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Pour certains, le bdsm n’a rien à voir le sexe.
Pire, les deux seraient antinomiques.
Mais les règles, les codes, les normes n’ont jamais été mon truc.
Et je ne conçois pas la relation à mon Maître sans le sexe.
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N’en déplaise à Freud, je n’ai jamais vécu comme un traumatisme de n’avoir pas de queue.
J’aime me savoir avec une bouche, un cul, une chatte.
Tous ces orifices qui constituent « son » territoire,
comme autant de compléments indispensables à ce que lui a entre les jambes.
Cet instrument dont je ne pourrais me passer
puisqu’il lui sert à me prendre, me posséder, me faire vibrer.
Tout en jouissant de moi.
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Oui, j’aime le cul, me faire baiser.
Ce moment que je vis comme l’aboutissement, le final échevelé de nos séances, du feu d’artifice de gestes, mots, sensations et sentiments qui a précédé.
Quand l’excitation, la tension accumulée, la mienne, la sienne doivent trouver leur exutoire.
Qui passe par moi et le jaillissement de son foutre.
En moi.
J’aime le moment où son plaisir se manifeste physiquement.
Cet instant qui me prouve que j’ai été à la hauteur de ce qu'il est en droit d'attendre de moi.
Quand le plaisir, chez lui, chez moi, atteint son paroxysme.
Et où je me sens pleinement à lui puisqu’il est en moi pour se répandre en moi.
Faisant de son plaisir, de sa semence, de ce concentré de lui une partie de moi.
Et puis j’aime aussi le temps qui suit.
Quand il s’effondre sur moi,
Épuisé, vidé, libéré de toute sa tension accumulée.
Pour me laisser m’occuper autrement de sa queue désormais au repos.
L’embrasser, la lécher, recueillir sur elle les dernières goutes de son plaisir.
Avant que des échanges plus tendres ne prennent le relais.
Ses mots, les miens.
Et que je m’endors dans ses bras.
Ou lui dans les miens.
A moins que son désir ne renaisse
et que tout recommence :smile:
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Alors, oui, définitivement, j’aime le cul et me faire baiser.
Et j’en ai besoin.
Peu importe lequel de mes orifices il décidera d’utiliser.
L’un ou l’autre, l’un puis un autre ou les autres, dans l’ordre qu’il voudra.
En fonction du moment, de son envie, du sens qu’il veut donner à son acte.
Puisque c’est lui qui décide.
Puisqu’il est mon Maître.
Et que tous lui appartiennent.
Thèmes:
orifices femelles, territoires de mâles
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Merci FFE de mettre des mots sur ces états. Je trouve vos ressentis très justes et je partage votre attrait pour les plaisirs de la chair, bien qu'ils ne soient pas une finalité en soit dans ma conception des choses. Il faut bien reconnaître que vibrer à l'unisson sexuellement est un partage exceptionnel de ce que nous avons de plus intime... J'en profite pour vous remercier de toutes vos contributions que j'ai toujours trouvé qualitatives et fort intéressantes.
Merci Txoria swann.
Pour moi non plus, les plaisirs de la chair ne sont pas une fin en soi.
Enfin, plus aujourd’hui.
Mais même si je les intègre désormais dans quelque chose de plus vaste, ils font partie de ce «tout » dont j’ai besoin.
@maestrotuo.
Je me revendique pourtant moi aussi du « féminisme ».
Dans la mesure où je me considère comme l’égale en droit des hommes et où je récuserai toujours l’idée que le fait d’avoir une queue et des couilles vous conférerait une quelconque supériorité sur nous.
Mais ça ne m’empêche pas d’apprécier à leur juste valeur ce qui nous différencie 😀.
Ce que je récuse et récuserai toujours par contre c’est l'idéologie des néo-féministes qui considèrent que pour pouvoir nous assumer en tant que femmes il convient de vous dénier le droit d’être des hommes.
Merci FemmeFemelleEsclave pour cette jolie contribution, le sexe n'est effectivement pas une finalité en soi mais la cerise sur le gâteau de la communication non-verbale entre 2 êtres lorsque leurs esprits se rejoignent
@maestrotuo.
Qu’entendez-vous alors par féministe dans votre définition?
Dans la mienne, se revendiquer comme l’égale des hommes dans le cadre social et professionnel n’est pas antinomique avec le fait se soumettre à mon Maître dans l’intimité.
Et, le concernant, je sais que c’est aussi comme cela qu’il conçoit notre relation.
Après, je peux entendre que je/nous sommes peut-être des cas atypiques 😀.
Mais bon.
Notre manière de concevoir les choses nous sied bien à tous les deux.
@maestrotuo Je suis assez d'accord avec FemmeFemelleEsclave, On peut très bien être féministe tout en étant soumise, cela ne me parait pas incompatible, c'est une question de largesse d'esprit ... Des gens de pouvoir peuvent se sentir rassurés dans un rôle de soumis(e) ... cqfd
Merci pour vos mots et vos contributions qui sont toujours riches et justes.
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08/12/21