La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 05/11/24
Un bon voisinage Je suis attachée dans le jardin et je sens les fourmis se promener sur mon cul. J'ai du accueillir un cucurbitacée, on a voulu en l’annonçant bien fort que cette courge augmente mon diamètre. Dans le jardin je fais partie des plaisirs à disposition. Elles et ils sont à leur buffet et font entre deux gorgées de champagne des commentaires amusés. Quittant un instant la conversation le type a sorti sa verge du slip trop serré pour venir la dégourdir et se complaire dans ma bouche, ou bien une moule juteuse s’étale comme une fraise sur ma langue, certaines aiment barbouiller. On a besoin d’une bonne petite soubrette attentive dans cette maison.  Et il faut que les convives aient le choix de s’en servir pour toutes choses. On enlève dans ces cas là les épines aux roses.. Ratatiné dans ma cage en plastique mon gland perle, on voit le filet transparent qui descend droit. Il fait beau. Une dame plantureuse glousse la canne à la main en cherchant des regards complices pour s’abattre et tracer des lignes rouges sur mes fesses. Les épouses en souriant attendent avec impatience que ces messieurs fassent sentir dans le trou de cette soubrette cambrée l’épaisseur et le poids chaud de leur membre. Elles disent « suce bien leur bite si tu veux manger les restes ». L’ambiance a monté en température. Entre deux coups de badines on choisi des sortes d’objets de formes différentes, en se dépêchant de les introduire comme pour un concours. Entre deux remplissages mon orifice dégorge de lubrifiant épais dans l’herbe. Pendant que l’on me donne à manger à la main celui-là veut absolument « essayer la Sissi ». J’ai des poils sur la la langue et du sperme dans les cheveux. Des nouveaux invités arrivent qui viennent de plus loin. Avec ce qui coule sur mes cuisses et juchée sur mes hauts talons je dois en souriant servir le café et les petites pâtisseries. On propose au voisin d’à coté d’en profiter, il dit qu’il n’a pas beaucoup de temps mais demande si il peut quand même présenter sa grosse tige à travers la barrière de feuillage, et si la salope peut l’ensaliver. C’est de moi qu’il parle. Ils se lèvent et viennent alors pour voir. Certains se branlent frénétiquement en regardant le voisin en sueur qui n’a pour moi que des mots crus à la bouche. Il veut que je colle mieux ma croupe tendue à la haie, sur le point d’éjaculer il le dit presque en hurlant sur un ton qui veut dire « mais enfin, plaque correctement ton cul pour j’en profite bien au fond ! ». Ces mains pincent ma peau en empoignant ma croupe. Sans un regard il me lâche pour s’essuyer en remerciant ses voisins, en ajoutant qu’il n’hésitent pas à lui demander un service. Il va falloir maintenant que je débarrasse, nettoie et range. Après cela une fois par mois Madame mettra ces gants de cuisine, m’enlèvera ma petite cage, me donnera une minute, pas plus, et en regardant sa montre agitera mon petit bout de queue molle. Mes bourses séparées par une cordelette croisée bougent en même temps. « Dépêche toi » elle me dit. Si rien ne vient la minute écoulé elle stoppera son geste immédiatement. Quand cela vient elle ne veut pas que je gémisse, elle veut que cela coule vite par terre et que je regagne aussitôt ma petite chambre de bonne pour poser mon anus dans l’eau glacée. J’ai tellement d’admiration pour Madame et Monsieur.
501 vues 11 aime
Par : le 04/11/24
« Je vais faire jouir ta chatte », dit-il. Elle sent bien la différence dans le ton. Ce n’est pas elle qu’il va faire jouir, mais bien son con. Et cela l’excite d’autant. Comme s’il faisait de son con un objet à part. Un pur objet de désir. Comme s’il faisait d’elle un trou à faire jouir.   Nue, elle est allongée sur le lit, les jambes ouvertes, le dos appuyé contre les oreillers. Et il s’est assis. Au bord du lit. Tourné vers elle. A son regard, elle a compris. Quand ses yeux deviennent plus intenses. Plus fixes. Plus durs. Il va s’occuper d’elle. Elle aime ce moment. Quand elle sait que : ça va commencer. Sans savoir. Sans savoir ce qu’il va faire d’elle. Sans chercher à le savoir. Elle aime sentir ce moment intense de pur désir. Offerte à ses désirs de mâle. Jusqu’à ce qu’il décide. Et la surprenne.   Et les mots sont tombés, l’ont saisie, comme une gifle : « Je vais faire jouir ta chatte », dit-il en posant sa main sur sa vulve. Toute sa vulve dans sa paume. Qui la recouvre, l’enveloppe. La saisit. Comme le mâle couvre sa femelle. Sa main d’homme qui la tient. Elle se donne. S’abandonne. Il la cueille et la recueille. Elle aime qu’il la « chope ».   Elle se donne sous la chaleur de la main. Sa chaude présence. Son poids. Sa force. Son emprise. Toute la paume et les doigts qui pressent. Toute sa vulve.   Elle n’est plus que ça. Sexe. Chatte. Con. Vulve. Lèvres, clitoris, vagin. Désir et chaleur entre les cuisses. Dans son ventre. Couverte et empoignée. Et la pression devient plus forte. Le désir monte. Et son souffle s’accélère. Et les premiers gémissements. Les premiers râles. Sa tête part. Elle ferme les yeux.   La main presse, comprime, relâche son étreinte pour serrer plus fort. Il écrase les chairs. Il malaxe. Il broie. Il lui coupe le souffle. Elle se cambre. Cherche l’appui du matelas. S’accroche au drap. Tend son pubis. Ouvre ses jambes. Bascule. Confuse dans la douleur et le plaisir. Sans savoir. Emportée.   Quand il la libère de sa poigne, elle reprend souffle, halète bruyamment. Quelques secondes de répit. Mais c’est pour mieux la reprendre. De deux doigts en crochet dans son con. Violemment. Brutalement. Elle en râle. De surprise. De se sentir pleine. Investie. Il branle vite et fort. Lui impose son plaisir intense.   « Regarde », dit-il. Et il l’attrape par la nuque pour qu’elle se penche. Pour qu’elle voie les doigts en elle qui la branlent. Pour qu’elle en prenne conscience. Qu’elle voie et qu’elle ressente. Qu’elle voie quand il glisse presque toute sa main en elle. Tous les doigts sauf le pouce. Sa main qui entre et qui sort d’elle, de son ventre. Vite. Ça cogne à l’intérieur. Ça bute contre l’entrée de son con.   Elle est prise. Prise entre ses deux mains. Sur sa nuque et dans son con. C’est fort. C’est violent. Intense. Impérieux. Elle se voit branlée et prise. Travaillée au con. Elle se voit dans la distance entre son regard et cette main dans son ventre. Dans les sensations qui l’envahissent. La remplissent. Obligée de voir. De comprendre. Dans l’étonnement de le vivre. De voir cette main qui disparaît en elle. Et son plaisir. Son plaisir. Ça monte. Ça pulse. Fort et loin. Prise et pleine. Elle cherche son souffle. Le perd. S’asphyxie. Se noie. Tente de reprendre pied. Dans un sursaut de conscience, elle pense qu’elle ne voudrait pas jouir si vite. Mais tout se dérobe dans la vague. L’emporte. Dans le cataclysme de la jouissance. Qui la secoue. L’ébranle. L’ébroue. Tremblements. Spasmes. Râles. Jusqu’à ce qu’elle s’écroule dans ses bras. En larmes.
333 vues 18 aime
Par : le 04/11/24
Bonjour à tous. Samara poursuit sa glissade dans l'univers d'une relation DS. Merci à toutes et tous de vos soutiens. Tout particulièrement à Jardinenfriche, Estelle, Ombeline, Sophie, Elléonor, Ossaum et Vero. Leur angle de vue de femme, de soumise m'ont aidé à faire avancer cette histoire. J'espère que cette suite vous conviendra. J'attends vos réactions comme d'habitude. N'hésitez pas à prendre contact en privé pour me laisser vos avis. j'en tiens compte. Ce sont les groupes, les posts, les échanges parfois les photos que je vois passer qui m'inspirent. Où ai-je trouvé cette statuette et où l'acheter? Question qui m'a été posée plusieurs fois par vous mesdames. Cette statuette est sortie tout droit de mon imagination. Comme me l'ont proposé certaines, pourquoi ne pas la fabriquer? Je propose aux ingénieurs et aux médecins de notre communauté de lancer le projet. Pour les tests, j'ai bien compris que je n'allais pas manquer d'équipage..... Donc Mesdames, Messieurs les ingénieurs et médecins et tous les autres intéressés par ce projet, contactez moi pour en discuter. Ecrivez "Projet Statuette " au début de votre message. merci. Beaucoup ont souhaité avoir la bande son qui m'accompagne durant l'écriture. Vous trouverez donc les références musicales les plus importantes de cette histoire. Je vais tenter dans les prochaines éditions de mettre directement le fichier. Je ne promets rien je vais essayer. Un grand merci à La charmante Jardinenfriche qui a assuré la relecture avant édition. Il faut bien reconnaitre que sans elle, la lecture aurait été moins fluide. Ses huit ans de grec et de latin sont d'un grand confort pour moi. Merci également à Mev, Soumise de son état, pour ses précieux conseils. Bien à vous tous et bonne lecture. PS pour ceux qui découvre cette partie, il est recommandé de lire avant :   Chapitre 1 - Partie 1 - Premier rendez vous Chapitre 1 - Partie 2 - Miel chaud.   Bande son : Cigarettes after sex.  You’re All i want Dreaming of you Each time you fall in love Apocalypse Emma Peters Le temps passe Dire Straits Six blade knife Sade Smooth operator Daryl Hall & john Oates Sara Smile   Keith Jarrett La scala part 1 La scala part 2 L’oeuvre d’art Une semaine est passée. La sensation que provoque le contact de son sexe sur le tissu de ses jupes devient addictif. Le miel chaud a prodigué une douceur inégalable que Samara ne connaissait pas jusque-là. Sa peau est plus sensible. Sa relation avec Dom ne fait que s’intensifier avec des messages d’attentions de part et d’autre. Tout devient prétexte à le solliciter. Parfois à le provoquer pour rester le centre de sa préoccupation. Demander le droit de se lever de son bureau pour provoquer sa réaction. De déconnecter la statuette pour aller soulager une pression bien naturelle. Elle porte la statuette à présent toute la journée, par plaisir ou par besoin de se sentir appartenir, elle ne sait plus vraiment. Elle est rayonnante et, son besoin de DOM devient vital pour garder son calme. Chaque message est attendu et apaisant. Samara se sent transformée, rien de visible dans sa façon d’être. Elle a moins peur des autres alors qu’elle est plutôt assez distante et difficile, pas froide, pas rigide mais reste à distance de trop de contact. Elle construit autour d’elle des outils de protection. De quoi, elle ne le sait probablement pas elle-même. Cette épilation, ce sexe glabre, elle le ressent comme un marqueur de sa condition. Elle ne l’aurait jamais fait d’elle-même, mais il n’était pas question de flancher à l’institut de beauté. Elle s’était déterminée à le suivre quelle que soit sa route. Et maintenant elle ne veut plus revenir en arrière. De toute façon, si c’est comme cela que Dom la désire, alors elle sera comme Dom le souhaite. Ne plus décider de ce qu’elle sera, s’abandonner à l’autre. Cette situation l’excite, par le mystère de son devenir autant que par les chemins empruntés.   Dom lui a demandé de réserver son après-midi et une partie de sa soirée. Elle retrouve son impatience d’enfance pour le jour de Noël ou une soirée d’anniversaire. Elle doit le retrouver à son domicile, prendre les clefs chez la concierge qui est prévenue de sa venue. Lorsqu’il arrivera, elle devra être prête. Elle profitera de la salle de bain pour se préparer, portera ce qui est posé pour elle sur le lit.   Elle est seule dans cet appartement, commence une visite par la cuisine ouverte sur un salon salle à manger. Une vaisselle du matin s’égoutte. Elle ouvre le réfrigérateur qui est correctement achalandé pour constituer des repas. Elle en profite pour se servir un verre d’eau, comble sa curiosité le verre à la main par le salon. Un mur bleu Klein, un canapé moutarde et une table basse en bois laqué. Une table carrée et ses quatre chaises en bois. Des lithographies encadrées au mur, un lampadaire sur pied de chaque côté du canapé, deux fauteuils Charles Eames en alcantara bleu font face. Un tapis beige sur un parquet de chêne clair huilé donne à la pièce une quiétude chaleureuse. Une bibliothèque de livres mal rangés couvre le mur opposé aux deux fenêtres haussmanniennes. Une sculpture de 2 mètres en plâtre « Femme portant un fruit à sa bouche » trône entre les deux ouvertures. Les rideaux de soie beige et bleu terminent de signer l’ambiance de cette pièce de vie. La seconde porte donne accès à deux chambres et leur salle de bain. Celle de son maitre où est posé sur le lit ce qui va la vêtir. La seconde chambre est dans le standard d’une chambre d’hôte de bonne facture.   Elle détaille le manteau et reste interloquée par ce qui reste sur le lit. Elle se déshabille, pose ses affaires sur le fauteuil et va dans la salle de bain. Sur le miroir un mot pour elle.   « Bienvenue. Reste le plus naturel c’est comme cela que tu seras la plus belle. Nous allons observer une nouvelle œuvre d’art. »   Samara porte un doigt entre ses jambes et frôle à peine la statuette qui se met à vibrer et commence à se dégonfler. Elle la retire sans forcer. Elle ne sait pas si c’est son anatomie qui s’est adaptée à la statuette ou si c’est le contraire. Mais force est de constater qu’elle aime la mettre dès le matin. Cette petite statuette, gonfle lorsqu’elle ferme les jambes, vibre lorsqu’elle marche ou lorsque Dom lui envoie un message, s’allonge quand elle ouvre les cuisses. Dans ces conditions il faut être particulièrement concentrée pour ne pas bouger ou ne pas faire un hors sujet. L’autre extrémité agit comme une ventouse qui masse la plus érectile de cette région tropicale, la succion s’accélère si elle bat la mesure du pied. Elle en a fait la plaisante expérience lors d’un concert de jazz. Ce qui a fait d’elle la plus frénétique admiratrice du jazz band qui se produisait mercredi soir. Autant dire que parfois, il est difficile de rester de marbre sur sa chaise. Le pire est en réunion. Cette statuette est d’une perversité incroyable pour la mettre dans tous ses états dans les pires moments.   Cela fait presque 5 jours qu’ils ne se sont pas vus depuis l’institut de beauté. Dom a dû gérer ses émotions et ses désirs tant il est heureux que Samara le suive dans cet univers qu’elle ne connait que par la littérature et des films porno.   Il quitte son travail pour retrouver celle qui l’attend et l’emmener à une soixantaine de kilomètres de la ville dans un village qui fut l’un des lieux de création des impressionnistes. La ville devenue touristique offre des animations et des stages de peinture, dessin et sculpture. Des galeries se sont implantées et de nombreux vernissages sont organisés dans ce lieu bucolique, source d’inspiration pour les peintres de cette école d’hier et d’aujourd’hui. On peut y rencontrer des grimpeurs de bloc et des randonneurs comme des peintres avec leur chevalet sur l’épaule.   Samara a juste le temps de refermer le manteau lorsque Dom claque la porte d’entrée et apparait dans son champ de vision. Elle lui saute au coup pour lui réclamer un baiser.   Dom se recule pour mieux la désirer. Lui signifie que c’est parfait. Samara l’air circonspect lui demande s’il n’a rien oublié. « Non tes chaussures vont très bien je t’assure. Allez, on y va » Elle sourit et le suit dans l’ascenseur. Une petite pluie fine et le froid d’octobre ne les font pas trainer dehors. Samara tient son manteau serré à deux mains comme pour empêcher la chaleur de s’évader entre les boutons de nacre. Quelques rues et trottoirs parcourus pour retrouver la voiture dans un parking souterrain met fin à son tourment. Un signe de la main au gardien de nuit qui prend son service Passer sous la barrière oblige Samara à faire un grand écart qui fait gonfler la statuette qui déjà vibrait par cette marche rapide. L’agent de sécurité profite de la scène pour loucher sur la cuisse qui s’extirpe de l’ouverture du manteau. Dans un geste reflexe elle tente de refermer l’ouverture et laisse son col s’ouvrir. L’agent, s’il avait pu, aurait applaudit le spectacle. Samara lui sourit pour simple retour et reçoit pour monnaie d’échange du voyeur une grimace confuse.   Dom ouvre la porte à sa passagère contrainte de donner de l’ampleur au tissu pour s’assoir. Elle déboutonne le manteau et relève les pants pour dégager ses jambes protégées.   Les kilomètres et les sujets de discussions défilent. Ils échangent leurs opinions sur des peintres, des sculpteurs et des photographes. Dom prend conscience que la présence de Samara à ses côtés sera une très bonne façon de combler son déficit de connaissances en matière de sculpture. Leur complémentarité apparait encore plus que lors de leurs échanges numériques. La nuit tombe, la forêt devient hantée, les phares allument le paysage qui tombe dans une torpeur. Le village d’artistes peintres se présente à eux. Après quelques virages dans des ruelles à peine éclairées, Dom gare la voiture le long d’un mur à l’arrière d’une vieille grange de pierres enduites de torchis.  Une petite porte verte avec un éclairage jaune au-dessus. L’endroit n’est pas glauque mais il n’y a pas âme qui vive de ce côté de la bâtisse. Une plaque stipule que le lieu est la propriété de la municipalité, dédié à l’école des arts et de la peinture. Rien d’alarmant pour Samara qui est toujours en discrétion quant au déroulement de la soirée. Dom ouvre la porte pour que Samara sorte de l’habitacle. La chaleur de la voiture a fait tomber sa protection de laine qui est largement ouverte pour profiter du confort intérieur. Quelques pas et elle est invitée à entrer dans le lieu. Un petit hall éclairé avec des ampoules LED donne froid même s’il fait chaud. Un homme entre avec une couverture sous le bras par une des portes du petit hall. Samara le reconnait, c’est l’homme qu’elle a croisé avec la femme dans l’institut de beauté. Ils se saluent, échangent les politesses d’usages.   « Je te la prête deux heures et pas une minute de plus. Nous allons dîner après. Nous avons une table de réservée à l’auberge de Milly.  J’y tiens comme à la prunelle de mes yeux, ne me l’esquinte pas. »   Samara en entendant ces derniers mots interroge du regard Dom qui lui demande son manteau. Elle s’exécute pour la troisième fois. Sans comprendre ce qui la pousse à consentir aussi facilement. Elle se retrouve totalement nue devant le petit moustachu rondouillard. Sa pudeur comme évaporée. Elle est recouverte de la couverture. Dom lui prend ses chaussures qui ne sont effectivement pas adaptées au lieu. Il l’embrasse sur le front. Ce soir durant deux heures tu vas être l’œuvre d’art à reproduire, tu vas t’offrir aux artistes.   Le moustachu prend enfin la parole « Nous allons explorer le nu de Courbet à Manara. En passant par Modigliani et Schiele. Tu changeras de position toutes les dix ou quinze minutes lorsque je t’apporterai de nouveaux accessoires pour aider les étudiants. Allez suis moi on y va. »   Attend prévient Dom. Il s’approche de Samara passe sa main sous la couverture qui cache ses épaules et descend juste sous ses fesses, glisse sa main jusqu’au pubis et récupère la statuette. Pas de signe ostentatoire pour le monde Vanille.   À la limite de la panique tout s’enchaine, elle entre dans une grande pièce où une vingtaine d’hommes et de femmes derrière des chevalets ou un carnet à la main l’attendent. Elle est placée sur une estrade en bois de sapin avec un tabouret de bar au centre. Le moustachu couvre le tabouret avec la couverture de Samara. Sa nudité offerte aux yeux de ces artistes amateurs en herbe.  Elle prend une pose et tente de s’immobiliser.   Le moustachu passe d’étudiant en étudiant prodiguant des conseils. Derrière le plus proche chevalet face à elle, une tête sort et lui fait un clin d’œil accompagné d’un large sourire. Elle reconnait la soumise qui accompagnait le professeur de dessin.   Le silence est parfois rompu par un crayon qui tombe ou des souffles qui trahissent la douleur du peintre en peine à interpréter ce qu’il voit. Certains profitent, peut être, de l’érotisme de la situation où cette femme nue, devient une œuvre d’art.  De cette nudité qu’ils ne peuvent toucher que de leurs yeux et caresser du noir fusain. Ils garderont de Samara leur ébauche plus au moins finalisée. Et parfois le souvenir d’une sculpture vivante qui se transforme tous les quarts d’heure. Des artistes placent un crayon en ligne de mire pour se trouver des repères. Ils ferment un œil et reprennent leur place en silence.   La petite soumise lui fait des grimaces pour la faire rire, une complicité s’installe et lui permet de rompre sa solitude. Mais Samara tient la pose pour ne pas déstabiliser l’assemblée d’artistes.   Son malaise se dissipe peu à peu, sa pudeur s’estompe, elle se détend, change de pose lorsqu’on lui tend ; tantôt une brosse à cheveux et un miroir à main, un seau, tantôt, un bouquet de fleur, une poupée. Tant que ce n’est pas un fouet, un martinet ou un collier en cuir noir avec un anneau se dit-elle, l’honneur est sauf.   Sa solitude est troublée lorsqu’elle aperçoit Dom debout au fond de la salle qui lui sourit et lui envoie un baiser de la main. Surprise par son calme et son contrôle. La vue de son amant lui donne de l’assurance. La fin de la séance se profile, les artistes peintres rangent leurs effets et la remercient. Sa consœur la raccompagne nue à la porte par laquelle elle est arrivée. Dom le manteau au bras est là. Elle se blottit entre ses bras plus pour chercher le réconfort que la chaleur.   « Si vous me l’aviez dit avant je ne sais pas si j’aurais osé le faire ». Lui souffle-t-elle. Elle cache ses yeux dans sa chemise. Elle est nue contre lui, le respire, l’inhale à le faire disparaitre aux yeux de tous.   Il caresse son dos, sa main suit la courbe de ses reins, prend ses fesses, attrape sa cuisse pour qu’elle prenne appui sur sa hanche, embrasse son cou et ses épaules. Samara passe ses bras autour du corps de son amant.  Ils ne forment plus qu’un, dans cette espace à l’éclairage froid. Aux premiers tremblements il la recouvre du manteau vert en laine et l’exfiltre de la salle municipale.   Tu as été parfaite. Cela a-t-il été insurmontable ? As-tu noté que c’est toi qui donnes un sens aux regards des autres ?   Dans cette situation ta nudité a tout son sens. Personne ne s’est jeté sur toi, ta personne et ton corps deviennent source d’inspiration. Tu représentes la perfection, la référence à copier, pour ces étudiants en art.   La pudeur et la honte de la nudité sont juste des principes créés pour faire croire que ton corps est sale et source de désirs lubriques incontrôlables. Ces principes sont là pour interdire essentiellement le plaisir de la femme. Utiliser comme simple instrument de reproduction, un corps féminin doit être caché afin d’éviter de provoquer les hommes jugés incapables de gérer leurs pulsions. Ce principe excuse le viol par une perte de contrôle de la gent masculine devant l’unique présence du corps de la femme. Ce dernier détourne l’homme de l’autorité suprême.  En bref, la pudeur et la honte que provoque la nudité assurent le contrôle des mœurs et de la morale par le corps.  Samara écoute sans répondre mais intègre le monologue de Dom.     La route dans la forêt prend forme sous le halo des phares. Samara se blottit sur l’épaule de son chauffeur et lui demande de satisfaire une envie pressante. Une petite aire de repos aménagée se présente à eux en retrait de la route en plein milieu de cette forêt tombée dans l’obscurité. Une haie de troènes sépare la route de l’aire de repos.   Il ouvre la porte de Samara et l’accompagne dans le plus simple appareil devant le capot de la voiture, les projecteurs semblent la regarder. Elle est assise sur ses talons les jambes écartées, ses deux mains agrippées à la jambe de Dom pour ne pas perdre l’équilibre. Il lui caresse les cheveux. Elle le regarde, se mord la lèvre comme pour lui signifier qu’elle est étonnée de la situation improbable qui se déroule. Elle pisse nue dans la forêt attachée à un homme, accroupie les jambes écartées avec impudeur. Quelques voitures passent et éclairent un peu plus la scène insolite. Samara détend sa vessie qui est gonflée comme un ballon de baudruche. Par petits jets stridents la vessie retrouve une taille normale. Dom descend à sa hauteur, droit dans ses yeux et commence un nettoyage avec une lingette humide et douce. Tous les recoins sont passés en revue, pas une partie de chair n’est dispensée de ses soins. La statuette n’a pas été replacée, l’accessibilité est d’autant plus aisée. Ils ne se quittent pas des yeux un seul instant, lorsque la lingette s’aventure dans une exploration de l’orifice le plus éloigné Samara lui demande si elle va être surprise longtemps encore. Pour seule réponse, il la redresse et la bascule sur le capot entre les deux phares. Son dos se colle à la chaleur du moteur, ses deux jambes viennent se poser sur les épaules de Dom. Il enfouit sa tête dans le plus haut de ses cuisses. Sa langue poursuit son inspection avec plus de précision et de douceur que la ouate humide. Chacune des lèvres à leur tour accueille le visiteur. Les lèvres de chacun des partenaires constituent l’étanchéité pour que la visite se fasse de façon plus intime vers une pousse qui se tend. Samara tangue et sa respiration la trahit. Il lui prend ses seins durcis à pleines mains. Pour laisser se reposer la pousse au bord de l’explosion, il navigue à présent vers une nappe phréatique alimentée d’un fin ruissèlement. En spéléologue averti il contrôle l’origine de ce flux et entre dans un boyau doux. Sans s’y attarder plus que de raison il retourne donner de ses nouvelles au petit bambou qui n’a pas dégonflé. Samara appelle par geintes successives. Pour lui prêter secours, il remonte jusqu’à son visage et prend sa tête à deux mains. Il présente son sexe devant une porte d’entrée déjà largement ouverte et sans plus aucune sécurité. Dans l’unisson de leur souffle Samara succombe et Dom va la rejoindre sans plus attendre. Il l’embrasse et reste emprisonné entre les jambes de Samara comme pour profiter de ce trop court moment. Il lui embrasse les seins en se redressant, l’aide à descendre du capot.   Lui offre de quoi se refaire une toilette et la couvre de son manteau. Ils n’ont échangé aucune parole, seuls les yeux ont parlé. Elle retrouve ses vêtements que Dom avait soigneusement mis dans un sac sans qu’elle ne le voit. Elle le regarde et lui sourit, la voiture est déjà sortie de l’aire qui n’a pas été de tout repos. Lui demande si elle peut se rhabiller en prévoyant un refus qui ne manque pas de confirmer ses prévisions.   « Vous ne m’avez pas répondu vous allez me surprendre tout le temps comme cela ? Je ne sais pas si je vais tenir avec ce rythme émotionnel. »   Dom esquisse un sourire malicieux et répond : pourquoi pas ?   Le restaurant dans un village calme offre un petit parking mal éclairé pour sa clientèle, quelques voitures s’y trouvent. Les deux amants encore essoufflés s’embrassent. Dom retourne Samara, la penche en avant pour qu’elle pose ses deux mains sur le siège. Elle se cambre au contact métallique qui se présente au dernier gouffre inexploré. Le plug métallique est gobé lentement, tant la zone est lubrifiée par l’excitation des derniers évènements.   Tout doucement Samara en prend possession et la main de Dom quitte le rosebud.   Est-ce que cette réponse te suffit ? demande Dom. « Je pense que oui » dit-elle un peu secouée.   Une fois rhabillée ils se dirigent vers la petite auberge. Les gravillons craquent sous les pieds. Le rosebud vibre à chaque pas et donne l’impression qu’une bille cogne sur les parois de son rectum. Les vibrations se prolongent à sa base pour solliciter les nervures de son anus. Ils sont accueillis par la patronne de la maison qui les place et leur présente les menus. En s’asseyant les jambes de Samara se dérobent et ne peuvent retenir la vitesse de la chute sur l’assise, ce qui a pour effet d’appliquer une pression sur l’engin qui n’en demandait pas plus pour s’enfoncer encore un peu plus en elle.   Ainsi calée, le repas peut commencer.
281 vues 12 aime
Par : le 04/11/24
La brume s’engouffre lentement dans la vallée, créant des jeux de lumière oniriques. Je me sens minuscule, insignifiante, face à ce spectacle. Suis-je dans un rêve ou dans la réalité ? Je me le demande parfois, tant ce qui m’arrive est étrange. Mes tibias pendent dans le vide, oscillant lentement. Que de progrès depuis mon arrivée ici ! J’arrive à présent à m’assoir tout au bord de la tanière, sans que la vision des centaines de mètres de vide sous mes pieds ne me pétrifie [1]. Le vent glacial sur mon corps nu est une épreuve, mais la vision de l’immensité me donne la force de supporter les morsures du froid. Tous les jours je passe ainsi des heures à méditer à flanc de falaise, devant ce spectacle grandiose, en attendant le retour de mon nouveau Maître. Dès que je l’aperçois à l’horizon, je m’empresse de me mettre en position, face contre terre, cul bien haut. J’écarte mes fesses du mieux possible avec les mains. Mon nouveau propriétaire aime se vider les couilles sans attendre dès qu’il rentre de la chasse [2]. Il m’a dressée sans ménagement. Le cuisant souvenir des punitions infligées pour avoir traîné à lui présenter correctement mon anus est profondément ancré dans mon esprit. Il est bestial et pourtant si humain, autant dans son comportement que dans certains détails de son anatomie. Son énorme bite a l’air humaine si l’on fait abstraction de ses dimensions. Il est à la fois affectueux et brutal. Il me traite souvent sans ménagement, en esclave sexuelle, et pourtant il me réconforte et me réchauffe aussi. J’ai souvent l’impression qu’il me parle, l’impression qu’il y a une structure très riche dans les sons qu’il émet, mais je n’en saisis pas le sens. Nous n’arrivons pas à communiquer.  J’ai beaucoup de questions et aucune réponse. Je ne comprends pas et cela m’exaspère. Au fil des jours, des semaines, des mois, peut-être des années, il m’a rapporté tout un bric-à-brac, que j’ai entassé au fond de la tanière. J’ai complètement perdu la notion du temps. En quelle année sommes-nous ? 2032 ? 2035 ? Je suis complètement perdue.  Parfois je m’amuse avec ces objets improbables, je m’amuse à les assembler, à les modifier, à les sculpter. J’essaie de fabriquer des outils ou des jeux, mais le plus souvent je m’ennuie, alors je me perds dans mes pensées. J’ai peur de perdre la notion du langage, à force de ne parler à personne. Je me parle à moi-même, à haute voix, pour ne pas oublier les mots. C’est ridicule, mais je sens que c’est indispensable. Je me suis mise à graver les parois de la grotte, telle une artiste surgie de la préhistoire. Mes œuvres ornent à présent notre maison – étrange maison s’il en est. J’aurais aimé qu’il m’apporte de quoi me vêtir. N’importe quoi, pourvu que ça me réchauffe. Il fait parfois très froid sur ces hauteurs et même si mon corps s’est adapté, la nudité permanente reste très dure à supporter. Mais, quand bien même de quoi me couvrir serait disponible, accepterait-il que je m’habille ? Je suis sa femelle à présent et il m’a bien fait comprendre qu’il me veut disponible et accessible à tout moment. Je me suis habituée à ma nouvelle anatomie [1], totalement lisse entre les cuisses. Je ressemble à une poupée. J’aurais aimé avoir encore mon clitoris, pouvoir me masturber pour prendre du plaisir et passer le temps. A la fin de la décennie passée, les lois répressives relatives au Fucking Pass sont devenues de plus en plus sévères, histoire de dissuader les récalcitrants. En tant que condamnée pour crime sexuel  (une relation Maître-esclave illégale pendant plusieurs années – illégale car nous n’avions pas de Fucking Pass), déclarée ennemie de la démocratie, le châtiment était sans appel. Mais peu avant ma condamnation, une nouvelle loi autorisant la castration des hommes condamnés pour baise illégale a été promulguée, alors  tout est relatif et je ne me lamente pas sur mon sort. Je m’accommode bien mieux de la couture de mes lèvres, réalisée pour ma protection avant la montée sur le pylône des suppliciées. Esthétiquement, ce n’est pas si mal. On s’habitue à tout. La civilisation me manque et m’effraie à la fois. J’y vois plus clair à présent. Comme tant d’autres, j’ai réalisé bien trop tard que sous le masque radieux du progressisme un monstre répugnant était en train de naître et de grandir, un monstre qui se nomme totalitarisme. Pourtant les signes n’ont pas manqué, la folie des pass et des QR codes, qui a trouvée son apogée dans le Fucking Pass, la propagande de plus en plus absurde et déconnectée du réel, la création d’une milice violente au prétexte de défendre la démocratie, … , mais nous sommes restés aveugles, préférant dénoncer des atteintes à la liberté dans des pays lointains, sans voir que le monstre était déjà chez nous. Il y a quelques jours, mon Maître a rapporté une longue barre métallique, chipée je ne sais où. Il l’a coincée verticalement dans un coin de sa tanière, me laissant dubitative. Lorsque j’ai commencé à danser pour lui, comme je le fais tous les soirs, il semblait agité, contrairement à son habitude. Il m’a poussée et repoussée violemment en direction de la barre, jusqu’à ce que je comprenne. Sur le coup, cet éclair de lucidité m’a saisie de stupeur, mais je me suis rapidement efforcée de croire à une coïncidence pour ne pas être prise de vertige devant les perspectives un instant entrevues. Non, ce n’est pas possible, cela ne peut être qu’une coïncidence. Le déni est un puissant mécanisme de défense psychique. Ce soir-là, j’ai dansé pour lui à la barre, comme je le faisais avec mon premier Maître, aujourd’hui disparu. A chaque fois je prenais beaucoup de plaisir à préparer de nouvelles chorégraphies et à m’entraîner durement avant de lui présenter mon nouveau spectacle. Je mettais un accent particulier sur l’aspect érotique, chaque figure étant prétexte à écarter les jambes et à lui présenter mon anatomie sans pudeur, sous tous les angles possibles. « La pole-dance est un délice pour les yeux » me disait-il en guise d’encouragements, qui m’allaient droit au cœur. « Tu es une sacrée salope, Ariane », ajoutait-il parfois. Il mettait un point d’honneur à m’appeler par mon prénom, même quand c’était pour me traiter de salope, de chienne, …. Tous ces souvenirs sont remontés à la surface et m’ont mise en larmes. Mon spectacle terminé, à travers le brouillard des larmes j’ai vu que mon nouveau propriétaire bandait dur. Mes réflexes sont puissants : je n’ai pas tardé à lui présenter mon cul. Ce soir là n’était pas comme les autres. Il m’a sodomisée en douceur, presque tendrement. Pendant longtemps, très longtemps. Quel contraste avec la manière brutale et expéditive avec laquelle il m’avait toujours prise jusque-là ! La nuit était déjà bien avancée quand, remplie de sperme, j’ai enfin pu me blottir contre lui, profitant de la chaleur de son corps, et, épuisée, m’endormir sur le champ. La brume a à présent rempli toute la vallée. Un bourdonnement lointain me sort de l’évocation de mes souvenirs. C’est un petit drone de surveillance, aux couleurs de la Suprême Alliance Démocratique. Je me redresse rapidement et cours me cacher au fond de la tanière. Il était encore loin. J’espère qu’il ne m’a pas repérée. Le bourdonnement se rapproche. Je sais qu’un dispositif de localisation, le fil d’Ariane, m’a été introduit dans le vagin avant la couture des lèvres. J’ignore quelle est sa portée, sans doute pas énorme, mais peut être suffisante pour que le drone ait capté le signal. Dans l’ombre je tente prudemment de jeter un coup d’œil sans me faire remarquer. Le drone est en vol stationnaire devant l’entrée de la tanière. Pas de doute, je suis repérée. Les hélicoptères ne vont pas tarder. Sur le moment, mon sort m’inquiète bien moins que celui de mon nouveau Maître, qui va certainement être capturé et devenir un animal de laboratoire, torturé jusqu’à la mort. Je m’en veux terriblement de l’avoir mis en danger. Je m’étais confectionnée un outil coupant pour m’ouvrir la chatte, extraire le fil d’Ariane, et le détruire, mais je n’ai jamais trouvé suffisamment de courage pour le faire. Maintenant c’est trop tard. Le drone est soudainement projeté à l’intérieur de la tanière et se fracasse sur la roche dans un vacarme assourdissant. Une pale d’hélice rebondit, me traverse la cuisse et m’arrache un hurlement de douleur. De puissantes griffes me saisissent et mon propriétaire m’emporte dans les airs. Ses serres me maintiennent si fortement qu’elles me transpercent la chair. Terrifiée par le vide s’étendant sous mes yeux et hurlant de douleur, je m’évanouis. A suivre.   Références [1] Voir « Le Perchoir d’Ysideulte »   https://www.bdsm.fr/blog/8145/Le-perchoir-d%E2%80%99Ysideulte/  [2] Voir « Esprit animal »  https://www.bdsm.fr/blog/8285/Esprit-animal/     
311 vues 15 aime
Par : le 03/11/24
Quelles secrètes répugnances nous restituent encore à nous-mêmes pami la foules des vivants. Amie sans nom, qui m'avez été bonne, je garde au creux de ma main la vivante mesure de ce petit front si fier que j'approcherai toujours avec tendresse de mes lèvres. Un mouvement soudain de l'épaule, qui dit tout bas sa lassitude, une tension soudaine du visage, qui dit tout haut sa foi, une inflexion nouvelle de la voix, qui dit enfin l'être multiple. Se peut-il que de telles choses laissent en nous traces si vives et si durables. Qu'y-a-t-il dans tout cela, qu'il faille qu'on lui cède ? Qu'est-ce donc que tout cela, qui nous surprend un soir comme la naissance d'un chant ? Étrange confidence, où la faiblesse a pour nom douceur. Le soleil inonda Rome et la légèreté de notre jeunesse. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps. Parce que des doigts glissent sur eux, parce que des visages s'en rapprochent, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ces plaisirs, une âme au loin, un cœur, une imagination souffrent d'incroyables tortures. Nous nous reconstruisions ensemble. Des liens subtils et forts nous unissaient. Nous nous embrassions, sur une colline de Rome, dans la nuit déjà close, sous un arbre né d'un puits, devant le campanile d'une vieille église. Et que nous importe maintenant de ce qui naquit de cette nuit. Des jours, des semaines, des mois entiers sortirent de ce baiser que nous nous donnâmes. Nul n'a connu le premier affleurement de cette heure soyeuse, le premier attouchement de nos épaules, comme un frôlement de cils. Étroits sont les reins, étroite alliance du corps fidèle des amantes. La nuit, nous courrions à la promesse de nos songes dans des draps odorants. Nos solitudes étaient notre trésor, et dans le lit où s'inscrivait la mémoire à naître de notre amour, nos libertés le creusait. Nous nous aimions à nous taire quand nos bouches se savaient promises. Une douceur s'amassait là où des soupirs infusaient. Nous étions pudiques dans notre impudeur, méconnues de tous mais célèbres de nous. Elle avait les cheveux noirs de jais, les yeux en amande, des dents éclatantes, une robe d'été et une paire de mocassins. Elle riait. Nous nous embrassâmes devant Saint Pierre. L'amour nous grisait. Nous avions des rêves d'enfants. Il y a des instants comme ceux-là où un sens plus pur de la vie semble se révéler soudain, où l'on se sent plus grand que soi-même. C'était l'heure de ce soleil blême et plat qui donnait au début des jours éclatants une allure hésitante, lasse d'avance. Nous traversions des champs, de longs prés semés d'arbres, des rizières inondées. Une route blanche de poussière coupait les haies, sautait les rivières. Derrière le riz à perte de vue, des montagnes naissaient de la nuit. Plus loin, c'était Bergame et les lacs, un peu à droite, Vérone, les palais de Vicence, et puis Venise et Ferrare, Parme et Modène. Nous fermions les yeux. C'était le bonheur. Il jaillissait de ces noms sur ces campagnes, l'or de leur peintures, de leur gloire dans le reflet de cette douce mélancolie.    Elle avait un visage très pur. Nous savions déjà ce qui allait se passer, alors nous allongions désespérément ces instants d'attente. Un soir d'été, j'avais embrassé Charlotte. Saint Pierre pouvait s'écrouler et le Pape se convertir au Bouddhisme. Le pouvoir de la femme est une chose admirable qui ne connaît pas de limites. Elle choisit instinctivement des gestes insignifiants qui s'inscrivent pour l'éternité. Tout notre voyage engouffré dansun baiser. Je me sentais libérée comme on se libère d'un péché par une confession, repartant l'âme pure, le cœur allègre pour d'autres péchés ou un autre voyage. Charlotte, c'était de l'innocence. Moi, de la littérature. La chaleur, nos étreintes, les vacances, le soleil nous invitaient à entrer dans un univers inconnu. C'était celui du bonheur. Il y a ainsi, au début des amours, de ces périodes enchantées qui sont des parenthèses dans une longue insatisfaction. On y attend tout encore et tout est déjà assuré. Nous nous étions très peu parlé. Aucun engagement ne nous liait. Nous vivions un peu au-dessus de nous-mêmes. Et le plaisir que nous prenions à ce présent touché par la grâce ne débordait jamais ni vers le regret, ni vers l'impatience. Les amours de la folle adolescence ne sont ni plus ni moins fortes que les autres. Mais leur douce et incomparable amertume vient de ce qu'elles se confondent avec la saveur de la vie. Tout le spectacle du monde est alors lié à un être. Les choses ne se passent jamais exactement comme on les attend. Mais elles se passent rarement tout àfait autrement. Nous ne fîmes pas l'amour ce soir-là. Nous le fîmes le lendemain. Quelle légèreté, lorsqu'on aime, que cette multiplicité des corps qui parlent, se répondent les uns aux autres et font l'amour entre eux. Charlotte entendait sans doute me voir rester fidèle, non à la passion ni à la tendresse, mais au plaisir et au jeu. Ma passion, c'était l'indépendance. Et sans doute, je connaissais ces flambées paradoxales de désirs ou d'ardeurs. Mais je reniais ces faiblesses. Je les reniais surtout parce que j'en avais peur, peur de rester prise dans les pièges de la mélancolie. Je ne faisais donc de ces excès que les ingrédients savoureux et amers de mon indifférence souveraine.   J'avais déjà connu un trouble aussi charmant autrefois, lorsque tout en me désolant de n'être pas meilleure, je faisais sciemment ce que je croyais être mal, et que je me réjouissais de le faire. Mais ces contradictions-là ne duraient qu'un moment. Pourquoi les voyages sont-ils toujours aussi mêlés à l'amour ? Car ils rompent sans doute avec cet environnement quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de lapassion. Le bonheur envahit si visiblement Charlotte que j'en fus presque bouleversée. Nous avions les yeux pleins d'églises et de collines brûlées par le soleil. En arrivant au bas de la ville, là où l'amour devait prendre ici l'odeur de miel des vieilles pierres des hautes maisons, nous rentrâmes à l'hôtel. Je craignis le flottement qui risquait de se produire, mais elle me dit seulement, " Reste avec moi." Je l'embrassai sur le pas de la porte de l'hôtel. La lune éclairait son visage pur. Je me demandais si nous allions nous étreindre, mais le plaisir et l'amour sont comme des pentes neigeuses sur lesquelles on s'arrête difficilement. Obscurément, j'hésitai. Je lui demanda si elle avait déjà fait l'amour avec une femme. Elle secoua la tête et me dit: "Oui, mais pas avec toi." Les rites sublimes se succédèrent très vite. Bientôt, nous nous étendîmes sur le lit. Je la caressais, elle fermait les yeux. Elle avait un visage figé comme illuminé du dedans. J'essayais un peu maladroitement de lui ôter sa robe. Elle ouvrit les yeux, se releva. "Attends, dit-elle en souriant, ça va aller plus vite." Elle était revenue vers moi. Je pris son visage entre mes mains. Je fus comme roulée par une vague d'attendrissement. Elle était nue sous moi, les yeux de nouveau fermés. Je la regardai longtemps, appuyée sur mes coudes. Nous restâmes immobiles assez longtemps et puis nous fîmes l'amour. Le chuintement de la douche se tut doucement, plongeant la chambre dans le silence, coupant court à mes à mes réflexions. Quelques minutes plus tard, elle sortit nue de la salle de bain, une serviette noire enroulée sur la tête, la peau rosie par l'eau chaude. Les gouttes cascadant sur ses courbes, tombaient silencieusement sur le parquet en bois, coloré par la lumière pâle. Elle se déplaçait nue d'une démarche féline, langoureuse, envoûtante. Ses longues jambes brunes étaient terminées par des pieds fins, aux ongles vernis de rouge. Je me rappelle cet été quand je regardais ses sandales claquer sur ses talons nus, déjà envahie par un désir brûlant, irrépressible. Mes yeux s'étaient alors soudés aux siens, lourds d'envie. Elle me souriait. Ses lèvres ourlées lui prêtaient un air sensuel et lascif. Elle leva les bras et dénoua sa serviette en secouant la tête. Une furie de cheveux noirs tomba sur ses épaules fines. Sous ses sourcils bien dessinés, ses grands yeux noirs, très brillants, semblables à la surface d'un lac au crépuscule, me sondaient sans vergogne. J'avais pressenti chez elle des promesses de sexe brutal, très primaire, mais il n'en fut rien. Au contraire, des deux, c'est moi qui me révéla la plus dépravée. Elle fut tout en tendresse et soucieuse de plaire. Elle n'était pas à sa première expérience saphique mais elle me répéta que je surpassais de loin ses précédentes conquêtes. Je me plus à la croire, car mes expériences hétérosexuelles n'avaient jusqu'à présent jamais été bienheureuses.   Avant elle, j'étais amoureuse d'aucune fille en particulier, mais seulement des filles en tant que telles, comme on peut aimer sa propre image, trouvant toujours plus émouvantes et plus belles les autres, que l'on se trouve soi-même, dans le plaisir à se voir abandonner sous leurs caresses. Par dessus le drap, elle posa sa main sur ma cheville et mes seins durcirent aussitôt. Juchée sur ses genoux, elle écarta les jambes pour me laisser passer. Malgré la douche, son entrejambe diffusait encore un parfum à l'arôme sensuel mêlé de ma salive et de son désir. Une fois allongée sous elle et peinant à contenir ma propre impatience, je commençai par lécher sa peau autour de ses lèvres odorantes. Il s'en dégageait une douce chaleur. Ma bouche fraya maintenant avec son aine, très près de sa vulve, et elle trembla d'anticipation. Je glissai le bout de mon index sur le dessin plissé de son sexe moite qui s'ouvrit graduellement sous mes yeux, la sentant se resserrer autour de mes doigts, l'entendant gémir à me faire tourner la tête. Peu à peu, rattrapée par mon impatience, je commençai à laper ses grandes lèvres, une à une, en faufilant désormais le bout de mon index dans son ventre, avant d'oser ma langue, assez loin pour que mes dents touchent la crête enflée. Elle se cabra, elle se tut, elle savoura le moment. Elle répandit son désir dans ma bouche. Ses seins étaient pressés contre mes mollets. Assise à califourchon sur mon visage, gémissante, pendant que j'écartai ses fesses pour m'enivrer de sa saveur, glissant mes doigts sur ses jambes brunes. Elle glissa sur moi, me permettant ainsi de voyager de sa vulve savoureuse au sillon de ses reins. Juste à la crispation des muscles de ses cuisses, elle parut sur le point d'abdiquer sous le zèle de mes caresses. Elle roula sur le coté, puis remonta vers la tête de lit. Les volets étaient tirés, la chambre presque obscure. Constatant son soudain avantage, elle me retourna sur le dos. Les genoux écartés, je sentis son souffle chaud sur ma vulve. Elle introduisit ses doigts dans mon logis profond et onctueux. Malgré son teint hâlé, je remarquai ses joues rougir par le désir. Enhardi, son plaisir la guida entre mes reins, dans la vallée chaude de mes reins, près de l'entrée de l'étroit pertuis. Je me cambrai pour aller à la rencontre de sa bouche affamée.Gémissant plus d'une heure sous ses caresses, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, empoignant les barreaux du lit, je commençai à crier, lorsqu'elle se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, mes petites lèvres. Me sentant brûlante et raidie sous sa langue, elle me fit crier sans relâche, jusqu'à ce que je me détendis d'un seul coup, moite de plaisir. Je râlais alors que je jouissais pour la seconde fois. Nous nous endormîmes, en mêlant nos rêves et nos corps. Aujourd'hui, je pense à tout ce que j'aime en toi et qui s'éclaire parfois, à ton insu, comme un beau front de mer. Parce que tu m'as fait, un instant, cette confiance, d'être pour moi, toute claire et transparente, je serai toujours là.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
734 vues 14 aime
Par : le 31/10/24
Passionner par le monde du BDSM, et désirant m’offrir à un Maitre. J'ai pris la décision de poser une annonce pour espérer devenir l’esclave et soumis masochiste. Je reçois un mail d’un Maitre : « Bonjour esclave, Je pourrais te prendre en mains, mais avant tout, je souhaiterai que tu te présentes, et que tu m’envoie des photos de toi ; de face, de dos, et à 4 pattes nu complètement. J’attends ta réponse ! Maitre Sévère » Je me déshabille et prend ces 3 photos demander par ce Maitre. J’accompagne ces photos d’une présentation « Bonjour Maitre, Je suis un esclave et soumis masochiste, j’ai 35 ans, je sais entretenir une maison, déjà subit la fessée étant enfant. J’ai un bon mental de serviteur. Je ressens un besoin d’être dirigé et servir un Maitre depuis quelque année. Je suis en bonne santé physiquement et mentalement. Aux plaisir de servir  esclave » Après quelques heures, je reçois une réponse du Maitre  « Bien esclave, Il faut que tu saches que tu seras réduit à un état inférieur. Tu devras m’obéir totalement, tu seras tourmenté et tu subiras des tortures diverses. Mais tu seras aussi examiné régulièrement afin de ne pas mettre ta santé en danger. Tu seras mon esclave total h24 ! Es-tu prêt à cela ? Maitre » Après avoir lu ces mots je lui réponds « Oui Maitre, je suis conscient et me sens prêt à être votre esclave total. Je serais honorée de vous satisfaire h24. Aux plaisirs de vous servir » Il me répond : "C'est bien esclave, - Outre le  fait d'être H24 à ma disposition, tu auras à satisfaire toutes mes demandes, ordres, désirs, qu'ils soient d'ordre domestique, à titre d'objet, sexuel, postures, dégradantes, pénible, humiliations physique, sexuelles, cérébrales, insultes, mots crus, sans y rechigner, dans l'abnégation et l'asservissement. - Les mots et termes "non" et "je peux pas", "je n'y arrive pas", seront à bannir de ton vocabulaire! - Tu auras à me demander la permission pour t'exprimer, pisser, chier, boire, voir manger, et sans mon accord, tu t'abstiendras! - De ma personne, tu devras tout aimer et vénérer, physiquement et sexuellement parlant, ainsi que tous les fluides de mon corps! Dans le cas contraire, tu seras puni et tourmenté, afin que tu puisses, qualitativement, régulièrement progresser via ma dureté, psychique et physique! Tu vas apprendre à te comporter, ainsi que devenir, une bonne bonniche vide couilles, sous-merde de première, malléable et corvéable au possible! Je ne veux pas que tu me craignes, par peur primaire d'un danger relatif à ta santé, mais du fait de représailles, si tu ne files pas droit! Souhaites tu toujours venir à mes pieds pour devenir mon esclave et soumis masochiste ?? Maitre Sévère" La réponse du Maitre, me faisait trembler d'excitation et de peur, j'étais dans l'hésitation de le répondre favorablement, mais ces derniers mots me rassurent. Et il créa en moi un fort désir et un besoin, d'être à ces pieds. Je savais que ma réponse sceller cet engagement d’une future relation Maitre/esclave. Je décide de lui répondre. "Merci Maitre de ces précisions sur les conditions de vous appartenir. Et après réflexion, j'accepte d'être votre esclave. Et je suis prêt à m'engager, à être votre esclave total, et de vous appartenir corps et âme, selon vos exigences et votre autorité." Puis je lui joins mon numéro de téléphone. Il me répond à son tour avec son adresse. Il semblait vivre dans une ferme à la campagne. "……Afin d'éviter toutes punitions d'entrer, voici les conditions de ta venue, y compris sur le trajet ! - Tu devras être propre, et faire un lavement anal avant ton départ ! - A 150km du lieu d'arrivé, tu ingurgiteras une bouteille d'eau entière. Ensuite arranges toi pour ne pas uriner durant le reste du trajet ! - Tu ramèneras ta cagoule cuir, fouet cuir, paddle, cuir, menottes, cuir, cordes, pinces, pour le reste j'ai tout ce qu'il faut pour ton dressage. - A ton arrivée, tu m'enverras un message me prévenant de ton arriver ! puis tu rentreras dans le jardin, tu trouveras une terrasse, je veux que tu sois te déshabille totalement, tu mettras tes affaires personnelles sur la table. Je veux te voir avec ta cagoule cuir et tes menottes sur tes poignets et chevilles. Et tu m'attendras ainsi à genoux tête baisser, comme prosterner devant un Maitre ! Je veux que tu sois sur ma terrasse prêt selon ces conditions, samedi pour 11h ! Je n'ai pas besoin que tu répondes à ce message, je t’attends pour samedi 11h précis ! Ne sois pas en retard ! Maitre Sévère "
285 vues 5 aime
Par : le 31/10/24
Wolfie est raide dingue amoureux de Maîtresse Caroline. Il n'y peut rien. Des qu'il est avec elle, il bande à mort pour elle. Il a le poil qui se hérisse, le cœur qui bat a 140, et les jambes qui flageollent. C'est con l'amour   Au début Maîtresse Caroline s'est amusé de cela. Elle a fait ce qu'elle a voulu de Wolfie, qui a tout accepté,  tout subi. Les cages acier, le fouet, les canes anglaises, la chasteté imposée,  les gifles, les insultes pour l'humilier, ...j'en oublie beaucoup. Plus Wolfie était raide dingue amoureux, plus il bandait pour Maîtresse Caroline et plus il morflait.  Le pire pour lui, porter une cage de chasteté,  être travesti en sissy et se faire defoncer le cul à grands coups de gode ceinture. Wolfie avait en horreur de servir de poupée sexuelle .  Un soir, allez savoir pourquoi, Wolfie s'est rebelle.  Il a arraché ses vêtements de pute sissifiee. Il a hurle. -Salope, cela fait des mois et des mois que tu te moques de mon amour, que tu m'humilies, me violentes. J'en ai marre , c'est ton tour. Et une baffe bien sonore à sifflé.  Maîtresse Caroline a vite été ligottee solidement et bâillonnee.  Elle était vraiment colère.  - Tu baisses les yeux salope. Non plutôt salop. Tu mouillais de me travestir en pute sissy, ben moi je vais te travestir en mec et je vais te troncher par le cul.  Et wolfie à habillé Maîtresse Caroline en garçon. Bon il a fallu des baffes et des coups de cravaches.  - tu sais que t'es vraiment pas mal en mec. Juste je vais chercher la tondeuse et te faire la coupe qui va avec.  Aussitôt dit, aussitôt fait. Adieu les longs cheveux de Maîtresse Caroline. Pas la boule à zéro mais un coupe bien courte.  - putain tu me fait vraiment bander ansi. Allez viens mon Carl,  je vais te depuceler le cul. T'es en manque mon chéri.  L'amour gay, c'est le top tu verras  Et Wolfie a sodomise son Carl jusqu'à plus soif. Putain le pied. Et visiblement Carl à bien mouille du cul et pris du plaisir.  - je veux être ton mec a dit Carl .  Ensemble ils ont foutu à la poubelle tous les habits de sissy et toutes les fringues de femmes de l'ex Caroline.  Wolf et Carl ont pu enfin vivre une belle histoire d'amour et de sexe ou tous les deux ont pris leur pied. Caroline avait toujours rêvé d'être un garçon et Wolf de se taper le si joli cul de Caroline.  Bref en amour, il n'y a pas de problèmes, juste que des solutions.     
1000 vues 14 aime
Par : le 30/10/24
De nouveau seule, Jézabel repensa à la séance de préparation qu'elle avait subi. Par plaisir, d'une part, puisque l'effet du vaccin était toujours bien vivace et il lui fallait désormais bien pu pour connaître les orgasmes les plus forts de sa vie. Par introspection également, car Jézabel avait été littéralement transformée. D'être jolie jeune femme, elle était devenue une chienne, une jouet sexuel à destination de tous pour qui le pratique prime sur l'esthétique. L'injection du vaccin avait fait très peur à Jézabel. S'il avait un côté rassurant, la piqûre avait été la chose la plus douloureuse qu'elle ait vécu, pénétrant dans toute sa longueur son clitoris naturellement si sensible. Mais depuis .... Waouh ce sont des sensations uniques. Ils ont été obligés d'attacher Jézabel dans son lit car l'envie de se toucher de redécouvrir ces plaisirs à la fois si simples et si complexes était trop forte. Pour être sûr à 100%, ils l'ont également perfusés pour ses repas, et mis une couche pour ses besoins. Ca, c'était le summum de l'hmiliation pour Jézabel, ce qui lui a fait vraiment comprendre qu'elle n'était plus qu'une méthode de maintien de l'ordre par le sexe. Elle repensa également à ces anneaux. Lourd, épais, grossiers. Elles les trouva fort laid dans un premier temps. Mais elle commeçait à s'habituer à voir ses tétons et sa vulve ainsi orné. Elle n'en comprenait pas l'intérêt, encore moins des anneaux sur le clitoris et son nez, mais après tout, on lui avait fait comprendre que son avis comptait bien pu. Voire que si elle avait le malheur d'exprimer son avis, ils feraient l'inverse juste pour lui retirer ce dernier reliquat d'humanité. Elle repensa à la douleur d'être percée, sans anesthésie, sur ses zones les plus intimes. La douleur ... avec le vaccin c'est cependant vite dit. Chaque piercing lui avait fait connaître un orgasme plus puisant que le précédent. Elle ne se l'expliquait pas, certes elle avait toujours eu un petit côté maso, mais à ce point là, elle en se reconnaissait déjà plus. Après seulement quelques heures de détention, "ça promet", se dit-elle, "quoique s'il s'agit de jouir comme ça tous les jours, ça vaut le coup" ... Mais le plus marquant vu son épilation. Intégrale. Vraiment intégrale. Elle se rappelait encore les vibrations de la tondeuse sur sa tête, qui la traversaient jusque son bas ventre. Elle se rappelait voir les mèches de cheveux tomber une à une au sol, l'allégeant de leur poid pour ne lui laisser quec celui de la sexualité. Elle se rappelait encore le frottement de la lame de rasoir sur son crâne désormais imberbe. Elle avait pleuré pendant ce rasage. Il lui avaient même retirés les sourcils ! Perdre ses cheveux, c'était perdre sa féminité. Perdre sa féminité, c'était perdre sa raison d'être. Il ne restait, selon elle, d'elle qu'un corps. Et pourtant, qu'est-ce que cela l'avait excité. Vraiment. Cette déshumanisation avait quelque chose de plaisant au final ; fini les responsabilités, fini les tracas du quotidien, il lui suffirait de satisfaire des hommes, des dizaines d'hommes au quotidien. "On a connu pire se dit elle". En tout cas, c'est ce qu'elle avait compris. Ils avaient poussés le vice à lui épiler le maillot à la pince à épiler. Chaque poil entrainait une douleur, qui entrainait un plaisir intense. Chaque poil retiré l'avait fait mouiller davantage, mené à la jouissance, sous les rires du médecin qui avait bien compris qu'il faisait face à un specimin bien particulier. Il se faisait plaisir, et en un sens il lui faisait plaisir également. Mais le moment le plus difficile mentalement à été de jeter tout au feu. La clef de son lourd collier de fer. Ses papiers d'identité, et médicaux. Son passé. Qu'adviendrait-il d'elle ? Que lui réservait-on ? Pourquoi lui retirer son identité et son passé ? Elle a certes été condamné, mais à 20 ans de réclusion criminelle, pas à perpétuité, elle devrait donc sortir ! Elle ne comprenait pas, elle était en colère. Elle avait peur aussi. Peur de ce qu'ils feront d'elles. Peur de ne jamais sortir. Peur de pas finir ces 20 années. Mais elle s'était vu dans le miroir. Chauve. Lisse. Percée. Avec son collier. Pour la féliciter de sa "réceptivité", le médecin l'avait un petit peu maquillée les yeux et la bouche. De manière un peu extravagante bien sûr, pour la renforcer dans son rôle, mais il avait fait ça bien. Et elle se trouvait belle ainsi. Presque fière d'être ce qu'ils avaient fait d'elle. Attachée sur son lit, la réalité avait rattrapé Jézabel. Une fois la nuit passée, le Directeur avait ouvert la porte : " ta première semaine débute. tu es à disposition de tout le personnel.Ils peuvent faire ce qu'ils veulent de toi". Le médecin avait eu raison quelques jours plus tôt, bien rares étaient ceux à appeler Jézabel par son prénom. La plupart se contentaient d'une insulte ou simplement ne l'appelait pas. Cette première semaine a été un doux enfer pour elle. L'effet du vaccin était encore à son maximum. Elle était toujours excitée comme jamais elle n'aurait pu l'imaginer. Cette amplification lui faisait découvrir que certaines choses l'excitait. Une insulte, une humiliation, et elle partait dans un nouvel orgasme. "150 surveillants, cela fait tout de même beaucoup, se dit-elle avant que cela ne démarre, surtout en une semaine". Elle calcule. Elle se fera prendre en moyenne 22 fois par jour. 8 fois, s'ils viennent toujours par trois pour la prendre par chacun de ses trous. Avec son excitation hors norme, cela ne poserait aucune difficulté ...  Ces chiffres l'effrayaient. Ils l'effrayait d'autant plus qu'elle savait que ça pourrait être plus, si certains voulaient revenir dans son lit. Pour prévenir toute difficulté, la prison avait maintenu la perfusion pour éviter toute difficulté liée aux repas. "C'est par précaution, tu pourras toujours boire du sperme et bouffer de la bite" lui avait dit le médecin dans un moment d'élégance dont lui seul à le secret. Jézabel, apprécia sa prose habituelle, ravala sa fierté, et ignora son excitation ravivée. Mais il n'avait pas tord, elle allait prendre plus en une semaine que n'importe qui en une vie. "- tu auras juste à faire ton travail et à obéir aveuglément aux surveillants, répondit le médecin. De toute façon, si tu rechignes, nous le saurons, dit-il en montrant une caméra - Je suis filmée, Monsieur ? - Bien sûr, salope. Tu n'imagines quand même pas que notre expérimentation ne sera pas évaluée. L'intégralité du Conseil des Moeurs et du Conseil des Ministres a un accès en direct et en différé à chacun de tes exploits. Ca leur permet de vérifier le bon déroulé de ton dressage, ou de revisionner un passage qu'ils aiment particulièrement. Ils vont pouvoir constater qu'en moins de quelques heures, tu es devenue la pute de toute la prison, et qu'en plus tu y prends ton plus grand plaisir" Jézabel rougit de honte et se cacha derrière ses cheveux. Enfin, elle essaya. La réalité la rattrapa de nouveau : elle n'avait plus de cheveux ... "- Répète le, sale chienne, cria le médecin, tout content de son nouveau pouvoir. - Je suis la pute de cette prison, et j'y prends mon plus grand plaisir, Monsieur" répondis Jézabel plus honteuse et excitée que jamais. Elle avait toujours aimé les mots sales. Mais là, c'était différent. Ce n'était pas du jeu. Elle était vraiment devenue la pute de la prison. On le lui avait bien fait comprendre. Elle allait le vivre incessament sous peu. Sans les effets du vaccin, elle aurait probablement été incapable de le dire. Mais là son excitation était telle en sachant ce qui l'attendait qu'elle pouvait difficilement le nier. Elle sentait ses orifices se dilater, s'ouvrir de plus en plus, avide d'être comblés. Et depuis ces mots des plus avilissants, elle sentait que cela s'accentuait encore davantage. Ce fut là le début d'une semaine de baise non stop pour Jézabel. Et ce fut pire qu'elle ne l'imaginait. Les surveillants, frustrés par les nouvelles lois, ne cessaient de revenir. Rapidement, ils comprirent qu'ils devaient venir par groupe de trois pour optimiser et profiter davantage. Au cours de cette semaine, Jézabel n'eut pas un instant de répit. Pas un repas. Pas un moment de sommeil. Elle voulu manger,  boire, dormir, mais sa déshumanisation l'en empêchait. La perfusion gérait ses repas, l'excitation bloquait son sommeil, les fantasmes des uns et des autres pallait l'absence de toilettes. Elle constata rapidement que le vaccin ne touchait pas que sa chatte, mais également son cul et sa bouche, l'excitation d'être pénétrée par chacun de ses orifice était décuplée. Grâce au vaccin, ses orifices s'ouvraient d'eux mêmes, quelle que soit la taille ou le nombre de membre qui la pénétrait. Elle finit béante et couverte de sperme, et tout aussi humiliée qu'heureuse. Car malgré l'humiliation, le vaccin fit de cela une semaine d'orgasme ininterrompus. Mentalement et corporellement, elle était épuisée. Epuisée par ces orgasmes. Epuisée du manque de sommeil. Epuisée du sexe en continu. Elle se sentait humiliée, avilie, voulait juste prendre une douche pour retirer ces couches de spermes séchées qui couvraient son épiderme. Elle espérait que son corps se refermerait après autant de vas et viens en elle. Mais elle était heureuse. Heureuse de ces orgasmes, de ce plaisir, du plaisir de ces hommes. Elle ne savait comment se situer par rapport à elle-même, à ses contradictions. Elle ne s'interrogeait plus sur la suite, tant la fatigue et l'euphorie neutralisaient toute capacité de projection. Elle l'ignorait, mais le médecin s'était inquiété pour elle : "- Vous pensez qu'elle tiendra le coup, Monsieur le Directeur ? Les chiennes supportent habituellement mal cette excitation, alors, même si celle-ci est hors norme, avec toute cette stimulation ... - Ne vous inquiétez pas Docteur, faites confiance à la chienne qu'elle est. Elle y trouvera bien davantage son compte qu'elle ne l'imagine, et son corps encaissera. Et de toute façon, ce sont les ordres du Gouvernement. Donc faites votre travail et assurez-vous que tout se passe bien" Le Directeur avait eu raison, une fois de plus. Le Docteur n'eût pas besoin d'intervenir. Jézabel supporta le traitement et la stimulation. La démonstration du succès de l'expérience était pour le moment sans appel et la réussite du Directeur, flamboyante. Mais cela ne faisait qu'une semaine que Jézabel étaient détenue. Son parcours était encore long et ses questionnements n'en étaient qu'à leurs débuts ...
371 vues 7 aime
Par : le 29/10/24
Les pensées d'Alexandre se teintaient d'obsession, l'image de Sophie le hantant avec une intensité croissante. Il ressentait en lui une brûlante envie de la soumettre à nouveau, un désir qui s'alourdissait d'instant en instant. Ce besoin devenait une urgence, presque une nécessité : il devait ressentir sa soumission totale, s'assurer qu'elle restait à sa merci. Il y trouvait à la fois une jouissance subtile et une tranquillité étrange, comme s'il devait à tout prix prouver que son emprise sur elle demeurait intacte. Peu importait que ce soit en pleine semaine. Alexandre savait que Sophie était au travail, mais cela ne le retint pas. Il saisit son téléphone et lui envoya un message :  "Bonjour Sophie, j'espère que ta journée se passe bien et que cela va continuer ainsi. J'aimerais satisfaire ma curiosité... pourrais-tu me donner quelques détails sur ton environnement du moment ? Décris-moi également la tenue que tu as choisie ce matin." La réception de ce message la prit par surprise. Sophie sentit une pointe d'angoisse la traverser. Ce n'était pas dans les habitudes d'Alexandre de la contacter pendant ses heures de bureau. Il connaissait bien son emploi du temps et savait à quel point elle était prise. Ce message impromptu la déstabilisa, mais en même temps, éveilla une curiosité teintée d'excitation. Que cherchait-il à comprendre, à savoir ? Elle hésita un instant, puis décida de répondre, bien que l'intention d'Alexandre reste floue. Après tout, elle se sentait en sécurité, loin de la portée de ses mains et de ses regards si perçants, ces regards si intenses qu'elle peinait parfois à les soutenir. Elle répondit alors avec minutie :  "Bonjour Alexandre. Actuellement, je travaille sur mon ordinateur, à mon bureau. Le mur en face de moi est vitré de haut en bas, donnant sur le couloir. Sur les côtés, seules les parties supérieures sont vitrées, séparées des bureaux voisins par des persiennes inclinables. Derrière moi, un mur similaire, moitié vitré, ouvre sur l'extérieur, étant donné que je suis à l'étage. Est-ce que cela vous satisfait ?" Alexandre prit quelques secondes avant de répondre, puis demanda des précisions :  "Ton bureau... L'avant est-il ouvert ou fermé ? La question, inattendue, l'intrigua. Mais, fidèle à son envie de sincérité, elle lui expliqua qu'il était fermé sur le devant. Alexandre prit un instant, puis répondit :  "Parfait. Je commence à bien visualiser ton espace. Et les persiennes ? Elles sont ouvertes, partiellement fermées ou complètement fermées ?" Elle lui expliqua alors qu'elles étaient généralement à moitié fermées, pour plus de discrétion, bien qu'on puisse distinguer ses collègues de chaque côté, et vice-versa. Puis vint la question qu’elle avait presque anticipée, celle à laquelle elle ne pourrait répondre qu'en se dévoilant un peu plus. Alexandre écrivait avec calme, mais elle percevait l'attente :  "Maintenant, Sophie, pourrais-tu me décrire précisément ta tenue ?" Elle prit une inspiration. Malgré l'étrangeté de la demande, elle sentit en elle un frisson lui parcourir la nuque. Alors, elle répondit :  "Aujourd'hui, je porte une culotte en dentelle noire assortie à mon soutien-gorge. J'ai choisi une jupe au-dessus des genoux, des collants noirs et des bottines à talons moyens. Pour le haut, c'est un chemisier beige léger qui laisse deviner un peu la couleur noire de mon soutien-gorge, avec une petite veste en cuir." La réponse d'Alexandre ne tarda pas. Elle ne pouvait voir son visage, mais elle sentait à travers son message l'étincelle qui s'allumait en lui. De son côté, Sophie se demandait encore quel effet ses mots pouvaient bien produire en lui, pourquoi décrire son environnement et sa tenue semblait éveiller tant d'intérêt. Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage, car le message suivant d'Alexandre lui apporta une réponse, laissant un souffle de promesse suspendu dans l’air. Alexandre, le ton incisif, laissa entendre à Sophie qu'il appréciait sa tenue provocante, même au travail. Il se délectait de savoir qu'elle laissait subtilement deviner ses formes. Son message était clair : "Je m'aperçois que tu aimes bien laisser deviner tes belles formes et ton corps même au travail. Je vais donc t'aider, puisque tu le fais à moitié..." À cette lecture, Sophie sentit la pression monter d'un cran. Elle réalisa que, même à distance, Alexandre avait une emprise sur elle, un pouvoir d'influence tel qu'il pouvait faire vibrer son esprit, la pousser à franchir des limites qu’elle n’aurait jamais imaginé franchir dans un contexte aussi professionnel. Son cœur battait fort quand le message suivant s'afficha sur son écran : "Envoie-moi une photo prise sous ta jupe pour me montrer tes collants avec ta culotte, et une autre pour me montrer ton soutien-gorge. Je te laisse deux minutes... même si j'ai bien compris que ton environnement n'est pas favorable à cette action." L’ultimatum ne laissait guère de place à l’hésitation. Elle savait qu’elle devait agir vite, entre les passages dans le couloir et les regards de ses collègues à droite et à gauche de son bureau. L’étage n’était pas calme, l’activité battait son plein autour d’elle. Pourtant, son corps frémissait, l'excitation se mêlant à une pointe de stress. Elle n'avait guère de choix et devait honorer cette demande en équilibre entre son travail et l’attente d’Alexandre. Elle tenta plusieurs fois de prendre les photos, mais la tâche était plus difficile qu'elle ne l’avait imaginé. Les clichés se révélaient flous, mal cadrés, une lueur d'impatience se mêlant au stress grandissant. Après plusieurs essais, elle parvint enfin à prendre deux photos qu’elle jugea acceptables et les envoya à Alexandre. Sa réponse ne se fit pas attendre :  "Bravo, Sophie. Ta description correspond bien aux photos. Sache que les inspections, même à distance, sont possibles... et obligatoires." Un frisson parcourut Sophie. Dans sa précipitation, elle se souvint d'un détail qui la fit rougir ; elle n’avait pas encore rectifié ce petit morceau de toison qui lui semblait si flagrant. Elle pria pour qu'il ne s'en aperçoive pas. Son téléphone resta silencieux, mais ce silence n’apaisa en rien son esprit ; au contraire, il fit monter en elle une angoisse étrange, un mélange de crainte et d’impatience. Elle sentait chaque battement de son cœur s’accélérer, son excitation grandissant malgré elle. Puis, enfin, un nouveau message d'Alexandre apparut :  "Je voudrais juste t'informer que tu as légèrement dépassé le temps que je t'avais laissé. On verra cela plus tard. Ta prochaine mission est un peu plus complexe. Je te laisse cinq minutes pour enlever ta culotte sous ton collant. Tu as bien sûr le droit d'aller aux toilettes, où qu'elles se trouvent dans tes bureaux. J'attends la photo confirmant que tu as bien accompli la mission, à ton bureau, s’il te plaît. Je veux voir la chaise sous tes fesses." Cette nouvelle demande sembla à la fois audacieuse et irréelle pour Sophie, tiraillée entre les impératifs de son travail et la sphère privée que représentait Alexandre. Mais elle savait qu’elle irait jusqu’au bout pour le satisfaire. Elle quitta discrètement son bureau et se dirigea vers les toilettes, tâchant de ne pas attirer l’attention. Dans l’intimité de la cabine, elle se retrouva face à l'ampleur du défi. Avec son collant, elle devait se dévêtir presque entièrement, ce qui ajoutait une touche de vulnérabilité inattendue à la scène. Elle plia soigneusement sa culotte dans sa main, en se promettant de rester discrète. Son seul souhait, maintenant, était d’éviter toute rencontre fet discussion fortuite dans le couloir. Les cinq minutes filaient à toute vitesse, chaque seconde ajoutant à la tension du moment. Alors qu'elle retirait sa culotte, elle sentit une vague d'excitation pure traverser son corps, une réaction incontrôlable et troublante. Une légere humidité s'était installé sans qu'elle en prenne conscience, témoignant d'une part de son corps qui répondait à ce jeu de domination malgré elle. De retour à son bureau, elle exécuta la dernière étape : la photo finale. Avec l’expérience acquise des premiers clichés, elle s’y prit plus efficacement cette fois-ci et réussit en quelques essais. Elle n'avait pas eu le temps de rectifier ce fameux détail de pilosité et n’avait même pas pensé à vérifier l’heure, mais la précipitation ajoutait encore à l’intensité de cette mission. Elle appuya enfin sur "envoyer". Alexandre prit son temps pour répondre, savourant chaque seconde pour maintenir Sophie dans un état de pression et d’angoisse croissante. Après quelques minutes, son message arriva, révélant qu'il était satisfait de la photo, mais qu'elle avait presque échoué au niveau du timing. Il la mit en garde, lui indiquant qu'il verrait cela plus tard.  "Tu n’as pas rectifié ton oubli de la dernière fois. Je vais certainement te corriger pour ça la prochaine fois que nous nous verrons. Pour l’instant, reste à ton bureau et enlève le soutien-gorge de ta poitrine généreuse." La mission prenait une tournure bien plus délicate. Son chemisier à manches longues compliquait la tâche, et elle pouvait déjà imaginer son corps sans soutien-gorge, une pensée qui l’angoissait intensément. Il continua, la voix presque omniprésente : "Comme tu n’arrives pas à respecter le timing que je t’impose, je vais comptabiliser le temps que tu mettras pour le faire, mais je ne te donnerai pas de durée. Je vais démarrer le chrono dès que j'enverrai ce message. À la réception de ces mots, un souffle de soulagement la traversa, mais le stress revint aussitôt. Son environnement ne se prêtait absolument pas à ce genre de manigance. elle sentit des bouffées de chaleur monter en elle, comme si elle passait un examen crucial. Elle s’exécuta, tentant d'agir avec un mélange d'adresse et de naturel. Les collègues passaient de temps à autre dans le couloir, la forçant à feindre une concentration sur son écran, cachée derrière la sécurité de son bureau. Mais cette protection était relative, car la tension de la situation lui procurait une excitation inattendue, la rendant à la fois nerveuse et affamée de cette expérience. Finalement, elle prit une photo par le bas de son chemisier pour montrer sa poitrine sans soutien-gorge. En relisant le message d’Alexandre, elle sentit une pincée d’angoisse. L'insatisfaction qu'il exprimait au début du texte la déstabilisa, mais la suite clarifia la situation :  "Je ne veux pas une photo sous le chemisier. Débrouille-toi pour prendre une photo de ta magnifique poitrine avec le chemisier ouvert. Je veux voir clairement tout cela, avec les vitres de ton bureau en arrière-plan." Là, c'en était trop. Un frisson la traversa. La mission était risquée, et elle n’avait aucune visibilité sur le couloir ; n'importe quel collègue pouvait surgir à tout moment. L’idée qu’un regard indélicat puisse la surprendre la terrifia, mais en même temps, une excitation intense pulsait en elle. Alexandre ajouta, presque comme un ultimatum :  "Pas de temps pour cela, mais à l’expédition de ce message, je lance le chrono à nouveau." Sophie comprit qu’il dépassait les limites du contrat, mais l’adrénaline, la sensation d’être à la fois vulnérable et terriblement vivante, était une tentation à laquelle elle ne pouvait résister. Elle ne voulait pas le décevoir et, pour elle-même, elle aspirait à se prouver qu’elle pouvait se transcender. Tremblante, elle releva le défi. Dans une hâte presque frénétique, elle prépara son téléphone et commença à déboutonner son chemisier, déterminée à perdre le moins de temps possible. Son cerveau était en ébullition, son corps vibrant d'adrénaline. Elle pouvait presque sentir les vibrations des pas des gens qui approchaient dans le couloir, comme une menace sourde résonnant à travers la moquette confortable. Chaque pas faisait monter l’excitation et le stress en elle, un mélange explosif qui la poussait à agir, à saisir ce moment. Son corps était en éveil, sensible à chaque sensation, tel un garde vigilant dans son mirador. Dès que son chemisier fut déboutonné, elle s'empressa de capturer ce moment précieux, vérifiant avec une impatience presque palpable que la photo était réussie. Fort heureusement, l’image était à la hauteur de ses attentes. Une fierté immense l’envahit alors qu’elle contemplait cette photo, dans laquelle elle se trouvait mise en valeur, presque excitée à l’idée de se voir ainsi sur l’écran de son appareil. Avec un geste rapide, elle referma son chemisier, ce dernier n’étant que le seul rempart entre ses seins et le regard de ses collègues. Une sensation troublante lui parcourut le corps alors qu'elle sentait ses tétons se dresser à travers le tissu, révélant l'absence d’un soutien-gorge. Elle retourna la photo avec fierté, savourant la réussite de cette étape, émerveillée par l'esthétisme qui s'en dégageait. Comme à son habitude, Alexandre prit un moment avant de répondre à Sophie. « Félicitations, Sophie. Je suis très fier de toi pour avoir franchi toutes ces étapes. Tu peux vraiment être fière de toi, tu as su combler les désirs qui me brûlaient aujourd'hui. Cette dernière photo est magnifique, et j'ai hâte de te revoir au plus tôt. » Un soulagement intense envahit Sophie en lisant ce message ; elle pensait, à tort, qu'elle était enfin tranquille et que les épreuves étaient derrière elle. Cependant, après quelques instants, Alexandre revint avec un nouveau message. « La journée n’est pas finie. Il te reste encore quelques heures de travail, et je souhaite que tu ne remettes pas tes sous-vêtements. Reste ainsi jusqu'à la fin de la journée. Je me laisse la possibilité de te demander, à tout moment, une photo de contrôle. D'autre part, si tu es disponible, je te propose de nous retrouver ce soir. » Sophie se sentit submergée par cette demande. Elle avait une réunion avec ses collègues dans quelques minutes et ne savait pas comment gérer cette situation. Pourtant, son esprit se projetait déjà vers ce soir, imaginant les moments plus intimes qu’elle pourrait partager avec lui. C'était ce qu'elle espérait ardemment. Mais Alexandre lui renvoya un nouveau message, faisant le bilan de leurs récents moments partagés, bien que distants. Malheureusement, avant que nous puissions nous retrouver, je dois te dire que j'ai chronométré tes deux derniers défis, et avec le temps que tu as dépassé pour les deux premiers, cela totalise 11 minutes. Une onde d'angoisse s'empara de Sophie à cette annonce, une tension qu'elle croyait apaisée revenant en force. « Dis-moi, as-tu des petites pinces pour relier les documents dans ton bureau ? » À cet instant, elle comprit que le jeu n'était pas terminé. « Oui, j'ai des petites pinces en acier noir pour relier mes documents lorsque je fais des rapports. Elles sont dotées de deux boucles chromées rabattables de chaque côté, une fois les documents pincés. Est-ce bien cela que tu souhaites savoir ? » Alexandre confirma son besoin avec une simplicité déconcertante, puis lui donna sa dernière mission. « Puisque tu as échoué aux deux premières missions et que tu as pris ton temps pour les deux dernières, voici ce que je vais te demander. Prends quatre de ces petites pinces. Prends-en deux, soulève tes collants, tout cela en restant à ton bureau. Mets-en deux sur tes lèvres, et pour les deux dernières, je te laisse deviner où il serait judicieux de les placer. » Un frisson parcourut le corps de Sophie alors qu'elle lisait ces instructions. Le défi, à la fois audacieux et provocateur, faisait battre son cœur plus vite. La tension entre l'excitation et l'appréhension s'intensifiait à chaque mot. Elle savait que cette demande allait au-delà du simple jeu, plongeant dans un univers de défis personnels et de découvertes intimes. Avec une détermination mêlée d'excitation, elle se leva, prenant les petites pinces avec une main tremblante, son esprit se débattant entre la réticence et l'anticipation de ce qui allait suivre. « Je te laisse les installer. Il n’y a pas de chrono puisque c’est ta punition d’avoir échoué. Envoie-moi une photo de chaque, ce sera le départ du chrono des 11 minutes que tu as mises. À la fin de ces 11 minutes, je veux que tu me renvoies les photos pour prouver qu’elles sont toujours en place. Bien entendu, je vérifierai l’horodatage de chacune. Et s’il te plaît, débrouille-toi pour qu’il n’y en ait pas moins, car je serai capable de te demander de recommencer. » Sophie tremblait à l’idée d’exécuter cette sanction. La nature de cette épreuve l'angoissait, et elle savait pertinemment que ces pinces, en acier noir, étaient particulièrement solides et pinçaient très fort. Elle prit un moment pour essayer de les assouplir, ouvrant au maximum les mâchoires métalliques, son cœur battant la chamade à l'approche de ce qu'elle allait faire. Avec une détermination mêlée de peur et d'excitation, elle écarta le collant de ses lèvres. La première pince s’accrocha à sa première lèvre. La douleur fut instantanée, intense, un choc électrique qui la traversa. Elle se força à respirer profondément alors que la pince s’installait, la sensation d’écrasement déjà présente. Lorsqu'elle fixa la seconde pince à sa lèvre, une vague de souffrance encore plus vive la submergea. C'était à peine supportable, mais elle serra les dents et décida de ne rien lâcher. Pour les deux dernières pinces, elle comprit sans l’ombre d’un doute qu’il ne s’agissait pas de les fixer autour d’un dossier. Elle glissa ses mains sous son chemisier, ses doigts frôlant sa peau chaude et sensible, et les plaça avec hésitation sur ses deux tétons érigés, témoins de l’excitation et de l'angoisse qu'elle ressentait. La douleur fut tout aussi intense dès les premières secondes. Sophie eut l’impression que ses lèvres et ses tétons allaient être cisaillés sous la force implacable des pinces en métal. Elle se dépêcha de prendre les photos, la tension palpable dans l’air, et les envoya à Alexandre, son corps tremblant d’excitation. La douleur était difficilement contrôlable, son cerveau en ébullition, tout comme son corps. Les secondes semblaient s’étirer à l’infini alors qu’elle s’efforçait de tenir jusqu’au bout de l’épreuve, son esprit vacillant entre la résistance et l'abandon. Pendant ce temps, elle jeta un coup d'œil furtif à l'horodatage de ses premières photos, cherchant à connaître l’heure exacte de l’envoi pour ne pas commettre d’erreur dans le chronométrage. Chaque instant était une lutte, chaque battement de cœur un rappel de son défi à surmonter. La douleur était insoutenable, mais Sophie commençait à l'apprivoiser, comme si son cerveau tentait de prendre le dessus sur cette souffrance aiguë. Elle savait que les 11 minutes allaient etre interminables. Pour échapper à l’inconfort, elle tentait de concentrer son esprit sur autre chose, mais la douleur la rappelait à l'ordre à chaque instant. Chaque mouvement devenait un défi, chaque frémissement une épreuve. Elle redoutait qu'un collègue n'entre dans le bureau, imaginant ce supplice prolongé au-delà de toute mesure. Comment réagirait-elle dans une telle situation ? Parviendrait-elle à cacher son ressenti, à maîtriser son visage et ses gestes, alors que la douleur la consumait de l'intérieur ? Aurait-elle la force de réprimer des cris de souffrance ? Ces scénarios la terrifiaient, l'angoisse s'accumulant à chaque seconde. Lorsque, finalement, elle estima que le chrono était bien dépassé, elle reprit les photos et les envoya à Alexandre. Malgré tout, aucune consigne ne lui avait été donnée pour enlever les pinces une fois les photos envoyées. Dans un mélange de sagesse et de douleur, elle décida de les conserver, attendant patiemment le retour d'Alexandre. Celui-ci, conscient que cette ambiguïté était volontaire, lui répondit rapidement avec une bienveillance inattendue. « Les photos me satisfont. Tu peux les enlever à ta guise. » Sophie ne se fit pas prier. Elle commença par un sein, enlevant délicatement la première pince. Une vague de douleur, plus intense qu'à la pose, la submergea. C'était à la fois un soulagement et une torture. Elle enleva la seconde pince de la même manière, puis glissa sa main sous son collant pour retirer les deux dernières. Telle ne fut pas sa surprise de découvrir que son collant était plus qu'humide. Son corps l'avait de nouveau trahi, et d'une manière presque généreuse. Elle ôta rapidement les deux dernières pinces, et à chaque retrait, une nouvelle intensité de douleur la pénétra, mélangeant souffrance et soulagement. Ce fut un moment de libération, mais à sa grande surprise, l'excitation de son corps persistait, malgré la douleur. Maintenant que l’épreuve était terminée, elle ressentait une excitation profonde en elle, semblable à un volcan prêt à exploser, mais qui restait désespérément contenu. Un contrôle difficile à maintenir, une tension palpable, prête à s’évader à tout moment. Alexandre lui fit un retour, lui signifiant que c'était la dernière chose qu'il allait demander avant leur rencontre de ce soir : prendre une photo de ses lèvres marquées par les pinces ainsi que de ses tétons. À sa grande surprise, elle s'exécuta presque joyeusement. Elle s'habituait déjà à ces gestes qu'une heure auparavant, elle n'aurait jamais imaginés pouvoir réaliser sur son lieu de travail. Une sensation de défi l'envahit, mêlée à une excitation nouvelle. Elle se sentait presque à l’aise, décomplexée, capturant des instants intimes de sa vie dans l’intimité de son bureau. La révélation de ses propres capacités à assouvir les désirs d'Alexandre l'étonnait. Elle avait surmonté ses plus grandes peurs, et ce constat lui procurait une fierté brûlante. En envoyant les photos, son cœur battait à tout rompre. Alexandre, en retour, exprima toute sa satisfaction. « Je suis ravi d'avoir une soumise qui exécute si bien mes désirs, qui accepte les punitions qu'elle a elle-même engendrées. Rendez-vous ce soir. » L’excitation de Sophie monta en flèche à l’idée de le revoir. Cependant, elle devait d’abord gérer cette fin de journée de travail. Dans une tenue non conventionnelle pour elle, avec un corps en ébullition, l'entrejambe trop humide pour un environnement professionnel, ses tétons devenaient terriblement sensibles aux frôlements de son chemisier. Chaque mouvement était un rappel de son état d’excitation. La réunion qui l’attendait la stressait tout autant qu’elle l’excitait. Pourtant, elle se rassurait : tout allait bien se passer. Enivrée par cette parenthèse au bureau, elle se sentait comme sur un nuage, incapable de redescendre. Les fantasmes qu'elle se faisait de sa soirée avec Alexandre la tenaient en haleine, amplifiant son désir et son impatience. Elle essayait d’assumer l’absence de sous-vêtements en cette fin de journée, se rendant compte qu’au fond, elle y prenait goût. Cette petite excitation de l’interdit la maintenait sous pression, éveillant son esprit à toutes les possibilités de la soirée à venir. Elle était impatiente de le retrouver, avide d'autres défis à relever. Elle aimait lorsque le petit diable qui habitait Alexandre s'exprimait, éveillant en elle une imagination débordante. Chaque pensée, chaque anticipation du moment à venir l’enflammait davantage, la poussant à explorer des limites qu’elle n’aurait jamais cru possibles.
294 vues 16 aime
Par : le 29/10/24
Faites entrer la chienne svp !! Les surveillants pénitentiaires font entrer J. et la mettent à genoux dans l'infirmerie de la prison Bien, dis-le, médecin. Déshabille-toi en vitesse. Je vais t'expliquer ce qu'on va faire de toi. Je ne veux pas t'entendre dire un mot, je ne veux pas te voir bouger sauf si je te le demande. Compris ? J. opine du chef et retire ses vêtements. Bien, tu comprends vite. Le Directeur a raison. Quand tu sortiras de cette salle, ton toi passé n'existera plus. Je vais te préparer à devenir la pute de cette prison et à aimer ça. Je vais commencer par t'injecter un vaccin universel contre toutes les maladies sexuellement transmissibles. Il te rendra stérile aussi, ça permettra de te faire sauter à longueur de journée sans risquer une maladie ou une grossesse. Compris ? Les yeux embués de larme, J fait oui de la tête. Le bon côté, c'est que pendant une semaine, ton excitation sera multipliée de manière exponentielle. Il parait que certaines ont même joui juste en allant pisser. Le Directeur ne veut pas que tu en profites de trop, donc tu seras attachée en permanence pour ne pas te caresser. Puis pendant environ trois semaines, tu n'auras au contraire plus de sensation de plaisir. Après un mois, tout reviendra à la normale. Le médecin sort une grande seringue, "je te préviens, je dois remonter toute la longueur de ton clitoris avec cette seringue, ce ne sera pas agréable. Mais une fois injectée, tu ne devrais pas m'en tenir rigueur" J. se trouve attachée en croix, comme en lévitation, un saut posé au sol entre ses jambes. Le médecin commence l'injection, J. crie de douleur. Mais le vaccin tient ses promesses, dès l'injection effectuée, J. cesse de crier. Au bout de quelques minutes, ses tétons, ses lèvres et son clitoris se gorgent de sang, se dressent, durcissent et triplent de taille. Mais quelle salope, dis le médecin, on bat tout les records avec elle ! A peine ces mots prononcées que J pars dans un orgasme dantesque. Ces mots l'ont excitée. Avec le vaccin, il n'en fallait pas plus. Rapidement, elle se retrouve avec un anneau à chaque téton, au clitoris, deux sur chaque lèvre vaginale et un entre les narines. Elle est totalement totalement épilée, son crâne est également rasée. Durant cette transformation, J jouit de nombreuses reprises. Pour finir, le médecin lui ferme un collier autour du coup. Un médaille pends, avec un nom. Jézabel. Voilà ton nouveau nom, même si je doute que beaucoup l'utiliseront. Pour finir ta transformation, mets tes vêtements, ta fouille et la clef de ton collier dans le four là-bas. J. hésita. Il y avait tous ses documents d'identité dans sa fouille. Face à ce temps d'hésitation, ce fut dix coups de ceinture qui s'abattirent sur ses fesses. Et un nouvel orgasme en prime. "Décidément, ce vaccin est diablement efficace" pensa-t-elle en constatant le flot de cyprine couler le long de ses cuisses. J. obéit, mit sa vie d'avant au feu. Le médecin lui passa les menottes pour qu'elle ne se touche pas, elle fut ramené dans sa cellule. Jézabel était née. La chienne nue et rasée de la prison qui jouissait en permanence à cause des effets temporaires de ce vaccin et qui allait servir à assouvir les passions de tous les hommes de la prison.
379 vues 9 aime
Par : le 27/10/24
Je démarre le moteur et met un peu de musique pour me relaxer pendant le trajet. Il y a encore du monde sur la route à cette heure-ci et le rythme lent des voitures s'écoulant vers l'autoroute me permet de commencer à me détendre. Je repense à ce que j’ai pu oublier de faire au bureau, aux différentes tâches qui m'attendent lundi, à cette réunion interminable que je vais devoir subir mercredi...puis peu à peu mes pensées quittent mon monde professionnel pour glisser vers ma vie en dehors... Cette semaine s'est écoulée très vite et j’ai à la fois l'impression que le week-end était hier et qu'il s'est passé une éternité depuis la dernière fois où je me suis retrouvée à genoux à ses pieds. J’adore ce moment où je peux enfin être moi et où Il lâche tout pour me regarder et n'être qu'avec moi, sa propriété...dans notre bulle. Oui cette semaine est passée très vite. Je suis incapable de me rappeler exactement quelles incursions il y a eu dans notre monde. En effet, les deux facettes de notre vie sont à présent tellement entrelacées, tellement soudées, que je ne fais plus vraiment attention à ce qui appartient à quoi. Les règles sont devenues des réflexes et notre mode de vie une habitude, une normalité...la vie, notre vie.   Je souris en m'insérant sur l'autoroute. Je jette machinalement un regard dans l'angle mort tout en pensant que j’aime vraiment quand Il se sert de moi car il a soudainement besoin de jouir. C'est vraiment quelque chose que j’adore parce que j’ai à la fois la sensation de lui être vraiment utile et à la fois cela me montre que je lui appartiens et qu'Il a toujours autant de plaisir et d'excitation à toucher et pénétrer mon corps. Cette réflexion me renvoie à mardi et cet enchaînement qui l'a amené à sa grande constatation de la semaine. Je me rappelle quand à table, pendant qu'Il revenait avec le plat, Il m’a glissé à l'oreille : "Sois prête à 22h ce soir, j'ai besoin de ton sexe !". Le reste de la soirée s'est écoulé très normalement. Nous avons vaqué à nos occupations et vers 21h, il est redescendu de son bureau pour s'installer avec moi dans le canapé et continuer de discuter de notre journée comme si de rien n'était en attendant l’heure du rdv pervers, sourire. A 21h55, je me suis levée et Il s'est arrêté de parler. Je me suis déshabillée devant lui, j’ai perdu toute gêne et toute honte maintenant, je rougis mais je n’hésite quasiment plus, puis agenouillée à ses pieds tout en me caressant doucement tout en le regardant fixement dans les yeux où la lueur de son excitation et de sa perversité brillaient.  Je n’ai pas eu besoin de trop m'activer parce que j’étais déjà trempée.  J’adorais vraiment lui être utile. A 22h, Il m’a demandé :  "Es-tu prête ?" "Oui Mon Maître !" "Alors viens t'empaler sur moi !" Je me suis relevée et sensuellement je me suis installée entre ses cuisses. J’ai bougé lentement pour essayer de faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Mais au bout d'un moment, Il en a décidé autrement et m’a mise à quatre pattes sur le canapé avant de venir s’empaler et me prendre plus énergiquement et rapidement. Il a joui assez vite en moi et j’adore cette sensation. Aucune frustration même sans jouissance de ma part car mon Maître est attentif et m’offre moult jouissance pour mon épanouissement, mon équilibre ... Ensuite, je suis revenue me mettre à genoux devant lui et de ma langue, ma bouche, langoureusement et avec gourmandise, j’ai nettoyé son sexe comme Il aime et il apprécie ma façon de faire depuis nos débuts. J’aime qu’il utilise aussi ma bouche et qu’il puisse en prendre possession comme tout autre orifice, je lui appartiens corps et âmes. Enfin, je me suis prosternée à ses pieds en position d’humilité en les embrassant pour le remercier. Après ce rituel consenti, choisi à deux, Il m’a demandé de venir m'asseoir près de lui et Il m'a embrassé tendrement, tout en démonstration et matérialisant ainsi la chance qu'Il avait de me posséder. Il est attentif et protecteur, et tout comme moi, il a ce besoin d’affection et de verbaliser ou de montrer son amour. Notre relation est un Tout, où nos facettes s’entremêlent et où chacune d’elles nous lient et nous équilibrent, il est mon Tout, je suis son Tout et nous nous appartenons. La discussion a repris mais une idée a petit à petit germé dans sa tête...   Oups ! Ce n'est pas une raison pour rater la sortie...loin dans mes pensées… je me rabat entre deux voitures, juste avant la bifurcation. Il ne manquerait plus que ça. Que je sois en retard parce j’étais perdue dans mes réflexions.   Ce même soir, nous discutons de cette notion d’utilisation et donc au bout d'un moment, je lui avais demandé ce qu'Il ressentait vraiment quand Il m'utilisait ainsi et s'Il partageait ce besoin d'explorer cette sensation et d'aller de plus en plus loin sur cette voie ? M’utiliser, me faire utiliser, me regarder être utilisée… tellement de possibilités dans un seul mot…   Avant de lui répondre, Il m’a demandé de construire ma pensée et de coucher par écrit ce que je désirais vraiment sur ce plan et ce que j’entendais par "être utilisée". Cette réflexion n'avait pas été facile à mener et, le soir même, j’avais demandé un délai de 24 heures pour pouvoir finir de rédiger. En effet, mon Maître me connait et sait que parfois sur certains sujets m’exprimer est compliqué car je ne trouve pas les bons mots, où j’ai du mal à verbaliser des émotions, des sensations, des envies, des fantasmes et que donc l’écrit sera une manière plus approfondie pour moi de répondre à ce type de questionnement pour répondre avec entièreté et recul. Cette manière d’opérer s’avère un bon modèle, un bon process dans la construction de notre relation, dans ses avancées, dans ces dépassements. J’avais donc réfléchi et employée une partie de mon temps libre à rédiger.   Nous en avions rediscuté le mercredi soir et il ressortait clairement de mes écrits et de notre discussion que nous avions envie et besoin de pousser cet aspect de notre vie sur des temps délimités. J’avais besoin de me sentir "chose" autant que de me sentir aimée et entourée. J’avais besoin de ces allers-retours et de ce contraste. Cela m'avait étonné et questionné voire perturbée. Pour sa part, cet aspect lui était aussi nécessaire au vu de l’évolution très rapide et en constante progression de notre relation si spéciale, intime et évidente. C’était pour Lui aussi des aspects nécessaires à sa construction : utiliser et faire utiliser sous ses yeux, je le savais mais à cette heure ce n’était pas un sujet que nous avions réabordé depuis nos débuts puisque dans mes limites. L’amour, la confiance l’un en l’autre nous amenaient vers ces terres inconnues pour moi et faisant partie de son passé pour lui. Comme quoi laisser libre cours à ses envies et les exprimer librement avait vraiment du bon. Sans tabous, nous bâtissons ainsi notre relation et notre avenir.   Arrivée devant la maison, je gare ma voiture et pénètre dans l'entrée. J’entends tout de suite une musique au loin. Je prête immédiatement l'oreille puisque je sais que suivant le style musical, c'est peut-être une demande spéciale de sa part. En effet, nous avons mis ce code en place qui m’indique selon son humeur, ses envies ou désirs, ce qu’il attend de moi, ça me rassure et me prépare à la transition.   Mais ce soir, je ne reconnais pas le morceau. En tout cas, il ne correspond pas aux codes habituels. Il me semble que c'est un air de musique classique connu sans être certaine de savoir lequel. Je dirais Vivaldi sans grande certitude, ma culture musicale classique n’étant pas riche.
218 vues 11 aime
Par : le 27/10/24
D'emblée leur liaison se plaça sous d'harmonieux auspices: le marivaudage et le jeu sont la jouissance que les êtres s'accordent en convenant d'oublier un instant ce qui les sépare. La perversion n'est pas la forme bestiale de l'érotisme mais sa part civilisée. Il y a de l'artiste chez les pervers, un artiste qui partage son lot avec un prêtre dans une même ferveur pour le cérémonial. Jadis, elles se plaisaient, toutes les deux, à cultiver leurs différences, et même leurs oppositions. Juliette, impétueuse, Charlotte, lucide, elles se livraient un combat sans issue. L'Université avait fait d'elles des êtres rationnels, rationcineurs, péroreurs et subtils. Elles étaient claires, et ardentes de leur illusoire clarté. On aurait fait un roman de leurs confidences mélangées, mettant en tête la conclusion du premier, intervertissant l'ordre des chapitres du second, et terminant sur les deux préludes. Ainsi faisaient-elles. Elles ne dialoguaient pas. Elles juxtaposaient des monologues et en étaient totalement conscientes. En réalité, Charlotte redoutait plus que tout le déclin des passions, les pensées inodores, les amants mal rasés, les amours sans épices et les convictions flaques. Un évènement allait changer le cours de sa vie. La nuit tombait sur les angoisses de la jeune femme. L'ombre peu à peu avait envahi la chambre. Charlotte n'arrivait plus à distinguer la fissure dans le plafond à laquelle elle avait fixé son regard. La position dans laquelle elle s'était elle-même figée depuis plus d'une heure commençait à la faire souffrir. Passent encore les fourmillements dans les jambes et les bras. Elle en avait l'habitude maintenant. En remuant les doigts, en bougeant les pieds, elle parvenait à relancer la circulation sanguine. Le plus insupportable, c'était cette douleur à l'articulation des cuisses. Elle avait fait preuve de trop de zèle, tendant les chaînes au maximum de ce que lui permettait l'écartement de ses jambes. De part et d'autres de son visage, ses genoux touchaient presque les barreaux. Juliette avait aussi trop serré le bas. Il lui distendait les lèvres comme le mors d'un cheval. De temps à autre enfin, il lui fallait empoigner les barreaux pour soulager ses bras de la tension à laquelle ils étaient soumis. Que faisait Vincent  ? Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent les uns après les autres. Leur lueur orangée inonda la chambre. Le cœur de Charlotte s'emballa: toute à son excitation. Et s'il avait décidé de ne pas venir en lui jouant un tour cruel, celui de charger le hasard de choisir celle ou celui qui la découvrirait ainsi harnachée, nue et enchaînée. Mais non, c'était impossible, il l'aimait. Charlotte se sentait en danger constant, tant la curiosité des visages la dévorerait, qu'elle serait fouettée par l'un ou par l'autre, non pas à la vérité qu'ils s'en aperçurent mais sans doute chaque fois qu'ils auraient eu envie de l'humilier ou de la posséder. Et si, il avait encore eu l'envie de l'offrir à des inconnus. Elle avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la tenaillait et ne la lâchait plus. C'était cela, Vincent voulait l'offrir. Il leur avait dit qu'ils trouveraient là une jeune femme, esclave sexuelle, qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mimait la résistance, mais c'était pour mieux en jouir. N'avait-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement l'idée du viol ? Des pas retentirent dans le couloir. Elle cessa de respirer. Une clé tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit. Charlotte distingua une silhouette dans l'embrasure, mais la lumière l'aveuglait. Elle ne ressentait aucun sentiment d'angoisse ou d'appréhension mais plutôt d'étonnement. Elle avait l'habitude de dormir toutes fenêtres ouvertes, depuis l'âge de ses seize ans. Confiante, elle s'attendait à une agréable surprise. C'était Vincent mais il n'était pas seul. Celle qui l'accompagnait, la considéra d'un œil narquois et cruel. C'était une jolie fille élancée à la peau bronzée. Son chemisier en dentelle blanche, ses bas transparents et ses chaussures à hauts talons ne laissaient planer aucun doute: une putain. Vincent avait amené une prostituée. Hébétée, Charlotte portait alternativement son regard de l'un à l'autre. Il l'évitait avec soin. Lui tournant le dos, il alla jusqu'à la fenêtre de la cave et, les mains dans les poches, observa la jeune femme en attendant qu'elle se soit déshabillée. Toisant Charlotte, à sa merci, nue et attachée, elle fit glisser son string le long de ses cuisses, mais conserva son collant. Elle avait des jambes longues et musclées. En bas de son ventre, son pubis délicatement entretenu mais pas rasé se distinguait à peine, velours nacré sur la chair hâlée. Lorsqu'elle dégrafa son chemisier transparent, conservant la paire de bas, couleur chair, ses seins comprimés en jaillirent comme des léopards. Sans en être consciente, Charlotte tomba immédiatement sous son charme. La suite de cettre rencontre allait de façon déroutante, lui donner raison. Seul Vincent détenait la clé qui lui manquait. La jeune femme semblait s'en délecter.    Elle dramatisait les moindres embrassements avec une appréhension théâtrale qui semblait jouée autant que vécue. Elle avait besoin, pour aimer, d'excès et d'outrances, et se montrait plus authentique dans la souffrance que dans une félicité de commande qui eût fait retomber l'affection comme un soufflé. La jeune femme angoissée sentit seulement sa présence, puis la fragrance onctueuse de son parfum. Charlotte prit enfin conscience de la situation. Malgré toute attente, afin de réaliser un fantasme prégnant, Vincent avait imaginé et mis au point un scénario sadomasochiste dont il serait la première victime. La putain était totalement nue maintenant. Son catogan strict, son visage émincé, ses yeux verts étincelants la métamorphosaient dans l'esprit d'esclave soumise de Charlotte en fauve qui allait la dévorer. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie, d'animalité indomptée, jusqu'à sa mâchoire figée en un rictus menaçant contre laquelle dansaient des boucles d'oreilles en longs losanges effilés et cette queue-de-cheval haut placée sur la tête à la manière des Amazones d'autrefois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Charlotte put assister au dressage de Vincent. Il était prosterné et agenouillé sur le sol, obtempérant aux instructions qui lui intimaient de ralentir le rythme de sa caresse dégradante. Elle lui ordonna de jouir et presque aussitôt un jet de sperme éclaboussa alors les dalles de pierre. Il fut obligé de lécher sa propre semence jusqu'à la dernière goutte. Il reçut sans broncher des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violacées. Charlotte voyait son érection lentement renaître. Elle se surprit à découvrir le plaisir de contempler l'humiliation d'un esclave.  - "Tu viens, mon chéri ?" minauda-t-elle. Vincent se redressa et toujours nu, s'approcha lentement du lit, Charlotte remarqua qu'il bandait de plus en plus. Alors, il se maîtrisa et reprit le cours du scénario imaginé par lui, changeant alors radicalement de comportement et de ton   -" Fais ce que j'attends de toi", dit-il à la putain. Elle empoigna le pénis d'une main, passa l'autre sous les testicules, comme pour évaluer leur poids. -" Allez, je suis sûre que t'as là-dedans de quoi en répandre encore partout, mais avant il est temps d'assouvir tes fantasmes de soumission". L'inconnue le menaçant de sa fine cravache et toisant l'homme, s'approcha de son membre intumescent et lui affligea de douloureuses sanglades qui le firent se contracter davantage. Mais elle décida alors de mettre fin à son supplice et abandonna le jonc pour en profiter, comme bon lui semblait. Abasourdie de surprise, Charlotte regardait sans réagir la main de la jeune femme solliciter bientôt avec adresse le sexe de Vincent dont l'érection se faisait de plus en plus puissante. Ses lèvres gobèrent le pénis tendu. Vincent, les yeux clos, serrait les dents. Pendant quelques instants, il n'y eut plus dans la cave que les bruits de succion de la fille et le cliquetis des chaînes dans lesquelles Charlotte commençait à s'agiter. La prostituée prit la pose pendant que Vincent enfilait un préservatif. Lorsqu'il la pénétra, elle poussa alors un gémissement de plaisir. Sa pureté étincelante la distinguait et son port de tête signalait une âme élevée, un corps gracieux, cuirassé contre la petitesse. Même en se tordant le cou, Charlotte ne pouvait pas les voir mais elle les imaginait aisément. Ondulations élastiques, mouvements synchrones, halètements convenus. Tout cela l'écœurait. Elle renversa la tête sur l'oreiller. Pourquoi Vincent lui avait-il seulement demandé de s'attacher et de se bâillonner ? Pourquoi ne lui avait-il pas également permis de se bander les yeux ? Quelle perversité était la sienne pour vouloir lui imposer un tel spectacle ? Elle tressaillit. Des doigts venaient de se poser sur son sexe. On voulait aussi qu'elle participe à la fête des sens avec une putain. Relevant la tête, elle distingua une main, qui commença à la fouiller entre ses cuisses. Déjà des doigts hargneux s'engageaient en elle. D'autres cherchèrent à écarter le passage de ses reins pour forcer son anus. Elle se débattit autant que lui permettaient ses liens, voulut crier mais ses cris s'étouffèrent dans sa gorge. Vincent ne voyait rien. Il n'entendait rien. Il continuait de défoncer la putain qui, gémissant fort pour couvrir les plaintes assourdies de sa prisonnière, répercutait chaque coup reçu au fond du ventre de Charlotte. Elle était là, attachée sur un lit, à entendre l'homme qu'elle respectait s'acharner sur une inconnue qui lui faisait payer le prix de sa fureur. Vincent enfin donna les ultimes coups de reins. La putain abandonna aussitôt Charlotte et feignit un orgasme démesuré. Il se releva et jeta sur le lit une pelote de ficelle et alla prendre une chaise qu'il disposa près du lit. "- Tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens voilà les clés des menottes et des cadenas. Termine ton travail et va-t'en". Le ton de la voix n'admettait aucune réplique. La prostituée se contenta de hausser les épaules tout en tassant ses seins dans son chemisier blanc. Charlotte cherchait en vain à capter le regard de Vincent. Elle essayait de comprendre. Quel travail la fille devait-elle donc terminer ? Pourquoi ne la détachait-il pas lui-même ? Mais il gardait les yeux fixes. Son visage marmoréen n'exprimait qu'une grave détermination. Elle le vit s'asseoir sur la chaise, de lui-même se passer les mains derrière le dos et, d'un léger mouvement de la tête, donner à la pute l'ordre de commencer. En soupirant, celle-ci déroula une longueur de ficelle et lui attacha les poignets qu'elle fixa ensuite solidement au dossier. De la même façon, elle lui entrava les bras, les chevilles, les jambes, le torse et la taille jusqu'à ce qu'il soit totalement immobilisé, le sexe lourd pendait entre les cuisses légèrement ouvertes. Charlotte vit alors la fille s'approcher à nouveau, s'asseoir près d'elle et se pencher tout contre son visage.   Même paraissant se rendre, elle conservait une position d'éminence dont personne ne pouvait la déloger. Elle avait des mouvements de désirs dans ses yeux rieurs, il s'échappait d'elle une tièdeur parfumée. Sans se l'avouer intimement, la séance à laquelle elle avait assisté, l'avait émoustillé et un sourd frisson parcourait son corps, de sa nuque jusqu'au bas de ses reins. Dans son esprit, la prostituée se mua insidieusement en hétaïre racée et respectable. Ainsi, Charlotte deviendrait à son tour l'objet de plaisir de cette femme étrangère. Bien que timide par nature, elle allait accepter de se prêter à une situation inédite. La beauté insolente de l'inconnue avait achevé de la convaincre. Bientôt, elle alla s'installer entre ses jambes en les maintenant écartées en hauteur. La façon dont elle se tenait lui donnait l'air d'un étrange gynécologue. Elle la vit poser les mains bien tendues de part et d'autres de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la sauvagerie d'auparavant. Elle ouvrit le sexe offert avec grand soin. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que cette fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait à tout prix réussir à jouir. L'inconnue passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et, tout en le maintenant ouvert, les approcha du sexe humide de Charlotte. De l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, elle procéda à de longues succions. Étape par étape, elle aspira la chair tendre des petites lèvres, les caressant avec la langue, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut ou un peu plus bas. Charlotte survolait la cave. Une fille, attachée et nue, était écartelée sur un lit. Une inconnue, également nue, la suçait. Un homme, bronzé et nu, lié à sa chaise les observait toutes les deux. De sa langue, large et souple, l'étrangère enroba le clitoris de la jeune femme, l'excita pour l'éveiller, pour l'obliger, à se redresser et à prendre de l'ampleur sous sa caresse. La chair se gonfla alors. Simultanément, des pouces elle redessinait l'entrée du vagin, en soulignant les contours humides. Un doigt s'insinua dans son anus en le dilatant peu à peu. Le viol de ce territoire interdit fit naître dans le ventre de la captive d'irrésistibles ondes électriques. Charlotte creusa alors les reins. La fille comprit l'invitation. Abandonnant la vulve, elle concentra ses caresses sur la voie étroite. Elle élargit des doigts l'anneau anal à travers lequel elle poussa profondément la langue. L'amour n'est pas une chansonnette de complaisance, un badinage d'étourdi mais bien une aventure radicale qui doit mobiliser jusqu'aux dernières fibres de notre être. Lorsqu'elle eut suffisamment préparé le passage, la fille posa le pouce contre l'anus de Charlotte et l'enfonça lentement, de toute sa longueur, jusqu'à la paume. Quand il fut bien planté au fond, s'en servant comme d'un axe, elle fit pivoter sa main de gauche à droite, les doigts repliés sur l'entrée du vagin. Sans cesser son mouvement de balancier, la putain plongea sa main plus profondément dans le sexe de Charlotte, éprouvant entre pouce et doigts l'élasticité de la fragile cloison. De l'autre, elle écarta les petites lèvres pour dégager le clitoris. Puis elle se reconcentra à nouveau sur l'anus. Elle avait décidé de la pénétrer avec le poing. À l'instant même où le poignet atteignit le fond de ses entailles, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la fille, s'étant rhabillée, lui détacha les mains. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses liens, elle se sentait plus impuissante encore que lorsque les chaînes l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasme, et cela dura longtemps. Elle dut dormir un peu. Vincent dormait-il lui aussi ? Elle n'osait se tourner vers lui. Son souffle était inaudible. Pourquoi l'avait-il contraint à une telle séance ? Avait-il voulu la faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à une situation si humiliante. Cela n'était donc pas un jeu, plutôt un passage obligé, un rituel auquel lui-même n'aurait pu échapper. Qu'avait-il donc voulu lui prouver ? Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Vincent. Elle se rappela à ce moment-là qu'il avait un bâillon. Elle se leva et se précipita vers lui. Il gardait les yeux clos mais il ne dormait pas. L'enjambant, elle s'assit sur lui, les bras autour de ses épaules, les lèvres contre les siennes. Il posa le front contre sa poitrine. Elle sentait au bout de ses seins la caresse de son menton mal rasé. Charlotte sentit son pénis se dresser sous ses fesses. Elle le laissa la pénétrer là où elle avait déjà joui. Charlotte se laissa sodomiser par cet homme auquel sa Maîtresse l'avait prêtée, car tel était son devoir. Elle était la plus heureuse des femmes. Tout est regagné d'une vie que la futilité fait virer à l'atroce pour son plus grand bonheur.     Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
317 vues 9 aime
Par : le 26/10/24
Comme toujours Maîtresse @Marie arrive par le train, mais cette fois-ci elle arrive directement dans ma ville. Mon rendez-vous chez l’esthéticienne n’étant pas terminé, Maîtresse m’y rejoint. C’est alors qu’une fois seules dans la cabine d’épilation je me mets à genoux et lui tend mon collier. Maîtresse est la seule à pouvoir refermer ce magnifique bijou qu’est mon collier autour de mon cou. Le moment est symbolique mais très fort car pour la première fois ce n’est pas à la maison que nous le faisons. Le faire dans un lieu public me plait beaucoup et m’excite aussi un peu je dois l’avouer. Oui je suis fière de ma place et fière de le montrer à qui peut le comprendre en voyant mon collier. Je suis fière et heureuse de ce que Maitresse et moi accomplissons. Heureuse pour elle et heureuse pour moi car cela libère la femme que je suis. Le BDSM c’est surtout ça : être capable de se libérer dans cet univers et je ne m’en doutais pas mais les effets ne se ressentent pas que sur la soumise mais aussi sur la femme que je suis, sur la femme que je deviens. Cette femme-là s’épanouie et est heureuse. Merci Maîtresse. Peut-être qu’un jour ce collier se refermera dans une place publique. J’en serai encore plus excitée, mais là c’est mon côté exhibitionniste qui parle. Une fois le collier à mon cou et habillée, Maîtresse et moi quittons l’institut pour rejoindre la voiture. Je marche derrière elle, à ma place, heureuse et fière. Au cours  de la soirée, Maîtresse me donne carte blanche pour m’occuper de ses seins. Nous sommes dans le lit, à califourchon sur elle je commence à les sucer très vigoureusement. Je prends l’initiative de planter mes ongles dans sa chair ainsi que de la griffer. Maîtresse essaye de contrer mon action, c’est alors que je vais chercher une sangle pour l’immobiliser. Une fois fait, je peux me concentrer sur sa poitrine. Ce moment est tout nouveau pour moi, je suis un peu surprise mais soumise doit répondre aux désirs et attentes de Maîtresse.  Prendre le « dessus » est totalement nouveau pour moi : il y un certain plaisir lié à l’excitation, lié à la nouveauté de la situation mais rapidement je me rends compte je ne suis pas à ma place. Je me sais capable de prendre le rôle le temps d’un instant dans une situation donnée mais pas d’aller plus loin. Je me sais soumise au plus profond de moi… Le lendemain  est consacré à la préparation de l’après-midi et de la soirée car nous recevons Yrys, une amie qui sera la playpartner que j’ai proposée à Maîtresse pour cette soirée. C’est la première rencontre entre ma Maîtresse et Yrys et afin de faciliter cela, Nausika est présente auprès de sa Maîtresse. En effet notre invitée à également à un animal de compagnie… Nausika me permet vraiment de me vider la tête, j’entends tout mais je ne retiens absolument rien. D’autant plus qu’Yrys a offert des jouets très attractifs à Nausika J Le repas se passe dans les meilleures conditions et nous finissons par le dessert préféré de Maîtresse : un tiramisu à manger sur mon corps. La pratique plait également beaucoup à notre invitée. Quant à moi je suis aux anges comme lors du Nyotaimori. Mon plaisir réside dans le fait de voir mes partenaires prendre du plaisir. D’autre part c’est un moment très D/s car je suis considérée comme un objet : je n’ai pas le droit à la parole, même si cela parle de sujets pour lesquels je souhaite intervenir. Etre là sans totalement l’être en fait, il suffit « juste » de lâcher prise. Ma convalescence m’oblige à rester assez sage durant cette soirée. Je deviens pour la première fois l’assistante soumise de Maîtresse pour une séance d’impacts sur Yrys. Etre sa complice est très plaisant même lorsque Maîtresse use de toute sa perversité. En effet, je dois choisir certains instruments d’impacts qu’elle utilisera sur mon amie Yrys. Les quelques soirées passées avec cette amie dans un tout autre cadre m’ont donnée l’intuition qu’Yrys est plutôt masochiste. C’est pour cela que les instruments que j’ai choisis sont progressifs : du simple paddle au fouet…  Je retiens deux points très marquants lors de cette soirée : Le premier est de voir Maîtresse dans son œuvre. J’ai pu voir à quel point le bonheur est si grand lorsqu’elle applique sa Domination. Je suis heureuse de la voir ainsi. Le deuxième c’est Yrys. Je ne m’étais pas trompée sur ton côté masochiste, je ne pensais juste pas que tu aimais autant les sensations si fortes J Le fouet dès la première séance ce n’est pas courant. Tu as pris tarif ! Après Yrys, ce sera à mon tour mais très léger vu ma situation. Putain que c’est bon, putain que cela me manque. Les impacts sont peu nombreux mais je les apprécie énormément, à tel point que j’ai même eu le droit de commencer par 5 coups de fouet directement… Maîtresse, pensant à ma convalescence, me freine dans mes ardeurs car je n’ai qu’un seul mot en tête : « Encore ». La soirée continue de manière plus posée en discutant tranquillement sur le canapé. Une longue discussion entre Maîtresse et Yrys durant laquelle je n’interviendrai que lorsque Maîtresse me donne la parole. A ma place, sans réellement savoir pourquoi, je développe un instinct félin et j’ai tendance à  frotter mon visage contre la cuisse de ma Maîtresse. Mon instinct semble plaire et exciter Maîtresse puisque sans crier garde elle me lance par devant notre invitée « Val, ce soir je vous baise ». Il n’en fallait pas plus pour réveiller la salope qui sommeille en moi. A partir de cet instant, plus rien d’autre ne compte. Je souhaite juste une chose : me faire prendre. J’aime beaucoup le faire en musique, cela me désinhibe pas mal. Maîtresse me demande d’aller chercher la tablette : je le fais à quatre pattes en ondulant du cul le plus outrageusement possible. Maîtresse ne résiste pas à mon indécence et enfile son gode ceinture pour me baiser devant notre invitée. J’ai joué à la chienne, à moi d’assumer maintenant : Maîtresse m’empale d’un coup d’un seul. Je me fais prendre au rythme de la musique et putain que j’aime ça. En levrette, je crie mon plaisir. Ma bouche trouve celle de notre invitée et nous nous embrassons pendant que je m’empale sur le gode ceinture. Je prends un plaisir de malade et lorsque la musique se termine  je m’affale sur le canapé tellement c’était intense. Il me faut un peu de temps pour me remettre de tout ça… La soirée continue encore un peu mais il est déjà plus de 3h00, il est temps de nous coucher. Ce n’est que le lendemain que je comprends que j’ai vécu la veille ma première exhibe sexuelle. J’en suis heureuse et très excitée.
665 vues 10 aime
Par : le 26/10/24
L'heure du bilan Alexandre rentra chez lui, son esprit encore absorbé par ce premier rendez-vous sous contrat, une expérience qui le faisait vibrer d'excitation. Les souvenirs de Sophie l'assaillent, chaque détail de leur rencontre brûlant d'intensité. Dès leur première conversation en ligne, elle avait éveillé en lui des désirs insoupçonnés. Sa manière de s’exprimer, son assurance relative , et la profondeur de son intérêt avaient allumé une flamme en lui, bien plus vive que celle ressentie avec quiconque auparavant. Il se remémore leur première rencontre au bar, un moment où il avait tenté de demeurer  imperturbable, légèrement distant, mais avec bienveillance, tout en se débattant avec une pulsion irrépressible de la découvrir entièrement. La voir réagir à ses demandes avec un tel engagement et un tel abandon l’avait électrisé. Lorsque Sophie avait cédé à sa demande de se dévêtir, puis se mettant à genoux dans la rue, cela avait fait résonner en lui une mélodie de désir et d'envies assez perverses. Son engagement, visible dans chacun de ses gestes, promettait une connexion profonde, une complicité électrisante entre eux. Leurs rendez-vous chez elle avaient été tout aussi enivrant. Sophie s’était ouverte, laissant ses inhibitions derrière elle. Accepter de se dévoiler, de perdre le sens de la vue, de se plier à ses désirs qu'elle ignorait , était un acte de confiance brûlant, une déclaration de soumission qui le consumait d’ardeur. Lors de leur dernière rencontre, elle avait été éblouissante, répondant presque sans hésitation à ses demandes les plus audacieuses. La vision d'elle, nue sous son manteau dans un pub, se dénudant dans l'espace public, le transportait dans un tourbillon de passion. Chaque moment passé ensemble, chaque défi relevé, intensifiait son désir de l’emmener plus loin, d’explorer avec elle les recoins les plus sombres et les plus excitants de leur sexualité. Alexandre désirait révéler à Sophie les plaisirs insoupçonnés de la soumission. Il voulait lui faire découvrir les sensations vertigineuses qui parcoureraient son corps, la chaleur d’un désir brûlant. Il décida donc qu'il lui écrirait un message, une déclaration qui irait au-delà des mots, lui signifiant qu’elle était désormais bien plus que sa soumise, qu'il la protégerait, la chérirait et avec laquelle il partagerait cette aventure passionnante. De son côté, Sophie, perdue dans ses pensées, ne pouvait s’empêcher d’être émerveillée par son propre parcours. Se souvenir du moment où elle n’avait pas encore croisé Alexandre la faisait sourire, consciente de la transformation de la fille vanille qu'elle était et de ce que cette rencontre avait engendrée en elle. Elle était une autre femme, prête à explorer ses désirs les plus profonds, à se laisser emporter par des sensations qu'elle n'aurait jamais cru possibles. Chaque frisson, chaque pulsation de son corps lui était devenu presque familier, et pourtant, tellement nouveau. L'intensité de ses réactions, même dans les moments de doute et d’angoisse, l’avaient conduite à une excitation dévorante. Le plaisir qu'Alexandre lui offrait, la sécurité qu'il incarnait, ouvraient des portes vers un monde d'extase qu'elle n’avait jamais connu. Aucun homme auparavant n’avait su s’approcher d’elle avec une telle ferveur, une telle compréhension. Leur relation était unique, vibrante, une danse délicieuse entre le désir et la soumission, entre l’amour et le respect. Elle ne savait pas encore si c’était de l’amour qu’elle ressentait, mais son cœur était irrésistiblement attiré par lui. La façon dont il lui parlait, la regardait, la touchait, dont il la faisait vibrer, ses silences chargés de promesses, l’obsédaient. Alexandre, conscient de cette distance qu’il avait instaurée volontairement pour la tester, se décida à écrire un message. Il voulait exprimer ses sentiments avec clarté, briser les barrières qu’il avait posées. Dans ses mots, il lui avoua combien elle l’avait profondément impressionné, combien il la voyait comme une créature unique, une perle rare qu’il souhaitait chérir et guider. Il proposa de transcender le simple contrat, tout en le gardant bien entendu, pour bâtir une relation fondée sur la bienveillance, le respect et une quête partagée de plaisir absolu. À la lecture de ce message, une vague de chaleur envahit Sophie. Elle comprit alors que leur engagement était réciproque, scellant une étape cruciale de leur histoire. Elle était prête à accueillir Alexandre dans son intimité, à se donner à lui sans réserve, à s’abandonner complètement à cette passion dévorante. L’idée de renouveler leurs expériences l’embrasait, et elle lui répondit avec un enthousiasme certain mais mesuré, impatiente de tracer avec lui ce chemin encore inexploré, une route où leurs désirs s’entremêleraient dans une danse d'amour et de soumission. Sophie est maintenant impatiente de savoir  quand Alexandre lui permettra de retrouver ses sensations où seul son corps sait lui exprimer cette excitation suprême qu'elle même ne parvient pas à maîtriser.
211 vues 9 aime
Par : le 26/10/24
Si il est des actions qui amènent réactions et si ces réactions sont recherchées, l'on peut parler alors d'intention.  L'intention peut être d'amener quelqu'un à supporter une intensité, une longueur dans des actions par exemple d'impact au stick ou à la badine. L'on commence tout doucement, vraiment très doucement dans quelque chose qui serait presque ridicule tellement l'intensité est basse et doucement on habitu la peau, on la chauffe. Ensuite on augmente doucement le rythme et la puissance dans un crescendo langoureux. Le but suprême etant pour moi de ne jamais dépasser une intensité supportable tout en amenant le/la soumise à encaisser bien plus que le/la soumise n'aurait imaginée et surtout que si l'on avait pris aucune précaution de chauffer la personne.  L'intention peut également être de créer un état de relâchement, d'abandon chez le ou la soumise, en organisant la séance de manière à ce que certaines pratiques telles que par exemple le cellophane, le shibari permettent un "attendrissement"psychologique de la personne. Ce qui peut permettre d'amener la personne à croire, à adhérer plus facilement à des scénarios, à des situations dans une dynamique de domination/soumission ou de sadomasochisme.  L'intention c'est aussi et principalement dans un but de prise de  plaisir, à travers des situations de domination, d'humiliation ou de souffrance. Le plaisir de donner, tout comme le plaisir de recevoir est essentiel dans les intentions que l'on met dans les actions BDSM. C'est donc bien souvent avec regret que je vois des gens qui parlent de violence pour parler de sadomasochisme sans comprendre que derrière la souffrance il y a le plaisir de recevoir, le plaisir de donner et que lorsque l'on maîtrise ses actions, on crée une dynamique qui amène la personne consentente à prendre du plaisir .  L'intention de faire mal n'est que bien peu de choses par rapport à l'intention de donner du plaisir qu'il y a sous-jacente aux actions BDSM. 
163 vues 12 aime
Par : le 25/10/24
Après cette longue pause, elle avait oublié l’intensité du bien-être qu’elle pouvait ressentir dans une soumission qui passait par les émotions, avec un Maître qui lui convenait parfaitement. Elle était frappée par la rapidité avec laquelle la dévotion peut s’installer quand on rencontre un Maître qui nous correspond. Lorsque qu’elle se soumettait à un Maître qu’elle ne connaissait pas bien, surtout lorsque Sa pratique ne lui convenait pas vraiment, la dévotion ne s’installait pas. Dans ce cas, se soumettre lui faisait du bien, elle y trouvait du plaisir, elle passait un bon moment. Mais alors, elle se soumettait seulement pour elle-même. Lui n’était qu’un outil, un vecteur lui permettant de ressentir cette soumission dont elle avait tant besoin. Elle aussi, n’était pour Lui qu’un outil, avec lequel Il pouvait s’amuser.   Tout était si différent avec un Maître qui lui correspondait vraiment, avec lequel elle pouvait être pleinement elle-même, qui l’emmenait sur le terrain qu’elle aimait, jouait avec ses émotions, osait la pousser dans ses retranchements, et parvenait à lui faire lâcher prise avec une facilité déconcertante. Dans ce cas-là, elle abandonnait tout. Plus rien d’autre n’existait que Lui et elle. Il n’y avait plus de temps, plus d'espace, plus de monde extérieur, plus rien. Plus rien que l’instant présent, une tornade intense d’émotions contrastées et de sensations puissantes.   Dans ce cas-là, ils n’étaient pas des outils l’un pour l’autre. Dans ce cas-là, elle ne se soumettait pas simplement pour elle. Une intense connexion s’installait, partagée dans une puissance indescriptible. C’était un moment où elle n’existait plus, tout en étant à elle seule l’Univers entier. Elle n’était plus que poussière d’étoiles entre Ses mains, et Lui devenait son Dieu, l’espace d’une séance. C’est ainsi que la dévotion s’installe. Puissante, inévitable, évidente.   Avec la dévotion viennent aussi la reconnaissance, l’admiration, le bonheur, la confiance et toutes ces choses qui, pourtant, lui faisaient un peu peur. Cela lui donnait l’impression d’une immense vulnérabilité, comme si elle pouvait être brisée en un instant. En lui offrant sa dévotion, en lâchant prise, en reléguant toutes ses peurs au placard, elle lui offrait aussi le plein pouvoir de la détruire. Mais ce lâcher-prise lui faisait tellement de bien ; elle se sentait vivante, entière, elle-même. Elle était prête à abandonner toutes ses peurs, y compris celle de laisser à son Maître le pouvoir de la détruire. Car, pour vivre un bonheur intense, il faut parfois accepter le risque d’être détruit... On ne peut s’embraser de mille feux sans prendre le risque de se brûler. Et elle était prête à se consumer dans les flammes (de l'enfer ?) pour continuer de vivre cette osmose magique.   Elle n’avait jamais eu autant de courage pour affronter ses peurs que pour Cet Homme, et elle comptait ne reculer devant rien, même si une part d’elle restait terrorisée. Elle se montrait nue, dépouillée de toutes les barricades qui d’habitude la protégeaient. Elle lui offrait tout son cœur, toute son âme, espérant qu’Il n’en ferait pas un champ de ruines. Elle était prête à vivre l’instant présent, en laissant derrière elle ses croyances passées, avec confiance, détermination et dévotion...
151 vues 4 aime
Par : le 25/10/24
Alexandre se tient droit, adossé à sa voiture, dans le parking souterrain. Il observe attentivement chaque mouvement de Sophie qui approche, décortiquant ses gestes, son rythme, la manière dont ses épaules sont légèrement tendues, comme si elle portait un poids invisible. Il la voit hésiter un instant, et il sait que ses émotions commencent à monter, à se bousculer. C'est toujours ainsi avec elle, ce mélange de peur et d'excitation, cette dualité qui la rend si malléable entre ses mains. Il prend une inspiration calme et entame la conversation, sa voix grave résonnant doucement dans l'espace clos.   « Sophie, tu as bien fait de signer ce contrat. Il t’engage autant que moi. » Son ton est ferme, bienveillant, mais sans équivoque. Il veut qu’elle comprenne que les règles sont désormais établies, et qu'il n'y a pas de retour en arrière. « À partir de maintenant, chaque écart, chaque désobéissance pourra entraîner des punitions. Des punitions que je choisirai. »   Sophie sent son cœur s’accélérer, son souffle se raccourcir. Une part d’elle-même vacille, hésite à franchir cette nouvelle étape, tandis que l’autre est irrémédiablement attirée par l’intensité de ce moment, par le contrôle qu’il exerce sur elle. Elle hoche doucement la tête, ne trouvant pas les mots pour répondre tout de suite, mais Alexandre n’a pas besoin de paroles. Il lit déjà la réponse dans ses yeux, dans la manière dont elle se tient devant lui, à la fois vulnérable et résolue.   « Est-ce que tu es prête à commencer ce rendez-vous ? » demande-t-il, sa voix baissant légèrement d’un ton, appuyant chaque mot. « Parce qu’à partir de maintenant, il n’y aura plus de retour possible. Nous allons ouvrir un nouveau chapitre, et je veux être sûr que tu es pleinement consciente de ce que cela implique. »   Sophie acquiesce à nouveau, sentant l’excitation et la peur s’entrelacer en elle. Elle sait que ce moment est crucial, qu'elle s’apprête à franchir une limite qu’elle n’avait encore jamais dépassée. Il y a une certaine froideur dans l’air du parking souterrain, mais c’est surtout le regard perçant d’Alexandre qui la fait frissonner.   « Très bien, » dit-il, se redressant légèrement, prêt à passer aux choses sérieuses. « À chaque rendez-vous, une inspection sera faite. Ton hygiène doit être irréprochable à tout moment. Je veux que tu sois toujours prête, même pour des rendez-vous imprévus. »   Il la scrute un instant avant de prononcer l’ordre suivant. « Releve ta jupe. Je veux vérifier que tu as bien respecté les instructions. »   Sophie déglutit. Le parking est désert, mais l’idée que quelqu’un puisse entrer à tout moment lui fait tourner la tête. Elle s’exécute néanmoins, relevant lentement sa jupe, dévoilant ses jambes et, finalement, sa culotte. Un froncement de sourcils se dessine sur le visage d’Alexandre.   « Qu’est-ce que c’est que ça ? Je t’ai pourtant bien dit de venir sans lingerie, sauf demande contraire. » Sa voix est calme, mais l’autorité qu’il impose ne laisse aucune place à la discussion. « Enlève-les immédiatement. »   Elle obéit, le cœur battant à tout rompre, ses doigts tremblant légèrement alors qu’elle retire d’abord sa culotte, puis son soutien-gorge qu’elle avait sous son chemisier. Elle lui tend les deux sous-vêtements, ses joues brûlant d’embarras. La nudité partielle dans ce lieu public ajoute à son angoisse, mais Alexandre ne semble pas s'en soucier.   « Maintenant, tourne sur toi-même, » ordonne-t-il. « Je veux voir. »   Elle s’exécute, soulevant sa jupe et son manteau comme il l’a demandé, se sentant exposée, vulnérable. Elle tourne lentement, offrant une vue complète à Alexandre, jusqu’à se retrouver face à lui de nouveau. À cet instant, elle se fige, ne sachant pas quoi faire de ses mains, toujours accrochées à sa jupe. Elle cherche un signe dans ses yeux pour savoir si elle doit la lâcher, mais il y a autre chose qui capte son attention : un mécontentement clair dans son regard.   Le silence s’installe, lourd, pesant, presque insoutenable pour Sophie. Elle comprend vite pourquoi en croisant son regard qui s’attarde sur une petite zone de pilosité qu’elle a négligée lors de son rasage. Elle sait qu’elle a fait une erreur, et l’angoisse monte en elle. Chaque seconde de ce silence semble s’étirer à l’infini.   Finalement, Alexandre brise le silence, sa voix coupant l’air comme un coup de fouet. « Je pensais avoir été clair sur ta pilosité. Ce n’est pas à toi de prendre des initiatives de ce genre. Je réfléchirai à une punition pour cette désobéissance. Relâche ta jupe et monte dans la voiture. »   Sophie laisse tomber sa jupe et son manteau, sentant la tension la quitter un peu, mais le poids de ses mots reste suspendu au-dessus d’elle. Elle monte dans la voiture, son cœur toujours battant, consciente qu’une étape importante vient d’être franchie.   « Déshabille-toi, » ordonne-t-il calmement une fois qu’elle est assise à côté de lui. « Enlève tout sauf ton foulard. »   Elle hésite une seconde, puis commence à retirer son manteau, suivi de sa jupe et de son chemisier. La sensation de l’air frais sur sa peau nue la met encore plus mal à l’aise, surtout dans cet espace confiné. Elle sait que des passants pourraient croiser la voiture à tout moment sans savoir qu’elle est nue sous son manteau. L’idée la terrifie et l’excite à la fois.   « Maintenant, remets ton manteau et boutonne-le. »   Elle s’exécute, ses mains légèrement tremblantes alors qu’elle ferme les boutons du manteau sur son corps nu. La sensation est étrange, déstabilisante. Elle se sent à la fois protégée par le tissu et incroyablement vulnérable sous lui. L'angoisse de pouvoir être vue et l'excitation de suivre ses ordres s'entrechoquent en elle, la plongeant dans un état d'esprit confus mais exalté.   Une fois qu’elle a terminé, Alexandre démarre la voiture et sort du parking. Tandis qu’ils traversent le centre-ville, Sophie fixe la route, consciente de chaque mouvement, de chaque regard extérieur qui pourrait se poser sur eux, sans jamais deviner qu’elle est nue sous ce manteau boutonné. C’est une nouvelle étape, une nouvelle soumission, et elle sait que ce n’est que le début. Un silence pesant régnait dans la voiture, amplifié par l'absence de toute distraction, même la radio était coupée. Le regard d’Alexandre se fixait droit devant lui, concentré, alors qu’il conduisait à travers les rues animées. Sophie, assise à ses côtés, sentait l’adrénaline monter, chaque battement de son cœur résonnant dans le silence. Après quelques minutes, Alexandre trouva enfin une place dans un quartier animé, où bars et restaurants grouillaient de vie, leurs lumières clignotant doucement dans le crépuscule.   « Sors de la voiture, » ordonna-t-il d'une voix calme mais ferme, sans offrir plus d'explications.   Sans poser de questions, Sophie ouvrit la portière et le suivit. Ils marchèrent en silence, les talons de Sophie résonnant sur le trottoir pavé. La fraîcheur de l’air effleurait ses jambes, mais c'était l’anticipation qui la faisait trembler plus que le froid. Après plusieurs centaines de mètres, ils arrivèrent devant un pub. Le cœur de Sophie s'accéléra. Était-ce leur destination ? Alexandre s’arrêta un instant devant la porte, la regardant d'un air pénétrant avant de pousser la porte. Ils entrèrent ensemble.   À l'intérieur, quelques clients sirotaient des boissons, profitant de la tranquillité d’avant l’heure de pointe. Alexandre guida Sophie vers un coin discret du pub, suffisamment à l'écart pour que leur conversation ne soit pas facilement entendue, mais assez proche du comptoir pour qu'ils restent visibles. Le cadre était rassurant et troublant à la fois. Sophie s’assit à la place qu’Alexandre lui désignait, une banquette basse qui la mettait face au comptoir, accentuant son malaise.   Tandis qu'Alexandre prenait place en face d’elle, Sophie, malgré ses efforts pour se contrôler, ne pouvait s’empêcher de penser à son manteau. Elle avait pris soin de boutonner tous les boutons dans la voiture, mais le savoir seule sous ce vêtement lui donnait une sensation de vulnérabilité intense. Elle se répétait qu'aucun des clients présents ne pouvait deviner son état sous le manteau, mais l’inconfort était palpable.   Alexandre, imperturbable, fit signe au serveur de s’approcher et commanda des boissons pour eux deux, sans consulter Sophie. Quand le serveur s’éloigna, Alexandre se pencha légèrement en avant, sa voix devenant plus directive.   « Déboutonne ton manteau. Juste jusqu’à la poitrine. »   Sophie hésita, les yeux écarquillés, mais le regard intransigeant d'Alexandre lui fit comprendre que la question ne se posait pas. Ses doigts tremblants se mirent en action, libérant les premiers boutons. Sa poitrine, généreuse sans être ostentatoire, commença à se dévoiler subtilement, la tension du manteau maintenant légèrement écarté la rendait encore plus consciente de sa nudité. Le stress monta en elle alors qu’elle essayait de rester immobile, sachant que tout mouvement trop brusque pourrait laisser entrevoir bien plus que ce qu’elle ne souhaitait.   Le serveur revint avec les boissons, déposant les verres sur la table. Sophie retint son souffle, priant pour que rien ne soit remarqué. Heureusement, il ne sembla rien voir d’inhabituel et s’éloigna rapidement. Sophie soupira intérieurement de soulagement, bien que ses muscles restaient tendus, prêts à réagir au moindre signe de danger.   Alexandre, sentant que Sophie était très stressée et qu'elle ne s'habituait pas à la situation, engagea une conversation décontractée. Il évoqua des sujets anodins, parlant du temps, de la ville, essayant de la ramener à un état de calme. Peu à peu, Sophie retrouva un semblant de naturel, bien que le stress ne la quittât jamais vraiment. Elle se surprit à répondre plus facilement, se laissant presque emporter par la normalité de la discussion, comme s'ils étaient simplement deux personnes prenant un verre ensemble.   Mais juste au moment où elle commençait à se détendre, Alexandre changea de ton. Sa voix reprit cette autorité douce mais implacable. « Déboutonne entièrement ton manteau. »   Le choc de cette demande fit monter une nouvelle vague de stress en elle. Elle savait que chaque bouton ouvert augmentait le risque que sa nudité soit découverte. Mais elle n'avait plus le choix, son contrat de soumission était là pour le lui rappeler. Ses doigts tremblants se remirent en action, défaisant les derniers boutons discrètement sans toutefois ouvrir le manteau. Désormais, chaque mouvement de son corps pouvait trahir ce qu'elle cachait sous le tissu.   Alexandre laissa un moment de silence s'installer, la regardant, observant les moindres signes de son malaise. Puis, dans un geste calculé, il plongea la main dans sa poche et en sortit un petit objet métallique, froid. Il referma ses doigts dessus avant de poser ses deux poings fermés sur la table.   « Mets tes mains, paumes ouvertes, sur la table, » lui demanda-t-il calmement.   Sophie, surprise, ne comprit pas immédiatement ce qu'il attendait d'elle, mais elle s'exécuta sans poser de questions. Alexandre ouvrit alors l'une de ses mains et déposa deux petits objets métalliques froids dans les paumes de Sophie. Elle frissonna légèrement au contact, les yeux baissés sur ses mains, mais sans regarder ce qu’elle tenait.   « Maintenant, mets ces objets dans ta poche, sans les examiner. »   Sophie s’exécuta, glissant les petits objets dans la poche de son manteau, les doigts légèrement tremblants. La tâche était simple, presque insignifiante, mais elle sentait que cela n’était qu’un prélude.   Alexandre ne tarda pas à lui donner la véritable mission. « Je viens de te donner deux petits objets. Tu as maintenant moins de quatre minutes pour te rendre aux toilettes et les installer solidement sur chacune de tes lèvres. Sache que si l’un d’eux venait à tomber au sol, cela entraînerait une punition. Sois appliquée pour cette première mission, et reviens avant que le chrono ne s’arrête. »   Sophie sentit l’adrénaline monter en flèche alors qu’Alexandre, sans détourner le regard, appuya sur son téléphone pour lancer le chronomètre. Elle comprit que chaque seconde comptait. En oubliant presque que son manteau était désormais complètement déboutonné, elle se leva précipitamment. Dans une précipitation relative, les battements de son cœur tambourinant dans sa poitrine, elle se dirigea vers les toilettes, le tic-tac invisible du temps pesant sur ses épaules, sachant que la moindre erreur pourrait être décisive.   Sur le chemin vers les toilettes, Sophie glissa sa main dans la poche de son manteau, essayant d'identifier les petits objets métalliques qu’Alexandre lui avait confiés. Le contact froid la fit frissonner, mais elle ne parvenait pas à deviner exactement ce que c’était. Une fois arrivée devant les toilettes, elle poussa un soupir de soulagement en constatant qu'une cabine était libre, mais sa sérénité s'évanouit quand elle s'aperçut que le verrou était cassé. Elle se mit dos à la porte, la maintenant fermée avec son corps, puis sortit les objets de sa poche.   Dans sa main, elle découvrit deux petites pinces en métal reliées par une chaîne légère, chaque pince ornée d’une petite boule métallique. Son cœur battait plus vite en comprenant qu'elles faisaient partie des exercices physiques qu'Alexandre avait mentionnés. Elle n’avait jamais imaginé que de si petits objets pouvaient provoquer une telle sensation, ni qu’elle se retrouverait dans une telle situation.   Son regard se perdit un instant sur les pinces alors qu'elle réalisait que son corps, malgré la tension et l'angoisse, réagissait d'une manière surprenante : son entrejambe était humide. Sophie fut d'abord choquée de s’en apercevoir, mais elle repoussa cette réflexion pour se concentrer sur la tâche à accomplir. Ses mains, légèrement tremblantes, placèrent les petites pinces sur ses lèvres intimes, les ajustant soigneusement. La sensation de pincement et le poids des boules créaient une pression qu’elle n’avait jamais connue, un mélange d'inconfort et d’excitation qu’elle ne comprenait pas totalement.   Elle referma son manteau rapidement, veillant à ce qu’aucun bouton ne soit fermé, puis quitta les toilettes pour retrouver Alexandre. À chaque pas, les petites pinces tiraient légèrement sur ses lèvres, la chaîne et les poids balançant doucement contre ses cuisses, ajoutant une sensation constante mais pas tout à fait douloureuse. L'inconfort et l'excitation se mélangeaient de manière étrange alors qu’elle rejoignait la table, prenant place en face d’Alexandre, le regard cherchant immédiatement à comprendre si elle avait respecté le temps imparti.   Alexandre la regardait en silence, son expression impénétrable. Il ne montrait ni son téléphone, ni le chrono, laissant Sophie dans le doute. Le stress montait en elle à chaque seconde, et des pensées tourbillonnaient dans sa tête : avait-elle échoué ? Une punition l'attendait-elle ? Ses pensées dérivèrent vers ce que cela pourrait impliquer, et à sa grande surprise, cette idée ne la terrifiait pas autant qu'elle aurait pu l’imaginer. Elle se surprit à fantasmer sur ces possibles conséquences, une vague d’excitation la traversant malgré elle.   Cependant, Alexandre interrompit rapidement ses pensées. « Tu as réussi à revenir dans les temps, » annonça-t-il enfin, brisant le suspense. Il la félicita, visiblement satisfait de son obéissance et de son efficacité, mais son regard restait intense. « As-tu bien fait ce que je t’ai demandé ? » demanda-t-il, et Sophie répondit par un simple « oui » en hochant la tête.   « Bien, » répondit-il, « mais je dois vérifier. »   Sans plus attendre, il lui demanda de se lever, toujours avec son manteau déboutonné mais fermé d’une main, pour s’approcher de lui comme si elle allait regarder quelque chose sur son téléphone. Obéissante, Sophie se pencha légèrement à sa gauche, son corps frôlant la table. Elle sentit la main d’Alexandre glisser discrètement sous son manteau, et son souffle se coupa alors qu'il vérifiait que les pinces étaient bien en place. Son toucher était ferme mais précautionneux, et lorsqu'il constata l'humidité entre ses cuisses, un sourire satisfait passa brièvement sur son visage.   « Parfait, » murmura-t-il en retirant sa main. « Tu peux reprendre ta place. »   Sophie s’assit, toujours sous le poids du stress, mais également de plus en plus consciente de l’effet que cette expérience avait sur elle. Ils finirent leurs boissons en silence, Alexandre observant Sophie avec attention. En guise de récompense pour sa réussite, il lui permit de fermer un bouton de son manteau, un geste symbolique pour lui montrer qu'il appréciait son obéissance. Sophie choisit un bouton situé au niveau de son nombril, espérant ainsi se protéger un peu plus tout en suivant ses instructions.   Quand Alexandre fit signe au barman pour régler l’addition, Sophie remarqua un léger changement d’atmosphère. Le barman prit son temps, et bien que son regard restât professionnel, il jeta quelques coups d’œil furtifs à Sophie, comme s’il avait perçu quelque chose d’intriguant dans son comportement. Sophie se sentit rougir sous cette attention, son malaise grandissant à chaque seconde, incapable de savoir s’il devinait ce qui se passait sous son manteau ou s’il la trouvait simplement séduisante.   Après un temps qui lui parut interminable, Alexandre se leva et fit signe à Sophie de le suivre. Alors qu'ils traversaient le pub, elle prit soin de tenir son manteau fermé autant que possible, une mains dissimulées dans une poche et l'autre en train d'ajuster son foulard pour pouvoir maintenir le haut. À chaque pas, le mouvement de son manteau et les courants d’air créés par leur marche mettaient son équilibre en péril, augmentant sa peur qu’un accident révèle ce qu’elle s’efforçait de cacher. Mais heureusement, ils atteignirent la porte sans incident majeur.   Dehors, Alexandre lui tendit la main, un geste apparemment innocent, mais Sophie comprit immédiatement le dilemme : si elle prenait sa main, elle ne pourrait plus maintenir le bas de son manteau fermé. Cependant, elle n’avait pas le choix. En saisissant la main d’Alexandre, elle sentit son manteau s’ouvrir légèrement sous l’effet des petits courants d'air de la rue.   Le trajet de 500 mètres jusqu’à la voiture lui parut interminable. Chaque pas faisait bouger les poids métalliques attachés à ses lèvres, les tirant douloureusement, mais aussi excitant chaque fibre de son corps. L’inconfort grandissait à chaque seconde, et pourtant, une certaine satisfaction naissait en elle. Elle tenait bon, malgré l'intensité de la situation. Ses pensées se concentraient sur une seule chose : atteindre la voiture, ce refuge où elle serait à l'abri des regards.   Enfin, ils arrivèrent à la voiture. Alexandre lui ordonna de s’attacher et de poser ses mains sur ses genoux. « Ne touche à rien, » précisa-t-il, d'une voix qui laissait peu de place à la désobéissance.   Sophie obéit, ses lèvres toujours sous l'emprise des pinces, sentant leur poids peser davantage avec chaque respiration, mais elle garda ses mains immobiles. Le trajet en voiture se déroulerait dans le silence, mais à l'intérieur de son esprit, le chaos régnait.   Alors qu'ils retournaient au parking souterrain, chaque imperfection de la route envoyait un rappel implacable à Sophie. Ses lèvres, où les pinces métalliques continuaient d’exercer une pression constante, étaient devenues douloureuses. Pourtant, malgré cette gêne croissante, elle resta parfaitement droite, les mains posées sagement sur ses genoux, déterminée à ne montrer aucune faiblesse.   Les secousses de la route faisaient osciller les petits poids attachés aux pinces, étirant légèrement ses lèvres à chaque mouvement. La douleur, douce mais persistante, se transformait en une sensation à laquelle elle ne pouvait plus échapper. Son esprit était entièrement focalisé sur ce tiraillement, amplifié par l'anticipation de ce qui allait suivre.   Sophie fut enfin soulagée de voir le parking s'approcher. Ils s’engouffrèrent dans l’obscurité du niveau -2, et bientôt, Alexandre gara la voiture à la même place d'où ils étaient partis. Le silence s'installa dans l'habitacle, lourd de sens, laissant Sophie se demander si cette épreuve marquait la fin de leur premier rendez-vous.   Alexandre coupa le moteur et se tourna vers elle avec un regard scrutateur. « Je suis vraiment satisfait de ton implication dans ce rôle que tu apprends à assumer, Sophie. Tu as fait preuve de courage et de dévouement, et je n'ai vu aucune hésitation dans tes actions. Mais… il y a une erreur à corriger. »   Sophie sentit son cœur s’accélérer. Alexandre continuait d'une voix calme et mesurée : « Ce petit morceau de toison que tu n’as pas rasé… Cela montre un manque d’attention. Comme tu le sais, chaque erreur entraîne une conséquence. Aujourd'hui, tu as de la chance. Ce ne sera pas une punition corporelle, mais tu dois comprendre que c’est nécessaire pour te corriger. »   Elle acquiesça doucement, son esprit bouillonnant de questions sur ce qui l'attendait.   « Pour te faire pardonner, voici ce que tu vas faire, » continua-t-il. « Ouvre la portière doucement, sors de la voiture calmement, et enlève ton manteau. Pose-le sur ton siège. Ensuite, tu reculeras de deux pas, les mains sur la tête, et tu me regarderas à travers la vitre. Je vais compter une minute. Après ça, je te ferai signe, et tu devras faire trois fois le tour de la voiture, à une cadence d'un pas par seconde. Si quelqu’un arrive, tu pourras te cacher, mais nous recommencerons à zéro. Quand tu auras terminé, tu reprendras ta position initiale, et je compterai encore une minute avant que je te permette de revenir dans la voiture. »   Sophie se figea un instant, prenant la mesure de cette demande inhabituelle et risquée. Mais elle savait qu'elle devait obéir. Alexandre attendit patiemment, et elle finit par hocher la tête.   « Je suis prête, » murmura-t-elle.   Elle ouvrit la portière, un peu tremblante, et sortit avec précaution. La fraîcheur du parking la frappa, mais elle enleva néanmoins son manteau et le posa soigneusement sur le siège, suivant les instructions d’Alexandre à la lettre. Elle referma ensuite la porte et se mit en position, mains sur la tête, reculant légèrement pour que leurs regards se croisent à travers la vitre.   Les secondes s'étiraient, interminables. Chaque battement de cœur résonnait dans ses tempes, et la douleur dans ses lèvres, exacerbée par la position debout, devint plus insistante. Elle tentait de rester immobile, mais l'attente était presque insoutenable.   Enfin, Alexandre lui fit un signe. Un léger soulagement la traversa, mais ce n’était qu’un début. Elle commença à marcher autour de la voiture, essayant de maintenir le rythme imposé, un pas par seconde. Chaque mouvement faisait osciller les petits poids, provoquant de nouvelles vagues de douleur dans ses lèvres. Elle lutta pour ne pas accélérer malgré le stress, consciente que tout faux pas pourrait la contraindre à recommencer.   La boucle semblait durer une éternité, mais elle termina enfin son troisième tour. De retour devant la portière, elle se remit en position, mains sur la tête, attendant cette ultime minute qui lui paraissait interminable.   Finalement, Alexandre fit de nouveau un signe. Comme un gong libérateur, ce geste marqua la fin de l'épreuve. Sophie ouvrit la portière et se réinstalla dans la voiture. Elle remit sa jupe et son chemisier en place, prit son manteau qu’elle laissa entrouvert, son corps en ébullition malgré la fraîcheur ambiante. Ses joues étaient rougies, non seulement par l'effort, mais aussi par la chaleur intérieure qu'elle sentait grandir.   Alexandre, observant sa réaction, afficha un sourire satisfait. « Tu peux être fière de toi, Sophie. Tu as accompli cette épreuve sans montrer de faiblesse. » Il lui accorda enfin la permission d’enlever les pinces, la libérant de la dernière contrainte physique.   Le soulagement immédiat fut remplacé par une autre sensation, celle de l’excitation. Son corps vibrait, chaque fibre tendue. Elle sentait une chaleur familière entre ses jambes, une humidité accrue, témoin de l’effet que cet exercice avait eu sur elle. Elle ne savait comment contenir cette excitation, oscillant entre la satisfaction d'avoir terminé et l'envie presque irrésistible de prolonger ce moment.   Alexandre lui annonça que le « jeu » était terminé pour aujourd'hui. « Tu peux t'exprimer librement à partir de maintenant, » ajouta-t-il, relâchant l'atmosphère stricte. Elle le remercia, encore en train de reprendre ses esprits. Pour l’instant, les formalités comme l'appellation « Maître » n'étaient pas de mise, mais elle comprenait que cela viendrait, avec le temps.   Curieux, Alexandre demanda ses premières impressions. Sophie hésita un instant, puis exprima son mélange de gêne, de confusion et de plaisir. Elle avoua être surprise de la manière dont la douleur avait pu se transformer en une source de plaisir si intense, une véritable découverte pour elle.   Alexandre sourit à cette révélation. « Je suis content que tu sois en train d’apprendre ce que tu es capable de ressentir. Mais souviens-toi, l'éducation ne fait que commencer. Prépare-toi pour la prochaine fois. »   Après ces derniers mots, Alexandre démarra la voiture, quittant le parking avec la même calme autorité qu’il avait maintenue tout au long de la soirée. Sophie, restée seule, repensa à chaque détail de cette nuit. Elle avait hâte de le revoir, de découvrir ce que l’avenir lui réservait, et surtout, de retrouver ces sensations qu'elle venait à peine d’effleurer.  
287 vues 14 aime
Par : le 23/10/24
Elle se perdit un instant dans ses pensées avant que l'écran de son téléphone ne s'illumine soudainement, la sortant de sa torpeur. C'était un message d'Alexandre. Elle sentit son cœur s'accélérer en voyant son nom apparaître. D'un geste hésitant mais empressé, elle ouvrit la notification. Le message, bref mais direct, l'invitait à le rejoindre pour un rendez-vous à 19h, dans un parking souterrain calme au centre-ville.   Sophie ressentit une vague d’émotions la submerger. Une partie d’elle était saisie par l’angoisse, un doute profond qui lui murmurait qu'elle n'était peut-être pas prête. L'appréhension se mêlait à cette peur de l'inconnu, de ce qui allait se passer une fois face à lui. Mais, à ces émotions tumultueuses s’ajoutait une excitation grandissante, presque électrique. Cette invitation, elle l'avait attendue, espérée, même si elle la redoutait à parts égales. Ses mains étaient moites, son estomac noué, mais au fond, elle savait qu’elle voulait franchir ce pas, explorer ce monde inconnu qui l’appelait depuis si longtemps.   Elle inspira profondément avant de répondre à Alexandre. Elle tapota fébrilement sur l'écran : "Je serai là." Un message simple, sans fioritures, mais qui scellait son engagement. À peine eut-elle appuyé sur "envoyer" que le doute resurgit, mais il était déjà trop tard pour revenir en arrière. Son cœur battait à tout rompre alors qu’elle reposait son téléphone. Elle était lancée, et cette réponse était désormais un point de non-retour.   Sophie ferma les yeux un instant, assise sur le bord de son lit, laissant le message d’Alexandre résonner dans son esprit. Il était 18h00, elle avait encore une heure avant de partir. Chaque minute la rapprochait de ce moment, et chaque seconde la plongeait un peu plus dans ses pensées. Ses mains, légèrement tremblantes, parcouraient machinalement son téléphone, alors que ses pensées revenaient sur leur dernier échange. Elle se souvint d'une remarque subtile qu'Alexandre avait glissée lors d'une précédente rencontre. Ce n'était rien de méchant, ni de blessant, mais il avait noté son manque de préparation, un côté peut-être un peu trop sauvage dans sa façon d'être, de s’offrir à lui.   Cette remarque l’avait marquée plus qu'elle ne l’avait laissé paraître. C’était un détail, mais il résonnait maintenant avec une intensité particulière alors qu’elle se préparait à entrer dans cette nouvelle dynamique de soumission. Elle se leva, se dirigea vers la salle de bain, et se fixa dans le miroir, évaluant ce qu’elle devait faire pour être parfaite, pour ne pas décevoir Alexandre cette fois. Elle voulait montrer qu’elle était attentive, prête à s’engager dans ce contrat en respectant ses désirs, ses attentes.   Elle attrapa son rasoir, prête à rendre son corps lisse, imberbe comme il semblait le préférer. Pourtant, alors qu’elle préparait sa peau, une hésitation la traversa. Est-ce vraiment ce que je veux ? Elle savait que la soumission impliquait de satisfaire les désirs de son maître, mais elle sentait aussi le besoin de garder une part de son propre désir, une petite marque de sa propre volonté. Elle décida, presque instinctivement, de ne pas tout enlever. Elle laissa une petite bande discrète, fine, comme un ticket de métro. Ce petit détail symbolisait quelque chose de subtil mais essentiel pour elle : un équilibre entre son propre plaisir et celui qu’elle offrirait à Alexandre.   Être totalement imberbe la faisait se sentir trop exposée, presque vulnérable. Ce n'était pas une question de honte ou d'insécurité, mais plutôt une façon pour elle de garder une forme de contrôle sur cette partie intime d'elle-même. Ce geste, bien que minime, était une manière de dire qu'elle était prête à explorer ses limites, mais qu’elle restait encore attachée à certaines parties de son identité.   Elle sourit en observant son reflet, satisfaite de sa décision. Elle ne savait pas comment Alexandre réagirait à cette petite initiative, mais cela lui importait peu sur le moment. C’était sa manière de se sentir encore un peu maîtresse de son corps, tout en s’apprêtant à en céder le contrôle à un autre. Ce mélange de soumission et d’affirmation la rassurait.   Ensuite, elle se dirigea vers son armoire, consciente que la manière dont elle se présenterait à Alexandre jouerait un rôle crucial. Elle voulait être à la fois élégante, féminine, et désirable, tout en conservant un certain mystère. Sophie opta pour un ensemble de sous-vêtements en dentelle noire, à la fois délicat et sensuel. Le contact de la dentelle sur sa peau fraîchement rasée lui donna un frisson d’anticipation.   Elle choisit ensuite des collants fins et une longue jupe fluide qui lui arrivait aux chevilles, suffisamment élégante pour couvrir, mais avec une ouverture discrète qui permettait un aperçu subtil de ses jambes lorsqu’elle marchait. Pour le haut, elle opta pour un chemisier en soie légèrement décolleté, qui mettait en valeur sa poitrine sans être trop provocant. Le tissu glissait doucement contre sa peau, accentuant cette sensation de féminité. Elle enfila ensuite un manteau léger qui lui arrivait à mi-cuisses, parfait pour la saison, et qui ajoutait une touche de mystère à sa silhouette.   Enfin, elle décida de parfaire son allure avec un foulard qu’elle enroula délicatement autour de son cou. Ce simple accessoire apportait une élégance supplémentaire à son allure, soulignant la finesse de son cou et ajoutant une touche d’assurance. Satisfaite de son reflet, Sophie se sentit prête à affronter ce qu’il allait venir.   18h45. Elle enfila sa veste, le cœur battant, sachant qu’elle était prête, du moins autant qu’elle pouvait l’être. La nervosité ne l’avait pas quittée, mais elle se sentait aussi plus confiante. Ce soir, je vais me montrer sous mon meilleur jour. Je ne vais pas décevoir Alexandre. Elle prit une grande inspiration avant de sortir de chez elle, son esprit désormais concentré sur ce qui l’attendait.   Sophie se sentait prête à affronter cette nouvelle étape. Après avoir pris soin de son corps et de son esprit, elle se dirigea vers la porte. Elle regarda une dernière fois autour d'elle, vérifiant qu'elle n’avait rien oublié. Son téléphone, ses clés, son assurance fragile mais présente. Elle respira profondément, tentant de calmer les battements précipités de son cœur.   Il était 18h50. Le rendez-vous était fixé à 19h, et elle savait qu'elle ne devait pas être en retard. En sortant de chez elle, elle sentit l'air frais de la soirée l'envelopper, comme un rappel de la réalité, du monde extérieur, loin de ce qui l'attendait dans l’intimité du parking souterrain.   Sophie se gara non loin du centre-ville, à quelques minutes de marche du lieu du rendez-vous. Ses pas étaient plus lourds qu’à l’accoutumée, comme si chaque mouvement la rapprochait inévitablement de cette première rencontre sous contrat. Plus elle s'approchait, plus l'excitation et la nervosité montaient en elle, s'entremêlant jusqu'à ce qu’elle ne sache plus vraiment distinguer l'un de l'autre.   Elle arriva enfin à l’entrée du parking souterrain. Le lieu était calme, presque désert, avec juste quelques voitures éparpillées ici et là. Le silence qui régnait accentuait la tension qui grondait en elle. Ses talons résonnaient faiblement sur le béton, créant un écho presque intimidant dans cet espace confiné. À mesure qu’elle descendait vers le niveau -2, l’air devenait plus frais, plus lourd, comme chargé d'une promesse.   Puis elle le vit. Alexandre, appuyé contre sa voiture, la silhouette calme et assurée. À cet instant, tous ses doutes s’effacèrent, ne laissant place qu’à une certitude : elle était prête à se soumettre à cette nouvelle expérience, prête à explorer ces limites qu'elle redoutait tout autant qu'elle désirait.   Son cœur battait à tout rompre, mais elle sourit légèrement, sentant une vague de confiance l'envahir. C’était le moment de franchir le pas.
221 vues 11 aime
Par : le 23/10/24
Sa passion existait, et elle existait par sa faute. Il était aussi puéril de souhaiter le contraire que d'espérer au cours d'un examen disparaître sous terre parce que l'on ne peut pas répondre.Tout au long de leurs nuits ensemble, elles se languirent sans dire un mot. Une lourde chaleur estivale s'était poséee sur elles. Durant huit ou dix jours, elles ressuscitèrent cet amour. Un soir sur deux ou sur trois, la jeune femme disparaissait. Son amante ne lui posa pas de question. Elle était douce-amère, plaisante et un peu ingrate. Les sentiments dont on parle n'ont jamais l'épaisseur qu'ils avaient dans le silence. Et le temps qui s'écoule entre l'évènement et le récit leur prête tous les reflets, toutes les réfractations du souvenir. Ce bonheur d'autrefois n'est-il pas chargé déjà de l'amour qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il pressent ? Pour ne mentir jamais, il faudrait vivre seulement. Mais les projets secrets, tous les desseins du cœur, ses souvenirs étouffés, tout ce qu'il attend sans le dire brisent déjà cette simplicité impossible. Laissons donc aux mots leur part inévitable d'imposture et d'ambiguÏté. La métamorphose fut délectable. Les souvenirs très précis de leur dernière étreinte la cambrèrent d'une délicieuse honte et courut en petits frissons dans son dos. Une bouffée d'orgueil l'obligea soudain à sourire et à respirer très vite. La première fois, c'est la promesse d'une longue série d'autres fois, mais c'est aussi le deuil de quelque chose qui n'arrivera plus. Il ne peut pas y avoir hélas plusieurs premières fois. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta alors sans ménagement. Un touble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance la saisit à la fois. Il y eut une plainte, un sursaut de poitrine. Elle soupira, serra les dents, regardant intensément Juliette, alors animée du désir irrésistible de vouloir la dépecer, puis renversa la tête et attendit. À nouveau, une longue plainte jaillit des lèvres serrées, finit en un cri aigu. Endolorie et horrifiée, elle ne savait comment remercier Juliette de ce qu'elle venait de faire pour elle, mais elle était heureuse de lui avoir fait plaisir. En fermant les yeux, elle réussit à endormir toute pensée de révolte.   D'inquiétudes morales, elle n'en avait guère. Comment peut-on éprouver honte et culpabilité, et en même temps juger avec cette superbe assurance ? Un grand soleil l'innonda. Ce qu'est l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d'un amour, c'est peut-être déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres. Tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. Lorsque Charlotte tourna la tête vers Juliette, alertée par le bruit d'une cascade qu'elle avait, à sa grande confusion, du mal à maîtriser et à diriger, il y avait sur son visage, non pas cette attention pointue et intimidée que sa Maîtresse attendait, ce guet presque animal, regard aminci, sourcils bas, lippe close et frémissante, mais une gravité douce, comme si soudain elle avait eu la pudeur de ses exigences, et honte qu'on les satisfît. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes.   Si la vérité de ce qu'on dit, c'est ce qu'on fait, on peut aussi bien renoncer à parler. L'amour le plus banal et le plus médiocre est un peu plus compliqué que la physique la plus ardue. C'est qu'il relève d'un autre ordre où les corps et l'esprit dansent les plus étranges ballets et dont la nécessité est toute faite d'imprévu. Qui pourrait deviner dans le premier sourire et dans les premiers mots adressés par une femme à une autre femme ce qu'elle sera ensuite pour elle ? Il sembla à Charlotte que Juliette l'acceuillait sans défaveur. Elle sut alors que la position de sa Maîtresse était plus difficile que la sienne, car on ne s'improvise pas meneuse de jeux érotiques, violeuse de tabous, dénonciatrice de routine. Sa résistance l'eût peut-être agaçé, ou déçu, mais réconforté. Elle avait obéi, et elle se sentait soudain dépassée par l'idée que le geste était un geste d'amour pour un bourreau étrange auquel on s'efforce de plaire. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. Ses forces venaient soudainement de l'abandonner. Sa bouche s'ouvrait mais n'émettait aucun son audible. Incapable d'opposer la moindre résistance, elle était prête à se laisser emporter. La pression avait été telle ces dernières semaines qu'elle ressentit cette intrusion comme une délivrance. Les berges aveuglantes de la Seine en étaient toutes éclaboussées et, un instant, elle se dit qu'elle aimait Juliette et qu'elle allait se jeter dans ses bras et que le monde serait merveilleux pour toujours.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
413 vues 11 aime
Par : le 22/10/24
Sophie fixait son téléphone, le pouce hésitant à cliquer sur le bouton 《 envoyer》. Depuis plusieurs jours, elle repensait sans cesse à cet échange avec Alexandre. Cet homme charismatique, dont la voix grave résonnait encore dans son esprit, avait éveillé en elle des désirs longtemps refoulés. Elle se sentait prise dans un tourbillon d'émotions contradictoires : la curiosité, la peur, mais surtout l'envie profonde d'aller au bout de cette aventure. Elle se demandait où se situaient vraiment ses limites, si elle en avait seulement, et à quel point elle était prête à les dépasser. Son cœur battait fort. Elle n'était pas certaine de comprendre elle-même cette pulsion intense, cette fascination pour l'inconnu. Sophie avait toujours été prudente, méthodique, presque timide dans ses relations amoureuses. Mais avec Alexandre, il y avait cette promesse d'une découverte intime, celle d'un autre aspect de sa personnalité, plus libre, plus sauvage peut-être. Après quelques secondes de réflexion, elle appuya sur 《 envoyer . Le message était bref, direct : 《 Pourrions-nous nous revoir ? Aussitôt, une vague d'angoisse la traversa. Et si elle se trompait ? Et si elle allait trop loin ? Pourtant, la réponse d'Alexandre ne se fit pas attendre : 《 Oui,Sophie, nous pouvons. Mais avant cela,il faudra que tu acceptes certaines règles.》 Sophie sentit une légère appréhension monter en elle. 《 Quelles regles?》 demanda-t-elle. Alexandre répondit presque immédiatement, et quelques minutes plus tard, un document détaillé apparut sur son écran. Un contrat de soumission détaillée. Sophie relisait encore et encore la liste du contrats de soumission qu'Alexandre lui avait envoyée. Il ne s'agissait plus simplement d'actes ou d'épreuves, mais d'un véritable engagement, un accord mutuel où chaque contrat définissait clairement les attentes et les limites. C'était bien plus qu'un simple jeu : c'était un chemin qu'elle s'apprêtait à emprunter, un pas vers une forme de soumission qui lui permettrait d'explorer ses désirs les plus enfouis, tout en maintenant une part de contrôle grâce à la sécurité qu'elle avait mise en place avec le safe word. Le contrat de soumission étaient explicitement clair, chacun étant un accord qu'elle acceptait en pleine conscience, tout en se réservant le droit d'utiliser son safe word,"écarlate", à tout moment si elle atteignait ses limites. Mais au-delà de ces actes, il y avait également des règles à respecter dans cette nouvelle dynamique de soumission et de domination. Termes des contrats de soumission: Exhibition en plein air :  Sophie s'engage à se dévoiler dans des espaces naturels isolés, loin des regards indiscrets. Ce contrat explore la sensation d'être exposée dans un cadre inhabituel et vulnérable, mais avec la certitude que personne ne la verra, sauf Alexandre. Fessée contrôlée :  Sophie accepte que des fessées légères soient administrées, dans un cadre où la douleur est maîtrisée, comme une première forme d'exploration de la soumission corporelle. Le contrat précise que la douleur ne dépassera pas un seuil qu'elle pourrait juger insupportable. Pinces à seins :  Sophie consent à l'utilisation de pinces sur ses seins, avec une intensité progressive. Alexandre ajustera la pression en fonction de ses réactions, et ce contrat l'oblige à communiquer clairement ses limites tout en acceptant d'aller plus loin que son seuil habituel de confort. Service sexuel léger à moyen: Sophie accepte de se concentrer principalement sur les désirs d'Alexandre, tout en ayant le droit d'énoncer ses propres limites. Ce contrat implique une soumission à ses désirs, dans la mesure où cela reste dans les limites qu'elle s'est fixées. Flagellation :  Le contrat engage Sophie à accepter des séances de flagellation modérées, où l'intensité de la douleur sera contrôlée. C'est une épreuve de soumission corporelle plus intense que la fessée, avec la promesse que la douleur sera un chemin vers une forme de libération. Bondage et menottes :  Sophie accepte d'être immobilisée par des cordes ou des menottes, perdant ainsi tout contrôle physique. Ce contrat de soumission explore la confiance absolue qu'elle place en Alexandre, en sachant qu'elle pourra toujours arrêter le jeu si cela devient trop intense. Butt plug :  Sophie accepte l'introduction d'un plug anal dans le cadre de cette dynamique de soumission. Ce contrat précise que cela se fera de manière progressive, avec des pauses pour s'assurer qu'elle est à l'aise, physiquement et mentalement. Ceinture de chasteté :  Sophie consent à porter une ceinture de chasteté sur des périodes limitées, ou elle se verra privée de tout plaisir personnel. Ce contrat de soumission explore la privation du contrôle de son propre corps, en laissant à Alexandre le pouvoir de décider quand elle pourra ou non y avoir accès. Poids et pinces à lèvres :  Sophie accepte l'utilisation de pinces sur ses lèvres vaginales, auxquelles seront accrochés des poids, pour intensifier la sensation decontrainte.  Ce contrat de soumission explore les limites de la douleur, tout en lui permettant d'utiliser son safe word si nécessaire.  Vibromasseur :  Sophie acceptel'utilisation d'un vibromasseur pour stimuler son corps, en explorant le plaisir sous contrôle. Alexandre pourrait décider de retarder ou de provoquer des orgasmes, ajoutant un jeu de frustration dans la dynamique de soumission. Les règles du contrat de soumission: 1. Respect du safe word :  À tout moment, si Sophie prononce le mot "écarlate", tout jeu s'arrêtera immédiatement. Ce safe word est la garantie de sa sécurité mentale et physique. Alexandre s'engage à l'écouter et à arrêter toute action si le mot est utilisé, sans poser de question ni insister pour continuer. 2. Communication ouverte et continue :  Sophie s'engage àcommuniquer ses ressentis à tout moment, qu'il s'agisse de plaisir ou d'inconfort. La dynamique de soumission repose sur la confiance mutuelle, et tout silence prolongésera interprété comme une hésitation ou un inconfort, entraînant une pause immédiate dans l'action. 3. Consentement réciproque :  Bien que Sophie s'engage dans une position de soumission, chaque contrat doit être accepté mutuellement et ne peut pas être modifié sans son accord explicite. Elle a le droit de refuser ou de renégocier certains contrats si elle sent que ses limites évoluent. 4.Préparation psychologique et physique : Avant chaque nouvelle expérience, Sophie et Alexandre prendront le temps de discuter de ses attentes, craintes ou limites potentielles. Cette règle vise à maintenir une atmosphère de confiance totale avant d'entrer dans des zones de vulnérabilité physique ou émotionnelle. 5. Règle de progression :  Les contrats de soumission ne seront pas tous mis en place immédiatement. Ils seront introduits progressivement,permettant à Sophie de s'habituer à chaque nouveau seuil, et de décider en toute conscience si elle souhaite aller plus loin. 6. Hygiène et sécurité :  Pour chaque contrat impliquant une interaction physique ou un dispositif sur le corps (pinces, plug, ceinture de chasteté, etc.), les règles d'hygiène et de sécurité seront strictement respectées. Alexandre s'engage à veiller à ce que chaque matériel soit propre, et à surveiller les réactions corporelles de Sophie en temps réel. 7. Exclusivité et confidentialité :  Ce qui se passe entre Sophie et Alexandre restera entre eux. Aucun contrat ne sera partagé ou discuté avec des tiers sans l'accord explicite des deux parties, afin de protéger leur intimité et leurs expériences. Révision des contrats: Sophie et Alexandre conviendront régulièrement de se réunir pour réévaluer les contrats de soumission. Cette révision permettra à Sophie d'exprimer tout inconfort ou de confirmer si elle souhaite aller plus loin. Aucun des contrats ne sera imposé sans son consentement renouvelé, garantissant que chaque acte est pleinement assumé et accepté.   Sophie avait parcouru la liste des contrats et des règles avec une certaine appréhension, mais aussi avec un désir nouveau et inébranlable d'explorer. Elle savait que chaque ligne de ce texte marquait une étape dans une aventure profondément intime, mais aussi potentiellement transformatrice. Elle répondit à Alexandre, la gorge serrée mais le cour plein d'une étrange anticipation : 《 J'accepte les contrats de soumission, ainsi que les règles que tu proposes. J'utiliserai 'écarlate' si besoin,et je veux m'engager pleinement dans cette exploration.》 La réponse d'Alexandre ne tarda pas:《Tu as bien fait, Sophie. Ensemble, nous respecterons chaque contrat, et tu découvriras des facettes de toi-même que tu ne soupçonnais pas. Cela ne sera pas facile, mais je suis convaincu que tu seras surprise de tout ce que ton esprit et ton corps sont capables de vivre.》 Sophie prit une profonde inspiration. Elle avait accepté l'inacceptable quelques semaines auparavant. Désormais, elle se lançait dans une aventure qui changerait peut-être sa perception d'elle-même à jamais. Malgré la peur, une excitation nouvelle, presque insatiable, l'envahissait à l'idée de tout ce qui l'attendait.  
219 vues 9 aime
Par : le 22/10/24
Bonjour à tous. Un grand merci à toutes et tous qui m'ont soutenu. Tout particulierement à  Elléonor, Katarina, Ossaum et Vero. Leurs critiques et leurs points de vue de femme, de soumise m'ont aidé à enrichir les personnages et l'histoire. J'éspere que cette suite vous conviendra. J'attends vos réactions. N'hésitez pas à prendre contact en privé pour me laisser vos avis. j'en tiens compte. Se sont les groupes, les posts, les échanges qui m'inspirent. Vous trouverez des références musicales dans cette histoire. c'est vraiment ce qui passait sur ma playlist lorsque j'ai composé ce récit. Bien à vous tous et bonne lecture. PS pour ceux qui découvre cette partie, il est recommandé de lire la premiere partie  Le jardin - C1 premier rendez vous. Merci à Jardin en friche pour sa relecture   Chapitre 1 / 2 – Excuse de miel chaud Ses yeux s’emplissent de lumière. Elle reste ankylosée sur son siège.  Elle sourit. Un sourire que tous ceux qui ont douté d’eux connaissent. Surpris de leur résultat. Qui prennent conscience qu’ils peuvent faire. Elle sent en elle une énergie folle, une envie de tout foutre en l’air et de crier qu’elle a retrouvé sa liberté. Qu’elle en train de naître. Qu’elle est en train d’éclore. Quelle est en train d’être. Sa raison revient, il est temps de reprendre le chemin du foyer familial. Il va falloir gérer, elle le sait. Se cacher, mentir aussi. Pas question tant que l’on est sûre de rien de tout faire voler en éclat. Cet homme qu’elle vient de voir pour la première fois. Cet espoir qui s’installe. Elle doit prendre son temps pour analyser la situation. Profiter de cette magnifique étape de découverte de ce monde DS dans lequel elle glisse sans le désir de freiner la chute. Savourer la découverte de cet homme. Que connaît-elle de ce monde hors de quelques romans lus en cachette ? : «Les Onze Mille Verges» G. Apollinaire. Le plus connu de la littérature française. « Histoire d’O » de D. Aury (Pauline Reage) évidemment c’est la référence SM et DS. «L’Art de la fessée» Jean-Pierre Enard/Milo Manara. Depuis cette lecture, elle ne prend plus le train de la même façon. Elle espère une rencontre. «Le Lien» Vanessa Duriès. «La Femme de papier» Françoise Rey. Et puis quelques films aussi qui traitent de la Domination et de l’appartenance qui l’ont aidée à comprendre le mécanisme complexe de la soumission. Quatre films en cinquante ans qui marquent des époques passées. Mais qui décortiquent le processus entre deux personnes. Ce désir d’appartenance de l’un, ce désir de la possession de l’autre. L’ambiguïté de l’autorité et du pouvoir. Les alternatives qui s’offrent à nous. Cette notion de liberté, toute théorique, relative à l’univers dans lequel on se trouve. « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. », dit Rousseau. Histoire d’O, encore lui, décidément c’est un classique.   Portier de nuit - avec Charlotte Rampling. La Pianiste avec I. Huppert. Belle de jour avec Catherine Deneuve. Elle a aussi surfé sur le net pour comprendre, comme tout le monde, sur des sites spécialisés, mercantiles, encombrés d’hommes en peine de trouver une partenaire de jeu, de brouteurs francophones qui cherchent le pigeon et de promeneurs qui viennent s’émoustiller. Elle a trouvé des définitions qui ont fait cheminer sa réflexion. Domination / Soumission/ Maitre / Esclave. Appartenance, abandon de soi, confiance, respect…Consentement, désir, plaisir, liberté, sécurité, protection…. Tous ces mots qui virevoltent. Toutes ces définitions qui n’en finissent pas de s’entrechoquer. Paul Carrack remercie Sunny pour ce bon moment passé, la chanson accompagne S durant une partie du trajet. Son sourire la rend encore plus belle. Ses cheveux n’ont pas repris leur place. Elle ne souhaite pas enlever de ses lèvres le goût de son amant qui lui a donné un baiser. La statuette immiscée entre ses cuisses lui rappelle l’univers espéré. Elle croise une voisine dans l’ascenseur qui tente d’entamer un dialogue convenu, répond sans conviction. Elle ne s’attarde pas sur le palier. Il est quinze heures, ses deux fils peuvent rentrer à n’importe quel moment du lycée et de la fac. Son Mari rentrera vers dix-neuf heures. Elle fonce dans la salle de bain pour prendre une douche. Elle se retrouve en face d’elle. Le miroir ne ment pas, il reflète une autre femme. Très vite floutée par la buée. Sa nouvelle image disparait. Que faire de la statuette ? Elle décide de demander à son propriétaire. Cette démarche l’amuse. Demander l’autorisation ! Elle se surprend à prendre plaisir à le faire. Plus pour avoir un contact avec D que pour respecter un ordre.   Une notification apparait sur l’écran central de la voiture de Dom. Une radio soul diffuse  Thee Sinseers pleurent  « Seems like » (il manque des guillemets, double point,…)  Un des seuls avantages des embouteillages, c’est que l’on peut répondre à ses messages.  On peut réfléchir sans être dérangé. Autour de lui dans les autres véhicules avec le même enthousiasme les voisins tapotent sur des écrans. Plus cocasse encore, ils parlent seuls en regardant dans le vague devant eux, donnant une impression de schizophrénie collective. C’est presque mieux que de voir des personnes qui mettent les doigts dans le nez en pensant que personne ne les voit. Dans un embouteillage on est tous à deux mètres les uns  des autres. Il faut vraiment être myope pour ne pas les voir. D est dans ses pensées. Il est avec S. Mille questions se posent. Est-elle prête à vivre cela ? Ne suis-je pas en train de faire une connerie en déstabilisant sa vie? Elle ne connaît rien de la vie Ds. Je ne veux pas être professeur de BDSM. Comment la faire avancer dans son cheminement. Elle ne paraît pas sûre d’elle. Je prends le risque de m’attacher et de la voir s’enfuir. Il répond au message de S « Tu peux retirer la statuette pour te doucher. Bien rentrée j’espère ? Tu as eu une belle hausse de température tout à l’heure. Dans ton nouveau monde ta jouissance m’appartient et tu devras me la demander pour en profiter.» La file de voiture avance enfin de 20 mètres tout au plus. Le téléphone se met à vibrer.  Le visage d’une femme apparait. La bonne cinquantaine assumée un carré blond, la beauté maîtrisée, le charme rieur.  Le nom sous la photo du portrait : Kate. A peine la communication acceptée la voix de Kate retentit dans le véhicule. « Salut Dom, comment vas-tu? Je te téléphone pour te demander si tu peux venir à mon institut pour déplacer un meuble. J’ai une petite soirée ce soir. Tu pourras rester si tu veux.»  "Salut Kate, merci de me donner laisser parler (?) pour te répondre. Mais oui je peux. Tu m’as l’air bien excitée." Service pour service, tu viens de me donner une idée. Peux-tu prendre ma nouvelle protégée en fin d’après-midi après ta fermeture ?» « Waouh, je meurs d’envie de la voir. Oui amène la moi. » Aussitôt la communication terminée et 300 mètres de plus, Dom envoie à S un message. « As-tu des obligations en fin d’après-midi. Peux-tu te rendre disponible deux heures ?  Tu seras chez toi pour le souper avec une très belle excuse. Si oui je t’attends à la station de tramway 26 à 17.30 heures. Je te recommande un chemisier et une jupe, rien de plus.» La réponse ne se fait pas attendre « Oui monsieur. » Dom contraction de son prénom Dominique en est presque surpris. Il joue quitte ou double. S peut refuser et partir lorsqu’elle prendra conscience de la situation. Mais il a besoin d’en avoir le cœur net. Veut-elle vraiment vivre cela ? Ou est-ce une de ses nombreuses phantasmeuses qui veulent se faire peur et qui provoquent l’indignation au dernier moment. Son approche est risquée. La mettre entre les mains de Kate aussi vite est très risquée. Et cet embouteillage que ne se résorbe pas. Il décide de prendre une petite rue adjacente et change de destination afin de se rapprocher de la station de tramway. Une autre idée lui vient il faut la baptiser. Son pseudo « penséenocturne » peut convenir pour le net mais pas dans la vie au quotidien. Même dans la communauté Ds ce n’est pas idéal. Le visage de S s’affiche dans son esprit et vient se placer en surimpression dans son champ de vision. La recherche d’un prénom de baptême atténue le stresse qu’engendre la visite chez Kate. Ce sont les heures les plus longues de Dom. C’est le monde à l’envers. Normalement c’est lui qui fait attendre sa soumise. Parfois de façon involontaire, mais aussi de façon perverse. L’attente provoque un temps de préparation chez les soumis. Tous les sens de celui qui attend sont exacerbés. Dom a retrouvé son calme dans un café proche du lieu de rendez-vous. Il trouve quelques réponses à ses interrogations. Je vais savoir si elle veut vraiment vivre Ds dans une heure tout au plus lorsque nous arriverons chez Kate se dit-il en regardant sa montre. Si elle fait la démarche de rompre son lien de fidélité vanille après avoir fait un cheminement philosophique je n’ai rien à  me reprocher. C’est une femme libre. La relation Ds permet à tous les soumis, quel que soit leur genre, de décider librement de leur destin. Je ne lui impose pas de vivre à ma façon.  C’est elle qui choisit. Chacun décide de sa destinée. D’une certaine façon, elle rééquilibre sa vie pour supporter sa vie vanille?  Si elle cherche autre chose c’est que la vie vanille ne lui convient plus. Son cheminement n’est peut-être pas encore finalisé. Mais notre cheminement se termine-t-il un jour? Comment la faire avancer dans son cheminement ? Elle ne paraît pas sûre d’elle. Ma mission prioritaire sera de lui donner confiance en elle. La rassurer, la protéger de ses doutes, l’accompagner pour trouver ses réponses afin de l’apaiser. C’est bien joli tout cela.  Mais aussi faut-il que l’on passe cette première étape avec succès. Etape qui paraît très prématurée. « Mais quel con de l’amener chez Kate qui est une véritable pipelette décomplexée.» se dit-il en cherchant l’heure sur l’écran de son smartphone. Toujours pas de prénom de baptême. Décidément la relation et le rendez-vous de ce soir partent mal. S descend du tram et cherche du regard l’homme qu’elle n’a vu qu’une fois. Elle s’aimante à lui sur le quai. Cette fois ils s’embrassent avec plus d’intensité. Il la prend par la taille pour la plaquer à lui au milieu de tous les passagers qui descendent et qui montent avec une indifférence totale. Sa main remonte le long de son dos et vient prendre son cou pour la diriger hors de la station. Ils marchent, reliés par la main ferme de Dom qui forme une tenaille naturelle. Les cheveux bruns de S recouvrent l’outil et assure son invisibilité. Leur rythme s’accorde le temps d’atteindre l’adresse de Kate et d'en franchir l’antre. Une cliente finit de payer et deux autres personnes sortent, des employées. Kate encaisse et termine en vain sa démarche commerciale. Un clin d’œil aux deux nouveaux visiteurs et amis en guise de bienvenue. La dernière cliente est raccompagnée. Kate ferme le rideau de fer. Bonjour. Elle embrasse Dom et scrute S comme on regarde une œuvre d’art. Superbe « Comment s’appelle cette perle ? » Avant que S n’ait le temps de répondre Dom lui répond ; Samara. « Bonjour Samara » dit Kate Samara Je te présente Kate, elle a le même statut que moi, nous sommes de vieux amis.  Nous sommes dans son institut beauté. Kate va s’occuper de toi. « Es-tu toujours décidée à dessiner notre jardin? Me fais-tu confiance ?  Si c’est le cas, obéis lui, je vais rester auprès de toi. Rien ne te sera fait qui te dégradera et te fera prendre de risque avec ton mari. Ni aujourd’hui ni jamais d’ailleurs. » S rebaptisée Samara est sous le choc.  Elle reste coite. Ses yeux couleurs noisette cherchent un indice de ce qui va se passer. Les enceintes balancent  « Black magic woman » de Santana. Elle se mord les lèvres, regarde Dom. Ses yeux sont rieurs mais interrogent à l’explications ( ?). Son regard devient une supplique en quelques secondes. Pour seule réponse elle n’aura qu’un baiser sur le front. Kate a déjà tourné le dos. « Aller viens Samara, ne te fais pas attendre.» lance Kate. Samara se risque à chuchoter à Dom : «  Vous ne me trouvez déjà plus assez belle au point de me mener dans un institut de beauté ?» « Au contraire, c’est parce que tu es jolie à mes yeux que nous sommes ici. Te rappelles tu nos discussions sur ta formation avant de devenir soumise. ? Ce que va faire Kate te permettra de t'aider à te glisser dans le costume que tu souhaites porter. Maintenant va, je te rejoins dans une minute. » « Dom tu peux me déplacer les meubles noirs métalliques devant la caisse. »   Les meubles sur roulettes sont facilement déplacés. Le sol carrelé n’offrant aucune résistance. Il rejoint les deux femmes. Une table avec un drap blanc dans une petite pièce, Samara sait où elle est. Elle connaît cette ambiance.   Elle reste debout, Dom lui prend sa veste pour la poser sur un fauteuil qui trône plus loin. Samara comprend que le lieu pousse à l’effeuillage. Elle se met face à Dom, son cœur va exploser. Elle déboutonne son chemisier lentement. Le chemisier ouvert laisse apparaître deux globes blancs pointus. Il tend la main pour la décharger de son chemisier. Kate s’affaire à préparer une mixture odorante que Samara ne reconnaît pas dans les salons d’esthétique qu’elle fréquente habituellement. Torse nu. Les yeux plantés dans ceux de Dom. Tendue entre fierté et provocation. Samara reste silencieuse. Le visage de Dom est impassible, il s’avance à la toucher.  L’embrasse sur une épaule et se recule de nouveau comme pour lui donner la force de continuer son strip-tease. Samara fait passer ses mains dans son dos faisant ressortir une poitrine qui ne demande qu’à être mise en valeur. Le chant de la fermeture couvre le silence. La jupe foncée s'effondre à ses pieds. Samara dévoile une friche noire. Sans un mot Dom s’agenouille pour ramasser la jupe. Il reste à ses pieds, prend le mollet droit d’une main pour lui lever la jambe et la déchausser. Il embrasse la toison et recommence la manipulation avec la jambe gauche. Pas un mot n’est dit. Il pose un second baiser sur le nombril, se redresse lentement, pose l’ensemble des effets sur le fauteuil. Samara est figée. Statuette est en place. Kate se retourne. Et découvre le dos de Samara, ses reins, ses cuisses. Sa peau caucasienne bronzée de l’été. Le soleil des vacances a dessiné sur ses fesses un maillot blanc bien sage. Le dos est coupé en deux par une bande blanche comme pour déterminer la séparation d’un espace de jeu où deux joueurs doivent s’affronter. Dom met sa main sur le haut de la tête de Samara et lui fait faire une rotation de cent quatre-vingts degrés. Kate la regarde avec l’intérêt du sculpteur qui découvre son modèle. « Bon il y a du boulot ! Allonge-toi, tu sais comment cela se passe j’imagine. « Dom tu me déconnectes la statuette. » D’une main professionnelle Kate désenclave le sexe de Samara de la statuette qui se dégonfle. Samara a ouvert presque machinalement les jambes pour faciliter l’exfiltration malgré la surprise de la main de Kate qui s’y est immiscée. Mais à ce stade, Samara n’est plus à cela prêt. Dom la regarde elle, immobile, nue. Elle est le centre d’intérêt. Cela fait trois mois qu’ils échangent des messages et à peine vingt-quatre heures qu’ils se sont rencontrés dans le café restaurant. (Voir la première partie le rendez-vous). Elle est au centre de la scène. Dom ne voit plus rien d’autre que Samara qui se rend lentement. Doucement. Elle en a le tournis, les bruits, les odeurs et les regards de son compagnon qui la déchiffre. Intérieurement Dom retrouve son calme naturel.  Il n’a pas essuyé un refus de Samara. Elle est encore là, offerte à une inconnue. C’est n’importe quoi se dit-elle. Elle n’a pas peur. Ne perçoit aucun danger. Elle est dans un institut de beauté. Ce qui est surprenant c’est le rythme des évènements. Ce qui est incroyable c’est qu'elle aime cela. Cela l’amuse même. Comme si elle se mettait hors de sa zone de confort. Jusqu’où peut-elle aller ? Lorsqu’elle va à sa salle de gym, elle est nue dans les vestiaires avec d’autres. Alors nue sur une table d’esthéticienne, pourquoi pas ? Sa copine de gym passe ses vacances dans des camps de naturistes.  La pudeur dépassée elle se concentre sur le regard de Dom. Kate se place au-dessus d’elle et commence à étaler la pâte noire et chaude sur l’aine. Lui écarte les jambes pour mieux étaler sur l’intérieur des cuisses. Un regard entre Kate et Dom. Le sexe de Samara est totalement enduit de la pâte qui sent le miel. « J’ai fait le soumis de Val hier. Les mecs quelle bande de chochottes je te jure. Il n’a pas arrêté de bouger et de gémir. Nous l’avons attaché pour finir, sinon on y passait la soirée. Il a été puni sur place ce con. Il est reparti avec les fesses bien marquées je peux te le dire. Val m’a dit qu’il serait puni encore le soir. Ça va lui passer l’envie de recommencer la prochaine fois. » Kate et Dom rient de bon cœur. » « C’est pour quand ? » « Ce soir justement » Samara ne perd pas un mot de leur conversation sans y être associée. Elle se sent comme un animal que l’on a mené au toilettage.  Tout le monde pourrait passer devant elle qu’elle ne retiendrait pas l'attention. Elle a la sensation que tout le monde peut venir la regarder intervenir sur elle comme si c’était un objet sans aucune considération pour sa pudeur, son intimité. Kate commence d’un geste technique à décoller par petits coups secs des morceaux de cire. Samara contient sa douleur surtout lorsque le mont de Vénus est attaqué par l’armée de doigts agiles de Kate. Pas question de contrarier Kate et de prendre le risque de décevoir Dom. Une serviette humide parfumée apaise la peau agressée dépourvue de sa protection de poils pubiens. Dans les enceintes Brian Ferri déroule son « Slave to love », amusant non ? Samara a toujours le regard plongé dans celui de Dom. Sa grimace comme une moue semble signifier qu’il est satisfait du résultat. D’une tape sur l’intérieur de la cuisse Kate demande à Samara de se retourner. Elle se place sur le côté et dégage ses reins en se cambrant. Pour toute réponse elle prend une claque sur les fesses avec l’ordre ferme de se mettre à quatre pattes. Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi, je n’ai pas le temps ce soir. Dépêche-toi. Dom ne dit rien et laisse Kate opérer. Samara s’exécute, colle sa joue sur le papier de la table. Les deux mains sur les collines facilitent la fin de l’intervention. Samara consciente de sa position totalement impudique, offre à son accompagnateur une vue imprenable sur ce qu’elle a de plus intime. Cette situation finit de faire tomber ses retenues de pudeur et de honte. Après cela, elle n’aura plus aucune barrière pense-t-elle. Le miel chaud est arraché comme on épluche un fruit. Chaque fois que Kate arrache un morceau, Samara retient son souffle et ferme les yeux. Les lèvres, le SIF, le tour de l’anus ainsi dévoilés retrouvent la douceur d’une peau de bébé. Kate donne une serviette humide et la tend à Dom pour qu’il nettoie la zone épilée. Samara ne perçoit pas ce changement.  Lorsque Dom pose sa main sur ses reins. Elle ouvre les yeux comme pour marquer sa surprise. Mais la douceur de sa main est bien plus plaisante que celle de Kate qui avait une démarche technique. La chaleur de sa caresse marque la fin définitive de l’intervention technique. It Ain’t over ‘ Til it’s Over . Leeny kravitz l’aide à s’abandonner. La chaleur de la main la réconforte. Le linge humide parfumé apaise sa peau. Elle fait danser doucement ses hanches jusqu’à la fin du morceau. La main de Dom suit maintenant le rythme de Chris Rea qui chante « Looking for the summer » et visite le doux relief des deux valons pelés. La faille de séparation ouverte donne l’accès à un puits plus sombre. Un peu plus bas, Samara laisse le temps à son compagnon d’envisager une plus lointaine exploration. La danse de ses reins dévoile une fissure humide encore à vif. Le nettoyage finalisé, il impose à Samara une position plus consensuelle et la recouvre de sa veste chaude. Il l’embrasse et lui susurre « Bienvenue dans mon jardin. » Il lui passe la main dans les cheveux pour coincer une mèche avec son oreille. Les yeux de Samara exprime un sentiment dont le sens est encore abscons pour Dom. Il devra l’apprendre pour bien l’accompagner sur le chemin de leur jardin. Pour comprendre ses silences. Samara est assommée. Elle reparle enfin : « Pourquoi Samara ? » Samara : c’est un prénom arabe classique. Il signifie « conversation nocturne » ou « conversation au clair de lune ». Je ne savais pas que je te baptiserais ainsi en entrant chez Kate. Mais je ne sais pas, c’est ce que tu m’inspires avec tes yeux noisette expressifs, tes cheveux bruns, ta peau mate. Je ne suis pas Arabe et je ne parle pas la langue, je ne suis pas en accord avec leur façon de traiter les femmes en Afghanistan. Ni sur le rôle qu’ils donnent aux femmes dans le monde islamique. Mais je trouve mélodieux la sonorité de ce prénom. C’est un ami maghrébin qui m’a donné la signification de ce prénom. Depuis trois mois nos conversations se sont terminées tard, n’est-ce pas ? C’est peut-être pour cela. Tu seras toujours traitée comme aujourd’hui avec moi tout le temps. « Tu peux encore décider d’arrêter ici si tu le souhaites. » Accompagné d’un regard qui lance des couteaux elle lui répond dans un souffle. « Il n’en est même pas question. Je viens de passer le moment le plus intense depuis la découverte de mon plaisir. Si j’arrête là je meurs. » Ne remets pas la statuette pour rentrer au cas où tu serais irritée. Il l’embrasse de nouveau. Elle s’est recroquevillée sous la veste de son homme. Son odeur l’envahit. On ne voit plus que ses yeux. « Merci de vous occuper de moi. » « Tu es une soumise très attachante Samara. Habille-toi et rejoint nous » Il sort de la pièce et rejoint Kate. Lorsque Samara les rejoint, ils sont dans leur conversation. « Qui est marqué ce soir. ? Le soumis de Val justement. Et deux autres soumises. » Il est demandé à Samara de s’éloigner afin que la conversation se termine. Certainement un sujet qui ne concerne pas une soumise ou une esclave.   On cogne au rideau de fer de la porte de l'institut. Un homme et une femme entrent. Lui petit rondouillard à moustache, elle plus grande en basquette mais habillée d'un long manteau bleu qui lui descend jusqu'aux chevilles. Elle porte un jonc en or autour du cou. Elle dénoue sa ceinture et s'extirpe de sa seule protection bleue quelle pose sur une chaise.  Elle se place dans son plus simple appareil,  les mains dans le dos, au côté de Samara . Elles échangent des sourires.  L’une à côté de l’autre, elles font connaissance sans se parler. Uniquement par le regard. Samara vient de faire connaissance avec sa première consœur. Elle met à son tour ses mains dans son dos comme pour lui signifier son statut qui ne laissait aucun doute. Samara et Dom laisse Kate à sa soirée et retrouvent leur voiture. Sur le retour Samara ne quitte pas des yeux son cavalier. « Intense comme journée pour moi » glisse Samara. « Rendez-vous chez l’esthéticienne cela ira comme excuse ? » « Je n’ai pas envie de rentrer monsieur » Elle se mord les lèvres pour toute autre réponse. Il la rapproche de chez elle afin de lui faciliter le retour. Dans le tram Samara se surprend à se trouver différente et regarde les voyageurs comme un anthropologue le ferait pour étudier une civilisation perdue. Elle est plus fatiguée qu’après une séance dans sa salle de gym. Elle va pouvoir faire des économies se dit-elle. Elle reçoit un dernier message de Dom. Elle rentre à pied pour respirer un peu seule.
262 vues 6 aime
Par : le 22/10/24
Elle avait pourtant bien dit qu'elle était perdue, et elle, perchée sur son nuage, elle avait tout juste été capable de lui offrir quelques phrases légère. Quand elle l'aperçut, assise près de la fenêtre, elle ne put distinguer les traits de son visage. Il était plongé dans l'ombre. Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. La distance et le manque de lumière ne lui avaient pas permis de la contempler mais, toute à son délire amoureux, elle lui octroya la physionomie de son tempérament vif, le regard allumé et enjoué qui allait avec son naturel déconcertant. La belle inconnue ne lui prêta aucune attention. Les hanches et les seins de cette étrangère étaient les siens, voilà tout. Elle distingua sa silhouette dénudée dans le clair obscur, en contre-jour derrière les rideaux. Ce n'était pas un songe inventé quand la réalité de ses amours la dégrisait, consternée qu'elle était d'être méconnue par les filles qu'elle fréquentait. Juliette existait. Pourquoi ne deviendrait-elle pas une Maîtresse qui aurait joui de la satisfaire, en visitant avec elle les vertiges les plus inavouables, les fièvres dangereuses qu'elle ignorait. En l'espace de quelques soirées, sans qu'elle sût exactement pourquoi, ce fut cette voisine inconnue qui fixa les désirs qui s'y attachaient. Désormais, elle la lancinait, agaçait ses fantasmes, sans qu'elle parvînt à se libérer de cette sournoise mais langoureuse obsession. Elle vivait ainsi avec Juliette un amour de serre. Cette audacieuse passion, pétrie de perfection, la soulageait le soir du mépris qu'elle éprouvait pour son mari. Charlotte n'apercevait pas clairement sa chambre car le point de vue était trop oblique, de plus elle n'allumait généralement que sa lampe de chevet pour chasser la nuit, lançant ainsi une lumière crue centrée sur sa nudité. Le rituel nocturne de cette femme qui semblait déguster sa solitude la touchait chaque nuit plus vivement. Un soir, Juliette dénoua ses cheveux, innondant ses épaules de sa chevelure blonde. Elle se promenait nue dans son appartement. Voir évoluer cette femme à l'abri des regards des hommes, affranchie de l'avilissant souci de plaire, la lui rendait irrésistible, lui restituant soudain l'humeur radieuse et frivole de son amie d'adolescence, dans les débuts de leur rencontre, ces candeurs saphiques qui les nimbaient d'innocence. Charlotte s'attarda sur la seule image où Juliette était resplendissante. Était-ce la grâce avec laquelle elle portait sur sa poitrine ce soir-là un collier de perles au ras du coup, partie de son corps qu'elle fétichisait peut-être plus que toute autre tant elle incarnait un absolu ? En tout cas, jamais son faux air de Jackie Kennedy n'avait rendue cette élégance si aérienne. Son attitude dégageait une manière d'insouciance. Quelque chose comme un certain bonheur. Son envie piaffante d'aimer cette étrangère conduisait Charlotte vers cette légèreté dangereuse où l'on cède à l'amour dès lors qu'il nous choisit, démangeant en nous le fatal tropisme de tous les plaisirs refoulés. Les soirées peuvent être extraordinaires, les nuits inoubliables, et pourtant elles aboutissent à des matins comme les autres. Elle détestait pourtant se retrouver avec quelqu'un dans ce réduit, devoir sourire et se faire battre.    Mais dans quel monde vivait-elle ? Certainement pas dans un monde où les femmes lui laissent l'adresse avant de fuir. Tout avait surgi de cette apparition. Elle rendait enfin les vérités enfouies qu'elle recelait. Un autre monde allait en sourdre. Au fond, pourquoi ne pas s'inventer une histoire pour idéaliser sa vie ? Elle était la femme d'à côté, l'amour de jeunesse réapparu inopinément longtemps après, quand les dés sont jetés, l'une pour l'autre. La voix de Juliette la surprit. Pétrifiée, Charlotte eut besoin de lourds instants pour retrouver sa maîtrise quand elle lui dit bonjour un matin dans la rue. Alors qu'elle prononçait ces mots rituels, elle ne réprima son rire que pour prononcer en un merveilleux sourire ce que l'on dit toujours dans ces moments-là. "Je suis réellement enchantée", toute de blondeur ébouriffée. Elles parlèrent longtemps encore de tout et de rien. Puis subitement, Juliette la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle la blottissait contre sa poitrine. Leurs bouches se rejoignirent et elles échangèrent un long baiser, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Toutes les figures de l'amour s'inscrivirent dans cette étreinte. Elles avaient la mémoire de celles qui les avaient précédée. Quand leur bouche se quittèrent, elles n'étaient plus qu'un seul et unique souffle. Alors une sensation inédite les envahirent, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, Charlotte n'était plus qu'un corps sans âme. Elle était vaincue. Elle se soumettrait. Juliette décida de la conduire chez elle. Bientôt, avant même de la déshabiller, elle plaqua Charlotte sur la porte fermée de l'appartement. Depuis tant de mois qu'elle le désirait, elle s'abandonna totalement sous la fougue de Juliette. Les corps devinrent un seul et un même continent. Juliette arracha furieusement les vêtements, investit plis et replis, courbes et cavités de son amante. Certains gestes, on ne peut les éviter lorsque la réclusion psychique devient une souffrance intolérable. Mais, cela, qui le sait car qui le voit ? Seuls savent ceux qui ont le regard intérieur. Question de lune, ou de soleil blanc. Charlotte était une ombre, un fantôme. Rien ne pouvait arrêter sa dévive mélancolique, sauf du côté de chez Swann.    Et le monde simple revenait à elles. À enchaîner ainsi les fragilités, on débouche sur une force. Leur empoignade s'était produite dans un tel chaos qu'elles en avaient oublié toute prudence. Leur étreinte fut si soudaine et si brutale que Charlotte ne songea même pas à réprimer ses cris. Et elle n'avait pas que sa bouche pour crier. Ses yeux acclamaient et imploraient. La chair déclinait alors sa véritable identité. Elles se connurent à leurs odeurs. Sueur, salive, sécrétions intimes se mêlaient. Juliette savait exactement ce qu'elle désirait en cet instant précis. Un geste juste, qui serait juste un geste, mais qui apparaîtrait comme une grâce, même dans de telles circonstances. Charlotte n'avait rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Tandis qu'elle ondulait encore sous les caresses tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette la conduisit dans sa chambre et l'attacha fermement sur son lit avec des cordes, dos et reins offerts. Elle se saisit d'un martinet à longues lanières en cuir et commença à la flageller avec une vigueur et un rythme qui arrachèrent des cris, mais pas de supplications. Elle s'offrait en se déployant comme une fleur sous la caresse infamante. Elle reçut sans broncher des coups qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades. Juliette daigna lui accorder un répit à condition qu'elle accepte un peu plus tard la reprise de la cadence. Elle ne fut plus qu'un corps qui jouissait de ce qu'on lui imposait. Elle devenait une esclave à part entière qui assumait parfaitement avec fierté sa condition. Alors, Juliette la détacha et lui parla tendrement, la caressa avec douceur. Ses mains ne quittèrent plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouvait aboli. Toute à son ivresse, Charlotte, pas un seul instant, ne songea à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur duel, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle se mordit au sang. Sa gorge était pleine de cris et de soupirs réprimés. Elle se retourna enfin et lui sourit. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Charlotte se leva, prit une douche. Pour être allée si loin, elle ne pouvait que se sentir en confiance. Loin de toute fiction, "La Femme d'à côté" de François Truffaut était bel et bien entrée dans sa vie.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
342 vues 10 aime
Par : le 21/10/24
Pour sa deuxième année universitaire à Aix-en-Provence, Sophie avait décidé de prendre une colocataire afin de réduire le prix de son loyer. Elle avait pris rendez-vous dans un bar du cours Mirabeau avec une certaine Adèle à la fin du mois d’août.   C’était une blonde qui lui avait paru de suite super sympa, très jolie et élégamment habillée. « La typique petite bourgeoise aixoise », pensa Sophie, qui venait de la campagne des Alpes du sud et avait eu du mal à s’acclimater au climat universitaire d’Aix-en-Provence lors de sa première année de droit. Sophie lui proposa d’emblée de visiter son appartement.   Une fois qu’elles arrivèrent dans l’appartement, Sophie le lui fit visiter et lui offrit un café.   - Par contre, je dois t’avouer un truc, dit Adèle. Je suis lesbienne et j’ai une copine. Ça te dérange si elle vient de temps en temps ?   - Non, pas du tout, dit Sophie. Pour l’instant, je n’ai personne, mais je suppose que ça ne va pas te déranger si je ramène un mec de temps en temps ? Tu fais ta vie, je fais la mienne.   - Ok, ça marche ! J’espère qu’on va bien s’entendre !   À la rentrée, Adèle s’installa donc chez Sophie. Elles commencèrent à bien s’entendre au fur et à mesure que les semaines passaient. De temps en temps, sa copine Lucie venait passer la soirée, jusqu’au jours où elles rompirent. Sophie passa une soirée au chevet d’Adèle pour la consoler. Au bout de quelques semaines, elle allait mieux et elle recommençait à rire et à plaisanter. Elles passaient souvent leurs soirées ensemble, à fumer des joints et à boire en se racontant leurs vies.   Sophie passait souvent ses week-ends dans sa famille à Briançon, mais parfois elle aimait rester sur Aix. Adèle restait parfois dans l’appartement le week-end, vu qu’elle était en froid avec ses parents en raison de ses préférences sexuelles. Un dimanche matin, Sophie entra dans la salle de bains, se croyant seule dans l’appartement et fut surprise de découvrir Adèle toute nue dans la douche. Elle ne put s’empêcher de remarquer son anatomie sculpturale ni la petite touffe de poils blonds qui surmontait un sexe par ailleurs parfaitement épilé. Elle sortit précipitamment de la salle de bains en refermant la porte.   Quelques minutes après, Adèle sortit de la salle de bains.   - Putain ! Adèle ! Je suis vraiment désolée, je ne savais pas que tu étais là, fit Sophie.   - Bah ! T’inquiète ! C’est le genre de choses qui peuvent arriver quand on est en coloc. Après tout, c’est de ma faute ; j’aurais pu fermer la porte à clef.   - Bon ben en tout cas, je suis désolée.   - Bon ben, pour t’excuser, la prochaine fois, tu feras exprès d’oublier de fermer la porte à clef, Sophie !   Sophie lui fait un doigt d’honneur en rigolant et lui dit :   - Dans tes rêves ! ******** ***     Les semaines passèrent et un jour, Adèle demanda à Sophie si elle pouvait organiser l’anniversaire d’une de ses amies dans l’appartement :   - Il va sans dire que tu y es invitée, ajouta Adèle. Comme ça, tu connaîtras mon petit groupe de potes.   - Ben, ça dépend de quand, répondit Adèle. Je dois réviser pour quelques partiels. Il faut au moins que je me cale un week-end au calme.   - Le week-end du 12.   Sophie réfléchit quelques instants.   - Ouais, ça devrait aller. Et avec un sourire : Je vais donc être la seule hétéro dans la soirée ?   - Presque ! s’exclama Adèle en éclatant de rire. On a aussi une pote bi dans notre groupe. Elle s’appelle Chiara.   Adèle voulait que ce soit une fête en petit comité ; d’une part, pour ne pas déstabiliser Sophie avec une ribambelle de nanas lesbiennes dont elle craignait que certaines eussent parfois des comportements outranciers à son égard, mais aussi et surtout parce qu’elle préparait une surprise pour Marthe, sa pote dont on fêtait l’anniversaire.   Le vendredi précédant la soirée, Sophie alla faire des courses avec Adèle pour préparer la soirée. Au supermarché, elle rencontra deux de ses amies.   - Voici Chiara, fit Adèle en présentant une blonde très féminine et habillée de façon recherchée.   Sophie lui fit la bise et Adèle lui présenta Lisa, une petite brunette un peu ronde mais terriblement sensuelle :   - Lisa est la compagne de Marthe, expliqua Adèle.   Elles firent des courses pour un peu plus de cinquante euros, avec une quantité totalement invraisemblable d’alcool.   Le lendemain, à la fin de l’après-midi, alors qu’Adèle et Sophie étaient seules et sirotaient une bière prélevée sur ce qui avait été acheté la veille, la sonnerie de l’interphone retentit. Adèle alla répondre :   - C’est Chiara et Lisa, entendit Sophie par l’interphone.   Adèle ouvrit et les deux jeunes femmes se retrouvèrent quelques instants plus tard dans l’appartement. Elles se joignirent à Sophie et Adèle pour une deuxième tournée de bières.   - Il va falloir se calmer sur la boisson, conseilla Sophie, toujours aussi raisonnable, sinon on va être toutes les quatre pompettes avant que commence la soirée. À quelle heure arrive Marthe ?   - On lui a dit vers 19h30.   - Bon ben, une dernière et puis c’est bon !   C’est à cet instant qu’Adèle expliqua à Sophie qu’elles préparaient une surprise à Marthe.   - Quel genre de surprise ? s’enquit Sophie sans toutefois y prêter trop d’attention.   - Tu lui expliques, Lisa ? demanda Adèle.   C’est à cet instant que Lisa devint toute rouge et baissa les yeux. D’une voix toute timide, elle dit à Adèle :   - Je préfère que tu lui expliques toi.   Adèle se tourna vers Sophie et dit :   - Bon, j’espère que ça va pas te choquer.   - Avec toi, le pire est toujours certain, répondit Sophie en riant. Vas-y ! Sors-nous encore des bières du frigo et raconte, coquinouille ! Tu vas nous faire un striptease, c’est ça ?   - Pas moi, répondit Adèle en allant chercher quatre canettes dans le frigo.   Elle revint de la cuisine, déposa les quatre canettes sur la table basse du salon et poursuivit :   - Ça fait longtemps que Marthe nous a avoué ses fantasmes de domination. Donc, Lisa a eu l’idée de la satisfaire et d’être sa soumise pendant toute la soirée. J’espère que ça ne te dérange pas.   - Euh non, répondit Sophie. Tant que ça part pas dans un délire de ouf, ça me convient.   - Je serai nue, fit Lisa d’une voix timide.   Sophie braqua son regard sur elle :   - Sérieux ?   - C’est ce qui est prévu, fit Adèle.   Sophie réfléchit quelques instants en regardant Adèle dans les yeux. Une Adèle qui semblait, comme d’habitude, s’amuser de tout et porter un regard ironique sur l’existence :   - Bon, ok. Je vais pas vous gâcher votre délire en jouant la sainte-nitouche, fit-elle d’un ton faussement désabusé. Faites donc ce que bon vous semble…   Les filles firent les derniers préparatifs. Les boissons et les verres furent disposés dans la cuisine. Il avait été décidé que Lisa ferait le service pendant toute la soirée, comme une bonne petite soubrette soumise.   - Il faut que tu soies toute nue avant que Marthe arrive, fit Adèle à Lisa.   Lisa acquiesça et se déshabilla lentement devant le regard ébahi de Sophie. Cette dernière ne put s’empêcher de regarder son corps nu. Des seins lourds et fermes aux larges aréoles brunes, des hanches larges et un fessier généreux. Quand Lisa ôta son string, Sophie vit qu’elle était épilée, sauf une petite touffe de toison brune sur son mont de Vénus. Elles restèrent quelques dizaines de minutes à bavarder :   - Ça ne te gêne pas, d’être nue devant nous ? s’enquit Chiara.   - Ça fait un peu bizarre au début, surtout quand j’ai enlevé mon soutien-gorge et mon string, mais ça va, répondit Lisa avec un sourire. En fait, je e sens bien ; c’est assez agréable et je suis tellement contente de faire plaisir à Marthe.   Soudain, l’interphone sonna à nouveau.   - Ça doit être Marthe ! s’exclama Adèle. Vite, Lisa ! Va te cacher dans ma chambre !   Lisa alla se réfugier dans la chambre d'Adèle tandis que cette dernière répondait à l’interphone. Quelques minutes plus tard, les trois filles accueillaient Marthe avec un tonitruant « Joyeux anniversaire ! ».   Marthe était une jeune femme d’origine eurasienne, aux yeux en amande. Elle en imposait de par sa froideur apparente et une forte personnalité sans artifices. Elle allait se révéler une convive joyeuse et pleine d’entrain pendant toute la soirée, ce malgré les apparences.   - Où est Lisa ? s’enquit-elle après un échange de banalités d’usage et les présentations avec Sophie.   - Oh ! Elle va arriver ! répondit Adèle. Elle m’a envoyé un SMS comme quoi elle allait avoir un peu de retard.   Sophie et Adèle servirent des bières et Sophie fit connaissance avec Marthe, dont elle s’enquit poliment de la vie ; Marthe était en sa dernière année de maîtrise de philosophie et elle commençait à préparer son agrégation. Elles commencèrent à discuter des philosophes grecs et Sophie était de plus intéressée par cette jeune femme sympathique et cultivée. Adèle se leva et se dirigea vers la porte de sa chambre.   Adèle en sortit au bout de quelques minutes avec une Lisa totalement nue à quatre pattes à ses pieds qu’elle tenait en laisse avec un collier en cuir noir. Elles s’avancèrent vers Marthe, assise à côté de Sophie. Marthe n’en revenait pas.   - Bonne anniversaire, Maîtresse, dit Lisa lorsqu’elle arriva aux pieds de Marthe.   Après cela, la soirée se poursuivit dans une quasi normalité, à part que Lisa était nue et qu’elle faisait des va et vient constants entre la cuisine et le salon pour servir les boissons. Marthe lui avait ordonné de lui enlever ses chaussures et de lui embrasser les pieds à genoux. De temps en temps, elle la faisait s’exhiber devant les autres jeunes femmes, mais à part une petite tape amicale sur les fesses, rien n’avait pu paraître excessivement choquant.   Cependant, Adèle remarqua qu’en dépit de la bonne ambiance qui régnait depuis le début de la soirée, Sophie restait silencieuse et renfrognée. Elle avait des gestes nerveux et avalait verre sur verre de façon presque compulsive.   Sophie partit aux toilettes. Elle alla se laver les mains et se rafraîchir le visage dans la salle de bains. Quand elle en sortit, Adèle l’attendait dans le couloir.   - Je voulais te parler, dit Adèle.   - Oui ? répondit Sophie. Et elle essaya de passer devant Adèle pour rejoindre le salon.   - Tu fais la gueule depuis le début de la soirée, fit Adèle avec douceur. Qu’est-ce qui t’arrive ?   - Ben rien !   - Non, arrête ! Ça se voit ! Dis-moi ! Franchement, si le délire de Lisa t’a choquée, t’a heurtée, dis-le moi ! Je te demande pardon. J’aurais peut-être pas dû te mêler à tout cela ! J’aurais dû organiser le truc ailleurs que chez toi…   - Chez nous ! l’interrompit Sophie.   - D’accord ! … ailleurs que chez nous. En tout cas, je suis désolée…   - Non, c’est pas ça, répondit Sophie d’une voix sourde.   - Ben quoi, alors ?   - Rien ! Il se passe rien, je t’ai dit !   - S’il te plaît, dis-le moi ! Nous sommes amies, non ?   - C’est que… euh…   - Quoi ? Vas-y ! Dis !   - C’est que, en fait, euh… hésita Sophie, voilà…   Tout à coup, Sophie eut les larmes aux yeux, mais paradoxalement, sa voix s’affermit. Elle eut presque l’impresssion de crier et craignit qu’on ne l’entende depuis le salon :   - Quand j’ai vu Lisa à tes pieds, nue et en laisse. Quand je l’ai vue nous servir nue et soumise, tu vois, j’ai eu le désir fou, incompréhensible, inadmissible, d’être à sa place. Tu comprends ?   Adèle la regarda, complètement abasourdie.
284 vues 18 aime
Par : le 20/10/24
Ce ton mêlé de déception mais aussi de cette perversité qui vous caractérise me fait frissonner. Je vous sais dur mais juste et je regarde cette ceinture, objet que je ne connais pas encore et qui me fait terriblement peur. Vous faites un pas en arrière, poser votre main sur mon épaule, appuyant et me faisant ainsi comprendre de reprendre ma place à vos pieds, ce que j’exécute instantanément. Vous avancez et tirez la laisse, j’avance a quatre pattes derrière Vous. Malgré mon anxiété, je me dandine avec sensualité et j’avance à votre rythme. Vous vous arrêtez près de la fenêtre et j’entends : « Mia, relève-toi ! tes mains sur le rebord, à plat ventre sur le rebord, ton dos cambré, les jambes écartées et tes fesses offertes ». Avec assurance, je me relève et me positionne. Vous corrigez ma cambrure en appuyant sur mes reins et dites : « Ne bouge plus, parfait ma Mia »  J’entends vos pas qui vous éloigne de moi de plus en plus. Tout mes sens sont en éveil et j’écoute le moindre bruit tout en me replongeant profondément dans notre lien unique et intense pour me préparer et me recentrer. Pourtant, j’entends les escaliers, vous montez, vais-je rester ici à attendre cette punition alors que la seule idée qui m’obsède est de la vivre afin de me faire enfin pardonner totalement. Ce n’est pas ma première punition et j’ai appris qu’une fois réalisée, elle était totalement excusée et elle ne revenait plus en reproche, ce qui me permet de l’accepter encore plus afin d’obtenir ce pardon définitif et d’être réhabilitée à ma place, car je retrouve ainsi sa fierté, indispensable à mon épanouissement.  Vous descendez les escaliers, le bruit de ces marches en bois qui craquent emplit la pièce, vous vous approchez, vous posez quelque chose au sol, est-ce la ceinture ?  je frissonne et je vous sens derrière moi, votre main effleurant mes fesses, venant recueillir un peu d’humidité de ma chatte, pour remonter vers mon anus qui se rétracte au contact. Je sens vos caresses me presser un peu plus et augmentant mon excitation, je me laisse porter par l’instant, oubliant l’après et profitant de l’instant présent. J’aime vos mains qui me sculptent, m’auscultent, me trifouillent… j’ai tellement envie de votre queue qui emplirait tous mes orifices pour être utilisée à tous vos plaisirs pervers. Je ne peux le crier mais tout mon corps le fait, il transpire de cette excitation que vous nourrissez, il réclame toute la douceur et la brutalité de son propriétaire, il sécrète son élixir en des flux abondant pour son Maître afin de servir son détenteur déclencheur…  Un bruit me fait revenir à la réalité du moment, vos caresses arrêtées, je sens la douceur d’une matière poilue et je devine ma queue de renarde (pas de chienne car je suis trop espiègle …sourire) qui est blanche et tellement douce. J’ai appris avec le temps et grâce à mon Maître à l’apprécier et en être fière. Je souris.  Il la prépare et commence doucement à me pénétrer de cette dernière, je tends mes fesses pour aider à son introduction et je la sens me remplir totalement et je mords mes lèvres pour ne pas laisser échapper mon gémissement… mon corps se pare d’une piloérection.. Que vous ne manquez pas de voir… je me sens alors chienne et soumise aux perversités de mon Maître.    Une fois en place, de votre voix déterminée et perverse : « Mia, combien penses-tu mériter de coups de ceinture ? » Je n’aime pas cette question, je n’aime pas devoir donner ce chiffre, je n’aime pas car je sais que je me dois d’être honnête sur ce nombre et que trop peu serait ne pas avoir juger suffisamment ma faute, et trop c’est prendre plus que ce que vous m’auriez donné. Je sais que vous avez le dernier mot et que si je n’en dis pas assez, vous allez ajouter 5 à ce que vous aviez pensé comme chiffre… je n’aime pas ce moment. De plus, je ne connais pas la sensation de la ceinture et donc de ma résistance à cette dernière. J’hésite, j’ai pris 10 coups de cravache pour bien moins que ça. J’ai cumulé des fautes en quelques minutes et j’ai déçu par mon comportement. Je dois répondre et je dis 15.  Un silence qui me parait interminable, de quoi me laisser entendre ma respiration qui s’est accélérée, mon cœur qui palpite rapidement, et de ressentir toute la tension dans cette pièce. J’attends sa sentence avec l’espoir d’avoir été juste.  « Très bien ma Mia, tu as jugé correctement et je vois que tu as compris à quel point ton comportement était inacceptable. Je vais m’exécuter et tu compteras chaque coup en me remerciant. Comme à chaque punition, une fois finie, elle sera totalement pardonnée par ton Maître. »   Sur ces derniers mots, sans avoir le temps de prendre ma respiration, le premier coup tombe sur ma fesse gauche, durement, ce coup m’arrache un premier piaillement, je souffle :  « Un , je vous remercie Maître » Le deuxième coup, sur l’autre fesse, moins fort, : « deux, je vous remercie Mon Maître » Le troisième et quatrième, en alternance sur les fesses, plus violemment que le premier, avec quelques secondes d’intervalle, ces coups m’arrachent un cri et dans l’expiration, j’arrive à faire le décompte et vous remercier. Le cinquième, « scracchhh » me fait changer de position, je crie, je sens des brulures de la ceinture sur ma peau, une larme s’est échappée, je susurre un « 5 merci mon Maître » dans un râle.  Votre main vient caresser mon fessier, votre corps collait au mien, vous me chuchotez à l’oreille : « nous sommes à un tiers de la punition, remets-toi en position ma Mia »  Vous faites un pas en arrière, j’entends le bruissement de la ceinture dans vos mains, je sens mon corps me lâcher, mon esprit se détacher, et une volonté d’en finir. Je me promets à cet instant d’obéir et de regretter tous mes actes manqués.  Les 4 suivants tombent par deux sur chaque fesse, certain furieusement cinglant, d’autres un peu plus léger, laissant une brulure intense, et une souffrance que je n’arrive plus à retenir mes larmes. J’hurle et avec force et rage je crie aussi le décompte et vous remercie. Je serre les dents, je veux résister encore, je veux tenir et ne pas le décevoir une nouvelle fois. Je veux vous montrer de quoi je suis capable pour regagner votre fierté. Et en même temps, je perds le contrôle de mon corps tremblant.  Le 10ème se fait plus doux dans sa force mais retombe sur une partie déjà bien marquée et aboutit à un cri et je mets un peu de temps à dire : « 10 merci mon Maître » Je peine à articuler ce nombre et d’ailleurs, je ne sais même plus s’il est correct. Je me sens vidée et les muscles tendus de mon corps me fatiguent à être aussi crispés.  Votre main me caresse, vient s’immiscer entre mes jambes, je suis humide mais totalement en sanglot.  Soudainement, vous m’assenez deux violents coups sur ma peau, si dure que j’ai pu entendre la ceinture fendre l’air.  J’hurle, j’éclate en sanglot, les brulures sont tellement vives et insupportables que j’ai l’impression d’être une torche.  Sans réfléchir, naturellement : « s’il vous plait.. je suis tellement désolée, je ne recommencerais plus, je vous promets d’être ce que vous désirez mon Maître, je vous supplie d’arrêter » en espérant que ma phrase est restée compréhensible malgré mes pleurs.  « Mia, tu as un mot de sécurité, tu sais que tu peux l’utiliser à tout moment, et que tout s’arrête, tu ne l’as pas dit ! Aux pieds ma belle »  Je me laisse glisser à genoux à ses pieds, la tête baissée, pleurant d’un mélange de douleur et d’échec et lui dit « je vous remercie mon Maître pour m’avoir puni et je vous promets de retenir la leçon afin de ne pas réitérer la même erreur. » Il s’abaisse, me prend par le menton avec douceur pour relever mon visage et ses yeux dans les miens : « Ma Mia, ma soumise, ma belle, je suis très fière de toi, tu as été bien au-delà de ce que je pensais, 8 était le nombre que j’avais en tête, je te fais donc grâce des 3 derniers, tu es ma sublime soumise, et tu me rends fier de te posséder. Tout est pardonné. Tu peux être aussi fière de toi. Tu t’es dépassé et c’est cet abandon que j’aime plus que tout. Tu t’offres et repousse toujours tes limites pour être cette femme qui remplit mon être de bonheur.» Dans cet instant, mes larmes coulent de joie, je me sens enfin légère, vide d’énergie mais pleine d’adoration et de reconnaissance, parce que je ne me vois nulle part ailleurs qu’aux pieds de cet homme.  Il m’apporte tant, me fait découvrir chaque jour mon moi, ma nature, mes fantasmes. Il bouleverse ma vie comme un ouragan emportant tout mes doutes, toutes mes peurs pour me révéler et me faire briller, me sublimer de son âme. Il me relève et dans ses bras, il m’emmène dans notre chambre, où il m’allonge et soulage de sa crème magique mon fessier rougi et marqué.  Dans vos bras, ma tête sur votre torse, mon corps sur le côté le long du votre, vous me caressez et nous débriefons, et vous me rappelez l’importance du mot de sécurité.  Je suis perdue dans vos mots, dans vos bras, mon corps est fatigué, je ne sais pas quelle heure il est, perdue toute notion de temps  et nous finissons par nous endormir ainsi.   
257 vues 11 aime
Par : le 19/10/24
Il s'éclaircit la voix en toussotant légèrement et il rompt ce silence interminable comme suit :  « Ma chienne, regarde-moi dans les yeux », je vois un regard dure et froid que je n’ose soutenir et il ajoute : « je pense que tu as oublié quelque chose et je vais finir par croire que tu le fais exprès. Aussi, je vais te laisser une minute pour faire ce que tu as oublié, il ne tient qu’à toi de respecter tes engagements et d’obéir comme il se doit si cela a de l’importance pour toi ! le décompte débute… » Je vous regarde, le regard embué de larmes, les joues rouges de mes regrets de me montrer une nouvelle fois indigne de vous. Pas le temps de me lamenter, de me poser milles questions, j’ai cette unique minute pour me rattraper, mais qu’ai-je pu oublier ? Pas ma tenue, je suis nue, mes cheveux sont bien dans mon dos, je suis dans la bonne position, ma laisse est bien entre mes seins… je suis perdue, je ne sais pas, et le temps défile, je panique et une lueur d’intelligence fulgurante éclate en moi : la Lettre, bien sûr la Lettre d’excuse… je me retourne, toujours à quatre pattes, je me dirige vers le coussin, je prends la lettre entre mes lèvres, sentant mes sécrétions de chienne lubrique soumise qui me rende fière à cet instant et reviens à ma place, en faisant attention à ma position et mes obligations, non sans avoir jeter un œil vers vous, vous tenant la debout devant moi, la ceinture toujours dans vos mains, le pantalon déboutonné, et votre chemise ouverte. Malgré cette situation d’échec à mes engagements, je mouille par votre simple présence. Je ne peux parler pour vous le dire et pourtant je dois vous en faire part comme l’exige notre contrat. Il est convenu qu’en cas de silence demandé ou d’impossibilité de parler car ma bouche serait entravée, je devais lever le doigt. Je m’exécute et lève le doigt sans relever la tête.  Attentif à ma position, vous voyez cette main se lever, vous tourner autour de moi, et vous restez derrière moi : « Mia, je vais prendre ta lettre et avant que je la lise, tu as la parole pour dire ce que tu veux exprimer en levant cette main ». Ces paroles accompagnant le geste, vous me retirez la lettre et sans attendre je vous dis : « Mon Maître, je dois vous dire humblement que je suis toute humide »   J’entends qu’il sent ma lettre, j’entends son inspiration à plusieurs reprises, et j’imagine le sourire vicieux et pervers qui se dessine sur son doux visage et son regard empreint de cette lueur si diabolique qui illumine mon âme si souvent. Je n’ai qu’une envie le regarder mais je n’en ferais rien.  J’entends vos pas, vous vous éloignez vers la fenêtre, et vous revenez rapidement devant moi, votre déplacement par des pas rapides et quasi sautillants, je comprends dès lors que ma lettre vous a plu et surement que l’audace de mon dessin aussi. Je sais que vous aimez que je prenne des initiatives qui m’impliquent un peu plus dans ma soumission auprès de vous et qui vous surprennent toujours un peu plus. Je sens que vous respirez pour poser votre voix : « Ma Mia, tu as beaucoup de gout et je pense que cette pièce sera parfaite pour nous abandonner à nos plaisirs simples et à nos retrouvailles perverses, tu as colorié ton dessin de ton élixir en respectant j’en suis sure mon ordre de ne pas jouir sans mon autorisation, et cette audace me ravit. Comme toujours, tu trouves les mots qui sortent de ton cœur et ton âme avec ta façon bien à toi de les écrire et de les mettre en perspective. Sache que j’accepte tes excuses. Cependant, tes innombrables fautes ne peuvent s’éteindre aussi facilement et ta punition n’est pas finie. Tu peux t’exprimer si tu as quelque chose à dire avant que je continue. » Je le savais et pourtant je reçois votre message comme une lame froide, transperçant mon corps qui me rappelle mes écarts et me renvoie à ma condition voulue et consentie. Pourtant, aucune rébellion en moi, juste l’envie de satisfaire et d’obéir et d’expier la faute.  Je vous dis : « Mon Maître, j’accepte votre punition car elle est nécessaire à mon éducation et me servira à expier mes fautes et à apprendre a ne pas les renouveler. Je vous remercie mon Maître de l’attention que vous me portez et permettez-moi de vous renouveler mes plus sincères excuses ».  « Très bien, tes excuses sont acceptées, et j’apprécie ta résilience. Tu es ma soumise, ma chienne, ma pute et mon objet de luxure. Relève-toi et regarde-moi » Debout, les mains dans le dos, les jambes écartées, je vous regarde. Nos regards intenses expriment nos sentiments respectifs. De l’intransigeance pour Vous, de la pugnacité pour moi… nous nous comprenons.  Vous prenez en main la laisse, et vous tirez celle-ci vers vous, me voilà à quelques centimètres de votre corps avec une envie pressante de le toucher, de vous embrasser, mais l’instant serait mal choisi pour le faire. Vous savez que cela provoque une certaine frustration et vous en jouez. Toujours les yeux dans les yeux, je ne détourne pas mon regard, je vous transperce du mien, prenant toutes les informations, toutes les forces qui me sont nécessaires pour me sentir si unique et si aimée pour m’abandonner et lâcher prise. Ce temps est si intense que chaque parcelle de mon corps réagit, que je me sens si vulnérable et si forte à la fois pour me dépasser et me livrer, m’offrir corps et âmes. Je sens aussi que vous l’avez ressenti car on sait se lire sans se parler. Vous tirez encore la laisse, je suis vraiment au bord de vos lèvres, et vous me susurrez : « je vais te punir pour tes fautes ma Mia »  
272 vues 9 aime
Par : le 19/10/24
Samedi 19 Octobre Une semaine de passée depuis la dernière entrée de ce journal, une semaine marquée principalement par mes exercices de dégustation et ma recherche de testicules à vider pour cet entraînement, ponctuée par quelques séries de claques sur mes couilles de soumis, au bon plaisir de ma Maîtresse Pandora comme pour un rappel à l'ordre de mon appartenance envers elle et l'excellence que je me dois d'avoir envers sa divine personne. Bien que n'ayant pas pu encore concrétiser ces mises en bouchen, plusieurs contacts depuis le début de ma recherche, sans pour autant avoir un afflût de profiteurs avides et peu respectueux, la plupart de ces contacts ont l'air sérieux et me motivent d'autant plus à me lancer dans cet acte q'est la fellation ... Et que dire ... ce fantasme inavoué pendant longtemps, additionné à mes dégustations récurentes depuis ces nombreux jours passés maintenant sous le dressage de Maîtresse Pandora ... ma Maîtresse Pandora a réussi ce que je n'aurais jamais pu imaginer il y a encore quelques jours,, transformer ce fantasme en envie, presque irrépressible, voire totale à l'heure actuelle, de pouvoir me retrouver un sexe d'homme en bouche, le suçant langoureusement, y prélevant la moindre goutte de sa semence avec gourmandise ... serai-je à la hauteur ? en tout cas tel est le but de cette transformation, pouvant satisfaire pleinement les désirs futurs de ma Maîtresse Pandora. Une certaine impatience me gagnant même aujourd'hui à concrétiser ces rencontres ... Un évènement intéressant a marqué la journée d'hier: un thérapeute, vidéaste, avait pris contact avec ma Maîtresse quelques jours auparavant, désireux de s'entretenir avec l'un de ses soumis. En attente aujourd'hui de son article, l'entretien fût cordial et portait principalement sur les rapports dominant/soumis ... n'étant que récemment au service de Maîtresse Pandora, peut-être ne pouvais-je prétendre être le meilleur soumis auprès de qui se renseigner (j'imagine que ce thérapeute a du s'orienter vers plusieurs profils différents), mais c'est avec honnêteté et sincérité que je répondis à ses questions, mettant en avant la relation très positive et de respect que j'ai avec Maîtresse Pandora, me basant sur ma propre expérience de soumis. Aujourd'hui, je compte donc entretenir mes contacts, espérant trouver le meilleur moment pour concrétiser mes exercices, mais avant cela, une demi-heure de méditation sur ma condition de soumis, à la demande de ma Maîtresse Pandora; en me caressant tout du long de cette médiation, ce sans aller jusqu'à l'éjaculation. Dressage à suivre ...
190 vues 0 aime
Par : le 19/10/24
I: Cataclysme sous une soutane   Il avait toujours eu les idées bien à leur place, bien rangées… alors il avait choisi sa vocation… devenir curé.   Depuis tout jeune, il aspirait vers l’idéal. Oh bien sûr, il avait eu cette aventure avec la petite Annette, rien de sérieux. Elle admirait sa force morale autant que ses yeux bleus profonds. Mais le séminaire avait coupé court à leur amourette. Elle s’en remettrait, se disait-il. Il allait désormais se consacrer à Dieu… Et les années sont passées, il avait été affecté dans cette petite paroisse de campagne. Ses ouailles admiraient sa verve, ils redoutaient son doigt accusateur lors de ses prêches passionnés. Il était là, dernier rempart contre le vice et la tentation. Et il y eut cette matinée de septembre… Cette femme qui était entrée dans l’église d’un pas non-chaland, un sac de cuir d’agneau à la main. Elle s’était installée sur le banc, au deuxième rang. Elle a posé son sac à terre. A fait un signe de croix et s’est perdue dans ses méditations. Sa robe noire tombait sobrement sur ses rondeurs. Lui, dans le confessionnal, il était captivé… Mais qui est-elle? Il en était sûr, il ne l’avait jamais vue dans le village. Puis Elle se leva, se dirigea vers le confessionnal et devant le grillage derrière lequel il récitait ses psaumes, il crut qu’elle lui faisait un clin d’oeil… quelle audace! Puis Elle s’installa, face à lui … seulement séparés par la grille de pénitent, qu’allait Elle lui confesser? Comment 2 heures plus tard a t’il pu se retrouver, la soutane retroussée jusqu’à la taille, le cul offert à cette femme? ... Seuls les anges peuvent en témoigner.... Il se cachait le visage avec sa croix romaine que lui avait offert sa mère lors de sa nomination… la honte empourprait ses joues. Il sentait sa vie basculer brusquement dans le péché. Désormais, plus rien ne serait comme avant. A partir de ce jour le petit Diable posé sur son épaule gauche avait gagné la partie. Il le savait. Il lui faudra désormais renoncer à la certitude que quelque part, les portes du Paradis lui seront ouvertes. Il le cherchera ici-bas. Désormais, son paradis, il le cherchera par la jouissance de son cul, entièrement soumis aux caprices de cette femme. Moi, enfant de choeur à l’époque, je me souviens de l’avoir vue sortir de l’église qui était fermée ce matin, chose inhabituelle. Elle s’est dirigé vers sa petite citadine noire, un sourire au lèvres et est partie en direction de la commune voisine.   II: Tourment intérieur Lui, le souvenir de cette femme le minait Il fit ses prêches plus véhéments, dans un sursaut d'orgueuil mais chaque nuit,, au moment de s'endormir... àl'heure où le Diable vient accueillir les confessions de son esprit tourmenté, le souvenir de cette femme l'assaillait. De nuit de lutte en nuit de lutte, il se réveillait chaque matin plus épuisé. Ainsi, Il se réveillait chaque matin plus résolu encore à chasser le mal et la tentation C'était peine perdue, le soir venu, il entendait le Diable se rire de lui... « Pauvre petit curé inconséquent, tu n’es pas capable d’appliquer à toi même tes propres prèches » Oh bien sûr, il avait bien prié Saint Antoine sa lutte contre le Malin dans le désert l'obsédait. Mais la tentation n'était plus qu'un lointain souvenir pour lui depuis qu'il avait cédé à cette femme En connaissait il d'ailleurs le nom? ... non d'ailleurs avait-Elle seulement jamais existé? Il finit par se persuader que non finalement il se fit à cette idée... le Diable qui venait le hanter chaque nuit avait pris les traits de cette femme et avait embrumé son esprit jusqu'à donner corps à cette illusion qui le tourmentait...   III : A la messe La vie avait poursuivi son cours et les messes du dimanche matin aussi… Comme à l’accoutumée, toute la communauté était là, moi, j’assistais le prêtre dans ses sacrements… puis vint le moment du prêche. La porte de l’église dans le fond s’est ouverte… C’était Elle… la femme brune vêtue de noir. Elle avait toujours la même désinvolture dans ses mouvements, une rigueur se dégageait de chacun de ses gestes… et tellement de sensualité de sa posture qui ne cherchait pas à plaire… Elle était. Soudain, le curé croisa son regard, il se mit à perdre ses moyens, il n’était plus que l’ombre de lui même, il devint pâle puis se mit à bégayer Il cherchait à s’appuyer sur l’autel d’une main puis posa les deux et finit par s’effondrer.L’assistance était stupéfaite… comment, lui si droit, dans la force de l’âge? Cela leur paraissait inconcevable. Très rapidement, la femme s’est levée, s’est dirigée vers le prêtre et demanda l’assemblée réunie d’évacuer l’église: Je suis Docteur, le curé a besoin de repos, sortez tous... Sous son ton autoritaire naturel, tout le monde s'exécuta. Et en se retournant vers moi, m’a dit: non, pas toi, toi tu restes là, tu vas m’aider.Elle me demanda d’aller chercher de l’eau, dans le bénitier.Elle en arrosa copieusement le visage du prêtre puis après avoir dégrafé son col lui mis une paire de claques. J’étais stupéfait… comme pouvait Elle? Puis Elle me demanda de l’aider à transporter le curé jusqu’à sa voiture pour l’emmener à l’hôpital par la porte dérobée de l’église. Incapable de penser par moi même je m’exécutais et l’ai aidé à le transporter. Avais-je bien agit? J’…étais à la fois troublé et me sentais coupable d’avoir emmené le curé dans la voiture de cette inconnue… Mais comment résister à son charisme naturel… Je dois bien l’avouer j’étais sous le charme.     IV: Lâcher prise Le curé commençait à reprendre conscience… il était attaché nu et baillonné à une croix de saint André . En même temps qu'il reprend ses esprits, il sentait son sexe en érection… Où se trouvait-il, comment? La femme brune n’était pas que le seul fruit de son imagination? Pourtant, il pouvait sentir son odeur envoutante… puis au fur et à mesure qu’il reprenait conscience, il explorait du regard la salle: Elle était sombre, quelques candélabres éclairaient une table en bois, devant lui… puis dans la pénombre, il la vit…de l'autre côté de la table. Elle était installée dans un fauteuil, face à lui, coupe de champagne dans la main gauche, dans l'autre un fouet charron... robe noire fendue... Eh bien mon cher, vous me faites attendre? Lui dit-Elle? Puis Elle pose sa coupe de Champagne, se leva et se dirigea vers lui. Elle lui glissât à l'oreille... en caressant le sexe turgescent du curé de son fouet... -Maintenant, tu m'appelleras Maitresse d’une voix doucereuse -compris? Reprit-Elle d’une voix dure -si tu as compris baisse la tête Il acquièsse -C’est bien... on va finir par faire quelque chose de toi... en tapotant sa joue Elle enlève son baillon Tu as compris? -oui répond -il -oui qui? d'une voix dure en le prenant au cou sa bouche tout près de celle du prêtre -oui , Maitresse Il avait cédé   V: la découverte de la sensualité Puis la Maitresse commença à prendre les contours de son corps avec son fouet, et un coup après l’autre devenait plus sèche dans ses frappes. pendant qu'il psalmodiait les dernières paroles de Saint André, sur La Croix à laquelle il était lui même attaché: Je vous salue, ô Croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de Son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. O bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m’a sauvé. Mais la Maitresse n'en avait cure Et elle venait interrompre sans cesse par des coups de fouet le curé qui reprenait sans cesse sa psalmodie du début celui ci sensait la lanière venir lécher les plaies déjà ouvertes par de précédents coups Alors que son supplice continuait, il se rendit compte que ce n'est pas la joie de découvrir son sauveur qui l'animait mais la découverte de sa sensualité, pendant 20 ans refoulée qui s'exaltait sous le fouet de la Maitresse La Maitresse de son côté s'évertuait à viser toujours les mêmes points sensibles tantôt à gauche, tantôt à droite de son torse qui commençait à perler quelques gouttes de sang. Il n'avait jamais connu cette sensation d'abandon... le corps, et la brûlure physique ce n'était rien, mais qu'allait il rester de son âme? Peu lui importait maintenant, ses pensées sans cesse interrompues par un nouveau coup il se laissait glisser dans l'instant, tantôt redoutant le prochain coup, tantôt l'espérant et se laissait griser vers un sentiment jusqu'alors inconnu... l'éveil de sa sensualité.   VI: un odieux chantage Notre bon père lacéré de coups de fouets, la Maitresse marqua une pause. Elle l'observa, enleva un de ses gants noir et pris plaisir à redessiner les contours de son oeuvre sur la chair du divin martyr avec son index. Elle saisit une bougie et recommença l'opération... alors que la cire chaude coulait sur ses plaies le curé ne pouvait s'empêcher de gémir puis estimant qu'elle avait bien rempli son devoir Elle se dirigea vers son siège, remis son gant. Elle posa son fouet sur la table, s'assit vida d'un trait sa coupe de champagne, puis fixa le curé dans les yeux -Tu sais ce qu'il me manque? lui lança t'elle? - non Maitresse - un serviteur pour me remplir une deuxième coupe Le curé arpentant la salle du regard fixa la bouteille, puis regarda la Maitresse...incrédule, lui qui ne s’était jamais imaginé que comme serviteur du Christ!! - je sais à quoi tu penses reprit-elle - aussi je vais t'aider à accomplir ton devoir Elle sorti de son sac en cuir d'agneau qui était posé à côté d'elle un appareil photo puis pris le prêtre en photos, humilié, martyrisé... seul son sexe arborait encore une fierté qu'il ne pouvait dissimuler - Maintenant reprit-Elle tu m'obéiras, sinon ces photos, je les envoie au Diocèse et au journal local As tu bien compris? Oui Maitresse, répondit le curé, dans un râle de résignation Elle se leva, détacha le curé de sa croix... le curé, chancela puis s'effondra. puis un regard vers sa Maitresse qui ne l'avait pas lâché de son regard d'acier se releva et s'exécuta... il lui servi une coupe de Champagne Elle claqua des doigts, son index montrant le sol et le curé, nu s'agenouillat où lui avait montré sa Maitresse. Il était à ses pieds.   VII: le trouble de l’enfant de choeur Et moi, j’avais laissé notre Père partir… où était il, que faisait-il? Je ne savais sonder mon malaise à la vue de cette lueur étrange dans le regard de la femme au moment où elle l’emmenait vers sa voiture. Du coin de l’œil, j’observais sa silhouette vénitienne, ses longues mains de dentelière, son allure déterminée qui ne laissait pas de place au doute Je lui ai demandé, de me donner des nouvelles avant de refermer la porte de sa voiture, Elle est partie sans dire un mot. Je suis resté, là dans la rue, les bras ballants le regard dans le vague dans la direction où elle avait emmené notre curé. Je me sentais coupable. Mais je n’arrivais pas à déterminer si ce trouble provenait de l’avoir laissé aux mains de cette femme ou bien de cet émoi obscur qu’elle avait fait naître en l’enfant que j’étais. qu’importe, je restais avec cet étrange sentiment qui m’a habité jusqu’au soir. Mon trouble était d’autant plus prégnant que je n’en saisissait pas les contours. Seule ne subsistait plus que l’odeur de son parfum… et encore aujourd’hui, entre mille odeurs, je le reconnaîtrais encore.   VIII: vers un nouveau départ Notre père était dans la cave, à genoux depuis combien de temps? il n'en savait rien, le temps avait filé, avec sa dignité Il n'avait plus osé tourner le regard vers sa Maitresse Elle brisa le silence … et l'instant qu'Elle savourait jusqu'alors en dégustant son Champagne, le prêtre à ses pieds. - Eh bien, si nous jouions maintenant? Son supplice ne s'arrêterait donc jamais? se dit il... Allonge toi sur la table, sur le dos... Il se leva et exécuta les volontés de sa Maitresse Elle se leva, saisit son sac, en sorti des cordes.. Elle lui attacha les poignets puis les chevilles aux pieds de la table. En quelques minutes, il était à sa merci. - Tss tss Te voilà tout crotté, lui dit Elle , saisissant de son sac un couteau ... son manche était noir, sa lame était brillante, affutée... brûtale Ses yeux étaient écarquillés, la honte en lui cédait peu à peu la place à la peur quel autre choix avait il que de soumettre à sa volonté... Il récita un notre Père cela fit rire la Maitresse et avec la lame de son couteau, Elle entreprit, patiemment, chirurgicalement, d'enlever la cire refroidie de ses plaies lacérées par le fouet. Le curé tentait de réciter son notre père... ponctué par les gémissements causés par l'extraction de la cire de ses plaies. Puis elle sorti un tissu et lui posa sur le visage Tu as été baptisé certes... Mais connais tu mon baptême? Elle inclina alors la table de manière à ce que les pieds soient plus haut que la tête et elle versa de l'eau sur le tissu Alors que le prêtre continuait à réciter son Notre Père Il ne pouvait pas se noyer, ses poumons situés plus haut que sa bouche... seul le sentiment de sa mort imminente habitait le prêtre Elle arrêta le supplice et alors qu'il reprenait sa respiration, elle lui glissa à l'oreille... Par la volonté de ta Maitresse, te voilà un homme neuf Elle banda les yeux au prêtre, défit ses liens puis l'aida à se lever de la table Elle l'amena vers la sortie, le fit entrer dans sa voiture, ui débanda les yeux et le posa, sans mot-dire au bord de la route, tout en lui remettant sa soutane et ses vêtements bien pliés. Il avait découvert la sensualité par les mains de cette Domina, c'était un homme nouveau. FIN
141 vues 7 aime
Par : le 19/10/24
Je voue un culte à Circé.  J'aime transformer les hommes en animaux. En porcs, c'est trop simple, non en toutes sortes d'animaux plus dangereux, lions, loups, taureaux,... Je sais fabriquer des potions maléfiques.  Après, j'adore sortir le fouet cruel et bien les dresser. Faire mal me donne du plaisir. Les entendre me supplier d'arrêter m'excite encore plus. J'adore les entendre couiner. Aucune pitié.  Excite je frappe encore plus fort.  Et j'ai bien caché la moly, la plante pour échapper à mes sortilèges. Animaux vous resterez dans mes cages d'acier bien fermées.   Ah c'est plaisir de dominer !
261 vues 6 aime
Par : le 16/10/24
Bonjour Voici un premier texte qui pose les personnages. J'ai volontairement  prénomé  mes personnages S pour Soumis (e) et D pour le Dom. Chacun mettra les prénoms et les genres qui lui conviendront. Je plante dans ce premier volet la situation que beaucoup rencontrent certainement sur les sites. Et le ressenti pour les premiers rendez-vous. IL faut donc imaginer que nos deux personnages ont loguement echangé par message mais qu'ils ne se sont encore jamais vu même pas en cam. Vous comprendrez le titre de cette histoire dans un prochain  Je souhaite à tous ceux qui vont lire une bonne lecture. Merci à Jardinenfriche pour la relecture. Ymer White Le jardin  C1 - Premier rendez-vous Après tous ces échanges de présentation fastidieux et classiques. Ces nombreux messages pour faire connaissance et déchiffrer les attentes de chacun sur les sites de rencontre. Après tout ce tri de messages qui deviennent des agressions masculines quand on est une femme soumise ou non. Après tous ces faux profils qui demandent de l’argent à un moment donné quand on est un homme. Après toutes ces désillusions de ceux ou celles qui vous faussent compagnie sans dire au revoir et sans aucun prétexte. Certainement les mêmes qui vous posent une question dans une soirée et qui n’attendent pas la réponse pour partir discuter avec une autre personnne. Après toutes ces frustrations provoquées par la malhonnêteté de ceux ou celles qui vous tiennent en haleine pendant une semaine, (rarement plus) et qui ne sont venus que pour s’émoustiller un peu. Après s’être rassuré quant à la réalité et l’existence de la personne qui se cache derrière le pseudo. Souvent très difficile à faire pour des raisons de confidentialité et de sécurité disent-ils ou elles. Alors qu’enfin, on pense avoir rencontrer une vraie personne.  Et que les désirs commencent à faire leurs œuvres. Que les sentiments naissants poussent à la confidence, l’addiction fait son chemin. Les messages sont attendus avec impatience et anxiété. Les ventres se nouent sans s’être vu, ni touché. L’angoisse de perdre l’autre devient prégnante, Après tout ce que l’on s’est dit, tous ces sujets abordés. Toute cette intimité dévoilée.  Deux mois d’échanges avec un rythme qui s’est accéléré et qui devient effréné. Il faut maintenant se décider, faire le pas, vite se rencontrer. Cela devient difficile de travailler. De vivre à coté tout simplement. L’esprit devient tout occupé à cet (te) inconnu (e) virtuel(le) avec qui on partage un autre monde. Le mobile posé à côté du clavier pour elle, affiche les notifications sur l’écran avec cette petite sonnerie qu’elle lui a choisie pour différencier l’arrivée de ses messages. Ses collègues commencent à sourire à chaque fois que l’écran s’allume et frétille.   Elle se jette dessus comme une goulue qui a déjà besoin de sa dope. Elle a envie de lui faire sa demande. C’est à elle de le faire. C’est lui qu’elle veut comme maitre. L’univers qu’il lui propose, sa façon de voir la relation, lui convient. Mais elle n’a que deux photos de lui. Peut-être des photos qui ont dix ans. Comment va-t-elle le reconnaitre. Va-t-il lui plaire ?  Pour lui, entre une réunion client et une réunion avec son équipe, cela devient de l’impolitesse et cela frôle parfois l’irrespect… Mais c’est plus fort que lui, il a besoin d’elle maintenant pour avancer. Il le sait, c’est elle qui va le compléter, qui va l’accompagner. Si cela se trouve c’est encore un brouteur africain, qui se fait passer pour ce qu’il veut entendre. Et si elle vient vraiment à ce premier rendez-vous va-t-elle lui plaire ? Évidemment les deux photos qu'elle a envoyées sans montrer son visage sont magnifiques. Certainement des photos de vacances où le corps rayonne. La première rencontre est convenue vers 14.00 heures dans un café de centre-ville. S n’a aucune contrainte vestimentaire. Elle doit faire selon sa nature, son statut et la façon qu’elle imagine devoir s’habiller pour vivre sa relation M/s en toute sérénité. Il va sans dire que c’est totalement nouveau pour S.  Elle se décide à franchir le pas. Elle est en ébullition, entre excitation et anxiété. Cela a été plus fort qu’elle, même si elle a longtemps résisté. Elle a visité les sites dédiés à la domination et à la soumission. Elle a fait des dials avec des personnes qu’elle n’a jamais rencontrées. Cela fait des années qu’elle fantasme sur ce thème, malgré un mariage réussi et une vie de famille tranquille et réglée dans le respect des conventions. Un amour qui s’est transformé en affection mutuelle. Des ados qui finissent de saper son couple tranquille. Elle a un travail qui la comble, des responsabilités professionnelles et familiale, son cerveau est en ébullition.   Mais, il y a un mais.   D’où vient ce besoin de glisser dans cet imaginaire à en rêver la nuit ? ou à ne pas en dormir. D’où vient cette attirance pour la soumission ? Pourquoi ce désir de se donner à un ou une autre ? Qu’est ce qui lui manque ? Se faire diriger, punir comme lorsqu’elle était enfant. Se sentir protégée, en sécurité lorsqu’elle se donnera ?  Et peu importe que ce soit avec une femme ou un homme.  Car elle est certaine de vouloir une autre vie, un autre univers, une autre intimité, d’autres règles qui régiront sa vie. Elle est prête à faire ce qu’on lui demandera de faire. Enfin elle ne sait plus... Elle se persuade qu’elle ne refusera pas les caresses d’une femme pour la mener à l’extase. Elle ne s’est jamais senti Bi pourtant. Tout cela affole et chahute son quotidien et son éducation. C’est une remise en question de beaucoup de ses certitudes. Une remise en question de ses interdits, des conventions sociales, de son éducation.  Où va-t-elle s’arrêter, si elle franchit le pas ? Le pourra-t-elle ? A la maison c’est elle qui gère. Mais là, dans cette relation qui se présente, elle retrouve sa nature profonde. Sa fragilité et ses forces aussi. Son désir reprend sa place. Sa nature commence à crier. Un besoin de vivre autre chose la tiraille. Elle a l’impression de reprendre la main sur son destin et en même temps de partir à l’aventure. La lumière du café baignait la salle d'une ambiance à la fois chaleureuse et mystérieuse. Au fond, une musique douce et sensuelle flottait dans l'air, créant un cocon propice aux confidences. Quelques clients du service de midi étaient encore attablés. C’est vendredi, l’ambiance est plus décontractée. Le soleil d’octobre fait de la résistance. Une chaleur douce presque estivale donne l’impression que l’on est encore en vacances. S est arrivée en avance, s’est installée à une table discrète en fond de salle. Un café et un verre d’eau lui a été servi. Ses doigts jouent nerveusement avec le bord de sa tasse de café. Elle porte une robe rouge et blanche qui épouse ses formes avec élégance, laissant entrevoir juste ce qu'il faut de sa poitrine. C’est peut-être exagéré, pensait-elle pour un premier rendez-vous.  S avait changé plusieurs fois de tenue avant de partir en retard. Sa garde de robe ne lui convient plus. Ça aussi il faut que cela change mais ce ne sera pas à elle d’en décider. Elle a le cœur qui bat un peu plus vite à l'idée de le rencontrer. Dans sa tête c’est une tempête d’images qui défilent comme un film, des messages qui sonnent et lui reviennent à l’esprit. Ce qu’elle a dit, ce qu’il lui a dit. Elle a envie de fuir et est incapable de le faire. Elle a un furieux désir de laisser le destin accomplir sa trace. Et surtout de ne jamais avoir la frustration de ne pas avoir saisi l’opportunité de reprendre sa vie en main. De créer son univers. Son jardin. S envoie un message à D pour le prévenir qu’elle était arrivée et où elle se trouve. La jupe sans être trop courte laisse ses cuisses coller à la banquette. Les dernières chaleurs contribuent à envelopper S d’excitation et de nervosité qu’elle ne sait ou ne veut plus gérer. Les secondes d’attentes deviennent des minutes, les minutes deviennent des heures. Calme, son regard balaye la salle avant de se poser sur elle. D est habillé, d’une simple chemise blanche qui souligne ses épaules, un jean et une veste de costume sombre. Rien d’ostentatoire. Une démarche calme. Il repère S et s’installe à une table derrière elle, sans qu’elle ne puisse l’entendre ni le voir.  Il commence à lui parler d’une voix douce à l’oreille. Elle sursaute et tente de se retourner. Mais très vite D lui ordonne de rester en place. Elle ne sent que sa chaleur et son parfum. « Êtes-vous toujours certaine de vouloir me rencontrer et me voir ? Vous pouvez encore vous enfuir » lui demande-t-il. « Oui encore plus certaine » « Confirmez-vous ce que vous m’avez dit sur vos messages ? » Il lui liste d’une voix douce et calme à l’oreille. « Vous cherchez un statut d’esclave, à devenir la propriété d’un homme. C’est la seule vision de la relation, du mode de vie dans lequel vous souhaitez vous épanouir. Être totalement dans un cadre d’appartenance convenu conjointement. Un cadre comprenant : Obéissance, servilité, subordination au maitre. Liberticide et coercitif en permanence. Le propriétaire devient la seule et unique référence et le centre de votre pensée, tout le reste étant secondaire. Les règles de l’univers créées ensemble (Notre jardin), avec ce rapport Maitre Esclave qui supplante totalement les règles communes de la société Vanille. Ce cadre vous ôte réellement toute liberté. Je vous cite « que je sois sous emprise, asservie et que si je ne satisfais pas ou déroge aux règles pour x raisons, le Maitre me le fasse savoir de manière stricte. » Vous acceptez, souhaitez et validez en toute conscience d’être punie de différentes façons, parfois comme une enfant, parfois comme un animal de compagnie, parfois comme une esclave. Les tabous et pratiques intouchables sont : pedo, zoo, marques au sang, aiguilles, scarification, scato poussée, usage de drogue, tout ce qui peut être à risque pour la santé et les dégradations définitives du corps. Le tutoiement sera utilisé pour le dominant. Le vouvoiement exclusivement pour l’esclave. Des rituels seront imposés pour la dévotion que doit avoir l’esclave à son maitre. Votre corps et votre intimité ne devra avoir aucun mystère a votre propriétaire. Vous donnez l’entièreté de votre liberté de choix à votre maitre. Des positions seront imposées pour formaliser les moments importants du quotidien. Vous souhaitez portez un symbole en toute circonstance même dans le monde vanille. Est-ce bien cela ? » « Oui Monsieur c’est ce que je vous demande. C’est ce que je veux avec vous. » « Dans ce cas, pour me signifier votre accord, retirer votre culotte Si vous décider d’aller le faire aux toilettes. A votre retour, vous traverserez la salle avec votre culotte à la main et vous la posez sur la table. Vous me retrouverez assis en face de vous.» S a un instant de surprise et tente une bravade :« Et si je n’en porte pas. » « Il va falloir me le prouver sur le champ. Vous pouvez l’enlever ici si cela vous chante. Pour le moment vous avez encore cette liberté de choisir. Dans le monde dans lequel vous vous apprêtez à entrer, vous n’aurez plus ce choix.» S se lève et se dirige vers les toilettes pour s’exécuter. Un dernier regard dans le miroir du sous-sol, sa culotte à la main, elle se regarde une dernière fois, retouche sa coiffure, tire sur sa robe pour la descendre encore plus bas, pour ne pas ressembler à une bimbo de vingt-cinq ans qui veut « pécho ». Elle qui en a 25 de plus. À son retour elle découvre son futur se dessiner. Elle dépose le morceau de tissu fin, blanc sur la table avec un sourire malicieux en signe de victoire. Maintenant elle ne peut plus revenir en arrière. C’est fait. Elle s’assoie et le dévisage enfin. À cet instant, un sourire complice se dessine sur ses lèvres, et elle sait qu’elle a fait le bon choix. Il s’approche d'elle, son regard brillant d'une lueur taquine. « Enchanté, S. j’espère que tu n'attends pas depuis trop longtemps. » « Juste ce qu'il me faut pour me mettre dans l'ambiance » répondit-elle avec insolence en le fixant dans les yeux, un léger frisson parcourant son dos. Ils échangèrent des banalités au début, mais rapidement, la conversation devint plus intense, plus chargée. Les mots se frôlent comme des caresses, les sous-entendus s'accumulent entre eux comme une promesse silencieuse. Comme s’ils se connaissaient depuis fort longtemps, mais que des années de séparation les avaient mis à distance. Ses cuisses se recollent au plastique de la banquette et un feu intérieur commence à ruisseler doucement entre ses cuisses. S sait ce que cela veut dire et sans culotte cela va très vite devenir gênant. Cette situation ne fait qu’empirer au fil des minutes qui passent. Son excitation devient difficile à contrôler. Mais ce qui la surprend, c’est qu’elle s’en fout.  Complétement. Elle a presque envie de le crier. « Alors, ce que nous avons partagé sur le site... c’est sérieux pour toi ? » demanda-t-il, s’appuyant légèrement en avant, les yeux rivés sur les siens. Elle soutint son regard. « Pour moi, chaque rencontre a son propre potentiel. Mais j’aime l’idée de découvrir... jusqu’où cela peut aller. L’univers que nous avons dessiné lors de nos échanges m’attire et fait écho en moi.» D se pencha encore un peu plus, sa voix devenant un murmure. « J’ai toujours cru que le vrai équilibre réside dans l’établissement de la soumission et de la domination. Est-ce que cela te parle ? » S sentit un frisson d’excitation la traverser. « Plus que vous ne l’imaginez et c’est la seule raison de ma démarche aujourd’hui. Je veux découvrir ce jardin dont vous m’avez parlé.» Il esquissa un sourire, satisfait. « Alors, dis-moi, ce qui t'attire vraiment ? » Sans retenue et avec un enthousiasme à peine retenu, elle répond : « L’inattendu, la tension, l’inconnu, ma culotte sur la table à la vue de tous. » Elle marque une pause, savoure le moment. « La possibilité de perdre le contrôle… sous le regard d’un homme qui sait ce qu'il veut, devenir sa propriété et le servir pour son plaisir, être protégée, que le jardin que vous m’avez décrit devienne notre refuge. Je veux devenir une femme. Celle que vous souhaiterez que je devienne. » Leur échange devient un jeu, chaque mot pesé, chaque geste chargé de promesses. Le serveur vient avec leurs cafés, son regard est instantanément capté par la culotte qui trône. Il dessert la tasse vide et repart avec un sourire entendu vers D. Mais son service devient secondaire à ce qui se joue entre eux. S prend une gorgée, ses lèvres glissent délicatement sur la tasse, puis elle la pose lentement, ses yeux ne quittant pas ceux de D. « Que dirais-tu de continuer cette conversation ailleurs ? » proposa-t-il, une lueur de défi dans le regard. Elle hésita un instant, le cœur battant, puis un sourire provocateur se dessina sur ses lèvres. « J’aime bien l’idée. Mais n’oubliez pas, que je ne vous appartiens pas encore. Vous m’avez dit que je serai éduquée et que c’est seulement après que je serai définitivement votre.» « Alors pourquoi avoir accepté de me présenter ta culotte ? N’est-ce pas un premier vœu d’appartenance ?» “Non du courage, un esprit de challenge et de curiosité, l’envie de mener avec vous mon cheminement dans cet univers que je ne connais que de façon virtuelle. C’est une décision de raison.” Les joues de S se teintent de rose, elle baisse les yeux et lui dit avec un sourire teinté de légère provocation : « Non C’était pour vous découvrir et parce que nos échanges et aujourd’hui me font basculer doucement vers un non-retour.» Il se lève, paie la note et l’invite à le suivre. S décolle ses cuisses, retient sa robe en souhaitant que son excitation n’a pas signée sa robe blanche. Ils quittent le café, l’excitation et le mystère enveloppent leur rencontre d’un halo presque palpable. Le monde extérieur semble s’évanouir, les laissant seuls dans leur bulle, prêts à explorer les profondeurs de leurs désirs. « Je vais te ramener à l’adresse qui te conviendra. » S ne parle plus, elle est déchirée entre la frustration de ne pas aller plus loin et le désir de rentrer pour ne pas franchir les dernières frontières de sa raison. Elle a envie de le lui dire mais elle en est incapable comme paralysée. Une fois installés et en route, la conversation devient plus légère. Cette fois, c’est sur le cuire des sièges que ses cuisses se collent, S ne retient pas sa robe qui remonte outrageusement, pose son sac à main sur ses cuisses pour compenser le glissement de sa robe. Son sexe appelle à ses sens, les signes de son excitation ne pourront plus être dissimulés. S le sait c’est trop tard, elle ne contrôle plus. Elle est heureuse de retrouver cette sensation qu’elle avait oubliée... D la rassure en lui signifiant qu’il a été ravi de la rencontrer. Une fois à destination il lui tend un paquet cerclé d’un ruban rouge. Il l’embrasse pour la première fois, lui redonne sa culotte et lui ouvre la porte. La voiture repart et s’éloigne. S se retrouve seule devant sa voiture qu’elle avait garée non loin de son domicile pour rester discrète. Elle ouvre le paquet à l'abri des regards dans son véhicule, découvre un mot plié en quatre ; Ici commence ton cheminement. Pour démarrer ta démarche porte le lorsque tu seras prête. Lorsque tu le portes, tu es sous mon autorité et tu ne peux l’enlever que lorsque je t’y autorise. C’est donc toi qui rythmes ton cheminement au quotidien et moi qui décide de la fin. Tu peux me demander de l’enlever avec des explications, mais je ne suis pas obligé d’accepter ta requête. Je serai informé à chaque fois que tu décides de le porter et à chaque fois que tu le retires. Lorsque tu seras prête, porte le. Je t’embrasse D Dans le paquet se trouve un petit objet de couleur métallique d’environ 15 cm de long. Lisse et courbe, doux et rigide à l’extrémité, souple en son centre. La forme ressemble à une statuette modelable. On peut presque en faire un bracelet. Il est plat à une extrémité, d’une largeur d’un demi-centimètre. Une face en forme de ventouse, le verso en forme de dôme. La seconde extrémité ressemble à une ogive qui prend la forme souhaitée sous la pression de la main. Comme de la pâte à modeler pour enfant. Présenté tout droit dans sa boite l’utilisation ne saute pas aux yeux de S. Lorsque S en comprend l’usage, elle le glisse sous sa jupe. Ajuste l’objet à son intimité. Ancré entre les parois lubrifiées et agrippé au bouton le plus sensible, la statuette prend sa place et s’adapte à l’anatomie de S. La ventouse absorbe le clito qui s’y blottit. L’objet se colle et s’ancre par sussions successives. A l’autre extrémité, l’ogive progresse sans difficulté dans le conduit ruisselant et chaud. Quelques secondes à peine était-il en place qu’une petite vibration se fait ressentir. Son téléphone sonne et une notification signé D s’affiche. « Déjà ! alors bravo pour ce courage. Bienvenue dans le jardin, Je suis heureux de t’avoir à mes côtés. Tu m’appartiens jusqu’à ce que je te dise de le retirer.» S  répond : « Merci je suis heureuse d’y entrer avec vous et impatiente de franchir les étapes de ma nouvelle vie. Apprendre mes nouvelles règles de vie pour vous servir, être guidée et protégée par vous». Surprise par le message et submergée par l’emprise déjà palpable de l’objet en elle. S se laisse aller sans lutter. Les premiers signes du désir sont déjà passés et les premières vagues de spasmes musculaires se font ressentir. Ses fesses maintenant trempées sont au contact direct du siège. Elle n'a pas eu le temps de réajuster sa robe sur son siège en plaçant l’objet. La fréquence cardiaque s’accélère, le point de non-retour est proche. Elle ferme ses yeux pour ne pas être accaparée par un élément extérieur à son plaisir. S a les deux mains agrippées. L’une à la porte et l’autre arrache le siège. Une décharge lui fait décoller les hanches d’un seul coup. Elle lâche un gémissement dans un souffle long. Ses muscles du ventre se tendent, elle jouit sans avoir pu faire durer et contrôler. Les spasmes et les contractions la secouent, ses seins lui font presque mal. Les personnes qui pourraient la surprendre sur le parking n’ont plus aucune importance. Une fois la tornade passée, le souffle encore rapide, elle prend conscience qu’elle ne s’est même pas caressée. Sa robe est totalement fripée. Ses cuisses et ses fesses baignent sur le siège, elle se surprend à mettre en bouche ses doigts pour prolonger avec le goût et le parfum (de ?) son plaisir. Elle garde ses yeux clos, sa tête repose sur l’appuie tête. Sa coiffure ne ressemble plus a rien. Lorsqu’elle retrouve un brin de calme, que ses yeux se sont réhabitués à la lumière du jour, que son cœur bat à un rythme mesuré, elle tend ses jambes pour les décontracter. Tout son corps se détend, ses bras reposent sur le siège. Elle n’a pas encore la force de redescendre sa robe sur ses cuisses. Elle ouvre la fenêtre de sa portière et respire une grosse bouffée d’air. Elle vient à la vie.  
321 vues 16 aime
Par : le 14/10/24
Elle s'était déshabillée. Elle l'avait arrêtée, l'avait embrassée violemment. Elle s'était demandée si elle l'aimait vraiment de cette façon, si elle était la même avec d'autres femmes. Elle l'imaginait tenant quelqu'un contre elle, l'embrassant avec passion. Elle enlevait ses bas, lui caressait les seins et elle la voyait enlever les bas d'une femme, caresser les seins d'une femme. Elle n'était pas soupçonneuse: c'était bien pis. Elle n'existait plus du tout. Elle s'était volée d'elle-même. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. Autrefois, des idées simples l'auraient aidée à se défendre. Juliette avait tout remplacé. Elle tenait d'ordre et de religion. On ne pouvait la tromper. Charlotte avait faim, elle avait froid et elle était heureuse. Elle l'avait l'air triste et retenu des jeunes femmes qu'on aperçoit, les mains jointes, sur les tableaux anciens.    Elle ne la comprenait pas très bien. Plus tard, seulement, elle avait imaginé ce qu'elle voulait dire. Ce n'était qu'un rêve. Ce qui est solide et vrai, c'était son visage qu'elle voyait très bien à cette heure. Il était plein de reflets, comme les eaux noires qui coulent. Ce visage ne faisait qu'un avec la Seine. Elle savait qu'elle serait entraînée assez loin. Ce fleuve puissant et méandreux où elle entrait aux côtés de son amante ne la lâcherat pas. Elle voyait sa bouche et elle pensait à la bouche d'une autre femme. Cette bouche remuait dans la nuit, pour parler. Dans une autre nuit, elle pouvait s'approcher et vivre contre vous. Comme un être fiévreux, elle pouvait se perdre dans vos cheveux, dans votre corps. Des lèvres, des mains, tels étaient les charmes qui servaient à vous faire mourir. Ils vous étendaient sur des plages inconnues, ils vous recouvraient d'une sustance nommée: plaisir, et Charlotte sentait ce plaisir dans son sang. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Charlotte demeurait alors dans un plaisir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps.    Dans son genre, la lucidité est une passion aveugle. Elle voit tout, mais elle tue ce qu'elle voir. Elle voit tout, sauf la vie, qui reste importante, même pour ceux qui n'en sont pas amateurs. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle, comme un tournesol au soleil.    Elle se réjouissait de la jeunesse de sa race et son amante devinait, au coin de ses lèvres, le pli qui disait la mélancolie d'être née trop tôt. Elle titubait de bonheur. Maintenant on pouvait tout lui prendre, sa vie, ses désirs, elle acceptait. Même si son amante était menteuse, inconstante, égoïste, à peu près comme un pays produit du maïs ou de la tourbe. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Elle ne s'avouait pas complètement sa vie. Elle cachait aussi la passion, à moitié étouffée, qui subsistait dans son cœur pour la littérature. Cet autre monde l'entraînait vers la solitude, l'espoir d'une vraie solitude où la vie serait limitée par les quatres côtés d'une page blanche, où l'on serait en prison et libre à l'intérieur. Dans son inspiration, elle trouverait autant de plaisir que sur les lèvres de son amante. Elle débrouillerait les choses. Elle ferait semblant d'avoir confiance. Elle serait séduisante, pour lui plaire. La nuit l'aiderait à supporter cette idée. Dans la nuit, rien n'est vrai, moins qu'autre chose.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
1000 vues 16 aime
Par : le 14/10/24
Elle avait été toujours conquise par celles qu'elle avait aimées, autant qu'elle les avait conquises. Ainsi s'explique peut-être que l'amour et l'estime soient toujours pour elle allés de pair. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable. L'amour physique, comme on le sait si bien, est l'art des rebondissements.    Elle s'était sentie soudainement remplie d'une force immense et infrangible qui pesait sur tous les pores de son corps jusqu'à le faire éclater. On écrit pour Charlotte, et elle se montre infidèle. Les femmes sont trop souvent sensibles à leur image, le dernier barreau, tout en haut, c'est la communion des saints, le "fraternel et mystique chaînon" dont parle Baudelaire. Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois elle se réveilla en sursaut, parcourue de frissons.   Elle savait que, supersticieuse comme elle était, il y avait certains parjures qu'elle ne ferait pas, et puis la crainte d'irriter Juliette, et de se faire détester d'elle l'effrayait. La conversation était tout à fait étrange, au moins sur le plan musical, car elle se servait souvent d'une voix aux inflexions terriblement soyeuses. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant, au grand dam de Charlotte qui aurait préféré voire perler du sang sur ses seins. Elle jouissait toujours quand on flagellait sa poitrine. Elle devenait l'humble servante de ses fantasmes, les plus odieux.   C'était une nature froide sans doute, mais aussi incapable de vilenies que de grandes actions. Elle se repentait de ne s'être pas attachée dans la vie qu'à de tels êtres. Ayant perçu qu'elle ne procure de volupté qu'à condition d'aimer d'abord, dans sa tête, l'idée qu'on s'en fait, la position bestiale qu'elle implique, le sentiment d'outrager la nature, et qu'à s'échauffer mentalement de ce qui l'associe à la saleté, à la souillure, à la représentation d'une ordure intime, violemment remuée. La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres. Ceux mêmes qui ne la connaissait pas étaient averties par quelque chose de singulier, comme chacun a besoin de trouver des excuses à ses passions et d'en faire des raisons de son amour.   Elle avait fini par aimer qu'on la prenne ainsi tout autant que par la voie ordinaire, et le préférant, même de plus en plus souvent. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était heureuse et trouvait naturel que les hommes, comme les femmes fussent acharnés à le lui demander. Agir en phase avec son instinct de femelle lubrique la faisait toujours infiniment jouir.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
536 vues 10 aime
Par : le 13/10/24
Vanessa et David rentrèrent tranquillement, main dans la main, chez David. Les yeux de Vanessa transpiraient un bonheur serein. Ils s’installèrent dans le canapé de la terrasse. David avait sorti une bouteille de champagne rosé, la boisson préférée de Vanessa. Il la serra contre lui et l’embrassa avec infiniment d’amour. Vanessa lui rendit ce baiser avec passion. Elle se nicha plus profondément encore dans les bras de David. Ses pensées flottaient entre émerveillement et bonheur. Elle n'avait jamais imaginé qu'elle pourrait se sentir aussi vivante, aussi libérée, aussi sereine. Ce qu’elle vivait avec David était tout simplement incroyable, imprévu. Mais plus encore c’était une découverte sur elle-même. « David, je... je peux vous avouer quelque chose ? » dit-elle soudain. « Bien sûr mon amour ! » lui répondit-il en lui souriant, sa main caressant son visage dans un geste doux et protecteur. « Nous ne sommes pas en séance de domination, tu peux t’exprimer librement ma chérie ». « Je dois vous avouer que je n'aurais jamais pensé être capable de me révéler ainsi, » dit-elle, sa voix basse mais claire dans le calme de la nuit. « Je n'aurais jamais envisagé trouver une telle excitation à m'exposer ainsi …, à observer … , à être observée... Jamais je n’aurais cru que cela pourrait … me plaire … » ajouta-t-elle, son visage rougissant. David l’écoutait avec attention, continuant à caresser son beau visage de sa main droite et dessinant des arabesques tendres dans son dos de sa main gauche. « Et cela te fait peur ? Tu as honte ? » demanda-t-il doucement. « Oh non ! Pas le moins du monde ! » s’exclama-t-elle. « Pas quand je suis avec vous, » ajouta-t-elle avec assurance. « Avec vous, je me sens en sécurité, respectée... heureuse. Je n’ai pas du tout peur. Cependant, je dois vous avouer que c’est … ». Elle cherchait ses mots pour bien traduire ce qu’elle voulait exprimer. «  C’est … étrange et … troublant … et pourtant évident et naturel … grâce à vous » dit-elle enfin. « Waouw » s’exclama David dans un sourire. « Tout cela, ma bien aimée ?! » « Oui » reprit-elle, les yeux plein d’amour pour celui qui faisait battre son cœur comme jamais auparavant. « C’est étrange de se sentir si puissante et si vulnérable en même temps. Etrange de découvrir qu’avec vous je me sens libre d’être moi-même. Troublant … oui troublant de sentir que l’excitation et le fait de le faire avec vous font passer la honte et mes anciens tabous au second plan … oui troublant tellement c'est … naturel et excitant … Et tout cela, c’est grâce à vous, mon amour … ; grâce à votre amour et votre guidance …  vous me faites découvrir des parties de moi-même que j’ignorais …  vous le faites avec une infinie tendresse et un respect total … et tout cela me parait évident et naturel … Je suis heureuse, David. Heureuse et reconnaissante de vivre cela avec vous … heureuse de vous appartenir … » conclut-elle, tendant ses lèvres vers celles de David, comme pour mieux sceller cette déclaration. Ils s’embrassèrent avec amour et tendresse. Ils restèrent silencieux pendant un moment, simplement enlacés, laissant la tranquillité de la nuit les envelopper. La lumière de la lune filtrait à travers les feuilles des arbres du jardin de David, dessinant des motifs lumineux sur leur refuge discret. Autour d'eux, la ville semblait presque endormie, à peine perturbée par le chant occasionnel d'un oiseau nocturne ou le bruissement d’une légère brise dans les arbres. Finalement, Vanessa rompit le silence. « David ? » « Oui Vanessa » « Je pense que je suis prête à explorer encore plus … à aller plus loin, à vos côtés. Je veux découvrir tout ce que ce monde de soumission et de domination avec vous a à offrir, tout ce que je peux être. Guidez-moi… Eduquez-moi … Faites de moi … votre soumise, s’il vous plait … s’il vous plait … Monsieur … » dit-elle avec assurance. En finissant ses mots, elle se leva, releva légèrement sa robe pour dénuder ses cuisses et se mit à genoux devant lui ; jambes légèrement écartées ; mains posées sur ses cuisses, paumes retournées ;  fesses posées sur ses talons ; dos droit ; tête baissée. David regarda Vanessa. Un immense sourire barrait son visage.  Il ressentait un amour intense pour cette femme, renforcé par un respect profond pour la force qui émanait d’elle et la confiance qu'elle lui témoignait. Certes il avait eu des histoires d’amour avant elle. Certes il avait été le Maître d’autres soumises. Bien sûr ils n’étaient qu’au début de leur relation.  Mais jamais encore il n’avait ressenti une telle symbiose avec une femme. Elle incarnait tout ce dont il avait toujours pu rêver. Et plus encore il sentait au tréfonds de lui qu’ensemble ils pourraient découvrir des merveilles infinies d’amour et d’appartenance.   Quelques secondes d’une longueur infinie passèrent pendant lesquelles David regardait avec bonheur Vanessa. Elle était là, agenouillée devant lui. Offerte. Magnifique de volonté et de vulnérabilité. « Vanessa, » commença David, sa voix basse et pleine d'émotion, « je te remercie infiniment pour ton amour et ta confiance. Avant d’aller plus loin je souhaite te dire tout mon amour et le bonheur qui est le mien depuis que tu es entrée dans ma vie. Tu es une femme extraordinaire, Vanessa. Je t’aime, Vanessa. Et toujours je te respecterai et t’honorerai ». A l’écoute des mots de David, Vanessa ne put refreiner un sourire. Elle sentait son cœur battre contre sa poitrine. David l’aimait ! Elle le sentait. Elle osait l’espérer. Mais l’entendre le dire avec une telle force …  Elle était tout simplement heureuse. Une onde continue de chaleur savoureuse traversait son corps de part en part. « Je suis aussi honoré que tu me choisisses comme ton Maitre dans ta volonté de découvrir ta condition de soumission. C’est un honneur qui m’oblige. Sache que nous découvrirons, continuerons à découvrir en fait, ces rivages pas à pas. Que chaque étape se fera toujours avec une communication active entre nous. Que toujours nous le ferons avec ton consentement. Jamais rien ne sera obligé ou forcé qui ne recueille avant tout ton accord explicite. Ton bien-être, ton intégrité – physique et psychologique –, ton équilibre, ton épanouissement seront toujours au cœur de mes préoccupations avant toute chose. » continua David. Vanessa ressentait un mélange de gratitude immense et d'excitation en écoutant David : elle se sentait honorée et choyée d'être ainsi aimée et respectée si profondément. Ces émotions convergentes nourrissaient en elle un sentiment d'épanouissement total, la faisant se sentir précieuse et importante dans l'univers de David. « Vanessa, ce que tu viens de faire à l’instant en t’agenouillant en position Nadu devant moi de ta propre initiative est un geste fort et puissant. Comme l’étaient aussi tes actions tout au long de cette soirée, tant ici, au bar, que dans le parc. En agissant ainsi, tu m’as montré sans le moindre doute ta volonté, ton désir de m’appartenir ; de devenir aux termes de ton éducation, ma soumise. Mais je te le redemande : c’est bien cela n’est-ce pas, Vanessa, tu souhaites devenir ma soumise ? » conclut David. « Oui, Monsieur ! Je veux devenir votre soumise » répondit Vanessa d’une voix assurée, la tête toujours baissée. « Je te remercie Vanessa. Tu es bien consciente que cela impliquera non seulement des expériences physiques, dont certaines seront douloureuses, mais aussi une exploration de tes limites psychologiques ? L’acceptes-tu ? Le veux-tu ? » continua David. « Je le suis, Monsieur. Et oui je l’accepte et je le veux. » répondit Vanessa. « Tu sais que tu pourras interrompre toute action à tout moment de par l’utilisation de ton safe word, Vanessa. Peux-tu nous le rappeler s’il te plait» dit David, bien qu’il se souvenait parfaitement de ce mot. « Le mot que j’ai choisi est « cristal », Monsieur » dit clairement Vanessa, insistant sur ce mot. « Bien Vanessa. Avant d’être ma soumise, tu es ma novice. Tu es d’ailleurs à ce jour ma novice. Et je suis heureux que tu aies ce soir porté avec fierté ton collier de novice. Tu t’es remarquablement bien comportée comme novice aujourd’hui Vanessa. Tu m’as rendu très fier » dit David d’une voix forte et reconnaissante. « Oh merci, Monsieur ! Vous rendre fier est un tel bonheur pour moi » s’exclama Vanessa, tout heureuse d’entendre la fierté de David. Au même instant elle sentit un douleur forte au niveau de son cuir chevelu, alors que David avait saisi ses cheveux et tirait sa tête en arrière. « N’oublie pas que tu n’as pas la parole sauf si je te la donne, petite effrontée. Tu seras punie tout à l’heure pour cette désobéissance. C’est bien compris ? » lui dit David sur un ton ne souffrant aucune rébellion. Les mots fermes de David résonnèrent en Vanessa avec intensité. Elle sentit une forte vague de culpabilité pour avoir oublié cette règle essentielle, mêlée d'un frisson pour la conséquence annoncée. « Pardon … Je suis désolée, Monsieur, j'ai oublié... je vous promets que cela ne se reproduira plus, » murmura-t-elle, sa voix teintée d’un remords sincère. « Merci de me corriger et de m'enseigner la discipline ». David, observant son regret et son engagement à apprendre, relâcha doucement sa prise. « Je sais que tu feras mieux, Vanessa. C'est ainsi que tu grandiras dans ta soumission. » David continua : « Tel est le but de ton noviciat : tu apprendras l’obéissance et la discipline. Pour ce faire, tu accepteras et appliqueras certaines règles ; tu apprendras les positions de base d’une soumise. Tu apprendras aussi à te dépasser, à développer et renforcer ta force mentale. Tu apprendras à développer tes habilités orales pour devenir une experte en fellation, gorge profonde et irrumation pour plaire à ton Maitre. Tu développeras tes capacités vaginales et anales. Tu apprendras à retenir mais aussi à libérer sur ordre ta jouissance. Tu acquerras une pleine maîtrise de toi, de tes ressentis, de tes émotions. Mais tu apprendras aussi petit à petit à lâcher prise, à aimer être indécente à la demande de ton Maitre. En une phrase tu vas t’instruire pour mieux servir, pour devenir une parfaite soumise ». Vanessa buvait les mots de David. Chaque phrase éclairait de manière non ambiguë ce que signifiait son choix. Son cœur battait à tout rompre. Chacun des mots de David tissait un canevas des premières étapes de domination et de soumission consentis entre eux. Le moment était fort. Elle mesurait en cet instant tout ce que signifiait son engagement. David ne lui cachait rien. Le poids tangible de sa décision se manifestait aussi dans son corps : sa peau était couverte d ecahir de poule et, tel un paradoxe, une chaleur immense la parcourait. Elle sentait que son sexe était plus humide que jamais. Ses seins gonflaient. Ses mamelons pointaient. Son souffle était saccadé. Ce que David venait de décrire, ce n'était pas seulement un parcours de soumission physique et psychologique, mais c’était aussi une exploration profonde de ses propres limites et désirs, promettant une transformation qui la terrifiait et l'enthousiasmait à parts égales. Mais en elle en était sûre : malgré sa peur, c’est bien tout ce qu’elle voulait. Parce que c’était Lui. Et qu’elle voulait être à Lui. « Lève la tête et regarde-moi, Vanessa. Est-ce bien ce que tu désires, Vanessa ? » lui demanda alors David. Vanessa leva la tête. Son regard trouva celui de David. Une intensité presque palpable les liaient l’un à l’autre, comme une chaine invisible et pourtant bien présente. Elle inspira profondément, les yeux fixés dans ceux de David : «  Oui, c’est ce que ce je veux, Monsieur … Parce que c’est Vous ... Parce que c’est pour Vous … Parce que je suis à Vous …» dit-elle d’une voix tremblante d’émotion. « Bien ma novice » répondit David en se penchant vers Vanessa et en déposant un doux baiser sur ses lèvres, tout en caressant sa joue. A ces mots et au contact des lèvres de David, les yeux de Vanessa se remplirent de larmes, tant l’émotion était forte. David sentit les flots humidifier sa main. Il regarda Vanessa. Elle pleurait à chaudes larmes tout en lui souriant. Les larmes d’une femme heureuse et bouleversée. Il couvrit son visage de baisers, buvant chacune des larmes de sa bien-aimée qui venait de lui faire don de sa personne dans cet acte puissant. « Tes larmes sont un trésor ma bien aimée. Je les accueille comme la plus belle des offrandes. Elles sanctifient notre relation » lui dit-il prenant son visage entre ses mains et embrassant son front. A ces mots, Vanessa pleura de plus bel, souriant plus encore. Elle voulait prendre David dans ses bras pour lui témoigner ce bonheur. Mais elle savait qu’elle ne pouvait rien exprimer dans cette position sans son accord. Aussi se retint-elle, même si tout son corps, toute son âme voulait étreindre celui qui la rendait si heureuse. « Reste en position ma novice » lui dit-il, tout en se levant. Il quitta la terrasse et se dirigea à l’intérieur du salon. Quelques instants plus tard David revint, tenant un ensemble d’objets dans sa main, et se réassit en face de Vanessa, toujours en position Nadu, si ce n’est que sa tête était désormais relevée. « Pour commencer, je te demande de tenir un journal de tes expériences, de tes sentiments, de tes ressentis, Vanessa. Chaque jour et en particulier après chaque session ou moment ensemble, je veux que tu écrives, décrives ce que tu as ressenti, ce qui t'a plu, ce qui t'a déplu, ou ce que tu aimerais explorer différemment. Chaque mot que tu écriras nous aidera à construire et à affiner notre relation dans une démarche mutuelle » reprit David. Il lui tendit alors un élégant carnet relié en cuir et un non-moins élégant stylo plume . « Voici pour débuter ton journal, ma belle novice ». Vanessa tendit les mains dans une démarche respectueuse, baissant et relevant la tête en guise de remerciement ; interrogeant David du regard pour savoir si elle pouvait s’exprimer. Comprenant le message silencieux de Vanessa, David fit un signe d’approbation de la tête accompagné d’un « Tu peux t’exprimer ma novice. Je te dirai quand de nouveau observer le silence ». « Merci beaucoup Monsieur ! » dit Vanessa, heureuse de pouvoir s’exprimer. « Ce carnet est magnifique. Souhaitez-vous que je vous fasse part chaque jour de son contenu, Monsieur ? » ajouta-t-elle. « Non ma belle novice. Par contre je dois pouvoir le lire ou t’en demander la lecture à tout instant. Lors de nos séances, tu n’oublieras pas de l’emmener avec toi. » « Bien sûr Monsieur ! » répondit Vanessa. « Dans ce carnet, tu trouveras aussi une liste des positions de base qu’une soumise doit maitriser » reprit David. « Tu en as appris récemment quelques-unes. Tu les apprendras toutes pour le week-end prochain . Je testerai alors tes connaissances.  » ajouta-t-il. « Bien Monsieur ! Je travaillerai ces positions pour les maitriser et vous faire honneur » répondit Vanessa. « J’en suis convaincu ma belle novice » dit David, le sourire aux lèvres. « Voici désormais une clé USB » continua David, la lui tendant. Vanessa mit le carnet de cuir et le stylo plume dans sa main gauche et tendit la paume de sa main droite pour recevoir  la clé. « Tu y trouveras un fichier intitulé « Désirs et préférences » » reprit David. « Je te remercie de le compléter et de me l’envoyer d’ici mercredi soir à mon adresse e-mail que tu trouveras dans le même fichier, en indiquant quelles pratiques tu connais, aimes, souhaites découvrir ; quelles sont celles que tu ne connais pas mais es prête à découvrir ; et surtout celles qui sont pour toi des limites indépassables. Ceci nous servira pour établir ensemble ce que nous désirons explorer. Cela nous servira aussi pour établir un contrat de noviciat entre nous ». « Il en sera fait ainsi, Monsieur » répondit Vanessa. « Bien ma novice » dit David, toujours souriant. « Pour finir, en tant que novice, tu porteras bien sûr avec fierté le collier de cuir que tu as porté aujourd’hui. Mais seulement lors de nos séances. Le reste du temps, tu porteras un collier de tissu bien plus discret, te rappelant ton appartenance, mais insignifiant pour celles et ceux qui ne sont pas avertis. » A ces mots, David saisit un très élégant collier de velours vert, orné d’un bel anneau doré sertissant une pierre verte du plus bel effet, et le présenta à Vanessa. « Le voici ma bien aimée, ma belle novice ». À la vue du collier de velours vert, Vanessa fut submergée d’émotions. Le velours symbolisait avec élégance la douceur de leur lien ; la pierre verte la préciosité de leur relation ; et l’anneau doré son soumission volontaire, son lien indéfectible à celui qui était désormais, elle en était sûre, l’homme de sa vie. Une chaleur se diffusa dans sa poitrine et au sein de son sexe ; un sentiment de fierté et d'appartenance qui se renforça lorsque ses yeux rencontrèrent les yeux de David. Ce collier était certes un bijou d’une rare élégance. Mais il était bien plus que cela. Il était le signe tangible de sa soumission volontaire ; une marque de son identité nouvelle et choisie qui lui rappellerait chaque jour, à chaque moment, qu’elle appartenait à David. « Oh merci Monsieur ! «  s’exclama-t-elle d’une voix douce et pleine de sincérité. « Je le porterai avec fierté et déférence » dit-elle les yeux plein de joie et de remerciement. David lui sourit. « Nous inscrirons ton nom et ton statut à l’intérieur, tout à l’heure. Et je le passerai à ton cou lorsque tu partiras demain matin » ajouta-t-il. A ces mots il déposa le collier de velours sur la table basse et débarrassa les mains Vanessa du carnet de cuir, du stylo plume et de la clé USB,  les déposant à côté du collier. Il prit les mains de Vanessa et les reposa sur ses cuisses, paume ouvertes. « Es-tu heureuse, ma novice ? » lui demanda-t-il. « Oh oui Monsieur ! Très heureuse ! Merci Monsieur ! » répondit Vanessa, les yeux brillant et le sourire aux lèvres. « Es-tu prête à plaire à ton Maitre pour te faire pardonner ta désobéissance ? » A ces mots, Vanessa frissonna. Elle savait que la punition allait venir. Elle la redoutait. Mais en même temps, elle voulait lui plaire ; lui montrer qu’elle voulait devenir cette parfaite novice, cette future soumise parfaite qui le comblerait. « Oui Monsieur ! » répondit-elle avec assurance. « Je mérite cette punition pour vous avoir désobéi. Punissez-moi » réussit-elle à ajouter. Dans un élan de courage et de dévotion elle ajouta :«  Faites de moi ce que bon vous semble, Monsieur …  Je suis à Vous ». Ravi de voir sa Vanessa pleinement dans son rôle, David prit le menton de Vanessa et la fixa de son regard. « Déshabille-toi, petite chienne. Ne garde que ton collier »  lui ordonna-t-il. Sans un mot Vanessa s’exécuta. Tout en restant agenouillée, elle retira sa robe, dévoilant son opulente poitrine dont les mamelons étaient déjà dressés d’excitation, et la tendit à David qui la jeta sur le canapé. Elle retira ses chaussures tout en restant en position. Elle reposa alors ses mains, paume retournées, sur ses cuisses. « Ta bouche et ta gorge ne sont que des sexe toys pour mon plaisir, le sais-tu ? » dit David tout en se levant. Ne sachant si elle pouvait s’exprimer, Vanessa se tut, exprimant un signe d’assentiment de la tête. Lui saisissant les cheveux, tirant sa tête vers lui, David répéta « Le sais-tu, petite chienne ?! Dis-le !». La tête tendue, le visage grimaçant sous la douleur, Vanessa d’une voix gémissante répondit « Oui Monsieur … Je le sais … Je suis à Vous …  Ma bouche et ma gorge sont vos sex toys… Utilisez les à votre guise… Je suis votre chienne … » Vanessa frissonna d’excitation et de crainte lorsqu’elle vit le regard et le sourire lubriques de David à l’écoute de ses mots. David baissa son pantalon et dévoila son sexe tendu. « Fais ton office petite chienne » déclara David, guidant le visage de Vanessa vers sa queue turgescente. Vanessa ouvrit la bouche et prit la queue de David en elle.  L'air nocturne était frais, mais la chaleur entre eux était comme un feu ardent qui la consumait. Le contact rugueux des mains de David dans ses cheveux la ramenait dans le moment présent, lui rappelant sa place dans cette dynamique qu'ils construisaient ensemble. Elle était là pour le servir, lui donner du plaisir pour se faire pardonner son impudence. Elle se concentra sur chaque mouvement, chaque sensation, s'abandonnant à l'acte de donner du plaisir. Ses sens étaient exacerbés par la vulnérabilité de sa position et la puissance du contrôle exercé par David. David, sentant la dévotion de Vanessa, la guidait doucement mais fermement, ses doigts entrelacés dans ses cheveux, dictant le rythme. « Oui … prends ton temps avec ta langue … enroule la autour de ma queue … oui … » Vanessa enserrait la queue de David de ses lèvres, faisant glisser son gland au creux de sa langue, alors que David poussait celui-ci chaque fois un peu plus loin dans sa bouche à chaque va et vient. Lorsqu’il atteignit le fond de sa gorge, Vanessa manqua de s’étouffer. David ressortit sa queue et la regarda avec un mélange d’amour et de domination « Laisse-toi guider, ma petite chienne. Ecoute-moi et nous dépasserons ce moment ensemble » Vanessa, qui reprenait son souffle, opina de la tête et se remit en position, ouvrant la bouche pour reprendre la bite de David. David positionna ses mains de part et d’autre de sa tête. « Mets tes mains dans ton dos. Ouvre ta bouche et laisse-moi te guider.  » Vanessa s’exécuta et s’abandonna totalement, devenant un simple objet sexuel dans les mains de David. David attira la tête de Vanessa vers lui et pénétra sa bouche de son gland violacé d’excitation. « Place ta langue sous ma queue et enroule la pour qu’elle glisse plus facilement … oui voilà c’est bien … ». David faisait aller et venir la bouche de Vanessa sur sa queue, allant chaque fois un peu plus loin. « Respire par le nez. Calmement… voilà … détends toi… » Alors qu’il s’approchait de sa gorge, il regarda Vanessa « Regarde moi ma petite chienne. Je vais déflorer ta gorge. Bloque ta respiration. Bloque ta gorge. Tu vas y arriver. Et n’aie crainte, je suis là pour que tout se passe bien. » Vanessa cligna des yeux en signe d’approbation. Lorsque David dans un mouvement de rein vint taper le fond de sa gorge, dépassant sa luette, elle manqua de nouveau de s’étouffer. Mais David lui maintint la tête en place, en l’encourageant « C’est bien ma petite chienne, oui, c’est bien ». Vanessa était parcourue de spasmes, tremblant des pieds à la tête. Elle manquait de suffoquer. Mais David retira sa queue de sa gorge, la laissant toutefois dans sa bouche. « C’est bien ma bien aimée. Respire du nez … Voilà… » Vanessa retrouvait un brin de sérénité, contrôlant sa respiration, mais salivant abondamment avec cette énorme queue qui remplissait sa bouche. « Reprenons » dit David, et il reprit ses va et viens pour tout à coup s’enfoncer dans la gorge de Vanessa et la maintenir ainsi quelques secondes ; chaque fois un peu plus longtemps. David continua ainsi à plusieurs reprises. Des larmes coulaient des yeux de Vanessa. Un torrent continue de salive s’échappait de sa bouche dans une posture de plus en plus indécente. Sa nuque et sa gorge lui faisaient mal sous les assauts répétés de David. Elle n’était plus qu’un sex toy en effet, utilisée pour le seul plaisir de David. En même temps, elle voyait bien que David restait prévenant, regardant avec attention ses réactions et s’arrêtant dès que cela devenait trop difficile pour elle ; la guidant pour qu’elle accepte plus facilement sa queue dans sa gorge. Et cela lui donnait le courage de continuer. L’excitation de David était à son paroxysme. Il pilonnait la bouche offerte de Vanessa. N’en pouvant plus, il se retira et inonda le visage de Vanessa de longs et épais jets de sperme chaud … gémissant de plaisir d’une voix rauque. Au contact de celui-ci sur sa peau, Vanessa sourit ; heureuse d’avoir comblé le désir de son Maitre ; oubliant sa nuque et sa gorge endolories ; fière d'avoir rempli son office. « Nettoie ton Maitre » souffla David encore tout à son orgasme. Vanessa le reprit en bouche, léchant et avalant chaque goutte du nectar sacré de son Maitre, savourant chaque seconde. Heureuse de lire dans le visage de son David le plaisir qu’elle venait de lui procurer. Si elle était sienne, il était assurément sien ... Elle était sa novice, sa future soumise, et ferait tout pour être sa Sublime ... et il était son maitre, son homme, son Tout ...    (A suivre) Source de l’illustration : dessin de l’artiste Erenisch ++++++++++++
534 vues 23 aime
Par : le 13/10/24
Journée du Dimanche 13 Octobre 2024 Le week-end a démarré sur les chapeaux de roues avec nombre de progrès et de nouveautés au programme, Maîtresse Pandora veille à ce que son soumis progresse correctement ... et une nouvelle leçon, brève mais marquante quant à un des aspects de ma progression et du respect que j'ai pour ma Maîtresse Pandora ... Pour la petite leçon ... Nous prenons contact comme à notre habitude avec Maîtresse Pandora ce vendredi en ce tout début de soirée ... une journée au travail, un petit désagrément car ses écouteurs se sont cassés ... croyant bien faire, je lui propose de participer pour les renouveler ... c'est fermement que ma Maîtresse Pandora me rappelle à l'ordre: ces écouteurs ont-ils un lien avec mon éducation ou ma soumission ? Non dû-je le reconnaître ... une ânerie de plus, Maîtresse Pandora me fait bien savoir que cela n'est pas mon problème, et que si le côté peut être une forme de soumission, il ne se fait pas dans ce sens ... pour cette nouvelle ânerie, Maîtresse Pandora se contente d'un "Tu connais la marche à suivre ?" ... effectivement, il ne m'en faut pas plus ...  une ... deux ... trois ... quatre claques sur mes testicules de soumis ... Maîtresse Pandora approuve et est satisfaite, nous pouvons enfin aborder la soirée correctement ... C'est donc la veille du week-end, le vendredi au soir, que Maîtresse Pandora me fait passer à l'étape supérieure dans mon exercice de dégustation: fini de me vider dans ma main pour lécher ma semence, c'est dans un récipient que j'effectue l'opération, prenant l'entièreté de ma semence en bouche ... Maîtresse Pandora souhaite que je prenne le temps d'apprécier les différentes saveurs ... la texture de mon sperme ... à sa demande, je le garde en bouche ... jouant légèrement de la langue contre mon palais ... pas d'amertume ... un léger goût salé que je connaissais déjà mais plus doux tel une noisette de beurre salée ... je sens le sperme se mélanger à ma salive, se mettant à couler inévitablement, petit à petit, le long de ma gorge ... Maîtresse Pandora, ayant pris le temps de recevoir mes impressions, m'autorise à tout avaler ... rien d'autre pour le goût pour cette fois-ci, je sais que cela peut varier suivant plusieurs critères, dont l'alimentation ... et l'homme me rappelle Maîtresse Pandora ... par cette remarque, Maîtresse Pandora réussira ce soir-là à admettre, trouvant les mots justes pour me rassurer, que je serais sans doute prêt, voire même désireux, de goûter au sperme d'un autre homme, me suggérant même qu'elle réussirait à me faire sucer un homologue .. un bref moment d'hésitation de ma part suffit à Maîtresse Pandora pour me laisser aller à ce nouvel aveu: fantasme inavoué de ma part, sucer un autre homme m'avait déjà traversé l'esprit, bien qu'attiré exclusivement par le corps féminin ... Maîtresse Pandora a une nouvelle idée en tête ce soir-là mais une question à son soumis avant, lui ayant fait savoir que j'aurais sans aucun doute besoin d'un entraînement, n'ayant jamais fait de fellation auparavant: comment pourrais-je justement m'y exercer ? Lui suggérant que je pourrais sans doute utiliser les derniers godes en forme de pénis que j'avais acquis pour m'y exercer, pourquoi pas en les badigeonnant de mon sperme pour m'habituer à ce nouvel ensemble pour moi, elle approuve ... je découvrirai dès le lendemain que l'esprit de Maîtresse Pandora ne manque pas d'idées ni de ressources pour aider ses soumis à progresser dans leur dressage ... En cette fin de soirée de Vendredi, Maîtresse Pandora me propose donc ensuite un petit jeu à mettre en place dès que cela sera possible: sur le principe de la roulette russe, se baser sur un évènement au résultat aléatoire, dont dépendra le résultat: une douce récompense au choix du soumis, ou à l'inverse une punition au choix venant de Maîtresse Pandora ... un concept original auquel j'adhère de suite, louant la douce intelligence et inventivité de ma Maîtresse Pandora ... Comme un rappel que mes testicules de soumis lui appartiennent, elle me demande, sans raison particulière si ce n'est justement que de rappeler à son soumis que ses testicules comme le reste lui appartiennent, de me donner un coup sur les testicules ... je m'exécute, dévoué aux désirs et aux plaisirs de ma Maîtresse Pandora ... Le samedi allait avoir son lot de nouveautés également ... mes nouveaux exercices de la veille éveillent ces nouvelles envies en moi ... seul chez moi, je passe une bonne partie de la journée, après mon exercice concrèt du matin, un de mes godes en main ... passant timidement la langue dessus, puis me mettant à le sucer, sûrement maladroitement ... mais je commence à m'y habituer ... en faisant part à Maîtresse Pandora, elle a une nouvelle tâche pour moi, destinée à m'aider dans ce nouvel exercice, teint d'un soupçon d'humiliation pour son soumis qui a encore de la peine à réaliser ce changement, cette révélation qu'il avait de ce fantasme enfoui ... Par des sites de rencontre ou autre moyen à ma disposition, rencontrer d'autres hommes, susceptibles de m'aider dans ma quête d'apprentissage de fellation et de dégustation, ma bouche de soumis à remplir à disposition ... Soumis, certainement, mais soumis exclusif à Maîtresse Pandora, et celle-ci sait faire preuve de fermeté quand il s'agit du bien être de ses soumis et ne tolère pas que l'on les traite mal et sans respect ... un contact que j'ai eu rapidement sur une appli de rencontre (pas un fake de fait) en a fait les frais et, alors que la rencontre était alors potentielle, est devenue caduque ... Un rappel que Maîtresse Pandora s'est empressé de me faire en tant que soumis: me protéger et faire attention, sans connaître les personnes à qui l'on s'adresse ... mon respect envers ma Maîtresse Pandora ne cesse de croître encore ... je remercie encore ma Maîtresse Pandora pour cela. Mon dressage du samedi a été écourté, une subite montée de fièvre me clouant au lit pour la soirée ... inquiète à juste titre, Maîtresse Pandora, sans nouvelles depuis, me demande si tout va bien ... lui expliquant la situation, elle me souhaite de me reposer correctement et de dormir, nous attendrons le lendemain pour continuer. Ce Dimanche, je vais mieux, la fièvre est tombée comme elle est venue, un léger mal de crâne persistant mais rien qui n'entravera ma dévotion envers Maîtresse Pandora aujourd'hui ... un nouveau soumis à prendre en charge, Maîtresse Pandora m'en confie l'acceuil, notamment en ce qui concerne le questionnaire d'usage pour les nouveaux soumis, à l'instar de celui auquel j'ai eu droit ... ce qu'il peut apporter à Maîtresse Pandora comme ce qu'elle pourrait lui apporter ... pendant ce temps, c'est le gode en bouche dès que je peux, m'exerçant encore maladroitement, motivé par les encouragements de ma Maîtresse Pandora et par l'objectif que j'ai de la servir par la suite, pouvoir la nettoyer de toutes semences, la mienne comme celle des autres hommes, pouvant venir souiller ses atours, son sexe, son corps divin ... oh Maîtresse Pandora, comme il me tarde tant ... Dressage à suivre ...
168 vues 2 aime
Par : le 11/10/24
Vendredi 11 Octobre 2024 Mise à jour depuis la dernière entrée: de nouveaux progrès en terme de dégustation et nouvelle leçon après nouvelle punition ... En date du Mardi 8 Octobre, c'est en heureux soumis que j'apprends que ma Maîtresse Pandora a reçu et apprécié mon dernier cadeau pour elle: de jolis collants seamless, sublimant ses jambes divines ... je suis si content qu'elle les apprécie ... et Maîtresse Pandora, en bonne Maîtresse qu'elle est, me fait l'honneur de partager avec son soumis Fabien cette vision de douceur et de volupté ... Mais dans l'emportement de ma joie, je vais apprendre une nouvelle leçon de la part de ma Maîtresse Pandora: ayant eu l'outrecuidance de penser à la place de ma Maîtresse Pandora, en suggérant que je n'étais pas encore digne de la servir, pour l'instant, autrement que virtuellement, Maîtresse Pandora m'a fermement rappelé à l'ordre en me faisant comprendre que ce n'était pas à son soumis d'en décider, et que seule sa Maîtresse est juge de ce moment ... la punition ne se fait pas attendre, quatre coups sur mes couilles de soumis pour me remettre à ma place ... un ... deux ... trois ... quatre ... le décompte fini, Maîtresse Pandora n'en a pas fini pour ce qui est de calmer son soumis Fabien: c'est avec sa petite queue de soumis, enfermée dans une cage de chasteté encore trop grande pour cette queue de soumis minuscule, qu'il attend, à genoux dans la douche, les instructions de sa Maîtresse Pandora ... l'eau réglée au plus froid, ce seront trois secondes sous ce jet glacé qui suffiront à rendre encore plus insignifiante cette petite queue de soumis ... Encore hésitante à laisser en cage la micro queue de son soumis, Maîtresse Pandora, dans sa grandeur, daignera le libérer, afin qu'il puisse s'adonner à son exercice de dégustation ... un collant en bouche, le soumis Fabien gicle d'autant plus vite dans sa main, d'autant que Maîtresse Pandora ne veut pas d'un plaisir long et savoureux digne d'une délivrance, ce soir-là, mais exige de son soumis une masturbation rapide de son soumis, sans plaisir, tel un ado frénétique ... une longue giclée, que soumis Fabien va s'empresser d'éponger: premier gros progrès dans ces exercices de dégustation, c'est à pleine langue et sans perdre une goutte que le soumis Fabien va avaler ce soir-là toute sa semence. Le lendemain, journée plus calme, je ne suis pas au mieux de ma forme, je sens que je commence à m'enrhumer, entre fatigue et mal à la gorge ... Maîtresse Pandora sent que son soumis n'est pas au mieux, prend soin de me ménager ... en bon soumis, je veux être rigoureux malgré mon état dans le suivi de mon exercice de dégustation, je m'y atèle le soir même ... Maîtresse Pandora m'autorise même à utiliser un collant pour y laisser mon sperme dessus et pouvoir le lécher ainsi ... malgré la gorge qui me lance, c'est avec un plaisir  et une gourmandise non dissimulée que je lèche, aspire doigt par doigt, sur toute la surface du collant enveloppant ma main, toute ma semence ... Fier de mon progrès, tout autant que Maîtresse Pandora l'est de son soumis et de ses progrès ... La journée du jeudi sera synonyme de repos total, entre très grosse fatigue et ce rhume me rendant incapable de quoi que ce soit ... Maîtresse Pandora, consciente de l'état de son soumis, le ménage pour cette journée, le réconforte et l'encourage à se reposer, prendre soin de lui en trouvant les mots pour cela ... Maîtresse Pandora respecte ses soumis, comme je la respecte elle, et ce de plus en plus, et ce, jour après jour ... ce respect mutuel, entre ma Maîtresse Pandora et son soumis Fabien ... Merci encore à ma Maîtresse Pandora. Aujourd'hui, en ce Vendredi, je profite d'aller mieux pour mettre à jour mon journal, me mettant patiemment à disposition envers ma Maîtresse Pandora pour ce soir, pleinement dévoué à sa divine personne ... Dressage à suivre ...
148 vues 0 aime
Par : le 10/10/24
Elle était restée une éternelle adolescente tant qu'elle s'était cru laide. Ensuite, elle s'était conduite comme une femme. Mais une véritable femme aurait été guidée par le plaisir, quand elle l'ignorait. Elle faisait comme les autres, voilà tout. Aucune gaieté, dans cette désolante et perpétuelle répétition qui servait tout juste à la persuader qu'elle vivait. Il faut dire à son excuse qu'elle ne tombait pas entièrement dans le piège. Elle se laissait ramener par des hommes "qui avaient quelque chose", se laissait embrasser dans le noir, caresser. L'amour, l'amitié, sûrement, non. La complicité, peut-être. Oui, mais on est complice dans une entreprise, dans un projet. Quel était le grand projet de cette petite fille mal élevée, au regard tourné vers le ciel glacial ? Quelles étaient ses grandes espérances ? Elle était amusante dans la nuit, avec son visage si blanc dans lequel on ne voyait plus que deux yeux sombres et mobiles, une mince bouche très fardée. Olivier lui avait dit la vérité, il l'aimait beaucoup. Quand il l'avait croisé, trois jours auparavant, sa fraîcheur l'avait touché, et aussi sa façon de parler, de s'exprimer. Cela lui donnait envie de lutter, de rivaliser, de gagner. Les regards, les désirs des autres donnent du prix. Et puis, ça la rendait fière d'être son amante. Elle aimait sa persévérance. Elle signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais, en même temps, les innombrables attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Elle ne put s'empêcher d'être émue par ses pensées. Charlotte pénétra dans le hall d'entrée et salua d'un signe de tête la réceptionniste. Elle prit l'ascenseur, les mains moites, le cœur battant à tout rompre. Sous sa robe, pour accompagner son string, elle avait choisi un soutien-gorge pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. La caresse de la soie sur leurs pointes dressées ajoutait encore à sa suave excitation. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau avide de caresses. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit. - Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. Elle avait décidé de ne plus donner dans le romantisme. Elle en était à ce point calme des passions où l'on se promène dans l'enthousiasme qu'elle décida de s'offrir.    L'humanité ne progresse que par ses vices. Elle est assez grande, assez solide pour se le permettre. Tout devient vice avec un peu de vertu, enfin avec application. Le monde est fait de n'importe quoi, reçu par n'importe qui et tout ce néant se donne un grand mal pour ressembler à quelque chose. Des souvenirs brûlants lui revenaient à la mémoire, des souvenirs de réduit exigu, de gémissements étouffés, d'extase partagée, des souvenirs qui la faisaient saliver devant cet homme qu'elle avait toujours désiré, et désirerait probablement toujours. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante. "- Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ?". Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre. "- Nous venons d'arriver. - N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre. - Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ? - Une femme sait ces choses-là. - Même si mes exigences sortent du commun ?". L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. Il ne s'intéressait qu'à elle. "- Baissez la fermeture de ma robe", susurra-t-elle d'une voix enjôleuse. "- Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère", murmura-t-il à son oreille. Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il était en smoking. Il devait se rendre dans une soirée où il verrait deux trois personnes qu'il aimait bien. Ses airs sombres, on croyait que c'était exprès.    Beaucoup de choses se trouvaient expliquées, si l'on sentait combien deux êtres se ressemblaient, sur des plans différents. Olivier dansait avec la vie, sans savoir que c'était une chose merveilleuse. Il jouait avec les sentiments, sans apercevoir quelle flamme se dégageait de ces mouvements. Il la dévisagea sans vraiment prêter attention à ce qu'elle disait. Cela faisait bien longtemps qu'il avait appris une chose: si on voulait entendre ce qu'elle avait à dire, il ne fallait pas écouter ses paroles, mais examiner son language corporel. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou. "- Vous avez un dos superbe", dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins. Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser très lentement sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, fasciné, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme du monde réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux.    Il y avait naturellement ce premier charme qu'on ne retrouve que dans la découverte des corps et des premiers émois, riches de surprises. La jeune femme avait exacerbé ses sens, lui abandonnant toute sa frivolité et des trésors entiers de sensualité. En un autre sens, Olivier trouvait là des voluptés véritables, traçant l'éloge de la paresse et vivant comme un moine égrillard, sans le savoir. On ne se guérit d'une folie que par une autre folie. Une flamme peut chasser l'autre, le feu demeure. Sans lui, les fruits n'auraient plus de goût, le ciel plus d'étoiles, la mer plus d'eau, les arbres plus de feuilles, les oiseaux plus de couleur, sa vie plus de sens, sa solitude, plus de fin, son plaisir, plus de plaisir, sa bouche, plus de baisers, ses reins, plus d'amour. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. "- Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue", murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue. "- Je veux que vous veniez en moi par cet endroit. - Je le sais. Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras. "- Avez-vous déjà été attachée et fouettée ? - Non jamais". Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - "Que faites-vous ? - Je répare un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales". Charlotte aurait pensé qu'Olivier gardait son amour avec sa pudeur.    Elle le jugeait divertissant. C'était entendu. De son côté, et c'était le plus grave, il n'estimait pas très profondément le caractère de la jeune femme. Il haïssait sa faiblesse. Il savait qu'elle admirait n'importe qui. Elle se prêterait à ses folies, à ses fantasmes, à sa violence. Elle chuchotait, elle délirait, Elle tiendrait d'autant plus à lui, qu'elle se livrerait davantage. Lui la regarda se débattre vainement, il écouta ses gémissements devenir des cris. La douleur laissera alors place au plaisir. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant. "- Vous voudrez bien vous retourner. - Non, pas devant", haleta-t-elle, "Pas devant. "- Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission". Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois par fantaisie. Charlotte n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre sa véritable personnalité. Entre le dépit et le dédain, il est facile d'établir un rapport de dépendance. Au fond de lui, il pensait que tout était terminé. Puis il avait souri d'une drôle de façon, comme il était seul à savoir le faire. Avec un peu plus de raison ou d'application, elle lui aurait sans nul doute plu.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
961 vues 16 aime
Par : le 10/10/24
Ce rêve débute par le fait de mettre un ensemble de lingerie ouverte pour contempler la belle anatomie de la femme. C'est un ensemble rouge éclatant.  J'aime le rouge sur une femme et l'utiliser pour mettre en valeur son corps et mettre en valeur sa sensualité. Une petite photo sera prise avant qu'elle ne s'habille d'un haut en décolleté et d'une jupe mi-longue. Nous montons en voiture, rien de passionnant sur le trajet, aucune interaction. Le but étant de laisser libre cours au stress de monter, de tourmenter madame. Où vas-tu ?  Qu'allons-nous faire ? Pour quelle raison prenons-nous la route ? Arrivé à destination, la grande ville. Nous pénétrons dans un parking souterrain, afin de garer la voiture. Puis nous sortons du véhicule.  Une fessée sera administrée afin de perturber un peu plus madame, mais aussi d'indiquer "c'est parti". Afin de sortir du parking, nous prenons l'ascenseur. De là, une fois les portes fermées, Madame à mes côtés. Ma main glissera sur ses fesses pour y juste poser le doigt contre son anus.  Pour simplement la faire sursauter, donner un pic d'anxiété. Une fois le croisement de regard, ma main remonte jusqu'à sa tête, pour la rapprocher et lui apporter un baiser. Ainsi commence le shopping, petit passage au sex shop afin de voir sa réaction. Prendre plaisir à voir la gêne, et la peur de madame. Je laisse apparaitre un sourire, et une main caresse son dos afin de calmer son esprit. Quelques amplettes pour compléter la collection. Bien sûr, Madame porte le sac de ses présents. Puis nous nous mettons en quête de prêt-à-porter, plusieurs magasins sont faits, jusqu'à ce que madame ait l'œil attiré sur un article. Article en main, nous allons aux cabines d'essayage. Laissant madame le temps de mettre en petite tenue, à l'abri des regards, le vêtement sera forcément un peu trop grand.  J'interpelle une vendeuse, prétextant ne plus savoir où nous l'avons pris, afin qu'elle le ramène avec une taille en dessous. Une fois la vendeuse revenue avec le nouvel article. J'ouvre le rideau légèrement mais suffisamment pour laisser madame visible, dénudée avec sa lingerie fine, ses parties intimes au vu de cette vendeuse. Je lui donne le temps d'enfiler ce qu'on lui a apporté, je passe la tête afin de voir si elle est toujours rouge sous l'effet de l'émotion. Je passe la main afin de constater ses parties humides, et je lui susure un petit "c'est bien ma chère" en lui accordant de nouveau un baiser.  Puis, en sortant la tête, je la somme de remettre ses vêtements afin de partir en caisse, pour lui offrir ce qu'elle a testé. Bien sûr, avant de partir, elle se doit de remercier la vendeuse pour les vêtements qui lui ont été apportés. Nous partons en direction d'un bar, en vue de prendre une boisson. Lui laisser le temps de se rafraîchir les idées. Mais une fois que nous sommes assies, je lui écarte les jambes, façon "Basic instinct". Donner un sentiment d'excitation, apporter désir et fantasme au client, ayant aperçu cette ouverture. Tout en restant à l'affût, à la vue d'une personne cherchant à se baisser pour voir plus en détail. Je me tiens prêt à cacher, l'objet de convoitise. Une fois les verres vides, et l'addiction réglée. Un film est visionné. Avec comme simple règle, une fois la lumière éteinte, elle pose la main sur mon pantalon touchant ainsi mon sexe.  Et me laisser passer sous sa jupe, afin de toucher son vagin pendant toute la durée du film. Je ne cherche qu'à lui faire monter l'excitation, sentir sa main se mouvoir afin de me réclamer ma mise en mouvement. Mais en plus de l'excitation grandissante, je lui donne la frustration de par mes doigts figés, inertes tout le temps du film. Visionnage terminé, lumière allumée, nous nous levons pour partir. Un baiser lui est délivré, pour la récompenser de sa patience. Puis nous partons en direction du parking pour reprendre la route, afin de rentrer. Arrivé à la voiture, je lui ordonne de mettre les achats dans le coffre. Je la suis, elle ouvre le coffre et pose les affaires. De là, sans même qu'elle prenne conscience, je lui attrape le cou.  Je la bascule pour faire entrer son buste dans le coffre de la voiture. Je la maintiens fermement d'une main, pendant que l'autre lui retire la jupe. Je commence à la caresser, la réticence se fait sentir. Elle dit "pas ici", plusieurs claques sur ses fesses lui sont infligées. Puis-je lui faire savoir que je vais prendre mon temps, sauf si elle me fait entendre le son de sa voix tout en disant :" Merci maître pour cette journée, mais votre salope de soumise voudrait jouir sans plus attendre." Une fois la phrase dites, je lâche le cou pour exercer une pression sur son dos. Et mes lentes caresses se transforment en pénétration. Je commence à la doigter, en faisant des mouvements de haut en bas sous une fréquence soutenue. Elle se mordit la lèvre tout en cachant sa bouche, pour tenter de ne laisser sortir aucun bruit, aucun gémissement. Du fait de la journée riche en émotions et de la vélocité de ma stimulations, elle ne tarde pas à jouir. Une légère sécrétion vaginale se fait apparaître sur le sol, ainsi que des soupirs de satisfaction. Je l'aide à se relever et l'enlace, puis je l'embrasse tout en entremêlant nos langues. Afin de lui exprimer ma gratitude, de son dévouement durant cette journée.
309 vues 5 aime