Je me sens balancée d’un coté à l’autre, le métal est froid, je lutte pour ne pas le toucher. A ce que j’estime être un feu rouge, j’essaye de me remettre correctement et surtout vérifier l’état de mon entrejambe que je sens en feu. A ma grande surprise les chaîne sont courte, impossible de me toucher l’entrejambe ou même l’épaule. Je suis privé de tout mouvement. Et je sens la voiture redémarrer et continuer son chemin sur une durée indéterminée.
Du coffre il me semble entendre un changement de bruit sous les pneus. La voitures roule plus doucement, puis fini par s’arrêter. Je sens le stress monter d’un coup quand j’entends la portière s’ouvrir et se fermer. Quelques secondes, bien plus qu’il n’en faut pour venir au coffre, va-t-il me laisser là ? Je commence à paniquer, mais sans que je comprenne pourquoi cela m’excite encore plus. J’hésite à crier « orange » mais je me retiens, est-ce là un premier test pour voir comment je me comporte ? Le coffre fini par s’ouvrir, j’entends plus distinctement plusieurs voix masculine. Comment ça, on ne sera pas seul ? Je serai offerte à plusieurs homme que je ne connais pas et verrais peut-être pas ? Pourquoi ces chaînes sont si courtes, je dois calmer l’excitation qui monte et je l’espère ce stress lié.
La porte de la cage s’ouvre, je suis tétanisée, ne bouge plus, mon cerveau s’est comme mis en mode sans échec, ne retenant que les informations essentiel. Un léger courant d’air frais, me fait frissonner et donne la chair de poule.
- Elle est jolie en effet. Pour combien de temps tu l’as ?
- Jusqu’à ce dimanche soir et elle semble très docile, aucune plainte durant le trajet.
- Tu vas te régaler, merci de nous avoir inviter en tout cas.
Ces phrases résonnent dans ma tête, je ne sais plus quoi penser. Mais j’avais raison, c’était bien une sorte de premier test. Je sursaute presque quand je sens des mains frôler mes poignets. Les cadenas s’ouvrent, les bracelets également. Je ne bouge pas j’attends, est-ce que la cagoule me sera aussi retirée, mais aussi parce que je suis toujours tétanisée.
- Ah oui belle petite esclave, qui attends les ordres.
- J’ai été très clair là-dessus dans nos échanges et je suis ravis de les voir si bien respectés.
- Bien plus que la dernière en tout cas, peut-être est-ce le graal ?
Tous éclate de rire, mes bras commencent à me faire mal et mes muscles ne demandent qu’à se reposer.
- Bien viens, sort !
Je ne me fais pas prier et sort, des mains m’aident, elles ne se ballades pas, elles sont juste là pour m’aider. Comme expliqué dans ses mails, je reste debout les bras croisé dans le dos. Une laisse m’est accrochée au collier et nous avançons, les graviers au sol sont désagréable pour marcher pieds nus, mais je me tais.
Nous descendons des escaliers, l’air devient plus frais, presque humide. Puis je sens des lourd bracelets en métal posé, au bruits ils ont aussi des chaînes. Un bruit de porte métallique qui se ferme.
- Je viendrais plus tard pour le repas, repose-toi en attendant.
Et les bruit de pas s’éloignent dans l’escalier. Je ne bouge pas, fatiguée et ne comprenant pas tout.
Après un temps indéfini, je me décide à bouger et explorer ce qui m’entoure, tout d’abord mes attaches, puis-je me déplacer ?
Les bracelet en métal lourd sont relié entre eux, idem pour ceux aux chevilles. Je peux donc me déplacer, à l’aveugle. J’avance à quatre pattes, le sol est de la pierre brut, froide, rugueuse, je dois faire attention à ne pas me blesser les genoux. Il me semble aller tout droit et arrive à un mur, tout aussi brut, je me relève m’appuyant contre. Le bruit de mes chaînes résonne dans cette pièce. Le mur est tout aussi dangereux que le sol, mieux vaut ne pas tomber dessus.
J’explore à l’aveugle, je tombe sur un anneau accroché au mur environ à la hauteur de ma taille, un autre plus loin. Je me déplace, et arrive à la fin du mur. De me doigts je tâtonne l’air et tombe sur une barre de fer verticale. Je comprends, je dois être dans une cellule au sous-sol, d’où le bruit de porte métallique. Je fini le tour de ma cellule, elle semble vide à part ces anneaux accroché au mur.
Mon excitation n’est pas redescendue, mon sexe demande toujours une jouissance. Mais je n’en ai pas reçu l’autorisation, je ne sais pas si on peut me voir. J’hésite, puis d’un doigt je vais vérifier son état, rapidement je sens qu’elle est très humide, c’est si bon de pouvoir se toucher. Je continue ou pas ? Ce n’est pas l’envie qui manque. J’arrive à me retenir, à contrecœur, mais je préfère. Je reviens me placer en face des barreaux et m’assied et j’attends.
Je somnole, tant d’émotions en si peu de temps mon cerveau est lessivé. Je sursaute quand j’entends un trousseau de clef tinter proche de moi, la porte s’ouvre. Combien de temps est passé ? J’ai dormis ? En tout cas je n’ai pas entendu la personne arriver.
- Debout et tourne toi !
Je m’exécute, il me semble que je suis donc face au mur. Ma tête bouge, on m’ôte la cagoule, j’entrevois ce qui m’entoure, il y a peu de lumière du coup je ne suis pas éblouis. Des murs en pierre apparente, style château, du mortier blanc entre les pierres, je n’ose bouger la tête et examiner ce qui m’entoure. Je ne bouge pas, je sens une main, puis une brosse dans mes cheveux, on me coiffe ? Ca y est une queue de cheval, je suis encore plus perdue. Puis je sens une cagoule, mes cheveux sont tirés, la cagoule est placée, je sens et entrevois qu’elle est ouverte au niveau de la bouche, mais m’aveugle toujours autant. Les lacets sont tiré et noué, le collier serré et cadenassé, la liberté a été de courte durée.
- Mange tu vas avoir besoin de force pour après.
J’entends un assiette ou plateau ripé sur le sol. Je m’agenouille, cherche en estimant d’où venait le bruit. Mes mains touchent un plateau, je découvre du pain, fromages et charcuteries. Repas simple, mais nourrissant. Une gourde fermée est également posée, je m’empresse de boire. Mais je n’ai pas entendu de bruits de départ ou de porte qui se referme. Il est toujours là, à la voix c’était S. j’hésite, je relève la tête vers sa position estimée.
- Merci Monsieur.
- Je ne l’attendais plus, je n’aurais pas tant de patience, ni mes autres invité, fait attention.
- Oui, pardonnez-moi Monsieur
- Ça ira pour cette fois, mange je viendrais te chercher en temps voulu.
Je mange et bois maladroitement, avez-vous déjà essayé de manger les yeux fermé ? Essayez.