par Laidy Sienne
le 07/07/24
J'aime
6
Bonne nuit
Ou bon matin, qui le sait ...
Posée entre la nuit et le jour
Je reste à vaciller
Dans cet entre deux
Ni la nuit ni le jour
La nuit et le jour à la fois
Volets fermés
Hors du temps
Vous me parlez le jour
Je vous réponds la nuit
Je suis dans votre coeur le jour
Vous êtes dans ma tête la nuit
Ou l'inverse
C'est l'un, l'autre
L'Une et l'Un
L'Un pour l'Autre
Chacun avec l'Autre , son Autre
Et l'inverse
Balancier jour-nuit inexorable
Je suis à Vous
Vous êtes pour moi
Effrayée
Patient
Ou l'inverse
Équilibre des jours, des nuits
Subtile exploration d'une rencontre
Bouleversante
Échange des coeurs
Balance des âmes
Et l'inverse
Comment définir un équilibre...
Une suspension. ...
Je Vous appartiens
Tout en légèreté
Vous me tenez
Sans me lâcher
Votre coeur pris dans mes câbles d'acier
Mon âme soutenue dans Vos fins fils d'araignée
Et l'inverse
Équilibre fragile
Qui reste à penser
À panser
A respirer
Puis à danser
Inspirer expirer
Respirer
Cycle du corps
Parcours de l'âme
Chemin du coeur
Jour, Nuit, L'Une, l'Autre, Vous, Moi
Nous
Posté dans: Histoires & Confessions, Art/Dessin/Poésie/Musique
Thèmes:
domination, bdsm, relation, soumission
J'aime
6
6 personnes aiment ça.
le yin et le yang, le jour et la nuit, l'un et l'autre, très beau texte d'un Nous sur un balancier
Suggestion
Par : Abyme
Pour écouter la version en musique :
https://soundcloud.com/filo-deva/hot-chorus
Dans ce texte-métaphore, la femme est transposée à l'image d'une guitare de rock, avec quelques allusions hermétiques au milieu du rock, comme "Cry Baby" qui est une marque de pédale wahwah (celle qu'utilisait Hendrix je crois), ou le larsen, quelques jeux de mots avec le nom des notes, etc.
Texte & musique : Filo
Tous instruments : Filo
Excepté lead guitare final : Vava.
Lorsque j'avais publié mon recueil de poésie en 2008, j'avais joint au livre un CD du même titre que l'ouvrage (Eloge de la limite) où je lisais quelques-uns de mes textes, mis en musique. Hot Chorus en faisait partie, bien que portant sur le chant parfois plus que sur le parler.
Dans cette interprétation, l'intonation joue ostensiblement sur une articulation virile et autoritaire.
Le passage où on entend des gémissements féminins provient de l'enregistrement authentique d'une ex pendant un cunnilingus.
La progression musicale entre la première partie plutôt calme, et la seconde très dynamique correspond à l'acte amoureux, avec les préliminaires, la montée, et l'apothéose finale.
Le côté "gainsbourgien" est assez volontaire.
Filo
271 vues
Par : Abyme
une nuit d'amour
un jour d'ennui
juste une étreinte
un peu éteinte
le méat coule pas
mea culpa
froissé, son visage
se perd dans ses mains
malgré le froid présage
elle l'espère demain
Pour qu'Il la fascine
pour qu'il la façonne
puis la renie
puis la renomme
Mauvais coup
mauvais sang
sans à-coup
renaissant
187 vues
Par : Abyme
JOUR 5
Le départ
Je me réveille
en petite forme
un peu triste
mal au crâne
au ventre
mes règles arrivent.
Je m'extraie des couettes regarde l'heure galoper et mes pieds qui bégaient en descendant les marches, je vais pisser, je me réchauffe un café, tourne en rond dans l’étroitesse de mon cerveau comme un ventre en cage, je reviens te voir, me glisse contre ton sommeil.
Tu remues, ouvres un œil.
«Je venais voir si tu étais réveillé»
Tu me serres contre ton corps chaud, tes bras m'entourent, c'est bon. Je m'apaise dans ton souffle lent qui somnole quelques murmures lascifs. Qui remue en quelques soupirs ronronnant.
Et qui se charge
peu à peu
de ma présence
en creux
au sein de ta masse en latence
qui s’anime,
et contre mes fébrilités s’enhardie,
s’appuie sur
s’élance vers
assiège
mes émotions inverses
frileuses fiévreuses
qui me parcourent à l’intérieur
ces larmes de fond qui m’affleurent aux paupières
cet océan que je contiens par la force d’un orgueil que rien, rien n’effeuillera jusqu’au cœur.
Le clair de tes intentions ne fait plus un doute dans l’obscur qui me ronge ce matin où mon départ m’attend et mon corps épuisé me lâche et me laisse saisie dans l’étau de ton désir pointant déjà son dard contre moi, chétive dispersée émiettée tenaillée de tourmentes sourdes et bouffies sous ton impatience qui s’échaude de mes frissons sans nom s’affaire sur mes vaines paralysies empoigne mes chairs évidées et impérieuses,
me déchire le ventre qui lancine couleur rouge sombre.
Je me laisse
herbe frêle en pâture à tes appétits voraces et aux raisons sulfureuses qui t’envahissent à tes dépens et te poussent à t’épancher en moi par-delà tous mes états, et moi,
et moi qui ne te refuse pas ce plaisir qui me coûte pourtant le prix du silence que hurle mon souffle coupé tu t’escrimes avec une virulence qui semble être à la mesure de l’empreinte que tu souhaites laisser en moi, ma tête cogne celle du lit au rythme de tes décharges je suis l’infinie secousse qui t’inspire et déborde de chaque pore de ta peau suintant de mille gouttelettes,
fine bruine sur moi
un volcan en mon centre
enragé.
Tu te retires.
Du sang sur ton sexe.
Sur mes cuisses.
Dans ma tête
peut-être.
Je t’abandonne ce corps rompu
tu me le rends saignant.
A présent
herbe folle écrasée sous le poids de ton dernier passage,
reste étendue là froissée bouleversée
et qui se redresse tout doucement
en t’entendant dire
«Hier soir en m’endormant je me suis dis qu’au réveil j’allais te faire l’amour très tendrement. Et puis je ne sais pas pourquoi, j’ai oublié».
Tu embrasses le coin de mon sourire
je hausse les épaules de mon ambivalence
à aimer tant ce qui me pousse à vouloir traverser tête baissée
mes peurs mes douleurs
pour relever enfin le regard
et le défi
d’en vivre.
***
Je passe le seuil de la porte que tu m’ouvres.
«Merci pour tout»
Je me retourne et te vois
me regardant
m’envoler sous le soleil frais piquant
de ce matin qui m’inonde en autant de secondes qui crépitent
avec toute la puissance dont se décharge
l’éphémère.
Rendue à ces rues éblouies, mon ombre cavale pour suivre mes pas qui s’égaient, elle épouse, fidèle, ces contours cruels qui me contiennent, m’enserrent, et menaçants m’enlacent de finitudes.
Pour que profondément je m’investisse
entière et multiple
de sens.
La ville est à moi, je cours.
FIN
Le début de ce récit en 7 parties est ici :
http://www.bdsm.fr/blog/2022/journal-de-bord-d-039-une-soumise-1
731 vues
Par : Monsieur Jones
- Dr Xaroff, je ne sais pas ce qui m'arrive, j'ai la libido en hibernation, je n'ai plus envie de rien, je ne me caresse même plus, je n'entretiens, avec mon corps, plus que des relations de bon voisinage.
- Je vois, je vois... Mademoiselle, je vais procéder à une auscultation précise afin d'établir un diagnostique complet. Je vous demande de vous y soumettre totalement et sans aucune réserve, il y va de votre santé !
D'abord vous vous mettrez debout, la tête droite et les mains le long du corps. Soyez totalement immobile ou vous fausserez mes conclusions.
J'apposerai mes deux mains autour de votre cou, pour en évaluer le flux artériel et les éventuelles tensions musculaires.
Je dégraferai ensuite votre décolleté pour mettre à l'air votre poitrine, il est important que je surveille ses réactions pendant l'examen.
Vous garderez vos talons mais je ferai glisser votre culotte sur vos chevilles afin d'avoir un accès total à votre entrecuisse, comprenez bien qu'il s'agit là d'un acte médical effectué par un professionnel.
Je roulerai votre jupe sur vos reins de manière à ce que vos fesses soient accessibles et, en pressant l'intérieur de vos cuisses, j'en ajusterai l'écartement. Surtout ne bougez pas! Il est important que je sente si votre souffle s'accélère ou pas, vous comprenez?
Une fois votre sexe accessible, j'y apposerai le plat de la main pour en évaluer la chaleur. De l'index, je creuserai le sillon qui le partage en observant scrupuleusement la pointe de vos seins. Je chercherai à déceler, par exemple, si vos seins se tendent et vos tétons se raidissent quand mon doigt procède à cette inspection. Ce serait une très bonne nouvelle, vous savez?
Je prendrai alors, l'un après l'autre, les tétons entre mes lèvres pour en estimer la tension. Si vous bougez, je serai obligé de vous sermonner voire de vous menacer d'une fessée, alors respectez mon examen en restant immobile s'il vous plait.
Après avoir ôté votre culotte, je vous demanderai de monter sur la table et de vous y mettre à quatre pattes. j’appuierai sur vos reins pour obtenir la juste cambrure et écarterai légèrement vos cuisses pour que votre sexe soit parfaitement accessible et disponible.
Un examen visuel précis devrait me permettre de déterminer l'intensité de votre lubrification.
Je vous demanderai d'éviter toute oscillation du bassin, même imperceptible, pendant cette inspection, je sais que c'est involontaire mais vous fausseriez tout !
J'irai ensuite pointer ma langue sur votre bouton clitoridien, afin d'en mesurer la turgescence et de déterminer les réactions de cette stimulation.
Restez silencieuse, il est crucial que je décèle toute altération de votre souffle. Normalement avec une telle sollicitation, vous devriez mouiller d'une façon plus abondante, mais il faudra le vérifier précisément.
Ensuite je vous écarterai les fesses afin de pointer le bout de mon index sur votre anneau. Je le ferai avec une juste pression pour que la pulpe de mon doigt pénètre légèrement votre oeillet sans que ma phalange ne s'y invite.
Restez à quatre pattes et plaquez alors votre poitrine contre la table. Mon geste vise à évaluer la tonicité de votre périnée. Je vous dirai alors de le contracter et je compterai à voix haute jusqu'à 30. Pendant que je compte, vous devrez absolument maintenir votre périnée contracté au maximum.
Sachez que mon doigt au contact de votre muscle et sa chair ressentira immédiatement le moindre relâchement que je serai obligé de sanctionner par une fessée (oui encore, mais il ne faut pas prendre les choses à la légère)parce que vous faussez mes investigations.
Quand j'aurai atteint 30, je vous autoriserai à relâcher votre muscle périnéal. En fonction de vos capacités nous recommencerons cet exercice avec différentes variantes. Faites de votre mieux pour vous y soumettre, il en va de la pertinence de mon diagnostique final.
Pour finir, Mademoiselle, j'irai sonder votre vagin avec un appareil vibrant. Je sais, ça peut être impressionnant mais dites-vous que c'est pour votre bien et qu'il en va de la 'profondeur' de votre bilan. Cet examen n'est pas douloureux, bien au contraire, vous verrez...
Est ce que vous avez des questions?
Heuuu Docteur...j'ai très... comment dire... très envie d'être baisée, là, maintenant...
409 vues
Par : BDSM
On vous parlait il y a quelques mois de ce livre-phénomène qui a explosé les ventes aux Etats-Unis et en Angleterre sous le titre Fifty shades of Grey. Bien qu'étant matiné de BDSM, le bouquin a conquis bien des lecteurs (et surtout des lectrices) bien au delà de ce qu'on pouvait considerer être son coeur de cible : les adeptes de la Domination/soumission et du Sado-Masochisme. Nombreuses sont celles (et ceux) qui sont sortis tout emoustillées de ce sulfureux ouvrages (pour ce qui n'ont jamais entendu parlé des pratiques BDSM du moins).
Nous avions évoqué l'adaptation française de Fifty shades of Grey dans cet article.
Le livre bien d'être adapté en français, comme prévus, chez Lattès, sous le titre :
Cinquante nuances de Grey
Cliquez ici pour commander 50 nuances de Grey
(à noter que BDSM.FR touchera un petit quelquechose si vous achetez 50 nuances de Grey par le lien ci dessus, petit quelquechose qui sera apprécié pour payer les infrastructures du site ! Merci d'avance ).
Reste à savoir si les adeptes du BDSM, bien au fait des pratiques de cet univers si particulier se reconnaitrons un peu, beaucoup, passionnement, ou pas du tout, dans cet ouvrage.
On peut penser qu'un tel succès de librairie va en tout cas décider certains lecteurs et certaines lectrices à pousser la porte du Grand Donjon des pratiques BDSM. Quel accueil va-t-il leur être réservé ? Sauront-ils passer du fantasme littéraire aux parfois âpres pratiques de l'exercice ?50 nuances de Grey risque-t-il de dénaturer l'esprit du BDSM tel que l'envisagent les adeptes coûtumiers ?
Les questions sont posées. Vos commentaires sur Cinquante nuances de Grey sont les bienvenus (et sont même attendus !).
...
1.9000 vues
Par : Abyme
L'idée de ce poème m'est venue un jour en écoutant le groupe Ange, sur l'album "Guet-Apens" : la chanson "Réveille-toi", géniale dans sa composition et dans son interprétation par Christian Descamps recelait la métaphore "un chorus vagabond" pour dire une éjaculation. Je m'en suis inspiré pour ce texte-métaphore où la femme est transposée à l'image d'une guitare de rock, avec quelques allusions hermétiques au milieu, comme "Cry Baby" qui est une marque de pédale wahwah (celle qu'utilisait Hendrix je crois), ou le larsen, etc.
Lorsque j'avais publié mon recueil de poésie en 2008, j'avais joint au livre un CD du même titre que l'ouvrage (Eloge de la limite) où je lisais quelques-uns de mes textes, mis en musique. Hot Chorus en faisait partie. Dans cette interprétation, l'intonation joue ostensiblement sur une articulation virile et autoritaire.
Le passage où on entend des gémissements féminins provient de l'enregistrement authentique d'une ex pendant l'acte.
La progression entre la première partie plutôt calme, et la seconde très dynamique correspond à l'acte amoureux, avec les préliminaires, la montée, et l'apothéose finale. Le côté "gainsbourgien" est assez volontaire.
260 vues
Par : Abyme
Suite au bon accueil de mon article l'automne dernier proposant des traductions de chansons de Pink Floyd : http://www.bdsm.fr/blog/2449/traduction-de-chansons-de-pink-floyd-du-sens-et-de-la-po%C3%A9sie j'ai décidé de continuer en passant à LED ZEPPELIN qui profite bien aussi de la plume talentueuse du chanteur Robert Plant. Voici quatre chansons, dont la première est emblématique pour tout le monde. En connaissiez-vous les paroles ?
STAIRWAY TO HEAVEN
https://www.youtube.com/watch?v=oW_7XBrDBAA
UN ESCALIER VERS LE PARADIS
Il est une Princesse qui est certaine
que tout ce qui brille est d'or.
Et elle s'offre un escalier jusqu'au paradis.
Et lorsqu'elle l'atteint, elle sait
que même si tous les guichets sont fermés,
Un mot suffit pour obtenir ce qu'elle est venue y chercher.
Il y a un signe sur le mur,
mais elle veut être sûre
Car vous savez, les mots ont parfois un double sens.
Dans un arbre, près du ruisseau,
il y a un oiseau qui chante.
Parfois toutes nos pensées sont remplies de doutes.
Je suis ému lorsque je regarde vers l'ouest
Et mon esprit cherche désespérément à s'évader.
Dans mes songes j'ai vu
des volutes de fumée à travers les arbres,
Et les voix de ceux qui restent là à regarder.
Et on murmure que bientôt,
si nous chantons tous le même air,
Alors le joueur de flûte nous guidera vers la raison,
Et une nouvelle aube se lèvera pour ceux qui ont tenu,
Et les forêts résonneront à nouveau d'éclats de rire.
Et je me demande...
Si ton jardin est chamboulé, ne t'affole pas,
Ce n'est que le nettoyage de printemps pour la Reine de Mai.
Oui il y a deux chemins possibles, mais en fin de compte,
Il est toujours temps de changer de route.
Ta tête bourdonne et ça ne cessera pas, au cas où tu l'ignorerais.
Le joueur de flûte t'invite à le rejoindre.
Chère Princesse peux-tu entendre le vent qui souffle,
et le savais-tu,
Ton escalier repose sur les murmures du vent.
Et alors que nous serpentons la route,
Nos ombres plus grandes que notre âme,
Y marche une Princesse que nous connaissons tous,
Qui brille d'une lumière blanche et qui veut montrer
Comment tout se transforme toujours en or.
Et si tu écoutes très attentivement,
Finalement l'air te parviendra,
Quand tous ne feront qu'un et qu'un sera tous,
Pour être un roc et ne pas rouler.
Et elle s'offre un escalier jusqu'au paradis.
THE BATTLE OF EVERMORE
https://www.youtube.com/watch?v=DJik3FPyoQE
LA BATAILLE DE L'ÉTERNITÉ
La Reine de la Lumière prit son arc, puis se retourna pour partir.
Le Prince de la Paix embrassa les ténèbres, et marcha seul dans la nuit.
Dansez dans la pénombre de la nuit, chantez jusqu'à l'aube.
Le Seigneur Ténébreux chevauche en force cette nuit, et le temps nous dira tout.
Jetez vos charrues et fourches, n'ayez de cesse afin de ne pas verrouiller vos maisons.
Côte à côte nous attendons de pied ferme la puissance du plus Sombre d'entre tous.
J'entends le fracas des chevaux dans la vallée en contre-bas.
J'attends les anges d'Avalon, j'attends la lueur à l'est.
Les pommes de la vallée recèlent les germes du bonheur,
Le sol est riche de soins délicats, rendez grâce, n'oubliez pas, non.
Dansez dans la pénombre de la nuit, chantez jusqu'à l'aube.
Les pommes deviennent brunes et noires, le visage du tyran est rouge.
La guerre est une banale plainte, prenez vos épées et volez.
Le ciel est rempli du Bien et du Mal, tels que les mortels n'ont jamais connu.
Oui, la nuit est longue, les grains du temps s'écoulent lentement.
Les yeux fatigués sur le lever du soleil, attendant la lueur à l'est.
La souffrance de la guerre ne peut excéder le malheur des séquelles.
Les tambours secoueront le mur du château, les Esprits Servants de l'Anneau chevauchent en noir.
Chantez en levant vos arcs, tirez plus juste que jamais.
Sans réconfort est le feu dans la nuit, éclairant le visage froid ô combien.
Dansez dans la pénombre de la nuit, chantez jusqu'à l'aube.
Les runes magiques sont écrites d'or pour rétablir l'équilibre. Rétablissez-le!
Le soleil brille enfin, les nuages chagrins sont chassés.
Avec les flammes du dragon des ténèbres, l'éclat du soleil aveugle ses yeux..
THE RAIN SONG
https://www.youtube.com/watch?v=zDVnjCwCYCs
LA CHANSON DE LA PLUIE
Voici donc le printemps de mon amour
la deuxième saison que je connaisse.
Tu es le soleil de ma croissance
une chaleur telle que ne n'en ai ressenti.
Comme je me sens aisément rougir
j'observais le feu qui montait, si lent.
Voici l'été de mes sourires
éloignez-vous de moi, Gardiens des Ténèbres.
Parle-moi seulement avec tes yeux.
C'est à toi que je dédie cet air.
Pas si dur de s'en rendre compte
ces choses sont claires pour tous depuis la nuit des temps.
Parle, parle moi!
j'ai senti la froidure de mon hiver.
Jamais je n'ai pensé que ça finirait un jour.
J'ai maudit l'obscurité qui s'était jetée sur nous.
Mais je sais que je t'aime, tant...
Ce sont les saisons de l'émotion et
comme les vents elles se lèvent puis retombent.
C'est la merveille du dévouement
Voici le flambeau que nous devons tous porter.
C'est le mystère du quotient
une petite pluie doit tomber sur nous.
Juste une petite pluie...
ALL MY LOVE
https://www.youtube.com/watch?v=YMPU52txRIQ
TOUT MON AMOUR
Devrais-je me laisser tomber du haut de cet amour,
ma flamme dans la lumière
Pour chasser une plume dans le vent,
Dans la lueur qui tisse les manteaux de plaisir
Tressaille encore un fil sans fin.
Pour toutes ces heures et ces jours qui passent bientôt
Le cours du temps a fait s’estomper la flamme
Finalement le bras est droit, la main sur le manche
Est-ce pour en finir ou à peine pour entreprendre ?
Tout mon amour, tout mon amour pour toi
La tasse est levée, le toast est déjà prêt
Une voix claire s’élève au dessus du vacarme
Fier aryen, un mot, ma volonté pour supporter
Pour moi, le drap à enrouler encore une fois
Tout mon amour, tout mon amour pour toi
Le drap est tien, mienne est la main qui coud le temps
Sienne est la force qui se trouve à l’intérieur
Nôtre est le feu, toute la chaleur que nous trouverons.
Il est une plume dans le vent
Textes par Robert Plant
Traduction Filo
256 vues
Par : ChatMOnYou
(Réédition du 04/02/2016 -> 23/03/2024 - 683 Vues)
.
Naître, respirer et en pleurer..
Découvrir, marcher et tituber..
Grandir, se connaitre, et se la jouer..
Aimer, disparaitre, se torturer..
Assumer, se noyer, en plaisanter..
Partager, posséder, ou s'isoler..
Vieillir, se débattre, et ignorer..
Evoluer, oublier, se résigner..
Fusionner, pourrir, fertiliser..
Imprégner, modifier, s'aventurer..
Brûler, geler, s'atomiser..
Stagner, sillonner, être aspiré..
Rejeter, s'agglutiner, et tourner..
Créer, détruire, coloniser..
Dévorer, souffrir, se réveiller..
Ressentir, servir, s'illuminer..
et enfin Vivre...
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises.
https://www.bdsm.fr/blog/4500/L'Amour-%22Brat%22-;-L'Amour-fendu-en-deux/ -> L'Amour "Brat", L'Amour fendu en deux.
915 vues
Par : Abyme
Je couche une phrase
sur le papier
avec langueur et délicatesse
elle s'étire, se déploie
étale ses lettres de noblesse
De ma plume
je l'éveille
je l'anime
et la caresse
jusqu'à ce qu'elle parle
qu'elle dise tout
les quatre vérités
les points sur les i
D'une virgule
elle se cambre
s'épenche
et m'invite enfin
à me taire
alors
à point nommé
je tombe sous le sens.
Filo
187 vues
Par : BDSM
Avions hier des "envoyés spéciaux" ( ) à l'un des concerts de Mylène Farmer à Bercy dans le cadre de sa tournée "Timeless Tour" entamé dans la foulée de la sortie de l'album "Monkey Me".
---------------------Cliquez pour voir les photos en plus grand et l'article associé sur le site de l'Express.
Cette tournée affirme un peu plus encore, Mylène Farmer comme une icône gay (et lesbien dans une moindre mesure) au regard de la composition du public.
Il est probable que la chanteuse rousse joue probablement depuis un moment avec un certain nombre de "codes" pour construire un personnage par opportunisme marketing.
Pour autant, qu'elle met en lumière aux yeux du grand public (puisque le concert a fait l'objet de pastilles dans les grands journaux de 20h nationaux) les dits codes (dans une version acceptable et aseptisée diront les plus chafouins).
La tendance de cette tournée allant aux danseurs exclusivement masculins, en Shaolin (voir photo de l'Express) ou men in black corsetés , aux services de la diva.
Cliquez pour voir les photos en plus grand et l'article associé sur le site de l'Express
Pas de photo des danseurs en costard façon Men in Black, mais porté avec un corset, la tenue ne manquait pourtant pas de classe !
Si ce n'est pas nécessairement par adhésion au marketing de Mylène Farmer (ni forcément à toute sa musique), vous pouvez vous y rendre, c'est une ambiance particulière (en fosse aussi) et le spectacle (au sens strict du terme) est très réussi.
1.1000 vues