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J'étais heureux ce matin de mai . J'avais réussi , à réserver un voyage pour deux personnes pour l'Ile de la Réunion . Depuis notre voyage de noce , Lady Gabrielle et moi rêvions de retourner sur cette île merveilleuse . Nous rêvions de retourner manger des samoussas sur les marchés colorés de Saint Paul ou de Saint Denis , revoir le Piton de la Fournaise , nager avec les poissons aux couleurs de tropique , déguster la cuisine créole et profiter de tout ce que cette île propose .
Je n'avais plus qu'à appuyer sur « enter » . Ce que je fis avec prudence craignant la « fausse manip » . Mais tout c'est bien passé . Les quatre feuilles de ma « résa » étaient imprimées . J'avais bien mérité le grand bol de thé que je me préparais ainsi que le pain au chocolat de la veille que je réchauffais pour qu'il redevienne croustillant .
Je dégustais mon petit déjeuner quand Lady Gabrielle me rejoignit encore ensommeillée .
J'avais placé les feuilles entre son énorme bol à p'tit dèj qu'elle affectionne tant et le petit vase où règnait en majesté une rose « Queen Elysabeth » » cueillie dans notre jardin . Quand elle découvrit l'objet de ces feuilles son visage s'éclaira comme la terre lorsque le soleil apparaît à l'horizon .
La date de notre départ arrivait . Chaque jour nous voyait nous occuper d'une nouvelle préparation . Je dois avouer que la joie de retourner sur cette terre de prédilection était troublée par l'appréhension que j'ai des voyages en avion . Non pas que j'ai peur mais le fait de passer 12 heures coincé dans un siège trop petit pour moi ne m'enchante pas du tout . L'attitude blasée et l'état d'irritation permanent du personnel de cabine participaient pour beaucoup à mon appréhension .
La veille de notre départ nos préparatifs étaient terminés . Nous profitions d'une journée calme avant d'affronter ce petit chamboulement qu'est un voyage en avion . Il était onze heure du matin quand Lady Gabrielle m'ordonna de me dévêtir . Elle avait envie de me flageller . J'étais à mille lieues de partager la même envie à ce moment là mais je m'exécutais. Je suis sont soumis , mari aussi, mais surtout soumis . Je pensais que Lady Gabrielle le pensait aussi . Après la flagellation elle me fit assoir , me menotta poignets et chevilles aux barreaux et montants de la chaise . Je ne pouvais pas me libérer .
<> me dit-elle .
Je ne voyais pas du tout où elle voulait en venir . En outre j'étais étonné , elle n'avait jamais commencé une séance BDSM , juste avant le repas de midi . Quand je sus la raison de son comportement , j'étais complètement abasourdi . Lady Gabrielle n'avait jamais laissé apparaître le moindre signe ni le moindre indice qui aurait pu me faire soupçonner ce qu'elle m'annonça ce matin là , veille de notre départ .
<< Tu ne viens pas avec moi à la Réunion . C'est Laura qui part avec moi . Quand à toi je t'ai réservé un séjour BDSM chez un couple de dominants . Tu vas suivre un stage de réorientation DS .
Je trouve que ta soumission à mon égard c'est nettement dégradée depuis quelques temps . J'ai donc décidé de remédier à cet état de fait . >>
Tout d'abord j'avais pensé à une plaisanterie . Il lui fallut faire preuve de beaucoup de persuasion pour me convaincre . Quand enfin mon cerveau me fit admettre le sérieux du projet de Lady Gabrielle , la stupéfaction et le rejet m'envahirent .
<< Je te conduis chez ce couple cet après-midi. Je reviendrai te chercher à mon retour de ce voyage que tu m'as si gentiment offert , mon petit mari . Car c'est bien mon mari qui me l'a offert ce voyage et non pas mon soumis . En un mot , je te reproche de te conduire trop souvent en mari lambda et plus suffisamment souvent en homme soumis , ce qui m'avait fait craquer pour toi . >>
J'étais stupéfait . <>
<>
<< Oui Maîtresse , mais je décrivais ces fantasmes à votre demande , des fantasmes qui n'étaient pas forcément à réaliser.>>
<< Hé bien là , ils vont se réaliser . Tu devrais me remercier de te faire ce cadeau au lieu de rechigner . Et . . . dis -moi, Berny, Je suis bien toujours ta Maîtresse , ta Dominatrice ? >>
J'acquiesçais du bout des lèvres . << Oui Maîtresse >> A ce moment là , je décidais de ne plus récalcitrer . Mais j'avais du mal à cacher mon désappointement .
<< Bien , nous voilà revenu à de meilleurs sentiments .>>
Revenus à de meilleurs sentiments ? Tout était relatif mais je n'avais pas le choix . N'avais-je pas , au début de notre relation , fais serment d'obéissance à Lady Gabrielle ? Ne m'étais-je pas offert à Elle ? Allais-je en quelques mots détruire cette relation Domination/soumission ?
Certainement pas , je ravalais ma déception et tâchais de faire bonne figure .
<> Quelle ironie de la part de Lady Gabrielle .
L'après-midi elle me conduisit , effectivement , chez le couple de dominateurs propriétaires d'une ancienne ferme fortifiée transformée en gîte rurale , un gîte spécialisé BDSM qui a pour nom '' Le Domaine de H&K ''. L'établissement était géré par eux même , Maîtresse Karole et Maître Hadès et entretenu par un couple travaillant à demeure . J'apprendrais plus tard qu'ils étaient tous deux soumis mais rémunérés et qu'ils participaient parfois , aussi à la domination des soumises et soumis clients de l'établissement tout en subissant celle de leurs Maîtres . Certains de ces soumis étaient envoyés là par leur dominant comme c'était mon cas . D'autres venaient ici de leur propre chef pour assouvir leurs fantasmes . La durée du séjour était au choix des clients .
Nous étions arrivés vers quinze heures . J'avais voyagé à l'arrière de la voiture yeux bandés et poignets menottés . Lady Gabrielle m'avait ordonné de mettre les vêtements les plus vieux que je
possédais . Cet ordre m'avait intrigué , à juste titre . Bien sûr je portais ma cage , je ne devais plus la quitter jusqu'à la fin de mon stage . La deuxième chose que je dû faire après avoir
salué , à genoux , les propriétaires du lieu fût de retirer tous mes vêtements , sauf mes baskets , et de les jeter dans un fût en métal où ils furent brûlés par l'homme du couple de soumis .A ce moment là je réalisais que Lady Gabrielle reprenait le contrôle sur notre relation de manière très sévère .
La Propriétaire des lieux m'ordonna de faire mes adieux à ma Maîtresse . Lady Gabrielle me regardait avec un sourire quelque peu narquois et avec une autre lueur indéfinissable .Je lui embrassais les pieds , je savais qu'il aurait été malvenue de lui faire un baiser de mari ( sur la bouche ) ou de copain ( sur les joues) . Elle partit sans plus de commentaire à mon grand désarroi . Elle ne me donnait même pas une parole de réconfort .
<< Ton stage de redressement commence dès à présent , tu seras enfermé pour le reste de la journée dans l'une des cellules du sous sol .>> Me dit Maîtresse Karole . << Soumis Gérôme va te conduire . Tu dois lui obéir au doigt et à l'oeil ainsi qu'à sa femme Léonie comme si tu avais à faire à moi ou à Maître Hadès . Et un détail important , tu n'as absolument pas droit à la parole , chaque manquement à cette règle sera sanctionné par dix coups de fouet et ce pour toute la durée de ton séjour ici , c'est-à-dire treize jours . Tu découvriras les autres règles que tu devras impérativement respecter ainsi que le protocole que ta Maîtresse a prévu pour toi au fur et à mesure . Il va sans dire qu'aucune révolte ni refus ne seront tolérés sous peine d'aggravement de la sévérité du protocole . Gérôme menottez Berny et conduisez le dans ses appartements et informez le sur les trois positions incontournables du Domaine .>>
Gérôme me menotta et me conduisit dans mes <> . Une pièce aux murs de moellons de quatre mètres sur deux / cinquante , un lit composé d'un bas-flanc , d'un matelas et d'une couverture de l'armée, un couchage qui se révélera étonnamment confortable , dans un angle un trou en guise de toilette , recouvert d'un caillebotis de bois , le tout surmonté d'une douche ne distribuant que de l'eau froide .Ici aussi on avait un certain sens de l'ironie . Gérôme me fit entrer dans cette cellule sombre éclairée seulement par un minuscule soupirail .
Il m'enseigna les trois positions . La première consistait à se placer debout face au dominant bras en V , pour vérification de la netteté du corps . La deuxième , à genoux mains en offrande . La troisième , prosternation , à genoux , bras tendus , paumes des mains ainsi que la face contre le sol . <>
Puis il partit refermant la porte derrière lui . J'entendis les verrous qu'il tirait . Il ne m'avait pas dit un mot . Je ne savais pas ce qui était prévu ni ce que j'allais subir . Ce qui ajoutait à mon stress déjà très important mais je dois reconnaître qu'il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti cette cérébralité créée par la peur de sévices inconnues .
Il y avait plusieurs heures que j'étais enfermé dans ce lieu . La lumière arrivant par le soupirail faiblissait . Au début j'avais travaillé les positions pour les graver dans ma mémoire puis je m'étais allongé sur le lit , on ne me l'avait pas interdit . J'écoutais le silence ou plutôt les bruits que font obligatoirement les humains dans une maison . Je distinguais différentes provenances de ces bruits . Certains étaient produit dans les autres cellules attenantes à la mienne . Personne n'essaya d'entrer en contact avec moi . Il y avait d'autres soumis enfermés là . Nous ne fîmes jamais connaissance même si nous avons été dominés ensemble les jours suivants .
Il faisait très sombre dans ma cellule , je pensais que personne ne viendrait plus . J'étais vraiment dérouté par ce traitement , je cherchais le sommeil en vain . Il devait être onze heures du soir , quand soudain la porte s'ouvrit à la volée , c'était Gérôme .<< Debout , les Maîtres commencent ton protocole . Dépêche toi . >> Je ne me levais pas suffisamment rapidement . <>
En remontant du sous-sol , je vis l'heure à l'horloge du hall d'entrée , il était vingt et une heures trente . Gérôme me conduisit devant les Maîtres qui dégustaient des cocktails de fruits au bord de leur piscine . La nuit était chaude à peine rafraichie par une petite brise , comme si le temps s'était immobilisé . << A genoux .>> C'était un ordre de Maître Hadès . J'obéissais aussitôt , l'ambiance de la situation dans laquelle je me trouvais ne laissait aucune place à l'extrapolation .
<< Tu vas exécuter ton premier supplice . Gérôme va t'attacher un poids de deux kilos à chacun de tes poignets , un poids d'un kilo à tes testicules et placer des pinces à tes seins auxquelles seront accrochés des grelots . Puis il va fixer un collier à ton cou relié par une longe au poteau qui est au milieu de la pelouse et tu marcheras en rond sans aucun arrêt tant que tu n'auras pas reçu l'ordre contraire . Nous voulons entendre les grelots de tes seins en continu , le premier arrêt de plus de cinq secondes sera sanctionné d'un coup de fouet , le deuxième arrêt , cinq coups de fouet , le troisième, vingt coups de fouet et surtout cela prolongera ta promenade autour du monde qui est le tien maintenant : le poteau . >>
Je m'étais étonné de la relative indulgence de Maître Hadès , ce que je subissais , je l'avais fantasmé de nombreuses fois mais dans mes rêves les poids étaient plus lourd . Cinq kilos au moins pour mes testicules et mes poignets . Je marchais depuis une éternité et je comprenais que l'indulgence n'avait rien à voir avec mon supplice , c'était du réalisme . Je n'aurais certainement pas tenu longtemps avec des poids de cinq kilos .
Quand j'avais commencé à marcher en rond, j'avais ressenti le bonheur '' d'une première fois '' et l'excitation de l'accomplissement d'un fantasme . Je m'étais senti à ma place , une place que j'avais rêvée et j'y étais placé par ma Maîtresse , même si elle n'était pas à mes côtés j'étais connecté à Elle . Je savais qu'Elle pensait à moi dans son manque de sommeil dû à la fébrilité l'accompagnant , dans cette veille de départ pour la Réunion . A ce moment là je ne lui en voulais plus du tout , Elle m'avait offert le plus beau des cadeaux qu'un soumis puisse recevoir . Je n'allais pas toujours penser cela au cours de mon séjour .
Je marchais depuis longtemps . Maintenant la souffrance était bien présente . La fatigue et les crampes provoquées par les poids étaient insupportables . Les pinces irradiaient une douleur intense dans mes seins . Mais j'avais peur du fouet . Je me cramponnais à mon rêve : je subissais ce que j'avais rêvé . . . Non? De nombreuses minutes plus tard j'étais à un stade où j'avais dépassé toutes prudences . Plus rien ne comptait que de me reposer et de soulager la douleur de mes seins et de mes bras , je m'accroupissais . J'oubliais de faire tintinnabuler les grelots de mes seins . Erreur funeste , Maître Hadès vint me rappeler à l'ordre par un coup de fouet qui n'avait rien de bienveillant . J'essayais de me relever mais mes jambes me trahirent .<> . Je venais de rompre mon obligation de silence . Je reçus aussitôt les dix coups de fouet prévus . Je me relevais tant bien que mal et m'effondrais à nouveau quelques minutes plus tard un voile noir devant les yeux . J'avais marché pendant plus de trois heures .
Je me réveillais alors que la lumière du jour diffusait sa clarté par la lucarne. J'étais couché sur le bas flanc . Mes seins étaient libres de pinces ainsi que mes testicules et mes poignets de leurs poids . Je restais longtemps sans bouger essayant de récupérer de ma longue marche .J'avais faim . L'envie d'abandonner envahissait mon esprit . Le sujet n'avait jamais été abordé , ni avec Lady Gabrielle ni avec les Maîtres de céans cependant je ne me voyais pas subir de tels traitement aussi durs pendant encore douze jours . J'avais obéi à ma Maîtresse aveuglément sans penser à aborder le sujet . Je ne savais que faire .
La porte s'ouvrit brusquement . C'était Maîtresse Karole accompagnée de Léonie qui portait un saladier en métal . Celle-ci étala une petite toile cirée sur le sol . << Dépêche toi de te lever si tu veux manger .>> ordonna Maîtresse Karole . Je m'exécutais . Elle déversa le contenu de la bassine sur cette toile , un mélange de légumes bouillis et de pain écrasé que Maîtresse Karole piétina ostensiblement . <> Je m'empressais d'absorber la nourriture amassée sur les sandalettes de Maîtresse Karole .Je l'avalais goulûment , je n'avais pas mangé depuis vingt quatre heures . Après le départ des deux femmes je mangeais avidement toute la nourriture .
Il était quinze heures quand on vingt me chercher . Gérôme libéra deux autres soumis et nous conduisit près de Maîtresse Karole . Le supplice du jour consistait à tracter une sorte de sulky sans
brancard, à l'aide de lanières reliées à nos testicules . Gérôme et Léonie nous attachèrent les bras l'un à l'autre pour nous positionner de front , tel un attelage de chevaux . Relièrent les lanières à nos couilles et nous passèrent des cagoules totalement aveuglantes sur la têtes . Le soumis qui était à ma gauche avait une guide de cuir attachée au bras gauche . Le soumis placé à ma droite avait aussi une guide attachée , à son bras droit quand à lui . J'étais au centre de cet équipage .
<>
L'apprentissage de cet exercice fut relativement facile . Nous nous sommes assez bien habitués à tirer le sulky avec nos couilles . Une heure d'adaptation nous fut quand même nécessaire pour y arriver. Maîtresse Karole n'eut pas beaucoup de raisons de nous fouetter avec sa chambrière mais Elle le fît quand même , gratuitement , pour assouvir son sadisme . Elle fît tourner ainsi son manège original durant une heure et demi ne se privant pas de nous stimuler dans l'effort en fouettant aussi nos testicules . Elle nous libéra au début de la soirée . Gérôme nous reconduisit dans nos cellule tandis Tandis que Maîtresse allait se rafraîchir dans sa piscine . J'étais à nouveau enfermé et je ne connaissais pas la suite du protocole prévu . Je prenais une douche à l'eau froide me séchais tant bien que mal dans une petite serviette . Personne ne vînt me chercher jusqu'au lendemain mais je restais dans l'angoisse de l'incertitude .
Cela faisait quatre jours maintenant que je suivais ou plutôt subissais ce stage de redressement D/S . Je n'avais droit qu'à un repas par jour et toute l'eau que je souhaitais au pommeau de la douche. J 'étais affamé , moi qui faisais trois repas par jour . La veille ,tous les soumis présents au gîte , avaient été réveillés à six heures du matin . Nous avions été conduits dans le petits bois du parc et attachés à un arbre . Nous étions positionnés à intervalle d'une cinquantaine de mètres des uns des autres et nous sommes restés ainsi sans explication . L'attente dans l'interrogation de ce que l'on va subir est extrêmement stressante . Mon stress augmentait au fil des minutes . J'attendis deux heures attaché à cet arbre la suite de mon protocole .
Maître Hadès et Maîtresse Karole apparurent enfin sur le chemin du sous-bois en tenue de jogging . Ils s'arrêtèrent devant moi pour souffler . Quand Maîtresse Karole eut exécuté ses exercices de respiration , elle s'approcha de moi , saisit mes bouts de seins entre index et pouces pour les pincer avec une force que je ne soupçonnais pas puis me donna une série de coups de genoux dans les testicules . J'étais solidement attaché à mon arbre je ne pouvais donc pas tomber ni même me plier en deux comme mon corps l'aurait fait impulsivement sous cette douleur atroce . Je criais instinctivement mais cela ne retenait aucunement Maîtresse Karole , elle continuait de plus bel . Quand elle fut satisfaite du supplice qu'elle m'avait infligé elle céda la place à Maître Hadès . Il se montra moins violent , craignant peut être l'accident . Heureusement lors de ce supplice , la douleur provoquée par les coups dans les testicules est atténuée par le fait que le genoux frappe aussi l'entre cuisse , ce qui freine sa vélocité .
A l'écoute des cris des autres soumis , je sais qu'ils ont tous subit le même sort que moi . Nous avons été reconduit dans nos cellules à midi complètement épuisés , les testicules endoloris .
Je ne devais plus rien subir avant le lendemain . Ce ne fut pas le cas de certains de mes co suppliciés . Je restais seul à me morfondre en pensant à Lady Gabrielle qui devait déguster des samoussas et faire tout ce que nous avions imaginé . Léonie m'apporta mon repas dans une gamelle qu'elle posa sur le sol , s'accroupi au dessus et urina dedans . Elle me souhaita un bon appétit et me donna l'ordre de manger devant elle . J'avais tellement faim que je me jetais sur la nourriture . L'urine de Léonie ne me gênait pas étant habitué à déguster le nectar de ma Maîtresse . Quand j'eut terminé mon '' repas '' elle me fit coucher sur le sol , s'assit sur ma bouche et m'ordonna de la faire jouir . Elle me quitta dans l'après midi comblée , moi étais épuisé .
Le lendemain , au sixième jours de ma présence ici , Gérôme vint me chercher à huit heures . <> Il m'amena à l'écurie . Un magnifique hongre était sellé attendant sa cavalière . Gérôme menotta mes poignets , les relia à une longe fixée au pommeau de la selle , plaça des pinces munies de grelots à mes bouts de seins et une cagoule totalement occultante sur ma tête . <> Il me laissait là sans plus de commentaire .
De nombreuses minutes plus tard , j'entendis enfin Maîtresse arriver . Sans dire un mot elle me donna vingt coups hargneux de cravache sur les fesses et sur le dos témoignant de sa mauvaise humeur . Elle monta sur son cheval et parti sans plus prêter attention à moi . Je tentais tant bien que mal de garder mon équilibre au bout de la longe . Chose extrêmement malaisée en raison de la vitesse du cheval , qui pourtant était mené au pas et du mauvais entretien du chemin semé de trous de sabot . Durant la promenade de Maîtresse je tombais trois fois mais jamais elle ne dit mot . De retour à l'écurie , c'est Gérôme qui comptabilisa les coups de la sanction . <> Je reçus les soixante coups de cravache mais je ne reconnaissais pas la dextérité du dominant qui me punissait . Je ne percevais pourtant pas d'autre personne présente dans l'écurie . Ce n'était pas Maîtresse Karole qui me cravachait ni Maître Hadès ni même Gérôme ou Léonie , tous m'avaient m'avaient abondamment fouetté tout au long de la semaine .
Qui cela pouvait bien être . Les soixante coups assenés Gérôme m'enleva la cagoule . Quand mes yeux furent réadaptés à la lumière je reçus un tsunami d'étonnement et d'émotion . Lady Gabrielle se tenait devant moi , souriante .
<< J'espère que tu as bien profité de ton séjour car demain nous partons pour un autre séjour . . . à dix mille kilomètre d'ici . . . à la Réunion .>>
Posté dans: Techniques & Pratiques BDSM
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Un texte très fort Berny , il y a longtemps que je n’avais pas lu un si beau texte ..
Merci Lady Hydre. C’est ce genre de texte qu’il me plaît d’écrire. Il y avait un peu de temps que j’avais la trame de cette histoire dans la tête. Un jour la fin m’est apparue comme une évidence alors j’ai écris . Si elle procure un peu de plaisir aux lectrices et lecteurs, cela me dit que je n’ai pas perdu mon temps. Bonne soirée à vous Lady Hydre.
Berny au clavier. Merci Sevraetkatin . Oui les deux voyages que nous avons fais là bas ont été mémorables. Lady Gabrielle est bienveillante, c’est exactement le terme que j’emploie quand elle me demande comment je la perçois. L’histoire telle qu’elle est écrite n’a pas existée dans ce laps de temps.en revanche tous les détails sont autobiographiques. Je les ai vécu à différents moments de ma vie. Je me suis servi de mon expérience de soumis .
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23/01/22