La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 01/09/24
On nous parle toujours du combat entre Achille et Hector, entre les pieds rapides et le poids du marteau. Hec -thor...le marteau.  C'est oublier le rôle déterminant d'Ulysse, le stratège des grecs. Avant de tuer le plus vaillant des troiens et de décimer son corps d'élite,  il fallait les coincer.  L'armée Troyenne ne sort plus de Troie. Elle est affamée par le long siège que lui imposent les grecs. Les jours passent et sans cesse ces derniers sont plus fort tandis que Troie se demande combien de temps elle pourra encore tenir. Ulysse prend soin de faire passer régulièrement un convoi chargé des pillages des grecs non loin de Troie. C'est un piège. Il espère voir sortir un groupe d'élite pour venir capturer un de ces convois et ainsi apporter des vivres dans Troie affamée. La cavalerie grecque est soigneusement dissimulée. Des soldats sont soigneusement cachés sous des bâches dans les chariots. Un jour, à cause de la faim,  le piège fonctionne. Hector sort avec ses meilleurs soldats pour une charge rapide vers les chariots. Ils comptent faire une razzia et revenir ensuite vers les remparts où se tiennent les archers et être de la sorte protégés. Erreur fatale, ils n'auront jamais le temps de faire cela.  A peine sont ils arrivés aux chariots que toute la cavalerie grecque charge et les isole. Ils sont pris au piège. Toute retraite est coupée.  Cela va très vite. Hector regroupe ses hommes et les place en carré.  Ce sont des soldats d'élite. C'est leur seule chance d'essayer de forcer les lignes. Ulysse ne perd pas de temps. Il envoie renforts sur renforts pour refermer complètement la nasse. C'est fini. Hector sait que l'issue va être fatale. Dernière chance. Il décide un coup d'éclat. Il hurle qu'il défie Achille en combat singulier. Ulysse est contre. C'est une perte de temps. Mais Achille accepte la trêve. L'occasion est trop belle de gagner une gloire éternelle dans ce combat singulier. Un véritable championnat du monde. Les deux meilleurs combattants de chaque armée. Une lutte à mort.  Deux hérauts, un de chaque camp viennent fixer les règles et servir d'arbitres.  Les hommes font un grand cercle. On peut voir le combat depuis les remparts de Troie. Priam est là.   Le combat commence. Achille tourne autour d'Hector. On dirait un papillon. Il danse. Il évite tous les coups et semble intouchable. Hector s'épuise à frapper en vain. Achille commence à décrocher des coups à son tour  très précis. Il ne cherche pas à tuer Hector  non  il se contente de l'entailler. Il frappe aux jambes  aux bras  il vise toutes les parties non couvertes par l'armure.  Hector saigne. Il ne peut rien faire.  Achille virevolte et bouge sans cesse. Puis vient le coup fatal. Un trait direct dans l'aorte d'Hector qui lâche ses armes et tient sa gorge. Le sang bouillone et coule à flots. Hector tombe face contre terre. Il meurt dans un dernier rale d'écume et de sang.   Achille hôte son casque . Il lève sa lance vers le ciel et pose son pied sur Hector.  -Ainsi, il en sera aussi bientôt pour Troie.  Le corps d'élite des soldats d'Hector dépose les armes et se rend. Ils vont être vendus comme esclaves sur un marché en Grèce . Priam envoie une ambassade pour réclamer le corps d'Hector. Ulysse accepte. -Qu'ils brûlent donc son corps dans leur ville, leur douleur n'en sera que plus forte ! -Rendez vous troiens imbéciles car sinon  nous viendrons bientôt vous passer par le glaive et brûler votre ville,   hurle Achille.   C'est ainsi que je lis cette histoire dans les annales akashiques. 
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Par : le 01/09/24
Deux Maîtresses m’ont interrogée sur les conditions de dressage de leur conjoint. La première Maîtresse m’a interrogée sur les conditions de dressage de son mari en chien. La seconde Maîtresse m’a interrogée sur les conditions de dressage d’une jeune esclave en pony. Nous avons des situations particulières dont l’analyse peut réellement intéresser les dresseuses. Mes conclusions sont la définition d’une Propédeutique au dressage, que ce soit à un enchiennement d’un mâle assez féminin, ou d'une soumise à un débourrage de pony. Ces cas m’intéressent vraiment parce que les conditions sont originales : les deux couples sont mariés, les Maîtresses et le soumis ou la soumise sont visiblement amoureux, elles-il sont plutôt débutants, surtout dans le petplay, elles-il sont aisées (très aisées pour le second), diplômes de 3eme cycle et CSP+, en résumé de gentilles intellectuelles cultivées et intelligentes. Mais globalement ce sont encore des novices en matière de dressage et surtout de petplay, sauf une expérience réussie de HuCow pour le second couple. Particularité du premier couple : Le mari est très féminin, il a subi une féminisation poussée sans hormones qu’il a adoré mais qui a été abandonnée pour des raisons pratiques, il est très cérébral. Le couple pratique le déni, la chasteté forcée, le cuckolding (hotwifing). La cage de chasteté a été un échec (douleurs rapides). Particularité du second couple : Il est entourée par d'autres couples de femmes. La soumise a de nombreuses lacunes, elle a été formée sans cohérence par deux maîtresses successives, elle est un peu brat à ses heures. Malheureusement ou heureusement, la soumise est séparée de la Maîtresse plusieurs jours par semaine pour des raisons pros. Un maître, qui sait se faire respecter, est associé étroitement et efficacement à la Maîtresse. Ce genre de trio offre de nombreuses possibilités. La suite dans le prochain article.
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Par : le 01/09/24
Dan dessine des cercles savants, lents, dosés, autour de mon clitoris électrisé. La pulpe de ses doigts flatte les chairs gorgées et offertes, je coule abondamment. Emportée par mon désir, je ne suis même plus capable d’éprouver de la honte pour la quantité indécente de liquide qui s’échappe d’entre mes cuisses sous les stimulations. Tout du moins je le crois jusqu’à ce que Maître me susurre à l’oreille : « Ce n’est pas bien de salir la queue de son invité petite chienne… » J’entends le sourire dans sa voix. « Regarde ce que tu as fait. » Maître relâche ma gorge, m’ordonnant de baisser les yeux pour mieux voir l’étendue de mon excitation. Le sexe de Dan est relié au mien par un épais filet de cyprine qui dégouline le long de sa verge tendue. La main de notre invité qui s’activait entre mes cuisses ouvertes se retire et m’est présentée à hauteur de visage. « Tu es vraiment une bonne chienne qui n’attends que de se faire prendre… Nettoie-moi ça tout de suite. » raille Dan. Malgré moi, mes joues se colorent. Comme attendu de moi, je m’avance vers cette main souillée de mon plaisir et entreprends de lécher le liquide impie. Ma démarche doit sembler trop timide à notre invité qui s’engage sans ménagement dans ma bouche en m’invectivant à plus de conviction. « Montre moi comment tu te sers de ta gueule. Et dépêche toi !» Une claque sonore et visqueuse sur ma vulve accompagne les mots de notre invité. Mon cri est étouffé par les doigts qui remplissent ma bouche, ma respiration s’accélère. J’ai envie de refermer les jambes pour faire passer la douleur mais la position m’en empêche. Maître et Dan maintiennent la contrainte sur mon corps, me coupant toute possible retraite ou gesticulation. Alors je me concentre sur ce que l’on attend de moi. Je suce ces doigts avec application, tâchant d’être la plus sensuelle possible avec ma langue. Je ne prête pas attention à mes saveurs salines que je connais bien. Lorsqu’il juge en avoir eu assez, Dan reprends sa main et essuie la salive restant sur ses doigts sur mes joues. « C’est bien ça. Maintenant, tu vas nettoyer tes bêtises. » Dan désigne son sexe recouvert des preuves de mon forfait. Face à son sourire satisfait, mon cœur bat la chamade. Je tente un regard vers Maître qui arbore une expression de délectation par anticipation. Attrapant mes hanches, il me guide pour descendre du canapé. « Mets tes mains ici. » Maître me fait me pencher en avant et placer mes mains de part et d’autre des cuisses de Dan. Je m’apprête à me mettre à genoux mais il retient mon bassin en l’air d’une main sur mon sexe poisseux. « Tsss. Tsss. Non, reste le cul bien en l’air. Je veux pouvoir te posséder quand je le désire. » Me voila donc le visage au niveau du chibre de notre invité, les fesses tendues en l’air pour le plaisir de Maître. Au moins, il va enfin me prendre… J’en brûle d’envie. Toute cette journée à l’attendre ! Les mains de Dan agrippent doucement mais fermement mes cheveux pour me rappeler pourquoi je suis dans cette position. Souriant intérieurement à l’idée du traitement de faveur tant attendu de mon Maître, je me mets à l’ouvrage, léchant, lapant mon jus refroidi sur le gland de cette queue inconnue. C’est la première fois que Maître m’impose un autre partenaire. Je n’arrive pas bien à définir ce que je ressens. Je me sens un peu perdu face à ce corps que je ne connais pas. « Tu ne retiens pas… » Cette fois les mains de notre invité bloquent mon visage pour m’obliger à avaler le plus profondément possible son sexe dur et humide. Je suis surprise et je ne sens toujours pas la queue de Maître au creux de mes reins avides. Pourquoi ? « Fais un effort ! Je sais que tu sais sucer mieux que ça… Montre à notre invité comme tu aimes prendre soin des queues avec ta bouche. » La voix de Maître semble s’éloigner un peu, accompagnant ses pas à travers le couloir. Lorsque sa démarche trahit son retour, c’est la morsure du martinet s’abattant sur mes fesses qui me fait sursauter. Ce coup n’était pas pour le plaisir, il était punitif. Je gémis en m’appliquant à faire coulisser mes lèvres sur le gland et la base du sexe de Dan. Il est dur, il suinte un liquide préséminal dont le goût légèrement poivré s’entremêle avec les résidus de mon excitation et de ma salive. Il soupire : « C’est bon ça, continue comme ça… » Levant les yeux, je croise son regard fiévreux de plaisir et braqué sur moi. Il m’observe, ne perds pas une miette de mes expressions et de la vision de cette petite chienne qui le contente de sa bouche. L’érection de Maître se fait enfin sentir contre mon sexe impatient. Il fait glisser son membre viril le long de mon clitoris, entre mes cuisses, m’arrachant des gémissements, mélange de plaisir et de frustration de ne toujours pas avoir sa queue en moi. Je me trémousse pour lui signifier mon désir, oubliant presque cette autre queue entre mes lèvres. « Concentre toi ! » Nouveau coup de martinet appuyé, sur la cuisse cette fois. J’essaie en vain de crier mais impossible avec ce sexe dans ma bouche. « Tu es là pour donner du plaisir, pas pour en prendre. Alors tiens-toi correctement ! » Le ton de Maître est dur. Dan immobilise ma tête et commence à donner le rythme avec son bassin. Il se fait lui-même coulisser entre mes lèvres, me baise la gueule de la manière qui lui fait du bien. « Je vais te prendre, pour mon plaisir. Si je t’entends, si tu gesticules ou si tu délaisses notre invité, tu seras punie. C’est bien compris ? » Je ne réponds pas. Je sens de nouveau une vague de colère qui menace au fond de moi. « Je t’ai posé une question ! » La morsure du martinet m’arrache un nouveau cri étouffé. Dan quant à lui s’applique à me prendre la bouche de plus en plus profondément, testant les limites de ce que je peux accepter. Pour toute réponse à mon Maître, j’émis un bruit de gorge plaintif. « Je vais prendre ça pour un oui… » Sans aucune autre forme de précaution, Maître s’introduit en entier dans mon sexe trempé et contracté d’avoir tant attendu. Je ne peux retenir un grognement et un réflexe de rejet alors que la queue de Dan s’enfonce trop profondément maintenant vers ma gorge. La sanction est immédiate, Maître se retire et m’assène une nouvelle claque sur la vulve qui me fait monter les larmes aux yeux. Sans rien ajouter, il se réinsert dans son servile fourreau de chair et entame de lents vas et viens au rythme de ses envies. Ne pas réagir est difficile alors j’essaie de me défocaliser des sensations dans ma chatte et d’utiliser toutes mes ressources disponibles pour coordonner ma respiration sur le rythme de l’invasion de notre invité dans ma bouche et dans ma gorge. Le souffle de Dan est saccadé, surtout lorsque son gland se présente à l’entrée de ma gorge. Je suis couverte de bave et je ne peux contenir des bruits affreusement disgracieux. Je commence à comprendre ce que cela implique d’être vraiment « utilisée ». Ces deux hommes sont en train de prendre leur plaisir avec mon corps, sans que je n’ai le droit de m’abandonner au mien. Ils se servent de moi comme d’un sextoy, censé leur procurer du plaisir sans réagir et sans faillir. Une part de moi trouve cet état de fait frustrant et dégradant, une autre fonds de bonheur de cet usage… Maître accélère franchement la cadence dans mon sexe serré. J’ai de plus en plus de mal à respirer, je m’étouffe de plus en plus souvent avec la queue de Dan qui me laisse peu de répit. Mes yeux sont embués de larmes et je dois retenir toute jouissance impromptue qui souhaiterait s’inviter puisque je ne peux en demander l’autorisation en ayant la bouche pleine… Je me sens malmenée par un océan déchaîné de vagues et de sensations contradictoires. Les muscles de mon bas ventre se contractent de plus en plus, signe d’un irrésistible orgasme en approche. Je mets tout en œuvre pour retenir la déferlante menace et ne pas décevoir mon Maître. Ce dernier a senti l’imminence de ma jouissance et a ralenti la cadence pour me permettre de me maîtriser, un petit peu. Mais juste un peu. Il fait tout de même le nécessaire pour me maintenir sur le fil aussi longtemps que possible. Lorsqu’il sent que je ne peux plus tenir, Maître se retire, me laissant amèrement vide et frustrée. Dan se retire également quelques secondes après. Je reste en position, la tête baissée, le cul en l’air, tremblante. « Ah quelle agréable soirée ! » soupire notre invité. « Merci petite chienne pour ce bon moment. » Sa main effleure mes cheveux, caresse ma joue et vient relever mon menton pour obliger mon regard à plonger dans le sien. Le sentiment d’injustice est palpable dans mon expression. Pour toute réponse, Dan m’adresse son sourire moqueur. « Et oui, les petites chiennes doivent apprendre à contrôler leurs émotions… Et quel délice de lire la frustration dans ton regard de chienne perdue… Mais ne t’inquiète pas, tu comprendras vite où est ta place. » Serrant les mâchoires et les doigts, je fait de mon mieux pour ne pas rétorquer ni laisser jaillir ma colère. « Allez, assis. Face à moi, la tête sur la cuisse. » Je reste interdite. Cet invité commence vraiment à trop prendre ses aises à mon goût. Si je dois m’assoir aux pieds de quelqu’un, cela doit être aux pieds de mon Maître ! Voyant que je n’obtempère pas, Dan se saisit des deux petits poids qui pendent encore à mes tétons endoloris et les tire vers lui, m’arrachant un nouveau cri et m’obligeant à adopter la position voulue. Je ne peux retenir quelques larmes de douleur qui s’écrasent sur sa cuisse alors que je ferme les yeux pour me couper de la vision misérable de mon corps si facilement contrôlé et de cette queue qui me nargue devant mon visage.  
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Par : le 01/09/24
Vanessa, encore dans l'étreinte douce et suave de l'après-orgasme, prit un moment pour rassembler ses pensées. Les sensations vives commençaient doucement à s'atténuer, mais le souvenir de l'intensité demeurait, vibrant à travers son corps. Les yeux encore mi-clos, elle tourna son visage vers David, une lueur de reconnaissance et de surprise mêlées dans son regard émeraude. « Je me sens... comme … renouvelée, éveillée. C'était incroyable, David... plus intense que tout ce que j'ai jamais ressenti jusqu’ici. » Elle laissa sa tête retomber sur le canapé et poussa un profond soupir de contentement qui se transforma en rire délicat. «  Oh oui … c’était génial ! » dit-elle dans un sourire, son visage serein et rayonnant. Elle se déplaça vers David qui s’était assis à ses côtés dans le canapé. Telle une chatte ronronnante et affectueuse, elle se blottit contre lui, posant sa tête sur ses genoux accueillant, répétant dans un murmure reconnaissant « Oh oui c’était incroyablement génial … Oh oui …», ses yeux perdus dans le feu de cheminée qui crépitait dans l’âtre. David passa sa main dans sa chevelure de feu et lui caressa la tête et le visage. « Je suis vraiment heureux que cela vous ait plu, Vanessa. Et surtout que vous ayez pu vous laisser aller ». Vanessa tourna sa tête pour regarder celui qui occupait maintenant tout son esprit et venait de faire exulter son corps comme jamais auparavant. Ses yeux capturèrent les siens, et elle y vit un mélange de douceur et de désir ardent qui la fit frissonner d’un plaisir anticipé. David, voyant l'invitation claire dans son regard, se pencha vers elle et captura ses lèvres dans un baiser qui commença tendrement mais gagna rapidement en intensité. Leurs bouches dansaient au rythme d'une passion et d’un désir renaissants, les mains de David explorant de nouveau le corps de Vanessa, affirmant sa présence et son contrôle de manière plus délibérée. Ses mains glissaient sous sa robe, retrouvant la chaleur de sa peau. Vanessa gémit dans leur baiser, se pressant contre lui, ses mains cherchant à se rapprocher de son corps. David rompit leur baiser, fixant Vanessa avec intensité. « Je veux que vous vous abandonniez complètement à moi désormais, Vanessa. Faites-moi confiance pour vous guider. Et n’oubliez pas que vous pouvez tout arrêter à tout moment en utilisant le mot que vous avez choisi » Sa voix était un murmure rauque, chargé d'un désir et d'un commandement qui ne souffraient aucun refus, tout en respirant la bienveillance. Vanessa ne résista pas le moins du monde et acquiesça d’un signe de la tête accompagné d’un sourire sincère. Elle était pourtant surprise elle-même de cette acceptation immédiate qui balayait des années de prudence protectrice. Mais elle se sentait en pleine et totale sécurité avec lui. Et c’était une reddition volontaire tant elle se sentait en osmose avec cet homme. Son souffle court trahissait son excitation et son impatience. « Levez-vous et tenez-vous droite devant moi » ordonna David. Elle se leva avec élégance, non sans remarquer la bosse qui déformait le pantalon en lin de David. Lui non plus n’était donc pas insensible à ce moment de pur désir se dit-elle. Cela la combla de joie et lui tira un nouveau sourire faisant apparaître ses dents d’un blanc éclatant. Elle vint se placer devant David qui se leva et se tint devant elle. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur son visage. Dans une vague de chaleur montante et de frissons délicats, Vanessa ressentit une fusion de désir intense et de confiance absolue, son cœur battant au rythme de leur intimité croissante. Dans un mouvement fluide et assuré, David fit glisser les bretelles de la robe de Vanessa le long de ses bras, ses doigts effleurant délicatement sa peau à mesure qu'ils descendaient. Il captura son regard avec intensité, un frisson fulgurant parcourant le corps de Vanessa sous l'effet de son toucher. Puis, avec une précision presque cérémonielle, il défit lentement la fermeture éclair à l'arrière de sa robe, la laissant s'ouvrir doucement pour révéler la silhouette délicate et généreuse de Vanessa. La robe tomba en une cascade de tissu autour de ses pieds, laissant Vanessa dans la lueur tamisée, vêtue seulement de sa lingerie fine, exposée et sublime. David l'admira un moment, laissant son regard parcourir chaque courbe et chaque contour mis en lumière par la faible lueur de la cheminée. Ses seins lourds et volumineux explosaient dans son soutien-gorge tant elle était excitée. Un téton avait réussi à s’échapper de celui-ci et se présentait fièrement, gorgé de désir. David le prit délicatement entre ses doigts et le pinça, arrachant un gémissement à Vanessa. Leurs regards se verrouillèrent alors : celui de David imprégné d'une domination calme et bienveillante et celui de Vanessa empreint de soumission et d'attente, formant comme un pacte silencieux de contrôle et de consentement qui accélérait le battement du cœur de Vanessa et amplifiait son désir. David déposa un tendre baiser sur les lèvres incandescentes de Vanessa, dessinant ensuite de sa langue leur contour. Il la prit par la main et la guida vers le dos du canapé. Il se plaça derrière elle et déposa un doux baiser dans son cou qui fit fondre Vanessa. « Penchez-vous, » ordonna-t-il doucement mais avec fermeté. Vanessa obéit, se positionnant pour lui offrir une vue envoûtante de sa silhouette. Son corps était brûlant et d’une sensibilité qu’elle n’avait jusqu’alors jamais connu. David se plaça derrière elle, ses mains caressant les courbes de ses hanches exquises. Placé derrière Vanessa, David observait avec admiration et désir les courbes larges et rebondies de son fessier, parsemé de taches de rousseur qui ajoutaient un charme unique à sa peau. Encadré par la dentelle fine de son tanga noir, son sexe à peine voilé accentuait l'effet visuel de sa lingerie, et lui procurait une sensation de conquête imminente. Ses mains glissèrent des hanches jusqu'à envelopper les superbes fesses de Vanessa, appréciant la douceur et la chaleur de la peau sous ses doigts. Le désir de Vanessa, palpable à travers sa respiration haletante, résonnait avec le rythme rapide de son propre cœur, chaque battement l'attirant irrémédiablement vers l'intimité offerte devant lui. « Vous avez un cul splendide Vanessa, un beau cul de belle salope » …  David murmura ces mots d'une voix rauque, marquant chaque mot. Vanessa, surprise par l'audace verbale de David, sentit un frisson d'excitation parcourir son échine. Elle n'avait pas anticipé que la crudité de ses mots, leur vulgarité pût l'atteindre de la sorte. Le contraste entre la tendresse de ses gestes, l’attention manifeste qu’il avait de ses réactions, toute la précaution qu’il prenait à s’enquérir de son consentement et à la rassurer d’une part  et la crudité de son expression à l’instant d’autre part amplifiait son désir, lui donnant l'impression d'être à la fois chérie et protégée mais aussi désirée de manière brute. Elle sourit à travers un souffle court, son corps répondant avec une chaleur croissante à l'affirmation de son pouvoir sur elle. « J'aime quand vous me parlez ainsi, ça me fait me sentir... » … elle chercha ses mots … « convoitée, … » ajouta-t-elle, la voix teintée d'une douce provocation, encourageant David à poursuivre dans cette voie. Les mots de David, loin de la choquer, avaient allumé une étincelle ardente, la préparant à se laisser emporter dans la vague de sensations que promettait la suite de leur échange. La main de David retrouva le chemin de ses fesses : ils les caressait et les malaxait avec gourmandise.  Puis alors qu’elle ne s’y attendait pas, Vanessa ressentit la petite claque sonore qui vint s’abattre sur sa fesse gauche. Elle sursauta. Le picotement de la fessée se mélangea à l'excitation croissante, poussant un gémissement de sa bouche. David s’approcha de l’oreille de Vanessa et lui murmura avec tendresse : « N’oubliez pas Vanessa : vous pouvez arrêter tout cela si cela ne vous plait pas ou n’a pas votre consentement en utilisant le mot que vous avez choisi. Je ne ferai rien que vous n’accepterez pas et ne vous plaisent pas. » Vanessa tourna sa tête dans sa direction. « Continuez, s'il vous plaît … ne vous arrêtez pas, … je vous en prie …  » supplia Vanessa, la voix brisée par le désir et l’excitation qui avaient pris le contrôle total de tout son être. La claque avait déclenché en elle une réaction en chaîne, chaque frémissement de sa peau semblant appeler à d'autres contacts plus affirmés, plus osés. Elle était dévorée par l'envie que David prenne plus fermement possession d'elle, que ses mots crus et ses gestes audacieux la conduisent plus loin dans cet abandon. David fit retentir une nouvelle claque, cette fois sur l’autre fesse de Vanessa. Vanessa se cambra et gémit de plaisir. Elle laissa échapper un puissant « Ouiiii … » de contentement, déclenchant un sourire chez David.  Il répéta l'action, passant d’une fesse à l’autre ; et entrecoupant chaque fessée par une douce caresse de la fesse meurtrie. Chaque fessée était maintenant plus assurée, plus forte, encouragée par les réactions de plaisir de Vanessa. Vanessa se surprit à tendre les fesses elle-même pour mieux recevoir et aller au-devant de ces fessées qui faisaient maintenant brûler son magnifique séant. Toute prise à son excitation, elle n’en avait pas moins noté que l’intensité de chaque fessée augmentait mais dans des proportions toujours contrôlées ; lui permettant à tout moment d’arrêter si la douleur était trop vive. Elle se surprenait à apprécier ce mélange de douceur et de douleur ; de contrôle et d’abandon. Ses fesses d’un blanc laiteux parsemé de ces superbes taches de rousseur commençaient à s’empourprer, dessinant les marques des doigts de David. Les réactions de Vanessa et cette vision d’une rare beauté et d’un érotisme torride emportaient David dans une excitation de plus en plus forte comme en témoignait son sexe désormais turgescent qui palpitait contre son caleçon de coton noir. Vanessa était une femme décidément superbe et merveilleuse à tous points de vue. Alors que la tension montait, David déposa quelques baisers agrémentés de caresses sur les fesses endolories de Vanessa. Puis il écarta ses jambes d’un geste ferme et glissa soudain sa main entre les cuisses charnues de Vanessa, découvrant son désir et son excitation manifestes. Le tissu délicat de son tanga n’était plus seulement humide : il était trempé, rempli du liquide chaud qui coulait maintenant en continu du sexe de Vanessa. « Humm … Mais il semble que vous aimiez cela, ma belle Vanessa. Vous m’aviez caché que vous étiez une belle petite salope ! » dit-il d’une voix assurée. L'excitation était à son comble, les battements du cœur de Vanessa résonnaient comme un tambour dans ses oreilles, son souffle court se mêlant à la voix  de David, formant une symphonie de sons érotiques qui emplissait la pièce. Chaque nouvelle parole crue de David, chaque toucher de ses mains sur son corps quasi-nu, offert, la rendait plus avide, ses sens entièrement focalisés sur les sensations que cet homme lui procurait. « Je suis toute à vous » lâcha-t-elle dans un soupir de plaisir. Le désir brûlant la rendait presque fébrile, ses pensées embrouillées par le mélange de plaisir et d'attente. La sensation de vulnérabilité face à la domination confiante de David la rendait euphorique, son corps répondant instinctivement à ses directives, chaque fibre de son être criant silencieusement pour plus d'intensité … pour plus de lui … Elle était à lui. David caressa le sexe palpitant de Vanessa au travers du tissu. Sa caresse se fit au fur et à mesure plus précise, explorant, taquinant, appuyant à intervalle régulier sur son clitoris qui était depuis longtemps dressé. Vanessa avait les yeux fermés. Tout son esprit était concentré sur son sexe recevant les caresses divines de David qui l’emmenaient dans des territoires inexplorés de plaisir et d’abandon. D’un geste habile David fit tomber le tanga de Vanessa sur ses chevilles. D’instinct, Vanessa écarta légèrement les jambes un peu plus et se cambra, invitante, sa respiration s'accélérant alors qu'elle anticipait ses prochains gestes. Elle exposait ainsi son sexe de manière indécente à la vue de David. Avant ce soir, elle n’aurait jamais osé agir ainsi. Mais elle se surprenait à en avoir le besoin et l’envie ; et à n’en ressentir aucune honte. Comme si ce geste vis-à-vis de cet homme était simplement naturel et évident. A cette vue, David se glissa entre ses jambes et positionna son visage face au sexe de Vanessa. Il resta un moment en admiration devant son puits d’amour offert et ouvert d’excitation. Il observa, fasciné, la manière dont la lueur des bougies qu’il avait allumées pour donner à la pièce une ambiance plus intime lorsqu’ils s’étaient rendus au salon,  dansait sur sa peau douce, mettant en évidence les contours délicats et l'humidité brillante de son intimité. Les lèvres pleines, légèrement entrouvertes, étaient gorgées de désir, leurs teintes rosées contrastant avec la pâleur de sa peau et les taches de rousseur qui parsemaient ses cuisses et ses fesses. Il ne fut pas surpris que Vanessa prenne soin de son sexe : cela correspondait bien à ce qu’il avait décelé chez cette femme élégante et racée. Sa toison pubienne d’un roux aussi incendiaire que sa chevelure était soigneusement taillée en un fin triangle, mettant en valeur la délicatesse de son sexe. Au-delà des sentiments indéniables qu’il sentait se développer en lui pour elle, David ressentait un mélange de puissance et d'admiration profonde pour la confiance que Vanessa lui accordait en se dévoilant ainsi. La vue de son sexe, si vulnérable et pourtant si puissamment érotique, alimentait son propre désir de la conquérir complètement, de l'amener à de nouveaux sommets de plaisir. Elle renforçait, si besoin était, son besoin de la dominer, de prendre possession d’elle, de la guider à travers une relation qui transcenderait leurs désirs les plus profonds. Il voulait qu’elle lui appartienne ; comme il voulait lui appartenir. Être son homme, son Maitre. Qu’elle soit sa princesse ; sa Soumise. Son esprit et son cœur étaient désormais pleinement dédié à cela : être à elle et la combler. « Vous êtes d’une beauté saisissante, Vanessa » s’exclama-t-il d’une voix pleine d’admiration. « Vous faites de moi en cet instant un homme privilégié. Merci Vanessa ».  A ces mots, Vanessa sentit une chaleur immense remplir son cœur et son sexe palpita plus encore. Elle était en train de fondre sur place. David déposa un long baiser sur chacune de ses cuisses, explorant sans hésiter la chaleur et l'humidité qui s'accumulaient entre elles. Chaque goutte de son essence qui perlait et brillait sur sa peau était un témoignage de leur connexion intense, un appel silencieux auquel il ne pouvait résister. Il fut saisi par un désir ardent de goûter à cette essence, à sa chaleur, de la sentir frémir sous sa langue, de l'entendre gémir encore plus fort. Au contact de la langue de David sur son intimité ruisselante, Vanessa émit un long cri de satisfaction et faillit perdre l’équilibre. David la rattrapa de ses mains puissantes en saisissant ses fesses et en collant sa bouche avide sur son sexe. Vanessa sentit  instantanément sa langue pénétrer sa fente et prendre possession de son intimité. Un sourire de satisfaction profonde illumina son visage. Il était en elle … Elle ne faisait plus qu’un avec lui …   (A suivre)   Illustration: photo libre de droit de l'internet  
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Par : le 01/09/24
Dans les immenses plaines du nord, les hommes, à force de faire la guerre entre eux, avaient quasiment disparu. Les femmes durent diriger les clans. Elles interdirent aux hommes de faire la guerre, et pour les préserver les obligerent à rester près des tentes pour ne plus s'occuper que des taches ménagères et servir de reproducteurs. Reprenons ce récit....aller consulter les mémoires akashiques de la guerre de Troie n'est pas du tout comme surfer sur le Web.  Cela peut être parfois très rapide, mais très souvent, il faut du temps. Il faut être dans un état spécial, très calme, très détendu et comment dire...comme flâner et regarder. C'est bien d'être accompagné, que ce soit en réel ou virtuel. C'est plus prudent aussi. La guerre dure et le camp des grecs s'est bien organisé.  Agamemnon est le roi des rois, il préside mais ne commande plus sur le plan militaire. Il a commis trop d'erreurs.  C'est Ulysse le commandant en chef de l'armée, c'est lui, et de loin le meilleur stratège.  Il existe un conseil de Guerre où siège les plus compétents. Achille et ses fameux  mirmidons ont été chargés du pillage de toutes les villes autour de Troie pour isoler cette dernière et couper ses ravitaillements. Il fait merveille. Le camp de grecs regorge de butin et d'esclaves femmes pour faire toutes les tâches. Finalement la vie dans le camp des grecs est agréable. Ulysse évite soigneusement de perdre des hommes dans des combats inutiles. Il sait que chaque jour qui passe est un jour qui affaiblit Troie, même si ces derniers prétendent le contraire.  Dans sa chasse au butin, Achille est sans la moindre pitié,  il tue tous les hommes valides et fait percer les oreilles des femmes  baisables pour les vendre comme esclaves. Tout le reste, il le brule.  Il est haï et mille fois maudit par les Troiens  mais il n'en a que faire. Les grecs eux le considèrent comme un Héros.   Il doit faire face aux redoutables amazones. Celles ci refusent tout combat direct. Elles filent comme le vent sur des coursiers rapides et décrochent des fleches mortelles sur les guerriers isolés. Elles font de véritables carnages de la sorte, sans prendre de risques. Achille veut en finir avec elles. Il leur tend un piège.  Il a repéré un vallon un peu étroit ou le passage semble obligé. Il a fait fabriquer de vastes filets avec des cordes solides,  des filets que les chevaux ne pourront ni contourner ni sauter. Il sait que les amazones, à force de victoires faciles, ont baissé leur garde. Elles tombent dans le piège en voulant poursuivre un groupe de soldats isolés.  Un piège fatal. Encerclées,  elles font moins les malines. Elles sont desarconnees et mordent la poussière.  -Surtout ne les blessez pas dit Achille, ces salopes valent cher. Le combat est vite inégal face aux terribles mirmidons.  Les amazones sont toutes solidement attachées. Elles maudissent les grecs qu'elles traitent de pederastes et j'en passe. Achille s'approche de Penthesilee.  -Toi tu as besoin d'une bonne leçon. Détachez la et donnez lui un glaive. Je vais la rosser à mains nues.  Penthesilee se saisit de l'épée tranchante et fonce sur Achille. Elle s'aperçoit vite qu'elle ne peut le toucher. Chaque fois il esquive au dernier moment et plusieurs fois il lui botte le cul et l'envoie mordre la poussière.  Penthesilee enrage et s'épuise.  Achille se moque. Il lui saisi le bras et envoie son épée au loin. Et penthessille reçoit sa première gifle. Un coup qui claque, bien sonore. Un coup qui provoque une douleur et une humiliation terrible. Achille la massacre à coup de gifles. Penthesilee a beaucoup trop mal. Elle est en larmes et au bord de l'évanouissement. -Prend moi si tu veux, mais ne fait pas de moi une esclave, je suis Reine. -Un lion ne pactise pas avec une brebis. Si tu ne veux pas être mon esclave, fais en la requête à toi même! Et si tu n'as pas ce courage, ferme la ou c'est moi qui vais te la fermer pour de bon. Et Penthesilee s'est tué et a baissé la tête. Achille lui a perce lui même l'oreille et lui  pose l'anneau de bronze des esclaves. Les grecs ont allumé un feu. Ils ont marqué toutes les amazones au fer rouge, leur Reine en premier. Ensuite elles ont eu droit au carcan et elles ont du garder ce dernier pendant plus de 40 jours. Une épreuve terrible qui a fini de les briser complètement. Penthesilee est devenue l'esclave d'Achille et finalement à été très heureuse de son sort. Elle a donné trois fils superbes à Achille.  .../... a suivre
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Par : le 31/08/24
En arrivant devant la maison de David, Vanessa prit une profonde inspiration, rassemblant son courage. Elle sonna à la porte, le cœur battant à tout rompre. David ouvrit la porte, un sourire chaleureux illuminant son visage. Il était vêtu d'une manière décontractée mais soignée : un pantalon en lin noir ; une chemise blanche légèrement ouverte au col ; ses éternelles baskets en cuir qu’il portait déjà lors de leurs premières rencontres. Son accueil fit fondre une partie de l'appréhension de Vanessa. « Bienvenue, Vanessa. Je suis ravi que vous soyez ici. » Il lui déposa un baiser tendre sur les deux joues qui électrisa Vanessa. »Entrez donc ». Vanessa pénétra dans l'intérieur de la maison de David. Le salon, spacieux et élégamment meublé, présentait une harmonie de couleurs chaudes et de bois sombre, parsemé de touches artistiques modernes et de larges baies vitrées offrant une vue imprenable sur un parc verdoyant. Des œuvres d'art contemporain et des étagères remplies de livres alignaient les murs, créant un environnement à la fois intellectuel et confortable. David les conduisit vers une terrasse ouverte, ornée de plantes luxuriantes et d'un mobilier extérieur moderne où il avait préparé un apéritif. Le patio, éclairé par des lanternes douces, offrait une ambiance sereine et invitait à la détente. « Je crois me rappeler que vous appréciez le champagne rosé, Vanessa, n’est-ce pas ? » Vanessa acquiesça, un sourire se dessinant sur ses lèvres alors que David versait du Ruinart rosé dans des flûtes élégantes. « Vous avez bonne mémoire, David, c'est exactement ce que j’aime. » Tandis qu'ils trinquaient, le crépitement des lanternes ajoutait une touche magique à l'ambiance déjà enchanteresse de la soirée. Les conversations légères se transformèrent rapidement en échanges plus profonds et personnels, alors qu'ils discutaient de tout, des nuances de leur quotidien aux philosophies qui guidaient leurs vies. Vanessa se sentait de plus en plus à l'aise, sa nervosité initiale s'estompant peu à peu sous l'effet du cadre rassurant et de l'attention sincère de David. Au fur et à mesure que l'apéritif progressait, l'air entre eux se chargeait d'une tension palpable, une anticipation de ce qui pourrait se dérouler au fil de la soirée. C’est alors que, dans un moment de silence contemplatif, David se pencha vers Vanessa, capturant délicatement son regard avec le sien. « Vanessa, je dois dire que vous êtes absolument radieuse ce soir. » Sa voix était basse, chargée d'une émotion sincère. Le compliment fit rougir Vanessa, et avant qu'elle ne puisse formuler une réponse, David avait doucement posé ses lèvres sur les siennes. Le baiser, doux et hésitant au début, se fit rapidement plus assuré. Vanessa répondit avec une ardeur qui la surprit elle-même, son corps réagissant à chaque contact comme si elle avait été électrisée. Ce premier baiser brisa les dernières réserves de Vanessa, lui permettant de se plonger pleinement dans l'instant présent. Reprenant leurs esprits, ils se dirigèrent ensuite vers la salle à manger où une table dressée avec élégance les attendait. David avait préparé un repas qui reflétait à la fois simplicité et sophistication : une entrée de carpaccio de Saint-Jacques suivie d'un plat principal de risotto aux truffes noires, pour terminer par une pavlova de fruits rouges ; chaque plat soigneusement assorti à un vin qui en exaltait les saveurs. À table, leur conversation se fit plus intime. A de multiples reprises leurs mains se touchaient, s’étreignaient. Vanessa, touchée par l’attention de David, se sentait de plus en plus ouverte à explorer les terrains qui, jusqu'alors, lui semblaient interdits ou trop risqués. L'ambiance électrique entre eux ne faisait qu'intensifier son désir de découvrir les facettes cachées de leur connexion. David, de son côté, ressentait un mélange de fascination et de respect envers Vanessa. Il était ému par sa présence et son ouverture d’esprit, et trouvait en elle une résonance à ses propres recherches de profondeur et de sens dans les relations. Chaque sourire, chaque regard de Vanessa renforçait son attirance et son admiration pour elle. La soirée se déroulait dans une symphonie de découvertes mutuelles et d'attentes partagées, chacun se délectant de la compagnie de l'autre. Après le dîner, ils se retirèrent dans le salon. Vanessa et David s'installèrent sur un large canapé en cuir, leurs corps se touchant presque, baignés par la lumière tamisée des lampes d'appoint. Leurs mains se trouvèrent, s'entrelaçant naturellement, alors que leurs regards partageaient une complicité croissante. David caressait doucement le dos de la main de Vanessa avec ses doigts, provoquant des frissons qui couraient le long de son bras. « Vanessa, » commença David, sa voix basse et rassurante rompant le silence confortable, « à votre manière d’y venir et puis de passer à autre chose puis d’y revenir à nouveau je sens que le sujet du BDSM vous intrigue, mais aussi qu'il vous inquiète un peu. Est-ce que vous souhaitez en parler davantage ? » Vanessa hocha la tête, une mèche de ses cheveux roux tombant gracieusement sur son visage. « Oui, David, j'aimerais comprendre...» Sa voix trahissait une curiosité teintée d'une pointe d'appréhension. « Je vous avoue que cela m’intrigue mais aussi m’excite terriblement. Mais je ne sais quoi vous dire. Vous m’avez confié être un Maître. Être sous votre contrôle, cela me fascine et m’effraie.  J’ai envie de savoir … ». Elle marqua un silence. Et elle partit dans un éclat de rires nerveux. « Désolée David, je suis si confuse ; je me sens un peu idiote. ». David esquissa un sourire compréhensif, son regard doux et encourageant cherchant à apaiser les tourments intérieurs de Vanessa. Il déposa un doux baiser sur les lèvres de Vanessa. « Vanessa, il n’y a aucune raison de se sentir idiote, voyons ! Ces sentiments sont tout à fait normaux lorsque l’on aborde un domaine aussi personnel et intense. C’est nouveau pour vous.» Il prit une petite pause, laissant ses mots imprégner l'atmosphère déjà chargée d'une tension douce. « Si vous êtes d'accord, je pourrais vous guider à travers une première expérience de privation sensorielle. Rien de trop avancé, juste un petit pas pour vous aider à ressentir et comprendre ce que cela peut signifier d'être sous contrôle, mais toujours en sécurité, toujours respectée. » Vanessa regarda David, son expression mêlant à la fois la nervosité et l'excitation, mais aussi un infinie reconnaissance face à cet homme qui semblait si respectueux et compréhensif. « Oui, je veux essayer. Montrez-moi, je vous fais confiance. » David se leva doucement, allant chercher un ruban de soie noir. Revenant à ses côtés, il murmura, « Je vais vous bander les yeux avec ceci. Je vais prendre le contrôle de vos sensations. Concentrez-vous uniquement sur vos autres sens. Ne dites pas un mot. D’accord ? Mais si vous vous sentez inconfortable, si vous voulez arrêter, dites-le moi à tout moment en utilisant un mot de votre choix qui ne soit pas un mot courant. Quel mot choisissez-vous, Vanessa ?» Troublée mais paradoxalement sentant ses appréhensions s’évanouir face à cet homme et désireuse plus que jamais de découvrir ce monde qui l’attirait de plus en plus, Vanessa acquiesça et balbutia « Cristal ». « Je choisis Cristal, David ». « Bien Vanessa. Etes-vous prête ? » Ne sachant si elle devait répondre, elle se contenta d’un hochement positif de la tête. David nota ce premier signe de soumission volontaire avec délectation. Avec une délicatesse mesurée, il noua le ruban autour de ses yeux. L'obscurité immédiate poussa son esprit à aiguiser ses autres perceptions. Elle entendait maintenant le léger craquement du feu dans la cheminée, le son de la respiration de David, et le léger parfum de bois et de musc qui émanait de lui. « Maintenant, je vais simplement toucher et caresser votre bras. Concentrez-vous sur ce que vous ressentez », dit doucement David. Ses doigts frôlèrent la peau de Vanessa, chaque contact semblant électrifié par l'absence de sa vue. Vanessa sentit son corps réagir, chaque caresse amplifiée par la noirceur qui l'enveloppait. Elle se sentait étonnamment vivante, chaque frôlement de David la faisant sursauter légèrement, une cascade de sensations flottant à travers elle.  Elle sentit cette douce chaleur qui régnait dans son bas ventre depuis le début de la soirée s’enflammer plus encore. Sa respiration devenait de plus en plus profonde ; faisant se bomber plus encore son opulente poitrine qu’elle sentait se gonfler. Sa peau se couvrait d’une chair de poule qui la faisait frissonner à chaque contact tactile de David. Elle sentait ses yeux derrière ce masque de soie se révulser parfois, comme pour mieux ressentir encore ce flots de sensations intenses qui la parcourait. Tout à coup David cessa ses caresses. Elle se sentait frustrée de ce soudain arrêt. Elle voulait qu’il continue. Elle n’avait rien dit. Pas même ce mot qu’il lui avait fait choisir.  Alors pourquoi cet arrêt ?  Elle se sentait perdue. Son esprit tournait à toute vitesse. Elle avait peut-être mal réagi ? David contemplait Vanessa. Elle était ravissante. Plus ravissante encore en cet instant où elle se tenait là, assise dans ce fauteuil, et se laissant caresser les bras de ses mains. Il voyait bien le trouble qui l’envahissait depuis qu’il avait cessé ses caresses. Vanessa tremblait légèrement, bougeant légèrement ses bras en avant, à la recherche vaine des caresses de ses mains. Sa main vint alors caresser la joue droite de Vanessa. « Relaxez-vous, Vanessa. Je suis ici, et je n'ai pas fini. » Sa voix était douce, apaisante. Vanessa, rassurée, respira plus profondément encore, réalisant alors combien elle avait été absorbée par l'expérience, chaque frisson et chaque respiration étant un nouveau terrain de découvertes. Elle sentit les doigts de David tracer doucement le contour de son visage, de sa bouche qu’elle ouvrait instinctivement comme pour la lui offrir, puis descendre le long de son cou, provoquant des ondes de chaleur qui se répandaient à travers son corps. David, observant attentivement chaque réaction de Vanessa, continua son exploration avec soin. « Lâchez prise, laissez-moi vous guider à travers ces sensations.» Il se pencha doucement vers elle et ses lèvres effleurèrent l'oreille de Vanessa, murmurant, renforçant cette intimité qui se tissait entre eux. Vanessa se sentait dériver dans un état de semi-conscience où seule la voix et les touchers de David formaient la réalité. Ses mains maintenant parcouraient ses épaules, puis descendaient le long de ses bras, remontant parfois pour effleurer les bords de sa robe, chaque mouvement orchestré pour intensifier son besoin de plus de contact, de plus de cette connexion qu'elle commençait à chérir profondément. David continua ses explorations, alternant entre douceur et fermeté, chaque mouvement calculé pour éveiller et maintenir un état de désir intense chez Vanessa. Lentement, ses mains descendirent vers sa poitrine, effleurant à peine le tissu de sa robe. Les tétons de Vanessa perçaient presque maintenant le tissu soyeux de ra robe. Vanessa gémit légèrement, sa respiration s'accélérant, son corps réagissant instinctivement à la proximité et à l'intensité de l'attention de David. Chaque contact avec ses seins était comme un électrochoc qui la ramenait à la réalité de leur intimité, intensifiant son désir d'être sous son contrôle, de se laisser guider dans cet univers de sensations où elle perdait pied, tout en se sentant étrangement en sécurité. David pinça le téton droit de Vanessa, lui arrachant un petit cri. Il le caressa de nouveau pour de nouveau le pincer et l’étirer légèrement comme s’il voulait le faire sortir de cette robe. Vanessa répondit par un gémissement de plaisir, en mordant ses lèvres ; ce qui fit sourire David de contentement. David descendit délicatement vers ses pieds, retirant ses chaussures avant de masser ses chevilles, remontant progressivement le long de ses jambes, chaque toucher précis alimentant le feu qui couvait en elle. Vanessa, était quasiment en transe, aveuglée par le bandeau et submergée par les sensations, se trouvait dans un état de vulnérabilité totale. Chaque toucher de David sur ses pieds, ses jambes, semblait se graver dans sa mémoire sensorielle, chaque nouvelle caresse définissant les contours d'une carte qu'elle ne pouvait voir mais seulement ressentir. Elle n’était plus que sensations. Elle se sentait incroyablement vivante. Elle se sentait comme suspendue dans un espace où le temps se dilatait, chaque minute, chaque seconde s'étirant infiniment. Lorsque David remonta ses mains de part et d’autre de ses jambes et les écarta délicatement mais avec fermeté, elle crut s’évanouir. Relevant sa robe légère avec délicatesse, David prit possession des cuisses charnues de Vanessa, les explorant avec une précision presque chirurgicale. Ses doigts effleuraient la peau douce et lisse, traçant des lignes imaginaires qui semblaient brûler un chemin à travers ses nerfs. Vanessa sentait chaque caresse comme un appel, un appel à libérer quelque chose de profondément enfoui en elle. Sa respiration s'accélérait avec chaque mouvement, ses cuisses tremblant légèrement sous l'attention méticuleuse de David. La tension montait, une danse sensuelle de retrait et de contact qui la laissait désorientée mais exaltée. Chaque fois que David retirait ses mains, Vanessa se trouvait en attente anxieuse, anticipant où le prochain contact atterrirait. Cela créait un cycle de désir et de manque qui l'amenait progressivement à un état de besoin presque palpable. David sentait cette tension, chaque frisson sous ses doigts lui parlant plus clairement que des mots. Il était guidé par les soupirs et les petits mouvements de Vanessa, chaque réaction un guide vers ce qu'elle aimait, ce qui la touchait profondément. Il était conscient de l'effet de ses actions, de la puissance qu'il détenait en ce moment pour façonner cette expérience, pour la guider dans un monde où il était le gardien de ses sensations. Ses mains remontèrent plus haut encore sur les cuisses de Vanessa. Il découvrit le superbe tanga noir au liseré doré que portait Vanessa.  Il remonta ver ses hanches tout en déposant de doux baisers sur les cuisses de Vanessa. Instinctivement, Vanessa souleva son bassin pour lui permettra d’atteindre ses fesses rebondies. Les mains de David les empoignèrent avec délectation. La tension dans la pièce était palpable, un mélange de silence et de gémissements qui remplissait l'air. Vanessa, bien que privée de la vue, était intensément consciente de la proximité de David de son intimité, de son contrôle, de son pouvoir. Sa peau frémissait à chaque contact, chaque nouveau point de contact semblant se connecter directement à son centre nerveux. Son entre-jambes était maintenant en ébullition. Un liquide chaud s’écoulait de son sexe et humidifiait sa lingerie. David, reconnaissant l'intensité croissante de leurs échanges, se laissa guider par les réponses sensorielles de Vanessa. Chaque mouvement était calculé pour maximiser l'impact de son toucher, chaque geste conçu pour explorer et éveiller davantage ses sens déjà exacerbés. Il s'abaissa lentement, son souffle chaud contre la peau tendue de ses cuisses, et déposa un baiser doux et explorateur au bord du tanga de Vanessa. Il sentait la chaleur émanant de son corps, le tissu légèrement humide de son désir. Avec une délicatesse extrême, ses lèvres se rapprochèrent du centre de son désir, à travers le fin tissu de sa lingerie. Le baiser, tendre mais insistant, semblait absorber la chaleur de son corps, le transférant en une onde électrique à travers toute son essence. Ce simple contact déclencha une réaction en chaîne dans le corps de Vanessa. Elle sentit une décharge de plaisir si intense qu'elle en oublia de respirer un instant. Son corps se cambra involontairement, cherchant instinctivement à prolonger ce contact magique, à en demander davantage. Son souffle devint erratique, ses mains se crispant sur les coussins du canapé tandis qu'une vague de plaisir pur la submergeait. L'orgasme la frappa comme un éclair. Elle se sentait déborder, une explosion de sensations la remplissant de l'intérieur, se répandant en vagues concentriques à travers son corps. Chaque cellule semblait vibrer en écho au rythme imposé par le baiser de David. Elle gémissait ouvertement maintenant, incapable de retenir les sons de son plaisir profond et instantané. Son monde était réduit à ce point de contact, à ce lien indescriptible entre son corps et les lèvres de David. Dans l'obscurité sous le bandeau, les images dansaient derrière ses paupières closes, des couleurs et des formes qui suivaient le rythme de son plaisir. Elle flottait dans un espace où le temps semblait s'étirer, où chaque seconde durait une éternité, chaque battement de son cœur un tambour lointain. Alors que le pic de son extase commençait lentement à s'atténuer, Vanessa resta allongée, respirant lourdement, chaque inspiration mêlée à un frisson résiduel. David, sentant le changement dans son énergie, déposa un doux baiser sur son sexe et se redressa. Il attendit patiemment qu'elle retrouve ses sens, un sourire satisfait mais doux sur ses lèvres et lui retira son bandeau. « Comment vous sentez-vous, Vanessa ? » (A suivre)
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Par : le 31/08/24
Quand je rencontrai Charlotte, j'étais dans la pire période pour tomber amoureuse. J'avais voulu le succès, l'amour, il ne me restait plus rien. Et Charlotte proposait de me dédommager en m'offrant le bonheur, mais elle le faisait au mauvais moment, celui où je ne pouvais rien recevoir, rien donner. À cette époque, j'aurais dû la fuir, autant pour elle que pour moi. Il me fallait m'enfoncer dans ce deuil de l'amour, atteindre le fond. J'aurais dû reforger mon âme dans la solitude mais on ne décide rien. On est que l'observateur impuissant des événements qui doivent arriver. Et je vis Charlotte, je la revis, et je devins son amante puis sa maîtresse. Rarement, l'amour donne une seconde chance. Pourtant Charlotte revint et elle me pardonna. À force de tendresse, je tentais de lui faire oublier ce moment de folie. Son visage n'exprimait aucun sentiment de rancune. Elle était douée pour le pardon. Souvent, je me disais que je devais prendre modèle sur elle, être capable de tout accepter de l'amour, son miel comme son vin amer. Cette jeune fille me dominait en réalité par sa sagesse. Les apparences sont parfois trompeuses. Elle se courbait avec grâce sous le fouet, mais l'esclave, ce n'était pas elle. C'était moi. Elle n'évoquait jamais l'incident de Sauzon, pas plus que s'il n'avait jamais eu lieu. Moi, il me ravageait. J'y pensais sans cesse. Qui pouvait m'en délivrer ? Ma faute m'emplissait de honte. Quand je la serrais dans mes bras, je respirais le parfum iodé de Belle-Île, la bien nommée. Nous nous promenions sur la côte sauvage, avec les yeux de John Peter Russell, le peintre australien si généreux que les marins appelaient affectueusement "l'anglais". La beauté de Marianna, son épouse, que Monet vantait et qui avait tant inspirée Rodin. Cachées dans une crique, nous nous baignons toutes les deux nues, non loin de la plage de Donnant. J'étais si empressée à reconquérir Charlotte que j'en oubliai Virginie. Certes je la voyais mais je ne la regardais plus. Nos gestes devenaient machinaux. S'en apercevait-elle ? Sans m'en rendre compte je baissai la garde. Je ne me préoccupais plus de lui dissimuler ma liaison avec Charlotte. Non que je souhaitasse lui en faire l'aveu, mais je pressentais que le hasard se chargerait de lui faire découvrir la vérité en m'économisant un courage inutile. La souffrance vient bien assez tôt. Point n'est besoin de devancer l'appel. Je m'abandonnais à cette éventualité avec fatalisme. Un jour, je reçus une lettre particulièrement tendre de Virginie. Elle y exprimait de manière explicite les élans de son cœur. Aussitôt, je fus consciente de sa gravité, de son pouvoir de séduction. Je la plaçais bien en évidence sur mon bureau afin de ne pas oublier de la dissimuler. Mais je fus distraite de cette sage précaution. Oubliant l'existence de la pièce à conviction, Charlotte était seule chez moi. Le destin se vengeait. Il resserrait infailliblement l'engrenage dans lequel je ne pouvais me dérober hélas.   Quand je revins, la porte d'entrée était grande ouverte, ce qui m'étonna. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que la maison offrait le spectacle d'un ravage comme si elle avait été détruite par le passage d'un cyclone. Je crus à un cambriolage. Mais très vite, je me rendis à l'évidence. Charlotte s'était acharnée sur les bibelots qu'elle avait brisés. Les tableaux gisaient sur le sol, leur cadre fracassé. Cette fureur me soulagea. Ainsi tout était dit, du moins je le croyais. Mais Charlotte revint bientôt à la charge. Il y avait dans son regard une flamme meurtrière qui n'était pas sans charme. Peu d'êtres ont réellement le désir de vous tuer. Tout ce que son caractère avait amassé de violence contenue s'exprimait à cause de moi. L'orage dura longtemps. J'en comprenais mieux que quiconque les raisons. Mais que pouvais-je alléguer pour ma défense ? Je n'avais rien à dire. Je plaidais alors coupable avec circonstance aggravante. Mon mutisme augmentait sa fureur. La vie seule portait la responsabilité de ce gâchis, la vie qui nous jette, sans égard pour autrui, là où nous devons être. Ne pouvant rien tirer de moi, elle partit alors en claquant la porte. Cet amour finissait comme il avait commencé, dans l'irraisonné, l'incohérence, la violence et la tendresse mêlées. Virginie la douce et Charlotte la rebelle. Elles coexistèrent quelque temps et elles s'effacèrent comme si elles étaient reliées à une époque révolue de ma vie et n'avaient existé que pour m'offrir les deux visages d'un même amour. La pluie, le soleil, la brume ont peut-être plus d'influence sur notre comportement amoureux que nous l'imaginons. il me semble que la nature a toujours émis des messages. Et le vent. Le vent qui soulève alors le sable du désert, des oasis du Hoggar, et les dépose sur les arbousiers du maquis corse. L'invisible, ses sarabandes, ses fêtes, ses débauches, ses orgies des sens, la fabuleuse orchestration qui s'y déroule sans qu'on y prête attention, quelle conscience nous reste-il de l'immensité de tout cela ? Un instrument d'observation inapproprié, un organe atrophié fossile d'une fonction perdue, l'amour. Lui seul nous fait pressentir l'invisible. Et la poésie des corps. Mais c'est l'amour qui la suscite, l'éclaire, module son chant et fait frémir ses incantations lumineusement obscures. Cela suffit pour pour faire commencer à aimer.   Le désir le conjugue au plus-que-parfait. Chaque étape initiatique de notre existence, par des liens secrets, est en relation avec un amour qui épanouit ses virtualités. Parfois, quand l'inanité d'écrire me ravage,  je ne reprends alors confiance qu'en m'agrippant à la certitude que ce que je recherche ne réside que dans le partage, et la seule chose qui m'importe est ce qui jette mon destin dans de vastes espaces, bien au-delà de moi-même. La grande distinction d'Arletty coiffée de son turban blanc. Trois années avaient passé depuis ce réveillon où j'avais fait connaissance de Virginie. Cette rencontre m'avait placée dans une position qui avait le caractère d'une parenthèse. Elle appartenait à un monde irréel puisque aucun des maux de ce monde ne l'atteignait. Un univers trop parfait n'est pas fait pour une femme qui veut toujours se prouver quelque chose en modifiant le cadre de son existence. Le temps passait avec une lenteur inexorable. Il semblait enfermer Virginie dans une perpétuité du bonheur. Il me fallait des drames, des souffrances, un théâtre d'émotions, des trahisons qui ne pouvaient nullement se développer sur ce terreau-là. Virginie, insatisfaite comme on l'est lorsqu'on choisit le chemin de la perfection, avait trouvé en moi un dérivatif à sa passion d'aimer endurer. Aimer c'est souffrir mais c'est aussi vivre. Vivre avec Virginie ? J'y songeais, je le souhaitais et je le redoutais. Je le souhaitais car le sentiment amoureux ne se doublant pas d'amitié n'est qu'un état intérimaire de peu de durée, que l'indispensable amitié se fonde sur le temps qui passe, sur une accumulation heureuse de situations partagées, de circonstances vécues en commun. Je le redoutais parce que j'ai déjà fait l'expérience de prendre des trains en marche. Pas besoin d'imagination pour prévoir ce qui, tôt ou tard, adviendra, il me suffit d'avoir un peu de mémoire. Me voici, soumettant Virginie. Nous dégustions les charmes de cette situation nouvelle dans une profonde entente mutuelle. Je la fouettais avec application tout en réfrénant son masochisme. Je ne voulais pas casser ma poupée de porcelaine. Me manquait-il une certaine cruauté ? Voici Virginie qui s'anime alors d'amples mouvements à la rencontre du cuir. Voici qu'ils se confondent et s'exaspèrent et que de sa bouche captive, elle pousse un gémissement qui me déchire le cœur. L'insensée crie et m'invite plus intensément. Ils se perdent ensemble au comble d'une tempête dont je suis le vent. Les yeux clairs s'agrandissent et leur eau se trouble. Elle ne me voit plus, son regard s'accommode au-delà. L'un après l'autre, les traits du visage changent d'ordonnance, alors ils se recomposent en une géographie que je ne connais plus. Sur ses lèvres qui s'entrouvrent, les miennes se posent. La bouche de Virginie accepte et c'est bientôt son corps qui se transporte.    Ses yeux immenses se ferment et je devine qu'ils se tournent en dedans sur un monde encore ignoré d'elle.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/08/24
C'est ainsi  Homer est né gay, avec une voie suraiguë et un don pour les mots. Enrôlé dans l'armée pendant cette interminable  guerre de Troie, il est devenu la petite copine de Glaucaus, un gay alpha, avec une bien grosse entre les jambes.  Homer adore chanter et jouer de la lyre ou de la flûte. Il aime aussi se servir des tambourins joyeux. C'est un artiste. Lorsque l'armée part au combat,   il est musicien.  Il est de ceux qui doivent jouer jusqu'au bout,  peu importe les flèches ou les javelines, peu importe les désastres, il faut jouer. Et Homer est très doué . Il a une belle voix. Son chant porte loin.  Les soldats se moquent de lui. -Si Homer chante si bien c'est que Glaucaus lui a mise profond. Un cul plein de sperme est un cul bien joyeux.    Une chose me surprend lorsque j'explore les annales akashiques de la guerre de Troie, cette guerre féroce, sans aucune pitié.  Les deux camps se parlent et s'entendent sur plein de domaines. D'abord pour récupérer les corps des soldats morts et faire les rituels de passage par crémation. Ensuite pour organiser des combats entre champions lorsque deux d'entre eux veulent se foutre sur la gueule. Mais aussi pour plein de fêtes religieuses et comme la culture des troiens et des grecs est très proche, ils ont des fêtes communes qui sont autant d'occasions de treves.  Le plus surprenant, ce sont les raves parties de la pop star Homer dans le no man lands entre les deux camps. Une chose impensable pendant une guerre aussi violente et pourtant, tous les neufs jour, Homer organise un concert sur un bout de terre pelee. Les règles sont simples: les femmes et les armes sont interdites, les bagarres aussi. Une rave pour homos des deux bords. Homer chante, danse et il le fait bien. Le vin coule à flots. Grecs et troiens oublient qu'ils sont adversaires. Ce soir ils baisent. Demain peut être ils se tueront, c'est même fort probable.  Homer chante et parle des rossignols du bord du fleuve, des baies juteuses et sucrées du delta, des beaux  bateaux blancs qui filent vers les mers plus au nord, après les détroits. Homer chante et tout le monde aime oublier avec lui la guerre et le fracas des armes. Sa musique enivre et donne envie de baiser. Profiter de l'instant présent. C'est si beau la vie chante Homer. Et tous frappent du pied en cadence la terre pelee.  ..../.... a suivre
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Par : le 30/08/24
Depuis leur conversation, une tempête d'émotions bouleversait Vanessa. Chaque jour, l'écho des mots de David résonnait en elle, éveillant une curiosité brûlante mêlée d'une appréhension qui la laissait souvent pensive, le regard perdu au-delà des murs de son bureau cossu. Elle sentait un lien invisible la tirer vers lui, une attraction qui dépassait le simple désir physique. C'était une fascination pour l'homme qu'il était, pour le monde qu'il représentait, un monde qu'elle ne connaissait qu'à travers des clichés qu'elle découvrait maintenant erronés. Physiquement, l'effet de David sur elle était palpable. Il y avait cette douce chaleur qui se répandait en elle chaque fois qu'elle pensait à lui, une chaleur qui commençait dans le creux de son estomac et se diffusait, envoûtante et parfois presque accablante. Cela faisait plusieurs jours désormais qu’à chaque fois qu’elle se surprenait à penser à lui elle sentait sa poitrine gonfler et ses tétons surgir, déformant son soutien-gorge et pointant fièrement et presque de manière indécente derrière son chemisier … La nuit, elle se retrouvait souvent éveillée, son corps vibrant d'une énergie inexploitée, ses draps témoins de son agitation. Sa respiration se faisait plus lourde rien qu'à se remémorer le timbre grave de sa voix, et elle pouvait presque sentir le poids de son regard, sérieux et pénétrant, scrutant non seulement ce qu'elle était en surface, mais sondant les profondeurs de son être. Les jours suivants leur conversation, elle fut aussi assaillie de doutes. Si elle était irrésistiblement attirée par David, n’était-ce que par sa seule attirance physique ? N’était-ce pas aussi parce qu’il lui avait confié sur le monde du BDSM ? Sur le fait qu’il était un dominant, un Maitre ? Devait-elle se plonger dans cette exploration du BDSM, un terrain tellement étranger et, jusqu'à récemment, impensable pour elle ? L'influence et l’aura de David étaient à la fois rassurantes et déstabilisantes. Elle était attirée par sa capacité à équilibrer une autorité dominante avec une sensibilité et une compréhension profondes, trouvant dans cette dualité quelque chose de presque irrésistible. Son trouble était exacerbé par la façon dont il occupait ses pensées à des moments inattendus. En réunion, elle se surprenait à réfléchir à ses propos sur la confiance et la communication, ou à la manière dont il pourrait la regarder si elle se trouvait à nouveau en face de lui. Le désir de se soumettre, de lâcher prise sous sa direction, l'effleurait, laissant derrière lui un mélange paradoxal de peur et d'impatience. Finalement, un soir où le désir de clarifier ses sentiments devint trop pressant, elle décida de l'appeler. Sa main tremblait légèrement en composant le numéro, et son cœur battait si fort qu'elle craignait qu'il entende les pulsations à travers le téléphone. "David, bonsoir, c'est Vanessa," commença-t-elle, sa voix trahissant son trouble. "Vanessa !" répondit David avec une chaleur qui fit frémir Vanessa. "Quel plaisir d'entendre votre voix. Comment allez-vous?" Vanessa hésita, le souffle court. "Je... Je vais bien, merci," mentit-elle partiellement, car bien qu'agité, son esprit était aussi curieusement clair. "David, je réfléchis beaucoup depuis notre dernière conversation... à propos de tout ce que vous avez partagé avec moi, sur le BDSM, sur la confiance, sur... sur nous." Il y eut un silence respectueux de la part de David, et quand il parla, sa voix était douce et encourageante. « Je suis là, Vanessa. Dites-moi ce qui vous trouble. » Elle respira profondément, cherchant les mots justes. "Je suis... troublée, David. Par ce que je ressens pour vous, et par l'idée de... de ce que vous m'avez décrit. L'autorité, la soumission... Je ne sais pas si je devrais être effrayée ou excitée par ces pensées. Désolé d’être aussi confuse." « Vanessa, » dit David, son ton plein de compréhension, « il est naturel de ressentir de l'appréhension face à l'inconnu. Ce que vous ressentez est un mélange complexe d'émotions, et c'est parfaitement normal. Le BDSM n'est pas juste une pratique ; c'est une exploration de soi et de la confiance entre partenaires. » Vanessa écoutait, chaque mot éveillant en elle une résonance profonde. « Mais comment savoir si c'est le chemin que je veux explorer ? Comment puis-je être sûre... que je suis prête ? Et puis je vous dis cela, mais peut-être n’êtes-vous pas intéressé par quelqu’un comme moi ? » David prit un moment avant de répondre, laissant un silence qui, pour Vanessa, semblait étendre le temps. « Vanessa, l'exploration de ces aspects de vous-même doit venir de votre propre volonté. Personne ne peut vous dire si c'est le bon chemin, seulement vous vous pouvez le sentir. Quant à mon intérêt, soyez assurée que ma proposition de vous aider et de vous guider est sincère et réfléchie. Et puis, puisque vous m’avez ouvert votre cœur, sachez que je suis également sous le charme de votre présence et de votre esprit, et que je suis intéressé par ce que nous pourrions découvrir ensemble, peu importe la forme et le temps que cela prendra. Pour tout vous dire, j’espérais votre appel. » Les mots de David réchauffèrent Vanessa, son anxiété s’atténuant sous le poids de ses mots plein de sincérité. « Cela signifie beaucoup pour moi, David. Je suis... touchée et un peu confuse de vous avoir avoué ainsi mes sentiments et mon trouble ainsi. J’espère que vous ne me prenez pas pour une fille facile. » « Nullement Vanessa. Qu’est-ce donc que cette idée ? » « Merci David. Merci de votre patience et de votre compréhension. Cela me rassure ». S’ensuivit un silence de quelques secondes, mais qui paraissait une éternité à Vanessa. Elle ne savait quoi dire. Elle voulait voir David mais n’osait le lui demander. Sentant ce malaise, David rompit le silence. « Je pense qu'il serait bénéfique pour nous deux de discuter de tout cela en personne, qu’en pensez-vous Vanessa ? Que diriez-vous de venir dîner chez moi ce vendredi soir ? » proposa David. « Nous pourrions alors parler à cœur ouvert dans un cadre détendu et privé. » « Ce vendredi soir, c'est parfait ! » s’exclama immédiatement Vanessa, un sourire se formant enfin sur ses lèvres alors qu'une bouffée d'excitation l'envahissait. La perspective de le voir de nouveau, dans un cadre privé, lui offrait un mélange de nervosité et d’impatience totale. Tout à coup elle fut prise d’une interrogation. «Euh David … Euh … dois-je venir d’une manière particulière ? » David rit doucement, un rire chaleureux qui traversa la ligne, apaisant instantanément les inquiétudes de Vanessa. « Venez comme vous êtes, Vanessa. Ce soir sera surtout pour nous connaître mieux dans un environnement détendu. Habillez-vous de manière à vous sentir confortable et vous-même. » Vanessa se sentit soulagée et même un peu excitée par la perspective de cette rencontre. « D'accord, David. Je vous remercie pour votre compréhension et votre gentillesse. J'ai vraiment hâte de vendredi » s’enhardit-elle. Osant pour clore la discussion un «Je vous embrasse, David» qui lui fit venir le rouge aux pommettes. « Moi aussi, Vanessa. Et s'il y a quoi que ce soit que vous souhaitez savoir ou discuter avant notre rencontre, n'hésitez pas à m'appeler. Je suis là pour vous », ajouta David avant de conclure l'appel, donnant à Vanessa son adresse et l'heure pour le dîner. Le reste de la semaine passa dans un flou suave pour Vanessa, partagée entre ses responsabilités professionnelles et les montagnes russes émotionnelles qu'elle expérimentait en anticipation de la soirée à venir. Elle trouvait ses pensées souvent dérivant vers David, repensant à chaque détail de leurs conversations, et à ce que vendredi pourrait révéler sur leurs futures interactions. Le vendredi soir arriva bien vite. Vanessa choisit une tenue simple mais élégante : une robe noire qui complimentait sa silhouette sans être trop formelle, accompagnée d'un léger parfum floral qui ne dominait pas mais qui ajoutait juste une touche de féminité subtile. Elle choisit une paire de talons aiguilles noire, dont les lanières enserraient ses chevilles avec élégance.  Même si David lui avait dit de venir habillée de manière confortable, elle voulait lui plaire. Aussi choisit-elle aussi une ensemble de lingerie en dentelle noire, qui mariait à la perfection élégance et sensualité. Le soutien-gorge à balconnet et la tonga étaient ornés de motifs floraux délicats et de fines bandes de satin dorés, ajoutant un charme sophistiqué tout en mettant en valeur ses courbes avec raffinement. Bien qu’elle ne soit pas une afficionado du maquillage, elle choisit un rouge à lèvres d'un rouge bordeaux profond, ajoutant une touche de mystère et de séduction classique. En se regardant dans le miroir avant de partir, elle soutit : se trouvant belle et rayonnante. Elle sentit aussi un mélange de nervosité et de confiance en elle. L'heure venue, Vanessa se rendit à l'adresse donnée par David, son cœur battant la chamade à chaque pas qu'elle faisait vers sa porte, chaque battement lui rappelant aussi le chemin qu'elle s'apprêtait à explorer. Elle savait que cette soirée pourrait changer sa vie, d'une manière ou d'une autre, et elle était prête à découvrir vers quelle direction son cœur la mènerait. Son excitation était à son paroxysme. Enfin … le croyait-elle. (A suivre)
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Par : le 30/08/24
Aux lettres égarés Je dédie ces quelques mots Les mots spectres Squelette spasmes Invariables vertébrés Ventricules invisibles Les mots enfouis envahis Enfuis vers l’ennui Les mots tentacules Qui gesticulent Sans se toucher Les mots songes Cruels mensonges Au souffle acidulé Quand suinte la vérité Aux mots oubliés Morts pour l’éternité Conjuguant l’infini Aux feuilles dégarnies Les mots brumeux Bruissant Bayant aux corneilles S’invitant au voyage sidéral Aux inventaires Dans un pré vert Les mots sacoches S’accrochent Aux grelots grouillants Sur les graviers grondants Les mots comiques Contents et caustiques Caracolent en cascades Et cabrioles Les mots extraordinaires Enfantés ingénus Naïfs et natures De terrestres extras Les mots avoués retirés Perdus percutés pas à pas Voilés et volés au vent Les mots fleuris Parfumés et feuillus branchés ou tronqués Qui fanent s’ils sont tus Les mots cachés Calfeutrés Dans un cahier d’écolier Cachetés d’adresse malhabile Compostés Seront-ils recyclés ? https://lunettesrouges1.wordpress.com/2020/10/02/les-extraordinaires-lettres-ordinaires-dadrianna-wallis/  
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Par : le 30/08/24
Bonjour, dernièrement alors que je passais le week-end avec ma soumise à l'hôtel, en pleine nuit nous avons été réveillés par des bruits et des gémissements d'origine sexuelle. Nous avons très vite compris que nos voisins de chambre très bruyants étaient en pleine action. Excité par cette environnement érotique je me suis dit que c'était le bon moment pour une séance improvisée de soumission afin de tester l'obéissance de ma soumise. Malheureusement elle s'est rebellée et à refusée que je la soumette à ce moment là de la nuit prétextant que les voisins exagèraient, qu'elle était fatiguée et qu'elle avait besoin de dormir. Il faut dire que nous nous étions endormis seulement quelques heures plutôt après une grosse séance. Ne voulant pas rentrer en conflit je l'ai laissé se rendormir. Maintenant je me pose questions : - aurais-je dû ou pas la soumettre de force faisant fi de sa rébellion, ai-je fait preuve de faiblesse ou de bienveillance à ce moment ? - dois-je la punir après coup de cette rébellion impromptue ?  - si oui comment la punir (quel niveau de punition) ? - quel attitude dois-je maintenant adopter car il est hors de question qu'elle puisse imaginer pouvoir refuser mes ordres quand ça lui chante, d'ailleurs elle en serait déçue. Ce qu'elle aime dans notre relation c'est mon autorité sur elle. Elle a besoin que je la domine et que je lui impose les règles de notre contrat pour être rassurée, épanouie et heureuse dans notre relation. Si vous avez déjà connu une situation identique merci de me faire part de votre vécu et de comment vous avez résolu le problème N'hésitez pas à me dire comment vous agiriez et à me donner conseil sur la-les punition-s à mettre en place et le comportement à adopter  Merci  
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Par : le 30/08/24
Sur la place Saint-Sulpice flottait un air doux et sucré. Il semblait contenir ainsi des provisions d'optimisme. La matinée s'épanouissait. Juliette pensait à Hemingway, à cause du printemps, du lieu. Elle l'aurait bien vu déboucher dans le soleil au coin de la rue Férou, tourner légèrement à droite pour descendre la rue Bonaparte et passer ainsi à coté d'elle près de la fontaine. Cette impression était si forte qu'elle aurait presque pu toucher sa chemise à gros carreaux. Il allait chez Lipp où l'attendait un cervelas à la vinaigrette. Absorbée dans ses songes, elle bouscula légèrement une jeune femme blonde. Elle s'excusa. L'inconnue sourit de son embarras. Juliette balbutia:   - Je pensais à Hemingway ...c'est-à-dire ... il venait souvent ici, vous savez ...    Elle la regarda avec une expression pleine d'indulgence. Ce que Juliette remarqua d'abord ce fut sa grande beauté mais plus encore l'air de bonté qui émanait d'elle, de ses yeux rieurs. Était-ce le soleil qui l'éclairait, elle lui sembla lumineuse. Juliette eut l'impression de l'avoir déjà vue. Mais peut-être était-ce dans une autre vie ou dans un roman d'Hemingway.   - Savez-vous où se trouve la librairie La Procure ? - Oui, répondit Juliette, vous la voyez là-bas, on la distingue sous les arbres. - Merci, dit-elle. Au revoir.    La jeune femme demeura abasourdie et stupide. Pourquoi n'avait-elle pas saisi l'occasion pour engager la conversation ? Elle finit par se rendre au café de la Mairie où elle avait rendez-vous. Elle commanda un café. La personne qu'elle attendait était en retard. Elle éprouva un malaise. Elle était mécontente d'elle-même. Quelle idiote était-elle ! Pourquoi ne pas l'avoir accompagnée à la librairie ? Peut-être y était-elle encore. Elle se leva et se précipita sur la place. Elle courut jusqu'à La Procure. À cette heure, les clients ne se bousculaient pas. Elle passa du rayon des sciences humaines à celui des livres d'art, sans apercevoir d'autres personnes que des vendeurs oisifs, empressés à la renseigner. Hélas, ils ne pouvaient rien pour elle. Sur le seuil de la librairie, elle se sentit soudain dépossédée, appauvrie: une promesse de bonheur venait de s'envoler. Elle regagna le café de la Mairie. La journée était gâchée. L'église et ses clochers inégaux avait pris un air patibulaire. Elle retrouva alors son café froid et la femme avec laquelle elle avait rendez-vous. Intellectuelle, grande bourgeoise qui s'était longtemps cherchée, si l'on en jugeait par le caractère hétéroclite de ses diplômes, elle ne semblait s'être jamais trouvée. Se disait volontiers mélancolique, plus distingué que déprimée. Convaincue d'avoir raté l'éducation de son fils unique du jour où elle sut que Ralph Lauren était son écrivain préféré. Elle savait beaucoup de choses mais rien de plus. Si elle n'avait pas entendu parler de l'amour, elle ne serait jamais tombée amoureuse. Son language était d'une grande précision. Chacun de ses mots restituait la réalité matérielle d'une chose. Au début, Juliette essaya de saisir ce qu'elle disait mais, très vite, elle perdit pied. Certains mots avaient beau avoir des consonances familières, leur association entre eux lui paraissait alors hermétique. Elle se voulait pourtant convaicante. Quand elle se leva pour lui serrer la main, et lui dire au revoir, elle comprit avec un grand soulagement que l'entretien se terminait.   Juliette avait été injuste avec cette femme. Elle ne l'avait pas beaucoup gênée. Tandis qu'elle lui parlait, elle aurait eu le temps de retourner plusieurs fois à La Procure, de recommencer la scène de la rencontre avec la jeune femme blonde en ménageant des suites favorables. Maintenant qu'elle s'en allait, qu'allait-elle devenir ? Elle ne pouvait tout de même pas retourner à la librairie. Elle décida de déambuler dans les petites rues creusées dans l'ombre de la grande église.   Peut-être s'était-elle attardée dans les parages ? Mais elle eut beau la chercher, elle avait disparue. Elle retrouvait à chaque coin de rue seulement son regret. Lasse de se faire souffrir, elle décida de rentrer chez elle. Le lendemain, son visage commença à s'effacer. La précision du souvenir s'estompait. Cela l'attrista. Deux jours plus tard, elle n'y pensait plus. La belle inconnue avait rejoint le cimetière des êtres croisés, des femmes manquées, des regards échangés sans lendemain, des promesses non tenues, des trahisons non consommées, des adultères virtuels, de tous ces rendez-vous qu'on manque pour une raison inexplicable et qui laissent dans le cœur un sentiment désolé. Faute à la malchance.   Une semaine passa ainsi. La vie avait repris le dessus avec son cortège d'insignifiantes médiocrités. Juliette ne pensait plus à l'inconnue. Quelques jours plus tard, le hasard la conduisit dans une librairie au carrefour de l'Odéon. Elle remonta la rue de Seine afin d'admirer les gravures exposées chez un marchand d'estampes. Ses pas l'entraînèrent. Elle se laissa glisser le long de la rue Saint-Sulpice. Elle déboucha sur la place et se dirigea vers la station d'autobus pour atteindre la ligne 63. C'est un bus qui l'inspirait toujours. Il avait beau avoir perdu sa plate-forme arrière, où dans la jeunesse, on livrait ses cheveux au vent, il conservait un air indéniable de nostalgie. Chaque jour, il emmenait les jeunes filles du XVIème arrondissement qui allaient fleurir les bancs austères de la Sorbonne et de la Faculté de droit.   Il les ramenait à la nuit tombante, grisées d'avoir entrevu les perspectives philosophiques que leur faisait miroiter François Chatelet ou Vladimir Jankélévitch, laissant un léger trouble dans leur regard, comme un écho de l'ineffable. Au moment où passant devant le café de la Mairie, elle allait atteindre la station de bus, elle se trouva face à l'inconnue, la jeune femme blonde. Elle lui sourit. Elle la regarda avec une expression d'incrédulité. On a beau croire à la providence,elle se manifeste plus rarement que la folie. Était-elle l'objet d'une hallucination ? Sa voix la ramena à la réalité.   - J'étais certaine de vous rencontrer ici. J'en avais le pressentiment.   Il y avait dans sa voix un mélange de douceur et d'assurance. Juliette sentit que dès lors les choses ne lui appartenaient plus. Il fallait s'abandonner au dieu tout puissant des circonstances.   - Je suis italienne, lui dit-elle, tandis qu'elles marchaient vers le jardin du Luxembourg.   Elle s'appelait Clara. Le lendemain soir, elle vint chez elle. Tout alla très vite. Il n'y a que les femmes légères qui hésitent à se donner. Elle ne l'était pas. Juliette l'aima aussi pour la gravité qu'elle mit dans l'amour, la laissant plus affamée d'elle encore qu'au début. Elle laissa alors filer la chaîne des jours passés, n'en conservant que le dernier chaînon disparu dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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