La folle journée ou les nombres premiers
Toute la journée, régulièrement, il lui fait subir la badine.
Alors qu'elle travaille, assise devant l'écran de son ordi :
- Viens, dit-il. Lève-toi... Descends ton pantalon...
Debout devant lui, elle lui obéit.
Alors il la fait se tourner de côté, appuie sa main bien à plat entre ses omoplates, et la fait se pencher.
La badine tombe.
Une seule fois. Un seul coup. Très fort. Si fort qu'elle en gémit.
- Rhabille-toi. Et remets-toi au travail...
Elle s'attendait à plus. Même si l'unique coup a été terrible. Et c'est un peu déçue qu'elle remonte son pantalon et se rassoit devant l'ordi.
Le temps passe.
Et à nouveau, alors qu'elle travaille, il ordonne.
Docile, elle obéit. Baisse son pantalon, et, d'elle-même, elle se penche et lui présente sa croupe.
Il la frappe. Violemment fort. Rapidement. Trois coups cinglants qui l'ébranlent.
- Au travail ! Elle ne sait que dire. Elle se rhabille vite et s'assoit. Les fesses douloureuses. Il lui faut faire un effort pour se concentrer.
Le temps passe.
Et à nouveau il ordonne :
- Ta croupe !
Le ton est impérieux. Sans appel.
Vite elle se lève, vite elle baisse son pantalon, offre sa croupe nue aux coups.
Et la badine s'abat cinq fois. Cinq coups très forts. Cinq coups difficiles à vivre. Recevoir. Encaisser. Gérer...
- J'aime les nombres premiers, dit-il, alors qu'elle reboutonne son pantalon.
Elle comprend.
1, 3, 5... La prochaine fois, ce sera 7 coups... 7 coups de badine... Puis 11... 13... 17... Jusqu'où va-t-il vouloir aller ?... Combien va-t-elle pouvoir en supporter avant de s'écrouler ?
C'est un défi. Elle est prête à le relever...
*
Combien de séries progressives de coups va-t-elle devoir subir avant qu'il caresse sa croupe ? Simplement ce geste. Pour apaiser sa peau. Simplement ce geste... de compassion... de tendresse...
Combien de séries progressives de coups va-t-elle devoir subir avant qu'il frôle sa chatte ? Lui impose brutalement son pouce dans le con ? Ou la fourre d'un gode ? Ou sorte enfin sa bite pour la baiser ?
Combien de séries progressives de coups va-t-elle devoir subir avant qu'elle puisse en jouir ? Sous sa langue, sous ses doigts, sous sa bite...?
Il est le Maître.
Et c'est lui qui décide.
Il est le Maître de ses plaisirs et de ses jouissances. Et il la tient dans la douleur.
Il lui impose ses délires.
Et il la tient, la maintient : dans cet état.
Tout au long de cette folle journée.
Et à chaque fois, c'est un peu plus difficile pour elle de se remettre au travail. Mais il le faut.
Et à chaque fois, il reprend le cours naturel de ses occupations. Comme si de rien n'était. Dans la plus complète indifférence.
Alors qu'elle est ébranlée, secouée, fébrile... Excitée... Le mot est faible... Pleine des coups qui résonnent encore dans sa croupe... Font vibrer son corps... Chaud... Chaud... Chaudasse chaude... Il lui faut redescendre... Retrouver sa lucidité avant d'à nouveau laisser courir ses doigts sur le clavier... C'est difficile... Difficile d'autant plus qu'elle sait qu'elle sera à nouveau badiner mais dans combien de temps ?