Coromandel
par le 03/02/24
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Étant amateur d'Histoire je suis notamment attiré par les sociétés dîtes « d'Ancien-Régime ». Et dans la féodalité médiévale il y a quelque chose qui m'a toujours profondément touché depuis l'enfance, sans parvenir pendant longtemps à vraiment comprendre pourquoi. Loin de moi l'idée de glorifier un passé fantasmé et mal connus, loin de moi l'idée d'écarter les méfaits d'une société traditionnelle, sexiste, superstitieuse, violente, intolérante etc ^^ J'ai étudié l'Histoire à l'université pendant 5 ans, je ne sais que trop bien qu'il n'y a aucune période historique mieux qu'une autre ! Et qu'il faut, surtout en histoire médiévale ! Garder à l'esprit que nous ne voyons qu'une bribe altérée des réalités anciennes.
Je m'inspire seulement de ce que nous comprenons de certaines pratiques sociales passées car j'ai trouvé qu'il pouvait y avoir un intéressant parallèle à faire entre la notion de « suzeraineté/vassalité » du moyen-âge et les relations bdsm modernes.


La féodalité est une société basée sur des rapports hiérarchisés entre individus plus ou moins libres. Ce sont des rapports faits de serment, de protection, de service et d'hommage qui régulent les relations sociales et déterminent la place de chacun dans un monde où la tradition impose de conserver son rang. De nombreux rapports différents se superposent dans ce monde complexe dont par exemple et de manière non-exhaustive : le servage, la suzeraineté/vassalité, le patriarcat, le mariage, le clientélisme, l'esclavage, etc. Et je ne parle même pas des rapports à la religion et à ses ministres !

 


La vassalité/suzeraineté est le sujet qui m'intéresse ici : Il s'agit d'un rapport de dépendance qui engage un dominant et un dominé dans un contrat juridique et spirituel basé sur l'échange de serment et d'hommages dont chacun tire droits et devoirs dans une relation asymétrique et hiérarchisée mais considérée comme Juste pour chacune des parties qui y a librement consentis. Je vais détailler quelques tenants et aboutissants d'un tel rapport :

- La relation est personnelle, entre deux individus libres et d'égale dignité (comme par exemple deux chevaliers, deux seigneurs etc ) contrairement au servage où les individus ne sont pas égaux de naissance (les paysans roturiers « appartiennent » à [enfin plutôt à la terre de] leurs seigneurs par exemple).

C'est le vassal qui se place théoriquement de son propre chef librement sous la protection d'un suzerain ( dans les faits c'était souvent beaucoup moins libre et beaucoup moins pacifique ^^ ).

Ce sont des serments et vœux publiques qui établissent les règles de la relation : en somme il s'agit d'un contrat engageant dans un monde de justice orale puisqu'il est fait devant témoins.

 

- Le suzerain obtenant une part de la souveraineté de son vassal possède le droit de le commander. En échange de ce pouvoir le vassal qui se met à son service obtient une « protection » de la part de son maître.
Ainsi le vassal est contraint dans sa liberté souveraine : il ne peut se marier, se déplacer, construire ou céder des terres, nouer des alliances, lever des impôts, organiser une réception, etc ... sans demander la permission de son suzerain. Y manquer est une insulte et demande réparation !

Inversement le suzerain est responsable de son vassal, tant matériellement que spirituellement. Il doit pourvoir à ses besoins et répondre à son appel en cas de danger. Il doit aussi veiller aux intérêts de son vassal et à ceux de ses subordonnés.

La réputation du vassal impacte la réputation du suzerain, et la négligence du premier témoigne de la faiblesse du second.

 

- Afin de sécuriser chacune des parties, elles doivent régulièrement démontrer leur fidélité par le témoignage d'hommages durant lesquels des comportements dominants et dominés publiques et privés rappellent à la fois la hiérarchie et le soutien mutuel sans forcément chercher à témoigner d'une humiliation, mais plutôt témoigner de l 'honneur que chacun a de respecter sa parole.
Enfin cette relation induit un comportement d'apparat réglementé, souvent par l'utilisation d'attributs comme des vêtements ou des objets mais aussi par l'adoption de postures rituelles en privées et en publiques (baisser la tête, se lever, garder le poing sur la garde etc) ou de coutumes de langages (Sir, seigneur, maître etc).

 

Maintenant que vous comprenez mieux ce qu'est un suzerain et un vassal, est-ce que vous y voyez le même parallèle que moi ?

 

 

A titre personnel, transposée dans le domaine des relations bdsm, je trouve que la suzeraineté/vassalité est une notion appropriée pour exprimer la nature de la relation que je souhaite construire. Il s'agit de l'articulation juste et fructueuse d'une relation hiérarchique, d'une relation consentie dans laquelle il y a un dominant et un dominé qui s'échangent un pouvoir. La personne soumise se met au service de son maître par une soumission à son pouvoir naturel, ou à son rôle durant une relation temporaire, et apprécie le commandement de ce dernier au nom des qualités qu'elle lui reconnaît.

 

Ma relation bdsm est un engagement d'individus libres, une cession de souveraineté sur des droits personnels en échange de devoirs, à plus ou moins longs termes, au sujet de plus ou moins de domaines (ex : plaisir sexuel, moyen d'y parvenir, hygiène, loisir, etc). Ce n'est ni en vertu de nos sexes ni en vertu d'aucune distinction humaine de dignité, de foi ou d'origine ethnique etc … Ce n'est pas la représentation d'un ordre, d'une hiérarchie universelle, ce n'est que la relation particulière entre deux personnes données. Il y a une stricte égalité de nature, c'est parce que c'est moi, et parce que c'est elle. Pas parce que je suis un « homme », pas parce que c'est une « femme » ! Ce n'est pas du patriarcat, ce n'est pas un mariage, ce n'est pas un couple. C'est une relation bdsm basée sur des transferts de pouvoirs/responsabilité réglée par un contrat révoquable.

 

La personne dominante assure une certaine « protection » à son/sa protégé-e, mais doit surtout assistance, écoute et bienveillance. La protection dans le cadre d'une relation bdsm signifiant à mon sens la sécurité de ma partenaire : la gestion bienveillante des responsabilités transférées dans le cadre du contrat, un soucis permanent du bien être mental de ma partenaire, la « re-vérification » honnête de son consentement malgré les transferts établis, le désir de ne pas seulement la considérer comme une possession, mais comme une personne ayant des plaisirs et des souffrances personnelles sur lesquelles je dois veiller en plus d'avoir des droits et devoirs dessus.

 

Afin de jouir de cet état de relation, j'aime aussi assister à l'hommage régulier, ostentatoire et spirituel autant que matériel de ma partenaire soumise. Cela donne à chacun le plaisir de témoigner les sentiments d'affection et de respect qu'il porte à l'autre car nous entretenons une relation à double sens dont chacun tire un sincère bénéfice bien que notre relation soit asymétrique.

J'aime aussi que dans mon bdsm nous affichions des attributs de notre état afin d'entretenir le respect et la fidélité à notre rôle, que nous respections des postures, des coutumes de langage et des règlements vestimentaires par exemple pour commémorer le lien qui nous unie, voir pour le témoigner publiquement.

 

Et comme dans un contrat de vassalité, je ne vois pas mon bdsm comme quelque chose qui humilie ma partenaire, mais quelque chose qui nous honore tout les deux, une relation qui fait notre fierté à chacun et qu'il nous importe de rendre meilleure par amour et par respect ! Parce que de ce rapport respecté découlent l'ordre et la paix en nous même, entre nous et avec le monde.

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VraiEsclavagiste
Désolé...Mais je ne suis nullement d'accord! Pourquoi? Parce que la période en question court sur plus de 1000 ans! Pour juger une période, quelqu'elle soit, il faut se mettre dans l'esprit de celle-ci... Ce qui est pratiquement impossible.... Et beaucoup de choses sont fantasmés, ne serait-ce avec une volonté "politique" derrière.. Cette période marchait beaucoup sur les symboles... Ainsi en va-t-il du "droit de cuissage"...qui était plus symbolique qu'autre chose... Quant à la suzeraineté, elle aussi était à géométrie variable...suivant le moment, le sens du vent... Pour ne donner qu'un exemple, Harold et Guillaume le Conquérant (appelé, en premier le Batard) Tout comme maintenant... nombre de politique suivent le sens du vent.... La chanson "l'opportuniste "de Dutronc est valable qu'elle que soit l'époque....
J'aime 03/02/24
Coromandel
Extrait en début de texte : "Loin de moi l'idée de glorifier un passé fantasmé et mal connus, loin de moi l'idée d'écarter les méfaits d'une société traditionnelle, sexiste, superstitieuse, violente, intolérante etc ^^ " "[...] je ne sais que trop bien qu'il n'y a aucune période historique mieux qu'une autre ! Et qu'il faut, surtout en histoire médiévale ! Garder à l'esprit que nous ne voyons qu'une bribe altérée des réalités anciennes." Quant à parler de politique actuelle, moi je n'en parle pas un instant et ne souhaite pas en parler non plus. Sinon je suis d'accord avec vous : Le moyen-âge dure 1000 ans et englobe des réalités très différentes qu'il ne faut pas confondre. Beaucoup de choses sont fantasmés Les symboles étaient aussi courant qu'aujourd'hui Le droit de cuissage n'existait pas Les serments de fidélité étaient à géométrie variable Cordialement 1f642.png
J'aime 03/02/24 Edité
VraiEsclavagiste
"Loin de moi l'idée de glorifier un passé fantasmé et mal connus, loin de moi l'idée d'écarter les méfaits d'une société traditionnelle, sexiste, superstitieuse, violente, intolérante etc ^^ " Que diront de nous nos descendants (enfin..s'il y en a encore 1f642.png )? Mais nous sommes bien d'accord... Et justement..; si j'ai pris l'exemple du "droit de cuissage" ce n'est pas pour rien 1f642.png Cependant, ce sont quelques points, sans vouloir parler de politique moderne, que je voulais soulever... Quant au reste, j'entends sur la partie BDSM, je ne peux être que d'accord, bien que, avec mon pseudo, vous aurez compris que je suis plus dans la période Romaine... (bien qu'aimant énormément le "Moyen-Âge", période plus qu'injustement nommée ainsi, ne serait-ce pour les avancées technologique d'alors (moulins, premières horloges, autres...) Cordialement 1f642.png
J'aime 04/02/24 Edité
Coromandel
Nous nous inspirons des anciens qui s'inspiraient eux aussi de leurs anciens ^^ Au plaisir
J'aime 03/02/24
VraiEsclavagiste
Tout change.... parce que rien ne change ! 1f642.png
J'aime 03/02/24
Munartis
Merci Coromandel, j'ai beaucoup aimé lire cet article ! Et j'apprécie la conception du BDSM qui est proposée en résonance avec les faits historiques mentionnés (à prendre avec les pincettes elles-mêmes explicitées...). Ce que j'aime particulièrement, c'est cette notion selon laquelle ces relations de domination/soumission peuvent être fluides, dépendre des personnes et situations auxquelles elles s'appliquent, et potentiellement s'adapter ou être révoquées si le contexte a changé. C'est la meilleure piste que j'aie pour envisager de la paix et de la concorde au sein des couples, amitiés, sociétés, etc.: ne pas se leurrer à propos d'une illusoire égalité applicable en toute situation, mais ne pas non plus s'enfermer dans une répartition rigide des rôles sur la base de je ne sais quel attribut soi-disant naturel (comme par exemple... la noblesse de naissance, pour prendre un exemple "antique", mais le genre attribué à la naissance est une illustration intemporelle...). Au contraire, j'aime cette idée selon laquelle on concède ou reçoit de manière librement consentie des prérogatives sur soi ou sur les autres. Bon, tout ça coïncide avec ma manière "Switch" d'envisager le BDSM, je peux constater qu'il y a dans le "milieu" beaucoup de relations où les choses se polarisent de manière intense à l'un des bouts du spectre: on aboutit ainsi à des relations "permanentes" de D/s, où l'un-e donne et l'autre reçoit, et où ces rôles ne sont pas interchangeables en fonction des situations...
J'aime 06/02/24
Munartis
Et aussi: à quand une proposition d'article à propos d'une lecture BDSM de "l'amour courtois"? Le chevalier, dominant et conquérant dans les tournois et les conflits armés, se met humblement au service de sa dame, et accepte de déposer à ses pieds sa puissance et de souffrir le délicieux tourment d'amour! Bon, je dis ça, je n'ai aucune idée de si ça correspond vraiment à quelque chose en termes historiques, c'est juste une piste! 1f60b.png "Et quant sa haute valour mon fin cuer entame, Servir la vueil sans folour penser ne diffame. Diex! c'est drois que je l'aim, sans blame de loial amour"
J'aime 06/02/24
Coromandel
Une lecture personnelle mais qui ne manquerait pas de poésie 1f642.png
J'aime 06/02/24
Coromandel
@Munartis Merci pour votre commentaire 1f642.png Vous dîtes : " [...]beaucoup de relations où les choses se polarisent de manière intense à l'un des bouts du spectre: on aboutit ainsi à des relations "permanentes" de D/s [...] ". L'un empêche pas l'autre ! L'égalité de nature que je défends n'empêche pas à mes yeux (et c'est d'ailleurs ma recherche) une relation de tpe 1f609.png Vous l'avez dit, ce qui compte c'est le don "librement consentis". L'échange de pouvoir total ne remet pas en cause l'égalité : basé sur l' ECHANGE au départ. La différence est le mot "total" qui n'en reste pas moins d'abord une chose révocable sous condition et donc n'annule jamais vraiment l'égalité de départ. C'est plus un "suspend" qu'une perte d'égalité pour la personne soumise. Hors de la relation, il n'y a aucune différence de dignité réelle entre les deux partenaires. C'est dans leur relation l'un-e à l'autre qu'il y a une différence, et elle ne concerne qu'eux, et qu'entre eux. C'est la nuance qui, si elle est franchie, peut entrainer des dommages graves à mes yeux : Quand une personne ne croit plus en son égalité ou en l'égalité de sa/son partenaire avec ses congénères humains en général en dehors de leur seule relation. Mais ce n'est que mon humble avis. Au plaisir
J'aime 07/02/24 Edité
Munartis
Oui je pense qu'on s'est compris ! 1f60c.png
J'aime 07/02/24
sylvie35
Bonsoir et merci pour cet intéressant parallèle. Je n'ai pas pris le temps d'y réfléchir plus que ça, donc désolée pour mon commentaire très basique. Une relation asymétrique dans laquelle chacun trouve son compte: oui en effet. Le vassal se met au service du suzerain en échange d'une protection. Au passage je me disais que l'on pourrait faire le parallèle également à l'époque actuelle en se plaçant au niveau des nations et non plus des individus: les USA et les nations vassales d'Europe (soumission en échange d'une protection), la Russie et les nations vassales de la fédération, ... En est-il de même dans une relation bdsm? Oui dans l'esprit d'une relation asymétrique bénéfique à chacun (ou tout au moins perçue comme telle, à défaut de l'être nécessairement dans les faits). Là où le parallèle diverge néanmoins c'est si on cherche plus précisément quel intérêt on trouve à se soumettre en bdsm. Il me semble que contrairement à la relation suzerain/vassal, où l'intérêt est assez matérialiste, en bdsm on est davantage dans le domaine d'un intérêt immatériel (et d'ailleurs assez difficile à définir...)
J'aime 11/02/24 Edité
Coromandel
Bonjour Sylvie 35. Merci pour votre commentaire. Je ne pense pas qu'on puisse comparer la vassalité médiévale et les rapports de dépendances contemporains car aujourd'hui justement les rapports sont quasi exclusivement économiques. Ce qui n'était pas le cas au moyen âge, du moins pas seulement ! Car s'il y avait bien sûr des intérêts éminemment économiques et politiques liés aux taxes notamment, c'était aussi des relations sociales et spirituelles. Dans un monde sans Loi écrite, dans un état qui n'est pas de droit mais dû à la force surnaturelle d'un dieu, les coutumes de la sociétés sont aussi sacrées qu'elles sont matérielles. Dans un tel monde où il n'y a de Justice que celle du plus puissant, pas de jugement équitable, pas de présomption d'innocence, pas de droits inaliénables... Respecter des serments c'est la seule manière de maintenir sa réputation. D'où la place si grande et difficile pour nous autres de comprendre, qu'a l'Honneur. Donc évidemment qu'ils trahissaient leurs serments parfois. Mais si on connaît leur trahisons parce qu'elles sont devenues les histoires de notre Histoire, en fait dans l'ensemble la grande majorité de la population essaye de rester à sa place. C'est pourquoi la société noble et en trois ordres a perduré jusqu'au 18 ème siècle. Au final ma comparaison avec le bdsm n'est de toute manière pas pertinente historiquement parlant ^^ c'est juste une inspiration 1f642.png Au plaisir
J'aime 11/02/24
sylvie35
Bonsoir Coromandel, Merci d'avoir pris la peine de me répondre et merci pour votre éclairage.
J'aime 11/02/24
VraiEsclavagiste
@ Coromandel... Vous allez me haïr... Car bien que je suis d'accord sur un point non dit directement, mais sous entendu: On ne peut juger une époque avec nos yeux de contemporain... Cependant, je m'élève encore en faux contre une affirmation: "Dans un monde sans Loi écrite, dans un état qui n'est pas de droit mais dû à la force surnaturelle d'un dieu, les coutumes de la sociétés sont aussi sacrées qu'elles sont matérielles.".... Alors oui, effectivement, il n'y avait pas à l'époque une chambre de députée, inscrivant les lois dans un journal officiel, il existait cependant des lois écrites.... Car quand bien même les "coutumes" (la normande, bretonne etc...) ne sont que des coutumes, elles étaient bel et bien écrites, et étaient malgré tout l'équivalent de nos lois écrites... Et pour ce qui concerne la "coutume", celle-ci va même plus loin, puisque toujours en application pour certaines, comme la coutume normande ...à Jersey ou Guernesey!... Je sais! vous allez dire que je suis tatillon !!! Et oui, sur certains point je le suis! Cette période est vraiment passionnante et à encore des "conséquence" sur notre vie actuelle... comme dit au-dessus, elle court sur plus de 1000 ans et ne mérite vraiment pas son nom de "moyen-age"... Alors oui, nous pouvons juste appréhender cette époque, mais surtout ne pas y projeter notre mentalité de maintenant, ce que vous ne faîtes pas, mais, là encore, c'est un point que je voulais soulevé pour plus de justesse... Et encore une fois, sur le reste, j'approuve...
J'aime 11/02/24
Coromandel
Bonjour VraiEsclavagiste Bien sûr que les lois étaient écrites sur papier bien qu'elles étaient coutumières.La distinction entre la coutume et le "droit écrit" en Histoire signifie une différence au sujet de la nature des lois : caractère démocratique moderne du "droit" et le caractère laïc. Mais évidemment la coutume était le droit de l'époque. Et évidemment, il y a des coutumes qui sont rentrées dans le droit moderne et qui donc valent encore aujourd'hui force de loi. Passionnante est le mot ! Toutes les périodes futures ont porté sur le Moyen-âge un regard orienté par leurs propres réalités. Au plaisir 1f642.png
J'aime 11/02/24
VraiEsclavagiste
Le tout alors est de mettre la signification du terme "démocratique"... Mais là, j'avoue que si le sujet est passionnant, nous nous éloignons du sujet voulu... Et ceci, je le reconnais volontiers, de mon fait... Mais comme deviné, j'aime aussi l'histoire... et me laisse facilement aller à ma passion, en oubliant le point essentiel du sujet....
J'aime 11/02/24