kalina
par le 25/04/21
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Une soumise m'a demandé récemment :
Juste une question comment vous faites pour l'oublier votre Maitre ça ne vous fait pas du mal d'en reparler ?
Je ne l'oublie pas et en postant quelques photos personnelles, articles, je me rappelle, je me souviens.
Comme une façon de garder le lien.
Sept mois ont passé depuis la fin de notre relation décidée par lui, mettant ainsi un terme au monde BDSM.
Je suis passée par différentes étapes comme un 'travail de deuil'.
Depuis je suis mieux à parler de lui, bien que certaines émotions soient toujours présentes.
La relation se termine, l'impression d'être délaissée, d'être sans intérêt, comme si je ne 'valais' plus rien du jour au lendemain, un vide sans l'autre.
Comme tout, il faut réagir, prendre sur soi, rebondir, il y a un après.
Je garde en mémoire les merveilleux moments passés ensemble et j'accepte que ça appartienne désormais au passé.
Je suis d'un caractère positif et connaissais l'issue de la relation un an et demi avant la fin de l'année 2013.
Rien n'est simple pourtant il a fallu que j'admette cette fin, que j'accepte ce fait.
Il n'est pas parti pour une autre, il a mis fin à la domination pour les raisons qui lui sont personnelles, sa mise à la retraite n'a pas arrangé ce qui aurait peut-être pu être autrement.
Je ne peux lui en vouloir connaissant sa vie de famille, j'accepte.
Nous avons toujours été sincère sur nos vies respectives et ce dès le début de nos échanges.
Une relation de quatre années ce n'est pas rien dans le monde BDSM.
Les séparations sont nombreuses et inévitables au cours d'une vie, elles déclenchent des émotions intenses et importantes ; vivre celles-ci complètement permet de passer à travers ces durs moments.
Il est important de savoir comment réussir ces séparations si on veut pouvoir continuer son chemin.
Et puis, arrive le moment où l’on admet que c’est bel et bien terminé. Les choses ont changé et une page du livre de notre vie est en train de se tourner.
On accepte sa douleur et sa tristesse. Il le faut bien, elles vont nous tenir compagnie pendant un bout de temps.
Cette période de tristesse est l’une des étapes les plus longues du processus, mais la reconnaissance de la rupture et de sa peine est un très grand pas vers la guérison.
Petit à petit, telle une plaie, la blessure se cicatrise.
Certes, elle laissera une trace mais avec laquelle j'apprends à composer.
J'ai arrêté de me poser des questions, j'ai compris certaines choses, j'ai accepté.
Etant en retraite depuis bien des années, ayant du temps de libre et parce que je suis guérie d'une maladie ; je me suis tournée vers le bénévolat cette fois ci dans un hôpital.
La vie est belle !
Quant à la seconde question pour 'trouver' un Maître, je ne suis pas en recherche, mais si un se présente, qu'il soit sincère, m'accepte comme je suis, aime l'exclusivité, pourquoi pas ...
Il est permis de rêver, bien que je sois lucide.
Le 31 octobre 2014
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kalina
Equinoxe, merci pour votre commentaire. Dans mes prochains articles, je me suis exprimée sur mes deux relations suivantes, j'ai peu écrit, comparé à ma première relation de 4 ans. J'ai eu deux autres relations BDSM ensuite, la 2e a peu duré. Il a préféré retourner avec son ex soumise et me laisse choir, pour s'apercevoir ensuite qu'il s'était trompé dans sa décision. Mea culpa, il a écrit que je mettrais sur le site prochainement dans articles.. La 3e, j'ai mis fin à une relation de deux ans passés avec mon ex Dhom il y a 17 mois. Relation qui était devenue toxique au fil du temps entre jalousie excessive et autre, quand la confiance/dialogue ne sont plus à quoi bon continuer. Puis, je dois vous avouer que le genre Caliméro (les plaintifs), j'ai beaucoup de mal.
J'aime 27/04/21 Edité
softail
Merci pour cette belle réflexion arc en ciel, qui fait écho en moi. Je ne suis pas du genre à jeter le bébé avec l'eau du bain. Comme vous je garde le positif et ne l'oublie pas. Que la douleur soit là ou pas. Elle n'est d'ailleurs pas forcément moindre, contrairement à ce que l'on peut croire, quand on est à l'origine de la séparation. Après c'est si personnel, chacun se protège comme il peut. Ma première vraie soumise, m'a tant apporté, durant 6 belles années. Ce fut terrible. J'ai arrêté le BDSM pendant 3 ans à notre séparation (à mon initiative). Non seulement toute autre m'aurait paru fade, mais le BDSM lui même ne m'intéressait plus. Jusqu'à ce que le naturel revienne au galop. Aujourd'hui? Elle est ma meilleure amie, ma confidente. Le lien est très différent, mais inaltérable.
J'aime 30/04/21 Edité