Évolutions
Je constatais progressivement des changements.
Bien que je ne sois jamais bâillonné et que je n'aie pas signé de contrat ou autre engagement, je ne m'exprimais pas sur mon sort, l'intensité de mes gémissements étant bien interprétée par les intervenants qui décidaient de prolonger ou modifier mes épreuves. Je sais aussi que le maître les guidait en observant tout par le visionnage permanent totalement intrusif.
Pour éviter l'accoutumance et un certain aguerrissement, l'impromptu resta de mise.
Des décharges électriques ou une branlette me réveillèrent parfois en pleine nuit m'avertissant de quitter ma nuisette pour rejoindre mon entravement avec le médicastre qui, en plus de l'examen déjà décrit, triturait maintenant longuement mes gros testicules pendant qu'il me demandait de chantonner doucement.
Certains jours, un message me précisait de prendre un comprimé tel que je devais vaquer à mes tâches ménagères et mes occupations avec un priapisme fort gênant qui me faisait désirer la délivrance par une séance qui n'arrivait pas toujours. C'en devenait même douloureux et la marche sur le tapis était compliquée.
Quand le maître rentrait le soir, il reproduisait le rituel du premier jour qui semblait nécessaire pour lui permettre d'évacuer le stress accumulé dont je pouvais estimer l'importance selon l'intensité de ses gestes.
Première sortie
Un jour, le maître m'apporta un pantalon de survêtement qui se fermait sur le côté. Cela m'intrigua car la température était toujours suffisante en son logis.
Et le vidoyeur revint pour ses bas offices, m'épargnant cependant la sonde urinaire. Il m'aspergea enfin d'une sorte de déodorant.
Le soir, le maître m'indiqua d'enfiler le pantalon et une chemisette et emporta une de mes capuches. Le trajet ne fut pas très long. Il me couvrit la tête, retira mes habits et me guida dans un escalier extérieur. Découvrant de nombreuses voix, je me retrouvai avec les mains attachées en hauteur. Je sentais du monde passer en me palpant, pinçant, triturant parfois avec une certaine brutalité. Puis on m'emmena toujours avec les mains attachées qui furent fixées plus bas, je devinais d'autres présences près de moi qui échangeaient quelques paroles. On m'enduisit abondamment l'anus et je compris que l'abattage commençait en entendant les gémissements de mes voisins de bât.
Tous les assaillants avaient, semble-t-il, une capote, j'eus l'impression d'un godemichet mais au contact des couilles, je compris qu'il s'agissait d'un bourrin comme je n'en avais jamais éprouvé.
À la fin, nous les soumis fûmes mis en cercle face au public avec une main entre les fesses bien enflammées du voisin de gauche et l'autre main branlant le voisin de droite, de nombreuses excitations (notamment d'un meneur qui s'était placé au centre) et quolibets retentissant.
Nous finîmes la soirée attachés comme au début pendant que les participants devisaient tranquillement, ne se gênant pas pour nous tripoter et tester nos réactions. À aucun moment je n'ai entendu de cri torturé ou de supplication comme on les imagine dans des soirées de sadiques. J'ai eu l'impression d'une confrérie qui nous connaissait déjà par des échanges vidéos.
L'apprenti
Par un message vidéo, le maître m'annonça un grand bouleversement. "Une de mes connaissances de ton âge a trouvé un jeune de 25 ans qui lui est très attaché mais qu'il voudrait être certain de garder. Il ne veut pas le confier à des sados qui ne jouissent que par la souffrance des autres et qui vont l'esquinter. Nous t'avons longuement observé sur les vidéos et il a décidé de te le confier pour lui apprendre à être dominé et soumis. Tu commenceras samedi après-midi, avec tout le matériel que tu trouveras, sans te faire voir et sans lui parler."
Effectivement, il fut amené au garage, mit la capuche et monta nu à l'étage où je l'attendais. Ce que je n'avais pas prévu, moi qui n'ai jamais été attiré par les jeunes, c'est d'être troublé par sa beauté encore gironde et son apparente fragilité. Heureusement qu'il n'en voyait rien. Lui tremblait comme une feuille et je manquais d'assurance. Je réussis à lui mettre un collier avec une laisse, appuyai sur ses épaules et le fis marcher à coups de martinet. Son érection fut impressionnante dès que je le suspendis, je passai derrière lui et le masturbai jusqu'au résultat qui ne s'est pas fait attendre. Son érection ne cessant pas, je commençai légèrement mais régulièrement à lui donner des coups de badine et de martinet y compris sur la verge et entre les fesses. Je me replaçai derrière lui et lui triturai les seins jusqu'à ce qu'il se débatte. Puis je lui plaçai les jambes sur la table pour lui glisser un gode qui le fit frétiller. Bien entendu j'ai pris du temps pour faire durer son émoi. Pour finir, je l'ai amené dans la salle d'eau, en me plaçant derrière lui j'ai tenu sa verge jusqu'à ce qu'il urine, enfin je l'ai douché et frotté sans ménagement.
À la deuxième séance, je le vis arriver sûr de lui et apparemment souriant. Dès qu'il eut repris sa posture de chien, je m'assis sur lui pour glisser ma main dans son cul, il avait de bons sphincters mais se laissait faire, je lui ai relevé la tête pour lui faire sentir longuement mon gant avant de lui faire croire que j'allais le lui mettre dans la bouche. Il perdit aussitôt de sa superbe. Ensuite, dans la douche, j'ai uriné sur lui afin qu'il comprenne qu'il n'était plus le petit dieu vénéré. Après un rapide rinçage, je l'ai ramené au donjon pour reprendre les pratiques initiatoires sans jamais le marquer durablement ni le blesser.
Bien que je sache que nous étions évidemment observés, aucun commentaire ne m'a été fait. Ce fut une expérience compliquée entre le désir de faire évoluer un être humain pour accepter la dépendance et celui de l'aider à trouver son épanouissement dans les interactions, la tentation de me rapprocher de lui et la nécessité de ne pas lui en susciter l'envie.
Les loisirs
Le dimanche et le lundi, mon maître restait habituellement chez lui.
Mon heure de réveil ne changeait pas, il l'avait programmé à 5 heures. Après quelques gorgées, direction le tapis de marche pour 20 minutes à 4 km/h (les autres exercices dépendaient du déroulé de la journée). Toilette approfondie et déjeuner impérativement avant celui du maître que j'assistais en restant debout près de lui.
Les tâches ménagères m'occupaient alors en veillant à ne pas déranger ses conversations téléphoniques, mais je devais être présent au sortir de son bain pour répondre aux moindres désirs.
L'après-midi, à la réception du message "disparais", je regagnais mon étage pour ne pas perturber l'arrivée d'un jeune homme beau et vigoureux, pas toujours le même. Je le sais car après son départ, j'étais convié dans le salon afin d'assister au visionnage de ces ébats, les mains sur la tête, et quand l'érection se pointait, je devais me masturber de la main gauche, l'autre main entre les fesses devait être assez rapide pour recueillir le sperme que je nettoyais enfin avec la langue. Si le maître n'était pas satisfait, capuche et direction la palissade en plein après-midi (je n'ai jamais su si quelqu'un m'y voyait) ou si le temps ne le permettait vraiment pas, dans un réduit du sous-sol, les pieds attachés aux mains.
Quand il était de bonne humeur, il me sortait parfois dans le jardin après avoir attaché une laisse discrète à la base de mon sexe.