La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le Hier, 18:00:08
Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs. Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose. ************************************************************** On se demande à quoi vont servir ces bracelets, à part à nous localiser et nous contrôler… Le jour diminue et je vais bientôt voir ma sirène… ou pas. J’ai un sale pressentiment : nous étions contrôlées par des Occidentaux et ça vient de changer, nous sommes à la merci de la principale triade de Chine. Leur réputation est spéciale : ils sont cruels et « sans foi ni loi », comme on disait il y a quelques siècles. Ils sont aussi prêts à tout pour agrandir leur territoire. Ah oui, j’oubliais : ils sont aussi cruels que leurs ancêtres qui ont construit la Grande Muraille, je sens que… Oh ! Voilà ma sirène… je cours vers elle et je l’étreins en disant : — Je suis si contente de vous voir, Mademoiselle… Mais pourquoi avez-vous l’air... ennuyée ? Elle me montre sa cheville du doigt. Oh ! Elle a le même bracelet plat que moi. Elle me regarde et dit : — Les Chinois sont les meilleurs commerçants du monde, nous serons plus ou moins bien traitées selon ce qu’on leur rapporte. Je réponds : — Je vais.. Elle me coupe très vite et dit : — Il y a encore une chance, ne dis rien. Elle s’assied pas terre puis me place sur ses cuisses. Je mets mon visage dans son cou et je le mouille parce que je pleure. Qu’est-ce qu’on attend ? Je vois quelqu’un arriver, c’est le chef de la triade qui a bu de l’alcool de rose. Il est suivi par une des jeunes femmes d’hier et un garde chinois qui ressemble à un… cyborg ! Azra me dit : — On se met à genoux. Le chef lui dit : — Enlève d’abord ta robe. Elle l’ôte très vite et il me pousse pour me coller à elle, ensuite il lève sa tunique de soie et on se retrouve en face de son pénis et ses couilles. On est passées dans une autre dimension et elle me dégoûte, mais bien. Il nous dit : — C’est vos culs qui intéressent les hommes et les ménagères de 40 ans de beaucoup de pays. Je pense qu’ils aimeraient tous vous voir embrasser mes couilles. Il est fou ! Complètement fou ! De plus, il a une odeur qui me dégoûte, mais malgré ça, j’ai envie d’arracher sa couille avec les dents, bien qu’elle ressemble tout à fait à une vieille figue moisie. Azra a l’autre figue moisie en bouche, elle me fait un signe de tête. Je ne dois pas l’arracher. Le chef des Triades me dit : — Vous vous reverrez sur l’île. Quelle île ? Il me dit : — Va te mettre à genoux au pied du lit, j’ai envie de baiser ta chérie. Tu veux assister à nos ébats ? Noooonnnn !! Vous êtes un démon. Le garde me prend par une oreille et il me force à me mettre à genoux au pied du lit. Pourquoi ils font ça, pour que je réagisse ? Pour que je crie : « Ne lui faites pas de mal » ? Je réfléchis, oui, quand un gros salopard tatoué s’apprête à violer ma sirène, je réfléchis à un moyen de la sauver. Je suppose que je devrais le supplier de ne pas lui faire de mal. Le Chinois comprend que je ne suis pas dans mon rôle. Quel rôle, tête de con ? Qu’est-ce qui me prend, je ne dis jamais ce genre de choses. On entend une voix dire : — Elle est censée supplier. Faut les punir, mais que ça ne se voie pas. Faites-leur un lavement avec du « xtroll », à toutes les deux. Je dis très vite : — Mademoiselle Azra avait compris, c’est moi qui ne comprends rien. Le gros Chinois… parle en chinois. On attend, je me colle à Azra. Je lui dis : — Je suis tellement désolée de t’avoir emmenée dans cette situation... Elle secoue la tête et répond tout bas : — Tout est prévu ! C’est très difficile de comprendre leurs intentions, enfin, pour moi. Deux infirmières et des gardes entrent dans la pièce. Ce sont des infirmières de films d’horreur : des lèvres minces, des nez un peu crochus, des cheveux blancs filasses. Je me blottis contre Azra. Deux gardes nous font mettre à genoux, la tête sur le lit, les fesses en l’air. Ils ont des gants en caoutchouc et ils nous enfoncent un doigt dans le cul. Ouch… Ils les font aller et venir très rapidement dans nos anus. Je crie : — Ça brûûûûle… ! On crie toutes les deux, on a l’anus en feu. Ce n’est pas fini ! Je jette un coup d’œil vers l’arrière, ce qui me vaut une bonne claque sur la fesse. Je crie de nouveau, mais j’ai pu voir qu’ils comptent nous enfoncer dans le derrière une canule reliée par un tuyau à un grand réservoir placé sur un tréteau. Oui, tout ça d’un coup d’œil. Ils doivent fixer le tuyau sur la canule et un liquide envahit… nos intestins. On crie toutes les deux, même Azra qui est une dure. On gonfle douloureusement, on finit par avoir l’air d’être enceinte de plusieurs mois. Ils attachent nos poignets et nous mettent debout. On a mal et on a une horrible envie de… ben, oui… chier. Les gardes et les deux infirmières effrayantes viennent caresser… brutalement nos ventres distendus. Le gros Chinois tatoué nous dit : — Dansez et après on vous laissera aller chier. On le regarde, moi je le tuerais si je pouvais. Comprenez-moi, j’ai trop mal et ma sirène aussi. Mais, elle obéit et danse maladroitement avec son énorme ventre. Elle me prend contre elle pour autant que nos ventres le permettent. Le Chinois dit : — Je crois que la petite conne dont le cul est une vedette a enfin compris. Compris, quoi ? Il dit : — Viens me sucer la bite et avale tout, c’est la clé de votre libération. J’ai mal, Azra aussi et je ne comprends pas ce qu’il veut. La douleur me rend spécialement stupide. NON, j’ai compris, il veut que je le suce. Je vais très péniblement me mettre à genoux devant lui, j’écarte ses jambes avec mon torse puisque mes mains sont attachées sur mes reins et, en gémissant, je mets son horrible sexe puant dans ma bouche. Mon ventre me fait si mal que j’ai une féroce envie de couper son sexe avec mes dents. Mais je pense à Azra... et à moi, alors, je le suce. Il dit : — Ça va… venir, petite Fanny, et il faudra tout avaler ! Ma bouche est envahie par des saccades de liquide dégueulasse et j’avale. Ça va me tuer ? Les infirmières nous prennent toutes les deux par un bras et on quitte la pièce. Le trajet est vraiment très pénible. Nos ventres se balancent devant nous et on a des crampes horribles. On arrive enfin dans des toilettes. Elles nous font asseoir sur deux w.c. côte à côte. Elles enlèvent l’énorme canule en forme de 8 qu’on a dans le cul et… on crie et… on se vide ! On a toujours mal mais évacuer la saloperie qu’ils nous ont mise dans le cul, c’est le paradis. Quand on a presque tout évacué, les infirmières nous donnent à toutes les deux un comprimé. Elles nous regardent attentivement et on avale. Elles observent nos yeux. L’une d’elles dit : — Ça y est, tu crois ? — Oui, leurs pupilles s’agrandissent. Elles nous détachent les poignets et nous laissent sur nos pots en disant : — Salut les filles, on va se démaquiller, passez une bonne soirée. On répond toutes les deux stupidement : — Merci. On est folles ? Non, on se sent bien. Azra me dit : — Ce sont les pilules qu’elles nous ont données. L’histoire s’infléchit au fur et à mesure des demandes des abonnés. Je crois que… Elle pousse un cri et frotte sa cheville qui a le bracelet. Elle me dit : — On va manger ? On doit un peu remplir nos ventres, regarde. C’est vrai, on vient quasi d’accoucher et on a un trop de peau. Des Chinoises nues entrent dans la pièce avec des vêtements dans les bras. Elles nous font une belle courbette, puis l’une d’elles nous dit : — Ne le prenez pas mal, Maîtresses, mais vous sentez fort, on va vous laver. Azra et moi on rit bêtement et elle répond : — Bonne idée. Je trouve aussi. Elles nous lavent soigneusement, ensuite elles nous coiffent et maquillent Azra. Moi, elles me laissent naturelle. Ensuite elles nous habillent. Azra se retrouve dans une belle robe de cocktail bleu foncé très décolletée. Tandis que moi, j’ai droit à une grande culotte, une petite robe courte, des chaussures plates et des chaussettes qui montent jusque sous les genoux. Une servante me donne une jolie poupée. Je la remercie, j’aime les poupées. L’autre servante parle à Azra, mais je n’entends pas ce qu’elles disent. Azra me prend par la main. Elle a des chaussures à hauts talons et elle est beaucoup plus grande que moi. Je lui demande de cette façon : — Où qu’on va ? — On va manger et boire, ma chérie. — Z’ai faim… — Moi aussi. On va dans une grande salle à manger que je n’ai jamais vue. Un homme habillé de noir, sauf une chemise blanche, s’incline et nous dit : — Bienvenue, Madame, Mademoiselle. Dottie va vous conduire à votre table. Dottie est une des servantes… non, on appelle autrement les filles qui servent dans les restaurants. Serveuse ? Dottie nous fait une révérence et elle nous dit : — Veuillez me suivre. On arrive devant une table au centre de la pièce. Deux Chinois bien habillés, à l’occidentale, sont assis. C’est difficile de différencier les Chinois, alors, disons que le plus gros fait remarquer à Azra : — Elle est mignonne, ta petite nièce… Azra me dit : — Fais une révérence, ma chérie. Tout le monde nous regarde en souriant tandis que je fais une révérence. Le gros Chinois dit à une serveuse : — Il faudrait une chaise spéciale pour elle. — Certainement, Monsieur. Elle revient avec une chaise assez haute dont l’avant se rabat. La serveuse m’y installe et elle me coince en rabattant la partie de la chaise où on met la nourriture. C’est pas grave, il n’y a pas de fouet et je suis avec Azra. N’empêche que je commence à être gênée d’être traitée comme ça. Surtout quand elle me met un bavoir autour du cou. Azra a l’air surpris. Je veux demander ce que c’est pour un jeu : je dis à un des Chinois : — On répète une… Il me tire une oreille et pendant que je crie, la serveuse me met une grosse tétine dans la bouche, en disant : — Tu dois te taire, sinon tu vas aller « au coin ». Je devrais m’amuser de ce jeu de con, mais ce n’est pas le cas. Je regarde Azra avec des yeux suppliants au-dessus de ma tétine. Les grands parlent entre eux tandis que je suce et je me tais fatalement… On apporte le plat : du faisan. Dans la vie normale, chez mes parents, je ne mangeais pas d’animaux et je me faisais charrier par toute la famille. Ici, je ne sais pas ce que je vais faire, c’est que j’ai très faim. La serveuse vient demander à un des Chinois : — Pardon Monsieur, est-ce que la petite demoiselle sait utiliser une cuiller ? Le Chinois répond : — Oui, elle se barbouille un peu mais il faut qu’elle apprenne. Je devrais me foutre de leurs bêtises, mais non, je suis honteuse. Tandis que les grands ont une assiette avec du faisan, des pommes allumettes et des airelles, moi, je reçois une assiette de porridge bien collant. Tout le monde me regarde. Une serveuse enlève ma tétine et je mange une cuiller de porridge, berk, j’aime pas ça et… les lumières s’éteignent. Très vite, il n’y a personne d’autre que nous quatre. Les Chinois parlent en mandarin. Ils baissent leurs pantalons. Le plus petit qui s’appelle Tao, je crois, nous dit : — C’est l’heure du dessert les filles, venez nous sucer. Est-ce tout ça a encore un sens ? Non, vraiment pas. Le grand me désigne du doigt et je vais m’agenouiller entre ses jambes. Je tire sur la peau du prépuce, il sent fort. Je suce et en même temps, je lave son sexe. Il me caresse la tête en disant : — Quand j’aurai joui, tu attendras mon autorisation avant d’avaler, sinon… C’est bon, pas besoin de menaces. On a l’habitude de devoir garder leur précieux sperme, que nous trouvons dégoûtant. Ils jouissent en grinçant. On se trouve la bouche pleine et les joues aussi gonflées que nos ventres tout à l’heure ou que des hamsters qui viennent de trouver un gros paquet de graines. Hélas, ce ne sont pas des graines mais du sperme dégueulasse qui devrait se retrouver dans un vagin, pas dans une bouche. Après quelques minutes, le grand nous dit : — Avalez !! Berk, je préfère 100 fois le gruau d’avoine moisi. On ne peut pas s’empêcher de faire des grimaces, qui sont filmées, bien entendu. Les Chinois nous donnent des pièces de quelques yuans et s’en vont. Ridicule ! Le gros type de la triade entre dans la pièce et nous dit : — Pauvres petites, d’abord le ventre puis la bouche pleine… Il rit… puis il nous dit : — Maintenant, allez vous amuser à la nouvelle piscine. Demain sera une journée de sport. À suivre. Merci à Bruce Morgan pour le super dessin. Vous pouvez voir ses dessins sur nos blogs gratuits : https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/ Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search  
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Par : le 09/04/25
je sais, je parle trop, j'écris trop. je sais, tout le monde s'en fout. mais il suffit qu'une fois, de façon anormale, une personne, un homme, soit accroché par ces réflexions pour qu'elles puissent se répandre comme une nouvelle espèce vivante qui recouvrirait la surface de la terre pour notre plus grand bonheur à tous. je suis fier d'y voir enfin clair, j'ai juste envie de partager, peu importe ce que ça provoquera (ou pas).   En venant au travail, beaucoup de choses se bousculent dans ma tête, la conduite automobile est une forme de méditation assez puissante chez moi. Je sais que je prends de plus en plus conscience de l’existence de boucles négatives, ou schémas toxiques répétitifs. On a fondamentalement pas envie d’être heureux sur certains points, on se débrouille pour que nos comportements provoquent de la souffrance, et atteignent leur but. Ça semble étrange à première vue, mais ça me parle, beaucoup. Ça fait écho à cette sensation que j’ai plus ou moins toujours eu de me nourrir de douleur et de colère pour créer de l’art, comme un poète maudit. Et je ne sais pas pour quelle raison mais collée à cette idée, il y avait comme une porte de sexualité interdite, comme si l’exposition artistique relevait d’une certaine forme d’exhibition acceptable qui avait pour mission de rendre l’autre exposition intime, sexuelle, inutile.   Donc je pense que ce besoin de souffrance est directement associé à un besoin de frustration sexuelle, et tout semble très bien expliquer ces schémas répétitifs toxiques. Du coup, personne ne m’aime, je souffre, j’ai de la matière pour créer, et puis de la colère qui me fait vibrer, pour me sentir exister. Et plus j’accepte l’idée que personne ne m’aime, globalement, physiquement comme affectivement, plus je m’isole du monde, et plus j’ouvre la voie au rejet des autres, à la perte de confiance et au malheur. J’ai compris aussi qu’adossé à ce but inconscient d’insatisfaction sexuelle, il y a un doute sur l’homosexualité, comme une petite botte secrète qui me permet de me dire « quelque chose ne va pas, si seulement j’étais gay, ce serait plus simple », et donc de rester bloqué. Je vis dans l’espoir permanent de déclics, de changement radicaux et immédiats, mais je sais que tout ça est faux. Ça ne marche pas comme ça. Et je sais au fond de moi, depuis toujours, que je suis attiré par les femmes, c’est un fait. Ce qui est troublant, et j’ai seulement compris aujourd’hui d’où peut provenir la confusion, c’est le fait que quand je vois une grosse bite en action, je ressens moi-même de l’excitation sexuelle. Si on va vite, on se dit « je suis donc gay », mais si on y regarde de plus près, si on se pose quelques questions, alors les choses s’éclaircissent… est-ce que j’ai envie de toucher cette bite ? Non, pas du tout. Ça me plairait de goûter cette bite ? Non, ça me vient même pas à l’esprit. J’ai envie de prendre cette queue dans mon cul ? Non, mon corps ne semble réclamer rien de tout ça. Est-ce que la vue d’un cul d’homme, ou d’une bouche d’homme m’excite, me donne envie d’y mettre ma bite ? Non. Ça m’excite de voir un homme baiser une femme ? Oui. Et un homme baiser un homme ? Non. Un homme se branler ? Bah, pas plus que ça, mais un peu quand même.   Dans tout ça, je me dis que je suis plus excité par le symbole phallique, la grosse bite porteuse de « puissance », que par le corps d’un homme, et que cette excitation, mon excitation ne correspond pas à du désir. Ou alors au désir d’être à la place d’un autre homme, plus « puissant ». D’ailleurs, la vue d’une bite plus modeste ne provoque pas du tout chez moi le même genre de réaction. je pense ne pas être le seul dans cette situation, je pense que les stéréotypes de genre masculin véhiculés par notre société et sa cristallisation déformante qu’est la pornographie provoquent fortement ça, cet espèce de désir, de volonté de puissance symbolisée par le phallus géant (entre autres symboles), et que cette glorification de la masculinité « physique » et particulièrement génitale peut être source de confusion parmi les hommes « normaux », ou disons éloignés de ces idéaux « esthétiques ». Et je crois que cette confusion est une vaste source de souffrance, par la quête d’une masculinité « idéale » toxique, car possédant de nombreuses caractéristiques sociales hautement nocives, fabriquée de toute pièce par des ordures, pour promouvoir les ordures, et garder le contrôle sur les femmes et les hommes de bien.   c'est bien connu que si tu fais pas de la gonflette, si tu siffles pas les femmes dans la rue, si tu les baises pas comme des chiennes, qu’elles soient d’accord ou pas (parce qu’un mec, un vrai, il sait ce que les autres veulent mieux qu’eux), bah alors t’es qu’un pédé ! La honte suprême… alors vite, ne surtout pas passer pour un pédé, et vite coller à ces injonctions sociales débiles et mortifères…
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Par : le 08/04/25
Un jour de grande lucidité, celui qui suit la consommation de drogue la plus puissante jamais encaissée, quand il n’y a plus ni douleurs, ni envie dévorante de consommer, je me suis dit, avant d’oublier (comme si souvent), que la drogue n’était qu’une couche de camouflage supplémentaire, pour masquer une douleur honteuse ou banale (et sûrement un peu les deux à la fois). Ce que raconte mon histoire avec la drogue, c’est quelque chose de plus « cool » que la réalité des choses, ma consommation de drogue a une valeur sociale de démarcation, c’est un fait. Et comme beaucoup de gens, j’ai besoin d’être vu dans la foule, j’ai peur de passer inaperçu. Alors je suis prêt à tout pour que l’on me remarque… La drogue, ma drogue, était aussi bête que ça, et depuis que je me suis souvenu de ça, elle me fout la paix. J’avais écrit donc le lendemain de ma première injection de morphine intraveineuse le texte que je partage en suivant. J’ai longtemps hésité à le publier, mais je me dis que c’est le dernier coup de burin porté à ma carapace robotique, celui qui ouvre une brèche vers la carte mère. Ce n’est pas une destination mais une porte qui s’ouvre. La démarche me semble contraire à la pudeur, au-delà de ce que je m’étais autorisé à exposer, mais aujourd’hui je me sens assez fort pour soulever ce fardeau honteux et vous en confier une partie, si ça vous tente de me filer un coup de main. Sinon tant pis, les mots qui résonnent dans le vide soulagent aussi de toute façon. Je ne veux plus me sentir comme une victime en colère, rongée par l’envie de brûler la planète entière pour montrer sa valeur. Je crois bien que la porte s’ouvre sur tout autre chose, et je remercie chaque paire d’yeux attentifs, chaque paire d’oreille bienveillante de m’avoir aidé à trouver le chemin de cette porte. C’est marrant, j’ai réécouté les Doors hier soir, alors que ça faisait des plombes que j’avais pas eu envie. I’m the Crawling King Snake…     « J’ai un petit temps pour tenter d’écrire cette histoire, « la drogue et moi ». On la fait commencer quand cette histoire, et où ? On commence par les paquets de gâteau qu’on bouffait comme des crevards sur le parking d’Intermarché, ou les bonbons qu’on s’avalait avec notre argent de poche ? Ça semble hors sujet même si c’est quand même un peu lié, d’ailleurs, je suis en train de bouffer des sucreries pendant que j’écris ça. Enfin, si on considère que la bouffe est une drogue, on vide de sens, à mon avis, ce que drogue semble sous-entendre. À ce moment-là, l’eau ou l’air ou l’amour est aussi une drogue…   Donc petite réflexion préalable : c’est quoi une drogue, d’après moi ? Ça donnera déjà une petite idée de la suite, et donc du point de départ à donner à cette histoire. D’après moi, la drogue est une substance psychotrope qui perturbe l’état de conscience ou de vigilance, le cours de la pensée ou le mode de perception sensoriel de celui qui la consomme avec pour conséquence une sensation de plaisir. C’est peut-être imprécis, mais l’idée, c’est que la consommation de drogue me sort de mon état psychique « normal », en me procurant du plaisir, du bien être. Il doit exister mille controverses d’experts, des substances frontières.   Alors je vais être plus explicite : pour moi, d’abord et surtout, l’alcool est une drogue. La cigarette n’en est pas vraiment une, parce que ça ne modifie pas l’état mental, par contre, c’est sacrément addictogène et ça procure du plaisir à très brève échéance (donc c’est un problème majeur dans le champ de l’addictologie). Cannabis, héroïne, cocaïne, amphétamines et diverses drogues de synthèse, bah ce sont des drogues (d’ailleurs, mon idée du mot drogue vient sûrement de là). LSD  et autres hallucinogènes sont également des drogues, évidemment. Pour les médicaments, c’est plus subtil, mais je considère que les opiacés sont des drogues, sans aucun doute. Les benzos (=BZD) et apparentés également (même si on est plus dans le soulagement que le véritable plaisir ou bien être, alors c’est peut-être entre deux, par contre, hautement addictogène etc… une belle saloperie). Antidépresseurs : non, pas de modification directe de l’état mental. Autres médicaments à l’usage détourné : kétamine = il semblerait, même si je n’en ai jamais pris à dose suffisante, que ce soit bien de la drogue, et de la bonne… DXM = drogue à mi-chemin entre plein de trucs, mais pour moi, ça a un côté psychédélique comme le LSD d’après les retours d’expérience auxquels j’ai pu avoir accès (mais je n’ai jamais pris de LSD, à mon grand regret semblerait-il). D’autres médicaments style antiépileptiques détournés ? Je ne sais pas, mais il semble que si c’est juste sédatif, c’est pas vraiment une drogue pour moi. Si c’est stimulant ou euphorisant, alors c’en est.   On va considérer que les BZD sont des drogues pour la suite, même si on pourrait en discuter un bon moment à mon avis. Voici donc, dans l’ordre chronologique la liste des drogues que j’ai consommé à ce jour : BZD in utero ? Pas certain, on va écarter ça. Ça donne donc : alcool, cannabis (quoique ça a dû sortir plus ou moins en même temps, à la fin de la troisième, début du lycée), BZD, une gélule de morphine pendant mon stage infirmier, DXM, opiacés (codéine, tramadol, morphine), une dose homéopathique de kétamine volée à un patient, partagée avec deux internes tordus, insignifiant, et j’avais oublié le protoxyde d’azote (évidemment une drogue).   J’ai ingéré de la drogue, d’abord et surtout, j’ai fumé de la drogue, inhalé de la drogue et je me suis injecté de la drogue, par voie sous-cutanée surtout et intraveineuse une fois, récemment, ce qui déclenche cette démarche de soins dont ce récit fait partie. Peut-être même que cette histoire est le soin qu’il me faut : écrire ça, cette histoire avec toute sa futilité, son caractère dérisoire. Une histoire de provocation, d’errance, de transgression, d’aveuglement, d’immaturité et de colères mal digérées, de frustrations qui plombent le moral. C’est aussi un peu l’histoire d’une société, d’une époque, d’une sous-culture voire d’une culture au sens plus large. C’est surtout l’histoire d’un adolescent qui voulait devenir un adulte, meilleur, plus cool que les adultes qu’il avait autour de lui ; en même temps que celle d’un adulte qui voulait redevenir adolescent ou enfant, parce que c’est chiant d’être un adulte en fait.   La drogue et moi, c’est juste mon histoire. On pourrait, sans sous-entendre que je ne suis rien sans la drogue, mais quand même ça susciterait des interrogations chez le lecteur, reformuler le titre de cette histoire : qui suis-je ? Dis-moi quel drogué tu es, je te dirai de quoi tu es fait etc… j’avais intitulé ma première aventure d’écriture autobiographique un peu romancée : Where is my mind ? Référence directe et on ne peut plus explicite au morceau bien connu des Pixies, découvert par le grand public dont je fais partie, dans le film Fight-club, lui même une adaptation d’un livre que je n’ai pas lu. Mais ce film, à l’époque, m’avait beaucoup plu, de même que ce morceau, qui condense bien cette sorte d’errance dont il est question dans le film, de manière un peu surréaliste et provocatrice : l’errance d’un jeune homme paumé dans une société tordue. C’est la grille de lecture que j’en fais, des symboles de lutte contre la société de consommation, de volonté de grandeur sans limite, la violence comme exutoire toléré et stimulé par la société qui devient rejetée par cette société quand elle se retourne contre elle, effrayée par le monstre qu’elle a créé. Cette espèce de fascination obscène qu’on peut avoir pour la violence dans cette société, sans que ça perturbe grand monde, quand on est un homme.   Bref, il s’agissait la première fois de revenir là-dessus, ce moi paumé de l’époque, ne sachant pas s’il devait se radicaliser de façon violente dans une forme de nihilisme. J’ai ressenti ça à un moment, une sorte de tentation un peu nihiliste violente, de volonté d’auto-destruction, mais ça m’est passé, quelques bonnes doses de BZD et d’alcool plus tard, après avoir vécu quelques semaines chez JJ, VJ et leur petite A qui avait moins d’un an, à l’époque où j’étais sans domicile fixe. Je n’ai plus trop le temps d’écrire, je vais recevoir ma patiente de 14h. Voilà où j’en suis, à réécrire l’histoire sans vraiment de filtre cette fois, même si c’est sûrement un peu dur, en remontant un peu avant, juste avant le lycée, juste après les premiers contacts avec les parties génitales d’une fille, avant une longue traversée du désert érotique, solitaire et éprouvante, ponctuée par quelques mirages qui n’ont rendu que plus insupportable ma soif de l’époque. Le manque, la tentation, le soulagement compulsif qui ne trompe personne. J’avais dit que je faisais tourner ça autour de la drogue, on laissera le sexe pour une prochaine étape, mais inévitablement tout est lié, bien sûr.   Mais voilà, la personne qui va écrire cette histoire, est un peu à la fois trois choses : père de famille, médecin et musicien. Et cette personne est à cent pour cent un petit con pour la vie, un casse-pied, qui ne fait jamais vraiment ce qu’on lui demande ni ce qu’on attend de lui, pour le plaisir de quand même un peu faire chier le monde, un petit sourire en coin… et qui pousse la provocation jusqu’au point où ça commence à craquer un peu, mais qui s’arrête avant que ça casse vraiment.         Parfois, je me demande si j’en fais pas un peu trop, si je ne dramatise pas un peu autour de ma situation, pour me donner un truc en plus, une certaine singularité issue d’une forme de souffrance, qui serait la condition sine qua non de la vraie grandeur d’âme. Il m’est arrivé dernièrement de me demander si toute cette histoire d’attouchement n’était pas un peu exagérée, ou du moins son impact un peu gonflé pour coller à l’époque. Oui, c’est vrai, mon grand frère a mis sa bite dans mon cul, peut-être aussi dans ma bouche, je sais plus trop quel âge j’avais. Mais je sais que je n’étais pas assez grand pour bander décemment (ou bien pas assez excité par la vue d’un cul masculin) parce que, magnanime, ce grand frère m’a tendu sa croupe pour qu’on soit sur un pied d’égalité. C’est si terrible que ça ? Bon, on avait dit qu’on ne parlerait pas de sexualité sur ce coup là, mais on avait quand même axé les soins sur ce traumatisme la dernière fois, mais pas que. Je sais pas si on avait parlé du cas de mon petit frère, qui avait dû se pénétrer avec un jouet sur ordre de notre grand frère, avec ma collaboration plus ou moins complaisante. Je crois que cet épisode me dégoûte aujourd’hui plus que celui du mâle alpha qui me dépucèle la rondelle. J’essaie de tourner ça en dérision pour évacuer, mais il faut quand même admettre que ce n’est pas si anodin que ça, et bien se dire que quand même, faut pas s’étonner si on a tous un petit pète au casque dans cette fratrie… Mais mon petit frère à l’air de bien s’en sortir, il a l’air bien avec sa copine, fait de la photo, semble heureux, aujourd’hui je suis soulagé. Et puis il ne semble pas m’en vouloir, on reste proches sans se voir ou se parler si souvent, c’est ça qui compte. Quand à mon grand frère, il est en prison au moment où j’écris ces lignes, mais ça pourrait être l’objet d’un autre récit.   On pourrait imaginer lire ces quelques lignes d’introduction assez crues, dures, doutant de la véracité et de la profondeur réelle des traumas d’enfance (au fond, est-ce qu’on n’en fait pas un peu trop de nos jours ?) et de leurs conséquences - parce que c’est vrai que si on laisse le champ libre aux psys, on va nous demander de mettre en place en urgence une thérapie EMDR chez nos chers bambins s’ils perdent leur hamster chéri - pendant qu’on filme ce couillon grassouillet casser deux ampoules de dix milligrammes de morphine, remplir une seringue de cinq millilitres avec les deux cc de liquide translucide, dans le cadre aseptisé d’un bureau de consultation, à la nuit tombée. Là et à cette heure, seul dans ce groupement de cinq médecins, cet idiot embarque ensuite sa seringue, s’assoit sur la chaise peut-être pas très propre sur laquelle ses patients se sont assis toute la journée pour lui raconter leurs malheurs (là encore, on pourrait deviser sur la réalité et la profondeur de leurs maux…) et commence à serrer sa ceinture autour de son bras nu, le gauche, pour être aussi habile que possible pour attraper la veine du pli du coude sans la faire claquer. Il faut dire qu’il n’a pas prélevé de sang veineux ni posé de cathéter depuis une paire d’années, alors il se demande s’il va réussir son coup, mais ne doute pas vraiment. Au fond, quand il veut quelque chose, vraiment, il l’obtient. Et là, il le veut vraiment, ce shoot. Il avait réussi la veille à désamorcer cette crise, ou du moins la différer, en envoyant un message au psy qui l’avait suivi la dernière fois (à l’époque où il ne bouffait que de la codéine, mais du matin au soir), ce qui lui avait permis de rentrer à la maison pour serrer son fils de deux ans et demi dans ses bras, et sa femme enceinte de six mois, en n’ayant ingéré que trois milligrammes de bromazepam, pour se calmer quand même les nerfs. Mais durant tout cette journée de mercredi, il avait cherché à contacter quelqu’un, parce qu’il sentait qu’il avait encore envie de ça, sa psychologue n’avait pas répondu, pas plus que le centre d’addictologie. Alors il avait fini par voir rouge, se sentant abandonné, quasiment obligé par un alignement morbide de planètes à se shooter. Cette fois, rien à voir avec les sous-cutanées de merde, on entre en première division des camés : le monde merveilleux de l’intra-veineuse. Cet imbécile a bien repéré la veine tuméfié par le garrot de circonstances qu’il serre entre ses dents, repasse un coup d’alcool qu’il avait préalablement soigneusement déposé sur un paquet de compresses stériles, et d’un geste sûr enfonce son aiguille dans la veine, vérifie qu’il est bien en place en tirant d’une façon étonnamment habile sur le piston à l’aide de son index, et s’émerveille de voir remonter du sang foncé. Il ne se rappelait plus vraiment que le sang veineux a cette couleur, mais savait instantanément qu’il était temps de relâcher le garrot sans faire bouger l’aiguille, et de se dépêcher de vider la seringue dans sa veine, sans réfléchir. On pourrait mettre un peu de musique pour ajouter de l’ambiance, du rock assez sale, fait par un camé mort la seringue au bras et un canon dans la bouche, Kurt Cobain par exemple, « rape me my friend », pour faire écho à ce qu’on disait avant, ou le morceau qu’on entendait dans la bagnole de Jack, dans Lost, quand il pétait un câble parce qu’il voulait absolument retourner sur sa putain d’île, morceau qui s’intitule « Scentless Apprentice », ce serait encore mieux. Et là, sans paniquer, en même temps qu’il retire de façon fluide la seringue pour y appliquer fermement sa compresse imbibée d’alcool (faudrait quand même pas garder de marque trop flagrante de ce shoot), il reçoit le train des opiacés en pleine tronche, le souffle coupé par l’extase cent pour cent chimique et artificielle qu’il vient de vivre, en poussant un petit gémissement qui n’est pas sans évoquer l’orgasme, mais d’une autre nature cette fois. Et puis les jambes comme coupées, et une vague de chaleur qui s’infiltre partout, bientôt sur sa tête chevelue, il se dit que les couleurs semblent plus chaudes que d’habitude. Le désespoir laisse place à une sorte de bien-être, après tout, il faut profiter de cet instant. Oui, il a franchi une ligne rouge, la ligne de démarcation entre le consommateur festif de psychotropes et le camé, mais puisqu’on en est là, autant prendre son pied et profiter de la défonce mémorable qu’il est en train de se payer (au frais de la sécu, d’ailleurs).   Mais il est tard, et je vais commencer à plier mes bagages pour retourner à la maison, après un peu de travail administratif. Je pense que je vais écrire un bouquin pour raconter cette histoire, au fond, c’est un peu ça l’idée, une espèce de mise en scène d’une détresse factice destinée à moi-même . J’en sais rien, je ne dois pas être trop dur avec moi-même, mais quand je me sens me complaire dans ce récit, en me disant que quand même, c’est dingue que ce soit une histoire vraie, que je suis une sorte de héros des temps modernes, je me dis que le problème est un peu là, que l’omniprésence du spectacle (films, séries) dans notre société peut nous flinguer un peu le cerveau en faisant de nous une sorte de binôme (trinôme ?) Acteur - réalisateur - spectateur. À tour de rôle ? En même temps ? Et puis auteur et scénariste aussi, voire même compositeur de la bande son. J’ai ce sentiment dérangeant d’être le produit de mon époque, aussi tristement commun et sans saveur que d’autres l’ont été à leur époque, juste un peu plus râpé du bulbe peut-être que nos ainés, quoique ? À chaque époque sa merde, nous, on n’a (jusqu’ici) pas connu de guerre, faut croire qu’on a besoin de spectaculaire pour se sentir exister, que la routine confortable de travail et famille ne donne pas assez à manger à l’esprit. Mais comment et quoi donner de plus à ce monstre vorace ? Ou bien ce n’est que du conditionnement, on pourrait tout à fait s’en contenter, de ce confort, mais comme personne n’a jamais réussi à le faire, on rejoue sans cesse le même drame, la même merde, le même spectaculaire morbide parce qu’on ne conçoit réellement pas grand chose au delà de sa propre petite personne insignifiante. Puisque j’en ai bavé, les autres en baveront, comme ça ils seront grands et forts comme moi. Oui chef, et que le règne du sang prospère pour l’éternité. Quelle bande de branleurs sans envergure…   Je suis maintenant posé dans le canapé de la salle de jeu, pensée comme un lieu pour P, et pour son papa. Ici, on peut jouer avec divers jouets, dont un ampli qu’on peut brancher et pousser sans craindre de réveiller un enfant ou sa maman. C’est évidemment devenu mon lieu refuge, ma cabane, où je végète dans le son pendant des heures durant les nuits d’insomnie, ou bien avant d’aller me coucher le soir en rentrant du travail, ou encore pendant la sieste de P le week-end. Les lundis aussi, je ne travaille pas et P est chez sa nounou, alors je passe le plus clair de mon temps ici également. Ça en dit long sur la maturité du type, planqué dans sa cabane dès qu’il le peut, en repli quasi autistique ici. Mais faut pas croire, les amis, j’ai aussi fait des trucs de vrai homme depuis qu’on a emménagé ici, comme reboucher des tranchées, passer la tondeuse ou mettre de l’huile sur les gonds d’une porte qui grinçait. J’ai même, pas plus tard que le week-end dernier, trois ou quatre jours avant de prendre la direction de Junky City par l’autoroute qui mène à la gare centrale, rangé le garage et les outils qui y étaient entassés n’importe comment, en en faisant un vrai établi avec une étagère que j’ai montée tout seul, des outils suspendus au mur et un plan de travail dégagé pour pouvoir y bricoler. Un homme, un vrai. Parfaite illustration de ce qu’un vrai père de famille doit faire. Bon, après, donner le bain au petit, changer sa couche, faire la cuisine avec lui, lui chanter des chansons et lui répéter tous les soirs que je l’aime très, très, très fort, toujours, toujours, toujours et que c’est la seule chose qu’il a vraiment besoin de retenir ; normalement un vrai homme ne devrait pas se rabaisser à faire ça. Tout au plus lui apprendre à jouer au foot ou tirer à la carabine, voir décapsuler une bière avec ses dents. Mais bon, je ne suis qu’un apprenti père de famille idéal, et puis je n’ai pas encore de carabine. Et mes dents sont trop fragiles pour que j’essaie de décapsuler une bière avec, c’est le dentiste qui me l’a dit. Pas qu’il ne fallait pas ouvrir de bière avec mes dents, mais qu’elles n’étaient pas en super état. Depuis, je fais l’effort de me laver les dents deux fois par jour. Vous allez me dire : on s’en branle de tes chicots, on veut du sexe, de la drogue, des bastons de toxico, des putes à dix euros et des virées à Amsterdam au Sphinx hôtel… patience les amis, vous aurez un peu de tout ça au fur et à mesure, on va remonter le temps, lentement. Mais on est bien, là, dans ce canap’ ce soir, entre deux craving et dans l’attente du rendez-vous avec la psychologue, un milligramme et demi de bromazepam dans le cornet et soixante six millilitres de bière à cinq degré d’alcool dans la panse, d’une fameuse marque prisée des différents James Bond et qui nous ramène à Amsterdam (ça fait deux virgule quatre unités d’alcool il me semble, d’après la bouteille, et c’est déconseillé aux femmes enceintes). Vous voyez qu’on cause quand même un peu de drogue ici, mais j’avoue que quand je parlais des dents, j’ai plutôt fait le lien avec la morphine, évidemment. On y reviendra plus tard, quand on parlera de cet hôtel miteux dans le Vallespir avec une gratte, divers schémas de gammes et un gros kif à monter et descendre une gamme pentatonique mineure, comme un gland, pendant des heures, tout seul, avec un abcès dentaire et une trousse d’urgence contenant quelques ampoules de morphine. La première injection, pas la dernière, j’avais écrit un truc sur un bout de papier à l’époque, je sais plus ce que disait cette connerie, mais ça devait dire vaguement que j’étais un grand malade d’oser franchir cette ligne rouge. Quel vantard je peux être parfois, ce n’était qu’une sous-cutanée, je ne me rappelle plus de la dose mais je suis presque sûr que c’était guère plus de cinq milligrammes. Finalement, c’était peut-être plus le dépucelage de ma guitare que la drogue qui me faisait planer, parce qu’avant ça, je jouais vraiment des trucs au hasard, et ça devait vraiment être de la merde. Une penta jouée plate, même en montée et descente, à côté de cette bouillie informe du tout début, ça devait être extatique ! Je me rappelle que je ne savais même pas encore enchainer deux accords ouverts à cet époque, ou pas vraiment, et que je m’étais éclaté quand j’avais réussi à passer de façon assez fluide de la mineur à do majeur. Vous avez vu, du rock, de la drogue, manquait plus que les putes et la destruction frénétique du mobilier (voire de la guitare, voire des putes…) pour s’y croire. Mais désolé, je vous donne juste un petit avant-goût comme ça, au hasard des errances de mon esprit ravagé de (déjà trop) vieux junkie…   J’ai bien envie de brancher mon ampli, maintenant, à défaut de vouloir m’injecter des trucs, et pour le coup, rien ne pourra m’en empêcher. Mais à quoi ça sert, ça, de perdre son temps à faire tourner quelques riffs qu’on bricole selon l’humeur ? Parfois ça ne sert vraiment à rien, on se fait chier, alors il faut faire court. Souvent, ça fait quand même du bien et on arrive à se perdre dans le temps et le son, et c’est déjà assez chouette comme sensation. Des fois, ça mobilise des trucs vraiment profonds, enfouis dans les viscères qui font vibrer toute ta carcasse jusqu’à te faire chialer ou bien t’arracher un sourire idiot. Qu’est-ce qui fait qu’on se fait chier ou bien vibrer la tronche ? Une question de maîtrise ou de technique ? Non, ça dépend juste de ce qu’on amène avec nous, du vrai besoin de musique, des fois on pense que, mais en fait non, et des fois on imaginait pas que ça nous ferait ça. J’en sais rien, et c’est bien, de pas vraiment savoir à l’avance, de pas avoir de baguette magique, ou de formule de rentabilisation du temps musical, et c’est à ça que ça me sert, de zone d’errance plus ou moins aléatoire, tout en relâchement, parce que c’est bien ce que la musique nous apprend : si on force, si on crispe, rien ne se passe. Le relâchement est la clé (au plan mental, après il faut un minimum de tonus et d’engagement physique mais c’est encore autre chose), si je me dis : il faut que je kiffe ce soir, alors je peux être presque sûr que ça va être de la merde, parce que si j’avais vraiment été dans l’optique de kiffer, je ne me serais pas dit ça. Bref, tout le monde s’en branle, c’est sûr, de mes pseudo retour d’expérience musicale, moi qui n’ai finalement aucune véritable expérience de la pratique musicale. Je vous parle juste de l’importance de l’état d’esprit, de laisser aller, de lâcher prise, de divagation mentale, on n’est pas loin de l’expérience psychédélique telle qu’elle semble décrite, mais de ce côté, malheureusement, à part quelques « trips » sous DXM, je n’aurais pas grand chose de plus à vous raconter. Aucun champi, aucun acide n’a jamais réussi à venir chatouiller mes neurones, à mon grand regret, je pense, mais je crois qu’on sera amené à en reparler. Je vous laisse les amis, j’ai une pédale de fuzz qui s’impatiente…"
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Par : le 07/04/25
La jeune femme redoutait plus que tout le déclin des passions, les pensées inodores, les amants mal rasés, les amours sans épices et les convictions flaques. L'ombre peu à peu avait envahi la chambre. Charlotte n'arrivait plus à distinguer la fissure dans le plafond à laquelle elle avait fixé son regard. La position dans laquelle elle s'était elle-même figée depuis plus d'une heure commençait à la faire souffrir. Passent encore les fourmillements dans les jambes et les bras. Elle en avait l'habitude maintenant. En remuant les doigts, en bougeant les pieds, elle parvenait à relancer la circulation sanguine. Mais le plus insupportable, c'était cette douleur à l'articulation des cuisses. Elle avait fait preuve de trop de zèle, tendant les chaînes au maximum de ce que lui permettait l'écartement de ses jambes. De part et d'autres de son visage, ses genoux touchaient presque les barreaux. Elle avait aussi trop serré le bas. Il lui distendait les lèvres comme le mors d'un cheval. De temps à autre enfin, il lui fallait empoigner les barreaux pour soulager ses bras de la tension à laquelle ils étaient soumis. Que faisait Xavier ? Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent les uns après les autres. Leur lueur orangée inonda la chambre. Le cœur de Charlotte s'emballa: toute à son excitation. Et s'il avait décidé de ne pas venir en lui jouant un tour cruel, celui de charger le hasard de choisir celle ou celui qui la découvrirait ainsi harnachée, nue et enchaînée. Mais non, c'était impossible, il l'aimait. Charlotte se sentait en danger constant, tant la curiosité des visages la dévorerait, qu'elle serait fouettée par l'un ou par l'autre, non pas à la vérité qu'ils s'en aperçurent mais sans doute chaque fois qu'ils auraient eu envie de l'humilier ou de la posséder. Et si, il avait encore eu l'envie de l'offrir à des inconnus. Elle avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la tenaillait et ne la lâchait plus. C'était cela, Xavier voulait l'offrir. Il leur avait dit qu'ils trouveraient là une jeune femme, esclave sexuelle, qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses obsessions. Elle mimait la résistance, mais c'était pour mieux en jouir. N'avait-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement l'idée de se prostituer ? Des pas retentirent alors dans le couloir. Elle cessa de respirer. Une clé tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit bientôt. Charlotte distingua une silhouette dans l'embrasure, mais la lumière l'aveuglait. Elle était curieuse de savoir si son imagination était alors conforme à la réalité. Allait-elle enfin réaliser ses fantasmes, même les plus inavouables ?   Elle ne ressentait aucun sentiment d'angoisse ou d'appréhension mais plutôt d'étonnement. Elle avait l'habitude de dormir toutes fenêtres ouvertes, depuis l'âge de ses seize ans. Confiante, elle s'attendait à une agréable surprise. C'était Xavier mais il n'était pas seul. Celle qui l'accompagnait, la considéra d'un œil narquois et cruel. C'était une jolie fille élancée à la peau bronzée. Son bustier en lamé noir, son short ultracourt sur des bas résilles et des cuissardes à hauts talons ne laissaient planer aucun doute: une pute. Xavier avait amené une putain. Hébétée, Sarah portait alternativement son regard de l'un à l'autre. Il l'évitait avec soin. Lui tournant le dos, il alla jusqu'à la fenêtre de la cave et, les mains dans les poches, observa la jeune femme en attendant qu'elle se soit déshabillée. Toisant Charlotte, à sa merci, nue et attachée, elle fit glisser son string le long de ses cuisses. Elle avait des jambes longues et musclées; en bas de son ventre, son pubis lisse se distinguait à peine, velours nacré sur la chair hâlée. Lorsqu'elle dégrafa son étroit bustier, ses seins comprimés en jaillirent comme des fauves. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie, d'animalité indomptée, jusqu'à sa mâchoire figée en un rictus menaçant contre laquelle dansaient des boucles d'oreilles en longs losanges effilés et cette queue-de-cheval haut placée sur la tête à la manière des Amazones d'autrefois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. - Tu viens, mon chéri ? minauda-t-elle. Xavier se débarrassa de ses vêtements. Lorsqu'il s'approcha du lit, Charlotte remarqua qu'il ne bandait presque pas. "- Fais ton job, dit-il à la putain". Elle empoigna le pénis d'une main, passa l'autre sous les testicules, comme pour évaluer leur poids. "- Allez, je suis sûre que t'as là-dedans de quoi m'en foutre partout". Abasourdie de surprise, Charlotte regardait sans réagir la main de la jeune femme solliciter avec adresse le sexe de Xavier dont l'érection se faisait de plus en plus puissante. Ses lèvres gobèrent le pénis tendu. Xavier, les yeux clos, serrait les dents. Pendant quelques instants, il n'y eut plus dans la cave que les bruits de succion de la fille et le cliquetis des chaînes dans lesquelles Charlotte commençait à s'agiter. La prostituée prit la pose pendant que Xavier enfilait un préservatif. Lorsqu'il la pénétra, elle poussa alors un gémissement de plaisir. Plus il s'enfonçait profondément et plus elle s'offrait.    Chaque fois, il lui fallait endurer ses supplices sans broncher. Elle feignait la maladresse. Sa pureté étincelante la distinguait et son port de tête signalait une âme élevée, un corps gracieux, cuirassé contre la petitesse. Même en se tordant le cou, Charlotte ne pouvait pas les voir mais elle les imaginait aisément. Ondulations élastiques, mouvements synchrones, halètements convenus. Tout cela l'écœurait. Elle renversa la tête sur l'oreiller. Pourquoi Xavier lui avait-il seulement demandé de s'attacher et de se bâillonner ? Pourquoi ne lui avait-il pas également permis de se bander les yeux ? Quelle perversité était la sienne pour vouloir lui imposer un tel spectacle ? Elle tressaillit. Des doigts venaient de se poser sur son sexe. On voulait aussi qu'elle participe à la fête des sens avec une putain. Relevant la tête, elle distingua une main, qui commença à la fouiller entre ses cuisses. Déjà des doigts hargneux s'engageaient en elle. D'autres cherchèrent à écarter le passage de ses reins pour forcer son anus. Elle se débattit autant que lui permettaient ses liens, voulut crier mais ses cris s'étouffèrent dans sa gorge. Xavier ne voyait rien. Il n'entendait rien. Il continuait de défoncer la putain qui, gémissant fort pour couvrir les plaintes assourdies de sa prisonnière, répercutait chaque coup reçu au fond du ventre de Charlotte. Elle était là, attachée sur un lit, à entendre l'homme qu'elle aimait s'acharner sur une inconnue qui lui faisait payer le prix de sa fureur. Xavier enfin donna les ultimes coups de reins. La putain abandonna aussitôt Charlotte et feignit un orgasme démesuré. Il se releva et jeta sur le lit une pelote de ficelle et alla prendre une chaise qu'il disposa près du lit. "- Tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens voilà les clés des menottes et des cadenas. Termine ton job et casse-toi." Le ton de la voix n'admettait aucune réplique. La prostituée se contenta de hausser les épaules tout en tassant ses seins dans son bustier. Charlotte cherchait en vain à capter le regard de Xavier. Elle essayait de comprendre. Quel job la fille devait-elle donc terminer ? Pourquoi ne la détachait-il pas lui-même ? Mais il gardait les yeux fixes. Son visage marmoréen n'exprimait qu'une grave détermination. Elle le vit s'asseoir sur la chaise, de lui-même se passer les mains derrière le dos et, d'un léger mouvement de la tête, donner à la pute l'ordre de commencer. En soupirant, celle-ci déroula une longueur de ficelle et lui attacha les poignets qu'elle fixa ensuite solidement au dossier. De la même façon, elle lui entrava les bras, les chevilles, les jambes, le torse et la taille jusqu'à ce qu'il soit totalement immobilisé, le sexe lourd pendait entre les cuisses légèrement ouvertes. Charlotte vit alors la fille s'approcher à nouveau, s'asseoir près d'elle et se pencher contre son visage. Elle avait institué un système de punitions.   Ses yeux-là ne se donnaient pas la peine de scruter, ils la pénétraient. La jeune femme bien que timide par nature, allait accepter de se prêter à une situation inédite. La beauté insolente de l'inconnue avait achevé de la convaincre. Bientôt, elle alla s'installer entre ses jambes en les maintenant écartées en hauteur. La façon dont elle se tenait lui donnait l'air d'un étrange gynécologue. Elle la vit poser les mains bien tendues de part et d'autres de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la sauvagerie d'auparavant. Elle ouvrit le sexe offert avec grand soin. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que cette fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait à tout prix réussir à jouir. La putain passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et, tout en le maintenant ouvert, les approcha du sexe humide de Charlotte. De l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, elle procéda à de longues succions. Étape par étape, elle aspira la chair tendre des petites lèvres, les caressant avec la langue, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut ou un peu plus bas. Charlotte survolait la cave. Une fille, attachée et nue, était écartelée sur un lit. Une putain, également nue, la suçait. Un homme, bronzé et nu, lié à sa chaise les observait toutes les deux. De sa langue, large et souple, la pute enroba le clitoris de Charlotte, l'excita pour l'éveiller, pour l'obliger, à se redresser et à prendre de l'ampleur sous sa caresse. La chair se gonfla alors. Simultanément, des pouces elle redessinait l'entrée du vagin, en soulignant les contours humides. Un doigt s'insinua dans son anus en le dilatant peu à peu. Le viol de ce territoire interdit fit naître dans le ventre de la captive d'irrésistibles ondes électriques. Charlotte creusa alors les reins. La fille comprit l'invitation. Abandonnant la vulve, elle concentra ses caresses sur la voie étroite. Elle élargit des doigts l'anneau anal à travers lequel elle poussa profondément la langue. Charlotte ne tarda pas alors à pousser des gémissements et des râles d'animal effarouché, prête à s'abandonner. Ses reins semblaient contenir et concentrer toute la jouissance qu'elle ne parvenait pas encore à libérer.    L'amour n'est pas une chansonnette de complaisance, un badinage d'étourdi mais bien une aventure radicale qui doit mobiliser jusqu'aux dernières fibres de notre être. Lorsqu'elle eut suffisamment préparé le passage, la fille posa le pouce contre l'anus de Charlotte et l'enfonça lentement, de toute sa longueur, jusqu'à la paume. Quand il fut bien planté au fond, s'en servant comme d'un axe, elle fit pivoter sa main de gauche à droite, les doigts repliés sur l'entrée du vagin. Sans cesser son mouvement de balancier, la putain plongea sa main plus profondément dans le sexe de Charlotte, éprouvant entre pouce et doigts l'élasticité de la fragile cloison. De l'autre, elle écarta les petites lèvres pour dégager le clitoris. Puis elle se reconcentra à nouveau sur l'anus. Elle avait décidé de la pénétrer avec le poing. À l'instant même où le poignet atteignit le fond de ses entailles, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la fille, s'étant rhabillée, lui détacha les mains. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses liens, elle se sentait plus impuissante encore que lorsque les chaînes l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasme, et cela dura longtemps. Elle dut dormir un peu. Xavier dormait-il lui aussi ? Elle n'osait se tourner vers lui. Son souffle était inaudible. Pourquoi l'avait-il contraint à une telle séance ? Avait-il voulu la faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à une situation si humiliante. Cela n'était donc pas un jeu, plutôt un passage obligé, un rituel auquel lui-même n'aurait pu échapper. Qu'avait-il donc voulu lui prouver ? Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Xavier. Elle se rappela à ce moment-là qu'il avait un bâillon. Elle se leva et se précipita vers lui. Il gardait les yeux clos mais il ne dormait pas. L'enjambant, elle s'assit sur lui, les bras autour de ses épaules, les lèvres contre les siennes. Il posa le front contre sa poitrine. Elle sentait au bout de ses seins la caresse de son menton mal rasé. Charlotte sentit son pénis se dresser sous ses fesses. Elle le laissa la pénétrer là où elle avait déjà joui.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/04/25
Comme chaque soir , lorsque la maison est devenue silencieuse Que la noirceur de la nuit vient éclaircir mes sentiments Je peux, dans la solitude de la chambre, Laisser couler les larmes silencieuses Qui perles après perles, inondent ce lit trop grand pour moi.   Le sommeil ayant fui devant la nuit Je cours après mes pensées Combattant les idées noires Attendant la nouvelle aurore   Au delà de tous les coups Au delà de toutes les douleurs Mal, mon cœur s’emballe. Je me souviens de tout, Je me souviens de nous.   Ce n’est plus qu’un souvenir Passé sans avenir. Sans étreinte, La flamme s’est éteinte. Et comme le papillon, j'y ai brûlé mes ailes  À vouloir voler trop haut, trop proche de mon paradis. A Trop te regarder, je me suis oublié.   Ce n'était pas suffisant pour toi Il fallait que tu me mettes à terre  Lasse, je n'ai plus de place  J'aspire à une nouvelle ère  Je me bats pour moi Je me bats pour eux, aussi et avant tout  Et dans mon mon cœur, bat un lion Et dans ma tête, un rêve impossible  Ce n'est plus qu'un souvenir    Et pourtant, l’aube est déjà là Promesse d’une nouvelle journée D’un nouveau miracle ….   #photosdunet
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Par : le 04/04/25
Récit érotique BDSM par ErosDiabolik, dédié à Mia, muse insoumise et divine   Il y avait, au cœur d’une forêt oubliée, un château aux mille soupirs. Ses pierres usées par le temps murmuraient encore les caresses anciennes et les rires étouffés de passions passées. Ce jour-là, les couloirs voûtés virent arriver une horde joyeuse d’élèves, accompagnée de quelques professeurs sages en apparence… et d’une certaine Mia. Mia, silhouette féline drapée dans une robe fluide et sombre, avançait comme si elle appartenait déjà à ce lieu. Dominante naturelle, elle irradiait une présence silencieuse, un pouvoir que même les murs semblaient reconnaître. Le château, lui, l’attendait. Il la voulait. Il la reconnaissait, comme une Muse et une Maîtresse égarée qu’il avait jadis inspirée. Derrière elle, certains collègues la suivaient de près, trop près, leurs yeux brillants d’un éclat que seuls les initiés pouvaient comprendre. Une main effleurait sa hanche « par erreur », un souffle frôlait sa nuque sous prétexte d’un commentaire historique, et le bois du vieux plancher gémissait à chaque frémissement qu’elle ne contrôlait pas... ou feignait de ne pas contrôler. Mais ce n’était rien à côté de ce que le château fomentait. Dans la salle des Dames, un souffle glacé glissa sous ses vêtements, toujours sans culotte, caressant doucement ses cuisses comme des doigts invisibles, comme une corde en exploration, cherchant les points de tension. Dans la tour de l’astrologue, un coussin ancien se gonfla sous elle, la forçant à cambrer légèrement. Exposition. Provocation. Soumission implicite à une volonté ancienne. Les pierres observaient. Et les statues... oh, les statues. Un chevalier semblait avoir déplacé son gantelet pour pointer le bas de son dos, comme une invitation au fessier nu à recevoir la punition divine. Une nymphe aux seins nus souriait plus largement à chaque passage de Mia, comme si elle approuvait la scène… ou anticipait un rite. Les élèves ne voyaient rien. Mais les collègues... quelques-unes, discrètes, envoûtées, accompagnaient les murmures du château avec des gestes codés, des regards entre dominantes, switchs, soumises masquées. Une sonorité silencieuse, érotique, ritualisée. Une main effleura son dos, juste à la naissance des reins. Elle se retourna. Personne. Un rire résonna dans le vide, puis s’éteignit dans un soupir. Le château respirait. Il s’éveillait. Dans l’alcôve suspendue de la tour nord, Mia se retrouva seule. Du moins, le croyait-elle. L’air y était plus dense, plus chaud. Chargé. Lourd de promesses. Alors qu’elle s’adossait à une colonne, celle-ci vibra subtilement sous son dos. Sensation d’être attachée sans lien. Sensation d’être offerte, contenue. Un jeu invisible avait commencé. Le marbre s’échauffa sous ses doigts. Une fresque s’écailla, révélant une scène oubliée : une soumise agenouillée devant son Maître, les yeux fermés, les lèvres prêtes à servir. Les chaînes rouillées tintèrent doucement, comme une invitation rituelle. Le château devenait donjon. Sanctuaire BDSM camouflé sous les ors d’une histoire feinte. Et Mia... Mia, dans sa robe désormais disloquée par le souffle des pierres, ne luttait plus. Elle accueillait. Une main invisible, chaude, ferme, se posa sur sa fesse nue. Une main qui savait. Qui commandait. Quelque part plus bas, sa collègue Arlette leva un regard complice vers la tour. Un clin d’œil. Une alliance tacite. Elle aussi portait la marque. Peut-être laissait-elle parfois les cordes s’imprimer sur ses hanches. Peut-être en rêvait-elle encore. Puis vinrent les pas. Feutrés. Précis. Consentis. Une main gantée effleura la chute de son dos. Une autre, nue, caressa sa hanche. Une voix, douce mais ferme, s’éleva : « Tu n’étais pas censée être seule ici, Mia. » Elle ne sursauta pas. Elle savait. Elle m’attendait. D’autres présences se matérialisèrent. Une brune au port rigide, qui se révéla douce comme aux gestes disciplinés. Une rousse, espiègle, nue sous sa cape, s’agenouilla derrière Mia. Ses lèvres se posèrent sur la peau offerte avec la dévotion d’une novice devant l’idole. Moi, je m’approchai. Calme. Maître du lieu. Maître d’elle, le temps d’un rituel. Je posai ma main sur ce cul parfait, cet autel de chair, cet emblème de provocation et de grâce. Il y avait là, dans cette courbe, tout ce qui mérite l’adoration, la morsure, la marque. C’était un trône. Et j’étais le gardien du culte. Alors commença l’office. Quatre, cinq mains sur elle. Des doigts sur la nuque, pour la maintenir dans l’instant. Une paume sur son ventre, pour sentir chaque frémissement. Une corde, enfin, traçait des lignes douces sur ses cuisses, promesse de liens futurs. La rousse s’agenouilla derrière elle, embrassa lentement une fesse comme on scelle un pacte. La brune, elle, sortit d’un écrin de cuir ancien un martinet dont les lanières semblaient avoir capté la mémoire des jeux passés. Un silence s’installa. Sacré. Épais. Mia ne broncha pas. Elle attendait. Elle acceptait. La première caresse du martinet fut lente, aérienne. Une simple menace. Une promesse en suspens. Puis vint le premier coup. Léger. Précis. Ciselé comme une calligraphie sur sa peau. Le second fut plus franc, plus chantant. Les lanières dansaient avec élégance, comme guidées par une volonté ancienne. Chaque impact n’était pas une punition, mais une offrande. Une louange. Une manière de dire : Tu es divine, et même ta douleur nous inspire. Le cuir laissait des marques roses sur ses fesses, comme des pétales sur l’autel. Mia gémissait doucement, son souffle s’accordant au rythme sacré du martinet. Sa peau réagissait, fleurissait. Elle cambrait davantage, s’offrant plus encore, acceptant l’intensité comme on reçoit l’eau bénite. Moi, à genoux, je recueillais ce spectacle. Ce sacre. Je baisais une lanière après chaque frappe, en remerciement. Je murmurai : « Ton corps est une incantation. Chaque trace, un verset. » La rousse comptait les coups, non à voix haute, mais par des baisers entre chaque impact. Un, sur la hanche. Deux, sur la cuisse. Trois, au creux de la fesse. La brune poursuivait, concentrée, méthodique, avec cette maîtrise qu’ont les Dominas qui vénèrent autant qu’elles dominent. Et quand la dernière caresse claqua dans l’air, sèche, finale, sublime,  Mia soupira. Un soupir long, profond, presque mystique. Le château, encore une fois, soupira avec elle. Elle se tenait là, marquée, sacrée, offerte et rayonnante. Et le silence qui suivit n’était pas celui d’une fin, mais d’un recueillement. Je m’approchai. Posai un baiser sur chaque fesse. Puis, la main sur le cœur, je dis : « Je suis prêt à signer un pacte avec les enfers, affronter les dragons, subir les punitions les plus cruelles… si c’est le prix à payer pour rester ton dévot exclusif. » Elle éclata de rire. Un rire pur, insolent, qui fit frissonner les murs. Elle me tira par le col, colla son front au mien, et souffla : « T’es fou. » Et moi, dominant, à genoux devant elle, je répondis : « Fou de toi. De ton regard. De ton autorité douce. De cette fesse qui gouverne mieux que bien des trônes… et de tout ce que tu m’autorises à vénérer. » Elle m’embrassa. Longtemps. Et quelque part, dans le lointain, une gargouille éternua. A TOI MIA  
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Par : le 02/04/25
Pourquoi fallait-il que quelque chose d'aussi fervent, chaud, intense, doive disparaître à jamais ? Que resterait-il de nous, de ces instants habités papr notre présence ? Et les souvenirs n'ont même pas la douce consistance de la poussière. Ils sont aussi impalpables et inexistants que les rêves. Juliette, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait au loin le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, en bas. Des fumées s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouard était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde.   Elle avait baissé les yeux, rouge de confusion. Je compris qu'elle mentait. Ce trouble m'alla droit au cœur. J'étais comme une damnée, j'aurais pleuré de rage. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Juliette, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Elle pense à Marie. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Marie. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Juliette, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent; ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Marie était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Marie. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Marie, sa grâce brune et allongée, femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Juliette en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferait-elle sans elle ? Elle serait totalement perdue, désemparée. Juliette s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle allait jouir. On ne supporte la vie à deux qu'en la dénigrant, seul moyen de l'embellir.   Sa silhouette tournoyante, la rapidité aérienne de ses postures formaient un dessin attachant. Qui pouvait-elle être ? Le temps sembla alors se figer pour l'éternité. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Marie. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. Sa brutalité lui dictait une sentimentalité de circonstance où elle s'apitoyait autant sur elle que sur le terrible danger auquel elle avait échappé. Le brutal aiguillon des sens, loin de triompher de la de la satiété, ne cessait de la confirmer. Elle ne pouvait échapper à la certitude que la vraie vie est ailleurs, loin des misérables niaiseries de l'amour fou. Ces excès de violence auraient dû constituer l'exutoire à une tension trop forte. Mais l'exutoire devint la passion elle-même, l'excès de leur mode affectif, dans l'effroyable pesanteur de leur frivolité.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/04/25
Séance Châteauvallon.    Il y a presque un mois disparaissait le chanteur Herbert Léonard, ce fut pour nous, ma soumise et moi, l'idée de lancer un scénario sur lequel j'avais commencé à plancher. Ce scénario, que j'ai appelé Châteauvallon est directement inspiré par Amour gloire et beauté, puissance et gloire(dont le générique est justement chanté par Herbert Léonard), les feux de l'amour et bien sûr la parodie des inconnus satebarbera. Depuis que l'enfance, j'ai toujours eu l'impression que ces séries étaient une forme de torture pour les gens qui les regardaient, mon esprit était donc prêt à associer ce genre de série à une séance SM. Nous avons retravaillé l'ébauche de script que j'avais fait pour monter une séance SM à notre petit maso.  Voici un petit résumé de l'histoire  "Kewin, riche Texan propriétaire d'une société d'exploitation pétrolière et de 5 puits pétrole a dévissé.  Persuadé que son comptable trafic les chiffres et manigance contre lui au profit du complot mondial, il a décidé de l'enlever et de le ramener chez lui pour l'interroger et lui extirper des aveux.  La séance commence avec le comptable attaché, couvert d'électrodes et Kewin dans son salon qui boit un verre de whisky en réfléchissant à comment il va se débarrasser du corps de cet imbécile une fois qu'il en aura fini avec lui.  Kewin est persuadé que son comptable est un juif franc-maçon, manipulé par des puissances pedosatanique.   Vanessa, fille adoptive de la meilleure amie de la mère de Kewin sonne soudain chez Kewin.  Kewin va lui expliquer la situation et son futur problème de corps, Vanessa va essayer de le raisonner tout en lui apprenant qu'en fait son comptable est également l'amant de sa femme Barbara et son mari à elle. La rage de Kewin à l'encontre de Jonathan son comptable va atteindre son paroxysme. Pris de rage, il s'empare d'une paire de griffes que son ami "Wolverine gaz de schiste" lui a offert, il commence à lacérer le comptable pendant que Vanessa essaie de le raisonner  avant de basculer elle aussi dans la folie et de l'électrocuter. Kewin et Vanessa se retrouvent à torturer le comptable, avec elle qui raconte ses histoires de couple, de famille et d'amants.  Quel sort funeste sera réservé au comptable ?  Vanessa va-t-elle continuer d'exaspérer Kewin ? Comment se finira cet épisode pour elle ?" La séance était à 90 % de l'improvisation et nous n'avons pas arrêté de raconter des conneries tout en le torturant . Dès le début, l'électricité a été assez violente, il y a eu toute une phase de couteau où nous avons appuyé certaines zones jusqu'à en faire des zones hypersensibles sur lesquels ensuite nous nous sommes acharnés à coup de cravache et de claques. La zone des cuisses a été particulièrement ciblée et présentait de multiples marques.  Dès le début, nous avions imposé la contrainte qu'il n'avait pas le droit de rire, nous avions chacun des particularités psychologiques à nos personnages qui les rendaient très irrascible aux rires qu'ils prenaient pour des moqueries.  Tout au long de la séance il c'est mordu les lèvres mais a réussi à se raccrocher à la douleur afin de ne pas rigoler et de ne pas subir encore plus à cause de cette rigolade. Nous avons fait un gros travail pour avoir un jeu d'acteur complètement pourri avec des dialogues qui même s'ils étaient en grande partie improvisée devait être assez incohérent, pour ma part je faisais des gros efforts pour mettre la ponctuation orale au mauvais endroit et ma soumise elle faisait des liaisons totalement improbables.  Nous avons partagé de bons moments de rigolade et quelques fous rires évités de justesse ainsi que des grands moments de cohésion, par exemple lorsque nous avons tapé sur les cuisses de notre maso à coup de cravache sur la musique d'amour gloire et beauté.  Lorsque la séance pris fin et que nous avons parlé ensemble, nous étions mort de rire en nous remémorant certaines scènes et certains dialogues. Au moins ces séries à  la c.... auront eu le mérite de nous avoir inspiré !   
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