La vie en Zuip (épisode 512) + 30 % de BDSM (offre découverte) – avec une épreuve originale : La tête dans l’eau !
Il la domine. Il le faut.
Il la bafoue. Il la rabaisse. Il la gifle. Il lui crache à la gueule. Il lui pisse dans la bouche. Il le faut.
Parce que c’est comme ça.
Entre elle et lui.
Entre elle et lui, il y a : cette épaisseur du désir. Cette tension, animale, même quand ils ne se touchent pas. C'est dense, c’est épais, c’est lourd.
Et parce que c’est dense, épais, lourd : les coups tombent.
Les coups.
Il cogne. Il frappe.
Il frappe son cul, sa croupe. Il envoie valser ses seins. Il la gifle.
« Soumise !... Soumise !... Tu n’es que ça !... »
Il la réduit à son corps. A ses désirs.
Ah ! Elle veut sentir le mâle ! Etre empoignée ! Malmenée ! Maltraitée ! Elle veut sentir son poids. Et son autorité.
« Tu vas être servie… ma fille !... »
(qu’on ne se méprenne pas : il n’y a aucun rapport entre eux d’un Daddy avec une little… même si elle le vouvoie et qu’il la tutoie… « ma fille »… il la rabaisse à ça… « pauvre femme ! »… « tu n’as pas le choix ! »…)
Ne pas avoir le choix !
C’est bien ce qu’elle désire…
*
Il impose. Il décide.
« Mettre un peu d’ordre dans tout ce bordel » pense-t-il.
Parce qu’il y a la vie commune.
Les longues discussions en buvant un verre… « C’est l’heure du Prosecco ! »… Politique, musique, travail, lectures, souvenirs, famille, théâtre, voyages… Tout y passe… Ils se racontent… Toute une vie à se dire… Ils n’arrêtent pas de parler…
« Tu as vu l’heure ?... Il est presque 22 heures !... Et si on dînait ?... »
Parce qu’il y a la vie commune.
Zuip en cuisine.
Carpaccio de coquilles Saint-Jacques ?... Salade de crevettes ? de saumon ? de haddock fumé ?...
Parce qu’il y a la vie commune.
Zuip et La Queen sortent. Ils vont au théâtre. Ils vont voir des expositions : Sophie Calle au musée Picasso ; Le Paris de la modernité au Petit Palais ; Noir & Blanc à la Grande Bibliothèque ; Bernard Réquichot à Beaubourg…
Zuip et La Queen déambulent. Se promènent : au bord de la Marne, dans le Jardin d’Agronomie Tropicale, à Saint-Sulpice et Saint-Germain-des-Prés…
« Il est trop tard pour boire un verre chez Lipp… Dommage… »
Zuip se lève tard et La Queen tôt. Ils ont des horaires décalés. Ils sortent tard. Ils dînent tard. Ils se couchent tard. La Queen dort déjà quand il se glisse sous la couette, pose discrètement une main sur son flanc, sur la courbe de sa hanche…
*
Et soudain… alors qu’ils boivent un verre… La Queen confortablement installée dans le canapé… Zuip dans son fauteuil vert…
Ils aiment cet instant.
Quand tout est possible. Quand rien n’est décidé. Quand l’air entre eux devient plus dense, plus épais.
Ils aiment cet instant. Ils aiment le prolonger. Sentir que leurs souffles déjà s’accélèrent. Sentir qu’ils sont liés par l’intensité de ce qui va suivre. Liés par leurs regards. Noués.
C’est à peine si Zuip esquisse un geste. Le bras posé sur l’accoudoir du fauteuil. Les doigts qui se déploient. Est-il besoin de lui signifier son désir qu’elle soit là ?
Et la femelle se laisse glisser du canapé au sol.
D’un seul mouvement souple, elle glisse, à genoux, et à quatre pattes, elle rampe, elle franchit la courte distance, elle vient : jusqu’à lui.
Et soudain : elle est là. Contre lui. A genoux. Au sol. La tête posée sur ses cuisses. Ou le regardant, souriant, les yeux déjà embués de désir.
Alors il pose la main sur son crâne.
Tout peut commencer.
*
« Maintenant » dit-il.
Il lui impose des épreuves.
Elle le sait. Elle l’attend.
Alors il se lève… l’abandonne… « Tu ne bouges pas »… Il la laisse là… à genoux… la tête posée sur le fauteuil vert… qu’il vient de quitter…
Il prend son temps.
Il prend son temps pour remplir la cuvette d’eau tiède. La rapporter dans le séjour et la poser au sol, sur le tapis, devant le buffet rouge…
« Viens » dit-il.
Elle a compris.
Elle sait ce qu’elle doit faire… Et s’agenouille… au sol… devant la cuvette d’eau…
« Allez ».
Elle sait ce qu’elle doit faire… se penche… et plonge la tête dans l’eau… son visage… Elle retient son souffle… Alors il la branle…
De son pouce dans sa chatte, il la prend, il la branle… Tout le temps qu’elle retient son souffle, la tête dans l’eau, elle sera branlée… Elle le sait…
Mais quand elle n’en peut plus… quand elle se redresse et respire, enfin, bruyamment… il ne la branle plus… mais la frappe… la fesse… sa main tombe sur sa croupe… violemment…
Alors vite… elle replonge… la tête dans l’eau… Et le pouce, les doigts, la main… la reprennent… la branlent vite et fort…
Et chaque fois qu’elle ressort la tête de l’eau… à bout de souffle… elle sait qu’elle sera fessée… sauvagement… tout le temps qu’elle reprend son souffle… quelques secondes… il la frappe… il la fesse… rudement…
Alors vite… elle aspire l’air… profondément… et vite… se penche… plonge tout son visage… dans la cuvette pleine d’eau tiède…
Elle bloque sa respiration pour être à nouveau prise… caressée… branlée… prise par le plaisir…
Cela dure…
Et c’est à chaque fois plus intense… pus intime… plus profond…
Cela dure… jusqu’à ce qu’il décide… enfin… de la faire jouir…
Jouir ! Jouir ! Jouir !... dans son essoufflement…
Jouir et gicler !
La femelle gicle et jouit… Elle inonde sa main, ses doigts… Elle inonde le tapis…
« Je n’ai pas mis une seule goutte à côté de la cuvette… » dira-t-elle plus tard en riant… et en contemplant la large tâche plus sombre sur le tapis…