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"La vie est un long fleuve tranquille mais j'ai un putain de Zodiac"
Je le rencontrai sur internet, au hasard d'un forum. Son humour me plut. Une phrase simple mais j'avais la réf. Nous échangeâmes et les discussions étaient drôles, vraiment. Jusque tard dans la nuit et bien encore après le levé du jour. Invariablement, le sexe revenait dans nos discussions, basique, simple (parce que vous êtes trop cons ;-)) mais il me parla de certaines expériences que je voulais miennes.
Le sexe tôt c'est bien, mais les sextos aussi. Il me parlait des choses qu'il me ferait si j'étais présente et j'y répondais présente. Nombre de fois je me caressai sur ses ordres et récits. Mes explorations étaient maintenant suppléées par un support radio distant et ce tour du monde à la voile me semblait dès à présent moins solitaire.
Je lui envoyai une photo de moi. Et même si je ne savais rien de lui, les références dans lesquelles nous nous retrouvions me laissaient à penser que nous avions le même compteur kilométrique.
Il me retourna la faveur. Il était beau. Bon en fait pas vraiment. Disons que sur tinder, ses matchs devaient plus être dû à sa description humoristique qu'à ses (casser... pas à méditer) photos. Il m'en fit d'ailleurs la réflexion.
Je voulais le rencontrer.
Un pays entier traversé et quelques bières vidées plus tard, nous étions chez lui totalement nus et attachés. Si je le fus par des liens physiques, il le fut par des liens sentimentaux.
Il m'introduisit (hihi) à des pratiques que j'avais longtemps cherché et bien plus. Quel pied mes amis.
Néanmoins il était amoureux de moi. Et ça, et bien ce n'était pas réciproque.
Le plaisir ineffable que j’eus avec lui fut bientôt gâché par ses tentatives gauches de me marier métaphoriquement (quoique).
Les montagnes russes émotionnelles que je ressenti alors me firent vouloir remonter dans le wagonnet aussitôt mon tour terminé. Avec la ferme intention de trouver le bon.
J'avais compris mon erreur.
Je cherchai jusqu'à présent celui qui me ferait chavirer. Une vision romantique influencée par Hollywood et un patriarcat toujours trop présent dans mes schémas de pensées.
Il ne me fallait pas quelqu'un qui me plaisait.
C'était la porte ouverte à tous les débordements émotionnels si redoutés.
Non !
Il me fallait un connard. Quelqu'un qui, en dehors de ces milles tourments qu'il me concocterait avec le sadisme et la méticulosité d'un sérial killeur obsessionnel, serait un parfait abruti, dégouttant et à l'opposé de ce qui peut me faire vibrer.
Dîtes adieu aux discussions sous le ciel étoilé, aux références communes, à la culture populaire.
Et dîtes bonjour au bas du front qui ne me voit QUE comme un bout de viande lui permettant d'étancher sa soif.
Voilà ce qu'il me faut... Un assoiffé !!!!!
A t-on déjà vu ça? L'agneau traquant le loup.
Je rejoignis donc ma bat-cave, mon antre démoniaque afin de fomenter un plan des plus diabolique qui me permettrait de prendre dans mes filet ce doux rebut de l'humanité.
Petit, petit, petit, petit....
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j'aime beaucoup daniel radcliff, mais pas trop harry potter, si j'avais un chien je voudrais qu'il lui ressemble
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