La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 02/07/20
Lorsqu'elle s'éveilla, le soleil déjà haut dans le ciel, s'était engouffré dans la chambre et la transformait peu à peu en étuve. Juliette rejeta les draps humides entortillés autour d'elle. Le radioréveil lui indiqua qu'il était plus de onze heures. Tout le monde avait dû partir au travail maintenant. Une journée comme les autres commençait dehors. Elle avait mal dormi. Elle se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette relation de soumission et de poursuivre sa vie de femme d'affaires à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de l'abnégation. En s'habillant, toutes les bonnes résolutions de la nuit s'étaient envolées. Elle rendit les armes. Lorsqu'elle arriva à son bureau, Juliette portait un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant que Chloé ne lui impose des tenues provocantes; celui-ci, gris anthracite était composé d'une jupe droite lui arrivant juste au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur un collier de perles fines; sous ce chemisier, un soutien-gorge balconnet transparent aux baleines rigides, rehaussant ses seins aux larges aréoles brunes; comme l'avait exigé sa nouvelle maîtresse, sous sa jupe, rien qu'une paire de bas fins noirs, un porte-jarretelle de la même couleur, et un plug anal destiné à l'élargir. Elle sentait l’étau se resserrer sur elle, et pourtant cet étau, c'est elle qui l'avait mis en place, elle une femme de pouvoir, fière et crainte de tous, une femme de décisions, froide en affaires, distante avec ses subordonnés. Laurence avait exigé d'elle qu'elle séduise Chloé, la jeune stagiaire que Juliette venait d'embaucher. Elle y parvint facilement car cette jeune fille, sous ses apparences innocentes, était en fait une jeune femme très libérée qui avait compris tout l'intérêt qu'elle pourrait tirer de la situation. Bien que n'étant pas lesbienne, elle accepta cette relation inédite, mais elle se rendit vite compte que Juliette, sous ses attitudes hautaines avait des comportements qui laissaient deviner qu'elle était d'une nature soumise, alors elle décida de la tester. Juliette se sentant prise à son propre piège, se retrouvait maintenant à quarante-deux ans à la merci de ces deux gamines de vingt-trois et dix-neuf ans, mais paradoxalement de ce piège démoniaque elle jouissait, son esprit rejetait cette situation mais son corps la demandait. C'était une femme qui avait beaucoup de classe, se tenant très droite, toujours habillée avec élégance, ses cheveux châtains souvent coiffés en chignon; sportive elle avait gardé un corps ferme et bien proportionné avec une poitrine superbe. Arrivant au bureau son sang se glaça quand elle vit Laurence souriante dans le hall qui discutait avec Chloé, un café à la main. - On va aller à ton bureau on a des choses à te dire. Tremblante elle les précéda, les deux jeunes femmes s'assirent, Juliette allait s'asseoir quand Laurence la stoppa. - Reste debout. - Ecoutez, j'en ai assez de tout ça, on est allé trop loin, je ne vous en veux pas mais restons en là, je vous prie, je reconnais que c'est un jeu excitant mais je ne veux pas que ça interfère dans ma vie professionnelle. - C'est justement de ça que nous discutions avec Laurence, ne t'inquiète pas, nous n'en voulons pas à ton argent, tout ce qui se passe et qui se passera entre nous est strictement privé, on veut juste te faire comprendre qu'une femme comme toi n'est qu'une femme ordinaire, tu te crois supérieure ? Alors on va te faire comprendre la vie, tu m'as souvent humiliée, traitée comme une moins que rien mais en vérité, tu es juste une salope. - Je t'avais prévenue, je t'ai demandé si tu savais à quoi tu t'engageais en acceptant de m'appartenir, tu as dis oui il me semble... Alors, tu es à moi, point final. - Tu es une salope, dis-le. - Je... Je suis une salope. - Voilà au moins c'est clair, alors écoute bien ce que je vais te dire. J'en ai mare de toi, j'ai plus envie de te voir, maintenant tu es devenue une vraie gouine et j'aime pas les gouines, je préfère les bites bien dures, alors je te donne à Laurence, c'est une brave fille mais elle a envie de s'amuser un peu avec toi, donc tu l'écouteras comme si c'était moi. Ok ? - À toi de jouer, Chloé. Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à ses bureaux, Chloé étant à l'accueil, lui fit un clin d'oeil, Juliette détourna le regard faisant mine de n'avoir rien remarqué. Cinq minutes plus tard, on frappait à la porte de son bureau. - Oui entrez. Chloé entra et referma la porte. - Tu m'ignores ? - Non Chloé, mais nous sommes au bureau ici, c'est différent. - Différent de quoi ? Tu me prends pour une imbécile ? Tu veux que j'appelle Laurence ? - Non ne fais pas ça, je ne veux pas me facher avec elle et puis tu es une amie maintenant, je te prie de m'excuser, je ne voulais pas te vexer. - Ton amie ? Je vais te montrer si on est juste amies. Chloé s'approcha d'un pas vif et l'embrassa à pleine bouche fourrant sa langue au plus profond de sa gorge, puis lui mordit les lèvres. Juliette, les mains posées sur son bureau, crispa les papiers qu'elle avait sous les mains. Chloé lui lui saisit la main droite et la lui fourra entre ses cuisses. - Vas-y branle moi. Juliette était morte de peur et résista. - Tu veux que je te le dises plus fort ? Ça ferait mauvais effet non ? Juliette céda, Laurence jouissait de la situation, elle sentait que sa patronne cédait à ses caprices. - Plus vite, mieux que ça. Chloé, pendant ce temps malaxait la poitrine de Juliette, par dessus son chemisier puis elle lui saisit sa main et la fourra sous son string. - Tu sais très bien où il faut caresser, je n'ai plus envie de te le demander, je veux un orgasme. Elle s'appliqua sur son clitoris, puis au bout d'un moment, Chloé lui prit la main fermement et l'amena sur le canapé en cuir du bureau, elle la positionna la tête sur un accoudoir, puis elle écarta les cuisses et se positionna à cheval au dessus de sa tête. - Vas-y suce moi, et fais le bien. Juliette lui suça le clitoris, Chloé s'accroupit un peu plus de façon, à ce que sa patronne ait la bouche et le nez fourrés dans sa vulve, puis la jeune fille se retourna, se baissa et lui mit ses fesses au niveau de sa bouche puis elle écarta ses cuisses avec ses deux mains, sa position était inconfortable, mais ça valait le coup. - Suce moi le cul, Laurence m'a dit que tu le faisais bien. Pendant ce temps, Chloé se caressait le clitoris et Juliette, elle aussi se caressait le sien. Rapidement elles jouirent toutes les deux puis Chloé se releva et se retourna vers elle. - Laurence avait raison, tu es une vraie salope, mais avec moi tu vas l'être encore plus, d'abord quand on aura des relations, je ne veux plus que tu te caresses, tu te caresseras quand j'aurais fini et je te surveillerai. Ton but ce sera de me faire jouir, moi je m'en fous de toi, tu auras le droit de te caresser, après toute seule. C'est ok ? - Maintenant, enlève tout ce qui te reste. Mets-toi toute nue, couche-toi à plat ventre, croise les chevilles et mets les mains dans le dos. Allez. Exécution. Tandis que, s'étant agenouillée, Juliette obéissait en silence, elle entendit Chloé sortir de son sac un objet qui tintait de façon métallique. - J'ai acheté quelque chose pour toi. Un beau jouet. Tu vas adorer, j'en suis sûre. Donne-moi tes bras. Deux claquements secs et les poignets de Juliette furent pris dans les collets d'une paire de menottes. Chloé la poussa à plat ventre, lui plia les jambes à l'équerre et emprisonna ses chevilles de la même manière. - Ce ne sont pas des menottes ordinaires, espèce de chienne. Tu vois, il y a quatres bracelets accrochés au même anneau. Voilà ce qui s'appelle être pieds et poings liés. Cela te plait ? Si je voulais, je pourrais être vraiment cruelle avec toi, Juliette. Contrainte ainsi, je saurais bien te faire hurler en te fouettant jusqu'au sang. Mais tu aimerais trop. Dans le fond, ça t'excite beaucoup d'être soumise ainsi. C'est parfait, tu vas voir, on va bien s'amuser ensemble. Puis Chloé se dirigea vers la porte et avant de sortir se retourna pour contempler Juliette. Le lendemain matin, lorsque elle arriva au bureau, elle était vétue de son tailleur gris anthracite, classique, jupe très au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons hauts. Chloé, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'oeil, elle lui répondit par un petit sourire géné. Cinq minutes plus tard, on frappait à sa porte, sans attendre de réponse, Chloé entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur une chaise en face de Juliette. - Bon, je suis contente de toi, je vois que tu commences à t'y faire, on va passer à l'étape suivante, tu vas aller chercher des cigarettes mais ensuite tu t’assiéras à une table et tu commanderas un café, je ne serais pas loin de toi mais on fera comme si on ne se connaissait pas, je vais t'appeler, tu mettras un écouteur à l'oreille, on sera en ligne et je te donnerai des instructions. Rassure-toi, on est dans ton quartier et je ne te demanderai pas des choses extravagantes. Juliette fit un geste de la tête pour montrer qu'elle avait compris. Elle arriva donc dans le bar-tabac et acheta les cigarettes puis elle alla s'asseoir au fond de la salle et commanda un café. Ce jour-là elle avait opté pour une jupe classique noire au dessus des genoux et une veste cintrée grise. Sous cette veste, elle portait un chemisier blanc en satin. Tenue tout à fait classique sauf que Chloé lui avait interdit de porter un soutien-gorge, la poitrine de Juliette était ferme de sorte qu'on devinait bien les pointes à travers le chemisier, vu la taille généreuse de cette poitrine, lorsqu'elle marchait, elle ne pouvait empêcher un balancement de ses seins. Cela ne dura pas longtemps, une habituée de la brasserie qui l'avait observée depuis le début se dirigea vers elle pour lui demander l'heure, puis lui demanda si elle pouvait s'asseoir à sa table. Accepte, entendit-elle dans l'écouteur. La femme qui devait avoir une trentaine d'années portait un jean et un tee-shirt, elle était séduisante, avec des cheveux coupés courts; elle commanda un café, puis souriante, commença à lui parler de tout et de rien, observant d'une manière très peu discrète sa poitrine entre sa veste entrouverte. Juliette rougit de cette situation, elle n'avait pas l'habitude de parler à une inconnue. Enlève ta veste, entendit-elle dans son écouteur. Hésitant un moment elle finit par obtempérer. Bientôt, l'inconnue sortit un mouchoir et s'essuya les lèvres, la poitrine de Juliette à travers ce léger chemisier satin était plus que devinable. Alors prenant cela pour une invitation, elle s'approcha d'elle et lui glissa à l'oreille: - J'habite à côté, tu viens ? Elle entendit dans son écouteur: - Accepte et surtout, céde à toutes ses exigences. Retire discrètement ton plug anal et donne le moi. Je crois deviner ses fantasmes. Tu vas passer un bon moment avec elle. Elle aime l'anal et l'urolagnie. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/06/20
Elle avait vingt-huit ans, elle connaissait une foule de gens, toujours élégante, physiquement attrayante, intellectuellement stimulante. Elle avait fait une thèse sur Camus, avant de s'occuper de collections d'art contemporain dans toute une série de fondations. Visiblement, Sarah savait ce qu'elle voulait. Elle était tout le contraire de Patricia. C'est d'ailleurs elle qui l'a voulu, qui lui a laissé son adresse et son numéro de portable à la fin de la soirée, en lui recommandant de ne pas hésiter à l'appeler, et Sarah qui s'est fait désirer une bonne quinzaine de jours, avant de composer son numéro. Pourquoi l'a-t-elle revue ? Sans doute parce qu'elle voulait la revoir. C'était moins de l'amour ou du désir, en tout cas, qu'un sentiment étrange de vertige et de domination. Ce qui est sûr, c'est que passé la surprise de découverte chez cette jeune femme cérébrale, assez guindée sur les bords, un tempérament sensuel qu'elle ne lui imaginait pas, tout est allé très vite, probablement trop vite. Patricia s'est soumise, non sans restriction mentale de sa part. Elles sont aussitôt parties vivre une année à Naples où Sarah faisait des expertises, tandis que Patricia enseignait dans un collège français. Et il leur est arrivé là-bas ce qui arrive à tous les amants pressés qui s'engouffrent dans le premier hôtel venu coincés dans l'ascenseur, ils sont toujours bloqués et ont épuisé tous les sujets de conversation. Pourtant, les longs tête-à-tête, les nuits que l'on passe ensemble, les promenades à deux pendant les premiers mois permettent normalement de pressentir la part de bonheur ou de malheur que l'autre lui apportera. Et Patricia n'avait pas mis longtemps à deviner que la part de légèreté dans l'abandon serait la plus lourde des deux. Mais elle a fait comme si. Par manque d'assurance, par immaturité. Ce que la plupart des femmes recherchent dans toute leur vie, l'intelligence, la tendresse, Sarah lui apportait sur un plateau, et on aurait dit qu'elle ne savait pas quoi en faire. Sarah la hissait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave en donnant vie à ses fantasmes. Elle est aussi juvénile et éclatante, elle a les mêmes cheveux clairs encadrant ses oreilles, les mêmes taches de rousseur, la même élégance, avec son T-shirt blanc sous une veste de soie noire. Elles s'étaient déshabillées dans la salle de bain, avec la prémonition que quelque chose de terriblement fort, de terriblement impudique allait se produire et que rien ne serait plus comme avant. Elles ne le savaient pas encore. Sarah était totalement nue, avec ses fesses musclées hautes, ses seins aux larges aréoles brunes, alors que Patricia avait conservé un tanga en soie rouge mettant en valeur son bronzage italien. Elle était grande et possédait de longues jambes galbées. Elles étaient paisibles, enveloppées par l'atmosphère fraîche de la pièce, et comme le plaisir les avait moulues, elles flânèrent encore un peu dans les draps, tandis que le rythme emballé de leur cœur se ralentissait peu à peu. Mais beaucoup plus tard, à force d'insistance, Patricia s'allongea docilement sur le dos, les bras le long du corps, accueillant le désir de Sarah mais sans le réclamer. Et d'un seul coup le silence se fit. Sarah soulevée sur les coudes, Patricia la bouche appliquée sur sa peau, descendant le long de son corps avec la lenteur d'un ballet aquatique. Le temps parut suspendu, la culmination toujours retenue. Elles retrouvèrent spontanément les mêmes mots, les mêmes gestes, les mêmes procédures intimes, sans doute car le sexe est toujours la réminiscence du sexe, avant de desserrer soudain leur étreinte et de rouler chacune de leur coté, le corps épuisé. La nuit tomba, un courant d'air fit battre le ventail de la fenêtre. Lorsque Sarah eut fini de se doucher, elle enfila un peignoir, les cheveux attachés au-dessus de la tête à l'aide d'une pince, Patricia préféra la régaler d'un copieux petit-déjeuner sur leur balcon. Elles s'installèrent toutes les deux, accoudées à la balustrade comme pour porter un toast au soleil levant et restèrent ainsi, à bavarder, à voix basse, la peau hâlée et les sens à vif. Au sortir du lit, il leur arrivait parfois de se promener dans le vieux Naples. La mer qui bougeait à peine, les pins immobiles sous le haut soleil, tout paraissait minéral et hors du temps. De grands murs à droite et à gauche protégeaient des voisins; l'aile des domestiques donnait dans la cours d'entrée, sur l'autre façade, et la façade sur le jardin, où leur chambre ouvrait de plain-pied sur une terrasse, au premier étage, était exposée à l'est. La cime des grands lauriers noirs affleurait les tuiles creuses achevalées servant de parapet à la terrasse. Un lattis de roseau la protégeait du soleil de midi, le carrelage rouge qui en couvrait le sol était le même que celui de la chambre. Quand Sarah prenait son bain de soleil totalement nue sur la terrasse, Patricia venait la rejoindre et s'étendre auprès d'elle. Il faisait moins chaud que de coutume. Sarah, qui avait nagé une partie de la matinée, dormait dans la chambre. Patricia, piquée de voir qu'elle préférait dormir, avait rejoint la plus jeune domestique. Ses cheveux noirs étaient coupés droit au-dessus des sourcils, en frange épaisse et droite au-dessus de la nuque. Elle avait des seins menus mais fermes, des hanches juvéniles à peine formées. Elle avait vu Sarah par surprise, en pénétrant un matin sur la terrasse. Sa nudité l'avait bouleversée. Mais maintenant, elle attendait Patricia dans son alcôve. Elle eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les lui maintenant ouvertes en pleine lumière. Les persiennes étaient tirées, la chambre presque obscure, malgré des rais de clarté à travers les bois mal jointés. La jeune fille gémit plus d'une demi-heure sous les caresses de Patricia. Et enfin, les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux de bois qui formaient la tête de son lit à l'italienne, elle commença à crier, lorsque Patricia se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Patricia la sentait brûlante, raidie sous la langue, et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup moite de plaisir, mais encore demandeuse. Patricia enfonça alors son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que la jeune fille n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche; elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de Patricia conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant avec délicatesse le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Elle était prête a subir l'insurmontable. Elle se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Patricia le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Alors elle s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, la jeune fille avoua qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes ses forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. La jeune soumise avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau accepta l'intrusion. La jeune fille se caressait parfois la nuit par cette voie étroite. Patricia admirait la jeune fille qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Elle se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. La jeune fille avait l'anus bien dilaté et Patricia écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un large cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière du plafonnier dévoilant leur nudité. Le jeune corps soumis réclamait toujours davantage; le devinant, Patricia ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors bientôt, elle se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant; la décharge fut intense et l'orgasme violent. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Patricia sentit la jouissance l'envahir par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se fendirent en obéissant. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois. Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors Patricia retira très lentement son poignet. Elle était suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse, détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant. Elle écoutait, toujours renversée, brûlante et immobile, et il lui semblait que Sarah, par une étrange substitution, parlait à sa place. Comme si elle était, elle, dans son propre corps, et qu'elle eût éprouvé le désir, la honte, mais aussi le secret orgueil et le plaisir déchirant qu'elle éprouva à soumettre ce jeune corps. Même évanoui et nu, son secret ne tiendrait pas à son seul silence et ne dépendait pas d'elle. Patricia ne pouvait, en aurait-elle eu envie, se permettre le moindre caprice, et c'était bien le sens de sa relation avec Sarah, sans s'avouer elle-même aussitôt, elle ne pouvait se permettre les actes les plus anodins, nager ou faire l'amour. Il lui était doux que ce lui fût interdit de s'appartenir ou de s'échapper. Elles décidèrent de retourner à Rome, pour oublier ce mensonge pour rien. Il lui sembla voir les choses reprendre enfin leur place. Elles avaient devant elle, deux semaines de soleil, de bonheur et de Rome. Elles entrèrent dans un jardin public. En un éclair, le monde se réorganisa alors et beaucoup d'omissions, longtemps obscures, devinrent explicables. Durant dix ou quinze jours, au lieu de disparaître dans l'oubli, l'éclipse prit fin et elles ressuscitèrent cet amour sans fin. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/06/20
Je sais que ça va se produire bientôt. Je sais que tu attend ce moment. Tu l'attend surement car c'est un vieux rêve hein ? Etre le garçon, être celui qui mène, être celui qui guide. Prendre une moeuf mais pas comme une moeuf, comme un garçon. Un vrai de vrai, avec tout l'attirail. Surement pour ça qu'avant ce n'étais pas toi que je regardais. Je n'avais d'yeux que pour lui. J'ai toujours eu une attirance un peu trop considérable pour les mecs. Peut être parce que c'est resté enfoui en moi aussi longtemps et que depuis quelques temps ça implose à l'intérieur. Alors quand on a commencé tout ça, nos trajectoires, nos intersections... J'ai compris. C'étais la, latent. Mais c'étais tellement dure à dire. J'avais envie de ta force. De ta force et de ma fragilité. Un fantasme d'hétéro un peu vétuste, un peu cramé, un peu cliché. J'avoue, j'en ai honte. La militante du genre qui se prend pour betty page... En fait c'est pour ça que y'a des trucs que je ne veux pas avec toi. Je suis heureuse de notre manière de faire du sexe. C'est pas simple, c'est pas évident, c'est pas automatique. C'est animal, voir bestial, instinctif et méditatif. Alors je ne veux pas mon amour, je ne veux pas de ces singeries. Surtout pas avec toi... Je veux que ça fasse mal, je veux des torsades de douleurs, je veux des colliers de cris et des bracelets de brûlures. Je veux convulsionner sous ta transe et éructer dans ta bouche des mots sales et bileux. Je veux ta peau qui grince et ton cœur qui frissonne. Je veux que ma douleur te fasse grelotter et que tu la sente comme une lave qui suinte par mes pores. Que tu sente ma terreur sourde et la violence de nos ébats. Quand je te sentirais en moi je veux tout ça. Je veux voir nos âmes cruelles qui rejouent le spectacle de violence auquel elles ont réchappé.
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Par : le 29/06/20
Le Ass Rubbing ou qui s’y frotte… Je vous ai déjà présenté différents Gifs et méthodes de masturbations dans différents articles et même dans la Boîte à Fantasmes. Pourtant le Ass Rubbing ( ou Ass Rub) reste une pratique hautement excitante alors, pourquoi ne pas en abuser ? Ass Rubbing : Ass = Cul/fesses Rubbing = Frotter. On le voit sans le voir, dans les clips de rappeurs et autres mettant en avant des naïades au corps divin, mais surtout aux fesses mises en avant qui ondulent de la croupe devant ces chanteurs. L’image est bien sûr reprise de la pornographie (encore elle!) qui use de cette pratique. Tout compte fait, cela apporte un jeu supplémentaire à notre panel de jeux lubriques. Attention, je ne parle pas de cette pratique sauvage que certains usent dans les transports en commun en toute impunité, si vous voyez ce que je veux dire ? Le consentement va de soi. On peut pratique le Ass Rubbing de différentes façons. Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/le-ass-rubbing/
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Par : le 26/06/20
À la moindre caresse, sa peau frémit. Elle ferma les yeux. Sarah contemplait impunément le pur ovale du visage de Patricia. Des épaules fines et le cou gracieux. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient le ventre, les bras et les doigts entremêlés. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars. Les seins, la bouche, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paume dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or, parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée comme une gisante dans son linceul de drap blanc, Sarah découvrait Patricia comme elle ne croyait jamais l'avoir vue. Des cheveux courts d'une blondeur de blé, les jambes brunies par le soleil. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette vacillante sous le fouet. Bouleversée, elle regarda longtemps le corps mince où d'épaisses balafres faisaient comme des cordes en travers du dos, des épaules, du ventre et des seins, parfois en s'entrecroisant. Patricia étendue sans défense, était infiniment désirable. Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune femme; le ventre lisse et bombé, le creux des cuisses, les seins aux larges aréoles et aux pointes au repos. L'onde tiède surprit son ventre. La blondeur accepta l'étreinte. Le ballet érotique devint un chef-d'œuvre de sensualité, un miracle de volupté. Sarah fut la corde sous l'archet, le clavier sous les doigts du pianiste, le fouet sur la chair, l'astre solaire dans les mains d'une déesse. Ne plus s'appartenir est déjà l'extase. Les traces encore fraîches témoignaient de l'ardeur de leur duel passionnel, des courbes s'inclinant sous la force du fouet comme les arbres sous la bourrasque. La muraille d'air, de chair et de silence qui les abritait où Patricia était soumise, le plaisir que Sarah prenait à la voir haleter sous ses caresses de cuir, les yeux fermés, les pointes des seins dressées, le ventre fouillé. Ce désir était aigu car il lui rendait constamment présent sans trêve. Les êtres sont doubles. Le tempérament de feu qui façonnait Patricia la conduisait à l'abnégation. Elle avait gardé les yeux fermés. Elle croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'elle contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, à son arrivée, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Elle lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et Sarah avait noué des liens plus étroits. Elle voulait la rendre rapidement à merci pour leur plaisir. D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excitée de la sentir aussi vulnérable en dessous d'elle. Elle s'était dévêtue rapidement. Elle lui avait relevé son shorty d'un geste sec. Elle l'avait écarté pour dégager les reins et l'avait fouettée sans échauffement. Elle reçut sans se débattre des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violettes. À chaque coup, Patricia remercia Sarah. Elle devint son sang. La vague accéléra son mouvement. L'ivresse les emporta et les corps ne surent plus dire non. Ils vibrèrent, se plaignirent, s'immobilisèrent bientôt. Sarah la coucha sur le dos, écarta ses jambes juste au-dessus de son visage et exigea d'elle avec humeur qu'elle la lèche aussitôt comme une chienne. Elle lapa son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce et ce contact nacré la chavira. Les cuisses musclées de Sarah s'écartèrent sous la pression de la langue et des dents. Elle s'ouvrit bientôt davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Surprise par ce torrent fougueux, Patricia connut un nouvel orgasme qui la tétanisa, lorsqu'elle prit conscience qu'elle jouissait sans l'autorisation de sa Maîtresse, avec la nonchalance que procure le plaisir poussé à son paroxysme. Elle l'en punirait certainement sauvagement pour son plus grand bonheur. Après une toilette minutieuse, comme pour retrouver son état de femme libre, Sarah qui regrettait de ne pouvoir la fouetter davantage, l'embrassa tendrement. Il était temps de sceller le lien qui les unissait. Le jour tant attendu arriva. Elle la fit allonger sur un fauteuil recouvert d'un tissu damassé rouge. La couleur donnait une évidente solennité au rituel qui allait être célébré. Elle ne put éviter de penser au sang qui coulerait sans doute bientôt des lèvres de son sexe. Et puis tout alla très vite. On lui écarta les cuisses, poignets et chevilles fermement liés au fauteuil gynécologique. Elle résista mais on transperça le coté gauche de sa lèvre. Sarah lui caressa le visage tendrement, et dans un geste délicat, elle passa l'anneau d'or dans la nymphe percée. Il lui fallut écarter la chair blessée afin d'élargir le minuscule trou. L'anneau coulissa facilement et la douleur s'estompa. Mais presque aussitôt, elle ressentit une nouvelle brûlure. L'aiguille déchira la seconde lèvre pour recevoir l'autre anneau. Tout se passa bien. Patricia se sentit libérée malgré son marquage. Elle ferma les yeux pour vivre plus intensément ce moment de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Sarah lui prit la main dans la sienne et l'embrassa. Ces anneaux qui meurtrissaient sa chair intime trahiraient désormais son appartenance à sa Maîtresse. La condition d'esclave ne l'autorisait pas à extérioriser sa jalousie ou son agressivité envers une jeune femme dont pouvait se servir trop souvent Sarah. Car les jeunes filles qu'elle convoitait n'étaient là que pour assouvir ses fantasmes; elle les utilisait comme telles. Elles ne pouvaient imaginer qu'elles servaient de test à satisfaire sa passion avant tout. Le prétexte de sa soumission semblait lui donner tous les droits, même celui de la faire souffrir dans son orgueil de femme amoureuse. Sarah a le droit de prêter Patricia. Elle puise son plaisir dans celui qu'elle prend d'elle et qu'elle lui vole. Elle lui donna son amour. Pour elle, il n'y avait pas de plus grande passion que dans l'abnégation. Patricia était particulièrement en beauté, ce soir-là. Elle portait des bas noirs à couture et une veste en soie de la même couleur dont l'amplitude laissait entrevoir son intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent et serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse conférait à sa tenue le plus bel effet. Sarah lui fit prendre des poses provocantes. Elle en rajouta jusqu'à devenir franchement obscène. Le harnais de cuir et le bustier emprisonnaient son sexe et ses seins. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés. Sa Maîtresse expliqua calmement aux hôtes qu'elle était à leur disposition. Elle avait décidé de l'offrir à des hommes. Bientôt des inconnus s'approchèrent d'elle. Elle sentit des dizaines de doigts la palper, s'insinuer en elle, la fouiller, la dilater. Cela lui parut grisant. Elle éprouva un plaisir enivrant à être ainsi exhibée devant des inconnus. Elle devint une prostituée docile. Sarah interrompit brutalement la séance qui lui parut trop douce et génératrice d'un plaisir auquel elle n'avait pas droit. Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet. Elle attendit dans la position infamante de la putain offerte avant que des sexes inconnus ne commencent à la pénétrer. Elle fut alors saccagée, malmenée et sodomisée tel une chose muette et ouverte. Ce que sa Maîtresse lui demandait, elle le voulait aussitôt, uniquement parce qu'elle lui demandait. Alors, elle s'abandonna totalement. Ayant deviné les pulsions contradictoires qui l'ébranlaient, Sarah mit fin à la scène, l'entraîna hors de la pièce et la calma par des caresses. Lorsqu'elle eut retrouvé la maîtrise de ses nerfs, ce fut Patricia qui lui demanda de la ramener dans le salon où les hommes attendaient son retour. Elle fit son apparition, les yeux de nouveau bandés, nue, droite et fière, guidée par Sarah qui la dirigea vers le cercle des inconnus excités. Ce fut elle qui décida de s'agenouiller pour prendre dans sa bouche leur verge, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur son visage ou sur sa poitrine offerte. Jamais, elle ne fut plus heureuse que cette nuit-là. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/06/20
Juliette passa enfin dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla devant la commode. Depuis qu'elle était jeune fille, on lui disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux blonds. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire Ka-Sandra. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle agréable journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir terminé ses courses si rapidement. Elle se couvrit les jambes de mousse et entreprit de les raser, songeant à Ka-Sandra, à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que Ka-Sandra exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Ka-Sandra l'obligeait à en porter lorsqu'elle n'avait pas été assez docile pour la punir. Elle portait deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse, Ka-Sandra. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, Juliette éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une abnégation totale. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Juliette n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Ka-Sandra la hissait, la projetait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Elle avait créer entre elles un lien indestructible. Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Ka-Sandra quitta tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir la chercher à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce et agréable. Juliette écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Ka-Sandra lui demanda de se mettre nue, la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois, son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Ka-Sandra était allongée près d'elle et elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre; le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Ka-Sandra glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme brusquées. Ses doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Elle la vit approuver d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était sexuelle. Mais Juliette se l'imaginait elle, bien trop jeune pour le savoir. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Elle ressentit la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait; elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Elle supposa qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. La douleur vive s'était évanouie alors Ka-Sandra la vit qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais Ka-Sandra la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante, raidie sous ses doigts. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le coeur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Ka-Sandra sentait la jouissance envahir Juliette peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, Juliette allait supplier. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si Sarah ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/06/20
Adoré par les soumis fétichistes et Dominas qui récompensent ceux-ci en les autorisant à le faire,pratique sale et perverse pour les autres, le Cum on Clothes ou Panties tend à se généralisé sur les sites de vidéos pornos et dans les pratiques de couples. Il s’agit d’un fétichisme sexuel* lié à l’excitation de voir sa partenaire porter un vêtement qui ne laisse pas indifférent Monsieur et dont la finalité est que monsieur éjacule sur ce dit vêtement. Chaussures, bas, collants, culottes et strings, soutiens-gorge, etc. Tout est possible. Ainsi sur certains sites , on découvre les mêmes pratiques sur lunettes, chaussettes, etc. Il n’existe pas de nom propre à cette déviance que l’on peut classer comme la paraphilie** s’approchant le plus de la Salirophilie*** Le Vêtement est un objet d’érotisme Dans le milieu du BDSM, autoriser son soumis à jouir sur le vêtement fétiche est une récompense. Le plus répandu étant le fétichisme des pieds et/ou des chaussures, botte, etc. Dans ces cas précis, l’homme est en position de soumission et c’est Madame qui décide où et sur quoi Monsieur peut éjaculer. Cette « pratique » fût longtemps assimilée au milieu du BDSM qui avait ses codes, mais aussi ses matières (Cuir, latex, vinyle, etc.) qui ont toujours fait fantasmer ces messieurs. Plus évoluée et raffinée, la lingerie a évolué et les matières aussi. Devenant excitante et provocante, ces messieurs en sont devenus fétichistes, même un peu. Les tenues de ville de ces dames, elles aussi plus sexy, près du corps, moulant les formes, n’hésitant pas à mettre en valeur leurs courbes. Ainsi les collants, leggings et autres produisent des excitations nouvelles et de nouveaux fantasmes et vices. Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/cum-on-clothes-2/
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Par : le 26/06/20
Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Patricia a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, et je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Patricia regarda Sarah sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres S qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les cicatrices. Les coups de cravaches ou de fouet. Sarah la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, elle était tombée amoureuse de Patricia. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Sarah lui interdit de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle vît aussi bien Patricia caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Sarah avait-elle trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Patricia par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Patricia fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec Laure, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Patricia se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Sarah que pour apprendre l'amour et mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Sarah disait d'elle qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances; parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Sarah la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, aussitôt pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de Sarah, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de sa Maîtresse. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Sarah n'avait aucun ménagement à garder; aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Patricia passa une nuit agitée, et maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement; elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir et se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus; puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle; elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Sarah et l'emmena chez Paul; vêtues toutes deux de blanc, elles avaient l'air de deux sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Patricia exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Patricia abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui; il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal; chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Patricia furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla; l'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Patricia crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Sarah s'accroupit près des épaules de Patricia et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant; elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore; parfois Patricia se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte; elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Patricia laissa couler quelques larmes sur la main de Sarah qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps; penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Sarah posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité; mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Patricia s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Sarah, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Patricia eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit; Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche; avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Sarah posa son index sur l'anus de Patricia, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë; doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Patricia, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Sarah avait laissé à regret; alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège; elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Patricia, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant; Patricia voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Sarah assouvisse ses plus bas instincts, ses plus vils fantasmes; au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/06/20
Une voix qui répète qu'elle vous aime et, derrière cette voix, imaginez ce qu'il vous plaira, car elle dira rien d'autre. Les silences tendres, les mots échappés, tout cela vous importe peu. Cette voix vous accable. Vous voudriez la chasser. Hélas, Patricia, avec ses belles mains fines, était là, toujours là. Elle se multipliait au long des semaines, monotone et identique. On ne se sauve que par l'excès, se disait-elle. Elle ne précisait pas devant quoi elle se sauvait. Elle avait entre les reins une terrible dureté, dont on abusait trop souvent. Elle n'avait pas besoin de bonheur. La souffrance, qu'elle savait parfaitement se procurer, l'avait rendue presque sensible à l'existence des autres filles qui comme elle étaient livrées. Dire que dès la seconde où sa Maîtresse l'eût quittée, elle commença de l'attendre, est peu dire. Elle ne fut plus qu'attente et que nuit dans l'abstinence de ses supplices. Tout le temps qu'elle demeura dans la salle de bain, elle se regarda dans le miroir, incapable de retenir l'eau qui s'échappait de son corps. Il faisait plus chaud que d'habitude. Le soleil et la mer l'avaient déjà dorée davantage, ses cheveux, ses sourcils et la très fine toison de son ventre. Il y aurait beaucoup de choses à lui dire, mais d'abord, celle-ci, que je crains de deviner en elle de la légèreté. Elle aimait la légèreté des choses, des actes, de la vie. Elle n'aimait pas la légèreté des êtres, tout ce qui était un peu au-dessus du niveau semblait heurter Patricia. Elle ne recherchait pas à s'attribuer beaucoup de mérites en ce monde ni dans l'autre, celui de l'abandon. Un sentiment d'insécurité pour son corps sans cesse meurtri. Elle était bien jeune et ne savait même pas si elle possédait un peu de lumière. Sarah était arrivée quand elle était dans l'ombre, et maintenant, il fallait arranger les choses. Tant pis pour elle. Les souvenirs qui ont su être poètes de sa vie, c'est à dire dans le désordre, plaisir et enivrement de l'imagination. Mais dans la moindre de ses paroles, raisonnable douce-amère, ce cadeau imprérieux du ciel, le lot avait oublié sa jeunesse, l'allégresse avec laquelle elle devait accepter l'insistance, la mauvaise grâce, et la maladresse. Comme le fouet et les doubles fenêtres pour que l'on ne l'entende pas hurler. Ses mains s'agrippaient aux colonnes du lit, où Sarah les assujettissait à l'aide de fines cordelettes qui lui sciaient les poignets. Des sangles passaient dans les bracelets de ses chevilles. Elle était allongée sur le dos, de telle façon que ses jambes surélevées et écartelées laisse à Sarah toute la fantaisie de la fouetter. Elle était debout à coté d'elle, un martinet à la main. Aux premières cinglades qui la brûlèrent aux cuisses, Patricia gémit. Mais elle ne voulait pas demander grâce, même quand sa Maîtresse passa de la droite à la gauche. Elle crut seulement que les cordelettes déchireraient sa chair, tant elle se débattait. Mais Sarah entendait marquer sa peau de traces nobles et régulières et surtout qu'elles fussent nettes. Il fallut subir sans souffle, sans troubler l'attention de Sarah qui se porta bientôt sur ses seins. Elle allait retrouver sa considèration en s'accomodant de son statut d'esclave et non pas de soumise. Et il n'était pour elle de plus grand bonheur que de se savoir appréciée. L'amour mais avec un arc-en-ciel d'émotions vertigineuses en plus rayonnait toujours chaque parcelle de son corps. Patricia n'avait pas très mal; chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irridia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Sarah, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Patricia crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Sarah s'accroupit près des épaules de Patricia et lui caressa le visage, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Mais elle recommença, frappant plus fort, les fines lanières s'écrasèrent dans un bruit mat sur la pointe des seins. Patricia laissa couler quelques larmes. Alors Sarah arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses ouvertes et relevées sur le lit. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Sarah posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Sarah dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et inintérrompus. Elle se consuma; sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. Penchée au-dessus d'elle, Sarah tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Sarah pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Patricia ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/06/20
Possédé, disait-on dans sa famille, une malédiction était donc tombée sur eux. Qu’avait-il donc fait pour que cette honte salisse toute une maison et ou la rumeur jettera doutes et confusion sur leur croyance et leurs modes de vie. Après mille précautions, afin que l'affaire ne s’ébruite pas. On prit contact à 400 km de là, avec un prêtre exorciste, réputer pour son efficacité et sa discrétion. Celui-ci dut repousser par 4 fois sa venue pour apporter son aide à la malheureuse… De mystérieux incidents intervenaient à chaque départ programmé l’obligeant à annuler. Enfin, un jour, il prit la route, un matin à 4 h, à 9 h, il alerta la famille de son arrivée au village. Il se devait de passer au préalable voir le prêtre et se recueillir auprès du père, tout cela prendra 2h et sa venue prévue à 11 h. On se dit, enfin l'aide tant attendue, et avec, l’espoir une rapide guérison… c’est du moins ce que pensait la famille de Mathilde. En attendant, elle était attachée chaque nuit et enfermée. Malgré cela, on pouvait l’entendre gémir à n’en plus finir tant son plaisir était intense… Nul n’osait ouvrir la porte de peur d’être à son tour possédé… On préféra attendre la venue du docteur de l’âme… Mathilde vivait ces nuits de façons si différentes. Elle l’attendait... Elle l’invoquait de mille façons, mais c’est aux formules d’amour qu’il était le plus sensible… - Ô mon désiré, toi qui chaque nuit bénit ma peau de mille douceurs viens à mes cuisses, vient te perdre dans les méandres de mes formes voluptueuses. Regarde comme elles te réclament envoûtées et gourmandes de tes sublimes caresses. Hummm... Ô maître des sens, toi qui m’a révélé les plaisirs de la chair. Toi qui de moi, a fait ta convoitise. Viens et regarde, de mon délicat calice, devenu inaccessible, comme tu l’as exigé, s’écouler de fines gouttelettes miel et lait à la fois. Vient mon voleur... Descends les parois de mes cuisses, traverse la petite allée, jusqu'aux pétales accueillante de ma fleur. Hume les suaves senteurs de mon intimité ... Plonge dans l'infinie douceur de ma sensibilité, de ma corolle fait ta demeure, puis doucement escalade l'échine de mes émotions. En place de mon assurance, de ma quiétude, sème le désordre, le trouble et l'envoûtement... Bâtie en moi le manque de toi ... Je t’offre ma chaire et bois mon sang. Deviens O, sublime poison celui qui vit en moi. Qu’ai-je à faire de ce monde si médiocre, inquisiteur et sans vie. Et ainsi, la bête pour la dernière fois apparut, au coin du lit, puis l’interpellant. - Humm Mathilde, reprenant une longue inspiration, tu aimes trop ressentir la jouissance. Hummmm, quelle chienne tu es!. Ta soif, de servir, d’appartenir et de t’offrir corps et âme à la perversion m’étonne, je l’avoue. J’ai passé mon existence à exploiter les faiblesses de l’âme, rendue tant de femmes addicts aux plaisirs de la douleur. Combien d’antre-t-elles ont adopté la luxure comme mode de vie. Mais jamais je n’ai trouvé plus apte aux plaisirs de la chair, que ce soit par le doux ou par le sévère, tant tes zones érogènes sont sensibles et gourmandes de caresses. Jamais, de ma vie démoniaque, je n’ai ressenti un tel désir de possession et de servitude. Et jamais, je n’ai reculé pour mon plaisir et celui de ma proie, jusqu’à la mener aux confins de noirs désirs, de déchéance, ou l’humiliation est jouissance. Tu es à moi et nul ne pourra te procurer ce que le gouffre de tes désirs réclame… Par notre serment, nous profitons de votre sommeil. Dans votre lit, au plus profond de votre intimité, parfois prêt de vos maris, de vos amants, pour venir vous prendre, vous violer, vous baisez jusqu’à entrevoir les portes de la perception des jouissances ultimes. Vous jouissez de nos mots, de notre de science de l’interdit et vous écartez vos cuisses pour profiter de nos avantages. Quel que soit votre statut dans votre monde, nous connaissons la perverse qui est en vous. Et votre sommeil, ouvre les voie du songe par lesquels nous vous apparaissons. Puis levant les yeux vers le ciel : - Le Créateur vous à donnée ô femelle un appétit sexuel 8 fois supérieur à celui de l’homme, ignorant et prétentieux, bien maladroit quant à vous comprendre. L’immense majorité, n’en explore guère plus que le deuxième degré. Rares sont celles qui atteignent le degré 3. Pour les autres niveaux, l’élévation spirituelle, la maîtrise des sens, la connaissance de l’âme, de l’esprit et du corps, vous sont à peine accessibles tant vous avez perdu confiance, oublié votre nature profonde et tout son potentiel. Mais cette ivresse vous reste accessible, en partie, un moment. Certains tente de la retrouver par tout moyen, la majorité l’abandonne. Oui, certaines cherchent à retrouver, dans leur vie réelle, le ressentit vécu. Aux grès de leurs errances, frôlant des sensations de jouissance, sans jamais les atteindre. Ignorent-ils que les degrés supérieurs sont inaccessibles d’un point de vue purement physique. L’amour ce sentiment si puissant, que nous ressentons, mais ne pouvons le donner. il agit sur votre sensibilité cérébrale, vous rendant apte à la réception physique de l’émotion de façon décupler, bien plus puissante, chargée d’énergie, qui vous transporte au-delà des mondes au delà de toute réalité, mais seulement un instant un petit instant. D’ailleurs, s’il devait se prolonger, votre cœur ne pourrait le supporter. Nous, déchût de l’amour, condamné à ne pas pourvoir, exprimer, transmettre ce sentiment, percevons vos fantasmes, votre sensibilité, votre faiblesse face aux plaisirs de la chair. Notre idéal se faire aimer et construire un univers secret. Mais cela est si rare. Et quand cela arrive, les vôtres, les enferment et divers moyens utilisés, nous coupent de tout contact, interdisant au songe d’être. Et je ne veux pas que cela soit pour toi. Aucune, aussi jeune que toi. Aucune, aussi attachante que toi. Et cela, attendrît mon regard et me pousse à la rédemption. Je te crois sincère et me refuse d’être ton bourreau. Ainsi, j’ai décidé de rompre, tu es libre et aucun des miens mâles ou femelles ne t’importunera… Celui que j’ai possédé et à qui j’ai emprunté l'apparence, ne connaît pas ton existence et pourtant en vous réside votre salut... Votre accomplissement. Trouve-le avant que cela ne soit trop tard. Il resta à la regarder un instant, puis disparu….
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Par : le 16/06/20
Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante. Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape. L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus. Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sans hésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir. - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Sarah. Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice; le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts. - Je m’appelle Claire. - Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que Juliette vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête. Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas. Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance: le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale. Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/06/20
Il était moins de minuit quand nous entrâmes au Club 7 et nous allâmes nous asseoir tous les trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Xavier commanda du champagne et Marie s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux femmes avait de quoi satisfaire un honnête homme. Marie était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, croquant la vie à pleines dents et les jolies filles. Peu à peu, nos pupilles s'habituèrent à la pénombre qui régnait. L'endroit était frais, agréable, avec une musique anglo-saxonne en fond sonore; tout au bout de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats de rire et des exclamations. Autour de nuit, des couples flirtaient sans trop de retenue et Xavier leva son verre en direction de Marie qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme passa devant nous qui attira tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette allongée était mise valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou et une distinction naturelle. Le Club 7 était un établissement dont l'organisation était sans défaut. On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère qui ne dépassait pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin de nous et nous aurions juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées, s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un retour de pudeur. Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge. Marie avait imperceptiblement changé d'attitude et Xavier la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait très envie de lui et encore plus d'aller jeter un coup d'œil dans l'autre salle. Juliette de son coté, avait entrepris de faire connaissance de la ravissante blonde. Une conquête facile et surtout très agréable, d'autant que l'attirance paraissait réciproque. Elle avait de belles mains. Manifestement sous son chemisier noir, elle ne portait pas de soutien-gorge car on voyait ses seins se mouvoir sans entrave. Sous des airs de jeune femme BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu. Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Marie et Xavier dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir. La douce Marie avait repris ses petits travers dont Xavier avait l'habitude. Un inconnu la contempla, surpris de leur sagesse, puis jeta un bref regard à Xavier, comme pour solliciter une autorisation. Au Club 7, tout le monde était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa souplement vers Marie qui gardait obstinément les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos et défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui se tendaient vers lui. Elle adorait se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori. Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Sarah. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le silence. Elles s'embrassaient amoureusement, les langues entremêlées. À genoux, la main de Juliette allait à la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Sarah. Ses seins tenaient juste dans la paume de sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle sentait les pointes commencer à s'ériger. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches délicates, sur les lèvres, les yeux, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Sarah pinçait les pointes des seins de Juliette. Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Sarah. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait rien d'autre sous sa paire de bas. Sarah riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente de plus en plus vite tandis que son clitoris, bien décalotté, pointait tel un dard. Pendant ce temps, Marie venait de jouir. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Sarah et Juliette avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles étaient entièrement nues maintenant. Étendue de tout son long sur le dos, les bras rejetés loin en arrière, offerte, Juliette avait décidé de la dompter, de la soumettre totalement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas. Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de Sarah qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que Sarah avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans l'analyse qu'elle avait faite sur le comportement de Sarah. Après un apprentissage sérieux et continu, elle deviendrait une parfaite soumise. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/06/20
C’était une de ces soirées d’entreprise ou les directeurs avaient décidé de nous emmener au restaurant puis de fil en aiguille, l’heure avançant, nous nous étions retrouvés en boite de nuit. Pas tous et toutes, seulement ceux et celles qui avaient encore un peu d’énergie après une semaine épuisante. Nous étions une quinzaine, tout au plus. Il était minuit passé et l’alcool aidant, les conversations s’étaient forcément axés sur le sexe. Les collègues masculins étalaient leurs conquêtes allant même jusqu’à donner des détails intimes de soirées qu’ils avaient passées avec une femme. Si tenté que tous soient vrais. Moi, j’observais et ne disais rien. Les conversations d’adolescents du genre me passaient au-dessus de la tête. Certaines semblaient intriguées et curieuses et relançaient la machine à paroles et à fantasmes de ces messieurs présents. Ils décidèrent d’aller danser sur la piste, ce que je refusais. Je restais là, au fond de la table seul. Enfin, non, je vis que l’une de mes collègues était restée là. C’était Marine. Elle avait rejoint la boite il y a deux mois et je n’avais jamais eu l’occasion de discuter avec elle. C’était une très belle jeune femme de 28 ans à la peau mate, métisse avec des cheveux très fins, noirs et mi-longs. Elle attisait les convoitises de mes collègues masculins et ce soir, sa petite robe de soirée moulante noire ne les avait pas laissés de marbre. J’avoue que moi-même, j’étais assez charmé de sa présence. Elle scruta dans ma direction. Nous n’étions plus que tous les deux attablés pendant que les autres se trémoussaient sur la piste. Je ne dis rien et je la regardais aussi. – Pas d’anecdotes croustillantes sur l’une de tes conquêtes ? Me lança t’elle. – Vous semblez presque déçue, vous n’êtes donc pas rassasiée ? Lui répondis-je. Elle sembla interloquée. Je ne saurais dire si c’était à cause du vouvoiement ou du fait que je ne saute pas sur l’occasion pour la draguer ? C’était une femme sure de son physique. – Non j’ai…j’ai ma dose d’histoires cochonnes pour la soirée. Si tenter qu’elles soient vraies… – Là, je ne peux qu’acquiescer. – Je vous est déjà croisée plusieurs fois dans la boîte. Mais nous n’avions jamais discuté. – Oui. Souvent vous étiez avec ces mêmes collègues, souvent en train de rire d’ailleurs. – Je vois… Je reprends ma coupe et ne dis plus rien. L’un des collègues revient prendre une gorgée dans son verre et balance : – Oh ! Attention Marine ! Tu parles au plus mystérieux de nos collègues ! Puis il repart en dandinant sur la piste. J’esquisse un sourire amusé. Elle me regarde l’air intrigué. Lire le suite : https://comtedenoirceuil.com/soumise-dun-soir/
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Par : le 14/06/20
Des courbes féminines ondulaient langoureusement sous la caresse ardente d'une main de femme qui semblait couler entre les épaules nues, doucement, pour s'attarder dans le creux des reins et remonter lentement sur les dunes soyeuses des fesses. Les doigts se posaient sur l'arrondi délicat, timides un instant, puis suivirent le sillon étroit et intime jusqu'à disparaître entre le haut des cuisses. Bientôt, les seins furent prisés. La maîtresse des lieux avait accepté la requête de sa soumise favorite, lui ouvrir son lit pour un soir. L'illusion de la liberté à celle qui devait s'abandonner toujours au premier mot et qui avait perdu le droit de se dérober sauf dans la solitude de ses nuits. Elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà des cris et des larmes, des supplices et des outrages. Le bonheur dans l'abnégation. Des plaisirs inavouables. Les corps amoureux se reflétaient dans le somptueux miroir de la de la chambre parfumée du manoir. Autrefois capitale du royaume d'Écosse, place forte disputée au XIVème siècle, entre les anglais et les Écossais, la nature a bâti, au pied des Monts Grampians, un gigantesque cirque de près de trois cents mètres de diamètre bordé par une paroi rocheuse, comme tranchée dans le massif, atteignant par endroits la hauteur de quatre cents mètres. La passe menant à ces paysages, baptisée la vallée magique n'est large que d'une vingtaine de mètres. Depuis la nuit des temps, ce fier caprice de la nature appartient à la famille O'Laren qui a édifié là, vers la fin du XVIIIème siècle, un château majestueux et inquiétant, au milieu d'une forêt assez dense. Les O'Laren devaient leur immense richesse à l'élevage bovin, à la culture des céréales et à l'exploitation, tout à fait de mise à l'époque, des miséreux agriculteurs du comté. À l'aube du XXème siècle, les descendants du clan s'étaient contentés de cette fortune amassée durant des décennies. Mais, aucune mine d'or n'étant inépuisable, après la seconde Guerre mondiale, à deux doigts de la ruine, Robert O'Laren avait eu l'idée de reconvertir son château en prison dorée pour jeunes gens délinquants, où les les plus grandes familles britanniques pouvaient cacher le fruit de leur honte pour un loyer annuel très substantiel, prix justifié de leur tranquillité. Personne ne rendait jamais visite aux pensionnaires. À la mort de Robert, veuf depuis six ans, Sean O'Laren, son fils unique et également ultime représentant de la lignée, continua l'entreprise familiale en la modifiant partiellement: le centre devint un havre de paix pour les victimes du stress contemporain. En 2010, après un long séjour aux USA, la dernière des O'Laren ajouta à son château, la vocation de clinique sexuelle. Comme certains sexologues américains, elle se proposait d'épanouir la libido de ses patients ou de guérir les déficients, en se gardant bien de préciser sa dévorante passion pour l'univers du BDSM. Rapidement, elle était devenue une dominatrice célèbre et réputée pour le raffinement des traitements qu'elle réservait aux esclaves venus la rencontrer depuis l'autre bout du monde. Ka-Sandra était la figure emblématique du sadomasochisme. Sans être lesbienne, elle avait une préférence marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules, et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi ses favorites, Juliette était devenue une esclave parfaite. Elle rêvait d'aller au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Ka-Sandra. Sa frange brune lui barrant le front la rajeunissait et conférait à son visage un air juvénile et timide. En réalité, c'était une jeune fille masochiste mais fière avec un corps de femme, ravalée au rang d'objet muet, et servile. Le carillon de la vieille pendule sonne minuit. La nuit est noire, longue, interminable. La dernière des O'Laren baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent leurs ombres dorées sur les corps féminins dénudés crucifiés sur des croix de Saint-André. Au centre de la salle, sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de martinets aux manches de cuir, de métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de vibromasseurs et autres olisbos. Ka-Sandra est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple Juliette. Les flammes des longues bougies tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes. Les invités semblaient fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce lieu. Le salon paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et le désir, pour les rites les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui allait être suppliciée. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à demi endormie, Juliette, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un large masque, eut le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de Ka-Sandra briser le silence régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: - Qu'on l'harnache fermement; quand elle aura été fouettée, elle sera à vous. Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller. La Maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La Maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Juliette. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux; ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant; elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal; la sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin de rendre cette voie plus commode. Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur; la sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée; elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa robe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Juliette par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Ka-Sandra s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Juliette regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La Maîtresse des lieux attira Juliette au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Ka-Sandra en fixa un à chaque poignet de Juliette et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules; les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance; l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Ka-Sandra examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Juliette ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation délicieuse envahit le corps de Juliette, parcouru de frissons. Cuisses serrées, Juliette tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, Ka-Sandra suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres; elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants; on éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol; ainsi écartelée, Juliette se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus; ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Juliette râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Ka-Sandra la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Ka-Sandra levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Juliette qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Ka-Sandra frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant; c'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves; son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait; son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Juliette comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. La Maîtresse de Juliette, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Juliette. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos; elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force; des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles; le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Juliette; il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence; surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle; elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Juliette pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage; un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong; fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes; l'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités; sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Juliette sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement; la bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré; elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe; libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt; non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Juliette. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice; il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée; l'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer; il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Juliette, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Ka-Sandra comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle vénérait Ka-Sandra. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet. Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer. Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit. Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 11/06/20
Ce fut un coup frappé à la porte qui la réveilla, deux heures plus tard. Déjà, le désir parcourait son corps. La persévérance signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais en même temps, toutes les attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Charlotte songea à s'enivrer avec le champagne. Ainsi elle n'aurait pas à réfléchir ni à prendre de décision. Elle porterait le bandeau. Tout ne lui serait pas infligé à la fois, elle aurait le loisir de crier, de se débattre, mais de jouir aussi, tant il prenait plaisir à lui arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Il n'était pas dans ses habitudes de fuir les responsabilités. Elle avait découvert la subtilité et la délicatesse du jeu des relations entre le maître et son esclave. Elle devait savoir indiquer à l'inconnu les limites à ne pas franchir. L'autorité absolue est un savant jeu d'équilibre, le moindre faux pas romprait l'harmonie et au-delà briserait la considération qu'ils se porteraient l'un à l'autre. Toute femme a ses limites, elle a les siennes. Il ne pourrait aller au delà des limites acceptées, moralement ou physiquement. Toute dérogation à cette règle serait dangereuse. En cela, elle s'accorderait du plaisir et une nuit d'amour car il avait la générosité de ne pas la priver d'orgasme. Charlotte devrait lui accorder les privilèges de sa fonction. Lui procurer le bonheur grisant de la dominer tout en se préservant quelque indépendance, car alors la punition qui s'ensuivrait serait source de plaisir pour l'un et l'autre. Se soumettre, endurer, désobéir et jouir dans la contrainte. Elle avait pris conscience de son pouvoir sur l'homme. Car c'est une évidence qu'ignorent les non-initiés à cet univers qu'elle pénétrait, marginal et si envoûtant. Il ne serait jamais celui que l'on croit. En réalité il serait en état de dépendance totale vis à vis d'elle. Il existerait et ne trouverait sa place ou sa justification que par rapport à elle. Par ce jeu subtil de rapports de force, elle serait certainement celle qui exercerait le véritable pouvoir dans leur relation. Même s'il la pousserait certainement au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physiques lors de séances très éprouvantes. Elle l'accepterait tout de lui pour autant qu'il n'abuse pas trop de la situation de dépendance engendrée par l'amour qu'elle lui portait en la forçant à accepter des épreuves trop humiliantes. Elle se pencha au-dessus des lis, huma leur parfum. Elle aimait les fleurs fraîches, le champagne, le déshabillé et le symbole des menottes. Mais qui ne les aimerait pas ? Cela ne signifiait pas qu'elle était prête à succomber à la requête de l'inconnu. Et toutes ces attentions. Elle ne savait pas ce qu'il pensait vraiment d'elle. Elle avait voulu le séduire, mais en réalité, il l'avait soumise. Sur la terrasse de la suite, elle avait désiré être sodomisée et elle avait joui mais ensuite dans le reflet de la lumière de la chambre, attachée, l'homme l'avait fouettée avec sa ceinture. Les traces sur son corps la rendaient fière. Elle souhaita seulement qu'il fut également heureux, si le le supplice était le prix à payer pour que son amant continuât à l'aimer. Pour s'engager plus avant, elle aurait besoin de savoir qu'il l'aimait. Mais comment pouvait-il le lui prouver ? Lui avait-elle, à dessein, assigné une tâche impossible ? Avait-elle aussi peur qu'il le pensait ? Charlotte portait un collier de soumission mais elle n'avait pas les clefs, encore moins celles des chaînes de leur relation amoureuse. Elle se sentait incapable de répondre à toutes ces questions. Elle prit la paire de menottes et le bandeau. Elle fit glisser ce dernier entre ses doigts. Devait-elle poursuivre leur relation et offrir une chance à ce lien si fort qui les unissait ? Elle n'aurait su le dire mais secrètement elle l'espérait. Son corps l'exigeait. Alors que dix-neuf heures approchait, elle se doucha, et s'habilla. Une simple robe légère, et en dessous une paire de bas tenue par un porte-jarretelle; porter des sous-vêtements aurait été maladroit. Elle noua le bandeau sur ses yeux. Les cinq minutes passèrent trop vite et lorsqu'on frappa à la porte, elle se sentit la gorge sèche. Elle l'entendit rentrer. Sa voix profonde, sensuelle, fit courir un frisson le long de son dos et naître aussitôt le désir au creux de ses reins, de son ventre. Déjà, ses seins se dressaient, pressant la soie de son décolleté. Très vite, elle compris qu'elle avait pris la bonne décision. Et qu'importe ce qu'il adviendrait ensuite, elle était prête à vivre tous ses fantasmes. - Il y a une chose qu'il faut que vous sachiez si vous me prenez en charge ce soir. - De quoi s'agit-il ? - Je ne porte pas de lingerie. Par conséquent, je suis nue sous ma robe. - J'aimerais beaucoup voir. Les doigts tremblants, elle saisit l'ourlet et fit remonter le tissu le long de sa cuisse. Jamais elle ne s'était sentie aussi indécente et elle adorait cela. Elle écarta légèrement les cuisses. Elle se sentait déjà humide, prête pour lui. S'il ne la touchait pas très vite, elle allait s'évanouir. Il laissa un doigt glisser vers l'intérieur de son entrecuisse, puis il effleura son clitoris. Charlotte frissonna, le corps parcouru de sensations délicieuses. - Nous n'allons pas faire l'amour ? - D'abord, nous allons poursuivre votre apprentissage. Avez-vous aimé la séance d'hier ? - Oui, je vous aime quand vous me dominez. Elle se sentait rassurée. Il lui ordonna de se déshabiller totalement et de se débarrasser de ses talons hauts. Il glissa quelque chose de doux et de soyeux autour de ses poignets et l'attacha. Elle testa ses liens. Elle pouvait bouger de quelques centimètres. Ce qu'elle fit, et dans la position où elle se trouvait, le désir crût soudain dans ses reins. Alors il décida de la contraindre, les bras maintenus dans le dos à l'aide de la paire de menottes métalliques. - Je voudrais vous fouetter, et cette fois, je vous le demande. Acceptez-vous ? - Vous connaissez la réponse, je vous aime. Il lui enchaîna les mains au dessus de sa tête, à l'anneau fixé au plafond qui soutenait le lustre de la chambre. Quand elle fut ainsi liée, il l'embrassa. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres coups plus violents. Puis, du martinet, l'homme passa à la cravache. Elle en devina la morsure particulière au creux de ses reins. Cela devait être une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Maniée avec précision et nuance, chaque coup reçu lui semblait différent, selon que la mèche de cuir la frappait à plat, ou au contraire sur toute la longueur de la tige. Charlotte oublia toutes ses résolutions pour se mettre à crier sous la morsure intolérable des coups. Le tout avait duré une dizaine de minutes. Il s'arrêta. Elle ressentit un apaisement. L'inconnu lui ôta le bandeau qui la rendait aveugle. Quand il la prit dans ses bras, le coton de sa chemise lui agaça la pointe des seins. Il l'embrassa, l'étendit sur le lit, se coucha contre elle, et lentement et tendrement, il la prit, allant et venant dans les deux voies qui lui étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche, qu'ensuite il embrassa encore. Elle trouva la force de lui répéter qu'elle l'aimait. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/06/20
Elle prit l'ascenseur, les paumes moites, le cœur battant à tout rompre. Pour accompagner son string, elle s'était offert un soutien-gorge très pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. Et la caresse de son corsage sur leur pointes dressées ajoutait encore à son excitation. Un porte-jarretelles assorti et une paire de bas noire. Tout ce qui restait à savoir, c'était le rôle qu'elle allait jouer, l'assistante ou la soumise ? À cette perspective, un désir violent assaillit ses reins. Au creux de ses cuisses, la dentelle du string était déjà humide. Des réactions dont Juliette ne saurait rien. Ses doigts serrèrent la poignée. Les pensées se bousculaient dans son esprit, de plus en plus confuses. Peu importaient les risques. Elle s'aimait trop en femme audacieuse pour s'arrêter en si bon chemin. Pensait-elle à elle au moins ? Sa Maîtresse était passionnée et ne vivait que pour sa passion: le sadomasochisme. Cette philosophie représentait à ses yeux un mode de vie idéal. Elle adorait alterner les douleurs et les langueurs, les délices et les supplices. Charlotte est très masochiste. Juliette peut tout obtenir d'elle, la forcer, concrétiser tous ses fantasmes. Un mélange de curiosité et de détresse surgissait en elle mais le jeu des situations insolite l'excitait trop pour se dérober. Ce soir, elle s'offrirait en esclave sexuel docile et insatiable. À peine la porte franchie, une voix lui ordonna de se présenter, ce qu'elle fit instantanément. Pour que tous les spectateurs puissent apprécier son obéissance, elle se retourna lentement. Des voix emplissaient l'espace sans qu'elle fût capable de dire à combien de personnes elles appartenaient. Six ou huit, peut-être davantage. Un doigt força brusquement ses reins avec violence. Surprise par la douleur, elle réagit avec insolence en tentant d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Celui qui la violait ainsi, sans préparation la menaçait durement. Les hommes en face de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, le reflet voluptueux des jarretelles. Les bottes en cuir affinaient sa silhouette. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les cils baissés leur impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, au-dessous, son sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. Elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. À nouveau, on lui demanda de se tourner. Un long silence suivit. À nouveau, ses reins furent violentés, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, son anus fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. La soirée avait commencé. Subitement, elle se dégagea, se tourna; il la plaqua face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins; elle goûta la sensation de cette chair conquérante et raidie; lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui pinçant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son entrecuisse. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui torturait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Rien ne l'arrêterait dans son désir d'abnégation. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche; elle suça avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge; elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif des invités. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair; les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à coeur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle était offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas lui faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, et quand elle ne put plus résister, elle céda; tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence retomba et Charlotte, les yeux clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident; elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé; sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité; il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le silence dans la salle sous le regard satisfait des invités. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins; le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée et coupable. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans une chambre et on l’étendit sur un lit. Charlotte avait été encore une fois, méritante, docile et obéissante. Elle ferma les yeux et s'endormit. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/06/20
Ma Maîtresse m’a dit, je pense que tu es un véritable enculé, cela te fait bander quand je te mets deux ou trois doigts dans le cul et tu aimes te faire prendre avec mes godes ceinture. J’ai envie de te faire enculer par un mec. «Non pitié Maîtresse pas cela» - « Mais si, et je suis sûr que tu vas aimer ça, d’ailleurs je ne t’ai pas demandé tons avis et j’ai déjà envoyé une annonce : «Couple cherche Homme, âge indifférent, bisexuel, actif et directif pour s'occuper de Monsieur. Madame spectatrice.» Il fallait envisager une première expériencensous l'angle des contraintes homosexuelles de mon soumis. C'est en tout cas comme ça que j'avais accepté de faire paraître cette annonce sur différents sites. Mais je crois que mon soumis n'était pas dupe. J’ai reçu un courrier innombrable. Et j’ai correspondu avec un certain « Maître ». Il nous avait envoyé des photos, ( la quarantaine, gueule carrée. grosse bite). Je fantasmais déjà sur cette rencontre. Il avait bien précisé qu'il était dominateur et qu'il n'était pas question de subir la sodomie ou même de sucer un homme. Il n'aimait que la possession et la pénétration. Il exigeait aussi que je sois présente et me demandait, à moi, quelles étaient mes envies. - Ton fantasme, c'est d'être enculé, et bien, je suis d'accord même si ce ne sera pas cette fois-ci. Puisque ici, c’est pour te faire plaisir. Je me souviens très bien de ce qu'il m'a répondu: - C'est uniquement pour me faire plaisir? Le fantasme récurrent de mon soumis: être appelé enculé et l'être aussi, fantasme que je partageais de plus en plus et que je souhaitais réaliser au plus tôt. En effet, c’est d’une véritable envie tant intellectuelle que physique dont je parle. Quand je dis que Maître aimait posséder, je voulais bien entendu parler de soumission à ses ordres, devenir des objets de plaisir. Mon soumis allait être pénétré par un homme, moi étant spectatrice. Je demande à mon soumis de s’habiller avec une mini jupe en cuir et un string. Mon soumis confirme nos échanges sur Internet et son envie d'être sodomisé en ma présence. Le Maître demande alors si mon soumis est d'accord pour lui obéir en tout et lui précise qu'il n'y aura pas de violence et qu'il pourra toujours dire le mot qui arrêtera tout.il me regarde pour chercher mon approbation mais je garde une attitude neutre. Il dit: - Oui, je suis d'accord mais il faudrait aussi avoir l'approbation de ma maîtresse. Se tournant vers moi, il me pose la même question, je réponds après un petit moment d'hésitation : - Oui, je suis d'accord pour t'obéir. Il se lève et rejoint mon mari, assis dans le divan. Je suis en face dans un fauteuil. Il se débraguette et présente sa queue au niveau du visage de mon mari et lui dit, d'une voix soudain changée: - Suce-moi la bite! il ouvre la bouche et engouffre la bite (de belle dimension!); une main sur la hampe, l'autre lui massant les couilles. mon soumissemble accepter. Je vois la queue aller et venir dans la bouche de mon soumis qui y mettait vraiment du sien pour lui aussi, c’était une première ! Tout à coup, il s'adresse à mon soumis: - Tu m'as bien dit que tu allais m'obéir en tout, sans discussions ? - Oui, répond t il, je vais t'obéir en tout. Ainsi je serai dans son dos. Jusqu'au moment de la pénétration, c'est toi qui dirigeras nos ébats; De plus, je veux que ce soit toi qui guides ma bite dans ton anus. Compris? - Oui, oui, j'ai compris ! - C'est vraiment ce que tu veux? Attention , il n'y aura plus de marche arrière même si tu demandes d'arrêter, moi je ne le voudrai plus. Tu veux vraiment être enculé ? Réponds clairement ! - Oui, je veux vraiment être enculé pour la première fois ce soir et je ne compte pas t'arrêter en cours de route. - Eh bien, continue ce que tu as commencé alors ! J'avoue que la situation m'excitait au plus haut point, j'avais déjà envie de cette queue que je sentais contre mes fesses, pour ensuite glisser la main dans mon string. Il voulait prendre les opérations en main et donc fait comprendre à mon soumis d'accélérer le mouvement. Je remarquais qu’il avait une érection incroyable; ça lui plaisait vraiment. - Voilà, tu es un soumis vraiment un enculé à présent ! Au même moment,, prenant mes fesses à pleines mains, s'est enfoncé d'un coup. Je ne sais plus combien de fois j'ai joui, mais c'était fabuleux ! il se moquait , le traitant d’enculé, de lope. tellement il était excité, il a joui dans son string sans même se toucher !! Je ne pouvais rêver de meilleures preuves de son réel plaisir à être enculé! sous l’œil brillant de mon soumis lopette.
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Par : le 04/06/20
Quand elle se présenta à la porte, Juliette se sentait nerveuse; sa Maîtresse lui avait ordonné de s'offrir à une inconnue rencontrée par hasard dans un restaurant chic. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette nouvelle épreuve inattendue, ses jambes tremblaient. Autour d'elle, tout s'écroulait. Elle ne savait plus: aurait-elle la force et le courage d'appuyer sur le bouton de l'interphone et de se soumettre à tous les fantasmes d'une étrangère ? Seule face à elle-même, elle demeura là, interdite de longs instants. Tout se bousculait dans sa tête. Mais finalement, elle pensa à sa Maîtresse, à la force du lien qui les unissait, et surtout à la fierté qu'elle éprouverait quand tout serait fini. Elle réussit à contrôler les battements de son cœur et elle pressa sur le bouton. Aucune voix ne répondit, mais la porte s'ouvrit. Elle pénétra dans l'entrée de l'immeuble et se dirigea vers l'ascenseur. Il était encore temps de faire demi-tour, mais maintenant elle ne voulait plus reculer. Elle frappa à la porte, sans même sans apercevoir. Elle étouffait, mais l'inconnue apparût. Elle était réellement superbe et devait avoir son âge. Au comble de l'émotion et de l'excitation, elle commit sa première faute, en oubliant de se déshabiller. L'inconnue le fit pour elle, avec grâce et naturel. Puis, elle retira à son tour son jean et son chemisier. Son corps était absolument parfait. Juliette se sentit soudainement complexée. Elle connaissait ses imperfections, que Ka-Sandra ne manquait pas de critiquer cruellement. Elle avait des petits seins. Et ses cheveux trop courts lui donnaient un air de garçon manqué. En se surprenant dans le reflet d'un miroir, elle se rassura. Son bronzage la rendait attirante mais timide et nue, les mains croisées sur le pubis, elle avait l'air d'une escort-girl inexpérimentée. L'inconnue se leva, se dirigea vers Juliette en la fixant du regard. Arrivée près d'elle, brusquement elle la gifla violemment. Juliette recula protégeant son visage rougi de ses deux mains. - Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait. - Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ? - Oui. - As-tu retiré ton plug anal ? - Oui - Parfait, prends celui-ci et enfonce le profondément dans ton cul, mais à sec, sans préparation. - Mais, c'est impossible. Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau. - Oui, oui ne vous énervez pas. Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, l'inconnue n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle. - OK viens t'asseoir près de moi. - Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras, tu t'y feras très vite. - Maintenant, allonge-toi sur le ventre sur le canapé. Curieusement, la voix de l'inconnue était devenue plus chaleureuse, presque amicale. Elle massa les fesses de Juliette avec application, en faisant glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand elle s'arrêta, ôta le plug anal et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Elle présenta le bout du tube sur l’anus et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres. Juliette releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux et reposa sa tête. L'inconnue vida la moitié de l'huile dans le rectum déjà dilaté. – Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal; elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation. L'inconnue enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Juliette n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche; elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de de l'inconnue conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Juliette se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvement du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. L'inconnue le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Juliette s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, L'étrangère devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle pensait fort à sa Maîtresse qui lui reprocherait. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. Juliette avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. L'inconnue admirait Juliette qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Juliette se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Juliette avait l’anus bien dilaté et l'inconnue écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des deux jeunes femmes. Le corps de Juliette réclamait toujours davantage; le devinant, l'inconnue ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors Juliette, détendue, se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant; la décharge fut intense et l'orgasme violent. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. L'inconnue sentit la jouissance envahir Juliette par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se fendirent en obéissant. Juliette desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois. Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors l'inconnue retira très lentement son poignet. Juliette était suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse et détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant. - Je suis donc anale ... soupira-t-elle. - En doutais-tu ? lui répondit l'inconnue. - Vous reverrais-je bientôt ? demanda Juliette. - Certainement, ma chérie. Mais n'oublie pas le plug anal, tu le porteras désormais en permanence. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/06/20
Lorsqu'elle s'éveilla, le soleil déjà haut dans le ciel, s'était engouffré dans la chambre et la transformait peu à peu en étuve. Juliette rejeta les draps humides entortillés autour d'elle. Le radioréveil lui indiqua qu'il était plus de onze heures. Tout le monde avait dû partir au travail maintenant. Une journée comme les autres commençait dehors. Elle avait mal dormi. Elle se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette relation de soumission et de poursuivre sa vie de femme d'affaires à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de l'abnégation. En s'habillant, toutes les bonnes résolutions de la nuit s'étaient envolées. Elle rendit les armes. Lorsqu'elle arriva à son bureau, Juliette portait un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant que Chloé ne lui impose des tenues provocantes; celui-ci, gris anthracite était composé d'une jupe droite lui arrivant juste au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur un collier de perles fines; sous ce chemisier, un soutien-gorge balconnet transparent aux baleines rigides, rehaussant ses seins aux larges aréoles brunes; comme l'avait exigé sa nouvelle maîtresse, sous sa jupe, rien qu'une paire de bas fins noirs, un porte-jarretelle de la même couleur, et un plug anal destiné à l'élargir. Elle sentait l’étau se resserrer sur elle, et pourtant cet étau, c'est elle qui l'avait mis en place, elle une femme de pouvoir, fière et crainte de tous, une femme de décisions, froide en affaires, distante avec ses subordonnés. Laurence avait exigé d'elle qu'elle séduise Chloé, la jeune stagiaire que Juliette venait d'embaucher. Elle y parvint facilement car cette jeune fille, sous ses apparences innocentes, était en fait une jeune femme très libérée qui avait compris tout l'intérêt qu'elle pourrait tirer de la situation. Bien que n'étant pas lesbienne, elle accepta cette relation inédite, mais elle se rendit vite compte que Juliette, sous ses attitudes hautaines avait des comportements qui laissaient deviner qu'elle était d'une nature soumise, alors elle décida de la tester. Juliette se sentant prise à son propre piège, se retrouvait maintenant à quarante-deux ans à la merci de ces deux gamines de vingt-trois et dix-neuf ans, mais paradoxalement de ce piège démoniaque elle jouissait, son esprit rejetait cette situation mais son corps la demandait. C'était une femme qui avait beaucoup de classe, se tenant très droite, toujours habillée avec élégance, ses cheveux châtains souvent coiffés en chignon; sportive elle avait gardé un corps ferme et bien proportionné avec une poitrine superbe. Arrivant au bureau son sang se glaça quand elle vit Laurence souriante dans le hall qui discutait avec Chloé, un café à la main. - On va aller à ton bureau on a des choses à te dire. Tremblante elle les précéda, les deux jeunes femmes s'assirent, Juliette allait s'asseoir quand Laurence la stoppa. - Reste debout. - Ecoutez, j'en ai assez de tout ça, on est allé trop loin, je ne vous en veux pas mais restons en là, je vous prie, je reconnais que c'est un jeu excitant mais je ne veux pas que ça interfère dans ma vie professionnelle. - C'est justement de ça que nous discutions avec Laurence, ne t'inquiète pas, nous n'en voulons pas à ton argent, tout ce qui se passe et qui se passera entre nous est strictement privé, on veut juste te faire comprendre qu'une femme comme toi n'est qu'une femme ordinaire, tu te crois supérieure ? Alors on va te faire comprendre la vie, tu m'as souvent humiliée, traitée comme une moins que rien mais en vérité, tu es juste une salope. - Je t'avais prévenue, je t'ai demandé si tu savais à quoi tu t'engageais en acceptant de m'appartenir, tu as dis oui il me semble... Alors, tu es à moi, point final. - Tu es une salope, dis-le. - Je... Je suis une salope. - Voilà au moins c'est clair, alors écoute bien ce que je vais te dire. J'en ai mare de toi, j'ai plus envie de te voir, maintenant tu es devenue une vraie gouine et j'aime pas les gouines, je préfère les bites bien dures, alors je te donne à Laurence, c'est une brave fille mais elle a envie de s'amuser un peu avec toi, donc tu l'écouteras comme si c'était moi. Ok ? - À toi de jouer, Chloé. Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à ses bureaux, Chloé étant à l'accueil, lui fit un clin d'oeil, Juliette détourna le regard faisant mine de n'avoir rien remarqué. Cinq minutes plus tard, on frappait à la porte de son bureau. - Oui entrez. Chloé entra et referma la porte. - Tu m'ignores ? - Non Chloé, mais nous sommes au bureau ici, c'est différent. - Différent de quoi ? Tu me prends pour une imbécile ? Tu veux que j'appelle Laurence ? - Non ne fais pas ça, je ne veux pas me facher avec elle et puis tu es une amie maintenant, je te prie de m'excuser, je ne voulais pas te vexer. - Ton amie ? Je vais te montrer si on est juste amies. Chloé s'approcha d'un pas vif et l'embrassa à pleine bouche fourrant sa langue au plus profond de sa gorge, puis lui mordit les lèvres. Juliette, les mains posées sur son bureau, crispa les papiers qu'elle avait sous les mains. Chloé lui lui saisit la main droite et la lui fourra entre ses cuisses. - Vas-y branle moi. Juliette était morte de peur et résista. - Tu veux que je te le dises plus fort ? Ça ferait mauvais effet non ? Juliette céda, Laurence jouissait de la situation, elle sentait que sa patronne cédait à ses caprices. - Plus vite, mieux que ça. Chloé, pendant ce temps malaxait la poitrine de Juliette, par dessus son chemisier puis elle lui saisit sa main et la fourra sous son string. - Tu sais très bien où il faut caresser, je n'ai plus envie de te le demander, je veux un orgasme. Elle s'appliqua sur son clitoris, puis au bout d'un moment, Chloé lui prit la main fermement et l'amena sur le canapé en cuir du bureau, elle la positionna la tête sur un accoudoir, puis elle écarta les cuisses et se positionna à cheval au dessus de sa tête. - Vas-y suce moi, et fais le bien. Juliette lui suça le clitoris, Chloé s'accroupit un peu plus de façon, à ce que sa patronne ait la bouche et le nez fourrés dans sa vulve, puis la jeune fille se retourna, se baissa et lui mit ses fesses au niveau de sa bouche puis elle écarta ses cuisses avec ses deux mains, sa position était inconfortable, mais ça valait le coup. - Suce moi le cul, Laurence m'a dit que tu le faisais bien. Pendant ce temps, Chloé se caressait le clitoris et Juliette, elle aussi se caressait le sien. Rapidement elles jouirent toutes les deux puis Chloé se releva et se retourna vers elle. - Laurence avait raison, tu es une vraie salope, mais avec moi tu vas l'être encore plus, d'abord quand on aura des relations, je ne veux plus que tu te caresses, tu te caresseras quand j'aurais fini et je te surveillerai. Ton but ce sera de me faire jouir, moi je m'en fous de toi, tu auras le droit de te caresser, après toute seule. C'est ok ? - Maintenant, enlève tout ce qui te reste. Mets-toi toute nue, couche-toi à plat ventre, croise les chevilles et mets les mains dans le dos. Allez. Exécution. Tandis que, s'étant agenouillée, Juliette obéissait en silence, elle entendit Chloé sortir de son sac un objet qui tintait de façon métallique. - J'ai acheté quelque chose pour toi. Un beau jouet. Tu vas adorer, j'en suis sûre. Donne-moi tes bras. Deux claquements secs et les poignets de Juliette furent pris dans les collets d'une paire de menottes. Chloé la poussa à plat ventre, lui plia les jambes à l'équerre et emprisonna ses chevilles de la même manière. - Ce ne sont pas des menottes ordinaires, espèce de chienne. Tu vois, il y a quatres bracelets accrochés au même anneau. Voilà ce qui s'appelle être pieds et poings liés. Cela te plait ? Si je voulais, je pourrais être vraiment cruelle avec toi, Juliette. Contrainte ainsi, je saurais bien te faire hurler en te fouettant jusqu'au sang. Mais tu aimerais trop. Dans le fond, ça t'excite beaucoup d'être soumise ainsi. C'est parfait, tu vas voir, on va bien s'amuser ensemble. Puis Chloé se dirigea vers la porte et avant de sortir se retourna pour contempler Juliette. Le lendemain matin, lorsque elle arriva au bureau, elle était vétue de son tailleur gris anthracite, classique, jupe très au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons hauts. Chloé, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'oeil, elle lui répondit par un petit sourire géné. Cinq minutes plus tard, on frappait à sa porte, sans attendre de réponse, Chloé entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur une chaise en face de Juliette. - Bon, je suis contente de toi, je vois que tu commences à t'y faire, on va passer à l'étape suivante, tu vas aller chercher des cigarettes mais ensuite tu t’assiéras à une table et tu commanderas un café, je ne serais pas loin de toi mais on fera comme si on ne se connaissait pas, je vais t'appeler, tu mettras un écouteur à l'oreille, on sera en ligne et je te donnerai des instructions. Rassure-toi, on est dans ton quartier et je ne te demanderai pas des choses extravagantes. Juliette fit un geste de la tête pour montrer qu'elle avait compris. Elle arriva donc dans le bar-tabac et acheta les cigarettes puis elle alla s'asseoir au fond de la salle et commanda un café. Ce jour-là elle avait opté pour une jupe classique noire au dessus des genoux et une veste cintrée grise. Sous cette veste, elle portait un chemisier blanc en satin. Tenue tout à fait classique sauf que Chloé lui avait interdit de porter un soutien-gorge, la poitrine de Juliette était ferme de sorte qu'on devinait bien les pointes à travers le chemisier, vu la taille généreuse de cette poitrine, lorsqu'elle marchait, elle ne pouvait empêcher un balancement de ses seins. Cela ne dura pas longtemps, une habituée de la brasserie qui l'avait observée depuis le début se dirigea vers elle pour lui demander l'heure, puis lui demanda si elle pouvait s'asseoir à sa table. Accepte, entendit-elle dans l'écouteur. La femme qui devait avoir une trentaine d'années portait un jean et un tee-shirt, elle était séduisante, avec des cheveux coupés courts; elle commanda un café, puis souriante, commença à lui parler de tout et de rien, observant d'une manière très peu discrète sa poitrine entre sa veste entrouverte. Juliette rougit de cette situation, elle n'avait pas l'habitude de parler à une inconnue. Enlève ta veste, entendit-elle dans son écouteur. Hésitant un moment elle finit par obtempérer. Bientôt, l'inconnue sortit un mouchoir et s'essuya les lèvres, la poitrine de Juliette à travers ce léger chemisier satin était plus que devinable. Alors prenant cela pour une invitation, elle s'approcha d'elle et lui glissa à l'oreille: - J'habite à côté, tu viens ? Elle entendit dans son écouteur: - Accepte et surtout, céde à toutes ses exigences. Retire discrètement ton plug anal et donne le moi. Je crois deviner ses fantasmes. Tu vas passer un bon moment avec elle. Elle aime l'anal et l'urolagnie. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/05/20
Elles roulèrent sans se parler vers le centre ville. Juliette conduisait sa voiture à travers la circulation avec son autorité naturelle. À coté d'elle, Charlotte ne savait pas comment se tenir et gardait le visage tourné vers la vitre. Où allaient-elles ? Juliette n'avait même pas répondu à la question. Elle flottait entre inquiètude et excitation, ivresse et émoi. À l'extérieur ne défilaient que des silhouettes floues, échappées d'un mirage. Cette fois, elle savait que l'univers parallèle qu'elle s'était tant de fois décrit en secret était tout proche, enfin accessible. La réalité peu à peu s'effaçait. À tout moment, elle s'attendait à ce que la main de Juliette se pose sur sa cuisse. Une main douce glissant sa caresse sur le satin de sa peau. Ou une main dure au contraire, aggripée à son corps. N'importe quel contact lui aurait plu, mais rien ne passait. Indifférente à la tension de Charlotte, aux imperceptibles mouvements que faisaient celle-ci pour l'inviter à violer son territoire, à ces cuisses bronzées que découvraient hardiment une minijupe soigneusement choisie, Juliette ne semblait absorbée que par les embarras du trafic. Enfin, elle gara sa voiture devant la devanture d'une boutique de lingerie urtra-chic. Luxe, calme et volupté, commenta-t-elle. Sur les murs couleur pêche, des strings, des tangas et des soutiens-gorge tendus entre des cadres dorés dessinaient dans le vide des silhouettes raffinées. Regroupées par couleur, mises en lumière avec un soin maniaque, des centaines de dentelles arachnéennes et de satins précieux reposaient sur des rayonnages d'acajou, telles de prestigieuses pièces de collection. Charlotte sentit un léger frisson la parcourir de l'échine aux reins. L'élégance extrême de ce temple dédié aux dessous féminins ne la mettait pas à l'aise. Juliette s'en moquait. Déjà, elle se penchait sur les étagères pour y pêcher des articles froufroutants. Elle lui jetait des coups d'œil malicieux. Et elle l'entraîna jusqu'à l'une des cabines d'essayage. Dans cet établissement ultra-chic, les cabines d'essayage n'avaient rien à voir avec les vulgaires isoloirs des autres magasins. C'étaient de véritables salons: une porte de verre dépoli s'ouvrait sur un espace de deux mètres sur deux tapissé d'acajou et d'une profonde moquette noire. Au fond, un large tryptique permettait de se voir sous toutes les coutures. Juliette poussa Charlotte à l'intérieur et s'y engouffra à son tour. Bientôt, elle lui demanda de se déshabiller. Cet ordre excita Charlotte, non seulement parce qu'il lui avait été donné par sa Maîtresse, mais aussi à cause du lieu où elles se trouvaient. La présence de Juliette observant tout près d'elle son strip-tease acheva bien sûr de l'émouvoir. Se retrouver totalement nue pour essayer un string et un bustier de satin abricot assorti la troublait encore davantage. Charlotte respira un peu plus vite en regardant dans le miroir les mains de Juliette se poser sur ses hanches sur l'échancrure du string. Elle lui fit faire un demi-tour, passant et repassant les doigts sur ses fesses à travers le satin. Le souffle court, Charlotte ferma les yeux et entrouvit légèrement les cuisses. Elle craignait de tâcher le fond de la culotte, tant les doigts de sa Maîtresse frôlaient déjà son sexe depuis l'entrejambe jusqu'au nombril, sans s'attarder, comme distraits. Elle posa une main sur celle de son amante dans l'espoir de la guider mieux, mais sans oser la forcer à pousser plus loin ses investigations sensuelles. - Je pourrais te plaquer à plat ventre contre la cloison. Imagine le contact lisse de l'acajou contre tes seins pressés. Tu sentirais la pointe des miens contre ton dos et mon sexe brûlant contre tes fesses. Je te mordillerais le cou, ici même avec toutes les clientes autour de nous. Je suis sûre que cela te plairait. À cet instant, une vendeuse entrouvit la porte. - Est-ce que ça lui plait ? demanda-t-elle avec un large sourire. - C'est tout à fait charmant sur vous, pousuivit la vendeuse. Voyez comme les bonnets pigeonnants valorisent votre poitrine. Prenez-vous celui-ci ou souhaitez-vous essayer autre chose ? - Non, elle prend celui-ci, annonça Juliette. La vendeuse emmaillota avec mille précautions la lingerie dans du papier de soie. - Vous constaterez d'ailleurs que ce modèle est aussi confortable que sophistiqué. Monsieur trouvera lui aussi cet ensemble tout à fait charmant. - Pas Monsieur, Madame, rectifia Juliette en s'emparant du sac de papier rose. Elle passa son bras sous celui de Charlotte et sortit du magasin en riant, ravie de son impertinence et de la stupéfaction de la vendeuse. - Maintenant, on va au Dépot, annonça-t-elle en se remettant au volant. Le Dépot était un café-brasserie sans âme, uniquement fréquenté par une clientèle masculine. Elles s'installèrent à l'opposé du bar et Juliette commanda deux salades. Les hommes parlaient mais ne s'écoutaient plus. Ils n'avaient plus d'attention que pour les nouvelles venues, pour leur jambes et leurs seins, pour leurs jupes si courtes. - Écarte un peu les cuisses, chuchota Juliette à l'oreille de Charlotte. - Quoi ? Mais tu es folle ? - C'est un ordre. - Maintenant, passe la main sur une de tes cuisses, et arrange-toi pour relever les jambes un peu plus haut. Un coup d'œil lui permit de constater qu'elle avait obéit à son ordre avec beaucoup d'application: sa jupe remontait si haut qu'elle pouvait voir l'amorce blanche de sa culoltte. Juliette souriait, les yeux droits dans les siens, et elle eut la sensation qu'enfin elle lui plaisait vraiment. Son zèle la bluffait. - Je vais faire tomber la salière et tu vas la ramasser, annonça Juliette. Mais d'abord, ouvre ton chemisier de deux boutons de plus. Tu as compris ? Charlotte hocha la tête, fit mine se s'essuyer la bouche avec sa serviette et en profita pour échancrer un peu plus son corsage. - Embrasse-moi dit Juliette. Elle avait brusquement rapproché son visage et ne souriait plus du tout. Elle passa sa main dans le cou de Charlotte et attira d'autorité ses lèvres vers les siennes. N'eut été le délicat parfum Miss Dior, elle aurait pu croire que c'était un homme qui était en train de l'embrasser, tant Juliette mettait de fougue à posséder sa bouche. Dans la brasserie, les conversations s'étaient tues brusquement. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Charlotte découvrit autour d'elle des hommes pétrifiés dans leur attitude. - Maintenant, écoute-moi attentivement, le brun aux cheveux presque rasés qui porte un jean s'appelle Xavier. Il habite à deux pas d'ici. Il va partir avant toi et tu vas le rejoindre. Voilà son adresse. Dans le hall de l'entrée de son immeuble, appuie sur le bouton marqué au nom de Monsieur de Saint-Avit. Prends l'ascenseur jusqu'au deuxième étage, c'est la porte de droite. Une jolie jeune femme t'ouvrira, elle s'appelle Valérie. tu te déshabilleras et lui feras l'amour sans la déshabiller. Ensuite tu dégraferas le pantalon de Xavier et tu donneras l'ordre à Valérie de se dévêtir. Elle le masturbera à ta demande et lorsque son sexe sera en érection tu le prendras dans ta bouche. Charlotte, ébahie, écoutait religieusement Juliette, mais sans oser ni intervenir encore moins protester. Tu t'allongeras ensuite sur le lit, en prenant soin de tenir tes jambes bien écartées. Allongée sur le lit, tu t'offriras à lui pour qu'il te prenne. Une fois qu'il t'aura prise, Valérie te léchera jusqu'à ce que tu jouisses dans sa bouche. Puis vous irez toutes les deux dans la cabine de douche où l'homme urinera sur vous. C'est son fantasme. Tu accepteras. Ensuite, tu urineras sur Valérie et elle en fera autant sur toi. Accepte cela et accomplis ta tâche. Elle appuya sur le bouton de l'interphone, sans rien ne pouvait commencer. Ses mains tremblaient, sentant son corps plus vulnérable encore. Aucune voix ne répondit. Elle frappa à la porte, une très belle jeune femme apparût. Elle commit sa première faute; elle oublia de se déshabiller. Valérie le fit pour elle, avec grâce et naturel. Il lui fallait réagir, si elle ne voulait pas commettre une seconde erreur. Elle commença à embrasser son ventre doux et moite, délicatement parfumé, lorsqu'on frappa à la porte. Valérie ne parut pas étonnée de cette visite. Xavier entra. Elle lui dégrafa la ceinture de son pantalon. La jeune femme acheva de le déshabiller avec élégance et prit le sexe de l'homme entre ses doigts effilés. Elle le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après avoir ordonné sèchement à Valérie de cesser de le masturber, il demanda à Charlotte de s'allonger sur le lit, sur le ventre, en cambrant ses reins au maximum. Sans qu'elle y soit préparée, il la sodomisa sans le moindre égard. Ensuite, il demanda à Valérie de se mettre dans la même position, il la prit à son tour tout aussi brutalement. Xavier somma d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Charlotte répondit spontanément qu'elle le désirait. Il lui ordonna de le prendre dans sa bouche pendant que Valérie caresserait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Elle suça avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous sa langue. Le membre devint si volumineux qu'elle eut quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, inondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à coeur à avaler avec dévotion. Juliette lui avait appris à se délecter de sperme, à plus soif. Xavier les envoya se laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant qu'elles n'eurent le temps de se mettre sous la douche, il urina sur elles en les éclaboussant d'un jet dru et tiède. Elles tournèrent sur elles-mêmes afin que chaque parcelle de leurs corps reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta leur donnèrent l'envie de lui offrir une dernière scène. Elles refirent l'amour presque tendrement. Quand Charlotte rentra chez elle, épuisée mais heureuse d'avoir franchi une nouvelle étape dans son abnégation, elle reçut un appel de Juliette. Froidemement, elle lui annonça qu'elle serait offerte prochainement lors d'une soirée privée. Elle s'endormit presque aussitôt après avoir pris un bain. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/05/20
Charlotte passa une nuit agitée, et maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement; elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir et se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus; puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle; elle repensa à l'ardente virilité de Paul et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Paul; vêtues toutes les deux de blanc, elles avaient l'air de deux sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Juliette exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute en bois et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui; il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Charlotte n'avait pas très mal; chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irridia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla; l'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant; elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore; parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte; elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps; penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité; mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et inintérrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit; Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche; avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë; doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret; alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège; elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant; Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses plus bas instincts, ses plus vils fantasmes; au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/05/20
Aujourd'hui, dans les films érotiques, le BDSM sert de support à l'expression de fantasme de puissance. Sa mise en scène frise souvent le grand guignol. Pourtant, loin d'être une pratique fantaisiste, il traduit dans la sexualité une tendance du psychisme à osciller entre domination et soumission. Histoire d’O a certes défrayé la chronique de façon admirable, mais ce n’est qu’une œuvre littéraire, aucunement un manuel BDSM. Le SM dont nous abreuvent les médias n’existe pas ailleurs que dans l’imagination collective, sous la forme d’une pathologie hallucinatoire à laquelle aucun malade ne pourra jamais s’identifier. Et cette farce universelle, pour avoir le mérite d’alimenter les fantasmes populaires des deuxièmes parties de soirées télévisuelles, continuera longtemps à culpabiliser des individus normaux qui ressentent en eux un instinct proche de ce SM que les foules diabolisent. Loin de toute caricature, dans certains contextes, ce n’est pas tant la perception du statut immoral ou condamnable des pratiques BDSM qui est réprouvée ou qui serait perçue comme anormale, mais bien le fait d’étaler sa vie intime dans un contexte qui ne s’y prêterait pas. En somme, il est possible d’affirmer que le BDSM est plus acceptable qu’auparavant comme en témoigne son infiltration dans la culture populaire. Désormais ce n'est plus le caractère violent des pratiques qui est au cœur des débats mais bien plutôt la question du consentement. À l’intérieur de la culture BDSM, il semble que les discours se soient adaptés aux changements dans la normativité contemporaine où l’idéal de la communication, du consentement et du sujet libéral maître de ses choix se soit répandu. Dans cette optique, le SM est désormais pensé comme une activité sexuelle favorisant le bien-être des adeptes et l’atteinte du plaisir, ce qui entre dans la logique de la santé sexuelle. Cette vision s’appuie sur une conception libérale du sujet contemporain que l’on imagine capable de prendre conscience de son état ou de ses processus émotionnels dans le but d’exprimer ouvertement ses désirs sexuels pour les vivre avec un partenaire. L’accent mis par les protagonistes unis dans une relation sur la négociation des pratiques et la démonstration d’une compréhension raffinée du consentement qui demeure l’objet de perpétuelles réflexions, pourrait nous conduire à affirmer que les adeptes de BDSM se positionnent non pas dans le spectre de la déviance, mais dans celui d’une hypernormalité, au sens où ce sont bien eux qui correspondent à une figure avant-gardiste des idéaux contemporains de communication, de rationalisme et de quête de plaisir fondée sur les désirs réciproques de chacun. Le sexe sous tension libère du sexe. Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes. Le corps que nous sommes est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés aux pulsions de vie et pulsions de mort. Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente. C'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le besoin à satisfaire. La résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité à l'œuvre dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir. C'est le masochiste qui crée le sadique, attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru. Ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, s'occupe du masochiste, il répond à une tension. Cette structuration est explicite dans le troublant film de Michael Hanecke: " La Pianiste." Quel qu’en soient les origines, apparaît l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle ou il offre à sa Maîtresse ou à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à elle ou à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés, et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation, de douleur, et d'orgasme. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance. Lors de pratiques SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. Elles renvoient à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal. Certaines parties du corps sont ainsi honteuses et attirantes (sexe, anus). Toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. L'anticipation, l'imagination, sont les portes de la volupté sexuelle. La soumise éprouve le bonheur d'être le centre d'intérêt, l’objet de tous les honneurs; félicité délicatement épicée par son imagination et l'appréhension qu'elle peut y puiser, tandis que l'excitation monte. Le dominant découvre avec surprise que ses pulsions sont finalement très complémentaires des attentes de sa compagne; les deux partenaires ont, en fin de compte, des goûts très en accord et des fantasmes communs. Le jeu BDSM a cela de libérateur qu'il crée un contexte où chaque protagoniste va pouvoir se décharger sans honte de ces tabous, pour jouir librement de sa libido, tout en se délectant du plaisir de l'autre. Le sexe, s’il ne rend pas aveugle, a cela en commun avec les occupations physiques intenses, comme les compétitions sportives, qu’il possède les facultés de désinhiber, et d’occulter magiquement l’environnement. Il en va de même en SM, lors d'une séance pour les partenaires. Ce sont des leviers connus dans la sexualité, qui décuplent l'excitation et le plaisir qui en découle. Pour quelles raisons ? Du côté du soumis (ou de la soumise), ces leviers jouent sur l'abandon à l'autre; il ou elle est à la merci de celui., celle qui pourrait tout lui infliger, et qui contrôle son plaisir. Un jeu qui simule l'exposition au danger. Du côté du (de) la dominant (e), il ou elle obtient la toute-puissance sur son (sa) partenaire, avec la possibilité de faire mal ou de faire jouir. En dehors du SM, il s'agit de fantasmes et d'imaginaire, pas de violence infligée chez la plupart des couples. Pour certain(e)s, c'est parfois tout simplement faire une fellation, assis (e) aux pieds de l'autre debout; qui est soumis(e) et qui domine ? Celui, celle qui est aux pieds de l'autre ? Ou celui, celle qui domine en étant maître ou maîtresse du plaisir de l'autre ? En psychiatrie, le sadomasochisme fait partie de ce que l'on appelle les paraphilies, baptisées autrefois les perversions, comme l'exhibitionnisme, le fétichisme, ou la zoophilie. Ce sont des pratiques qui n'utilisent pas les ressorts sexuels jugés "normaux" par la société. Le masochiste ne jouira que dans la souffrance et l'humilation ; il n'aura pas d'orgasme dans un rapport classique. Son cerveau produit des endorphines, des antidouleurs naturels, qui sont sécrétés lors du plaisir, de l'orgasme et de la souffrance. Celle-ci est transformée en plaisir sexuel dans le cadre du masochisme. Le sadique, lui, prendra un plaisir à la fois psychologique et physique dans la douleur qu'il impose. Il frappe ou humilie pour blesser son partenaire de jeux érotiques. Le pouvoir dont il dispose devant sa ou son partenaire, décuple son excitation et son plaisir. Il se confronte au pouvoir dont elle dispose sur un autre être humain et à sa toute-puissance. Les sadomasochistes utilisent exactement les mêmes ressorts que les adeptes de domination et de soumission, pour augmenter leur plaisir. Car le plaisir est mutuel et partagé, c'est là tout l'enjeu du rapport SM. Il apporte un apaisement et un épanouissement sexuel aux couples qui le pratiquent. La confiance, l'écoute, la discussion et la connaissance de l'autre sont les vrais points à rechercher dans toute relation, et c'est d'eux que naîtra, parmi mille autres plaisirs, ce doux sentiment d'abandon que d'aucun appelle allégoriquement le subspace. Le SM n'est pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires. Dans une certaine mesure en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentent la sexualité et ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre. Le SM sain et modéré actualise et réalise une part des désirs inconscients informulés des partenaires. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 22/05/20
Le terme BDSM est généralement employé pour décrire les comportements d'échange de pouvoir et l'utilisation de douleur dans un contexte sexuel. Antérieurement appelé simplement SM, le sigle BDSM est plus couramment utilisé aujourd'hui pour une meilleure représentativité de la diversité des pratiques. Ce dernier inclut trois composantes distinctes du jeu de pouvoir: le bondage/discipline (BD), la domination/soumission et le sadomasochisme (SM). Le BD représente une combinaison entre la restriction de mouvement et la punition ou encore le contrôle du partenaire. Le jeu de Ds renvoie à la domination et à la soumission et représente l'échange de pouvoir ou de contrôle érotique d'un partenaire à un autre, sans nécessairement inclure la douleur physique. La composante SM, c'est-à-dire sadomasochiste, fait référence à l'érotisation de la douleur. Même si peu de chercheurs ont étudié la communauté BDSM, ceux qui l'ont fait, sont unanimes: un peu partout dans le monde se trouvent des communautés dynamiques et structurées qui regroupent des centaines de personnes pratiquant le BDSM. La communauté BDSM est un lieu de rassemblement pour les personnes ayant un intérêt pour le BDSM, mais peu d'auteurs s'entendent sur une définition claire de ces pratiques. On identifie généralement cinq composantes qui sont essentielles à tout ce qui réfère au BDSM: l' apparence d'une relation de domination et de soumission; un jeu de rôle; un consentement à participer au jeu; un contexte sexuel; une définition mutuelle que l'activité constitue une pratique BDSM. De très nombreux discours présentent le BDSM comme une simple variation à la sexualité et établissent des normes pour rendre les pratiques saines, sécuritaires et consensuelles, tandis que d'autres écrits tentent d'opposer le BDSM à la sexualité non-BDSM (qualifiée de vanille dans le milieu BDSM) et le présentent comme une identité transgressive. Les auteurs comparent cette vague d'écrits à une étape de transgression essentielle dans l'acquisition d'une citoyenneté sexuelle. Les évènements sociaux seraient une occasion d'afficher son propre style de comportements BDSM devant autrui; les soirées ont également une fonction sociale, c' est-à-dire qu'elles permettent aux personnes ayant des intérêts similaires de se rejoindre pour interagir sur des sujets liés au BDSM. Le statut d'un membre dans la communauté est tributaire de son expérience, son niveau de sécurité. Son implication dans le groupe et sa pratique des jeux nécessitant de l'entraînement, du talent et de la pratique. Il semble que les communautés soient autosuffisantes en termes d'éducation et de prévention. Les membres des communautés BDSM à travers le monde basent leurs pratiques sur le crédo "Sane, safe and consensual", qui signifie que toutes les pratiques se doivent d'êtres saines, d'être sécuritaires, saines et consensuelles. L'accent est mis sur la communication, la négociation et le consentement égalitaires et honnêtes, puisque dans tout jeu, la confiance mutuelle est fondamentale et les limites et préférences des partenaires doivent être respectées. La participation forcée n'est pas acceptée dans la culture BDSM; seule l'illusion que les individus sont victimes de coercition est permise. L'accord sur les différentes normes et valeurs de la communauté serait un moyen de diminuer les risques liés aux pratiques. La notion de sécurité dans la communauté BDSM n'est pas seulement une question de technique, mais aussi de principe. Ce principe est le socle de toute relation BDSM, qui l'utilise pour se dissocier de la criminalité et de la maladie mentale. Dans les relations et mises en scène BDSM, la négociation est à la base du consentement. Les partenaires s'entendent sur les pratiques qui auront lieu pendant une séance et discutent des limites de chacun. Ils utilisent un mot de sécurité en anglais, le safeword, pour aviser le partenaire dominant qu'il approche ou a dépassé une limite. Certaines personnes dominantes testent les limites de la personne soumise et se permettent occasionnellement de repousser la limite qui avait été négociée lorsqu'ils connaissent l'autre personne. Cette transgression n'est pas perçue comme une violation; le fait de repousser les limites ajoute alors un sentiment d'authenticité et de réalisme à la scène et plusieurs soumis apprécient cette incartade. Dans de telles circonstances, la négociation des mots de sécurité, par exemple "jaune" pour ralentir et "rouge" pour arrêter, devient primordiale. Le respect de la sécurité est fondamental. Les pratiques BDSM expriment la volonté de présenter une alternative à la sexualité traditionnelle dans une exploration des différentes dimensions du corps humain en termes de sensualité et d'émotions, l'occasion d'une opportunité pour une forme de spiritualité en utilisant le corps. Lors d'une séance, le but est de débuter le jeu de manière douce pour ensuite augmenter graduellement la fréquence et la force des coups donnés, entrecoupé de massages ou de caresses. Certaines séances revêtent un caractère exclusivement physique tandis que d'autres incluent un aspect psychologique, mais l'orgasme n'en est pas nécessairement la finalité. Selon l'opininon générale, les pratiques BDSM devienent sexuellement excitantes pour les partenaires ou éveillent leur désir de s'engager dans de telles relations. Il y a aussi une motivation exhibitionniste à jouer en public; certains trouvent que le regard des autres augmente leur excitation, tandis que d'autres apprécient la reconnaissance et les compliments qui suivent une séance. Même si la plupart des donjons ne présentent pas de règlements contre l'activité sexuelle, l'activité coïtale ou la recherche d'orgasme exclusivement sexuel est rare. Le coït est trop personnel pour être effectué en public ou parfois, il consiste principalement en la culmination de la soirée. Souvent, le lieu n'est pas approprié ou structuré pour permettre de telles pratiques, mais lorsque ces dernières surviennent, elles se font normalement dans un couple établi et rarement entre deux personnes qui viennent de se rencontrer. Que ce soit en public ou en privé, le coït ou la stimulation sexuelle menant à l'orgasme ne fait pas régulièrement partie de la vie sexuelle des partenaires, en particulier chez le couple Dominante/soumis. Toutefois, la recherche de la jouissance sexuelle reste ultimement présente dans ce type de relation. Sommes-nous fous, pervers, au moins irresponsables ? En fait, pas vraiment: les personnes qui pratiquent le BDSM sont plus extraverties, moins névrosées, plus ouvertes aux expériences nouvelles, plus conscientes, plus épanouies intimement que les autres. Ces désirs ne sont d’ailleurs aujourd’hui plus considérés, médicalement, comme des pathologies. Et si certains adeptes trouvent leur satisfaction dans l’abandon d’une partie de leur contrôle, quitte à se transformer en véritables jouets sexuels, d’autres apprécient l’aspect élitiste de ces fantasmes. Pour d’autres encore, le monde du BDSM permet l’expression d’un amour sans faille et d’une confiance totale. C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/05/20
Je t'imagine dormir Et mon esprit s'égare Aux limites interdites L'envie de te respirer De mon fondre en toi Me tiraille l'âme Sentir tes sens S'éveiller à la douceur De mes caresses Découvrir ton corps Avec émerveillement Du bout de mes doigts Lentement, timidement Tout en effleurement Ne pas t'effaroucher Goûter ta féminité Avec le recueillement D'un acte sacré T'offrir dans un écrin Des sensations divines Extases indicibles Seulement t'aimer Tout en volupté Face à toi, abdiquer Je t'imagine dormir Et mon esprit s'égare En ce doux fantasme. Le 21 05 2020 Fiction
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Par : le 18/05/20
"Mes porteurs se sont écartés du mur et je me suis trouvée soulevée par deux puissants vérins en même temps. Un fantasme actif, qui alimentait depuis longtemps mes séances de masturbation, à savoir que j’était entraînée par deux inconnus dans un hall d’immeuble obscur et que, me prenant en sandwich, ils m’empalaient ensemble, l’un par le con, l’autre par le cul, trouvait ainsi une consistance dans une ambiance opaque où les images fabriquées dans mon cerveau et la réalité s’interpénétraient mollement." Catherine Millet. "La vie sexuelle." On a amplement décrit le "nouvel ordre sexuel" qui nous gouverne, des ouvrages documentés, font bien le point sur l’invasion inédite du sexe dans notre société de consommation: de l’érotisation soft de l’environnement quotidien aux expressions pornographiques les plus hard en passant par la publicité sexy envahissante et les reality shows télévisés racoleurs. Le caractère banalisé, surexposé du sexe, inséparable de l’escalade de la représentation de la violence est un phénomène inédit qui tient d’abord au système médiatique tout-puissant dans lequel nous vivons. Bien daté, le temps des obscurités fascinantes de l’univers libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques exigeaient pseudonymes et autres masques. L’érotisme de masse, dans sa caractéristique majeure de jouissance à montrer, s’avère désormais un mode d’expression privilégié pour aborder la littérature érotique. Au diable Casanova, Laclos, Mirabeau ou Sade et tous les autres, qu'ils reposent en paix. La pornographie a dépouillé l’érotisme de son contenu artistique en privilégiant l’organique et le spirituel sur le mental et la chair sur l'Éros. L’exploration du domaine du sexuel est revendiquée par des auteurs féminins comme un instrument d’émancipation majeur avec, souvent, une visée sociale, voire même des effets purificateurs d’autothérapie; pour plusieurs de ces femmes écrivains, le thème de la sexualité, constituant la matière des récits, touche l’essence même de la littérature dans son ambition de cerner la vérité d’un réel au-delà des apparences; il s’agit d’écrire un texte destiné à établir une vérité, la vérité d’un être singulier bien sûr. Cette érotique féminine s’exprime évidemment dans des tonalités très singulières: intellectuelle et distancée avec Catherine Millet; cérébrale avec Anne F. Garréta; passionnelle, mais résolument sans lyrisme avec Annie Ernaux; hyperlibérée avec Catherine Cusset; sensuelle avec Alina Reyes; dépressive avec Catherine Breillat ; exaltée avec Christine Angot. Qu’ont en commun, ces textes qui définissent un érotisme nouveau ? Foncièrement d’exposer, sans états d’âme et sans fioritures, ce qui relève du plus intime de l’univers sexuel: un vif antiromantisme, un antisentimentalisme s’imposent comme traits dominants; si, pour Bataille, l’interdit et la transgression sont la condition même de l’érotisme, la recherche du plaisir s’affiche ici dans un univers mental et social où les limites tendent à être abolies. Une sexualité affranchie des tabous, c’est le moins à quoi on puisse s’attendre venant d’une littérature érotique; il n’est pas surprenant que toute la panoplie des pratiques inventées depuis la nuit des temps et soutenues par des fantasmes éternels se trouve convoquée; avec, certes, des configurations dominantes et exposées au grand jour, compte tenu de l’évolution structurale que connaît notre univers plus pervers que névrotique. Mais, encore une fois, ce qui sollicite le questionnement est d’abord le traitement collectif de ces discours; la médiatisation de l’éros, phénomène jusqu’ici jamais rencontré, s’accompagne d’une certaine désaffectivation, comme si le même sillon que creusaient tous ces écrits consistait à faire une littérature démystifiant le sexe, en le banalisant, en le désacralisant, en le naturalisant ou en le simplifiant. D'autant plus que l’érotisme apparaît désormais comme un terme marchand et consumériste; la sexualité se réduit à une simple gymnastique, alors que le cerveau demeure le principal organe érotique et orgasmique; cette évolution le prive de sa force originelle, de son histoire culturelle, de sa capacité à rendre compte de la richesse imaginative de l’être humain, enfin de son inventivité concernant ses désirs, ses plaisirs, son rapport au corps. L’obsession du nombre pour Catherine Millet est en soi un indicateur de la logique propre à la société de consommation: multiplicité des partenaires et enchaînement des étreintes; la rationalité appliquée à l’éros conduit à mettre sur le même plan, plaisir et travail bien fait; tandis qu’A. Garréta, qui s’impose d’écrire ses souvenirs comme un exercice, par ordre alphabétique, se définit elle-même comme un fonctionnaire du désir conceptualisé en douze "nuits." L’intérêt de ces écrits n’est pas tant en effet de montrer comment l’érotisme triomphe de la répression sociale que de suggérer une illustration du fonctionnement de l’être-objet pour chacun des partenaires, ce qui suppose une véritable subversion de la conception de l’objet; Catherine Millet décrit là, l’expérience intérieure de l’érotisme selon Bataille, où la dimension d’abjection de la jouissance est saisie sans récupération romantique, sans la moindre idéalisation. C’est un fond déshumanisé, opaque et angoissant, où s’articulent le non-sens et le sexuel dans certains écrits féminins contemporains dans la filiation de Sade et de Bataille; leur vérité cynique permet de dépasser tout moralisme, y compris un certain préjugé humaniste qui voudrait maintenir une réserve de subjectivité en ce point ultime où le sexe n’est plus qu'une matière aveuglante; c'est là le cœur de la dénonciation de la pornographie. L’érotisme doit se distinguer de la pornographie qui recherche davantage l’excitation immédiate; l’érotisme comporte une dimension poétique, artistique, mais aussi affective et psychologique; l’érotisme littéraire féminin devrait s’attacher à relier le plaisir et les sentiments amoureux avec leur pouvoir aphrodisiaque. La jouissance et l’imaginaire érotique des femmes semblent occultés; l’évocation de la sexualité féminine provoque le scandale. "Le Deuxième sexe" de Simone de Beauvoir ouvrit une brèche, suivie par Pauline Réage; Histoire d’O narre le parcours d’une femme consentant à la soumission et au masochisme avec torture, esclavage; O devint un modèle repoussoir qui incarna la servitude volontaire à travers la soumission amoureuse. L’érotisme féminin s’attaque au mythe de l’amour passionnel, à celui de la femme objet; l’amour doit être délivré de sa pesanteur tragique et de sa valeur sacré; le mythe de Grisélidis symbolise la soumission féminine au sein du mariage. l’épanouissement érotique devient un enjeu central; c’est sous les draps que les femmes doivent s’émanciper, conquérir leur dignité de sujet, acquérir une maîtrise de leurs désirs; un rapport de réciprocité doit s’instaurer dans la sensualité. La littérature érotique présente progressivement des femmes qui assument leurs désirs en dehors de tout attachement amoureux; le langage des auteures se libère contre les précautions chastes et leurs illusions; on est loin de Casanova pour qui "le seul homme est susceptible du vrai plaisir, car doué de la faculté de raisonner, il le prévoit, il le cherche, il le compose, et il raisonne dessus après en avoir joui." L'érotisme se focalise maintenant vers des modalités de satisfaction prévalentes comme la sodomisation ou la fellation. La pure pulsionnalité se trouve absolutisée dans le sens des pratiques qui visent une satisfaction de comblement sur le mode compulsif de la drogue; elles répondraient à un érotisme rudimentaire, marqué par une dégradation de la sensualité. On ne parle même plus de pulsion, mais d’instinct sexuel, négligeant tout ce qu’implique la sexualité de vie représentative, imaginative, fantasmatique, ou relationnelle; Catherine Millet parvient à choquer; sa description semble froide et clinique, sans la moindre sensualité; la réalité prime sur l’obscénité; en revanche, elle valorise la sexualité multiple et ouverte à tous les possibles, avec le plus grand nombre de partenaires; le faire l’emporte sur le dire, le descriptif sur le narratif; le sexe constitue le ressort de l’action, son principe et sa finalité; le récit se rapproche alors de la pornographie. L’appel à la jouissance n’attaque pas toujours l’ordre existant; un hédonisme consumériste incite surtout à acheter de nouvelles marchandises pour satisfaire des désirs qui ne font que renforcer la logique capitaliste; dans les magazines, la jouissance devient même une injonction; pourtant, notre époque se caractérise surtout par une grande misère sexuelle et affective; la pornographie réduit la sexualité à une froide mécanique sans inventivité, répétitive et bestiale. La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes sexistes, pornographiques dominantes, une littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat sensuel, contre le plaisir immédiate; cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios érotiques qui occultent les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés; dans la pornographie traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître. Que l’amour soit un chef-d’œuvre, que l’éros soit poésie, nul n’en disconviendra; non pas au prix toutefois du rejet de la négativité, ce noyau de réel au cœur de l’expérience érotique; pourtant, cette part maudite, tous ces auteurs l’affirment diversement est inséparable du travail littéraire dont elle est la source. Ce n’est plus la digue de la pudeur qui est abattue, mais celle de la répulsion, voire de l’insoutenable; il semble bien loin le temps des risques de poursuite pour "outrage aux bonnes mœurs"; daté le temps des obscurités fascinantes de l’univers libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret et du danger dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques exigeaient pseudonymes et autres masques. L’emploi du terme érotisme n’est-il pas inadapté, face à un tel contexte socioculturel à bien des égards inédit ? L’érotisme a une histoire spécifique dans notre culture et dans notre littérature; des choses ont bougé dans le paysage de l’érotisme classique, que ce soit sous l’angle du libertinage du XVIII ème siècle, ou sous celui de la créativité dans ses expressions picturales et littéraires les plus accomplies, par exemple dans le surréalisme, et jusqu’à "Histoire d’O". La pornographie a dépouillé l’érotisme de son contenu littéraire, en privilégiant la chair sur le mental, comme si le désir et le plaisir avaient pour protagonistes des phallus et des vulves et que ces appendices n’étaient que de purs serviteurs des fantasmes qui gouvernaient notre âme, séparant l’amour physique des autres expériences humaines. Un voile de pudeur, sa transgression, une aura de secret, un frisson de beauté, est à la frange du dénudement sentimental, liant amour et sexe pour accéder à l’érotisme. Éros, fils de Mars et Vénus, ou de Poros et Pénia paraît être définitivement castré par son frère, l’obscène Priape. S’agit-il d’éros, s’il ne reste qu’une chair proche du trash ou du gore ? Sans que nous nous en rendions compte, le début du XXI ème siècle coïncide avec de profondes mutations dans les mentalités: peut-on parler de la fin de l'érotisme ? Á force d'être obligatoires dans tous les récits, les écritures érotiques ont perdu leur grâce littéraire, pour n'être plus que des répétitions anatomiques vulgaires; crudité sans complexe, violence militante, c’est la face terrible du dieu Éros. Le texte écrit avec le projet d’exercer une suggestion, un entraînement au désir, tend à disparaître au profit de l’image. L'écriture féminine saura-t-elle relever le défi ? Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/05/20
Il n'y a que le miroir qui me voit toute nue Que le fond de ma baignoire qui épouse mon cul La caresse rapeuse d'un gant de crin Massage aux huiles pour peau de satin Le peigne lisse mes cheveux fins La goutte glisse au creux de mes reins Immobile et sage Contentant leurs orages Le peignoir entrouvert Je me sers un verre Lait d'ivoire pour hydrater Mes lèvres privées de baisers Mon confinement Me lasse de mes fantasmes fous Mon con finement Ne se passe de tes mains et bisous Moja milosc Tu me manques tant là et maintenant Ecrit le 07 05 2020
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Par : le 13/05/20
Juliette portait un tailleur gris anthracite croisé, une jupe au dessus des genoux, un chemisier blanc classique et des chaussures à talons hauts; la quarantaine passée, elle avait su conserver une silhouette jeune car mince de taille, les fesses musclées et une poitrine ferme, elle faisait beaucoup de sport mais son chignon et son regard sévère trahissaient sa maturité. Dirigeant une agence de publicité, en femme d'affaires avertie, elle était très exigeante avec son entourage professionnel. Elle vivait dans le luxe, mais elle ressentait au fond d'elle-même, un profond vide affectif. Peut-être que le hasard de cette rencontre avec Laurence lui permettrait-il d'égayer son quotidien, et de réaliser un fantasme secret et prégnant, jusqu'à ce jour irréalisé. Ses bureaux se trouvaient au premier étage d'un ancien immeuble rénové qui lui appartenait, elle avait trois employés, un comptable, Xavier, une secrétaire, Marion et une jeune stagiaire Chloé. Tous trois travaillaient silencieusement, dans leur bureau. L'ambiance était studieuse et feutrée. Dans son bureau, Juliette, malgré la charge de travail, de nombreux contrats à finaliser, était songeuse. Aucune nouvelle de son amie, elles avaient pourtant échangé leurs numéros de portable, mais celui de Laurence ne répondait jamais, alors elle s'était résignée à tourner la page sans pour autant selon ses consignes avoir eu de relations avec un homme. Mais ce jour là, il était près de midi, lorsque son téléphone sonna, elle le saisit et lu le nom de l'appelant, de l'appelante plutôt, car l'écran affichait Laurence. Un délicieux frisson mêlé d'appréhension l'envahit. - Laurence, enfin... Je désespérais que tu m'appelles. - Eh bien, tu vois, tout arrive. - Je t'ai téléphoné je ne sais combien de fois, pourquoi ne répondais-tu pas ? - Ai-je des comptes à te rendre ? - Heu... Non. - Te souviens-tu de notre dernière conversation ? - Oui parfaitement, j'ai chaque mot en tête. - Tu es toujours dans les mêmes dispositions ? Juliette avala sa salive avec difficulté, avant de répondre timidement: - Oui. - Alors redis-moi ce que tu m'a dis. Juliette se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette conversation et plutôt que de s'engager dans une aventure tordue, elle était tentée de poursuivre sa vie de femme à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de la soumission. - Je t'ai dit que je t'appartenais et que je ne voulais que toi, que j'étais disponible pour toi seule. - Ok, alors tu te prépares et tu viens au 18, rue Bouquet, troisième étage, la porte sera ouverte. - Tout de suite ? - Tu es complètement folle ou quoi ? La rue Bouquet se trouvait dans le vieux quartier, l'immeuble était vétuste mais correct sans plus, elle monta les étages, la porte était ouverte, elle pénétra dans la pièce sombre. Laurence était assise sur un canapé, les jambes croisées, elle avait changé de coiffure, ses cheveux étaient très courts maintenant, elle portait une jupe courte noire en cuir; sa tenue, la lumière tamisée, on ne distinguait que ses yeux lumineux comme ceux d'une chatte dans la nuit. - Assieds toi. Sans un mot, Juliette s'exécuta. - Je t'avais dit de ne pas te faire baiser par un homme, tu l'as fait ? - Oui, je te le promets. - C'est bien, mais je me renseignerai, à partir de maintenant, ce jour et cette heure tu m'appartiens on est d'accord ? - Oui. - Attention, si tu te rebelles, je saurais te remettre au pli, c'est à prendre ou à laisser, tu as réfléchi à tout ça ? Juliette tremblait tellement maintenant qu'elle ne pouvait empêcher le saccadement de ses mains. - Je ne changerai pas d'avis. - Je veux l'obéissance, la fidélité, tu devras satisfaire tous mes désirs et mes caprices sexuels, as-tu compris ? - Euh... Oui. Laurence resta assise et écarta les cuisses, sous sa jupe en cuir, elle était nue. - Bon, maintenant, tu vas me bouffer la chatte et tu te casses sans rien dire. Juliette s'approcha silencieusement, se mit à quatre pattes et fourra sa langue dans son sexe la tournant consciencieusement puis la rentrant au plus profond, le nez enfoncé dans le fin duvet, ça dura peu de temps, Laurence poussa un cri puissant, puis elle la repoussa vivement du revers de la main. - C'est bon, je crois que je vais faire de toi une vraie salope. Maintenant, va-t'en. Sans dire un mot car respectant son ordre elle prit son sac et s'éclipsa à pas feutrés. Dés qu'elle fut chez elle, elle prit une douche et se caressa, elle fermait les yeux en levant la tête. Elle sentit un orgasme arriver. Elle avait accepté une soumission totale. Trois jours passèrent sans que Laurence ne se manifeste. Juliette était occupée, en rendez-vous, quand le lundi matin, le téléphone de son bureau sonna, il était 11h15, énervée, elle prit l'appel. - Donne-moi ton adresse, je vais te rendre visite. - Mais, c'est que je suis très occupée. - Tu discutes ? - Pardon, 51 avenue Victor Hugo. - OK j'arrive. Lorsqu'on lui annonça son arrivée, Juliette se dirigea avec angoisse vers la porte d'entrée, Laurence était là, un sourire malicieux aux lèvres, la main appuyée sur la cloison. Étonnamment, elle était plutôt classe avec cette petite robe courte et légère aux couleurs vives, elle avait mit des talons hauts et portait un trois-quarts bleu marine. Cette jeune femme sombre dégageait à ce moment là un charme certain, ces habits masquaient sa grande minceur. Le hall d'entrée moderne possédait une grande baie vitrée; au bureau d'accueil, Marion tenait le standard, puis elles pénétrèrent dans le bureau général ou travaillaient Chloé et Xavier, enfin elle lui fit visiter son bureau extrêmement luxueux, fauteuils et canapé Knoll en cuir, et meubles contemporains. -Tu me présentes à ton personnel ? C'est ce qu'elle fit. Laurence, enfin partie, Juliette fut rassurée car avec elle on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Une heure plus tard, elle reçu un texto. "Viens chez moi ce soir à 20 heures, pas à 20h01 ou à 19h59. Tu amèneras un gode pas trop gros." Elle arriva devant la porte de Laurence à 19h50 mais resta sur le palier, attendant qu'il soit 20 heures pile pour sonner. Avant cela, gênée, elle avait trouvé un sex-shop et acheté ce gode sous les regards narquois et amusés des clients car elle portait des lunettes de soleil. À 20 heures pile, elle sonna. C'est ouvert entendit-elle. Doucement elle pénétra dans l'appartement, Laurence était assise sur le canapé, détendue, souriante, une cigarette à la main, elle lui dit: - C'est classe chez toi mais ton argent, je m'en moque, ce qui m'intéresse, c'est de te transformer en véritable salope, et que tu deviennes ma pute, mon esclave sexuel. Juliette demeura muette, ne sachant quoi répondre, elle avait envie de partir en courant mais, déjà, elle mouillait. - Déshabilles-toi totalement. Elle se déshabilla rapidement puis se tint debout, les mains croisées sur son pubis, attendant de nouvelles directives. Laurence se leva, se dirigea vers elle en la fixant du regard, Juliette baissa les yeux devant celle qui aurait pu être sa fille mais qui la dominait. Arrivée près d'elle, Laurence brusquement la gifla violemment, Laurence recula protégeant son visage rougi de ses mains. - Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait. - Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ? - Oui. - Maintenant, enfonce-toi bien le gode dans le cul, mais à sec, sans préparation. - Mais, c'est impossible. Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau. - Oui, oui ne t'énerve pas. Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, elle n'en n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle. -OK viens t'asseoir près de moi. - Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras tu t'y habitueras. Bon, tu vas commencer par me faire un cunnilingus, comme une salope en t'appliquant, tu es devenue une experte maintenant. Après, ce sera au tour de mon anus. Juliette s'exécuta et pendant qu'elle avait la tête fourrée entre les cuisses de la Domina, elle trembla en écoutant: - Maintenant relève toi, écoute ce que je vais te dire, je veux que tu séduises ta stagiaire, comment s'appelle-t-elle déjà ? - Chloé. - Ah oui, c'est ça, Chloé, alors tu vas la séduire, je te donne une semaine, je vais revenir te voir mercredi prochain, quand je reviendrai, je veux que cela soit fait et je veux que tu te montres obéissante avec elle comme avec moi, sinon tu prendras la raclée de ta vie. Juliette avait les yeux baissés, des larmes commençaient à couler sur ses joues, elle n'osa pas répondre mais acquiesça de la tête. Le lendemain à 14 heures puisque Chloé ne travaillait que les après-midi, gênée, elle lui demanda de la suivre dans son bureau. - Chloé, j'ai décidé de vous donner une prime. - Ah bon ? Je ne m'attendais pas à cela, mais merci beaucoup, Madame. Elle était étonnée car sa patronne était du style à n'être jamais satisfaite de son personnel. - Oui, je trouve votre travail excellent et je veux vous remercier, heu... Vous êtes heureuse de travailler ici ? - Oui, Madame. - Je vous en pris, Chloé, appelez moi, Juliette, j'aimerais que nous devenions amies. Le lendemain, la stagiaire gênée au début, était maintenant détendue. - Chloé, j'aimerais vous inviter à dîner ce soir, votre mari accepterait ? - Je ne suis pas mariée, Madame. - Appelez moi Juliette, je vous en prie. Le soir même elle vint la chercher chez elle à vingt-heures, comme convenu, elle l'attendait en bas dans la voiture; quand Chloé arriva vêtue d'une robe bleu ciel très sage, une veste bleue marine sur les épaules car la nuit était fraîche, Juliette sortit pour lui ouvrir la portière, la stagiaire la regardait décidément de plus en plus interloquée. Elle avait choisi un restaurant réputé, étoilé au guide Michelin; la soirée se passa agréablement, elle était pleine de petites attentions, lui servant le vin, étant à l'écoute de sa conversation, la complimentant pour diverses raisons. Chloé, qui sous ses aspects réservés, était une jeune fille très fine d'esprit; elle avait bien compris le jeu de sa patronne, pourquoi du jour au lendemain celle qui était si désagréable, s'efforçait de lui être sympathique et devenait si attentionnée, c'était plus qu'étrange, d'autant que Juliette n'avait rien à attendre d'elle, comme stagiaire elle n'avait pas de compétences particulières et avait une vie somme toute banale, la seule chose qui pouvait expliquer ce comportement, c'est qu'elle devait être lesbienne et qu'elle la draguait tout simplement. Sa réflexion fut rapide, Chloé ne se sentait pas spécialement attirée par les femmes mais c'était une fille qui avait eu de nombreuses aventures malgré qu'elle n'ait que dix-neuf ans, elle était plutôt libertine, elle décida donc de profiter de la situation qui s'offrait à elle car elle voulait avoir un vrai contrat de travail après son stage et sans aucun doute beaucoup d'autres avantages. - Je ne suis pas mariée, Juliette Elles étaient en voiture sur le chemin du retour quand Chloé aventura sa main sur la cuisse de sa patronne; troublée, Juliette ne réagit pas, alors elle la laissa durant tout le trajet, lui caresser doucement la cuisse, puis arrivées en bas de son immeuble elle la tutoya. -Tu viens prendre un verre ? - Euh... Oui, avec plaisir. Pendant qu'elles montaient l'escalier les idées tourbillonnaient dans la tête de Juliette; que faisait-elle encore ? Elle avait le sentiment de s'enfoncer dans un jeu qu'elle estimait pervers. Ne serait-elle pas accusée à tort d'harcèlement sexuel ? Jusqu'où tout cela la mènerait-elle ? - Tu prends un whisky ? - Oui merci. - Cinq minutes je reviens. Lorsque Chloé revint, elle avait passé un peignoir en soie noir, elle s'assit à côté de Juliette et sans lui demander la permission, l'embrassa sur la bouche, Juliette se laissa faire passivement, puis Chloé se leva et fit tomber son peignoir dévoilant sa nudité, elle était mate de peau, fine et grande, une poitrine de statue grecque, de taille moyenne et très ferme; elle avait défait sa queue de cheval et ses cheveux châtain clair couraient sur ses épaules. Elle éteignit la lumière puis entreprit de la déshabiller lentement comme si elle n'avait jamais fait que ça puis elle lui prit la main et l'amena dans la chambre, elles se mirent en position de soixante-neuf. Juliette était maintenant experte de sa langue et la fit jouir trois fois alors qu'elle même n'arriva pas à l'orgasme. - Tu n'as pas joui, ça me gène mais tu sais pour moi, c'est la première fois, alors je ne m'y prends pas très bien. - Non, ne t'inquiètes pas, je jouis rarement mais le plus important pour moi, c'est de te satisfaire. Une idée traversa la tête de Chloé, Juliette ne voulait que faire jouir sa partenaire sans s'occuper de son plaisir à elle ? Non seulement, c'était une lesbienne, se dit-elle, mais en plus elle aimait être dominée, elle eu un léger sourire au coin des lèvres, elle aimait ça, elle allait être servie. Et puis de toute façon que risquait-elle ? Rien. - Va dans ma chambre, tu prends le gode dans le tiroir de la table de nuit que je viens d'acheter, fais vite. Le désarroi de Juliette était visible, comment lui parlait-elle, cette petite stagiaire qui hier encore tremblait devant elle; elle ruminait intérieurement mais était obligée de respecter les consignes de Laurence. Elle alla donc sans rien dire dans la chambre et ramena ce gode qui était de grosse taille. - Maintenant, accroupis-toi, mets-toi le gode dans la bouche et tu le suces, pendant ce temps tu te masturbes, on va voir si tu jouis. Sans dire un mot elle s'exécuta, Chloé s'était assise sur le bord du lit et jouissait du spectacle, le regard amusé; cette aventure commençait à lui plaire. - Plus profond le gode, je vais t'apprendre à bien sucer toi, au fond tu es une sacrée salope. Contre son gré, Juliette, sentit monter en elle un orgasme puissant, elle ne put contenir un râle profond et long qui se termina par un petit cri aigu. Chloé eut un petit rire moqueur. - Et bien toi dis donc, sous tes airs de mijaurée, tu es une vraie salope. Le lendemain matin, lorsqu'elle arriva au bureau, elle était vêtue de son tailleur bleu-marine très classique, jupe au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons. Chloé, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'œil, elle lui répondit par un petit sourire gêné. Cinq minutes plus tard on tapait à son bureau, sans attendre de réponse, Chloé entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur le coin du bureau. - Tu as mis une jupe c'est bien, mais tu es trop sérieuse, tu dois être un peu plus sexy, dégrafe un bouton de ton chemisier, il est fermé trop haut. Sans répondre, Juliette s’exécuta, essayant d'afficher un sourire complice de circonstance mais n'arrivant pas à dissimuler son embarras. - Fais voir ? Ouais c'est mieux... Bof. Elle s'approcha d'elle, lui dégrafa elle-même un bouton de plus et écarta son col, laissant apparaître les larges aréoles de de ses seins, à la limite supérieure de son soutien-gorge en dentelles blanches. - Voilà, c'est beaucoup mieux, reste comme ça toute la journée même pour tes rendez-vous, compris ? Je te surveille. Demain je veux que tu viennes encore plus sexy; tu mettras un soutien-gorge balconnet transparent, et dorénavant tu ne porteras plus jamais de tanga ou de string. Je veux te savoir nue et offerte à tout moment. Derrière ton bureau, tu ne croiseras plus jamais les jambes, non plus. Juliette décida avec honte mais secrètement avec bonheur de se soumettre totalement à Chloé et à Laurence. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/05/20
Joe est né difforme, hydrocéphale, handicapé, moche à faire peur, bossu et marchant en crabe. Depuis tout petit il est la risée mais cela n'a pas duré longtemps. Très vite il a su se défendre en faisant peur. Son arme, une intelligence hors normes, insondable, mystérieuse. Un génie. Aucune fille n'a voulu de lui, alors il a bossé et obtenu très vite plusieurs doctorats. Les labos des grandes multinationales ont voulu se l'arracher, mais finalement c'est l'armée qui a fait la meilleure offre. Dès ce choix, il a disparu définitivement de tous les écrans. Son labo hyper sécurisé est dans une oasis de verdure au milieu d'un désert rocailleux infesté de serpents et brulé de soleil. Là Joe est bien et il adore son job. Il est directeur de recherche en implants cérébraux. L'armée a vite vu que Joe a un problème sexuel, mais l'armée à l'habitude avec tous les estropiés de guerre. L'armée à ses putes psychologues pour les cas lourds et elle s'y sont mis à plusieurs pour traiter le cas Joe. Elles sont payées pour baiser avec des blessés graves, des handicapés et la bite de Joe est tout sauf handicapée. Il adore les séances psys spéciales offertes. Les implants cérébraux...joe a voulu essayer sur lui même et il a réussi à gommer certains handicaps de naissance. Il s'est redressé. Il a perdu sa bosse difforme dans le dos. Comment cela fonctionne? L'implant reprogramme les cellules, envoie les bons messages pour corriger les erreurs. Cela se fait suivant des programmes qu'il faut envoyer à l'implant et mettre à jour. Comme Joe est un génie, il a tous les défauts du génie. Les putes de cette base secrète commencent à avoir un peu peur des fantasmes délires et autres exigences de Joe. il doit payer pour des extras spéciaux, ce qui ne le satisfait pas pleinement. Un jour il a chopé Louisa et une fois bien attachée, une cohorte de robots sont venus lui implanter une puce dans le cerveau. Louisa ne s'est rendue compte de rien. Elle a cru avoir rêvé. Depuis Joe la baise et l'écartèle comme il veut. C'est sans supplément et Louisa est toujours heureuse. Les autres putes râles et l'accusent de "casser" le métier. Mais elles ont peur de Joe. -Tu crois qu'il a lobotomisé Louisa? -En tout cas elle obéit au doigt et à la queue de son maitre -le pire c'est qu'elle aime cela. -Ben quoi, on peut etre pute et aimer la baise. Non, ce qui est louche c'est qu'elle ne se plaint jamais. -Ouais...c'est louche. Avant on l'appelait Louisa la raleuse. -Et ce con de Joe se tape le plus joli cul de la base avec tous les extras gratos. C'est pas juste.
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Par : le 12/05/20
Je l'attends. Comme tous les jeudis, je l'attends. Un air doux remplit ma chambre. Comme je l'aime cette chambre. Elle est le lieu de toutes les libertés, de toutes les expressions. Spatieuse, blanche, elle abrite des meubles en bois naturel. Ceux-ci sont peu nombreux, limités au nécesaire: un grand lit au centre, encadré de voiles blancs qui accompagnent le moindre vent, une commode aux formes arrondies, deux grands fauteuils blancs au cadre en bois. Aujourd'hui, le temps est magnifique. Il est au même diapason de mon attente. Je l'attends et pourtant je ne l'ai jamais vu. Il vient tous les jeudis et je ne connais pas son visage. Ce mystère m'excite, m'enivre. Il change mon quotidien. À chaque rencontre, je me dis: c'est peut-être lui; je regarde chaque homme avec un regard particulier, essaie de retrouver dans ses gestes le souvenir de mon plaisir. Cet homme me fait voyager au-delà du possible. À chaque passage, il maquille ses repères, tantôt imberbe, tantôt mal rasé, tantôt barbu. Ses parfums ne sont jamais les mêmes. Il joue avec ses cheveux, emprunte perruques diverses pour me confronter au lisse, au crépu, au court, au long. Il fait de même avec ses poils qu'il épile. Il dessine ainsi sur son corps une véritable carte sensorielle. Je l'ai rencontré par le biais d'une amie, il y a trois mois. Nous étions à un cocktail pour les prix de communication destinées aux agences de publicité. Ne l'ayant pas vu depuis quelque temps, je lui trouvais un éclat particulier. - Bonjour, Juliette, tu vas bien ? Tu es vraiment lumineuse. Il faudra que tu me donnes ton truc. Elle me regarda avec un regard encore tout chaviré de sa rencontre avec lui, mais cela je ne le savais pas. - J'ai une recette incroyable, que nous nous passons d'amies en amies, je t'en parlerai quand tu voudras. Notre conversation dériva sur notre domaine d'activité et la soirée fut un moment très agréable. Deux jours plus tard, au cours d'une réunion plus qu'ennuyeuse, le visage de Juliette réapparut dans mes pensées vagabondes. Avec le recul, elle m'apparut encore lumineuse. Dès qu'un moment libre se présenta, je décidai de l'appeler. Après le bonjour rituel, j'osai aborder le sujet directement. - Écoute, ma recette, c'est un homme, mais pas n'importe quel homme. Je ne le connais pas, il vient chez moi une fois par semaine. Je l'attends, les yeux bandés. Il a les clès et dès qu'il arrive, il mène le jeu. Il m'a fait découvrir un plaisir incoyable, basé uniquement sur le sexe. Il n'y a pas d'amour, pas de partage. Il ne parle pas. Ses mains, son corps, son pénis: il met tout en œuvre pour que j'explose. Un homme que pour jouir. - Tu te laisses baiser par quelqu'un que tu ne connais pas, mais c'est fou. - Au départ, j'étais comme toi. Plutôt réservée et méfiante. Mais l'idée a fait son chemin. Un jour, j'ai franchi le pas. J'ai donné mes clés. Le jour X est arrivé. J'éprouvais de l'appréhension. Je ne te parlerai pas de la suite, mais tout ce que je peux te dire, c'est qu'aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Si tu veux profiter de ses visites, c'est très simple, tu m'envoies un trousseau de clés avec une étiquette où tu précises ton adresse, ton téléphone, et quel jour de la semaine tu veux baiser avec lui. J'ai reposé le combiné, troublée. Ouvrir ses jambes, se laisser pénétrer par le sexe d'un homme que je verrai jamais: incroyable; moi si classique, si traditionnelle, j'ai un amant certes créatif mais dont je connais toutes les fantaisies. Baiser avec lui est un havre de bien-être, de complicité. Nos sexes se connaissent et se reconnaissent. Un passage au toilette m'a fait découvrir l'effet de cette conversation. Un jus clair, tiède s'écoulait de mon chatte, déjà en éveil à l'idée d'une telle rencontre. Je l'ai caressée doucement; je lui reconnaissais son attente. Je l'apaisai d'un plaisir au singulier, entraînant une délicieuse vague de chaleur partout dans mon corps. Me faire pénétrer par un homme que je ne connaîtrai jamai; le désir était né. Dès le soir, dans les bras de mon amant, je lui ai demandé de me bander les yeux; j'ai pensé à lui, lui que j'attends déjà. Tout mon corps, mon esprit se sont centrès sur son sexe, un membre superbe, tendu, turgescent, allant et venant. Le plaisir a envahi tout mon être. J'ai hurlé comme sous ses coups, j'a joui avec une telle intensité jusqu'alors jamais ressentie. Le lendemain, l'envie était toujours là, pensée permanente trottant dans mon esprit. Toute la journée, j'ai essayé en vain de chasser son désir. Mais tous mes sens s'opposaient vivement. L'idée semée au cours de la soirée avait grandi et elle se défendait vigoureusement. Trois, quatre jours passèrent ainsi. Je restais dans une dualité qui ne m'apportait aucun répit. Un désir de plus en plus fort s'imposait au fil des jours, qui profitait à mon fiancé tout surpris de retrouver une dynamique dans notre couple. Demandant une explication, je lui ai dit que je venais de gagner un très important contrat face à une agence concurrente. En réalité, je ne me sentais pas bien; j'avais rompu l'équilibre que j'avais si soigneusement réussi à construire. Le sixième jour, n'y tenant plus, je courus faire un double de mon trousseau de clé. Je mis le trousseau dans une enveloppe et l'envoyai à Juliette. Un frisson incroyable me parcourut quand je la glissai dans la fente de la boîte aux lettres, un avant-goût du plaisir animal qui prit place désormais dans ma vie. Je décidai le jour même de ne plus porter de sous-vêtements sous mes robes, délaissant ma lingerie La Perla. Ce soir-là, je fis l'amour avec un lâcher-prise qui laissa mon partenaire de jeu épuisé mais émerveillé. J'avais consenti à accepter l'un de ses plus grands fantasmes, un triolisme érotique avec une très jeune fille désirable et infatigable. Le premier jeudi arriva. Il fut au-delà de mes attentes; un moment rare. Depuis, ma vie a changé de couleurs: hier dans les couleurs pastel, aujourd'hui, jaune, rouge, verte: elle brille aux éclats comme un arc en ciel après la pluie. Je l'attends. Dès que je suis rentrée du bureau, j'ai pris une douche pour me détendre et chasser toute pensée professionnelle. Je me suis massée afin d'assouplir mon corps, le rendre plus animal, plus félin. Je l'ai parfumé délicatement, nappant mon sexe d'un voile odorant. Depuis que je le connais, j'ai rasé son duvet pour qu'il soit encore plus doux, pour que l'éclat de ma fleur ne soit aucunement ternie. Enfin, j'ai mis en place au creux de mes reins, le rosebud anal pour m'élargir et m'exciter. Je suis là allongée sur le lit, mes sens en alerte. Le plaisir est là qui tient en éveil mon bas-ventre; les pointes de mes seins dardent dans l'attente de ses morsures. Mes yeux masqués ne voient plus le soleil ambiant. Soudain, j'entends la clé dans la serrure, qui la pénètre aussi efficacement que son sexe pénètre le mien. Il se déshabille sur le chemin qui mène à ma chambre, lançant ses chaussures sur son passage. Le frottement de sa chemise et de son jean sur sa peau est la plus douce musique, prélude à notre étreinte. Pour le reste, je suis incapable de savoir s'il porte un slip ou non. Il ne vient jamais directement dans le lit. Je sens son regard qui, centimètre après centimètre, prend possession de mon corps. Il ne me touche pas et pourtant déjà celui-ci se rend sous le coup de l'émotion. Qu'attent-il pour me prendre, je suis en manque de lui depuis une semaine. Il reste là à brûler ma peau. Je reste là à attendre, le sexe moite et impatient. Il se lève, il rejoint le lit d'un pas tranquille et monte avec la souplesse d'un félin. Aujourd'hui, son odeur rapelle une ambiance boisée, presque un peu lourde par rapport à l'esprit printanier de la journée. Je ne peux toujours pas le toucher, car c'est lui qui mène le jeu. Il commence par mordiller les pointes de mes seins, en suçant les larges aréoles brunes, puis d'un coup me retourne exposant mes fesses à la lumière. Il attrape mes mains, et avec des menottes, me les attache dans le dos. Sa langue reprend sa douce promenade, découvre mollets, cuisses. Son trajet décrit des courbes ne pouvant me laisser prévoir aucune logique. Sa langue se glisse entre mes fesses, vient forcer mon intimité, ôtant lentement avec une délicatesse infinie le rosebud qui lui interdisait l'accès à ma voie la plus étroite. Je dilate et je cambre pour mieux l'accompagner. Il la déflore avec un doigt, l'éveille d'un va-et-vient progressif, un deuxième, bientôt un troisième viennent rejoindre le premier. Je commence à partir, mes mains emprisonnées ne peuvent partir à sa découverte et me saisir de son sexe entre mes doigts. Il ose me prendre comme peu d'hommes ont osé. Il ne tient pas compte de mes cris, de mes suplliques: il fouille, prend, envahit, me fait mal, me libère pour mieux me reprendre. Quand il me sent au bord de l'extase, il me retourne. Sa langue reprend mon sexe, le suce avec avidité. Je hurle, j'aime sa douceur, sa force, sa violence, la chaleur de sa langue tonique. Je m'ouvre, impudique pour que ma chatte béante capte chacun de ses coups de langue, pour qu'il me pénètre au plus profond. J'ose lâcher tout l'animal qui est en moi, être pute, offerte, libre dans mon plaisir. À aucun moment, je ne me sens menacée ni jugée, je suis libre au pays d'Éros; une liberté qui me rend aussi dépendante de lui que d'une drogue. Je suis accro de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de sa queue qui me délivre d'une attente d'être. Je le supllie de me pénétrer. Enfin, il répond à mon impatience et entreprend la découverte de mon sexe avec ses doigts. Quel plaisir de m'ouvrir, coulant sous le désir de ses caresses sur mon clitoris, mes petites et grandes lèvres. Mon corps se déchaîne; mes reins se cambrent pour mieux me livrer. Je brûle. Je perds toute pudeur. Mon vagin, mon anus, ma bouche, mes plis, ma chair veulent être pénétrés. Je le supplie. Esclave, je lâche prise. Son gland rosé, gonflé caresse le sillon de mes fesses. Il entre, je m'offre, je me laisse envahir, je suis pleine, je le guide, je rythme ses va-et-vient. Je suis lui, il est moi. J'aime d'être enfournée de sa queue si dure, campée, enfilée. Son plaisir est rapide, mais il se retient. Quand je le sens prêt, je l'appelle par mes parois et ma voix. Il crie, longtemps, au même rythme qu'il se vide en moi. Je happe ses jets, les suce, les conserve. Il s'effondre sur moi. Je suis dans l'entre-deux, espace intemporel, le voyage s'achève et la vie reprend. La trêve est terminée. Il me retire mes menottes. Il s'écarte de moi. Puis laisse ma peau abandonnée de son contact. Je l'attends et pourtant, je ne le connais pas. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 11/05/20
Charlotte était allongée près de moi et je ne pouvais penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre; le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Je glissai un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvra d'un frisson. Elle était grande et très brune. Une femme idéalement belle. Bientôt, mon regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara de moi. La mer et le soleil l'avaient déjà dorée davantage. Ses cheveux, ses sourcils, et ses reins semblaient poudrés d'or, et comme elle n'était pas maquillée, sa bouche était du même rose que la chair rose au creux de son ventre. De mes lèvres, je léchai sa peau en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Je frôlai l'oeillet secret qui déjà cèdait aux effleurements. Fugacement, la tension se relâcha, les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt, comme brusquées. Mes doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Je la vis qui aprouva d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était. Sexuelle. Mais je l'imaginai elle, bien trop jeune pour le savoir. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Je ressentis la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appellait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait; elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Je supposais qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. - Un doigt. Enfonce. Juste là. Non pas si vite. Ressors. Reviens lentement. Un doigt. Au bord. Juste un peu plus loin que l'extrémité. Arrête lorsque tu sens ton doigt happé. Là. Oui. Voilà. Pas plus loin. Elle marqua un temps parce que le plaisir surgit, intense. Je l'entendis s'essoufler. - Caresse l'intérieur du pourtour comme si tu voulais dessiner un cercle. Elle mouilla ses lèvres, en prononçant ces mots. - Ressors maintenant et ose deux doigts. Doucement. Non. Laisse-le t'accepter, pourquoi forcer ? Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle savait. Elle voulait savoir, ne rien apprendre de sa partenaire. La douleur vive s'était évanouie alors je la vis qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles sussurées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait de la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses doigts. Elle reprit: - Enfonce le doigt et viens forcer l'anneau en faisant rouler l'index sur le majeur. Oui. Comme ça. Doucement. Sens-tu ? Il s'ouvre. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le coeur s'était déplaçé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Je sentais la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attenda à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, elle allait supplier. - Oui. Enfonce encore. Plus. Je voudrais tout. Non, tout. La main, le poignet, le bras. J'aimerais connaître cela. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si Juliette ne cèdait pas. Je vis la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. Elle était suppliciée, anéantie mais extasiée, épanouie et heureuse. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/05/20
La sodomie, étonnant à quel point cette pratique présente depuis la nuit des temps dans l'histoire de l’homme, laisse encore à l’heure de l’hypersexualisation, planer un voile de mystère sur elle. Sans doute, à cause des nombreuses idées reçues à connotation négative: avilissante, violente, douloureuse, ou encore sale, elle ne tentait que peu de couples. Aujourd'hui, le coït anal est en voie de démystification. Il intrigue, il excite, il repousse et dégoûte, de moins en moins; dans tous les cas, la sodomie laisse rarement indifférent. Fantasme récurrent chez l'homme, pratique prisée par de plus en plus de femmes, la pénétration anale n'est plus taboue. Aucune pratique n’est dégradante en soi: des corps interagissent, c’est tout. On peut avoir l’intention de dégrader sans passer par la sodomie. Quand on connaît sa ou son partenaire, il est facile de savoir si l'anal est utilisé pour humilier, ou au contraire procurer un plaisir sexuel intense. La pénétration anale peut alors devenir un moment de partage égalitaire et de complicité extatique. Elle est ce que nous en faisons, ce que nous y projetons, en conciliant consentement, échange mutuel et hygiène. Plus les couples sont épanouis sexuellement, plus ils considèrent le corps de leur partenaire comme sacré et sensuel dans son ensemble. Certains ont appelé cela l’âge d’or sexuel. Chaque partie du corps devient alors source de volupté, rendue érogène par le partage et le désir mutuel. Pourquoi dès lors ignorer la région anale ? Il s’avère que cette dernière est pourvue de très nombreuses terminaisons nerveuses. Pour les hommes, la prostate toute proche joue un rôle dans la capacité à obtenir des orgasmes souvent ressentis comme étant plus forts, plus puissants. Pour les femmes, la région vaginale peut aussi se retrouver stimulée de manière indirecte lors d’une pénétration anale. Outre la charge émotive et érotique particulière liée à la pratique, le partenaire peut aussi en profiter pour stimuler le vagin et/ou le clitoris qui se trouvent entièrement dégagés. Certaines femmes ressentent également de véritables orgasmes anaux, qu’elles décrivent généralement comme particulièrement puissants. Dès l'antiquité, la sodomie était bien présente mais relevait chez les Grecs d'un moyen très codifié d'assurer l'éducation d'adolescents mâles. Rappelons qu'un individu n’avait pas de "sexualité", il se livrait à des pratiques. En Grèce, on parlait des "aphrodisia", qui relèvait du "domaine d’Aphrodite", mais simplement pour se référer aux choses du sexe et non à un ensemble de discours qui aurait formé un champ de sexualité. L’idée de relation sexuelle où les partenaires étaient égaux, où une pratique pouvait être le fait de l’un ou de l'autre partenaire, n’existait pas. Par ailleurs, il n’existait pas non plus de pratique bonne ou mauvaise, louable ou condamnable en soi, comme ce fut le cas, un temps, de la sodomie, entendue au sens de pénétration anale. Dès lors, il n'est pas étonnant que les Grecs n’aient pas élaboré ni construit une catégorie hétérosexualité. Dans la majorité des cas, ils étaient bisexuels. Mais cette norme était beaucoup plus admise pour le sexe masculin que féminin. Dans le milieu aristocratique de la Grèce archaïque, les hommes vivaient la pédérastie, tout en étant hétérosexuels, dans le cadre du mariage. Malgré la tolérance des peuples germaniques, les lois barbares du Haut Moyen Âge ne font aucune référence à la sodomie; dans la société chrétienne du Moyen Âge et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, elle entraîne la peine de mort dans la plupart des États européens. Au VI ème siècle, de crime contre la dignité, elle devient un crime contre l'ordre naturel défini par Dieu et pouvant mener jusqu'au bûcher. Durant tout le Moyen Âge, elle est considérée comme une hérésie, et est combattue, notamment par l'Inquisition, sous le nom de "bougrerie." De nombreux personnages historiques, monarques, princes et ducs en France et à l’étranger furent à tort ou à raison soupçonnés d’être sodomites comme Henri III et ses mignons, Louis XIII et le Régent pour n'en citer que quelques uns. Au siècle des Lumières, Montesquieu, puis Voltaire et Cesare Beccaria se sont interrogés sur la sévérité de la peine mais ne semblent pas avoir contesté un caractère anormal à cette pratique. En Angleterre, Jeremy Bentham, dans son "Essai sur la pédérastie", qui parut à titre posthume, suit une argumentation utilitariste et défend une dépénalisation de la pédérastie en général et de la sodomie en particulier. L’abolition du crime de sodomie en 1791 résulte d’un long processus social et répressif. D’abord, on observe un glissement dans la définition de sodomie, qui vers la fin du XVIII ème siècle désigne globalement l’homosexuel masculin. D'autre part, on observe au cours de cette période une mutation des discours sur les pratiques sexuelles et affectives. Celles-ci sont analysées dans le cadre d’un débat sur la nature. De même, l’apparition de la sodomie masculine dans la littérature licencieuse semble bien avoir pour motivation de distinguer des plaisirs ressentis particuliers. D’autre part, le crime de sodomie est très rarement appliqué: pour sodomie pure, la dernière fois en 1750. La répression policière prend le dessus, dans un contexte de visibilité des subcultures sodomites. Finalement l’abolition du du crime de sodomie en 1791 consacre une évolution faisant passer la sodomie d’un acte interdit à un personnage blâmé. En 1791, la France est le premier pays à dépénaliser complètement l'homosexualité, l’Assemblée constituante de 1789 ne retenant pas le "crime de sodomie" dans le code pénal. La peine de mort pour sodomie est remplacée par les travaux forcés en Autriche en 1787 et en Pennsylvanie en 1786. Elle est décriminalisée en 1962 dans l'Illinois; en 1967 au Royaume-Uni, enfin en 1969, en Allemagne de l'Ouest. Pourquoi l’attirance pour l’anal est-elle mal jugée et courante à la fois ? L’équation est simple, le tabou représente l'interdit. Dès lors, quoi de plus excitant que de transgresser un interdit ? Pour beaucoup d’hommes, sodomiser, c’est très souvent un symbole de puissance phallique. C’est être puissant, fort, et surtout, faire quelque chose que tout le monde ne fait pas. C'est excitant et crée une complicité avec la partenaire. De la même manière, en sens inverse, pour d'autres, c'est un bon moyen de stimuler la prostate et d'atteindre un orgasme. Ce n'est pas forcément l’homme qui pénètre, et on ne parle pas toujours de sodomie. Cela signifie que la plupart de nos réticences sont fondées sur une mauvaise image, à force de répéter que l’anal est sale et dangereux, on finit par y croire. Lorsqu'il s'agit d'une pratique sexuelle inédite pour l'un des partenaires, l'autre peut échanger sur sa propre expérience. Lorsqu'aucun des deux amants ne s'y est jamais essayé, ils peuvent en parler ensemble. En tout état de cause, il est déconseillé d'initier une sodomie sans en avoir parlé au préalable. En communiquant sur la pénétration anale, l'homme et la femme, ou l'homme et l'homme démystifient le sujet en mettant des mots sur ce tabou. Si certains restent hermétiques au coït anal, d'autres au contraire peuvent s'y laisser aller plus facilement. Pour une première fois, il est utile de commencer par des préliminaires bien choisis. La zone anale reste intime et sensible, il est donc important de la ménager. Le massage de l'anus peut représenter une bonne entrée en matière, dans la mesure où cette zone du corps très innervée, bien stimulée, peut être à l'origine d'un plaisir sexuel incitateur. Cette étape permet en outre de dilater l'anus pour faciliter la pénétration qui s'en suit. La femme peut aussi stimuler la prostate de son partenaire: en partageant l'expérience de pénétration anale, les amants se retrouvent sur un pied d'égalité qui favorise éventuellement le coït anal qui s'en suit. Les plus audacieux tentent aussi l'anulingus, également source d'extase lorsqu'il est réalisé dans de bonnes conditions d'hygiène. Les préliminaires exécutés, le couple peut entrer dans le vif du sujet. Mais pour une bonne première expérience, et la possibilité de la réitérer, les partenaires doivent se préparer en amont. Pour pallier aux obstacles d'ordre hygiénique, il est important de se laver avant, du moins de passer aux toilettes. Une fois la zone propre, pas de risque de débordement et donc de honte. Utiliser des préservatifs sur les pénis, doigts et outillages peut limiter initialement aussi l’angoisse. Pour que les choses soient faites dans les règles de l’art, un lavement préalable est idéal. Ne jamais passer de l’anus au vagin. Si le danger de la sodomie non protégée ne réside pas dans une grossesse non désirée, il existe néanmoins: le rectum véhicule des bactéries qui peuvent être sources d'infections. D'autre part, les MST se transmettent par coït anal. Dans ces conditions, il est utile de porter un préservatif lors de la pénétration anale. Dans tous les cas, la sodomie demande un peu de douceur, de patience ou tout au moins du tact. En effet, l’anus est un sphincter qui n’a pas pour but premier d’accueillir un pénis en mouvement. Naturellement, cet orifice fait en sorte de retenir ce qu’il contient car sinon, ce serait l’incontinence. Si on brusque le passage, ça peut être extrêmement douloureux. De plus, la sensation n’est pas agréable pour tous, surtout quand on reste dans la partie inférieure de la cavité anale, qui est particulièrement innervée. Dans cette optique, il paraît de toute façon indispensable d'utiliser un lubrifiant. Dans les faits, comment maximiser vos chances de réussir une sodomie ? On ne le répètera jamais assez mais en matière de sexualité, l’envie et le partage sont primordiaux. Rien ne sert de tenter l’approche si votre partenaire est contre. Cette pratique demande une vraie détente corporelle si elle se veut agréable et bien vécue. Outre le fait de se mettre dans les bonnes conditions mentales, les préliminaires sont essentiels. Même dans le cadre d'un jeu SM, où la simulation rituelle de la violence consentie est le point d'orgue d'une séance entre adultes responsables et majeurs. Le bienfait de la sodomie va parfois jusqu'à rebooster la libido en berne d'un couple. Parce que le coït anal représente un fantasme de l'homme ou de la femme, parce que les partenaires sont enfermés dans une routine sexuelle ennuyeuse ou lorsque le couple ressent le besoin d'aller voir ailleurs pour explorer de nouvelles voies du plaisir, la pénétration anale peut venir au secours des amants pour un renouveau bénéfique, engendrant parfois des orgasmes encore plus puissants. La pénétration anale peut relever de l’humiliation ou de la rédemption, du profane ou du sacré, du don ou de l'égoïsme, de l’amour ou de l'acharnement, du plaisir ou de la douleur. Elle est ce que nous en faisons, ce que nous y projetons. Justement, parce que nous manquons parfois d'imagination ou de références, pourquoi ne pas créer les nôtres ? Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/05/20
Juliette avait cru, ou voulu croire, pour se faire pardonner, que Charlotte serait farouche. Elle fut détrompée aussitôt qu'elle voulut l'être. Les airs pudiques que prenaient son amie, fermant la porte du boudoir où elle mettait et ôtait ses jupes, étaient précisemment destinés à l'aguicher. Quand l'aidant à s'habiller, elle la laissait saisir ses seins, fermes et hauts placés, l'embrasser et la caresser, les yeux fermés, encore moite de son bain, en gémissant. Elle se réveilla, la tête pleine d'images, elle revoyait Charlotte, attachée, fouettée, sodomisée, râlant de plaisir sous les coups de cravache de Xavier. Sous la douche, glissant le pommeau entre ses cuisses, elle se besogna, en s’imaginant baisée et flagellée par des inconnus. Elle ne se doutait pas que son fantasme allait se réaliser le soir même au Cercle. Lorsqu'elles entrèrent dans le salon, un homme, assis dans un canapé, jouait avec le sexe d'une nymphette. Du pommeau de sa cravache, il la masturbait à travers sa culotte de coton blanc. Charlotte glissa à l'oreille de Juliette: - C'est Chloé, une nouvelle. Je soupçonne Xavier de vouloir en faire son esclave, une vicieuse de prédilection. La fille semblait sortie tout droit du pensionnat. Brune, les cheveux courts, de grands yeux bleus, la lèvre boudeuse. - Chers amis, je vous présente Chloé, une petite perverse qui va découvrir les délices de la condition de soumise. Aujourd'hui, elle va faire connaissance avec la cravache. Xavier fit signe à Chloé de s‘approcher. Elle resta debout devant lui, les yeux baissés. Après un long silence, il dit le plus naturellement du monde: - Tu es une gamine vicieuse. Et les vicieuses méritent une correction. Une Maîtresse apporta une boîte de godes, un foulard et une cordelette. Chloé fit mine de se déshabiller. - Garde ta culotte. Chloé obéit avec un frisson d’angoisse. Cependant, ce n’était pas désagréable, au fond, d’avoir peur. En tout cas, cela ne l’empêchait pas de mouiller. La Maîtresse lui banda les yeux. Elle lui attacha les poignets, l’amena sous une poutre, fixa la cordelette à un crochet. Chloé se retrouva les bras en l’air. Elle dut se dresser pour que ses pieds reposent sur le sol. La position faisait saillir ses fesses musclées et ses seins haut perchés. Après l’avoir attachée, ni la Maîtresse, ni Xavier ne donnèrent signe de vie. N’y tenant plus, la petite demanda au bout d’un moment: - Maîtresse, Maître, s’il vous plaît, où êtes-vous ? Elle cria. Un objet métallique froid vint se poser sur sa nuque. Elle réalisa qu’il s’agissait du pommeau de la cravache. Xavier le glissa le long de son dos en épousant les arêtes de la colonne vertébrale. Il jouait avec les nerfs de la fille. Arrivé aux creux des reins, il fit le tour de la taille et se retrouva devant elle. Le pommeau de la cravache s’attarda sur le nombril avant de remonter entre les seins. Chloé s’efforça de demeurer impassible, mais comment dissimuler son excitation, quand on a les mamelons tendus, et que l'on devine une tache humide s’élargir dans sa culotte ? Xavier jouait, il lui tapota la pointe des seins et lui caressa les aréoles avec le pommeau de la cravache. Ensuite, il redescendit au nombril, et de là dans l’entrecuisse de Chloé. Elle écarta les jambes autant que le lui permettait sa posture. Le pommeau s’introduisit dans la fourche. Il appuya sur le fond de la culotte comme s’il voulait la pénétrer avec la cravache. Le tissu épousa les contours de la chatte et chaque attouchement provoquait un bruit mouillé. - Tu es trempée, petite salope. Tu as vraiment le feu au cul. Xavier poursuivit son jeu un moment avant de se reculer. Maintenant Chloé implora: - Encore, Monsieur. C’est bon. Pour toute réponse, elle reçut un coup de cravache sur le haut de la cuisse. Il n’avait pas frappé fort. Assez, cependant, pour arracher un cri à Chloé et lui faire redouter la suite. Il passa derrière elle, glissa la tige de la cravache entre les cuisses et entama un va-et-vient. Elle se démèna au bout de la corde en se mordant les lèvres pour ne pas gémir de plaisir. Ce n’était pas de l’orgueil. Elle craignait seulement de recevoir un nouveau coup de cravache. Il la branla ainsi un long moment. Xavier jouait avec tous les endroits sensibles du corps de sa victime: les seins, les fesses, le bas-ventre. Même à travers la culotte, il parvint à la rendre folle en caressant son clitoris, ses petites lèvres, les bords de son vagin. Chloé n’en pouvait plus. Au fond, il lui sembla qu'elle préfèrait être fouettée. Elle se mit à geindre et immédiatement la cravache s‘abattit sur sa cuisse. Plus fort cette fois. Elle poussa une plainte. La cravache striait ses fesses, lui arrachant un cri strident. Alors les coups se mirent à pleuvoir, ou plus haut, ou plus bas pour laisser des traces. La cravache s‘abattit sur ses cuisses, ses fesses et son ventre. Chloé se tordait au bout de la cordelette. Elle ne criait plus, elle sanglotait, une sourde plainte s‘échappa de sa bouche, à la fois de douleur, mais surtout de plaisir. À plusieurs reprises, Chloé crut s‘évanouir mais Xavier s’arrêta au dernier moment. Il cessa de la fouetter et s’agenouilla devant elle. Il baissa sa culotte et lècha les grandes lèvres. Chloé se tortillait au bout de la cordelette. Il dut l’immobiliser en la prenant par les fesses. Il se livra à un long et cruel travail de sape. La chatte en feu, elle n’avait plus peur de crier, à présent, quand la langue de Xavier s’attaqua à son clitoris et à ses petites lèvres. Chloé était à demi-évanouie quand il lui enfonça un gode dans le vagin. Elle cria et eut un orgasme d’une violence inouïe. Au point qu’elle l'urina. Xavier se plaça derrière elle. De ses doigts , il sépara les fesses et plaça l’extrémité du gode sur l’anus. Encore secouée par les frissons de sa jouissance, elle gémit de douleur et de plaisir pendant que ses deux sphincters anaux cèdaient. Bientôt, le gode fut enfoncé jusqu'à la garde. Les muscles l'empêchèrent de sortir de l’anus. Xavier le lâcha et en prit un autre, plus gros, en métal, qu’il introduisit dans le vagin. Il le fit aller d’avant en arrière, comme une verge. Chloé eut un second orgasme presque aussi violent que le premier. Il lui retira les godes et la détacha. Il lui ôta son bandeau et la conduisit jusqu’au canapé où il l’allongea. Chloé eut du mal à reprendre ses esprits. Les muscles de ses bras et de ses jambes étaient douloureux et ses jouissances semblaient l'avoir anéantie. N’empêche, elle était contente d’échapper à la fessée, bien qu'au fond, une part d’elle-même se sentit frustrée. - Messieurs, je souhaiterais que vous complétiez mes premiers enseignements. Elle est à vous. Aussitôt, des mains se précipitèrent sur Chloé, palpèrent chaque recoin de son corps. On lui écarta les cuisses. Des doigts inquisiteurs forcèrent son intimité, pincèrent ses seins, s'attardèrent sur les marques de fouet laissées sur sa peau. Un homme sollicita l'autorisation de Xavier pour forcer la bouche de sa soumise. Il y consentit. Elle fut contrainte d'accepter le membre qui se présenta avec violence à ses lèvres, et qui s'enfonça très vite au plus profond de sa gorge. Suffoquant, respirant à peine, elle suçait la verge sous les insultes, pendant que les mains d'autres hommes la fouillaient sans relâche. Spectatrice de la scène, Juliette n'en pouvait plus, son excitation était parvenue à son paroxysme. Elle n’avait qu’un désir: être prise, pénétrée, saccagée par des hommes en rut. Une ravissante blonde aux cheveux courts, assise à côté d'elle sur le canapé, lui caressait l’intérieur des cuisses, effleurant son sexe déjà moite. Elle sentait la cyprine couler dans son intimité. La main posée sur celle de la blonde, Juliette écarta les jambes, guidant les doigts de la femme sous son string. Elle se laissait branler langoureusement. Un homme sortit son sexe, le donna à sucer à sa compagne, puis força de sa verge raide la bouche de Juliette pendant que la blonde se lèchait les doigts avant de les plonger profondément dans le vagin innondé. Xavier intervint: - Juliette, je constate que cette séance t'a plu, je dirais même excitée. Et s'adressant à la responsable du Cercle: - Béatrice, déshabillez notre amie. La maîtresse des lieux lui ôta sa robe, lui laissant seulement des bas noirs tenus par un porte-jaretelle, puis la débarassa de son string , qu'elle tendit à Xavier. Il le porta à ses narines, et le renifla: - Tu n'es qu'une femelle en chaleur, Juliette. Béatrice, emmenez cette chienne au salon bleu, elle n'attend que cela. Juliette sentit cette tension voluptueuse, cette lourdeur lui tordre le ventre lorsque elle pénètra dans le petit salon, où des participants, tous masqués, une vingtaine, masculins surtout, cinq ou six femmes, déambulaient dans la pièce. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante brune aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaitre l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. On attacha Juliette à une croix de Saint-André. Des lanières en cuir maintenaient ses poignets et ses chevilles au bois, ainsi que ses aisselles et le haut de ses cuisses. Le point de jonction se trouvait juste au-dessus de ses épaules nues. Sa tête était libre, elle pouvait regarder autour d'elle. Elle savait que les participants pouvaient tous voir sa vulve offerte. Béatrice examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Juliette ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Juliette, parcouru de frissons. Alors bientôt, Béatrice leva le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Juliette qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Une chaleur intense innonda la poitrine de Juliette comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que Juliette avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Deux femmes ayant assisté au spectacle de la flagellation, s'approchèrent de Juliette. Elles commencèrent par la caresser puis la pénétrèrent à l'aide de godes de plus en plus épais. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, Juliette râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendait la chair, tandis que la main de l'invitée appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante, distentue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Bientôt, les deux femmes se déshabillèrent, et se ceignirent chacune d'un gode-ceinture. Elles s'approchèrent de Juliette, les hommes formèrent un cercle autour des trois. La croix de Saint André fut alors mise en position horizontale. les deux femmes sodomisèrent Juliette avec force dans un intense bruit mat de succion. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent contempler le spectacle. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de ses reins. Charlotte, éberluée, assistait pour la première fois à une séance de soumission de sa propre Maîtresse. Pour Juliette, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Béatrice comme jamais une femme ne l'avait fait gémir, crié sous le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié; elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle accueillait une Domina; elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes qu'elle devait recevoir par tous les orifices, sans jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. Sur le chemin du retour, épuisée mais heureuse, Juliette s'endormit sur l'épaule de Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/05/20
Dans la mythologie grecque, Pénélope, chez Homère ?????????? / Pênelopeia, chez les auteurs postérieurs ???????? / Pênelópê), fille d'Icarios, est l'épouse fidèle d'Ulysse dont elle eut un fils, Télémaque, exemple le plus cité de la fidélité conjugale et de la vertu. On raconte qu'à sa naissance, on l'avait appelée Arnacia, qu'elle fut jetée à la mer sur l'ordre de son père et sauvée par une bande de canards qui la nourrirent et la ramenèrent sur le rivage. On la rebaptisa alors Pénélope, signifiant canard. Dans sa jeunesse, à cause de sa grande beauté, elle fut demandée par plusieurs princes grecs. Son père, pour éviter les querelles qui auraient pu éclater entre les prétendants, les obligea à en disputer la possession dans des jeux qu'il fit célébrer. Ulysse sortit vainqueur, Pénélope lui fut accordée. Pendant les vingt années d'absence d'Ulysse, durant et après la guerre de Troie, Pénélope lui garda une fidélité à l'épreuve de toutes les sollicitations. Sa beauté et le trône d'Ulysse attirèrent à Ithaque cent huit prétendants. Elle sut toujours éluder leur poursuite et les déconcerter par de nouvelles ruses. La première fut de s'attacher à faire sur le métier un grand voile, en déclarant aux prétendants qu'elle ne pouvait contracter un nouveau mariage avant d'avoir achevé cette tapisserie destinée à envelopper le corps de son beau-père Laërte, quand il viendrait à mourir. Ainsi, pendant trois ans, elle allégua cet ingénieux prétexte, sans que sa tapisserie s'achevât jamais ; car elle défaisait la nuit ce qu'elle avait fait le jour; de là est venue l'expression "la toile de Pénélope", désignant un ouvrage auquel on travaille sans cesse et que l'on ne termine jamais. Ulysse et Pénélope ont pu bâtir leur palais, l’habiter et s’y aimer. Ils ont eu un fils, Télémaque. Mais Télémaque n’a que quelques mois quand Ulysse part pour Troie et ving ans lorsqu’il revient. Quel peut être le sens du départ d’Ulysse ? Peut-être signifie-t-il la fin de la lune de miel et du rêve de fusion, ce rêve de retour au paradis perdu ? le voyage d’Ulysse serait comme un voyage intérieur initiatique qui, par la séparation d’avec sa terre et sa famille, mène à la différenciation. Les nombreuses épreuves qu’il traverse le mettent à nu, seul, face à lui-même. Elles le confrontent aussi à ses propres conflits et démons intérieurs qu’il devra affronter les uns après les autres afin de pouvoir ensuite découvrir et s’approprier ses émotions, ses désirs, son identité et faire le choix de ses appartenances. Ainsi s’agirait-il de faire le deuil de la première maison maternelle et familiale, assumer sa perte pour pouvoir l’intérioriser, et alors seulement, pouvoir s’habiter soi-même. À ce moment-là, le souvenir et la reconnaissance de soi et de l’autre deviennent possibles, le désir peut exister, et habiter ensemble devient possible. Alors seulement, Ulysse peut répondre à Calypso qui voudrait le garder encore auprès d’elle et s’inquiète de savoir Pénélope plus belle qu’elle: "Mais non, je sais qu’auprès de toi Pénélope serait sans grandeur ni beauté, tu ne connaîtras ni l’âge ni la mort, elle n’est qu’une mortelle, et pourtant le seul vœu que chaque jour je fais est de rentrer là-bas et de voir en mon logis la journée du retour" (Homère). Alors, Ulysse, acceptant sa condition d’homme mortel et seul, peut rentrer et retrouver sa femme. Pénélope elle aussi, à sa manière, en repoussant les prétendants et en élevant son fils entourée de ses servantes, fait son propre voyage intérieur: elle pleure l’objet de son amour parti, perdu peut-être, mais aussi elle le conserve en elle. Elle refuse les prétendants, mais s’en protège mal, puisqu’ils envahissent le palais, dévorent les réserves, boivent le vin d’Ulysse. Elle élève Télémaque, mais sans le père entre eux, Télémaque est faible: il se range tout un temps aux côtés des prétendants. Cependant, Pénélope ne doute pas d’elle, ni de son amour, ni de son désir; c’est le retour d’Ulysse. Il a débarqué à Ithaque et, déguisé en vieux mendiant, il s’est présenté au vieux berger et à Télémaque. Il a été reconnu par eux et par son chien et la servante qui lui lavait les pieds. Aidé de son fils, il a tué tous les prétendants. Il lui reste à être reconnu de Pénélope. Il l’attend dans la salle du palais. La vieille nourrice prévient Pénélope: "De l’étage, à ces mots, la reine descendit. Quel trouble dans son cœur ! Elle se demandait si, de loin, elle allait interroger l’époux ou s’approcher de lui et, lui prenant la tête et les mains, les baiser. Elle entra, elle avait franchi le seuil de pierre: dans la lueur du feu, contre l’autre muraille, juste en face d’Ulysse, elle vint prendre un siège; assis, les yeux baissés, sous la haute colonne, il attendait le mot que sa vaillante épouse, en le voyant, dirait; mais elle se taisait, de surprise accablée. Elle resta à le considérer, et ses yeux tour à tour reconnaissaient les traits d’Ulysse en ce visage, ou ne pouvaient plus voir que ces mauvais haillons." (Homère) Pénélope doute. Elle ne veut pas de n’importe qui, elle veut Ulysse et aucun des signes qui l’ont fait reconnaître par les autres ne lui suffisent. D’autres hommes pourraient présenter les mêmes signes et la tromper: bander l’arc, avoir la même cicatrice au genou. Pénélope veut l’Ulysse qu’elle aimait, il y a vingt ans, celui qui est parti, son mari avec qui elle pourra combler le trou de ces vingt années d’absence. Alors Ulysse sourit. Il pense que son apparence de vieux mendiant la trouble et que la présence de Télémaque et des autres la retient. Il confie à son fils une mission hors du palais et demande qu’on lui prépare un bain. Athéna répand sur Ulysse la beauté et la grâce, et c’est pareil à un dieu qu’il reprend sa place, face à Pénélope qui se tient toujours là, immobile. Ulysse laisse alors exploser sa colère: "Malheureuse ! Jamais, en une faible femme, les dieux, les habitants des manoirs de l’Olympe, n’ont mis un cœur plus sec. S’éloigner de l’époux, quand, après vingt années de longs maux et d’épreuves, il revient au pays. C’est bien. Nourrice, à toi de me dresser un lit; j’irai dormir tout seul, car en place de cœur, elle n’a que du fer." (Homère) "Ulysse, à ces mots, pris d’un plus vif besoin de sangloter, pleurait. Il tenait dans ses bras la femme de son cœur, sa fidèle compagne. Elle est douce, la terre, aux vœux des naufragés. L’aurore aux doigts de rose les eût trouvés pleurants, sans l’idée qu’Athéna, la déesse aux yeux pers, eut d’allonger la nuit qui recouvrait le monde." (Homère) Le tronc d’olivier, fondement du lit construit par Ulysse pour Pénélope et lui représente le fondement de leur couple, tant dans sa réalité que dans sa dimension mythique. Il est leur secret et leur mythe, miroir du lien qui les unit et les fait couple. Ce mythe fondateur confirme leur identité et leur légitimité. Et dans le présent de cette nuit où ils se retrouvent, ils se rejoignent à travers le souvenir du passé qui permet le retour aux racines et le souvenir du futur qui permet le passage vers l’avenir. Il aura fallu qu’Ulysse quitte sa maison, son couple, sa famille, se retrouve seul, simple mortel dans les épreuves pour qu’enfin il puisse se trouver, s’unifier et revenir et gagner sa place à Ithaque. Face à Pénélope, Ulysse se conduit en époux et doit lui rappeler leur mythe commun pour qu’ils puissent à nouveau partager leur vie. Vis-à-vis de Télémaque, il agit en père; il le reconnaît comme son fils et lui confie certaines missions qui lui permettront de devenir un homme. Pénélope et Antigone, deux faces indissociables du féminin. À partir du poème d'Homère (850 av. J. C. ), et de la tragédie de Sophocle (entre 496 et 494-406 av. J. C. ), ces deux figures mythiques et exemplaires rencontrent la psychanalyse. L'histoire dénoue les incompréhensions et les impasses, à la fois originelles et actuelles de notre temps: de la dissociation entre notre pensée et action, entre le pouvoir et la responsabilité, de la rencontre problématique de l'homme et de la femme à cause du non rapport sexuel. Pénélope par sa ruse interroge la texture féminine de l'attente, et par son tissage, la forme féminine de la parole. Trame et drame de sa vie, la seule certitude de la femme, est que son attente peut être sans objet. À ce point d'assurance se fixe le refus. C'est un choix qui implique la mort. Fantasme d'un tissage infini, tissage sans chiffrage, la femme sait moins d'un temps chronologique que d'un temps logique. Antigone fascine les hommes et parle aux femmes. Sa fascination tient à son acte et à la limite où elle se campe, entre la vie et la mort. Antigone, la femme l'éprouve, comme elle éprouve les lois non écrites. Elle se révolte lorsque les lois humaines dérivent au nom du souverain confondu avec le désir criminel. S'il n'y a pas de signifiant universel pour L? femme, Antigone se présente comme signifiant du pur désir, qui est un désir de mort. Antigone et Pénélope affirment une vérité individuelle contre le pouvoir humain où l'oubli semble constitutif du politique. Ayant en commun, l'excès, la solitude, elles sont garantes d'une mémoire infaillible. En littérature, Le roman de l'écrivain irlandais, James Joyce "Ulysse", paru en 1922, renvoie au couple mythologique de Pénélope et d'Ulysse. Dans son ouvrage, "Naissance de l'Odyssée", édité en 1930, Jean Giono imagine le retour d'un Ulysse peu glorieux. Le personnage de Pénélope donna aussi lieu à des réécritures d'inspiration féministe. Bibliographie et références: - Callimaque, "Hymnes" - Déméter, "Les Hymnes homériques" - Hérodote, "Enquête" - Homère, "Odyssée" - Hygin, "Fables" - Homère, "L’Iliade" - Pausanias, "Périégèse" - Pausanias, "Description de la Grèce" - Hérodote, "Enquête" - Chantraine, "Dictionnaire étymologique de la langue grecque" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/05/20
’ai écrit ce texte sur Portishead – Over. Je suis naturellement désolée pour les fautes qui doivent se faire présente au fil de mon excitation quand j’écris. Je ne me relis pas, je suis désolée, je suis en salle d’attente. *************************************************************************************************** - Deshabille toi. Son regard était sévère mais ses gestes m’indiquaient aussi que j’étais entre de bonnes mains. Je portais ce collier qu’il avait gravé et que je chérissais. J’étais nue. Nous étions dans un club en Allemagne où des pièces dédiées à des fantasmes permettaient les extravagances pervers d’être réalisées. Je ne savais pas ce qui m’attendais. Son imagination était débordante. Il pouvait être sensuelle, doux puis parfois bien plus intransigeant. J’aimais cette alternance dans notre vision de cet univers qui nous est si cher. Savoir se mettre à nue, oser tout dire, tout ce que nous avons dans la tête. AU fond n’est ce pas ce qui fait qu’une relation fonctionne ? La sincérité et la franchise sont les maîtres mot. Naturellement, il s’était imposé à moi. Je sentais cette maîtrise, cette bienveillance et son infini respect pour le don que je lui faisais. Ma soumission. IL y avait cette femme forte, têtue et très fière. Elle avait un coté fleur bleue et romantique. Celle qui aime être rassurée, cajolée, désirée et aimée. De l’autre, il y avait cette femme plus sombre qui depuis son adolescence ressentait au fond de ces entrailles ce besoin d’abandon. Très jeune, j’ai du affronté, comme tout le monde, des moments compliquées. C’est ce qui nous construit. J’ai rapidement su que je ne pouvais compter que sur moi-même. M’abandonner à un homme, complètement à nue et à ses pieds, c’est l’ultime quête. La forteresse que j’ai construite est forte. J’attendais qu’il vienne simplement y pénétrer en étant lui, en me respectant sans à avoir à utiliser mes armes pour me protéger. Parfois j’allais vers les mauvaises personnes, parfois je voulais sincèrement accordée ma confiance. Mais les actes parlent toujours plus que les mots. Combien d’hommes (comme de femmes aussi) mentent et se mentent à eux même. La franchise c’est laisser l’autre libre de ses choix. Malheureusement, le besoin de posséder l’autre au détriment de ses sentiments est malheureusement légion. Ne parlons pas de ces fantasmeurs pendant qu’une femme soumise c’est un peu celle qui accepte tout avec n’importe qui. Ca me fait sourire. Messieurs, être dominant c’est un état d’esprit, c’est en vous. Alors à ceux qui s’improvise dominant en se disant qu’une soumise va tout accepter juste comme ça par improvisation me fait simplement.. rire. Manquant le plus souvent de charisme, d’imagination. Mais je l’ai rencontré.. enfin. Le temps a été un tel luxe qui m’a apporté mon Saint Graal. IL était à mon service et moi au sien. L’un sans l’autre ne peut exister. Ce soir, il m’impressionnait encore une fois par cette aura qu’il dégageait . Celui qui me traitait comme sa princesse et sa chienne. Être chienne c’est pour moi révéler ce coté animal loin des codification sociétale, c’est pousser ses retranchements et s’assumer pleinement. Quoi de plus merveilleux que d’avoir ce guide qui m’épaule, me cajole, me corrige, me caresse et me rassure. Un lien si fort. Il me tenait par ma laisse. Fièrement dressée sur mes talons. - Viens me dit-il. Nous dehambulions dans ce couloir pour arriver à cette porte. - A genou, ma belle. Il toqua. La porte s’ouvrit. Un homme habillé en blouse et avec un masque ouvra. - Bonsoir Docteur. Je vous amène en consultation ma petite chienne. Je souhaite faire une vérification complète de son état. - Comment s’appelle votre chienne ? - Lane. - Des antécédents ? - Oui des problèmes de dos. IL faut donc être prudent. - D’accord, donnez la moi, je vais la mettre en cage en attendant. - Voilà je vous la confie. - Merci, je vous appelle quand la consultation commence. L’homme me caressa les cheveux. - Voilà tout doux ma belle. Nous allons te mettre en cage pour éviter que tu ailles fouiner partout. Il ouvrir la porte d’une cage. - Allez rentre.. n’ai pas peur.. Il m’avait retiré la laisse qu’il posa au dessus de la cage. Je passais mon premier bras, puis le second. Ma tête pénétrait dans cette cage. Je mettais alors ma main sur celle-ci comme pour chercher quelque chose qui allait me rassurer. Il était sorti de la pièce et avait tout refermé, me laissant ainsi dans le noir. Je perdais la notion du temps La lumière s’alluma. J’étais un peu aveuglée. Je prenais mon regard de petite chienne apeurée. Je vis les ombres s’approcher de moi. Je reconnu distinctement mon Maître puis l’autre homme, que j’appellerai Le Docteur. Le docteur ouvrit la cage. IL tenait dans sa main la laisse. Je ne voulais pas sortir, peur de savoir ce qui allait se passer. - Allez sors, viens dit il. - Allez sors Lane.. dit Monsieur. Je sortais alors ma gueule dehors. IL m’attacha à la laisse. - Venez me suivre Monsieur, allons examiner cette petite chienne. Je marchais à quatre patte, le docteur marchait relativement vite. La laisse était bien tendue. Mon Maitre me donna un coup de pied aux fesses. - Arrête de trainer la patte. J’adorais me fondre dans mon personnage de petite chienne. Je commençais à lâcher prise, excitée par l’inconnu, par ce moment présent. Le docteur tapota sur la table qui se présentait devant moi. - Allez grimpe.. viens. - Avec mon attitude de chienne racée je montais alors sur la table. - Voila la laisse, tenez la bien fermement que je l’examine. Nous allons déjà voir l’état générale du corps et vérifier que ses mamelles sont biens. Mon maitre enroula la laisse autours de sa main. Il maintenait cette tension pour que je sois bien présentable, dressée. Je sentais la main de ce docteur se poser sur le bas de mon dos en appuyant légèrement dessus afin que je me cambre. - Bon inspectons ces mamelles. Il commençait par palper mon sein droit et gauche, imitant les gestes techniques. - Petits mais bien en forme. Je vais procéder à la palpation afin de m’assurer que nous n’avons pas de tumeurs. Il compressait mes seins, les malaxait. - Hum parfait, rien à dire. Je vais maintenant m’assurer que ses mamelles sont disponibles à la suscion en cas d’une éventuelle utilisation à venir. Il plaça alors des titres tétons de manière mécanique. Des gestes bien précis, sans aucun état d’âme. - Voilà parfait. J’émettais un son d’inconfort. Le docteur me caressait à nouveau la tête, mon maitre me tenait encore plus fermement. - Calme toi, me douce chienne. Laisse toi osculter. Sa voix douce et chaude me rassurait. Le fait qu’il soit là me rassurer. Je vis alors le docteur s’approcher avec un écarteur buccal. Je rechignais ne voulant me laisser faire. Monsieur me prit alors par la gueule pour me maintenir la tête. Le docteur plaça alors l’appareil dans ma bouche. Je ne bougeais pas. Doucement il ecarta, puis écarta encore pour ouvrir bien grand ma bouche. Ma mâchoire me faisait mal. Je n’aimais pas cela mais d’être ainsi exposée me rendait malgré moi folle. Devant moi le docteur mis des gants qu’il fit claquer devant moi. IL prit une lampe et regarda l’intérieur de ma bouche. Il jouait son rôle à la perfection. Il introduisa son doigt dans ma gueule puis regarda ma gorge. - Hum parfait tout ça. Un bon degré d’ouverture, pas de problème à signaler. - Hum j’en suis ravie docteur répondit Monsieur. - Oh vous avez une bien belle race de chienne. Elle semble plein de tempérament mais elle est un bon modèle pour l’accouplement. Enfin de ce que je peux voir. - Oui, j’avoue. Elle a de très bonne pré-dispositions. - Bon maintenant, allons vérifier que tout est bon au niveau de ses orifices génitaux. Pouvez vous lui tenir la tête contre la plaque s’il vous plait. En général elles n’apprécient pas. Mon maitre appuya sur mon cou pour que je colle mon visage contre la place. IL tenait fermement mon cou avec sa main pour m’immobiliser mais aussi ma laisse. La chaleur de ses mains contre cette table d’examen était d’un doux réconfort. - Je vais procéder à un lavement anal Cela lui fera le plus grand bien. Parfois les propriétaires oublie d’en pratiquer. Cela évite de mauvaises surprises dit il en riant. Il avait saisit une sorte de sonde qui était rattaché à une poche sur une tige métallique. - Tenez bien votre chienne. JE vais maintenant lui insérer cette sonde dans son anus. IL écartait bien mes fesses de manière médical puis y introduisa la sonde. - Voilà. IL s’arrangeait ensuite pour que le produit pénétre bien. Cette sensation était bizzare. Dans ma tête, je me disais mais comment il va faire après pour retirer tout cela. J’allais me sentir complètement humiliée. J’avais du mal au bout d’un moment de ressentir mon cul aussi rempli. - Parfait. Monsieur pouvez-vous me tendre la bassine. - Volontiers. Tenez. - Maintenant tu vas pisser par le cul petite chienne. Soulage toi. Rejette bien tout. - Vous pouvez la redresser pour l’accompagner à cet exercice. Le docteur tenait la bassine attendant que je libère le liquide. Mon maitre me faisait tenir a quatre pattes. - Allez pisse me dit il au creux de l’oreille. Soulage toi. Soudain, je sentis le liquide sortir par mon anus. J’entendais le son du jet atterrir dans la bassine. - Allez encore.. voilà.. continue dit le docteur. Il saisit alors une serviette et me sécha les fesses. - Voila, notre premier phase d’examen est maintenant terminé. Pour la seconde phase, je vais appeler mon assistante. Elle a l’art et la manière de faire les examens plus profond que moi. IL avait rabaissé la table pour me faire descendre. On me dirigea alors vers un fauteuil de gynécoloque. Mon maitre m’avait redressé afin que je puisse y prendre place. - Placez ses pattes de part et d’autres. Nous allons l’immobiliser pour la suite. Je me retrouvais ainsi attachée les jambes écartées. On m’avait également sanglées les bras afin que je ne puisse plus bouger. Le docteur m’avait parfaitement positionnée les fesses bien au bord. Vulve exposée pour l’étude comme mon petit anus. - Nous allons la museler, vous comprenez. - Oui parfaitement, allez y. - Pouvez vous aller vous asseoir Monsieur et laisser mon assistante faire. Je vis alors l’assistante entrer. Vetue tout en blanc, elle portait également un masque. Je ne voyais que son regard bleu. Elle avait quelques rondeurs. Elle me faisait à toutes ces infirmières qui ont ce coté rude. - Helena, pouvez vous faire les examens profonds. - Oui bien sur Docteur. Mon maitre était assis sur le coté à quelques metres. Je le regardais. IL me regardait. J’imaginais son excitation à me voir ainsi attachée pour subir cette examination. Elle me mit un baton dans la bouche rattacher par des fers au bout et le serra. Elle fit rouler un tabouret. Saisis des gants. - Bon examinons cette chatte. Elle mis un doigt. - Aucune sensibilité ni douleur. Bonne réaction au stimuli Docteur. Je vais maintenant m’assurer que tout va bien. - Speculum. - Voilà ma chère. Avec un savoir faire, elle plaça le speculum dans ma chatte. Puis comme une orfèvre, elle le faisait s’ouvrir. Ce n’était pas agréable. - Lane, calme toi, dit mon maitre au loin. Je la vis avec une lampe regarder l’intérieur de ma vulve. - Vulve en parfait état. Rien à signaler. Toujours bonne pour utilisation. - Voulez vous voir Monsieur ? Je le vis sourire. - Oui avec plaisir. - Regardez tout est parfait. Il s’était abaisée pour me regarder bien en profondeur. J’étais complètement excitée. - Bonne réaction au stimuli. La chienne mouille correctement. Elle retira le speculum. Elle humidifia correctement mon sexe en utilisant ma mouille. C’est là que je la vis se saisir d’un appareil à ventouse qu’elle colla sur mon clitoris et ma chatte. Elle commença a presser la pompe. Je sentais mes lèvres, comme pour mes tétons grossir, être aspirer. - Voila. Parfait. Les lèvres sont parfaitement collé. J’étais ainsi avec les seins aspirés et la chatte également. C’était une sensation qui me rendait folle. Celle où mon maitre me laissait à des mains expertes. J’étais qu’il me regarde, qu’il m’exhibe ainsi. Je me sentais complètement défaillir. C’était si bon. Le docteur s’avança vers moi et me retira alors les tire-tétons puis me pris par les tétons et les tira bien fermement. - Ces tétons sont maintenant bien sensibles à la stimulation. Voilà .. C’est parfait. L’assistante commença doucement à appuyer sur la pompe pour libérer ma chatte de cette pression divine, pour me libérer. Je sentais les lèvres énormes gonflées aussi par le désir. C’était divin. Elle me caressait avec un savoir faire le clitoris et les lèvres. C’était si bon de se faire caresser ainsi. Elle commença alors à y fourrer ses doigts. - Tout doux petite chienne, nous allons bien te stimuler pour ta saillie. Je mordais alors dans mon baillon. Je regardais mon maitre. Il s’était levée. - Puis-je vous regarder comment vous la stimuler ? - Oui, bien sur Monsieur. - J’introduis en premier lieu un ou plusieurs doigts. Cela dépend de la chienne. Ensuite, je tourne doucement ma main. Nos examens précédent favorise la dilatation. Je ralais, les yeux complètement apeurés. Je sentais sa main en effet voulant me pénétrer. Elle plaça sa main sur mon ventre puis descendit pour me caresser le clitoris. - Calme toi.. calme toi.. Mon maitre s’était approchée de moi. Il me parlait à l’oreille. - Tu es une bonne petite chienne. Tu es des plus excitantes ainsi. J’aime savoir qu’on va bien te dilater. Je sais que tu adores ça. Je fermais les yeux comme si j’avais cette honte de l’avouer mais il le savait, il me connaissait. Il me caressait pendant qu’elle me fistait la chatte. - Voilà j’y suis. Encore un petit effort. Voilà… va y ma belle. Dilate toi.. - Cher Monsieur elle se dilate parfaitement. ON pourrait presque encore en ajouter ? - Ah oui dit il ? - Oui, elle a de bonnes dispositions même si elle est un peu étroite. - Alors faites, poursuivez l’exercice. Elle retira son poing. Je la vis joindre ses mains et intoduits 8 doigs dans ma chatte.Puis doucement elle est ecarta. - La chatte de votre chienne est à présent bien béante. Le docteur était là, il regarda. - Allez y, lechez pour la soulager. Je vous y autorise. - Oh merci Monsieur, répondit elle au docteur. C’est là qu’elle commença un cunnilingus si intense tout en me doigtant. - Hum, elle est si dégoullinante cette chienne. Elle m’aspira de partout. Mon maitre était à coté de moi. - C’est bon hein ? - Je fermais les yeux en guiche de réponse.. - Je t’autorise à jouir si jamais cela venait. Je commençais à trembler submerger par tous ces stimulis. Le docteur regardait aussi. Elle commença aussi en même temps à me doigter le cul et l’honora aussi en le lécher. C’était si bon. J’en m’enivrais de cette situation. Il était bon de ne pouvoir rien controlé. Soudain la oix du docteur m’arracha à ma torpeur. - Vas y tu peux aussi la baiser par la chatte si tu le désires. - Oh merci Maitre, lui dit elle. Elle s’empara du gode ceinture et me pénétra la chatte. Elle me baisait comme un homme. Mon Maitre n’en ratait pas une miette. Il adora me voir prise par d’autres. - Voilà. Elle est maintenant prête pour la saillie comme vous l’avez demandé Monsieur. C’est là qu’il s’adressa à nouveau à moi. - Je ne vais pas bouger, je vais te regarder te faire prendre par la chatte et le cul. Il va y en avoir un certain nombre d’hommes mais aussi des femmes. Cette idée m’effrayait, m’excitait, je ne savais pas quoi dire. Une fois de plus il y mettait la juste dose en restant à mes cotés. A ne pas sentir honteuse de prendre ce plaisir sans lui. - Nous allons bander les yeux de la chienne. Cela va la stimuler . ON m’ota la vue. Il était toujours là. Je sentais sa présence et leurs présences. A regarder. Je sentis alors un sexe s’introduire en moi par la chatte. Il y allait avec une certaine douceur, tout en me caressant les seins. Rapidement, je sentis qu’il avait éjaculer. Puis un second.. cette fois, Il commença par m’introduire des doigts dans ma chatte tout en y tenant ensuite sa queue. C’était une sensation étrange. - Par le cul, entendis-je. Baisez la par le cul dit mon maitre. Je sentis alors une queue rentrée par mon anus, avec une douceur.. tout en me caressant le clitoris. Je compris alors que c’était une femme. Puis d’un sec elle commença un long va et vient. - Tiens prends ça dans ton cul, sale chienne entendis-je. Elle me tenait par les jambes comme un homme ferait pour me baiser. Puis avec ses mains elle claqua mes seins, puis s’en empara les serrant fermement pour me donner un coup bien profond et y rester. Je serrais les dents. J’étais dans un état à ne plus vouloir compter, juste à être utilisée. Ma chatte ne cessait de couler de mouille. Puis je sentis une langue me lécher tout en jouant de doigts dans mon cul.. - Hum quelle bonne mouille dit elle.. Je sentis en même temps des doigts me tirer les tétons mais pas ceux de mon Maitre. IL m’avait offerte à me repousser complètement. Je sentais chaque coups de queue, de langues, dans ma chatte, dans mon cul.. je ne m’appartenais plus. J’étais alors épuisée. C’est là qu’il retira le baillon. Il m’embrasse avec une infinie tendresse. Je sentais les lèvres de ma chatte complètement irritée. ON me désangla. Je retrouvais alors une forme de liberté. IL m’avait prise dans ses bras. Je m’y réfugié comme pour y retrouver une chaleur réconfortante. La chienne avait laissé place à la princesse. - As-tu aimé ? Dans un murmure, j’osai à peine affirmer que j’avais totalement adoré. J'entendis alors le docteur dire. Voilà mes préconisations post saillie : du repos en cage.
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Par : le 06/05/20
Je suis désolée pour les éventuelles fautes, Je suis désolée de ne pas me relire, je suis allée accueillir l'invitée. *********************************************************************************************** La nuit tombait. Ce soir, nous recevions. Il ne voulait pas m’en dire davantage. Il m’avait ordonné de préparer l’apéritif afin de recevoir comme il se doit. Il m’avait imposé de porter un serre taille et ce rehausse sein. Il avait pris ce plaisir a bien le serré pour galber au mieux ma taille. - Ce soir, tu ne te changes pas. Tu restes ainsi. Viens ici. Au pied. Je m’étais naturellement mise à ces pieds. Il mis mes cheveux de coté - Regarde, j’ai fait gravé ton collier.. Cette attention délicate faisait que c’était mon collier. J’y était très sensible. J’étais à lui et il me le montrait. Il me le mit comme un homme offre parfois un bijou à une femme. Il me releva et me retourna. Nous étions face au miroir lui dans mon dos. Sa main s’aventura sur mon cou pour ensuite caresser mes seins. - Humm tu ne peux t’empêcher de pointer, petite cochonne.. me murmura t il.. Je le regardais à travers ce miroir d’un sourire complice. - Non.. Monsieur, en effet.. - Voyons l’état de ta petite chatte… Oh mais elle est toute en émoi.. c’est parfait. File au salon et met toi à genou à coté de mon fauteuil. Tête baissée, bien droite et tes jambes écartées. Je me faisais une joie de lui obéir. A chaque fois qu’il préparait une soirée, il savait toujours repousser mes limites. Je me demandais qui allait venir ce soir. IL passa dans le salon à coté de moi. Il m’appuya à nouveau la tête. - Bonne chienne. Soudainement, la sonnette retenti. - Bonsoir mon cher ami. - Bonsoir Madame X. Quel plaisir de vous recevoir après tout ce temps. Laissez moi vous débarrasser. - Merci à vous. - Je vous en prie par ici. - Quel magnifique appartement vous avez et toujours un goût exquis. Oh mais que vois-je ici ? votre animal domestique ? Au son de la voix de cette femme, je n’avais qu’une envie relever la tête pour la voir. C’était la première fois de ma vie que je voyais une Maîtresse. Cette envie m’avait toujours fait fantasmer, sans pour autant me sentir bisexuelle. Je n’avais jamais désirée une femme bien que parfois je trouvais certaines femmes avec ce coté très sensuelle. Je sentais qu’il allait me pousser dans mes retranchements. C’est là que je sentis sa main passée dans mes cheveux. - Quelle douce chevelure de chienne. - Eh bien alors, Lane, on ne dit pas merci ? - Merci.. Madame.. - De rien, petite chienne. Mes cheveux tombaient sur mon visage, je ne pouvais l’apercevoir mais j’aperçu ses chaussures. Elle portait de sublimes escarpins fins avec une plateforme légère. Je devinais une femme de goût . Sa voir était presque douce et très agréable. - Je vous en prie prendez place. Visiblement il avait indiqué la destination du fauteuil là où il m’avait fait m’asseoir. Elle s’installa confortablement. Il lui offrit un verre. Je les entendais échanger des banalités. Au bout de quelques minutes, elle s’amusa à me caresser à nouveau les cheveux. - C’est tellement agréable d’avoir un animal de compagnie.. Puis-je ? - Oh mais bien sur Madame X, elle est à votre entière disposition. Attention parfois ma chienne a un peu de mordant, elle est un peu effrontée, mais elle reste bien obéissante à son maître. - Mets toi face à moi me dit il. J’avançais alors à quatre pattes pour me mettre face à elle pour me mettre à nouveau à genou, tête baissée. - As-tu un elastique ? tu es bien négligée d’avoir tes cheveux détachées. J’aime voir les regards des petites chiennes. - Je… Non Madame, je n’en ai pas. - Voilà qui est bien fâcheux. - Attentez, tenez. - Retourne toi. - Bien…. Petite chienne. Elle me caressait les cheveux. Elle avait les mains si douces. Elle m’attacha les cheveux avec une queue de cheval. Elle portait une tenue stricte . Un chemisée avec une jupe fendue. des bas coutures. Elle était magnifique. - Allez retourne toi. Elle me leva le menton. - Ah mais que tu es toute jolie… Des yeux noisettes qu’on a envie de dévorer. Une bouche pulpeuse pleine de promesse. - Ouvre ta bouche et sors moi ta petite langue. Elle inséra son doigt mais toute sa main. - Oh mais je vois que tu as de l’entrainement . Elle stoppa direct puis commenca à aller vers mes seins. - Oh une petite poitrine en forme de pomme. Et ces tétons si délicats.. des auréoles superbes.. Monsieur votre chienne est exquise. Je vais me faire un plaisir de la soumettre comme il se doit. - Cela me ravit et cela ravit ma chienne. - - je la trouve bien insolence. Je lui fais des compliments, je viens à elle, et elle daigne nous remercier… Elle me tenait par la queue de cheval me mettant la tête en arrière. - Petite ingrate que tu es ! - Merci.. Madame.. Je vous remercie d’être venue vous occuper de moi. Je vous remercie pour vos compliments à mon égard. - Au sol, petite salope ! - Nettoie mes chaussures avec ta langue. J’y allais doucement. Je sortais le bout de ma langue pour commencer ma tache. - Je t’ai dis sors ta putain de langue et nettoie correctement. Je sentais sa voix si autoritaire que naturellement je me mis à lecher ses escparins. - Bien.. Elle se leva en tenant bien ma laisse. Elle appuya son talon sur mon dos tout en tirant bien sur ma lêve pour me redresser la tête. - Allez viens sur moi. Elle m’amena au centre du salon pour me placer face à mon maitre. Il me regardait droit dans les yeux avec ce sourire pervers. J’étais ainsi à quatre pattes au centre du salon. Elle passa ses jambes de par et d’autres de ma tête pour la coincer avec sévérité. Elle s’était alors penchée pour me claquer le fessier. - Brave petite chienne. Elle écarta mes fesses et passa son doigts avec délicatesse sur mon fion. - Oh mais quel petit trou qui se présente à moi.. Je me demande bien ce que ce trou peut engouffrer. Puis elle s’ota, me remise bien droite… Mon maitre avait disposée sur la table un grand nombre d’objets source de plaisirs, de punitions. Elle s’était saisi de deux martinets aux lanières longues. - A quatre pattes, jambes bien écartées. - Tu appelles cela bien écartées ? Elle me fouetta sur les cuisses. J’’ouvrais bien mes jambes je me cambrai aussi afin qu’elle soit des plus douces mais aussi pour montrer mes petits trous de chienne. Comme une danse, elle me fouttait les fesses, le dos, les cuisses. Je regardais mon maitre droit dans les yeux. Il souriait à me voir subir ces flagellations pendant que je retenais mes cris. Elle caressa mon entrejambe en faisant plusieurs aller retour. - Brave petite chienne qui mouille. Va sur la table, mets toi sur le dos. Nous allons inspecter la capacités de tes orifices.. de tous tes orifices. Elle m’attacha mes poignets. Puis avec des contraintes, m’attacha les cuisses et les chevilles pour avoir un meilleur accès à mes trous de salope, comme elle le disait. Elle s’était installé au dessus de moi, j’avais une vue sur son sexe. Jamais de ma vie je n’avais été aussi proche du sexe d’une femme. - Allez sors ta petite langue lapeuse. Elle me forçait à la regarder dans les yeux tout en me tenant par la tête. Elle releva sa jupe à la taille laissant dévoilé son porte jaretelle. Elle ne portait aucune culotte. - Regarde moi je t’ai dit. Elle commençait des mouvements de va et vient au niveau de son anus. - J’aime qu’une chienne me nettoie. Allez applique toi.. Ma langue sortie, elle l’utilisait pour nettoyer au mieux son anus quand elle s’assit complètement sur moi en en regardant. - En voilà une charmante vue. Elle me tenait fortement la tete pour m’utiliser comme son petit jouet de plaisir. - Suffit maintenant ! tu en as eu assez. Elle saisit alors un baîllon dont sortis un gode. Je ne m’étais jamais sentie aussi humilié de ma vie. Je lançais un regard à mon maître qui s’était rapproché . Il était juste derrière moi. Il s’était accroupie. - Tu es un superbe sextoy… J’avais envie de râler ou de protester mais il fallait reconnaître que j’étais complètement excitée d’être à la merci de cette femme et de voir mon maître me regardait. Je voulais être sa fierté, la meilleure des chiennes. Elle me caressait le corps de ces douces mains. Elle avait saisi des pinces à tétons. Elle s’amusait à les triturer entre ses doigts, puis à les prendre en bouche. Elle les mordiallait, les aspirait. Puis de ses deux mains elle les faisait se grandir. Elle y mettait une force malgré ces mains toute petite. Je voyais dans son regard cette maîtrise et son intransigeance. Probablement ce qui plaisait à mon maitre pour m’offrir à elle. - Regarde moi. Je la voyais mettre les pinces japonaises. J’étais si sensible de mes tétons. Je sentais la douleur m’envahir et je faisais tout pour me concentrer sur ce qui allait se passer. Elle s’était agenouillée… - Allons te préparer, regardons ce que nous allons entrer là-dessus. Elle commença par me lécher la chatte en écartant bien mes lèvres et en sucant mon clitoris. C’était la première fois qu’une femme me léchait. C’était si etrange, si doux avec cette petite langue. Je prenais ce plaisir qu’elle me donnait . Mon maitre ne ratait pas une miette. - Alors, petite chienne, c’est bon de se faire lécher ainsi. - … oui, Monsieur. Un oui monsieur difficilement audible avec mon baillon. Il m’avait relevé la tête en tirant sur mes cheveux. - Regarde toi, petite putain. - Oui regarde, je vais y insérer ma petite main dans ta chatte de chienne en chaleur. Je sentis alors le dos de sa main s’humidifier contre ma chatte pleine de mouille. Il fallait reconnaître que j’étais dans un tel état. J’avais oui, envie de me faire prendre de partout. C’est là que je sentis ses doigts me chercher comme mon maitre le faisait. Sa main était bien plus fine. - Voilà petite trainée. Regarde moi ça !!! regarde comme tu vas te faire baiser par un poing. Sa main était rentrée. Je sentais ses va et viens. C’était une sensation si particulière. Elle y allait doucement. Elle me baisa en allant bien au fond… C’est là qu’elle inséra de son autre main un doigt dans mon cul. - Ton Maître m’a fait la confidence qu’il t’avait déjà bien travaillé le fion. Je veux le voir bien béant. Je veux t evoir ouverte. Tu comprends, petite chienne. Je la regardais… Je hochais la tête avec une certaine crainte. Tout en ayant sa main dans mon con, elle commença le travail de mon fion. Elle y mis un second doigts… - Oh mais quelle gourmande. Ça rentre.. si facilement. Je ne tenais plus, je ne pouvais crier. Mon maitre me tenait dans ses bras, forçant à regarder cette maitresse me faire un traitement adapté à ma condition. IL me tenait par le cou pour bien me maintenir. - Voilà.. humm.. quelle putain… quel gouffre… on sent que tu t’es fais souvent fourré, écartelé. Regardez moi ça… - Tu vois ma petite chienne, fister par tes deux trous de salope ! me dit mon maitre. Elle me regardait droit dans les yeux et y mettait toutes son énergie pour me baiser de ses poings. Elle y mettait une telle frénésie comme pour me punir d’être une vraie trainée. JE tentais de me débattre. Mon maitre serra davantage mon cou. J’étais au paradis. Je défaillais. Je sentais des tremblement au niveau de mes cuisses. Je ne répondais plus de rien. Elle sorta sa main de ma chatte et la tapota.. - Voilà… hummm.. ce petit trou… qui va garder la trace du passage de ma main… Elle ota doucement sa main. - Oh quelle ouverture… son fion est aussi béant de sa chatte de pute cher Monsieur. Voulez vous regarder ? - Mais je compte ne pas en rater une miette. C’est là qu’il s’était dégagé de moi et se mit face à moi, observant mes trous. - Quel beau travail ma chère. Ouverte comme j’aime. - C’est une bonne chienne que vous avez. Nous pourrons, je pense travailler davantage ses capacités si cela vous tente. Elle s’approcha de moi et me parla à l’oreille. - Tu es faite pour être punie d’etre une chienne. Regarde ce que tu nous obliges à te faire.. Elle souleva les pinces à tétons et les tira vers les hauts. Mon cri s’étouffa dans le baillon. Puis doucement elle me caressa le visage, les cheveux.. Elle me déposa un baiser sur la joue. C’est là qu’elle se releva et s’installa sur ma bouche. Elle s’empala sur le gode. Elle se sodomisa. Je sentais alors sa frénésie. De l’autre, mon maitre me sodomisa aussi. C’était une situation si particulière pour moi. J’aimais être à leur disposition, leur objet sexuel dont il pouvait abuser. Je sentais mon maitre me prendre le cul tout en insérant des doigts dans ma chatte. Madame x prenez son pied tout en tournant aussi sur le gode inséré bien au fond. Elle chevauchait. Elle s’amusait avec la chaine à tétons. Tout valsait en moi. Mes seins, ma tête, mon cul. Je sentais des coups de par et d’autres. - Salope ! petite pute.. dis mon maitre. - Baisez la bien Monsieur, elle est maintenu si béante de ses trous. Il va falloir s’occuper de sa petite gueule. J’y ai décelé un certain potentiel. D’un grand râle il s’arreta. Elle continuait. Je me sentais si honteuse d’être dans cette situation. Quand elle s’arrêta, elle me claqua la joue.. - Quel bon petit jouet. Elle me retira alors le baillon puis m’embrassa en me mordant la lèvre. Elle me libéra les cuisses. Elle me releva et en jeta au sol. - A genou. Allez plus vite. Baisse la tête. Elle marcha vers la taille. Elle se mit à ma hauteur et me montra un gode d’une taille certaine.. Un gode ceinture. - Regarde ce que tu vas te prendre dans ta chatte et dans ton petit cul, dans ta gueule de pute. J’ai bien travaillé ces petits trous. Demande moi de te baiser. Mon maitre avait saisi la cravache. Il releva mon menton voyant que je tardais à répondre. Elle s’était mise à ma hauteur et me serra de sa main ma gueule. - Allez réponds petite salope. - Madame, je vous en prie, baisez-moi.. - Tu veux que je te baise ? tu veux que je te baise par où ? - Madame, baisez moi par la chatte. - Humm, je ne sais pas.. je crois que je vais surtout m’occuper de ton fion de salope. Un moment de silence, je baisais le regard pour ensuite la regarder dans les yeux. - Merci Madame…. Doucement, elle retira les pinces. Je hurlais de douleurs. Puis d’une douceur apaisante elle les pris dans ses mains et les lécha. Ce redresse sein te va à ravir petite chienne. Présentée, je m’en suis délectée mais je préfère une chienne nue. - Ote moi ça. J’otais alors mon redresse sein puis doucement mon corset. - Oh quelle belle marque.. Je vois qu’il était bien serrée pour te contenir. - Oui.. Madame… Elle appuya ma tête pour la jeter au sol. - Cambre bien ton cul merde ! Elle me griffa les fesses. - Voilà une bonne position de petite trainée.. Dis moi ce que tu es ? - Madame, je suis une petite trainée. - Et que fait on aux petites trainées ? - On les baise Madame.. on les baise. - Oh pas que cela petite chienne. ON les bourre, on les utilise, on les punit… - Ecarte ton cul ! - Ecarte le bien.. - Oui.. Madame. J’étais tête au sol, de mes mains j’écartais bien mes fesses pour lui offrir mon fion. - Parfaite position de pute. - Oui, une bonne pute dit mon Maitre. - Lane, je veux t’entendre couiner comme une chienne. - Oui.. Monsieur… La taille du code m’avait fait frémir. Elle le mit à l’orée de mon cul. - Oh mon dieu.. ça rentre, ça rentre.. regardez moi ça. Je vais te démonter petite pute. - Merci madame de vouloir me démonter comme je le mérite. - Elle mit le gode bien profondément puis commença sa chevauchée. Elle me montait si fermement.. - Petite pute.. allez cherche à bien te la mettre bien au fond.. - Voilà.. Je vis alors la chaussures de mon maitre face à moi. - Sors ta petite langue de putain dit elle; Je m’exécutais.. Il se mit à se servir de ma langue pour nettoyer ses chaussures. - Elle est multiusage.. Je sentais Madame me labourer les entrailles. J’étais réduite à être un objet ce soir. Mon maitre était d’une telle intransigeance. Cela m’attristait mais de l’autre, je me surpassais, j’éprouvais de nouvelles sensations. Il savait me sortir de ma zone de confort. - Une bonne cireuse de pompe dit elle. Mon maître se saisit de ma queue de cheval et me mit à quatre pattes. - Ouvre ta gueule. Jamais on m’avait bourrée de cette manière. Elle me saisit les extrémités de ma bouche avec ces doigts. Elle était plus exigeante. - Monsieur, que diriez vous de lui fourrer cette bouche ? - En voilà une excellente idée mais demandons à notre petite chienne.. Je n’osais plus rien faire, mes yeux se baissait faisant office de réponse. Elle lui offrait ma gueule. Il mis son sexe dans ma bouche. Elle me tenait alors par la laisse, mon maitre par la queue de cheval. J’étais soumise à leurs tentations les plus perverses. Elle me claquait les jambes. Elle s’amusa de la cravache pour me chevaucher comme si j’étais une jument. - Suce correctement petite pute. Il me donnait la marche à suivre par la tête. Il me tenait la gorge et s’était enfoncé bien au fond. Je bavais… - Oh mais regardez moi cette salope. Elle bave de partout ! par la chatte, par la gueule. Dit elle. Il se retira d’un seul coup. J’étais alletante voulant reprendre mon souffle. Elle sortit le gode de mon cul. Et chacun se stoppa. Mon maitre était allé s’asseoir le fauteuil et elle sur le canapé. Elle tenait le gode comme une bite. Elle me l’exbitait au loin. Elle en retira le préservatif qu’elle avait mis dessus. - Allez viens chercher ton jouet petite chienne… Avec ma démarche de petite chienne, je m’avancais vers elle. - Leche mon anus . Elle tenait le gode dans sa main pour me donner un meilleur accès à son anus. Ma langue tournait autours de son auréole. - Allez viens t’empaler dessus. Je m’étais alors levée, mise à califourchon sur elle. Elle ecarta mes fesses. - Voilà.. C’est bien petite putain… Allez chevauche ! Hu Dada ! Elle me forçait à l’avoir bien profondément tout en me claquant les fesses afin que je bouge mon bassin d’avant en arrière.. Elle s’agrippa ensuite par mes seins. Elle les pressait si fortement, les gilait, elle le giflla aussi fortement. - Petite pute. Dis moi que tu es une petite pute. - Oui.. Madame je suis une petite pute. Elle continua a me gifler de partout. Puis elle remis ses mains sur mes fesses et me demanda d’aller de haut en bas. - Allez bouge mieux que ça. - Stoppe maintenant. Ecarte ton cul. C’est là que je sentis mon maitre derrière moi. Il me saisit par la gorge me forçant à me cambrer. Elle écartait bien mes fesses. - Allez quémande ! - Monsieur.. je vous en supplie, enculez moi. Il me prit avec violence. Prise en double pénétrations, c’était d’une telle intensité. Je sentais mon maitre frénétique. Je reconnaissais ses coups de queue qui prédissent sa jouissance. IL juta alors dans mon cul. - Garde cette semence petite pute, me dit il. Madame se stoppa . - Au pied. Elle retira alors son gode ceinture. - Allez viens me finir petite catin. Déboutonne mon chemisier. Je me sentais interdite. Je sentais le foutre de mon maitre couler par mon fion si détendu. Avec douceur, j'enlevais les boutons de son chemisier. - Belle gueule de pute tu as.. Allez suce, tête! - hum voilà petite chienne.. encore.. Ta bouche est un réel délice… Je la sentais soupirer de plaisir. Je prenais ses seins dans mes mains pour mieux ensuite porter ses tétons à ma bouche. Elle mis sa main sur ma tête et me força à aller à son entrejambe; - Lèche et Doigte moi. Allez ! Je n’avais jamais fait cela de ma vie. Je sentais mon maitre en train de m’oberser. Je le faisais pour lui, pour lui montrer ma gratitude. - Humm que tu lèches bien petite pute. C’est une première il parait ? dit elle comme un murmure d'abandon - Oui.. Madame.. Elle sentait ma timidité. - Tu ne vas pouvoir que progresser mais c’est déjà bien prometteur. Elle sera ma tête entre ses jambes. Je la sentis se contracter… prise d’un spasme.. - Humm bonne petite chienne. Allez au panier…
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Par : le 06/05/20
Comme à mon habitude, désolée pour les éventuelles fautes, je suis allée écouter Chopin… ************************************************************************************************ Nous quittions ce restaurant indien du centre ville que j’affectionne. J’aime les plats relevés, pimentés.. un peu comme je souhaite mener ma vie. Nous étions dans le centre ville de Strasbourg. Après ce repas divin se terminant par un thé indien, il me proposa de faire une promenade le long des quais. L’air était doux, il y avait une légère brise. Nous marchions côte à côte, lui me tenant par la nuque où je sentais cette douce pression bienveillante. J’aimais quand il me caressait du bout de ses doigts. Parfois, il serra plus fort pour me montrer de ne pas oublier qui il était. Il était dominant de nature. Je me sentais légèrement chipée ce soir là, les verres de vin me faisant tournoyer. Je me laissais complètement allée. Je souriais, je riais. Ce sentiment de bien être qu’on peut avoir quand on est simplement heureux. Il nous dirigea vers son appartement. Je l’aimais.Il avait comme moi ce goût pour tout ce qui a une âme. Je jalousais son appartement. J’aime le vieux parquet, les hauts plafonds, les vieux meubles… Il me faisait monter les escaliers en me mettant une claque sur les fesses. - Allez monte ! Il avait ce regard taquin que j’aimais. Arrivée à l’étage, je posai ma tête contre lui ne montrant légèrement aguicheuse . je me sentais à vrai dire un brin fatiguée. Il posa son doigt sur ma bouche. - Chut… Il caressa mon visage et me pris dans ses bras. Il ne prit même pas la peine d’allumer la lumière. Celle de l’extérieure nous laissait dans une certaine pénombre. Toujours dans la chaleur de ses bras, il me dirigeait vers sa chambre. Cette chambre avec son lit si unique. Un grand lit où sur chaque coin se trouvait des bois en hauteurs sculptés. Il m’avait dit qu’il l’avait chiné en Allemagne. C’était une pièce si unique. Je n’avais vu que ce genre de lit que dans des films où parfois on jalouse cette sublime décoration de rêve. Devant ce lit, se trouvait un coffre relativement grand qui me rappelait bien des souvenirs. Il y avait cette armoire qui comme chez moi cachet ses jouets favoris dédiés au délices et aux supplices. Il me déposa avec une tendresse infinie sur le lit. Ma tête tournoyait, l’alcool avait cet effet de m’endormir et de me rendre bien docile. Il me caressait le visage les cheveux. Je me lovais sur ses oreillers, sur son lit si confortable. J’avais quelques difficultés à même parler. L’alcool et ses ravages me direz-vous ?. - Ma petite chienne semble bien fatiguée, mais je ne vais pas Morphée me la kidnapper. Je souriais me laisser aller à cet état de plénitude où je me laissais complètement aller. Je sentais sa main remettre mes cheveux, passer sur mon visage. Il me saisit le cou pour prendre possession de ce qui lui appartenait. Je sentais son souffle au creux de mon cou. Son parfum me rendait complètement folle. De son autre main, il fit glisser la fermeture éclair avec lenteur comme s’il déballait un cadeau. Je gémissais, je me pinçais les lèvres. Je fermais les yeux appréciant ce moment d’intensité et de sensualité. Je m’étais mise sur le flanc comme pour l’aider à continuer. La bretelle de ma robe glissait le long de mon bras. Avec langueur, je me défis de cette bretelle. Il libérait ainsi mon sein où il le saisit pour dire.. C’est à moi.. Il me pris alors par le bras pour me redresser. Il s’était mis derrière moi, j’étais assise devant lui. Il ota la robe au dessus de ma tête. Il glissa sa tête au creux de mon épaule pour l’embrasser puis pris de pleine main mes seins. Il les sous-pesait, les remontant, les enveloppant, les serrant. Ma tête basculait contre son torse. Je chavirais. Il me caressait du bout de ses doigts. J’avais la chair de poule. Mes tétons s’étaient dressés comme il avait cet art à me dresser naturellement. Sa main descendait sur mon ventre, sur l’extérieur de mes cuisses, il me caressait. D’un geste vif comme un tigre, il se retira pour me forcer à me rallonger. Il s’était mis face à moi, mes jambes était pliées sur le lit. Avec une sauvage douceur il me retira. Il saisit mon bras droit pour l’orner d’un bracelet en cuir, il fit de même de l’autre. Je sentis le bruit d’un mousqueton qui m’attacha aux liens qu’ils avait mis au niveau du lit. J’étais ainsi les bras écartés, attachée.. à sa merci. Il ne parlait pas, je me laissais faire. Il plaça un bandeau sur mes yeux. J’étais ainsi dans le noir, à ne pas savoir ce qui allait se passer. J’adorais être privée de la vue, cela exacerbe les sens à vous faire frissonner, à décupler lous les ressentis, ne sachant pas ce qui va arriver. Il avait écarté mes jambes. Il effleura du bout de ses doits mon corps puis se releva. J’entendais ses pas, j’essayai de deviner ce qu’il faisait. - Maintenant, je vais te mettre un casque avec la musique que tu affectionnes. Tu vas être une gentille, gentille petite chienne. Hum j’étais aux anges. C’est la première fois qu’il me mettait un casque. J’allais découvrir que c’était d’une intensité. J’étais ainsi privée de ma vue et des sons environnement, comme dans une bulle. Je ne sentais que la douceur de la pulpe de ses doigts m’honorant de voluptueuses caresses. Il s’était absenté durant quelques minutes. En entendant ses pas resonnant de plus en plus fort, Ma poitrine se soulevaient, je me sentais éveillée à tout ce qui allait se passer malgré mon état. Il saisit alors ma bouche de ses doigts pour y déposer un baiser bien mordant. Je sentis soudainement une chaleur à mon entrejambe. C’était la chaleur d’une flamme. Qu’avait il déposé. Une bougie ? allait il mettre de la cire comme il aimait à le faire ? Je n’osais plus bouger gardant les jambes bien écartées. Il écartait les lèvres de mon sexe. J’imaginais comment ils les regardaient à la lueur de cette flamme. Il les écartelaient comme pour voir mon intérieur. Au bout de quelques secondes, je sentis mon sexe se refroidir. Il s’était emparé de cette bougie. J’étais toute en haleine. C’est là que je sentis la première goutte chaude s’abattre sur mon ventre, puis une seconde, une troisième.. il jouait avec mes seins, mon ventre puis il commença à s’attarder avec la cire sur mon sexe. Il jouait de la hauteur d’où tomber la cire. J’entre-ouvrais mes lèves, laissant échapper le cri de mon désir, de mon doux supplice. J’étais ainsi recouverte de cire. Je devinais alors qu’il s’était amusé à jouer d’une bougie, et celle d’une bougie de massage. Il jouait avec les matières. Cette sensation agréable où il otait ensuite la cire tout en commençant à me masser avec langueur. Il me rendait complètement folle, sur le chemin de la perdition. La musique dans mon casque me transcendait. Du chopin. Je tourbillonnais, je me perdais dans ses mains expertes. Je sentais la force de ses mains me masser, s’attarder sur mes seins. Il les massait, il prenait possession de ces monts en les malaxant puis de ses dents il me mordait les tétons. Il est aspirait. Il me tourmentait. Je soupirais, encore et encore. Je perdais pied. Je devais probablement émettre des sons de plaisirs à la hauteur de ce qu’il m’infligeait. Mon corps était bien huileux. Il n’oublait aucune partie de mon corps. Il s’occupait divinement de mes pieds, effleurait mes mollets, embrassait mes cuisses. Ses doigts était un appel à en demander toujours plus. D’une main bien plus ferme il écarta davantage mes cuisses. Je le devinais face à moi, observant mon sexe. Je sentis alors une goutte de cire s’abattre sur mon clitoris si sensible. Je me dandinais, ne tenant plus, tellement il faisait de moi une petite chienne en chaleur, voulant être comblée de partout. Je sentais ses doigts glisser le longs de mes lèvres. Je ruisselais. Il jouait.. me frustrait. Je me cherchais en bougeant ma petite chatte à en avoir plus. Il écarta alors de deux doigt mes lèvres et je sentis sa bouche prendre possession de mon clitoris. Il l’aspirait avec intensité. Il me voyait bouger. Il me tenait fermement . Je me débattais face à ce plaisir qui faisait que je n’arrivais pas à me contenir. Pour m’abattre, il mit à l’entrée du trou de ma petite chatte un doigt. Il caressait, sans me pénétrer. Je ne tenais plus. Je voulais qu’il me doigte, qu’il me fourre. Ma chatte appelait ses doigts Il ne mit qu’un seul doigt à mon grand dam. Mais il m’enfourra si profondément pour me faire comprendre que c’était lui qui décidait. Il me baissa avec son doigt si fortement.. tout en me suçant le clitoris. Puis ressortant son doigt, il me caressait à nouveau de cette pulpe imbibé de ma mouille le clitoris. Je soupirais encore et encore. Il m’emmenait à chaque fois au bord de la jouissance s’arrêtant juste avant. Ma tête s’engouffrait davantage dans les oreillers. Je couinais telle une petite chienne en chaleur. Il me releva bien les jambes et caressa mes lèvres gonflées. C’est là qu’il me fourra de plusieurs doigt. Avec douceur, il inspectait en profondeur comme si il voulait me transperçait en sondant mon intérieur. Je bougeais mon bassin l’invitant à me combler encore en encore. J’aimais quand il me sondait ainsi. Soudainement, je sentis alors bien plus que quelques doigts. J’étais si ouverte. Il bougeait sa main dans tous les sens. J’avais quatre doigts qui m’honorait. Je ressentis alors son pouce tentant de se frayait un chemin. Il avait posé sa main sur mon ventre pour me calmer. Je soufflais, de désir, de plaisir mais aussi de douleur. J’étais dans une excitation qui faisait mal. Je sentais la force de son bras, cette main de velours, son intransigeance à vouloir m’écarteler. Il commençait des mouvements de va et vient avec son poing. Je criais.. il ressortais son poing, s’impregnant de ma mouille et probablement d’un gel. C’était intense. De se sentir prise ainsi. De s’ouvrir à ces plaisirs fous. Il me pénétrait avec sa main comme pour pénétrer les entrailles de mon désir. Je me cambrai. Quand il ressortit son poing, il me caressa doucement l’entrejambe comme pour calmer le feu ardent. Ma bouche s’était assechée ,comlètement consumer par la chaleur de mes envies les plus pervers dont il était le brasier. Soudainement, je sentis une goute froide s’abattre sur ma bouche. Je voulais m’abreuver de cette eau. Il passait le glaçon sur ma bouche puis le glissa le long de mon cou. Je me délectais.. mon corps réclamait encore et encore. Il me mettait à ce point de rupture. Il traçait un chemin sinueux jusqu’à mon entrejambe. Il passait autours le glaçon autours de l’auréole de mon sein gauche. De l’autre il avait inséré son pouce dans ma bouche. Je prenais un plaisir à l’honorer, le sucer, le lecher. J’étais soumise à toutes ces caresses et je me laissais complètement aller à cette frénésie qui sortait de l’ordinaire. Il faisait de la sensualité un art, la sexualité en était également un. Il connaissait chaque parcelle de mon corps. C’est cela que j’aimais dans notre relation. Combien de fois, avant lui j’avais tenté des relations plus légères qui n’avait aucune saveur, où ces hommes se prenaient pour des dieux du sexe, à croire que quelques coups de queue provoquaient une jouissance. A ces hommes qui ne savent même pas comment stimuler un clitoris, où à ces hommes qui une fois leur plaisir pris.. nous regardent en disant.. mais « caresse toi ». Lui , il découvrait, scrutait, il dominait naturellement. Il aimait maitriser tout ce qu’il faisait et cela passait par la maitrise de mon esprit et de mon corps. Les deux étaient liés. Toujours avec douceur, il caressait mon sexe avec un glaçon… J’en avais la chair de poule. Il l’introduisait dans ma petite chatte si brulante. Mon corps le réclamait. Il me mettait au supplice. J ouvrais ma bouche, espérant qu’il insère encore ses doigt. Je sentais le glaçon fondre dans ma chatte qui inondait le matelas. Il engouffra dans ma chette un gode pour me combler.Il faisait quelque va et vient puis viens s’asseoir à califourchon sur ma poitrine. Il pinça mon nez. Naturellement j’ouvrais ma bouche. Il introduisait son gland à l’orée de son écrin. Avec calme, il s’engouffra doucement. Une fois arrivée bien au fond, il y resta quelques instant.. puis ressorta.. puis encore à nouveau il me fourra bien au fond ma bouche. Je sentais au fil de la montée de son désir son corps faire cette danse pour aller.. revenir.. aller et revenir. Puis pour jouer avec moi il restait encore en me pinçant le nez. Il me rappelait ma condition de chienne voulant se faire étouffer de son gland . Puis il me tapotait la joue, me faisant sous entendre que j’étais une brave petite chienne. J’aimais cette sensation où tout passait par les ressentis, bien que sa voir me manquait. D’un coup vil, il me détacha les bras et me retourna . Il me maintenait par le cou. La tête appuyée dans les oreillers. Il me rattachait cette fois ventre contre le matelas. Il glissa sous mon ventre, un cousin conçu pour maintenant mon cul telle une montagne à prendre d’assaut, pour faciliter l’accès mon cul.. et surtout cela soulageait mon dos quand il me baisait avec violence. Il me tirait alors par les cheveux pour me redresser puis me jeter alors comme une petite poupée. Il me faisait comprendre que j’allais prendre… subir le fruit de son affection. Il avait quitté le lit. La musique masquait tout, je ne savais pas ce qui allait se passer. Le temps paraissait long. Quand soudain, je sentis les lanières du martinet sur mon dos. Il me caressait avec.. jusqu’aux fesses, à s’amuser de faire passer les lanières entre mes fesses. Le premier coup s’abattait sur mes fesses. Il y mettait le même degré que cela de mon désir. Je criais de surprise. Puis un second… Je m’enfonçais dans les oreillers pour retenir mon cri… Puis avec soin il s’attela à s’occuper de mon dos en croisant ses coups. Il faisait tourner le martinet à le faire passer en coup de vent ou alors en y mettant plus d’aplomb. Il en faisait de même au niveau de mes cuises. Il prit un malin plaisir à s’occuper de mes pieds. Me voyant trop bouger, il décida alors de me les attacher avec une barre d’écartement. Je sentais alors ses mains sur chacune de mes fesses. Il les griffait, les malaxait. J’avais toujours le gode dans le fond de ma petite chatte. Il s’amusa encore à s’assurer qu’il était bien au fond. IL écartait cette faille pour avoir une vue imprenable sur mon petit trou du cul. J’étais dans un tel état. J’étais sa putain. J’aimais être son amante. Celle où il pouvait m’utiliser comme bon lui semble. En engouffrant deux doigts dans mon cul, il s’amusait à faire ressortir cette petite peau qui le sépare de ma chatte. Je ressentis son désir pour mon petit fion. Il aimait le conquérir, l’élargir, le baiser, le fourrer. Je sentis alors qu’il introduisait deux autres doigts de sa main. Il m’élargissait de part et autres. Je râlais. Puis allant chercher ma mouille, il caressa ma petite auréole en pris possession comme il avait fait avec ma chatte de mon fion. Il le tournait, s’amusant avec.. puis introduisait un second. Il regardait probablement comment bien l’’élargir.. C’est là que je sentis l’écouteur droit être soulevé. - Je vais te fister ma petite putain. Puis il remit le casque. Cette annonce m’avait fait peur mais à la fois m’avait rendu complètement folle. Il y travaillait depuis quelques temps. Il voulait me voir le fion béant. Le gode était tombée, tellement j’étais trempée. Il comprend à mes sons que je l’invitais à continuer. J’étais dans un état.. Je sentis alors un troisième doigt s’introduire. Il tournait.. il tournait. Il me préparait à recevoir ce qui devait me combler. Il faisait trembler ses doigts me faisant défaillir. Je produisais probablement des sons de plaisirs intenses. J’aimais la manière dont il me doigter à fouiller mes entrailles. Le quatrième.. Là sa main était presque droite. Il faisait des vas et des viens un peu comme les vagues qui s’abattent sur la plage la laissant humide.. tout comme ma chatte qui s’emplissait de mouille. Quand il ressortait ses doigts c’était pour mieux s’en imprégner, bien mouillée, bien huiler pour bien me prendre par la main. Je sentais la pression qu’il y mettait. Je croyais. Je m’étais naturellement relevé comme pour m’aider, l’aider à aller au bout. Je ne creusais plus mon dos, je sentais qu’il était sur le point de passer le plus difficile. Il me maintenant par la taille et m’invitait à chercher plus. Ensemble, je sentis alors son poing entré.. Pendant quelques secondes, il le laissa ainsi, sans bouger. Il caressait ma croupe. Puis doucement il commença à me baiser avec. Tout doucement. Il s’amusait aussi à tourner légèrement pour parfaire son travail. Je sentais son excitation. C’est là qu’il tira mes cheveux. Son poing était comme la queue d’un étalon, il voulait que je me comporte comme une petite jument qui se fait mettre comme il se doit. J’avais cette douleur qui commençait à disparaître. Il retira alors mon casque. - Quelle petite salope tu fais.. Aucun mot ne sortait. Il m’épuisait. Je me laissais totalement faire, attachée ainsi et maintenu par le poing dans mon cul. - Je me demande si je ne vais pas mettre ma queue dans cette petite chatte de salope… Je me sentais presque honteuse mais excitée à cette idée. - Allez, demande moi ! Je veux t’entendre le dire. - Monsieur, je vous en supplie, prenez moi aussi la chatte.. - Plus fort ! je n’entend pas suffisamment ! - Monsieur.. je vous en supplie, prenez moi par la chatte. - Voilà, c’est mieux. Je vais excauser ton désir de putain. - Je ne veux pas t’entendre, tu as compris ! - Hummm.. oui.. Monsieur. Il me jetta la tête à nouveau contre l’oreiller pour étouffer mes cris de chienne couinante. Il introduisait lebout de son gland à l’entrée de ma chatte. - Allez viens la chercher. - Doucement , je m’empalais sur sa queue avec je dois le reconnaitre bien grande difficulté. Puis une fois prise ainsi, il me dirigea par le poing de mon cul. Il y allait avec une certaine douceur. Je le sentais râler de plaisir. - Je vais presque pouvoir me caresser la bîte avec mon poing, petite pute. J’avais mal. Il sortit rapidement de ma chatte. Il s’appuyait sur mon dos pour que je m’étale à nouveau sur le cousin. Doucement il retira son poing de mon fion meurtri. - Regarde moi ce trou.. Un vrai petit garage à bîtes, dis -moi. Plus d’un y aimerai s’y engouffrer et te prendre comme la trainée que tu es.. Je vais peut-être devoir y songer.. Je me sentais humilée à cette idée, bien que cela m’excitait. Je ne sais pas si cela était une bonne chose à faire car entre fantasme et réalité ; cela peut casser beaucoup de choses. Mais j’étais attirée par cette pluralité de me faire fourrer et prendre par plusieurs hommes, et il le savait. Il écarta mes fesses, il voyait les réactions de mon fion ouvert, légèrement se refermer. Puis il remplaça se vide par sa queue. Elle rentrait comme dans du beurre. IL me besogna. Pour mieux me prendre bien au fond, il avait mis de chaque coté ses jambes. Je le sentais bien profondément. Puis dans son excitation, il me tira les cheveux pour me redresser puis mis sa main sur sa bouche pour ne pas entendre crier à chacun de ses assauts. Je sentais sa frénésie, il me traitait comme la petite chienne que j’étais. Il me rejeta la tête sur l’oreiller et la bloqua en y mettant son pied. - Dis moi que tu aimes que je te baise ainsi.. Encore une fois, interdite, mais je devais lui avouer. - Oui monsieur, j’aime quand vous faîtes de moi votre chienne. - Oh oui, c’est tout ce que tu mérites. Regarde moi comme tu es ouverte. Il me claquait les fesses, et m’honorait des mots qui me représentaient bien.. Chienne en chaleur, putain, catin.. salope. Cela avait le don de me rendre complètement humide. Il enleva les mousquetons de mes attaches et me retourna, mon cul posé sur le cousin, il était surelevé. Il était au dessus de moi. Il retira alors mon bandeau et plongea son regard dans le mien. J’étais dans le paradis de la luxure. J’étais à lui. J’aimais cette intensité quand nous nous regardons ainsi. - Baisse tes yeux ! Je n’obeissais pas, continuant à le regarder. - Baisse tes yeux ! Je me refusais.. à obéir avec un sourire dont je savais qu’une punition allait venir. IL saisit brutalement ma bouche avec sa main. Puis me dit - B..A..I..S..S..E T.E.S Y..E..U…X Je souriais à ne pas vouloir l’écouter. C’est là qu’il me gifla sur la joue droite, puis la gauche. - Petite salope insoumise ! Je vais te punir ne t’inquiète pas pour ton insolence. Il m’encercla le cou avec sa main tout en me possédant la chatte. Il me besognait. Il prenait l’assaut de ma forteresse. Il me pilonnait tout en m’étranglant. Je me sentais vidée et pleine à la fois. IL avait eu raison de moi. Je fermais alors les yeux. Il saissait mes cuisses et replaça mes fesses bien à l’orée du cousin. Il se releva mes jambes en tenant la barre d’écartement vers le haut. Il était si vigoureux.. Mes deux trous étaient alors si facile d’accès à être pénétrer. C’est là qu’il changea de trou pour entrer comme dans du beurre dans mon fion. J aimais quand il était des plus pervers, autant que ma perversité de petite chienne. Il en était le chef d’orchestre. Tout en me sodomisant il introduit plusieurs doigts dans ma chatte. Il aimait quand j’étais pleine. - Regarde toi.. ma petite fontaine. J’avais des larmes de plaisirs qui coulaient. Je n’arrivais plus à me contenir. Je sentais sa jouissance arrivée. Il aimait me remplir de son foutre et me laisser être souillée ainsi. Il me libéra de la barre d’écartement puis me prit dans ses bras. Il me caressait doucement la chevelure, j’adorais cela. J’étais complètement épuisée.. Il me murmurait à l’oreille : - Tu es ma petite chienne.. Aimerais-tu que je te fasse prendre par plusieurs hommes la prochaine fois ? J’enfouissais ma tête contre son torse. J’en avais envie mais cela me faisait peur.. je ne lui donnais pas ma réponse..
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