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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Mais quelle idée..comment j’ai pu accepter cette proposition…
Rendez-vous dans un lieu inconnu, avec un inconnu. Une stupidité. Rien qui me ressemble de prime abord.
Et pourtant…
Et pourtant, au plus profond de moi vit une guerrière. Une femme forte, intrépide, un peu casse-cou. Un truc qui vit en sourdine. Imperceptible jusqu’à ce qu’elle prenne le dessus.
Je ne sais pas d’où elle vient. Mais elle est là, animal primitif aux besoins forts et entiers.
Elle est où, là maintenant ?
Je perds mes moyens. L’angoisse monte. J’entends des bruits. Comme une respiration, des pas.
Mais je fabule, il n’y a personne. Juste moi. Rien que moi.
C’est une vieille construction en pierre, à moitié éboulée. On avait échangé sur le chat depuis quelques jours. Il m’avait proposé de faire ces photos dont je ressentais l’envie depuis longtemps. Un lieu à l’écart, avec une belle lumière à cette heure, du moins c’est ce qu’il m’avait promis. L’heure où les pierres révèlent toute leur couleur dorée.
Moi je ne voyais rien de tout ça.
Je sentais juste ma gorge se serrer.
Respire à fond, tu te fais des films.
Ses mots avaient déclenché un séisme dans ma tête. Comme s'il avait appuyé sur tous les boutons, sur tout ce qui me retenait jusque là. Lâcher prise, oser.
Oser montrer ce corps que je ne juge digne d’aucun regard.
Il m’avait promis que ma perception changerait en me voyant sur ses clichés, que ma propre vision de moi changerait. Qu’à mon tour, je pourrais trouver belles ces courbes plus en pleins qu’en déliés. Un peu septique quand même…
Intenses noirs et blancs, déclencheurs d’émotions, de frissons. J’aime les contrastes forts, la brutalité des noirs, le grain des gris. Tout est plus fort pour moi sans nuance de couleurs.
D’où me vient cette appétence pour ces images si tranchées ?
Quel intérêt cette heure dorée quand on veut faire du noir et blanc ?
J’ai des doutes…est-ce que tout ça n’a été qu’un moyen de m’attirer là ? seule, loin de tout…quelle conne je suis…
Encore une fois, je n’avais voulu voir la réalité qu’à travers le prisme de mes fantasmes. Je me projetais déjà dans ce lieu. Je me voyais déjà peu vêtue, ne portant que cette lingerie chargée de sens. Le dos collé aux pierres, la tête en arrière. Fière d’être là, fière d’oser. Fière de la guerrière.
Je continue à petits pas mon exploration, Une sorte de quiétude m’envahit. Je passe de pièce en pièce. Là, le toit est tombé, à terre. Les tomettes du sol sont encore visibles par endroit. Quelques traces de vie. Un morceau de voilage à ce carreau cassé, un morceau de chaise au milieu de ce qui a dû être une cuisine. Cette maison a eu une âme. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Dans le fond, je distingue quelque chose. C’est là, je le sais. J’avance doucement, presque confiante. Je me redresse, Je me déploie. Je sens qu’il est là. Je me glisse par l’ouverture de cette porte entrouverte. Tout est là, tout est prêt. Un signe, un sourire, un hochement de tête.
La guerrière a eu raison. Tout peut (re)commencer.
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Depuis quelques jours, une obsession s’empare de moi, brûlante et indomptable. Une connexion inattendue, violente dans son intensité, douce dans sa promesse d’abandon. Une silhouette entre les lignes, une présence qui s’immisce dans mes pensées, qui s’attarde dans l’ombre et s’invite dans mes désirs.
Je t’imagine derrière ton écran, frissonnante, ton souffle court à la lecture de ces mots que j’écris pour toi. Je ressens ton impatience, ce trouble délicieux qui glisse le long de ta peau. Il y a entre nous un jeu qui commence à peine, une tension qui s’étire, s’épaissit, prend forme à chaque échange.
Tu le sais déjà, n’est-ce pas ? Que ce n’est qu’un début. Que ce lien qui se tisse entre nous est voué à devenir plus profond, plus exigeant, plus insoutenable encore. Alors laisse-moi guider tes pensées, laisse-moi te façonner à travers mes mots. Laisse-moi t’entraîner dans cet univers où ta soumission deviendra inévitable.
Lis-moi. Ressens-moi. Et surtout, obéis-moi.
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Une pensée pour toi, douce colombe…
Je t’imagine en train de te préparer, sentant cette culotte s’humidifier sous l’effet de ton désir. Aujourd’hui, je peine à me concentrer. Mon esprit dérive, perdu dans des pensées bien trop troublantes.
Je t’imagine face à moi, offerte à mon regard, en position d’inspection. Nue. Vulnérable. Mais surtout, soumise. Tes yeux baissés, ton souffle suspendu à mon bon vouloir. L’attente te consume. Tu veux que je te regarde, que je t’approuve, que je décide enfin de ce qui va suivre.
Chaque matin, tu me servirais dans la tenue que j’aurais choisie pour toi… ou tout simplement nue. Tandis que j’écris, tu serais là, à mes pieds, en position d’attente, docile et silencieuse, comme il se doit.
Et puis, soudain, mon regard se poserait sur toi. Sérieux. Impérieux. L’ordre tomberait, net, sans appel. Alors, sans hésitation, tu te mettrais à quatre pattes, avançant lentement vers moi, soumise et dévouée. Tes lèvres viendraient effleurer mes pieds, les embrasser avec une infinie délicatesse. Tes mains glisseraient sur mes jambes, appliquées, précises, témoignant de ton dévouement absolu.
Je savourerais ce moment, conscient que dans cet instant suspendu, je t’ai entièrement, intensément, irrémédiablement…
Mes mains quitteraient lentement le clavier pour se perdre dans tes cheveux. Au début, de douces caresses, offertes en témoignage de ma satisfaction. Puis, mes doigts se refermeraient, resserrant leur prise, s’appropriant chaque mèche de ta chevelure pour guider tes mouvements.
Je veux.
L’invitation est claire. Tu n’as pas besoin de mots pour comprendre ce que j’attends de toi. Obéissante, tu glisses à quatre pattes, la tête basse, le dos cambré, ton cul relevé, offert à ma volonté.
Je te contemple, savourant l’instant. Ton souffle court, le frisson qui te traverse, cette attente fébrile que tu ne peux masquer. Tu sais ce qui t’attend.
Je m’éloigne un instant, juste assez pour aller chercher ton plug—celui que je t’ai offert récemment, celui qui porte nos initiales gravées. Un symbole silencieux de ton appartenance. Lorsque je le saisis, je ressens déjà ton impatience.
Je reviens à toi, effleurant ton dos, ta nuque, laissant planer l’attente. Lentement, je le fais glisser en toi. Un gémissement s’échappe de tes lèvres, ton corps s’adapte, s’ouvre, accueille. Tu ne bouges pas. Tu es là, immobile, parfaite. Mais ton souffle te trahit…
Je vois les frémissements qui parcourent ton ventre, ces contractions imperceptibles, ce corps qui sait. Qui sait ce qui va suivre.
Le premier coup tombe. Une claque sèche sur ton cul nu. Une marque, une brûlure brève, électrisante. Ton dos se cambre davantage sous l’impact. Et aussitôt, une caresse suit, lente, possessive, glissant sur la peau réchauffée par l’impact.
Un geste qui ne laisse aucun doute.
Un geste qui dit tout.
Je vais te prendre.
D.
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