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Par : le 24/07/24
Chacun son rôle. Un froncement de sourcils aussi bien qu'un tremblement de terre auraient pu les en faire sortir. Cela tenait à presque rien. C'est pourquoi nul n'était prêt à y renoncer si facilement. Tout est trop obscur, inexprimable, totalement vain. Inexprimable ? Mais non, au contraire, par tant de centaines de mots, par vingt formules opposées et exactes qu'il suffirait d'énoncer pour durcir d'un seul coup cette gelée blanche et tremblotante des idées et des sentiments. Parfois, les nuits étaient très longues. La jeune fille réduite à la servilité avait découvert l'insomnie avec son cortège d'idées noires. Avant d'accepter cette soumission lui apportant paradoxalement un apaisement devenu indispensable, elle était si fatiguée en se couchant qu'elle sombra aussitôt. Rien ne valait l'exaltation de ces moments où il ne tenait qu'à un fil qu'ils fussent découverts puis confondus. Juliette sembla se réjouir en pénétrant dans le séjour. La porte refermée qui donnait sur le corridor, débouchait sur une antichambre, déserte et éclairée par une seule fenêtre. Sur la même paroi ouvrait de la chambre, une autre porte, sur la salle de bain. Les traits très particuliers à la pièce d'eau étaient un large fauteuil de massage, accolé au mur du fond, et le fait que le plafond et les parois étaient entièrement revêtues de glace. Le plancher était noblement recouvert de bois, au motif blanchi de point de Hongrie. Elle était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc, une coiffeuse, ce qui n’empêchait pas deux femmes de disposer de ces commodités sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. À la réserve du collier et des bracelets de cuir, que l'eau avait durcis quand elle s'était baignée, et qui la serraient davantage, la jeune soumise était presque nue et elle se voyait dans le miroir du plafond. Juliette, avant de l'imiter lui caressa la pointe de ses seins. En se dénudant lentement, Charlotte, qui restait debout au milieu de la pièce, interdite, se fit alors la réflexion qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande. Sa poitrine parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne. Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des fesses musclées, les reins cambrés et le pubis imberbe, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance. Sa physionomie annonçait son âme. Rien n'est jamais joué d'avance même si chacun croit connaître sa partition. Tout peut arriver, y compris en amour, surtout chez des intimes. Quelque violent désir qu'elle en eût, Charlotte se sentit soudainement faiblir, quand elle pressentit ce que Juliette lui ordonnerait de subir, même si la peur lui allait bien.   Quel plaisir de susciter l'indiscrétion d'autrui, quelle catastrophe de ne pas la satisfaire. On se cache avec l'angoisse de n'être pas trouvé. Quelle étrange alchimie. Un mot de trop fige l'éphémère. Ce peut être le mot qui tue. Elle était désirable et tenait toujours à le faire savoir, mais sans ostentation. Elle avait conscience qu'avant tout, son pouvoir d'asservissement provenait de son autorité spontanée, savant mélange de l'aura qu'elle dégageait naturellement et de la maîtrise dont elle faisait toujours preuve. Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide au creux de sa main. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de sa soumise. Les deux mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle devinait qu’à partir de maintenant, à un moment ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir. Elle s'abandonna sensuellement à cette idée. "- Assieds-toi, je vais te masser". Charlotte s'installa dans le fauteuil, la tête calée dans l’appuie-tête et attendit. Après avoir fixé ses chevilles aux repose-jambes par des cordelettes, Juliette lui passa la mains entre les cuisses. Charlotte la regarda amoureusement un temps qui lui parut interminable, et brusquement glacée se souvint qu'il était interdit de regarder sa Maîtresse au dessus des hanches. Elle ferma les yeux, mais trop tard et l'entendit rire. Juliette abandonna bientôt les cuisses et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Malgré elle, Juliette résistait pour ne pas brûler les étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte en passant son pouce à l'entrée de son anus. Tout ne lui serait pas infligé à la fois, son cœur battait très fort. Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre.    Rarement, son amante ne l'avait vue dotée de tant de légèreté, d'insouciance, de grâce. Une outrance avait suffi à susciter une émeute de signes d'une intensité insouçonnable. La jeune fille accueillit la chaleur avec reconnaissance, car elle s'était mise à grelotter. Elle n'essaya même pas de retenir ses larmes sans se soucier qu'on puisse l'entendre ou se moquer d'elle. Plus rien ne lui importait. Le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le triangle du ventre, le délicieux frisson parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humectation de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte avec application, faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes, la fouillait, revenait, et s'emparait à la fois, de plus en plus profondément, de son ventre et de ses reins qui s'ouvraient davantage, lui arrachant un gémissement qu'elle ne pouvait retenir. Quand elle s'arrêta, elle se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Juliette présenta le bout du tube à l’évasure de l'anneau de chair de ses reins et appuya, plusieurs fois, chaque fois davantage, s'assurant de son intrusion. La seringue pénétra de trois ou quatre centimètres. Charlotte, hébétée, écarquilla les yeux, mais céda. Juliette vida la moitié du contenu de la canule dans l'anus de sa soumise qui lui offrait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. "- Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal". Elle fit un geste de la main en guise d’approbation. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple, et elle savait que Charlotte, pas encore tout à fait détendue, luttait inconsciemment contre cette intromission inattendue. Dès lors, Charlotte abritait profondément, au centre de ses reins, un clystère fin à l'imitation d'un sexe dressé. Elle commença à avoir le souffle saccadé et sourd, la bouche sèche et semi-ouverte, dans un état second où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Charlotte se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Juliette le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Charlotte s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face à sa table.   Elle semblait danser sur la table, tant ses spasmes étaient harmonieux. La lumière était d'un blanc chatoyant, les visages de plus en plus flous au fur et à mesure de leur ébat. Ne manquait que le son, les mots de l'amour. Elle n'avait aucun droit de se sentir trahie. Peut-être qu'elle le méritait même. Peut-être qu'elle recevait là sa punition pour sa faiblesse et sa trop grande docilité. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, Juliette devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Juliette fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les seins. Elle avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Juliette admirait Charlotte qui acceptait sa sujétion, en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis ses doigts furent remplacés par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour. Elle enfonça l’olisbos dans l'anneau de chair puis arrêta la progression de la tige pour l'envahir de nouveau. Charlotte se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours la vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Qu'il était doux pour elle de s'abandonner. Juliette avait à sa disposition un assortiment d'olisbos, dont les tiges allaient des plus minces aux plus épaisses. Elle décida que la grosseur du phallus de verre suffisait, au risque contraire de relâcher immodérément l'anneau. Elle pouvait maintenant retirer totalement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté. Juliette écarta ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait la forme d’un cercle souple. Le godemichet était entièrement entré, ne laissant que le rebord évasé, pour éviter que même au fond de ses entrailles, il ne se rehausse pas à l'intérieur du corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des jeunes femmes.   Le doute, et non l'irrésolution, la paralysait. On peut convoquer la mémoire pour se rassurer. L'exercice n'est pas sans danger, tant il paraît artificiel. Quand on revient sur ses pas, le désir n'est plus naturel. On ne sait jamais ce que le passé nous réserve. La jeune fille ne savait plus si elle aurait préféré se laisser attendrir, ou si elle aimait mieux la suave indifférence qu'elle ressentait. Avec douceur et détermination, Juliette continua sa progression. Le corps de Charlotte réclamait toujours davantage. Le devinant, Juliette ôta l'olisbos de son fourreau charnel, pour le remplacer doucement par ses doigts gantés. Deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux se dilatèrent, le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction jusqu'au fin poignet de Juliette. Alors Charlotte se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant. La décharge fut intense, l'orgasme violent. Charlotte mis ses bras autour du cou de Juliette, la serrant fermement et elle hurla, sa jouissance fut si intense que son cœur sembla exploser, le ventre ruisselant. Elle crut un instant que de la cyprine coulait le long de ses cuisses. Juliette ôta soudain son poignet. Sa Maîtresse la délia de ses liens, Charlotte s'affaissa dans le fauteuil, certaine que Juliette recommencerait souvent et que cette privauté qu'elle n'acceptait jamais sans se dérober et sans être couverte de honte deviendrait bientôt une source intarissable de complaisance et de ravissement.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/07/24
Chaque étape initiatique de notre existence, par des liens secrets, est en relation avec un amour qui épanouit ses virtualités. Quand elle se présenta à la porte, Charlotte se sentait nerveuse; sa Maîtresse lui avait ordonné de s'offrir à une inconnue rencontrée par hasard dans un restaurant chic. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette nouvelle épreuve inattendue, ses jambes tremblaient. Autour d'elle, tout s'écroulait. Elle ne savait plus: aurait-elle la force et le courage d'appuyer sur le bouton de l'interphone et de se soumettre à tous les fantasmes d'une étrangère ? Seule face à elle-même, elle demeura là, interdite de longs instants. Tout se bousculait dans sa tête. Mais finalement, elle pensa à sa Maîtresse, à la force du lien qui les unissait, et surtout à la fierté qu'elle éprouverait quand tout serait fini. Elle réussit à contrôler les battements de son cœur et elle pressa sur le bouton. Aucune voix ne répondit, mais la porte s'ouvrit.   La seule chose qui l'importait était de jeter son destin dans de vastes espaces, inconnus et bien au delà d'elle-même. Elle pénétra dans l'entrée de l'immeuble et se dirigea vers l'ascenseur. Il était encore temps de faire demi-tour, mais maintenant elle ne voulait plus reculer. Elle frappa à la porte, sans même sans apercevoir. Elle étouffait, mais l'inconnue apparût. Elle était réellement superbe et devait avoir son âge. Au comble de l'émotion et de l'excitation, elle commit sa première faute, en oubliant de se déshabiller. L'inconnue le fit pour elle, avec grâce et naturel. Puis, elle retira à son tour son jean et son chemisier. Son corps était absolument parfait. Charlotte se sentit soudainement complexée. Elle connaissait ses imperfections, que Juliette ne manquait pas de critiquercruellement. Elle avait des petits seins. Et ses cheveux trop courts lui donnaient un air de garçon manqué.   En se surprenant dans le reflet d'un miroir, elle se rassura. Son bronzage naturel la rendait attirante mais timide et nue, les mains croisées sur le pubis, elle avait l'air d'une escort-girl inexpérimentée. L'inconnue se leva, se dirigea vers Charlotte en la fixant du regard. Arrivée près d'elle, brusquement elle la gifla violemment. La jeune femme recula protégeant son visage rougi de ses deux mains.    -Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait. - Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ? - Oui.- As-tu retiré ton plug anal ? - Oui - Parfait, prends celui-ci et enfonce le profondément dans ton cul, mais à sec, sans préparation. - Mais, c'est impossible.   Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau. - Oui, oui ne vous énervez pas.   Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, l'inconnue n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle.   - OK viens t'asseoir près de moi. - Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras, tu t'y feras très vite. - Maintenant, allonge-toi sur le ventre sur le canapé.   Le temps passait avec une lenteur inexorable. Curieusement, la voix de l'inconnue était devenue plus chaleureuse, presque amicale. Elle massa les fesses de Charlotte avec application, en faisant glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand elle s'arrêta, ôta le plug anal et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Elle présenta le bout du tube sur l’anus et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres. Charlotte releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux etreposa sa tête. L'inconnue vida la moitié de l'huile dans le rectum déjà dilaté.   – Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal; elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation.   Il fallait à la jeune femme des souffrances, des émotions, qui ne pouvaient alors se développer que dans de nouvelles expériences. L'inconnue enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche; elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de l'inconnue conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient.   La jeune femme se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvement du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. L'inconnue le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Charlotte s'accoudaet la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, l'étrangère devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle pensait fort à sa Maîtresse qui l'encouragerait.   Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. Charlotte avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion.   L'inconnue admirait Charlotte qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Charlotte se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement.   Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté et l'inconnue écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des deux jeunes femmes.   Le corps de Charlotte réclamait toujours davantage. Le devinant, l'inconnue ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés. Deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors Charlotte,détendue, se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant. La décharge fut intense et l'orgasme violent.   Il y a des êtres qui trouvent dans le dévouement une foi dans leur vie, un élargissement de leurs limites, car l'amour est toujours sans fin. L'acceptation stoïque par la jeune femme des souffrances que l'étrangère lui imposait, la contraignait à les augmenter pour qu'elle puisse prendre conscience des bornes qu'elle pouvait franchir. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. L'inconnue sentit la jouissance envahir Charlotte par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se fendirent en obéissant. Charlotte desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois. Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors l'inconnue retira très lentement son poignet. Charlotte était suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse et détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant.   - Je suis donc anale ... soupira-t-elle. - En doutais-tu ? lui répondit l'inconnue. - Vous reverrais-je bientôt ? demanda Charlotte. - Certainement, ma chérie. Mais n'oublie pas le plug anal, tu le porteras désormais en permanence.     Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/07/24
Ce qui me bouleversait, c'était la présence excitante d'un corps nu de femme. Le tumulte que cette découverte provoquait dans mon esprit m'engaillardissait. Charlotte était allongée près de moi et je ne pouvais penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé, ses aisselles blanches.Je glissai un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit alors d'un frisson. Elle était grande et très brune. Une femme idéalement belle. Bientôt, mon regard s'attarda alors sur ses cuisses entrouvertes et immanquablement, une tension sourde s'empara de moi. La mer et le soleil l'avaient déjà dorée davantage. Ses cheveux, ses sourcils, et ses reins semblaient poudrés d'or, et comme elle n'était pas maquillée, sa bouche était du même rose que la chair rose au creux de son ventre. De mes lèvres, je léchai sa peau en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Je frôlai l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Fugacement, la tension se relâcha, les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt ainsi brusquées, comme après une étreinte immonde.    Mes doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Je la vis qui approuva d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle n'était que sexe. Mais je l'imaginai elle, bien trop jeune pour le savoir.    Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Je ressentis la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait. Elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Je supposai qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait.   - Un doigt. Enfonce. Juste là. Non pas si vite. Ressors. Reviens lentement. Un doigt. Au bord. Juste un peu plus loin que l'extrémité. Arrête lorsque tu sens ton doigt happé. Là. Oui. Voilà. Pas plus loin. Elle marqua un temps parce que le plaisir surgit, intense. Je l'entendis s'essouffler. - Caresse l'intérieur du pourtour comme si tu voulais dessiner un cercle. Elle mouilla ses lèvres, en prononçant ces mots. - Ressors maintenant et ose deux doigts. Doucement. Non. Laisse-le t'accepter, pourquoi forcer ?   Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle savait. Elle voulait savoir, ne rien apprendre de sa partenaire.   La douleur vive s'était évanouie alors je la vis qui hésitait. Devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela.   Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses doigts. Elle reprit: - Enfonce le doigt et viens forcer l'anneau en faisant rouler l'index sur le majeur. Oui. Comme ça. Doucement. Sens-tu ? Il s'ouvre.   Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Je sentais la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve.   L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans l'inconcevable.    La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés. Charlotte ressentait un véritable dégoût à ne pouvoir contrôler l'orgasme lancinant qui montait en elle.   Maintenant, elle allait supplier.   - Oui. Enfonce encore. Plus. Je voudrais tout. Non, tout. La main, le poignet, le bras. J'aimerais connaître cela. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla de désir. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si Juliette ne cédait pas. Je vis bientôt la fureur s'emparer de son corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui.   Charlotte se laissa aller, les yeux fermés, dans un rêve, ou tout au moins dans le crépuscule d'un demi-sommeil d'épuisement. Elle se trouvait heureuse de compter assez pour Juliette, juste pour qu'elle prît plaisir à l'outrager.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/07/24
Chacun son rôle. Un froncement de sourcils aussi bien qu'un tremblement de terre auraient pu les en faire sortir. Cela tenait à presque rien. C'est pourquoi nul n'était prêt à y renoncer si facilement. Tout est trop obscur, inexprimable, totalement vain. Inexprimable ? Mais non, au contraire, par tant de centaines de mots, par vingt formules opposées et exactes qu'il suffirait d'énoncer pour durcir d'un seul coup cette gelée blanche et tremblotante des idées et des sentiments. Parfois, les nuits étaient très longues. La jeune fille réduite à la servilité avait découvert l'insomnie avec son cortège d'idées noires. Avant d'accepter cette soumission lui apportant paradoxalement un apaisement devenu indispensable, elle était si fatiguée en se couchant qu'elle sombra aussitôt. Rien ne valait l'exaltation de ces moments où il ne tenait qu'à un fil qu'ils fussent découverts puis confondus. Juliette sembla se réjouir en pénétrant dans le séjour. La porte refermée qui donnait sur le corridor, débouchait sur une antichambre, déserte et éclairée par une seule fenêtre. Sur la même paroi ouvrait de la chambre, une autre porte, sur la salle de bain. Les traits très particuliers à la pièce d'eau étaient un large fauteuil de massage, accolé au mur du fond, et le fait que le plafond et les parois étaient entièrement revêtues de glace. Le plancher était noblement recouvert de bois, au motif blanchi de point de Hongrie. Elle était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc, une coiffeuse, ce qui n’empêchait pas deux femmes de disposer de ces commodités sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. À la réserve du collier et des bracelets de cuir, que l'eau avait durcis quand elle s'était baignée, et qui la serraient davantage, la jeune soumise était presque nue et elle se voyait dans le miroir du plafond. Juliette, avant de l'imiter lui caressa la pointe de ses seins. En se dénudant lentement, Charlotte, qui restait debout au milieu de la pièce, interdite, se fit alors la réflexion qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande. Sa poitrine parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne. Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des fesses musclées, les reins cambrés et le pubis imberbe, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance. Sa physionomie annonçait son âme. Rien n'est jamais joué d'avance même si chacun croit connaître sa partition. Tout peut arriver, y compris en amour, surtout chez des intimes. Quelque violent désir qu'elle en eût, Charlotte se sentit soudainement faiblir, quand elle pressentit ce que Juliette lui ordonnerait de subir, même si la peur lui allait bien.   Quel plaisir de susciter l'indiscrétion d'autrui, quelle catastrophe de ne pas la satisfaire. On se cache avec l'angoisse de n'être pas trouvé. Quelle étrange alchimie. Un mot de trop fige l'éphémère. Ce peut être le mot qui tue. Elle était désirable et tenait toujours à le faire savoir, mais sans ostentation. Elle avait conscience qu'avant tout, son pouvoir d'asservissement provenait de son autorité spontanée, savant mélange de l'aura qu'elle dégageait naturellement et de la maîtrise dont elle faisait toujours preuve. Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide au creux de sa main. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de sa soumise. Les deux mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle devinait qu’à partir de maintenant, à un moment ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir. Elle s'abandonna sensuellement à cette idée. "- Assieds-toi, je vais te masser". Charlotte s'installa dans le fauteuil, la tête calée dans l’appuie-tête et attendit. Après avoir fixé ses chevilles aux repose-jambes par des cordelettes, Juliette lui passa la mains entre les cuisses. Charlotte la regarda amoureusement un temps qui lui parut interminable, et brusquement glacée se souvint qu'il était interdit de regarder sa Maîtresse au dessus des hanches. Elle ferma les yeux, mais trop tard et l'entendit rire. Juliette abandonna bientôt les cuisses et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Malgré elle, Juliette résistait pour ne pas brûler les étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte en passant son pouce à l'entrée de son anus. Tout ne lui serait pas infligé à la fois, son cœur battait très fort. Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre.    Rarement, son amante ne l'avait vue dotée de tant de légèreté, d'insouciance, de grâce. Une outrance avait suffi à susciter une émeute de signes d'une intensité insouçonnable. La jeune fille accueillit la chaleur avec reconnaissance, car elle s'était mise à grelotter. Elle n'essaya même pas de retenir ses larmes sans se soucier qu'on puisse l'entendre ou se moquer d'elle. Plus rien ne lui importait. Le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le triangle du ventre, le délicieux frisson parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humectation de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte avec application, faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes, la fouillait, revenait, et s'emparait à la fois, de plus en plus profondément, de son ventre et de ses reins qui s'ouvraient davantage, lui arrachant un gémissement qu'elle ne pouvait retenir. Quand elle s'arrêta, elle se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Juliette présenta le bout du tube à l’évasure de l'anneau de chair de ses reins et appuya, plusieurs fois, chaque fois davantage, s'assurant de son intrusion. La seringue pénétra de trois ou quatre centimètres. Charlotte, hébétée, écarquilla les yeux, mais céda. Juliette vida la moitié du contenu de la canule dans l'anus de sa soumise qui lui offrait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. "- Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal". Elle fit un geste de la main en guise d’approbation. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple, et elle savait que Charlotte, pas encore tout à fait détendue, luttait inconsciemment contre cette intromission inattendue. Dès lors, Charlotte abritait profondément, au centre de ses reins, un clystère fin à l'imitation d'un sexe dressé. Elle commença à avoir le souffle saccadé et sourd, la bouche sèche et semi-ouverte, dans un état second où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Charlotte se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Juliette le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Charlotte s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face à sa table.   Elle semblait danser sur la table, tant ses spasmes étaient harmonieux. La lumière était d'un blanc chatoyant, les visages de plus en plus flous au fur et à mesure de leur ébat. Ne manquait que le son, les mots de l'amour. Elle n'avait aucun droit de se sentir trahie. Peut-être qu'elle le méritait même. Peut-être qu'elle recevait là sa punition pour sa faiblesse et sa trop grande docilité. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, Juliette devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Juliette fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les seins. Elle avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Juliette admirait Charlotte qui acceptait sa sujétion, en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis ses doigts furent remplacés par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour. Elle enfonça l’olisbos dans l'anneau de chair puis arrêta la progression de la tige pour l'envahir de nouveau. Charlotte se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours la vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Qu'il était doux pour elle de s'abandonner. Juliette avait à sa disposition un assortiment d'olisbos, dont les tiges allaient des plus minces aux plus épaisses. Elle décida que la grosseur du phallus de verre suffisait, au risque contraire de relâcher immodérément l'anneau. Elle pouvait maintenant retirer totalement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté. Juliette écarta ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait la forme d’un cercle souple. Le godemichet était entièrement entré, ne laissant que le rebord évasé, pour éviter que même au fond de ses entrailles, il ne se rehausse pas à l'intérieur du corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des jeunes femmes.   Le doute, et non l'irrésolution, la paralysait. On peut convoquer la mémoire pour se rassurer. L'exercice n'est pas sans danger, tant il paraît artificiel. Quand on revient sur ses pas, le désir n'est plus naturel. On ne sait jamais ce que le passé nous réserve. La jeune fille ne savait plus si elle aurait préféré se laisser attendrir, ou si elle aimait mieux la suave indifférence qu'elle ressentait. Avec douceur et détermination, Juliette continua sa progression. Le corps de Charlotte réclamait toujours davantage. Le devinant, Juliette ôta l'olisbos de son fourreau charnel, pour le remplacer doucement par ses doigts gantés. Deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux se dilatèrent, le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction jusqu'au fin poignet de Juliette. Alors Charlotte se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant. La décharge fut intense, l'orgasme violent. Charlotte mis ses bras autour du cou de Juliette, la serrant fermement et elle hurla, sa jouissance fut si intense que son cœur sembla exploser, le ventre ruisselant. Elle crut un instant que de la cyprine coulait le long de ses cuisses. Juliette ôta soudain son poignet. Sa Maîtresse la délia de ses liens, Charlotte s'affaissa dans le fauteuil, certaine que Juliette recommencerait souvent et que cette privauté qu'elle n'acceptait jamais sans se dérober et sans être couverte de honte deviendrait bientôt une source intarissable de complaisance et de ravissement.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/07/24
La rose se fait vie Le vît se fait rose.  Écarlate Mais l’histoire se fait rosse, Féroces, tout éclate. Égos D’attaches en discorde, Les liens s’effilochent . Élimés La trouille s’immisce, A en boire la tasse. Écchymoses Harpe désaccordée,  Sans métronome, se tait. Élégie La Vierge est partie La source s’est tarit Écume Les lèvres asséchées, Le pieux flacon s’est vidé Évaporé Les liens se distendent mais Les songes en disent tant Éffervescents  Bride au garrot, tendu, Elle le cravache. Extase Bribes de souvenirs auxquelles Il s’accroche. Encore Moral en dents de scie, Melancolia tendancy, amour dissident, Et perdu... --- Oeuvre d'illustration "Shibari for men" d'Erik Hils (https://erik-hils.com/)        
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Par : le 23/07/24
Jeux SM (3ème partie) Le donjon de Malika Cela fait 3 jours que je suis encagé, j’ai bien essayé de couper le cadenas avec une grosse pince mais l’acier trempé ne se coupe pas aussi facilement, c’est à peine si j’ai réussi à l’entamer, le scier m’a valu une belle coupure de mes couilles et de mon doigt, il faut que je me rende à l’évidence, je vais devoir appeler Malika, je ne supporte plus le gonflement contraint de ma bite que je ne peut même pas branler et chaque fois que je bande le plug d’urètre me fait un mal de chien, en plus, ma queue est devenue tellement sensible que je bande sans raison, de toutes façons ma femme rentre dans 3 jours de son séjour en thalasso. J’appelle donc ma tortionnaire espérant que je vais la dissuader de me marquer comme on marque les chevaux. Allo, Malika ? Ouiiii, Qui est l’appareil ? C’est Syl. Ah ! enfin, tu es prêt à me servir ? Heu c’est que je voudrais bien que vous m’enleviez la cage, ma femme rentre dans 3 jours, je ne peux absolument pas rester comme ça, s’il vous plait, soyez cool… Tu connais la condition, tu viens au donjon et on verra bien ce que je déciderai au final. Bien, merci je peux venir quand ? Viens tout de suite j’ai très envie de te revoir. Ok j’arrive, je serais là dans environ 1h, le tps de faire la route. Je t’attends, ah ! et apporte tes plugs ! Ok, à tout à l’heure. Je sonne à la porte, c’est une petite maison, située à la campagne, dans une rue charmante, rien qui ressemble à un donjon. Un mec en tenue de soubrette m’ouvre la porte et me fait entrer. Maitresse vous attends au salon suivez-moi, dit-il. Il a un plug orné d’une queue de lapin planté dans le cul, des bas résilles et une mini robe à bretelles j’ai envie de rire mais je me retiens, le pauvre doit souffrir de cet accoutrement.  Malika m’accueille avec un Fous toi à poil ! Je m’exécute tout en admirant cette beauté sauvage toute de noir vêtue, sa robe en latex, aussi courte que serrée met prodigieusement ses formes en valeurs, elle n’a pas de culotte, ses cuissardes à hauts talons montent très haut, je bande douloureusement à cause de la cage. Approche, plus prêt ! Je suis, tout prêt. Elle prend la cage dans sa main et soupèse le tout, je bande tellement fort que ma queue va exploser dans cet engin si minuscule, la contrainte est insupportable, mon gland déborde de partout. Alors comme ça tu veux que je te libère ? Oui s’il vous plait Bien es tu prêt à me servir alors et à m’appartenir ? S’il vous plait Malika, ne me laissé pas comme ça, je vous en supplie délivrez moi. Allonge-toi par terre, là sur la planche entre les anneaux qui sont au sol. Je me dirige vers l’endroit désigné, c’a ressemble à une table assez large mais sans pieds avec des anneaux fixés tout autour, elle m’attache les mains aux anneaux situé au-dessus de ma tête passe une sangle autour de ma taille puis chacune de mes jambes vient rejoindre mes mains pour y être solidement maintenue aux mêmes anneaux, j’offre ainsi mon cul en position de roulade arrière, arrêtée dans son élan. Elle tapote l’espace entre mon trou de balle et mes couilles tjrs enserrées dans la cage de chasteté. Tu vois, enfin plutôt tu ne vois pas c’est à cet endroit précis que je vais te marquer ça va faire très mal car la peau est très fine ici mais au moins personne, à moins de soulever tes couilles, ne pourra voir mon sceau d’appartenance gravé dans tes chairs. Non, ne faites pas ça, je vous interdis je vais porter plainte si vous me faites le moindre tatouage. Qui parle de tatouage, ferme là et concentre-toi, mord dans ce plug de toute tes forces et tache d’être digne. Elle me fourre un plug dans la bouche, appelle son larbin qui arrive bientôt avec un brasero rougeoyant dans lequel est planté un tison. M Regarde comme c’est beau, le fer de Maîtresse Malika. Elle brandit le tison orné de 2 M entrelacés M         et le plaque sur mon entre jambes juste au-dessus de mon petit trou, je pousse un hurlement qui dure tout le tps de l’application du fer rougi au feu, ça pue le cochon brulé ,  ça fume un peu, enfin elle retire le tison, son esclave me verse de l’eau froide sur la plaie ce qui me fait le plus grand bien, ça soulage vraiment, très vite il m’enduit copieusement de Biafine et pose un morceau de gaze enduit lui aussi de Biafine. je pense qu’il a l’habitude et curieusement la douleur n’est plus si vive que ça. Détachez-moi maintenant ! Pas tout de suite, tu vas nous promettre d’être bien sage et surtout nous le prouver. Malika libère mes jambes et me remet en position allongée, elle soulève la cage de chasteté en disant n’oublie pas que j’ai la clé alors tu vas te mettre à genoux et tu vas sucer Romain comme tu as sucé Éric l’autre fois, en y mettant tout ton cœur et promis je te libère, OK ! Je ne réfléchis qu’un petit instant et dit : « oui » pour qu’on en finisse, je n’ai qu’une hâte, quitter cet endroit pour me soigner et voir si vraiment on ne peut pas voir les initiales marquées entre mes cuisses. Enfin détaché, Je me mets donc à genou comme demandé, Son esclave s’approche de moi, il a quitté son costume et brandit fièrement une queue gigantesque qu’il pose délicatement sur mes lèvres. Mets tes mains autour de ses fesses et attire-le à toi m’ordonne Malika ! Je m’exécute et entrouvre timidement mes lèvres la bite de Romain pénètre doucement dans ma bouche que je suis obligé d’ouvrir un maximum devant un tel chibre, il commence à aller et venir doucement, je ferme les yeux et me laisse faire. Aspire moi bien profond murmure Romain, oui c’est bien comme ça, vas y ma petite pute tu aimes sucer on dirait et il s’enfonce très profondément au fond de ma gorge, je manque étouffer, mes mâchoires distendues  me font mal je ne peux plus résister, je bave abondamment tandis que cette barre de chair va et vient en moi de plus en vite, de longs jets de foutre épais me remplissent la bouche mais le va et vient ne s’interrompt pas au contraire il s’accélère encore, je tente de le repousser mais sa main derrière ma tête, m’en empêche et m’oblige à suivre le    rythme régulier qu’il m’imprime, mes lèvre venant claquer sur son pubis de plus en plus vite et de plus en plus fort. Respire ! me dit il entre 2 coups de boutoir au moment même ou un nouveau flot de sperme plus important encore que le premier vient inonder ma gorge. Avale ! m’ordonne t’il et n’en perd pas une goutte, Il se retire enfin mais sans me lâcher la tête, me laissant respirer et surtout avaler son jus Lèche nettoie moi tout ça Et je lèche consciencieusement par peur des représailles qui m’attendent, j’en suis certain, si je ne m’exécute pas.  Malika nous rejoint, me prend par la main et m’invite gentiment à m’assoir dans le canapé qu’elle occupait, elle me donne la clé de la cage en disant te voila libre mais sache que tu m’appartiens désormais et que je peux disposer de toi quand j’en ai envie. J’ai un peu de mal à me défaire de la cage je bande et ça ne rend pas la tâche facile. Tu veux que je t’aide ? dit-elle de sa voix la plus suave. Comment refuser, j’écarte les jambes et lève les mains en guise d’acceptation, ses mains expertes ont tôt fait de me libérer, ma queue si longtemps emprisonnée se détend comme un ressort mais ne peut se libérer de son fourreau de métal à cause du plug d’urètre qui en orne l’intérieur, elle prend délicatement l’embout et imprime un lent mouvement de rotation tout en tirant, le plug sort anneau par anneau, m’arrachant à chaque passage un petit cri qui fait largement sourire ma libératrice. Le dernier anneau libéré, elle me caresse lentement, me masse devrais-je dire, le gland. Je me laisse aller au fond du canapé pour jouir de cet instant, elle me branle encore un peu et soudain s’arrête. Tu ne crois quand même pas que je vais te faire jouir, alors que tu as menacé de porter plainte contre moi. Je disais ça pour vous empêcher de me marquer mais maintenant c’est fait je vous jure que je ne dirais rien à personne. Elle part d’un grand rire et me claque les couilles je débande d’un coup, la brulure entre mes cuisses se rappelle à moi et me fait pousser un hurlement de douleur. Elle se lève toujours aussi hilare et me dis Tu es un bon esclave et je t’aime bien, tu viendras me voir régulièrement pour que je m’amuse de toi. OK ! Oui, oui bien sur mais je ne veux plus faire de fellation et je ne veux plus de marque indélébile. D’accord esclave, rassures toi les prochaines séances se feront entre toi et moi uniquement, si je t’ai fais sucer Romain c’est pour avoir une belle vidéo de toi en train de le faire au cas où tu changerais d’avis. Salope, tu es une vraie salope, elle rit de plus belle et me répond Oui comme tu les aimes, dans ta bouche je considère que c’est un compliment, maintenant avant de partir, tu vas t’empaler sur ton plug et je vais t’aider, tu auras le droit de gicler après, tu veux bien ? Malika est devenue à compter de ce jour ma maîtresse dans tous les sens du terme et surtout dans le sens qu’il prend dans une relation SM. Elle est la plus belle chose qui me soit arrivée…   A suivre : déjà publié  « le jour ou Malika à fait la toilette de ma poupée »        
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Par : le 23/07/24
Quel malheur voulaient-elles fuir ? Elles ne cherchaient pas le plaisir, elles voulaient fuir un tourment. Le plaisir franchement, c'était bien. Durant huit ou dix jours, elles ressuscitèrent alors cet amour. Un soir sur deux ou sur trois, la jeune femme disparaissait. Son amante ne lui posa pas de question. Elle était douce-amère, plaisante et un peu ingrate. Les sentiments dont on parle n'ont jamais l'épaisseur qu'ils avaient dans le silence. Et le temps qui s'écoule entre l'évènement et le récit leur prête tous les reflets, toutes les réfractations du souvenir. Ce bonheur d'autrefois n'est-il pas chargé déjà de l'amour qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il pressent ? Pour ne mentir jamais, il faudrait vivre seulement. Mais les projets secrets, tous les desseins du cœur, ses souvenirs étouffés, tout ce qu'il attend sans le dire brisent déjà cette simplicité impossible. Laissons donc aux mots leur part inévitable d'imposture et d'ambiguÏté. La métamorphose fut délectable. Les souvenirs très précis de leur dernière étreinte la cambrèrent d'une délicieuse honte et courut en petits frissons dans son dos. Une bouffée d'orgueil l'obligea soudain à sourire et à respirer très vite. La première fois, c'est la promesse d'une longue série d'autres fois, mais c'est aussi le deuil de quelque chose qui n'arrivera plus. Il ne peut pas y avoir hélas plusieurs premières fois. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta alors sans ménagement. Un touble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance la saisit à la fois. Il y eut une plainte, un sursaut de poitrine. Elle soupira, serra les dents, regardant intensément Juliette, alors animée du désir irrésistible de vouloir la dépecer, puis renversa la tête et attendit. À nouveau, une longue plainte jaillit des lèvres serrées, finit en un cri aigu. Endolorie et horrifiée, elle ne savait comment remercier Juliette de ce qu'elle venait de faire pour elle, mais elle était heureuse de lui avoir fait plaisir.    Un grand soleil l'innonda. Ce qu'est l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d'un amour, c'est peut-être déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres. Tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. Lorsque Charlotte tourna la tête vers Juliette, alertée par le bruit d'une cascade qu'elle avait, à sa grande confusion, du mal à maîtriser et à diriger, il y avait sur son visage, non pas cette attention pointue et intimidée que sa Maîtresse attendait, ce guet presque animal, regard aminci, sourcils bas, lippe close et frémissante, mais une gravité douce, comme si soudain elle avait eu la pudeur de ses exigences, et honte qu'on les satisfît. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes.   L'amour le plus banal et le plus médiocre est un peu plus compliqué que la physique la plus ardue. C'est qu'il relève d'un autre ordre où les corps et l'esprit dansent les plus étranges ballets et dont la nécessité est toute faite d'imprévu. Qui pourrait deviner dans le premier sourire et dans les premiers mots adressés par une femme à une autre femme ce qu'elle sera ensuite pour elle ? Il sembla à Charlotte que Juliette l'acceuillait sans défaveur. Elle sut alors que la position de sa Maîtresse était plus difficile que la sienne, car on ne s'improvise pas meneuse de jeux érotiques, violeuse de tabous, dénonciatrice de routine. Sa résistance l'eût peut-être agaçé, ou déçu, mais réconforté. Elle avait obéi, et elle se sentait soudain dépassée par l'idée que le geste était un geste d'amour pour un bourreau étrange auquel on s'efforce de plaire. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Les berges aveuglantes de la Seine en étaient toutes éclaboussées et, un instant, à Paris, elle se dit qu'elle aimait Juliette et qu'elle allait se jeter dans ses bras et que le monde serait merveilleux pour toujours.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 23/07/24
C'était elle-même qui avait ouvert les portes de ce monde de cauchemar où elle se débattait et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux.   De nouveau, elle se prenait à espérer. L'enfer était fait ainsi de ces alternances de résignations et de révoltes devant un monde qui n'avait plus de sens. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée.   Un jour, enfin, elle crut voir, à travers des chagrins renouvelés, une issue dans ce labyrinthe de malheurs qu'elle avait elle-même déssiné. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi.   J'avais sur elle l'avantage de la connaître, d'être plus forte qu'elle, de savoir comment la prendre, et surtout de m'en amuser. Je reconstruisais ma proie en moi, je la voyais se débattre, telle une âme brisée, un corps souffrant d'incroyables tortures. Elle cherchait son bonheur et ne trouvait que des larmes. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet.   Elle se représentait des gestes, des positions, des abandons et elle avait mal. Ce qui est cruel dans la soumission, c'est qu'elle se sert de ce qui pour elle est le plus cher pour lui porter les coups les plus durs. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue à même le sol, mais heureuse, respirer dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/07/24
Jeux SM (2ème Partie) Les présentations   Je te présente Malika, Sonia et Erica. Malika et Sonia sont 2 belles jeunes femmes aux longs cheveux brun, poitrine menue mais ferme pour Malika dont la robe moulante et très courte ne cache rien de ses longues jambes fuselées, Les seins de Sonia sont semblables à des melons trop mûrs et le chemisier cintré à bien du mal à les contenir, le bouton du haut est prêt de lâcher, sa jupe de cuir est si courte que s’en est presque indécent, juste une bande de 15cm qui laisse voir sa petite culotte la vraie garce dans toute sa splendeur… ce spectacle, vous vous en doutez , est loin de me laisser indifférent . Erica à coté parait bien fade : plate comme une limande, les genoux cagneux, les cheveux blond filasse, mi longs, maquillée à outrance ce qui ne masque pas la dureté de ses traits, presque masculin. Sonia et Malika s’emparent chacune d’une baguette alors qu’Agatha prend le martinet et m’administrent toutes les 3 en même temps une fessée qui semble interminable, puis ensemble elles font l’inventaire des « jouets » qui n’ont pas servis. C’est Malika qui avise le gros plug. Houaou !! dit-elle en le soupesant, quel morceau ! Ce n’est jamais renté, explique Agatha. Ça va rentrer aujourd’hui ! dit Sonia Vous êtes prêtes pour la vaisselle ? Je comprends bien vite pourquoi « la vaisselle » elles fouillent toutes les 3 dans leur sac et en ressortent chacune une paire de gants à vaisselle Rose pour Sonia, bleu pour Malika et noir pour Agatha, elles s’enduisent copieusement de lubrifiant et la main d’Agatha s’enfonce presque d’un coup au plus profond de mes entrailles, Sonia s’avance et fait de même un peu moins facilement mais elle entre, A moi maintenant dit Malika, sa main s’appuyant sur celles déjà en place se fraye un passage au milieu, lentement mais surement, je sens mon cul se dilater sous la pression, la douleur est incroyable mais dans le même tps c’est très jouissif, je me sens rempli, un jet de sperme sort de ma queue, elles restent ainsi un bon moment sans bouger puis elles sont prises d’un fou rire, leurs mains font des vibrations insoutenables, m’écartelant davantage encore. A trois ! dit Malika, mais on serre le poing d’abord. Je sens leurs doigts qui se recroquevillent en moi, les poings prennent plus de place, je panique à l’idée qu’elles pourraient me déchirer. Un, deux, trois elles retirent leurs mains dans un ensemble parfait mon cul se déchire littéralement, j’ai l’impression qu’il reste béant tant la sensation est forte. Allez ! vite ! dit Sonia Erica a lubrifié le plug et le présente à l’entrée de mon fondement, elles poussent de toute leur force, il pénètre sur 5cm mais il butte, c’est décidemment trop gros… On va faire autrement dit Sonia, qui tient absolument à le faire entrer en moi. Je vais pousser avec le pied et se faisant elle s’allonge entre mes jambes enlève sa chaussure et pose le pied bien à plat sur la base du plug en s’arc boutant de la sorte sa force est décuplée, le plug avance entre mes reins, millimètre par millimètre, il progresse en moi mes fesses s’écartent devant lui, Sonia redouble d’effort Malika et Agatha à genoux de chaque coté d’elle poussent de leur 2 mains, Erika se joint à elles et pousse le pied de Sonia des 2 mains et soudain le sphincter lâche, le plug bondit en moi comme avalé, il s’est fiché au plus profond de mon cul. Je suis épuisé. Erica me saisi par les épaules et me tire en arrière arrachant les pinces qui me serraient les tétons.ca me fait un mal de chien, je pleure, je supplie des yeux, le bâillon m’empêchant toujours de proférer la moindre parole. Détachons-le ! dit Agatha, Erica va le sucer. Je n’en crois pas mes oreilles enfin un peu de sollicitude j’aurais préféré que se soit elle ou une des 2 autres qui me sucent mais me voila détaché de la table, je peux enfin m’accroupir pour soulager le poids qui tire sur mes couilles, le seau touchant le sol, Malika libère mes boules qui pendent sous moi désormais et elles restent encore maintenant, pendantes. Elle ne peut s’empêcher de les claquer violemment au passage ce qui me fait serrer les cuisses de douleur me rappelant la présence du plug. On me fait pivoter j’ai le dos à la table Erika est à mes genoux et commence par me lécher les bourses, les gober une par une, je bande comme jamais, elle passe sa langue tout au long de ma verge comme si c’était un ski et enfin elle le prend dans la bouche, tout entier, me suce, m’avale, la reine fellation est entre mes jambes, je ne tarde pas à jouir, j’explose au plus profond de sa gorge, elle n’en perd pas une goutte, elle aspire comme si c’était une paille, sa langue tourne dans tous les sens autour de mon gland rendu si sensible par le traitement subi auparavant, elle s’attarde sur le méat fait mine d’y entrer la langue me prend les couilles dans une main, les presse doucement, les caresse je sens que je viens de nouveau le plaisir monte en moi comme un geyser prêt de jaillir mais Malika intervient. Laisse-nous-en un peu dit elle en la rejetant fermement en arrière, sa bouche fait un horrible bruit de succion quand ma bite sort de sa bouche. Et pour couper net mon éjac elle me gifle les parties encore plus fort que la 1ère fois. On va l’allonger sur la table dit Agatha Elles me font basculer en arrière je suis allongé ma tête, dépassant la longueur de la table pend dans le vide Attache-lui les jambes bien écartées que je lui pose l’écrase couilles, dit Sonia. Tandis que Malika m’attache les jambes comme demandée, Sonia, sans ménagement passe mes boules à travers le trou de la plaque de plexis ainsi que ma queue puis rabat l’autre plaque en faisant passer mon sexe dans le trou dédié à cet usage, mes couilles sont ainsi seules à être aplaties entre les 2 plaques, elle ajuste les écrous qui vont servir à serrer le tout. Erica quant à elle fixe une des pinces chinoise sur mon téton gauche, la morsure est atroce mes tétons sont restés sensibles de la précédente séance, elle ajuste la potence bien au centre de ma tétine, fixe l’extrémité de la pince à la vis sans fin qui va permettre de l’étirer. Agatha fait de même avec le téton droit… Malika s’accroupit et me chuchote à l’oreille : « tu as aimé la façon de sucer d’Erica » Oh oui elle est douée la petite je n’ai jamais été pompé de la sorte. Alors monsieur l’hétéro regarde… Erica s’est placée derrière moi, elle est en train d’ôter sa robe j’ai la tête à l’envers mais je remarque comme une bosse dans son slip plus de doute possible, quelle horreur c’est un mec et bien monté en plus son braquemard jailli de la culotte ou il était quelque peu comprimé. Approche qu’il te voit mieux dit Malika Il s’approche en effet tout prêt et veut poser sa queue sur ma bouche il n’atteint que ma joue, j’ai vivement tourné la tête. Tu vas lui rendre la pareil, lui refaire exactement tout ce qu’il t’a fait tout à l’heure. Non, pas ça dis-je, jamais je ne ferais ça ! et je serre les lèvres pour l’empêcher d’entrer sa bite dans ma bouche comme il s’appétait à le faire. On t’explique ajoute Malika, il faut qu’il jouisse dans ta bouche, qu’il prenne du plaisir et pour ça tu vas le sucer consciencieusement et avec envie sinon Agatha et moi on t’arrache les tétines et Sonia va te faire exploser les parties… 3 tours lance t’elle et 3 tours sont ajoutés à la fois aux tires tétons et à l’écrase couilles. Tant que tu ne prends pas de toi-même cette belle queue en bouche pour lui donner un max de plaisir, on tourne. Et 3 tours de plus mesdames… c’est surtout la douleur dans mes mamelons qui est de suite insupportable l’écrasement de mes couilles d’abord assez plaisant ne devient douloureux qu’au 15 -ème tours et cette salope de Sonia entre les tours de vis me frappe le devant du gland avec la règle comme si elle voulait l’enfoncer en moi. Je gémis j’essaye de donner le change en faisant mine que je ne céderais pas, que je n’ai pas si mal que ça et que je n’ai pas peur de leurs menaces. En tous cas au début car quand Sonia annonce y a plus que mon petit doigt qui passe entre les plaques, la douleur est vraiment devenue insoutenable. Malika s’accroupi de nouveau et me conseille dans l’oreille. Ne résiste plus mon chéri tu vois bien qu’on n’arrêtera pas et qu’on ira jusqu’au bout alors cède maintenant et tu seras libre, tu n’as qu’à imaginer que c’est moi que tu lèches. Quel batard   hurle Sonia tu vas voir et elle vient se placer au-dessus de ma bouche me donnant son con à lécher, je ne me fais pas prier je lui administre le plus beau cuni dont je suis capable elle pousse de petits cris, sa moule coule dans ma gorge… mon cul maintenant, entre ta langue et elle s’écarte les fesses de ses mains, ma langue un peu hésitante s’introduit finalement dans cet autre trou, bien profond vas-y trempe moi le cul moi je m’exécute pensant que mon calvaire va s’arrêter là, elle se cambre et s’allonge sur moi offrant sa croupe à Erika (Éric) en fait Vas y prend moi le cul Éric ! il s’enfonce dans son petit orifice et manœuvre ainsi sur mon visage. Stop ! crie Sonia on reprend le jeu, et s’adressant à moi : « tu vois, maintenant au lieu d’avoir une belle bite toute propre et rose tu en as une sale, crois-moi tu as intérêt à l’honorer comme il faut. » et elle repart serrer les plaques en ajoutant je serre sans discontinuer tant que tu n’as pas sa bite dans la bouche et c’est ce qu’elle fait, je sens mes couilles s’aplatir de plus en plus. Mes tétines sont tellement tendues que je ne les sens plus  Agatha intervient à son tour : « on va lui poser un piercing à chaque mamelle et elle part fouiller dans son sac et reviens avec un appareil à percer et une poignée d’anneaux de toutes tailles je n’ai même pas le tps de réagir que déjà une douleur très vive m’apprend qu’elle ne rigole pas elle vient de percer mon mamelon droit et y glisse un anneau. Sonia ajoute : « après on lui perce le bout du gland » Je dis très vite non pas ça ! s’il vous plait ! pas ça … je vais le faire ! je vais le faire ! Éric s’avance le pauvre ne bande plus du tout et c’est une chose toute molle qui empli ma bouche j’ai quelques hauts le cœur, je vais vomir il va et vient un peu en disant suce moi, aspire ma sève, je sens sa tige se gonfler et grandir en moi bientôt il est de nouveau raide et l’extrémité de sa bite touche ma glotte, la position tête en bas permet d’aller très loin dans ma gorge je la sens qui me déforme la trachée…. J’ai du mal à respirer il se retire doucement j’essaye de le rejeter avec ma langue quand soudain une autre douleur fulgurante me transperce cette salope de Sonia vient de me percer le mamelon gauche. Elle ajoute à son geste ce rappel : « n’oublie pas que tu dois le faire avec envie, appliques toi » sinon on te perce le gland. Je redouble d’effort et me mets à sucer, je tourne ma langue autour de son gland je le lèche j’aspire comme il m’a montré un liquide coule sur ma langue je ferme les yeux et m’efforce de penser à Malika …. Éric s’excite de plus en plus et plonge de plus en plus profondément, la succion s’accentue d’elle-même sa queue envahie complétement ma bouche tant elle à grossie et durcie je ne peux qu’ouvrir les mâchoires au maximum ce salaud en profite pour ressortir, parfois entièrement pour mieux se réintroduire. Au bout de plusieurs minutes qui me paraissent une éternité, il éjacule enfin, de longs jets de sperme épais envahissent ma bouche alors que d’autres plus violents, frappent le fond de ma gorge, me forçant à avaler ce liquide visqueux et âpre qui me brule la gorge. Avale bien tout dit Agatha, n’en perd pas une goutte sinon tu sais ce qui t’attend Je m’exécute contraint et forcé et songe au pire, si elle me perçait quand même le gland, j’en frémis, mais non, elle enlève les pinces de mes tétons devenus si douloureux. Sonia desserre l’écrase couilles et fini même par l’ôter. Malika s’adressant à Agatha dit : « j’aimerais l’avoir pour moi, ça te dérange si je le marque ? » Non répond Agatha tu peux en faire ce que tu veux. Sonia intervient tu veux le marquer ici ? Non je n’ai pas le matos ici mais je vais quand même lui poser une cage comme ça je suis certaine qu’il me reviendra. Et me regardant tu es d’accord bébé ? Tout ce que vous voulez mais c’est quoi marquer ? Je vais te marquer au fer rouge de mes initiales comme on marque les chevaux et pour ça il faudra que tu viennes dans mon donjon, je vais te laisser l’adresse, tu viendras quand tu te sentiras prêt à m’appartenir. Je ne veux pas être marqué je ne vis pas seul c’est impossible. Mais si c’est possible, tu verras on choisira un endroit discret, ça ne se verra pas. Sur ce Sonia et Agatha me renverse sur la table tandis qu’Éric me plonge la bite et les couilles dans une bassine d’eau très froide ou nagent des glaçons, Malika profite de ce que ce traitement ai rendu mes attributs tout petit, pour ajuster une cage de chasteté très courte, munie d’un plug d’urètre, l’ensemble maintenu par un cadenas en acier, Clic ! me voici encagé…. Elles disparaissent en me lançant un C’ETAIT SUPER ! Je regarde l’heure, les ouvriers ne vont pas tardés, je me rhabille en vitesse et fais disparaitre le maximum des objets pouvant me trahir, à peine ais je finis qu’on sonne à la porte je vais ouvrir   Allez-y, entrez ! faites ce que vous avez à faire, je m’absente une minute, une envie pressante et je cours aux toilettes, je mets bien plus qu’une minute pour extirper le plug qui s’est profondément ancré en moi et je sue sang et eau pour retirer les anneaux de mes tétons, heureusement, les ouvriers tout à leur travail ne remarquent rien, enfin je l’espère… A suivre… Le donjon de Malika…
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Par : le 22/07/24
La soirée avait bien commencé, la jeune femme n'était que sourire et spontanéité. Profitant d'un instant de libre, elle avait décidé de faire du rangement dans sa lingerie. Charlotte ouvrit le tiroir où s'entassaient pêle-mêle ses sous-vêtements. Tout au fond, planquée sous des dizaines de strings et de soutiens-gorge, il y avait une enveloppe de papier kraft. Elle s'assura d'un rapide coup d'œil que son mari était bien vissé devant son écran avant de l'ouvrir. Sur le premier cliché, elle posait nue, debout devant sa coiffeuse, les chevilles liées au pieds du meuble. Des cordelettes enroulées autour de ses cuisses et fixées aux poignets des tiroirs l'obligeaient à maintenir les jambes très écartées et légèrement pliées. Elle avait les bras relevés au-dessus de la tête mais on n'apercevait pas ses mains que Xavier avait croisées, ligotées ensemble, et qu'un bracelet fixé autour du cou lui maintenait derrière la nuque. Une corde longue et épaisse, passée autour du torse, juste au-dessus de ses seins, et tendue jusqu'à la base du miroir la contraignait à se tenir très cambrée. C'était une position difficile à soutenir, indécente à l'extrême avec ce ventre lisse jeté en avant comme une figure de proue. Pourtant, elle souriait, les yeux mi-clos. Le second cliché était identique au précédent, à ceci près que Xavier était présent sur la photo. De lui, on ne distinguait que son torse, un peu de son dos, l'amorce de ses fesses et surtout, son sexe tendu, se pressant contre celui de Charlotte qui, cette fois, levait le menton au ciel et semblait inondée de plaisir. Comment son mari réagirait s'il tombait un jour dessus. Quant à la tête de sa mère, si elle la surprenait un jour dans une telle situation, elle ne pouvait même pas l'imaginer. Chaque fois qu'elle envisageait cette éventualité, un frisson la parcourait toute entière. Xavier et elle prenaient des risques insensés. Ils étaient tous les deux fous. Xavier élaborait des liens si complexes qu'il fallait beaucoup de temps ensuite pour la libérer. Si, comme elle avait l'habitude de le faire, sa mère débarquait à l'improviste en plein milieu d'une de leurs séances, il leur serait difficile de lui faire croire à une simple visite de courtoisie. Quelle honte si elle la découvrait ainsi, intégralement nue, ligotée et bâillonnée. Mais quel plaisir étrange à seulement envisager que cela puisse arriver. Charlotte y pensait souvent tandis qu'elle éprouvait l'étroitesse des liens tout autour de son corps et cela ne faisait qu'accroître son excitation. Peut-être rêvait-elle alors que la porte s'ouvre tout à coup sur le visage sévère, qu'elle le voit s'allonger de stupéfaction et qu'elle réussisse à lui sourire. Enfin, tout serait dit. Sur le troisième cliché, elle était assise à l'envers sur un fauteuil, les cuisses sur les accoudoirs, la poitrine écrasée contre le dossier, les bras pendant de l'autre côté. Ficelles, cordes, lacets, sangles, lanières, tout un entrelacs de liens étroits la pétrifiait dans son attitude. Elle aimait bien cette photographie parce que l'ombre noyait de nombreux détails, ne laissant à la lumière que son dos courbé, le galbe d'une cuisse et l'arrondi de ses fesses. Elle se souvenait de ce soir-là. La neige était tombée en abondance et ouatait tous les bruits de la rue. L'appartement n'avait jamais été aussi calme. Xavier avait pris tout son temps. Il était allé chercher une bouteille de champagne chez lui, s'était assis sur un tabouret face à Charlotte et l'avait aidée à boire, portant alternativement la coupe de ses lèvres aux siennes. Elle avait adoré qu'il s'occupe d'elle de cette façon. Ils avaient parlé longtemps. Elle lui racontait sa vie avec son mari, sa crainte de sa mère, ses rêves d'évasion. Peu à peu, Xavier s'était arrangé pour orienter la conversation sur le sujet qu'il voulait aborder. "- C'est quoi les fantasmes d'une fille comme toi ? lui avait-il demandé avec son sourire le plus doux. Elle avait pouffé de rire d'une façon un peu stupide. "-Des fantasmes ? Je n'ai pas de fantasmes." "- Allons, allons ... avait-il insisté. Ne va pas me faire croire cela. Ose donc prétendre que certains soirs, ton esprit ne s'en va pas vagabonder sur des territoires interdits ... Ose donc essayer me faire croire que tes doigts distraits jamais ne s'égarent sur ton ventre ... Par exemple, en t'imaginant au lit avec une de tes amies ... - Faire ça avec une femme, ça ne m'est jamais venu à l'esprit, mentit-elle cependant. - C'est bien vous, les mecs, qui entretenez ce désir de voir des filles ensemble ! Comme si nous ne rêvions toutes que de cela ! Tu l'as déjà fait avec un garçon, toi, peut-être ?" La coupe au bord des lèvres, Xavier attendait la suite avec intérêt mais voyait que Charlotte hésitait. Des dizaines de fois comme ce jour-là, elle lui avait permis de contempler sa plus intégrale nudité. Il manipulait son corps, comme on s'amuse avec un jouet et pourtant, capable de se livrer physiquement à lui de la façon la plus osée qui soit, mais elle éprouvait encore des réticences à lui ouvrir toutes grandes les portes de sa libido la plus intime. "- Parfois, je pense à des situations dingues ... amorça-t-elle. Au milieu de la salle, il y a une sorte de podium circulaire couronné d'anneaux d'acier ... Tu m'y fais monter et tu me passes des bracelets aux poignets. Tu me passes aussi des bracelets de cuir aux chevilles avec une chaînette, des cadenas et me voilà clouée à l'estrade, les jambes ouvertes. Dans le plafond, on a aussi rivé des anneaux auxquels tu m'attaches. Je dois me tenir courbée, tant le plafond est bas. Il y a des mains épaisses qui s'approchent de mon corps. Elles me palpent comme on évalue la santé d'une pièce de bétail. Elles malaxent mes seins à travers ma robe. Elles claquent sur mes fesses. Elles me fouillent le ventre. Mon corps subit les pires injures. les fines bretelles de ma robe ne résistent pas longtemps. "-Me voilà déjà presque nue, offerte en pâture à leur désir brutal. Je ne sais combien de mains me touchent. Elles s'acharnent sur moi impitoyablement. Elles choisissent les points les plus sensibles. Elles me tordent les pointes de mes seins, elles écartent mes fesses comme si elles voulaient les séparer l'une de l'autre, elles s'agrippent comme des griffes à mes hanches. Ma culotte est en lambeaux. Je sens mon sexe forcé par ces mains avides dont j'ignore tout, hormis leur brutalité. C'est l'orgie ... Je suis leur veau d'or. Un corps massif se frotte contre le mien. Sa sueur me colle à la peau. Un sexe raide, large comme un poignet, tâtonne entre mes fesses, cherche l'entrée, s'y engouffre férocement, sans ménagement. Je pousse un cri de douleur. Je parviens presque à oublier cette queue sauvage qui me défonce les reins, ces mains qui toujours m'assaillent, ces doigts qui maintenant me fouillent de l'autre côté. Un d'abord, puis deux, puis trois. Mon anneau anal est dilaté à l'extrême. On l'enduit d'un liquide gras et tiède. L'instant d'après, quelque chose de dur et de froid s'enfonce puissamment dans mes entrailles en élargissant l'étroit passage. Chaque fois que le sexe de l'homme plonge dans mon ventre et cogne contre ce truc, j'en éprouve une douleur effroyable. J'ai l'impression que je vais exploser sous les coups de cette double pénétration. "- Je halète. Je suffoque. Je me mords les lèvres. Ils y sont tous passés, par devant et par derrière. Je sens les ruisseaux de sperme dont ils m'ont éclaboussée me couler le long des cuisses. Des mains à peine moins agressives que les autres, des mains de femmes sans doute l'étalent sur les fesses, le ventre, les seins et même le visage. Elles ne veulent pas être en reste. Elles prennent part à la fête, elles aussi. Jalouses, elles m'enduisent le corps tout entier de la semence de leurs mâles, prenant bien soin de me griffer les flancs, des aisselles jusqu'aux cuisses.   Charlotte s'éveilla de son rêve. Xavier ne souriait plus du tout. "- Hé, c'est toi qui as voulu que je te raconte mon pire fantasme ! " Xavier n'avait pas répondu. Il lui avait fait l'amour sans enthousiasme et l'avait quittée peu après, l'air préoccupé, sans avoir oublié toutefois de la ligoter auparavant.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/07/24
La jeune femme n'avait jamais compris, mais fini par reconnaître, pour une vérité indéniable, et importante, l'enchevêtrement contradictoire et constant de ses sentiments: elle aimait être fouettée et semblait se satisfaire que le supplice soit de plus en plus cruel et plus long. Même si parfois, elle aurait trahi le monde entier pour s'y soustraire tant le sadisme de sa Maîtresse s'intensifiait. La dernière séance que lui avait imposée Juliette lui revenait en mémoire par flashes. Elle revivait surtout le moment où elle avait dû retrousser sa jupe. Dès cet instant, elle avait commencé à éprouver du plaisir. Un plaisir que la punition face au coin, la culotte baissée, les poses obscènes, jusqu'à la tentative de baiser de sa Maîtresse n'avaient fait qu'accroître après avoir été martyrisée. Bien sûr, elle avait eu peur. Bien sûr, elle avait eu honte. Bien sûr, elle avait pleuré. Et pourtant, le désir l'avait toujours emporté. Elle avait passé plus d'une heure à trouver une tenue sans arriver à se décider. Toutes celles qu'elle portait d'habitude lui semblaient si classiques. Juliette aimait la provocation jusqu'à oser ce qu'il y avait de plus sexy ou d'aguicheur. Elle possédait l'art de la composition et savait assortir avec goût les éléments les plus disparates. Elle osait, au moins elle osait. Elle arriva finalement sans retard à leur rendez-vous. Elle avait décidé de faire quelques courses en centre ville. Charlotte dévala quatre à quatre les escaliers du glacier. Raide au volant de sa voiture allemande, Juliette ne lui jeta même pas un regard. Elles roulèrent sans se parler. Elle conduisait sa voiture à travers la circulation avec son autorité naturelle. À coté d'elle, Charlotte ne savait pas comment se tenir et gardait le visage tourné vers la vitre. Où allaient-elles ? Juliette n'avait même pas répondu àla question. Elle flottait entre inquiétude et excitation, ivresse et émoi. À l'extérieur ne défilaient que des silhouettes floues, échappées d'un mirage. Cette fois, elle savait que l'univers parallèle qu'elle s'était tant de fois décrit en secret était tout proche, enfin accessible. La réalité peu à peu s'effaçait. À tout moment, elle s'attendait à ce que la main de sa Maîtresse se pose sur sa cuisse. Une main douce glissant sa caresse sur le satin de sa peau. Ou une main dure au contraire, agrippée à son corps. N'importe quel contact lui aurait plu, mais rien ne se passa. Indifférente à la tension de Charlotte, aux imperceptibles mouvements que faisaient celle-ci pour l'inviter à violer son territoire, à ces cuisses bronzées que découvraient hardiment une minijupe soigneusement choisie, Juliette ne semblait absorbée que parles embarras du trafic. Enfin, elle gara sa voiture devant la plus célèbre bijouterie de la ville et fit signe à Charlotte de descendre. Toujours sans dire un mot, elle la prit par le bras et lui ouvrit la porte du magasin. Comme si on l'attendait, une vendeuse s'avança vers elle, un plateau de velours noir à la main et leur adressa un sourire un peu forcé. Sur le plateau étaient alignés deux anneaux d'or qui étincelaient dans la lumière diffuse de la boutique. - "Ces anneaux d'or sont pour toi, chuchota Juliette à son oreille. Tu serais infibulée. Je veux que tu portes ces anneaux aux lèvres de ton sexe, aussi longtemps que je le souhaiterai." La jeune femme ébahie accueillit alors cette déclaration avec émotion. On lui avait enseigné que dans les coutumes du sadomasochisme, la pose des anneaux était une sorte de consécration réservée aux esclaves et aux soumises aimées. C'était une sorte de mariage civil réservé à l'élite d'une religion qui professait l'amour d'une façon peut-être insolite, mais intense. Il lui tardait à présent d'être infibulée, mais sa Maîtresse décida que la cérémonie n'aurait lieu que deux semaines plus tard. Cela illustrait parfaitement la personnalité complexe de Juliette. Quand elle accordait un bonheur, elle le lui faisait longtemps désirer. Le jour tant attendu arriva. On la fit allonger sur une table recouverte d'un tissu en coton rouge. Dans la situation où elle se trouvait, la couleur donnait une évidente solennité au sacrifice qui allait être célébré sur cet autel. On lui expliqua que le plus long était de poser les agrafes pour suturer l'épiderme du dessus et la muqueuse du dessous. Un des lobes de ses lèvres serait percé, dans le milieu de sa longueur et à sa base. Elle ne serait pas endormie, cela ne durerait pas longtemps, et serait beaucoup moins dur que le fouet. Elle serait attachée seulement un peu plus que d'habitude. Et puis tout alla très vite, on lui écarta les cuisses, ses poignets et ses chevilles furent liés aux pieds de la table. On transperça l'un après l'autre le coté gauche et le coté droit de ses nymphes. Les deux anneaux coulissèrent sans difficulté et la brûlure s'estompa. Charlotte se sentit libérée,alors même qu'elle venait d'être marquée pour signifier qu'elle appartenait à une seule femme, sa Maîtresse. Alors Juliette lui prit la main droite et l'embrassa. Elle ferma les yeux pour apprécier plus intensément encore cet instant de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes, d'émotion, de joie et de fierté. Personne ne pouvait comprendre l'authenticité de son bonheur. Elles allèrent à La Coupole fêter la cérémonie. Leur entrée dans la brasserie fit sensation. Juliette la tenait en laisse le plus naturellement du monde. Le collier en cuir noir enserrait le cou de Charlotte au maximum. Sa Maîtressse exigeait qu'elle le porte ainsi tous les jours. Un serveur apporta une bouteille de Ruinart. La jeune femme ainsi asservie sortit alors de son body transparent les billets qu'elle tendit au garçon littéralement fasciné par le décolleté qui ne cachait rien de ses seins. Les voisins de table les épiaient plus ou moins discrètement. Ils n'avaient sans doute jamais vu auparavant une jeune fille tenue ainsi en laisse par une femme, attachée au pied de la table, payant le champagne à ses amis. Elles sortirent d'une façon encore plus spectaculaire. Aussitôt passé le seuil, Juliette l'obligea à rejoindre, à quatre pattes, la voiture laissée en stationnement juste devant la porte de la brasserie.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 22/07/24
Dîner avec son mari au restaurant n'avait rien d'exceptionnel. Pourtant en cet instant, ils étaient assis, main dans la main, silencieux, enveloppés dans un même bonheur. Juliette avait découvert qu'elle aimait ces moments de complicité silencieuse, de joie simple et d'intimitié. "- Chéri, jai besoin d'aller aux toilettes, me rafraîchir", ai-je dit en me levant. Je l'embrasse sur la joue et je me dirige vers le fond de la salle. À gauche, celles des femmes; à droite celles des hommes. Je ne choisis ni l'un ni l'autre. Mais je poursuis mon chemin vers une porte au-dessus de laquelle le mot "Sortie" est en rouge illuminé. Je me retrouve dehors. La ruelle est sombre; le seul lampadaire qui doit servir à prodiguer un peu d'éclairage est cassé. Sans doute l'action d'un gamin. Un peu moins de trois mètres séparent les deux hauts murs de brique. De la rue proviennent des bruits de sirène, puis des éclats de rire. Je reconnais tous ces bruits de la ville tandis que je m'enfonce dans la ruelle. Dans le creux de ma main droite est plié le bout de papier qu'il m'a discrètement remis au bar, où je prenais l'apéritif avec mon mari en attendant notre hôte. Sur ce papier, quelques mots griffonnés à la hâte: "Dans la ruelle, dans dix minutes." Je ne connais pas son auteur, nous nous sommes seulement lancé des regards appuyés par-dessus l'épaule de mon mari. Une sorte d'attraction subite, un échange puissant, inexplicable. Les ténèbres m'aspirent, un faible éclairage provient finalement des fenêtres qui percent les murs de brique quelques étages plus haut. Il surgit du renfoncement d'une porte en me prenant le bras. Je porte une robe légère en coton et ses doigts sur mes bras me font frémir. Je lui retourne son sourire, ses yeux brillent dans la pénombre, d'un mélange de concupiscence et d'impatience. Je suis bouleversée par son regard, par ses lèvres sensuelles, les traits anguleux de son visage. Il me repousse violemment dans l'alcôve de la porte, un mouvement qui ressemble à un pas de danse, un tango. Il pose ses mains sur mes épaules, il presse son torse contre ma poitrine. Je sens que j'étouffe, comme si l'air s'était soudainement et mystérieusement raréfié. Les mots me manquent, mon souffle s'alourdit, comme si un poids oppressant me pesait sur la poitrine. - Mon mari m'attend à l'intérieur, ai-je prétexté en laissant mes bras raides le long de mon corps. - Je sais, je ne serai pas long. Sa voix, basse et autoritaire, me fait frissonner. Il approche ses lèvres des miennes, tout juste pour les effleurer. Je ferme les yeux, je lève la tête, j'accueille son baiser. Une caresse soyeuse et prometteuse. Mes doigts raclent la brique et le bois de la porte. Ses lèvres glissent sur mon cou, puis sur mon épaule tout près de la bretelle. Je me sens à l'étroite dans ma robe, comme si mes seins étaient comprimés et qu'ils avaient brusquement pris de l'expansion, gonflés de désir. Sa main droite descend sur mon bras, elle saute sur ma hanche. Elle descend encore, jusqu'à ce qu'elle rejoigne le bas de ma robe et la retroussse brutalement, provoquant un bref et frais courant d'air sur mes cuisses brûlantes. Je sens ses doigts sur la peau de mon genou. Je retiens un gémissement quand elle fait l'ascension de ma jambe. À travers la soie de mon tanga, je sens son contact léger, une caresse insoutenable. Il tâtonne mon sexe, comme pour en définir les limites. Il est blotti contre moi, sa chaleur m'enveloppe tel un linceul lascif, sa passion contenue dans ses gestes m'essouffle. Je garde les yeux fermés alors que ses doigts touchent mon ventre lisse, puis s'immiscent sous l'élastique de ma culotte. Sa main chaude survole les lèvres humides de mon sexe. Je souris lorsque je sens son index fouiller mes replis mouillés. Il maîtrise la situation. Le glissement habile de ses doigts sur mon clitoris chasse vite le sourire sur mon visage. J'entrouve la bouche, je souffle ma tension dans son cou. Une bretelle de ma robe a glissé sur mon bras, découvrant la lisière de dentelle de mon soutien-gorge, blanc dans la pénombre. Je me sens complètement nue, exposée, et pourtant, ma robe est collante, comme une seconde peau. Son index et son annulaire frôlent mes lèvres, tandis que son majeur s'introduit en moi avec aisance. J'ouvre les yeux, mes mains s'agrippent plus fermement au mur, cherchant en vain désespérément à s'accrocher à l'alcôve de la porte. Lui me fixe droit dans les yeux, tandis qu'il me fouille les reins. Il en agite au moins deux dans mon vagin, il frotte son pouce sur mon clitoris, tandis que de l'autre main, il force mon anus. Je tangue sous sa main, en me balançant d'un pied sur l'autre. Des voix fusent des fenêtres au-dessus de nos têtes; la seconde bretelle de ma robe tombe sur mon bras. Les deux bonnets blancs de mon soutien-gorge jaillissent désormais dans le noir et mes seins semblent prêts à en bondir de désir. Mon tanga est étiré au maximum, sa main l'envahit, ses doigts me remplissent. Je me sens couler, comme si tout mon être se répandait dans sa main. Je prends finalement ses épaules, je les agrippe et j'y plante mes ongles. Puis mes mains suivent ses bras, ses avant-bras, se posant enfin sur ses doigts en mouvement. C'est comme si je venais d'enfoncer mes doigts dans une épaisse éponge gorgée d'eau. Je mouille en abondance, jusqu'à mes cuisses et sur les poignets de mon partenaire. Bien involontairement, sous l'emprise d'un plaisir déboussolant, je flèchis légèrment les genoux, ce qui m'empale plus à fond sur ses doigts. J'échappe de longs gémissements. Ils rebondissent sur les murs de brique, se mêlant aux bruits nocturnes de la ville en sommeil, ne devenant que de banals sons urbains. Je jouis en serrant son poignet, et lui continue de bouger ses doigts jusqu'à ce que je me taise, la voix brisée, les larmes aux jeux, les jambes tremblantes. Puis, il retire sa main, l'élastique de mon tanga se relâche, la soie adhère à ma vulve mouillée. Il s'écarte, juste un peu, et porte ses doigts à ma bouche. Subitement, il me plaque le ventre face à la porte. Je sens son sexe en érection glisser entre mes reins, comme une épée dans son fourreau, je goûte la sensation de cette chair palpitante et mafflue, me prenant un sein d'une main, l'autre fouillant mes fesses, préparant le chemin vers l'étroit pertuis, puis d'un seul coup il me pénètre. Oubliant la douleur de la sodomie, je laisse échapper un cri, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Je me sens défaillir. Il retourne le premier dans le restaurant et j'attends deux ou trois minutes avant de le suivre. Au bar, mon mari consulte sa montre d'un air impatient. Il me prend par le bras quand je reviens.   - Bon sang, il y avait foule aux toilettes ou quoi ? - C'est ça, dis-je, la tête ailleurs. - Notre table est prête. Il m'entraîne à travers la salle. - Mon nouveau patron est arrivé, me glisse-t-il à l'oreille. Il paraît qu'il est très ennuyeux. Sois gentille avec lui, d'accord ? L'homme se lève à notre arrivée. Je tente d'effacer sur mon visage ce sourire béat que je pressens. Je lui sers la main, ses doigts encore humides s'enroulent autour des miens. Je combats mon envie de rire. - Bonsoir, dis-je d'une voix secouée et anxieuse. - J'ai l'impression de vous connaître déjà ..   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/07/24
*** Episode 1 : Angoissante convocation *** « Qu’en pensez-vous, Maître ? » C’est avec la voix tremblante que je m’enquiers de son avis sur l’inquiétante convocation que je viens de recevoir en recommandé. Une grave anomalie aurait été détectée dans mon historique de crédit social lors d’un contrôle manuel. Je suis convoquée à Davos pour un interrogatoire. La convocation est accompagnée d’un laissez-passer pour les transports en commun, permettant de passer outre le pass carbone. Pas d’autre choix que d’obtempérer. « Je t’accompagnerai » me dit-il, comme pour me rassurer en réponse à mon anxiété non exprimée mais certainement visible sur mon visage. « Il doit me rester juste assez de crédits sur mon pass carbone ». Le Glacier Express assure la dernière étape de notre long périple. Je regrette de ne pas être en condition pour apprécier les magnifiques paysages traversés. En d’autres circonstances, ce voyage aurait été un beau souvenir. L’ancienne fabrique de young leaders écolo-progressistes au service de la haute finance s’est beaucoup transformée depuis la formation de la Suprême Alliance Démocratique. Son siège a été transféré de Cologny à Davos. Ici, trois gigantesques bâtiments en forme de lunes  flottent dans les airs grâce à un système de sustentation magnétique. L’architecte a fait du bon travail et le rendu est magnifique. On se croirait sur une exoplanète à trois lunes. La dépense d’énergie occasionnée par le système de sustentation doit être monstrueuse, mais les objectifs écologiques sont à géométrie variable : quand c’est pour le confort de l’élite bien-pensante à la tête du camp du bien, rien n’est trop beau. On dit qu’ici sont élaborées les stratégies d’ingénierie sociale permettant de déplacer la fenêtre d’Overton au gré des intérêts de l’élite auto-proclamée. D’autres rumeurs prétendent qu’ici des citoyens soupçonnés d’activités anti-démocratiques seraient interrogés et torturés, dans le plus grand secret, ce qui n’est pas pour me rassurer. En tout cas, le lieu est hautement sécurisé et mon Maître ne pourra malheureusement pas m’accompagner plus loin. Au-delà des gardes armés en surnombre, on distingue au loin un alignement de bites en érection, fièrement dressées vers le ciel, prêtes à entrer en action pour protéger ce site stratégique des menaces aériennes d’origine humaine ou extra-terrestre [1]. Mon Maître déverrouille mon collier d'esclave et me le retire, avant de me serrer fortement contre lui. « Je t'attendrai ici le temps qu'il faudra » Je me dirige vers les gardes, les jambes flageolantes, comme une zombie. Je me sens perdue sans mon collier, comme si le lien avec celui qui est mon phare dans la vie, mon propriétaire que j'aime à la folie, était rompu. Après avoir soigneusement vérifié ma convocation, un garde m’accompagne à bord de la navette qui s’élève dans les airs pour nous débarquer à l’une des portes de la Lune rouge. L'avertissement prémonitoire du pangolin fou me revient à l'esprit: « Il va falloir être courageuse et ne pas perdre espoir ». Oui, il faut que je me ressaisisse si je veux me sortir de ce guêpier. Ne pas fléchir. Un fonctionnaire à tête de fouine m’accueille avec indifférence. Il examine ma convocation sans un mot. Je suis une fois de plus surprise de constater que les serviles agents de la Suprême Alliance Démocratique ont tous des têtes de fouines. C’est peut-être le reflet de mon dégoût plus que de la réalité. La fouine me conduit dans une sorte de petit vestiaire. « Déshabillez-vous ici. Entièrement. Montre, bijoux, barrettes à cheveux et chaussures aussi. Ne gardez rien. Vous passerez ensuite aux toilettes et à la douche. »    Décidément, c’est une manie… Derrière un discours bien pensant, l’idéologie de la suprême alliance cache des montagnes de perversion. Après avoir déposé tous mes vêtements dans le vestiaire je lui demande timidement de m'indiquer où sont les toilettes et les douches. Il m'y conduit et me laisse pénétrer seule, nue, dans les sanitaires femme. « Prenez votre temps, mais videz-vous bien. Si vous avez besoin d'un laxatif, je peux vous en fournir. Je vous conduirai ensuite à la salle d’interrogatoire. » « Je pense que ça ira sans laxatif » lui répond-je en rougissant. J'y croise une femme assez austère qui me jette un regard dédaigneux en sortant. Elle ne semble nullement surprise par ma nudité intégrale. Je suppose que toutes les femmes convoquées ici pour interrogatoire doivent subir la même procédure et que je ne suis pas la première qu'elle croise dans cette situation humiliante. Lorsque j'en ressors je constate que la fouine m'attend patiemment, une paire de menottes à la main. « Tournez-vous et mettez les bras derrière le dos » m’ordonne-t-il sur un ton monocorde, pour me passer les menottes. « C’est joli » me dit-il, en frôlant de ses doigts ma chatte épilée. Ce seront les seules paroles un peu humaines qu’il prononcera.   *** Episode 2 : L’interrogatoire *** La salle d’interrogatoire est petite et austère. Une petite table, deux chaises, deux caméras de surveillance… Mais je ne suis pas autorisée à m’assoir. Le fonctionnaire me demande de rester debout et quitte la salle en refermant doucement la porte après avoir relié mes menottes à une chaîne fixée au mur. L’attente est interminable. Cela fait certainement partie de la procédure visant à affaiblir mes défenses psychiques. Une femme à l’allure frêle et au teint blanchâtre pénètre dans la pièce avec des objets un peu étranges à la main. D’une voix mielleuse elle me demande d’être coopérative pour l’introduction des capteurs et tout se passera bien. Je m’attendais à un interrogatoire à l’ancienne, mais je crois à présent reconnaître les préparatifs d’une intrusion mentale, similaire à celle à laquelle j’avais dû me soumettre pour l’obtention du Fucking Pass [2]. Elle m’introduit sans trop de difficulté le capteur vaginal en forme d’obus, mais l’introduction par la bouche du long tube souple truffé de capteurs qui se fraye lentement un chemin dans mon tube digestif jusqu’à ce que l’extrémité ressorte par mon cul est extrêmement pénible malgré mes efforts pour faciliter son introduction. Je comprends pourquoi la fouine m'avait demandé de me vider du mieux possible. Ainsi équipée, elle m’invite à la suivre, nue et menottée, à travers d’interminables couloirs froids et impersonnels. La Lune rouge est immense. Dans les bureaux, certains fonctionnaires ne daignent pas détourner le regard, d’autres observent mon passage d’un air amusé, d’autres encore ont un regard méchant. Les ennemies de la démocratie sont honnies par la population, et plus encore par les fonctionnaires de la fédération. Elle me fait pénétrer dans une salle de dimensions modestes au centre de laquelle il ne m’est pas difficile de reconnaître un caisson de privation sensorielle, dont les parois semblent équipées de protubérances étranges, sans doute destinées à enregistrer mes signaux cérébraux et à recueillir les informations transmises par les capteurs qui ont été introduits dans mon corps. Visiblement la procédure a été améliorée par rapport à celle que j’avais subie pour le Fucking Pass, ou alors ici les moyens sont supérieurs. Deux hommes en blouse blanche sont présents. « Elle est déjà équipée » leur dit la femme avant de me laisser entre leurs mains. Comme s’il n’avait pas totalement confiance, l’un des hommes manipule l’extrémité du tube qui dépasse de ma bouche, puis l’autre extrémité qui dépasse de mes fesses, pendant que l’autre me met les doigts dans la chatte pour vérifier que le capteur est bien présent dans mon vagin. « Elle est bandante. Je la baiserais bien après l’examen, si ça te dit » « Oui, on pourra la prendre à deux. De toute façon je suppose qu’elle sera exécutée, et même si elle n’est pas condamnée et ose se plaindre personne ne la croira » « Qu’est-ce qu’elle a fait ? » demande-t-il à son collègue. « Apparemment elle a bidouillé son crédit social, mais je n’en sais pas plus » « Pourquoi es-tu ici, salope ? » me demande-t-il. Je tente de répondre, mais mes paroles sont incompréhensibles avec le tube dans la gorge. Il n’insiste pas. L’autre actionne une télécommande et je sens une vrille qui s’introduit dans mon col. Aïe ! Certainement une protubérance de l’obus vaginal. « Entre dans le bain » Le tutoiement est certainement destiné à me faire ressentir le fait qu’ici je ne suis qu’un objet à leur merci et que j’ai intérêt à coopérer, qu’ici je suis une présumée ennemie de la démocratie qui n’a aucun droit jusqu’à preuve du contraire. Je leur jette un regard suppliant, comme pour leur faire comprendre ma terreur de me noyer si je plonge là dedans menottée. Mais aucune réaction.  « Dépêche-toi ! » Je pénètre dans le caisson, angoissée au possible, et après un moment de panique et de mouvements désordonnés, éclaboussant mes geôliers au passage, j’arrive tant bien que mal à m’allonger sur le dos, malgré les menottes limitant mes capacités de positionnement. L’eau tiède et fortement salée assure ma flottaison. Pas de risque : si j’arrive à maintenir cette position je pourrai respirer, malgré le tube souple dans la gorge qui rend la respiration difficile mais qui laisse passer suffisamment d’air, du moins tant que je ne panique pas. L’idée que la présence des zébralyvox gémellaires dans mon corps pourrait être détectée par tous ces capteurs me paralyse un bref instant [3]. Mais je ne dois absolument pas penser à cela et enclencher en urgence mon bouclier mental. Je ne sais pas pendant combien de temps je pourrai maintenir le labyrinthe de pensées sans qu’une pensée compromettante ne survienne. Cela fait malheureusement un bon moment que je ne me suis pas entraînée. J’avais réussi à leurrer le sondage mental lors des examens relatifs au Fucking Pass, mais cette fois je n’arriverai sans doute pas à tenir assez longtemps. Je vais me faire prendre, et par la même occasion révéler une partie des plans du pangolin fou [4]. « Ecarte les cuisses, qu’on en profite » m’ordonne l’homme avant de refermer le lourd couvercle du caisson. J’ai juste le temps de repérer des caméras infrarouge. Ils vont bien se rincer l’œil, mais je veille à maintenir les jambes écartées autant que possible. Cela fera peut-être diversion et s’ils sont occupés à zoomer sur ma vulve avec les caméras, ils feront peut-être des erreurs dans le déclenchement des enregistrements. Maigre espoir… Je me retrouve plongée dans une obscurité totale et un silence effrayant. Avec toute la concentration qu’il m’est possible de donner, je commence à parcourir le labyrinthe mental que j’ai créé de toutes pièces. Une succession de pensées logiquement reliées, dont le seul but est de m’occuper tout l’esprit pour éviter que surviennent malencontreusement mes véritables pensées.   *** Episode 3 : L’ange gardien *** C’était trop dur pour moi cette fois. La privation sensorielle rend extrêmement difficile le contrôle des pensées. Malheureusement je n’ai pas pu réprimer des images de mon passé. Notre séjour au Japon. L’imagerie de mes symbiotes à l’université Kitasato [5]. Cette fois, je suis cuite… Je réactive d’urgence mon bouclier mental, et me remets à parcourir le labyrinthe, mais malheureusement je crains que ce soit fichu. Je ne sais pas combien de temps s’est passé – on perd complètement la notion du temps dans le caisson. La porte s’ouvre brutalement et la lumière m’éblouit. Je m’attends à être extraite sans ménagement pour être mise en cellule en attendant mon exécution. Mais rien ne se passe. J’entreprends de sortir par moi-même, ce qui s’avère difficile et je manque de me noyer. Des hurlements stridents me percent les oreilles. On dirait que toutes les alarmes de l’univers se sont déclenchées en même temps. Dans la salle, tous les appareils ont fondu, comme si une énorme surtension les avait grillés. Avec un peu de chance les enregistrements susceptibles de trahir mes pensées ont été détruits par la même occasion. C’est le seul espoir qu’il me reste. J’ai soudain l’impression d’être dans un ascenseur en chute. S’ensuit un choc violent qui me plaque au sol. On dirait que le système de sustentation magnétique s’est désactivé et que la Lune rouge vient de tomber. C’est la panique dans les couloirs. J’entends dire qu’une panne informatique géante est survenue on ne sait pourquoi et a été suivie par d’énormes surtensions inexpliquées. Tous les serveurs ont grillé et la sustentation magnétique du bâtiment est passée hors de contrôle. Personne ne semble se soucier de moi, femme nue et menottée, alors je tente de trouver une sortie au plus vite en suivant le flux des fonctionnaires en panique. Dans les rues de Davos, je cours vers l’endroit où j’avais quitté mon Maître, en espérant que j’arriverai à le retrouver. Cette diversion inattendue a peu de chances d’être une coïncidence. Mon ange gardien m’a protégée, une fois de plus. Qui est-il ? Est-il même humain ? Je ne suis sûre de rien. Quel humain aurait les capacités d’affoler les systèmes informatiques et énergétiques de ce site extrêmement protégé au point de tout griller ?  Apparemment quelqu’un ou quelque chose considère que les symbiotes que je porte en moi sont de la plus haute importance et doivent être protégés quoi qu’il en coûte. Je suis épuisée, mais ce n’est pas le moment de fléchir. Je sens le massif obus vaginal descendre peu à peu sous l'effet de la gravité et de l'impact répété des foulées. Il va finir par tomber de lui-même. Tant mieux. De toute façon, avec les mains liées dans le dos, je ne peux pas le retirer toute seule et je ne peux qu'espérer qu'il finisse par tomber. Une douleur aigue m'oblige à interrompre brutalement ma course. La protubérance de l'obus est en train de vriller plus profondément dans mon utérus. Puis j'ai la sensation de pics qui se déploient et percent douloureusement ma matrice, comme les crochets d'une ancre qui s'ouvre. Douleur aigue mais qui heureusement s'estompe très rapidement. C'est certainement un dispositif automatique destiné à remettre le capteur vaginal en place et à le maintenir plus solidement lorsque des mouvements non désirés sont détectés. Je n'ai aucune idée de la manière dont je pourrai me débarrasser de cette saleté, qui est à présent solidement amarrée à mon utérus. Je n'ai même pas eu la présence d'esprit de rechercher et emporter la télécommande quand j'ai quitté la salle du caisson. La douleur passée, je me remets à courir. « Eh, vous allez où comme ça ? » Un gros type vulgaire me gueule dessus, en allemand. Il a visiblement compris qu’une femme nue et menottée qui court dans les rues doit avoir quelque chose à se reprocher. Je ne réponds pas et poursuit ma course. Personne ne songe à m’arrêter. Tous les badauds ont les yeux fixés sur la Lune rouge écrasée au sol. Une succession de bangs de franchissement du mur du son, extrêmement pénibles pour les tympans, m'amène à détourner le regard vers l'origine de ces bruits. Des boules incandescentes s'élèvent à toute vitesse vers le ciel. Les bites viennent d'entrer en action, éjaculant leurs amas de sperme hypersonique de manière complètement désordonnée vers des cibles invisibles. Il ne semble pourtant pas y avoir d’attaque aérienne en cours. On dirait que les défenses du site sont complètement détraquées. Mon ange gardien a semé une pagaille monstrueuse par ici, en prenant le contrôle de tous les systèmes informatiques. Les gardes armés sont bien trop paniqués par une situation qu'ils ne comprennent pas pour songer à m'arrêter. Je suis le dernier de leurs soucis. *** Episode 4 : On dégage !  *** Le tube dans la gorge m’empêche de respirer correctement et je dois m’arrêter tous les 50 mètres pour reprendre mon souffle et ne pas suffoquer. « Ysideulte ! » Mon Maître m’a repérée. Je ne l’avais pas vu, mais lui m’a repérée. Une femme nue qui court à contresens, ça se voit de loin. Il me serre si fort contre lui que je ne peux plus respirer. Si fort que je sens des torrents d'émotions qui passent de son corps au mien. « J'ai eu tellement peur de te perdre... » me souffle-t-il à l'oreille. Une camionnette de la gendarmerie est à proximité. Un très vieux modèle. Ca roule encore ? « Vite, on dégage ! » crie l’un des deux gendarmes, en nous intimant l’ordre de monter dans le fourgon. Pendant qu'il m'aide à m'assoir sur la banquette latérale, à l’arrière du fourgon, son collègue, au volant, nous éloigne à toute bringue de la zone à risque. Mon Maître m'aide à tenir en place car avec les mains menottées dans le dos je n'ai aucun moyen de me stabiliser dans les virages. Le gendarme saisit l’extrémité qui sort de ma bouche et entreprend de me débarrasser du tube, ce qui cause une atroce douleur et une grimace de suppliciée sur mon visage. « Par le cul » hurle-je. Mais mes paroles sont incompréhensibles. Le dispositif est prévu pour se faufiler dans le tube digestif dans un sens unique, de la bouche jusqu’à l’anus. Si on tente de l’extraire en sens inverse il s’accroche aux parois et c’est atroce. Je crois qu’il a quand même compris et me demande d’un air gêné de bien vouloir remonter et écarter les jambes pour qu’il puisse accéder à mon anus et saisir l'autre extrémité du tube. « Laissez, je préfère qu’elle reste comme ça » dit mon Maître. Je les vois échanger un sourire complice, comme s'ils se connaissaient. Ils ont sans doute eu tout le loisir de discuter pendant qu'ils m'attendaient. Qui a envoyé ces gendarmes rejoindre mon Maître en ce lieu? Le pangolin fou? J'aurais tant de questions, si je pouvais parler. Nous roulons à une allure normale à présent. Le danger semble écarté. « Clic! ». Mon Maître vient de verrouiller le collier d'esclave autour de mon cou, ne laissant plus aucun doute sur mon statut. Comme à chaque fois, ce clic déclenche des frissons qui me parcourent tout le corps de manière totalement incontrôlable. Ce qu'il symbolise est tellement puissant! Cette fois c'est tellement fort que je ne peux réprimer un orgasme spontané et des gémissements de plaisir sortent de ma bouche. Le gendarme me regarde avec un petit sourire. Malgré l'humiliation ressentie, un puissant sentiment d'admiration pour ces gendarmes me prend aux tripes. Ils courent d'énormes risques en trahissant la Suprême Alliance Démocratique, en venant ainsi en aide à la fugitive que je suis. S'ils se font prendre, la sanction sera terrible. Je croise longuement le regard du gendarme qui nous accompagne à l'arrière du fourgon, en espérant qu'il verra dans mes yeux toute la gratitude que je ne peux exprimer par des mots. Un hurlement me fait sursauter. « Baisse les yeux, femelle ! Tu te crois où ? » La voix de mon Maître traduit une forte irritation. Baisser les yeux quand un homme me regarde fait partie des bases de mon dressage. Je comprends son mécontentement. Je m'empresse d'obtempérer. Il me caresse doucement la joue. Peut-être pour me faire comprendre que compte-tenu des épreuves que je viens de vivre, il ne me tiendra pas rigueur de cet écart de comportement. En d'autres circonstances j'aurais été très sévèrement punie. Deux petites tapes discrètes sur l'intérieur des cuisses m'intiment l'ordre de m'ouvrir davantage. Il me met les doigts dans la fente et me fouille sans ménagement. « C’est bien » dit-il, visiblement satisfait de constater la présence du gros capteur métallique en forme d’obus qui me dilate le vagin. Le gendarme propose une couverture pour couvrir ma nudité. Yeux baissés, je ne peux pas voir, mais je crois que mon Maître a fait non de la tête, car il ne se passe rien. « Certes, nous sommes probablement en sécurité maintenant, mais quand même, il abuse… » me dis-je intérieurement. Mais je ressens le plaisir qu’il doit éprouver à me laisser ainsi, nue, pénétrée de haut en bas, menottée, en présence d’un autre homme. Et quand je ressens aussi intensément le plaisir de mon Maître, cela ne rate pas, mon clitoris gonfle si fort que j'ai l'impression qu'il va exploser. J’adore donner du plaisir à mon propriétaire, peu importe la manière. Cela m’excite sexuellement au plus haut point.   A suivre   *** Références *** [1]  B.I.T.E.S. – Complexe de Défense Planétaire   (https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-%E2%80%93-Complexe-de-D%C3%A9fense-Plan%C3%A9taire/) [2]  Adorable Fucking Pass     (https://www.bdsm.fr/blog/8630/Adorable-Fucking-Pass/) [3]  Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager    (https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/) [4]  La charte du pangolin fou    (https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/) [5]  Attracteur étrange – L’ordre caché dans les profondeurs du chaos    (https://www.bdsm.fr/blog/9106/Attracteur-%C3%A9trange-%E2%80%93-L%E2%80%99ordre-cach%C3%A9-dans-les-profondeurs-du-chaos/) *** Contexte *** L’histoire d’Ysideulte se situe dans la seconde moitié de notre décennie, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). *** Repères *** Cologny est une commune Suisse située dans le canton de Genève, sur les bords du lac Léman. Elle accueille le siège du WEF (World Economic Forum), organisation de lobbying que le public connaît essentiellement pour une réunion annuelle médiatisée, localisée à Davos. L'organisation a créé des programmes de lobbying et d'infiltration moins connus (ciblant les sphères d'influence et de décision politique, économique, médiatique et artistique), tels que les programmes Young Global Leaders et Global Shapers. Une liste partielle des membres du premier programme est disponible ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Young_Global_Leaders. La fenêtre d'Overton représente les idées et opinions jugées acceptables dans une société (et donc, par contraste, celles qui ne sont pas tolérées et seront étiquetées de qualificatifs infamants). L'ingénierie sociale, vue comme outil de manipulation psychologique des populations, permet, notamment par le relais des médias, de déplacer la fenêtre pour servir certains intérêts. Pour protéger des marchés lucratifs dans le domaine pharmaceutique ou environnemental, on peut par exemple conditionner la population à croire qu'il existe une science officielle (consensus scientifique) et que tout questionnement est par nature anti-scientifique (ce qui, en réalité, est tout le contraire de la démarche scientifique, puisque par définition ce qui ne peut pas être ni questionné, ni contredit, relève de la religion et non de la science). Le caisson de privation sensorielle est un cocon totalement hermétique aux informations extérieures (son, lumière, vibrations, ...). On y flotte dans un liquide, à la température du corps. L'objectif est de priver le cerveau de toute information sensorielle, ce qui déclenche une activité cérébrale inhabituelle et un état de conscience qui peut être très éloigné de l'état standard.   Le labyrinthe de pensées est une technique de protection contre l'intrusion mentale, imaginée par les scénaristes de la série Fringe et enseignée par Henrietta Bishop (photo), figure de la résistance au totalitarisme dans la série.    
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Par : le 21/07/24
Songeuse, elle se leva, sentant qu'on la tirait en avant et avança. Ses pieds nus se glaçaient sur le carreau: elle marchait sur un dallage de pierre. Moite et tremblant de froid, elle avait enfin descendu les dernières marches quand elle entendit ouvrir encore une porte, et sentit aussitôt sous ses pieds de la terre. Elle était dans une pièce voûtée, très grande et très basse. Il avait été convenu que la jeune femme serait entourée de sœurs de soumission. Il était difficile de savoir si elle en serait fière ou non. Il était également convenu qu'un jeune homme serait dressé. Autour d'elle, tout avait l'air étrangement calme et inanimé. Le temps lui-même semblait figé, inerte, exactement comme si cet instant de sa vie s'était tout entier contracté et que rien ne lui succéderait jamais. Un tel déni de réalité avait forcément une explication. Ce rôle que le destin lui attribuait tout à coup s'apparentait à la vérité. Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se degorgea. Epuisée, des gouttes de sueur étaient venus éclater sur ses épaules, mais elle était fière de l'hommage buccal rendu à la chair durcie. Pendant ce temps, le jeune soumis, agenouillé sur le sol, les yeux baissés, se masturbait lentement, obéissant aux ordres qui lui intimaient de ralentir le rythme de sa carence infamante. On lui ordonna de jouir et presque aussitôt, il libéra un jet de sperme qui éclaboussa les dalles de pierre. Il fut obligé de lécher jusqu'à la dernière goutte. Puis il fut flagellé pour avoir éjaculé aussi abondamment. Il se mit bientôt à sangloter.    Elle était résolue, avec plus de rage que d'élan. On lui avait demandé de retirer ses bas et de demeurer muette. Ses jambes effectuaient alors une drôle de rotation, et elle se mit à tourner sur elle-même, les bras écartés à la façon d'un pantin désarticulé, tandis que les mouvements de son corps semblaient complètement déconnectés de sa conscience, les yeux perdus dans le vide, aussi dépourvue de ressources qu'un animal attaqué par le non-être. Pourtant, elle savait qu'elle n'avait pas le droit de se laisser à la peur, Elle voulait se racheter par orgueil, pour prouver qu'elle pourrait devenir un jour une parfaite esclave, enviée de tous les Maîtres, sujet d'orgueil de la seule qu'elle vénérait, sa Maîtresse. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accompli la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pouvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Charlotte prit plaisir à exhiber ainsi son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette et de ses invités, en acceptant le supplice pour être digne d'elle.    Elle n'était plus à elle, et ce qui d'elle était le moins était certainement cette moitié de corps qui pouvait si bien servir en dehors d'elle. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait en la réhaussant dans son statut d'objet sexuel. Que ce désir de soumission ait pu se transformer un jour en une affection mutuelle et exclusive devait relever d'une conjonction astrologique. Même si cette relation n'était pas non plus tout à fait dénuée d'arrière-pensées, de part et d'autre. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de son cerveau et commandait à son corps de jouir de cette humiliation prégnante magnifiée par son obéissance servile. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes. Mais on lui opposa un refus bref et sévère. Une angoisse incontrôlable l'envahit alors.   Pourquoi, à chaque fois qu'elle le constatait, en était-elle, non pas surprise, mais comme persuadée à nouveau, avec à chaque fois aussi fort le même trouble qui l'immobilisait, et qui la livrait davantage ? Qu'importe que des hommes se soient servis de sa bouche comme celle d'une putain, qu'on la malmenât et l'abreuvât de leur plaisir, c'était une forme ultime d'humiliation, et Juliette en était tout à fait consciente, comme elle était consciente d'être dans ces moments-là la complice objective de sa perversion, qui frôlait souvent par sa passivité la complaisance. Charlotte lui paraissait seulement plus pâle, mais encore plus désirable qu'à son habitude, dans ses manières humbles et son air abattu, qui la prédisposaient encore plus favorablement. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. Charlotte n'était plus l'ingénue libertine de ses débuts, elle avait gagné ses galons d'objet servil. Elle ne pouvait, puisqu'elle l'aimait, qu'aimer tout ce qui venait de Juliette. Sa Maîtresse obtiendrait sa soumission, non malgré elle mais pour l'incomparable plaisir de lui appartenir. Béatrice, à la fin du repas, interrompit ses méditations en lui ordonnant de s'agenouiller pour recevoir quelques coups de fouet avec laquelle elle marqua ses seins de longues estafilades que Charlotte fut longtemps fière d'exhiber. Puis, elle lui pénétra les reins avec un olisbos plus épais, mais très court, qu'elle décida de laisser en place jusqu'à la fin de la soirée, avant de la forcer à s'asseoir sur le tabouret, de lui bander les yeux et de lui lier fermement les mains derrière le dos avec des menottes, en lui ordonnant de cambrer au maximum ses reins, de façon à renfler sa poitrine. Les Maîtres s'approchèrent d'elle, et sous la lourdeur des regards, se déversèrent tous sur son visage, ou sur ses seins nus offerts. On la libéra ensuite pour l'attacher de nouveau à la croix de saint André. Ainsi contrainte, il ne lui serait plus possible de se caresser et de jouir de ses propres caresses, la douleur se muant lentement en plaisir. Elle s'endormit en souriant, impudique mais heureuse..   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/07/24
La puce implantée dans son cerveau par son Maître et amant,  le célèbre Elon, l'homme le plus riche du monde, est une pure merveille. Une puce expérimentale top secrète....sauf pour les lecteurs de bdsm.fr...rires, et qui utilise des technologies quantiques. Un saut dans l'inconnu ! Avec des capacités phénoménales insoupçonnées. Elon sait s'entourer et recruter les meilleurs savants et ingénieurs du monde.  Mary découvre peu à peu les possibilités immenses qui lui sont offertes. Manipuler un smartphone ou un ordi, accéder à des bases de données, tout cela par la pensée, c'est gadget pour elle. Non, elle se rend compte qu'elle peut aller vers toujours plus de complexité et voir la réalité  autrement.  Dans ses moments de détente , lorsque l'administration des agences de la CIA en Ukraine lui en laisse le temps  c'est à dire peu,  vu le bourbier sur un front de plusieurs milliers de kilomètres, elle aime se divertir en lisant Homere, la Bible, le Coran. Étrange non?  En fait sa puce lui ouvre des portes. Elle comprend le sens caché des histoires qu'elle lit. Elle est en mesure de fait le lien entre des événements en apparence insignifiants et les événements historiques majeurs. Mary s'intéresse a la France depuis qu'elle a compris que c'est le maillon faible en Occident. Ben Laden, s'intéressait aussi à la France pour la faire chuter. Il a été flingué avant. Les russes traitent le président français de cinglé. Vu sa dissolution ratée, ils n'ont peut etre pas complètement tord.  Pourquoi la France est elle au bord du gouffre? Une dette abyssale qui l'oblige sans cesse à emprunter toujours plus. Jusqu'où ?  Mary, se demande comment ce desastre qui s'annonce a pu arriver dans un pays aussi beau et aussi riche. Un petit détail...mais où?  Oui  où ont ils fait la connerie fatale. Elle se souvient des rudes spartiates ou des superstitieux romains qui parfois, alors même qu'ils étaient invincibles au temps de leur grandeur, avaient peur d'une simple bourgade ou d'un ermite dérangé. Pourquoi avait ils peur? De quoi ? Ils se mefiaient comme de la peste des pieges tendus par les Dieux. Derrière cette bourgade insignifiante ou ce cet humain farfelu pouvait se cacher un dieu inconnu. facilement de raser cette bourgade, facile d'éliminer le non conforme, le différent. Un détail....des conséquences insoupçonnables, des phénomènes d'une ampleur incroyable. Pour décrire une évènement historique, Tolstoi comparait cela à un train. Quelle est la cause du mouvement de ce train? Les rails, le vent, la vache qui le regarde passer, les roues d'acier, la force de la vapeur, le conducteur qui fume la pipe, ....? Mary, se sert un whisky glacé, enleve sa culotte, se déchausse, mes ses pieds sur le bureau. Elle allume un gros havane et fume paisiblement. Oui, où les français ont ils fait la connerie,  ce petit détail insignifiant en apparence qui conduit au desastre car derrière il y avait autre chose que personne n'avait vu ?   
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Par : le 20/07/24
Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette.    Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert.   Elle pensait à regret qu'elle était bien plus attirante quand ses jambes étaient gainées de bas. Elle avançait nue et désirable vers l'inconnu, la pointe des seins déjà durcie, et l'entrejambe moite. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable.    Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/07/24
Elle ne redoutait pas, comme autrefois, les nouvelles rencontres de son amie. Ces courts enthousiasmes ressemblent trop à des allumettes qui crépitent, l'enfer, la jalousie, et ne laissent entre les doigts qu'un souvenir ridicule. Au contraire, il était peut-être excellent que la jeune fille abandonnât sa liberté pour sa nouvelle Maîtresse et rien ne semblait pouvoir troubler son sommeil. Mais quelle Juliette observait-elle dans la pénombre de leur chambre. L'amante  ou la soumise ? Juliette les aimait toutes à travers ce qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'intaller dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier, non de pardonner. Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre.   La jeune feme avait une sorte de charme, au moins l'avantage de son jeune êge, de son calme et de sa froide considération. Elle n'était inspirée que par le désir de possession. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang. Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée.    Elle n'a que vingt ans et la robe noire échancrée dans le dos jusqu'aux reins et très serrée à la taille lui donne un sérieux excessivement sensuel. C'est beaucoup d'élégance pour ce jeune chat qu'on voudrait prendre dans ses bras, poser sur un coussin, caresser, abandonner. La jeune femme ignorait le non-dit, les mots entre les mots, les secrets murmurés, les silences éoquents. Dans son monde, on parlait ou on se taisait. On était régi par la tyrannie des convenances. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut.    Elle savait assez bien admirer et mépriser en même temps: ce sont là deux mouvements de crainte, différemment orchestrés. Plus la jeune femme se rassurait en faisant le plein, plus sa Maîtresse se dépouillait et s'épanouissait dans l'immatériel. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.    Elle n'aimait que les poètes abandonnés dans les mansardes, les jeunes peintres tuberculeux. Elle vivait à la diable. Il y aurait chez Charlotte toujours les deux tendances en elle, l'une l'emportant sur l'autre au gré des vicissitudes. Tout en elle faisait double allégeance. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée.   Les situations mal définies sont mille fois plus périlleuses: impossible d'y entrer par des calculs, impossible d'en sortir sans aise. L'indomptable volonté de perpétuer la race dans ce qu'elle a d'immuable. Une femme qui ne s'accomplissait que dans le stupre et l'abnégation. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/07/24
L'impact a de précieux le Lien qu'il crée entre N/nous. Dans cette Bulle, ou chacun de N/notre côté nous rallions à un plaisir commun. Votre Pouvoir sur moi. Sur mon corps, comme sur mon esprit. C'est une pratique précieuse dont je ne saurais me lasser. Car au delà du plaisir, il marque une attention, une complicité, un partage. Il marque Votre possession. Je distingue l'impact comme une connexion entre deux masochismes, physique et/ou mental, et Vous. Les sensations varient, selon l'état d'esprit, selon l'instrument, et selon Votre vigueur à la tâche. Et mon plaisir jongle d'un masochisme à un autre. Celui d'un plaisir purement physique par les sensations, à un plaisir plus mental. Lorsque la douleur ne se transforme plus, et qu'elle reste à cet état brut.  Car j'aime de ne pas aimer Monsieur.   J'aime Vous subir.   J'adore me sentir impactée par Vous. Sous ces deux formes, diamétralement opposées, mais dont le cœur est, et demeure Vous.  Vous donner. J'adore me soumettre à Vous, et à Vos coups. J'adore ne pas Vous imposer de limites, et Vous sentir jouir de ce corps qui Vous appartient, à Votre faim.  L'impact, c'est aussi le plaisir de Vous sentir m'éprouver, et un moyen de Vous prouver ma ssoumission. À Vous, à Vos désirs, à Vos choix. J'aime Vous offrir mon corps comme réceptacle à Votre sadisme, et ressentir le plaisir vif que Vos actes procurent à ma peau, à mon corps, tout autant qu'à mon âme. La magie de l'impact n'est possible que par ce Saint Graal qui est le N/notre.   N/notre Lien.   Il m'est précieux de conserver des traces de Votre passage. Des bleus, des marques auquel ces souvenirs sont raccrochés. Il est délicieux de Vous porter,  telle une extension de Votre marque sur moi.  J'aime me sentir possédée par Vous jusque dans ma chair. 
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Par : le 19/07/24
Elle se réveilla aux aurores, angoissée à ce qui l'attendait aujourd'hui. Elle savait que cette relation peu banale avec cette femme d'affaires n'était pas terminée, et qu'elle allait forcément devoir la rencontrer, sans doute plus tard dans la soirée. Après une mauvaise nuit, elle se leva peu avant six heures, prit une douche rapide et mit en route le café. Parfois, elle regrettait de ne pas avoir quelqu'un avec qui partager ses soucis. Non pas que le fait de vivre seule lui déplaise. Elle avait vécu pendant trois ans avec une jeune femme, une enseignante comme elle. Mais une fois passé leur état de grâce, elle était devenue de plus en plus dominatrice, voire parfois très humiliante et ourageusement sadique dans leurs jeux érotiques. Elle était soulagée de ne plus avoir à supporter son comportement autoritaire, ses humiliations et ses brutalités sans cesse renouvelées. Elle était pourtant si différente lorsqu'elles s'étaient rencontrées. Elle la faisait rire et la couvrait de cadeaux et de surprises. Mais tout cela s'était peu à peu tari quand elles avaient emménagé ensemble. Elle avait attrapé son poisson, et Charlotte avait parfois l'impression qu'elle lui déchirait les chairs pour retirer l'hameçon. Bien qu'elle ait été toujours indépendante, elle était calme de nature, un peu introvertie, soucieuse de protéger son intimité, et l'absence d'une femme chez elle ne la dérangeait pas. En dehors des éprouvantes séances de soumission où son corps était bafoué, leur vie sexuelle n'avait rien eu de spectaculaire, si bien que cela ne lui manquait pas non plus. Lorsque le désir la prenait, elle pouvait toujours se satisfaire elle-même, et elle appréciait la liberté que cela lui offrait. Elle avait éprouvé un tel soulagement quand cette relation s'était achevée qu'elle n'était pas sûre de vouloir un jour, à nouveau, partager son espace vital. C'était peut-être un trop grand sacrifice. Mais sa surprise fut grande quand, après quelques mois de solitude, elle rencontra au cours d'un dîner, la femme qui devint rapidement son amante et sa Maîtresse qui sut, jour après jour, satisfaire pleinement son tempérament masochiste. Ce fut pour elle une révélation. Elle se sentait comme illuminée de l'intérieur, quand Juliette l'humiliait, la brutalisait, dans des situations de plus en plus inconvenantes. De nature réservée, jusqu'à cette rencontre, elle n'aurait jamais osé tenir le rôle d'une prostituée, encore moins celui d'une esclave sexuelle. Sa fierté dans l'obéissance et l'asservissement lui procurait une exaltation proche d'un état permanent de jouissance. Ce soir-là, elle tenta d'articuler un mot, mais son visage se froissa. Ravagée de lubricité, elle regarda silencieusement sa Maîtresse. La soif de la débauche faisait d'elle une amante admirable et une esclave infatigable. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta sans ménagement. Il était essentiel pour Charlotte de se donner sans réserve. Elle se muait pour son plus grand bonheur en une femme refoulée au rang d'objet, silencieux et complaisant.   La souffrance devenait insoutenable, mais elle surmontait cette douleur. L'euphorie qui sourdait en elle l'exaltait en la glorifiant. Elle avait contracté la manie d'être indélébile dans la vie de sa Maîtresse. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Sa séduction demeurait une offensive de tous les instants. Cernée de brouillard, elle était à nouveau une féminité disponible. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Muette et comme enfermée dans un corridor de ténèbres, la jeune femme semblait cuver sa souffrance, digérer de l'amertume et subir au plus profond d'elle-même de terribles craquelures. Pas un instant elle n'eut la gravité légère d'une fière hétaïre ni la courtoisie de paraître heureuse. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la contraignait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait jamais de sédition.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 19/07/24
Jeux SM (1ère partie) La rencontre   J’ai donné rendez-vous à la très jeune femme rencontrée sur un site dédié au bdsm et plus particulièrement au SM que je pratique en tant que maître depuis plusieurs années, cette rencontre a été décidée après un long dial ou j’ai expliqué à maîtresse Malika, (c’est le pseudo qu’elle utilise)  alors qu’elle m’a avoué être novice, que j’aimerais tester l’autre face du miroir en réel, en effet je m’entraine depuis plusieurs mois, seul ou en virtuel, via skipe, avec des dominas plus ou moins expérimentées à subir quelques supplices, j’utilise les divers accessoires que j’ai acheté au cours des années, sur le net ou en boutiques spécialisées. J’ai proposé bien sûr à cette jeune femme de mettre tous ces jouets à sa disposition et de lui en expliquer le maniement, je deviendrais en quelque sorte son initiateur et son cobaye…. Le jour « j » est enfin arrivé la séance se passera dans un appartement que je rénove en vue de le louer, nous aurons toute la matinée les ouvriers n’arrivant que vers 14h30. Il est 8h30, je suis là depuis quelques minutes, quand on sonne à la porte, c’est elle ! parfaitement à l’heure. Elle est vêtue d’un chemisier transparent qui ne cache rien de sa menue poitrine elle a des petits seins comme je les aime, une mini-jupe très courte et des hauts talons mais son minois me laisse perplexe quant à son âge.  Bonjour Agatha es-tu certaine d’avoir 18 ans ? Bonjour ! (Sa voix est autoritaire) d’abord appelle moi Maîtresse et oui j’ai 18 ans, tu veux voir ma carte d’identité ? Non, non c’est que tu fais si jeune Fous toi à poil et montre-moi tes jouets ! Je m’exécute et une fois nu, je lui fais l’inventaire en expliquant l’usage des « jouets » Voilà, il y a 3 plugs de belle taille, diamètre au plus large respectivement 8 cm, 9,5cm et 10 cm, si j’ai déjà réussi à introduire les 2 premiers, il faut dire que depuis mon adolescence à cause ou grâce à une cousine dont j’étais amoureux, mon cul a avalé pas mal de choses. Mais c’est une autre histoire que je vous narrerai une autre fois. Malgré ce long entrainement, le dernier refuse toujours de rentrer. Un parachute en métal, muni de crochets qui permettent d’y attacher des poids, Des aspires tétons à piston, 12 petites pinces en métal qui serrent très très fort, une paire de pinces chinoises qui se serrent de plus en plus, au fur et à mesure que l’on tire dessus. Un long et gros gode ceinture (25cm de long sur 7,5cm de diamètre), Une baguette ronde en plastique, une en bois et une carrée en bois également, toutes les 3 d’un m de long et d’un cm de section, Un martinet, une règle plate 4cm de large, 80cm de long et enfin un paddle épais. Tu vois il y a de quoi t’amuser, dans cette caisse tu trouveras des poids de 500gr à 4kg qui vont par paire 2 de 500gr, 2 de 1kg, 2 de 1,5kg etc.. Ça sert à quoi ? demande t’elle ingénument C’est pour mettre dans le seau que tu vois là après l’avoir suspendu au parachute que voilà. Mets le dit elle Je mets un peu de lubrifiant sur mes parties et l’anneau du parachute en lui expliquant que c’est afin de pouvoir le serrer autour de mes couilles sans me pincer la peau. Ok, Ok, fais voir ! ça tient bien ? dit-elle en tirant vers le bas sur les crochets, Tourne-toi ! que je te passe les menottes ! Comme ça ? dis-je en tendant mes poignets Dans le dos dit-elle c’est mieux, allez ! Je mets mes mains dans le dos, les menottes se referment sur mes poignets Va jusqu’ à la table elle prend ma bite entre ses doigts et me guide, je bande comme un fou, ce qui la fait sourire, elle me plaque les cuisses contre la table, ma bite est en érection bien au-dessus du plateau. Ecarte les jambes, mieux que ça je dois pouvoir les attacher aux pieds de la table, j’obéis  Voilà c’est parfait comme ça, elle va chercher le seau et le suspend aux anneaux du parachute, elle pèse un peu dessus, je pousse un petit cri, elle se relève et va fouiller dans son sac, je devine, ayant le dos tourné, au glissement qu’elle enlève sa petite culotte, quelle me fourre dans la bouche assez profondément et ajuste dans le même tps un bâillon boule qu’elle sert très fort, ma langue est complètement immobilisée plus moyen de proférer un son autre qu’un grognement sourd. On va commencer par un poids de 4kg et joignant le geste à la parole elle laisse tomber le poids dans le seau, je pousse un hurlement qui reste complètement étouffé par le bâillon. Elle repasse devant, elle a la règle plate à la main elle me décalotte un peu plus mais ce n’est vraiment pas la peine ma queue est tirée au maximum sous l’effet du poids qui tire sur mes bourses. 10 coups sur cette belle queue tu en penses quoi ? HUMmm !! les coups s’abattent lentement, réguliers et très fort sur mon gland qui s’écrase sous chaque coup de règle, sur la table. Et de 10 ! ma parole plus je frappe plus tu bandes, tu aimes ça on dirait ! elle disparait de nouveau derrière moi. 10 coups de cette belle baguette sur tes fesses et je reçois 10 coups de la baguette ronde en plastique, là aussi elle prend son temps, la garce entre chaque coup qu’elle assène très fort sur mes fesses. J’en jouis presque, bien que je commence à m’inquiéter tant sa ferveur la conduit à me frapper de plus en plus fort. J’aimerais que tu te penches sur la table pour les fessées et disant cela elle appuie sa main dans mon dos pour me faire allonger sur la table, je suis plié en 2 le cul à l’air quand un 2ème poids tombe au fond du seau Et 4kg de plus, dit-elle joyeusement, je hurle de douleur mes couilles n’ont jamais été aussi tendues. 10 coups, heu non 20 de cette belle règle carrée en bois je n’ai pas le tps de réagir que le 1er coup s’abat sur mes fesses déjà bien endolories, au 20 -ème coup, je crie grâce mais aucun son audible ne sort de ma bouche. Tu aimes vraiment ça, on dirait ! dit-elle en rigolant tandis qu’elle pince ma queue pour en juger la dureté. En effet je bande comme un fou, alors que mes fesses brulent de mille feux. Allez debout on va s’occuper de ta queue et 20 coups de règle se succèdent sur mon gland maintenant brulant et devenu rouge écarlate. Les tétons maintenant ! et disant cela elle ajuste les aspires tétons et pompe une dizaine de fois sur chacun de mes tétons qui emplisse la cloche me faisant rebander de plus belle C’est qu’il aime vraiment ce salaud, 20 coups de règle retentisse sur mon gland tuméfié qui malgré ce traitement reste dur et bien dressé et laisse échapper quelques gouttes de liquide transparent, signe annonciateur d’une jouissance proche. On se penche maintenant dit-elle gentiment en me poussant dans le dos, les aspires tétons s’écrasent sur la table ce qui m’oblige à rester comme suspendu ce qui amplifie la cambrure   de mes reins et 30 coups de martinets me sont donné, ils touchent à la fois mes fesses, mes boules et ma bite qui pend désormais sous la table, à peine le dernier coups reçu qu’un nouveau poids tombe dans le seau j’ai l’impression de ne plus sentir mes couilles, qu’elles vont s’arracher tant la tension est grande, je râle de plus en plus fort en suppliant menaçant même, enfin je le pense car mes cris sont à peine des murmures. Tu râles, alors que je n’ai mis que 500 gr pour ta peine je rajoute un kg et vlan le poids tombe dans le seau, ajoutant une tension supplémentaire, je pleure de rage et de douleur  ce qui a pour effet de l’exciter encore plus, elle me relève et enlève les aspire tétons  pour les remplacer par 2 pinces en métal, l’une superposant l’autre, sur chaque tétine, la pression est telle que je pleure de plus belle, elle remet ma queue sur la table sans ménagement et s’applique à y mettre des pinces : 3 sur la longueur dessous la dernière pinçant le prépuce, la douleur est atroce puis 3 autres sur le pourtour du gland et 2 de part et d’autre du méat, En position de fessée ! vite ! dit-elle en me frappant cette fois avec la baguette ronde en bois 30 nouveaux coups s’abattent sur mes fesses que je devine toute marbrées de ces coups. J’aime bien celle-là, c’est la mieux on la manie bcp plus facilement que les autres. Tu veux bien que je redonne 50 coups avec celle-là pour me faire plaisir. Oui ! tu es vraiment super je te promets de frapper bien fort et la voilà qui me frappe de toutes ses forces avec la baguette ronde en comptant bien haut, au 30 -ème coups elle s’arrête je pense qu’elle va enfin me délivrer mais non elle dit Suis-je bête j’ai oublié d’ajouter un poids et elle jette un poids de 2kg et un autre de 3kg Je hurle de toutes mes forces que je n’en peux plus qu’il faut qu’elle s’arrête mais rien ni fait de toute façon ce que je dis est incompréhensible à cause du bâillon. Ou j’en étais déjà, tu te rappelles, non bon et bien on va recommencer à zéro et elle reprend la série de 50 coups avec la baguette ronde. Puis elle me relève, enlève les pinces de mon gland et de ma bite elles se sont incrustées dans ma chair profondément, celle de mes tétons elle les remplace par les pinces chinoises y attache une longue corde qu’elle vient fixer aux pieds de la table devant moi ce qui m’oblige à, de nouveau, me pencher sur le plateau et cette fois plus moyen de me relever, chaque tentative tire sur mes tétons de manière atroce je la vois s’équiper de mon gode ceinture, l’enduire généreusement de lubrifiant puis elle s’essuie les doigts sur mon anus y entrant au passage 2 ou 3 doigts bien profond. J’ai tjrs eu envie de faire ça, enculer un mec grâce à toi je vais enfin pouvoir réaliser mon rêve, et elle appuie le bout du gland du gode sur mon anus elle force doucement en donnant des petits à-coups de plus en plus fort je sens mon anus s’ouvrir doucement, le gode me pénètre d’un coup au moment ou mon sphincter lâche elle se retire doucement presque entièrement et s’introduit de nouveau assez vite et profond, du sperme gicle de ma verge sous l’effet de cette pénétration.  Elle s’étonne, Ça ne va pas jusqu’au bout ? Je fais non de la tête en poussant des grognements.  Il faut que ça rentre tout entier et elle pousse de plus belle, ses coups de reins sont de plus en plus violents, je sens le gode s’enfoncer un peu plus à chaque saillie. Mon pénis pleure autant que moi. Cela fait maintenant 2h que je suis attaché ainsi à sa merci quand on sonne à la porte. Ah ! enfin voilà du renfort dit-elle en allant ouvrir, 3 jeunes femmes sont là devant moi qui papotent sur mon sort en détaillant mon anatomie….   La suite au prochain numéro…      
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Par : le 18/07/24
À l'orée du crépuscule, tapis dans les ténèbres où l'ardente rêveuse abritait ses peurs les plus intimes, les fantasmes guettaient, de plus en plus fiévreux, mais il les tenait à distance sournoisement. D'un coup, ce prénom était sorti de la gorge de la jeune femme, qu'elle avait étroite en cet instant. L'homme se retourna, tandis qu'elle venait à lui, sans préméditation, avec cette simple envie de l'enlacer, de l'ébouriffer de caresses. Mais il se devait de la dominer sans sentimentalisme. Alors, il se contourna tout à fait vers Charlotte, toujours allongée sur le ventre. La nuit était tombée depuis un petit moment, une nuit claire de pleine lune qui tapissait la chambre d'ombres bleues. Elle avait gardé les yeux fermés. Il croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'il contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, losqu'il était arrivé, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Il lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle avait dit plus fort et il avait noué des liens plus étroits. D'elle-même alors, elle s'était laissée tomber sur le lit. Cela l'avait beaucoup excité de la sentir aussi vulnérable en dessous de lui. Il s'était dévêtu rapidement. Il lui avait retroussé la jupe d'un geste sec. Il avait écarté le string pour dégager les fesses et l'avait pénétrée ainsi, tout habillée. Jamais Charlotte n'avait senti plonger en elle un membre aussi raide. Le plaisir du viol, peut-être, ou le frottement de l'élastique du string contre son pénis avaient aiguisé l'ardeur de Xavier. Longtemps, il l'avait pénétrée ainsi, les mains posées à plat sur ses épaules. Longtemps et méthodiquement, dilatant du gland seulement l'entrée de l'orifice le plus étroit, pour l'élargir encore plus, s'enfonçant ensuite lentement, puissamment entre ses reins. Longtemps et à son rythme. Il allait et venait, d'avant en arrière, de haut en bas, ou imprimant à son sexe un mouvement de rotation comme s'il voulait explorer le moindre recoin de ses entrailles, non pour lui faire mal ou pour l'humilier, mais seulement pour la satisfaire car Charlotte lui avait avoué qu'elle préférait être prise ainsi. Alors c'était lui, et lui seul qui menait la danse. Si elle s'avisait de remuer un peu trop le bassin, au risque de précipiter le dénouement, une claque sur les fesses la ramenait vite à plus raisonnable docilité. Elle feignait la douleur, faisant semblant de chercher à se détacher de l'étreinte en se tordant les poignets pour le seul plaisir de se sentir vulnérable et prisonnière. C'était cela, un homme était entré de force chez elle. Il l'avait bousculée, insultée, ligotée et maintenant elle gisait là, en dessous de lui, sous son contrôle, subissant ses coups de boutoir. Pour l'instant, il la violait en la sodomisant mais le pire restait à venir.   À présent, à chaque fois qu'il s'enfonçait en elle, ses reins se contractaient autour du membre durci, en ondulant avec une audace et un abandon sauvages qui lui étaient interdits. Surprise, elle se laissa faire, et cet outrage sans méthode eut le goût d'une première fois, sous un ciel tout en clarté que ne contrariait aucun nuage. Bientôt, il la contraindrait aux pires humiliations que son imagination esquissait parfois. Il lui ferait dégringoler les échelons, il la rendrait plus femelle que femme, plus chienne que femelle, plus chienne que chienne. Elle devrait le sucer sans doute, être fouettée, ou se masturber devant lui avec toutes sortes d'objets, à quatre pattes sur le sol. Oui, c'est cela ... À quatre pattes sur le sol et au milieu du séjour. Elle n'aurait pour tout vêtement que le bandeau qu'il lui aurait mis sur les yeux. Il serait assis en face d'elle et la regarderait exécuter ses ordres. " Prends ceci et enfonce-le ... C'est ça ... Bien au fond ... Plus loin encore ... Ressors-le maintenant ... Renfonce-le .... Il lui passerait tout ce qui lui tomberait sous la main, des objets de tous les jours qu'elle ne reconnaîtrait qu'au toucher, parfois horrifiée par leur taille. Qu'importe ? Tout devrait entrer profond. Tout devrait sortir. Tout devrait entrer à nouveau. De temps à autre, il changerait de poste d'observation. Il la regarderait se contorsionner sous tous les angles, écarter les cuisses, creuser davantage le dos pour mieux s'ouvrir, pour que l'introduction de l'objet soit moins difficile à supporter. Il ouvrirait grands les rideaux. Il la pousserait jusqu'à la fenêtre et elle devrait finir de se consumer là, à pleines mains, avec tous ces gens qui passent en bas, dans la rue, et qui pourraient la voir. Malgré la terreur et la honte, elle ne résisterait pas au plaisir de ses doigts mécaniques. Elle finirait par se tordre de volupté à ses pieds. Elle avait joui la première, juste quand elle avait senti les lèvres de Xavier s'approcher de sa nuque, lorsqu'il y avait posé les dents et qu'il lui avait mordu la peau. Il s'était effondré sur elle de tout son poids. Pour leur plus grand bonheur. - Tu veux que je détache ? - Non, pas encore, j'aime bien être comme ça tout près de toi. Elle ne mentait pas. Ainsi immobilisée, elle ne craignait rien du ciel. Grâce à ses liens, elle était libre de s'abandonner à la langueur qui suit l'amour. Il lui semblait que Dieu n'attendait que l'instant où Xavier la détacherait pour la foudroyer sur place. Mais on ne s'attaque pas à qui est sans défense. Les victimes ne redoutent pas les divins courroux. La ceinture d'éponge qui lui entravait les poignets, c'était un sursis avant l'enfer. Pour l'instant, elle était au paradis. Le miroir, encore et encore le miroir, comme un confesseur auquel Charlotte, grave et nue, se serait soumise chaque soir. Elle regardait ses poignets. Elle observait le fin sillon rougeâtre qui cerclait chacun d'eux comme de minces bracelets gravés à sa peau. Elle portait les mêmes traces aux chevilles, et d'autres encore, ailleurs, moins visibles: là, à la base du cou, ici, autour des épaules, là encore au sommet des cuisses.   Cette communion n'avait été qu'une illusion, elle se savait, la connexion de deux esprits dans l'outrance. Certains excès pourraient s'améliorer. Alors soudain elle se ravisa, et songea qu'elle avait perdu la tête d'éconduire un homme pareil, un si concerné par elle. La taille de cette passion lui fit honte. Se coucher nue sur le lit à barreaux ? Parfait. Quoi d'autre ? Ouvrir la boîte, en sortir les sangles de cuir, les plus larges, les boucler autour des cuisses, juste au dessus du genou ? Si tu veux. J'aime cette odeur puissante du cuir et sa souplesse sur ma peau. À chaque sangle est fixée une chaînette dont le dernier maillon est un cadenas ouvert. Tu veux que que je verrouille ces cadenas aux barreaux ? Et me bâillonner moi-même ? Les chaînes sont courtes, pour y arriver, je dois me tenir sur les omoplates, les jambes très écartées, mais j'y arrive. Je le regarde avec attention, bien en face. Il me donne tous les détails, le protocole de nos relations. La manière dont, je devrais toujours me mettre à genoux. La lingerie que je devrais porter dorénavant, et ne pas porter, surtout. Deux jours plus tard, nouveau rendez-vous. Je me suis déshabillée, et au milieu du salon, devant une sorte de lourd guéridon bas où reposait une fine cravache. Xavier m'a fait attendre un temps infini. Il était là bien sûr, à scruter mon obéissance. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper, sur les fesses, les cuisses et les reins, en stries parallèles bien nettes. "-Compte les coups." Et ce fut tout ce qu'il dit. À dix, j'ai pensé qu'il allait s'arrêter, qu'il faisait juste cela pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. Il s'est arrêté à trente, et je n'étais plus que douleur, non j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré, et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie, puis par l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser, au plus profond, de me déchirer. Cela lui a plus, mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais le visage brouillé de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant, jusqu'au fond, jusqu'à la glotte. L'honorer en espérant le boire jusqu'à la dernière goutte. Cela fait deux ans que cela dure.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/07/24
Lorsque Mary, la chef de toutes les agences de la CIA et autres officines de barbouzes US en Ukraine finit sa prise de connaissance des dossiers, elle blemit.  - merde, salopards de ruskofs. Ils sont en train de nous la foutre bien profond. Et notre endormi de Président qui est tombé à pieds joints dedans.  Oublié son désir de vengeance contre le général Valeri. Elle aurait bien donné ses couilles à bouffer aux rats des égouts de kiev. Même si ces derniers sont déjà bien gras. Valeri et ses coups tordus ne sont que des diversions. Mary est encore plus blanche de rage. Rien à foutre de l'assassinat de cette pute lesbienne de général Jennifer. Pendant que les services veulent flinguer la milice privé stalin, les russes avancent leurs vrais pions mortels. Mary appelle son maître et son amant, Elon, l'homme le plus riche du monde avec ses fusées, ses voitures, et ses entreprises. Avec sa puce neuralink de dernière generation, elle communique directement par la pensée avec son Maître.   - j'ai compris le plan des russes.  C'est tout de même bizarre qu'ils avancent si lentement. Ils nous prennent pour des cons. Leur plan est le même que celui de Ben Laden, faire tomber la France !!! - Avec sa dette astronomique, ce n'est plus qu'une salope à sodomiser. Elon et son sens des images..... -Le problème c'est que la France, ce n'est pas la Grèce.....c'est tout l'occident qui va suivre. -Pas grave, nous les milliardaires on va gagner encore plus. Ça te dirait un château discret en bord de Loire. Et puis Vladimir est un pote. S'il gagne, je gagne aussi.  - putain ta puce me fait mouiller. Je sens la crise d'orgasmie arriver. ....ahhhh.... Mary a joui de façon incroyable et en série. Son cœur va finir par lâcher à ce rythme....Elon a participé....il veut découvrir tous les secrets des orgasmes cérébraux. De toute façon tout est enregistré via la puce. Encore une idée pour gagner des billiards de $.  Mary s'en fout. Elle est bien. Elle aime son Elon, même si elle sait qu'elle n'est qu'une des femmes de son Harem. Lui au moins a su aimer son gros cul, son intelligence hors normes, et ses taches de rousseur...  
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Par : le 16/07/24
Dans l'ombre douce où la lumière s'abandonne, La soumission, tel un voile, doucement se donne. Elle tisse de ses fils un monde sans révolte, Où chaque âme en son sein, paisiblement se vautre. Elle murmure à l'oreille des cœurs las, Des mots de paix, des chants sans éclat. Dans le silence de sa tendre étreinte, Elle promet un refuge, une sainte enceinte. Sous son regard, les volontés s'effacent, Les esprits forts, autrefois si tenaces, Se laissent bercer par son chant séraphique, Oubliant leur fierté, dans un doux éthique. Elle est la mère des heures sereines, La gardienne des passions en chaînes. Dans son giron, les tempêtes s'apaisent, Et les désirs ardents, doucement, se taisent. La soumission n'est point une cage dorée, Mais un choix murmuré, une douce allégeance. Elle est l'harmonie dans laquelle on se noie, Le fil d'Ariane dans le labyrinthe de soie. Elle est le port où les navires se reposent, Après les orages, les vagues grandioses. Elle est le sol où germent les graines de demain, Le silence après la pluie, le calme du matin. Dans la soumission, il y a une force cachée, Un pouvoir qui grandit, qui jamais ne s'achève. Elle est le socle sur lequel se bâtit la vie, La terre nourricière, l'infinie harmonie. Elle est le souffle qui porte les ailes des anges, La main tendue vers l'autre, sans échange. Elle est le don de soi, l'amour inconditionnel, La paix intérieure, le bonheur éternel. Dans la soumission, il y a la liberté, De choisir son chemin, d'aimer, d'être aimé. Elle est le lien qui unit sans emprisonner, La danse des âmes, en parfaite symphonie. Elle est le murmure de la brise légère, Qui caresse les champs, les forêts, les rivières. Elle est la mélodie qui enchante le soir, La douceur d'un regard, le reposoir. La soumission est un art, une poésie, Qui se vit dans le secret, loin des hérésies. Elle est le pacte silencieux entre deux êtres, La promesse d'un monde meilleur, à paraître. Elle est la trame de l'univers tout entier, Le fil invisible qui relie le passé. Elle est la sagesse des anciens, le respect, La voie lactée qui guide, sans jamais se défaire. Dans la soumission, il y a la vérité, D'un amour pur, sans fard, sans vanité. Elle est le voyage au-delà des apparences, La quête de l'essence, la divine providence. Elle est le chant du cygne, la dernière étreinte, La flamme qui vacille, puis s'éteint sans crainte. Elle est le dernier mot, le soupir final, La paix de l'âme, le voyage astral. La soumission est le berceau de la vie, Le jardin secret où chaque fleur s'épanouit. Elle est le nectar précieux, la rosée du matin, Le souffle de vie, le destin. Elle est le pont entre le ciel et la terre, La passerelle d'or, la lumière première. Elle est le chemin qui mène à l'infini, La porte ouverte sur l'éternité, l'oubli. Dans la soumission, il y a la promesse, D'un avenir meilleur, d'une tendre caresse. Elle est le phare dans la nuit, l'étoile du berger, Le guide, le protecteur, l'ange gardien, le messager. Elle est le silence après la tempête, La quiétude qui suit la quête. Elle est le repos, la fin du voyage, La dernière page, le dernier hommage. La soumission est le reflet de l'âme, Le miroir où se dessine la trame. Elle est le tableau vivant, la fresque du temps, Le chef-d'œuvre éternel, le mouvement. Elle est la plume qui glisse sur le papier, L'encre qui coule, le poème à chérir. Elle est l'histoire qui se raconte, sans fin, Le livre ouvert, le chemin. Dans la soumission, il y a l'espoir, D'un monde plus doux, d'un nouveau départ. Elle est la flamme qui réchauffe, qui éclaire, La braise qui couve, l'amour sincère. Elle est le cadeau de la vie, la grâce, La beauté cachée, la délicate trace. Elle est le soupir de la terre, l'écho lointain, Le chant de l'univers, le refrain. La soumission est la clé de la sagesse, Le secret bien gardé, la tendre promesse. Elle est le voyage intérieur, la découverte, La lumière au bout du tunnel, la porte ouverte. Elle est le rythme des saisons, le cycle de la vie, Le retour aux sources, l'harmonie. Elle est le feu sacré, la passion, La fusion des âmes, la communion. Dans la soumission, il y a la force de l'eau, Qui sculpte la roche, qui creuse le sillon. Elle est le courant qui emporte, qui libère, La vague qui déferle, la mer. Elle est le vent qui souffle, qui transporte, La voile qui gonfle, le navire qui porte. Elle est le voyage au-delà des horizons, La découverte de nouveaux mondes, de nouvelles passions. La soumission est le don de l'instant, Le présent éphémère, le temps. Elle est le souffle de l'existence, la vie, Le miracle quotidien, l'envie. Elle est le lien qui unit, qui rassemble, La chaîne d'or, le membre. Elle est le partage, l'union, la fraternité, La solidarité, la communauté. Dans la soumission, il y a la beauté, De l'ordre naturel, de la simplicité. Elle est le reflet de l'harmonie, la perfection, La symétrie, la connexion. Elle est le calme après la bataille, La paix retrouvée, la médaille. Elle est le triomphe de l'amour, la victoire, La fin du combat, la gloire. La soumission est le chant de l'oiseau, Le cri du cœur, l'écho. Elle est la mélodie qui s'élève, qui s'envole, La note pure, la parole. Elle est le geste tendre, la caresse, La douceur, la délicatesse. Elle est l'attention, le soin, la prévenance, La gentillesse, la bienveillance. Dans la soumission, il y a la lumière, Qui éclaire le chemin, qui guide la prière. Elle est le rayon de soleil, la chaleur, La clarté, la splendeur. Elle est le feu de joie, la flamme, La lueur qui réconforte, qui enflamme. Elle est l'étincelle de vie, la passion, Le brasier de l'amour, la fusion. La soumission est le silence de la nuit, Le repos de l'âme, l'abri. Elle est le sommeil profond, le rêve, La paix, le calme, la trêve. Elle est le souffle du vent, la brise, Qui apaise, qui caresse, qui grise. Elle est le murmure de la rivière, le chant, Le flot doux, l'ondulant. Dans la soumission, il y a la sérénité, La tranquillité, la qualité. Elle est le repos de l'esprit, la clarté, La pureté, la vérité. Elle est le chemin de la croix, le sacrifice, La rédemption, le service. Elle est l'offrande, le don, la générosité, La charité, la bonté. L'expression de l'âme, le geste du cœur, La toile de la vie, le peintre, le sculpteur. Elle est le rêve éveillé, la vision, La quête de l'absolu, la passion. La soumission est le voyage sans fin, Le périple de l'esprit, le chemin. Elle est la découverte de soi, l'aventure, La conquête de l'inconnu, la nature. Elle est le feu qui brûle sans consumer, La lumière qui éclaire sans aveugler. Elle est la chaleur du foyer, la flamme, Le cœur qui bat, l'âme qui clame. Dans la soumission, il y a la paix, Le calme intérieur, la loi. Elle est le refuge sûr, la maison, Le sanctuaire, la raison. Elle est le fil d'argent, la toile d'araignée, Le lien subtil, la destinée. Elle est le réseau qui unit, qui tisse, La trame de la vie, la promesse. La soumission est le souffle de l'histoire, Le vent qui porte les récits, la mémoire. Elle est le témoignage du passé, la légende, La saga des peuples, la tendre offrande. Elle est le chant des ancêtres, la voix, Le murmure des sages, la foi. Elle est la parole transmise, l'enseignement, La sagesse des âges, le commandement. Dans la soumission, il y a la douceur, La tendresse, la compassion, la ferveur. Elle est le baume sur les plaies, la guérison, La main qui soigne, la dévotion. Elle est le silence de l'aube, la rosée, Le matin qui s'éveille, la beauté. Elle est le premier rayon, l'espoir, Le jour nouveau, le miroir. La soumission est le serment d'amour, Le pacte éternel, le toujours. Elle est l'union des cœurs, la fusion, La promesse d'une vie, la passion. Elle est le partage des âmes, l'échange, La rencontre des esprits, l'ange. Elle est le lien sacré, l'harmonie, La symphonie des sentiments, la mélodie. Dans la soumission, il y a la force, La puissance tranquille, la source. Elle est le roc inébranlable, la montagne, Le pilier de la terre, la compagne. Elle est le cours du fleuve, la voie, Le chemin qui mène à la foi. Elle est la route qui s'ouvre, la liberté, Le passage vers l'avenir, la clarté. La soumission est le secret bien gardé, Le trésor caché, la clé. Elle est la perle rare, la découverte, Le joyau précieux, l'offerte. Elle est le don de la nature, la vie, Le miracle de l'existence, l'envie. Elle est le cycle éternel, la renaissance, La continuité de la vie, la danse. Dans la soumission, il y a la grâce, La beauté de l'instant, la trace. Elle est le geste élégant, la danse, Le mouvement fluide, la cadence. Elle est le rythme du cœur, la pulsation, Le battement de la vie, la vibration. Elle est la musique de l'âme, le son, La note qui résonne, l'horizon. La soumission est le voyage de l'esprit, Le périple intérieur, l'infini. Elle est la quête de soi, la découverte, La recherche de l'essence, l'alerte. Elle est le chemin de la connaissance, la voie, Le parcours de l'apprentissage, la loi. Elle est l'étude de la vie, l'enseignement, La compréhension du monde, le mouvement. Dans la soumission, il y a l'acceptation, La reconnaissance de la situation. Elle est le consentement, l'accord, La validation de l'autre, le port. Elle est le respect de la volonté, la dignité, L'honneur de la parole donnée, la fierté. Elle est la valeur de l'engagement, la promesse, La fidélité de l'action, l'allégresse. La soumission est le reflet de la foi, Le miroir de l'âme, le choix. Elle est la conviction profonde, la croyance, La certitude de l'être, l'espérance. Elle est le témoignage de l'amour, la preuve, Le signe de l'affection, la trêve. Elle est la manifestation du cœur, l'expression, La déclaration de l'amour, la passion. Dans la soumission, il y a la sérénité, La tranquillité de l'esprit, la qualité. Elle est le repos de l'âme, la paix, La quiétude de l'être, le fait. Elle est le calme de l'océan, la mer, La surface lisse, le verre. Elle est la profondeur de l'eau, le fond, La richesse de la vie, le don. La soumission est le cadeau du ciel, La bénédiction divine, l'éternel. Elle est la grâce de Dieu, la miséricorde, La compassion du Seigneur, la corde. Elle est le lien avec le divin, la prière, La communication avec le père, la lumière. Elle est la relation avec l'au-delà, la foi, La connexion avec l'infini, le roi. Dans la soumission, il y a la vérité, La réalité de l'existence, la clarté. Elle est la sincérité de l'âme, la pureté, La transparence de l'être, la beauté. Elle est le reflet de l'intérieur, le miroir, La projection de soi, le voir. Elle est la manifestation de l'esprit, la forme, La révélation de l'âme, la norme. La soumission est le chemin vers la lumière, La voie vers la clarté, la frontière. Elle est la route vers la paix, la voie, Le passage vers la sérénité, la loi. Elle est le pont vers l'harmonie, la passerelle, La connexion avec l'autre, l'étincelle. Elle est le lien avec le monde, la chaîne, La relation avec l'univers, la reine. Dans la soumission, il y a la force, La puissance de l'acceptation, la source. Elle est la capacité de lâcher prise, la liberté, La possibilité de se rendre, la clarté. Elle est la puissance de la volonté, la puissance, La force de la décision, la chance. Elle est la détermination de l'âme, la volonté, La résolution de l'esprit, la qualité. La soumission est le don de soi, le sacrifice, Le cadeau de l'âme, le service. Elle est l'offrande de l'être, la générosité, La donation de l'esprit, la bonté. Elle est le partage du cœur, l'échange, La communion des âmes, l'ange. Elle est la fusion des esprits, l'union, La rencontre des cœurs, la passion. Dans la soumission, il y a la beauté, La splendeur de l'âme, la clarté. Elle est l'éclat de l'esprit, la lumière, La brillance de l'être, la fière. Elle est le rayonnement de l'intérieur, le soleil, La luminescence de soi, le réveil. Elle est la brillance de l'âme, l'étoile, La scintillation de l'esprit, la toile. La soumission est le voyage de la vie, Le périple de l'existence, l'envie. Elle est la quête de l'âme, la recherche, La découverte de soi, la démarche. Elle est le chemin de la réalisation, la voie, Le parcours de l'accomplissement, la loi. Elle est la route de l'épanouissement, la liberté, Le passage vers le bonheur, la clarté. Dans la soumission, il y a l'amour, La passion de l'âme, le jour. Elle est l'affection de l'esprit, la chaleur, La tendresse de l'être, la ferveur. ​
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Par : le 16/07/24
Pour elle, le sexe était presque une forme d'amitié; l'acte apaissait sa faim physique, mais sans parvenir toujours à combler ses désirs. Elle effleura des lèvres le duvet brun autour du pubis. Sous la peau souple et veloutée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus tard, le sexe de Xavier s'étirait comme après un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba contre le ventre mais sans cesser de grandir. Sarah observa la fascinante métamorphose de ce fabuleux objet de désir. Quelle chance pour les hommes d'avoir, greffé entre les jambes, un aussi beau jouet. Il semblait doué d'une vie propre. Voilà qu'il s'allongeait encore, comme tendant le cou pour mieux la regarder. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Sarah s'approcha de la bête. Elle posa le bout de la langue sur le sommet de sa tête et entama un délicieux mouvement de balayage. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. L'homme et son sexe se raidirent encore. Lorsque, léchant toujours, Sarah glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir. Il plongea la main dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sa langue continuait de frétiller le long de sa verge. Il se releva sur un coude et contempla le spectacle hallucinant de cette fille couchée à côté de lui, de ses mains liées dans le dos, de son échine courbée par les cordes, de ses fesses pointées vers le plafond, de sa jupe troussée jusqu'aux reins. Sarah changea de méthode. Elle plaqua la langue tout entière au creux des testicules et remonta la verge jusqu'à la commissure du gland, là où celui-ci semble se fondre en deux comme un abricot. Elle remarqua que l'étreinte de Xavier sur sa nuque se faisait plus pressante lorsque sa langue atteignait ce triangle rose pâle. C'était là qu'il fallait donc porter l'estocade. Ravie d'avoir découvert l'endroit sensible, elle continua de le torturer ainsi. Sous ses coups de langue, il perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Sarah jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière, c'était un ordre. Elle n'eut qu'à entrouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre dans sa bouche. La charge portée dans sa gorge fut telle qu'elle suffoqua. Pourtant, lorsque Xavier relâcha son étreinte, elle n'eut qu'un bref mouvement de recul, juste le temps de reprendre son souffle avant de le reprendre dans sa bouche et il éjacula.    Un sourire se forma sur le visage de de la jeune femme. Quand aux liens, moi qui ne nourrissais jusqu'ici aucun fantasme particulier à leur sujet, je leur découvre une vertu que je ne connaissais pas. Au début de notre relation, je me contentais d'entraver les poignets de Sarah pour satisfaire à ce que je croyais n'être qu'un caprice de sa part. Mais peu à peu, nous nous sommes amusés à inventer des liens de plus en plus sophistiqués, des positions de plus en plus complexes auxquelles elle se soumet toujours sans protester. Je la pense, à dire vrai, incapable de s'en passer. C'est pour cela que je n'ai pas le sentiment de l'asservir. Comment expliquer cela ? Lorsque j'entrave Sarah, c'est comme si, à la manière d'un peintre ou d'un sculpteur, j'avais soudain le pouvoir de figer sa beauté dans l'espace et dans le temps. Nos rendez-vous prennent désormais des allures de séances d'atelier. J'arrive avec une nouvelle idée de pose et des tas de cordes, de sangles, de lanières. Le ficelage prend du temps. Ce sont de longues et excitantes prémisses. Les images de Sarah ainsi ligotée m'obsèdent. La voilà nue, assise sur une chaise, les bras légèrement fléchis. Je lui ai joint les poignets à mi-dos. Les cordes s'évasent jusqu'aux épaules, comme les nervures d'une feuille dont la colonne vertébrale serait la tige. Elles s'enroulent autour des cuisses, pressées contre la poitrine, remontent jusqu'à la nuque où je les ai nouées. J'ai entravé les chevilles l'une contre l'autre, tiré la ficelle entre les fesses. Je l'ai tendue au maximum pour la fixer aux poignets. Sarah est enroulée dans un cordon de cordes. Elle n'est plus qu'un souffle impatient du plaisir à venir. Souvent, elle-même m'encourage à plus d'excentricité encore. Elle veut ne plus rien pouvoir entendre, ne plus pouvoir rien dire, ne plus rien pourvoir voir, ne plus rien pouvoir faire que d'attendre le moment où je m'enfoncerai au fond de son ventre ou de ses reins. Alors, je comble sa bouche avec un morceau de tissu, je la bâillonne d'un large sparadrap, je l'aveugle d'un bandeau sur les yeux et je lui bouche les oreilles avec des boules de cire. Je l'attache avec un soin maniaque, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remuer du tout.    Elle est toujours prête à me recevoir. Pour faire durer le plaisir, je dois brider ses fantasmes. Je la modèle sous mes doigts comme un sculpteur manipule la glaise. Et quand enfin j'ai terminé, je prends du recul, je l'admire, immobile comme une toile, aussi lisse qu'un marbre, statue de chair, chaude et tendre, inerte et pourtant vibrantede vie. Quiconque entrant dans la pièce à ce moment-là trouverait la scène choquante. Sans doute ne verrait-il pas que l'indécence extrême d'un corps emprisonné, la mâchoire distendue par sous le bâillon, l'obscénité des cuisses maintenues ouvertes, l'insupportable étirement des muscles, la brûlure des cordes serrées contre la peau. Il ne verrait que le sordide d'une femme soumise à un plaisir de mâle. Il ne verrait que l'humiliation. Pourtant, Sarah ne s'humilie pas en se livrant ainsi. Elle met en moi une telle confiance que je ne la respecte jamais autant que lorsqu'elle est ainsi asservie. Même tordue dans ses liens, elle conserve cette grâce qui fait souvent défaut aux amants, que je ne me lasse pas de contempler. Alors, au-delà de l'excitation physique que cette vision éveille en moi, je me surprends parfois à ressentir comme une fugace émotion d'artiste. Plus tard, je caresserai le satin de cette peau. Sous mes doigts, le tressaillement d'un sein frôlé. Plus tard, je la soulèverai. Il faudra bien alors que monte le désir. Je la fouetterai, je la fouillerai. Tenaillée entre deux douleurs, elle hurlera en me suppliant. Seulement plus tard. D'abord, je succombe à ce plaisir sadique de l'entraver.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/07/24
La nuit de la jeune femme fut peuplée de rêves bizarres. Elle se réveilla tard, la tête lourde, le corps en sueur. Elle serait volontiers restée au lit, mais elle devait obéir et se préparer. Elle se planta devant la glace de la salle de bain. Elle était grande, mince, avec des hanches étroites, des seins qui n'étaient pas énormes mais qui remplissaient les mains d'un homme. Elle effleura les mamelons. Le mystère de leur épaisseur par rapport aux aréoles étroites l'intriguait depuis son adolescence, mais ne lui causait aucun complexe. Leur sensibilité exacerbée était la source de bien des plaisirs. Ses yeux retrouvèrent cette expression douloureuse et aimante d'autrefois. Elle baissa la voix et reprit avec l'intonation simple que sa Maîtresse avait toujours connue: - "M'offrirez-vous encore cette nuit, Madame ?". Juliette ne dit rien de plus que de se préparer. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage.   Des doigts couraient à présent sur sa peau nue, la faisant frissonner de volupté. Cette idée la flatta là où elle était inquiète. Elle eut donc la faiblesse de se fier à Juliette et ne fit guère d'efforts pour se persuader qu'elle avait peut-être menti. Elle allait être prise par l'arrière et contrainte simultanément. Qu'importait pour elle que l'on se servît de ses lèvres comme celle d'une putain ? Elle était l'orgueilleuse esclave de Juliette, sa Maîtresse vénérée. La jeune femme se mit également à genoux pour mieux prendre l'inconnu dans sa bouche, avec un tel délice que ses lèvres osaient à peine effleurer la pointe du sexe, que protégeait encore sa gaine de douce chair. Elle pensait que sa bouche était belle, puisqu'un homme daignait s'y enfoncer et s'y répandre. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé.    Elle ne pouvait nier que des séances de flagellation même épuisantes, la conduisaient toujours à une jouissance extrême. La jeune femme savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez sa Maîtresse le désir de l'interrompre. Or depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, elle avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, elle reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Charlotte ne pouvait tolérer qu'elle cherchât ainsi à maîtriser ses coups. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait.    Troublée, cherchant à se maîtriser, la jeune femme oublia de critiquer cette singulière déclaration très contradictoire quant à l'objectif suivi. Elle en admit plus facilement les évidentes conclusions, tout en saisissant bien ce que sa Maîtresse lui demandait à mots couverts, sans qu'elle l'eût fait expressément. Juliette n'avait jamais la naÏveté d'ordonner. Ses mots se contentaient d'ouvrir des chemins, d'inventer des opportunités. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. On la fit asseoir sur un tabouret hérissé d'un volumineux godemiché. Dans cette position, son vagin devint rapidement douloureux, mais ce fut pire lorsqu'on lui demanda de le faire pénétrer profondément entre ses reins. Elle sentait son anus s'écarteler au fur et à mesure qu'elle s'empalait sur le cylindre de latex. Elle découvrit le plaisir extrême que l'on éprouve à se prendre soi-même. Elle se masturbait, en perdant toute notion de pudeur. Juliette l'observait, la jeune femme percevait l'intensité de son excitation. Elle n'était plus elle-même, mais elle avait conscience de son amour pour elle. Elle était une esclave à part entière et assumait avec fierté sa condition.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/07/24
Lorsque Mary débarque à Kiev en ce début d'été, elle a comme un vague ressenti. Quelque chose lui rappelle la débâcle américaine à Saigon. La majorité des ukrainiens ne veut plus de cette guerre pour le compte de l'occident. Les jeunes ne veulent pas aller se faire tuer sur le front. Les bombes planantes aussi précises que les prédictions de Paco Rabane sur la chute de Mir, font des ravages. La technique russe du pilonnage pour tout écraser.  Bref, Mary,  va se retrouver dans une galère, à la tête de la CIA en Ukraine. Cela ne l'effraie pas, bien au contraire. Elle adore la difficulté.  C'est une surdouée,  une prodigieuse, une insondable tant son cerveau déborde de neurones et de synapses.  Elle sourit. Ce con de Zelinski devra bientôt venir lui bouffer la chatte à quatre pattes sous son bureau, s'il veut sauver sa tête.   Mary prend possession de son bureau. Une vaste  salle climatisée, insonorisée, doublée de deux cages de faraday et de toutes sortes de systèmes pour l'isoler complètement de toute intrusion extérieure. Toutes....pas tout à fait. Les technologies dérivées de la mécanique quantique on fait des progrès. Certaines ondes cérébrales peuvent tout traverser. Heureusement très très peu d'humains savent se servir de ces ondes et fréquences. Elle ôte ses chaussures, se sert un whisky glace et allume un énorme havane. La sécurité s'affole des les premières volutes. -faites pas chier les tafioles de service et que personne ne vienne m'emmerder. Je fume mon cigare! Et c'est un bon ! Les sécurités et alarmes se taisent.  Mary remonte sa jupe et enleve sa culotte, dégriffé son sous tif. Là, elle est bien. Il est temps pour elle de tester sa puce neuralink.  Mary, fille de bonne famille faisait ses études au collège de son patelin. Une surdouée cela se fait vite repérer surtout lorsque c'est une phénoménale.  Bénéficiaire d'une bourse spéciale, elle a eu accès au meilleur du savoir. Une véritable éponge, un.cerveau sans fond qui peut tout engloutir.  La puce neuralink branchée sur les neurones de son cerveau, c'est un cadeau de son amant, le célèbre Elon, l'homme le plus riche du monde. Certains offrent des bijoux, des résidences de luxe, Mary a eu droit à une puce dernière génération.  Elle se pensait moche, avec ses taches de rousseur, son gros cul, ses hanches larges, ses gros seins, ses cheveux crépus de rousse. C'est Elon qui a craqué pour elle. Un homme à femmes qui a besoin d'elles, d'aimer, de baiser pour stimuler sa créativité.  Mary fait partie de son harem et elle s'en fout, elle n'est pas jalouse, ne veut pas se marier. Un enfant, pourquoi pas?  Première observation, avec sa puce dans le cerveau, elle peut appeler son amant et maître quand elle veut. Une ligne directe. Plus besoin de clavier. Avec les images et le son. Et donc, le chemin inverse existe, son Maître peut venir en elle quand il veut. Elle aime cela, sentir qu'elle est à lui, entièrement, complètement.  Certaines personnes ont des crises d'épilepsie,  c'est toujours impressionnant. Mary, elle, à des crises d'orgasmie. Ses neurones partent en flash. Elle jouit de façon incroyable sans rien faire. Une sorte d'explosion mentale. Cela intéresse au plus haut point Elon. La crise vient. Elle le sent. Elle tire quelques bouffées de son cigare, détend ses jambes. Elle se tétanise et deconnecte d'un coup. Un flash de lumière jaune...un premier orgasme violent...elle tremble et le second est déjà la.  Sa chatte coule, son clito se dresse et ejacule. Elle a le souffle coupé et le troisième provoque l'état de transe. Cela se fait seul. Une anomalie cérébrale? En tout cas elle jouit avec son cerveau. Elle se détend enfin, la crise orgasmique est passée.  Elon à suivi cela à distance. Il la rejoint dans sa tête, lui parle, la caresse. Elle ressent son envie de baiser.  La puce marche d'enfer.  Elle peut consulter toutes les bases de données de l'agence y compris les plus confidentielles. En apparence, elle fout rien. Elle fume son cigare et boit son whisky avec les pieds sur son bureau, jupe relevée  chatte à l'air pour être à l'aise. Elle consulte les dossiers sur le général Valeri. Ses joues deviennent rose de rage. Elle veut se faire ce tueur russe. Oui mais comment? Ce général et sa milice privé Stalin ont résiste à tout et réussi beaucoup de coups tordus. Il lui vient une idée....   .../... A suivre dans un prochain article  
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Par : le 15/07/24
- Bonjour esclave. Bien dormi ? - J'ai passé de meilleures nuits, Maître. - Oh tu te plains ! C'était une question purement rhétorique. Tu restes silencieuse. Tu sais que tu n'aurais pas dû. Mais, voilà, avec la fatigue, tu as fait une erreur. Je pose le plug gonflable que j'avais prévu pour la session en te regardant dans les yeux. - De toute façon, il me semble que je n'avais rien pris pour la dernière session d'hier. Comme, de toute façon, je fais les règles, je vais aller chercher ce que tu mérites. Je reviens avec un bâton d'électrostimulation. - Double session pour mon esclave ce matin. Tu me fais plaisir ! - Je vis pour votre plaisir Maître ! - Il me semble que les plugs n'étaient pas suffisamment gros pour ton cul de chienne. On l'a bien préparé mais pas encore forcément assez. Je pose le bâton pour l'instant et je prends le gode gonflable. - Allez ouvre la bouche, on va le tester comme ça d'abord. - Oui Maître. - Si quoi que ce soit se passe, tu fais non avec la tête. Tiens prends le dans la bouche. Je te vois ouvrir grand la bouche. Une vraie chienne prête à tout ! Je te le fais sucer, lécher puis je le mets en entier dans ta bouche. Il est déjà assez gros de base alors je le gonfle juste un tout petit peu et je teste que j'arrive à le dégonfler. Je le gonfle un tout petit peu plus et je vois un flot de salive qui commence à sortir de ta bouche. Je te regarde dans les yeux mais tu ne bouges pas la tête. En même temps que je caresse tes cheveux doucement, je regonfle un tout petit peu plus. Je vois que tes yeux s'embrument. Mais tu ne fais toujours pas non. Je dégonfle le gode et je l'enlève de ta bouche. Tu salives tellement, tu craches. Je prends un peu de ce que tu laisses échapper pour l'étaler sur ton visage. - Allez, assez lubrifié, ouvre tes jambes et offre_moi ton cul, salope, que je puisse te le carrer dedans. Ton cul est encore bien dilaté de la veille. Je me demande même si tu n'as pas attrapé un des plugs à proximité de ta cage pour passer la nuit avec. Malgré sa taille, il rentre facilement. Je le gonfle avec moins de retenue que quand il était dans ta bouche. Tu commences à gémir. De plus en pus fort. Tu poses la tête par terre pour pouvoir libérer tes mains qui se pressent contre ton sexe. - Oh, où est-ce que tu te crois sale chienne lubrique ? - Maître, s'il vous plaît, laissez votre chienne exploser ! - Il n'en est pas question ! Attrape la cage devant toi avec tes mains. Je fais coulisser le haut de la cage pour avoir plus de latitude Tu continues à jouer avec toi sans m'écouter jusqu'à ce qu'une décharge te fasse gémir mais, cette fois-ci de douleur plus que de plaisir. - Attrape les barreaux devant toi ! Nouvelle décharge Tu t'exécutes cette fois-ci. Je tire doucement le plug pour écarter ton cul. Une petite décharge sur la cuisse pour que tu comprennes l'ordre, pourtant simple, ne pas bouger et je vais chercher mon téléphone. Ton cul complètement dilaté par le gode m'excite trop pour ne pas immortaliser cela. Je re-rentre le gode et je le gonfle encore. Il est au maximum. J'envoie des décharges à gauche, à droite, les cuisses, le creux des reins, les épaules - Alors envie de ne pas écouter ton Maître ? - Non Maître, non, non, non ! Mais, tout d'un coup, j'ai très très envie de te faire jouir. Une envie de te voir et de t'entendre. Je me dirige vers ton cul et je commence à jouer avec le plug. Je le sors puis le re-rentre d'abord doucement pour voir ton cul tellement dilaté puis de plus en plus vite. - Fais toi exploser sale chienne - Oh Merci Maître !!  Merci !! Et tes mains se précipitent, insatiables. Ta respiration s'accélère et j'ai l'impression que tu vas exploser en 5 secondes. Je sors le plug de ton cul et je regarde le cratère au centre de ton cul. On pourrait très facilement y mettre 3 ou 4 doigts. La douleur te fait perdre quelques secondes mais quand tu m'entends me baisser et cracher bien au fond de ton cul, tu perds complètement le contrôle. Je ne suis pas sûr de t'avoir déjà entendu exploser si fort. Si longtemps ! Ma belle salope au cul ravagé ! --- Si vous n'avez pas détesté ou baillé, je suis vraiment preneur d'un like. C'est bon pour ma motivation et mon ego (est-ce que mon ego en a besoin, c'est une autre question mais je pense que oui) ! Cette série concerne à la fois le dressage de mon esclave et l'aménagement, en parallèle, d'une pièce spéciale (vous pourriez l'appeler un donjon, mais je n'aime pas trop ce terme). Il faut imaginer une pièce complètement vide, et, chaque récit verra apparaître un nouvel objet. Partie 1: Un sofa Partie 2: Grande table en bois Partie 3: Liens d'attache Partie 4 : Un set de godes Partie 5 : une cage Partie 6: Un set de plugs Partie 7: Bol en inox Partie 8: Vendredi suite et fin
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Par : le 15/07/24
  Chapitre 2 :  Préparation Clinique   Une main effleura doucement sa joue, geste délicat cherchant à apaiser ses craintes. Les doigts glissaient lentement sur sa peau, caressant chaque contour de son visage avec une douceur infinie. Ils descendirent le long de sa mâchoire avant de remonter vers sa tempe. La main s'attarda, transmettant une chaleur douce et constante qui contrastait avec l'air ambiant froid. « Calmez-vous, 17, » murmura-t-elle d'une voix douce mais assurée, retirant lentement sa main. Puis, avec urgence, ajouta, « Aujourd'hui, nous avons beaucoup à faire. » Un corps se glissa dans son champ de vision, révélant l'infirmière qui se tenait maintenant devant lui, penchée en avant pour l'observer attentivement. Elle était une figure élégante et professionnelle, ses cheveux tirés en arrière dans un chignon strict, la nuque dégagée. Ses lunettes transparentes encadraient un regard perçant accentué par le masque en latex blanc, soulignant la pâleur de sa peau et mettant en valeur ses yeux. Elle portait un tablier en latex qui épousait avec élégance ses courbes féminines, mettant en avant ses épaules dénudées et sa silhouette gracieuse, laissant entrevoir sur les côtés sa poitrine et ses hanches. Ses ongles, soigneusement peints en rouge vif, ajoutaient une touche de contraste audacieux à son uniforme immaculé. « Cela devrait vous aider à vous détendre », annonça-t-elle. Le mélange de gaz dans le masque modifia légèrement la sensation de l'air qu'il respirait. À mesure que le mélange de gaz changeait, une sensation de calme artificiel commença à se répandre dans les poumons du patient, engourdissant légèrement sa conscience mais n'atténuant en rien son angoisse profonde. Alors qu'elle se tenait près de la table d'examen, elle attrapa une paire de longs gants noirs en latex dans un tiroir métallique à côté d’elle. Se retournant, elle lui offrit une vue de ses fesses non couvertes par le tablier. « Patient numéro 17 » dit-elle d'une voix calme mais ferme, « Le moment est venu de commencer. » Lentement, méthodiquement, elle enfila les gants et les remonta lentement le long de ses bras jusqu'au début de ses épaules. Étirant chaque doigt avec une détermination presque mécanique. Le latex épais s'étira et claqua doucement contre sa peau, brillant sous les lumières cliniques de la pièce. Chaque mouvement était comme une danse calculée, une mise en scène implacable de son autorité. Elle se dandinait légèrement en lui parlant de dos, ajoutant une touche de provocation. Les gants noirs symbolisaient le contrôle absolu qu'elle exerçait sur la séance, une extension de sa volonté froide et déterminée. Chaque clic des gants résonnait dans l'atmosphère chargée de la salle, ajoutant à l'intensité de l’instant, tandis que le patient, malgré sa vision altérée par le masque, avait une vue imprenable sur la scène. Elle prit le spéculum du plateau d'instruments méticuleusement préparés à côté d’elle, le tenant fermement dans sa main pour que le patient puisse voir l'instrument métallique. « Je vais procéder à une inspection interne de votre orifice pour m’assurer d'une préparation adéquate avant votre purge intestinale », expliqua-t-elle, glissant ses doigts le long du spéculum avec une précision chirurgicale. « Cet instrument sera inséré doucement puis ouvert progressivement pour permettre une visualisation claire et complète de l’intérieur de votre rectum. C'est une étape essentielle pour garantir que vous êtes prêt pour la procédure à venir. » L'infirmière ajusta l'écartement au plus petit à l’aide de la molette, puis reposa délicatement l'instrument sur le plateau tout en continuant ses explications. « Vous pourriez ressentir une légère pression pendant l'insertion, mais je vais m'assurer que cela soit aussi confortable que possible. » Elle ajusta la lampe scialytique au-dessus de la table d’examen, faisant glisser les bras métalliques pour positionner la lumière blanche directement sur le patient. La salle se remplissait d'une lueur clinique intense. Elle saisit ensuite une seringue en verre remplie de lubrifiant. « Ce lubrifiant facilitera l'insertion et minimisera tout inconfort. » L'éclat de la lumière blanche était presque éblouissant, accentuant chaque détail. L'infirmière s'accroupit devant le patient, faisant face à ses jambes écartées. Sa posture était professionnelle, reflétant sa concentration sur la tâche à accomplir. Son regard scrutait minutieusement chaque détail, préparée à agir avec précision et délicatesse. Elle posa délicatement deux doigts autour de l'orifice du patient, qui se contracta instinctivement, réagissant à la stimulation et à la présence proche de l'infirmière. Ce réflexe involontaire témoignait de sa réaction physique au contact direct, une réponse naturelle de surprise. Exerçant une légère pression pour l'écarter doucement, elle dit : « Ce n’est rien, détendez-vous », scrutant chaque réaction du patient. Celui-ci gémit légèrement sous la pression initiale, puis commença à relâcher les muscles tendus. À mesure que l'ouverture s'élargissait, l'infirmière introduisit lentement la seringue transparente, remplie de lubrifiant frais. Le patient ressentit un léger frisson de fraîcheur lorsque la pointe en acier pénétra doucement son sphincter. La sensation de froid du lubrifiant contre ses parois internes provoqua un autre gémissement, cette fois teinté d'une surprise mêlée de soulagement. « Je vais vider le contenu de la seringue maintenant que je suis à l'intérieur, » annonça-t-elle d'une voix assurée et calme, se tenant près de l'orifice du patient, avant d'appuyer lentement sur le piston de la seringue. Le liquide pénétra progressivement à l'intérieur de son bas-ventre, procurant une sensation de fraîcheur qui se transforma en une douce chaleur, engourdissant légèrement ses sensations et offrant un confort inattendu. « Ce gel lubrifiant à base de lidocaïne est conçu pour induire une détente progressive », précisa-t-elle. Le patient se détendit davantage, ses gémissements devenant plus doux, alors que l'infirmière vidait doucement la seringue. Une fois celle-ci vidée, elle la reposa soigneusement sur le plateau d'instruments, puis se tourna à nouveau vers le patient, lubrifiant doucement un de ses doigts. « Maintenant, je vais vérifier votre degré de dilatation. » Elle inséra doucement son doigt ganté à l’intérieur de son orifice déjà quelque peu endolori. Dès que son doigt ganté entra en contact avec les parois internes de l'orifice, l'infirmière observa attentivement la réaction du patient. Le passage lubrifié facilitait l'insertion, minimisant la friction et maximisant le confort, comme elle l'avait prévu. Les muscles internes du patient, déjà préparés par le lubrifiant, offraient une résistance douce mais perceptible alors qu'elle progressait plus profondément. Pour le patient, la sensation était une combinaison étrange de pression et de légère douleur, adoucie par la présence de lubrifiant. Chaque mouvement délibéré de l'infirmière était ressenti avec une clarté presque étonnante, accentuée par la vigilance accrue de ses sens face à cette intrusion délicate mais nécessaire. L'orifice, déjà sensibilisé par les préparatifs précédents, réagissait par de petites contractions, une réaction involontaire face à cette exploration médicale minutieuse. « Continuez à respirer régulièrement. Nous progressons bien. » Murmura-t-elle, ses mots résonnant dans la salle clinique. L'infirmière continua à insérer son doigt avec une précision chirurgicale, évaluant la dilatation et la réponse physique du patient à chaque mouvement. Elle maintenait une communication rassurante, guidant le patient à travers les sensations nouvelles et parfois inconfortables. « Sentez-vous cette légère pression ? C'est normal. Cela nous aidera à évaluer correctement. » Expliqua-t-elle, offrant une explication claire pour apaiser toute inquiétude. Pour le patient, cette expérience était une confrontation entre des sensations physiques et émotionnelles, face à la réalité clinique de l'examen. Chaque ajustement subtil de l'infirmière, chaque vérification minutieuse, était ressenti comme une intrusion contrôlée mais nécessaire, illustrant à la fois la délicatesse et l'expertise de l'infirmière tout en préservant le confort relatif de l'expérience médicale. La vérification de la dilatation se poursuivit méthodiquement, chaque étape étant soigneusement mesurée pour assurer que le patient était prêt pour la prochaine phase de la procédure médicale. L'infirmière retira son doigt ganté avec une précision rapide mais contrôlée, respectant la sensibilité de l'orifice maintenant dilaté. Un léger frisson parcourut le patient au moment où le doigt quitta son intimité, laissant une sensation fugace de vide après cette exploration tactile. « Je vais maintenant préparer le spéculum, » poursuivit-elle, anticipant les besoins suivants tout en maintenant une communication claire avec le patient. Son ton était à la fois directive et douce, soulignant sa maîtrise de la situation tout en respectant la dignité et le confort du patient. Pendant ce temps, la lumière blanche de la salle clinique continuait de baigner l'environnement dans une aura stérile mais sécurisante, accentuant chaque détail de l'examen médical en cours. Après avoir préparé le spéculum avec soin, l'infirmière revint vers le patient, le spéculum lubrifié en main. Elle le positionna délicatement devant l'orifice dilaté, prête à poursuivre la procédure. Avec expertise, elle commença l'insertion, guidant le spéculum avec précision dans l'ouverture préparée. Le métal froid et lisse se glissait progressivement, élargissant doucement l'orifice sous le contrôle attentif de l'infirmière. Le patient pouvait sentir une légère pression à mesure que l’instrument s'ouvrait, révélant l'intérieur jusque-là caché. Pour l'infirmière, c'était une vue familière mais cruciale. À travers la lumière blanche éclatante de la salle clinique, elle observait l'ouverture de l'orifice avec une attention minutieuse, confirmant visuellement la préparation adéquate du patient pour la suite de la procédure. « Parfait. » Murmura-t-elle, « Tout semble en ordre pour procéder à votre injection rectale. » Elle ajusta légèrement la position du spéculum pour un meilleur angle d'observation, assurant une inspection complète et détaillée de la muqueuse interne. Chaque détail était examiné avec un professionnalisme absolu. Après avoir retiré doucement le spéculum, l'infirmière prépara le mélange qui serait utilisé pour le lavement. « Pour le lavement, » expliqua-t-elle en préparant le mélange final, « Nous utilisons de l'eau gazeuse et du lubrifiant à 3% pour maximiser votre confort tout en facilitant le processus. » Pendant qu'elle parlait, le patient commença à s'agiter légèrement, gémissant de panique à travers son masque tout en respirant fort. Ses gestes étaient nerveux, réagissant à l'inconfort anticipé. L'infirmière perçut son agitation et se pencha doucement vers lui. « Respirez profondément. Tout va bien se passer, » dit-elle d'une voix douce mais assurée, cherchant à apaiser ses craintes. Le patient hocha la tête, ses yeux exprimant à la fois anxiété et confiance dans le professionnalisme de l'infirmière. Elle prit un instant pour vérifier les instruments à côté d'elle, confirmant sa préparation méticuleuse. « Le lubrifiant ajouté garantit une insertion en douceur et réduit toute sensation d'inconfort. Vous pourriez ressentir une légère sensation de ballonnement due aux bulles d'air dans le liquide, mais cela est parfaitement normal et temporaire. » Elle fit une pause, laissant ses paroles résonner dans l'air chargé de la pièce avant de continuer. « Cette irrigation va préparer votre corps à l'élimination quotidienne des sécrétions, assurant une purification complète de vos intestins. »     Retrouvez le premier chapitre à cette adresse :  https://www.bdsm.fr/blog/9756/La-Clinique---Chapitre-1-:-Réveil-Stérile/
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Par : le 15/07/24
La mer n'avait pas changé. Sa rumeur et son odeur étaient les mêmes, les vagues allaient et venaient comme celles de jadis. Vingt ans plus tôt, Juliette avait contemplé l'océan depuis cette même plage en songeant à la vie qu'elle avait devant elle, et à présent. Elle sentait le sable râpeux sous ses pieds et la brise iodée emmêler ses cheveux. Elle inspira profondément et ferma les yeux. Le noir derrière ses paupières l'aidait mieux que celui de la nuit à se perdre dans le passé pour éviter de penser à l'avenir. En ces derniers jours du mois de mai, le fonds de l'air était encore frais, et son chemisier et sa jupe de coton ne lui tenaient pas très chaud. Elle croisa les bras sur sa poitrine pour se réchauffer, en pensant, cependant, que ses frissons étaient une réaction appropriée aux souvenirs de cet été désormais si lointain qui revenaient en trombe. Les souvenirs qu'elle avait de lui, jeune écrivain d'une force et d'une précocité monstrueuses. Vingt ans durant, elle avait essayé de l'effacer de sa mémoire, pour se retrouver, de retour sur la plage de Donnant, tout aussi incapable de l'oublier qu'elle l'avait toujours été. Elle leva le visage, et la brise repoussa ses cheveux en arrière. Elle ouvrit la bouche pour l'avaler et s'en régaler. L'odeur iodée emplit ses narines et enveloppa sa langue, saisissant son esprit comme s'il s'agissait d'une friandise. Elle était stupide et trop âgée pour croire aux contes de fée. Et les voyages dans le temps n'existaient pas, il n'y avait aucun moyen de retourner en arrière, aucun moyen, même de rester simplement au même endroit. Son seul choix, le seul choix que quiconque avait, c'était d'aller de l'avant. Cette pensée en tête, elle avança. Un pas, puis un autre. Ses pieds s'enfoncèrent dans le sable et elle se tourna pour regarder la terrasse de sa maison et la bougie solitaire qui y luisait. Un coup de vent agita la flamme et la fit vaciller, et Juliette s'attendait à ce que cette frêle lumière s'éteigne, mais celle-ci résista vaillamment derrière sa cloche de verre. La maison se trouvait pratiquement isolée à l'époque, se rappela-t-elle, tandis qu'à présent, il fallait supporter la joie bruyante des enfants et celle des surfeurs en herbe osant affronter les rouleaux de Donnant. Elle avait découvert à son arrivée la villa tapageuse de trois étages construite juste derrière la maison centenaire, aussi nouvelle pour elle que les dunes tachetées d'algues, inexistantes vingt ans plus tôt. Cependant, au mois de mai, les vacanciers n'avaient pas encore pris leurs quartiers d'été, et, à l'exception d'un bungalow au loin dont elle voyait les fenêtres éclairées, les autres habitations acadiennes semblaient vides. Envahie de bonheur, elle jouissait de cette solitude sauvage.   Elle fit encore un pas. La mer était trop froide pour nager, sans compter que le reflux risquait d'être puissant. Pourtant, poussée par les souvenirs et le désir, elle ne résista pas à son envie d'avancer vers les flots. L'océan lui avait toujours donné une conscience aiguë de son corps et de ses cycles. Les marées soumises à la force d'attraction de la lune, lui avaient toujours paru un phénomène très féminin. Elle n'avait jamais été une grande nageuse, mais lorsqu'elle se trouvait au bord de la mer, Juliette se sentait plus vivante et plus sensuelle. Elle avait connu les eaux chaudes des Bahamas et les vagues froides de la côte bretonne, la douce houle du golfe du Morbihan, mais aucun de ces lieux ne l'avaient autant ensorcelée que ce bout de terre et les eaux qui le baignaient. Belle île en mer était unique dans la cartographie de sa mémoire. Et vingt-ans après, de façon heureuse, le charme était plus fort que jamais Elle sentit sous ses pieds le sable compact et humide que la dernière vague venait de lécher. L'écume blanchissait ici et là le rivage, mais l'eau ne touchait pas encore sa peau. Elle avança avec précaution en tâtonnant avec ses orteils pour ne pas trébucher sur un rocher ou se couper avec un coquillage. Un pas de plus, et elle sentit le sable plus mouillé, doux et fuyant. Elle rouvrit la bouche pour aspirer les gouttelettes invisibles que l'air charriait, et les savoura comme elle l'avait fait avec la brise. Avant qu'elle ait fait un autre pas, une nouvelle vague échoua sur ses chevilles et la tiédeur enveloppa ses mollets en éclaboussant ses jambes nues. Juliette s'accroupit lentement et les flots embrassèrent son corps tel un millier de baisers, l'écume trempant son short. Elle frissonna de plaisir, et se laissa aller en arrière pour que l'eau couvre son visage de sa volupté iodée. Elle contint sa respiration jusqu'à ce que la vague se retire. Elle ouvrit les bras, mais l'océan ne se laissait pas étreindre, et elle referma les paupières, ses yeux la brûlaient à cause du sel de la mer et du soleil. Ils avaient fait l'amour sur cette plage, leurs cris couverts par la clameur de l'océan. Il l'avait caressée et embrassée jusqu'à la faire trembler. Elle avait guidé son sexe en elle, croyant lier leurs corps pour toujours. Elle s'était fourvoyée. Peu importait qu'ils aient vécu un été de passion, leur histoire n'avait pas tenu.   Sans ces périodes de basse eaux de l'existence, on ne mesurerait pas son étiage. Sentir le vide autour de soi, la solitude, cela a l'effet bénéfique d'un bon élagage. On a toutes les chances de mieux reverdir. Le plaisir était éphémère, elle le savait, et tout avait une fin. Elle commença par se caresser. Le sable érafla sa peau lorsqu'elle pressa ses seins. Juliette écarta ses cuisses pour que la mer lèche son sexe et elle souleva ses hanches, nostalgiques du poids qui répondait à son mouvement, autrefois. Les eaux se retirèrent, laissant son corps exposé à l'air froid de la nuit. D'autres vagues bercèrent son corps. Cela faisait très longtemps qu'elle ne s'était pas donné du plaisir, si longtemps que ses mains semblaient appartenir à une autre femme. Il n'avait pas été son premier amant, ni le premier homme à la conduire à l'orgasme. Il n'avait même pas été son premier amour. Mais il avait été le seul à la renverser rien qu'avec un sourire, et le seul à la faire douter d'elle-même. Son immense talent littéraire et sa grande modestie. Pour lui, la vie était un roman. C'était un personnage de roman. C'était avec lui qu'elle avait plongé au plus profond de la passion, pourtant elle ne s'y était pas noyée. Pourquoi cet amour d'une saison continuait-il à l'habiter ? Ce n'avait été qu'un chapitre dans le livre de sa vie, à peine quelques pages. Elle avait passé plus d'années sans lui qu'avec lui, beaucoup plus. Mais rien de cela ne comptait. Lorsqu'elle se caressait, c'était à son sourire qu'elle pensait, à sa voix murmurant son prénom, à ses doigts enlacés aux siens. La main qui saisit sa cheville était aussi tiède que l'eau, et le temps d'une seconde, elle pensa qu'il s'agissait d'une algue. Le poids d'un corps, un poids solide, la recouvrit. Elle ouvrit la bouche et ses lèvres rencontrèrent un vrai baiser. Elle aurait dû crier et se défendre de cet inconnu qui arrivait de nulle part, sur la plage de Donnant dans le noir. Mais ses mains ne lui étaient pas inconnues. Ce n'était qu'un fantasme, une simple chimère, mais peu lui importait. Elle s'ouvrit à lui comme elle s'était ouverte à la mer. Demain, lorsque le soleil se lèverait sur sa peau écorchée et rougie par le sable, elle aurait le temps de se traiter de folle, mais, cette nuit, l'appel du désir était trop fort pour s'y soustraire, son corps la poussait à céder. Elle sentit ses mains puissantes s'enfoncer dans ses cheveux, il l'attira contre lui pour s'emparer de sa bouche. Sous elles, elles pouvait sentir le relief de ses vertèbres. Les vagues allaient et venaient, mais la marée baissait et les flots ne les couvraient plus. La mer le lui avait ramené, et elle accepta ce don sans se poser de questions. Tout ce qui venait de se passer lui sembla irréel à la lumière du jour, et tant mieux. Alors elle se relèverait pour quitter la plage de Donnant et regagner son lit. Mais ce moment qui n'avait pas existé, lui sembla aussi réel que le ciel et le sable, elle ne voulut plus penser à rien d'autre de peur que tout disparaisse à jamais.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/07/24
Errance aux côtés du Diable. Amis lecteurs, cette histoire n’est qu’une chimère le fruit de mon imaginaire.   Chapitre 1        Bérangère progresse prudemment sur la modeste route départementale à travers la Haute Provence s’élevant progressivement vers le plateau reculé. Elle serpente à travers la forêt de chênes verts dans la pénombre de cette fin de journée. Soudain, la pluie, le ciel se couvre brusquement, annonçant l’arrivée d’un violent orage. Les éclairs bleutés zèbrent le paysage, illuminant les arbres, ainsi que les feuilles mouillées. Le vent, en rafales furieuses, fait danser les feuilles sur la chaussée. À travers le pare-brise embué, les essuie-glaces peinent à suivre le rythme. Bérangère tente de deviner le tracé de la route. Chaque virage est une énigme, chaque bosquet une cachette où se cachent les secrets de la forêt. Dans cette obscurité mouvante, elle se sent à la fois perdue et fascinée, comme si les arbres eux-mêmes murmuraient des histoires anciennes. Tandis que la pluie martèle le toit de la voiture, Bérangère se demande si elle trouvera sa destination ou si elle continuera à errer dans cette forêt mystérieuse.     Bérangère ressent un mélange d’émotions intenses alors qu’elle continue sa route dans cette garrigue sombre. La peur s’insinue en elle, amplifiée par les éclairs qui illuminent brusquement les arbres. Chaque coup de vent sur sa voiture la fait frissonner. Elle se sent vulnérable face à la puissance de la nature en colère. Mais en même temps, il y a une fascination inexplicable qui la retient. La beauté sauvage de la forêt, les secrets qu’elle cache, tout cela la captive. Bérangère est à la fois perdue et intriguée, elle pénètre dans un monde obscur où les éléments se déchaînent. Elle ne peut pas s’empêcher de se demander ce qui l’attend au prochain virage derrière chaque bosquet. C’est un mélange d’angoisse et d’émerveillement, une danse entre la terreur et la curiosité qui la pousse à continuer sa route. Rien ne va l’arrêter, quelque chose de plus profond dans cette forêt en furie l’attire comme un aimant.     La route se termine par une sorte de parking, moitié terrain vague.     — Où je me trouve, où est ce foutu panneau ?      Avec sa voiture elle balaye avec le faisceau de ses phares à la recherche d’une indication. *******       Bérangère échange avec cet homme sur ce forum catholique depuis un an, elle est captivée par le monde qu’il lui dévoile quotidiennement à travers ses mots. Il a réussi à déverrouiller la boîte de Pandore de Bérangère, à savoir l’univers de ses fantasmes.      Elle est devenue au fil du temps ange et démon. Il faut dire qu’elle a été élevée dans une famille catholique est pratiquante. Son éducation est rigoureuse, et stricte, elle a des principes, des tabous. Mais cet homme, au fur et à mesure de ses mails, a fait basculer ses convictions.      Bérangère est face à un dilemme, elle ressent de la confusion, de l’ambivalence et peut-être même de la peur quant à la direction que prennent ses croyances et sa vie. Le conflit entre sa formation rigoureuse et les nouvelles idées qu’elle découvre la plonge dans un tourbillon émotionnel intense.       Comme chaque jour, pendant la journée, elle reçoit sur son IPhone une notification d’un e-mail arrivé sur le forum. Elle sait qui l’a envoyé, cependant, elle ne peut le lire, il y a une règle. Le soir, après le repas avec ses parents, dans l’intimité de sa chambre, elle s’isole. Sa première action, remplie d’impatience, consiste à allumer son ordinateur. Mais avant d’ouvrir ce mail elle doit appliquer cette fameuse règle, se mettre nue. Comme chaque soir, le message est là. Dans sa nudité elle prend le temps de savourer l’écriture de cet homme. Il réveille à chaque mail ses démons, elle ne peut résister, la honte est là, sous le regard inquisiteur du Christ avec son laurier au-dessus de son lit.      Elle se trouve confrontée à la tentation, rongée par la culpabilité et la honte. Après chaque lecture de ses mails, un combat intérieur s’engage entre les désirs naissants dans le creux de son ventre et les principes de sa conscience et de sa foi. Bien que la bataille soit acharnée, le résultat est invariable : elle cède, le plaisir et le délice de la honte l’emportent, rendant les normes sociales et religieuses qu’elle a intégrées complètement dénuées de sens.      Après avoir parcouru le mail et rédigé sa réponse concernant les émotions qui l’ont accompagnées tout au long de sa journée, ainsi que les conflits intérieurs liés à ses valeurs. Tard dans la soirée, elle finit par se coucher. Son esprit est enveloppé d’un brouillard, une douceur sourde au creux de son ventre qui ne fait que s’intensifier, comme c’est le cas chaque soir après la lecture des écrits de cet homme.      Dans sa nudité, lové au fond de ses draps dans la pénombre de la nuit, sa main a exploré son intimité. Ses doigts effleurent son mont de Vénus à travers sa toison, glissant lentement entre ses lèvres charnues pour trouver son bouton de plaisir. Une onde de jouissance s'éveille délicatement en elle, l'orgasme imminent. Les mots de cet homme abolissent ses inhibitions morales, défiant ses tabous. Un orgasme fulgurant dont elle ne peut résister, tel une explosion nocturne, la submerge.      Après avoir succombé à ce plaisir interdit, en contradiction avec ses principes de vie catholique, l'homme lui a imposé une règle. Elle doit se mortifier. Dissimulée sous son lit, elle extrait une petite boîte en bois fermée par une serrure, elle l'ouvre, à l’intérieur une chaîne.     En prenant cette chaîne, elle se remémore le souvenir confus dans une grande surface de bricolage.  A la caisse sur le tapis le caissier a pris la chaîne dans ses mains et les différents accessoires pour les scanner. Quand elle a croisé son regard, pouvait-il imaginer l’utilité de cette chaine entre les mains de cette jeune femme.      C’est elle-même qui a confectionné sa chaîne d’après les instructions de l’homme afin de faire travailler son humiliation. Après plusieurs tentatives dans l’intimité de sa chambre, elle est arrivée au résultat attendu. Elle doit enrouler la chaîne autour de sa taille, une autre chaîne fixée à celle de sa taille pends dans le creux de ses reins. De ses mains elle doit la récupérer la faire passer dans son entrecuisse elle remonte à travers son intimité, puis sur son ventre, mais comme prévu la chaine et courte elle lui cisaille douloureusement son entre-jambe, son sexe. Elle grimace de douleur mais finit par la relier à la chaîne de sa taille et la condamne sur son ventre à l’aide d’un cadenas. La clef finie dans le tiroir de sa table de chevet.      Elle s’enfonce dans ses draps moelleux pour la nuit, mêlant souffrance et repentance, son corps frémissant sous les marques de la passion de ce plaisir interdit. Son intimité, tourmentée par la chaîne, elle fait l’offrande de sa douleur à cet homme.      Son sommeil comme chaque nuit s’annonce comme une épreuve intense chargée d’émotions.       Elle se laisse emporter par l’emprise de ses désirs et de ses tourments. Dans ses songes les images de son intimité tourmentée par cette chaîne prennent forme, symbolisant le lien complexe et douloureux qu’elle entretient avec cet homme. Au plus profond de ses nuits elle lui offre sa douleur, elle se livre à un rituel cathartique où la souffrance et le plaisir s'entremêlent dans une danse troublante et passionnée. *******  Bérangère est une jeune fille de 22 ans étudiante, elle a été élevée dans les principes de la religion catholique avec des règles, des tabous.  Elle est loyale envers sa foi, ses valeurs morales, sa discipline est issue de son éducation stricte de par sa croyance religieuse. Elle a toujours gardé une certaine réserve ou prudence envers les autres jeunes gens de son âge à la fac. Dans sa famille on n’est éduqué consciencieusement, pour respecter les traditions, les autorités religieuses, et peut-être même un brin conservateur dans ses opinions et son choix de vie.       Avec une éducation aussi restrictive, sa vie sexuelle entravée par ses tabous profonds, la laisse dans une situation d'une banalité décourageante. À 22 ans, elle demeure vierge malgré sa beauté et ses atouts physiques. Bien qu'elle soit séduisante, dès qu'un prétendant se rapproche, ses valeurs strictes refont surface, elle se montre très défensive."   Chapitre 2        Comme d’habitude je suis nue, quand j’ouvre ma boîte mail, le message que j’attendais depuis longtemps est là. A sa lecture il me demande d’être disponible semaine 43 du vendredi soir au lundi matin. Je continue la lecture il me donne des détails complémentaires notamment l’horaire du rendez-vous : 18h30.  L’adresse du lieu me sera communiquée la veille de mon départ.       Cette fois j’y suis, d’un seul coup tout s’emballent dans ma tête. Mon cœur bat la chamade, il va devoir ne pas trembler plus de possibilité de faire marche arrière sinon je perds tout.  C’est ma voie, mon destin, je fonce maintenant à tombeau ouvert vers le néant.       J’essaie de me raisonner, c’est de la folie, que cache cet homme à travers ses écrits. A travers ses mots je me suis fait prendre au piège.  Ses écrits m’hypnotisent je suis comme un animale face aux faisceaux de phares de voiture, je reste immobile je ne contrôle plus rien. Je suis face à ma réalité, je prends conscience d’un seul coup que je ne suis plus dans un jeu. Il va falloir sauter dans le vide.         Il me faut expliquer cette absence à mes parents, même si à mon âge je suis libre de mes mouvements. Par principe, les informer est important, je vais inventer une adresse pour justifier mon absence. Lors du dîner en famille, je leur annonce que je vais m'engager dans une semaine de retraite pour réfléchir sur le sens de ma vie et approfondir ma foi. Ils reconnaissent l'adresse que je leur ai donnée, ayant eux-mêmes déjà participé à des retraites dans ce même lieu. Connaissant la discrétion qu’il règne dans ce monastère et le caractère temporaire des visiteurs cela ne servira à rien de me joindre ils n’auront pas de réponse. Voilà la raison du choix de cette adresse. Ils acceptent avec bienveillance cette absence.          La veille de mon départ, le mail final était là. J’ai été surprise quand j’ai reçu l’adresse, elle me rassure, mais elle a quand même un côté mystérieux, elle n’est pas dans ma logique. C’est dans les détails que se cache le diable. *******      Dans l'obscurité oppressante de ce foutue parking désert, isolé de tout en pleine nature, aucun véhicule en vue, je me retrouve seule prisonnière de ma voiture, prise au piège au cœur de cet orage déchaîné. Le tonnerre gronde, résonnant comme un avertissement sinistre. Chaque éclair bleuté déchire le ciel, révélant des rideaux d'eau qui semblent danser malicieusement autour de moi. La lueur fantomatique des phares projette des ombres inquiétantes, accentuant mon sentiment d'isolement et d'incertitude. À la recherche fébrile de ce panneau salvateur, chaque seconde qui s'écoule dans cette nuit sinistre semble prolonger mon angoisse, comme si les éléments eux-mêmes conspiraient contre moi.         Dans ce cauchemar, je perds progressivement toute notion de direction, jusqu'à ce qu'un éclat surgisse soudainement dans la lumière des phares. Je guide ma voiture vers lui, entre deux balayages d’essuie-glaces, ce maudit panneau apparaît, il est et là, il m'attend. Il confirme l’adresse : Abbaye de Saint-Eutrope à 500 mètres. Zut ! Deux imposants blocs de pierre bloquent l'accès aux véhicules. Je vais devoir terminer le trajet à pied sous cet orage en pleine nuit à travers cette forêt lugubre. C'est impensable. Atteindre cette adresse relève d'un véritable calvaire, peut-être que je le mérite. Heureusement, je suis légèrement en avance. Et cette pluie qui ne cesse de tomber.      Dans un état d'angoisse croissant et emplie de questions, je coupe brusquement le moteur, j’éteins les phares. Plongé dans l'obscurité de l'habitacle, le fracas du déluge résonne sur la carrosserie ne fait qu'exacerber ma terreur, tandis que les rafales secouent violemment la voiture. Heureusement, j'ai ma grosse parka qui me procurera un semblant de protection contre la pluie battante. Le sol détrempé annonce la fin prochaine de mes Converses. Sur ce chemin transformé en torrent, les éclairs se reflètent par instants dans les flaques d'eau, créant une vision apocalyptique de ce monde en colère. Mon angoisse grandit, la peur de me perdre m'envahit, aucun point lumineux ne perce cette obscurité oppressante pour me diriger sur ce sentier. Je regarde mon portable, zut !!!! aucune barrette, je suis en zone blanche. Tel un marin désorienté au cœur des récifs, privé de tout phare pour le guider, je me trouve perdu, tiraillé par l'incertitude quant à la décision à prendre. Mon instinct de survie me crie d'attendre, mais une règle implacable m'oblige à être ponctuel, à l’heure dite devant cette porte.       Les minutes s’égrènent, l’orage ne faiblit pas, il va falloir prendre une décision, je me jette dans l’inconnue il faut y aller. Je sors de la voiture, c’est une furie je suis surprise par le bruit des bourrasques de vent dans le feuillage, les éclairs, le tonnerre, la pluie, c’est l’apocalypse une impression de fin du monde. La led de mon portable m’aide à me diriger sur ce sentier entre les feuillus. J’avance dans le néant toujours pas une lumière en vue, je suis terrorisé. D’un seul coup, un éclair puissant illumine la forêt d’un bleu métallique, en quelques secondes les arbres deviennent des ombres mouvantes brillantes, une fraction de seconde après le tonnerre, la puissance et la rapidité de l’onde de choc fait vibrer tout mon corps. Pour me protéger par réflexe je me suis accroupie est recroquevillé sur moi-même. Mon cœur bat la chamade. Je me mets à prier, je suis là, seule, c’est la main de dieu qui me fait payer mes dérives. Descendre en enfer semble être une sentence inévitable dans cette tourmente terrifiante.     Doucement je reprends mes esprits, il faut continuer à avancer, je reprends ma marche sur ce sentier boueux, mes Converse ne sont plus que des éponges, je commence à avoir froid, dans quel état je vais arriver devant cette porte. Au détour du chemin, au loin une lumière, un signe de salut. C’est le paradis, c’est l’enfer, mes soucis et mes tourments s’évanouissent, plus rien ne compte. Cette lumière représente l’accomplissement de ma destination. Un rayon d’espoir dans l’obscurité qui m’entoure.      Je continue à avancer vers cette lueur qui m’attire irrésistiblement c’est mon seul but. Je presse le pas malgré la pluie et les bourrasques de vent.  Quelle apparence je vais avoir quand je vais arriver devant cette porte ? Il faut que je m’échappe de cet enfer, cette lumière est ma protection. Parvenue sur l’esplanade de l’abbaye dans l’obscurité, la façade peine à se dévoiler. Je devine un style d’art roman. Une imposante porte à double battant en chêne massif barre l’accès, tandis qu’un judas muni d’une grille me défie.  Sous le porche, je tente de me protéger de la pluie. Un heurtoir devient mon unique lien avec le monde protecteur qui se cache derrière cette porte.      Je saisis le heurtoir et frappe frénétiquement pour signaler ma présence, le bruit résonne sinistrement à travers la porte. Dans l'attente, les secondes s'étirent, un silence oppressant règne, seulement perturbé par le grondement menaçant de l'orage et les bourrasques de vent qui s'engouffrent à travers les feuillages. Soudain, un doute lancinant m'étreint : est-ce qu'il y a réellement quelqu'un derrière cette porte ? Est-ce qu'elle va s'ouvrir ? En tentant de forcer l'ouverture, la résistance de la porte confirme qu'elle est fermée à double tour. L'idée de passer la nuit-là, au pied de cette porte, ou de rebrousser chemin vers ma voiture, me glace d'effroi. Même si l'enfer semble se tapir derrière cette porte, il me faut impérativement la franchir.       Je ressaisis fermement ce heurtoir et je frappe comme une damnée sur cette porte avec toute l’énergie du désespoir. Après quelques instants le portillon s’ouvre à travers la grille du judas Une voix divine s’adresse à moi. — Bonsoir !!! c’est pourquoi ? — Je suis Bérangère !!!! — Ah parfait nous vous attendions !!!! Soulagement, j’ai la sensation de me jeter dans les bras du diable, mais avec un délicieux bonheur. Après de multiples cliquetis de serrures et grincement de barre de métal, la porte finit par s’entrouvrir. Je me précipite dans l’entrebâillement de ce sésame comme si j’étais poursuivie par une meute de loups. Quelle n'est pas ma surprise lorsque je me retrouve face à un moine ! Son visage et son regard sont empreints d'une douceur apaisante, comme un rayon de soleil perçant les nuages de l’apocalypse que je viens de traverser. Ses petites lunettes rondes lui confèrent un air bienveillant, tandis que sa tête est ornée d'une tonsure, tel un halo sacré. Sa chasuble brune l'enveloppe comme un cocon protecteur, autour de sa taille, une corde blanche fait office de ceinture, trois nœuds pendants sur le côté évoquant une symbolique mystique. Il semble presque étonné comme moi, de me trouver là, son expression reflétant une sérénité presque surnaturelle. — Vous êtes complètement mouillée, venez-vous réchauffer, je vais vous donner une soupe chaude pour vous réconforter. — Merci, c'est très gentil, répondis-je avec gratitude. Avec un grincement sourd, la massive porte de chêne se referme derrière moi. Je l'observe actionner une à une les lourdes serrures, chacune claque dans un bruit métallique est résonne dans la nef. Puis, il saisit la barre de fer massive et la fait coulisser dans les anneaux, condamnant définitivement l'entrée. Je ne peux m'empêcher d'être impressionné par la solidité de cette porte de chêne, véritable rempart contre le monde extérieur. Cette tâche terminée, il m'invite à le suivre à travers un dédale de couloirs. Sa voix douce me réconforte. Je lui confie mes peurs sur le chemin menant à l'abbaye. Avec un sourire bienveillant, il me comprend et compatit. Il m'invite dans une petite salle sobrement meublée de quatre chaises et d'une table en formica. Il me propose de m'asseoir et de patienter pendant qu'il me prépare un bouillon chaud pour me revigorer. Après m'avoir laissée seule, je patiente dans un silence total, observant la pièce. La seule source de réconfort est le Christ en hauteur sur le mur, avec sa branche d'olivier. J'essaie de clarifier mes pensées et de comprendre la présence de ce moine et le lieu énigmatique où je me trouve. Mon éducation me pousse à remettre en question la logique de cet endroit et la raison de ma présence. Mon esprit s’évade, je suis d’un seul coup submergé par une profonde angoisse. Pourquoi suis-je ici, loin de mes proches ? Que fais-je dans cet endroit inconnu ? L'absence de repères familiaux pour me rassurer me laisse avec un sentiment de confusion et de détresse, ma gorge se noue, je me retiens de sangloter. Après quelques minutes, il revient avec un grand bol fumant, m'invitant à savourer lentement cette soupe pour me réchauffer avant ma rencontre avec le frère Thomas.  M’annonce-t-il !!! L'appellation "Frère Thomas" attire mon attention, car lors de nos échanges, il signait simplement "Thomas". De cela, j’en conclus que je vais également avoir affaire avec un moine, ce qui me laisse dubitative. Ma soupe terminée, son apparition inattendue me fait sursauter. Je le détail du regard, captivée par sa silhouette imposante qui se découpe dans l'encadrement. Son entrée solennelle et son regard perçant me laissent interdite, comme happée par sa seule présence.   Le Frère Thomas se présente, je suis surprise par son attitude. C'est un grand homme, qui porte une chasuble brune. Son visage est anguleux, avec des yeux marrons dissimulés derrière de petites lunettes rondes. Sa tonsure lui confère un air austère. Son regard impose l'autorité. Il dégage une aura de sévérité et de commandement. Lorsqu'il s'adresse à moi, sa voix est ferme et grave, ne laissant aucune place à la familiarité. Tout en lui inspire le respect et la soumission. Sa posture droite et son maintien rigide reflètent une discipline de fer. Je sens que cet homme n'acceptera aucune remise en question de son autorité. Son attitude m'intimide et me fait sentir que je suis une simple soumise face à lui. Je ne suis plus rien, ma jeunesse ne vaut pas grand-chose devant cet homme. Cette rencontre inattendue me plonge dans une terreur profonde. Je suis prise au dépourvu, sans échappatoire. Un frisson d'effroi parcourt mon être, m'envahissant d'une angoisse glaciale.  Il va me falloir affronter l'inconnu, même si cela signifie aller jusqu'au bout de mes décisions, dans un état de crainte et d'incertitude palpable. Il m'invite à le suivre, avec ses grandes enjambées, il se met à marcher d'un pas rapide dans ses sandales bibliques. Je dois presque courir pour parvenir à le suivre, peinant à garder son rythme effréné. Il trace sa route sans se soucier de moi, m’obligeant à le rattraper tant bien que mal. Je me demande avec inquiétude où il m’emmène ainsi. Arrivé devant une porte, il l'ouvre avec une clé. Il m'invite à entrer, je pénètre dans ce qui semble être son bureau. Au centre trône un imposant bureau en chêne, donnant à la pièce une atmosphère austère. Seul élément de modernité, un écran d'ordinateur brise la sobriété ambiante. J’en conclus rapidement que c'est de cet écran que tout a commencé il y un an. La pièce est plongée dans la pénombre, éclairée seulement par la lampe de bureau. Des vitraux en hauteur filtrent les éclairs de l'orage. Contre le mur, toujours présent, ce maudit Christ cloué avec sa feuille d’olivier semble me défier. Je me surprends en mon intérieur à blasphémer. Il s'installe dans son large fauteuil derrière son bureau, ne me proposant pas même la politesse de m'asseoir. Je reste debout, immobile face à lui, dans un silence pesant et oppressant. Il ne s'est même pas soucié de savoir si j'avais fait bon voyage pour venir, ni des difficultés que j'ai eues à rejoindre l'Abbaye à pied. Ma conscience me dit de prendre mes jambes à coup d’échapper à cet homme, de fuir ce lieu. Mais je reste là, immobile comme une prévenue face à son juge attendant la sentence. J’ai toujours ma parka mouillée sur moi, mes Converses trempées, je ne sais à quoi je ressemble et quelle attitude prendre. Je suis résignée à subir, incapable de me soustraire à son pouvoir. Je perçois un profond sentiment de culpabilité, je me sens fautive de me retrouver face à cet homme. Je n’ai pas résisté à ses échanges, mes pulsions avec le temps, elles ont pris le dessus. Il ne correspond pas du tout à l’image que je m’étais faite de lui, mais il y a quelque chose en lui qui m’hypnotise. Je perds tout sentiment de révolte, je subis. Sa prestance et son charisme m'impressionnent. Assis derrière son bureau il m’observe, je n’ose croiser son regard, je ne sais que faire de mes mains. J’ai un sentiment de culpabilité et de fascination. Je ressens un profond malaise, doucement je perds le contrôle de la situation. Je ne veux pas l’admettre, mais lui sait pourquoi je suis là !! Je me perds dans les méandres de mon esprit, je m’abandonne doucement à lui alors que je perds totalement le sens des réalités, de mes convictions. Telle une souris entre les pattes d’un chat, je suis l’objet de son jeu pervers, dont lui seul connaît l’issue fatale. Il me demande d’un ton autoritaire et sans appel : ‘’Déshabille-toi’’ !!!!! Ne laissant aucune place à la contradiction. Je reste immobile, réalisant soudain que je ne suis plus dans le cocon familier de ma chambre devant mon écran d’ordinateur. Je suis face à la dure réalité, ce n’est plus un jeu. Je suis face à mon prédateur. Je l’observe médusée. Je ne sais quelle décision prendre, m’enfuir vue la prestance à laquelle il se déplace mes chances seraient dérisoires. Il revient à la charge de façon plus autoritaire. — Je t’ai demandé de te déshabiller !!!!!!! Surprise et terrorisée, je n’ai d’autre choix que de baisser les armes, de me résigner, incapable de lui résister. Je commence à enlever la parka et la pose sur la chaise qui se trouve à côté de moi. C’est la première fois que je me déshabille devant un homme. Avec un sentiment de résignation, les mains tremblantes, je commence à me dévêtir lentement. Mes gestes sont hésitants, empreints d’une certaine pudeur face à cet homme qui m’observe. Je retire mon pull, puis je déboutonne avec précaution ma chemise, laissant peu à peu apparaître la peau de mon torse. Une sensation de vulnérabilité m’envahit à mesure que je me dévoile. Je pose le chemisier également sur dossier de la chaise. Les doigts tremblants je défais les lacets de mes Converses, je ressens le contact froid du carrelage sous mes pieds. Je défais ma ceinture, je fais glisser mon jean le long de mes jambes, me retrouvant bientôt en sous-vêtements devant lui. Je ne peux m’empêcher de croiser les bras sur ma poitrine, dans un geste instinctif de protection. Il me détail de son regard froid assis confortablement derrière son bureau. Malgré mon malaise, il ne montre aucune compassion ou compréhension. Au contraire, à son attitude, il doit se délecter d’une jouissance perverse face à ma soumission. Je suis là immobile en soutien-gorge et petite culote de jeune fille, impudique devant ce moine, au milieu de ce bureau et toujours ce Christ avec son laurier qui m’observe d’un regard inquisiteur. Ma honte est à son comble. Doucement au fond de mon bas ventre, une douceur est en train de naître. Je suis là, j’attends.  Quoi ? je ne sais pas. Voyant que je tarde à m'exécuter, il me rappelle à l'ordre d'un ton sec et autoritaire. — Je t'ai demandé de te déshabiller, c’est entièrement nue que je te veux !!!!!!! lance-t-il avec un ton qui ne souffre d’aucune contradiction. Avec toute l’énergie du désespoir je tante ma dernière chance. — Mais !!!!! Il ne me laisse pas le temps de terminer ma phrase. Il se lève en furie de derrière son bureau, de peur, j’ai un mouvement de recul. De sa taille imposante auréolée de sa chasuble, son regard perçant me transperce, me glace d'effroi. Son attitude dominatrice ne laisse aucune place à la négociation ou à la résistance de ma part. Face à son insistance autoritaire, je comprends que je n'ai d'autre choix que de capituler. En quelques mots, il me porte l’estocade. — TU LE SAIS POUQUOI TU ES ICI !!!!!!!!! En une fraction de seconde, j’ai compris la leçon, c’est le "coup de grâce", brisant définitivement toute volonté de m'opposer. Terrorisée, je baisse les armes, n'ayant d'autre issue que de me soumettre à ses exigences. Son ton et son regard ne me laissent aucune échappatoire. Ma gorge se noue, des sanglots commencent à remonter. Avec des gestes tremblants, je porte les mains à l'attache de mon soutien-gorge. Mes doigts hésitent un instant, avant de le détacher lentement. Le vêtement glisse le long de mes épaules, dévoilant progressivement la rondeur de mes seins nus face à son regard insistant. Une vague de pudeur et de vulnérabilité m'envahit alors que je me retrouve ainsi exposée devant lui. Malgré mon malaise, je poursuis mon déshabillage, faisant délicatement glisser ma culotte le long de mes jambes. Je me tiens maintenant complètement nue, mon intimité dévoilée à ses yeux avides. Mon corps frissonne sous le regard de ce moine, tandis que je me sens de plus en plus soumise à son emprise. Je ne peux m'empêcher de poser un bras sur ma poitrine, dans un geste instinctif de pudeur, une main sur mon pubis, mais cela ne fait que renforcer mon sentiment de vulnérabilité face à lui. J'ai l'impression d'être une proie face à son regard de prédateur, incapable de me soustraire à son emprise. Mon cœur bat la chamade, tandis que je me résigne à subir cette situation, n'ayant d'autre choix que de me soumettre à sa volonté. Frère Thomas, m’observe. *** Le visage de Bérangère est encadré par une chevelure blonde, qui contraste avec ses yeux d'un bleu limpide. Cette combinaison de couleurs lui confère une beauté douce et angélique. Ses traits fins et délicats lui donnent un côté femme-enfant qui accentue sa fragilité et son innocence. Ses grands yeux bleus reflètent une certaine naïveté. Sa bouche aux lèvres pleines semble hésiter entre l'expression de la peur et celle du désir naissant. Frère Thomas décèle une certaine vulnérabilité dont il se délecte, mais aussi une sensualité encore contenue. Son front lisse et son nez fin achèvent de dessiner les lignes harmonieuses de son visage, lui conférant une beauté pure et presque éthérée. Cette apparence juvénile et délicate tranche avec la situation dans laquelle elle est plongée face à Frère Thomas, renforçant son sentiment de fragilité. Son visage reflète ainsi un mélange de candeur et de sensualité naissante, accentuant son aura de vulnérabilité et de soumission. Frère Thomas croise les yeux bleus limpides de Bérangère, ils reflètent une profonde appréhension tandis qu’elle se trouve nue devant lui.       Sa silhouette élancée, d’environ un mètre soixante-dix, se dévoile dans toute sa fragilité. Ses seins ronds et fermes se soulèvent au rythme de sa respiration saccadée, ses tétons rosés pointant légèrement. Sa peau laiteuse frissonne sous le regard insistant de Frère Thomas, révélant la délicatesse de ses courbes. Sa taille fine se courbe gracieusement avant de s'élargir sur des hanches généreuses. Ses longues jambes fuselées se terminent par des pieds délicats, achevant de dessiner les lignes harmonieuses de son corps de jeune femme. Une légère toison blonde dissimule à peine son intimité, ajoutant à sa vulnérabilité face à lui. Malgré sa pudeur évidente Bérangère se tient là, offerte incapable de dissimuler davantage sa nudité. *** Il prend son temps, m'observe avec attention. Puis, il revient à la charge, d'un ton autoritaire. — Tes bagues et bracelets, tu les retires, tu les poses sur le bureau !!!!     Je suis surprise par cette exigence, mais j'obéis docilement, retirant mes bijoux pour les déposer sur le meuble comme il me l'a ordonné. — Ta chaîne aussi !!!! ajoute-t-il en la désignant d'un doigt autoritaire. Un moment de stupeur me saisit alors. Cette chaîne avec la médaille de la Vierge m'a été offerte le jour de ma première communion par mes parents, je ne la quitte jamais. Elle a une grande valeur sentimentale à mes yeux. Malgré mon hésitation, je porte les mains derrière ma nuque pour la détacher. Poitrine offerte, je la retire avec lenteur, avant de la poser sur le bureau, rejoignant mes autres bijoux. Un sentiment profond d'abandon m'envahit alors. Retirer cette chaîne, c'est comme perdre une part de mes valeurs, de mon identité, de ma foi. Je me sens dépossédée, vulnérable face à son exigence. Je ressens de sa part aucune compassion. Il maintient son attitude autoritaire et inflexible. Il semble tirer une forme de satisfaction de me voir me soumettre à ses ordres, malgré mon trouble évident. Son regard posé sur moi, face à lui, je suis perdue. Si un malheur m'arrivait, personne ne saurait où je me trouve. Il revient à la charge — Tes mains sur la tête !!!!!! — Comme un pantin, je lui obéis docilement. C'est lui désormais qui tire les ficelles. Il s'approche de moi, ma poitrine lui est offerte, palpitante d'appréhension. Je n'ose croiser son regard, car jamais un homme auparavant ne m'a touchée de façon aussi intime. Je sens ses mains se rapprocher, jusqu'à saisir fermement mes seins. À ce contact à la fois ferme et doux, tout semble exploser dans ma tête en un instant. Mes valeurs, mes tabous, tout vole en éclats. C'est mon corps qui décide à ma place, je perds le contrôle. Je n'ai plus de volonté propre, c'est mon corps à présent qui mène la danse. Cette découverte de ma sensualité et de l'éveil de mon désir me déstabilise. Je me sens envahie par des émotions contradictoires, à la fois gênée et curieuse, effrayée et fascinée par ces nouvelles sensations. Lorsqu'il caresse délicatement mes tétons, je les sens s'éveiller, se durcir sous ses doigts. Je ressens une montée progressive du désir, comme si mon corps tout entier était en train de fondre sous ses caresses expertes. A chaque effleurement de ses doigts cela éveille en moi une excitation de plus en plus grandissante. Doucement, avec volupté, je m'abandonne à ses caresses. Mais dès que je me laisse aller, il me le fait payer cher. D'un geste brusque, il saisit le bout de mes tétons entre ses doigts, les pince violemment, les tire vers le haut. Une vive douleur me traverse, par réflexe, je cherche à protéger mes seins de mes mains. — Tes mains sur la tête !!!! Me rappelle-t-il avec violence, tout en serrant mes tétons plus fort et en accentuant la traction vers le haut. Soumise, j'obéis, remettant mes mains sur la tête. Je grimace de douleur, essayant en vain de soulager cette traction en me hissant sur la pointe des pieds. Il joue avec mes seins, alternant les tractions douloureuses et les caresses de plaisir. Je suis complètement perdue, ballottée entre ma souffrance et ma sensualité, ne sachant plus où donner de la tête. Je me retrouve prise dans un jeu de domination ou la douleur et le plaisir se mélangent me laissant dans un état de confusion et de soumission. Abandonnant mes seins, sa main glisse lentement sur mon ventre, poursuivant sa descente vers mon pubis. Bien que je sois apeurée, redoute ce contact, mon corps semble le réclamer avec ardeur. Sa main s'enfouit dans ma toison pubienne, elle enveloppe délicatement ma vulve. Ses doigts s'insinuent entre mes grandes et petites lèvres, cherche à débusquer mon clitoris. Bien que cette main autoritaire me terrorise, je ne peux le nier elle décuple mon plaisir au centuple. Lorsque je me caresse moi-même, j'éprouve du plaisir, mais cette caresse experte semble le démultiplier, me laisse dans l'incertitude de ma réaction. Je suis partagée entre la peur et l'excitation, mon corps réagit avec une sensualité que je ne me connaissais pas. Je me sens submergée par ces sensations nouvelles, ne sachant comment y faire face. Ses doigts caressent délicatement mon clitoris, envoyant une décharge de pur plaisir à travers tout mon corps. Mains sur la tête comme il me l'a ordonné, j'ai du mal à garder l'équilibre, tant les sensations m'enveloppent. — Tiens-toi droite !!!!" me rappelle-t-il d'un ton autoritaire. Je reprends la position, complètement submergée par les méandres du plaisir qui m'emportent dans un flot tumultueux. Il joue avec mon clitoris, le faisant rouler entre ses doigts experts. Je plonge mon regard bleu dans ses yeux sombres, je suis égarée, ne pouvant que lui implorer d'accepter mon pardon, de ne pas m'abandonner ainsi. Mais il n'en a que faire, il continue de jongler avec mon plaisir. Dès que je m'affaisse sous l'effet du plaisir, il relâche son étreinte, me forçe à reprendre pied tant bien que mal. Je suis complètement submergée, incapable de résister à cette vague de jouissance qui me submerge. Son contrôle absolu sur mon corps et mes réactions me laisse dans un état de confusion et de vulnérabilité totale. Hors du temps, je suis emportée dans un tourbillon de plaisir, comme un ressac qui ne cesse de me submerger. Doucement je me noie, je perds pied, happée par un flot continue de sensations agréables. Il me rappel à l’ordre d’une voix dure — Tiens toi droite !!!!! J’obéis, complètement sonnée, je suis dans un nuage de coton mais jambes chancellent Ses doigts caressent mon clitoris, mon corps est traversé par une décharge de plaisir. Les mains sur la tête, j’ai du mal à maintenir sur mes jambes, elles fléchissent, il me rappelle à l’ordre de son ton autoritaire. — Tien toi droite !!!!! Je reprends la position, je suis perdu dans les méandres du plaisir, celui-ci m’emporte dans un flot tumultueux. Il joue avec mon clitoris, il le fait rouler entre ses doigts. De mes yeux bleus, je croise encore son regard noir, j’ai perdu mon âme, je lui implore à nouveau d’accepter son pardon de m’abandonner ainsi. Mais il en n’a cure, il continue de jongler avec mon plaisir, dès que je m’affaisse, il relâche son étreinte. Et moi comme un pantin j’en redemande. Je n’ai plus de morale. Il recommence à jouer avec mon plaisir, intensifiant ses caresses. Je me sens prise au piège, incapable de résister à l'orgasme qui approche. Depuis le plus profond de mon être, une vague de sensations dévastatrices déferle à travers mon corps, tel un tsunami. Je ne tiens plus sur mes jambes. Je m’effondre au sol, il ne me lâche pas. Il tient ma vulve à pleine main. Il fait rouler mon clitoris entre mes lèvres. L’orgasme ne s’arrête pas. Il l’entretien, je serre les cuisses pour garder sa main en moi. — Je suis ton maître !!!! — Oui, vous êtes mon maître !!!! — Tu es ma soumise, mon esclave !!!! — Oui je suis votre soumise, votre esclave !!! — Tu es ma chienne !!!! — Oui je suis votre chienne !!!!!! J’accepte tout, même le plus abjecte, ces paroles ne font qu’amplifier mon orgasme, il me lamine je ne suis plus rien, j’explose comme un big-bang intérieur, je me volatilise, je n’existe plus !!!! Il me lâche, doucement l’orgasme me quitte en douceur, couchée sur le sol en chien de fusil, je reprends doucement mes esprits. Il me tend la main, avec dévotion, je me mets à lécher ses doigts recouverts de mon essence intime. Un sentiment de plénitude m'envahit. J'ai compris, au plus profond de mon être, que mon seul but désormais sera de retrouver la force et l'intensité de cet orgasme, quoi qu'il m'en coûte. Un rempart vient de s’effondrer, je suis prête à trahir toutes mes valeurs, mes tabous pour ce plaisir. Je suis allongée au sol, dans l'attente, n'osant sortir de mon univers de jouissance et de bonheur. Après quelques minutes, un ordre fuse soudain : — Remets-toi debout, mains sur la tête !!!! domptée, je m'exécute docilement, me positionnant face au bureau. Je le vois alors sortir du tiroir une poche en toile de jute. Il la pose sur le meuble, le bruit évoque celui de pièces métalliques à l'intérieur. Il plonge sa main dans le sac en toile, il sort à ma grande surprise un collier de métal, tel un symbole d'esclavage. — Relève ta chevelure et dégage ta nuque.  M'ordonne-t-il. J'obéis docilement, offrant ma nuque découverte. A ma grande surprise je ressens un délicieux sentiment de soumission m'envahir, je m'abandonne complètement à cet homme, à sa volonté. Il ouvre le collier et le passe autour de mon cou. Je sens le contact froid du métal, le poids de cette servitude qui s'abat sur moi. Il referme le collier sur mon cou avec une sorte de clef, j’entends le clic de la serrure qui confirme mon asservissement. Pendant quelque seconde j’ai un sursaut de réalisme cela provoque en moi un profond malaise spirituel et psychologique le contraire de mes valeurs chrétienne, mais mon choix est fait le désire de me soumettre et le plus fort, j’accepte avec délice le port de ce collier. Je fais le grand saut de l’ange, je plonge avec bonheur dans les ténèbres de l’enfer. Il me pose également des bracelets aux poignets et aux chevilles. A mon grand étonnement, j’ai comme un ressentiment de fierté, un sentiment de liberté, mon corps est libre de vivre ses propres désirs comme il le souhaite. Je me sens libérée du carcan religieux. — Mets-toi genoux !!!! Je m’exécute et je m’agenouille à ses pieds. Il me tend son pied chaussé de sa sandale biblique. Je me prosterne humblement, je prends délicatement son pied entre mes mains. Je me mets à le lécher avec dévotion, je réalise que plus rien ne m'appartient désormais. Je suis entièrement vouée à cet homme, je suis prête à me dissoudre dans le sol. Soudain, je sens la pression d’une pique sur ma nuque. Il me force alors à rester prostrée à ses pieds, une sensation de soumission totale m'enveloppe. Je reste là immobile dans toute ma nudité, une joue posée sur ses pieds, je suis heureuse et sereine de lui offrir ma soumission. — Debout, mains sur la tête !!!! Ordonne-t-il soudain. J'obéis aussitôt, prenant la position exigée. C'est alors que je découvre qu'il tient dans sa main une sorte de baguette fine et souple, dont je sentais la pointe sur ma nuque. — Tête droite ! m'intime-t-il. Je sens la baguette glisser sous mon menton pour redresser ma posture. Soudain, la baguette s'abat avec force sur ma poitrine, provoquant une vive douleur, comme une lame de rasoir. " — AAAÏÏÏE !!!! je m'exclame, Je reculant par réflexe pour éviter un nouveau coup. — Reviens ici, à mes pieds !!!! me menace-t-il, brandissant sa baguette. Apeurée, je m'exécute. Je réalise alors avec effroi une compagne de ma soumission, que j’avais oublié, celle de la douleur !!!! Je décèle dans son regard et sur ses lèvres une expression empreinte de sadisme, trahissant son plaisir à me voir souffrir. Je vois arriver un second coup de baguette, cette fois sur mon ventre. Je contracte instinctivement mes abdominaux pour tenter d'encaisser le choc. Mais la douleur est vive, telle une lame de rasoir qui me cisaille l'estomac. — AAAAARGH !!!!! Je hurle submergée par la souffrance. — Rentre le ventre !!!!! m’ordonne-t-il. Malgré la douleur lancinante, je m'efforce d'obéir, sentant les sanglots monter dans ma gorge. Je suis perdu dans mes contradictions, m’infliger de la douleur, je l’acceptais, mais la subir me fait peur. Celle-là, je ne l’ai pas vu venir, un coup de baguette plus fort et bien plaquée sur mes cuisses me rappelle à l’ordre. La douleur est cuisante. — Tes cuisses écartée !!!!! Me demande-t-il d’un ton dur. J’obéis, de mes yeux bleus je lui implore un peu de clémence. — Parfait c’est la position que tu devras avoir chaque fois que l’on te demande d’avoir les mains sur la tête. — Oui maître !!!! apeuré je lui réponds. Dans ma tête dans un mélange d’émotion contradictoire tout s’entrechoque, le plaisir de ma soumission et cette douleur, dans quel enfer veut-il m’amener ? Je le vois prendre un morceau de papier sur le bureau, il dégage mon front, il le plaque sur mon front, et appuis fermement je sens plusieurs fois la pression de ses doigts sur mon crâne et il retire le papier. Je me demande ce qu’il peut bien y avoir sur ce papier. — Voilà, maintenant tu n’es plus Bérangère, tu es le numéro 27 !!!!!! Retiens bien ce numéro !!!! Quand il m’annonce ce nombre écrit sur mon front, j’ai comme un sentiment d’être dépouillée de mon individualité d’être réduite à un simple numéro qui me déshumanise. Cela suscite chez moi un sentiment d’isolement, de séquestration, d’inquiétude et d’incertitude sur ce qui m’attend pour la semaine avenir. — Tourne toi, tu poses tes mes mains sur tes chevilles !!!!!! Je le regarde, les mains toujours sur la tête, ébahie et je ne comprends pas ce qu’il veut. Je me prends un violent coup de baguette sur les cuisses — AAAAARGH !!!!! — Je t’ai dit de tourner et de poser tes mains sur les chevilles !!!! Je réalise l'étendue de ma dégradation, je m'incline, le visage brûlant de honte, exposant à son regard les zones les plus intimes de mon intimité. Comment ai-je pu me résoudre à une telle soumission, moi qui ai suivi avec assiduité l'enseignement du catéchisme ? Jamais je n'aurais cru me retrouver un jour dans une position si crue et offerte, face à un homme d'Église. Je suis au plus profond de mon humiliation, je lutte mais mon corps aime ça, pour moi la partie est perdue d’avance. Mon corps attend cette main qui viendra fouiller mon intimité. J’attends, il ne se passe rien, il doit se repaître du spectacle que je lui offre. Une douleur violente et cuisante vient me cisailler mon entre jambe, je ne l’attendais vraiment pas celle-là. De douleur, les larmes aux yeux je me relève, protège mon sexe de mes mains. Je le regarde surprise des larmes coule long de mes joues. — Tes mains sur la tête, numéro 27, tu as pris du plaisir. Ici rien n’est gratuit ici en retour il va falloir en payer le prix fort. Une peur m'envahit. Je croise son regard, qui laisse transparaître de la méchanceté, de la cruauté, un plaisir malsain à me faire souffrir. Je me demande où je me suis fourvoyé, que vais-je subir. Il me passe une chaîne à mon collier et avec mes bracelets, me lie les mains dans le dos. Il donne un coup de téléphone. — Nous arrivons ! J’en conclus que des personnes m’attendent. Que va-t-il m’arriver ? Il tire sur ma chaine, nous sortons de son bureau, il m’entraine dans un dédale de couloir. J’ai toujours du mal à le suivre. La chaîne se tend, le collier me cisaille la nuque. Il en n’a cure, de l’autre main il tient cette baguette qui me fait peur. Je sens la fraîcheur du sol sous mes pieds nus, le vent frais caresse ma nudité, tandis que mes seins tressautent au rythme de mes pas. Il ouvre une porte, et me force à le suivre. L’endroit ressemble à une vaste chapelle, mais la faible luminosité rend difficile définir la limite entre la nef et le chœur. Deux moines nous attendent et me placent au centre du cœur qui domine la nef. J’ai le sentiment, là nue, avec mon numéro sur le front devant ces deux moines d’être fautive. Ils m’observent de leurs yeux suspicieux. Les mains attachées dans le dos, je ne peux cacher ma nudité. Un des moines s’adresse à frère Thomas, m’ignorant totalement. — On lui attache les mains devant ? — Oui parfait. Je me laisse faire prête à subir mon calvaire. Ils font descendre une corde du plafond. Je les observe incrédule. Ils attachent cette corde à mes bracelets et commencent tous les deux à tirer sur la corde avec énergie. Je ne peux empêcher cette traction, mes bras remontent au-dessus ma tête. Que vont-ils me faire subir ? De par leurs gestes et leur regard, ils n'ont aucune compassion pour moi. Je commence à sentir la traction sur mes articulations. — Pitié ne fait pas de mal !!!!! Ils ne se soucient guère de mes plaintes. Je sens les secousses des tractions à travers mon corps, les menottes à mes poignets me font souffrir. Mes pieds ne touchent plus le sol. Leurs robes de bure brune se balancent comme s'ils sonnaient les cloches de l'angélus. J'ai le sentiment de me comporter comme une martyre dans ma plus simple nudité, je pends au bout de cette corde, je me laisse aller, j’ai la sensation sournoise de leur offrir ma souffrance. Résignée, je m’abandonne à mes bourreaux. Quelque chose roule dans mon dos, les deux moines écartent mes jambes. Cette chose se positionne sous mon entrecuisse. Je baisse la tête, ma surprise est grande quand je vois un cheval d’arçon cubique mais positionné sur l’angle. Le moine relâche la corde et mon intimité vient se fendre sur cette arête. La douleur se répand dans mon bas ventre, je grimace de douleur. Chaque moine remonte mes chevilles en arrière et les fixent, je peux plus déplier mes jambes. Ma douleur et plus grande c’est une torture. Tout le poids de mon corps est sur cette arête.  J’ai l’impression que mon corps va se fendre en deux. Des larmes coulent le long de mes joues. — AAAAARGH !!!!! Il me laisse là seul, sans s'intéresser à mes plaintes, suppliciée au cœur de cette chapelle. La chapelle s’éclaire en totalité, et je découvre devant moi de longues tables des bancs, et sur les tables des couverts. En définitive c’est le réfectoire.   J’essaie de prendre appui sur mes chevilles pour soulager mon entre-jambe. Mais les crampes dans mes cuisses arrivent vite. De l’autre côté, je tire avec mes mains sur la corde pour me soulever, mais c’est mes bras qui finissent par me lâcher ? Je souffre le martyre, mes poignets sont douloureux par le métal qui les cisaille. Je suis en enfer, je subis ma torture avec abnégation. Je puise dans mes forces intérieures pour continuer à supporter cette douleur lancinante. Personne de ma famille, de mes amis, n’a connaissance du lieu où je me trouve, ni les épreuves que je traverse. Je suis seule face à ma souffrance. Dans un élan de lucidité, je m'imagine la réaction de ma mère si elle me découvrait dans cette posture, nue et soumise à cette torture. Loin de la honte, j'en serais fière. Je la défierais du regard, car je suis vivante et déterminée à vivre jusqu'au bout mes désirs, mes pulsions. Dans les méandres de ma solitude, ma résilience ne fait que s’amplifier face à cette adversité qui m’accable. Il y encore trois heures, jamais je n’aurais imaginé subir un tel supplice et en n’être le sujet de ce spectacle.   Les moines entrent dans la pièce en discutant entre eux, plaisantent, ils s'installent à leur table, indifférents à mon supplice, à ma souffrance. À travers mes larmes et la douleur de plus en plus vive dans le bas de mon ventre. Je remarque avec surprise la présence de plusieurs femmes nues, avec un numéro inscrit sur le front, un collier et des bracelets. Je comprends leurs rôles, elles servent le repas aux moines. Je remarque à table la présence du frère Thomas, de ses deux assistants, et également du frère qui m’a accueilli.   Une femme nue devant un pupitre lit à voix haute plusieurs chapitre de la bible pendant qu’ils prennent leur repas. Je me demande dans quelle bacchanale je me suis fourvoyée.   A suivre peut-être. 😉
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Par : le 13/07/24
Le jour découpait l'espace en pans de lumière et d'ombres suivant l'orientation des ruelles si étroites qu'il avait fallu les doter de sens unique. Les maisons étaient ocres, blanches, jaunes ou carrément rouges, les volets d'un bleu délavé par le soleil ou la pluie. Avec le bleu léger du ciel, c'étaient les couleurs de la palette grecque tant aimée de Charlotte, une harmonie instinctive qui l'enthousiasmait. Six ans à peine ! Tout cela semble loin. Souvent des images me reviennent. Chaudes, épicées, elles se superposent aux visages et au corps. Les amantes que j'évoque m'apparaissent alors dans l'éclairage violent de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté et des étreintes. Ces souvenirs familiers me sont devenus aussi étrangers que la mémoire d'anciens accès de folie. Pourtant un rien les ressuscite: un mot, une anecdote, un parfum. Aussitôt s'éveille et s'anime alors le théâtre de la jouissance, de l'extase. C'était une île sous l'archipel des étoiles. Le matelas posé à même le sol sur la terrasse chaulée semblait dériver dans la nuit obscure de Pátmos. La douce brise de mer tiède comme une haleine étreignait un figuier dans un bruit de papier froissé, diffusant une odeur sucrée. Le ronflement du propriétaire s'accordait aux stridulations des grillons. Dans le lointain, par vagues, parvenait le crincrin d'un bouzouki. Le corps hâlé de Charlotte semblait aussi un îlot; majestueux, longiligne et hiératique comme un kouros de Náxos, il paraissait tombé d'une autre planète sur ce matelas mité. Aucun luxe ne pouvait rivaliser avec la splendeur qu'offrait ce dénuement. Quel lit de duvet, quelle suite royale des palaces de la place Syndagma, de l'hôtel d'Angleterre ou du King George, pouvait dispenser de la magnificence d'un plafond aussi somptueux que cette voûte étoilée ? Que de péripéties, d'efforts, de fatigues, devenus subitement lointains, nous avaient jetées dans cet asile sans murs, sans fenêtres et sans toit. C'était le charme de ces voyages d'île en île où les bateaux se délestent de leurs lots de passagers abandonnés sur le port; à eux de se dénicher un gîte au hasard de la chance. Plus de chambre à l'hôtel, ni chez l'habitant, alors on trouve refuge n'importe où, sur le parvis d'une église, sur les marches d'un escalier. Cette fois, faute de mieux, on m'avait proposé ce toit en terrasse où le propriétaire devait venir chercher un peu de fraîcheur par les nuits de canicule. Ni la couverture râpeuse qui sent le bouc, ni le matelas en crin, ni les oreillers confectionnés avec des sacs de voyage enveloppés dans des foulards ne font obstacle à la féerie de la nuit grecque. Charlotte acceptait sans rechigner ces vicissitudes du voyage. À la palpitation des étoiles éclairant le temps immobile des sphères répondait le frémissement des corps. J'étreignais Charlotte, j'embrassai son ventre avec le sentiment de saisir cet instant, de le fixer, de l'immortaliser.   À l'emplacement de la porte, je distinguais un vague flou venant de l'escalier. Comment avais-je pu laissé ouvert ? Je me levai sans allumer, je reconnus l'emplacement de la table et du fauteuil, et trouva, en effet, la porte entrouverte. Je la fermai, et regagnai mon lit où une main se posa sur mon bras, une autre sur ma bouche, étouffant le cri qu'elle aurait dû pousser. À la petitesse et à la douceur de la main, il ne pouvait s'agir que d'une femme déjà sous le drap, nue et fraîche. La main restait plaquée sur mes lèvres. Je l'écartai avec douceur. Quand je voulus alors toucher le corps allongé près de moi, deux mains nerveuses happèrent et lièrent mes poignets avec tant de force que je m'étendis sur le dos. Je l'avais compris: pas un mot ne devait passer nos lèvres. Nos mains se séparèrent et je plaquai ses bras le long de son corps. Une ou deux minutes passèrent ainsi. Mais l'ombre s'assura de son obéissance et je la déshabillai avec des gestes précautionneux, qu'elle aida en se cabrant légèrement et en se redressant. Ma bouche explora son visage, ses yeux, l'arête du nez, frôla ses lèvres, caressa son cou, ses seins, descendant le long de son corps pour l'atteindre à l'endroit où la tension était déjà si forte qu'elle retenait, dents serrées, son plaisir pour qu'il dure indéfiniment, toute la nuit. Une grande quiétude l'envahit. Alors, elle se mit à penser à autre chose: au bain dans le bassin de la cascade du Centaure, à ma silhouette découpée sous la robe par la lumière de la fenêtre. Enfin, il ne fut plus possible de penser à rien et elle s'abandonna. Plus tard, sans que j'eus osé la prendre dans mes bras pour lui dire ma reconnaissance, la légère forme se glissa hors du lit, ramassa son déshabillé qu'elle avait dû laisser tomber avant de me surprendre. La porte s'ouvrit sans grincer et je crus voir une silhouette sur le palier, mais déjà elle était loin, partie sur ses pieds nus, plus légère qu'un chat, et la maison geignit de nouveau, s'étirant dans la nuit. Si je ne m'étais pas retrouvée nue, mon désir calmé, j'aurais juré que la scène relevait du rêve. Il fallait l'accepter ainsi: plaisir sans nom, sans visage, plaisir né des obsessions de l'île depuis des siècles. Son corps apaisé gardait la trace d'une bouche fraîche, fleur veloutée promenée sur ses lèvres, sa poitrine et son ventre, tendresse d'une esclave qui ne pensait qu'à la volupté de sa Maîtresse, magie qui effaçait tout ce que j'avais connu et connaîtrais. Elle me punissait. Ou elle désirait être seule pour réfléchir. Je l'acceptais sans mélancolie, craigant d'aborder le jour les interrogations que la nuit, dans son indulgence permettait. Contre toute attente, elle se ravisa tout d'un coup et me rejoignit en silence dans les draps et ma volupté.   Ce que je détenais entre mes bras, ce n'était plus seulement elle, son monde de refus obstiné, son orgueil aristocratique, mais la nuit intense et lumineuse, cette paix de l'éternité des planètes. Le plaisir me rejeta dans un bonheur profond. Je ne m'éveillai que sous la lumière stridente du jour qui, dès l'aube, lançait ses feux. Une violence aussi brutale que doit l'être la naissance qui nous projette sans ménagement dans la vie. Je maudissais ce soleil assassin, tentant vainement d'enfouir mes yeux sous la couverture à l'odeur de bouc. Le paysage des maisons cubiques d'un blanc étincelant qui s'étageaient au-dessus de la mer me fit oublier la mauvaise humeur d'une nuit écourtée. Des autocars vétustes et brinquebalants transbahutaient les touristes dans des nuages de poussière. Une eau claire, translucide, réparait les dégâts de la nuit. Nous étions jeunes et amoureuses. Au retour de la plage, j'échangeai notre toit contre une soupente aux portes et aux solives peintes dans un vert cru. Nous dînerions dans une taverne enfumée, parfumée par l'odeur des souvlakis, d'une salade de tomates, de feta, de brochettes, en buvant du demestica, un vin blanc un peu râpeux. Et demain ? Demain, un autre bateau nous emporterait ailleurs. Notre sac sur l'épaule, nous subirions le supplice de ces périples sur des navires à bout de souffle. Tantôt étouffant de chaleur dans des cabines sans aération, tantôt allongées contre des bouées de sauvetage dans les courants d'air des coursives humides d'embruns. Où irions-nous ? À Lesbos, à Skiatos, à Skyros, dans l'île des chevaux sauvages, d'Achille et de Rupert Brooke ? Je me souviens à Skyros d'une chambre haute et sonore des bruits de la ruelle maculée de ce crottin des petits chevaux qu'on laissait sur le sol blanchi comme s'ils provenaient des entrailles sacrées de Pégase. Des ânes faisaient racler leurs sabots d'un air humble et triste, écrasés sous le faix, chargés non pas de la légende mais des contingences du monde. La chambre meublée de chaises noires caractéristiques de l'île était couverte de plats en faïence. La propriétaire, méfiante, s'en revenait de traire ses chèvres et d'ausculter ses fromages, parfumée de leurs fragrances sauvages, regardait nos allées et venues avec un œil aiguisé de suspicion comme si l'une et l'autre, nous allions lui dérober ses trésors. Que de soleils roulèrent ainsi. Chaque jour l'astre éclairait une île nouvelle, semblable à la précédente. Les jours de la Grèce semblaient s'égrener comme les perles des chapelets que les popes barbus triturent de manière compulsive. Charlotte aimait ses paysages pelés, arides. La poussière des chemin ne lui faisait pas peur. Elle ne manifestait aucun regret devant la perte de son confort. Cette forme de macération qui la coupait de ses habitudes et de ses privilèges, lui montrait le saphisme comme un nouveau continent. Un continent intense tout en lumières et en ombres, éclairé par la volupté et nullement assombri par la culpabilité. L'amour n'avait pas de frontières. Nous protégions ainsi notre amour hors des sentiers battus, dans des lieux magiques qui nous apportaient leur dépaysement et leurs sortilèges. En marge de la société, condamné à l'errance, ce fruit défendu loin de nous chasser du paradis semblait le susciter chaque fois sous nos pas. Mais la passion saphique qui fuit la routine où s'enlise et se renforce l'amour pot-au-feu n'a qu'un ennemi, le temps. Ce temps, il est comme la vie, on a l'impression quand on la possède qu'on la gardera toujours. Ce n'est qu'au bord de la perdre qu'on s'aperçoit combien elle était précieuse. Mais il est trop tard. Nous étions deux jeunes femmes, innocentes et amoureuses.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 12/07/24
Abnégation d'Eva Delambre est un roman  qui plonge les lecteurs dans l'exploration de la soumission BDSM avec une certaine sophistication. Sia, soumise accomplie, rêve de se perdre dans l'abandon total à son Maître, renonçant à tout pour atteindre la perfection dans la soumission. Ce livre explore les limites de l'abnégation et pose des questions profondes sur la nature de la soumission et de l'abandon. Sia aspire à l'abnégation ultime, un renoncement total pour son Maître. Dans un huis clos intense, elle est confrontée à des épreuves qui repoussent ses limites. Son Maître, intransigeant et exigeant, la guide dans ce cheminement ardu. Sia s'abandonne corps et âme, mais jusqu'où peut-elle aller avant de se perdre elle-même? Eva Delambre parvient plutôt brillamment à capturer l'essence du BDSM et de la relation Maître/soumise dans ce livre. Les lecteurs sont transportés dans un univers où la psychologie de la soumise est décortiquée avec une précision remarquable. La profondeur des personnages, en particulier celle de Sia, rend le récit poignant et immersif. La plume d'Eva  Delambre est fluide et élégante, rendant les scènes les plus éprouvantes supportables et fascinantes. La quête de Sia vers l'abandon total est décrite avec une intensité qui pousse les lecteurs à s'interroger sur la nature même de la soumission extrême. Malgré le côté extrême de la soumission, l'ouvrage montre que chaque acte de soumission reste profondément humain et pourra s'avérer enrichissant pour toutes les aspirantes soumises afin de mieux comprendre la réalité de cette dynamique. Eva Delambre parvient à embarquer les lecteurs, et nombreux seront celles et ceux qui ne pourront s'empêcher de lire le livre d'une traite, tant la lecture peut s'avérer difficile à lâcher. L'auteure bouscule les perceptions et pousse lecteurs et lectrices à réfléchir sur la recherche de l'abnégation et l'importance de comprendre ce besoin profond de soumission extrême. Abnégation sera un ouvrage incontournable pour celles et ceux qui s'intéressent au BDSM et à la dynamique de la soumission. Eva Delambre offre une exploration profonde et nuancée de ces thèmes, et livre une ode à la complexité des relations Maître/soumise. Que l'on soit novice ou averti(e), ce livre incite à la réflexion et à une meilleure compréhension de l'abandon total.  
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Par : le 12/07/24
"Il est plus facile de briser un atome qu’un préjugé." – Albert Einstein La pluie tombe avec une intensité hypnotique, des gouttes résonnant contre les fenêtres. La pièce est faiblement éclairée. La lueur d'une lampe à huile vacille sur une table en bois, créant des ombres sur les murs. Un parfum flotte dans l'air, mais il ne dissipe pas l'atmosphère lourde et chargée de tension. L'âme tourmentée est assise sur un fauteuil en velours, les mains crispées sur les accoudoirs, le regard perdu dans la contemplation de la pluie. L'âme apaisante est debout près de la fenêtre, observant les gouttes d'eau qui ruissellent le long des vitres, une expression de souci et de compassion sur le visage. L’orage gronde au plus profond de moi… je me débats. Je suis attachée à ces lianes qui me fouettent, me répétant sans cesse que je mérite tout cela… que quoi que je fasse, l’histoire se répétera… Ces pensées ne sont pas les bonnes, tu le sais. Elles t’entraînent du mauvais côté, vers des ténèbres qui ne t’appartiennent pas. Mais comment m’en libérer ? Elles semblent si réelles, si puissantes. Chaque fois que j’essaie de m’échapper, elles me rattrapent, me tirent encore plus bas. Ces lianes sont faites de peurs et de douleurs passées. Elles ne sont pas invincibles. Elles s’accrochent à toi parce qu’elles ont été nourries trop longtemps. Mais tu es plus forte qu’elles, tu as en toi la lumière pour les dissiper. Comment trouver cette lumière ? Comment briser ces chaînes invisibles ? En reconnaissant que ces pensées sont des illusions. Elles cherchent à obscurcir la lumière en toi, mais elles ne te définissent pas. Ce mécanisme de pensée, ces lianes, sont un réflexe de survie. Celui qui t'a autrefois protégé, mais qui maintenant te maintient prisonnière. Il est essentiel de comprendre que ce mécanisme, bien qu'il semble te protéger, n'est pas le bon chemin vers la guérison. Mais pourquoi ce mécanisme persiste-t-il alors, si ce n’est pas le bon ? Parce qu'il est enraciné dans des expériences passées, des moments où tu as appris à te protéger en te repliant sur toi-même. Tu es plus forte, plus consciente. Ta conscience de leur existence est déjà une victoire. Respire profondément et rappelle-toi que tu mérites la paix, la joie, et l’amour. Chaque instant semble une lutte. Comment transformer cette bataille intérieure ? Chaque instant est une nouvelle opportunité. Ta force de caractère et la douceur de ton cœur sont tes armes les plus puissantes. La guérison commence par l'acceptation, par la reconnaissance que ces pensées sont des illusions, des ombres du passé. En choisissant de les voir pour ce qu'elles sont, tu peux commencer à les dissiper, à faire place à la lumière. La guérison… c’est donc possible ? Même après tout ce temps ? Oui, c’est possible. La guérison est un processus, un cheminement. Tu n’es pas seule dans ce combat. En acceptant et en aimant chaque part de toi, même celles qui sont blessées, tu fais un pas vers la libération. Tu peux surmonter ces ombres et te libérer des chaînes invisibles qui t’entravent. La pluie continue de tomber, mais une chaleur douce commence à se répandre dans la pièce, comme si les mots de l'âme apaisante avaient allumé une lueur d'espoir. L'âme tourmentée prend une profonde inspiration, fermant les yeux un instant pour se recentrer. (plus doucement) Tu as raison… Ces chaînes ne me définissent pas. J’ai la force de les briser. Oui, et tu n’es pas seule. Nous sommes ensemble dans ce combat. Je suis là pour t’aider à retrouver ta lumière. L'âme tourmentée ouvre les yeux, et un léger sourire apparaît sur son visage. Les gouttes de pluie semblent moins oppressantes, presque apaisantes. Merci… pour ton soutien, pour tes paroles. Je sens que je peux y arriver, petit à petit. Un pas à la fois, un instant à la fois. Et chaque moment est une chance de choisir la lumière sur l’ombre et de les conjuguer comme tu le souhaites. Le silence se rétablit, mais cette fois, il est empreint de sérénité et de compréhension. La pluie continue de tomber, mais l'orage intérieur de l'âme tourmentée commence doucement à se dissiper, laissant place à une paix nouvelle. LifeisLife
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Par : le 08/07/24
Louise n'aime pas les hommes. Inutile de dire pourquoi, ce serait trop long. Louise n'aime pas les femmes. Là aussi, inutile de chercher les raisons de cette aversion sexuelle. Non, Louise n'aime que les animaux, les plantes et son joli jardin fleuri. Lorsqu'elle veut prendre son plaisir, elle s'allonge nue dans l'herbe sous son grand chêne et se caresse en regardant le ciel. A quoi bon attendre d'un autre la jouissance que l'on peut, bien mieux, se donner soi même.  Un jars bien  coquin a l'habitude d'observer Louise lorsqu'elle vient se masturber sous son grand chêne. Ce jars téméraire s'approche de plus en plus et se laisse caresser.  Un jour, ce jars lubrique décide de violer sa Maitresse. Il ne sait faire l'amour que comme font les oiseaux, de façon rapide et dominante en volant dans les plumes des oies bien dociles de son harem . Là, à défaut d'un beau ramage blanc ce sera dans la douce toison dorée de Louise. Le jars habile sait arracher un merveilleux et puissant orgasme à sa Maîtresse.  Se faire violer par un jars, qui aurait pu croire cela possible ! Et pire encore, se mettre en couple avec ce mâle dominant bien macho et canaille ! Pourtant les choses furent ainsi.  Chaque fois que Louise allait sous le grand chêne,  son jars venait la tête haute pour s'accoupler et lui procurer d'incroyables plaisirs entre ses cuisses.  Il ne m'est possible d'écrire aucune morale à cette histoire ou une jolie jeune femme devint la favorite dans un harem de blanches oies soumises. 
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Par : le 07/07/24
Je refuse de suivre ceux Qui foulent les ruelles pavées de bonnes intentions Sous leurs paupières se diluent leurs psaumes amers Et les rumeurs gangrénées Je me réfugie dans l’euphorie de nos dunes phrases Aux acclamations abêties de leur bienséance Sous la croute vernie de leur conformisme bien-pensant Je respire l’odeur de nos chairs dépravées Au bucher de leurs idées puritaines de ce qu’il faut faire Curés enrubannés dans leur morale orthodoxe Juges infondés de leur petit pouvoir Sécrétant la culpabilité Je bats l’immesure de nos corps haletants Ouvre grand la brèche Que je m’élève dans notre ilot lubrique Loin des poncifs pyromanes d’encre acide Garder la soif de nos ventre affamés Préserver nos entractes Des mœurs boursouflées de certitude Ce matin j’ai pleuré en voyant la haine La violence et la bêtise humaine Des larmes qui suintent sur ma peau dorée Voyage moi Vivons l’instant béant Une bulle d’air frais Une vie simple Sans égrener le temps Qu'il reste à nos pas Car il est urgent De s’aimer maintenant
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Par : le 07/07/24
Encouragée par vos commentaires, je poursuis le récit autobiographique de mon exploration de ma personnalité intime et de mes fantasmes. Soutenue par un mari qui voyait là le moyen de sauver notre couple en reconstruisant notre relation sur des bases plus saines, plus sincères, plus complices, j'ai petit à petit entrepris de concilier ma soif d'érotisme et mes obligations sociales et familiales. Ce ne fut pas facile tous les jours, car la tentation de me replier et de retourner dans mon jardin secret revient parfois. Mais je suis motivée et je m'efforce de m'assumer de plus en plus. J'ai donc augmenté ma garde-robe de pièces audacieuses que j'aurais considéré il y a quelques années comme des accoutrements de "poufiasse". Les dentelles, les soies transparentes,  les cuirs, les strass, les couleurs vives ont peu à peu côtoyé puis évincé les mailles ternes, les tweeds et les flanelles grises.  Si je me suis fait un peu violence au début,  je me suis surprise à aimer sortir habillée de manière provocante et à jouir intérieurement des réactions que je suscitais. Les regards parfois suspicieux ou jaloux sont finalement rares et les étincelles de désir que j'allume régulièrement, tant chez les hommes de tout âge que chez d'autres femmes, sont souvent flatteuses. Certaines fois,  je pousse jusqu'à porter les atours de ce qu'il convient d'appeler une "belle salope" : jupe minimaliste, chemisier transparent largement ouvert sur ma poitrine rehaussée par un soutien gorge pigeonnant, talons hauts, queue de cheval semblant dire "dressez-moi!" ... Passé les premières hésitations,  la fièvre de m'exhiber en tenue raccoleuse l'emporte et m'excite au plus haut point! Ma cheville droite s'est ornée d'une chaîne afin d'ajouter encore au trouble. Ainsi, faire les courses ou flâner en ville devient un moment palpitant, où je suis tour à tour chasseresse ou proie, selon que mes interlocuteurs réagissent en étant intimidés ou sur un mode conquérant! J'ai renoué avec ce plaisir que j'avais trop longtemps renié d'être une allumeuse. Mais je ne me contente pas d'allumer. Le fait de m'être réconciliée avec mes appétits sexuels les plus secrets a décuplé ma libido! Jadis timorée voire un peu éteinte sous la couette, je me lâche et explore des pratiques de plus en plus débridées: toys en tout genre, bondage, pénétration sauvage de tous mes orifices... je suis devenue paraît-il une suceuse hors pair, léchant, suçant, gobant, avalant gland, hampe, couilles, avec une frénésie non feinte! A force d'entraînement, je prends jusqu'à la garde en gorge profonde, puis je me régale de sperme que je bois goulument...  J'aime aussi les pratiques plus extrêmes: fist vaginal et anal (mes petits trous n'acceptent pas encore un poing complet mais je n'ai pas dit mon dernier mot....), sodomie violente, douche dorée (comme donneuse exclusivement)... Mais j'ai surtout découvert le vertige de la soumission. Étroitement ligotée,  je me laisse malmener pendant des heures jusqu'à perdre tout contrôle et à implorer tout en les redoutant des sévices toujours plus terribles. Contrainte à laisser mon partenaire disposer à sa guise de chaque parcelle de mon corps, je m'abandonne aux coups de cravache, de martinet, aux fessées, aux pinces, aux griffures, au viol de tous mes orifices privés de défense,  privés même de la volonté de se défendre!   Cette exploration du sado-masochisme me permet de m'accepter comme je suis, d'assumer les aspects de ma personnalité que la morale m'imposait d'étouffer, de redonner vie à la femelle instinctive que chaque femme porte en elle et que l'on a socialement bannie. Petit à petit, je n'ai plus peur d'être traitée de pute ou de salope au prétexte que j'ai un corps programmé génétiquement pour jouir avant de procréer!  Par un juste retour des choses,  m'étant bien acquittée de ce "devoir de reproduction", je commence enfin à jouir! Et m'entendre traiter de pute, de salope, de traînée m'excite énormément! Désormais en quête de sensations,  je me livre avec mon compagnon à des jeux tantôt innocents, tantôt pervers, afin d'explorer sans cesse de nouvelles pistes. Titillant mon côté voyeur et exhibitionniste, je m'adonne au visionnage de pornos en tout genre, les plus scabreux déclenchant chez moi les plus fortes réactions physiologiques. Les gangbangs, pénétrations multiples, les dilatations, les douches de sperme, les bites surdimensionnées, les gouinages les plus crades... me transforment en petite chienne en chaleur qu'il faut baiser jusqu'à l'épuisement pour qu'elle se calme! A présent,  nous nous aventurons sur des terres plus sauvages encore: me laissant branler jusqu'à l'orgasme sur une plage surpeuplée,  m'exhibant quasi-nue en voiture, portant plugs et boules de geisha pour sortir, omettant régulièrement d'enfiler une culotte. Je repousse les limites de l'impudeur afin d'échauffer mes sens et de mettre mes hormones en ébullition! Après avoir goûté à différents massages qui m'ont permis de confirmer que j'aimais être touchée par des mains inconnues, je m'apprête à présent à assouvir un vieux fantasme... 
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