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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Bonjour a vous tous et toutes 💕
Il y a quelques années, je trainais sur un site porno (Très original 😁) et je suis tombé sur les vidéos d'une certaine Domina et son Soumis/cocu.
La première vidéo d'elle que j'ai vue, elle était avec un homme noir TBM et son homme cocu qui était à leurs genoux et laisse.
Elle l'insultait, se moquait de lui, lui mettait la queue de cet homme puissant devant le visage.
Puis elle commença à le sucer profondément et sauvagement à quelques centimètres de son cocu qui regardait silencieusement, cela m'intrigua mais rien de plus, quand tout à coup, elle se retourne vers son soumis, lui force à ouvrir la bouche et crache dedans..
a ce moment là, j'ai senti des frissons parcourir mon corps. Une sensation d'excitation et d'humiliation que je n'avais encore jamais vue.
Mais cela n'était que le début, car par la suite, une fois que le mâle alpha avait sa queue au plus dure, elle prend la tête de son soumis et le force à faire une gorge profonde... Mon excitation était a mon comble, et je ne comprenais pas pourquoi, car je n'avais jusque la été attiré par la soumission, le cocufiage, la bisexualité et les hommes noirs.
Mais là encore, nous étions loin du compte, car ensuite, elle commence à s'empaler sur ce sexe épais et dur, tout en prenant la tête de son soumis par les cheveux, lui ordonnant de lui lécher le cul. L'homme sortait sa queue et obliger au cocu de lui lécher la bite avant de la remettre dans son sexe.
Le cocu continuait de lécher sa maitresse, mais aussi les couilles de l'homme et on sentait qu'il prenait beaucoup de plaisir.
Quand tout a coup, l'homme sort sa queue et des jets de sperme puissants et intenses se mettent à recouvrir le sexe et le ventre de cette femme.
L'homme satisfait s'approche de la dominatrice, qui lui attrape la queue encore dure et ordonne à son soumis de la lécher avec sa langue. Mon excitation était à son paroxysme.
Je croyais que cela était fini mais bien évidemment que non...
La Domina attrapa pour la dernière fois la tête de son soumis cocu pour qu'il lèche tout son sperme, ce qu'il fît avec délectation.
C'est à ce moment là que je me suis mis à avoir mon orgasme... d'une rare intensité devant un porno.
Evidemment, vous allez me dire qu'il n'y a rien d'exceptionnel à cette histoire aujourd'hui, mais il y a 15/20 ans cette pratique était plutôt taboue ou du moins beaucoup moins exposée.
Ce que j'ai aimé dans cette vidéo, c'est cette complicité qu'il y avait entre eux 3.
Peu importe, Dominatrice, Alpha, soumis, il y avait une osmose et ils ont tous pris tellement de plaisir. Les statuts n'avaient plus d'importance.
Cela m'a ouvert l'esprit sur énormément d'envies et la chance que d'être un 'Soumis/Cocu'
Depuis ce jour, je rêve de tomber sur une Femme avec qui je pourrais vivre ça et bien plus encore 💕
Ou encore un couple pour être à leur service, sachant que la couleur de peau du mâle alpha, ou de la Domina n'est qu'un détail pour moi.
N'hésitez pas à commenter et me dire quel a été le déclic qui vous a permis d'en être là aujourd'hui.
Et à me joindre en MP, si vous êtes intéressé 😘
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Dans l'apaisement qui suivit, un silence doux enveloppa la chambre, parsemé seulement par les respirations entrecoupées de Vanessa et de David, témoins de leur ardeur passée. Vanessa, encore frissonnante sous l'effet des ondes de son plaisir, sentait la fraîcheur des draps contre sa peau brulante, un contraste qui apaisait doucement ses sens enflammés. Son corps détendu gisait dans une pose de soumission satisfaite, ses yeux mi-clos reflétant un mélange de fatigue et d'extase.
David reprit petit à petit ses esprits. Il n’avait pas joui aussi intensément depuis bien longtemps. Regardant Vanessa, allongée là, si vulnérable et pourtant si pleinement offerte, un sentiment de profonde admiration et de respect s'infiltra dans le cœur de David. Cette femme était un cadeau du ciel. La lueur des bougies se reflétait sur sa peau, accentuant les contours de son visage détendu, ses cheveux de feu éparpillés autour d'elle comme un halo sauvage. Ses fesses toujours tendues étaient un temple de beauté au creux duquel se tenaient des trésors encore palpitants. Dans le regard de David, il y avait une lueur de quelque chose de plus tendre, plus profond que les simples désirs physique et de domination qui l’habitaient. Il se sentait incroyablement privilégié, conscient de la confiance immense que Vanessa lui avez accordé, lui accordait. Chaque soupir, chaque frisson qu'elle avait partagé avec lui ce soir renforçait son attirance envers elle. Elle n'était pas seulement une partenaire de jeux, mais une complice de son âme, quelqu'un qui lui permettait d'explorer les profondeurs de sa propre nature sans jugement. O’ certes, ils n’étaient qu’au tout début de leur relation ; et il était bien trop tôt pour faire des plans sur la comète. Mais la relation qui se tissait entre eux était comme une évidence. La beauté de son abandon lui rappelait pourquoi il cherchait cette connexion si intense, ce mélange de pouvoir, de contrôle et d'intimité. En elle, il voyait non seulement une possible future soumise mais aussi une partenaire égale dans leur danse de volontés, une possible compagne avec qui évoluer dans la vie main dans la main, les yeux braqués dans une direction commune. Elle lui inspirait une passion qui allait au-delà du plaisir physique, touchant des parties de son être qu'il ne livrait pas facilement. David sentait une vague de tendresse l'envahir, mêlée à une protection presque instinctive. Il savait qu'il ferait tout pour garder, développer, enrichir et faire grandir ce lien précieux intact, pour explorer avec elle de nouveaux territoires de leur relation complexe et enrichissante. Tandis qu'il observait Vanessa respirer doucement, il se promettait de continuer à mériter la confiance qu'elle lui avait donnée.
David se pencha doucement, ses gestes mesurés et pleins de révérence. Avec une délicatesse palpable, il retira la chaîne dorée qui reliait les menottes de Vanessa, libérant ses bras qui tombèrent, lourds et fatigués, de chaque côté de son corps. Chaque mouvement était un ballet de soins et d'attention, comme s'il manipulait les pièces les plus précieuses d'un trésor fragile. Ensuite, il s'attaqua aux attaches de cuir qui liaient les chevillières de Vanessa au lit. Le déclic des fermoirs résonna doucement dans la pièce silencieuse, comme la fermeture d'un chapitre intense et passionné. À mesure que les contraintes se relâchaient, le corps de Vanessa s'affaissa, une liberté retrouvée enveloppant son être. Elle s’étendit, relâchant chaque muscle, chaque tension conservée pendant leur jeu intense.
Le sperme encore tiède de David, témoin de leur connexion ultime, coulait lentement le long de ses fesses rebondies … certaines gouttes avaient trouvé leur chemin dans la raie profonde de ses fesses formant un chemin luisant qui brillait et mettait plus en valeur encore l’intimité humide de Vanessa. Les fesses de Vanessa ondulaient doucement au contact de ce nectar tiède qui venait s’insinuer Le spectacle qui s’offrait à David était d’une beauté et d’un érotisme saisissant : une œuvre d'art vivante, une célébration de la sensualité.
David vint s'asseoir à côté d'elle, caressant doucement son dos avec une affection tendre. Son toucher était un murmure contre sa peau, promettant soin et protection après l'intensité de leurs étreintes. Vanessa, répondant à la douceur de son geste, se tourna pour le regarder, ses yeux reflétant une gratitude silencieuse et une profonde satisfaction. « « Merci … » souffla-t-elle, dans un sourire radieux. « Merci à toi ! » lui répondit David en l’embrassant tendrement. « Tu es juste incroyable, … sublime … » continua-t-il.
Vanessa, touchée par les paroles et les gestes de David, sentit son cœur s’emplir d’une émotion nouvelle et profonde. Son soudain tutoiement la faisait fondre et la ravissait. Par contre elle ne se voyait pas le tutoyer. Elle était trop impressionnée. Elle se tourna vers lui, une hésitation dans la voix, et révéla son trouble.
« David, je suis plus que ravie de tout ce que nous vivons ensemble... par contre … euh … je … enfin, je suis très heureuse que vous me tutoyiez … mais … je me sens plus à l'aise de continuer à vous vouvoyer, si vous le permettez. Ça me donne une certaine distance... nécessaire, je pense, pour moi, … dans ce que nous vivons … vous … euh … vous m’impressionnez … » dit-elle en rougissant comme une adolescente.
David, l'écoutant attentivement, acquiesça d'un signe de tête, son regard empreint de compréhension et de respect pour ses besoins, et aussi d’une infinie tendresse devant une femme aussi attirante et touchante. « C’est comme tu le sens, Vanessa. Je veux que tu te sentes à l’aise et en confiance, toujours, » dit-il avec douceur, la rassurant.
Alors qu’ils s’étreignaient de nouveau, enlacés l’un contre l’autre, enivrés par l’odeur de leurs corps qui respirait le sexe, l’horloge du salon sonna 5 heures. Ils s’interrompirent, les yeux dans les yeux, et partirent d’un éclat de rire commun : « Il est déjà 5 heures ! On est un peu fou, non ?! » dit David. « Oh oui », sourit Vanessa… « Mais c’est tellement bon » continua-t-elle, rougissant de nouveau …
Souriant doucement, David lui caressa la joue. Vanessa était d’une beauté renversante en cet instant. « Et si nous allions nous rafraîchir un peu? » dit David. Elle s’approcha de ses lèvres ; y déposa un tendre baiser. « Je vous suis David »
Avant de se diriger vers la salle de bains, David, avec des gestes pleins de tendresse, retira un à un les menottes, les chevillières et le collier qui ornaient encore le corps de Vanessa. À chaque retrait, il déposait un baiser sur ses poignets délicats, ses pieds fins et son cou accueillant. Tous deux nus, ils se dirigèrent vers la salle de bains. David appuya sur l’interrupteur à intensité : la pièce s’illumina d'une lumière douce et chaleureuse. Les murs carrelés en marbre blanc créaient une atmosphère luxueuse et apaisante. Une grande baignoire îlot trônait au centre, invitante avec ses courbes élégantes et ses robinets en laiton poli qui scintillaient sous l’éclairage tamisé. À côté, une douche à l’italienne en verre transparent promettait une cascade rafraîchissante, complétée par un panneau de commandes moderne permettant de régler la température et l'intensité des jets d’eau.
David s'approcha des commandes de la douche, ajustant les divers robinets pour que l'eau soit à bonne température. L'eau commença à couler du plafond comme une lente cascade, créant un bruit apaisant qui emplissait la pièce. Vanessa, entraînée par David sous le jet doux, sentit l'eau chaude couler sur son corps voluptueux. Elle ferma les yeux, laissant l'eau caresser sa peau, glissant sur ses épaules, le long de ses courbes, et entre ses seins.
L'eau enveloppait Vanessa, réchauffant son corps tout en apaisant les traces de leur jeu passionné. Elle pouvait sentir chaque goutte explorer sa peau, chaque frisson amplifié par la chaleur de l'eau qui contrastait avec la fraîcheur des draps qu'elle avait quittés. L'expérience sensorielle était renforcée par la vue de David, nu devant elle, son corps baigné dans la lumière douce qui accentuait chaque muscle, chaque ligne de son corps.
David ouvrit un flacon de baume nettoyant de chez Molton Brown, dont l'arôme de bois de cèdre et d'orange japonaise se mêlait à la vapeur d'eau pour remplir la salle de bains d'un parfum relaxant et masculin. Il prit une noisette du baume dans ses mains, les réchauffant entre ses paumes avant de les poser sur le corps de Vanessa. Avec des mouvements méticuleux et sensuels, il commença à masser le baume sur elle, partant de ses épaules pour descendre doucement vers ses seins, où chaque cercle de ses mains attisait un désir encore vibrant en elle. Les mains de David glissèrent ensuite vers ses hanches et plus bas encore, massant le baume sur ses fesses dans des mouvements qui mêlaient fermeté et douceur, provoquant chez Vanessa des soupirs de plaisir. Lorsqu'il atteignit ses cuisses, il prit le temps de les malaxer doucement, ajoutant à la détente physique une promesse érotique presque palpable.
Chaque contact de David était un mot d'amour écrit sur sa peau avec le baume, chaque mouvement affichait son dévouement et son désir de prendre soin d'elle. Vanessa, à son tour, prit du baume et commença à l'appliquer sur David. Ses mains explorèrent d'abord son torse, prenant soin de caresser et de pincer ses mamelons dont elle avait décelé qu’il y était très sensible ; puis elles descendirent vers son ventre. Lorsqu'elle atteignit son sexe, elle le saisit doucement, le branlant avec une tendresse teintée d'urgence, sentant David frémir sous ses caresses. Le pénis de David était de nouveau raide et palpitant. Ce qui fit fondre Vanessa. Enhardie par ses réactions, elle quitta le sexe de david et se mit à masser ses seins avec le baume, laissant ses mains glisser sur son propre corps en une danse ensorcelante, alors que David, porté par l’excitation s'était mis à la doigter, explorant son intimité avec une précision qui la ramenait au bord de l'extase.
La douche se transforma en sanctuaire de leur plaisir partagé. Vanessa, électrisée par la sensation des doigts de David qui glissaient profondément en elle, gémissait contre le mur carrelé, la chaleur de l'eau amplifiant chaque caresse, chaque intrusion. David, encouragé par ses gémissements, accentuait ses mouvements, ses doigts habiles jouant avec elle dans un rythme de plus en plus insistant.
L'eau chaude coulait sur eux, enveloppant leurs corps dans un voile humide et brûlant, dessinant des ruisseaux le long de leurs peaux et s'entremêlant avec le savon et la sueur. L'odeur du baume se mélangeait avec l'arôme naturel de leur désir, créant une fragrance unique qui marquait ce moment comme hors du temps.
David, avec une ardeur renouvelée, plaqua Vanessa contre le mur de la douche, son corps contre le sien, son sexe dur pressant contre elle. Sans plus attendre, il la pénétra, sa poussée douce mais puissante la remplissant complètement. Vanessa poussa un cri étouffé, une exclamation de plaisir pur qui résonna contre les carreaux. Sous l'assaut rythmé de David, chaque mouvement plus profond que le précédent, Vanessa sentait une montée irrésistible de plaisir. Ses propres mains couraient sur son corps, pinçant ses mamelons durcis, suivant les lignes de ses propres muscles tendus par l'effort et le plaisir. David, avec une main toujours sur la paroi de la douche pour se stabiliser, explorait son corps, encourageant chaque cri, chaque gémissement qui s'échappait de ses lèvres. Il enserra tendrement mais fermement le cou de Vanessa dans un geste d’amour et de possession.
Leurs corps s'alignaient parfaitement, le sexe de David glissant avec aisance dans la chaleur de Vanessa, chaque coup accompagné par le son de l'eau qui clapotait contre eux. Vanessa, portée par une vague d'émotions et de sensations, sentait son orgasme monter rapidement. La pression de l'eau sur son corps, la main de David autour de son cou, tout contribuait à son ascension vers l’orgasme. Dans un dernier cri rauque, Vanessa atteignit l'orgasme, ses muscles se contractant autour du sexe de David, l'entraînant dans son propre abandon. David, poussé par l'intensité de l'orgasme de Vanessa, accéléra ses mouvements. « Puis-je venir en toi » murmura-t-il à Vanessa d'une voix saccadée par l’excitation. « Je vous en prie » souffla Vanessa. David redoubla l'intensité de ses mouvements jusqu'à ce qu'il atteigne à son tour l’orgasme, son corps se tendant dans un spasme de libération ; son nectar nacré prenant possession de l’intimité de Vanessa…
Épuisés mais exaltés, ils s'effondrèrent ensemble sur le sol de la douche, leurs corps enlacés dans un tapis d'eau tiède qui continuait de couler doucement sur eux. La chaleur de l'eau mêlée à la chaleur de leurs corps créait une atmosphère presque tropicale, un microclimat de leur intimité et de leur passion partagée. Le souffle court, ils se tenaient l'un contre l'autre, leurs cœurs battant à l'unisson sous le jet apaisant de la douche, leurs esprits flottant quelque part entre la réalité et un rêve éveillé.
(A suivre)
Source de l'illustration : photo libre de droit de l'internet
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Vanessa ressentait chaque pince comme une morsure délicate, une invitation à un monde d’abandon fait de plaisir intense et de douleur exquise. Le poids des bijoux en verre vénitien tirait légèrement sur ses tétons, provoquant une cascade de sensations qui couraient le long de son échine, amplifiant son désir et laissant son sexe palpitant de désir et de plus en plus humide. David saisit les bijoux et tira lentement sur les pinces vers lui, étirant les mamelons jusqu’à l’extrême. Le sang affluait à foison dans les mamelons distendus de Vanessa devenus pourpres, les rendant plus épais et plus sensibles encore. David observait les réactions de Vanessa : les yeux clos, la tête penchée en arrière, elle se mordait les lèvres sous l’effet de la douleur contrôlée que lui infligeait David. Plutôt que de se refuser, elle s’offrait : la poitrine offerte et tendue vers lui, les cuisses plus ouvertes que jamais.
Satisfait de l'effet produit, le visage illuminé par un mélange de fierté et de désir. David murmura des mots de louange, accentuant l'atmosphère de confiance et de complicité qui les enveloppait. « Chaque gémissement, chaque frisson de votre corps, me confirme que vous êtes faite pour ressentir ces plaisirs, » lui dit-il d'une voix basse et rauque. Vanessa, en réponse, laissa échapper un soupir chargé de désir, son corps entièrement réceptif aux expériences que David continuait à orchestrer avec une précision et une tendresse maîtrisées.
Lorsque David relâcha sa pression sur les pinces, les seins de Vanessa rebondirent légèrement comme dans un film au ralenti ; les mamelons gonflés et rougis par l'intense stimulation lançant les bijoux dont ils étaient ornés dans une danse électrisante qui ravissait la vue de David et tirait un soupir de soulagement et de plaisir de la bouche entrouverte de Vanessa.
Glissant sa main droite entre les jambes écartées de Vanessa, David enserra doucement son sexe palpitant de désir. Sa paume chaude et ferme se pressa contre elle, englobant la chaleur et l'humidité de son intimité que révélaient son tanga imbibé de cyprine . « Comment vous sentez-vous, Vanessa ? » demanda-t-il, sa voix basse résonnant d'un mélange d'autorité et de douceur.
Vanessa ouvrit les yeux lentement, rencontrant le regard intense de David. Les mains toujours derrière sa nuque, la poitrine offerte et le corps arqué, elle était décidément d’une exceptionnelle beauté se dit David. Elle respira profondément, cherchant ses mots dans un souffle haletant, « Je me sens… ». Elle marqua un silence : elle cherchait ses mots tant les intenses émotions qu’elle ressentait étaient multiples et embrouillaient son esprit.
« Je me sens incroyablement vivante entre vos mains » finit-elle par articuler, sa voix tremblante témoignant de la profondeur de ses sensations et de son abandon total à l'expérience. À ces mots, David resserra son emprise sur le sexe de Vanessa, sa main épousant chaque contour avec une précision qui amplifia instantanément son plaisir. La pression accrue fit dégouliner de désir le sexe déjà humide de Vanessa, des gouttes de plaisir pur s'échappant librement. Elle gémit plus ouvertement, son corps répondant par des spasmes de plaisir à la prise ferme et assurée de David ; chaque mouvement de sa main envoyant des vagues de plaisir intense à travers son corps.
David sourit tendrement à Vanessa et déposa un baiser sur son front, son geste doux contrastant avec l'intensité de leur interaction. « Continuons alors. Restez en position, » murmura-t-il de sa voix rauque et sécurisante. Il se déplaça derrière elle, et, avec une délicatesse qui contrastait avec la fermeté de ses intentions, prit un à un ses bras pour les placer délicatement dans son dos. David saisit alors une des chaînes dorées qu’il avait placé sur les draps et fixa ses extrémités aux anneaux des menottes de Vanessa, rapprochant ses mains liées pour accentuer son emprise, à la fois physique et psychique, sur elle.
Saisissant les mains enchaînées de Vanessa d'une seule main, il l'attira doucement mais fermement contre lui. La tête de Vanessa se cala contre son épaule, sa respiration s'alourdissant sous l'effet de sa proximité et du contrôle exercé. David, ses mains désormais libres, commença à caresser ses seins opulents avec douceur avant de les pétrir plus fougueusement ; ses doigts habiles venant parfois saisir les pinces pour étirer de nouveau les mamelons sensibles et gorgés de désir de Vanessa. Vanessa frémissait sous chaque manipulation, les sensations de douleur accentuant son excitation et déclenchant un plaisir profond. Chaque pression sur sa poitrine envoyait des ondes de chaleur à travers son corps, centrées sur son sexe déjà inondé de désir. La manière dont David manipulait ses seins, avec à la fois force et précision, exacerbait son besoin de se soumettre à lui, chaque toucher renforçant son envie de rester captive dans cette étreinte dominante.
« Nous allons accentuer, intensifier les choses, Vanessa » lui susurra-t-il à l’oreille. « Etes-vous prête ? ». À ces mots, Vanessa, tout en respirant profondément, répondit dans un murmure chargé d'excitation et d’impatience « Oui, David... je suis à vous ». Quasi-instantanément, David répondit d'un ton impérieux mais chargé d'affection : « Oui, tu es à moi, ma petite salope. » Sa main la poussa alors vigoureusement en avant : la tête et les épaules de Vanessa vinrent épouser les draps, tout en soulevant et cambrant sa croupe vers le ciel. David saisit son tanga et le tira avec violence vers le bas comme s’il voulait l’arracher. La dentelle fine ne résista pas à l’assaut et se déchira. Utilisant ses deux mains, David peaufina son ouvrage et mit cette délicate pièce de lingerie en lambeaux.
La position de Vanessa était maintenant d’une indécence totale : elle ne cachait rien de son intimité à David ; elle la lui offrait même. Elle ressentait un sentiment jusqu’alors inconnu pour elle : un mélange paradoxal de honte et de fierté ; de vulnérabilité et de puissance. Honte de se tenir dans une telle position peu digne de la femme respectable et bien élevée qu’elle était ; mais en même temps si fière de déclencher chez cet homme ce désir et cette autorité vis-à-vis d’elle et de voir dans ses yeux combien il l’admirait. Elle se surprenait aussi à aimer la position dans laquelle elle était : les mains liées dans le dos, elle ressentait la fraîcheur des draps contre sa peau chaude ; le poids de son propre corps poussait ses seins vers le matelas, augmentant la pression et l'excitation générées par les pinces ; ses fesses offertes étaient une invitation qu’elle assumait totalement. Dans cette posture d'abandon total, elle était à la merci des désirs de David, chaque commande, chaque mot de lui se gravant profondément dans son esprit, éveillant une soumission de plus en plus fervente. En même temps, si elle se sentait certes soumise, elle était aussi totalement maitresse de son destin, sachant qu’elle pouvait arrêter ce jeu à tout moment en utilisant le mot magique que David lui avait demandé de choisir.
David, toujours méthodique dans son approche, écarta un peu plus les jambes de Vanessa, positionnant son corps pour une exposition maximale. Ses mains expertes commencèrent à explorer les fesses rebondies et généreuses de Vanessa, les caressant, les malaxant, les empoignant, voire les fessant avec une assurance qui provoquait des frissons sur sa peau. Chaque fessée appliquée faisait échapper à Vanessa des gémissements doux, des sons qui se mêlaient à l'atmosphère chargée de la chambre. La main de David glissait de temps à autre entre ses fesses, caressant avec audace sa vulve palpitante et son anus, chaque contact envoyant des vagues de plaisir à travers son corps déjà en émoi.
Poursuivant sa domination, David prit une des attaches de cuir et la fixa à l’anneau de la chevillière du pied droit de Vanessa, puis la lia à l'attache ciselée du lit. Il répéta la procédure avec la chevillière gauche, s’assurant ainsi que Vanessa ne puisse plus bouger de cette position offerte et indécente. Les contraintes étaient serrées juste assez pour limiter ses mouvements sans causer de douleur, accentuant le sentiment d'emprise et d'exposition.
David, se délectant de la situation, resta un moment à contempler Vanessa, immobilisée et offerte. Il pouvait voir chaque frémissement parcourir son corps, chaque respiration haletante accentuer la courbure de son dos. Avec un désir grandissant, David fit glisser ses doigts le long des courbes exposées de Vanessa, s'attardant sur sa vulve humide et palpitante de désir. Il jouait avec elle, ses doigts habiles caressant, explorant, écartant délicatement les lèvres pour découvrir l'intimité trempée de Vanessa, provoquant chez elle des gémissements de plaisir pur.
Son excitation à lui était palpable, visible dans la tension de son corps, l'érection forte qui se pressait contre caleçon en étant l’incarnation la plus directe. N’en pouvant plus, David baissa son caleçon pour libérer son sexe tendu. Il le prit en main et laissa son gland dur frôler et taquiner l'entrée de la vulve de Vanessa … glissant entre les lèvres humides … remontant jusqu'à son clitoris pour un instant de stimulation directe qui arracha à Vanessa un cri étouffé de plaisir. Il se lança dan un va-et-vient entre les lèvres chaudes et le clitoris dressé de Vanessa, la tenant fermement par les fesses.
Vanessa, électrisée par chaque contact, sentait son corps répondre avec une intensité qu'elle n'avait jamais connue auparavant. Sa vulve, enflammée et réceptive, coulait de désir, et accompagnait chaque mouvement de David. Elle sentait les attaches emprisonner ses chevilles. Le seul mouvement qu’elle maitrisait était celui de son bassin qui prenait le contrôle de tout son être dans une danse harmonieuse avec la queue raide de David.
Malgré l’excitation et l’attirance intenses qui unissaient leurs corps, David maintenait le contrôle, poussant Vanessa aux limites de son désir sans jamais la pénétrer complètement. Chaque fois que son gland effleurait son clitoris, Vanessa gémissait, implorant presque dans son souffle haletant un soulagement que David refusait encore de lui donner. Il s'amusait à explorer, à stimuler, à tourmenter les lèvres gonflées de Vanessa, chaque mouvement étant un mélange exquis de promesse et de torture.
Dans un moment de désespoir croissant, Vanessa se tourna vers lui, sa voix tremblante : « S'il vous plaît, David, je vous en supplie... prenez-moi …». Sa demande était un murmure, un aveu de sa dépendance totale aux sensations qu'il lui offrait. Mais David, avec un sourire en coin, continuait son jeu sadique, son gland glissant encore une fois tout le long de son sexe détrempé, appuyant juste assez pour qu'elle puisse sentir ce qu'elle manquait. Ne pouvant plus supporter cette frustration exquise, Vanessa implora de nouveau, cette fois avec plus d'intensité. « Prenez-moi, David, maintenant, je ne peux plus attendre ! » Sa voix brisée par le désir était presque irrésistible.
« Tu veux ma queue, petite chienne ? » lui demanda alors David, la fixant de son regard, tout en continuant de la supplicier de son mouvement de va-et-vient.
« Oui … » lâcha Vanessa dans un souffle.
« Je n’ai pas bien compris » répondit David dans un sourire espiègle et presque diabolique, redoublant d’intensité dans son regard.
« Oui je la veux » répondit Vanessa.
« Où cela, petit chienne ? » demanda David en empoignant ses bras enchainés, la faisant se cambrer.
« Dans ma chatte …» se surprit à répondre Vanessa dans un souffle, elle qui n’utilisait d’habitude jamais de tels termes. Ses joues se mirent à rougir …
« Où cela, ma petit chienne ? » répéta David affermissant la tension de son dos arqué en tirant plus avant sur ses bras.
« Dans … dans ma chatte de petite chienne … » lâcha-t-elle, son visage s’empourprant de honte et de plaisir mêlés …
À ces mots, David, les yeux emplis d'une lueur sauvage, saisit fermement les longs cheveux roux de Vanessa, tirant sa tête en arrière avec une maîtrise qui lui arracha un cri de surprise mêlé d'excitation. Il positionna son gland à l'entrée de la vulve palpitante de Vanessa, humide et ouverte, prête à l'accueillir. D'un mouvement doux mais implacable, il la pénétra de toute sa longueur, provoquant un hurlement de plaisir qui résonna dans la chambre.
Vanessa sentit chaque pouce de son être se remplir, son corps s'arc-boutant sous l'assaut puissant. « Tu es à moi, ma petite chienne …» murmura David, maintenant immobile en elle, savourant la sensation de plénitude. « Oui … à vous … toute à vous, » gémit Vanessa, ses mots confirmant son abandon complet. David commença alors à se mouvoir en elle, lentement d'abord, puis avec une intensité croissante, chaque poussée plus profonde et plus ferme que la précédente.
Les sensations que Vanessa éprouvait étaient indescriptibles; la plénitude, le frottement du gland et de la queue raide de David contre ses parois internes, chaque mouvement amplifiant le plaisir qui s'enroulait, serré et chaud, dans son ventre. L'excitation montait en Vanessa à chaque mot cru que David prononçait, chaque terme vulgaire éveillant en elle une résonance sauvage qu'elle n'aurait jamais imaginée aimer. Sa honte initiale se transformait en un désir ardent, poussant ses hanches à rencontrer les siennes avec un abandon fébrile.
Le rythme s'intensifiait, les sons des corps qui s'entrechoquaient remplissaient l'air, mélangeant gémissements et souffles coupés. Vanessa, submergée par l'intensité de son plaisir, sentit l'orgasme monter irrésistiblement. Avec un cri qui déchira le silence, elle se libéra, son corps secoué de spasmes alors que son orgasme la submergeait complètement.
À l'apogée de son excitation, David se retira du sexe bouillant de Vanessa. Dans un dernier mouvement, sa queue glissa entre les fesses de Vanessa et libéra son nectar nacré sur son fessier rebondi, arrachant un râle de satisfaction de sa bouche. Vanessa sourit de satisfaction lorsque le sperme chaud de David vint se répandre sur ses fesses. Son corps encore frémissant sous l'effet de leurs échanges passionnés, elle leva ses yeux vers David dont le corps était encore tremblant de sa jouissance. Oui elle était toute à cet homme qui la révélait à elle-même … ou tout au moins elle voulait vraiment, pleinement l’être … Elle ferma les yeux, profitant de cet instant d’une rare plénitude.
(A suivre)
Source de l'illustration: photo libre de droit de l'internet
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David se redressa alors, quittant brièvement la chaleur des draps et la proximité voluptueuse de Vanessa. Avec des mouvements fluides et assurés, il s'approcha d'un grand placard en bois d'ébène qui trônait dans un coin de la chambre, son aspect sombre et lustré se fondant harmonieusement avec le reste du mobilier. Il ouvrit les portes pour y révéler plusieurs étagères bien organisées et prit deux élégants sachets en coton gris.
Revenant vers le lit, il posa délicatement les sachets sur les draps safranés. Vanessa se souleva avec légèreté et s’assit sur le lit, les jambes croisées sous elle. Elle ne perdait pas une image de ce que faisait David, observant chaque mouvement avec une curiosité intense mêlée d'une pointe d'excitation. David desserra les cordes qui fermaient chacun des sachets. Le premier sachet, plus petit, s'ouvrit pour révéler des menottes, des chevillières et un collier en cuir marron d’un design élégant et de finition haut de gamme. Chaque pièce était agrémentée d'anneaux couleur or rose. Des chaînes dorées de différentes longueurs complétaient l'ensemble, scintillant sous la lumière tamisée de la chambre. Le second sachet, plus volumineux, contenait quant à lui diverses longues attaches du même cuir que celui du pack de contrainte du premier sachet ; chacune d’entre elles avaient à leurs extrémités des crochets à cliquet dorés. Retirant la couette du lit, David disposa avec soin sur le lit ces objets nouveaux pour Vanessa. Ils semblaient tirés d'un autre monde, un monde où l'art de la contrainte se mêlait à la beauté des objets ; ils respiraient le luxe et le raffinement tout autant qu’ils exprimaient la soumission et l’abandon, la domination et l’emprise. Vanessa sentait son cœur battre plus fort, son corps répondant avec une chaleur croissante à la vue des instruments de bondage. L'intimidation initiale avait fait place à une fascination profonde, et l'excitation qu'elle ressentait était palpable, un frisson parcourant sa peau à chaque battement de cœur.
David, observant son visage, capta chaque nuance de son émotion. « Tout ce que nous allons faire sera guidé par vos désirs et vos limites, » lui rappela-t-il doucement, fixant son regard avec intensité. « Ces outils ne sont que des extensions de la confiance que vous m'accordez. Et ils ne sont là pour notre plaisir mutuel.» Vanessa, les yeux brillants d'un mélange d'impatience et de nervosité, acquiesça. « Je vous fais confiance, David, » dit-elle, dans un murmure presque inaudible mais chargé d'une résolution ferme. Elle s’imaginait déjà attachée, exposée, mais aussi incroyablement connectée à David dans une danse de pouvoir et de soumission, la vue de chaque attache augmentant son excitation et son irrésistible envie de poursuivre plus avant cette expérience nouvelle et profondément révélatrice. Elle voulait se donner plus profondément encore à lui. Elle ressentait une confiance irrationnelle mais pourtant totale envers cet homme dont l’autorité bienveillante mettait ses sens en ébullition.
« Attachez-moi, David, » répéta-t-elle, cette fois avec plus d'assurance. David, avec un hochement de tête respectueux et un sourire qui promettait à la fois douceur et autorité, prit les menottes et s'avança vers elle. Son toucher était à la fois ferme et tendre, rassurant Vanessa avec un sourire compréhensif. Il saisit délicatement son poignet droit, élevant son bras avec précaution. La douceur apparente du cuir contrastait avec la fermeté des anneaux dorés rosés qui brillaient avec éclat. Avec une prévenance mesurée, il enveloppa le cuir autour de son poignet, ajustant soigneusement l’attache sans que celle-ci soit trop serrée. Il répéta l'action avec le poignet gauche, ses doigts effleurant la peau de Vanessa dans un geste rassurant, ancrant leur connexion tout en affirmant son contrôle.
Une fois les menottes fixées, David prit les chevillières assorties. Il guida Vanessa pour qu'elle fléchisse légèrement ses jambes, lui permettant d'accéder à ses chevilles. Il s'accroupit, son visage proche des pieds de Vanessa. Après avoir déposé un baiser sur le pied droit de Vanessa, qui provoqua en elle un frisson de plaisir, il souleva doucement sa cheville, faisant glisser la chevillière en cuir autour de celle-ci. L'attention minutieuse de David à ne pas la serrer trop fort là encore mais suffisamment pour que Vanessa ressente cet attachement ajoutait une couche de soin et de protection à l'acte d'assujettissement. Il fit de même avec l'autre cheville, ses mains habiles s'assurant que chaque détail était parfait.
« Mettez-vous à genoux au milieu du lit, Vanessa » ordonna soudain David. L'ordre de David résonnait dans la chambre, impérieux, accentuant l'électricité déjà palpable dans l'air. Fébrile mais terriblement excitée, Vanessa s’exécuta et s'agenouilla au centre du lit, chaque mouvement accentué par la sensation des chevillières dont le poids limitaient subtilement ses mouvements.
« Asseyez-vous sur vos pieds, le dos bien droit, écartez légèrement vos cuisses et posez vos mains sur celles-ci, paumes retournées » continua-t-il d’une voix lente mais assurée et ferme. S'asseyant sur ses talons, le dos droit, Vanessa plaça ses mains ouvertes sur ses cuisses entrouvertes.
Dans cette posture d'offrande et de soumission qui amplifiait son excitation, le corps de Vanessa se révélait sous un jour nouveau, sculpté par la tension et le désir. Ses épaules étaient tirées en arrière, accentuant la courbe de sa colonne vertébrale et mettant en avant son opulente poitrine, triomphante, parée de son soutien-gorge en dentelle noir. Les menottes à ses poignets ajoutaient un contraste saisissant à sa peau légèrement dorée. Ses cuisses légèrement écartées dessinaient une invitation silencieuse et ensorcelante. Ses fesses, tendues et rebondies, étaient magnifiquement mises en valeur par sa position agenouillée. La raie de ses fesses, superbement définie et invitante, guidait le regard vers l'échancrure de son intimité, partiellement dissimulée par la dentelle sombre de son tanga trempé d’excitation. L'ensemble de son corps semblait vibrer d'un mélange de nervosité et d’excitation, chaque muscle tendu non seulement par la posture mais aussi par l'attente de ce que David déciderait de faire ensuite.
David vint se placer devant Vanessa. Il l’embrassa tendrement et lui fit baisser légèrement la tête. Il lui parla doucement, sa voix se mélangeant avec l'atmosphère chargée de la chambre. "Cette position, Vanessa, est communément appelée « Nadu ». C'est une posture de respect et de disponibilité," expliqua-t-il avec un calme qui se voulait aussi instructif que rassurant.
« En position Nadu, votre corps parle avant même que les mots ne puissent s'échapper de vos lèvres. Votre dos droit symbolise votre fierté et votre force, vos mains sur vos cuisses montrent votre ouverture et votre volonté de recevoir ce qui vient. C'est une position d'offrande, oui, d’attente, également, mais aussi une déclaration de confiance et de préparation à l'engagement dans l'échange que nous partageons. »
Il fit une pause, permettant à Vanessa d'absorber la signification de ses mots. « C'est un très beau cadeau que vous m'offrez, Vanessa, votre soumission volontaire. Cela signifie que vous êtes prête non seulement à obéir, mais aussi à accueillir les sensations, les émotions, et peut-être même les défis que je pourrais vous présenter. »
Vanessa sentit son cœur battre à tout rompre, chaque mot de David renforçant le sentiment d'intimité et de connexion entre eux. La prise de conscience de la signification de sa posture lui fit ressentir une profondeur nouvelle dans leur interaction, un mélange d'excitation et de respect mutuel qui approfondissait son engagement dans le moment présent.
« Êtes-vous prête à continuer, à me faire confiance alors que nous explorons ensemble ces nouveaux territoires? » demanda David, offrant à Vanessa un nouveau moment pour consentir de plein gré. Vanessa acquiesça. « Oui, David, je suis prête ».
« Regardez-moi, Vanessa, » dit-il d'une voix basse et rauque. Elle leva les yeux vers lui, ses yeux remplis d'une confiance vulnérable mais totale. David prit délicatement sa main droite, en embrassa la paume et vint la positionner derrière sa nuque. Ses yeux plongés dans les yeux de Vanessa, il répéta l’opération avec sa main gauche, qui vint rejoindre sa main droite derrière sa nuque.
David l'embrassa doucement, sa main se posant délicatement sur son cou, enserrant sa gorge dans un geste à la fois tendre et dominant. Vanessa, répondant à ce geste, offrit sa gorge plus ouvertement, la tête légèrement renversée en signe de soumission et de confiance. Après un moment, David retira sa main et, dans un regard intense, lui demanda de ne plus bouger. Vanessa sentit un frisson de plaisir mêlé de nervosité parcourir son échine alors que la pression de la main de David se relâchait, laissant une sensation de chaleur et de vulnérabilité autour de sa gorge.
« Cette position s’appelle en anglais « Collar Me », Vanessa » lui dit-il d’une voix douce au creux de l’oreille. « Vous comprenez évidement ce que cela signifie » continua-t-il d’une voix plus affirmative qu’interrogative. Pourtant Vanessa ne put s’empêcher de hocher la tête et de lui répondre d’une voix fébrile « Oui… . » « Ce geste est hautement symbolique, » continua David, désormais face à elle et ses yeux plongés dans les siens, « il représente l'acceptation de votre soumission à mon autorité du dominant. Je vous rassure, cela ne fait pas de vous aujourd’hui ma soumise. Nous n’en sommes pas là » continua-t-il dans un sourire tendre et bienveillant. Un sourire auquel Vanessa répondit d’un sourire empreint d’une infinie bonté. « Ce n’est qu’un jeu pour l’heure » finit par dire David.
Il présenta le collier, le tenant devant Vanessa pour qu'elle puisse l'admirer un instant avant de le placer autour de son cou. Le cuir était doux et l'anneau doré au centre brillait comme un bijou. « Le voulez-vous vraiment, Vanessa ?, » dit-il d'une voix basse, captant son regard avec intensité.
« Oui, David, je le veux », murmura-t-elle, sa voix un mélange de détermination et d'excitation. Avec une lenteur calculée, il passa le collier autour de son cou, ajustant la boucle pour un ajustement confortable mais affirmé. Le poids du collier était un rappel tangible de la dynamique de leur jeu, un symbole de sa soumission choisie et de la confiance qu'elle avait placée en lui.
David se recula légèrement pour admirer Vanessa, le regard empli de désir et d'admiration. « Vous êtes absolument magnifique, Vanessa. Votre corps est une véritable œuvre d'art, » commença-t-il, sa voix basse teintée de fascination. Il parcourut du regard ses formes voluptueuses, s'attardant sur ses seins, opulents et parés de dentelle noire, qui appelaient presque à la luxure. « Ces courbes... votre poitrine est simplement … sublime, » ajouta-t-il en s'approchant à nouveau.
Tendrement, David inclina sa tête pour embrasser la peau douce de son décolleté. D’un geste expert il dégrafa son soutien-gorge, libérant les seins magnifiques de Vanessa. Face à tant de beauté et de tentations, il ne put résister et prit un téton entre ses lèvres. Il lécha et aspira doucement le bout sensible, provoquant un gémissement de Vanessa, avant de pincer et d'étirer délicatement le téton avec ses doigts, explorant sa réponse à chaque toucher. Vanessa sentit des vagues de plaisir se mêler à une douce douleur ; son corps répondant avec ardeur à chaque caresse ; son sexe se liquéfiant sous l'intensité de l'attention de David.
Se levant, David se dirigea de nouveau vers le placard et en sortit deux petites pinces ornées de jolis bijoux en verre vénitien. Revenant au lit, il reprit en bouche les fabuleux tétons de Vanessa pourtant leur érection impudique à l’extrême. Les quittant à regret, il fixa chaque pince sur les tétons tendus de Vanessa. La jolie rousse gémit à chaque pose ; sous ses paupières closes ses yeux se révulsèrent de plaisir sous l'effet de la sensation aiguë et délicieuse.
(A suivre)
Source de l'illustration: photo libre de droit de l'internet
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La jeune femme regagna rapidement sa chambre d'hôtel et s'octroya le luxe rare de faire une sieste. À la moindre caresse, sa peau frémit. Elle ferma les yeux. Juliette contemplait impunément le pur ovale du visage de Charlotte. Des épaules fines et le cou gracieux. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient le ventre, les bras et les doigts entremêlés. Une émotion inconnue s'empara alors d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars. Les seins, la bouche, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paume dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or, parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée comme une gisante dans son linceul de drap blanc, Juliette découvrait Charlotte comme elle ne croyait jamais l'avoir vue. Des cheveux courts d'une blondeur de blé, les jambes brunies par le soleil. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette vacillante sous le fouet. Bouleversée, elle regarda longtemps le corps mince où d'épaisses balafres faisaient comme des cordes en travers du dos, des épaules, du ventre et des seins, parfois en s'entrecroisant. Charlotte, étendue sans défense, était infiniment désirable. Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune femme; le ventre lisse et bombé, le creux des cuisses, les seins aux larges aréoles et aux pointes au repos. L'onde tiède surprit son ventre. La blondeur accepta l'étreinte. Le ballet érotique devint un chef-d'œuvre de sensualité, un miracle de volupté. Charlotte fut la corde sous l'archet, le clavier sous les doigts du pianiste, le fouet sur la chair, l'astre solaire dans les mains d'une déesse. Ne plus s'appartenir est déjà l'extase. Les traces encore fraîches témoignaient de l'ardeur de leur duel passionnel, des courbes s'inclinant sous la force du fouet comme les arbres sous la bourrasque. La muraille d'air, de chair, de silence qui les abritait où Chalotte était soumise, le plaisir que sa Maîtresse prenait à la voir haleter sous ses caresses de cuir, les yeux fermés, les pointes des seins dressées, le ventre fouillé. Ce désir était aigu car il lui rendait constamment présent sans trêve. Les êtres sont doubles. Le tempérament de feu façonnait. Juliette la conduisait à l'abnégation.
Ce fut un coup frappé à la porte qui la réveilla, deux bonnes heures plus tard. Reposée, elle sortit du lit. Elle avait gardé les yeux fermés. Elle croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'elle contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, à son arrivée, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre.Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Elle lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et Juliette avait noué des liens plus étroits. Elle voulait la rendre rapidement à merci pour leur plaisir. Elle alla jeter un coup d'œil par le judas. Un livreur l'attendait, tenant une corbeille de fleurs dans ses bras. D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excitée de la sentir aussi vulnérable en dessous d'elle. Elle s'était dévêtue rapidement. Elle lui avait relevé son shorty d'un geste sec. Elle l'avait écarté pour dégager les reins et l'avait fouettée sans échauffement. Elle reçut sans se débattre des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violettes. À chaque coup, Charlotte remercia Juliette. Elle devint son sang. La vague accéléra son mouvement. L'ivresse les emporta et les corps ne surent plus dire non. Ils vibrèrent, se plaignirent, s'immobilisèrent bientôt. Juliette la coucha sur le dos, écarta ses jambes juste au-dessus de son visage et exigea d'elle avec humeur qu'elle la lèche aussitôt comme une chienne. Elle lapa son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce et ce contact nacré la chavira. Les cuisses musclées de Juliette s'écartèrent sous la pression de la langue et des dents. Elle s'ouvrit bientôt davantage et se libéra violemment dans la bouche de Charlotte. Surprise par ce torrent fougueux, la jeune femme connut un nouvel orgasme qui la tétanisa, lorsqu'elle prit conscience qu'elle jouissait sans l'autorisation de sa Maîtresse, avec la nonchalance que procure le plaisir poussé à son paroxysme. Elle l'en punirait certainement sauvagement pour son plus grand bonheur.
Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle découvrit un bouquet de lis, une bouteille de champagne et des chocolats. Après une toilette minutieuse, pour retrouver son état de femme libre, Juliette qui regrettait de ne pouvoir la fouetter davantage, l'embrassa tendrement. Il était temps de sceller le lien qui les unissait. Le jour tant attendu arriva. Elle la fit allonger sur un fauteuil recouvert d'un tissu damassé rouge. La couleur donnait une évidente solennité au rituel qui allait être célébré. Elle ne put éviter de penser au sang qui coulerait sans doute bientôt des lèvres de son sexe. Et puis tout alla très vite. On lui écarta les cuisses, poignets et chevilles fermement liés au fauteuil gynécologique. Elle résista mais on transperça le coté gauche de sa lèvre intime. Juliette lui caressa le visage tendrement, et dans un geste délicat, elle passa l'anneau d'or dans la nymphe percée. Il lui fallut écarter la chair blessée afin d'élargir le minuscule trou. L'anneau coulissa facilement et la douleur s'estompa. Mais presque aussitôt, elle ressentit une nouvelle brûlure. L'aiguille déchira la seconde lèvre pour recevoir l'autre anneau. Tout se passa bien. Charlotte se sentit libérée malgré son marquage. Elle ferma les yeux pour vivre plus intensément ce moment de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Juliette lui prit la main dans la sienne et l'embrassa. C'était magnifique et elle ne put s'empêcher d'être très émue par ce geste si romantique de la part de sa Maîtresse. Ces anneaux qui meurtrissaient sa chair intime trahiraient désormais son appartenance à Juliette. La condition d'esclave ne l'autorisait pas à extérioriser sa jalousie ou son agressivité envers une jeune femme dont pouvait se servir trop souvent Juliette. Les jeunes filles qu'elle convoitait n'étaient là que pour assouvir ses fantasmes. Elle les utilisait comme telles. Elles ne pouvaient imaginer qu'elles servaient de test à satisfaire sa passion avant tout. Le prétexte de sa soumission semblait lui donner tous les droits, même celui de la faire souffrir dans son orgueil de femme amoureuse. Juliette a le droit d'offrir Charlotte. Elle puise son plaisir dans celui qu'elle prend d'elle ou qu'elle lui vole. Elle lui donna son amour. Pour Charlotte, il n'y avait grâce et désir que dans l'abnégation. Le sentiment de sa faiblesse ne la peinait pas.
Elle donna un pourboire au livreur, referma la porte et saisit la petite carte dont elle lut le message à voix haute. Charlotte était particulièrement en beauté, ce soir-là. Elle portait des bas noirs à couture et une veste en soie de la même couleur dont l'amplitude laissait entrevoir son intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse conférait à sa tenue un bel effet. Juliette lui fit prendre des poses provocantes. Elle en rajouta jusqu'à devenir alors franchement obscène. Le harnais de cuir et le bustier emprisonnaient son sexe et ses seins. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés. Sa Maîtresse expliqua calmement aux hôtes qu'elle était à leur disposition. Elle avait décidé de l'offrir à des hommes. Bientôt des inconnus s'approchèrent d'elle. Elle sentit des dizaines de doigts la palper, s'insinuer en elle, la fouiller, la dilater. Cela lui parut grisant. Elle éprouva un plaisir enivrant à être ainsi exhibée devant des inconnus. Elle devint une prostituée docile. "- Cette soirée nous appartient. Porte le bandeau pour moi, Charlotte. Je passerai te prendre vers dix-neuf heures". Et Bientôt Juliette interrompit la séance qui lui parut trop douce et génératrice d'un plaisir auquel Charlotte n'avait pas droit. Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet. Elle attendit dans la position infamante de la putain offerte avant que des sexes inconnus ne commencent à la pénétrer. Elle fut alors saccagée, malmenée et sodomisée tel une chose muette et ouverte. Ce que sa Maîtresse lui demandait, elle le voulait aussitôt, uniquement parce qu'elle lui demandait. Alors, elle s'abandonna totalement. Devinant les pulsions contradictoires qui l'ébranlaient, Juliette mit fin à la scène, l'entraîna hors de la pièce et la calma par des caresses. Lorsque Charlotte eut retrouvé la maîtrise de ses nerfs, ce fut elle-même qui demanda à être ramenée dans le salon où les hommes attendaient son retour. Elle fit son apparition, les yeux de nouveau bandés, nue et fière, guidée par Juliette qui la dirigea vers le cercle des inconnus excités. Ce fut elle qui décida encore de s'agenouiller pour prendre dans sa bouche leur verge, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur son visage ou sur sa poitrine offerte. Jamais, elle ne fut plus heureuse que cette nuit-là. L'amour qui est la raison d'être des femmes, est aussi leur ornement, surtout quand il est, comme celui de Charlotte, fait d'espoir mystérieux, de candeur illusionnée, de timidités enhardies et de désirs enfouis.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Après que Vanessa ait murmuré ses mots, David la serra contre lui un peu plus fort, la chaleur de son corps offrant un contraste apaisant avec la fraîcheur de la nuit qui était désormais bien avancée. Il pouvait sentir le mélange d’attirance, d’affection, de confiance et de vulnérabilité qu'elle partageait avec lui, un lien qui se renforçait avec chaque mot échangé, chaque toucher reçu, chaque expérience vécue.
« Vanessa, » dit-il doucement, sa voix basse et rassurante. « Vous avez montré une telle ouverture d’esprit, une telle force et une telle grâce ce soir. Au-delà des sentiments indéniables qui se nouent entre nous, sachez que je suis très honoré de votre confiance et de votre courage à explorer ces nouveaux territoires avec moi. »
David continua, choisissant ses mots avec soin. « Je comprends que cela peut être intimidant et tout à fait nouveau pour vous. Je veux que vous sachiez que vous pouvez toujours exprimer vos pensées, vos hésitations, vos questions, vos réserves. Surtout n’hésitez pas. Nous sommes partenaires dans cette démarche, et votre bien-être est ma priorité absolue. »
Leur échange était interrompu seulement par le chant du vent dans les feuilles et le crépitement sporadique des bougies autour d'eux. Vanessa se sentait étrangement paisible dans ses bras, comme si tous ses doutes et ses réticences antérieurs s'étaient dissipés dans l'acceptation de ce moment et de ce qu'ils partageaient. Et plus encore par ce qu’elle découvrait d’elle-même. Elle n’avait jamais imaginé se sentir aussi bien dans cette position de soumission, d’abandon. C’était pour elle une surprenante mais aussi délicieuse révélation.
Vanessa se redressa légèrement pour mieux le regarder dans les yeux, trouvant avec délice son regard qui était à la fois profond, sérieux et bienveillant. « Je le sais, David, et je vous remercie infiniment pour votre patience et votre compréhension. Ce soir a été une succession de révélations à bien des égards … et je sens que j'ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir ... à propos de moi-même, … de nous. »
Un sourire tendre se forma sur les lèvres de David. « Et j'ai hâte de découvrir tout cela avec vous, Vanessa. Vous êtes tellement exquise … à tous points de vue... A votre rythme bien sûr. Rien ne nous presse. »
Un frisson fit trembler le corps de Vanessa. David, remarquant son tremblement, saisit un plaid épais aux motifs écossais, mêlant des teintes de bleu profond, vert forêt et des lignes crème, qui se trouvait sur l’un des fauteuils en osier du patio. Avec une douceur attentionnée, il enveloppa Vanessa dans le tissu chaud et doux, la protégeant de la brise nocturne. Le frisson de Vanessa, bien que provoqué par le mélange exquis de plaisir et de plénitude ressentis qui était le sien, plus encore après les derniers mots de David, fut silencieusement attribué à la fraîcheur de l'air. Elle ne révéla pas la vraie raison à David. Elle se sentait profondément touchée par sa délicate attention, un sourire de gratitude illuminant son visage sous l'éclat des étoiles qui constellaient le ciel, accompagné d’un baiser emprunt de ce qui était clairement un amour naissant.
« Cela vous dérange si je fume une cigarette ?» lui demanda David alors qu’il l’enserrait tendrement dans ses bras. « Nullement, David », lui répondit Vanessa, se blottissant plus confortablement encore contre son torse accueillant. David tendit la main et prit le paquet de Marlboro Gold et le Zippo qui se tenaient sur la table basse en verre du patio. D'un geste assuré il s’alluma un cigarette, inspira profondément la fumée, puis expira lentement dans un long soupir de satisfaction, un sourire tranquille illuminant son visage détendu. L’odeur de la fumée du tabac chaud se mêlait à celle du parfum de David dont Vanessa s’enivrait : elle distinguait une note sensuelle de violette et des accents de cuir et de bois ; cette note de cœur étant sublimée par une note de tête fruitée ; une note de vanille enveloppant le tout d'un accord doux et épicé en fond. Tout à fait à l’image de David se dit-elle : un mélange de puissance et de délicatesse ; de domination et de douceur ; de brut et de raffiné ; de dureté et de bienveillance.
Le silence s'installa un moment, leur permettant de savourer le moment avec quiétude, de savourer la présence de l'autre. Finalement, David prit une profonde inspiration et se leva. Il écrasa le mégot de sa cigarette dans un cendrier en émail, et se retournant vers Vanessa lui offrit sa main en disant : « Peut-être devrions-nous rentrer ? Il commence à faire un peu frais ici. »
Vanessa accepta sa main et le suivit à l'intérieur dans le salon, témoin de leurs premiers ébats. David raviva le feu dans la cheminée pour éloigner le froid de la nuit, pendant que Vanessa s’installait en amazone sur le canapé, toujours emmitouflée dans le plaid écossais dont David l’avait parée. Les flammes reprenaient vie et la lumière dansait sur les murs. David se tourna vers Vanessa. « Il se fait tard j’en suis conscient » lui dit-il. Le carillon de l’horloge en chêne massif qui trônait avec élégance dans le salon n’allait effectivement pas tarder à sonner les 2 heures du matin. « Peut-être souhaitez-vous rentrer ? » ajouta-t-il. Ne lui laissant pas le temps de répondre il ajouta « A moins que vous ne vouliez rester un peu plus longtemps ? … Voire partager votre petit-déjeuner avec moi demain matin ? » Heureuse de cette proposition finale, Vanessa lui répondit sans hésiter : « J'aimerais beaucoup rester, David. », un sourire éclatant illuminant son visage, auquel David répondit en miroir.
Il se dirigea vers un meuble où se tenait un ancien tourne-disques. Il choisit un 33 tours parmi la collection qui remplissait un pan entier du meuble bibliothèque qui se tenait juste à côté. Les premières notes de « Smooth operator » de Sade envahirent la pièce.
David retourna s'asseoir aux côtés de Vanessa, l'ambiance mélodieuse enveloppant la pièce d'une douceur intime. « J'aime cette chanson, elle a quelque chose de... réconfortant, d’envoutant, vous ne trouvez pas ? » demanda-t-il en se rapprochant légèrement pour partager la chaleur du plaid. Vanessa acquiesça, se blottissant contre lui. « Oui, elle est parfaite pour la nuit. C'est comme si la musique elle-même était un invitation au voyage, » répondit-elle, sa voix empreinte de tendresse. Le feu crépitait doucement en arrière-plan, ajoutant à la scène une touche de chaleur visuelle qui complétait la musique. Ils parlèrent ensuite de leurs goûts musicaux, de leurs voyages passés et de leurs espoirs futurs, créant des liens plus profonds à travers leurs échanges. Vanessa sentait une plénitude l'envahir, une sensation de contentement qui surpassait tout ce qu'elle avait connu auparavant. L'attention et la considération que David lui portait la faisait se sentir choyée et valorisée. Sa domination naturelle la réconfortait paradoxalement. Elle avait une envie chaque seconde plus forte de totalement s’abandonner à lui. David, de son côté, ressentait une satisfaction tranquille en découvrant les couches multiples de la personnalité de Vanessa. Leur connexion, déjà intense, se renforçait à chaque sourire, à chaque confidences partagées. Il était conscient de l'importance de ces moments de partage, reconnaissant pour la confiance qu'elle lui accordait. Vanessa était définitivement une femme … sublime.
La carillon sonna 4 heures. Vanessa commençait à bailler. Tout en l’embrassant tendrement David suggéra doucement : « Vous commencez à être fatiguée. Peut-être serait-il temps d'aller se coucher ? La soirée a été longue et pleine d'émotions » dit-il dans un sourire à la fois tendre et espiègle. Vanessa hocha la tête : « Vous avez raison, David. Et je suis tellement heureuse d'être ici avec vous. » David se leva, lui tendant la main. « Allons-y alors. » Ils se dirigèrent ensemble vers la chambre, Vanessa se sentant en sécurité et profondément liée à David.
Lorsque Vanessa pénétra dans la chambre de David, elle fut instantanément captivée par l'élégance raffinée et le goût impeccable qui caractérisaient l'espace. Un mur de pierre courait sur la droite de la pièce. Les autres murs d’un blanc immaculé étaient ornés de deux tableaux de nus féminins d’un érotisme à la fois puissant et élégant ; un grand tapis persan aux motifs complexes couvrait le sol, ajoutant une touche de couleur chaude et de texture raffinée. Le reste du mobilier, en bois foncé, était à la fois classique et moderne. A la gauche de la pièce trônait un lit majestueux en bois d'ébène, son aspect sombre et lustré offrant un contraste saisissant avec la literie couleur safran, qui rappelait les tonalités du fauteuil confortable qui finissait de compléter le mobilier de cette pièce chaude et accueillante. Mais ce qui captait vraiment l'attention de Vanessa, c'étaient les crochets métalliques superbement ciselés attachés à chaque coin des montants du lit, leur présence évoquant une dualité entre art et fonction.
Intriguée et légèrement intimidée, Vanessa tourna son regard vers David, son expression trahissant sa surprise. « Qu'est-ce que c'est que cela » demanda-t-elle, un doigt pointé timidement vers les attaches.
David, percevant l'hésitation dans sa voix, s'approcha avec un sourire rassurant. « Ce sont des attaches pour des jeux de liens, » expliqua-t-il doucement. « Elles sont là pour ceux qui souhaitent explorer des aspects plus... plus intenses de leur intimité. Bien sûr, c'est quelque chose que nous ne ferions que si vous vous sentez à l'aise et en totale confiance."
Vanessa écouta, absorbant ses paroles. Elle sentit un mélange d'appréhension et de curiosité. David, toujours attentif à ses réactions, ajouta : « Je tiens à ce que vous sachiez que tout ce que nous faisons ici repose sur le consentement mutuel. Vous avez toujours le choix, Vanessa. Nous ne nous livrerons à ces jeux que si vous le désirez ». Elle acquiesça, reconnaissante pour son approche respectueuse et compréhensive. « Merci de me l'expliquer, David. Je... J'apprécie votre honnêteté et je me sens en sécurité avec vous. » lui offrant un sourire timide.
David la guida doucement vers le lit, laissant à Vanessa le temps de s'adapter à l'idée. « Pour l'instant, pourquoi ne pas simplement nous reposer ? » suggéra-t-il, tirant la couette safranée pour qu'elle puisse se glisser sous les draps. « Mais peut-être voudriez-vous d’abord prendre une douche ? … Même s’il me plairait de m’endormir avec vous avec l’odeur de nos ébats intimes … » ajouta-t-il dans un regard coquin qui fit fondre Vanessa sur place. Elle lui tendit ses lèvres et l’embrassa avec une intensité décuplée par la chaleur qu’elle sentait de nouveau monter au sein de son corps. « Allons-nous coucher David » lui murmura-t-elle au creux de l’oreille après avoir à regret quitté ses lèvres. Dans un geste d’une grande limpidité, elle laissa tomber le plaid au sol, fit tomber sa robe à ses pieds et se glissa sous les draps juste vêtue de sa superbe lingerie noire au liseré doré. David, le sourire aux lèvres, la rejoignit lui aussi simplement vêtu de son caleçon.
Leur étreinte sous les draps fut douce et délicate au début, leurs mains explorant avec respect et admiration la silhouette de l'autre. Le contact de leurs peaux déclenchait des frissons mutuels, amplifiant le désir qui se construisait progressivement entre eux. David caressait délicatement les courbes de Vanessa, ses doigts traçant des sentiers de feu le long de ses bras, de ses épaules, de ses seins, puis descendirent lentement vers ses hanches. Vanessa explorait le torse de David, sentant les muscles durs sous sa peau chaude et découvrant avec plasir à quel point ses tétons étaient sensibles. À mesure que leurs caresses devenaient plus osées et insistantes, la tension entre eux montait, et l'atmosphère de désir dans la chambre devenait presque palpable.
Vanessa, dont les yeux ne pouvaient s'empêcher de glisser à intervalle régulier vers les attaches métalliques ornant chaque coin du lit, sentait une excitation nouvelle se mêler à sa curiosité. Les attaches, qui au départ lui avaient semblé intimidantes, commençaient maintenant à l'intriguer de plus en plus, leur présence éveillant en elle des désirs jusqu'alors inexplorés. David, percevant le regard de Vanessa qui revenait souvent aux crochets, lui murmura à l'oreille, d'une voix douce mais chargée d'une promesse tacite, « Cela vous intrigue, n'est-ce pas ? » Vanessa hocha la tête, sa respiration s'accélérant à mesure que ses pensées flottaient entre appréhension et désir. « Ça m'excite... d'une manière que je n'aurais pas imaginée, » avoua-t-elle, sa voix brisée par l'émotion et l'excitation. David esquissa un sourire compréhensif et plein d'assurance, ses mains continuant de jouer avec les bords de sa lingerie, frôlant la peau sensible dessous. « Si vous le voulez, je pourrais vous montrer à quel point cela peut être agréable, » suggéra-t-il, ses lèvres trouvant le chemin de son cou, laissant une trace brûlante de baisers qui ne faisait qu'attiser le feu en elle.
Les yeux de Vanessa, emplis d'un mélange de désir et de confiance, rencontrèrent ceux de David. Après un bref moment de réflexion, où chaque battement de cœur semblait résonner dans la pièce, elle murmura avec une détermination qui surprit même David :
"Attachez-moi, David."
(A suivre)
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Toujours allongée dans le fauteuil Chesterfield, Vanessa était encore enveloppée dans les réminiscences de l’extase que lui avait procurée David. Son esprit était en lévitation. Son corps était plus vivant que jamais ; chaque pore de sa peau était d’une infinie sensibilité. Elle avait besoin de quelques instants pour rassembler ses pensées et retrouver son souffle après la vague de sensations que David avait déclenchée en elle.
David l’avait bien compris et, après avoir déposé un baiser d’une infinie tendresse sur son front, il l’avait laissée se remettre de ses émotions : « Je vous laisse quelques minutes, ma belle. Je vais nous préparer un cocktail. Rejoignez-moi dans le patio quand vous le voudrez. ». Le visage radieux, Vanessa lui avait répondu d’un hochement de la tête approbatif. Revenant sur ces pas, il s’adressa de nouveau à elle : « Quand vous me rejoindrez, Vanessa, si vous ne souhaitez pas que nous continuions notre exploration, dites-moi simplement en arrivant le mot que vous avez choisi. D’accord ? ». « Oui, David » lui répondit-elle d’une voix douce, ne pouvant empêcher un sourire.
Vanessa se redressa et s'assit lentement, reprenant ses esprits tout en remarquant alors l'état du fauteuil Chesterfield. Les cuirs luxueux étaient imprégnés de l'éclat de son plaisir, témoins muets de la profondeur de son abandon. Elle aperçut moultes traces similaires sur le sol devant le fauteuil, formant des petites flaques transparentes sur le parquet, preuves s’il en avait été nécessaire de l’intensité de sa jouissance. Une vague de honte la submergea, rapidement accompagnée par le souvenir vivace du déchainement de sensations aussi nouvelles que puissantes qu'elle venait de vivre. Cette dualité émotionnelle la fit sourire malgré elle. Aussi surprenant que cela pouvait paraître, elle se sentait plus que jamais femme … Et elle ressentait même une certaine fierté d’avoir découvert cette partie de sa féminité.
Soudainement consciente de sa quasi-nudité, ne portant plus que son soutien-gorge en dentelle noire, Vanessa se leva pour chercher ses vêtements éparpillés. Elle ramassa sa robe, la passant doucement, caressant le tissu comme pour se reconnecter avec la réalité. Elle trouva son tanga non loin, découvrant à quel point il était trempé, le remettant en place avec une précision méthodique. Ses fesses encore meurtries des délicieuses fessées de David apprécièrent le toucher soyeux du tissu. A cette double sensation de douleur et de douceur, elle ferma instinctivement les yeux, laissant échapper un soupir de satisfaction. Devant le miroir, elle s'efforça de remettre rapidement de l'ordre dans ses cheveux roux et de corriger les traces de son maquillage ému, souhaitant se présenter sous son meilleur jour à celui qui faisait brûler son cœur, ses sens et son esprit, même après un tel abandon.
Enfilant finalement ses talons aiguilles noirs, elle sentit la familiarité de l’étreinte de leur lanière autour de ses chevilles, une touche finale qui la rendait toujours plus confiante et élégante. Debout, prête mais encore incertaine, elle repensait aux mots de David et à sa propre réaction. La proposition d'explorer davantage la soumission et l'abandon résonnait en elle avec une intensité surprenante. Vanessa pesait mentalement le pour et le contre, son esprit oscillant entre la prudence et l'attrait du tabou. Tabou qu’elle venait de commencer à briser. Et ce, à sa surprise, avec une réelle envie et un plaisir qu’elle ne pouvait nier. Il était encore temps de s’arrêter… Au moins pour cette soirée … En même temps … En même temps la tentation était indéniablement très forte, presque irrésistible. Et malgré ses réserves initiales, l'envie d'explorer ces terrains inconnus avec David, de sentir à nouveau cette puissance d'abandon, de remettre totalement sa confiance entre ses mains, d’être vulnérable et à sa merci sous son autorité bienveillante prenaient inexorablement le dessus. « Ne pas utiliser Cristal », se répétait-elle intérieurement, son choix se coagulant dans son esprit avec une rapidité et une clarté surprenantes. Presque comme une évidence. Elle décida de laisser derrière elle toute réticence, choisissant de se plonger dès à présent plus avant dans les profondeurs de cette nouvelle dynamique avec lui.
Ajustant une dernière fois son image dans le miroir, Vanessa quitta la pièce avec une démarche assurée, se dirigeant vers le patio où David l'attendait. Chaque pas était un engagement envers elle-même et envers le parcours qu'ils avaient entrepris ensemble, un pas de plus vers la découverte et l'acceptation de ses désirs les plus profonds.
La brise du soir avait apporté une fraîcheur bienvenue dans le patio où David avait disposé des bougies dans des photophores éparpillés avec soin, créant une atmosphère intime et même mystique. La lueur vacillante des flammes dansait sur les murs, projetant des ombres douces qui semblaient flotter dans l'air, ajoutant un charme envoûtant à l'espace extérieur. Les plantes et les fleurs du patio baignaient également dans cette lumière chaleureuse, leurs contours délicatement illuminés, faisant de cet endroit un tableau vivant et respirant.
Vanessa trouva David debout, accoudé au bar du patio, fumant une cigarette américaine. Son allure à la fois décontractée et raffinée, dégageait une confiance tranquille et une autorité naturelle. Portant toujours son pantalon de lin, il avait ôté sa chemise, révélant son torse qui semblait taillé dans le marbre sous le jeu de lumières des bougies. Ses larges épaules témoignaient de nombreuses années de force et de résilience, portant les marques d'une vie active. Bien que les années aient légèrement arrondi son ventre, celui-ci restait bien proportionné à son large torse, ajoutant un mélange de maturité virile et de confortable protection à son allure générale. Sur son épaule gauche, Vanessa distingua un tatouage semblable à ceux qu’on voyait parfois sur les bras de marins au long cours, représentant une rose écarlate entrelacée avec un cœur robuste. Cela lui donnait un petit côté « mauvais garçon » qui tranchait avec son côté gentleman, mais qui plut beaucoup à Vanessa. Elle s'avança vers lui, un sourire empreint de timidité aux lèvres, captivée non seulement par son physique mais aussi par l'aura de contrôle qu'il dégageait, ce qui amplifiait son attirance et son désir de continuer leur exploration.
David remarqua l'approche de Vanessa et, dans un sourire chaleureux, lui tendit son cocktail dans un élégant verre en … cristal. Intérieurement Vanessa nota le caractère subtil de ce rappel à son mot de sauvegarde. Elle prit le verre en main. Le liquide, d'une couleur rougeoyante avec une touche de doré scintillant sous la lumière des bougies, exhalait un arôme enivrant d'agrumes mélangés à un soupçon de rhum épicé. Vanessa en prit une gorgée, laissant les saveurs complexes danser sur sa langue, mélange de douceur fruitée et de piquant épicé, parfaitement équilibré.
Elle déposa son verre sur le bar, puis se blottit dans les bras de David. Il l'accueillit contre lui, ses bras forts l'enveloppant dans une étreinte douce et rassurante. Ils échangèrent un baiser, profond et passionné, leurs lèvres se mouvant avec une intensité croissante, explorant avec tendresse et désir leur intimité buccale, buvant avec avidité leur salive. Leurs caresses étaient douces mais chargées d'émotion, leurs mains parcourant le dos et les épaules de l'autre, réaffirmant leur connexion intime.
David planta son regard dans celui de Vanessa, ses yeux bleu-vert brillant d'un mélange de désir et d’autorité. Ce regard intense, presque palpable, était une invitation à poursuivre leur voyage dans les territoires encore inexplorés de leur relation. Vanessa, littéralement capturée par la profondeur de son regard, lui répondit sans un mot. Avec un léger mais assuré hochement de tête, elle lui signifia clairement qu'elle était prête à continuer, à plonger plus profondément dans l'exploration de cette dynamique de pouvoir et de soumission qui les liait désormais. Ce message oculaire ravit David : on dit tellement mieux les choses parfois avec les yeux. Mais soucieux de s’assurer du consentement de Vanessa il lui murmura : « Etes-vous prête à continuer notre voyage, Vanessa ? ».
« David, » commença-t-elle d’une voix à la fois timide et pourtant assurée et dans un regard empreint de gratitude et d'émerveillement, « j’étais bien loin de m’imaginer tout ce qui m’arrive ce soir. Et je ne sais comment exprimer toute ma reconnaissance pour ce que vous venez de me faire vivre. Cet abandon de contrôle est nouveau pour moi, mais c'est aussi incroyablement libérateur et intense. Et j’avoue y trouver un équilibre et un épanouissement troublant. » Elle marqua une pause, observant David dont la présence, calme et rassurante, lui donnait la confiance de s'ouvrir davantage. « Cependant, je ne peux m'empêcher de remarquer que, malgré tout le plaisir que j'ai ressenti grâce à vous, vous... » Sa voix trahit une pointe d'hésitation avant de reprendre avec une timidité manifeste : « vous … vous n'avez pas joui, et je vois que vous me désirez toujours… » baissant son regard sur la bosse sans équivoque qui déformait le pantalon de David.
À la vue de l'érection prononcée de David, Vanessa ressentait une vague d'excitation mêlée d'une pointe d'appréhension délicieuse. L'ampleur de l'attirance physique de David pour elle renforçait son sentiment d'être désirée intensément, éveillant en elle cette audace nouvelle. Cette manifestation visuelle de son effet sur lui la confortait dans leur jeu de pouvoir et de soumission, nourrissant son envie de poursuivre leur exploration érotique. Elle voulait lui rendre du mieux possible le plaisir qu’il lui avait donné. Son cœur battait plus fort, palpable dans sa poitrine, tandis que son corps réagissait instinctivement, un frisson de désir parcourant sa peau et un feu ardant reprenant le contrôle de son bas-ventre. Terriblement attirée par la promesse de ce sexe turgescent que cette pièce de tissu cachait encore à sa convoitise, en joignant le geste à la parole, Vanessa s’enhardit et posa sa main sur la bosse qui déformait le pantalon en lin de David.
Alors qu’elle s’apprêtait à lui prodiguer ses premières caresses, David la saisit par la gorge, son geste soudain coupant net le souffle de Vanessa. Ses yeux s'écarquillèrent sous l'effet de la surprise, mêlée à une montée brutale d'adrénaline. Sa réaction instinctive fut une légère panique qui transpirait de ses yeux largement ouverts, son cœur battant à tout rompre tandis qu'elle luttait pour inhaler ; mais le regard assuré de David lui rappela rapidement leur jeu de rôles. Elle avait accepté de continuer leur exploration. La main de David sur sa gorge n'était pas menaçante, mais fermement rassurante, la guidant dans leur danse de pouvoir et de soumission. Elle prenait possession d’elle.
L'étreinte de David, bien que contrôlante, restait mesurée, et Vanessa sentit son corps répondre avec une étrange fusion de terreur et d'excitation. Cette dualité ravivait en elle une flamme intense, son corps réagissant avec une chaleur croissante, ses seins se tendant sous le fin tissu de son soutien-gorge tandis que son bas-ventre frémissait d'un désir renouvelé. Chaque fibre de son être oscillait entre la peur de l'inconnu et l'excitation de l'exploration, son esprit tiraillé mais incroyablement vivant.
David, percevant la lutte intérieure de Vanessa, resserra légèrement sa prise, affirmant son rôle de Maître. "Vous êtes à moi, Vanessa," dit-il d'une voix basse et ferme, chaque mot résonnant d'autorité et de promesse. "Montrez-moi votre soumission. Agenouillez-vous !" lui ordonna-t-il.
Vanessa obéit à cet ordre qui ne souffrait aucune contradiction. Elle commença à s'agenouiller doucement, ses yeux toujours fixés dans les siens, cherchant affirmation et sécurité dans son regard. « Baissez les yeux ! » lui intima-t-il. Choquée par la rudesse de cet ordre se sentit vaciller et marqua un moment d’hésitation. « J’ai dit à genoux et les yeux baissés » dit-il avec force au creux de son oreille, quittant son cou pour mieux saisir sa chevelure de feu et tirant sa tête en arrière. Vanessa laissa échapper un petit cri, fermant les yeux.
Elle se trouvait à présent à genoux, le parquet froid contre ses jambes, la position la ramenant à une réalité tangible, vibrante d'émotions contrastées. Elle gardait les yeux baissés, comme il le lui avait ordonné, sentant la présence dominante de David s'imposer au-dessus d'elle. Vanessa respirait profondément, tentant de maîtriser l'orage émotionnel qui grondait en elle. Une partie d'elle était terrifiée, se demandant jusqu'où cet échange les mènerait, tandis qu'une autre part était électrisée par le frisson de l'inconnu et la sensation d'être entièrement sous son contrôle.
David, satisfait de voir Vanessa adopter si pleinement son rôle nouveau de soumise, relâcha doucement la pression sur ses cheveux, permettant à sa tête de revenir à une position moins tendue. Il se plaça devant elle, déboutonnant lentement son pantalon, libérant son érection imposante. Vanessa, les yeux toujours baissés, pouvait sentir la chaleur et la proximité intimidante de son désir. David prit la main de Vanessa et la guida vers son sexe. « Montrez-moi à quel point vous pouvez être obéissante », murmura-t-il d'une voix teintée d'un mélange de désir et de défi. « Occupez-vous de ma queue comme le ferait une bonne petite salope » ...
Hésitante mais résolue à prouver sa soumission, excitée par les mots crus de David, Vanessa enveloppa doucement de ses lèvres le membre de David. Les premiers contacts furent timides, presque tremblants, mais sous le guidage patient et ferme de David, elle commença à s'adapter au rythme qu'il dictait. Ses mains, initialement posées de manière incertaine sur ses cuisses, furent placées par David derrière son dos, l'obligeant à se concentrer uniquement sur l'utilisation de sa bouche et de sa langue. Les mains de David placées de part et d’autre de la tête de Vanessa guidant ses mouvements.
David commença à bouger doucement, ses mouvements de bassin imposant le rythme de la fellation de Vanessa. À chaque poussée, il la faisait aller un peu plus profondément, chaque mouvement renforçant sa domination. Vanessa, consumée par le mélange d'air et de désir, sentait chaque fibre de son être répondre à cette étreinte intime et son esprit accepter avec délectation l’utilisation de sa bouche comme objet de plaisir de David. Sa respiration devenait irrégulière, et elle luttait pour maintenir sa concentration et sa dignité dans cet acte de soumission extrême. Elle salivait de plus en plus abondamment.
Graduellement, David augmenta l'intensité, ses mouvements devenant plus insistants, plus brutaux et plus profonds, testant les limites de Vanessa. Elle acceptait chaque défi avec une résolution croissante, poussée par le désir de lui plaire et de répondre à ses attentes. Son esprit lui renvoyait l’image de la position de soumission totale qui était la sienne. Malgré l’indécence de cette position, et peut-être en fait du fait de celle-ci, elle était de plus en plus excitée… elle redoublait d’efforts pour être la salope qu’il souhaitait voir à l’œuvre sur cette queue dont elle se surprenait à apprécier de plus en plus la présence envahissante et dominatrice dans sa bouche …
Dans un acte de domination totale, David la prit profondément et déflora sa gorge … Vanessa manqua de s’étouffer alors que la main de David pressait sa nuque pour maintenir cette position. Le contrôle de David était total, et Vanessa, submergée par l'intensité de l'acte, sentit ses yeux se mouiller de larmes mêlées de mascara, mélange de douleur et d'une profonde libération émotionnelle.
Alors que Vanessa luttait pour s'adapter à l'intensité croissante de la situation et redoublait d’efforts pour accueillir et garder en elle aussi longtemps que possible le sexe palpitant de David, avec un regard intense et exigeant, il lui ordonna d'une voix ferme, "Regardez-moi, Vanessa. Je veux voir vos yeux pendant que vous avez l’honneur de me sucer." Capturée par la profondeur de son regard et l’intensité de son ordre, elle leva immédiatement ses yeux vers lui. Elle se surprit à être fière de son obéissance, cherchant dans les yeux de David une reconnaissance.
À chaque nouvelle pénétration profonde, David guidait doucement sa tête, s'assurant de sa capacité à suivre le rythme et la profondeur imposés. Son approche, bien que dominante, était attentive à ses réactions, vérifiant constamment qu'elle était toujours consentante et à l’aise avec cette situation. Vanessa, par ses yeux humides mais brillants d'un mélange de défi, de douleur et de plaisir, répondait positivement, hochant la tête pour encourager David à continuer sa prise de possession. Elle se sentait paradoxalement puissante dans sa soumission, pleinement engagée dans l'acte.
L'emballement final arriva lorsque David, sentant monter son plaisir, accéléra le rythme. "Tu vas prendre tout ce que j'ai à te donner," murmura-t-il, les mots teintés d'une promesse brutale. Il sortit son sexe de la bouche chaude et humide de Vanessa et branla avec frénésie sa queue devant elle. « Ouvre ta bouche ma belle chienne ». Vanessa, poussée par les mots crus de David et son propre désir croissant, s'abandonna complètement à l'expérience. Elle ouvrit instantanément sa bouche aussi largement qu’elle le pouvait. Elle sentait la tension de David monter, ses muscles se raidissant, et elle se prépara à recevoir ce qu’elle ressentait être un hommage à son endroit.
Avec un grognement profond, David attînt le point de non-retour. "Reçois le nectar de ton Maitre ! Nourris-toi, ma belle salope !» lâcha-t-il alors qu'il libérait son flot chaud et poussait son gland dans la bouche de Vanessa. Elle sentit le sperme de David envahir sa bouche, épais et puissant, forçant son réflexe de déglutition. Elle voulait n’en perdre aucun goutte. Les sensations étaient à la fois écrasantes et étrangement édifiantes : elle était remplie d'une chaleur intense, chaque gorgée renforçant son sentiment d'appartenance à cet homme. Son corps réagit de manière vive à cet acte final de soumission : ses propres muscles se contractèrent, un frisson la parcourut de la tête aux pieds, et une sensation de plénitude la submergea. Elle était à la fois abasourdie et incroyablement satisfaite, ses pensées flottant dans un brouillard de contentement et d’adhésion renouvelés à la relation qu’ils construisaient.
Toute à ses émotions, Vanessa ne vit pas David s’agenouiller devant elle et la prendre dans ses bras. « Cela vous a-t-il convenu pour me faire jouir ? » lui murmura-t-il dans un sourire espiègle. Vanessa ouvrit les yeux, blottissant sa tête dans son épaule et se surprit à lui susurrer sans même y réfléchir, dans un sincérité brute : « Je suis à vous … Faites de moi votre dévouée … »
(A suivre)
Source de l'illustration: photo libre de droits de l'internet
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Vanessa, encore dans l'étreinte douce et suave de l'après-orgasme, prit un moment pour rassembler ses pensées. Les sensations vives commençaient doucement à s'atténuer, mais le souvenir de l'intensité demeurait, vibrant à travers son corps. Les yeux encore mi-clos, elle tourna son visage vers David, une lueur de reconnaissance et de surprise mêlées dans son regard émeraude.
« Je me sens... comme … renouvelée, éveillée. C'était incroyable, David... plus intense que tout ce que j'ai jamais ressenti jusqu’ici. » Elle laissa sa tête retomber sur le canapé et poussa un profond soupir de contentement qui se transforma en rire délicat. « Oh oui … c’était génial ! » dit-elle dans un sourire, son visage serein et rayonnant. Elle se déplaça vers David qui s’était assis à ses côtés dans le canapé. Telle une chatte ronronnante et affectueuse, elle se blottit contre lui, posant sa tête sur ses genoux accueillant, répétant dans un murmure reconnaissant « Oh oui c’était incroyablement génial … Oh oui …», ses yeux perdus dans le feu de cheminée qui crépitait dans l’âtre.
David passa sa main dans sa chevelure de feu et lui caressa la tête et le visage. « Je suis vraiment heureux que cela vous ait plu, Vanessa. Et surtout que vous ayez pu vous laisser aller ». Vanessa tourna sa tête pour regarder celui qui occupait maintenant tout son esprit et venait de faire exulter son corps comme jamais auparavant.
Ses yeux capturèrent les siens, et elle y vit un mélange de douceur et de désir ardent qui la fit frissonner d’un plaisir anticipé. David, voyant l'invitation claire dans son regard, se pencha vers elle et captura ses lèvres dans un baiser qui commença tendrement mais gagna rapidement en intensité. Leurs bouches dansaient au rythme d'une passion et d’un désir renaissants, les mains de David explorant de nouveau le corps de Vanessa, affirmant sa présence et son contrôle de manière plus délibérée. Ses mains glissaient sous sa robe, retrouvant la chaleur de sa peau. Vanessa gémit dans leur baiser, se pressant contre lui, ses mains cherchant à se rapprocher de son corps.
David rompit leur baiser, fixant Vanessa avec intensité. « Je veux que vous vous abandonniez complètement à moi désormais, Vanessa. Faites-moi confiance pour vous guider. Et n’oubliez pas que vous pouvez tout arrêter à tout moment en utilisant le mot que vous avez choisi » Sa voix était un murmure rauque, chargé d'un désir et d'un commandement qui ne souffraient aucun refus, tout en respirant la bienveillance.
Vanessa ne résista pas le moins du monde et acquiesça d’un signe de la tête accompagné d’un sourire sincère. Elle était pourtant surprise elle-même de cette acceptation immédiate qui balayait des années de prudence protectrice. Mais elle se sentait en pleine et totale sécurité avec lui. Et c’était une reddition volontaire tant elle se sentait en osmose avec cet homme. Son souffle court trahissait son excitation et son impatience. « Levez-vous et tenez-vous droite devant moi » ordonna David. Elle se leva avec élégance, non sans remarquer la bosse qui déformait le pantalon en lin de David. Lui non plus n’était donc pas insensible à ce moment de pur désir se dit-elle. Cela la combla de joie et lui tira un nouveau sourire faisant apparaître ses dents d’un blanc éclatant.
Elle vint se placer devant David qui se leva et se tint devant elle. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur son visage. Dans une vague de chaleur montante et de frissons délicats, Vanessa ressentit une fusion de désir intense et de confiance absolue, son cœur battant au rythme de leur intimité croissante. Dans un mouvement fluide et assuré, David fit glisser les bretelles de la robe de Vanessa le long de ses bras, ses doigts effleurant délicatement sa peau à mesure qu'ils descendaient. Il captura son regard avec intensité, un frisson fulgurant parcourant le corps de Vanessa sous l'effet de son toucher. Puis, avec une précision presque cérémonielle, il défit lentement la fermeture éclair à l'arrière de sa robe, la laissant s'ouvrir doucement pour révéler la silhouette délicate et généreuse de Vanessa. La robe tomba en une cascade de tissu autour de ses pieds, laissant Vanessa dans la lueur tamisée, vêtue seulement de sa lingerie fine, exposée et sublime.
David l'admira un moment, laissant son regard parcourir chaque courbe et chaque contour mis en lumière par la faible lueur de la cheminée. Ses seins lourds et volumineux explosaient dans son soutien-gorge tant elle était excitée. Un téton avait réussi à s’échapper de celui-ci et se présentait fièrement, gorgé de désir. David le prit délicatement entre ses doigts et le pinça, arrachant un gémissement à Vanessa. Leurs regards se verrouillèrent alors : celui de David imprégné d'une domination calme et bienveillante et celui de Vanessa empreint de soumission et d'attente, formant comme un pacte silencieux de contrôle et de consentement qui accélérait le battement du cœur de Vanessa et amplifiait son désir.
David déposa un tendre baiser sur les lèvres incandescentes de Vanessa, dessinant ensuite de sa langue leur contour. Il la prit par la main et la guida vers le dos du canapé. Il se plaça derrière elle et déposa un doux baiser dans son cou qui fit fondre Vanessa. « Penchez-vous, » ordonna-t-il doucement mais avec fermeté. Vanessa obéit, se positionnant pour lui offrir une vue envoûtante de sa silhouette. Son corps était brûlant et d’une sensibilité qu’elle n’avait jusqu’alors jamais connu. David se plaça derrière elle, ses mains caressant les courbes de ses hanches exquises. Placé derrière Vanessa, David observait avec admiration et désir les courbes larges et rebondies de son fessier, parsemé de taches de rousseur qui ajoutaient un charme unique à sa peau. Encadré par la dentelle fine de son tanga noir, son sexe à peine voilé accentuait l'effet visuel de sa lingerie, et lui procurait une sensation de conquête imminente. Ses mains glissèrent des hanches jusqu'à envelopper les superbes fesses de Vanessa, appréciant la douceur et la chaleur de la peau sous ses doigts. Le désir de Vanessa, palpable à travers sa respiration haletante, résonnait avec le rythme rapide de son propre cœur, chaque battement l'attirant irrémédiablement vers l'intimité offerte devant lui.
« Vous avez un cul splendide Vanessa, un beau cul de belle salope » … David murmura ces mots d'une voix rauque, marquant chaque mot. Vanessa, surprise par l'audace verbale de David, sentit un frisson d'excitation parcourir son échine. Elle n'avait pas anticipé que la crudité de ses mots, leur vulgarité pût l'atteindre de la sorte. Le contraste entre la tendresse de ses gestes, l’attention manifeste qu’il avait de ses réactions, toute la précaution qu’il prenait à s’enquérir de son consentement et à la rassurer d’une part et la crudité de son expression à l’instant d’autre part amplifiait son désir, lui donnant l'impression d'être à la fois chérie et protégée mais aussi désirée de manière brute. Elle sourit à travers un souffle court, son corps répondant avec une chaleur croissante à l'affirmation de son pouvoir sur elle. « J'aime quand vous me parlez ainsi, ça me fait me sentir... » … elle chercha ses mots … « convoitée, … » ajouta-t-elle, la voix teintée d'une douce provocation, encourageant David à poursuivre dans cette voie. Les mots de David, loin de la choquer, avaient allumé une étincelle ardente, la préparant à se laisser emporter dans la vague de sensations que promettait la suite de leur échange.
La main de David retrouva le chemin de ses fesses : ils les caressait et les malaxait avec gourmandise. Puis alors qu’elle ne s’y attendait pas, Vanessa ressentit la petite claque sonore qui vint s’abattre sur sa fesse gauche. Elle sursauta. Le picotement de la fessée se mélangea à l'excitation croissante, poussant un gémissement de sa bouche.
David s’approcha de l’oreille de Vanessa et lui murmura avec tendresse : « N’oubliez pas Vanessa : vous pouvez arrêter tout cela si cela ne vous plait pas ou n’a pas votre consentement en utilisant le mot que vous avez choisi. Je ne ferai rien que vous n’accepterez pas et ne vous plaisent pas. »
Vanessa tourna sa tête dans sa direction. « Continuez, s'il vous plaît … ne vous arrêtez pas, … je vous en prie … » supplia Vanessa, la voix brisée par le désir et l’excitation qui avaient pris le contrôle total de tout son être. La claque avait déclenché en elle une réaction en chaîne, chaque frémissement de sa peau semblant appeler à d'autres contacts plus affirmés, plus osés. Elle était dévorée par l'envie que David prenne plus fermement possession d'elle, que ses mots crus et ses gestes audacieux la conduisent plus loin dans cet abandon.
David fit retentir une nouvelle claque, cette fois sur l’autre fesse de Vanessa. Vanessa se cambra et gémit de plaisir. Elle laissa échapper un puissant « Ouiiii … » de contentement, déclenchant un sourire chez David. Il répéta l'action, passant d’une fesse à l’autre ; et entrecoupant chaque fessée par une douce caresse de la fesse meurtrie. Chaque fessée était maintenant plus assurée, plus forte, encouragée par les réactions de plaisir de Vanessa. Vanessa se surprit à tendre les fesses elle-même pour mieux recevoir et aller au-devant de ces fessées qui faisaient maintenant brûler son magnifique séant. Toute prise à son excitation, elle n’en avait pas moins noté que l’intensité de chaque fessée augmentait mais dans des proportions toujours contrôlées ; lui permettant à tout moment d’arrêter si la douleur était trop vive. Elle se surprenait à apprécier ce mélange de douceur et de douleur ; de contrôle et d’abandon.
Ses fesses d’un blanc laiteux parsemé de ces superbes taches de rousseur commençaient à s’empourprer, dessinant les marques des doigts de David. Les réactions de Vanessa et cette vision d’une rare beauté et d’un érotisme torride emportaient David dans une excitation de plus en plus forte comme en témoignait son sexe désormais turgescent qui palpitait contre son caleçon de coton noir. Vanessa était une femme décidément superbe et merveilleuse à tous points de vue.
Alors que la tension montait, David déposa quelques baisers agrémentés de caresses sur les fesses endolories de Vanessa. Puis il écarta ses jambes d’un geste ferme et glissa soudain sa main entre les cuisses charnues de Vanessa, découvrant son désir et son excitation manifestes. Le tissu délicat de son tanga n’était plus seulement humide : il était trempé, rempli du liquide chaud qui coulait maintenant en continu du sexe de Vanessa.
« Humm … Mais il semble que vous aimiez cela, ma belle Vanessa. Vous m’aviez caché que vous étiez une belle petite salope ! » dit-il d’une voix assurée.
L'excitation était à son comble, les battements du cœur de Vanessa résonnaient comme un tambour dans ses oreilles, son souffle court se mêlant à la voix de David, formant une symphonie de sons érotiques qui emplissait la pièce. Chaque nouvelle parole crue de David, chaque toucher de ses mains sur son corps quasi-nu, offert, la rendait plus avide, ses sens entièrement focalisés sur les sensations que cet homme lui procurait.
« Je suis toute à vous » lâcha-t-elle dans un soupir de plaisir. Le désir brûlant la rendait presque fébrile, ses pensées embrouillées par le mélange de plaisir et d'attente. La sensation de vulnérabilité face à la domination confiante de David la rendait euphorique, son corps répondant instinctivement à ses directives, chaque fibre de son être criant silencieusement pour plus d'intensité … pour plus de lui … Elle était à lui.
David caressa le sexe palpitant de Vanessa au travers du tissu. Sa caresse se fit au fur et à mesure plus précise, explorant, taquinant, appuyant à intervalle régulier sur son clitoris qui était depuis longtemps dressé. Vanessa avait les yeux fermés. Tout son esprit était concentré sur son sexe recevant les caresses divines de David qui l’emmenaient dans des territoires inexplorés de plaisir et d’abandon.
D’un geste habile David fit tomber le tanga de Vanessa sur ses chevilles. D’instinct, Vanessa écarta légèrement les jambes un peu plus et se cambra, invitante, sa respiration s'accélérant alors qu'elle anticipait ses prochains gestes. Elle exposait ainsi son sexe de manière indécente à la vue de David. Avant ce soir, elle n’aurait jamais osé agir ainsi. Mais elle se surprenait à en avoir le besoin et l’envie ; et à n’en ressentir aucune honte. Comme si ce geste vis-à-vis de cet homme était simplement naturel et évident.
A cette vue, David se glissa entre ses jambes et positionna son visage face au sexe de Vanessa. Il resta un moment en admiration devant son puits d’amour offert et ouvert d’excitation. Il observa, fasciné, la manière dont la lueur des bougies qu’il avait allumées pour donner à la pièce une ambiance plus intime lorsqu’ils s’étaient rendus au salon, dansait sur sa peau douce, mettant en évidence les contours délicats et l'humidité brillante de son intimité. Les lèvres pleines, légèrement entrouvertes, étaient gorgées de désir, leurs teintes rosées contrastant avec la pâleur de sa peau et les taches de rousseur qui parsemaient ses cuisses et ses fesses. Il ne fut pas surpris que Vanessa prenne soin de son sexe : cela correspondait bien à ce qu’il avait décelé chez cette femme élégante et racée. Sa toison pubienne d’un roux aussi incendiaire que sa chevelure était soigneusement taillée en un fin triangle, mettant en valeur la délicatesse de son sexe.
Au-delà des sentiments indéniables qu’il sentait se développer en lui pour elle, David ressentait un mélange de puissance et d'admiration profonde pour la confiance que Vanessa lui accordait en se dévoilant ainsi. La vue de son sexe, si vulnérable et pourtant si puissamment érotique, alimentait son propre désir de la conquérir complètement, de l'amener à de nouveaux sommets de plaisir. Elle renforçait, si besoin était, son besoin de la dominer, de prendre possession d’elle, de la guider à travers une relation qui transcenderait leurs désirs les plus profonds. Il voulait qu’elle lui appartienne ; comme il voulait lui appartenir. Être son homme, son Maitre. Qu’elle soit sa princesse ; sa Soumise. Son esprit et son cœur étaient désormais pleinement dédié à cela : être à elle et la combler.
« Vous êtes d’une beauté saisissante, Vanessa » s’exclama-t-il d’une voix pleine d’admiration. « Vous faites de moi en cet instant un homme privilégié. Merci Vanessa ». A ces mots, Vanessa sentit une chaleur immense remplir son cœur et son sexe palpita plus encore. Elle était en train de fondre sur place.
David déposa un long baiser sur chacune de ses cuisses, explorant sans hésiter la chaleur et l'humidité qui s'accumulaient entre elles. Chaque goutte de son essence qui perlait et brillait sur sa peau était un témoignage de leur connexion intense, un appel silencieux auquel il ne pouvait résister. Il fut saisi par un désir ardent de goûter à cette essence, à sa chaleur, de la sentir frémir sous sa langue, de l'entendre gémir encore plus fort. Au contact de la langue de David sur son intimité ruisselante, Vanessa émit un long cri de satisfaction et faillit perdre l’équilibre. David la rattrapa de ses mains puissantes en saisissant ses fesses et en collant sa bouche avide sur son sexe. Vanessa sentit instantanément sa langue pénétrer sa fente et prendre possession de son intimité. Un sourire de satisfaction profonde illumina son visage. Il était en elle … Elle ne faisait plus qu’un avec lui …
(A suivre)
Illustration: photo libre de droit de l'internet
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En arrivant devant la maison de David, Vanessa prit une profonde inspiration, rassemblant son courage. Elle sonna à la porte, le cœur battant à tout rompre.
David ouvrit la porte, un sourire chaleureux illuminant son visage. Il était vêtu d'une manière décontractée mais soignée : un pantalon en lin noir ; une chemise blanche légèrement ouverte au col ; ses éternelles baskets en cuir qu’il portait déjà lors de leurs premières rencontres. Son accueil fit fondre une partie de l'appréhension de Vanessa. « Bienvenue, Vanessa. Je suis ravi que vous soyez ici. » Il lui déposa un baiser tendre sur les deux joues qui électrisa Vanessa. »Entrez donc ».
Vanessa pénétra dans l'intérieur de la maison de David. Le salon, spacieux et élégamment meublé, présentait une harmonie de couleurs chaudes et de bois sombre, parsemé de touches artistiques modernes et de larges baies vitrées offrant une vue imprenable sur un parc verdoyant. Des œuvres d'art contemporain et des étagères remplies de livres alignaient les murs, créant un environnement à la fois intellectuel et confortable.
David les conduisit vers une terrasse ouverte, ornée de plantes luxuriantes et d'un mobilier extérieur moderne où il avait préparé un apéritif. Le patio, éclairé par des lanternes douces, offrait une ambiance sereine et invitait à la détente.
« Je crois me rappeler que vous appréciez le champagne rosé, Vanessa, n’est-ce pas ? »
Vanessa acquiesça, un sourire se dessinant sur ses lèvres alors que David versait du Ruinart rosé dans des flûtes élégantes. « Vous avez bonne mémoire, David, c'est exactement ce que j’aime. » Tandis qu'ils trinquaient, le crépitement des lanternes ajoutait une touche magique à l'ambiance déjà enchanteresse de la soirée.
Les conversations légères se transformèrent rapidement en échanges plus profonds et personnels, alors qu'ils discutaient de tout, des nuances de leur quotidien aux philosophies qui guidaient leurs vies. Vanessa se sentait de plus en plus à l'aise, sa nervosité initiale s'estompant peu à peu sous l'effet du cadre rassurant et de l'attention sincère de David.
Au fur et à mesure que l'apéritif progressait, l'air entre eux se chargeait d'une tension palpable, une anticipation de ce qui pourrait se dérouler au fil de la soirée. C’est alors que, dans un moment de silence contemplatif, David se pencha vers Vanessa, capturant délicatement son regard avec le sien. « Vanessa, je dois dire que vous êtes absolument radieuse ce soir. » Sa voix était basse, chargée d'une émotion sincère. Le compliment fit rougir Vanessa, et avant qu'elle ne puisse formuler une réponse, David avait doucement posé ses lèvres sur les siennes. Le baiser, doux et hésitant au début, se fit rapidement plus assuré. Vanessa répondit avec une ardeur qui la surprit elle-même, son corps réagissant à chaque contact comme si elle avait été électrisée. Ce premier baiser brisa les dernières réserves de Vanessa, lui permettant de se plonger pleinement dans l'instant présent.
Reprenant leurs esprits, ils se dirigèrent ensuite vers la salle à manger où une table dressée avec élégance les attendait. David avait préparé un repas qui reflétait à la fois simplicité et sophistication : une entrée de carpaccio de Saint-Jacques suivie d'un plat principal de risotto aux truffes noires, pour terminer par une pavlova de fruits rouges ; chaque plat soigneusement assorti à un vin qui en exaltait les saveurs.
À table, leur conversation se fit plus intime. A de multiples reprises leurs mains se touchaient, s’étreignaient. Vanessa, touchée par l’attention de David, se sentait de plus en plus ouverte à explorer les terrains qui, jusqu'alors, lui semblaient interdits ou trop risqués. L'ambiance électrique entre eux ne faisait qu'intensifier son désir de découvrir les facettes cachées de leur connexion. David, de son côté, ressentait un mélange de fascination et de respect envers Vanessa. Il était ému par sa présence et son ouverture d’esprit, et trouvait en elle une résonance à ses propres recherches de profondeur et de sens dans les relations. Chaque sourire, chaque regard de Vanessa renforçait son attirance et son admiration pour elle.
La soirée se déroulait dans une symphonie de découvertes mutuelles et d'attentes partagées, chacun se délectant de la compagnie de l'autre. Après le dîner, ils se retirèrent dans le salon. Vanessa et David s'installèrent sur un large canapé en cuir, leurs corps se touchant presque, baignés par la lumière tamisée des lampes d'appoint. Leurs mains se trouvèrent, s'entrelaçant naturellement, alors que leurs regards partageaient une complicité croissante. David caressait doucement le dos de la main de Vanessa avec ses doigts, provoquant des frissons qui couraient le long de son bras.
« Vanessa, » commença David, sa voix basse et rassurante rompant le silence confortable, « à votre manière d’y venir et puis de passer à autre chose puis d’y revenir à nouveau je sens que le sujet du BDSM vous intrigue, mais aussi qu'il vous inquiète un peu. Est-ce que vous souhaitez en parler davantage ? »
Vanessa hocha la tête, une mèche de ses cheveux roux tombant gracieusement sur son visage. « Oui, David, j'aimerais comprendre...» Sa voix trahissait une curiosité teintée d'une pointe d'appréhension. « Je vous avoue que cela m’intrigue mais aussi m’excite terriblement. Mais je ne sais quoi vous dire. Vous m’avez confié être un Maître. Être sous votre contrôle, cela me fascine et m’effraie. J’ai envie de savoir … ». Elle marqua un silence. Et elle partit dans un éclat de rires nerveux. « Désolée David, je suis si confuse ; je me sens un peu idiote. ».
David esquissa un sourire compréhensif, son regard doux et encourageant cherchant à apaiser les tourments intérieurs de Vanessa. Il déposa un doux baiser sur les lèvres de Vanessa.
« Vanessa, il n’y a aucune raison de se sentir idiote, voyons ! Ces sentiments sont tout à fait normaux lorsque l’on aborde un domaine aussi personnel et intense. C’est nouveau pour vous.»
Il prit une petite pause, laissant ses mots imprégner l'atmosphère déjà chargée d'une tension douce. « Si vous êtes d'accord, je pourrais vous guider à travers une première expérience de privation sensorielle. Rien de trop avancé, juste un petit pas pour vous aider à ressentir et comprendre ce que cela peut signifier d'être sous contrôle, mais toujours en sécurité, toujours respectée. »
Vanessa regarda David, son expression mêlant à la fois la nervosité et l'excitation, mais aussi un infinie reconnaissance face à cet homme qui semblait si respectueux et compréhensif. « Oui, je veux essayer. Montrez-moi, je vous fais confiance. »
David se leva doucement, allant chercher un ruban de soie noir. Revenant à ses côtés, il murmura, « Je vais vous bander les yeux avec ceci. Je vais prendre le contrôle de vos sensations. Concentrez-vous uniquement sur vos autres sens. Ne dites pas un mot. D’accord ? Mais si vous vous sentez inconfortable, si vous voulez arrêter, dites-le moi à tout moment en utilisant un mot de votre choix qui ne soit pas un mot courant. Quel mot choisissez-vous, Vanessa ?»
Troublée mais paradoxalement sentant ses appréhensions s’évanouir face à cet homme et désireuse plus que jamais de découvrir ce monde qui l’attirait de plus en plus, Vanessa acquiesça et balbutia « Cristal ». « Je choisis Cristal, David ».
« Bien Vanessa. Etes-vous prête ? »
Ne sachant si elle devait répondre, elle se contenta d’un hochement positif de la tête. David nota ce premier signe de soumission volontaire avec délectation.
Avec une délicatesse mesurée, il noua le ruban autour de ses yeux. L'obscurité immédiate poussa son esprit à aiguiser ses autres perceptions. Elle entendait maintenant le léger craquement du feu dans la cheminée, le son de la respiration de David, et le léger parfum de bois et de musc qui émanait de lui.
« Maintenant, je vais simplement toucher et caresser votre bras. Concentrez-vous sur ce que vous ressentez », dit doucement David. Ses doigts frôlèrent la peau de Vanessa, chaque contact semblant électrifié par l'absence de sa vue. Vanessa sentit son corps réagir, chaque caresse amplifiée par la noirceur qui l'enveloppait. Elle se sentait étonnamment vivante, chaque frôlement de David la faisant sursauter légèrement, une cascade de sensations flottant à travers elle. Elle sentit cette douce chaleur qui régnait dans son bas ventre depuis le début de la soirée s’enflammer plus encore. Sa respiration devenait de plus en plus profonde ; faisant se bomber plus encore son opulente poitrine qu’elle sentait se gonfler. Sa peau se couvrait d’une chair de poule qui la faisait frissonner à chaque contact tactile de David. Elle sentait ses yeux derrière ce masque de soie se révulser parfois, comme pour mieux ressentir encore ce flots de sensations intenses qui la parcourait.
Tout à coup David cessa ses caresses. Elle se sentait frustrée de ce soudain arrêt. Elle voulait qu’il continue. Elle n’avait rien dit. Pas même ce mot qu’il lui avait fait choisir. Alors pourquoi cet arrêt ? Elle se sentait perdue. Son esprit tournait à toute vitesse. Elle avait peut-être mal réagi ?
David contemplait Vanessa. Elle était ravissante. Plus ravissante encore en cet instant où elle se tenait là, assise dans ce fauteuil, et se laissant caresser les bras de ses mains. Il voyait bien le trouble qui l’envahissait depuis qu’il avait cessé ses caresses. Vanessa tremblait légèrement, bougeant légèrement ses bras en avant, à la recherche vaine des caresses de ses mains.
Sa main vint alors caresser la joue droite de Vanessa. « Relaxez-vous, Vanessa. Je suis ici, et je n'ai pas fini. » Sa voix était douce, apaisante. Vanessa, rassurée, respira plus profondément encore, réalisant alors combien elle avait été absorbée par l'expérience, chaque frisson et chaque respiration étant un nouveau terrain de découvertes. Elle sentit les doigts de David tracer doucement le contour de son visage, de sa bouche qu’elle ouvrait instinctivement comme pour la lui offrir, puis descendre le long de son cou, provoquant des ondes de chaleur qui se répandaient à travers son corps.
David, observant attentivement chaque réaction de Vanessa, continua son exploration avec soin. « Lâchez prise, laissez-moi vous guider à travers ces sensations.» Il se pencha doucement vers elle et ses lèvres effleurèrent l'oreille de Vanessa, murmurant, renforçant cette intimité qui se tissait entre eux. Vanessa se sentait dériver dans un état de semi-conscience où seule la voix et les touchers de David formaient la réalité. Ses mains maintenant parcouraient ses épaules, puis descendaient le long de ses bras, remontant parfois pour effleurer les bords de sa robe, chaque mouvement orchestré pour intensifier son besoin de plus de contact, de plus de cette connexion qu'elle commençait à chérir profondément.
David continua ses explorations, alternant entre douceur et fermeté, chaque mouvement calculé pour éveiller et maintenir un état de désir intense chez Vanessa. Lentement, ses mains descendirent vers sa poitrine, effleurant à peine le tissu de sa robe. Les tétons de Vanessa perçaient presque maintenant le tissu soyeux de ra robe. Vanessa gémit légèrement, sa respiration s'accélérant, son corps réagissant instinctivement à la proximité et à l'intensité de l'attention de David. Chaque contact avec ses seins était comme un électrochoc qui la ramenait à la réalité de leur intimité, intensifiant son désir d'être sous son contrôle, de se laisser guider dans cet univers de sensations où elle perdait pied, tout en se sentant étrangement en sécurité. David pinça le téton droit de Vanessa, lui arrachant un petit cri. Il le caressa de nouveau pour de nouveau le pincer et l’étirer légèrement comme s’il voulait le faire sortir de cette robe. Vanessa répondit par un gémissement de plaisir, en mordant ses lèvres ; ce qui fit sourire David de contentement.
David descendit délicatement vers ses pieds, retirant ses chaussures avant de masser ses chevilles, remontant progressivement le long de ses jambes, chaque toucher précis alimentant le feu qui couvait en elle. Vanessa, était quasiment en transe, aveuglée par le bandeau et submergée par les sensations, se trouvait dans un état de vulnérabilité totale. Chaque toucher de David sur ses pieds, ses jambes, semblait se graver dans sa mémoire sensorielle, chaque nouvelle caresse définissant les contours d'une carte qu'elle ne pouvait voir mais seulement ressentir. Elle n’était plus que sensations. Elle se sentait incroyablement vivante. Elle se sentait comme suspendue dans un espace où le temps se dilatait, chaque minute, chaque seconde s'étirant infiniment.
Lorsque David remonta ses mains de part et d’autre de ses jambes et les écarta délicatement mais avec fermeté, elle crut s’évanouir.
Relevant sa robe légère avec délicatesse, David prit possession des cuisses charnues de Vanessa, les explorant avec une précision presque chirurgicale. Ses doigts effleuraient la peau douce et lisse, traçant des lignes imaginaires qui semblaient brûler un chemin à travers ses nerfs. Vanessa sentait chaque caresse comme un appel, un appel à libérer quelque chose de profondément enfoui en elle. Sa respiration s'accélérait avec chaque mouvement, ses cuisses tremblant légèrement sous l'attention méticuleuse de David. La tension montait, une danse sensuelle de retrait et de contact qui la laissait désorientée mais exaltée. Chaque fois que David retirait ses mains, Vanessa se trouvait en attente anxieuse, anticipant où le prochain contact atterrirait. Cela créait un cycle de désir et de manque qui l'amenait progressivement à un état de besoin presque palpable.
David sentait cette tension, chaque frisson sous ses doigts lui parlant plus clairement que des mots. Il était guidé par les soupirs et les petits mouvements de Vanessa, chaque réaction un guide vers ce qu'elle aimait, ce qui la touchait profondément. Il était conscient de l'effet de ses actions, de la puissance qu'il détenait en ce moment pour façonner cette expérience, pour la guider dans un monde où il était le gardien de ses sensations.
Ses mains remontèrent plus haut encore sur les cuisses de Vanessa. Il découvrit le superbe tanga noir au liseré doré que portait Vanessa. Il remonta ver ses hanches tout en déposant de doux baisers sur les cuisses de Vanessa. Instinctivement, Vanessa souleva son bassin pour lui permettra d’atteindre ses fesses rebondies. Les mains de David les empoignèrent avec délectation. La tension dans la pièce était palpable, un mélange de silence et de gémissements qui remplissait l'air. Vanessa, bien que privée de la vue, était intensément consciente de la proximité de David de son intimité, de son contrôle, de son pouvoir. Sa peau frémissait à chaque contact, chaque nouveau point de contact semblant se connecter directement à son centre nerveux. Son entre-jambes était maintenant en ébullition. Un liquide chaud s’écoulait de son sexe et humidifiait sa lingerie.
David, reconnaissant l'intensité croissante de leurs échanges, se laissa guider par les réponses sensorielles de Vanessa. Chaque mouvement était calculé pour maximiser l'impact de son toucher, chaque geste conçu pour explorer et éveiller davantage ses sens déjà exacerbés.
Il s'abaissa lentement, son souffle chaud contre la peau tendue de ses cuisses, et déposa un baiser doux et explorateur au bord du tanga de Vanessa. Il sentait la chaleur émanant de son corps, le tissu légèrement humide de son désir. Avec une délicatesse extrême, ses lèvres se rapprochèrent du centre de son désir, à travers le fin tissu de sa lingerie. Le baiser, tendre mais insistant, semblait absorber la chaleur de son corps, le transférant en une onde électrique à travers toute son essence.
Ce simple contact déclencha une réaction en chaîne dans le corps de Vanessa. Elle sentit une décharge de plaisir si intense qu'elle en oublia de respirer un instant. Son corps se cambra involontairement, cherchant instinctivement à prolonger ce contact magique, à en demander davantage. Son souffle devint erratique, ses mains se crispant sur les coussins du canapé tandis qu'une vague de plaisir pur la submergeait.
L'orgasme la frappa comme un éclair. Elle se sentait déborder, une explosion de sensations la remplissant de l'intérieur, se répandant en vagues concentriques à travers son corps. Chaque cellule semblait vibrer en écho au rythme imposé par le baiser de David. Elle gémissait ouvertement maintenant, incapable de retenir les sons de son plaisir profond et instantané. Son monde était réduit à ce point de contact, à ce lien indescriptible entre son corps et les lèvres de David.
Dans l'obscurité sous le bandeau, les images dansaient derrière ses paupières closes, des couleurs et des formes qui suivaient le rythme de son plaisir. Elle flottait dans un espace où le temps semblait s'étirer, où chaque seconde durait une éternité, chaque battement de son cœur un tambour lointain.
Alors que le pic de son extase commençait lentement à s'atténuer, Vanessa resta allongée, respirant lourdement, chaque inspiration mêlée à un frisson résiduel. David, sentant le changement dans son énergie, déposa un doux baiser sur son sexe et se redressa. Il attendit patiemment qu'elle retrouve ses sens, un sourire satisfait mais doux sur ses lèvres et lui retira son bandeau.
« Comment vous sentez-vous, Vanessa ? »
(A suivre)
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Depuis leur conversation, une tempête d'émotions bouleversait Vanessa. Chaque jour, l'écho des mots de David résonnait en elle, éveillant une curiosité brûlante mêlée d'une appréhension qui la laissait souvent pensive, le regard perdu au-delà des murs de son bureau cossu. Elle sentait un lien invisible la tirer vers lui, une attraction qui dépassait le simple désir physique. C'était une fascination pour l'homme qu'il était, pour le monde qu'il représentait, un monde qu'elle ne connaissait qu'à travers des clichés qu'elle découvrait maintenant erronés.
Physiquement, l'effet de David sur elle était palpable. Il y avait cette douce chaleur qui se répandait en elle chaque fois qu'elle pensait à lui, une chaleur qui commençait dans le creux de son estomac et se diffusait, envoûtante et parfois presque accablante. Cela faisait plusieurs jours désormais qu’à chaque fois qu’elle se surprenait à penser à lui elle sentait sa poitrine gonfler et ses tétons surgir, déformant son soutien-gorge et pointant fièrement et presque de manière indécente derrière son chemisier … La nuit, elle se retrouvait souvent éveillée, son corps vibrant d'une énergie inexploitée, ses draps témoins de son agitation. Sa respiration se faisait plus lourde rien qu'à se remémorer le timbre grave de sa voix, et elle pouvait presque sentir le poids de son regard, sérieux et pénétrant, scrutant non seulement ce qu'elle était en surface, mais sondant les profondeurs de son être.
Les jours suivants leur conversation, elle fut aussi assaillie de doutes. Si elle était irrésistiblement attirée par David, n’était-ce que par sa seule attirance physique ? N’était-ce pas aussi parce qu’il lui avait confié sur le monde du BDSM ? Sur le fait qu’il était un dominant, un Maitre ? Devait-elle se plonger dans cette exploration du BDSM, un terrain tellement étranger et, jusqu'à récemment, impensable pour elle ? L'influence et l’aura de David étaient à la fois rassurantes et déstabilisantes. Elle était attirée par sa capacité à équilibrer une autorité dominante avec une sensibilité et une compréhension profondes, trouvant dans cette dualité quelque chose de presque irrésistible.
Son trouble était exacerbé par la façon dont il occupait ses pensées à des moments inattendus. En réunion, elle se surprenait à réfléchir à ses propos sur la confiance et la communication, ou à la manière dont il pourrait la regarder si elle se trouvait à nouveau en face de lui. Le désir de se soumettre, de lâcher prise sous sa direction, l'effleurait, laissant derrière lui un mélange paradoxal de peur et d'impatience.
Finalement, un soir où le désir de clarifier ses sentiments devint trop pressant, elle décida de l'appeler. Sa main tremblait légèrement en composant le numéro, et son cœur battait si fort qu'elle craignait qu'il entende les pulsations à travers le téléphone.
"David, bonsoir, c'est Vanessa," commença-t-elle, sa voix trahissant son trouble.
"Vanessa !" répondit David avec une chaleur qui fit frémir Vanessa. "Quel plaisir d'entendre votre voix. Comment allez-vous?"
Vanessa hésita, le souffle court. "Je... Je vais bien, merci," mentit-elle partiellement, car bien qu'agité, son esprit était aussi curieusement clair. "David, je réfléchis beaucoup depuis notre dernière conversation... à propos de tout ce que vous avez partagé avec moi, sur le BDSM, sur la confiance, sur... sur nous."
Il y eut un silence respectueux de la part de David, et quand il parla, sa voix était douce et encourageante. « Je suis là, Vanessa. Dites-moi ce qui vous trouble. »
Elle respira profondément, cherchant les mots justes. "Je suis... troublée, David. Par ce que je ressens pour vous, et par l'idée de... de ce que vous m'avez décrit. L'autorité, la soumission... Je ne sais pas si je devrais être effrayée ou excitée par ces pensées. Désolé d’être aussi confuse."
« Vanessa, » dit David, son ton plein de compréhension, « il est naturel de ressentir de l'appréhension face à l'inconnu. Ce que vous ressentez est un mélange complexe d'émotions, et c'est parfaitement normal. Le BDSM n'est pas juste une pratique ; c'est une exploration de soi et de la confiance entre partenaires. »
Vanessa écoutait, chaque mot éveillant en elle une résonance profonde. « Mais comment savoir si c'est le chemin que je veux explorer ? Comment puis-je être sûre... que je suis prête ? Et puis je vous dis cela, mais peut-être n’êtes-vous pas intéressé par quelqu’un comme moi ? »
David prit un moment avant de répondre, laissant un silence qui, pour Vanessa, semblait étendre le temps. « Vanessa, l'exploration de ces aspects de vous-même doit venir de votre propre volonté. Personne ne peut vous dire si c'est le bon chemin, seulement vous vous pouvez le sentir. Quant à mon intérêt, soyez assurée que ma proposition de vous aider et de vous guider est sincère et réfléchie. Et puis, puisque vous m’avez ouvert votre cœur, sachez que je suis également sous le charme de votre présence et de votre esprit, et que je suis intéressé par ce que nous pourrions découvrir ensemble, peu importe la forme et le temps que cela prendra. Pour tout vous dire, j’espérais votre appel. »
Les mots de David réchauffèrent Vanessa, son anxiété s’atténuant sous le poids de ses mots plein de sincérité. « Cela signifie beaucoup pour moi, David. Je suis... touchée et un peu confuse de vous avoir avoué ainsi mes sentiments et mon trouble ainsi. J’espère que vous ne me prenez pas pour une fille facile. »
« Nullement Vanessa. Qu’est-ce donc que cette idée ? »
« Merci David. Merci de votre patience et de votre compréhension. Cela me rassure ».
S’ensuivit un silence de quelques secondes, mais qui paraissait une éternité à Vanessa. Elle ne savait quoi dire. Elle voulait voir David mais n’osait le lui demander. Sentant ce malaise, David rompit le silence.
« Je pense qu'il serait bénéfique pour nous deux de discuter de tout cela en personne, qu’en pensez-vous Vanessa ? Que diriez-vous de venir dîner chez moi ce vendredi soir ? » proposa David. « Nous pourrions alors parler à cœur ouvert dans un cadre détendu et privé. »
« Ce vendredi soir, c'est parfait ! » s’exclama immédiatement Vanessa, un sourire se formant enfin sur ses lèvres alors qu'une bouffée d'excitation l'envahissait. La perspective de le voir de nouveau, dans un cadre privé, lui offrait un mélange de nervosité et d’impatience totale. Tout à coup elle fut prise d’une interrogation.
«Euh David … Euh … dois-je venir d’une manière particulière ? »
David rit doucement, un rire chaleureux qui traversa la ligne, apaisant instantanément les inquiétudes de Vanessa. « Venez comme vous êtes, Vanessa. Ce soir sera surtout pour nous connaître mieux dans un environnement détendu. Habillez-vous de manière à vous sentir confortable et vous-même. »
Vanessa se sentit soulagée et même un peu excitée par la perspective de cette rencontre. « D'accord, David. Je vous remercie pour votre compréhension et votre gentillesse. J'ai vraiment hâte de vendredi » s’enhardit-elle. Osant pour clore la discussion un «Je vous embrasse, David» qui lui fit venir le rouge aux pommettes.
« Moi aussi, Vanessa. Et s'il y a quoi que ce soit que vous souhaitez savoir ou discuter avant notre rencontre, n'hésitez pas à m'appeler. Je suis là pour vous », ajouta David avant de conclure l'appel, donnant à Vanessa son adresse et l'heure pour le dîner.
Le reste de la semaine passa dans un flou suave pour Vanessa, partagée entre ses responsabilités professionnelles et les montagnes russes émotionnelles qu'elle expérimentait en anticipation de la soirée à venir. Elle trouvait ses pensées souvent dérivant vers David, repensant à chaque détail de leurs conversations, et à ce que vendredi pourrait révéler sur leurs futures interactions.
Le vendredi soir arriva bien vite. Vanessa choisit une tenue simple mais élégante : une robe noire qui complimentait sa silhouette sans être trop formelle, accompagnée d'un léger parfum floral qui ne dominait pas mais qui ajoutait juste une touche de féminité subtile. Elle choisit une paire de talons aiguilles noire, dont les lanières enserraient ses chevilles avec élégance. Même si David lui avait dit de venir habillée de manière confortable, elle voulait lui plaire. Aussi choisit-elle aussi une ensemble de lingerie en dentelle noire, qui mariait à la perfection élégance et sensualité. Le soutien-gorge à balconnet et la tonga étaient ornés de motifs floraux délicats et de fines bandes de satin dorés, ajoutant un charme sophistiqué tout en mettant en valeur ses courbes avec raffinement. Bien qu’elle ne soit pas une afficionado du maquillage, elle choisit un rouge à lèvres d'un rouge bordeaux profond, ajoutant une touche de mystère et de séduction classique. En se regardant dans le miroir avant de partir, elle soutit : se trouvant belle et rayonnante. Elle sentit aussi un mélange de nervosité et de confiance en elle.
L'heure venue, Vanessa se rendit à l'adresse donnée par David, son cœur battant la chamade à chaque pas qu'elle faisait vers sa porte, chaque battement lui rappelant aussi le chemin qu'elle s'apprêtait à explorer. Elle savait que cette soirée pourrait changer sa vie, d'une manière ou d'une autre, et elle était prête à découvrir vers quelle direction son cœur la mènerait. Son excitation était à son paroxysme.
Enfin … le croyait-elle.
(A suivre)
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Bonjour, dernièrement alors que je passais le week-end avec ma soumise à l'hôtel, en pleine nuit nous avons été réveillés par des bruits et des gémissements d'origine sexuelle. Nous avons très vite compris que nos voisins de chambre très bruyants étaient en pleine action. Excité par cette environnement érotique je me suis dit que c'était le bon moment pour une séance improvisée de soumission afin de tester l'obéissance de ma soumise. Malheureusement elle s'est rebellée et à refusée que je la soumette à ce moment là de la nuit prétextant que les voisins exagèraient, qu'elle était fatiguée et qu'elle avait besoin de dormir. Il faut dire que nous nous étions endormis seulement quelques heures plutôt après une grosse séance. Ne voulant pas rentrer en conflit je l'ai laissé se rendormir. Maintenant je me pose questions :
- aurais-je dû ou pas la soumettre de force faisant fi de sa rébellion, ai-je fait preuve de faiblesse ou de bienveillance à ce moment ?
- dois-je la punir après coup de cette rébellion impromptue ?
- si oui comment la punir (quel niveau de punition) ?
- quel attitude dois-je maintenant adopter car il est hors de question qu'elle puisse imaginer pouvoir refuser mes ordres quand ça lui chante, d'ailleurs elle en serait déçue. Ce qu'elle aime dans notre relation c'est mon autorité sur elle. Elle a besoin que je la domine et que je lui impose les règles de notre contrat pour être rassurée, épanouie et heureuse dans notre relation.
Si vous avez déjà connu une situation identique merci de me faire part de votre vécu et de comment vous avez résolu le problème
N'hésitez pas à me dire comment vous agiriez et à me donner conseil sur la-les punition-s à mettre en place et le comportement à adopter
Merci
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Elle l'attendait, sagement assise derrière le volant. Leurs bouches se rejoignirent à l'intersection des deux sièges selon un rituel tacitement établi depuis qu'elles se retrouvaient dans la clandestinité. Mais, en deux ans, elles avaient appris à le bousculer à tour de rôle, afin que jamais l'habitude n'entamât la passion. Elles échangèrent un long baiser, si imaginatif qu'il pouvait à lui seul dresser l'inventaire exact de tout ce qui peut advenir de poétique et de prosaïque entre deux êtres soumis à leur seul instinct, du doux effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Ainsi toutes les figures de l'amour s'inscrivaient dans cette étreinte. Elle avait la mémoire de celles qui l'avaient précédée. Quand leurs bouches se reprirent enfin, elles n'étaient qu'un seul et même souffle. Anticipant sur son premier mot, Juliette posa son doigt à la verticale sur ses lèvres et, dans un sourire de connivence, entraîna Charlotte hors de la voiture. Après qu'elles eurent tout doucement refermé les portes et fait les premiers pas sur la pointe des pieds, comme si l'extrême discrétion leur était devenue une seconde nature, elle la prit par la main et l'engagea à sa suite dans une des rares stalles encore vides. À l'ardeur qu'elle y mettait, Charlotte comprit que ce jour-là, encore une fois de plus, elle dirigerait les opérations, du moins dans un premier temps. Alors une sensation inédite l'envahit, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, elle n'était déjà plus qu'un corps sans âme, qu'une soumission charnelle en répit. L'endroit était humide et gris. Il en aurait fallut de peu pour qu'il paraisse sordide. Ça l'était juste assez pour ajouter à leur excitation. Certains parkings peuvent être aussi borgnes que des hôtels. Un rai de lumière, provenant d'un des plafonniers de l'allée centrale, formait une diagonale au mur, à l'entrée du box. Il n'était pas question de descendre le lourd rideau de fer, elles se seraient retrouvées enfermées. Charlotte s'appuya le dos contre le mur, exactement au point où le halo venait mourir, de manière à réagir à temps au cas où quelqu'un viendrait. Avant même que Juliette pût l'enlacer, elle lui glissa entre les bras tout en tournant le dos, avec cette grâce aérienne qui n'appartient qu'aux danseuses, puis posa ses mains contre la paroi, un peu au-dessus de sa tête, et cambra ses reins tandis qu'elle s'agenouillait.
Depuis tant de mois qu'elles s'exploraient, pas un grain de leur peau n'avait échappé à la caresse du bout de la langue. Du nord au sud et d'est en ouest, elles en avaient investi plis et replis, ourlets et cavités. Le moindre sillon portait l'empreinte d'un souvenir. La chair déclinait leur véritable identité. Elles se reconnaissaient à leur odeur, se retrouvaient en se flairant. Tout avait valeur d'indice, sueur, salive, sang. Parfois un méli-mélo de sécrétions, parfois le sexe et les larmes. Des fusées dans la nuit pour ceux qui savent les voir, messages invisibles à ceux qui ne sauront jamais les lire. Si les humeurs du corps n'avaient plus de secret, la subtile mécanique des fluides conservait son mystère. Mais cette imprégnation mutuelle allait bien au-delà depuis qu'elles s'étaient conté leurs rêves. Tant que l'on ne connaît pas intimement les fantasmes de l'autre, on ne sait rien ou presque de lui. C'est comme si on ne l'avait jamais vraiment aimé. Mais Charlotte savait exactement ce que Juliette désirait. Se laisser prendre avant de s'entreprendre. Un geste juste, qui serait juste un geste, pouvait apparaître comme une grâce, même dans de telles circonstances, car leur silence chargeait alors de paroles le moindre de leurs mouvements. Elles n'avaient rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Elles pouvaient juste surenchérir par la crudité de leur langage, un lexique de l'intimité dont les prolongements tactiles étaient infinis, le plus indéchiffrable de tous les codes en vigueur dans la sourde clandestinité. Tandis que Charlotte ondulait encore tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette lui déboutonna son jean, le baissa d'un geste sec, fit glisser son string, se saisit de chacune de ses fesses comme s'il se fût agi de deux fruits murs, les écarta avec fermeté dans le fol espoir de les scinder, songeant qu'il n'était rien au monde de mieux partagé que ce cul qui pour relever du haut et non du bas du corps, était marqué du sceau de la grâce absolue. Puis elle rapprocha ses doigts du sexe, écarta les béances de la vulve et plongea ses doigts dans l'intimité moite, si brutalement que sa tête faillit heurter le mur contre lequel elle s'appuyait. Ses mains ne quittaient plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouva aboli, ou à tout le moins se ralentit.
Toute à son ivresse, elle ne songeait même plus à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur bataille, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle la mordit au sang. De la pointe de la langue, elle effleura délicatement son territoire à la frontière des deux mondes, avant de s'attarder vigoureusement sur son rosebud. Un instant, elle crut qu'elle enfoncerait ses ongles dans la pierre du mur. Elle se retourna enfin et la caressa à son tour sans cesser de la fixer des yeux. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Car si Juliette l'aimait peut-être, l'aimait sans doute, Charlotte sentait que le moment n'était pas éloigné où elle allait non plus le laisser entendre, mais le lui dire, mais dans la mesure même où son amour pour elle, et son désir d'elle, allaient croissant, elle était avec elle plus longuement, plus lentement, plus minutieusement exigeante. Ainsi gardée auprès d'elle les nuits entières, où parfois elle la touchait à peine, voulant seulement être caressée d'elle, elle se prêtait à ce qu'elle lui demandait avec ce qu'il faut bien appeler de la reconnaissance, plus encore lorsque la demande prenait la forme d'un ordre. Chaque abandon lui était le gage qu'un autre abandon serait exigé d'elle, de chacun elle s'acquittait comme d'un dû. Il était étrange que Charlotte en fût comblée. Cependant, elle l'était. La voiture était vraiment le territoire secret de leur clandestinité, le lieu de toutes les transgressions. Un lieu privé en public, ouvert et clos à la fois, où elles avaient l'habitude de s'exhiber en cachette. Chacune y reprit naturellement sa place. Elle se tourna pour bavarder comme elles l'aimaient le faire, s'abandonnant aux délices de la futilité et de la médisance avec d'autant de cruauté que l'exercice était gratuit et sans danger. Elles ne pouvaient que se sentir en confiance. Scellées plutôt que liées. Charlotte était le reste de Juliette, et elle le reste d'elle. Inutile d'être dénudé pour être à nu. Tout dire à qui peut tout entendre. On ne renonce pas sans raison profonde à une telle liberté. Au delà d'une frénésie sexuelle sans entrave, d'un bonheur sensuel sans égal, d'une connivence intellectuelle sans pareille, et même au-delà de ce léger sourire qui emmène plus loin que le désir partagé, cette liberté était le sel de leur vie. Elle la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle se blottissait contre sa poitrine. À l'extérieur, l'autre vie pouvait alors attendre.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Vanessa était une avocate d’affaires à la réussite éclatante. Son intelligence fine et rapide était son atout majeur dans les négociations complexes et les stratégies juridiques qu’elle menait. Elle portait fièrement et avec une allure distinguée ses cinq décades, n’en paraissant néanmoins qu’à peine quatre. Elle portait grand soin à son allure extérieure. Certes son travail le lui demandait ; mais plus encore elle prenait grand soin d’elle : elle affichait un style BCBG impeccablement raffiné, alliant élégance et sophistication toute en retenue. Ses tenues épousaient parfaitement ses courbes tout en restant distinguées. Elle optait pour des couleurs neutres et des coupes classiques, telles que des robes cintrées à la taille et des jupes midi, complétées par des accessoires subtils mais raffinés, comme des collants en voile et des escarpins en cuir. Ses cheveux étaient toujours impeccablement coiffés, et ses bijoux, souvent des pièces délicates, ajoutaient une touche discrète mais chic.
Pour qui voulait se donner la peine de bien la regarder, Vanessa était par ailleurs une femme d'une grande beauté. Loin d’être un modèle à la Kate Moss, elle aurait ravi les peintres flamands du XVIIe, telle la Bethsabée de Rembrandt. Ses longs cheveux roux tombaient en cascade sur ses épaules et encadraient son visage aux traits délicats, où ses yeux verts émeraudes scintillaient, brillant d'une chaleur et d'un mystère envoûtants. Ses lèvres pleines, naturellement rosées, esquissaient souvent un sourire à la fois doux et séducteur. Dotée de courbes généreuses, Vanessa incarnait la féminité dans toute sa splendeur. Ses seins lourds et ses fesses rondes formaient une silhouette voluptueuse ; chaque mouvement de son corps dégageant une sensualité naturelle et gracieuse. Sa peau lisse, légèrement dorée et couverte de sublimes taches de rousseur ajoutait à son allure irrésistible, faisant d'elle une véritable icône de beauté classique et somme toute, intemporelle.
Vanessa avait toujours été une femme de contrôle. Dans son travail en tant qu’avocate, elle menait les négociations avec une poigne de fer et était redoutée de toutes les cours d’assises, entreprises et autres confères. Rien ne semblait pouvoir ébranler sa confiance et son autorité.
Cependant cette réussite qui était la sienne cachait néanmoins des blessures profondes. Et derrière cette façade impeccable se cachaient des histoires de cœur émaillées d’échecs et de chagrins, dont la dernière avait été particulièrement douloureuse. Si elle était dure et suspicieuse en affaires, Vanessa était dans sa prime jeunesse d’un naturel fleur bleue dès qu’il s’agissait d’histoires de cœur. Gentille, généreuse et profondément honnête, elle ne cachait pas ses sentiments et se donnait corps et âme à celui qui avait enflammé son cœur. Et bon nombre d’hommes aux valeurs peu recommandables avaient abusé d’elle. Vanessa s’était dès lors refermée comme une huître, cachant la perle sentimentale qu’elle était ; et s’impliquant plus que jamais dans son travail.
Elle avait rencontré David par l’intermédiaire d’un ami commun lors d’une soirée de la Saint Sylvestre. David était bien loin de ressembler à un playboy. Il n’avait pas l’allure racée d’un Alain Delon ou la beauté indéniable d’un Vincent Lindon ; ou le charme carnassier d’un Bruce Willis. Cadre supérieur d’une entreprise high-tech, il arborait un crâne lisse à la Yul Brynner et était bâti comme une armoire à glaces. Ses yeux pers, d'un bleu-vert profond, lui conférait un regard perçant et vif, à peine dissimulé par une paire de lunettes légère et élégante. S’il avait une indéniable présence physique, il n’en était pas moins un homme discret ; le genre d’homme qui ne s’imposait pas aux autres mais qu’au cours d’une soirée, si on ne le remarquait pas immédiatement, on ne pouvait pas ignorer et oublier : élégant sans être ostentatoire, il était souvent habillé d’un ensemble simple mais chic composé d’un jean bleu sombre, d’une chemise à boutons de manchettes blanche , d’un veste bleu marine et d’une paire de baskets en cuir ; discret mais capable de tenir une conversation, cultivé mais n’étalant pas ses connaissances, poli et élégant sans être obséquieux, David avait une aura indéniable et un pouvoir d’attraction puissant.
Leur première rencontre avait été un jeu subtil d’observations, chacun jaugeant l’autre, cherchant à découvrir ce qu’il y avait derrière le masque social. Vanessa avait rapidement perçu en David quelque chose de différent. Une force tranquille, une présence capable de canaliser l’énergie des autres, dans une démarche bienveillante.
C’est ainsi avec joie qu’elle retrouva David lors de la soirée d’anniversaire de son amie Mélanie. Contre toutes les convenances elle passa la plus grande partie de la soirée à discuter avec David. Assis l’un et l’autre dans un fauteuil confortable sur la terrasse de la villa de Mélanie, ils devisaient depuis maintenant quelques heure. L’alcool et l’ambiance joyeuse aidant, Vanessa se montrait de plus en plus curieuse dans ses questions à David, enhardie par les réponses que david ne manquaient pas d’apporter.
Vanessa avait remarqué les boutons de manchette en triskel de David, dont les spirales complexes brillaient discrètement sous les lumières tamisées. Intriguée, elle s'était approchée, son regard fixé sur ces symboles mystérieux.
« Vos boutons de manchette sont très particuliers, » commença-t-elle, un sourcil légèrement relevé.
David lui offrit un sourire en coin, appréciant son observation. « Oui, ils sont assez uniques. Ce symbole, le triskel, est souvent associé à différentes communautés, y compris celle du BDSM. »
Vanessa, surprise mais curieuse, l'écoutait attentivement. « Vraiment ? Et en quoi cela consiste précisément ? »
David, habitué à discuter ouvertement mais toujours avec tact, prit le temps de choisir ses mots. « Le BDSM est une pratique entre adultes consentants qui explore des dynamiques de pouvoir, de domination et de soumission, mais toujours dans un cadre de respect, d’écoute active, d’harmonie et de consentement mutuel. En tant que Maître, je prends le rôle de guide et de protecteur, tandis que ma partenaire se place dans un rôle de soumission volontaire. C’est une relation de confiance profonde et d’exploration personnelle. »
Vanessa, d'abord surprise par la révélation, trouvait la notion intrigante. « Cela semble requérir une grande compréhension mutuelle. »
« Absolument ! » acquiesça David. « Tout est basé sur la communication ouverte et honnête. Les règles sont clairement définies, et le bien-être de chacun est toujours la priorité. »
Cette conversation révéla un aspect de David que Vanessa n'aurait jamais imaginé, et elle sentit son respect pour lui s’accroître, touchée par sa franchise et sa capacité à aborder des sujets complexes avec dignité et respect.
D’autant qu’au plus profond d’elle, elle avait toujours su qu'il y avait une partie d'elle-même qu'elle n'avait jamais pleinement explorée ; un désir latent de lâcher prise, de céder le contrôle à quelqu'un en qui elle pourrait avoir une confiance absolue. Cette confiance qu’elle avait perdu suite à ces malheureuses expériences passées.
Bien que sur ses gardes et luttant encore avec cette décision de protection qu’elle avait prise il y a maintenant quelques temps, Vanessa se demandait s’il ne serait pas celui avec lequel elle ouvrirait de nouveau sa coquille. D’autant qu’elle le trouvait de plus en plus attirant.
(A suivre ...)
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Homer est un soldat troyen, il est chargé de la propagande. Toutes les armées font leur propagande et savent se choisir les meilleurs conteurs. Homer est le meilleur conteur de Troie et il l'est resté pour l'éternité.
Par contre que reste t'il au final lorsqu'une guerre est finie ? Il ne reste que les versions des vainqueurs. Et ces versions sont connues. Elles sont de toutes les guerres. Les agresseurs, ce sont les autres. Les criminels, ce sont les autres. Le camp des vainqueurs c'est le camp du bien, celui des pendants c'est le mal. Une guerre c'est très simple finalement. Cela sert à gagner des territoires, des biens, des femmes, des soumis. Par contre gagner un guerre est un art suprême. Les grands stratèges gagnent une gloire quasi immortelle.
Hector et Paris sont à Sparte. C'est une ambassade de la dernière chance. Il existe toujours un blabla préalable aux guerres. Homer est la pour observer et raconter une version officielle de ces blablas ou la faute sera du côte grec, bien évidement. Ce seront eux qui auront refusé la paix généreuse offerte par Troie, eux qui auront déclenché cette guerre cause de tant de malheurs pour les uns et de richesses pour les plus malins.
Menelas a une femme superbe mais pas très fut fut. Il la délaisse. Un roi ne se marie pas par amour mais par alliance. Elle peut avoir un joli cul, cela ne fait pas tout.
Paris est un homme à femmes. Un don inexplicable. Il ne drague même pas, il prend, se sert et baise et baise encore et encore. Les hommes à femmes sont ainsi. Ils n'ont aucune barrière mentale. Et beaucoup de femmes rêvent de se faire prendre par ce genre d'hommes des que leurs regards se croisent. Leurs yeux disent...viens, baise moi. Leurs cuisses s'ouvrent. Toutes les femelles sont ainsi avec ce type de mâles. Et Paris est beau garçon mais particulièrement lâche au combat. Par contre il sait être rusé. Il n'est pas héros, non, il sait se servir de sa cervelle et il refuse les combats perdus d'avance avec les femmes c'est pareil. Il ne perd pas son temps avec les femmes casse couilles non, il repére de suite celles qui ont envie d'écarter les cuisses et il se sert. Hélène avait une grosse envie d'écarter.
Paris a chopé Hélène et il l'a bourrée de suite et il l'a faite jouir profond. Depuis Hélène comme toutes les autres est accro de Paris, de sa bite bien dure et juteuse, de son immoralité, de sa passion pour la baise sans préavis.
Paris rien que pour se foutre de Menelas, décide de le montrer pour ce qu'il est, un cocu. La guerre psychologique vient de commencer. Il a payé les femmes de ménage du palais de Menelas pour qu'elles racontent comment Paris a tronche Hélène dans tous les coins. Et les femmes de ménages ont raconté comme elles savent faire, d'un ruisseau elles ont fait un fleuve. Très vite toute la Grèce s'est moquée de Menelas le cocu.
Chante Homer comment Paris a bien sauté la femme de Menelas, la belle Hélène au joli cul, chante cela.
Et Homer à chanté et ses chants sont restés. Sauf que les Troiens ont perdu la guerre, et qu il ne nous reste que la version modifiée par les Achéens et les grecs.
Je vais donc vous conter la version d'origine, celle côté Troien. Celle qui a été effacée mais que l'on devine toujours sous le texte actuel.
Et ne vous trompez pas. Une guerre c'est de la domination et de la soumission. Il n'existe aucun safe Word. Il n'existe au final qu un vainqueur. Mais rien n'est jamais acquis.
La guerre c'est l'art suprême. C'est domination et possession.
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Elle ne la comprenait pas très bien. Plus tard, seulement, elle avait imaginé ce qu'elle voulait dire. Ce n'était qu'un rêve. Ce qui était solide et vrai, c'était son visage qu'elle voyait très bien à cette heure-là. Il était plein de reflets, comme les eaux noires qui coulaient plus bas. Ce visage ne faisait qu'un avec le fleuve. Charlotte sentait qu'elle serait entraînée assez loin. Ce fleuve puissant où elle entrait aux côtés de Juliette ne la lâcherait pas. Elle voyait sa bouche qui remuait dans la nuit, pour parler. Dans une autre nuit, elles pouvaient s'approcher et s'embrasser. Comme un être fiévreux, elle se perdait dans ses cheveux, dans son corps. Des lèvres, des mains, tels étaient les charmes qui servaient à la faire souffrir. Ils l'étendaient sur des plages inconnues et la recouvraient de plaisir. Charlotte sentait ce plaisir dans son sang. Elle demeurait dans un désir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps. Étendue, les jambes et les bras écartés pour tenir plus de place et mieux s'offrir à ce trouble, elle ne voyait plus que les fantômes qui l'entouraient. À chaque battement de paupière, quelque chose lui sautait au visage, sa propre main nue sous les rayons de lune, sa main immobile, et pourtant cette main occupait l'espace, elle s'étendait sur son corps et le faisait trembler, elle caressait un autre corps impossible, les yeux de Charlotte voyaient tout cela. Presque tout ce qu'elle avait fait avec Juliette lui revenait avec une radieuse et atroce précision. Quand des détails venaient à lui manquer, elle passait alors des heures à des reconstitutions minutieuses. Elle parvenait ainsi, avec des repères dérisoires qui lui renvoyaient l'un à l'autre et au prix d'efforts démesurés, à rétablir une chronologie complète de leur relation depuis Rome. C'est dans le désespoir de ces évocations enchantées qu'elle dormait en rêvant. La nuit entière se passa à dans cet engourdissement aigu et lourd. Le désir venait de s'ériger en loi, en évidence et en nécessité.
Pauvre ingénue. Elle aimait son amante. Elles avaient toutes deux d'étranges relations. Rien de compliqué chez elle. Elle attendait. Elle était pleine d'illusions. Ce qui lui manquait n'était pas à proprement parler Charlotte, mais l'usage d'un corps de jeune fille, dont elle pût faire ce qu'elle voulût. Chaque abandon lui serait le gage d'un autre abandon qui lui serait exigé. Il serait impossible qu'elle en fût comblée. On ne pouvait pas dire qu'elle se défendit, ni se méfiât. Quand elle cédait aux châtiments, elle cédait brusquement, et l'on aurait dit entièrement, devenant soudain quelqu'un d'autre, pendant une heure, pendant une nuit. Le reste du temps, elle était à la fois provocante et fuyante, d'une incroyable habileté à l'esquive, s'arrangeant sans jamais une faute pour ne donner prise ni à un geste, ni à un mot, ni même à un regard qui permît de faire coïncider cette triomphante avec cette vaincue, et de faire croire qu'il était si facile de la forcer à la soumission. Juliette avait cru ou voulait croire, pour se donner des excuses, que Charlotte serait farouche. Elle fut détrompée aussitôt qu'elle voulut l'être. Charlotte n'était pas sentimentale, pourtant elle aimait sa Maîtresse et ne s'en cachait pas. Elle ressentait déjà l'orgueil qu'éprouve celle qui est l'objet de sévices de la part de l'être aimé. Chaque coup pouvait alors s'interpréter comme une marque d'intérêt, voire d'amour. Elle ne s'était jamais résignée au sort qu'elle avait librement choisi. N'ayant pas la nature d'une guerrière, ne sachant opposer la violence à la cruauté, elle avait appris à dominer celles qui usaient d'elle en rendant mystique l'offrande de sa soumission. C'est ainsi que les esclaves vivent. Elles sont les seules à détenir les clefs des caves sombres où les fantasmes des Maîtres les hissent au rang de divinités. Ce secret portait un nom, avait un corps.
La salive montait comme une houle jusqu'à ses lèvres. Et le désir s'exaltait dans son corps. Non sans peine, la jeune femme déverouilla avec peine les cadenas qui la retenaient encore prisonnière des chaînes, dénoua rageusement le bâillon et se coucha en chien de fusil, la tête enfouie sous les draps. Elle tremblait toujours, mais de froid cette fois. Tous ses muscles, raidis par la tension des menottes métalliques, lui faisaient mal. Elle aurait voulu remuer, se lever, s'habiller. Tout effort lui semblait insurmontable. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses chaînes, elle se sentait plus impuissante que lorsqu'elles l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer fénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasmes, et cela dura assez longtemps. Elle dut dormir un peu. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait et ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mime la résistance mais c'est pour mieux en profiter. N'a-t-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement les fantasmes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la considérait d'un œil narquois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance.
Troublée et inquiète, la jeune femme la vit poser les mains bien tendues de part et d'autre de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la violence d'auparavant. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre une orange, avec soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire et pour qu'elle lui fiche la paix. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de spectatrice, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où l'inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, bien sûr elle avait eu honte. Mais aussi longtemps qu'on usait d'elle, elle n'était que pensée et désir pour Juliette. Elle l'aimait et c'est ce qu'elle voulait.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Certains s'endorment face à un monochrome bleu, d'autres se réveillent face à une sanguine licencieuse. Leurs rêves portaient la trace de cette ultime image. Naturellement, détailler des arbitrages intimes et obscurs laissait à qui ne la connaissait pas le sentiment que la jeune fille était pour le moins étrange, mais elle ne l'était pas davantage que les femmes et les hommes qui zigzaguaient chaque jour entre leurs fantasmes et leurs peurs. Les humains sont ainsi, habiles à dissimuler les invisibles contraintes qu'ils se figurent, à taire les irréels précipices que leur esprit torturé leur fait voir, tout persuadés qu'ils sont que les impossibilités auxquelles ils croient existent bien. La jeune fille goûtait alors le délice de se savoir comprise, transpercée par ce regard ingénieux qui l'évitait obstinément. La nuit s'installait dans une douce ambiance de sensualité. Les deux amantes semblaient très heureuses. Juliette contemplait impunément le pur ovale du visage de Charlotte. Des épaules fines et le cou gracieux. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient le ventre, les bras et les doigts entremêlés. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître alors que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars. Les seins, la bouche, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paume dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or, parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée comme une gisante dans son linceul de drap blanc, Juliette découvrait Charlotte comme elle ne croyait jamais l'avoir vue. Des cheveux courts d'une blondeur de blé, les jambes brunies par le soleil. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette vacillante alors sous le fouet. Bouleversée, elle regarda longtemps le corps mince où d'épaisses balafres faisaient ainsi comme des cordes en travers du dos, des épaules, du ventre et des seins, parfois en s'entrecroisant. Charlotte étendue sans défense, était infiniment désirable. Tel le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune femme. Le ventre lisse et bombé, le creux des cuisses, les seins aux larges aréoles et aux pointes au repos.
Le respect était intact, et l'admiration inentamée. Mais plus on pointait son originalité, plus elle se murait dans son exil intérieur. Déconcertée, elle n'avait plus qu'une certitude, elle se savait prête à être infibulée, porter des anneaux aux lèvres de son sexe, aussi longtemps que sa Maîtresse le souhaiterait. Là était bien sa jouissance la plus enivrante: être devinée, observée scrupuleusement, reconstituée à partir de déductions et enfin reconnue dans sa sinueuse complexité. Ce sport la ravissait lorsqu'il s'appliquait à sa personne si dissimulée, qui plus est avec un tact qui traquillisait ses pudeurs. L'onde surprit son ventre. La blondeur accepta l'étreinte. Le ballet érotique devint un chef-d'œuvre de sensualité, un miracle de volupté. Charlotte fut la corde sous l'archet, le clavier sous les doigts du pianiste, le fouet sur la chair, l'astre solaire dans les mains d'une déesse. Ne plus s'appartenir est déjà l'extase. Les traces encore fraîches témoignaient de l'ardeur de leur duel passionnel, des courbes s'inclinant sous la force du fouet comme les arbres sous la bourrasque. La muraille d'air, de chair, de silence qui les abritait où Charlotte était soumise, le plaisir que Juliette prenait à la voir haleter sous ses caresses de cuir, les yeux fermés, les pointes des seins dressées, le ventre fouillé. Ce désir était aigu car il lui rendait constamment présent sans trêve. Les êtres sont doubles. Le tempérament de feu façonnait. Juliette la conduisait ainsi à l'abnégation. Car si Juliette l'aimait sans doute, et Charlotte sentait que le moment n'était pas éloigné où elle allait non plus le laisser entendre, mais le lui dire, mais dans la mesure même où son amour pour elle, et son désir d'elle, allaient croissant, elle était avec elle plus longuement, plus lentement inexorablement exigeante. Elle avait gardé les yeux fermés. Elle croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'elle contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, à son arrivée, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Elle lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et Juliette avait noué des liens plus étroits.
Elle s'avouait définitivement vaincue. Pourtant, dans le registre des amours illicites, rien n'était plus suggestif que cette position, dont l'admirable organisation plastique rehaussait la qualité poétique. Un surréaliste n'en aurait pas renié l'esprit, ni la lettre. La jeune fille était celle qui par la seule qualité de sa présence, et de sa dévotion, donnait à sa Maîtresse accès à l'émotion de sa vie, si difficile à atteindre avec une autre. Et puis, elle était aussi touchée par Charlotte que par les talents qui restaient à naître en elle, ces territoires inexplorés qu'elle devinait derrière ses singulières folies.Elle voulait la rendre rapidement à merci pour leur plaisir. Ainsi gardée auprès d'elle des nuits entières, où parfois elle la touchait à peine, voulant seulement être caressée d'elle, Charlotte se prêtait à ce qu'elle demandait avec bien ce qu'il faut appeler de la reconnaissance, ou un ordre. D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excitée de la sentir aussi vulnérable en dessous d'elle. Elle s'était dévêtue rapidement. Elle lui avait relevé son shorty d'un geste sec. Elle l'avait écarté pour dégager les reins et l'avait fouettée sans échauffement. Elle reçut sans se débattre des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violettes. À chaque coup, Charlotte remercia Juliette. Elle devint son sang. La vague accéléra son mouvement. L'ivresse les emporta et les corps ne surent plus dire non. Ils vibrèrent, se plaignirent, s'immobilisèrent bientôt. Juliette la coucha sur le dos, écarta ses jambes juste au-dessus de son visage et exigea d'elle avec humeur qu'elle la lèche aussitôt comme une chienne. Elle lapa son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce et ce contact nacré la chavira. Les cuisses musclées de Juliette s'écartèrent sous la pression de la langue et des dents. Elle s'ouvrit bientôt davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Surprise par ce torrent, Charlotte connut un nouvel orgasme qui vite la tétanisa, lorsqu'elle prit conscience qu'elle jouissait sans l'autorisation de sa Maîtresse, avec la nonchalance que procure le plaisir poussé à son paroxysme. Elle l'en punirait certainement sauvagement pour son plus grand bonheur. Chaque abandon serait alors le gage qu'un autre abandon serait exigé d'elle, de chacun elle s'acquitterait comme un dû. Il était très étrange qu'elle en fût comblée. Cependant Charlotte sans se l'avouer à elle-même, elle l'était. Après une toilette minutieuse, pour retrouver son état de femme libre, Juliette qui regrettait alors de ne pouvoir la fouetter davantage, l'embrassa tendrement. Il était temps de sceller le lien qui les unissait. Le jour tant attendu arriva.
Elle avait conscience de leur fabriquer des souvenirs. En fait, elle agissait comme si chacune de leurs impressions devait fixer pour l'avenir la couleur de leur âme. Sa Maîtresse savait qu'elle ne s'échapperait de ses propres fantasmes qu'en libérant sa jeune soumise des siennes. Car il est clair que par un étrange jeu de miroir, cette jeune fille lui renvoyait très exactement l'image de ses propres limites, celles qui la révoltaient le plus. Elle la fit allonger sur un fauteuil recouvert d'un tissu damassé rouge. La couleur donnait une évidente solennité au rituel qui allait être célébré. Elle ne put éviter de penser au sang qui coulerait sans doute bientôt des lèvres de son sexe. Et puis tout alla très vite. On lui écarta les cuisses, poignets et chevilles fermement liés au fauteuil gynécologique. Elle résista mais on transperça le coté gauche de sa lèvre. Juliette lui caressa le visage tendrement, et dans un geste délicat, elle passa l'anneau d'or dans la nymphe percée. Il lui fallut écarter la chair blessée afin d'élargir le minuscule trou. L'anneau coulissa facilement et la douleur s'estompa. Mais presque aussitôt, elle ressentit une nouvelle brûlure. L'aiguille déchira la seconde lèvre pour recevoir l'autre anneau. Tout se passa bien. Charlotte se sentit libérée malgré son marquage. Elle ferma les yeux pour vivre plus intensément ce moment de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Alors Juliette lui prit la main dans la sienne et l'embrassa. Puis Juliette la prit, et il parut à Charlotte qu'il y avait si longtemps qu'elle ne l'avait fait qu'elle s'aperçut qu'au fond d'elle elle avait douté si même elle avait encore envie d'elle, et qu'elle y vit seulement naïvement une preuve d'amour. Ces anneaux qui meurtrissaient sa chair intime trahiraient désormais son appartenance à sa Maîtresse. La condition d'esclave ne l'autorisait pas à extérioriser sa jalousie ou son agressivité envers une jeune femme dont pouvait se servir trop souvent Juliette. Les jeunes filles qu'elle convoitait n'étaient là que pour assouvir ses fantasmes. Elle les utilisait comme telles. Elles ne pouvaient imaginer qu'elles servaient de test à satisfaire sa passion avant tout. Le prétexte de sa soumission semblait lui donner tous les droits, même celui de la faire souffrir dans son orgueil de femme amoureuse. Juliette a le droit d'offrir Charlotte. Elle puise son plaisir dans celui qu'elle prend d'elle et qu'elle lui vole. Elle lui donna son amour. Pour Charlotte, il n'y avait pas de plus grande démonstration que dans l'abnégation.
Elle fut prise d'hésitation et songea à ce que ses lèvres avaient embrassé, à ce que ses doigts avaient caressé quelques heures auparavant. Et puis tout alla très vite, elle allait obéir par goût du jeu, ne fixant aucune limite à son désir de provoquer et de choquer. Ses cheveux blonds brillaient comme s'ils avaient été huilés, ses yeux bleus, dans la pénombre paraissaient noirs. Charlotte était particulièrement en beauté, ce soir-là. Elle portait des bas noirs à couture et une veste en soie de la même couleur dont l'amplitude laissait entrevoir son intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse conférait à sa tenue un bel effet. Juliette lui fit prendre des poses provocantes. Elle en rajouta jusqu'à devenir franchement obscène. Le harnais de cuir et le bustier emprisonnaient son sexe et ses seins. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés. Sa Maîtresse expliqua calmement aux hôtes qu'elle était à leur disposition. Elle avait décidé de l'offrir à des hommes. Bientôt des inconnus s'approchèrent d'elle. Elle sentit des dizaines de doigts la palper, s'insinuer en elle, la fouiller, la dilater. Cela lui parut grisant. Elle éprouva un plaisir enivrant à être ainsi exhibée devant des inconnus. Elle devint une prostituée docile. Elle qui se prêtait toujours de son mieux était malgré elle toujours contractée, alors sa Maîtresse décida de la forcer. Juliette interrompit subitement la séance qui lui parut trop douce, génératrice d'un plaisir auquel elle n'avait pas droit. Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet. Elle attendit dans la position infamante de la putain offerte avant que des sexes inconnus ne commencent à la pénétrer. Elle fut alors saccagée, malmenée et sodomisée tel une chose muette et ouverte. Ce que sa Maîtresse lui demandait, elle le voulait aussitôt, uniquement parce qu'elle lui demandait. Alors, elle s'abandonna totalement. Devinant les pulsions contradictoires qui l'ébranlaient, Juliette mit fin à la scène, l'entraîna hors de la pièce, la calma par des caresses. Lorsqu'elle eut retrouvé la maîtrise de ses nerfs, ce fut Charlotte qui lui demanda de la ramener dans le salon où les hommes attendaient son retour. Elle fit son apparition, les yeux de nouveau bandés, nue et fière, guidée alors par Juliette qui la dirigea vers le cercle des inconnus excités. Ce fut elle qui décida de s'agenouiller pour prendre dans sa bouche leur verge, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur son visage ou sur sa poitrine offerte. Jamais, elle ne fut plus heureuse que cette nuit-là.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Tout à coup, la jeune femme frissonna de se trouver jolie pour la première fois de sa courte vie; non qu'elle ne le fût pas, au contraire, l'effet de souffle de sa frêle beauté était inévitable, mais elle était de ces ex-petites filles blessées dans leur image qui, toujours, ignoreront les triomphes de leur éclat, convaincues qu'elles sont indignes d'être contemplées avec des yeux éblouis. Bien sûr, depuis son adolescence, les hommes s'étaient relayés pour soigner cette inquiétude mais, toujours, alors qu'ils lui bricolaient des adjectifs persuasifs, elle n'y avait vu que de la flagornerie destinée à la culbuter, ou la marque de ce dérèglement du jugement qui va avec la passion. Elle aimait sa persévérance. Elle signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais, en même temps, les innombrables attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Elle ne put s'empêcher d'être émue par ses pensées. Charlotte pénétra dans le hall d'entrée et salua d'un signe de tête la réceptionniste. Elle prit l'ascenseur, les mains moites, le cœur battant à tout rompre. Sous sa robe, pour accompagner son string, elle avait choisi un soutien-gorge pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. La caresse de la soie sur leurs pointes dressées ajoutait encore à sa suave excitation. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine.
Par sa simple conduite, l'homme venait de lui certifier sa beauté. Sa gêne même l'attestait, tandis que son regard se fixait obstinément à côté d'elle, s'accrochant au murs de marbre blanc pour ne pas glisser vers le danger qu'elle était alors subitement devenue pour lui. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit. - Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante. - Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ? Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre. - Nous venons d'arriver. - N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre. - Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ? - Une femme sait ces choses-là. - Même si mes exigences sortent du commun ? L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. Il ne s'intéressait qu'à elle. - Baissez la fermeture de ma robe, susurra-t-elle d'une voix enjôleuse. - Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère, murmura-t-il à son oreille. - Bien au contraire, répondit-elle.
Il y a des beautés flagrantes, comme ça, contre lesquelles il faut se prémunir pour conserver ses moyens et il est plus facile de conserver son sang froid devant une femme qui fascine en évitant de la regarder. Naturellement, tout en parlant, il mit un soin maniaque à ne pas la fixer, à laisser ses yeux là où elle n'était pas, et cela ne fit qu'enfler la gêne et le trouble déjà énorme de Charlotte.Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou. - Vous avez un dos superbe, dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins. Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur.
La caresse de son regard en coup de fusil, qui cependant évitait toujours ses yeux, étonna la jeune femme, heurtée par la douceur soudaine de cet inconnu dont la note dominante était la virilité la plus sauvage, sous une fine pellicule d'éducation. Derrière ses pupilles volontaires se formaient déjà les réflexions qu'il avancerait ensuite en stratège. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. - Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue, murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue. - Je veux que vous veniez en moi par cet endroit. - Je le sais. Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras. - Avez-vous déjà été attachée et fouettée ? - Non jamais. Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - Que faites-vous ? - Je répare seulement un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales. La douleur laissera alors place au plaisir. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses. Le second atteignit bientôt brutalement ses épaules.
C'était à elle de parler maintenant. Consentait-elle ? Mais elle ne pouvait parler. Cette volonté qu'on lui demandait tout à coup d'exprimer, c'était la volonté de faire abandon d'elle-même, de dire oui d'avance à tout ce à quoi elle voulait assurément dire oui, mais à quoi son corps disait non, au moins pour ce qui était du fouet. Car pour le reste, s'il fallait être honnête avec elle-même, elle se sentait trop troublée par le désir qu'elle lisait dans les yeux de l'homme. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant. - Vous voudrez bien vous retourner. - Non, pas devant, haleta-t-elle, Pas devant. - Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission. Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer bientôt. Elle n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre alors son identité.
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Méridienne d'un soir.
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Il se tourna tout à fait vers Florence, toujours allongée sur le ventre. La nuit était tombée depuis un petit moment, une nuit claire de pleine lune qui tapissait la chambre d'ombres bleues. Elle avait gardé les yeux fermés. Il croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'il contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, losqu'il était arrivé, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Il lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle avait dit plus fort et il avait noué des liens plus étroits. D'elle-même alors, elle s'était laissée tomber sur le lit. Cela l'avait beaucoup excité de la sentir aussi vulnérable en dessous de lui. Il s'était dévêtu rapidement. Il lui avait retroussé la jupe d'un geste sec. Il avait écarté le string pour dégager les fesses et l'avait pénétrée ainsi, tout habillée. Jamais Florence n'avait senti plonger en elle un membre aussi raide. Le plaisir du viol, peut-être, ou le frottement de l'élastique du string contre son pénis avaient aiguisé l'ardeur de Vincent. Longtemps, il l'avait pénétrée ainsi, les mains posées à plat sur ses épaules. Longtemps et méthodiquement, dilatant du gland seulement l'entrée de l'orifice le plus étroit, pour l'élargir encore plus, s'enfonçant ensuite lentement, puissamment entre ses reins. Longtemps et à son rythme. Il allait et venait, d'avant en arrière, de haut en bas, ou imprimant à son sexe un mouvement de rotation comme s'il voulait explorer le moindre recoin de ses entrailles, non pour lui faire mal ou pour l'humilier, mais seulement pour la satisfaire car Florence lui avait avoué qu'elle préférait être prise ainsi. Alors c'était lui, et lui seul qui menait la danse. Le nœud d'angoisse qu'elle avait ressenti à l'idée que tout ceci n'était peut-être qu'un rêve se dessera tout à coup. Ses sens enfin libérés, elle put se focaliser sur l'endroit où leurs corps s'emboîtaient.
Si elle s'avisait de remuer un peu trop le bassin, au risque de précipiter le dénouement, une claque sur les fesses la ramenait vite à plus raisonnable docilité. Elle feignait la douleur, faisant semblant de chercher à se détacher de l'étreinte en se tordant les poignets pour le seul plaisir de se sentir vulnérable et prisonnière. C'était cela, un homme était entré de force chez elle. Il l'avait bousculée, insultée, ligotée et maintenant elle gisait là, en dessous de lui, sous son contrôle, subissant ses coups de boutoir. Pour l'instant, il la violait en la sodomisant mais le pire restait à venir. Bientôt, il la contraindrait aux pires humiliations que son imagination esquissait parfois. Il lui ferait dégringoler les échelons, il la rendrait plus femelle que femme, plus chienne que femelle, plus chienne que chienne. Elle devrait le sucer sans doute, être fouettée, ou se masturber devant lui avec toutes sortes d'objets, à quatre pattes sur le sol. Oui, c'est cela ... À quatre pattes sur le sol et au milieu du séjour. Elle n'aurait pour tout vêtement que le bandeau qu'il lui aurait mis sur les yeux. Il serait assis en face d'elle et la regarderait exécuter ses ordres. " Prends ceci et enfonce-le ... C'est ça ... Bien au fond ... Plus loin encore ... Ressors-le maintenant ... Renfonce-le .... Il lui passerait tout ce qui lui tomberait sous la main, des objets de tous les jours qu'elle ne reconnaîtrait qu'au toucher, parfois horrifiée par leur taille. Qu'importe ? Tout devrait entrer profond. Tout devrait sortir. Tout devrait entrer à nouveau. Elle gémit de le sentir en elle. Il prenait tant de place ! Elle avait besoin de mouvement, de friction. Elle voulait sentir le membre de son amant fourrager ses entrailles. Le dos cambré, Vincent s'enfonça tout au fond de l'étroit pertuis, déclenchant son extase. Lorsque son rectum empalé sur le pénis palpitant se contracta, elle poussa un cri muet, le corps secoué par un orgasme cataclysmique. Puis il la pénétra brutalement une dernière fois, avec un râle de jouissance. Un flot de sperme se répandit en elle, et le membre qui expulsait sa semence la fit gémir de plaisir et de douleur.
De temps à autre, il changerait de poste d'observation. Il la regarderait se contorsionner sous tous les angles, écarter les cuisses, creuser davantage le dos pour mieux s'ouvrir, pour que l'introduction de l'objet soit moins difficile à supporter. Il ouvrirait grands les rideaux. Il la pousserait jusqu'à la fenêtre et elle devrait finir de se consumer là, à pleines mains, avec tous ces gens qui passent en bas, dans la rue, et qui pourraient la voir. Malgré la terreur et la honte, elle ne résisterait pas au plaisir de ses doigts mécaniques. Elle finirait par se tordre de volupté à ses pieds. Elle avait joui après lui, juste quand elle avait senti les lèvres de Vincent s'approcher de sa nuque, lorsqu'il y avait posé les dents et qu'il lui avait mordu la peau. Il s'était effondré sur elle de tout son poids. Ensemble, ils pouvaient ne faire qu'un, plus rien ne les séparant. Et c'était ce à quoi elle aspirait en cet instant, ce qui lui était aussi vital que l'air qu'elle respirait.
- Tu veux que je détache ?
- Non, pas encore, j'aime bien être comme ça tout près de toi.
Elle ne mentait pas. Ainsi immobilisée, elle ne craignait rien du ciel. Grâce à ses liens, elle était libre de s'abandonner à la langueur qui suit l'amour. Il lui semblait que Dieu n'attendait que l'instant où Vincent la détacherait pour la foudroyer sur place. Mais on ne s'attaque pas à qui est sans défense. Les victimes ne redoutent pas les divins courroux. La ceinture d'éponge qui lui entravait les poignets, c'était un sursis avant l'enfer. Pour l'instant, elle était au paradis. Le miroir, encore et encore le miroir, comme un confesseur auquel Florence, grave et nue, se serait soumise chaque soir. Elle regardait ses poignets. Elle observait le fin sillon rougeâtre qui cerclait chacun d'eux comme de minces bracelets gravés à sa peau. Elle portait les mêmes traces aux chevilles, et d'autres encore, ailleurs, moins visibles: là, à la base du cou, ici, autour des épaules, là encore au sommet des cuisses. Se coucher nue sur le lit à barreaux ? Parfait. Quoi d'autre ? Ouvrir la boîte, en sortir les sangles de cuir, les plus larges, les boucler autour des cuisses, juste au dessus du genou ? Si tu veux. J'aime cette odeur puissante du cuir et sa souplesse sur ma peau. À chaque sangle est fixée une chaînette dont le dernier maillon est un cadenas ouvert. Tu veux que que je verrouille ces cadenas aux barreaux ? Et me bâillonner moi-même ?
Les chaînes sont courtes, pour y arriver, je dois me tenir sur les omoplates, les jambes très écartées, mais j'y arrive. Je le regarde avec attention, bien en face. Il me donne tous les détails, le protocole de nos relations. La manière dont, je devrais toujours me mettre à genoux. La lingerie que je devrais porter dorénavant, et ne pas porter, surtout. Deux jours plus tard, nouveau rendez-vous. Je me suis déshabillée, et au milieu du salon, devant une sorte de lourd guéridon bas où reposait une fine cravache. Vincent m'a fait attendre un temps infini. Il était là bien sûr, à scruter mon obéissance. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper, sur les fesses, les cuisses et les reins, en stries parallèles bien nettes. "- Compte les coups." Et ce fut tout ce qu'il dit. À dix, j'ai pensé qu'il allait s'arrêter, qu'il faisait juste cela pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. Il s'est arrêté à trente, et je n'étais plus que douleur, non j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré, et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie, puis par l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser, au plus profond, de me déchirer. Cela lui a plus, mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais le visage brouillé de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant, jusqu'au fond, jusqu'à la glotte. Voilà que cela fait deux ans que cela dure.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Allongée dans le lit, la jambe de Juliette pressée contre la sienne, Charlotte respirait avec bonheur le doux parfum épicé de son amante. La chaleur qu'elle dégageait la rassurait autant qu'elle aiguisait ses sens. Cette nuit, elle ne dormirait pas seule. Et si d'aventure, il arrivait que Juliette l'embrasse encore, et apaise ses brûlures qu'elle avait fait naître sur tout son corps, elle se plierait avec joie à son bon plaisir. Les longues jambes fuselées, le triangle inversé de la fine toison qui plongeait entre ses cuisses, le galbe des hanches d'une perfection appelant la caresse et là-haut au-dessus de la taille crémeuse, les seins ronds qui pointaient. Pourtant, elle comprit tout de suite, qu'elle ne se livrerait pas en totalité. Ce baiser manifestait la violence de son désir, l'accuité des sensations qu'elle éprouvait mais l'esprit de Juliette demeurerait à distance. Cela, alors qu'elle se donnait sans compter. Elle risquait de rompre le charme. Elle était si claire de cheveux que sa peau était plus foncée que ses cheveux, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles, qui étaient épilées et Charlotte en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande cruauté. Elle savait à qui elle appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Juliette, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces.
La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Juliette. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Charlotte se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Juliette lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meutries. Juliette s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Juliette n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Charlotte. Sa Maîtresse était au fond intelligente et sentimentale. Mais surtout, elle pressentait en elle, un potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui portait, elle obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Charlotte alors qu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvraient ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant sa dignité et sa sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. N'avait-elle pas l'habitude d'attendre les décisions de ses plaisirs. Elle dut reconnaître en elle-même la raison de son trouble. La dépossession où elle était en réalité, elle-même.
Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Charlotte. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, ressérée à la taille mais un peu lache à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Patricia frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précèdait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préréfé être présentée nue sous une longue cape.
L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégraffa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Charlotte se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Charlotte se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur sonvisage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus.
Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnûrent aussitôt Laurence. Sa mince silhouette était entierement vétue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Charlotte lui tendit sans hésiter lala dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir.
- La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet.
- Merci Madame, répondit Charlotte.
Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice. Le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts.
- Je m’appelle Anne.
- Et moi, Charlotte, lui répondit-elle d’une voix respectueuse.
- Nous allons beaucoup te faire souffrir.
- Je sais que ma Maîtresse vous l’a demandé.
- Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword.
- Je le connais et je suis prête.
Alors tout alla très vite dans l'obscurité. Anne lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Charlotte savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espèrant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Charlotte a ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas.
Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la méche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Anne prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanièress'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanères atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Anne frappait fort et plus Charlotte s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale.
Avec une sorte de dureté suprême conférée par le paroxysme de son indifférence, Anne recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Anne attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux machoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Anne, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnee entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablissa la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Charlotte n'avait plus rien à offrir qu'elle ne possédât déjà. Sa Maîtresse considérait qu'elle était infiniment plus émouvante lorsqu'elle portait des traces, quelles qu'elles fussent, car elles indiquaient aussitôt que tout était permis à son égard. Elle la prit fermement par la nuque pour l'attirer contre elle, remettant à plus tard les préludes indolents. Elle quémandait qu'on la fouette. Juliette ne demandait pas mieux. Elle puisait plaisir et fierté dans les gémissements qu'elle lui arrachait. Quand elles furent toutes les deux nues dans le grand lit, Charlotte se sentit enfin en paix. En paix et en feu.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La boucle sans fin
Chapitre I
Par avance, je tiens à m’excuser platement auprès de Dame Athénais, j’espère qu’à la lecture de ce récit, elle saura me pardonner. Je déroge, ici, un peu au challenge pour évoquer une histoire qui a bouleversé ma vie voilà presque dix ans.
Mai 2014, je venais de me faire larguer et retrouvais mes valises sur le pas de porte de notre logis. Les choses n’allaient plus depuis un moment avec Chloé mais je trouvais, sur le moment, sa décision un tantinet brutale. En concurrence avec les étudiants, je dénichais une chambre de bonne, au quatrième étage sans ascenseur, rue de Brancion dans le 15ème arrondissement. A l’époque, jeune enseignant, je ne pouvais espérer mieux et n’osais abuser de l’hospitalité des quelques amis qui m’avaient gentiment hébergé jusque-là. Paris en été, ses touristes, sa canicule, ses garçons de café à l’amabilité variable constituaient pour moi une source de déprime. Une fois installé dans mon studio, je n’avais qu’une hâte…
Partir.
Fuir la ville pour les grands espaces, échapper un moment au bêton qui semblait ternir le ciel et abimer mes rêves.
Dans la touffeur des combles où j’avais élu domicile, je pianotais frénétiquement en quête d’un ailleurs. En mai, cependant, les occasions se faisaient plutôt rares et surtout hors de budget. N’y croyant plus, je cliquais sur une annonce qui allait bouleverser ma vie. Une location dans le sud de la France pour 2 mois. Un mas, surplombant une colline dominait une pinède et un champ d’olivier. Plutôt isolée, la demeure possédait sa propre piscine et un chemin privé descendant sur une crique. Le rêve de liberté et de détente était pratiquement à ma portée. Les tarifs indiqués étaient curieusement peu élevés. Je tentais ma chance et recevais dans l’heure qui suivit un message. La propriétaire expliquait qu’elle vivait actuellement dans cette grande bâtisse et qu’elle louait habituellement à des étudiants. L’un d’eux était reparti après son master et il restait donc une chambre vacante. Je pouvais, si je le souhaitais, vivre là-bas à l’année.
Je rassurais la propriétaire, Md Camille, et fis un peu d’humour en expliquant que j’allais enfiler mes palmes et mon tuba sur le champ. La discussion cessa. Immédiatement, je me mordis les doigts et me rappelais les instants où Chloé me charriait sur mon humour. Encore une fois, j’avais débordé, j’étais allé trop loin. Soudain, mon portable vibra. Md Camille m’écrivit ou plutôt me questionna en mode KGB. Avais-je de la famille ou des amis susceptibles de venir perturber la tranquillité du site ? Etais je célibataire ? Etais je bruyant ? Expansif ou plutôt réservé ? Mon hygiène de vie fut également questionnée, alcool, drogue. Au final, mes réponses durent la convaincre car elle valida ma candidature. Durant une semaine, j’étais sur un nuage. Paris devenait un endroit délicieux, même les cafetiers semblaient des chics types. Un sourire béat et crédule ne quittait plus mon visage. Hélas, mes espoirs furent à la mesure de ma déconvenue. Un mail de Md Camille m’annonçait qu’elle ne pourrait me recevoir. Un dégât des eaux dans la chambre avec vue sur mer l’empêchait de la louer.
J’étais anéanti. Je lui écrivis que ce n’était rien. Que je pourrais m’accommoder d’un papier peint un peu décollé ou d’une salle de bain hors d’usage (il y en avait 3 dans la demeure) mais rien n’y fit. Je me couchais brisé par la nouvelle. L’idée de rester dans la capitale durant l’été m’étais devenue insupportable.
Nuit blanche ou presque.
8h du matin, les vibrations de mon portable me réveillèrent en sursaut. Un 06 inconnu insiste de l’autre côté de la ligne. Je décroche et tombe sur une voix féminine plutôt directe et stricte. C’était Md Camille. Elle me proposait un arrangement. La demeure possédait une chambre d’amis supplémentaire au sous-sol. Pas grand-chose… Le prix bien entendu serait revu à la baisse (presque gratuit pour une location à 10 km de St Tropez). Quelques photos suivirent. J’y découvrais une chambre chaulée, un lit simple et des meubles rudimentaires. Un soupirail projetait l’ombre de ses barreaux sur un sol de tommettes bien entretenu. Ce n’était plus la chambre avec terrasse surplombant la mer mais je comptais passer l’essentiel de mon temps entre garrigue et bains de mer. J’acceptais. La suite me prouva combien j’étais naïf.
Les rayons du soleil dardaient sur le mas qui se découpait dans le bleu de l’azur. Le chauffeur de taxi, en apprenant ma destination, m’avait regardé d’un drôle d’air.
« Vous êtes venu la Camille ? » me lança-t-il en s’allumant une cigarette.
« Oui… enfin non. Pour les vacances. » Dis-je, un peu déstabilisé par la question.
L’homme esquissa un sourire de connivence que j’eus beaucoup de mal à interpréter. J’abrégeais la conversation en me grisant du chant des cigales. Les dernières maisons laissèrent bientôt la place aux cultures d’oliviers qui s’espacèrent pour laisser place à la garrigue. La lande, ses odeurs de serpolet et de thym succédait à des chaos rocheux, monstres énormes, qui plongeaient dans la mer. 20 minutes plus tard, nous quittions l’asphalte pour un chemin de terre battu, une allée d’olivier et puis, brusquement, au détour d’un virage, le Mas baigné de soleil. La demeure, immaculée, paraissait bien plus vaste que sur les photos. Je n’eus cependant pas le temps de m’extasier. Mon chauffeur, peu désireux de voir « La Camille » comme il l’appelait me laissa devant les hautes grilles de la demeure déposant, en vitesse, mes bagages sur le bord du chemin. Les grilles telles d’antiques gardiens s’ouvrirent automatiquement me laissant faire mes premiers pas dans le domaine de Md Camille.
Chapitre II
Un voilier, petit point blanc dansant dans les vagues, se perdait au large tandis qu’un vent frais balayait la côte. Du haut des falaises qui surplombait les calanques, j’avais l’impression que le monde s’offrait à moi. Instant de liberté que je ne savais pas encore éphémère. Mes problèmes parisiens emportés par le Sirocco, je comptais profiter pleinement des chemins de chèvres et du zézaiement incessant des cigales. Inconsciemment, je me replongeais dans un récit de mon enfance, « la gloire de mon père », et je m’attendais presque à voir jaillir 3 bartavelles comme dans l’histoire de Daudet. Fatigué par le vent et le voyage, je me remémorai l’étrange Md Camille.
Elle m’attendait sur le perron du Mas toute de blanc vêtue. L’étudiante, à côté d’elle, bien que très jolie, paraissait d’une beauté fade comparée à celle de ma logeuse. Ses longs cheveux noirs cascadaient sur une robe blanche agrémentée de dentelles et de rubans. Un camée ornait son coup caché sagement par un col tout en broderie. Elle m’accueillit un peu fraichement, une cravache à la main. Elle dut cependant lire la surprise dans mon regard et s’en excusa aussitôt. Elle partait faire une randonnée à cheval prochainement. Je la rassurai et expliquai la difficulté pour arriver jusqu’ici. L’isolement de la demeure, l’air goguenard du chauffeur de taxi. Md Camille se contenta de sourire à mes déboires autour d’un rafraichissement. Ses yeux verts magnifiques plongeant dans les miens, je cessai mes bavardages la gorge un peu sèche pour me désaltérer. Cette femme, dans la quarantaine, avait un regard hypnotique. J’aurai pu me perdre dans ses yeux émeraudes comme dans une jungle profonde. Ces lèvres habilement maquillées de sensualité s’entrouvrir pour former dans l’air d’étranges motifs mystiques.
Soudain, un coup de cravache claqua sur la table et interrompit ma rêverie.
« Vous ne m’écoutez pas Simon ! » sourit Md Camille tandis que je sursautai. D’un geste, elle m’invita à faire le tour du propriétaire. Je découvris avec plaisir le salon et ses vastes bibliothèques, la salle à manger avec vue sur la piscine, la cuisine ultramoderne capable de restaurer un petit bataillon, l’escalier qui mène au premier où il m’était interdit d’aller. C’est là, en effet que logeait l’étudiante et ma propriétaire. Je n’avais en aucun cas l’autorisation de monter. Md Camille, ferme sur ce point me demanda d’ailleurs de répéter l’interdiction en souriant.
« Je n’ai en aucun cas le droit de monter dans les étages sans votre autorisation » dis-je en forçant le trait comme un écolier pris en faute. Surprise, Md Camille se mit à rire et instantanément, je tombais amoureux. Nous descendîmes ensuite à la cave pour y découvrir ma chambre. Une lourde porte de chêne avec passe plat et œilleton barrait le passage vers mon nouveau logis. Md Camille me fit alors un regard grave avant d’ajouter que cette pièce était auparavant la cellule d’un esclave.
« La maison et les terres autour étaient dans la famille depuis 1768. A cette époque et jusqu’en 1848, les Desfontaines avaient toujours eu un esclave à demeure. Après l’abolition de l’esclavage, des domestiques habitèrent ces lieux mais ce n’est pas la même chose » dit-elle avant d’introduire l’antique clé de fer qui ouvrait ma chambre. La pièce devait faire une dizaine de mètres carrés et pourrait être qualifiée de monacale. Md Camille passa en revue les quelques règles de son royaume comme elle aimait appeler le domaine. Petit déjeuner à 7h, déjeuner à midi et diner à 19h, retour aux chambres à 21h. Puis, elle me montra quelque chose qui me fit froid dans le dos. Des crochets fixés dans les poutres et sur certains murs témoignaient du temps révolu de l’esclavage. Elle maintenait ces reliques pour témoigner de l’histoire de sa famille. L’esclavage, après tout, avait rendu riches et prospères les Desfontaines dans la région. Dubitatif, j’acquiesçai et demandai s’il y avait une télé dans la chambre ou même si je pouvais emprunter des ouvrages de la vaste bibliothèque.
Md Camille changea de ton. Son sourire se fit plus cassant.
« Bien sûr que …. non ! Tu n’auras pas le temps pour ça… »
Mal à l’aise j’enchainai sur la fatigue du grand air, les longues randonnées mais Madame ne m’écoutait déjà plus. Elle remontait à l’étage ou Sylvia l’attendait. Son cheval allait être sellé, il était l’heure de partir. Laissé seul dans ma cellule, je remarquai 2 choses étranges. Cette femme, aussi hautaine que magnifique venait de me tutoyer et chose plus étrange encore, les anneaux fixés aux poutres présentaient des traces récentes d’usure.
Je ne tarderai pas à savoir ce pour quoi ils étaient destinés.
Chapitre III
Les feuilles virevoltaient dans les frimas de l’automne. Le vent mugissait sur la cour de récréation étrangement déserte. Il fallait avoir l’œil pour remarquer, dans un renfoncement, un groupe de collégiens qui faisait cercle.
« Il ne le fera pas, tu verras » lâchait un môme à un autre en lui donnant un coup de coude complice.
« Mouais, possible. Il n’a pas de couilles de toute façon. » renchérit le voisin un peu déçu.
Au centre de l’action, mille paires d’yeux avides le scrutaient. Il était là, devant la plus belle fille du collège qui lui souriait. Ses boucles blondes s’emmêlaient au grès du vent et dessinaient de jolies arabesques sur ses joues rosies par le froid. Son teint pâle taché de deux pommettes roses lui donnait des airs tendres de poupées de porcelaine. Le garçon s’avança sous les vivats du public. Tremblant d’excitation et de peur, il fit un premier pas dans le cercle des curieux. Les yeux bleu acier de l’égérie du collège se firent plus perçants. Un sourire pincé, que peu lui connaissait, vint durcir ses lèvres fines.
« Tu peux m’embrasser si tu viens à moi à 4 pattes. » lança la petite au regard de démon.
Une rumeur parcourut l’assemblée, ce n’était pas ce qui était convenu mais c’était encore plus cool. Bientôt les élèves scandèrent « A 4 pattes ! Simon à 4 pattes ! »
Des larmes montèrent aux yeux de l’amoureux pris dans l’inextricable piège d’une foule déchaînée. Il fit le vide pour sortir de son corps. Ces derniers mètres, il ne les ferait pas. C’est son corps, telle une machine, qui les parcourraient pour embrasser Anne Lyse. Les mains dans la boue, les genoux trempés, il déployait son corps d’adolescent gauche au travers de la curie. Anne Lyse était là, à quelques mètres. Il ne voyait d’elle que ces bottes de cheval vernissées que beaucoup de jeunes filles lui convoitaient. L’humidité gagnait son jean lorsqu’il arriva aux pieds de sa bien-aimée. Un murmure parcourut la foule devenue silencieuse. Il avait osé. De la chenille discrète et grise qui rasait les murs, il s’était fait papillon. Anne Lyse fusilla son vainqueur du regard.
« Je t’avais promis de m’embrasser mais je n’avais pas dit où. Embrasse mes chaussures comme le feraient les petits chiens ! »
De grosses larmes coulaient sur les joues boueuses de l’ado humilié lorsqu’une main lui empoigna le cou pour lui plaquer le visage face contre terre. Le garçon voulut protester mais un coup de pied dans les cotes lui coupa le souffle. Haletant, il reconnut la brute du collège, Nicolas.
« Tu fais ce qu’Anne Lyse te dit. Tu lui lèches les pompes ».
La foule, tel un fauve, rugissait. Ce n’était plus un ensemble de collégiens mais un bloc compact et cruel jouant avec sa proie. Lorsque Simon avança ses lèvres pour baiser la botte, il eut l’impression que, sorti de sa chrysalide, on lui déchiquetait sadiquement les ailes.
Je me réveillai en sursaut et faillis dégringoler du hamac. La gorge sèche, le souffle court, j’avais, une fois de plus, fait cet horrible cauchemar jailli du passé. La rupture avec Chloé devait faire jouer mes failles internes et des rêves enfouis me troublaient. Je notais, cependant, une distanciation des évènements que je pris pour une forme de progrès. Je trainais un moment en cuisine et décidais de calmer mes nerfs en piquant une tête à la piscine. Md Camille m’avait interdit d’y mettre les pieds après le déjeuner mais dans l’état où j’étais, un bon bain me paraissait salutaire. De la terrasse, le vent amenait l’odeur des pins, les clapotis de l’eau et l’ardeur des cigales. Sous les oliviers, n’ayant pour vêtement qu’un unique chapeau de paille, Sylvia, comme une naïade, offrait sa peau à la caresse du soleil. L’étudiante en lettres possédait un corps parfait quoiqu’un peu mince. Ses seins dardaient sous la brise, son corps nerveux et encore diaphane s’abandonnait totalement. Un buisson de jais fleurissait entre les cuisses de cette Vénus urbaine. Surplombant la scène, je vis la belle saisir un livre ; « Justine où les malheurs de la Vertu ». L’œuvre du marquis de Sade dans la main droite, Sylvia s’adonnait à quelques caresses saphiques lorsqu’on m’interpella.
« Qu’est-ce que tu fais là ! »
Je sursautais tel le voyeur que j’étais et bredouillais de lamentables excuses. Md Camille était comme furie et m’invectivais tandis que je reculais dans l’escalier. Sylvia s’était levée depuis longtemps pour joindre son courroux à celui de ma logeuse et soudain, l’une d’elles, me poussa dans l’eau.
Je remontais à la surface, m’agrippais au bord mais le talon ferme de Md Camille me plongea la tête sous l’eau. Je bus la tasse et remontais pour m’excuser. Là encore, ma tête fut maintenue sous l’eau tandis que ses bottes écrasaient mes mains accrochées au rebord. Mes habits et mes chaussures me gênaient dans mon combat pour me maintenir en surface. Je sentais mon cœur battre à tout rompre. Chaque tentative pour rejoindre la terre ferme se soldait par un début de noyade. Peu à peu, je cédais à la panique et m’épuisais. Allaient-elles me noyer ? Impossible ? Je décidais de puiser dans mes dernières forces, je bandais mes muscles et tentais de me projeter sur la terre ferme mais les 2 harpies me repoussèrent et me maintinrent dans les abysses. Mes mains cherchaient vainement à agripper n’importe quoi qui me maintienne en vie mais une poigne ferme me retenait sous l’eau. Des bulles de cet air trop précieux sortirent de ma bouche pour laisser entrer le liquide javélisé. Mon corps tressaillit, se cambra frénétiquement pour refuser l’évidence. Mes mains affolées ne déplaçaient que de l’eau, des colonnes d’eau. Mes poumons et mon cœur explosèrent lorsque l’obscurité fondit en moi. Cette piscine serait mon enfer.
Chapitre IV
« Règle numéro 1 : Un esclave doit toujours obéir à sa Maitresse
Règle numéro 2 : Le plaisir de Maitresse passe toujours avant celui de l’esclave
Règle numéro 3 : L’esclave oubliera sa sexualité et trouvera son plaisir dans celui de sa Maitresse
Règle numéro 4… »
J’ouvris les yeux dans la nuit noire et poussais un cri aussitôt étouffé par un bâillon. Sur le dos, je voulus me lever et retirer le casque qui balançait des ordres d’une voix glaciale, presque mécanique dans mes oreilles mais mes 4 membres ainsi que mon cou étaient attachés à la couche où je me trouvais. Je n’avais pour protester qu’une option : me débattre.
« Règle numéro 6 : L’esclave se doit d’exécuter spontanément toutes les tâches ménagères
Règle numéro 7 : A son réveil, l’esclave doit préparer le petit déjeuner de Maitresse puis s’effacer et l’attendre dans la salle de bain, sa laisse cadenassée aux toilettes. »
Les 10 règles édictées par ma geôlière revenaient en boucle et s’insinuaient, tel un lent poison en moi. J’avais beau essayer de faire abstraction, je savais que Camille et sa comparse essayaient de me reconditionner. Où étais-je tombé ? Pourquoi moi ?
Au bout d’un temps qui me parut infini quelqu’un retira le casque qui balançait ces crédos.
« Il est presque déchargé…Sylvia ? Peux-tu me donner l’autre, la batterie est pleine de ce matin. »
« Oui Madame » répondit Sylvia d’une voix effacée
« Ecoute moi Simon, ce que tu as tenté de faire en te masturbant devant cette jeune fille est inacceptable. Pénalement, cela sera pris pour du harcèlement sexuel. J’ai bien entendu installé des caméras dans tout le domaine et je peux dire que la police aura le privilège de regarder tes perversions en HD si tu n’obéis pas à mes ordres. Tu subiras un dressage strict et souvent douloureux mais, il se peut qu’au final, tu puisses y trouver du plaisir »
Camille marqua un temps d’arrêt pour me faire bien comprendre l’enjeu de la situation. Elle reprit plus sur le ton de la confidence.
« Nous avons épluché l’historique de ton portable. Tu n’as jamais vraiment eu d’envergure. Ta Chloé s’est bien fichue de toi. T’envoyer un selfie d’elle et son nouvel amant en guise de rupture, il faut avouer que ça a quand même de la gueule. »
Je grognais au travers du bâillon en caoutchouc n’émettant que des borborygmes grotesques et des filaments baveux. Camille n’en avait cure.
« Tu consultes déjà des sites BDSM, tu as un profile Fet life mais apparemment aucun contact réel. Je ne sais pas pourquoi mais ça ne m’étonne pas vraiment. Veux-tu devenir mon esclave ?»
Humilié et plein de rage, je fis non de la tête lorsque Camille me libéra enfin du bâillon. J’haletai, furieux et lui ordonnais de me libérer sur le champ.
« Tu n’es pas en position d’exiger quoique ce soit ici. Ton nom, ton prénom ne signifieront bientôt plus rien. Désormais, tu te nommes sim et ton but unique est de me satisfaire ».
En colère, je ruais et essayer en vain de jouer sur les liens qui me reliaient au lit lorsqu’une sangle immobilisa ma tête aussitôt, une autre se refermait sur mes cuisses. Complètement contraint, je ne pus qu’accepter le casque Mp3 qui scandait les règles de Maitresse Camille. Puis, sans douceur, quelqu’un plaqua un chiffon sur ma bouche recouvrant au passage mes narines. Une odeur étrange embruma mon cerveau et me fit perdre conscience.
Je me réveillai, ébloui par de puissants projecteurs. Un mal de crâne me vrillait les tempes et pesait sur mon crâne comme une chape de plomb. Dans la lumière du contrejour, des caméras sur trépieds filmaient mon réveil sordide. Attaché sur un chevalet, mes yeux balayèrent la pièce du regard. Chaines, fouets, cravaches et autres instruments de torture attendaient l’arrivée de la Maitresse des lieux. Une série de godes de toutes tailles trônait sur une étagère à proximité d’une croix de Saint André. Dans un coin de la pièce, je devinais, dans le tremblement des bougies, une cage pouvant contenir un humain.
Des pas résonnèrent dans le couloir. Maitresse, habillée d’un bustier de cuir, tenait Sylvia en laisse. L’étudiante, en dentelle blanche, contrastait avec Md Camille qui lui fit prendre place face au chevalet. Gantée de cuir, Maitresse parcourut mon dos avant de descendre sur mes fesses. Sans un mot, ses doigts remontèrent sur ma peau tremblante et vinrent chercher mes têtons. Sous la caresse animale, je les sentais s’ériger tout comme mon sexe. Sylvia, lentement, fit descendre son string pour me présenter sa toison. J’étais aux anges lorsque la poigne de cuir de Madame étira mes couilles cassant net mes envies.
« Nous allons te rééduquer. T’apprendre à ne plus satisfaire tes désirs mesquins en priorité. » susurra Camille en broyant mes noix jusqu’à me faire couiner.
« Je veux que tu lèches Sylvia. C’est un ordre petite chose. »
Postée à quelques centimètres du chevalet, j’étais incapable de l’honorer de ma langue. Sous les ordres mon « éducatrice » Sylvia jouait maintenant avec son sexe.
« Regarde comme elle te réclame…Tu n’es même pas fichu de la satisfaire. Pathétique. Voilà tout ce que tu mérites. »
Je sentis un doigt jouer avec mon cul. Une fessée m’incita à me détendre tandis que Maitresse me fit me cambrer pour déflorer mon œillet. J’étais excité et humilié. Humilié car je trouvais du plaisir à cette fouille intime et excité par les nouvelles sensations que je découvrais. Face à moi, la jeune fille avait saisi un vibro et ondulait de plaisir. Spectacle vertigineux pour moi dont la sexualité s’était bornée au missionnaire et à la levrette. Soudain, un objet froid vint cogner ma rondelle. Je voulus protester mais les mains de Camille, tel un étau, se saisirent de mes hanches ne me laissant aucune échappatoire. Le gode ceinture me força inexorablement. Douleur, déchirement. Puis des mouvements rapides succédèrent à une série de vas et viens plus lents. Ce qui n’était que souffrances se transformait peu à peu en plaisir. La croupe bien cambrée, j’acceptai ma soumission et le rythme imposé par Camille. Face à moi, Sylvia s’agitait frénétiquement, retardant sa jouissance. Puis ce fut l’explosion. Nos deux corps partirent en même temps sous les directives de Madame. Mes émotions pourtant se prolongèrent lorsque je dus nettoyer la chatte de ma partenaire.
« Ici, chaque petit plaisir est compensé par un peu de douleur et d’humiliation » annonça doctement maitresse qui s’était retirée de mon cul pour enlever le préservatif qu’elle m’avait posé durant mon sommeil. Fatigué, j’acquiesçai sans me douter de la suite.
Elle déroula l’étui de latex souillé devant moi et d’une voix sévère m’ordonna d’ouvrir la bouche. J’étais humilié.
Chapitre V
Réveil brumeux, les membres engourdis, une cagoule me privait de la lumière et obscurcissait tout espoir. Je fis jouer, en vain, mes membres solidement attachés. J’avais mal partout et soif aussi. Horriblement soif, l’impression d’avoir la langue qui a doublé de volume.
Drogué encore une fois. Encore une fois, retour à la case départ. Vaseux, j’essayai de reconstituer les derniers évènements qui m’avaient conduit dans ma cellule. Souvenirs…
Je n’avais pas voulu avaler mon foutre, j’avais malgré les coups de canne refusé cet ordre. Lassée, Md Camille s’est approchée de moi un flacon de chloroforme à la main avant de m’enfouir le nez et la bouche dans un coton imbibé. La nuit s’était alors refermée sur moi pour me faire renaitre dans cet enfer carcéral.
La porte grinça, je devinai des pas. Sans ménagement, on me redressa. On me saisit les mains pour rapidement les attacher au-dessus du lit. Le zip de ma cagoule fut retiré et laissa apparaitre le visage de Md Camille.
« Sais-tu pourquoi tu es ici ?
« Tu es ici parce que tu as désobéi à mes ordres.
« Saches que c’est ce qui risque de t’arriver souvent si tu continues à me défier. Je fais cela pour ton bien tu sais. Avant de me connaitre, tu n’étais qu’un sale petit voyeur. Le genre de type qui pouvait se branler en regardant une jeune fille innocente. Grace à moi, tu renaitras. Tu seras un homme nouveau. Un esclave.
« Mais dis-moi, tu dois avoir faim et soif. Cela fait presque 3 jours que tu n’as ni bu ni mangé…Mon pauvre. » dit-elle en me plaignant faussement.
« Regarde, j’ai apporté des céréales. Ouvre la bouche »
Contraint d’obéir pour avoir ma pitance, j’avais l’impression de retourner en enfance. Complètement dépendant j’obtempérai. Les céréales sèches absorbèrent le peu de salive qui me restait. Incapable d’avaler, je m’étouffai dès les premières bouchées.
« Oh…C’est trop sec. Attends mon bébé » Se moqua Madame. Elle saisit le bol, le plaça entre ses jambes après avoir retiré son shorty et arrosa de quelques goutte la gamelle de son liquide doré qu’elle compléta avec du lait. Lorsque la cuillère revint à ma bouche, je n’eus d’autre choix que d’avaler le brouet. C’était tiède et salé, doux et amer à la fois. Pas réellement mauvais mais pas non plus un nectar. J’avalais la seconde cuillère de céréales plus rapidement que la première. Mon corps s’habituait, il réclamait son énergie. En quelques minutes, je finis le bol de céréales sous le regard attendri de Maitresse.
« Tu vois, ce n’étais pas si difficile. Bien des soumis aimeraient être à ta place. Mais moi, je préfère détruire et façonner. J’aime la difficulté. Te voir te résigner à avaler mon champagne m’a énormément satisfaite. Nul doute que tu seras bientôt prêt à me servir de domestique. Sur ce, bonne nuit. » Dit-elle en réajustant mes chaines avant de me plonger de nouveau dans la nuit de ma cagoule.
Le lendemain, Sylvia me tira de mon sommeil brusquement. Attaché aux mains et aux pieds comme un bagnard, je fus conduit nu dans le jardin. Camille m’attacha solidement à un anneau avant de me passer au Karcher. Le corps endolori, Sylvia me guida vers un transat et me posa sur les testicules une espèce de collier ainsi que des bracelets aux poignets et aux chevilles. Mes yeux croisèrent les siens qui cherchèrent à fuir mon regard. Avait-elle honte du traitement qu’on m’imposait ? Pourrais-je en faire une alliée pour sortir de cette prison ? Ces questions trottaient dans ma tête lorsque Md annonça :
« Il fait un temps magnifique aujourd’hui. Tu trouveras les affaires de plage dans la cuisine. Nous allons passer notre matinée à la crique. Dépêche-toi.
Thermos, parasol et glaciaire me transformaient en une sorte de bête de somme. Dans sa mansuétude et pour éviter l’insolation, Camille m’accorda un chapeau de paille laissant au soleil le soin de rougir les autres parties de mon corps. Suant comme un bœuf, je suivais, à distance respectable, mes deux vestales abritées par le couvert ombrageux d’une pinède. Absorbées par leur discussion, elles s’éloignaient de plus en plus. Trainant à dessein, je me trouvais bientôt seul au milieu du bois.
« Md Camille ? Sylvia ? » Dis-je pour m’assurer de leur absence.
Les cigales seules répondaient à mon appel. Alors, sans un bruit, je laissai glaciaire et thermos et pris la fuite. Le Mas était isolé, le domaine grillagé mais il fallait que je tente le coup. M’écorchant mes pieds nus ; me griffant aux ronces et aux branchages, je fuyais vers mon salut. La clôture ! A l’époque où j’étais libre, lors de mes vagabondages, j’avais repéré un trou dans le grillage. Mes yeux s’embuaient de fatigue, mes forces, peu à peu m’abandonnaient lorsque j’y accédai. Soudain une décharge électrique parcourut mon corps. Elle partait de mes couilles et irradiait l’ensemble de mon organisme. Je luttai un moment mais une deuxième fulgurance me fit toucher mettre à genoux. Lorsque je relevai la tête, Camille et Sylvia s’étaient interposées entre le grillage et moi. Entre moi et ma liberté.
« Tu vois Sylvia, il faut toujours tenir les hommes par les couilles. C’est bien là leur faiblesse. » Railla Camille en touchant un boitier de commande qui envoya une troisième décharge. La tête sur le sol, je sentais le pied de ma geôlière m’écraser le visage.
« Abandonne, et accepte ta soumission, ici, tu n’as aucune chance de t’évader. »
Chapitre VI
Un cyclope à l’œil noir m’épiait du haut de la porte. Par intermittence, le monstre technologique allumait un brasier dans le creux de la nuit. Silencieusement, je devinais son regard braqué sur moi. Derrière cette caméra, je me représentais Md Camille vérifiant l’état physique de son captif. Car oui, enfermé dans ma cellule, je me considérais désormais comme son prisonnier. Mes journées s’étiraient au rythme de l’ouverture / fermeture du passe-plat. La nourriture alternait entre un gruau infect et des légumes bouillis sans saveur. Je comprenais que ce régime viser à me briser. Mes forces physiques comme mentales s’étiolaient.
Un jour, une voix sortit de nulle part m’ordonna de me mettre debout face au mur. J’avisai, dans la nuit du donjon, une enceinte que je n’avais jusqu’alors jamais remarqué. Camille et Sylvia pénétraient, peut-être, dans la cellule profitant de mon sommeil. Agacée par mes tergiversations, ma geôlière m’intima de me dépêcher. Debout, la tête contemplant les fissures dans l’enduit sale qui recouvrait le mur, je n’osai bouger. Elles étaient là à épier mes failles, l’œil braqué sur leur ordinateur. D’invisibles fourmis me grignotaient les jambes lorsque la porte s’ouvrit.
Sylvia tenait une lance d’arrosage et m’aspergea à grands jets. L’eau glacée vint cribler ma peau de milles morsures et me mit à genoux. Derrière l’étudiante, je devinais Md Camille, baguette électrique à la main, qui surveillait la situation. L’eau pulsait maintenant sur mon torse et se déchainait sur mon sexe. Perclus de douleurs, je restais abasourdi lorsque mes 2 tortionnaires refermèrent la porte. Harassé, je gagnais ma couche pour m’endormir profondément.
Une note d’épices chatouilla mes narines. Un mot, murmuré à mon oreille, m’enjoignait à faire silence. Une caresse sur mon front, une autre sur mes joues. Le contraste était tellement saisissant avec les sévices des derniers jours que j’en eu les larmes aux yeux. J’ouvris les yeux sur le visage de Sylvia qui me sourit avant de venir chercher de ses lèvres les miennes. Douceur de baisers, mon espoir renaissait. J’osai à peine toucher ce corps gracile mais la belle, pleine de tendresse, encercla mon bassin de ses cuisses et plaqua mes mains sur ces fesses nues. A califourchon sur mon corps meurtri, elle me murmura son histoire. Elle aussi avait été recluse. Enfermée dans cette cellule, elle avait connu mes privations et l’enfer que je vivais. Eperdu de reconnaissance, je me plongeai dans le parfum de ses cheveux, pour qu’elle ne puisse voir mon trouble. C’était presque trop beau !
Et sous ce corps tendre et nerveux, et sous les baisers avides de ma nouvelle complice, mon sexe s’érigea. Avec une infinie tendresse, Sylvia joua de ses mains sur mon vit. Puis délicatement, elle m’introduisit en elle. Encore aujourd’hui, mes sens s’affolent lorsque j’évoque ce moment. Communion des sens, affolement des corps jusqu’à l’explosion charnelle et la fusion des âmes.
Elle et moi, dans ce monde étrange, avions besoin de nous échapper. Parenthèse paradisiaque dans un monde désenchanté. Après quelques caresses, ma belle partit à pas de loup. Je constatai immédiatement qu’elle n’avait pas fermé le verrou de la lourde porte de chêne. Que faire ?
Que faire ? Allongé sur ma paillasse d’infortune, je me répétai sans cesse cette question et restai interdit. Si Md Camille n’était pas au courant, alors, elle n’aurait aucune raison d’activer le collier électrique qui sertissait mes testicules. De plus, Sylvia avait certainement profité de la nuit pour venir me visiter. Les chances que Maitresse dorme étaient donc plus élevées. Et enfin, à quoi croire si ce n’est en l’amour ? Sylvia avait forcément prémédité ce geste. Elle-même subissait, d’une certaine façon, le joug de Camille.
D’une main hésitante, j’entrouvris la porte. Derrière, sur la droite, un couloir, une cave à vins et un escalier amenait directement sur la terrasse. Sur la gauche, un escalier se jetait dans la cuisine après avoir franchi une enfilade de pièces abandonnées. J’allais droit au but préférant éviter la cuisine. Montant 4 à 4 l’escalier de pierre, j’ouvris la porte qui menait à la liberté. A ma liberté ! Un soleil éclatant m’obligea instantanément à plisser les yeux tandis qu’une alarme hurlait. Instantanément, je sus que j’avais été trahi. Nous étions en plein jour, probablement un début d’après-midi. Perdu, je me retournai vers la terrasse.
Maitresse, Sylvia et une autre personne encapuchonnée dans une houppelande de cuir m’attendaient, armes de paint ball à la main.
« Que la chasse commence ! » annonça Maitresse en claquant sur le sol son fouet. Tel un lapin dans les phares d’une voiture, il me fallut un moment pour me remettre de ma surprise et prendre mes jambes à mon cou.
Chapitre VII
Courir !
Fuir le plus vite possible
Tenter d’échapper aux 3 Dianes, chasseresses impitoyables, qui décomptaient les quelques secondes d’avance qu’elles daignaient me laisser pour pimenter leur traque. Mes sens décuplés par une bouffée subite d’endorphine, je devins biche, cerf, renard. La nature qui autrefois déployaient ses trésors d’harmonie me dévoilait un visage moins familier. Hostile. Les racines devenaient chausse trappes, les épineux des rasoirs acérés, même l’atmosphère forestière autrefois agréable m’asphyxiait de sa moiteur.
Les premières détonations explosèrent en bulles colorées. L’une d’elles éclaboussa d’un rouge criard le pin derrière lequel je me trouvais tandis que qu’une autre s’écrasa sur un bloc rocheux à proximité. La nature saignait au passage de ces Arthémis en furie. Bandant mes muscles, je sortis de ma cachette précaire et m’élançai dans les profondeurs du bois. Dans quelques mètres, je le savais, j’affronterai un raidillon avant de dévaler l’autre versant. Plus loin, un ruisseau se jeterait quelques kilomètres plus bas dans la mer. Arrivé à la plage, je n’aurai qu’à longer le trait de côte pour retrouver la civilisation. J’étais persuadé que, même si une barrière entravait mon chemin, je n’aurai qu’à la contourner en faisant quelques mètres de brasse. Sourire d’espoir aux lèvres, j’accélérai ma course faisant fi de l’acide lactique qui brulait déjà mes muscles. Une balle frappa mon épaule d’une dégoulinure verte. Je n’eus pas le temps d’anticiper la seconde rafale tant la douleur fut cuisante. Un autre tir venait de me percuter la cuisse me maculant d’un jaune fluo douloureux. Les rires de ces mauvaises fées résonnèrent tapis dans la pénombre. Boitillant, je sautillai d’un arbre à l’autre, essayant au maximum d’éviter les zones non couvertes. Un regard sur mon épaule endolorie me suffit pour comprendre qu’elle avait doublé de volume. A l’impact, ma cuisse ressemblait à un formidable œuf de pigeon. Je compris alors que ces filles n’étaient pas là pour plaisanter ou même passer un moment un peu sadique. Elles étaient fauves, je vivais l’halali et connaitrai la curée. Je distinguai alors deux formes sortant de l’ombre. Ni l’étrange invitée masquée ni Sylvia ne m’avaient repéré. Elles se dirigeaient dans ma direction, se séparant, silencieuses, pour couvrir davantage de terrain. D’ici quelques secondes, une minute si j’étais chanceux, elles seraient sur moi. Tapis dans l’ombre, je vis l’inconnue vêtue de cuir s’arrêter à moins d’un mètre du buisson où j’avais trouvé refuge. Il fallait agir. Vite. J’hurlais à mort et poussai violement au sol la chasseresse. Elle n’eut pas le temps de se relever que j’envoyer un coup de pied dans son estomac qui émit un bruit mou. L’arme à ma portée, je m’apprêtai à la saisir lorsque des tirs croisés me criblèrent le dos m’obligeant à fuir.
Sans arme, blessé, j’avais perdu mes repères et paniquai. Chaque mouvement m’était désormais douloureux, mes poumons me brulaient à chaque goulée d’air frais, mon cœur allait exploser dans mon ascension désespérée. Enfin, les arbres s’espaçaient, la canopée désormais se clairsemait. Le sommet de la colline n’était plus très loin. Je redoublais d’efforts pour accélérer lorsque mes espoirs furent soudainement brisés. En haut du raidillon, le sommet dominait la garrigue environnante et les pinèdes qui étiraient leurs ombres en cette d’après-midi mourante. Bercées par la brise, des mouettes chassaient derrière un chalut conférant au panorama une touche de mélancolie. J’aurai pu apprécier les prémices de cette liberté prochainement retrouvée si un à pic vertigineux ne me séparait de la combe qui menait à la mer.
Une balle, puis 2 me firent plier le genou. Du vert, du jaune me transformait en une cible vivante. A chaque tir, j’étouffai un cri. Immobile. Boule de souffrance.
Lorsque les shoots cessèrent, je levai la tête. Maitresse Camille sanglée dans un bustier me faisait face. Derrière elle, ses 2 complices me tenaient en joue. A genoux, je levai les mains pour signifier ma reddition mais un coup de botte m’envoya rouler dans les cailloux.
« Tu as voulu t’échapper. Tu t’en es pris à Sylvia pour qu’elle te libère de tes liens puis tu as osé t’attaquer à mon invitée. » Lança froidement Camille qui me braquai toujours d’un pistolet.
Effrayé, je reculai maladroitement sur le dos jusqu’au sommet de la colline. Maitresse me jeta un regard mauvais puis appuya sur la détente. Une souffrance effroyable me traversa. J’étais une mouche clouée par l’épingle cruelle d’un entomologiste. Mes testicules, devenues rouges écarlates, irradiaient de douleur. Une sève rouge sang gouttais en une flaque poisseuse sur le sol. Je commençai à tourner de l’œil lorsque Camille, moqueuse, me railla.
« Elles sont encore là. C’est juste de la peinture »
Sous le choc, je laissais Sylvia et sa complice m’enchainer à un tronc d’arbre en lisière de bosquet.
Chapitre VIII
Le soleil, boule de feu en fusion, achevait sa course embrasant une dernière fois la méditerranée. Rouge étaient les falaises, rouge était la terre, rouge était mon dos marqué par le fouet. Mon corps se zébrait de boursouflures profondes à chaque claquement de fouet. Je tremblai autant sous l’effet de la douleur que de la peur qui peu à peu me gagnait. Parfois, ma correction s’arrêtait. Un rubis s’allumait dans la presque nuit et dansait sur les lèvres de Camille et de sa complice. L’odeur d’un tabac familier agaçait mes narines. J’avais lâché le cowboy au paquet rouge et blanc lorsque j’avais connu Chloé qui elle avait repris. Nous n’avions jamais été vraiment en phase. Je rêvais romantisme, elle, directe, allait droit au but. Je fréquentais les étoilés au Michelin, elle, accrochait les étoiles sur les podiums en ski ou en course à pied. Je pensai oui, elle disait non. Je disais eau, elle était feu. Le moment de répit fut de courte durée. Sylvia parcourait mon dos de ses griffes jouant sur le sillon de mes plaies vives, s’étonnant presque du dessin étrange et sanglant qui labourait mon dos. Elle se plaqua à moi comme pour s’imprégner de mon sang. Je pouvais sentir son ronronnement panthère dans mon cou qu’elle embrassait doucement. Naturellement sa main droite s’enroula sur mon sexe tandis que la gauche caressait mes testicules. Avec une infinie tendresse, elle pressa, massa et cajola mon membre qui de nouveau, s’érigea. L’étudiante accompagna ses jeux de va-et-vient langoureux de mouvements du bas ventre. Je la devinais pâle sous la lune naissante, radieuse Sylphide d’albâtre au corps barbouillé de mon sang. Image du sexe et du Chao. Mon sexe se durcit, j’haletai de plaisir au bord de la jouissance lorsque la jeune fille s’arrêta.
Un gant de cuir vint fouiller mon intimité sans douceur. Ma rondelle dilatée n’offrit qu’une faible résistance lorsque Md Camille me pénétra avec un gode ceinture de bonne taille. Ses mains guidèrent mes hanches pour naturellement me cambrer. Le sexe de latex entrait et sortait profondément en moi. Les mouvements lents amplifiaient la sensation d’être comblé par ce pieux de chair en même temps que celle d’être une bonne petite pute. Lorsque Maîtresse enfonça le gode jusqu’à la garde je poussai un cri de douleur vite bâillonné par son gant. Une fois bien profond, elle joua longuement de mon humiliation et de ma douleur en alternant les longs coups de butoir, les mouvements circulaires et les pénétrations rapides. Le rythme de notre danse s’amplifia de frénétique, il devint démoniaque. Camille emportée par sa transe poussait maintenant des cris fauves que j’accompagnais de mes râles. Les autres, fascinées par le spectacle, avaient lâché leurs appareils photos, conscientes d’assister à un ballet mystique entre Artémis et sa proie. Lorsque le rite prit fin, j’avais été sévèrement sodomisé. Mon œillet, béant, suintait de gel d’eau comme une ultime souillure. Sans ménagement, je fus sanglé sur une sorte pierre plate que je n’avais pas remarqué à quelques mètres de là. La lune pleine éclairait la scène de ses rayons d’opale dévoilant mon corps martyrisé par ses 3 prédatrices qui maintenant me toisaient. Qu’elles étaient belles et redoutables !
Md Camille, toute de cuir vêtu portait à la taille cet impitoyable phallus noir et nervuré. Être androgyne, elle devenait monstre mythologique, presque minotaure. A ses côtés, ornée d’un simple collier d’argent, Sylvia offrait son corps frêle et pervers à la nuit, ses fines lèvres dessinant d’invisibles prière à un dieu qu’on devinait antique. La troisième me contemplait impassible derrière son loup de cuir. Elle retira sa houppelande pour dévoiler un corps sublime presque sauvage. C’est à ce moment-précis que Md Camille me banda les yeux.
« Tu vas gouter nos culs et reconnaitre nos saveurs »
« Tu ne dois pas échouer… »
Je jouais sur mes sangles pour me débattre sur cet autel impie sans que cela puisse changer le cour de mon destin. Une paire de fesse vint étouffer mes cris et mes protestations. Ma survie dépendait de mes sens. J’inspirais dans ces replis pour m’imprégner des odeurs. Odeur de menthe, fraicheur d’une rivière un début de printemps. Je jouais de ma langue pour m’imprégner davantage. Musc, bois vert, sève. Etouffé par ma tortionnaire, j’articulai avec peine et pourtant plaisir
« Sylvia »
La jeune fille se retira, une caresse d’approbation gratifiant mon corps avant qu’un autre séant vienne se poser et m’envahir de ses odeurs. Santal, ambre et benjoin se mêlaient à des épices plus salines. Je recherchais mon souffle assailli par ses saveurs. Ce bouquet…Je le connaissais. La peur et la honte m’envahirent. L’air commençait sérieusement à me manquer dans cette caverne de chair et de volupté. Il fallait une réponse, aussi humiliante puisse-t-elle paraitre.
« Chloé » fini je par lâcher
Les fesses se soulevèrent et rapidement mon masque fut retiré. La lune haute éclairait le visage de ma compagne. Un regard sadique que je ne lui connaissais pas illumina la nuit. Grimpant sur l’autel, elle me chevaucha avec passion et tendresse puis à l’acmé du désir avec fougue et sauvagerie. Nos corps s’emmêlèrent sous les yeux de Sylvia et Camille qui, emporté par l’instant, s’embrassèrent. Les Dieux furent les uniques complices de cette nuit blanche qui conditionne encore actuellement ma vie. Aujourd’hui, Chloé a fait de moi sa chose. J’ai accepté le rôle ou plutôt les rôles qu’elle me destinait. Soumis, esclave, homme à tout faire, confident et parfois amant, je vis la plupart du temps en chasteté complète. Nos nuits sont folles et nos ardents. Je vois défiler les amants de ma Déesse et suis parfois contraint de participer à leurs frasques. Sans cesse, j’explore le sadisme de Chloé qui semble infini. A l’approche des grandes vacances, un zest d’excitation et d’appréhension me gagnent. Nous partirons pour le sud de la France, dans ce mas isolé, retrouver Md Camille et Sylvia pour de nouvelles perversités
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C'était elle-même qui avait ouvert les portes de ce monde de cauchemar où elle se débattait et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux.
De nouveau, elle se prenait à espérer. L'enfer était fait ainsi de ces alternances de résignations et de révoltes devant un monde qui n'avait plus de sens. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée.
Un jour, enfin, elle crut voir, à travers des chagrins renouvelés, une issue dans ce labyrinthe de malheurs qu'elle avait elle-même déssiné. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi.
J'avais sur elle l'avantage de la connaître, d'être plus forte qu'elle, de savoir comment la prendre, et surtout de m'en amuser. Je reconstruisais ma proie en moi, je la voyais se débattre, telle une âme brisée, un corps souffrant d'incroyables tortures. Elle cherchait son bonheur et ne trouvait que des larmes. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet.
Elle se représentait des gestes, des positions, des abandons et elle avait mal. Ce qui est cruel dans la soumission, c'est qu'elle se sert de ce qui pour elle est le plus cher pour lui porter les coups les plus durs. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, nue et attachée, mais heureuse, respirer dans la nuit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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J'essayais de contrôler ma nervosité tandis que je me maquillais devant la glace de la loge. Si j'étais une telle boule de nerfs, c'est que ma partenaire de spectacle habituelle s'était brisé le bras la veille, et qu'une remplaçante devait aujourd'hui prendre sa place au pied levé. Il ne restait que quinzeminutes avant le début du spectacle et la jeune fille que l'agence avait trouvée en catastrophe n'était toujours pas arrivée. J'entendais les hommes crier et siffler dans la salle adjacente alors que Béatrice dansait sensuellement pour eux. La porte de la loge s'ouvrit et une grande bruneaux cheveux très courts fit son apparition.
- Charlotte ?
- Tu es la remplaçante ?
Elle portait un court short en jean, dévoilant habilement des jambes interminables et hâlées. Ses pieds étaient chaussés de sandales blanches à talons et dont les sangles s'enroulaient autour de ses chevilles. Son t-shirt noir moulait des seins modestes et hauts placés. Les lunettes de soleil remontées sur sa tête tenaient en place ses cheveux de jais. Elle avait un visage fin et gracieux dévoré par de grands yeux verts.
- Je m'appelle Juliette.
Elle me serra la main, ses longs doigts touchèrent mes poignets. Elle me dominait d'une bonne tête, et je me demandais aussitôt de quoi nous aurions l'air sur scène. Je profitais du moment où Charlotte se débarrassait de tous ses vêtements pour la contempler dans la glace. Elle avait un corps magnifique, des seins durs et naturels, un pubis lisse, et des fesses musclées. Un symbole chinois était tatoué au creux de ses reins. Ses aréoles très roses ressortiraient sous l'assaut des stroboscopes et plairaient aux clients, car les hommes n'aimaient pas en général les aréoles trop brunes. Je l'avais souvent remarqué.
Je me raclais la gorge, et je lui tendis son costume que j'avais pris la peine de sortir du placard. Il s'agissait un déshabillé blanc, qui s'illuminait dans la pénombre.
- Pendant que tu te maquilles, je vais t'expliquer le déroulement du spectacle.
Charlotte prit place devant la coiffeuse. Elle n'avait pas encore revêtu le costume et elle se maquillait totalement nue, en se penchant vers le miroir. Ses seins étaient de marbre. Ils restaient obstinément collés contre sa cage thoracique.
- Ça débute sous la douche.
Elle levait les yeux vers moi, et je remarquai ses pupilles d'un vert incandescent.
- Ne t'en fais pas, l'eau est juste assez chaude. Puis, on fait mine de s'embrasser, sans contact avec la langue. Toutefois,
de leur point de vue, les clients n'y voient que du feu. Lentement, on se déshabille. Quand commencent les premières notes
de "Justify my love", on doit être totalement nues. On fait semblant de se lécher et de se mordiller les seins, puis on glisse
sur le plancher pour simuler un soixante-neuf. Les mecs adorent voir deux femmes se gouiner !
Charlotte termina alors son maquillage et se leva pour mettre son costume. Elle enfila d'abord ses longues jambes bronzées
dans le déshabillé, avant de remonter les bretelles sur ses épaules.
- Pour la finale, je jouis en me cabrant sur toi. Ça va ? Tu as compris ?
Charlotte se regardait dans la glace tandis qu'elle ajustait ses seins nobles dans les bonnets souples du costume de scène.
Devant son mutisme, je commença à m'inquiéter.
- Dis-moi que ce n'est pas ta première fois ... ?
Elle sourit franchement.
- Ne t'inquiètes pas, je vais très bien me débrouiller.
Et très rapidement, la réprésentation commença pour le plus grand bonheur des spectateurs. Quelques minutes plus tard, nous nous tenons derrière le rideau de velours, entassées dans une douche de verre. Charlotte serrait ma main dans la sienne au moment où le rideau se leva et que le cri des hommes commençait à enfler. Au son de la musique, l'eau de la douche ruisselait sur nos corps, plaquant nos déshabillés sur notre peau. En utilisant des mouvements lancinants, l'une déshabillant l'autre très lentement, en balançant les hanches contre la paroi de verre. Les clients étaient euphoriques. Ce numéro était toujours très populaire. Il avait beaucoup de succès, surtout auprès des hommes.
Ces derniers étaient totalement hypnotisés par l'exhibition qui leur était offerte. Avant la fin de la première chanson, nous étions nues et nous utilisions deux pains de savon pour nous frictionner, pour caresser nos parties intimes et nous recouvrir d'une mousse que l'eau se chargeait de rincer par la suite. Charlotte était habile pour une débutante. Elle avait le sens du spectacle. Ses yeux étaient rivés aux miens, refusant de les lâcher. Elle s'avançait, me coinçant contre la paroi et prit mes joues dans ses mains. Puis, on se prépara à simuler notre premier baiser. Mais, surprise, elle posa sa bouche sur la mienne avec détermination. Le rouge à lèvres rendait nos lèvres glissantes, très douces. Sa langue toucha la mienne. J'ouvris les yeux. Les siens étaient assurés, enflammés. Je décidai de ne pas lui retourner son baiser, j'avais bien spécifié que nous devions feindre tout cela.
Sous les projecteurs qui diffusaient une lumière tamisée, le show s'accélérait lascivement. Les spectateurs du premier rang étaient déchaînés. De mon visage, ses mains glissèrent sur mes épaules. Nos seins se touchaient, nos pointes s'unissaient. L'eau coulait sur notre corps, sur nos sexes. Puis elle se tarit et les parois de la douche s'abattit sur le sol, nous laissant toutes deux debout au centre de la scène. Je descendis la première, en posant mes lèvres pincées sur ses mamelons. Charlotte fit mine d'avoir du plaisir en saisissant ma tête, en la pressant contre sa poitrine. Elle me prit par les coudes, elle me releva et, à son tour, sa bouche se referma sur mes aréoles deux fois plus larges que les siennes. Je sentis d'abord la succion de ses lèvres sur mes pointes, puis les petits chocs électriques du plaisir. Mais que faisait-elle donc ?
Pourtant, le numéro était organisé et orchestré à la minute près. Nous devions simuler, nous devions ... Mes pensées s'embrouillaient, car sa bouche se déchaînait sur mes seins, ses mains se faufilaient entre mes cuisses. J'étais moins consciente des cris enthousiastes autour de nous, mes seins sensibles ont toujours été mon point faible. Comme si elle connaissait parfaitement cette faille dans mon armure, elle passa à mon autre sein, en faisant tournoyer sa langue autour de mon mamelon enflé. Même si je me laissais tomber à genoux, sa bouche ne lâchait pas prise. Puis, je m'allongeai sur le sol et Charlotte se plaça au dessus de moi pour le soixante-neuf prévu. Je ne savais pas si c'était Madonna qui chantait, je n'avais plus conscience de ce qui m'entourait, tellement absorbée par mon plaisir et ma partenaire. Sa bouche recouvrait ma vulve, sa langue me pénétrait, bientôt imitée par deux de ses doigts. Je saisis mes pieds dans ses jambes bien hautes, totalement livrée à elle.
Toute mon angoisse avait disparu. Je ne comprenais plus de quoi j'avais eu peur. Je faisais l'amour devant deux cents personnes. Je ne les entendais plus, je ne les voyais plus, je ne faisais que ressentir cette langue qui roulait sur mon clitoris, ses doigts qui me fouillaient tranquillement sans hâte. Je mouillais abondamment, ma cyprine barbouillait son menton. Sa vulve était à quelques centimètres de ma bouche, mais je ne pouvais me résigner à la lécher, je mordillais ses cuisses, en caressant ses fesses parfaites du bout des doigts, appréciant leur douceur, avant de glisser mon index sur sa fente soyeuse et mystérieuse.
J'étais heureuse et déchaînée comme comme je l'avais été rarement. Cependant, je ne pouvais me concentrer sur ma tâche, car les manœuvres habiles de ma partenaire eurent tôt fait de me déstabiliser. La jouissance grondait en moi, merveilleuse, euphorique, diffuse et inconcevable. Je poussai sur mes talons, tellement fort que mes fesses se décolèrent du sol mouillé. Ma vision s'embrouilla de larmes. Je saisis Charlotte à bras-le-corps, en pressant ma vulve contre sa bouche, savourant la pénétration profonde de sa langue. Je vibrai, jetremblai, je m'ébrouai violemment. Puis, peu à peu, les sons et les images revinrent. L'assistance se leva et nous acclama bruyamment. Je me levai, les jambes flageolantes, le cœur trépidant. Je tournai mon visage vers Charlotte, qui me sourit et me prit par la main. Le tonnerre d'applaudissement ne sembla pas vouloir s'arrêter. Le rideau s'abattit devant nous. Le Directeur de l'établissement, se précipita vers nous avec deux peignoirs, nous en tendant un à chacune. Je me drapai dans le mien. L'entrejambe liquéfié, le simple fait de marcher provoquait un frottement très agréable mais dérangeant.
- "Juliette, C'était le meilleur spectacle que j'ai vu ... Vous étiez si enthousiastes, ça semblait tellement réel.
- Je suis heureuse que ça vous ait plus.
- Peut-elle revenir demain ?
- Je vais voir avec elle. "
En réalité, je tenais à ce qu'elle revienne, non seulement ici sur scène, mais surtout dans mon lit. Jusqu'à ce jour, l'idée de faire véritablement l'amour à une femme ne m'avait même jamais effleuré l'esprit. Tout ce que je désirais maintenant, c'était de dévorer Charlotte à mon tour, de goûter au sexe féminin sans faire semblant. Je voulais qu'elle m'initie à l'amour lesbien. Toute étourdie et haletante de bonheur, qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à son parfum intime âpre et fin. Serait-elle hautaine et inlassable dans ses exigences ? Était-ce la soumission qui me tentait ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Un dimanche, rien que tous les deux.
On se le dit souvent, on aimerait bien, voire on adorerai. Un dimanche passé sous la couette à assouvir nos moindres désirs, tes désirs, sans la moindre contrainte. Exit ton travail. Exit mon besoin maladif que « tout soit fait ». Exit le petit toutou. Exit la chatte capricieuse aux airs de princesse. Juste toi, juste moi, juste nous.
Ou plutôt : « Juste Toi, juste moi, juste N/nous. »
Avec notre audacieux projet, un mois déjà que nous sommes de nouveaux écartelés chacun à un bout de la France. Pour un mois encore, maximum. J’y crois, parce que c’est T/toi, parce que c’est N/nous. L’amour rends fou.
Alors pour patienter, ce dimanche qu’on veillera à s’offrir bientôt dans notre nouveau foyer, je te propose de te le fantasmer et de te le conter.
Je sais que tu convoites mon cul avec une ardeur inégalée. Tu ne cesses de me le dire. Et j’ai plaisir à entrer en résonnance avec ton désir dans l’attente de te l’offrir. Alors pour ce dimanche, il serait tout à Toi.
Mon cul, tu as des vues dessus. Des « objectifs » aussi. Qui n’ont pas encore été atteints. Je t’imagine te réveiller le matin et revendiquer ton droit de propriété comme une envie sortie de nulle part.
« Aujourd’hui, ton cul sera à moi, et j’ai décidé que tu seras fistée. »
Cette annonce me plongerait dans un tourbillon de pensées et d’émotions qu’il me serait difficile de démêler : l’appréhension de ce geste impressionnant dans mon imaginaire, celle de ne pas y arriver, de me faire mal. Mais aussi la profonde excitation de l’idée d’une expérience réussie, et celle de me sentir t’appartenir rien qu’à ces mots.
Je pense que nos tentatives précédentes ont manqué de patience et de préparation. Je n’étais pas tout à fait sereine, notamment dans la position qui m’avait été imposée. Nous en discuterions, et je te ferais part d’une proposition de position dans laquelle je me sais plus capable de me relâcher. Mais ici nous sommes dans mon fantasme, donc tout se veut parfait aux yeux de celui qui rêve.
Après avoir trempé ma chatte à te donner du plaisir de bon matin avec ma gueule de petite chienne lubrique et amoureuse de son Dhom, tu utiliserais ma mouille pour introduire un doigt dans mon anus. Un seul d’abord, avec lequel tu jouerais longuement, jusqu’à sentir que mes muscles se détendent suffisamment et que je disparaisse peu à peu dans ma bulle de soumission pour en introduire un deuxième avec aisance.
Je grognerai, je gémirais, car je ne sais pas être prise en silence. Des sons animaux comme des offrandes et un bassin gourmand qui ondulerait pour réclamer à prendre davantage. Mais tu ne me donnerais pas plus que deux doigts. Après m’avoir bien excitée, tu remplacerai tes doigts par le petit rosebud, lui aussi lubrifié à ma mouille qui n’aurait eu de cesse de s’épancher le long de mes cuisses. Une claque sonore sur les fesses et tu m’aurais renvoyée vers mes tâches ménagères, le joli souvenir bien calé entre les fesses.
Il me faudrait quelques instants pour reprendre mes esprits et me relever. Tu m’interdirais de m’habiller, de me nettoyer la chatte dégoulinante et de me tenir debout devant toi. Je devrais toujours me tenir à quatre pattes si je me trouvais dans ton champ de vision. Après quoi, tu irais te reposer dans « ta grotte ».
Je m’attèlerais à faire le linge et la cuisine, sans cesse rappelée à ma finalité par les sensations envahissantes du plug à chaque mouvement. Une fois le repas préparé, je mettrai la table, t’appellerai, et t’attendrait à quatre pattes au bas de l’escalier. Il me faudrait attendre ta permission pour m’assoir et pour manger.
Après le repas, tu choisirais un film à regarder ensemble, quelque chose qui te plaise à toi et qui ai tendance à plutôt m’ennuyer afin que je ne sois pas trop distraite. Tu t’installerais sur le canapé et tu me ferais installer sur une couverture à tes pieds. Je serais tentée de laisser reposer ma tête sur tes cuisses et j’aime l’idée de ne pas savoir si tu l’autoriserais ou non.
A la fin du film, tu me basculerais sur tes genoux, me retirerai le plug et me prendrait à nouveau avec deux doigts, dans l’objectif de rapidement passer à trois. Dès que l’intromission serait possible, tu écarterai mon cul de ce troisième doigt et recommencerai à me dilater patiemment. Ayant déjà eu des orgasmes multiples sur ce type de stimulations, je t’imagine avoir envie de reproduire l’exploit et être prêt à prendre le temps pour cela.
Quand tu te lasserai de mes gémissements et de mes cris, tu remplacerais tes doigts par l’autre plug, au diamètre plus important. Une claque sur les fesses, mais cette fois, tu ne me renverrais pas vaquer à mes occupations. Nous jouerions à un jeu de société sur lequel nous aimons passer quelques heures, surtout l’été !
La règle serait la suivante : si je gagnais, tu me prendrais par la chatte, le plug encore en place, et je serais autorisée à jouir sous tes coups de reins si cela m’étais possible. Je devrais ensuite garder le plug pour la nuit. Si je perdais, tu me retirerai le plug pour le remplacer par ta main, au grand complet. Nous savons tous les deux que je ne gagne pas souvent à ce jeu, surtout lorsque tout est permis pour me déconcentrer… Sourire.
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Elle avait renoncé depuis longtemps à ce qu'elle appelait autrefois sa "poésie", ces jeux continuels de son imagination et cette déformation, qui allait devenir machinale, de la réalité. Elle croyait ainsi par un dérèglement systématique de son imagination, atteindre de hauts états de conscience poétique. La rapidité avec laquelle disparurent ces fantasmes lui permit de mesurer leur peu de valeur. Jamais, elle n'avait connu un plaisir plus intense que ce jour où elle avait cru la perdre. Jamais elle n'avait mieux compris l'emprise que Juliette avait sur elle, et la revanche qu'elle prenait à en user. Et pourtant, elle avait trouvé dans ces caresses plus brutales ce jour-là, empreintes encore d'une volonté d'abaisser, de plier, presque de faire mal, un plaisir plus vif qu'elle n'en éprouvait d'habitude. Encore, en y pensant, et tout en détestant ce souvenir, tout en haïssant le regard de triomphe qu'elle avait eu en se penchant sur elle pour l'embrasser, tout en éprouvant réellement ce tressaillement de dégoût et de haine, Charlotte fondait d'un désir tremblant, elle se sentait toute prête à être encore vaincue, encore prise avec cette brutalité délicieuse. Sans aucune amertume, elle gardait au plus profond d'elle-même sa petite poésie. Ce sont des choses dont on ne parle pas. Durant huit ou dix jours, elles ressuscitèrent cet amour. Un soir sur deux ou sur trois, la jeune femme disparaissait. Son amante ne lui posa pas de question. Elle était douce-amère, plaisante et un peu ingrate. Les sentiments dont on parle n'ont jamais l'épaisseur qu'ils avaient dans le silence. Et le temps qui s'écoule entre l'évènement et le récit leur prête tous les reflets, toutes les réfractations du souvenir. Ce bonheur d'autrefois n'est-il pas chargé déjà de l'amour qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il pressent ? Pour ne mentir jamais, il faudrait vivre seulement. Mais les projets secrets, tous les desseins du cœur, ses souvenirs étouffés, tout ce qu'il attend sans le dire brisent déjà cette simplicité impossible. Laissons donc aux mots leur part inévitable d'imposture et d'ambiguÏté. La métamorphose fut délectable. Les souvenirs très précis de leur dernière étreinte la cambrèrent d'une délicieuse honte et courut en petits frissons dans son dos. Une bouffée d'orgueil l'obligea soudain à sourire et à respirer très vite. La première fois, c'est la promesse d'une longue série d'autres fois, mais c'est aussi le deuil de quelque chose qui n'arrivera plus. Il ne peut pas y avoir hélas plusieurs premières fois. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta alors sans ménagement. Un touble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance la saisit à la fois. Il y eut une plainte, un sursaut de poitrine. Elle soupira, serra les dents, regardant intensément Juliette, alors animée du désir irrésistible de vouloir la dépecer, puis renversa la tête et attendit. À nouveau, une longue plainte jaillit des lèvres serrées, finit en un cri aigu. Endolorie et horrifiée, elle ne savait comment remercier Juliette de ce qu'elle venait de faire pour elle, mais elle était heureuse de lui avoir fait plaisir. Elle eut bien l'idée qu'elle voulait la battre encore, et elle se résignait déjà à tout subir.
Un grand soleil l'innonda. Ce qu'est l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d'un amour, c'est peut-être déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres. Tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. Lorsque Charlotte tourna la tête vers Juliette, alertée par le bruit d'une cascade qu'elle avait, à sa grande confusion, du mal à maîtriser et à diriger, il y avait sur son visage, non pas cette attention pointue et intimidée que sa Maîtresse attendait, ce guet presque animal, regard aminci, sourcils bas, lippe close et frémissante, mais une gravité douce, comme si soudain elle avait eu la pudeur de ses exigences, et honte qu'on les satisfît. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes.
L'amour le plus banal et le plus médiocre est un peu plus compliqué que la physique la plus ardue. C'est qu'il relève d'un autre ordre où les corps et l'esprit dansent les plus étranges ballets et dont la nécessité est toute faite d'imprévu. Qui pourrait deviner dans le premier sourire et dans les premiers mots adressés par une femme à une autre femme ce qu'elle sera ensuite pour elle ? Il sembla à Charlotte que Juliette l'acceuillait sans défaveur. Elle sut alors que la position de sa Maîtresse était plus difficile que la sienne, car on ne s'improvise pas meneuse de jeux érotiques, violeuse de tabous, dénonciatrice de routine. Sa résistance l'eût peut-être agaçé, ou déçu, mais réconforté. Elle avait obéi, et elle se sentait soudain dépassée par l'idée que le geste était un geste d'amour pour un bourreau étrange auquel on s'efforce de plaire. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Les berges aveuglantes de la Seine en étaient toutes éclaboussées et, un instant, à Paris, elle se dit qu'elle aimait Juliette et qu'elle allait se jeter dans ses bras et que le monde serait merveilleux pour toujours.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Notre première et séance à été programmée hier 10.08 à 15h30.
Je suis stressée et anxieuse mais aussi très excitée et curieuse de voir ce que mon Maître me réserve pour cette toute première séance d'initiation.
Comme à mon habitude, je ne suis jamais à l'heure, l'heure c'est l'heure, mais j'aurais sa tolérance pour cette fois, et celle-ci uniquement.
Arrivée devant chez mon Maître, le stress gagne mon corps, mon cœur bat fort, je ne sais pas si venir ici était une bonne idée, malgré le fait que celui-ci m'ait mise à l'aise et en confiance pendant plusieurs jours de discussion.
Je lui écris, pour lui dire que je suis en stress, il trouve les mots pour me rassurer par message, m'ouvre, m'embrasse, puis me prend la main direction la chambre.
A ce moment le stress redescend, mon excitations prend le dessus, et je lui donne mon entière confiance dans les événements qui vont suivre.
Je suis d'un naturel insolente mais je n'ai pas envie de résister, ni de désobéir, je suis à lui et très excitée à cette idée, donc pour cette première fois je me laisserais guider sans être insolente.
On s'embrasse puis il me demande de m'agenouiller, je m'exécute, je ne veux pas décevoir mon maître. Il me met mon collier, puis ma laisse, quelle sensation que celle de lui appartenir!
Je me retrouve très vite le haut du corps nu, les mains attachées dans le dos, je me sens à ma place même si ne pas pouvoir le toucher m'irrite fortement! Il prend le martinet puis fait glisser le cuir sur ma peau, cette sensation jusque là inconnue m'excite énormément.
Debout devant lui il finit de me déshabiller, puis me touche et teste gentiment ma résistance à la douleur. Une sensation chaude accompagne ses actes lorsque celui-ci joue avec mes tetons, cette sensation est agréable et j'ai envie d'en ressentir plus.
Enfin il m'ordonne de me mettre à 4 pattes sur son lit, mes orifices lui sont offerts, je suis à lui et je le sais. Sa main, se balade contre ma chatte coulante de désir pour lui. C'est agréable de le sentir s'occuper de moi comme ça. Il s'amusera avec mon anus, avec ma chatte quelques instants avant d'utiliser le martinet.
La sensation du cuir qui se promène dans mon dos me fait me demander à quel moment celui-ci tapera sur mon cul.
Tout en continuant à me toucher et s'occuper de moi, me mettant un doigt ou deux, et me faire gémir, le martinet vient rencontrer mon cul avec légèreté, c'est agréable cette sensation entre plaisir et douleur, beaucoup plus que ce que j'aurais pu imaginer.
Après quelques minutes il décidera de tester la cravache, la douleur est déjà plus présente je gémis un peu plus fort, j'oscille entre l'envie d'utiliser mon safeword et celle de me surpasser pour mon maître, je ne l'utiliserais pas de la séance parce que j'ai envie d'être exemplaire pour maître.
Il me demande à plusieurs reprises comment je me sens, j'ai chaud, très chaud, légèrement mal, mais pas assez pour interrompre quoi que ce soit, sa main qui rencontre ma chatte et la claque, me font monter en plaisir encore plus.
Il me dit de me coucher sur le dos et continuera à me toucher la chatte et me pincera les tetons, mon excitations monte mais j'essaie de résister, je veux qu'il soit fier de moi.
Me sentant, arriver sur le point de jouir, je ferme mes cuisses, ce qui lui déplaira car il m'ordonnera de les garder ouverte. Je m'exécute mais cela devient trop dur pour moi de résister à cette avalanche de plaisir... je les ferme et il finira par les maintenir ouvertes.
Je jouis entre ses mains et me sens vidée de toute énergie. Afin que je puisse redescendre gentiment, il me prend dans ses bras, ses câlins sont réconfortants, je me sens bien dans ceux-ci.
Je repars de chez maître avec de légères douleurs qui ne dureront pas, et une sensation de bien être assez folle.
Je me réjouis de notre prochaine séance et de savoir ce qu'il me réservera pour celle-ci. J'ai aimé chaque seconde de notre séance.
J'ai encore beaucoup de choses à tester, voir, et apprécier, ou moins apprécier, mais cette première séance à renforcé mon admiration pour ce monde là, ainsi que mon envie d'en découvrir encore plus et de le rendre fier au fur et à mesures de nos rencontres.
Dans la prochaine séance j'aimerais aller plus loin dans la douleur, et dans ma soumission, m'abandonnant encore plus à lui. J'aimerais donc pouvoir approfondir plus l'attache, et ce qu'il jugera lui nécessaire à mon éducation.
Par ce récit, j'aimerais remercier mon maître, d'avoir accepté de me dresser, et m’éduquer, à être une bonne soumise.
Merci maître.
(Mes récits seront publiés, une fois par semaine, le dimanche, détaillant ma semaine ainsi que nos rencontres)
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La combinaison soumission / dicipline est beaucoup plus vertueuse. C'est un peu celle des moines, des prêtres ...etc
la personne veut s'améliorer mais elle ne sait pas ou n'y arrive pas par elle-même, alors elle va se soumettre à une autre personne ou à une idéologie pour y arriver. Elle cherche ce qui correspond a ses aspiration et s'engage.
I- Une discipline enluminée
La discipline de la personne soumise est plus bienveillante. C'est un mélange de coaching et de patience. On a généralement pas besoin de trop punir une soumise car elle est déjà tourmenté quand elle échoue. Son engagement personnelle la guide déjà et il s'agira plus de l'aider à tenir, a l'expier et de ne pas désespérer.
l'exemple le plus parlant c'est le drogué. Un drogué qui veut arrêter la drogue mais qui n'y arrive pas va voir un psychiatre. Le psychiatre devient son maître dans ce cadre. Il le pousse a s'engager, valorise ses effort, lui pardonne ses moments de faiblesse.
II- L'emprise
Il y a une relation d'emprise du disciplineur sur la personne soumise, petit à petit la soumise oublie qu'elle obéie pour elle-même et agit pour plaire à son disciplineur. C'est un pivot particulier dans la relation, le moment où on considère que la relation a réussit, ou celui où elle est devenue problématique (cas du psychiatre).
III - Punir pour expier
Bien sure on peut punir une soumise, mais les choses se déroulent très différemment par rapport à une discipline de domination. C'est elle qui demande par ce qu'elle a honte et veux payer un genre de dette. Cela peut être bien de définir au début les sanctions à payer en cas d'erreur. Le niveaux de ces sanction pourront être rechangé dans une discutions entre la personne soumise et la personne disciplineuse. La personne disciplineuse ne pouvant pas imposer une sanction a la personne soumise sans qu'elle l'ai déjà accepté avant car sinon cela devient une relation de domination. En faites, le disciplineur de soumise est celui qui est le plus fidèle aux engagements pris par la soumise et de cette fidélité découle la sanction que la soumise avait prévue contre elle même en cas de manquement de sa pare.
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Comme a chaque fois que je parle de domination, je parle de méthodes coercitive pour prendre l'autorité sur une personne, et cela, en opposition avec la soumission qui est plus un effort de la partie soumise vers un maître. La domination couplé à la discipline et une essence bdsm très présente dans notre société, à tous les niveaux, école, travail, justice ...etc. Elle est malheureusement comme dans tous les pays qui ont encore beaucoup à évoluer (quand on a une vision humaniste de l'homme), un des ciment de l'éducation dans notre pays. Quel que soit l'endroit où elle sera utilisée, que ce soit dans le cadre d'un jeu consensuel extrême ou dans une entreprise, le schéma est toujours le même et il est composé de 2 étapes que beaucoup de gens vont reconnaître amèrement:
I- Épuiser sa victime pour lui faire accepter des concession
le dominant peut utiliser la discipline comme outils pour arriver a ses fins. Il va s'agir de fatiguer sa victime pour qu'elle accepte de plus en plus de concession. En gros, il va punir a chaque fois que sa proie va s'éloigner de ce qu'il veut qu'elle fasse. Notons qu'il peut aussi récompenser quand elle va dans le bon sens.
Pour faire simple, une punition c'est quelque chose de désagréable et une récompense quelque chose d'agréable. Ça peut aller d'un mauvais regard ou une privation ou à de la torture pure et simple. Pareil pour la récompense, ça peut être un compliment, une caresse jusqu'à un titre honorifique, des biens, la réalisation d'un rêve, un grand moment planifié etc...
II- Le remodelage
Une fois que le dominant a contraint sa victime, la relation devient une relation de discipline pure et là, beaucoup plus de choses deviennent possibles.
Dès lors que chaque règle est accepté, on peut totalement remodeler une personne en choisissant les bonnes règles. On peut lui donner de nouvelles qualités (mais aussi de nouveau défauts attention), on peut même changer ses goût, sa personnalité, la façon dont elle se perçoit elle-même, ses habitudes ...etc. Avec un peu d'ingéniosité on peut vraiment tout faire.
On se rendra compte cependant qu'en fonction du tempérament et du passé de la personne, certaines choses sont plus faciles à obtenir que d'autres et certaines sont à éviter car elles mettent la personne dans une situation ingérable qui peut la pousser a la schizophrénie ou a des troubles névrotiques. Bref, attention, c'est puissant.
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Comme pour le bondage et la soumission, on va retrouver des pratique d'autobondage, mais ce coup ci, les objectifs ne sont plus les même.
I- L'auto humiliation
Une personne masochiste peut avoir envie de se bloquer dans une posture défavorable de façon à s'humilier socialement. Il peut s'attacher lui même dans un lieu publique, se mettre des vêtements qui attire les problèmes et qu'il ne peux pas enlever etc...
II- L'auto sabotage
Il s'agit ici de s'attacher pour ne pas pouvoir agir dans une situation critique, pour être sure d'échouer. Un sportif qui se mutile avant une compétition pour gâcher sa carrière, une personne qui va prendre des drogue avant un entretient d'embauche ...etc, un homme qui se coupe une oreille avant d'aller draguer...
III- La mise en situation de vulnérabilité
Ici il s'agit d'attirer les sadiques. C'est un peu un regardez moi, je suis sans défense, frappez. La personne peux s'auto enchaîner pour être sure d'être prise, pour attirer la malveillance comme sur un pilori ou autre mais où la personne est volontaire.
IV- La recherche d'une douleur permanente dans l'action
La personne peut s'attacher un membre de façon douloureuse pour être douloureusement handicapé dans sa vie de tous les jours (comme un fil de barbelé entouré autour de la cuisse, du riz dans les chaussure ...etc)
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La soumission c'est de choisir soit même l'autorité d'une autre personne ou d'une idéologie. On ne peut pas parler de combinaison soumission / bondage sans parler de l'autobondage bien sure
I- L'auto bondage
L'auto bondage, c'est s'attacher soit même, il existe pour ça des menottes et des systèmes de "ice-lock" qui fixe un temps. La personne soumise qui fait de l'autobondage peut avoir plusieurs motivation tel que s'imposer une trêve (le lâcher prise, les vacances forcé) ou s'offrir aux autres. Une personne peut se mettre volontairement en situation de vulnérabilité avant de se donner a une personne dont elle choisie de recevoir l'autorité. Ici il s'agit plus d'un gage de confiance ou simplement pour rassurer. On voit souvent cet pratique dans le monde des affaire ou de la politique, on offre des garantie, des otages pour prouver qu'on respectera les condition fixer par l'autre partie.
II-Le renoncement pure et simple
Une personne qui a peur d'elle-même et souhaite suivre une autre vois que celle de sa nature peut le cas échéant s'infliger un bondage pour s'imposer une direction. Cela peut aller d'un simple rituel de s'enchaîner à un objet pour ne jamais s'en séparer, marcher pied nue pour rester humble a s'amputer ou se mutiler pour ne plus être capable de réaliser certaines chose (les soldat qui se tire dans le pied)
III-La preuve de confiance
Une personne soumise peut apprécier de s'offrir en bondage régulièrement à la personne qu'elle a choisie pour la guider affin de lui retémoigner encore et encore sa loyauté et de se rassuré elle même sur celle ci (car elle est sont objectif). Notons que les profession nécessitant la soumission de leurs employées sont souvent associé à des uniformes qui peuvent les objectifier en société et parfois même considérablement restreindre leur liberté de mouvement.
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c'est un monde très très vaste mais qui se résume bien par l'acronyme bdsm
b d/d s/s m en réalité
b = bondage -> la privation de sens et de liberté de mouvement, l'abandon a l'autre, le sentiment de vulnérabilité
d = discipline -> les règles, les punition pour re configurer son esprit
voir son corp
d (le deuxième) = domination -> un ensemble de procédé pour amener une personne par la contrainte a accepter son autorité
s (le premier) = soumission -> s'en remettre, se donner a l'autre et accepter son autorité de son plein grès
s (le deuxième) = sado -> le sadisme : donner de la douleur et des sensation forte a l'autre, le conduire a l'extase ou la perte de son humanité en court-circuitant sa dignité
m (le dernier) = maso -> masochisme : s'abandonner a la douleur et aux sensation forte, accepter d'être abîmé, accepter la fatalité de la vie et la simplicité de son corps et de ses instinct
voila
après ca pousse a beaucoup de pratique très diverse allant de choses soft et marrante jusqu'à des chose très hard et terrifiante
un peu a chacun de voir ou il se situe
en progressant prudemment
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Quand elle eut bien retourné, fort inutilement dans sa tête, pendant des heures et des heures, ou pendant des jours et des jours, les paroles de son amante, elle se dit que le temps était venu d'agir. J'entrais, dans les désespoirs avec une tranquille assurance. Agir en amour, c'est parler. Elle allait parler à Charlotte. Elle lui tomberait dans dans les bras et tout serait oublié. Il lui fallait remplacer par la prudence cette désinvolture qui lui avait coûté si cher. Ce qu'est l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d'un amour, c'est déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres; tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. Tout le reste est égal. Ce que l'on savait de cette femme ne parvenait que par bribes incertaines, répétées donc déformées. En construisant son propre récit, elle distillait par petites touches l'intrigue de sa vie. Juliette séduisait à proportion de l'étonnement qu'elle suscitait à chacune de ses apparitions, que ce fût par sa mise, sa gestuelle, son regard, un simple mot parfois. Une grande dame, pourtant jeune, qui a conscience de l'être, c'est à dire quelqu'un qui organise son inccessibilité. L'une de ces femmes dominatrices dont l'éclat nous coule dans les veines. En se métamorphosant dans ce qu'elle incarnait, elle devenait ses admirateurs et Charlotte conservait la distance respecteuse qui interdit d'aimer une œuvre d'art. Sitôt l'amour fini, Charlotte revenait de ses éblouissements muets, ou à peine gémis, pour retrouver en Juliette la Maîtresse qu'elle vénérait. Des courbes féminines ondulaient langoureusement sous la caresse ardente d'une main de femme qui semblait couler entre les épaules nues, doucement, pour s'attarder dans le creux des reins et remonter lentement sur les dunes soyeuses des fesses. Les doigts se posaient sur l'arrondi délicat, timides un instant, puis suivirent le sillon étroit et intime jusqu'à disparaître entre le haut des cuisses. Bientôt, les seins furent prisés. La maîtresse des lieux avait accepté la requête de sa soumise favorite, lui ouvrir son lit pour un soir. L'illusion de la liberté à celle qui devait s'abandonner toujours au premier mot et qui avait perdu le droit de se dérober sauf dans la solitude de ses nuits. Elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà des cris et des larmes, des supplices et des outrages. Le bonheur dans l'abnégation. Des plaisirs inavouables. Sans être lesbienne, Juliette avait une préférence marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules, et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi ses favorites, Charlotte était devenue une esclave parfaite. Elle rêvait d'aller au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Juliette. Sa frange brune lui barrant le front la rajeunissait et conférait à son visage un air juvénile et timide. En réalité, ce n'était qu'une jeune fille masochiste mais fière avec un corps de femme, ravalée au rang d'objet muet, et servile, parmi le gynécée.
Enveloppée d'une grande capeline noire, elle eût fait un fantôme aussi séduisant. Eût-elle été parée de pourpre et d'or qu'elle n'en aurait pas été plus visible. Juliette baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent leurs ombres dorées sur les corps féminins dénudés crucifiés sur des croix de Saint-André. Au centre de la salle, sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de martinets aux manches de cuir, de métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de vibromasseurs et autres olisbos. Juliette est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple Charlotte. Les flammes des longues bougies tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes. Les invités semblaient fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce lieu. Le salon paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et le désir, pour les rites les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui allait être suppliciée. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à demi endormie, Charlotte, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un large masque, eut le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de Juliette briser le silence régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: "- Qu'on l'harnache fermement; quand elle aura été fouettée, elle sera à vous". Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller. La maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La vie de Charlotte ne devint qu'une suite de douleurs. La jeune soumise avait sans doute rêvé, comme toutes les jeunes filles, de grandes fêtes, de robe blanche, de bouquets et de nuit de noce. Elle avait failli mourir de toutes ces maussaderies mais Charlotte était heureuse de faire la pute et de se contraindre à toutes ces voluptés.
Son éducatrice savait mettre du liant entre tous ses désirs comme une maîtresse de maison le ferait avec ses propres invités. Elle possédait cette secrète vertu d'apaisement qui a le pouvoir de tempérer son caractère masochiste. Quelques mots bien choisis murmurés avec assez de fermeté pour être perçus, l'esquisse d'un sourire, un geste de la main et la bienveillance d'un regard. Elle prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Charlotte. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux. Ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant. Elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal. La sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin de rendre cette voie plus commode. Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur. La sangle en cuir verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée. Elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps dénudés s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée.
L'amour meurt d'exister. La nature offre d'autres exemples de cette simultanéité de la naissance et de la mort. Les femmes lontaines échappent à ce destin. Leur immatérialité même les préserve ainsi des atteintes du temps. Chaque retrouvaille représentaient une conquête. Un vrai pouvoir de résurrection. Au regard fiévreux de la jeune femme maintenant crucifée, on devinait qu'elle ruisselait encore de ses rêves. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller, sa robe flottait au gré de ses mouvements. Par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Il les caressa et les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert. La jeune fille était heureuse d'être vierge pour tous ces assauts, vierge et martyre, vierge et tordue de plaisirs déments et nouveaux. Suppliciée, on relâcha ses liens pour mieux l'inspecter. Aucune partie ne fut oubliée. Les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle demanda à être prise. Juliette y consentit en la libérant de la croix. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler. Elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie. Elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge. L’un après l’autre se délivrèrent. Le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. L'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt, approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré. Un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades.
Tout en elle émouvait jusqu'à susciter étrangement une certaine inquiétude. Son regard la laissait pénétrée jusque dans ses failles intimes et ce que cela laissait entrevoir de son désarroi annonçait un destin si sombre qu'elle en devenait poignante. Ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliette s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Sa bouche avait gardé les ordures démentes qu'elle aurait voulu hurler, mais ses gestes s'égaraient vers ces folies lubriques. Elle n'était qu'une esclave docile et prête à être immolée. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Juliette en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules. Les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance. L'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliette examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons. Cuisses serrées, elle tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres.
La jeune femme se taisait. Elle avait conscience que n'importe quel mot l'exposerait au-delà de ce qu'elle aurait voulu. La raison l'emportait. Elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants. On éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol. Ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus. Ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Elle était prête à toutes les compromissions pour que Juliette crut enfin à la sincérité de sa totale soumission, à l'acceptation de son abandon. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles nues dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliette levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense. Sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliette frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant. C'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches. Tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves. Son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait. Son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu. Ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent alors dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles.
Sa force était de ne pas se prendre pour ce qu'elle n'était pas: un artiste, ou l'égal d'un créateur. Elle assouvissait seulement ses instincts les plus vils. La Maîtresse de Charlotte, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. L'éclairage volontairement pauvre, la majesté des lieux, leur odeur de cave composaient une atmosphère étrange, hors du temps et de l'espace. Les invités l'observaient tous attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos. Elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force. Des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles. Le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte. Il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence. Surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Elle se cambra de toutes ses forces. Le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage. Un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné. Mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer totalement le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple.
Chaque séance représentait une conquête. Elle conservait de ces instants, une confiance dans la prédestination qui y avait alors présidé.La maîtresse des lieux posait nonchalamment une main sur la hanche, le bras en équerre, pose si féminine, affectée chez tant d'autres, à laquelle elle seule conférait un naturel, une élégance, une légèreté proche de l'apesanteur. Elle fanait les femmes qui l'avaient précédée et discréditait celles qui pourraient se présenter. En réalité, touts ses pensées allaient vers sa prochaine victime. Les doigts de l'homme ensserraient la nuque de Charlotte pour s'y croiser, s'y arrimer et soudain la queue factice lui traversa les reins. Elle aurait voulu s'ouvrir davantage, l'engloutir totalement, le garder au fond d'elle. L'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes. L'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités. Sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Juliette sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda. Il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement. La bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré. Elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe. Libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt. Non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice. Il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée. L'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer. Il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups féroces de Juliette comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle vénérait Juliette de M. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait toujours recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet. Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer. Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré par le fouet, on lui donna un bain, et elle se délassa. Pour Juliette, elle n'était plus qu'un simple détail, alors le sourire et le regard qu'elle lui adressa lui parut d'une tendresse aussi discrète qu'inédite. Achever la soirée pour sa Maîtresse était une perspective convenable, à condition qu'elle en fouetta une autre. La scène avait quelque chose d'iréel et de fantomatique car on eût dit des voix sans bouche.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Quand elle franchit la porte de son bureau, Juliette se sentait nerveuse. La veille, elle avait accepté, malgré elle, de se soumettre à Chloé. Elle était revêtue de l'un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant que Chloé ne lui impose des tenues plus provocantes; le tailleur jupe, en flanelle noire, était composé d'une jupe droite lui arrivant très au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur, sous son corsage flottant, un soutien-gorge balconnet, ouvert, transparent et durement baleiné, rehaussant une poitrine généreuse mais ferme aux larges aréoles brunes. Elle ne portait ni string, ni tanga. Elle allait donc le ventre nu, d'autant plus nu que Chloé exigeait qu'elle soit intégralement rasée, lisse, offerte et ouverte, et qu'elle porte en permanence, fixé au milieu de ses reins, un rosebud anal renflé, que le mouvement de ses muscles ne repoussait jamais, destiné à élargir sa voie la plus intime.
Elle entretenait sa silhouette, en faisant de la gymnastique quotidiennement, et en montant à cheval tous les week-ends et à quarante ans, c'était une femme au physique séduisant, à la fois stricte et féminine. Ses lunettes fines lui donnaient un air sérieux et élégant. Elle en imposait car elle se tenait toujours très droite avec des chaussures à talons hauts. Ce jour-là,elle portait le chignon et son maquillage était discret. Lorsqu'elle passa devant Chloé qui était assise à l'accueil, elle la salua d'un signe de tête sans dire un mot et se dirigea vers son bureau. Celui-ci était spacieux, meublé en style moderne, d'un canapé en cuir noir Knoll, et d'une grande table en verre. Des plantes vertes agrémentaient le décor.
Elle prit l'interphone et demanda à Chloé de venir. Quelques instants plus tard, elle frappa à la porte.
Chloé s'assit sans dire un mot.
- Voilà, j'ai décidé d'arrêter ce petit jeu, c'était une fantaisie mais nous sommes allées trop loin, je ne suis pas vraiment lesbienne, vous non plus d'ailleurs, nous nous sommes accordées mutuellement des libertés mais je crois qu'il faut mettre un terme à tout cela. Nos relations resteront cordiales mais compte tenu de ce qui s'est passé entre nous il est préférable de nous éloigner. Bien entendu il est hors de question que vous en subissiez quelque dommage que ce soit, j'ai donc conclu un arrangement avec l'un de nos sous-traitants, il vous fera un contrat avec un salaire plus élevé que celui que vous percevez ici. Voilà, je vous conserve toute mon amitié mais il serait souhaitable à l'avenir de se vouvoyer.
Chloé eut un nœud à la gorge, elle était déstabilisée, l'attitude calme de Juliette, le fait de la voir dans cette tenue qu'elle associait à celle qui était sa patronne froide et autoritaire, le fait de ressentir sa détermination, tout ça remettait en cause ses acquis, tout allait peut-être s'écrouler comme un jeu de cartes. Elle savait que sa prochaine phrase allait déterminer la nature de leur relation future. Ce sera celle qui fera la première erreur qui aura perdu se dit-elle. Elles s'observèrent un long moment, puis Chloé décida d'entrer dans la bataille.
Cependant, elle avait senti le changement de ton de Juliette, celui-ci n'était plus aussi assuré, bien que cherchant à le dissimuler, elle commençait à perdre pied, elle profita de ce moment de faiblesse pour porter l'estocade, elle se leva et s'approcha, elle lui tira les cheveux pour la forcer à la regarder, droit dans les yeux:
- C'est toi qui es venue me chercher, moi je ne t'avais rien demandé.
- Euh oui je sais, mais j'y ai été contrainte par Laurence.
- Oui mais Laurence ne t'a rien imposée elle non plus, je connais votre histoire, elle t'a laissé le choix de poursuivre
votre relation ou non, c'est toi qui a accepté.
- Tu as accepté oui ou non ?
- Oui.
- Tu dis que tu n'es pas lesbienne, je crois plutôt que tu es bisexuelle, maso-bisexuelle, tu as pris autant de plaisir
que moi dans cette relation, alors pourquoi veux-tu arrêter ?
- Mais vous non plus, vous n'êtes pas lesbienne, vous me l'avez dit.
- Moi c'est différent, je suis libertine, je prends le plaisir là où il est sans me poser de question, me faire lécher par ma
patronne, c'est une jouissance autant cérébrale que physique; pour toi de lécher ta secrétaire, c'est un plaisir aussi,
le plaisir de l'interdit sans doute.
- Chloé, je vous en prie, ne rendez pas ma tâche plus difficile, nous sommes libres de nos choix, nous avons joué
vous et moi mais maintenant ça suffit, cette situation ne me convient plus, alors je vous le dit voilà tout. Regardez notre
différence d'âge, nos styles sont différents, nous ne faisons pas partie de la même classe sociale, nous n'avons pas la
même culture, tout nous sépare.
- C'est justement pour ça que tu m'intéresses, parce que tout nous sépare.
Puis elle lui saisit la main et la fourra entre ses jambes.
- Allez vas-y, tu sais ce que tu as à faire.
Juliette retira sa main énergiquement et baissa le tête, Chloé lui tira à nouveau les cheveux plus fort, puis d'un ton
autoritaire:
- Vas y je te dis !
Alors Juliette, mécaniquement, la main tremblante, lentement, remonta vers son sexe et le caressa.
- Maintenant, tu vas te taire tout de suite et m'écouter avec attention. Alors ouvre bien tes oreilles, c'est pour ton bien.
Écoute, chérie, il faut que tu te mettes dans la tête que tu as deux vies bien distinctes, ta vie classique, celle que tu mènes
depuis toujours de femme d'affaires qui s'amuse à regarder les autres de haut et puis celle où tu es l'inverse, tu es ma
soumise, c'est toi qui doit exécuter tous mes caprices. Mais réfléchis, au fond tu as de la chance, avec moi
au moins tu vis vraiment ! Bon je vais être gentille, je t'accorde la liberté totale en dehors de nos relations, c'est à dire
que tu pourras rencontrer un homme si tu en as envie ou quoi que ce soit d'autre. Mais je te préviens, je n'accepterai
plus de rébellion dans nos relations personnelles, tu dois accepter cette situation, tu n'as plus le choix, tu m'appartiens.
- J'ai compris.
- Tu vas être sage et obéissante ?
- Oui...
- Alors dis-le.
- Je vais être sage et obéissante...
La jeune fille avait eu raison de ne pas se laisser abattre par le bref sursaut d'orgueil de Juliette. Elle avait remporté
la partie. Elle se déshabilla et se mit à quatre pattes sur le canapé, Juliette lui lécha le cul. Chloé jouissait de la situation.
Celle qui un quart-d'heure plus tôt avec son tailleur Chanel lui faisait la leçon était en train de lui lécher l'anus, à elle,
sa secrétaire. Puis, au bout d'un moment, Chloé se leva, se rhabilla et sortit du bureau, elle revint deux minutes plus
tard, un trousseau de clés en main qu'elle jeta sur le bureau puis elle prit une feuille et griffonna quelque chose dessus.
- Voilà c'est mon adresse et mes clés, tu prépareras le dîner, je reviendrai vers 20h, tu resteras habillée comme tu es
mais tu auras ôté ton soutien-gorge et ton string et dégrafé deux boutons de ton chemisier.
Juliette, livide, acquiesça sans dire un mot.
Lorsque Chloé rentra chez elle il était vingt et une heures passé, elle s'approcha de Juliette, la prit affectueusement
dans les bras et l'embrassa, en ouvrant un coffret qu'elle avait à la main et en sortit un large collier, ras le cou en or,
avecun médaillon gravé.
- Je t'ai fait un cadeau, tu ne peux pas dire que je ne te gâte pas.
- Ah bon ? Je ne m'attendais pas à ça, vraiment c'est gentil.
- Avant de dire que c'est gentil, lis ce qui est gravé sur le médaillon. Elle prit ses lunettes et lu "Juliette" en gros,
puis en petit "Propriété de Chloé de Moras" suivi de son téléphone.
- Non tu plaisantes !! Tu veux que je mette ça ? Tu n'as donc plus aucun respect pour moi ? C'est hors de question,
tu vas trop loin maintenant.
- Viens ici et baisse les yeux, tu veux que je me fâche ?
- Non.
Comme un robot elle approcha, Chloé lui mit le collier autour du cou puis sortant une petite pince de son sac écrasa
le fermoir pour qu'on ne puisse plus jamais l'ouvrir.
- Attention, si tu l'enlèves, je te fais tatouer au fer sur le pubis.
Son indifférence, sa distance vis-à-vis d'une liaison qu'elle ne voulait pas voir, devenaient de plus en plus lourdes.
Progressivement Juliette s’enfonçait dans la soumission totale, Chloé avait l'intelligence de la faire progresser par
paliers. Jusqu'ou l'amènerait-elle ? Juliette qui était une femme BCBG avait une honte infinie, d'abord de se retrouver
à agir d'une manière qu'elle jugeait totalement avilissante et inavouable mais de plus avec une jeune fille de vingt ans,
qui non seulement aurait pu être sa fille, mais qui de plus était son employée. Malgré cela et contre son gré elle devait
bien admettre que cette situation l'excitait. Elle savait qu'elle obtiendrait tout d'elle, même ce qu'elle n'osait pas avouer.
Le lendemain, au travail elle reçu un SMS : Appelle moi à ton bureau ! Elle le fit, une fois entrée, Chloé s'assit sur le canapé,
retira son string et écarta les jambes, puis l'œil narquois.
- Bonjour, ma chérie, c'est bien, tu as fait vite pour une fois, tu sais pourquoi je t'ai fait venir, et ne sois pas farouche.
J'ai une petite envie, viens ici ! Sans dire un mot, Juliette qui avait compris ce qu'elle attendait d'elle s'accroupit et entama
un cunnilingus, bien malgré elle, elle était devenue experte en la matière lui léchant d'abord les grandes lèvres avec le plat de
sa langue puis se concentrant sur le clitoris le titillant du bout de la langue d'abord doucement puis en accélérant, tout en lui
pénétrant un doigt dans son anus, en faisait des petits cercles. La jouissance vint rapidement, une fois satisfaite
dans un râle étouffé, Chloé lui tapota la joue.
- Maintenant, lèche moi l'anus, ce soir tu viens chez moi à vingt heures.
Je sonne et au lieu de Chloé, c’est une belle inconnue qui m’ouvre riant de ma surprise. Je l'entends me demander
de rentrer et de venir à la cuisine où elle s’active pour finir de préparer des cocktails. Elle me présente la jolie fille.
- Voilà, c’est Laura et ne ris pas, moi aussi j’ai franchi le pas, c’est ma femme me dit-elle en m’embrassant doucement
sur les joues. Je pensais que toutes mes prévisions tombaient à l’eau et j’étais bien loin du compte en réalité.
La soirée allait pouvoir se débrider alors sous les meilleurs auspices. Le dîner se promettait d'être chargé d'émotions.
On s’installa au salon pour déguster les douceurs un peu alcoolisées qui avaient été préparées. Chloé me raconta leur
rencontre faisant référence à la nôtre en comparaison comme si elle voulait me la rappeler, en me narguant. Après trois
verres, Laura mit de la musique douce et me demandant si j’aimais danser, elle me tendit la main; regardant Chloé, elle
acquiesça de la tête; je me retrouvais dans les bras de Laura me guidant dans une danse lascive, ses mains sur mes
reins. Chloé nous regardait sirotant son verre quand les doigts de Laura se posèrent sur mes hanches faisant remonter
ma robe sur mes cuisses découvrant le haut de mes bas tenus par un porte-jarretelles.
- Regarde ma chérie, comme elle s’est habillée pour toi la salope, lui dit-elle.
- Quant à toi, enlève ton rosebud en vitesse et prends le dans ta bouche !
Je ne pouvais pas nier que la lingerie La Perla en dessous de ma robe devait faire son effet.
Au déchaînement du plaisir s'ajouterait en prime cette lueur d'estime qui brillerait dans mes yeux pourtant apeurés.
- Déshabille-la, elle adore ça dit en réponse Chloé. Alors Laura fit glisser la fermeture de ma robe, me la retira, frôlant
de ses doigts ma peau la faisant frissonner à ce contact. Elle me fit tourner sur moi-même pour laisser Chloé me voir
en entier. Au bout de quelques instants, celle-ci se leva, vint vers moi et m’arrêta face à elle et posa ses lèvres sur les
miennes, m’en faisant partager le goût; je me laissai griser par le plaisir quand je sentis Laura se coller dans mon dos.
Bientôt Chloé me fixa sur la bouche un bâillon-boule pendant que Laura me liait les chevilles avec des lanières de cuir
reliées au canapé. Elle saisit ensuite mes poignets, qu'elle écarta en croix, comme mes cuisses. J'étais ainsi offerte à
mes deux maîtresses. J'allais être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, que la lumière ne
parvenait pas à rendre impudique. Ce fut Chloé qui me flagella, sur le ventre, l'intérieur des cuisses et les seins. Puis,
elles me détachèrent de façon à pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps.
Comme on est fort quand on est naturel ! Comme on est faible quand on veut se forcer ! Je ne bouderai pas mon désir.
J’étais prise entre les bouches de ses deux femmes, désirant me soumettre. Laura dégrafant mon soutien-gorge pour
que Chloé pétrisse mes seins de ses mains. Puis les deux bouches glissèrent vers le bas, l’une dans mon dos, l’autre
passant de mes seins à mon ventre. Doucement les quatre mains firent glisser mon string, leurs bouches sur mes fesses
pour l’une et sur mon pubis rasé pour l’autre, me goûtant en totalité, en me faisant tourner sur moi-même au bout d’un
moment pour explorer l'intégralité de mon corps pris en étau, de leurs langues intrusives et de leurs doigts gourmands.
Je jouis une première fois, bien incapable de savoir sous la langue de laquelle cela se produisit. Puis elles me prirent par
la main, et on se retrouva dans la chambre. Je m’allongeais docilement sur le lit, elles se déshabillèrent alors devant moi.
Je découvris le corps de Laura, sportif, très sculpté qui vint s’allonger contre moi. Je pus le caresser, l’embrasser, le goûter,
pétrir ses seins, leurs aréoles et les pointes très sensibles, en érection déjà, et son ventre parfaitement lisse.
Peu à peu, je me laissais aller à la sensualité de cette situtation inédite. Et pourquoi au fond bouder mon plaisir ?
Chloé m’encourageait en me caressant, tout en introduisant un doigt dans mon rectum, puis elle s’arrêta, me laissant
au plaisir et à la merci de Laura qui me surprit, dans mon dos, par la dureté de l'olisbos dont elle s'était ceint à la taille.
M'ordonnant de me mettre en levrette sans que ma langue ne perde les lèvres de Chloé et pour la première fois, alors
qu’elle ne me l’avait jamais imposé, elle frotta son gode sur mon ventre inondé de cyprine et d’un coup, me sodomisa.
Les mains sur mes hanches, la jeune fille poussa des reins, et le cône se prêta aux replis de mon étroite bouche. L'anus
plissé s'ouvrit sous la poussée continue en se distendant; l'olisbos disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière
ses rebords saillants. Elles eurent toutes deux le spectacle de mon corps arqué dans un spasme délirant de volupté.
Évidemment, j'étais faible. Elles avaient toutes deux cet avantage de me connaître désormais, de savoir comment me
prendre, et de bien s'en amuser. Mais ce qu'il y avait surtout, c'était que Chloé et mes liens avec elle se détendaient.
La fin de soirée dura un long moment, prenant du plaisir plusieurs fois chacune jusqu’à ce que la faim ne nous ramène
nues à table et pendant que je finissais le dessert, Laura glissa sous la table avec sa flûte de champagne, m'écarta et me
força à uriner dedans, à la porter à mes lèvres et à en déguster jusqu'à la dernière goutte le nectar encore tiède.
Où était passée la fringante quadragénaire sûre d'elle ?
- Qu'allez-vous faire de moi désormais ? demanda Juliette nerveusement.
- Nous allons te confier aux bons soins d'une Domina professionnelle.
- Sérieusement ?
- Oui, tout à fait, grâce à elle, tu franchiras une nouvelle étape dans ton dressage.
- Et bientôt, lors d'une soirée privée, tu seras mise à l'épreuve, mais ne t'inquiète pas
les hôtes seront sélectionnés pour cela, tu n'auras qu'à te soumettre docilement.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle s'était déshabillée. Elle l'avait arrêtée, l'avait embrassée violemment. Elle s'était demandée si elle l'aimait vraiment de cette façon, si elle était la même avec d'autres femmes. Elle l'imaginait tenant quelqu'un contre elle, l'embrassant avec passion. Elle enlevait ses bas, lui caressait les seins et elle la voyait enlever les bas d'une femme, caresser les seins d'une femme. Elle n'était pas soupçonneuse: c'était bien pis. Elle n'existait plus du tout. Elle s'était volée d'elle-même. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. Autrefois, des idées simples l'auraient aidée à se défendre. Juliette avait tout remplacé. Elle tenait d'ordre et de religion. On ne pouvait la tromper. Charlotte avait faim, elle avait froid et elle était heureuse. Elle l'avait l'air triste et retenu des jeunes femmes qu'on aperçoit, les mains jointes, sur les tableaux anciens.
Elle ne la comprenait pas très bien. Plus tard, seulement, elle avait imaginé ce qu'elle voulait dire. Ce n'était qu'un rêve. Ce qui est solide et vrai, c'était son visage qu'elle voyait très bien à cette heure. Il était plein de reflets, comme les eaux noires qui coulent. Ce visage ne faisait qu'un avec la Seine. Elle savait qu'elle serait entraînée assez loin. Ce fleuve puissant et méandreux où elle entrait aux côtés de son amante ne la lâcherat pas. Elle voyait sa bouche et elle pensait à la bouche d'une autre femme. Cette bouche remuait dans la nuit, pour parler. Dans une autre nuit, elle pouvait s'approcher et vivre contre vous. Comme un être fiévreux, elle pouvait se perdre dans vos cheveux, dans votre corps. Des lèvres, des mains, tels étaient les charmes qui servaient à vous faire mourir. Ils vous étendaient sur des plages inconnues, ils vous recouvraient d'une sustance nommée: plaisir, et Charlotte sentait ce plaisir dans son sang. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Charlotte demeurait alors dans un plaisir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps.
Dans son genre, la lucidité est une passion aveugle. Elle voit tout, mais elle tue ce qu'elle voir. Elle voit tout, sauf la vie, qui reste importante, même pour ceux qui n'en sont pas amateurs. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle, comme un tournesol au soleil.
Elle titubait de bonheur. Maintenant on pouvait tout lui prendre, sa vie, ses désirs, elle acceptait. Même si son amante était menteuse, inconstante, égoïste, à peu près comme un pays produit du maïs ou de la tourbe. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Elle ne s'avouait pas complètement sa vie. Elle cachait aussi la passion, à moitié étouffée, qui subsistait dans son cœur pour la littérature. Cet autre monde l'entraînait vers la solitude, l'espoir d'une vraie solitude où la vie serait limitée par les quatres côtés d'une page blanche, où l'on serait en prison et libre à l'intérieur. Dans son inspiration, elle trouverait autant de plaisir que sur les lèvres de son amante. Elle débrouillerait les choses. Elle ferait semblant d'avoir confiance. Elle serait séduisante, pour lui plaire. La nuit l'aiderait à supporter cette idée. Dans la nuit, rien n'est vrai, moins qu'autre chose.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dans le monde des relations intimes, la communication est une clé essentielle pour bâtir des connexions profondes et authentiques. Cela est particulièrement vrai dans le cadre des relations BDSM qui regroupe un éventail de pratiques différentes (Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme, et Masochisme), où la complexité des dynamiques et des pratiques nécessite une compréhension et un consentement mutuel clairs et prédéfini. Les "checklists BDSM" et autres "sex menus" sont des outils simples mais efficaces qui peuvent grandement faciliter cette communication. Mais que sont-ils exactement, et comment influencent-ils les relations ?
Qu'est-ce qu'une Checklist BDSM ?
Une "checklist" est un document, physique ou numérique, que les partenaires utilisent pour discuter de leurs limites, intérêts, et préférences en matière de pratiques sexuelles, et en l'occurence BDSM. Elle répertorie diverses activités et scénarios, permettant à chaque partenaire de les évaluer selon leur degré de confort ou d'intérêt. Les réponses vont généralement de "intéressé(e) à essayer" à "ne jamais essayer", avec des nuances pour indiquer les préférences spécifiques ou les réserves, avec parfois quelques ajouts personnels.
Ces dernières peuvent êtres relativement simples, et composées de quelques entrées, comme complètement exhausitves sur les jeux et pratiques désirés. De plus, celle-ci peut être actualisée régulièrement, en effet les préférences et les limites peuvent évoluer avec le temps. Il est donc conseillé de réviser régulièrement les checklists pour s'assurer qu'elles reflètent toujours les désirs et le confort des partenaires.
Le concept de Sex Menu
Un "sex menu" est une liste ou plutôt, comme son nom l'indique, un catalogue de pratiques sexuelles. À l'instar d'un restaurant où l'on choisit quels plats déguster, il s'agit ici de jeux de rôles et de diverses autres activités que les partenaires peuvent explorer ensemble. Ce menu est conçu pour encourager la découverte et la communication continue, servant de guide pour naviguer dans les désirs de chacun et offrant des options variées qui peuvent être discutées et adaptées au fil du temps.
L'Impact sur la relation
Renforcement de la communication : Les checklists et sex menus encouragent une discussion ouverte et honnête sur les préférences sexuelles, ce qui peut renforcer la confiance voir même l'attirance entre les partenaires, en se rendant compte des points communs partagés. Cela permet également de clarifier les malentendus potentiels avant qu'ils ne se transforment en problèmes plus graves.
Définition des limites et consentement : Ces outils permettent aux partenaires de définir clairement leurs limites, ce qui est crucial dans les relations BDSM. Cela assure que toutes les activités sont consensuelles et que le respect mutuel est maintenu.
Exploration et liberté : Un sex menu peut introduire des éléments de jeu et de créativité dans la relation, offrant aux partenaires la liberté d'explorer de nouvelles dimensions de leur sexualité de manière sécurisée et consensuelle. Pourquoi ne pas imprimer un menu différent chaque semaine avec quelques "plats" qui resterai à la carte, et d'autres goûter à de nouvelles choses ? Cela peut être particulièrement libérateur pour ceux qui souhaitent découvrir des aspects de leur sexualité qu'ils n'ont pas encore explorés mais qui peuvent être un peu dépassé par l'étendue du choix.
Évolution de la relation : Les préférences et les limites peuvent changer avec le temps. Les checklists et sex menus peuvent être révisés régulièrement, permettant aux partenaires de réévaluer et d'ajuster leurs dynamiques et pratiques en fonction de leurs évolutions personnelles et de celles de leur relation.
En résumé
Les checklists BDSM et les sex menus sont bien plus que de simples outils organisationnels ; ils sont le reflet d'une communication ouverte et d'un respect profond dans une relation. En permettant une exploration sécurisée et consensuelle, ils offrent aux partenaires une liberté unique de découvrir et de redéfinir continuellement les limites et les désirs. Dans une culture souvent marquée par des tabous et des stéréotypes, ces outils constituent un moyen puissant de bâtir des relations intimes basées sur la compréhension et la confiance mutuelle.
Et vous, avez-vous déjà eu recours à une checklist ou est-ce que vous y penserez à l'avenir ? N'hésitez pas à répondre, et pourquoi ne pas réaliser un exemple de liste dans un futur article.
Au plaisir,
Erebus
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Image d'illustration : web, black and white beauty lingerie
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Juliette portait un tailleur gris anthracite croisé, une jupe au dessus des genoux, un chemisier blanc classique et des chaussures à talons hauts. La quarantaine passée, elle avait su conserver une silhouette jeune car mince de taille, les fesses musclées et une poitrine ferme, elle faisait beaucoup de sport mais son chignon et son regard sévère trahissaient sa maturité. Dirigeant une agence de publicité, en femme d'affaires avertie, elle était très exigeante avec son entourage professionnel. Elle vivait dans le luxe, mais elle ressentait au fond d'elle-même, un profond vide affectif. Peut-être que le hasard de cette rencontre avec Laurence lui permettrait-il d'égayer son quotidien, et de réaliser un fantasme secret et prégnant, jusqu'à ce jour irréalisé. Ses bureaux se trouvaient au premier étage d'un ancien immeuble rénové qui lui appartenait, elle avait trois employés, un comptable, Xavier, une secrétaire, Marion et une jeune stagiaire Chloé. Tous trois travaillaient silencieusement, dans leur bureau. L'ambiance était studieuse et feutrée. Dans son bureau, Juliette, malgré la charge de travail, de nombreux contrats à finaliser, était songeuse. Aucune nouvelle de son amie, elles avaient pourtant échangé leurs numéros de portable, mais celui de Laurence ne répondait jamais, alors elle s'était résignée à tourner la page sans pour autant selon ses consignes avoir eu de relations avec un homme. Mais ce jour là, il était près de midi, lorsque son téléphone sonna, elle le saisit et lu le nom de l'appelant, de l'appelante plutôt, car l'écran affichait Laurence.
Un délicieux frisson mêlé d'appréhension l'envahit.
- Laurence, enfin... Je désespérais que tu m'appelles.
- Eh bien, tu vois, tout arrive.
- Je t'ai téléphoné je ne sais combien de fois, pourquoi ne répondais-tu pas ?
- Ai-je des comptes à te rendre ?
- Heu... Non.
- Te souviens-tu de notre dernière conversation ?
- Oui parfaitement, j'ai chaque mot en tête.
- Tu es toujours dans les mêmes dispositions ?
Juliette avala sa salive avec difficulté, avant de répondre timidement:
- Oui. - Alors redis-moi ce que tu m'a dis.
Juliette se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette conversation et plutôt que de s'engager dans une aventure tordue, elle était tentée de poursuivre sa vie de femme à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de la soumission.
- Je t'ai dit que je t'appartenais et que je ne voulais que toi, que j'étais disponible pour toi seule.
- Ok, alors tu te prépares et tu viens au 18, rue Bouquet, troisième étage, la porte sera ouverte.
- Tout de suite ? Tu es complètement folle ou quoi ?
La rue Bouquet se trouvait dans le vieux quartier, l'immeuble était vétuste mais correct sans plus, elle monta les étages, la porte était ouverte, elle pénétra dans la pièce sombre. Laurence était assise sur un canapé, les jambes croisées, elle avait changé de coiffure, ses cheveux étaient très courts maintenant, elle portait une jupe courte noire en cuir. Sa tenue, la lumière tamisée, on ne distinguait que ses yeux lumineux comme ceux d'une chatte dans la nuit.
- Assieds toi. Sans un mot, Juliette s'exécuta.
- Je t'avais dit de ne pas te faire baiser par un homme, tu l'as fait ?
- Oui, je te le promets.
- C'est bien, mais je me renseignerai, à partir de maintenant, ce jour et cette heure tu m'appartiens on est d'accord ?
- Oui.
- Attention, si tu te rebelles, je saurais te remettre au pli, c'est à prendre ou à laisser, tu as réfléchi à tout ça ? Juliette tremblait tellement maintenant qu'elle ne pouvait empêcher le saccadement de ses mains.
- Je ne changerai pas d'avis.
- Je veux l'obéissance, la fidélité, tu devras satisfaire tous mes désirs et mes caprices sexuels, as-tu compris ?
- Euh... Oui.
Laurence resta assise et écarta les cuisses, sous sa jupe en cuir, elle était nue.
- Bon, maintenant, tu vas me bouffer la chatte et tu te casses sans rien dire. Juliette s'approcha silencieusement, se mit à quatre pattes et fourra sa langue dans son sexe la tournant consciencieusement puis la rentrant au plus profond, le nez enfoncé dans le fin duvet, ça dura peu de temps, Laurence poussa un cri puissant, puis elle la repoussa vivement du revers de la main.
- C'est bon, je crois que je vais faire de toi une vraie salope. Maintenant, va-t'en. Sans dire un mot car respectant son ordre elle prit son sac et s'éclipsa à pas feutrés. Dés qu'elle fut chez elle, elle prit une douche et se caressa, elle fermait les yeux en levant la tête. Elle sentit un orgasme arriver. Elle avait accepté une soumission totale. Trois jours passèrent sans que Laurence ne se manifeste. Juliette était occupée, en rendez-vous, quand le lundi matin, le téléphone de son bureau sonna, il était 11h15, énervée, elle prit l'appel.
- Donne-moi ton adresse, je vais te rendre visite.
- Mais, c'est que je suis très occupée.
- Tu discutes ?
- Pardon, 51 avenue Victor Hugo.
- OK j'arrive.
Lorsqu'on lui annonça son arrivée, Juliette se dirigea avec angoisse vers la porte d'entrée, Laurence était là, un sourire malicieux aux lèvres, la main appuyée sur la cloison. Étonnamment, elle était plutôt classe avec cette petite robe courte et légère aux couleurs vives, elle avait mit des talons hauts et portait un trois-quarts bleu marine. Cette jeune femme sombre dégageait à ce moment là un charme certain, ces habits masquaient sa grande minceur. Le hall d'entrée moderne possédait une grande baie vitrée; au bureau d'accueil, Marion tenait le standard, puis elles pénétrèrent dans le bureau général ou travaillaient Chloé et Xavier, enfin elle lui fit visiter son bureau extrêmement luxueux, fauteuils et canapé Knoll en cuir, et meubles contemporains.
-Tu me présentes à ton personnel ?
C'est ce qu'elle fit. Laurence, enfin partie, Juliette fut rassurée car avec elle on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Une heure plus tard, elle reçu un texto. "Viens chez moi ce soir à 20 heures, pas à 20h01 ou à 19h59. Tu amèneras un gode pas trop gros." Elle arriva devant la porte de Laurence à 19h50 mais resta sur le palier, attendant qu'il soit 20 heures pile pour sonner. Avant cela, gênée, elle avait trouvé un sex-shop et acheté ce gode sous les regards narquois et amusés des clients car elle portait des lunettes de soleil. À 20 heures pile, elle sonna. C'est ouvert entendit-elle. Doucement elle pénétra dans l'appartement, Laurence était assise sur le canapé, détendue, souriante, une cigarette à la main, elle lui dit:
- C'est classe chez toi mais ton argent, je m'en moque, ce qui m'intéresse, c'est de te transformer en véritable salope, et que tu deviennes ma pute, mon esclave sexuel. Juliette demeura muette, ne sachant quoi répondre, elle avait envie de partir en courant mais, déjà, elle mouillait.
- Déshabilles-toi totalement.
Elle se déshabilla rapidement puis se tint debout, les mains croisées sur son pubis, attendant de nouvelles directives. Laurence se leva, se dirigea vers elle en la fixant du regard, Juliette baissa les yeux devant celle qui aurait pu être sa fille mais qui la dominait. Arrivée près d'elle, Laurence brusquement la gifla violemment, Laurence recula protégeant son visage rougi de ses mains.
- Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait.
- Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ?
- Oui. - Maintenant, enfonce-toi bien le gode dans le cul, mais à sec, sans préparation.
- Mais, c'est impossible. Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau.
- Oui, oui ne t'énerve pas. Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, elle n'en n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle.
-OK viens t'asseoir près de moi.
- Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras tu t'y habitueras. Bon, tu vas commencer par me faire un cunnilingus, comme une salope en t'appliquant, tu es devenue une experte maintenant. Après, ce sera au tour de mon anus. Juliette s'exécuta et pendant qu'elle avait la tête fourrée entre les cuisses de la Domina, elle trembla en écoutant:
- Maintenant relève toi, écoute ce que je vais te dire, je veux que tu séduises ta stagiaire, comment s'appelle-t-elle déjà ?
- Chloé.
- Ah oui, c'est ça, Chloé, alors tu vas la séduire, je te donne une semaine, je vais revenir te voir mercredi prochain, quand je reviendrai, je veux que cela soit fait et je veux que tu te montres obéissante avec elle comme avec moi, sinon tu prendras la raclée de ta vie. Juliette avait les yeux baissés, des larmes commençaient à couler sur ses joues, elle n'osa pas répondre mais acquiesça de la tête. Le lendemain à 14 heures puisque Chloé ne travaillait que les après-midi, gênée, elle lui demanda de la suivre dans son bureau.
- Chloé, j'ai décidé de vous donner une prime.
- Ah bon ? Je ne m'attendais pas à cela, mais merci beaucoup, Madame.
Elle était étonnée car sa patronne était du style à n'être jamais satisfaite de son personnel.
- Oui, je trouve votre travail excellent et je veux vous remercier, heu... Vous êtes heureuse de travailler ici ?
- Oui, Madame.
- Je vous en pris, Chloé, appelez moi, Juliette, j'aimerais que nous devenions amies.
Le lendemain, la stagiaire gênée au début, était maintenant détendue.
- Chloé, j'aimerais vous inviter à dîner ce soir, votre mari accepterait ?
- Je ne suis pas mariée, Madame.
- Appelez moi Juliette, je vous en prie.
Le soir même elle vint la chercher chez elle à vingt-heures, comme convenu, elle l'attendait en bas dans la voiture. Quand Chloé arriva vêtue d'une robe bleu ciel très sage, une veste bleue marine sur les épaules car la nuit était fraîche, Juliette sortit pour lui ouvrir la portière. La stagiaire la regardait décidément de plus en plus interloquée. Elle avait choisi un restaurant réputé, étoilé au guide Michelin. La soirée se passa agréablement, elle était pleine de petites attentions, lui servant le vin, étant à l'écoute de sa conversation, la complimentant pour diverses raisons. Chloé, qui sous ses aspects réservés, était une jeune fille très fine d'esprit. Elle avait bien compris le jeu de sa patronne, pourquoi du jour au lendemain celle qui était si désagréable, s'efforçait de lui être sympathique et devenait si attentionnée, c'était plus qu'étrange, d'autant que Juliette n'avait rien à attendre d'elle, comme stagiaire elle n'avait pas de compétences particulières et avait une vie somme toute banale, la seule chose qui pouvait expliquer ce comportement, c'est qu'elle devait être lesbienne et qu'elle la draguait tout simplement.
Sa réflexion fut rapide, Chloé ne se sentait pas spécialement attirée par les femmes mais c'était une fille qui avait eu de nombreuses aventures malgré qu'elle n'ait que dix-neuf ans, elle était plutôt libertine, elle décida donc de profiter de la situation qui s'offrait à elle car elle voulait avoir un vrai contrat de travail après son stage et sans aucun doute beaucoup d'autres avantages.
- Je ne suis pas mariée, Juliette.
Elles étaient en voiture sur le chemin du retour quand Chloé aventura sa main sur la cuisse de sa patronne; troublée, Juliette ne réagit pas, alors elle la laissa durant tout le trajet, lui caresser doucement la cuisse, puis arrivées en bas de son immeuble elle la tutoya.
-Tu viens prendre un verre ?
- Euh... Oui, avec plaisir.
Pendant qu'elles montaient l'escalier les idées tourbillonnaient dans la tête de Juliette; que faisait-elle encore ? Elle avait le sentiment de s'enfoncer dans un jeu qu'elle estimait pervers. Ne serait-elle pas accusée à tort d'harcèlement sexuel ? Jusqu'où tout cela la mènerait-elle ?
- Tu prends un whisky ?
- Oui merci.
- Cinq minutes je reviens.
Lorsque Chloé revint, elle avait passé un peignoir en soie noir, elle s'assit à côté de Juliette et sans lui demander la permission, l'embrassa sur la bouche, Juliette se laissa faire passivement, puis Chloé se leva et fit tomber son peignoir dévoilant sa nudité, elle était mate de peau, fine et grande, une poitrine de statue grecque, de taille moyenne et très ferme; elle avait défait sa queue de cheval et ses cheveux châtain clair couraient sur ses épaules. Elle éteignit la lumière puis entreprit de la déshabiller lentement comme si elle n'avait jamais fait que ça puis elle lui prit la main et l'amena dans la chambre, elles se mirent en position de soixante-neuf. Juliette était maintenant experte de sa langue et la fit jouir trois fois alors qu'elle même n'arriva pas à l'orgasme.
- Tu n'as pas joui, ça me gène mais tu sais pour moi, c'est la première fois, alors je ne m'y prends pas très bien.
- Non, ne t'inquiètes pas, je jouis rarement mais le plus important pour moi, c'est de te satisfaire.
Une idée traversa la tête de Chloé. Juliette ne voulait que faire jouir sa partenaire sans s'occuper de son plaisir à elle ? Non seulement, c'était une lesbienne, se dit-elle, mais en plus elle aimait être dominée, elle eu un léger sourire au coin des lèvres, elle aimait ça, elle allait être servie. Et puis de toute façon que risquait-elle ? Rien.
- Va dans ma chambre, tu prends le gode dans le tiroir de la table de nuit que je viens d'acheter, fais vite.
Le désarroi de Juliette était visible, comment lui parlait-elle, cette petite stagiaire qui hier encore tremblait devant elle. Elle ruminait intérieurement mais était obligée de respecter les consignes de Laurence. Elle alla donc sans rien dire dans la chambre et ramena ce gode qui était de grosse taille.
- Maintenant, accroupis-toi, mets-toi le gode dans la bouche et tu le suces, pendant ce temps tu te masturbes, on va voir si tu jouis.
Sans dire un mot elle s'exécuta, Chloé s'était assise sur le bord du lit et jouissait du spectacle, le regard amusé. Cette aventure commençait à lui plaire.
- Plus profond le gode, je vais t'apprendre à bien sucer toi, au fond tu es une sacrée salope.
Contre son gré, Juliette, sentit monter en elle un orgasme puissant, elle ne put contenir un râle profond et long qui se termina par un petit cri aigu. Chloé eut un petit rire moqueur.
- Et bien toi dis donc, sous tes airs de mijaurée, tu es une vraie salope.
Le lendemain matin, lorsqu'elle arriva au bureau, elle était vêtue de son tailleur bleu-marine très classique, jupe au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons. Chloé, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'œil, elle lui répondit par un petit sourire gêné. Cinq minutes plus tard on tapait à son bureau, sans attendre de réponse, Chloé entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur le coin du bureau.
- Tu as mis une jupe c'est bien, mais tu es trop sérieuse, tu dois être un peu plus sexy, dégrafe un bouton de ton chemisier, il est fermé trop haut.
Sans répondre, Juliette s’exécuta, essayant d'afficher un sourire complice de circonstance mais n'arrivant pas à dissimuler son embarras.
- Fais voir ? Ouais c'est mieux... Bof.
Elle s'approcha d'elle, lui dégrafa elle-même un bouton de plus et écarta son col, laissant apparaître les larges aréoles de de ses seins, à la limite supérieure de son soutien-gorge en dentelles blanches.
- Voilà, c'est beaucoup mieux, reste comme ça toute la journée même pour tes rendez-vous, compris ? Je te surveille. Demain je veux que tu viennes encore plus sexy; tu mettras un soutien-gorge balconnet transparent, et dorénavant tu ne porteras plus jamais de tanga ou de string. Je veux te savoir nue et offerte à tout moment. Derrière ton bureau, tu ne croiseras plus jamais les jambes, non plus. Juliette décida avec honte mais secrètement avec bonheur de se soumettre totalement à Chloé et à Laurence.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle aimait sa persévérance. Elle signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais, en même temps, les innombrables attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Elle ne put s'empêcher d'être émue par ses pensées. Charlotte pénétra dans le hall d'entrée et salua d'un signe de tête la réceptionniste. Elle prit l'ascenseur, les mains moites, le cœur battant à tout rompre. Sous sa robe, pour accompagner son string, elle avait choisi un soutien-gorge pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. La caresse de la soie sur leurs pointes dressées ajoutait encore à sa suave excitation. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau avide de caresses. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit.
- Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante.
- Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ?
Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre.
- Nous venons d'arriver.
- N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre.
- Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ?
- Une femme sait ces choses-là.
- Même si mes exigences sortent du commun ?
L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. Il ne s'intéressait qu'à elle.
- Baissez la fermeture de ma robe, susurra-t-elle d'une voix enjôleuse.
- Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère, murmura-t-il à son oreille.
Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou.
- Vous avez un dos superbe, dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins.
Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser très lentement sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, fasciné, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. - Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue, murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue.
- Je veux que vous veniez en moi par cet endroit.
- Je le sais.
Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras.
- Avez-vous déjà été attachée et fouettée ?
- Non jamais.
Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - Que faites-vous ? - Je répare seulement un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales. La douleur laissera alors place au plaisir. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant.
- Vous voudrez bien vous retourner.
- Non, pas devant, haleta-t-elle, Pas devant.
- Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission.
Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois par fantaisie. Charlotte n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre son identité.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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