Max-Him
par le 16/03/22
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C’était un appartement comme il y en avait beaucoup dans cette partie de la ville.
Haussmannien, avec ses grands volumes, ses hauts plafonds.
Bien qu’assez classique, la décoration présentait de ci de là, des éléments contemporains choisis avec goût et subtilité.
Sylvia n’aurait su dire combien de personnes buvaient, mangeaient, riaient, s’interpellaient, mais le lieu était comme envahi par une foule anonyme et élégante.
Ce qui avait retenu l’attention de Sylvia, c’était cette femme, assez grande, mince, brune, la peau mate, les yeux comme enfoncés dans leurs orbites, belle, étrange, et d’autant plus étrange que sa tenue de mousseline presque transparente laissait deviner un corps harmonieux au ventre pat, à la poitrine aérienne bien que généreuse, et qui semblait à la fois nue et vêtue.
« Qui est-ce ? » demanda-t-elle à Eric.
« Ah, ah ! Elle est la servante du lieu ! ».
Sylvia ne comprenait pas ce que cela voulait dire et alors qu’elle allait insister auprès d’Eric pour en savoir plus, elle vit un homme aux cheveux gris, plus âgé que la plupart des invités, se diriger vers eux :
« Bonsoir Eric, ravi que tu aies pu venir ! Peux-tu me présenter ton amie ? ».
Eric la présenta à celui qui était donc le maître des lieux.
Mais la façon dont Eric, qu’elle croyait si bien connaître, la présenta, fut si inattendue et désarmante qu’elle en demeura comme hébétée :
« Je vous ai amenée Sylvia car je crois qu’elle fera l’affaire. Elle ne le sait pas encore, mais elle vous conviendra et vous tirerez beaucoup de satisfaction ».
Sylvia n’avait pas eu le temps de répondre que, déjà l’homme l’avait prise par la main et l’entraînait vers le petit salon ou se trouvait la créature qui l’avait tant intriguée.
Celle-ci se tenait immobile et Sylvia vit qu’elle était vraiment nue sous la mousseline, à l’exception d’une lourde ceinture métallique qui ceignait sa taille.
L’homme qui tenait toujours Sylvia par la main s’arrêta devant la jolie brune qui baissa les yeux et qui, sans que l’homme eut prononcé le moindre mot, écarta les jambes et releva la robe au dessus de son pubis décoré d’un étroit triangle de poils qui paraissaient tressés tant la toison semblait compacte.
La main de l’homme s’avança et Sylvia, effarée et subjuguée, vit les doigts prendre possession du ventre et imprimer un mouvement que la belle brune accompagnait de ses hanches…
Cependant, de son autre main, il tenait toujours celle de Sylvia, pétrifiée. Pétrifiée et bouleversée, pétrifiée et terrorisée par un sentiment qui venait de l’envahir : Elle aurait, sans comprendre pourquoi, voulu être à la place de la « servante » car c’est ainsi (elle l’apprit par la suite) que tous l’appelaient.
Bien qu’elle voulut refuser cette idée, il était évident qu’elle enviait la servante !...
Eric les trouva dans cette posture, la servante ondulant sous les doigts de l’homme, Sylvia tétanisée, sa main captive.
Un groupe d’hommes et de femmes l’accompagnait et, curieusement, personne ne semblait prêter attention à l’insolite de la scène !
« Alors, Max ? Comment la trouvez-vous ? » dit Eric en s’adressant à l’homme aux cheveux gris.
Ce dernier, esquissant un sourire, se contenta d’attirer Sylvia contre lui et Sylvia se sentit perdue.
C’est alors qu’elle comprit pourquoi Eric l’avait conduite ici et pourquoi il avait précisé : « elle vous conviendra et vous tirerez beaucoup de satisfaction »…
La servante gémissait dans l’indifférence générale et Sylvia, pressée contre le maître des lieux, sentit son ventre couler et brûler. Ses jambes devenaient molles, son cœur s’affolait, sa vue se troublait.
Pourquoi ne me caresse-t-il pas ? pensa-t-elle soudain, et immédiatement elle tenta de chasser cette idée et esquissa un mouvement de retrait.
Max, comme s’il avait deviné sa pensée lui intima l’ordre de ne pas bouger, et Sylvia ne bougea plus.
La servante avait le souffle court, des sons significatifs émanaient de sa bouche, puis elle cria, hoqueta et enfin, sans que Max lui eut dit quoi que ce soit, elle se recula, se mit à genoux et entreprit de lécher les doigts de l’homme.
Sylvia, fascinée, n’osait bouger.
Max se détournant de la servante fit face à Sylvia qui instinctivement baissa les yeux.
De sa main encore mouillée, il entreprit de caresser les cuisses de Sylvia qui se mit à trembler.
« Enlève-moi cette culotte » dit-il sur un ton impérieux et Sylvia s’exécuta sans même réfléchir.
Elle ne se sentait plus perdue, elle était perdue.
Max la dévisagea de ses yeux couleur mousse et son regard était si intense et pénétrant que, comme un automate elle ferma les siens et écarta légèrement les jambes, et attendit.
10 personnes aiment ça.
Romurex
J'aime beaucoup cet épisode qui, bien sur, attend une suite. Je lirai.
J'aime 16/03/22
sublime !!!!
J'aime 17/03/22
Max-Him
Texte autobiographique. Je ne publie pas la suite ici car, on m'a déjà piqué le texte originel par le passé .
J'aime 17/03/22
Max-Him
La photo (personnelle) représente ce qui fut mon jardin, proche de la rue Perronet .
J'aime 18/03/22
Romurex
Il n'est donc pas possible de lire la suite ? Quel intérêt de présenter un texte incomplet ?
J'aime 18/03/22
Max-Him
@romurex ... L'intérêt?... Je pense (sans me vanter ..) que la partie publiée n'est pas si nulle ... et d'autre part, certains m'ont demandé la suite, en privé. Vous auriez pu le faire mais quel intérêt, en effet ! à moins que ...
J'aime 18/03/22 Edité
Romurex
@Max-Him À aucun moment je n'ai dit que la partie publiée était nulle. Je ne le pense pas et j'ai d'ailleurs dit précédemment que jamais ce texte. Si je pose cette question, c'est d'ailleurs parce que j'avais envie de lire la suite. Fragilité de l'écrit, j'avais mal perçu ce que vous vouliez dire en écrivant que vous ne souhaitiez pas publier la suite. J'en avais conclus que de crainte d'être victime d'un plagiat, la suite resterait inconnue pour tout autre que vous. De la même manière, mon commentaire n'avait pas de volonté d'être désagréable et n'allait pas au delà de ma question. Si j'ai pu donner une autre impression, ma question était mal posée et je m'en excuse. Peu habitué au fonctionnement du site, comment puis-je vous contacter en privé pour pouvoir lire la suite. Je vous souhaite une bonne soirée.
J'aime 18/03/22
Max-Him
Il y a une suite ... qui ne correspond pas à la fin de l'histoire @alain76
J'aime 19/03/22
masque_gris
Il est certain que le trouble de Sylvia et la docilité sensuelle de la "servante" excitent l'imagination...! Je fais parti des gourmets qui espèrent lire les épisodes suivants dont la saveur doit être délicieusement épicée... Au grand plaisir de vous lire Max-Him... Bien à vous...
J'aime 21/03/22
Max-Him
@masque_gris: la suite en privé. Quant à la fin, je la garde pour moi ...
J'aime 21/03/22