Mademoiselle_Lane
par le 13/02/21
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Ecrire quand on ressent ce petit démon abîme mon estime de soi. Je me regarde dans ce miroir qui me renvoie une image grossissante.
Ambiance musicale :
https://youtu.be/kvHiflzabHg
https://youtu.be/dCYtesyE7OA
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Je me regardais dans le miroir. J’étais dans ce jour où je ne me sentais pas bien. Celui où je me trouvais grosse, où rien n’allait.
C’est une dualité en soi. S’aimer ou regarder ce qui ne va pas.
Depuis jeune il y a ce poids sociétal à la recherche de la beauté imposée des standards.. Taille fine, longue jambe, de magnifiques seins, cheveux.. des photos de catalogues qui sont tout.. sauf la réalité.
Notre vie est faite d’imperfections. Choisir de vivre une vie par procuration est un mensonge. Apprendre à s’aimer, à s’accepter avec ce que nous avons.
Jeune, je voulais être cette sportive de haut niveau.. La vie en a décider autrement. Une opération du dos a enterré cet avenir rêvé.
Il est dur de se relever quand on a modifié votre corps. Savoir que plus rien ne sera comme avant. On vous met des broches le long de la colonne vertébrale, vous serez à jamais droite et il va falloir veiller à ce qu’on décide de faire comme sport. En somme, on m’a interdit tout ce qui aurait pu me faire rêver..L L’équitation, la danse, le canyoning, les sports à sensation.. Et là, les plus bienveillants vous parleront.. De la piscine.. Eh oui c’est bon pour le dos.. Ainsi, j’ai vécu avec cette terrible frustration tout en recherchant cette perfection des magazines.. Au fond, il aura fallu un événement triste pour comprendre que ce n’est pas cela vivre.. Juste accepter qui l'on est.
J’ai commencé à apprendre à m’aimer, à accepter mes imperfections, à travailler sur ce que je pouvais travailler. Mais il y a cette dualité en moi, celle qui se déteste et celle qui s’aimait.
Nous sommes tellement intransigeant avec nous même. On s'insulte des pires maux.
Ces derniers temps je passais mon temps à me rabaisser, insatisfaite de mon corps, de ma prise de poids. Le confinement jouait sur mon moral et là… je ne me sentais pas bien.
- Hâte de te voir ma belle, m’envoya t il par texto.
- Moi aussi…
Des fois je me demandais comment il pouvait me désirer alors que j’avais tant d’imperfections. Le démon en moi s’amusait à me culpabiliser.
J’entendis la porte s’ouvrir, j’étais posée calmement sur le canapé à profiter du feu de cheminée tout en ruminant. Le petit démon me parlait.
Il rentrait du travail bien tardivement. Nous aimions que chacun ait son propre chez soi. Cela nous laissait toujours plusieurs possibilités.. de se voir ou de profiter de nos envies d’être seuls.
Il s’avança vers moi et m’embrassa tendrement le front.
- Je n’aime pas te voir la mine morose !
J’étais fatiguée, je portais cette robe de chambre si confortable et réconfortante. Celle que je mets à chaque fois que j’ai ces baisses de moral. Il me connaissait par cœur.
- Allez lève toi !
Je n’avais aucune envie de me lever.
- Lève toi !
Il m’envoya son regard le plus ardent qui soit. Ses yeux était plein de désir. Celui qui vous donne le sourire alors que vous avez envie de pleurer. Sa bienveillance et son aura m’apportait la protection dont j’avais besoin. Il connaissait la femme sur d’elle, mais aussi cette femme-enfant, avec cet air vulnérable qui attendait qu’on s’occupe d’elle, d’être dorloter.
Il me plaqua contre lui avec une telle tendresse. Il prit possession de mes lèvres. Nos doigts s’entremélaient.
- Avance, va dans la chambre.
Il me suivait.
J’allumais la lumière. Il me força à me mettre devant le miroir. Il se tenait juste derrière moi.
- Enlève ton peignoir.
Je me retrouvais ainsi nue. Je détournais le regard. Je sentais son regard sur moi à travers le miroir qui était juste en face de moi.
- Maintenant regarde toi.
Je baissais les yeux, ne voulant pas voir mon image. Je me sentais si moche. Je voyais mes grosses cuisses, ma cellulite, mon ventre horrible.
Il se saisit par la gorge avec sa main puissante. Cette étreinte me rendait folle. Il me poussa légèrement en avant pour m’approcher du miroir.
- J’ai dit.. regarde toi !
Je le regardais à travers le miroir.
Il m’observait. Avec son autre main, il se dirigea vers mon sexe.
- A moi ! Tu es à moi. Crois tu que j’ai mauvais goût ?
- Réponds !
- Non murmurai-je.
Il commença à me caresser. Je fermais les yeux face à cette délicieuse caresse.
- Regarde moi te caresser. Regarde moi t'aimer.
- Regarde combien j’aime donner du plaisir à celle qui incarne la féminité, la beauté à mes yeux…
- HUmmm… hummm.. je pinçais mes lèvres.
Il plaqua son sexe contre mes fesses.
- Tu sens combien je te désire. Arrête de douter de toi.
- Caresse tes seins, montre moi combien ils sont splendides.
Je commençais alors à caresser mes seins. Il savait que je les trouvais beaux.
- C’est ça… maintenant dresse tes tétons… Pince-les..
- Ohh mais que se passe t il.?. tu mouilles..
Je rougissais.. En quelques secondes il avait réussi à me sentir désirable.
- Voilà c’est ça, pince les bien…
- Regarde toi, j’ai dit !
Il continuait à me caresser savamment, et serrait de plus en plus fort ma gorge.
- Ohhhhhh…. Ohhh.. Je gémissais tellement c’était bon.
Il me forçait à me tenir droite pour me regarder pendant qu’il me caressait. Il savait que j’avais du mal avec mon image.
- Si je dis que tu es belle… tu écoutes !
Ohhhh… ohhhh… ses caresses étaient si envoutantes… je commençais à plier mes jambes..
Je laissais tomber ma tête en arrière tout en continuant à le regarder me masturber.
- C’est ça ma belle… aime toi… caresse toi.
Il prit ma main pour la placer sur mon sexe et poser la sienne sur ma mienne…
- Hum que tu es belle ainsi… en train de te donner du plaisir, de t’aimer…
- C’est bien.. me murmura t il.. ma petite chienne… tu es belle. Si tu pouvais voir avec mes yeux… tu ne te dévaloriserais pas. Je t’interdis de te dévaloriser. Compris..
- Va te mettre à quatre patte , tête face au miroir.
Je me doutais qu’il voulait me forcer à regarder, là où je détournais le regard.
- Observe toi…
Il passa sa main sur mes pieds, sur mes jambes… il remontait mes cuisses…
- Chaque parcelle de ton corps a sa beauté. Elle mérite d’être honorée. Tu mérites d’être honorée. Si tu n’avais pas cet état d’esprit, cette personnalité, tu pourrais être une beauté sans âme.
Ses caresses étaient des plus douces.
- Regarde toi !
Je le voyais chercher dans l’armoire le paddle.
- Maintenant, je vais te punir de douter de toi. Tu le mérites, et tu le sais..
- Je…
- A chaque coup, je veux t’entendre dire.. je m’aime, je suis belle…
Tant que je ne serai pas satisfait, je te punirais.
Je pinçais à nouveau mes lèvres. Il commença par caresser mes fesses.
Je voyais dans le miroir la fessée que j’allais me prendre.. Le premier coup s’abattit. Il me regardait à travers le miroir..
- Ahhhh…. … Je m’aime.. je suis belle… Merci.
Ce premier coup était fort.. Il continua avec un second.. je tentais de me dérober.
- Redresse toi, regarde toi. Je t’interdis de détourner ton regard…
Tout en me tenant par la gorge, un nouveau coup.
- Aiieee… Je m’aime.. je suis belle… Merci…
Il caressait ma fesse… Puis sans attendre me donna un autre coup..
- Je m’aime, je suis belle… Merci… Monsieur..
Il me fit comprendre par sa punition son envie que je sois bien. Il me donna plusieurs coups avec différente intensité. Au dernier il avait sa tête à ma hauteur.
- Merci… monsieur.. je m’aime je suis belle..
- Oui.. tu l’es !
- Hum j’aime te voir ainsi… Sublime, reine..ma reine.
Il caressa mes cheveux, ma bouche, ma joue. Il griffa mon dos .
- Mets toi à l’aise.. sur le dos… Je reviens.
Il avait réussi à changer mon état d’esprit. Il me délaissa quelques minutes. Quand il revint dans la chambre, il passa sa main sur ma bouche. J’entreouvris ma bouche et il inséra son pouce.
Je ne pus m’empêcher de me délecter de le sucer. C’est là qu’il remplaça son pouce par une fraise.. il me surprit…
Tellement inattendu, je savourais… Puis une seconde.
- Gourmande…dit il en souriant
Il me tira pour mettre ma tête au bord du lit.
- Maintenant tu vas regarder tête en bas, dans le miroir… Je vais te prendre par la bouche. Je veux que tu te regardes. Que tu regardes combien je t’aime, et que la chienne qui est en toi me rend tout aussi fou.
Il plaça sa queue sans aucun ménagement dans ma bouche. Il était debout et regardait aussi le miroir..
- Je l’entendis râler de plaisir quand je le pris dans ma bouche.
- Hum que j’aime ta bouche..
Il faisait des mouvements de va et vient. Il me surveillait en train de regarder. Je regardais, je nous matais. Il en faisait de même.
Il me regarda et me dit..
- Doutes tu de ta beauté ? de toi?
Je lui fis comprendre que non… Avec lui, je me sentais la plus belle., sure de moi.
Il se retourna et pris de pleine main ma gorge.. et il serra.
- Ne doute plus ! compris.. Je te baise aussi fort que je peux te trouver magnifique !
J’adorais sa main sur ma gorge, cela me rendait folle. Il Glissait encore plus loin sa queue dans ma bouche… Il prenait son temps… Puis il saisit mes deux seins. Il les tenait bien fort, il les malaxait, puis les maintenait comme dans un étaux…
- Ooohhh…. Ohhhhhh.. c’est ça ;.. suce bien.. regarde comment elle rentre….
Une fois qu’il eu stopper de me prendre, il se mit à califourchon sur moi.
Il me couvrait de baiser, il me léchait le corps. Prenant de pleine mains mes seins il titillait, mordait, suçait mes seins. Je l’enlaçais. Il prit mes poignets et les maintenant de part et d’autres de ma tête.
- Je n’aime pas te voir ainsi, douter. Chasse tout cela. Sinon, je vais devoir te corriger encore et encore et de plus en plus fort.
Je lui souris..Il me souriait
- Je sais que tu as raison, c’est dans ma tête, un état d’esprit.. je suis désolée.. C’est plus fort que moi.
- Je suis là.. à tes côtés. Tt sais ce que je pense de toi, mais il n’y a que toi qui peut enlever cet état d’esprit à te dénigrer.
Il me retourna sur le ventre. IL tira sur mes jambes pour me mettre au milieu du lit. Tel un tigre, il me mit à nouveau à quatre pattes. Il me pénétra la chatte.
- Redresse toi.
- Voilà….
La main sur la gorge tout en me mordant il me faisait l’amour.. D’une intensité si douce.
- Regarde nous.. regarde …
Je souriais encore et encore
- Ahhh…ahhhh…ahhhh
Je sentais ses coups vigoureux
- Ahhh… ahhhh… ahhhh…
TU me rends si fou…
Il se releva, et tira sur mes chevilles pour m’amener à lui au bord du lit…
- Humm Cette vue…
Il me doigta profondément…
- Ohh…. Ohhhh… Ouiiiiiii gémissais-je.
Il s’approcha pour me regarder droit dans les yeux. Mes cris s’évanouissait dans sa main qu’il avait placé sur ma bouche.
Ses va et vient rapide, je me dandinais pour apprécier ses caresses. J’étais au bord de la jouissance. Je commençais à jaillir de ma fontaine intime.
- Hummm oui.. C’est ça.. tu aimes ça
Je hochais la tête pour dire oui.. Mes yeux se révulsaient de plaisir frénétique. Il m’acheva en me pénétra. Il releva mes jambes et les resserra contre lui. Je me sentais si combler, si heureuse…
Je sentais sa jouissance arriver rien à l’intensité de ses coups.
- Rahhhhhhhhhh…
Il était si beau quand il jouissait. Je le regardais. Ce moment où il lâchait tout… Ce moment où il tenait fermement mon sein que j’avais la trace éphémère de ses mains. Il se retomba sur moi. Il transpirait. Je le voyais haletant. Il posa sa main sur ma gorge et m’embrassait…
- Je t’aime.
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Silvan
Bravo vous avez raison toujours devoir répondre à certain standard pour plaire voilà qui fait mal à notre société et à cette jeunesse abrutis par les télé réalité ou autres réseaux sociaux bien remplis de photos retouché, en tout cas vos récits eux laisse place à l'imaginaire
J'aime 13/02/21
mademoiSElle Craquant
Très beau texte sur l'ambivalence relationnelle de la soumise avec son corps et la vision qu'en a son Dominant. Merci beaucoup
J'aime 19/02/21 Edité