Varuna-6
par le 20/02/24
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Je ne sais pas si c’est un questionnement, un débat ou juste ma perception des choses que je met là mais après une conversation avec une certaine personne je vous pose ces réflexions ici.

Notre conversation nous à emmener sur les sujets tels que l’emprise dans une relation D/s, le « pouvoir » que détenais le ou la soumise, les limites et la sexualisation dans certaines pratiques plus que d’autres.

Je m’explique :

Pour moi, il y a déjà la base à savoir qu’une relation D/s est consensuelle.
C’est un accord entre deux parties dans laquelle l’une des partie cède le contrôle à l’autre.
C’est une relation consensuelle ET hiérarchisé sur la base d’accord écrit ou verbaux passé entre deux personnes.
Sans accords de l’un ou de l’autre : pas de pratique.
L'interrogation qui viens naturellement après ça est tout simplement « Puisque c’est généralement le/la soumise qui pose les limites, au final, n’es ce pas elle/lui qui détiens tout le pouvoir dans cette relation ? »

Et là, comme j’ai répondu lors de notre échange, c’est une question délicate. Certains vont crier au souminateur(trice) si je répond oui.
Mais franchement, pour moi, c’est bien le cas. Et je n’ai pas l’impression de dominer quand je dit « non » ou « stop » à un Dominant.
C’est parce que je suis consentante que l’échange de « jeu » est possible. Sans cela, c’est une agression, point.

Et le pire des affronts ce sont les « dominants » (et je ne mettrais pas de majuscule dans ce cas là!), qui, sous couvert du « bien-être » et de « l’éducation » de leurs soumis(e) vont faire fît de ces limites !
En tant que Dominant, vous avez la responsabilité du bien être physique et mentale de votre soumise (que se soit en session ou autre : 24/7) !
C’est pour ça que ce type de relation n’est pour moi, vraiment mais vraiment pas à prendre à la légère !

C’est un engagement personnel envers quelqu’un, où la limite entre relation saine et emprise destructrice peut être ultra fine et qu’il se faille d’un rien pour passer dans quelque chose de malsain.

Évidemment, il faut être en accord avec sois même, être le plus équilibré possible mentalement. Savoir ces faiblesses et, en fin de compte, simplement : se connaître.
J’ai remarqué que les gens avaient peur de se retrouver/confronter face à eux même… Mais sans ce travail là comment pouvez vous mettre le moindre curseur « d’acceptable ou non » sur quoi que se sois dans votre vie ?

Dans le BDSM cela se traduit par « es se que se que je vie est en accord avec mes principes ? Cela me porte t-il préjudice mentalement, physiquement ou émotionnellement ?

Dans ma vision d’une bonne relation D/s, le Dominant est là pour « révéler » le/la soumise. Pour l’amener à se découvrir, à faire confiance et à céder le contrôle au Dominant (n’es ce pas ça qui vous fait vibrer ? Le pouvoir et le contrôle que vous exercer sur votre soumis(e) ?)

Ce qui me fait peur c’est certains postes (et je ne citerais personne) que je peut lire où le/la sub est du « côté obscure de la force ». Il/elle c’est perdue, annihilé par cette relation qui est devenue écrasante que son/sa Dom n’a pas su gérer.
C’est ça le secret : donner sans s’oublier. Céder sans que l’on devienne une coquille vide, avide de la remplir avec tout ce que l’autre donne.
Parce que quand on est plus capable de remplir sa coupe (émotionnel, d’égo etc..) sois même on deviens dépendant.
Et aucune drogue n’est jamais bonne à court ou long terme.

La suite plus tard !

Posté dans: Autres
Thèmes: bdsm, d/s, refléxions
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M.SHIBARI
Bonjour à vous, vous êtes dans le vrai. Effectivement et sans vouloir vous paraphraser, selon moi et toujours de la sorte que j'ai perçu un parcours BDSM, le rôle, l'objectif du maître est bel et bien d'amener sa soumise à se réaliser, lui permettre de révéler ses facettes les plus intimes qui vont la conduire à l'épanouissement cérébral et/ou physique. L'objectif d'un maître (toujours selon moi) n'est pas de combler ses propres envies, besoins sexuels ou de pouvoir mais de conduire sa soumise aussi loin qu'elle pourra aller en fonction de ses besoins profonds et limites. Un seul objectif : amener la soumise (soumis) à se réaliser, à se surprendre, à découvrir.... tout cela dans une confiance absolue.... car sans cette confiance rien est possible. Bonne journée à vous.
J'aime 21/02/24
Alain DiMatin
Aller au delà des limites doit rester une proposition ’soumise’ à validation ... et sans profiter de l’instant pour tenter de forcer le passage (pardon pour l’image)... c’est ce qui fait la subtilité du rôle de dominant et sa complexité...
J'aime 21/02/24
Maître SADE
une excellente réflexion que nombre de novices devraient se l'approprié ! tout est dit dans ce texte, ainsi que M.SHIBARI. J'en ai une vison binaire : ne pas confondre de domination/soumission "ponctuelle" ou h 24 ou il s'agit d'un transfert de pouvoirs dument cadrés verbalement ou par écrits....et avec une relation domination/esclavage ou il s'agit d'un transfert de pouvoirs no limits !
J'aime 26/02/24