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Putain que ce monde est con ! Tout est devenu trop moche! De grandes villes sinistres et même sinistrées, des usines, des gadgets de consommation pour nous rendre encore plus débiles et dépendants. Brenda a tout refusé, elle est partie en sandales avec son banjo. Elle s'est faite sauter partout le long des chemins qui ne mènent nulle part, en tout cas ni à Rome ni à Compostelle. Elle ne s'attache pas. Elle est comme le vent, elle est douceur et murmure le long des champs. Elle est si belle avec ses longs cheveux bouclés, ses yeux rieurs, ses lèvres si chaudes, ses longues jambes si bien galbées. C'est comme une apparition dans un rêve érotique. Qui voit Brenda a de suite envie de coucher avec elle. Si douce en apparence et tempêtes dans les cœurs.
Brenda ne dit jamais non. Elle couche et adore faire l'amour. Elle se donne, se laisse caresser, se laisse défoncer la chatte ou l'anus ou se laisse brouter le minou. En amour elle aime tout pourvu que l'on ne veuille pas la garder pour toujours. La vie est si courte et si belle alors pourquoi travailler pour ne posséder que de la poussière. Elle préfère les fleurs des champs.
Elle arrive sur une haute terre, perdue au milieu de nulle part. Là vivent des gens comme elle, nus au bord d'une paisible rivière. Pas de gourou, pas de règles, c'est un lieu où il ne sert à rien de faire quoi que ce soit. Juste vivre et être heureux sous le soleil. Pourquoi s'inquiéter. Le Père dans les Cieux sait ce dont les hommes ont besoin et il donne tout en abondance. On rit, on chante, on danse et on le remercie.
Mais là encore, Brenda ravage les cœurs. Il est temps pour elle de reprendre la route avec son banjo. Elle ne voudrait plus vivre que de prana. Mais voilà males et femelles veulent suivre son si joli cul.
Un jour elle arrive près d'un monastère et elle rencontre un jeune moine d'une beauté ténébreuse, enfin un homme qui ne lorgne pas ses jambes et ses seins voluptueux. Elle sort son banjo et joue pour lui. Le moine racle la terre amère et feint l'ignorer. Il doit prier, semer, et encore prier. Il pense sans doute que Brenda est un démon venu l'arracher à ses voeux de chasteté. Il s'avance menaçant avec sa pioche levée.
-Vas tu donc cesser de me troubler avec ton banjo diabolique! Vas t'en de là, femme adultère et maléfique, tu es infestée de démons.
Brenda l'a regardé et lui a adressé son plus délicat sourire. Ses joues sont devenues rouges. Enfin un homme qui ne bande pas pour elle.
-Fouette moi ! Chasse les démons qui sont en moi !
Posté dans: Techniques & Pratiques BDSM
Thèmes:
humour, mystique, hippie, amour libre, démons
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Et quand le lecteur a ma perversité, il noircit vite les pages blanches....pour le plus grand plaisir de Brenda...! Enfin, c'est ma version mais mon imagination est très fertile...! 

Je ferais tout pour satisfaire Brenda car j'aime le virulence du son du banjo... Et j'ai bien compris qu'elle en était virtuose...? Le fouet rythmant toutes ses improvisations...!
Le potentiel Dom prend plaisir à voir Brenda à ses pieds et se soumettre à toutes ses exigences. Il est très pervers et lit les acceptations de B. quand il l'accompagne, en lui demandant de lui faire confiance, dans les méandres souterrains du monastères. Il sait que que le moine, exercé aux plus inadmissibles tourments, salive à l'idée de travailler le corps frémissant de B. qui tremble d'angoisse et d'xecitations...
Brenda a soif de liberté. Elle a compris qu on ne peut être libre si l'on est infesté de démons. Le fouet pour les chasser comme un exorcisme ? Le moine refuse de lui donner le fouet ou de la soumettre à la question. Il la prend par la main et la conduit vers une petite chapelle. Il lui dit: viens, prions ensemble.
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28/06/22
Mais je sens Brenda avoir besoin de plus ardents tourments pour la faire vibrer et ressentir sa nécessité de se "laver" de toutes ses turpitudes...! Seul le fouet, la cravache et bien d'autres "partenaires" peuvent la laver de ses besoins de confessions... Elle priera pour aller plus loin, avec le moine ou d'autres Dominants comprenant comment il lui faut être guidée...
La douceur, Brenda en a besoin quand elle a dépassé ses limites comme elle n'imaginait en être capable...
Marguerite Yourcenar disait que les pages blanches laissées aux lecteurs pour continuer les histoires suivant leur propre imaginaire était le moule de fabrication des Mille et Une Nuits. J'aime beaucoup ce concept qui ouvre de façon infinie le champs des possibles et pas que. Vos propositions M.G. sont amusantes. Je me pose la question de savoir jusqu où peut conduire le refus d'appartenance ?
C'est une question qui a autant de réponses que de potentiel(le)s soumis(e). Tout dépend si le refus d'appartenance est rébellion ou provocation...? Mais c'est un sujet à développer tellement il y a de possibilités très variées, allant de la souffrance à la volupté.