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Vanessa sentait son cœur s'accélérer alors qu'elle observait David, son allure imposante et élégante la captivant complètement. Dans cette position d’Inspection, elle se savait vulnérable, exposée, mais en même temps, elle ressentait une fierté inattendue à l'idée d'être ainsi scrutée par lui. La sensation de l'air frais sur sa peau nue contrastait avec la chaleur qui montait inexorablement en elle, alimentée par l'intensité de la situation.
David la fixait avec une intensité qui la faisait frémir. L'objet qu'il tenait dans sa main et qui retenait maintenant toute l’attention de Vanessa, créant en elle un mélange d'appréhension et d’excitation, était une cravache en cuir … D'une longueur d'environ 70 cm, c’était un objet de raffinement et de subtilité. Son pommeau, d'une élégance rare, était finement sculpté, offrant une prise en main à la fois ferme et agréable. La tige, souple mais résistante, se courbait légèrement sous les doigts de David, témoignant de sa qualité et de sa flexibilité. Elle se terminait par un morceau de cuir rectangulaire, soigneusement découpé, ajoutant une touche finale à son allure sophistiquée et assurée. David jouait avec cette cravache, la faisant glisser entre ses doigts, la courbant doucement pour en tester la souplesse, laissant présager l'usage qu'il allait en faire.
Vanessa retenait son souffle alors que David continuait de jouer avec la cravache, ses gestes lents et délibérés amplifiant l'atmosphère déjà chargée de tension. Elle sentait chaque seconde s'étirer, comme si le temps lui-même avait ralenti pour intensifier ce moment. La cravache devint le centre quasi-exclusif de son attention ; elle sentait sa présence comme une extension de la volonté de David, prête à explorer chaque centimètre de son corps, à la marquer.
David fit glisser la cravache sur la peau de Vanessa, en commençant par la courbe de son épaule, la faisant courir lentement le long de son bras. Le cuir était doux mais porteur d'une promesse implicite de contrôle, voire de douleur. Le frôlement léger provoqua un frisson le long de sa colonne vertébrale. David continua son exploration, guidant la cravache le long de son dos, puis la faisant glisser sur ses hanches, épousant chaque courbe avec une précision calculée. La sensation était à la fois douce et électrisante, chaque mouvement éveillant plus encore ses sens, la laissant à la merci de ses émotions, partagée entre l'appréhension et le désir. Lorsqu'il remonta la cravache le long de sa cuisse, s'attardant un instant sur l'intérieur de son genou, Vanessa sentit une vague de chaleur envahir son bas-ventre. Ses jambes tremblaient légèrement sous la caresse ferme mais délicate, son corps réagissant instinctivement au contact. Son souffle s'accélérait, son esprit se vidant de tout sauf de l'intensité du moment. David, sans un mot, continua de la scruter, sa main ferme sur la cravache, ses yeux capturant chaque réaction, chaque frémissement qui trahissait l'effet de ses gestes sur elle. La tension était presque palpable, et Vanessa, malgré son désir de plaire, ne pouvait s'empêcher de se sentir de plus en plus vulnérable, exposée non seulement physiquement, mais émotionnellement aussi.
David fit remonter la cravache le long du corps de Vanessa, chaque mouvement calculé pour provoquer un mélange de sensations contradictoires en elle. La fine lanière de cuir glissait avec une délicatesse trompeuse sur ses côtes avant de s’attarder sur la courbe de ses seins. Le contact, à la fois doux et ferme, éveillait en Vanessa un frisson de plaisir mêlé de crainte, ses tétons se durcissant instinctivement sous cette caresse inattendue. Il traça lentement des cercles autour de ses seins, frôlant à peine la peau tendue et sensible, avant de laisser la cravache effleurer ses tétons. Chaque passage, léger mais plein de promesses, envoyait une décharge de désir à travers le corps de Vanessa, accentuant sa vulnérabilité et son besoin de se soumettre. Le mélange de douceur et de la possibilité d'une douleur future la plongeait dans un état de tension délicieuse, chaque nerf en éveil.
David, toujours silencieux, observait attentivement chaque réaction de Vanessa, ses yeux scrutant les moindres détails. Satisfait de ce qu’il voyait, il abaissa la cravache, la faisant glisser lentement le long de son ventre, chaque contact éveillant un peu plus son désir. Vanessa se tenait immobile, ses lèvres légèrement entrouvertes, son souffle s'accélérant sous l'effet de l'excitation. La cravache s’insinua alors dans son entre-jambes. Dans un mouvement lent mais ferme elle coulissa entre ses lèvres intimes, frottant son clitoris déjà surexcité. Vanessa ne put retenir un râle de plaisir, suivi d’autres alors que la tige de la cravache avait entamé un mouvement de va et vient sur son sexe humide.
David retira la cravache et avec une lenteur délibéré, les yeux plantés dans ceux de Vanessa, il amena la cravache devant son visage et la fit glisser jusqu'à ses lèvres entrouvertes . Le cuir frais maculé de son miel intime contrastait avec la chaleur de sa bouche. Elle frissonna de tout son corps. Ses lèvres se refermèrent instinctivement autour de la lanière de cuir, comme si son corps cherchait à établir un contact plus profond, plus intime avec l’objet qui symbolisait le contrôle qu’il exerçait sur elle.
« C’est bien ma dévouée » dit David. « Garde la en bouche. Goûte ton miel. C’est ainsi que tu dois toujours être pour ton Maitre : le sexe humide, les mamelons de tes seins fiers et dressés. Prête à être saillie ».
À l'écoute des mots de David, Vanessa sentit une énième vague de chaleur intense envahir tout son corps. Elle sentait son sexe qui coulait abondamment. Son cœur battait à tout rompre, chaque battement résonnant dans ses oreilles comme un tambour martelant son excitation et sa soumission. Les mots de David, pleins d'assurance et d'autorité, la pénétraient profondément, éveillant en elle un mélange de fierté, de désir et de soumission. L'idée de se savoir ainsi désirée, prête à être possédée, la plongeait dans un état de vulnérabilité délicieuse. Elle se sentait à la fois exposée et envoûtée par la domination de David, chaque mot, chaque geste, chaque caresse la rapprochant un peu plus de cet abandon total qu'elle désirait tant. Son corps tout entier vibrait, ses sens en éveil, chaque fibre de son être réclamant ce lien intime et profond avec son Maître. Le goût de son propre désir sur ses lèvres, sous l'ordre de David, la faisait frémir, renforçant encore cette connexion intense et indéniable qui les unissait.
« Cependant tu m’as désobéi en laissant échapper ces cris de jouissance et de plaisir sans que je te le permettes. Pour cela tu mérites d’être punie. » ajouta David, reprenant la cravache de la bouche de Vanessa. « Penche-toi en avant et cambre bien tes fesses de chienne » lui ordonna-t-il.
Vanessa, les joues en feu et le cœur battant à tout rompre, s’exécuta sans hésiter. Elle se pencha en avant, les mains toujours derrière sa tête, et cambra ses fesses comme David le lui avait ordonné. La position la rendait encore plus vulnérable, ses fesses exposées et offertes à son Maître, mais elle sentait en elle un mélange de honte et de fierté qui amplifiait son excitation. Mais elle découvrait qu’elle aimait cette impudeur qu’elle lui offrait. Parce que c’était lui. Parce que c’était pour lui.
David se plaça derrière elle, sa présence imposante renforçant son sentiment d'abandon. « Tu vas compter chaque coup, ma dévouée, et me remercier. Et tu ne feras plus d’erreur », déclara-t-il d’une voix ferme, mais contrôlée.
Le premier coup de la cravache tomba, rapide et précis, sur la peau tendre de ses fesses. La douleur vive qui suivit provoqua un sursaut en elle, mais au-delà de la douleur, il y avait un étrange plaisir qui montait. « Un … Merci Monsieur », dit-elle, sa voix tremblante, à peine plus qu'un murmure. David ne tarda pas à administrer le second coup, cette fois un peu plus fort, comme pour marquer son autorité ; mais aussi pour juger de la réaction et de l’acceptation de Vanessa. Vanessa respira profondément avant d’articuler : « Deux ... Merci Monsieur »
Le cuir de la cravache mordait la peau de ses fesses avec précision, mais Vanessa ne ressentait pas seulement la douleur ; elle percevait également l'acte comme une purification qui la rendait plus digne de son Maître.
David continua, sa main ferme sur la cravache, chaque coup précis et calculé pour éveiller en Vanessa une gamme complexe de sensations. Le troisième coup tomba, mordant un peu plus profondément dans la chair tendre de ses fesses rondes et charnues. Vanessa sentit la douleur s'étendre, mais avec elle, une vague de plaisir inattendue qui parcourut son corps. « Trois... Merci Monsieur, » dit-elle, sa voix se faisant plus rauque, plus vibrante d'émotion.
Chaque coup suivant renforçait ce mélange étrange et enivrant de douleur et de plaisir. Le quatrième coup la fit vaciller légèrement, les larmes commençant à poindre aux coins de ses yeux. « Quatre... Merci Monsieur .. » Elle sentit les larmes couler lentement sur ses joues, mais elle ne les repoussa pas. C’était son choix, son désir de se soumettre entièrement à David, de lui offrir tout, même ses larmes.
Le cinquième coup tomba avec une précision implacable, le cuir cinglant à nouveau ses fesses. La douleur la fit frémir, mais au lieu de se rebeller, elle s’enfonça plus profondément dans l’abandon. « Cinq... Merci Monsieur … » murmura-t-elle, sa voix tremblante mais résolue. Elle savait que David faisait attention, qu'il surveillait chaque réaction, prêt à arrêter si elle le souhaitait. Cette certitude, loin de la calmer, alimentait son désir de continuer.
Le sixième coup, plus fort encore, la fit gémir, un mélange de douleur et de plaisir envahissant tout son corps. « Six... Merci … Monsieur, » articula-t-elle, tandis que son souffle se faisait plus court, plus saccadé. Elle était surprise de s’entendre apprécier cette douleur, de se sentir vivante et connectée à David d'une manière qu'elle n'avait jamais imaginée.
Le septième coup la fit vaciller de nouveau, mais elle se redressa rapidement, déterminée à continuer, à montrer à David qu'elle pouvait le supporter. « Sept... Merci Monsieur, » dit-elle, sa voix teintée de détermination et d’un profond désir de plaire, mais aussi tremblante des pleurs qui coulaient sur ses joues.
Le huitième coup tomba, cette fois un peu plus bas, presque sur l'arrière de ses cuisses. Vanessa étouffa un cri, sentant la brûlure s'étendre, mais elle tint bon. « Huit... Merci Monsieur … » dit-elle, sa voix brisée par les larmes, mais pleine de résolution.
Le neuvième et dernier coup tomba, cette fois entre ses jambes, frappant directement son sexe humide. La douleur fut fulgurante, mais elle fut immédiatement submergée par une vague de plaisir si intense qu’elle la laissa sans voix pendant un instant. Les larmes coulaient librement sur ses joues, mais elle ne put s’empêcher de ressentir une étrange satisfaction, une profonde connexion avec David. « Neuf... Merci Monsieur … » dit-elle enfin, sa voix n’étant à peine plus qu’un souffle.
David s’avança alors vers elle, ses doigts se glissant dans ses cheveux avec une tendresse inattendue. Il la redressa doucement, tirant sa tête en arrière, et faisant descendre ses bras le long de son corps. Il planta ses yeux dans les siens. « Je t'aime, ma merveilleuse dévouée, » murmura-t-il avant de l’embrasser avec une passion brûlante. Vanessa se perdit dans ce baiser, sentant toute la douleur, toute la vulnérabilité se transformer en amour et en appartenance.
« Bienvenue chez toi … chez nous … » ajouta-t-il, ses lèvres effleurant encore les siennes, scellant ainsi ce moment de soumission et de connexion profonde.
(A suivre)
Source de l’illustration : image libre de l’internet
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Vanessa se détendit dans la douce chaleur de sa chambre, son esprit encore enveloppé par les sensations intenses qu'elle venait de vivre. La satisfaction se mêlait à une légère excitation doublée d’une petite impatience, celle de savoir comment David réagirait à la vidéo qu'elle venait de lui envoyer. Le silence de la nuit était apaisant, contrastant avec la jouissance qui l'avait consumée quelques instants plus tôt, comme en témoignait son intimité encore humide.
Elle se leva lentement, savourant la sensation de ses muscles relâchés après l’orgasme. Son psyché lui renvoya l'image d'une femme sereine et épanouie, une femme qui savait désormais ce qu'elle voulait et à qui elle appartenait. Le sourire qui s’épanouissait sur ses lèvres en était la preuve.
Vanessa se dirigea vers sa salle de bains, ses pieds nus effleurant le sol froid, une sensation qui contrastait agréablement avec la chaleur encore présente dans son corps. La lumière douce du plafonnier éclaira la pièce d'une lueur tamisée, créant une atmosphère intime et apaisante.
Elle se tenait devant le miroir, observant de nouveau son reflet. Les bijoux intimes, qui avaient si parfaitement épousé son corps tout au long de la journée, brillaient doucement sous la lumière. Le pendentif en forme de pomme reposait encore contre sa poitrine, les serre-tétons tirant légèrement sur sa peau délicate. Quant au bijou intime qui parait son sexe, il avait laissé son empreinte sur son corps. Avec une lenteur délibérée, elle commença à retirer ces parures. Ses doigts glissèrent doucement sur la chaîne du pendentif, détachant le fermoir avec précaution. Un frisson la parcourut tandis que ses doigts effleuraient ses seins pour détacher les serre-tétons. Elle les retira un à un, ressentant une légère tension se relâcher, suivie d'une vague de douceur qui envahissait ses seins libérés. Les petites feuilles dorées cliquetèrent doucement. Elle fit glisser l’ensemble avec délicatesse entre ses doigts, le déposant sur le bord du lavabo.
Puis vint le tour du bijou intime, également jouet de plaisir. Vanessa se pencha légèrement, ses mains glissant le long de ses hanches pour détacher les fines ficelles qui tenaient la goutte courbée bleu saphir contre son puits d’amour. Lorsqu'elle retira enfin le bijou, un soupir de satisfaction s'échappa de ses lèvres, mêlé d'une douce nostalgie pour le plaisir qu'il lui avait procuré tout au long de la journée. Lorsqu’elle constata que celui-ci n’était pas seulement humide mais était maculé de son miel intime, elle rougit. C’était encore un peu de la honte mais c’était aussi et surtout un sentiment de surprise et de satisfaction qui l’envahissait en découvrant combien elle était désormais capable de lâcher prise, de vivre pleinement et sans tabou ces moments intimes. Elle fit couler l’eau du robinet en laiton du lavabo et lava délicatement la goutte courbée. Après l’avoir séchée, elle la nettoya de nouveau avec une lingette alcoolisée qu’elle avait sortit de sa boîte se trouvant dans l’armoire en bois clair se tenant à la droite du lavabo. Elle déposa ensuite le bijou au côté de l’autre avant de se diriger vers la douche.
Se sentant légère et libre, Vanessa fit couler l’eau de la douche. La vapeur commença à envahir la salle de bains, enveloppant la pièce d’une brume douce et chaude. Elle entra sous le jet, laissant l'eau chaude couler sur son corps. Sa peau portait encore les marques subtiles de ces ornements, une mémoire tactile de ce qu’elle avait vécu sous leur influence. Les gouttes caressaient sa peau avec douceur, glissant sur ses épaules, le long de ses bras, et sur sa poitrine, avant de dévaler le long de ses hanches et de ses jambes. Vanessa ferma les yeux, s’abandonnant à cette sensation apaisante. L’eau massait ses muscles encore légèrement tendus par l’intensité des émotions qu'elle avait ressenties. Elle se laissa aller sous ce déluge réconfortant, son esprit vagabondant entre les souvenirs récents de ses interactions avec David et la sérénité que cette douche lui procurait. Elle se saisit d’un flacon de mousse pour douche au jasmin et déposa quelques noisettes du gel dans ses mains. Ses mains glissèrent sur son corps, massant doucement les muscles de ses épaules, de son cou, descendant le long de sa colonne vertébrale pour détendre les derniers nœuds de tension. Elle caressa et pétrissa doucement ses seins, sentant leur douceur naturelle, et descendit jusqu’à son ventre, effleurant son sexe avec une tendresse infinie. L’eau s’infiltra partout, emportant avec elle les dernières traces de la journée.
Lorsque Vanessa éteignit enfin l'eau et sortit de la douche. Elle s'enveloppa dans une grande serviette moelleuse, étreignant la chaleur réconfortante du tissu contre son corps. Tandis qu'elle sortait de sa salle de bains, ses pensées dérivaient doucement vers David, vers ce qu'ils avaient partagé et ce qu'ils partageraient encore. Elle se sentait plus que jamais prête à se laisser guider, à explorer encore plus profondément cette relation unique qui la comblait. Elle ajusta légèrement la serviette qui entourait encore son corps, s'approchant de la fenêtre de sa chambre pour regarder les étoiles. Le ciel nocturne était clair. Un long manteau bleu marine constellé d’étoiles le parait. De petites lumières scintillantes qui lui rappelaient la lueur dans les yeux de David lorsqu'il la regardait. Cette pensée la fit frémir de plaisir.
Le son de son téléphone, un léger tintement qui résonna dans le calme de la pièce, la tira de sa rêverie. Vanessa se précipita pour voir le message. C’était David. Son cœur s'emballa à l'idée de lire ses mots, de ressentir à travers eux sa présence si proche et pourtant si lointaine. Mais ce n’était pas un message écrit, mais un message vocal. Elle appuya, fébrile, sur la flèche de lecture. La voix rauque de David emplit la pièce :
« Ma chère Vanessa,
Merci pour cette superbe vidéo. Tu m’as comblé.
Ta dévotion et ton abandon sont un véritable trésor pour moi. Voir ta beauté capturée dans ces moments d’intimité m’a procuré un plaisir immense. Tu es parfaite, exactement comme je l'avais imaginé, et même bien au-delà …
Ta soumission volontaire, ta confiance en moi, tout cela me remplit d’honneur et de fierté. Ce soir, tu m'as offert bien plus qu'une simple vidéo : tu m'as offert ton âme et ton cœur … Je t'en suis éternellement reconnaissant.
Tu es à moi, ma Vanessa. Je te veux comme apprentie soumise, novice. Je veux faire de toi ma Sublime. Ma Princesse et ma chienne ; mon amour et ma salope … Je veux être à toi. Être ton homme et ton Maitre … Que Nous formions un Tout … Et qu’ensemble nous écrivions le livre de notre vie, dans le respect de nos personnalités et l’osmose de nos désirs … dans cette appartenance mutuelle de domination et de soumission consenties … et d’un amour profond …
Si tel est aussi ton ressenti et ton souhait, je te donne rendez-vous chez moi demain soir à 20h30. Tu connais l’adresse et tu as les clés …
Tu porteras une courte robe noire qui mettra en valeur tes jambes parées de bas noir, ainsi que tes courbes généreuses. Je te veux aussi avec des talons hauts. Ne porte pas de bijoux autour de ton cou et laisse tes cheveux tomber en cascade sur tes épaules et ton dos. Sous ta robe, tu ne porteras … rien …
Je t'attends … mon amour … ma dévouée … »
Vanessa resta immobile un instant, le souffle court, alors que les derniers mots de David résonnaient encore dans la pièce. Son cœur battait à tout rompre, une vague de sensations contradictoires la submergeait. Excitation, appréhension, désir... Tout se mélangeait dans un tourbillon d’émotions intenses. Elle sentit une chaleur douce l'envahir, comme si les mots de David avaient embrasé chaque fibre de son être. Ses mains tremblaient légèrement tandis qu'elle serrait le téléphone contre sa poitrine, son souffle court se mêlant à la montée d'une excitation irrésistible. Elle ferma les yeux, se laissant porter par l'idée de se retrouver entre ses mains, de s'abandonner entièrement à lui. Les mots de David, "Ma princesse et ma chienne; mon amour et ma salope," résonnaient en elle comme une douce caresse et un commandement puissant, éveillant en elle une profonde dualité de fierté et de soumission. Elle se sentit à la fois élevée et possédée, enivrante contradiction qui la fit frémir de désir et de dévotion pour lui. La sensation de la serviette contre sa peau nue lui semblait soudainement insuffisante, presque superflue, comme si elle voulait déjà se préparer pour lui, se dépouiller de tout artifice. Son esprit vagabondait entre la douceur de son amour pour David et l'intensité de la soumission qu'elle était prête à lui offrir. Elle se sentait à la fois vulnérable et puissante, enivrée par l'idée de répondre à ses attentes. La simple pensée de se présenter devant lui, dans cette robe noire qu'il avait choisie, sans rien en dessous, faisait monter en elle un désir brûlant. Son corps tout entier réagissait, une douce tension se mêlant à l'impatience d’être déjà à nouveau à ses côtés.
Le lendemain, la journée de Vanessa au travail se déroula comme dans un rêve. Chaque tâche qu'elle accomplissait semblait baignée dans une douce impatience, chaque seconde qui s'écoulait la rapprochant de cette soirée tant attendue. Son esprit ne cessait de revenir à David, à la manière dont ses mots avaient éveillé en elle un désir et une dévotion qu'elle n'aurait jamais cru possibles. Elle se surprenait à sourire à la moindre pensée de lui, ses joues s'empourprant légèrement lorsqu'elle se rappelait les instructions qu'il lui avait données. Bizarrement elle était aussi très excitée par l’idée d’être traitée de salope et de chienne … Tout simplement parce que ces mots venaient de lui … celui à qui elle se sentait appartenir … celui qui la possédait corps et âme… Bien que cela pouvait paraître irrationnel alors qu’ils se connaissaient depuis fort peu de temps, Vanessa savait qu'elle avait trouvé en David non seulement un maître, mais aussi un amour profond, un homme capable de la combler, de la comprendre et de la guider dans cette exploration intime de ses désirs.
L'idée de le retrouver ce soir, dans cette ambiance qu'il avait soigneusement préparée, l'électrisait. À chaque battement de son cœur, l'excitation grandissait, une chaleur douce se répandant dans tout son corps. Lorsqu'elle rentra enfin chez elle, elle n'avait qu'une seule pensée : se préparer pour lui, exactement comme il l'avait demandé.
Elle se dirigea d'un pas décidé vers sa garde-robe et en sortit la robe noire qu'elle savait être parfaite pour l'occasion. Le tissu léger épousait ses formes, soulignant ses courbes de manière élégante et sensuelle. Vanessa l'enfila avec soin, appréciant la sensation du tissu contre sa peau nue, la robe glissant sur elle comme une seconde peau. Elle ajusta ses bas noirs, remontant délicatement la dentelle le long de ses jambes. Chaque geste renforçait en elle la sensation d'être belle, désirée, prête à se soumettre à la volonté de David. Une fois prête, elle se regarda dans son psyché. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, exactement comme il l'avait demandé, et son regard brillait d'une lueur à la fois douce et intense. Vanessa se sentait à la fois belle et vulnérable, consciente de ce qu'elle allait offrir à David ce soir. Elle enfila une paire de talons hauts, accentuant encore plus sa silhouette et ses fesses rebondies.
Le temps semblait suspendu tandis qu'elle se dirigeait vers la maison de David. L'excitation grandissait à chaque pas, mêlée à une appréhension délicieuse. Arrivée devant sa porte, elle sonna, son cœur battant à tout rompre. Aucun bruit ne se fit entendre de l'intérieur. Elle attendit quelques instants, et resonna. Toujours rien. Elle répéta l’opération plusieurs fois, toujours en vain. Elle ressentit comme une appréhension, une tristesse : peut-être n’était-il pas là ? et s’il avait changé d’avis ? Ou peut-être lui était-il arrivé quelque chose ? Soudain elle se rappela les clés que David lui avait offertes. Avec des mains légèrement tremblantes, elle les sortit de son sac à main, les inséra dans la serrure, et tourna.
La porte s'ouvrit dans un léger grincement, révélant une maison plongée dans la pénombre, éclairée seulement par la douce lueur vacillante de bougies disséminées un peu partout. Vanessa sourit, rassurée. Il voulait qu’elle utilise ses clés. L'atmosphère était intime, presque mystique, baignée dans une lumière chaleureuse et apaisante. À l'entrée, Vanessa aperçut une enveloppe portant son nom. Elle la prit délicatement, l'ouvrant avec une légère appréhension mêlée d'excitation.
« Ma douce Vanessa,
Bienvenue. Ta présence ici ce soir est la preuve de ta dévotion, et je t'en remercie.
Suis les bougies qui te guideront jusqu'à une pièce de la maison que tu ne connais pas encore. Là-bas, tu trouveras un cercle de bougies allumées au sol. Place-toi en son centre, mets tes mains derrière ta tête, ferme les yeux, baisse la tête et ne parle pas.
A plus tard, ma belle apprentie soumise.
Votre David »
Les mots de David résonnèrent en elle comme une douce promesse. Elle sentit un frisson la parcourir, une onde de chaleur qui naquit dans son ventre pour se répandre à travers tout son corps. Sans hésiter, elle posa son sac à main près de l'entrée et se mit en route, suivant les bougies qui formaient un chemin lumineux à travers la maison. Chaque pas la rapprochait de lui, et l'excitation ne cessait de grandir en elle. Arrivée dans la pièce, elle découvrit le cercle de bougies allumées, leur lumière créant une aura presque sacrée. Vanessa entra dans le cercle, son cœur battant à tout rompre. Elle mit ses mains derrière sa tête, ferma les yeux, baissa la tête et s'abandonna à l'attente, son corps vibrant d’excitation.
Vanessa attendait dans le silence, ses sens en éveil ; chaque fibre de son corps tendue vers l'inconnu. Le temps semblait s'étirer à l'infini, amplifiant la tension délicieuse qui montait en elle. Soudain, une musique baroque s'éleva doucement dans la pièce, emplissant l'espace de sonorités anciennes, riches et envoûtantes. Le rythme mesuré de la musique, ni trop fort, ni trop doux, ajoutait une dimension mystique à l’atmosphère déjà chargée de la pièce. Vanessa sentit son cœur battre plus vite, son souffle devenir plus court.
Elle entendit alors des pas assurés se rapprocher. David … Son corps réagit immédiatement, une vague de chaleur la traversa, partant de son ventre pour irradier jusqu’à ses doigts qui tremblaient légèrement derrière sa tête. Elle se concentra sur le son de ses pas, tentant de deviner ses intentions, chaque pas renforçant ses sentiments de vulnérabilité et d'excitation.
David fit lentement le tour d'elle, ses yeux la scrutant, prenant en compte chaque détail de son apparence, chaque courbe, chaque mouvement infime. Vanessa sentait son regard, presque comme une caresse, une évaluation silencieuse qui la faisait frissonner. Elle voulait être parfaite pour lui, digne de son attention et de sa confiance.
« Tu as bien suivi mes ordres. C'est bien, ma dévouée, » déclara-t-il d’un ton ferme et assuré, sa voix résonnant comme une vérité incontestable dans le silence de la pièce. Les mots de David pénétrèrent profondément en elle, la remplissant d’une satisfaction immense. Elle se sentait reconnue, valorisée dans son rôle, et cela renforça son désir de se soumettre pleinement à lui. Son cœur se gonflait de fierté, de plaisir intense à l’idée d’avoir répondu à ses attentes.
David s'approcha alors davantage, et d’un geste délicat mais ferme, plaça sa main sur son cou, enserrant légèrement sa gorge. Vanessa sentit une nouvelle vague de chaleur l'envahir, son corps tout entier réagissant à ce geste de possession. La sensation de la main de David sur son cou, cette emprise douce mais ferme, éveillait en elle un désir brûlant, la plongeant dans un état d’abandon total. Elle se sentit entièrement sienne, prête à tout pour lui plaire, pour recevoir sa guidance.
Il releva sa tête avec douceur et l’embrassa. Vanessa lui rendit son baiser avec une passion contenue, mêlant douceur et dévotion dans ce contact intime. Leurs lèvres se rencontrèrent, partageant un moment de complicité et de promesse, un lien qui se renforçait à chaque seconde.
Puis, David s’écarta légèrement, avant de reprendre la parole. « Tu es dans la pièce où tu seras désormais éduquée et parfois dressée pour devenir une soumise parfaite… Ma soumise parfaite… Ma Sublime ... Ma princesse et ma putain … Une femme vénérée et aimée .. et une chienne lubrique et indécente …. Ici, et pour l’heure, tu ne m’appelleras plus David mais Monsieur … Es-tu toujours d'accord pour cela ? » Sa voix, ferme et pleine d’assurance, résonnait en elle comme une invitation irrésistible.
Vanessa, les yeux encore fermés, sentait son cœur battre à tout rompre. Une vague d’émotions la submergea, un mélange de gratitude, de désir, et d’un profond sentiment d’appartenance. Elle savait, sans l’ombre d’un doute, que c’était tout ce qu’elle désirait. Elle était à lui. Totalement. D'une voix douce mais assurée, elle murmura, « Oui, Monsieur, je suis à Vous. »
David sourit doucement en entendant la réponse de Vanessa. Il laissa planer un instant de silence, puis murmura d'une voix basse mais claire : « Bien, ma dévouée. Et n'oublie pas que tu as un mot pour arrêter tout cela à tout moment ». Il marqua une pause, s'assurant qu'elle comprenait pleinement ce qu'il venait de dire. La sécurité, la confiance entre eux, était primordiale, même dans ce moment de soumission intense. « Garde cette pose, ainsi que les yeux fermés. Ne parle plus. » Son ton était ferme, mais empreint de douceur, comme une caresse verbale qui s'ajoutait à l'atmosphère déjà chargée de la pièce.
Vanessa sentit un frisson lui parcourir l'échine alors que David se déplaçait derrière elle. Elle était immobile, mais son corps vibrait en anticipation de ce qui allait suivre, chaque fibre de son être tendue vers ce qui allait venir. Son souffle s'accéléra légèrement, son cœur battant à un rythme rapide mais régulier. Elle se sentait à la fois exposée et protégée, en totale confiance malgré la vulnérabilité de sa position.
David posa ses mains sur ses épaules presque dénudées, la chaleur de son toucher se diffusant immédiatement dans le corps de Vanessa. Lentement, ses doigts glissèrent le long de ses bras, effleurant sa peau avec une douceur calculée. Chaque mouvement était maîtrisé, précis, comme s'il connaissait déjà par cœur la carte du corps et des désirs de Vanessa. Il laissait ses mains dériver, caressant doucement le creux de ses coudes, remontant jusqu'à ses omoplates, dessinant des arabesques invisibles. Il descendit ensuite vers le bas de son dos, ses doigts effleurant la courbe délicate de sa colonne vertébrale, avant de se poser sur ses hanches. Vanessa retint son souffle lorsque ses mains descendirent sur ses fesses rebondies, les pétrissant avec une fermeté mesurée, savourant la sensation de leur rondeur sous ses paumes. Le contraste entre la douceur de ses caresses et la fermeté de sa prise éveillait en Vanessa un désir brûlant, un mélange de plaisir et de soumission qui la rendait encore plus réceptive à ses gestes.
David continua son exploration, ses mains glissant sur l'arrière de ses cuisses, puis remontant lentement, traçant un chemin de feu sur la peau délicate de Vanessa. Il s'attarda de nouveau sur ses fesses, les modelant, les pressant légèrement, avant de remonter à nouveau vers sa taille, ses doigts effleurant le tissu fin de sa robe. Chaque mouvement semblait délibéré, calculé pour maximiser le plaisir qu'il lui procurait. Il déplaça ensuite ses mains vers l'avant de son corps, remontant le long de ses flancs jusqu'à atteindre la courbe de ses seins. Vanessa sentit son souffle se couper alors que les mains de David se refermaient doucement sur ses seins, les caressant, les soupesant avec une délicatesse qui la faisait frémir. Ses doigts effleurèrent ses tétons à travers le tissu, provoquant une décharge de plaisir qui la fit presque vaciller. Elle se mordit la lèvre pour ne pas laisser échapper un gémissement, se rappelant l'ordre de ne pas parler.
Les mains de David continuaient de caresser ses seins à travers sa robe, les pétrissant doucement, jouant avec ses tétons déjà durcis par l'excitation. Vanessa se sentait à la fois envahie et comblée par ses gestes, chaque caresse la plongeant un peu plus dans un état de soumission totale. Elle se laissait totalement aller à ses sensations, son esprit se vidant de tout sauf du contact des mains de David sur son corps. Son cœur battait à tout rompre, son corps réagissant avec une intensité qu'elle n'avait jamais connue auparavant. La musique baroque, entrecoupé seulement par leur respiration, amplifiait chaque sensation, chaque frôlement. Le désir montait en elle, irrépressible, une vague de chaleur qui se propageait depuis son bas-ventre jusqu'à la pointe de ses seins.
David retira soudainement ses mains, rompant le contact qui avait enveloppé Vanessa dans une chaleur enivrante. Le temps semblait s'étirer à l'infini, la laissant dans une attente presque douloureuse, une frustration douce-amère qui faisait battre son cœur encore plus fort. Chaque seconde passée dans cette immobilité, sans savoir ce qui allait suivre, accentuait son désir, la plongeant dans un état de vulnérabilité totale.
Puis, elle sentit un léger mouvement dans son dos, suivi du bruit discret de la fermeture éclair de sa robe qui glissait lentement. L'air frais de la pièce caressa sa peau nue lorsque le tissu léger tomba à ses pieds, dévoilant son corps totalement offert. Une onde de frissons parcourut son corps, mélange d'excitation, de nervosité et d'une sensation d'exposition totale. Elle se sentait à la fois terriblement vulnérable et étrangement puissante et fière, consciente de l'effet que cette nudité avait sur elle-même et sur David. Son souffle se fit plus court, chaque battement de son cœur résonnant dans ses oreilles comme un écho de l'attente délicieuse qui l'envahissait.
David se pencha. Il prit un à un les pieds de Vanessa, retirant délicatement ses chaussures à talons et les dégageant de la robe les entravant. Il déposa le tout sur un fauteuil en cuir non loin de là. Revenant vers Vanessa il s’adressa de nouveau à elle : « Ecarte les jambes ! »
Vanessa obéit sans hésiter, écartant doucement les jambes, ressentant immédiatement une nouvelle vague de chaleur l'envahir.
David continua d'une voix calme mais autoritaire : « Ouvre les yeux, ma dévouée. » Elle obéit, découvrant David debout devant elle. Il était habillé d'un costume sombre qui épousait parfaitement sa silhouette, ses chaussures Richelieu brillantes ajoutant une touche d'élégance à son allure. Sa chemise blanche légèrement ouverte laissait entrevoir son torse, et la lumière des bougies accentuait les ombres sur son visage, le rendant encore plus séduisant, presque imposant.
« Cette position s'appelle 'Inspection'. Tu t’en souviendras » déclara-t-il d'une voix douce mais ferme. Vanessa acquiesça silencieusement, ses yeux capturant chaque détail de son apparence, notant avec une légère appréhension l’objet qu'il tenait à la main ...
Ses émotions se mélangeaient entre appréhension et désir, fascinée par l'aura de contrôle et de puissance qui émanait de lui.
(A suivre)
Source de l’illustration : création de MaitreJeanM - la tenue de Vanessa pour se rendre chez David
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"Maintenant que tu es là, j'aimerais mettre en place de nouvelles règles" dit-elle avec un sourire tout en léchant ses lèvres alors que qu'elle regardai l'homme en face d'elle se tortiller.
Depuis qu'elle avait rencontré O... elle supposait qu'une des choses qui l'attirait le plus vers elle était son inexpérience. En tant que nouvelle dominatrice, elle était certaine qu'avoir un soumis comme lui apporterait de très bonnes expériences. C'est pourquoi elle avait accepté ce rôle et décidait maintenant de pousser le bouchon le plus loin possible.
Une fois arrivée chez O...elle s'installa sur le canapé et lui demanda, comme à son habitude,de lui préparer son café.
"Bien sûr,V...," la réponse d'O... lui déclancha un petit rire.
"Tu viens d'enfreindre la règle numéro un, O..." Elle était sûr que le ton sévère de sa voix l'excitetait.
"Pardon?"
« Dans cet appartement, tu ne m'appelleras que maîtresse. » lui dit-elle tout en se penchant au dessus la table basse et rapprochait le plus près possible son visage de celui d'O.... "Maintenant, chaque fois que tu enfreindras une règle, tu seras puni en conséquence, c'est compris?" En disant celà, elle regardait O... qui instantanément se decomposait sous son regard.
"Oui V..," dit-il en baissant les yeux pour tenter d'échapper à son regard. Quand il réalisa son erreur il voulut se reprendre : "Je suis désolé, je voulais dire oui m... maîtresse" bégaya-t-il.
"Oh mon dieu, tu es vraiment un effronté," dit-elle avec un grand sourire et attendit qu'O... se détende.
"Règle numéro deux, tu me satisferas toujours en premier, alors seulement tu seras autorisé à jouir,"
"Oui maîtresse" gémit O....
"Tu es un bon garçon, tu apprends vite. Maintenant, règle numéro trois, tu ne feras rien sans ma permission explicite," elle attendit qu'O.... hoche la tête avant de continuer, "Maintenant que nous avons réglé ça, nous pouvons enfin commencer ». Elle se leva et me dirigeait vers le couloir. "Enlève tous tes vêtements, je te veux nu comme un ver avec bien entendu juste ton appareil de chasteté et ensuite tu attends patiemment que ta maîtresse revienne." Sans attendre sa réaction, V... sorti de la pièce.
Elle s'est rendu à la salle de bain et a enlevé juste son jean et son corsage, révélant la belle lingerie noire préparée pour l'occasion.
Bien que qu'elle n'aie pas eu besoin de beaucoup temps pour se déshabiller et se retrouver en sous-vêtements, elle a passé plus d'une demi-heure heure enfermée dans la salle de bain pour laisser languir l'homme qu'elle savait nu et certainement anxieux. Elle a sorti de son sac à main une paire menottes matelassées qu'elle venait d'acheter et se dirigeait le salon.
Au moment où elle est arrivée, O...se tenait debout devant le canapé. Ses yeux fixant le sol. Sa bite comprimée dans sa cage de chasteté laissait déjà perlé quelques gouttes de liquide pré-éjaculatoire. Il n'a prononcé aucun mot à son arrivée, mais il s'est redressé ses yeux fixés sur les atours excitants de sa maîtresse.
"Regarde devant toi et mets tes mains derrière ton dos,".Ordonat'elle. O... s'exécuta. Elle se dirigeait maintenant vers lui, en veillant à adopter une démarche la plus excitante possible. O.... était tellement subjugué par sa silhouette si sexy qu'il a à peine eu le temps de réagir quand V...l'a menotté.
Elle l'a dirigé vers le canapé le faisant lourdement tomber sur le dos dès qu'il y en fût suffisamment proche. Il s'affalait en poussant un grognement.
D'une voix suave elle lui chuchota: « Sois un bon soumis et fais en sorte que ta maîtresse se sente bien, d'accord ?" Se tenant debout, face au visage d'O.. elle entreprit d'enlever sa culotte très lentement, a joué avec elle en la faisant tourner devant le visage d'O avant de lui enfiler
V.... était radieuse en contemplant son soumis, mains et bite impuissantes. Elle lui lança : "Comme ça, je t'assure que tu est très mignon.... plutôt mignonne avec cette petite culotte en dentelle. Tu sais ce qu'il te reste à faire ?"
D'une voix entourée O... Répondit :"Oui, maîtresse."
"Bien ma petite salope, maintenant à toi de jouer". V... a chevauché O.....et a glissé sur lui jusqu'à ce que sa chatte soit à quelques centimètres de son visage. Une fois bien positionnée, elle a plaqué son sexe sur le visage d'O.... Sa bouche s'ouvrit rapidement et sa langue trouva facilement son chemin. il lapait sa chatte encore et encore. V ..est restée fermement planté sur son visage pendant qu'il oeuvrait de son mieux pour lui procurer le plaisir promis, gage de sa libération.
Alors qu'elle restait immobile au début, ses mains agrippèrent rapidement les cheveux d'O... Puis ses hanches commencèrent à se balancer et à tourner sur son visage. Sa langue remuait avec de plus en plus de ferveur témoignant du plaisir qu'il prenait aussi. V.... était ravie d'avoir un soumis aussi enthousiaste. Après quelques minutes de travail silencieux, O...a commencé à pousser quelques gémissements accentuant, du coup, le plaisir de V...
Elle gémit à son tour en plasmodiant:"Oui, comme ça, continue" Sa voix commençait à vaciller alors que l'orgasme approchait. Ses hanches s'accéléraient, et chaque mouvement la rapprochait de plus en plus du point de jouissance. Son rythme rapide, combiné au jeu de la langue intrusive de son soumis, l'a fait jouir peu de temps après.
Un "Ahhhhhh oui....." sorti de sa bouche, sa voix était à peine plus forte qu'un gémissement. Ella a instinctivement serré ses cuisses autour de la tête de son bienfaiteur en appuyant son clitoris le plus profondément possible sur son visage.
Ses hanches tremblaient, la langue d'O...ne s'était pas arrêtée et continuait à travailler son clitoris pendant qu'elle jouissait. Son plaisir a duré plus longtemps que prévu. O....était désireux de bien faire, mais sa chatte palpitante n'en pouvait plus. Elle mit fin à son enthousiasme: "arrête putain!" Lâcha t'elle.
Après que son orgasme se soit calmé, elle s'est allongée sur O... Sa tête juste au-dessus de la sienne. Elle a regardé son visage humide, s'est penchée et a embrassé profondément ses lèvres avant de le féliciter pour sa performance.
"Tu as fait du bon boulot, ta maîtresse est satisfaite". Elle glissait un autre baiser avant de l'assoir et de de se placer derrière lui. Elle lui glissa à l'oreille :"Maintenant, a moi de te faire du bien,"
Elle a tendu la main vers son collier pour se saisir de la clé de la cage de chasteté et pu ainsi libéré la queue d'O...V... avait sa chatte encore bien humide et elle a utilisé son jus d pour lubrifier sa main puis a commencé à lui faire une branlette. La main délicate de V...a commencé à glisser de haut en bas sur sa hampe.
"Est-ce que ça fait du bien, ma petite lécheuse ?" Demanda-t-elle ?
"Oui, maîtresse," répondit O...d'une voix rauque.
Après avoir décidé qu'il était suffisamment excité, V...a stoppé les mouvements de sa main et a ordonné à O...de se mettre debout. Elle se mis à genoux face à lui, tout en levant des yeux pour le fixer du regard puis a saisi sa bite entre ses lèvres. Elle a ensuite attrapé les fesses d'O....et a commencé une magnifique fellation.
"Maîtresse, ça fait vraiment du bien", a soupiré l'heureux bénéficiaire... Heureuse d'entendre qu'il appréciait ses efforts V.. a répondu avec un bourdonnement qui a fait trembler sa bite. La sensation de la bite remplissant sa bouche a généré des nouvelles palpitations dans sa chatte. Elle ralentit son rythme et a déplacé une de ses mains vers son sexe humide tout en continuant à s'affairer sur la bite d'O...
"Maîtresse, je vais bientôt jouir," dit O... à bout de souffle.
Elle a retiré la bite d'O...de sa bouche avant de répondre, "tu vas pouvoir jouir au bon vouloir de ta maîtresse, Je vais te finir à la main."
Elle saisit d'une main la bite d'O... et la masturbation a repris de plus belle en augmentant progressivement la vitesse des allers-retours. Elle pouvais sentir qu'O.... se rapprochait de plus en plus de l'éjaculation de la façon dont sa bite palpitait. Quand sa seconde main a rejoint la mêlée O.. a finalement fait exploser sa charge sur la poitrine de sa maîtresse.
"Maîtresse !" cria O... sa bite venant de projeter des volutes de sperme chaud alors qu'elle continuait à le traire. Quand l'orgasme d'O... s'est finalement calmé, V...l'a regardé et d'un ton malicieux lui a dit:
"Maintenant, il est temps pour toi de nettoyer tout ça!".
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"D'être seul et de se taire, on voit les choses autrement qu'en société. En même temps qu'elles gardent plus de flou, elles frappent davantage l'esprit. Les pensées en deviennent plus graves, elles tendent alors à se déformer et toujours se teintent de mélancolie. Ce que vous voyez, ce que vous percevez, ce dont en société vous vous seriez débarrassé en échangeant un regard, un rire, un jugement, vous occupe plus qu'il ne convient, et par le silence s'approfondit, prend de la signification, devient événement, émotion. De la solitude naît l'originalité, la beauté en ce qu'elle a d'osé, et d'étrange, le poème. Qui pourrait déchiffrer l’essence et l’empreinte spéciale d’une âme d’artiste? Comment analyser le profond amalgame du double instinct de discipline, de licence dont sa vocation se compose". Connu pour ses romans "Les Buddenbrook", "La mort à Venise" et "La montagne magique", Thomas Mann (1875-1955) évoquait comme nul autre le temps qui passe. Son œuvre est en quelque sorte une lecture de l’attitude de chacun face à la vie. Il est le grand écrivain du temps. Du temps qui passe et du temps qui ne passe pas. Le mystère du temps. Celui qui fait que certains jours ressemblent à des mois, que des années entières s’écoulent parfois sans qu’on s’en rende véritablement compte, qu’une minute, une seule petite minute, peut nous changer à jamais. Mann, ou l'art d’exprimer le temps comme nul autre auteur, sauf peut-être Proust et Duras. Une écriture précise, tout en retenue. "Les choses sont ce qu’elles sont. Et souvent, la vie bascule du mauvais côté". "La mort à Venise", publié juste avant la première guerre mondiale, à saveur autobiographique, car l’auteur séjourna à Venise quelque temps avant de l’écrire. C’est un roman sur l’amour et la mort, un livre d’atmosphère où l’on a l’impression que le temps s’allonge indéfiniment, admirablement porté à l'écran par Visconti, sublimé par Gustav Mahler. Lauréat du prix Nobel de littérature en 1929, Mann est alors l’écrivain allemand le plus lu dans le monde. Devant l’irrésistible montée des nazis, il choisira lucidement l’exil en 1933. Il s’installera d’abord en France, puis en Suisse, avant de se rendre aux États-Unis. De retour en Europe après la guerre, il refusera toujours de revenir vivre dans son pays natal. Il sera l’un des intellectuels les plus critiques de l’Allemagne nazie et n’hésitera pas alors à dénoncer le comportement de ses contemporains durant la guerre. Le Journal, qu’il rédigera jusqu’à sa mort, permet de bien mesurer l’importance que prend dans son œuvre le développement de sa pensée politique, lui qui aura connu les affres des deux guerres. Thomas Mann a souvent affirmé combien il était allemand et combien son œuvre devait être appréciée comme l'aboutissement d'une tradition proprement allemande et à sa mort, il était alors aussi, de tous les écrivains de son pays, le plus connu dans le monde et le plus traduit. Durant un demi-siècle marqué par deux guerres mondiales et, en Allemagne, par douze années de dictature, Thomas Mann, pour qui, à l'origine, l'écrivain était un homme étranger à la politique, fut amené à prendre position publiquement dans les affaires de son pays. Par là encore, son destin est représentatif d'autres auteurs majeurs de ce temps.
"Pour ma part, je ne trouve pas que la jeunesse soit avec la nature sur un pied d'intimité particulier. Plutôt, elle observe à son égard une réserve farouche, en somme étrangère. L'homme ne s'habitue à son côté naturel qu'avec les années et ne s'y résigne que lentement. La jeunesse, précisément, j'entends l'élite, s'effraie plutôt devant la nature, la dédaigne, se montre hostile. Je cherche à introduire un peu de logique dans notre conversation et vous me répondez par des phrases généreuses. Je ne laissais pas de savoir que la Renaissance avait mis au monde ce que l'on appelle libéralisme, individualisme, humanisme bourgeois. Mais tout cela me laisse froid, car la conquête, l'âge héroïque de votre idéal est depuis longtemps passé, cet idéal est mort, ou tout au moins il agonise, et ceux qui lui donneront le coup de grâce sont déjà devant la porte. Vous vous appelez, sauf erreur, un révolutionnaire. Mais si vous croyez que le résultat des révolutions futures sera la Liberté, vous vous trompez". Sa carrière littéraire commença en 1901 par la publication, à vingt-six ans, d'un roman qui est une pièce maîtresse de son œuvre: les Buddenbrook ("Buddenbrooks"). Jusque-là, il avait donné des nouvelles à des revues de Munich, où il s'était établi en 1894. Avec les "Buddenbrook", il se montrait avec ses origines et ses prédilections, il expliquait indirectement pour quoi et pour qui il écrivait. Cette "histoire du déclin d'une famille" est celle des Mann. Ceux-ci étaient, comme ces Buddenbrook, négociants à Lübeck depuis trois générations quand, à la mort du père de l'écrivain (1891), la firme dut être liquidée. Il y avait pourtant dans la génération de Thomas, outre lui, son frère aîné Heinrich, ses sœurs et le cadet, Victor. Mais il ne se trouva ni fils ni gendre pour continuer. Heinrich avait donné le signal de la désertion en se lançant dans le journalisme et les lettres, où il fit une carrière féconde de romancier et de publiciste. Son cadet le suivit, et leur mère, abandonnant Lübeck et ses souvenirs, vint s'établir à Munich, où Thomas Mann vécut aussi longtemps qu'il demeura en Allemagne. Les Buddenbrook retracent le chemin qui a mené des débuts de la firme, vers 1830, à un point qui, dans le roman, n'est pas encore celui de la liquidation, que l'on sent pourtant inéluctable. L'héritier du nom est un jeune homme rêveur et fragile, que l'audition de Lohengrin ravit et décourage en même temps. Il est trop clair que jamais il ne s'intéressera au commerce maritime. Il y a loin du fondateur de la dynastie, qui avait su se tailler une place à la bourse des grains de Lübeck, à ce jeune homme sensible, sans doute à la limite de l'hémophilie, comme l'était déjà son père, et que seules la rêverie et la musique attirent vraiment. La thèse du roman est là-dedans. Plus les hommes s'affinent, moins ils sont aptes à se maintenir dans la lutte pour la vie. L'énergie vitale dépérit quand la culture intellectuelle grandit. La vie et l'esprit ont des exigences inconciliables. C'est la philosophie de Schopenhauer, orchestrée par Nietzsche et Richard Wagner. Ceux-ci ont été les inspirateurs de Thomas Mann, qui est venu à la littérature sans se rattacher à aucun groupe allemand, sensible plutôt à la lecture de romans scandinaves, russes et, à l'occasion, français, tels ceux des frères Goncourt et plus tard, de Balzac de Flaubert et d'Hugo.
"Que signifie le mot nature? Les forêts et les champs? Les monts, les arbres et la mer, la beauté des sites? A mon avis, la jeunesse y est beaucoup moins sensible que l'homme âgé, apaisé. Le jeune n'est nullement disposé à voir la nature et à en jouir. Il est tourné vers le dedans, orienté vers l'intellectualité et, selon moi, il répugne à ce qui est sensuel. Le principe de la Liberté s'est réalisé et s'est usé en cinq cents ans. Une pédagogie qui, aujourd'hui encore, se présente comme issue du Siècle des Lumières et qui voit ses moyens d'éducation dans la critique, dans l'affranchissement et le culte du Moi, dans la destruction de formes de vie ayant un caractère absolu, une telle pédagogie peut encore remporter des succès momentanés, mais son caractère périmé n'est pas douteux aux yeux de tous les esprits avertis". C'est donc dans l'atmosphère "fin de siècle", alors que la crainte et les délices de la décadence tiennent la première place dans les lettres européennes, que Thomas Mann entre en scène. Le jeune Barrès donnait alors, dans la tradition française, les études du culte du moi. Thomas Mann choisissait une ample forme narrative étendue sur quatre générations d'une famille. Ce n'est plus le roman d'éducation à la manière de Goethe et des romantiques, mais l'histoire d'une dynastie bourgeoise. Dans "Allemagne, ma souffrance", Il y note avec colère, avec douleur, ce qui, dans ce qui est en train de se dérouler, lui semble le plus abject: "le retour à la sauvagerie primitive, l’abêtissement et la régression à une mentalité grégaire de petits-bourgeois, que les intellectuels ont salué non avec terreur, mais avec une approbation perverse, comme l’“invasion des Barbares” de l’intérieur. Leur orgie insensée dans l’élément ethnique puissant et ténébreux".Thomas Mann ressent d’abord, avec d’autres, la perte, le rejet: "toute l’élite de l’Allemagne subit le tourment d’être moralement apatride". À sa dénonciation du régime nazi, de ses crimes, et de tous ceux qui l’approuvent ou se taisent, succède progressivement une réflexion sur l’Allemagne. Ce qui accroît en effet l’intensité de cette souffrance insurmontable "douleur qui vous ronge alors sans arrêt", écrit-il. C’est ce mélange de proximité et d’épouvante, de parenté fort pénible, qu’il analyse superbement dans un texte de 1938, intitulé "Frère Hitler". Il y manifeste la nécessité qui ne le quittera plus de condamner l’Allemagne, parce qu’il se sent malgré tout viscéralement lié à l’Allemagne et définitivement éloigné d’elle. Il veut comprendre comment Hitler, un "gaillard ignorant", "impuissant à tout ce que dont les hommes sont capables dans le domaine purement technique et physique", même à faire un enfant, a pu développer "une éloquence indiciblement inférieure, mais entraînant les masses, cet instrument vulgaire, hystérique et histrionique qui lui permet de retourner le couteau dans la plaie du peuple, de l’émouvoir en proclamant sa grandeur offensée, de le griser de promesses pour faire de cette souffrance nationale le véhicule de sa propre grandeur". Quelle est donc cette Allemagne, mais quelle est aussi cette Europe qui se laisse envoûter par le magnétisme abject de "celui qui fut naguère un paria ?"
"Bien écrire, c'est déjà presque bien penser, et il n'y a pas loin de là jusqu'à bien agir. toute civilisation et tout perfectionnement moral sont issus de l'esprit de la littérature, qui est l'âme de la dignité humaine et qui est identique à l'esprit de la politique. Peut-on raconter le temps en lui-même, comme tel en soi ? Non, en vérité, ce serait une folle entreprise. Un récit, où il serait dit: "Le temps passait, il s'écoulait, le temps suivait son cours" et ainsi de suite, jamais un homme saint d'esprit ne le tiendrait pour une narration". La fascination pour l’irrationnel qui s’exerce à travers Hitler pose déjà la question du passage du paria au "grand homme", mais elle la pose comme à travers un miroir déformant. Hitler est comme l’envers défiguré du génie, qui exerce dans l’abomination une véritable magie noire. Il est une autre magie, lumineuse, celle de l’art, qui met en rapport l’esprit et la vie, grâce à quoi Mann fera apparaître une tout autre figure du paria, celle qui s’incarne dans "Joseph" ou dans "Grégoire", de façon à conjurer l’infamie. L'écrivain prix Nobel de littérature avait clairement choisi son clan. Pourtant, il a souvent dit qu'il se sentait bourgeois. Il n'en rougissait pas et, jusqu'à sa fin, il aura représenté l'humanisme occidental dans sa forme bourgeoise. Il s'est expliqué là-dessus dans "Goethe considéré comme représentant de la période bourgeoise" ("Goethe als Vertreter des bürgerlichen Zeitalters, 1932"). Mais, dans le roman de ses débuts aussi bien que dans ses meilleures nouvelles, "Tonio Kröger" ou bien "Tristan" (1903), il a opposé l'artiste et le bourgeois, les bourgeois sont non seulement ceux qui appartiennent à un certain groupe social, mais aussi tous ceux qui ne sont pas artistes, qui acceptent de vivre sans se regarder vivre, qui admettent les compromis sociaux et les enthousiasmes illusoires. L'artiste tel que le peint Thomas Mann est un être en dehors des normes, chez qui l'hypertrophie de la conscience rend possible le détachement créateur, mais engendre aussi la nostalgie devant la vie sans problèmes de ceux qui ont la volonté de vivre et de vivre heureux. Comme Richard Wagner et plus que lui, Thomas Mann avait construit sa philosophie de la vie et de l'art sur la distinction, reprise de Schopenhauer, entre la volonté humaine et la représentation. La souffrance qui déchire Thomas Mann ne s’atténue pas, malgré la distance mise par l’exil et l’engagementaux côtés des anti-nazis, dont il ne partage pas les positions politiques, sans jamais les condamner. Aucontraire, elle s’intensifie dans la mesure où il se convainc qu’il n’y a pas d’un côté une bonne Allemagne, celle de ses amis ou compagnons dans l’exil californien, de l’extrême gauche allemande, à commencer par son frère Heinrich, mais aussi Bertolt Brecht qui lui reproche son manque de foi dans la démocratie allemande.
"Le dégoût pudibond, un tremblant besoin de pureté comprimaient l’amour, le ligotaient dans les ténèbres, ne laissaient qu’en partie ces revendications confuses pénétrer dans la conscience et se manifester par des actes. Ce serait à peu près comme si l'on avait l'idée stupide de tenir pendant une heure une seule et même note,ou un seul accord, et si l'on voulait faire passer cela pour de la musique. Car la narration ressemble alors à la musique en ce qu'elle accomplit le temps, qu'elle l'emplit convenablement, qu'elle le divise, qu'elle fait en sorte qu'il s'y passe quelque chose". Poursuivi par sa passion allemande, Mann ne pouvait pas ne pas rencontrer le thème de l’élection. Celui-ci est au cœur de la construction de la nation allemande comme nation culturelle, vouée selon Mann à la philosophie, à la musique, certes pas à la politique. Ce thème s’est décliné de diverses manières, mais souvent, depuis le XIXème siècle, sur un mode alors universaliste, à partir d’une étymologie fantaisiste qui faisait dériver "allemand" de "Alle Man"(tout homme). Thomas Mann a certainement mené des réflexions analogues, qualifiant alors au passage, dans son Journal de 1933, la Réforme de "révolution conservatrice". Mais il les développe au niveau symbolique qui est le sien. Le chemin tragique que suit Adrian Leverkühn est celui de l’Allemagne. Il va de l’élection géniale et diabolique à la condition de simple paria et à la déchéance dans une privation de raison qui le réduit, avant sa disparition finale, à être plus dépendante ncore que le petit enfant. L’effondrement de Leverkühn qui le retranche de l’humanité vaut pour celui de l’Allemagne. Cela ne signifie pas que le personnage lui-même, ou sa musique, puissent être catalogués du côté du fascisme. Cette musique est même aux antipodes de l’académisme auquel furent contraints les compositeurs qui ont cherché à survivre dans les régimes totalitaires. Thomas Mann aussi un homme d'Allemagne du Nord. Les "Buddenbrook" ont pour cadre Lübeck, lieu de naissance de l'auteur. Tonio Krögerse situe dans la même ville, au bord de la Baltique, tout près de la Scandinavie. La méditation au bord de la mer prend ici, chez les derniers Buddenbrook, la couleur de la mélancolie et quelquefois alors de la mort. Pourtant, c'est en Italie que le romancier a situé ceux de ses ouvrages où la mort est la plus proche, où le destin de l'artiste s'accomplit sans rémission. Son frère Heinrich a peint une Italie d'artistes et d'aristocrates dilettantes adonnés au plaisir et au raffinement. Lui n'y a vu qu'une vive lumière qui avive les déchirements. C'est en Italie que se passe "Mario et le magicien" ("Mario und der Zauberer", 1930), qui est une parodie légère, du moins en apparence. Thomas Mann, écrivain ironique, substantiellement et pour une large partie de son œuvre, avait une prédilection pour les magiciens, parfois aussi pour les charlatans, et il a traité par deux fois, au début et à la fin de sa carrière, l'histoire d'un prince de l'illusion sous le titre de "Confessions duchevalier d'industrie Félix Krull" ("Bekenntnisse des Hochstaplers Felix Krull", 1922, puis repris en 1954).
"Mais cette victoire de la chasteté n’était qu’une victoire à la Pyrrhus, car le commandement de l’amour ne se laissait pas bâillonner, ne se laissait pas violenter, l’amour opprimé n’était pas mort, il vivait, dans la profondeur de son secret, il continuait de tendre vers son accomplissement, il brisait le cercle magique de la chasteté et réapparaissait, encore que sous une forme transformée et méconnaissable.Le temps est l'élément de la narration comme il est l'élément de la vie: il y est indissolublement lié, commeaux corps dans l'espace. Le repos dans la perfection, c'est le rêve de celui qui peine pour atteindre l'excellence, et le néant n'est-il-pas une forme de la perfection ?". La réussite du menteur est la meilleure illustration dela vanité de ce qui passe, mais, en même temps, rien n'est plus précieux, plus charmant que ce qui passe et qui ne se retrouve jamais. Aussi n'est-ce pas l'Italie lumineuse que Thomas Mann avait choisie, mais Venise tout entière tournée vers le passé, ville de nostalgie fatale où un artiste trouvera le vrai décor de sa mort, celui qui convient au geste unique, à l'instant même qui, certainement, ne reviendra pas. "La Mort à Venise" ("DerTod in Venedig" 1913) a été choisie par l'écrivain Gustav Aschenbach quand il a pris conscience qu'il n'avait plus rien à dire, qu'il n'avait plus l'énergie nécessaire à la conscience exigeante de l'artiste. C'est l'achèvement, à la fois gris et somptueux, de ce qui avait commencé dans "Tonio Kröger". Dans le film qu'il a tourné sur le même sujet, Visconti a su mettre à la fois ce qui est dans le texte de Thomas Mann et des allusions au "Docteur Faustus", son dernier grand roman, histoire d'un musicien qui tente l'impossible, mais qui a aussi plus d'untrait de Friedrich Nietzsche. C'est qu'aucun roman de Thomas Mann n'échappe au cercle des leitmotive hérités de Nietzsche et de Wagner. Certainement pas la "Montagne magique" ("Der Zauberberg", 1924), qui valut àson auteur une audience européenne, le prix Nobel de littérature en 1929. Ce sanatorium de Davos où un jeune allemand du Nord, Hans Castorp, est envoyé pour y chercher la santé recèle un charme plus subtil et plus sûrement mortel que la montagne de Vénus, vers laquelle Tannhaüser ne peut s'empêcher de diriger ses pas. La beauté, au sanatorium, est seulement celle de la mort, et le malade se prend pour le mal dont il souffre d'un attachement plus doux que tous ceux de la vie. Hans Castorp ne meurt pas sur scène, comme Aschenbach à Venise. À la fin intervient un deus ex machina, c'est encore la mort sous un voile transparent, puisque c'est le début de la première guerre mondiale. Le sujet était nouveau, et l'étude qu'y a faite Thomas Mann des rapports entre un malade et son médecin, la description lente et nuancée de la sympathie qui lie le phtisique à son sanatorium forment des passages classiques d'un ouvrage par ailleurs riche en discussions philosophiques et politiques. Deux autres malades, y échangent leurs idées sur l'irrationnel dans la politique.
"Et ce que nous appelons la douleur n’est peut-être pas tant le regret que nous éprouvons de cette impossibilité de voir les morts revenir à la vie que de notre impuissance à le souhaiter. Il n'est rien de plus singulier, de plus embarrassant que la situation réciproque de personnes qui se connaissent seulement de vue, qui à toute heure du jour se rencontrent, s'observent et qui sont contraint néanmoins parl'empire des usages ou leur propre humeur à affecter l'indifférence et à se croiser comme des étrangers, sans un salut, sans un mot". La vie spirituelle de Thomas Mann n'avait cessé de s'épanouir depuis ses origines. Enfant, il vécut dans une famille adonnée aux affaires, mais cultivée. L'école ne sut pas accrocher ce garçon supérieurement doué. C'est dans des lectures nombreuses et diverses que son jeune esprit trouvait de quoi alimenter ses facultés réceptives et stimuler son instinct créateur. Mais, dès l'abord, il ne se borna ni à la littérature proprement dite ni aux seules lettres allemandes. Avec Wagner, il entre dans le monde de la musique, de la mythologie, Friedrich Nietzsche et Arthur Schopenhauer lui ouvrent le domaine de la pensée métaphysique .Les nouvelles et les romans qu'il lit avec passion appartiennent aux langues européennes qui comptent sur ce plan: le russe, l'anglais et le français. Les études qu'il entreprend de son propre chef débordent le cadre littéraire: l'histoire et l'économie politique y jouent un rôle particulier. Le monde extérieur et le milieu social dans lequel il vit s'incorporent à la trame de ses récits. Les données de l'observation déclenchent le travail de l'imagination. Mais c'est surtout dans son expérience intérieure que s'enracine la vie de ses héros. Sans qu'il y ait jamais identité complète entre l'écrivain et ses personnages, ceux-ci lui sont toujours apparentés, encore qu'il serait difficile de dire dans quelle mesure exacte. L'expérience personnelle du romancier se trouve étayée, élargie et intensifiée par tout ce que la conscience collective contemporaine a élaboré en faitde connaissances vitales. La psychologie, au centre de sa curiosité littéraire, s'entoure des principales sciences concernant directement l'homme et la vie: médecine, biologie, paléontologie, astronomie, sociologie, théologie et métaphysique. La musique tient toujours une place primordiale dans l'univers littéraire de Thomas Mann. Mais le romancier-philosophe ne se borne pas à explorer et à décrire la condition humaine. Par ses œuvres autant que par ses actes, il participe à l'effort de l'humanité pour améliorer cette condition. C'est ainsi que s'expliquent ses grandes prises de position sur le plan politique qui sont inséparables de l'ensemble de sa spiritualité. Inscrite dans un horizon intellectuel et moral très étendu, animée du besoin non seulement d'interpréter le monde mais de le transformer, l'œuvre de Thomas Mann ne peut présenter qu'une structure complexe. Une deuxième et même une troisième lecture s'imposent souvent pour la plupart de ses livres.
"Il y a deux routes qui mènent à la vie. L’une est la route ordinaire, directe et honnête. L’autre est dangereuse, elle prend le chemin de la mort, et c’est la route géniale. L'expérience l'avertissait que ce qu'il éprouvait là était l'amour. Mais, quoi qu'il sût parfaitement que l'amour lui apporterait beaucoup de souffrances, de tourments et d'humiliations, qu'il détruisait la paix de l'âme et remplissait le cœur de mélodies, sans qu'il fût possible de leur donner une forme harmonieuse et créer dans le calme une œuvre achevée. Aschenbach a l'apparence physique de Gustav Mahler, le grand musicien autrichien, qui venait juste de rentrer gravement malade d'une tournée de concerts en Amérique. Et son agonie princière à Paris et à Vienne, telle qu'on la vécut jour après jour dans les bulletins de presse quotidiens, me décida à prêter à mon héros la rigueur passionnée du personnage d'artiste qui m'était familier". En 1933, Thomas Mann quittait l'Allemagne, séjournait d'abord en France, puis près de Zurich, avant de s'installer en 1938 aux États-Unis, en Californie. Durant les années de guerre, il devait lancer par radio des appels aux allemands qui, avec le texte d'une conférence de 1945, l'"Allemagne et les allemands" ("Deutschland und der Deutschen"), constituent le dernier état de sa philosophie politique, de sa conception de l'Allemagne, de sa mission parmi les nations. Pendant l'exil, qui ne devait s'achever qu'avec sa mort, le romancier a continué à produire. Très attaché à son pays, qu'il avait quitté à grand-peine, il découvrit alors que la langue allemande constituait pour lui, écrivain, la part inaliénable de sa patrie, dont il continuait à vivre et qu'il enrichissait aussi en poursuivant son œuvre. Le"Docteur Faustus" ("Doktor Faustus"), le dernier grand roman, écrit aux États-Unis, paru en 1947, est aussi l'histoire d'un artiste, un musicien, le compositeur Adrian Leverkühn. C'est une œuvre proprement mythique, peut-être plus importante que toutes les autres, car l'auteur y a incorporé une somme immense de réflexions sur le destin de l'Allemagne et le sens de sa culture. Pour y mettre ensemble des évocations du Saint Empire,des allusions incessantes à l'empire de Guillaume II et des descriptions à peine transposées de la période hitlérienne, il fallait une technique romanesque subtile, faite de rappels et d'allusions, de dédoublements et de monologues intérieurs. L'histoire du compositeur Leverkühn y est contée par son ami Serenus Zeitblom, professeur humaniste, effrayé de tout ce à quoi il assiste, mais fidèle chroniqueur et intelligent interprète de son ami. Adrian Leverkühn lui-même, dont les doctrines musicales reprennent celle de Schönberg, le dodécaphoniste, est à la recherche de l'absolu. Il voudrait écrire l'œuvre musicale qui résumerait toutes les autres et toutes ses pensées, celle après laquelle il n'y aurait plus rien à mettre en musique. Gravissant les degrés de l'abstraction, il en arrive à une sorte d'algèbre tout à fait surnaturelle, il est au-delà du langage et même du langage musical, il est incapable d'exprimer quoi que ce soit et il sombre alors dans la folie.
"Le temps, en réalité, n'a pas de coupures, il n'y a ni tonnerre, ni orage, ni sons de trompe au début d'un mois nouveau ou d'une année nouvelle ; et même à l'aube d'un nouveau siècle, les hommes seuls tirent le canon et sonnent les cloches. L'illusion de pouvoir mener une vie continue, simple, concentrée et vouée au recueillement contemplatif, nous rend heureux, car l'homme est enclin à prendre son état présent, qu'il soit serein ou agité, paisible ou passionné, pour l'état véritable, particulier et durable de sa vie, et notamment à élever en imagination le moindre hasard heureux au rang de belle règle et d'habitude infrangible, alors qu'il est en réalité condamné à vivre, moralement, d'improvisation et au jour le jour". Après ce dernier sommet de son activité créatrice,"L'Élu" (1951) peut faire figure de divertissement, et "Le Mirage" (1953), de simple expérience. Les deux livres n'en sont pas moins chargés de sens et de beauté. Il est regrettable que le dernier roman, "Les Confessions du chevalier d'industrie Félix Krull" (1954), commencé en 1910, en soit resté à son premier tome. Mais une œuvre comme celle de Thomas Mann, étant donné la grande vitalité de ce théoricien de la décadence, ne pouvait que rester inachevée. Du moins avons-nous, dans quelques-uns de ses derniers essais, publiés dans les recueils "Pages anciennes et nouvelles" (1953) et "Glanures" (1956), les éléments d'une sorte de testament spirituel: "L'Artiste et la société" (1952), "Éloge de l'éphémère" (1952), "Kleist et ses récits" (1954), "Tchékhov" (1954) et "Schiller" (1955). Revenu en Europe en 1952, Thomas Mann refusa de vivre en Allemagne et s'établit près de Zurich. La raison, souvent méconnue, de cette décision était la fidélité à la nation allemande. Le romancier refusait de choisir entre les deux Allemagnes. Il ne voulait secouper ni de l'Est ni de l'Ouest. On le vit bien quand alors, en 1955, il prit part à la célébration du cent cinquantième anniversaire de la mort de Schiller, fêté parallèlement à Stuttgart pour l'Ouest, à Weimar pour l'Est. Invité à l'un et l'autre endroit, Thomas Mann se rendit aux deux et prononça deux fois le même discours, imprimé ensuite sous le titre d'"Essai sur Schiller" ("Versuch über Schiller"). La commémoration de Schiller avait eu lieu en avril 1955. Quatre mois plus tard, le douze août 1955, Thomas Mann, alors âgé de quatre-vingts ans, mourait. Sa tombe est au cimetière de Kilchberg, près de Zurich. L'écrivain a observé le monde, pensé ses problèmes et élucidé ses difficultés avec une souveraine liberté d'esprit. Malgré sa réputation d'ironiste et d'humoriste, il a apporté un concours sérieux et désintéressé à l'effort constructif des hommes. Pour ce qui est de son rang dans l'histoire de la littérature allemande, on peut avancer, sans faire tort à ses contemporains qu'il dépasse par la vigueur de son humanisme, qu'il occupe pour son époque la place occupée jadis dans la sienne par le romancier et poète, Goethe.
Bibliographie et références:
- Charles Alunni, "Thomas Mann"
- Heinrich Breloer, "Les Buddenbrook, le déclin d'une famille"
- Jacques Darmaun, "Thomas Mann"
- Luchino Visconti, "Mort à Venise"
- Hans W. Geißendörfer, "La Montagne magique"
- Klaus Maria Brandauer, "Mario et le Magicien"
- Marcel Brion, "Thomas Mann"
- Paul de Livron, "Thomas Mann"
- Louis Leibrich, "L'œuvre de Thomas Mann"
- Frédéric Tristan, "Cahier Thomas Mann"
- Jacques Darmaun, "Thomas Mann"
- Philippe Zard, "Thomas Mann"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Vanessa arriva chez son frère un peu après l'heure prévue, le cœur battant d'une excitation à peine contenue. En entrant dans la maison familiale, elle fut accueillie par les rires et les voix familières de ses proches, un contraste apaisant après le tourbillon de sensations qui avait animé son corps et son âme ces dernières heures. Elle embrassa chaleureusement sa grand-mère, qui rayonnait de bonheur entourée de sa famille pour célébrer ses 90 ans.
Tandis que l'après-midi s'écoulait, Vanessa ne pouvait s'empêcher de sentir les bijoux intimes qui lui caressaient la peau à chaque mouvement. Le pendentif en forme de pomme, qui reposait délicatement contre sa poitrine, semblait pulser en écho avec son propre cœur. Les serre-tétons, bien cachés sous sa robe, tiraient doucement sur ses seins à chaque respiration, provoquant des frissons de plaisir qui la parcouraient parfois sans prévenir. Mais c'était le bijou intime, celui qui ornait son clitoris et emplissait délicieusement son sexe, qui la troublait le plus. La goutte courbée couleur saphir, lovée contre et dans sa chair sensible, se balançait à chaque pas, envoyant des vagues de sensations délicieuses qui la tenaient constamment à la limite de l'excitation.
Elle essayait de participer aux conversations, souriante et enjouée comme à son habitude, mais une partie d'elle était toujours consciente de la présence de ces bijoux, de la manière dont ils soulignaient son abandon à David, même au milieu de sa famille. Ce secret, bien que caché aux yeux de tous, ajoutait une couche d'intensité à tout ce qu'elle faisait. Elle se sentait à la fois vulnérable et puissante, comme si elle portait une part de David en elle, même loin de lui. Comme s’il était là et la possédait.
Alors que la fête battait son plein dans le jardin ensoleillé de son frère et qu'elle était en train de servir du gâteau à sa grand-mère, son téléphone vibra discrètement dans sa poche. Vanessa attendit un moment plus propice avant de se retirer dans un coin tranquille du jardin pour vérifier son message. Le cœur battant, elle sortit son téléphone et découvrit que c'était un message de David comme elle s’en doutait.
« Comment se passe ton après-midi, ma belle ? Et surtout, …. que ressens-tu en portant ces bijoux que je t'ai offerts ? … » lui écrivait David, concluant ce message de deux smileys des plus évocateurs ❤️😈
Vanessa sourit, une chaleur douce envahissant son cœur, alors que ses joues rougissaient. Il savait. Bien sûr qu'il savait. Il avait anticipé qu'elle ne pourrait résister à l'envie de porter immédiatement ces cadeaux intimes, qu'elle se sentirait liée à lui, même dans une situation aussi ordinaire que ce déjeuner familial. Son sourire s'élargit alors qu'elle tapait sa réponse, ses doigts tremblant légèrement d'excitation.
« Mon après-midi est… intensément délicieux. Je ressens votre présence à chaque instant. Ces bijoux sont bien plus que de simples accessoires, ils me rappellent combien je suis à vous, même ici, entourée de ma famille. Je ne peux m'empêcher de penser à vous à chaque pas, chaque respiration. Vous me manquez, mais je me sens incroyablement connectée à vous. Merci pour ce merveilleux cadeau… Votre dévouée Vanessa»
David répondit rapidement, comme s'il attendait son message avec la même impatience qu'elle avait ressentie en lisant le sien. Son téléphone vibra à nouveau, envoyant une décharge d'excitation à travers le corps de Vanessa.
« Je n'en attendais pas moins de toi, ma belle. Tu es à moi, clairement et profondément … Rien ne me rend plus fier que de savoir que tu portes mes marques en ce moment, même au milieu de ta famille. J'aimerais que tu m'envoies maintenant une photo… que je puisse admirer ce que je t'ai offert, porté par la femme qui est mienne … »
Vanessa sentit son souffle se couper en lisant ces mots. Une chaleur intense monta en elle, envahissant chaque parcelle de son être. David n'était pas seulement un homme qui l'attirait ; il la possédait, mentalement et émotionnellement. Il la dominait d'une manière qui la faisait frémir de désir et de soumission. Cette domination douce mais implacable était ce qu'elle avait toujours cherché, sans jamais oser l'admettre pleinement. Elle en était désormais pleinement convaincue. Avec lui, elle n'avait pas à jouer un rôle ; elle pouvait se révéler telle qu'elle était vraiment, sans retenue, sans filtre. Et ce qu'elle était, elle le réalisait de plus en plus, c'était une femme qui aimait être à la disposition, sous la coupe de son homme, de son amour, … de son Maître.
Le désir de répondre à sa demande brûlait en elle, mais un léger voile d'anxiété venait troubler cette envie. Comment faire cela en plein milieu de l'anniversaire de sa grand-mère ? Mais elle savait, au plus profond d'elle-même, qu'elle le ferait. Non par obligation, mais par désir. Parce que c'était ce qu'elle voulait, ce qu'elle désirait faire au plus profond d’elle. En pleine conscience. C’était son choix, sa liberté.
Prenant une profonde inspiration pour calmer le tremblement de ses mains, Vanessa se dirigea vers l'intérieur de la maison, prétextant un besoin de se rafraîchir. Elle entra discrètement dans une pièce vide, un petit bureau qui offrait l'intimité nécessaire pour accomplir ce que David avait demandé. La lumière filtrée par les rideaux donnait à la pièce une atmosphère douce, presque intime.
Elle se tenait devant un grand miroir mural, et en voyant son reflet, elle réalisa combien elle était excitée. Sa respiration était rapide, son cœur battait à tout rompre. Elle glissa doucement la fermeture éclair de sa robe, laissant le tissu glisser le long de son corps, révélant peu à peu ses courbes vertigineuses et les bijoux qui ornaient sa poitrine et son intimité. Le pendentif en forme de pomme, suspendu juste au-dessus de ses seins ornés des serre-tétons dorés, brillait doucement dans la lumière tamisée. Elle s'examina dans le miroir, fascinée par la manière dont ces bijoux accentuaient sa féminité et son désir.
Elle prit son téléphone, ajusta la caméra pour capturer son reflet dans le miroir, s’assurant que chaque détail soit visible. La pomme dorée, les chaînes délicates qui reliaient les serre-tétons, la goutte de saphir lovée entre ses cuisses. Son visage reflétait un mélange d'excitation et de soumission. Elle prit la photo, son cœur battant à tout rompre, avant de la regarder une dernière fois pour s'assurer que tout était parfait.
Vanessa hésita une seconde avant d'appuyer sur le bouton « Envoyer », mais ce fut une hésitation fugace. Elle savait que c'était ce qu'elle voulait, ce qu'elle désirait profondément. Appartenir à David de cette manière, lui donner tout ce qu'elle était, même dans les moments les plus intimes et les plus privés.
Lorsque le message fut envoyé, une vague de satisfaction l'envahit, accompagnée d'une douce chaleur qui la fit frissonner. Elle savait que David serait satisfait, que son acte de soumission le comblerait. Et cela la comblait elle aussi, d'une manière qu'elle n'aurait jamais cru possible. Elle se rhabilla rapidement, se sentant à la fois légère et libre, et retourna discrètement rejoindre sa famille, un sourire complice aux lèvres.
L'après-midi se poursuivit comme si de rien n'était, mais Vanessa savait que quelque chose avait définitivement changé en elle. Chaque fois que son téléphone vibrait, les battements de son cœur s’accéléraient, se demandant si c'était un autre message de David. Mais surtout, elle se sentait plus proche de lui, plus à lui que jamais. Elle était fière de ce qu'elle venait de faire, et l'idée de ce que David penserait et ressentirait en voyant cette photo l'excitait au plus haut point. Elle était véritablement à lui, et rien ne la rendait plus heureuse que de se soumettre à sa volonté.
Alors que la fête d'anniversaire touchait à sa fin, Vanessa se tenait sur le pas de la porte, saluant les membres de sa famille. Les rires et les conversations s'estompaient peu à peu, laissant place à la douceur de la soirée. Pierre, son frère, s'approcha d'elle avec un sourire complice, son regard la scrutant avec curiosité.
« Je te trouve radieuse, ma sœurette ; tu sembles très heureuse. Y aurait-il un nouvel homme dans ta vie ? » demanda-t-il, l’œil pétillant de malice.
Vanessa ne put s'empêcher de sourire, se sentant prise en flagrant délit. Mais elle aimait cette sensation, ce secret qu'elle portait en elle, comme une flamme intime. Elle répondit d'un ton tout aussi complice, « Peut-être... »
Pierre haussa un sourcil, mais n'insista pas, se contentant de lui faire un clin d'œil avant de la serrer dans ses bras. Vanessa prit congé, le cœur léger, mais avec une intensité intérieure qui ne la quittait pas.
En rentrant chez elle, elle trouva sur le pas de sa porte un magnifique bouquet de roses rouges. Ses yeux s'illuminèrent de surprise et d'émotion. Elle s'agenouilla pour ramasser le bouquet, remarquant une enveloppe délicatement posée parmi les fleurs, portant son nom écrit à la main d’une écriture qu’elle reconnaîtrait désormais entre mille. C'était David. Son cœur battait la chamade alors qu'elle entrait chez elle, refermant doucement la porte derrière elle. Elle s'assit sur le canapé de velours bleu marine de son salon, posa le bouquet à côté d'elle sur la table basse en verre fumé et ouvrit l'enveloppe. Elle déplia la lettre et commença à lire, chaque mot la plongeant un peu plus dans cet état de soumission volontaire qu'elle découvrait chérir de plus en plus.
« Ma chère Vanessa, ma belle soumise …
Merci infiniment pour la photo que tu m'as envoyée. Tu étais magnifique, exactement comme je l'avais imaginé, portant fièrement les bijoux que je t'ai offerts. Cette image de toi restera gravée dans mon esprit, comme un souvenir précieux de ta beauté et de ta dévotion.
Je savais que tu porterais ces bijoux sans hésitation, parce que tu es désormais prête, profondément et sincèrement, à répondre à mes demandes. Ta soumission m'honore, et je veux que tu saches combien j'apprécie chaque geste, chaque signe de ta confiance.
Ce soir, avant de te coucher, je te demande de te donner du plaisir. Prends ton temps, explore ton corps avec la même attention et le même désir que je le ferais. Filme cet instant pour moi, pour que je puisse partager cette intimité avec toi, même à distance. Envoie-moi cette vidéo, ma dévouée, avant de t'endormir ; et souviens-toi que même lorsque nous sommes loin l'un de l'autre, tu es toujours à moi... je suis toujours là ...
Avec toute mon affection et mon désir,
Votre David, votre Maître. »
Vanessa sentit une vague de chaleur monter en elle, mélange de désir, de soumission et d’excitation. Les mots de David l'enveloppaient, l'enivraient. Elle se savait à lui, profondément. Et elle aimait ça. Cette domination qu’il exerçait sur elle, cette autorité douce mais implacable, la faisait se sentir vivante, pleinement elle-même.
Sans hésiter, elle se leva et se dirigea vers sa chambre. Son psyché lui renvoyait l'image d'une femme belle et désirable. Elle retira sa robe et ses chaussures. Elle ajusta l'éclairage pour que la lumière douce mette en valeur les courbes généreuses de son corps, encore paré des bijoux qu'elle portait depuis ce matin. Elle posa son téléphone sur le bord de son lit, ajustant l'angle pour que la caméra capture chaque mouvement, chaque frisson.
Vanessa s'allongea sur le lit, sentant l'excitation monter en elle, le désir de répondre à l'appel de David la consumant. Elle commença à caresser son corps, explorant chaque courbe, chaque creux, avec une lenteur délibérée. Les serre-tétons tiraient doucement sur ses seins à chaque mouvement, ajoutant une délicieuse intensité à ses caresses. Elle laissa ses mains glisser vers son intimité, effleurant le bijou couleur or et saphir qui ornait son clitoris. Chaque contact envoyait des vagues de plaisir à travers tout son corps.
Les gémissements qui s'échappaient de ses lèvres étaient doux, presque un murmure, mais porteurs d'une intensité croissante. Elle savait que David regarderait cette vidéo avec attention, et cela la poussait à se donner entièrement, sans retenue. Ses mouvements devinrent plus insistants, ses doigts explorant son sexe avec plus d'urgence, de désir. Elle jouait avec cette goutte courbée comme s’il s’agissait d’un gode : pénétrant sa chatte de plus en plus fort ; venant presser son clitoris désormais dressé et devenant de plus en sensible. Son autre main tirait sur les chaines pour étirer ses tétons, ce qui la faisait frissonner dans un mélange subtil de douleur et de plaisir. Elle se sentait totalement désinhibée ; totalement femme ; totalement soumise à son homme, son Maitre. Fière et heureuse de l’être.
Le plaisir montait, inéluctable, et elle le laissa venir, se donnant complètement à l'instant..., à David... Lorsqu'elle atteignit l'orgasme, son corps se tendit sous la vague de plaisir qui l'envahit, ses gémissements se transformant en une succession de cris de de plaisir. Son souffle était rapide, ses mains tremblantes alors qu'elle atteignait l'apogée de ce moment de plaisir et de soumission.
Vanessa resta allongée quelques instants, savourant les dernières vagues de plaisir qui parcouraient son corps. Elle se dirigea vers son téléphone en train de la filmer. « Pour vous, David. Pour vous … mon Maître » dit-elle dans un sourire avant d’éteindre la caméra. Elle regarda la vidéo avant de l'envoyer à David, satisfaite de ce qu'elle voyait : une femme entièrement dévouée, entièrement à lui, sans tabou, libre et heureuse.
En appuyant sur « Envoyer », elle ressentit une nouvelle vague de satisfaction, mêlée à une non moins douce et excitante soumission. Elle savait que David serait satisfait, que ce moment partagé, même à distance, renforcerait encore plus leur lien.
Ce lien qui la rendait plus heureuse que jamais.
(A suivre)
Source de l’illustration : création de Sophie Monthulé
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Peux-tu, esclave ?
- Peux-tu embrasser comme un amant, un baiser lent, séduisant, irrésistible qui fait fondre les inhibitions, anéantit le self-control et expose la passion brute et incontrôlable qui se cache au plus profond de moi ?
- Peux-tu me taquiner doucement, me séduire et me troubler avec ta langue et tes lèvres, cherchant mes faiblesses et les exploitant sans pitié ?
- Peux-tu m'attirer, me laissant impuissante à résister au goût de tes lèvres, aux exigences de ta langue, au chemin facile de tes doigts sur mon dos, mes fesses, mes cuisses. La chaleur brûlante de ton torse nu contre mes tétons, se mêlant aux douces caresses de tes doigts sur mon dos alors que ta langue se tord et tourne, explorant, cherchant, excitant...
- Peux-tu fermer le monde autour de nous, réduire notre univers à l'ici et maintenant, au goût de toi, à ton odeur, à la sensation de ta peau contre la mienne...
Tu peux, esclave ? Eh bien... qu'attends-tu !!! Tu n'as pas besoin de ta queue pour ça !
Ta Dame
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Rêve…
Solidement attaché,
Je ne peux pas me battre,
Je ne peux pas résister,
Je suis Sa chose ;
Pas d'échappatoire,
Un léger grattement,
Acier contre acier,
Maintenant c'est réel ;
Froid comme de la glace,
En un instant,
Solidement verrouillé,
Orgasme bloqué ;
Avec une grâce sensuelle,
Un visage souriant,
Elle retire la clé,
Que va-t-il se passer.....
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Y compris les temps modernes...
Ouvrez vos cuisses mesdames. Ne vous touchez pas. Écoutez ma voix. Elle va vous pénétrer. Oui vous allez jouir comme jamais.
Voilà, votre clito se dresse. Pas besoin de pénis. Vos chattes s'ouvrent. Mes mots vous donnent du plaisir. Mes eructations vous donnent des secousses dans les reins. Votre jouissance arrive. Elle vous tetanise et explose en vous. C'est le bonheur total, l'extase.
Ouvrez vos bouches d'en bas mesdames. Personne ne peut voir ce qui se passe sous vos jupes. Laissez votre cipryne couler sur vos cuisses. Laisser le plaisir monter à nouveau dans vos reins. Laisser les orgasmes se succéder. Ne retenez rien.
Voilà nous faisons l'amour en public. Vous êtes en transe, vos ventres sont brûlant de plaisir, et pourtant personne n'en sait rien. Tout juste vous voit on crier. Tous croient que vous êtes d'ardentes supportrices. Mais vous et moi savons que nous faisons l'amour.
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"Ce qui est cinéma, c'est ce qui ne peut être raconté, mais allez donc faire comprendre cela à des gens déformés par trente siècles de bavardages. Les prises de vues et de sons dites "en extérieur" sont destinées aux scènes qui exigent un décor qu'il serait trop difficile ou trop coûteux de reconstituer au studio. Le cinéma est fait pour tous ceux dont la curiosité est le plus grand défaut. Si on a du génie, on ne fait pas de cinéma, on écrit un grand livre". Le nom de René Clair (1898-1981) fut l'un des plus prestigieux du cinéma français. À travers ses comédies et ses écrits, il a construit une œuvre d'une grande rigueur, où la nostalgie du cinéma muet prépare la politique d'un auteur. Dans le monde entier, René Clair aura longtemps occupé le rôle qui devait être repris par François Truffaut. Celui d'un esprit même du cinéma français, qui en résumait le système de valeurs et la plus haute histoire. Surtout, bien avant ses fils prodigues de la nouvelle vague, il s'était construit tout entier comme un homme-cinéma, pratiquant d'un même élan la critique et la création, se voulant à la fois "l'enfant du siècle qui attend un film" et celui qui va s'identifier au mouvement futur du septième art. D'où, dès le départ, le choix d'un pseudonyme où se conjuguent renaissance et clarté. À première vue, son profil intellectuel ne le distinguait pourtant guère de ses collègues. Issu d'une bourgeoisie commerçante du ventre de Paris, il a connu les charmes finissants de la Belle Époque, les raffinements d'un symbolisme fané, la fracture enfin d'une grande guerre qui renvoie la littérature à une certaine stérilité. Dans cette désillusion, il rejoint les Delluc, Gance et autres L'Herbier qui embrassent avant lui la carrière cinématographique, mais il n'est pas moins proche du dadaïsme,ou d'un pré-surréalisme qui privilégie le cinéma comme contre-culture, ou expression pure de l'inconscient. À vingt-septans, Alfred de Musset avait donné le meilleur de son œuvre, tous les chefs-d’œuvre de son théâtre, les grands poèmes inspirés et son roman autobiographique, "La Confession d’un enfant du siècle". Les vingt ans qui lui restaient à vivre firent de lui un notable des lettres, l’académicien mondain qui laissa une image de poète de charme. "Mort à trente ans, il eût été le Rimbaud de sa génération", écrit René Clair dans l’étude qu’il lui a consacrée. Quand il parle ainsi de Musset, on croit voir pétiller son regard, signal de cette ironie si familière dont il constituait la cible privilégiée.
"Ah, le cinéma. Qu'est-ce que ce serait s'il n'y avait pas la caméra. Ce serait merveilleux, tout simplement". Moins précoce, néanmoins, mort à trente-cinq ans, René Clair aurait été célébré pour ce qu’il était alors, le plus français des cinéastes, le plus grand cinéaste français reconnu à l’époque, en France, et hors de France. Figée dans la gloire de sa carrière fulgurante, de son combat de théoricien et de militant du cinéma d’auteur, sa statue se dresserait alors encore aujourd’hui au cœur de l’histoire de notre cinéma, indégradable et peut-être encombrante. René Clair n’est pas mort à trente-cinq ans. Il a vécu jusqu’à quatre-vingt-deux ans. Assez longtemps pour pâtir des légitimes mutations du regard et du goût, mais aussi des modes volatiles, des guérillas subalternes, des mémoires négligentes. Bien assez longtemps pour enrichir son palmarès d’œuvres nouvelles où les éclats de sa jeunesse se transmuaient alors en un "classicisme mis en cause par la modernité". En 1896, un premier enfant naît au foyer de Marius et Marie Chomette, commerçants aux Halles. C’est un garçon que l’on baptise Henri. Deux ans plus tard, Henri apprend que ses parents lui ont commandé une petite sœur. C’est déjà décidé, elle s’appellera Jeanne. Un soir, branle-bas de combat au magasin familial. La caissière emmène le petit Henri. Il passera la nuit chez elle. Au matin, retour à la maison. Henri retrouve son père qui le prend par la main: "Viens voir la petite Jeanne". Il monte à l’appartement, au troisième étage, et découvre le joli nouveau-né qui ouvre sur lui de beaux yeux étonnés. Henri Chomette évoque la scène, quarante ans plus tard, dans un texte autobiographique inachevé. Il continue: Je lui dis: "Bonjour, petite Jeanne". Longtemps, j’ai été vraiment persuadé que cette image était vraiment celle de ma seule entrevue avec ma petite sœur. Plus tard, j’ai reconnu, en voyant une photo de René à cet âge, que ma mémoire avait superposé les tableaux. Il faut dire aussi que le marchand s’était trompé, qu’au dernier moment il avait envoyé un petit frère à la place de la petite sœur tant désirée. Son erreur était excusable, et René devait conserver longtemps un fin visage féminin. On ne renonça pas si vite à la fillette attendue. En manière de transaction, on lui laissa pousser les cheveux longs, on l’appelait souvent "ma petite fille". Enfin, René Clair, de son vrai nom René Lucien Chomette, nait le onze novembre 1898 à Paris.
"Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière. Le cinéma, c'est du théâtre en conserve". Fils d'un savonnier, il grandit dans le quartier des Halles à Paris. Il est élève au lycée Montaigne. Le cursus scolaire de René Chomette se poursuit à Louis-le-Grand de 1911 à 1916 sans incident majeur. Rêveur et peu discipliné, il passe en conseil de discipline en troisième. Ses résultats sont moyens ou médiocres, sauf pour tout ce qui touche la langue et l’écriture, où il excelle. Cette polarisation de ses qualités et de son intérêt s’intensifie en seconde où son professeur de français, Charles-Gustave Amiot, remarque alors ses dispositions et les encourage. Amiot est un romancier dont la petite réputation au début du siècle fut balayée par la révolution proustienne. C’est surtout un éminent spécialiste du XVIIIème siècle, très au fait de la vie littéraire, qui entretient volontiers une relation privée avec ses élèves d’exception. Les livres d’Amiot avaient depuis longtemps disparu des librairies quand José Corti publia, en 1979, un petit roman resté inédit jusqu’alors, "La Duchesse de Vaneuse", élégant hommage à "La Princesse de Clèves". Dès 1914, mais longtemps après sa scolarité, René Chomette rendra visite à son ancien professeur, ou correspondra avec lui, lui confiant projets et ambitions, sollicitant conseils et appuis. Amiot avait contribué à élargir la relation de René avec la littérature en donnant le goût du Grand Siècle et des Lumières classiques à un élève qui réservait jusqu’alors ses enthousiasmes aux poètes et romanciers du XIXème siècle. Un élève qui ne s’intéresse plus guère qu’à son territoire d’élection, la littérature, et plus spécialement la poésie. Le onze novembre 1918 au soir, son père propose au jeune homme d’aller errer dans Paris. "On ne manque pas une fête pareille", lui dit-il. "Je n’osais refuser. Je craignais de paraître un monstre. Puis, somme toute, dans ma frénésie de malheur, il ne me déplaisait pas de voir la joie des autres". Tel est l’état d’âme que Radiguet prête à son héros, cette nuit-là, aux dernières pages du "Diable au corps". Il est probable que c’est dans un état d’esprit voisin que René Chomette accepta la même invitation que lui fit son père, au soir d’une journée alors historique. Ce même soir aurait dû alors avoir lieu la première, aux Bouffes-Parisiens, d’une petite opérette de Willemetz et Christiné, "Phi-Phi", qu’il a fallu reporter au lendemain à cause d’un retard dans la livraison des tuniques grecques. Le douze novembre, cet opéra de quat ’sous, d’une dérision enjouée, qui va connaître ainsi quarante-cinq mille représentations dans le monde entier, ouvre avec entrain ce qu’on appellera alors plus tard les années folles.
"Le documentaire est au cinéma ce que l'archéologie est à l'architecture. Cinéma, un des seuls métiers où l'on puisse arriver à être célèbre en n'étant ni intelligent ni joli ni bon comédien ni distingué ni instruit. On comprend qu'il y ait tant de demande". Le temps s’approche, pour le "Bateau ivre" de René Clair, de s’amarrer au continent enfin découvert de son avenir et de sa vocation. L’Europe aux anciens parapets lui propose la révolution d’une nouvelle écriture qu’il peut adopter sans renier ses premiers serments. Laissons-le s’expliquer lui-même sur cette conversion. " Mes exploits d’acteur n’allèrent pas plus loin. Ce métier me plaisait de moins en moins. Mais pendant que je l’avais pratiqué sans le prendre au sérieux, j’avais commencé à prendre au sérieux le cinéma. L’écran venait de s’ouvrir aux films qui venaient d’Amérique, de Suède ou d’Allemagne. J’avais vu la première œuvre de Griffith et Charlot soldat m’avait bouleversé. Qu’un homme éloigné de la guerre ait réussi à en donner une image en quelque sorte surréelle et aussi juste que bien des récits authentiques tenait du miracle. Et si d’autre part un geste, un regard pouvaient éveiller l’émotion ou le rire plus vivement que les phrases, c’était un nouveau langage qui se créait, c’était pour l’art dramatique une révolution. Le climat de l’époque se prêtait à cette idée de révolution. Après 1918, la littérature et le théâtre contemporains me paraissaient parfois appartenir à un âge vermoulu. Mais le cinéma se montrait alors comme le moyen d’expression le plus neuf et le moins compromis par son passé". En 1917, il est mobilisé comme ambulancier. En 1918, il devient alors journaliste à "L'Intransigeant" sous le pseudonyme de René Després. Il écrit par ailleurs des paroles pour la chanteuse Damia, sous le pseudonyme de Danceny. Il obtient ensuite des rôles dans divers films: "Le Lys de la vie", "Le Sens de la mort", "L'Orpheline","Parisette" et choisit pour cette occasion le pseudonyme de René Clair. Il devient directeur du supplément cinéma de la revue "Théâtre et Comœdia illustré". En 1922, il s'essaie à la réalisation en devenant l'assistant de Jacques de Baroncelli sur deux films. Cette même année, il commence la rédaction du scénario du "Rayon diabolique" qu'il tournera en 1923 et qui sortira en 1925 sous le titre "Paris qui dort". Le ballet "Relâche", dont Francis Picabia a écrit le livret, doit être monté entretemps au Théâtre des Champs-Élysées dont le directeur, Jacques Hébertot, est également celui de "Théâtre et Comœdia illustré". Picabia souhaite qu'on projette un film à l'entracte. C'est René Clair qui sera choisi pour le réaliser. C'est le début d'une longue carrière qui le mènera au sommet du cinéma.
"Ma vie, ma lecture, tout tourne autour du cinéma. Pour moi, le cinéma c'est la vie, et vice-versa. La photographie, c'est la vérité et le cinéma, c'est vingt-quatre fois la vérité par seconde". Le film d'inspiration dadaïste, "Entr'acte", auquel participent également Marcel Duchamp et Man Ray, fera scandale et assurera sa notoriété. Il enchaîne divers films avec un goût prononcé pour un certain fantastique. "Paris qui dort", "Le Fantôme du Moulin-Rouge" et "Le Voyage imaginaire" qui imposent Albert Préjean, "La Proie du vent" avec Charles Vanel et Jean Murat, et la comédie "Un chapeau de paille d'Italie", d'après Eugène Labiche, "Les Deux Timides", tout en s'adonnant alors à l'écriture. "Adams" sort chez Grasset en 1926. En 1929, il participe à l'écriture du scénario de "Prix de beauté", qu'il devait, initialement, également réaliser, mais qui sera tourné par Augusto Genina, avec Louise Brooks dans le rôle principal. C'est avec son premier film parlant, "Sous les toits de Paris" (1930), qu'il acquiert très vite une réputation internationale avec des admirateurs prestigieux, dont Chaplin et Eisenstein, et fixe une certaine image de Paris. Le succès se confirme avec "Le Million" (1930) et "À nous la liberté" (1931), satire utopiste de la société industrielle. En 1936, sort "Les Temps modernes" de Chaplin. La Tobis, société allemande qui produisit "À nous la liberté", et qui entretemps (1935) était passée sous le contrôle de Goebbels, décide alors d'attaquer Chaplin pour plagiat et contrefaçon. Clair s'oppose à cette action, considérant le film de Chaplin, qu'il admire, comme un hommage indirect au sien. La Tobis continuera à poursuivre Chaplin. Après l'échec du "Dernier Milliardaire" (1934), René Clair accepte l'offre qui lui est faite d'aller travailler à Londres. Il y renouera brièvement avec le succès public pour "Fantôme à vendre" en 1935, mais son film suivant, "Fausses Nouvelles" (1937), remake anglais de "Le Mort en fuite", sorti l'année précédente en France, déçoit. De retour en France fin 1938, il commence à tourner "Air pur" en juillet 1939. Le tournage est interrompu par l'ordre de mobilisation de septembre qui envoie à la guerre divers membres de l'équipe de tournage et le film ne sera jamais terminé. Fin juin 1940, René Clair quitte la France avec femme et enfant, gagne l'Espagne puis le Portugal, et s'embarque pour New York. Le gouvernement de Vichy le déchoit de la nationalité française puis, quelque temps après, annule cette décision. Sacré "chef de file du cinéma français", René Clair voit se retourner contre lui l’honneur dont on l’accable: français, si français, trop français, son cinéma, disent les augures, ne pourra franchir les frontières, ni être compris à l’étranger. Étrange prédiction. Clair est alors déjà, à cette époque, le cinéaste français le mieux connu dans le monde. L’exceptionnelle carrière internationale du "Million" va alors hisser ce prestige à son zénith, car le triomphe du film est général, public et critique accordés.
"Cinéma: muet de naissance. Pour l'homme ignorant, le cinématographe représente une prodigieuse économie d'effort intellectuel. Les citations sont à la lecture ce que les bandes annonces sont ainsi au cinéma". "Le Dernier Milliardaire" est sorti sur les écrans le douze octobre 1934. Le prochain film français de René Clair sortira en mai 1947. Le cinéaste le plus représentatif du cinéma français aura été absent plus de douze ans des studios français. Une rupture radicale intervient dans la vie et la carrière d’un homme dont l’inspiration, la culture, la sensibilité semblaient si fondamentalement nationales, dont les œuvres respiraient si manifestement l’air de Paris. Rupture radicale, car, douze ans plus tard, le monde, les hommes, le cinéma auront changé. René Clair aussi. C’est une autre histoire qui commence. Cet espace de douze années marqué par deux exils de nature complètement différente, par des tentatives diverses, des choix difficiles et par six films tournés en Grande-Bretagne et aux États-Unis n’a rien d’un no man’s land. Evénements, réalisations s’y succèdent. Mais, rétrospectivement, on mesure combien le jeune cinéaste qui, en dix ans, a affirmé sa maîtrise et sa prééminence a été, jusqu’alors, au-delà du hasard et de la chance, maître de son destin et de ses décisions, metteur en scène de son propre parcours. Pour un temps au moins, cette période est révolue. Les contraintes professionnelles, économiques, familiales, mais surtout le désordre du monde pèseront d’un lourd poids sur ces années. La victoire anglaise du "Fantôme" trouve dès le début 1936 deux confirmations. À Paris, en février, où le film reçoit un très bon accueil, mais d’abord et surtout à New York en janvier. Les Clair embarquent sur L’Ile-de-France le dix janvier. Sa femme, Bronia se souvient encore d’un voyage de rêve, pour elle qui avait failli devenir pianiste. Il y a à bord, et qui donnent alors des concerts, trois des plus grands pianistes vivants: Alexandre Braïlowsky, Jan Smeterlin et Artur Schnabel. Dès l’arrivée, la présentation du film au Rivoli séduit public et médias. La presse acclame ce fantôme si critique à l’égard des américains sur le ton: "Regardez comme nous sommes beaux joueurs". Les propositions de Hollywood se multiplient. Clair durcit ses réponses: "C’est non, non et non. Vous n’êtes pas capables de m’offrir la liberté dont j’ai besoin, que j’obtiens en Europe". Retour euphorique. Mais maintenant, que faire ? L’apothéose de Fantôme à vendre, avec ce qu’implique la diffusion mondiale d’un film en langue anglaise, devrait ouvrir une période de stabilité et de créativité intense. C’est tout le contraire qui se produit. Avec de fréquents séjours à Paris et surtout à Saint-Tropez, les Clair vont garder Londres comme résidence principale pendant trente mois encore. Jusqu’en octobre 1938. Avec pour tout bilan professionnel un tout petit film. Et beaucoup d’incertitudes. Pour eux, une autre vie a déjà commencé.
"Le cinéma a trois fonctions vitales. Primo: divertir, et c'est une très noble entreprise. Secundo: faire réfléchir grâce à une fiction qui ne privilégie pas seulement le divertissement. Tertio: être un miroir de l'existence". Les aventures du citoyen René Clair pendant la guerre l'ont alors mené sur les terrains politique, juridique, voire militaire. Elles ne l'ont jamais entraîné vers les studios. Certes, René Clair, Français libre, n’oubliait pas qu’il était cinéaste, et c’est en cinéaste qu’il a voulu participer à la libération de la France. En cinéaste, mais sur le terrain, avec l’armée, dans la réalité de la guerre, en expert de l’organisation cinématographique. En revanche, il a refusé de tourner un film de propagande, comme le firent par exemple Renoir avec "This Land is Mine" ("Vivre libre") ou Duvivier avec "The Imposter" ("L’Imposteur"). Pour lui, de tels films devaient relever d’un mode strictement réaliste qu’il ne se sentait pas capable d’assumer, ignorant les réalités quotidiennes et matérielles de la France occupée. Ces scrupules furent en partie justifiés par l’accueil qui fut fait en France, après la guerre, à la plupart de ces films de résistance américains. Il faut dire qu’ils étaient conçus pour un autre public, dans un autre climat. Alors qu’il prépare "Dix Petits Indiens", René Clair écrit à son ami Robert de Saint-Jean, trois semaines avant la libération de Paris: "D’autres projets ? Non. Je ne veux plus m’engager à quoi que ce soit après ce film. Je veux être libre de voyager. Vous me comprenez". L’espoir de rentrer en France n’est pas formulé. Non pour le dissimuler à des yeux ou des oreilles hostiles. Mais parce que le rêvele plus violent doit rester non-dit pour n’être pas profané. Dès ce moment, la priorité des priorités sera le retour. Celui-ci signifie autorisation et moyen de transport. En octobre, René Clair écrit à Henri Huppenot, représentant du gouvernement provisoire de la République française à Washington: "En décembre 1941, le gouvernement de Vichy demandait à certains de mes confrères et à moi-même de rentrer en France au plus tôt. Ni mes confrères ni moi-même n’avons acquiescé à cette demande. Quel que fût mon désir d’exercer ma profession dans mon pays, il ne m’échappait pas qu’un tel retour en de telles circonstances aurait donné l’impression d’une soumission volontaire au règne imposé par les allemands et que mes collègues restés en France étaient contraints de subir. Je ne voudrais pas que le long séjour en Amérique qui a été la conséquence de ce refus de rentrer en France fît croire que je néglige les intérêts du cinéma français".
"Les films devraient être distribués par ceux qui aiment le cinéma, c'est-à-dire par les auteurs eux-mêmes. Le cinéma est un soleil noir inlassablement attractif. Il est la vie, l'amour et la mort". Après guerre, les multiples activités de René Clair n’empêchent pas que sa priorité demeure la création cinématographique. Mais leur diversité contribue au ralentissement du rythme de production du cinéaste. Ainsi, les premières démarches préparatoires pour "La Beauté du diable" datent de mars 1948, et le film sortira en mars 1950. Sans doute des difficultés particulières, liées notamment à la coproduction avec l’Italie, expliquent-elles en partie ce délai. Toutefois, ce nouveau rythme va marquer la dernière période de création du réalisateur. "Du Silence est d’or" à "Tout l’or du monde, René Clair tournera six longs métrages en quinze ans. Nous sommes loin des films en rafale du cinéma muet et des cinq films en cinq ans des premières années trente. Ce ralentissement dit quelque chose du cinéma de René Clair. Jusqu’au départ de France, tout est simple, direct, primesautier en quelque sorte. Un film comme "14 Juillet" donne l’illusion d’avoir été écrit pour être tourné d’un trait. Ce cinéma a pris du poids : celui de l’âge (cinquante ans en 1948) et des moyens de production. Des ambitions également:intellectuelles ("La Beauté du diable") ou dramatiques ("Les Grandes Manœuvres"). Champion de la comédie légère, Clair devient un cinéaste des "grandes formes". Cela ne se court pas à la même allure. Octobre 1952- octobre 1955. Trois années séparent la sortie des "Belles de nuit" de celle des "Grandes Manœuvres". Le temps pour René Clair de se livrer à cent activités ? Sans doute. Pourtant, il serait à peine abusif de dire que ces trois années ont été consacrées essentiellement à la préparation de son prochain film. Parce qu’il est solitaire, intime, et laisse peu de traces, le travail d’écriture est peu étudié chez les auteurs de cinéma. En 1960, il est élu à l'Académie française. C'est la première fois qu'un cinéaste en tant que tel y fait son entrée. Au même moment, la nouvelle vague bouleverse les règles d'un cinéma de studios dont il était devenu le représentant le plus prestigieux. La même année, il dirigea l’épisode "Le Mariage" du film à sketches "La Française et l’amour", brève description de la vie conjugale d’une française en 1962, avec Blasetti, Berlanga et Bromberger, il participe à un autre film de ce type, "Les Quatre Vérités", avec "Les Deux Pigeons", adaptation d’une fable de La Fontaine. L’avant-dernier long métrage de Clair, "Tout l’or du monde", est une parabole sur l’argent à travers l’opposition entre un monde paysan et la civilisation technologique.
"L'on peut prévoir le jour où, le phonographe et le cinéma étant devenus les seules formes d'impression en usage, les poètes auront une liberté inconnue jusqu'à présent. La femme qui, au cinéma, se place au centre d'une rangée court deux chances; celle qui se place à une extrémité ne court qu'un risque". Après "Porte des Lilas", nous sommes entrés dans la période des ruptures. Ruptures propres à René Clair, découlant de son aventure personnelle. Ruptures à lui imposées par le mouvement du monde, de la société, du cinéma. Le processus académique qui s’est déclenché constitue une de ces ruptures personnelles. Académicien, René Clair est en mesure, et il va en profiter, de pousser plus loin sa réflexion et ses activités dans des territoires divers (écriture, théâtre, télévision, poésie) dont il a toujours eu la curiosité. Autre rupture personnelle, pénible celle-là. Les proches qui vous quittent. Le même jour, le vingt-cinq novembre 1959, meurent Gérard Philipe et Jean Grémillon. Les liens qui l’unissaient à l’acteur s’étaient encore renforcés, au début de l’année, lorsque Clair avait monté, avec Gérard Philipe, "On ne badine pas avec l’amour" au Théâtre national populaire. Dirigerce grand petit frère dans le texte magique du cher Musset constituait une entreprise non seulement artistique, mais aussi affective, d’un prix exceptionnel. Les deux hommes y ont renforcé leurs liens. René Clair a suivi l’évolution rapide de la maladie qui a emporté Gérard Philipe, et dont il était, avec Anne Philipe, le seul à partager le secret. Appelé à son chevet, c’est lui qui ferme les yeux de l’acteur. Clair accompagne le cercueil de Gérard Philipe jusqu’au cimetière de Ramatuelle. Au même moment, on enterre à Saint-Sulpice-de-Favières, en Ile-de-France, un ami de longue date, Jean Grémillon. Où en sommes-nous avec le mystère René Clair ? L’histoire de sa vie révèle des pistes nouvelles qui éclairent le personnage et l’enrichissent sans vraiment résoudre le problème de l’homme. Celui-ci n’est plus pour nous un inconnu. Mais, en soulevant son masque, nous avons alors trouvé d’autres masques. Nous portons aujourd’hui un regard plus lucide sur un homme plus complexe. René Clair est mort dans l’appartement de l’avenue de Madrid, à Neuilly, le quinze mars 1981, à l'âge de quatre-vingt-deux ans. Sur la façade de l’immeuble, une plaque signale la longue présence de "René Clair, écrivain et auteur de films". C’est Bronia Clair qui a souhaité cette formulation, fidèle à la définition que son mari avait de longue date donnée à son activité. Écrivain d’abord, écrivain de cinéma, par les mots et les images, romancier en images, poète en chansons. Et non pas cinéaste, ni metteur en scène. Dans le sens moderne du terme, il fut sans doute le premier grand auteur du cinéma français. Il repose au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine. Son épouse, Bronia, dernier amour secret de Raymond Radiguet, le rejoint en 2004.
Bibliographie et références:
- Gabriel Dauchot, "René Clair"
- Denise Bourdet, "René Clair"
- Barthélémy Amengual, "René Clair"
- Claire de Beaucamps, "René Clair"
- Olivier Barrot, "René Clair"
- Françoise Prat, "René Clair"
- Marc de Luzy, "René Clair"
- Pierre Billard, "Le mystère René Clair"
- Noël Herpe, "René Clair"
- Emmanuelle Toulet, "René Clair, le cinéma à la lettre"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je suis libertin depuis de nombreuses années et j'y ai fait de nombreuses rencontres, toutes plus enrichissantes les unes que les autres.
Mais depuis quelques années, mes envies ont évolué, elles vont de plus en plus vers le milieu bdsm sans pour autant oublier mon côté libertin.
J'ai déjà rencontré des couples candauliste mais toujours avec des hommes hétéros. Mais depuis quelques temps, je souhaite découvrir et passer du temps avec un couple Hbi actif pour assouvir leurs envies sans gènes et tabous.
À proprement parler, je ne suis pas attiré par les hommes ou la pénétration mais plus par une situation.
Ce qui m'excite dans cette situation, serait de ne pas avoir le choix...
De me retrouver à genoux nu devant vous, inférieur. Dans l'attente d'un ordre ou d'une action de votre part.
Que ce soit l'humiliation verbale, crachats, fouet, attaché, anulingus, face-sitting, fellation forcée, pet play, uro ainsi que jeux de sperme.
Pénétration diverses et variées (Mr et sextoys), mais dans mes limites et le respect.
Car malgré toutes ces envies, j'imagine que cela se fera dans une ambiance conviviale, où chacun aura sa place naturellement et l'espace de ces instants, nous ne ferons plus qu'un.
Je rêverais que cette relation soit dans l'idéal suivie pour passer d'autres moments intenses ensemble.
Si ce récit vous a plu, inspiré et donné envie, n'hésitez pas à me contacter car je souhaite qu'il ne reste pas un fantasme mais qu'il devienne réalité.
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« Tu sais Paul, tout est possible dans la vie »
20 ans, j'avais 20 ans... Donc il y a 19 ans...
Cela faisait plusieurs semaines que j'échangeais avec une certaine Christine sur un site gratuit de tchat aux thèmes très généralistes.
Christine avait 18 ans de plus que moi, mais j'adorais l'idée de pouvoir peut-être arriver à séduire une femme plus âgée. En tout cas je la faisais rire et ça j’aimais beaucoup :).
Nos échanges étaient basés sur nos passions, nos vies, nos rêves, nos aspirations, mais se sont aussi dirigés très vite vers la sexualité.
Je lui soufflais beaucoup de mes fantasmes et envies, sa réponse était très souvent : « Tu sais Paul, tout est possible dans la vie".
Je lui demandais toujours de me décrire ses tenues, la couleur de ses sous-vêtements, son maquillage, l’odeur de son parfum car elle changeait très souvent… Une sorte de relation épistolaire 2.0 avec une inconnue qui habitait à 30 minutes de mon petit studio de jeune travailleur.
Jusque- là j'avais seulement eu des petites amies de mon âge avec qui je n'avais pas du tout évoqué des sujets tels que : les sex toys, les matières de vêtements, les lieux, les jeux de rôle, les sensations, les scénarios, et puis assez rapidement aussi mon attirance pour les femmes soumises...
Après 2 mois de discussions quotidiennes, Christine a accepté mon invitation. Nous allions nous rencontrer, enfin nous voir, entendre le son de nos voix et pouvoir nous sentir…
Le rdv était fixé un soir d'été sur un parking de grande surface à Strasbourg. J'étais très excité à l’idée de la rencontrer, il n'y avait eu aucune photo partagée et aucun indice concernant le physique.
Il est 20h, j’ai 30 minutes d'avance quand j’arrive sur le parking dans ma petite Polo Volkswagen en attendant que Christine me rejoigne. J’ai le coeur qui bat à mille à l’heure, des papillons dans le ventre, mon imagination qui fuse et un tas de questions.
Est-ce qu’elle va venir, est-ce que c’est vraiment une femme, est-ce qu’elle s’appelle Christine, est-ce que je vais lui plaire…?
Comme prévu, à 20h30 pile, un 4x4 Mercedes gris arrive doucement et se gare à côté de moi. Une femme brune aux cheveux mi-longs, me fait signe de la rejoindre à travers sa fenêtre ...
Me voilà assis à côté de Christine qui m'intimide terriblement, son parfum, sa voix et son regard me déstabilisent complètement.
Le jeune homme fougueux derrière son écran était tout d’un coup moins bavard, timide et un peu fébrile.
Christine était très fine, petite de taille, avec des yeux et une bouche magnifiques. Je lui avais demandé de venir en jupe mi-longue, talons, collants sans rien en dessous, et avec un bustier. Christine a suivi mes instructions au pied de la lettre et l’idée de savoir que son sexe était peut-être en contact direct avec le nylon de ses collants me rendait fou…
Il faisait très chaud dehors et dans la voiture encore plus. Après nos bonjours et lui avoir dit que j'étais très heureux de pouvoir enfin la rencontrer et de pouvoir mettre un visage sur son nom, Christine est restée les yeux fixés sur moi sans rien dire, le sourire aux lèvres pendant de longues secondes. C’était très étrange comme sensation, finalement c’est comme si on se connaissait déjà très bien.
J’ai senti en moi ce quelque chose que je recherchais depuis longtemps, cette confiance dans le regard de l'autre et un dévouement certain.
J'ai pris mon courage à deux mains, posé 2 doigts sur sa bouche en voulant l’effleurer. Christine a ouvert très grand ses lèvres, a pris tous mes doigts d’une main, les a léchés, trempés de salive et enfoncés très loin dans sa bouche en faisant des va-et-vient et en me regardant droit dans les yeux. Mes doigts mouillés par sa salive et ses yeux qui commençaient à briller m'ont fait bander en un quart de seconde..
C'est là que tout a basculé... Je lui ai demandé d'aller à l'arrière du véhicule, de se mettre à quatre pattes et de remonter sa jupe sur ses hanches. Elle s’est exécutée en disant "très bien, tout ce que tu voudras"..
Je lui ai mis une belle paire de fessées et arraché ses collants au niveau de l’entre jambe puis l’ai déchiré jusqu’au dessus de ses petites fesses maigres et musclées... Elle n’avait effectivement rien mis sous son collant... Christine m’a regardé en le disant " Tu vois Paul, je t'avais dit que tout étais possible..."
Ce moment-là, j'en avais rêvé des dizaines de fois, et me voilà devant cette femme cambrée, le collant arraché, la chatte brillante de plaisir. Je lui ai demandé de se caresser et de ne pas faire de bruit, à chaque gémissement trop fort mes mains claquaient de plus en plus son cul.
Elle était toute rouge, je faisais couler de la salive entre son cul, plus elle se touchait le vagin, plus son anus se dilatait.
Christine a joui de cette manière en très peu de temps... Elle est restée là cambrée, la tête contre le fauteuil en reprenant son souffle.
Je lui ai glissé 2 doigts, puis 4, elle était tellement trempée et large que ma main aurait pu rentrer, j'ai fait de même dans son cul qui était encore rempli de ma bave, elle était très ouverte et dégoulinait sur la banquette.
Des lumières de phares de voiture éclairaient de temps à autres nos silhouettes, mais cela rendait le moment encore plus fou et excitant.
J'avais amené avec moi une petite bouteille de champagne pour l’occasion. Christine m'a demandé de la baiser avec, je n'étais vraiment pas préparé à cela et n'ai pas su ou eu le courage de le faire, pourtant j’en mourais d’envie.
Christine s'est assise sur la banquette, a relevé ses jambes et appuyé ses talons sur le dossier du fauteuil avant. Elle m'a demandé la petite bouteille de champagne et l’a enfoncée dans sa chatte en fermant les yeux, j’étais littéralement dans un rêve.
Son collant ne ressemblait plus à rien, son bustier était à moitié ouvert et craqué, nous étions trempés de transpiration.
Pendant qu’elle se pénétrait avec la bouteille, je me suis placé au-dessus d'elle devant sa bouche pour lui enfiler mon sexe bien au fond. Christine a joui très fort une deuxième fois...
Je lui ai demandé de me lécher les couilles et elle s'est mise à me bouffer le cul, je n'avais jamais vécu ça auparavant, j’ai éjaculé d’un coup partout sur son visage et dans ses cheveux. Je me suis excusé et elle a rigolé encore… J’étais complètement gêné…
Christine à ouvert la portière arrière de la voiture pour faire rentrer un peu d'air mais il faisait une chaleur à crever. Elle a débouchonné la bouteille et m'a dit " Tiens, à toi l'honneur et à ta santé... «
Nous sommes restés là à rien dire, allongés sur la banquette à siroter la bouteille au goulot.
Christine m’a fait un bisou sur la joue en me glissant dans l’oreille « Enchanté Paul ».
J’ai revu Christine à plusieurs reprises pendant une année, à son domicile, au restaurant, à l’extérieur, à son travail…
Comme quoi, tout peut est possible dans la vie :)
Merci d'avoir pris le temps de me lire.
P
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O....était assis sur le canapé, nu, uniquement équipé de sa cage de chasteté, les bras croisés sur sa poitrine. V....revenant de la chambre se tenait devant lui, vêtue d'une nouvelle tenue qui renforcait sa position de dominatrice.
"Oh wow, c'est une nouvelle tenue" dit O...avec enthousiasme.
"Tu aimes?" » demanda timidement V.....
"absolument!" , s'est exclamé O....
L'attitude de V... a changée rapidement et elle l'a regardé froidement, "tu sais que tu mérites ce que tu vas avoir, peut-être que si tu n'avais pas été ce petit idiot à deux balles, je n'aurais pas à devoir te discipliner". O... baissa les yeux sur le sol.
"O..., deux semaines que nous nous sommes pas vus. Normalement, comme je ne t'ai pas donné d'autorisation, tu n'as pas eu d'orgasme depuis deux semaines", dit-elle.
"Je sais V.... Ça me manque."
"Eh bien, j'ai réfléchi."
"à propos de quoi?"
"sur la façon dont nous pouvons pimenter les choses aujourd'hui. Tu as été un bon garçon, n'est-ce pas ?"
"Oui, V. Biensûr."
"Je pense qu'il est temps de faire preuve d'un peu de créativité."
"avec quoi?"
"avec une punition, bien sûr."
" un châtiment?"
"Oui, O..... Je pense qu'il est temps d'introduire un nouvel élément dans nos jeux."
"À quoi penses-tu?"
"Je pense qu'il est temps que tu apprennes à plaire à une vraie dominatrice."
"que veux-tu dire?"
"Je veux dire, je vais t'apprendre à me plaire. Et si tu peux faire ça, alors peut-être, juste peut-être, je te laisserai avoir un orgasme."
"vraiment? Ça me plairait vraiment"
"Je veux dire, tu vas encore devoir apprendre à être un bon petit soumis. et si tu peux faire ça, alors je te laisserai avoir un orgasme. Évidemment je contrôlerai la façon dont tu jouiras."
"comment?"
"Eh bien, d'abord, tu vas devoir continuer à apprendre à me plaire. Je vais t'apprendre de nouveaux trucs."
"Quel genre de trucs ?"
"Eh bien, d'abord, tu vas apprendre à manger de la chatte correctement. Je sais que le fait de t'abstenir de jouir fait de toi un mangeur de chatte plus avide, mais c'est plus qu'un simple empressement. et je ne parle pas seulement de lécher mon clitoris. , non plus. Je veux dire, tu vas devoir apprendre à me manger correctement. O... pensa que V... était en fait relativement satisfaite de ses talents de bouffeur de chatte, mais elle qu'elle voulait renforcer sa domination ce qui n'était pas pour lui déplaire.
"d'accord."
"Et puis, tu vas aussi devoir apprendre à me baiser avec le gode-ceinture. J'adore l'idée de ta bite encagée balottant entre tes cuisses pendant que tu me pénètre avec le god ceinture, tu peux faire durer le plaisir jusqu'à ce que je jouisse. Et si tu me baise assez bien, alors je te laisserai avoir un orgasme.
"d'accord." V...était super excité à l'idée de jouir et de faire n'importe quoi pour elle.
"Mais d'abord," dit-elle, "je pense que nous devons travailler sur ton attitude. Tu as été un peu trop arrogant ces derniers temps."
"Je suis désolé, V...."
"Non, tu ne l'es pas. Tu dois apprendre à garder ta place. Ce n'est pas toi qui commande ici."
"Je sais, V.... Je suis désolé."
"Bien. Maintenant, commençons."
V...a remis à O...une paire de menottes en cuir. « Mets-les à tes poignets. J'ai besoin que tu sois un bon petit soumis, et cela signifie que tu vas devoir apprendre à obéir à chacun de mes ordres.
"Oui Maîtresse."
"Bien. Maintenant, je veux que tu t'agenouilles sur le sol."
O... a fait ce qu'elle lui a dit.
V.... s'est assise sur le canapé avec les jambes écartées "maintenant, viens ici." O... rampa vers elle en déplaçant a genoux, ses mains verrouillées derrière son dos. Il pouvait maintenant sentir sa douce chatte humide.
"Ne t'inquiète pas, je ferai en sorte de te guider. J'ai juste besoin que tu sois un bon soumis et que tu m'écoutes."
"d'accord, je ferai de mon mieux."
"Tout d'abord, commençons par un peu d'honnêteté, dis-moi pourquoi je veux contrôler ta bite!" dit-elle sévèrement.
"Oh, ahh, parce que j'ai un petit pénis… et je jouis trop vite" dit O..., pensant avoir la bonne réponse.
" voilà une parole lucide. maintenant, écarte un peu les jambes ». O... bougea un peu pour écarter ses jambes alors que tout son poids reposait sur ses genoux. V... a mis un doigt sous son menton et a incliné la tête pour la regarder dans les yeux. elle lui ensuite taquiné du pied les couilles depuis sa position assise sur le canapé. la surprise s'est répandue dans tout le corps d'O.. V... a attrapé ses épaules et l'a redressé.
"là, ça doit te rappeler que c'est moi qui commande, et tu vas devoir m'écouter si tu veux pouvoir." dit-elle d'un ton neutre.
"Ok, je comprends."
"Bon garçon. Maintenant, je veux que tu commences par honorer mes seins." elle attrapa sa nuque et pressa son visage contre sa poitrine.
O... fit ce qu'elle lui demandait, prenant un de ses petits seins coquins dans sa bouche et le suçant.
"Maintenant, lèche-moi doucement les mamelons." dit-elle. O... sentit ses tétons devenir durs sous sa langue. Après quelques minutes V... repoussa la tête d'O..
"OK c'est bon, passons à un autre exercice, ta langue sur ma chatte. je veux que tu me lèches la chatte de la meilleure façon que tu penses être. N'ai pas peur d'utiliser ra langue partout. et quand tu auras fini, je veux que tu suces mon clitoris.
O... hésita un instant avant de prendre une profonde inspiration et de plonger. V... gémit pendant qu'il lui léchait la chatte. elle aimait la sensation d'avoir le contrôle.
"C'est ça, ma petite salope. Continue comme ça. je vais jouir dans une minute."
O... a continué à lécher et à sucer, se sentant plus en confiance à chaque coup de langue. il pouvait sentir les gémissements de V... devenir de plus en plus forts et pouvait sentir son corps se rapprocher de plus en plus de l'orgasme. V...a attrapé les cheveux d'O... et l'a éloigné de sa chatte. Elle s'est ensuite retournée avec ses genoux sur le canapé et le visage de John juste près de ses fesses.
"OK c'est assez. maintenant, il est temps pour toi de me baiser avec le gode-ceinture. V... a aidé O... à remettre le harnais et à attacher le gode.
"J'aime son épaisseur et sa longueur. Regarde ta petite bite en dessous, elle n'est certainement même pas comparable. Maintenant, baise-moi avec." V...s'est retournée et a ordonné à O... de se lever pour qu'il puisse la baiser en levrette avec ses mains attachées derrière son dos.
O... a mis le gode-ceinture dans la chatte de V...et a commencé ses va-et-vient. Il est allé lentement au début, mais à mesure, il a commencé à accélérer le rythme. il remarqua que depuis cette position, il pouvait éviter que sa bite ne la touche alors qu'il s'enfonçait à fond.
"c'est ça. baise-moi fort. Des coups complets jusqu'au fond, bon sang, tu deviens bon dans ce domaine"
O... la baisa durement, sa queue tendue sous le harnais. cette fois, il s'était engagé à ne pas avoir d'orgasme jusqu'à ce que V...lui en procure de la manière qu'elle choisira.
"bon soumis. tu fais ça très bien. oh j'aime la façon dont tu me baise ! je pense que je suis prêt à jouir… ohhh putain", gémit V.. O...a lentement retiré le gode de la chatte trempée de V... . V...se retourna, enleva le harnais d'O.. mais le laissant menotté.
"Je pense que tu es prêt pour un orgasme."
V... s'est mise à genoux devant O..., lui enleva délicatement la cage de chasteté et ensuite, une main s'enroulat autour de sa queue pendant que l'autre malaxait ses couilles à la base.
Elle se pencha alors avec hésitation comme si elle était sur le point de lui sucer la bite. O... gémit par anticipation. Elle a commencé à faire semblant de lui donner une fellation, mais au lieu de mettre sa bite dans sa bouche, elle faisait une pipe au gode ceinture. Elle lança ensuite à O... un regard perplexe puis moqueur.
"haha, il n'y a aucun moyen que tu jouisses de cette façon. en fait, je ne sais pas encore, quand, et surtout, si, je te ferais jouir ainsi." dit-elle en riant.
V... s'est levée et a dit à O... de se retourner et de se pencher en avant, la tête sur le dossier du canapé et à genoux sur l'assise toujours les mains liées derrière le dos.
C'est à ce moment-là qu'il réalisa qu'ils faisaient tout ça juste devant la fenêtre avec les stores levés. Quiconque présent dans les appartements d'en face pouvait voir leur débauche.
V... caressa la bite d'O... en s'assurant qu'il bandait bien, mais pas assez pour atteindre l'orgasme. Elle a ensuite enfilé un gant en latex en regardant O.. qui ne pouvait pas deviné ce qui se passait.
"Es-tu prêt?" » demanda V....
"Oui s'il te plaît, je veux jouir!" s'exclama O....
"Bien. eh bien, pour te récompenser de m'avoir bouffé la chatte et baisé avec le gode ceinture, voyons de quel moyen je pourrais te faire jouir. O.... était confus mais aveuglé par son besoin de jouir. il a tout oublié de la fenêtre et de ce que pourraient voir les voisins.
V... lui glissa à l'oreille "Je sais que plus je me refuse à toi, plus tu es excité, ce qui est idéal pour ton entraînement de bonne petite salope à sa maîtresse."
"Essayons maintenant une autre forme d'entraînement." dit V...affichant un sourire menaçant.
"Oui s'il vous plaît maîtresse, tout ce que vous voulez, je ferai n'importe quoi" plaida O....
"bonne réponse, je me souviendrai de ce que tu as dit". V... a ensuite posé une petite quantité de lubrifiant sur un de ses doigts gantés et l'a enfoncé délicatement dans le trou du cul serré d'O....
"Oula, qu'est-ce que tu fais" balbutia O.... "Tais-toi, petite salope, je ferai ce que je veux de ton corps" repondit sèchement V.... tout en enroulant son doigt pour frotter la prostate d'O.
"Je vais te faire jouir mon petit soumis, tu ne le veux pas?" demanda V.... pendant qu'elle caressait encore plus fort la bite de sa victime.
"Oh mon Dieu, ta bite est si dure, je savais que tu apprécierais ça", nota V.. avec enthousiasme. O...était perdu, et ne savait pas quoi penser. mais il l'était tellement excité et avait besoin de jouir qu'il était prêt à tout accepter.
V.. continua à branler d'une main la bite d'O en continuant avec l'autre de s'occuper de son anus. O.... commença à gémir, oubliant toute idée d'humiliation d'être doigté par sa maîtresse, le plaisir lui embrouillait l'esprit et le rendait singulièrement concentré sur sa soumission à la volonté de V....
"Il est temps pour toi de jouir ma petite salope" cria V.... elle accélérera le rythme de son doigt et de sa main. O... sentit une chaleur monter en lui. il gémit une dernière fois puis sa queue se vida de son sperme. C'était bien mais différent, un peu incomplet. il n’a pas explosé comme il en avait l’habitude.
"bon garçon." dit V.. d'un ton rassurant. "
Elle ajouta: "Cela s'appelle une traite, et si tu as de la chance, je veillerai à ce que tu en profite davantage pour vous éviter d'être trop frustré".
V...a déverrouillé les menottes et a aidé O... à se relever.
"Je suis fier de toi, O.... Tu as fait un excellent travail."
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