mia michael
par le 17/04/22
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Il ne faudrait pas croire que j'aime quand Summer me traite comme une gamine, mais... par moment, il me faut quelqu'un de ferme. Je suis bien ici avec elle, je suis rassurée. La seule chose qui me dérange un peu, c'est la chaleur, étant donné que Summer est contre l'air conditionné... Elle me dit :
— Tu as encore faim ?
— Non, pas pour le moment
— OK, on va faire des courses...
On va à Berverly Hills, là où les stars ont leur villa. Je voudrais bien les voir mais je n'ose pas le dire à Summer. Ensuite, on va à Rodeo Drive. C'est l'avenue des magasins de luxe. J'achète un short très court et très cher. C'est Sam qui paie. J'achète aussi deux robes et deux maillots... Summer achète un pantalon en cuir ou en vinyle, je ne sais pas. Elle achète tout avec "ma" carte !
Quand on a fini les courses, on va à Venice et on se balade en maillot... Le soir, on mange avec ses amis. Il n'y en a que deux, les autres travaillent pour l'inauguration du Slave Paradise. Je n'ai pas trop envie de faire la fête, d'autant que Summer me rationne : je n'ai droit qu'à deux bières.
On rentre tôt... Avant de dormir, elle me laisse filer entre ses cuisses pour lui dire bonne nuit.
 
J'aime son odeur et son goût... sauvage. Quand elle a joui, je remonte dans le lit et je me colle à elle, mais j'ai droit à un :
— Colle pas, fait trop chaud !
Ben, oui, il suffirait de mettre l'air-co !
***
C'est l'ouverture du "Slave Paradise" aujourd'hui. J'apprends mes cinq pages de textes en une heure au lieu de deux. J'ai de la mémoire, mais il faut que je sois motivée... Je viens à peine de réciter le texte à Summer quand son téléphone sonne. Elle regarde sur l'écran qui l'appelle et dit :
— Bonjour Monsieur Sam.
— ...
— Oui, on est dans un motel, près du studio.
— ...
— D'accord, on arrive.
Elle coupe et me dit :
— On doit passer voir Monsieur Sam.
— Mais l'inauguration....
Gros soupir de Summer, qui me dit :
— Les rendez-vous avec Monsieur Sam sont rapides. Mets une robe.
Moi qui voulais mettre mon mini short ! Je m'habille, on prend la voiture et on part. J'essaie bien de lui demander pourquoi il doit nous voir, mais elle n'en sait rien et je dois arrêter de l'énerver ! On roule vers le sud pendant 20 minutes au moins, avant de s'arrêter devant un immense golf. On entre et une jeune femme vient à notre rencontre en disant :
— Mademoiselle Summer ?
— Oui.
— Veuillez me suivre.
Elle nous conduit sur une grande terrasse qui surplombe le golf. Elle nous dit :
— Monsieur Boizano a presque fini. Puis-je vous servir quelque chose ?
Summer demande un daiquiri pour elle et un Fanta pour moi. Merde ! Je m'en fous de son Fanta. Mais bon, Monsieur Sam lui a dit de contrôler ma consommation d'alcool.
Il arrive bientôt, un peu rouge d'avoir joué sous le soleil. On se lève toutes les deux. Il dit :
— Asseyez-vous les filles. Je vais vous expliquer en quelques mots, parce que je suis pressé. Il y a un problème de droits avec le film et évidemment, ils le disent au dernier moment. Le film ne se fera pas.
Je m'écrie :
— Oh, noooon ! Je connais cinq pages par cœur.
Ils me regardent tous les deux, agacés. Summer me dit :
— Va voir si j'ai bien fermé la voiture !
— Mais...
— Je dois répéter ?
— Nooon...
Je me lève et je quitte la terrasse. Je m'en fous de leur film d'ailleurs, je vais... aller jusqu'à la voiture. Elle est restée ouverte, mais je n'ai pas la clé pour fermer et puis je sais bien que c'est un prétexte. Je retourne sur la terrasse, Summer est seule et termine son verre. Je lui dis :
— Alors, c'est quoi ces conneries de...
— D'abord, quand je parle avec quelqu'un, tu n'interviens pas. !
— Oui Summer, pardon, mais je...
— Ferme-la, Ashley ! Je ne le répéterai pas ! Le film ne se fait pas. Comme tout est prévu pour demain, ils ont un autre projet pour toi. Tu vas être Cléopâtre.
— Mais... euh... quoi ??
— Je disais, tu seras Cléopâtre. Il y a des décors qui viennent de servir pour un film sur Aménophis IV et tu n'as que 2 pages à apprendre...
Elle attend... J'ai retenu la leçon, je ne dis rien. Elle continue :
— Ce sera sexy pour la version grand public et nettement plus pour la vidéo et le Net... Et puis, je te rappelle qu'à l'époque de Cléopâtre, il y avait déjà des esclaves... Il y aura des vraies esclaves dans le film.
Elle fait une pause... Je me tais, bien que j'ai mille questions à lui poser. Elle poursuit :
— Bien, tu apprends à te taire... Alors, ce qui va te plaire, c'est qu'on peut acheter deux esclaves cet après-midi, pour le film.
J'ai envie de dire "yiiiipppiiiee" ! Mais il paraît que je ne peux plus parler. Je baisse les yeux et je ne dis rien. Elle rit et ajoute :
— T'es vraiment une gamine. J'ai fini, vas-y, parle.
— Et on pourra les garder, les esclaves ?
— Non, elles iront au studio. D'ailleurs, je n'ai pas envie de m'encombrer de deux esclaves. Si j'ai envie que quelqu'un me lave une culotte ou me masse les pieds, il y a toi.
Elle rit... Je ne sais pas comment je dois le prendre ! Je serai bientôt une star et alors je lui dis... euh... Qu'est-ce que tu lui dis,  Ashley ?
— Je ne ressemble pas du tout à Cléopâtre, j'ai un petit nez
— C'est vrai, mais tu es belle et tu as la peau mate. Il y a juste la couleur des cheveux, mais on mettait des perruques à cette époque. Tu devras sans doute retrouver ta couleur naturelle. Et sinon, tu es vicieuse, arriviste et manipulatrice. Tout le portrait de Cléopâtre... D'ailleurs, ce ne sera pas une biographie, mais surtout la période de sa vie où elle était la maîtresse d'Antoine et de Jules César en même temps.
Je ne réponds rien car on arrive en vue du "Slave Paradise". Il va s'agir de la première vente officielle d'esclaves. Avant ça, il y avait des ventes organisées par les shérifs, c'est comme ça que j'ai vu une esclave à Notasulga. Le nouveau président, John D. Birch, a confié la vente des esclaves à Sam Boizano et à sa société. On arrive bien à temps, mais il y a déjà pas mal de monde qui attend devant l'entrée et une file de voitures attend l'ouverture des parkings.
Nous, on ne fait pas la file. On prend un petit sentier jusqu'à une porte dissimulée par des bambous. Summer fait un numéro sur son téléphone et dit :
— Summer Hunter.
La porte s'ouvre. J'aime être avec elle. Un garde vient à notre rencontre. Ils s'embrassent. Puis, en me regardant, il dit :
— Oh la jolie esclave ! Tu vas la vendre ?
Ils rient tous les deux. Ouais, on me l'a déjà faite, celle-là ! Summer répond :
— Elle commence demain le nouveau film de Monsieur Sam. Si elle joue mal, on la vendra.
Le garde me prend contre lui en disant :
— Bonjour future star ou future esclave.
Il m'embrasse sur la bouche tout en mettant sa grande main sur mes fesses. Je lui dis :
— Bas les pattes ! Attentat à la pudeur et voies de fait, ça va vous coûter cher, mon gaillard !
Ou alors je lui rends son baiser et je bouge mes fesses sous sa main. Summer lui dit :
— Elle se conduit déjà comme une esclave !
— On te charrie, petite ! On m'a parlé de toi comme d'une future star et Monsieur Sam a dit à tout le monde que vous veniez choisir deux filles.
Ça, c'est cool. Il donne des pass VIP à Summer en disant :
— Tout est installé dans la clairière. C'est la folie, tu vas voir. Il y aura même une vedette de talk-show pour présenter la vente.
On le remercie et on entre dans le Parc. Summer sait où c'est. On se mêle aux premiers visiteurs et on arrive dans une très grande clairière transformée... en salle de vente ! Il y a des rangées de fauteuils sur des gradins et une scène surmontée d'un très grand écran.. Il y a deux autres écrans géants sur les côtés. Une grande structure transparente sert de toit. Ah ! Ils n'ont pas regardé à la dépense, Sam et sa société !
Une fille mignonne nous conduit dans la partie VIP. Summer embrasse quelques personnes qu’elle connaît. Les gens arrivent et trois quarts des places sont occupés. À 14 h juste, on voit arriver un char, comme en avaient les Égyptiens ou les Romains, sauf que celui-ci n'est pas tiré par des chevaux mais par quatre filles, deux noires et deux blanches. La conductrice a un fouet en main et elle le fait claquer sur les fesses des filles qui galopent à toutes jambes. C'est beau, ces corps couverts de sueur, de poussière et de marques de fouet... Les filles sont attachées à trois pièces de bois et elles ont toutes un mors. Le char fait une fois le tour du stade, puis s'arrête au milieu. La conductrice est une femme dodue d'une quarantaine d'années. On voit son visage sur les écrans géants... Oh ! mais je la connais, c'est Vera Humphrey, la reine des talk-shows. Son émission cartonne. Les gens la reconnaissent et applaudissent, moi aussi. Summer me regarde, amusée. Vera prend un micro, oui, ça ne fait pas très "romain". Elle dit :
— Mesdames, Messieurs, bienvenue au Slave Paradise. Vous allez voir quelques attractions. Ensuite nous procéderons à une vente d'esclaves, toutes munies d'un certificat sanitaire. Vous pourrez vous offrir la servante docile, la compagne de vos rêves ou la vendeuse idéale. Et maintenant, mes pouliches vont refaire un petit tour de piste et les attractions vont suivre. Bon amusement et bons achats.
Elle refait le tour du stade, son fouet claque plusieurs fois sur les croupes des pouliches et elle repart. Après elle, c'est un homme qui se trouve juste au-dessus de nous qui prend la parole. Son visage apparaît sur les écrans. Il dit :
— Mesdames, messieurs, vous allez assister à trois reconstitutions de l'esclavage à travers les âges. Pour commencer, nous voici en 50 avant Jésus Christ, des esclaves gauloises sont emmenées pour être vendues au marché aux esclaves de Rome...
Un cavalier romain arrive sur la piste, il est suivi de deux rangées de filles blondes et nues, attachées les unes aux autres. De chaque côté, des légionnaires les fouettent. Eh ! Mais elles n'ont rien fait de mal ! C'est vrai, mais ce sont des esclaves... Ah, oui, d'accord.
Elles font le tour de la piste. Sur les écrans géants, je guette le moment où les fouets touchent leurs fesses et leurs cuisses. Summer, qui connaît mon intérêt pour... les reconstitutions historiques, me glisse :
— Tu vois, si je t'avais vendue, tu serais parmi ses esclaves.
Même pas possible, je ne suis pas blonde.... enfin si, un peu, mais je vais récupérer ma couleur. Les esclaves romaines repartent. L'animateur annonce :
— Nous allons faire un bond dans le temps, passer de -50 au 16e siècle, voici des esclaves enlevées par les pirates barbaresques et par des trafiquants arabes. Elles vont être vendues au marché aux esclaves d'Alger.
Entre un dromadaire sur lequel se trouve un... Touareg. Derrière lui, il y a deux files d'esclaves de toutes les couleurs, depuis une rousse à la peau blanche comme du lait jusqu'à une Noire couleur ébène, en passant pas des métisses. J'avais déjà remarqué qu'ici, on aimait mélanger les couleurs, comme pour les filles qui devaient faire un numéro de pom-pom girls. Les filles se mettent à genoux sur une rangée, pour qu'on puisse les examiner sur les grands écrans.  
Des touaregs fouettent les filles et ça plaît beaucoup au public qui crie et applaudit.
Ils font un tour et s'en vont. L'animateur dit :
— Plus près de nous, voici une reconstitution datant de la période heureuse de l'esclavage dans le Sud des États-Uunis.
Summer me dit :
— Chez toi.
C'est vrai. Entre un beau cavalier sur un étalon noir. Sur l'écran, je le reconnais : c'est le beau Texan qui m'a tirée dans les chiottes... Euh... je me laisse aller, là... Je reprends : c'est le gentilhomme avec qui j'ai eu un échange intime dans un endroit discret. Faut que j'apprenne à mieux causer, bordel !
Le beau Texan est suivi de deux rangées de filles, toutes Noires. J'aime bien voir leurs belles fesses se crisper sous le fouet ! J'en choisis une que j'achèterai tout à l'heure.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Nos 7 livres illustrés sont ici : 
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