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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs.
Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose.
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On a mangé et on se repose. Je ne vois plus celui ou celle qui nous filme. Ils doivent quand même boire, manger et dormir, eux aussi.
Laura, Miss Badine, s’est allongée dans le sable. En la voyant faire les autres filles font la même chose. Les paumes de mes mains vont mieux. Je me couche à ses pieds, tout en sachant bien que ce n’est ça qui l’empêchera pas de me punir, si elle le juge nécessaire.
Je réfléchis, si, ça m’arrive. Bien sûr, j’ai été battue par la fille qui fait de l’aïkido, mais à Marseille, chez mon père, on avait une salle d’entraînement avec un mur d’escalade et j’ai fait pas mal d’exercices. D’abord parce que mon père m’obligeait, mais ensuite parce que j’aimais cette sensation dans mes muscles. Je faisais aussi des exercices pour mes fesses… parce que j’aime être Fanny. Chacun a ses qualités, moi, ce sont mes fesses. À Marseille et dans le Midi, j’aimais être la Fanny et montrer mes fesses à la fin des grands tournois. Hélas, je n’aurais jamais pu imaginer que mon père nous vendrait, mes fesses et moi et…. Laura me dit :
— Enlève le sable de mes pieds.
Je jette vite un coup d’œil et je vois que les photographes sont revenus. Je frotte doucement ses pieds. Mes mains sont encore un peu douloureuses. Je les embrasse aussi. Pourquoi embrasser les pieds de celle qui m’a frappée ? Parce que je suis sûre que ça va plaire à ceux qui me suivent et à Laura. Et puis je voudrais lui plaire, parce qu’on est mieux protégée par une panthère que par un chaton.
Les pieds d’une dominatrice ont une odeur spéciale, surtout si la propriétaire n’a pas l’occasion de les laver souvent ce qui est le cas. Elle me repousse un peu et dit :
— Les filles, maintenant, on passe au mur d’escalade. Celle qui mettra le plus de temps sera punie.
Ça, c’est du miel qui coule dans mes oreilles, c’est une image, parce que je n’aimerais pas du tout ça. J’ai fait souvent le mur d’escalade de notre salle d’entraînement. Quand on pèse 48 kg et qu’on mesure 1 m 63, on a le gabarit qu’il faut.
Le mur d’escalade est très haut, il fait bien deux ou trois étages d’un immeuble. J’ai le vertige, mais on doit mettre un petit harnais attaché par une corde tenue par un garde, en haut du mur. Laura me dit :
— Tu as déjà fait ça ?
— Oui Mademoiselle, mais il y a longtemps.
— Je vais te faire un petit cadeau. Tu seras la dernière, tu pourras voir comment font les filles.
Ah ! Voilà, ça valait la peine d’embrasser ses pieds ! La panthère me fait un cadeau ! Les filles montent attachées, mais avec du mou, je veux dire que la corde ne les aide pas à monter, mais elles seront seullement retenues si elles tombent. Laura n’a plus une badine mais un fouet. Le mur est haut, mais il ne fait pas plusieurs étages. Un petit coup sur les fesses, ça stimule et puis monter à poil, ça doit faire de jolies images de derrières et de chattes... Je me rends compte que les filles se sont déjà bien exercées, elles vont toutes me battre.
Une fille rate une petite encoche et elle se retrouve suspendue en l’air, retenue par son harnais. Le garde la fait descendre afin que Laura puisse lui filer quelques coups de fouet. Elle crie et pleure. Ensuite, une des filles lui enlève le harnais et elle va s’excuser à genoux devant Laura.
Je suis obligée de regarder les huit filles suivantes faire le mur. Trois d’entre elles tombent et le fouet de Laura claque sur leurs fesses, tandis qu’un garde les fait également descendre.
C’est à moi, Laura me regarde et elle doit voir à quoi je pense. Elle me dit :
— Fais un bon temps et tu auras un petit cadeau.
Elle ajoute :
— Que voudrais-tu ?
— Manger et dormir avec Azra, la jeune femme africaine.
— D’accord, vous devez faire un joli couple contrasté.
Je lui souris, ce que je n’ai plus fait depuis des années, je veux dire depuis des jours. Je vais lui montrer que je ne suis pas tout le temps une gamine peureuse, mais que je suis courageuse… Enfin, je vais essayer.
Je n’ai pas peur, je n’ai pas le vertige, j’ose tout faire. Quand on m’a mis le harnais et un short, je deviens un petit singe poilu et arboricole. Celui-ci repère les meilleures prises et il s’envole vers le sommet.
Il se montre aussi, car il sait que son petit cul poilu est sa plus grande qualité. De plus, il a repéré un cadeau au sommet, pas des fruits délicieux, mais la promesse d’une nuit avec sa maîtresse humaine. Le petit singe s’envole donc vers le sommet du mur. Heureusement que j’ai le cerveau du petit singe, je n’imagine pas le pire, comme toujours. Le petit singe et moi, on fait le deuxième temps. On est ravis.
On nous fait redescendre, j’ai cessé d’être un singe et j’ai peur de tomber. Arrivée au sol, on m’enlève le harnais. Laura me dit :
— Tu es un petit singe très agile. Tout le monde a vu ton petit cul poilu filer vers le haut du mur.
Comment sait-elle que je me suis imaginé être un petit singe ? Ils sont dans mon cerveau ? Alors je les plains, il y fait froid et sombre, toute sorte de pensées plus déplaisantes les unes que les autres naissent dans ces méninges. Vous connaissez déjà l’histoire du petit singe arboricole, future lectrice imaginaire du futur, mais comment Laura est-elle au courant ? Je lui demande :
— Vous savez ce que je pense, Mademoiselle ?
Elle rit et répond :
— Tu as parlé à haute voix et on a toutes entendu que tu t’imaginais en petit singe arboricole.
Je ne m’en souviens pas du tout, j’ai parlé sans m’en rendre compte. J’arrête de penser à ça, parce que Laura enlève la tunique transparente qu’elle porte. On ne lui
met pas de harnais, car elle monte le mur à toute vitesse. Elle n’est pas humaine, car elle fait encore mieux : redescendre, ce qui est plus difficile. Les filles l’applaudissent. C’est elle le singe arboricole.
Elle nous dit :
— Maintenant, vous pouvez aller manger à la cuisine.
Est-ce que je vais avec elles ? Laura ajoute :
— Sauf le petit singe, il vient avec moi.
Les filles sourient : aïe, j’ai un surnom. Laura me dit :
— Suis-moi, tu vas rencontrer quelqu’un.
Je fais une pauvre tête. Je prie pour que ce ne soit pas une bande de pirates dégueulasses. Je prie un de mes ancêtres magdaléniens ou un dieu ou un nouvel IA tout puissant de m’aider. On rejoint trois belles filles blondes et une rousse. On doit se laver, se maquiller et se parfumer. Ça m’inquiète.
Laura est la seule habillée… d’accord, elle a une tunique transparente mais ça indique bien qu’elle est la patronne. Je suis à côté de la jeune femme rousse et ma main frôle la sienne.
On doit attendre dans une salle à manger. On est nues, têtes baissées et les mains croisées au-dessus du pubis, dans la position dite « aux ordres », je crois. On attend des invités beaux et propres, s’il vous plaît l’IA maître du monde. La rousse me serre le bras pour me faire redescendre sur terre. Ils sont là !!! Un homme pas jeune mais costaud, suivi de trois filles jeunes et jolies aussi nues qu’un œuf ou que nous-mêmes. Ce sont des Chinois et l’homme le plus âgé doit sans doute être le président ou le chef d’une des triade. Les hommes sont tous tatoués et aussi sympathiques qu’un essaim de moustiques, quand on est nues au milieu d’une forêt tropicale humide, près d’un marais.
Nos pirates n’étaient pas de vrais pirates, bien sûr, mais ces Chinois, ils sont certainement vrais, j’imagine qu’ils font partie de la même triade qui aurait absorbé toutes les autres. Madame Xiu doit avoir des rapports très étroits avec eux.
On se plie en deux devant eux, enfin, surtout devant le chef ou le président. Je n’ai pas envie qu’on me coupe un doigt ! Ah non, ce sont les yakuzas qui font ça.
Les trois filles qui accompagnent le chef attendent bien sagement que leur maître leur donne un ordre. Elles sont jolies et naturelles, à part leurs yeux qui ont été débridés. Elles sont aussi très soumises, fatalement quand on est les esclaves sexuelles des membres d’une triade. Je pense qu’ils doivent être aussi cruels que leurs ancêtres.
Elles sont vêtues de robes de soie fendues très haut sur un côté. Quand elles bougent, on peut apercevoir leurs sexes épilés.
On sent quand quelqu’un vous regarde et ce sont les yeux noirs du chef. Je baisse aussitôt les miens. Il dit en anglais :
— Viens ici.
Je sais qu’il s’adresse à moi. Je vais vite me mettre à genoux près de lui. Il me dit :
— Est-ce que je t’ai dit de te mettre à genoux ?
Je me lève aussitôt, les larmes aux yeux et la trouille dans le bas-ventre. Il me dit :
— Tu es un peu fade, non ?
Et toi, tu as l’air d’un démon. C’est ce que je pense, mais je dis plutôt :
— Oui… Maître.
— Montre-moi ce qui intéresse les gens sur l’Infra-Net.
Je me retourne et le voilà face à de vraies fesses. Il les caresse et les pince, puis il me demande :
— Elles sont naturelles ?
— Oui Maître.
— Et c’est pour tes fesses que Madame Xiu t’a achetée si cher ?
Une réponse sensée… viiiite. Je réponds :
— Je ne crois pas Maître, je...
Il me coupe en disant :
— Tu n’en sais rien.
Il me donne une bonne claque sur les fesses en disant :
— Servez-moi de l’alcool de rose.
Une Chinoise va vite chercher un plateau sur lequel se trouve la bouteille qu’il a demandée. Elle verse l’alcool dans un verre et va se mettre à genoux devant son Maître en tenant le plateau à bout de bras. Je ne savais pas que ça existait, l’alcool de rose. J’ai envie de goûter. Quand il a bu et qu’il ne reste qu’un fond dans son verre, il me dit :
— Finis-le.
— Merci, Maître.
Je bois ce qui reste dans son verre, c’est vraiment bon. Je lui dis :
— C’est délicieux Maître.
Il est surpris que je parle. Il ferme les yeux, est-ce qu’il s’est endormi ou bien décédé ? Non, au bout d’un moment, il murmure :
— Il y a une vingtaine d’années, on marquait nos esclaves au fer rouge… Elles avaient la marque de la triade, un dragon menaçant au centre de la fesse gauche. Les voir marquées au fer rouge était un spectacle très amusant... pour les spectateurs.
Il rit et son rire me fait frissonner. Il poursuit :
— Les gens adoraient ce spectacle, les filles marquées nettement moins.
Il claque des doigts et me montre son verre. Je le remplis et je le lui tends sur le petit plateau. Il boit et me donne à nouveau le fond du verre. Je le vide tandis qu’il poursuit sa cruelle histoire :
— Ce qui est un peu pénible dans le marquage au fer rouge, ce sont les cris, on avait fini par les bâillonner.
Il rêve à nouveau, puis poursuit :
— Hélas, O tempora, O mores.
Le voilà qui parle latin, c’est peut-être un comédien chinois. Non, je ne crois pas. Il poursuit en anglais :
— Avec le succès de l’Infra Net, il y a des gens qui n’aiment pas voir les fesses des esclaves marqués au fer rouge… On va se contenter de vous faire cadeau d’un bracelet de chevilles. Il permet de savoir exactement où vous êtes et de vous punir. Mais c’est banal, non ?
On répond toutes :
— Oui Maître.
Il ajoute :
— En souvenir du bon vieux temps, pour une faute grave comme refuser de sucer ou désobéir, on pourrait vous faire goûter…
Rire satanique ! Il poursuit :
—… le fer rouge sur la plante des pieds.
Quelle horreur ! Il montre une boîte et nous dit :
— Il y a des prénoms sur ces bracelets, trouvez le vôtre et mettez-le à votre cheville gauche.
On le fait toutes, c’est un mince bracelet avec nos noms à l’intérieur. Il se referme sur ma cheville et je ne vois même plus le moyen de l’ouvrir.
Quand on a toutes un bracelet à la cheville, il se lève et s’en va avec ses esclaves et ses gardes.
Et alors, ta maman t’a jamais appris à dire merci et au revoir ? Il ne répond pas, peut-être parce que je n’ai rien osé dire. Maintenant, on fait quoi ? On est quatre filles blanches. Une des filles dit :
— On s’assied et on attend, de toute façon, on n’a pas reçu d’ordres.
À suivre.
Merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
Vous pouvez voir ses dessins sur nos blogs gratuits :
https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/
et https://leslivresdemia.blogspot.com/
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion sur la continuité de mes récits, je vais vous exposer ce qui m'excite réellement dans différentes situations, à travers plusieurs récits. Certains faits on était réalisé d'autres que je souhaiterais essayer.
Cela fait une semaine que nous sommes régulièrement sur un site libertin afin de préparer notre weekend coquin. Nous n'avons pas d'envie particulière nous attendons simplement de voir ce qui peut nous être proposé.
Nous avons fait connaissance quelques semaines plus tôt avec un couple elle soumise et lui dominant et candauliste. Nous avions discuté longtemps mais nous n'avions pas trouvé le temps de se rencontrer. Aujourd'hui lors de nos échanges de messages sur le site nous en profitons pour échanger nos numéros respectifs afin de garder contact et pouvoir discuter plus simplement que sur le site. Après quelques échanges cordiaux Mr X nous propose de se joindre à nous sans prévenir nos femmes de l'époque afin d'organiser une petite soirée avec quelques hommes seul et nos 2 femmes les yeux bandés. Nous nous mettons d'accord sur les hommes a invité quelques connaissances de son côté et du nôtre également.
Arrivée le samedi soir ma conjointe de l'époque se prépare sans réellement savoir ce qui va se passer. Une fois prête dans cette ravissant tenu sexy je lui mis un bandeau sur les yeux et je me suis assurée qu'elle ne pouvait pas voir à travers puis je l'ai mise sur le canapé en lui indiquant qu'elle devrait le garder toute la soirée jusqu'à ce que je lui retire. Quelques minutes se sont écoulées, la sonnette retentie c'est Mr X avec sa charmante soumise les yeux bandés également. Cela s'annonce déjà excitant de voir deux soumise l'une à côté de l'autre sans savoir qui cela pouvait être car elle n'avait pas l'habitude de partager ce genre de moment avec d'autres femmes cela était en règle générale réservée à nos soirées couples. Elles n'avaient pas le droit de parler et devait rester à leur place sur le canapé sans retirer le bandeau. Elles était toutes les deux à l'opposé du canapé afin de ne pas se rendre compte que c'était 2 femmes. Puis nos convives sont arrivés. Nous nous mettons au bar et je sers un verre à chaque homme venu passer la soirée avec nous ils étaient 4.
Une fois les verres servis nous avons décidé de les rapprocher toujours les yeux bandés sans aucun mot prononcer de leur part et nous les avons orientés l'une vers l'autre pour qu'elle se caresse. Nous avons pu apercevoir leurs sourires quand elles se sont aperçues qu'elle était bien 2 femmes soumises avec les mêmes consignes.
Nous leur avons demandé de se faire plaisir sous les yeux de nos convives qui siroté leurs verres sans les lâcher du regard.
Une fois les verres finis nous avons donné l'accord à ces hommes pour se joindre à eux sans leur retirer le bandeau. Je restais avec Mr X pour les regarder se faire prendre, sucé, léché, prendre leurs pieds avec ces hommes mais également entre elles. Ces hommes avaient pour seul consigne de jouir dans la bouche de ses dames et elle n'avait pas le droit d'avaler mais elle devait partager ces différents nectars entre elles.
Une fois ces messieurs rassasiés nous les avons accompagnés jusqu'à la porte pour enfin jouer avec ces femmes souillées. Nous leur avons enlevé les bandeaux pour qu'elle puisse s'admirer et continuer a jouer entre elles. Pendant ce temps nous nous sommes mis nus pour les rejoindre et nous les avons emmenés dans la douche pour les rincer avec notre urine ce qu'elle partage avec plaisir au vu de leurs sourires et de leurs parties de rigolade. Ensuite nous avons tous pris une vraie douche et avons continué cette soirée à 4 avec de beaux échanges.
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Afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion sur la continuité de mes récits, je vais vous exposer ce qui m'excite réellement dans différentes situations, à travers plusieurs récits. Certains faits on était réalisé d'autres que je souhaiterais essayer.
Aujourd'hui avec mon ex-conjointe nous envisageons de faire une petite après midi dogging, il fait beau, chaud et nous avions déjà recherché des lieux qui pourraient nous permettre de mettre en pratique le dogging. Ni une ni deux, l'excitation a pris le dessus sur madame qui s'empresse de prendre une douche et de se vêtir d'une tenue très sexy. Elle se munit également de son collier et de sa laisse qu'elle me tend avec un sourire très coquin.
Nous prenons la route et nous nous rendons sur une aire d'autoroutes très fréquentées par les poids lourds et certains habitués du coin venant chercher un peu de plaisir. Il fait encore clair dehors donc nous prenons la décision d'emprunter un petit chemin qui nous permet d'être en hauteur et d'y avoir une vue sur l'ensemble des véhicules présents, tout en sachant que nous serions également à la vue de tous. Cela n'a pas manqué, nous apercevons un homme prendre le chemin que nous avons emprunté, madame se met à genoux à côté de moi l'homme s'avance vers nous et sur un geste sûr et franc je tends la laisse pour l'approcher de cet homme qui commence a la caressé d'une main et de l'autre ouvre son pantalon pour le faire tomber sur ces chevilles et lui présente une bite affaiblie par le stress certainement mais qu'elle prit en bouche avec une délicatesse et un regard pervers ce qui a excité cet homme rapidement et sa bite pris du volume.
Cette scène se passe toujours à la vue de ce parking ce qui a permis de rapidement se faire entourer par différents hommes présentant leurs bites plus ou moins dur à madame qu'elle prit en bouche une par une jusqu'à se faire recouvrir les seins, la bouche de la semence de chacun de ces hommes qui furent ravis de l'utiliser tels un vide couille au plus grand plaisir de madame et du mien de la voir recouverts de cette crème blanchâtre qui coule sur tout son corps. .
Après cette petite séance elle se releva s'approcha de moi et m'embrassa à pleine bouche afin que je puisse goûter ce jus qu'elle avait gardé en bouche et sur ces lèvres. Nous avons regagné la voiture et pris la route du retour.
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C’était Pascale.
Elle m’avait dit :
— Demain, à neuf heures. Tu m’attendras.
Je n’ai posé aucune question.
Je n’ai rien demandé.
Je n’ai pas demandé “comment”.
Ni “combien de temps”.
J’ai juste obéi.
Le lendemain matin, je me suis levée tôt.
Je me suis lavée.
Vidée.
Maquillée.
Depuis plusieurs jours, elle m’avait encagée.
Elle était partie avec la clé.
C’était elle, et seulement elle, qui pouvait me libérer.
J’ai enfilé la tenue qu’elle m’avait imposée : une salope de bas d’immeuble.
Pas pour sortir.
Mais pour attendre.
J’ai fermé toutes les portes autour de moi.
Celles des pièces.
Le couloir de l’entrée était plongé dans le noir, comme on prépare un autel.
Et là…
je me suis mise à genoux.
À quatre pattes.
Coudes au sol.
Cul bien haut.
Le visage tourné vers la porte.
Pas pour guetter son ombre.
Mais parce qu’elle était ma lumière. Ma raison d’être.
Il était 9h.
Et la porte n’était pas verrouillée.
Elle pouvait entrer à tout moment.
Et moi…
j’étais là.
Pas immobile.
Pas figée.
Mais offerte.
Mon corps bougeait parfois.
Parce que mes muscles tiraient.
Parce que mes coudes brûlaient.
Parce que mes genoux criaient.
Mais je suis restée cambrée.
Je n’ai pas quitté ma position.
Je n’ai pas parlé.
Je n’ai pas supplié.
Je me suis laissée traverser.
J’ai douté.
Oui.
Je me suis dit qu’elle se moquait peut-être de moi.
Qu’elle ne viendrait pas.
Et pourtant…
c’était bon.
C’était bon d’être là, comme ça.
À attendre, peut-être pour rien.
Pour Elle.
Pour le plaisir qu’elle pouvait ressentir
en m’imaginant là : encagée, maquillée, cambrée, seule dans le noir.
Et puis…
à 13h30,
la porte d’entrée s’est ouverte.
Elle est entrée.
La lumière est entrée avec elle.
Je ne voyais pas son visage. Mais je l’ai sentie.
Elle ne m’a pas dit un mot.
Elle s’est avancée.
Calmement.
Elle n’a pas effleuré mon corps.
Elle a juste tendu le dos de sa main.
Et j’ai su.
J’ai su que j’étais à Elle.
Sans signature.
Sans cérémonie.
Sans promesse.
Juste…
à genoux.
À quatre pattes.
Bouche contre sa peau.
Et le silence.
Une semaine plus tard,
elle m’a écrit sur WhatsApp que tout était terminé.
Qu’elle choisissait un homme vanille.
Qu’elle préférait la stabilité à ce feu.
Elle est partie avec la clé de ma cage.
Et moi,
j’ai été obligée de briser l’enveloppe de secours qu’elle m’avait laissée —
celle que je devais lui présenter à chaque rendez-vous, intacte,
comme une preuve de ma soumission.
Ce jour-là,
je l’ai déchirée.
Mais la soumission, elle,
reste intacte.
(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, offert. Pour Celle qui refermera le collier.)
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New game, press “start” :
My Good Girl, tu le sais… Tu le sais, mieux que quiconque… J'excelle pour ce qui est de fixer les règles, maîtriser la temporalité, dominer la partie… Je dois néanmoins l’admettre, tu m’as piqué à cœur avec ton petit jeu … ..
Toi qui à l'échelle de mes sombres chroniques, apparaîs tel un univers inexploré, une blank page, destinée à accueillir le nouveau chapitre de nos vies… Une notice réservée aux utilisateurs avertis… Un manuel d’usages tabous, paraphé de nos vices…
Entre les lignes de front de cette nouvelle donne hiérarchisée, voilà alors my cheeky Villager engagée dans le jeu de mains du vilain… Un next level, piraté par cet enfoiré de malandrin… Un RTS risqué, où au fil de chaque mot calligraphié sur ta peau, nous rebattons les cartes, ensemble...
Une bataille de Xiangqi, où j’ai l’avantage sournois de ma position tactique… Un duel inégal, où les dés restent pipés en ma faveur…
Emportée dans les méandres de cette warzone, sous le feu incessant des apostrophes déployée sur ton âme, à chaque manche tu deviens un peu plus pion sur mon échiquier, mais également reine d’un royaume tissé de nos ombres... Judicieusement placée à mes côtés au sein de mon noir matériel…
Cette campagne de coups à jouer, que nous élaborons, ensemble... C'est celle de nos nuances...
Dès lors, si dans cette partie je garde assurément contrôle et leadership, anticipe les manœuvres avec stratégie... Si c'est bien moi qui distribue les points, les bons comme les mauvais... Pour autant, quand vient l'instant de dévoiler mon jeu, cela s’avère toujours un coup de poker... Face à toi, continuellement je fais tapis, mise la totalité de mes jetons...
Malgré tout, perpétuellement j'impose échec et mat, high score... Je renverse le plateau d’un simple regard, et te transporte tout droit dans mon monde à l'envers…
Nul doute que dans cette réalité transgressive, je suis ton unique Joker, moi le bluffeur, tricheur invétéré... Le seul ici à pouvoir t'épargner la case prison... ( L'injustice de ma clémence est le privilège du rusé… .. À moins que ce ne soit, la ruse du privilégié… .. C’est pour sûr, le bénéfice d'un brigand immoral qui se plaît à détourner les codes, la distinction machiavélique de l'intrigant, celui qui à sa guise, déjoue et rejoue les instructions... )
Malgré cela, en dépit de mon avatar turlupin et cynique, par ta capacité à dépasser, à t’accepter… ( Autant qu’à accepter, te dépasser… ) Par ton talent à remettre en jeu tes convictions... Constamment tu me surprends...
Oui, tu me surprends, et j’aime ça… Parfois tu me déconcertes, me désarçonnes même… Bouleversant de la sorte le match, pareillement à mes certitudes…
Malgré tout, tu me rends extrêmement fier… Et tellement honoré de ton inclinaison...
Toi ma petite joueuse, cette chipie à l’innocence relative, qui presse avec impulsivité mes boutons d’action... My little player one, cette gourgandine à la pudeur enjouée, souvent candide quant à la réaction de mon interface…
Malgré cela, à travers ce roleplay ludique et corrompu, tour après tour, encore je m'émerveille, jubile éternellement…
Inlassablement et sourire en coin, je me délecte du spectacle permanent de ta stupeur, quand sur le qípán, j’avance savamment mes calculs… Plaçant les pierres tel un wéiqí shǒu érudit…
Game over !
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INSPIRATIONS MUSICALES :
White Noise
▶ My game of loving📻
MC Solaar
▶ Caroline📻
Barry White
▶ Playing your game, baby📻
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CRÉDIT PHOTO : Le Sombre 鐵厲
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Little baby doll, ma délicieuse friandise ex-fan des nineties… Pudique poupée de son, qu'il me plaît tant à souiller, de quelques notes de cire… Mon impétueuse puppy girl, à la senteur toujours laiteuse, qui suggère la tentation du péché…
On se découvre encore toi et moi…
Tu te découvres, à travers l’action de mes sévices, nos interactions perverses… Tes réactions à mes vices…
On partage, beaucoup, tellement toi et moi...
Je te partage, mes nuances, et d'autres... Celles des relations verticales, entre autres… Jusqu'à leurs plus subtiles rouages...
Je te dévoile, l'envers du décor, la face cachée d’un astre noir, pour mieux révéler ton côté obscur…
Alors…
…
En conséquence…
…
Tout naturellement, tu commences à trouver tes marques dans cet univers de luxure...
Tu t'enhardis, deviens plus téméraire ( à défaut de raisonnable… )
Tu te sens pousser des ailes aux accents anthracites, tel un croisement génétique incertain de Punky Brewster et de l’ange Azraël ( faisant de moi le Dr Frankenstein… )
Tu prends la confiance diraient certains ( ils n'auraient pas tort… )
Ainsi soit-il, tu me rends extrêmement fier... Et plus encore…
J'aime à te voir éclore sous l'impulsion de ma lumière décidée et ténébreuse…
Néanmoins prends garde à ne pas faire fausse route, parfois, je crains que tu ne t'égares sur les chemins du questionnement...
Désorientée par le flux incessant d'émotions contradictoires, noyée dans un océan de sensations nouvelles et inconnues… Submergée par les larmes du désarroi…
Alors...
....
En conséquence…
…
Je n’ai d’autre choix, que de réanimer l’ardent de ta flamme… Afin que l’incandescence chromatique de ses reflets pétrole dans mon regard, puisse sereinement te guider dans la bonne direction ( la mienne, à l'évidence… )
Je n'ai d'autre option, que de te confronter brutalement ( et devant témoins ), à la sombre réalité de ta condition...
Je n’ai d’autre alternative, que celle de te renvoyer au fait que quand bien même tu gigotes, et te débats telle une petite chatte en cage ( au point de rendre mes clichés un peu flous, ce qui n'est pas dénué de charme… ), pour autant, ta vaine tentative d'évasion fût un cuisant échec ^^ ( une issue fatidique, dont tu a bien été la seule à douter... )
Alors...
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De la sorte...
…
Tu te rappellera sans nul doute, qui tire les ficelles... ⛓️
Avec toute la complexité de mes sentiments à ton égard... 🕸️
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INSPIRATIONS MUSICALES :
The Hives
▶ Puppet on a string📻
Jane Birking
▶ Ex-fan des sixties📻
France Gall
▶ Poupée de cire, poupée de son📻
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BONUS TRACKS :
France Gall
▶ 夢みるシャンソン人形📻
Good Girl 佩玲
▶ Ses Chaînes📻
▶ Ses Chaînes📝
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CRÉDIT PHOTO : Le Sombre 鐵厲
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*( Texte et photo datant de juin 2024, re-publication à des fins d'archive )
My Good Girl... Ma p’tite 🅲🅴🅽🆂🅾🆁🅴🅳 🅲🅴🅽🆂🅾🆁🅴🅳…
My little cheeky girl, fraîchement dévanillée… Ma p’tite 佩玲...
Comme tu l’as soulignée récemment, nous avions bien 16 ans le weekend dernier… 16 ans quand nous nous sommes enfin retrouvés, et tout autant 45, lucides et rêveurs, forts et fragiles de nos 29 ans d’expérience…
Tu avais bien 16 ans quand sur le parvis de la gare de Naoned, sans que je ne le vois venir, audacieusement tu pris ma bouche pour me rouler un patin, accompagné d’une main au cul ( ndlr : c’est bien ce qu’il s’est passé… ), comme si tu voulais me déniaiser… Il est vrai qu’à cet âge, les filles sont souvent plus avancées… Moi j’en avais clairement 45 quand j’ai souri doucement en conséquence, pensant intérieurement qu'en faisant cela, tu ne réalisais pas encore vraiment où tu mettais les pieds…
On avait effectivement 16 ans quand j’ai regardé ce serveur qui n’en avait pas plus de 20, et que je lui ai demandé “Un Breizh Cola avec deux pailles svp !”... Un serveur médusé, autant qu’amusé, par la requête de ce couple de quadras aux regards espiègles...
Assumé comme je le suis toujours, en toutes circonstances, j’ai insisté en lui faisant comprendre qu’aussi incongru que ce soit, c’était important pour nous, une affaire à régler… Une affaire importante… “Un Breizh Cola avec deux pailles svp !”
“Un Breizh Cola… Avec deux pailles svp !”, parce que du haut de nos 45, avec nos casseroles, nos enfants, nos vies passées… On a choisi, accepté, d’avoir 16 ans à nouveau… Parce que nos 29 ans d’expérience, nous ont déjà appris que la vie est trop courte, que quand le bonheur frappe de nouveau à la porte, il est mature et pertinent de ne pas le laisser filer…
Oui… On avait 16 ans à se bécoter et se tenir la main comme des teens, en sirotant un Breizh Cola… Avec deux pailles… 16 ans on était heureux, amoureux même un peu (beaucoup, à la folie…), n’ayons pas peur des mots…
On avait 16 ans, et on étaient insolemment cucu, n’ayons pas peur des mots…
J’en avais sûrement encore 16 quand j’ai kidnappé ta culotte comme un sale gosse… Mais j’en avais bien 45, quand sur le plan de travail, j’ai empoigné brutalement ton cul… N’ayons pas peur des mots…
À l’évidence, tu avais 16 ans dans ma cuisine quand cette chipie effrontée m'as mordue pour tester mes limites… À l’évidence, j’en avais bien 45 quand je l’ai giflée comme une gamine pour te montrer où se situait la limite… Tu avais rattrapé tes 45 quand suite à cela tu t’es rappelée pourquoi tu désirais être là… J’en avais à mon tour 16 quand au fond de moi, j’ai jubilé de te voir si facilement abdiquer…
45 ans, à l’évidence, c’est l’âge que tu as quand tu me motives à créer, quand tu comprends que j’ai besoin de geeker, mais que tu me rappelles avec une incommensurable bienveillance que je dois aussi me nourrir, dormir…
16 ans… 45 ans…
45 ans, conscient, sadique et déterminé, quand j’ouvris ma boîte de Pandore afin de te dévoiler l’arsenal de mes perversions… Toi tu deviens hors d'âge, propulsée dans un autre espace temps… Comme une renaissance quand pour la première fois, je fus découvrir à ton épiderme le contact glacé d’une lourde chaîne en acier… Quand tu eus compris, que derrière mon approche progressive et démystifiée, je n’en avais pas moins des ambitions décidées à ton égard… Que derrière ta pudeur et une certaine candeur, c’est avant tout toi-même, que tu es venue rencontrer chez moi… Moi, tu ne faisais que me retrouver…
45 ans… 16 ans…
16 ans tous deux, comme des gamins, quand je te fais redécouvrir PIMP de 50 cent dans une version so horny… 45 ans tous deux autour d’un verre de Saint Chinian, quand je te fais ressentir toute l’émotion et la souffrance dans la voix de Bettye LaVette, qui nous pleure Let me down easy… 45 ans, quand je me demande si tu n’en aurais pas vraiment 16, levant les yeux au ciel quand tu me parles des NKOTB…
45 ans ou 16, quand je joue les poètes façon Gainsbourg, afin d'illuminer tes yeux… Je ne sais plus… Peu importe… 16 ans ou 45, quand je te parle crûment tel Gainsbarre, pour faire grimper ton taux d'humidité… Peu importe… Je ne sais plus…
16 ans… 45 ans… Peu importe tant qu’on est heureux, qu’on s'épanouise ensemble dans notre complémentarité, notre verticalité… Peu importe puisqu’on a attendu 29 vies pour se retrouver… Peu importe parce que du haut de nos 16 ans, avec 29 ans d’expérience, on fait fi du manichéisme, on savoure pleinement nos nuances…
45 ans… 16 ans… Peu importe où l’on va, tant qu’on y va ensemble… The journey is the destination… Peu importe le coût, tant que le blues sonne juste… Peu importe, rien à foutre… Fuck that… Nous deux c’est l'évidence…
16 ans… 45 ans… Peu importe tant que tu es là… Peu importe, rien à foutre… Fuck that… Tant que tu puisses m’entendre dire à nouveau… “Un Breizh Cola… avec deux pailles svp !”
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INSPIRATIONS ( ET DIGRESSIONS ) MUSICALES :
Patti Smith
▶ Smells like teen spirit📻
50 Cent
▶ Pimp (Prince of Ballard OG Flip)📻
Bettye LaVette
▶ Let me down easy📻
NKOTB
▶ You got It “The right stuff”📻(🙄)
Serge Gainsbourg
▶ L’eau à la bouche📻
Lucien Gainsbarre
▶ Love on the beat📻
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CRÉDIT PHOTO : Le Sombre 鐵厲
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*( Texte et photo datant de 2021, re-publication à des fins d'archive )
Voilà plusieurs mois déjà, j’ai fait main basse sur un trésor précieux, une mystérieuse et Sombre Orchidée qui s’était égarée parmi les roses… Délicatement, je l’ai cueillie alors qu’elle n’était que bourgeon, encore inconsciente de l’ampleur de son vaste potentiel…
Très vite, il m’est apparu comme une évidence de la placer sous les lumières de ma domination, afin de lui permettre d’éclore et de se révéler, à moi autant qu’à elle-même, dans ses nuances les plus subtiles… S’épanouissant jours après jours, saisons après saisons… Traversant la rigueur de l’hiver sous mon contrôle, nourrie de mon vouloir, elle déploya tout le sublime de ses aptitudes…
Par son rayonnement, elle s’imposa naturellement comme l’impératrice dévouée du Sombre Monarque que je suis, devenant de ce fait, mon obligée de premier rang… Faisant ma fierté, comme nulle autre fleur avant elle...
Le printemps est là, et elle se montre maintenant à moi comme celle qu’elle a toujours été destinée à être… Complexe dans sa génétique, splendide dans sa rareté, régalienne dans sa posture…
Afin qu’elle bénéficie des égards liés à sa position privilégiée, j’ai donc œuvré pour lui fournir un humble serviteur digne de ce nom. Un domestique à l’abnégation exemplaire et généreuse, déterminé à la tâche, qui fut préalablement formé aux bonnes convenances par un Maître de maison exigeant… Une pure merveille de petit personnel à dire vrai… Obéissant au doigt et à l’œil, et tout autant à la main de fer qu’au gant de velours ; appréciable et distingué en toutes circonstances…
Désormais enorgueilli dans mon audace par les desseins de mon jardin secret, je m’en vais brandir toujours plus haut l’étendard de mon obscur empire…
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INSPIRATIONS MUSICALES :
▶ Depeche Mode - Master and servant📻
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CRÉDIT PHOTO : Le Sombre 鐵厲
( Avec la participation et l'accord permanent de Sombre Orchidée et Gagboy )
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Parfois elle m'habite cette envie
Cette envie de me lacéré la chaire
Je me contiens
Je sais que c'est pas bien de nourri la bête
Mon mal être est destructeur
Mon mal de vivre me tord les boyaux
Je ne pleure pas quand elle m'habite
Je me grattes jusqu'au sang
Je me retiens
Je joue avec des aiguilles
Le sang l'odeur du sang
Le gout la chaleur le coter poisseux du sang
Ça me calme sans que j'arrive dans des excès
Sans laisser de marques trop durable
J'y ai pas de plaisir
c'est mécanique
Ca canalise
Ca me détend
Le contrôle de ma respiration se mets en place.
L'aiguille pique
traverse la peau
La je pousse tout doucement pour sentir la pression a l'intérieur de mon épiderme et je sens les craquements jusqu'à ce que je vois le bout de l'aiguille ressortir et je recommence ...
Un tête à tête avec mon âme sombre
Je fais une couture sans lien
Pour reprendre le contrôle.
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Il y a des Femmes qui ne prennent rien.
Et pourtant, elles vous laissent vide.
Elles ne touchent pas.
Et pourtant, tout en vous est marqué.
Je ne sais pas si elle savait.
Mais moi, je le savais.
Je savais que si elle posait un doigt, un seul,
je serais tombée à genoux.
Sans lutte.
Sans bruit.
Elle n’a jamais crié.
Elle n’a jamais ordonné.
Elle n’a même jamais dit mon nom.
Mais j’aurais donné le reste de ma vie
pour un simple souffle d’elle sur ma peau.
Je ne sais pas si elle savait.
Mais je sais que moi, je le savais.
Je savais que si elle posait un doigt,
un seul,
sur mon poignet,
je serais tombée à genoux.
Pas en jeu.
Pas en soumission de surface.
En abandon total.
Elle était l’absence de tout
et la présence de ce que j’ai toujours attendu.
Je parlais, je riais, je vivais.
Mais en dedans,
je n’étais déjà plus à moi.
Et le pire…
c’est qu’elle l’a vu.
Elle a su.
Elle a regardé ce que je devenais sous elle,
sans même l’effleurer.
Elle aurait pu me dresser
rien qu’en reculant.
Elle aurait pu m’aimer
rien qu’en décidant.
Mais elle ne l’a pas fait.
Elle m’a laissée là.
Avec un collier invisible entrouvert.
Et moi, je suis restée.
À moitié marquée.
À moitié oubliée.
Entièrement offerte.
Je ne voulais pas qu’elle me parle.
Je voulais qu’elle me prenne.
Qu’elle serre ce collier d’un cran.
Qu’elle me dise “Tais-toi.”
Et qu’elle m’apprenne enfin à me taire pour de vrai.
Aujourd’hui encore, je sens l’espace autour de mon cou.
Vide.
Prêt.
Soumis.
Je ne cherche pas une voix douce.
Ni une main caressante.
Je cherche Son autorité.
Son regard qui sait.
Ses doigts qui referment.
Sans explication.
Et si une Femme venait.
Pas avec des chaînes.
Mais avec le regard d’une Reine,
le silence d’une Maîtresse,
et les mains sûres de celle qui sait ce qu’elle veut…
Alors je ne fuirai plus.
Je ne pleurerai pas.
Je ne parlerai pas.
Je pencherai la tête.
Et j’attendrai qu’elle referme ce collier oublié.
Celui qui attend, depuis des années,
qu’une Femme ose le boucler.
Et si elle le fait,
si elle le ferme,
si elle murmure dans un souffle qui ne tremble pas :
— Tu es à Moi maintenant. Et tu vas le savoir.
Alors…
je n’aurai plus besoin d’exister autrement.
Je ne serai plus libre.
Je serai aimée.
(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, offert. Pour Celle qui refermera le collier.)
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Elle aurait pu me garder à genoux pour toujours.
Mais elle s’est sauvée. Et moi, je suis resté.
Nu. Cambré. Maquillé.
Sans rien à espérer.
Et pourtant… je vibrais encore.
Elle maniait les ciseaux comme d’autres manient les hommes.
Elle m’a coupé. Rebaptisé.
Elle m’a fait naître, sans me demander.
Et moi…
Elle s’appelait Pascale.
Coiffeuse.
Silencieuse.
Impeccable.
Je l’ai rencontrée dans un moment de vie simple.
Un café. Un regard.
Une proposition :
— Tu veux que je te coupe les cheveux comme moi je veux ?
J’ai dit oui.
Et ce jour-là, sans le savoir,
j’ai dit oui à tout.
Elle a commencé par mon prénom.
Elle a effacé l’homme.
Elle m’a baptisé Vanessa.
Pas dans un jeu.
Pas pour rire.
Parce qu’elle l’avait décidé.
Et moi…
je n’ai rien refusé.
Parce qu’en elle,
je sentais la vérité d’un pouvoir qu’elle ne contrôlait même pas encore.
Un soir, elle m’a ligoté sur une chaise.
Puis sur un lit.
Puis à genoux.
Nu.
Ou travesti.
Elle m’a bandé les yeux.
Elle m’a bâillonné.
Elle m’a donné à des objets.
À des ordres.
À sa main.
Entière.
Je me suis ouvert.
Pas seulement le corps.
L’âme.
Elle m’a encagé.
Maquillé.
Elle m’a coiffé de perruques.
Elle m’a insulté.
Elle m’a fait sucer des godes.
Je ne décidais rien.
Je n’imposais rien.
Je me laissais faire.
Elle me transformait.
Et elle vibrait.
Elle me le disait, haletante, quand je rampais :
— Tu me fais couler, salope.
Je n’étais plus un homme.
Je n’étais plus une identité.
J’étais offert.
Obéissant.
Féminisé.
Éveillé.
C’était son désir, pas le mien.
Je n’avais rien demandé.
J’ai suivi. Parce qu’elle voulait.
Et parce que je devenais ce que j’avais toujours été,
mais que personne n’avait su révéler.
Elle aurait pu poser sa marque à vie.
Elle aurait pu dire :
— Tu es à moi.
Et j’aurais répondu :
— Merci.
Mais elle n’a rien dit.
Un jour,
elle a baissé les yeux.
Et elle est partie.
Vers un homme “normal”.
Un vanille rassurant.
Elle m’a renié.
Mais pire encore :
elle s’est reniée elle-même.
Elle a laissé Vanessa derrière elle,
comme une poupée trop vraie pour ses mains.
Elle m’a écrit un jour :
“Te dominer va me manquer. Je le sens dans mon ventre.”
Mais c’était trop tard.
Vanessa ne se rend plus.
Elle attend.
Pas pour rejouer.
Pour appartenir.
Aujourd’hui,
je sais ce que je suis.
Ce que j’étais déjà,
bien avant Pascale.
Et si une Femme me regarde,
me saisit,
et m’ordonne :
— Tu es à Moi maintenant. Et tu vas le savoir..
Alors je me tairai.
Je plierai.
Et je vivrai enfin.
ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, posé pour Elle.)
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Chapitre 13
Le détour
Plutôt que de la laisser rentrer tout de suite, je lui proposai un dernier arrêt. Juste un petit détour.
— Suivez-moi, dis-je en quittant le restaurant.
Elle ne protesta pas, curieuse. Nous marchâmes quelques rues avant d’arriver devant un petit caveau de vin, discret, presque caché. Une lumière tamisée filtrée à travers les vitres, et l’odeur du bois ancien nous enveloppa dès que nous passâmes la porte.
— J’aime les endroits qui ont une âme, expliquai-je en lui tirant une chaise.
Elle s’installa, observant les étagères remplies de bouteilles vieillies, puis me fixa avec un sourire intrigué.
— Vous êtes plein de surprises.
— Vous commencez seulement à le découvrir.
Le serveur arriva avec une carte minimaliste. Je choisis un vin corsé, à la hauteur de l’intensité de notre échange. Lorsque nos verres s’entrechoquèrent, elle murmura :
— À cette nuit sans excuses.
Je souris, savourant cette complicité naissante. Le jeu s’effaçait peu à peu, laissant place à quelque chose de plus profond, plus vrai.
Les minutes passèrent, rythmées par des confidences de plus en plus sincères. L’intimité du lieu, le goût du vin, l’écho feutré de nos voix… tout conspirait à nous rapprocher. Nos regards se cherchaient, nos gestes se faisaient plus naturels, presque instinctifs.
À un moment, elle posa doucement son verre et plongea son regard dans le mien.
Un silence s’installa, dense, vibrant. Elle baissa légèrement les yeux avant de les relever aussitôt, comme si elle pesait ce qui était en train de se jouer entre nous.
— Vous avez toujours cette capacité à surprendre, souffla-t-elle.
Je me levai lentement, tendant une main qu’elle observa un instant avant de la prendre. Nos doigts s’effleurèrent brièvement avant que nous quittions le caveau, nos pas résonnant dans la ruelle silencieuse. La nuit semblait s’étirer à l’infini, chargée d’une tension indéfinissable.
Nous marchâmes côte à côte, sans nous presser, comme si nous cherchions inconsciemment à prolonger cet instant hors du temps.
Nous nous arrêtâmes devant un petit pont surplombant une rivière dont les reflets argentés dansaient sous la lueur des réverbères. Elle s’appuya contre la rambarde, le regard perdu dans l’eau sombre.
— C’est beau… murmura-t-elle.
Le vent léger souleva une mèche de ses cheveux. Sans réfléchir, je tendis la main et la replaçai derrière son oreille. Son souffle se suspendit un instant, et lorsque nos regards se croisèrent à nouveau, il n’y avait plus de mots.
Un moment passa, suspendu, puis elle détourna les yeux et recula légèrement, un sourire discret sur les lèvres.
— Il se fait tard, dit-elle doucement.
Je hochai la tête, et nous reprîmes notre marche jusqu’au parking, dans un silence empreint de cette tension subtile qui n’avait cessé de grandir. Arrivés près de nos voitures respectives, elle s’arrêta, posant une main sur la portière avant de me regarder une dernière fois.
Je lui adressai un sourire léger et lâchai simplement :
— Bonne nuit.
Sans attendre sa réponse, je me retournai et montai dans ma voiture. D’un coup d’œil dans le rétroviseur, je vis son expression changer imperceptiblement. Une lueur d’étonnement passa dans son regard, comme si elle s’attendait à autre chose. Peut-être à une invitation, un dernier verre, une excuse pour prolonger la soirée.
Elle entrouvrit les lèvres, comme prête à dire quelque chose, puis se ravisa. Finalement, elle resta un instant immobile avant de monter à son tour dans sa voiture.
Je démarrai et quittai le parking sans me retourner, laissant derrière moi cette tension non résolue, ce jeu inachevé.
Chapitre 14
Les non-dits de l’aube
Une fois chez moi, je coupai le contact et restai assis un instant, les mains sur le volant. L’écho de la soirée flottait encore dans mon esprit. Cette tension, ce non-dit, ce jeu inachevé…
Je soupirai légèrement en passant une main sur mon visage, puis descendis de la voiture. L’air frais de la nuit semblait calmer l’agitation intérieure que je peinais à nommer. Une fois à l’intérieur, j’allumai une lampe et déposai mes clés sur la table.
Le silence de mon appartement tranchait avec l’ambiance feutrée du caveau, avec le frisson de cette marche nocturne, avec l’intensité de ces regards échangés.
Je retirai ma veste et me laissai tomber sur le canapé. Je fermai les yeux quelques instants, cherchant à mettre de l’ordre dans mes pensées. Puis, soudain, la sonnerie de la porte retentit, brisant le silence de la pièce.
Je me redressai immédiatement, surpris. À cette heure ?
Un battement plus tard, je me levai et me dirigeai vers la porte, le cœur battant un peu plus fort sans que je ne sache vraiment pourquoi.
J’ouvris doucement, et elle était là.
Debout sur le seuil, bras croisés, le regard perçant, visiblement remontée. Elle n’avait plus cette hésitation d’il y a quelques heures. Elle était venue chercher des réponses.
— Alors c’est comme ça ? lâcha-t-elle en haussant un sourcil.
Je fronçai légèrement les sourcils, croisant les bras à mon tour.
— Comme quoi ?
Elle laissa échapper un rire incrédule et secoua la tête.
— Tu passes toute la soirée à jouer ce jeu, à créer cette tension… et au moment où ça devient intéressant, tu me plantes là, sans un mot. Sans même chercher à prolonger la soirée ?
Son regard brillait d’une intensité nouvelle. Je l’observai un instant, pesant mes mots avant de répondre.
— Peut-être que j’avais envie de voir si tu viendrais me trouver.
Elle ouvrit la bouche pour répliquer, puis s’arrêta net. Je vis l’ombre d’un sourire passer sur ses lèvres, comme si elle hésitait entre l’agacement et l’amusement.
— Tu es insupportable, souffla-t-elle.
— Mais tu es là.
Un silence s’installa, pesant et chargé. Elle détourna les yeux une seconde, puis soupira, visiblement déstabilisée par la tournure de la situation. Enfin, elle releva le regard, plus déterminée que jamais.
— J’aurais pu rentrer chez moi, affirma-t-elle, mais sa voix trahissait un doute.
Je laissai un léger sourire flotter sur mes lèvres.
— Mais tu ne l’as pas fait.
Elle me fixa intensément, puis, d’un pas rapide, franchit le seuil et referma la porte derrière elle.
— Très bien, dit-elle en posant ses mains sur ses hanches. Maintenant, on va voir jusqu’où va ton petit jeu.
Je haussai un sourcil, amusé. Cette nuit était loin d’être terminée.
Je la laissai s’avancer dans l’appartement, son regard parcourant l’espace comme si elle cherchait un indice sur mes intentions. Elle finit par se tourner vers moi, un éclat de défi dans les yeux.
— Alors ? C’est quoi la suite ? Tu comptes juste me laisser là à me demander ce qui va se passer, ou bien tu as une idée en tête ?
Je pris mon temps avant de répondre, appréciant la tension qui s’installait entre nous. Puis, d’un geste calme, je me dirigeai vers la cuisine.
— Tu veux un verre ? demandai-je en ouvrant une bouteille de vin.
Elle haussa un sourcil, un sourire en coin.
— C’est donc ça, ta manière d’échapper à la confrontation ?
Je servis deux verres et lui tendis l’un d’eux. Nos doigts se frôlèrent brièvement, et je vis son regard s’attarder sur moi un instant de plus que nécessaire.
— Je préfère dire que je savoure le moment, répliquai-je en prenant une gorgée.
Elle éclata de rire, mais il y avait toujours cette étincelle dans son regard, un mélange d’exaspération et d’intrigue.
— Très bien, souffla-t-elle en s’installant sur le canapé.
Je m’installai en face d’elle, posant mon verre sur la table basse. Le silence qui s’installa était différent cette fois, plus lourd, plus électrique.
— Pourquoi tu es venue ? demandai-je finalement.
Elle haussa légèrement les épaules, jouant distraitement avec le pied de son verre.
— J’aurais dû rentrer, dit-elle simplement. Mais quelque chose m’en a empêchée.
— Et c’était quoi ?
Elle me fixa, son regard cherchant quelque chose dans le mien, comme
— Toi.
Un frisson imperceptible parcourut l’air entre nous. Elle venait de poser les armes, juste assez pour que je comprenne qu’elle ne s’attendait pas à ça non plus.
Je pris une gorgée de mon vin, puis me levai lentement.
— Dans ce cas, dis-moi… Jusqu’où veux-tu que ce jeu aille ?
Elle ne répondit pas tout de suite, mais elle ne détourna pas le regard. Son silence valait toutes les réponses du monde.
Elle prit une lente inspiration, comme si elle pesait encore les risques de cette partie qu’elle ne contrôlait plus totalement.
— Jusqu’à ce que je sache si c’est un jeu… ou autre chose, finit-elle par murmurer.
Un sourire effleura mes lèvres. Cette réponse était tout ce dont j’avais besoin.
— Alors reste, dis-je simplement.
Elle ne bougea pas tout de suite. Son regard cherchait encore quelque chose en moi, une confirmation, peut-être une invitation plus explicite. Puis, finalement, elle se redressa légèrement et prit une gorgée de son vin avant de poser son verre sur la table.
— D’accord, souffla-t-elle.
Chapitre 15
La nuit sera chaude
L’atmosphère changea imperceptiblement dès l’instant où elle posa son verre. Le silence entre nous ne pesait plus, il vibrait d’une tension presque palpable, un mélange d’expectative et de provocation. L’air semblait s’épaissir alors qu’elle se redressait lentement, ses mouvements calculés, précis, comme une danse parfaitement maîtrisée.
Je me levai à mon tour, mon regard ancré dans le sien, laissant à peine l’espace entre nous respirer. La chaleur qui montait n’avait rien à voir avec la température ambiante. Chaque geste, chaque souffle prenait une intensité nouvelle, une signification plus profonde. Lorsque je m’approchai, ce fut sans précipitation, mais avec une certitude déconcertante. Le jeu que nous avions entretenu toute la soirée touchait à son apogée.
Elle ne recula pas. Elle accueillit la proximité avec une confiance teintée de défi, laissant son corps parler là où les mots devenaient superflus. La tension se transformait en quelque chose de plus brûlant, de plus incontrôlable. Son parfum enivrant flotta dans l’air, amplifiant cette connexion qui ne demandait qu’à exploser.
Les premières caresses furent mesurées, mais chargées d’une intensité électrique. Chaque contact éveillait une nouvelle vague de désir, chaque frôlement attisait l’incendie naissant. Mes mains glissèrent contre sa peau nue sous le tissu, trouvant un équilibre parfait entre douceur et fermeté. Le frisson qui parcourut son échine lui arracha un soupir qu’elle ne tenta même pas de réprimer.
Nous nous retrouvâmes sur le canapé, nos corps s’épousant dans une alchimie envoûtante. La lumière tamisée projetait des ombres mouvantes autour de nous, rendant chaque mouvement plus hypnotique. Je la sentais frémir sous mes doigts, réagissant à chaque baiser déposé sur sa peau. Ses mains exploraient mon dos avec une lenteur calculée, accentuant la montée du désir. L’espace du salon, aussi vaste soit-il, nous semblait soudain étroit, comme si le monde extérieur n’existait plus.
Ses doigts défirent lentement les boutons de ma chemise, laissant le tissu glisser le long de mes épaules. Je suivis le même chemin, effleurant la fine bretelle de sa robe, la laissant choir doucement à ses pieds dans un froissement délicat. Son souffle s’accéléra alors que mes lèvres suivaient la courbe de son cou, descendant lentement sur sa clavicule. Elle s’arqua légèrement contre moi, ses mains s’accrochant à ma nuque dans une tension contenue.
Nos respirations s’alourdissaient, nos corps cherchaient instinctivement à réduire le peu de distance qui restait entre eux. Ses ongles effleuraient ma peau, déclenchant des frissons électriques à chaque mouvement. Elle recula lentement, m’entraînant avec elle, nos pas hésitants mais irrésistiblement guidés vers la chambre. La pénombre enveloppait la pièce, ajoutant une intensité plus intime à l’instant suspendu.
Les draps froids contrastèrent avec la chaleur de nos peaux, amplifiant la fièvre qui nous consumait déjà. Nos corps s’enlaçaient avec une urgence incontrôlable, la tension accumulée se libérant dans des gestes précis et avides. Chaque contact devenait plus impérieux, chaque baiser plus profond, plus affamé. Ses mains exploraient chaque contour de mon dos, traçant des lignes brûlantes sur ma peau, amplifiant la sensation d’abandon total.
Le temps semblait s’étirer, chaque seconde se gravant dans notre mémoire comme une brûlure délicieuse. Chaque soupir, chaque frémissement, chaque ondulation de son corps contre le mien intensifiait la vague qui menaçait de nous emporter. Nous étions prisonniers d’un tourbillon ardent, où seul comptait l’instant présent, cette nuit inéluctable où les jeux de séduction s’effaçaient pour laisser place à une fusion pure et incandescente.
Les limites s’effaçaient, les sensations se superposaient en une symphonie enivrante de chaleur, de peau, de désir inassouvi. La nuit nous appartenait, s’étirant sous le poids de cette intensité brûlante qui ne demandait qu’à s’embraser encore et encore.
Les draps glissaient contre notre peau brûlante, capturant la moiteur de nos corps enchevêtrés. Chaque caresse était une brûlure, un frisson qui électrisait nos nerfs, un appel à la fusion totale. Mon souffle effleurait sa nuque, mon corps s’ancrait contre le sien dans une cadence qui transcendait le simple désir.
Sous mes mains, elle frémissait, s’abandonnant à chaque contact, à chaque effleurement qui éveillait en elle une onde de plaisir grandissante. Son dos s’arquait sous moi, son ventre se soulevait en une supplique muette, et ses lèvres s’entrouvraient dans un soupir qui résonnait comme un aveu.
Je savourais ce moment, cette tension exquise où l’attente était aussi enivrante que la délivrance. Mes doigts glissaient le long de ses côtes, suivant chaque courbe avec une précision presque révérencieuse. Sa peau, marquée par la chaleur de notre union, frissonnait sous mes caresses lentes et calculées.
Ses jambes se refermèrent autour de mes hanches, pressant son corps contre le mien avec une urgence silencieuse. Nos mouvements s’accordaient, oscillant entre douceur et intensité, entre contrôle et abandon. Chaque geste était une promesse, chaque frémissement une invitation à aller plus loin, à plonger plus profondément dans cette tempête de sensations qui nous consumait.
Elle prononça mon nom, un murmure à peine audible, noyé dans l’explosion des sens qui s’intensifiait. Ses doigts se crispèrent sur mes épaules, ses ongles traçant des sillons invisibles sur ma peau fiévreuse. Je voulais la voir céder, la sentir s’abandonner totalement, perdre pied dans l’instant.
Alors je ralentis, savourant la tension qui la traversait, le combat silencieux entre son désir de contrôle et l’inévitable reddition à la vague de plaisir qui montait en elle. Mes lèvres retrouvèrent les siennes dans un baiser brûlant, une danse où nous nous perdions sans retenue.
Puis, dans un dernier mouvement, un dernier élan, la digue céda. Son corps tout entier se tendit sous moi, ses jambes se resserrant, ses doigts s’accrochant à moi comme à un ancrage. Un cri, étouffé, un souffle coupé, et son abandon fut total.
Je la rejoignis dans cette apothéose, submergé à mon tour par cette vague dévastatrice. Le monde se rétracta autour de nous, réduit à cette étreinte, à cette chaleur, à ce frisson qui s’attardait encore longtemps après que nos souffles aient commencé à ralentir.
Nos corps restèrent emmêlés, nos peaux moites collées l’une à l’autre, témoins silencieux de l’orage qui venait de passer. Je sentis son cœur cogner contre ma poitrine, son souffle s’apaiser lentement contre mon cou. Je déposai un baiser sur son front, mes doigts traçant des cercles paresseux sur sa hanche nue.
Dans le silence feutré de la chambre, seul le battement cadencé de nos cœurs résonnait encore, écho d’une nuit qui ne faisait que commencer.
Le silence qui suivit ne fut pas une absence, mais une continuité, un prolongement du moment suspendu entre nos souffles encore saccadés. La chaleur de nos corps mêlés imprégnait les draps, et dans la pénombre, je sentais la lueur encore fiévreuse de son regard posé sur moi.
Je laissai mes doigts explorer lentement la courbe de sa hanche, retraçant les traces invisibles de notre étreinte, prolongeant l’instant d’un toucher à peine effleuré. Elle frissonna sous ma paume, non plus sous l’urgence du désir, mais sous cette douceur lancinante, cette caresse qui portait encore les braises d’une passion inassouvie.
— "Tu es bien ?" murmurais-je, ma voix encore empreinte de cette intensité que nous venions de partager.
Elle répondit par un sourire paresseux, les yeux mi-clos, une main glissant sur mon torse dans un geste aussi possessif qu’adorable.
— "Je suis… consumée," souffla-t-elle, et dans la pénombre, son souffle chaud caressa ma peau.
Sa jambe s’enroula doucement autour de la mienne, son corps cherchant à s’ancrer un peu plus contre le mien, comme si la distance même infime entre nous était encore de trop. Sa peau luisait sous la lueur tamisée, parée de la chaleur de notre étreinte, et ses cheveux défaits s’éparpillaient sur l’oreiller, traces d’une bataille gagnée sans vaincu.
Je me penchai vers elle, capturant ses lèvres dans un baiser plus lent, plus langoureux, une danse où l’urgence cédait la place à une tendresse plus profonde. Mes doigts remontèrent le long de sa colonne, savourant la cambrure de son dos qui répondait instinctivement à mon toucher.
Elle se pressa un peu plus contre moi, nos souffles se mêlant à nouveau, l’évidence de notre attirance ravivant lentement l’incendie qui n’avait jamais totalement disparu.
— "Encore ?" souffla-t-elle avec un sourire en coin, ses lèvres taquinant les miennes, ses doigts traçant des lignes tentatrices sur ma peau encore sensible.
Je ne répondis pas. Je n’avais pas besoin de mots.
D’un mouvement fluide, je la basculai sur le dos, sa chevelure se répandant comme une cascade sombre sur les draps froissés. Son rire s’évanouit en un soupir lorsque mes lèvres retrouvèrent le creux de son cou, traçant un chemin brûlant jusqu’à sa clavicule, redécouvrant chaque frisson, chaque tremblement qui m’indiquait où elle se consumait le plus.
Elle s’abandonna sans résistance, ses doigts s’enfonçant dans mes épaules, sa respiration s’alourdissant tandis que mes mains glissaient sur son ventre, descendant lentement, languissamment, savourant cette patience qui la rendait folle.
Nos corps s’accordaient dans une danse hypnotique, une mélodie silencieuse où chaque frémissement, chaque soupir ajoutait une note à notre symphonie enfiévrée. Elle se cambrait sous moi, s’offrant, s’abandonnant totalement à l’intensité de l’instant.
Je voulais la sentir perdre pied encore, la voir chavirer une dernière fois avant de me laisser emporter à mon tour. Nos souffles s’emmêlaient, saccadés, brûlants, nos mouvements se faisaient plus pressants, plus impérieux, jusqu’à ce que l’inévitable nous prenne, nous consume dans une vague irrépressible.
Un dernier cri, un dernier frisson qui secoua nos corps en un écho parfait, et le monde s’effaça autour de nous, ne laissant que la chaleur de nos peaux collées, les battements affolés de nos cœurs contre nos côtes, le silence après la tempête.
Je restai ainsi un instant, savourant la sensation exquise de son corps encore tremblant sous le mien, du souffle chaud qu’elle laissait contre ma peau. Puis, lentement, je me retirai, l’attirant aussitôt contre moi dans une étreinte paresseuse, possessive.
Elle soupira, un sourire épanoui aux lèvres, les paupières mi-closes, ses doigts traçant distraitement des cercles sur mon torse. Son corps était encore parcouru de légers spasmes, vestiges de l’orage qui venait de nous submerger.
— "Tu es…" Elle chercha ses mots, mais les abandonna vite dans un rire étouffé.
Je souris, embrassant son front avec tendresse.
— "Oui, je sais."
Elle rit de plus belle et se blottit un peu plus contre moi. Nos souffles retrouvèrent peu à peu un rythme apaisé, et le silence s’installa, non plus chargé de tension, mais empli d’une sérénité troublante.
Je fermai les yeux, bercé par la chaleur de son corps contre le mien, par cette quiétude qui contrastait avec la fièvre de nos ébats.
Le silence de la nuit enveloppait la chambre, seulement troublé par nos respirations encore légèrement saccadées. La chaleur de son corps contre le mien, la moiteur de notre peau partagée, tout témoignait de l'intensité de ce que nous venions de vivre.
Elle bougea légèrement, un soupir satisfait glissant entre ses lèvres. D’un geste instinctif, je resserrai mon étreinte autour d’elle, savourant cette proximité, ce moment suspendu où rien d’autre n’existait que nous.
Ses doigts effleurèrent distraitement mon torse, dessinant des arabesques invisibles. Elle semblait chercher à ancrer cet instant dans sa mémoire, tout comme moi.
— "Tu dors ?" murmura-t-elle finalement, sa voix encore alourdie par la fatigue et l’abandon.
— "Pas encore."
Elle sourit contre ma peau, nichant son visage au creux de mon cou avant de laisser échapper un dernier soupir.
Peu à peu, le sommeil nous gagna, emportant avec lui les restes de fièvre et de passion, nous plongeant dans une torpeur où plus rien n’avait d’importance.
La nuit s’étirait, complice de ce que nous venions de partager.
Et demain… demain viendrait en son temps.
Avant la suite ...
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Séance Châteauvallon.
Il y a presque un mois disparaissait le chanteur Herbert Léonard, ce fut pour nous, ma soumise et moi, l'idée de lancer un scénario sur lequel j'avais commencé à plancher. Ce scénario, que j'ai appelé Châteauvallon est directement inspiré par Amour gloire et beauté, puissance et gloire(dont le générique est justement chanté par Herbert Léonard), les feux de l'amour et bien sûr la parodie des inconnus satebarbera. Depuis que l'enfance, j'ai toujours eu l'impression que ces séries étaient une forme de torture pour les gens qui les regardaient, mon esprit était donc prêt à associer ce genre de série à une séance SM.
Nous avons retravaillé l'ébauche de script que j'avais fait pour monter une séance SM à notre petit maso.
Voici un petit résumé de l'histoire
"Kewin, riche Texan propriétaire d'une société d'exploitation pétrolière et de 5 puits pétrole a dévissé.
Persuadé que son comptable trafic les chiffres et manigance contre lui au profit du complot mondial, il a décidé de l'enlever et de le ramener chez lui pour l'interroger et lui extirper des aveux.
La séance commence avec le comptable attaché, couvert d'électrodes et Kewin dans son salon qui boit un verre de whisky en réfléchissant à comment il va se débarrasser du corps de cet imbécile une fois qu'il en aura fini avec lui.
Kewin est persuadé que son comptable est un juif franc-maçon, manipulé par des puissances pedosatanique.
Vanessa, fille adoptive de la meilleure amie de la mère de Kewin sonne soudain chez Kewin.
Kewin va lui expliquer la situation et son futur problème de corps, Vanessa va essayer de le raisonner tout en lui apprenant qu'en fait son comptable est également l'amant de sa femme Barbara et son mari à elle.
La rage de Kewin à l'encontre de Jonathan son comptable va atteindre son paroxysme. Pris de rage, il s'empare d'une paire de griffes que son ami "Wolverine gaz de schiste" lui a offert, il commence à lacérer le comptable pendant que Vanessa essaie de le raisonner avant de basculer elle aussi dans la folie et de l'électrocuter. Kewin et Vanessa se retrouvent à torturer le comptable, avec elle qui raconte ses histoires de couple, de famille et d'amants.
Quel sort funeste sera réservé au comptable ?
Vanessa va-t-elle continuer d'exaspérer Kewin ? Comment se finira cet épisode pour elle ?"
La séance était à 90 % de l'improvisation et nous n'avons pas arrêté de raconter des conneries tout en le torturant . Dès le début, l'électricité a été assez violente, il y a eu toute une phase de couteau où nous avons appuyé certaines zones jusqu'à en faire des zones hypersensibles sur lesquels ensuite nous nous sommes acharnés à coup de cravache et de claques. La zone des cuisses a été particulièrement ciblée et présentait de multiples marques.
Dès le début, nous avions imposé la contrainte qu'il n'avait pas le droit de rire, nous avions chacun des particularités psychologiques à nos personnages qui les rendaient très irrascible aux rires qu'ils prenaient pour des moqueries.
Tout au long de la séance il c'est mordu les lèvres mais a réussi à se raccrocher à la douleur afin de ne pas rigoler et de ne pas subir encore plus à cause de cette rigolade. Nous avons fait un gros travail pour avoir un jeu d'acteur complètement pourri avec des dialogues qui même s'ils étaient en grande partie improvisée devait être assez incohérent, pour ma part je faisais des gros efforts pour mettre la ponctuation orale au mauvais endroit et ma soumise elle faisait des liaisons totalement improbables.
Nous avons partagé de bons moments de rigolade et quelques fous rires évités de justesse ainsi que des grands moments de cohésion, par exemple lorsque nous avons tapé sur les cuisses de notre maso à coup de cravache sur la musique d'amour gloire et beauté.
Lorsque la séance pris fin et que nous avons parlé ensemble, nous étions mort de rire en nous remémorant certaines scènes et certains dialogues. Au moins ces séries à la c.... auront eu le mérite de nous avoir inspiré !
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Je me pose pour la première fois dans mon nouveau chez-moi, en attendant la livraison de l’électro-ménager, et puis aussi l’installation de ma box (dont j’ai peut-être pas besoin finalement mais bon…)
Je m’étais dit il y a quelques semaines, quand je commandais toutes ces conneries, quand je me cassais la tête (pour ne pas dire autre chose) à souscrire à un putain de contrat d’électricité, une assurance habitation, et quand j’ai passé mille ans à essayer de payer une saloperie de commande de meubles suédois de merde en ligne… je m’étais dit que je devenais réellement adulte, enfin… je m’étais dit que c’était bien la première fois que je faisais ce qu’il faut pour prendre possession de mon « chez-moi »…
J’avais passé les années fac à avoir juste un lit et quatre murs pour dormir (et dégriser, souvent), mais ça n’a jamais été chez moi. J’étais plus chez moi les soirs où on faisait les cons chez JJ, les soirées PES - vodka et roulades dans les cartons en ville, quand on sortait comme des merdeux, juste pour se marrer, comme des vrais punks ! Lui préférait faire des pompes sur le bras mécanique des pelleteuses, je ne juge pas, chacun son kink…
J’étais plus chez moi quand j’étais chez les autres, chez les potes. J’étais aussi chez moi un peu chez SM (sans le B ou le D…), quand on mangeait des sushis en écoutant les Rolling stones, Wild Horses (putain j’ai mis des années avant de pouvoir l’écouter sans chialer celui-là) en se roulant des pelles, et moi qui n’était qu’un ado amoureux, incapable de lui donner l’affection charnelle attendue d’un adulte (d’après son état civil). Elle est partie loin de chez moi, SM, et puis j’avais plus trop envie de vivre correctement quand j’ai compris que je ne la méritais pas, j’avais été jusqu’à traîner dans les bars seul la nuit, dans l’espoir de déclencher des emmerdes et des bagarres, comme dans Fight Club j’imagine. Heureusement, à part une syncope due au mélange diazepam + alcool et le trauma cranio-facial qui va avec, je n’ai pas vraiment réussi à en venir aux mains. Et puis je n’avais littéralement plus de chez-moi à cette époque, même plus les murs, même plus le lit… j’avais passé un petit moment chez JJ et sa formidable femme, et leur petite qui était bébé. Et je me suis senti heureux, comme un clochard qui se sent quand même chez lui sous un carton généreux. Je suis revenu un peu à la vie grâce à eux, oui, je crois qu’il m’ont sauvé la vie même, carrément.
C’est à ce moment que j’ai choisi de tout plaquer, partir vers le sud, le plus loin possible. Mais toujours pas de chez moi, juste un clodo en fuite. L’internat que j’avais squatté comme un toxico, aucun respect pour la piaule, des détritus et des colonnes de fourmis, un ménage de départ au bout de six mois au lance-flamme. J’avais gardé une apparence humaine en allant régulièrement me ressourcer chez mon pote SB, qui habitait pas loin, et puis aussi chez mes parents malgré la distance, parce que ça restait quand même mon chez moi fondamental. Ensuite, je l’ai rencontré, et elle est devenu mon chez moi, elle a viré le linge sale qui trainait partout, j’ai préféré squatter chez elle rapidement, parce que ça ressemblait à un vrai foyer. Ça ressemblait à chez quelqu’un d’autre en fait, mais c’était mieux que d’être en errance, alors je me suis persuadé que j’étais chez moi, mais c’était faux, bien sûr. On a bien déménagé quelques fois, on a bien mis deux enfants au monde, ils sont devenus mon chez moi, pas les maisons, les canapés, les lits ou les murs immaculés, sans photos ni déco ou presque. Puis au fil du temps les tableaux, les photos de chez ses parents se sont invités chez « nous », insidieusement, et je me suis de plus en plus enfermé dans mon véritable chez moi, c’est à dire mes garçons chéris.
J’y ai cru pourtant, une partie de moi s’est projetée, j’avais même bricolé deux trois trucs dans le garage et le jardin, chose impensable pour moi… mais au delà des ma progéniture, je ne me sentais chez moi que dans cette salle de jeu, pensée par mes soins, pour les enfants et aussi pour moi. C’est devenu ma salle de musique, d’écriture, de méditation, de sport un peu aussi. Et plus je passais de temps dans ce joyeux bordel, plus je comprenais que le reste ne m’appartenais pas, et que je n’avais rien à y faire. Alors il a fallu partir, encore.
Mais cette fois je crois bien que j’arrive à destination, car j’emporte avec moi mon véritable trésor, une semaine sur deux, certes, mais c’est mieux que d’être un passager clandestin chez leur maman. Ces murs blancs immaculés entre lesquels je squatte aujourd’hui, ce vide dans lequel résonne le bruit des touches de mon ordinateur : je crois bien que c’est vraiment et pour la première fois de ma vie complètement chez moi…
Son chez-soi, ce n’est peut-être pas un lieu, ou du moins pas uniquement. On prend possession de son chez-soi, on y injecte quelque chose de soi-même, on fait vivre ce lieu, cette personne à travers laquelle on peut simplement virer ses godasses dès qu’on rentre, et ne pas avoir honte de s’étaler sur le canapé comme un cachalot à la dérive. C’est un endroit de joie, de vie, qui nous casse un peu les pieds aussi quand une ampoule tombe en panne ou bien quand ces cons de cuisiniste ont pas prévu un trou trop assez large pour faire passer le tuyau d’arrivée d’eau du lave-vaisselle 🤬)… mais on aime bien réparer ces petits trucs, et puis les petits se régalent tellement quand ils entendent une visseuse ou une perceuse, un coup de marteau et les hurlements de leur abruti de père quand il n’y arrive pas ou bien qu’il se prend une planche sur les pieds…
J’ai compris maintenant que son obsession d’être propriétaire est finalement porteuse d’un sens profond. Pour moi, on n’est jamais vraiment propriétaire de son chez-soi, que l’on paye un loyer ou un prêt immobilier. C’est idiot d’en rester à ce niveau. Dans chez-moi, il y a surtout le mot « moi » et c’est bien celui-là qui compte, et qui ne s’achète absolument pas. Chez moi ça peut très bien être chez les autres, ou dans un parc avec une gratte, ou entre deux flancs de montagne, sous les rondes des buses. Chez moi, ça peut très bien être un cimetière-bar dans lequel traîne un ange déchu pixelisé et blessé, un peu gourmande quand il s’agit de snacks, et un peu taquine. Mais dans tous les cas, je crois bien que je viens de finir mon errance…
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Pour mon plus grand bonheur, nos emplois du temps ont pu se concorder en ce jour. Je suis en télétravail et vous avez des réunions prévues près de chez moi. Il faut croire que le hasard fait bien les choses , encore plus lorsqu'on lui donne un petit coup de main. Cela nous donne une idée, une envie de se retrouver lors de notre pause méridienne.
Dès le réveil, mes pensées se dirigent vers vous, comme à leur habitude, vous me direz. Je ne me suis pas encore extirpée de mon lit que je fantasme déjà sur votre toucher et l'effet qu'il me fait, votre corps auquel j'ai déjà pu goûter et vos lèvres qui viennent a tant me manquer. Toutes ces pensées me donnent chaud, ça tombe bien je ne porte rien en bas et je n'ai qu'à soulever la couette pour vous laisser profiter de la vue. Nous avons l'habitude de nous envoyer des photos quotidiennes.. vous n'avez seulement pas précisé quel genre de photo. Je suis d'humeur joueuse aujourd'hui voire même un peu salope... Alors lorsque je pose les yeux sur la photo de votre visage matinal, yeux pas encore très réveillés et sourire câlin, je vous réponds par une photo de mon corps dénudé allongé de manière suggestive dans mon lit. Je devine alors un sourire plus pervers se dessiner sur votre visage d'ange. J'ai réveillé mon diablotin qui s'empresse de me mettre au défi. Lorsqu'il arrivera chez moi, il attendra de me voir dans le même état, en tenue d'Adam, un simple coeur installé a la place du fruit défendu qui attend d'être croqué. Le serpent m'a séduite et il a pris la forme de votre langue. Je m'affilie plutôt à Lilith qu'à Eve mais qu'est ce que je ne ferais pas pour faire ressortir ma queue..
L'appétit est grandissant au fil des messages échangés au cours de la matinée . Nous sommes tous les deux gourmands et encore plus lorsqu'il s'agit des plaisirs des sens. Nous sommes des êtres aux multiples vices et notre rencontre rapide serait une sublime prémices, une sorte d'apéro disons.
Je garde un œil sur mon téléphone pendant ma visio. Le message tant attendu arrive enfin, vous avez fini avec vos maîtresses et êtes prêt à retrouver la vôtre. Sans plus attendre, je ferme mon pc et je vais me préparer en me rappelant vos instructions. Le téléphone vibre de nouveau. Vous êtes là, vous n'avez pas pris beaucoup de temps à arriver, juste assez pour me laisser installer mon seul bijou autorisé. J'enfile mon long manteau en cuir noir et je descends vous ouvrir .
Je me demande si les passants devinent ce qu'il y a en dessous ou surtout ce qu'il n'y a pas.. Et puis merde au final, qu'est ce que ça peut bien leur foutre! Vous, par contre, c'est différent, vous l'avez deviné et je lis sur votre visage un sourire satisfait lorsque je vous accueille. J'imagine que vous devinez également ce qu'il se cache entre mes deux fesses et que vous vous questionnez sur a quel point j'ai été une bonne soumise.
L'envie de savoir était apparemment assez grande, impatient comme vous êtes, à peine la porte de chez moi refermée que vous dénouez la ceinture de mon manteau et que vous me laissez me dévoiler en Lilith. Le coeur brille dans vos yeux où se mêlent désir et satisfaction. Je vous ai donc obéi, la diablesse peut aussi se montrer docile. Vous m'embrassez et nous finissons dans la chambre. La vue de mon corps dans son plus simple appareil a bien fait ressortir ma queue. Je la retrouve dans ma bouche avant qu'elle ne redescende entre mes jambes. Sa véritable place est pourtant entre mes fesses, vous le savez et répondez à cet appel instinctif. Le coeur a été ôté, le fruit a été croqué. Ma queue me remplit et vient jouir en moi, a sa place , entre deux râles de plaisir. Nous sommes désormais capables de savoir ce qui est bien ou mal et nous choisissons le mal en le faisant bien.
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Elle ne parlait presque jamais.
Et pourtant, chaque silence d’elle m’a marqué plus qu’un ordre.
Ce jour-là, elle m’a tendu ses pieds. Et je me suis vu tomber.
---
Je faisais partie d’un groupe de motards.
Des balades du dimanche, au lever du jour.
Les paysages filaient. Les hommes parlaient. Les femmes riaient.
Et puis, un matin, elle est montée derrière moi.
Une brune silencieuse.
Des guêtres de laine noire jusqu’au milieu des cuisses.
Un regard stable.
Une voix absente.
Elle n’a jamais demandé.
Elle s’est imposée.
Sans un mot, elle a fait de moi son pilote.
Et chaque dimanche, c’est elle qui me choisissait.
Je ne savais pas ce que je vivais.
Mais je changeais.
Je devenais calme. Attentif.
Je m’effaçais devant elle comme devant une vérité.
Puis un soir, elle m’a dit :
— Samedi, 11h30. Viens me chercher là.
Pas un “tu veux”.
Pas un “s’il te plaît”.
Juste une consigne.
---
Ce samedi-là, je l’ai emmenée rouler.
Toute la journée,
j’ai conduit comme on protège un souffle.
Le soir venu, je lui ai proposé de la raccompagner à sa voiture.
Elle a répondu :
— Non. Je dors chez toi.
Elle est entrée.
A regardé.
Et a dit :
— Où est ta chambre ?
— Là…
— J’ai dit que je dors chez toi, pas avec toi. Donne-moi une serviette. Tu frapperas à ma porte quand tu l’auras. Tu n’entreras pas.
J’ai pris la plus douce,
la plus grande,
et je suis monté.
Je me suis mis à genoux devant sa porte.
J’ai frappé deux fois.
Elle a ouvert.
Pris la serviette.
Et dit :
— Tu comprends vite.
---
Plus tard, elle a appelé.
Je suis monté.
Elle m’a dit, sans me regarder :
— Embrasse mes pieds pour me dire bonne nuit.
Pendant que je m’exécutais, elle a ajouté :
— Demain, je veux du café. Et tu te débrouilles pour me proposer plusieurs choses à manger.
Je prendrai mon petit déjeuner dans la salle à manger.
Elle m’a laissé là, à genoux.
Et elle est partie.
---
Le matin,
elle est descendue,
dans mon peignoir.
Calme.
Comme chez elle.
Je l’ai saluée.
Elle m’a regardé,
et a dit :
— À quatre pattes. Sous la table. Tu ne pensais pas déjeuner avec moi, si ?
Elle s’est assise.
J’ai rampé.
Je me suis glissé à ses pieds.
Et alors…
elle les a tendus.
Sans un mot.
Ses pieds cherchaient mon visage.
Ma bouche.
Et j’ai compris.
La consigne était claire.
Tendrement,
j’y ai déposé des baisers.
Lents.
Respectueux.
Comme on remercie une déesse
de ne pas s’être détournée.
Elle a bu.
Croqué.
Soufflé.
Et de temps en temps, sa main descendait,
pour me tendre un morceau de brioche.
Je le prenais de la bouche,
et je reprenais mes baisers.
---
Elle n’a jamais crié.
Jamais expliqué.
Jamais promis.
Et moi…
j’étais prêt.
Mais je ne l’ai pas suivie.
Parce que j’ai eu peur.
Peur de me perdre entièrement.
Peur de ne plus savoir revenir.
Elle m’aurait tout pris,
et j’aurais tout laissé.
Aujourd’hui,
je sais.
C’est ce vertige-là
que j’attends encore.
---
(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, posé pour Elle.)
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J'ai 12 ans. Chloé aussi.
Nous sommes inscrits au même cours de judo.
A chaque entraînement, après la phase d'échauffement, le professeur demande aux apprentis combattants de former des binômes.
Les premières fois, je m'étais mis avec un garçon dont le gabarit était proche du mien : mince et pas très grand. Nos affrontements étaient équilibrés mais je parvenais plus souvent à m'imposer et à le faire chuter.
Aujourd'hui a lieu le 5ème cours et l'échauffement vient de se terminer. Je me dirige vers mon partenaire habituel mais une fille s'approche rapidement de moi :
- On se met ensemble ?
- Euh... si tu veux.
Je m'excuse auprès de mon ami et suit cette inconnue, que j'avais plusieurs fois surprise à m'observer lors des entraînements précédents. Tout en marchant sur le tatami, je tente d'interpréter cette invitation soudaine : est-ce que je lui plais ? Est-ce qu'elle cherche un adversaire d'une vingtaine de kilos de moins pour s'assurer la victoire ?
Le professeur annonce le début des combats. Salutations. La fille se jette sur moi, m'agrippe si violemment le kimono que je déclenche un mouvement de recul - mouvement avorté par la fermeté de sa prise. Tout en me maintenant, elle s'approche de moi, pivote sur la gauche, place son mollet droit derrière mes jambes et commence à faire pression pour que mon corps bascule. Je résiste comme un beau diable mais le différentiel de puissance est trop élevé. Je tombe lourdement sur le dos. L'impact est d'autant plus brutal que ma partenaire, au lieu de maîtriser ma chute en restant debout, s'est jetée au sol avec moi pour m'écraser.
Je suis hébété, ma nuque est douloureuse et ma respiration pénible. Mon adversaire se tient encore au-dessus de moi, son visage est proche du mien et me regarde. J'y lis une grande jouissance : les pupilles sont dilatées, le souffle rapide et les lèvres euphoriques.
Je n'ai plus jamais combattu avec mon ami. Chloé m'imposait systématiquement notre binôme et l'issue des joutes ne changeait guère : victoire féminine.
Un jour où le cours se termine, Chloé s'approche de moi pour me demander :
- Ca te dirait de venir chez moi samedi ? Ma mère va faire des crêpes.
- Ouais ok.
- Cool ! Attends je vais te noter l'adresse de la maison. On a qu'à dire 14h.
Samedi, 14h06. Mon père me dépose devant la maison mitoyenne. Chloé et sa mère m'accueillent, saluent mon père et m'invitent à rentrer.
Alors que sa mère rejoint la cuisine, Chloé m'indique de la suivre. Nous montons l'escalier et atteignons sa chambre. Nous nous asseyons sur son lit puis commençons à discuter. Au bout de 30 minutes et alors que je lui explique pourquoi Dracaufeu est plus fort que Tortank, Chloé se lève et ferme la porte, puis me dit :
- Tu peux venir ?
Elle m'amène alors dans un coin de la chambre que tout oeil indiscret ne pouvait voir par le trou de la serrure. Sans la moindre pudeur ni hésitation, elle abaisse pantalon et culotte et me regarde droit dans les yeux :
- T'es pas cap de toucher !
Je suis sidéré. Je n'avais jamais vu de sexe féminin. Dracaufeu n'existe plus. Mon cerveau entre en ébullition et m'incite dans un premier temps à refuser, par considération morale. Puis vint l'excitation de la transgression, rendue possible par l'approche malicieuse de mon interlocutrice.
J'accepte donc de relever le défi et applique fébrilement quelques caresses sur ce petit organe oblong, doux et, m'a-t-il semblé, humide. Cela ne dura que quelques secondes car Chloé ne comptait pas se satisfaire de si peu :
- T'es pas cap de lécher !
On ne change pas une rhétorique qui gagne. Exalté par tant d'outrance et déterminé à prouver ma bravoure, je me mets à genoux.
Ma langue entre timidement en contact avec cette muqueuse dont je suis désormais certain de l'humidité. Je décide de lécher cette fente dans sa longueur et la cyprine vint se mêler à ma salive, offrant sans doute quelques nuances de douceur à ma partenaire. La respiration de Chloé devint d'ailleurs audible. Ses mains vinrent s'insinuer derrière ma tête avant d'y appliquer une pression forte, plaquant mon visage contre son entrejambe. Ma langue pénètre malgré moi l'entrée de son vagin mais rencontre rapidement une membrane. Chloé se retire légèrement, me relève la tête, la bloque fermement et commence à frotter son clitoris contre ma bouche et mon nez. La moitié de mon visage est rapidement trempée, fluidifiant les mouvements. Dans cette position, je pouvais voir son visage : ses yeux se délectaient de la scène, sa bouche était entrouverte et ponctuée de sourires satisfaits. Je commence à percevoir quelques tremblements dans ses jambes, ses mains perdent de leur assurance, son souffle...
- Chloé ! Les crêpes sont prêtes !
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(inspiré de faits réels | première partie | écriture épaulée par gpt (en réalité, je pense que j'écris mieux moi-même, mais j'ai la flemme) | photo de ma séance, pour le coup, transformée par gpt en style ghibli (j'aime bien l'image obtenue, mais c'est vrai qu'il y a quelque chose de pourri à piller ainsi la culture et l'art, sans rendre à César ce qui appartient à Jules).
Je sors du travail, un peu dans le brouillard après une réunion stressante, mais le trajet en voiture m’a permis de changer d’état d’esprit. Les pensées liées au boulot s’effacent progressivement, comme des buées qu’on essuie du pare-brise. Qu'on ne me fasse plus chier avec ces conneries, aujourd'hui je m'évade chez May.
Une adrénaline différente monte en moi. Dans très peu de temps, je ne m'appartiendrai plus.
J'ai un peu le trac, mais je suis bien déterminé. Jamais je ne me suis défilé et je ne vais pas commencer aujourd'hui.
Je me gare dans une rue que je connais bien pour l'école qui s'y trouve. Je me suis garé à quelques mètres de son entrée. Ma mère y enseignait il y a bien longtemps. L’école était fréquentée par un public en difficulté.
Cela faisait presque 35 ans que je n’avais plus remis les pieds ici (sauf lors de ma séance précédente chez May).
Rien n’avait vraiment changé, si ce n’est que l’école semblait plus défraîchie encore, et que l’ambiance de la rue gardait ce parfum un peu bancal. En remontant le trottoir, des effluves de shit me viennent aux narines. Des silhouettes traînent, des regards glissent, un peu flous. Le décor est là, entre banalité urbaine et étrangeté familière.
L'endroit de la rue où je me gare est assez éloignée de chez elle – pas de bol – donc je me tape une petite marche avec mon sac à dos. Dedans : ma tenue, soigneusement pliée, et une enveloppe avec le montant convenu.
J’arrive enfin devant chez elle. Une maison de maître, oui, mais pas tape-à-l’œil. Une façade un peu vieillie, quelques marches, une sonnette discrète. Je la reconnais sans peine, forcément, je suis déjà venu ici une fois, pour une première séance qui m’avait laissé une impression forte.
Elle m’indique simplement de monter à l’étage, première porte en face. Je monte. Le palier est calme, silencieux. Rien n’a changé. J’entre dans la pièce, vide pour l’instant. Toujours ce petit espace, pas très grand mais chaleureux. Soigné. On sent qu’elle y passe du temps, qu’elle l’a bien pensé. Une touche ethnique dans la décoration – des coussins aux motifs colorés, un totem en bois qui lorsque je revois les photos a l'air bien contraint, une lumière douce et quelques guirlandes led.
Je m’installe sur un petit fauteuil, le même que la dernière fois je crois. Il a ce confort simple, sans chichis. J’attends, un peu dans mes pensées, un peu dans l’instant.
Elle arrive quelques temps après. Présence calme. On se fait la bise – c’est naturel, on se connaît déjà un peu. Et là, léger doute. Je ne me rappelle plus si je la tutoie ou si je la vouvoie. C’est flou. Mais bon, dans le doute, je reste sur le tutoiement, ça me semble juste.
On parle un peu de tout et de rien. Elle revient de vacances en Thaïlande. Elle a bonne mine, détendue. Ça se voit qu’elle a décroché, qu’elle revient dans un bon état d’esprit.
Puis on passe à l’essentiel. On parle de la façon dont j’envisageais la séance. J'avais envoyé précédemment à May, un petit florilège de photos en guise d'inspiration. Elle les avait bien aimé et me disait même en plaisantant avoir un peu révisé (je n'en demandais pas tant).
Je précise donc que ça peut être assez intense, voire violent, et que ça ne me dérange pas. Elle m’écoute, attentive, posée. Elle me demande si elle peut me mordre. Je ne m'attendais pas à cela. Je réponds en riant doucement que je préfère éviter. Ça a l’air de la titiller un peu, mais elle ne discute pas.
Elle enchaîne avec les zones sensibles. Je lui rappelle mes épaules : elles sont fragiles, il ne faut pas trop tirer vers l’arrière. Mais je précise que ça ne m’empêche pas d’être attaché dans cette position – juste, il faut y aller avec mesure.
Pour les cordes, je lui dis que je n’aime pas en avoir dans la bouche. J’ai l’impression qu'elle aimerais bien ça. Déjà la fois passée on l'avait évoqué. Mais là-dessus, je suis clair : je ne le souhaite pas. Elle propose les cordes sur le visage. Je décline aussi. Pas mon truc.
Je lui parle en revanche de ce qui me plaît : le hogtie. Le vrai, l’implacable. Chevilles ramenées dans le dos, plus aucun moyen de bouger, encore moins de se relever. Je lui parle de cette idée de résistance au début, suivie d’une acceptation forcée, rendue inévitable par la contrainte même, la force. Elle hoche la tête. Elle comprend.
Elle me demande si ça me va si elle me donne des ordres. Je lui dis que bien sûr, aucun souci de ce côté-là.
On parle ensuite des limites. De leur importance. De leur clarté. On fixe les codes : jaune pour alléger, adapter. Rouge pour tout arrêter. Net. Elle me raconte une histoire, un précédent : une personne qui n’avait rien dit, mais qui lui avait avoué après la séance qu’elle avait frôlé l’évanouissement. Depuis, elle a préféré ne plus la revoir. Trop risqué. Trop opaque.
Elle est claire. Et je respecte ça.
La discussion terminée, elle me demande de me changer dans la tenue que j’ai choisie — peu importe laquelle — en m’indiquant le petit cagibi-toilettes, au fond à droite. Elle me laisse seul.
J’opte pour une tenue sobre et confortable : un caleçon long, un t-shirt noir et des chaussettes grises. Rien de spectaculaire. Pas besoin.
J’hésite un instant à enfiler ce sous-pull thermique en polyester, assorti à mon caleçon long — un truc bien moulant, bien chaud, presque seconde peau. Puis je me ravise. Je me dis que je vais sûrement crever de chaud pendant la séance.
Et en y repensant maintenant... j’avais raison. Quand je pense à la chaleur, aux tensions physiques, à l’effort de résistance, je me dis que le t-shirt, c’était clairement la bonne pioche. Un peu de lucidité préventive, comme une étincelle de bon sens au milieu de l’excitation.
Je sors du cagibi. Je suis prêt. Ou du moins, je me présente comme tel.
Elle entre peu après, sans fracas, mais avec une sorte d’assurance tranquille. Pas théâtrale, pas surjouée. Juste… habitée. Prête à en découdre, comme si son corps avait intégré depuis toujours la posture, l’intention, le rôle. Peut-être qu’elle s’est mise dans sa bulle pendant que je m’habillais. Peut-être qu’elle s’est auto-suggérée, comme on entre dans un état de conscience modifié.
En tout cas, dans son regard, plus une trace d’hésitation. Rien que du tranchant. Du contenu. De l’intention.
Elle me regarde un instant. Me détaille. Pas comme on regarde une personne. Plutôt comme on jauge un potentiel.
Puis, sobrement :
— « Place-toi au milieu de la pièce. À genoux. Les fesses sur les talons. »
J’obéis, docile, à son injonction.
Je m’installe, attendant qu'elle décide de mon sort.
Elle commence à préparer ses cordes. Méthodique. Elle sort un paquet de tissu, le déplie, en saisit un écheveau, le dénoue et fait lentement filer la corde entre ses doigts, d’un geste souple et précis. Chaque mouvement a l’élégance d’un geste chorégraphié. Rien n’est brusque, mais tout est délibéré. Elle sait ce qu’elle fait, et ça se sent.
Elle se place derrière moi. Je sens sa présence dans mon dos, avant même qu’elle ne me touche.
Puis, elle saisit mon bras. Le tend. Le ramène derrière moi.
Même chose pour le second. Sa gestuelle est nette, décidée, presque dure. Pas brutale. Juste… décidée à m’imposer la posture. Elle ne me demande pas mon avis. Elle sculpte.
Son corps touche le mien. Léger contact, mais chargé. Elle s’appuie un peu, se colle presque, attrape mes bras comme on maîtrise un animal rétif. Elle les tient fermement, m’empêchant de bouger d’un pouce.
Elle noue mes avant-bras ensemble. Ce nœud précis, qui laisse à peine un peu de jeu. Je peux faire rouler mes bras l’un sur l’autre, très légèrement. Suffisamment pour ne pas créer une pression continue sur la même zone. Pas assez pour imaginer m’en libérer.
Elle commente, d’un ton posé, presque pédagogue, mais avec une pointe d’amusement satisfait :
— « Tu vois, l’attache est bien serrée mais permet un léger mouvement des bras entre eux. »
Elle illustre en faisant doucement rouler mes avant-bras dans leur lien.
— « Comme ça, tu vas pouvoir les faire un peu bouger. Ça évitera que ça t’écrase trop fort au même endroit. »
Oh. Quelle attention délicate.
Mais je ne suis pas dupe. Derrière les explications techniques, il y a ce petit éclat dans son regard — une jubilation discrète. Celle de quelqu’un qui maîtrise chaque geste, chaque seconde. Mais aussi celle d’une prédatrice qui sait que la proie ne s’échappera pas. Après les fleurs… je m’attends à recevoir le pot, oui. Et il va être bien tassé.
Elle poursuit. À partir de la corde qui enserre déjà mes avant-bras, elle prolonge son travail vers le haut du torse. Elle tire une boucle, monte doucement la corde doublée et l’amène à faire un premier tour horizontal, juste au-dessus de la poitrine, à hauteur des pectoraux. Les cordes épousent mes bras, les plaquent contre mes flancs, et s’enroulent autour de ma cage thoracique avec méthode.
Une fois arrivée à l’arrière, elle effectue je suppose un reverse, sentant la tension et le resserrement parfaitement maîtrisé et sec avant de repartir exactement au même niveau pour un second passage parallèle. Deux lignes côte à côte, tendues, rigides. Quatre cordes au total.
Puis, dans mon dos, elle raccorde cette extrémité au point de départ, là où les cordes attachant mes avant-bras prennent racine. Elle forme alors un nœud central entre mes omoplates, solide, bien calé et totalement inaccessible. Ce nœud, c’est à la fois une articulation et un verrou. Il unifie le harnais thoracique avec l’attache des bras, créant une seule et même structure cohérente, tendue, intransigeante.
Les quatre lignes visibles sur le haut du dos témoignent de la précision de son geste.
Elle les ajuste encore, une à une : elle tire, retend, vérifie. Les cordes sont à plat, parallèles, sans la moindre torsion. Elle glisse à certains endroits un doigt entre la corde et mon t-shirt pour redresser un passage, réajuster une pression.
Elle ne cherche pas à m’épargner. Elle veut que ce soit parfait. Et sans appel.
Elle se penche lentement vers moi. Je sens son souffle sur ma nuque. Elle grogne. Oui, littéralement. Pas un mot, pas une phrase. Un grognement rauque, animal.
Son visage s’approche de mon oreille. Si je tournais la tête, je pourrais presque la toucher du front. Mais je ne bouge pas. Je reste droit. Enfin… aussi droit qu’on peut l’être à genoux, bras ligotés, déjà bien ficelé.
Je me sens tétanisé. Immobilisé comme une bête sous le regard d’un fauve. Je ne dis rien. Je n’ose même pas avaler ma salive.
Et puis, sans prévenir, elle m’empoigne les cheveux. Je me crispe, mon cou se tend, un refus passe en moi, bref, instinctif. Mais sa main est déjà là, ferme, enracinée. Elle tire d'abord, pousse ensuite, et ma nuque commence à céder malgré moi. C’est lent, mais inévitable. Une descente programmée, maîtrisée. Il n’y a pas de brutalité — juste une autorité calme, irrésistible, qui broie toute tentative d’affirmation.
Mon dos proteste, mes cervicales tirent, mais ses doigts ne flanchent pas. Elle me tient comme on maintient une tête à l’abattoir : ferme, méthodique, indifférente au reste.
Je m’incline. Ma tête descend.
— « Voilà. Reste comme ça. »
Sa main reste dans mes cheveux, immobile, ferme. Elle ne lâche pas Elle me garde ainsi, courbé, tenu. C’est comme ça qu’elle me veut. Et c’est comme ça que je reste.
Elle est debout. Je suis à genoux. Et il n’y a plus rien à discuter.
Le temps passe. Sa main ne bouge pas. Moi non plus.
Puis, calmement, presque absente, elle murmure :
— « Là… comme ça. Ça imprime. »
Et effectivement… ça imprime.
Je reste ainsi, la tête basse, vaincu, attendant la suite des événements.
Elle se redresse. Tranquille, visiblement satisfaite. Malgré ma tête baissée, je lève les yeux pour tenter de voir ce qu’elle prépare. Elle s’affaire sur un nouveau faisceau de corde, qu’elle déplie soigneusement. Nos regards se croisent. Un demi-sourire au coin des lèvres, elle confirme, sans détour :
— Oui, c’est pour toi.
Puis, plus sèche :
— Regarde le sol. Ou je t’enfile un bandeau.
Je m’exécute.
Je la sens revenir à moi. Elle se penche, s’approche, noue l’extrémité de la corde au centre du dispositif déjà en place, dans le creux de mon dos, juste entre les omoplates. Son geste est précis, rapide. À partir de là, elle entoure mon thorax en passant sous les pectoraux. La corde épouse les côtes, s’enroule autour de moi avec une fermeté tranquille, presque méthodique. Elle resserre d’un coup sec, amorce un mouvement inverse pour repartir dans l’autre sens et doubler l’étreinte.
Et puis vient le moment du cinch.
Ah, le cinch. Elle prend cette même corde et la fait passer verticalement, entre mon torse et mes bras, au-dessus des passages horizontaux déjà tendus. L’espace est étroit, restreint — ça demande une précision, une force maîtrisée, une proximité qu’elle assume totalement. Son bras se glisse tout contre moi, sans hésitation. Elle pousse, passe, tire la corde dans cet interstice réduit, là où les bras sont déjà plaqués contre le buste. À cet instant, il n’y a plus de distance entre son geste et mon corps. Elle s’en empare pleinement pour placer ces cinchs, pour verrouiller.
Et là, on quitte le domaine du "joli ligotage bien aligné" pour entrer dans celui du verrouillage stratégique. Ce n’est plus une figure esthétique : c’est un point de pression, un nœud de vérité.
Elle tire d’un coup sec.
Le cinch, ce n’est pas de la déco. C’est l’élément qui lie, qui serre, qui impose. Il fusionne les cordes, il transforme un simple enroulement en carcan. Les liens qui semblaient déjà bien serrés deviennent soudain… hostiles. Les cordes se font plus dures, plus présentes. Elles épousent, oui, mais à la manière d’une étreinte d’acier.
Puis elle vient refermer le tout. D’un geste ferme, elle ramène la corde dans mon dos et la tire vers le nœud central, calé entre mes omoplates. C’est là que ça se joue.
Au moment du resserrement, je sens les cordes se tendre l’une contre l’autre — cette pression qui monte d’un coup, avec ce frottement sourd, granuleux, presque râpeux. Les torsades se pressent, se compressent, se marquent mutuellement. Le contact est dense, physique, vibrant jusque dans la cage thoracique. Un instant suspendu, brut.
Et puis vient le verrouillage. Elle noue la corde doublée au centre, à ce nœud stratégique qui concentre tout. Ce nœud-là n’est pas un simple point d’attache : c’est un verrou. Il empêche tout relâchement, toute fuite, tout retour. La pression est figée, maintenue. Définitive.
Chaque inspiration est mesurée. Chaque mouvement devient une négociation. Je sens que je ne suis plus libre de rien. Et elle, derrière, elle sait exactement ce qu’elle fait.
Puis, à un moment, sans prévenir, elle claque ses cordes sur le sol avec un bruit sec, brutal. Un fracas inattendu. Comme si elle était en colère. Comme si j’avais osé faire quelque chose.
Je dois bien l’avouer : sur le moment, ça ne m’a pas trop impressionné. J’ai sursauté, mais intérieurement, je me suis dit "Bon, ça va, elle fait son petit effet."
Mais maintenant que j’y repense…
Si cette corde m’était arrivée de plein fouet, sans avertissement ? Je crois que j’aurais sérieusement balisé. Et elle… elle aurait été parfaitement capable de le faire. Parce que l’impact, chez elle, ce n’est pas un tabou. C’est un outil. Un élément dans sa palette. Ce n’est pas ce qu’on avait convenu, donc il n’y avait aucun souci à se faire. Le cadre était clair. Mais malgré tout, imaginer la scène — tenter d’échapper, en vain, à ses claques, à son fouet, alors que j’étais déjà solidement attaché — ça déclenche quelque chose. Une sorte de vertige, entre fascination et appréhension. Je ne sais pas si je serais capable d’aller jusqu'à accepter les impacts, mais elle, je n’ai aucun doute : si je le faisais, elle ne reculerait pas d’un millimètre. Elle irait droit, précise, implacable.
La corde a claqué sur le sol. Et mon esprit, lui, a pris un détour — une dérive, brève mais marquante. Maintenant, elle revient à son ouvrage. Et moi, je suis toujours là. Attaché. Disponible. Prêt, ou peut-être pas tout à fait.
Elle attache une corde à mon harnais – une des multiples qui m’entravent déjà – et la fait passer au-dessus d’une des poutres en bambou qui traversent la pièce.
Elle tire. Je sens la tension qui grimpe immédiatement dans mon dos. Elle ne tire pas pour suspendre. Non. Elle tire pour me redresser. Lentement. Je suis forcé de quitter ma posture inclinée pour revenir droit, bien droit, mais toujours à genoux. La colonne vertébrale bien alignée, les épaules tirées vers l’arrière par la tension des cordes qui me relient à elle. Elle me pousse, me tire, me corrige, me repositionne dans l’axe parfait de la poutre. Comme un meuble qu’on aligne. Comme une marionnette qu’on centre.
Les cordes sur ma poitrine suivent le mouvement. Elles me compriment plus sèchement à chaque ajustement, comme si elles resserraient leur prise à mesure que je bouge.
À aucun moment, je ne doute d’elles. Elles tiennent. Solides. Fiables. Inflexibles.
Je fais mon poids, et elles l’encaissent sans broncher.
Elles ne plient pas. Elles ne cèdent pas. Elles m’encadrent, elles imposent leur forme.
Comme si elles avaient été faites pour moi.
Chaque geste que je fais ne fait qu'accentuer leur emprise, les rendre plus présentes.
Je pourrais tomber, tirer, résister : elles tiendraient.
C’est là qu’elle me veut.
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Le silence avait épaissi la nuit.
Tout était resté suspendu dans la chambre close :
la colère, l’orgueil, les gestes non faits.
Elle n’avait pas claqué la porte.
Elle s’était simplement retirée.
Ailleurs.
Et lui…
n’avait pas dormi.
Il avait tourné dans le noir,
longtemps,
puis s’était levé.
Nu, calme,
le corps encore tendu de ce qu’il aurait voulu qu’elle fasse.
Il a allumé la lumière de la cuisine sans bruit.
Ses mains ont préparé ce qu’elle aimait :
du pain chaud, un fruit coupé,
le café noir dans la tasse blanche.
Chaque geste était une offrande.
Puis il a porté le plateau jusqu’à la porte.
Et là, il s’est mis à genoux.
Lentement.
Un genou, puis l’autre.
Il a entrouvert la porte sans un bruit.
Elle n’était pas verrouillée.
La lumière filtrait à peine.
Elle était allongée, de dos.
Silencieuse.
Présente.
Absente.
Il a posé le plateau sur la table de nuit.
Tout doucement.
Et puis…
il s’est installé à genoux, au pied du lit.
Il n’a pas parlé.
Il n’a pas bougé.
Tête baissée.
Respiration lente.
Il attendait :
sa main qui le giflerait doucement,
des gestes qui le puniraient violemment,
quelque chose qui le redresse en l’abaissant avec justesse,
et qui, enfin, ferait de lui ce qu’il était prêt à devenir.
Mais rien n’est venu.
Elle s’est tournée à peine.
Pas vers lui.
Juste… de l’autre côté.
Et dans un souffle qu’il n’oubliera jamais,
elle a dit :
— Laisse-moi.
Alors il a baissé la tête.
Et il est sorti.
Nu.
Sans bruit.
Depuis, il ne porte plus rien.
Ni colère.
Ni honte.
Juste une mémoire tiède sur la peau.
Un matin, à genoux.
Un plateau.
Et une Femme
qui aurait pu tout prendre.
Qui aurait pu, enfin, lui faire comprendre.
S’il rêvait encore,
ce serait d’une main
saisissant doucement ses cheveux,
tirant juste assez pour lui faire tourner la tête,
et qu’un frisson parcoure sa nuque.
Jusqu’à ce que son oreille effleure des lèvres.
Et dans un souffle chaud,
d’un murmure le faisant frémir,
sa voix lui révèle :
— Tu es à Moi maintenant. Et tu vas le savoir.
(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, posé pour Elle.)
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Ce texte est un fragment de vie, à la fois intime, douloureux et humain. Il ne parle pas directement de sexualité, de domination ou de jeux, mais de ce que l’on porte en nous, parfois sans l’avoir choisi.
Dans le monde BDSM, on parle souvent de trauma comme point d’origine ou comme moteur. Voici le récit d’un homme, moi, confronté deux fois à l’IVG, à la prématurité, au handicap, à la perte.
Ce témoignage s’inscrit dans la suite de mon texte "Certaines personnes pensent que les hommes sont insensibles…", pour rappeler que la sensibilité masculine existe, même si elle prend parfois des formes silencieuses ou viriles.
Ce n’est pas un appel à la pitié. C’est une parole déposée, pour ceux que cela pourrait toucher, faire écho ou simplement inviter à réfléchir.
Merci à ceux qui prendront le temps de lire.
À 20 ans, j’étais un étudiant un peu bohème, amoureux et insouciant. Ce fut l’été des grands départs : un vieux combi Volkswagen bricolé avec amour, ma compagne, ma petite sœur de 17 ans et mon meilleur ami. Direction la Grèce, via l’Italie, Venise, la côte adriatique, Thessalonique, Athènes… des paysages inoubliables, des galères mécaniques, des moments suspendus hors du temps.
Ma sœur et mon meilleur ami sont tombés amoureux pendant ce voyage. Ils sont toujours ensemble aujourd’hui, mariés. De mon côté, tout semblait aller pour le mieux avec ma compagne, jusqu’à ce qu’elle commence à vomir sur le chemin du retour. Verdict du médecin : elle est enceinte.
Nous étions jeunes, étudiants, pas prêts. Ce fut notre décision à tous les deux : l’IVG. Ce n’était pas la première fois pour moi. J’avais déjà vécu cela auparavant. Mais cette seconde fois a laissé une empreinte plus profonde, plus sombre.
Nous avons continué notre vie malgré tout. Mariés, diplômés, nous sommes partis enseigner à Tlemcen, en Algérie. J’y faisais mon service militaire sous le statut de coopérant. Là-bas, nous avons décidé d’avoir un enfant. Après plusieurs fausses couches, Anne tombe enceinte.
Nous rentrons en France pour les vacances d’été, elle en est à quatre mois et demi. Le gynécologue nous dit qu’un cerclage aurait été nécessaire mais… il part en vacances. Alors, on fait au mieux. Jusqu’à cette dernière consultation, juste avant de repartir. Là, tout s’accélère : fauteuil roulant, perfusion de sulbutamol. Je m’en souviens comme si c’était hier.
Anne-Sophie naît à cinq mois et demi. 900 grammes. Elle tient dans une boîte à chaussures. Trois mois et demi d’hôpital, de soins, d’attente. Et puis un verdict, tombé comme une enclume : à 14 ans, nous avons appris qu’elle ne marcherait jamais.
Anne-Sophie a aujourd’hui 43 ans. Elle est mariée, elle travaille, elle a fait construire sa maison. Une battante, forgée par la volonté et l’amour de sa mère, décédée d’un cancer quand notre fille avait 16 ans. Nous étions déjà divorcés, et c’est elle, Anne, qui a fait l’essentiel de son éducation. Elle lui a transmis cette force.
Pourquoi je parle de tout cela sur un site BDSM ?
Parce qu’on oublie trop souvent que les hommes aussi vivent des traumas. Parce qu’on invisibilise la douleur de celui qui ne porte pas l’enfant, mais qui accompagne, qui souffre, qui doute, qui perd aussi. Parce qu’il faut parfois toute une vie pour comprendre ce qui s’est inscrit en nous à ce moment-là.
Un feedback médical, bien après la naissance d’Anne-Sophie, a mis en lumière tous les facteurs de risque d’une naissance prématurée. Parmi eux : l’IVG. Pourtant pratiquée dans les règles. Pourtant décidée à deux.
C’est peut-être là que réside le paradoxe le plus cruel. Un choix fait pour préserver la vie, qui plus tard revient comme un boomerang. Pas comme une faute, non. Mais comme une cicatrice. Une faille. Une empreinte silencieuse.
Alors oui, j’avais 25 ans. Et cette histoire reste, encore aujourd’hui, un traumatisme.
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Deuxième partie - le début
Chapitre 11
La rencontre
J'ai soixante ans et dirige un studio pour des Webcameuses. Mon entreprise s'est bâtie au fil des années, en répondant aux besoins croissants d'un marché en constante évolution. Nous fournissons aux modèles un espace de travail sécurisé et des équipements de pointe pour assurer une qualité d'image optimale.
Physiquement, je suis un homme un peu enveloppé, avec une barbe blanche bien entretenue et des cheveux clairsemés sur le sommet du crâne. Mais au-delà de mon apparence, ce qui marque les esprits, c'est mon charisme naturel. J'ai une présence qui impose le respect, une voix posée et assurée, et un regard qui en dit long sur l'expérience accumulée au fil des années. Les affaires m'ont appris à lire entre les lignes, à peser chaque mot et chaque geste. Cette maîtrise inspire souvent confiance.
Elle, environ trente-huit ans, est représentante d'un fabricant de caméras de renom. Expérimentée et à l'aise dans son domaine, elle parcourt les entreprises comme la mienne pour présenter les dernières innovations technologiques. Avant même de la rencontrer, j'avais entendu parler d'elle : une femme au caractère affirmé, qui savait convaincre sans imposer, une professionnelle aguerrie avec un flair certain pour les affaires.
Lorsqu'elle est entrée dans mon bureau, son assurance était palpable. Son allure élégante trahissait un goût certain pour le raffinement. Ses cheveux bruns encadraient un visage fin aux traits harmonieux, et son regard vif dégageait une intelligence perçante. Elle portait un tailleur ajusté qui mettait en valeur sa silhouette, et chacun de ses mouvements respirait une confiance naturelle.
D'un geste professionnel, elle a sorti de son sac une nouvelle gamme de caméras dernier cri, vantant leurs performances et leurs fonctionnalités avancées.
Elle m'expliquait comment ces nouveaux modèles pourraient améliorer la qualité des diffusions en direct, optimiser la mise au point automatique et offrir une meilleure stabilisation. Son discours était fluide, accompagné de démonstrations précises qui captaient toute mon attention.
Enfin, toute mon attention... disons plutôt que je l'écoutais à moitié. J'avais déjà parcouru les spécifications techniques avant sa venue, et je connaissais déjà l'essentiel de ce qu'elle présentait. En réalité, j'avais même déjà rempli le bulletin de commande avant qu'elle ne commence sa présentation. Mon cerveau se concentrait bien plus sur elle que sur les caractéristiques des caméras. Quelle femme ! Intelligente, élégante, avec une beauté à couper le souffle. Une présence magnétique, une gestuelle gracieuse, un regard qui semblait capter toute l'attention de la pièce. J'avais beau me raisonner, tenter de rester strictement professionnel, il était difficile d'ignorer l'impact qu'elle avait sur moi.
Je l'observais, intrigué par son aisance et son professionnalisme. Elle était indéniablement attirante, une femme qui semblait maîtriser chaque aspect de son apparence et de sa présentation. Mais cela semblait à sens unique. Elle restait focalisée sur sa présentation, sans montrer le moindre signe d'intérêt personnel. Pour elle, j'étais simplement un client potentiel, et rien de plus.
Lorsqu'elle acheva enfin sa présentation, elle leva les yeux vers moi, attendant une réaction. Son regard était interrogateur, teinté d'une légère curiosité. C'est à cet instant que je réalisai que j'étais resté silencieux, plongé dans mes pensées. Je fus soudainement ramené à la réalité, quittant le rêve dans lequel je m'étais laissé emporter. Je m'éclaircis la gorge, tentant de retrouver mon professionnalisme, tout en m'efforçant de masquer le trouble qu'elle avait provoqué en moi.
— Hum... Oui, très intéressant, dis-je finalement, en me redressant légèrement sur mon siège.
Elle esquissa un sourire poli, attendant que je poursuive. Avait-elle perçu mon absence momentanée ? Difficile à dire. Mais une chose était sûre : elle avait laissé une empreinte bien plus forte que je ne l'aurais imaginé.
Dans un geste mesuré, je me levai lentement, repoussant légèrement mon siège. Mon regard ne quittait pas le sien alors que je contournai le bureau, mes pas résonnant légèrement sur le parquet. J'ouvris un tiroir, en sortis le bulletin de commande déjà rempli et le pris en main. Puis, avec un sourire discret, je le lui tendis. Son regard oscilla entre le papier et moi, une légère surprise mêlée à de l'amusement brillant dans ses yeux.
- Je pense que nous pouvons conclure cette affaire, dis-je d'une voix posée, savourant l'instant où elle comprit que j'avais pris ma décision bien avant qu'elle n'ait fini de parler.
Toutefois, elle me fixa avec un brin d'intrigue avant de plisser légèrement les yeux.
— Si vous aviez déjà pris votre décision, pourquoi m'avoir laissé faire toute la présentation ?
Je la regardai un instant, savourant l'intensité du moment, puis esquissai un sourire franc avant de répondre simplement :
- Parce que j'avais envie de vous contempler.
Un silence flotta entre nous, suspendu, avant qu'un éclair de surprise ne traverse son regard.
Elle arqua un sourcil, comme si elle tentait d'analyser mes mots, d'en déceler l'intention cachée. Puis, un sourire en coin apparut fugacement sur ses lèvres. Elle croisa les bras, prenant un air faussement sévère.
Intéressant, murmura-t-elle. D'habitude, mes clients sont captivés par mes produits, pas par ma personne.
Je me permis un petit rire avant de répondre :
— Peut-être que vous sous-estimez votre impact.
Elle sembla peser mes mots, son regard s'attardant sur moi une fraction de seconde de plus qu'il ne l'aurait fallu. Puis, d'un geste fluide, elle prit le bulletin de commande entre ses doigts, le survola rapidement et hocha la tête.
Eh bien, je suppose que c'est une affaire rondement menée, dit-elle en rangeant le document dans son porte-documents.
Elle ajusta la sangle de son sac sur son épaule et me dédia un dernier regard, un mélange de curiosité et d'amusement.
Merci pour votre confiance. J'imagine que nous serons amenés à nous revoir.
Sa voix portait une nuance indéchiffrable, quelque chose entre le professionnalisme et un léger trouble qu'elle s'efforçait de masquer. Je me contentai d'un hochement de tête, laissant un sourire planer sur mes lèvres.
J'en suis convaincu.
Elle esquissa un dernier sourire avant de tourner les talons et de quitter mon bureau. Mon regard suivit sa silhouette jusqu'à ce que la porte se referme derrière elle, me laissant seul avec une étrange impression.
Je savais que ce n'était pas la dernière fois que nos chemins allaient se croiser.
Les jours passèrent, mais son image restait ancrée dans mon esprit. Une beauté frappante, une assurance naturelle, et ce regard perçant qui semblait sonder bien au-delà des apparences. Pourtant, je refusais de m'attarder sur cette impression, me concentrant sur mon travail, sur les chiffres, sur la gestion quotidienne de mon studio.
Jusqu'à ce qu'un email apparaisse un matin dans ma boîte de réception. Son nom, sobrement affiché dans l'en-tête, me fit légèrement sourire. Elle me remerciait pour la commande, m'informait que la livraison était en cours et proposait de passer dans quelques jours pour s'assurer de l'installation des caméras. Rien de personnel, rien de troublant. Juste une suite logique et professionnelle.
Pourtant, je sentis une pointe d'excitation, imperceptible mais bien réelle, en lui répondant que je l'attendais avec plaisir.
Lorsque le jour arriva, je pris soin de me préparer un peu plus que d'ordinaire. Rien d'exagéré, bien sûr. Mais ma chemise était mieux ajustée, ma barbe légèrement taillée, et une discrète touche d'eau de toilette vint parfaire l'ensemble. Une vaine tentative de masquer l'effet qu'elle avait eu sur moi ? Peut-être.
À l'heure convenue, on frappa à la porte de mon bureau. Je savais que c'était elle avant même de lever les yeux.
Lorsqu'elle entra, son sourire était toujours aussi assuré, mais cette fois-ci, il y avait autre chose. Une lueur dans ses yeux, un éclat indéfinissable. Un jeu subtil semblait s'être installé entre nous, une tension légère mais indéniable.
Alors, tout est prêt pour l'installation ? demanda-t-elle en posant son sac avec une fluidité élégante.
Absolument, répondis-je en me levant pour l'accueillir. J'avoue que j'attendais ce moment avec impatience.
Elle haussa légèrement un sourcil, amusée.
— Pour les caméras, j'imagine ?
Un sourire en coin s’étira sur mes lèvres.
— Bien sûr. Pour les caméras.
Un silence complice s'installa, et je sus à cet instant que cette rencontre allait marquer le début d'autre chose.
L'installation se déroula sans accroc. Elle dirigeait les techniciens avec aisance, vérifiant chaque paramètre avec un professionnalisme admirable. Pourtant, à plusieurs reprises, nos regards se croisèrent, et je sentais que cette tension imperceptible continuait de croître.
Lorsqu'elle eut terminé, elle s'accorda un instant de répit, appuyée contre mon bureau, son regard scrutant l’écran de contrôle où s'affichaient les flux des nouvelles caméras.
— Une belle amélioration pour votre studio, dit-elle en croisant les bras.
— En effet, admis-je en me tenant à quelques pas d’elle. Et tout ça, grâce à vous.
Elle esquissa un sourire en coin, mais je vis un éclair de curiosité dans son regard.
— Vous dirigez un studio assez… particulier. Pourquoi ce domaine ?
Je pris une inspiration avant de répondre, conscient que cette conversation prenait un tour plus personnel.
— Parce que j’aime créer des opportunités, répondis-je finalement. Offrir un espace où les gens peuvent s’exprimer librement, tout en gagnant leur vie.
Elle hocha lentement la tête, comme si elle pesait mes mots.
— Intéressant. Vous ne ressemblez pas vraiment aux autres propriétaires de studios que j’ai pu rencontrer.
Je laissai échapper un petit rire.
— J’espère que c’est un compliment.
Elle sourit avant de détourner les yeux vers l’écran.
— Peut-être bien.
Un silence flottait entre nous, chargé de quelque chose d’indéfinissable. Puis, elle se redressa et ajusta son sac sur son épaule.
— Merci pour votre accueil. Si vous avez besoin d’ajustements, n’hésitez pas à me contacter.
Je hochai la tête, mais avant qu’elle ne puisse atteindre la porte, je laissai échapper :
— Et si j’ai simplement envie de vous revoir ?
Elle s’arrêta net. Tourna légèrement la tête, un sourire mystérieux flottant sur ses lèvres.
— Alors trouvez une bonne excuse.
Et sur ces mots, elle quitta mon bureau, me laissant avec cette étrange sensation que le jeu ne faisait que commencer.
Chapitre 12
La bonne excuse
Le silence qu’elle laissa derrière elle résonna un instant dans la pièce. Je restai immobile, les doigts effleurant distraitement le bord de mon bureau, repassant en boucle les derniers mots qu’elle avait prononcés.
**Alors trouvez une bonne excuse.**
Un sourire étira lentement mes lèvres. C’était une invitation à peine voilée, une manière de tester ma détermination. Et si elle voulait jouer, j’étais prêt à entrer dans la danse.
Je m’assis et fis défiler quelques dossiers sur mon écran, feignant de me concentrer, mais mon esprit était ailleurs. Quelle excuse pourrait être suffisamment légitime pour la revoir sans que cela ne semble trop évident ? Un simple appel professionnel ? Trop banal. Un problème technique avec l’installation ? Trop prévisible. Il me fallait quelque chose d’assez subtil pour éveiller son intérêt, sans paraître forcé.
Puis, une idée germa. Une mise à jour du logiciel de contrôle des caméras était prévue dans les prochains jours. C’était une opportunité parfaite. D’un geste décidé, je saisis mon téléphone et composai son numéro.
Elle décrocha après quelques sonneries, sa voix professionnelle, mais teintée d’une pointe de curiosité.
— Oui ?
— C’est moi. J’ai peut-être trouvé une excuse.
Un léger silence, puis un rire discret de l’autre côté du fil.
— Je vous écoute.
— La mise à jour du logiciel des caméras. Je me suis dit que vous aimeriez peut-être superviser l’installation pour vous assurer que tout fonctionne parfaitement.
Elle sembla hésiter une fraction de seconde avant de répondre.
— Hm… une excuse convaincante, je dois l’admettre. Quand souhaitez-vous que je passe ?
— Disons… demain en fin de journée ? Après votre dernière intervention, bien sûr.
— Parfait. Je passerai. Mais attention… la prochaine fois, il vous faudra une excuse encore meilleure.
Le ton légèrement taquin de sa voix fit naître une chaleur inattendue en moi. Je raccrochai, satisfait. Le jeu était bel et bien lancé.
Le lendemain arriva plus vite que prévu. Tout au long de la journée, mon regard dérivait inconsciemment vers l’horloge, comptant les heures avant son arrivée. Quand la porte du studio s’ouvrit enfin, elle apparut, l’air décontracté mais toujours aussi professionnelle.
— Alors, cette fameuse mise à jour ? demanda-t-elle en déposant son sac sur une chaise.
— Juste ici. Mais je crois qu’un café s’impose avant de commencer.
Elle haussa un sourcil amusé.
— Une autre excuse ?
— Juste une pause bien méritée, répliquai-je en lui tendant une tasse.
Elle prit la tasse avec un sourire en coin, s’installant face à moi. Le jeu continuait, et je n’avais aucune intention d’y mettre fin.
Après le travail, nous nous retrouvâmes devant la porte du studio. L’air était frais, chargé d’une promesse implicite.
— Et maintenant ? demanda-t-elle en ajustant la lanière de son sac.
— Maintenant, on pourrait prolonger cette conversation ailleurs, proposai-je avec un sourire.
Elle sembla peser mes mots, puis haussa légèrement les épaules.
— J’accepte, mais seulement si vous ne prétendez plus avoir une excuse.
— Alors dînons, sans prétexte, juste l’envie d’échanger encore un peu.
Elle hocha la tête, un éclat amusé dans le regard. Nous nous éloignâmes du studio, le jeu s’effaçant peu à peu pour laisser place à quelque chose de plus réel.
Nous marchâmes quelques minutes avant de trouver un restaurant au coin d’une rue animée. L’endroit était intime, baigné d’une lumière tamisée. Nous prîmes place à une table près de la fenêtre, où le reflet des néons de la ville se mélangeait aux ombres mouvantes des passants.
— Vous êtes un homme de surprises, lança-t-elle en feuilletant distraitement le menu.
— Seulement quand ça en vaut la peine.
Elle releva les yeux vers moi, son regard empreint de cette lueur indéchiffrable qui m’intriguait tant. La tension de notre jeu n’avait pas disparu, elle s’était simplement transformée en quelque chose de plus subtil, plus profond.
Le repas se déroula dans une atmosphère délicieusement suspendue, entre conversations légères et silences éloquents. Nous évoquâmes nos parcours, nos ambitions, nos visions du monde. Elle se dévoilait par touches, toujours sur la réserve, comme si elle évaluait jusqu’où elle pouvait me laisser entrer dans son univers.
— Et vous, que cherchez-vous exactement ? demanda-t-elle après un moment, jouant avec le bord de son verre.
Je pris une inspiration, mes doigts tapotant distraitement contre la table.
— Honnêtement ? Quelque chose d’authentique. Sans faux-semblants.
Elle esquissa un sourire, cette fois plus sincère, presque tendre.
— C’est rare, ça.
— Peut-être. Mais je crois que vous aussi, vous aimez ce qui sort de l’ordinaire.
Elle ne répondit pas immédiatement, se contentant de me fixer quelques secondes avant de détourner légèrement le regard.
Le repas toucha à sa fin, mais aucun de nous ne semblait pressé de partir. La nuit était encore jeune, et l’histoire que nous commencions à écrire ne demandait qu’à être poursuivie.
Suite prochainement ...
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Afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion sur la continuité de mes récits, je vais vous exposer ce qui m'excite réellement dans différentes situations, à travers plusieurs récits. Certains faits on était réalisé d'autres que je souhaiterais essayer.
Quand je rentre à la maison après le travail, la nuit commence à tomber, sur le trajet je me pose quelques questions, qu'allons nous faire ce soir. Allons nous sortir en club, boire un verre chez des amis bref aucune réponse tant que je ne me suis pas concerté avec madame. Une fois arrivé à la maison je retrouve ma femme ravissante en tenue super sexy j'aperçois sous sa jupe et son chemisier blanc une tenue encore plus excitante. Ravi de cette vision je lance un que veux-tu faire ce soir? A partir de là elle me sert un verre, prend un sac où elle y met de quoi attaché du lubrifiant un collier, une laisse et de quoi se déshydrate. Le tout avec un sourire qui donne envie d'entendre sa réponse. Une fois mon verre terminé elle me dit de me rendre dans la voiture et qu'elle me guidera pour le trajet. Ni une ni deux nous nous mettons en route et je suivis à la lettre ses consignes d'itinéraire qu'elle me donna au fur est à mesure. Nous nous engageons sur l'autoroute et à une aire de repos elle me demande de m'arrêter et de stationner. Je m'exécute, une fois arrêté elle m'annonce que l'on va rester ici un long moment et que j'allais devoir l'écouter et lui obéir. À partir de ce moment je ne comprends pas tout, elle me demande de me mettre entièrement nu, elle me passe le collier autour du cou, y attacher la laisse et sert 2 verres pour ambiancer la soirée.
L'air d'autoroute était sombre un petit éclairage un peu plus loin pour éclairer les toilettes, quelques camions garer sur le côté et un petit bois arboré l'aire d'autoroute. Quelques minutes plus tard une voiture s'arrêta près de nous un homme descend de sa voiture après un peu d'hésitation et s'approche de notre voiture elle ouvrit la fenêtre et me demanda de la lécher pendant qu'elle discuter avec cet homme. Je m'exécute tout en gardant les oreilles attentives sur leurs discussions. Elle proposa à cet homme de se faire sucer par moi et ensuite une fois bien bandé qu'il la prenne devant moi. L'homme a priori déjà excité accepta sans discuter. Elle me dit de descendre de la voiture me mets à genoux à ces pieds le dos bien droit et m'ordonna de prendre en bouche cette queue qui se Tenez juste devant moi. Je pris ma main sans sourciller, je glissai son gland dans ma bouche et commençai à le sucer délicatement, mais avec passion cette verge qui gonflait au fur et à mesure des va-et-vient dans ma bouche. Je relève les yeux pour apercevoir cette femme à qui je devais entièrement obéir et je l'aperçois discuter avec un autre homme. Je ne sais pas d'où il vient je suis perdu que va t'elle faire ? Et là elle lui propose la même chose que le premier. Tout en ayant cette queue dans ma bouche qui a su être bien raide il échangea sa place avec le premier homme et s'empressa d'appuyer ma femme contre le capo de la voiture il lui écarte les jambes pendant qu'elle me regarde en me disant il va me baiser me rentrer sa grosse bite bien au fond de ma chatte pendant que je te regarderais préparer cette seconde bite pour moi et chaque mec qui est intéressé tu devras les sucer pour moi.
Ces paroles associées à cette nouvelle bite dans ma bouche la vision de ma femme qui se fait prendre par un inconnu et les grognements de cet homme derrière ma femme qui a chaque coup de rein la fait grimacer avec un regard provocateur me démontrant qu'elle s'adonne à m'humilier devant ces inconnus me procure une excitation inimaginable. Le premier ayant fini son affaire près a remballé elle lui demande d'aller se nettoyer dans ma bouche car n'ayant plus de bite à mettre dans ma bouche elle souhaitait que je sente et que je goûte le mélange de leurs plaisir. Et cela se reproduit avec le 2e.
Une fois ces deux hommes partie elle s'approcha de moi et me mis sa chatte contre le visage laissant couler la jouissance de ces deux inconnus mélangés à son plaisir pendant quelques minutes. Nous retournons dans la voiture et continuons à boire un verre pensant que nous allions repartir elle m'informa que ce n'était pas du tout son désir de s'arrêter en si bon chemin. Quand une voiture s'approchent une nouvelle fois avec à son bord 4 hommes qui a la base s'arrêter pour squatter ou fumer et comme personne ne descend de la voiture elle m'ordonna de descendre à quatre pattes comme un chien de me diriger vers eux et leur demander de bien vouloir baiser ma femme. Les 4 hommes rigolaient et sont également descendus de la voiture, m'ont accompagné jusqu'à la nôtre pour voir ma femme si elle valais le coup comme l'un des 4 l'avait fait remarquer. Une fois proche de ma femme je me remis à genoux le dos droit à son pied. Ma femme pris la parole et leur expliqua qu'il pouvait si je les sucer avant pour les préparer que c'était non négociable et qu'ensuite il pourrait y avoir une surprise. Je levai les yeux une surprise?? De quoi parle-t-elle? L'un des 4 individus s'avance sort sa bite et me l'enfourne directement dans la bouche profondément bloquant ma respiration en regardant ma femme et lui disant "c'est ça que tu veux après je te fais la même salope", ma femme lança un sourire provocateur a cet homme et se meta contre la voiture position levrette jambe bien écartée en lui répondant viens me baiser tels une grosse salope les 3 autres surpris regarder son ami baiser ma femme elle se retourna et leur dit vous attendez quoi je veux de la bite messieurs. En même pas une seconde j'avais ces 3 bites devant mon visage j'en pris une en bouche et mes mains prises les deux autres alors que le premier allait finir il regarda ma femme la metta au sol lui ouvrit la bouche pour lui jouir dedans je voyais ce beau liquide blanc couler le long de ses lèvres elle s'approcha de moi et me cracha tout dans la bouche pendant que les trois prirent ma femme devant mes yeux il lui boucha tous les trous son cul s'ouvrait lorsqu'il ressortait son gland elle goba l'autre bite et la troisième remplit sa chatte bien mouillée je sentais le plaisir qu'elle prenait en la regardant prendre ses coups de bite et se faire remplir comme une vraie salope. Au bout de 25min les 4 hommes avaient fini leurs affaires elle les envoyer vers moi pour effectuer un nettoyage complet de chaque verge. Je sentais ces différents goûts de sperme dans ma bouche que je léchais avec désir et passion quand l'un des 4 demanda quels étais la surprise je continue à lécher et avaler ses verges quand elle leur dit que s'ils voulaient il pouvait me pisser dessus 2 d'entre eux n'ont pas hésité à me pisser sur le visage m'obligeant certaines fois d'ouvrir la bouche pour me faire avaler leur urine le tout en rigolant.
Une fois leur départ nous avons repris la route pour un retour à la maison où j'ai dû nettoyer tout son corps avec ma langue et engloutir tous les restes de leurs jus pour enfin qu'elle me pisse dans une gamelle et m'oblige à boire toute la gamelle.
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Depuis notre rencontre, je me sens à l'aise, en confiance avec ma femme. On se correspond sur tous les points sauf malheureusement sur le côté sexe.
Elle ayant vécu pendant 18ans telle une femme respectée, avec des relations sexuelles routinées, qui la laissent pensent que s'adonner à divers plaisirs pourrait nuire à l'image qu'une femme doit avoir.
J'ai essayé de lui proposer diverses possibilités de s'amuser, jeux de rôle, jeux à plusieurs, BDSM lieu extérieur mais jusqu'à ce jour rien n'évoluer.
Il faut dire que j'ai souvent pratiqué l'extérieur avec d'autres partenaires avec lesquels nous pratiquions l'exhibition et partage avec des inconnus en échangeant régulièrement les rôles. Une fois c'est elle qui m'obligeait à satisfaire les personnes présentes une fois c'était moi et parfois à deux.
Après une longue discussion, nous avions déjà fait un trio, qu'elle avait apprécié d'après ses dires mais comme la plupart des premiers trios ce n'est pas le top. Plus le temps passé après ce trio moins les choses évoluées niveaux sexent bien au contraire toujours la même chose, toujours la même pièce pas d'excitation la journée bref rien ne va. J'en ai même perdu ma libido. Plus motivé à faire quoi que ce soit je me branler avec le même effet que si je baisais Où faisait l'amour a ma femme.Après une discussion constructive j'ai laissé les choses faire et elle a pris conscience de ce qui n'allait pas. Elle a fait les choses pour me redonner cette envie de partager de bons moments de retrouver cette excitation qui me permet de prendre du plaisir.
Je suis bi, ouvert d'esprit, j'aime dominer de temps en temps et me faire dominer également. J'aime les jeux de sperme l'uro et les soirées à plusieurs. Elle de son côté préfère être dominée qu'on lui face mal elle aime se faire baiser clairement par contre elle n'aime pas le sperme. l'uro n'en parlant pas et la domination elle s'y adonne mais avec une grande timidité.
Lorsque nous nous sommes rencontrées, je lui ai dit clairement tout ça, mon passer mes envies etc. je ne lui ai rien caché.
A ma grande surprise elle a su prendre les devants et lancer quelques jeux de séduction comme des regards provocateurs, des attouchements lorsque l'on s'embrasse, même s'adonner à quelques jeux de position BDSM même si pour elle ces jeux sont souvent pris à la rigolade mais j'ai pris note qu'elle essaye de trouver des solutions pour satisfaire mes plaisirs.
Malheureusement ayant une vie de famille nous ne pouvons pas changer d'endroit car sa crainte de l'extérieur et d'être vue, les horaires de travail, il est bien rare de pouvoir s'évader complètement pour profiter pleinement d'un moment, d'une soirée.
Mais il y a quelques jours elle m'a surprise par ces démarches, dans la continuité de ces jeux de séduction à continuer tranquillement à jouer elle à décider de parler pendant l'acte en me provocant avec des mots crus comme " j'aimerais sentir une autre bonne grosse bite" "qu'il me baise pendant que je te suce "etc. quand elle m'a proposé de jouir sur ses seins j'en ai profité pour lui dire qu'il n'y avait aucun souci, si ça ne la dérangeait pas que je lèche ensuite. Elle m'as répondu aucun problème cela ne me dérange pas. Une fois jouis sur ses seins elle m'a rappelé que je devais nettoyer ce que j'ai fait sans sourciller et là à ma grande surprise elle m'a pris la tête et ma embrassé à pleine bouche. Ce fut un moment très excitant pour moi et elle a également apprécié d'après ses dires.
Je verrai bien si ces efforts continuent à me redonner espoir d'une vie sexuelle épanouie et si elle se laisse guider par cette envie de découvrir et de se découvrir.
Je reviendrai avec un récit expliquant ce que j'apprécie dans les lieux extérieurs puis une soirée en couple ou encore en trio avec ce côté dominant et ce côté dominé
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Il existe une île où l’on ne pénètre pas.
On y est invitée.
Et si Vous Vous reconnaissez,
alors peut-être que ce lieu était vôtre avant même que je l’écrive.
Il était une fois,
une île que presque personne ne voyait.
Elle n’était pas grande.
Mais elle respirait.
Doucement.
Comme un secret qu’on n’avait jamais osé ouvrir.
Elle flottait à distance.
Ni loin, ni proche.
Toujours juste à côté du monde,
mais jamais tout à fait à lui.
Quand la rumeur montait,
elle se faisait silence.
Et quand le silence durait,
elle attendait.
Elle ne cherchait ni visiteurs,
ni conquérants.
Elle rêvait d’une seule Présence.
Une Femme.
Une vraie.
Pas douce.
Pas passante.
Une Reine.
Quelqu’un qui viendrait non pour la découvrir,
mais pour la gouverner.
Quelqu’un dont le regard suffirait à faire plier la lumière,
et dont les mains sauraient tracer des lois sur sa peau.
Si l’amour était vrai,
si la Reine venait avec l’intention de rester,
alors l’île s’ouvrirait.
Et elle vivrait pour Elle.
Mais ce que la Reine ne savait pas encore,
c’est que ce royaume, une fois offert,
donne aussi la vie à celle qui le prend.
Il devient refuge.
Il devient source.
Il devient arme et miroir.
Et rien, après cela, ne peut être comme avant.
Un jour pourtant, une Femme s’est approchée.
Elle n’a pas pris la terre.
Mais elle a scellé l’entrée.
Autour de son serviteur, elle a passé un anneau d’acier.
Une cage fine, précise, consentie.
Un sceau d’amour.
D’obéissance.
De foi.
Et le cœur de l’île a battu plus fort.
Elle était peut-être celle qui resterait.
Peut-être celle qui marquerait les pierres et les jours.
Mais un soir, le ciel s’est noirci.
Le vent s’est levé.
L’île s’est tendue, offerte, prête à être tenue.
Et la Reine… a reculé.
Il n’y avait besoin ni de violence, ni de cris.
Seulement qu’une voix se lève, qu’une main se pose, qu’un ordre calme traverse la tempête.
Mais rien n’est venu.
Le Royaume a vacillé.
Et l’île, dans le chaos, a compris
qu’elle ne pouvait s’offrir à une couronne qui tremble.
Quand la Reine est revenue avec l’éclaircie,
le ciel était clair.
Le vent était tombé.
Mais l’île s’était refermée.
Depuis, elle ne s’agite plus.
Elle ne supplie pas.
Elle ne promet rien.
Elle attend.
Avec cette patience que seuls les territoires inviolés peuvent encore offrir.
Elle sait qu’un jour,
une Femme viendra,
avec l’amour pour sève,
et l’autorité pour souffle.
Et alors, elle s’inclinera.
Sans retour.
Et vivra pour Elle.
Et sa Reine, à travers elle,
connaîtra enfin la puissance tranquille
d’un royaume à genoux.
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Chapitre 10:
Le Silence de l’Après
La nuit était encore tiède lorsque nous avons quitté cet endroit hors du temps. Dans l’intimité feutrée de la voiture, elle s’était blottie contre moi sans un mot, son corps encore empreint des sensations de ce que nous venions de vivre.
Sa joue reposait contre mon torse, son souffle lent caressant ma peau à travers ma chemise. Je sentais son abandon total, cette manière qu’elle avait de se lover contre moi, cherchant la chaleur, cherchant à prolonger l’instant.
Ma main glissa doucement sur son bras nu, effleurant sa peau avec la même tendresse qu’après chaque tempête. Elle frissonna légèrement mais ne bougea pas, se contentant de se serrer un peu plus contre moi.
Dehors, les lumières de la ville défilaient en silence, projetant des ombres fugaces sur son visage apaisé. Elle avait fermé les yeux, son expression relâchée, comme si le monde extérieur n’existait plus.
Je déposai un baiser sur le sommet de sa tête, respirant son parfum, encore imprégné de l’intensité de notre nuit.
Aucune parole n’était nécessaire.
Le silence entre nous n’était pas une absence, mais une présence. Un langage à lui seul.
Et tandis que la voiture poursuivait son chemin vers chez nous, je savais que cette nuit resterait gravée en elle. En nous.
La voiture ralentit en s’engageant dans l’allée menant à la maison. Elle ne bougea pas, toujours blottie contre moi, son corps totalement relâché, bercé par le confort de ma présence.
Lorsque le chauffeur coupa le moteur, je déposai un dernier baiser sur ses cheveux avant de murmurer :
— "On est arrivés."
Elle inspira profondément avant de lever doucement les yeux vers moi. Son regard était trouble, encore perdu entre la fatigue et les réminiscences de notre nuit. D’un geste lent, elle se redressa légèrement, mais sa main trouva aussitôt la mienne, comme si elle avait besoin de ce contact pour revenir à la réalité.
Je descendis le premier, ouvrant la porte pour l’aider à sortir. Ses jambes vacillèrent à peine lorsqu’elle se redressa, et un sourire effleura mes lèvres en voyant ce subtil déséquilibre. Elle me lança un regard entendu, mi-amusé, mi-épuisé.
La nuit nous enveloppait encore, complice de nos silences. La porte d’entrée se referma doucement derrière nous, coupant le monde extérieur, nous replongeant dans une bulle hors du temps.
Je lui retirai son manteau et le laissai tomber sur le dossier du fauteuil. Elle frissonna légèrement, non pas de froid, mais sous le poids du regard que je posais sur elle.
— "Viens."
Elle obéit sans hésitation, laissant mes doigts guider les siens alors que nous avancions à pas feutrés vers la chambre.
Là, dans la pénombre tamisée, je me retournai vers elle. Ses lèvres étaient légèrement entrouvertes, son souffle toujours incertain. Je glissai une main dans sa nuque, effleurant la peau délicate sous ses cheveux relevés.
— "Tu es fatiguée ?" murmurai-je.
— "Un peu…" avoua-t-elle dans un souffle.
Mais je voyais autre chose dans son regard. Un éclat qui n’avait pas totalement disparu. Un désir encore tapi sous la fatigue, prêt à renaître au moindre effleurement.
Je l’attirai contre moi, savourant la chaleur de son corps pressé au mien, avant de murmurer à son oreille :
— "Alors repose-toi…"
Elle s’enroula dans les draps, son corps encore empreint des émotions de la soirée. Son regard croisa le mien, plus doux, plus profond. Il n’y avait plus seulement du désir entre nous à cet instant, mais quelque chose de plus subtil, plus intime.
Je m’assis au bord du lit, observant ses paupières mi-closes, sa respiration lente qui trahissait à la fois l’apaisement et une étrange fébrilité.
— "Cette soirée nous a rapprochés." murmurai-je en effleurant son bras du bout des doigts.
Elle ne répondit pas tout de suite, mais un sourire léger naquit sur ses lèvres. Puis, d’une voix presque murmurée :
— "Oui… plus que je ne l’aurais cru."
Un silence complice s’installa, mais il n’était pas vide. Il était chargé de tout ce que nous n’avions pas besoin de dire.
Je me glissai à ses côtés, la couvrant de mon bras, et elle se lova instinctivement contre moi. Sa main s’accrocha doucement à ma chemise, comme si elle voulait s’assurer que cette proximité ne disparaîtrait pas avec la nuit.
Je déposai un baiser sur son front, fermant les yeux en savourant cet instant. Ce soir, il n’y avait plus de jeu, plus de rôle à jouer. Juste elle et moi, dans cette bulle fragile et puissante à la fois.
Et tandis que la fatigue nous gagnait, je savais que rien ne serait plus tout à fait comme avant.
Qui veut savoir comment ça continue?
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Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs.
Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose.
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La fille cesse de crier pour gémir, car Yao est un artiste du fouet. Imaginons qu’il vous fouette, lectrice imaginaire du futur, oui, je sais, vous n’avez rien fait de mal, mais vous allez quand même être fouettée… parce que ça m’arrange. Vous aurez mal, très mal, vous allez gémir, crier, supplier et votre cul sera bien marqué, mais il n’y aura pas une goutte de sang. Alors arrêtez votre cinéma genre « Aïe ! Ça doit fait maaaaal ». Bien sûr que ça fait mal, c’est d’ailleurs le but, sinon….
— FANNY !
— Oui, pardon Maîtresse, je…
Azra secoue la tête et dit :
— Tu rêvais au lieu d’écouter.
Je me mets à genoux devant elle et je pose mon front entre ses pieds. J’entends tête de mort rire puis dire :
— Y a pas à dire, elle est douée.
Azra me dit :
— Redresse-toi. Skull et moi, on va peut-être faire équipe…
Skull c’est beaucoup plus joli que Tête de Mort. Elle ajoute :
— On va se laver.
C’est là qu’un Asiatique, sans doute un Chinois, se dirige vers nous. Il est grand, gros, quelconque, sauf ses yeux qui sont inquiétants. Il est suivi par deux belles Chinoises. C’est quoi ce truc ? Il dit à Skull et Azra :
— Je vous remplace, allez au bureau.
Azra m’embrasse et me dit :
— On se reverra, promis.
Je réponds :
— Ne me laissez pas, je…
Elle dit à nouveau :
— On se reverra, promis.
Je pleure, bien sûr, c’est une de mes spécialités. Une des filles apporte une chaise pour l’Asiatique au sale regard et lui dit :
— Voulez-vous que je vous apporte à boire, Maître ?
Il lui caresse les fesses en disant :
— Tout à l’heure. Allez faire un tour.
Les filles saluent en se pliant en deux et quittent la pièce. Le Chinois grince, non, il rit et il me regarde de ses yeux… effrayants. Je baisse aussitôt les miens. Il dit :
— Fanny… c’est un nom prédestiné, tu as énormément de fans.
Il rit à nouveau, moi pas du tout. Il ajoute :
— J’ignore pourquoi, étant donné que tu es plutôt quelconque, non ?
Il faut que je réponde à Satan déguisé en Chinois :
— Si vous le dites, Monsieur...
— Non, mais sérieusement, qu’est-ce que tu as de bien ?
Quel méchant bonhomme et il a l’air vraiment cruel. Je ne réponds pas, mais je me mets… à pleurer dans mes mains. Il crie :
— RÉPONDS !
— Mes fesses, Monsieur… bou... hou... hou...
— Montre.
Je me retourne et lève ma jupe. Il dit :
— Approche.
Je ne bouge pas. Je ne sais pas ce qu’il fait comme « arts martiaux », mais en quelques secondes, je me retrouve par terre, couchée sur le dos. Lui est sur moi et ses genoux me bloquent les bras. Sans que je l’aie vue venir, je reçois une paire de gifles qui claquent sur mes joues. Je pleure de plus belle, tandis qu’il me dit :
— Ça te va bien, les joues rouges.
Il me soulève pour me mettre sur le ventre. Là, il lève ma jupe et il caresse brutalement mes fesses en disant :
— Pas mal, on va bien te vendre.
Je réponds :
— Si c’est une vente des pires connards de la terre, vous serez acheté un bon prix.
Ou alors, je le pense mais très, très fort. Il voit dans mes yeux plus ou moins ce que je pense. Ça le fait rire et il me dit :
— Tu penses des choses que tu n’oses pas me dire, un peu de courage, petite vermine occidentale.
Il attend… puis dit :
— Pas de réaction ? Et pourtant, tu en as envie. On va voir si tu en retrouves pour défendre ta Maîtresse chérie.
Il prend son téléphone et dit :
— Amène-moi Azra.
C’est le déclencheur pour moi, je lui dis :
— Je pense que vous êtes un homme cruel, vous avez la cruauté de vos ancêtres mais pas leur intelligence.
Il fait une vilaine tête triste, puis il éclate de rire… et… il s’en va en disant à son téléphone :
— On la vend, avec les autres.
Un garde me fonce dessus, il me prend par les hanches et il me colle sur son épaule. J’ai la trouille, mais bien… Puis je me dis : « Fanny, c’est filmé. Madame Xiu t’a achetée très, très cher et tu as des millions de followers. Arrête de paniquer, ils ne vont pas plus t’abîmer que si tu étais une toile de coquelicots de Monet. » Le garde a mis sa main sur mes fesses en disant :
— J’ai hâte de te baiser, petite Fanny.
Eh ! Tu rêves sale bonhomme ! Je suis un tableau de Maître ! On va à l’arrière du palais Topkapi, vers un grand bâtiment. À l’intérieur, il y a une salle de sport, des “pole dances” et un mur d’escalade. Une petite dizaine de filles sont là et ça sent… la fille. Ce sont toutes des Blanches, plusieurs ont des tatouages. L’une d’elles a une baguette souple en main. Je vois plusieurs marques sur les cuisses et les fesses des filles.
Je suis nue, tête baissée. J’ai peur, pour changer. Un homme pas trop visible me filme, ça me rassure un peu, à nouveau. Le garde me désigne la fille qui a un genre de badine à la main, en disant :
— Explique-lui.
La fille s’approche de moi, elle vient très près, je me recule et finis par me retrouver le dos contre une barre de pole dance. Elle s’approche encore au point que le bout de son nez touche le mien. Elle me dit :
— Pour connaître ta place dans le groupe, tu vas te mesurer avec les filles, le but étant de faire tomber ton adversaire. Tu vas te mesurer à la moins forte, si elle te bat… tu deviendras la servante des filles.
Elle dit plus fort :
— Numéro 9, à toi.
Une fille s’avance vers moi, elle est jolie et plus mince que moi. Là, je ne vais pas me laisser faire, j’ai de la force et je vais en profiter, je ne deviendrai pas l’esclave du groupe. Elle lève les mains, ça c’est une erreur, je me glisse de dos entre ses bras et elle va se retrouver par terre l’instant d’après. Elle est conne parce qu’elle me laisse bien la prendre et… et je crie parce que je me retrouve par terre sur le dos, tandis qu’elle est assise sur mes seins. Ça fait rire toutes les filles. Pourquoi ai-je voulu changer de rôle ? Ce n’est pas comme si j’avais pu lire le scénario. La fille me dit :
— C’est gai d’être assise sur tes nichons, tu aimes aussi ?
Elle me serre entre ses cuisses, je lui dis :
— Pardon Mademoiselle, j’ai essayé, mais… vous me faites mal et...
Elle poursuit ma phrase :
— Et tu ne savais pas que j’étais 3ème dan d’aïkido. J’ai bien envie de te filer une bonne raclée…
Je la regarde, affolée… Oh ! Elle ne joue pas, elle pourrait me faire vraiment mal ! Elle poursuit :
— A moins que tu t’excuses et plus…
Je sais pas ce que je dois dire :
— Je serais très heureuse et flattée de devenir votre esclave.
Elle me serre entre ses cuisses, je crie tandis qu’elle ajoute :
— Tu es une petite égoïste, toi.
J’ajoute très vite :
— L’esclave de vous toutes. Vous me faites maaaaal…!
Elle a des cuisses de sportive et heureusement, elle desserre sa douloureuse étreinte. Elle me dit :
— Il faut leur demander si elles sont d’accord. Va leur poser la question.
Pffff, je suis fatiguée, j’en ai marre, toujours les mêmes stupidités. Je ne vais pas avoir besoin de prendre une tête suppliante. Ma tête et mon corps ont envie de vacances, en général… juste un peu de soleil et aussi être avec une sirène, de couleur de préférence. Je pense vite heureusement, il faut que je demande à huit filles si elles sont d’accord que je sois leur esclave. Les filles sont jolies, bien sûr. Je suis à genoux, elles debout, je passe de l’une à l’autre et je pose la question à leurs chattes. Elles me font un peu supplier, elles m’obligent à embrasser leurs chattes, leurs pieds ou leurs culs. La réponse est oui ! Ben ça, ça me troue le cul ! Oui, je ne suis pas une esclave polie. Les filles sont toutes d’accord. La fille à la badine me dit :
— Chère Fanny, je me suis trompée, je t’ai fait combattre la plus forte des filles, ça ne fait rien ?
C’est facile de se foutre de moi. Elle me regarde en souriant. Qu’est-ce que je peux répondre sans me faire punir ? Je ne trouve pas, j’ai la tête vide, sinon je ne me retrouverais pas dans cette situation. Une connerie :
— Je suis très heureuse d’avoir perdu et de devenir votre servante. Je ferai tout pour vous satisfaire.
Cette fille est intelligente et… cruelle. Elle me dit :
— Je n’aime pas les menteuses, tends ta main droite paume vers le haut.
Oh non, elle va me punir, je…
— OBÉIS !
Je tends ma main, mais j’ai rien fait !!! Elle me dit :
— Ferme les yeux et ne bouge pas ta main.
La baguette siffle dans l’air, mais rien ne se passe. Elle fait ça deux ou trois fois, puis :
— Aaaauuuhhhhhhh, pardon Maîtresse.
— Ne bouge pas, sinon on t’attache.
Je reçois cinq coups sur chaque paume. La tortionnaire me dit :
— À genoux, paumes levées vers nous !
J’obéis en pleurant, les paumes des mains sont des endroits très sensibles. Elle me demande :
— Quelque chose à me dire ?
Il faut que je trouve quelque chose à lui répondre de vrai :
— J’ai très mal… et je vous dirai toujours la vérité.
— Bien, tu as compris.
Oh que oui, j’ai compris. Elle me fait vraiment peur, parce qu’elle est intelligente. C’est presque impossible pour une servante de dire la vérité. Elle doit reconnaître une faute même quand elle n’a rien fait. Elle me dit :
— Cet après-midi, vous vous exercerez au mur d’escalade. Ça ne va pas être facile pour toi Fanny, avec tes paumes douloureuses, je n’aurais peut-être pas dû te frapper là. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Je pense que vous l’avez fait exprès, Mademoiselle.
Elle me sourit et répond :
— Tu as raison… Tu as un beau cul et tu n’es pas conne.
Là, je peux enfin dire ce que je pense vraiment :
— Merci pour mes fesses Mademoiselle, mais je suis la reine des connes. Sinon, pourquoi je me retrouverais toujours traitée en esclave ou servante ?
Elle me sourit, aïe ! Elle va me dire une vacherie. Voilà, elle arrive :
— Cherche pas trop Fanny, tu risquerais de trouver des bonnes raisons.
En attendant, j’obéis à tout ce qu’elles ordonnent. Je reçois les restes des repas. Je connais bien ça et je m’en fous, du moment que j’ai à manger. Miss Badine s’appelle Laura et je pense à elle, chaque fois que je manipule quelque chose. Elle me dit :
— Sers-nous à boire.
Je prends le seau plein d’eau et un gobelet métallique avec mes mains douloureuses et je vais me mettre devant la fille qui a battu toutes les autres et moi aussi, fatalement. Elle est musclée, même si elle n’a pas des muscles saillants. Je me mets à genoux, je remplis un verre et je lui tends à deux mains.
— Voici de l’eau, Mademoiselle.
Elle me sourit et répond :
— Ça te plaît d’être notre servante ?
— Non, Mademoiselle.
Elle rit, les autres filles aussi. Je sers les huit filles, puis je vais me remettre près de la cheffe. Des filles me disent :
— Encore de l’eau.
Je vais les servir. Je reçois les restes dans lesquels elles ont bien craché et Laura, Miss Badine, me dit :
— Tu aimes quand on crache dans ta pâtée ? ?
— Oui, quand c’est vous ou les autres filles, c’est comme si on s’embrassaient.
Je peux encore prendre quelques fruits et des noix du Brésil et je la remercie. Mes mains sont toujours marquées, même si ça diminue.
À suivre.
Merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
Vous pouvez voir ses dessins sur nos blogs gratuits :
https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/
et https://leslivresdemia.blogspot.com/
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Les chiffres du GPS semblaient battre la cadence de son cœur. 21h49. Treize minutes. Douze. Elle n’arrivait plus à détourner les yeux de l’écran qui décomptait inlassablement. Chaque minute écoulée la rapprochait de ce moment où il lui faudrait franchir un seuil — pas seulement celui d’un bâtiment oublié du centre-ville lyonnais, mais celui de ses propres limites.
Le cuir de la banquette collait légèrement à l’arrière de ses cuisses nues sous la robe, la chaleur de son excitation trahie par les moiteurs successives qu’elle peinait à contenir. Ses jambes croisées n’étaient qu’un prétexte de plus pour dissimuler les tensions de son sexe vibrant à chaque cahot de la route. Le regard du chauffeur dans le rétro était une lame discrète : pas intrusive, mais tranchante, insistante. Était-ce son parfum, sa tenue, ou cette aura de fauve en cage prête à bondir qui l’intriguait tant ?
Il ne posait pas de question. C’était mieux ainsi.
Lorsque la voiture ralentit rue de la Martinière, le cœur d’Élise menaçait de s’échapper de sa cage thoracique. À travers la vitre, elle ne distinguait rien de particulier : quelques immeubles aux façades sombres, quelques graffitis ternis par le temps, des stores métalliques baissés dont certains semblaient ne pas avoir été ouverts depuis bien longtemps au regard de l’affichage sauvage dont ils étaient le support. Un lampadaire clignotait par intermittence, comme s’il hésitait lui aussi à témoigner de ce qui allait peut-être se jouer ici.
La voiture s’arrêta devant un porche noir, anonyme, sans enseigne. Rien qui n’indiquait la moindre vie. Rien, sauf peut-être cet interphone sans nom, d’un noir brillant presque suspect.
— Nous sommes arrivés, Madame.
Elle sursauta presque en entendant la voix grave du chauffeur. Le monde extérieur lui revenait d’un coup. Elle sortit du véhicule avec une lenteur tout en fébrilité, ses talons claquant sur le trottoir comme des coups de marteau. Une seconde. Elle inspira.
Elle ne regarda pas la voiture repartir. Elle ne voulait pas de témoin. Pas même de souvenir.
Il n’y avait qu’une fine lumière blanche autour de la touche “appel” de l’interphone. Ses doigts tremblaient légèrement. Elle appuya.
Rien. Silence. Mille doutes lui passèrent par la tête. Le VTC se serait-il trompé d’adresse ? A moins que ce carton d’invitation eut été finalement une blague… un piège pour l’éloigner de chez elle et la cambrioler ?
Mais un clic, presque sensuel dans sa sécheresse se fit entendre. La porte s’ouvrit lentement, comme poussée par une invisible volonté.
Un couloir. Sombre. Le parquet craquait à peine sous ses pas. Une musique feutrée, lointaine, à peine perceptible, lui parvenait par vagues. Un parfum d’ambre et de cuir flottait dans l’air, troublant, enveloppant. Élise avançait comme en transe. Elle mouillait de plus belle, ses tétons dardaient. Elle avait envie. Chaque pas était un renoncement. Chaque mètre, un abandon.
Elle atteignit un escalier. En contrebas, une lumière rougeoyante découpait la pénombre. Elle hésita juste un instant. Et descendit.
Au bas des marches, une double porte capitonnée. Rouge bordeaux. Luxe discret.
Elle avança la main, mais avant qu’elle ne touche la poignée, la porte s’ouvrit d’elle-même. De l’autre côté, une femme se tenait droite, élégante, dans une tenue aussi sobre que dérangeante : chemisier noir opaque jusqu’au col mais manifestement porté à même la peau, sans soutien-gorge, jupe fendue à la verticale, jusqu’au haut de la cuisse, escarpins impeccables. Son regard était perçant, mais dépourvu de jugement. Elle inclina à peine la tête.
— Mademoiselle Ménard. Vous êtes attendue.
Aucune surprise dans la voix. Comme si sa venue était une évidence. Comme si son désir avait une adresse depuis toujours.
La femme s’écarta pour la laisser entrer. Élise franchit le seuil. La porte se referma derrière elle presque sans bruit.
Elle était maintenant dedans.
Un vestibule feutré. Éclairage tamisé, presque en infrarouge. Un long rideau noir de velours fermait la perspective.
— Laissez-moi votre veste et votre téléphone, dit l’hôtesse, de manière courtoise mais assez directive. L’inconnue tendit la main, paume ouverte.
Élise obéit. Mécaniquement. Laisser son téléphone lui fit l’effet d’un vertige. Plus de GPS. Plus moyen d’appeler à l’aide. Plus de dehors.
— Vous êtes ici sous l’œil du Cercle. Vous n’avez plus rien à décider ce soir, sauf de franchir ou non ce rideau. Si vous le faites, vous vous engagez à obéir aux règles. À vous exposer. À vous soumettre. Pas à quelqu’un. Pas encore. Mais à l’expérience. Et à votre propre vérité.
La voix était douce, mais le ton n’invitait pas, là encore, à la négociation.
— Si vous entrez, on vous verra. Peut-être même on vous dénudera. On ne vous touchera pas. Pas ce soir. Mais on lira en vous. Et vous ne pourrez rien cacher.
Un silence.
Élise fixait le rideau noir. Elle déglutit. Elle sentit sa culotte collée à ses lèvres intimes, comme une injonction silencieuse.
Ses doigts effleurairent le tissu. Elle écarta le rideau.
Derrière, le monde bascula.
Une vaste salle, à l’éclairage bas et chaud, comme un théâtre sans scène. Au centre, un espace vide, cerclé de canapés de velours pourpre, de fauteuils profonds, de tables basses garnies de coupes de champagne. Des silhouettes élégantes y étaient installées. Certaines masquées, d’autres non. Toutes vêtues avec une sophistication sobre, mais évocatrice.
Et au centre, une femme.
Elle était nue. Nue et fière. Son visage n’exprimait aucune gêne d’être ainsi exposée. Debout, sur une estrade basse, éclairée par un halo de lumière orangée. Son corps était tatoué d’un seul mot, peint sur son ventre en lettres calligraphiées : Obéir.
Autour d’elle, deux hommes en noir. Aucun ne la touchait. Ils tournaient autour d’elle comme des prédateurs lents. L’un murmurait quelque chose à son oreille, l’autre la contournait lentement. Ils l’observaient, l’inspectait dans les moindres détails. Elle frémissait. Et tout le Cercle, silencieux, regardait.
Élise retint son souffle. Le contraste entre le raffinement de la salle et la tension animale, hautement sexuelle de la scène la bouleversa. Elle sentit ses jambes faiblir, s’appuya contre un mur.
Puis un frôlement sur son bras. La femme de l’entrée était revenue. Elle tendit une fine chaîne d’or, terminée par un anneau discret.
— Ceci est la marque des invitées. Il vous place sous l’observation du Cercle. On ne vous parlera pas. On ne vous touchera pas. Mais on vous verra. Et ce que vous offrirez, ils sauront le lire.
Elle attacha l’anneau autour du poignet d’Élise. Celui-ci était léger. Et pourtant, Élise sentit son poids symbolique la marquer au fer.
Elle avança dans la salle. Lentement. Le bruit de ses talons sur le parquet semblait résonner dans tout son être. Plusieurs regards se tournèrent vers elle. Aucune parole. Juste des yeux. Qui scrutaient. Qui jaugeaient. Qui l’envisageait.
Elle vit un homme assis dans un large fauteuil, masque vénitien noir sur le visage, qui leva une coupe en sa direction, presque imperceptiblement. Une femme agenouillée nue à ses pieds, le regard baissé. D’autres couples. Les femmes étaient plus ou moins dévêtues. D’autres configurations.
Elle n’avait plus de repères. Et pourtant, elle sentait son corps s’adapter. S’ouvrir. S’abandonner.
Élise était entrée dans un monde où le désir n’était plus murmure, mais langage. Où chaque geste, chaque posture était signifiant. Et elle allait devoir apprendre cette grammaire-là. Ou s’y perdre.
Elle s’avança encore.
Et sut que la nuit serait longue.
Les autres épisodes : https://www.bdsm.fr/blog/tag/ombresdelob%C3%A9issance/
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J'ai souvent agi par impulsion, j'ai été déçue par des gens que j'en croyais pourtant incapables. Mais j'en ai déçu aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'étais protégée aussi. Mon silence ne sera plus perturbé, j'ai appris à mieux souffler pourtant toujours blessée. Réfléchir à ma vision de la vie, à savoir ce qui est le mieux pour moi! Et puis, j'aime les gens, pas tous mais j'aime l'humain...
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Lopesoumi40 , Troyes • Grand Est
Au bout de 9 mois il a déménagé.
Il venait encore quelques fois me sauter,
il avait garder mes clefs d appartement qu'il m avait demandé de lui offrir,
il adorait revenir envoyer des texto à Justine.
Elle lui envoyais des photos nue, des trucs sexuel. Parfois il me montrait, vite fait la photo, l envois sur son téléphone et la supprimait du miens
Justine était mentalement a lui et physiquement à ses amants.
Moi je devait juste supporter son côté pote de colle et ses crises d humeur
Du moment où elle a commencé à se faire sauter par des mecs j avais même plus l occasion de l embrasser
Elle faisait plus d effort pour s habiller avec moi mais les samedi soir quand elle sortais seule :c'était coiffé, manucure, maquillé, habillé "princesse"
Et moi je devais répéter à mon mec combien j étais amoureux de lui pour qu il jouisse dans mon cul
Justine me réclamait de l argent en permanence, qui m étais donné par mon mec
Il l'incitait à se comporter comme une pute avec d autre mec avec argent illimité,
Vu que c était son fric :
Une étudiante avec argent illimité et un mec qui la touche pas, qui la laisse sortir comme elle veux...
Mentalement, ç était dur,
avoir mon mec qui me baisait en me répétant qu il allait bientôt baiser Justine et la mettre enceinte
pendant qu il m'obligeait à lui dire je l' aime
A force qu il me fasse répéter :"je t aime" en boucle j étais perdu
Parfois il me faisait mettre à genou et me branler pour jouir en lui répétant :" Justine est ta femme elle est amoureuse de toi"
Quand on jouis uniquement comme ça, on est bien formaté
Un jour où je suçais mon mec à genou, et qu il parlait avec Justine, il m a dis :
" oh merde elle te largue et viens d écrire qu'elle a un autre mec"
je me suis mis à pleurer et mon mec m a baiser en me faisant accepter tout ce qu il demandait
C est comme si je n était plus que la pute de mon mec de 51 ans
Il m a fait accepté tout ce qu il voulait, " maintenant que ta petite conne t'a largué tu es ma pute tu va tapiner pour moi , dis le dis le allez"
J ai dis oui à tout ce qu'il disais tellement j étais triste d'avoir été arguer
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Ces six mois de pause m'ont permis de faire le point sur le chemin que j'avais parcouru jusque là et sur ce que je voulais encore découvrir. Arrivée dans le milieu en tant que jeune fille joueuse aimant l'adrénaline liée au bondage et à la douleur , je m'étais dit que je voulais limiter ma soumission à la soumission physique et sexuelle lors de séances ponctuelles. Je faisais attention lors du choix de partenaire pour savoir qu'il n'y avait pas de risque. Quels risques? Ceux liés à ma sécurité physique et émotionnelle.
Je me connais assez bien et je sais qu'une nouvelle rencontre a pour effet sur moi celui d' une étincelle. Etincelle de passion que quelques déceptions amoureuses m'ont apprise a contrôler. Etincelle de passion que je controle pour pas qu'elle ne devienne feu flamboyant. Etincelle de passion qui fait que je m'attache et ce assez rapidement.
Il est difficile de rentrer dans mon cercle restreint , mais une fois que l'autre y est, je veux danser avec lui autour du feu jusqu'à ce que la dernière braise s'éteigne, et ce ,même si c'est au risque de m'y brûler les ailes. Même une fois le feu éteint, j'aime me souvenir de la chaleur qu'il procurait et je garde un œil sur les traces de pas de l'autre et sur le chemin qu'il emprunte.
Alors je choisis avec attention, pour minimiser les risques : distance géographique, homme déjà en couple ou indisponible émotionnellement, tout était bon pour m'assurer le fait de ne pas finir cramée dans ce foutu feu. Si je ne sais contrôler la flamme, quelqu'un d'autre la domptera pour moi... Ah autosabotage quand tu nous tiens... Je faisais donc attention mais les risques étaient toujours là et ce qui était initialement la pour me protéger se révèle être une barrière qui m'empêche d'avancer.
Il parait qu'après quelque temps la passion s'affaiblit , c'est même une chanson qui le dit. Pas toujours apparemment, mais tout de même assez souvent. Et que reste t il une fois la passion affaiblie..? Les cendres d'un ancien feu ou la possibilité d'un attachement plus profond à construire. Alors me voilà ici aujourd'hui , a la recherche d'un architecte prêt a construire avec moi un beau donjon de soumission. Cet architecte doit savoir que la terre a un passé et un caractère qui fait que le feu fait toujours partie de sa vie. Non seulement architecte , mais également cracheur de feu pour apprendre à danser ensemble en jouant avec les flammes et en prenant en compte les ombres de l'un et de l'autre.
Cher architecte, le cahier des charges n'est pas simple a prendre en main mais j'ai confiance en votre esprit et en vos mains habiles. Cher cracheur de feu, je vous montrerais fièrement ma gueule pour que vous puissiez y cracher ce que vous voulez.
Fière, je le suis, notamment du chemin que j'ai parcouru. Pourtant, la route ne s'arrête jamais vraiment. L'ancienne jeune fille est devenue jeune femme plus confiante, plus affirmée et prête à découvrir la soumission psychologique. L'exercice ne sera pas rapide ni facile pour l'un comme pour l'autre. L'esprit est bien plus compliqué à dominer que le corps, surtout lorsqu'il se montre aussi effronté et alambiqué que le mien. Il y aura des doutes et des questionnements, de longues discussions, de possibles retours en arrière mais l'étincelle est là et nous prendrons le temps et les efforts pour nourrir ce feu naissant. La nuit était calme jusque là, une lueur se devine désormais dans le ciel.
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** Reflexionnage d'un jour de repos on **
La "notion de propriété" ou le fait de se dire propriétaire ou possesseur d'une âme, d'un corps ou le fait de se dire d'être possédée par quelqu'un, d'être sa propriété, sa chose, son jouet. Ou bien juste le fait d'être exclusifs, en appartenance.
En 6 ans j'ai toujours prôné et exigé l'exclusivité, j'étais territorialiste, ce qui "est à moi est à moi" et je ne partageais pas. J'ai toujours eu besoin de me sentir sous l'emprise de mes dominants, d'être à eux, possédée, validée, acceptée comme leur soumise rien qu'à eux et eux rien qu'à moi.
Je sais dans le fond que ça vient en énorme partie de mon manque de confiance en moi. J'étais persuadée que s'ils allaient voir ailleurs ils trouveraient forcément mieux et que je serai abandonnée ...... Abandonner un verbe fort qui en dit long sur l'animal que je suis.
Aujourd'hui .........
Je me rend compte que s'ils partent en croyant trouver mieux ailleurs c'est que l'on ne se mérite pas, que l'on ne va pas si bien ensemble et qu'en réalité il y a déséquilibre.
Je vois également ce que mon besoin d'être à eux m'a poussé à faire. J'ai fermé les yeux, j'ai accepté, j'ai trop donné ...... Pour être à eux, pour être acceptée, j'ai poussé au delà de mes limites et je me suis accusée de tout ce qui n'allait pas. Je n'étais pas "assez", j'étais "trop", j'aurai dû, j'aurai pu ...... Et surtout je ne méritais pas. J'ai systématiquement basculé en mode autodestruction et dévalorisation maximale en refusant de voir que je n'étais pas si nulle et qu'il y avait autre chose dessous.
Dans mon besoin d'être validée/acceptée/possédée je me suis mise une pression de dingue pour être parfaite à leurs yeux. La soumise parfaite, celle que l'on voudrait jamais lâcher ou poser sur une étagère. J'ai donc tout lissé, tout nivelé, mis de côté ce que je pensais être un frein, bloqué mes penchants naturels ..... Je me suis totalement effacée pour porter le masque de la soumise la moins chiante possible (même si parfois le naturel revient au galop j'ai tenté de le retenir au maximum) Et j'ai donc faussé le jeu, j'ai triché, j'ai menti sur mes sentiments, mes sensations en disant ce qu'ils voulaient entendre. Ça n'était pas juste ni pour eux ni pour moi. J'ai créé le déséquilibre et je l'ai entretenu.
(Je ne m'accuse pas de tout ceci dit. J'ai arrêté de me flageller sur tout, des erreurs ont été commises des deux côtés mais ça n'est pas le sujet.)
Aujourd'hui dans une "relation" atypique avec un dominant qui me comprend et m'accepte nous avons retiré la notion de propriété et d'exclusivité. Je dois l'admettre c'est totalement hors de ma zone de confort et je ne maîtrise pas totalement la situation. Un coup ça me convient parfaitement et la seconde d'après je flippe avec les vieilles réminiscences du passé.
Je me dois d'être claire sur ce point parce que je refuse de me mentir à nouveau. J'aime cette appartenance car elle me rassure, me conforte. Mais je ne peux plus accepter toutes les conneries que ça m'amène à faire ou à accepter. Dans ce besoin je me sabote et je me détruit. Et ce sans l'aide de personne ! Comme une conne j'exige de moi beaucoup trop. Et toujours dans le négatif.
J'accepte donc de découvrir ce chemin où je donne et prend sans appartenance. On a retiré toute pression de réussite, toute pression de perfection ......
C'est libérateur en fait quand j'y pense et que j'analyse nos interactions. Je suis totalement moi, je joue comme j'aime, je le taquine à mort, je pousse à fond et je laisse exprimer tous mes penchants naturels. Je ne retiens rien ..... Ni les "oui" ni les "non" ...... Pour la première fois je suis vraiment Moi sans me sentir coupable ou en faute. Je donne, je prends, je demande voir j'exige et il joue avec toutes mes facettes que je montre sans peur.
Aujourd'hui je sais et dis ce que je veux et ne veux pas et je ne transige pas juste pour devenir une propriété, son indispensable. J'ose être moi ......
Je ne sais pas si ça me conviendra sur le long terme, peut-être que le besoin d'appartenir disparaîtra ou deviendra au contraire indispensable. Mais ce que je sais c'est qu'aujourd'hui ça me convient et que ça me libère. Dans ma phase constructive 2.0 c'est exactement ce qu'il me faut pour me permettre de me découvrir réellement sans être parasitée.
Et quand j'y pense ...... Et je suis sûre que ceux qui m'auront lu auront cette pensée : pourquoi ne pas être moi, sans pression ni dévalorisation, mais dans une relation exclusive ? Tout simplement parce que aujourd'hui j'en suis incapable. Je ne sais pas le faire, je bascule dans cette destruction inconsciemment . Et je n'ai rencontré personne qui ai su le voir et m'en empêcher ..... Sauf lui et cette liberté que l'on s'offre mutuellement.
** Reflexionnage d'un jour de repos off **
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Des boucles d’or sous lesquelles s’agite un esprit vif et espiègle.
J’aime masquer, derrière une timidité noisette qui n’est que façade, les lézardes de mes vices.
Je tends mes deux pommes, arrogantes et sensibles, deux fruits pleins, fièrement dressés, aux tétons délicieusement réactifs, à effleurer sans retenue.
Sachez que mon ventre inspire de multiples abus.
Mon clitoris, minuscule tyran au pouvoir immense, vibre au moindre souffle, prêt à céder aux langues expertes comme aux caresses audacieuses.
Je suis fièrement bisexuelle, et mon plaisir ne connaît ni genre, ni limite, seulement l'intensité et la sincérité du désir.
Maintenant, regardez la finesse de ma taille, l’une de mes fiertés, sans laquelle que seraient mes hanches ?
Pour le reste, je vous offre un cul nerveux à souhait, et une fente fine et délicate, à travers laquelle toute verge glissée trouvera chaussure à son pied.
Au sommet de l’édifice, ma dernière ouverture n’a rien à envier aux deux autres en étroitesse ; mais sachez qu’en elle se sont engouffrées de très nombreuses queues, souvent millésimées, jusqu’à plus soif.
Bien à vous,
Mâles à moi… et femelles aussi
Alice
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*(Texte et photo datant de 2021, re-publication à des fins d'archive)
Te voilà...
Te voilà, toi fleur du Mâle, Sombre Orchidée au teint ambre… Te voilà exhibée, sous contrôle, contrainte à l’indécence… Te voilà ici même, obligée par mon intention, captive de ma vision énigmatique, cible de mes objectifs…
Te voilà sans conteste, soumise à mes desseins…
Ainsi te voilà désormais observée, examinée, sujette aux opinions… Livrée en pâture aux yeux de tous sous l’angle le plus intime, privée de cette pudeur arrachée de mes mains… Te voilà offerte à mille regards indiscrets, étrangers, souvent vicieux, parfois envieux, assurément lubriques… Te voilà découverte dans tes épisodes inavouables, divulguée sur la toile, piégée au fil de l’araignée, incapable d’agir…
Te voilà dévoilée au monde comme si tu en étais l’origine, demeurant substance de mon inspiration, telle Constance muse de Courbet…
Te voilà emportée dans l’œil de mon cyclone, éprouvée par ce ressenti complexe où s’entremêlent gêne et exaltation… Te voilà donc visage écarlate, comme lors de ces précieux apartés, quand le silence est d’or et que tu cherches timidement à fuir mon attention… Nous y voilà, enfin, à ce moment présumé, redouté, attendu… Simultanément acteurs et spectateurs de mon audace… Me voilà moi, fidèle à moi-même, faisant fi des scrupules et prétextant toutes occasions, un démon sur chaque épaule confortant tour à tour mon égo…
Me voilà donc fier de moi, à l’évidence… Mais davantage fier de toi, de nous…
Bien sûr me voilà une fois de plus affirmant ma position, renforçant ton statut de possession, résolu à te parfaire pour le rôle qui t’a été attribué…
Néanmoins, me voilà sublimant ton abnégation, bâtissant pierre après pierre le mémorial de nos paradoxes, en guise d’hommage à ton engagement… Gravant dans l’éternel, la beauté de l’instant !
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CRÉDIT PHOTO : Le Sombre 鐵厲
( Avec la participation et l'accord permanent de Sombre Orchidée )
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Je m'apprête à partager la dernière partie de mes réflexions et ressentis autour du divorce. à partir de ce moment, un autre thème a pris le pas sur celui-ci dans ce journal, celui des rencontres... vaste sujet mais autre sujet, à propos duquel j'aurais pas mal de chose à dire en tant qu'homme presque célibataire, à peine échappé de sa cage, celle d'un couple voué à l'échec depuis le début, un poison qui ronge lentement les entrailles. En tant qu'homme inexpérimenté à bien des niveau aux plans affectif et sexuel, d'autres choses émergent, comme une volonté de remonter le temps, d'exploser les barrières mentales qui empêchent de rayonner, ces chaînes qu'on a dû traîner toute sa vie. Et cette excitation, indéniable...
enfin voici la fin de cette séquence :
" Évidemment, le ton finit par monter quand il s’agit de fric, ou plus exactement quand il s’agit de ne plus vraiment me laisser marcher sur les pieds. Mon avocate dit que je ne dois pas accepter de lui verser une « pension » en plus de lui laisser la maison, tout en partageant la garde des enfants. J’avoue qu’initialement j’étais prêt à accepter ça, mais à la réflexion : je vais lui filer la maison et par cette "pension" l’aider à en devenir complètement propriétaire pendant qu’elle garde son train de vie à base de travail à temps très partiel (trois jours par semaine, c’est pas énorme) tout en gardant sa femme de ménage… comment te dire que non, faudrait quand même pas se foutre de ma gueule ? Tu veux garder ton train de vie, OK, mais me faire croire que c’est pour les enfants, là non ! C’est pour toi et toi seule, comme d’habitude, comme toujours en fait.
Et puis me reprocher de ne rien acheter d'utile aux enfants, mais putain quand est-ce que je pourrais le faire ? je travaille la semaine, je rentre à pas d'heure, je passe tous mes week-ends à m’occuper des garçons du matin au soir, les divertir, les sortir, faire les courses avec eux, faire la cuisine et aussi un peu de ménage, le bain, le coucher. Et toi, pendant ce temps là ? Tu dors, du matin au soir bordel de merde, comme une vieille, comme une momie, comme une zombie. Mais bien sûr, c’est moi qui t’exclue, je suis sensé prendre tes gémissements sans fin dès que tu dois faire l’effort surhumain de contracter deux fibres musculaires pour des cris de joie et d’enthousiasme, et tes soupirs interminables pour des éclats de rire. Tu ne veux pas t’en occuper, tu n’a rien d’autre à leur offrir que ça, la carcasse de vieillard d’une femme en ruine, animée d’un souffle de vie aussi vigoureux que le râle d’agonie d’un cadavre en devenir ? Alors évidemment que je vais prendre le relais, laisse tomber, va dormir, va mourir à petit feu par là, le nez sur l’écran abrutissant de ton putain de téléphone, à liquéfier ton cerveau à moitié décomposé à coup de séries débiles, et de scrolling de mort-vivant. Je sais bien que quand tu « dors », en réalité tu flingues ton esprit exactement de la même façon que je défonçais mon corps et mon cerveau à coup d’opiacés. On a bien ça en commun : une formidable capacité à fuir la réalité qui fâche, chacun à son niveau, chacun à sa manière, mais en s’enfermant de la même façon dans une bulle qui nous aspire toujours plus bas et nous digère littéralement. Le jour où tu comprendras ça, ton addiction aux écrans, et j’ai pourtant tenté de t’alerter mille fois, ce jour là tu marcheras peut-être vers une forme de liberté, voire de joie de vivre. D’ici là, ta vie va lentement se décomposer comme celles de tous ces camés, avec ou sans produit, ça ne change pas grand chose au final.
Tu ne supportes pas que je te fasse comprendre que tout mon temps était accaparé par les enfants et les tâches ménagères le week-end. Ce serait mon choix, pas une réaction de protection vitale des petits… Et tu supportes difficilement l’idée que, bientôt, ce sera à toi de gérer les enfants de A à Z le week-end, seulement, ce ne sera valable qu’un week-end sur deux. J’ai fait ça tous les week-ends, sans exception, depuis un nombre incalculable de semaines et de mois. Alors tu supportes mal que, finalement, je vais marcher vers la liberté quand tu te feras rattraper par tes responsabilités, et l’impératif d’offrir aux petits de l’énergie de vie, de la joie d’être ensemble. Tu as peur de ne pas trouver ça en toi, tu verras que si tu n’as pas le choix, tu trouveras les ressources. C’est juste qu’au milieu de tout ça, il y a cette addiction aux écrans : comment je vais faire pour regarder mon putain de Daredevil ? J’en ai rien à foutre, tu n’auras qu’à en bouffer jusqu’à vomir les week-ends où tu seras seule, ça te fera de la réserve.
Enfin, elle va tenter de me soutirer du fric, probablement bien conseillée par ses parents (et son avocate, mais c'est son job), j’accepterai avec amertume, elle gardera sa femme de ménage, et son 60% de temps de travail. Elle trouvera un pauvre con un minimum friqué pour améliorer un peu son standing social de façade, et ce sera reparti comme auparavant. La vie reprendra son cours normal, peut-être même qu’elle aimera aussi ce pigeon, à sa façon. Elle lui achètera des fringues, l’asservira de façon indolente, pour vampiriser de son compte en banque jusqu’à ses couilles, pour rien en fait, juste pour pouvoir continuer à être une zombie, sans rien changer, surtout pas la couche extérieure de parfait bonheur bourgeois de mes deux, creux et amer.
Avant, j’étais un clochard, à peu de choses près, je n’aurai aucun mal à diminuer mon train de vie, même si, pour les enfants, je ne veux pas trop de décrochage. Siphonne mon compte en banque, va te faire foutre, on va dire que c’est pour le bien des enfants, je vais t’accorder le bénéfice du doute, probablement. Mais s’il te plait, laisse moi tranquille, comprends qu’avec la liberté que je vais gagner, je fonctionnerai différemment, très différemment, contrairement à toi. Fais moi entière confiance, je vais être heureux, je vais m’occuper des enfants mieux que jamais. Ce que tu feras, toi ? Je crois que je préfère l’ignorer, tant que ça n’impacte pas (trop) les petits. En tout cas, c’est très informatif de voir comment on se comporte quand on se sépare, les vraies natures ressurgissent. Elle, matérialiste au possible, vénale et paresseuse, noyée dans un verre d’eau et qui pense tout contrôler. Moi, confiant jusqu’à l’excès, heureux d’être le meilleur des papas du monde, qui marche vers la liberté, prêt à payer un prix indécent pour ça, sans véritable raison valable. C’est un peu biaisé, je sais, mais je suis celui qui reprend sa liberté, celui qui estime avoir été exploité, vampirisé dans cette vie de couple. J’ai parfaitement le droit de chercher un autre futur que cette mort dans l’aigreur, probablement prématurée. J’ai juste du mal à accepter, finalement, l’idée de continuer à me faire sucer le sang (il n’y a bien que ça qu’elle accepte de me sucer depuis un bail) alors même que j’aurais retrouvé ma liberté. J’ai du mal avec ça, mais je sais que je finirai par céder, pour que l'on ne m'accuse pas de nuire au bien être des enfants. Je veux juste lui opposer assez de résistance pour qu’elle comprenne que cette période d’exploitation est terminée.
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J'avais 19 ans à la fac je vivais seul avais 19 ans à la fac je vivais seul dans un appartement. Je draguais des nanas sur un chat. Un mec de 51 ans est venu me parler de tout de rien une fois deux fois puis m a demandé des photos ect... je les ai envoyé il a commencé à me dire combien j étais sexy que je devais baiser beaucoup de nana ect, après il a tenté de me brancher ,j ai dis non. Il a continué à m écrire tout le temps. Un soir avec trop d alcool je lui ai donné mon téléphone. Il m écrivais tout le temps. Un soir ou j étais avec ma copine en boîte, je suis rentré bourré et je sais pas pourquoi, (peu être, trop excité par copine)
j ai accepté qu il passe chez moi. Je lui ai donné mon adresse . A 5h30 il était chez moi.
Il est entré à voulu me rouler une pelle direct j'avais la bouche fermé mais il léchais mes lèvre avec sa langue, il m'a demandé où été ma chambre , ma pris par le bras et mis a emene il m'a jeté sur le lit et m'a dis de me déshabiller.
Il s est deshabillè et à commencer à me sucer ...
Je bougeais pas sur le dos, il est venu sur moi et a mis sa queue dans ma bouche. Vu que je suçais pas il m'a mis sur le ventre et à lécher mon cou et mes oreilles et a me doigter le cul. Il a demandé le prénom de ma copine, et il a commencé à me pénétrer en m appelant par son nom
Il m a baise en levrette un moment en m appelant par le nom de ma copine puis a dis qu il voulait jouir en moi comme une bonne femelle et ma remis sur le dos et m'a baise en missionnaire en me roulant des pelles
Il a continué à me baiser en me traitant de pute. Puis il a dis que j avais le choix : le faire jouir sur mon visage ou dans mon cul.
Je lui ai dis pas le visage je voulais pas son sperme sur moi. Alors il m'a dis que je devait lui demander de jouir dans mon cul comme sa chienne.
Vu que je répondais pas il ma gifler
J ai dis oui , il m a dis oui oui quoi?
J ai dis oui ok, il m'a re gifler, j ai dis oui dans le cul. Il m a demande De retirer moi même sa capote et de lui demander de jouir dans mon cul jusqu'à ce qu il jouisse. Alors j ai répété : "joui dans mon cul" en continue.
Il m a demandé de rajouter "mon amour,"
alors j ai dis en boucle :"jouis dans mon cul mon amour"
il a ouvert ma bouche et m a roulé une vrai pelle profonde
Et j ai répété" je t aime bb" jusqu'à ce qu il jouisse en moi
Par la suite il m a fait porter les string et les bas de ma copine pour me baiser
Lopesoumi40 , Troyes • Grand Est
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