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Journée de télétravail pour moi, hier.
Pas (trop) dérangée par le téléphone.
Bureau, réunions en "présentiel" pour toi.
J'aime quand tu es là, en télétravail toi aussi.
Dans cette pièce, ce bureau qui fût le tien et que nous partageons désormais puisque tu as voulu que je m’y installe aussi.
Pas toujours simple quand on a des calls ou des visios.
Mais j’aime quand tu me regardes, et te regarder.
Te déranger parfois aussi.
Y compris quand tu bosses.
A ma manière, que nous seuls connaissons.
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Moi qui ai toujours vécu seule, tu me manques désormais quand tu n’es pas là.
Mais le manque est aussi un stimulant pour mon désir.
De toi.
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Il était 20 heures largement passées quand tu es rentré.
Crevé.
Ta journée n'avait pas été comme la mienne.
Je te sentais tendu.
Je me suis occupée seule du dîner.
Pourtant, tu aimes quand nous cuisinons à deux.
Tout faire ensemble.
Mais ce soir, tu n'en avais ni le courage ni l'envie.
Quand je suis revenue, tu t'étais endormi sur le canapé.
Nous avons parlé de nos journées respectives.
La mienne, calme, à vaguement avancer sur mes dossiers tout en rêvassant, la tienne, chiante, à passer d'un sujet à l'autre, d'une réunion à une autre.
De ton envie aussi de tout plaquer parfois.
La tentation de Venise.
Tout lâcher, pour vivre autre chose, différemment.
Mais toi et moi savons que ce n'est qu'un rêve.
Parce qu'au fond de nous, nous aimons tous deux notre boulot.
Qui fait aussi partie de notre vie.
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Le dîner avalé, après un dernier verre de vin, tu t'es excusé.
Tu n'aspirais qu'à une chose.
Dormir.
Tu es allé te coucher pendant que je débarrassais.
Là encore, ce n'est pas dans tes habitudes.
Tu mets toujours un point d’honneur à ce que nous partagions les contraintes du quotidien.
Mon Maître anti-macho 🙂
Fier les mois où je gagne plus que toi.
Mais qui me refuse toujours de partager les dépenses du quotidien.
Parce que c’est à l’homme de prendre tout en charge.
Me contraignant à ruser.
Alors que moi, ça ne me gêne pas, les tâches du quotidien.
Ou plutôt, ça ne me gêne plus.
Puisqu’il s’agit de notre quotidien.
Et que c’est aussi ça, la vie à deux.
Tenir compte de l'autre.
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Tu dormais déjà quand je suis venue te rejoindre.
Je me suis rapidement douchée avant de venir me lover nue contre toi.
J'ai hésité.
Mais j'avais trop envie de toi.
J'ai commencé par te caresser.
A parcourir ton corps de ma bouche.
A poser mes lèvres sur ton caleçon.
Et j'ai su que j'avais gagné quand tu as ouvert les yeux et que tu m'as souri.
Bon, il y avait eu aussi d'autres signes avant-coureurs :smile:.
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Cette nuit, tu n'as pas été mon Maître.
Juste un homme, qui avait besoin de se libérer de toutes ses tensions accumulées.
De s'abandonner.
A mon désir de lui.
Tu t'es laissé faire.
Tu m'as laissé faire.
J'ai appris depuis longtemps comment faire monter le désir en toi.
Et je pratique suffisamment pour ne pas perdre la main.
Pas seulement la main au demeurant.
Alors, pour une fois, c'est moi qui t'ai chevauché.
Accroupie sur toi, m'empalant sur toi, t'imprimant pour une fois le rythme de mon corps.
Jouissant de ton abandon à moi.
Et puis, après que tu te sois répandu en moi, c'est moi qui me suis effondrée sur toi.
Comblée, repue de toi.
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Quand tu t'es réveillé ce matin, tu avais retrouvé la forme.
J'ai pu le constater lorsque nous sommes douchés ensemble.
Quand tu m'as plaquée contre la paroi pour jouir de mes reins.
Et qu'à nouveau, c'est moi qui me suis abandonnée à toi.
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J’aime bien quand les choses changent, évoluent.
A condition quand même de ne pas perdre nos fondamentaux :smile:
Thèmes:
a maxime, à mon maitre
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Les mots, j'aime.
Mais j'aime aussi cette photo douce et sensuelle, très "intime" ...
Merci FFE pour tes choix d'illustrations