Il l'attache.
Il lui met les bracelets en cuir : autour des poignets et autour des chevilles. C'est un cérémonial. Et elle sait que ça va commencer. Quelque chose se passe qui la fait advenir. Quand elle a les poignets et les chevilles serrés, elle se sent tenue. Comme lorsque elle est dans les chaînes ou les sangles.
Il l'attache.
Couchée sur le dos, il lui attache les poignets aux chevilles.
– Tu as l'air d'un crapaud... Tu n'es qu'une bête... Une bête infâme...
Il la prend dans ses mots... Il lui crache ses mots... Se penche sur elle, pour, littéralement lui cracher au visage... Il balance sur sa gueule ses crachats... Il la macule... Et comme elle est entravée, elle ne peut s'essuyer, ne peut que, maladroitement, tenter d'attraper ses glaviots avec la langue...
– Ouvre !
Il n'a pas besoin de préciser, elle comprend et elle ouvre largement la bouche pour qu'il crache dedans...
– Avale ! Si tu étais dans la baignoire, je pisserais sur toi... Dans ta bouche... Et tu boirais...
Oui, elle boirait... Elle boit toujours sa pisse quand il l'ordonne. Vite, elle s'agenouille et prend sa bite plus ou moins dure en bouche, et elle boit le jet chaud... Elle aime sentir la pisse chaude couler sur elle, sur son visage, sur ses seins, couler sur son ventre jusqu'entre ses cuisses... Elle s'en caresse le visage et les seins... C'est comme ça. Cette évidence de leur intimité.
Mais pour l'heure, ce sont ses crachats qu'elle avale.
Il pourrait en rester là. S'éloigner. La laisser seule. Qu'elle attende. Qu'elle craigne. Qu'elle espère.
– Pauvre fille ! Pauvre femme ! Pauvre chose !
Il la bafoue. Il l'insulte. Les mots tombent et les lanières du martinet la cinglent. Tombent sur son ventre, sur sa vulve, sur ses seins. Et si elle resserre instinctivement les jambes :
– Ouvre ! Écarte !
Elle ne peut qu'obéir. Elle ne peut que s'offrir à la douleur. Et en mouiller ! En mouiller. S'ouvrir. Couler. Ce qu'il vérifie en enfonçant brièvement ses doigts dans son con. Brutalement. Sans ménagement.
– Elle mouille bien la chienne !... Tu aimes ça !... Dis-le que tu aimes ça !...
Et le con vide, abandonné, le ventre et les cuisses cinglés, elle ne peut que crier :
– J'aime ça ! Oui, j'aime ça !
Oh ! Sa voix qui toujours l'émeut... Sa voix dans la rage de cet aveu...
Le martinet cingle et elle doit subir, s'ouvrir, s'offrir... Ne pas lutter. Mais se donner...
Jusqu'à ce qu'il vienne s'agenouiller sur le lit à côté d'elle, et enfonce deux doigts dans sa bouche. Il sait qu'elle déteste ça... Et pourtant, là, véritablement, il la dresse. Et comme un animal docile, elle se donne et se laisse prendre. Par la bouche. Elle suce ses doigts. Les aspire. Elle avance la tête pour les enfoncer plus profond. Pour qu'il soit en elle. Au plus profond. Dans sa gorge. Tout au fond. Ses doigts dans sa bouche, sur sa langue, au fond de sa gorge. Elle veut les sentir loin en elle. Totalement s'offrir, se donner. Si elle pouvait, elle les avalerait. Parce qu'elle est sa femelle, sa chose.
Alors, vite, ses doigts bien plantés dans sa gorge, de son autre main il la fouille et la prend. De tous ses doigts, il la branle.
– Entre mes deux mains... Tu es entre mes deux mains... Je prends tes deux bouches... Et je voudrais t'écraser !... Faire que mes deux mains se rejoignent... A l'intérieur de toi...
Et il se couche sur elle. Pèse. De tout son poids. Il l'écrase. Il écrase ses seins. Il pèse. Et il la branle ! Ses doigts dans sa bouche et dans sa chatte, il la branle...
– Tu vas en jouir ma salope ! Tu vas en jouir ! C'est ta seule issue... Tu n'as pas le choix !