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Endormie tu es.
Tu te prélasses, épanouie, désirable.
Je pose ma main sur ta peau encore ruisselante de ta douche du matin.
Sur ton visage un bien-être apparaît.
Je descends avec légèreté sur ta poitrine.
Tes yeux mi-ouverts, mi-fermés soupirent.
Devant ton corps de femme, je frémis.
Je deviens la passagère de tes formes que je mène avec prudence.
Nous sommes toutes deux attentives à nos sens.
A nos désirs indécents, à nos envies troublantes.
La finesse de tes caresses me renverse.
Je fais rougir ta peau de délices pour arriver jusqu'au pli de tes cuisses.
Comme une amante sans merci.
On se consume, on y prend goût, on se frôle.
Plaisir inconnu qui nous porte.
Ma bouche gorgée de miel te fait tressaillir.
Je m'égare c'est fou, c'est fou.
J'erre sur ta chair rosée qui me conduit dans le creux de ton calice.
Fléchissement, secousse, respiration haletante, éclipse de nos corps.
Nos cris parfument les murs de plaisirs
Ta bouche épouse mes seins humides qui chuchotent.
Nos baisers sont si ardents, comme un feu qui s'éveille.
Sous le langage de nos langues qui ne veulent pas se taire.
Je me blottis aux creux de nos vagues.
A l'endroit, à l'envers.
Libres sont nos boutons d'or qui parlent sous nos langues.
Tel un cyclone de florilèges.
Sous nos médaillons ambrés
On peut entendre des pluies de vérité, des pluies d'encore.
Enlacées entre nous, nos vies se font oublier dans un ailleurs de mots tendres.
En transparence, la délivrance de nos corps à corps nous éclabousse.
Parenthèses de notre jardin sauvage où nos peaux s'harmonisent.
telles des chrysalides en papillons.
Nos yeux mouillés par les larmes indisciplinées, le coeur léger, on se laisse aller.
Symphonie érotique où tu es ma reine.
Je n'en fais qu'à ma tête, j'ai juste envie d'un sans interdit.
Avec toi comme seul paysage.
A la lisière de l'extase, on se regarde, on se sourit sans rien dire.
Entre femmes.
Baisers de velours.
Caresses parfumées.
Le 23 octobre 2015
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