sylvie35
par le 02/07/23
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Debout à l’avant du pont, cheveux au vent, je ferme les yeux pour me sentir en communion avec la nature, ressentir le souffle de l’air frais sur mon visage, entre mes cuisses. Je ne porte pas de culotte. Jamais ! Ordre du Maître.


Le ferry s’approche du petit port de Rønne. Il va être temps de quitter le pont et de regagner ma voiture pour le débarquement.


Les attaches du porte-jarretelles qui dépassent largement de la micro-jupe me donnent un air de pute, j’en suis persuadée. Toujours cette gêne que je ressens.  Difficile de se débarrasser de ma pudeur instinctive issue de mon éducation de fille bien sage. Mais je n’y peux rien, c’est mon Maître qui choisit mes tenues, même quand nous sommes séparés.


 « Ainsi tout le monde sait que tu aimes la bite, et moi ça m’excite de le faire savoir » me répondait-il en souriant quand je lui faisais part de ma gêne. Ce n’est pas faux. J’adore la bite. Mais de là à le faire savoir aux inconnus que je croise…


Un jeune homme m’aborde.  Même pas sûre qu’il soit majeur. Pour moi qui suis dans la trentaine, j’avoue que c’est flatteur.


 « Hej frøken, rejser du alene? »


Je lui réponds en anglais, que je suis française et que ne comprends pas le danois.


Surprise ! Il me répond en Français, avec un fort accent, mais très compréhensible.


 « Ah la France ! Quel beau pays ! Blablabla… »


Je comprends surtout qu’il aimerait bien me mettre la bite. Mon Maître n’a pas tort, le message délivré par ma tenue est sans ambiguïté.


Il me demande combien de temps j’ai prévu de rester et me propose de m’accompagner pour me faire découvrir l’île.


Les consignes sont claires : je ne suis pas autorisée à prendre des décisions importantes toute seule. Je dois contacter mon Maître pour lui demander la conduite à tenir.  Mais là je n’ai pas le temps, il faut que je regagne ma voiture pour le débarquement. Alors je décline poliment.  J’en informerai mon Maître plus tard et il décidera s’il y a lieu de me punir pour cette entorse au règlement.


Il me demande mon mail.  J’apprécie la délicatesse, c’est moins intrusif que le tél.  Il est sympa finalement.  Je crois que je l’aime bien.  Mais même ça je ne veux pas. Je lui demande quand même le sien pour garder une possibilité de contact, au cas où. Il me l’écrit sur un papier et me souhaite bon voyage. Il ne me met pas la pression. J’apprécie.


Depuis l’instauration du fucking pass [1], les jeunes redoublent d’envie de baiser en cachette, malgré les risques encourus. L’attrait de l’interdit… Cela me donne un peu d’espoir. Peut-être qu’il reste encore  un peu d’humanité dans cette société lobotomisée.


Je suis très concentrée pour débarquer, cramponnée au volant. La passerelle est étroite, et j’ai l’impression que je n’ai pas intérêt à faire un écart. Cela ferait certainement rire mon Maître, comme à chaque fois que ma nature de grande anxieuse remonte à la surface.


Je pousse jusqu’ à Gudhjem, sur la côte Nord-Est de l’île. C’est un bourg pittoresque aux maisons colorées. Mais je n’arrive pas à profiter de l’endroit. Mon Maître me manque. Quand je suis à ses côtés, même le plus quelconque paysage me semble magnifique. Quand je suis loin de lui, tout me semble gris.


Allez, il faut que je me ressaisisse ! « Un bon coup de pied au cul, rien de tel pour sortir de la spirale des idées sombres » m’a dit mon Maître quand un jour j’ai osé lui confier le découragement qui me traverse parfois l’esprit lorsque son absence me pèse trop. Je grimpe en courant à toute vitesse jusqu’au sommet de la colline pour admirer le panorama. Un sacré sprint… J’y arrive complètement essoufflée, mais ça m’a fait du bien, comme si courir jusqu’à la limite de mes capacités m’avait aidée à évacuer mes pensées toxiques.


Sur la route vers l’hôtel, je me fais arrêter pour un contrôle du pass carbone. Ce n’est pas la police, visiblement. « Demokrati Forsvarsbrigader », c’est ce qui est écrit sur leurs casques. Ici aussi ils ont leur milice, apparemment. J’ai intérêt à me tenir à carreau pour ne pas attirer l’attention, mais dans la panique je n’arrive pas à retrouver mon pass. Ouf ! Le voilà. Je dois avoir l’air d’une fille qui a quelque chose à se reprocher, parce que dans la foulée il me demande aussi mon identifiant pour vérifier mon solde de crédit social.


L’hôtel qui m’a été réservé est correct, sans plus. Mais, peu importe, j’y suis juste pour dormir, je dois me lever très tôt. Je ressors la pochette dans laquelle j’ai mis les documents étranges que j’avais reçus dans ma boîte aux lettres. Quelqu’un les y avait déposés, j’ignore qui, mais pas le facteur en tout cas. Un itinéraire, des réservations d’hôtels, une feuille listant quelques consignes avec, en filigrane, à peine visible, le pangolin fou.


Rapide petit déjeuner. Beurk ! Viennoiseries à la farine d’insectes, confiture d’asticots… Tant pis, je vais me contenter du café, ce sera bon pour ma ligne.


Je laisse mon téléphone portable dans la chambre, comme indiqué sur la feuille de consignes. Au sein de la Suprême Alliance Démocratique, tous les téléphones sont maintenant équipés d’un dispositif de traçage, actif en permanence même quand le téléphone est éteint. L’intelligence artificielle qui analyse les données va peut-être trouver bizarre que je ne quitte pas la chambre de la journée, mais espérons que ça sera jugé sans grande importance.


J’emprunte le sentier côtier, collier d’esclave au cou, conformément aux consignes. Le soleil est à peine levé, pas un brin de vent, mer d’huile, silence absolu. « Matin calme à Bornholm ». C’est le prochain titre que je donnerai au mail quotidien que j’expédie à mon Maître, pour lui raconter mes journées, mes émotions, mes joies et mes peines, …


J’arrive à la destination qui m’a été indiquée. Un long escalier en bois, à l’accès envahi par la végétation,  descend à pic le long de la falaise. Cela fait un moment que personne n’est passé par ici. Je dois me faufiler parmi les ronces qui entaillent méchamment mes jambes nues.


J’emprunte prudemment la descente, en faisant attention à ne pas déraper sur une marche instable. Le périple valait la peine. J’arrive à une magnifique petite crique déserte. C’est superbe. Mais qu’est-ce que je fais là ? Je l’ignore, mais autant profiter du cadre, puisque j’y suis. Je me déshabille entièrement, je range mes vêtements dans mon sac à dos,  et je m’accorde une petite baignade. Aie Aie Aie ! Ca saisit ! L’eau est bien fraîche ici. Mais je suis bien rôdée avec les douches froides que m’impose mon Maître, alors j’y vais.


Le sel me brûle, à cause des profondes lacérations que les ronces ont infligées à mes jambes, alors je ne m’attarde pas trop.


Après m’être séchée et rhabillée, j’aperçois à l’autre extrémité de la crique un objet que je n’avais pas remarqué. A mesure que je m’en approche j’en distingue de mieux en mieux la forme. 


Une cage identique à celle qui se trouve chez mon Maître. Mais ce n’est pas la même. Ca j’en suis sûre. J’y ai passé du temps dans cette cage !  J’ai rayé les barreaux avec mes ongles dans mes moments de rage. Je la reconnaîtrais entre des millions tellement elle m’est devenue familière. Pourtant c’est exactement le même modèle.


Dans la cage se trouve un petit coffre. Je l’ouvre. Il contient trois pénis parfaitement imités, de taille impressionnante, des accessoires de fixation, des bracelets, des anneaux, des cadenas, et un schéma explicatif.


J’essaie d’organiser mes pensées rapidement pour déterminer ce que je dois faire. Pas de doute, cette cage m’est destinée. Cela ferait trop de coïncidences si elle était là par hasard. Je dois y entrer, mais il n’y a personne ici, cela me paraît risqué. Je laisse mon sac à côté de la cage et je parcours la plage en courant à la recherche du moindre indice. Mon Maître serait caché quelque part, à observer mon comportement ?  Mais rien, je ne trouve rien. Je suis seule, ou alors celui qui m’observe est très bien caché.


Tant pis, je retourne vers la cage. Soit je ne prends pas de risque, je n’y vais pas, mais ce n’est certainement pas ce que l’on (c’est qui « on » ?) attend de moi, soit j’y vais mais ça me fait peur. Affronter ma peur ou décevoir celui qui a installé cette cage pour moi ? Mon Maître ou quelqu’un en lien avec lui, sinon ce serait une incroyable coïncidence que le modèle soit parfaitement identique. Pas besoin de réfléchir très longtemps, je sais ce que j’ai à faire.


Je me déshabille à nouveau et je range soigneusement mes vêtements dans mon sac à dos, que je dépose prudemment tout près de la cage. J’ai un peu hésité, mais je doute que l’on attende de moi que j’entre dans cette cage habillée. Chez mon Maître, j’y entrais toujours nue.


J’enfile les lourds bracelets métalliques autour de mes chevilles, et en haut des cuisses. Clic ! Ils se verrouillent automatiquement, comme je m’en doutais. Les anneaux de cuisses sont très serrés, mais c’est sans doute nécessaire pour qu’ils ne bougent pas. Malheureusement je me suis coincée la peau dans celui de gauche en le verrouillant et je n’arrive pas à la dégager. Ca  fait un mal de chien. Il va falloir supporter.


Un dernier anneau, garni de pointes acérées, autour de l’abdomen. Clic ! Me voilà équipée. L’anneau me serre très fort le ventre ce qui, par contraste, souligne mes hanches. Mon Maître adorerait mes formes de femelle, s’il pouvait me voir. J’ai l’impression que les pointes vont me transpercer l’abdomen, mais non, c’est certainement bien étudié pour que ce soit sans risque.


Je cadenasse mon collier d’esclave. J’ai bien fouillé le petit coffre. Aucune clé. Pas du tout rassurant, mais le choix entre les deux alternatives qui s’offraient à moi m’est apparu comme une évidence. Je fixe solidement deux pénis aux barreaux, conformément au schéma. Ils sont tous les trois différents, chacun étant adapté à un orifice. Le troisième, celui qui est destiné à ma gorge, devra attendre que je sois dans la cage et que j’aie descendu la grille coulissante.


Il faut que je me lubrifie le cul en prévision de la pénétration. Pas de lubrifiant dans le coffre mais heureusement j’en ai dans mon sac à dos. Je dois toujours avoir du lubrifiant anal à portée de main.  Ordre du Maître !


C’est au moment d’entrer dans la cage que j’ai un flash.


 « Zut, la marée ! »


Est-ce qu’il y a des marées en mer Baltique ? Je n’en sais rien. Je réfléchis rapidement. C’est une mer presque fermée, 2000 km de longueur, à la louche. Probablement pas assez pour déclencher de puissantes ondes de marée. Mais je ne suis pas très rassurée malgré tout. Je ressors de la cage pour examiner le rivage, à la recherche d’indices, algues, couleur des rochers, qui me permettraient d’avoir une idée du niveau maximal, mais je ne vois rien de très concluant. Sans doute que les variations de niveau sont de trop faible amplitude, conformément à mon intuition. Sur la plage, la cage n’est qu’à une cinquantaine de centimètres au dessus du niveau actuel. En Bretagne, j’aurais été submergée dans ma cage en moins d’une heure.


Je retourne dans la cage, en veillant bien à emporter avec moi tous les accessoires non encore utilisés, et je referme la grille, qui se verrouille automatiquement comme chez mon Maître. Maintenant les dés sont jetés… Pas de retour en arrière possible.


Heureusement que le schéma est clair, car je n’aurais pas su comment fixer tout cela et dans quel ordre m’attacher. Je fixe le dernier pénis à une hauteur qui devrait me permettre de le sucer sans me tordre les cervicales.


Avant de m’attacher les chevilles, je m’introduis les orifices pour vérifier l’écartement et l’orientation. L’introduction simultanée de la chatte et du cul est difficile, les pénis étant de diamètre généreux. J’y arrive péniblement, mais ça ne va pas, ils sont trop rapprochés, ça me comprime douloureusement la paroi. Je ne tiendrai pas longtemps comme ça, d’autant plus que je n’ai aucune idée du temps que je vais passer dans cette cage. Je dois les écarter un peu plus. A ce rythme là, je vais y passer la matinée avant de trouver le bon réglage, me dis-je. Mais par chance le deuxième essai est le bon, l’écartement est parfait.


Je peux enfin m’attacher les chevilles. Pas facile à faire quand on est à quatre pattes en cage.


Le schéma stipule que les anneaux de cuisses doivent être reliés à deux courts et larges élastiques préinstallés. Il faut tirer fort sur les élastiques pour arriver à les fixer et l’attache me glisse entre les doigts à plusieurs reprises. La tension est trop forte.  Une fois fixés, je comprends leur utilité. Ils plaquent mes fesses très fort contre les barreaux, entraînant par là même une profonde pénétration de mes orifices, à laquelle il m’est impossible de me soustraire à moins de dépenser une énorme énergie pour lutter contre la tension. L’anneau abdominal est plus facile à attacher à une courte chaîne qui pend du haut de la cage, heureusement.


Deux gros hameçons sont au sol, reliés au plancher par de larges élastiques. Je ne suis pas encore annelée, alors il va falloir que je me perce les tétons. Le schéma ne laisse place à aucune ambiguïté. La tension des élastiques maintiendra mes mamelles en extension. Je commence par m’occuper de la mamelle gauche, après m’être bien badigeonné les tétons de la solution antiseptique que j’ai trouvée dans le coffre. Je dois m’y reprendre à plusieurs fois avant d’y arriver. Dès que ça commence à piquer trop fort, je renonce et là je vois que je n’ai rien percé du tout. C’est laborieux. J’y passe un temps fou, à me faire très mal à chaque fois, mais sans rien percer. Enfin j’y arrive ! L’hameçon est équipé d’un crochet anti retour. Impossible de l’enlever sans avoir une pince pour le couper.


Pour la mamelle droite, ça va plus vite, j’ai enfin compris, il faut serrer les dents, ne pas réfléchir et y aller franchement. C’est le seul moyen.


Après avoir introduit le pénis dans ma bouche, je fixe, péniblement, mon collier d’esclave à la courte chaine qui pend du haut de la cage.


Et maintenant ?


J’attends, à quatre pattes dans ma cage. La position n’est pas confortable, c’est le moins que l’on puisse dire.


Personne à l’horizon. Le soleil monte rapidement. J’espère que je ne vais pas prendre un coup de soleil. J’aurais dû y penser et me mettre de la crème. J’en avais dans mon sac à dos. Mais maintenant c’est trop tard. Quand on n’a pas de tête…


Je contemple la mer d’huile, mes yeux se fixant sur la ligne d’horizon. C’est ici qu’au milieu de l’été 2022 les plongeurs de combat formés à Panama City, en Floride, ont introduit de puissantes charges de C4 dans l’armature en béton qui protège les pipelines NordStream 1 et 2.  Deux mois plus tard, le 26 septembre 2022, un avion de surveillance P8 de la marine norvégienne a effectué un vol prétendument de routine et a largué une bouée équipée d'un puissant émetteur d'ondes acoustiques [2]. Le signal acoustique codé s'est propagé sous l'eau à la vitesse 5 300 km/h vers les gazoducs. Depuis deux mois, les récepteurs associés aux détonateurs analysaient en continu les signaux acoustiques sous-marins dans l’attente d’un code particulier.


Pourquoi m’avoir conduite ici, sur les lieux du crime ? Ce n’est certainement pas une coïncidence. Plus le temps passe, moins je comprends les plans du pangolin fou.


C’est long !


Chez mon Maître, je me masturbais pour faire passer le temps. Mais là, à quatre pattes dans ma cage, enchaînée, empalée, aucun mouvement ne m’est possible. Seuls mes bras sont restés libres. Je pourrais, bien que difficilement, atteindre mon clitoris. Mais quand bien même, je n’ai aucune sensation depuis que le zebralyvox y a élu domicile, alors quel intérêt ?


Désœuvrée, je me mets dans l’idée de sucer le pénis qui est profondément enfoncé dans ma bouche. Difficile, car le collier relié à la cage ne me laisse quasiment aucune possibilité de recul. Mais je fais de mon mieux, avec ma langue, mes lèvres.


Je suis surprise par une puissante éjaculation au fond de ma gorge, qui a failli m’étouffer. Je tousse, je suffoque et heureusement j’arrive à retrouver ma respiration très vite. Ils auraient pu prévenir !  Je reconnais le goût du sperme de mon Maître. Pas de doute.


Cela me donne d’un seul coup une énergie incroyable, l’impression que je peux soulever des montagnes. Ma peur a disparu. Quoi qu’il doive m’arriver, je sais maintenant à 100% que j’ai fait le bon choix en entrant dans cette cage. Le sperme de mon Maître, c’est ma potion magique.


Je savoure le sperme, je le garde le plus longtemps possible en bouche.


Peut-être qu’il en reste dans le pénis ? Je me remets à sucer, longtemps, très longtemps, mais malheureusement rien ne se passe. Le réservoir est sans doute vide. Ou alors je ne suce pas assez bien. J’essaie de m’appliquer. Je me souviens des moments où je suçais la bite de mon Maître, quand il me mettait des baffes jusqu’à ce qu’il soit satisfait. « Je dois sentir ton émotion, sentir que tu y mets toute ta sensualité, toute ton énergie de chienne ! »


Enfin ! Une nouvelle décharge au fond de ma gorge. Qu’est-ce que c’est bon, la semence du Maître !


Un dispositif électronique qui analyse la manière dont la femelle suce la bite et qui ne la récompense que si elle le mérite ! On n’arrête pas le progrès.


Un canot motorisé apparaît à l’horizon et s’approche lentement. Deux grands gaillards blonds en débarquent. Ils parlent entre eux en danois je crois, ou bien dans une langue scandinave. Ils me sourient. L’un d’eux me dit quelque chose que je ne comprends pas. Impossible de lui répondre avec le pénis dans la gorge. Je crois qu’ils plaisantent entre eux. Une femelle nue, enchaînée et pénétrée, … Il y a certainement de quoi s’amuser. J’espère qu’ils apprécient le spectacle. Mais au moins ils ont l’air bienveillants. Je ne me sens pas en danger. Je suis rouge comme une tomate. Je me sens tellement humiliée que tous les seuils de honte sont probablement franchis.


Ils ont remarqué les lacérations sur mes jambes et semblent s’en inquiéter. Je crois qu’ils me demandent ce qui m’est arrivé. Mais on ne peut pas communiquer.


Ils embarquent la cage sans ménagement, et la balancent dans le canot. Heureusement que je suis bien sécurisée par mes multiples attaches, mais chaque secousse se fait brutalement ressentir dans ma chatte, mon cul, ma gorge via les pénis, dans mon abdomen via les pics de mon anneau ventral, dans mes mamelles via les hameçons.  J’ai morflé. J’ai hurlé malgré le pénis dans la gorge. Je ne comprends pas ce qu’ils disent, mais visiblement ils s’excusent, mes hurlements leur ayant fait réaliser à quel point ils ont manqué de délicatesse. L’un d’eux me caresse la joue comme pour me réconforter. 


C’est donc pour être transportée que j’ai dû me sécuriser de manière aussi complexe ? La science du transport des femelles en cage a visiblement privilégié le côté humiliant sur le confort.


Je pensais retrouver un peu de tranquillité une fois sur le canot, mais dès que le moteur deux temps du canot est démarré, je comprends mon malheur. Les vibrations du moteur se transmettent à mes entrailles de femelle multi-pénétrée. C’est une vraie torture. Je ne sais pas si je vais tenir le coup longtemps comme ça et je n’ai aucune idée de la durée du trajet. Je n’ai aucune idée du lieu où ils me conduisent.


 

à suivre…


Références


 [1] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)


 [2] Seymour Hersh, “How America Took Out The Nord Stream Pipeline”, https://seymourhersh.substack.com/p/how-america-took-out-the-nord-stream

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sylvie35
@archivinae: merci beaucoup pour vos encouragements. J'en suis très touchée. Les commentaires ont beaucoup plus d'importance pour l'auteure que ce que les commentateurs imaginent. Enfin, pour moi en tout cas. J'essaie de bien faire (j'avoue que je suis très en dehors de ma zone de confort car je ne suis pas du tout littéraire à la base) et c'est important pour moi d'avoir un retour, de savoir si ça a plu ou pas.
J'aime 03/07/23
Feuler
Quelle imagination tout de même, et toujours cette dimension de prospective fictionnelle, bravo, c'est un régal ^^
J'aime 04/07/23
sylvie35
Merci beaucoup Feuler. Très honorée par votre commentaire. Ce genre d'encouragements c'est une formidable source de motivation pour persévérer. Un booster sûr et efficace (clin d'oeil 🙂)
J'aime 04/07/23
gitane sans filtre
J'aime beaucoup cette suite (et quelques détails qui collent à l'actualité^^) toujours votre style et l'histoire qui m'emmènent, Merci
J'aime 05/07/23
bravo sylive. j'adore ton ecriture ! c tres erotique et tres prenant. c comme si on était dans la tete d'ysideulte, c genial. je suis super fan. g reperer un petit oubli: je crois que tu a oublier de dire quand ysideulte a recuperee son permi de conduire.
J'aime 05/07/23
sylvie35
Merci beaucoup, gitane. Initialement, j'avais une suite un peu différente en tête et puis je me suis laissée porter par l'inspiration - comme l’écrivait Mael à juste titre, les personnages ont un peu leur propre vie, c'est assez étonnant. Effectivement, j'aime bien établir des connexions avec des évènements actuels. Je ne sais pas si tout le monde voit ces allusions. Ceci dit, ce n'est pas grave, on peut suivre l'histoire même sans les détecter. Je mets aussi beaucoup de clins d’œils destinés à mon Maître et ça l'amuse de les rechercher (il ne les voit pas tous...). Bref, je prends beaucoup de plaisir à écrire, c'est une découverte pour moi et une expérience intéressante.
J'aime 05/07/23
sylvie35
Merci maitredursevere pour vos encouragements. Effectivement, vous avez l’œil ! Dans l'article précédent, elle est mystérieusement devenue citoyenne modèle, son dossier dit qu'elle milite pour le parti au pouvoir, qu'elle a bien fait ses injections, et tout et tout..., son solde de crédit social est au firmament, et du coup j'imaginais qu'elle a facilement pu récupérer son permis de conduire. C'est ce que j'avais en tête, mais j'ai oublié de l'écrire explicitement 1f641.png. Par contre, souvent il y a des éléments que je passe volontairement sous silence, pour laisser le lecteur deviner, imaginer, ... Pour éviter aussi que le texte soit trop lourd, car quand on veut tout expliciter, c'est lourdingue. Je découvre l'écriture et c'est intéressant d'essayer de trouver le bon dosage, en dire assez, mais pas trop...
J'aime 07/07/23 Edité
Toutes mes félicitations pour ce dixième article Sylvie. Voilà un palier de franchi, et de quelle manière! Article brillant et impressionnant ! et en plus on s'instruit. Pour ma culture personnelle, au cas où tu aurais la réponse, la protection en béton que tu évoques est-elle réelle ou bien est-elle sortie de ton imagination ? J'imaginais un gazoduc comme un simple tube en acier.
J'aime 06/07/23 Edité
sylvie35
Bonsoir Jakez, Merci beaucoup ! Eh oui, c'est le dixième, je n'y avais pas fait attention. Concernant le béton, il est bien réel. Les tubes sont fournis déjà enrobés. Sur la photo ci-dessous on voit bien le béton entourant les tubes métalliques. La couche de béton fait une dizaine de cm d'épaisseur, alors il faut bien plus qu'un pétard pour la faire exploser 1f600.png
J'aime 07/07/23 Edité
Merci de m'avoir répondu Sylvie. 10cm de béton. Ca alors ! Étonnant ! Je n'imaginais un gazoduc ainsi. Ils ont dû en mettre des kg de C4 !
J'aime 06/07/23 Edité
sylvie35
Entre 500 kg et une tonne d'explosif (estimation très incertaine mais c'est l'ordre de grandeur). On peut estimer l'énergie d'une explosion d'après les signaux recueillis sur les sismographes.
J'aime 07/07/23
Ah oui quand même... Intuitivement j'aurais dit moins, mais je manque d'expérience je n'ai jamais saboté de pipelines 🤣🤣🤣 J'ai noté que tous tes articles sont très bien documentés. Tu soignes aussi bien le style et l'histoire que l'arrière plan factuel, avec toujours une touche d'humour. Sincèrement je suis impressionné par leur qualité.
J'aime 08/07/23 Edité
sylvie35
Merci Jakez! Moi non plus je n'ai pas cette expérience, heureusement 1f602.png. Cette estimation établie à partir des données sismiques avait été relayée par TF1 (qui comme chacun sait est une source d'information très fiable 1f642.png), mais vu qu'il n'y a pas d'enjeu politique dans ces chiffres on peut a priori y accorder du crédit. Le sabotage a eu lieu simultanément sur 4 sites distants, ce qui fait seulement un peu plus d'une centaine de kg par site, et sur chaque site je suppose que plusieurs tronçons du pipeline ont été visés pour maximiser les dégâts et rendre les réparations difficiles, voire impossibles, ce qui fait finalement assez peu par tronçon. Je me documente toujours quand je rédige un article, au moins pour vérifier les éléments sur lesquels j'ai un doute, les noms des localités, etc. - je n'aime pas faire du travail bâclé 1f642.png et puis surtout ça réduit les risques d'écrire de grosses bêtises qui après vont rester archivées sur le site et me mettre la honte ad vitam æternam 1f631.png Ca n'empêche que j'en écris certainement quand même (des bêtises...), mais bon, au moins j'aurai essayé de bien faire.
J'aime 08/07/23 Edité
sylvie35
pour maitredursevere (concernant votre commentaire du 5 juillet): j'ai finalement pris le risque d'éditer l'article précédent (adorable fucking pass) pour ajouter un petit paragraphe concernant la récupération du permis de conduire. J'hésite beaucoup à éditer après publication car j'ai peur de faire une bêtise et de tout effacer, commentaires compris, mais d'un autre côté ça m'énerve de laisser des incohérences dans l'histoire 1f621.png (il y en a d'autres, je suppose...). Un ami m'avait fait la même remarque.
J'aime 30/03/24
merci sylvie je suis tres flatter que tu as tenue compte de mon commentaire. j'espere que tu va bien et que tu pourras bientot ecrire ton 20eme article. j'ai hate de le lire. je sais pas si tu a vue que maintenant l'article en anglais que tu as citer ais payant. est ce qu'il y a une traduction gratutes en francais ?
J'aime 01/04/24
sylvie35
Ah oui, en effet, c'est payant maintenant. Désolée. C'était en accès libre et gratuit quand j'ai publié l'article, en juillet dernier. Je ne sais pas s'il y a des traductions accessibles. Si vous en trouvez une, le problème c'est que vous n'avez jamais la garantie que la traduction est fiable. Il y a des sites complotistes (au sens originel) douteux qui ne se gênent pas pour transformer les textes que soi-disant ils traduisent et pour y introduire des paragraphes délirants qui ne sont pas dans l'original. Je préfère aller à la source, c'est plus sûr. Je passe assez régulièrement sur le site et j'écris un petit commentaire sur le forum de temps à autre. Mais rédiger un article ça demande beaucoup plus de temps et de concentration que pour écrire sur le forum et malheureusement j'ai des journées trop chargées en ce moment. Peut-être une éclaircie d'agenda dans quelques semaines et là j'espère bien pouvoir rédiger le 20ème 1f642.png
J'aime 01/04/24
VraiEsclavagiste
Nous espérons tous un 20éme!... Voir même plus! Allez! au 50éme, nous comprendrons, dans notre grandeur que tu arrêtes... 1f602.png1f602.png1f602.png
J'aime 01/04/24
sylvie35
Merci. Avec tous ces sympathiques encouragements, le 20ème ne peut que pointer le bout de son nez et arriver bientôt 1f602.png Le 50ème c'est moins sûr. Mais l'avenir est imprévisible 1f642.png
J'aime 01/04/24
domuspaca
Magnifiquement originale et excitante cette nouvelle ! L'introduction de la séquence hameçons dans vos tétons est une avancée trés appréciable dans votre éducation ! j'adore
J'aime 09/05/24
sylvie35
Merci beaucoup pour vos encouragements, domuspaca. Initialement je n'avais pas prévu cette escapade à Bornholm et puis l'actualité m'y a amenée - ou plutôt y a amené mon héroïne 😀
J'aime 10/05/24