Catégories
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
O....était assis sur le canapé, nu, uniquement équipé de sa cage de chasteté, les bras croisés sur sa poitrine. V....revenant de la chambre se tenait devant lui, vêtue d'une nouvelle tenue qui renforcait sa position de dominatrice.
"Oh wow, c'est une nouvelle tenue" dit O...avec enthousiasme.
"Tu aimes?" » demanda timidement V.....
"absolument!" , s'est exclamé O....
L'attitude de V... a changée rapidement et elle l'a regardé froidement, "tu sais que tu mérites ce que tu vas avoir, peut-être que si tu n'avais pas été ce petit idiot à deux balles, je n'aurais pas à devoir te discipliner". O... baissa les yeux sur le sol.
"O..., deux semaines que nous nous sommes pas vus. Normalement, comme je ne t'ai pas donné d'autorisation, tu n'as pas eu d'orgasme depuis deux semaines", dit-elle.
"Je sais V.... Ça me manque."
"Eh bien, j'ai réfléchi."
"à propos de quoi?"
"sur la façon dont nous pouvons pimenter les choses aujourd'hui. Tu as été un bon garçon, n'est-ce pas ?"
"Oui, V. Biensûr."
"Je pense qu'il est temps de faire preuve d'un peu de créativité."
"avec quoi?"
"avec une punition, bien sûr."
" un châtiment?"
"Oui, O..... Je pense qu'il est temps d'introduire un nouvel élément dans nos jeux."
"À quoi penses-tu?"
"Je pense qu'il est temps que tu apprennes à plaire à une vraie dominatrice."
"que veux-tu dire?"
"Je veux dire, je vais t'apprendre à me plaire. Et si tu peux faire ça, alors peut-être, juste peut-être, je te laisserai avoir un orgasme."
"vraiment? Ça me plairait vraiment"
"Je veux dire, tu vas encore devoir apprendre à être un bon petit soumis. et si tu peux faire ça, alors je te laisserai avoir un orgasme. Évidemment je contrôlerai la façon dont tu jouiras."
"comment?"
"Eh bien, d'abord, tu vas devoir continuer à apprendre à me plaire. Je vais t'apprendre de nouveaux trucs."
"Quel genre de trucs ?"
"Eh bien, d'abord, tu vas apprendre à manger de la chatte correctement. Je sais que le fait de t'abstenir de jouir fait de toi un mangeur de chatte plus avide, mais c'est plus qu'un simple empressement. et je ne parle pas seulement de lécher mon clitoris. , non plus. Je veux dire, tu vas devoir apprendre à me manger correctement. O... pensa que V... était en fait relativement satisfaite de ses talents de bouffeur de chatte, mais elle qu'elle voulait renforcer sa domination ce qui n'était pas pour lui déplaire.
"d'accord."
"Et puis, tu vas aussi devoir apprendre à me baiser avec le gode-ceinture. J'adore l'idée de ta bite encagée balottant entre tes cuisses pendant que tu me pénètre avec le god ceinture, tu peux faire durer le plaisir jusqu'à ce que je jouisse. Et si tu me baise assez bien, alors je te laisserai avoir un orgasme.
"d'accord." V...était super excité à l'idée de jouir et de faire n'importe quoi pour elle.
"Mais d'abord," dit-elle, "je pense que nous devons travailler sur ton attitude. Tu as été un peu trop arrogant ces derniers temps."
"Je suis désolé, V...."
"Non, tu ne l'es pas. Tu dois apprendre à garder ta place. Ce n'est pas toi qui commande ici."
"Je sais, V.... Je suis désolé."
"Bien. Maintenant, commençons."
V...a remis à O...une paire de menottes en cuir. « Mets-les à tes poignets. J'ai besoin que tu sois un bon petit soumis, et cela signifie que tu vas devoir apprendre à obéir à chacun de mes ordres.
"Oui Maîtresse."
"Bien. Maintenant, je veux que tu t'agenouilles sur le sol."
O... a fait ce qu'elle lui a dit.
V.... s'est assise sur le canapé avec les jambes écartées "maintenant, viens ici." O... rampa vers elle en déplaçant a genoux, ses mains verrouillées derrière son dos. Il pouvait maintenant sentir sa douce chatte humide.
"Ne t'inquiète pas, je ferai en sorte de te guider. J'ai juste besoin que tu sois un bon soumis et que tu m'écoutes."
"d'accord, je ferai de mon mieux."
"Tout d'abord, commençons par un peu d'honnêteté, dis-moi pourquoi je veux contrôler ta bite!" dit-elle sévèrement.
"Oh, ahh, parce que j'ai un petit pénis… et je jouis trop vite" dit O..., pensant avoir la bonne réponse.
" voilà une parole lucide. maintenant, écarte un peu les jambes ». O... bougea un peu pour écarter ses jambes alors que tout son poids reposait sur ses genoux. V... a mis un doigt sous son menton et a incliné la tête pour la regarder dans les yeux. elle lui ensuite taquiné du pied les couilles depuis sa position assise sur le canapé. la surprise s'est répandue dans tout le corps d'O.. V... a attrapé ses épaules et l'a redressé.
"là, ça doit te rappeler que c'est moi qui commande, et tu vas devoir m'écouter si tu veux pouvoir." dit-elle d'un ton neutre.
"Ok, je comprends."
"Bon garçon. Maintenant, je veux que tu commences par honorer mes seins." elle attrapa sa nuque et pressa son visage contre sa poitrine.
O... fit ce qu'elle lui demandait, prenant un de ses petits seins coquins dans sa bouche et le suçant.
"Maintenant, lèche-moi doucement les mamelons." dit-elle. O... sentit ses tétons devenir durs sous sa langue. Après quelques minutes V... repoussa la tête d'O..
"OK c'est bon, passons à un autre exercice, ta langue sur ma chatte. je veux que tu me lèches la chatte de la meilleure façon que tu penses être. N'ai pas peur d'utiliser ra langue partout. et quand tu auras fini, je veux que tu suces mon clitoris.
O... hésita un instant avant de prendre une profonde inspiration et de plonger. V... gémit pendant qu'il lui léchait la chatte. elle aimait la sensation d'avoir le contrôle.
"C'est ça, ma petite salope. Continue comme ça. je vais jouir dans une minute."
O... a continué à lécher et à sucer, se sentant plus en confiance à chaque coup de langue. il pouvait sentir les gémissements de V... devenir de plus en plus forts et pouvait sentir son corps se rapprocher de plus en plus de l'orgasme. V...a attrapé les cheveux d'O... et l'a éloigné de sa chatte. Elle s'est ensuite retournée avec ses genoux sur le canapé et le visage de John juste près de ses fesses.
"OK c'est assez. maintenant, il est temps pour toi de me baiser avec le gode-ceinture. V... a aidé O... à remettre le harnais et à attacher le gode.
"J'aime son épaisseur et sa longueur. Regarde ta petite bite en dessous, elle n'est certainement même pas comparable. Maintenant, baise-moi avec." V...s'est retournée et a ordonné à O... de se lever pour qu'il puisse la baiser en levrette avec ses mains attachées derrière son dos.
O... a mis le gode-ceinture dans la chatte de V...et a commencé ses va-et-vient. Il est allé lentement au début, mais à mesure, il a commencé à accélérer le rythme. il remarqua que depuis cette position, il pouvait éviter que sa bite ne la touche alors qu'il s'enfonçait à fond.
"c'est ça. baise-moi fort. Des coups complets jusqu'au fond, bon sang, tu deviens bon dans ce domaine"
O... la baisa durement, sa queue tendue sous le harnais. cette fois, il s'était engagé à ne pas avoir d'orgasme jusqu'à ce que V...lui en procure de la manière qu'elle choisira.
"bon soumis. tu fais ça très bien. oh j'aime la façon dont tu me baise ! je pense que je suis prêt à jouir… ohhh putain", gémit V.. O...a lentement retiré le gode de la chatte trempée de V... . V...se retourna, enleva le harnais d'O.. mais le laissant menotté.
"Je pense que tu es prêt pour un orgasme."
V... s'est mise à genoux devant O..., lui enleva délicatement la cage de chasteté et ensuite, une main s'enroulat autour de sa queue pendant que l'autre malaxait ses couilles à la base.
Elle se pencha alors avec hésitation comme si elle était sur le point de lui sucer la bite. O... gémit par anticipation. Elle a commencé à faire semblant de lui donner une fellation, mais au lieu de mettre sa bite dans sa bouche, elle faisait une pipe au gode ceinture. Elle lança ensuite à O... un regard perplexe puis moqueur.
"haha, il n'y a aucun moyen que tu jouisses de cette façon. en fait, je ne sais pas encore, quand, et surtout, si, je te ferais jouir ainsi." dit-elle en riant.
V... s'est levée et a dit à O... de se retourner et de se pencher en avant, la tête sur le dossier du canapé et à genoux sur l'assise toujours les mains liées derrière le dos.
C'est à ce moment-là qu'il réalisa qu'ils faisaient tout ça juste devant la fenêtre avec les stores levés. Quiconque présent dans les appartements d'en face pouvait voir leur débauche.
V... caressa la bite d'O... en s'assurant qu'il bandait bien, mais pas assez pour atteindre l'orgasme. Elle a ensuite enfilé un gant en latex en regardant O.. qui ne pouvait pas deviné ce qui se passait.
"Es-tu prêt?" » demanda V....
"Oui s'il te plaît, je veux jouir!" s'exclama O....
"Bien. eh bien, pour te récompenser de m'avoir bouffé la chatte et baisé avec le gode ceinture, voyons de quel moyen je pourrais te faire jouir. O.... était confus mais aveuglé par son besoin de jouir. il a tout oublié de la fenêtre et de ce que pourraient voir les voisins.
V... lui glissa à l'oreille "Je sais que plus je me refuse à toi, plus tu es excité, ce qui est idéal pour ton entraînement de bonne petite salope à sa maîtresse."
"Essayons maintenant une autre forme d'entraînement." dit V...affichant un sourire menaçant.
"Oui s'il vous plaît maîtresse, tout ce que vous voulez, je ferai n'importe quoi" plaida O....
"bonne réponse, je me souviendrai de ce que tu as dit". V... a ensuite posé une petite quantité de lubrifiant sur un de ses doigts gantés et l'a enfoncé délicatement dans le trou du cul serré d'O....
"Oula, qu'est-ce que tu fais" balbutia O.... "Tais-toi, petite salope, je ferai ce que je veux de ton corps" repondit sèchement V.... tout en enroulant son doigt pour frotter la prostate d'O.
"Je vais te faire jouir mon petit soumis, tu ne le veux pas?" demanda V.... pendant qu'elle caressait encore plus fort la bite de sa victime.
"Oh mon Dieu, ta bite est si dure, je savais que tu apprécierais ça", nota V.. avec enthousiasme. O...était perdu, et ne savait pas quoi penser. mais il l'était tellement excité et avait besoin de jouir qu'il était prêt à tout accepter.
V.. continua à branler d'une main la bite d'O en continuant avec l'autre de s'occuper de son anus. O.... commença à gémir, oubliant toute idée d'humiliation d'être doigté par sa maîtresse, le plaisir lui embrouillait l'esprit et le rendait singulièrement concentré sur sa soumission à la volonté de V....
"Il est temps pour toi de jouir ma petite salope" cria V.... elle accélérera le rythme de son doigt et de sa main. O... sentit une chaleur monter en lui. il gémit une dernière fois puis sa queue se vida de son sperme. C'était bien mais différent, un peu incomplet. il n’a pas explosé comme il en avait l’habitude.
"bon garçon." dit V.. d'un ton rassurant. "
Elle ajouta: "Cela s'appelle une traite, et si tu as de la chance, je veillerai à ce que tu en profite davantage pour vous éviter d'être trop frustré".
V...a déverrouillé les menottes et a aidé O... à se relever.
"Je suis fier de toi, O.... Tu as fait un excellent travail."
426 vues
8 aime
"Et d'ailleurs, Monsieur, vous avez été dans ma vie une obsession charmante, un long amour; il ne faiblit pas. Je vous ai lu durant des veillées sinistres et, au bord de la mer sur des plages douces, en plein soleil d'été. Je vous ai emporté en Palestine, et c'est vous encore qui me consoliez, il y a dix ans, quand je mourais d'ennui dans le Quartier Latin. L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour cela que le présent nous échappe. La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles". Pour avoir du talent, il faut seulement être convaincu qu'on en possède vraiment". De l'homme, on retient en général l'image de la fin, celle du normand solide, aux moustaches tombantes et au crâne dégarni, le regard aux yeux cernés de l'ermite de Croisset, un viking, mieux, un Sicambre dont la stature "hénaurme" trône au centre de notre littérature. De l'écrivain, on loue le style. Images convenues de Flaubert, entré en littérature comme on entre en religion, souffrant mille morts pour terminer une page, et faisant subir à ses textes la fameuse épreuve du "gueuloir", car "une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, inchangeable, aussi rythmée, aussi sonore". On a pu lui reprocher son style trop soigné, trop recherché et trop travaillé, au point parfois de "sentir l'huile". Étrange spécimen d'écrivain qui travaille plus pour gagner moins, lui, "l'obscur et patient pêcheur de perles plongeant dans les bas-fonds et qui revient les mains vides et la face bleuie". Pour faire bonne mesure, on a alors vanté le style spontané, vivant et direct de sacorrespondance. Flaubert s'y livrerait en personne, sans fard. Ces "idées reçues" sur l'écrivain ne sont pas entièrement fausses, bien sûr, mais, trop "scolaires", elles risquent de figer l'image que nous avons de lui et de nous faire manquer le reste de cet homme qui "se perd en arabesques infinies". L'homme et l'écrivain méritent qu'on en approfondisse un peu le portrait, d'autant plus que, comme Flaubert lui-même l'a écrit à propos d'Hugo dont il lui est pourtant arrivé de railler la sottise," plus on le fréquente, plus on l'aime". Il refusait qu’on publie une photo de lui, évitait les journalistes,effaçait sa personne dans ses romans. Le romancier rejetait la célébrité, et a réussi l’entreprise de toute une vie: être connu pour ses livres seulement. Milan Kundera de nos jours, pousse la discrétion jusqu'à imposer à ses admirateurs un peu trop fervents, un code téléphonique spécial avant toute demande d'interview. Pourfendeur de la médiocrité et de la bêtise, Gustave Flaubert reste la figure à part de la littérature française du XIXème siècle. Son héroïne Madame Bovary a donné son nom au comportement psychologique consistant à fuir dans le rêve l'insatisfaction éprouvée dans la vie: le bovarysme. L'écriture, pour Gustave Flaubert, est le fruit d'une enquête minutieuse et d'un labeur acharné. Maître bien malgré lui du mouvement réaliste et inspirateur des naturalistes, il suscitera l'admiration de Proust, l'intérêt de Sartre et influencera jusqu'au nouveau roman. Né à Rouen le douze décembre 1821, il est issu d’une famille de médecins. Le père, grand bourgeois sévère, est chirurgien-chef à l’Hôtel-Dieu. Très jeune, l’enfant a décidé d’écrire. Il a trouvé un sujet, qu’une vie d’écrivain ne suffira pas à épuiser: la bêtise. Ainsi, se manifeste déjà le goût du sarcasme, de l’ironie et de la dénonciation. Rapidement, Il est délaissé en faveur de son frère aîné, brillant élève admiré par la famille, prénommé Achille comme son père, à qui il succédera comme chirurgien-chef de l'Hôtel-Dieu. Gustave Flaubert passe une enfance sans joie, marquée par l'environnement sombre de l'appartement de fonction de son père à l'hôpital de Rouen, mais adoucie par sa tendre complicité avec sa sœur cadette, Caroline, née trois ans après lui. Adolescent aux exaltations romantiques, il est déjà attiré par l'écriture au cours d'une scolarité vécue sans enthousiasme comme interne au Collège royal, puis au lycée de Rouen. Flaubert enfant a déjà dans ses tiroirs une production considérable.
"D'où vient donc cette haine contre la littérature? Est-ce envie ou bêtise? L'un et l'autre, sans doute, avec une forte dose d'hypocrisie. Comme ils sont rares les mortels tolérables, mais Vous, Princesse, vous êtes indulgente. L'élévation de votre esprit fait que vous regardez de haut la sottise; moi, elle m'écrase, étant, comme vous savez , un homme faible et sensible. La vie n'est supportable qu'avec une ivresse quelconque. Si tu pouvais lire dans mon cœur, tu verrais la place où je t'ai mise. Rien n'est sérieux en ce bas monde que le rire. La manière la plus profonde de sentir encore quelque chose est d'en souffrir". Son baccalauréat une fois obtenu, le jeune homme entame sans enthousiasme des études de droit à Paris. Il fréquente surtout les milieux artistiques et se lie d’amitié avec Maxime Du Camp, homme de lettres mondain qui prétend le patronner. Mais son idéalisme blessé tourne au dégoût de la vie, au refus de l’action, à la dérision générale du réel. Après ses réussites aux examens, ses parents lui financent alors un voyage dans les Pyrénées et en Corse, que Flaubert relatera dans l'ouvrage de jeunesse publié de manière posthume sous le nom de "Voyage dans les Pyrénées et en Corse" ou dans certaines éditions des "Mémoires d'un fou". Le premier événement notable dans sa jeunesse est sa rencontre à Trouville-sur-Mer, durant l'été 1836, d'Élisa Schlésinger qu'il aimera d'une passion durable et sans retour. Il transposera d'ailleurs cette passion muette, avec la charge émotionnelle qu'elle a développée chez lui, dans son roman "L'Éducation sentimentale", en particulier dans la page célèbre de "l'apparition" de madame Arnoux au regard du jeune Frédéric et dans leur dernière rencontre poignante. Il a treize ans et demi, il voit alors sur la plage de Trouville, une "pelisse rouge avec des raies noires", laissée sur le sable par une femme partie se baigner, qui va être trempée par les vagues montantes. Il déplace la pelisse. Plus tard, dans la salle à manger de l'hôtel, quelqu'un le remercie alors, c'est la baigneuse. "Je vois encore, écrira Flaubert, cette prunelle ardente sous un sourcil noir se fixer sur moi comme un soleil". Il vient de tomber amoureux d'Élisa Schlesinger, il l'aimera toujours. Deux ans plus tard, à quinze ans et demi, l'auteur décide d'écrire son propre "Werther", sa propre "Confession d'un enfant du siècle": il va y raconter la rencontre, brève et alors sans suite d'Élisa. Il appelle le livre les "Mémoires d'un fou", peut-être en hommage à quelques lignes de Werther, où Goethe écrit que, dès qu'un homme accomplit alors "un geste généreux et inattendu", les témoins crient qu'il est fou. "Mémoires d'un fou" n'est pas le premier écrit de Flaubert. À neuf ans, il a publié, par les soins d'un avocat de Rouen, Albert Mignot, un "Éloge de Corneille" et il a mis en sous-titre: "Œuvres choisies de Gustave F". À onze ans, il donne des critiques dramatiques dans le journal "Art et Progrès". Puis ce sont des livres d'histoire, ou mystiques, le "Moine des Chartreux", la "Peste à Florence", "la Dernière Heure". Lorsqu'il écrit sa rencontre avec Élisa, Flaubert est l'auteur déjà de près de trente œuvres. Dispensé de service militaire grâce au tirage au sort qui lui est favorable, Flaubert entreprend sans conviction, en 1841, des études de droit à Paris, ses parents souhaitant qu'il devienne avocat. Il mène une vie de bohème agitée, consacrée à l'écriture. Il y rencontre des personnalités dans le monde des arts, comme le sculpteur James Pradier,et celui de la littérature, comme l'écrivain Maxime Du Camp, qui deviendra son ami, ainsi que l'auteur dramatique Victor Hugo. Il abandonne le droit, qu'il abhorre, en janvier 1844 après une première grave crise d'épilepsie. Il revient alors à Rouen, avant de s'installer en juin 1844 à Croisset, en aval de la Seine, dans une vaste maison que lui achète son père.
"N'avaient-ils rien autre chose à se dire ? Leurs yeux pourtant étaient pleins d'une causerie plus sérieuse; et, tandis qu'ils s'efforçaient à trouver des phrases banales, ils sentaient une même langueur les envahir tous les deux. C'était comme un murmure de l'ãme, profond, continu, qui dominait celui des voix. On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poing qu'il vous a donné et à la longueur du temps qu'on est ensuite à en revenir. J’éprouve le besoin de sortir du monde, où ma plume s’est trop trempée et qui d’ailleurs me fatigue autant à reproduire qu’il me dégoûte à voir". Le jeune Flaubert nourrit un idéal élevé, des romans approchant la perfection stylistique. Et il sait que même avec les plus grands de la littérature, le jugement peut être sévère. À l’entrée "Célébrité" de son "Dictionnaire des idées reçues", où il a recensé pendant une trentaine d’années les lieux communs les plus bêtes de son époque, il écrit: " Dénigrer quand même les célébrités, en signalant leurs défauts privés. Musset se soûlait. Balzac était criblé de dettes. Hugo est avare". Fils d'un champenois et d'une normande, il joint en lui les traits des deux races. Ainsi, auphysique il est un pur viking. Il en a la taille haute, le regard, l'opiniâtreté et l'esprit d'indépendance. Mais il doit à son père, professeur de clinique et chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, après avoir été un des plus brillants élèves de Dupuytren, sa méthode d'analyse scrupuleuse, sa précision scientifique. Il rechercha, en clinicien, la vérité sous les faux-semblants. Il la décrira avec une objectivité qui lui sera reprochée comme si elle était une marque d'insensibilité, alors qu'il conservera toute la vie un cœur d'ingénu. Il a grandi dans un hôpital, joué, dans un petit jardin, sous les fenêtres d'un amphithéâtre d'anatomie. Il a connu la souffrance et la mort dès ses premières années. Mais la mélancolie d'un tel lieu était tempérée par la douceur d'un foyer familial très uni, où l'on aimait rire. De ces contrastes sont venus sans doute et sa tendance à latristesse et son besoin de grosse gaieté, son goût des farces, et cette invention d'un personnage fictif, "Le Garçon", auquel ses camarades et lui, lui surtout, et jusqu'à la fin de sa vie, prêtent les propos cyniques les plus extravagants, les mieuxfaits pour effaroucher les bourgeois qu'il prend en horreur. À côté de cela, Gustave Flaubert a grand besoin de tendresse,et le montre dans ses lettres à sa mère, à sa sœur de trois ans plus jeune que lui. Il allait la perdre le vingt mars 1846, trois mois après la mort de son père. Ces deuils répétés, la présence au foyer d'une enfant dont la venue avait coûté la vie à la très jeune mère, une maladie nerveuse épileptiforme, mais qui vraisemblablement ne fut pas, comme on l'a trop souvent à tort dit, l'épilepsie vraie, assombrirent encore son destin, inclinèrent davantage son esprit vers le pessimisme. Sa santé fragile l'obligea à interrompre ses études de droit, ce qui fut plutôt un soulagement, car il ne concevait pas, étant encore sur les bancs du lycée, qu'il pût être autre chose qu'un grand écrivain. Le destin de "Madame Bovary" vient de loin.
"Surpris d'étonnement à cette suavité nouvelle, ils ne songeaient pas à s'en raconter la sensation ou en découvrir la cause. Les bonheurs futurs, comme les rivages des tropiques, projettent sur l'immensité qui les précède leurs mollesses natales, une brise parfumée, et l'on s'assoupit dans cet enivrement, sans même s'inquiéter de l'horizon que l'on n'aperçoit pas. Tout ce qui l'entourait immédiatement, campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l'existence, lui semblait une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise, tandis qu'au delà s'étendait à perte de vue l'immense pays de félicités et de passions". La famille de Mme Flaubert était du pays d'Auge. Le docteur Fleuriot, installé à Pont-l'Evêque, avait épousé une demoiselle Cambremer de Croixmare, dont il eut une fille, la mère du romancier. Ses biens ramenaient chaque été les Flaubert à Trouville, où les parents champenois venaient les rejoindre. Trouville n'était encore qu'un village de pêcheurs. Mais la beauté du site attirait nombre d'artistes, et ce fut là que le collégien fit, au vrai, son éducation sentimentale. Une idylle ébauchée avec une amie de sa sœur, une fille de l'amiral anglais Collier, servit de prélude au grand roman d'amour, à la passion du romancier pour Mme Schlésinger, rencontrée à Trouville en 1836. Cette passion est à l'origine d'un des chefs-d'œuvre de la littérature française: "L'Éducation sentimentale". Il est remarquable que, dès sa jeunesse, Flaubert ait été attiré par les sujets qu'il devait développer plus tard dans la pleine maturité. On trouve dans les écrits de l'enfant et de l'adolescent l'embryon de ce qui allait alors devenir "La Tentation de Saint-Antoine". En 1835: "Voyage en enfer", en 1837: "Rêve d'enfer", en 1839: "Smarh". De même trois versions de"L'Éducation sentimentale" précèdent le roman de 1869. En 1836 les "Mémoires d'un fou", puis à vingt ans, alors qu'il était étudiant à Paris, "Novembre", et en 1843, une première "Éducation sentimentale", qui n'a de commun que le titre avec le texte définitif. Alors les frères Goncourt ont dit avec raison que certaines pages de "Novembre" étaient un réel chef-d'œuvre, ce qui n'empêchera pas le jeune auteur d'attendre encore treize années avant de rien livrer au public. Lorsque, obéissant à la mode littéraire, il écrit, en 1837, "Une leçon d'histoire naturelle: Genre commis", l'imprime dans"Le Colibri", cette "physiologie" balzacienne préfigure "Madame Bovary" et "Bouvard et Pécuchet", avec plus d'éclat. Gustave Flaubert s'était lié sur les bancs de l'école de droit avec un autre étudiant, comme lui fils de médecin, Maxime Du Camp. Malgré quelques orages, leur amitié fut durable, bien que refroidie par la hâte de Du Camp à se pousser dans le monde, et l'indifférence de Flaubert, qui, aux objurgations de son ami, répondit: "Être connu n'est pas ma principale affaire. Je vise à mieux: à me plaire, et c'est plus difficile. Le succès me paraît être un résultat et non pas le but. J'ai en tête une manière d'écrire et gentillesse de langage à quoi je veux atteindre". Cela fut écrit en juin 1856,avant même que fût alors achevé le roman qui le tenait occupé depuis 1851, son chef-d'œuvre, "Madame Bovary".
"Elle retenait sa douleur, jusqu'au soir fut très brave mais dans sa chambre, elle s'y abandonna, à plat ventre sur son matelas, le visage dans l'oreiller, et les deux poings contre les tempes. Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui, araignée silencieuse filait sa toile dans l’ombre à tous les coins de son cœur. Elle confondait, dans son désir, les sensualités du luxe avec les joies du cœur, l'élégance des habitudes et les délicatesses du sentiment". Au début de l'année 1846, meurent, à peu de semaines d'intervalle, son père, puis sa jeune sœur, deux mois après son accouchement. Gustave prendra la charge de sa nièce, Caroline. Son père laisse en héritage une fortune évaluée à cinq cent mille francs. Il peut désormais vivre de ses rentes et se consacrer entièrement à l'écriture. Il décide, en compagnie de Du Camp, de parcourir à pied la Touraine, la Bretagne et la Normandie, en longeant la côte, de la Loire à la Seine, au printemps de 1847. En avril 1848, il a encore le chagrin de perdre un de ses intimes, Alfred Le Poittevin, dont la sœur était la mère de Guy de Maupassant. Puis, comme pour se consoler en traitant un sujet longuement mûri avec lui, il se met à rédiger "La Tentation de Saint-Antoine", après avoir mis au net les notes rapportées de son voyage en Bretagne. Celles-ci devaient former un volume, "Par les champs et par les grèves", dont les chapitres impairs sont de Gustave Flaubert, les pairs de Maxime Du Camp. Il se rend à Paris avec son ami Louis-Hyacinthe Bouilhet pour assister à la Révolution de 1848. Légaliste, il lui porte un regard très critique que l'on retrouve dans "L'Éducation sentimentale". "La Tentation de Saint Antoine" tient Flaubert jusqu'en septembre 1849. Les médecins lui prescrivent, son état nerveux s'aggravant, un séjour dans les pays chauds. Il avait décidé de partir avec Du Camp pour l'Orient, mais il voulait avant achever sa tâche. Il se mit en route pour l'Orient le vingt-neuf octobre 1849, parcourut avec Du Camp l'Égypte et remonta le Nil, visita l'Asie Mineure, la Turquie, la Grèce, et revint par l'Italie. Il y fit provision de souvenirs qui trouvèrent leur emploi dans "Salammbô", dans "Hérodias", ainsi que dans les versions ultérieures de "La Tentation de Saint-Antoine". Ce long voyage se réalisa entre 1849 et 1852. Dès son retour, il reprend alors sa relation avec la poétesse Louise Colet. Liaison traversée de bien des disputes, de ruptures momentanées, de replâtrages. Jusqu'à leur rupture, il entretient avec elle une correspondance considérable dans laquelle il développe son point de vue très personnel sur le travail de l'écrivain, les fines subtilités de la langue française et ses opinions sur les rapports entre hommes et femmes.
"Il n’avait plus, comme autrefois, de ces mots si doux qui la faisaient pleurer, ni de ces véhémentes caresses qui la rendaient folle ; si bien que leur grand amour, où elle vivait plongée, parut se diminuer sous elle, comme l’eau d’un fleuve qui s’absorberait dans son lit, et elle aperçut la vase. Étourdissons-nous avec le bruit de la plume et buvons de l'encre. Cela grise mieux que le vin. Ils se connaissaient trop pour avoir ces ébahissements de la possession qui en centuplent la joie. Elle était aussi dégoûtée de lui qu’il était fatigué d’elle. Emma retrouvait dans l’adultère toutes les platitudes du mariage". Retiré à Croisset, près de sa mère, n'ayant guère de distractions que les soins donnés à l'éducation de sa nièce et quelques voyages à Paris, Flaubert vécut en solitaire. Quelques passades, mais surtout un échange épistolaire assidu avec des amis et amies de choix, lui suffirent. Ses œuvres, peu nombreuses, ne comportent que trois grands romans, trois contes brefs, un "mystère", si l'on s'en tient à ce qui fut publié de son vivant. Il faut y ajouter une pièce de théâtre, "Le Candidat", qui subit un échec au Vaudeville le onze mars 1874, une féérie, "Le Château des cœurs", écrite avec Bouilhet et d'Osmoy, et quine fut pas représentée, un roman posthume, "Bouvard et Pécuchet", inachevé, et surtout cette "Correspondance"qui forme aujourd'hui treize gros volumes, et qui est peut-être le paradoxal chef-d'œuvre d'un écrivain dont le credo artistique tenait en ce seul article. "Le premier venu est plus intéressant que le nommé Gustave Flaubert", signifiant clairement que l'écrivain doit demeurer toujours absent de son œuvre, comme Dieu reste invisible dans la création. Sa vie, après son retour d'Orient, se confond alors avec l'histoire de ses livres. "Madame Bovary", en 1856, avait commencé de paraître dans "La Revue de Paris", fondée par Du Camp au retour du voyage en Orient, et, à cause de son libéralisme, mal vue du pouvoir, on prit prétexte de quelques scènes du roman pour engager des poursuites contre la revue et l'écrivain. Une habile plaidoirie de Maître Sénart provoqua l'acquittement, le sept février 1857, malgré le réquisitoire d'une sévérité inique du substitut Pinard. En avril, le volume paraissait chez Michel Lévy, et le procès maladroit servit grandement à le lancer. La presse fut d'ailleurs très louangeuse, avec Sainte-Beuve, et Baudelaire, mais les journaux de droite dénoncèrent l'immoralité de l'auteur et déplorèrent alors son acquittement.
"N'importe! elle n'était pas heureuse, ne l'avait jamais été. D'où venait donc cette insuffisance de la vie, cette pourriture instantanée des choses où elle s'appuyait ? Quand le soleil se couche, on respire au bord des golfes le parfum des citronniers. Puis, le soir, sur la terrasse des villas, seuls et les doigts confondus, on regarde les étoiles en faisant des projets. Il lui semblait que certains lieux sur la terre devaient produire du bonheur, comme une plante particulière au sol qui pousse mal tout autre part". Qu'avait-il fait cependant ? Goncourt rapporte ce mot de Mgr Dupanloup: "Madame Bovary ? un chef-d'œuvre, monsieur. Oui, un chef-d'œuvre pour ceux qui ont confessé en province." Une œuvre morale, en tout cas, car l'histoire d'Emma Bovary n'offre rien qui puisse être regardé comme une apologie du vice. Victime de ses rêves, de ce triste penchant à toujours vouloir ce que la vie ne peut alors raisonnablement lui donner, dédaignant ce qu'elle tient, poursuivant de chimériques espoirs, Emma souffre de la médiocrité provinciale. Mariée à un officier de santé, elle étouffe dans le village où son mari exerce la médecine. Un hobereau du voisinage n'a pas de mal à en faire sa maîtresse, puis se lasse vite d'elle. Déçue, elle manque mourir de chagrin, prend sa revanche avec un clerc de notaire, signe des traites pour se faire belle, et, acculée à la ruine, entraînant son pauvre niais de mari dans les pires embarras, elle se fait donner de l'arsenic par le garçon du pharmacien Homais, et s'empoisonne. On ne peut résumer un livre où chaque détail a sa valeur, où tout est ordonné avec un art de composition admirable, où chaque caractère est d'une vérité qui en fait un "type" demeuré vivant, et dont le nom est passé dans la langue. Quand on demandait à Flaubert quel avait été le modèle de Madame Bovary, il répondait: "C'est moi !" Et cela est exact. Il a pu dire également: "Ma pauvre Bovary, à cette heure, souffre et pleure dans vingt villages de France !" Elle restera vraie tant qu'il y aura des êtres pour ainsi rêver et pour souffrir.
"Avant qu'elle se mariât, elle avait cru avoir de l'amour ; mais le bonheur qui aurait dû résulter de cet amour n'était pas venu, il fallait qu'elle se fut trompée, songea-t-elle. Et Emma cherchait à savoir ce que l'on entendait au juste dans la vie par les mots de félicité, de passion et d'ivresse, qui lui avaient paru si beaux dans les livres. Un livre est une chose essentiellement organique, cela fait partie de nous-mêmes. Nous nous sommes arrachés du ventre un peu de tripes, que nous servons aux bourgeois. L'artiste doit être dans son œuvre comme Dieu dans la création, présent partout et visible nulle-part". Le premier septembre 1857, Flaubert entame la rédaction de "Salammbô", roman historique évoquant la "guerre des Mercenaires" à Carthage, conflit s'étant déroulé entre les première et seconde guerres puniques. Polybe lui fournit les données historiques, avec la "guerre des Mercenaires". Patiemment, il entreprit d'immenses lectures pour donner un fondement acceptable à l'histoire de Salammbô, fille d'Hamilcar Barca. Il alla sur les lieux voir les paysages historiques. Le nom de l'héroïne est un de ceux que les Phéniciens donnaient alors à Vénus. Quant le roman parut, l'archéologue Froehner en critiqua la vraisemblance historique. Citant ses sources, Flaubert leconfondit, et il se trouve aujourd'hui que les récentes découvertes, très loin de ruiner ses hypothèses, les confirment en général, comme c'est la cas pour les enfants immolés à Moloch. Le succès fut aussi grand que celui de "Madame Bovary" lorsque le livre parut en novembre 1862. Il avait coûté près de six ans passés dans les "affres du style". Deux ans plustard, le premier septembre 1864, Flaubert entreprend enfin la version définitive de "L'Éducation sentimentale", roman de formation marqué par l'échec et l'ironie, avec des éléments autobiographiques comme le premier émoi amoureux ou les débordements des révolutionnaires de 1848. Le roman est publié en novembre 1869. Mal accueilli par la critique et les lecteurs, il ne s'en vend ainsi que quelques centaines d'exemplaires. Flaubert continue sa vie mondaine. Il rencontre l'empereur, reçoit la Légion d'honneur en 1866 et resserre ses liens avec George Sand qui le reçoit à Nohant. En juillet 1869, il est très affecté par la mort de son ami Louis-Hyacinthe Bouilhet. Rien ne permet d'affirmer qu'il ait été l'amant de la mère de Guy de Maupassant, sœur de son ami d'enfance, Alfred Le Poittevin. Quoi qu'il en soit, il sera très proche du jeune Maupassant qui le considérera comme un père spirituel. Leur correspondance témoigne de cette proximité.
"La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et les idées de tout le monde y défilaient dans leur costume ordinaire, sans exciter d'émotion, de rire ou de rêverie. Quand je regarde une des petites étoiles de la Voie lactée, je me dis que la Terre n'est pas plus grande que l'une de ces étincelles. Et moi qui gravite une minute sur cette étincelle, qui suis-je donc, que sommes-nous ? Ce sentiment de mon infirmité, de mon néant, me rassure. Il semble être devenu un grain de poussière perdu dans l'espace, et pourtant je fais partie de cette grandeur illimitée qui m'enveloppe". La guerre interrompit alors la composition de "La Tentation de Saint-Antoine", qui ne put paraître qu'en 1874. Avec ce livre, l'écrivain dotait la littérature française d'un ouvrage sans analogue, dont la portée rappelle celle de Faust. En 1875, Commanville, mari de sa nièce, est ruiné et menacé de faillite. Avec un dévouement extrême, Flaubert se dépouille pour le sauver. En vain, il n'y parviendra pas, et sera d'ailleurs payé d'ingratitude. Ses amis l'aident. George Sand lui offre d'acheter Croisset et de l'y laisser sa vie durant. Il croit pouvoir se passer de cette aide. Et George Sand meurt six mois plus tard. Il a mis en chantier un autre grand roman qui doit être le récit des déceptions éprouvées par deux anciens commis, qu'un héritage affranchit du labeur quotidien, et qui, installés à la campagne, se mettent en tête d'entreprendre ce qu'ils sont mal préparés à mener à bien, échouent piteusement dans leurs essais d'agronomie, puis d'archéologie, de médecine, puis de littérature, et, écœurés, se remettent, de guerre lasse, à "copier comme autrefois" pour alors passer la vie. On a dit que "Bouvard et Pécuchet" faisait le procès de la science, c'est une grossière erreur. C'est le procès du manque de méthode que fait Flaubert, la critique de ceux qui croient savoir et n'ont même pas appris à apprendre. Leçon très haute et par cela même destinée à n'être que difficilement comprise, et d'autant moins que le livre est inachevé, et que nous ignorons ce que devaient copier les deux personnages, dont le choix constituait évidemment la preuve de leur enrichissement spirituel, car, Flaubert le dit, ils avaient appris dans toutes leurs expériences à souffrir, comme lui-même, de la bêtise universelle, au point de ne plus la tolérer. L'œuvre sera publiée en l'état dans l'année 1881, un an après sa mort.
"L’humiliation de se sentir faible se tournait en une rancune que les voluptés tempéraient. Ce n’était pas de l’attachement, c’était comme une séduction permanente. Il la subjuguait. Elle en avait presque peur. Les soupirs au clair de lune, les longues étreintes, les larmes qui coulent sur les mains qu’on abandonne, toutes les fièvres de la chair et les langueurs de la tendresse ne se séparaient donc pas du balcon des grands châteaux qui sont pleins de loisirs, d’un boudoir à stores de soie avec un tapis bien épais, des jardinières remplies, un lit monté sur une estrade, ni du scintillement des pierres précieuses et des aiguillettes de la livrée". Pour obéir au vœu de George Sand, qui lui reprochait de toujours "travailler dans la désolation", sans jamais écrire rien de consolant, il entreprit "Un cœur simple". Ces souvenirs d'enfance à Trouville, à Pont-l'Evêque, groupés autour de sa servante Félicité, joints à "La Légende de Saint Julien l'Hospitalier" et à "Hérodias" forment les "Trois Contes inspirés", le premier d'un vitrail, le second d'un tympan de portail de la cathédrale de Rouen, entraînant ainsi le lecteur en plein Moyen Âge de la "Légende dorée", et puis en Judée, à l'Orient de la mer Morte, dans la citadelle de Machaerous. Hérode Antipas, Tétrarque de Galilée, pour obéir à Salomé qui, ayant dansé devant lui, lui avait plu, ordonna au bourreau de trancher la tête de Jean-Baptiste et de l'apporter à la jeune fille sur un plateau. Trois récits de couleur si variée que tout son art se trouve résumé dans cette opposition des paysages et des nuances psychologiques. Les dernières lettres publiées dans sa "Correspondance" nous montrent Gustave Flaubert "las jusqu'aux moelles", terrassé par le chagrin et le travail. La mort vint le prendre le huit mai 1880, à l'âge de cinquante-huit ans. Il avait eu avant de mourir la consolation d'assister au triomphe de son disciple Guy de Maupassant dont "Boule de Suif" était saluée comme un chef-d'œuvre. Son enterrement au cimetière monumental de Rouen se déroule le onze mai 1880, en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu'il s'agisse de Zola, de Daudet, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.
"Le devoir, c'est de sentir ce qui est grand, de chérir ce qui est beau, et non pas d'accepter toutes les conventions de la société, avec les ignominies qu'elle nous impose. Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l'ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l'ombre à tous les coins de son cœur. Je suis doué d'une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire. Personne, jamais, ne peut donner l'exacte mesure de ses besoins, ni de ses conceptions, ni de ses douleurs. Les bonheurs futurs, comme les beaux rivages des tropiques, projettent sur l’immensité qui les précède leur mollesse natale, une brise parfumée, et l’on s’assoupit dans cet enivrement sans même s’inquiéter de l’horizon que l’on n’aperçoit pas". En 1850, Balzac meurt. Flaubert, en voyage à Constantinople, l’apprend. La succession est ouverte. "Je crois que le roman ne fait que de naître, il attend son Homère". En 1857, cet Homère fait l’objet d’un procès au terme de sept années qui métamorphosent alors le roman français, et aboutissent à la tentative de censure bourgeoise. Procès d’une femme, ou procès d'un roman ? Quand Flaubert se met à sa table de travail et dans le "gueuloir" de Croisset, il entame l’expérience de la contrainte généralisée. Contrainte du sujet et du combat qu’il génère, contrainte du genre romanesque, contrainte du style et de l’écriture. Sans doute se résolvent-elles moins dans l’achèvement du livre, parfait système clos, que dans la récurrence, la structure, l’organisation du texte. Si l’on a pu parler de "machine romanesque", c’est que Madame Bovary pose d’une façon magistrale l’économie du genre, en définit les enjeux et combine avec une remarquable efficacité les impératifs de l’écriture. Continuateur de Stendhal et de Balzac, Flaubert ancre le roman dans la tradition française du réalisme. À ce titre, il ouvre la voie à plusieurs générations de disciples, qui retiennent son exigence de vérité et d’observation à travers la doctrine du naturalisme. Mais l’auteur ne renonce jamais à l’héritage romantique de Chateaubriand, parfois de Hugo, deux écrivains qui ont ainsi déterminé ses débuts en littérature. Toute son œuvre, jusqu’à sa correspondance intime, porte la marque de tentations contradictoires. Celle d’un bourgeois en rupture avec la classe sociale dominante et celle d’un esthète de la rigueur pris dans le vertige de l’imagination. La quête inlassable de l’unité nourrit un culte du style. La beauté, selon Flaubert, résulte de l’accord du mot et de l’expression avec la pensée. La figure de l’écrivain s’efface alors devant celle d’un ouvrier laborieux, qui inspirera ainsi le XXème siècle, de Proust au nouveau roman.
"Sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l’ombre à tous les coins de son cœur. Tout ce qui l'entourait immédiatement, campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l'existence, lui semblait une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise, tandis qu'au delà s'étendait à perte de vue l'immense pays des félicités et des passions. Elle confondait, dans son désir, les sensualités du luxe avec les joies du coeur, l'élégance des habitudes et les délicatesses du sentiment". La poésie est une plante libre qui croît toujours là où on ne la sème pas. Le poète n'est pas autre chose qu'un botaniste patient qui gravit les montagnes pour aller la cueillir. Si le visage est le miroir de l'âme, alors il y a des gens qui ont l'âme bien laide. La morale de l’art consiste dans sa beauté même, et j’estime par-dessus tout d’abord le style, et ensuite le vrai. Je crois avoir mis dans la peinture des mœurs bourgeoises, dans l’exposition d’un caractère féminin naturellement corrompu, autant de littérature et de convenances que possibles, une fois le sujet donné, bien entendu". Pour Flaubert,"l'Idée n'existe qu'en vertu de sa forme", et cette forme doit approcher une perfection dont il faut fonder les lois à force de reprises minutieuses. Il rêve d'un style "qui serait rythmé comme le vers, précis comme le langage des sciences et avec des ondulations, des ronflements, des aigrettes de feu, un style qui vous entrerait dans l'idée comme un coup de stylet". Le style est "à lui seul une manière absolue de voir les choses" et "les grands sujets font les œuvres médiocres". Flaubert, en passant du "débraillé" de Saint Antoine au "boutonné" de Madame Bovary, a tenté, à partir d'un sujet terre à terre, d'écrire un "livre sur rien". La précision du vocabulaire, l’équilibre de la ponctuation, le contrôle des assonances et la maîtrise du rythme atteignent avec Flaubert un degré d’harmonie absolu. Dans la solitude de la maison familiale de Croisset, l’auteur corrige ses brouillons, multiplie les versions de ses textes et les soumet à l’épreuve du "gueuloir", une pièce réservée où il peut les lire à haute voix, ou même les crier, pour mesurer l’effet qu’ils produisent. À travers les échecs, les crises et les périodes de doute, il s’apparente à un sacrifice. Sceptique et désabusé devant l’existence et les hommes, le romancier envisage l’écriture comme un martyre, guidé par la seule foi dans la perfection. L’ambition ultime de Flaubert est l’effacement de sa personne au bénéfice de son œuvre. "L’artiste doit s’arranger toujours à faire croire à la postérité qu’il n’a jamais vécu. Je ne peux rien me figurer sur la personne d’Homère, de Rabelais, et quand je pense à Michel-Ange, je vois alors, de dos seulement, un beau vieillard de stature colossale, sculptant la nuit aux flambeaux".
Bibliographie et références:
- Juliette Azoulai, "L'âme et le corps chez Flaubert"
- Maurice Bardèche," L’Œuvre de Gustave Flaubert"
- Pierre Barillet, "Gustave et Louise"
- Pierre-Marc de Biasi, "Flaubert, l'homme-plume"
- Roland Biétry, "Gustave Flaubert, un destin"
- Paul Bourget, "L'Œuvre de Gustave Flaubert"
- Michel Brix, "Flaubert et les origines de la modernité littéraire"
- Jacques-Louis Douchin, "L'absurde chez Gustave Flaubert"
- Henri Guillemin, "Flaubert devant la vie et devant Dieu"
- Yvan Leclerc, "L’Éducation sentimentale"
- Guy de Maupassant, "Étude sur Gustave Flaubert"
- Marthe Robert, "En haine du roman, Étude sur Flaubert"
- Michel Winock, "L'œuvre de Gustave Flaubert"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
497 vues
7 aime
V... M'a envoyé un texto dès qu'elle a stationné son auto. Elle aime m'avertir, non seulement pour s’assurer que je serais prêt lorsqu'elle franchira la porte, mais aussi pour me laisser réfléchir sur ce qu'elle m'a réservé aujourd'hui.
Va-t-elle être dur ou douce ? Va-t-elle me faire chercher le fouet et vais-je jouir ? Elle prends son temps dans les escaliers, sachant que je l'attend, tendu, excité.
quand elle ouvre la porte, je suis exactement là où elle me l'a demandé. Agenouillé, habillé selon ses consignes et ma bite enfermée dans la cage de chasteté. Elle me dit bonjour avec affection et passe ses doigts dans mes cheveux pendant que je lui tend le collier.
Elle me le met autour du cou en se penchant sur moi, puis m'embrasse doucement en ordonnant: "Va chercher mon harnais."
331 vues
7 aime
Les moyens sont habituels : 1- Marques (sujet que je développerai ultérieurement). 2- Collier et laisse dont je recommande le port régulier et fréquent. 3- Un training hebdomadaire intense (45 mn) : Une fois par semaine une longue séance d’obéissance à la prise de positions de soumises. Il faut obtenir l’obéissance immédiate même avec un soumis ou une soumise fatiguée. On peut utiliser des listes types de positions de soumises et ajouter des positions de yoga, l’important est de varier. 4- Un petit devoir quotidien à la maison (5 mn) : Le travail des positions de soumis-e chaque soir, nu-e ou en tenue adaptée. Il ne faut pas le négliger. La-le soumis-e pourra ainsi s’habituer effectivement à un petit changement dans son mode de vie quotidien, changement petit mais réel. 5a- Spécificité du premier couple : Pour s’appuyer sur des vécus antérieurs appréciés, un exercice hebdomadaire plus ou moins développé et plus ou moins long de féminisation – lingerie, maquillage, perruque, travestissement notamment. La Maîtresse peut juger bon de pratiquer à cette occasion le pegging. 5b- Spécificité du second couple : Pour préparer l’animalisation et s’appuyer sur une expérience antérieure réussie, une fois par semaine une séance de HuCow avec milking des seins et du clitoris, qui doit être brève (5 mn) mais intense. 6- La direction doit se faire à la baguette et à la voix. A ce propos nos soumises et nos soumises vont pouvoir profiter de l’automne et aller tailler de jeunes branches de noisetiers qui seront si utiles. Il y a aussi l’if et le houx. Les dresseuses devront essayer évidemment les 3. 7- Les sanctions elles peuvent se faire au martinet qui est un instrument dont les effets sont modulables à volonté et qui peut colorer et châtier presque toutes les parties du corps. Il est fortement recommandé pour ce type de soumis-e. Une règle de sécurité consiste à utiliser deux martinets, à savoir un léger sur les parties sensibles et un autre martinet plus long et plus lourd sur le dos et les membres antérieurs et postérieurs.
271 vues
16 aime
Dans la cuisine ouverte de David, baignée par la lumière matinale qui filtrait à travers les larges fenêtres, Vanessa et David s'affairaient autour d'un petit-déjeuner copieux. Vanessa, encore enveloppée dans la douceur de leur matinée intime, versait le café dans deux grandes tasses. David, quant à lui, finissait de préparer des œufs brouillés onctueux. La table était déjà garnie de fruits frais, de viennoiseries diverses, d’une baguette dorée et de jus d'orange fraîchement pressé, disposant ainsi tout pour un début de journée parfait.
Ils s'assirent face à face, échangeant des sourires complices et des regards chargés d'affection. Vanessa prit une bouchée de croissant au chocolat, le goût sucré dansant sur sa langue, tandis que David la regardait avec tendresse. « J'aurais aimé que ce moment ne s'arrête jamais, » souffla Vanessa, ses yeux reflétant à la fois le bonheur et la mélancolie de devoir bientôt partir. David saisit sa main sur la table, la pressant doucement. « Chaque moment avec toi est un trésor que je garde précieusement, » répondit-il, sincère. Ils continuèrent de petit-déjeuner, partageant anecdotes et rires, remplissant l'espace de leur complicité et de leur amour naissant.
Cependant, l'heure avançait inexorablement, et Vanessa, le cœur lourd, réalisa qu'il était temps de partir pour rentrer chez elle se changer et se préparer pour le déjeuner en famille prévu de longue date qu'elle ne pouvait éviter. Elle en fit part à David et se leva à contrecœur. David l'accompagna à la porte. Avant qu'elle ne parte, il lui tendit un petit paquet cadeau soigneusement enveloppé. « Un petit quelque chose … pour que tu penses à moi … » dit-il avec un sourire mystérieux, l’embrassant ensuite à pleine bouche et l’étreignant avec ferveur.
Surprise et curieuse, Vanessa prit le paquet, échangeant un dernier baiser avec David avant de sortir. Arrivée à sa voiture, elle ne put contenir son impatience et toute frémissante elle déchira le papier noir entouré d’un ruban doré qui enveloppait une petite boite en bois d’orme. À l'intérieur, elle découvrit deux sachets, l’un rouge carmin, l’autre bleu turquoise ; ainsi qu’un petit mot manuscrit de David plié en quatre portant cette simple inscription « A Vanessa ».
Le cœur battant, elle déplia le mot et lut.
« Ma chère Vanessa,
Lorsque j’écris ces mots à la lueur de la bougie, tu es là, endormie, rayonnante de beauté et de sérénité. La couette cache à peine ton corps voluptueux et envoutant … et j’ai du mal à quitter du regard cette vision féérique.
Je voulais par ces quelques mots écrits à la hâte mais du fond de mon cœur et de mon âme te remercier pour les moments magnifiques que nous venons de passer ensemble. Tu es une femme absolument sublime : merveilleuse, attachante, belle, élégante, lumineuse, lubrique, enivrante, malicieuse, intelligente, adorable … Je suis pleinement sous ton charme. Et si tu le souhaites, j’aimerais que nous continuions à nous découvrir mutuellement. Te guider dans cette exploration que tu sembles appeler de tes vœux de ce monde de domination et de soumission sublimant notre relation.
Je sais ton emploi du temps très rempli par tes activités professionnelles. Mais j’aimerais te revoir très vite si tu le peux, si tu le veux. J’aimerais être auprès de toi, même lorsque nous ne pouvons nous voir. Aussi trouveras-tu dans cette petite boite deux sachets.
Dans le rouge, tu trouveras mes clés. Ces clés sont les tiennes, tout comme mon cœur. Elles ouvrent non seulement les portes de ma maison mais symbolisent aussi l'accès à ma vie et à mon âme. Prends-les comme le gage de ma confiance et de mon engagement envers nous. Je t'attends, quand tu le veux.
Dans le bleu, tu trouveras … de quoi parer ta sublime beauté et ne jamais oublier que je suis là … tout contre toi … même loin de toi …
A très bientôt, ma Vanessa … je l’espère …
Avec tout mon amour,
Votre David. »
Les larmes montèrent aux yeux de Vanessa, émue par la profondeur de son engagement. Tenant les clés serrées dans sa main, elle savait que ces simples morceaux de métal représentaient bien plus que l'accès physique à son espace personnel ; elles étaient l'invitation à débuter une relation profonde entre eux …
Délicatement elle ouvrit le sachet bleu turquoise, intriguée par les mots de David. Lorsqu’elle aperçut le contenu, son visage s’empourpra … Elle leva la tête et regarda aux alentours si personne dans la rue ne la regardait. Des badauds flânaient dans cette rue commerçante en ce samedi matin ensoleillé. Pas l’endroit idéal pour regarder avec précision ces cadeaux très personnels que venait de lui faire David. Elle tira sur les cordons du sachet pour le refermer et le reposa dans la boite qu’elle déposa sur le siège passager une fois fermée. Tout en pensant à ce qu’elle venait de voir, elle fit vrombir le moteur de sa voiture, un sourire malicieux aux lèvres.
Vanessa ne mit qu’une vingtaine de minutes à arriver chez elle. Il était déjà presque midi et elle était attendue chez son frère pour une heure pour les 90 ans de leur grand-mère maternelle. Pas question d’être en retard. Il ne lui restait qu’une petite demi-heure devant elle pour se préparer.
Elle se précipita à l'intérieur de sa maison, traversant le hall avec une hâte qui trahissait son impatience de se préparer. Vanessa se dirigea directement vers sa chambre et la salle de bain attenante, délaissant ses vêtements sur le sol de sa chambre, et jetant son sac à mains et la boite en bois d’orme de David. Une fois nue, elle ouvrit le robinet de la douche et ajusta la température de l'eau pour qu'elle soit agréablement chaude. Alors que l'eau coulait sur sa peau, Vanessa ferma les yeux, laissant la chaleur envelopper son corps. L'eau glissait le long de ses épaules, dévalait la courbe de son dos et caressait ses hanches avant de s'écouler le long de ses jambes. Chaque goutte semblait effacer la tension résiduelle de la matinée, laissant derrière elle une peau vibrante et un esprit qui s'éclaircissait lentement. Le jet d'eau pulsait contre sa peau, massant doucement ses muscles tendus, un plaisir simple mais profondément sensuel.
Après avoir fini sa douche, Vanessa s'enveloppa dans une grande serviette douce et se dirigea vers sa chambre pour s'habiller. Elle ouvrit son armoire et choisit une robe élégante, échancrée juste ce qu'il faut pour révéler la naissance de sa poitrine. La robe, d'un bleu profond, mettrait en valeur ses yeux et contrasterait joliment avec sa peau encore légèrement humide et rosée par la chaleur de la douche se dit-elle. C’est alors que ses yeux tombèrent sur la boite en bois d’orme de David. Encore nue, juste recouverte de sa serviette rose pale, elle se dirigea vers la boite. Elle en sortit le sachet bleu turquoise, les doigts tremblants légèrement d'excitation et de nervosité. Elle tira doucement sur les cordons, libérant le contenu qui semblait à la fois mystérieux et prometteur. À l'intérieur, le premier objet qu'elle découvrit fut un pendentif en or, orné d'une pomme éclatante, symbole classique de tentation et de désir. La pomme, soutenue par une élégante chaine en or, soutenait deux paires de chaînes en or délicates, chaque paire se terminant par des serre-tétons élégamment décorés d’une petite feuille suspendue. L'artisanat était exquis, chaque détail finement travaillé pour une élégance subtile mais audacieuse.
En explorant plus avant le contenu du sachet, Vanessa trouva un bijou intime dont la forme et la fonction n'étaient pas immédiatement évidentes pour elle. Elle le tourna entre ses doigts, admirant la façon dont la lumière se reflétait sur le bleu saphir profond d’une longue goutte ronde et légèrement courbée et sur la dorure du serpent qui l'enlaçait. Ce n'est que lorsque la réalisation de son véritable usage lui frappa l'esprit qu'elle sentit ses joues s'empourprer. C'était un bijou conçu pour orner son puits d'amour, un bijou pour le moins intime, fait d'une goutte de saphir entourée d'un serpent doré, attachée à de fines ficelles agissant comme un string.
Les sensations qui la traversaient en tenant ces objets étaient un mélange complexe d'émotion et de désir. Elle était touchée par la profondeur de la pensée de David et par l'intimité de ces cadeaux. La nature à la fois artistique et érotique des bijoux faisait écho à la nature de leur relation naissante, pleine de beauté, de confiance et d'exploration mutuelle.
Décidée à embrasser pleinement ce que ces cadeaux représentaient, Vanessa choisit de les porter immédiatement, après les avoir nettoyer d’une gel hydro-alcoolique. Chaque pièce, en trouvant sa place sur son corps, lui rappelait les mots de David, son engagement envers leur connexion profonde. Elle commença par attacher délicatement le pendentif autour de son cou, la pomme reposant contre sa peau, un rappel subtil du fruit défendu qu'elle était prête à partager avec lui. Ensuite, avec des mains légèrement tremblantes, elle attacha les serre-tétons ; toute à son excitation, elle n’eut nul besoin de les faire se dresser : ils l’étaient déjà, fiers et superbes ; la sensation froide du caoutchouc les enlaçant la fit frémir de plaisir ; chaque ajustement des chaînes était un frisson qui parcourait son corps, un rappel de ce que ces bijoux symbolisaient dans leur relation.
Finalement, elle se saisit du bijou clitoridien et vaginal. Elle le glissa avec facilité dans son intimité humide, soupirant de plaisir, et ajusta les ficelles autour de ses hanches. Le poids du saphir contre son puits d'amour massait délicieusement son clitoris. Ce bijou était bel et bien un rappel constant de la présence de David, de son désir pour elle, et de son contrôle voluptueux et tendre sur son corps et son esprit.
Elle entendit la cloche de l’église gothique du coin de sa rue sonner la demi-heure de midi. Zut, elle allait être en retard. Devant son miroir, Vanessa se maquilla rapidement mais avec soin, appliquant une légère couche de fond de teint pour unifier la texture de sa peau et un rouge à lèvres qui rehaussait la douceur naturelle de ses lèvres. Un trait d'eyeliner noir souligna son regard, lui donnant une profondeur et une intensité qui reflétaient, pour elle seule, les émotions complexes et diverses de la matinée. Ses cheveux roux, coiffés en de douces ondulations, encadraient son visage, lui donnant un air à la fois sophistiqué et accessible. Elle enfila rapidement sa robe qui tomba avec élégance sur son corps et une paire d’escarpins noirs.
Une fois habillée, avec les bijoux cachés sous sa robe élégante mais osant à peine trahir leur présence à quiconque autre que elle, Vanessa se sentait comme transformée. Elle était à la fois une femme élégante en route pour un déjeuner familial et une amante secrète portant les marques visibles et invisibles de son engagement envers David. Vanessa jeta un dernier regard dans le psyché qui trônait à côté de son lit : elle se trouvait belle, pleinement satisfaite de son apparence.
Avec ces pensées et ces sensations enveloppant son esprit et son corps, Vanessa quitta sa maison, prête à affronter la journée avec une nouvelle assurance et un secret délicieusement intime qui ajoutait une étincelle à ses yeux et un sourire mystérieux à ses lèvres.
En pénétrant dans sa voiture, elle saisit son téléphone portable. « Vous êtes diabolique … Je vous aime … Merci … » écrivit-elle à David.
(A suivre)
Source de l’illustration : création de Sylvie Monthulé
278 vues
11 aime
Cela remonte à un moment déjà, bien avant que je prenne conscience de mon penchant pour la domination, bien avant que j'apprenne l'existence même du terme bdsm.
A l'époque, un tchat assez populaire, permettait de rencontrer des partenaires du coin assez rapidement. C'était simple et efficace.
On tombait parfois sur des Escorts qui monnayaient leurs services et ma réponse était toujours la même :
"Désolé mais je n'ai pas besoin de payer pour avoir une relation"
Là où c'est devenu un peu marrant un jour, c'est quand je retombais systématiquement sur la même Escort qui changeait régulièrement de pseudo, à force de se faire éjecter du site. A un moment donné, je la reconnaissais, même avec un pseudo différent, je devançais ainsi ses avances et on a fini par en rire.
Jusqu'au jour où nous avons un peu discuté et le fait de voir que je ne craquais pas et restais ferme sur ma position a commencé à lui plaire...
Je vous passe les détails mais à un moment donné, nous avons convenu de se voir. J'avais sans le savoir à l'époque déjà des kinks sur la tenue notamment :
Elle devait porter une jupe ou robe et rien dessous. Elle a accepté très facilement la proposition.
Le jour J, elle m'avait donné rdv devant son lieu de travail et elle m'avait dit plus tôt par sms, que son collègue avait bavé toute la journée à la voir dans cette tenue et qu'elle avait pris du plaisir à l'allumer ainsi, d'autant plus qu'il ne la touchera jamais ! Une vraie petite garce...sourire.
j'ai compris quand je l'ai vu ! Une robe d'été moulante, courte...sur de longues jambes perchées sur des talons et un corps magnifique !! Elle était vraiment canon et très belle !
On s'est retrouvé devant son boulot et elle me demandait de patienter un peu, elle avait bientôt fini sa journée.
Elle est revenue comme prévu et je l'ai suivi en voiture jusqu'à chez elle.
En arrivant dans sa résidence, elle me montre d'un signe de la tête une voiture garée sur le parking intérieur de la résidence : "C'est ma voiture..."
Une Porsche...rien que ça !
Elle ouvre la porte et m'invite à rentrer chez elle, je vise un peu l'appartement et vais me poser tranquillement sur le canapé.
Je ne sais plus si elle m'offre un verre ou pas mais en passant devant moi, elle me décoche un "Je ne sais pas si ça va le faire, je suis plutôt attirée par les mecs du style rugbyman d'habitude..."
C'est sûr qu'avec mon gabarit d'asperge effilée sur mes grands échasses, je suis mal barré mais au moment où elle dit cela en passant devant moi, j’attrape spontanément son poignet. Je suis assis sur le canapé, elle s'est arrêtée, debout face à moi. Au même moment, je lui demande :
"Sinon pour la tenue, tu portes bien ce qu'on a dit ?"...tout en caressant sa cuisse et en remontant ma main le long de celle-ci. Très vite, j'ai ma main entre ses cuisses et je la caresse, elle commence à mouiller très vite cette petite chienne !!
"Faut pas faire ça, sinon je vais très vite exploser", me dit-elle...sans pour autant bouger, ni m'empêcher de continuer à la caresser.
"Tant mieux, c'est le but !!"
S'en était terminé de sa résistance et de ces pseudos rugbymen.
On avait déjà évoqué ce qu'on ferait quand on serait ensemble alors quand je me suis mis debout, après l'avoir retournée face à moi, et que j'ai commencé à dégraffer mon jean, spontanément elle s'est mise accroupie sur ses talons, ses longues et belles jambes bien écartées et elle a commencé à me sucer.
Elle m'a proposé ensuite d'aller dans sa chambre pour y être plus confortablement installés. Elle était à poil, c'était pas difficile, il lui a suffit d'enlever sa robe !
J'étais nu, allongé sur le lit, le dos appuyé contre le mur et elle s'est mise à 4 pattes perpendiculairement à moi, pour continuer à me sucer. Elle avait gardé ses talons et je trouvais çà très excitant ! Elle était juste sur ma droite et j'en profitais pour la caresser et la doigter bien comme il faut.
Très vite j'ai commencé à bander très dur, elle suçait vraiment bien cette petite salope et prenait du plaisir à se l'enfoncer pleine gorge avec un rythme soutenu...je savourais !!
Au bout d'un moment, je lui ai demandé où elle préférait recevoir mon foutre et elle me répondit très naturellement :
"J'aime beaucoup sur le visage !"
Je ne répondis rien, je l'attrapais juste par les cheveux pour lui signifier de poursuivre ainsi, ce qu'elle fit docilement et en silence !
Quand j'ai senti que l'éjaculation approchait, j'ai posé légèrement ma main sur sa tête pour lui faire comprendre qu'elle ne devait pas bouger, elle a continué à sucer jusqu'à ce que je remplisse sa bouche, elle s'est délectée de ma semence jusqu'à la dernière goutte avec grand plaisir.
Quand elle a fini, spontanément, sans réfléchir, ça m'est venu comme ça :
"Maintenant, si tu veux une faciale, tu sais ce qu'il te reste à faire..."
Elle m'a regardé droit dans les yeux, elle a souri et, sans un mot, elle a recommencé à me sucer ! Bien évidemment, c'était encore plus long cette fois-ci et elle prenait toujours autant de plaisir cette petite pute.
Quand le moment de la récompense est arrivé, j'ai tenu ma promesse et me suis répandu sur son visage...
Elle adorait clairement ça !
Ensuite je l'ai baisé...
J'ai compris quelques années plus tard, que cette expérience a fait partie de mon envie de bdsm par la suite.
J'ai compris que je pouvais être directif, voir humiliant, sans pour autant être un salop, un gros connard ou dans la violence et que cela pouvait plaire à certaines femmes d'être traitées ainsi comme une belle chienne à baiser et à dresser.
254 vues
8 aime
Alors que l'eau tiède continuait de ruisseler sur eux, mêlant ses caresses à celles de leurs mains encore exploratrices, David et Vanessa s’abandonnaient, silencieux, écoutant le rythme régulier de leur respiration qui commençait lentement à revenir à la normale. Les yeux de Vanessa s'ouvrirent doucement, fixant le plafond avant de se tourner vers David. Sa main trouva instinctivement la sienne, leurs doigts s'entrelaçant avec une tendresse qui parlait plus que les mots ne pourraient jamais le faire. Dans le cocon de leur étreinte, David souleva légèrement le menton de Vanessa, l'incitant à le regarder. « Tu es incroyable, tu sais» murmura-t-il, ses yeux brillant non seulement de désir mais aussi d'une affection profonde et sincère. Vanessa sentit son cœur se serrer sous la force, la puissance de cet amour naissant, un sentiment si puissant et si pur qu'il semblait presque irréel. « Merci, … » répondit-elle, sa voix chargée d'émotions. « Pour tout … Pour ce que nous partageons … Pour ce que vous me faites découvrir … Merci … ». Ses mots étaient un murmure à peine audible au-dessus du bruit de l'eau, mais David les entendit clairement ; chaque syllabe résonnant avec la même intensité que les battements de son cœur. Ils restèrent ainsi quelques minutes, enlacés l’un dans l’autre, peau contre peau, ne faisant plus qu’un, connectés l’un à l’autre. Le monde extérieur n’existait plus. La douche italienne où régnait un vapeur chaude et humide était leur cocon.
Finalement, avec une réticence palpable, David rompit leur étreinte. « On devrait sortir, » dit-il doucement, comme à contrecœur. « Nous allons finir par prendre froid ». Avec des mouvements lents, presque révérencieux, David aida Vanessa à se lever, veillant à ce qu'elle soit stable sur ses pieds avant de se stabiliser lui-même. Ils éteignirent l'eau et, main dans la main, sortirent de la douche. David attrapa une grande serviette éponge et l'enroula autour de Vanessa, frottant doucement ses cheveux et ses épaules pour la sécher, ses gestes chargés d'une attention qui rendait chaque toucher spécial. Vanessa, enveloppée dans la chaleur de la serviette et de l'attention de David, se sentait choyée et protégée. Elle attrapa une autre serviette et commença à sécher David, leurs mains parfois se rencontrant, un sourire se formant sur leurs lèvres, un rire s’échappant de leur gorge à chaque contact accidentel. Ce moment, simple mais intime, fortifiait le lien qu'ils avaient tissé, un lien qui, bien qu'encore nouveau, promettait déjà tant.
Une fois séchés, David embrassa tendrement Vanessa, lui prit la main et lui dit : « Laisse-moi te détendre avant que nous allions nous coucher ». Vanessa lui répondit d’un sourire approbatif. Quittant momentanément Vanessa, David se dirigea vers l'armoire de la salle de bains et en sortit un flacon d'huile de massage Shunga, connue pour ses propriétés relaxantes et son parfum subtil de jasmin et de rose. « Allonge toi sur le tapis, ma belle », lui dit David. Vanessa s'installa confortablement sur le ventre sur le grand tapis moelleux posé à même le sol de la salle de bains.
David s'assit devant elle, versant quelques gouttes de l'huile dans ses mains qu’il frotta pour la faire tiédir. Il commença par ses pieds, ses doigts habiles pétrissant doucement la plante, chaque orteil, remontant progressivement le long de ses mollets. Les mouvements étaient lents, rythmés, chaque pression déliant les tensions accumulées, chaque passage adoucissant la peau. L'huile rendait ses mains glissantes, facilitant leur progression sur les jambes de Vanessa, remontant vers ses cuisses. David prenait son temps, appréciant la douceur de la peau de Vanessa sous ses doigts, la manière dont elle se détendait progressivement sous son toucher. Il effleurait l'intérieur de ses cuisses charnues, laissant parfois ses doigts s'aventurer près de son intimité, arrachant à Vanessa un frisson et un soupir de contentement.
David concentra ensuite son attention sur son dos et ses fesses, zones qui détenaient les secrets d'une relaxation profonde. Il versa d'abord un filet d'huile chaude le long de la colonne vertébrale de Vanessa, et ses mains suivirent le sillon créé par l'huile, étalant le liquide chaud avec des mouvements larges et fluides qui englobaient tout son dos. Chaque pression appliquée par ses mains fortes mais délicates semblait chasser le moindre stress accumulé, et chaque mouvement augmentait la chaleur corporelle de Vanessa, la faisant frémir sous l'effet combiné de la chaleur de l'huile et du toucher de David. Ses pouces s'enfonçaient profondément le long des muscles tendus de son dos, glissant vers les côtés pour contourner et envelopper ses côtes dans une étreinte rassurante. En descendant vers les hanches de Vanessa, David renforça la pression, adaptant ses gestes ensuite à la texture ferme mais moelleuse de ses magnifiques et généreuses fesses. Il pétrissait la chair douce et résiliente, laissant l'huile pénétrer et adoucir chaque tissu. Les mouvements circulaires sur ses fesses se faisaient plus insistants, mais empreints d’une infinie douceur ; venant prendre soin de celles qu’il avait martyrisées plus tôt dans cette soirée. A intervalles réguliers un doigt venait se perdre dans le profond sillon fessier de Vanessa, venant caresser avec délicatesse son anus … déclenchant comme une décharge électrique en elle …
Puis, doucement, ses mains remontèrent le long de la colonne de Vanessa, effleurant à nouveau chaque vertèbre avec une précision presque méditative. Redescendant, David appliqua l'huile de nouveau sur les hanches de Vanessa, ses mains glissant avec assurance sur ses côtés, enveloppant doucement son abdomen dans un massage apaisant. Il la fit se retourner doucement, pour qu'elle soit allongée sur le dos, et continua son travail, étendant l'huile sur son ventre, montant vers sa poitrine. Avec une délicatesse infinie, il massa ses seins, la texture riche de l'huile permettant à ses mains de glisser sans effort, accentuant la sensualité de chaque mouvement. Il s’attarda avec envie sur ses mamelons délicats. Vanessa fermait les yeux, se perdant dans les sensations, dans la chaleur des mains de David qui la parcouraient, dans le parfum enivrant de l'huile qui s'élevait autour d'eux. Les mains de David se firent plus audacieuses, explorant, prenant possession de son cou et de ses épaules, zones qu'il savait particulièrement sensibles. Vanessa gémit doucement, la tête renversée, totalement abandonnée à l'expertise de David. Il finit par remonter jusqu'à sa tête, ses doigts travaillant avec douceur le cuir chevelu de Vanessa.
Après une série de gestes tendres et précis, David conclut le massage. Vanessa, enveloppée dans un état de détente profonde, se sentait reconnaissante et profondément connectée à David. Elle se leva doucement, soutenue par les mains sécurisantes de David.
« Ça va ? Tu te sens bien ?» demanda David avec un doux sourire, ses mains guidant Vanessa vers la chambre à coucher. « Infiniment bien …, grâce à Vous …." répondit Vanessa, sa voix empreinte de gratitude et de tendresse. Elle se serra contre lui. Ensemble, ils s'étendirent sur les draps frais. David les recouvrit de la couette aux couleurs safranées. Le silence de la chambre était rempli de la résonance de leur intimité partagée. David, enroulant son bras autour de Vanessa, la tira contre lui. Ils s’endormirent rapidement, leurs corps enlacés, leurs respirations synchronisées créant un rythme apaisant qui berçait leur sommeil.
Lorsque le premier rayon de soleil filtra à travers les rideaux, Vanessa émergea doucement de son sommeil. Elle observa David, encore perdu dans les bras de Morphée. Son visage, détendu dans le sommeil, évoquait une sérénité qui toucha Vanessa au plus profond d'elle-même. Elle contempla les lignes de son visage, les courbes de ses lèvres, la paix et la force qu'il dégageait. Une onde de bonheur pur traversa son cœur, un mélange de gratitude et d'amour qui la fit sourire doucement. « Comment puis-je être aussi chanceuse ? » murmura-t-elle pour elle-même en se blottissant encore plus près de David, cherchant à capturer et conserver cette proximité. Son esprit divaguait entre ce qu’ils venaient de vivre, des pensées de leur futur, des rêves éveillés de ce qu'ils pourraient découvrir et expérimenter ensemble. Ce moment de tranquillité matinale était un cadeau précieux, un instant volé au temps où tout semblait possible.
Prise d’une envie, soudaine mais matinalement coutumière au réveil, de soulager sa vessie, Vanessa s’extirpa avec précaution et sans bruit du lit pour ne pas réveiller David et se dirigea vers la salle de bains où elle avait vu que se trouvaient des toilettes. Nue, elle s’assit sur la cuvette en émail des toilettes et relâcha ses muscles. Laissant son corps profiter de ce plaisir physique d’abandon naturel, son esprit divaguait … Elle pensait à la profondeur de sa soumission à lui, un engagement qui la terrifiait autant qu'il l'exaltait. « Cet homme, » pensait-elle, « a dévoilé des parties de mon être que je ne connaissais pas. Son emprise sur moi, douce et ferme, réveille un désir ardent de lui appartenir complètement. » La sensation de sécurité qu'elle éprouvait avec David était paradoxale, car elle s'exposait à une vulnérabilité qu'elle n'avait jamais osé explorer auparavant. Chaque ordre de lui, chaque contact, renforçait son désir de se soumettre à lui, de devenir sa protégée, son trésor. « Être à lui, sous sa protection, sous son contrôle, » réfléchissait-elle, « c'est comme si chaque fibre de mon être reconnaissait son maître légitime. » Cette reconnaissance de sa propre soumission n’était pas sans provoquer un mélange d’appréhension et d’excitation. Vanessa savait qu’elle se tenait à l'aube d'un chemin à la fois terrifiant et magnifiquement libérateur. Elle s’imaginait à ses côtés, explorant des profondeurs de passion et de confiance qu’elle n’avait jamais connues, chaque moment se révélant comme un chapitre nouveau et exaltant de leur livre à écrire ensemble.
Toute à ses pensées et à son abandon corporel, les yeux fermés, Vanessa n’avait pas entendu David qui se tenait dans l’embrasure de la porte de la salle de bains, les yeux fixés sur elle, un sourire aux lèvres devant tant de beautés. Lorsqu’elle ouvrit les yeux et le vit, elle ne put réprimer un cri de surprise. Dans un geste instinctif de protection, elle referma instantanément ses jambes, cachant son sexe d’une main et ses seins de l’autre. Remplie de honte, ses joues s’étaient immédiatement empourprées. La tête baissée, n’osant pas le regarder, elle lâcha « Oh David … désolée … j’ai oublié de fermer la porte … ».
David s'avança doucement vers elle, un sourire rassurant effleurant ses lèvres. « Mais non, surtout pas... c'était très beau, » dit-il avec douceur, dissipant l'atmosphère de gêne qui commençait à s'installer. Il s'approcha encore, se pencha pour capturer ses lèvres dans un baiser tendre et réconfortant, ses mains trouvant les siennes, les enveloppant dans une étreinte rassurante.
« Continue, je t'en prie... ne t'arrête pas pour moi, ... au contraire ...» murmura-t-il, encourageant Vanessa à reprendre son geste naturel.
Vanessa, bien que troublée par la situation inattendue et terriblement indécente, ne put qu'obéir, touchée par l'acceptation et le désir non dissimulé dans les yeux de David. Lentement, elle écarta ses jambes puis relâcha de nouveau ses muscles, laissant le flux reprendre son cours sous le regard attentif et admiratif de David. Tandis que le murmure apaisant de son propre corps reprenait, Vanessa se laissa submerger par les émotions qui affluaient : le mélange de honte initiale, de vulnérabilité, et cette étrange excitation de se savoir complètement acceptée et même adorée dans son état le plus naturel, même dans cette position si indécente.
David était comme subjugué par le flot ininterrompu de nectar doré qui s’échappait de Vanessa. La voir ainsi, exposée, impudique et néanmoins si belle dans son humanité la plus pure, le touchait profondément. C'était comme si elle lui offrait un cadeau d'une intimité sans pareille, renforçant le lien unique qu'ils partageaient. Il ressentait aussi un frisson de pouvoir, conscient de l'effet de sa présence sur elle, et du contrôle qu'il exerçait dans leur dynamique. Cette reconnaissance de sa soumission volontaire à son encontre procurait une satisfaction qui résonnait bien au-delà du plaisir physique, s'ancrant dans une connexion émotionnelle et psychologique. Toutefois, ce n'était pas seulement le pouvoir qui le captivait, mais la confiance qu'elle déposait en lui. Il se sentait responsable de cette confiance, valorisé et honoré par sa capacité à se montrer si ouverte et sincère avec lui. Chaque moment comme celui-ci renforçait son engagement à être digne de cette confiance, à la protéger, à la soutenir, à la chérir, à la guider.
La sensation d'être observée dans un acte si intime et personnel ajoutait une couche supplémentaire à la soumission de Vanessa, intensifiant l'expérience d'une manière qu'elle n'avait jamais anticipée. Lorsque David plaça sa main entre ses jambes, recueillant le liquide chaud qui émanait d’elle et commença à masser sa chatte, elle faillait s’évanouir de plaisir …
La main de David était douce, presque révérencieuse, comme s'il honorait chaque partie de son être à travers ce geste audacieux. Vanessa sentit son corps répondre instantanément, chaque touche de ses doigts électrisant sa peau déjà hypersensible. « C'est... c'est incroyable, David... » souffla-t-elle, sa voix tremblante de désir et de révélation.
David répondit avec un sourire entendu, ses yeux plongés dans les siens, un miroir de la passion qu'il ressentait. « Je t'ai dit... tout de toi est magnifique, Vanessa. Je veux que tu saches à quel point tu es belle, en tout temps, dans chaque état. »
Les mots de David, prononcés avec tant de sincérité, semblaient faire fondre toutes les barrières restantes entre eux. Vanessa, se sentant adorée et valorisée, se laissa aller encore plus profondément dans cette expérience, laissant les sensations et les émotions l'envahir pleinement.
« J'aime être à vous, David... à vous… complètement, » murmura-t-elle, les yeux mi-clos, abandonnant chaque once de réserve. Ce simple aveu semblait sceller un pacte non-dit entre eux, un accord profond et immuable de dévotion et d'exploration partagée.
La douceur de la main de David contrastait et complétait la domination implicite de son contrôle, offrant à Vanessa une expérience de soumission totale qui transcendait le physique pour toucher son âme. Chaque mouvement de ses doigts, chaque pression contre elle n'était pas seulement un acte de plaisir, mais un acte de communication, affirmant leur lien unique et la profondeur de leur connexion.
Alors que la main habile de David couverte du nectar doré de Vanessa continuait à la caresser et à l’explorer, Vanessa sentit une montée irrésistible de plaisir s'amplifier en elle, propulsée non seulement par les caresses physiques mais aussi par la profondeur émotionnelle de l'instant.
« Vas-tu venir pour moi, Vanessa ? » murmura David, sa voix basse vibrante d'un désir contrôlé. Elle ne pouvait que hocher la tête, incapable de parler, alors que les vagues de plaisir commençaient à déferler en elle. Sous la maîtrise experte de David, Vanessa jouit intensément, un cri étouffé s'échappant de ses lèvres alors qu'elle s'accrochait à la réalité par un fil. David, attentif à chaque tremblement, ralentit ses mouvements, prolongeant son extase, avant de doucement retirer ses doigts trempés des nectars de son intimité.
Avec un geste délibéré, il porta ses doigts à ses propres lèvres, goûtant les nectars mélangés de Vanessa, les yeux fixés sur elle. « C'est toi... tout de toi, » dit-il, savourant chaque instant. Puis, il offrit ses doigts à Vanessa. « Goûte, » invita-t-il, encourageant une intimité partagée. Avec une hésitation initiale qui se transforma rapidement en acceptation, Vanessa lécha doucement, puis plus fermement, les doigts de David. Le goût salé et doux de son propre corps sur sa langue était un rappel puissant de leur intimité partagée, un acte qui scellait davantage son désir de se soumettre à lui, de lui appartenir.
David, regardant Vanessa avec une intensité qui allait bien au-delà du désir physique, sentit une connexion encore plus profonde se solidifier entre eux. « Tu es parfaite, » murmura-t-il, et ce simple compliment semblait porter en lui toute la puissance de son engagement envers elle.
« Merci, » souffla-t-elle finalement, un sourire timide se frayant un chemin sur ses lèvres. Sa gratitude n'était pas seulement pour son acceptation en ce moment, mais pour tout ce qu'il avait éveillé en elle, pour l'espace qu'il avait ouvert où elle pouvait être elle-même sans réserve.
« Mon Maître, mon amour, mon protecteur, » songeait-elle en sentant son cœur battre contre le sien, « guide-moi là où tu voudras, car ma confiance en toi est entière ». Le sentiment de plénitude qui l'envahissait alors que le soleil montait dans le ciel et embrasait la salle de bains était comme un signe, un symbole indéniable qu'elle avait trouvé non seulement un amant, mais aussi un guide, un maître auquel elle désirait se dédier entièrement. Elle voulait n'être nulle part ailleurs que là où elle se tenait.
(A suivre)
Source de l’illustration : Dession de Calypso Redor
182 vues
8 aime
Agmemnon règne en maître sur le puissant royaume de Mycenes, une cité fortifiée du Pelopennese. Il n'a qu'une obsession, régner sur toute la Grèce. Quoi de mieux qu'une guerre pour unifier tous ces petits royaumes . La Grèce n'est pas seulement un pays maritime, c'est avant tout un pays de montagnes, ce qui explique son morcellement en une multitude de petits royaumes indépendants. Agamemnon en a vasalise un grand nombre. Cela ne lui suffit pas. Une guerre serait le façon de créer une unité. Il rêve de conquérir Troie.
Tous ces peuples grecs viennent du Nord des Indes, d'Himalaya. La Grèce pour eux étaient une sorte d'eldorado, un pays splendide à occuper et où il faisait bon vivre pour se développer. Bien que différents, tous ces peuples qui ont migré depuis des siècles ont une culture commune. Le trident de Poseidon par exemple vient des Indes.
Agamemnon possède une puissante armée. Le peuple de Mycenes est un peuple fort. Ce sont des hommes grands et solides, aux torses massifs. C'est un bon politique. Il ne cherche pas à conquérir mais a rallier tous les royaumes de Grèce. Il a créé un conseil des Rois qu'il préside. Une façon habile de dominer sans s'imposer de trop.
La guerre de Troie c'est une façon pour lui de federer tous les moyens militaires de la Grèce. Il cree donc un conseil de guerre ou tous les royaumes sont représentés et qu'il préside. Son défaut c'est qu'Agamemnon est un piètre stratège et c'est visible. Les grecs sont intelligents. Ils aiment la stratégie. Ils savent qu'Ulysse est le meilleur d'entre eux. C'est un petit Roi, avec une toute petite armée, mais c'est de loin le plus habile. Il est toujours de bon conseil et très écouté. L'armée des grecs unifiés le veut pour chef. Il faudra les premières défaites d'Agamemnon et les périls pour qu'Ulysse devienne le commandant en chef.
Achille n'est pas roi, c'est son père Pelée qui règne sur le royaume prospère de Phtie. Pelée n'aime pas la guerre. C'est un partisan de la paix et des négociations. Il est contre cette guerre de Troie. Il ne laissera partir son fils héritier Achille , qu'à une condition, que celui ci lui assure d'abord une descendance pour la pérennité du Royaume. La naissance de Neoptolene permettra à Achille et Patrocle de partir pour Troie.
Agamemnon et Achille ne se supportent pas. C'est viseral entre eux. Maintes fois Achille a voulu planter sa lance dans le cœur du Roi des rois. Seul Ulysse a pu le calmer et l'empêcher de faire cela. Au conseil de Guerre, Agamemnon et Achille ne cessent de s'insulter. La raison en est qu'Achille est un deux esprits. Il a des dons certains de voyance. Il sait qu'Agamemnon n'est pas le chef qu'il faut pour l'armée et il ne supporte pas les sacrifices inutiles de soldats. La devise d'Agamemnon, l'attaque, l'attaque et encore l'attaque et la guerre sera gagnée est une totale absurdité pour Achille. Troie est un adversaire redoutable, avec des allies puissants. Achille n'insulte jamais Agamemnon sans de bonnes raisons. C'est lui qui des le début demandera la nomination d'Ulysse comme commandant en chef.
La domination, ce n'est pas s'imposer par la force brutale, c'est obtenir l'adhésion de ceux qui se soumettent. C'est un art subtil. Agamemnon est un bon politique. Il a la stature pour régner sur les grecs. Achille le sait. Par contre, dominer sur une armée c'est commander sur des hommes qui risquent leurs vies au combat. C'est précieux. Les soldats ne veulent pas être sacrifiés pour rien. Il faut plus que l'adhésion, il faut aussi l'enthousiasme, la gloire, le panache, la victoire. Ulysse déteste la gloire, il n'aime que l'efficacité et les choix judicieux, la ruse.
A force de disputes au conseil de Guerre, les grecs trouveront la solution. Agamemnon restera le Roi des Rois. Ulysse sera le stratège. Achille apportera la gloire et le panache. C'est ce trinôme qui causera la chute de Troie.
196 vues
5 aime
D’abord, il y a les Cordes, soyeuses, ou rêches, brulantes, contraignantes, à la fois dures, et douces, qui promettent serrage, maintien, soutien ou habillage.
Puis le Cuir, noir, rouge, ou toutes autres nuances. Sa texture, son odeur, sa symbolique, lien et fermeté, promesse de douleur, et de volupté, de luxure et de plaisir.
Viennent ensuite les Chaînes. Froides, métalliques, solides, incassables, elle tiennent le lien en place, assurent sa prise, symboles de fermeté, d’immuabilité, mais aussi les émissaires d’une forme de liberté.
Et tous ces éléments nourrissent le 4ème… la Chair. Malléable, douce, tendre, parfois ferme, écrin de beauté, parchemin d’émotions, tactile, lisse, et parfois moins, parfois moite et humide si nourrie des assauts des 3 premiers éléments.
Et Enfin, cet ensemble fait rayonner le Cœur… Le Cœur du lien, le Cœur des hommes des femmes unis par celui-ci. Ce 5ème élément apothéotique qui gouverne notre être, qui bat au rythme des 4 éléments qui le guident. Qui s’extasie, qui pleure, qui rit, qui saigne, qui jouit.
Le Cœur qui lâche enfin prise et s’envole dans la félicité, lorsque l’ensemble des éléments sont enfin réunis.
130 vues
3 aime
Plus j'avance dans la consultation des annales akashiques de la Guerre de Troie, et moins ce que je découvre correspond à la version propagande qui nous est parvenue sous formes de chants.
Je découvre par exemple que Patrocle est le mari de la très belle Akilea, c'est à dire Achille sous sa version femme. Le mot transexuelle ne convient pas pour le cas Achille. Non, c'est un polymorphe sexuel. Il peut aussi bien être homme ou femme. Il peut changer de sexe comme cela lui plaît et cela ne lui pose aucun problème. C'est un deux esprits. C'est de là que vient son don de divination des mouvements adverses et c'est ce qui le rend invincible en combat rapproché.
Patrocle aime passionnément Akilea. Il a toujours envie de lui faire l'amour. Il aime l'avoir dans son lit et se donner complètement à elle, se répandre entre ses reins. Il sait faire jouir sa femme.
Le problème c'est qu'Achille est le futur Roi de Phtie. Thetis sa mère lui a choisi une magnifique épouse aux hanches larges..
-baise ta femme et fais lui de beau enfants, mon fils. Après vit comme tu veux ton amour avec Patrocle dans ta sphère privé. Le peuple de Phtie ne s'en soucie pas, s'il sait que tu sais te comporter en roi et tenir ton rang.
Achille épouse la jolie femme noble aux hanches large et lui fait de beaux enfants, dont un héritier mâle pour le trône mais au fond de lui , il est devenu amoureux de Patrocle, il aime être sa femme. Il jouit très fort de la sorte.
-Si nous partions pour la guerre de Troie dit Patrocle. Tu as fait ton rôle de futur Roi ici. Ton père est vigoureux et va régner encore longtemps. Ton épouse t'a donné un fils. A Troie nous pourrons nous aimer librement. Tu pourras baiser toutes les esclaves que tu veux et être aussi ma femme chaque fois que j'aurais envie de toi.
A suivre..
186 vues
4 aime
Comme toujours, il faut faire abstraction de la mytho-logie, de la propagande, des légendes farfelues. Sous cette croûte epaisse de désinformation se cache parfois une realite que l'on veut dissimuler et bien des secrets. C'est une sorte de langage codé.
Comment Achille à t'il pu devenir le meilleur combattant de toute l'antiquité ? Son physique est excellent mais n'a rien d'exceptionnel. Je l'ai déjà développé, son corps a un côté androgyne qui lui permet de changer de look et donc de sexe comme il lui plaît. Non, c'est ailleurs qu'il faut chercher. Qui est ce centaure Chiron chargé de son éducation ? Laissons venir les images....
Chiron....cheronias? Chironias? Pas un centaure, un redoutable mercenaire à la retraite.
Chironias est déjà avancé en âge. Il a fait fortune comme mercenaire et comme garde rapproché de divers rois. Il s'est plu dans le petit royaume paisible de Phtie. Il a acheté une petite petite propriété en bord de mer et quelques belles esclaves femmes. Il vit heureux, fait son vin, son huile d'olive et son jardin. Il aime faire l'amour souvent à ses esclaves. C'est un besoin chez lui. Se vider les couilles 3 à 4 fois par jour, cela garde en bonne santé. C'est sa devise. Le joli cul d'une femme est le meilleur médecin pour lui.
C'est le Roi Pélée, le père d'Achille, qui est venu le voir pour lui demander d'instruire aux choses de la guerre son fils et une vingtaine de jeunes myrmidons. Chironias se révèle vite comme un Maître d'armes exceptionnel. Il sait transmettre et aime enseigner son art.
Il remarque vite qu Achille est intouchable. Un don inné. Il semble deviner tous les coups adverses et donc a toujours le temps de les esquiver.
Chironias lui apprend des bottes secrètes, aussi bien à la lance qu'au glaive tranchant.
-Tu es le meilleur Achille. Personne ne peut te toucher mais toi tu peux frapper quand et comme il te plaît. Mefie toi. Quand tes ennemis comprendront cela ils chercheront comment te tuer à distance. Tout combattant a un défaut . Le tien c'est ton invicibilite en combat rapproché.
Achille s'exerce le matin avec Chironias. Les après midi, il est aux bains lesbiens de sa mère. "Akilea" fait des massages et bien plus.
La vie est agréable au Royaume de Phtie. Personne n'a envie d'aller faire la guerre de Troie.
A suivre
190 vues
3 aime
Bonjour a vous tous et toutes 💕
Il y a quelques années, je trainais sur un site porno (Très original 😁) et je suis tombé sur les vidéos d'une certaine Domina et son Soumis/cocu.
La première vidéo d'elle que j'ai vue, elle était avec un homme noir TBM et son homme cocu qui était à leurs genoux et laisse.
Elle l'insultait, se moquait de lui, lui mettait la queue de cet homme puissant devant le visage.
Puis elle commença à le sucer profondément et sauvagement à quelques centimètres de son cocu qui regardait silencieusement, cela m'intrigua mais rien de plus, quand tout à coup, elle se retourne vers son soumis, lui force à ouvrir la bouche et crache dedans..
a ce moment là, j'ai senti des frissons parcourir mon corps. Une sensation d'excitation et d'humiliation que je n'avais encore jamais vue.
Mais cela n'était que le début, car par la suite, une fois que le mâle alpha avait sa queue au plus dure, elle prend la tête de son soumis et le force à faire une gorge profonde... Mon excitation était a mon comble, et je ne comprenais pas pourquoi, car je n'avais jusque la été attiré par la soumission, le cocufiage, la bisexualité et les hommes noirs.
Mais là encore, nous étions loin du compte, car ensuite, elle commence à s'empaler sur ce sexe épais et dur, tout en prenant la tête de son soumis par les cheveux, lui ordonnant de lui lécher le cul. L'homme sortait sa queue et obliger au cocu de lui lécher la bite avant de la remettre dans son sexe.
Le cocu continuait de lécher sa maitresse, mais aussi les couilles de l'homme et on sentait qu'il prenait beaucoup de plaisir.
Quand tout a coup, l'homme sort sa queue et des jets de sperme puissants et intenses se mettent à recouvrir le sexe et le ventre de cette femme.
L'homme satisfait s'approche de la dominatrice, qui lui attrape la queue encore dure et ordonne à son soumis de la lécher avec sa langue. Mon excitation était à son paroxysme.
Je croyais que cela était fini mais bien évidemment que non...
La Domina attrapa pour la dernière fois la tête de son soumis cocu pour qu'il lèche tout son sperme, ce qu'il fît avec délectation.
C'est à ce moment là que je me suis mis à avoir mon orgasme... d'une rare intensité devant un porno.
Evidemment, vous allez me dire qu'il n'y a rien d'exceptionnel à cette histoire aujourd'hui, mais il y a 15/20 ans cette pratique était plutôt taboue ou du moins beaucoup moins exposée.
Ce que j'ai aimé dans cette vidéo, c'est cette complicité qu'il y avait entre eux 3.
Peu importe, Dominatrice, Alpha, soumis, il y avait une osmose et ils ont tous pris tellement de plaisir. Les statuts n'avaient plus d'importance.
Cela m'a ouvert l'esprit sur énormément d'envies et la chance que d'être un 'Soumis/Cocu'
Depuis ce jour, je rêve de tomber sur une Femme avec qui je pourrais vivre ça et bien plus encore 💕
Ou encore un couple pour être à leur service, sachant que la couleur de peau du mâle alpha, ou de la Domina n'est qu'un détail pour moi.
N'hésitez pas à commenter et me dire quel a été le déclic qui vous a permis d'en être là aujourd'hui.
Et à me joindre en MP, si vous êtes intéressé 😘
421 vues
10 aime
Top rédacteurs
Sujets tendances
Tendance depuis 24/09/24