FemmeFemelleEsclave
par le 18/12/21
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Je me déplace rarement hors de Paris dans mon cadre professionnel.
Et quand ça arrive, c'est généralement pour la journée.
Départ le matin, souvent tôt, retour le soir, parfois tard.
Il ne m'était plus arrivé de devoir partir plusieurs jours depuis le début du Covid.
Mais là, je n'avais pas le choix.
Signature des actes relatifs au rachat d’une boîte, auquel j'avais participé.
3 jours de déplacement.
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Longtemps, j’ai vécu seule.
Les mecs que je voyais me baisaient le plus souvent chez eux, parfois chez moi.
Nos affaires terminées, nous nous quittions au petit matin.
J’étais libre, et cela me convenait parfaitement.
Et puis, il y a eu ce foutu Covid, le premier confinement, mon installation chez toi.
Et j’ai découvert combien c’était bon de partager ta couche.
Pas seulement pour que tu profites de moi et moi de toi.
Mais pour m’endormir, me réveiller à tes côtés.
Sentir la chaleur de ton corps contre le mien, me blottir contre toi.
Te savoir là quand il m’arrive de me réveiller la nuit.
Pouvoir te toucher, te caresser, te respirer.
Te réveiller le matin en même temps que ton désir 😀.
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Bon, ça présente aussi quelques inconvénients.
Ta façon de t’étaler, deux tiers du lit pour toi, un tiers à peine pour moi.
Mais ça ne me gêne pas.
Puisque la place que tu prends dans le lit ne fait que refléter celle que tu occupes désormais dans ma vie 😀.
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Alors, j’appréhendais ces deux nuits sans toi.
Le manque de toi.
Me retrouver seule dans un grand lit vide.
Sans toi.
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Le premier jour, le client nous a invité à dîner dans un restau connu de la place.
Dîner agréable, quelques compliments un peu appuyés de sa part à mon propos, rien de choquant ni de déplacé.
J’aime bien les compliments quand ils viennent des mecs 😀.
Il était tard quand je t'ai appelé.
Nous nous sommes raconté nos journées respectives.
Le deuxième soir, nous avons dîné à l'hôtel, moi et Kevin, le collaborateur qui m'accompagnait.
Dîner rapide, après une journée chargée.
Dernières discussions, ultimes modifications aux actes que nous avions préparés.
A 10h et demie, j'étais dans ma chambre.
Je t'ai appelé.
Nous avons parlé longuement.
Je t'ai dit combien tu me manquais.
Toi, et ce que tu as entre les jambes.
Quand bien même j'en avais pourtant profité encore le matin avant mon départ.
Tu m'as dit d'allumer mon pc, de brancher la caméra, de te rappeler via skype.
Je me suis déshabillée, allongée sur le lit vide, j'ai branché l'ordi et je t'ai rappelé.
"Caresse toi" m'as tu ordonné.
"Montre moi ta chatte".
"Mieux que ça, ouvre toi davantage"
"Montre que tu n’es qu’une chienne"
"Pince tes tétons"
"Plus fort"
"Je veux voir ton cul"
"Mets y un doigt"
"Deux"
"Encore un"
"Tu mouilles ? Je veux voir ton sexe"
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Oui, je mouillais.
Rien qu'à entendre le son de ta voix.
A obéir à tes ordres.
Alors même que je ne te voyais pas, puisque de ton côté tu n'avais pas allumé ta caméra.
Et en même temps, j'avais honte.
Pas de m'exhiber ainsi devant toi.
Mon corps, mes trous n'ont plus de secrets pour toi.
Mais de prendre du plaisir sans qu'il ne soit la conséquence du tien.
Parce que si j'aime jouir, c'est de toi que j'aime jouir.
Par toi, pour toi, grâce à toi.
J'ai quand même joui ce soir-là, sur ce lit que je ne partageais pas avec toi.
Ce grand lit vide où je me suis endormie seule.
Sans toi.
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Quand je suis rentrée, tu n'étais pas encore arrivé.
Dans le vide poche de l'entrée, il y avait un de tes mouchoirs.
Humide de ce que d'autres qualifieraient de "souillures", que je n'ai jamais considérées comme telles .
J'ai souri en pensant à quoi il t'avait servi.
Je l'ai longuement reniflé, léché, avant de le remettre là où je l'avais trouvé.
Presque aussi propre que si tu ne l'avais pas utilisé.
Puis j'ai été me doucher, me préparer pour toi.
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La nuit a été longue.
Ou courte, selon le point de vue qu'on adopte.
J'ai veillé à largement compenser ces deux nuits passées sans toi.
Sans aucune honte cette fois-ci.
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Finalement, je préfère un tiers du lit pour moi et les deux autres pour toi qu'un grand lit pour moi seule :smile:.
20 personnes aiment ça.
Bonsoir c est un très beau témoignage que vous livrez là. Merci
J'aime 18/12/21
Phildefred
Cette dépendance de l'autre est superbement décrite
J'aime 18/12/21
M des Sens
De très beaux mots que vous nous posez là, chère FFE... Un émoi en ce petit retour d'un passé plus allégée...Mais d'un Covid, qui n'est pas passé, vous en avez appris ce bonheur d'une couche partagée...D'un espace apprivoisé....Et Vous voilà apaisée de ce choix fait...Vous pourrez dire...Merci Covid et confinement...Finalement...J'y suis bien possédée amoureusement de cet être qui est rentré...
J'aime 19/12/21 Edité
Olivier
La vie amoureuse en mode BDSM - superbe.
J'aime 19/12/21
FemmeFemelleEsclave
@M des sens Disons que oui, j'ai eu de la chance. Parce que cette saloperie de Covid m'a amenée à faire des choix que je n'aurais peut-être pas fait sinon. Mais en même temps, je suis consciente que pour beaucoup ça a été synonyme de contraintes, de problèmes quotidiens à gérer, de distension dans les relations et pour certains la maladie ou la mort. Mais le bonheur est souvent égoïste. Alors, si je ne les oublie pas, j'en profite. Mais j'ai aussi appris que ce que j'ai vécu est possible pour chacun. Qu'il suffit de le vouloir, d'y croire et de s'en donner les moyens.
J'aime 19/12/21
FemmeFemelleEsclave
@Olivier, Cher ami. Pourquoi les deux, bdsm et amour, devraient-ils s'opposer ?
J'aime 19/12/21 Edité
Olivier
Bien sûr que c'est compatible, oui oui, merci.
J'aime 19/12/21
Bosco
Oh oui, nous sommes nombreux,je pense, à le comprendre et vouloir vivre ainsi..
J'aime 22/12/21
jolie récit , parfois la vie est dur mais telment agréable
J'aime 26/12/21