, Madame Xiu et l’autre Asiatique sont un peu refaites, entre autres les yeux. Si vous regardez des feuilletons coréens ou japonais, vous voyez ce que je veux dire.
Une des femmes qui est à table devant un écran dit :
— Il faudrait qu’on puisse la voir nue.
Madame Xiu regarde Monsieur Shendy, qui me dit :
— C’est ce qu’elle va faire. Déshabille-toi, petite.
Quand je suis nue, un des hommes qui se trouve devant un autre écran dit :
— Le Président de Univers Co. voudrait la voir faire les positions de l’esclave à vendre.
C’est à nouveau la Chinoise, Madame Xiu, qui dit :
— Yao.
C’est tout et on dirait que ça suffit. Il ne faut que quelques minutes pour qu’un Chinois arrive. C’est un grand costaud et il me regarde. Aussitôt, je recule. Madame Xiu me dit :
— Tu ne dois pas avoir peur si tu fais ce qu’il te dit.
J’ai peur ! Le chinois baraqué me dit :
— Enlève tes vêtements.
Ça, je sais faire. Quand je suis nue, il me donne différents ordres :
— Bras levés, tourne sur toi-même, à quatre pattes, cambre-toi.
Et enfin :
— Debout et saute sur place en tournant lentement sur toi-même.
Quand je suis tournée vers la table, je vois qu’ils sont tous occupés à taper sur leurs claviers. Madame Xiu dit à Yao :
— 我们应该买吗 ? (Devrions-nous l’acheter?)
Il répond :
— 是的 (Oui.)
J’avoue, c’est du chinois pour moi. Je suis au milieu de ces gens, nue. Un peu comme si j’étais un joli poisson sur l’étal d’un poissonnier. Je suis fraîche, enfin, je sens un peu le poisson et je suis aussi… terrorisée.
Les enchères s’entrecroisent, oh mon Dieu, je n’en demande pas tant, je veux retourner à Marseille. Ils ne parlent ni en $ ni en Yuan, la monnaie chinoise… Et je suppose que Madame Xiu lance un chiffre. C’est tout, plus personne ne parle jusqu’à ce que Monsieur Shendy lui dise :
— Elle est à vous, chère Madame.
Les gens qui faisaient des enchères par le Net ferment leurs PC, saluent et s’en vont. Monsieur Edgard me dit tout bas :
— Va te mettre à genoux devant ta nouvelle propriétaire.
J’appartiens à quelqu’un ? C’est tout à fait illégal, ça… comme tout le reste, aujourd’hui. Je vais me mettre à genoux devant elle, les yeux baissés. Elle dit :
— Assieds-toi sur mes genoux.
Là, je suis embêtée, car je dois lui dire :
— Pardon Madame, mais je risque de vous tacher.
Ça la fait sourire et elle répond :
— Ce n’est pas grave, place ton bras autour de mon cou.
Je m’assieds sur elle en mettant mon bras comme elle m’a dit. Elle me caresse un peu et elle me renifle. Monsieur Shendy lui dit :
— Félicitations, chère Madame, quand vous voulez je vous en rachète 49 %.
Je sais que je dois la fermer mais tout est tellement dingue que je dis à ma propriétaire :
— Je préfère rester entière, Madame.
Là, il y a un inquiétant silence et puis Madame Xiu rit. D’un rire aigu, comme les Chinoises. Elle me dit :
— Hé bien, petite insolente !
— C’était juste pour vous amuser.
Elle dit :
— Tu es plus intelligente que je ne pensais.
Elle me caresse les seins et elle s’adresse à mon patron :
— Vous êtes partant pour une escale à Istanbul, puis le tour des Seychelles ?
Il répond :
— Avec plaisir, Madame Xiu.
— Un de mes employés vous accompagnera.
On s’en va ? Oui, on quitte le Fort Caveaux. Je sais ce que je quitte, mais qu’est-ce qui va m’arriver ? C’est un peu le cas de tout le monde…
— On sort du Fort, un Chinois grand et costaud nous dit :
— Bonjour, je suis Yao, je vous accompagne.
Là, il me prend dans ses bras et il me lève pour m’embrasser sur la bouche. Je lui rends son baiser. J’évite de vexer les Chinois qui pèsent 100 kg… de muscle.
Mon patron fait un peu la tête, enfin c’est l’impression que j’ai. Il y a un petit véhicule tous terrains devant le fort. Il me donne un paquet de vêtements et me dit :
— Habille-toi.
Il y a un jean, un tee-shirt et des baskets, l’uniforme des filles. Yao nous dit :
— Montez.
On va sur la banquette, je ne suis pas à l’aise, bien sûr. Yao conduit plutôt cool, heureusement pas trop vite. Il va jusqu’au petit port, où un bateau rapide nous attend. Madame Xiu devait être sûre de gagner les enchères et d’avoir la précieuse fille que des gens richissimes voulaient tous. Mon Dieu, mes fesses et moi, on a tant de valeur ? Il faut que je sois lucide, ce n’est pas moi qui ai de la valeur, c’est le fait que les gens aiment mes aventures…
On arrive au port, Yao sait où amarrer le bateau, tout est prévu. On descend du bateau et, à la sortie, un taxi nous attend. Il nous conduit à l’aéroport de Marseille Provence.
Yao nous dit :
— Il n’y a pratiquement pas eu d’enchères, ce qui fait qu’on est trop tôt, on va faire les formalités de douane.
Je ne veux pas me vanter, mais je vois bien que des gens me reconnaissent. Ils me sourient. Personne n’aurait l’idée de critiquer Fanny qui montre ses fesses, sans doute parce que je suis avec Yao.
Je ne sais pas ce qu’il a comme documents, mais la police et les douaniers nous laissent passer sans rien nous demander. Il nous dit :
— On va manger à la cafeteria, j’ai des choses à vous dire.
Je vois bien que ça ne plaît toujours pas trop à mon patron, le fait que ce soit Yao qui décide tout, mais je leur appartiens maintenant. Est-ce que c’est vraiment légal, ça ? Est-ce qu’on peut vendre les gens comme ça ? Il y a des conflits sanglants dans différents endroits du monde, mais les autorités mettent tout le monde dans le même panier et adorent promulguer des lois liberticides ? Yao me serre le bras.
— Aiiieeee ! Pardon Monsieur. Je vous écoute.
À suivre.
Merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
Nos livres sont ici :
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La chambre d’Élise ressemble à un champ de bataille : plusieurs robes abandonnées sur le lit, des chaussures éparpillées sur le tapis. Debout devant sa penderie ouverte, la jeune femme hésite, le cœur battant à tout rompre. L’idée de se rendre ce soir au Cercle est aussi grisante qu’effrayante. Dans sa poitrine, l’excitation et l’appréhension s’entremêlent, formant un tourbillon d’émotions qui la fait presque vaciller. Ses tétons dardent, sa moiteur intime ne cesse. La chaleur lui brûle les joues tandis qu’un frisson glacé lui parcourt l’échine : ces sensations contraires qui se disputent tout son être.
Avant de choisir sa robe, Élise s’était attarde longuement devant son tiroir à lingerie, consciente que ces pièces cachées sous ses vêtements (mais pour combien de temps?) joueraient un rôle essentiel dans l’état d’esprit qu’elle souhaitait incarner. Elle effleure d’abord un ensemble en dentelle noire, fin et délicat, dont la texture évoquait un léger frisson quand elle en caresse les contours. La douceur du tissu entre ses doigts lui rappele à quel point ces dessous peuvent influencer son ressenti, comme un secret qu’elle seule porterait en se rendant au Cercle. Puis ses yeux se posent sur un autre ensemble, en satin couleur ivoire, aux finitions de guipure légèrement plus romantiques. Un instant, elle avait imaginé la subtilité de la teinte claire sous une robe sombre, le contraste invisible pour autrui, mais capable de susciter chez elle une sensation d’audace, d’insolence, de provocation. Dans le miroir, elle tente de se projeter, mesurant l’effet que chaque option aurait sur son allure et sur la confiance qu’elle souhaie projeter. Finalement, après de longues minutes de réflexion, elle se décide pour la dentelle noire, trouvant dans cette couleur une note de mystère et de sensualité à la fois et qui lui semble en cohérence avec l’ambiance qu’elle a cru percevoir des photographies qu’elle a exhumées d’internet lors de son enquête sur Le Cercle . Le soutien-gorge, balconnet, rehausse sa poitrine et titillait ses tétons, tandis que la culotte échancrée épouse ses hanches avec une élégance discrète autant qu’elle mettait ses fesses en valeur. Elle est manifestement très désirable mais en a-t-elle la pleine conscience ?
Avant de refermer le tiroir, elle a laissé son regard dériver sur un porte-jarretelles assorti, hésitant à y ajouter un soupçon de provocation supplémentaire. Le simple contact du satin sur sa peau a suffi à faire naître en elle un frisson d’excitation, et elle se surprend à sourire, ravie de ce secret qu’elle emportera avec elle. Lorsque finalement elle se contemple dans le miroir, vêtue de ces quelques grammes de dentelle, elle sentson cœur battre plus vite : c’est là l’expression la plus intime de son désir, une intention murmurée dont elle seule avait la clé (ou du moins le croyait-elle naïvement à ce stade), prête à se révéler ou non, selon ce qui adviendra derrière les portes closes du Cercle (si tant est, en réalité, qu’on lui en laisse véritablement le choix...).
Elle inspire profondément en effleurant du bout des doigts le tissu d’une élégante robe vert bouteille, classique et plutôt sage. La matière douce glisse entre ses mains et, un instant, elle s’imagine arriver au Cercle enveloppée de ce vert sobre qui la ferait passer inaperçue. Ce serait plus sage, pense-t-elle en fronçant légèrement les sourcils.
Mais déjà, son autre main a saisi une robe noir qui pend sur un cintre voisin. Le satin noir, plus provoquante, semblait l’appeler : il luit faiblement sous la lumière de la chambre, promettant une tout autre apparition. Élise mordille sa lèvre inférieure, indécise. Laquelle refléterait le mieux ce qu’elle ressent ce soir ? La sécurité d’une tenue discrète, ou la revendication flamboyante de son audace nouvelle ?
Après un dernier coup d’œil hésitant, son choix se fait. D’un geste vif, Élise retire son peignoir, libérant ses épaules, ses fesses, sa poitrine gonflée, et son sexe tout juste épilé qui tous frissonnent au contact de l’air frais de la pièce. Elle enfile les dessous choisis, le soutien-gorge, les bas, le soutien gorge à balconnet … Son cœur s’emballe lorsqu’elle saisit finalement la robe noire. Elle enfile la robe par la tête ; le satin frais caresse sa peau tandis qu’elle le fait glisser le long de son corps. Le frôlement du tissu la fait frémir. L’excite. Elle ajuste le bustier de la robe sur sa poitrine, puis remonte la fermeture éclair dans son dos du bout des doigts tremblants. Chaque cran qui se fixe résonne comme un compte à rebours dans le silence de la chambre. La robe moulante épouse sa silhouette comme une seconde peau. Élise sent son ventre se nouer tandis que son dos se tient plus droit : entre peur et fierté, la tenue la transforme déjà.
Elle marque une pause et ferme les yeux un instant, s’habituant à la sensation du vêtement qui la ceint. Le satin est si doux qu’il en est presque apaisant, mais la coupe ajustée la rend très consciente de son corps. Elle inspire profondément, tentant de calmer les démons qui bouillonnent déjà en elle. Du bout des doigts, elle lisse le devant de la robe, suivant la courbe de ses hanches. Est-ce qu’elle en fait trop ? Aussitôt, une petite voix dans sa tête chuchote que non : elle veut se sentir belle et désirable. Cette robe l’y aidera.
Il lui faut maintenant choisir les chaussures. Devant le miroir sur pied, deux paires l’attendent, vestiges de son indécision fiévreuse d’il y a quelques minutes à peine. Des escarpins, au talon modéré, confortables et sûrs, contrastent avec des sandales à talons aiguilles d’un noir assorti à la robe. Élise se mord l’intérieur de la joue. Le confort ou l’éclat ?
Son regard passe de l’une à l’autre. Elle imagine un instant sa démarche vacillante sur les talons aiguilles qu’elle porte peu (elle manque rarement de trébucher quand elle est nerveuse) puis songe à l’allure qu’ils donneraient à ses jambes. Finalement, dans un élan de détermination, elle attrape les sandales rouges. Assez d’hésitation : ce soir, elle joue la carte de l’audace jusqu’au bout.
Elle s’assoit sur le rebord du lit pour les enfiler, le souffle un peu court sous l’effet de l’émotion. La lanière de cuir glisse sur sa cheville ; la boucle métallique émet un petit clic sec tandis qu’elle la fixe avec précaution. Ses mains moites rendent l’opération maladroite et elle doit s’y reprendre à deux fois pour attacher la bride de la seconde sandale. Lorsqu’elle se redresse enfin sur ses talons, elle vacille légèrement. La hauteur inhabituelle la fait tituber d’un pas et elle agrippe le montant du lit, lâchant un bref rire nerveux. L’adrénaline la fait trembler, mais elle persiste : un pas après l’autre, elle s’habitue à la cambrure prononcée. Bientôt, elle tient debout, perchée mais fière, gagnant quelques centimètres qui allongent sa silhouette dans le miroir.
Élise se poste devant le grand miroir de l’armoire pour s’examiner de la tête aux pieds. Ce qu’elle voit la déstabilise un instant. Est-ce bien elle, cette jeune femme élégante aux joues encore roses d’anticipation et aux yeux brillants d’une lueur fiévreuse ? Elle a l’air différente, presque étrangère à elle-même dans cette tenue qu’elle n’aurait jamais osé porter il y a peu. Un mélange de trac et de fierté se lit sur ses traits. Elle essaie de sourire à son reflet pour se donner du courage ; le résultat est une esquisse de sourire tremblant qui s’affermit peu à peu. "Ça va aller", murmure-t-elle, le son de sa voix brisant le silence pesant.
D’un geste machinal, elle repousse une mèche de cheveux derrière son oreille. Ses doigts rencontrent l'absence de boucles d’oreilles. Comment a-t-elle pu oublier ce détail ? Elle se précipite vers son coffret à bijoux sur la commode, fouillant fébrilement pour trouver la paire idéale. Peut-être les pendants discrets en argent, ou bien ces boucles en pierre de lune qui s’accorderaient parfaitement avec sa robe ? Elle hésite un instant, les deux options brillent dans sa main tandis qu’elle les approche de son visage devant le miroir. Ce soir, elle le sent, elle préfère les pierres de lune.
Elle accroche les boucles à ses oreilles avec soin, le métal froid contre sa peau la fait légèrement frissonner. Puis elle clipse autour de son cou un fin collier doré, discret éclat de lumière sur sa peau. Un dernier coup d’œil dans le miroir lui confirme que l’ensemble est harmonieux. Élise prend alors une inspiration tremblante en constatant que la transformation est achevée : elle se tient là, parée pour comme une escort, méconnaissable et pourtant intensément elle-même.
Son cœur cogne si fort qu’elle l’entend presque dans le silence de l’appartement. À présent prête, il ne lui reste qu’à attendre l’arrivée de son Uber, commandé quelques minutes plus tôt d’une main fébrile. Cette simple pensée ravive aussitôt sa nervosité. Maintenant qu’elle n’a plus l’esprit occupé par les préparatifs, l’angoisse remonte en flèche. Elle attrape sa pochette posée sur le lit et en vérifie le contenu pour la troisième fois en dix minutes : téléphone, clés, carte, rouge à lèvres… tout y est… prise d’un remord, elle complète son kit de survie de trois préservatifs, qu’elle ose à peine regarder, elle ne veut pas s’avouer qu’elle à envie de se faire prendre, qu’elle l’espère viscéralement. Ses gestes sont rapides, un peu saccadés. Un coup d’œil à l’écran de son smartphone lui apprend que le chauffeur n’est plus qu’à cinq minutes. Cinq minutes… Chaque seconde qui s’égrène la rapproche du moment fatidique, et son pied commence à taper nerveusement sur le sol.
Que faire de ces minutes interminables ? Élise marche de long en large dans son salon, le claquement sec de ses talons sur le parquet venant enfin rompre le silence. Ce bruit régulier lui tient compagnie, presque rassurant au milieu du tumulte de ses pensées. Elle s’efforce de respirer lentement, comme elle l’a lu dans un article pour calmer l’anxiété : inspirer… expirer… Mais son souffle reste court, bloqué par l’appréhension qui lui serre la poitrine. Son regard se perd un instant par la fenêtre sur la nuit lyonnais au-dehors. Les lumières de la ville scintillent et semblent l’appeler elles aussi. Là-bas, quelque part, le Cercle l’attend. Cette idée fait battre la chamade à son cœur une fois de plus.
Soudain, le téléphone vibre entre ses doigts. Élise sursaute, le cœur au bord des lèvres. L’écran affiche : « Votre chauffeur Uber est arrivé. » C’est l’heure. Un pic d’adrénaline la traverse, comme une décharge électrique. Elle attrape en hâte sa veste noire posée sur le dossier d’une chaise, dans son agitation, elle en avait presque oublié la fraîcheur nocturne, et l’enfile sur ses épaules. En saisissant la poignée de la porte d’entrée, elle constate que sa main tremble. Elle marque une seconde d’arrêt, ferme les yeux et inspire profondément une dernière fois. Son estomac est toujours noué, mais elle sent aussi monter en elle une euphorie contenue et une tension sexuelle grandissante. C’est un saut dans l’inconnu, terrifiant et grisant à la fois.
Elle tourne la poignée. La porte s’ouvre sur le couloir désert et, avant qu’elle ne puisse changer d’avis, Élise sort en refermant derrière elle. Le claquement sec du verrou sonne comme un point de non-retour. Son cœur bat à tout rompre, et ses jolies jambes lui paraissent soudain légères sous l’effet de l’adrénaline. Tandis qu’elle avance vers l’ascenseur, chaque pas résonne à ses oreilles, amplifié par sa propre tension. Elle se sent presque flottante, vaporeuse, portée par une énergie nouvelle. L’ascenseur arrive ; dans le miroir des portes en métal poli qui s’ouvrent, elle aperçoit une dernière fois son reflet. Menton haut, regard déterminé, avec un soupçon de lubricité malgré l'éclat d'inquiétude dans ses yeux : elle a peur, oui, mais elle a envie. Envie de sexe et de lâcher prise
Lorsqu’Élise sort de l’immeuble, l’air frais de la nuit la surprend et la revigore. Sur le trottoir, une voiture l’attend, phares allumés. Elle inspire une goulée d’air froid qui pique légèrement ses poumons. Son excitation hausse d’un cran, plus vive que jamais maintenant qu’elle y est.
Son angoisse, elle, n’a pas disparu, mais elle est reléguée au second plan par l’urgence de l’instant. L’adrénaline pulsant dans ses veines lui donne le courage d’avancer. Élise esquisse un sourire crispé en s’approchant de la portière arrière du véhicule. Dans le rétroviseur, elle voit que le chauffeur la jauge. Peut-être même est-ce qu’il l’envisage, ou du moins la fantasme. Au moment d’ouvrir la portière, son cœur manque un battement puis elle se lance. La banquette arrière l’accueille, et tandis qu’elle referme la porte sur elle, elle sent son cœur qui tambourine à tout rompre. Le chauffeur la regarde dans son rétroviseur intérieur. Elle l’a fait. Elle a quitté la sécurité de son appartement, son cercle de confort. Maintenant, l’aventure peut commencer, et l’emmener vers un autre cercle. L’homme lui fait confirmer l’adresse. Elle répond d’un simple « oui ».
Tandis que la voiture s’éloigne dans la nuit, Élise sent que ses dessous sont déjà moites. Elle ressent un mélange étrange de soulagement, de fierté et d’exaltation nerveuse. Elle laisse échapper un soupir, sans savoir elle-même s’il exprime encore de la tension ou déjà de la délivrance. Ses mains sont toujours moites, serrées sur sa pochette, mais elle se surprend à redresser légèrement le menton. À travers la vitre, les lumières de la ville défilent, et par instants son reflet lui renvoie l’image de ses yeux brillants, de sa bouche dont le rouge à lèvres se fait presque invitation ... . Terrifiée et vivante à la fois, elle se sent prête à affronter la suite. Alors qu’elle s’éloigne de son immeuble familier, Élise réalise que, plus encore que la destination du Cercle, c’est cet instant – le choix, la préparation, le pas franchi hors de chez elle – qui restera gravé en elle d’une intensité inoubliable.
Sur le chemin, les photos exhumés de ce que pourrait être le Cercle, tourbillonnent dans sa tête … lui donne le vertige. Elle se mélange aux souvenirs qu’elle a des dernières 24h, ce livre découvert qui l’a excité, le carton d’invitation anonyme qui l’a mise en trans au point de s’infliger des brulûres sous la douche censée la calmer. Elle pose ses mains sur ses cuisses et entrouvent légèrement. L’étroitesse de la robe la contraint à la décence. Le chauffeur est silencieux. Elle le voit la regarder dans son rétroviseur dès que la conduite le lui permet, il se tortille presque sur son siège, pour élargir son examen dans le reflet. Elle se dit que le désir qu’elle ressent doit être perceptible. Il doit lire dans ses yeux que des désirs lubriques la ronge, qu’elle s’est parée pour peut-être se soumettre et sombrer dans la dépravation, comme sur les clichés. Peut-être que le parfum de son intimité envahi l’habitacle du véhicule. Il est manifeste que le chauffeur l’a calculée, et bien probable qu’il soit excité par elle, comme elle l’est elle-même par sa destination et ce qu’elle ne sait pourtant pas de ce qu’il l’attend.
Le smartphone du conducteur, fixé au pare brise indique une arrivée au Cercle dans 14 minutes, à 21h49.
Elle devrait être en avance...
Les autres épisodes : https://www.bdsm.fr/blog/tag/ombresdelob%C3%A9issance/
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Je posais mon gros cul sur ma chaise de bureau en touillant mon pauvre café soluble attendant que le PC s’ouvre… a peine trois minutes de répit que la porte s’ouvre, laissant entrer Gabriel, le secrétaire administratif :
- Charlotte, on a un étudiant en lettres moderne qui a un souci avec ces partiels, est ce que…
- Envoie le moi, coupai-je, sans concession.
Quelques secondes plus tard, un jeune homme faisant son entrée dans mon bureau et me faisait arquer un sourcil d’étonnement. Il n’avait rien de l’étudiant type de cette face gaucho-pourrie qui me servait de décor 5 jours sur 7. De grande taille, le bonhomme avait de larges épaules, habillé d’une pelisse grisâtre. Il portait des bottes, un large pantalon de toile, son visage, rouge et possédant un nez massif, caché un air insaisissable et doux derrière des yeux vitreux indiscernable sous une paire de lunettes rondes imitant le bois. Ces mains gantées tenait un attaché-case brun, et sa chevelure rousse dissimulée sous une gavroche grise ne paraissait pas peignée. Et surtout, c’était l’odeur : un parfum d’herbe, mêlé à une eau de Cologne discrète et une odeur musquée émanant de chaque pores de ce corps blanc massif.
J’étais foutrement bouche bée devant cette carrure et cet air serein, intelligemment serein, qui rompait avec le « plein de certitudes stupides » des étudiants de la faculté et me laissait sans voix l’espace d’un instant.
Déstabilisation .
Le « Asseyez-vous » prononcé d’une voix enrouée était une preuve ridicule de mon désarmement. IDIOTE IDIOTE IDIOTE ! M’hurlais je intérieurement alors que je le voyais attendre sans se départir de son accoutrement.
- J’vous connais pas, nouveau à la fac ?
Une voix ronde, douce et ferme me répondait
- En réalité, je viens là, c’est singulier : j’ai perdu toutes mes notes de grec ancien. Je ne peux passer le partiel.
- Voyez ça avec votre supérieur, j’ai autres choses à faire !
- On m’a envoyez vers vous et…
- J’ai l’air d’avoir le temps pour ça ?
- On m’a loué vos qualités…
- Merveilleux, encore une fake news …
- Vous êtes photographe ?
- Qu’est ce ??
Du dialogue incisif qui s’instaurait je devenais le couteau à beurre, ramollie par la mention déroutante à une photographie d’un soleil couchant sur le Golfe du Morbihan. Je m’empourprais, légèrement décontenancée : ce jeune homme (mais était-il si jeune que ça) me tenait tête ? M’observait ? Ma poitrine se soulevait avec énergie.
Dommage pour moi, tant mieux pour lui, mon caractère de chienne revenait au galop.
- Bon, je suis pas le genre à discuter alors on va mettre les choses aux claires : je fais pas de passe droits aux étudiants. Désolé mais ce sera un zéro sur ton semestre. Je peux rien faire de plus. Maintenant ouste !
Le jeune inconnu se leva, sans paraître surpris ni choqué mais un rictus se dessinait sur le coin gauche de son visage glabre.
- Je vois…
Bras croisés, regard saoulé, je n’avais pas grand-chose à foutre de laisser ce gars dans la merde, comme tout les autres, mon boulot me gavait, j’étais là pour choper un salaire suffisamment cool pour dorer ma croupe sur une plage de Turquie, qu’est ce que j’en avais à battre de ces airs pour m’impressionner. Cœur de pierre Cul de velours… du moins le croyais-je.
- Si cependant vous appréciez la photographie… je m’y adonne et j’anime un club, au 18 rue Saint Clair… c’est bien là de la photographie amatrice. Votre photo est très nuancée, si il vous viens l’idée d’y faire un tour…
Le jeune homme posa une carte noire, à l’écriture dorée, sur le bureau, et fit demi-tour sans demander son reste.
Mon sang s’était comme figé à cette audace confrontant ma hargne irascible, et ma peau me picotait de curiosité.
De la nouveauté.
-Pfouuuuuuu
Soupirais-je en allant saisir du bout de mes doigts rongés la carte.
« Atelier VARLOT
18 rue Saint Clair ».
Suivit d’un numéro de téléphone unique.
Mes yeux verts allait tilter sur autre chose, transformant la curiosité en tentation. Incompréhension aussi, faiblesse suffisante à m’imposer une pause clope au bout d’a peine 20 minutes au boulot.
En bas de la carte, en illustration finale, une visage de profil, portant entre ces dents un mord à chevaux.
Mais c’est qui ce mec ?
Au moins, je savais où me rendre vendredi soir !
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Nous voilà trois désormais. Nous avons laissé nos sens nous diriger toute la soirée. La ville s'est déjà réveillée mais nous sommes toujours debout. A trois dans mon salon, nous sommes montés chez moi et avons laissé les autres invités de la soirée en bas. Ils savent ce qui nous attend, nous le savons egalement.
Les pupilles encore dilatées, nous cherchons a calmer nos esprits. Comment faire lorsque la seule chose sur laquelle mon cerveau peut se concentrer actuellement c'est sur le fait que nous sommes sur le point de réaliser notre fantasme commun sur lequel nous échangeons depuis tant de temps.
Je suis allongée dans mon canapé, je vous regarde partager une cigarette a la fenêtre. J'ai l'impression de regarder un film. Je vois votre complicité, j'apercois enfin l'homme derrière le dominant. Madame elle n'a jamais trop joué à la mystérieuse. Dieu sait pourtant qu'elle est joueuse.
La voilà en train de se démaquiller, sourire espiègle sur son visage. Elle souffle d'un coup sur son coton le remplissant ainsi de mousse qu'elle m'étale sur le visage. La partie est lancée , la bagarre a commencé et elle finit dans la chambre. Elle ne finira pas aussi vite pourtant, nous décidons d'essayer de nous reposer un peu. Monsieur est entre ses deux soumises, il a mérité la place du roi. Madame est encore timide avec moi, on ne s'est vues que deux fois et avons très peu échangé.
Mes yeux se ferment et j'arrive dans un entre deux, un doux mélange de réalité et de songe. Ils s'ouvrent d'un coup lorsque je sens une main sur ma hanche, d'abord timide, puis elle se fait guider par une deuxième main qui a plus de poigne, qui connait déjà ce corps. Les deux mains se baladent sur le long de mon corps. Le serrent puis le relâchent avant que Monsieur ne saisisse mon cul dans sa main , le relâche une dernière fois avant de m'infliger une fessée dont le bruit résonne dans la chambre. Je me retourne pour affronter son regard. Grave erreur de ma part de me montrer si farouche.. Il demande a Madame d'aller chercher sa malle dans le salon. Celle ci s'exécute comme la bonne soumise bien dressée qu'elle est.
Une fois la malle ramenée Monsieur en sort une cravache et des menottes. Il m'ordonne de lui indiquer où je garde mes jouets. Je lui montre la table de nuit d'un mouvement de tête. Il l'ouvre, la fouille et semble être ravi à l'idée de tomber sur un bâillon . Il le prend de ses deux mains , le tend a Madame et lui ordonne de me le mettre pendant que lui me plaque sur le ventre et me menotte les mains dans le dos. Me voilà donc entièrement entre leurs mains.
Il donne un gode a Madame qui prend un malin plaisir à me défoncer la chatte avec. Monsieur lui s'occupe de mon cul avec sa cravache. Je ne sais plus où donner de la tête. Je suis donc si salope que ça ... Une personne ne me suffit plus pour me dégrader il m'en faut deux . Je ne parviens pas a suivre le nombre de coups donnés par Monsieur mais je sens mon cul rougir et se réchauffer toujours plus, il devient aussi chaud que ma chatte qui coule de plaisir sur le gode. Mes gémissements sont étouffés par le baillon. Il y a un moment de silence, plus que le gode qui continue des vas et viens rapides en moi. Je sens Monsieur mettre sa main sur celle de Madame lui faisant ainsi comprendre qu'il était temps d'arrêter.
La cravache a cassé , il me le confie en laissant échappé un rire. Il savait mon cul costaud mais il ne s'attendait pas à ce point.Il m'embrasse dans le cou tout en m'enlevant le bâillon , il s'occupe ensuite des menottes. Il rit lorsqu'il voit que je ne bouge pas les mains même si celles ci sont maintenant libérées. Il me félicite de ma docilité, je viens de lui prouver le fait que je pouvais être une bonne soumise.
En guise de récompense pour notre docilité , Madame et moi pouvons le sucer.. a deux.. mais Monsieur a une demande spéciale pour moi . Il veut que je montre a Madame comment je fais mes gorges profondes. Je commence donc par jouer avec le gland comme a mon habitude, Madame s'occupe des couilles elle. Il l'empoigne par les cheveux et lui ordonne de me regarder faire. Je suis d'abord intimidée mais ça m'excite de me savoir doublement observée dans mon rôle de salope. Je le lèche d'abord sur la longueur et le prends entièrement en bouche. Je contrôle les réflexes qui arrivent après que Monsieur me pénètre trois quatre fois la gorge. Au bout de la huitième fois ce sont les larmes qui apparaissent dans mes yeux. Comment est ce que je peux garder le compte ? Madame s'en charge pour moi , elle compte dans un chuchotement et Monsieur la relâche lorsqu'elle arrive a dix. Cela indique que c'est la fin des gorges profondes.
Nous pouvons recommencer a le sucer a deux, nos langues se croisent d'abord puis le lèchent a l'unisson. Yeux dans les yeux , le regard brûlant. Cette dame n'a plus rien d'inconnu pour moi, je l'ai lu dans son regard, nous partageons les mêmes vices, les mêmes fantasmes. Monsieur prend plaisir à nous voir comme cela. Il nous ordonne a toutes les deux de tirer la langue. Nous nous exécutons. Il ne lui a suffi que de cette vision pour nous couvrir de son sperme.
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Elle s’était réveillé très tôt, frissonnante. La bûche s’était éteinte dans l’insert, et son peignoir entrouvert depuis qu’elle s’était écroulée sur le lit ne l’avait guère protégée de la fraîcheur de la nuit. Ses rêves avaient rendu la nuit été agitée. Les images de ses fantasmes, ne l’avaient pas pour autant rendue sereine mais plutôt torturée. Encore endolorie et peinant à émerger, elle allait examiner ses seins. Elle se souvenait de l’eau trop brûlante dont elle s’était imposée la douloureuse caresse. C’est avec soulagement qu’elle constatait que les traces s’étaient estompées. Avec soulagement mais aussi avec une manière de mélancolie. Elle se souvenait de la morsure de l’eau sur ses seins mais aussi de la puissance de l’orgasme que l’expérience lui avait procuré.
Elle était torturée : son esprit oscillait entre prudence et tentation. Une part d’elle-même lui intimait de jeter cette invitation, de ne pas chercher répondre à cet invitation vaguement impérieuse et fort mystérieuse. Mais une autre, plus insidieuse, venant du creux de son ventre, la poussait à céder, à en apprendre davantage sur ce fameux Cercle. Aucune adresse ne figurait sur ce carton.
Elle se saisit de l’invitation et l’examina sous tous les angles. Son toucher était lisse et doux, d’une élégance sobre. C’est, en inclinant légèrement la carte sous la lumière tamisée de la lampe design de sa chambre qu’elle aperçut un discret filigrane au centre du bristol, presque imperceptible.
Elle approcha l’invitation de la source lumineuse pour l’observer en transparence. Une épure suggérée le cou, la nuque d’une femme ceint d’un anneau… Le Cercle ? ... “11 Rue de la Martinière - 69001 LYON”.
Elle était submergée de sensations. Pensive tandis que son souffle s’accélerait et que la chaleur s’emparait d’elle de nouveau. Elle se pencha pour saisir son Mac abandonné au pied du lit. Sa poitrine s’échappait du peignoir, ce à quoi elle ne prêta guère attention . Elle tapa nerveusement l’adresse dans la barre de recherche l’adresse découverte dans le filigrane. En quelques secondes, plusieurs résultats apparurent. Parmi eux, un article du Progrès de Lyon daté de 1999 attira immédiatement son attention.
Elle cliqua.
« Fermeture définitive d’un club libertin mythique du centre-ville ».
Un frisson remonta le long de son échine. Elle parcourut l’article. Il y était question d’un ancien club privé, fréquenté par une clientèle discrète et sélective, où se déroulaient des soirées aux règles bien particulières. L’établissement avait donc été fermé il y a presque un quart de siècle, officiellement pour des raisons administratives. L'encart annoncé que l'article était réservé aux abonnés l'empêcherait dans s'avoir plus à cet instant.
Alors, pourquoi cette adresse ?
Son pouls s’accéléra. Était-ce une coïncidence ? Ou bien ce Cercle continuait-il à opérer à l’abri des regards, dissimulé derrière les vestiges de cet ancien club ?
Poussée par une curiosité incontrôlable, Élise poursuivit ses recherches. Après plusieurs minutes, elle tomba sur une vieille discussion d’un forum BDSM. L’interface était obsolète, les images chargées lentement, certaines n’affichaient qu’un cadre et une petite croix rouge témoignant de leur effacement depuis. Mais ce qu’elle découvrit la laissa sans voix.
S’affichaient là certaines photos toujours en ligne. Celle d’une soirée privée qui s’était manifestement tenue à cette adresse. Les photos, bien qu’en petite résolution et légèrement floues, révélaient une atmosphère feutrée, un décor luxueux où chaque détail semblait étudié pour exacerber les sens.
Des hommes étaient vêtus de costumes noirs impeccablement taillés, leurs visages dissimulés derrière des masques sophistiqués qui leur donnaient une aura impénétrable. Certains étaient debout, verre de whisky à la main, d’autres assis dans de vastes fauteuils club en cuir, observant les événements d’un regard calculateur.
Les femmes, elles, apparaissaient dans des tenues infiniment plus légères. Corsets de satin, bas résille, hauts talons vertigineux, certaines était totalement nue, leurs corps étaient exposés avec une sensualité affirmée. Certaines portaient des loups finement ouvragés, d’autres avaient les yeux dissimulés sous des bandeaux de soie. Certaines étaient à genoux, les mains posées sur leurs cuisses dans une posture de soumission évidente. D’autres encore étaient attachées aux imposantes croix de Saint-André fixées aux murs, leurs poignets entravés par d’imposants bracelets de cuir noir. L’expression sur les visages de ces femmes étaient troublante et difficile à décrypter. Craintives ? Excitées ? Éprouvées ? Supplicières ? L’une d’elle avait des traces de Rimel qui parcourait ses joues, jusqu’à couler marquer son cou, sa gorge.
Les clichés montraient des scènes figées dans le temps : une femme aux cheveux noués en chignon se voyait empoigner la nuque, par une main anonyme. En face d’elle, un homme tenant une fine cravache à la main, le regard posé sur une silhouette offerte. Sur une autre photo, un couple été nu enlacés dans une cage. Chaque image respirait une sophistication troublante, une maîtrise du décor et de l’instant, comme si tout était orchestré avec une précision presque théâtrale. Ces photos sentaient le souffre, le stupre, la débauche.
Élise sentit son souffle se raccourcir. Elle fixait l’écran, partagée entre fascination, appréhension voire panique. La discussion du forum datait de 2011. L’idée que le Cercle ait existé réellement, que des personnes aient foulé son sol, aient vécu ces instants, la troublait profondément.
Ce n’était ainsi pas une simple adresse. C’était un monde à part, une enclave de désirs inavoués, un royaume de secrets.
Elle avait l’heure du rendez-vous. Avait trouvé l’adresse. Et s’était maintenant faite une idée assez précise de l’univers dans lequel on l’avait convoquée. Non, elle ne vivait plus la réception du bristol comme une invitation, mais comme une convocation. Et elle avait maintenant envie de s’y soumettre. D’obéir.
22H00. Ce soir.
Les autres épisodes : https://www.bdsm.fr/blog/tag/ombresdelob%C3%A9issance/
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Voici un le récit fictif d'une envie déviante :
Petite soirée libertine avec 2 femmes et un homme que l'on connait peu. Au cours de nos ébats cet homme propose vulgairement d'enculer nos 2 amies tout en les doigtant à sec sans prévenir ! il a bu un verre de trop et devenait désagréable... Mes 2 copines d'un clin d'œil me sollicite pour se venger et lui faire découvrir ce que tu ressens lorsque tu subis un rapport rectal non pleinement consenti...elles l'accroche solidement sur le ventre contre une table basse et me suce toutes les deux pour gonfler l'arme du crime...
Ma bite est au maximum de son érection, chaude, baveuse, toute dure...sans t'avoir trop préparé, dilaté, je m'introduis en lui, doucement, mon gland a du mal à forcer le passage, je force délicatement, il ressent cette petite douleur. Douleur qui fait du bien, passage obligé mais éphémère. Celle que tu ressens lorsque tu te mets un plug medium sans avoir mis aucun doigt. Sauf qu'au lieu que ton petit trou se referme et engloutisse le plug, là mon chibre doit continuer à s'engloutir, sans réduction de diamètre... Finalement la douleur est encore là, celle qui fait entrouvrir sa bouche, et laisse passer un petit râle, celui qui vient du plus profond de ses entrailles, comme si mon gland se frottait à une corde vocale de son bassin. Mon sexe est rentré entièrement, nos 2 corps s'épousent complètement, mes testicules sont plaquées, écrasées, afin que le dernier centimètre phallique rentre encore et encore.
Pause, il se contracte, comme si son corps voulait rejeter ce corps étranger, cet intrus au plus profond...mais au lieu d'être expulsé tel le plug qui finalement s'éjecte...mon phallus reste là et se tend encore plus! Nouvelle corde vocale plus aigue qui est sollicitée !
Puis progressivement, je me déchaîne, à chaque coup de rein, sa bouche ne peut se retenir. Ses lèvres s'entrouvrent et laissent passer des gémissement. Petit à petit, ses râles s'intensifient, il rentre en trans, des spasmes parcourent tout ton corps.
trop bruyant, sans bâillon à disposition, mes 2 amies attrapent alors un gode XXL et lui fourent dans la bouche, il ne peux s'empêcher, il éjacule en gémissant. Tout son jus est récupéré dans une flûte à champagne. Mon amie enlève le gode le trempe dans son foutre et lui remet dégoulinant dans la bouche" tu voulais m'enculer, apprécie cette bite dans ton fion et boit ton jus". Elle fait couler le reste de sperme contre ma bite, cela humidifie mon pénis, cela le refroidit car il est en surchauffe. Je voulais éjaculer dans sa bouche, mais pour cette première partie je me décharge au plus profond de lui, tout mon corps entre en résonance, des spasmes secouent tout mon être : il crie, bouche pleine, comme si mon dard lui perforait l'intestin à intervalles réguliers...
Puis je lui fais laver ma queue pleine de foutre sali par son anus qui n'était pas préparé, nettoyé.
Peu enclin à lécher, mes amis lui fouettent les fesses et les boules pendantes....il s'active et n'en perd pas une goutte. " Çà t'apprendra! Désormais en bon gentleman, tu demanderas avant de doigter le cul d'une femme"
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C'est étrange de me souvenir de ce moment.
C'etait il y a un an, au milieu de la nuit.
Moi, face à la mer, assise sur la dune surplombant la mer.
Une bière, du saucisson et le bruit des vagues qui s'écrasent.
La météo m'obligeant à taire cette envie de plonger dans l'eau... Certainement gelée à cette époque de l'année.
Puis votre voix et moi qui gueule à m'en arracher les cordes vocales.
Des larmes qui s'écoulent sans discontinuer.
À des kilomètres de toute vie humaine, je me laisse aller.
Pourtant c'était mon choix, par une longue tirade textuelle comme j'aime faire.
Ma première relation D/s et ce sentiment d'avoir trouvé mon âme-soeur.
Je me rappelle les morsures, les impacts, la baise sauvage, l'emprise, l'amour, la faim, toujours, encore, en public à huis-clos...
Tout ce qui se vit et ne peut se dire...
Je me rappelle notre première rencontre et ce sentiment d'être à ma place. La plénitude, la sérénité et des larmes, accompagnées de vos doigts en moi...
Fermer la porte à tout cela n'a pas été facile.
Alors on a (vous avez) decidé de ne pas "arracher le pansement".
C'est drôle avec le recul : "tu es drôle toi, tu me demande de t'aider à me quitter".
Égoïstement oui.
Et vous n'avez pas failli.
En bon Maître, vous m'avez accompagné des mois durant dans cette "fin". Nous avons retiré le pansement millimètre après millimètre.
Même quand j'essayais d'avancer dans ma vie vanille...
Je me remémore vos mots sur la réalité de notre lien et sur la chance de cette exception.
Je le sais, je le ressens et encore plus maintenant qu'avant.
Et je ne sais quoi faire de ce sentiment.
Parce que, sans prendre cette décision, je n'aurais pas pris conscience de l'ampleur de Nous et de ce que nous avons pu traverser/vécu ensemble. Malgré mes démons d'abord, puis les vôtres, la douleur, mes besoins irréalisables...
Je crois que le sparadrap restera accroché... Il pend ridiculement et je le regarde avec humour, parce que finalement, quand on a aimé à ce point, quand on a vécu si intensément sa soumission et sa domination, il me semble difficile d'y mettre un point final.
Car j'en suis certaine, quoique la vie nous réserve, une part de vous m'accompagnera toujours.
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Tu es assis dans le canapé . Je danse voluptueusement en face de toi, moi, la femme de la nuit. Je sens ton regard se poser sur moi, sur mes hanches mouvant dans le nuage de fumée . Tu ne prends même pas la peine de dissimuler ton désir, tu t'enfonces encore un peu plus dans le canapé en ne me lâchant pas des yeux. Je suis perturbée un instant puis je me décide à jouer. La tension devient palpable, chacun de mes mouvements brave un peu plus l'interdit.
On ne sait rien l'un de l'autre. Tu sais juste que tu me trouves belle et ça te suffit. Tu me connais qu'en tant que femme de la nuit , soit une infime partie de ma personnalité mais aussi celle qui est la moins acceptée par la société. Tu ne prends pas vraiment la peine d'en savoir plus sur moi ou du moins tu feins de t'intéresser à moi, juste assez pour t'assurer l'accès à ma chatte.
Je ne sais quoi penser de ce mystère. Je ne sais ni vraiment où situer la frontière entre séduction et intimité ni de quoi nous pouvons parler, jusqu'où nous pouvons nous dévoiler. Tout cela répond à des règles que je ne connais encore que très peu , des règles qui relevent d'un jeu des plus vicieux. Dans ce jeu tu prends le rôle du chasseur et moi celui de la proie, une proie qui finit par succomber.
Les moments partagés deviennent pour moi des parenthèses enchantées. Tu me fais de l'effet comme personne ne m'en a jamais fait . Tu en ries. Tu prends plaisir à me tourmenter, a te faire désirer , a me faire patienter voire même me frustrer. Tu provoques l'effervescence de mon être grâce à un subtil mélange d'émotions dont toi seul connait le secret. Tu deviens mon fantasme suprême. Je pensais que comme tout fantasme il me passerait une fois assouvi mais non, celui- ci est différent, comme inépuisable. Il prend racine dans les abysses de mon être , dans sa face la plus sombre , celle de la femme de la nuit. C'est ce qui te rend tout autant adorable que détestable.
Tu es l'incarnation de toutes mes contradictions, de tout ce qui ne fait pas sens lorsqu'on compare mes valeurs profondes a mes actes. La féministe soumise. Un comble qui ressemblerait à un début de blague de mauvais goût mais qui est une réalité bien plus partagée que ce que l'on pourrait penser. Mes valeurs s'ecrouleraient donc une fois la porte de la chambre fermée. La femme libre qui crie le poing levé qui se retrouve les mains menottées et la bouche bâillonnée pour son plaisir. Tu commences à me provoquer sur ce sujet et je ne sais quelle représentation de toi choisir entre celle du macho détestable et celle du dominant déconstruit. Tu es sans doute quelque part a la croisée des deux, une chimère logée dans mon esprit.
Au fil de nos rencontres, j'en apprends plus sur moi que ce que je ne parviens à en apprendre sur toi. Le lit se transforme en laboratoire pour une nuit où chaque expérience questionne un peu plus mes limites physiques et psychologiques.
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Allongée, tes mains attachées au dessus de la tête et les yeux bandés ,je prends le temps de t'observer...
Les minutes qui s'égrainent lentement dans ce silence que j'ai exigé se ressentent comme une torture passive alors que ton corps se crispe sous l'appréhension du traitement à venir qui pour toi est encore inconnu.
J'ai posé, à ton insu, un bol de glaçons à proximité.
Accroupi au bord du lit, la tête près de ton visage, je savoure l'apparition des signes de ton excitation aussi plaisants que ceux de ton incertitude...
Ta respiration est lente et profonde comme si tu tentais de te recentrer pour trouver ton équilibre et atteindre cet endroit dans ton esprit où tu te sens à l'aise et où rien ne peut t'atteindre. Ta nervosité se lit aux mouvements brusques de tes pieds et aux "spasmes" qui parcourent tes orteils.
L'expression physique plus ou moins subtile de ton conflit d'émotions... là sous mes yeux attentifs... participe grandement à la montée de mon propre plaisir.
Tu as malgré tout l'audace de "me" sourire et de passer ta langue sur ta lèvre comme pour me provoquer. C'est, après tout, le seul pouvoir qu'il te reste...
Calmement, je brise le silence et à voix basse ... au creux de ton oreille... t'assure que cette initiative ne sera ni récompensée ni oubliée...
Je laisse encore quelques minutes de silence et continue mon observation de tes indicateurs corporels non contrôlés.
Je me félicite intérieurement et me réjouis d'avoir pu réunir les conditions qui te permettent de consciemment faire le choix d'être "à ma merci".
Je plonge le bout de mes doigts dans le bol dans lequel les glaçons ont désormais commencé à fondre pour faire couler quelques gouttes sur ton corps nu.
Ma main vient ensuite immédiatement saisir ta gorge pour y étouffer ta réaction.
"Ssssssssssshhhhhh" au creux de ton oreille.
Je sens ton cou gonfler sous mes doigts mais je me retiens de resserrer l'étreinte.
Je te relâche.
J'ouvre doucement le tiroir sous le lit afin d'éviter d'éveiller le moindre de tes soupçons qui pourraient te donner le moindre indice sur la suite des évènements.
Tu as, après tout fait, le choix de me témoigner ta confiance.
Tu reconnais alors l'extrémité souple de la cravache alors que je lui fait parcourir la distance entre ton front et ton menton.
Le cuir souple descend maintenant le long de ton cou puis de ton épaule pour venir s'arrêter et tourner autour de l'auréole de ton sein.
Toujours à l'affût de ton plaisir et du mien, j'observe de nouveau les signes corporels de ton état psychologique du moment. Te voir tressaillir et presque entendre un semblant de murmure se mêler à ta respiration me fait de plus en plus d'effet.
Soudain l'envie de jouer avec tes nerfs de manière plus intense me donne une idée venue de je-ne-sais quelle pulsion : Le cuir vient tapoter d'abord ton sein puis se concentre de de plus en plus rapidement sans modifier la force ni l'intensité du mouvement sur ton téton comme pour le préparer par étape à un impact à venir.
Tu t'attends de plus en plus à ressentir cette sensation de lacération de manière imminente et j'en rajoute lorsque d'un mouvement de poignet j'éloigne le cuir de manière brusque dans une grande inspiration que je VEUX que tu entendes... Je n'ai pas le temps de regarder car je ne veux pas retarder le moment mais j'imagine ta mâchoire se serrer et tes sourcils se froncer en préparation de l'impact immédiat...
Mais c'est finalement du bout des dents que je viens torturer ton téton et ma langue humide vient se charger de jouer avec sa rigidité.
Tu laisses échapper un long râle dans un profond soupir.
Malgré la concentration qu'exige ce traitement de ta poitrine, je ne peux m'empêcher de sourire en me demandant s'il s'agit d'une expression de ta déception... de ton agacement... ou du plaisir d'une masochiste cérébrale.
Une nouvelle fois, je laisse s'écouler quelques instants qui pour toi, je l'espère paraissent une éternité puis reprend en main l'outil de MON jeu du moment.
L'extrémité souple reprend son chemin de ta poitrine pour glisser sur ton ventre... ce qui provoque un rire et une crispation sous la caresse que ton corps semble interpréter comme une chatouille.
L'idée me traverse l'esprit de te torturer "à la chatouille" puisque tu es attachée mais... je pense que cela ferait retomber la pression. Et c'est la dernière chose que je désire à l'instant présent.
Le cuir se balade désormais brièvement sur ton sexe déjà humide.
J'en fait la constatation lorsque j'observe une trace brillante et luisante sur le bout de ma cravache. Je viens donc ensuite titiller ton sexe de plus belle.
Je ne résiste pas à l'envie de venir te pincer le nez pour te forcer à ouvrir la bouche puis à t'ordonner de tirer la langue pour te faire goûter ton excitation avant d'exiger que tu m'en fasse la description.
Puis... la cravache revient entre tes cuisses qui s'ouvrent en plus grand. Devant le spectacle de ton désir, je décide alors qu'il est temps de t'offrir des sensations plus "saisissantes"... te faire le cadeau de te faire mal.
Faire mal... pour se faire du bien...
C'est ce qui nous différencie de la culture "vanille". Ce besoin de transcender les limites physiques de nos corps. L'entrave de nos corps en matière de possibilités de pénétrer, de recevoir, de se mélanger, de s'assembler, de se rencontrer... que l'on pallie avec les besoins d'impacts ou de sensations brutes pour partager plus, ressentir plus... aimer plus...
Le cuir tapote doucement ton intimité. Je te vois tortiller et t'entends "réclamer".
Cela m'excite trop pour te punir d'avoir des "exigences".
Je joue avec l'intensité et la fréquence du contact comme pour te torturer... toi qui, attachée, est sans défense.
Je pose de nouveau ma main sur ta gorge et par surprise, je t'inflige un coup bien plus sévère.
Dans un long râle mêlé à une profonde inspiration, tu te cambres... comme un corps qui revient à la vie... je profite de ce moment d'asphyxie pour venir te donner un profond baiser...que je choisis de laisser durer...
Le résultat escompté de ce traitement se lit dans la couleur rougie du haut de ta poitrine.
Le gonflement des veines de ton cou est le baromètre qui trahit ton état presque second.
Je réitère une fois... deux fois... puis trois fois l'alternance de l'intensité du contact de la cravache sur ton sexe puis je m'arrête...
De nouveau, je m'accroupis près du lit et d'un voix calme je te demande de me décrire ton envie et de me dire ce que tu es... qui tu es...ta condition...
Je te veux vulgaire...
Je ne peux désormais plus résister au besoin de te prendre... de te posséder...
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Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sans majeurs. Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose.
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Je demande à Pearl et Zara :
— Vous savez ce qui va se passer, les filles ?
Les filles se regardent, bien sûr qu’elles ne peuvent pas me le dire. Oh merde ! Ça ne sent pas bon ! Soi-disant que j’étais redevenue normale… À voir leur mine ennuyée, je sens que je vais déguster, pour changer. Zara me dit :
— Le seigneur Shendy improvise en voyant comment les choses se passent. Il a des projets pour… Aïe !
Elle se frotte les fesses en disant :
— J’ai un problème de sciatique.
Pas à moi ! Elle a reçu une décharge électrique dans le nerf sciatique, elle allait sans doute dire des choses qu’on ne voulait pas que je sache. On est toutes le trois dans la piscine silencieuse au milieu de gros bonshommes et de belles filles qui s’amusent. Je pose la main sur celle de Zara, une façon de la remercier de m’avoir parlé et d’être punie. Il va se passer quelque chose, je le sens, je le sais. Une servante en uniforme, une de mes sœurs, s’approche et me dit :
— Voulez-vous bien me suivre, Mademoiselle Fanny ?
J’embrasse rapidement Zara et Pearl sur la bouche. Je suis la servante la servante dans le Fort, aussi nue qu’un ver de terre le jour de sa naissance. On prend un ascenseur moderne et on monte vers le sommet d’une tour refaite : la grande tour ronde est entourée d’un matériau très dur et transparent, ce qui permet de voir le paysage jusqu’à la mer et de faire pousser de belles fleurs, malgré le vent.
Chandra est assise devant une petite table et elle est occupée de travailler sur un PC. La servante me dit à l’oreille :
— Attendez qu’elle s’adresse à vous.
Je fais oui de la tête et j’attends… longtemps… elle parle en… hindi via son PC. Je ne comprends pas un mot bien sûr. Quand je dois attendre debout le bon vouloir de quelqu’un, j’attrape des crampes, puis j’ai soif et je dois faire pipi. Il paraît que c’est psychosomatique, mais je dois pisser pour de vrai. Elle termine sa conversation et me dit :
— Qu’est-ce que tu as à te tortiller comme ça ?
— Je dois faire pipi, Mademoiselle
— Serre les fesses
Sale garce ! Elle regarde son écran et ajoute :
— Les gens aiment te voir te tortiller.
Elle ajoute :
— Ils savent que tu es une vraie pisseuse. On va leur demander si tu as le droit de pisser maintenant. S’ils disent non et que tu pisses quand même, tu seras punie.
Au secours Monsieur Edgard, venez me sauver ! Chandra me montre son écran en disant :
— Regarde, ils sont ici.
Elle leur dit :
— Chers abonnés, je ne vais pas supporter qu’elle pisse sur ma terrasse et je devrai la punir. Est-ce que je lui donne le seau à champagne pour pisser ou je la laisse pisser sur ma terrasse, puis je frotterai son nez dedans en lui claquant les fesses ?
Elle me montre l’écran. Il y a ma photo, jupe relevée et culotte baissée, en train de
pisser à gros bouillon !!
C’est fait par une IA. Je ne vais plus tenir, je… Je vois les « oui » dépasser 100.000, c’est impossible ça… Ouch ! Je n’y tiens plus. Chandra me donne le seau à champagne qui est sur la table. Je m’accroupis dessus et je me transforme en chute du Niagara. Je pisse devant 100.000 spectateurs. Quand j’ai fini, je me secoue un peu, tandis que Chandra prend son téléphone pour appeler mon patron, elle,lui dit :
— Viens avec les deux filles sur la terrasse.
Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle a encore inventé ? Monsieur Edgard arrive avec Zara et Pearl, qui ont remis leurs uniformes. Monsieur Edgard a le mien sur le bras.
Chandra s’adresse aux deux filles et à moi :
— Vous trois, là-bas.
Du doigt, elle nous montre l’endroit le plus éloigné d’eux. On se serre l’une contre l’autre. On les regarde et je vois que Chandra lui montre sans doute les 100.000 « oui » sur l’écran de son PC. De loin, il a l’air d’accord avec ce qu’elle propose.
Lorqu'ils ont fini de parler, il l’embrasse sur la joue, puis il vient vers nous et il me dit :
— On retourne au village.
Puis il dit à Chandra et Pearl :
— Vous retournez masser.
Elles disent ensemble :
— Oui Monsieur.
Puis à moi :
— Habille-toi et prends le seau dans lequel tu as pissé.
Chandra est à nouveau sur son PC.
On sort et on s’arrête devant des toilettes où je vide le seau. Ensuite, on sort du Fort Cavaux et on va vers le village. Je demande à mon patron :
— Le projet de Mademoiselle Chandra n’est pas trop pénible, Monsieur ?
— Je serai là.
C’est gentil de me répondre ça, même si ce n’est pas une réponse. Je lui demande encore :
— On y aura installé un glory hole ?
— Oui.
— J’irai dedans, Monsieur ?
— Exceptionnellement et tu ne devras t’occuper que d’une ou deux personnes.
OK… Ma confiance en moi va à nouveau en prendre un coup. Puisque je peux poser des questions sans recevoir une claque sur les fesses, j’en profite :
— Monsieur, à part moi, qui y sera ?
Il lève les yeux au ciel, mais répond :
— Tu veux voir jusqu’où tu peux aller trop loin ?
Il a l’air d’écouter quelqu’un, je crois qu’il est connecté avec Monsieur Shendy ou son double IA. Ça, j’invente, je sais que Monsieur Shendy tient les rênes des IA bien courtes, mais il s’en sert.
Mon patron me répond :
— Les hommes et les femmes qui ont déplu à Monsieur Shendy, genre les voleurs de données, les tricheurs, les paresseux, hommes et femmes. Toi, tu iras de temps en temps parce que tu es la fameuse Fanny et qu’on t’offrira à d’importantes relations d’affaires.
Il réfléchit et poursuit :
— Les femmes ou les maris infidèles, alors qu’ils se sont engagés à ne pas l’être. Et puis les gamines qui posent des questions sans arrêt.
— Merci de m’avoir répondu, Monsieur…
On descend toujours le chemin et là, je vois un amandier couvert d’amandes. Je dis à mon patron :
— Regardez Monsieur, un amandier… Comme on est en juin, les amandes sont fraîches et délicieuses. Je peux en cueillir et vous les faire goûter ? S’il vous plaît.
Mon patron lève un tout petit peu les yeux au ciel en souriant et il dit :
— Oui, je suis curieux de connaître le goût des amandes fraîches.
Super, je cueille les plus grosses, puis je ramasse une pierre pour casser les bogues, ensuite j’enlève la peau parce qu’elle est amère et je mets une amande nue et brillante dans le creux de la main de mon patron. Il la mange et me dit :
— C’est délicieux, tu as raison. Manges-en aussi et puis on y a va, on a des choses à faire.
J’aurai fait un festin d’amandes avec mon patron... Il ajoute :
— On reviendra.
Je lui souris, je sais qu’il tient toujours ses promesses. On s’approche du village. Je vois une espèce de tunnel de dix mètres de long à la sortie du village, on l’a entouré de plantes à fleurs pour le camoufler. Comme mon patron est de bonne humeur, peut-être grâce aux amandes, je lui dis :
— Vous croyez que je vais garder un peu de confiance en moi ?
— Ce que tu dois te dire, c’est que tu t’adaptes. Tu plais en tant que servante qui s’occupe des gens du peuple, mais tu plais encore plus quand tu montres que tu es aussi une dure à cuire.
Je souris, dure à cuire… Il ajoute :
— Tu t’es rendu compte que tout évolue tout le temps. Monsieur Shendy, Chandra, moi et toi, on est dans une aventure qui évolue. Par exemple, demain, tu vas faire des photos dans le glory hole… Et tu en seras l’égérie.
Je n’ose pas lui dire que ça ne me plaît pas du tout. Il écoute la voix du patron dans son oreille et ajoute :
— Ils aiment quand tu es dans des situations difficiles, mais encore plus quand tu t’en sors grâce aux votes de tes followers.
Oui, ça, je m’en suis rendu compte. On arrive dans le village. Les gens me reconnaissent, bien sûr. Ils me sourient. Mon patron me dit :
— On va faire quelques photos.
Oh, que je n’aime pas cette idée, surtout qu’on se dirige vers… le tunnel fleuri. De près, il est beau. Un homme vient vers nous en disant :
— Bienvenue, Monsieur et Mademoiselle Fanny, je suis le photographe. On va faire des photos et des vidéos de notre star.
Je ne veux pas, je ne suis pas une star, je veux rentrer à Marseille ! La seule chose positive, c’est qu’il a dit « star ». On entre dans le tunnel. C’est en fait un « glory hole », un tunnel avec une cloison centrale percée de trous au milieu. Il y a une série d’ouvertures coulissantes bien rembourrées pour qu’on y pose le cou. À l’arrière, on peut avoir les poignets et les chevilles attachées. Ça ressemble comme deux gouttes de sperme à un long pilori.
À Marseille, dans des cafés de l’Estaque, j’ai vu l’ancêtre du glory hole. Dans certaines toilettes, il y avait un simple trou et derrière une fille à genoux. Ça plaît aux clients de se faire sucer la bite et ça fait une économie de papier de chiottes.
Le photographe me dit assez fort :
— Mademoiselle Fanny !!!
— Oui, pardon, je vous écoute.
— On va commencer par des fellations.
Une jolie fille habillée en infirmière me dit :
— Vous devez avaler ces deux comprimés, Mademoiselle Fanny.
Je réponds :
— C’est quoi ?
— Je l’ignore Mademoiselle, mais on m’a dit que vous devez les prendre.
Son ton se durcit quand elle ajoute :
— De gré ou de force, Mademoiselle.
Oui, bon, ça va. Je les avale. Le photographe a filmé la scène, bien sûr. Il me caresse la tête en disant :
— Une demi-heure de film et de photos, ça va bien se passer. Faites entrer le premier client.
Oh ! C’est Jeannot. Il me regarde avec un air contrit et sort son sexe, je vois et je sens qu’il ne l’a pas lavé. S’il a l’air contrit, c’est qu’on lui a dit de ne pas le faire. Il tire sur la peau du prépuce et je le lèche.
Après un petit moment, le photographe lui dit :
— C’est bien Monsieur Jeannot, vous pouvez passer derrière.
Une paroi coulisse et il va se mettre à genoux ou s’asseoir derrière mon cul. J’écarte les jambes et il plonge la langue la première dans mon cul. Je remue un peu les fesses. On entend un bruit, mais ce n’est pas moi, je le jure. J’entends Jeannot dire :
— Tu sens trop bon.
Oui, bon, c’est peut-être moi, chacun ses goûts après tout. Monsieur Jeannot doit partir, il me fait un gros baiser sur une fesse.
Ensuite, c’est un défilé de bites… au moins une vingtaine, de toutes les tailles, circoncises ou pas, sales ou seulement pas propres !! Ils jouissent dans ma bouche. Je ne l’ai pas encore dit, mais sur la paroi devant moi, il y a le dessin d’une fille qui fait une fellation et l’inscription : « Si vous n’avalez pas » et en dessous le dessin d’un fouet.
Tout à l’heure, je devais pisser, maintenant je voudrais vomir ET pisser. Je suis sûre que ma vessie est très gonflée. On me détache, j’ai les jambes qui tremblent et une terrible envie de pisser tout ce que j’ai avalé. Le photographe me dit :
— Mets-toi de profil, je vais faire une photo de ton ventre gonflé.
Je réponds :
— Mais je dois faire pipi, je…
Il m’interrompt :
— Retiens-toi sinon on doit tout recommencer.
Oh, nooooon… Heureusement, ils allument des projecteurs supplémentaires, un assistant m’apporte un vase transparent et je pisse… la partie liquide de tout le sperme que j’ai avalé. Ça va exciter qui, ça ? M’en fous, le principal, c’est que ce soit presque la fin. Le photographe me dit :
— Quand tu auras fini, relève-toi pour que je puisse prendre les gouttes qui coulent le long de tes jambes.
Quand c’est fait, le photographe me dit :
— Super séance, Mademoiselle Fanny.
Mon patron m’apporte mes vêtements et me dit :
— On ne m’avait pas dit comment ça allait se passer. Tu ne feras plus ça que, de temps en temps, pour un client très important. Promis.
Ouf ! Si mon patron le promet, c’est vrai.
À suivre.
Merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Nos livres sont ici :
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La soirée avait commencé bien avant que nous nous retrouvions tous les trois dans cette pièce aux lumières tamisées. Vicky, ma soumise de longue date, m’avait parlé de son amie K depuis quelque temps déjà. Une jeune femme curieuse, apparemment intriguée par le monde que nous partagions, mais encore pleine d’hésitations. L’idée de l’initier lentement et de lui faire goûter nos jeux avait surgi comme une évidence. Ce soir-là, Vicky et K étaient agenouillées côte à côte, prêtes à suivre mes directives, tout en ne sachant pas encore jusqu’où cette expérience les mènerait.
Au début, l’atmosphère était empreinte d’une douce appréhension. K observait Vicky d’un œil admiratif, sentant probablement qu’elle pouvait compter sur son soutien pour appréhender cette première immersion. De mon côté, j’avais disposé sur une table basse le martinet et la cravache, bien en vue. L’idée était simple : les deux soumises allaient participer à un petit défi, et celle qui céderait la première paierait un gage à l’autre. Déjà, je sentais les regards mêlés d’excitation et de crainte. Je me suis avancé vers elles, prenant le temps de passer une main sur l’épaule de K, juste pour l’aider à se détendre.
Le défi en lui-même était un classique dans notre univers : un jeu de pincements. Chacune agrippe délicatement les tétons de l’autre, et l’objectif est de tenir le plus longtemps possible. Vicky, qui me connaît, savait qu’il lui fallait maintenir une pression soutenue, car céder signifiait être punie. K, plus novice, avait les doigts légèrement tremblants, mais elle s’est appliquée à pincer les tétons de Vicky avec une détermination inattendue. Les secondes s’étiraient. Les sourcils de Vicky se fronçaient légèrement alors que K, les lèvres pincées, persévérait pour ne pas abandonner. Les respirations se faisaient de plus en plus sonores, chaque pincement ravivant la tension. Finalement, c’est K qui a eu un mouvement de recul, lâchant les tétons de Vicky d’un geste instinctif, comme si elle venait de franchir un seuil trop élevé.
Un sourire à peine dissimulé a éclairé le visage de Vicky. Je me suis penché vers K pour lui rappeler, d’un ton calme mais ferme, la règle du jeu : « Tu as perdu, n’est-ce pas ? » Elle a hoché la tête, encore un peu essoufflée. « Alors tu vas devoir offrir une récompense à Vicky, comme convenu. »
K a d’abord hésité, le regard fuyant, puis elle a compris qu’elle était prête à honorer ce petit rituel. Doucement, elle s’est rapprochée de Vicky, s’agenouillant tout contre elle. J’ai posé une main dans le dos de K, l’incitant à assumer pleinement la ‘gâterie’ qu’elle devait offrir. Alors, sans précipitation, elle a laissé glisser ses lèvres entre les cuisses entrouvertes de Vicky, son souffle chaud caressant la peau frémissante. Elle hésita un instant avant d’oser presser sa langue contre l’intimité humide de sa partenaire, savourant le goût de sa soumission.
Vicky a frissonné violemment, un soupir s’échappant de sa gorge tandis que K explorait avec une maladresse délicieusement excitante. Ses mains se posaient timidement sur les hanches de Vicky, s’ancrant à elle comme pour se rassurer. Peu à peu, son audace grandit, sa langue s’affairant à dessiner des cercles langoureux autour du clitoris gonflé de désir.
Les gémissements de Vicky se firent plus intenses, son corps ondulant sous les assauts de cette langue avide qui cherchait à la pousser vers l’extase. Encouragée par la réaction de sa partenaire, K approfondit ses mouvements, alternant entre légères suctions et caresses plus appuyées. Ses doigts vinrent s’ajouter à son travail, s’enfonçant lentement en elle, la faisant haleter de plaisir. Je savourais la scène, observant K se perdre dans cette initiation charnelle, absorbée par l’intensité du plaisir qu’elle procurait.
Vicky, la tête renversée en arrière, s’abandonnait entièrement, ses soupirs se transformant en supplications à peine contenues. Son corps se tendait, réclamant l’apogée qu’elle sentait poindre, tandis que K, totalement immergée dans son rôle, ne relâchait pas son emprise, cherchant à la conduire jusqu’au bord de l’orgasme avec une dévotion touchante. La tension montait inexorablement, chaque coup de langue, chaque pression intensifiant l’extase qui approchait.
Je laissai le moment s’étirer, savourant la perfection de cette scène, où désir, soumission et découverte s’entremêlaient dans une symphonie aussi brutale que sensuelle.
Une fois la ‘dette’ honorée, j’ai laissé quelques instants de répit, puis j’ai pris le martinet en main. D’un geste ferme, j’ai ordonné à K de se mettre en position d’humilité : à genoux, front contre le sol, ses bras étendus devant elle, son dos cambré accentuant la cambrure de ses hanches. Son cul, offert sans la moindre possibilité de se cacher, exposait la moindre courbe de son intimité, la moindre pulsation trahissant sa nervosité et son excitation mêlées. Ses lèvres gonflées d’envie brillaient sous la lueur tamisée, tandis que son anus, bien visible entre ses fesses écartées, semblait attendre la moindre caresse, le moindre contact imposé.
Elle savait que chaque mouvement incontrôlé lui vaudrait une correction immédiate, et cette attente la faisait frissonner. Son souffle était court, ses cuisses légèrement tremblantes sous la tension de cette posture humiliante qui la réduisait à l’état de pure offrande. Ce spectacle d’abandon total me ravissait, et je savourais chaque détail de son exposition parfaite avant d’abattre lentement le martinet sur cette chair offerte. Mais je mesurais mes impacts, veillant à ce que K ressente la morsure sans être brusquée. Ses muscles se contractaient sous chaque frappe, un frisson traversait son échine, mais elle tenait sa position, front au sol, soumise et vulnérable.
Je fis un signe à Vicky, qui s’avança avec un sourire carnassier. « Viens honorer son abandon », ordonnai-je d’un ton bas et impérieux. Sans attendre, elle se pencha vers l’anus tremblant de K, sa langue effleurant la peau sensible avant de l’embrasser avec une lenteur délicieusement cruelle. K laissa échapper un soupir étranglé, ses doigts crispés sur le sol, tentant de résister aux vagues de sensations contrastées qui l’envahissaient.
Vicky, plus expérimentée, s’appliquait avec une précision exquise, alternant suctions légères et coups de langue appuyés, chaque mouvement accentuant la soumission de K. Pendant ce temps, je reprenais le martinet, caressant d’abord sa peau avant de laisser les lanières claquer sur ses fesses rougies, réveillant chaque nerf déjà électrisé par l’attention de Vicky.
K restait figée, son souffle court, suspendue dans ce jeu de contrôle où chaque sensation s’ajoutait à l’autre. Mon regard descendit vers son entrejambe, où l’excitation se trahissait dans la moiteur de ses lèvres gonflées. Je laissai mes doigts glisser entre ses cuisses, effleurant doucement cette humidité délicieuse, savourant la preuve irréfutable de son état. « Tu es parfaite ainsi… », murmurai-je en la caressant légèrement, jouant avec sa patience, renforçant l’humiliation de sa position.
Le mélange de douleur et de plaisir la transformait peu à peu, sa respiration devenant erratique, ses gémissements étouffés se heurtant au parquet sous elle. J’aimais cette vision, cette vulnérabilité offerte sous mon contrôle, et Vicky, avec sa dévotion sensuelle, savait exactement comment la pousser à ce point de non-retour.
Quand j’ai jugé le moment opportun, j’ai fait signe à Vicky de reprendre le martinet à son tour. Je me suis saisi alors de la cravache, l’agitant lentement dans l’air pour rappeler ma présence et mon autorité. Vicky, appliquée et déterminée, s’est placée derrière K, caressant doucement sa peau avant de laisser les lanières effleurer ses hanches. K se crispait légèrement à chaque contact, ses muscles tressaillant sous l’impact, mais elle ne reculait pas, luttant pour maintenir sa posture d’abandon total.
C’était un ballet exquis où la discipline et la sensualité s’entremêlaient. Vicky, avec une lenteur délibérée, alternait entre des caresses apaisantes et des frappes plus appuyées, s’imprégnant du rôle de dominatrice que je lui confiais le temps de cet instant. K, elle, oscillait entre tension et relâchement, cherchant inconsciemment à s’adapter aux sensations contradictoires qui la traversaient.
Je me suis approché lentement, observant avec satisfaction cette scène hypnotique. Puis, je me suis penché sur K, effleurant du bout des doigts la moiteur qui s’accumulait entre ses cuisses. Un sourire satisfait s’est dessiné sur mes lèvres en constatant l’évidence de son excitation. « Reste immobile », ai-je murmuré, ma main maintenant fermement posée sur son entrejambe, absorbant chaque frémissement qu’elle tentait de contenir.
Je laissais Vicky poursuivre son œuvre, la cravache venant marquer en douceur la peau offerte, tandis que je faisais glisser mes doigts le long des lèvres trempées de K, explorant cette humidité offerte. Le jeu était parfait : douleur mesurée, plaisir exacerbé, contrôle absolu. K, dans son abandon, apprenait à goûter à la puissance de la soumission, tandis que Vicky savourait le privilège de la guider dans cette découverte intense.
L’instant crucial est arrivé quand j’ai disposé le harnais de pegging à côté de Vicky, l’invitant d’un regard à le revêtir. K, surprise, a aussitôt compris qu’elle était concernée. Il n’y avait pas besoin de longs discours : elle percevait déjà qu’elle devrait occuper une place plus ‘soumise’ dans cette scène, la nouveauté résidant cette fois dans l’échange entre elle et Vicky.
Vicky, assurée dans ses gestes, a ajusté les sangles. Sa concentration faisait presque oublier la tension résiduelle qui flottait dans l’air. J’ai pris position derrière K, la cravache en main. Vicky, désormais équipée, a commencé à s’approcher de K, d’abord par de légers frôlements, testant sa réaction. K a laissé échapper un souffle saccadé, un mélange de prudence et de désir. Puis, avec une lenteur voulue, Vicky a amorcé le mouvement caractéristique du pegging.
Le moment était délicat, et je veillais à ce que tout se passe en douceur. Je frôlais parfois la cuisse de K du bout de la cravache, comme pour rappeler que je régissais le rythme. Vicky, d’un geste contrôlé, a entamé cet échange intime, l’une guidant l’autre dans un équilibre fragile entre curiosité, abandon et respect des limites. Les premières sensations ont paru troubler K, qui s’est crispée avant de finalement lâcher prise. Je suivais chacun de ses frissons, prêt à intervenir si nécessaire, ma main prête à interrompre la scène au moindre signe d’inconfort.
Mais K, au fil des secondes, s’est laissée porter par ce tango inattendu. Les mouvements se sont faits plus assurés, plus profonds, sans pour autant tomber dans la brutalité. Mes ordres ponctuaient leurs respirations : « Ralentis, Vicky. Maintenant, un peu plus ferme. K, respire. » Les claquements de la cravache ou du martinet, parfois simplement effleurés sur les flancs de l’une ou de l’autre, venaient renforcer la sensation de contrôle et de complicité, comme si ces objets incarnaient la cadence.
La pièce résonnait de soupirs, de murmures et d’un écho nouveau : celui de deux femmes, autrefois de simples amies, apprenant ensemble une forme d’intimité qu’elles n’auraient jamais imaginée. Le visage de K exprimait tour à tour l’étonnement, l’excitation, la fierté de se prouver qu’elle pouvait oser, et la gratitude envers Vicky qui l’accompagnait dans cet acte.
Quand j’ai enfin considéré que la tension avait atteint son point culminant, j’ai posé une main sur l’épaule de Vicky et une autre sur celle de K, signifiant la fin de l’expérience. Les souffles sont restés suspendus quelques instants. Vicky a lentement retiré le harnais, et K l’a aidée, encore fébrile de ce qu’elle venait de vivre. Je les ai laissées profiter de cette complicité toute neuve, observant leurs regards qui semblaient chargés d’une forme de respect mutuel, presque bouleversant.
Le silence qui a suivi était doux, enveloppant, loin de la gêne qu’on aurait pu imaginer. Elles se sont enlacées, submergées par l’intensité du moment, tandis que je les regardais, satisfait d’avoir pu orchestrer cette découverte. Dans un souffle, K a glissé quelque chose à l’oreille de Vicky, un mot que je n’ai pas saisi, mais qui a fait naître un sourire sur les lèvres de ma soumise habituée. Un sourire qui, à lui seul, résumait la soirée : la naissance d’une nouvelle connexion, une exploration partagée, et la promesse d’autres moments à venir, où le plaisir s’allie à la confiance pour repousser ensemble les frontières du désir.
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Bonjour à toutes et à tous,
Je me présente à vous avec un récit en plusieurs chapitres, entièrement imaginé par mes soins. 🫣
Ce récit racontera l’histoire d’un jeune homme, aspirant soumis, qui fera la rencontre d’une Dominatrice expérimentée… Une femme qui saura le guider, le façonner, et peut-être faire de lui ce qu’il rêve d’être.
Ce premier chapitre, s'intitule "L'Éveil. '
Vos retours sont évidemment les bienvenus dans l’espace commentaire, qu’ils soient positifs ou négatifs (ces derniers sont parfois moins agréables, mais souvent plus instructifs...).
PS : Je suis loin d’être écrivain, simplement un apprenti soumis en quête d’exploration…
Bonne lecture à toutes et à tous ! 😁
Par une belle journée ensoleillée, Sam se rendit en ville avec une amie. Ils vivaient tous deux dans une vaste cité, peuplée de plusieurs centaines de milliers d’homo sapiens évolués.
La culture, la diversité et les musées en tout genre faisaient partie intégrante de la ville. Cependant, les beaux jours étant rares, nos deux protagonistes décidèrent d’en profiter pour user leurs souliers. La ville offrait un choix infini de possibilités, mais les espaces verts, eux, restaient plutôt rares.
Ils prirent donc la direction de l’un des rares parcs de la métropole. Dimanche ensoleillé oblige, les rues étaient bondées. Leur marche fut entravée par des embouteillages humains et le concert incessant des klaxons.
Pourtant, malgré cette agitation ambiante, Sam se sentait plus décomplexé que jamais.
Jessica, sa fidèle meilleure amie, était pour lui un véritable sanctuaire de bienveillance et de sérénité. Ils ne se connaissaient pas depuis si longtemps, et pourtant, ils avaient l’impression de s’être trouvés dès le premier jour de leur éveil intellectuel.
Jess’ faisait énormément de bien à Sam. Contrairement à lui, elle était extravertie, joueuse et débordante d’énergie. La honte, la peur et le jugement semblaient être des concepts étrangers pour elle.
Toujours ouverte aux possibilités que la vie pouvait lui offrir, elle faisait face aux aléas avec une aisance presque insolente. Les déconvenues ne l’épargnaient pas, bien sûr, mais elle savait habilement déjouer les pièges et contourner les tracas qui se dressaient sur son chemin.
Il faut dire que Sam était presque son opposé. Il n’était pas maladivement timide, mais pas très sociable non plus. Il s’inquiétait souvent pour un rien, se torturait l’esprit pour peu de choses et s’en voulait facilement.
Profitant tout de même d’un physique avantageux, il capitalisait principalement sur cela pour plaire à la gent opposée, sans immense succès, bien entendu.
Jessica, elle, était tout l’inverse. Elle croquait sa jeunesse à pleines dents, sans retenue, repoussant à plus tard les préoccupations liées au vieillissement. "Je penserai au régime quand mes premières rides apparaîtront", plaisantait-elle souvent.
Elle parlait de ses aventures de manière décomplexée, n’oubliant jamais un détail, ce qui avait le don de faire rougir Sam.
Il lui disait toujours :
— "Tu n’es pas obligée de tout me dire, tu sais…", lui lançait-il d’un ton à la fois amical et désabusé.
— "Sans les détails, c’est moins visuel, tu ne peux pas vraiment comprendre." répliquait-elle en grimaçant.
Nos deux amis finirent par arriver à destination : le plus grand parc de la ville. Comme mentionné plus tôt, la métropole en comptait peu, mais celui-ci restait tout de même grandiose. Ils poursuivirent leur marche, discutant de tout et de rien.
Finalement, ils trouvèrent un coin en plein soleil et s’allongèrent dans l’herbe. Le temps passa, et leur conversation continua, devenant de plus en plus détendue. À mesure qu’ils parlaient, ils se sentaient tous deux à l’aise, décontractés. Jessica, fidèle à son franc-parler, ressentait le besoin de se confier plus profondément à son ami.
Cependant, même pour elle, ce qu’elle s’apprêtait à lui révéler nécessitait un certain courage. Une sensation inhabituelle monta en elle… on pourrait presque parler d’une certaine gêne.
Elle voulait lui parler de certains de ses fantasmes les plus profonds, des désirs qu’elle n’avait jamais avoués à personne. Trop personnels, même pour elle. Bien entendu, elle ne comptait pas les lui dévoiler de but en blanc ; elle amorcerait d’abord la conversation sur la sexualité, instaurant une transition naturelle. Son côté direct ne l’empêchait pas d’avoir du tact.
Petit à petit, elle approfondit le sujet avec Sam, jusqu’à finir par avouer l’inavouable.
Sam fut réellement surpris. Il n’aurait jamais imaginé que son amie puisse nourrir de tels désirs. Pourtant, il l’écouta sans l’interrompre, comprenant instinctivement qu’elle avait besoin de parler. Après tout, s’ils étaient si proches, c’était aussi parce qu’ils savaient l’un comme l’autre qu’ils ne se trahiraient ni ne se jugeraient jamais.
Jessica continua donc son récit, allant jusqu’au bout de ses pensées sans détour.
Cette démonstration de courage et d’audace impressionna profondément Sam. Lui, qui s’autorisait si peu de fantaisies, qui bridaient autant ses envies que ses pensées, prenait soudain conscience de l’immense fossé qui le séparait de son amie, pourtant si proche de lui.
Il ne pouvait s’empêcher de rester pensif, comme perdu dans ses réflexions. Jamais il n’aurait pu avouer de telles choses… même à Jessica.
Et pire encore, il se demandait s’il aurait seulement été capable de se l’avouer à lui-même.
Sentant son humain préféré perdu dans ses pensées, Jess s’exclama :
— "Eh oh ! Le penseur fou est encore là ? Il y a encore quelqu’un là-haut ?", dit-elle d’un ton amusé.
Puis, elle ajouta :
— "Allez, ça va, c’est juste du sexe, tu ne vas quand même pas changer ta manière de me voir pour ça ?"
— "Bien sûr que non ! Excuse-moi, je ne voulais pas te contrarier… C’est juste que… tu m’impressionnes, voilà tout. Non, en fait, tu es vraiment épatante !" Il marqua une pause avant d’ajouter avec un sourire sincère : "D’ailleurs, je suis flatté… Si tu peux me confier ça, c’est que tu me fais vraiment confiance. Je suis touché."
— "Oh non, même pas tant que ça !" répliqua-t-elle avec ironie. "Je sais juste que tu n’aurais pas le cran de balancer, t’aurais trop peur des répercussions."
Ils échangèrent un sourire complice, et cette petite plaisanterie détendit immédiatement l’atmosphère.
Puis, Jess reprit, malicieuse :
— "Mais dis-moi… toi, tu n’aurais pas quelques petits fantasmes cachés, par hasard ?", lança-t-elle avec un grand sourire en coin.
— "Non, non, non, pas du tout, vraiment pas." répondit-il, visiblement peu assuré, se raidissant d’un coup et détournant le regard.
Jessica comprit immédiatement qu’elle avait touché un point sensible. Elle le supplia alors de tout lui raconter. Encore et encore, Sam répétait qu’il n’y avait rien à dire, mais elle connaissait son ami mieux que personne et savait parfaitement qu’il mentait.
Finalement, après quelques secondes d’hésitation, Sam craqua :
— "Bon… peut-être que j’en ai un, mais je ne te le dirai jamais. C’est trop personnel, je ne peux pas.", lâcha-t-il, visiblement mal à l’aise.
— "Oh allez, Sam, t’es pas cool ! Moi, je me suis mise à nu ! Et puis c’est moi, quoi ! Comme si j’allais partir en courant !" protesta-t-elle, légèrement vexée par son silence.
Sentant que son amie attendait un véritable échange et non un mur de réticences, Sam finit par céder :
— "Bon… ok. Mais tu jures que tu ne dis rien ! Secret à vie !"
— "Évidemment !"
— "Promis ?", demanda-t-il en la fixant avec de grands yeux.
— "Mais oui, Sam !"
— "Vraiment, vraiment promis ?"
Il savait pertinemment que Jessica ne trahirait jamais sa confiance. Il tentait juste de gagner du temps, essayant de rassembler son courage.
— "Bon, tu craches le morceau à la fin ou on en reste là ?", lança-t-elle, faussement agacée.
— "Oui, bon… c’est vrai qu’il y en a peut-être un…", admit-il finalement en baissant les yeux, gêné.
— "Allez, Sam, je vais pas te manger, tu sais."
— "Bon, j’avoue que parfois… je peux m’imaginer dans une position… disons… plus… à nu avec les filles."
— "De quoi ?" répondit-elle en plissant les yeux, comme si elle tentait de lire en lui. "Je ne comprends pas vraiment où tu veux en venir."
— "Baaaaaah…" Il prit une grande inspiration avant de lâcher d’une traite : "Disons que je fantasme un peu sur le fait d’être… dominé légèrement par une fille… Pas vraiment hein ! Juste un petit peu, histoire de tester, quoi…"
Sam ne disait pas toute la vérité.
Il ne fantasmait pas sur le fait d’être "légèrement dominé par une fille". Il rêvait d’être aux pieds d’une déesse. Il rêvait de lui appartenir corps et âme, de se donner entièrement à une femme sadique qui saurait le façonner à son image. Une femme qui prendrait le contrôle de tout : sa sexualité, ses pensées, ses actes.
Ce qu’il désirait réellement n’avait rien de léger, rien de tendre. Il voulait devenir un objet, une chose, une pute que l’on souille. Il rêvait de ne plus avoir le droit à rien sans l’accord de son dieu.
Mais ça, jamais il n’aurait pu l’avouer à Jessica.
Jess reprit la discussion en tapant sur son épaule :
— "Mais c’est tout ? Il ne fallait pas te faire tant de souci pour ça ! J’ai eu peur, j’ai cru que t’allais m’avouer un truc horrible !" dit-elle avec un grand sourire.
Puis, haussant les épaules, elle ajouta :
— "Franchement, je comprends… Moi aussi, ça m’excite d’être soumise. J’ai déjà essayé une fois, c’était une bonne expérience ! Ce n’est pas forcément ma came, mais c’était sympa. Pourquoi pas réessayer un jour, si l’occasion se présente."
La légèreté de Jess fit un bien fou à Sam. Il s’était imaginé une situation dramatique, et voilà qu’elle tournait le tout en une discussion des plus banales.
— "Ah bon ? Tu trouves ça… classique ?" demanda-t-il, surpris.
— "Bah, oui et non… Disons que c’est loin d’être honteux !" répondit-elle avec un grand sourire, fidèle à sa légèreté habituelle.
Ils n’approfondirent pas davantage le sujet et continuèrent de discuter de tout et de rien pendant des heures.
Le temps passa, et le soleil commença lentement à décliner. La chaleur de cette belle journée s’apaisa, les ombres s’étiraient sur l’herbe. Voyant cela, ils décidèrent de rentrer, toujours à pied, toujours en bavardant.
Ils habitaient à cinq minutes l’un de l’autre, et comme à son habitude, Sam insista pour raccompagner Jess chez elle, en parfait gentleman.
Une fois arrivés en bas de son immeuble, Jessica s’arrêta net et lança, d’un ton malicieux :
— "Tu sais, Sam, j’ai une super copine que j’ai rencontrée en soirée. Elle m’avait parlé d’un de ses fantasmes… Je te préviens tout de suite, elle est un peu plus vieille que nous, mais qu’est-ce qu’elle en impose !"
Sam comprit instantanément ce que Jessica allait lui dire. En une fraction de seconde, c’était comme si des années de fantasmes et de masturbations défilaient devant ses yeux.
Jessica, elle, poursuivit, avant même qu’il n’ait eu le temps de réagir :
— "Je sais que son kiff, c’est vraiment de dominer les mecs. Et elle n’en est pas à son coup d’essai… Je crois bien qu’elle en a déjà dressé plus d’un !" dit-elle d’un ton amusé.
Puis, voyant son ami figé, elle continua, un brin provocatrice :
— "Et la dernière fois que je l’ai vue, elle m’a dit qu’elle n’avait plus d’homme avec qui jouer en ce moment. Écoute… Je ne sais pas si tu veux aller plus loin dans ton fantasme, mais sache que je peux te filer son contact. Je la connais bien, et je sais que tu es totalement son type d’homme ! Tu devrais essayer, histoire de te lâcher un peu… Ça te ferait pas de mal un petit coup de fouet !" lança-t-elle en s’étouffant à moitié de rire.
Sam n’eut même pas le temps d’ouvrir la bouche que Jessica enchaîna :
— "Je vois bien que t’en as envie ! Tu sais quoi ? Je te laisse pas le choix. Je t’envoie son contact ce soir, et je lui envoie le tien. Elle saura à qui elle parle ! T’inquiète pas, t’es mon meilleur ami, je vais bien te vendre !"
Et avant qu’il n’ait pu protester, elle lui fit un clin d’œil et s’éclipsa dans son immeuble.
Sam resta là, immobile, seul avec ses pensées. Il sentit une légère pression au niveau de son entrejambe. Si lui hésitait encore, son anatomie, elle, semblait lui crier de foncer.
Il rentra chez lui, l’esprit en vrac, perdu dans un mélange d’excitation et de crainte.
Tout était allé beaucoup trop vite.
Dans cet état second, il n’arriva pas à penser clairement jusqu’à ce qu’il se retrouve dans son lit. Pris par l’émotion, il ne put s’empêcher de s’accorder un petit plaisir solitaire…
Son affaire terminée, il fonça sous la douche pour se calmer et se détendre. Il en avait bien besoin. Cette discussion l’avait littéralement chamboulé.
Comme à son habitude, il avait pris son téléphone avec lui pour écouter de la musique sous l’eau… mais, pris par l’urgence, il l’avait laissé dans sa chambre.
Une fois propre, il retourna dans sa chambre et entreprit de ranger rapidement le désordre ambiant. Il fit son lit, enfila son pyjama…
Puis, enfin, il se coucha et attrapa son téléphone.
Son cœur manqua un battement.
Sur l’écran, un message d’un numéro inconnu.
"Jess m’a parlé de toi. J’attends tes dispos pour un café."
Sam écarquilla les yeux.
Ça y est.
C’était réel.
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La soirée de la Saint-Valentin était arrivée, nous avions décidé de vivre quelque chose de différent, quelque chose de plus intime, plus profond. L'atmosphère est chaleureuse, la lumière tamisée par des bougies.
Nous avons pris un moment pour nous déconnecter du quotidien, en laissant la musique électro envelopper la pièce, créant une ambiance qui favorise le lâcher-prise. Les basses vibrantes nous ont aidés à relâcher les tensions, à nous immerger pleinement dans l’instant présent. Ensemble, nous avons plongé dans des respirations profondes, nos corps se synchronisant lentement, dans une danse silencieuse, pleine de promesses et de sensations qui s’éveillaient peu à peu.
Tout autour de nous, le monde semblait se dissoudre, comme si nous étions dans une bulle, hors du temps. Nos regards se croisant et se mélangeant dans un échange sans mots. Une connexion silencieuse s’est installée entre nous. Nos corps se sont rapprochés lentement, en parfaite synchronisation, comme guidés par une énergie douce et puissante à la fois.
Nous avons laissé nos mains explorer, éveiller les zones de nos corps qui avaient été endormies par la routine. Le toucher était doux, attentif, chaque caresse était comme un dialogue silencieux entre nos sens. Les gestes étaient naturels, presque instinctifs, comme si nos corps avaient toujours su exactement ce qu’ils désiraient.
Je me suis alors tourné vers le sextoy en silicone, celui que nous avions choisi ensemble, impatients de découvrir comment il pourrait nourrir notre connexion. Avec sa texture douce et souple, il se glissait facilement dans le mouvement de nos corps, amplifiant lentement l’excitation. Je l’ai utilisé pour éveiller les sensations de ma partenaire, jouant avec délicatesse pour intensifier son désir. Puis, j'ai introduit le jouet dans son cul, en douceur, créant une sensation d’extase progressive et de profonde relaxation.
À cet instant précis, il n’y avait plus de distinction entre elle et moi, seulement une fusion parfaite, une extension de nos énergies, comme si nous étions devenus une seule entité. La sensation de flotter dans cet état de flow était incroyable, une douce ivresse, un état de conscience modifié qui nous permettait de ressentir chaque frisson, chaque soupir avec une intensité nouvelle. Chaque mouvement était un chant silencieux entre nos corps, une danse où les frontières entre l’un et l’autre se dissolvaient peu à peu.
Vous aimez les aventures et histoires que je partage ?
Je suis aussi bloggueur où je partage mon travail de recherche et d'exploration. Consultez mon site www.bdsm.fr/search/?q= pour en savoir plus 🔥
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Ma formation de vallet se poursuit et on me fait rencontrer de plus en plus de monde. Toujours completement nu et je lèche de mieux en mieux les pieds des femmes.
Un matin , je suis réveiller par un sceau d'eau froide par 5 domina bien determinée à en m'en faire baver.
L'une d'elle me crie dans les oreilles, c'est ton baptême aujourdhui ....Et regarder les filles c'est pas un penis, c'est plutôt un clito, vous ne trouver pas... Et hop je passe à la mesure! il faut d'abord le passer à la douche. Et ma journée commence par une séance de karcher et de brosse à recurer et tout mon corps est rouge vif et ultra sensible ( ca commence fort)
Le baptême va durer toute le journée et il y a environ 20 dominas qui vont d'occuper de moi et plus 100 personnes viennent voir le spectacle
Nous seront 5 à batiser (Les 4 autres sont des femmes et il y 5 maîtres en plus pour s'occuper des femmes.
C'est ultra impressionnent et je suis emener sans ménagement sur la scène de spectacle en même temps que les femmes
Elle sont attacher et pas moi
On va commencer par toi petit piwi et tous le monde rigole de moi dans la salle.
Première épreuve: toutes les femmes de la salle vont devoir mettre une notte sur ma bite.
Elles passeront chacune à leurs tour munie d'une latte, un papier et un crayont et pendant 1 h00, je vais recevoir des commentaires sur la taille de mon petit zizi...
Après, je serai attacher à une croix et je vai recevoir beaucoup d'électricité de toutes intencité. Avant d'être sodomiser par une trentaines de femmes (je ne vous explique pas les dégats...)deux d'entre elle me mette en erection , m'enfile un presevatif XXS et m'introduise dans les vagins
Des soumises entre deux maîtres bien membrer. On leurs demande quelles sont leurs sensation
Verdicte: Je ne sens rien, ca chatouille ou tu es vraiment dedans? Mais il n' y a rien du tout
C(est l'heure du midi et je peux faire le service avec les autres vallets. Sauf que moi , je suis nu, me ramasse beaucoud de commentaires , crachas et autres coup
de pied dans mes petites testicules.
La vaiselles à peine terminer ,4 dominas viennent me prendre avec beaucoup de violence. Une me prend par le zizi et les autres par le poignet ou cheville
Je ne touche plus le sol, ca va très vite et c'est très violent et fait très mal
Je suis baillonner et que vois-je ,la table élèctrique. Pendant qu'elles m'attache, l'une d'ellle m'explique que ca va être beaucoup plus fort que ce que j'ai connu et ca va durer toutes l'après-midi et elle me met une tige beaucoup plus large dabs le zizi et un god beaucoup plus gros et tout ca relier à la table électique et j'ai été attacher et bailloner de manière a ne plus pouvoir parler.
Et une fois de plus, je me fait pipi dessus
Les deux heures sur cette table vont me paraitre une éternité. Je vais souvent tomber dans les pommes et être réveiller au seau d'eau....
Mais je survie et devient vallet avec option nuditée total vu la taille de mon petit zizi
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On monte le chemin, vers le Fort Cavaux J’ai un chemisier blanc, une petite jupe noire et un tablier blanc.
Je dis tristement à Monsieur Edgard :
— Je suis habillée en serveuse, limite servante.
Il me répond :
— Tu n’as pas l’impression d’être un peu gênée de tout ?
Je serre sa main et réponds :
— Avant j’osais tout et maintenant, je suis tout de suite gênée et peureuse et puis je rougis ! Ça ne m’arrivait jamais. Qu’est-ce que j’ai, Monsieur ?
Il répond :
— Avant, tout le monde te respectait, même ceux qui embrassaient tes fesses et même ceux qui te baisaient dans le glory hole, les deux fois où ton père t’y a mise. Ton père y allait un peu fort, étant donné qu’on y met les prostituées punies…
Je serre à nouveau sa main en me rappelant toutes les bites qui m’ont rendu visite dans la bouche et le derrière. Il poursuit :
— Même là, tu étais protégée par ton père, un homme important en politique et dans le milieu des truands, milieux qui sont très souvent très, très proches. Personne ne prenait le risque de te déplaire et de déplaire à ton père.
On arrive au Fort Cavaux, je m’arrête et je lui dis :
— S’il vous plaît, dites-moi pourquoi j’ai tellement changé.
Il soupire et répond :
— Ici, tu dépends de Monsieur Shendy. Bien sûr, il ne te ferait pas de mal, mais…
Il jette un coup d’œil autour de nous comme pour vérifier qu’il n’y a pas un minuscule drone-espion autour de nous. Je pense que non, mais il se penche vers mon oreille pour conclure à voix basse :
— Ici, tu es au plus bas de l’échelle sociale, même les servantes peuvent te donner des ordres. Tu as été vraiment punie, par exemple dans le pilori.
Il murmure encore plus bas :
— J’ai dû intercéder pour que tu n’y restes pas trop longtemps.
Il poursuit avec une voix normale :
— Ici tu es la servante de tout le monde. Inconsciemment ton ego le sait, et lui ce qu’il veut, que tu files doux et que tu obéisses à tout le monde pour éviter les problèmes. Résultat : tu as peur de tout et de tout le monde.
Il ajoute :
— Quand nous quitterons le Fort pour des endroits où tu auras un tout autre statut social, je pense que tu redeviendras une garce exhibitionniste… peut-être même avant.
— Vous êtes dur… mais grâce à vous, je comprends.
Il me prend par une oreille en disant :
— Moi dur ? Non mais dis donc, petite….
Aussitôt je balbutie des :
— Pardon, pardon...
Il rit et me prend dans ses bras en disant :
— Ici tu es ma secrétaire et ma servante, Monsieur Shendy aime ce changement de statut.
Je ne comprends pas pourquoi, mais ce que je retiens, c’est que lorsqu’on partira d’ici, je redeviendrai une garce exhibitionniste… Je me préoccuperai pourtant des gens. On arrête de penser à ça !!
On entre dans le fort et Monsieur Edgard m’amène dans une partie refaite. Première étape, « Massage ». Une jolie femme vient lui dire :
— Bonjour Monsieur Edgard, vous désirez Pearl ?
— Oui.
Elle me regarde et ajoute :
— Bienvenue Mademoiselle Fanny. Est-ce qu’une masseuse métisse vous plairait ?
Mademoiselle Fanny !! Je réponds :
— Avec plaisir.
Pas de oui Madame ou m’agenouiller ou ce genre de connerie. Elle nous dit :
— Désirez-vous boire une coupe de champagne et manger un morceau de
« Paris Brest » ? Le cuisinier vient d’en faire.
J’adore les deux et je serre la main de mon patron avec des yeux tellement suppliants qu’ils feraient craquer un Tyrannosaure Rex. Monsieur Edgard répond :
— Ce serait parfait, on fera ça avec les filles.
— Très bien Monsieur, Mademoiselle.
Je suis redevenue Mademoiselle… Peut-être que je suis soumise dans le village et normale dès que j’en sors. Non, c’est mon patron qui m’aide à y voir clair. À moins que tout ça soit « du cinéma » ? Ils font semblant que les choses vont redevenir comme avant, mais…
Une Métisse entre dans la pièce, accompagnée d’une jolie blonde. Elles sont belles et en plus je ne crois pas qu’elles soient « retouchées ». La blonde va embrasser Monsieur Edgard.
La Métisse a une peau… café au lait, de grands yeux, un petit nez et une bouche dont les lèvres dépassent le nez de profil… Ce n’est pas très clair ? Venez vous faire masser, vous verrez. Elle a aussi son odeur que j’adore. Et cette beauté parle, elle dit :
— Bonjour Monsieur Edgard, bonjour Mademoiselle Fanny, je suis Zara, votre masseuse.
Je réponds :
— J’en suis ravie.
La Miss Monde métisse se passe la main dans les cheveux, me dévoilant les poils noirs et brillants de son aisselle. Son odeur atteint mon nez pour descendre aussitôt vers mes trompes de Falope ou ailleurs dans ma chatte, mais j’aime bien ces mots. Je lui demande :
— Tu es vraie ? Je veux dire, tu es refaite ?
Elle est surprise et Monsieur Edgard aussi. Tout le monde pensait que j’allais continuer à être soumise. Elle répond :
— Juste une dent cassée en tombant, on l’a remplacée.
Peut-être que c’est arrivé en chassant comme dans la préhistoire. Elle me dit :
— Vous êtes très belle Mademoiselle Fanny et naturelle.
Je réponds :
— C’est gentil, on m’a juste blanchi les dents.
Monsieur Edgard me regarde en souriant, un peu surpris que je ne sois pas aux pieds de cette fille. Dans un coin de la pièce, il y a une petite table entourée de quatre chaises. Monsieur Edgard dit :
— Déshabillez-vous les filles.
Je commence à me déshabiller, mais Monsieur Edgard me dit :
— Pas toi, Fanny, tu es une invitée.
Moi, une invitée ? Oui, c’est vrai. Mon patron ajoute :
— Ici et maintenant, tu peux faire ce que tu veux.
Je mets la main sur la sienne et je m’apprête à le remercier quand des servantes, des vraies, entrent dans la pièce avec deux plateaux. Elles nous saluent et posent une bouteille de champagne, des coupes qu’elles remplissent et des morceaux de Paris Brest. Mon patron nous dit :
— A votre santé les filles.
On lève sa coupe de champagne. Pearl dit :
— Kampai.
On répond et on boit, avant d’attaquer les gâteaux. J’aime la culture japonaise, quand j’étais chez mon père, j’ai écrit une histoire qui se passe au Japon. Je n’ai pas pu la faire publier, hélas, pour différentes raisons. Monsieur Edgard voit que je broie du noir et il me dit :
— Bientôt il n’y aura plus de gâteaux…
Je lui souris et j’en prends un. On boit, on mange, je pense à autre chose. Quand on a mangé et bu il nous dit :
— Après ce goûter, on va jouer. Venez.
On va dans la pièce à côté où il y a un grand lit. Il me dit :
— Mets-toi nue.
J’enlève mes petits vêtements de servante. Il ajoute à Zara :
— Couche-toi sur le dos les mains dans la nuque
— Oui Monsieur.
Elle se couche dans cette position. Elle est belle, très belle. Je la regarde comme Ève fascinée regardait le serpent qui va mener les hommes à leur perte. Il y a toujours des serpents qui vont mener les hommes à leur perte, vous savez où, j’en suis sûre.
Mon patron dit à Zara :
— Fanny se demande si le fait d’aimer les odeurs ne fait pas d’elle une fille soumise et de plus en plus timide.
Je rougis… un peu. Zara me dit :
— Tu sais, j’ai du sang noir et ce n’est pas toujours facile pour nous, vu le contexte politique actuel. Donc j’adorerais que tu mettes ton joli nez dans mes poils. Il y a des clients qui sentent même mes pieds. Je serais très flattée que tu aies envie de me renifler et de m’embrasser partout.
Monsieur Edgard a tout organisé pour me sortir de ma spirale de soumission. Donc, je plonge mon nez dans les poils de son aisselle. J’imagine que je fais un bond en arrière dans le temps. Nous sommes au magdalénien final, 14.000 ans BP (before present). Zara est une chasseuse qui vient de poursuivre un troupeau de rennes avec des membres de notre tribu. Elle a eu très chaud, elle sent trop bon. Moi, je suis l’artiste de la tribu et je voudrais la dessiner, hélas, le sorcier ne veut que des animaux sur les parois de notre grotte, proche du village. L’odeur de la sueur de Zara me fait voyager dans le temps. Monsieur Edgar me demande :
— Ça t’excite, Fanny ?
— Oh oui, Patron.
Ensuite il s’adresse à Zara :
— Et toi Zara ?
— J’adore l’effet que je lui fais… si j’osais, je lui demanderais d’aller entre mes cuisses, je suis toute mouillée.
D’accord, je vais lécher sa chatte, mais c’est du sexe, ce n’est pas de la soumission. Je me glisse entre ses cuisses vers ses poils. Aimer les odeurs, ça ne veut pas dire qu’on est une esclave mais juste une femme bisexuelle. Je pénètre dans sa forêt tropicale et je lèche le sentier humide de son sexe depuis le clitoris jusqu’à l’anus… Elle aime, gémit, me caresse la tête… Elle a une odeur… sauvage. Je sais que mon patron et sa jolie Pearl me regardent. Qui est soumise : celle qui fait gémir une fille en suçant son clitoris ou celle qui gémit de plaisir sous cette bouche ?
Je reçois une petite claque sur les fesses. C’est mon patron qui me dit par geste « accélère ». « Oui Patron », je me concentre sur le clitoris de Zara tandis qu’elle gémit plus fort en caressant ma tête. Bientôt elle se tend et jouit en plusieurs fois sous ma bouche en coinçant sa tête entre mes cuisses.
Normal qu’elle jouisse dans ma bouche. Mon patron me dit :
— À ton tour, mets-toi sur le dos, Pearl va t’envoyer au 7e ciel.
Oh non, ça me gêne… mais c’est mon patron et il y a longtemps qu’il ne m’a plus donné une vraie fessée… Alors j’écarte les cuisses et j’apprécie sa langue comme une Comtesse se faisant lécher par une de ses servantes. Je ne pense pas « j’aurais dû me laver » mais « c’est bon qu’elle me lèche. » J’ai mangé, j’ai bu du champagne, je suis une Comtesse… Je suis la Comtesse Fanny. La langue de Pearl… m’envoie effectivement au 7e ciel…
Cela faisait des siècles que je n’avais pas joui. Pearl monte vers mon visage et elle m’embrasse sur la bouche. Oh ! J’ai un goût qui me plaît. Un goût de Comtesse, Fanny ? Mais pourquoi pas ? J’imagine que mon patron me dit :
— Tu es l’artiste du village et tu récompenses la chasseuse qui a abattu un renne.
Je lui ai déjà parlé de ce genre de rêveries. On était obligés de manger des bêtes à l’époque.
Mon patron nous dit :
— Venez les filles, on va se doucher et on plonge dans la piscine.
Ah, bon… J’aime les odeurs, mais le patron a raison, on sent plus fort qu’un harem chinois qui a été envahi par des guerriers mongols.
On se douche, partout, partout, et on saute dans la piscine qui est à côté. Il n’y a personne. Mon patron nous dit :
— Suivez-moi.
On nage dans un couloir et on arrive dans une grande piscine entourée de rochers et d’arbres... Il y a du vent, mais la piscine est chauffée, je veux dire que l’eau est chaude. Mon patron connaît différentes personnes qui sont dans la piscine et il me présente comme sa collaboratrice ! J’adore. Il me prend contre lui et me dit :
— Tu dois être obéissante dans le village, mais ça ne t’empêche pas d’être Fanny, n’oublie pas.
Je souris et il ajoute :
— Je dois parler à un ami, mais amusez-vous les filles
À suivre.
Merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Vous pouvez voir ses dessins sur notre blog gratuit :
https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
PS : je voudrais recommencer à publier des épisodes de ma bouvelle histoire, ici.
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